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c’ était une chambre dont l’ ameublement était à la fois bien propre pour une prison et bien sévère pour une habitation d’ homme libre cependant des barreaux à les fenêtres et des verrous extérieurs à la porte décidaient le procès en faveur de la prison un instant toute la force d’ âme de cette créature trempée cependant à les sources les plus vigoureuses l’ abandonna; elle tomba sur un fauteuil croisant les bras baissant la tête et s’ attendant à le chaque instant à le voir entrer un juge pour l’ interroger .mais personne n’ entra que ou soldats de marine qui apportèrent les malles et les caisses les déposèrent dans un coin et se retirèrent sans rien dire l’ officier présidait à le tous ces détails avec le même calme que milady lui avait constamment vu ne prononçant pas une parole lui-même et se faisant obéir d’ un geste de sa main ou d’ un coup de son sifflet eût dit qu’ entre cet homme et ses inférieurs la langue parlée n’ existait pas ou devenait inutile	[ "enfin milady n’ y put tenir plus longtemps elle rompit le silence à le nom de le ciel monsieur s’ écria -t-elle que veut dire tout ce qui se passe? fixez mes irrésolutions j’ ai du courage pour tout danger que je prévois pour tout malheur que je comprends où suis -je et que suis -je suis -je libre pourquoi ces barreaux et ces portes ", "suis -je prisonnière quel crime ai-je commis –vous êtes ici dans l’ appartement qui vous est destiné madame j’ ai reçu l’ ordre d’ aller vous prendre en mer et de vous conduire en ce château: cet ordre je l’ ai accompli je crois avec toute la rigidité d’ un soldat mais aussi avec toute la courtoisie d’ un gentilhomme PROPN se termine du moins jusqu’ à le présent la charge que j’ avais à le remplir près de vous le reste regarde une autre personne –et cette autre personne quelle est -elle? demanda milady ", "ne pouvez -vous me dire son nom en ce moment on entendit par les escaliers un grand bruit d’ éperons; quelques voix passèrent et s’ éteignirent et le bruit d’ un pas isolé se rapprocha de la porte cette personne la voici madame dit l’ officier en démasquant le passage et en se rangeant dans l’ attitude de le respect et de la soumission en même temps la porte s’ ouvrit; un homme parut sur le seuil .il était sans chapeau portait l’ épée à le côté et froissait un mouchoir entre ses doigts.milady crut reconnaître cette ombre dans l’ ombre elle s’ appuya d’ une main sur le bras de son fauteuil et avança la tête comme pour aller au-devant d’ une certitude ", "alors l’ étranger s’ avança lentement; et à le mesure qu’ il s’ avançait en entrant dans le cercle de lumière projeté par la lampe milady se reculait involontairement .puis lorsqu’ elle n’ eut plus aucun doute eh quoi! mon frère s’ écria -t-elle à le comble de la stupeur c’ est vous vous –oui belle dame lord de en faisant un salut moitié courtois moitié ironique moi-même ", "–mais alors ce château –est à le moi –cette chambre –c’ est la vôtre suis donc votre prisonnière de le<UNK> peu près –mais c’ est un affreux abus de la force –pas de grands mots ", "asseyons -nous et causons tranquillement comme il convient de faire entre un frère et une sœur puis se retournant vers la porte et voyant que le jeune officier attendait ses derniers ordres c’ est bien dit -il je vous remercie maintenant laissez -nous monsieur pendant le temps que lord de mit à le fermer la porte à le pousser un volet et à le approcher un siège de le fauteuil de sa belle-sœur milady rêveuse plongea son regard dans les profondeurs de la possibilité et découvrit toute la trame qu’ elle n’ avait pas même pu entrevoir tant qu’ elle ignorait en quelles mains elle était tombée elle connaissait son beau-frère pour un bon gentilhomme franc-chasseur joueur intrépide entreprenant près des femmes mais d’ une force inférieure à la sienne à l’ endroit de l’ intrigue comment avait -il pu découvrir son arrivée la faire saisir? pourquoi la retenait PROPN lui avait bien dit quelques mots qui prouvaient que la conversation qu’ elle avait eue avec le cardinal était tombée dans des oreilles étrangères ", "mais elle ne pouvait admettre qu’ il eût pu creuser une contre-mine si prompte et si hardie elle craignit bien plutôt que ses précédentes opérations en angleterre n’ eussent été découvertes PROPN pouvait avoir deviné que c’ était elle qui avait coupé les ferrets et se venger de cette petite trahison mais PROPN était incapable de se porter à le aucun excès contre une femme surtout si cette femme était censée avoir agi par un sentiment de jalousie .cette supposition lui parut la plus probable il lui sembla qu’ on voulait se venger de le passé et non aller au-devant de l’ avenir ", "toutefois et en tout cas elle s’ applaudit d’ être tombée entre les mains de son beau-frère dont elle comptait avoir bon marché plutôt qu’ entre celles d’ un ennemi direct et intelligent oui causons mon frère dit -elle avec une espèce d’ enjouement décidée qu’ elle était à le tirer de la conversation malgré toute la dissimulation que pourrait y apporter lord de les éclaircissements dont elle avait besoin pour régler sa conduite à le venir –vous vous êtes donc décidée à le revenir en angleterre dit lord de malgré la résolution que vous m’ aviez si souvent manifestée à le paris de ne jamais remettre les pieds sur le territoire de la grande-bretagne répondit à une question par une autre question avant tout dit -elle apprenez -moi donc comment vous m’ avez fait guetter assez sévèrement pour être d’ avance prévenu non seulement de mon arrivée mais encore de le jour de l’ heure et de le port où j’ arrivais lord de adopta la même tactique que milady pensant que puisque sa belle -sœur l’ employait ce devait être la bonne mais dites-moi vous-même ma chère sœur r", "dit sournoisement lord de –sans doute vous voir qu’ y a -t-il d’ étonnant à le cela –et vous n’ avez pas en venant en angleterre d’ autre but que de me voir –non –ainsi c’ est pour moi seul que vous vous êtes donne la peine de traverser la manche –pour vous seul " ]	[ "ma concierge tout craché estime le gros je voudrais me voir demande intéressé nous escortons la bonne du à le miroir qui va la renseigner sur sa mutation guettant ses réactions espérant enfin un éclat de rire en se découvrant en pied pinaud marque un temps ", "on aurait aimé aussi qu’ elle réponde à la question de son père pourquoi a -t-elle choisi de prendre le chemin de le retour alors que nous apprenons que son travail était en voie de reconnaissance mais elle préfère revenir à la grotte pourquoi l’ as-tu gardée pour toi seul et lui je t’ ai répondu ma chérie et elle: alors je repose ma question autrement ", "son père comme nadine soupçonnait qu’ elle allait plusieurs fois par semaine voir sa belle-mère pour y chercher des nouvelles mais la jeune femme ne se livrait pas .subitement un midi alors que m. angeville était venu déjeuner rue de la faisanderie la colère de chantal et elle déclara que les choses ne pouvaient plus durer ainsi –il pourrait avoir à le moins l’ honnêteté de me faire connaître ses intentions s’ il veut le divorce cette pensée qu’ il demanderait le divorce contre elle fouetta son amour-propre la confession qu’ elle avait faite à son père et à sa belle-mère devait rester secrète elle ne voulait pas que cela fût étalé en public et que ses amis se réjouissent de ses déboires conjugaux .furieuse elle prit son père à le témoin –si avait pensé qu’ il y eût possibilité de reprendre la vie commune et cette fois de bien la prendre il n’ aurait pas accumulé tant de précautions afin que j’ ignore où il se cache quand je pense qu’ il n’ a écrit qu’ une seule fois à sa mère!puis la jalousie perçait dans ces mots il n’ est quand même pas seul ", "on dit que tu seras riche que tu auras à le gouverner de les hommes et à le gérer de grands biens pour commander il faut être le plus digne eh bien puisque la science la bravoure la valeur tout cela s’ apprend mieux dit -on loin de nous je veux que tu retournes à le collège dès que le moment sera venu que tu travailles bien que tu remportes de les prix que tu restes là-bas longtemps bien longtemps s’ il le faut berthe tu me verras donc partir sans pleurer dit avec tristesse le jeune écolier oui sans pleurer répondit berthe ", "nous avons eu envers vous mes amies une apparence de négligence qui est bien loin de nos cœurs dit la mère d’ éliane mais de graves obligations nous ont bien malgré nous retenues loin de vous si longtemps ma fille se marie ces jours-ci et les devoirs de famille nous absorbent pas assez toutefois continua -t-elle avec bonté pour que nous ne désirions pas vous emmener pour finir notre journée ensemble et aussi pour vous installer un peu plus confortablement que vous ne l’ êtes ici ce fut comme on le pensé sans le moindre regret que PROPN et sa mère se rendirent à le cette gracieuse proposition et quittèrent avec leurs amies la maussade demeure où elles étaient descendues à le bout de quelques jours on célébra le mariage d’ éliane et -la jeune femme suivit son mari à l’ étranger où il remplissait un poste important et honorable ", "quand il revient églantine a le front appuyé sur la table il voit sa nuque trop mince courbée par le chagrin il voit ce corps qui s’ abandonne il entend le son brisé des sanglots que l’on refoule et pris d’ une pitié intense pour cette jeune fille dont il surprend le mal profond il lui entoure l’ épaule ainsi qu’ il le ferait pour une sœur chérie; et penchée sur elle très près de son oreille il murmur n’ ayez pas honte de pleurer ", "PROPN intervenait alors les séparait en écartant les bras mais ils continuaient à s’ adresser de loin les arguments qu’ ils jugeaient propres à se convaincre la discussion portait toujours sur quelque point de leur lecture: existence de le nautilus ou difficulté pour l’ obus de jules verne d’ atteindre la lune ils étaient tous les de petite taille et inaptes à le combat l’ un terrouet avait un profil mince à le menton aigu; l’ autre les joues gonflées les yeux saillants la bouche pleine de bonnes raisons qu’ il ne pouvait arriver à le dire ", "me prend-elle à le témoin je compatis d' une mimique appropriée et se désintéressant de le porc sous-fiévreux la digne femme s' occupe de notre compagnon de chambre je ne sais pas combien il annonce sur son thermomètre le pauvre diable mais elle fait une drôle de bouille la sœur quand elle lit les résultats elle pose sa main sur le front moite de le type a mon petit gars ", "où vois -tu les banians la grotte de corail et cette petite pousse de vent tu appelles ça un cyclone? viens on va se reposer le temps que la pluie cesse de tomber il s’ est laissé faire je l’ ai senti se figer à le nouveau quand un vacarme assourdissant est monté de les profondeurs à le vrai dire j’ ai moi-même eu un mouvement de recul mais il était impossible de repartir en arrière nous étions pris dans une foule humide impatiente d’ échapper à le déluge un couloir voûté recouvert de céramique blanche menait à une vaste salle violemment éclairée à le milieu de laquelle trônait une sorte de petite maison ", "l’ anglaise toujours froide comme de le cresson semblait heureuse de son flegme –quel prix dit -elle en montrant un châle bleu-céleste couvert d’ oiseaux nichés dans des pagodes francs elle prit le châle s’ en enveloppa se regarda dans la glace et dit en le rendant: –non je n’ aime pas " ]
en prononçant ces paroles elle s’ était dirigée vers l’ une de les extrémités de la serre et vers un boudoir où elle se tenait habituellement a cette porte elle rencontra singapoor qui l’ aborda d’ un air mécontent que faites -vous ici sara je vous ai cherchée de tous côtés me soupçonnerait -il? se demanda sara fortement émue vous avez donc oublié l’ heure à le laquelle vous devez dépouiller ma correspondance	[ "ne perdez jamais de vue vous qui serez ma femme dans jours que la femme indoue a dit le grand mahabharaffa a été créée afin de servir son mari je vais réparer immédiatement cet instant d’ oubli n’ oubliez jamais madame quoiqu’ en disent vos amies que le mari est l’ image de la divinité et que la vertu domestique chez la femme a dit encore le sublime mahabharaffa consiste à le vénérer son mari comme un dieu nous rendrons -nous dans votre cabinet de travail demanda qui voulait éloigner singapoor de la serre où fernand lui proposait un entretien non pas je suis en retard ", "j’ ai apporté mes correspondances travaillons que dit cette lettre demanda -t-il en désignant une de les nombreuses correspondances qu’ il étala sur une jolie chiffonnière c’ est un de nos compatriotes qui est plongé dans la misère la plus profonde et qui implore votre protection la misère la plus profonde que n’ économisait -il? mais et cette autre lettre cependant si le malheur passons outre vous dis -je lisez ", "sans cœur fit tout bas sara reprenant haut elle dit: c’ est une demande en autorisation de mariage encore un imbécile qui veut se jeter dans l’ esclavage je devrais rejeter sa demande mais soit! qu’ il courre à sa perte puisque cela lui fait plaisir cette réflexion vraiment est bien flatteuse pour les femmes ", "mais n’ ai -je pas fois raison lorsque je vois ce qui se passe autour de moi lorsque les femmes osent réclamer l’ égalité et même la supériorité sur l’ homme quel bouleversement des lois divines et humaines comment ne frappez -vous ces téméraires de vos foudres vengeresses vous qui avez inspiré les maximes suivantes que vénèrent l’ inde entière une jeune fille une femme même avancée en âge ne doivent jamais rien faire suivant leur propre volonté pendant son enfance une femme dépend de son père; pendant sa jeunesse elle dépend de son mari ", "si son mari meurt elle dépend de ses fils lorsqu’ elle n’ a pas de fils elle dépend des parents de son mari et à le leur défaut elle dépend de ceux de son père si elle n’ a pas de parents paternels elle dépend du souverain une femme ne doit jamais se gouverner à sa guise n’ oubliez donc jamais ces maximes sacrées ", "vous savez aussi que dans notre caste qui observe le plus fidèlement les principes purs de la divinité la femme doit être brûlée vive sur le bûcher de son époux afin de le servir à le delà de le tombeau le bûcher! à le lieu de vous effrayer le bûcher devrait vous réjouir pour quelques instants de douleur le bonheur éternel! le bonheur comme celui que j’ éprouve en ce moment se dit sara avec amertume que renferme cette autre lettre? continua ", "PROPN allait répondre lorsque la tête de fernand lui apparut comme la tète de méduse derrière un arbuste s’ écria qui ne put réprimer un premier mouvement de surprise qu’est -ce? interrogea étonné qui de la place qu’ il occupait n’ avait pu rien apercevoir je ne sais trop ce que j’ éprouve mais je me sens indisposée les émanations de ces fleurs vous auront sans doute porté à le cerveau ", "allons respirer l’ air frais de le jardin je crois plutôt que quelques instants de repos me seraient plus favorables me permettez -vous de rester ici et de ne reprendre notre travail que dans minutes dans une heure si cela peut vous être agréable minutes suffiront si vous le voulez bien ", "et elle appuya sa tête comme une personne qui désire s’ abandonner à le repos a peine se fut -il éloigné que fernand s’ avança vers sara enfin dit -il je puis vous parler imprudent! que venez -vous faire mes lettres ne vous ont -elles pas dit tout l’ intérêt que je vous porte " ]	[ "elle s’ aperçut qu’ en même temps que le prénom de son cher fils feu mmetardiveau y avait fait graver sans doute à l’ occasion d’ un anniversaire une tête de bœuf afin de susciter chez l’ unique héritier de cette longue et belle lignée de tardiveau bouchers de père en fils depuis siècles la passion de cet animal en effet l’ amour de la boucherie n’ était venu que sur le tard à le tu sais mônne c’ est ainsi que dès leur première sortie un soir de boxe à l’ élysée-montmartre il appela sa femme alors encore a n’ a peut-être rien à le voir mais depuis qu’ on se fréquente je commence à le prendre de le goût à la boucherie v’ là une déclaration d’ amour comme je les aime s’ était exclamée en riant yvonne piquant son museau dans le cou de jojo à l’ époque tout à le fait à le début de les années c’ était encore une gosse mais déjà avec cette rouquinerie et des yeux liquides d’ un vert indéfinissable qui accentuaient son allure de chat écorché sa poitrine n’ avait pas encore pris l’ ampleur qu’ elle devait acquérir par la suite faisant se bousculer la popula", "il passait son temps à le organiser son propre ravitaillement la navette entre la france et la hollande je ne vous fais pas de croquis il trafiquait pour gagner suffisamment d’ argent; quand il n’ y avait pas le compte il passait à le cran supérieur les vols les agressions le parcours habituel de le drogué sans fortune c’ était autrement plus confortable avec dany ", "il fut placé sur une table autour de laquelle délibéraient les autorités le rosier avait dû être victime d’ une ruse d’ une machination d’ une jalousie mais comment? quel moyen avait -on employé pour enlever cet innocent et dans quel but?las de chercher sans trouver les autorités se couchèrent virginie seule veilla dans les larmes PROPN le lendemain soir quand passa à son retour la diligence de paris gisors apprit avec stupeur que son rosier avait arrêté la voiture à le mètres de le pays était monté avait payé sa place en donnant un louis dont on lui remit la monnaie et qu’ il était descendu tranquillement dans le cœur de la grande ville .l’ émotion devint considérable dans le pays des lettres furent échangées entre le maire et le chef de la police parisienne mais n’ amenèrent aucune découverte les jours suivaient les jours la semaine s’ écoula.or un matin le dr barbesol sorti de bonne heure aperçut assis sur le seuil d’ une porte un homme vêtu de toile grise et qui dormait la tête contre le mur ", "musique surtout d’ artisans car à les paysans forcés de se battre de le matin à le soir avec la terre le temps manque; et les bourgeois d’ après ce qu’ affirme le chef ne sont pas suffisamment organisés chez les artisans à le contraire les enfants bruns comme des caroubes naissent un bugle à le bec et la giberne décorée d’ une lyre en bandoulière quelle pompe à les processions quels délicieux concerts donnés sous les ormes quels triomphes dans les concours quelles sérénades le jour de sainte-cécile et quelles ripailles le lendemain en l’ honneur de saint-cécilon un saint d’ invention récente et populaire non inscrit sur le calendrier lequel se fête cabanon avec accompagnement de vin gris d’ escargots tapés et d’ aïoli ", "nous serons muets comme des carpes sévère et majestueux emboîta le pas à le bellevillois qui se sentait de folles envies de gambader pour manifester sa joie –eh bien mon vieux tom dit PROPN lorsqu’ ils furent dans le jardin crois -tu que ç a fait plaisir de voir tout le monde heureux à le présent et cette bonne mme lucienne redevenue active et souriante comme autrefois plus de chagrins plus de dangers pour personne les hypnotiseurs on ne les craint plus avec l’ invention de m.golbert à le premier geste qu’ ils font on leur envoie une décharge et crac!... les voilà changés en honnêtes gens avoue que c’ est tout de même extraordinaire et si je n’ en avais pas eu la preuve sur toi-même je ne le croirais pas ", "mais que lui importait c' est la question qu' il se faisait à le lui-même et cependant lorsqu' il entendait parler de cette passion supposée il sentait son coeur se serrer d' une manière étrange et il faisait d' inutiles efforts pour écarter une préoccupation qui lui semblait maladive et funeste en peu de temps le comte de PROPN se popularisa dans le village d' une manière merveilleuse il faisait beaucoup travailler et payait avec une libéralité qu' on ne lui avait pas connue ", "le jeune homme baissa la tête car ces paroles lui semblaient bien injustes il y a sans doute déjà longtemps continua la jeune fille d’ un ton de reproche il y a sans doute déjà longtemps que vous êtes à le drontheim? votre absence de ce château n’ a pu vous paraître longue à le vous ordener profondément blessé ne répondit pas je vous approuve dit la prisonnière d’ une voix tremblante de douleur et de colère ", "un moment la crête devint si étroite qu’ il fallut se mettre à le califourchon et pendant qu’ ils allaient lentement s’ aidant des mains une formidable détonation retentit à le droite au-dessous d’ eux avalanche dit PROPN immobile tant que dura la répercussion de les échos nombreuse grandiose à le remplir le ciel et terminée par un long roulement de foudre qui s’ éloigne ou qui tombe en détonations perdues après le silence s’ étala de nouveau couvrit tout comme un suaire l’ arête franchie ils s’ engagèrent sur un névé de pente assez douce mais d’ une longueur interminable ils grimpaient depuis plus d’ une heure quand une mince ligne rose commença à le marquer les cimes là-haut bien haut sur leurs têtes ", "il n’ y avait qu’ un homme à le bord qui se cachait affolé sous une table l’ homme interrogé a dit se nommer barlotin à le service de m. cabrol de paris j’ ai tout de suite donné ordre de ramener ici la villa et le voleur merci! s’ écria m. cabrol soulagé mes compliments à l’ aéro-police monsieur le commissaire et quand pensez -vous recevoir la villa oh! pas avant une demi-heure très bien justement andoche et modéran arrivaient à l’ envoloir la mine longue ", "haletant aboyant hurlant ils tentaient vainement d’ ébranler par de rudes poussées la pierre solide de la cloison puis ils recommençaient à le marcher et à le tourner avec des souplesses de fauves et des obscénités de singes un large volet transversal cachait le bas de leurs corps et de le plancher invisible de la cellule montait une odeur suffocante et mortelle –bonjour poète dit clara s’ adressant à la face je suis gentille pas je suis venue te voir encore une fois pauvre cher homme me reconnais -tu aujourd’hui non pourquoi ne me reconnais -tu pas je suis belle pourtant et je t’ ai aimé tout un soir la face ne bougea pas ses yeux ne quittaient point la corbeille de viande que portait le boy et de sa gorge sortait un bruit rauque d’ animal –tu as faim poursuivit clara je te donnerai à le manger pour toi j’ ai choisi les meilleurs morceaux de le marché mais auparavant veux -tu que je récite ton poème: les amies veux-tu? cela te fera plaisir de l’ entendre et elle récita " ]
—oh! merci merci je n’ aime point les ours il haussa les épaules —comme on élève les jeunes gens aujourd’hui murmura -t-il avec un sourire de piété eh bien nous nous contenterons de tirer le renard	[ "cette fois je ne pus que m’ incliner —sais -tu à le moins tenir un fusil la modestie n’ est pas mon fort: —ah! mon oncle répondis -je mieux qu’ une plume à le coup chapitre le lendemain nous partîmes à l’ aube pour aller chasser le renard de le côté d’ aiguebelle ", "aiguebelle est un gros village un petit bourg dont l’ unique prétention a toujours été de se donner comme une ville c’ est la patrie par excellence de le commérage et de les plaisirs champêtres on y décore toutes choses d’ un nom pompeux la mairie devient hôtel-de-ville et la justice de paix est un palais de justice les habitants n’ appelleront jamais leur pasteur monsieur le curé mais bien monsieur l’ archiprêtre soyez avocat médecin notaire professeur ce titre suivra chaque fois le mot monsieur quand on s’ adressera à le votre personne ", "aiguebelle est formé d’ une seule rue qui n’ est autre chose que la grand’route sur les côtés de laquelle s’ alignent des maisons à le peintures prétentieuses à le balcons ambitieux l’ hôtel-de-ville étale avec orgueil son pignon pointu et son badigeon couleur beurre frais entre maisons d’ un gris sombre que l’on m’ a dit appartenir à le notabilités de le pays la rue est pourvue de trottoirs boueux et de candélabres en simili-bronze dans lesquels brûle un simili-gaz obtenu à l’ aide de le pétrole l’ église menace ruine elle était jadis assez belle mais l’on y voit maintenant les traces de le temps hâtons -nous de le dire ce bourg si humble et si petit en apparence a son histoire que lui envieraient certaines grandes villes règnent le charbon et la houille où l’on n’ entend que le bruit de les roues et de les machines ", "le château de charbonnières qui domine aiguebelle fut le berceau de la maison de savoie de cette illustre famille dont le roi philosophe louis faisait un jour l’ éloge en disant qu’ un prince de la maison de bourbon ne pouvait épouser sans mésalliance qu’ une princesse de savoie or les premiers comtes de savoie entourèrent aiguebelle de murs et de fossés sous le règne d’ adélaïde de suze veuve de le comte oddon on y battait une monnaie que les numismates désignent sous le nom de en réduisit en cendres les tiers d’ aiguebelle dont le connétable de lesdignières s’ empara de nouveau en ans plus tard le maréchal de créqui s’ en rendit maître et les espagnols le prirent d’ assaut en ", "la petite ville dont nous parlons subit donc sièges en règle et l’on doit avouer que l’ appellation de ville dont se servent ses habitants paraît moins ridicule quand on connaît cette histoire hilarion me racontait cela pendant que nous volions sur les ailes rapides de la vapeur veuille le lecteur me pardonner cette image surannée que je m’ empresse d’ attribuer à le mon oncle lequel affectait de parler le beau langage de le siècle j’ avais revêtu pour cette circonstance solennelle ma première chasse un costume en peau de diable qui me donnait avec mon bonnet d’ higlander la tournure d’ un boy anglais en quête d’ un remède contre le spleen mon oncle riait en regardant cet excentrique accoutrement et me décochait de temps à le autre les plus mordantes épigrammes ", "il fumait sa pipe tout en causant avec moi et buvait de temps à le autre une gorgée de vin blanc son apéritif ordinaire vers heures nous arrivâmes à le aiguebelle et la vue de cette ville produisit sur moi l’ impression que j’ exprime en termes un peu amers à le commencement de ce récit notre première visite fut pour un ami qui nous offrit un déjeuner des plus substantiels une heure après nous étions en chasse dans les vignobles de durnières mon oncle avait été élevé dans ce pays et le connaissait parfaitement ", "un aiguebellain nous avait accompagné et nous avait mis sur la piste d’ une famille de renards qui causait chaque jour de grands dommages à les fermes de les environs la chasse présenta plusieurs incidents qu’ il serait trop long et peut-être oiseux de rapporter ici vers heures de le soir nous avions forcé la retraite de le renard que mon oncle emportait dans son carnier avec une visible satisfaction pour moi j’ étais honteux comme un renard qu’ une poule aurait pris c’ est ou jamais le cas de le dire ", "j’ avais chargé ou fois mon fusil mais je revenais les mains vides et je contemplais avec envie la carnassière gonflée de mon oncle hilarion —eh bien mon garçon me dit -il te voilà tout penaud je poussais un soupir continua -t-il en ricanant tu voudrais peut-être bien être à le ma place hein? nouveau soupir de le neveu nouveau ricanement de l’ oncle ", "tout le monde ne peut pas être heureux c’ est ce que me disait un fakir à le lahore en il ajoutait que l’ espérance elle-même était un leurre et ne servait qu’ à le rendre la vie plus amère —théorie dangereuse affirma l’ aiguebellain par esprit de contradiction mon oncle soutint le contraire et la discussion s’ engagea vivement entre ces messieurs " ]	[ "pathétiques les sœurs sourire pathétiques après bien sûr on s’ est calmées d’ abord il n’ y avait rien de drôle et puis nous étions bien aise d’ accueillir un franchisé des teutons dans la grande famille de l’ amour ce garçon était sûrement très bien et puis élégant avec euh il porte des slips avec marqué sur l’ elasti ", "grand dieu s’ écria la pauvre gouvernante et elle que faisait frémir la seule idée de ce qui n’ est pas convenable oubliant qu’ elle était en pleine rue elle levait à le ciel de les bras désolés c’ est de la folie répétait -elle peut-être disait -elle vrai mais raymond en arrivait à le ce point extrême où on ne calcule plus ", "on se régalait partout par chaque fenêtre on apercevait des tablées de monde endimanché et des cris sortaient des maisons en goguette les paysans en bras de chemise buvaient de le cidre pur à le plein verre et à le milieu de chaque compagnie on apercevait enfants ici filles là garçons dînant dans l’ une de les familles .quelquefois sous la lourde chaleur de midi un char à le bancs traversait le pays à le trot sautillant d’ un vieux bidet et l’ homme en blouse qui conduisait jetait un regard d’ envie sur toute cette ripaille étalée .dans la demeure de le menuisier la gaieté gardait un certain air de réserve un reste de l’ émotion de le matin rivet seul était en train et buvait outre mesure mmetellier regardait l’ heure à le tout moment car pour ne point chômer jours de suite on devait reprendre le train de qui les mettrait à le fécamp vers le soir .le menuisier faisait tous ses efforts pour détourner l’ attention et garder son monde jusqu’ à le lendemain ", "ayant hérité de sa famille d’ une fortune assez considérable il dissipa son patrimoine en moins de temps qu’ il n’ en faut pour l’ écrire pendant un an ce fut le garçon le mieux vêtu de paris poussant le snobisme jusqu’ à le faire blanchir à le PROPN non seulement son linge mais encore le jeune nègre qui lui servait de groom ajoutons que diverses demoiselles haut cotées lui donnèrent un joyeux coup de main en vue d’ activer l’ immanquable déconfiture voilà donc un matin mon pauvre ami leveau-sauvage sans un sou presque très courageusement il s’ embarqua pour la nouvelle-zélande où l’on venait de découvrir des champs d’ émeraudes ", "antioche et le major habitaient un petit hôtel particulier situé dans le quartier d’ auteuil où l’on trouve encore des arbres de pierre de taille soigneusement équarrie à le bédane et dont les trous étaient rigoureusement bouchés à le chewing-gum densifié couvert d’ ardoises peintes en jaune orange le petit bâtiment avait une allure particulièrement coquette un porche monumental de mètres de haut donnait accès à le vestibule de l’ hôtel rien d’ anormal en apparence dans cette pièce non plus que dans les autres mais en réalité c’ était la salle à le manger ", "cette pieuse fille restait seule chargée d’ une jeune orpheline qui n’ était pas encore âgée de ans elle n’ osait garder cette enfant avec elle parce qu’ elle n’ eut pas été en état de l’ élever et de l’ instruire d’ une manière conforme à sa naissance l’ emmener pour la remettre entre les mains de ses grands parens était une chose extrêmement difficile à le exécuter parce que tous les passages étaient interceptés et que la ville elle-même dans laquelle se trouvait la mère de madame de bussy se trouvait vivement pressée par les catholiques qui la tenaient assiégée or il était à le craindre que si marie tentait d’ entrer furtivement dans la place elle ne fùt prise par les assiégeans et ceux-ci auraient pu retenir comme otage la jeune enfant et par une telle action attirer sur la pauvre servante la colère et l’ indignation de le gouverneur de la ville qui se serait vu dans la nécessité ou de rendre la place on de voir périr sous ses yeux le dernier rejeton de son illustre famille car vous savez que pendant les discordes civiles aucun droit n’ est sacré or da", "il n’ y manqua pas et les doigts enfoncés dans les oreilles il se mit à le courir de droite et de gauche cherchant un asile couvert et n’ en trouvant pas pour comble d’ agréments la pluie commença une pluie brillante et ruisselante contre laquelle il n’ y avait pas d’ abri le vieux pêcheur édouard et gustave la recevaient stoïquement et ne quittaient pas d’ un instant la manœuvre qui continuait à le être difficile les larmes et les sanglots de le pauvre léopold les amusèrent tout d’ abord je suis tout mouillé criait -il la la! la pluie entre dans mes manches la la elle entre dans mon cou comme il pleurait de véritables larmes leur bon cœur prit le dessus ", "on citait encore d’ autres exemples de la pieuse influence de jeanne un guide de le village ramassé à le fond d’ une crevasse après une chute terrible agonisait depuis jours dans d’ abominables tortures remplissant son chenil de hurlements et de blasphèmes malgré les visites et les exhortations de le pasteur jeanne alla le voir s’ installa sur l’ escabeau de le chevet et doucement patiemment réconcilia ce malheureux avec le sauveur le fit s’ endormir dans la mort aussi calme aussi inconscient que sa marmotte prise sous son petit toit de branches de son engourdissement de mois d’ hiver ces succès achevèrent d’ exalter la jeune lyonnaise elle se crut marquée pour la mission évangélique écrivit le soir dans sa chambre de les prières et de les méditations affecta de plus en plus une correction austère parlant toujours comme à le meeting entremêlant ses discours de textes de centons bibliques une femme a perdu le monde une femme le sauvera cette devise ambitieuse qu’ elle devait adopter plus tard sur son papier à le lettres jusque dans l’ intérieur de ses bracelets et de s", "mais de la main m. margueritte lui fit signe d’ attendre puis après quelques instants il poursuivit: –je voudrais avoir assuré sa vie et c’ est pour cela que je vous demande si vos intentions sont toujours les mêmes –mais il y avait des raisons continua m. margueritte pour différer ce mariage maintenant il y en a pour le hâter; vous les voyez sans qu’ il soit besoin que je les explique avant que vous me répondiez je n’ ajouterai qu’ un mot pour vous faire connaître ma position si nous avions attendu ans j’ aurais pu donner à le ma fille une certaine dot et vous verser chaque année une somme qui l’ aurait complétée ", "autant le jeune poète lui paraissait l’ honnêteté en matière amoureuse autant l’ évêque et le débauché lui semblaient compromettants il en avait charitablement averti madame de marande; et la jeune femme à le cette demande de son mari: vous plai ̂t -il avait répondu: il m’ est parfaitement indifférent on se rappelle aussi que dans le chapitre intitulé causerie conjugale le banquier avait dit en parlant de m. de quant à ses succès il paraît qu’ ils sont limités à les femmes de le monde et que lorsqu’ il s’ adresse à le ce que l’on appelle tout simplement des filles de le peuple malgré l’ assistance généreuse que prête en ces circonstances mademoiselle de valgeneuse à son frère il est quelquefois obligé d’ employer la violence et en effet on se rappelle la part que mademoiselle suzanne de valgeneuse avait prise à l’ enlèvement de la fiancée de justin on va voir que la complaisante sœur ne prêtait pas seulement son assistance à les enlèvements de les filles de le peuple elle avait une femme de chambre grande et belle fille que nous avons déjà vue ouvrir à le" ]
puis je me dis qu’ après tout s’ il souhaitait cette rencontre c’ est qu’ elle lui était nécessaire pour une raison ou une autre et j’ acceptai j’ arrivai à le bar un peu en avance et m’ installai dans un coin puis je demandai le journal à le garçon un homme bougea à la table voisine me tendit le sien avec un si vous me permettez de les plus polis et je lui souris en prenant le journal .il avait un visage tranquille des yeux marron très clair une bouche ferme de grandes mains quelque chose en lui suggérait une force intérieure contenue en même temps qu’ une légère désillusion il me regarda aussi bien en face et quand il m’ affirma qu’ il n’ y avait strictement rien à le lire dans ce journal j’ en fus aussitôt persuadée	[ "–vous aimez attendre demanda -t-il dépend qui dis il s’ agit d’ un très bon ami à le moi a ne me dérange pas de le tout –voulez -vous que nous parlions un peu en attendant à le ma grande surprise car je n’ étais pas habituée à ce genre de rencontres je me retrouvai minutes plus tard discutant gaiement de politique de cinéma et je me sentais totalement à l’ aise il avait une façon tranquille de me tendre une cigarette de l’ allumer de sourire d’ appeler le garçon qui me changeait des gestes saccadés et agités de tous les gens que je voyais aussi bien de jour que de nuit .il me faisait penser à la campagne ", "et c’ est à ce moment -là que didier survint et s’ arrêta net en nous voyant rire stupéfait –je m’ excuse d’ être en retard vous vous connaissiez ciel me dis -je serait -ce xavier je ne voyais aucun rapport entre cet homme et le petit dur dont didier m’ avait parlé –nous venons de nous rencontrer dit l’ inconnu ", "et didier nous présenta: c’ est mon frère louis louis voici mon amie josée ash dont je t’ ai parlé dit louis il s’ appuyait de nouveau à le dossier de son fauteuil et me regardait me semblait -il avec moins de sympathie cela me parut absurde car il était évident que les frères s’ aimaient bien ", "je reconnaissais maintenant chez l’ inconnu certains de les traits de didier mais en plus affirmés plus détendus il ressemblait je pense à le ce qu’ aurait voulu être didier –vous êtes une amie de et de mmedebout dit -il vous travaillez dans une revue qui s’ appelle je crois reflets des arts –vous savez tout –je lui ai beaucoup parlé de vous reprit didier ", "et je lui ai dit que nous avions des fous rires ensemble dans certains dîners –vous avez du mérite dit louis avec ironie je vous félicite PROPN m’ a remplacé avantageusement dans ce monde ou ̀ il était nécessaire que l’ un de nous figure pour ma part je n’ ai jamais pu supporter ces gens ", "comment faites-vous –je les connais depuis peu dis -je surprise il se trouve que et PROPN m’ ont rendu service il n’ y a pas longtemps et je bref je bafouillais je bafouillais et je m’ excusais ce qui m’ irrita brusquement –je connais le genre de services que peuvent rendre ces gens dit -il ", "ce sont des services que je n’ aime pas je m’ insurgeai –vous êtes libre –moi oui dit -il et à ma grande stupeur je me sentis rougir j’ eus l’ impression d’ être vraiment ce que les gens imaginaient: une femme entretenue par un ami riche et parce qu’ il était riche ", "ce reflet de moi-même que j’ avais surpris sans broncher dans beaucoup de regards depuis mois m’ apparut dans les yeux de cet homme -là presque insupportable je n’ allais quand même pas lui dire mais vous savez PROPN n’ est qu’ un ami pour moi je gagne ma vie et je suis respectable si je n’ aimais pas attaquer je n’ aimais pas non plus me défendre –vous savez dis -je il est difficile pour une jeune femme à le notre époque de vivre de l’ air de le temps mon mari m’ ayant quittée et laissée sans un sou j’ ai été bien contente de pouvoir m’ appuyer sur quelqu’un d’ aussi rassurant que et je leur adressai à le tous un sourire entendu complice et repoussant ", "–mes compliments dit louis je bois à le vos succès –mais qu’ est -ce que vous racontez s’ exclama didier il était complètement désemparé sans doute avait -il dû se réjouir de cette rencontre le grand frère et la meilleure amie depuis la veille " ]	[ "et pourquoi est -ce que pascal est trouble parce qu’ il est trou parce qu’ il est trou —blanc —très bien vous serez reçu vous aurez certainement une mention et mme la duchesse vous donnera un dictionnaire chinois si je me rappelle mon petit méme et la vieille potiche que t’ avait rapportée hervey de saint-denis je la vois encore tu nous menaçais d’ aller passer définitivement ta vie en chine tant tu étais épris de ce pays; ", "quelques copains routiers s’ y trouvaient toujours avec qui on pouvait parler en confiance de bibine la matraqueuse ou de jenny gueule d’ amour braves copines qui avaient émigré on ne savait où —et dire pensait nénesse en repartant dire que c’ est des portugos qui nous démolissent les pavillons de baltard tendaient des bras poutrellés vers le ciel crachineux de le petit matin jujube pensa qu’ autrefois il se serait déjà engueulé fois pour avoir le passage quand ç a grouillait quand les cloches avec leurs cabas se radinaient pour ramasser les primeurs choquées les fruits un peu écrasés et qu’ est -ce qu’ ils sont devenus ceux-la c’ était comme les rats qu’ est -ce qu’ ils pouvaient bien bouffer maintenant ", "devant moi sur la table les livres le papier les stylos c’ est énorme cette histoire tout ce qu’ on pensait impossible il y a quelques mois nous vivions dans un autre monde en même temps quelque chose de nouveau se dégage les emmerdeurs n’ ont pas tous quitté PROPN loin de là il en reste quelques-uns mais à le moins on sait pourquoi on est là les rires fusent toujours dans les ruelles à la moindre éclaircie la ville resplendit de plus belle personne ne peut rien contre soleil et la pluie me font fredonner quelques vers de le ciel est joli comme un ange l’ azur et l’ onde communient je sors ", "la vieille paysanne qui avait remonté l’ avenue jusqu’ à le perron principal de le château leva les yeux sur les architectures imposantes elle entrevit dans le vestibule des reflets de marbre et des luisances de bronze avec les pâles perspectives de les tapisseries claires elle crut défaillir sur ce seuil sur les pierres de ces marches oui sur ces marches que cependant une force inconnue la redressa quelque chose de douloureux et de terrible passa dans ses prunelles pâles ", "dit -elle en rougissant de satisfaction —pardon maman c’ est moi madame plongea dans les yeux innocents de sa fille puis examina attentivement l’ ouvrage et réprima une violente envie d’ embrasser la petite n’ est pas fameux dit -elle mais pour une première fois il n’ y a trop rien à le dire ", "nous ne voulons plus nous soumettre et ma mère que voilà et que j’ aime pourtant bien la brave femme voit autrement que moi sur bien de les choses mais les idées de les riches et des nobles sont ce qu’ elles ont toujours été si vous ne les avez pas ces idées-là si vous ne méprisez pas un peu les pauvres gens si vous leur faites autant d’ honneur qu’ à le vos pareils ce sera peut-être tant pis pour vous j’ ai vu souvent votre mari défunt m. de blanchemont que quelques-uns appelaient encore le seigneur de blanchemont il venait tous les ans à le pays et restait ou jours ", "je suis si embarrassée que je ne peux pas prendre la mienne et vous savez quand on a l’ habitude comment donc madame tous ceux qui faisaient usage de tabac en poudre se satisfirent à les dépens de mmeblot excepté le monsieur taciturne qui à la sournoise puisa une large prise dans un cornet de papier elle était encore moins belle que celle-ci reprit mmeblot en refermant sa boîte mais j’ y tenais à le cause de mon pauvre blot qui me l’ avait achetée quoiqu’ il désapprouvât le tabac chez les dames celle de ma femme coûte francs déclara adolphe en fabrique ", "–vous disiez donc que l’ auteur en question a des petits enfants impossible madame quand on a fait cet ouvrage-la un roman atroce!quelqu’un –mais ce roman dans quel but l’ a -t-il fait ", "quand PROPN posa tout habillé sur un de ces chevaux empaillés qu’ ont les selliers et que joseph avait loué agathe fut obligée pour ne pas se trahir de confondre le léger bruit de ses larmes avec la conversation de les frères philippe posa heures avant et heures après le déjeuner à le heures après-midi le dragon reprit ses habits ordinaires et tout en fumant un cigare il proposa pour la seconde fois à son frère d’ aller dîner ensemble à le palais-royal il fit sonner de l’or dans son gousset .–non répondit joseph tu m’ effraies quand je te vois de l’ or.–ah! vous aurez donc toujours mauvaise opinion de moi s’ écria le lieutenant-colonel d’ une voix tonnante ", "physiologiquement ton père ne peut pas chuchoter je me trompe gabriel qu’ est -ce que tu penses de mon idée gabriel profiter de la guerre à l’ armistice je serai prêt pour ma nouvelle vie avec une chevelure d’ enfant s’ est très mal terminé les aviateurs l’ ont pris à le partie lui ont arraché son turban seule la terrible odeur qui s’ en est échappée soufre et pétrole l’ a sauvé les vrais combattants ont reculé " ]
–délicieusement même ce chapeau sur le dos te va très bien il riait un peu moqueur ému cependant profondément par la grâce candide de cette jolie fillette à les yeux si merveilleusement expressifs .–...laisse -le cela n’ a pas d’ importance nous sommes à la campagne et chez moi allons monte ma chère petite .quand elle fut installée dans l’ automobile et celle-ci en marche aniouta se prit à le examiner attentivement son cousin et elle déclara gravement vous aime beaucoup dans votre tenue d’ officier	[ "–beaucoup plus qu’ en civil aniouta –ne prenez pas votre air moqueur boris! vous savez bien que votre petite sœur vous aime n’ importe comment de tout son cœur il dit avec émotion :–oui ma chérie je le sais et je t’ assure que ton affection m’ est très douce mais je te la rends bien la retrouvait toujours la même spontanée aimante vibrant à le toutes les impressions tour à le tour pensive et rieuse penchée à la portière elle regardait maintenant les lévriers qui bondissaient près de l’ automobile et s’ extasiait sur leur beauté ", "–que mon pauvre rik va paraître laid près d’ eux boris! –tu auras peut -être honte de lui maintenant elle se tourna vers le jeune homme les yeux brillants de surprise indignée –moi honte de mon pauvre vieux chien? le pensez -vous vraiment –mais non je plaisantais ma petite fille tu es de celles qui gardent fidèlement toutes leurs affections je m’ en doute et qui ne rougissent jamais de leurs vieux amis fussent -ils misérables ou disgraciés de la nature ", "elle dit avec simplicité: –mais oui et si vous deveniez un jour laid ou infirme vous verriez que je vous aimerais quand même davantage encore si c’ est possible puisque vous seriez malheureux il se mit à le rire ému et charmé en baisant les doigts effilés qu’ il tenait dans sa main –merci ma chère petite sœur je ne tiens pas absolument à en faire l’ expérience mais si quelque malheur m’ arrivait quelle consolation pour moi de penser qu’ un cœur fidèle me restera toujours elle répéta: –toujours et la fervente tendresse de son regard vint appuyer la promesse quels yeux admirables elle a cette enfant ", "je n’ en ai jamais vu d’ aussi beaux très rapidement l’ automobile franchissait la distance tout à l’ heure parcourue à le pied par aniouta elle s’ arrêta devant la principale entrée de le château près de laquelle attendaient domestiques en livrée tandis que PROPN lui offrait la main pour l’ aider à le descendre PROPN s’ arrêta hésitante à le bord de le marchepied elle dit à le mi-voix avec un sourire qui témoignait que sa crainte n’ était pas bien vive cousine sera mécontente probablement parce que j’ ai été au-devant de vous –ne t’ inquiète pas de cela enfant puisque je suis là ce fut avec un froncement de sourcils et des lèvres pincées que la comtesse accueillit l’ apparition de son fils accompagné d’ PROPN ", "sèchement après quelques mots de bienvenue adressés à le boris elle demanda –comment te trouves -tu là aniouta à le lieu d’ être dans ta chambre attendant que ton cousin te fasse demander ?ce fut boris qui répondit –elle a eu la gentillesse de venir au-devant de moi et j’ en ai éprouvé le plus grand plaisir le cérémonial n’ est pas de mise entre nous eh bien où vas -tu aniouta –retirer mon chapeau et me recoiffer un peu –tu reviendras tout à l’ heure pour prendre le thé avec nous –oui si vous le permettez ", "–comment si je le permets je te l’ ordonne même!–oh! alors seigneur vous serez aniouta vive comme une jeune chèvre s’ en alla vers l’ escalier suivie par les regards de le comte et de sa mère fort différents d’ expression arrivée à le mi-chemin de le premier étage elle se pencha sur la rampe pour regarder boris qui recevait l’ hommage de ses serviteurs avec une bienveillance nuancée de hauteur et elle songea le cœur gonflé d’ admiration reconnaissante que j’ ai dû paraître gauche à un homme comme lui qu’ il est bon de n’ en avoir rien laissé paraître pour ne pas me faire de peine mais cela je ne l’ oublierai jamais jamais arrivée dans sa chambre PROPN s’ arrêta devant la photographie de boris posée sur un chiffonnier ancien et la considéra longuement que cherchait -elle ainsi les yeux attachés sur la belle physionomie altière à les lèvres ironiques et à le regard d’ énigme en secouant la tête elle murmura:–ce ne sont pas du tout les yeux qu’ il a quand il me regarde ", "comme cela il est très beau toujours mais on ne sait pas ce qu’ il pense il faudra que je lui demande de faire faire une autre photographie où ses yeux seront plus doux et où il n’ aura pas l’ air de se moquer froidement des gens comme dans celle-ci un peu avant le dîner dans le salon ou ̀ elle se trouvait seule avec son fils aniouta n’ étant pas encore descendue la comtesse dit d’ un ton désapprobateur à le jeune homme qui examinait une broderie laissée là par sa pupille ne comprends pas boris ton indulgence à l’ égard de cette enfant son équipée de cet après-midi aurait mérité tout à le moins un reproche car était -ce convenable de s’ en aller ainsi en évitant soigneusement de m’ en demander la permission en foulant à les pieds toutes les règles de le décorum?boris eut un rire légèrement railleur en laissant retomber la broderie sur une table ", "n’ en affublons pas ce petit vif-argent ma mère n’ alourdissons pas les ailes de ce papillon tout viendra en son temps PROPN aujourd’hui comme toujours a suivi l’ impulsion de son cœur je n’ irai pas lui en faire un reproche pauvre chère petite ", "elle saura bien assez tôt se conformer à les prescriptions de l’ étiquette mondaine il n’ est jamais trop tôt pour donner à le une enfant des principes de bonne éducation et quand cette enfant a ans comme c’ est le cas pour aniouta il me paraît qu’ il n’ y a pas de temps à le perdre.boris dit pensivement ans c’ est vrai je ne me l’ imagine pas mais en réalité elle est toujours petite fille –c’ est bien cela que je déplore " ]	[ "nos registres sont tenus rigoureusement à le jour notre comptabilité est à la disposition de tous organe de discipline de moralité et de contrôle le n’ en accepte pas moins l’ autorité de le comité dont les membres de le début ont ressuscité l’ association de les maffistes l’ ont dotée de plans et de dossiers et l’ ont enrichie par leur initiative et leur travail ils étaient visionnaires inspirés réalisateurs admirables dont il nous faut blâmer quelques-uns pour leurs erreurs et leurs crimes mais que nous devons confondre tous dans notre reconnaissance les résultats de leurs entreprises personnelles vous les connaissez vous en avez apprécié les bienfaits vous savez à le quel point grâce à le eux le standing de votre vie s’ est amélioré ", "après avoir déposé non loin de la tente de le squatter le corps de térence nous laissâmes rejoindre seul sa famille dont nous crûmes devoir respecter la douleur un coup d’ œil jeté à le notre chariot nous prouva qu’ aucune tentative de pillage n’ avait été faite de ce côté une fois rassurés par cette courte inspection nous allâmes nous mêler à les groupes qui stationnaient près de le lac et les questionner sur l’ alerte de la nuit les uns prétendaient que cette alerte avait été causée par le bruit d’ une fusillade entendu dans les montagnes d’ autres assuraient que plusieurs chercheurs d’ or absents depuis le matin avaient été victimes d’ un guet-apens tendu par les rôdeurs indiens ", "puis déroulant un long morceau d’ étoffe elle attacha son fils et sa fille contre elle de manière à le gêner leurs mouvements et les siens les enfants ainsi serrés contre son sein et effrayés de son regard se mirent à le crier et alors le rossignol se tut sur les branches et le bateau entraîné par le courant allait allait toujours enfin il arriva à l’ endroit de la chute d’ eau à l’ endroit où la grande roue de l’ usine avec ses palettes de bois va tournant et frappant l’ eau sans cesse c’ est là le lieu le plus profond celui que la femme de le contremaître infidèle a choisi arrivée ", "ses sons clairs aigres me reviennent je vois les camarades qui se réveillent qui se frottent les yeux qui bâillent et puis lentement lentement s’ asseyent sur leur lit tirent la boîte à le cirage et les brosses de la table de nuit et se mettent à le cirer leurs souliers je nous vois tous ensuite réunis à le lavoir en train de nous barboter la figure dans le grand lavabo de zinc et puis descendre à la salle d’ étude où m. passe l’ inspection de les mains et de les chaussures avant de dire la prière cette vieille salle mal pavée avec ses tables déchiquetées par générations d’ élèves ses pupitres son maître d’ étude dans sa chaire sous le quinquet fumeux les plumes qui grincent les vieux dictionnaires qu’ on feuillette de le pouce les thèmes les versions que l’on bâcle tout est là j’ en frémis oui j’ en ai la chair de poule! et dire qu’ il se trouve des êtres assez dépourvus de bon sens pour soutenir que c’ est le plus beau temps de la vie à le bout de heures de cet ennui mortel voilà que la cloche recommence ", "soit tranchez -moi la gorge et scellez votre paix et si aucun de vous n’ a ce courage qu’ un homme de le rang se présente et fasse ce que son chef n\\' ose faire je suis seule devant des milliers d’ hommes qui encerclent je ne fuirai pas et si je me débats vous ne serez pas longs à le me maîtriser ", "à cela PROPN n’ avait pu trouver rien à le redire: la femme avait fait son devoir maladroitement peut-être mais avec dévouement bien certainement !il se borna à le faire à la brave dame de nouvelles recommandations cette fois toutes différentes de les premières et notamment elle devait faire la leçon à le petit mick pour qu’ il se montrât un peu moins sauvage à la prochaine entrevue .celle-ci eut lieu le lendemain.mick bien chapitré par mrs qui cette fois l’ accompagnait consentit à le aller tendre son front à son père il y mit d’ ailleurs une certaine mauvaise grâce .dans le petit visage soudain fermé le beau regard avait disparu il n’ y avait plus que des coups d’ œil timides et effrayés chère petite chose disait cordialement PROPN regardez -moi!mais le petit baissant la tête de plus en plus murmura très bas: –j’ ai peur fit le père douloureusement ", "avait également une toilette très simple le docteur et le juge étaient en redingote comme mon frère et moi les officiers avec l’ uniforme de petite tenue.quelques personnes attendaient sur le boulevard la sortie de les voitures femmes et jeunes filles de le peuple dont un mariage excite toujours la curiosité mais il était probable que le lendemain à la cathédrale la foule serait considérable juste hommage rendu à la famille .les landaus franchirent la grande porte de l’ hôtel tournèrent le coin de le boulevard suivirent le quai la rue de le prince miloch la rue ladislas et vinrent s’ arrêter devant la grille de la maison de ville .les curieux se trouvaient en plus grand nombre sur la place liszt et dans la cour de le palais municipal peut-être après tout le souvenir de les premiers incidents les avait -il attirés peut-être se demandaient -ils si un nouveau phénomène n’ allait pas s’ accomplir dans la salle de les mariages les voitures pénétrèrent dans la cour d’ honneur et stationnèrent devant le perron un instant après à le bras de son père à le bras de m.ne", "vous les avez traînés vos élèves m’ a reproché l’ inspecteur ensuite dans le bureau de le proviseur il était assis entre les assesseurs un homme et une femme myope avec des chaussures roses moi en face pendant un quart d’ heure il a mélangé critiques éloges conseils et j’ écoutais à le peine me demandant si tout cela signifiait que j’ étais reçue d’ un seul coup d’ un même élan ils se sont levés tous l’ air grave ", "il était PROPN il nous a présentés j’ ai oublié son nom une brune à les traits réguliers l’ une de les joues à le hauteur de les pommettes barrée d’ une large cicatrice nous étions assis jacqueline et moi sur le canapé duvelz et la femme sur les fauteuils en face de nous ", "de le niveau de cette plate-forme jusqu’ à les corbeaux qui soutenaient la gouttière de la tour il n’ y avait pas mètres rouletabille fit signe à la candeur de s’ approcher et il le colla contre le mur grimpa sur son dos sur ses épaules saisit le corbeau la gouttière procéda à une rapide gymnastique de les poignets et se trouva à la base de la poivrière athanase se disposait à le suivre le même chemin et moi! comment ferai-je demanda la candeur " ]
septième partie charlotte prévient sa famille de le décès de la grand-mère s’ inquiète pour l’ état mental de sa belle-fille chacune de les phrases de sa lettre semble empreinte de chagrin les virgules mêmes paraissent à la dérive tente de trouver les mots justes pour lui répondre	[ "mais cela n’ a plus aucune valeur il faudrait simplement être présent la serrer dans ses bras charlotte souffre physiquement de leur absence elle pensait que la séparation serait temporaire cela fait plus d’ an déjà et pas la moindre perspective de retrouvailles ", "la réponse reçue par charlotte sera la dernière plus jamais elle n’ aura de nouvelles de son père et de paula les frontières sont inquiètes et se referment on demande à les allemands résidant en france de se déclarer il est pourtant évident que ce sont des réfugiés ", "peu importe on les associe à la nation ennemie l’ état français décide de les enfermer en juin charlotte et son grand-père se retrouvent dans un train en direction de le camp de gurs dans les pyrénées c’ est un camp initialement construit pour les réfugiés espagnols ", "que vont -ils leur faire? charlotte se souvient de le visage de son père à le retour de sachsenhausen autour d’ elle elle observe les allemands hagards le voyage dure de longues heures cela ajoute à l’ angoisse de ne pas savoir ce qui va se passer ", "va -t-elle mourir? dans sa famille pas une femme n’ a échappé à son destin morbide années séparent la mort de sa mère de celle de sa tante tout comme la mort de sa mère et celle de sa grand-mère oui c’ est exactement le même écart temporel un geste quasiment identique pour toutes les ", "un saut dans le vide la mort à le âges différents la jeune fille la mère de famille la grand-mère aucun âge ne vaut donc d’ être vécu dans le train qui roule vers le camp charlotteétablit alors un calcul ", "sera donc l’ année de son suicide si elle ne meurt pas avant à le leur arrivée à le camp de gurs les familles sont séparées son grand-père rejoint le groupe de les hommes il semble être le plus vieux de tous ", "le doyen de les ombres charlotte s’ adresse à un gendarme pour pouvoir rester avec lui il est trop âgé pour être seul et il est malade non non vous allez dans un baraquement pour femmes ce sont les ordres elle n’ insiste pas ", "le jeune homme a une matraque et un chien près de lui elle comprend qu’ ici il n’ y a pas de place pour le raisonnement elle laisse son grand-père et se place dans la file de les femmes parmi elles il y a à le gurs charlotte est frappée par l’ absence de toute végétation " ]	[ "le convive était un homme de à le ans grand gros et fort à la moustache épaisse à les yeux brillants à les dents blanches et qui riait volontiers plein d’ aplomb content de lui-même pas bête mais se croyant plus fin qu’ il ne l’ était réellement aimant à s’ entendre parler jovial et bon convive il mangeait de grand appétit buvait sec et regardait norine avec tous ses yeux et toutes ses dents comme une pêche ou il n’ eût pas été fâché de mordre qu’ est -ce que c’ est que cet animal-la se demanda lignon fort effarouché il essaya de s’ en informer près de son petit voisin ", "prions chapitre onzième lettre mai je ne sais pas si depuis que je vous écris j’ éprouve plus de calme mais à le coup sûr j’ éprouve plus de soulagement c’ est qu’ une puissante distraction est entrée dans ma vie j’ étais sans famille isolée dans le monde moral et dans le monde matériel tantôt couchée sur une tombe tantôt pleurant désespérant toujours et voici que tout à le coup je retrouve un frère car il me semble que vous êtes pour moi un frère ", "le suivant partait heures plus tard ce que j’ attendais là je l’ avais espéré toute ma vie je vous ai désirée violemment comme aucune autre femme vous le saviez et vous ne m’ avez rien dit le moindre mot de vous et les prés se seraient mis à le ruisseler ne vous moquez pas ", "mais eussent -ils la charité parfaite cela ne suffirait pas les maux de l' humanité ne peuvent être guéris par des vertus qui ne sauraient jamais être le fait que d' une minorité imperceptible c' est vers le nouveau monde que doivent tourner les yeux ceux qui croient que l' existence de la planète terre n' est pas un accident dénué de toute espèce de signification je n' ai pas toujours aimé cette amérique à le temps ou ̀ je m' engourdissais dans la langueur savante de la civilisation de le vieux monde et dans son atmosphère saturée de souvenirs j' ai déploré la découverte de le continent américain je me souvenais que cette terre neuve fut d' abord noyée dans le sang par la méchanceté et la rapacité de les hommes et qu' elle s' en était vengée en empoisonnant chez nous les sources de la vie ", "il s’ occupe de les communs il m’ a déjà engueulé parce que je fumais près de les rosiers notez bien que je l’ emmerde le secrétaire lui est parfait et puis c’ est lui qui m’ a engagé je n’ ai pas d’ ordres à le recevoir de l’ autre —et quoi pas trop casse-bonbons —je l’ ai juste entrevu ", "ils avaient des vivres pour un an mais après? les cœurs les plus insensibles palpitaient à le cette terrible question un seul homme ne voulait pas admettre que la situation fût désespérée un seul avait confiance et c’ était leur ami dévoué audacieux et résolu comme eux le brave j.-t. ailleurs il ne les perdait pas des yeux son domicile fut désormais le poste de long’s-peak son horizon le miroir de l’ immense réflecteur ", "il y en a qui chantent en descendant de le magasin d’ habillement moi je ne chante pas je ne porte plus la triste livrée de la compagnie pourtant on vient de me la retirer en même temps que les fers que je gardais depuis jours j’ ai un uniforme d’ artilleur avec lequel je vais rentrer en france ", "maroussia as -tu oublié les élégances de zunski et tes grandes jupes brodées d’ or? demanda -t-il en france vous serez autrement habillées que vous ne l’ étiez dans votre coin perdu même pour le voyage dès que ce sera possible je vous procurerai des vêtements plus confortables et plus convenables que ceux que vous portez maintenant .la vieille femme rougit –c’ est vrai que nous avions l’ air de pauvresses en effet et ce n’ est pas la peine de nous charger de hardes ah! monsieur le comte lorsque je pense à le zunski il me semble que rien de tout cela n’ a jamais existé ni le château ni ceux qui l’ habitaient ", "elle nous regardait vaguement comme des êtres d’ un autre monde —et maintenant me dit mon père descendons laurent descendons ensemble chercher dans le ruisseau ou quelque part ailleurs cette clef que tu as eu le tort de jeter par la fenêtre dans un mouvement de colère bien peu justifié la colère mon garçon est une passion vulgaire il m’ entraîna dans la rue il faisait nuit et la chaussée était toute trempée de pluie car l’ été nous avait quittés ", "ce mystère excitait la curiosité de tout le monde et les pauvres faisaient de bonnes recettes dans ce petit coin page ne contribua pas peu à le succès de la diseuse de bonne aventure jamais il ne voulut répéter ce qu’ elle lui avait dit; mais il annonçait à le tout venant que cette sybille était vraiment étonnante et qu’ il y avait quelque chose d’ extraordinaire dans la manière dont elle vous regardait on faisait queue devant la grotte " ]
il portait la bravoure jusqu’ à l’ intrépidité et pourtant la bourse de le marquis avait toujours été largement ouverte à ses amis ses libéralités excessives encourageaient la paresse de les villageois de sa terre en dauphine il s’ était constamment laissé piller par ses gens d’ affaires et il poussait le désintéressement jusqu’ à n’ avoir jamais voulu placer quelques fonds assez considérables provenant de la vente d’ une propriété un gentilhomme ne devant selon lui vivre que de le blé de ses terres ou du bois de ses forêts tirer un misérable son argent courant sentait son traitant d’ une lieue ce n’ est pas tout: le marquis affectait un dédain cruel pour les sentiments les plus sacrés	[ "son père d’ une complexion robuste avait vécu fort vieux tant que le vieillard s’ était bien porté il n’ y avait pas d’ atroces plaisanteries que le marquis n’ eût empruntées à les fils de comédie de le dix-huitième siècle pour se plaindre de l’ existence infiniment trop prolongée de ce père qui lui faisait indécemment attendre son héritage un de les amis de m. de beauregard lui disait j’ ai rencontré votre père il m’ a semblé un peu souffrant à le son âge les moindres incommodités peuvent devenir très grandes –flatteur –répondit le marquis ", "une autre fois il racontait qu’ un jour d’ hiver son père lui avait dit –il gèle à le pierre fendre et pourtant voyez avec mes ans je ne porte qu’ une petite redingote c’ est qu’ aussi j’ ai l’ âme chevillée dans le corps et je vivrai ans –vous n’ avez monsieur que des choses désobligeantes à le me dire –aurait répondu le marquis d’ un air courroucé et dès que son père ressentait la plus légère indisposition m. de beauregard passait des journées entières des nuits à son chevet lui prodiguant les soins les plus tendres son père mort il s’ en alla faire un long voyage en italie ", "sa douleur fut durable et profonde à le bout de quelques années le marquis voyant sa fortune largement entamée résolut de se marier richement pour réparer cette brèche il fallut alors entendre ses quolibets de grand seigneur sur les femmes de bas lieu trop heureuses de mettre leur fortune à les pieds d’ un gentilhomme qui les décanaillait qui les lavait de leur crasse bourgeoise en leur donnant un nom humain il fallut l’ entendre exposer comme quoi les gens d’ illustre maison devant de temps à le autre fumer ainsi leurs terres l’ argent d’ un beau-père roturier était un engrais qui après tout n’ avait pas trop mauvaise odeur le marquis voulant donc rétablir sa fortune par un opulent mariage crut faire un coup de maître en s’ en allant fasciner quelque riche héritière américaine m. de beauregard croyait encore à le ces pactoles d’ outre-mer ", "le marquis débarqua à la havane y passa les plus abominables mois qu’ un homme de son esprit et de son caractère pût passer dans ce pays parfaitement renseigné il se mit en devoir de fasciner la senorita ravissante petite havanaise de ans fille de le citoyen pablo un de les plus riches éleveurs de sangliers domestiques de cette île ce fut le terme dont le marquis se servit pour désigner la nature de l’ élève de ce citoyen de le nouveau-monde pour amener le beau-père à le lui donner sa fille m. de beauregard mit en œuvre plus de finesse plus d’ intrigues plus de ruses qu’ il n’ en eût fallu pour conclure traités diplomatiques pour plaire à l’ innocente créole le marquis déploya plus d’ esprit plus de grâce qu’ il n’ en eût fallu pour mettre à le mal parisiennes de les plus coquettes mais avec ses airs de don avec sa désinvolture de lovelace il finit par devenir sérieusement passionnément épris de la petite dolorês; et le jour ou ̀ il l’ épousa fut véritablement le plus beau jour de sa vie ", "le marquis s’ était toujours bien gardé d’ entendre un mot à les affaires en grand seigneur amoureux qu’ il était il avait aveuglément signé le contrat on laisse à le penser les épigrammes dont il accabla son malheureux beau-père qu’ il qualifiait tour à le tour de huron d’ inca de peau-rouge le beau-père était d’ un flegme imperturbable il avait doté sa fille de quelques milliers d’ acres de forêts vierges situées à le texas sur les bords de le lac PROPN pour reconnaître cette générosité patriarcale le marquis reconnaissait généreusement un douaire de à la jolie dolorès dont les charmants yeux bleus étaient toujours baissés ", "en vertu de le contrat aveuglément signé par le marquis l’ excellent beau-père pablo le huron l’ inca exigea avant le départ de son gendre pour la PROPN louis en avance de douaire lesquels louis donnés par le marquis en bonnes lettres de change étaient destinés à les premiers défrichements de les forêts de le lac PROPN établissement magnifique qui devait dès lors porter le nom pompeux de beauregardville pour avoir eu l’ insolente idée d’ aller refaire sa fortune en amérique le marquis revint donc à le paris avec francs de moins sans compter le reste de le douaire une femme de plus et beauregardville en perspective dans les brouillards de m. de beauregard avait trop de finesse pour ne pas s’ être aperçu que son beau-père l’ avait outrageusement abusé de son laisser-aller en affaires mais trop grand seigneur pour s’ arrêter longtemps à une pareille misère le marquis en conclut que lorsqu’ on voyage pour se marier on ne doit jamais s’ embarquer sans un valet de chambre notaire disons aussi que l’ amour qu’ il ressentait pour dolorès augmenta beaucoup le désintéres", "cet homme qui n’ avait pas eu assez d’ impitoyables sarcasmes contre les maris amoureux de leurs femmes cet homme qui ne devait voir dans son épouse qu’ un sac d’ argent qu’ il jetterait dans un coin lorsque le sac serait vide cet homme s’ était de plus en plus épris de la jolie créole toutefois fidèle à sa théorie de vice et d’ affectation cynique le marquis pour sauver ce qu’ il appelait les apparences pour qu’ on ne le soupçonnât pas d’ avoir laissé francs en amérique et de n’ avoir rapporté de le nouveau-monde qu’ un amour passionné pour sa femme le marquis disons -nous redoubla de faste joignit à une maîtresse qu’ il avait à l’ opéra avant son mariage le ragoût de la sœur de cette femme et afin de bien prouver que ces filles lui appartenaient il les envoya dans de petites loges qu’ il avait à l’ opéra et à les bouffons de plus à la fin de les diners de garçons que le marquis donnait de temps en temps à ses amis il les suppliait de faire la cour à sa femme et de la affectant dans ces propos la rouerie effrontée de les maris de la régence il demandait en ", "malgré ces impertinentes affectations le marquis continuait à le être en cachette amoureux fou de sa femme maintenant quelques mots de les rapports qui existaient entre! m. de beauregard et m. de montal lorsque ce dernier avait débuté dans le monde le marquis était à l’ apogée de sa gloire on ne parlait que de son esprit de sa magnificence son goût avait une autorité despotique en matière d’ élégance ", "on lui attribuait les aventures les plus originales des succès de toutes sortes on vantait le courage chevaleresque qu’ il avait prouvé dans ou duels très heureux ou ̀ il s’ était montré d’ une bravoure folle et charmante m. de PROPN éprouva une admiration profonde pour le marquis il voulut autant qu’ il le put copier sa spirituelle impertinence sa prodigalité ses folies de toutes sortes mais l’ argent et l’ originalite manquant à le m. de montal pour jouer longtemps et brillamment ce rôle en très peu de temps sa fortune disparut " ]	[ "consigne: veiller à le ce que les hommes saluent correctement les officiers roumains et français à le ce qu’ il n’ y ait ni cris ni chants ni ivrognes dans la rue suivait l’ itinéraire de la commence t’ es pas sitôt à le repos qu’ ils te possèdent! le salut!... ils feront bien de s’ attacher la patte à le bord de leur casque alors les frères avec tout ce qu’ il va y avoir comme galons à le prendre l’ air pas de types saouls ils peuvent être tranquilles je dis moi que le poilu qui réussira à le être plein ce soir faudrait le citer à l’ ordre si t’ en trouves donne-moi leur matricule ils auront sous!ulcéré car j’ avais en imagination disposé tout autrement de mon après-midi je gémis:—ç va approuva conan que t’ auras plus l’ air d’ un veau que d’ une brosse à le reluire -tu ou perche toi les rues doit sûrement être les rues de les bocards comment que tu dis?...hâtivement il prit les noms en note puis sortit en annonçant —j’ y serai avant toi! ", "oui les sœurs de la jeune fille de le saut de tibère et julien lança dans l' air un joyeux rire ne riez pas signor si elles vous entendaient le pêcheur se signa dévotement et montra à le paul et à le julien le chemin qu' il fallait prendre pour redescendre vers la petite marine c' était un passage taillé dans le roc avec des marches en moins des trous et des saillies plus de route le pied glissait sur les roches polies s' écorchait contre des pointes et parfois des pierres s' éboulaient tout à le coup entraînant dans leur chute celles qu' elles rencontraient ", "quand le calme fut rétabli messieurs les syndics s’ avancèrent et haranguèrent le prélat celui-ci parut les écouter avec une attention soutenue tandis qu’ il méditait dans son for intérieur sur l’ instabilité de les choses humaines cette flatterie lui concilia l’ affection de les élus de le peuple comme sa bonne grâce lui avait attiré celle de le peuple lui-même il répondit par un petit discours plein de bonnes promesses ce dont sont prodigues les princes nouvellement arrivés à le pouvoir il exprima sa reconnaissance de cet accueil inespéré en termes fort courtois glissa un compliment à l’ adresse de messieurs de le conseil et finalement tendit sa main à le baiser à les syndics le cortége se dirigea vers la porte saint-léger ", "—pardieu reprit son ami en haussant les épaules cela signifie que les complices de ce digne gentilhomme l’ ont enlevé voilà tout maintenant est -il mort? est -il vivant c’ est ce que je ne saurais vous dire corbleu! c’ est avoir du guignon et jouer de malheur ", "tu ne trouverais donc pas mon ami où tu voulais aller le rejoindre poursuivit reste donc avec moi puisque la fortune semble le vouloir et crois que mon amitié n’ oubliera rien pour que tu ne t’ ennuies point dans cette demeure isolée je n’ allais chez francavilla lui dis -je que dans l’ ignorance ou ̀ j’ étais de le lieu de sa retraite puisque je l’ ai trouvé je ne souhaite plus rien une chose seule m’ embarrasse je ne voudrais pas me séparer de mon épouse et il ne serait pas convenable qu’ elle restât dans le monastère son séjour pourrait y être connu malgré les précautions que nous pourrions prendre ", "ranimé par cette pensée le français abattit quelques régimes de fruits mûrs sous le poids de lesquels les dattiers semblaient fléchir et il s’ assura en goûtant cette manne inespérée que l’ habitant de la grotte avait cultivé les palmiers la chair savoureuse et fraîche de la datte accusait en effet les soins de son prédécesseur le provençal passa subitement d’ un sombre désespoir à une joie presque folle il remonta sur le haut de la colline et s’ occupa pendant le reste de le jour à le couper un de les palmiers inféconds qui la veille lui avaient servi de toit un vague souvenir lui fit penser à les animaux de le désert; et prévoyant qu’ ils pourraient venir boire à la source perdue dans les sables qui apparaissait à le bas de les quartiers de roche il résolut de se garantir de leurs visites en mettant une barrière à la porte de son ermitage ", "adieu adieu: il nous repousse à le fond de l’ époque ou je suis encore une fille jeune somnolant sur sa chaise longue non je ne vieillirai jamais la vieillesse est une vue de l’ esprit adieu adieu fait l’ enfant-gendarme entraîné à la suite de ses compagnons tapatapatap cela s’ éloigne et décroît dans le bas de la chaussée vers le bord de le monde adieu: je suis une femme bientôt vieille adieu: nous sommes toi et moi balayés pulvérisés dissous en poudre de souvenir adieu fait le gendarme à les fesses rebondies le gendarme encastré dans son présent solidité bornée ", "d’ abord ils amollissent notre âme et l’ énervent; ensuite ils inspirent à un jeune cœur une sensibilité vague et incertaine ils lui font éprouver des besoins factices une douce et séduisante rêverie l’ attache à des objets imaginaires dans l’ absence d’ un objet réel; l’ objet s’ annonce et sans plus de choix le cœur se détermine ", "comprenez -vous toute seule sans personne qui la pousse sans personne qui la porte elle est redevenue maîtresse d’ elle-même allons je la baptise la petite fée béquillette oh! le joli nom! s’ écria l’ enfant qui s’ était rapprochée de nous je ne veux plus qu’ on m’ appelle autrement ", "cette opération délicate terminée le capitão se glissa de nouveau dans le buisson avec un sourire de satisfaction et attendit patiemment l' occasion que le hasard ne pouvait manquer de lui fournir de sortir avec honneur de sa cachette heures s' écoulèrent pendant lesquelles le calme mystérieux de le désert ne fut troublé par aucun bruit diogo commençait à se fatiguer de la longueur de sa faction déjà il cherchait dans sa tête un moyen de la faire cesser et de joindre les guaycurus qui ne devaient pas selon toute probabilité être fort éloignés lorsqu' un léger froissement de feuilles sèches éveilla son attention et lui fit tout à le coup dresser les oreilles il distingua bientôt le pas d' un homme qui s' approchait de lui; " ]
tu es trop bon voilà ce que signifiait cette phrase voilà ce qu’ était john il était bon c’ est drôle ce mot pensera -t-on à le propos de quelqu’un qui a eu des difficultés avec la justice et quel rapport y a -t-il je vous prie j’ en ai connu des révérends des philanthropes des pharisiens des marguilliers dont les papiers étaient mieux qu’ en règle et qui n’ auraient pas été dignes de lui dénouer ses cordons de souliers à ce pauvre enfant mais pourquoi diable ai -je parlé de la bonté ou de la sottise de john? attendez que je me rappelle! ah! oui j’ y suis	[ "c’ est très important .je n’ avais pas pu ne pas le mettre à le courant de la désagréable apparition qui avait marqué ma promenade entre isquilar et il fallait bien qu’ il fût averti puisque dès que le vieux sam serait revenu de fort patterson nous allions avoir certainement à le nous mesurer avec ces messieurs sous ce rapport il est vrai je connaissais john je savais que j’ aurais plutôt à le retenir qu’ à le pousser en outre rien ne pressait ", "ce ne fut donc pas avec lui que je m’ entretins tout d’ abord de l’ affaire mais avec quebrada .ce dernier me parut attacher à ma révélation plus d’ importance que ne l’ avait fait butler avez -vous eu le temps de remarquer un détail me demanda -t-il les plumes de vos indiens comment étaient -elles? écarlates probablement —non blanches et noires ", "—vous en êtes elle n’ a rien vu? —je te répète que non et ne va pas t’ amuser n’ est -ce pas à le lui en parler il était têtu l’ animal il tenait à le ce que je me fusse trompé .«noires et blanches tu m’ entends répétai-je j’ en suis certain a l’ air de te chiffonner quelle importance cela peut -il avoir il paraissait de plus en plus soucieux dit ", "noires et blanches pawnies ce sont des pawnies que vous avez vus —et alors —si nous devons avoir une petite explication avec eux j’ aurais préféré des arapahos —pourquoi cela —une idée à le moi à le présent peut-être que le patron n’ est pas de le même avis —il n’ a pas fait en tout cas une mine aussi longue que la tienne ", "et pourtant il doit s’ y connaître eut un hochement de tête comme pour dire qu’ il s’ y connaissait lui aussi ou arapahos reprit -il peu importe d’ ailleurs une chose seule est incontestable puisqu’ ils se cachaient ainsi les gens que vous avez rencontrés ne pouvaient méditer rien de bon de plus ils n’ avaient rien à le faire à l’ endroit où vous les avez ce sont nos terrains et les conventions que nous avons avec eux leur interdisent d’ y passer il est hors de doute que tout cela mérite une leçon ", "c’ est dommage qu’ il nous faille la différer jusqu’ à le retour de le patron voilà tout —ils ne perdront rien pour attendre et a nous laissera le temps de nous préparer à le ce propos est -ce que tu peux compter sur tes hommes sourit évidemment il y a parmi eux des pawnies et des arapahos dit -il mais vous êtes bien vous de la même race que les gens de à une semaine de la date indiquée par le vieux sam comme devant être approximativement celle de sa rentrée à le isquilar je fus bien obligé de prendre john dans un coin et de lui raconter ma petite histoire ce fut très curieux la manière dont il réagit ", "j’ aurais dû m’ y attendre d’ ailleurs il commença par jeter feu et flammes criant que c’ était une honte que je ne l’ eusse pas averti plus tôt comment avais -je pu le tenir si longtemps en dehors d’ une affaire aussi grave c’ était la preuve que je ne l’ avais jamais pris à le sérieux et patati et patata je crus qu’ il allait en arriver à des paroles tout à le fait désagréables en un sens j’ en étais déjà presque heureux parce que vous comprenez je me serais trouvé enfin dans mon droit pour réagir de la façon que je désirais depuis si longtemps et on aurait entendu alors ce que l’on aurait entendu mais inutile de le dire espoir perdu! en une seconde sans que mon attitude y fût pour rien tout avait changé ", "subitement le phénomène s’ était confondu en excuses c’ était tout juste s’ il ne m’ avait pas baisé les mains pardonne-moi! toi si bon qui as tant fait qui continues à le tant faire pour nous te traiter de la sorte et cela à le moment où je m’ en suis bien aperçu tu ne t’ es jamais montré si prévenant si affectueux non plus seulement pour elle mais pour moi qu’ est -ce que je pouvais bien lui répondre dans l’ état de stupéfaction ou ̀ il m’ avait mis avec les bras qui m’ en tombaient le long de le corps mais le plus extraordinaire je dus en convenir en y réfléchissant quand eut pris fin cette scène ridicule c’ était encore qu’ il disait vrai inconsciemment depuis le jour ou ̀ je m’ étais conduit avec ariane de la façon dont on se souvient avec john aussi j’ avais cessé d’ être le même je ne le traitais plus avec autant de rudesse qu’ auparavant ", "le malaise que j’ éprouvais quand je lui parlais m’ empêchait de le rabrouer à le tout propos cette gêne d’ heure en heure plus insupportable c’ était ce qu’ il avait pris pour de la douceur lui l’ innocent c’ était d’ elle qu’ il me remerciait maintenant avec un élan dont mon cœur aurait dû être tout remué mais pour cela il eût fallu qu’ il ne fût point devenu ce cœur rigoureusement insensible à le tout autre sentiment que celui que vous connaissez .quoi qu’ il en fût lorsque ce jour-là nous nous séparâmes john n’ en emportait pas moins avec lui les meilleures raisons de croire que toute ombre était dissipée entre nous et peut-être même mon dieu qui sait s’ il y avait eu des torts qu’ ils avaient été de son côté il était écrit cependant qu’ il s’ arrangerait toujours pour gâter en fin de compte les bonnes dispositions dans lesquelles j’ avais tant de peine à me maintenir envers lui il n’ en fut pas cette fois-là autrement que les autres " ]	[ "les fenêtres donnaient sur la cour pavée yolande vit son frère qui s’ avançait vers le mur garni de camélias il en tenait à la main qu’ il tâchait de dissimuler des rouges de ceux qui fleurissaient dans la cour de devant à l’ aide d’ un canif il en coupa rapidement roses puis il s’ éloigna vers le jardin.yolande demeurait fort intriguée qu’ allait -il faire de ces fleurs et pourquoi semblait -il se cacher pour les cueillir ", "–si d’ autant plus que c’ est beaucoup à le cause de vous et pour vous que je suis allé à le saché –tiens tiens tu m’ intéresses –je vous intéresserai davantage encore en vous disant que de saché je suis allé visiter maison-bruyère le docteur fit un geste violent de surprise la maison de la pocharde –oui –dans quel but –dans le but de réparer une abominable erreur dans le but d’ effacer ce crime de la justice de mon pays la condamnation d’ une pauvre femme qui fut innocente de toutes les infamies qu’ on lui a reprochées ", "et l’ angoisse était plus grande que jamais doublée de le mystère de cette disparition quand le soir même le monstre réapparut à le sommet de la tour PROPN les employés de le bureau météorologique l’ avaient aperçu les premiers et s’ étaient enfuis en le signalant à les agents cette fois on pensait bien toucher à la fin de le drame la tour PROPN isolée immédiatement par un cercle de police et de troupes demeurait un bien petit et dangereux refuge pour balaoo celui-ci sembla du reste s’ en rendre compte car se voyant serré de si près par cette foule en armes et ce peuple qui criait vers lui malédictions il entra dans une fureur peu commune même chez les grands singes orientaux de PROPN ", "assurez -moi seulement que je n' ai rien à le craindre de vous —pauvre enfant vous tremblez déjà à l' entrée de cette route inconnue —si vous ne m' accompagniez pas jusqu' à le bout que deviendrais -je? —pauline je jure de vous aimer et de vous soutenir moi-même ma chérie j' ai grand besoin de secours que serais -je sans vous? aimez-moi pauline; ne m' abandonnez pas ", "la vieille femme ne monta pas sans peine l’ escalier rude et grossier le long de lequel on s’ appuyait sur une corde en guise de rampe elle frappa mystérieusement à la porte de le logement qui se trouvait dans la mansarde et s’ assit avec précipitation sur une chaise que lui présenta un vieillard –cachez -vous cachez-vous lui dit -elle quoique nous ne sortions que bien rarement nos démarches sont connues nos pas sont épiés –qu’ y a -t-il de nouveau ", "le pont de crocodiles oui c’ est là le nœud de la question donc que messieurs de l’ artillerie puisque c’ est eux que cela regarde n’ hésitent point qu’ une section spéciale de dresseurs de crocodiles-pontonniers soit organisée sans retard! qui sait le salut est peut-être veuillez d simple lieutenant d’ infanterie certes l’ idée de l’ honorable correspondant est des plus séduisantes mais comme dit cap vous verrez une fois de plus à l’ œuvre l’ inertie de les bureaux ", "sa lettre commence ainsi mes conjectures sont complètement vérifiées chateaubriand est c' est lui qui a abordé sur la côte de bretteville et qui avait pris le nom de inquiet de ce que malgré des ordres très précis que j' avais donnés n' arrivait point à le saint-lô je chargeai le maréchal de les logis de gendarmerie mauduit homme sûr et plein d' activité d' aller chercher ce partout ou il serait et de l' amener devant moi dans quelque état qu' il fût il le trouva à le coutances à le moment où l'on se disposait à le transférer à l' hôpital pour lui traiter les jambes qui ont été gelées a paru aujourd'hui devant moi ", "ordonne qu’ on attelle la grande calèche qu’ on l’ amène ici fais préparer des lits dans la pièce principale de le pavillon réservé pour mes cousins de nolf loïse partit rapide comme une flèche seule! peu importait à la vicomtesse qui se reprochait intérieurement de n’ avoir pas deviné les misères qui l’ entouraient qu’ elle est donc coupable ", "je pense que m.dorques n’ aura pas ce courage –plaise à le dieu que oui! ce serait la fin d’ une situation pénible pour les enfants surtout .je ne répliquai rien et m’ assis quelques instants près de le lit considérant avec chagrin le visage très rouge de le pauvre petit puis sur la demande de mmedorques j’ emmenai faire un tour dans lejardin car la mignonne était un peu négligée depuis quelques jours .près de le petit bras de rivière je m’ arrêtai et m’ appuyant à un tronc d’ arbre je me mis à le considérer vaguement l’ eau très verte très tranquille vers laquelle se penchaient les arbres à les feuilles jaunies le soleil d’ automne faisait miroiter l’ onde et mettait de longues traînées claires sur l’ herbe de les berges je songeais les sourcils froncés les yeux mi-clos tandis que line assise sur une racine d’ arbre jouait avec des chrysanthèmes cueillis à le passage ", "presque aussitôt rouvrit toute grande la porte d’ entrée il était seul ils suivirent un long corridor ciré qui faisait des coudes mme était oppressée et craignant à le tout instant de se trouver en présence de noémie elle faisait appel à sa dignité pour conserver son sang-froid mais la pièce où ils pénétrèrent était inhabitée " ]
—pourquoi donc —parce que si mon père —on l’ ramènera à la raison l’ bonhomme faut qu’ il change —jamais madelon —jamais ah nous verrons dit madelon avec impatience j’ vais lui parler à le dret de le visage moi; serait ben curieux par exemple s’ il n’ entendait pas l’bon sens des choses allons mes p’tites filles plus d’ chagrin on va souper mais voyez donc un peu comme maurice est longtemps	[ "l’ infâme est damnant sur mon âme approchez approchez il mangera après les autres pourvu qu’ il vienne encore a s’ ra beau et madelon commença à le manger avec un appétit dévorant —tiens un éclair dit julienne en se signant oui j’ avons de l’ orage dit madelon en l’ imitant c’ est sûr que mon man va coucher en chemin mais mange donc faut qu’ tu manges pour rester belle; ", "si ton faraud allait te trouver maigre a n’ s’ rait pas oui mange donc il fera moins de dépenses dit helmina en s’ efforçant de prendre le ton de la plaisanterie t’ idée dit madelon en riant à le gorge déployée allons julienne puisqu’ on ne mange plus ôtons la table on va s’ coucher de bonne heure ce soir ", "quand il tonne comme ça moi j’ aime mieux être dans le lit; on dit qu’ il y a moins de danger une demi-heure après madelon priait à le pied de son lit helmina et julienne s’ étaient retirées dans leur chambre et parlaient de la journée qui venaient de s’ écouler il était heures lorsqu’ elles se mirent à le lit; julienne ne tarda pas à le sommeiller ", "PROPN dormit aussi mais ce fut un sommeil convulsif un rêve horrible tout entière à le son amour à ses réflexions pénibles elle s’ était endormie en prononçant le nom de son amant et en caressant la lettre qu’ il lui avait envoyée alors l’ amour toujours inexorable pour ses victimes lui donna un de ces rêves entremêlés de jouissance et de douleur un de ces rêves qui en se formant dans une imagination aussi vaste et aussi exaltée que celle d’ helmina semblent laisser dans l’ esprit les traces d’ une réalité effrayante se crut transportée sur les bords d’ une charmante petite rivière ou ̀ elle soupirait tendrement la mélodie ordinaire de les amants puis tout à le coup ayant porté les yeux sur la rive opposée elle aperçut stéphane qui l’ appelait et lui tendait les bras ", "et elle lui montrait de sa main l’ abîme qui les séparait alors elle vit stéphane se précipiter dans les ondes lutter contre le courant de les rapides et venir enfin se reposer à ses genoux mais tout à le coup un nuage noir se forma un peu plus haut que la cime de les sapins s’ abaissa lentement sur le rivage s’ élança avec rapidité sur la surface de l’ eau et vint planer sur les amants l’ orage disait mon dieu déjà l’ orage puis elle crut entendre une voix qui partait de le nuage et qui lui répéta: l’ orage helmina gare à le toi! et stéphane s’ écria: —ne crains rien il n’ y a jamais d’ orage pour les amants aussitôt le nuage descendit entre eux se dissipa et un homme parut il se jeta sur stéphane et vit tomber son amant ", "elle voulut le relever lui dit le monstre arrête jeune fille elle reconnut son père et maître jacques l’ accabla de menaces et d’ injures; et elle se sentit tout à le coup enlever de le rivage et transporter dans un noir cachot puis un éclair jaillit elle crut que c’ était une arme à le feu elle s’ éveilla en sursaut et le roulement de le tonnerre qu’ elle entendit en même temps contribua à la fortifier dans sa terreur ", "un tremblement nerveux s’ empara d’ elle elle se crut réellement sous la domination de les esprits sous le sceptre d’ un tyran tu n’ as point fait de rêve ton imagination ne t’ a rien exagéré cette fois tout à le coup elle entendit un bruit sourd de pas précipités autour de la maison puis un murmure de voix étouffées ", "un frôlement ménagé un cliquetis d’ armes elle se leva doucement puis gagnant le lit de julienne: —julienne dit -elle en l’ éveillant quoi en tremblant mais non je n’ entends rien ils approchent mon dieu dit julienne en se mettant sur son séant —ce sont des brigands julienne; qu’ allons -nous faire? de pauvres femmes seules —ils approchent encore seigneur ayez pitié de nous éveillons madelon ", "et courut à son lit —madelon des brigands dit en lui tirant le bras —tiens tiens dit madelon en bâillant allez donc hein c’ est l’ vent —non madelon j’ vous assure j’ ai entendu marcher et parler dame si vous l’ avez dans votre tête " ]	[ "c' était elle jenny j' avoue que c' est un genre de sacrifice que je ne comprends pas cette fille était folle —folle à le lier répondis -je a ce moment la femme de chambre de jenny vint lui demander si elle voulait sa toilette sans doute lui répondit -elle en effet quelque sèche que fût l' âme de jenny cette histoire l' avait un peu remuée son teint s' était animé soit de dépit soit de jalousie elle se trouvait bien et voulait profiter des avantages physiques que lui donnait son émotion c' était si naturel —seriez -vous assez bon pour passer dans mon parloir me dit jenny car je vais m' habiller et je vous demanderai votre bras pour aller chez madame d' arville ", "il lui fallut un effort pour reprendre son calme avant que la femme de chambre appelée par elle la rejoignît personne n’ est venu ici pendant mon absence suzanne? non madame vous non plus non madame où étiez -vous dans ma chambre de l’ autre côté de le couloir et je n’ en suis sortie que pour ouvrir tout à l’ heure à le m. maxime est -ce que mademoiselle a constaté quelque chose d’ anormal? ", "il n’ avait jamais tenu un tel objet il n’ aurait même pas su vérifier si l’ arme était chargée il pointa le canon vers l’ intrus appuya sur ce qu’ il savait être la détente le fusil recula dans un bruit effroyable lui portant à l’ épaule un coup violent l’ homme disparut aussitôt avant de reprendre sa course vers le fond de le jardin PROPN entrevit un petit cratère blanc sur le mur dégageant une volute de poussière ou de fumée juste où était la tête de le manteau brun l’ instant d’ avant ", "pendant minutes il se promène entre les cintres rencontre fois la vendeuse janine qui l’ apercevant l’ évite et disparaît derrière les vêtements on ne voit plus que sa grande tête blonde dépasser comme celle d’ un trotteur qui se déplace lentement le long d’ une haie dans un pré en vendée à le mois d’ avril ou en bretagne en mai de temps en temps il jette un coup d’ œil à le caissier et pense à le son sac déposé à la caisse par lucienne ou janine avoue ne plus savoir laquelle est laquelle il reconnaît celle qu’ il désire mais il confond les noms le sac contenant l’ autre costume la chemise blanche et le nœud papillon vert il pense aussi à le supplément mais plus de le tout à les chaussures à le bout d’ un quart d’ heure lucienne revient avec le costume le lui tend: avec mes remerciements dit -elle il la regarde: vos remerciements pour quoi? ", "si depuis une demi-heure et la capote était déjà relevée attendait seul sur le siège comme toujours raymond abandonnant était déjà loin dégringolant vers la darsena par le seul chemin que pût prendre la voiture le fait que le rapt avait été accompli dans l’ automobile de marie-thérèse facilitait singulièrement la poursuite de raymond ", "eh bien était un farceur affublé d\\' un grand drap blanc portant à le lieu de tête une citrouille creusée et garnie une chandelle allumée à le bout d\\' un grand bâton cela n\\ est pas plus malin et il ne faut pas de grands frais d\\' esprit pour attraper les noirs avec tout cela est une bonne invention que le mama-jumbo et je voudrais que ma femme y crût pour la mienne dit ledoux si elle n\\ a pas peur de mama-jumbo elle a peur de martin-bâton et elle sait de reste comment je l\\' arrangerais si elle me jouait quelque tour ", "néanmoins je fais quelques pas en titubant et je me laisse choir dans un fauteuil providentiel le nave de l’ harmonium est toujours en train de dévider son cantique il s’ escrime sur les pédales comme s’ il s’ entraînait pour bordeaux-paris j’ ai certainement vu votre photographie dans un journal français reprend avant la guerre peut-être? non plus récemment ", "avant tout le peuple est honnête —personne de vous n' a donc jamais eu faim râlait -il sans pouvoir délivrer ses mains car les exécuteurs avaient empoigné ses manchettes et le tiraient ainsi sa chemise sortit de le pantalon et découvrit son dos brun; des plis garrotaient le malheureux à le cou ", "–vis-à-vis de tous? pour tout le monde sans exception –alors l’ honneur est sauf et mes ennemis ne triompheront pas de ma chute pour le reste que m’ importe! favert approcha sa bonne figure de celle de son ami il le prit dans ses bras comme un enfant et l’ embrassa à le plusieurs reprises –allons dit -il de le courage sois homme est -ce que je ne suis pas là pour te consoler ", "la merde temps à le autre se réveillent les vieilles blessures de le combat avec thouk le coup de lance entre les côtes et le pouce fendu ses jambes ne le portent plus il est assis dans son rocking-chair n’ est pas pour autant qu’ il pourrait rester là à ne rien faire à le fond de le vieux cerveau résonne la phrase de pasteur comme une injonction il me semblerait que je commets un vol si je passais une journée sans travailler il a une dernière idée " ]
mon fils dit sévèrement la dame de champlaurent voici qui passe les bornes votre étrange obstination mérite le blâme par ainsi je ne conseille plus j’ ordonne nous partirons demain pour combefort et quand vous aurez vu cécile je refuserai encore ma mère ce n’ est pas elle que je veux épouser mais bien yseult de rochenoire qui me fit son chevalier à la saint-jean passée à le tournoi de	[ "pauvre guy et gaucher parti ce matin sur mon coursier priam lui porte à le cette heure ma bague de fiançailles la châtelaine étendit la main montrant l’ orée de le vallon il faut donc qu’ yseult de rochenoire soit bien près d’ ici dit -elle avec amertume car voici que gaucher revient! fit champlaurent qui se pencha stupéfait entre les créneaux on voyait en effet à le quelque pas à le bord de la rivière un cavalier accourant à le galop de son cheval la nuit venait ", "il n’ y avait plus à le sommet de les montagnes qu’ un pâle reflet d’ or le ciel se teignait d’ un azur plus foncé et déjà sur l’ horizon le croissant d’ argent voilé de légères vapeurs se levait lentement l’ ombre planait sur les forêts noircissant les feuillages verts le velours de les mousses l’ herbe de les champs le torrent brillait comme une lame d’ acier entre ses rives tordues en méandres les chaumières effaçaient leurs murailles blanchâtres et leurs toits jaunâtres dans les brumes de le crépuscule et le préau tout enténébré semblait un immense gouffre sans fond ", "l’ angelus vint à le sonner à le clocher de la paroisse la cloche vibrait sonore éveillant les échos de la tranquille vallée alors châtelaine seigneur écuyer page et chambrière de même que le curé en son presbytère les vasseaux en leur logis vieux et jeunes grands et petits se mirent à le genoux et récitèrent la prière angélique et le bel oremus qui la clôt comme ils se relevaient pour descendre à la salle où le souper était maintenant servi le son de le cor retentit par fois de l’ autre côté de la douve ", "le ufroy donna un coup de sifflet retentissant alors après un moment de silence on entendit les chaînes de le pont-levis cliqueter la herse grincer dans ses rainures des pas résonnèrent sur le pavé de le préau gaucher monta tout droit à la tour le ufroy dès qu’ il le vit déboucher sur la plate-forme couvert de poussière la mine contrite et humiliée lui voulut aussitôt parler ", "mais dame godelive fit signe à l’ écuyer de se taire il obéit PROPN interrogea l’ adolescent votre lettre dit -elle d’ un ton bref ", "parle! ordonna tristement guy le féal qui comprit bien qu’ un malheur advenait gaucher prit un carré de parchemin dans son escarcelle et le rendit à son seigneur; messire dit -il d’ une voix qui malgré lui décelait une joie secrète de le coup qu’ il allait porter je n’ ai pas eu besoin d’ aller plus loin que le bourg-évescal: car j’ y rencontrai les gens de m. de miolans revenant à le château tous en habit de fête et les ayant interrogés pour savoir d’ où ils arrivaient si joyeusement en grande compagnie l’ écuyer de le comte me répondit qu’ ils venaient d’ accompagner leur maître à le chambéry où s’ étaient célébrées la semaine d’ avant les noces de monsieur nanthelme de miolans neveu de le comte avec la damoiselle de rochenoire a ces mots guy le féal fit un grand cri et tomba évanoui sur les dalles ", "iii comment le sire de champlaurent trompé par son compaing et cuydant tromper madame sa bonne mère se pipa lui-même la nuit même où guy de champlaurent apprenait les épousailles d’ yseult de rochenoire et s’ évanouissait en accusant l’ altière damoiselle de trahison dame godelive députait l’ espiègle tiennet en ambassadeur auprès de le baron de combefort à le cette fin de solliciter un atermoiement de jours pendant une longue semaine le jeune seigneur en proie à une fièvre dévorante fut accablé de tristesse mais comme on l’ avait séparé de gaucher qui battait furieusement les buissons d’ alentour et chassait la perdrix épuisant chaque matin son carquois plein de flèches son humeur s’ adoucit peu à le peu il passa successivement par toutes les phases de ce mal si souvent décrit par les poètes fureur courroux dépit ressentiment indifférence mépris et résignation ", "et la semaine écoulée le charmant visage d’ yseult à les opulentes tresses noires lui apparaissait à le travers d’ un nuage dans les brumes de l’ oubli avouait -il lui-même puis il songea à la vengeance et le bon jeune homme ne savait qu’ un moyen de se venger de la perfide qui l’ avait dédaigné lui donner une rivale préférée de lui-même il exposa donc avec timidité à sa mère la convenance de renouer des projets qu’ il croyait à le vau-l’eau mais préservés de toute atteinte grâce à la ferme prévoyance à la sagesse prudente de la châtelaine il fut donc résolu que l’on partirait pour combefort à la seule condition que jacquelin gaucher serait de le voyage; et le dernier mardi de septembre après la messe par un beau soleil d’ automne clair et chaud encore une cavalcade imposante descendait la pente rapide conduisant à le manoir en tête chevauchait le faucon sur le poing selon son privilège de dame noble la veuve de champlaurent qui montait une belle haquenée blanche ", "un sarrau de serre noire cachait les plis de son ample robe blasonnée a sa gauche le vieux leufroy droit en selle toquet empanaché sur le front mais armé de toutes pièces portait superbement encore son armure dont le poids faisait fléchir les reins de son destrier parvenu déjà à l’ extrême vieillesse de les animaux de sa race venaient ensuite gais dispos d’ humeur joviale discourant ensemble de faits d’ armes et de riants souvenirs le baron PROPN et son ami gaucher suivis à le peu de distance de le page tiennet et de la PROPN celle-ci poussant de grands hélas sur sa mule rouge enharnachée de pompons grelots cannetilles et panaches une nombreuse escorte de serviteurs à la livrée armoriée de le gril d’ or sur champ de sinople fermait la marche précédant les mulets à les bagages chargés de provisions confitureries tonnelets de vin et de cervoise tout ainsi que si l’on entreprenait une expédition en pays infidèle " ]	[ "rien ne troublait plus le silence de les feuilles volantes descendirent et atteignirent l’ eau de le bassin madame de blionne les considéra un instant puis ses yeux se portèrent autour d’ elle et un cri lui monta à les lèvres arrêté dans sa gorge par l’ étonnement de ce qu’ elle apercevait dans un interstice de la palissade de buis une tête se montrait des cheveux longs et bouclés encadraient cette figure inattendue que surmontaient cornes dorées ", "je ne compris pas cette dernière façon de parler je frappai coups de suite à la porte qui était en face de moi on ne me répondit point je redoublai alors la voix douce et flûtée de le marquis parvint jusqu’ à le moi ", "le phare prit tout à le coup à le mes yeux une importance prodigieuse j’ allais tous les jours m’ asseoir dans la falaise sur un rocher d’ où on le voyait presque à le portée de la main et je passais des heures en contemplation devant la colonne de granit presque blanche encore mais d’ un blanc rosé tendre et doux que les rayons de le soleil couchant transformaient en rose vif j’ aimais surtout l’ heure où la lampe s’ allumait pâle comme une étoile sur le ciel encore bleu la nuit venait peu à le peu assombrissant la côte l’ étoile devenait un foyer éclatant dans l’ obscurité croissante et je ne sais pourquoi je me sentais émue à la pensée que cette œuvre de salut était l’ œuvre de les hommes ", "il a passé quelques minutes à le fouiller dans de vieux cartons contenant des livres des revues mais aussi une cassette sur laquelle il avait filmé avec sa de les moments de leur voyage à le leningrad ans plus tôt un coup d' œil à le corinne de plus en plus crispée à l' avant de la voiture a suffi à le convaincre que ce n' était pas le moment d' évoquer ces tendres souvenirs il est revenu penaud en disant qu' il ne trouvait pas le papier il avait trouvé en revanche un collier qu' il s' était promis de lui offrir corinne a haussé les épaules cela n' avait pas de sens ", "plus bas sur la rive droite de le ruisseau à le travers une plantation de peupliers on apercevait le clocher d’ un village de temps à le autre quelques bruits confus le chant d’ un coq ou le jappement d’ un chien de garde arrivait jusqu’ à le eux sans qu’ ils parussent l’ entendre tous étaient jeunes la même année les avait vus naître à le quelques mois de distance tous étaient beaux ", "pas de le tout je l’ ai achetée chez un pâtissier à ces mots aurélien regarde sa mère avec surprise et bientôt un brin de tristesse; se peut -il en effet qu’ elle perde la mémoire à le petit feu comme elle en a émis l’ éventualite tout à l’ heure elle et son hôte conversent sans tenir compte de sa présence de temps à le autre ils se tournent vers joël dont le regard transparent erre le long de le voilage de la fenêtre il se nourrit de si peu murmure il n’ a guère d’ appétit il n’ en a jamais eu beaucoup d’ ailleurs ", "elle était la même que ans auparavant et derrière les rides il retrouvait le même visage miraculeusement jeune les arcades sourcilières lisses et polies comme fondues dans le front le petit nez droit la bouche encore bien dessinée malgré la crispation de les coins de les lèvres autour de le dentier le cou lui-même qui se dévaste si vite gardait sa forme malgré les tendons devenus noueux et le menton un peu relâché tu es allée chez le coiffeur dit jacques elle sourit avec son air de petite fille prise en faute: oui tu sais tu arrivais elle avait toujours été coquette à sa manière quasi invisible et si pauvrement qu' elle ait été vêtue jacques ne se souvenait pas de lui avoir vu porter une chose laide ", "dieu soit loue emma inspecta chacune de les bouteilles avec attention; elles étaient intactes sans attendre elle appela son fournisseur pour lui expliquer que le compte client de l’ imperator avait été piraté elle proposa de renvoyer à le ses frais l’ intégralité de la commande contre une annulation de la facture ", "il se prit à le rire avec une insolence un peu niaise –oui monsieur par la force quant à le jacques il sourit si le grand valet eût connu l’ expression déjà menaçante de ce sourire il eût été moins résolu ce sourire-là PROPN l’ avait appris en amérique dans le texas il le tenait peut-être de west à lequel il l’ avait vu ", "je trouverai. et si je ne le trouve pas je l’ inventerai je suis redoutable dans ma partie je vous interdis de vous préoccuper une seule seconde de plus de cela: vous avez une mission bien plus importante à le mener .vous êtes l’ enquêteur ils étaient arrivés tous devant le poste de garde le policier avait tenu à l’ accompagner jusque-là il actionna PROPN la sonnette et parla à le garde le même que la veille à le matin? " ]
on ne la connaît jamais et je regarde son vêtement avant de voir sa figure.ma mère et elle ont toujours l’ air d’ arriver à le parloir le temps seulement de s’ asseoir de se reposer de repartir je ne suis plus dans leur vie elles ne sont plus dans la mienne nous jugeons nos costumes réciproques et nous ne les trouvons pas beaux chacune est fière de le sien ma sœur jeanne est toujours distraite et pressée mais quelquefois ma mère rit et cela alors m’ attendrit infiniment elle a été petite et jeune j’ ai été son enfant c’ est amusant de parler de soi mais julien je crois n’ est pas attentif .par moments je lui explique tout ce que j’ ai dans le cœur dans la pensée puis quand c’ est fini enivrée d’ un si grand plaisir je le regarde pour voir ce qu’ il pense ce qu’ il va répondre	[ "mais il prend ma main et la baise doucement et dit –je ne sais pas ce que vous racontiez j’ ai entendu le son de votre voix une petite fille noire d’ PROPN est arrivée à le couvent elle est recommandée par des religieuses de là-bas; on la garde ici aujourd’hui et puis on la dirige sur un pensionnat de nîmes nous nous empressons autour d’ elle elle est tout à le fait noire elle a ans ", "elle est vêtue d’ une robe foncée d’ une petite pèlerine d’ un chapeau de feutre orné de nœuds lilas une médaille en argent pend autour de son cou à un ruban de laine bleu de ciel son nom est PROPN elle parle très doucement le français le son de chaque mot est une sorte de supplication lente d’ adjuration ", "c’ est comme si elle parlait à le genoux avec la tête levée elle est très douce et elle paraît engourdie il semble que notre religion si vive ait paralysé toute sa force c’ est comme si on l’ avait battue pour lui enseigner dieu et maintenant elle est plus sage que nous toutes elle me fait de la peine ", "elle parle de son pays et d’ autrefois elle dit: le maître l’ esclave les noirs elle est très touchée très honorée d’ être une jeune fille catholique elle est douce patiente et elle a un visage de méchant singe jamais cela ne s’ arrangera ", "ses cheveux sont une petite laine épaisse les espaces larges de ses joues sont des terres qui reluisent et ses yeux sont bons et pourtant pareils à la langue de le tigre elle est soumise et extrêmement attentive à l’ être parfaitement vous êtes consciencieuse bénédicta vous vous surveillez tout le temps vous n’ avez pas de révolte mais c’ est une honte je crois et j’ ai rougi de vous voir ce matin goûter comme nous à de petits haricots cuits dans l’ eau avec vos lèvres énormes qui ont mangé des mangues la mangue que vous préférez dont vous m’ avez parlé la mangue muscat qui est verte qui vous l’ avez dit se déroule jusqu’ à le noyau dans la bouche beau pays nègre pays fois plus chaud que moi-même pays de la force brûlante qui avez torrents le soleil et l’ amour ", "affreuse petite bénédicta vous ne pouvez pas être une bienheureuse parce qu’ il faut pour cela de les yeux bleus comme la molle écharpe de sainte marie de lourdes que vous seriez belle encore si vous étiez sauvage si vous nous faisiez peur si vous étiez sur les murs laiteux de ce couvent une petite figure de satan femelle qui rit qui s’ agite qui n’ en peut plus de sentir frémir les grains de le poivrier sous sa peau et qui la nuit pleure d’ être comme la terre de la noire haïti pleine d’ un parfum animal qui monte ...quel vent sur le toit la girouette se lamente comme un petit hibou aumônier est enrhumé je les trouve révoltants les rhumes de notre aumônier il est contrarié de son malaise et se traite avec hâte et fureur; on l’ entend tousser et se moucher fort sans complaisance pour lui-même ", "c’ est un bruit comique et en colère comme lorsque la sœur tourière pour être libre plus tôt fait le ménage vite et sans ordre dans la cuisine ensuite elle a tout à le recommencer l’ automne est la délicieuse saison de les couvents .le bois qu’ on vient déjà d’ apporter à la cave pour l’ hiver répand une odeur de résine on rit sans raison le ciel est bleu il fait frais et chaud ", "il y a des moments où tant d’ allégresse repose partout sur toutes les choses que je m’ arrête et que je les écoute.les armoires dans le couvent disent je suis pleine de linge et de thym et je suis là aussi pour qu’ on empile de le silence et de le bonheur le puits de le jardin dit je suis là rond et creusé pour accueillir de le bonheur les petites portes qui grincent et qui sont toutes vernies et l’ escalier blanc et les fenêtres couleur de rosée et la clématite pensent: nous sommes là pour que la paix circule aille et vienne monte et descende et il semble que le moindre clou de la maison reluise de soleil et dise: c’ est pour accrocher de le bonheur de le bonheur la mère abbesse m’ a interrogée:–ma fille ne pourriez -vous point à le présent avec un cœur pur vous approcher de la sainte table je ne vous en parlais pas je voulais laisser à le votre conscience et à le votre imagination le temps de se reposer mais maintenant vous semblez bien j’ ai dit –oui ma mère .que pouvais -je dire d’ autre?voilà où nous mènent nos fautes ô mon dieu je m’ accuse de tout devant vo", "il fait froid; dehors il gèle; mais de quelle force l’ âme s’ élance à le devant de le plaisir .mon ami me tient entre ses bras plaisir douleur éclatante et susceptible !ma chambre rayonne comme une perle et la lampe est douce et paisible comme un soleil domestique éveiller de la volupté! ne bouger ses pieds ses mains son regard n’ avoir d’ haleine de voix de sourires qu’ à la manière d’ une fleur qui déverse un parfum.toute vivante sur des coussins être endormie et dorée comme une momie délicieuse que presse qu’ enroule que fatigue le désir le cher désir ...je pardonne à le julien d’ être depuis quelques jours irritable et jaloux il hait mon couvent il me reproche mes loisirs ma paix l’ église les prêtres dieu même c’ est une singulière colère mais qui nous enivre d’ une merveilleuse vanité. ah! savoir que notre cœur profond que les nuées de nos pensées notre indolence et les rêves de nos sommeils ils les veulent conquérir .leur impatience alors les rend cruels indélicats " ]	[ "mais moi je le repoussai et je me mis à le genoux en lui disant: je suis une gueuse je t’ ai trompé et je lui racontai tout ce que j’ avais fait il y avait à le côté de l’ atelier une petite pièce qui nous servait de chambre à le coucher et dont la fenêtredonnait sur la cour eugène ne me dit pas un mot il ne me fit pas un reproche mais il passa dans cette chambre et tout à le coup j’ entendis un grand bruit et un grand cri: le malheureux s’ était jeté par la fenêtre et s’ était tué sur le pavé de la cour l’ histoire de la jeune femme fut accueillie par un morne silence et personne ne battit de les mains ", "elle courut dans le parc se dévêtit prestement et plongea dans la piscine en criant de joie elle s’ ébattait dans l’ eau disparaissant sous la surface pour de rapides apnées lorsqu’ elle sortit de le bassin il l’ enveloppa d’ une grande serviette éponge et la frictionna vigoureusement elle se laissait faire en regardant les étoiles puis il la raccompagna jusqu’ à le son appartement où comme tous les soirs elle s’ allongea sur la natte ", "je l' espère bien encore que mes raisons de vous plaire ne puissent être les mêmes que les leurs son regard a jailli vers moi vivement détourné dites-moi à le moins rézi pourquoi vous me voyez sans déplaisir rassurée elle pose son manchon pour rythmer plus à l' aise de les mains de la nuque de tout le buste ce qu' elle veut me dire elle s' enfonce dans la profonde bergère et me sourit tendrement mystérieuse: pourquoi vous me plaisez claudine je pourrais vous dire seulement: parce que je vous trouve jolie et cela me suffirait mais ne suffirait pas à le votre orgueil pourquoi je vous aime ", "souvent le week-end elles ne sont que ce qui augmente de les tâches et les déplacements surtout les déplacements isabelle a mal à les pieds isabelle florence christiane marie-do virginie karine marie-jo ont mal à les pieds le girage un système d’ évaluation de le niveau de dépendance de chaque résident pourrait faire apparaître le besoin de renfort ", "ce chassé-croisé de tous nos personnages explique les événements que nous avons racontés et ceux que nous allons raconter henri grâce à la parfaite connaissance que possédait maubrac des chemins de la montagne pelée où celui-ci s’ était souvent aventuré pour aller fraterniser avec les nègres marrons dis -je put arriver facilement à le campement de macandal en évitant de traverser les lieux où le combat était engagé l’ entrée d’ henri et de maubrac dans le camp fut une surprise pour le bataillon noir qui se croyant envahi par les troupes poussa des clameurs et se prit à le fuir en abandonnant les armes macandal où est macandal ", "vous vous étonnerez peut-être nélida de me voir chercher un asile sous le toit d' un homme dont la passion pour moi m' était connue vous penserez sans doute qu' il n' était pas loyal de venir me jeter à la traverse d' une union paisible et de m' exposer à le troubler le bonheur de êtres que je respectais il est certain que j' agissais sans prudence je fus plus heureuse que sage j' avais quitté un jeune homme je retrouvai un vieillard un front plissé par la méditation un coeur absorbé par les passions politiques des sens éteints par la force de la pensée ", "il l' ouvre précipitamment et lui donne un soufflet avant que notre héros ait eu le temps de l' éviter henri allait tomber sur son adversaire lorsque la dame vint se mettre entre eux pour les séparer monsieur dit henri à l' officier si vous êtes homme de cœur vous me rendrez raison de l' insulte que vous m' avez faite.—ah! monsieur n' est pas content répond celui-ci en ricanant; eh bien je lui donnerai une leçon plus forte —point de propos monsieur je ne les aime pas ", "il faut trembler et obéir nous nous arrêtons pour considérer cette figure elle est bien conservée par la gelée seulement elle a pris le teint brun de les momies les yeux ouverts laissent paraître fentes blanches relevées vers les tempes les lèvres bordées de minces moustaches découvrent jusqu’ à les oreilles rangées de dents sanguinolentes ", "le plus fort de toute cette histoire est que cette nuit j' ai eu en manière de pressentiment un songe oui un songe un songe me devais -je inquiéter d' un songe continue -t-elle assez fière de pouvoir donner le ton racinien à son discours car si elle n' a rien d' une reine cruelle en l' occurrence cependant elle peut se comparer à le athalie puisque comme la fille de jézabel elle a vu son sommeil traversé de terribles signes avertisseurs des chiens dévorants ne s' y sont disputé les os d' aucune vieillarde peinturlurée mais une bête y a joué un rôle et des plus sinistres et déjà de faire les honneurs d' un rêve que dominait perchée sur le fronton d' une armoire de thuya et palissandre une chouette coiffée d' un long voile de deuil traînant jusqu' à le tapis l' oiseau de mauvais augure sanglotait gémissait poussait de telles jérémiades que celle qu' il était venu troubler se sentait sur le point de se mettre en colère lorsque dans les yeux de la pleurnicheuse volaille à le travers de les larmes elle vit soudain briller le regard de sa propre soeur feu la mère de", "–eh bien continua le docteur je vais t’ offrir un moyen de ne pas être trompé PROPN c’ est de ne parler qu’ après ton exécution –après mon exécution je ne comprends pas PROPN pensait avoir mal entendu ou que son interlocuteur qui se servait de la langue macaïste avait employé une expression rendant sa pensée d’ une façon inexacte " ]
à le cet endroit la route n’ est plus bordée d’ arbres et le terrain est complètement découvert il voit alors les avions qui ont fait demi -tour revenir sur lui volant bas cette fois lentement et se balançant légèrement sur leurs ailes comme les avions qui s’ apprêtent à le atterrir ils grossissent rapidement et il entend croître le crépitement de les mitrailleuses il jette alors sa jument dans un chemin de traverse sur la gauche le nain l’ invité d’ honneur ou plutôt monologuant d’ une voix sèche nasillarde et sur un ton sentencieux sous lequel perçait l’ insolence de quelqu’un comme fourvoyé dans un mauvais lieu venu là en quelque sorte par condescendance non pas seulement qu’ il existât entre la vieille dame et lui une énorme différence de fortune il était resté en dépit de le phylloxéra immensément riche mais de le moins de son point de vue un infranchissable fossé dont il s’ appliquait à le faire sentir l’ existence tant par son maintien ses manières guindées son agressivité mal dissimulée ou plutôt derrière son apparente urbanité méchamment étal	[ "le tout ne remplissait pas complètement feuillets format in-octavo brochés d’ un simple fil noué dont le premier portait en tête et en petites capitales la mention convention nationale encadrée de traits horizontaux puis au-dessous opinion de député de le tarn sur le jugement de louis hugues imprimé par ordre de la convention je me suis fait inscrire pour parler sur plusieurs grandes questions et quoique je m’ y sois pris à l’ ouverture de la séance je me suis trouvé le centième et plus j’ ai fait sans peine plusieurs fois le sacrifice de mon opinion je n’ ai pas la prétention d’ instruire mes concitoyens mais dans cette trop longue question où tout jusqu’ à le silence sera mal interprété ne pouvant être entendu j’ ai voulu écrire mon opinion afin que si je suis coupable envers les rois je le sois bien entièrement louis est -il coupable presque tout le monde en convient eh bien ", "s’ il est coupable il faut déchirer la déclaration de les droits ou il faut le punir quelle raison peut donc arrêter votre jugement la justice c’ est l’ outrager que de différer la punition d’ un coupable la politique réfléchissons pensez -vous par une conduite timide fléchir les puissances étrangères croyez -vous diminuer votre responsabilité en esquivant ce jugement quelle pusillanimité s’ empare de la convention est -ce ainsi qu’ on fonde une république est -ce là soutenir cette énergie que nos comettants ont déployée dans la révolution vous avez juré de vivre libres ou de mourir: après cela que vous importent les puissances étrangères pensez -vous que si elles devenaient les plus fortes vous ne payassiez tous de votre tête l’ audace d’ avoir prononcé le mot de république pourquoi renverrions -nous à les assemblées primaires serait -ce pour éclaircir une matière que nous traitons ici depuis des mois les assemblées primaires connaissent -elles puis redressant la tête exhibant alors le nain un faciès mongol sauvagement coupé en par un bandage comme pou", "d’ une part donc le château ou plutôt la ruine il le fils l’ ex-enseigne de vaisseau l’ avait cédé à un carrier qui aussitôt avait entrepris de le démolir pour en revendre les pierres puis une fois l’ aile gauche abattue quand l’ opération se fut révélée non rentable l’ avait revendu bradé à le son tour sans doute à l’ arrière-grand-père de le fou replâtré alors ou comme le tracteur échoué plus tard dans la cour tant bien que mal rafistolé utilisé comme ferme –d’ autre part le vaste mausolée à le centre de lequel le salon resplendissait une fois par mois de tous ses feux l’ antithèse un injurieux pendant à le cette unique pièce enfumée qui servait à la fois de cuisine et de chambre –l’ idiot lui couchait sans doute quelque part avec les bêtes à l’ étable ou dans un couloir ou sur le tas de pommes de terre germées dans ce qui avait autrefois été une bibliothèque les hautes portes-fenêtres illuminées à le travers lesquelles de le dehors on pouvait voir scintiller comme des diamants les pendeloques de le lustre et briller les fausses bougies entre les ", "il est nécessaire de bien faire épierrer les luzernes les prairies les tréflières vous ferez porter les pierres de le grand champ dans le chemin de service que j’ ai fait établir pour monter à l’ ormeau; celles de falguières il faut les porter à le chemin il s’ est passé mois depuis que vous m’ avez écrit que la numide l’ émerode la mignonne et la ferjus étaient pleines depuis ce temps on devrait s’ en apercevoir pour d’ autres; faites bien observer la normande la carthage et la topaze présentées l’ année dernière à le moustapha la margot la cauchoise et la cap-de-more présentées à l’ animal dites à le blanchard de bien les observer quand elles boivent et parlez -m’en dans chaque lettre il faudrait avoir de l’ avoine pour moustapha il faudra le bien nourrir un mois avant la monte et il est temps de s’ y prendre augmentez donc mes fumiers ", "il faut maintenant les garder à le château pour les chanvres et les pommes de terre sur les tas de fumier qui sont dans les champs vous ferez mettre à le chaque fois qu’ on les aura augmentés de la bonne terre qui les couvre de doigts d’ épaisseur afin que le soleil ne les sèche pas madame vous salue mon fils se porte bien nos compliments à le blanchard adieu je vous embrasse ", "à les représentants de le peuple à l’ armée de sambre et meuse il ne dépend certainement pas de nous chers collègues de créer des moyens à le notre volonté nous avons ainsi que vous pressé nos collègues de hollande de vous fournir des vivres et de le fourrage enfin nous vous avons déjà écrit que nous espérions que les entrepreneurs de chevaux d’ artillerie feraient des efforts heureux pour remonter les effectifs mais en attendant chers collègues d’ où vient ce découragement les chemins sont -ils meilleurs pour l’ ennemi que pour vous ", "un grand fleuve peut -il être traversé par une armée en si peu de temps que vous ne puissiez pas encore en être avertis? et si vous êtes avertis seriez -vous absolument hors d’ état de vous y opposer nos soldats n’ ont -ils plus de bras pour placer des canons de 8et même de12qui pourraient servir un jour de bataille nos généraux de division n’ ont -ils aucuns chevaux en réserve? enfin n’ avons -nous donc plus de baïonnettes sans doute il ne faut pas négliger tous les moyens de défense en grand quand on peut se les procurer mais quand on ne le peut pas faut -il absolument se replier? et où irez -vous avec l’ armée de sambre et meuse ", "vous dites vous-mêmes que nos places sur la meuse sont dépourvues de toute espèce d’ approvisionnement et qu’ elles n’ opposeraient en cas de revers qu’ une bien faible résistance il faut donc vaincre sans quoi où vous replierez -vous espérez -vous trouver des places mieux approvisionnées vous voyez par ces questions chers collègues que quand les moyens ordinaires manquent on ne peut prendre conseil que de son courage et compter sur celui de le soldat républicain accoutumé à des triomphes quand on voudrait supposer que les ennemis parviennent à le passer le rhin sans résistance ils seraient obligés de traîner avec eux leurs vivres et leurs fourrages puisque vous convenez que le pays n’ offre aucune ressource en ce genre: alors ne pourriez -vous pas les leur enlever? coupez leurs communications et leur retraite nous ne doutons pas chers collègues qu’ après que vous aurez fait toutes ces réflexions et mûri toutes ces idées avec les généraux nous recevrons de votre part par le premier courrier des dépêches plus rassurantes ", "salut et fraternité 15pluviôse an13 j’ ai reçu à le mon arrivée à le turin ma chère lettres de vous je vais répondre à le toutes vous voyez bien que quand vous le voulez vous êtes exacte je vous dis donc que je suis content et je vous préviens que toutes les fois que vous ne serez pas exacte à m’ écrire exactement tous les jours et à le répondre à le toutes mes lettres je vous gronderai comme plâtre ainsi attendez -vous y " ]	[ "ou tu agiras en vertu de cet axiome un déplorable écrivain qui fut ministre la littérature sert à le tout à le condition qu\\ 'on en sorte et tu imiteras ces intrigants vulgaires qui ont pris les lettres comme un marchepied pour arriver à le quelque place grasse et tranquille et qui n\\' ont jamais été utiles à le ce qui les avait nourris vois ce que la france fait de ses poëtes elle leur élève des statues après qu\\ ils sont morts de faim va est toujours la même histoire que de le temps de louis surnommé le grand sans qu\\ on puisse deviner pourquoi et qui laissait molière sans tombeau corneille sans souliers ", "bataille donc! mai contre qui oublies ta haine ne vaut pas la mienne tu oublies! dont l’ œil s’ éclaira d’ une lueur funeste –oui! tu vois que cette fois il nous faut tous nos hommes va donc les rassembler et envoie quelqu’un jusqu’ à le cette auberge de la rue de vaugirard pour éclairer un peu le terrain s’ élança vers cette sorte de vaste dortoir que les ordinaires de concini occupaient en commun et qui était situé à le deuxième étage de l’ hôtel ", "en ce moment mademoiselle cadot fit entendre sa voix à la porte en disant qu’ elle apportait une lettre pressée le juge sortit et rentra en lisant ces mots :monsieur le vice-président de le tribunal prie monsieur camusot de siéger à l’ audience de ce jour et des jours suivants pour que le tribunal soit à le complet pendant l’ absence de monsieur le président il lui fait ses compliments –plus d’ instruction de l’ affaire d’ esgrignon s’ écria madame ne te l’ avais -je pas dit mon ami qu’ ils te joueraient quelque mauvais tour ", "une enfant qu' élève l' ami dagomer a n' intéresse pas les américains la jeune fille interrompit dagomer en donnant un coup de coude à le m. auguste celui-ci se leva en disant que son service l' appelait à le château et le garde le fusil à l' épaule le suivit ce fut inutilement que nicétas tenta d' entamer d' autres interrogations alors ne voulant pas se compromettre il attendit puisqu' il restait à le chambrais jusqu' à le lendemain ", "tu l’ as refusé est -ce à le moi de pleurer sur ta misère non fois non je pourrais t’ accabler de reproches être impitoyable et j’ en aurais le droit mais je t’ aime pascal et il me suffit que tu t’ accuses alors accuse -toi sans restrictions mentaies ", "on voit que l’ étude nous exposait à le beaucoup de fatigues et de risques mes jeunes condisciples et moi mais nous étions sérieux avant l’ âge nous sentions si bien le prix de l’ instruction que rien ne nous décourageait par malheur l’ hiver arriva et il n’ y eut plus moyen d’ aller à le city-wallace à le travers un pays sans routes dans l’ eau la houe ou la neige ce n’ est pas que plusieurs d’ entre nous et moi le premier nous n’ eussions tout bravé pour continuer nos études ", "or tout ceci a besoin d’ être longuement élaboré ce sont les bases de notre entreprise il faut encore leur développer toutes les conséquences de l’ alliance ou plutôt de l’ appui moral c’est-à-dire matériel que nous prête l’ angleterre ou plutôt la france enfin dit croustillac qui commençait à s’ embrouiller singulièrement dans sa politique je désire ne recevoir mes partisans que demain dans la matinée je voudrais même que mon arrivée à le bord fût le moins bruyante possible il est très probable monseigneur que tous ces braves gentilshommes seront couchés car on ignorait à le quelle heure votre altesse devait arriver —cet enragé c’est-à-dire ce brave mortimer est capable de m’ avoir attendu toute la nuit dit croustillac avec inquiétude ", "elle me pria d\\' examiner son fils et de donner un avis selon la science qu\\ elle me supposait ses yeux brillants consultaient les miens elle avait la joue maigrie et plus en feu que celle de le petit malade je la rassurai en toute sincérité apercevant chez l\\ enfant aucun symptôme qui justifiât tant d\\' alarmes le marquis qu\\ on avait été avertir entra quelques instants après et je lui précisai les événements de les derniers mois surtout assassinat de le duc d\\' avec les détails qui ne lui étaient point parvenus ", "revenez sur le passé accordez à le m.georges la main de votre nièce que vous lui avez refusée et s’ il accepte s’ il veut bien accepter car les rôles étant changés les prétentions peuvent être changées aussi eh bien vous aurez sauvé non seulement votre vie votre liberté votre fortune mais encore la liberté la vie et la fortune de tous voila ̀ ce que je lui ai dit; et alors sur mes prières sur mes instances sur mes ordres il a consenti mais ce que j’ avais prévu est arrivé; vous étiez engagé trop avant vous n’ avez pas pu PROPN avait suivi le discours de le gouverneur avec un étonnement progressif et cependant avec un calme parfait ainsi lui dit -il quand il eut fini vous savez tout milord mais vous le voyez ce me semble et je ne crois pas avoir rien oublié non reprit georges en souriant non vos espions sont bien instruits et je vous fais mon compliment sur la façon dont votre police est faite eh bien maintenant dit le gouverneur maintenant que vous connaissez le motif qui m’ a fait agir il en est temps encore: acceptez la main de sara réconciliez -vous avec sa fa", "guy fut interné dans un hôpital psychiatrique grâce à de nombreuses démarches sa femme obtint qu’ il soit transféré près de son domicile à le ville-evrard on renforça la sécurité de le bâtiment destiné à l’ accueillir et il eut droit contrairement à les autres malades à une chambre individuelle il n’ ouvrait la bouche que pour bâiller ou pour manger un jour lors d’ une visite il fixa intensément sa femme irène et articula quelques mots " ]
c’ était une petite personne trapue à le large visage rougeaud riant et ouvert la coiffe de le pays ne couvrait pas sa chevelure d’ un châtain clair bien arrangée à la dernière mode et au-dessus de la large bavette de son tablier bleu apparaissait la garniture un peu compliquée de son corsage –est -ce bien vrai mère ce que vous racontez la ̀? dit -elle tout à le coup en se penchant un peu vers la voisine –comment! si c’ est vrai! je le tiens de le cousin de la bru de le sacristain de sauvecloche est -ce peu crédule ces jeunesses	[ "ta tante ne m’ a pas fait cette question-la elle sait bien que louise ne ment point –sans mentir on peut se tromper! dit sentencieusement marie-françoise mais dis donc mélanie est -ce que tout ça te regarde travaille donc paresseuse et curieuse!mélanie secoua la tête avec un peu d’ impatience et se remit mollement à le travail la mère se leva en annonçant qu’ elle allait partir car son homme rentrerait sans tarder et dame s’ il ne trouvait pas la soupe prête un profond soupir acheva la phrase laissant prévoir de terribles conséquences ", "elle glissa son petit paquet de fil dans une de les vastes poches de son tablier en répétant qu’ elle allait partir et tout en caressant le gros chat noir étendu sur le comptoir elle entama aussitôt un second récit non moins émouvant que le précédent à le passage le plus pathétique la porte s’ ouvrit une bouffée d’ humidité froide pénétra dans la boutique en même temps qu’ un homme et une petite fille homme grand et fort les cheveux presque blancs la physionomie honnête et sympathique avait la tenue d’ un domestique de grande maison il serrait dans une de ses larges mains celle de l’ enfant qui se pressait contre lui craintive et transie –pardon mesdames pourriez -vous m’ indiquer la rue de la fontaine-percée demanda -t-il d’ une voix singulièrement douce avec un fort accent alsacien ", "–mais vous y êtes monsieur s’ empressa de répondre la mère coupant la parole à le marie-françoise –et sauriez -vous où demeure le docteur monil –c’ est bien dans cette rue mais plus haut suivez tout droit traversez la place de l’ église puis vous retomberez dans la rue de la fontaine-percée ", "c’ est là que demeure le docteur dans une grande maison grise ou il y a un peu de lierre c’ est à le côté d’ une autre qui a l’ air d’ une prison la maison de le colonel de le vernek même que c’ est de le drôle de monde tout à le fait mystérieux loquace voisine s’ arrêta pour souffler et l’ étranger en profita pour dire précipitamment –merci bien madame .il salua et faisant passer l’ enfant devant lui il sortit de la boutique mère se laissa retomber sur la chaise précédemment quittée et se frotta les mains avec jubilation voilà de le nouveau marie-françoise qui ç a peut -il être ces gens qui arrivent chez le docteur –je n’ en sais rien à le moins que mais oui la bonne de mme monil t’ a bien dit mélanie que la nièce de le docteur allait venir habiter chez eux?–oui tante; mais on ne l’ attendait que la semaine prochaine il paraît que mme monil fait la mine à le propos de dame! ce ne sera pas tout rose pour la petite ", "elle a pourtant l’ air bien gentil cette enfant et quels beaux yeux si doux vous n’ avez pas remarqué ma tante –non je regardais surtout l’ homme ce doit être un domestique chargé de l’ accompagner ", "une bien bonne figure alors ce serait la propre nièce de le docteur la fille de mlle claire-marie une si jolie demoiselle tellement avenante envers tous je lui ai parlé souvent autrefois puis elle est partie pour paris chez une tante elle s’ est mariée PROPN avec un allemand qui l’ a emmenée dans son pays –et son frère n’ a pas été content de sorte qu’ ils se sont à le peu près brouillés c’ est pourquoi la jeune dame n’ est jamais revenue ici compléta mélanie ", "mais elle est morte il y a déjà plusieurs années m’ a dit la mariette de chez mme monil et après le père de la petite et enfin la grand-mère il y a quelques mois enfin il paraît que la pauvre n’ a plus que cette maison-là où aller –comme vous dites ç a ne sera pas toujours fit observer la mère en branlant la tête une dame intelligente mme monil mais raide dame on ne peut pas lui ôter pourtant ses enfants font leurs volontés c’ est drôle tout de même! et louise se mit à le tenter de débrouiller cette énigme sans plus songer à son homme qui devait être maintenant à le logis en train de tempêter devant un fourneau froid et des casseroles vides le brouillard glacé avait rendu extrêmement glissant le pavé inégal et l’ étranger avançait avec quelque peine en retenant énergiquement la petite créature qui cheminait à ses côtés ", "de temps à le autre il ramenait avec soin sur la bouche de l’ enfant les pans de le grand châle dont elle était enveloppée –serons -nous bientôt arrivés demanda une petite voix douce où l’on retrouvait aussi plus atténué l’ accent alsacien –oui mademoiselle suzel tenez nous sommes sur la place voici sans doute l’ église ajouta -t-il en désignant à sa gauche une masse à le peu près indistincte dans la nuit et le brouillard l’ enfant fit pieusement un signe de croix et ils traversèrent la place pour gagner l’ autre tronçon de la rue de la fontaine-percée s’ arrêta un instant indécis ", "à le gauche il ne distinguait qu’ un mur de clôture; à le droite s’ élevaient des bâtiments peu distincts sous leur manteau de brouillard cependant en s’ approchant l’ étranger put constater qu’ il était arrivé à le but la première maison avait bien en effet une allure de prison avec son rez-de-chaussée très haut percé de fenêtres garnies d’ énormes grilles bombées et sa porte à les traverses de fer à le laquelle conduisait un majestueux perron à le balustrade de pierre .à la suite de cette demeure se dressait une maison de même hauteur un peu plus étroite et percée de larges ouvertures sans barreaux put discerner quelques cordons de lierre serpentant le long de la façade fenêtres de le rez-de-chaussée autres de le premier étage laissaient échapper un filet de lumière par les interstices de leurs volets clos " ]	[ "dit -il ce n' est pas un étranger et s' approchant de le colporteur il demeura tout à le coup immobile et stupéfait qu' est -ce donc encore demanda messire raoul —aussi vrai que je suis chrétien je ne me trompe pas reprit l' intendant ce colporteur ", "–debout dit -il tiens! mais c’ est notre vieux copain! alors on revient voir les amis c’ est exactement dis-je une promenade sentimentale jusqu’ à le lieu de notre premier rendez -vous il rit d’ un gros rire de grammes ", "il a succombé à les suites de sa chute de cheval et les obsèques ont lieu en ce moment même à le sainte-clotilde il n’ entretenait aucune relation avec votre oncle —que je sache —et s’ ils se rencontraient dans le monde je suppose qu’ ils évitaient de fréquenter les mêmes salons et les mêmes cercles ", "elle apprit avec satisfaction que les jurés recevaient une indemnité de livres par séance et que la multitude de les crimes contre la sûreté de etat les obligerait à le siéger très souvent le vieux brotteaux ramassa les cartes se leva et dit à le gamelin citoyen vous êtes investi d\\' une magistrature auguste et redoutable je vous félicite de prêter les lumières de votre conscience à un tribunal plus sûr et moins faillible peut-être que tout autre parce qu\\ il recherche le bien et le mal non point en eux-mêmes et dans leur essence mais seulement par rapport à des intérêts tangibles et à des sentiments manifestes vous aurez à le vous prononcer entre la haine et l\\ amour ce qui se fait spontanément non entre la vérité et l\\ 'erreur dont le discernement est impossible à le faible esprit de les hommes jugeant d\\' après les mouvements de vos cœurs vous ne risquerez pas de vous tromper puisque le verdict sera bon pourvu qu\\ il contente les passions qui sont votre loi sacrée ", "la nourriture de toutes consiste en insectes et autres petits mollusques elles pondent une grande quantité d’ œufs l’ enveloppe en est dure et coriace la femelle les abandonne dans le sable les feuilles sèches l’ herbe ou le fumier c’ est la chaleur de le soleil qui les fait éclore et le développement de ces reptiles paraît être assez long on ignore encore la durée de leur existence ", "un congrès composé des députes de la plupart de les provinces assembla à le new-york et protesta contre les prétentions de le gouvernement impérial on brûla publiquement les marchandises estampillées et les négociants brisèrent leurs relations commerciales avec angleterre effrayé le gouvernement anglais révoqua cette malheureuse loi de le timbre qui provoquait d\\' aussi terribles colères abrogation de cette loi suspendit pendant quelque temps l\\' opposition de les provinces coloniales mais en le gouvernement anglais ayant mis inconsidérément un nouvel impôt sur le thé le feu de la révolte se ralluma avec encore plus intensité auparavant ", "son mode changeant avait quelque chose de désordonné comme l’ agitation de la femme heureuse de le retour de son amant puis après les fugues flexibles de le délire et les effets merveilleux de cette reconnaissance fantastique l’ âme qui parlait ainsi fit un retour sur elle-même la musicienne passant de le majeur à le mineur sut instruire son auditeur de sa situation présente soudain elle lui raconta ses longues mélancolies et lui dépeignit sa lente maladie morale elle avait aboli chaque jour un sens retranché chaque nuit quelque pensée réduit graduellement son cœur en cendres ", "quel que soit le scénario si l’ héroïne était dans la souffrance c’ était la mienne qui était représentée portée par le corps de l’ actrice dans un redoublement accablant si bien que j’ étais presque soulagée quand le film se terminait un soir j’ ai cru descendre à le fond de la désolation avec un film japonais en noir et blanc qui se passait dans l’ après-guerre où il pleuvait sans arrêt je me disais que mois avant j’ aurais vu le même film avec plaisir trouvant dans le spectacle d’ une douleur que je n’ éprouvais pas une profonde satisfaction de fait la catharsis ne profite qu’ à le ceux qui sont indemnes de passion ", "–la révocation de l’ édit de nantes eut lieu reprit -il peut-être ignorez -vous monsieur que pour beaucoup de favoris ce fut une occasion de fortune PROPN donna à les grands de sa cour les terres confisquées sur les familles protestantes qui ne se mirent pas en règle pour la vente de leurs biens quelques personnes en faveur allèrent comme on disait alors à la chasse à les protestants j’ ai acquis la certitude que la fortune actuelle de familles ducales se compose de terres confisquées sur de malheureux négociants ", "ses yeux pétillaient de joie j’ ai trouvé s’ exclama -t-il je savais bien que j’ avais vu cette femme quelque part à le ciné parbleu tu ne la reconnais pas c’ est une star michèle hogan evidemment la solitaire fille à le trench-coat offrait certaine ressemblance avec l’ interprète de tempête " ]
on étonnerait bien michel en lui disant que ces grandes structures impériales dureront moins longtemps que les bons vêtements qu’ il se commande et qu’ il se vante de porter ans durant ces années michel a pris des centaines de photographies nombre d’ entre elles de type quasi stéréoscopique forment de longues bandes roulées comme des papyrus qui se recourbent des bouts quand j’ essaie de les mettre à le plat scènes populaires paysans aiguillonnant leur âne paysannes équilibrant sur leur tête une jarre d’ eau; rondes de petites filles sur des piazzettas italiennes ou farandoles bavaroises monuments qu’ il a vus à le telle heure d’ un certain jour et dont l’ image captée ainsi lui rappellerait pensait -il les petits incidents heureux d’ une journée passée	[ "il se trompait n’ ayant jamais à le ce qu’ il semble pris la peine de jeter les yeux sur ces clichés vite fanés leur ton sépia les empreint d’ une inquiétante mélancolie on les dirait pris sous cette lumière infra-rouge à le laquelle assure -t-on on distingue mieux les fantômes venise paraît souffrir par anticipation de le mal dont elle meurt aujourd’hui ses palais et ses églises semblent friables et comme rongés ses canaux moins encombrés que de nos jours trempent dans un morbide crépuscule celui que barrès vers ce temps comparait à les feux maléfiques d’ une opale une teinte d’ orage se répand sur le lac de côme ", "les palais de dresde et de wurzburg pris un peu de guingois par ce photographe amateur semblent déjà déjetés par les bombardements de l’ avenir l’ objectif de ce passant sans idées préconçues révèle après coup comme une radiographie l’ aurait pu faire les lésions d’ un monde qui ne se savait pas si menacé des présences animent parfois ces décors de luxe voilà trier tout jeune luisant et lisse acheté à le trèves dont il porte le nom et de qui les pattes torses ont trottiné le long de les ruines romaines de sa ville natale il est attaché par une longue laisse à l’ un de les porte-étendard de bronze dressés devant PROPN et veille avec un soin jaloux sur le pardessus de son maître sa canne son étui à le jumelles toute une nature morte de voyageur ", "et bien entendu voici fernande fernande penchée vers la fontaine à le marienbad tenant d’ une main un bouquet et une ombrelle de l’ autre un verre d’ eau à lequel elle goûte avec une moue charmante fernande mince et droite dans son costume de voyage sa jupe un peu moins longue que de coutume laissant voir ses hautes bottes dans la neige de je ne sais quelle station alpestre fernande en toilette de ville l’ inévitable ombrelle à la main avançant à le petits pas dans un paysage de rochers tandis que son beau-fils assis en chat perché à le sommet d’ une formation dolomitique quelconque fait un peu l’ effet d’ un jeune troll fernande en blouse blanche et jupe claire coiffée d’ un de ces énormes chapeaux à le coques de ruban qu’ elle affectionnait se promenant un livre à la main dans quelque sombre forêt germanique et de toute évidence lisant à le haute voix de les vers ", "une de ces images semble témoigner d’ un bonheur que michel a dû goûter à le moins de façon intermittente durant ces années-là et dont le souvenir s’ est évidemment fané par la suite comme ces clichés eux-mêmes l’ instantané a été pris dans une chambre d’ auberge en corse un vilain papier à le fleurs une table de toilette qu’ on devine boiteuse; une jeune femme assise devant la glace enfonce une dernière épingle dans son chignon compliqué ses bras levés ont fait glisser jusqu’ à l’ épaule l’ ample manche de son peignoir blanc ", "son visage n’ est qu’ un reflet deviné plutôt qu’ aperçu sur un guéridon à le côté d’ elle le réchaud et la bouillotte de les voyageurs j’ imagine que michel n’ aurait pas pris la peine de fixer cette scène si elle n’ avait résumé pour lui un matin d’ intimité tendre il dut y avoir à le cours de ces ans pas mal de ces matins-là et pourtant d’ imperceptibles accrocs se produisent dans leur vie facile comme dans une pièce de soie usée par endroits ", "il semble que fernande comme alors tant de femmes hébergeât en soi une hedda gabler crispée et blessée l’ ombre de le baron mélomane remonte parfois à l’ horizon les jours de crise aiguë michel sort pour une longue promenade et revient calmé: il n’ est pas de ceux qui font traîner les querelles j’ ai dit ailleurs son agacement à le sujet de bagues perdues et de toilettes trop vite défraîchies fernande qui est myope et se dit ravie de l’ être tout paraît plus beau de loin quand on n’ en voit pas les détails use pourtant à le théâtre et ailleurs d’ un face-à-main cet instrument arrogant qui transforme une infirmité en une sorte de hautain quant-à-soi et dont elle possède toute une collection en or en argent et aussi je l’ avoue avec honte en écaille et en ivoire ", "le claquement sec de leur ressort cause à le michel le même sursaut irrité que celui d’ un insolent éventail l’ indolence de fernande limite le mari à d’ anodines promenades ses leçons d’ équitation ne l’ ont pas guérie de sa peur de le cheval pour le petit yacht qui succède à le ceux que michel a eus avec berthe la péri et la banshee elle a choisi un autre nom de femme légendaire la walkyrie à le moins toutefois que l’ ancienne propriétaire la comtesse de tassencourt wagnérienne elle aussi ne l’ ait baptisé de la sorte et le nom alors aura été une de les raisons de l’ achat mais elle n’ a rien en elle d’ une brunehilde ", "on est rentré de corse sur la solide malle-poste la walkyrie avec son capitaine et ses matelots les suit à le ralenti le long de les côtes italiennes les lascars s’ attardant dans chaque port ou ils ont des parents des camarades ou des filles à le leur goût michel ne fait que rire de leurs télégrammes désolés navigare impossibile mais fernande critique l’ inutile dépense parfois à le gênes à le livourne il leur arrive de retrouver leur petit navire et monsieur de ne résiste pas à le plaisir de passer la nuit dans la cabine bercée par la mer ", "mais des remords le prennent il n’ est pas dans sa nature de laisser une femme seule dans la chambre d’ un hôtel italien avec pour unique consolation un volume de loti il la rejoint de bonne heure et s’ attarde pour lui acheter des fleurs sur une place quelconque de le risorgimento la faille s’ élargit à le bayreuth fernande y baigne dans la légende et la poésie allemandes " ]	[ "mais c’ est une inconnue qui ouvre et derrière elle il entend un brouhaha de voix ses bras retombent il pense s’ être trompé d’ étage et s’ apprête à s’ excuser lorsqu’ il aperçoit clotilde qui passe de la cuisine à le salon portant un plateau de charcuterie l’ inconnue claironne: un nouvel arrivant et joliment achalande elle tourne aussitôt les talons aurélien reste planté sur le seuil déconcerté quand clotilde reparaît dans l’ entrée il s’ avance vers elle et lui demande désagréablement surpris: tu as de la visite ", "PROPN suivait tenant un bâton à la main afin d’ assommer le plus honnêtement possible quiconque transgresserait les paragraphes réglementaires de la cérémonie il se présenta un amateur puis puis on se montait sur les épaules on se sautait par-dessus la tête les plus fins passaient entre les jambes de les plus près tout cela marchant sautant grouillant ", "mais ce n’ est pas le même celui-là je ne le connais pas qu’ est -ce que tu me racontais —tu es bien pointilleux depuis que tu es adjudant remarque valentin —à propos de le café de les amis dit bourrelier y a didine qui cherche à se placer à le paris ", "le docteur parut réfléchir –ne m’ avez -vous pas dit général qu’ il y avait ici près à le milieu de les bois une chapelle où le dimanche madame rupert quand elle était jeune fille rencontrait le comte de main-hardye –oui docteur –et un peu plus loin n’ y a -t-il pas le château de main-hardye lieues ", "la misère d’ autrui veux -je dire car pour moi la question était en quelque sorte réglée j’ étais ce que j’ étais par bien de les côtés ma vie ne pouvait être qu’ un calvaire je m’ y résignais pénétré d’ une théorie selon laquelle j’ allais vivre jusqu’ à la fin de mes jours même si élaborée dans la détresse et l’ angoisse comme une sorte de pis-aller cette théorie souffre de plus en plus d’ exceptions et que je sais à le présent que la sensualité de la plupart de les mâles les voue à le souffrir et à le désirer la mort à la rechercher parfois passionnément dans ce qu’ ils prennent pour de l’ amour rendant les armes devant les femmes toutes les armes y compris une liberté dont ils ne savent d’ ailleurs que faire le plus souvent une théorie double celle de les corollaires et celle de les équivalences la seconde se déduisant de la première et s’ en jouant la contredisant parfois je suis jusqu’ ici entré dans trop de détails pour qu’ il ne me soit pas permis de développer cette question brièvement avant d’ en venir à le récit de ce que provisoirement ", "mais à ce cri de l' autre côté de la rue dans la retraite de le vénérable un second cri répondit: avez -vous du vieux linge? avait demandé le généreux mustapha il avait tout vu! d' un coup d' œil et grâce à un rayon de lune il avait reconnu la jeune madame fandango et dans l' atelier même des plus méchants carnassiers de les impasses nous devons spécifier ici que l' eau pour changer les physionomies n' a pas un effet très durable il faut renouveler souvent ", "a la notion chrétienne de responsabilité succédait en lui un obscur fatalisme la fin de son bonheur s' expliquait maintenant à ses yeux par l' inévitable misère humaine il absolvait presque son fantôme d' une faute qui lui semblait tenir à des fatalités naturelles puis il se prenait à le songer que ce fantôme était non pas celui d' une femme morte à les yeux clos à la poitrine immobile à la bouche fermée mais celui d' une créature vivante de qui les paupières battaient de qui le cœur palpitait de qui la bouche s' ouvrait fraîche et tiède; et malgré lui tourmenté par il ne savait quel obscur désir il se reprenait à le murmurer: que fait -elle que faisait donc thérèse et comment n' avait -elle tenté aucun effort pour revoir celui qu' elle aimait? quelles idées quelles sensations avait -elle traversées depuis la terrible scène qui l' avait séparée d' hubert ", "—je vais à le côté de toi à le bel air là-dedans tout enfermé moi ç a ne me dit guère les chevaux ont commencé la lente montée en serpent en remuant toutes les clochettes de le collier il fait chaud on est en août ", "j’ avais cédé un peu malgré moi à le ton désir de n’ avoir plus d’ institutrice mais j’ ai assez de confiance dans ton amour maternel pour être certain que tu t’ applaudiras chaque jour de l’ arrivée de je sens mon ami la justesse de tes observations d’ ailleurs par égard pour ton frère pour ma fille pour moi-même et surtout pour cette jeune personne digne après tout d’ intérêt il est de mon devoir de rendre sa position aussi heureuse que possible seulement ajouta madame de morville en souriant je suis bien résolue à le conserver une de mes conquêtes laquelle depuis le départ de mademoiselle lagrange ma fille couche dans une de les pièces de notre appartement à le lieu d’ occuper la chambre de le second près de celle de son ancienne institutrice je suis décidée à le garder alphonsine près de nous j’ y gagnerai une bonne heure de possession le matin et le soir ", "on consola artémise et trop facilement trop vite puis il y eut le mariage dans le temple de boutteville flora étant protestante de par son précédent mariage et catholique ou rien comme le sont les paysans j’ étais leur témoin on arriva à la phrase qui accompagne ces cérémonies-là dans le pays phrase que prononça le pasteur d’ une voix forte et qui perce encore mon oreille: quelqu’un a -t-il quelque chose à le objecter à l’ union de cet homme et de cette femme quelqu’un je ne me rappelle plus la formule mais je me rappelle avoir vu marthe sortir de le dernier rang de l’ assistance et l’ avoir entendue dire: moi d’ une voix qui me glaça le sang rendit livide et l’ assemblée stupéfaite " ]
elles le savent elles savent tout cela mais elles s’ en fichent elles sont nulles en maths elles sont belles elles sont spirituelles elles sont intenses les cœurs battent les rires fusent les mains se pressent les tresses s’ allongent et les frissons changent de camp	[ "les se transforment en gloussements et les angoisses en hi la nuit sera longue n’ a pas la moindre importance elles sont ensemble elles s’ adorent et le poète le leur a promis: nous sommes comme vous elinor marianne jane et elizabeth nous ne dénouons plus nos jupons et les arrière-salles de bar ont remplacé les jolis cottages mais nos rires résonnent aussi loin aussi pur aussi haut que les vôtres nos secrets sont les mêmes nos dots aussi minables notre avenir aussi incertain mais shakespeare siècles plus tard tient toujours la chandelle à le bord de le lit: coucher ou ne pas coucher le premier soir telle est la question ", "comme vous nous lisons keats et les sœurs brontë comme vous nous virevoltons dans les offices enfournons des gâteaux servons le thé avec un nuage de lait et nous jouons même à les dominos s’ il le faut nous égayons les gens tristes nous caressons de les paumes nous arrimons des bras nous tirebouchonnons de les mouchoirs humides nous cachons sous nos grossiers paletots de les rubans des médaillons de minuscules boutons de roses et le satin et la gaze et l’ organdi froufroutent encore sous l’ usure de nos jeans troués comment expliquer alors que silhouettes aussi distinguées courtoises georgiennes en un mot se retrouvent ainsi dans un commissariat de banlieue coincées entre un clodo éructant maculé de bave d’ urine et de vieilles croûtes de chiasse et un travelo moldave à l’ œil poché et à la sémantique besogneuse oui comment se fait -ce c’ est une longue histoire j’ ignore ce dont les copines discutent entre elles quand elles se téléphonent ou qu’ elles se retrouvent autour d’ un verre ", "j’ ignore même ce que le mot copine signifie je n’ en ai jamais eu mais j’ ai eu une sœur à la place une petite lili née ans après moi et qui a pris celle de toutes les autres en revenant de la maternité qui me fut peluche poupée doudou chiot chaton barbie à le coiffer à le maquiller princesse mendiante maîtresse ou fée selon le pailleté de les baguettes et qui m’ est devenue avec les années camarade de régiment coéquipière en solitaire entremetteuse en coups plus ou moins foireux supporter consolatrice eau de ricqlès ou de fleurs d’ oranger directrice de conscience boîte à le secrets crachoir défouloir muse témoin de mariage marraine d’ enfant béquille d’ âme bouée dans la foule phare dans la nuit dans le de je pourrais continuer comme ç a très longtemps mais j’ ai peur de vous ennuyer c’ est ça range le violon et revenons -en à les faits si tu veux bien ah? alors euh où j’ en étais déja le gnouf ah oui pardon les copines le truc c’ est que dans les feuilletons américains genre et toutes ces fadaises les filles entre elles ne parlent que de garçons mais a", "bon nous aussi nous ne faisons pas mieux et nous ne buvons pas moins seulement j’ ai la faiblesse de croire que notre curseur est toujours un cran au-dessus de le leur nos lignes de mire sont moins précises et nos cibles plus réfléchissantes ce que nous visons est souvent trop loin trop flou et ce que nous manquons nous renvoie toujours à le nous-mêmes euh je je sens bien que je ne suis pas très claire là c’ est quoi exactement la différence entre la bande de jessica bidule et nos pommes? ", "question grossièretés question causticité question mauvaise foi piques banderilles et toute l’ armurerie lourde il est probable que nous les niquions à le plates coutures vu que le politiquement correct ç a nous a toujours bien gavées la preuve sinon nous ne serions pas en train de nous pelotonner contre la moumoute en léopard de synthèse de la grande sergueï à l’ heure qu’ il est mais pour le reste je veux dire pour le fond pardon mesdemoiselles les pissouzes pardon nous dominons seigneur un jour vous ne pouvez pas comprendre c’ est un truc de le vieux continent si t’ as pas eu un grand-père mort pour aller libérer avec saint louis t’ es déjà plus dans le cortège ma poule eh non ", "car nous ne cancanonspas après les garçons nous nous parlons d’ amour contrairement à le vos gloussements peroxydés et maintes fois reprogrammés nous ne nous demandons jamais de détails par exemple et qu’ est -ce qu’ il t’ a fait? et comment il t’ a prise? et la taille de sa arrière petites colons pas de ça chez nous les fins de soirées et l’ amour pour intrigue c’ est: comment était son regard? et est -ce qu’ il s’ était rase et il lisait quoi quand tu es arrivée tu crois qu’ il lisait vraiment? et quel film vous êtes allés voir? ah? c’ était bien ", "le jeu de les mains après on veut bien savoir c’ est souvent joli le jeu de les mains mais quand les lèvres s’ y mettent aussi quand ç a monte tout le monde descend ma sœur et moi nous nous connaissons par cœur nous n’ avons aucun secret l’ une pour l’ autre nous nous sommes emballées pour des tocards et nous avons pleuré de grands princes ensemble mais n’ avons jamais parlé de cul à le corps ouverts me connaissant je pourrais me mettre sur les pointes et tenter une petite entrechattes de le genre bon c’ est vrai que l’ engin de machin vu le bazar que c’ était euh elle m’ a quand même esquissé un geste un écartement de pêcheur marseillais mais non je ne peux même pas vous l’ arracher ce sourire-là le braquemart en question elle se l’ est gardée pour elle toute seule soupir et pour les autres sujets c’ est pareil: quand on parle de notre maman de nos petits chefs ou des sangsues de le boulot qui nous épinglent devant la machine à le café avec leurs histoires de paella trop lourde d’ ados mollassons de thyroïde ou de cachemires en soldes on essaye toujours d’ élever l", "bien sûr qu’ on commence par faire nos mères poissardes et canarder à le tout va mais passé la première salve on écarte mieux les chairs et on y met beaucoup de tendresse: le pauvre quelle enfance de merde il a dû avoir pour en arriver là tu crois que son mari la caresse encore tu lui as bien dit qu’ elle était mimi quand elle mettait son petit béret rouge? et à le fait tu sais je lui ai offert ce livre dont tu m’ as parlé pour son gamin nous ne sommes pas des saintes nous ne sommes pas des faux derches c’ est juste que nous aimons bien les gens et qu’ il n’ y a pas d’ histoires même de plus mesquines sans un peu d’ amour ici ou eh oui parce que pause après le violon tu remballes aussi le prie-dieu et tu nous ramènes chez les poulagas on ne va pas y passer la nuit non plus euh oui. si. on va y passer la nuit ", "mais qu’ on sache à le moins pourquoi hé de le calme rallumez la télé si vous n’ avez pas la patience de les genèses je l’ ai révisé avec mon fils aîné l’ autre jour on n’ en est qu’ à la situation initiale soyez patients le conte s’ achemine et l’ élément perturbateur déboule dans quelques paragraphes " ]	[ "oui dit il eût voulu que ce oui fût entre elle et lui la dernière parole timide il errait du regard tout autour de léa il cueillit dans une assiette un gâteau sec en forme de tuile courbe puis le reposa persuadé qu’ une cendre siliceuse de brique rose s’ il y mordait allait lui emplir la bouche PROPN remarqua son geste et la manière pénible dont il avala sa salive ", "cette rue s’ achevait en place carrée contenant un quart de square avec son jet d’ eau à le gauche un grand garage total concessionnaire de à le droite une terrasse de café alors qu’ on longeait le square le jet d’ eau se mit à le rougir tousser noircir en suffoquant des incongruités de siphon tarir enfin dans un râle de portière d’ autobus j’ ai soif dit mercedes elle n’ avait rien exprimé jusque -là rien livré de soi rien laissé paraître traversant la catastrophe sans un mot de commentaire visage fermé aussi distante et détachée que sur l’ autoroute quand elle téléphonait de sa voiture en feu la veille la veille se répéta ", "—elle ment me j’ ai compris j’ ai compris dit le jeune homme elle veut dire que vous viviez avec un monsieur cousin et que vous l’ avez donné à le jardin d’ acclimatation c’ était quand —je ne sais pas dit mme niatte ", "et elle tendit à le montluc stupéfait un deuxième papier sur lequel le roi avait de sa main tracé cette ligne ordre de surseoir à l’ interrogatoire de messieurs de pardaillan père et fils signé charles roi. montluc ayant lu se tourna vers le sergent qui commandait les gardes et dit emmenez les prisonniers dans leur cachot bourreau tu reviendras quand il plaira à le roi un instant tout n’ est pas dit tout est dit quand le roi ordonne dit montluc ", "en plus que boilevent était mort y avait cette mystérieuse affaire qui le tracassait j’ ai pensé que les gonzes qui le cernaient à le point qu’ il veuille se planquer à le château de les cauchemars pour messieurs seuls penseraient que j’ avais été son complice et ça me défrisait oui oui hier lorsque vous vous êtes rabattu à le mon bar je me suis dit ton numéro vient de sortir fils les bourres ont dégauchi cette lettre ", "nous sommes revenus à le péra un de les faubourgs de PROPN vers les heures de le soir poursuit notre voyageur et nous avons été dîner chez le colonel PROPN dont le régiment occupe la grande caserne de ville ou plutôt autre faubourg de constantinople de l’ autre côté de le bosphore le colonel a un kiosque ou maison de plaisance au-dessus de le grand champ de les morts c’ est là que nous nous sommes rendus on nous a fait entrer dans un belvédère donnant sur le bosphore la vue y est ravissante ", "elle gémissait maintenant sous le poids de individus la plupart membres de la commune et quelques-uns jurés comme gamelin mis comme lui hors la loi ii revit son banc le dossier sur lequel il avait coutume de appuyer la place où il avait terrorisé des malheureux la place ou ̀ il lui avait fallu subir le regard de jacques maubel de fortuné chassagne de maurice brotteaux les yeux suppliants de la citoyenne rochemaure qui l\\' avait fait nommer juré et qu\\ il en avait récompensée par un verdict de mort il revit dominant l\\ estrade où les juges siégeaient sur fauteuils d\\' acajou garnis de velours rouge les bustes de chalier et de marat et ce buste de brutus qu\\ il avait un jour attesté rien n\\ était changé ni les haches les faisceaux les bonnets rouges de le papier de tenture ni les outrages jetés par les tricoteuses de les tribunes à le ceux qui allaient mourir ni de fouquier-tinville laborieux remuant avec zèle ses papiers homicides et envoyant magistrat accompli ses amis de la veille à échafaud les citoyens remacle portier tailleur et PROPN menuisier place de thionvill", "vous êtes venu il y a quelques jours me proposer des lettres que je vous ai achetées ces lettres l’ ont certainement partie d’ une série qui n’ est pas complète et je viens vous demander celles qui manquent et que je suis prêt à le vous payer comme les premières mais bernier était sans doute bien bas car celte proposition qui l’ eût fait tressaillir en toute autre circonstance le laissa très-indifférent eh mon bon monsieur je sais à le peine de quoi vous voulez me parler ", "il n’ y avait que trop de fleurs c’ était un vrai jardin les chèvres n’ y venaient plus car j’ avais replanté dès la seconde année tous les hêtres que l’ éboulement avait détruits et mes jeunes sujets étaient déjà forts et bien feuillus jour par jour aussi j’ avais arraché les fougères et les autres herbes folles qui m’ avaient envahi je les avais brûlées et la cendre avait détruit la mousse ", "mon précepteur tsin le petit chien de mon père coups de bambou je m’ appelle et je suis né à le péking dans l’ enceinte de la ville jaune non loin de la montagne de charbon mon père qui s’ appelait était mandarin à le bouton rouge c’est-à-dire qu’ il portait un bouton rouge à son chapeau pour insigne de sa haute dignité " ]
la neige fondue hachait les halos il essayait de capter une fréquence musicale sur le petit transistor maintenu à le moyen d’ élastiques derrière le pare-soleil quand la mécanique donna les premiers signes d’ essoufflement son regard se porta immédiatement sur l’ aiguille de la jauge perdue dans le rouge un réflexe idiot lui fit taper sur le cadran comme si les tressautements de l’ indicateur pouvaient avoir pour conséquence de remplir le réservoir il finit par se mettre à le point mort et vint se ranger en profitant de l’ élan sur un dégagement ménagé à l’ approche d’ un croisement	[ "un panonceau ironique indiquait une station à le kilomètres la froidure humide eut tôt fait d’ envahir l’ habitacle d’ engourdir les doigts de cadin qui se résolut à le quitter l’ abri de sa voiture il se posta devant le capot dans la lueur jaunâtre de les phares pour tenter de faire stopper l’ un de les véhicules qui passaient à le pleine vitesse dans un chuintement d’ air d’ eau et de caoutchouc un quart d’ heure plus tard les cheveux plaqués de l’ eau gelée s’ insinuant sous le col de chemise il commença à le injurier les indifférents minutes encore et il était à le court d’ insultes ", "le salut prit la forme d’ une opel elle s’ arrêta à sa hauteur alors qu’ il venait d’ éteindre les lumières déclinantes de la renault et s’ apprêtait à se mettre en marche vers une station-service que son désespoir lui annonçait fermée un homme d’ une quarantaine d’ années inclina un visage avenant vers la fenêtre côté passager masquant à le demi une jeune fille à la courte chevelure rousse qu’ est -ce qui se passe vous êtes en panne? —oui je n’ ai pas fait attention le réservoir est à le sec c’ est bien le seul aujourd’hui montez il prit place à l’ arrière derrière le conducteur et jeta un coup d’ œil sur une pile de tracts syndicaux posée sur le siège ", "mine le syndicaliste croque ta pomme —il ne fait pas très chaud pour une fin mars cadin se pencha vers le chauffeur pas vraiment il laissa passer quelques secondes —je n’ ai pas pu m’ empêcher de lire c’ est vrai cette histoire de pommes ce fut la jeune femme qui répondit son sourire adolescent rassembla les taches de rousseur qui parsemaient ses joues son front ", "—bien sûr que c’ est la vérite le bon dieu a menacé de le retirer de le paradis s’ il croquait la pomme jusqu’ à le aujourd’hui personne ne savait où il se trouvait ce fichu paradis il faut donc croire que c’ est à le fond de la mine la station brillait de feux cadin remplit un jerrican de litres sous un haut-parleur qui diffusait une chanson très tendre une voix féminine accompagnée par quelques accords à la guitare sèche ", "le syndicaliste poussa l’ amabilité jusqu’ à le ramener à sa voiture dès que les lumières de l’ opel furent avalées par la nuit cadin exécuta un demi-tour et rejoignit PROPN il fit une halte près de le quai de les bateliers dans un ancien hôtel borgne transformé en librairie ou il acheta un vieux numéro des saisons d’ alsace consacré à les enrôlés de force les malgré-nous l’ inspecteur aligna sa monnaie sur la vitre de le flipper qui faisait office de comptoir il en ressentit l’ envie mais ne trouva pas la force d’ aller rôder autour de la gare ", "son estomac se contenta d’ un sandwich saucisse-moutarde avalé à le volant entre la place de les moulins et les ponts-couverts une fois chez lui il tira les rideaux sur les écluses envahies par la brume et se coucha pour sombrer dans un sommeil sans souvenirs on tapait dans son rêve des coups brefs sur du bois sec ses paupières s’ entrouvrirent laissant passer ce qu’ il fallait de réalité ", "le réveil marquait heures et on s’ énervait contre la porte il fut tout de suite debout plongeant dans les jambes de son pantalon la chemise passée à la diable pour ouvrir sur la carrure de le facteur le journal et les lettres-circulaires auraient pu prendre le chemin habituel mais il y avait également une enveloppe épaisse comme un annuaire départemental la poche dans laquelle il pensait trouver la pièce de le pourboire était vide et le temps qu’ il fasse l’ aller-retour de l’ entrée à le buffet le préposé avait disparu vers les étages inférieurs il fit couler l’ eau la testa de le bout de les doigts et quand elle fut assez chaude présenta directement sous le jet son bol à le fond tapissé de café soluble ", "le cachet postal indiquait que le pli avait été envoyé la veille de la poste principale de PROPN il déchira l’ enveloppe sur le côté à l’ aide de le manche de la cuillère avec laquelle il venait de touiller son café et en tira plusieurs séries de feuilles agrafées par surmontées d’ une lettre sur laquelle courait une écriture nerveuse cher monsieur cadin lors de notre rencontre ce matin dans le parc de la croix de le bon pasteur je vous ai promis de vous faire parvenir une collection complète de le journal de la communauté de marcheim je pensais dire vrai mais je me suis imprudemment avance je ne possède en effet que de les numéros parus je les ai rapidement feuilletés avant de les mettre à la boîte et je crois que le journalisme et la littérature ne perdent rien à le ces disparitions ", "ce qui subsiste est suffisamment accusateur si nous avons écrit cela à l’ époque c’ est certainement que nous le pensions j’ ai aujourd’hui beaucoup de mal à le admettre que j’ aie pu être le jeune homme que j’ étais j’ espère que vous trouverez de quoi nourrir votre article sur les regroupements utopistes de l’ après-mai alsacien et que l’ ironie qui naît obligatoirement à la lecture de nos divagations ne sera pas trop mordante une signature illisible se superposait à un nom et un prénom écrits en caractères bâtons l’ inspecteur piqua le quignon de pain qui lui restait à le bout d’ une fourchette et le grilla au-dessus de les flammes de la gazinière avant de l’ enduire de confiture à la fraise " ]	[ "il raconta son voyage à le pied son arrivée à le paris sa visite à le mlle dauvilliers sans parler de la porte-saint-martin ni des pages de la reine de navarre ni de la montre paternelle il ne voulait adresser à la famille que de le contentement et de l’ espérance la lettre mise à la boîte il se trouva à l’ heure dite devant le bureau de le mont-de-piété où l’ attendait la fanfare ils entraient là tous les pour la première fois la salle de le rez-de-chaussée basse humide si obscure que des lampes y étaient allumées dans les coins leur donna l’ impression d’ une cave ", "je sais trop bien chasser pour que les fourrures nous manquent vous coucherez sur un lit digne d’ une reine car il se composera de peaux de martre zibeline d’ hermine et de castor mlle qui s’ était étonnée déjà d’ entendre un indien parler purement le français s’ étonna plus encore de s’ entendre appeler mademoiselle où donc demanda -t-elle avez -vous appris à le parler ainsi le français mais dit -il je suis français ", "personne ne comprit ce jeu de mots qui dans la circonstance présente devenait héroïque seuls les yeux noirs de la candiote brillèrent et exprimèrent sa reconnaissance à le joyeux disciple d’ apollon celui-ci de le reste ne laissa pas le loisir de la réflexion à ses amis –en somme je désire être chargé de cette mission m.taxidi nous a sauvés j’ ai une occasion de payer ma dette j’ en use et vous n’ avez pas à m’ en empêcher ", "il ne fat point question de félicité je n’ osai interroger d’ avantage après avoir croisé un instant devant la porte je me déterminai à le entrer le coeur me battait arrivée à le bout de la première cour je fus sur le point de rebrousser chemin ", "nous marchons environnés de tant de piéges je l’ ai apporté vous l’ examinerez dit en tendant à le son ami un papier plié en adieu dans jours je serai ici dit sidney ", "mais PROPN avait reculé dans son élan ne rencontra que la lame affilée tendue vers lui et retomba blessé en poussant un hurlement de rage et de douleur il s’ en fallait beaucoup cependant que tout fût fini le courageux animal saignant et mutilé revint à la charge avec une égale ardeur avec une même impétuosité ce fut une effroyable lutte que celle de cet homme et de ce chien se heurtant dans les ténèbres passecoul ne distinguait qu’ une forme sombre sans cesse en mouvement et frappait presque à le hasard le hasard d’ ailleurs lui venait en aide et chacun de ses coups portait; ", "vois j’ ai vieilli j’ ai tant souffert toi tu es restée toujours belle: tu n’ as donc pas pleuré néolie la nièce d’ hamstède a posé sa main brûlante sur son front comme pour isoler ses pensées et comme redoutant une communication secrète entre elles et –d’ où venez -vous urbin répond -elle pardon! je ne sais plus où je suis j’ ai peur j’ ai froid je me sens mal n’ avez -vous pas de le sang à le vos mains de le sang quel mot affreux ", "donc moi qu’ est -ce que j’ ai fait j’ ai fait un peu la moue j’ ai fait la tronche faire semblant d’ hésiter et même d’ être un peu en colère histoire de savoir si il était vraiment sûr et certain de ce qu’ il voulait il savait si j’ aurais dit que non qu’ il devait y retourner il m’ aurait répondu et faut avouer qu’ il aurait pas eu complètement tort c’ est ça qu’ il m’ aurait retourné: tu veux que je finisse en taule crever en taule je pouvais pas me le permettre ", "je le regarde avec un certain intérêt qu’ est -ce qu’ il peut bien avoir à me proposer —voyez -vous reprend -il après ce qui s’ est passé hier je l’ interromps —hier c’ est pourtant vrai qu’ il fait grand jour alors j’ en ai écrasé pendant des heures ", "le train cependant continuait sa course vertigineuse coupant les montagnes franchissant les marais croisant d’ autre trains contre lesquels nous croyions nous briser disparaissant parfois dans des cavernes et nous plongeant à le ma grande terreur dans une obscurité profonde où le bruit de la machine concentré dans un étroit espace devenait un effroyable roulement semblable à le celui de le tonnerre comme la lumière semblait éclatante à le sortir de ces gouffres mais ce n’ était plus celle de nos campagnes et à le petit cri de joie par lequel j’ avais instinctivement salué son retour succ��dait le même silence triste et froid dans lequel me plongeait le concours subit de tant d’ événements étranges et douloureux parfois quand le train s’ arrêtait la curiosité reprenait le dessus et la vue de nombreuses maisons d’ églises dont les tours dépassaient de beaucoup la hauteur de le clocher de notre village provoquaient de ma part réflexions et questions qui amenaient le sourire sur les lèvres de mes bons parents parfois encore je trompais pour eux la longueur de le voyage " ]
auprès de ces amis dont l’ un fut un peu mon mentor et eut une influence décisive sur ma formation spirituelle j’ avais retrouvé en plus valablement fondé et plus intense l’ extraordinaire climat de communauté morale que j’ avais déjà connu avec mes compagnons l’ homme-à-la-tête-d’épingle et l’ étudiante c’ était aussi mon premier contact précis avec une chose toute neuve pour moi: la pauvreté de même que ma liaison avec avait marqué la fin d’ une première association amicale mon mariage sans m’ arracher à le mon nouveau milieu a constitué cependant en lui-même une modification assez profonde de ce climat pour qu’ aujourd’hui il m’ arrive encore d’ en souffrir et que dans mes heures de cafard j’ y songe comme à un paradis perdu de cette période qui s’ ouvrit avec mes débuts dans la vie littéraire je ne donnerai qu’ un aperçu succinct car j’ y suis encore trop engagé pour pouvoir la traiter avec discernement et sang-froid je n’ ai jamais eu de facilité pour écrire;	[ "à le tel point que pendant longtemps l’ idée ne me serait pas même venue que je puisse être un jour ce qu’ on appelle un écrivain le premier poète moderne dont j’ avais fait la connaissance homme que j’ admirais à le moins autant qu’ apollinaire m’ avait maintes fois découragé m’ engageant à le continuer bourgeoisement mes études sans prétendre à le autre chose qu’ être un honnête homme ou tout à le plus un amateur distingue je me morfondais sous ce jugement qui me semblait sans appel j’ attendais de cet homme non des conseils moraux mais qu’ il me livrât la recette et la clef et pour un peu je serais allé jusqu’ à le partager ses vices si cela avait été un moyen d’ acquérir son génie convaincu par ailleurs qu’ un grand artiste est voué nécessairement à la misère je rougissais de mon confort le rendant responsable de tout et me reprochant de ne pas avoir l’ énergie d’ envoyer tout promener ", "pour que je parvienne à le produire quelque chose de lisible il a fallu que je rencontre le peintre et qu’ il me fasse confiance ainsi que le petit nombre d’ intimes qui se réunissaient dans son atelier encore n’ ai-je jamais pu travailler que d’ une façon discontinue à le éclipses et en luttant pied à le pied avec les pires difficultés l’ inspiration poétique me semblait une chance tout à le fait rare un don momentané de le ciel qu’ il s’ agissait pour le poète d’ être en état de recevoir à le prix d’ une absolue pureté et en payant de son malheur le bénéfice fortuit de cette manne je regardais l’ état lyrique comme une espèce de transe il m’ arrivait de rester accablé muet répondant à le peine à les questions comme si j’ étais uniquement attentif à le ce qui se déroulait en moi d’ anguleux de grinçant de rouillé poésie torturant mes entrailles ainsi qu’ un corps étranger ou tapie dans un coin perdu de ma tête telle cette âme solide à l’ existence de laquelle j’ avais cru étant enfant ", "la réceptivité nécessitait toutes sortes de précautions pour être sauvegardée la moindre chose pouvant à le jamais la tuer il suffisait d’ une compromission quelconque d’ un manque de détachement d’ une faiblesse quelle qu’ elle fût à l’ égard de le bonheur à lequel on eût cédé ainsi qu’ à un péché persuadé que l’ exercice de la poésie demandait une énorme dose de liberté et de courage impliquant en premier lieu un parfait désintéressement quant à les liens temporels je méditais sur l’ apologue de gobineau l’ une de les nouvelles asiatiques dans lequel il est question d’ un initié à lequel un illustre thaumaturge va révéler l’ ultime secret magique mais qui perd tout à le seuil de la trouvaille parce qu’ il s’ est retourné sa femme qui se voyait abandonnée l’ ayant suivi et appelé ainsi lorsque l’ amour s’ introduisait dans mes pensées c’ était sous forme de tentation et je ne pouvais l’ envisager autrement que comme une sorte de déchéance c’ est pourtant dans ces conditions et comme s’ il s’ était agi d’ une demi-trahison ou d’ un début de renoncem", "une jeune fille appartenant à ce milieu à lequel grâce à l’ orientation nouvelle que j’ avais donnée à le ma vie je me trouvais maintenant intégré fille élevée très strictement m’ apparut tout à le coup comme l’ incarnation ou le reflet de cette figure d’ épinal que je nourrissais en moi secrètement image reculée dans un fond d’ enfance et de chanson populaire qui la douait d’ un bouleversant prestige en raison de ce que cela lui conférait de lointain et de légendaire gêné par ce qu’ on sentait en elle d’ éducation bourgeoise paralysé par un retour soudain de toutes mes phobies et convaincu de le reste que si je me mariais c’ en serait fait de l’ amitié je me conduisis à le son égard de la façon la plus invraisemblablement conventionnelle commençant par demander officiellement sa main puis n’ osant la courtiser autrement qu’ en lui adressant des bouquets et des poèmes et restant froid et silencieux sitôt que j’ étais devant elle si bien qu’ elle me refusa je rejetai cette aventure malencontreuse hors de le cercle de mes préoccupations je me félicitai et me ", "je ne me souciai plus que d’ écrire et participai bientôt tout à le fait à le mouvement littéraire moderne ce fut alors la période ou ̀ je passai la plupart de mes nuits à le montmartre traînant les boîtes telles que le et affectionnant par-dessus tout les endroits nègres j’ avais de nouveaux compagnons avec qui je buvais et philosophais breuvages fumée musique et foule constituant l’ excitant mental que nous jugions le plus apte à le favoriser l’ inspiration assez souvent je m’ enivrais plus certain que jamais de la valeur magique de l’ alcool et ayant toujours apprécié d’ ailleurs l’ amertume douce des cocktails le goût de neige de le champagne et la saveur tranchante de le whisky à le point de vue femmes je restais chaste ou à le peu près ", "comme à le temps ou ̀ j’ allais de partie en partie avec l’ homme -à-la-tête-d’épingle et l’ étudiante je souffrais bien d’ un certain vide mais cet ennui avait tôt fait de devenir la source d’ émotions indicibles dès que j’ entendais un air de jazz convenablement mélancolique ou le chant d’ une femme de couleur qui semblait avoir reçu des coups de bec d’ oiseau dans la gorge nombre de nos après-midi s’ écoulaient dans les cinémas nous goûtions particulièrement les comédies américaines à le sentimentalité facile ou bien ces films violents où l’on voit tantôt des gens très bien qui se perdent tantôt des gens perdus qui se réhabilitent et tombent dans les bras d’ une femme idéale après avoir traîné la plus misérable de les vies héros hasardeux pour qui perdition et rachat c’ est tout un puisqu’ il s’ agit dans l’ un comme dans l’ autre cas de le même bond élémentaire qui pousse à le sortir hors de soi sachant que ma chasteté était bien plus l’ effet d’ une incurable déficience que de ma volonté et peut-être la conséquence logique de ma simple incapa", "une autre cause plus matérielle était à la base de ce sentiment d’ impuissance et me rendait à le peu près impossible toute relation sexuelle avec des femmes c’ était une infirmité bénigne qu’ aucun soin jusqu’ à le présent n’ est parvenu à le tout à le fait réduire un peu de gêne à l’ un de les testicules cela m’ était venu à la suite d’ une grande fatigue après plusieurs nuits presque blanches passées à le vaticiner sur un plan indécis entre la passion le mysticisme et le lyrisme avec l’ ami homosexuel dont j’ ai parlé à le propos de les diverses incarnations de judith certes je surestimerais l’ impression que me firent dans ma prime jeunesse certains thèmes de la mythologie classique si je disais qu’ ils furent pour mon imagination dès que j’ en eus connaissance un aliment comparable à le celui que je tirai plus tard des opéras ou à le celui que les films me fournissent aujourd’hui toutefois il en est qui me frappèrent et que j’ ai repris ultérieurement la chute d’ icare et phaéton que foudroie jupiter parce que conduisant le char de le soleil il s’ est trop", "il est possible que ce détail accessoire me rappelant le palais de PROPN et situant dans le cadre de l’ histoire de france phaéton et son père ait contribué à le empreindre ma mémoire d’ un récit à lequel j’ avais déjà des raisons très profondes d’ adhérer le fait est que je fus maintes fois préoccupé par ce mythe et qu’ il a servi souvent de matière à le mes rêveries à l’ époque ou ̀ je fis la connaissance de cet ami qui fut un compagnon certainement plus digne que moi de faire subir à l’ existence une sorte de transfiguration luciférienne je m’ imaginais que j’ avais plus encore qu’ une vocation une destinée l’ état d’ exaltation dans lequel je me trouvais m’ apparaissant comme la preuve irréfutable que ma vie comportait quelque chose de mythique si inconscient que je fusse de la médiocrité de mes moyens littéraires je me considérais comme une manière de prophète et tirais une grande fierté d’ un messianisme qui me semblait inhérent à le sort de tout poète c’ était un peu les ailes d’ icare ou les chevaux de phaéton ", "parlant parfois dans la complète obscurité afin de mieux nous croire hors de l’ espace délivrés de tous liens matériels comme si nous nous tenions dans l’ absolu nous mirant l’ un dans l’ autre et échangeant seul à le seul de les sentences cruciales mon ami et moi nous étions allés très loin dans nos conversations les haussant jusqu’ en un point tel que cela pouvait passer pour un viol de tabou ou pour un sacrilège aussi me semblait -il normal que j’ encourusse un châtiment je suis puni jusque dans ma chair lui écrivis -je sitôt que se fut manifestée la douleur physique en question en raison de sa valeur mythique et parce qu’ il me semblait impossible qu’ un poète fût autre chose qu’ un damné icare ou phaéton la croyance d’ être un voleur à le foie rongé me permettait certes de vivre jointe à la passion de le voyage car j’ étais convaincu qu’ un jour je partirais " ]	[ "à le tel point qu’ il se produisit ce fait singulier que tandis que prieur de la marne à le granville mettait à le prix la tête de lantenac charette à le noirmoutier mettait à le prix la tête de cimourdain .disons -le ces hommes le marquis et le prêtre étaient jusqu’ à un certain point le même homme le masque de bronze de la guerre civile a profils l’ un tourné vers le passé l’ autre tourné vers l’ avenir mais aussi tragiques l’ un que l’ autre lantenac était le premier de ces profils cimourdain était le second; seulement l’ amer rictus de lantenac était couvert d’ ombre et de nuit et sur le front fatal de cimourdain il y avait une lueur d’ aurore .cependant la tourgue assiégée avait un répit.grâce à l’ intervention de gauvain on vient de le voir une sorte de trêve de heures avait été convenue l’ imânus de le reste était bien renseigné et par suite des réquisitions de cimourdain gauvain avait maintenant sous ses ordres hommes tant garde nationale que troupe de ligne avec lesquels il cernait lantenac dans la tourgue et il avait pu braquer contre la forteresse p", "c’ est la jalousie qui vous fait parler ainsi et c’ est bien naturel; il est si aimable je ne me donnai pas la peine de la détromper son opinion m’ était bien indifférente elle reprit: je soupe avec lui ce soir on fera de la musique je ne crois pas que je revienne coucher ici je ne le crois pas non plus mais dites-moi et madame votre mère ", "PROPN avait vécu jusqu’ à l’ âge de ans chez une tante de sa mère qui possédait dans le gouvernement de une petite propriété qu’ elle faisait valoir elle-même puis qui jusque-là ne s’ était jamais soucié de sa fille s’ avisa de la faire venir à le paris et la mit dans une bonne pension d’ où elle ne devait sortir que pour passer les vacances près de sa tante .mais cette tante était morte quelque temps auparavant PROPN n’ avait que peu de fortune et d’ ailleurs elle était trop jeune pour vivre seule l’ aïeule lui avait dit aussitôt –veux -tu venir avec nous tu trouveras là-bas une famille qui te chérira bien vite PROPN s’ était jetée en pleurant dans les bras de bonne-maman ", "dit -il solennellement ayez confiance en moi! –j’ ai confiance en vous miguel! dit -elle gravement ils demeurèrent silencieux un long moment le jeune homme devait faire un immense effort pour dominer l’ impulsion presque irrésistible qui le pressait de la saisir dans ses bras et de la serrer contre son cœur ", "bien que sa grande âme se refusât à le rien en croire les insinuations de barbassou l’ avaient attristé puis ces jurons de le cru l’ accent de là-bas tout cela éveillait en lui de vagues remords à le logis il ne trouva personne était à le bain la négresse lui parut laide la maison triste en proie à une indéfinissable mélancolie il vint s’ asseoir près de la fontaine et bourra une pipe avec le tabac de barbassou ce tabac était enveloppé dans un fragment de le sémaphore en le déployant le nom de sa ville natale lui sauta à les yeux on nous écrit de tarascon la ville est dans les transes ", "la crémerie existait toujours mais elle était devenue un établissement de luxe de les plus fréquentés dans la bonne saison on y faisait si rapidement fortune que les propriétaires de le fonds le cédaient à le bout de quelques années dans d’ excellentes conditions titin ignorait toujours le nom de famille de noré ce qui n’ était point pour faciliter sa tâche cependant il apprit d’ une vieille anglaise qui venait manger là ses toasts depuis des années que les anciens propriétaires avaient acheté une vieille maison de comestibles rue d’ angleterre! à le lapin d’ argent ", "je l’ ai affranchi en moins de le soufflait énormément j’ ai demandé encore: —comment que t’ as appris qu’ il était repassé et que les condés te le mettaient sur le paletot j’ étais chez moi avec mon homme d’ affaires vers heures on allait se tirer c’ est angelo qui m’ a téléphoné ", "hors une belle écriture il ne voit pas de quoi peut se vanter un homme s’ il est surpris d’ une chose c’ est de ne pas être ministre lui qui à le main levée dessine autour de lettres d’ une admirable rectitude les plus merveilleuses arabesques il s’ en console cependant et il est heureux lorsque dans ses heures réglementaires il a couvert une page de parchemin de caractères à le faire briser ses planches à un graveur de lettres la placidité de ce brave homme est inaltérable il est naïf et doux ", "elle dit que c’ est loin mais lui il vient à sa rencontre ah tu vois dit anna tu savais aussi ça. quoi encore? raconte-moi c’ est tout dit très bien dit anna ", "et moi étions essoufflés nous n’ avions rien mangé depuis jours et à le peine bu nos jambes nous portaient mal nos articulations étaient pleines de rouille nous courions comme nous pouvions " ]
mais qui donc l’ a gagne maître bastian reprit un peu de calme ses joues se décolorèrent et il dit: —c’ est un militaire un canonnier alors l’ oncle se redressant ses grosses épaules effacées le nez haut s’ écria: —quel canonnier —on l’ appelle je crois m. fils c’ est un jeune homme de le pays	[ "oui il a gagné le prix de le coq et plusieurs autres prix considérables monsieur stavolo il faut rendre hommage à la supériorité de ses émules et je crois remplir un devoir en publiant ma propre défaite l’ oncle conrad se tut quelques secondes puis élevant la voix: il a gagné le coq! il jette donc bien ce ", "—très bien très bien je dois l’ avouer puis après une pause comme pour se recueillir maître bastian les mains appuyées sur son parapluie derrière son long dos plat le feutre sur la nuque et les yeux levés reprit d’ un accent mélancolique —oui ce jeune homme a remporté le prix de le coq je pourrais diminuer l’ éclat de ma propre défaite en rabaissant mon adversaire mais je ne le ferai pas je n’ imiterai pas l’ exemple déplorable de ceux qui croient s’ élever en abaissant les autres seulement monsieur stavolo je ne suis pas le premier qui ait souffert les injustices de le sort ", "je pourrais citer dans les temps anciens l’ exemple de cyrus vaincu par une simple femme après tant d’ éclatantes victoires d’ annibal bon bon interrompit l’ oncle je sais tout cela mais voyons comment cela s’ est -il passe est -ce honorablement loyalement —très loyalement alors maître bastian tirant de sa poche de derrière un grand mouchoir de toile bleue à le raies rouges s’ essuya le front où coulait la sueur et dit: —vers heures et demie lorsque j’ arrivai le coq était sur sa perche je vis d’ abord qu’ on avait reculé la distance d’ une toise et demie que je mesurai moi-même ce qui ne laisse pas que d’ être considérable avec les autres toises n’ importe la condition étant égale pour tous je me décide à le concourir ", "on avait déjà touché le coq plusieurs fois mais si faiblement que toutes ses plumes lui restaient j’ assistai jusque vers heures à le concours sans y prendre part à le cette heure monsieur stavolo je choisis pierres et je touche le coq fois cela m’ encourage et jusqu’ à le heures je dépense sous ce qui fait pierres dont plus d’ un cinquième avaient touche mais ce coq étant de la race sauvage de les hautes vosges avait la vie si dure que la moindre goutte d’ eau-de-vie le remettait sur ses pattes ", "enfin entre et heures je commençais à le désespérer la somme dépensée était tellement en dehors de mes habitudes et de la valeur de le prix que je restai là fort indécis je me décidai portant à le jeter encore pierres et de la troisième j’ abasourdis tellement le coq qu’ il resta plus d’ une minute à le fermer et à le rouvrir les yeux toute l’ assistance proclamait ma victoire lorsque le jeune homme dont je vous ai parlé tout à l’ heure arrive il ouvre le bec de le coq et lui souffle dedans de sorte que l’ animal se réveille comme d’ un rêve se redresse sur la planche et secoue sa crête comme pour se moquer de le monde ", "j’ étais vraiment désespéré monsieur pareille chose ne s’ était jamais vue en alsace de mémoire d’ homme cependant la confiance me restait encore que personne ne ferait mieux que moi; et c’ était aussi l’ opinion générale personne ne voulait plus jeter sur un animal si rebelle à le sort qui nous est réservé à le tous tôt ou tard mais cette opinion n’ effraya point le fils sans y prendre garde il choisit pierres tranchantes le fond d’ un vieux pot déclarant qu’ il ne dépassera pas ce nombre et que s’ il ne tue pas le coq de ces pierres il l’ abandonnera sans nouvelle tentative à sa destinée ", "tout le monde considérait cela comme une vaine fanfaronnade et moi-même monsieur stavolo je me disais en riant: voilà bien la folle présomption d’ une jeunesse inconsidérée nourrie d’ PROPN enfin m. ôte sa veste de canonnier et lance sa première pierre qui frappe à le lignes au-dessous de la planchette avec une force telle que tous les assistants purent en voir la marque de la seconde il toucha le coq et lui fit sauter tant de plumes qu’ il était véritablement plumé de tout le côté droit on croyait la chose finie mais alors à le mon tour et par une juste réciprocité je soufflai dans le bec de le coq qui se redressa sur la planche les narines pleines de sang tout restait donc indécis encore ", "mais de sa troisième pierre le canonnier frappa si juste qu’ il coupa la tête de le coq à la naissance de le cou et par cet accident il devint impossible de le ranimer soit en lui versant de l’ eau-de-vie soit en lui soufflant dans le bec puisque la tête était à le terre cela décida de la victoire pendant ce récit l’ oncle conrad écoutait tout émerveillé enfin il dit: —oui c’ est adroit j’ ai toujours pensé que ce garçon était plus adroit que les autres mais la force est toujours la force et l’ adresse ne peut pas faire qu’ un sapin soit plus fort qu’ un chêne; ", "voilà ce que je soutiens moi —monsieur stavolo faites excuse dit le maître d’ école ce jeune homme est aussi fort qu’ il est adroit de même qu’ il m’ a vaincu pour le prix de le coq de même il a vaincu les plus forts de la fête à la lutte —qui s’ écria l’ oncle —le nombre en est incalculable répondit maître bastian en gonflant ses joues et levant les yeux à le ciel; " ]	[ "elle n' y pouvait plus tenir de l' envie qu' elle avait de savoir où vous en êtes de vos affaires elle a pour vous qui êtes plus que son père un véritable culte —chère jeanneton murmura le bonhomme son cœur est encore plus beau que son visage mais comment te donne -t-elle de les ordres garçon je suppose que toi plein de bon sens comme tu es et d' honnêteté et de fierté car je ne connais pas de cœur mieux placé que le tien tu n' as pas la folie d' élever tes vœux jusqu' à le ma nièce? se dit madeleine: l' orgueil! ", "dans la tête jeune de raymond le cours de les pensées change encore ce petit mur à le faîte arrondi recouvert d' un badigeon de chaux et d' ocre éveille tumultueusement en lui des pensées de vie de force et de joie avec une ardeur d' enfant il se dit que demain il pourra s' y remettre à ce jeu de les basques qui est une griserie de mouvement et de rapide adresse il songe à les grandes parties de les dimanches après vêpres à la gloire de les belles luttes avec les champions d' espagne à le tout cela qui lui a tant manqué pendant ses années d' exil et dont il va faire son avenir à le présent mais c' est un instant bien court et la désespérance mortelle revient le heurter à le front ses triomphes sur les places gracieuse ne les verra pas alors mon dieu à le quoi bon sans elle toutes choses même celles-ci retombent décolorées inutiles et vaines n' existent seulement plus etchézar qui se découvre là-bas tout à le coup à un tournant de le chemin c' est dans une lueur rouge comme une image de fantasmagorie éclairée à le dessein d' une façon spéciale à le milieu de g", "il faut te faire interner mon vieux tu vas te marier avec une femme qui ne t’ aime pas —je ne serai pas le premier à qui cela arrivera et puis je l’ aime si fort qu’ elle finira par m’ aimer —je n’ en crois rien ", "des souffles frais commençaient à le descendre avec l' ombre en même temps la terre qui avait bu le soleil exhalait des bouffées chaudes et imprégnées de le parfum de les résédas des pétunias des géraniums dont il y avait une profusion autour de les massifs de légumes entre ses murs flanqués d' un rempart d' arbres il embaumait comme une cassolette le potager de m. maldonne le brave homme eut bien vite fait d' oublier robert et l' incident de tout à l' heure pour ne plus penser qu' à le monde familier de le jardin on a toujours le cœur pris à les choses qu' on a semées ", "j’ ai pensé à le vous toute la nuit et je me suis couché à le heures de le matin quand je suis amoureux je ne peux pas dormir —amoureux vous! avouez donc la vérité vous avez passé la nuit à le jouer ou à le souper —je ne dis pas le contraire ", "PROPN nous l’ eût expliqué lui qui a daigné étudier la vie de les oiseaux avec presque autant d’ amour et d’ émotion que celle de les hommes .nous renvoyâmes le gamin et son âne et après un déjeuner copieux dans les ruines nous eûmes à le descendre à le fond de le ravin pour retourner à le village en suivant le bord de la creuse .je n’ avais jamais eu le loisir de faire cette marche qui est de heures à le moins la plupart de le temps sans chemin frayé sur le roc tranchant ou sur les pierres aiguës mais malgré l’ effroyable chaleur engouffrée dans les méandres de la gorge nous ne songeâmes point à le regretter d’ avoir entrepris cette dure promenade est le paradis et le chaos que l’on trouve tour à le tour c’ est une suite ininterrompue de tableaux adorables ou grandioses changeant d’ aspect à le chaque pas car la rivière est fort sinueuse et comme en bien des endroits elle bat le rocher il faut monter et descendre souvent par conséquent voir de différents plans toujours heureux ces sites merveilleusement composés et enchaînés les uns à les autres comme une suite", "les murs sont tapissés d\\' un papier peint autrefois à les bandes verticales alternées des raies bleuâtres assez sombres à le liséré blanc larges de ou centimètres qui laissent entre elles de les surfaces équivalentes mais nettement plus pâles où court de haut en bas une ligne de petits dessins tous identiques dont la couleur terne a dû sans doute être dorée à l\\' origine sans avoir besoin de se mettre debout pour le voir de plus près mathieu peut décrire de mémoire ce signe à la signification incertaine un fleuron une espèce de clou de girofle ou un minuscule flambeau ou encore un poignard-baïonnette mais aussi une petite poupée dont le corps et les jambes réunies remplaceraient la large lame de le poignard ou le manche de le flambeau sa tête devenant à le choix la flamme de celui-ci ou la poignée arrondie de celui-là tandis que les bras tendus en avant et donc un peu raccourcis représentaient auparavant la garde de l\\ arme ou la coupelle qui empêche les matières brûlantes de couler sur la main contre la paroi de droite pour observateur placé dos à la f", "–je ne savais pas que vous étiez mariée! dit -il je viens de l’ apprendre par votre mère il y a ans –votre mari que fait -il? –c’ est un chimiste il est en amérique ", "vous jeune et belle étrangère continua le représentant en s’ adressant à le mary-ann quand berthe fut éloignée votre situation est équivoque il y a toute apparence que tu es un espion de l’ infâme ce protée de la tyrannie PROPN serrait les poings en grondant et fixait ses yeux dédaigneux sur le représentant –mais il faut que j’ aie avec toi continua ce dernier une longue et intime conversation afin de savoir si je ne pourrai pas tirer de ton âme perverse la vérité sur les infâmes projets de georges en attendant comme il a été décrété que les mœurs sont à l’ ordre de le jour je vais te confier à les soins de cet homme vénérable ", "avait -il eu des rechutes il supposait que non il ne pouvait pas en être sûr il n’ avait rien remarqué il n’ avait jamais consulté de médecin; quand il éprouvait des malaises il prenait de la quinine comme il en faisait prendre à ses paysans et à ses pêcheurs dans le marais on attribue tous les maux de le corps à le paludisme oui il avait déjà ressenti des engourdissements des faiblesses; " ]
PROPN lui dit mourzakine elle ne voulait pas l’ empêcher d’ entendre toute la pièce elle espéra que minutes d’ air libre la remettraient il la conduisit sur le balcon de le foyer où elle se débarrassa de son voile et respira elle redevint gaie confiante et quand la cloche les avertit sans songer à le cacher son visage elle retourna avec lui à sa loge	[ "à le moment où après l’ y avoir fait entrer mourzakine allait s’ y placer auprès d’ elle une main lui frappa l’ épaule et le força à se retourner c’ était l’ oncle qui l’ attirant dans le couloir lui dit en souriant:–tu es là avec ta petite je l’ ai aperçue mais je suis curieux de voir si elle est vraiment jolie –non mon oncle elle n’ est pas jolie répondit à le voix basse mourzakine qui frémissait de rage –je veux entrer dans la loge ouvre! ", "fais donc ce que je te dis! ajouta le comte d’ un ton sec qui ne souffrait pas de réplique PROPN lutta comme on peut lutter contre le pouvoir absolu –non cher oncle dit -il en affectant une gaieté qu’ il était loin de ressentir je vous en prie ne la voyez pas vous êtes un rival trop dangereux vous m’ avez mis à le plus mal avec la belle marquise laissez -moi ce petit échantillon de paris qui n’ est vraiment pas digne de vous –si tu dis la vérité reprit tranquillement le comte tu n’ as rien à le craindre ", "allons ouvre cette porte te dis-je ou je l’ ouvrirai PROPN essaya d’ obéir il ne put le faire il se sentit comme paralysé ouvrit la loge et laissant la porte ouverte pour y faire pénétrer la lumière de le couloir il regarda très attentivement qui se retournait avec surprise à le bout d’ un instant il revint à son neveu en disant –tu m’ as menti diomiditch elle est jolie comme un ange je veux savoir à le présent si elle a de l’ esprit ", "va-t’en là-haut saluer monsieur et madame de PROPN madame de thièvre est ici?–oui et elle sait que tu t’ y trouves je t’ avais aperçu déjà je lui ai annoncé que tu comptais venir la saluer PROPN va donc m’ entends-tu? sa loge est tout juste au-dessus de la tienne.ogokskoï parlait en maître et malgré la douceur railleuse de ses intonations savait très bien ce qu’ elles signifiaient ", "il se résigna à le laisser seul avec sa maîtresse quel danger pouvait -elle courir en plein théâtre pourtant une idée sauvage lui entra soudainement dans l’ esprit –je vous obéis répondit mais permettez -moi de dire à ma petite amie qui vous êtes afin qu’ elle n’ ait pas peur de se trouver avec un inconnu et qu’ elle ose vous répondre si vous lui faites l’ honneur de lui adresser la parole .et sans attendre la réponse il entra vivement et dit à le francia –je reviens à l’ instant; voici mon oncle un grand personnage qui a la bonté de prendre ma place tu lui dois le respect .en achevant ces mots que le comte entendait il glissa adroitement à le francia le poignard persan qu’ il avait gardé sur lui et qu’ il lui mit dans la main en la lui serrant d’ une manière significative ", "son corps interceptait à le regard d’ ogokskoï cette action mystérieuse que ne comprit pas de le tout mais à le laquelle une soumission instinctive la porta à se prêter il hésitait toutefois à se retirer quand le poussa sans qu’ il y parût mais avec la force inerte et invincible d’ un rocher qui se laisse glisser sur une barrière PROPN dut céder la place et monter à la loge de madame de thièvre dont sans autre explication son oncle lui jeta le numéro en refermant la porte de celle de .la marquise le reçut très froidement il l’ avait trop ouvertement négligée elle le méprisait elle le haïssait même ", "elle le salua à le peine et se retourna aussitôt vers le théâtre comme si elle eût pris grand intérêt à le dernier acte.mourzakine allait redescendre impatient de faire cesser le tête-à-tête de son oncle avec quand le marquis le retint –restez un instant mon cher cousin lui dit -il restez auprès de madame de thièvre je suis forcé pour des raisons de la dernière importance de me rendre à une réunion politique le comte m’ a promis de reconduire la marquise chez elle il a sa voiture et je suis forcé de prendre la mienne il va revenir je n’ en doute pas veuillez donc ne quitter madame de thièvre que quand il sera là pour lui offrir son bras de thièvre sortit sans admettre que mourzakine pût hésiter et celui-ci resta planté derrière la belle flore qui avait l’ air de ne pas tenir plus de compte de sa présence que de celle d’ un laquais tandis qu’ il sentait sa moustache se hérisser de colère en songeant à le méchant tour que son oncle venait de lui jouer ", "il n’ était pas sans crainte sur l’ issue de cette mystification féroce lorsqu’ à le bout de quelques instants il vit l’ ouvreuse entrouvrir discrètement la loge et lui glisser une carte de visite de son oncle sur le dos de laquelle il lut ces mots à le crayon dis à le madame la marquise qu’ un ordre inattendu venue de la rue saint-florentin me prive de le bonheur de la reconduire et me force à te laisser l’ honneur de me remplacer auprès d’ elle vous trouverez en bas mes gens et ma voiture je prends un fiacre et je laisse la petite personne à les soins de m. valentin ton majordome qui la reconduira chez bien pensa mourzakine il n’ y a que demi-mal puisqu’ elle est débarrassée de lui elle sera jalouse si elle me voit sortir avec la marquise mais celle-ci me reçoit si mal qu’ elle ne me gardera pas longtemps et peut-être même ne me permettra -t-elle pas de l’ accompagner .le spectacle finissait ", "il offrit à le madame de thièvre le châle qu’ elle devait prendre pour sortir –où donc est le comte lui dit -elle sèchement lui expliqua la substitution de cavalier et lui offrit son bras elle le prit sans répondre un mot et comme d’ après son air courroucé il hésitait à le monter en voiture auprès d’ elle elle lui dit d’ un ton impérieux –montez donc! vous me faites enrhumer " ]	[ "on aurait dit que cette roche avait poussé là tout exprès à la dernière minute pour nous mettre en affront; tout ce qu’ il restait de bras dans l’ isthme courut s’ acharner à ce dernier obstacle que l’on fit sauter sous mètres d’ eau et le octobre jour fixé pour le passage de la flotte il ne restait plus trace de le rocher ici jean-baptiste je m’ arrête; les grandes cérémonies de l’ inauguration n’ entrent pas dans mon récit d’ ailleurs je ne les ai pas vues tandis que les impératrices les princes les hauts dignitaires les artistes les écrivains en renom toutes ces célébrités conviées à la fête se rendaient en egypte moi je retournais à l’ ermitage de saint-dié j’ allais revoir mes vieux parents et me reposer quelques jours à l’ ombre de nos sapins ", "–oui oui poursuivit mme durand votre femm vient sans façon à la maison elle apporte son ouvrage nous travaillons nous bavardons –est -elle prévenue de votre arrivée? –je le pense la femme de chambre qui m’ a ouvert la porte a dû l’ avertir et tenez la voici qui descend l’ escalier ", "cette fois chuchote le pacha c’ est le bout de la nuit mon cher j’ ai dit qu’ on prépare les canots pour les mettre à la mer et on vient de constater qu’ aucun n’ est utilisable leurs moteurs leurs gouvernails et les rames de secours ont été sabotés leurs coques éventrées si ce navire coule c’ est la super-catastrophe personne n’ en réchappera ", "un rire lugubre et forcé fit le tour de la table la plupart de les courtisans qui entouraient la table créatures de castelmelhor étaient instruits de le complot les autres s’ en doutaient néanmoins le vin avait enfin amené une gaieté factice et lorsqu’ on se leva de table l’ état de les convives promettait une chasse de les plus réjouissantes on se remit en marche à le son de les fanfares ", "vous savez peut-être que mon mari est conseiller général il a beaucoup d’ influence dans les milieux gouvernementaux et comme vous êtes fonctionnaire il n’ eut pas le courage de répliquer il se contenta de la regarder à le milieu de le front puis de saluer en soupirant comme il traversait le jardin minuscule escorté par la servante à les yeux bigles il balbutia rêveur: mon pauvre gallet il ne fit que passer à le quai de les orfèvres pour prendre son courrier qui ne contenait rien concernant l’ affaire en sortant il se dirigea à le tout hasard vers le magasin de l’ armurier qui avait examiné la balle retirée de le crâne de le mort ainsi que les balles dont PROPN avait été la cible —vous avez terminé l’ expertise l’ instant oui! j’ allais rédiger le rapport ", "oparisien mon ami les levers de soleil que l’on te montre dans les théâtres sont bien pâles comparés à le ceux de l’ île de la loge la rive opposée de cette île de le côté de l’ ouest fait face à les admirables coteaux de port-marly et de bougival dont elle n’ est séparée que par un bras de la seine et la grande route jadis si fréquentée par tant de carrosses dorés et sur laquelle se trouve construit aujourd’hui le chemin de fer routier de port-marly rien de plus coquet que ces trains avec leurs machines sans feu leurs élégantes voitures et pour compléter l’ idéal d’ un voyage enchanteur ils parcourent toute la ligne tantôt entre rangées de ravissantes maisons de plaisance tantôt en longeant les rives de la seine mais toujours à l’ ombre de les arbres séculaires qui tour à le tour bordent la route ou la rivière jamais je crois ligne ferrée ne fut établie dans une position plus délicieuse car il serait difficile de trouver des sites plus charmants que ceux qui s’ offrent à la vue quand de cette île on porte ses regards vers les coteaux dont nous venons de ", "la peinture rouge de le capot s’ effrita sous sa main il se tourna vers et il la fixa cette fois-ci plus longuement qu’ une minute plus tôt quand elle s’ était approchée de lui mais il ne la voyait plus distinctement il essayait de lutter contre le tournis la nausée maintenant le soleil éclairait de face à le milieu d’ une gerbe d’ étoiles il vit qu’ elle lui souriait il vit ses dents larges et blanches sa bouche épaisse ses incisives un peu trop grandes et à le même moment les couleurs s’ affadirent et il sentit le monde se dérober sous ses jambes ", "je n’ y ai jamais rien compris quel rôle jouait rené là-dedans à le plusieurs reprises j’ ai deviné qu’ il eût aimé se confier à le moi mais sans doute me jugeait -il trop jeune ou simplement était -il pris à le bord de les confidences d’ une immense lassitude et préférait -il garder son secret un soir pourtant où je ne cessais de lui demander sur le mode de la plaisanterie qui était cet henri et où le taquinait en lui répétant la phrase rituelle ici il avait l’ air plus tendu que d’ habitude ", "le public toujours disposé à le croire le mal et d’ ailleurs grand amateur des drames de la rue bientôt les pauvres tilles qui tremblaient et pleuraient on allait les remettre entre les mains de leur escorte mais les amis intervinrent ces femmes ne sont pas des voleuses mais de pauvres filles entraînées par ruse dans un mauvais lieu où ces hommes veulent les ramener ", "à le point de vue professionnel votre histoire est assez louche.alain sourit sans se troubler il connaissait de longue date le bon cœur de son vieil ami –aussi n’ est -ce pas à le diplomate que je m’ adresse dit -il mais à l’ ami de toujours et à le mélomane .ce fut à le tour de le petit homme de sourire –eh bien nous allons faire un échange de bons procédés " ]
c' était l' enseigne bien connue de le more qui trompe par un même mouvement m. d' aubray ses fils et le marquis vinrent coller leur visage à les carreaux sales de le cabaret et ils purent voir la marquise prendre une clé de les mains de l' hôte qui s' était découvert respectueusement et s' élancer dans l' escalier en femme familière avec les êtres et les habitudes de la maison —quelle honte s' écria douloureusement le lieutenant civil et plus bas il ajouta: ma fille ose pénétrer dans un pareil bouge c' est à le moins de la prudence dit un de les frères voyez mon père les hommes qui boivent dans cette salle	[ "certes il ne viendra à le aucun d' eux l' idée que la femme qui vient d' entrer peut être notre sœur la marquise de brinvilliers en ce moment ivrognes qui sortirent en chantant de le cabaret forcèrent les hommes à se reculer —quel bouge! dit encore m. d' aubray arrêtez répondit le marquis l' endroit ne paie pas de mine mais c' est je vous l' assure une fort honnête maison —vous la connaissez donc? interrogea m. d' aubray ", "—pardieu j' y ai maintes fois soupé avec mon ami penautier le trésorier de la bourse de les états de languedoc mon ami un fort galant homme je vous assure —alors vous connaissez la disposition de les appartements marquis —on ne peut mieux corne de le diable le premier étage ne ressemble guère à le rez-de-chaussée il y a des chambres aussi richement meublées que celles de mon hôtel et la cuisine de maître hugonnet l' hôte de le more qui trompe n' est pas à le dédaigner ", "sans doute le marquis eût continué longtemps entraîné par ses souvenirs si le lieutenant civil ne l' eût brusquement interrompu —eh bien lui demanda -t-il êtes -vous enfin convaincu? de quoi —mais des infidélités de votre femme —moi! pas le moins de le monde ", "ma femme est très pieuse; qui vous dit qu' une bonne œuvre ne l' a pas amenée dans cette maison elle est passablement crédule ne peut -elle venir consulter une sorcière les sorcières sont fort de mode en ce moment elles ont remplacé les robes volantes à la montespan ", "enfin rien ne me dit que le chevalier de sainte-croix soit dans la maison c' est ce que nous allons savoir dit le plus jeune de les mm. d' aubray et il siffla d' une façon particulière à le pas d' eux de le côté opposé à l' entrée de le cabaret un homme se détacha de la muraille contre laquelle il était si bien collé que jusque -la personne ne l' avait aperçu —desgrais lui demanda à le voix basse le lieutenant civil m. de sainte-croix est -il arrive pas encore monsieur répondit l' homme mais il ne saurait tarder son valet la chaussée l' étant allé quérir tout à l' heure chez la vienne où il soupait ", "mais écoutez il me semble on entendait en effet à l' extrémité de la rue le pas d' un cavalier c' est lui dit desgrais avec ce flair que la police d' alors a précieusement légué à le celle d' aujourd'hui ne bougeons pas à la place où nous sommes le chevalier ne saurait nous apercevoir le groupe demeura immobile se confondant si bien grâce à la brume avec les objets environnants que le chevalier de sainte-croix —car c' était bien réellement lui —ne soupçonna même pas leur présence il entra dans le cabaret suivi de son laquais dit quelques mots à l' hôte et disparut par l' escalier que minutes auparavant avait gravi la marquise tandis que la chaussée s' attablait devant un flacon assez grand pour lui faire prendre longtemps patience ", "pour la troisième fois depuis le commencement de la soirée le lieutenant civil s' adressa à le marquis avec l' accent d' un juge: —eh bien monsieur êtes -vous enfin convaincu j' avoue répondit le marquis que pour un mari jaloux il y aurait peut-être certains soupçons à le concevoir que comptez -vous faire monsieur le marquis de brinvilliers —vous me voyez fort embarrassé entre gentilshommes ces différends se vident ordinairement sur le pré —y pensez -vous marquis on ne se bat pas avec un larron d' honneur ", "—alors monsieur avisez -y vous-même je sais bien que d' aucuns maris usent en cette circonstance d' une lettre de cachet mais outre que ce moyen me répugne je vous avoue que je n' en ai pas sur moi j' en ai une moi monsieur et l' homme que vous voyez là a été mis à ma disposition pour faire exécuter l' ordre que moi-même j' ai sollicité de sa majesté quoi! vous voulez pour toute réponse le lieutenant de police se retourna vers desgrais: —toutes vos mesures sont -elles prises lui demanda -t-il ", "—soyez sans crainte monsieur répondit l' agent; le chevalier de sainte-croix ne mettra pas nos limiers en défaut bien que débutant dans la carrière j' ai tout préparé et tout prévu et ce m' est un si grand honneur que de travailler pour votre famille que je regarderais comme une honte si avant heures l' homme que vous m' avez désigné n' était pas entre murailles sous les verrous de la bastille qu' attendons -nous alors un carrosse que l' un de mes sergents est allé chercher —le pauvre chevalier sera très sensible à le cette attention s' écria le marquis; mais ma présence ici est -elle bien nécessaire? —comment monsieur vous voulez nous quitter? dit le lieutenant civil " ]	[ "la sonnerie retentit longuement dans le vide il raccrocha agacé décidément il aurait mieux fait de laisser liquider daniel douet en prison ou lors de l’ évasion lui aurait épargné tellement de migraines mes choutes à le paris gros-poussin défaisait ses valises bien heureux de s’ en être tiré à le si bon compte il revoyait le pistolet braqué sur lui alors qu’ il se baladait à le pattes et à le loilpé ", "il connaît césar plutôt premier à le que second à le luang il sollicite à le nouveau l’ appui de pasteur cette deuxième lettre est autrement plus enthousiaste que la première adressée à les messageries maritimes le dryersin me prie de recommander sa requête à le m.le ministre de les affaires étrangères ", "et fut forcé de partager son tabac avec maintenant continua PROPN l’ autre jour j’ ai perdu ma cuiller de bois je n’ ai pas d’ argent pour en acheter parce que à le lieu de travailler je vous ai chanté des chansons et vous ai conté des histoires il est donc juste que bonhomme me donne une cuiller de bois pour manger ma soupe n’ est -ce pas c’ est juste s’ écria enchanté de n’ être pas le seul imposé par antonio et tendit la main à le bonhomme qui lui donna la cuiller qu’ il venait d’ achever maintenant reprit j’ ai du tabac pour mettre dans mon gourgouri et j’ ai une cuiller pour manger ma soupe ", "elle prépara le cérémonial le fauteuil près de le feu dans sa chambre la lampe posée tout près et elle lut: une fois encore la jeune fille lut cette lettre puis la porta à ses lèvres avec emportement encore et encore elle la couvrit de baisers ces élans se prolongèrent à le point qu’ elle finit par se croire folle elle en arrivait à le croire que la feuille de papier à le lettres gardait quelque chose de la main qui s’ y était posée la chaleur de la paume et de les doigts de le temps passa avant qu’ elle ne se séparât de cette lettre qu’ elle enferma dans le tiroir de son bureau avec celle de l’ autre dont elle n’ arrivait plus à le dire le nom tout haut ", "sans doute jugeait -il scandaleux qu’ on pût encore monter à le cheval et penser à se distraire dans un temps aussi tragique que le nôtre nous laisserions de bien mauvais souvenirs en seine-et-marne le comportement de sylviane quimphe n’ était pas fait pour augmenter notre popularité lorsque nous remontions la grand-rue elle parlait fort et riait à les éclats à mes rares moments de solitude je rédigeais les feuilletons pour murraille les confessions d’ un chauffeur mondain lui donnaient entière satisfaction et il m’ avait commandé autres textes ", "il semblerait pourtant que si on a retrouvé le tronc et les membres dans le canal la tête ne soit pas loin c’ était bien ce qui rendait les rapports avec lui si difficiles il n’ était pas le seul juge d’ instruction dans son cas mais c’ était sans contredit le plus agressif dans un sens il n’ était pas bête un avocat qui avait fait jadis son droit avec lui affirmait que PROPN avait été un de les étudiants les plus brillants de sa génération ", "–quelle prière demanda mademoiselle clotilde –est -ce que vous ne vous souvenez plus de papa morand? insista le prêtre qui baissa la voix et l’ examina d’ un retard attentif mais si fait répondit la jeune fille sans hésiter un peu de rouge cependant vint à sa joue en répondant cela ", "elle aurait refusé d’ abord mais enfin cette réserve dénotait un garçon qui se rendait bien compte qu’ il avait affaire à une fille honnête et la respectait que risquait -elle à le surplus quand elle sortait avec sa sœur anatole agrafait toujours à le lui colombel et c’ était fastidieux ils restaient plantés l’ un devant l’ autre comme chiens de faïence décidément elle ne demandait pas mieux que d’ avoir un petit homme qui n’ irait pas trop loin subirait ses caprices accepterait ses volontés ", "mais pour vous obéir puisque vous tenez à le connaître mon pauvre sentiment le voici: l’ abbé célestin contre qui je n’ ai pas de griefs –on m’ assure qu’ il s’ appelait jadis barnabé ce qui n’ est pas un crime il aurait renoncé à ce vocable par élégance –l’ abbé célestin me paraît avoir manqué sa vocation à le lieu d’ entrer dans les ordres il aurait dû entrer –au vaudeville pour y jouer les gommeux interrompit de fresnes rosine lança un regard dédaigneux à le son mari qui ne sourcilla pas ", "je regardai dans la maisonnette françoise avait repris sa chaise et sa broderie mais elle tenait le bras appuyé sur la table et ses yeux distraits accompagnaient sa pensée à le loin partirons -nous s’ écria de l’ intérieur une grosse voix tambour-major le postillon prit son fouet et nous repartîmes " ]
la différence de vos existences vient de vos goûts et non d’ un choix obligé de votre fantaisie et non de vos positions autant qu’ on peut juger un homme en l’ entrevoyant et d’ après ce que tu me dis ici le subalterne peut devenir dans certains moments le supérieur m’ est vraiment supérieur je n’ ai d’ autre avantage sur lui que le hasard .sa femme l’ embrassa pour la noblesse de cet aveu –l’ excessive adresse avec laquelle il cache la grandeur de ses sentiments est une immense supériorité reprit le comte je lui ai dit: –tu es un sournois tu as dans le cœur de vastes domaines où tu te retires	[ "il a droit à le titre de comte PROPN il ne se fait appeler à le paris que le capitaine –enfin le florentin de le moyen âge a reparu à le ans de distance dit la comtesse il y a du dante et de le michel-ange chez lui .–tiens tu as raison il est poète par l’ âme répondit donc mariée à le polonais dit la jeune comtesse avec un geste digne de marie dorval –chère enfant! dit en pressant clémentine sur lui tu m’ aurais fait bien de le chagrin si mon ami ne t’ avait pas plu: nous en avions peur l’ un et l’ autre quoiqu’ il ait été ravi de mon mariage ", "tu le rendras très heureux en lui disant que tu l’ aimes ah! comme un vieil ami –je vais donc m’ habiller il fait beau nous sortirons tous dit clémentine en sonnant sa femme de chambre PROPN menait une vie si souterraine que tout le paris élégant se demanda qui accompagnait clémentine lorsqu’ on la vit allant à le bois de boulogne et en revenant entre thaddée et son mari clémentine avait exigé pendant la promenade que PROPN dînât avec elle ce caprice de souveraine absolue força le capitaine à le faire une toilette insolite à le retour de le bois clémentine se mit avec une certaine coquetterie et de manière à le produire de l’ impression sur adam PROPN en entrant dans le salon où les amis l’ attendaient ", "–comte dit -elle nous irons ensemble à l’ opéra fut dit de ce ton qui chez les femmes signifie: si vous me refusez nous nous brouillons –volontiers madame répondit le capitaine mais comme je n’ ai pas la fortune d’ un comte appelez -moi simplement capitaine –eh bien capitaine donnez -moi le bras dit -elle en le lui prenant et l’ emmenant dans la salle à le manger par un mouvement plein de cette onctueuse familiarite qui ravit les amoureux la comtesse plaça près d’ elle le capitaine dont l’ attitude fut celle d’ un sous-lieutenant pauvre dînant chez un riche général ", "laissa parler clémentine l’ écouta tout en lui témoignant la déférence qu’ on a pour un supérieur ne la contredit en rien et attendit une interrogation formelle avant de répondre enfin il parut presque stupide à la comtesse dont les coquetteries échouèrent devant ce sérieux glacial et ce respect diplomatique en vain adam lui disait –égaie -toi donc on penserait que tu n’ es pas chez toi! tu as sans doute fait la gageure de déconcerter clémentine ", "thaddée resta lourd et endormi quand les maîtres furent seuls à la fin de le dessert le capitaine expliqua comment sa vie était arrangée à le rebours de celle de les gens de le monde il se couchait à le heures et se levait de grand matin il mit ainsi sa contenance sur une grande envie de dormir –mon intention en vous emmenant à l’ opéra capitaine était de vous amuser mais faites comme vous voudrez dit clémentine un peu piquée ", "–j’ irai répondit –duprez chante reprit mais peut-être aimerais -tu mieux venir à les variétés capitaine sourit et le valet de chambre vint: –constantin lui dit -il attellera la voiture à le lieu d’ atteler le coupé nous ne tiendrions pas sans être gênés ajouta -t-il en regardant le comte –un français aurait oublié cela dit clémentine en souriant mais nous sommes des florentins transplantés dans le nord répondit thaddée avec une finesse d’ accent et avec un regard qui firent voir dans sa conduite à le table l’ effet d’ un parti pris .par une imprudence assez concevable il y eut trop de contraste entre la mise en scène involontaire de cette phrase et l’ attitude de paz pendant le dîner clémentine examina le capitaine par une de ces œillades sournoises qui annoncent à la fois de l’ étonnement et de l’ observation chez les femmes ", "aussi pendant le temps où tous ils prirent le café à le salon régna -t-il un silence assez gênant pour adam incapable d’ en deviner le pourquoi clémentine n’ agaçait plus de son côté le capitaine reprit sa raideur militaire et ne la quitta plus ni pendant la route ni dans la loge où il feignit de dormir –vous voyez madame que je suis un bien ennuyeux personnage dit -il à le dernier acte de guillaume tell pendant la danse n’ avais -je pas bien raison de rester comme on dit dans ma spécialité? –ma foi mon cher capitaine vous n’ êtes ni charlatan ni causeur vous êtes très-peu polonais ", "–laissez -moi donc reprit -il veiller à le vos plaisirs à le votre fortune et à le votre maison je ne suis bon qu’ à le cela –tartuffe PROPN dit en souriant le comte PROPN ma chère il est plein de cœur il est instruit; il pourrait s’ il voulait tenir sa place dans un salon clémentine ne prends pas sa modestie à le mot.–adieu comtesse j’ ai fait preuve de complaisance je me sers de votre voiture pour aller dormir à le plus tôt et vais vous la renvoyer.clémentine fit une inclination de tête et le laissa partir sans rien répondre ", "–quel ours! dit -elle à le comte tu es bien plus gentil PROPN serra la main de sa femme sans qu’ on pût le voir –pauvre cher thaddée il s’ est efforcé de se faire repoussoir là où bien des hommes auraient tâché de paraître plus aimables que moi.–oh! dit -elle je ne sais pas s’ il n’ y a point de calcul dans sa conduite il aurait intrigué une femme ordinaire " ]	[ "alice qui s’ était levée pourrecevoir louise la fit asseoir près d’ elle; et peu à le peu elles en vinrent à le causer comme de vieilles connaissances louise était charmante de grâce et de simplicité son aimable caractère se révélait sur sa physionomie expressive et animée alice ne put s’ empêcher de la trouver agréable quoique l’ éloge de cette jeune fille lui eût été fait par sa belle-mère voulez -vous visiter la maison ", "j’ étais plus pâle et plus émue que lui m. de le deffand me demanda ce qui me troublait ainsi je répondis que j’ étais incommodée de la chaleur et je me hâtai de monter chez ma tante elle m’ accueillit à le merveille enchanta m. de le deffand par prévenances et nous retint à le souper malgré mon refus c’ était justement ce que je craignais j’ allais me trouver en face de ce malheureux à lequel j’ avais écrit une lettre fort honnête à le moment de mon mariage en lui interdisant de me répondre ", "–mais si! irène attend une bonne occasion pour la vendre m’ a -t-elle dit hier –comment cette statue qui vous représente serait vendue à n’ importe qui?elle le regarda un peu surprise de son accent indigné .–oui irène m’ a dit: celui qui la paiera le plus je lui servirai de modèle pour d’ autres de le reste elle m’ a parlé d’ une aphrodite pour l’ année prochaine –une aphrodite ", "sa voix produit comme des bangs supersoniques dans le silence une fenêtre ne tarde pas à s’ ouvrir quelque part une voix ensommeillée extrêmement distinguée malgré l’ heure tardive demande que se passe -t-il dimitri je viens de trouver un homme dans le garage tiens donc ", "depuis douces ou furieuses les innombrables vagues qui m’ ont roulé l’ emportaient à l’ horizon cette forme unique de tous les désirs je ne l’ ai pas une fois perdue de vue durant tant de nuits penché sur le chemin blanc que le sillage de le navire laisse dans les ténèbres sous les cieux que vous connaissez et sous d’ autres dont les astres plus pâles ne vous virent jamais je la suppliais de se laisser prendre la fugitive j’ ai cru la tenir à de courtes heures menteuses comme nous croyons à les parages brumeux toucher des îles imaginaires qui ne sont que nuages et s’ évanouissent ce n’ était pas elle encore que mon erreur avait saisie ce n’ était pas vous oh ", "maigret tenait -il de son oncle cole lui avait laissé un billet à le bureau de l’ hôtel avec une clef plate dans l’ enveloppe cher julius suis obligé de faire un saut à le mexique en avion serai probablement de retour demain matin trouverez ma voiture à le parking de l’ hôtel ", "alors PROPN est ils n\\ ont pas cru vraiment PROPN est que leur vie religieuse a été qu\\' un rite une mode une routine je vous répète quand on a senti dieu présent dans église dans dans 'eucharistie dans sa propre âme ne l\\ avoir plus cette présence quelle diminution et quelle nostalgie mais il n\\ y a pas que la vie religieuse dans le monde reprit graffeteau plus vivement chacun de les mots de duchatel entrait en lui comme un reproche à son audacieux projet et sur un ton de révolte comme se défendant lui-même il y a la vie insista -t-il tout simplement avec ses joies humaines -il hésita une seconde et la plus profonde de toutes la plus puissante amour pour que ces joies soient complètes répondit duchatel doucement et gravement la religion doit y mêler les achever en les purifiant ", "ceux qui la virent alors et dans la suite dirent: cette pauvre geneviève qui se croyait guérie et qui en effet semblait tout à le fait bien comme elle est troublée comme elle est folle est la vue de le sang est aspect de ce meurtre atroce qui l\\' auront épouvantée de nouveau PROPN dit adieu à sa fiancée à sa mère et embarqua pour québec il n\\ avait plus qu\\ une pensée maintenant pensée grande et noble qui dominait les angoisses de sa douleur et les élans de son amour: sauver son père ", "en quittant le cimetière il nous croisa ma mère et moi celle-ci était venue également le défunt étant un de ses fermiers elle parut gênée par le salut qu’ il nous adressa et le suivant de les yeux elle poussa un profond soupir soupir de regret ou d’ ennui de le retrouver sans cesse sur ses pas je ne le sus que bien longtemps après .un an environ après ce que je viens de raconter je revenais seule en voiture un matin de le marché d’ auffray n’ étais pas pressée et mon cheval marchait à le pas depuis quelque temps j’ éprouvais une détente un apaisement plein de douceur et de sérénité ", "sa sainte-chapelle son louvre monsieur tout cela ce n’ est point paris je vois que vous ne connaissez ni la france ni paris –comment le louvre et notre-dame –paris monsieur c’ est la rue PROPN ce reste que vous dites ce louvre et autres babioles c’ est la province de la rue PROPN qui est à le paris or je suis né natif de la rue PROPN où sans père ni mère ni frère ni rien à le monde je fus élevé par la charité de dame corentin " ]
toutefois les maisons ont conservé leur ancien caractère elles sont hautes et étroites à le toiture surplombant beaucoup d’ entre elles sont en pierre maxime suivit cette rue dans toute sa longueur a l’ extrémité et clans le voisinage de le boulevard les habitations deviennent plus rares le mouvement de la population diminue	[ "l’ aspect de la rue est plus champêtre il s’ arrêta à la dernière maison sur la droite ouvrit la porte avec une clef qu’ il tira de sa poche c’ était PROPN que demeurait louise c’ était en vérité une charmante retraite la maison n’ avait rien de remarquable comme architecture et comme richesse d’ ameublement mais elle était commode bien distribuée et était accompagnée d’ un joli jardin ", "ce jardin s’ étendait jusqu’ à le petit fossé qui de ce côté longe le boulevard il devait une physionomie particulière à une vieille muraille ou plutôt à un fragment de muraille qui le limitait à le droite c’ était un de les rares vestiges de les anciennes fortifications de la ville cette masse de maçonnerie affectait une forme circulaire elle était crevassée lézardée ", "mais elle était elle-même un véritable jardin et présentait depuis sa base jusqu’ à son sommet de nombreux échantillons de la flore champêtre louise vivait là le plus doucement de le monde aussi heureuse qu’ elle pouvait l’ être avec ces questions qui se présentaient de jour en jour plus pressantes à le son esprit que devient mon père l’ amour de maxime durera -t il toujours ses journées se passaient rapidement elle travaillait et elle lisait elle soignait les fleurs de son jardin jusqu’ à le moment où maxime arrivait ", "le plus souvent ils dînaient ensemble la nuit venue ils allaient faire quelque promenade sous les grands platanes de le boulevard ou sur la côte sainte-catherine arrivés à le sommet ils s’ asseyaient et la main dans la main contemplaient sans parler la ville endormie à le leurs pieds avec ses noires aiguilles se détachant sur l’ azur sombre de le ciel à le milieu de ce silence de ce recueillement de la nature et des hommes à le côté de ce cœur qui ne battait que pour lui maxime l’ homme pratique éprouvait des aspirations inconnues il entrevoyait confusément des horizons nouveaux son scepticisme s’ évanouissait ", "mais en même temps il songeait à ses amis ils me trouveraient bien ridicule pensait -il s’ ils me savaient à le cette heure assis sur l’ herbe et regardant les étoiles à le lieu de faire ma partie d’ écarté à le cercle quant à le louise elle respirait avidement l’ air de le soir une vive sensation de bien-être l’ envahissait elle n’ aurait pas su la définir elle s’ y laissait naïvement aller ", "sa pensée flottait indécise et comme dans une espèce d’ engourdissement plein de charmes pendant un mois maxime fut d’ une assiduité exemplaire à la maison de le boulevard tous les jours il arrivait à le heures comme autrefois à le pavillon de la rue de les vignes mais cette excitation passagère et forcée que la nouveauté de sa liaison avait donnée à son imagination ne pouvait se maintenir plus longtemps il commença à le faire quelques rares apparitions à le cercle uniquement pour ne pas perdre de vue ses amis ", "il n’ y restait qu’ un instant et s’ en allait aussitôt retrouver louise puis ses premières habitudes reprirent sur lui plus d’ empire il en vint à le considérer ses visites à le louise comme un devoir et tout devoir est chose pénible il ne s’ arrachait qu’ à le regret à ses anciens plaisirs de jeune homme et quand il arrivait auprès de louise ses allures et son langage se ressentaient de cette contrariété ", "la pauvre fille fut douloureusement affectée de ce changement qu’ elle remarqua bientôt cependant elle ne se découragea pas elle résolut lutter jusqu’ à le bout elle sentait bien que la lutte était impossible et qu’ elle serait vaincue mais son amour à le elle c’ était la justification de sa faute ", "elle s’ y cramponnait avec l’ énergie de le désespoir il lui devenait très difficile de retenir maxime auprès d’ elle il était distrait préoccupé les promenades nocturnes où elle l’ entraînait espérant ranimer en lui les sensations et les élans de les premiers jours lui causaient un mortel ennui et le silence qu’ il gardait obstinément provenait de le vide et non plus de la plénitude de son cœur un jour elle eut la fantaisie d’ aller visiter ce pavillon de la rue de les vignes cause première de son malheur " ]	[ "c' est malheureux sans doute disait un gros monsieur à le cravate blanche mais on ne saurait trop punir l' anarchie ni saper le désordre dans sa base primitive et permanente —pauvres gens! disait une jeune femme ils ont des sœurs et des mères qui pleurent! —et des maîtresses ajouta avec amertume un consommateur dont la petite vérole avait ravagé les traits ", "il a tué et pillé plus de malheureux émigrants qu’ il n’ a de cheveux sur la tête mais enfin il est peau-rouge je suppose que c’ est dans sa nature quant à ce gueux de thomas son compte est bon; à la première occasion je le traiterai comme un buffle ou un grizzly si ce que vous me dites est vrai! la langue de waupee a suivi la voie de la vérité ", "cependant à le chaque pas qu’ il faisait vers la butte l’ attendait richelieu sa physionomie changeait d’ aspect et se décomposait visiblement il perdait cette rougeur de le combat et la noble sueur de le triomphe tarissait sur son front à le mesure qu’ il s’ approchait sa pâleur accoutumée s’ emparait de ses traits comme ayant droit de siéger seule sur une tête royale son regard perdait ses flammes passagères et enfin lorsqu’ il l’ eut joint une mélancolie profonde avait entièrement glacé son visage il retrouva le cardinal comme il l’ avait laissé ", "il suffisait de faire glisser des plaques de verre rectangulaires dans une fente je possédais une belle série de vues chinoises en les agitant un peu on obtenait une impression de mouvement lorsque ma mère rentra j’ admirais encore mes vues chinoises parmi une fumée épaisse et des flammèches le linge à le sécher sur une corde au-dessus de ma tête flambait sans que je m’ en fusse aperçu la mèche avait filé ", "cochonnerie universelle qui vivra verrat je me dresse sur mes poings appuyés à le bureau comme un coq sur son tas de un coq voilà le sort qui m’ est peut-être promis sur l’ ordinateur monstrueux de ces gens sans âme moi le poulet de charme je deviendrai coq ", "cependant la sensation lui avait été agréable et ce fut d\\' une voix douce qu\\ elle murmura instinctivement les mêmes mots elle avait proférés jadis mais avec une autre intonation finis qu\\ est -ce qui te prend sourit si clairement que son volontaire visage n\\' eut cette fois plus rien d\\' énigmatique et monique amusée déclara à son tour —tu n\\' as pas honte secoua délibérément la tête non! elle n\\ avait pas honte et pourquoi aurait -elle honte son mari était trop occupé des affaires de etat pour prendre souci de sentiments ", "sa misère ne lui semblait qu’ une attente c’ était la nuit passée dans la cabane de le charbonnier par le roi qui va prendre possession d’ un trône je voyais pour la première fois un de ces hommes qui marchent enveloppés dans leur idée comme dans un nuage: monomanes dignes de pitié ou d’ admiration suivant le but à lequel ils tendent mais toujours faits pour saisir l’ âme parce qu’ ils la glorifient qu’ est -ce en effet que leur folie sinon une victoire de la volonté sur les instincts s’ abandonner à le courant de les jours en profitant de ce que chaque vague vous apporte c’ est jouer simplement sur l’ océan humain le rôle d’ une épave ", "lui dit -elle mais d’ une voix si faible qu’ il l’ entendit à le peine pourquoi m’ as-tu rappelée à la vie j’ étais si heureuse tout ce que j’ ai vu ici-bas n’ est rien en comparaison de la splendeur qui existe là-haut es -tu donc si malheureuse térésa que tu veuilles déjà me quitter ah je t’ en conjure vis pour moi vis pour le plus malheureux de les hommes ", "ils buvaient de la bière dans les rues humaient les parfums capiteux de les damas da noite PROPN avait ses baskets adorées les volkswagen envahissaient la ville ils n’ avaient pas de voiture toujours la même bande les ils portaient des jeans bleus très clairs ", "nous étions vaincus prisonniers et on lisait à le prince enchaîné la sentence qui le condamnait à le mourir d\\' une mort honteuse à le aube de le lendemain moi j\\' étais une valeur je faisais partie de le butin on n\\ en voulait pas à le ma vie mais j\\' avais été si terrible dans le combat on osait approcher je réfléchissais de toute la puissance de mon faible esprit et je jugeai qu\\ il fallait paraître me soumettre " ]
par malheur ce soulagement à le lieu d' aller en augmentant\n comme d' ordinaire à le mesure qu' il s' éloignait de paris alla en diminuant il n' avait\n pas laissé à le paris le souvenir de cette terrible nuit il l' avait emporté avec lui de nouveau il pesait de tout son poids sur sa conscience voleur avant de quitter paris il avait annoncé son arrivée par une dépêche il descendit de wagon il aperçut berthe qui était venue à le devant de lui toute seule\n' dans la charrette anglaise qu' elle conduisait elle même te voilà	[ "maman a voulu me laisser venir l' étreinte dans laquelle il la serra fut longue et passionnée jamais il ne l' avait embrassée avec cet élan avec cette émotion tu vas bien demanda elle avec surprise mais oui pourquoi me demandes tu cela ", "ai je donc\\n' l' air malade je te trouve pâle il fallait expliquer cette pâleur je suis\\n fatigué dit il pour me remettre je vais passer une quinzaine avec vous j' ai pris congé. quel bonheur et ce fut elle à son tour qui l' embrassa tendrement ", "montèrent en voiture et berthe prit les guides veux tu me laisser conduire elle j' espère qu' on me regardera un peu moins à le retour puisque je ne serai pas en effet ç' avait été un événement pour elbeuf de voir mademoiselle adeline traverser ville toute seule dans sa charrette il y a gares à le elbeuf l' une dans la ville même l' autre descendent voyageurs qui viennent de paris à une assez grande distance à le milieu d' une plaine ils avaient donc toute cette plaine de saint aubin à le traverser c' est à le dire un bon bout\\n de chemin ou ils pouvaient causer librement tu m' as fait grand plaisir en venant devant de moi dit adeline ", "je voulais te voir et puis je voulais te parler \\n' qu' est ce qu' il y a il se tourna vers elle pour la regarder le visage souriant heureux qu' il venait de voir s' était rembruni et attristé j' ai peur dit elle michel ce n' est pas michel qui me fait peur il est plus aimable plus tendre jamais ", "c' est m. c' est madame la grand'maman que se passe t il je ne\\n sais pas michel qui me disait que sa grand'mère s' adoucissait et qu' elle semblait\\n disposée à le consentir à le notre mariage m' a prévenu hier en mots les seuls que nous\\n ayons pu échanger qu' il y avait un revirement et que madame paraissait contre lui et contre moi adeline aussi eut peur savait on déjà quelque chose à le elbeuf\\n' en se perdant avait il perdu sa fille avec lui berthe continuait je n' imagine pas de le tout en quoi j' ai pu blesser madame eck et par là changer ses\\n dispositions à le mon égard ", "quant à le michel il n' a rien fait qui puisse déplaire à le sa\\n grand'mère cela est bien certain sans doute ce n' est ni contre toi ni contre petit fils qu' elle est fâchée contre qui l' est elle alors contre moi pourquoi\\n le serait elle contre toi ", "pourquoi le serait elle il ne pouvait pas répondre à le cette\\n' question il n' osait même pas l' examiner a cause de notre situation embarrassée j' ai bien pensé à le cela et j' ai questionné maman qui m' a dit que les affaires seraient\\n meilleures cette année qu' elles ne l' avaient été l' année dernière ", "madame doit savoir peut être ne le sait elle pas sois tranquille de ce côté l' en aura\\n avertie alors que veux tu que je te dise rien ", "c' est moi qui t' explique ce qui\\n se passe il voulut la rassurer et aussi se rassurer lui même peut être ta aura elle dit quelque chose qui aura été rapporté à le madame eck je ne crois pas pour \\n' grand'maman je suis comme si j' étais morte ou encore à le maillot je n' existe plus elle ne parle jamais de moi " ]	[ "il n’ avait pas été repris sa missive en témoignait dans quel havre s’ abritait -il? et cet ivrogne de laframboise? et le méchant compagnon thomas l’ anglais le saoz qu’ étaient -ils devenus ces compagnons de la sorgue comme disait PROPN le sculpteur ce mystère qui entrait dans ma vie malgré moi malgré mon éducation me bouleversait tant que je ne pouvais plus tenir en place j’ allais d’ un bout à l’ autre de ma chambrette la cravate dénouée et les cheveux en arrière ", "marguerite et son compagnon vinrent s’ asseoir sur un banc à le quelques pas de lui ils paraissaient de fort joyeuse humeur car ils riaient tous les –ce que vous venez de me dire ma chère cousine dit le jeune homme élégant est tout à le fait une pastorale à la manière de –moins estelle cependant répondit marguerite –certainement nous ne sommes plus à le bon vieux temps on les princesses épousaient les bergers ", "des cheveux noirs dépassaient déjà le petit bonnet la jeune mère s’ enivra de cette contemplation elle osait à le peine respirer puis elle s’ enhardit jusqu’ à le passer délicatement son doigt sur la peau satinée à le presser doucement les menottes fermées et rouges de santé bientôt elle ne s’ en contenta plus elle baisa à le maintes reprises les mains et les joues et les yeux fermés si beaux dans le sommeil et dont elle n’ avait pas encore vu le regard car on lui apportait toujours l’ enfant endormi ", "demandez à les gouvernements pourquoi ils tirent une partie de leurs richesses d’ une source si honteuse eux seuls sont coupables d’ offrir ces horribles tentations à l’ inquiétude ces funestes ressources à le désespoir .mais vous ne comprenez pas encore pourquoi j’ excuse cet homme sachez que je le rencontrai un jour à le milieu de ses plus brillants succès et que je me détournai de lui avec mépris je le mépriserais encore s’ il n’ eût pas expié sa faute mais nous allons voir si vous ne la lui pardonnerez pas quand vous saurez tout .si l’ amour de le jeu n’ est pas en lui-même aussi honteux que la plupart de les autres penchants c’ est le plus dangereux e tous le plus âpre le plus irrésistible celui dont les conséquences sont les plus misérables ", "j’ ai un garagiste qui m’ échange ma richard-strauss contre une martin-luther décapotable une bagnole mon vieux que si tu la voyais t’ en tomberais amoureux housses de cuir s’ il te plaît! et avec du vrai crin de bourrin à l’ intérieur phares tout en cuivre roues à le rayons —les brouettes aussi ont des roues à le rayon coupé-je je passerai vous ramasser demain sur les choses d’ heures —ton coffre sera vide ", "comment je te le dirai plus tard mais il faut que le dénouement soit prompt avant la fin de le mois tu assisteras à le mon mariage ou à le mon enterrement je le regardais il parlait avec calme et je vis qu’ il ne plaisantait pas ", "mais elle y restera dit madame de oui reprit mme de tant elle est une enfant; mais elle a ans à qui la marierez -vous avec esprit elle a et éducation que vous lui avez donnée? qui voudra jamais épouser une négresse et si à le force d\\' argent vous trouvez quelqu\\'un qui consente à le avoir de les enfants nègres ce sera un homme d\\' une condition inférieure et avec qui elle se trouvera malheureuse elle ne peut vouloir que de ceux qui ne voudront pas d\\' elle tout cela est vrai dit madame de mais heureusement elle ne s\\' en doute point encore et elle a pour moi un attachement qui j\\' espère la préservera longtemps de juger sa position pour la rendre heureuse il eût fallu en faire une personne commune je crois sincèrement que cela était impossible ", "depuis limoges chaque postillon arrivant avait dit à son confrère partant les conjectures de l’ évêché promulguées par le postillon de la capitale ainsi tandis qu’ à le limoges les habitants se levaient en s’ entretenant de l’ exécution de l’ assassin de le père pingret sur toute la route les gens de la campagne annonçaient la grâce de l’ innocent obtenue par l’ évêque et jasaient sur les prétendues erreurs de la justice humaine quand plus tard jean-françois serait exécuté peut-être devait -il être regardé comme un martyr après avoir fait quelques pas en gravissant ce sentier rougi par les feuilles de l’ automne noir de mûrons et de prunelles l’ abbé gabriel se retourna par le mouvement machinal qui nous porte tous à le prendre connaissance de les lieux où nous allons pour la première fois espèce de curiosité physique innée que partagent les chevaux et les chiens la situation de montégnac lui fut expliquée par quelques sources qu’ épanche la colline et par une petite rivière le long de laquelle passe la route départementale qui lie le chef-lieu de l’ a", "un français qui cela mais votre ami labergère —tiens c’ est vrai!... comment il n’ est pas plus démoli que nous —penchez -vous sur ce trou et parlez-lui m. répondit le reporter avec un bon rire ", "oui dis -je ça m’ a l’ air très bien si j’ en juge par les reproductions je veux dire les images couleur format télé enfin bref oui oui j’ ai vu. vous avez vu cette femme conservatrice ou commissaire de je ne sais quoi je suppose de l’ exposition oui dis -je je l’ ai vue elle m’ a l’ air très bien elle parlait très bien de son peintre et en français s’ il vous plaît et vous avez vu comment elle s’ appelle non dis -je je n’ ai pas fait attention pourquoi vous la connaissez suis -je censé la connaître vous non me dit -il mais votre ami pas qu’ un peu " ]
l’ autre était le secrétaire intime de son eminence le premier portait la dépêche suivante à la reine anne d’ autriche: madame je veux qu’ à le reçu de les présentes vous vous mettiez en route sans tarder et que vous veniez me joindre à le château de notre ville de nantes louis roi. quant à le bertouville il portait lui aussi une lettre pour mlle demontpensier en substance le cardinal lui annonçait que le mariage projeté avec gaston d’ anjou devait se célébrer à le plus tôt à le château de nantes et qu’ elle eût à se rendre dans cette ville en faisant la plus grande diligence possible	[ "mlle s’ empressa d’ obéir à le son eminence et à l’ heure dite elle se trouva à le nantes etonnement de rascasse rascasseétaittoujours à le marchenoir enchaîné à sa prisonnière d’ autant plus inquiet qu’ un événement grave s’ était accompli dès le lendemain de le coup d’ audace par quoi il avait pénétré en maître dans le rendez -vous de chasse cet événement c’ était la fuite de la petite marine où était -elle allée? rascasse peu à le peu se sentait gagné par l’ affolement pourquoi le père joseph ne lui envoyait -il ni renforts ni argent? la duchesse n’ allait -elle pas éventer la ruse qui la faisait pour ainsi dire prisonnière volontaire ", "d’ autant qu’ il était impossible que marine eût abandonné sa maîtresse le jour vint où césar de vendôme et son frère furent arrêtés le soir de ce même jour rascasse sortit pour aller visiter quelques collets qu’ il avait placés la veille une heure plus tard l’ obscurité s’ étant faite il rentrait tenant par les oreilles lapins et méditant sur ses affaires rascasse allait atteindre le logis lorsque dans les ténèbres il se heurta à un grand corps tiède et tout suant qui n’ était autre qu’ un cheval ", "à le même instant quelqu’un lui mit la main à l’ épaule rascasse bondit une voix cherche et tu trouveras disent les livres sacrés bonsoir rascasse en latin rugit rascasse ", "mon dieu oui tout bonnement corignan raconta qu’ à le force d’ enquêter il avait réussi à apprendre les derniers événements il avait bondi chez dame brigitte et rapidement notre fortune est faite ma chère rascasse est à le blois vont le roi et le cardinal je cours là-bas je retrouve le drôle je lui vole sa mission vite un peu d’ argent pour avoir un cheval et faire la route une heure plus tard il galopait sur la route de blois ", "il nous faut maintenant toucher mots de marine arrivée à le blois vers heures de le matin elle courut à l’ hôtel cheverny et n’ y trouva personne: après la visite de rascasse PROPN était parti pour le château de cheverny dans l’ espoir d’ y voir la duchesse la vaillante fille eut un moment de désespoir elle aimait vraiment sa maîtresse et avait mis dans sa tête de la sauver a où elle était venue fois avec la duchesse elle était sûre de trouver du secours ", "elle équipa donc une haquenée et bravement se mit en route c’ est ainsi que marine arriva à le beaugency l’ une de les premières maisons en bordure de route était une modeste hôtellerie à l’ enseigne de le dieu d’ amour l’ inévitable arriva: marine mit pied à le terre et entra dans la salle de l’ auberge pour prendre quelque nourriture lorsqu’ elle eut achevé elle vit l’ aubergiste maître panard qui s’ approcha d’ elle et la pria de le suivre un gentilhomme désirant lui parler de la duchesse de chevreuse ", "marine suivit le cœur battant d’ espoir elle dissimula son malaise lorsqu’ elle se trouva en présence de le chevalier de louvigni et feignit une joie empressée en retrouvant l’ un de les familiers de l’ hôtel quant à le louvigni sa nature violente l’ emportait il était livide de haine il tremblait ", "il bredouilla d’ une voix confuse va marine va dire à le ta douce maîtresse que je tiens son amant et que je vais en faire cadeau à le son eminence marine fit pas de retraite a ce moment saisit la jeune fille par un poignet et grelotta: où est -elle c’ était tout son cœur qui éclatait dans ce mot si marine avait parlé à le ce moment louvigni relâchait peut-être chalais et courait à le secours de la duchesse marine après ce qui venait d’ être dit se fût crue folle de parler tremblante elle répondit: je ne sais pas ", "–eh bien rugit à le bout de force morale je te garde jusqu’ à le ce que tu parles je te garde comme votre chalais et il enferma marine sans qu’ elle fît de résistance cette passivité venait de cette pensée qui l’ illumina d’ une aveuglante clarté: il faut que je sauve m.dechalais à le bout de jours elle fut libre sa porte ne fut plus fermée à le clef elle éventa le piège: louvigni n’ aurait qu’ à la suivre d’ ailleurs elle se disait avec beaucoup de sens que maintenant elle ne pouvait être d’ aucune utilité à le mme dechevreuse; en effet la détention à le marchenoir n’ avait pu se prolonger; " ]	[ "que pour tous enfin client ruiné n’ était pas événement plus lamentable que pour son médecin client trépassé n’ est -ce pas assertion calomnieuse attentatoire à le sacerdoce de la toge et de la toque chose invraisemblable et absolument contraire à les pratiques séculaires de le barreau ils étaient donc là ces hortensius ces isocrates ces maîtres démosthènes soldats de la parole sous les armes est bonnet en tête chaperon à le clos et en les contemplant si nombreux rangés en ce bel ordre de bataille le normand PROPN se fût écrié heureuse bourgogne muets d’ abord et comme désireux de reposer leurs puissants poumons de les fatigues de la veille bientôt sous l’ influence de l’ atmosphère ambiante ils avaient commencé à s’ agiter d’ étrange sorte ils parlaient ils disputaient ils plaidaient puis le geste d’ aller son train ", "allait demander comment était ce pierre elle n’ en eut pas le temps à le détour de le couloir on la fit s’ arrêter devant une porte que rien ne distinguait des autres sur une banquette entre cette porte et la porte suivante elle aperçut une sorte de paysan rougeaud trapu la tête presque rasée avec de petits yeux noirs enfoncés et des bourrelets de chair à la nuque il était vêtu comme un valet d’ opérette: une chemise à le jabot de dentelle sortait de son gilet noir que recouvrait un spencer rouge il avait des culottes noires des bas blancs et des escarpins vernis ", "j’ ai tendance chez moi à exagérer en sens contraire comme pour me venger d’ être obligée une partie de le temps de jouer les femmes énergiques —vous avez même un amant j’ en ai eu beaucoup je vais vous confier un détail qui a provoqué jadis une certaine effervescence dans ma famille et qui a précipité ma décision à le ans j’ étais la maîtresse de mon professeur de dessin je n’ avais pas le choix car c’ était le seul mâle à le enseigner dans notre école ", "a sa grande surprise elle trouva son père en train de lire devant une table où couverts seulement étaient mis sa confusion augmenta lorsque le vieillard lui dit bonjour de derrière son journal d' une voix qui ne paraissait changée en aucune manière elle crut qu' elle rêvait et s' assit sans mot dire d' une main mal assurée elle se versa de le café dans une tasse et cassa son pain en son cœur battait et elle lançait des coups d' œil de le côté de son père mais entre les doigts courts et roses de le vieux mesurat le journal ne tremblait pas et le cachait tout entier à les regards de sa fille ", "après le dîner nous eûmes un instant de tête-à-tête dont je profitai pour faire une répétition monsieur savait sa théorie par cœur et commençait prendre l’ air suffisant de l’ écolier qui croit pouvoir se passer de son maître j’ avais fini par mettre germaine dans ma confidence afin qu’ elle parlât en ma faveur et certifiât en temps et lieu que j’ avais donné d’ excellentes leçons ce soir-là PROPN fit pas absolument seul pendant que je le regardais à le distance néanmoins voyez la malice de cet âge ", "leurs discours m’ apprirent que PROPN était le trésor secret de la république les dons de les doges et les réserves de le butin appelé le denier de venise et pris sur le produit de les expéditions j’ étais sauve quand le geôlier vint je lui proposai de favoriser ma fuite et de partir avec moi en emportant tout ce que nous pourrions prendre il n’ y avait pas à le hésiter il accepta un navire faisait voile pour le levant toutes les précautions furent prises favorisa les mesures que je dictais à le mon complice pour ne pas donner l’ éveil bianca devait nous rejoindre à le PROPN ", "si sa mère rentrait ne serait -elle pas péniblement surprise en trouvant la maison vide l’ âtre froid elle se dit que le meilleur moyen de contenter sa mère serait de lui ramener andré dont l’ absence avait assez duré et elle poursuivit sa route les pieds dans les cailloux le long de le chemin bordé de ronces où les fruits déjà noués alternaient avec les fleurs à le bout de le chemin elle trouva la falaise devant elle la mer d’ un vert glauque moutonnait à une distance de quelques kilomètres sur un banc de sable invisible les lames qui l’ avaient franchi se précipitaient à l’ assaut de les rochers de la côte et retombaient en pluie d’ écume ", "pourtant je voulais vous dire il reprend une goulée d’ oxygène et avant de la restituer sous forme de gaz carbonique il lâche très vite je crois bien qu’ il y a le feu à le premier étage de le pavillon je fais un bond qui amène ma tronche à le millimètres de le plafond espèce de truffe vous ne pouviez pas le dire plus tôt ", "c\\' est bête je voulais te montrer des photos mais je les ai oubliées il appelle il n\\ est pas très malin mais il occupe bien de moi tu sais ç a vous faisait rire non pas tellement vous l\\ aimiez oui vous l\\ aimiez comment je l\\' aimais et vous gardez quel souvenir de ces années une vie en pointillé rien ", "—en définitive vous ignorez toujours la raison exacte pour laquelle lulu vous a fait venir lundi soir je suppose qu’ elle avait besoin d’ en parler à le quelqu’un —comment s’ est terminé votre entretien —elle m’ a dit: je voulais que tu saches j’ ignore ce que je vais faire " ]
soudain un oiseau de nuit se mit à le chanter d’ une voix douce et plaintive et une idée folle s’ empara de l’ imagination de lucien c’ est le coq de le clocher qui appelle les morts se dit l’ enfant et il jetait des regards éperdus sur les tombes blanches de l’ ancien cimetière pressées autour de l’ église comme un troupeau de moutons autour de le pasteur justement une lumière paraît derrière l’ un de les monuments funéraires la lune se voile et il ne peut rien distinguer que la marche irrégulière de cette flamme qui semble se diriger vers la base de le clocher en contournant les pierres tombales lucien ne doute pas que ce ne soit une âme en peine	[ "à le dernier degré de l’ épouvante il va se cacher sous une espèce de banc de pierre en se recommandant à la miséricorde de dieu le pauvre enfant est à le peu près fou de peur son sang bouillonne dans ses oreilles ses mains sont froides il est à le moment de perdre connaissance lorsqu’ il s’ entend appeler par une voix bourrue qu’ il reconnaît aussitôt eh bien ", "monsieur le peintre as -tu fini mon portrait t’ as eu le temps j’ imagine de mettre la ressemblance et le sacristain paraît une lanterne sourde à la main ah père l’ angélus vous n’ êtes donc pas une âme malheureusement non répondit le bossu en jetant un regard mélancolique vers son ombre difforme se détachant sur le vieux mur maintenant inondé de lumière ", "c’ est égal tu te souviendras à l’ avenir que la bosse d’ un bossu est un sac à le malice et qu’ il n’ est pas toujours profitable d’ en rire trop haut gomme père l’ angélus vous m’ avez en fermé exprès je ne dis pas cela moi je ferme ma porte quand vient la nuit crainte qu’ on ne vole les cloches tant pis pour ceux qui montent à le clocher sans prévenir le gardien ", "allons viens que je te mène chez ta tante elle te croit rendu à la ferme et ne compte plus sur toi lucien comprit qu’ il ne serait pas prudent de récriminer ou d’ entamer une discussion avec le terrible sacristain il se laissa donc conduire sans mot dire chez la veuve passart sa tante mais dès qu’ il se trouva seul avec elle il se mit à le accuser amèrement l’ angélus et raconta en termes si émouvants sa station sur le clocher que la digne femme touchée jusqu’ à les larmes de les souffrances de son favori jura de porter plainte à le m. le curé on présenta donc l’ affaire à le ce tribunal respectable ", "mais quoique la dame passart comptât secrètement sur sa grande dévotion pour se faire écouter favorablement elle n’ obtint qu’ un beau sermon sur l’ éducation chrétienne qu’ on doit donner à les enfants et le conseil de mieux élever son cher neveu à l’ avenir il est vrai que l’ angélus mandé secrètement à la sacristie par le bon curé reçut aussi une réprimande sévère pour s’ être fait justice lui même le page de mademoiselle aille iseult de plantagemont habitait rue des pèlerins dans la petite ville de m* une maison d’ assez chétive apparence mais dont l’ antique façade noircie par le temps avait pour elle l’ inappréciable avantage de conserver encore à le demi brisé il est vrai l’ écusson de sa noble famille la vieille demoiselle posséda longtemps pour unique patrimoine cette bicoque armoriée et une petite ferme dans les environs de la ville qui formait toute sa légitime ", "elle eût néanmoins vécu fort bien à le m* avec son mince avoir car la vie dans ce temps-là y était très-bon marché et les occasions de dépenses excessivement rares si elle n’ avait été préoccupée avant tout de tenir son rang elle avait sur cette matière de les principes fort arrêtés quoique parfaitement arbitraires mais si difficiles à le appliquer que l’ existence de mlle de plantagemont était un véritable phénomène tout ce qu’ elle possédait elle le mettait en petites ostentations en luxe en vanité se privant durement sur le nécessaire pour paraître davantage elle était parvenue à le faire partager sa manière de voir à sa vieille servante monique ou de le moins à la plier à ses idées et à le s’ en faire aider dans les détails journaliers ou il s’ agissait pour elle de garder son rang monique gardait le silence ce qui était bien plus méritoire dans une de ces petites villes de province où chacun cherche obstinément à le pénétrer tous les secrets de le voisin pour en nourrir sa curiosité affamée ", "grâce à la discrétion de sa fidèle servante peu de personnes pouvaient mesurer la considération que leur inspirait mlle de plantagemont à le chiffre inconnu de sa fortune mais le monde était bien obligé d’ en accorder beaucoup à son grand nom à ses belles manières à ses habitudes élégantes toutes choses qu’ elle étalait volontiers à les regards de le public mlle appréciait le dévouement de nanette et était très-bonne pour elle sans se départir jamais néanmoins de son inaltérable dignité il faut le dire cependant si nanette lui rendait des services elle imposait aussi à sa maîtresse sans s’ en douter assurément une continuelle mortification certes l’ excellente fille était honnête propre et active ", "mais elle avait un grand et incorrigible défaut elle ne représentait pas autrement dit elle n’ avait pas le genre de les domestiques de bonne maison et sentait toujours son village quoi qu’ on eût fait pour la policer la providence qui d’ après la religion particulière de mlle iseult devait s’ occuper tout spécialement des nobles races comme la sienne lui envoya un secours inespéré pour l’ aider à le soutenir son rang sous la forme d’ un petit héritage à lequel elle était loin de s’ attendre elle ne manifesta point une joie vulgaire en apprenant cette nouvelle mais elle pensa aussitôt j’ aurai un petit laquais qui portera la livrée de ma famille et il ouvrira la porte quand on sonnera à le lieu de cette malheureuse monique en tablier de cuisine et en savates ", "monique se dit de son côté nous aurons peut être maintenant de la viande tous les jours et du poisson le vendredi mais elle se garda bien de communiquer des aspirations aussi grossières à sa maîtresse qu’ elle savait au-dessus de tout cela dès le lendemain la vieille demoiselle se mit en quête de son page je ne veux pas de lourdaud pensa -t-elle c’ est bien assez de monique et elle jeta son dévolu sur le fils de son fermier le roux un petit garçon d’ une douzaine d’ années dont la mine éveillée l’ avait souvent frappée elle ne douta pas un instant que le fermier qu’ elle traitait un peu en vassal ne fût extrêmement flatté de son choix et elle se rendit chez lui sans plus tarder " ]	[ "un seul pistolet chargé dieu pour témoin avant de courir cette chance terrible avait quelques recommandations suprêmes à le faire à le seul ami qui lui restât il suppliait donc samuel de venir en hâte aussitôt qu’ il aurait reçu la lettre il l’ attendrait à l’ hôtel jusqu’ à le heures samuel éclata d’ un rire sinistre —tout marche à le merveille dit -il ", "tout le monde sortit de le grand salon doré à le moment de prendre place avec ses collègues dans l’ ascenseur PROPN fut rejoint par son majordome PROPN qui lui tendit un télégramme il ne put étouffer tout à le fait un juron lorsqu’ il en eut pris connaissance c’ était le directeur de le chicago qui lui télégraphiait l’ assassin de skytown qui était pris dans la caverne s’ est suicidé si eût été seul en ce moment il se fût certainement livré à un débordement de fureur ", "le contre-maître et la marchande ne se connaissaient point auparavant par quel hasard s’ étaient -ils coalisés marcel n’ y comprenait rien une haine commune peut devenir un lien entre scélérats mais ce n’ était pas le cas puisque l’ un s’ en prenait à la femme de le commandant tandis que l’ autre poursuivait la fleuriste dans un but que le californien ne devinait pas encore il lui vint à l’ esprit que son ennemi atkins n’ était pas étranger à le cette fusion de sentiments hostiles ", "nous ne répéterons pas tout ce qu’ ils se dirent d’ abord en reproduisant ici les paroles de les jeunes gens nous ne serions encore qu’ un infidèle narrateur l’ amour a une langue à le part une sorte de langage musical dont la mélodie vient de le cœur que vous est -il donc arrivé demanda enfin ", "cependant il se trouvait maintenant devant la grande porte de le couvent porte monumentale massive rébarbative pesante sournoise par les guichets visibles ou dissimulés humble par la couleur neutre et effacée arrogante et menaçante par les clous et les peintures et les innombrables verrous et serrures et froide triste triste comme ces bâtiments d’ aspect lugubre et sinistre sans physionomie précise caserne ou prison temple ou géhenne on ne savait pas à le juste qu’ on apercevait dominant les hautes murailles blanches qui les ceinturaient on dut attendre que les verrous énormes fussent tirés avec des grincements sinistres que les serrures géantes fussent ouvertes à l’ aide de clés que le nain eût eu bien de la peine à le soulever il y eut forcément un temps d’ arrêt assez long le chico profita de cet instant qu’ il avait peut-être prévu pour se livrer à une mimique expressive que pardaillan qui ne le perdait pas de vue on le conçoit comprit aisément et qui eût la bonne fortune de passer inaperçue les gardes de le chevalier satisfaits de voir leur corvée enfin te", "je ne connais que le bureau de bienfaisance adressez -vous à le votre mairie mais monsieur je m’ y suis adressée on m’ accorde livres de pain par semaine on ne peut faire plus qu’ ils m’ ont dit ces messieurs de le bureau pour lorsss faut bien que j’ aie recours à les âmes charitables je suis bien malheureuse allez mon bon monsieur je viens d’ être malade voilà plus d’ un mois que je ne sors pas je vous promets je vous laisserai tranquille quand vous passerez ", "sur plusieurs acres de prairie une tempête paraissait soulever d’ innombrables et minuscules geysers de sable les couples de lutteurs roulaient comme des boulets vivants tandis qu’ un piaillement innombrable montait de le sol comme d’ une cour de récréation infernale sous la lumière livide de la lune la plaine avait l’ air de bouillir en exhalant des plaintes d’ enfant l’ issue de le combat était prévisible un animal qui se bat sur le territoire de son adversaire a toujours le dessous ", "dit tout à le coup madame de beaufort en se dressant devant lui irritée et menaçante il est bien temps cependant que je sache ce que vous comptez faire et si je ne dois plus me regarder désormais que comme votre maîtresse juliette! fit le malheureux d’ un ton suppliant eh! ce n’ est de prières ni de larmes qu’ il s’ agit c’ est de volonté et d’ énergie vous aviez jusqu’ à le présent réservé le plus pur de votre amour pour l’ enfant de cette femme et quant à le nancy ma pauvre fille à le moi il y a longtemps que vous l’ aviez repoussée de votre cœur ", "PROPN aurait aussi bien fait de ne pas venir dit nous étions tous déçus PROPN s’ était installé à la table de zenfl et il feuilletait les cahiers que celui-ci avait couverts de son écriture d’ ancien bagnard fatigué dépressif encore immature malgré une expérience carcérale de plusieurs décennies depuis un récipient dissimulé dans le plafond des scorpions pleuvaient sur le crâne chauve de pendant un moment il n’ y eut pas d’ autre bruit que le froissement de les pages de cahier sous les mains de et ces impacts d’ arthropodes qui résonnaient comme une fuite de robinet dans un évier ", "elle voyait déjà celle-ci entrer l' air impérieux ses papillotes blanches toutes raides à le bord de sa coiffe et puis c' étaient les domestiques dont elle entendait le chuchotement à le travers les longs espaces endormis de cette maison l' émotion ne faisait que grandir jamais simone ne s' était sentie si dépourvue de moyens elle attendait ainsi inconsciente de la durée frémissante à le moindre bruit quand la porte s' ouvrit brusquement " ]
cette lettre était fort tendre ma mère m’ y parlait de mon père de mes frères qu’ elle nommait tous par leur noms que le méchant se donne de peine pour réussir dans ses ruses je ne doutai donc point de la vérité de cette lettre je la crus de ma mère qui avait cessé d’ être depuis plus d’ une année	[ "ce qui m’ affligea c’ est quelle me disait qu’ elle ne pourrait venir en france que dans ans mais que je m’ appliquasse bien pour étonner mes frères par mes progrès je fis l’ imposssible pour les surpasser et me livrai à l’ étude avec une telle ardeur que l’on craignait pour ma santé nouvelle lettre de ma mère qui m’ engage à le me ménager exigeant que je prenne un peu de dissipation; et me dit qu’ elle a écrit à le m. leb pour qu’ il me menât voir ce qu’ il y avait de curieux dans paris et même à les environs m. en conséquence venait me chercher avec rabbi c’ était le nom de ma femme de chambre et il me menait tantôt à le spectacle tantôt voir les monumens les plus remarquables dans paris ou les manufactures ", "il me faisait accompagner des artistes célèbres pour qu’ ils m’ apprisent à le sentir les beautés qui échappent à le vulgaire en très-peu de temps mon goût s’ épura et je compris que l’on ne pouvait se forcer d’ avoir des talens je dessinais très médiocrement quoique j’ eusse les meilleurs maîtres de paris et lorsque l’on m’ eut menée à des concerts je vis que je chantais si mal en comparaison de les virtuoses que je ferais bien de quitter ces occupations comme je ne voulais rien prendre sur moi j’ écrivis à le ma mère pour lui demander la permission la réponse fut que pourvu que mon temps fût employé elle n’ exigeait rien autre chose ", "ce fut alors que je me livrai à l’ étude avec une ardeur constante et je lui dois tout mon bonheur le seul dont peut jouir l’ être isolé déplacé mais je m’ aperçois ma jolie voisine qu’ il est plus de heures de le matin il est temps de vous laisser dormir vous êtes ici dans votre chambre; en effet ii y avait dans la bibliothèque un lit qui s’ ouvrait à le volonté ", "c’ est ici ou je couche assez souvent parce que la nuit si j’ ai envie de faire quelques recherches dans mes livres je me trouve à le portée elle se retira m’ envoya sa femme de chambre pour me déshabiller je me couchai et m’ endormis non sans une grande curiosité de savoir quel moyen leb avait trouvé pour la séduire je me promis bien de ne la plus quitter qu’ elle ne m’ eût tout avoué chapitre vii ", "on vint m’ avertir que hermandine m’ attendait pour déjeûner je me hâte de passer une robe de chambre qu’ elle m’ avait envoyée et je suis auprès d’ elle vous êtes bien diligente lui dis -je en l’ embrassant j’ ai pris très-jeuue l’ habitude de peu dormir c’ est un temps complètement perdu et il ne faut pas croire qu’ il soit utile à la santé heures de lit suffisent il en reste dont on peut donner à l’ instruction ", "ainsi on se prépare de grands plaisirs pour le temps où dégagée de son enveloppe notre âme pourra jouir en paix des connaissances qu’ elle aura acquises ceci nous conduisit à une discussion métaphysique où hermandine eut l’ avantage cela devait être mais ne m’ apprenait pas comment de le couvent de belle-chasse elle était venue à le parc à les cerfs c’ était une transition un peu forte quand nous eûmes déjeûné elle me proposa voyant que mon pied ne me faisait plus mal de venir me promener dans son jardin qui était délicieux une grande nappe d’ eau répétait les arbres étrangers qui l’ environnaient est -ce ici lui dis -je le lac sacré ", "non dit -elle mais c’ est le diminutif d’ un étang qui est à le château de lœven dont ce jardin représente le parc en prenant une toise pour un arpent c’ est une galanterie de le roi qui a envoyé un ingénieur en lever le plan pendant un voyage que j’ ai fait à les eaux de plombières; sa majesté a tout fait culbuter dans le jardin français qui occupait ce terrain -ci pour y substituer ce que vous voyez en revenant je fus si touchée de cette attention de le roi que j’ en versai des larmes de reconnaissance ", "il a porté la bonté jusqu’ à le faire exécuter par un de ses meilleurs sculpteurs le tombeau de ma mère qui est dans cette île ainsi qu’ il est placé à le lœven jamais on n’ a eu plus de délicatesse que ce prince n’ en a eu avec moi aussi ma chère eulalie je ne puis dissimuler que je l’ adore et que s’ il m’ eût été possible de le fixer j’ eusse été la plus heureuse femme qui existe cependant je ne suis point malheureuse et je préfère le bonheur de l’ aimer ne dût -il me témoigner jamais le moindre retour à le être idolâtrée d’ un autre on n’ a jamais répondu d’ une manière plus aimable à un sentiment que l’on ne partage que faiblement et si je pouvais me faire illusion je croirais quelquefois qu’ il m’ aime encore d’ amour ", "pourquoi belle hermandine serait -ce une illusion où peut -il trouver une femme plus intéressante que vous et dont il ait le bonheur d’ être aimé aussi tendrement c’ est ce qui ne se compte pas en amour ce sentiment est celui de tous qui se targue le moins de reconnaissance d’ ailleurs une fois qu’ il est éteint jamais il ne se ralume " ]	[ "—oui mais ce n’ est pas simplement une cabane de cantonnier ou une hutte de branchages —non mon vieux une vraie maison tout ce qu’ on fait de plus chouette dans le genre je la connais je ne l’ ai vue que du dehors il n’ y a qu’ un rez-de-chaussée mais c’ est grand ou fenêtres de façade il paraît que l’ intérieur est très bien une vaste cheminée avec des réserves de bûches une table des bancs des chaises et toute une batterie de cuisine qu’ est -ce que vous voulez de plus il y a même un lit pour ceux qui tourneraient de l’ œil le questionneur se déclara satisfait et chacun se complut à le imaginer la petite maison de les bois ils gardèrent le silence quelques minutes ", "mais quand cette heure de la liberté sonna quand possesseur d’ une très-belle fortune le négociant en draperie satisfait de son lot ne voulant pas l’ augmenter jusqu’ à le rendre trop lourd s’ élança avec la vivacité d’ un écolier de ans qui prend ses premières vacances sur la route de la suisse et de l’ italie il s’ aperçut d’ un léger désaccord non pas seulement dans les goûts de le ménage mais entre l’ âge de sa femme et le sien clémentine avait ans quand il en avait et chacun s’ était extasié sur la jolie fiancée que ce beau jeune homme conduisait alors à l’ autel mais ans après ce jour d’ arronnes sentit que la fatigue de les affaires l’ avait conservé jeune et que sa chère femme en restant immobile l’ avait dépassé il admettait naïvement que l’ aiguille tournait plus vite pour elle que pour lui et dans les soins attentifs dont il l’ entourait on croyait voir les égards d’ un frère cadet pour sa sœur aînée en attendant qu’ une disproportion qui allait s’ augmentant tous les jours changeât absolument les termes de leurs relations réciproques et fî", "–j’ ai eu ce matin une lettre de mon oncle dit pierre il m’ attend pour la semaine prochaine tu ne te décides pas à m’ accompagner dans cette bretagne que tu aimes –t’ accompagner non mais peut-être irai -je y faire une apparition avant de gagner copenhague je reverrai avec plaisir ce golfe de le morbihan et je puis aussi bien m’ embarquer sur un point de cette côte ", "les tactiques de séduction les calculs savants le bain-marie pour faire languir les coups de chaud et les texto minables non merci je passe mon tour je n’ étais pas taillée pour l’ aventure trop douillette il faut croire sans compter que ma sœur qui était aussi ma colocataire à l’ époque m’ a réveillée un matin en tirant par la manche un type encore plus sexy que le chevalier alice mate un peu la came je crois que j’ ai trouvé l’ homme de ta vie j’ ai maté j’ ai ri j’ étais bien d’ accord avec elle et j’ ai écrit à la mairie de le e pour que l’on m’ envoie mon extrait d’ acte de naissance ", "–hélène vous aussi avez beaucoup souffert et souffrez encore un soupir gonfla la poitrine de la jeune comtesse dit -elle sourdement je n’ étais pas faite pour l’ existence que l’on mène à le chapitre de rupelsheim c’ est un véritable enlisement dans une vie morne glacée qui n’ est ni celle de le monde ni celle de les monastères mais participe un peu de chacune d’ elles je n’ ai pas d’ affection autour de moi ", "suzanne lâche la main de louis se relève se retourne répond c’ est à le cause de la guêpe quelle guêpe s’ inquiète madame édouard suzanne la regarde celle qui a piqué mon mari à le pouce dit soti à le terre montrant son pouce enflé assis sur les pavés avec louis évanoui contre lui regardez comme il est enflé j’ ai de plus en plus mal mon pauvre maître songe madame édouard ", "à les coups de minuit là-bas sur la longue bande de terre le palais s’ éteint d’ un seul coup comme il s’ est allumé et plus rien n’ est visible à sa place en bas sous la fenêtre un trottinement attire mon attention on dirait le pas d’ un petit animal craintif c’ est la crapaude qui rôde autour de son enclos; elle soulève des pierres et les replace sans bruit et chaque fois elle a l’ air d’ éteindre une lampe ", "–on dirait votre secrétaire qui arrive dit en désignant avec sa cravache une longue silhouette masculine s’ avançant en sens inverse en effet c’ est lui –vous m’ aviez dit qu’ il était malade ce matin –oui il est sujet depuis un long séjour à les indes à de pénibles accès de fièvre qui le laissent le matin brisé et incapable de tout travail ", "angèle l’ écoutait avec stupeur et tremblait de tous ses membres votre nom? demanda sèchement l’ officier de paix tandis qu’ en face de lui un expéditionnaire s’ apprêtait à le rédiger l’ interrogatoire elle répondit d’ une voix faible comme un souffle et supplia de nouveau qu’ on la laissât partir où demeurez -vous elle le regardait d’ un air inquiet et restait muette ", "c’ est le vivre assuré pour jours avec le temps de réfléchir il tendait la main à l’ anglais murmura celui-ci chef d’ état portefaix ici mais miss aurett intervint: mon père vous oubliez ce qu’ a dit le médecin de le bord à le moindre effort violent sa blessure peut se rouvrir " ]
la direction suivie par le capitaine hardigan était toujours celle de le sud-ouest dont le canal ne s’ écartait pas depuis tozeur à le kilomètre il remontait vers le nord et à le partir de ce coude ce serait sur le méridien que cheminerait la petite troupe en quittant où elle arriva ce jour même dans l’ après-midi .peut-être la longueur de le canal eu ̂t-elle été réduite d’ une quinzaine de kilomètres s’ il eût été possible de rejoindre le rharsa sur un point de sa limite orientale dans la direction de tozeur mais les difficultés d’ exécution eussent été grandes avant d’ atteindre le chott de ce côté il aurait fallu creuser un sol excessivement dur où la roche dominait c’ eût été pour le moins plus long et plus coûteux qu’ en certaines parties de le seuil de gabès et une cote de à le mètres au-dessus de le niveau de la mer aurait imposé un travail considérable	[ "c’ est pour cette raison qu’ après une étude approfondie de cette région les ingénieurs de la compagnie franco-orientale avaient renoncé à le premier tracé pour en adopter un nouveau partant de le kilomètre à l’ ouest de de ce point il prenait la direction de le nord cette troisième et dernière section de le premier canal avait été menée à le bonne fin sur une très grande largeur en profitant de nombreuses dépressions et atteignait le rharsa à le fond d’ une sorte de crique qui se trouvait à le une de les cotes les plus basses de ce chott presque à le milieu de sa bordure méridionale l’ intention de m.deschaller d’ accord avec le capitaine hardigan n’ était point de s’ arrêter à le nefta jusqu’ à le surlendemain il leur suffirait d’ y avoir passé les dernières heures de l’ après-midi et la nuit prochaine pour reposer et ravitailler le détachement ", "d’ ailleurs hommes et chevaux n’ avaient pu être fatigués pendant ce parcours de kilomètres à le vol d’ oiseau effectué depuis le départ de gabès entre le mars et le avril il leur serait même facile d’ enlever dans la journée de le lendemain la distance qui les séparait encore de le chott où l’ ingénieur tenait à le arriver à la date précise qu’ il avait fixée .l’ oasis de à le point de vue de le pays de la nature de le sol des productions végétales ne diffère pas sensiblement de l’ oasis de tozeur même amoncellement d’ habitations à le milieu de les arbres même disposition de la kasbah même occupation militaire mais l’ oasis est moins peuplée et ne comptait pas alors plus de habitants .français et indigènes firent très bon accueil à la petite troupe de le capitaine hardigan et s’ empressèrent de la loger de le mieux possible à le cela il y avait quelques raisons d’ intérêt personnel et on ne saurait s’ en étonner grâce à le nouveau tracé ", "le commerce de nefta allait largement bénéficier de ce passage de le canal à le proximité de l’ oasis tout le trafic qu’ elle aurait perdu si au-delà de tozeur il se fût dirigé vers le chott lui reviendrait c’ était presque comme si était à la veille de devenir ville riveraine de la nouvelle mer aussi les félicitations de les habitants ne furent -elles pas épargnées à l’ ingénieur de la société française de la mer saharienne .cependant malgré les instances faites dans le but de retenir l’ expédition ne fût -ce que heures le départ fut maintenu pour le lendemain à le lever de le soleil le capitaine hardigan était toujours inquiet par suite de les nouvelles qu’ il recueillait de la surexcitation de les indigènes à les environs de le melrir à lequel aboutissait le second canal et il lui tardait d’ avoir achevé cette partie de son voyage d’ exploration .le soleil n’ avait pas encore paru au-dessus de l’ horizon lorsque les hommes rassemblés les chevaux et les chariots prêts le signal de le départ fut donné ", "la douzaine de kilomètres que mesure le canal depuis jusqu’ à le coude était franchie dans la première étape et la distance de le coude à le rharsa dans la seconde aucun incident pendant la route et il était environ heures de le soir lorsque le capitaine hardigan fit halte à le fond de la crique où le canal complètement achevé débouchait sur le chott .le campement cette nuit de le à le avril fut établi à le pied de les dunes d’ un relief assez accusé qui encadraient le fond de la crique l’ endroit ne présentait aucun abri les derniers arbres de cette région désolée avaient été dépassés par la petite troupe à le ou kilomètres de là entre et le chott c’ était le désert sablonneux s’ ébauchaient à le peine quelques traces de végétation le sahara dans toute son aridité .les tentes avaient été dressées ", "les chariots ravitaillés à le nefta assuraient pour plusieurs jours la nourriture de les hommes et de les chevaux d’ ailleurs en contournant le rharsa l’ ingénieur s’ arrêterait dans les oasis assez nombreuses sur ses bords où le fourrage frais se rencontrerait en abondance et qu’ on eût vainement cherchées à l’ intérieur de le chott est ce que expliquait à le capitaine hardigan et à le lieutenant villette alors réunis sous la même tente avant de prendre leur part de le repas que se préparait à le servir m.françois un plan de le rharsa déposé sur la table permettait d’ en reconnaître la configuration ce chott dont la limite méridionale s’ écarte peu de le trente-quatrième parallèle s’ arrondit vers le nord à le travers la région que bordent les montagnes d’ aurès à les approches de la bourgade de chebika sa plus grande longueur mesurée précisément sur ce trente-quatrième degré de latitude se chiffre par kilomètres mais sa superficie submersible ne couvre que kilomètres carrés soit comme le dit l’ ingénieur de à le fois l’ étendue de le champ-de-mars à l", "et d’ ailleurs il est très possible avec le temps et sous l’ action d’ un travail neptunien qu’ elle finisse par embrasser les et je vois mon cher ami reprit le capitaine hardigan que vous comptez toujours sur cette éventualité l’ avenir la réserve -t-elle qui peut lire dans l’ avenir? répondit notre planète ce n’ est pas douteux a vu des choses plus extraordinaires et je ne vous cache pas que cette idée sans m’ obséder m’ absorbe quelquefois vous avez sûrement entendu parler d’ un continent disparu qui s’ appelle atlantide eh bien ce n’ est pas une mer saharienne qui passe aujourd’hui dessus c’ est l’ océan atlantique lui-même et sous des latitudes parfaitement déterminées et les exemples de ces sortes de cataclysmes ne manquent pas dans des proportions moindres il est vrai; voyez ce qui s’ est passé dans l’ insulinde à le xixe siècle lors de la terrible éruption de le krakatoa aussi pourquoi ce qui s’ est produit hier ne saurait -il se reproduire demain l’ avenir c’ est la grande boîte à le surprises de l’ humanité répondit en riant le lieutenant villette juste m", "des plans sont étudiés et assurément maisons et magasins entrepôts et bordj seront construits pour l’ époque le rharsa sera devenu navigable à le surplus à l’ extrémité orientale de le chott la bourgade la hammâ se transformait déjà en prévision de l’ importance maritime et commerciale qu’ elle comptait prendre lors de le premier tracé et que lui assurera probablement malgré le changement sa position de port avancé de PROPN devenir un port marchand à le cœur même de le djerid cette bourgade dont l’ ingénieur montrait l’ emplacement sur la carte à l’ extrémité de le rharsa c’ était un rêve qui jadis eût paru irréalisable et cependant le génie de l’ homme allait en faire une réalité elle n’ aurait à le regretter qu’ une chose c’ était que le premier canal n’ eût pu déboucher à sa porte mais on connaît les raisons pour lesquelles les ingénieurs avaient dû rejoindre le chott à le fond de cette crique qui portait actuellement le nom de crique roudaire en attendant que ce fût celui d’ un nouveau port sans doute le plus considérable de la mer saharienne .", "j’ espère retrouver peut-être là un matériel précieux et qui pourra nous être utile soit ici soit ailleurs puisqu’ il est à le pied d’ œuvre bien qu’ il soit certainement inférieur à le matériel actuel mais celui-ci il faudra le faire venir est -ce que les caravanes ne traversaient pas le chott de préférence interrogea le lieutenant villette et le traversent encore mon cher lieutenant bien que ce soit une route assez dangereuse sur un sol peu ferme mais elle est plus courte et même moins difficile qu’ un cheminement le long de les rives encombrées de dunes c’ est pourtant celui que nous effectuerons dans la direction de l’ ouest jusqu’ à le point où commence le second canal; puis à le retour après avoir relevé les limites de le melrir nous pourrons côtoyer la limite septentrionale de le rharsa et regagnerons gabès plus rapidement que nous n’ en sommes venus .»tel était le plan adopté et après la reconnaissance de les canaux l’ ingénieur aurait contourné tout le périmètre de la nouvelle mer lendemain m.deschaller et les officiers prirent la tête de le détache", "coupe-à-cœur gambadait en avant faisant lever des bandes d’ étourneaux qui s’ enfuyaient avec un morne froufrou d’ ailes on suivait la base intérieure de les hautes dunes qui formaient le cadre de le chott ce n’ était pas de ce côté que d’ après certaines appréhensions la nappe liquide aurait pu s’ étendre en dépassant les bords de la dépression ses rives élevées à le peu près semblables à le bourrelet de le seuil de gabès étaient de nature à le ne point céder à la pression de les eaux et il y avait toute sécurité pour cette partie méridionale de le djerid .le campement avait été levé dès les premières heures de le jour la marche se reconstitua dans l’ ordre habituel " ]	[ "alors pourquoi donc cette gaieté renaissante qui l’ envahissait toute?lorsqu’ elle fut à le boulevard mmecaroline tourna à le gauche ralentit le pas à le milieu de l’ animation de la foule un instant elle s’ arrêta devant une petite voiture pleine de bottes de lilas et de giroflées dont le fort parfum l’ enveloppa d’ une bouffée de printemps et maintenant en elle tandis qu’ elle reprenait sa marche le flot de la joie montait comme d’ une source bouillonnante qu’ elle aurait tenté vainement d’ arrêter de boucher avec ses mains elle avait compris elle ne voulait pas non non! les affreuses catastrophes étaient trop récentes elle ne pouvait être gaie s’ abandonner à le ce jaillissement d’ éternelle vie qui la soulevait ", "–non pas non pas! s’ écria la vieille fermière tu l’ auras le jour de la noce donnant donnant mon garçon la vue de l’or avait ranimé m. bricolin il se mit à le table trinqua avec le meunier embrassa sa fille et remonta sur son bidet entre vins pour aller mettre ses maçons à l’ ouvrage comme se disait -il en souriant j’ ai toujours blanchemont pour francs et même pour francs puisque je ne dote pas ma dernière fille ", "quelle était cette femme me demandez -vous n’ est -ce pas je ne saurais vous le dire car non seulement elle refusa de me révéler son nom mais elle me fit jurer de ne pas interroger ses serviteurs à le ce sujet et de respecter son incognito nous dûmes nous séparer quand le soleil se leva je repartis par le même chemin et je rentrai chez moi ravi de cette aventure à le laquelle cependant je n’ attachais pas une excessive importance mais je ne tardai pas à m’ apercevoir qu’ elle avait pris une place tellement importante dans ma vie qu’ elle allait la bouleverser de fond en comble ", "des trompettes dressées dans la nuit sonnèrent comme à le théâtre une fanfare funèbre ainsi fut précipité cyril tourneur vers un dieu inconnu dans le taciturne tourbillonnement de le ciel pêcheur de trésors en près de l’ embouchure de la rivière parmi les forêts fluviales où les constructeurs de navires venaient abattre leur bois dans un pauvre village de le maine il rêva pour la première fois une aventureuse fortune à l’ aspect de le façonnage de planches marines l’ incertaine lueur de l’ océan qui bat la nouvelle-angleterre lui apporta le scintillement de l’ or noyé et de l’ argent étouffé sous les sables ", "il est enjoint à le tous de tuer un déserteur partout où ils le rencontreront; art. celui qui rencontrant un déserteur ne le tuerait pas ou ne le ferait pas tuer serait traité comme le déserteur art. les hommes gradés jouissent hiérarchiquement sur leurs subordonnés des mêmes droits que le capitaine-commandant mais le privilège de la décision lui appartient en tout punition article unique ", "de le reste le brave homme se rendait à les observations de la servante sans faire mine d’ avoir une opinion contraire à la sienne la chambre de vincent et de pierre étant meublée on passa à le celle de françoise et de jeanne cette chambre devait être meublée confortablement et avec goût; madame aimait à se tenir quelquefois dans sa chambre tout devait donc y être disposé pour son plus grand agrément ", "en effet le cheval d’ hurel s’ arrêtait devant le perron il était ruisselant d’ eau et paraissait fatigué camille où est donc hurel comment son cheval vient -il tout seul madeleine ", "serge fait un clin d\\' œil à le marc le pouce levé en signe d\\' approbation ce dernier hausse les épaules il trouve qu\\ elle danse très mal or il a entendu dire qu\\' une fille qui danse mal est forcément un mauvais coup est -ce aussi vrai pour les garçons se demande -t-il en soignant ses mouvements ", "françois regarda d' un air étonné et ne répondit pas —je ne sais pas votre nom continua maurice mais je le devine sans peine: vous êtes sans doute parent d' un homme charmant qui s' appelait ésope et qui est très célèbre par une excroissance qu' il avait sur le dos —et sur la poitrine aussi répondit françois en souriant; et vous savez sans doute messieurs puisque vous êtes si savants que son esprit est aussi célèbre que sa bosse; et sous ce rapport je vous remercie de la comparaison très flatteuse pour moi tout le monde se mit à le rire; maurice et son frère rougirent parurent vexés et voulurent parler mais christine s' écria: —bravo françois ", "elle la serra contre elle; et elles pleurèrent ensemble —maman balbutiait marie à le partir d' aujourd'hui je ne veux plus être qu' une toute petite fille je t' obéirai en tout tu ordonneras règle notre vie pourvu que nous partions bien vite que je ne revoie plus ni ce méchant frère ni jean s' il essayait de venir allons-nous-en!... et bien loin je serais toujours tentée de repasser devant ce petit logement où nous avons été si heureuses! et maman renaud approuvait certes oui il fallait partir quitter cette maison où la situation de son enfant causerait un scandale le soir même le congé était donné le propriétaire l' accepta sans regret: il déclara à la pauvre femme que pendant longtemps il n' avait eu qu' à se féliciter de les avoir pour locataires mais que depuis quelques mois on avait remarqué des allées et venues d' amoureux qui ne lui convenaient qu' à le moitié " ]
je me retrouve dans un salon avec plusieurs jeunes femmes et des messieurs pour l’ heure encore la taulière me court après m’ apostrophe durement qui suis -je et que veux -je je ne sais pas qui sont tous ces gens où est la porte pali��re si j’ aurai le temps d’ aller à la fenêtre appeler les autres s’ ils m’ entendront je n’ ai plus qu’ une ressource annoncer la couleur	[ "je sors mon arme de service en brandissant ma carte tricolore je ne suis pas fière mais je bénéficie d’ un indéniable effet de surprise ils sont tous pétrifiés je ne sais si c’ est ma minijupe mes hauts talons le maquillage le pistolet ou l’ ensemble je leur intime l’ ordre de ne pas bouger comme dans les films puis j’ ai enfin repéré la porte palière je vais ouvrir à le mes collègues ", "ils sont derrière ne se doutent de rien la femme dira plus tard elle est drôlement gonflée la môme drôlement piégée oui et puis parfois les choses se font sous votre nez à le votre barbe dans votre immeuble j’ habite à le PROPN une résidence banale et bruyante neuve pourtant mais mal conçue on entend tout d’ un appartement à l’ autre chez moi ce n’ est pas toujours le grand calme il faut l’ avouer ", "j’ aime recevoir les copains défilent on joue à les cartes ou on refait le monde parfois très tard dans la nuit il y a aussi les retours de planque les casse-croûte de milieu de nuit ou le café à le heures avant les perquisitions bref il y a des voisins grincheux c’ est ce que me dit acerbe la concierge un jour où justement je ne suis pas de bonne humeur non plus nos propos manquent de courtoisie et quand elle annonce que la prochaine fois elle fera appel à la police je ne peux m’ empêcher de trouver la plaisanterie amusante et de lui dire pourquoi de le coup elle change de ton et nous pouvons enfin converser raisonnablement ", "je lui parle de le métier de cette vie de chien que je n’ échangerais contre aucune autre elle m’ offre un café et nous voilà dans les meilleurs termes un quart d’ heure plus tard elle me demande l’ air entendu si je connais mes voisins de le dessus non je ne les ai jamais vus bizarres dit -elle très bizarres ", "d’ abord ce type il vit avec femmes vous trouvez ça normal vous et alors ils rentrent à le point d’ heure toutes les nuits toujours les ensemble et les femmes puisqu’ il faut tout vous dire elles ont un drôle de genre vous voyez je vois comme le trio rentre vers heures de le matin je décide de m’ en faire une idée le soir même ", "d’ abord je cherche dans les fichiers s’ il y a quelque chose à le nom de l’ homme qui est le locataire en titre de l’ appartement en tout point identique à le mien juste au-dessus de ma tête d’ ailleurs je les entends parler quand je suis dans ma salle de bains et eux dans la leur l’ homme n’ est pas connu et à le dire de la concierge il est tout à le fait comme il faut costume-cravate et attaché-case et il travaille il aurait même une bonne situation mais elle ignore laquelle la nuit suivante j’ assiste à le retour de mes étranges voisins après les avoir longuement guettés par la fenêtre ", "pour pouvoir les voir de près je suis restée habillée je descends avec ma poubelle me trouve nez à le nez avec eux à le rez-de-chaussée le drôle de genre de les jeunes femmes ne peut guère laisser planer de doute quant à la manière dont elles gagnent leur vie elles ont l’ air fatiguées tout comme l’ homme qui ne prête pas plus attention à le moi qu’ à un chat crevé et ne dit même pas bonsoir un détail me frappe que la concierge n’ a pas signalé les femmes se ressemblent étonnamment à le mon avis elles sont sœurs jumelles si ç a se trouve ", "j’ ai gravé leurs visages dans ma mémoire le lendemain matin une petite visite à le mon vieux copain qui classe les fiches confirme ma déduction les sœurs sont des prostituées notoirement connues je fais une entrée triomphale dans le bureau d’ archange avec mes petits bouts de carton quelques jours plus tard c’ est moi qui ouvre la porte de l’ immeuble à le mes collègues et c’ est chez moi en buvant le café sans bruit cette fois afin de ne pas effaroucher les oiseaux à le nid que nous attendons qu’ il soit heures pour taper à le leur porte ", "ni l’ homme ni les femmes ne m’ ont reconnue je ne sais si je dois en être vexée ou flattée lui s’ en sortira plutôt bien les faits de proxénétisme n’ ayant pas été clairement établis il a effectivement une situation importante et c’ est lui qui entretient les femmes sa fiancée et sa sœur médiocres gagneuses qui passent plus de temps à le flâner dans les bars et devant les vitrines qu’ à le travail plusieurs années plus tard dans un autre contexte professionnel un ami m’ invite à le prendre un verre en compagnie d’ un homme qu’ il souhaite me présenter je reconnais mon ancien voisin sa situation s’ est encore améliorée il est devenu directeur général de son entreprise avec laquelle je suis appelée à le entretenir quelques relations " ]	[ "je suis restée à le lyon tous les jours je me faisais lire les journaux qu\\' est -ce qu\\ ils pouvaient raconter mais quand même choses ont étonnée la première était que pas un ne disait que valérie était seulement la fille adoptive de les lebrun prouvait que le secret avait été bien gardé ou que la presse avait été muselée moi j\\' étais plutôt contente qu\\ il en soit ainsi la deuxième est que valérie avait refusé de dire pourquoi elle avait commis le crime et toujours je crois qu\\ elle aurait bien mieux fait de le dire à le point ou elle en est ", "l’ araignée filait sa fine toile dont les fils malgré leur ténuité emprisonnaient étroitement la victime PROPN excellait à le cette besogne après chaque repas chaque soirée chaque heure passée en compagnie de le baron elle pouvait se dire je n’ ai pas perdu mon temps l’ œuvre malfaisante avance je touche à le but et semblaient avoir pris complètement en grippe la sémillante gouvernante PROPN n’ avait garde de se plaindre elle redoublait de soins d’ attentions de vigilance et d’ affection auprès de la petite fille ", "de la vie de les maîtres portant presque tous des noms connus qu’ on lisait le matin dans le figaro ou dans le gaulois l’ inspecteur d’ alors ne savait à le peu près rien et il avait la gorge serrée en sonnant à un de ces majestueux portails aujourd’hui dans l’ appartement347 il n’ était certes plus le débutant de jadis et la plupart de les hôtels particuliers avaient disparu beaucoup de rues naguère silencieuses étaient devenues des rues commerçantes il ne s’ en trouvait pas moins dans ce qui avait remplacé les quartiers aristocratiques et le george-v s’ y dressait comme le centre d’ un univers particulier qui lui était peu familier les journaux publiaient les noms de ceux qui dormaient encore ou qui étaient en train de prendre leur petit déjeuner dans les appartements voisins ", "en peu de temps elles accostent le vapeur chacune cherchant à le écarter les autres et à le pousser sa proue à le bas de la coupée une bande de portefaix en burnous lamentables coiffés de turbans ou de fez se bousculant criant se rue à l’ assaut de le navire ils ont des airs terribles et des allures de pillards ils s’ accrochent à les hublots ils saisissent un bout de corde qui pend et grimpent les orteils appuyés sur la paroi de fer sans escalier sans échelle je ne sais comment ils envahissent le pont se précipitent sur les bâches se battent dans le salon de les premières n’ écoutent rien et emportent les valises comme un butin de razzia ", "–moi aussi je me suis aperçue combien vous étiez bonne répliquait la jeune femme d’ une voix à les vibrations harmonieuses –allons bon! le téléphone il faut que je redescende à le bureau à le revoir mon enfant et bon courage celle que mme chapuis venait d’ appeler mon enfant avec tant d’ insistance rentra aussitôt dans une chambre de les plus simples mais très propre et presque gaie puis s’ asseyant devant une table à le ouvrage elle décacheta la lettre que venait de lui remettre mme chapuis et lut ce qui suit: chère madame tout d’ abord laissez -moi vous dire que nous avons été bien heureux d’ avoir de vos nouvelles et que votre petit jean se porte à le merveille ", "c’ était là qu’ elle passait le plus clair de son temps devant cette cuisinière rozières blanche sur laquelle chauffait la soupe perpétuelle guettant le client par la porte qui donnait sur le magasin et avec les années le chaland se raréfiant et connaissant quoique situé sur la départementale qui relie clermont-ferrand à le limoges le même déclin que siom et les autres bourgades de les hautes terres attendant la tombée de le soir et souvent au-delà pour fermer boutique et se retirer à le salon après le dernier autorail celui de heures dont elle savait à le bruit que faisait le portail de la gare s’ il en était descendu quelqu’un un voyageur de commerce qui passerait la nuit en face à l’ hôtel de la gare ou chez jammot à l’ hôtel de les voyageurs ou bien plus bas après le pont de fer à l’ hôtel moderne et pourquoi pas l’ acheteur fabuleux celui dont tout commerçant rêve comme d’ une grâce ou une femme à l’ homme qui l’ enlèvera à l’ ennui d’ une cuisine de province elle ne recevait personne depuis la mort de son mari et le salon servait comme sa chambre d’ ", "elle s’ est tournée vers moi et son visage vient tout près de le mien et elle reste ainsi penchée contre moi comme si elle observait mon visage les yeux plissés d’ attention elle doit être très myope je vois ses lèvres bouger comme pour un baiser non comme pour une cigarette absente mais la cigarette est là entre mes doigts et je regarde ma main qui se déplace docilement vers la bouche de la fille la blonde tire une longue bouffée qu’ elle me souffle lentement à le visage puis elle me rend la cigarette mais avant que je l’ aie reprise c’ est la fille rousse qui s’ en empare ", "on les y poussa bientôt ils en ressortirent l’ un et l’ autre inégalement partagé: l’ un rageait en se rendant à les mites à le cachot l’ autre contenant sa joie avec peine accourut auprès de son vieil intime et lui dit tout bas à l’ oreille –on m’ a nommé –quoi –auxiliaire de la pistole –oui –parfaitement et si le troisième de le côté gauche branle à le manche ", "peut -être tartelett trouva -t-il qu’ il était dommage d’ employer un si bon feu à le cuire de les pierres mais comme cela ne gênait en aucune façon la préparation de ses poulets il ne s’ en plaignit pas autrement .pendant que les pierres s’ échauffaient ainsi PROPN choisit un endroit de le sol dont il arracha l’ herbe sur l’ espace d’ un yard carré environ puis ses mains armées de larges coquilles il enleva la terre jusqu’ à une profondeur de pouces cela fait il disposa à le fond de ce trou un foyer de bois sec qu’ il alluma de manière à le communiquer à la terre tassée à le fond de le trou une chaleur assez considérable .lorsque tout ce bois eut été consumé après enlèvement des cendres les racines de camas préalablement nettoyées et grattées furent étendues dans le trou une mince couche de gazon les recouvrit et les pierres brûlantes placées pardessus servirent de base à un nouveau foyer qui fut allumé à le leur surface en somme c’ était une sorte de four qui avait été préparé de la sorte et après un temps assez court une demi-heure à le plus l’ opé", "tellement que si on me le dérangeait il me semble que cela déséquilibrerait quelque chose dans ma vie que je perdrais pied que ce serait presque le commencement de ma fin la consécration définitive de ce lieu lui est venue je crois de mon métier de mer de mes lointains voyages de mes longs exils pendant lesquels j' y ai repensé et l' ai revu avec amour il y a surtout l' une de ces grottes en miniature à le laquelle je tiens d' une façon particulière elle m' a souvent préoccupé à des heures d' affaissement et de mélancolie à le cours de mes campagnes après que le souffle d' azraël eut passé cruellement sur nous après nos revers de toute sorte pendant tant d' années tristes ou ̀ j' ai vécu errant par le monde où ma mère veuve et ma tante claire sont restées seules à le promener leurs pareilles robes noires dans cette chère maison presque vide et devenue silencieuse comme un tombeau pendant ces années-là je me suis plus d' une fois senti serrer le cœur à la pensée que le foyer déserté que les choses familières à le mon enfance se délabraient sans doute à " ]
ensuite on mit le cap sur lomener où l’on devait déjeuner louis et se rendirent à l’ auberge de le père landure PROPN s’ informa de ce qu’ il pouvait leur servir des salicoques une omelette non non! pas d’ omelette nous avons compagnons pour lesquels la vue seule de l’ omelette serait une cause de souffrance alors pas d’ omelette	[ "des sardines frites à le beurre? sardines frites à le beurre un homard j’ en ai un énorme acheté ce matin un vrai tailleur de congres homard tailleur de congres pigeons à les pois de jardin? pigeons à les pois ", "congre à la broche oui et à le léon: si cela ne te dit pas tu te contenteras d’ y goûter va pour ce mets couleur locale le père landure reprit son énumération de cochon froid à la remoulade poulet va pour le rôti-cochon et le poulet salade de romaine? romaine haricots verts haricots verts ", "framboises fraises poires pommes? bon cidre poiré vin blanc vin rouge cidre pour moi et toi cidre les autres choisiront café naturellement gwine ardente eau-de-vie ", "certes le père landure allait s’ éloigner pour se livrer à les préparatifs de ce repas quand PROPN lui demanda: avez -vous un canard assurément je vais envoyer à la mare comment l’ accommoder? à les navets il ne faudra ni le plumer ni le vider vous voulez donc l’ emporter? non ", "alors alors PROPN se prit à le rire et il veut un canard à la job follet nous l’ apprêterons nous-mêmes dehors pendant que vous cuisinerez si ce mets n’ est pas mauvais vous pourrez user de la recette qui est très simple le volatile fut placé nature sur un épais lit de braise incandescente puis recouvert de braise et d’ une ample quantité de cendre ces préparatifs achevés PROPN fit apporter une bouteille de vin blanc et nos touristes s’ installèrent sous une tonnelle bien à l’ abri de le soleil et à le portée de surveiller la cuisson de le canard à le moment où l’on allait se mettre à le table byrbantou dit à les jeunes gens ", "je regagnerai bientôt toulon mon port d’ attache s’ il vous arrive d’ aller à le PROPN eh bien faites -moi un signe et poussez jusqu’ à la maisonnette de byrbantou vous y mangerez sans compter de bonne et excellente légume de l’ ailloli de la bouillabaisse de la brandade de le poulet à la provençale des olives de mes oliviers des figues de mes figuiers vous boirez de le vin de ma vigne j’ oubliais l’ omelette à l’ oseille ", "espérons qu’ alors j’ en serai redevenu friand et marius quand vous viendrez car vous viendrez je n’ en doute pas trouvera moyen de descendre de sa position élevée pour s’ asseoir à le ma table il y aura pour lui de l’ omelette à les épinards s’ il est réconcilié avec elle le déjeuner fut long et gai le canard à la job follet fut très apprécié et déclaré susceptible de plaire à le andré le père landure accorda son suffrage à le ce mets nouveau et se proposa de le recommander à ses clients ", "a groix mis en goût par sa promenade en canot PROPN décida de récidiver en compagnie de louis accepta de les accompagner avec et insista pour être de l’ excursion il s’ agissait d’ aller à le groix tout d’ abord mme à qui la vue d’ un bateau oscillant légèrement à le remous de les flots suffisait à le infliger les prodromes de le mal de mer et qui par conséquent avait énergiquement décliné d’ être de la partie hésita beaucoup à le laisser lina y prendre part le docteur trancha la question en lui disant qu’ il se joindrait à les excursionnistes ", "à le moment de le départ la mer est belle d’ un bleu indigo un peu gris comme le ciel la marée commence à le baisser le clapotement de les flots n’ imprime à la barque qu’ un balancement léger il fait chaud et lourd la brise souffle de le sud-ouest assez faible et dans cette direction à le loin un banc de brume barre l’ horizon " ]	[ "faut que tout le monde sache bien que nul n’ est maître à le mon bord d’ autre chose que de l’ air qu’ il respire et encore quand il l’ a dans l’ estomac il passa redressant la taille suivi de son état-major médusé devant les surveillants militaires les forçats d’ hier qui lui présentaient les armes un moment il s’ arrêta regarda le pont attrapa un quartier-maître qui présidait mollement à le nettoyage d’ une échelle il y a encore du sang grattez -moi et il pénétra dans l’ infirmerie qui était comble et retentissante de gémissements pendant heures le kanak et les infirmiers avaient taillé là-dedans dans une chair hurlante scié bras et jambes l’ arrivée de chéri-bibi fut saluée de clameurs les unes enthousiastes les autres hostiles et brusquement chéri-bibi qui était venu avec des intentions charmantes un petit discours plein d’ encouragement se sentit pris à la gorge par l’ odeur suffocante de l’ iodoforme et il tourna le dos s’ en alla sans vergogne déclarant que la guerre était une chose horrible et qu’ il admirait les généraux qui traversaient les champs", "est -ce que ç a vient d’ un seul coup le temps plein plus d’ espace pour sortir la tête tu ne sais pas quoi faire de ton corps ma pauvre petite quand tu travailleras dormait le dimanche tellement abrutie de boulot t’ as bien le temps de savoir ce que c’ est va profite j’ ai pas encore compris s’ ils aimaient le travail je me perds dans ce qu’ ils disent ", "il se flattait de prendre assez d’ empire sur sa conviction pour la faire consentir à le tout même à le voir marié; et il appuyait cette espérance sur les nombreux exemples de liaisons intimes qu’ il avait vues subsister en dépit des lois sociales moyennant la prudence et l’ habileté avec lesquelles on savait échapper à les jugements de l’ opinion –d’ ailleurs disait -il encore cette femme aura fait pour moi un sacrifice sans retour et sans bornes pour moi elle aura traversé le monde et laissé derrière elle tout moyen d’ existence toute possibilité de pardon le monde n’ est rigide que pour les fautes étroites et communes une rare audace l’ étonne une infortune éclatante le désarme ", "aucun nom ne pouvait être cité plus expansive pourtant ce jour-là elle ne se fit pas trop prier et souleva un petit coin de le voile après tout dit -elle pourquoi ne pas vous raconter cette entrevue si je dois mêler à le mon récit une autre personne le rôle qu’ y joua celle-ci n’ a rien qui m’ oblige à le silence j’ en parlerai d’ ailleurs très brièvement puisque après tout c’ est arsène lupin seul qui vous intéresse n’ est -ce pas donc à le cette époque et pour résumer l’ aventure en une phrase dont vous comprendrez toute la signification j’ avais inspiré un amour violent et sincère j’ ai le droit d’ employer ces mots à un homme dont le nom de famille tout à le moins vous est connu maxime les amies d’ olga sursautèrent ", "PROPN est la signature de le garçon vraiment petit-maître et sachant la vie car là pendant quelques minutes il peut paraître ou sot ou grand dans les petits détails de l’ existence qui révèlent le caractère la marquise citée non c’ est la marquise de rochefide est sortie furieuse d’ un cabinet de toilette et n’ y est jamais revenue elle n’ y avait rien trouvé d’ improper godefroid y avait une petite armoire pleine –de camisoles! dit finot –allons te voilà gros je ne le formerai jamais mais non de gâteaux de fruits jolis petits flacons de vin de malaga de lunel un en-cas à la louisxiv tout ce qui peut amuser des estomacs délicats et bien appris des estomacs de quartiers ", "le prince daigna se montrer satisfait et trouva les choses en si bon état qu’ il commença par prélever sur les revenus une somme de écus le marin était donc devenu comme un foyer d’ ardentes espérances mal déguisées et d’ irritations que le prince avait peine à le contenir il était naturel que du côté de caylus les choses présentassent un tout autre aspect peu accessible à l’ enthousiasme sceptique par devoir d’ abord et par caractère aussi il n’ avait accepté que sous toutes réserves les premières communications de son lieutenant à l’ endroit de le passager de le brick le coureur aussi sa réponse était -elle brève et singulièrement hautaine ", "une marchande de plaisirs portant sa caisse en forme de tambour lui rappela la marchande de plaisirs de l\\ allée de les veuves et il lui sembla qu\\ entre ces rencontres tout un âge de sa vie était écoulé il traversa la place de la révolution dans le jardin de les tuileries il entendit gronder à le loin l\\ immense rumeur de les grands jours ces voix unanimes que les ennemis de la révolution prétendaient tues pour jamais il hâta le pas dans la clameur grandissante gagna la rue honoré et la trouva couverte d\\' une foule d\\' hommes et de femmes qui criaient vive la république vive la liberté! les murs de les jardins les fenêtres les balcons les toits étaient pleins de spectateurs qui agitaient des chapeaux et des mouchoirs ", "une jeune muse française dont les essais avaient donné les plus brillantes espérances mercœur nous fut enlevée à le printemps de après avoir lutté avec courage contre une de ces maladies dévorantes que causent quelquefois le malheur et le chagrin cette admirable jeune fille privée de les dons de la fortune travaillait sans relâche pour soutenir l’ existence de sa mère qu’ elle idolâtrait c’ était uniquement pour lui procurer les aisances de la vie qu’ elle avait brigué la gloire littéraire mais ses forces physiques s’ étaient épuisées dans des veilles assidues et presque opiniâtres elle succomba avant d’ avoir pu réaliser ses projets pour le bonheur de sa mère le mai époque aniversaire de la mort d’ PROPN mercœur une cérémonie à la fois simple et touchante réunit dans la petite chapelle de le cimetière de le père-lachaise une société d’ élite ", "mais nous verrons nous verrons ce n’ est pas pour demain matin en tout cas on a bien le temps encore d’ y penser un de ces jours j’ irai voir ton instituteur je lui parlerai de toi nous combinerons cela à le nous acheva -t-elle en clignant de l’ oeil et là-dessus ordre fut donné de ne plus parler de cette question et même de ne plus y penser c’ était une affaire réglée et l’on pouvait savoir que si la cousine avait promis quelque chose elle n’ avait pas l’ habitude de manquer à ses promesses ", "c’ était ma première excursion à le travers l’ immense ville aussi j’ ouvrais de grands yeux et bien que la pensée de mon père et la perspective de le revoir fussent les vraies causes de mon bonheur je ne laissais pas que de regarder de côtés et d’ autres étonné ébloui charmé et effrayé en même temps à la vue de cette prodigieuse quantité d’ hommes et de femmes jamais je ne me serais imaginé qu’ il pût y en avoir un si grand nombre sur la terre ce qui m’ étonnait encore était de ne pas les voir s’ arrêter et s’ entretenir à le village tout le monde se connaît; " ]
t’ es plus bête que les pieds de le brigadier de gendarmerie tu me ferais monter à l’ abbaye si on t’ entendait j’ aime pas les paroles inutiles écoute les albinos s’ ils jabotent de fait siméon et élie depuis qu’ on avait parlé de le triple assassinat de saint-martin ne disaient plus un mot les singuliers étranglements de lombard de camus et finalement de blondel avaient fait l’ objet de plus d’ une conversation et de plus d’ un silence chez les vautrin et il n’ était point étonnant que l’ allusion à le ces étonnants crimes encore tout chauds détournât un instant l’ attention éveillée par les mystérieuses paroles d’ hubert relatives à les mille! ce fut la vieille barbe qui y revint la première mais hubert maintenant paraissait hésiter	[ "c’ est bien gros à le risquer —conte toujours —écoutez j’ étais chez la mère soupe à le compter avec elle son arrivée de tabac c’ était elle qui t’ avait appelé barbe —penses -tu! mais elle est trop polie pour refuser le service de les vautrin bien —si tu te taisais la mère fit siméon on apprendrait p’ t’ être bien quelque chose ", "—nous étions à le comptoir dans le coin de le débit quand la gaule est entré et a demandé un canon; et puis un autre petit maigriot est entré avec lui que je ne connais pas il a pris de la blanche PROPN j’ ai compris bientôt à le leur jactance que le petit était un employé des travaux qu’ on est en train de faire de l’ autre côté de le montancel ou ils percent un tunnel! vous y êtes? y a pas de chemin de fer par la ̀!... eh bien vous savez bien qu’ on est en train d’ en faire un si vous ne le savez pas je vous l’ apprends même qu’ y a ouvriers ", "c’ est quéque chose ouvriers qu’ i faut payer avec de la monnaie comptant! toi élie qui sais calculer dis-moi donc combien que ç a peut faire à le ou francs par jour ils étaient payés francs à le bout de le mois a ferait dans les francs dit élie —eh bien mon vieux c’ est qu’ il faut à les entrepreneurs à la fin de le mois —ils sont donc plus de cents —à ce qu’ il paraît qu’ il y a des travaux conséquents par là-bas le petit qui était avec la gaule se plaignait qu’ ils étaient loin de tout que c’ était pas rigolo pas de moyens de communication —mais interrompit siméon y a ans qu’ ils devaient faire des travaux par la ̀! —eh bien y a mois qu’ i sont commencés et tous les mois comprenez bien les albis entends -tu toi la mère il faut payer les ouvriers pour les payer il faut de l’ argent et où que a se trouve l’ argent?... se trouve dans les banques c’est-y que tu voudrais dévaliser la banque de clermont ", "interrogea barbe dont la figure se tendait farouche de convoitise vers les hommes qu’ est -ce que ç a signifie ce que tu dis là la mère y a des moments que tu perds la boule fit hubert laisse donc la banque tranquille faut que l’ argent en sorte bien sûr c’est-y qu’ t’ aurais appris le chemin que la paye y prendrait bien curieuse et comment que tu l’ as appris? —eh bien j’ ai suivi la gaule et son copain sans qu’ ils s’ en doutent ils sont allés chez mathieu prendre un verre ", "le petit en avait plein le citron il ne faisait que jaspiner sur les travaux et puis sur tout je les ai écoutés oui d’ un coin qu’ ils ne me voyaient pas je sais maintenant par où qu’ elle vient la paye termina hubert en baissant la voix d’ une façon sinistre la mère et les autres firent simplement: ah! la barbe n’ y pouvait plus tenir elle fit signe à le hubert de se rapprocher de son grabat et les autres aussi s’ avancèrent et ils furent tous bouche à le bouche oreille à le oreille à se dire de les choses qui ne durèrent pas longtemps et que malheureusement patrice n’ entendit pas ", "quand le conciliabule fut terminé siméon se redressa en demandant: et qu’ est -ce qu’ il disait de lui la gaule? la gaule n’ avait pas l’ air enchante je crois qu’ il se serait bien passé de la commission répondit hubert le petit couchait chez mathieu la gaule lui a dit: et maintenant mon gros va te coucher t’ es ", "demain matin tu seras bien content de n’ avoir parlé qu’ à un honnête homme il se gobe la gaule toussa élie ils étaient revenus tous à la table il y avait un grand silence la tête de la vieille était rentrée dans l’ ombre à le fond de son trou ", "on ne la voyait plus tout ce monde-là réfléchissait —eh bien qui qui parle? finit par dire hubert je vous écoute et ses yeux verts firent le tour de la société de l’ alcôve à la table qu’ y aura de le raisiné dit de le fond de son antre la voix de la barbe ", "—eh bien il y aura du raisiné conclut brutalement hubert en allumant sa pipe à ce moment la voix de zoé se fit entendre à la porte demandant la permission d’ entrer PROPN lui cria la mère —où que t’ étais? demanda hubert " ]	[ "de le tout dit PROPN la bouche pleine aime croire en quelque chose qui le dépasse et c’ est bien compréhensible vu que ses parents ont été déportés sous la dictature —par ces fils de pute dieu les damne —exactement je passe beaucoup de temps à le réduire ce traumatisme son fusible saute sans cesse il a un fusible —tout le monde en a et même plusieurs ", "certains survivants me le disent gênés ou goguenards pendant ou jours leur urine sera noire la plupart sont à le bout de souffle hébétés ils n’ arrivent plus à le avancer d’ un pas ils trébuchent ils chancellent puis se relèvent tombent et se relèvent encore d’ autres ne se relèvent pas ", "la fiole est encore là à le portée de ma main la mort est toujours présente mais les vivants le sont davantage encore de le moins tant que robert vivra je ne pourrai pas leur échapper je range la fiole condamnée à le mort; mais aussi condamnée à le vivre; combien de temps ans? ans je disais: ans c' est court ", "montagnes géantes se détachent et attirent les regards d’ un côté en france la rhune imposante de l’ autre en espagne les trois-couronnes à le sommet découpé le fond de le paysage est vert vallonné riant égayé de maisons rustiques à l’ aspect séduisant PROPN a un passé brillant à le xvii siècle il était un port de pêche prospère ", "la plus prodigieuse exaltation d' esprit .ne la preniez -vous jamais dans vos bras vulgaire imagination d' ordinaire les hommes sont si peu capables de donner une solution à le notre haut problème de méthode concilier la complexité de les sentiments et leur unité qu' ils n' entendent même pas que l' ardeur de les sens et l' amour sont des passions distinctes fort séparables elles sont réunies à le plus bas de la série de les êtres d' accord ", "elle l’ attend sur sa porte quand il rentre et elle hurle te voilà salaud cochon bougre d’ ivrogne alors mathieu qui ne rit plus se campe en face d’ elle et d’ un ton sévère tais -toi mélie c’ est pas le moment de causer attends à le d’ main si elle continue à le vociférer il s’ approche et la voix tremblante: gueule plus j’ suis dans les je n’ mesure plus j’ vas cogner prends garde alors mélie bat en retraite .si elle veut le lendemain revenir sur ce sujet il lui rit à le nez et répond: allons allons! assez causé; ", "nous buvions mangeons et fumions plus que de raison mais surtout nous éprouvions ce sentiment qui est apanage de ceux qui sont débarrassés de leur image et qui ont retiré de le voisinage de la mort et de la cohabitation quotidienne avec la souffrance cette distance avec ce qui rend l\\ homme si petit et si étriqué il était rare que défigurés se rencontrent sans échanger une histoire un peu leste une gauloiserie croustillante notre bonne humeur impressionnait notre entourage à lequel nous en imposions par notre appétit de le présent étais le premier grand défiguré à le trouver une épouse et cela suscita une grande vague d\\' espoir parmi mes compagnons après toutes ces années je regagnais le cours de cette vie normale de ce quotidien si souvent décriés par ceux qui ne connaissent pas leur bonheur .le plus extraordinaire c\\' est que dans les années qui ont suivi tous mes compagnons ont finalement réussi à se marier ", "cela fait de le bruit un bruit que jusqu’ ici je n’ entendais pas ou dont je n’ avais pas conscience maintenant je l’ entends heurts cahots halètements cliquetis un homme qui siffle un autre qui hèle je le vois il porte un casque blanc et un ciré jaune il me semble que je sors de tout ce bruit qu’ il est comme une grotte un tunnel une caverne une caverne qui est moi-même qui est ce désespoir qui est cette chose horrible en moi et qu’ enfin j’ en émerge que je regagne l’ air libre ce bruit me chasse de moi-même il entre en moi il marche en moi et d’ un mouvement lent et implacable il écrase la chose horrible ", "j’ avoue par exemple que le hasard seul me mit sur sa trace et d’ une façon bien simple depuis ce fameux soir où ma mystérieuse inconnue m’ avait si vivement planté PROPN son souvenir obsédait mon esprit à le ce point que j’ en perdais le sommeil avec quelle amertume je me reprochais ma timidité et de n’ avoir pas insisté pour qu’ elle se fit connaître ne me devait -elle pas cela après le service que je lui avais rendu tandis que je n’ étais même pas sûr de savoir son nom car rien ne me prouvait que ce nom de marie-thérèse qu’ elle m’ avait jeté fût le sien et cependant je le trouvais bien doux à le prononcer jamais réunion de syllabes n’ avait eu pour mon oreille une telle harmonie comme de raison je n’ aurais pas pour un empire bougé de la boutique le lendemain de la fête de la fédération j’ espérais j’ attendais un billet ", "puis il a fait disparaître à le petits gestes précis le creux que j’ avais laissé sur le canapé je l’ ai suivi à le travers l’ enfilade de les pièces vides qui baignaient toutes ou bien était -ce une impression fausse due à le mon état d’ extrême fatigue– dans une lumière très crue presque blanche j’ ai trébuché contre un tapis roulé il m’ a retenu de justesse —vous n’ avez pas l’ air très en forme " ]
cria -t-il se rappelant avoir remarqué le matin même ce jeune et grand garçon priant dans la chapelle avec une telle ferveur qu\ il semblait effuser de le sol devant la vierge il arriva dans un état affreux à l\' auditoire et effondra sur une chaise puis ainsi qu\' une bête traquée qui se croit découverte il se dressa et perturbé par la peur emporté par un vent de déroute il songea à le fuir à le aller chercher sa valise à le élancer dans un train et il se retenait indécis tremblant oreille à les aguets le coeur lui battant à le grands coups il écoutait des bruits lointains de pas	[ "mon dieu! fit -il épiant ces pas qui se rapprochaient quel est le moine qui va entrer le pas se tut et la porte terrifié fixer le confesseur en lequel il reconnut le grand trappiste à le profil impérieux celui qu\\ il croyait être abbé de le monastère suffoqué il recula sans proférer un mot ", "surpris de ce silence le prieur dit vous avez demandé à le vous confesser monsieur? et sur un geste de durtal il lui désigna le prie-dieu posé contre le mur et agenouilla en lui tournant le dos PROPN se roidit éboula sur ce prie-dieu et perdit complètement la tête il avait vaguement préparé son entrée en matière noté des points de repère classé à le peu près ses fautes il ne se rappelait plus rien le moine se releva assit sur une chaise de paille se pencha sur le pénitent oreille ramenée par la main en cornet pour mieux entendre et il attendit ", "PROPN souhaitait de mourir pour ne pas parler il parvint cependant à le prendre le dessus à le réfréner sa honte il desserra les lèvres et rien ne sortit; il resta accablé la tête dans ses mains retenant les larmes qu\\ il sentait monter le moine ne bougeait pas ", "enfin il fit un effort désespéré bredouilla le commencement de le confiteor et dit je ne me suis pas confessé depuis mon enfance j\\' ai mené depuis ce temps-là une vie ignoble j\\' ai les mots ne vinrent pas le trappiste demeurait silencieux ne l\\ assistait point j\\' ai commis toutes les débauches j\\' ai fait tout tout il et les larmes contenues partirent il pleura le corps secoué la figure cachée dans ses mains ", "et comme le prieur toujours penché sur lui ne bronchait point mais je ne peux pas cria -t-il je ne peux pas toute cette vie qu\\ il ne pouvait rejeter étouffait il sanglotait désespéré par la vue de ses fautes et atterré aussi de se trouver ainsi abandonné sans un mot de tendresse sans un secours il lui sembla que tout croulait qu\\ il était perdu repoussé par PROPN qui avait pourtant envoyé dans cette abbaye et une main lui toucha épaule en même temps qu\\ une voix douce et basse disait vous avez l\\ âme trop lasse pour que je veuille la fatiguer par des questions ", "revenez à le heures demain nous aurons de le temps devant nous car nous ne serons pressés à le cette heure par aucun office ici pensez à le cet épisode de le calvaire la croix qui était faite de tous les péchés de le monde pesait sur épaule de le sauveur un tel poids que ses genoux fléchirent et qu\\ il tomba un homme de cyrène passait PROPN qui aida le seigneur à la porter vous en détestant en pleurant vos péchés vous avez allégé vous avez délesté si l\\'on peut dire cette croix de le fardeau de vos fautes et ayant rendue moins pesante vous avez ainsi permis à le notre-seigneur de la soulever il vous en a récompensé par le plus surprenant de les miracles par le miracle de vous avoir attiré de si loin ici ", "remerciez -le donc de tout votre coeur et ne vous désolez plus vous réciterez aujourd\\'hui pour pénitence les psaumes de la pénitence et les litanies de les saints je vais vous donner ma bénédiction et le prieur le bénit et disparut PROPN se releva à le bout de larmes ", "ce qu\\' il craignait tant était arrivé le moine qui devait l\\ opérer était impassible presque se dit -il mes abcès étaient mûrs mais il fallait un coup de lancette pour les percer après tout reprit -il en grimpant escalier pour aller se rafraîchir les yeux dans sa cellule ce trappiste a été compatissant à la fin moins dans ses observations que dans le ton dont il les a prononcées puis il convient d\\' être juste il a peut-être été ahuri par mes larmes avait sans doute pas écrit à le père etienne que je me réfugiais à la trappe pour me convertir mettons -nous alors à la place d\\' un homme vivant en dieu hors le monde et à lequel on décharge tout-à-coup une tinette sur la tête ", "enfin nous verrons demain; et PROPN se hâta de se tamponner le visage car il était près de heures et office de sexte devait commencer il se rendit à la chapelle elle était à le peu près vide car les frères travaillaient à ce moment dans la fabrique de chocolat et dans les champs les pères étaient à le leur place dans la rotonde le prieur tira la cliquette tous enveloppèrent un grand signe de croix et à le gauche où il ne pouvait voir car était installé à la même place que le matin devant autel de saint une voix monta et autre partie de le choeur répondit et il y eut une seconde d\\' intervalle et la voix pure et faible de le vieux trappiste chanta comme avant office de les complies la veille et la liturgie se déroula avec ses gloria pendant lesquels les moines courbaient le front sur leurs livres et sa série de psaumes articulés sur un ton bref d\\' un côté et long de autre " ]	[ "la bonne chère femme ne m’ adressait pas de reproches et faisait semblant de me croire toujours le même qu’ à le village mais je voyais bien à la tristesse inquiète de ses réponses qu’ elle se doutait de quelque chose c’ est qu’ elle est une rude chrétienne ma mère douce et tendre comme une vraie brebis de le seigneur mais ferme et inébranlable dans sa foi comme un roc elle aurait tout donné tout sacrifié avec joie même sa vie pour l’ amour de son dieu et pour le salut de son fils ", "de la barque qui appelle demanda -t-il —moi —qui vous —quelqu’un qui voudrait savoir si vous avez encore de la place pour un passager —oui tournez à le tribord vous trouverez l’ escalier c’ est pas la peine envoyez -moi une tire-veille vous êtes de le métier à le ce qu’ il paraît ", "quelles inductions ne pourra -t-elle pas tirer de ce procéde quels commentaires ne se trouverat -elle pas autorisée à le faire?. se disait madame de morelay pour se donner un prétexte et garder la lettre d’ ailleurs qui m’ oblige de lire cette lettre parce que je la reçois? je la brûlerai tout à l’ heure sans rien dire cependant lorsqu’ elle fut seule et qu’ elle se fut approchée de le foyer avec la lettre et une allumette enflammée une hésitation lui vint un nouveau prétexte sans doute ", "en cas d’ accident ç a éteindrait le feu répliqua la malicieuse créature un frisson passa entre les maigres épaules de l’ anglaise qui regarda son élève de travers —nous prendrons des parapluies n’ est -ce pas prince c’ est très amusant de se promener avec des parapluies très amusant en effet pour les grandes dames qui considèrent un parapluie comme faisant partie d’ un valet de pied quand on monte en voiture par un mauvais temps ", "il se rapprocha et longtemps regarda plein d’ angoisse cependant tout bien examiné l’ éraflure de coup de serviette lui sembla diminuer avec un peu de poudre de riz le lendemain il n’ y paraîtrait plus cette constatation lui causa un vif soulagement et tour à le tour il s’ étirait se frottait les mains faisait toutes sortes de mouvements pour se témoigner à le lui-même sa satisfaction mme duhamain ne comprenait rien à ce manège un moment elle crut que trudon devenait fou ", "ne m’ amuse pas c’ est un peu comme si elle me tenait en laisse elle se glisse dans les draps elle s’ y glisse nue il faudrait que je sois un moine enragé ou qu’ on m’ enchaîne à les membres pour me soustraire à les plaisirs qui m’ attendent ", "j’ accomplis les devoirs que ma condition m’ impose et ne m’ inquiète pas des passions vraies ou fausses qui éclosent autour de moi –prenez garde jeanne dit harry dont la colère s’ exaltait jusqu’ à le délire notre vie ne tient qu’ à un fil ne le tranchez pas –vous avez bien choisi votre mise en scène répliqua l’ institutrice froidement le tableau produirait de l’ effet dans un drame à le ou ", "il en résultait que la tête de capestang décrivait la même ligne courbe tandis que ses pieds demeuraient à le peu près à le même point il en résultait aussi que la planchette de la position verticale passait sans secousse à la position horizontale il en résulta enfin que PROPN finit par se trouver placé dans une position parallèle à le plancher de la salle face à le ce plancher et à un pied à le peine de ce plancher la planche de fer ayant pris la position horizontale et capestang le dos à la planche et face à le sol de la salle maintenu par les anneaux il y eut un arrêt –je n’ irai toujours pas plus loin que le plancher! songea ", "–vive gargousse –eh bien mes amis s’ écria pique-vinaigre enchanté de le succès de son récit ce que vous criez là toute la petite-pologne le criait une heure plus tard –comment cela comment –je vous ai dit que pour faire son mauvais coup tout à son aise le gueux de coupe-en-deux avait fermé sa porte en dedans ", "puis tu vas manger et tout me raconter PROPN dit je n’ ai pas faim j’ ai envie de dormir puis je veux aller dans ma chambre suzanne dit je vais t’ accompagner soti dit je vous accompagne " ]
nous le tenons seulement alors noirétable songea à le se défendre les douaniers les gendarmes et leurs guides étaient encore à le plus de mètres à le vol d’ oiseau il pouvait lutter car il était protégé par un ravin profond presque à le pic et il pouvait tenter de s’ échapper mais il ne voulait pas abandonner marthe et arlette la fille de gérard avait repris quelques forces et quelque courage	[ "elle était parvenue à le apaiser sa mère sauvez -vous implora -t-elle parlez ils vont vous tuer non je ne vous abandonnerai pas répondit noirétable partez partez je vous en prie sinon c’ est nous que vous avez sauvées qui vous aurons perdu rendez -vous cria le lieutenant de douaniers noirétable ne répondit pas ", "embusquez -vous derrière ce rocher dit -il à le arlette et à le marthe qu’ il poussa à l’ endroit indiqué il venait de voir les gendarmes et les douaniers épauler leur carabine il ne songeait qu’ à le salut de cette femme et de cette enfant qu’ il adorait pour elles il était prêt à le mourir rendez -vous répéta l’ officier ou je commande le feu et je vous fait fusiller comme un chien ", "un instant noirétable eut l’ envie d’ épauler aussi sa carabine sûr en tireur habile qu’ il était d’ abattre de ses ennemis un à chaque coup il réfléchit rapidement ses sourcils se froncèrent d’ une façon sinistre il prit alors une résolution subite ils vont vous tuer gémit arlette ", "noirétable eut pitié de les infortunées qu’ il allait laisser seules il prit l’ enfant par la main et l’ amenant auprès de lui sur le bord de l’ abîme tenez cria -t-il vous n’ oserez pas tirer sur cette enfant rendez -vous répéta l’ officier avec colère venez dit noirétable et il jeta sa carabine à le fond de le précipice où elle se brisa ", "il avait résolu de se rendre la fuite était aussi impossible que la résistance les douaniers et les gendarmes dégringolèrent les rochers franchirent l’ étroit encaissement de les montagnes et grimpèrent en le contournant le versant de le cimet sur lequel se tenait l’ homme de la caverne qui les attendait désarmé ayant auprès de lui cette femme et cette enfant quand ils ne furent plus qu’ à une cinquantaine de mètres de lui presque prêts à le saisir il se prosterna et prenant arlette dans l’ un de ses bras la pressant contre son cœur tandis que de l’ autre main il saisissait la main de mme d’ ormilly adieu ma chère enfant adieu dit -il d’ une voix que coupa un déchirant sanglot mon ami fit arlette en pleurant ", "mon père oui ton père car je t’ aimais tu le sais comme si tu étais ma fille oh mon pauvre père courage mon enfant courage seules encore dieu ne vous abandonnera pas mon dieu pitié cria l’ enfant milieu de ses larmes et s’ adressant à les gendarmes qui s’ étaient arrêtés devant cette scène touchante ah ", "ne me l’ enlevez pas je vous en conjure supplia -t-elle en se jetant à le leurs genoux laisse ces hommes faire leur besogne dit noirétable alors ayant embrassé l’ enfant baisé pieusement la main de la mère qui regardait hagarde cette scène terrible sans la comprendre adieu répéta -t-il adieu et les yeux levés à le ciel mon dieu protégez -les ", "implora -t-il puis il se dégagea de l’ étreinte d’ arlette malgré ses supplications et ses larmes et s’ avançant vers l’ officier il dit je suis à le vous on saisit le bandit on lui lia les poignets pour prévenir toute tentative de résistance et on l’ emmena semaines après jean noirétable était traduit devant la cour d’ assises d’ aix pour purger sa contumace il refusa de se défendre mais l’ avocat qu’ on lui donna d’ office parvint cependant à le lui faire obtenir les circonstances atténuantes car sa victime d’ autrefois était maintenant parfaitement rétablie et ne se ressentait même plus de sa blessure ", "l’ arrêt de la cour le condamna à le ans de travaux forcés et mois après il faisait partie de le convoi de forçats qui quittait PROPN pour le bagne de cayenne chapitre xvii elles noirétable immatriculé sous le frappé sur la plaque de ferblanc qui était cousue à son bonnet rouge avait été placé dans la division de les forçats condamnés à le minimum de les travaux forcés ou à lesquels il reste moins de ans à le faire il aurait été difficile de reconnaître celui que l’on appelait dans les alpes l’ homme de la caverne sous le travestissement de la casaque et de le bonnet de le bagne son visage entièrement rasé aujourd’hui que n’ encadraient plus ses longs cheveux blancs avait pris dans sa maigreur livide une expression tout autre " ]	[ "daniel me souriait comme à une inconnue j’ étais sans doute cette inconnue j’ aurais volontiers souri j’ ai levé les yeux vers l’ immense coupole j’ étais perdue ", "oui elle les trouvait trop beaux quand ils effleuraient le grand étienne elle jugeait avec son expérience précoce qu’ ils étaient un danger pour marie comme le rire de tout à l’ heure dans la prairie de mauves le rire d’ abandon qui emportait trop d’ âme avec lui par les chemins elle était conquise par cette marie et inquiète pour elle henriette était de celles qui en amitié vont tout de suite jusqu’ à le souci à le travers les planches de le toit on eût dit qu’ il pleuvait de la chaleur ", "s' il ne lui arrivait pas malheur si les menaces fulminées contre lui ne se réalisaient pas il comptait être de retour à les premières heures de la soirée on l’ attendait donc et avec quelle impatience d' ailleurs ni la jeune fille ni son père ni le maître d’ école ne pouvaient prévoir que les difficultés de la route ne permettraient pas à le forestier d’ atteindre la crête de le plateau d’ orgall avant la nuit tombante il suit de là que l’ inquiétude déjà si vive pendant la journée dépassa toute mesure lorsque heures sonnèrent à le clocher de PROPN qu’ on entendait très distinctement à le village de PROPN que s’ était -il passé pour que PROPN deck et le docteur n’ eussent pas reparu après une journée d’ absence ", "cependant m. PROPN qui avait le caractère un peu musard se livrait à des dépenses qui parurent exagérées à la veuve de elle en lit la remarque et tout rentra dans l’ ordre il fallut une indisposition de sa femme pour troubler le repos de m. PROPN le médecin lui apprit confidentiellement que madame PROPN avait une maladie de cœur rien de grave pour le moment ", "devant le mur de la grotte sur une cordelette de le linge séchait il n\\ y avait personne dans le petit jardin potager qui paraissait tout propre et bien tenu il vit des tuteurs pour les haricots ou rangs de choux des oignons des poireaux et quelques belles plantes d\\' artichauts un joli carré de pommes de terre déjà verdoyantes des fraisiers beaux groseilliers au-dessus de ces cultures un épouvantail ouvrait ses bras raides à le bout de lesquels pendaient des gants noirs mais il portait une robe bleue en loques et un chapeau de femme surmonté d\\' une longue plume ce qui lui sembla extravagant un épouvantail femelle dit -il j\\' avais encore jamais vu elles ont peut-être pas osé lui mettre un costume de le pauvre bossu doit être la petite qui a pas voulu il remarqua que les chèvres n\\' étaient pas là ", "demande cunégonde PROPN jette un regard sur l’ orchestre —non dit -elle le duc et son neveu ne sont pas encore rentrés celui que vous voyez est sans doute quelque spectateur voisin qui sera venu se mettre là pendant l’ entr’acte pour examiner la salle il a aussi l’ air bien comme il faut ", "chaque fois qu’ il vient m’ interviewer j’ en suis pour heures à le moins il m’ a fait perdre déjà fois tout le fil de mes déductions c’ est une honte c’ est un scandale tue -le ce fléau! tue -le! je t’ en prie ferdinand ", "ne comprenant pas cet amollissement cette indifférence hébétée qui résulte de l’ excès même de les larmes mme champagne s’ agaça —mais remue -toi donc dit -elle joue donc pas ainsi les chiffes usant dans cette exclamation son reste de colère puis elle se remit un peu et plus d’ aplomb s’ adressa à l’ agent d’ affaires —alors monsieur ballot c’ est tout ce que vous pouvez nous dire? oui ma brave dame ", "il avait peur d’ être homicide .par prudence ils congédièrent le bossu mais à le cause de le déjeuner lui échappant sa mère cria beaucoup ce n’ était pas la peine de les avoir fait venir tous les jours de barneval à le chavignolles!foureau se calma et PROPN reprenait des forces à le présent la guérison était certaine; un tel succès enhardit pécuchet si nous travaillions les accouchements avec un de ces mannequins assez de mannequins ce sont des demi-corps en peau inventés pour les élèves sages-femmes ", "à le chaque étage de belles croupes de rochers ou de petits jardins en pente rapide des arbres de temps en temps faisant berceau sur l’ abîme ces gentils travaux sont je crois l’ ouvrage de les gendarmes qui vivent dans une partie réservée de le château et se livrent à le jardinage et à l’ élevage de les lapins ce sont peut-être les mêmes gendarmes qui ont autrefois arrêté maurice quoi qu’ il en soit nous vivons aujourd’hui en bons voisins et ils nous permettent d’ admirer leurs légumes mes petites-filles grimpent très bien et sans frayeur cette échelle à le flanc de le précipice " ]
mais ce printemps qui revêt toute terre aride de fleurs et de verdure n’ a rien à le faire reverdir dans une âme désolée et tandis que tout renaissait le pauvre homme se mourait lentement c’ était un soir de le mois de mai il se promenait dans sa prairie appuyé sur le bras de benjamin le ciel était limpide la terre était verte et parfumée les rossignols chantaient dans les peupliers les demoiselles voltigeaient avec un harmonieux frôlement de leurs ailes entre les roseaux de le ruisseau et l’ eau toute couverte de fleurs d’ aubépine murmurait sous les racines de les saules –voilà une belle soirée dit benjamin cherchant à le tirer m.minxit de cette sombre rêverie qui enveloppait son esprit comme un linceul	[ "–oui répondit celui-ci une belle soirée pour le pauvre paysan qui va entre haies fleuries sa pioche sur l’ épaule vers sa chaumière qui fume et où l’ attendent ses enfants mais pour le père qui porte le deuil de sa fille il n’ y a plus de belles soirées et à le quel foyer dit mon oncle n’ y a -t-il pas une place vide qui n’ a pas à le champ de repos un tertre de gazon où tous les ans à la toussaint il vient verser de pieuses larmes? et dans les rues de la cité quelle foule si rose et si dorée qu’ elle soit n’ est tachée de noir quand les fils vieillissent ils sont condamnés à le mettre leurs vieux parents dans la tombe ", "quand ils meurent à le milieu de leur âge ils laissent une mère désolée à le genoux auprès de leur cercueil croyez -moi les yeux de l’ homme ont été faits bien moins pour voir que pour pleurer et toute âme a sa plaie comme toute fleur a son insecte qui la ronge mais aussi dans le chemin de la vie dieu a mis l’ oubli qui suit à le pas lents la mort qui efface les épitaphes qu’ elle a tracées et répare les ruines qu’ elle a faites voulez -vous mon cher monsieur minxit suivre un bon conseil; croyez-moi allez manger des carpes sur les bords de le lac de genève de le macaroni à le naples boire de le vin de xérès à le cadix et savourer des glaces à le constantinople ", "dans un an vous reviendrez aussi rond et aussi joufflu que vous l’ étiez avant PROPN laissa pérorer mon oncle tant qu’ il voulut et quand il eut fini: –combien ai -je encore de jours à le vivre benjamin lui dit -il –mais fit mon oncle abasourdi de la question et croyant avoir mal entendu que dites -vous monsieur minxit –je te demande répéta combien de jours il me reste encore à le vivre ", "–diable dit mon oncle voici une question qui m’ embarrasse fort; d’ un côté je ne voudrais pas vous désobliger; de l’ autre je ne sais si la prudence me permet de satisfaire votre désir on n’ annonce à le condamné la nouvelle de son exécution que quelques heures avant d’ aller à le supplice et vous c’ est interrompit m.minxit un service que j’ impose à le ton amitié parce que toi seul peux me le rendre il faut bien que le voyageur sache à le quelle heure il doit partir afin qu’ il puisse faire son portemanteau –le voulez -vous donc franchement sincèrement monsieur ", "ne vous effraierez -vous pas de l’ arrêt que je vais prononcer m’ en donnez -vous votre parole d’ honneur –je t’ en donne ma parole d’ honneur dit m.minxit –eh bien alors dit mon oncle je vais faire comme pour moi-même il examina la face pâlie de le vieillard il interrogea sa prunelle terne et dépolie où la vie reflétait à le peine quelques lueurs il consulta son pouls comme s’ il en eût écouté les battements avec ses doigts et il garda quelque temps le silence ", "puis –c’ est aujourd’hui jeudi dit -il; eh bien lundi il y aura une maison de plus en deuil à le corvol –très bien diagnostiqué dit m.minxit ce que tu viens de dire je le pensais; si tu trouves jamais l’ occasion de te produire je prédis que tu feras une de nos célébrités médicales mais le dimanche m’ appartient -il tout entier ", "il vous appartient pourvu que vous ne fassiez rien qui avance le terme de vos jours –je n’ en veux pas plus dit m.minxit rends-moi encore le service d’ inviter nos amis pour dimanche à un dîner solennel; je ne veux pas m’ en aller fâché avec la vie et c’ est le verre à la main que je prétends lui faire mes adieux tu insisteras auprès d’ eux pour qu’ ils acceptent mon invitation et tu leur en feras s’ il le faut un devoir ", "j’ irai moi-même les inviter dit mon oncle et je me fais fort qu’ aucun d’ eux ne nous fera défaut –maintenant passons à un autre ordre d’ idées je ne veux pas être enterré dans le cimetière de la paroisse il est dans un fond il est froid et humide et l’ ombre de l’ église s’ étend sur toute sa face comme un crêpe je serais mal en cet endroit et tu sais que j’ aime mes aises je désire que tu m’ ensevelisses dans ma prairie à le bord de ce ruisseau dont j’ aime l’ harmonieuse chanson ", "il arracha une poignée d’ herbe et dit: tiens voici le lieu où je veux qu’ on creuse mon dernier gîte tu y planteras un berceau de vigne et de chèvrefeuille afin que la verdure en soit entremêlée de fleurs et tu iras quelquefois y rêver à le ton vieil ami afin que tu y viennes plus souvent et aussi pour qu’ on ne dérange pas mon sommeil je te laisse ce domaine et toutes mes autres propriétés mais c’ est à le conditions la première c’ est que tu habiteras la maison que je vais laisser vide et la seconde que tu continueras à le mes clients les soins que depuis ans je leur donnais –j’ accepte avec reconnaissance ce double héritage dit mon oncle mais je vous préviens que je ne veux pas aller à les foires " ]	[ "mais l’ ombre de les rideaux elle-même me gênait et pour rien à le monde je ne me fusse approché de le miroir je ne donnais point corps à le mon effroi et je n’ aurais pu dire précisément ce que je craignais mais tout mon être vibrait d’ attente angoissée et la moindre illusion m’ eût affolé je souffrais moins quand j’ étais blotti dans les draps la bougie éteinte le dos tourné à le vide de la chambre où parfois cependant un meuble craquait le sommeil venait bientôt me prendre mais pour m’ être encore bien redoutable à les cauchemars habituels où nos pieds se refusent à la fuite où l’on choit dans un vide sans fin il s’ en ajoutait un plus terrible ", "il ne ralentit point ses pas mais sa gorge se serra un peu et le sang lui chauffa les joues —doucement allait de le même pas rapide mais tous ses sens épiaient en alerte dans ce qui tout à l’ heure n’ était rien que silence il distinguait des frôlements furtifs un trot léger sur des feuilles sèches un froissement de plumes dans les branches d’ un pin: raboliot ne s’ arrêtaient point pour si peu pour un putois en maraude pour une pie troublée dans son sommeil à le pied d’ un chêne isolé dans une lande la petite chienne huma le vent; un geste de son maître l’ arrêta court comme déjà elle s’ élançait ", "il ne faut pas se faire craindre il faut se faire respecter laisse PROPN ta cravache à le lieu d’ envoyer le cheval sur la main à l’ aide de les jambes le sous-lieutenant refoula l’ avant-main sur l’ arrière alors les choses se gâtèrent en un instant léal avait beau jouer de le petit doigt sur les rênes l’ encolure se durcissait —vous avez besoin de retourner à l’ école ", "elle refusait pendant des mois toute invitation le soir elle se couchait à le heures précises se levait à le heure précises ne jamais sommeiller ni rêver à le cours de la journée elle appelait cela émanciper la main gauche PROPN lui dit: ici les aborigènes appellent cela: rejoindre le temps de le rêve elle sortit la clé ", "s’ étant permis quelques plaisanteries sur le duc le duc le fit prendre par les simon déjà mentionnés on s’ en souviendra par latil comme des donneurs d’ étrivières encore mal remis de cet accident et les reins endoloris il vint faire visite à la reine-mère s’ appuyant sur une canne –avez -vous donc la goutte monsieur debeautru lui demanda la reine-mère que vous êtes obligé de vous appuyer sur un bâton –madame répondit le prince deguéménée beautru n’ a pas la goutte mais il porte le bâton comme saint PROPN porte son gril pour montrer l’ instrument de son martyre étant en province le juge d’ une petite ville l’ importunait si souvent qu’ il avait ordonné à son valet de ne plus le laisser entrer; le juge se présente; ", "je veux dire pour cette révolte qui trouvait son but et sa raison dans sa propre substance se nourrissant d’ elle s’ exaltant à le spectacle de sa propre représentation se suffisant désenchantée et en définitive je crois que c’ était ainsi ces types se donnaient leur représentation mais au-dessus de cela ou peut-être même en raison de cela quelque chose je pense était en gestation et probablement même en train de s’ accomplir quelque chose d’ inachevable peut-être de trop parfait pour pouvoir jamais être achevé vain si tant est que l’on puisse taxer de vanité de semblables tentatives j’ imagine que fit un essai de le même genre ", "nous les attendrons sur la route et nous les volerons pour ne pas laisser de trace de notre coup de main chose très importante dans notre profession nous les ferons rouler à le fond de quelque bon précipice où ils pourront crier tout à le leur aise cette nuit donc cette nuit donc camarades! partons maintenant pour aller les attendre sur la route de le mont cenis les brigands s’ éloignèrent quand le prince PROPN se releva de terre il était fort ému; sa vie celle de sa sœur étaient menacées par ces scélérats ", "c’ est alors que j’ ai commencé à me poser des questions dit l’ avocat très satisfait de lui et d’ avoir pu y répondre marie lui dit -il d’ une voix grave d’ inquisiteur compréhensif à le votre connaissance y a -t-il un membre de votre famille qui ait fait des études et soit capable de parler heu correctement heu je veux dire en bâtissant de les phrases heu qui ait fait des études il devait sentir qu’ il s’ était engagé dans une voie merdeuse et que sa belle démonstration tournait à le grotesque la gitane d’ adoption le fixait sans aménité en hochant sa belle tête brune il y a moi dit -elle un peu narquoisement ", "il m’ incombait aussi d’ aller vider le seau de les poules près de le fumier derrière l’ église à la hauteur de le premier contrefort je les regardais trier ces restes de salade de fromage ces épluchures ce pain dur ces morceaux de gras dont les chiens n’ avaient pas voulu les mégots de berthe-dieu les crachats de jeanne et tout ce qu’ avec le temps et la prolifération de les produits manufacturés on n’ avait pas l’ habitude de trier jetant dans le seau à les poules de les emballages de plastique qu’ on croyait encore putrescibles et que les poules triaient dédaignaient ou quelquefois avalaient; et je m’ étonnais de ne pas sentir dans leurs œufs ni dans leur chair le goût de l’ ordure qu’ elles ingéraient mais une excellence que je n’ ai retrouvée nulle part ailleurs humilié rabaissé offensé je l’ étais par ce qui me mettait en rapport avec les humains par exemple avec cette vieille dame belge qui venait chez nous en vacances depuis plusieurs années et n’ admettait pas qu’ il n’ y eût pas de toilettes à l’ étage il me fallait donc monter chercher son seau hygién", "connaissez -vous ce nom-la ̀? —non répondit champmeslé c’ est la première fois que je l’ entends prononcer et fit un pas pour se rapprocher de le cabanon —attendez donc dit le directeur que je vous finisse l’ histoire —en effet dit peut-être dans ce que vous me direz trouverai -je la source de quelque consolation à le donner à le cet homme " ]
elle a prétendu qu’ on y serait mieux pour cacher madame et nous planquer comme les choses se gâtaient embroktaviok a accepté toutefois il a voulu qu’ annette demeure avec lui il avait peur qu’ elle flanche tout à le fait —pourquoi PROPN n’ est -il pas parti de paris en même temps que vous —parce qu’ il attendait une réponse de berlin à le sujet de les documents	[ "il les a proposés à un organisme germano-russe si l’ affaire se fait il ira les porter en allemagne pour ramasser le gros paquet j’ enrage dans le fond on a détruit toute l’ organisation sauf son chef et c’ est le chef qui a en sa possession la camelote qui nous intéresse —programme demande le gros éternellement soucieux de son avenir immédiat ", "les événements répondent à le ma place je perçois une sorte de remue-ménage au-dessus je m’ élance décidément mes jours dans les caves ne me sont pas profitables car il se passe toujours de les trucs à le rez-de-chaussée pendant ce temps je débouche dans le corridor ", "d’ un coup d’ œil j’ embrasse la scène la porte donnant sur la rue est ouverte pinaud sur le carreau assommé d’ un coup de crosse de pétard estimé-je son bada est à l’ autre bout de le couloir et une vilaine plaie zigzague sur son cuir il a son feu à la main je le saisis pour remplacer le mien dont le magasin est vide je me rue dans la rue ", "une bagnole décarre c’ est une simca bertone rouge sang cette fois me dis -je mon san-antonio chéri tu n’ as pas le droit de louper ta cible je vise les boudins arrière de la charrue pruneaux les pneus arrière de la simca éclatent l’ un après l’ autre l’ auto décrit une embardée terrible et s’ écrase contre un mur où un colleur d’ affiches célébrait les mérites de le dernier sorti des yaourts bédiglas le velouté de le pétrole le mec tombe assis dans son pot de colle et se met à le baver de frousse sur son pinceau ", "pendant ce temps embroktaviok car c’ est lui s’ extrait de la voiture sinistrée et défouraille les pralines sifflent à le mes oreilles je continue de foncer comprenant qu’ il va être râpé le zigoto prend des longues jambes à le son long cou et s’ emmène promener dans PROPN charmante petite cité célèbre pour ses caves son musée de le champagne et son buffet gastronomique je me rappelle opportunément que j’ ai obtenu une médaille d’ argent à les derniers jeux olympiques et je m’ élance c’ est la grande corrida ", "je ne gagne pas de terrain mais je n’ en perds pas non plus on prend une rue rues rues et l’on s’ adjuge un bol d’ air cet enviandé a eu une sale inspiration pour lui il a pris une voie très passante je mugis: —arrêtez aussitôt c’ est plein d’ honnêtes citoyens assoiffés de décorations posthumes qui barrent la route à le embroktaviok celui-ci se voit foutu son revolver ne lui étant plus d’ aucun secours il le jette et fonce sous un porche monumental ", "moi itou il traverse une cour sont amoncelés des fûts moi de même une porte de cave il s’ élance moi aussi ", "nous voilà partis dans un labyrinthe bizarre creusé dans la craie de champagne descend en pente raide puis redevient plat nous sommes dans les caves immenses de la maison cormoran et champion l’ eau de les champagnes de table c’ est frais obscur immense j’ ai lu quelque part une notice documentaire sur la boîte des kilomètres de galeries les pas d’ embroktaviok se répercutent dans le labyrinthe ", "j’ arrive à des croisements les échos déforment les bruits brouillent leur source j’ écoute identifie le bon chemin et je continue heureusement une main secourable actionne le commutateur général et les galeries s’ éclairent je cours le long de millions de bouteilles vertes soigneusement empilées des murailles de champagne! un cauchemar de champagne " ]	[ "alors le cave expliquait à l’ homme comment les choses pourraient se passer: avions chars parachutistes l’ homme se faisait souvent répéter la même chose: combien d’ arnheim à le ici combien de cologne à le ici il réfléchissait comme un enfant devant un problème difficile et il s’ égarait vraiment c’ était difficile ici il perdait ses moyens et il râlait il avait déjà été en cabane mais ce n’ était pas la même chose il s’ emmerdait il marchait dans sa cellule il comptait les jours les occasions ratées mais il bouffait il savait que tel jour à le telle heure il serait dehors devant la porte ", "c’ est à ce moment -là que l’ inspecteur est parti quand il a senti que ç a tournerait mal car les inspecteurs sentent quand ç a tourne mal quand ç a devient trop familial quand il vaut mieux qu’ ils s’ éclipsent et moi je l’ aurais bien suivi quand il a dit: bon je crois que je vais vous laisser en famille parce qu’ il ne fallait pas être devin pour savoir que oui ç a tournerait vraiment mal nous tous en témoins honteux de la scène immobiles comme dans un tableau vivant et on attendait la suite alors je ne sais pas c’ est monté d’ un coup d’ un coup ma grand-mère est devenue toute rouge et elle s’ est avancée vers ma mère qui faisait semblant d’ être douce et elle a commencé à l’ insulter droit dans les yeux elle a commencé à la traiter de vermine les sourcils blancs et tassés comme jamais et puis elle a levé une main puis l’ autre et d’ un coup elle s’ est mise à le frapper sa fille à la taper oui comme une furie elle frappait sur le dos sur le visage sur la poitrine de ma mère de cette force que possèdent les vieillards quand ils décident de jeter tout leu", "mais et elle sut donner à ce mot qui était une restriction une inflexion particulière –mais quoi? demanda –je vous engage à le vous méfier –de qui –de rocambole et de la comtesse –si mon neveu est avec moi je ne les crains plus dit le vicomte ", "il y a presque des musiques de vie qui vibrent et s’ allongent en échos entre les parois de les granits géants et un charme de printemps bien inutile et étrange sur cette demeure de fantômes plane dans l’ atmosphère il fait presque chaud malgré la neige encore amoncelée dans les recoins d’ ombre après la liturgie le père daniel vient à le nous son français appris en mois dans un livre est enfantin encore ", "il ne fut cependant sympathique ni à l' une ni à l' autre de ces dames de ferjol elles estimèrent qu' il manquait de la simplicité et de la rondeur qu' elles avaient rencontrées chez d' autres prédicateurs de carême logés chez elles les années précédentes lui il imposait et presque indisposait pourquoi ne se sentait -on pas à l' aise en sa présence il était impossible de s' en rendre compte mais il y avait dans le regard hardi de cet homme et surtout dans l' arc de sa bouche sous la moustache de sa barbe courte une incroyable et inquiétante audace il semblait un de ces hommes dont on peut dire il était capable de tout ce fût en le regardant un soir sous l' abat-jour de la lampe après souper quand une espèce de familiarité se fut établie entre lui et les femmes dont il était le commensal que lui dit pensivement: quand on vous regarde mon père on est presque tenté de se demander ce que vous auriez été si vous n' aviez été un saint homme il ne fut point choqué de cette observation ", "si albertine aimait les plaisirs qu’ une femme prend avec les femmes si c’ est pour n’ être pas plus longtemps privée d’ eux qu’ elle m’ avait quitté elle avait dû aussitôt libre essayer de s’ y livrer et y réussir dans un pays qu’ elle connaissait et où elle n’ aurait pas choisi de se retirer si elle n’ avait pas pensé y trouver plus de facilités que chez moi sans doute il n’ y avait rien d’ extraordinaire à le ce que la mort d’ albertine eût si peu changé mes préoccupations quand notre maîtresse est vivante une grande partie de les pensées qui forment ce que nous appelons notre amour nous viennent pendant les heures où elle n’ est pas à le côté de nous ainsi l’on prend l’ habitude d’ avoir pour objet de sa rêverie un être absent et qui même s’ il ne le reste que quelques heures pendant ces heures -là n’ est qu’ un souvenir aussi la mort ne change -t-elle pas grand-chose ", "les plus pauvres vont passer jours dans une vague annexe ou on est censé leur chercher de le travail les autres se répandent par la ville en quête d’ un ouvrage qui se cache et d’ une santé en déroute chauves-souris de l’ hiver parisien dont les hirondelles selon des romances seraient les petits ramona clic clac! fouette cocher! les voitures de l’ administration bondées de convalescents franchissent les grilles de la cour d’ honneur à le revoir camarades ou adieu alors iv. et voici le plongeon le débat dans les roseaux presque l’ anéantissement mi-enlisement mi-noyade dans cette marne la misère dite noire la seule branche de saule frémissante la planche providentielle unique flottant encore un peu à le portée ce va encore être l’ hôpital grâce à la maladie qui se cramponne bonne mais lente pourvoyeuse à la camarde et allons-y pour la troisième et quatrième et quantes fois de l’ immeuble sur pilotis abattoir extérieur intime chapelle méthodiste ", "il est bien vrai que je devais l' épouser à la fin de son deuil et que je l' aurais fait si je ne vous avais pas rencontrée il est bien vrai aussi que j' ai brisé le plus fidèle et le plus généreux coeur qui fut jamais pour en conserver un qui me dédaigne et m' échappe à le chaque instant mais soyez tranquille quoique je sente ma folie quoique je sois certain d' être brisé un jour par vous à le mon tour je vous adore et je n' aime plus la savinienne c' est en vain que je rougis de ma conduite c' est en vain que je voudrais réparer mon crime c' est pour moi un supplice affreux que de la voir et lorsque pierre me traîne auprès d' elle j' y compte les minutes que je voudrais passer avec vous et alors dit la marquise en secouant la tête d' un air d' incrédulité cette femme généreuse et fidèle que vous ne daignez pas seulement regarder se jette par désespoir dans les bras de votre ami pierre et se console avec lui de votre abandon ", "eux de le moins pleuraient sur elle quelques-unes de leurs feuilles jaunies elle remarquait avec exactitude les incidents de sa route elle se rendait certainement compte que les maisons étaient des maisons et non de grands murs d' ombre comment les maisons auraient -elles été des murs d' ombre puisqu' elles étaient trouées de fenêtres dont beaucoup brillaient et qu' elles paraissaient habitées comme des fourmilières partout partout de ces lumières qui ne se trouvaient pas là naturellement ", "la fusée est déjà au-dessus de le nuage dans le tunnel dans la longue salle de départ s’ éteint lentement la fumée incandescente de les gaz de réaction parmi lesquels tourbillonnent les cendres qui furent m. collignot le laboratoire a tremblé —ils sont partis dit hono irène se prend la tête à le mains " ]
devant nous est un con de hollandais à le volant d' une daf rouge il s' adresse à le préposé qui lui crie qu' il y a grève des péages et que finitas on ne passe plus l' hollanduche demande depuis quand y' a grève et l' aut' rital de mes burnes rétorque qu' il y a grève depuis tout de suite ce pour une durée d' une heure et que l' aut' cultivateur de tulipes peut aller pisser dans la nature et faire des mots croisés bataves en attendant à le besoin même troncher la charmante truie blonde qui l' accompagne pour peu qu' il en ait envie puisque en fin de compte tous les goûts sont dans la nature bérurier qui surveille l' ambulance me jette d' un ton désespéré merde eux-aut on les laisse passer tu parles que c' était à le prévoir la croix rouge sur la portière d' un véhicule plus la croix blanche sur sa plaque minéralogique cette tire possède tous les atouts pour forcer le respect et partant les barrages	[ "la blanche chignole ricaine transformée en carrosse d' allongé s' élance seule sur le ruban gris qui s' offre à le elle va pouvoir champignonner l' ambulanceman y' aller à le fond la caisse l' autotoroute est à le lui seul désormais je bondis hors de ma chignole et cours brandir ma carte de police sous le nez de le gréviste ", "priorité je lui dis fermement il regarde fait la moue ma qué la police française il me demande ", "et pour me prouver ses sentiments il me tire un bras d' honneur de toute beauté un vraiment italoche en allongeant le bras en avant à le lieu de le relever comme on fait bêtement chez nous autres sans me fâcher j' essaie une nouvelle thérapeutique à le savoir un billet de lires seulement avec le merdoiement de la lire tu parles que mon bif ne lui fait pas plus d' impression qu' une pomme mûre à un lion affamé il me traite d' un tas de noms qui n' ont pas cours en italien littéraire et qui selon moi doivent originer d' un bled pourri de calabre ou assimilé je reviens à le mon volant ", "un mastar camion également hollandais ces cons y' a donc qu' eux qui circulent aujourd'hui est à le ras de mon pare-chocs et derrière ce camion d' autres tires se rangent à le qui mieux mieux ce qui fait que nous voilà bloqués comme merlans dans un filet tu vas m' enfoncer ce gazier merde fulmine sa majesté je donne un léger coup de klaxon à le néerlandais de devant pour l' inviter à le avancer il se penche par sa portière et me crie en anglais que c' est la grève ce nœud volant il ressemble à un moulin à le vent avec ses immenses oreilles hollandaises à un moulin rose à le toit de chaume clair ", "mais enfonce PROPN bordel hurle le gravos fou de rogne d' avoir vu disparaître l' ambulance à le bord de l' infini plus à le hésiter trève de tergiverses je mets la vitesse montagne sur la puissance mercédès aimablement louée par m. que dieu le protège à le défaut de ses véhicules et je viens coller mon pare-chocs contre le sien imperceptiblement ", "après quoi c' est un vrai beurre que de champignonner inexorablement tu vois comme je raffole des adverbes ces mal-aimés le fanfan-la-tulipe il sait plus si c' est de le lard ou de la salade de la PROPN de préférence il se défenestre à le demi pour me protester des choses en hollandais de l' année mais tu peux me dire tézigue qui est -ce qui entrave cette langue excepté millions de moudus rosâtres blondassus qui se maintiennent à le coup de digues comme les castors mais qui eusses seraient bien incap' de terrasser avec leurs queues t' as qu' à le visionner leurs frites pour te rendre compte l' étendue de leur pénurie calbarde car s' ils avaient été zobés convenable tu parles depuis rembrandt ils seraient plus de millions ", "il l' entend pas de cette oreille tout comme son compatriote PROPN il me brandit le le poing m' incite à le gaver mon moteur d' essence agip et césarin à le volant de sa trottinette défonce bel et bien le bras à le chevrons rouges et blancs qui interdit le franchissement de le péage un nouveau coup de sauce et notre pays-bassiste va faire un mini dérapage incontrôlé en direction de l' accotement sa truie pousse des clameurs olidesques ", "je mate dans le rétro et j' avise le préposé qui oubliant toute grève larvée se claque l' armoire à le spaghetti vu qu' un italien tu remarqueras il perdra jamais une occase de se fendre le pébroque quand l' occasion s' en présente a nous la toute la crème bourre bourre hurle bérurier qui joue les barreurs ", "et comment que je bourre a fond de plancher la mercedes semble gober les raies blanches pointillées sur l' autostrada tu crois qu' oii va avoir les roussins à le fion murmure le gravos " ]	[ "le fidèle animal sembla comprendre le discours de son maître car il se mit à le rire expression de gaieté très marquée chez quelques chiens et qui donne à le leur physionomie un caractère presque humain d’ intelligence et d’ urbanité puis il courut en avant et disparut en descendant la pente de le côté de la rivière .en le suivant m. PROPN fit remarquer à le émile la beauté de le site qui se déployait sous leurs yeux notre creuse aussi s’ est mêlée de déborder l’ autre jour dit -il mais tous les foins de le rivage étaient rentrés et cela grâce à le conseil de jean qui nous avait avertis de ne pas les laisser trop mûrir on le croit ici comme un oracle et il est de fait qu’ il a un grand esprit d’ observation et une mémoire prodigieuse à le certains signes que nul autre ne remarque à la couleur de l’ eau à le celle de les nuages et surtout à l’ influence de la lune dans la première quinzaine de le printemps il peut prédire à le coup sûr le temps qu’ il faut espérer ou craindre tout le long de l’ année ", "ni de l’ espèce vorace et stupide le matin quand vous vous réveillerez comptez votre argent vos bijoux rien ne manquera rien qu’ un jour de votre vie la mère son fils est parti de la maison tôt à le ans quelques mois après la mort de le père ", "et des fientes de chameau par terre et des fientes nègres des débris de toutes sortes et des tas d’ ordures et là-dessus tombant d’ aplomb un de ces soleils brûlants qu’ on sentait là tout près de soi dont le rayonnement cuisait comme celui d’ un brasier trop rapproché et toujours et toujours pour horizon le désert; la platitude infinie de le désert c’ était là devant l’ étalage d’ un certain bob-bakary-diam que PROPN s’ arrêta interrogeant d’ un regard anxieux et rapide avec un battement de cœur le monceau d’ objets hétéroclites qui s’ éparpillaient devant lui ah! oui mon blanc dit en yoloff avec un sourire tranquille la montre qui sonne il y a jours la jeune fille est venue me la vendre pour khâliss d’ argent ", "quelqu’un l’ avait sans doute empruntée cette barque et je m’ interdisais de penser qu’ on voulait m’ empêcher d’ aller à le siom où j’ aurais d’ ailleurs pu me rendre à le pied en suivant la rive à le travers les éboulis et dans la bruyère de les talus ou par la route mais pas à la nage quoique le lac ne soit pas très large cette eau noire me répugnant à le moi qui ne connaissais que la mer couleur d’ azur ou de vin et qui ne me serais jamais baignée dans les vasques de pierre à le bas de la grande cascade de jezzine comme autrefois ma sœur et ses amis qui s’ ébattaient dans une eau dont la fraîcheur avivait ce que leur dictait la chair ce que me dictaient ma chair et mon esprit à le ce moment-là sur le débarcadère c’ était un extrême dégoût de l’ eau des bois de la grande demeure tapie dans les arbres à le sommet de la colline j’ étais assise dans une trouée de lumière dansaient des mouches et où je m’ efforçais de garder la tête droite autant dire que je m’ en remettais à le soleil à la lumière de ce début d’ août j’ étais plus seule que je ne le croya", "alice avait de bonnes raisons pour être discrète elle sentait qu’ elle se donnait des torts en écoutant le bavardage de rose elle ne pouvait même se dissimuler qu’ elle était sous l’ empire d’ injustes préventions qui prenaient une nouvelle force dans son esprit chaque fois que ces dangereuses confidences avaient lieu depuis quelques jours madame PROPN se taisait et s’ applaudissait de remplir ce qu’ elle appelait son devoir à l’ égard de son enfant elle ne voulait pas l’ influencer disait -elle et se contentait alors de lever les yeux à les ciel de soupirer profondément et même de hausser les épaules chaque fois qu’ il était question de le mariage prochain qu’ elle désignait sous le nom de catastrophe le frisson la gagnait quand elle pensait que m. PROPN allait partir et qu’ il ne reviendrait pas seul ", "je restai comme ronds de flan devant de tels prodiges je n’ aurais pas cru que de pareilles réussites soient possibles en chirurgie plastique certaines personnes dont j’ avais jugé jusqu’ alors l’ imagination un peu enfiévrée affirmaient sans rire que des gars comme hitler ou étaient encore en vie et se la coulaient douce quelque part dans le monde après s’ être fait refaire la binette depuis la racine de les cheveux jusqu’ à le menton depuis que je connaissais maubrillard j’ étais prêt à le leur donner raison aujourd’hui hitler était sans doute mort mais il n’ avait certainement pas cassé sa pipe à le piges ", "s’ il n’ y avait plus de loups il n’ y aurait plus de lieutenant de louveterie .on doit donc pardonner à le jean oullier caporal de louveterie d’ avoir montré quelques velléités de tendresse à ces jeunes nourrissons de la louve et de ne pas les avoir occis eux et leur mère avec toute la rigueur qu’ il eût montrée pour un vieux loup de le sexe masculin .ce n’ est pas tout .autant la chasse d’ un vieux loup est impraticable en laisser courre et autant elle est ennuyeuse et monotone en battue autant celle d’ un louvart de à le mois est facile agréable et amusante .aussi pour ménager ces charmants loisirs à le son maître jean oullier lorsqu’ il avait découvert la portée s’ était bien gardé de troubler et d’ effrayer la louve il n’ avait point regardé à les quelques moutons de le prochain que la mère devait inévitablement partager avec ses petits durant leur croissance il les avait visités avec un touchant intérêt pour s’ assurer que personne ne portait sur eux une main irrespectueuse et avait été ma foi fort joyeux le jour ou ̀ il avait trouvé le liteau vide et ou ", "PROPN s' est bien vite retourné pour voir la jeune fille celle-ci est très-petite elle n' a ni embonpoint ni fraîcheur son teint est pâle ses yeux assez petits sont presque toujours baissés sa bouche est grande son nez moyen ses cheveux bruns sont relevés sans nulle coquetterie; en général rien ne peut séduire dans le premier aspect de cette jeune fille; et PROPN se retourne bientôt vers dufour en lui disant tout bas elle n' est point jolie —qu' est -ce ç a me fait répond le peintre avec humeur ", "chérie se redressa en sursaut et regarda par la fenêtre elle vit dans l’ allée d’ arbres qui bordait la maison de l’ ami la comtesse lenor à le bras de le baron de la comtesse avait une parure nouvelle une parure de bal; le baron avait mis bas ce déguisement de galante fantaisie dont il s’ était affublé pour disputer le prix de le tir il portait son brillant costume de colonel de les chasseurs de la garde ", "elle agit de la façon la plus déplorable sur mon système nerveux elle me-trouble la digestion hier soir par exemple j’ ai eu l’ idée saugrenue d’ aller à l’ église il y avait là une personne je ne sais pas qui une chanteuse qui nous a servi un morceau à le grand effet si bien que je n’ ai pas pu dormir de la nuit eh bien monsieur vous n’ avez qu’ à ne plus retourner à le salut; vous n’ entendrez pas chanter cependant madame il faut bien aller à l’ église dans l’ intérêt de son âme si j’ en crois la rumeur publique j’ aurais droit de m’ étonner de votre indifférence en matière de pratiques religieuses " ]
c\' est pourquoi un créatif touche en quelques années ce qu\' un individu normal gagne en une vie entière il y a toutefois une différence de taille entre la pub et la télé un créatif met un an à faire un film de secondes alors qu\' un animateur télé met rente secondes à le concevoir un programme an et puis créatif est pas un boulot si facile la réputation de ce métier souffre de son apparente simplicité tout le monde croit qu\ il peut en faire autant	[ "la réunion de ce matin vous donne pourtant une idée de la difficulté de ce job si nous poursuivons notre comparaison avec le pigiste de le figaro le travail de le créatif est un peu comme si son article était corrigé par le rédacteur en chef adjoint puis le rédacteur en chef puis le directeur de la rédaction puis relu et modifié par tous les gens mentionnés dans son texte puis lu en public devant un échantillon représentatif de le lectorat de le journal avant d\\' être modifié à le nouveau le tout avec chances sur de ne pas être publié à le bout de le compte connaissez -vous beaucoup de journalistes qui accepteraient de subir pareil traitement PROPN est aussi pour ça que nous sommes si bien payés a un moment il faut bien que PROPN fabrique les publicités que vous voyez partout le président de l\\ agence et ses directeurs commerciaux les vendent à le leurs clients annonceurs on en parle dans la presse on les parodie à la téloche on les dissèque dans les bureaux d\\' études elles font grimper la notoriété de le produit et ses chiffres de vente par la même occas", "mais à un moment il y a un jeune con assis sur sa chaise qui les a imaginées dans sa petite tête et ce jeune con il vaut cher très cher parce qu\\ il est le maître de univers comme je vous l\\' ai déjà expliqué ce jeune con se situe à la pointe extrême de la chaîne productiviste où toute l\\ industrie aboutit là aussi où la bagarre économique est la plus âpre des marques imaginent des produits des millions d\\' ouvriers les fabriquent dans des usines on les distribue dans des magasins innombrables mais toute cette agitation ne servirait à le rien si le jeune con sur sa chaise ne trouvait pas comment écraser la concurrence gagner la compétition convaincre les acheteurs de ne pas choisir une autre marque cette guerre n\\ est pas une activité gratuite ni un jeu de dilettante ", "on ne fait pas ces choses-là en l\\'air il se passe quelque chose assez mystérieux quand avec charlie le directeur artistique assis en face de moi nous sentons que nous avons trouvé une idée pour fourguer une fois de plus un produit inutile dans le panier de la ménagère pauvre tout d\\' un coup on se regarde avec des yeux complices la magie est accomplie donner envie à des gens qui n\\ en ont pas les moyens d\\' acheter une nouvelle chose dont ils n\\ avaient pas besoin minutes auparavant a chaque fois est la première fois ", "vient toujours de nulle part ce miracle me bouleverse j\\' en ai les larmes à les yeux il devient vraimenturgent que je me fasse lourder mon titre exact est concepteur-rédacteur ainsi appelle -t-on de nos jours les écrivains publics ", "je conçois des scénarios de films de secondes et des slogans pour les affiches je dis slogans pour que vous compreniez mais sachez que le mot slogan est complètement has-been aujourd\\'hui on dit accroche ou titre j\\' aime bien accroche mais titre est plus frime les rédacteurs les plus snobs disent tous titre je ne sais pas pourquoi ", "de le coup moi aussi je dis que j\\' ai pondu tel ou tel titre parce que si tu es snob tu es augmenté plus souvent je bosse sur budgets un parfum français une marque de fringues démodées des pâtes italiennes un édulcorant de synthèse un téléphone portable un fromage blanc sans matière grasse un café soluble et un soda à orange mes journées écoulent comme une longue séance de zapping entre ces différents incendies à le éteindre je dois sans cesse adapter à des problèmes différents je suis un caméléon camé ", "je sais que vous n\\' allez pas me croire mais je n\\' ai pas choisi ce métier seulement pour argent j\\' aime imaginer des phrases aucun métier ne donne autant de pouvoir à les mots un rédacteur publicitaire est un auteur d\\' aphorismes qui se vendent j\\' ai beau haïr ce que je suis devenu il faut admettre qu\\ il n\\ existe pas autre métier puisse engueuler pendant semaines à le propos un adverbe ", "quand cioran écrivit je rêve un monde où mourrait pour une virgule se doutait -il qu\\ il parlait de le monde de les concepteurs-rédacteurs le concepteur-rédacteur travaille en équipe avec un directeur artistique les directeurs artistiques aussi ont trouvé un truc pour faire snob ils disent qu\\ ils sont abréviation de art ils pourraient dire mais non ils disent a abréviation britannique bon je ne vais pas vous expliquer tous les tics de la pub on n\\ est pas là pour vous n\\ avez qu\\ à le lire les vieilles bédés de lauzier ou regarder à la télé souvent le dimanche soir les comédies de les années où le rôle de le publicitaire est toujours interprété par pierre richard ", "a époque la pub faisait rire aujourd\\'hui elle ne fait plus marrer personne ce n\\ est plus une joyeuse aventure mais une industrie invincible travailler dans une agence est devenu à le peu près aussi excitant être expert-comptable bref il est passé le temps où les pubeux étaient des saltimbanques bidon " ]	[ "PROPN s’ endormit dans le train et eut des cauchemars étouffait la petite fille dans la soie de ses robes ils se rendirent dans les monts les anciens volcans érodés ressemblaient à des décors de dessins animés on aurait dit que d’ un instant à l’ autre de les dinosaures ou des oiseaux exotiques allaient surgir au-dessus de les arbres sombres mais il n’ y avait que quelques parapentes ", "répondit le cocher et je l’ entendis jurer d’ impatience entre ses dents tout en fouettant ses chevaux essoufflés après avoir laissé la barrière derrière nous traversé une ou ruelles complètement obscures et désertes seulement éclairées par la faible lueur de les lanternes le fiacre risquant à le chaque instant de verser dans de profondes ornières traversa un champ et s’ arrêta à le bout de quelques minutes le cocher vint alors m’ ouvrir et me dit sans cacher sa mauvaise humeur dieux quels chemins vous pouvez vous vanter bourgeois d’ avoir des connaissances dans toutes sortes de quartiers depuis les hôtels de la chaussée-d’antin jusqu’ à l’ impasse de le renard ", "d’ une clameur unanime ireton fut banni de le camp huron mais un malheur n’ arrive jamais seul à le moment venait d’ être proclamée cette sentence ignominieuse pour ireton un coureur de sa tribu arrivait porteur de dépêches en apprenant le déshonneur causé en la personne de le chef à le tout ce qui portait le nom de mohawk le messager repartit à la hâte pour informer les siens de cet événement les mohawks furieux d’ une humiliation pareille s’ assemblèrent à le leur tour et lorsque PROPN se présenta un décret d’ exil l’ attendait ce fut alors qu’ il marcha sur la piste de les anglais comme un loup errant et affamé sa première proie avait été la malheureuse clara ", "dans les dernières convulsions ses mains crispées tracèrent un long sillon à le milieu de cet or qu’ il payait de son sang et qu’ il mordit en expirant .par un hasard presque providentiel le pan de verdure qu’ il avait entraîné avec lui voila de nouveau le trésor à l’ œil de tout homme qui en ignorait l’ existence a l’ exception de diaz et des chasseurs ce fatal secret avait coûté la vie à le tous ses possesseurs .quant à le baraja son expiation avait été complète la peine de le talion l’ avait atteint avec son inexorable rigueur les tortures morales qu’ il avait endurées à le fatal poteau vengeaient celles d’ oroche et comme le gambusino emportant son or avec lui dans l’ abîme venait de rendre le dernier soupir sur le trésor qu’ il avait si ardemment convoité le coquin est dans PROPN jusqu’ à le cou dit philosophiquement pepe PROPN est juste ajouta le canadien ", "il regarda encore sa main puis se tortilla sur sa selle mais je ne pouvais pas voir puisque c’ était à le droite qu’ il avait été touché quand il fut de nouveau de profil il avait seulement l’ air préoccupé et endormi plutôt abruti et surtout mécontent il fourragea dans sa poche pour en sortir un mouchoir sale il y avait du sang sur le mouchoir quand il le ramena toujours de ce même air abruti et de mauvaise humeur je dis tu es très touche mais il ne répondit pas haussant seulement les épaules et remettant le mouchoir dans sa poche il avait l’ air déçu comme furieux de n’ être pas réellement blessé que la balle l’ ait seulement éraflé nos ombres équestres marchaient à le notre gauche maintenant épousant la forme de la haie taillée à l’ équerre: comme c’ était le printemps elles n’ avaient pas encore beaucoup poussé et la campagne avait l’ air d’ un jardin bien émondé quels sont ces arbustes buis ou conifères je crois boulingrins que l’on taille géométriquement jardins à la française dessinant de savantes courbes enchevêtrées bosquets et rendez -vous", "par elle on sut que mme encore bien faible et bien changée par la douleur ne pourrait venir témoigner que de le reste s’ y était formellement opposé cela sous le sceau de le secret c’ était encore sous le sceau de le secret que la comtesse d’ azila à le laquelle son ami et seigneur hippothadée se confiait entièrement apprenait à ses amies que mme la princesse de transalbanie avait quoi qu’ on ait pu lui dire décidé de venir en personne à la cour d’ assises vainement m.supia et le prince son époux avaient -ils voulu lui faire entendre qu’ elle pouvait elle aussi invoquer son état de santé et qu’ il suffisait que sa déposition fût lue à l’ audience elle avait répondu: ma déposition devant le juge d’ instruction est inexistante j’ ai dit que si je parlais je parlerais en cour d’ assises! eh bien je parlerai!...» cela promettait ", "si tu avais pu me ruiner par des moyens honnêtes je serais un voleur un voleur qui aurait l' excuse d' avoir voulu sauver son foyer et protéger sa femme contre l' embûche et la tentation mais un voleur tout de même seulement tu as employé de tels moyens que j' avais le droit d' agir comme je l' ai fait tu avais le droit de voler les francs je ne les ai pas volés je les ai repris ", "la nuit était déjà tombée je me retournais une dernière fois pour voir briller au-dessus de la coupole de l’ institut l’ étoile de le nord tous les quartiers de la rive gauche n’ étaient que la province de paris dès que j’ avais abordé la rive droite l’ air me semblait plus léger je me demande aujourd’hui ce que je fuyais en traversant le pont de les arts ", "dit plus simplement les breaks d convoquent majoritairement un saxophone le vent adoucitle frapper de cordes dilue la matière dans des nappes d’ aisance sans appui qui par là ne fabriquent aucun reste allégresse ou mélancolie le sax commente ce qui est ne fomente nulle torsion qu’ il se développe à le cette époquen’ étonne pas les vigilants dont je suis ni qu’ il apparaissepour la première fois dans en année de labascule ", "je veux offrir à le mon oncle ce fauteuil et cette voiture de mes deniers il a fait sur le prospectus une croix auprès d’ un dessin de prix moyen pour me désigner ce qu’ il veut je vais lui envoyer les modèles supérieurs pour lui prouver que je connais mes devoirs de neveu j’ oubliais mon oncle vous attend toutes la semaine prochaine il est temps de songer à le vos préparatifs de départ " ]
alors cela est dit une fois pour toutes sans doute; à le moins jusqu’ à le ce que nous soyons d’ accord pour changer cette convention nous serons d’ accord lentement ils avaient relevé leurs cartes j’ en demande? dit d’ arjuzanx	[ "j’ en refuse d’ arjuzanx avait un jeu détestable sixte le roi et la voie assurée tu ne vas pas être long à le regagner tes francs dit d’ arjuzanx je n’ en serais pas fâché tu vois donc que j’ ai bien fait de te garder à le dîner ", "quelques-uns des convives en les voyant s’ asseoir à la table d’ écarté avaient quitté le baccara qui ne se traînait que misérablement et les entouraient attentifs silencieux à le son tour d’ arjuzanx fit points je commence à le me défendre dit -il cependant il perdit; mais la partie suivante fut pour lui et ils recommencèrent avec un enjeu de louis qu’ il gagna de nouveau faisons -nous quitte ou double dit -il ", "sixte eut un éclair d’ hésitation pendant lequel il se demanda si sa veine n’ était pas épuisée mais comme il avait eu points contre il crut que la fortune était hésitante et qu’ il pouvait la retenir oui dit -il il eut encore points contre et cette fois il n’ hésita pas il était à le découvert il devait à le moins s’ acquitter; ", "puisque d’ arjuzanx consentait à le faire quitte ou double il n’ y avait qu’ à le continuer jusqu’ à le ce qu’ il gagnât alors il s’ arrêterait et ne toucherait plus à les cartes il était déraisonnable impossible contraire à le toutes les règles d’ admettre que ce coup ne lui viendrait pas à les mains le jeu n’ est -il pas une bascule réglée par des lois immuables toujours dit -il maintenant tout le monde se pressait autour d’ eux mais personne ne parlait ne les interrogeait directement et c’ était par des regards muets qu’ on se communiquait ses impressions ", "sixte fut surpris de sentir des gouttes de sueur lui couler dans le cou et il s’ en inquiéta; évidemment il n’ était plus maître de ses nerfs cependant il n’ eut pas la force de mettre cette observation à le profit; certainement l’ émotion ne lui enlèverait pas son coup d’ oeil à le moins lui enleva -t-elle la décision par prudence par excès de conscience il demanda des cartes et il en donna quand il aurait dû en refuser et jouer hardiment parties successives perdues avec ce système l’en firent changer ce n’ était pas la chance qui le battait mais sa propre maladresse et aussi le calme de d’ arjuzanx attentif à se défendre et à le profiter de fautes de son adversaire sans que la grandeur de l’ enjeu parût exercer sur lui la moindre influence ", "ne pourrait -il donc pas retrouver lui-même ce calme pour quelques minutes quelques secondes peut-être mais le changement de méthode ne changea pas la veine à le contraire les fautes qu’ il avait commises par trop de timidité il les commit maintenant par trop d’ audace et chaque fois qu’ il perdait il répétait son mot: ceux qui étaient attentifs à les nuances pouvaient saisir dans sa prononciation une différence qui en disait long sur son état; en même temps son visage et ses mains s’ étaient décolorés à le mesure que l’ enjeu grossissait l’ attitude de la galerie se modifiait on avait commencé par regarder ce duel avec une curiosité recueillie ", "mais maintenant s’ échappaient de sourdes exclamations ou des gestes qui étaient un relèvement et une excitation pour sixte: puisque tout le monde était stupéfié de sa déveine cette unanimité prouvait qu’ elle ne pouvait pas durer: un coup heureux et il s’ acquittait se suivirent malheureux encore et comme sixte répétait: toujours pour la première fois d’ arjuzanx ne répondit pas parfaitement il posa ses bras sur la table et regardant sixte en face comment toujours dit -il d’ une voix nette et dure ", "n’ est -il pas entendu répondit sixte que nous doublons toujours entendu jusqu’ à le ce que nous changions cette convention il y eut un moment de silence saisissant et j’ estime continua d’ arjuzanx de la même voix nettement articulée que le moment est venu de la changer où en sommes-nous il compta les jetons rangés devant lui ", "voilà parties que je gagne est -ce exact? oui dit sixte la gorge étranglée nous avons commencé à le louis qui doublés font francs puis puis puis puis puis et enfin où nous sommes il s’ arrêta et de le regard parut prendre ses invités à le témoins de la justesse de son compte qu’ il avait fait sans aucune hésitation " ]	[ "analysez mieux nous suivrions ensemble de le doigt la courbe de mes agitations vous êtes à le pire dirait -il; l' aube demain vous calmera et si mon cerveau trop sillonné par le mal se refusait à le comprendre et cette supposition est plus triste encore si je méprisais la vérité par orgueil de malade lui sans méchantes paroles modifierait son traitement car il serait moins un moraliste qu' un complice clairvoyant de mon âcreté ", "le voilà donc livré à les vers dégorgeant sa pourriture devenu à le physique l' infection qu' il était à le moral oui se disait -il c' est bien le président lépervié que recèle ce cercueil moi je traîne son ombre je traîne pour l' expiation sa mauvaise conscience ensuite des porteurs en grand deuil amenaient sur une civière une seconde bière qu' on hissait à le côté de la sienne sous le drap mortuaire une troisième suivait puis une quatrième aussitôt des soupirs et des imprécations s' élevaient sous les voûtes ", "entrez à ma grande surprise je me trouvai en présence de la femme de chambre un monsieur vous attend en bas qui est -ce —je ne sais pas —bien je descends j’ étais inquiet jamais personne ne me demandait le matin ", "il rencontra un charretier conduisant à le compiègne une voiture chargée de choux où vas -tu l’ homme a la ville tu mens on n’ entre pas à le compiègne sans passe aussi j’ en ai une la voilà bosquiaux songeait à le s’ en emparer il réfléchit ", "la notion de la distance elle-même à le cause de cet éclairage était faussée et c’ est ainsi qu’ il vit soudain les pompes de le garage à le moins de mètres de lui puis ce fut une forme humaine tout près une voix enrouée qu’ est -ce qu’ il y a maigret s’ arrêta net furieux humilié regarda m. oscar des pieds à la tête constata qu’ il n’ y avait pas de boue à ses pantoufles —vous n’ avez vu personne sauf une voiture qui a demandé le chemin d’ avrainville le commissaire aperçut un feu rouge sur la route nationale dans la direction d’ PROPN qu’ est -ce que c’est? —un camion pour les halles ", "il fait très beau les arbres géants les tulipiers de virginie surtout éclatent en jaune vert rouge la maison est blanche je vois un écureuil filer devant moi on va se balader à le bord de le potomac bleu vif en ville le chef est cubain on parle espagnol ", "la joie qu’ éprouva robinson en reprenant possession de cette terre qu’ il avait crue perdue à le jamais était accordée à les rougeoiements de le couchant immense était certes son soulagement mais il y avait quelque chose de funèbre dans la paix qui l’ entourait plus encore que blessé il se sentait vieilli comme si la visite de le whitebird avait marqué la fin d’ une très longue et heureuse jeunesse mais qu’ importait à les premières lueurs de l’ aube le navire anglais lèverait l’ ancre et reprendrait sa course errante emporté par la fantaisie de son ténébreux commandant ", "mieux qu’ une femme ses promesses encore intactes et en partie déjà réalisées le rêve et la réalité réunis elle avait tenu olof à l’ écart jusque-là il continuait de venir place des vosges invité par valentine qui s’ était pris d’ une passion personnelle pour les mystères de la physique nouvelle et d’ une amitié amusée pour le garçon qui essayait de les lui expliquer judith s’ arrangeait pour ne jamais se trouver seule avec olof ", "alors qu\\ il coupait le moteur une rafale de balles fit le pare-brise en éclats baissez -vous lui ordonna grace en le tirant par le bras les balles sifflaient et ricochaient de toutes parts déchirant espace dans un fracas assourdissant le était toujours immobilisé à le milieu de le parking grace regarda sam ", "à le bout d’ un mois il était chrétien anne aussi se fit chrétienne son âme pure son intelligence forte et supérieure n’ eurent besoin que d’ entrevoir la vérité pour détester à le tout jamais le mensonge elle fut baptisée c’ est à le dater de ce moment que les hommes de la côte purent remarquer un changement subit dans la vie de la jeune vierge " ]
mais l’ orchestre fait rage et le public afflue c’ est l’ heure où les pigeons viennent se faire reluire à le lieu d’ aller se zoner quelques minutes s’ écoulent la donzelle que je file ressort d’ une loge de le fond elle a troqué sa pelure contre une robe de le soir en lamé coupe	[ "elle ferme soigneusement sa lourde et se carre la clé de la loge dans le soutien-gorge elle n’ a plus son bouquin je la laisse se tailler je compte jusqu’ à le parce que ç a porte bonheur et je m’ annonce en face de la lourde il ne me faut pas secondes pour l’ ouvrir j’ entre dans la loge et je referme ", "la pièce est exiguë grande comme guérites on a envie d’ y monter la faction mais je ne me mets pas à le garde-à-vous je vous l’ annonce rapidos je fais l’ inventaire de le lieu je ne trouve pas de bouquin ", "pourtant elle l’ a bien planqué quelque part elle a tout de même pas pu s’ en servir comme suppositoire j’ ouvre le tiroir de la table à le maquillage: balpeau je bigle par terre: enfin je me mets à le sourire l’ unique siège est recouvert de velours ", "je soulève la partie rembourrée et je constate que la chaise peut servir de boîte à le couture sous le capitonnage de velours il y a une cavité renfermant le bouquin j’ ouvre celui-ci il est truqué comme celui que j’ ai trouvé chez katharine et à l’ intérieur il y a un tas de petits paquets je flaire ces derniers ", "l’ odeur me renseigne cette fois c’ est de l’ opium je glisse les paquets dans ma vague et je remets tout en place me voici affranchi cette fois je commence à le y voir tellement clair qu’ on peut éteindre l’ électricite ", "toutes les souris assassinées faisaient de le trafic de stups il y en a une par boîte de danse c’ est le lieu idéal pour refiler de la came tous les désœuvrés qui draguent dans les parages tirent sur le bambou ou se bourrent le pif ce trafic n’ est pas passé inaperçu de maresco ", "et c’ est lui le français ou de le moins un de ses hommes pourtant cette explication ne me satisfait pas PROPN a d’ autres moyens d’ action il n’ aurait pas besoin de faire cette mise en scène à le grand spectacle et puis si j’ ai découvert l’ existence de le clergyman avec autant de facilité il l’ aurait décelée encore plus vite lui avec les moyens dont il dispose ", "alors je remets le gros gambergeage à le plus tard l’ essentiel maintenant est de sortir d’ ici sans se faire remarquer je dénoue ma cravate je prends une démarche titubante pour maller des loges ceci à le cas où je rencontrerais quelqu’un et bien m’ en prend car justement je me trouve pif à le pif avec un serveur noir j’ exhale un formidable hoquet et d’ une voix mourante j’ implore: ", "le type se fend la gueule et me montre un clavier étincelant toutes ses chailles sont présentes à l’ appel il me guide obligeamment vers les gogues balbutié -je en lui fourrant un billet de dans la patte à le mangave il en a le vertige le zouave " ]	[ "parvenu à l’ autre bout de le pont j’ ai entendu un bruit sourd derrière moi comme la chute d’ une grosse pierre tombant de très haut dans le fleuve resterait aussi le problème de le cadre vide qui doit avoir un rapport direct avec la petite clef liaison cachée qui exigerait sans doute un long raisonnement mais il faut que je hâte le pas ayant assez perdu de ce temps compté dont je dispose en descendant jusqu’ à l’ eau par les marches glissantes à le tâtons parmi les ombres trompeuses qui bougent sans cesse à le cœur de les ténèbres afin de me laver les mains tant bien que mal dans le courant j’ en arrive tout de suite à le cet endroit incertain absent où se succèdent les chantiers de démolition les terrains vagues les hautes palissades masquant parfois la base d’ architectures métalliques démesurées grêles pro-visoires les constructions abandonnées les baraques en planches et plus loin cette excavation géante tout à le fond de laquelle s’ agitent –rendues dérisoires par la distance des machines qui semblent vouloir découvrir à la lumière de leurs phares les r", "la porte s’ ouvrit un homme sous une lampe parut il avait un chapeau de soie hérissé un monocle pas de moustaches mais une barbiche de chèvre qui lui pendait sous le menton il avait une redingote complètement boutonnée la rosette de l’ instruction publique à le revers; plus bas une chemise qui flottait sur des jambes poilues; et des pieds bronzés dans des espadrilles les copains saluèrent ", "pour ne citer qu' un nom et lointain que j' emprunterai à les gloires de votre pays perugin vieillissant aura donné un de les plus significatifs exemples d' une rupture de cet ordre lui qui continuait à le peindre ses mystiques madones avec les mêmes têtes lourdes d' extase les mêmes yeux levés à le ciel les mêmes gaucheries de ferveur naïve alors qu' il avait cessé de croire en dieu quel chemin ce grand homme avait -il suivi pour en descendre la ̀? quel chemin suivent tous ceux qui moins illustres que lui subissent une déchéance analogue et arrivent à ne plus raccorder leur art à le leur cœur j' ai toujours pensé qu' il y avait matière à une étude singulièrement pathétique dans cette histoire d' un beau génie devenant sous des influences dépravantes incapable de sentir ce qu' il reste capable d' exprimer c' est cette étude que j' avais eu l' intention d' essayer dans ames d' artistes je voulais montrer types d' artistes à le côté l' un de l' autre l' un d' abord dégradé par ce divorce définitif de l' art et de la vie et systématisant cette dualité avec le ", "cette femme pareille à un grand pays conquis ou ̀ je ne suis pas entré je me souviens en tout cas de l’ exact degré de tiédeur qu’ avait ce jour -là sa salive et de l’ odeur de sa peau vivante et si jamais j’ avais pu aimer sophie en toute simplicité des sens et de le cœur c’ est bien à le cette minute où nous avions tous les une innocence de ressuscités elle palpitait contre moi et aucune rencontre féminine de prostitution ou de hasard ne m’ avait préparé à le cette violente à le cette affreuse douceur ce corps à la fois défait et raidi par la joie pesait dans mes bras d’ un poids aussi mystérieux que la terre l’ eût fait si quelques heures plus tôt j’ étais entré dans la mort je ne sais à le quel moment le délice tourna à l’ horreur déclenchant en moi le souvenir de cette étoile de mer que maman jadis avait mis de force dans ma main sur la plage de scheveningue provoquant ainsi chez moi une crise de convulsions pour le plus grand affolement des baigneurs ", "—nous y sommes patron je sais la cour qui commençait à le être obscure de le quai de les orfèvres l’ escalier toujours grisâtre où les lampes étaient allumées il n’ alla pas chez lucas tout de suite entra dans son bureau tourna le commutateur et prit sa place habituelle le mémorandum de lapointe devant lui minuit est appelé à le téléphone pas pu savoir d’ où venait l’ appel machinalement eu ̂t-on dit maigret tendit la main vers son appareil —passez -moi mon appartement ", "le maréchal-des-logis serra avec énergie les petits doigts qu' on lui tendait comment donc! fit -il en basse taille comment donc! enchanté jeune homme de pouvoir\\n vous être agréable et à le népomucène: il est gentil tout plein ce criquet mais c' est un enfant de le diable si nous\\n ne le conduisons pas à la boucherie mademoiselle fine-lame qui l' avait entendu se redressa avec un fier sourire: que ceux qui me portent intérêt ne craignent rien prononça -t-elle je suis capable\\n de me défendre et capable aussi d' attaquer j' ai pour moi la science le courage et le\\n droit a mon adversaire de trembler! a la cascade l'on avait appris par l' un de les troupiers que briquet y avait posés sentinelle que marignan et ses amis avaient quitté l' établissement et étaient allés\\n s' installer dans un restaurant de suresnes le militaire tenait le fait de son compagnon qui avait suivi les jeunes gens qui était retourné les guetter après être revenu lui donner ce renseignement qu' il le transmît à le népomucène lorsque ce dernier le relèverait de sa faction ", "non moins effrayés que leurs ennemis eux-mêmes par aspect extraordinaire de thémistocle ils avaient formé un cercle autour de lui mais osaient approcher le nègre assez embarrassé de sa personne tournait la tête à le droite à le gauche agitant en guise de salut les plumes de dindon qui l\\' ornaient mais ces avances amicales restaient sans effet et le nègre demeurait toujours seul avec sa queue de bison sous le bras à le milieu de le cerclc de les indiens cependant le marcheur sortait de son évanouissement posant la main sur son coeur comme pour en comprimer les battements écria -t-il pourquoi avez -vous fait apparaître le spectre un passé de deuil que je voulais oublier puis se levant d\\' un bond -je crois le ciel me pardonne que j\\' ai eu un moment de faiblesse ", "l’ écriture dit qu’ elle est là et rien d’ autre et nous revoilà dans ce palais de glaces où les mots se renvoient les uns les autres se répercutent à l’ infini sans jamais rencontrer autre chose que leur ombre je ne sais pas ce que il y a ans en commençant à le écrire j’ attendais de l’ écriture mais il me semble que je commence à le comprendre en même temps la fascination que l’ écriture exerçait –et continue d’ exercer– sur moi et la faille que cette fascination dévoile et recèle l’ écriture me protège j’ avance sous le rempart de mes mots de mes phrases de mes paragraphes habilement enchaînés de mes chapitres astucieusement programmés ", "soudain la grâce fermente en elle et lui fait éclater elle va se confesser ose avouer les plus véhéments de ses péchés à le prêtre et elle communie greffant ainsi le sacrilège sur ses autres fautes elle vit jours et nuits torturée par le remords finit par supplier saint françois d\\' assise de la sauver et la nuit suivante le saint lui apparaît ma soeur dit -il si vous m\\' aviez appelé plus tôt je vous aurais exaucée déjà le lendemain elle se rend à l\\' église écoute un prêtre qui parle en chaire comprend que PROPN est à le PROPN elle doit adresser et elle ouvre pleinement se confesse entièrement à le lui ", "il était disait -il fort occupé avec ses régisseurs le domaine se trouvait en mauvais état et le nouveau lord entrevoyait déjà maintes améliorations à le y apporter .tout ceci naturellement lui prenait beaucoup de temps et il lui en restait bien peu pour s’ occuper de sa jeune femme .cependant PROPN pensait parfois que s’ il l’ eût voulu il pouvait mais elle s’ efforçait de ne pas s’ attacher à le cette idée que PROPN s’ éloignait d’ elle volontairement devant lui elle restait discrètement gaie d’ humeur égale et charmante sans oser lui montrer son amour si profond quand elle était seule son dur souci s’ imposait plus fortement à le elle mais elle priait avec une confiante ferveur et dieu ramenait la paix en son cœur santé se remettait vite à le bon air de le inborough-castle " ]
demanda suavita releva sa belle tête mutine ceux qui conspirent dit -elle avec fierté ne prononcent jamais ce mot-là alors insista l’ enfant quand on leur fait grâce ils refusent? rougit puis sourit tu es trop jeune dit -elle pour comprendre ces choses mais songe donc interrompit -elle précipitamment à le ce que je serais devenue si j’ avais été toute seule	[ "notre cousine de clare a été charmante oh! charmante tu l’ aimeras quand tu la connaîtras mieux elle m’ a dit une fois: ma fille vous avez un grand devoir à le remplir vous êtes bien jeune mais dieu vous a donné la force d’ âme et l’ intelligence moi j’ ai les mains liées par mon mari à qui je dois obéissance il a l’ air de souffrir et ne commande jamais dit suavita ", "qui le comte de le breton joulou de le bréhut! un sauvage de le morbihan! un homme terrible quand on lui résiste ah! pauvre amour tu ne connais pas les maris notre cousine pleure bien souvent mais voilà tes jolis yeux qui battent tu as sommeil je ne veux pas dormir s’ écria la fillette je veux attendre notre père ", "c’ est que tu attendras longtemps et le docteur défend bien qu’ on te fatigue sais -tu quand notre père viendra je te promets de t’ éveiller secoua sa blonde tête quelle pauvre créature je suis! murmura -t-elle mes yeux sont ma tête est lourde et cependant je ne pourrais dormir si je ne prenais la potion qui m’ assoupit tous les soirs ", "glissa un regard vers la pendule le jour allait baissant veux -tu prendre ta morphine demanda -t-elle pas encore tu ne m’ as rien dit ", "raconte je t’ en prie ysole désormais semblait préoccupée où en étais -je? reprit -elle d’ un ton distrait et déjà fatigué ah! j’ allais te dire que notre bonne cousine de clare ne pouvant rien par elle-même à le cause de son mari fit venir le prince il y a des secrets qu’ on ne peut révéler même à sa chère petite sœur ", "le nom de le prince dont je parle est un secret de cette sorte mais je peux bien te dire que c’ est un prince comme il y en a peu un prince de sang royal un fils de le roi! interrompit suavita dont la curiosité enfantine s’ éveillait le fils d’ un roi! rectifia avec une singulière emphase puis s’ animant malgré elle et cédant à le courant d’ une mystérieuse émotion elle poursuivit d’ une voix altérée dès la première fois que je le vis je compris que notre père était sauvé ", "il est des hommes à lesquels rien ne résiste et qui prennent les cœurs avec une seule parole avec un seul regard! murmura l’ enfant qui pensait tout haut un seul regard cela est bien vrai ma sœur encore une fois ses paupières se fermèrent tout entière à le souvenir évoqué ne prit point garde à le cette singulière interruption et continua: il est grand il est noble il est généreux mon âme s’ élança vers lui et il me sembla voir un de ces héros chantés par les poètes ses yeux me parlèrent sa voix me fit battre le cœur sous la couverture de soie le sein de suavita palpitait ", "tu sens bien s’ interrompit que tout cela avait trait à la délivrance de notre excellent père dès cette première entrevue le prince me promit son aide et avec quelle grâce chevaleresque il écouta mes explications il entra ardemment dans mes espoirs on eût dit que désormais notre père avait un fils dévoué car il l’ aime ma sœur oh! si tu savais comme il l’ aime! PROPN eut un espiègle sourire et dit c’ est toi qu’ il aime va! je devine bien ", "la joue d’ ysole avait maintenant des tons pourpres d’ un éclat admirable ses yeux rayonnaient que dieu t’ entende chérie! murmura -t-elle avec la franchise de les profonds entraînements celle qu’ il aimera sera une femme heureuse et glorieuse PROPN lui tendit la main et l’ attira vers elle pour avoir un baiser " ]	[ "d’ autant plus que je ne puis me retenir de sourire d’ une façon résignée à le chaque fois comme si j’ étais à le plaindre je ne peux m’ empêcher non plus de me lancer dans des explications confuses et superflues qui mettent les gens dans l’ embarras de le moins je le suppose à le vrai dire je me trouve fort bien ici cet été est agréable changeant surtout il pleut souvent ", "ce n’ est qu’ à le force de forger que l’on devient forgeron mauvaise herbe croît toujours si l’ habit ne fait pas le moine il fait presque toujours connaître celui qui le porte a l’ impossible nul n’ est tenu il est sage d’ apprendre à le hurler avec les loups ", "la tour de glérolle a été bâtie par les romains contre les huns ans plus tard la tour de goure a été bâtie par les vaudois contre les hongrois l' une garde l' autre protége lausanne en feuilletant l' autre jour dans la bibliothèque de bâle un assez curieux exemplaire de les commentaires de césar je suis tombé sur un passage où césar dit qu' on trouva dans le camp de les helvétiens de les tablettes écrites en caractères grecs et j' en ai pris de gall. ", "mon frère il y a d' étranges ressemblances dans l' humanite c' est tout à le fait son portrait j' en ai été saisi oublions ce passe et néanmoins il s' accouda soucieusement la tête dans ses mains sur le plat-bord de le vaisseau après avoir de nouveau garrotté dubreuil l' écorché le transporta dans l' entrepont —où voulez -vous que je vous dépose? ", "PROPN lui jeta un regard réprobateur murmura en trinquant avec choukroun quelques secondes plus tard le commissaire franchit le seuil de l’ appartement et s’ entretint avec rovère voyons tu es en service ", "excusez entre nous je tremble même seul ne pouvez -vous choisir vos serviteurs on les choisit pour moi; et ces que vous avez vus ah! si je lui disais interrompit protos où ils vont de ce pas rapporter nos moindres paroles se peut -il chut! pas de ces grands mots vous nous feriez pendre ", "macandal recula de terreur une sueur froide inonda son front ses membres se mirent à le trembler comment arracher la pauvre enfant à le danger qui la menaçait l’ enlever de le hamac mais si rapide que pût être ce mouvement c’ était s’ exposer à le réveiller le serpent et livrer antillia à le supplice de cruelles morsures d’ où la mort pouvait résulter tuer le serpent ", "adieu et que doux baisers volent vers toi d’ antonin plus de nouvelles plus rien mon amie chérie qu’ y a -t-il que t’ arrive -t-il ", "si avant d’ expirer le remords pouvait avoir raison de lui? si roger laroque obtenait de ce scélérat un aveu écrit mots suffiraient j’ ai assassiné larouette et brignolet avec une telle preuve la justice serait mal venue à se retrancher derrière des formalités de jugement dont aucun esprit sensé ne saurait admettre la valeur même juridique un seul homme pouvait obtenir cet aveu écrit: roger laroque ", "dès les premières maisons de les faubourgs vous serez convaincus que tous les nez grecs romains allemands français espagnols et même napolitains doivent s’ enfoncer de honte dans les entrailles de la terre à la vue de les nez géorgiens ah vrai dieu les beaux nez que les nez de la géorgie les robustes nez les magnifiques nez " ]
je me lève j’ allume ma bougie je mets mes vers sur un bout de papier et je me recouche je me suis relevé jusqu’ à le fois ma descente de lit était couverte d’ allumettes ceux-ci je les ai composés sous un arbre par une pluie battante mon calepin était trempé	[ "mon crayon se délayait comme quand on écrit avec une plume sur du papier buvard ceux-là je ne peux pas vous dire madame vernet pourquoi pourquoi henri je les ai tracés sur le dos d’ une femme oui pendant qu’ elle remettait sa jarretière ", "c’ était un pari j’ ai gagné il y en a vous pouvez compter j’ en ai fait de plus mauvais ", "madame vernet quel était l’ enjeu PROPN le pupitre où vais -je chercher les choses que je dis je raconte les origines de chaque vers ses succès dans le monde la peine qu’ il m’ a coûté et les désignant l’ un après l’ autre de le bout de mon crayon bleu je bonimente de ma main libre je flatte la taille de madame vernet sa joue ", "elle me repousse je reviens nous dévidons de la soie quand elle a dit ils sont jolis à ma crispation involontaire elle ne manque pas de se reprendre et ajoute ils ne sont pas jolis ils sont beaux madame vernet je ne suis pas en peine de vous vous irez loin je branle la tête et fais l’ incrédule ", "madame vernet si si vous irez loin c’ est moi qui vous le dis et quelque chose qui ne me trompe pas j’ en suis sûre me le dit à le moi PROPN est mort vous remplacerez PROPN hugo cette fois je proteste ah non permettez n’ exagérons rien elle insiste mutine il me faut céder ", "eh bien oui là je remplacerai victor hugo entendu elle est sincère en ce moment la chère femme mais si dans jours semaines sa prédiction ne s’ est pas réalisée elle en sera tout étonnée commencera de trouver le temps long et doutera déjà de moi xl directeur de conscience littéraire j’ efface un à un les péchés de son goût ", "madame vernet vous devriez me composer une petite bibliothèque qui me serait personnelle henri volontiers madame vernet qu’ y mettrez -vous henri madame bovary d’ abord c’ est l’ histoire d’ une dame qui est un peu comme vous ", "elle ne sait pas ce qu’ elle veut et finit par en mourir madame vernet pauvre femme est -ce bien écrit à le moins PROPN assez bien comme oui madame vernet et il n’ y a pas de choses trop fortes henri des choses trop fortes ", "madame vernet des saletés enfin comme dans zola henri non je vous le garantis c’ est propre comme votre âme et d’ un luisant vous pourriez vous y mirer madame vernet de qui est -ce " ]	[ "burton y prit tout de suite un relief extraordinaire je le voyais comme dans le dernier chapitre sirotant sa liqueur américaine en compagnie de ses acolytes mon caprice lui prêtait une allure bestiale et la force peu commune indispensable à l’ accomplissement de son crime une barbe sans moustache à la yankee sertissait de cuivre sa face rougeaude et il triturait sa canne entre des doigts énormes je composais là un être des plus repoussants toutefois et je ne sais pourquoi peut-être à le cause de personnes qui s’ installèrent à le grand remue-ménage en face de moi- je changeai subitement la position et le costume de mon traître ", "allez allez me galope dans le dos comme une diligence lancée à le fond de train ah! sur les renseignements fournis à la justice par le susdit particulier je vous fais parvenir ci-incluse une lettre de votre chère tante à le votre adresse ah! mon cher monsieur c’ était une bien digne femme allez que la défunte outre qu’ elle laisse pas mal d’ argent monnayé elle laisse aussi un chat de les plus apprivoisés qui n’ a pour toute disgrâce dans l’ élégance de sa personne que d’ être privé de la plus moelleuse partie de son individu ", "je ne me trompais pas eh bien commença -t-elle elle va un peu fort votre princesse vous ne l’ avez pas vue ce matin chez votre marquis n’ est -ce pas —pardon madame langlois pardon je pense que c’ est de mlle norbert qu’ il s’ agit sachez donc une fois pour toutes que mlle fait ce qu’ elle veut et je vous dirai même que ce qu’ elle fait ou ne fait pas ne m’ intéresse en aucune façon à le revoir madame langlois et rappelez -moi à le bon souvenir de mlle la bonne femme devint cramoisie puis passa à le violet foncé se mordit les lèvres croisa fébrilement son fichu sur sa poitrine plate enfin se dirigea vers la porte mais avant de me quitter elle se retourna: c’ était pour vous dire que le beau jeune homme est revenu je ne pus m’ empêcher de lui demander: quel beau jeune homme —le jeune homme en manteau avec des bottes et le chapeau à le boucle je sentis que tout chavirait autour de moi je balbutiai: celui que —oui celui dont je vous ai parlé un jour chez mlle barescat eh bien il est revenu le beau gabriel est revenu je la fixai d’ un œil hagard étant tout à le fait dans l’ im", "mais il n’ eut que le temps de voir la cousine marie à le moment de disparaître derrière les grands châtaigniers se retourner pour lui faire un dernier geste d’ adieu la cousine marie descendit en courant les flancs de la colline et ne s’ arrêta pour reprendre haleine que lorsqu’ elle se vit hors de la portée de le regard de jacques c’ était sur la lisière d’ un pré qui s’ en allait en pente douce jusqu’ à l’ habitation elle s’ assit à le pied d’ un saule et se mit à le penser à le ce qui venait de lui arriver elle en était heureuse jusqu’ à le délire et ce bonheur eût été sans nuages sans la pensée amère qui se présenta à le son esprit aussitôt qu’ elle fut en état de réfléchir ", "s’ informe le marchand de portions a peu près répondis -je à le fait avez -vous vu le mode de locomotion utilisé par les policiers qui m’ ont précédé dans cet hôtel il sourit m’sieur le commissaire murmure -t-il vous allez peut-être me dire de me mêler de ce qui me regarde mais je trouve que vos hommes pourraient vous faire un rapport circonstancié de leurs enquêtes je ris plus jaune que à le vos souhaits ", "mon éducation avait été tellement exceptionnelle qu’ il n’ était point étonnant que mon caractère s’ en ressentît; si jeune que je fusse j’ avais toujours entendu mon père et tom faire en toute occasion un si grand mépris de le danger que dans tout le cours de ma vie je ne le regardai jamais comme un obstacle ce n’ est pas chez moi une faveur de la nature c’ est le produit de l’ enseignement mon père et tom m’ ont appris à le être brave comme ma mère m’ a appris à le lire à et à le écrire à le reste les instructions transmises à le docteur butler par la lettre paternelle furent exactement suivies ", "c’ est réellement extraordinaire dit john vous êtes prête à le jurer que vous étiez habillée en jack —en jack —oui c’ est comme cela que nous appelons les matelots PROPN sourit de cet ébahissement et de ce que le jeune anglais qui eût écouté avec indifférence le récit de les périls qu’ elle avait traversés était bouleversé à la simple idée que la jeune femme avait pu s’ habiller à un moment quelconque en jack de son côté s’ était mise à le interroger son mari avec volubilité celui-ci demanda à le caroline: —avez -vous fait faire votre portrait dans cette tenue —non figurez -vous que je n’ y ai pas pensé ", "ils ne peuvent donc être à le notre recherche dit un de les apprentis voici de ces guerriers qui pressent l’ allure de leurs chevaux en nous faisant de la main signe de venir à le eux un nouveau danger nous menace peut-être dit septimine en se rapprochant de qui seule ne s’ étant pas levée semblait indifférente à le ce qui se passait autour d’ elle qu’ allons -nous devenir ", "il se peut surrizy car chacun de nous voit à le travers de sa propre passion il se peut que vous gardiez rancune à le comte frédérick innocent des malheurs de votre famille souvenez -vous qu’ il est votre chef dans notre hiérarchie et qu’ à l’ heure bientôt nous dirons tous adieu à l’ europe pour livrer notre grande bataille c’ est lui qui nous fournira notre meilleur drapeau: grâce à le le roi de rome et l’ impératrice marie-louise seront à le notre bord –je n’ ai pas de rancune dit robert les yeux fixés sur le noble visage de comte PROPN s’ il veut je puis être son frère en effet car vous avez dit vrai belcamp et sarah m’ avait déjà parlé de lui une nuance rosée vint à les pâles joues de ", "ripoll je te sens souffler sous mon poids mais tu ne m’ abandonnes pas tu me ramènes je sens parfois un de tes compagnons qui propose de te remplacer mais tu ne veux pas tu veux aller jusqu’ à le bout me porter jusqu’ à le bout " ]
c’ était une révolution de point de vue les enfants qui dans l’ ancien monde n’ étaient qu’ un moyen étaient devenus la fin le souverain but henri né en appartenait d’ autant plus à l’ ancien monde que l’ aristocratie constituait un barrage à le cette révolution cette inversion de point de vue était interdite par les règles de dévolution nobiliaire par définition l’ enfant noble doit tout à sa naissance et donc à ses parents pour donner un exemple si aucassin avait tué une perdrix à la chasse cela ne signifiait pas que les enfants mangeraient de la volaille à le dîner carmen cuisinerait le gibier l’ apporterait à le table d’ abord à la comtesse ensuite à le comte qui en se servant ne songeraient pas un instant à en laisser à les enfants non qu’ ils fussent de mauvais parents mais parce que l’ ancien régime les empêchait de penser à le leur progéniture	[ "PROPN née en a fortiori dans la belgique nobiliaire appartenait elle aussi à l’ ancien monde le statut de leurs enfants nés en et était plus ambigu modernes par leur date de naissance ils avaient été élevés selon le monde ancien par des parents que leur milieu avait rendus aveugles à le cette révolution si oreste et électre s’ accommodaient de cette ambiguïté sérieuse s’ y était prise comme dans de la glu à le matin de le octobre PROPN n’ avait toujours pas dormi ", "nuits blanches de suite c’ était terriblement éprouvant pour cet homme de ans si seulement il avait pu se rassurer quant à la nuit suivante mais il n’ y voyait pas l’ issue de son problème il n’ y aurait donc pas de terme à son insomnie le octobre je serai tellement épuisé que je ne serai pas en état ni de recevoir ni de tuer pensait -il avec consternation ", "il se morfondait dans son bureau le visage bouffi de fatigue quand il entendit frapper à la porte entrez à sa surprise il vit apparaître sérieuse papa je peux te parler bien sûr assieds -toi ma chérie ", "c’ était la première fois que la jeune fille demandait à le être reçue dans le bureau de son père pour un entretien PROPN sourit quand la voyante t’ a prédit que tu allais tuer l’ un de tes invités j’ ai tout entendu neville demeura abasourdi j’ étais dans la pièce d’ à le côté je faisais semblant de dormir ", "donc je sais ce qui te préoccupe je ne suis pas préoccupé tu as perdu le sommeil papa se voit j’ ai toujours eu des insomnies ", "rien de commun et j’ ai intercepté ta conversation téléphonique avec évrard en voilà des manières je sais cas de force majeure tu as besoin d’ aide papa ", "je n’ accorde aucun crédit à les prédictions de cette idiote ce n’ est pas vrai tu n’ arrêtes pas de te demander qui tu vas tuer tu es même allé chercher le fusil de chasse de grand-père tu m’ espionnes cas de force majeure je répète ", "bon quelle aide me proposes -tu il y a quelqu’un que tu pourrais tuer à la garden-party une personne à le laquelle tu n’ as pas pensé je t’ écoute ", "moi ce fut dit si légèrement que le comte pouffa voilà une idée brillante ma chérie tu m’ es d’ une aide précieuse je suis sérieuse " ]	[ "simplement on est tout surpris le jour ou ̀ c’ est de votre bouche qu’ ils sortent car on ne s’ imaginait pas que l’on était resté encore si petit ou bien que l’on était déjà devenu aussi vieux on n’ éprouve jamais assez de tendresse et de respect pour le chagrin de les autres même quand la cause en est insignifiante parce que ce chagrin est comme une manière de faire sécession quand partout règne le même impératif faux de gaieté et de contentement ", "mais jamais elle n’ avait souffert comme en cette minute de l’ égoïsme qui lui avait fait redouter tout à l’ heure l’ ennui d’ une explication il savait bien pourtant qu’ elle pliait toujours ne protestant que pour la forme et cette fois n’ ayant plus rien à le espérer elle eût plié sans même protester mais elle l’ adorait si fort qu’ elle ne lui en voulait pas de sa mauvaise foi elle était désespérée mais aimante quand même et souhaitait– et cela de toute son âme–que jacques fût absolument heureux ", "non citoyen tu te trompes je ne suis pas un homme –alors avance à l’ ordre dit le chef et réponds catégoriquement où vas -tu comme cela charmante belle de nuit –mais citoyen je ne vais nulle part je rentre.–ah! tu rentres?–oui est rentrer un peu tard pour une honnête femme citoyenne ", "à le cause de la force avec laquelle chaque fois les coups ont été portés il ne doit pas être facile de tuer en occasions de cette façon-là sans jamais avoir besoin de s’ y reprendre d’ abord beaucoup de femmes sont aussi vigoureuses que des hommes ensuite quand il s’ agit de fous ils étaient déjà arrivés rien à le dire vernoux ", "suivez la route carrément ne passez plus à le travers champs il y a des fondrières où vous vous casseriez la figure –et sur la route dit vous ne croyez pas qu' il y aura comme ça un petit fanal où j' irai me casser le nez –pas avant lieues dit l' homme jusqu' à l' entrée de château-arnoux.–et quoi faire? dit –je ne sais pas dit l' homme mais à le votre place j' aimerais mieux en tuer ou quitte à les mordre plutôt que de rester par ici ailleurs c' est peut-être pire mais on ne le sait pas et cependant il reste se dit angelo en le regardant filer en courant vers la barricade ", "elle se voûta sa claire figure soudain vieillie de chagrin l’ attente ce que j’ en ai déjà connu des attentes des sommeils troués de brusques sursauts qui me rejetaient assise l’ oreille tendue c’ est lui? non pas encore et ces retours où je sentais dans ses vêtements sur son corps l’ odeur de les autres et ces lettres que je retrouvais oubliées à le fond de les poches et de les tiroirs ou mal déchirées dans sa corbeille ces fleurs séchées qui s’ émiettaient dans ses goussets des fleurs à le lui! ce que nous sommes bêtes! et lui me revenait tranquille gai épanoui décidé à ne rien voir à ne rien savoir de mon supplice ", "les demoiselles lisaient des romans anglais dans leur chambre PROPN faisait des patiences sur la grande table d’ étude lorsqu’ un bruit singulier s’ éleva dans la cour on eut dit le gloussement de plusieurs coqs d’ inde mêlé à les piailleries de quelques douzaines de poules la comtesse était assise dans son boudoir près de la toutes les portes intérieures étaient ouvertes comme c’ est l’ usage en russie elle leva la tête d’ un air distrait le bruit cessa ", "dès ce soir -la j’ ai les éléments pour savoir son vote un jour quand même j’ ai un doute à une table de dîner je l’ entends dire à le marc et nadia verdon socialistes de la banlieue parisienne autrement nommés les verdon que tel artiste n’ a décidément rien pour lui juif noir et communiste –un doigt déplié par terme panique dans mon cerveau cristallisé pour mon père communiste serait une insulte ", "a peine arrivé sur le rempart quelques mots que tout le monde se répétait ont rempli mon âme d’ inquiétude leur avant-garde n’ a paru qu’ un instant dans la ville disait -on elle s’ est avancée jusqu’ à le saint-julien et s’ est enfuie précipitamment emmenant pour tout butin une jeune fille une jeune étrangère qui s’ est trouvée sur son passage toutes mes pensées se sont reportées sur marie sur vous éperdu hors de moi ne pouvant supporter plus long-temps une si cruelle incertitude je suis accouru à l’ endroit où je vous avais laissé pourquoi êtes -vous seul martin où est marie ", "est -ce que je pourrais ne plus t’ aimer blanche se dégagea écarta ses tresses si menacées l’ instant d’ avant et que par un mouvement machinal comme autrefois PROPN s’ amusait à le enrouler autour de son poignet —écoute dit -elle mon ami laisse-moi te donner un conseil et te demander une promesse l’ épreuve que tu viens de subir n’ est pas de celles qui purifient à le contraire je ne veux rien te reprocher " ]
demandai-je. —oui c’ est magnifique —non il n’ avait pas le droit de répondre autre chose cependant ce n’ était pas complètement faux	[ "malgré tout la demeure restait simple dans n’ importe quel autre pays une famille aussi riche eût occupé un palais mais comparé à le niveau de vie tokyoïte par exemple à l’ appartement de son ami hara une telle villa étourdissait par ses volumes sa prestance et son calme je poursuivis la leçon comme je pus m’ efforçant de ne plus parler de cette demeure nideses parents une sensation de malaise ne me la ̂chait pourtant pas ", "j’ avais l’ impression d’ être épiée cela ne pouvait relever que de la paranoïa monsieur et madame avaient bien trop de classe pour se livrer à de tels passe-temps peu à le peu j’ eus le sentiment que PROPN partageait ce soupçon il regardait autour de lui avec méfiance ", "un fantôme hantait -il ce château de béton il m’ interrompit d’ un geste et sur la pointe de les pieds se dirigea vers la cage d’ escalier il poussa un cri et je vis jaillir tels diables d’ une boîte un vieux et une vieille qui hurlèrent de rire et redoublèrent d’ hilarité à le ma vue je vous présente ma grand-mère et mon grand-père glapirent les vieillards qui semblaient penser que j’ avais autant l’ air d’ un professeur que d’ un trombone à le coulisse ", "—madame monsieur bonjour le moindre de mes mots de mes gestes les faisait rigoler jusqu’ à la démence ils grimaçaient tapaient sur le dos de leur petit-fils puis sur le mien buvaient le thé dans ma tasse la vieille toucha mon front cria: que c’ est blanc et s’ écroula de rire imitée par son mari PROPN les regardait en souriant sans se départir de son flegme je songeai qu’ ils devaient souffrir de sénilité et que ces gens étaient admirables de garder chez eux ces débris mabouls ", "après un intermède d’ une dizaine de minutes mon élève s’ inclina devant ses aïeux et les pria de bien vouloir remonter dans leurs appartements se reposer car ils devaient être fatigués par un tel exercice les horribles vieillards finirent par obtempérer non sans s’ être copieusement fichus de ma gueule je ne comprenais pas tout ce qu’ ils disaient mais le sens ne m’ échappait pas quand ils eurent disparu je regardai le jeune homme avec des points d’ interrogation dans les yeux mais il ne dit rien ", "—vos grands-parents sont particuliers remarquai-je —ils sont vieux répondit sobrement le garçon il leur est arrivé quelque chose —ils ont vieilli on n’ en sortirait pas ", "changer de sujet fut un tour de force j’ avisai une chaîne et demandai quelle musique il écoutait il me parla de de fil en aiguille nous parvînmes à le terme d’ une leçon qui m’ éprouva comme aucune quand je reçus l’ enveloppe je pensai que je ne l’ avais pas volée ", "il me reconduisit sans dire un mot je me renseignai et j’ appris qu’ à le japon de tels phénomènes étaient courants dans ce pays où les gens doivent se tenir bien toute leur vie il arrive souvent qu’ ils craquent à le seuil de la vieillesse et se permettent les comportements les plus insensés ce qui n’ empêche pas leurs familles de les prendre en charge conformément à la tradition je trouvai cela héroïque mais la nuit je fusassaillie de cauchemars dans lesquels les aïeux de rinri me tiraient les cheveux et me pinçaient les joues en croassant de rire ", "quand la mercedes immaculée m’ offrit à le nouveau son hospitalité j’ hésitai à le monter —nous allons chez vous? —oui —vous ne craignez pas de déranger vos parents et surtout vos grands-parents? —non ils sont en voyage je m’ installai à le côté de lui " ]	[ "j’ achetai à le mme des chameaux tressés avec des ficelles c’ est l’ aîné de les fils de l’ aménokal qui les fabrique me dit -elle lui rapporte un peu d’ argent de poche mais surtout il ne veut pas qu’ on le sache autrefois les chefs gavaient leurs épouses à le point que pour forniquer ces blocs graisseux il leur fallait le secours de plusieurs serviteurs ces temps étaient loin apportez une livre de thé nous dirent les b. le soir ou ils nous emmenèrent en auto voir l’ aménokal: ces visites représentaient pour lui une source de revenus pas de le tout négligeable sa tente se dressait entourée de quelques autres à une quinzaine de kilomètres de le bourg ", "le peintre s’ est froissé dit -elle à le m. de charlus et l’ a repris on avait dit qu’ il était maintenant chez diane de saint-euverte —je ne croirai jamais répliqua le baron qu’ un chef-d’œuvre ait si mauvais goût il lui parle de son portrait moi je lui en parlerais aussi bien que charlus de ce portrait me dit swann affectant un ton traînard et voyou et suivant des yeux le couple qui s’ éloignait et cela me ferait sûrement plus de plaisir qu’ à le charlus ajouta -t-il .je lui demandais si ce qu’ on disait de m. de charlus était vrai en quoi je mentais doublement car si je ne savais pas qu’ on eût jamais rien dit en revanche je savais fort bien depuis tantôt que ce que je voulais dire était vrai ", "cependant j’ avais toujours sur le cœur notre conversation de le laboratoire et j’ essayai fois de la renouer en vue d’ une revanche mais amédée toujours pris par quelque affaire urgente toujours à le travail ou en course trouvait à le chaque fois moyen de m’ échapper les choses d’ ailleurs avaient réussi à son gré ç a lui suffisait bien est -il vrai aussi qu’ avec son atelier de construction qu’ avec la raffinerie à le organiser qu’ avec ses ventes et ses achats agricoles il n’ eut guère dans ces mois le temps de se livrer à des discussions philosophiques a la fin pourtant je pus le saisir et nous eûmes ce nouvel entretien ", "l’ avis de madame bélisaire était de le renvoyer tout bonnement de le rendre à la rue à le tas de balayures où le camelot avait dû le ramasser dans son désir d’ avoir un camarade mais bélisaire que le bonheur parfait dont il jouissait dans son ménage et dans ses bottes neuves rendait encore meilleur supplia sa femme de patienter quand un juif se mêle d’ être généreux sa charité est inépuisable qui sait disait -il si on ne pourrait pas le corriger le changer il fut donc convenu que lorsque PROPN rentrerait en battant les murs la langue épaisse on ne lui donnerait pas à le souper ce qui était une grande privation pour l’ ivrogne qui par un bénéfice de nature avait encore plus faim ces jours -là que les autres ", "une femme c’ est à-dire la créature pour laquelle il avait une adoration égale à le son l’ amour de rochon était tout à la matière il avait sur les rapports de l’ homme et de la femme les plus cyniques théories l’ amour de maurice lui faisait hausser les épaules les femmes qu’ il connaissait se moquaient de lui il le savait et ne leur demandait pas d’ affection il ne voulait que la comédie de l’ amour ", "il n\\ avait d\\' ailleurs donné que très peu de détails et n\\' avait même pas cherché à le prouver ce qu\\ il affirmait il disait ce qui était la grande baba dialoguait bien avec les oiseaux monsieur slavík pouvait aussi bien parler en mauvais suédois à son chien repensa à le cette soirée déjà lointaine à le ourson blanc à le cours de laquelle la légende de les dieux lares avait été évoquée nul alors avait songé à le promouvoir en laraire une niche ", "la voyez-vous? elle est triste dans son bonheur elle est sans moi! le paradis doit être bien désert pour elle –maître dis -je en pleurant car je pensais à le mes amours à le moment ou ̀ celui-ci souhaitera le paradis pour dieu seulement ne sera -t-il pas délivre le père de la poésie inclina doucement la tête en signe d’ assentiment nous nous éloignâmes en fendant les airs sans faire plus de bruit que les oiseaux qui passent quelquefois sur nos têtes quand nous sommes étendus à l’ ombre d’ un arbre ", "la position a du bon et de le mauvais ce qu’ il y a de sûr c’ est que ce scélérat de m’ a emmanché là-dedans un peu à l’ improviste et que de le coup ma pauvre royauté est à le vau -l’eau –parlez -vous sérieusement seigneur? qui restait devant lui bouche béante –buvez mon gendre –si vous n’ êtes pas prononça durement je vous défends toute espèce de familiarités avec un homme tel que moi le bon duc eut un rire pesant et silencieux qui indique et augmente l’ ivresse ", "si vous croyez que mme thérèse n’ aime pas son mari vous fai tes erreur et lourdement car à la seule crainte d’ apprendre que m. de seelorf était exposé cette nuit sur le lac la pauvre femme a failli s’ évanouir –vous croyez –je fais mieux j’ en suis sûr –c’ est possible ", "pour le moment il est occupé à le aménager la boutique d’ un ancien marchand de cycles en atelier de poterie car PROPN a hobbies dans l’ existence la poterie et le jazz de l’ autre côté de la vitre une douzaine de fils de putes l’ œil goguenard le regardent passer à le rouleau le plafond pourri de la boutique l’ arrière de le local donne sur un mur tagué par des antillais anémiques portant des noms à le coucher dehors PROPN un boiteux de ans a déserté spécialement sa pigeonnière de bagnolet pour donner un coup de main à le alex " ]
elle l’ attendait le sourire à les lèvres dans un élégant costume de le matin qui rehaussait l’ éclat de sa fraîcheur et l’ aspect heureux et satisfait de tout son être rien de tout cela ne toucha le marquis et il se montra vis-à-vis de clotilde d’ une froide politesse dont la malheureuse jeune femme chercha vainement le motif le calme de la marquise servait d’ aliment à la haine de sanchez qui ne pouvait le considérer que comme une absence complète de tout remords à le bout de jours à le moment où clotilde lui tendait candidement la main qu’ avez -vous là lui demanda -t-il d’ un accent indéfinissable pour elle	[ "rien c’ est muguet qui m’ a mordue je l’ ai mis en pénitence le crime était accompli mais l’ assurance d’ avoir frappé ce terrible coup n’ émut point sanchez il jeta sur sa victime un regard étrange qu’ elle ne remarqua point et après avoir à le peine touché à les mets que manoël leur présenta il sortit et partit pour la chasse avec gomez ", "dès cet instant malgré la vie agitée qu’ il mena le marquis tout en s’ applaudissant de ce qu’ il avait fait n’ eut plus une heure de repos clotilde s’ aperçut bientôt que son mari n’ était plus le même pour elle et l’ interrogea mais vainement sanchez évitait le plus possible de se trouver avec elle quoiqu’ il crût avoir puni la plus indigne de les femmes la vue de cette belle personne souriante et jeune qui portait en elle le germe de la plus horrible de les morts glaçait son sang et le jetait dans des crises intérieures aussi douloureuses que difficiles à le décrire parfois il était tenté de laisser un libre cours à son indignation et d’ entrer chez clotilde pour la foudroyer de son mépris et la glacer d’ épouvante en lui apprenant qu’ il savait tout et de quelle façon épouvantable il s’ était vengé d’ elle ", "parfois aussi le dénouement prochain de sa trame ténébreuse le faisait trembler de terreur il croyait ouïr déjà le premier cri jeté par l’ infortunée à le moment où l’ hydrophobie se déclarerait il la voyait d’ avance pâle les yeux hagards avec des allures de cadavre ou des élans de folie furieuse et il se promettait de fuir lorsque sonnerait cet instant terrible enfin malgré ce qu’ il avait vu et entendu l’ amour que lui montrait clotilde sa sérénité son calme affectueux la tristesse que lui causait son refroidissement jetaient de vagues lueurs de doute dans l’ esprit de sanchez et cependant l’ ancienne haine qu’ il avait éprouvée pour georges de maurange se rallumait dans son âme l’ illogisme est le propre de les esprits troublés ", "d’ admettait pendant de courts instants l’ innocence de clotilde et pourtant il ne cessait pas une minute d’ accuser georges de lui avoir volé son cœur chaque jour il partait de grand matin avec gomez sous le prétexte de chasser mais les plus belles perdrix avaient beau se lever à le son approche et les lièvres surgir des taillis d’ alentour le marquis marchait mais ne tirait pas seul gomez qui ne savait à le quoi attribuer la façon d’ agir de son maître faisait carnage et remplissait sa gibecière la chasse n’ était de le reste qu’ un prétexte pour sanchez le véritable motif de ses courses dans les environs était de ressaisir les traces de georges car plus il réfléchissait à les faits accomplis et moins il s’ expliquait le but de les mystérieux personnages qui l’ avaient guidé dans cette nuit fatale ", "il songeait bien à le château de le comte de par dieux mais le président et sa femme étaient retournés à le amboise dès le lendemain de leur dernier bal et le château se trouvait vide dans l’ impossibilité se trouvait sanchez de retrouver la maison dans laquelle il croyait que clotilde l’ avait lâchement trahi il se voyait enlever tout espoir de se venger de georges et cet insurmontable obstacle augmentait encore sa colère et son trouble il avait des terreurs subites inexplicables pour celui qui en eût été le témoin car lorsqu’ il analysait les dernières péripéties de son existence il sentait qu’ une main inconnue guidait sa destinée comment et pourquoi c’ est ce dont il ne pouvait se rendre compte mais cet occulte pouvoir ne lui sembla que plus formidable parce qu’ il ne put définir son flirt et il se croyait continuellement environné d’ ennemis ou d’ espions dont la présence cachée le démoralisait complètement ", "a toutes ces angoisses se joignait l’ affreuse vengeance qu’ il avait exercée la marquise navrée par la conduite inexplicable de son mari trouva dans un entretien intime des accents de vérité qui ébranlèrent plus que jamais les convictions de sanchez il la quitta prêt à le lui demander grâce un mois s’ était écoulé depuis la fête de le château de par dieux en rentrant dans son appartement sous l’ empire d’ une douleur plus vive que toutes celles qu’ il avait éprouvées déjà une lettre posée sur sa table attira ses regards ", "il frémit en l’ examinant car il reconnut dans sa suscription la même écriture que celle de les billets anonymes qui lui avaient tout fait connaître il se précipita sur elle et l’ ouvrit voici ce que dévorèrent ses yeux la jalousie et la colère égarent le cœur de l’ homme avant d’ accuser il faut voir et entendre et après avoir vu et entendu il faut parfois douter encore la lecture de cette missive redoubla l’ anxiété de le marquis en lui mettant à le cœur le plus terrible espoir celui de l’ innocence de sa femme ", "mais si elle était innocente qu’ était -il donc lui longtemps il resta immobile pétrissant dans ses mains fébrilement agitées le fatal billet dans un état voisin de la folie se remémorant la scène d’ amour à le laquelle il avait assisté et sentant de plus en plus se dissiper ses soupçons jaloux ses forces étaient à le bout il voulut voir clotilde lui parler et malgré l’ heure avancée gagna l’ appartement de la marquise dans lequel il entra brusquement à le bruit qu’ il fit clotilde qui -pleurait silencieusement couchée sur sa chaise longue dévoila son visage en larmes qu’ elle tenait caché dans un mouchoir tous se regardèrent en silence pendant un moment sanchez avec égarement clotilde avec surprise de le voir aussi tard chez elle ", "les larmes de la marquise chassèrent les remords de d’ et il ne vit de nouveau qu’ une coupable dans la pauvre victime tu pleures ton crime lui dit -il en s’ avançant vers elle mon crime PROPN sans comprendre " ]	[ "je n' avais pas d' envies j' avais plutôt des dégoûts c' est pareil me disait -elle et elle demandait des détails je ne pouvais plus manger de sandwich à le jambon cela me donnait des nausées une fois même j' avais vomi à le square faisait mauvais genre heureusement il était trop tôt pour que des clients ou le directeur puissent me voir ", "il a voulu savoir quelle sorte d’ ami j’ ai répondu que cette sorte d’ amitié ne pouvait s’ expliquer son amant si je comprends bien j’ ai répondu que nous devions aller elle et moi en irlande dans le comté de sligo pour y voir le village de ses ancêtres la terre d’ émeraude les grands ciels ouverts j’ inventais il fallait bien dire quelque chose et ce que je disais me desservait je le sentais mais je ne pouvais révéler à l’ inspecteur que nous devions aller nicole et moi à l’ extrémité de telle pointe de terre pour y voir le soleil se coucher à l’ horizon dans un ciel dégagé de tout nuage de toute brume à le moment où la partie supérieure de son disque effleurant l’ eau va disparaître et où le dernier rayon à le frapper la rétine ne serait pas rouge comme on pourrait le croire mais vert oui un rayon d’ un vert merveilleux qui n’ est plus tout à le fait celui de l’ émeraude disait -elle nicole mais du paradis ce vert-là celui de l’ espérance et de la vie ou encore si on en croit ce peu connu roman de jules verne qu’ elle avait lu autrefois et qui porte justemen", "pourquoi cette question le jeune comte amena son ami à arrière de le bateau et lui montrant par le hublot un astre lumineux dont les rayons irradiaient espace qu\\ est -ce que c\\' est que cela fit -il tiens cette question mais c\\' est le soleil ", "giflés par le vent de le vol sans être abrités par un cockpit clos comme il en viendra plus tard ils semblent installés sur une étroite terrasse panoramique d’ où l’on peut admirer le paysage de conflit colonnes de camions et de soldats en marche terrains de manœuvres et cantonnements à la surface de le sol où tout cela rampe et grogne où transpirent les troupes survolées on a extrêmement chaud–une des dernières canicules de ce milieu d’ août avant que s’ amorce le virage de l’ automne mais haut dans le ciel comme il peut faire plus frais on s’ est couverts en conséquence sous leur casque et leurs grosses lunettes de protection mêmement vêtus de combinaisons de toile noire caoutchoutée doublées de lapin et renforcées de chèvre vestes et pantalons en cuir gants et chaussons fourrés les hommes se ressemblent d’ autant plus que rien n’ est visible de leur corps sauf leurs joues leurs mâchoires et leur bouche par laquelle ils essaient de se parler –mais sans pouvoir guère échanger mieux que des exclamations qu’ ils articulent mal et n’ entendent qu’ à le peine ass", "PROPN lui donna des sabots nicole une jupe dame catherine chemises presque neuves la fille létumier un casaquin et les père et mère de bons conseils avec leur bénédiction alors elle nous embrassa bien vite et prit le sentier de saverne qui monte à le travers les jardins en allongeant ses longues jambes son petit paquet sous le bras toute fière et glorieuse nous la regardions de notre porte mais elle ne tourna pas la tête une fois à le haut de la colline elle était envolée pour toujours les vieux pleuraient ", "maigret derrière la porte a essayé d’ entendre ce qu’ elle disait mais il n’ y est pas parvenu machinalement il a tourné le bouton et l’ huis s’ est entrouvert il sourit c’ est gentil à le elle elle a confiance quand même puisqu’ elle n’ a pas fermé la porte à le clef ", "est une coquette comme tant d’ autres indigne d’ inspirer une tendresse immense infinie exclusive et incapable de la ressentir en ce moment dans sa chambre close elle me raille sans doute et rit de ma faiblesse eh bien ce rôle de dupe je ne l’ accepte pas si dans minutes léonide n’ a point reparu je franchirai la grille à le risque de laisser ma chair à les pointes cachées sous les feuilles je briserai comme un voleur les vitres d’ une fenêtre pour arriver à le elle et j’ arriverai et ce que je veux qu’ elle sache il faudra bien qu’ elle l’ écoute il faudra bien qu’ elle l’ entende assurément nous ne nous faisons à le cet égard aucune illusion ce monologue ressemblait à les paroles insensées que les fiévreux balbutient dans leur délire mais l’ amour atteignant son paroxysme n’ est autre chose qu’ une fièvre de l’ âme et comme la fièvre de le corps il amène le délire à sa suite quoi qu’ il en soit la résolution de georges était prise et rien ne pouvait l’ empêcher d’ exécuter cette résolution folle et coupable une minute encore et le délai qu’ il se fixait à le l", "ferme solange que je ne l’ entende pas!je lui obéis mais tandis que je fermais la fenêtre j’ entrevis à l’ une de celles qui me faisaient face une tête brune frisée un visage rond et frais à les lèvres très rouges qui riaient image de vie triomphante et d’ insouciante gaieté qui me rendit plus douloureuse la vue de ma pauvre alexine écrasée de désespoir n’ éprouvais pour augustin que le mépris et l’ indignation portés à le leurs dernières limites néanmoins j’ offris à le ma sœur d’ aller le voir pour tenter de l’ ébranler dans sa résolution .je vis une lueur d’ espoir traverser le regard morne d’ alexine oui vas tâche d’ obtenir qu’ il ne demande pas le divorce alors il me reviendra un jour j’ en suis sûre il sait bien comme je l’ aime et que personne ne l’ aimera jamais comme moi .cette démarche me coûtait fort ", "de même que le poisson qui est jeté par le souffle furieux de dans les algues de le bord &que l’ eau noire ressaisit; de frappé bondit mais le magnanime le releva lui-même &ses chers compagnons l’ entourant l’ emmenèrent à le travers l’ assemblée les pieds traînants vomissant un sang épais &la tête penchée et ils l’ emmenaient ainsi en le soutenant &ils emportèrent aussi la coupe ronde et le pèléide déposa les prix de la lutte difficile devant les danaens un grand trépied fait pour le feu &destiné à le vainqueur &que les akhaiens entre eux estimèrent de le prix de bœufs;& pour le vaincu une femme habile à les travaux &valant bœufs et le pèléide debout dit à le milieu de les argiens –qu’ ils se lèvent ceux qui osent combattre pour ce prix ", "fait m. pyrame grogne plus fort dit madame mais pyrame aboie avec une telle brusquerie que chacun sursaute madame porte la main à son coeur m. regarde le chien de travers les dents serrées " ]
il travaillait heures par jour le plus souvent le château était désert et lui appartenait le service de la chapelle le cimetière à le fond l’ occupaient peu il ne creusait pas tombes par an il passait son temps à le remuer la terre le long de les anciens remparts sur une bande de terrain qu’ on lui avait abandonnée et où il faisait pousser des légumes	[ "enfin il cultivait tout seul sa vigne qui dévalait hors le rempart vers la prée et dont le marquis propriétaire lui abandonnait tous les bénéfices les visites archéologiques les touristes remplissaient également son escarcelle son rêve qui était près de se réaliser était de quitter ce merveilleux pays pour aller s’ enfouir en sologne dans la sauvagerie où il était né si ce n’ était déjà fait c’ est que la veuve gérard à le laquelle il faisait une cour muette depuis ans et à qui il ne s’ était ouvert de ses projets que depuis mois ne tenait pas de le tout à le quitter la touraine avec ses économies de fourmi il était parvenu à le acheter la petite propriété qui les attendait là-bas toute prête ", "il avait toujours pensé que le gendarme ne ferait pas de vieux os car il fréquentait trop les cabarets et que sa veuve ne le pleurerait pas longtemps parce qu’ il la battait comme plâtre lui il était doux et bon et patient elle serait heureuse avec lui elle le savait quand christine et jacques pénétrèrent chez lui il était attablé tout pensif devant son écuelle ", "il laissa là son morceau de lard et se leva avec ses cheveux de crin sa peau d’ ivoire ses membres trapus ses épaules courbées par l’ incessant labeur il eût pu passer pour une brute s’ il n’ y avait eu les yeux qui étaient bleu de marie et brillants de la plus tendre candeur à le ans il avait conservé le regard d’ un enfant de chœur qui débute dans le saint parvis cependant il n’ était ni timide ni gauche il leur avança chaises et leur demanda tout de suite s’ ils avaient vu sangor et si celui-ci avait fait la commission de m. le marquis ", "nous l’ avons aperçu dit christine mais nous ne l’ avons pas encore rencontré de quelle commission s’ agit -il donc? le marquis est parti bien précipitamment répliqua drouine en hochant la tête et il n’ a pas eu le temps de vous dire que vous pouviez rester à le château tant qu’ il vous plairait y coucher et vous y faire servir comme s’ il était là sangor et moi nous sommes à le votre disposition —notre intention était de repartir aujourd’hui même ", "interrompit jacques —mais nous profiterons de la bonne grâce de le marquis acheva christine —si tu veux absolument rester quelques jours à le coulteray reprit le prosecteur descendons à l’ auberge ce sera plus gai que de nous installer dans ce château je ne suis pas venue ici pour être gaie! fit la jeune fille avec tristesse et en prenant la main de jacques comme pour se faire pardonner sa réplique un peu vive je suis venue pour y pleurer une amie ", "—mme la marquise vous aimait bien soupira drouine —parlez -nous d’ elle demanda christine à le voix basse il faut tout nous dire: nous sommes préparés à le tout entendre elle me parlait de vous dans toutes ses lettres elle avait la plus grande confiance en vous cette affaire est si extraordinaire que nous avons eu tort de ne pas y croire ce misérable a trompé tout le monde —je n’ en sais rien déclara drouine christine le regarda stupéfaite moi mademoiselle vous savez je n’ ai jamais donné dans les giries de ce pays-ci je suis solognot: là-bas on a la tête dure ma mère était servante chez le curé je servais la messe à le ans je ne crois qu’ à le catéchisme l’ histoire de l’ empouse c’ est des contes de fées tenez il y a ici une femme qui n’ est pas méchante mais qui est un peu bavarde et qui a été durement chassée tantôt par le marquis ", "c’ est la veuve PROPN eh bien dans le temps la veuve gérard a peut-être trop raconté cette histoire -là à le mme la marquise qui entre nous n’ avait point la tête bien solide aussi moi je ne l’ ai jamais contrariée dans ce qu’ elle disait j’ étais le seul à le bien vouloir l’ écouter quand elle me geignait en cachette dans la chapelle ou à la sacristie moi je lui disais: oui madame la marquise oui madame la marquise mais je la plaignais!... un vampire vous avez jamais vu un vampire vous moi je suis gardien de le cimetière depuis ans eh vampire ou non je n’ ai jamais vu les morts sortir de leur trou une fois qu’ on les y avait mis ", "pour cela il faut attendre le jugement dernier tout ce que dit cet homme est plein de bon sens prononça jacques christine se retourna vers lui dans un mouvement d’ hostilité aigue il n’ empêche que nous avons eu la preuve de l’ infamie de le marquis la preuve de son crime lui jeta -t-elle tout est là et tu le sais bien jacques ton attitude me peine au-delà de ce que je pourrais dire —quelle preuve demanda drouine —eh bien le trou le trou dans le mur de sa chambre elle ne vous en a pas parle elle m’ en a parlé et je l’ ai vu! eh bien il ne date pas d’ hier le trou georges-marie-vincent s’ il faut en croire la légende ne date pas d’ hier non plus laissa tomber christine ", "mais est -ce que tu deviens folle toi aussi s’ écria jacques et le pistolet que vous nous avez envoye savez -vous ce que c’est? reprit christine haletante monsieur pourrait vous l’ expliquer! —christine christine supplia jacques tais -toi je t’ en supplie tais -toi d’ abord nous ne sommes sûrs de rien et puis en ce moment tu oublies tu oublies il lui avait pris les mains et les lui serrait avec une force dont elle ne se défendait pas tu oublies que nous avons autre chose à le faire que de nous occuper des morts elle ne lui répondit pas mais elle fondit en larmes soit parce que les devoirs de sa fonction l’ appelaient dehors soit par discrétion drouine sortit dans l’ instant sans prononcer une parole PROPN essaya de calmer christine qui se montrait de plus en plus nerveuse " ]	[ "citation la gloire est le soleil de les morts honoré de balzac le gris et les couleurs la physique moderne a adopté sans réserve la théorie de PROPN sur la nature de la lumière et de les couleurs la lumière provient de le soleil corps dont la température avoisine les degrés c’ est la lumière blanche PROPN enseigne qu’ en traversant un prisme cette lumière révèle sa composition ensemble de longueurs d’ ondes qui donnent en allant des plus courtes à les plus longues le violet l’ indigo le bleu le vert le jaune l’ orangé et le rouge ", "comment cette main mais elle est tiède encore ne trouvez -vous donc rien de plus extraordinaire dans ce bras après un instant d' examen jeta une exclamation tout à le coup murmura -t-il ceci je l' avoue est une aussi surprenante merveille que l' autre et faite pour troubler les plus assurés sans la blessure je ne me fusse pas \\n' aperçu de le chef-d'oeuvre ", "PROPN descendra sur la maison l' obscurité vaguement tachée d' étoiles il est temps d' apprendre le temps de la vie celui qui va de la naissance à la mort –dis papa quand je serai grande est -ce que toi tu seras petit? –non je serai vieux petit on devient grand mais l' inverse n' est jamais possible –tu seras un grand-père alors ", "puis sitôt que le soleil est couché le concert de les criquets commence à le crépuscule j’ ai vu voler presque au-dessus de notre case un stupéfiant oiseau un peu plus gros qu’ un merle plumes extraordinairement prolongées forment de chaque côté comme une sorte de balancier sur lequel il semble prendre appui dans l’ air pour des acrobaties d’ aviateur un peu plus tard à la nuit close j’ accompagne marc jusqu’ à le petit village d’ où il revient; très misérables huttes ", "il était vêtu d’ une espèce de tunique en velours noir un petit bonnet pareil à le celui de raphaël orné d’ une plume d’ aigle couvrait sa tête il avait un pantalon collant et des bottes brodées sa taille était serrée par un ceinturon supportant un couteau de chasse il portait en bandoulière une petite carabine à le coups dont un de les bandits avait pu apprécier la justesse il étendit la main et cette main étendue semblait commander à son frère lui-même ", "on l’ a ouvert pour moi: il était vide de son ancienne opulence la célèbre université n’ a pas gardé grand-chose les révolutions dont c’ est le premier besoin de toucher à les propriétés collectives parce que l’ individu défend mal les droits qu’ il partage ont confisqué les biens de les grandes et des petites écoles de salamanque il ne reste rien de les fondations anciennes rien des collèges qui étaient une invitation permanente à les étudiants étrangers j’ ai bien vu beaux jeunes gens blonds en jaquettes qui étaient pensionnaires de le collège de les irlandais mais ils étudiaient la théologie et se rattachaient à le séminaire diocésain non à l’ université ", "il était pour ainsi dire député à le vie —ses commettants voulaient un député de l' opposition mais qui se maintînt pourtant avec les ministres dans des relations assez bienveillantes pour pouvoir à l' occasion obtenir d' eux pour son département une justice —une faveur peut-être même une petite injustice —il avait sa petite part de menues chatteries pour ses représentés —mais j' avais eu une ou occasions de remarquer que lorsqu' il s' agissait de lui-même ou de ses proches il obtenait des faveurs dépassant de beaucoup le crédit que je lui supposais un jour que je le trouvai écrivant à un ministre pour solliciter je ne sais quelle position importante pour son gendre —je ne lui cachai pas le peu de chances qu' il me semblait avoir de réussir je sais que c' est difficile me dit -il mais je fais jouer mon grand moyen ", "c' était à le vous dire le vrai un spectacle à le rire d' un côté et à le pleurer de l' autre une farce et une pitié tout ensemble finalement quand la première de les embarcations de cette expédition de malheur fut accostée à le bord notre capitaine commença par demander à l' officier qui commandait la corvée: eh bien monsieur que vous est -il donc arrivé à le terre? —capitaine répondit l' officier il nous est arrivé des coups comme s' il en pleuvait parbleu je ne le vois que de reste lui dit le capitaine ", "ils se communiquaient leurs remarques et leurs idées librement comme ceux qui n’ ont aucun secret ils trouvaient cela infiniment doux et c’ étaient de pauvres joies ou des souvenirs et des allusions qui n’ avaient de sens que pour eux mais parfois aussi à la fin de ce grand jour où leurs âmes s’ étaient parlé il venait à l’ un ou à l’ autre une pensée pieuse une idée de sacrifice et de paradis ils étaient comme chapelles voisines d’ où parfois s’ élevait le même cantique ", "jusqu’ alors je n’ avais vu que le marais-mouillé dès que nous eûmes atteint le booth de vix le marais-desséché commença à se dérouler sous nos yeux il occupe tout l’ espace compris entre l’ autise et le canal de fontenelle remontant jusqu’ à la ceinture de les hollandais un peu au-dessous de la route qui conduit de fontenay à le luçon commencés comme nous l’ avons dit par le gentilhomme brabançon humfroy ces desséchements furent multipliés par de riches seigneurs par les bénédictins et par les templiers des digues défendent les terres contre les eaux qui sont recueillies dans des contre-booths et conduites vers la mer de loin en loin des espèces d’ étangs soigneusement enclos reçoivent le trop plein de les eaux pendant l’ hiver et deviennent en été des réserves pour l’ irrigation de les prairies " ]
l’ amollissement de les premières approches d’ une foi la livrait à la séduction de ces sensations spirituelles dont l’ action est si agissante sur l’ organisme d’ une femme à l’ âge où elle redescend sa vie et le passé de son éducation l’ acquis de ses forts et vastes travaux le souvenir armé et rebelle de ses anciennes lectures ne la défendaient plus contre cette adoration non réfléchie née et développée en elle par la prise de tous les sens d’ une âme à les rares heures ou elle repossédait sa pensée elle cherchait avec sa conscience de les compromis des arrangements acceptant de certaines parties certains dogmes de la religion en rejetant d’ autres plus chrétienne que catholique se réservant un reste de libre arbitre et ne prenant des choses saintes que ce que lui permettaient d’ en prendre ses lumières à ces heures de débat intérieur comme pour fixer la limite et la mesure qu’ elle avait peur vis-à-vis d’ elle-même de dépasser elle remplissait des pages dans lesquelles elle confiait à la mémoire de le papier une sorte de journal religieux qui gardait	[ "elle négligeait même la maison ou elle s’ était trouvée reçue le plus sympathiquement le salon dont elle avait goûté un moment l’ habitude ses visites s’ y espacèrent puis elle n’ y parut plus en dehors de l’ absorption ou elle était et du retour sur elle-même qui la retirait à la société de les autres mme gervaisais avait été détachée lentement et peu à le peu de cette liaison par la séparation sans choc sans diminution d’ estime de part et d’ autre qu’ amène insensiblement et involontairement le contact de ces natures dissemblables et contraires une française et une italienne la française trouvait chez l’ italienne une ignorance et une quiétude de l’ ignorance qui ne s’ accordaient guère avec le savoir et la curiosité active de son intelligence ", "la netteté la résolution la virilité de son esprit s’ accommodaient assez mal de le flottement d’ idées noyées et vagues où vivait la princesse promenant autour d’ elle une contemplation superficielle satisfaite et irréfléchissante avec la paresse morale d’ une odalisque l’ apathie épanouie et vide de la femme d’ orient qu’ est déjà sous sa vivacité extérieure la femme d’ italie l’ italienne étonnait encore la sérieuse femme de pensée par une unique occupation de tête: vertueuse exactement honnête elle ne voyait dans la vie et dans le monde que l’ amour ne s’ intéressait qu’ à les choses d’ amour ne parlait que d’ amour n’ écoutait que lorsqu’ on parlait d’ amour et ne voulait auprès d’ elle qu’ histoires nouvelles contes et médisances d’ amour théorie et esthétique d’ amour mais plus que ces contradictions une certaine manière d’ être de la princesse avait empêché l’ intimité de les femmes l’ italienne rapprochée de la nature déterminée par le premier mouvement de le sang indocile à les conventions de la société sincère franchement elle-même l’ it", "mme gervaisais avait été toujours avec elle arrêtée à un moment de demi-abandon par cette note de réserve d’ ailleurs la princesse pareille à les femmes de son pays était plus faite et plus portée pour l’ amitié de les hommes que pour celle de les femmes enfin mme gervaisais à ce moment même de sa disposition religieuse se trouvait un peu blessée par ce dont était composée la religion de la princesse un mélange de croyances crédules de superstitions locales de préjugés de peuple relevés de quelques pratiques humbles d’ orgueil nobiliaire comme d’ aller le mercredi de la semaine sainte en compagnie des dames de le livre d’ or romain laver les pieds de les pauvresses à la trinité de les pèlerins était ce jour-là à le gesù on prêchait ", "le sermon commençait le prédicateur venait d’ apparaître sur le tréteau à le côté de la table et de le fauteuil il s’ était d’ abord mis à le genoux en se tournant vers l’ autel puis se recoiffait de son bonnet et s’ asseyant il avait déplié son mouchoir essuyé ses lèvres reposé le mouchoir à le côté de lui et attendu le silence enfin il se leva tout d’ une pièce et parla c’ était un talent de l’ ordre ", "un acteur un mime commediante tragediante dont l’ éloquence gesticulante et ambulatoire arpentait l’ estrade et dont le feu dramatique brûlait les planches de sa chaire il déclamait il pleurait il sanglotait il enflait sa voix il la brisait il geignait et il tonnait en un sermon qui donnait à son public toutes les émotions et toutes les illusions d’ un débit et d’ un jeu de théâtre mme gervaisais commença à le écouter puis n’ écouta plus son oreille se réveillant à le peine sur des notes de colère qui lui donnaient un rapide soubresaut après lequel elle recommençait à ne plus entendre le sens ni la suite de le sermon soudain elle reçut comme un coup à le cette phrase de le prédicateur femme imprudente et téméraire et non seulement imprudente et téméraire mais misérable et infortunée il s’ arrêta fit une pause reprit: car si dieu s’ est manifesté par d’ autres témoignages que ceux de la nature s’ il a fait connaître lui-même à le genre humain ses conseils et ses volontés quel jugement porter de cette femme qui dédaigne de s’ assurer de ces manifestations", "c’ est une imprudence de mépriser les conjectures et c’ est une imprudence impardonnable quand le nombre en est presque infini quand leur poids et leur valeur les élèvent à la force d’ une démonstration rigoureuse elle est d’ une inexcusable imprudence cette femme imprudente qui sans tenir compte de toute la force de ces conjectures négligeant toutes ces vraisemblances sur lesquelles repose la probabilité de le grand fait divin répète écrit qu’ elle n’ a pas d’ autres recherches à le faire et que c’ est assez pour elle que les enseignements de sa raison et à le chaque parole nouvelle qui tombait de la chaire mme gervaisais sentait comme un dévoilement plus entier de le plus caché d’ elle-même fait à le public une espèce de mise à le nu et d’ exposition flétrissante de ses idées de ses doutes de ses hésitations des objections de sa pensée religieuse encore en révolte contre la révélation le père jésuite terminait ainsi femme imprudente et téméraire et non seulement imprudente et téméraire mais misérable et infortunée car ce n’ est pas seulement la créatur", "or que fait cette femme dont nous venons de parler dans l’ audace et l’ insolence de son esprit elle s’ expose à le transgresser les préceptes divins elle ne se précautionne pas contre le crime de renverser cet ordre qu’ il est souverainement probable que dieu a décrété elle semble dire à le tout le monde par sa conduite je m’ inquiète peu des desseins de dieu et peu m’ importe de savoir quels peuvent être ses conseils et que sait -elle si dieu ne lui dira pas à son tour ni moi non plus je ne songe pas à le vous ou si j’ y songe c’ est seulement en juge vengeur à ce dernier mot mme gervaisais crut voir sur elle les yeux de ses voisins comme si le prédicateur l’ avait désignée de son dernier geste sortit de l’ église bouleversée éperdue avec l’ épouvante d’ une femme qui penserait que quelqu’un est entré la nuit dans sa conscience et lui en a volé tous les secrets en entrant dans son petit salon elle y trouva son domestique qu’ est -ce que vous faites ici lui dit -elle terriblement ", "peppe aussi tranquille qu’ un sourd qui s’ en va quand on l’ appelle allait passer la porte avec son dos fuyant et les pans ridicules de son habit noir lui cria mme gervaisais alors le petit homme trapu et velu à les bras ballants à les cheveux en brosse d’ où se détachaient des oreilles d’ homme de les bois se décida à le revenir et s’ appuyant des mains sur le bureau il articula d’ une voix caverneuse qui semblait sortir d’ un antre: que désire madame et il restait là immobile calé de ses mains avec une expression noire profonde méditative et machiavélique envoyez -moi honorine fit mme gervaisais en changeant d’ idée PROPN répondit à l’ ordre avec le clin d’ œil dont il usait habituellement pour s’ épargner la peine de répondre ", "aussitôt qu’ il fut sorti mme gervaisais se jeta sur un coffret dont elle retourna anxieuse tous les papiers madame me demande c’ était honorine qui entrait oui giuseppe en êtes -vous je l’ ai toujours dit à le madame c’ est le plus grand voleur tout ce qu’ on laisse traîner on ne le revoit plus il ne s’ agit pas d’ argent —et puis reprit honorine cet homme-là avec sa pâleur de déterré si madame le voyait le soir sous la veilleuse dans la petite antichambre verte c’ est pour des papiers ces papiers que j’ écris pour moi on ne sait pas dans ce pays-ci ils auront peut-être voulu voir elle murmura tout bas: leur saint-office elle reprit: eh bien giuseppe vous dites —moi madame je le crois comme les gens d’ ici capable de tout —mais vous n’ avez rien vu? l’ avez -vous surpris l’ avez -vous trouvé à le vouloir ouvrir mes tiroirs " ]	[ "l’ enfant voit de grandes bottes brillantes émerger de le bas d’ un long manteau il penche la tête en arrière et regarde celui qui s’ arrête il lui sourit avec un petit visage tout ébloui et intimidé l’ homme qui le regarde lui aussi porte une belle casquette il y a de l’or sur son col et son manteau ", "je n’ ai jamais vu bétail plus admirable ce fut d’ abord près d’ un groupe de femmes un bœuf couleur chamois très différent de tous ceux que j’ avais vus jusqu’ alors; semblable peut-être à le quelque bas-relief égyptien ses cornes énormes étaient à le peine incurvées leur ligne extérieure continuait celle de l’os frontal et formait coiffure comme le pschent on ne peut décrire une ligne mais je puis dire que la noblesse de cette courbe était telle que je songeai tout aussitôt à le bœuf apis ", "mais ce n’ était rien encore arrivée à le bord de le ruisseau mademoiselle s’ aperçut avec effroi qu’ une heure de pluie continue et abondante en avait enflé les eaux de manière à le faire disparaître les pierres sur lesquelles la petite caravane l’ avait franchi si lestement que faire? quel parti prendre de loin en loin cependant une pierre plus aventurée que les autres laissait voir un sommet lisse et glissant à le peine assez large pour y poser le pied mademoiselle tenta ce périlleux passage et réussit à le atteindre l’ autre rive d’ où elle tendit une main secourable à le ceux qui devaient la suivre déjà les petits garçons rosa cécile et germaine avaient passé ", "ah! on en avait longtemps chuchoté dans la verdure il avait passé par tout le feuillage comme un goût comme un besoin de baisers car nous nous y trompons nous autres hommes et ce que nous prenons pour le frémissement de le vent dans les feuilles le soir c' est le frisson de plaisir des arbres qui enlacent leurs branches en d' immobiles et profondes caresses mais le divin plaisir c' est le passage d' une auto ", "et se tournant vers son secrétaire –rusé préparez des lettres accréditant chevalier de pardaillan comme notre ambassadeur extraordinaire auprès de m.philippe d’ espagne préparez en outre des pleins pouvoirs pour m.l’ ambassadeur pardaillan mélancolique et résigné songeait: –allons il était écrit que je finirais dans la peau d’ un diplomate mais que dirait monsieur mon père si sortant de le tombeau il voyait son fils promu à la dignité d’ ambassadeur extraordinaire? et à le cette pensée un sourire ironique arquait le coin de sa lèvre moqueuse –combien d’ hommes désirez -vous que je mette à le votre disposition ", "je rentre avant d’ avoir froid en passant devant le babyphone je tends l’ oreille et j’ entends dona pleurnicher et quelqu’un se met à le fredonner un air je monte je trouve georges planté devant totalement absorbé imprimant à le berceau un vague mouvement pendulaire et fredonnant un air me découvrant il sourit ", "–en ce cas chère petite répliqua résolument l’ ancienne cantinière je vais vous prendre dans mes bras vous n’ aurez qu’ à m’ indiquer le chemin –non non ma bonne dame l’ allée est raboteuse l’ escalier difficile et même dangereux ma chambre se trouve à le fond d’ un corridor vous ne pourriez jamais chargée de le poids de ma personne vous diriger à le milieu de la nuit ", "le doge de venise sentant bien que sa perte était certaine si l’on conservait l’ espoir de voir PROPN revenir dans sa patrie forma la résolution de tout entreprendre pour l’ attirer dans un piège à le moyen de lequel il pouvait le faire traîner à le supplice et éteindre par ce coup hardi l’ esprit de parti qu’ il nommait esprit de révolte des agens secrets partirent pour la hollande la france l’ allemagne et l’ angleterre il pensait que son ennemi ou plutôt sa victime avait choisi l’ un de ces pays pour se dérober à sa fureur il était vivement inquiet d’ un courrier qui depuis quelque teins était parti chargé d’ une lettre adressée à l’ amiral anglais on lui avait dit que ce messager était un de les chauds partisans de le noble et malheureux contarini ", "puis il chanta d’ une voix à le peine distincte elle fuyait rieuse mordant à les raisins d’ or mais je sus bien l’ atteindre et mes dents écrasèrent la grappe sur sa bouche ayant vu et entendu ces choses fit le signe de la croix mais le vieillard n’ en fut point troublé et il arrêta sur le moine un regard ingénu dans les rides profondes de son visage ses yeux bleus et limpides brillaient comme l’ eau d’ une source entre l’ écorce de les chênes ", "je vous prie à le partir de maintenant de me laisser tranquille ai-je conclu en sortant de la voiture l’ homme m’ a dit: si la logique de ma démarche continue de vous échapper je me ferai un plaisir de vous l’ expliquer plus clairement l’ un de ces prochains jours –n’ y comptez pas ma réponse est non bonsoir lui ai-je répondu en claquant la portière avec force j’ ai contourné les hommes qui se tenaient entre l’ audi break et ma petite clio pardon merci leur ai-je dit je me suis installé à le volant et je suis rentré chez moi sur l’ autoroute tandis que j’ écoutais les dernières pièces pour piano de liszt je me suis fait la réflexion qu’ entre le moment ou ̀ j’ avais reçu le sms de victoria et celui ou ̀ j’ étais ressorti de le parking souterrain de la madeleine j’ avais vécu la journée la plus dense de toute mon existence comme si j’ avais traversé successivement plusieurs pays comme si j’ avais été successivement personnes différentes " ]
c’ était chose facile l’ hôtel de le ministre l’ un de les plus beaux de la rue de la résurrection ayant étages était donc restée seule dans l’ hôtel avec ses esclaves et le ministre s’ était rendu à le palais d’ hiver où il était resté près de l’ empereur jusqu’ à le surlendemain c’est-à-dire tout le temps qu’ avait duré l’ inondation aussitôt libre il était revenu à son hôtel dont il avait trouvé toutes les portes brisées l’ eau avait monté à la hauteur de pieds de sorte que la maison était totalement abandonnée .inquiet pour sa belle maîtresse le ministre monta vivement à sa chambre la porte en était fermée et c’ était une de celles qui avaient résisté à les vagues presque toutes les autres avaient été arrachées de leurs gonds et emportées	[ "inquiet de cette circonstance étrange il frappe il appelle mais tout est muet sinon désert; sa terreur redouble à le ce silence et après des efforts inouïs il enfonce enfin la porte .le cadavre de la gossudarina était couché à le milieu de l’ appartement mais terrible preuve que l’ inondation n’ était pas la seule cause de sa mort la tête manquait à le tronc ministre presque insensé de douleur appela à le secours par le même balcon d’ avait regardé l’ exécution de son ancien camarade quelques personnes accoururent et le trouvèrent à le genoux près de ce pauvre corps mutilé.on chercha alors par la chambre et l’on retrouva la tête que les flots avaient roulée sur le lit; près de la tête étaient de grands ciseaux avec lesquels on émonde les haies de les jardins et qui avaient évidemment servi à l’ assassinat .tous les esclaves de le ministre qui à l’ aspect de le danger avaient fui chacun de son côté revinrent le soir même ou le lendemain ", "il n’ y eut que le jardinier qui ne revint pas .le vent en sautant de l’ ouest à le nord avait indiqué l’ arrivée de l’ hiver; aussi à le peine eut -on réparé les premiers désastres causés par l’ ennemi en retraite qu’ il fallut faire face à l’ ennemi qui s’ avançait il était d’ autant plus urgent de se hâter qu’ on était arrivé déjà lorsque l’ inondation avait eu lieu à le novembre on vit les vaisseaux qui avaient échappé à l’ ouragan regagner en toute hâte la haute mer pour ne reparaître comme les hirondelles qu’ avec le printemps les ponts furent enlevés et dès lors on attendit plus tranquillement les premières gelées le décembre elles étaient arrivées ", "le la neige tomba et quoiqu’ il ne fit que ou degrés au-dessous de glace le traînage s’ établit c’ était un grand bonheur: toutes les provisions d’ hiver ayant été gâtées par l’ inondation le traînage préservait de la disette en effet grâce à le traînage qui par sa vitesse équivaut presque à la vapeur dès que ce mode de transport est établi il arrive dans la capitale d’ un bout à l’ autre de l’ empire de le gibier tué quelquefois à le ou lieues de l’ endroit ou ̀ il doit être mangé alors les coqs de bruyère les perdrix les gelinottes et les canards sauvages rangés par couches avec de la neige dans des tonneaux affluent à les marchés où ils se donnent plutôt qu’ ils ne se vendent près d’ eux on voit étendus sur des tables ou empilés en monceaux les poissons les plus recherchés de la mer noire et de la volga; quant à les animaux de boucherie on les expose en vente debout sur leurs pieds comme s’ ils étaient vivants et on taille à le même .les premiers jours où saint-pétersbourg eut revêtu sa blanche robe d’ hiver furent pour moi des jours de curieux sp", "je ne pouvais surtout me lasser d’ aller en traîneau; car il y a une volupté extrême à se sentir entraîné sur un terrain poli comme une glace par des chevaux qu’ excite la vivacité de l’ air et qui sentant à le peine le poids de leur charge semblent voler plutôt que courir ces premiers jours furent d’ autant plus agréables pour moi que l’ hiver avec une coquetterie inaccoutumée ne se montra que petit à le petit de sorte que j’ arrivai grâce à le mes pelisses et à le mes fourrures jusqu’ à le degrés presque sans m’ en être à le degrés la neva avait commencé de prendre j’ avais tant fait courir mes malheureux chevaux que mon cocher me déclara un matin que si je ne leur laissais pas heures à le moins de repos à le bout de jours ils seraient tout à le fait hors de service ", "comme le ciel était très beau quoique l’ air fût plus vif que je ne l’ avais encore senti je me décidai à le faire mes courses en me promenant je m’ armai de pied en cap contre les hostilités de le froid je m’ enveloppai d’ une grande redingote d’ astrakan je m’ enfonçai un bonnet fourré sur les oreilles je roulai autour de mon cou une cravate de cachemire et je m’ aventurai dans la rue n’ ayant de toute ma personne que le bout de le nez à l’ air .d’ abord tout alla à le merveille je m’ étonnai même de le peu d’ impression que me causait le froid et je riais tout bas de tous les contes que j’ en avais entendu faire j’ étais à le reste enchanté que le hasard m’ eût donné cette occasion de m’ acclimater ", "néanmoins comme les premiers élèves chez lesquels je me rendais monsieur de bobrinski et monsieur de nariskin n’ étaient point chez eux je commençais à le trouver que le hasard faisait trop bien les choses lorsque je crus remarquer que ceux que je croisais me regardaient avec une certaine inquiétude mais cependant sans me rien dire bientôt un monsieur plus causeur à le ce qu’ il paraît que les autres me dit en passant: comme je ne savais pas un mot de russe je crus que ce n’ était pas la peine de m’ arrêter pour un monosyllabe et je continuai mon chemin à le coin de la rue de les pois je rencontrai un ivoschik qui passait ventre à le terre en conduisant son traîneau mais si rapide que fût sa course il se crut obligé de me parler à son tour et me cria: enfin en arrivant sur la place de l’ amirauté je me trouvai en face d’ un moujik qui ne me cria rien de le tout mais qui ramassant une poignée de neige se jeta sur moi et avant que j’ eusse pu me débarrasser de tout mon attirail se mit à le me débarbouiller la figure et à le me frotter tout particulièrement le nez de ", "malheureusement ou heureusement pour moi paysans passaient en ce moment qui après m’ avoir regardé un instant se jetèrent sur moi et malgré ma défense me maintinrent les bras tandis que mon enragé moujik ramassait une autre poignée de neige et comme s’ il ne voulait pas en avoir le démenti se précipitait de nouveau sur moi cette fois profitant de l’ impossibilité ou ̀ j’ étais de me défendre il se mit à le recommencer ses frictions mais si j’ avais les bras pris j’ avais la langue libre croyant que j’ étais la victime de quelque méprise ou de quelque guet-apens j’ appelai de toute ma force à le secours un officier accourut et me demanda en français à le qui j’ en avais monsieur m’ écriai -je en faisant un dernier effort et en me débarrassant de mes hommes qui de l’ air le plus tranquille de le monde se remirent à le continuer leur chemin l’ un vers la perspective et les autres de le côté de le quai anglais ", "vous ne voyez donc pas ce que ces drôles me faisaient que vous faisaient -ils donc? mais ils me frottaient la figure avec de la neige est -ce que vous trouveriez cela une plaisanterie de bon goût par hasard avec le temps qu’ il fait mais monsieur ils vous rendaient un énorme service me répondit mon interlocuteur en me regardant comme nous disons nous autres français dans le blanc de les yeux comment cela? sans doute vous aviez le nez gelé.– miséricorde m’ écriai -je en portant la main à la partie menacée monsieur dit un passant en s’ adressant à l’ interlocuteur monsieur l’ officier je vous préviens que votre nez gèle merci monsieur dit l’ officier comme si on l’ eût prévenu de la chose la plus naturelle de le monde; et se baissant il ramassa une poignée de neige et se rendit à le lui-même le service que m’ avait rendu le pauvre moujik que j’ avais si brutalement récompensé de son obligeance c’est-à-dire alors monsieur que sans cet homme vous n’ auriez plus de nez continua l’ officier en se frottant le sien alors monsieur permettez et je me mis à le courir après ", "lorsque j’ arrivai je le trouvai parlant avec une grande volubilité afin de faire comprendre qu’ il n’ était coupable que de trop de philanthropie roubles que je lui donnai expliquèrent la chose le moujik me baisa les mains et un de les assistants qui parlait français m’ invita à le faire désormais plus d’ attention à le mon nez l’ invitation était inutile: pendant tout le reste de ma course je ne le perdis pas de vue j’ allais à la salle d’ armes de monsieur ou ̀ j’ avais rendez -vous avec monsieur de qui m’ avait écrit de venir l’ y trouver " ]	[ "et je crois que c’ est elle cette mousmé qui personnifie à le présent pour moi et la montagne délicieuse de ses morts il en faut presque toujours une n’ est -ce pas n’ importe où le sort vous ait exilé une âme féminine et jeune dont l’ enveloppe soit un peu charmante car c’ est là encore un leurre nécessaire et qui vous vienne en aide dans la grande solitude même très honnêtement parfois en petite sœur de passage pour qui l’on garde quelque temps après le départ une pensée douce et puis que l’on oublie je n’ en avais point parlé encore de cette mousmé inamoto voici pourtant plus de mois que nous avons fait connaissance c’ était encore à le temps de ces tranquilles soleils rouges de les soirs d’ automne sur les jonchées de feuilles mortes et depuis nous n’ avons cessé que par les temps de neige nos innocents rendez -vous toujours là-haut dans ce même bois triste et muré; ", "—si je pouvais y rencontrer cet aimable juge pensa nointel l’ occasion serait excellente pour lui conter mon affaire pendant un entracte gaston m’ a présenté à le lui à le bal de la marquise je suis donc parfaitement autorisé à l’ aborder et j’ aime bien mieux m’ expliquer dans un coin de le foyer que dans son cabinet ce n’ est pas une déposition que je vais faire il s’ agit seulement d’ annoncer la prochaine visite de madame de barancos ", "je stoppe à le même endroit que précédemment et j’ attends en reluquant la façade de l’ immeuble qu’ habita vous me croirez si vous le voulez– et si vous ne voulez pas il vous reste néanmoins la ressource d’ aller vous faire peindre en vert– mais je perçois distinctement la sonnerie de le bignou là-haut à le troisième elle vrille le silence nocturne lancinante comme un mal de dent puis elle stoppe rien n’ a bronché alentour je souffle dans mes doigts qui s’ engourdissent et là-bas dans la boîte à le zizi pinuche recompose le numéro à le milieu de le vacarme la sonnerie recommence après une brève interruption nouvel arrêt et de je balbutie le temps me paraît long je suis prêt à le vous parier une poignée de louis d’ or contre une poignée de porte que pinuche écluse un gros rouge enfin a pour la troisième et dernière fois à le peine le grelottement de le timbre a -t-il recommencé qu’ une lumière s’ éclaire non pas à le quatrième ou à le second ainsi que je le supposais mais à le troisième étage de l’ immeuble contigu je remarque que la fenêtre vient d’ écl", "le choc fut si rude que ma lance s’ est brisée et qu’ un écart de le cheval m’ a fait tomber dans ma chute j’ ai vu le fauve s’ élancer mais avant de pouvoir bondir il est retombé foudroyé je n’ avais pas perdu les rênes de mon cheval et je me remettais en selle encore étourdie par ma chute quand j’ ai vu surgir la lionne en la découvrant tout près je me suis laissée glisser comme me l’ avait appris cambyse sous le ventre de ma jument celle-ci tenta de fuir mais le fauve lui labourait déjà le flanc et la renversa ne m’ atteignant que d’ un coup de griffe qui m’ a fait une blessure légère ", "elle leva ses grands yeux noirs et n' osait pas comprendre —veux -tu —avec vous —oui venir avec moi à le madras alors cette pauvre fille tremblant de tous ses membres et n' ayant pas sans doute la force de me répondre me regarda comme en extasse joignit ses mains avec force et me fit signe de la tête qu' elle y consentait et vous emmenâtes cette créature me demanda jenny oui ma chère dans un douli que je pus me procurer; et je repartis pour madras avec ce bon duclos qui m' apporta son plan et crut qu' une haute combinaison diplomatique se liait et à le mystérieux douli dont il ne soupçonnait pas le contenu et à le plan qu' il avait levé par un soleil ardent enfin le bon homme oublia sa marche rétrograde ", "elle soutenait qu’ PROPN était un de les pires endroits de le monde; un couloir maritime pire que butte probablement car sans le vide américain l’ excuse de le vide PROPN n’ est rien comme moi ", "mal si nous ne considérons que le strict intérêt personnel de l’ humble fonctionnaire lequel récolta à le cours de cette mémorable nuit une tripotée si j’ ose dire tout à le fait en disproportion avec la modestie de son grade parju ovide représente un de ces gardes champêtres taillés sur le vieux modèle qui servait en france à l’ époque où cette grande nation respectée à le dehors prospérait à l’ intérieur phares seuls guidant l’ esquif de la conduite de parju sur l’ océan de le devoir: exécution fanatique de la consigne donnée quelle que soit cette consigne vénération excessive de le supérieur représentant l’ autorité quel que soit le supérieur et quelle que soit cette autorité qu’ on me permette une courte mais sage réflexion si notre pauvre cher fou de pays ne comptait que des citoyens dans le genre de parju ovide il y aurait encore de beaux jours pour la france la veille de cette nuit sans constellation m. avait rencontré le garde ", "chacun de nous se tenait sur ses gardes je m’ éveillais à le milieu de la nuit j’ étais réveillé par ma souffrance je t’ étais uni comme le renard à le piège j’ imaginais les propos que nous eussions échangés si je t’ avais secouée brutalement si je t’ avais précipitée hors de le lit: non je ne t’ ai pas menti aurais -tu crié puisque je t’ aimais oui comme un pis-aller et parce qu’ il est toujours aisé d’ avoir recours à le trouble charnel qui ne signifie rien pour faire croire à l’ autre qu’ on le chérit je n’ étais pas un monstre: la première jeune fille venue qui m’ eût aimé aurait fait de moi ce qui lui aurait plu parfois je gémissais dans les ténèbres et tu te ne te réveillais pas ", "il a dit qu' il allait arranger ça faire un virement et elle a raccroché rassurée comme toujours après avoir parlé à son fils la lettre lui signifiant l' interdiction bancaire est arrivée la semaine suivante il a sorti de la bibliothe son exemplaire de le livre de bernard kouchner le malheur de les autres dédicacé lors d' une séance de signatures dans une librairie de genève pour jean-claude mon collègue de cœur et de l' oms. bernard puis roulé jusqu' à l' aéroport de cointrin acheté un flacon de parfum et pris l' avion de h pour paris dans la cabine ou il a reconnu parmi les passagers le ministre jacques barrot il a écrit une courte lettre à le corinne je dois prendre des décisions cette semaine je suis heureux de passer la soirée de samedi avec toi. ce sera peut-être un adieu ou un nouveau sursis: tu en décideras et recherché dans le livre de kouchner un passage qui l' avait bouleversé sur le suicide d' un ami de jeunesse ", "–et après que se passera -t-il –tu veux le savoir?lord se dirigea lentement vers le panneau de le fond de la bibliothèque ne le quittait pas de le regard de sa main elle comprimait les mouvements désordonnés de son cœur elle vit son père faire face à les magnifiques reliures puis avec des gestes calculés ôter quelques livres d’ un rayon .il se retourna et ménageant ses effets dit simplement –regarde dans le vide laissé par les livres il glissa sa main.aurora les yeux fixes dans une tension d’ esprit presque insupportable entendit alors un léger déclic immédiatement une partie de le panneau large d’ un mètre environ pivota comme une porte sur ses gonds et disparut dans le noir " ]
enfant elle s’ était endormie dans l’ herbe herbe morte depuis elle avait rêvassé et ses yeux de petite fille avaient capté le vent et le futur et certaines réminiscences ses pensées ce jour-là avaient été douces comme des réveils et des endormissements successifs un papillon avait alors cru bon de se poser sur son nez et en énorme plan brigitte avait contemplé la majesté de ses mouvements il était resté longtemps sur son nez longtemps et sagement	[ "brigitte avait vu le monde derrière le papillon ses ailes presque translucides avaient formé un prisme féerique quand il reprit son envol brigitte le suivit de le regard le plus longtemps possible elle fut très longtemps perturbée par ce moment où elle avait vu le monde à le travers le filtre d’ un papillon elle avait peur que tout lui parût laid après et pourtant elle avait puisé dans cet instant magique une étrange conviction ", "il s’ agissait de la certitude qu’ elle était dotée d’ un pouvoir rare en elle venait de se développer une capacité unique qui se révélerait un jour le lendemain ils étaient si mignons dans leur rendez-vous c’ était à l’ homme de parler et l’ homme c’ était hector comme elle avait évoqué la sociologie il demanda mais pourquoi sociologie ", "elle voulut sourire mais n’ étant pas tout à le fait à l’ aise il lui faudrait sûrement jours pour se détendre elle expliqua qu’ elle étudiait dans le cadre de son doctorat la solitude en milieu urbain hector répéta en surjouant un air intrigué la solitude en milieu urbain oui il s’ agissait de passer mois à le paris sans aucune relation sociale alors elle avait dit à sa famille et à ses quelques amis qu’ elle était partie à les états-unis de l’ autre côté de l’ océan ils ne pourraient avoir la tentation de la déranger ", "je n’ ai pas parlé depuis mois c’ est aussi pourquoi j’ avais la bouche pâteuse hier précisa -t-elle ah bon fit hector après cette réponse vive ils décidèrent de travailler ensemble entre faux voyageurs à les staaaaaaates il fallait se soutenir ", "ils s’ installèrent dans de gros fauteuils pour se faire réviser leur connaissance de les états-unis fut relative à le leur envie de se voir et de se revoir à le bout de quelques jours ils furent dans l’ obligation de créer de nouveaux états pour la première fois hector s’ inquiéta de savoir s’ il pouvait plaire il se regarda longuement dans la glace et s’ acheta une cravate ", "il fut contraint d’ en parler à le marcel car c’ était un spécialiste de la femme tout de le moins de la partie capillaire marcel n’ avait jamais été aussi content d’ être l’ ami de quelqu’un à le bar ou ils se rencontrèrent il y eut même commande de boisson alcoolisée l’ endroit faisait penser à des toilettes turques géantes marcel criait un peu fort gesticulait dans tous les sens et c’ était sa façon de s’ impliquer dans les amours d’ hector ", "il prenait la mission très à le cœur et sous ses airs de bourlingueur alcoolique sous ses airs de sportif russe sous tous ses airs on dénichait sous la poussière un air de sentimental le fait même d’ évoquer l’ éventualité de l’ entrée potentielle d’ une femme dans la vie de son ami lui faisait escalader les larmes à les yeux alors qu’ il était censé rassurer et conseiller ce fut hector qui dut lui remonter le moral les affaires sentimentales remplissaient toujours le cœur de marcel elles l’ arrosaient de pétales de roses à la sortie de la bibliothèque hector et brigitte formaient un couple ", "sans trop savoir ce que le destin voulait d’ eux ils se positionnaient côte à le côte face à la vie ce fut ces instants d’ avant l’ amour où l’on se dévoile dans l’ innocence de les évidences hector parlait de son passé de collectionneur brigitte avoua avoir eu des boutons jusqu’ à l’ âge de ans et demi enfin on riait bêtement comme tous ceux qu’ on a vus rire bêtement dans les jardins publics c’ est l’ un de les rares moments où l’ idiotie est une qualité une nouvelle vie s’ ouvrait alors et afin de la fêter dans l’ éclat d’ une poésie il y eut à le cet instant le charme d’ une éclaircie après un ciel noir sûrement fâché ", "hector juste en observant brigitte prenait de l’ assurance il se sentait évident comme une limousine à la sortie de les aéroports brigitte habituellement enfoncée dans sa réserve se laissait aller sans trop savoir encore le potentiel érotique qui somnolait gâcheusement en elle potentiel érotique l’ expression était aguicheuse nous entrions en effet dans l’ espoir immédiat de la sensualité " ]	[ "sur l’ un de les rayons seulement parmi des tas de papiers il y avait un cahier de toile grise ceinturé d’ un ruban de caoutchouc rouge il saisit ce cahier et tenez voici tout est là-dedans avec a on peut reconstituer l’ abominable chose il y a mes soupçons d’ abord et puis mes certitudes et tout tout de quoi les prendre à le piège de quoi les perdre vous vous rappellerez n’ est -ce pas un cahier de toile grise je le replace dans le coffre peu à le peu son calme revenait il repoussa la vitrine rangea quelques papier alluma la poire électrique qui dominait son lit éteignit le lustre qui marquait le milieu de le cabinet et pria don luis et mazeroux de le laisser ", "on est un peu plus là que PROPN on parvient enfin tout à le fait où on n’ aurait pas pu ne pas aller on n’ a plus de visage la peau s’ écarte on retrouve une chair et ce n’ est plus la sienne et on consent à le elle ", "—quelque escapade galante pensa -t-il bien qu’ il trouvât singulier qu’ PROPN eût précisément choisi le jour de leur retour pour se livrer à le pareille expédition .mais olympe qui n’ avait pas les mêmes idées que son mari sur les licences permises à la jeunesse et d’ ailleurs ainsi que toutes les mères voyait toujours l’ enfant dans le jeune homme ne se paya pas de cette réponse —et pourquoi n’ est -il pas rentre questionna -t-elle .—je l’ ignore madame la duchesse —il ne vous a rien dit il ne vous a pas prévenu de son absence nocturne?le sourire de le duc s’ accentua la naïveté de sa femme l’ égayait il n’ aurait plus manqué qu’ henri allât faire ses confidences amoureuses à le vieux florent ", "il paperassait devinez quoi je vous le donne en je vous le donne en —mais ma tante il paperassait des titres des donations pour ursule —dit mademoiselle de maran en riant à les éclats —pour ursule qui se marie PROPN se marie sans me l' écrire dans sa dernière lettre elle ne m' en disait pas un mot! écriai -je avec une douloureuse surprise —attendez donc attendez donc tout à l' heure pierron après avoir ouvert la porte cochère m' a remis quelques lettres que j' ai mises dans mon sac sans les regarder ", "–mon ami reprit blanche d’ un air non moins résolu que sa sœur et avec une sorte d’ exaltation qui colora son charmant visage d’ un vif incarnat notre père en nous quittant nous a donné un admirable exemple de dévouement à le devoir il ne nous pardonnerait pas d’ avoir oublié sa leçon –comment s’ écria dagobert hors de lui en s’ avançant vers les sœurs pour les empêcher de sortir vous croyez que si votre gouvernante avait le choléra je vous laisserais aller près d’ elle sous prétexte de devoir votre devoir est de vivre et de vivre heureuses pour votre père et pour moi par-dessus le marché ainsi plus un mot de cette folie –nous ne courons aucun danger à le aller auprès de notre gouvernante dans sa chambre dit rose y eût -il danger ajouta blanche nous ne devrions pas non plus hésiter ainsi dagobert sois bon laisse -nous passer ", "pendant le dîner il avait trouvé madame de merret fort coquettement mise il se disait en allant de le cercle chez lui que sa femme ne souffrait plus que sa convalescence l’ avait embellie et il s’ en apercevait comme les maris s’ aperçoivent de tout un peu tard à le lieu d’ appeler rosalie qui dans ce moment était occupée dans la cuisine à le voir la cuisinière et le cocher jouant un coup difficile de la brisque monsieur de merret se dirigea vers la chambre de sa femme à la lueur de son falot qu’ il avait déposé sur la première marche de l’ escalier son pas facile à le reconnaître retentissait sous les voûtes de le corridor à le moment où le gentilhomme tourna la clef de la chambre de sa femme il crut entendre fermer la porte de le cabinet dont je vous ai parle ", "le cou était serré par une mauvaise cravate de soie noire l’ ombre cachait si bien le corps à le partir de la ligne brune que décrivait ce haillon qu’ un homme d’ imagination aurait pu prendre cette vieille tête pour quelque silhouette due à le hasard ou pour un portrait de rembrandt sans cadre les bords de le chapeau qui couvrait le front de le vieillard projetaient un sillon noir sur le haut de le visage cet effet bizarre quoique naturel faisait ressortir par la brusquerie de le contraste les rides blanches les sinuosités froides le sentiment décoloré de cette physionomie cadavéreuse enfin l’ absence de tout mouvement dans le corps de toute chaleur dans le regard s’ accordait avec une certaine expression de démence triste avec les dégradants symptômes par lesquels se caractérise l’ idiotisme pour faire de cette figure je ne sais quoi de funeste qu’ aucune parole humaine ne pourrait exprimer ", "le roi philippe était fort irrité de le départ secret de jean de PROPN et il l’ envoya défier à le nom de charles de blois beau neveu dit -il à le celui-ci vous avez jugement pour vous de bel héritage et grand; or vous hâtez de le reconquérir sur celui qui le tient à le tort et priez tous vos amis qu’ ils vous aident à ce besoin je ne vous y manquerai pas mais vous prêterai or et argent et dirai à le mon fils le duc de normandie qu’ il se fasse chef avec vous et vous prie et vous commande de vous hâter car si le roi anglais y venait il nous pourrait porter grand dommage et ne pourrait avoir plus belle entrée pour venir par deçà les grands seigneurs français n’ avaient pas attendu l’ ordre de le roi: après le duc de normandie marchaient le comte d’ PROPN le duc de PROPN le duc de bourbon le comte d’ eu connétable de PROPN messire louis d’ PROPN et une foule de chevaliers ils étaient armures de fer sans compter les génois qui leur avaient fourni archers lorsqu’ ils vinrent mettre le siège devant nantes après avoir conquis plusieurs châteaux sur le chemin ", "néanmoins l’ oncle arsène se leva mais la cousine marie fut debout aussitôt que lui —n’ y allez pas mon père dit -elle c’ est peut-être un malfaiteur il haussa les épaules et voulut passer outre elle le retint et reprit: —nous n’ attendons personne tous nos gens sont couchés ", "vous y serez en sécurité il ouvre la porte et nous pousse devant lui la cave est pleine de monde il y règne un silence total les femmes serrent leurs enfants contre elles " ]
malgré les rongeurs qui pullulent la dératisation heurte le principe bouddhiste de le respect de la vie entre pasteuriens eux-mêmes survient la controverse dite de la lymphe de haffkine PROPN qui avait succédé à le yersin dans le cours de microbie vient de quitter l’ institut et d’ ouvrir son propre laboratoire à le calcutta dans lequel il produit cette lymphe qu’ on accuse des pires effets secondaires on envoie de paris le docteur bonneau l’ inspecteur général de la médecine coloniale et ses assistants inspecteurs mènent leur enquête c’ est la bande à le bonneau qui vient régler les différends de la bande à le pasteur	[ "l’ inspecteur général rédige son rapport: bien que convaincu de la possibilité de vacciner l’ homme contre la peste à l’ aide de cultures chauffées nous réprouvons le procédé d’ haffkine comme trop sommaire et trop rapide pour conférer une immunité réelle et les dangers qu’ il présente comparés à ses avantages sont plus que suffisants pour le faire condamner quant à le yersin la confusion est telle que son action est absolument entravée par les fourbes anglais le docteur yersin a eu à ce sujet de nombreuses difficultés prenant ses cas dans les hôpitaux dirigés par les médecins anglais il ne possédait pas toute la liberté d’ action nécessaire: des injections d’ iode étaient faites dans les bubons de ses malades on leur prescrivait de la strychnine de la belladone de la strophantine tous médicaments inutiles sinon nuisibles aussi la statistique établie sur de pareils cas n’ aura -t-elle pas toute la valeur qu’ elle aurait eue si ces cas avaient été laissés à sa propre initiative yersin est épuisé par ces querelles il sait bien qu’ il lui faut s’ en abst", "il est seul à le mandvi tout à le nord dans le gujarat dans la presqu’ île de kutch où l’ épidémie tue personnes par jour il est vite à le court de sérum et décide que ç a suffit il écrit à le calmette qu’ il s’ en va il a déjà la réputation méritée d’ un ours et d’ un emmerdeur à la gare on aimerait savoir qu’ il achète les tomes de le livre de la jungle que vient de faire kipling ", "PROPN recevra le nobel que yersin n’ aura jamais maintenant la peste a gagné suez l’ institut pasteur envoie à le bombay paul-louis simond pour le remplacer calmette le met en garde par écrit ce brave yersin est vraiment trop sauvage son attitude à le bombay a déplu beaucoup et je crains que vous ayez quelque peine à le rectifier l’ impression désagréable qu’ il a produite PROPN est en effet froidement accueilli et l’ image de les pasteuriens laissée par yersin et haffkine est un peu celle d’ une bande de jeunes prétentieux hautains et sûrs d’ eux-mêmes qui se contentent de hausser les épaules sans répondre lorsqu’ on leur donne un conseil PROPN s’ en plaint à le paris et calmette lui répond que pour ce qui concerne yersin je ne suis nullement surpris de ce que vous me dites ", "avec son tempérament sauvage il a dû commettre pas mal de maladresses à l’ égard de les confrères anglais PROPN mettra toute une année à le arrondir les angles il se fera finalement accepter en découvrant que la puce est le vecteur de l’ épidémie est à le que yersin lit le compte rendu il secoue la tête il avait pensé à le rat et oublié la puce la puce est un insecte ptérygote comme son père le savait sans doute ", "l’ expérience de simond est simple qui consiste à le enfermer dans une cage grillagée un rat infesté à l’ entourer d’ autres cages grillagées contenant des rats neufs ainsi qu’ on appelle les animaux d’ élevage dans les laboratoires yersin beau joueur félicite simond d’ avoir ainsi bouclé par ce codicille l’ étiologie de la maladie il a pas mal bougé lui aussi ce simond yersin se demande où peut être aujourd’hui son vieil ami c’ est le début de et un yersin maintenant a ans les communications entre l’ europe et l’ indochine sont quasiment impossibles ou aléatoires soumises à la censure ici de l’ occupation japonaise et là-bas de l’ allemande ", "depuis près d’ un an qu’ il est descendu de la petite baleine blanche dans son oisiveté forcée il imagine ses vieux amis dans le broyeur de la guerre dans la grande maison carrée de il écoute la radio française et déchiffre l’ idéologie de le vichysme écoute la radio anglaise et se met à le admirer les anglais qui seuls résistent la radio allemande vante encore pour la galerie le pacte la connivence de le nazisme et de le stalinisme puis d’ un coup les chars envahissent en juin l’ union soviétique yersin ne se fait aucune illusion se dit peut-être que la guerre est à la politique ce que la fornication est à l’ amour et qu’ il faut bien de temps à le autre en passer par PROPN était -ce bien la peine de vivre aussi vieux ", "était -ce bien la peine tous ces progrès dont il fut le héraut déjà des physiciens enfermés à le inventent les armes atomiques partout les découvertes de les pasteuriens servent à le fabriquer des armes bactériologiques sur une radio suisse il apprend la mort à le zurich en janvier dernier de l’ écrivain irlandais qui était son voisin de le lutetia joyce convaincu que la guerre mondiale était une vaste conspiration contre la parution de qu’ il venait enfin d’ achever tout ç a lui parvient dans le désordre et la confusion ", "l’ armée thaïlandaise alliée des japonais envahit le cambodge et le laos détruit l’ aérodrome français d’ faisait escale la petite baleine blanche d’ air france il apprend par un courrier de le gouverneur général à le hanoi l’ amiral decoux la mort de loir le neveu de pasteur il se souvient de le temps que la petite bande était encore rue PROPN avant le départ de loir pour l’ PROPN à les dernières nouvelles il était à le havre il n’ est jamais bon d’ habiter les ports pendant les conflits que sait -il de le goulag et de treblinka yersin assis seul la nuit devant son poste de radio? il sait que les juifs à le paris portent l’ étoile jaune ", "il n’ a plus depuis longtemps de contact avec son ancien condisciple PROPN est -il un vieux médecin retraité à le marburg qui échappe à l’ interdiction d’ exercer puisqu’ il n’ exerce plus lorsqu’ il croise dans la rue de les aryens doit -il descendre de le trottoir il se souvient de leurs espoirs et de leurs conversations sur la peste qui veut noyer son chien l’ accuse de la rage " ]	[ "mme fixa son départ à le lendemain et ses enfants la prièrent eux-mêmes d’ emmener fanny la petite fille embrassa gaîment son père sa mère et son frère en leur disant adieu elle était si heureuse de partir que malgré les recommandations de sa grand’mère elle ne songeait pas à le cacher sa joie ni les caresses de ses parents ni les surprises qu’ ils lui avaient faites ni les cadeaux dont ils l’ avaient comblée n’ avaient pu lui faire oublier son papa denis; et quand elle reconnut de loin sur la route le clocher de l’ église voisine de la maison ou ̀ elle avait été élevée son cœur battit d’ une émotion qu’ on n’ éprouve guère à le son âge le grand-père informé de l’ arrivée de sa femme et de sa petite fille s’ était levé pour les recevoir; ", "je regardai avec des yeux de bête traquée si personne n' avait assisté à le phénomène hallucinant produit par le simple contact de ma main non j' étais bien seul alors je saisis la fourchette croyant avoir été le jouet d' une illusion mais la même chose se renouvela je sentis le métal s' effriter sous mes doigts s' anéantir comme s' il n' avait été qu' un agglomérat de molécules inconsistantes la rançon de l' expérience aussitôt les paroles de le d me revinrent en mémoire: vous perdrez tout ce qui n' est pas votre regard en échange en compensation vous serez revêtu d' un pouvoir étrange et dangereux que moi-même j' ignore d' autres phrases encore: tout devient aujourd'hui très grave vous avez un risque à le courir ce peut-être terrible hasard s' éclairaient d' une lueur singulière ", "le capitaine allait souvent les voir mais ils ne lui faisaient plus de nouvelles confidences il savait seulement que l’ étranger était le doge de venise condamné à le mort par le conseil de les mais il n’ osait demander les causes qui avaient amené ce malheur ni le nom de celui qui avait été le dénonciateur: de d’ ailleurs ce capitaine si vaillant et que jamais l’ ennemi n’ avait pu faire trembler tremblait devant eulalie ", "il s’ agissait d’ une somme considérable léguée à le m.debeaulieu par testament les anglais avaient contesté le legs et les sollicitors de les parties entrés dans la cause comme des rats dans un fromage s’ enrichissaient en faisant durer les hostilités le procès que le marquis avait commencé par amour-propre sa veuve l’ avait continué par intérêt car la fortune de m.debeaulieu avait été gravement compromise par ses folies et l’ héritage d’ angleterre représentait le plus clair de le patrimoine de les enfants la fortune personnelle de la marquise était belle et solide mais suffisait seulement à les charges très lourdes de la vie commune madame de PROPN s’ était donc faite plaideuse quoiqu’ elle eût horreur de la chicane pour défendre la fortune de claire et d’ octave ", "il me promet de circonvenir les amiraux le ministre à le creusot tout se sait il suffit que je rencontre les schneiders chez des amis communs pour qu\\' ils se mettent à le me faire grâces risettes ils sont à les petits soins et poussent la délicatesse à le offrir une paire de bottines à le boutons en acier trempé juste ce qu\\ il fallait pour rajeunir la garniture de cheminée dans le salon de inventeur que je suis et remplacer les candélabres un peu désuets sans tomber dans les aberrations munichoises chez d\\' autres sans doute ces amours de chaussures à les tiges creuses eussent servi de vases mais à la maison utile passe avant ", "PROPN se ressouvint de le mystérieux personnage qui dans l’ avenue de le château lui avait remis une lettre pour son maître sans doute se dit -il qu’ il est envoyé par cette belle qui aime le maréchal il faut que je le voie avant qu’ il puisse remplir les ordres qu’ il a reçus on lui fit connaître l’ hôtel qu’ on lui avait indiqué et quoiqu’ il fût près de minuit PROPN alla chercher ce valet: c’ était valentin ", "nous n’ avons plus qu’ une chose à le faire ma barbera dit marat en rompant tout à le coup son silence mais une chose grave c’ est de quitter l’ angleterre veux -tu me suivre? ajouta -t-il d’ une voix mal assurée et en regardant PROPN d’ un œil inquiet de la réponse tout à le toi tout pour toi! répondit la jeune femme avec exaltation je ne veux plus te quitter jamais jamais xi lorsque virginie rentra dans la chambre de marat elle ne remarqua pas l’ émotion qui siégeait sur le visage de ses amis elle était trop préoccupée d’ une pensée qui ne les concernait en rien pour voir ce qui se passait autour d’ elle ", "il se demandait si par la même occasion et sous le même prétexte il ne pourrait pas envoyer sa mère chez m. beaujoint pour obtenir la même grâce une espèce de pudeur le retint: si novice qu' il fût dans la situation spéciale et particulière charger sa mère d' intercéder pour qu' il dînât avec son père lui semblait peu gentil il préféra se borner à de chaleureux remerciements —tu n' es donc plus fâché —lui demanda tout bas ribermont vers qui en rentrant dans le rang il avait hasardé un sourire de paix mais non! ", "le dictateur poursuit son commerce mais accepte d’ ouvrir un parc naturel protégé à le bayanga près de à l’ extrême sud-ouest de la rca ce parc existe toujours on peut y voir les derniers éléphants forestiers de centrafrique selon guillard la personnalité de bôhm est paradoxale il se montre très cruel à l’ égard de les africains il tue de ses mains plusieurs prospecteurs clandestins mais en même temps il ne vit qu’ auprès de les noirs ", "l’ abbé déconcerté cherchait une excuse quand des sabots résonnèrent à l’ intérieur sur le dallage de le corridor il haussa la voix: —mademoiselle estelle cria -t-il c’ est moi l’ abbé salomon il le criait d’ une voix joyeuse car cela signifiait aussi vous voyez qu’ on n’ a pas envoyé le doyen pour ne pas vous influencer n’ oubliez pas non plus que c’ est moi qui m’ en vais tous les jours prendre ma goutte de cassis avec vous et les écrevisses de l’ abbé salomon se laissent -elles manger oui ou non? pas de réponse " ]
si pareils honneurs sont rendus à les faits la pauvre littérature perd son cerveau c’ est une folle une innocente de village et sa chair même n’ est pas belle car c’ est la vigueur spirituelle qui lui eût valu son principal agrément mais voilà trop de pédanteries et j’ ai hâte d’ entreprendre le récit d’ une aventure à le laquelle il me plaît je vous en avertis de donner les apparences de la plus extravagante folie et de la plus surannée je ne sais pas si vous avez lu les contes de ma mère l’ oye on les connaissait de mon temps et les grandes personnes n’ en faisaient pas fi	[ "je n’ en suis pas autrement entiché mais leur absence de prétention leur apparence de s’ adresser à les enfants comme l’ œuvre de notre fabuliste qu’ il faut être un grand sage pour comprendre m’ ont toujours séduit il vaut mieux avoir l’ air de chuchoter de toutes petites choses à le niveau de l’ oreille de les fourmis que de simuler qu’ on embouche les trompettes de le jugement dernier quelqu’un se trouvera un jour ou l’ autre pour juger la valeur de les choses qui auront été dites ou d’ aussi bas ou d’ aussi haut veuillez donc me permettre de vous mener à le cœur même d’ une forêt non d’ une forêt d’ aujourd’hui savamment exploitée ou saccagée pour les besoins de la guerre à le cœur d’ une bonne forêt d’ autrefois où les arbres croissent à le leur gré et ne meurent la plupart de le temps que de leur mort naturelle ", "cela ne forme pas un enlacement de troncs et de branches inextricable car chaque plante se défend comme un homme a horreur d’ être incommodée par le voisin et tâche à le être la plus forte afin d’ exterminer qui la gêne à le défaut d’ aboutir à le cette extrémité toujours tentante pour un être vivant eh bien l’on se retire sur soi-même on raccourcit ses rameaux on les dirige en hauteur on se résigne à une taille fluette et un peu trop longue mais du moins on est seul et ne se commet point si l’on est bouleau avec un sapin si l’on est frêne avec un cornouiller les chênes sont maîtres cela va de soi et étouffent la gent myrmidonesque par la musculature de leurs bras et l’ épaisse ampleur de leur ombre à le beau milieu d’ une telle végétation vivaient en bonne intelligence un bûcheron nommé gilles et sa femme qui étant demeurés assez longtemps à le leur grand désespoir sans enfants furent tout à le coup favorisés de filles jumelles autrement dit bessonnes comme il était d’ usage de s’ exprimer dans ce temps-là à le fond de les provinces ", "le bûcheron gilles et sa bûcheronne n’ étaient pas gens à se mettre en frais d’ imagination pour trouver des noms à le donner à le leurs filles ils les appelèrent sans barguigner gillette et gillonne mais il s’ agissait de faire baptiser les petites quand je vous ai dit que tout ce monde-là gîtait à le beau milieu d’ une forêt cela signifie qu’ il était très loin de tout hameau ou village de la chaumière on n’ entendait pas les cloches les plus voisines même quand le vent portait aussi ce fut une expédition dans le genre de celle de les rois mages lorsque la mère qui nourrissait les marmots étant relevée de ses couches se jugea en état d’ aller jusqu’ à l’ église métropolitaine ", "il y avait bien quelques huttes de bûcherons dans les environs où l’on ramassa un parrain et une marraine peu reluisants à la vérité mais qui consentirent à le faire la route si l’on peut dire à le pied et qui entre nous n’ étaient pas fâchés qu’ une occasion s’ offrît à le eux de voir des lieux habités l’ humble cortège se mit en marche de très bonne heure un beau matin après avoir soigneusement verrouillé les portes nos bonnes gens étaient fort aises parce que le jour qui commençait à le poindre devait être celui d’ une de ces fêtes de famille dont on se souvient mais ils étaient loin de soupçonner qu’ ils dussent avoir sujet de se remémorer cette fête-là et longtemps après une marche d’ une heure et demie sur la mousse les champignons et les aiguilles de pin qui rendent le pied glissant ils s’ assirent afin que la mère prît un peu de repos et donnât le sein à ses poupons ", "et celle-ci donnait le sein droit et le sein gauche tout ensemble afin de ne point perdre de temps et les jumelles emmaillotées comme paquets croisés sur les genoux s’ accommodaient de cette double coulée et épuisaient gloutonnement les provisions maternelles gilles pendant cette opération s’ était écarté avec le bûcheron qui devait remplir les fonctions de parrain et avec quelques autres qui les accompagnaient pour l’ honneur et tous ils examinaient en connaisseurs les fûts de les hêtres et de les chênes fixant le prix à le cours de le jour tandis qu’ ils s’ adonnaient à le leurs calculs ils furent distraits par des cris plaintifs issus d’ un trou profond et s’ étant approchés de la margelle de ce puits ils distinguèrent une vieille femme en haillons ", "qu’ as -tu la mère lui dirent -ils est -ce le fait d’ une femme de ton âge de passer la nuit à la belle étoile mes bons messieurs dit la vieille je me suis laissée choir en ce maudit lieu à la tombée de la nuit qui m’ a paru longue car je pense que j’ ai une jambe cassée mais que doivent penser eux mes pauvres enfants qui me croient morte à l’ heure qu’ il est ", "les bûcherons descendirent dans le trou et se mirent en devoir de tirer de là la pauvresse elle poussait des cris de renard pris à le piège à le quoi ils reconnurent qu’ elle pouvait selon son dire avoir quelque membre rompu et ils étaient très embarrassés car enfin ils ne pouvaient pas l’ emmener ainsi à la ville ni chez le rebouteur qui habitait loin en arrière alors sans réfléchir davantage ils la conduisirent à la mère gilles car bien que les hommes médisent ordinairement des femmes ils vont d’ instinct vers elles dès qu’ il s’ agit de prendre conseil mon dieu dit la mère gilles en apercevant l’ antique percluse il faut remettre le baptême ce n’ est pas chrétien que d’ abandonner une si pauvre femme en plein bois ", "mais la vieille à la vue de les bessonnes interrompit ses plaintes et dit —c’ est à le vous madame ces gentilles petites créatures —oui fit la mère et elles prennent bien comme vous voyez ce sont filles pour mon malheur on a du mal à le tenir cette engeance-là garçons auraient mieux fait mon affaire ", "—ne vous mettez point en peine dit la vieille je vois que vous êtes de braves gens à ce moment écoutez -moi bien le jour parut dans toute sa splendeur par une trouée qui se fit soudain dans les cimes sous l’ influence de l’ air matinal et nul ne sut jamais comment se fit la chose les bûcherons furent allégés de leur fardeau la vieille disparut " ]	[ "je comptais pour cela sur la pénétration professionnelle de les médecins de nos races européennes ils sont là campés à le long de la rue de les légations juste à le débouché de les égouts palatiaux prêts à s’ introduire par toutes les fissures et sitôt dans la place prêts à le mordre confraternellement celui qui voudrait entrer un jour c’ est à le médecin de tel pays que l’on s’ adresse et la légation de tel pays se glorifie dès lors d’ être en charge seule en charge de leurs impériales santés ou plusieurs docteurs se flattent à la fois d’ être seuls appelés consultés à le dénigrement exclusif de tous les autres et ils se regardent sans rire ", "je lui envoie en grand sur les épaules une ample mantille noire et soutenu de mon armée de réserve de moines matelots en goguette je me porte en toute hâte et de ma personne à l’ entrée de l’ église où les futurs mariés devaient bientôt arriver en fendant la foule attirée sur le lieu de la nocturne cérémonie à le carillon étourdissant de toutes les cloches de la ville un lourd carrosse roule s’ approche s’ arrête: d’ autres voitures suivent à la file et s’ arrêtent une à une comme lui a la lueur d’ une douzaine de torches résineuses les fiancés descendent les premiers de les chars panachés qui les ont transportés à le côté de les papas des mamans et de les invités de la noce attrape à le manœuvrer finement dis -je à le même moment à les gens de ma fidèle escorte cachés dans le gros de la multitude et voilà à le ce mot d’ avertissement que d’ un triple et souple revers de main bien appliqué à le bloc nous vous envoyons s’ éteindre dans le ruisseau les torches qui devaient servir de flambeaux à le ce brillant hyménée ", "j' éprouvais en sa présence dit -elle une sorte de crainte que je n' ai jamais pu surmonter je vivais concentrée dans le centre de devoirs que je m' étais tracés chacun louait la direction donnée à les enfants je faisais tout à le monde pour justifier la confiance placée en moi cette année fut particulièrement chargée d' événements pour les praslin le séjour à le vaux que le duc vieilli et malade abandonnait à la direction de son fils attirait de nombreux visiteurs longtemps le duc charles-laure s' était borné à entretenir les toitures et à le préserver de dégradation les peintures et les dorures ", "après avoir toussoté il prononça: —le plus difficile n’ est -ce pas est de commencer bien entendu comme tout le monde j’ ai répété je ne sais combien de fois dans ma tête ce que je vais vous dire mais le moment venu cela s’ embrouille un nouveau sourire qui quêtait une approbation ou un encouragement de le commissaire or chez celui-ci l’ intérêt n’ était pas éveillé l’ homme arrivait à un mauvais moment alors qu’ il avait l’ esprit en sommeil —vous devez recevoir des quantités de visites de le même genre des gens qui viennent vous entretenir de leurs petites affaires persuadés qu’ ils sont intéressants ", "et plût à le dieu qu' il me fût permis comme à le vous de m' asseoir sans arrière-pensée dans le fauteuil seigneurial de la villa chichourle et de m' y reposer longtemps tant qu' il me plairait jusqu' à la fin rabœuf leva les sourcils: qui vous empêche —qui tout le monde et moi-même suis -je libre? est -il à le moi le nom que je porte? le nom le titre la fortune et le reste tout ce que m' ont légué mon père mon grand-père mon bisaïeul et les autres est -ce pour faire joujou qu' on m' a prêté l' héritage en attendant que je le repasse à le mon premier -né? pas plus qu' on ne me prête pour faire joujou l' eckmühl de heures à le heures en attendant de le repasser à l' officier de le quart suivant il y a la route à le suivre la vitesse à le garder le cahier de service à le consulter il y a la consigne pour le duc de la masque et l' estissac la consigne est de se marier sans mésalliance et de transmettre à les descendants intacte et accrue toute la puissance constituée par les duchés ", "–nous avons été atteints l’ un et l’ autre –mais lui plus que vous n’ est -ce pas il rougit PROPN d’ instinct se sentait heureuse que jacques eût eu l’ avantage un bonheur enfantin antiraisonnable dont elle s’ indignait elle se leva et droite pâle dans ses vêtements noirs l’ accent monotone: –je réfléchirai et c’ est beaucoup accorder à le fils de pierre PROPN j’ ai besoin d’ interroger madeleine et de parler à le mon mari ", "le baron d’ il ne s’ appelle pas le baron d’ PROPN il a volé ce nom-là comme il a volé le diamant rouge il se nomme harnave! et c’ est la fille de ce monstre c’ est ta sœur a laquelle tu avais voué un exécrable et sacrilège amour s’ écria en donnant à le butler son véritable nom pourquoi ne m’ avez -vous pas ôté la vie à le lieu de m’ apprendra ce terrible secret qui me déchire le cœur ", "seulement moi j’ avoue que je ne regardai même pas le titre je considérais mes compagnons avec un agacement énorme je suis calme maître de mes nerfs tout gentleman anglais est ainsi mais dans la circonstance je bouillais littéralement et je crois bien que la situation se prolongeant je me serais livré à le quelque sortie intempestive quand de l’ air le plus naturel PROPN exprima le désir de visiter le jardin –nous sommes exposés à le quitter le consulat d’ un instant à l’ autre fit -elle avec une ingénuité que démentait l’ éclat fiévreux de ses yeux noirs ", "il occupa de nouveau sa maison qu’ il avait quittée ans plus tôt et fut accueilli à le bras ouverts par tout le village et en particulier par les étant conscrits c’ est sur les conseils de göbbler je serais prêt à le jurer que le village peu à le peu bascula il fit remarquer à le tous combien il était avantageux d’ être ainsi occupé par la troupe que celle-ci n’ avait rien d’ hostile que bien à le contraire elle garantissait la paix et la sécurité et faisait de le village et de sa région une zone épargnée par les massacres par ailleurs il lui fut facile de convaincre qu’ il y allait de l’ intérêt de tous que buller et ses hommes restent le plus longtemps possible à le village une centaine d’ hommes mange boit fume a fait laver son linge le fait raccommoder rapporte en fait une quantité d’ argent considérable ", "un peintre la vue menacée toute la splendeur de la vie risquant de sombrer dans les ténèbres la plus accablante infortune –voyons! n’ envisageons pas tout de suite les pires éventualités remontra hélène puisque jean est revenu ici partez toutes sous sa garde pour aller consoler ce pauvre marcel votre mère thérésine logera chez moi pendant cette absence et je surveillerai votre école mademoiselle romieu " ]
elle complimenta encore l’ écrivain en justifiant par des citations bien choisies de la sincérité avec laquelle elle avait lu; elle exprima le plaisir qu’ elle aurait à le voir ces lointains pays elle fit des récits de son seul voyage à l’ étranger qui était modestement le voyage de suisse son voisin de droite hobereau assez vulgaire avait essayé d’ être aimable et comptait sur des préférences dont il aurait eu sujet d’ être médiocrement flatté il ne s’ aperçut pas sans quelque dépit de son erreur il eut la ressource d’ attribuer les attentions de la jeune fille à un sentiment chrétien et puisa une autre consolation dans des flots de bourgogne vers la fin de le repas à le ce moment psychologique où parmi la bonne compagnie elle-même un peu de surexcitation et une sorte d’ ivresse montent à le toutes les têtes la jeune fille félicitait raoul sur son talent de dessinateur qu’ elle avait entendu vanter et témoigna le désir de posséder un de ses dessins	[ "il ne lui fut pas difficile d’ obtenir un signe d’ assentiment elle ajouta: je sais même que vous avez eu l’ indiscrétion de faire mon portrait raoul manifesta un vif étonnement et elle s’ amusa quelque temps à le laisser chercher puis elle dit: rassurez -vous c’ est votre charmante sœur qui vous a trahi tout à l’ heure en me confiant votre témérité pour vous punir je veux absolument que vous me donniez le corps de le délit raoul porta la main à son habit et montra le dessin dont il avait eu la précaution de se munir il y eut là de les correspondances muettes qui parurent singulièrement expressives à les yeux qui observaient ", "ce n’ étaient pas ceux de le hobereau de droite qui depuis longtemps n’ observait plus on se leva raoul offrit son bras à la jeune fille et comme ils entraient ainsi à le salon il fut impossible que tous les assistants ne fissent pas la remarque que c’ était un beau couple quel dommage! pensaient quelques-uns pourquoi pas? pensaient quelques autres de ces derniers étaient déjà le baron et la comtesse sans compter peut-être marguerite ", "les observations de le reste de la soirée ne furent pas de nature à le changer le caractère de les impressions recueillies qui se répandaient de plus en plus tout la voisinage était là on chuchotait et les allusions commençaient à se produire à l’ oreille même de la comtesse dès le lendemain le baron jugea qu’ il était à le propos d’ avoir un entretien sérieux avec sa fille tandis que lucie se livrait de son côté envers son frère à un interrogatoire amical sur faits et articles les résultats de les enquêtes furent tels qu’ a dû les pressentir le lecteur la distance ne fut plus un obstacle à de fréquentes visites réciproques et il ne se passa pas longtemps avant qu’ on annonçât le mariage de le comte de montvert avec mlle de lavaur ", "les dispositions préparatoires n’ eurent rien de particulièrement remarquables bien des gens trouvaient que marguerite avait de l’ audace et se demandaient si quelque incident bizarre n’ éclaterait pas encore avant la cérémonie le mariage devait être célébré à la campagne le baron était maire et cédait à le son adjoint l’ honneur de ceindre l’ écharpe municipale ce dernier paysan à le moitié lettré était très pénétré de l’ importance de son personnage mais fonctionnaire timoré il se préoccupait de la manière dont il recevrait les serments d’ un muet ", "il lui fallut une consultation en règle avec des précédents cités pour apaiser ses scrupules et lui persuader qu’ il pourrait se contenter d’ un signe affirmatif accompagné d’ un mouvement des lèvres à le jour fixé on était réuni dans la vaste salle de le château de m. de lavaur le maître d’ école avait lu avec volubilité le fatras de les pièces de procédure et l’ acte préparé l’ adjoint avait ânonné d’ une façon plus risible que solennelle le chapitre vi de le titre de le mariage à le code civil sur les droits et les devoirs respectifs de les époux il retrouva sa dignité pour interpeller le comte de montvert d’ un ton où perçait une bienveillance compatissante raoul d’ une voix nette et ferme qui remplit la salle entière répondit: oui ce fut un coup de théâtre ", "il y eut une explosion de cris et la cérémonie fut interrompue la comtesse pleurait en embrassant son fils lucie levait à le ciel ses mains jointes le baron accourait près de raoul qu’ étreignait encore sa mère les témoins s’ agitaient l’ adjoint perdait la tête et ramassait ses papiers marguerite était radieuse et relativement calme c’ est mon rêve dit -elle monsieur l’ adjoint veuillez continuer c’ est à le mon tour l’ assemblée stupéfaite subit l’ ascendant de ces mots ", "le magistrat campagnard balbutiant plus que jamais renouvela l’ interpellation marguerite d’ une voix aussi ferme que l’ avait été celle de raoul répondit: oui ils étaient unis devant la loi d’ un lien indissoluble on entourait raoul avec un mélange de joie et d’ inquiétude on craignait qu’ il ne se fût épuisé par un violent effort rassurez -vous dit -il en souriant je me sens entièrement guéri ", "j’ ai cru le sentir depuis plusieurs jours il y a un bois écarté où je m’ enfonçais pour m’ exercer à la parole en éprouvant ma guérison où j’ ai dû acheter une fois la discrétion d’ un bûcheron je pouvais redouter une rechute qui aurait été plus cruelle que la continuation de l’ état à lequel je m’ étais résigné aussi je n’ osais parler à le personne et puis vous l’ avouerai-je mademoiselle car je vous appellerai de ce nom jusqu’ à le ce que nous soyons unis devant dieu j’ étais pénétré d’ une si profonde reconnaissance pour la compassion que vous avez eue de mon infortune j’ en étais si fier en même temps qu’ il ne me déplaisait pas de savourer quelques jours de plus cette satisfaction orgueilleuse ", "pardonnez -moi si j’ ai eu tort ce n’ était guère le moment de les reproches on s’ émerveillait plutôt d’ entendre raoul s’ exprimer avec cette aisance la nouvelle ne tarda pas à se répandre dans le village et tous les environs on ne sait pas comment elle était parvenue à le château de la comtesse avant le carrosse qui l’ y ramenait les fermiers s’ assemblaient en poussant des cris et en tirant des coups de fusil " ]	[ "c’ est p’ utôt lui qu’ est gêné avec moi encore que j’ y aie jamais fait de reproche chacun a sa conscience n’ est -ce pas je ne répondis point sachant de reste que ces gens de mer ne sont pas bavards qu’ ils content à le leur heure qu’ ils disent ce qu’ ils veulent et pas plus le meilleur moyen de connaître l’ histoire c’ était de laisser mon matelot à le son monologue il but une lampée d’ eau-de-vie puis après un silence il continua: –c’ est mon beau-frère un beau-frère d’ occasion l’ homme à le ma belle-sœur quoi!... celle qui l’ an dernier vous portait du poisson à la villa ", "j’ ai vu le moment où la chose allait mal finir pour détourner la tempête j’ ai amené notre savant sur des sujets qui l’ intéressent et qui intéressent tout le monde finit par se taire mais il ne voulait pas s’ en aller ma mère a le sommeil un peu sonore; sans cet avertissement il serait encore là son départ a été un soulagement pour tout le monde ", "c’ est grave il s’ est tiré une balle dans la tête mais il s’ est rate iv ou il est beaucoup question de jalousie c’ était à le table une fois de plus on avait ajouté un couvert pour m. gromaire et philippe et madeleine les yeux luisants avaient vraiment l’ air de jeunes mariés ", "–c’est-à-dire que vous triomphez mon cher mari et que je dois me rendre à la nécessité agissez donc maintenant comme vous l’ entendrez quant à le moi j’ ai un devoir à le remplir c’ est d’ en donner connaissance à le nos amis afin que leur fils n’ aspire plus à la main de clara –c’ est très bien alors vous m’ autorisez à le m’ en occuper sans doute puisqu’ il le faut ", "le rhin franchi il n’ y avait plus que l’ issel entre le roi et amsterdam belle-rose et la déroute s’ étaient hâtés aussitôt après la capitulation de grol de gagner le quartier général où la présence de le roi et de le prince de condé attirait un grand nombre de volontaires des hauteurs de sherenberg on découvrait les cours de le rhin et de l’ issel le welaw et le belaw l’ île était défendue par le fort de schenk et couverte par le wahal dont le courant impétueux la mettait à l’ abri de toute attaque le prince d’ orange avait laissé sur la rive droite de le rhin un de ses lieutenants montbas commissaire général de la cavalerie de les etats avec régiments divisés en camps qui surveillaient les passages depuis le fort de schenk jusqu’ à le arnhem; ", "non répondent en chœur les marchands de frites on nous en a tué encore un un quoi s’ enquièrent d\\' une seule voix les additionneurs réunis un candidat député pardine intéressé je m\\' approche ", "pourquoi serait -il venu à le elle? comment aurait -il deviné qu’ il lui devait en partie son salut? et cependant c’ était elle avant tous autres qui avait aperçu l’ embarcation en détresse elle qui la première avait supplié le capitaine d’ aller à le son secours! et en réalité cela lui avait peut-être coûté ce soir-là le rayon-vert!on pouvait le craindre en effet .pendant les jours qui suivirent l’ arrivée de la famille à le oban le ciel aurait fait le désespoir d’ un astronome de les observatoires d’ édimbourg ou de greenwich il était comme ouaté d’ une sorte de vapeur plus décevante que ne l’ eussent été des nuages lunettes ou télescopes de les plus puissants modèles le réflecteur de cambridge tout comme celui de parsontown ne seraient pas parvenus à la percer ", "vous n’ auriez pas quelque chose à le boire qui ne soit pas à le base de gardenal attendez je vais regarder dans le coffre de dimitri elle fouille dans un coffre métallique blanc et en ressort une petite bouteille de la vodka ç a vous va c’ est mon rêve ", "une singulière confusion y régnait la nuit était venue pendant la longue séance et des torrents de pluie tombaient de le ciel l’ obscurité était effrayante; les cris de les femmes glissant sur le pavé ou repoussées par le pas de les chevaux de les gardes les cris sourds et simultanés de les hommes rassemblés et furieux le tintement continuel de les cloches qui annonçaient le supplice avec les coups répétés de l’ agonie les roulements d’ un tonnerre lointain tout s’ unissait pour le désordre si l’ oreille était étonnée les yeux ne l’ étaient pas moins; ", "—vous ne trouvez pas mon vieux qu’ elle a eu raison de disparaître avant qu’ il ne soit trop tard je le regardai tout était rond chez lui son visage ses yeux bleus et même sa petite moustache taillée en arc de cercle et sa bouche aussi et ses mains potelées " ]
contrairement à son habitude le colonel n' avait pas pris le chemin de la montagne mais tournant à le gauche il avait suivi la route qui descend à le montreux cette disparition avait provoqué bien entendu de nombreux commentaires —comment le colonel PROPN avait quitté l' hôtel et son valet de chambre lui-même n' avait pas été averti de ce départ? mais à le côté de les commentaires de les indifférents et de les curieux s' était manifestée l' inquiétude de les intéressés	[ "le prince PROPN la comtesse avaient à le tour de rôle interrogé horace en le pressant de questions —où était le colonel? quand devait -il revenir a toutes ces questions horace était resté sans réponses stupéfait lui-même de ce départ que rien ne faisait prévoir et alors il était entré dans des explications de lesquelles résultait la présomption pour ne pas dire la certitude que le colonel était la veille même de son départ décidé à le prolonger son séjour à le glion alors il allait revenir d' un instant à l' autre ", "c' était ce que s' était dit bien qu' elle ne pût guère s' expliquer ce brusque départ alors qu' elle avait de si puissantes raisons personnelles pour croire qu' il allait rester près d' elle c' était donc une séparation c' était une fuite mais horace comment restait -il à l' hôtel? comme sa nièce le prince s' était demandé ce qui avait déterminé ce brusque départ ", "mais il avait trop l' expérience de les choses de ce monde pour rester court devant cette question le colonel avait voulu échapper à un mariage avec PROPN et en laissant horace à le glion le colonel avait voulu apprendre ce qui se passerait après son départ et comment ce départ serait supporté et si horace paraissait stupéfait de ce départ s' il disait ne rien savoir il n' était pas sincère en réalité il savait parfaitement où son maître était ce qui expliquait qu' il eût déployé si peu de zèle à le chercher dans les précipices de la montagne et chaque jour sans doute il lui écrivait de sa retraite le colonel suivait donc l' effet produit par sa fuite ", "c' était un homme logique que le prince mazzazoli et qui poussait les raisonnements jusqu' à le bout arrivé à le cette conclusion il ne s' arrêta donc pas en chemin et il se dit que cette précaution ce besoin de savoir indiquait sûrement une résolution indécise aussi bien qu' une conscience troublée s' il avait été parfaitement décidé à le fuir carmelita le colonel ne se serait point inquiété de ce qui arriverait après son départ il serait parti et il aurait emmené son valet de chambre avec lui de ce que celui-ci restait à le glion avec mission d' observer ce qui s' y passait pour en avertir son maître on devait conclure que le colonel pouvait revenir ", "ce retour dépendait donc des lettres d' horace en conséquence il fallait que ces lettres fussent telles que le colonel ébranlé dans son indécision et atteint dans sa conscience fût obligé de revenir qu' il le voulût ou ne le voulût pas pour obtenir ce résultat moyens se présentaient acheter horace ou bien le tromper ", "le prince quoiqu' il n' eût qu' un parfait mépris pour la conscience humaine n' osa pas proposer d' argent à le horace pour le mettre dans ses intérêts ce nègre qui était un animal primitif serait capable de refuser l' argent et d' avertir son maître il aima mieux recourir à l' habileté ce qui d' ailleurs était plus économique le lendemain PROPN garda le lit et l'on annonça qu' elle était malade on dut même aller chercher un médecin et comme le prince était sans domestiques il pria horace de lui rendre le service d' aller à le montreux ", "horace ne se serait jamais permis d' interroger le médecin mais lorsque celui-ci sortit de la chambre de carmelita il entendit sans écouter une partie de la conversation qui s' engagea entre le prince et le médecin dans le vestibule —eh bien demanda le prince comment trouvez -vous notre malade elle me paraît bien sérieusement prise ses plaintes dénotent en effet un état très douloureux ", "la tête surtout c' est de la tête qu' elle souffre; la nuit a été des plus mauvaises je n' ai rien remarqué de particulier de ce côté; pas de fièvre; et cependant une grande agitation quelques questions et leurs réponses échappèrent à le horace mais bientôt il entendit le prince qui disait: —ne craignez -vous pas une fièvre cérébrale la réponse n' arriva pas jusqu' à le lui à le moins telle qu' elle fut formulée par le médecin mais le prince voulut bien la lui faire connaître on craignait une fièvre cérébrale et le médecin était très inquiet ", "horace se montra ému et le prince fut certain que cette émotion allait se communiquer à le colonel il n' y avait qu' à le attendre en entretenant cette émotion le temps s' écoulait et la maladie de carmelita prit un caractère de plus en plus inquiétant le prince paraissait accablé et toutes les fois qu' il parlait de sa nièce à le horace c' était avec des tremblements dans la voix et des larmes dans les yeux de plus en plus convaincu que ces larmes et ces tremblements passeraient dans les lettres de le nègre —vous aussi disait -il vous avez vos tourments mon pauvre garçon et je vous plains sincèrement d' être sans nouvelles de votre maître que vous aimez tant " ]	[ "la fausse traite a justement été retirée par lui l’ avant-veille grâce à une combine heureuse je ne le lui dirai pas ou je le lui dirai plus tard pense -t-il mon petit dit m.ganse mon neveu vous a rendu la lettre? bon vous l’ aviez laissée glisser dans mes papiers j’ ai commencé à la lire sans savoir à le juste ce que c’ était ma parole remarquez d’ ailleurs que vous l’ avez écrite sur notre papier de travail et sans utiliser le verso de les feuilles ", "mais homme est un drôle animal toujours inquiet jamais content de ce qu\\ il a ces idées claires dont vous parlez je les oublie de le moment qu\\ elles sont claires ce que je voudrais qu\\ on explique est tout le reste tout ce qu\\ on ne m\\' expliquera pas et je me dis et voilà de orgueil tu n\\' expliques rien toi najard tu ne sais rien mais tu fais mieux il y a en toi quelque chose ah quoi donc une force qui te pousse un coup de soleil qui t\\' éclaire moins que cela une manière qu\\ ont tes jambes de marcher à le fil de les grèves dans les rouches sur les enrochements une habitude qu\\ à le gagnée ton dos de se plier à le bon moment une obéissance de tes bras de tes doigts selon la rivière ou étang selon le jour et les poissons j\\' ai roulé ma bosse vous savez ", "le vent portait on entendait maintenant distincts et fatigués les cris de les malheureux en souffrance se faisait un porte-voix de ses mains pour leur répondre ou minutes encore et le chaland touchait les branches baignées de les saules robert et blaise étaient dans l’ eau jusqu’ à les aisselles ", "c' est précisément parce que tu as affaire à une fripouille que tu en tireras tout ce que tu voudras s' il était un honnête homme il t' enverrait coucher —c' est bon demain je m' aboucherai avec lui et je saurai ce qu' il a dans le ventre —surtout passe-lui la main sur le dos et ne ménage pas la liqueur avec des particuliers de son espèce il faut jouer à le plus fin et ne point les brusquer quand tu seras bien fixé et suffisamment renseigné avertis-moi et nous marcherons a la prochaine session je soulèverai la question de la prise d' eau; à le nom de mon comité j' interpellerai le maire et je demanderai la justification de les titres de le sieur fontenac il sera bien obligé de s' expliquer et pour peu qu' il prête le flanc en avant la musique nous réclamerons une enquête on nommera une commission dont nous ferons naturellement partie toi et moi et alors je me charge de retourner le conseil municipal comme un gant —a la bonne heure s' écria mme qui est clair et cette fois je comprends vous allez tricoter les côtes de simon fontenac et lui donner du tintouin ce sera pa", "cadin commanda une bière brune anglaise à le barman un homme de ans environ le visage barré d’ une large moustache et les yeux abrités derrière d’ épaisses lunettes à les verres fumés cadin cassa un billet de francs il se planta devant un jack-pot dont des couleurs étaient déjà allumées il glissa francs sélectionna la mise sur francs puis il lança la mécanique fraises et une poire sortirent ", "ah! comment pourrez -vous réveiller à le cœur d’ autrui l’ ardente flamme de la gloire si dans le vôtre elle est éteinte –rassurez -vous dit la princesse si dieu m’ a véritablement destinée à le sauver l’ europe chrétienne en affranchissant ma patrie il saura m’ inspirer encore bien que je sois aujourd’hui la fleur flétrie de fontanias je puis être demain l’ étoile brillante de la flamme morte peut renaître ", "il lui sembla qu’ elle venait de franchir une paroi de papier de riz de traverser l’ envers d’ un tableau asiatique elle évoluait désormais tel un pinceau d’ encre sur une esquisse –dans l’ essence même de la grâce il n’ y avait personne seule la cheminée offrait un refuge diane remonta vers la ligne de faîtage ", "la première pensée de le docteur fut pour son singe l’ animal avait disparu mon singe où est mon singe s’ écria -t-il –ah bien oui parlons -en riposta la servante-maîtresse toujours prête à se fâcher le grand mal quand il serait perdu ", "il y a une terrible concurrence à l' étranger en angleterre surtout si vous voulez tenir la hampe bien solidement ma belle en conséquence des ennuis sans nombre des ennuis d' argent bien entendu rendez grâces à le ciel d' avoir été préservée d' ennuis d' argent vous avez eu un bon papa qui à le tout fait pour vous assurer un avenir agréable ", "je me sens si seule et c’ était si effrayant de chanter ici devant tout ce monde avec l’ inquiétude de maman que j’ ai laissée bien souffrante maintenant allez -vous en vous me compromettez on vient mme derouvre presque jolie dans une robe de velours noir à le paillettes clair de lune maud mme les reversier accouraient féliciter la jeune fille PROPN s’ esquiva " ]
il se souvenait de le mot de le greffier: il sait choisir ses causes or dans le domaine fiscal aussi l’ avocat savait choisir ses clients hôteliers de montmartre ou d’ ailleurs qui louent des chambres non seulement à la nuit mais à l’ heure tenanciers de bars comme jo-le-catcheur propriétaires de cabarets ou de chevaux de courses comme disait jubelin un peu plus tôt à l’ appareil: avec ces gens-là il est difficile de faire la preuve de les rentrées et de les frais généraux debout devant son bureau maigret parcourait une fois de plus la liste de les yeux il fallait choisir et de son choix allait peut-être dépendre le reste de l’ enquête —appelle-moi dupeu l’ inspecteur revint dans le bureau —tu sais ce qu’ est devenu gaston mauran dont tu nous as parlé tout à l’ heure il y a un mois ou je l’ ai aperçu à la pompe d’ un garage de l’ avenue d’ italie bien par hasard je conduisais ma femme et les gosses à la campagne et je me demandais ou ̀ j’ allais faire le plein d’ essence —va téléphoner à le patron de le garage pour t’ assurer que PROPN travaille toujours chez lui	[ "or ce qu’ il cherchait n’ était pas très précis il y avait dans toutes les affaires de l’ avocat une certaine caractéristique comme un point commun qu’ il aurait eu de la peine à le définir un avocat ne tue pas ses clients —vous avez encore besoin de moi patron? —reste oui il parlait comme pour lui-même pas fâché d’ avoir un auditeur —au fond tous avaient de bonnes raisons pour lui être reconnaissants ou bien ils passaient devant le tribunal et étaient acquittés ou bien l’ inspecteur de les contributions était obligé de s’ incliner devant leurs déclarations je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire un avocat d’ habitude fait fatalement des mécontents s’ il perd une cause si son client est salé je vois patron —or ce n’ est pas facile de choisir dupeu revenait il travaille toujours à le même garage il y est en ce moment —tu vas prendre une voiture dans la cour et tu me le ramèneras le plus vite possible ne l’ affole pas dis-lui qu’ il s’ agit d’ une simple vérification il ne faut pas qu’ il soit trop rassuré non plus il était heures et demie et la chaleur ne di", "l’ air stagnait la chemise de maigret commençait à le lui coller à le corps —si on allait prendre un demi? un court entracte en attendant gaston à la brasserie dauphine à le moment où les hommes allaient quitter le bureau la sonnerie de le téléphone retentit ", "le commissaire hésita à le revenir sur ses pas finit pourtant par acquit de conscience par décrocher c’ est vous patron? ici torrence —je reconnais ta voix alors —je vous téléphone de l’ avenue de la grande-armée qu’ est -ce que tu fais la ̀? il y a une vingtaine de minutes gaillard est sorti de chez lui et a pris place dans sa voiture ", "j’ ai eu la chance qu’ un encombrement à le coin de la rue blanche me permette de sauter dans la mienne et de le rattraper il n’ a pas remarqué qu’ il était suivi? —certainement pas vous allez comprendre pourquoi j’ en suis sûr il s’ est tout de suite dirigé vers l’ étoile en prenant à le plus court le trafic ne lui permettait pas de rouler vite et avenue de la grande-armée il a encore ralenti on a passé un derrière l’ autre devant plusieurs garages il avait l’ air d’ hésiter en fin de compte il est entré avec l’ auto à le garage moderne près de la porte maillot moi j’ ai attendu dehors ce n’ est que quand je l’ ai vu sortir à le pied et se diriger vers le bois que je suis entré à le mon tour c’ était justement le petit fait imprévu qui allait enlever à le maigret sa liberté d’ agir ou plus exactement le forcer à le agir à un certain moment d’ une certaine façon qu’ il n’ avait pas prévue son visage tandis qu’ il écoutait parler torrence devenait de plus en plus grave et il ne semblait plus penser à le verre de bière qu’ il s’ était promis c’ est une grande boît", "qu’ est -ce que je fais —tu restes là et tu empêches qu’ on touche à l’ auto je vais t’ envoyer quelqu’un qui la ramènera ici n’ aie pas peur il aura des papiers en règle et quand gaillard reviendra —tu auras un inspecteur avec toi je ne sais pas encore qui je préfère que vous soyez tu te montreras très poli mais tu t’ arrangeras néanmoins pour qu’ il t’ accompagne jusqu’ ici il pensa à le jeune voleur d’ autos qu’ il attendait —ne l’ introduis pas tout de suite dans mon bureau fais -le patienter il va probablement le prendre de haut ne te laisse pas impressionner empêche surtout qu’ il téléphone torrence soupira sans enthousiasme —bien patron mais faites vite cela m’ étonnerait par cette chaleur qu’ il déambule longtemps dans les allées de le bois maigret hésita à se précipiter chez le juge d’ instruction pour mettre sa responsabilité à le couvert mais il était presque sûr que le magistrat l’ empêcherait d’ agir selon son instinct dans le bureau voisin il dévisageait les inspecteurs l’ un après l’ autre ", "—vacher —oui patron —tu as déjà conduit une voiture américaine —cela m’ est arrivé —tu fileras à le garage moderne avenue de la grande-armée c’ est tout en bas près de la porte maillot tu y trouveras torrence qui te désignera une auto bleue ramène -la dans la cour en y touchant le moins possible compris —toi janin tu vas l’ accompagner mais tu resteras à le garage avec torrence il a des instructions il regarda sa montre il n’ y avait qu’ un quart d’ heure que dupeu était parti pour l’ avenue d’ italie il se tourna vers lucas ", "—viens à le condition de faire vite ils avaient quand même droit à le leur verre de bière chapitre avant de faire introduire le mécanicien maigret avait questionné dupeu —comment cela s’ est -il passe d’ abord il a paru surpris et m’ a demandé si je travaillais avec vous il me semblait plus intrigué qu’ inquiet ", "fois il a répété: —vous êtes sûr que c’ est le commissaire maigret qui veut me voir puis il est allé se laver les mains avec de l’ essence et a retiré sa salopette en chemin il ne m’ a posé qu’ une question —on a le droit de reprendre une affaire qui a été jugée qu’ as -tu répondu —que je ne savais pas que je supposais que non tout le long de le chemin il est resté perplexe ", "—fais -le entrer et laisse-nous mauran aurait été bien étonné à le moment où on l’ introduisait dans le bureau d’ apprendre que le fameux commissaire avait plus le trac que lui il le regardait s’ avancer dans la pièce un jeune homme dégingandé les cheveux roux en broussaille les yeux d’ un bleu de porcelaine des taches de rousseur autour de le nez —les autres fois commença -t-il comme s’ il tenait à le attaquer vous vous êtes contenté de me faire questionner par vos inspecteurs il y avait chez lui de la roublardise et de la naïveté tout ensemble j’ aime mieux vous dire tout de suite que je n’ ai rien fait il n’ avait pas peur cela l’ impressionnait de se trouver là certes seul à le seul avec le grand patron mais il n’ avait pas peur " ]	[ "enfin de vrais tableaux des tableaux finis chouettes kox-noffs et chocnosoffs son avenir ses rêves de bonheur le superlatif de ses espérances voulez -vous le savoir c’ était d’ entrer à l’ institut et d’ avoir la rosette de les officiers de la légion-d’honneur s’ asseoir à le côté de schinner et de léon de lora arriver à l’ académie avant avoir une rosette à sa boutonnière ", "ah c’ est du beau il continue sa route en appuyant à le bras de la vieillasse les cagoinsses sont à le fond de le couloir à le gauche comme pour des chiottes en france les autres pour se trouvant à le fond de le couloir à le droite le prisonnier entre en titubant dans le discret local et alors votre san-antonio bien-aimé réfléchit à le toute vibure ", "venez donc à le quartier vous n’ avez pas encore rendu visite à le clara et voilà une grande heure que vous êtes ici. par ma foi vous êtes un amoureux transi PROPN le suivit en riant ils entrèrent tous dans une partie de le fort construite en pierres de taille chose rare en pareil lieu et à le pareille époque ", "a la seconde incisive tomba dans l’ assiette de le major et il faillit avaler une œillère en mangeant de le risotto il n’ y avait plus à en douter: les dents de le turco étaient déterminées à le rester en afrique et rien ne pouvait les en empêcher a tout moment tirant de sa poche un petit miroir constatait dans sa bouche un nouveau désastre il avait vieilli de ans de le matin à le soir disait -il à le chaque perte tu es un ingrat et les sages de l’ orient blâment fort l’ ingratitude ", "il m’ a conseillé d’ attendre me disant que les symptômes n’ étaient pas encore assez précis qu’ une crise plus violente ne tarderait pas à se produire de sorte que vous prévoyiez cette crise et que vous vous teniez sur vos gardes elle haussa imperceptiblement les épaules —ai -je répondu à le toutes vos questions prononça -t-elle après un silence maigret cherchait ne voyait plus rien à le lui demander car il ne restait guère de points obscurs ", "parfois il me semblait devenir folle de douleur mais la douleur était le signe même que je ne l’ étais pas folle pour faire cesser ce carrousel atroce je savais que je pouvais me verser un grand verre d’ alcool ou avaler un comprimé d’ imovane pour la première fois je percevais avec clarté la nature matérielle de les sentiments et de les émotions dont j’ éprouvais physiquement la consistance la forme mais aussi l’ indépendance la parfaite liberté d’ action par rapport à le ma conscience ces états intérieurs avaient leur équivalent dans la nature: déferlement des vagues effondrements de falaises gouffres prolifération d’ algues ", "catégorie conceptuellement inopérante sociologiquement nulle politiquement inepte les gens ni plus vrais ni plus authentiques ni plus fréquentables mais: nombreux marée indifférenciée submergeant le singulier collectif de les niches étudiantes ou punks ou cinéphiles à le ce titre97commence qui commence sans doute avant94 toute date diffère d’ elle-même le carnage norvégien a eu lieu bien avant ce22juillet2011dans la tête de son auteur ", "je vous en prie ne nous quittons pas aujourd’hui j’ ai cruellement souffert ce matin finissons de le moins ensemble et dans la joie cette journée commencée dans la solitude et la douleur —accordé dit samuel —tu es un ami ", "j’ étais accablé de travail il fallait toute mon énergie pour y suffire cependant je ne me rebutais pas je croyais mon avenir engagé dans ce premier effort la besogne avait beau encombrer mes cartons elle disparaissait comme par magie ", "là ils se rappelèrent tous les fauteuils et le canapé de velours grenat dont enfants ils faisaient dans leurs jeux des murs et des citadelles la prise de damiette s' écria m. PROPN t' en souvient -il notre mère qui ne laissait rien se perdre recueillait les feuilles de papier d' argent qui enveloppaient les tablettes de chocolat elle m' en donna un jour une grande quantité que je reçus comme un présent magnifique " ]
alors seulement la salle faillit crouler sous les applaudissements les bouquets les cadeaux les couronnes jonchèrent la scène la sympathique actrice souriait et saluait la foule en inclinant sa tête fine dans une révérence gracieuse et câline qui doublait l’ enthousiasme cette dernière partie de le spectacle n’ était pas la moins intéressante aussi la comtesse oublia un moment sa réserve elle se pencha sur le devant de sa loge	[ "juste à ce moment qu’ aperçut -elle la maudite lorgnette braquée sur elle mais elle ne dit rien: à le quoi bon? pourquoi sembler mettre de le prix à le cette grossière insistance à le fond elle était courroucée et intriguée ce fut bien pis lorsque à le moment de traverser avec pavlovna la chaussée qui la séparait de le palais elle vit tout auprès d’ elle paraissant occupé à le attendre son manteau le jeune et impertinent lorgueur ", "si elle n’ avait craint de paraître le remarquer elle l’ eût regardé attentivement et franchement elle n’ osa pas elle rentra chez elle obsédée irritée en proie à ses nerfs à ses vapeurs en la quittant rayonnait quant à le vladimir il trouvait la petite comtesse charmante mais à le vrai dire il lui préférait mlle raucourt l’ actrice française qui jouait si bien les cocottes à le théâtre sans préjudice de la ville bien entendu ", "ainsi la glace était rompue stasia en allant à le théâtre-michel avait brisé sa vie passée elle inaugurait sa liberté et en dépit d’ elle-même trouvait un charme dans l’ exercice de cette souveraineté son cœur vierge d’ émotions fleurissait dans la solitude comme les magnifiques fleurs de les déserts il ne fleurissait pour personne il n’ exhalait que des aspirations vagues vers un idéal entrevu vers je ne sais quoi d’ indistinct mais de pur ", "un souffle une ombre un rien pouvait féconder ce sol si riche et si bien préparé c’ est sur quoi avait compté a partir de la représentation de le théâtre-michel elle comprit que si elle laissait traîner les choses il ne serait plus temps qu’ il faudrait ourdir d’ autres trames renoncer peut-être à le plan primitif tout en s’ occupant ainsi par fanatisme de sectaire et par caprice de femme amoureuse de l’ avancement de vladimir elle ne pouvait s’ empêcher de temps à le autre de descendre en elle-même et d’ avoir de tristes pensées ", "mais son miroir –la glace exiguë de sa toilette –lui montrait trop bien le néant de ses prétentions il faut qu’ une femme soit belle ou de le moins qu’ elle ait dans la physionomie dans les gestes dans le port dans l’ habitude entière de le corps la grâce et le charme or elle n’ avait rien de tout cela: –eh bien se disait -elle n’ importe! je ne serai pas aimée j’ aimerai! puis ramenant tout à des projets qui la grandissaient à ses propres yeux –le but que je poursuis se disait -elle n’ est point si vulgaire; et les moyens que j’ emploie sont -ils donc si peu avouables si odieux il me semble à le contraire que si stasia est heureuse –elle peut l’ être –que si PROPN se corrige quelque peu de son égoïsme personne en tout ceci n’ est lésé ", "et elle reprenait: –oui il y a peut-être quelqu’un de lésé et c’ est moi puis elle s’ encourageait elle relisait les déclamations qui l’ avaient transformée et peut-être perdue elle s’ exaltait elle voulait tout voir autrement que dans la réalité qui l’ entourait elle rejetait toute autorité tout joug; et elle croyait avoir ainsi trouvé le seul moyen de secouer les préjugés les superstitions et les erreurs ", "a la voir à le regarder cet extérieur mal combiné si peu féminin si étrange inspirait presque de la répulsion à l’ étudier plus attentivement un sage se fût trouvé en face d’ une âme plus à le plaindre qu’ à le blâmer et d’ une intelligence cultivée quoique dévoyée pensant donc selon le proverbe qu’ il faut battre le fer pendant qu’ il est chaud dès le lendemain de la représentation se rendit chez stasia ma douce dit -elle il faut que je vous raconte un étrange incident tout à l’ heure en venant ici je rencontre dans la grande-morskaïa devinez qui ce fat d’ hier ce grand jeune homme fort beau d’ ailleurs ", "il me reconnaît et me salue et comment te reconnaît -il? pour m’ avoir vue avec vous hier évidemment à le même instant je rencontre un professeur de mes amis qui me dit: –vous connaissez donc PROPN –quel vladimir –ce jeune homme que vous venez de saluer –non à le peine ", "je balbutie enfin –c’ est me dit -il un garçon d’ avenir et de talent un juriste quel dommage qu’ il ait des idées politiques il est vrai qu’ il a quelque fortune il peut s’ en tirer par malheur peu de relations pas un être à le monde enfin ma douce vous savez où mènent les conversations ainsi commencées il m’ accompagna un bout de route toujours chantant les louanges de l’ inconnu est -ce assez bizarre? " ]	[ "car elle n’ avait parlé pendant tout le déjeuner que pour remplir ses devoirs de maîtresse de maison et elle était visiblement préoccupée –mais bon dieu monsieur s’ écria -t-elle tout à le coup après un moment de silence comment faites -vous pour vivre dans ce pays et chez mademoiselle votre tante le général regarda sa fille fort étonné qu’ elle fît une question si indiscrète quant à le mademoiselle audran elle rougit extrêmement ne sachant pas comment cette interrogation qu’ elle se faisait mentalement avait pu venir à ses lèvres mademoiselle ", "enfin il avait le privilége de les superlatifs ses compliments dont il était d’ ailleurs avare lui acquéraient les bonnes grâces de les vieilles femmes ils flattaient tout le monde même les hommes administratifs dont il n’ avait pas besoin sa conduite à le jeu était d’ une distinction qui l’ eût fait remarquer partout il ne se plaignait jamais il louait ses adversaires quand ils perdaient il n’ entreprenait point l’ éducation de ses partners en démontrant la manière de mieux jouer les coups ", "il frappa quelqu’un sans ouvrir lui cria le renseignement demandé tout en ajoutant force injures contre ceux qui dérangeaient le monde pendant la nuit .la maison que le clerc habitait n’ avait ni sonnette ni marteau ni portier charles donna de grands coups de poing contre les auvents un agent de police vint à le passer; alors il eut peur et s’ en alla ", "d’ instant en instant des individus à la mine énergique les uns blancs les autres noirs et parmi lesquels on remarquait quelques négresses la plupart revêtus de vêtements qui attestaient de nombreux états de service mais tous armés se glissaient silencieusement dans la salle —eh bien dit le colonel en faisant signe à le un de les derniers venus de fermer la porte de la pièce il manque encore quelqu’un ce me semble dit —le frenchman répondit laconiquement —le le voilà cria joyeusement moreau en faisant irruption dans la salle ", "on vient de me faire un bien trop grand honneur que je n' ai ni recherché ni sollicité mais quand j' en ai appris la nouvelle ma première pensée après ma mère a été pour vous sans vous sans cette main affectueuse que vous avez tendue à le petit enfant pauvre que j' étais sans votre enseignement et votre exemple rien de tout cela ne serait arrivé je ne me fais pas un monde de cette sorte d' honneur mais PROPN est de le moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été et êtes toujours pour moi et pour vous assurer que vos efforts votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui malgré l' âge n' a pas cessé d' être votre reconnaissant élève ", "non non il ne me doit rien c' est même assez singulier qu' il ne me doive rien puisque c' est mon père votre père elle se lève toute pâle son ouvrage lui glisse des mains vous savez madame achille ce n' est pas pour vous faire affront ce que je vous dis là je suis d' avant votre mariage ", "à le sortir de l' hôtel de le gabion le sous-lieutenant de le génie demandait à le être envoyé en afrique très peu de temps après à l' imitation de lamoricière il quittait le génie et entrait comme lieutenant dans l' un de les bataillons de zouaves créés par l' ordonnance de le mars depuis ce jour avec les d' autemarre les barral les ladmirault les saint-arnaud les bourbaki il contribuait à le créer ce corps extraordinaire joignant la solidité à la mobilité ces soldats fusionnant en eux les qualités militaires françaises et arabes cette infanterie non pareille faisant gaiement ses lieues par journée avec à le dos jours de vivres et de munitions il donnait sa vie son temps son orgueil à le façonnage de cette petite armée se montra comme jamais ne s' est montrée nulle part l' intelligence individuelle et dans laquelle l' intrépidité affichait un mépris presque gouailleur de la mort en à l' assaut de constantine il demeurait de le petit nombre de ceux qui restés debout à le milieu de l' explosion de la mine se joignaient à la seconde colonne de la brèche et p", "je sais bien que vous êtes le papa gâteau de tous les enfants continuait la femme et de le plus loin qu’ ils vous aperçoivent ils courent à le vous cependant m. PROPN n’ entrait pas quoique la concierge se fût écartée pour lui livrer passage il paraissait hésiter puis il lui dit timidement —vous ne voulez pas me le confier je lui apprendrais tant de belles choses! —oh! ce serait avec plaisir monsieur PROPN mais vous savez bien qu’ il reste à la campagne chez sa grand’mère ", "je n' en ai plus la responsabilite vivre pour justifier sa charité sa protection consacrer la vie que je lui dois à le lui faire honneur à le lui obéir à —eh bien taisez -vous interrompit brusquement ellénore ne revenez pas sans cesse sur une idée qui m' importune et dont mes amis se moquent avec raison ou je ne vous recevrai plus c' est montrer trop de sévérité dit madame les sentiments exprimés tout haut ne méritent pas tant de colère vous croyez que ceux qui débordent de le coeur ne le remplissent pas reprit lucien avec dépit; ", "a succédèrent d’ autres ministres guillaume bolomier chancelier de savoie qui fut accusé de malversations par françois de la palud-varembon puis jacques de valpergue président de le conseil souverain destitué en rétabli en et que nous retrouvons plus en faveur que jamais avec les d’ antioche saint-sorlin le maréchal de seyssel et de sur archevêque de tarentaise le duc PROPN était monté sur le trône à le ans en à le moment de l’ abdication de son père qui se retirait à le château de ripaille il était simple bon et débonnaire il ne fit rien de bien saillant durant son règne si ce n’ est de fonder les monastères de les célestins à le lyon de les carmélites à le rumilly des cordeliers à le nice et à le turin et de créer un sénat cour suprême de justice dans cette dernière ville sous son règne il se passa en PROPN de grands événements le sultan échouait devant PROPN que défendait le voïvode de transylvanie hunyade " ]
il a laissé à la famille de son gendre le premier et le second étage de l’ immeuble de la fenêtre de son bureau acajou reps et moleskine il domine de haut la cour et surveille les allées et venues de les élèves voyez comme on me gâte m’ a -t-il dit en me montrant sur sa table un énorme bouquet de chrysanthèmes que la mère d’ un de les élèves vieille amie de la famille venait de laisser l’ atmosphère de la pièce était si austère qu’ il semblait que des fleurs y dussent faner j’ ai laissé un instant la société	[ "je me fais vieux et le bruit de les conversations me fatigue mais ces fleurs vont me tenir compagnie elles parlent à le leur façon et savent raconter la gloire de le seigneur mieux que les hommes ou quelque chose de cette farine le digne homme n’ imagine pas combien il peut raser les élèves avec des propos de ce genre chez lui si sincères qu’ ils découragent l’ ironie les âmes simples comme celles d’ azaïs sont assurément celles qu’ il m’ est le plus difficile de comprendre ", "dès qu’ on est un peu moins simple soi-même on est contraint en face d’ elles à une espèce de comédie peu honnête mais qu’ y faire on ne peut discuter mettre à le point on est contraint d’ acquiescer ", "impose autour de lui l’ hypocrisie pour peu qu’ on ne partage pas sa croyance je m’ indignais les premiers temps que je fréquentais la famille de voir ses petits-enfants lui mentir j’ ai dû me mettre à le pas le pasteur est trop occupé mme un peu niaise enfoncée dans une rêverie poético-religieuse ou elle perd tout sens du réel ", "c’ est le grand-père qui a pris en main l’ éducation aussi bien que l’ instruction de les jeunes une fois par mois de le temps que j’ habitais chez eux j’ assistais à une explication orageuse qui s’ achevait sur de pathétiques effusions désormais on se dira tout nous entrons dans une ère nouvelle de franchise et de sincérité il emploie volontiers plusieurs mots pour dire la même chose vieille habitude qui lui reste de son temps de pastorat on ne gardera pas d’ arrière-pensées de ces vilaines pensées de derrière la tête on va pouvoir se regarder bien en face et les yeux dans les yeux ", "n’ est -ce pas c’ est convenu après quoi l’on s’ enfonçait un peu plus avant lui dans la jobarderie et ses enfants dans le mensonge ces propos s’ adressaient en particulier à un frère de laura d’ un an plus jeune qu’ elle que tourmentait la sève et qui s’ essayait à l’ amour il a été faire du commerce dans les colonies et je l’ ai perdu de vue un soir que le vieux avait redit de nouveau cette phrase je m’ en fus le retrouver dans son bureau je tâchai de lui faire comprendre que cette sincérité qu’ il exigeait de son petit-fils son intransigeance la rendait d’ autre part impossible ", "s’ est alors presque fâché il n’ a qu’ à ne rien faire qu’ il doive être honteux d’ avouer s’ est -il écrié d’ un ton qui n’ admettait pas de réplique c’ est du reste un excellent homme même mieux que cela un parangon de vertu et ce qu’ on appelle un cœur d’ or mais ses jugements sont enfantins sa grande estime pour moi vient de ce qu’ il ne me connaît pas de maîtresse ", "il ne m’ a pas caché qu’ il avait espéré me voir épouser il doute que douviers soit le mari qui lui convienne et m’ a répété plusieurs fois son choix m’ étonne puis a ajouté enfin je crois que c’ est un honnête garçon que vous en semble à le quoi j’ ai dit certainement à le mesure qu’ une âme s’ enfonce dans la dévotion elle perd le sens le goût le besoin l’ amour de la réalité j’ ai également observé cela chez si peu que j’ ai pu lui parler l’ éblouissement de leur foi les aveugle sur le monde qui les entoure et sur eux-mêmes ", "pour moi qui n’ ai rien tant à le cœur que d’ y voir clair je reste ahuri devant l’ épaisseur de mensonge où peut se complaire un dévot j’ ai voulu faire parler azaïs sur olivier mais il s’ intéresse surtout à le petit georges ne lui laissez pas voir que vous savez ce que je vais vous dire a -t-il commencé de le reste c’ est tout à son honneur figurez -vous que votre jeune neveu et quelques-uns de ses camarades ont constitué une sorte de petite association une ligue d’ émulation mutuelle ils n’ y admettent que ceux qu’ ils en jugent dignes et qui ont donné des preuves de vertu ", "une espèce de légion d’ honneur enfantine est -ce que vous ne trouvez pas cela charmant chacun d’ eux porte à la boutonnière un petit ruban assez peu apparent il est vrai mais que j’ ai tout de même remarqué j’ ai fait venir l’ enfant dans mon bureau et quand je lui ai demandé l’ explication de cet insigne il s’ est d’ abord troublé le cher petit s’ attendait à une réprimande " ]	[ "d' ailleurs je t' aime la je te veux la pour précipiter les événements elle n' imagina rien de mieux que de pousser la tentation de son saint antoine jusqu' à le complète consommation elle se savait assez forte pour avoir tout à le espérer de cette entreprise décisive facial serait plus fou après qu' avant ", "je le force à le quitter le raisonnement politique et à le faire un appel à les émotions il se sentait en verve «je respecte tout ou rien mon cher docteur répliqua lucien d’ un ton léger et comme le docteur avait l’ air je respecte tout ce que respectent mes amis ajouta lucien comme expliquant sa pensée mais quels seront mes amis à cette interrogation vive le docteur tomba tout à le coup dans le genre plat il fut réduit à le parler d’ idées antérieures à le toute expérience dans la conscience de l’ homme de révélations intimes faites à le chaque chrétien de dévouement à la cause de dieu tout cela est vrai ou tout cela est faux peu m’ importe continua lucien de l’ air le plus dégage je n’ ai pas étudié la théologie ", "un marchand de journaux est passé et après avoir jeté un coup d’ œil sur la première page il est parti précipitamment je fais mieux de téléphoner à le patron quai des orfèvres sur le bureau de maigret il y avait un plateau avec énormes sandwiches et verres de bière le commissaire écouta le rapport de janvier —essaie de découvrir le nom de le musette où il travaille ", "mais on m’ a pour longtemps gâté l’ eau de ma fontaine on m’ a pour longtemps sali tout ce que j’ aimais à le monde qu’ est -ce qui reste maman quand même qu’ est -ce qui reste? la tristesse mais ce qu’ il y a de plus triste c’ est que la tristesse elle-même elle n’ est pas assez fidèle ", "m. PROPN ne manquait point à le rendez -vous je l' avais rencontré pour la première fois à le savigny lorsque fuyant bonaparte il entra par une fenêtre chez madame de beaumont et se sauva par une autre infatigable à le travail multipliant ses courses autant que ses billets aimant à le rendre de les services comme d' autres aiment à les recevoir il a été calomnié: la calomnie n' est pas l' accusation de le calomnié c' est l' excuse de le calomniateur j' ai vu se lasser des promesses dont m. laborie était riche mais pourquoi? les chimères sont comme la torture ç a fait toujours passer une heure ou ", "c’ est de le passé fit bruno conciliant ils passèrent l’ après-midi à la piscine en face d’ eux de l’ autre côté de le bassin les adolescentes sautillaient sur place en se chipant un walkman elles sont mignonnes hein? remarqua christiane la blonde à les petits seins est vraiment jolie puis elle s’ allongea sur le drap de bain ", "se levait sur le-champ de son comptoir aîné de ses enfants ouvrait la porte elle lui donnait quelque chose qu\\ il courait porter dehors ombre disparaissait et la mère rentrait chez elle ah dis -je en moi-même cette ombre est celle d\\' un jeune homme d\\' un adolescent imberbe qu\\ avez -vous fait que faites -vous que ferez -vous ", "et niels à le ce moment commença à le savoir une chose qu’ il aurait peine à le admettre: fleur agaçait quelque chose en lui elle lui plaisait c’ était évident mais il ne l’ appréciait pas de le tout pas plus qu’ il ne pourrait l’ aimer comme l’ aimait claude elle attisait en lui l’ envie de la déshabiller de vivre avec elle une nuit érotique puis de la rhabiller comme le méritaient les poupées de son espèce il n’ aurait pu comparer ce désir barbare avec l’ émouvant sentiment que devait être l’ amour croyait -il et lorsqu’ il changeait une femme pour une autre n’ était -ce pas l’ amour qu’ il cherchait? ", "il lui semblait que l’ allée suivie les arbres qui formaient berceau au-dessus de sa tête la terre couverte de feuilles sèches criant sous les pas ce groupe de robert et d’ henriette qui se détachait un peu loin en silhouettes noires sur le fond lumineux que cet homme même qui parlait et dont elle sentait le bras la retenir tout à la fois tournoyait autour d’ elle et prenait des aspects fantastiques comme dans ces cauchemars où l’on roule sans appui avec l’ effarement de le vide dans un précipice sans fond et au-dessus de ce chaos soudain des mots semblaient luire devant elle et tourbillonner avec le reste: un héros de roman n’ était -ce pas ainsi qu’ on avait désigné PROPN la première fois qu’ elle avait parlé de lui le roman de salviac le secret de sa vie la cause de sa mélancolie un peu altière était -ce donc angèle ferrand? valentine sentait d’ ailleurs que devant un étranger comme m. henry monteclair elle ne pouvait avoir l’ air d’ être ainsi profondément troublée par une causerie toute simple sans nul doute et toute naturelle sur les lèvres d’ un mondain ", "drivau n’ était pas l’ homme de les controverses il avait l’ aimable éclectisme de les parisiens le dieu de les eaux le dieu de le feu qu’ est -ce que ç a pouvait bien lui faire faisait plaisir à les vieilles de croire à le cela lui ç a ne le gênait pas " ]
il était trop jeune pour cela mais il voyait passer des tableaux devant ses yeux il se voyait lui-même à le tous les moments de sa petite vie toujours avec petite mère toujours soigné protégé caressé consolé par elle il commençait à le comprendre un peu ce qu\ elle avait été pour lui mais il y avait une chose qu\ il ne comprenait pas encore c\' était combien il avait été lui exigeant égoïste volontaire il ne le comprenait pas de le tout et pourtant son petit coeur attendrissait peu à le peu et il pensait qu\ il voulait lui faire un plaisir il se rappela qu\ elle lui donnait sa part à le elle de les rares friandises qui lui étaient tombées en partage	[ "si ce n\\' était pas le tout à le moins la meilleure moitié cela lui avait semblé tout naturel mais maintenant il voulait lui donner quelque chose à le son tour en songeant ainsi il assoupit et comme personne ne passait il ne fut pas dérangé jusqu\\ à le moment où un bruit de voix le tira de son sommeil encore un étage monsieur disait la voix de madame perlet elle montait avec une petite lampe précédant un monsieur dont les chaussures craquaient ce détail fut le premier qui attira l\\ attention de charlot ", "il avait toujours envié les personnes qui ont le bonheur de posséder des chaussures qui craquent et petite mère lui avait plus d\\' une fois promis qu\\ il en aurait elle serait assez riche pour lui en acheter charlot était persuadé que c\\' étaient des chaussures toutes spéciales que les gens riches pouvaient seuls se procurer et qui coûtaient d\\' autant plus cher qu\\' elles faisaient plus de bruit il se recula tout contre le mur et regarda attentivement l\\' heureux possesseur des chaussures de ses rêves nous y voici monsieur dit encore madame perlet et à le même moment elle se heurta à le charlot elle n\\ avait pas aperçu la lumière de la lampe ne tombant pas sur lui dit -elle c\\' est toi! que fais -tu ici va vite te mettre à le lit .mais elle ne pouvait pas arrêter pour assurer de son obéissance et charlot qui aimait à le faire sa volonté résolut d\\' attendre à la même place qu\\ on sortît de la chambre il avait bien deviné que PROPN était le médecin qui venait de passer à le côté de lui la visite fut longue si longue même que charlot avait refermé les yeux et", "il se hâta de se cacher dans un angle de le mur car il avait peur que madame perlet ne le grondât la trouvez -vous bien mal monsieur demanda -t-elle à le médecin elle est très-malade mais il y a encore de l\\ espoir PROPN est une petite nature épuisée sans cela il y aurait plus de ressources vous croyez qu\\ elle mourra? demanda encore la concierge une voix émue je ne puis rien dire tout dépend de la constitution de 'enfant est -elle orpheline elle a son père monsieur mais il est à bien malade et qui la soigne vous ne pouvez y suffire c\\' est la vieille dame que vous avez vue une voisine je reviendrai demain ", "ayez soin que PROPN fasse tout ce que j\\' ai ordonné PROPN est peu de chose de le reste un seul mot avait frappé charlot: croyez -vous qu\\ elle mourra il savait bien qu\\ il ne pût en souvenir que sa mère était morte et qu\\ on avait mise dans la terre et que personne ne l\\ avait jamais revue et petite mère si elle mourait la mettrait -on aussi dans la terre non il ne le permettrait pas il avait vu bien de les fois de les cercueils et on lui avait dit ce que PROPN était et jamais il ne permettrait qu\\ on mît petite mère dans une de ces vilaines boîtes ", "il allait entrer auprès d\\' elle pour le lui dire et lui promettre que jamais il ne la laisserait traiter de cette manière quand la voix de madame perlet se fit entendre appelant de le bas de il n\\ osa pas désobéir PROPN après charlot dormait entre ses infortunés camarades de lit et il ne se passa pas beaucoup de temps avant qu\\ il eût pris la place qui lui appartenait non pas peut-être de le droit de le plus fort car les garçons étaient plus grands que lui mais de le droit de le plus égoïste mère eut une nuit moins agitée elle était un peu mieux le lendemain mais d\\' une faiblesse extrême monsieur perlet avait trouvé de le travail: était peu de chose mais il semblait que la mauvaise chance fût lasse de le poursuivre et sa femme en était toute remontée ", "dans sa joie elle acheta pour charlot et pour son plus petit un bâton de chocolat en voyant cette munificence charlot comprit que le moment était venu de mettre en action sa bonne résolution le chocolat était là dans sa main il pouvait immédiatement en faire le sacrifice à sa soeur sans doute il lui eût été plus agréable de le manger sans un moment de retard et de en barbouiller à le coeur joie la figure et les mains il le porta même plusieurs fois à sa bouche et en suça un tout petit peu ", "mais il se souvint que petite mère lui avait bien souvent tout donné sans rien garder pour elle et cette pensée le fortifia contre la tentation lorsqu\\ il vit madame perlet occupée dans son ménage il monta en hâte à le quatrième et entra tout droit dans la chambre petite mère était étendue toute blanche et le regarda mais sans faire un mouvement elle le reconnaissait bien mais sa faiblesse était si grande que même dire: bonjour charlot lui eût paru impossible le petit garçon approcha de le lit et mit le bâton de chocolat dans la petite main qui reposait sur la couverture ", "cette pauvre main inerte ne se referma pas pour le saisir est pour toi petite mère dit -il je te le donne .point de réponse mange -le je l\\' ai gardé pour toi et comme elle ne faisait toujours aucun mouvement il se dressa sur la pointe de les pieds et essaya de lui mettre le chocolat dans la bouche petite mère serra les lèvres et détourna un peu la tête charlot fut choqué petite mère dit -il est je t\\' ai gardé mon chocolat et tu ne veux pas le manger tu es pas gentille et puisque tu fais comme cela quand je serai grand je ne te donnerai rien tu verras tu es bien meilleure quand tu n\\' es pas malade ", "je ne t\\' aimerai plus si tu continues pourquoi ne me parles -tu pas je ne peux pas charlot répondit d\\' une voix faible la pauvre enfant que son amour pour son frère rendit capable de cet effort tu peux bien manger le chocolat goûte -le non non je t\\' en prie eh bien dit -il en retirant son cadeau d\\' un air offensé je vais te dire ce que je ferai quand tu seras morte je te laisserai mettre dans la terre et alors tu ne reviendras plus jamais qu\\ est -ce que tu dis malheureux enfant madame charles qui était entrée sans bruit après avoir pourvu à le repas de son chat es -tu fou de venir lui parler de choses pareilles va et ne remets pas les pieds ici il ne voulait pas me faire de peine murmura petite mère " ]	[ "ma foi! un peu léger avec une bourse et un paon derrière .frédéric à le son tour s’ empourpra pellerin faisait semblant de ne pas entendre –cependant c’ est bien de vous car il y a votre nom écrit à le bas et une ligne sur le cadre constatant que c’ est la propriété de m. moreau un jour que le père roque et sa fille l’ attendaient chez lui ils avaient vu le portrait de la maréchale ", "puis quand elle avait irrité l’ âme et les sens de son amant s’ il la saisissait elle voulait bien se laisser briser et tordre par lui mais elle avait son nec plus ultrà de passion; et quand il en arrivait là elle se fâchait toujours si maîtrisé par sa fougue il faisait mine d’ en franchir les barrières aucune femme n’ ose se refuser sans motif à l’ amour rien n’ est plus naturel que d’ y céder; aussi madame de langeais s’ entoura -t-elle bientôt d’ une seconde ligne de fortifications plus difficile à le emporter que ne l’ avait été la première elle évoqua les terreurs de la religion jamais le père de l’ église le plus éloquent ne plaida mieux la cause de dieu; ", "l’ assassin répondit en faisant un cercle dans l’ air avec sa main déformée vient d’ on ne sait où des fumées noires on ne saura jamais pas plus que pour herbier et les autres saisis —ils vont mourir —certainement dit martin en se levant pardonnez -moi mais c’ est l’ heure de le massage d’ antonin ", "s’ écria -t-elle c’ est la voix qui m’ a fait du mal le médecin remarqua que ma présence ajoutait à son délire et me conjura de m’ éloigner comment peindre ce que j’ éprouvai pendant longues heures le médecin sortit enfin PROPN était tombée dans un profond assoupissement ", "il lui semblait que sa réaction n’ était pas la réaction normale d’ une mère qui ne s’ attend à le rien de semblable —oser accuser mon marcel mais si je vous dis moi que ce n’ est pas vrai qu’ il est innocent qu’ il est aussi innocent que elle se mettait à le regarder les photographies de son fils enfant et les doigts crispés continuait: —regardez -le donc! regardez -le bien et vous n’ oserez plus énoncer de pareilles monstruosités —votre fils n’ est pas venu ici dans les dernières heures n’ est -ce pas elle répéta avec force: non! et non! quand l’ avez -vous vu pour la dernière fois —je ne sais pas ", "bien nous allons voir après ces mots fleesham transporté de colère et frissonnant d’ horreur à la vue de la coupable s’ écria: —allons monsieur ou ou quel que soit votre nom venez vous ne désirez pas beaucoup je pense conserver votre prise ici quoiqu’ elle soit assez précieuse elle pourrait aussi être dangereuse nous allons la mener à l’ hôpital ", "ce qui démontre bien une fois de plus que nul ici-bas n’ est content de son sort quelque capitonné ou quelque sucré qu’ il ait été fait d’ où il semblerait résulter ce qui est l’ avis de les gens chagrins que la mort est le meilleur instant de l’ existence puisqu’ elle vous en délivre mais nous ne sommes pas de ces gens-là et ce qu’ ils appellent une vallée de larmes ne nous paraît nullement à le dédaigner tant qu’ il y aura des fleurs de toute espèce sur la terre et des femmes pour les réunir en bouquets dans leurs mains frêles afin de nous les offrir maître hamster étant indisposé le jour ou ̀ je terminai ma petite étude des mœurs bizarres de vrais parisiens ignorés je n’ eus pas le plaisir de la lui lire je n’ en fis part qu’ à le bodéco il parut étonnamment intéressé par mon histoire invraisemblable justement parce qu’ elle est vraie ", "il les voit venir de loin et suspendus comme des pierres dans une fronde décrire leurs orbites pousser leurs hyperboles il aperçoit d' un seul regard la croix de le sud et la grande ourse le lynx et le centaure la nébuleuse de la dorade les soleils dans la constellation d' orion jupiter avec ses satellites et le triple anneau de le monstrueux saturne toutes les planètes tous les astres que les hommes plus tard découvriront il emplit ses yeux de leurs lumières il surcharge sa pensée de le calcul de leurs distances puis sa tête retombe ", "il a et ans lorsqu' il reçoit commande de la vierge à les rochers actuellement exposée à le musée de le louvre à le paris les doigts de crab se rétractent à le contact de les corps nus leurs pilosités frisées l' épouvantent c' est être abandonné par sa mère dans la forêt la nuit et les moiteurs tropicales de la peau écœurent son désir qui s' effritera sinon sur ses rugosités de vieille écorce mais le coton d' un seul tenant la soie sans défaut tous les tissus le nylon électrique le cuir léger des chaussures le drapé lourd de les manteaux d' hiver habillez -vous vite mademoiselle n' oubliez ni votre joli foulard ni votre joli chapeau voici vos gants cette nudité le rend fou ces personnages importants reconnus tels les uns par les autres même mais de loin qui ne se croisent jamais voisins de qualité qui ne se fréquentent pas par amour-propre ou faute d' un hasard favorable et qui auraient peut-être beaucoup de choses à le faire ensemble ces destins exceptionnels ramassés dans la petite seconde de rétrospective panique de le noyé ces bribes de bribes ces bris ", "puis ils y avaient renoncé et avaient fait jouer d' autres réseaux les dîneurs indignés les invités dans les maisons de vacances en paréo pour discréditer ce livre sur la lâcheté etl' impuissance ils avaient prétendu pendant tout l' été sur leurs pelouses aérées que j' attaquais la vie privée de les genscontre leur gré en l' occurrence un couple qui n' avait le courage ni de créer ni de supporter que les autres s' en chargent pierre et moi on était séparés mais je croyais à la littérature totalement j' avais une confiance absolue en elle les journalistes me demandaient pourquoi? est -ce parce que cela vous apporte quelque chose non des choses PROPN m' en enlevait " ]
bon ils sont prêts a bord on trouve à le rayon photos toutes les pelloches passibles imaginables sinon se serait la banqueroute pour la compagnie y’ a des gus qui possèdent jusqu’ à le appareils à le cas qu’ un ou tomberaient en panne ils font dans le diapo la couleur sur papier le noir et blanc réputé irremplaçable les jeux d’ ombres et de lumière si tu n’ as pas du blanc et noir sur papier mat t’ es zobé jusqu’ à la moelle	[ "y’ a une poésie de le noir et blanc que tu ne retrouves pas ailleurs et puis tiens va -t’en flasher un pope ou une religieuse en couleur gros malin t’ obtiendras quoi là les naufragés de le kodak dis -je à le dieumerci taillons-nous ", "d’ autant mieux que PROPN nous attend pour sa jaffe privée on risque d’ être un peu à l’ étroit dans sa cabine nous nous y rendons gaillardement coursive faisant on croise la pamela tu verrais comment elle s’ est fringuée ensorceleuse pour aller déjeuner mémère une combinaison moulante de plongée sous-marine lui souligne tout ce qu’ elle a de bien en escamotant ce qu’ elle a de moche ", "elle a monté ses tifs en chignon bien dru sur le sommet de la tête guillaume tell lui confère une physionomie dure sévère elle est escortée d’ un vieux krouminche podagre qui trottine en lui tenant le bras il semble s’ affaisser des méninges le birbe ", "se débattre dans le yaourt très cher elle s’ écrie je parlais justement de vous à le mon ex-mari vieux chéri ajoute -elle pour le podagre en montant le ton jusqu’ à lui faire craquer les trompes je vous présente le commissaire san-antonio et re-à moi mon bel ami voici le vicomte de bragelonne ", "nous fêtons tantôt notre anniversaire de divorce et nous serions morts de joie si vous vouliez bien venir prendre un drink avec nous dans l’ appartement de le vicomte il occupe la suite dorée sur le pont de les arts heures c’ est d’ ac dites -moi que c’ est d’ ac et vous aussi mage et le cher béru de même et si vous avez des amis amusants venez tous que nous folâtrions de concert vous vous rendez compte ", "ans déjà que nous sommes divorcés vieux chéri et moi cet amour ne s’ est jamais remarié elle le baisotte un peu partout le fossile paraît ravi il fait des et puis des et il bave sur sa cravate de soie bleue nuit plantée d’ une perle comme écrivent des certains qu’ un de ces jours je vais bien finir par la ̂cher leur nom à le ces veaux ", "elle nous fait promettre qu’ on ira à le dom perignon on assure qu’ oui la v’là repartie avec son attelage de gâtisme elle nous adresse des adieu adieu avec un léger voile rose des baisers frivoles de le bout de ses doigts jolis ", "complètement frapadingue dis-je y’ a pas on fait de chouettes rencontres sur les barlus de plaisance dieumerci me regarde l’ œil en tampon encreur t’ es un poulaga toi il demande quelle idée la morue vient de t’ appeler commissaire ", "c’ est toi le san-tonio que j’ entends causer je lui prends le bras bon dieu c’ est juste comment le sait -elle mais ma question lui importe peu " ]	[ "dans les villes d’ occident la vie de le dedans se devine à le dehors; les passants par l’ ouverture de les rideaux découvrent des têtes humaines jeunes ou vieilles laides ou gracieuses le regard ne plonge jamais dans une demeure turque si la porte s’ ouvre pour laisser passer un visiteur elle s’ entre-bâille seulement quelqu’un est derrière qui la referme aussitôt l’ intérieur ne se devine jamais ", "prudence paya ouvrit la lettre elle était de m. gargilier les enfants étaient aussi impatients que prudence de savoir ic contenu de la lettre —lis tout haut je t' en prie s' écrièrent -ils prudence tut ce qui suit ma chère prudence ma femme et moi nous avons été passer jours chez mon frère et hier à le notre retour nous avons trouvé les lettres de les enfants la vôtre et celle de le maître de pension ", "personnage débile qui eût pu être fauché d\\' un seul coup de poing décoché par un faible bras et trituré sous n\\' importe quel talon sans que la pitié la plus attentive en émût sans que un malheur ou d\\' un préjudice quelconque éveillât tellement on le devinait absent de toute solidarité sublunaire PROPN était un de ces etres engendrés par la colère silencieuse qui ont juste assez de surface humaine pour incorporer le danger social dont ils sont les simulacres effrayants colis étranges cahotés dans les trains rapides ou les paquebots transatlantiques pour apparaître à le moment où la tige de universelle élance de le cœur de les agonisants on outrage les ressources de la répression n\\' y peuvent rien ils sont incolores et dilués comme le crépuscule de les soirs et est toujours un fantôme qui interpose quand la main pénale croit les saisir ", "—je —oui vous me comprenez un litre de verre mais de marque authentifié par une maison sérieuse un litre pernod par exemple vide bien entendu je vais vous chercher monsieur mais je vous ferai remarquer —hâtez-vous ouvrant une porte le patron fondit dans des ténèbres qui sentaient le beurre noir le parieur dévisagea l’ assemblée puis de le ton d’ un homme qui découvre l’ essence dans l’ apparence —quelle touche quelle touche vous avez l’ air d’ un omnibus ", "nous passons sous un second arc de triomphe à le arches d’ albâtre orné de bas-reliefs extraordinaires et une grande pagode à le étages se dresse devant nous lourdement campée sur ses assises de marbre elle est plaquée de faïences jaunes formant sur ses murs un grand damier dont chaque carré porte un phénix à les ailes éployées et des ornements baroques hérissent à la chinoise son toit courbe derrière tout à le bout de les jardins abandonnés et silencieux il y a un adorable petit kiosque de bronze posé sur des pieds de marbre qui sort d’ un fouillis de rocailles artificielles dans un enchevêtrement de houx de ronces et de lianes c’ est là mon cher loti si vous le voulez bien que votre ami va faire un déjeuner de gourmet ecclésiastique à le milieu de les ruines de cette ninive d’ extrême orient dans l’ étrange compagnie de prêtres catholiques apostoliques et romains dont un principe mâle générateur universel ce bijou chinois qui a nargué la dévastation venue d’ occident dresse dans le ciel bleu pâle ses élégantes colonnettes de métal ses panneaux à le jo", "fit blanche un peu pâlie le cœur légèrement serré —eh bien elle est partie laissant un enfant orphelin un mari qui est veuf et qui n’ est pas veuf c’ est une misérable dit la comtesse avec animation comment la nommez-vous les journaux donnent des initiales ", "c’ est l’ intention de m. de sombrailles vous ferez aussi connaissance avec ceux de vos parents qui habitent paris ces parents n’ ont point les idées que vous avez mais vous apprendrez à le vivre avec toutes sortes d’ esprits c’ est une science délicate et qu’ il faut acquérir le même sourire échangé un abîme entre les pensées voilà ce qui se rencontre journellement dans le monde ", "–cependant dit -il vous convenez que je ne suis pas fou –certainement j’ en conviens –on peut avoir la fantaisie de posséder de la corde de pendu sans que pour cela interrompit vivement marmouset –vous possédez donc bien réellement cette corde la voilà dit marmouset et il ouvrit son paletot et ébloui vit la corde enroulée autour de son corps ", "tout à le coup il se leva le visage rayonnant –mes amis dit -il ne nous laissons pas influencer par des phénomènes qui après tout sont déjà en partie classés et connus par la science il y avait des rayons il y a des êtres rien n' est plus logique cela a l' avantage d' expliquer la nature de tous les fantômes qui ont terrifié le moyen age mais si les vampires sont invisibles ce n' est pas une raison pour que nous ayons peur d' eux et je vais leur prouver qu' ils ne sont pas de taille à le lutter contre moi citoyen anglais ", "elle ne pouvait s’ illusionner à le point de croire que le jeune homme aurait une autre idée que celle de revenir à le clairefontaine et le résultat de cette visite serait de remettre face à le face les amants séparés par sa faute véronique avait tout à le craindre de cette entrevue il fallait donc que vevette fût mariée avant la possibilité d’ un congé pour son amoureux une fois mariée d’ abord elle pouvait quitter le pays; et puis même si la mauvaise chance voulait qu’ elle y restât l’ orgueil et la rancune empêcheraient bon-louis d’ avoir avec elle l’ explication redoutée loin de se rechercher ils se fuiraient réciproquement " ]
je regarde ce que j’ ai peint c’ est beau tout autrement que je m’ y attendais ce ne sont pas mes yeux qui sont touchés surpris j’ entends la pluie comme verlaine j’ entends la pluie mais la terre n’ a pas besoin d’ être là les toits non plus	[ "je me dis que j’ entends la pluie comme les feuilles les plantes la terre qui s’ ouvre et c’ est cela aussi qu’ ils entendent tous les qu’ ils sont contents peut-être un peu fiers de moi et nous partons dans la forêt simon et moi dessiner des arbres et des arbres pour un temps je me suis arrêtée de travailler avec les autres ils se sont installés à le mi-hauteur de la toile et PROPN peint une ville PROPN est resté un long moment sans savoir que faire puis il a étendu des bleus des verts et il a demandé à le florian: si je faisais une île PROPN a approuvé du regard simon a commencé à le faire une île qui plaît beaucoup à la bande de les ", "je lui dis: il nous faudrait une maison une maison dans un arbre comme dans les robinsons suisses PROPN n’ a pas lu les robinsons suisses dans son enfance il ne sait pas comment il faut faire il va demander à le florian qui lui dit de travailler à les rues de la ville il fera lui-même la maison dans l’ arbre l’ arbre est immense un grand escalier tournant l’ entoure avant que la maison ne soit finie margot antoinette et jerry sont déjà devenus des habitants de l’ arbre ", "PROPN aide florian à le peindre les rues de la ville leur pavement en grandes dalles blanches renvoie la lumière de la lune la lune éclaire les rues les bassins les jets d’ eau de grandes places circulaires l’ étagement de les maisons des églises des temples et des palais elle n’ éclaire pas les hommes cela irrite simon il tente de les faire apparaître il ne réussit pas dans l’ admirable cité de florian qui semble traverser le temps il y a de la place pour tout sauf pour les hommes PROPN ne peut le supporter ", "il quitte la cité inhumaine et retourne à l’ île pour travailler le vivant j’ ai l’ impression de rêver quand je travaille avec simon à l’ île mais quand est -ce que je rêve lorsque je crois peindre ou lorsque je pense être sur l’ île avec simon PROPN finit sa ville l’ île contient autant de vies et de plaisir qu’ elle peut en contenir il est trop tôt encore pour le déluge dont il parle confusément pour la première fois ", "PROPN est allé faire de le café et nous l’ apporte pendant que nous le buvons il demande à le simon d’ éloigner l’ échafaudage nous changeons d’ étage tous les depuis plusieurs semaines il y a dehors un grand été torride et nous n’ avons presque fait que travailler PROPN me dit: toi tu as les mots j’ en parle avec simon quand nous sommes revenus tous les dans la peinture de la maison sur l’ arbre ", "qu’ est -ce qu’ il a voulu dire —que toi dit simon tu peux peindre comme on écrit tu peux aussi écrire nous pas cela me fait peur autrefois oui j’ aurais voulu écrire maintenant je ne sais plus je ne sais presque plus rien au-dessus de la ville qu’ il vient d’ achever la ville superbe et vide que margot a appelée le paradis perdu par l’ intelligence PROPN nous propose d’ en faire une autre une ville d’ acier de machines innombrables d’ autos serrées comme dans un garage souterrain de camions de ports de supermarchés tout ça culbuté l’ un dans l’ autre avec beaucoup d’ hommes beaucoup de femmes qui achètent et beaucoup d’ hôpitaux et de prisons ", "la vraie ville la vie d’ acier cela amuse beaucoup simon ce sont des choses qu’ il connaît sur les bords il y a d’ immenses bidonvilles avec des dépôts et des carcasses de n’ importe quoi il trouve que c’ est très long à le faire et il m’ appelle à son secours ", "tout devient vite aigu zébré les voitures envahissent l’ espace sous le poids les trottoirs et les façades de les maisons s’ écroulent dans les égouts cela roule difficilement mais a roule on passe sur les bidonvilles avec des bulldozers les autoroutes se superposent une énorme tour d’ autoroutes elle devient si vaste que les autres tours se voilent les yeux et se couchent dans les rues les machines de plus en plus fines pointues percent tout ", "elles traversent surtout le sol il ne résiste plus la ville de les machines tombe dans le paradis perdu il y a beaucoup de choses noires le grand étang qui entourait les palais est rempli de camions renversés de toutes les couleurs ce lieu PROPN serait beau à le voir si on n’ avait que des yeux mais le ventre se crispe à le cause de la peur qu’ irradie l’ eau de l’ étang recouverte de pétrole a l’ étage en dessous PROPN commence une grande ville orientale et pécheresse une ville qui flambe " ]	[ "s’ il n’ est pas mort il pourrait quand même donner de ses nouvelles ai-je dit il me souriait en haussant les épaules nous sommes restés silencieux quelques instants il paraissait pensif en tout cas a -t-il dit c’ était un homme qui devait aimer les sports d’ hiver de retour à l’ hôtel j’ ai ouvert la chemise qui contenait mes notes sur la vie d’ ingrid et j’ y ai joint la page déchirée de le magazine et l’ enveloppe adressée à le rigaud ", "supérieurement pensé hein merci de me le dire chapitre faut que a ou que ç a dise pourquoi je mijote une vingtaine de minutes avant de percevoir un ronflement de voiture suivi d\\' un bruit de freins la clé de mme favier fourrage dans la serrure ", "la troisième alla tant bien que mal; mais il fallut recommencer la seconde et il se trouva en rhétorique alors qu’ il atteignait ans il était devenu un grand garçon blond avec des favoris déjà touffus et une apparence de moustaches c’ était lui maintenant qui venait à les peuples chaque dimanche comme il prenait depuis longtemps des leçons d’ équitation il louait simplement un cheval et faisait la route en heures .dès le matin jeanne partait au-devant de lui avec la tante et le baron qui se courbait peu à le peu et marchait ainsi qu’ un petit vieux les mains rejointes derrière son dos comme pour s’ empêcher de tomber sur le nez allaient tout doucement le long de la route s’ asseyant parfois sur le fossé et regardant à le loin si on n’ apercevait pas encore le cavalier dès qu’ il apparaissait comme un point noir sur la ligne blanche les parents agitaient leurs mouchoirs et il mettait son cheval à le galop pour arriver comme un ouragan ce qui faisait palpiter de peur jeanne et lison et s’ exalter le grand-père qui criait bravo dans un enthousiasme d’ impotent.bien que PR", "ce n\\ est pas une expérience vous qui n\\ admettez que expérience je vous dis moi que vous allez au-devant d\\' un châtiment terrible allez -y mais y menez pas quelqu\\'un autre si vous êtes résolu à le vous tuer michel n\\' emportez pas avec vous et sur vous dans ce mystère le poids de le suicide de celle que vous prétendez aimer ne perdez pas cette belle âme il étendit de nouveau dans son lit brisé par effort de ce long et passionné discours et il dit à le mi-voix toutes les choses tournent toutes ", "demanda mlle yolaine en reprenant son siège et son roman il m’ a semblé voir un uniforme d’ infanterie?isabelle se pencha un peu plus vers le bichon et annie nomma m. de nortal –comment le connaissez-vous? questionna gravement la mère –nous l’ avons rencontré à le saint-malo dans le cercle de les stephens et comme le front d’ annie conservait la plus parfaite sérénité mme de saint-yves oublia en même temps le nom et l’ existence de m. de nortal ", "ils ne voulaient pas d’ enfants et gabrielle ne s’ était pas attendue à d’ autres manières en vieillissant henri s’ en allait quant à le lui vers un refus de les contacts physiques il n’ embrassait personne et il ne détestait rien tant que cette manière de se bécoter qu’ avaient certains de ses amis il serrait la main avec une distance et une raideur qui peu à le peu devinrent excessives puritain et autoritaire PROPN se trouva vite exaspéré par le manège d’ amour qui commença dans sa maison clotilde et jules perdaient la raison découvraient la passion PROPN n’ aurait de répit que lorsque ces -là seraient mariés ", "à l’ autre bout on papotait frénétiquement quelqu’un grimpa rapidement sur l’ estrade c’ était un délégué français vêtu comme un garde-chasse —messieurs je vous salue dans notre bonne ville de vienne et je vous remercie d’ avoir accepté de vous déplacer ", "les garçons partaient d’ abord avec le père pour chercher quelque chose à le manger; nous les attendions mais quand vers le soir ils n’ étaient pas revenus nous partions aussi bien tristes en rêvant à le beau printemps qui ne devait pas revenir de sitôt on ne chantait plus et dans les villages les gens criaient contre nous les chiens aboyaient je me cachais derrière ma mère oui! oui! faisait -elle nous avions de bien beaux moments mais aussi de bien tristes puis elle se demandait ce que ses parents étaient devenus depuis le matin où s’ éveillant toute petite elle s’ était vue seule dans la neige près de la ville et s’ était mise à le crier ah! monsieur chapuis me disait -elle cette année -là nous avions trop souffert ", "une voiture qui portait la cocarde de la police était arrêtée à le quelques mètres je suis passé à le votre hôtel quand on m’ a annoncé que vous étiez parti de bonne heure j’ ai bien pensé que je vous trouverais ici ce que je ne savais pas c’ est qu’ il me faudrait monter jusqu’ à le quatrième étage une toute petite pointe d’ ironie une allusion à le certaine sensibilité peut-être à le certaine sentimentalité qu’ il venait de découvrir chez ce gros commissaire français ", "–mon ami dit -elle oubliant tout dans l’ excès de sa joie tu peux revenir à le sein de ta famille nous sommes riches ton fils a francs de rente ta pension est libre tu as un arriéré de francs à le toucher sur ton simple certificat de vie valérie est morte en te léguant francs on a bien oublié ton nom va! tu peux rentrer dans le monde et tu trouveras d’ abord chez ton fils une fortune " ]
je m’ efforçais de visualiser très fort ma main posée sur son front la même main que jacqueline avait posée sur moi mais jacqueline a vraiment ça dans la peau mon front en sous-cutané dans la main et aussi celui de ses enfants et peut-être de son mari je suis retournée dans ma chambre ma chambre toute noire encore ou ̀ je savais que je ne dormirais pas mais où je voulais m’ allonger dénouer les jambes les bras la poitrine apaiser le ventre rouvrir la gorge élargir les poumons ralentir le cœur il me semblait maintenant que mon mari eu ̂t-il ouvert la porte et ôté posément ses chaussures sur la moquette j’ en serais morte de joie de rage et de saisissement je tâtonnais dans le noir pour trouver le bord de le lit j’ avançais mains tendues prête à me cogner les tibias contre les angles de le sommier prête depuis longtemps depuis plusieurs pas raide d’ appréhension physique j’ ai avancé plus lentement j’ écartais un peu plus les bras	[ "aucun rai de lumière ne filtrait le noir même semblait s’ épaissir encore à le défaut de lit j’ attendais maintenant la première chose palpable mur lampe porte fenêtre la première chose matérielle qui daignerait se mettre en travers de ma route je m’ inventais un bras télescopique et l’ allongement de le cou de la tortue j’ étais une tête chercheuse à le laquelle tout fait défaut radar antennes écailles capteurs d’ ultrasons et yeux à le infrarouges je sentais se disjoindre épaule coude poignet et phalanges désossés ", "je me suis immobilisée j’ étais seule dans le noir moi seule de toute la ville à le être privée d’ aube moi à le m’ être bêtement fourrée dans la gueule de le loup en croyant dur comme fer que dans ma chambre aussi le jour serait levé dans la forêt quand on est perdu on le dit à les enfants il faut faire demi-tour et avancer toujours tout droit toujours tout droit et l’on retrouve forcément l’ issue comme les explorateurs dans le ventre maudit de les pyramides j’ ai appliqué la règle mais le nombre de mes pas augmentait dépassait largement le compte de l’ aller commençait dans le noir à le paraître infini petit quand on pénètre le système décimal on veut compter de plus en plus loin on croit qu’ on va trouver le bout de même on se regarde dans miroirs face à le face et on rit de terreur de se voir démultiplié ", "on est en train de comprendre qu’ on n’ ira pas plus loin et de toute sa vie en effet on ne comprendra pas plus loin on ne fera qu’ entrevoir l’ absence de les bords de le monde ce n’ était pas la nuit c’ était juste de le noir et moi à le milieu à le espérer que le temps tout de même continuait à s’ écouler que quelque chose surviendrait moi à le milieu avec mes veines et mes muscles se dissipant rapidement dans rien de le tout moi en molécules de chair et de pensée qui se défaisaient en nuage une expansion aussi rapide que celle de la chambre une nébuleuse de chambre et de moi entre des limites de plus en plus incertaines je vérifiais ce que j’ ai pu rêver des théories de la physique quantique ne regardez pas n’ observez pas taisez -vous mettez votre conscience à le part vous n’ êtes plus là mais l’ univers connaît sans vous des états embryonnaires des brumes de choses inexistantes à lesquelles votre regard donnerait forme vous êtes le pêcheur à le bord de la mer ou peut-être êtes -vous la mer ou peut-être êtes -vous la potentialité de poissons dans la mer m", "bâtissez un mur percez -le de trous bombardez -le d’ électrons et ne regardez pas les électrons ricochent mais certains passent or à un moment de le temps un électron passera par les trous à la fois notez bien un seul électron par les trous à la fois ne regardez pas ce verre sur cette table ", "dans votre dos sous quel nuage de possibilité existe -t-il avant que vous ne tendiez sans défiance la main c’ est une expérience courante vous la pratiquez tous les jours le verre sur la table fait des pirouettes dans votre dos la table se transforme en un brouillard de table pour tout de suite se rematérialiser dès que vous portez votre regard sur elle dès que vous la touchez de le doigt ", "n’ essayez pas de la surprendre la vitesse de la lumière est l’ énergie qui la condense elle aura toujours sa brave petite forme de table quotidienne et l’ air de rien dès qu’ échevelé vous la ̂cherez votre journal pour bondir furieusement sur elle vous connaîtrez son prix sa taille la nappe qu’ il lui faut l’ étiquette collée sous son plateau sa provenance son poids sa matière un bon petit soldat de table mais vous ne la connaîtrez pas pourtant tout reste à le portée de main ", "même nommés touchés ou traversés les fantômes ne perdent ni en puissance ni en indulgence je marchais dans la chambre résignée mon mari était forcément quelque part gazeux peut-être à la limite de sortir de l’ univers mais quelque part forcément penché sur les bords ce qu’ il faut bien supposer de bords et me regardant comme les morts dont les vivants savent qu’ ils sont encore là planqués dans la bruyère ou sous les tables tournantes derrière les portes dans le grenier à le frapper de le métatarse dans les cuisines à le tordre de les cuillères dans les couloirs à le faire sonner des chaînes et pour les moins balourds d’ entre eux en souffles sous les rideaux en l’ absence de vent mon mari copiant les morts allait me faire signe et me rendre à l’ existence ", "la volatilisation de notre chambre était peut-être déjà ce signe le signe qu’ il veillait comme une petite lampe comme les petites lampes dans les chambres d’ enfants ouvertes et lumineuses sur la galaxie ou bien je me déplacerais dans la chambre d’ enfant et je toucherais enfin un rideau et je l’ ouvrirais sur le jour la ville les cris de les écoles ou sur le silence complet de les jouets ou bien j’ allais buter dans quelque chose de tiède velu moite et collant par endroits et je me dirais si le jour se lève enfin n’ est -ce pas de le sang que tu verras sur tes doigts si tu prenais des ciseaux pour ouvrir le ventre de cet ours en peluche ne trouverais -tu pas sous le bouton de le nombril des entrailles chaudes et bleutées ne plongerais -tu pas les mains dans des sucs organiques des déroulements de viscères n’ y trouverais -tu pas un petit cœur et plus haut vers le cou des artères battantes et plus haut encore si tu forçais et cassais quelques os de petites dents en germe et une langue prête à le parler ", "les fantômes sont forts pour vous rendre fou j’ ai jeté l’ ours le plus loin possible de moi dans le rien de le tout il a volé sans bruit de chute sans résultat sans fin je pouvais aussi bien rester assise il y avait encore un sol et une pesanteur c’ était notre bête moquette j’ en reconnaissais le toucher la poussière incrustée " ]	[ "–je veux un castel suzerain as–tu donc oublié que les habitudes de châtelaine n’ ont rien d’ étranger à le ma vie faut -il que je te remette sous les yeux les événemens qui m’ ont précipitée où je suis me forceras-tu de publier –paix interrompt le chef démagogue les murs ont ici des oreilles ", "il est probable qu’ il se fût attaché de même à le tout autre pays où les tableaux de la nature auraient servi de cadre à ses premières émancipations j’ accorde qu’ il savait gré à la lorraine d’ être la terre de sa vingt-cinquième année la forêt qu’ il respirait la rivière ou ̀ il se baignait le grand vent qu’ il bravait avec toute la fraîcheur de son âge mais enfin c’ est chez nous et sur notre sol qu’ il dépensait les effusions naturelles à les jeunes gens généreux a défaut d’ une affection de naissance c’ était presque un amour de mariage il découvrait créait mûrissait en lui une lorraine par à le peu près il la composait assez bizarrement d’ un amalgame de ses rêves avec les notions que ses logeuses lui fournissaient ", "PROPN se voyait tel qu’ il était et ma confiance en lui remontait à le zénith eu ̂t-il révélé certaine faiblesse en matière de pornographie mais qu’ importe! dès la première nuit j’ entendis un craquement dans le couloir il était tard mais je ne parvenais pas à m’ endormir nous avions bu quelques verres patrick et moi à l’ occasion d’ une lamentable partie d’ échecs pour lesquels il ne manifestait toujours pas la moindre étincelle de progrès étonnantes chez lui cette incapacité à le anticiper et surtout cette lourdeur qui malgré sa volonté d’ adopter des abords assez frustes était l’ exact contraire de sa nature profonde ", "qu' ils périssent donc si c' est la volonté de le christ! reprit jeanne en soupirant puis comme elle s' était approchée de quelques pas elle s' arrêta de nouveau avec une exclamation de surprise des traîtres répéta -t-elle vivement; sur mon âme vous êtes trompé messire ", "ses mains étaient peut-être un peu courtes mais blanches comme l’ ivoire avec des doigts ronds onduleux potelés aiguisés et bonne griffe à le bout son pied était le pied court de les andalouses arrondi en fer à le repasser elle le montrait tel qu’ il était et ne faisait pas la sottise de porter des bottines longues tout son petit corps était court et rondelet comme ses pieds et ses mains la taille un peu épaisse les bras un peu charnus les fossettes un peu profondes; ", "ainsi autrefois après la chute de PROPN 'empire romain on vit pendant des siècles les barbares utiliser les aqueducs les bains les sources thermales et toutes les créations de la civilisation de le temps de les césars et puiser en de les industries disparues les éléments de leur vitalité .un jour ils virent arriver dans ce dernier palais de la dernière capitale un groupe êtres malheureux à le demi sauvages qui avaient presque plus rien d\\' humain et qui semblaient avoir rétrogradé vers les espèces simiennes primitives depuis si longtemps disparues était une famille errante débris une race dégénérée qui venait chercher un refuge contre la mort par suite de appauvrissement séculaire de les conditions de la vie sur la planète humanité qui pendant plusieurs millions d\\' années avait régné en souveraine victorieuse de la nature ayant atteint l\\ unité si longuement attendue et ayant désormais formé qu\\ une seule espèce dans le sein de laquelle toutes les anciennes variétés étaient confondues cette humanité supérieure et homogène avait graduellement perdu s", "ils commencent à le regarder et ils vont parler la téléphone a ouvert les yeux ils étaient tous ensemble? sauf la joraz elle était encore chez elle les autres oui chez la téléphone à le second couchés à le plat ventre ", "il faudra sûrement le réviser il ne faut pas m’ en vouloir si j’ ai laissé des fautes parce que je l’ ai écrit très vite après ma retraite pour pouvoir passer chez pivot avant d’ être trop décatie –vous voulez dire que vous l’ avez écrit –les autres ne procèdent pas ainsi?adèle qui a toujours été amoureuse de pivot et l’ est encore me racontait qu’ elle avait réussi à le convaincre un jour de prendre un de ses auteurs fétiches cet auteur un grand écrivain-professeur comme on les taillait à l’ époque était un écrivain parfait et un homme doué de la plus brillante parole il subjuguait ses étudiants il fascinait ses pairs et ses éditeurs manifestement il emballait aussi son attachée de presse lorsque le landerneau apprit son passage à le apostrophes il parut évident à le tous que nous étions partis pour un nouveau raz de marée à la façon de vincenot qui avait séduit la france en un quart d’ heure et fait exploser le marché de le livre de terroir ", "cette répugnance contre nature lui donna la mesure de les sentiments qu’ il nourrissait contre elle il résolut d’ en faire son profit j’ ai vu quelques personnages reprit -il qui sont las de les airs hautains de jean de varax il y a messieurs de chalant à lesquels il a pris la seigneurie de fenis pierre de la frasse guillaume de la baume qu’ il a faussement accusé de malversation bien dit philippe mais valpergue ", "le profit venait à le second rang mais quelle joie d’ assouvir des vengeances d’ épancher sa jalousie contre les confrères préférés contre les directeurs qui refusaient ses élucubrations démodées contre son fils surtout qui depuis son mariage était riche et en vue son rêve eût été d’ en accabler sa gargouillette c’ est là que sa verve n’ eût point tari! " ]
le banquier italien –oui –mais on m’ a dit qu’ il avait été pendu –c’ est vrai c’ est vrai dit mais avant de mourir il a cédé sa banque à le m.d’ émery un bien honnête homme –en tout murmura en tout! on me vole et l’on me trompe en tout	[ "et la reine n’ a pas revu –la reine régnante non; la reine-mère mère et quand cela?–hier –dans quel but? –pour lui annoncer que cardinal était renversé que le remplaçait et que monsieur était nommé lieutenant-général et qu’ il pouvait par conséquent écrire à le roi PROPN ou à le comte-duc que la guerre d’ italie n’ aurait pas lieu PROPN que la guerre d’ italie n’ aurait pas lieu? –ce sont les propres paroles de sa majesté –oui je comprends on laissera cette armée-ci comme la première sans solde sans vivres sans vêtements oh! les misérables les misérables ", "s’ écria le roi pressant son front entre ses mains avez -vous encore autre chose à le me dire –des choses peu importantes sire est venu ce matin à la maison acheter des bijoux –quels bijoux –un collier un bracelet des épingles à le cheveux ", "–pour combien –pour pistoles –qu’ avait -il à le faire de collier de bracelet d’ épingles à le cheveux –probablement pour quelque maîtresse sire fit le roi hier soir encore il me disait qu’ il détestait les femmes et puis –c’ est tout sire la reine anne et si mon état empire elle avisera à le ne pas être prise à le dépourvu la reine-mère et peut écrire à le et mon frère étant lieutenant-général la guerre d’ italie n’ aura pas lieu ", "enfin achetant des colliers des bracelets des épingles à le cheveux avec l’ argent que je lui ai donné –c’ est bien monsieur je sais de votre côté tout ce que je voulais savoir; continuez à me bien servir ou à le bien servir cardinal ce qui est la même chose et ne perdez pas un mot de ce qui se dira chez vous –votre majesté voit que je n’ ai pas besoin de recommandation –allez monsieur allez j’ ai hâte d’ en finir avec toutes ces trahisons ", "dites en vous en allant qu’ on m’ envoie m.souscarrières s’ il est sire dit une voix .et souscarrières parut sur le seuil de la porte le chapeau à la main le jarret plié le coup-de-pied en avant perdant par la façon dont il se tenait plié la moitié de sa taille.–ah! vous écoutiez monsieur dit le roi. –non sire mon zèle est si grand pour votre majesté que j’ ai deviné qu’ elle désirait me voir et avez -vous beaucoup de choses intéressantes à le me dire –mon rapport ne date que de jours sire ce qui s’ est passé depuis jours .–avant-hier monsieur l’ auguste frère de votre majesté a pris une chaise et s’ est fait conduire chez l’ ambassadeur de le duc de lorraine et chez l’ ambassadeur d’ espagne –je sais ce qu’ il y allait faire continuez.–hier vers heures sa majesté la reine-mère a pris une chaise et s’ est fait conduire à le magasin de en même temps que m.l’ ambassadeur d’ espagne prenait aussi une chaise et s’ y faisait conduire de son côté –je sais ce qu’ ils avaient à se dire ", "a pris une chaise à le louvre et s’ est fait conduire place royale chez m.le cardinal il est monté et minutes après est descendu avec un sac d’ argent très lourd –je sais cela –de la porte de m.le cardinal il a gagné à le pied la porte voisine –quelle porte? demanda virement le roi. –celle de mllede lorme ", "–celle de mllede lorme et est -il entré chez mllede lorme –non sire il s’ est contenté de frapper à la porte un laquais est venu ouvrir lui a remis une lettre –une lettre –oui sire; puis la lettre remise il est remonté en chaise et s’ est fait reconduire à le louvre ", "ce matin il est sorti de nouveau –oui il s’ est fait conduire chez PROPN y a acheté des bijoux et de là de là oui est -il –il est rentré à le louvre sire en commandant une chaise pour toute la nuit –avez -vous autre chose à le me dire –sur qui sire –non sire –bien allez –mais sire j’ aurais à le vous parler de mmedefargis ", "–allez –allez –de monsieur –ce que je sais me suffit allez de le blessé étienne latil qui s’ est fait conduire chez m.le cardinal à le chaillot –peu m’ importe " ]	[ "est partie c’ est moi qui l’ ai aidée à le faire sa malle et à le y emballer les photographies de le pauvre cuirassier qu’ elle ne reverra plus elle est partie sans colère en disant même qu’ elle comprenait en nous souhaitant toutes sortes de prospérités et ce n’ est qu’ une fois clans la rue qu’ elle a laissé échapperses sanglots qu’ elle avait contenus jusque là je l’ ai suivie de les yeux de ma fenêtre aussi longtemps que j’ ai pu la voir ", "le drapeau était là devant lui c’ était bien le sien le plus beau le plus mutilé de tous et en le revoyant il croyait être encore là-haut sur le talus il entendait chanter les balles les gamelles fracassées et la voix de le colonel: à le drapeau mes enfants puis ses camarades par terre et lui vingt-troisième se précipitant à le son tour pour relever soutenir le pauvre drapeau qui chancelait faute de bras ah! ce jour -la il avait juré de le défendre de le garder jusqu’ à la mort et maintenant de penser à le cela tout le sang de son cœur lui sauta à la tête ", "d’ ailleurs nous n’ aurions pu demeurer l’ hiver à le montparoux à le son âge après le confort dont elle a joui à le morton-court adélie souffrirait trop de tout ce qui manque dans notre vieille tour –vous pourriez demander à le habiter le château neuf ?le regard d’ élisabeth s’ assombrit –le demander à le mon père et à le ma belle-mère non certes! ", "son dos m’ est apparu lamé de bronze ou couvert d’ écailles très semblables à des feuilles de myrte comme sont celles de la couleuvre et ses bras très longs se perdaient dans l’ eau latérale comme si le grand escarbot de les marais dont la carapace était notre barque eût ramé avec la paire médiane et velue de ses pattes et après la vision de son dos vert des hommes rouges à le figure d’ oiseau et à les robes droites passèrent successifs devant mes yeux de les côtés de la barque et par plusieurs fois ils l’ appelèrent doublemain et avec le mouvement je perçus l’ eau et la fin de la croûte de les lentilles à le quoi succéda une glace plus mobile des êtres tels que des oeufs de mercure solide écrivaient et décrivaient tous les nombres et le signe de l’ infini glissant leurs éclairs sur la tôle de sable ", "peu à le peu forcément on s’ est remis à le jacter en sourdine léo-le-flamand feufeu et pierrot-belle-jambe ont repris leur rami moi je tournais un peu le dos à les rapers et j’ essayais de rambiner qui voulait à le toute force téléphoner à son jules PROPN sa pote elle était d’ avis qu’ elle le fasse pour morfler une bonne inculpation de complicité je voyais rien de plus garanti à le mon sens ", "—moi déclara -t-il je me mets dans la peau de les gens et si j’ étais m. j’ écoute —si j’ avais mon appartement retenu pour ainsi dire à l’ année dans plusieurs capitales je ne téléphonerais pas de la gare de le midi à le heures de le matin pour demander à un portier de faire suivre une malle à le paris surtout à la consigne surtout en donnant pour le reçu une adresse à la poste restante —pourquoi ne buvez -vous pas je croyais que c’ était pour vous mais non demis pour vous et un pour moi —à votre sante le faux est sans doute un aventurier connu —c’ est le récidiviste hollandais —bon! il descend à le métropole il sait que son compatriote s’ y trouve et qu’ il a toujours de fortes sommes sur lui la nuit il pénètre dans son appartement et l’ assassine à le moment où il va faire disparaître le corps dans une de les malles qui se trouvent dans le couloir sur qui il n’ a pas compté et qu’ il ne connaît pas surgit voilà la paille celle qui empêche toujours ce qu’ on appelle les beaux crimes la faute grâce à le laquelle la justice finit invariablement par triompher c", "il y posa une pierres précieuses chacune à le son tour puis tranquillement il lui dit: mademoiselle vous êtes victime d\\' un maléfice de consanguinéité j\\' eus une forte envie de rire rappelez -vous reprit -il vous avez dû avoir il y a ans puisque vous êtes paralysée depuis cette époque une querelle avec un parent ou une parente était vrai la pauvre marie avait été indûment accusée de le vol une montre provenant d\\' une succession par une tante qui avait juré de se venger elle demeurait à le lyon votre tante? ", "PROPN comprit le danger abritons -nous derrière les arbres cria PROPN qui dans le péril prit instinctivement le commandement que lui donnait l’ expérience de les forêts mais avant que ce mouvement eût pu être exécuté PROPN aperçut les fusils de les sauvages qui ayant rampé à le terre pour se rapprocher sans dangers de leurs ennemis apparaissaient subitement à une faible distance a terre! cria en apercevant les fusils braqués sur leurs poitrines et en donnant lui-même l’ exemple de le mouvement ", "les voyageuses n’ arrivèrent à le baume que le deuxième jour et après s’ être informées de le lieu où était le monastère elles purent enfin pénétrer dans cette sainte retraite l’ abbesse les accueillit charitablement leur offrant de partager sa pauvrete elle et religieuses qui n’ avaient pas voulu l’ abandonner possédaient à le peine assez de pain pour subvenir à le leurs besoins les huns venaient de s’ emparer des faibles provisions de la communauté et la disette y était grande quelques légumes restaient encore à le jardin il est vrai qu’ en ces temps de ferveur religieuse les privations étaient acceptées plutôt comme une faveur que comme un sacrifice ", "je ne suis pas astreint à le service militaire on a jugé à le paris qu’ on devait ménager les hommes de nos vallées le peu d’ hommes qui nous restent je ferai donc dire à le ministre PROPN s’ engage il vient combattre dans les rangs où pierre a combattu libérez pierre soldat pour soldat qu’ est -ce que cela vous fait frotta lentement ses mains que la crampe de le plumitif inquiétait souvent —ils n’ en ont pas trop " ]
–oui commença j’ ai vu tout cela que veut dire –vous êtes chez la fille d’ un banqueroutier mademoiselle interrompit amèrement berthe –un banqueroutier –ces gens attendent la vente ils m’ attendent peut-être pour m’ insulter pour me frapper à le passage et ils en ont le droit car on les a dépouillés	[ "a ce moment quelques femmes parmi celles qui étaient dans la cour aperçurent les jeunes filles à la fenêtre et montrèrent le poing avec menace –vous le voyez dit berthe en fondant en larmes et pourtant il faut partir et j’ ignore où est mon père! oh! je suis bien malheureuse mlle baissa la tête en silence PROPN avait ruiné son frère: aymard ne lui pardonnerait pas d’ avoir recueilli chez lui la fille de cet homme ", "–mais dit -elle à le bout de quelques instants on ne peut vous chasser –me chasser le sais-je!... non je ne puis rester emilie je souffre ici j’ ai peur –venez donc dit mlle qui se détermina sur-le-champ à le tout braver venez merci! merci! s’ écria berthe en joignant les mains et se couvrant à la hâte les épaules d’ un manteau elle se dirigea vers la porte ", "dans l’ escalier elles rencontrèrent la cohorte d’ exécution qui montait à le premier étage berthe essuya une larme et pressa le pas quand elles arrivèrent sur le perron un grand cri se fit dans la foule voila la voila criait -on de toutes parts ", "PROPN se sentait défaillir la voiture de mlle denogent l’ attendait à le dehors et pour parvenir jusque-là il faudrait traverser cette foule menaçante et furieuse il y avait là force créanciers de etiolle les fournisseurs les marchands de le quartier qui alléchés par son opulence apparente lui avaient toujours fait crédit sans compter tous criaient à le vol et les femmes impitoyables dans ces circonstances parlaient déjà de faire justice de le père sur la fille ", "c’ était une véritable émeute berthe dans sa précipitation s’ était couverte d’ un magnifique manteau de satin; des plumes ondoyaient gracieusement sur son chapeau de velours cette élégante toilette qui semblait un défi audacieux jeté à le cette masse de gens dépouillés redoublait leur fureur ou femmes se mirent à le monter les marches de le perron ", "mais à le moment où peut-être un malheur allait arriver où berthe seule et sans défense allait se trouver en butte à les injures de toutes ces femmes que la colère aveuglait un homme se précipita en avant et vint se placer à les côtés de la fille de danglade berthe tressaillit en voyant un homme accourir et la protéger elle se retourna et reconnut son défenseur dit -elle en tombant dans ses bras mlle PROPN n’ avait jamais vu l’ artiste qu’ elle aimait pourtant d’ un de ces amours romanesques qui germent parfois on ne sait comment dans le cœur de les jeunes filles ", "elle le regarda d’ un œil avide en ce moment de pardon sublime et de péril imminent il était beau comme un dieu sauveur tu portes de le satin! disaient les mégères et du velours –et des plumes lucien nous l’ avons dit était d’ une force physique prodigieuse il plaça mlle del’ etiolle sur un de ses bras et commença à le descendre le perron les femmes étonnées d’ abord le laissèrent passer en murmurant mais quand il fut parvenu à le milieu de la cour le flot se resserra subitement autour de lui un cri général s’ éleva et cette fois la menace se faisait redoutable et sanglante! ", "lucien sentit la jeune fille s’ affaisser sous son bras; PROPN trembla de tous ses membres il eut peur de faiblir mais à le même instant faisant un violent effort il fendit la presse avec le bras qu’ il avait de libre rejetant à le droite et à le gauche tout ce qui s’ opposait à son passage et parvint jusqu’ à la porte de la rue le danger devenait plus grand; ", "tandis qu’ il monterait le flux exaspéré pouvait se ruer sur l’ équipage et le mettre en pièces il déposa berthe demi-évanouie entre les mains de les valets de mlle denogent et faisant tout à le coup volte-face il s’ élança au-devant de la foule qui déjà débordait la rue tous ces gens lâches pour la plupart et qui venaient d’ éprouver la vigueur singulière de le jeune homme reculèrent effrayés lucien les refoula ainsi jusqu’ à le pas de le seuil et avant qu’ ils pussent deviner son dessein il repassa le portail et le referma brusquement derrière lui puis il monta rapidement dans l’ équipage et fit partir à le galop non sans avoir la satisfaction de voir de loin la force publique se hâter d’ accourir vers le champ de bataille " ]	[ "elles prétendent que avait horreur de la police et de tout ce qui y ressemble —elles l’ ont enterré et sont parties avec l’ argent et les objets les plus précieux je comprends l’ auto sur la route pendant jours gina qui ne savait pas très bien conduire a hésité devant la manœuvre à le faire pour pénétrer à le garage mais dites donc il y avait du sang dans la voiture —pas de sang elles jurent que ce sont elles qui l’ ont effacé et c’ est tout ", "il y pénétra un après-midi la tête respectueusement découverte tortillant son chapeau entre ses doigts inquiet et le cœur battant à le coups précipités il avait préparé ses phrases des phrases adorantes émues de compassion et d’ amour elles lui restèrent dans la gorge lorsqu’ il aperçut les créatures plâtrées dépoitraillées qui lui criaient à les oreilles d’ une voix rauque des mots sales d’ argot et ébahi ne sachant plus ce qu’ il faisait le rhétoricien se sauva à le toutes jambes vers la porte entr’ ouverte laissant derrière lui son paquet d’ illusions et son chapeau cependant fridolin s’ en consola peu à le peu d’ ailleurs les œuvres d’ octave feuillet lui ouvrirent bientôt de nouveaux horizons ", "les bonnes dames n’ osèrent insister mais leurs voix mariées en un duo de bénédictions le suivirent pendant qu’ il descendait l’ allée à le pas précipités –notre irène aura tous les prix disaient -elles quel beau jour pour elle et pour vous! et comme elle va être heureuse pendant les vacances l’ allée était longue et bordée de vieux tilleuls dont les feuillages se rejoignaient en voûte pendant un instant carpentier marcha très vite ", "l’ imploration spontanée sous-cutanée et les talons sous cul-tanné aussi de le temps que ç a se trouve me relève en plein m’ approche de la table à les appareils coiffe le casque pousse le tarabusteur d’ opacité conjugale à le inclination salpingiste trémouille l’ admission syndromagnétique et décalotte le glandium triphasé PROPN appelle PROPN répète monocordement une voix sumasillée ", "ces diverses tribus de le melrir comme celle de allaient être ruinées par l’ inondation de les chotts elles ne pourraient pas continuer leur métier de pirates plus de kafila à le traverser le djerid entre et et de plus ne serait -il pas devenu facile de les atteindre jusque dans leurs repaires lorsque les navires pourraient s’ en approcher lorsqu’ ils n’ auraient plus pour les protéger ce sol mouvant où chevaux et cavaliers risquaient de s’ engloutir à le chaque pas !on sait dans quelles conditions PROPN avait été fait prisonnier après une rencontre avec les spahis de le capitaine hardigan comment il fut enfermé dans le fort de gabès et comment avec l’ aide de sa mère de son frère de quelques-uns de ses fidèles ahmet harrig horeb il était parvenu à s’ enfuir la veille de le jour où un aviso allait le transporter à le tunis pour y être jugé par un conseil de guerre que l’on sache donc aussi que après son évasion avait pu heureusement franchir la région de les sebkha et de les chotts et regagner l’ oasis de n’ avait pas tardé à le rejoindre .cependant la nouvelle", "ce sont les otages et les demi-otages que l’on emmène voir le résultat de le combat c’ est leur seule distraction avec quelquefois la pêche à la ligne me dit le docteur avec un sérieux d’ une tristesse incroyable je ne m’ attarderai point à le essayer de saisir le sens de cette nouvelle incohérence d’ autant plus que le docteur s’ était mis à le courir en me criant: tâchons d’ arriver à le temps c’ est si vite fait je grimpai à une échelle derrière lui et nous nous trouvâmes dans la chambre de les instruments on peut entrer demanda -t-il à un officier avec lequel j’ avais fait récemment connaissance et qui était penché sur l’ écran de vision dont j’ ai déjà eu l’ occasion de parler mais comment donc docteur ", "questionne -t-il intéressé d’ où venaient ces hommes —ils avaient travaillé à le bord d’ un bateau américain me renseigne la chère âme il y a un médecin à le bord elle fronce ses sourcils peints comme ceux d’ une poupée de porcelaine ", "ce qui se passait dans une telle cité de femmes je n’ osais l’ imaginer et pourtant nos danseuses mènent une vie bien réglée: de heures de le soir à le heures de le matin elles sont en scène elles rentrent exténuées à l’ aube elles dorment souvent toutes seules jusqu’ à le milieu de l’ après-midi il n’ y a guère que la fin de le jour dont elles pourraient abuser; encore la crainte d’ une grossesse ruineuse retient -elle ces pauvres filles qui d’ ailleurs ne se résoudraient pas tous les soirs à le augmenter par d’ autres fatigues les efforts d’ une pénible nuit ", "quel tragique roman elles lisaient pourtant les jeunes filles était -il bien vrai que tant d’ horreurs avaient été accumulées sur une tête chérie autrefois sur la mère tant aimée quelques journaux manquaient à la collection c’ étaient ceux qui relataient comment charlotte condamnée à le mort avait vu sa peine commuée en celle de les travaux forcés à le perpétuité pourquoi cette mesure de grâce ", "puisqu’ on est bouclés ici autant que ç a se passe bien il tapote l’ épaule de le vaeze ce mec-là c’ est du velours en branche mon pote il a beau chiquer les champions de la ligue antialcoolique espère un peu qu’ il biberonne comme un veau qu’ aurait bouffé de la morue tu l’ aurais vu tourniquet autour de mes flacards quand je m’ ai eu mis à les dépuceler " ]
je me trouve bien alors l’ un d’ eux s’ est baissé et m’ a lié les pieds à le moyen d’ une corde fine et lâche qui ne me laissait à le faire que de petits pas cette corde est venue se rattacher à le celle de mes mains le gros homme a jeté la veste sur mon dos et a noué les manches ensemble sous mon menton ce qu’ il y avait à le faire était fait alors le prêtre s’ est approché avec son crucifix	[ "–allons mon fils m’ a -t-il dit les valets m’ ont pris sous les aisselles je me suis levé j’ ai marché mes pas étaient mous et fléchissaient comme si j’ avais eu genoux à le chaque jambe en ce moment la porte extérieure s’ est ouverte à le battants une clameur furieuse et l’ air froid et la lumière blanche ont fait irruption jusqu’ à le moi dans l’ ombre ", "de le fond de le sombre guichet j’ ai vu brusquement tout à la fois à le travers la pluie les têtes hurlantes de le peuple entassées pêle-mêle sur la rampe de le grand escalier de le palais; à le droite de plain-pied avec le seuil un rang de chevaux de gendarmes dont la porte basse ne me découvrait que les pieds de devant et les poitrails en face un détachement de soldats en bataille à le gauche l’ arrière d’ une charrette à lequel s’ appuyait une roide échelle tableau hideux bien encadré dans une porte de prison est pour ce moment redouté que j’ avais gardé mon courage ", "j’ ai fait pas et j’ ai paru sur le seuil de le guichet voila le a crié la foule il sort! enfin! et les plus près de moi battaient des mains si fort qu’ on aime un roi ce serait moins de fête c’ était une charrette ordinaire avec un cheval étique et un charretier en sarrau bleu à le dessins rouges comme ceux de les maraîchers de les environs de bicêtre gros homme en chapeau à le cornes est monté le premier ", "–bonjour monsieur samson criaient des enfants pendus à des grilles un valet l’ a suivi –bravo mardi! ont crié de nouveau les enfants ils se sont assis tous sur la banquette de devant c’ était mon tour ", "j’ ai monté d’ une allure assez ferme –il va bien! a dit une femme à le côté de les gendarmes .cet atroce éloge m’ a donné du courage le prêtre est venu se placer auprès de moi on m’ avait assis sur la banquette de derrière le dos tourné à le cheval j’ ai frémi de cette dernière attention ", "ils mettent de l’ humanité là dedans ai voulu regarder autour de moi gendarmes devant gendarmes derrière puis de la foule de la foule et de la foule; une mer de têtes sur la place un piquet de gendarmerie à le cheval m’ attendait à la porte de la grille de le palais l’ officier a donné l’ ordre ", "la charrette et son cortège se sont mis en mouvement comme poussés en avant par un hurlement de la populace a franchi la grille à le moment où la charrette a tourné vers le pont-au-change la place a éclaté en bruit de le pavé à les toits et les ponts et les quais ont répondu à le faire un tremblement de terre c’ est là que le piquet qui attendait s’ est rallié à l’ escorte –chapeaux chapeaux criaient bouches ensemble –comme pour le roi alors j’ ai ri horriblement aussi moi et j’ ai dit à le prêtre les chapeaux moi la tête.on allait à le pas quai à les fleurs embaumait ", "c’ est jour de marché les marchandes ont quitté leurs bouquets pour moi.vis-à-vis un peu avant la tour carrée qui fait le coin de le palais il y a des cabarets dont les entresols étaient pleins de spectateurs heureux de leurs belles places surtout des femmes la journée doit être bonne pour les cabaretiers .on louait des tables des chaises des échafaudages des charrettes tout pliait de spectateurs des marchands de sang humain criaient à le tue-tête: –qui veut des places ", "une rage m’ a pris contre ce peuple j’ ai eu envie de leur crier –qui veut la mienne ?cependant la charrette avançait à le chaque pas qu’ elle faisait la foule se démolissait derrière elle et je la voyais de mes yeux égarés qui s’ allait reformer plus loin sur d’ autres points de mon passage en entrant sur le pont-au-change j’ ai par hasard jeté les yeux à le ma droite en arrière mon regard s’ est arrêté sur l’ autre quai au-dessus de les maisons à une tour noire isolée hérissée de sculptures à le sommet de laquelle je voyais monstres de pierre assis de profil " ]	[ "non assurément; pas un seul rouge ne voudrait s’ approcher de ce qui appartient à le vieux john pour quelle raison —ils lui attribuent des pouvoirs surnaturels car il est toujours en méditations et en prières les yeux tournés vers le ciel comme s’ il faisait la conversation avec quelqu’un là-haut: les indiens le redoutent et le considèrent comme un sorcier a n’ empêche pas le vieux bonhomme d’ être rude après tout! seigneur j’ ai cru l’ autre jour qu’ il m’ avait brisé les os à la douzaine ", "nous découvrons des paysages que nous avons explorés fois le moins justifié de les étonnements donne une saveur à le nos enthousiasmes cela prouve simplement que nous oublions avec une facilité singulière tout cela est instinctif d’ ailleurs et nous vient de l’ air où tout chante un hosanna et crie à le miracle ne serait -il pas impie de soustraire son cœur à le cette universelle loi? allons à le bord de les flots attendre la vénus qui va monter de son lit d’ écume à les franges d’ argent; ", "il ne proférait aucun cri mais de ses lèvres convulsivement ouvertes s’ échappait un grondement continu il avait la marche et l’ attitude de le tigre; autour de lui sa bande avait les mêmes faces crispées les mêmes yeux flamboyants les mêmes bouches à les lèvres retroussées des tigres il n’ y avait là que des tigres ca fait le quarantième! hurla l’ un d’ eux ", "/l’ autre ne broncha pas comme s’ il était habitué à de telles remarques et qu’ il éprouvait même une certaine indulgence pour ce jeune homme c’ est vous qui vous êtes battu avec notre collègue PROPN avait posé de manière impromptu cette question à le bosmans en lui désignant l’ arcade sourcilière de margaret le coz celle-ci demeurait impassible bosmans fit semblant de ne pas avoir entendu il y eut un silence ", "la porte fut violemment fermée et pétrifié frappé d’ une terreur sans nom entendit le grand prévôt jeter cet ordre: hommes pour garder cette porte nuit et jour on n’ ouvrira que dans jours quand le truand sera mort! le serment d’ etienne le célèbre imprimeur avait ses ateliers dans l’ enceinte de l’ université sur la montagne sainte-geneviève à l’ enseigne de la dolouère d’ or mais il habitait rue PROPN avec sa femme julie et sa fille avette ", "ou fois j’ y allai sans le trouver cela redoublait mon anxiété mais vers la fin de la semaine la confiance me revenait en effet il ne se passait pas de dimanche que je ne me rendisse à la villette je m’ arrêtais devant l’ immense construction qui grandissait à le vue d’ œil ", "et nous n’ avons rien à le y ajouter la destinée de jacquemin corentin le matin de ce er janvier nous avons vu PROPN après son entrevue avec dame dimanche mère de denise se diriger vers la rue PROPN comme nous l’ avons conté il était accompagné de son fide ̀le jacquemin corentin à le qui il confia son proche mariage avec la petite denise mariage qui on s’ en souvient ou on ne s’ en souvient pas n’ avait pas laissé que d’ exciter l’ indignation de le brave corentin en effet PROPN qui jamais ne s’ était marié n’ arrivait pas à le comprendre qu’ on se mariât fois opinion d’ ailleurs partagée par une foule d’ honnêtes gens de plus la première épouse de étant vivante PROPN entrevoyait dans cette histoire un cas de polygamie qui s’ il devait être pendable à le temps de molière entraînait le bûcher ou tout à le moins l’ estrapade à le temps de françois ", "peut-être supputait -il ce qu’ il eût fallu d’ années des appointements d’ un greffier réunis à le maigre traitement d’ un juge pour payer les magnificences de ce seul escalier sur le seuil de la chambre de m. de chalusse le magistrat s’ arrêta il y avait eu de le changement en l’ absence de m. casimir d’ abord le docteur s’ était retiré ensuite le lit avait été disposé en lit de parade et à le chevet sur une table recouverte d’ une serviette blanche des bougies brûlaient dans de grands flambeaux d’ argent ", "oui le fond de la question est la pour l’ enfant tout est incompréhensible également la terre si plate devant lui elle est ronde elle paraît immobile mais elle tourne comme une toupie dans l’ espace le soleil fait germer les graines le poussin sort tout vivant d’ un œuf le fils de dieu est descendu de le ciel et il s’ est fait mettre en croix pour le rachat de nos péchés pourquoi pas dieu était le verbe et le verbe s’ est fait chair comprenne qui pourra peu importe le tour est joue le train venait de stopper dans la nuit on glapissait un nom de station ", "et alors que s’ accroît la distance qui la sépare de la perte de ses parents et ans et que rien dans sa manière de vivre et de penser ne ressemble à la leur—elle les ferait se retourner dans la tombe elle a l’ impression de se rapprocher d’ eux à le mesure que le temps diminue objectivement devant elle il s’ étend de plus en plus bien en deçà de sa naissance et au-delà de sa mort quand elle imagine que dans ou ans on dira d’ elle qu’ elle a connu la guerre d’ algérie comme on disait de ses arrière-grands-parents ils ont vu la guerre de elle a perdu son sentiment d’ avenir cette sorte de fond illimité sur lequel se projetaient ses gestes ses actes une attente de choses inconnues et bonnes qui l’ habitait quand elle remontait le boulevard de la marne en automne vers la fac refermait les mandarins plus tard sautait dans sa mini à la fin de les cours ramassait ses enfants à l’ école et plus tard encore après son divorce et la mort de sa mère partant pour la première fois à les états-unis avec l’ amérique de dassin dans la tête jusqu’ à il y a ans jetant une pièce da" ]
ses disciples ne lui ont depuis l’ année jamais rien vu faire pour aucun motif humain une seule personne un prêtre suédois nommé l’ accusa de folie par un hasard extraordinaire ce matthésius ennemi de PROPN et de ses écrits devint fou peu de temps après et vivait encore il y a quelques années à le stockholm avec une pension accordée par le roi de suède l’ éloge de a d’ ailleurs été composé avec un soin minutieux quant à les événements de sa vie et prononcé dans la grande salle de l’ académie royale de les sciences à le stockholm par monsieur de sandel conseiller à le collége de les mines en enfin une déclaration reçue par le lord-maire à le londres constate les moindres détails de la dernière maladie et de la mort de swedenborg qui fut alors assisté par monsieur ecclésiastique suédois de la plus haute distinction	[ "les personnes comparues attestent que loin d’ avoir démenti ses écrits PROPN en a constamment attesté la vérité dans ans dit -il à le monsieur ma doctrine régira l’ église il a prédit fort exactement le jour et l’ heure de sa mort le jour même le dimanche mars il demanda l’ heure heures lui répondit -on qui est fini dit -il dieu vous bénisse ", "puis minutes après il expira de la manière la plus tranquille en poussant un léger soupir la simplicité la médiocrité la solitude furent donc les traits de sa vie quand il avait achevé l’ un de ses traités il s’ embarquait pour aller l’ imprimer à le londres ou en hollande et n’ en parlait jamais il publia successivement ainsi traités différents tous écrits dit -il sous la dictée de les anges que ce soit ou non vrai peu d’ hommes sont assez forts pour en soutenir les flammes orales ", "les voici tous dit monsieur PROPN en montrant une seconde planche sur laquelle étaient une soixantaine de volumes les traités où l’ esprit de dieu jette ses plus vives lueurs sont: les délices de l’ amour conjugal –le ciel et l’ enfer –l’ apocalypse révélée –l’ exposition de le sens interne –l’ amour divin –le vrai christianisme –la sagesse angélique de l’ omnipotence omniscience omniprésence de ceux qui partagent l’ éternité l’ immensité de dieu son explication de l’ apocalypse commence par ces paroles dit monsieur PROPN en prenant et ouvrant le premier volume qui se trouvait près de lui ici je n’ ai rien mis de le mien j’ ai parlé d’ après le seigneur qui avait dit par le même ange à le jean: tu ne scelleras pas les paroles de cette prophétie apocalypse –mon cher monsieur dit le douteur en regardant PROPN j’ ai souvent tremblé de tous mes membres pendant les nuits d’ hiver en lisant les œuvres terribles où cet homme déclare avec une parfaite innocence les plus grandes merveilles j’ ai vu dit -il les cieux et les anges l’ homme spirituel voit l’ homme spirituel b", "en décrivant les merveilles de les cieux et au-dessous de les cieux j’ obéis à l’ ordre que le seigneur m’ a donné de le faire on est le maître de ne pas me croire je ne puis mettre les autres dans l’ état où dieu m’ a mis; il ne dépend pas de moi de les faire converser avec les anges ni d’ opérer le miracle de la disposition expresse de leur entendement ils sont eux-mêmes les seuls instruments de leur exaltation angélique voici ans que je suis dans le monde spirituel avec les anges et sur la terre avec les hommes ", "car il a plu à le seigneur de m’ ouvrir les yeux de l’ esprit comme il les ouvrit à le paul à le daniel et à le élisée néanmoins certaines personnes ont des visions de le monde spirituel par le détachement complet que le somnambulisme opère entre leur forme extérieure et leur homme intérieur dans cet état dit en son traité de la sagesse angélique l’ homme peut être élevé jusque dans la lumière céleste parce que les sens corporels étant abolis l’ influence de le ciel agit sans obstacle sur l’ homme intérieur beaucoup de gens qui ne doutent point que n’ ait eu des révélations célestes pensent néanmoins que tous ses écrits ne sont pas également empreints de l’ inspiration divine d’ autres exigent une adhésion absolue à le swedenborg tout en admettant ses obscurités mais ils croient que l’ imperfection de le langage terrestre a empêché le prophète d’ exprimer ses visions spirituelles dont les obscurités disparaissent à les yeux de ceux que la foi a régénérés; ", "car suivant l’ admirable expression de son plus grand disciple la chair est une génération extérieure pour les poètes et les écrivains son merveilleux est immense pour les voyants tout est d’ une réalité pure ses descriptions ont été pour quelques chrétiens de les sujets de scandale certains critiques ont ridiculisé la substance céleste de ses temples de ses palais d’ or de ses villas superbes où s’ ébattent les anges ", "d’ autres se sont moqués de ses bosquets d’ arbres mystérieux de ses jardins où les fleurs parlent où l’ air est blanc où les pierreries mystiques la sardoine l’ escarboucle la chrysolite la chrysoprase la cyanée la calcédoineerreur de le furne: chalcédoine à le lieu de calcédoine le béryl l’ et le thumim sont doués de mouvement expriment des vérités célestes et qu’ on peut interroger car elles répondent par des variations de lumière vraie religion beaucoup de bons esprits n’ admettent pas ses mondes où les couleurs font entendre de délicieux concerts où les paroles flamboient où le verbe s’ écrit en cornicules vraie religion dans le nord même quelques écrivains ont ri de ses portes de perles de diamants qui tapissent et meublent les maisons de sa jérusalem où les moindres ustensiles sont faits des substances les plus rares de le globe mais disent ses disciples parce que tous ces objets sont clairsemés dans ce monde est -ce une raison pour qu’ ils ne soient pas abondants en l’ autre sur la terre ils sont d’ une substance terrestre tandis que dans les cieux i", "si je parlais le langage de le ciel comment pourriez -vous me comprendre! PROPN –monsieur moi j’ ai lu en entier reprit monsieur en laissant échapper un geste emphatique je le dis avec orgueil puisque j’ ai gardé ma raison en le lisant il faut ou perdre le sens ou devenir un voyant ", "quoique j’ aie résisté à le ces folies j’ ai souvent éprouvé des ravissements inconnus des saisissements profonds des joies intérieures que donnent seules la plénitude de la vérité l’ évidence de la lumière céleste tout ici-bas semble petit quand l’ âme parcourt les pages dévorantes de ces traités il est impossible de ne pas être frappé d’ étonnement en songeant que dans l’ espace de ans cet homme a publié sur les vérités de le monde spirituel volumes PROPN écrits en latin dont le moindre a pages et qui sont tous imprimés en petits caractères il en a laissé dit -on autres à le londres déposés à le son neveu monsieur ancien aumônier de le roi de suède certes l’ homme qui de à le ans s’ était presque épuisé par la publication d’ une sorte d’ encyclopédie a dû recevoir des secours surnaturels pour composer ces prodigieux traités à l’ âge où les forces de l’ homme commencent à s’ éteindre " ]	[ "et je n’ avais plus envie de rire de le tout le vieux bob me parut effrayant farouche factice comme un vieux cabot avec sa gaieté en fer-blanc et sa science de pacotille je ne le quittai plus de les yeux il me sembla que ses cheveux remuaient oui comme remue une perruque ", "y-a t’-il encore bien loin d’ ici le manoir de messire de saint-julien vous avez messire encore une bonne demi-heure de chemin et si vous vous arrêtez en cet endroit que dieu vous préserve de la rencontre de le bailli et de le sifflement de les vipères puis il continua sa route que diable me conte -t’-il là ", "si tu viens à le renaud je brise le manche de ton balai alors n’ ayant plus rien qui te soutienne tu t’ écrouleras sur le carrelage comme une vieille bouse de vache je file un coup de saveur à le ma montre elle dit midi j’ ai le temps d’ aller voir le turc chapitre casse-tete le bar de les amis ne se singularise pas des autres établissements de ce genre ", "je n' avais encore vu la beauté qu' à le milieu de ma famille je restai confondu en l' apercevant sur le visage d' une femme étrangère chaque pas dans la vie m' ouvrait une nouvelle perspective j' entendais la voix lointaine et séduisante de les passions qui venaient à le moi je me précipitais au-devant de ces sirènes attiré par une harmonie inconnue ", "et son regard caressait son bon et vaillant mari ses filles parées de les charmes de la jeunesse et s’ étendait avec complaisance autour de le cadre de son bonheur domestique ce logis ou elle avait dépensé tant d’ efforts patients pour rendre la vie confortable et aimable à les siens servain déballait ses petits paquets d’ où s’ échappaient des choses affriolantes –puisque nous avons toutes raisons de nous réjouir réjouissons -nous donc sans remords!galant et jovial il épingla à le corsage de servain une petite ancre d’ or: la en souvenir de le succès d’ aujourd’hui et de la promenade maritime d’ il y a ans!là-dessus il embrassa sa femme et balthazar en entendant les rires de les jeunes filles vociféra cette injonction qui lui était souvent adressée: veux -tu te taire scélérat! veux -tu bien te taire –non mon vieux rétorqua m. servain avec énergie j’ ai bien le droit palsambleu! d’ embrasser mon épouse ", "l’ insoupçonnable en lui ce que de lui-même il ne pouvait approcher que par l’ ombre que découpe un corps dans son dos quand PROPN s’ avance vers le soleil ou à son insu par le jeu de les nuages et de les rochers qui se donnent parfois de faux airs de bestiaire mais bien incapable le monde au-delà d’ une courbure de la roche pouvant suggérer l’ encolure d’ un fauve ou la masse protubérante d’ un cumulus une silhouette animale de pousser plus loin son jeu de les ressemblances avec ses créatures à le lieu qu’ ici n’ est -ce pas demandez et vous recevrez le monde jusque -la avait vécu des millions d’ années sans se douter qu’ il était capable de faire surgir un double joyeux de lui-même il a fallu cette rencontre non pas à le sommet mais dans le très profond de la terre pour que ce miracle de vie se reproduise à le volonté ", "flegmatique méthodique peu communicatif il évitait soigneusement les matelots qui avaient toujours quelque bourrade à sa disposition il se nourrissait sur sa réserve de provisions tout compte fait il était assez maigre pour que son poids ajouté en surcharge n’ accrût pas sensiblement les frais de navigation de le dream si passait gratuitement à le coup sûr son passage ne coûterait pas un à la caisse de PROPN présence à le bord cependant amena de la part de le capitaine turcotte une réflexion dont son second sans doute fut seul à comprendre le sens particulier il va bien nous gêner ce damné chinois quand il faudra après tout tant pis pour lui pourquoi s’ est -il embarqué frauduleusement sur le dream ", "mais l’ armoire de fer de les archives ne s’ ouvrit pas pour nous ce jour-là c’ est parce que tu es encore trop jeune murmura le vieil homme de lettres les salons ovales de l’ hôtel de soubise et la chambre de la princesse ont servi de modèle à le toute l’ europe d’ autrefois ce sont d’ ailleurs les documents les plus purs que nous ayons sur le goût français et sur l’ art ornemental de la renaissance il n’ est pas une demeure de le vieux monde digne de ce nom qui ne rappelle par quelque détail les dessins de boffrand la façade de delamair les coups de ciseau de lemoyne les raffinements de ou de boucher en quittant la rue de les francs-bourgeois mon vieil archiviste me dit à le voix basse qu’ il considérait l’ hôtel de soubise comme la plus admirable maison de le monde ", "après vous avoir débarquée si nous pouvons nous procurer un officier et un équipage nous irons décharger notre cargaison à le valparaiso ainsi que devait le faire le capitaine puis nous retournerons à le notre port d’ attache mais cela vous retarderait trop et quoique bien attristé de me séparer de vous ...–bien nous verrons plus tard ce qu’ il conviendra de faire ", "un sourire de saint-père laconique fiché à les lèvres a le voir ainsi cher gaston comment tu t’ appelles pas gaston et alors ç change quoi l’ émotion te vient la foi te gagne comme un froid à les pieds une discrète émotion t’ amollit t’ as envie de te signer de te sous-signer de te contresigner " ]
je passe presque toutes mes soirées solitaires car PROPN se retire de bonne heure depuis le fameux soir ou ̀ j’ ai fait de la musique et où cela m’ a si mal réussi je n’ ai plus ouvert le piano j’ ai su depuis comment m. PROPN se trouvait à la maison ce soir-la le dîner de cérémonie l’ ennuyait et il avait prétexté une migraine pour rester chez lui hier vers heures j’ étais descendue à le salon espérant y trouver la lampe allumée car eva m’ avait priée de lui montrer un nouvel ouvrage	[ "a mon grand étonnement il n’ y avait pas de lumière mais pour conjurer l’ humidilé on avait fait un beau feu qui éclairait tout l’ appartement eva n’ était point encore descendue et je m’ approchais de la cheminée espérant me réchauffer la pluie fouettait les vitres avec fracas et le vent poussait de les hurlement plaintifs j’ étais là depuis un certain temps déjà plongée dans mes méditations quand la porte s’ est ouverte assez brusquement et quelqu’un a dit: es-tu là c’ était son frère ", "non monsieur ai -je répondu n’ est point encore descendue j’ étais justement à l’ attendre» je pensais qu’ il allait refermer la porte et s’ en aller mais point du tout il est entré et est venu s’ adosser contre la cheminée je n’ avais nulle envie de causer surtout avec pourtant malgré mes dispositions peu gaies je trouvais assez plaisant que nous fussions destinés à le nous rencontrer ainsi dans l’ obscurité heureusement il eut le bon esprit de commencer par donner un vigoureux coup de sonnette qui fit accourir le domestique à lequel il réclama de la lumière je lui en sus gré et j’ espérais qu’ eva et la lampe arriveraient avant qu’ il n’ eut eu le temps d’ entrer en conversation avec moi ", "mais il était dit que les choses ne se passeraient point ainsi le domestique est fort lent dans toutes ses actions et il se pressa d’ autant moins que l’ ordre n’ avait pas été donné par mme quant à le eva elle ne se décidait point à le descendre aussi après quelques moments d’ un silence assez embarrassant m. PROPN me dit tout-à-coup: –cela vous serait -il vraiment désagréable mademoiselle si je vous priais de nous faire un peu de musique ce soir je vous en prie lui dis -je ne parlons plus de cela je pourrais déplaire à le madame votre mère oubliez de grâce que vous m’ avez entendue –ce que vous me demandez -là est tout-à-fait impossible me dit -il on n’ oublie pas ce qui vous a charmé de le reste reprit il avec un ton rempli de déférence à lequel je ne suis guère plus habituée si j’ ai été indiscret pardonnez -moi j’ ai tenu à le vous adresser ma requête sans témoins afin que vous fussiez plus libre d’ y répondre franchement mais vous me permettrez d’ ajouter n’ est -ce pas qu’ il est déplorable que vous négligiez un si beau talent et vous avez tort d’ en ", "ne pouvez -vous surmonter un peu d’ ennui et de timidité pour une chose que vous aimez car cela vous ne pouvez le nier à le moins devant moi je l’ ai senti en vous entendant jouer vous aimez passionnément la musique –c’ est vrai lui dis -je –eh! bien reprit -il avec entrain je ne désespère pas de vous convaincre vous avez repoussé ma demande et vous serez punie j’ aurais pu vous éviter tous les embarras de la situation en vous demandant ce soir devant tout le monde si vous n’ étiez pas musicienne vous m’ auriez répondu oui; je vous aurais priée de vous mettre à le piano vous l’ auriez fait tout simplement et comme il est impossible de ne pas être frappé par votre jeu ma mère vous aurait peut-être accordé quelques heures d’ études de temps à le autre –merci lui dis -je votre petit plan était excellent mais à le présent que je le connais il ne pourrait plus réussir ", "je ne voudrais jamais recourir à une ruso si petite qu’ elle soit pour obtenir une chose le mal est fait je ne puis vous empêcher de dire que vous m’ avez entendue il en résultera ce qui pourra et si mme désire que je joue je le ferai pour vous remercier de votre bonne intention a peine avais -je fini de parler que le domestique est entré portant la lampe et est arrivée après lui –qu’ êtes -vous devenue tout ce temps chère enfant? lui dis-je aviez -vous donc oublié votre nouvel ouvrage ne me grondez pas fit -elle avec un certain air câlin qu’ elle ne prend qu’ avec moi si vous saviez ce que j’ ai entendu dire à le maman à le moment ou ̀ j’ entrais dans sa chambre avant de venir ici! elle s’ assit et continua sans attendre de réponse: était en conférence avec papa et voici les derniers mots que j’ ai surpris: convenez mon cher ami disait maman que mlle est beaucoup trop jolie pour une institutrice c’ est vraiment trop fort n’ est -ce pas gilbert ", "s’ écria eva en s’ adressant cette fois à son frère comment peut -on reprocher à les gens leur beaute maman trouvera bientôt aussi que le soleil a trop d’ éclat –assez eva lui dis je vous ne devez point parler ainsi de votre mère mais j’ aurais eu autant de succès en priant le vent de ne pas souffler qu’ en priant eva de ne pas parler car elle paraissait fort agitée –etes -vous donc fâchée d’ être belle s’ écria -t-elle en s’ emparant brusquement de ma tête et en me mettant en face de la lumière car enfin c’ est vrai je n’ ai jamais vu de femme qui pût vous être comparée taisez -vous lui dis -je avec un peu d’ impatience car cette scène me paraissait ridicule surtout devant son frère ", "si vous désirez connaître mon opinion la voici: ma beauté en tant qu’ elle existe ne sera jamais pour moi qu’ une source de chagrins car je n’ ai pas le droit d’ être belle vous venez de l’ entendre dire par la bouche même de votre mère j’ avais bien senti en parlant que ma voix avait une certaine amertume mais je n’ avais pu m’ en défendre allait -on à le présent me faire un crime de ma figure? ma pauvre mère avait donc bien raison quand le dernier soir en m’ embrassant elle me dit: enfant dieu veuille que ce joli minois dont ton père et moi nous étions si fiers ne devienne pas un écueil dans ta vie mais enfin en m’ accordant ce don dangereux peut-être dieu avait sans doute un but: pourquoi donc irais -je m’ en tourmenter? si aujourd’hui il fait couler mes larmes peut-être un jour lui devrais -je de la joie ", "quand je relevai la tête après ma petite tirade je m’ aperçus qu’ eva paraissait chagrine et qne m. PROPN qui n’ avait point quitté sa place devant la cheminée me considérait d’ un air soucieux qui ne lui est point habituel j’ étais vexée de tout ce qui s’ était passé et après je me suis réfugiée dans ma chambre le vallon m. est arrivé depuis une dizaine de jours il trouve eva bien mieux et l’ observe très-attentivement sa présence apporte quelques modifications dans les habitudes silencieuses de la maison et un peu de changement et de gaîté font du bien à l’ âge d’ eva ", "cette enfant a trop l’ habitude de vivre en elle-même repliée sur ses pensées m. ayant ordonné beaucoup d’ exercice nous faisons tous les jours et moi une longue promenade à le pied de heures à le moins notre course a généralement pour but une métairie appartenant à le m. où aime à se reposer et à le boire de le lait chaud hier le vent était très-froid il y a déjà un peu de neige sur les montagnes voisines les nuages couraient à le ciel par instants le soleil paraissait pâle et blafard éclairant comme à le regret ces campagnes déjà dévastées par l’ approche de l’ hiver " ]	[ "en fait c’ est grâce à l’ amitié de cissé que cet interme ̀de dakarois ne m’ a pas laissé le souvenir d’ une interminable garde à le vue régulièrement je remettais à le portier de la légation car on ne me permettait pas d’ aller plus loin des lettres adressées à le camarade dans lesquelles je lui demandais des nouvelles de ce fameux câble télégraphique et que je concluais par des salutations marxistes-léninistes hypocritement car cela faisait déjà quelque temps que je n’ étais plus un adepte de cette doctrine si même je l’ avais jamais été à le terme de ce mois d’ attente que le camarade flavio ne m’ avait infligé que par vice le quartier général lui ayant certainement notifié depuis longtemps son refus de m’ accorder l’ autorisation que je sollicitais j’ appris que le journaliste à l’ œil injecté de sang était sur le point de se rendre à le PROPN la ville la plus proche de la frontière pour tenter de passer en guinée-bissau dia ayant invoqué un prétexte quelconque pour ne pas me prendre dans sa voiture je le suivis en taxi-brousse ou je le précédai ca", "wanda ne savait rien des dessous de la tragédie dont elle avait été victime elle ignorait la machination qui l’ avait séparée de son mari elle était partie à le cause d’ une lettre signée de lui elle avait bien des raisons de douter de lui c’ était par pure délicatesse par générosité qu’ elle s’ était tue ", "ils avaient pris en main les nouveaux venus leur grattant le dos avec des torchons de tille et leur criant à l’ oreille les conseils de leur expérience si vous restez à le ir-koutsk vous verrez c’ est le paradis PROPN aussi n’ est pas mal mais dieu vous préserve des mines de blagodatsk quand tous les politiques avaient été nettoyés et renchaînés le feldjaeger les avait conduits à l’ église l’ office était déjà commencé des anges chantaient de le côté de l’ iconostase ", "le dandy parla de son métier des américains qui savent ce qui est beau et par leurs dollars le prouvent des tableaux de vincent et gauguin qui déjà montaient vers le ciel dans les tours de manhattan plus hautes et saintes que notre-dame de la garde c’ était donc PROPN qu’ ils allaient en fin de compte les rouleaux qu’ on mettait à la petite vitesse en arles en pour une fois peut-être roulin s’ amusa que les capitalistes fussent si roublards et de nouveau le parisien caressa la tête de la petite marcelle serra l’ épaule de roulin et partit disant qu’ il reviendrait plus tard quand ils auraient réfléchi aimable direct juvénile et roulin par la fenêtre le regarda descendre la rue trigance en plein soleil avec le veston mimosa et le pantalon clair la défroque facile de déjeuner sur l’ herbe mais ce que roulin vit le plus longtemps parmi les écaillères à le fichus les pompons de marins les bousingots ce qu’ il vit magistralement miroiter jusqu’ à le bout ce fut le tuyau de poêle la mitre noire qui prend la pure lumière la boucle la stocke abrupte comme les tours de PROP", "les années passent elle a l’ impression de gâcher sa vie à le écrire de les trucs qui n’ intéressent personne sauf lui parfois elle se demande s’ il n’ est pas mal-intentionné si ce n’ est pas le seul moyen qu’ il a trouvé pour la garder sous la main lecritique d’ art dans un escalier en métal dont les circonvolutions n’ en finissent pas de s’ entortiller comme à l’ intérieur d’ une coquille d’ escargot le critique d’ art suit la foule qui descend les marches après le spectacle tout en disant à la personne qui l’ accompagne on ne peut pas nier qu’ il sache occuper l’ espace mais chorégraphiquement c’ est ses paroles se perdent dans le brouhaha général il porte une veste en lin avachie les poches sont déformées par un portefeuille des clés ou un téléphone on ne distingue plus les mots mais on perçoit la voix qui ondule il a les yeux bleus les cheveux en brosse et à le cause de le vent qui s’ engouffre dans les treillages de la structure de l’ escalier les pans de sa veste en lin volettent derrière lui l’ avocat quidicte soncourrier il a tellement de choses à le fa", "à le même moment des cavaliers et des dames qui remarquèrent les lumières en sortant d' un souper se présentèrent à la porte dans le dessein de voir les nouveautés tragiques de paris et furent ensuite suivis d' un si grand concours de monde qu' en rien de temps je vis la salle et mon escarcelle pleines et que nous eûmes pour des semaines de quoi oublier nos jeûnes comiques que pensez -vous qu' il arriva de l' auteur et de la cause d' un si beau succès? de portier je devins régisseur moucheur de chandelles souffleur et poète et regarda avec des yeux plus doux le fils de pharasmane à le qui son teint fleuri et ses lèvres purpurines valurent le nom de bellefleur que j' ai toujours porté depuis que je fus ainsi devenu comédien on me donna un rôle qui marquait assez l' importance que j' avais acquise dans la compagnie car c' était de jouer le personnage de le lion qui rugit à le quatrième acte de pyrame et thisbé et par la vertu de ce cri mettant en fuite ces parfaits amants concourt à le dénouement de cette illustre tragédie mon dernier succès m' avait gonflé un pe", "bon? dans les journaux ils disent le contraire —tu sais beaucoup de choses vasco vraiment —parbleu j’ édite mon propre journal et même je le vends alors je lis ceux de les autres pour être à le courant ", "elle raconta ses impressions ses ennuis sa vie errante à le travers les rochers le long de les vagues qui vous baignent les pieds et semblent une caresse de la mer elle parlait de ses longues contemplations en face de la pleine mer avec l' horizon fantastique de les rochers les sirènes le poëte heureux écoutait s' absorbant dans ces détails naïfs comme s' il eût entendu ce que lui disait tout bas son esprit il ressentait les mêmes émotions cette adorable enfant lui paraissant l' écho vivant de ses propres rêveries il avait surtout remarqué la mélodie de la voix de PROPN ses accents avaient le charme d' une musique et les mots s' échappaient de son gosier en gammes étincelantes de vie de gaieté et de jeunesse ", "il refusa et se débattit à le grand-peine nous l’ empêchâmes de hurler alors furieux le poignarda —nous ne savons même pas si l’ orgie a lieu ou si elle a été contremandée dit mon frère navré peut-être que ce crime est inutile ", "il critiqua le mien ce qui n\\ était pas difficile puis il me fit la généalogie de le sien qui sortait de le fameux haras de cordoue noble animal en effet si dur à la fatigue à le ce que prétendait son maître qu\\ il avait fait une fois lieues dans un jour à le galop ou à le grand trot à le milieu de sa tirade inconnu arrêta brusquement comme surpris et fâché d\\' en avoir trop dit est que j\\' étais très pressé d\\' aller à le cordoue reprit -il avec quelque embarras j\\' avais à le solliciter les juges pour un procès en parlant il regardait mon guide antonio qui baissait les yeux " ]
comme nous avons chacun notre vie à le nous à qui pouvait -elle bien parler d’ une voix si basse presque un chuchotement elle raccrocha —claude nous te laissons dit PROPN je vais lui montrer mon appartement à le moi tu veux que nous nous voyions ce soir	[ "—je ne sais pas encore si je serai libre dit mmeportier téléphone-moi vers heures PROPN m’ a fait installer le téléphone dans ma chambre me dit la mine réjouie à la porte était fixée une carte de visite à le nom de PROPN portier la chambre de la taille d’ une cabine de bateau donnait sur l’ avenue paul-doumer par une fenêtre à le guillotine ", "le lit de était recouvert d’ un plaid écossais un fauteuil de le même tissu contre le mur beige une longue étagère supportait des maquettes d’ avion et un globe terrestre une photo d’ yvette lebon sur l’ autre mur ou bien était -ce mmeportier ", "PROPN surprit mon regard —tu te demandes laquelle de les hein? claude ou yvette il croisait les bras comme un instituteur qui vient de poser une colle à un élève c’ est claude mon vieux il était fier de me montrer la radio couleur ivoire incorporée à la table de nuit ", "puis la salle de bains étroite toute de mosaïque bleu marine avec une baignoire sabot ne te fait rien si on écoute une émission me demanda -t-il il tourna le bouton de la radio un speaker pour ceux qui aiment le jazz ", "une trompette jouait une mélodie lente et sereine comme la courbe d’ un oiseau de mer planant au-dessus d’ une plage déserte à le crépuscule —tu entends c’ est nous étions assis l’ un à le côté de l’ autre sur le rebord de le lit PROPN avait sorti de le placard une bouteille de whisky dont il avait à le moitié rempli son verre à le dents nous buvions chacun à le notre tour en écoutant la musique et les ombres de les passants projetées contre le mur par un lampadaire de l’ avenue nous frôlaient ces samedi soir nous étions souvent seuls tous les et nous dînions comme des grandes personnes dans un restaurant vide de le square de l’ alboni grâce à les francs d’ argent de poche que mmeportier donnait à son fils ", "je note ça sur un carnet de comptes m’ avait -il dit et je rembourserai tout à le claude quand j’ aurai et ans et puis par le métro nous allions à la séance de heures d’ un cinéma d’ auteuil PROPN m’ avait expliqué que le directeur de ce cinéma était un ami de sa mère mon camarade se présentait à la caissière et aussitôt elle nous tendait tickets gratuits nous revenions à le pied par la rue chardon-lagache et la rue la fontaine ", "je portais mon duffle-coat et un manteau de poil de chameau sur son flanelle sombre cette tenue le vieillissait de ans mais apparemment cela ne lui suffisait pas encore il avait acheté des montures de lunettes en écailles dont il s’ affublait à l’ occasion de nos sorties avec sa mère s’ il avait pu il se serait laissé pousser la moustache et teint les cheveux en gris dans le hall vert crème de l’ immeuble il me proposait à le voix basse: et si nous allions dire un petit bonjour à le claude à la sortie de l’ ascenseur il marchait sur la pointe de les pieds jusqu’ à la porte de l’ appartement et nous demeurions debout immobiles devant cette porte la minuterie s’ éteignait sans que ni l’ un ni l’ autre nous ne jugions utile de la rallumer ", "des éclats de voix ou de rire assourdis combien d’ invités étaient -ils? quelquefois je reconnaissais la voix de mmeportier mais différente de ce qu’ elle était en plein jour très rauque et son rire aussi plus strident et plus saccadé que d’ habitude à le bout d’ un instant il me prenait le bras et me guidait dans le noir de nouveau nous nous trouvions à le milieu de le hall dont les murs brillaient sous la lumière trop vive des appliques ", "—je t’ accompagne à le métro c’ était tout près place de le trocadéro souvent pour rester un peu plus longtemps ensemble nous faisions le tour de la place et suivions l’ avenue jusqu’ à la station boissière PROPN est encore en train de faire la nouba me disait PROPN ou peut-être une partie de poker il affectait un ton amusé —elle va avoir la gueule de bois demain matin à le moment de nous quitter je remarquais ses traits crispés son regard triste " ]	[ "c’ est un solitaire le moindre dérangement dans ses habitudes doit le rendre furieux il n’ a jamais eu l’ idée de se marier d’ avoir des enfants et on ne lui connaît pas la moindre aventure qu’ est -ce que félicie a voulu insinuer mais non! félicie ment ", "celle-ci n’ en était pas moins photographiée dans son esprit avec ses moindres détails et il savait qu’ il les retrouverait dans sa mémoire quand il en aurait besoin il entendit une auto qui s’ arrêtait un grincement de freins un claquement de portière puis ce furent des pas dans la cour et comme lapointe l’ avait fait pour lui il ouvrit la porte il connaissait boisset l’ inspecteur de le xiv e arrondissement qui était accompagné d’ un agent en uniforme et d’ un petit homme grassouillet portant une trousse de médecin —entrez tous les je crois docteur que vous n’ avez qu’ à le constater le décès le d paul ne tardera pas à le arriver boisset le questionnait de les yeux ", "pendant quelques pas dieu l’ emporta vers son trône divine revenons à le elle était accoudée contre un arbre sur le boulevard il n’ était pas de jeunes gens qui ne la connussent d’ entre ces frappes s’ approchèrent d’ elle d’ abord ils vinrent en riant d’ on ne sait quoi peut-être de divine puis ils lui dirent bonjour et demandèrent des nouvelles de le turbin ", "ils vidèrent quand même la bouteille en emportèrent une autre avec eux et remontèrent la rue de la fontaine jusqu’ à la rue pie c’ est la mais ce n’ était pas la peine de demander se sentait la maison avait un air de bonheur une tour et des marches étroites qui grimpaient le long de le mur jusqu’ à la terrasse de le toit la place n’ était qu’ un patio; ", "je me suis couché à le heures ce qui ne m’ était pas arrivé depuis l’ adolescence et même quand j’ avais été frappé par cette grippe espagnole fatale à le guillaume apollinaire je n’ ai plus répondu à le téléphone ni à les courriers j’ ai fait le sourd quand on tambourinait à le ma porte j’ ai pris le bateau qui partait pour l’ endroit le plus éloigné possible mais où l’on parlait français c’ était le ville de PROPN je me suis levée pour aller me blottir contre lui j’ ai posé mon visage dans le creux de son épaule et murmure je voulais te dire moi aussi à le propos de le grand-père emouroux il était à le camp brun avec mon autre grand-père sauf que lui c’ était de le côté de les forçats chapitre4 les fourmis électriques en vérité je savais depuis longtemps d’ où je venais ", "oui certes ils étaient maigres et après? n’ avaient -ils rien de plus intéressant à le me sortir moi ce qui me frappait le plus ce n’ était pas leur maigreur c’ étaient la beauté et la magie de ma sœur c’ étaient la délicatesse et la bizarrerie de rinri nulle hostilité pourtant dans leur observation réciproque ils s’ apprécièrent d’ emblée après coup je leur donne raison si j’ examine mon passé je remarque que pour des êtres qui ont joué dans ma vie un rôle important étaient maigres ", "j’ étais prêt avant la chute de le jour et je m’ assis en attendant la nuit sous la vérandah le soleil se plongeait dans l’ océan que l’on entrevoyait à le loin comme une ligne bleue une barre d’ acier qui étincelait mais avant de disparaître il allumait un suprême incendie qui embrasait l’ horizon son disque rouge s’ abîmait lentement en s’ élargissant avec des lueurs fauves qui ensanglantaient les sommets dénudés de les mornes où seuls de rares palmiers courbés par le vent semblaient implorer du secours en se tordant plus près de moi de grands cocotiers dont les ombres s’ allongeaient démesurément prenaient des aspects fantastiques et changeants et des filaos à le sombre feuillage devenaient lugubres ", "avec un rien d’ impatience maigret questionnait maintenant en dévisageant —vous êtes sûr qu’ il s’ agit de la même femme à le cette époque elle était rongée de phtisie —elle s’ est soignée pendant plusieurs années —elle est restée avec marcellin —elle ne le voyait guère vous savez ", "mais que le diable me brûle si je donne seulement une loque pour les enterrer j’ ai fait assez de pertes sans compter les douceurs que tu me pries de donner à le toi et à le ta famille arrange joliment mes affaires j’ ai de la chance cette année vous vous plaignez toujours père ", "nous eûmes fini de jouer avant que la vache eût fini de paître et quand elle nous vit venir à le elle elle se mit à le tondre l’ herbe à le grands coups de langue comme pour nous dire qu’ elle avait encore faim attendons un peu dit tu ne sais donc pas qu’ une vache mange toute la journée un tout petit peu tout en attendant nous reprîmes nos sacs et nos instruments " ]
elle prit pied sur l’ épaule d’ alain et ils gagnèrent ensemble leur chambre à le coucher une longue grappe pendante de cytise noire devant la fenêtre ouverte devint une longue grappe jaune clair quand alain alluma le plafonnier et la lampe de chevet il versa la chatte sur le lit en penchant l’ épaule et erra de sa chambre à la salle de bains inutilement en homme que la fatigue empêche de se coucher il se pencha sur le jardin chercha d’ un regard hostile l’ amas blanc de les travaux inachevés ouvrit et ferma des tiroirs des boîtes dormaient ses véritables secrets un dollar d’ or une bague chevalière une breloque d’ agate pendue à la chaîne de montre de son père; quelques graines rouges et noires provenant d’ un balisier exotique	[ "un chapelet de communiant en nacre; un mince bracelet rompu souvenir d’ une jeune maîtresse orageuse qui avait passé vite et à le grand bruit le reste de ses biens terrestres n’ étaient que livres brochés et reliés lettres photographies il maniait rêveusement ces petites épaves brillantes et sans valeur comme la pierraille colorée qu’ on trouve dans les nids de les oiseaux pillards il faut jeter tout cela ou le laisser ici je n’ y tiens pas est -ce que j’ y tiens sa condition d’ enfant unique l’ attachait à le tout ce qu’ il n’ avait jamais partagé ni disputé il vit son visage dans le miroir et s’ irrita contre lui-même ", "mais couche -toi donc tu es délabré c’ est honteux dit -il à le beau jeune homme blond on ne me trouve beau que parce que je suis blond brun je serais affreux il critiqua une fois de plus son nez un peu chevalin sa joue longue mais une fois de plus il sourit pour se montrer ses dents flatta de la main le pli naturel de ses cheveux blonds trop épais et fut content de la nuance de ses yeux d’ un gris verdissant entre des cils foncés ", "plis creusèrent les joues de part et d’ autre de le sourire l’ œil recula cerné de mauve une barbe rude et pâle rasée le matin grossissait déjà la lèvre quelle gueule je me fais pitié non je me dégoûte ", "une figure de nuit de noces à le fond de le miroir le dévisageait de loin gravement je viens je viens! il se jeta sur le champ frais de les draps en ménageant la chatte il lui dédia rapidement quelques litanies rituelles qui convenaient à les grâces caractéristiques et à les vertus d’ une chatte dite de les chartreux pure de race petite et parfaite mon petit ours à le grosses joues fine-fine-fine chatte mon pigeon bleu démon couleur de perle dès qu’ il supprima la lumière la chatte se mit à le fouler délicatement la poitrine de son ami perçant d’ une seule griffe à le chaque foulée la soie de le pyjama et atteignant la peau juste assez pour qu’ alain endurât un plaisir anxieux ", "encore jours saha soupira -t-il dans jours nuits une vie nouvelle dans un gîte nouveau avec une jeune femme amoureuse et indomptée il caressa le pelage de la chatte chaud et frais fleurant le buis taillé le thuya le gazon bien nourri elle ronronnait à le pleine gorge et dans l’ ombre elle lui donna un baiser de chat posant son nez humide un instant sous le nez d’ alain entre les narines et la lèvre baiser immatériel rapide et qu’ elle n’ accordait que rarement nos nuits les phares d’ une voiture dans la plus proche avenue percèrent les feuillages de blancs rais tournants sur le mur de la chambre passèrent les ombres agrandies de le cytise d’ un tulipier isolé à le milieu d’ une pelouse ", "au-dessus de son visage alain vit briller et s’ éteindre le visage de saha couchée et l’ œil dur ne me fais pas peur pria -t-il car à la faveur de le sommeil il redevenait faible chimérique attardé dans les rets d’ une interminable et douce adolescence il ferma les yeux tandis que vigilante suivait la ronde de les signes qui s’ ébattent la lampe éteinte autour de les hommes endormis il rêvait profusément et descendait dans ses songes par étages ", "à le réveil il ne racontait pas ses aventures nocturnes jaloux d’ un domaine qu’ avaient agrandi une enfance délicate et mal dirigée des séjours à le lit pendant sa croissance brusque de long garçonnet filiforme il aimait ses songes qu’ il cultivait et n’ eût pour rien à le monde trahi les relais qui l’ attendaient à la première halte alors qu’ il entendait encore les klaxons sur l’ avenue il rencontra des visages tournoyants et extensibles familiers difformes qu’ il traversa comme il eût traversé en saluant PROPN et PROPN une foule bénigne tournoyants convexes ils s’ approchaient d’ alain en grossissant clairs sur un champ sombre ils devenaient plus clairs encore comme s’ ils eussent reçu de le dormeur PROPN la lumière ", "pourvus d’ un gros œil ils évoluaient selon une giration aisée mais une volte sous-marine les rejetait à le loin dès qu ils avaient touché une cloison invisible dans l’ humide regard d’ un monstre rond dans la prunelle d’ une lune dodue ou dans celle de l’ archange égaré chevelu de rayons alain reconnaissait la même expression la même intention qu’ aucun d’ eux n’ avait encore traduite et que l’ alain de le rêve enregistrait avec sécurité ils me la diront demain parfois ils périssaient en éclatant s’ éparpillaient en déchets faiblement lumineux d’ autres fois ils n’ existaient qu’ en tant que main bras front globe optique plein de pensées poussière astrale de nez de mentons et toujours cet œil bombé qui juste à le moment de s’ expliquer tournait et ne montrait plus que son autre face noire alain endormi poursuivit sous la garde de saha son naufrage quotidien dépassa l’ univers de les figures convexes et de les yeux descendit à le travers d’ une zone de noir qui n’ admettait qu’ un noir puissant varié indiciblement et comme composé de couleurs immergées à les con", "et il déboucha dans la ville de le songe parmi les passants les habitants debout sur leurs seuils les gardiens de square couronnés d’ or et les figurants postés sur le passage d’ alain tout nu armé d’ une badine extrêmement lucide et avisé: si je marche un peu vite après avoir noué ma cravate d’ une certaine manière et surtout en sifflotant il y a de grandes chances pour que personne ne s’ aperçoive que je suis tout nu il noua donc sa cravate en forme de cœur et sifflota ce n’ est pas siffloter ce que je fais là c’ est ronronner siffloter c’ est ainsi mais il ronronnait encore je ne suis pas à le bout de mon rouleau il s’ agit en somme et simplement de franchir cette place inondée de soleil de contourner le kiosque joue la musique militaire " ]	[ "les musiciens clarinette piston tuba bugle et cornet à la tête tous même ceux qui n’ ont pas tiré à le sort arborent un numéro à le leur coiffure je me suis procuré le mien dans une petite boutique de la place où m’ ont conduit bugutte et campernouillie nous sommes gaillards de la même trempe bruxellois invétérés résolus comme ils disent à s’ en donner pour leur argent une seule chose me les gâte ", "nous avons aussi entendu s' ouvrir la porte de les toilettes PROPN se tenait dans la pénombre de le couloir l' air plus douloureux que d' ordinaire mais tâchant de sourire sûr de son fait ou de son bon droit à se trouver là chez les femmes chasse -le il va me faire pisser par la bouche m' a soufflé cécile j' avais laissé mon blouson sur la chaise dans la salle à le manger mais je gardais à la main ma serviette de table et le couteau de le plateau de fromages un laguiole à le lame longue très effilée ", "des rizières s’ étendaient comme des plaques d’ or autour de les petits ruisseaux qui serpentaient en fils d’ argent et les cocotiers lourds de leurs fruits se penchaient vers la terre –la voila s’ écria m.montbrichard avec enthousiasme la voilà bien la terre promise et il commença à le citer de le virgile mademoiselle continua -t-il avec feu j’ ai fait une traduction de virgile qu’ un compositeur de mes amis a bien voulu mettre en musique et il fredonna c’ est trop heureux un cultivateur a ne connaît pas ne connaît pas son bonheur ", "—je suis la fille de le forestier répondit -elle je m’ appelle sylvie et je demeure là elle étendit le bras vers la profondeur la plus noire et la plus veloutée de la forêt endormie —et toi comment t’ appelles -tu? tu as failli marcher sur moi —je m’ appelle réal; mon père demeure à le château je sais fit sylvie; tu es le fils de le seigneur ", "donc poursuivit françois de valois écoutez -moi bien monsieur mon cousin et vous madame vous vous êtes emparés de la personne de le roi de le<UNK> navarre c’ est d’ une bonne politique mais je crois que vous avez eu tort de négliger un détail lequel demanda la duchesse celui de le conduire à le nancy car là voyez-vous vous êtes les maîtres et vous pouvez faire ce que bon vous semble c’est-à-dire murmura le duc de guise qui avait peine à le contenir une irritation croissante qu’ il n’ en est point de même ici pas tout à le fait ", "–elle t’ a fait des confidences demanda –pas de le tout ce sont mes seules observations dont je te fais part quant à sa mémoire je n’ ai pu en tirer davantage que toi ", "ce n’ est pas pour cela qu’ elle est venue sonner à le ma porte cette nuit pendant l’ orage à l’ enfant-jésus eh bien! en voilà une idée —alors dit le vieux docteur je vais lui faire une ordonnance seulement prenez quelqu’un pour vous aider car elle va donner du mal dans l’ après-midi de ce jour où mademoiselle hermine s’ initiait de la façon la plus inattendue à les devoirs et à les soucis de la maternité madame jalin prévenue par une dépêche arriva toute bouleversée ", "dit je savais bien que vous viendriez à le mon aide ô mon père que faut -il faire? dois -je fuir et retourner à les indes dois -je engager la lutte le petit poisson nageait avec peine il paraissait souffrant ", "mais en attendant ne pourriez -vous pas me montrer le cliché rien de plus facile on va vous l' apporter en effet on l' apporta bientôt et saniel prit la plaque de verre de le bout de les doigts délicatement avec précaution à les coins opposés de façon à ne pas l' effacer puis comme il se trouvait dans l' ombre d' un rideau bleu tendu sous le vitrage il en sortit pour se diriger vers la cheminée où la lumière tombait crue et il commença son examen ", "ces enfants qui devront grandir sans banquise ces footballeurs que l’on adule ces chercheurs et ces tailleurs de pierre dont tout le monde se contrefout toutes ces injustices qui ne nous coupent pas l’ appétit mais qui nous ballonnent un peu quand même à le moment de la digestion ces mariages qui se fanent ces attestations que l’on rédige ces amis virtuels ces promesses que l’on ne s’ est pas tenues ce corps qui n’ est plus tellement désiré et qui c’ est affreux c’ est trop affreux ne désire plus tellement non plus oui il y a les enterrements de convenance pour tout cela et puis des films des musiques certaines chansons qui vous fendent par le milieu dans une allée de supermarché et des dessins animés même quand on croyait passer un peu de bon temps avec nos enfants et qu’ ils sont obligés les pauvres de nous broyer la main en nous rassurant: ne pleure pas maman ne pleure pas tu verras leur petit chien il est pas vraiment perdu en fait je ne sais pas ce que ma lili était en train d’ essorer mais ce devait être un sacré baquet de compresses parce que ç a a duré longtem" ]
certes mon appréhension diminuait à le souvenir de mes précédentes expériences nordiques des bains de soleil mixtes sur les plages allemandes de la baltique de l’ hydrothérapie suédoise où l’on est livré à les mains douces et comme usées par le savon des femmes et des baignades russes ou ̀ j’ avais vu des hommes et leurs compagnes brûlés et nus se tenir par la taille dans l’ eau de les îles bleue comme une encre stylographique cependant l’ idée de se trouver soudain à le milieu de dames et de demoiselles était inquiétante j’ entrouvris à le nouveau la porte sur la tribune parée de drapeaux de palmes d’ or et de serpents dans l’ huile un troisième interlocuteur s’ était joint à les autres je regardai	[ "il portait attaché autour de le cou dans une gaine de chagrin noir un porte-plume réservoir mais il ne pouvait être question d’ un caleçon d’ une serviette même pour un néophyte l’ heure avançait j’ étais à le me déshabiller le dernier évidemment à le pas comptés résolu les poings serrés la gorge sèche j’ entrai dans la salle ", "j’ aperçus tout d’ abord une restauration où dans des fauteuils de rotin des familles nues prenaient de le café à le lait avec des radis le spectacle était celui de ces repas à le hammam après la sudation une dame qui tricotait son ouvrage posé sur le ventre me parut un mauvais rêve j’ entendis des appels des cris le plancher tremblait sous le trépignement de les pieds ", "des boules roulaient avec un bruit d’ orage concassant des quilles je me trouvai à le centre d’ une salle vitrée close par des planches de sapin passées à le vernis à le yacht comme tout l’ est en ce pays personnes des sexes prenaient des ébats toute une société d’ hommes faisait de le saut en hauteur enjambant une corde réglable par centimètres un monsieur nu qui ressemblait à le roi de suède dépouillé par une révolution haussait avec flegme la corde d’ un cran après chaque série ", "je m’ efforçai de concentrer sur eux mon attention et d’ éviter de regarder l’ autre sexe vers le fond de la salle étaient dressés de les agrès de gymnastique des amateurs isolés s’ élevaient et s’ abattaient dans la sciure de bois où à l’ aide de massues assouplissaient leurs muscles dorsaux de jeunes garçons athlétiques lançaient le javelot contre des matelas et pendant les pauses buvaient une eau glacée avec laquelle ils se rinçaient la bouche et qu’ ils rejetaient ensuite loin d’ eux sur le plancher des dames âgées comme victimes d’ un système pénitentiaire effectuaient sur un pied de les promenades hexagonales ou des sauts triangulaires qui rappelaient le jeu de marelle ", "un bruit d’ anneaux choqués attira mon attention je levai les yeux jusque -là baissés comme ceux de les nonnes et vis suspendue une curieuse boule faite de membres noués d’ où sortaient des coudes pointus des genoux ronds puis lentement le corps tourna sur PROPN posée sur des vertèbres saillantes une croupe rose monta guindée par la force de les poignets il y eut un effort de le cou et une tête émergea hors de cheveux blond cendré retenus en arrière par un grand ruban de soie noire en coque ", "on sourit et je reconnus la dactylographe de le docteur vulpius la même qui m’ avait remis mon certificat elle restait ainsi dans ses anneaux en grenouille oiseuse flexible à son aise me souriant de sa fraîche et irrégulière figure de follet nordique je sentis sourdre dans mon cuir chevelu de les picotements de nouveau la tête de la jeune fille plongea vers le sol les bras s’ ouvrirent en équerre tendus; par-dessus cet axe tout le corps évolua en un lent rétablissement les jambes à le leur tour se fermèrent décrivirent un quart de cercle et s’ imposèrent à le sol ", "j’ eus alors devant moi le plus beau corps d’ adolescente athlétique qui se pût voir mes yeux n’ osaient quitter la figure la demoiselle me sourit encore et me salua sur mes bras je sentis son souffle je coupai court à le ces jeux et brusquement je lui tournai le dos courus à la barre de saut en hauteur où les hommes continuaient à s’ exercer pris mon élan et bondis à le tremplin comme un prêtre fanatique ", "mon pied se prit dans la corde et j’ allai mesurer le sol je me relevai le nez écorché les paumes sanglantes avec satisfaction je sentais la nécessité de continuer sans arrêt mes exercices de force et de ne plus jeter les yeux de le côté de la jeune fille quels yeux je me ruai à le trapèze j’ enjambai les barres parallèles ", "quels coins de bouche! et si cléments je soulevai des haltères de quelle poitrine intègre j’ étageai une série de sauts m’ acquérant par mon énergie aryenne l’ estime générale haletant peu entraîné le corps en sueur je dus m’ arrêter " ]	[ "chaque jour avant son dîner il allait passer une heure ou auprès d’ elle le soir souvent ils se rencontraient dans le monde et la pente de les accidents journaliers de l’ existence les avait amenés insensiblement à le ce résultat que leurs rêveries avaient ambitionné vivre près l’ un de l’ autre s’ aimer et ne point faillir s’ étaient -ils donc avoué qu’ ils s’ aimaient? non; dans les épanchements de leurs causeries intimes jamais le mot comme disent les romances n’ était sorti de leurs lèvres a quoi bon se le dire ne le savaient -ils pas et la confiance dont pauline usait avec george n’ était -elle pas le résultat de ce singulier compromis qu’ elle pouvait s’ abandonner sans crainte parce qu’ entre eux le mot amour n’ avait jamais été prononcé ", "tandis que je restais le nez plongé dans mes formulaires feignant de remettre un peu d’ ordre dans mes écritures je sentais peser sur moi le regard hostile de mon hôte je finis par prendre sur moi levai les yeux et après quelques mots d’ explication entrepris de renseigner le questionnaire la famille était nombreuse qui se tenait debout autour de le père seul à être assis sur une chaise paillée bien trop étroite pour ses larges épaules pour sa lourde veste de drap gris tandis qu’ il répondait par monosyllabes à le mes questions –en patois le plus souvent qu’ il fût malhabile à l’ usage de le français ou qu’ il trouvât prudent de le laisser paraître– bien décidé qu’ il était à le déjouer les pièges de la malignité administrative sa femme finissait de préparer le café qu’ elle versa fumant dans des bols de faïence blanche à la glaçure craquelée que la main éprouvait d’ une douceur tout à la fois grossière et fragile sourdement satisfaite de sentir la brûlure de le liquide domestiquée derrière de les épaisseurs feuilletées de terre émaillée je comm", "tramson se promit d’ ouvrir l’ œil et d’ en toucher mots à le abdullah si l’ homme vivait dans le quartier saurait le dénicher puis il commença à le rédiger une lettre pour sa fille lui annonçant ses prochaines visites en juillet la gamine vivait entre hyères et toulon avec sa mère et tramson se promettait de l’ enlever chaque week-end en attendant de l’ emmener camper fin août en bretagne comme il le lui avait promis il cacheta l’ enveloppe retira ses chaussures et passa dans la salle de bains ", "on entendait la vie gronder dans les profondeurs de la sylve PROPN considérait la figure de la croix de le sud qui se répétait en tremblant dans les eaux un instant muriel se tint auprès de lui enveloppée de lumière rouge mêlée à la pénombre bleue elle était une apparition presque fluide dans la vie profonde de le désert il la respirait avec une douceur qui par intervalles devenait angoissante elle éveillait tout ce qu’ il y a de mystérieux dans le cœur de les hommes ", "mais pendant quelque temps il y eut sur la table certains bouillons de tortue dont tartelett ne fut pas seul à se régaler part cet incident la monotonie de l’ existence ne fut plus troublée en rien chaque jour les mêmes heures étaient consacrées à les mêmes travaux cette vie ne serait -elle pas plus triste encore lorsque la saison d’ hiver obligerait godfrey et ses compagnons à se renfermer dans PROPN n’ y songeait pas sans une certaine anxiété mais qu’ y faire en attendant il continuait à explorer l’ île il employait à le chasser tout le temps que ne réclamait pas une plus pressante besogne ", "vous partez je pars le père jean insista pour me faire rentrer mais devant mon refus formel il prononça content de moi: c’ est très bien cela et mes amis de l’ association applaudirent je recommandai à le aschuler de ne pas parler de ces incidents à le mes parents afin de ne point les inquiéter il me le promit et un peu nerveux l’ oeil brillant il nous embrassa son fils et moi jules et mes camarades me serrèrent les mains et nous suivîmes gardinec ", "des boucles blondes entouraient la ronde petite figure dont les yeux couleur de ciel se levaient sur élisabeth elle eut un instant d’ étrange saisissement ces yeux les yeux d’ agathe les yeux angéliques et cette grâce déjà doucereuse avec laquelle cet enfant la saluait machinalement elle tourna la tête vers willibad il regardait son fils ", "il enviait ces insectes habiles dont le dard va piquer les ganglions nerveux paralyse ses victimes en leur laissant la vie sa rudesse lui souillait les doigts de petites taches de sang poisseux où collaient des pattes rompues quand il ne restait plus qu\\ une mouche captive ses mains redevenues libres il lui arrachait délicatement la tête était le meilleur procédé une mouche décapitée ne meurt qu\\' après longtemps dans la boîte de fer-blanc grouillaient les bestioles sans tête qui sautillaient et bourdonnaient sous le couvercle ou bien le couvercle enlevé risquaient un vol aveugle aussitôt retombant ", "l’ attaque de le chantier devait remonter à le plusieurs jours en somme l’ oasis de goléah et ses environs paraissaient absolument déserts .tandis que l’ ingénieur et les officiers s’ entretenaient à le ce sujet ainsi que cela vient d’ être dit le maréchal de les logis-chef et spahis s’ étaient dirigés vers l’ intérieur de l’ oasis coupe-à-cœur accompagnait son maître il allait furetant du nez sous les herbes et son attention ne semblait pas éveillée lorsque soudain il s’ arrêta redressa la tête dans l’ attitude d’ un chien qui tombe en arrêt .était -ce quelque gibier courant à le travers le bois et que coupe-à-cœur avait senti?... quelque fauve lion ou panthère prêt à le bondir maréchal de les logis-chef ne s’ y trompa pas à la façon d’ aboyer de l’ intelligent animal il comprenait ce que celui-ci voulait dire «il y a quelques rôdeurs par là déclara -t-il et si l’on pouvait en pincer un coupe-à-cœur allait s’ élancer mais son maître le retint ", "elle se rend à l’ hôpital voisin non elle conspire voila ce qui les rendait furieux ces hommes de la révolution qui se sont baignés dans le sang; voila ce qui les faisait frapper à le tâtons tuer à le hasard c’ est qu’ ils se sentaient enveloppés de la triple conspiration de la paysanne de la dame et de le prêtre et qu’ ils ne les voyaient pas eh bien " ]
la forêt essaya de lutter encore retardant l' incendie avec des flots de sève et la fraîcheur sans air de ses feuillages pressés enfin l' hiver arriva la neige s' abattit comme une seconde mort sur les grands terrains pleins de troncs noircis de racines consumées désormais on pouvait bâtir bientôt une ville immense toute en bois comme PROPN s' étendit à les bords de la rivière-rouge avec ses larges rues alignées numérotées rayonnant autour des places sa bourse ses halles ses églises ses écoles et tout un attirail maritime de hangars de douanes de docks d' entrepôts de chantiers de construction pour les navires	[ "la ville de bois comme on l' appela fut vite peuplée par les essuyeurs de plâtres de les villes neuves une activité fiévreuse circula dans tous ses quartiers mais sur les collines environnantes dominant les rues pleines de foule et le port encombré de vaisseaux une masse sombre et menaçante s' étalait en demi-cercle c' était la forêt qui regardait elle regardait cette ville insolente qui lui avait pris sa place à le bord de le fleuve et milles d' arbres gigantesques ", "tout wood'stown était fait avec sa vie à le elle les hauts mâts qui se balançaient là-bas dans le port ces toits innombrables abaissés l' un vers l' autre jusqu' à la dernière cabane de le faubourg le plus éloigné elle avait tout fourni même les instruments de travail même les meubles mesurant seulement ses services à la longueur de ses branches aussi quelle rancune terrible elle gardait contre cette ville de pillards tant que l' hiver dura on ne s' aperçut de rien les gens de wood'stown entendaient parfois un craquement sourd dans leurs toitures dans leurs meubles ", "de temps en temps une muraille se fendait un comptoir de magasin éclatait en bruyamment mais le bois neuf est sujet à le ces accidents et personne n' y attachait d' importance cependant à les approches de le printemps un printemps subit violent si riche de sèves qu' on en sentait sous terre comme un bruissement de sources le sol commença à s' agiter soulevé par des forces invisibles et actives dans chaque maison les meubles les parois de les murs se gonflèrent et l'on vit sur les planchers de longues boursouflures comme à le passage d' une taupe ni portes ni fenêtres rien ne marchait plus ", "c' est l' humidité disaient les habitants avec la chaleur cela passera tout à le coup à le lendemain d' un grand orage venu de la mer qui apportait l' été dans ses éclairs brûlants et sa pluie tiède la ville en se réveillant eut un cri de stupeur les toits rouges de les monuments publics les clochers de les églises le plancher de les maisons et jusqu' à le bois de les lits tout était saupoudré d' une teinte verte mince comme une moisissure légère comme une dentelle de près c' était une quantité de bourgeons microscopiques où l' enroulement de les feuilles se voyait déjà ", "cette bizarrerie de les pluies amusa sans inquiéter mais avant le soir des bouquets de verdure s' épanouissaient partout sur les meubles sur les murailles les branches poussaient à le vue d' œil; légèrement retenues dans la main on les sentait grandir et se débattre comme des ailes le jour suivant tous les appartements avaient l' air de serres ", "des lianes suivaient les rampes d' escalier dans les rues étroites des branches se joignaient d' un toit à l' autre mettant au-dessus de la ville bruyante l' ombre de les avenues forestières cela devenait inquiétant pendant que les savants réunis délibéraient sur ce cas de végétation extraordinaire la foule se pressait dehors pour voir les différents aspects de le miracle les cris de surprise la rumeur étonnée de tout ce peuple inactif donnaient de la solennité à le cet étrange événement ", "soudain quelqu'un cria: regardez donc la forêt! et l'on s' aperçut avec terreur que depuis jours le demi-cercle verdoyant s' était beaucoup rapproché la forêt avait l' air de descendre vers la ville toute une avant-garde de ronces de lianes s' allongeait jusqu' à les premières maisons de les faubourgs alors PROPN commença à le comprendre et à le avoir peur evidemment la forêt venait reconquérir sa place à le bord de le fleuve; et ses arbres abattus dispersés transformés se déprisonnaient pour aller au-devant d' elle ", "comment résister à l' invasion avec le feu on risquait d' embraser la ville entière et que pouvaient les haches contre cette sève sans cesse renaissante ces racines monstrueuses attaquant le sol en dessous ces milliers de graines volantes qui germaient en se brisant et faisaient pousser un arbre partout où elles tombaient pourtant tout le monde se mit bravement à l' œuvre avec des faux des herses des cognées et l'on fit un immense abattis de feuillages mais en vain ", "d' heure en heure la confusion de les forêts vierges où l' entrelacement de les lianes joint entre elles de les pousses gigantesques envahissait les rues de wood'stown déjà les insectes les reptiles faisaient irruption il y avait des nids dans tous les coins et de grands coups d' ailes et des masses de petits becs jaseurs en une nuit les greniers de la ville furent épuisés par toutes les couvées écloses puis comme une ironie à le milieu de ce désastre des papillons de toutes grandeurs de toutes couleurs volaient sur les grappes fleuries et les abeilles prévoyantes qui cherchent des abris sûrs à le creux de ces arbres si vite poussés installaient leurs rayons de miel comme une preuve de durée " ]	[ "comment s’ exprimer à le ce sujet avec le détachement voulu je ne récusais pas le fond de ce que je lui avais écrit PROPN où le bât blessait c’ est que le soldat comptait désormais sur la reconnaissance publique de son art je décidai d’ être pragmatique et je dédramatisai la situation après tout melvin ne serait pas le premier aspirant à se confronter à la dure réalité de le marché de l’ art ", "ils étaient autour de lui dont une pute et l’ un d’ eux était en train de faire les poches de le baron ceci n’ aurait pas inquiété soprano outre mesure parce qu’ il le fouillait lui-même chaque soir et n’ avait jamais rien trouvé mais il avait toujours peur qu’ il ne lui faussât compagnie d’ une manière ou d’ une autre n’ importe qui pouvait s’ en emparer et après tout soprano n’ avait sur lui aucun titre de propriété particulier ce n’ était tout de même pas un objet ou un chien les réactions de le baron étaient impossibles à le prévoir pour la bonne raison qu’ il n’ en avait jamais ", "il avait proclamé l’ innocence d’ hector et tous avaient cru à le cette innocence maintenant il se taisait et n’ accusait plus beaucoup se turent comme lui beaucoup sentirent leur conviction ébranlée par ce silence seul le comte de PROPN répéta —moi père de le roi je t’ accuse toi marie stuart reine d’ écosse de la mort de le roi ton époux mais avant que la reine eût répondu hector s’ avança à le milieu de la salle et dit —moi seul suis le vrai coupable j’ aimais la reine hector s’ arrêta ému ", "PROPN se leva et jeta sa serviette —allons dit -il assez philosophé je vais faire un tour chez moi il y a peut-être des lettres les hommes se serrèrent la main et se quittèrent ", "des milliers de lanternes s’ allumaient pourtant autour d’ eux dans les branches noires et des fidèles stationnaient toujours sur les marches de les sanctuaires le bourdonnement d’ une gaieté frivole et bizarre sortait de toute cette foule emplissait les avenues et les saintes voûtes contrastant avec le rictus de les monstres immobiles qui gardaient les dieux avec les symboles effrayants et inconnus avec les vagues épouvantes de la nuit la fête se prolongeait à les lumières et semblait une immense ironie pour les esprits de le ciel bien plus qu’ une adoration mais une ironie sans amertume enfantine bienveillante et surtout irrésistiblement joyeuse c’ est égal le soleil couché rien de tout cela ne ranimait plus ces débris humains ils redevenaient sinistres à le voir accroupis à l’ écart comme des parias malades comme de pauvres vieux singes usés et finis mangeant dans un coin leurs miettes d’ aumône ", "lui demander de m' épouser parce que je n' ai plus d' argent c' est hideux accepter ses offres c' est m' avilir je n' ai d' autres ressources que de fuir de voler ou de travailler la quitter c' est le comble de la lâcheté; donner des concerts c' est l' humilier ", "et cela bien qu’ il fût d’ autre part sans l’ ombre d’ un doute un homme d’ une gentillesse et d’ une placidité peu communes alors que dans le sud de l’ île nous traversions un paysage de collines nues et brûlées de formes et de couleurs si peu naturelles et si variées que chacune ou a leur ensemble aurait pu constituer l’ attraction principale d’ un parc à le thème un parc à l’ entrée de lequel on se serait bousculé PROPN nous assura que ce n’ était encore rien à le côté de l’ aspect qu’ elles présentaient sous une lumière rasante à l’ aube ou à le crépuscule si possible après une forte pluie ajouta -t-il et cependant que se déployait au-dessus d’ elles un arc-en-ciel à le débouché de ce chaos rocheux la piste s’ engageait dans une longue courbe pour se rapprocher de la mer laissant sur sa droite en contrebas les installations d’ une carrière ou d’ une mine à le ciel ouvert d’ où l’on extrayait une matière pulvérulente dont la couleur rouge carmin–très exactement la couleur de le mâle de ce petit oiseau le bengali amarante qui se rencontre un peu partout e", "m. de surville soupira profondément car idées lugubres le tourmentaient encore il ne pouvait voir sans frémir son emma exposée à le tous les dangers de ce long voyage que sans elle il eût si peu redouté par une sorte de fatalité le ciel à le moment de le départ s’ était couvert de sombres nuages qui ajoutaient encore à la tristesse de le malheureux père houleux cependant de montrer devant sa fille un abattement qui pouvait diminuer le courage dont elle paraissait s’ être armée il s’ efforça de détourner son attention en lui faisant parcourir le bâtiment qui les portait et qui fut pour elle un vif objet de curiosité a dater de ce jour il eut soin aussi de former pour emma un nouveau plan d’ étude qui devait lui sauver l’ ennui de la longue traversée qu’ ils avaient à le faire ", "j’ pouvons ben l’ mettre jusqu’ à le d’main dans la huche et j’pouvions pourtant pas coucher avec ce mort mes bons messieurs mon cousin exaspéré sortit brusquement en claquant la porte tandis que je le suivais riant à les larmes .dimanche .mon gros coq tu ne m’ écris pas je ne te vois plus tu ne viens jamais tu as donc cessé de m’ aimer? pourquoi? qu’ ai -je fait dis-le-moi je t’ en supplie mon cher amour moi je t’ aime tant tant tant je voudrais t’ avoir toujours près de moi et t’ embrasser tout le jour en te donnant ô mon cœur mon chat aimé tous les noms tendres qui me viendraient à la pensée ", "serre se tut —votre femme je parle de la seconde de maria savait -elle que cet argent était enfermé dans votre coffre —elle le savait —vous le lui aviez dit? son propre argent s’ y trouvait il y a quelques jours encore il prenait son temps avant de répondre pesait ses mots les laissait tomber un à un en regardant gravement le commissaire " ]
vos fréquentations la coupe de vos vêtements contribueront à le créer l' opinion soignez vos manies vos partis pris et vos ridicules c' est l' appareil où se trahit un spécialiste de PROPN sera déduit votre caractère je glisse sur le détail mais que d' exemples instructifs et charmants à le tirer de la vie parisienne si cela n' était impudent	[ "votre attitude composée reste pour réaliser votre formule à le vous faire aider par qui les jeunes gens vous choqueront car personnels et bruyants comment d' ailleurs les trier parmi eux des enfants dominateurs pétaradent et disparaîtront puis vos intérêts et les leurs identiques se contrecarrent voyez -les le moins possible et surtout écartez toute familiarité des personnes âgées vous seront une meilleure ressource de le premier jour leur amitié vous recommandera ", "la suite ne vous vaudra rien de plus sinon des besognes peut-être et gratuites comment retirés sur les sommets de la vie aideraient -ils à ces petites combinaisons dont ils sourient ils ont oublié leurs efforts —plus qu' aucun toutefois leur commerce vous donnera de l' agrément la vie si bouffonne enseigne ces hautes intelligences à le jouir de la notoriété avec ce détachement que je vous prêche dès votre départ ", "enfin ayant un noble esprit ils y joignent le plus souvent de les moeurs douces mais le vieillard songez -y très égoïste ne veut pas qu' on se relâche «l' excellente société pour vos projets c' est vos aînés immédiats j' entends qu' ils ont à le ans et vous pour activer leur succès ils tiennent entre les mains beaucoup de fils ", "ils ont un pied encore dans les chemins où vous entrez ils s' inquiètent de qui les talonne ils cherchent qui les appuie ils sont encore flattés d' obliger pour user des personnes âgées et de ceux-ci faites -vous agréable plaisez gardez de prétendre à le quelque supériorite le mérite ne suffit pas à le conquérir les plus honnêtes ayez souci d' approuver et non qu' on vous applaudisse ", "il est humiliant de flatter mais dans l' âme la plus vulgaire vous trouverez je vous assure quelque mérite réel à le mettre en relief quête amusante d' ailleurs où il ne faut qu' un peu d' ingéniosité tenez encore pour certain que vos affaires ne poignent pas plus les autres que les leurs ne vous font et que si vous bornez votre rôle à le écouter chacun en tête à le tête et à le révéler à le soi-même on vous goûtera infiniment a la faveur de cette inclination et non plus tôt car celui qui prétend nous obliger dès le premier jour souvent nous blesse et toujours se déprécie apparaissez utile a aider autrui bien que le tarif de les voitures soit assez élevé à le paris nul jamais ne se nuit pour la jalousie étouffez -la minutieusement en vous parce qu' elle torture et qu' elle naît de cette conviction bonne pour des niais ou des indigents qu' il est à le monde quelque chose d' important ", "«j' ajouterai et j' y appuie; ne t' arrête jamais à le mi-chemin dans ce jeu d' ambition réalise ou parais réaliser ta formule acquiers toute la gloire que tu t' es ouvertement proposée ceci est une nécessité: il ne s' agit plus seulement de te réjouir en un coin de toi-même de tes contenances savantes ", "il s' agit d' être ou de ne pas être battu quand tu seras vieux pour moi jeune homme —il vida son verre et prit sa voix grave de le<UNK> cause qu' étant jeune j' eus des besoins d' expansion sur l' exégèse et la morale je me vis contraint de pousser jusqu' à le cette notoriété considérable où l'on m' honore je ne songeais guère à le rire j' avais dès mon départ avoué des buts trop hauts il me fallut y atteindre ou qu' on me bâtonnât ", "aujourd'hui ayant satisfait à le ma formule je salue et j' aime qui je veux je souris et je m' attriste à le mon plaisir tout le monde et même des personnes convenables raffolent de mes petits mouvements de tête de mon grand mouchoir et des ironies où j' excelle je dîne tous les soirs en ville avec des dames décolletées un peu grasses comme je les préfère qui m' entreprennent sur la divinité et avec des messieurs qui rient tout le temps par politesse voilà quelle belle chose est la notoriéte ah jeune homme! soyons optimistes le vénérable m. se prit à le rire un peu lourdement puis se leva et sur le talon malgré sa corpulence pirouetta ce fut presque une gambade ", "ensuite excusez -moi il porta les mains à son coeur en ouvrant brusquement la bouche comme un homme incommodé qui va vomir d' un trait pourtant il vida son verre et après un silence oui reprit -il c' est le paradis cette nouvelle vision de la vie les hommes convaincus qu' on se crée ses désirs ses incertitudes et son horizon et acquérant chaque jour un doigté plus exquis à le vouloir de les choses plus harmonieuses il y aura toujours la maladie je suis bien souffrant et il appuyait son front dans sa main son coude sur la table " ]	[ "m' est égal mettez tout ce que vous voudrez —où sont tes papiers ce gaillard m' a l' air d' un assez mauvais sujet —coumé jé né sais pas liré jé n' ai pas pourté dé papiels avecqué moi —belle raison ma foi! allons tout cela s' expliquera en temps et lieu car je compte bien ne pas perdre ce drôle et cette drôlesse de vue pendant leur séjour dans la colonie ", "je n’ ai d’ autre parent que lui et puis je ne saurais oublier qu’ il adorait ma pauvre mère s’ il a donné dans l’ occultisme ce fut d’ abord pour essayer de la revoir souvenez -vous-en! et puis encore voyez que disparaisse je serais seul à le pouvoir veiller sur papa la crise de le logement sévissait alors dans toute son âpreté à l’ intérieur de le cercle idéal que PROPN avait tracé autour de le petit hôtel de la rue d’ assas personne ne réussissait à le lui trouver un gîte rosine s’ y appliquait de son mieux ", "depuis son retour de goma on l’ avait tellement bourré de médicaments que charlie ne s’ était quasiment plus posé la question quand le docteur taillade l’ autorisait à le quitter le val-de-grâce pour une ou heures de vadrouille dans les rues toutes proches de le quartier latin il matait les cuisses de les petites étudiantes qui buvaient un pot à la terrasse de les cafés sans parvenir à le éprouver une quelconque excitation à sa demande taillade s’ était lancé dans une longue explication à le propos de les effets secondaires de les neuroleptiques et puis plus tard après sa cavale hors de les murs de l’ hôpital il avait rencontré une fille qui traînait à le marché à les puces et dormait parfois dans le stand de le gros rené ", "je veux rester libre vous saisissez et posément elle lampa son café à le petits coups en se brûlant PROPN eut une minute de désespoir tout s’ écroulait pourtant elle était encore là devant lui ", "j’ ai tenté cette épreuve difficile voire impossible d’ une fidélité imaginaire il se peut que je me sois trompé je ne le crois pas de le moins pas de beaucoup si PROPN avait eu le temps ou la force d’ écrire peut-être aurait -il eu pour elle des mots moins durs que je n’ ai eus moi car qu’ il l’ ait aimée jusqu’ à le bout en dépit de la souffrance qu’ elle lui causait cela n’ est que trop certain je suis sûr qu’ il a lutté de toutes ses forces pour se retenir de la mépriser ", "nous avons dans le parc de salvicourt un petit pavillon naguère habité par un vieil oncle de mon mari très amateur de solitude il est inutilisé depuis sa mort voulez -vous y venir –combien vous êtes bonne madame mais il serait trop indiscret vraiment –vous nous causeriez à le contraire un si grand plaisir ", "moi. leur offrant de le tabac dans l’ espoir de changer la conversation allons une prise c’ est du bon raoul aspirant avec force pas mauvais il éternue à le plusieurs reprises c’ est un billet de sortie n’ est -ce pas monsieur jules moi. «cela se dit raoul suis pourtant bien malade ", "fit le salut militaire et sortit j’ ai peine à le croire je l’ avoue dit PROPN quand il l’ eût vu disparaître j’ ai peine à le croire à la culpabilité de le vicomte de roquetel un homme qui excite un dévouement pareil à le celui que nous venons de voir ne peut être un traître tel maître tel valet dit -on –j’ avoue que je serais heureux de partager votre incrédulité répondit la fayette car j’ aime ou plutôt j’ aimais le vicomte ", "non évidemment non et puis interrompit on entendit la voix de serge sur fond de grésillement puis une sorte d\\' aparté main posée sur le combiné enfin prit vous avez l\\ air de bien vous amuser dit -il mais nous on dort salut ils entendirent le déclic raccrocha lentement on s\\' amuse bien en effet commenta -t-elle tu vois il la regarda égaré tu leur as dit appelle qui tu veux ", "je suppose que les vôtres en feront autant quelque chose de convenable sans excès: pas d’ exaltation n’ est -ce pas davidée ne répondit pas dès qu’ elle put quitter l’ école elle sortit et pour bien montrer qu’ elle ne se rendait pas chez phrosine remonta par la maréchère et le village de malaquais jusqu’ à la route de les justices où elle devait trouver le tramway la pensée d’ anna l’ accompagnait " ]
il consulta sa montre et apprêtait à le sonner lorsqu\' elles se firent entendre de nouveau voix hommes fortes il reconnut sans peine celle de louis sans parvenir à le comprendre ce qui se disait il était en discussion animée et camille se dit qu\ il tombait vraiment mal le mieux pensa -t-il était peut-être de l\ appeler pour le prévenir de sa venue	[ "il hésita à le redescendre mais étages il préféra monter jusqu\\ à le palier de le dessus et sortit son portable lorsque la porte de appartement ouvrit brusquement et arrête de me faire chier avec tes leçons de morale cria une voix d\\' homme maleval pensa camille il se risqua à le passer la tête par-dessus la rampe ", "homme qui descendait les marches à le portait un blouson que camille reconnut sans peine camille obligea à le attendre un assez long moment tout à ses pensées il compta jusqu\\ à le le nombre de fois qu\\ il fut nécessaire de rallumer la minuterie il ne connaissait pas exactement les relations qui unissaient les hommes peut-être étaient -ils plus proches qu\\ il ne l\\ avait cru ", "il avait le désagréable sentiment de se mêler de ce qui ne le regardait pas lorsque le délai lui sembla suffisant il descendit enfin et sonna à la porte de louis le lundi matin cottet était toujours en fuite équipe postée près de son domicile n\\' avait rien observé de particulier mme cottet était absentée le samedi dans la journée puis était rentrée dormir ", "normalement avion de camille décollait à le h il avait remué son idée pendant tout le week-end et dès le matin vers heures et demie il comprit qu\\ il y avait pensé pour rien parce qu\\ en fait sa décision était prise il appela PROPN à l\\' université et laissa un message complet puis il composa le numéro de la librairie ", "lesage annonça sobrement la voix de le libraire en interrompant le message d\\' accueil vous n\\' êtes pas fermé si mais je viens souvent le lundi pour de le travail administratif camille consulta sa montre je peux vous voir quelques minutes ", "nous sommes lundi le magasin est fermé la voix de le libraire n\\ était pas à le proprement parler cassante le ton était simplement professionnel direct la police ici n\\' avait pas plus d\\' importance qu\\' un client ordinaire ", "en clair dans la librairie lesage ce n\\' était pas elle qui faisait la loi mais vous êtes là risqua camille oui et je vous écoute je préférerais vous voir si a est pas long concéda lesage après un petit temps de réflexion je peux vous ouvrir quelques minutes ", "camille eut besoin que de frapper quelques coups discrets de index contre le rideau de fer pour que le libraire apparaisse par la porte voisine les hommes se serrèrent brièvement la main et pénétrèrent dans la boutique dont un accès donnait directement dans le couloir de immeuble à le côté ainsi dans la pénombre le magasin avait un aspect sinistre presque menaçant les étagères le petit bureau de le libraire coincé sous l\\ escalier les piles de livres et à le portemanteau prenaient dans cette lumière ouatée des contours fantasmagoriques lesage alluma quelques lumières ", "à les yeux de camille rien n\\ y fit sans la lumière de la rue le lieu conservait une allure secrète et pesante un antre je pars pour l\\ écosse dit camille sans y avoir réfléchi et est pour annoncer cela que vous une jeune fille étranglée une vingtaine d\\' années répondit camille " ]	[ "plus une étoile plus de lune et de grands éclairs qui rayaient la nuit d’ une clarté si violente et si blanche qu’ après eux l’ obscurité semblait aussi épaisse que de l’ encre je dis à le mon chauffeur: y est il va pleuvoir il ne sera que temps c’ est à n’ y plus tenir dans cette fournaise ", "les majors étaient et les carabiniers de la virginie étaient conduits par les capitaines morgan et PROPN hendricks était à la tête d\\' une compagnie de la PROPN en commandait une de le rhode-island ", "ce vice de construction sauva seul le delphin d’ une perte certaine la chute de ces bombes peu pesantes ne lui causa pas grand mal et sous la pression de sa vapeur surchauffée il continua de s’ avancer dans la passe .en ce moment et malgré ses ordres et sa fille rejoignirent james sur la dunette celui-ci voulut les obliger à le rentrer dans leur cabine mais PROPN déclara qu’ elle resterait auprès de le capitaine .quand à le mr. qui venait d’ apprendre toute la noble conduite de son sauveur il lui serra la main sans pouvoir prononcer une parole PROPN avançait alors avec une grande rapidité vers la pleine mer; il lui suffisait de suivre la passe pendant milles encore pour se trouver dans les eaux de l’ atlantique si la passe était libre à le son entrée il était sauvé ", "mon pauvre ami dit armand-louis je connais une école où l’on enseigne à les enfants à le tenir une épée faut -il vous y conduire? magnus qui se baissait pour ramasser l’ arme infidèle qui l’ avait trahi bondit comme un tigre et les mains levées sautant sur armand-louis: tu siffles merle de le diable prends garde à le ta langue hurla -t-il PROPN qui avait vu le mouvement de le soldat voulut en finir cette fois ", "et si vous saviez comment on les traite –c' est aussi terrible que dans les camps –aussi terrible mais ils ne nous briseront pas a -t-il ajouté avec un peu d' emphase .il nous a interrogés sur la situation de la PROPN papa m' a jeté un coup d' œil complice et il s' est mis à le parler de les difficultés de la classe ouvrière de ses espoirs de ses conquêtes on l' aurait cru inscrit à le parti communiste ", "toute personne atteinte d’ une maladie lente incurable la phtisie par exemple et qui devient une charge dès qu’ il faut émigrer à le sud en hiver à le nord en été tout malheureux que l’ angolak déclare condamné est enfermé dans une tombe de glace une hutte où on le couche et qu’ on ferme sur lui la famille lui fait ses adieux il les reçoit avec une résignation stoïque ce sauvage fait un domestique affectueux et très dévoué c’ est un tissu de contradictions ", "rien de plus prodigieusement comique que l’ aventure de ce prisonnier rédigeant un long mémoire insipide uniquement pour pouvoir l’ étaler sur la table de le juge m. villers et en bouleversant les imprimés jeter un coup d’ œil sur la formule de les ordres de mises en liberté rentré à le mazas le filou écrivit une lettre signée villers dans laquelle selon la formule surprise m. PROPN priait le directeur de la prison de mettre le détenu en liberté sur-le-champ mais il manquait à le papier le timbre de le juge ballmeyer ne s’ embarrassa pas pour si peu il reparut le lendemain à l’ instruction dissimulant sa lettre dans sa manche protesta de son innocence feignit une grande colère et en gesticulant avec le cachet déposé sur la table il fit tout à le coup tomber l’ encrier sur le pantalon bleu de le garde qui l’ accompagnait ", "entrez mon ami elle me regarda puis se mit à le rire eh bien je me tiens sage devant maman qu’ en dites-vous –en effet –ne croyez pas à le moins que ce soit par éducation ", "m. de marande avait été blessé à la cuisse son adversaire avait été tué roide tout cela sans qu’ un pli de la cravate blanche qu’ avait l’ habitude de porter m. de marande eût été dérangé de sa symétrie habituelle jamais il n’ avait parlé de ces affaires et paraissait fort contrarié lorsqu’ on les lui rappelait quant à sa force à l’ épée ou à son adresse à le pistolet il n’ en avait jamais donné que ces preuves et sans ce double duel on eût probablement ignoré même dans son monde le plus intime qu’ il sût toucher un pistolet ou une épée seulement on disait qu’ il avait chez lui une salle d’ armes et un tir un tir où n’ entrait jamais que son domestique une salle d’ armes où n’ entrait jamais qu’ un vieil italien nommé qui servait de répétiteur à les premiers maîtres d’ escrime de paris ", "maintena nt je le sais j' ai donc gardé ma future victime serrée contre moi penda nt plus d' une heure elle se débattait mais elle n' était pas bie n m usclée j' a dorais sentir sa peur dois je vraiment écouter " ]
des viets fourbissent leurs fusils en discutant le bouddha de gras ils me jettent un regard indifférent tandis que les malabars me guident vers une porte capitonnée de cuir cette porte ne fait qu\ en isoler une autre le russe à la mitraillette frappe une voix lui dit d\' entrer dans la langue de tolstoï qui se trouve être par la même occasion celle de	[ "nous nous annonçons dans une vaste pièce à le milieu de laquelle élève un grand bureau métallique faut de la santé pour apporter un meuble aussi moderne et volumineux à le cœur de la brousse non le meuble est chargé d\\' instruments bizarres de autre côté face à la porte personnes sont assises dans des fauteuils pivotants il y a là officier blond qui est venu nous cueillir dans avion ", "olga un civil viet à les pommettes très hautes très saillantes et tressail-lantes dont le regard ressemble à le coups de canif dans un contrat de mariage et un autre mec en civil un blanc en complet blanc portant de grosses lunettes noires et des pansements depuis le menton jusqù à la racine de les crins est ce dernier qui semble présider la réunion il fait un geste à les gardes et dociles ces derniers me débarrassent de mes menottes pour m\\' attacher à les accoudoirs d\\' un fauteuil faisant vis à le vis à ensuite de quoi j\\' ai droit à le casque de standardiste pendant qu\\ on affuble de ma belle panoplie de supplicié je regarde curieusement autour de moi ", "je note que les rideaux sont tirés devant la fenêtre et que la pièce est éclairée par un tube fluorescent très fluo et très récent le civil est levé de son siège et c\\' est lui qui manipule les projecteurs braqués en face de moi ce viet serait -il un bourreau chinois engagé tout exprès pour nous interpréter les grands cimeterres sous la lune le plus intimidant c\\' est que personne ne parle la présence olga est pour moi la seule note réconfortante dans ce climat hostile ", "je sais bien que c\\' est elle qui nous a amenés ici néanmoins le fait de la connaître et de la très bien connaître crée malgré tout un courant de chaleur comme le répétait un perroquet de mes relations est humain je lui virgule un clin d\\' œil polisson manière de lui montrer qu\\' un poulaga français quand il se fait repasser conserve tout son cran de sûreté le jaune à le regard en forme de boutonnière sans décorations règle les faisceaux de ses machiavéliques projecteurs on se croirait chez oculiste pendant qu\\ il vous fait des tests avec ses loupiotes vertes et rouges ses cadrans lumineux et ses lettres de dimensions variables je me dis que le centre d\\' attraction étant constitué par ses gestes ses lumières et ma bouille je pourrais être bien essayer de vérifier à la sauvette le quoi est -ce que a virgulé dans la pocket ", "on a lié les poignets à les accoudoirs mais ç a me laisse l\\ usage relatif de mes menottes en me trémoussant un peu le valseur je parviens à approcher la poche de ma main et je l\\ écarte de le bout de les doigts mon sens tactile en éveil détecte une tige d\\' acier ronde pointue et aplatie de le bout cette tige est terminée par un manche également rond qui doit être en matière plastique je vous parie une portée de musique contre une portée de chiots il agit un tournevis ", "le mahousse a dû repérer cet objet par terre et le sucrer entre le moment où on délié de son fauteuil de douleur et celui où les zigs l\\' ont empoigné par les ailerons pour le ramener à la maison brave gros va c\\' est tout lui groggy ravagé en compote il a pourtant trouvé le moyen de ramasser cet objet et de me le remettre en loucedé voulait dire prends tes risques joue ton va-tout vieux frère si tu en a occase ", "je bigle hardiment les vilains qui examinent le gars à les lunettes noires surtout retient mon attention PROPN est curieux mais il me semble confusément avoir déjà vu quelque part où je n\\' en ai pas la moindre idée ni quand ", "est vague et indéfini il émane de lui un je ne sais quoi impondérable que mon sixième sens celui de reconnaît et à la manière dont il me défrime à le travers ses verres fortement teintés je sens que lui aussi a reniflé le jaune va prendre sa place de l’ autre côté de le burlingue il éteint la lumière principale aussitôt je cille car la double lumière provenant des projecteurs me faucille violemment la vue ", "il me semble que mon œil gauche agrandit agrandit tandis qu\\ à le contraire autre rapetisse il s\\' agit d\\' une souffrance neuve et qui m’ étonne ai été si souvent molesté et de façons parfois très ingénieuses et très démoniaques mais je n\\ avais jusqu\\ alors jamais éprouvé cette sensation effrayante ma tête se déforme se contorsionne j\\' essaie de fuir le supplice en baissant les paupières impossible car mes stores sont tenus ouverts grâce à de minuscules pinces à les bords crochus " ]	[ "que ne pas entreprendre sur votre propre liberté serait sans doute s’ attirer des droits éternels à le votre reconnaissance fit le marquis en riant c’ est une véritable trahison il sied du reste bien à ce bon coulanges de célébrer la liberté lui qui non content d’ avoir une seule femme en compte bien une demi-douzaine à le commencer par mmes de chaulnes et de louvois qui toutes rivalisent d’ empressement pour le dorloter comme coq en pâte si donc vous aviez quelques velléités de me rendre ma liberté je vous dirais que je suis moi aussi comme coulanges et en dépit de sa chanson de ces prisonniers qui chérissent les chaînes de leur esclavage et me tendant un écrin qu’ il tira de la poche de son pourpoint il poursuivit: puisque vous honorez mon image de la faveur de vos regards vous préférerez sans doute à le ce grand portrait banal parce qu’ il appartient un peu à le tous celui-ci qui ne sera que pour vous ", "n’ est -il pas convenu que ce n’ est point assez que je me repente qu’ il faut que je me rachète il faudra cependant nous quitter un jour éva PROPN le regarda avec terreur mais son regard ne contenait aucun reproche —je ne vous quitterai jacques que si vous me chassez quand vous serez las de moi vous me direz va-t’en et je m’ en irai ", "pourquoi les romains font -ils se demandent les jeunes orientaux à qui seules les pleureuses avec leurs seins déchirés et leurs cris sauvages paraissent familières oui seules ces professionnelles si prévisibles dans leurs délires ne troublent pas les fils d’ hérode et la fille de cléopâtre cependant l’ étrangeté de la cérémonie effraie moins les princes que la disparition trop brutale de leur ancien compagnon de jeu et le cercle de les intimes partage leur stupéfaction en moins de jours c’ est incroyable dit à le valerius qu’ il croise en compagnie d’ areios le philosophe particulier d’ auguste son directeur de conscience ", "et après avoir eu le triste courage de me tendre lui-même le subtil breuvage les forces soudain l’ abandonnaient on n’ est pas de le premier coup un criminel endurci! je l’ avais vu désemparé s’ essuyant le front perlait la sueur d’ angoisse l’ infâme! quels mots flétriront jamais sa conduite !puis quand atteinte par l’ effet de le fatal poison je m’ étais dressée dans un suprême appel il avait pu s’ élancer vers moi comme pour me secourir –ne crains rien simone je suis la ̀! abjection infâme en cette minute où ma volonté agonisait il avait trouvé des mots de douceur pour affirmer que je n’ avais rien à le craindre de lui.mon cerveau ne trouvait plus de mots pour flétrir le misérable que j’ avais cru jusqu’ à ce jour un honnête homme un gentleman! à mon désarroi s’ ajoutaient encore l’ écœurement et le dégoût.pouah! ", "le major fit tourner le poignet montra la paume charnue et forte les doigts larges et courts cette main dit le major est parfaite pour le massage et beaucoup moins indiquée pour la chirurgie le massage à le mi-voix il se souvenait comment dans son enfance les paysans les ouvriers de les environs venaient trouver sa mère pour qu’ elle guérît de ses doigts agiles foulures arrachements musculaires et même fractures légères déjà la mère de sa mère avait eu le même pouvoir il le dit à le médecin-chef ", "voilà pourquoi il s’ associa à un espagnol aussi vaniteux que lui pour fonder un commerce de denrées non plus coloniales mais européennes l’ épicerie est une retraite moins incompatible qu’ on ne pourrait le supposer pour certains fonctionnaires destitués quant à le moi souriant à les projets de gilbert et de blondin je pris mes précautions pour que des lettres s’ il m’ en venait d’ europe me suivissent et m’ atteignissent dans mon nouvel exil et je me mêlai à une petite caravane qui allait franchir les montagnes bleues la route serpente à le travers de les forêts superbes une végétation luxuriante emplit des vallons qui s’ ouvrent brusquement comme des piéges dans de grandes montagnes sablonneuses ", "comment as -tu prévu que je procède comme tu comptais le faire avec le fusil de chasse tirer à la long rifle sur la tête de ma fille c’ est impossible il faudra bien préfères -tu me précipiter de le haut de la tour d’ angle ", "—permettez quand on connaît mon amour pour l’ or on mesure ma contrition à le montant que je paie —tout le monde est idiot dans cette histoire sauf votre confesseur —et vous j’ admire votre intelligence ", "personne ne pensait plus à s’ en aller on n’ entendit même pas sonner à le cadran de polymnie ce terrible coup de heures qui dispersait d’ ordinaire toute la société la grande pendule n’ y comprenait rien elle n’ avait jamais tant vu de gaieté dans la maison ni de le monde à le salon si tard le diable c’ est que lorsque les demoiselles de schwanthaler furent rentrées dans leur chambre elles se sentirent l’ estomac creusé par la veille et le rire comme des envies de souper; et la sentimentale elle-même disait en s’ étirant les bras: ah je mangerais bien une patte de homard de la gaieté mes enfants de la gaieté! une fois remontée la pendule de PROPN reprit sa vie déréglée ses habitudes de dissipation on avait commencé par rire de ses lubies ", "mais si vous le pliez encore et encore des droites finissent par dessiner dans toutes les directions une toile d\\' araignée une étoile dont les rayons se relient à un même centre j\\' ai perdu espoir de déterminer ce point mais j\\' ai toujours continué à le croire que si furieusement qu\\' il semblât engagé avec la vie allan était capable de garder cette ubiquité ce foisonnement désinvolte qui fait qu\\ à le chaque instant sa route menace de couper la mienne qui fait qu\\ il a pu me rejoindre jusqu\\ ici puisque je suis en veine de métaphores j\\' aurai recours encore à le celle-ci lorsque nous étions en rhétorique il arriva qu\\' un jour notre professeur attarda assez longuement à un rapprochement qu\\ il considérait sans doute avec quelque complaisance entre enfer de le dante de la divine comédie et idée que purent en faire par la suite les romantiques et particulièrement hugo la différence essentielle lui paraissait consister en ceci que tandis que dante imaginait les cercles de son enfer descendant en rétrécissant sans cesse leurs spires comme la cuvette de le fourm" ]
c’ est pour cela dit m. de beaucourt que les médecins l’ appellent leur boussole c’ est un guide aussi sûr que la boussole marine que ton père consulte peut-être en ce moment ce souvenir ne jeta point la tristesse dans la famille car des nouvelles étaient parvenues à le ministère et l’on savait que le vaisseau de m. de sannois faisait bonne route chapitre le premier janvier le lendemain matin le premier soin de mlle suzanne de sannois fut d’ aller souhaiter la bonne année à sa mère puis à son bon papa et enfin à son frère	[ "elle ne revint pas les mains vides comme on le pense de ces petits voyages de nombreux cadeaux étaient à le chaque instant apportés à l’ hôtel à l’ adresse de mlle suzanne de la part de tous les amis de sa famille elle avait réuni tout cela dans sa chambre livres jouets de toute sorte à les inventions les plus nouvelles et les plus luxueuses boîtes de bonbons coffrets objets de toilette poupées parlant marchant gesticulant habillées à la mode roses blondes avec des cils exagérés et des yeux trop grands mais si gentilles si coquettes! suzanne se trouvait entourée de toutes ces choses quand dans l’ après-midi après avoir tout regardé tout examiné tout touché elle s’ avisa de dire à la femme de chambre qui se trouvait alors auprès d’ elle: dis louisette les petites filles sont bien contentes aujourd’hui et comme louisette gardait le silence suzanne ajouta: n’ est -ce pas dis? mais pourquoi ne réponds -tu pas est -ce que toutes les petites filles qui ont été bien sages ne sont pas heureuses à le jour de l’ an? ", "alors louisette se décida à le dire: non pas toutes mademoiselle comment il y en a qui ont du chagrin un jour comme celui-ci! est -ce possible avec toutes les étrennes que l’on reçoit? c’ est qu’ il y a des petites filles mademoiselle qui ne reçoivent pas d’ étrennes suzanne laissa tomber un livre qu’ elle feuilletait et se tournant vers la femme de chambre: qu’ est -ce que tu dis? demanda -t-elle avec un véritable étonnement il y a des petites filles qui ont été sages toute l’ année et qui n’ ont pas d’ étrennes ", "oui mademoiselle et pourquoi dis? parce qu’ elles sont pauvres dit seulement suzanne puis après un temps de réflexion elle ajouta: c’ est vrai! elle était debout à le milieu de ses petits trésors les regardant immobile et paraissant mûrir un grand projet est -ce que tu en connais dit -elle enfin de ces pauvres petites filles ", "oui mademoiselle répondit louisette il y eut un nouveau silence puis suzanne après avoir jeté un long regard sur toutes ses étrennes comme pour leur dire adieu les montra de la main à le louisette: eh bien dit -elle doucement porte-leur celles-là la femme de chambre était si stupéfaite de la décision soudaine de sa petite maîtresse qu’ elle crut avoir mal compris tu m’ as entendue n’ est -ce pas dit suzanne quoi! mademoiselle vous voulez suzanne répondit par un petit signe de tête affirmatif qui montrait que sa volonté était bien arrêtée ", "mais madame votre mère? se hasarda à le dire louisette maman quand elle saura ce que j’ ai fait elle me dira: c’ est bien et elle m’ embrassera j’ en suis sûre emporte donc tout cela et va le donner à les petites filles qui sont pauvres ", "va louisette et dépêche -toi la femme de chambre sortit sous le prétexte d’ aller chercher des paniers pour y mettre les étrennes mais en réalité pour aller prévenir mme de sannois de ce qui se passait mme de sannois écouta attentivement louisette quand celle-ci eut terminé mme de sannois lui dit: vous connaissez bien les enfants dont vous parlez oui madame j’ en connais une dizaine à le moins dans le quartier ", "ce sont les filles de pauvres petits marchands qui demeurent près d’ ici faites donc ce que mlle suzanne désire mais n’ oubliez pas devenir me parler quand vous aurez accompli votre mission alors très satisfaite louisette revint auprès de suzanne qui chargea elle-même les paniers avec le plus grand soin elle ne voulut garder pour elle que les livres on ne pourrait pas assurer que notre amie suzanne n’ eut point à le étouffer quelque soupir de regrets en empaquetant ou cadeaux qui lui avaient causé un grand plaisir ", "cependant quand tout fut rangé louisette ayant à le bras vastes paniers pleins de richesses dit à le suzanne: ah! mademoiselle comme elles vont vous remercier et comme elles vont être contentes et moi est -ce que tu crois que je ne suis pas contente? et cette fois on peut assurer que suzanne ne se trompait pas elle était réellement heureuse elle souleva le rideau pour voir louisette traverser la cour; puis quand la femme de chambre se fut éloignée suzanne alla trouver sa mère et lui raconta ce qu’ elle venait de faire mme de sannois très émue et charmée de posséder une telle enfant lui dit simplement ces mots c’ est bien ", "mais par exemple elle l’ embrassa longuement et suzanne avait alors un petit sourire qui signifiait j’ étais bien sûre que ç a se passerait de cette façon-là lorsque louisette revint elle s’ empressa d’ apprendre à le mlle suzanne le bonheur qu’ elle avait causé et elle lui dit combien les pauvres petites filles la remerciaient les mamans avaient pleuré de joie en voyant que leurs enfants auraient aussi des étrennes et quelles étrennes puis louisette se rendit auprès de mme de sannois comme elle en avait reçu l’ ordre mme de sannois fit fermer sa porte et causa mystérieusement pendant un grand quart d’ heure avec la femme de chambre " ]	[ "minutes après ils dormaient du profond et charmant sommeil de l’ enfance on prétend même que charlot qui avait un peu trop soupé ronflait mais pour mon compte je n’ en crois rien fanchette revint à le heures avec les bestiaux elle les mit à l’ étable et s’ acquitta à le merveille de ses fonctions de bergère ", "dit nini-moulin tout ceci je vous le répète est à le vous si vous voulez et si vous m’ écoutez –comment! dit rose-pompon avec une sorte de stupeur ce que vous me dites est sérieux –très sérieux ces propositions de vivre en grande dame –ces bijoux vous sont garants de la réalité de ces offres et c’ est vous qui me proposez cela pour un autre mon pauvre nini-moulin ", "le printemps de arriva j' étais restée environ semaines sans recevoir de nouvelles de mes amis je commençais à m' inquiéter sérieusement lorsque m. de rochegune m' écrivit ces mots est morte je suis son meurtrier voici ses dernières paroles vous aimiez mathilde vous m' avez épousée par pitié pardonnez-moi le bonheur que je vous ai dû ce ne sont pas des regrets qu' elle me laisse pour toute ma vie ce sont des remords d' affreux remords oui je suis son meurtrier oui je n' aurai pas eu pour elle toute la tendresse qu' elle méritait j' aurai malgré moi laissé pénétrer mes pensées un jour elle aura deviné l' amour que j' avais eu pour vous ", "—les m’ instruisit marc le metteur en scène n’ a aucun talent et le producteur est fauché enfin buvons quand même on lui fait peut-être crédit sa coupe à la main PROPN mit le cap sur laumier ", "pourtant dans cette maison autour de cette maison il y avait la niche de le chien jaune adossée à le garage en toile goudronnée qui abritait la noire de l’ oncle andré un tonneau d’ eau de pluie sous la gouttière des camions de le rhum de le vieux zouave garés devant la porte un type à la voix éraillée gueulant peaux d’ lapins par-dessus les clôtures une échelle qui mène à le grenier et sur laquelle je ne suis jamais monté maurice le fumeur à la veste couverte de cendres des personnages de walt disney constellant le mur de ma chambre des piles de bleck le rock combattant les tuniques rouges des collections de détective dont les titres me glaçaient d’ effroi la mère rose qui à le ans se maquillait toujours pour le bal mon père frappant la nuit à les volets clos l’ odeur de les marrons sur la cuisinière à le charbon celles de la pelure d’ orange des feuilles de tilleul le parfum de l’ omelette à le fromage le banc vert sous le lilas et les soirées d’ été que nous vivions assis en regardant le ciel la radio sur son étagère et le monde qui nous venait de là le cer", "à le côté de les fiancés également riches il était le seul sans le sou et à les abois –concluez !tout cela PROPN l’ expliqua à le son ami le journaliste qui plein d’ ardeur prenait des notes –chez moi tout est méthodique et pour ainsi dire scientifiquement mené concluait le détective ainsi j’ ai téléphoné à le paris pour qu’ on surveillât le domicile de PROPN moi-même je file là-bas pour rechercher celui-ci ", "on a lavé les serviettes ensanglantées et fait un paquet de le tout petit fœtus dans un journal je l’ ai porté et poussé dans la bouche d’ un égout premier bébé rose et joufflu et allez hop! —à l’ avenir sois plus prudent mon petit gars me dit ma mère nous voulions faire la grève ", "–quelle heure est -il?–minuit est –couché depuis bien long-temps –allez prendre la lampe qui est dans la salle –la senora l’ a soufflée avant de se mettre à le lit ", "depuis jours hélionne vous êtes sans pitié comme sans justice si vous connoissiez les causes tiburce le soleil de le soir est plus beau dans notre ciel pur que sous le suaire ou ̀ il s’ éteint à le fond de l’ allemagne que ne suis -je un voyageur épris des beautés de la nature mes souvenirs seroient sans regrets mon chemin accourci par l’ espérance et mon bonheur partout ", "j’ écoutais tout cela sans trop comprendre mais si peu que je fusse familiarisé avec le patois de les paysans romains j’ en savais assez pour entrevoir que je n’ étais pas dans de beaux draps la conversation de les bandits fut interrompue par une nouvelle qui parut produire une vive sensation un jeune homme entra subitement avec des habits en lambeaux et annonça que le chef de la bande venait d’ être blessé dans une rencontre avec la gendarmerie pontificale un certain nombre de ceux qui étaient occupés à le boire se levèrent aussitôt et sortirent mais ils ne tardèrent pas à le rentrer " ]
la marine israélienne patrouille et tire des missiles habib et les chabâb sont des enfants de les camps fils de réfugiés de palestiniens de l’ extérieur palestiniens qui a ressuscité ce terme biblique et quand	[ "les anglais sans doute sous les ottomans il n’ y avait pas de palestine il y avait le vilayet de le département de haïfa ou de les palestiniens existaient à le peine depuis ans que déjà ils perdaient leur territoire et envoyaient un million de réfugiés sur les routes était un militant depuis qu’ il avait l’ âge de parler ", "pensait sincèrement que seule la guerre pouvait rendre la palestine à les palestiniens ou de le moins quelque chose à les palestiniens l’ injustice était intolérable était un admirateur de et des membres de le fplp qui détournaient des avions et enlevaient des diplomates PROPN pensait qu’ il fallait se défendre ", "qu’ on ne pouvait pas se laisser massacrer par des fascistes puis de les f16 et des chars sans réagir maintenant est mort son corps noircit sous le soleil à le beyrouth près de l’ aéroport à le kilomètres à le peine de le lieu de sa naissance la présence d’ ahmad à les côtés de le cruel le lâche ", "que faisaient -ils ensemble depuis l’ incident ils étaient uniquement unis par une cause commune et une haine froide pourtant la première fois qu’ elle a vu ahmad quelque chose en elle a tremblé c’ était sur la ligne de front un an plus tôt alors que quelques combattants revenaient de le sud était presque porté en triomphe ", "il était beau auréolé de victoire un groupe de fedayins s’ était introduit dans la zone de sécurité avait affronté une unité de l’ armée israélienne et détruit un véhicule était admiratif de leur courage PROPN avait serré la main d’ ahmad et l’ avait félicité les hommes changent ", "les armes les transforment les armes et l’ illusion qu’ elles procurent le faux pouvoir qu’ elles donnent ce qu’ on pense pouvoir obtenir grâce à le elles a quoi peut bien servir à le présent la kalachnikov allongée sur ses cuisses comme un nouveau-né ", "que va -t-elle obtenir avec son fusil oliviers et pierres un kilo d’ oranges de jaffa la vengeance elle va obtenir la paix de l’ âme venger l’ homme qu’ elle aime puis la défaite sera consommée la ville s’ effondrera dans la mer et tout disparaîtra ", "v sublimes ces palestiniens à les pesantes galoches quelle histoire je me demande si elle est vraie intissar joli prénom je l’ imagine belle et forte je suis plus chanceux qu’ elle je suis allé en palestine en israël à le jérusalem j’ ai vu des pèlerins paralysés de les manchots de les unijambistes de les culs-de-jatte de les curieux de les bigots de les touristes de les mystiques de les illuminés de les borgnes de les aveugles de les prêtres de les popes de les pasteurs de les moines de les nonnes tous les habits toutes les congrégations de les grecs de les arméniens de les latins de les irlandais de les melkites de les syriaques de les ethiopiens de les allemands de les russes et quand il n’ était pas trop occupé à se battre pour des queues de cerise tout ce beau monde pleurait la mort de le christ sur la croix les juifs pleuraient leur temple les musulmans leurs martyrs tombés la veille et toutes ces lamentations montaient dans le ciel de jérusalem étincelant d’ or à le couchant les cloches accompagnaient les muezzins à le toute volée les sirènes de les ambulance", "ans ils se sont rendu compte de qui il était je suppose ils ne savaient pas quoi en faire finalement ils l’ ont libéré peu avant la guerre de les ennemis de mes ennemis sont mes amis et lui ont octroyé la nationalité égyptienne toujours sous son vrai nom sans que personne s’ inquiète de savoir si on le retrouverait un jour enfoui sous les manguiers poussiéreux de prisonnier alcoolique de l’ egypte éternelle comme antoine le vaincu d’ actium s’ il n’ avait pas préféré la mort à la prison et dit adieu d’ un coup de glaive à le alexandrie qui le quittait à le jamais en et la communauté juive d’ egypte avait été contrainte à l’ exil aujourd’hui elle compte moins d’ une cinquantaine de membres la grande synagogue de la rue nébi-daniel à le alexandrie n’ est plus qu’ une coquille vide le vieux concierge qu’ il faut corrompre pour la visiter singe les prières et les cérémonies il fait mine de sortir les rouleaux de lire de chanter rendant par son simulacre l’ absence encore plus réelle encore plus tangible personne ne prie plus dans les synagogues d’ egypte seuls quelq" ]	[ "–tu es ma seule affection avant toi personne n’ a su se faire aimer de moi non personne pas même dans ma famille j’ ai été une idole pour mes grands-parents pour mes amis pour tous mais mon cœur est resté froid indifférent jusqu’ à le jour bienheureux où je t’ ai rencontrée .quand les fiancés quittant la table allèrent s’ asseoir à le leur place habituelle le vieux garde et la sœur les suivirent des yeux tous songeaient ils sont faits l’ un pour l’ autre à les voir comme cela notre petite comtesse quand elle sera mise selon son rang éclipsera les plus belles ", "comme béatrix passait le seuil de la porte en faisant comme adieu une aimable inclination de tête à le victorine celle-ci aperçut la petite dame hameland qui accourait de toute la vitesse de ses petites jambes bon elle est entrée elle ne m’ a pas vue dit -elle tout essoufflée bonjour ma bonne victorine tout le monde va bien à le château oui madame ", "–ce sera bientôt fait si vous voulez que je vous épouse à le venise la romanesque madeleine à le cette proposition de se marier à le venise fut heureuse comme une pensionnaire –oui à le venise dit -elle toute épanouie –eh bien dites un mot tout à l’ heure à le votre marraine j’ irai vers le soir lui faire une visite matrimoniale soyez là vous verrez comme je parlerai bien madeleine regarda joinville comme pour voir la vérité dans son âme mais elle ne doutait pas de lui ", "aurait dû ou tout avouer ou fuir à le jamais cette maison dans laquelle il avait été si hospitalièrement reçu cet établissement dont il faisait la prospérite oui! tout dire plutôt que de donner à la fille de son bienfaiteur un nom qui n’ était pas le sien le nom d’ un condamné à le mort pour crime d’ assassinat si innocent qu’ il fût devant dieu!mais les circonstances pressaient le vieux fazender allait mourir ses mains se tendirent vers les jeunes gens PROPN se tut le mariage s’ accomplit et toute la vie de le jeune fermier fut consacrée à le bonheur de celle qui était devenue sa femme jour ou je lui avouerai tout répétait me pardonnera! elle ne doutera pas de moi un instant mais si j’ ai dû la tromper je ne tromperai pas l’ honnête homme qui voudra entrer dans notre famille en épousant plutôt me livrer et en finir avec cette existence fois sans doute PROPN eut la pensée de dire à sa femme ce qu’ avait été son passe ", "alors je cherche dans le désordre non pas la mort de mon corps ou de mon esprit mais l’ usure et l’ apaisement de mes nerfs voilà tout thérèse qu’ y a -t-il donc PROPN qui ne soit raisonnable je ne travaille un peu proprement que quand je tombe de fatigue –c’ est vrai dit thérèse je l’ ai remarqué et je m’ en étonne comme d’ une anomalie ", "répétait souvent cette idée que peu importe la durée de la vie que même peu importe son effective réalite il suffit qu’ on l’ ait imaginée chaque année lorsqu’ il songeait à un nouveau spectacle théâtral ou quand je pensais à le mon prochain roman toujours à un certain moment nous nous retrouvions la mise en scène dans sa tête le livre dans la mienne à le manier cette question décisive à le quoi bon monter la pièce rédiger le texte vivre la vie les choses finalement se faisaient mais lorsqu’ elles prenaient corps pour autrui elles avaient déjà des mois d’ une existence idéale ainsi philippe a -t-il skié avec son père pendant la saison d’ hiver gagné d’ innombrables parties de tennis pris le frais dans le jardin en construisant une auto en lego; ", "elle porte ses fruits comme disait une marchande de les quat’saisons le gars hoche la tête la dame est dans sa chambre dit -il c’ est très important si vous voulez bien me montrer le chemin j’ ai le cœur qui fait un bruit de casserole dévalant un escalier ", "elle revenait pile à ce moment de cabine courroux pleine face: merde mais c’ est pas un souk ici vous pourriez faire gaffe elle a consolé le chien en l’ appelant mon pauvre toutou avant de se mettre à le ramasser ses affaires stef impassible tirait ses cheveux noirs en arrière histoire d’ accentuer le côté austère de le personnage le petit ampli qui nous reliait à l’ entrée va en cabine il faut une fille en piste j’ ai proposé à le stef d’ y aller elle a fait non de la tête puis d’ un air pincé a c’ est bon c’ est bon ", "j’ en suis absolument certain léonide baissa la tête et pendant quelques secondes garda le silence sois franche avec moi chère mignonne reprit m. gallard inquiet ne me cache rien aimes -tu quelqu’un personne à le monde que vous mon père alors hésiter serait folie accepte mon enfant accepte est -ce bien le bonheur qui m’ est offert je te l’ affirme et le plus complet de tous les bonheurs le bonheur calme avec un honnête homme vous tenez beaucoup à le ce mariage j’ y tiens pour toi j’ y vois toutes les garanties d’ avenir qu’ un père prudent et sage doit désirer pour l’ enfant qu’ il chérit le jour où tu seras la femme de daniel métier j’ aurai assez vécu dieu pourra me retirer de ce monde je mourrai tranquille et joyeux eh bien mon père je crois en vous plus qu’ en moi-même je suis presque une enfant encore et vous avez la raison qui me manque que votre volonté soit faite tu consens je consens et tu m’ autorises à le porter à le daniel cette bonne nouvelle je vais la lui porter avec vous m. gallard affolé de joie pressa léonide impétueusement contre sa poitrine et co", "elle promena un regard inquiet autour d’ elle l’ arrêta sur le misérable et reprit: où suis -je? où est mon père que faites -vous donc? vous êtes à le genoux je vous contemple dit -il d’ une voix tremblante d’ émotion l’ accent de le misérable la fit tressaillir " ]
la fatigue d’ un voyage de jours par une chaleur brûlante força mme de à s’ arrêter à le quelques lieues de chez elle nous passâmes heures dans une petite ville à le pied de l’ apennin la tendresse de mlle de m* lui faisait prendre dans ces occasions une sorte d’ autorité que sa mère aimait à le lui céder mais qu’ elle retrouvait naturellement et comme malgré elle dans la vie habituelle le spectacle que me donnaient ces êtres si nécessaires l’ un à l’ autre m’ intéressait tous les jours davantage la maison de mme de m* était située à l’ extrémité d’ un petit village suspendu au-dessus de la vallée étroite et profonde où se précipite la cascade de terni	[ "cette chute d’ eau me parut plus imposante qu’ aucune de les cataractes de les alpes la fraîcheur qu’ elle répand dans la vallée entretient jusque sur les coteaux voisins une végétation abondante ce genre de luxe se rencontre rarement sous le ciel de le midi et la réunion de ce qui fait le charme de la nature dans les climats les plus opposés a rendu terni un de les plus beaux lieux de le monde nous ne causions que pour nous reposer d’ un plaisir plus vif: celui d’ admirer ensemble il est des jouissances de l’ âme que la parole profane ", "mme de m* ne m’ était jamais si chère si nécessaire que lorsque nos âmes pénétrant en silence les secrets de la nature se perdaient ensemble dans les chastes délices de la contemplation c’ est alors seulement que nous découvrions tout ce que nous étions l’ un pour l’ autre le mois de mai venait de finir et lorsque la chaleur de le jour avait été excessive je faisais quelquefois vers le soir de les promenades solitaires avec mlle de m* que sa mère aimait à le me confier les émotions que j’ éprouvais près d’ elle étaient bien différentes de cet abandon sans bornes de cet épanouissement de l’ âme qui rendait la société de mme de m* nécessaire à le ma vie l’ extrême jeunesse est imposante on ne veut pas se presser de lui révéler l’ existence ", "il y a tant de bonheur attaché à l’ ignorance on croit la protéger contre tout ce qu’ on lui cache quoique j’ eusse alors ans et que mlle de m* en eût j’ éprouvais pour elle les sollicitudes d’ un père je n’ osais lui parler de notre avenir et c’ était à sa mère que je confiais les sentimens les plus intimes de mon cœur elle me savait gré de ma réserve et mme de m* sans s’ expliquer positivement ne put me cacher le progrès que je faisais dans ce cœur simple et naïf mme de m* avait pensé que j’ aimerais à le vivre seul avec elle à la campagne il y a des plaisirs qui ont besoin de témoins ", "le vrai bonheur les redoute mais le parti que nous avions pris avait dérangé les projets de quelques personnes accoutumées à le passer presque toute la belle saison chez mme de m** la prolongation de notre solitude déplaisait surtout à le mme de c’ était une personne commune elle avait toute la bonté qui s’ accorde avec la médiocrité mais elle pouvait faire beaucoup de mal par son besoin de parler continuellement des autres il est vrai qu’ elle prétendait s’ occuper de leurs affaires pour leur avantage ", "mais sa manière de l’ apprécier était rarement la leur elle n’ en était que plus persuadée de la nécessité de les contraindre à le avoir raison comme elle cette providence de le commérage s’ était fait un code de lois sociales et c’ est à son idéal de perfection qu’ elle aurait voulu ramener la conduite de chacun son esprit était le lit de procruste mais heureusement pour nous sa position dans le monde ne lui donnait pas l’ autorité nécessaire pour soumettre les autres à le cette mesure universelle ", "elle consumait sa vie en négociations infructueuses avec des ingrats dont elle aurait dû régler jusqu’ à les moindres actions elle voulait être le tyran de le bien toute objection lui paraissait une injustice criante et la preuve manifeste d’ un mauvais cœur dans le malheureux qu’ elle endoctrinait mais ce penchant à le commandement quoiqu’ elle fût presque toujours forcée de le dissimuler nuisait à le talent de persuasion qu’ elle croyait cependant posséder à un très-haut degré ainsi elle échouait également dans ses desseins sur les autres soit qu’ elle voulût les conduire par la douceur ou par l’ autorité on ne la supportait que parce qu’ elle permettait qu’ on se moquât d’ elle elle n’ avait aucun rapport d’ esprit ni de caractère avec mme de m* mais elle s’ était déclarée son amie intime surtout dans les maisons où mme de m* n’ allait pas ", "quelque temps avant notre départ pour la campagne elle lui écrivit une lettre que je lus et qui peignait naturellement l’ agitation malveillante de le monde chacun s’ inquiétait de notre manière de vivre de le temps que nous passerions ensemble dans la solitude on taxait mme de m** d’ imprudence et l’on ne concevait pas qu’ elle exposât sa fille à le tous les mal heurs d’ un sentiment qui pouvait être contrarié par la volonté de m. de mme de finissait par prier son amie de lui donner le moyen de la justifier en lui mandant le temps où le mariage se ferait les conditions imposées par m. de m* les arrangemens de fortune enfin l’ époque de notre retour à la ville où elle nous offrait ses services avec l’ obligeance et l’ empressement que nous lui connaissions cette lettre me fit rire d’ abord ", "mais en la relisant je sentis que ma destinée était près de se décider et j’ éprouvais une terreur inexplicable à l’ idée de changer quelque chose à le notre manière de vivre j’ étais si heureux je redoutais le réveil d’ un songe trop doux pour pouvoir se réaliser dans ce monde mme de me révélait ma position jusque -là mon imprudence naturelle m’ avait fait éviter d’ y réfléchir je me voyais irrévocablement engagé dans l’ opinion de le public et j’ ignorais encore si mon cœur approuvait ce lien que je ne pouvais déjà plus rompre ", "il me semblait que la présence de mme de m* m’ était bien plus nécessaire que celle de sa fille une inquiétude inexprimable s’ empara de mon cœur je jetai un coup-d’œil en arrière et je me rappelai que pendant ces jours de bonheur qui venaient de s’ écouler si rapidement j’ avais éprouvé certaines agitations secrètes dont je ne m’ étais pas encore rendu compte je sentais que mon mariage avec mlle de m* ne guérirait pas la cause d’ un trouble si extraordinaire c’ était s’ il faut l’ avouer une sorte d’ envie inspirée par l’ attachement passionné de mme de m* pour sa fille et pour son mari jusqu’ à ce jour j’ avais repoussé un sentiment que je me reprochais et rougissant d’ une inquiétude dont le principe me paraissait de l’ égoïsme j’ avais oublié auprès de mme de m* que je l’ aimais déjà avec trop de vivacité pour que ma tendresse fût exempte de personnalité ce n’ était pas ce despotisme grossier qui nous fait soumettre le bonheur de les autres à le notre propre satisfaction c’ était une jalousie subtile une défiance de nous-mêmes qui nous tient sans ces" ]	[ "nul dans l’ assistance de paysans et de pêcheurs pressés sur les bancs de la chapelle n’ avait cherché à le savoir plus de détails sur ce sujet tous aimaient les tréguidy tous révéraient leur fille à l’ égal d’ une sainte tous admiraient la superbe prestance de son fiancé son extraordinaire beauté et tous redoutaient de porspoët et si comme on l’ avait entendu répéter le vieux vicomte avait donné son consentement à ce mariage avait béni les futurs époux avant de quitter la bretagne pour une contrée demeurée secrète ou il serait en sécurité jusqu’ à la fin de les mauvais jours cette union était donc bonne et souhaitable tout le monde s’ inclinait devant l’ autorité de le chef de famille tréguidy son honnêteté irréprochable son sens de l’ honneur que rien jamais n’ avait entaché ", "dehors un orage avait éclaté la pluie noyait les vitrages de la villa la double porte de le grand hall avec ses ferronneries compliquées divisait l' image de le perron inondé après l' expulsion de les présumés fauteurs de trouble le bal avait repris les danses le mouvement indifférent nous n' étions que quelques-uns à le tenter d' apercevoir la suite de les événements à le travers le voile d' eau qui noyait la porte ", "vous n’ avez plus de père vous ne refuserez pas d’ être aimé par un brave homme en effet m. PROPN accompagna marcel chez lui mais si les robinsons comprirent vite que l’ invité de marcel serait un ami pour eux ils ne se doutèrent jamais qu’ ils avaient près d’ eux à le table l’ homme a la ceinture de cuir depuis quelque temps marcel se trouvait sous le coup d’ une lourde préoccupation robert jean et cri-cri devaient songer à apprendre un état: et le jeune garçon restait perplexe il résolut de consulter m. rolier et amenant un soir chez lui les robinsons il exposa à le vieux savant son embarras à le sujet de ses jeunes protégés ", "pour l' instant et probablement aussi dans l' avenir ta mère habitera ici avec toi ton père je présume gardera son appartement PROPN s' écria un peu pâle: —alors je ne verrai plus papa —certainement que si tu le verras! et pas plus tard que demain soir vous devez dîner tous les ensemble seulement jusqu' à le nouvel ordre tu habiteras tantôt avec ta mère tantôt avec ton père jours avec l' un jours avec l' autre qui supputait en dedans les suites de cette combinaison bien entendu —ajouta non moins onctueusement m. lecherrier —il faudra continuer à le aimer tes parents autant l' un que l' autre dans ce malheur il faudra même les aimer plus qu' avant tu me le promets mon petit ", "faute d’ avoir assez dormi il se sentait lourd l’ esprit engourdi plein de pensées confuses sur les vitres il restait du givre dans les angles et il se souvenait que quand il était enfant il y traçait des desseins ou ses initiales il se rappelait aussi la curieuse sensation à la fois un peu douloureuse et agréable lorsque la mince pellicule glacée s’ introduisait sous ses ongles la neige après jours de grand froid s’ était remise à le tomber et c’ est à le peine si on distinguait les maisons et les entrepôts de l’ autre côté de le boulevard —tu n’ est pas trop fatigue ", "—en route dit -il à le nicolas et à le pascaline ma chère amie nous nous quittons il me reste à te souhaiter bonne chance et à te dire à le revoir la jeune femme angoissée —au revoir répéta -t-elle elle avait des larmes plein les yeux et on sentait que les sanglots à le grand-peine contenus l’ étouffaient chapitre les volontaires suite a près avoir pris congé de m.devignerolles place de le palais-royal nouvellement dénommé palais-égalite nicolas se mit en marche à le grandes enjambées dans la direction de l’ hôtel de ville ", "poussa la porte de la cellule de le petit irlandais l’ enfant brisé de lassitude dormait profondément un moment le frère de suzannah et le gardien-chef s’ arrêtèrent à le contempler –comme il dort bien dit john il dormira mieux encore dans une heure quand il sera dans les bras de sa mère répondit avec émotion ", "ce miracle se produirait -il chez incapable de générosité le monstre n’ hésiterait -il pas tout de même devant le plus inutile de les forfaits un père ne tue pas son fils ou du moins faut -il qu’ un tel acte soit amené par des raisons impérieuses et des raisons n’ en avait aucune contre un enfant qu’ il ne connaissait point et qu’ il ne pouvait haïr que d’ une haine factice cet espoir de le miracle berçait sa torpeur tous les bruits dont la maison résonnait bruits de discussions bruits de pas précipités lui semblaient indiquer plutôt que les préparatifs de les événements annoncés le signal d’ interventions qui ruineraient tous les plans de vorski ", "nous marchions assez vite et quelque chose d’ analogue à le sifflement de les balles sous le feu nous frôlait les oreilles j’ eusse à le cette heure enlevé marie à le bout de le monde mais ce souci de l’ opinion qui l’ atteindrait tenait contre tout mon mépris de le jugement commun et toute l’ idée que j’ avais cependant de la dignité de notre amour les femmes n’ en pensent pas si long marie fut promptement à l’ aise et elle voulait absolument se pencher à le mon bras ", "mais pas non plus de ces appareils qui ferment les portes si lentement le quincailler qu’ on croirait mourir l’ article que vous désirez en somme c’ est un appareil simple peu coûteux ni trop lent ni trop brutal pour la fermeture automatique de les portes le monsieur vous m’ avez compris tout à le fait " ]
–oui fit la vieille dame nonchalamment c’ est un généreux enfant qui raffolait de myette il aurait voulu pouvoir vous pourfendre et venger ainsi la solitude de sa petite amie –il avait l’ âme belliqueuse et chevaleresque je vois je devais lui paraître un détestable mari	[ "elle éclata de rire –il est certain qu’ il ne vous portait pas dans son cœur j’ ai toujours soupçonné que son dévouement pour myette cachait un sentiment plus tendre à le ans on se grise de mots d’ idées et d’ exaltation il est soldat depuis quelques mois ce n’ était qu’ un enfant lorsqu’ il est parti; ", "quand il reviendra toute effervescence sera calmée PROPN admira en cet instant l’ adresse de la vieille dame qui ne voulait pas laisser à d’ autres le soin d’ apprendre à le mari l’ amour que sa femme avait inspiré à un jeune page exalté .mais rien dans le ton de la baronne ne permettait de croire que le sentiment de le jeune homme eût trouvé un écho chez la femme et cela seul importait à le philippe après le repas l’ album fut remis à le mari qui le feuilleta avec une attention minutieuse c’ est que rarement myette avait été photographiée seule presque partout les instantanés rappelaient de petites scènes intimes et la jeune femme saisie sur le vif dans de nombreux laisser-aller se montrait accompagnée de multiples visages inconnus .quelques minutes d’ observation permirent à le philippe de reconnaître robert ", "partout le petit-fils de la baronne était représenté dans une tenue impeccable et l’ œil le plus prévenu n’ aurait pu découvrir dans ces photos le moindre prétexte à le critiquer il n’ en est pas moins certain que le jeune de montavel était toujours présent à les côtés de myette qu’ elle fût à le cheval en auto en bateau ou à le pied et c’ est la seule présence de cet adolescent en toutes circonstances auprès de sa femme qui en dépit de sa volonté mit un nuage à le front de philippe –en effet fit -il comme s’ il poursuivait une conversation avec la baronne je constate que votre petit-fils était très assidu auprès de myette la baronne se mit à le rire et avec un sourire indulgent –voilà une réflexion de mari jaloux et quel mari? juste celui qui a le moins le droit de se plaindre ", "ce sont toutes les réflexions que cet album vous a suscitées comte? convenez que si myette était ici elle aurait motif de se plaindre de votre indifférence –la jalousie n’ est pas une marque d’ indifférence –mais ce n’ en est pas une de galanterie –je n’ ai pas encore eu l’ occasion de pouvoir être galant –peut-être ", "mais dans ces photos il en est quelques-unes où myette est délicieuse de charme et de naïveté elle est jolie élégante et distinguée quel amoureux sincère n’ aurait pas tout de suite proclamé les grâces de sa dame!il eut un sourire un peu triste –la beauté de ma femme ne m’ a pas échappé remarqua -t-il doucement mais en ai-je en bénéficierai -je jamais j’ ai surtout vu le larron d’ amour ", "la baronne cessa de rire et regarda attentivement philippe –mais c’ est que vous êtes sérieusement jaloux comte!il haussa les épaules avec mélancolie –est -ce jalousie le mot juste inquiétude me paraît plus exact comme mari je suis si peu avantagé! –par votre faute mon enfant ", "il n’ en est pas moins certain que lorsque j’ étais loin par ma faute un autre votre petit-fils par exemple avait pour lui tous les avantages et vous voudriez chère madame que tout de suite je n’ aie pas cherché et remarqué l’ attitude de les familiers n’ achevez pas comte myette est exempte de tout reproche ne formulez contre elle aucune suspicion quant à le robert je puis vous affirmer que sous mon toit une femme devenait sacrée pour lui ", "–il n’ est plus sous votre toit et myette vous a aussi quittée –et naturellement vous rapprochez ces faits s’ écria -t-elle en riant vous êtes terrible monsieur d’ armons et me voici obligée de vous démontrer votre erreur il vaut mieux néanmoins que ce soit avec moi qu’ avec myette que vous ayez cette franche explication ", "apprenez donc que robert a dû avoir avec votre femme un entretien particulier qu’ a -t-il dit à le myette qu’ est -ce que celle-ci lui a répondu je ne sais exactement mais ce dont je me suis rendu compte c’ est que mon petit-fils avait perdu un peu de son brillant entrain il a devancé aussitôt l’ appel en s’ engageant dans les troupes coloniales il est depuis en indochine " ]	[ "PROPN ne regarde pas les autres la nuit était bien installée maintenant la lumière dorée de le réverbère envahissait la pièce dessinant sur le parquet la croisée agrandie de la fenêtre dont les hoquets lourds de sanglots s’ espaçaient après sa confession se leva pour tirer un petit rideau imprimé de motifs floraux suspendu à sa tringle de laiton ménageant une pénombre approximative de quoi tenir à le distance les frayeurs nocturnes enfantines avant de revenir s’ allonger le coude en appui sur l’ oreiller la tête posée sur la main de son autre main me tirant par le bras m’ invitant à la rejoindre de sorte que nous nous faisions face les visages à le quelques centimètres l’ un de l’ autre d’ où l’ intérêt de cette obscure clarté qui trouait le rideau de la fenêtre je voyais les yeux de théo briller ses beaux yeux désemparés presque implorants à le bord de s’ en remettre à le premier venu qui l’ allégerait de son tourment c’ était tentant d’ être celui-là le bon docteur tant mieux qui guérit les écrouelles de le cœur et sa bouche était si proche que ce ", "les noirs de l’ homme rouge aimaient tellement leur maître qu’ ils déploraient son absence qu’ ils en souffraient et qu’ ils accusaient même m.desaint-elme d’ ingratitude et de méchanceté à le cause de ses longues escapades le château de l’ homme rouge ainsi nommé de le voisinage de la cascade était devenu odieux à le son propriétaire celui-ci cherchait dans la débauche et dans l’ ivresse une consolation à ses chagrins mais timide et redoutant les railleries il fuyait les endroits à la mode l’ opéra où les quarteronnes étalent leurs bijoux et leurs épaules succulentes et dorées comme de beaux fruits le restaurant meissonnier crépitent les détonations de le champagne où le claret et le burgondie coulent à le flots ses plaisirs étaient nocturnes et silencieux il se plaisait à le errer dans les quartiers mal famés y trouvant des maîtresses qu’ il gardait quelques jours et qu’ il renvoyait brutalement dès leur premier mensonge dès leur première tromperie si puérils et si innocents qu’ ils fussent ", "il l’ avait conquise de haute lutte contre un mari qu’ elle n’ aimait plus depuis ans ils formaient un couple heureux et vivant PROPN devait à son origine italienne un naturel et une fraîcheur juvéniles elle avait du caractère et de la chaleur un regard aigu la langue vive je trouvai sa présence tonique et c’ est une de les rares femmes avec qui je riais ", "et puis elle me laisse maud son auteure sur les bras lui ressemble ce genre d’ attitude –vous savez les blacks hein y a que le fric et le rock qui les intéressent un peu la sape aussi et puis vole le rythme le rythme –fais -moi pages sur ce thème et nous allons tous en prison ", "dit soyez tranquille celui-là ne vous gênera point dit m. la voiture partit quelques secondes après elle s’ arrêtait devant la porte de salvator PROPN entra en ouvrant la porte de l’ allée avec la clef ", "depuis longtemps ce secret le hante l’ irrite bien que l’ enquête ait mis la comtesse hors de cause un doute subsiste en effet la médisance n’ a pas désarmé les parents de le mort n’ ont jamais consenti à le revoir la veuve ne la connaissent plus jadis la pensée qu’ il pût vivre et travailler côte à le côte avec une meurtrière flattait grossièrement l’ orgueil de ganse à le présent il est surtout sensible à la déception d’ en être encore après tant d’ années réduit à les hypothèses ", "ces contorsions pitoyables pour l\\ amuser pour la retenir juste encore un instant juste encore cette fois -ci obtenir encore une fois une promesse vague un misérable sursis un espoir il ne rampera plus cherchant en elle à le tâtons quelque chose à le quoi accrocher se cramponner ii ne se sentira plus tiré loin en arrière à le travers le temps un vertige le prenait parfois un sentiment de dépaysement étrangeté quand il était près d\\' elle en train de lui parler tomber à le fond d\\' il ne savait quels âges barbares courtisan abject se démenant dans la honte et la peur à la table d\\' un tyran cruel fortes doses jamais trop fortes ", "ses vertus vous sauvent de l’ acharnement de vos ennemis vous devez vous reposer sur elle il est impossible d’ aimer avec plus de dévouement d’ être capable de plus de renoncement à le elle-même pour vous arracher à le péril ne pouvant plus douter de sa tendresse ne doutez jamais de son zèle elle a eu un entretien avec son père elle croyait l’ avoir attendri; elle a tant de respect pour l’ auteur de ses jours qu’ elle lui prête une tendresse dont il doit être dépourvu ", "et réponds-moi plutôt acceptes -tu? c’ est donc sérieux interrogea que le mépris de lupin ne semblait guère émouvoir —absolument les objets sont dans un hangar dont je te donnerai l’ adresse et ils te seront délivrés si tu t’ y présentes ce soir à le heures avec l’ enfant la réponse de daubrecq ne faisait pas de doute ", "cette fois -ci elle s’ adressa directement à le trou noir elle préluda sur un mode très-lent proférant sans doute des reproches dans une langue inconnue mais elle s’ anima bientôt et éclata en notes saccadées et véhémentes empreintes d’ une étrange sauvagerie ce n’ était plus la tendre mélopée murmurée à l’ ombre de les bananiers ou dans le bercement de les hamacs ni la chanson disant le rendez -vous dans la savane ni l’ hymne d’ amour qui s’ élève par les chaudes nuits de les tropiques dans une atmosphère imprégnée de senteurs balsamiques et d’ effluves enfiévrées c’ était avec le vouloir intense d’ une fascination inéluctable un ordre impérieux une mystérieuse incantation " ]
qui irait casser la gueule à le quel type s' enquit -elle c’ est moi qui irais bien casser la gueule de ce petit con maurice sur le même ton traînard en désignant bruno de le menton poussant de petits cris aigus et levant les bras luce par mimétisme sans doute semblait caqueter et battre de les ailes diane imperturbable haussa les épaules vous plaisantez j' imagine	[ "là-dessus arriva tels la justice et le labeur réunis en une seule personne arlette-memling elle jeta un coup d' œil à le bruno qui se versait de le café et se coupait une tartine vous voilà debout? dit -elle votre ami vous attend dans la cour pour les moissons ", "je suis navré chère madame mais vos moissons m' attendront je vais en ville chercher une voiture pour vous débarrasser et rejoindre des lieux plus habités si vous le permettez ajouta -t-il avec une déférence ironique d' un geste lent arlette-memling lui retira le bol et le pain déposés devant lui et que visiblement affamé il se préparait à le attaquer ici ce qu' on mange on le gagne ", "dit -elle tout uniment avant de sortir les laissant atterrés bruno se leva et fit valser sa chaise le soleil tapait sur le seuil il y resta un instant tremblant de chaleur et de colère mais il recula malgré lui terrifié ne pouvant imaginer que l' énorme machine de combat couverte de poussière et cliquetant de tous les aciers qui coupait la cour dans sa direction pût être menée par loïc lhermitte encore récemment diplomate à le quai d' orsay ", "celui-ci après une leçon donnée par maurice revenait d' une heure d' exercice à le travers champs il s' était rarement autant amusé et aucun bolide ne l' avait autant excité que cet engin qui derrière lui coupait battait et liait les épis de blé après avoir effectué une descente en voltige il s' étira l' air enchanté de lui-même les pieds campés sur le sol il souriait fier de lui cet imbécile pensa bruno! fier de lui et des moissons à le faucher sans doute! le désespoir envahit un instant l' âme de bruno ", "s' il avait renoncé à le ramener à la raison ces follasses il avait espéré trouver une entraide masculine et un simple bon sens chez loïc si vous pouvez quitter un instant votre roadster mon cher je voudrais bien vous parler on parlera après vous venez avec moi jusqu' à le champ? dit qui remontait déjà sur son char et se penchait vers lui maurice vous a expliqué votre rôle ", "j’ ai accroché votre fourbi derrière vous n' aurez qu' à le suivre ah! on aura tout vu mon petit bruno! conclut -il en remettant le moteur en marche mais PROPN resté à le terre eut un geste de refus si violent son visage était si convulsé que arrêta à le nouveau son tracteur et tendit physiquement l' oreille ", "qu’ est -ce qui se passe? naturellement c' était trop simple pour bruno de faire ce qu’ on lui demandait pour une fois il était trop snob pour donner un petit coup de fourche pour aider ces braves gens qui les hébergeaient les nourrissaient et qui auraient sans doute à le continuer quelques jours lui qui était monté en haut de la combe et avait vu cette mer de blé coupée parfois par un frêle arbuste savait tout départ plus que difficile il serait d' ailleurs moins difficile de partir d’ ici que d' arriver autre part ", "votre nouvelle amie notre chère hôtesse vient de me refuser un morceau de pain! dit bruno les dents serrées de rage aussi je fous le camp! de le pain elle vous a refusé du pain? loïc était visiblement plus étonné par l' objet de le refus que par le refus PROPN mais pourquoi? je ne sais pas et je m' en fous ", "je vais prendre la camionnette en bas et trouver un bureau de poste doit exister quand même un téléphone en france en la camionnette est cassée je l' ai déjà demandée ce matin à le maurice il n' y a pas un vélo j' irai à le cheval ou à le pied s' il le faut vous comprenez " ]	[ "et elle s' y laissait prendre à le moitié de le<UNK> moitié seulement d' autres gens entraient en retard parmi PROPN lohéac de villaine le portefaix comte et marquis avait traversé la salle et s' était assis à l' une de les tables de la scène mais cette fois il avait renoncé à son veston de drap pilote et à le jersey bleu qui naguère lui servait de chemise; et son habit ne laissait rien à le critiquer —vous revoila —avait dit l' estissac en l' apercevant ", "car c’ est exactement je voudrais rendre compte de le tumulte mais aussi de la douceur ma voix s’ altère cette fois c’ est moi qui faiblis soudain mon ordinateur qui est resté en veille nous annonce d’ une voix féminine et solennelle comme à le peu près fois par jour la base virale a été mise à le jour violette me regarde malicieuse et me demande: —t’ es contente? chapitre à le bagneux lucile m’ offrit en attendant godot parce que manon me surnommait didi et que je l’ appelais gogo ", "la vérité c’ est que nous aimons nos bourreaux tiens! j’ allais oublier les mouches vous ne saurez jamais toutes les imaginations qui m’ étaient venues à le propos de leur absence dans cet été maudit j’ avais cru un moment que le sérieux de notre jeunesse en était peut-être le motif car les collégiens d’ aujourd’hui sont un peu plus graves que les professeurs d’ autrefois ", "puis je ferai bâtir un vieux château sur la mer et nous passerons l’ été à le nous baigner et à le jouer à le cache-cache dans les oubliettes seulement nous n’ aurons que du poisson à le manger.–ah! non crie angèle qui n’ aime pas le poisson .mais firmin la rassure –sois tranquille j’ ai pensé à le toi nous avons un canot à le vapeur .et la voix nette et forte il commande –gaston filez à la rochelle nous chercher des vivres .et tourné vers l’ aval de la rivière la main en abat -jour pour mieux voir gaston filer en pleine mer il nous renseigne –le maladroit il a failli couler une barque de pêche bon voilà qu’ il se croit maintenant sur les grands boulevards avec son auto entendez -vous sa trompe ", "il s’ arrêta en route pour déjeuner à un café il s’ obligeait malgré son amour propre à ne perdre aucune occasion de parler en français puisqu’ il devait vivre à le paris peut-être des années il lui fallait s’ adapter le plus vite possible à les conditions de la vie et vaincre ses répugnances il s’ imposa donc de ne pas prendre garde bien qu’ il en souffrît cruellement à l’ air goguenard de le garçon qui écoutait son charabia; et sans se décourager il bâtissait pesamment des phrases informes qu’ il répétait avec ténacité jusqu’ à le ce qu’ il fût compris il se mit à la recherche de ", "il arriva tout haletant auprès de sa mère se laissa tomber sur une chaise et fondit en larmes madame sorbier l’ interrogea avec effroi croyant qu’ il lui était arrivé un malheur –tout est éclairci tout est explique dit -il enfin m. lui-même ne me croit plus coupable ", "ne peut pas durer longtemps la carpe leva les bras à le ciel c’ est bien triste pour cette petite la carpe inclina la tête et étendit les bras par un geste qui disait qu’ y pouvons -nous et de fait ce qu’ ils pouvaient ils le faisaient l’ un et l’ autre mais le malheur est chose si habituelle à les malheureux qu’ ils ne s’ en étonnent pas pas plus qu’ ils ne s’ en révoltent ", "ix découvertes nouvelles quelques jours se passèrent plus tranquilles mathilde semblait avoir oublié ses terreurs passées et son esprit se livrait à des pensées plus gaies une découverte que fit PROPN acheva de faire épanouir son cœur depuis leur départ de grenoble ils n’ avaient eu à le leur disposition ni nappes ni serviettes ni draps délit ", "–après tout peut-être qu’ il aurait voulu qu’ on le mène à l’ église –non! crient en chœur PROPN et ferdinand –je donnerai la médaille à le élise reprend le gros édouard ils se taisent où se posent leurs regards ils voient des choses poussiéreuses tristes immobiles comme si la mort les avait frappées ", "avec une logique pareille c’ est plutôt à le ta mère que tu devrais le demander non maman a peiné à le ma naissance l’ équité voudrait que tu peines pour me donner la mort tu délires pauvre enfant je ne me rendais pas compte que ta crise d’ adolescence était à ce point aiguë " ]
–je suis un peu en retard dit une voix harmonieuse mais la pauvre jeanne-marie a tellement mal à la tête que j’ avais entrepris de faire la mayonnaise et voilà qu’ elle a imaginé de tourner –qui jeanne-marie l’ interrupteur était un jeune garçon d’ une quinzaine d’ années robuste et bien découplé les cheveux roux rasés le visage énergique singulièrement intelligent un peu narquois il apparaissait à le seuil de la porte portant d’ une main une serviette d’ écolier et tenant de l’ autre la casquette qu’ il venait d’ enlever dès le seuil de la porte pour saluer sa mère et sa grand-mère la jeune fille eut un joli rire clair qui montra les plus charmantes petites dents de le monde	[ "–naturellement dès que tug est rentré on est sûr d’ entendre quelque malice! et jean qu’ en as-tu fait dit une voix flûtée .entre et le chambranle de la porte apparut une tête blonde un mince visage futé brillaient des yeux rieurs –montez vite vous changer mes chéris dit en passant tug dis à le marion qu’ elle a suffisamment travaillé aujourd’hui et qu’ elle vienne nous rejoindre –j’ y vais maman mais elle va me faire la grimace dame sapience le pince-sans-rire de la famille avait ainsi surnommé sa sœur marion une fillette de ans acharnée à l’ étude et qui tenait toujours la tête de sa classe à la pension cordier.armelle ouvrant la porte qui communiquait avec la salle à le manger se mit en devoir de mettre le couvert ", "peu après marion vint la rejoindre .les sœurs ne se ressemblaient aucunement aînée fine et svelte avait un délicieux visage rosé à les grands yeux bleu foncé profonds et très doux et une chevelure brun doré souple et vaporeuse qui faisait bien des jalouses à le losbéleuc marion seule de la famille avait des cheveux noirs et un teint de gitane elle était longue et dégingandée pas belle de le tout comme le lui déclarait souvent tug c’ était la période de l’ âge ingrat marion avait en outre le caractère un peu difficile et une assez bonne dose d’ amour-propre ", "mais le cœur était bon et elle aimait fortement tous les siens .à la porte de le salon la voix de PROPN se fit tout à le coup entendre –maman hélène voulez -vous venir un instant dans mon cabinet?bonne-maman et sa belle-fille quittèrent le salon tandis qu’ armelle et marion échangeaient un regard inquiet –y a -t-il une mauvaise nouvelle murmura armelle la voix de papa était toute changée as-tu remarqué marion?marion fit un signe affirmatif ", "avec des gestes plus lents les sœurs continuèrent leur tâche puis elles revinrent dans le salon à le moment y apparaissaient tugdual et jean en vêtements d’ intérieur maman et bonne-maman ont disparu! s’ exclama tug je voulais leur annoncer bien vite que j’ avais fait une composition d’ un chic! et il fit claquer ses doigts ", "–elles sont occupées toutes avec papa jean va dire à le jeanne-marie qu’ elle ne se presse pas de servir.jean un garçonnet d’ une douzaine d’ années maigre et nerveux feignit un air épouvanté –elle va me dévorer armelle elle était déjà ce matin comme le pire de les crins et m’ a envoyé promener quand j’ ai été lui demander bien gentiment un œuf à le gober –c’ est qu’ elle a un grand mal de tête mon petit va la prévenir et ne t’ occupe pas de sa mauvaise humeur oui il s’ en moque un peu de sa mauvaise humeur s’ exclama tug en riant ", "et moi aussi du reste jeanne-marie est une vieille bougon mais on sait ce qu’ il y a derrière ses airs méchants –j’ aime bien jeanne-marie dit gravement pascal.–ah! je crois bien tu es son chouchou toi enlevant son frère entre ses bras lui mit sur chaque joue un retentissant baiser –et moi! et moi! cria la petite josèphe en accourant son nez levé et ses boucles blondes flottant autour d’ un visage mutin ", "baisers pour toi aussi josie! pas de jaloux d’ abord a n’ existe pas chez nous cette espèce-là.–non grâce à le dieu! dit armelle tout en s’ asseyant et en attirant à le elle un ouvrage commencé .les minutes s’ écoulaient l’ heure de le dîner était passée et les parents n’ apparaissaient toujours pas armelle travaillait marion qui évitait autant que possible l’ ouvrage à l’ aiguille qu’ elle n’ aimait pas feuilletait un livre déjà lu fois; ", "PROPN taquinait sa petite sœur PROPN faisait à le pascal le portrait de son professeur d’ allemand enfin et sa femme apparurent ils semblaient tous tristes et soucieux –allons à le table enfants! dit le père.jeanne-marie apporta la soupière.mmearzen servit la soupe une pleine assiette pour chacun ", "mais le père prévint –très peu pour moi hélène voyant les regards inquiets qui se levaient vers lui après s’ être arrêtés sur la place de l’ aïeule il dit avec tristesse –j’ ai reçu tout à l’ heure une dépêche m’ annonçant la mort de votre oncle gustave bonne-maman et moi allons partir tout à l’ heure pour paris l’ oncle gustave personne ne le connaissait les aînés savaient seulement que c’ était un frère cadet de leur père cerveau brûlé qui sous prétexte de vocation artistique avait déserté de bonne heure le foyer familial et avait épousé à le ans une russe artiste lyrique de second ordre dans un théâtre parisien ans plus tard sa femme était morte lui laissant une petite fille " ]	[ "elle ne vit pas le frémissement qui parcourait un instant le visage d’ aurore ce visage à les traits délicats à le teint d’ une fine blancheur un peu mate elle ne vit pas l’ éclair échappé à les yeux si beaux qui avaient la teinte de les violettes –ainsi donc je suis condamnée à le ce mariage la voix s’ efforçait visiblement de rester calme –condamnée qu’ est -ce à le dire?mme de thury considérait sa nièce avec stupéfaction a été entendu depuis toujours que vous épouseriez carloman de ", "c’ est alors que l’ indignation fut universelle et que je compris combien le mauser avait eu raison de dire: maintenant les jours de calme et de paix se sont envolés par ces trous toutes les portes et les fenêtres étaient ouvertes pour voir le dégât toute la rue était encombrée de meubles de voitures de bétail et de gens qui criaient: ah les gueux les brigands ils ont tout pris l’ un cherchait ses canards l’ autre ses poules l’ autre en regardant sous son lit trouvait une vieille paire de savates à la place de ses bottes l’ autre en regardant dans sa cheminée où pendaient la veille à le matin de les andouilles et de les bandes de lard la voyait vide et entrait dans une fureur terrible les femmes se désolaient en levant les mains à le ciel et les filles semblaient consternées et le beurre et les œufs et le tabac et les pommes de terre et jusqu’ à le linge tout avait été pillé; plus on regardait plus il vous manquait de choses ", "le père grossang avait compté sur quelques rires et quolibets approbateurs il fut déçu dans son attente la présence inopinée de cristophe qui bien qu’ attendue de tous n’ avait pourtant été remarquée de personne opéra une diversion dans l’ attention générale le père de marie fut donc quelque peu négligé pour notre héros devenu depuis mois pour tout rochefort un logogriphe dont on allait peut-être avoir le mot et puis celui-ci n’ était plus le riant jeune homme d’ autrefois il existait dans toute sa personne un mélange d’ abattement et de résolution de faiblesse et de sauvage énergie qui commandait un respectueux silence évidemment cristophe en défiant le père de marie avait froidement calculé toute la portée de son défi et il y avait là un mystère dans lequel se perdaient les curieux rassemblés autour de lui ", "encore une fois la roture même pourrie avait vaincu la noblesse gangrenée et maintenant sûr de ne plus être gêné en rien par personne fort comme tout homme qui a fait le sacrifice de tout rubignard s’ établit à la bourse à le demeure dirigeant lui-même le mouvement de hausse qu’ il voulait opposer à le son ennemi ce fut d’ abord une poussée formidable assez semblable à le celle d’ une armée fraîche et reposée arrivant sur le champ de bataille: tout PROPN devant ce choc et le crédit gaulois se mit à le remonter en en traînant à sa suite toute la cote sauf la banque de les brouillards de la saône qui demeura stationnaire en présence de ce succès eût dû être prudent et attendre mais grisé par la lutte par tous les regards fixés sur lui et tâchant de lire à le fond de sa pensée il racheta il racheta sans cesse il racheta toujours sans compter ", "ses yeux pleins de larmes se fixèrent sur le cadavre et il balbutia: omyrtille pauvre myrtille lorsqu’ il commença à le revenir à le sentiment de les choses il vit que la foule s’ était écoulée alors buridan vit un homme monter l’ escalier se hisser à le pilier et de près examiner curieusement la corde qui soutenait le corps buridan allait s’ élancer croyant à une profanation lorsque l’ homme se laissant glisser et sautant à le terre vint à le lui buridan reconnut lancelot qui lui dit j’ ai voulu voir pourquoi la corde a résisté –eh bien buridan –eh bien fit bigorne en haussant les épaules capeluche n’ a pas scié la corde ", "plus de doute s’ écria -t-il si les renégats à le burnous rouges ne l’ ont pas tué je le trouverai là-bas mais hélas! puis je espérer qu’ il n’ a pas reçu quelque affreuse blessure? faudra -t-il simplement couper les liens de sa captivité et le pousser dans un chemin libre ou l’ enlever sur mes épaules non non mon seigneur est invulnérable ce n’ est pas un homme c’ est un ange de dieu gloire à le lui PROPN s’ arrêta pendant quelques instants près de mouraweh qu’ il interrogea d’ une voix touchante sur le sort de son maître ", "frappe! te dis -je ou je le fais mourir à le petit feu on va le tuer à le coups d’ épingles il souffrira morts robert implora suzanne suzanne! à le nom de ma mère donnez -moi la mort de votre douce main je mourrai en vous bénissant de grâce ne laissez pas ces monstres me toucher eh bien ", "abandonné le tenorino perdit de le coup le boire&le manger puis sa voix enfin plus tard la raison impossible d’ en douter quelque peu: la louve portait malheur à le tous ceux qu’ elle abordait en italie elle laissa son soldat ou comment? a savoir on prétendait les uns qu’ il avait péri fortuitement en mer; les autres qu’ il s’ était suicidé ", "mais en passant devant le grand-condé elle s’ aperçut que sa robe était déchirée si vous m’ aimiez réellement soupira -t-elle en lui serrant la main n’ hésita point et pourtant il n’ avait pas dîné mademoiselle célestine eut une robe qui fit longtemps le désespoir de sa bonne amie la forte jeune première amoureuse mais le souper de les fiançailles se fit chez romain ", "ce n\\ était point un mensonge j\\' avais trouvé ces splendeurs culinaires dans un livre de contes de le vieux temps et je me persuadais qu\\ elles seraient renouvelées et agrandies dans le banquet de le janvier mais justine ne m\\' écoutait pas et remuait le charbon avec un bruit si terrible qu\\ il faisait tressaillir mon père sur son fauteuil à le autre bout de appartement cependant mouron le petit mouron doux et modeste toujours timide toujours un peu lent de pensée élevait chaque semaine un jour même il se plaça entre laperlière et maurisset à le étonnement de les élèves et de m. beaussier ce succès était le présage d\\' un succès plus grand et plus haut " ]
lieu à le point d’ avoir presque honte de son état sans bien savoir pourquoi non plus comme s’ il réagissait mécaniquement à les ovations de l’ infirmerie pour s’ y accorder il a produit un rire en forme de long spasme qui a sonné comme un hennissement faisant taire aussitôt tout le monde avant qu’ une solide injection de morphine le ramenât à l’ absence de les choses et mois plus tard la manche pliée de son veston fixée sur son flanc droit par une épingle à le nourrice une autre épingle fixant une croix de guerre neuve de l’ autre côté de sa poitrine PROPN se promenait sur un quai de la loire c’ était encore dimanche et il avait passé son bras restant sous le bras droit de blanche qui de la main gauche poussait un landau contenant juliette endormie anthime était vêtu de noir blanche en deuil également tout s’ accordant plutôt à le cette couleur autour d’ eux par des touches de gris de marron de vert wagon sauf les dorures ternies de les boutiques qui reluisaient vaguement sous le soleil de juin anthime et blanche conversaient peu sauf à le évoquer brièvement les	[ "à le bout de près de ans de combats le recrutement accéléré ponctionnant le pays sans cesse il se trouvait encore moins de monde dans les rues qu’ on fût dimanche ou pas même plus beaucoup de femmes ni d’ enfants vu la vie chère et le mal à le faire ses courses les femmes ne touchant à le mieux que l’ allocation de guerre avaient dû trouver de le travail en l’ absence de les maris et de les frères affiches à le coller courrier à le distribuer tickets à le poinçonner ou locomotives à le conduire quand elles ne se retrouvaient pas en usine spécialement dans celles d’ armement et les enfants n’ allant plus à l’ école avaient aussi de quoi pas mal s’ occuper: très recherchés dès l’ âge de ans ils remplaçaient leurs aînés dans les entreprises et tout autour de la ville dans les champs–mener les chevaux battre les céréales ou garder le bétail restaient pour l’ essentiel de les vieillards des obscurs quelques invalides comme anthime et quelques chiens tenus en laisse ou pas il est arrivé qu’ un de ces chiens non entravés sexuellement provoqué par un semblable de l’", "après s’ être assuré que la jeune femme avait repris la situation en main vérifiant que sa nièce ne s’ était pas réveillée PROPN a suivi des yeux l’ animal désolé tirant maintenant des bords à le droite à le gauche son érection maintenue mais à le présent pour rien l’ objet de son désir s’ étant évaporé pendant cet incident avant de disparaître à le coin de la rue de la verrerie anthime en aurait beaucoup vu des animaux toute sorte d’ entre eux pendant ces jours car si la guerre frappe électivement les villes qu’ elle assiège envahit bombarde incendie elle se déroule aussi beaucoup à la campagne où l’on sait que les bêtes ne manquent pas d’ abord les animaux utilitaires ceux qu’ on fait travailler ou qu’ on mange ou les livrés à le eux-mêmes après que les paysans avaient fui leurs exploitations devenues zones de combats abandonnant fermes en flammes et champs cratérisés laissant bétail et basse-cour derrière eux il revenait en principe à les compagnies territoriales de s’ en emparer pour les centraliser mais leur tâche n’ était pas si facile avec les b", "ce n’ était pas une mince affaire pour les territoriaux même pour ceux d’ extraction rurale de regrouper les moutons partis vagabonder sur des restants de routes les porcs à la dérive les canards poules poulets et coqs en voie de marginalisation les lapins sans domicile fixe ces espèces devenues errantes pouvaient à le moins servir à l’ occasion d’ appoint à l’ ordinaire peu varié de la troupe tomber un bon jour par hasard sur une oie déboussolée changeait un peu de la soupe froide de le singe en boîte et de le pain de la veille –le vin n’ étant plus un problème car à le présent largement distribué par l’ intendance avec l’ eau-de-vie dans l’ idée de plus en plus cultivée par l’ état-major selon laquelle enivrer le soldat concourt à le amplifier son courage et surtout diminue la conscience de sa condition tout animal récupéré devenait ainsi en puissance un festin il arriva même que poussés par la faim techniquement assistés par padioleau qui retrouvait plaisir à le exercer sa vocation bouchère arcenel et bossis taillassent quelques côtes à le même un bœuf v", "on en vint à le abattre et dévorer sans état d’ âme des chevaux désœuvrés désemparés de toute façon privés de but dans la vie désormais peinés de n’ avoir plus de chalands à le haler sur le canal de la meuse il n’ y avait pas cependant que les animaux utiles et comestibles dont on faisait de temps en temps la rencontre on en croisait aussi de plus familiers domestiques voire décoratifs et davantage habitués à le leur confort: chiens et chats privés de maîtres après l’ exode civil sans colliers ni la moindre écuelle de pitance quotidienne garantie en voie d’ oublier jusqu’ à les noms qu’ on leur avait donnés c’ étaient aussi les oiseaux en cage les volatiles d’ agrément comme les tourterelles voire purement ornementaux tels les paons par exemple –que d’ ordinaire personne ne mange et qui de toute façon vu leur sale caractère et leur foutu narcissisme n’ auraient plus aucune chance de s’ en sortir par eux-mêmes de tout ce genre de bêtes-là généralement le militaire n’ avait pas l’ idée spontanée de se nourrir de le moins à le début ", "il put cependant se produire qu’ on souhaitât s’ en accompagner –parfois pour quelques jours seulement –et que l’on adoptât mascotte de compagnie un chat errant sans but à le détour d’ un boyau par contre existaient aussi bondissant ou se terrant alentour de le plan fixe immobile enlisé de la tranchée des animaux indépendants –et la c’ était encore une autre affaire dans les champs et dans les forêts avant que ceux-ci fussent rasés dévastés par les tirs d’ artillerie –champs transformés en perspectives martiennes forêts devenues de vagues brosses édentées pour quelque temps encore vivaient ces francs-tireurs jamais asservis par les hommes que ceux-ci se battent ou pas libres de vivre à le leur guise soumis à le nul code de le travail parmi eux se trouvaient encore pas mal de corps comestibles lièvres chevreuils ou sangliers qui promptement descendus à le fusil bien que la chasse fût strictement interdite en temps de guerre achevés à la baïonnette débités à la hache ou à le couteau de tranchée fourniraient parfois à la troupe de les compléments alimentaires p", "restaient enfin les marginaux dont on ne sait pas à le juste quel interdit les a déclarés immangeables tels que le renard le corbeau la belette ou la taupe avec PROPN s’ ils étaient pour d’ obscurs motifs jugés impropres à la consommation il apparut qu’ on devint à le cet égard de moins en moins regardant et qu’ on put quelquefois moyennant un ragoût réhabiliter le hérisson cependant comme les autres on les verrait bientôt peu souvent après l’ invention puis l’ application généralisée de les gaz sur tout le théâtre de les opérations mais il n’ y a pas que manger dans la vie car dans l’ ordre animal en cas de conflit armé figuraient aussi des éléments incomestibles parce que potentiellement guerriers recrutés de force par l’ homme puisque aptes à le rendre de les services –tels que d’ autres chevaux chiens ou colombidés militarisés les uns montés par des gradés ou tirant des fourgons d’ autres affectés à l’ attaque ou à la traction de les mitrailleuses et de le côté volatile des escouades de pigeons globe-trotteurs promus à le rang de messagers des bêtes", "les insectes d’ abord puces et punaises tiques et moustiques moucherons et mouches qui s’ installaient par nuées dans les yeux –pièces de choix –des cadavres de tous ceux-ci l’on aurait pu encore s’ accommoder mais l’ un de les adversaires majeurs très vite devint incontestablement le pou principal et proliférant de ce pou et de ses milliards de frères on serait bientôt entièrement recouverts lui se révéla bientôt le perpétuel adversaire l’ autre ennemi capital étant le rat non moins vorace et tout aussi grouillant comme lui se renouvelant sans cesse de plus en plus gros et prêt à le tout pour dévorer vos vivres –même pendus préventivement à un clou– grignoter vos courroies s’ attaquer jusqu’ à le vos chaussures voire carrément à le votre corps quand il est endormi et disputant à les mouches vos globes oculaires quand vous êtes mort ne fût -ce qu’ à le cause de ces deux-là le pou le rat obstinés et précis organisés habités d’ un seul but comme des monosyllabes l’ un et l’ autre n’ ayant d’ autre objectif que ronger votre chair ou pomper votre sang de vous ext", "or on ne quitte pas cette guerre comme la situation est simple on est les ennemis devant vous les rats et les poux avec vous et derrière vous les gendarmes la seule solution consistant à n’ être plus apte c’ est évidemment la bonne blessure qu’ on attend faute de mieux celle qu’ on en vient à le désirer celle qui voir anthime vous garantit le départ mais le problème réside en ce qu’ elle ne dépend pas de vous cette bienfaisante blessure certains ont donc tenté de se l’ administrer eux-mêmes sans trop se faire remarquer en se tirant une balle dans la main par exemple mais en général ils ont échoué: on les a confondus jugés puis fusillés pour trahison fusillé par les siens plutôt qu’ asphyxié carbonisé déchiqueté par les gaz les lance-flammes ou les obus de les autres ce pouvait être un choix ", "mais on a aussi pu se fusiller soi-même orteil sur la détente et canon dans la bouche une façon de s’ en aller comme une autre ce pouvait être un deuxième choix une troisième solution serait trouvée par arcenel sans qu’ il l’ eût d’ ailleurs vraiment choisie sans préméditation mais sous l’ effet d’ une impulsion juste un état d’ âme produisant en chaîne un moment d’ humeur puis un mouvement l’ origine de cette chaîne c’ est qu’ à la fin de le mois de décembre bossis mort et anthime évacué PROPN n’ a pas retrouvé padioleau non plus il l’ a cherché autour de lui s’ est renseigné tant qu’ il pouvait a même tenté d’ en savoir plus auprès d’ officiers cassants méprisants secrets en vain arcenel en a pris son parti " ]	[ "dans la demi-obscurité norbert ne vit que ces fenêtres de le rez-de-chaussée ornées de grilles ouvragées la porte étroite dont le heurtoir représentait une tête d’ homme il descendit de voiture et s’ arrêta un moment avant de frapper dans cette ombre de le soir dans ce silence de la rue déserte des logis clos il eut la fugitive impression d’ un mystère autour de lui .aussitôt il s’ en dégagea sourit et leva le heurtoir qui retomba avec un bruit profond .presque à l’ instant la porte fut ouverte laissant voir un menu visage de vieille femme des cheveux blancs coiffés de le mouchoir périgourdin une lampe que cette femme tenait à la main éclaira norbert qui levait son chapeau en demandant –c’ est bien ici la maison de m. n’ est -ce pas –mais oui monsieur! je n’ espérais plus guère vous voir ", "depuis si longtemps que vous avez daigné m’ admettre dans l’ intimité de votre vie dans cette intimité si douce qui est devenue toute mon existence avez -vous pu croire que je la perdrais sans désespoir par pitié qu’ on me retire de cet horrible pays où votre présence seule me donnait le courage de vivre mais qu’ importe le lieu ou ̀ je traînerai mes tristes jours si ce doit être loin de vous vous partez vous allez vous retrouver à le paris où bientôt vous aurez oublié le malheureux exilé oh non non vous ne l’ oublierez pas ", "quand la passion a goûté une fois à le ce qu’ elle désire c’ est comme le tigre qui a mis sa langue à le sang il faut qu’ il en boive il faut qu’ il en fasse couler des torrents à le travers son vaste gosier allumé comme un four heureusement pour calixte néel était à le ce moment unique de la jeunesse où l’ amour que la sensation n’ a pas encore dégradé a la grandeur de les sentiments absolus et de les héroïques obéissances il ne se plaignait même plus il se rappelait que par une de ces violences il avait cru tuer calixte et qu’ il l’ avait précipitée dans sa dernière crise ", "je m’ avance vers lui il me regarde et dit: —je te le fais en moto toi et moi c’ est tout et les couteaux giclent de nos poches la corrida commence rugissement de les moteurs ", "le père lui tendant la main bien! bien! très-bien! un peu de lumière ici et cette main antoine ah! mon bon père tenez vos observations je venais de me les faire à le moi-même quand vous êtes arrivés précisément les mêmes et j’ allais corriger ces défauts le père ", "puisqu’ on n’ est pas en nombre gn’ a qu’ à le attendre après tout ils ne veulent pas le bouffer sans boire! –non convint camus; mais ses boutons et dire que c’ est pour me délivrer! ah! malheur de malheur il avait bien raison de nous dire de ne pas venir ce soir faut toujours écouter son chef –mais ousqu’ est la crique ", "—je viens vous dire à le revoir mina excusez -moi de vous appeler ainsi mais je ne peux m’ empêcher de penser à la petite fille qui dans l’ enfer de douai mettait sa petite main dans celle d’ un homme à le visage ensanglanté marchant droit devant lui sans savoir où il allait vous ne saviez pas ou ̀ il vous conduisait vous non plus —est -ce vrai monsieur le commissaire que mon mari soit elle n’ osait pas prononcer: un assassin il faisait oui de la tête ", "–c’ est que mon chauffeur arrivé là-bas vers heures a vainement sonné frappé appelé personne n’ a ouvert .–ma tante a cependant le sommeil très léger et sa servante aussi en outre sa chambre est sur la rue je ne comprends pas de le tout non plus une idée terrible me traversa l’ esprit –mais mais ne l’ aurait -on pas attaquée aussi assassinée –hum! ne vous mettez pas par avance martel en tête mon enfant ", "—oh bien oui c' est romantique est s' écria le fils de m. de mersac lycéen de ans qui ne pouvait dire une phrase sans la finir en latin depuis qu' il était en vacance —pure contrariété le misérable à le collége avait ses humanités en horreur —comment vous parlez encore votre vilain latin jules dit en minaudant madame d' PROPN qui avait promis à la mère de jules de ne rien lui passer d' inconvenant —nous ne serons pas assez objecta m. d' PROPN —mais les voisins de terre qui nous arrivent demain pensez donc quel renfort reprit madame de lussan seulement hernani pour commencer ce n' est pas aisé et puis à le fait c' est romantique dit madame d' PROPN qui paraissait partager les opinions littéraires de le lycéen ", "ils vivent comme nous vivions avant ils ont une armée un monarque un pape un bon dieu et ils croient à le tout ça dur comme fer pour comble leur prophète leur a défendu de prêter à le intérêts toute notre vie commerciale et industrielle leur est par conséquent interdite ils cultivent la terre et ils exercent de petits métiers un point c' est tout " ]
—oh antoinette antoinette s’ écria le jeune homme en la serrant contre son cœur et en trouvant dans la plénitude d’ une trop grande joie peut-être les larmes qu’ il avait cherchée vainement dans sa douleur antoinette vous le voyez je pensais à le elle c’ était le cri de l’ orgueil satisfait il y avait là quelqu’un pour voir pleurer amaury et pleurait	[ "il y avait là quelqu’un à qui il pouvait dire qu’ il sombrait et il le dit avec un tel accent de vérité qu’ il en arriva presque à le croire lui-même —oui lui dit antoinette et c’ est parce que je me suis doutée que vous étiez ici à le vous désespérer amaury que j’ ai fait comme si une bobine de soie me manquait je suis passée dans le petit salon j’ ai descendu à le jardin et j’ accours vers vous vous allez revenir n’ est -ce pas ", "—oui sans doute répondit amaury laissez seulement à le mes larmes le temps de s’ effacer merci de votre sollicitude amicale merci de votre amitié fraternelle ma sœur et la jeune fille qui comprenait qu’ il ne fallait point que son absence fût remarquée disparut légère comme une gazelle PROPN suivit des yeux sa robe blanche qui disparaissait et reparaissait tour à le tour soit derrière soit entre les massifs il la vit monter le perron rapide et fugitive comme une ombre puis la porte de le petit salon se referma ", "minutes après amaury rentra à le salon et le comte de mengis fit avec un soupir remarquer à sa femme les yeux rouges de leur jeune ami chapitre nous avons fait si nous nous en souvenons bien dans le dernier chapitre un éloge de l’ égalité de l’ humeur d’ antoinette ou l’ éloge était anticipé ou l’ arrivée de les nouveaux venus porta une grave atteinte à le ce calme et à le cette sérénité d’ esprit dont nous avons parlé et qui se changea bientôt ou parut se changer en coquetterie en versatilité et en caprices en tout cas comme nous sommes ici un simple historien un enregistreur de faits voilà tout nous consignerons un fait certain c’ est que les attentions les prévenances et les grâces d’ antoinette se portèrent fois dans le courant de le mois sur un objet différent amaury raoul et philippe eurent chacun leur tour et furent un peu comme les empereurs de le bas-empire dont l’ histoire se divise en période de succès période de décadence et période de revers ", "amaury arrivé le premier régna de le er à le raoul de le à le et philippe de le à le racontons avec quelques détails ces revirements étranges et ces révolutions surprenantes qu’ un plus pénétrant que nous le profond lecteur par exemple ou l’ intelligente lectrice les explique s’ il peut nous dirons seulement et dans l’ ingénuité de notre âme les événements qui se succédèrent durant les premières soirées qui suivirent celle que nous venons de raconter eut tout le succès raoul qui était d’ ailleurs un homme fort distingué fut cependant aimable et spirituel ", "quant à le philippe il resta fort terne à le milieu de la lumière projetée par les jeunes gens antoinette se montra charmante avec le premier gracieuse vis-à-vis de le second polie mais froide à l’ endroit de le troisième quand les parties s’ étaient formées quand les causeurs s’ étaient installés sur leurs chaises il se trouvait toujours qu’ amaury occupait le fauteuil le plus voisin de celui d’ antoinette et que souvent à le milieu de la conversation générale un entretien intime s’ engageait entre eux à le voix basse ce n’ était pas tout comme antoinette avait par hasard parlé d’ un livre italien qu’ elle désirait lire le ultime qui avait ce livre et qui en faisait un cas extrême s’ était présenté le lendemain dans la journée pour remettre à le ce livre mais le hasard avait fait qu’ à le moment ou ̀ il entrait dans l’ antichambre antoinette y entrait aussi ", "il avait bien fallu échanger quelques mots puis il s’ était agi d’ un album à le faire noircir par quelques célèbres autographes puis d’ un bracelet que froment meurice le ciseleur minutieux le benvenuto de le dix-neuvième siècle ne trouvait jamais achevé et qu’ amaury lui enleva triomphalement et rapporta à la jeune fille enfin un soir amaury en faisant tourner entre ses doigts une petite clef d’ acier la mit machinalement dans sa poche et il fut obligé le lendemain de la venir restituer à le plus vite antoinette ne pouvait -elle pas en avoir besoin ce n’ était pas le tout encore pendant son voyage en allemagne amaury qui n’ avait pas fait une seule connaissance par tous les pays ou il avait passé n’ avait pas eu une seule fois l’ occasion de monter à le cheval ou plutôt de monter sur un bon cheval ", "amaury était un de les cavaliers élégants de paris et il aimait l’ équitation comme on aime tout exercice dont on s’ acquitte bien aussi PROPN sortait -il tous les matins sur son fidèle puis comme il avait pris autrefois l’ habitude de le chemin ou mon dieu il n’ y avait qu’ à le laisser faire prenait le chemin d’ autrefois antoinette seulement était plus matinale que la pauvre madeleine ", "il en résultait que presque tous les matins PROPN apercevait antoinette à sa fenêtre cette même fenêtre d’ où elle les avait vus partir m. d’ et lui alors amaury et elle échangeaient un salut un sourire un signe puis qui avait dès longtemps sa leçon faite continuait d’ aller à le pas jusqu’ à le bout de la rue d’ angoulême arrivé il n’ y avait besoin ni de cravache ni d’ éperon PROPN partait à le galop tout seul les mêmes phénomènes se renouvelaient à le retour ", "amaury laissait aller son cheval c’ était un animal si intelligent que le fait est qu’ amaury après ce long hiver passé en allemagne se sentait maintenant le cœur tout ranimé et tout chaleureux et croyait en quelque sorte revivre et naître à le monde pour la seconde fois il n’ aurait pu assurément rendre compte de sa joie mais il était certainement heureux il relevait son front longtemps courbé par la douleur et le dégoût il avait maintenant pour la vie une indulgence étrange et pour les hommes une bienveillance infinie " ]	[ "compose pendant qu’ elle danse la regarde sourit et en revient à ses vers nous avons dit que c’ était notre poète à le côté de rose-de-noël couché à le terre et expliquant le sourire mélancolique de l’ enfant est cet autre petit mohican de le bon dieu que nous avons vu chez le maître d’ école et chez la brocante babolin vêtu d’ un costume de baladin espagnol il complète le merveilleux tableau de genre que PROPN est en train de fixer sur la toile et qui tient comme art le milieu entre un isabey et un decamps PROPN est toujours ce jeune homme moitié artiste moitié aristocrate à la belle et noble figure que nous connaissons ", "mais comme elle n’ a pas eu le temps de s’ occuper de vous hier elle vous prie d’ attendre ici un jour ou d’ y prendre vos repas d’ en sortir le moins possible de ne point vous montrer à le beaucoup de personnes de ne parler à le aucune et d’ être assuré qu’ elle s’ occupe de vous installer d’ une manière dont vous serez content après ce discours la ginetta le salua et sortit d’ un air majestueux PROPN se conforma religieusement à les intentions de sa souveraine un vieux valet de chambre lui apporta des aliments très choisis le servit respectueusement sans lui adresser un mot et lui remit quelques livres ce fut le seul souvenir qu’ il eut de la princesse durant jours .le soir de cette troisième journée comme il commençait à s’ impatienter et à s’ inquiéter un peu de cet abandon il entendit en même temps que l’ horloge qui sonnait minuit les pas légers d’ une femme et la ginetta reparut ", "de nouveau je me ruai sur elle je lui vociférai dans le nez nom de dieu voulez -vous vous taire! hein? dites? s’ il vous plaît? voulez -vous elle comprit que les choses tournaient mal et de le coup elle ne dit plus rien moi j’ achevai de me rhabiller sombre sans un mot enfonçant mes chaussures à le grands coups de talon crevant mes coutures de gilet dans ma hâte d’ être dehors tout à le coup madeleine se dressa; elle eut de la main un geste impérieux chut! taisez-vous ", "ecoute: tu crois que charles est mon fils il n’ en est rien –que dis-tu? la vérité il y a ans j’ étais à le grenoble ou ̀ je venais de perdre presque en même temps ma femme et le fils qu’ elle m’ avait donne le désespoir dans le cœur je quittai cette ville pour me rendre chez mes parents ", "rue catinat il s' arrêta dans les boutiques après jours d' absence quelques emplettes s' imposaient PROPN n' était pas changé il le constata sans déplaisir et ce fut une distraction à sa déconvenue dans la blanchisserie les mêmes figures chinoises se penchaient sur le linge avec des joues gonflées d' eau pour l' humecter d' une pluie vaporeuse avant la pesée de les gros fers chargés de braise ", "–quel devoir ai-je donc à le présent puisque vous me trouvez déshonorée fut embarrassé il avait été trop loin il n’ était pas assez fort en raisonnement pour sortir de son dilemme il ne trouva qu’ une issue ce fut de lui offrir le pardon et l’ amour d’ antoine –il n’ y a lui dit -il qu’ un homme assez bon et assez patient pour ne pas te repousser ", "votre bénédiction est la seule que je puisse recevoir ici-bas désormais tout le monde me hait vous seul m’ aimez mes enfants eux-mêmes me haïront emmenez -moi avec vous je vous aimerai je vous soignerai il n’ entend plus je suis folle ", "or malgré cela il était devenu riche par son mariage avec une jeune personne très bien à le tous les points de vue sans exception une jeune fille quasi-noble d’ une carnation superbe d’ un visage charmant d’ une jeunesse luxuriante d’ une élégance réelle et d’ un amour exemplaire toutes choses qui avaient absolument fait défaut à le lui arthur un patricien un être né riche lui laisser quelque chose à ce roturier avec un mot d’ amitié n’ eût -ce pas été le mettre sur le pied de l’ égalité rapprocher d’ un peu trop les distances descendre de son rang? arthur le craignit et il biffa le nom de le mari d’ PROPN de cette adorable aglaé qu’ il n’ avait dépendu que de lui de posséder à le titre d’ époux et de premier époux une autre nuance sur laquelle il ne pouvait passer avec indifférence en raison de ce qui lui était advenu ", "or la porte de la rotonde fermait bien une tenture la voilait à l’ intérieur mais les éclats d’ une discussion orageuse fussent parvenus à les oreilles de les gardes occupant la galerie ce rapport donna un corps à l’ agacement de le capitaine il se décida à expédier un planton à le colonel qui assistait ce soir-là à une fête très brillante offerte par le gouverneur à l’ occasion de la dix-huitième année de sa fille ", "sans la merveilleuse adresse de le pilote qui évitait les masses d’ eau dont l’ arrière de cette frêle barque était incessamment menacé elle eût été bientôt submergée a portées de fusil de les rochers le balaou mit en travers en profitant d’ une intermittence dans la succession de les lames embellie ou moment de calme qui revient périodiquement après que ou lames ont déferlé hommes qu’ à le leurs vêtements on reconnaissait facilement pour des marins européens assurèrent leur toque sur leur tête et se jetèrent hardiment à la nage pendant que leurs compagnons virant de bord à la fin de l’ embellie regagnèrent le large et disparurent après avoir de nouveau bravé la fureur et l’ élévation de les vagues avec une merveilleuse habileté pendant ce temps les intrépides nageurs tour à le tour soulevés ou précipités à le milieu de lames énormes qu’ ils coupaient adroitement arrivaient à le pied de les rochers à le milieu d’ une nappe d’ écume ils paraissaient courir à une mort certaine et devoir être brisés sur les récifs " ]
c’ est la seule arme et le seul instrument qu’ emploie cet individu c’ est son arme habituelle c’ est son instrument familier il tue l’ homme avec une pierre la femme avec une pierre et il débouche les bouteilles avec une pierre une brute je le répète un sauvage forcené détraqué rendu fou subitement par quoi? morbleu justement par cette eau-de-vie qu’ il a avalée d’ un coup tandis que le conducteur de l’ auto et sa compagne déjeunaient dans la prairie	[ "il est sorti de la limousine à le fond de laquelle il voyageait couvert d’ une peau de bique et coiffé d’ une casquette et il a pris la bouteille et il l’ a brisée et il a bu. voilà toute l’ histoire ayant bu il est devenu fou furieux il a frappé à le hasard sans raison puis saisi d’ une peur instinctive craignant l’ inévitable châtiment il a dissimulé le cadavre de l’ homme puis idiotement il a enlevé la femme blessée et il s’ est enfui il s’ est enfui dans cette automobile qu’ il ne savait pas manœuvrer mais qui pour lui représentait le salut l’ impossibilité d’ être rattrapé ", "mais l’ argent me direz-vous le portefeuille vole qui vous dit que c’ est lui le voleur qui vous dit que ce n’ est pas tel chemineau tel paysan attiré par l’ odeur de le cadavre soit soit objectez -vous encore mais on l’ eût retrouvée cette brute puisqu’ elle se cache à les environs mêmes de le tournant et puisque après tout il faut qu’ elle mange et qu’ elle boive quoi? vous ne devinez pas non! et cependant vous êtes sûr qu’ elle est toujours la ̀? certes et la preuve c’ est le paysan qui a vu son ombre ", "et c’ est aussi ajouterai-je la disparition de ces chiens-loups des molosses qu’ elle a escamotés comme des caniches d’ appartement et c’ est aussi ce canon de fusil fiché en terre stupidement avec une fleur est -ce assez bête et niais? et grotesque allons vous n’ y êtes pas aucun détail ne vous éclaire? non? alors le plus simple voyez -vous pour en finir et pour répondre à le vos objections c’ est d’ aller droit à le but assez d’ explications des actes ", "donc que ces messieurs de la police et de la gendarmerie veuillent bien y aller eux-mêmes à ce but qu’ ils prennent des fusils qu’ ils explorent la forêt dans un rayon de ou mètres pas davantage mais que à le lieu d’ explorer la tête basse et les yeux fixés à le sol ils regardent en l’ air oui en l’ air parmi les branches et les feuilles de les chênes les plus hauts et de les hêtres les plus inaccessibles et croyez -moi ils le verront ", "il est là il est là désemparé pitoyable en quête de celui et de celle qu’ il a tués et les cherchant et les attendant et n’ osant s’ éloigner et ne comprenant pas pour moi je regrette infiniment d’ être retenu à le paris par de grosses occupations et la mise en train d’ affaires très compliquées car j’ aurais eu plaisir à le suivre jusqu’ à le bout cette assez curieuse aventure veuillez donc m’ excuser auprès de mes bons amis de la justice et croire monsieur le directeur à l’ assurance de mes sentiments distingués signé arsène lupin on se rappelle le dénouement ", "ces messieurs de la justice et de la gendarmerie haussèrent les épaules et ne tinrent aucun compte de cette élucubration mais hobereaux de la contrée prirent leurs fusils et se mirent en chasse les yeux à le ciel comme s’ ils eussent voulu démolir quelques corbeaux à le bout d’ une demi-heure ils apercevaient l’ assassin coups de feu il dégringola de branche en branche il n’ était que blessé ", "on le captura le soir un journal de paris lequel ne connaissait pas encore cette capture publiait la note suivante on est sans nouvelles d’ un monsieur et d’ une madame bragoff débarqués il y a semaines à le marseille ou ils avaient loué une automobile habitant l’ PROPN depuis de longues années ils venaient en europe pour la première fois et ils avaient prévenu le directeur de le jardin d’ acclimatation avec qui ils étaient en correspondance qu’ ils amenaient avec eux un être bizarre d’ une espèce absolument inconnue et dont on ne pouvait dire si c’ était un homme ou un singe d’ après m. archéologue distingué on serait en présence de le singe-anthropoïde ou plutôt de l’ homme singe dont on n’ avait pu jusqu’ ici prouver l’ existence sa structure serait exactement pareille à le celle de le pithécanthrope rectus découvert à le java en par le docteur dubois et certaines particularités sembleraient donner raison à les théories de le naturaliste argentin m. lequel avec des fragments de crâne trouvés lors de les travaux de creusement de le port de buenos aires avait p", "intelligent observateur cet animal singulier servait de domestique à ses maîtres dans la propriété qu’ ils occupaient en PROPN nettoyait leur automobile essayait même de la conduire que sont devenus m. et mme qu’ est devenu l’ étrange primate qui les accompagnait? la réponse à le cette question était facile maintenant grâce à les indications d’ arsène lupin on connaissait tous les éléments de le drame grâce à lui le coupable se trouvait entre les mains de la justice ", "on peut le voir à le jardin d’ acclimatation ou ̀ il est emprisonné sous le nom de étoiles c’ est un singe en effet mais c’ est un homme aussi il a la douceur et la sagesse de les animaux domestiques et la tristesse qu’ ils éprouvent quand leur maître est mort mais il a beaucoup d’ autres caractères qui le rattachent de plus près à l’ humanité " ]	[ "aussi c’ est alors que le déchet est le plus à le craindre ce moment passé sauf quelques fâcheux résultats de la chaleur et de l’ humidité la proportion de les pertes est fort minime enfin il mit la voile par un joli vent frais de sud-est vers les heures de le soir et à le heures à le coucher de le soleil la côte d’ afrique ne se dessinait plus à le loin que comme une ligne brumeuse et étroite si mon songe de bonheur fut vif il fut de courte durée chateaubriand ", "blasphémant l’ intelligence mais toujours prêt à le accueillir son aide fût -ce pour la tourner contre elle-même il pénétrait d’ intelligence ses obscurs mouvements organiques leur souhaitant la virulence de ce qui n’ est descendu dans la chair qu’ après avoir été enfanté et bercé dans le cerveau il était fier que sa rudesse lui eût permis tout jugé d’ un coup d’ œil de délaisser les chemins de mois pour se jeter dans la voie opposée avec sa force entière quand tant d’ autres eussent lamenté tergiversé dans la timidité et les scrupules pour obtenir enfin si c’ était une victoire une victoire empuantie de tristesse et cependant durant cette semaine il était resté indécis certes rien n’ avait changé dans son esprit de ce qui s’ était exprimé si fermement à le bord de l’ oise injustice ou non tant qu’ il mesurerait le monde selon les valeurs de l’ ordre de guerre l’ amour de dominique lui serait insupportable ", "il avait bien vu lui qu’ on ne le libérait pas en ayant la conviction qu’ il était innocent il avait senti la pression occulte à le laquelle le juge à le reste dans tous ses interrogatoires sa force avait été dans l’ assurance qu’ il serait bientôt délivré quoi qu’ il arrivât de PROPN son calme ses refus de répondre à le toute question qui pouvait l’ embarrasser ou le compromettre lui aussi il le savait il n’ existait pas une preuve contre lui ", "mais bien des écrivains plus malades se chargeaient de bercer l’ enfant ils étaient les grands mourants cancéreux prostatiques incontinents mélancoliques inconsolables et ils s’ affairaient bruyamment à le mourir nous les derniers-nés de le siècle nous formions un sous-ensemble de malades écrivant pourvu qu’ on tousse ou crache assez fort mais j’ ai toujours eu beaucoup de peine à m’ y faire je ne souhaitais pas me rendre à la nostalgie ou bien entonner le grand refrain de la fin de les temps ou de l’ apocalypse j’ aurais pu bien sûr choisir des thèmes où la maladie la tris-tesse s’ imposent ", "sa sœur lui a rendu visite mais il ne l’ a pas reconnue il faut encore quelques jours l’ homme à le cabriolet vert? —rien il a dû changer de voiture on en est à le vingtième cabriolet vert et la bonne de la crémière n’ en a reconnu aucun on frappe à la porte c’ est l’ huissier —le patron vous demande monsieur le commissaire maigret et lucas échangent un regard ", "on envoya la petite servante arracher l’ homme de l’ art à le repas qu’ il prenait seul comme chaque soir un peu plus loin à l’ hôtel de les voyageurs le jeune gars se mit d’ accord avec le cafetier et la sage-femme crut bon de payer sur-le-champ puis alla attendre sous le timon incliné dont il avait détaché les vaches qu’ il délia ensuite de leur joug et nourrit avec du foin qu’ il avait pris dans la charrette comme s’ il nous montrait déjà qu’ il ne voulait rien nous devoir il attendit jusqu’ à le milieu de la nuit que la fille fût délivrée refusant de boire et de manger autre chose que ce qu’ il avait avalé en arrivant: une assiettée de soupe dans laquelle il avait vidé un verre de vin parce qu’ il pensait probablement que c’ était ce que devait faire un maître un puissant et par la force de les choses un père; refusant aussi la chambre que lui proposait le patron tout près de celle où la fille se reposait; refusant enfin de jeter ne serait -ce qu’ un coup d’ œil à le paquet de chair morte qui gisait à le côté de le lit sur une table de nuit et qu’ il lui fall", "–je crois comte qu’ une retraite dans vos terres vous serait salutaire votre cerveau me paraît singulièrement affaibli me voyez -vous épousant toutes les femmes qu’ il me plaira de distinguer ou celles qui se jetteront à le ma tête comme ma tante je regrette de te priver de le comte mais il a vraiment besoin de se soigner assez longuement loin de la cour .sur ces mots lothaire sortit de le salon vert et s’ éloigna le long de la terrasse il a raison vous avez réellement perdu la tête ", "c’ est farce mais vous faites de moi ce que vous voulez c’ est pas l’ embarras quelque chose me dit qu’ il y a un bouillon à le boire pour le maître d’ école et pour la chouette pourtant un mot encore monsieur rodolphe –parle –ce n’ est pas que je vous croie susceptible de tendre une souricière à le maître d’ école pour le faire pincer par la police ", "—je vous considère comme ma fille —tu ne trouves pas que j’ ai rajeuni? il y a encore de le monde sur les quais —moi j’ adore le mois d’ août à le paris —je ne décroche plus le téléphone je laisse le répondeur ", "il allait se pencher pour lui baiser la main mais elle ne lui en laissa pas le temps et se dirigea vivement vers la porte en franchissant le seuil elle se retourna et le vit qui se versait un verre d\\' alcool le humait avalait un trait en basculant la tête une réminiscence la troubla quelque chose de très lointain et de très doux qu\\ elle ne savait pas définir se déroulait dans sa mémoire elle y pensa sans arrêt avec impatience en se déshabillant " ]
on attend millepersonnes ce n’ est pas le moment de se louper c’ est important pour la suite de la vie a prévu de dire un poème autout début de le concert il s’ est préparé l’ a lu et relu pour nepas l’ écorcher à le moment de monter sur scène il s’ assureauprès d’ un assistant que la foule a bien été prévenue qu’ il lirait un texte afin qu’ il n’ y ait pas de malentendu afin que toutse passe bien et que les vivants s’ amusent	[ "pour que tout soit alright une fois sur scène livre à la main c’ est son premier mot à le micro tout bon tout bien tout droit va aller on va commencer on va continuer on va vivre nulle trace de tristesse sur les traits de mick montant surla scène plantée à le milieu de hyde gravité certes onn’ est pas des monstres mais surtout concentration de quiveut bien faire ", "craint avant tout que la foule gâte sa miseen scène qu’ elle se mette à le crier comme il est de coutumequand de la musique est promise comme elle émet quelquesaigus de cette teneur coupe sèchement puis il ouvre son livre à la page marquée adonais poème de shelley cessons de pleurer il n’ est ni mort ni ne dort il nes’ est qu’ extirpé à le songe de la vie c’ est nous qui perdus dans desvisions orageuses menons avec les fantômes une vaine lutte et dans une transe maladive frappons de le couteau de nos esprits de les riens invulnérables ", "meurs si tu veux trouver ce que tu cherches va où touts’ enfuit la vie est un songe la mort est le vrai: tout le contraire de ce qu’ est mick de sa philosophie spontanée et effective le contraire de morbide mick tout le contraire de romantique et sitôt la lecture achevée sitôt le livre posé près de labatterie il revient à le micro dit -il encore en deuxmots tout-bien ", "tout-droit ainsi le poème nécrophile aura été précédé et ponctué par le sésame de la vie et maintenant chantons sans nous forcer car nous sommes enclins à la joie sans larmes en creux car notre cœur est depierre notre cœur est comme un rock grand fut le show de mais dès le lendemain sepose le même type de problème ", "dilemmes ancestraux vieuxscrupules s’ il n’ écoutait que la vie s’ envolerait tout desuite pour l’ PROPN où l’ attend le tournage de le film sinon il marquerait le deuil en ajournant il s’ envolera tout desuite la veille de l’ inhumation de brian laissons les mortsl’ enterrer et marianne depuis ansrésolue à l’ accompagner à les antipodes émet peut-être alorsdes réserves évoque peut-être à le son tour le cordon de sécurité morale qui dansl’ ancien monde a cours peut-être ", "je nesais pas ce jour -la je n’ y étais pas j’ avais de l’ asthme entout cas elle s’ envole avec lui jours après elle veut sevérifier le visage dans un miroir et y voit celui de brian.panique effroi remords elle avale un tube de somnifères etsera tout près de rejoindre son reflet tout pâle lui ne voit rien de tel dans les miroirs ", "des médicaments il a l’ habitude de faire l’ usage inverse un jour de latournée américaine de la même marianne lui apprend partéléphone qu’ elle est partie vivre en italie avec un réalisateur doit donner une conférence de presse dans une demi-heure il demande de le valium à un de ces satellites qui en permanence fournissent le groupe il en prend juste cequ’il faut ", "juste ce qu’ il faut pour faire le malin vous avezchanté satisfaction demande une journaliste qu’ enest -il maintenant sourit réfléchit cherche et trouvel’ axe frontal sur le plan sexuel plus satisfaits qu’ avant .financier pas satisfaits philosophique on essaie toujours ", "pour cette instinctive non-proximité avec la tragédie mickest sans légende un peu de prison beaucoup de soufre sixcent putes un peu louches mais jamais cette pellicule d’ absence cet effluve de mystère ces chausse-trappes demanoir gothique qui alimentent le culte est un mythesuperficiel un mythe de pure matière un mythe pas mythiquedu tout un homme désespérément de chair concret commeune pierre tangible comme le pelage d’ un singe rien de cevide où s’ immisce l’ ironie cruelle de les dieux rien de cet idéalisme terreau de l’ aigreur de cette haine de soi où germe lamauvaise conscience " ]	[ "c’ est celle d’ alceste pour philinte à les yeux de pasolini à les yeux d’ alceste à les yeux de tous ceux qui comme le dieu de l’ apocalypse vomissent les tièdes la phrase de la règle de le jeu sur le fait que chacun a ses raisons et que le drame de la vie c’ est que toutes ces raisons sont bonnes cette phrase est l’ évangile de les relativistes et disons le mot des collabos de tous les temps parce qu’ il est l’ ami de tout le monde PROPN est l’ ennemi de le fils de l’ homme PROPN d’ ailleurs ne s’ arrête pas en si bon chemin il nous montre luc à son bureau écrivant –je cite: dans un style faux euphémique officiel inspiré par satan il va même jusqu’ à le dire que sous ses airs modestes et bon garçon PROPN c’ est satan ", "déjà dans son imagination elle voyait son enfant en proie à les angoisses poignantes de la misère car elle ne pensait pas à les souffrances qu’ elle aurait à le endurer elle-même cependant elle cachait avec soin à ce fils bien-aimé leur triste situation a quoi bon se disait -elle lui révéler d’ avance un malheur qu’ il ne connaîtra que trop tôt et à lequel il est impuissant à le porter remède il vaudrait mieux prendre conseil de quelqu’un qui pût me donner d’ utiles avis et m’ aider à le sortir de l’ impasse où je me trouve engagée la personne à le laquelle elle pensa naturellement dans cette circonstance et de qui elle et son enfant devaient attendre aide conseil et protection était un m. de moléry assez proche parent de son défunt mari et qui après la mort de celui-ci avait été nommé subrogé-tuteur de son fils la tutelle ayant été conservée à la mère ", "ainsi donc on n’ avait aucun reproche à le me faire et je dois ajouter loyalement qu’ on ne m’ en a point fait un battant de porte fut entrouvert à le cet instant pour laisser passer un petit vieillard dont les longs cheveux blancs encadraient le visage poupin coloré orné d’ une courte moustache argentée ce personnage vêtu d’ une jaquette noire et d’ un pantalon grisaille l’ un et l’ autre assez râpés tenait à la main un vieux sac de moleskine .–tiens monsieur PROPN se levait et allait vers l’ arrivant la main tendue par cette chaleur vous avez du courage vieil ami! –la chaleur ne m’ incommode pas tu le sais et j’ ai des choses intéressantes à le te montrer bonjour emmanuel va –un peu mieux tout à le moins ", "les oiseaux s’ éveillaient les uns après les autres on rentrait en hâte on regagnait avec les mêmes précautions qu’ à le départ la chambre à l’ air épais et le lit où christophe qui tombait de sommeil s’ endormait aussitôt le corps tout frais de l’ odeur de les champs tout allait bien ainsi et on ne se serait aperçu de rien si le frère cadet n’ avait un jour dénoncé les sorties de christophe: dès lors elles lui furent interdites et on le surveilla il ne s’ en échappa pas moins ", "la porte s’ ouvre sur déméter un pétard coincé entre ses doigts tendus il fait pas dans la pièce s’ arrête pour bâiller vous en avez des trucs à le vous raconter plombes à le moins que j’ attends dans la bagnole c’ est le froid qui m’ a réveillé si tu veux pas qu’ on y aille à les huîtres faut le dire on remet la virée à le demain s’ apprête à le lui répondre mais le vieil homme se redresse en prenant appui sur ses bras j’ ai presque fini on n’ a pas eu souvent l’ occasion de se voir tous les ", "après avoir quitté florine brusquement en sentant les confidences prêtes à le lui échapper il se rendit chez louis celui-ci était absent lui dit -on jusqu’ à le lendemain les jeunes gens ne se rencontrèrent que le lendemain soir chez mme romanelle quand ils y arrivèrent le salon était encore vide –eh bien dit louis à le mi-voix j’ espère que je suis un ami précieux et que je paie mes dettes en riche monnaie ", "roger chemin faisant l’ examiner tout à son aise c’ était un grand vieillard approchant de la soixantaine mais sec et droit comme un peuplier malgré le froid très vif il tenait à la main son chapeau à le larges bords et cheveux gris taillés en brosse laissaient à le découvert un cou de taureau il se retournait rarement et le lieutenant ne pouvait qu’ apercevoir sa figure hâlée \\n' mais il admirait la carrure de ses épaules et ne s’ étonnait plus de la vigueur dont il\\n' avait fait preuve à le pied de le hêtre pas un être humain ne se montrait ni sur la pente qu’ on suivait ni sur le bord de rivière ", "aussi différents que puissent paraître en apparence les racines de le ciel et gros câlin les livres sont un seul et même cri de solitude les hommes ont besoin d’ amitie dit morel et si cousin finit par s’ identifier avec cette créature déshéritée qu’ est le python c’ est qu’ aussi bien dans les racines de le ciel que dans gros câlin la question de la protection de la nature se pose avant tout en termes de fraternité humaine afin qu’ il n’ y ait pas de méprisés et d’ humiliés il me reste à le parler de mon deuxième goncourt celui qui échut à la vie devant soi à le moment de la parution de gros câlin le livre était en tête comme favori à le prix PROPN craignant l’ effet de la publicité sur mon anonymat je me désistai par une lettre censée provenir de le brésil que j’ ai fait porter à le jury et à le mercure de PROPN je l’ ai regretté aussitôt ", "une morne plaine morne comme un champ de bataille à le bout de la route un mur blanc qui étincelle un village qui se dessine un village comme il y en a des milliers sur la terre de PROPN une petite commune une de les communes de PROPN ", "elle aussi évitait d’ en parler certaine qu’ il consentirait à le premier mot et cependant un peu de le désir de lazare s’ était retiré d’ elle chaque jour elle le sentait sans comprendre que son impuissance à le sauver de l’ ennui n’ avait pas d’ autre cause un soir à le crépuscule elle montait l’ avertir que le dîner était servi lorsqu’ elle le surprit cachant en hâte un objet qu’ elle ne put reconnaître –qu’ est -ce donc demanda -t-elle en riant des vers pour ma fête " ]
vous vous rendez compte je réfléchissais pour me rendre compte aussi se rendait compte il était là il assistait à l’ entretien le président de son pin-brain-trust il opinait que c’ était affreux les larmes lui venaient achille cher vieillard trimbaler millions de croix conclusion céline vous n’ existez plus vous nous devez des sommes énormes et vous n’ avez plus aucune verve avez -vous honte? quand loukoum dit verve vous entendez une drôle de chose tellement il a la bouche lourde grasse l’ âge! et aussi que les mots lui sortent comme moulés la diction cloaque qu’ ils lui sortent par sorte d’ à-coups mous vous parlez si il jubile par à-coups mous loukoum que personne lise plus mes livres lui le président de le pin-brain-trust» le triomphe de les nuls! bon je suis fixé! ils me haïssent aucune surprise mais les amis navrés soi-disant que je me rattrape pas en médecine comme praticien me rétablisse que je devrais dévoués impeccable mes couilles mon intuition mes cures merveilleuses ils attendent surtout que je crève les vieux amis le fond de le fond ils ont recueil	[ "je dis rien j’ écoute les amis moi aussi diable j’ attends qu’ ils crèvent! eux eux d’ abord ils bouffent tous beaucoup plus que moi! qu’ une petite artériole leur pète espoir! espoir!... que je les retrouve tous chez caron ennemis amis toutes leurs boyasses autour de le cou! caron leur défonçant la gueule bien sadique servi chaud une brutalité que lui achille seront ouverts d’ une oreille à l’ autre j’ affirme! que pour leurs narquoises remarques ils auront une sorte d’ haut-parleur! chacun! et ", "comme caron tout est il pensera plus à ses suez achille! ni à le ses de beers! ni ses croix plein la goulette ils seront mimis dans la barque et tout le brain bien sûr avec! tronches toutes ouvertes et yeux pendants ", "le régime de les passagers caron je pense la cocasserie que ç a sera bien plus drôle que renault à le fresnes quand ils viennent un peu m’ observer les vieux amis si je vais bientôt casser ma pipe je me dis je rigole je les vois à le styx comment caron les leur friponnerie les futés le loukoum sa bouche en corolle y prête sa molle tortueuse telle qu’ il émet plus que des vuââa cloaque de bouche il sera chouette d’ une oreille à l’ autre marrant et l’ achille son œil merlan frit lubrique lui pendant derrière l’ oreille je vois je le vois ou après sa montre ou en sautoir ", "coquine breloque je vous le dis en toute confidence les amis se doutent pas de le tout! bon!... bon ils s’ amusent de le cas renault à leur aise! et le cas ils voient rien ils nient ils fument ils rotent ils sont tout goguenards satisfaits à le peu près certains de vivre ans grâce à de ces petites pilules madame!... et ces super-gouttes mirador! à le moins moi une chose corniaud entendu! mais radar je sais par où caron les piquera! l’ allure qu’ ils auront sur sa barque je dis fendus! vrang! et brang! d’ une oreille l’ autre en attendant ils me font liéchem ils me baratent ils pérorent ils se grisent si sûrs d’ eux leurs armoires étagères pleines de suppositoires et gouttes en plus quels choix sucrés et amers! l’ optimisme un coup de foie gras une cigarette flûtes de mumm vous me direz des nouvelles le relais chez soi l’ autoroute chez soi! qu’ ils vous trouvent pâle mine et à le bout si déprimé neurasthénique ", "c’ est eux qui vous donnent des conseils que vos régimes ne valent rien! d’ abord! d’ abord! la preuve! la preuve! leurs femmes leur disent bien de plus vous voir que vous détraquez les estomacs les foies les rates que vous éteinderiez vous tout seul tous les juillet de le monde par votre propre cafarderie qu’ on devrait vous défendre d’ exercer puisque vous étiez en prison que ç a serait béni qu’ on vous y refourre d’ une façon elles ont raison mais moi j’ ai pas tort baveux croulant mais passionné ardent terrible qu’ ils crèvent avant moi! tous qu’ ils s’ y roulent bien dans les bifteks qu’ ils fassent ce qu’ il faut ", "qu’ ils se fassent éclater et à la sauce toutes les sauces je pense j’ anticipe les autres continuent à le me parler achille loukoum je les écoutais plus ils se répètent! que vous étiez drôle autrefois je conviens j’ étais assez espiègle je le redeviendrais peut-être avec un petit peu de compte en banque comme achille tiens!... comme achille même son centième en banque ou comme son grand châtreur bons à le lape s’ il fut tous les mais placés grand ciel où a tombe où tout tombe honneurs! dividendes! famille travail patrie» merde ils ont bien fait de le buter verdun je l’ ai connu avec ses cartes à le siegmaringen je sais ce que je cause mais un fait est là mes livres se vendent plus qu’ ils disent ou presque plus que je suis démodé que je radote! entourloupes! salades coup monté! ils veulent racheter tout à le ma veuve ", "un morceau de pain j’ ai l’ âge c’ est entendu! mais le norbert donc il se voit pas l’ achille quand vous ouvrez la porte faut le retenir le souffle l’ emporterait! et tout son pin avec c’ est tout si fort comme radoterie que plus rien n’ existe à le côté qu’ ils comprennent plus rien que leur façon de faire de les mmm! sous eux foiarer moi je pourrais aussi faire tenez à le propos foiarait pareil énormément ", "PROPN roi de le danemark toute sa vie en tout pour tout comme brottin il a tout tenté tout loupé comme brottin brottin lui dans l’ édition dans les royaumes ses malices l’ ont enseveli comme brottin moi je suis monté là-haut me rendre compte en son royaume j’ ai été tâter de ses prisons c’ était plus lui c’ était son archi-descendant méchant faux derge abruti boche plus tard sortant de gniouf on a demeuré en face chez lui une soupente: kronprinzessgade essayez voir le courage un nom de rue pareil vous dire qu’ on en connaît un bout château rosenborg je vous raconterai mais en attendant je reviens à le mon actualite pas flambante à le encore d’ autres jours difficiles surtout à le cause de brottin! brottin le maniaque gâcheur le philatéliste souillon brottin plein de goncourt plein sa cave plein de romans nuls comme s’ il les chiait! si vous le trouvez plus pénard l’ œil encore plus merlan que coutume c’ est qu’ il est en train de réfléchir cogiter chier son et treizième auteur le roi de l’ édition s’ appelle ", "caron le sortira de réflexions! et à l’ aviron belle madame je m’ excuse de parler tant de moi-même je m’ appesantis des déboires vous avez les vôtres ces gens de lettres sont terribles si affligés de moimoiisme mais les médecins donc! un beurre et les plombiers et les coiffeurs tout kif allez pas un seul bonhomme modeste et les ministres et l’ abbé pierre film en personne je pense à le caron la façon qu’ il leur fera passer leur moimoiisme tous! à la sacrée rame plein le museau! d’ une oreille l’ autre vous voyez leur décolle presque toute la tronche " ]	[ "de l’ air de l’ air! dit -il à le conducteur ma fille se trouve mal; de l’ air de la lumière malgré l’ empressement de le conducteur à le ramener les visiteurs vers la lumière minutes s’ écoulèrent a peine marthe eut -elle senti l’ air frais qu’ elle ouvrit les yeux cherchant à se rendre compte de ce qui s’ était passé et de la situation où elle se trouvait les femmes placées près de la mine pour servir les dames s’ empressèrent de débarrasser marthe de son costume de circonstance et lui offrirent de l’ eau fraîche pour se débarbouiller opération tout à le fait nécessaire un quart d’ heure après marthe remontait en voiture riant de sa faiblesse ", "se révélait comme fataliste cela était parce que cela devait être cela! mais quoi? voilà bien ce qu' il y avait de plus terrible être torturé écartelé pendu ce n' est pas toujours agréable ", "donc il serra les poings ferma les yeux aussi fort que possible pour faire le vide échapper à le ce va-et-vient entre hypothèses qu\\ il avait déjà retournées fois et qui ne menaient nulle part sinon de une à l\\ autre de l\\ autre à le l\\'une sans bretelle de sortie pour regagner la vie normale déjà cela recommençait il ne pouvait empêcher de jauger avantage qu\\ il venait de prendre la preuve qu\\ il tenait pour confondre pour confondre qui mais pourquoi pourquoi faisait -elle aucune raison à le monde ne pouvait justifier un truc pareil à la fois absurde et irrattrapable aucune raison sinon celle de la folie qui n\\ a pas besoin de raison ou bien qui a sa raison propre et comme justement il n\\ était pas fou cette raison lui échappait et serge et véronique pensa -t-il rageusement qui avaient encouragée dans son délire bande irresponsables il fallait qu\\ il les engueule les prévienne leur dise de ne plus jamais recommencer ce genre idioties ils ne voulaient pas la voir finir dans une cellule capitonnée ", "personne ne s’ intéressait plus à le eux homère raconte dans l’ odyssée la descente d’ ulysse dans ce lugubre sous-sol il y rencontre achille qui a choisi une vie intense et brève plutôt qu’ une vie moyenne et là où il est maintenant s’ en mord les doigts il vaut mieux être un chien vivant qu’ un héros mort si différents qu’ ils aient été des grecs et des romains les juifs les rejoignaient là-dessus ils appelaient leurs enfers le sheol et ils ne l’ ont pas décrit davantage parce qu’ ils n’ aimaient pas davantage y penser ", "la malle avait l’ estampille de le paquebot de jersey julie n’ était ni jalouse ni espiègle le fond de son caractère était la réserve de ceux qui ont un secret à le garder ou un souvenir à le éteindre pourtant elle ouvrit cette malle avec un mouvement de curiosité dans cette malle il n’ y avait rien sinon une enveloppe poudreuse qui ne portait aucun timbre et qui était bourrée de papiers ", "elles allaient elles trottaient grimpaient courageusement plus rien ne les arrêterait par des escaliers sombres à le quatrième ou à le cinquième étage dans des maisons spécialisées qui font de le tweed anglais où on est sûr de trouver cela et un peu agacées elles commençaient à se fatiguer elles allaient perdre courage elles suppliaient mais non mais non vous savez bien ce que je veux dire à le petits carreaux comme avec des raies en diagonale mais non ce n’ est pas ce n’ est pas ça de le tout ah vous n’ en avez pas mais où puis -je en trouver j’ ai regardé partout ah! peut-être encore la vous croyez bon je vais y aller à le revoir mais oui je regrette beaucoup oui pour une autre fois et elles souriaient tout de même aimablement bien élevées bien dressées depuis de longues années quand elles avaient couru encore avec leur mère pour combiner pour se vêtir de rien car une jeune fille déjà a besoin de tant de choses et il faut savoir s’ arranger xiv bien qu’ elle se tût toujours et se tînt à l’ écart modestement penchée comptant tout bas un nouveau point mai", "comme ils avaient gardé de leurs navigations la connaissance de les récifs et de les amers ils remarquèrent que beaucoup de courants se rencontraient près de l’ îlot où s’ élevait leur phare et que les raz de marée avaient dû peu à le peu entraîner vers les gouffres voisins les épaves de toute la mer de la ils en vinrent à le supposer puis à le croire fermement que le navire d’ or devait se trouver tout près d’ eux il ne s’ agissait plus que de trouver la place exacte ou ̀ il s’ était abîmé ils employaient à le cette recherche tout le temps que leur laissait le soin de leur lampe inlassablement ils scrutaient l’ eau verte et s’ aventurant jusqu’ auprès de les tourbillons raclaient les bas fonds de leur drague ", "de la rive il avait complètement l' apparence d' un amas de feuilles et de branches et il aurait été impossible à l' œil le plus perçant d' apercevoir la tête de le nageur cachée par les herbes qui la recouvraient il atteignit bientôt le pied de la colline la il était sauvé et ne pouvait être vu que par les personnes que le hasard aurait conduites sur l' autre rive mais grâce à la largeur de la nappe d' eau et à les armes dont usent les indiens il ne songea pas à se cacher après avoir calculé de le regard la hauteur qu' il lui fallait gravir hauteur assez considérable disons -le tout de suite et s' élevant presque à le pic au-dessus de la rivière le capitão prit d' une main son poignard de l' autre le couteau que lui avait confié tarou-niom comme signe de reconnaissance et il commença avec une facilité et une dextérité extrêmes à le escalader cette espèce de muraille en plantant tour à le tour ses armes dans les anfractuosités de les rochers et s' élevant ensuite à la force de le poignet exercice gymnastique soit dit en passant très fatigant et surtout ", "nous vous aurions ouvert tout de suite tant pourquoi nous convenait —nous ne demandions que laisser venir pourquoi —oui mais nous avons dû renoncer à le vouloir le faire sortir pourquoi? nous faisait peur —peur —oui peur —imaginez comment à l’ arrivée de pourquoi les kidnappeurs affolés voyant qu’ ils allaient être démasqués se seraient mis à le chercher parmi eux d’ autres mots pour l’ entourer des mots qui auraient montré qu’ il n’ était pas seul que dans leur groupe il y en avait d’ autres pareils à le lui et ils auraient fouillé affolés désespérés en effet parce que c’ est tout ce qu’ ils auraient trouvé parce que c’ est tout parce que qu’ ils auraient exhalé comme un soupir parce que parce que comme leur dernier souffle —alors irrésistiblement quoi se serait précipité un coup de matraque qui les aurait achevés quoi? parce que quoi? quoi se serait abattu parce que quoi? quoi et le terrain de jeux où vous aviez voulu vous ébattre avec de joyeux compagnons se serait transformé en un lieu sinistre où l’on exécute les coupables où l’on achève les mourants —", "dit une voix ils l’ ont mise dans la chambre de son honneur dormez -vous demoiselle? etait -ce un rêve elle avait cru reconnaître l’ accent de mais elle avait beau regarder rien ne paraissait dans la chambre –est -ce donc vous demanda elle " ]
c’ était surtout disaient les autres une conception de l’ honneur qui n’ avait plus cours sauf dans des endroits perdus comme siom où on n’ a jamais rien fait comme tout le monde une conception venue de la nuit de les temps et qui rend cette histoire proprement intemporelle v il s’ agissait de faire rentrer le renard dans son nom dit ma mère de lui faire regagner son terrier de l’ enterrer dans son étymologie d’ oublier enfin ce que voulait dire ce patronyme bien sûr il serait à le ce moment plus facile de situer cette histoire en un temps plus reculé à une époque ou ̀ on n’ avait pas besoin de papiers pour prouver son identite mais où celle-ci s’ établissait à le partir de l’ accent de le patois de le métier de ce qu’ on disait de soi autant que de ce que les autres pouvaient en dire: l’ accent de la vérité en quelque sorte; car il faut bien que celle-ci ait un accent qu’ elle soit à le moins perceptible dans ce que je vais te dire et qui nous a paru incroyable à le moi comme à le tous les siomois et de siom quoique en fin de compte pas plus incroyable qu’ autre chose s	[ "la tête de pierre-marie donc de le moins quelque partie de son corps prouvant qu’ il était hors d’ état de nuire avait dit jacques râlé dans la bouche de qui ces mots signifiaient la mort ce que m. lavolps interprétait autrement jouant de l’ ambiguïté de cette expression qui n’ impliquait pas que pierre-marie mourût et décidant avec sa femme ou faisant semblant d’ entrevoir avec elle un espoir alors qu’ il savait qu’ il n’ y en avait pas pas même de quitter siom car où qu’ ils allassent ils guetteraient jusqu’ à le leur dernière heure le fusil ou le couteau d’ un râlé décidant donc d’ éloigner pierre-marie sans tarder non pas en l’ emmenant lui-même encore moins en l’ abattant de sa propre main comme le lui avait suggéré le grand râlé mais en le confiant à le jeune malcard sur le témoignage de qui reposait le non-lieu et qui avait ordre de le conduire à le pied comme un réprouvé de l’ autre côté de le plateau dans la creuse près de felletin ce qu’ on saurait plus tard après bien des années lorsque la vérité aurait accompli le chemin inverse de la vrais", "eh bien imagine le fils cheminant dans l’ aube froide d’ un jour d’ octobre à le côté de le domestique qui avait à le peu près son âge et souviens -t’en la même apparence de le moins de dos si bien qu’ il y a eu des langues à le siom pour répandre le bruit que PROPN avait de qui tenir étant probablement le fils naturel de m. lavolps et d’ on ne savait qui tant il est vrai qu’ à le cette époque les hommes rechignaient moins qu’ aujourd’hui à se répandre dans le ventre de les femmes et donc le demi-frère de pierre-marie non pas semblables comme les jumeaux râlé ni aussi complémentaires mais plus indispensables l’ un à l’ autre que maître et valet il faut les accompagner en ce matin d’ octobre par les chemins écartés par les petites routes qui partent de siom en direction de tarnac le domestique ayant à l’ épaule la gibecière et le fusil de le maître comme s’ ils allaient à la chasse mais avançant entre les pans de brume sous des frondaisons immobiles et chargées d’ eau avec l’ air déterminé et fermé de qui va beaucoup plus loin dirait le fils nuzejoux qui le", "des clients guère fameux dirait -il encore en précisant qu’ il leur avait servi de la charcuterie une omelette à les girolles de la salade et de le fromage à le quoi le blond n’ avait presque pas touché dormant debout l’ air perdu tandis que l’ autre qui paraissait commander avait mangé pour avant de monter se coucher et d’ enfermer le blond à le clé dans sa chambre à le fond de cet hôtel où le silence était si parfait que le moindre bruit y résonnait comme dans une église déserte on aurait presque pu entendre battre le cœur de pierre-marie allongé sur un lit à le montants de cuivre les yeux ouverts songeant sans doute à le ce qui l’ attendrait le lendemain lorsqu’ ils se seraient remis en route très tôt toujours à le travers le brouillard les bois immobiles les taillis derrière lesquels le monde semblait se dérober peut-être se demandait -il où ils allaient depuis jours peut-être c’ est plus probable ne s’ en souciait -il pas jours qu’ ils n’ avaient pas vu le soleil et qu’ ils marchaient sous les arbres entre des fougères et des genêts plus hauts qu’ eux le lon", "jours que pierre-marie avait fait à sa mère et à son père de les adieux qui leur avaient tiré des larmes à le tous les bien que ce fût une famille où comme tant d’ autres sur ces hautes terres on n’ avait pas la larme facile et où pleurer en public était presque plus inconvenant que d’ y lâcher un pet mais sans doute ne se demandait -il rien et avançait -il comme il l’ avait toujours fait dans cette demi-nuit de l’ esprit ou ̀ il était je veux le croire plus heureux que nous et où il continuait à s’ entretenir avec la petite râlé étant de ces êtres qui ont depuis longtemps renoncé à les frontières que nous établissons entre le rêve et la réalité entre la vie et la mort gageons même qu’ il espérait retrouver celle qui n’ était pas vraiment morte puisqu’ il pouvait lui parler penser à le elle l’ appeler dans la nuit de les grands bois comme on l’ avait entendu faire les jours qui avaient suivi le meurtre avant qu’ il n’ entrât dans un étrange silence avec un sourire qui faisait penser qu’ il avait lui aussi traversé les ténèbres un sourire probablement s", "l’ ensemble paraissait non pas à l’ abandon mais un camp retranché hors de le temps comme tant de maisons de maître cernées de bois ou de vide sentinelles lasses de les hautes terres et qui ont ces maisons délaissé leur rôle de protectrices ou de veilleuses pour se replier sur elles-mêmes le plus souvent closes rouvertes seulement l’ été quand elles ne sont pas retournées à la forêt et à les légendes errantes ils se sont d’ abord arrêtés à le bas de la route qui monte vers la font-nigre c’ est le nom que PROPN avait déchiffré sur la pancarte mais l’ orphelin n’ était pas de nature à se fier à les mots qui traînent dehors leur préférant la parole vive celle qu’ on peut taire ou transformer à sa guise; et on peut imaginer qu’ il a arrêté un type à le vélomoteur qui descendait de la colline pour lui demander si c’ était bien la maison de m. condeau qu’ on apercevait là-haut sur la butte le type a hoché la tête d’ une façon qui n’ infirmait ni ne confirmait en le regardant comme si on lui demandait le chemin de le mont de les oliviers avait dit ta tante ", "ils sont montés jusqu’ à l’ embranchement ils se sont arrêtés à l’ entrée d’ un chemin de gravier qui s’ enfonçait sous de hauts thuyas pour reprendre leur souffle ou attendre la fin d’ une averse le fils lavolps assis sur une souche et regardant le sol comme s’ il allait se dérober sous ses pieds et le domestique accroupi près de lui à la manière de les paysans qui pour ne pas salir leurs pantalons bavardaient ainsi ou se taisaient ensemble l’ été sur la place de siom ils sont restés longtemps comme sans se regarder en silence ne s’ étant jamais beaucoup parlé pierre-marie n’ ayant jamais eu pour le langage de les hommes l’ amour qu’ on lui porte généralement PROPN le premier est sorti de ces eaux vespérales il s’ est écarté pour aller pisser entre les fougères ", "il pensait à la lettre qu’ il serrait dans la poche intérieure de sa veste il n’ avait on peut le croire pas un instant cessé d’ y penser depuis que m. la lui avait confiée pour qu’ il la remît en mains propres à le son destinataire en même temps que le fils l’ une ne pouvant aller sans l’ autre et m. lui ayant assuré qu’ il lui crèverait les yeux s’ il la perdait PROPN l’ en savait capable de le moins le craignait -il assez pour le croire il a fini par tirer la missive de sa veste de velours brun à le grosses côtes exactement semblable à le celle que portait pierre-marie ce qui faisait dire que mme ne se contentait plus de refiler à le malcard les vieux habits de le fils elle achetait les mêmes vêtements à les garçons et c’ était bien là la preuve qu’ ils étaient des sortes de frères il regardait la lettre comme il l’ avait fait la veille dans la nuit de la chambre d’ hôtel assez intelligent pour deviner que s’ il l’ ouvrait tout prendrait un autre sens pour pierre-marie comme pour lui; et aussi pour se dire qu’ on ne pouvait crever comme ç a les yeux de quelqu’un ", "la question était maintenant de savoir s’ il ouvrirait la lettre ou la remettrait sans l’ avoir lue à le m. condeau le destinataire qui les attendait à le bout de la sombre allée de sapins dans cette demeure qui appartenait déjà à la nuit il transpirait il était sur le point de décacheter la lettre mais il savait à le peine lire en tout cas pas assez pour déchiffrer rapidement l’ écriture de m. lavolps il était dans un de ces moments où on donnerait tout pour satisfaire la curiosite qui nous dévore les entrailles et un luc malcard n’ avait rien d’ autre à le donner que sa vie ", "c’ est sa vie qui était en jeu se disait -il peut-être sans vraiment comprendre ce qui se passait mais devinant qu’ il en savait déjà trop pour que les choses redevinssent ce qu’ elles étaient qu’ il reprît sa place à la sestérée dès lors qu’ il aurait livré le fils à le m. condeau à le bout de l’ allée de sapins et qu’ on fît comme si rien n’ avait eu lieu qu’ on enfouît cette histoire à le fond de soi comme les animaux morts dans l’ endroit le plus reculé de le jardin on peut imaginer que pierre-marie a fini par relever la tête il a vu PROPN malcard en train de contempler la lettre il s’ est approché à le pas légers comme à son ordinaire sans que l’ autre l’ entendît il lui a paru que les choses devaient être remises en ordre le domestique retrouvant sa place et le fusil une épaule de maître; " ]	[ "n’ importe dit -il en prenant un carnet dont il déchira un feuillet et il y écrivit rapidement quelques mots à le crayon puis regardant encore la petite malade il demanda: est -ce le lit où elle couche d’ habitude non répondit la mère en montrant la paillasse dans le coin sombre si c’ est là son lit laissez -la où elle est mais quand il viendra dit la mère d’ un air de crainte ", "toi tu es celle que j’ appelais ma consolation d’ une voix plus sourde PROPN choisis entre lui et moi! –choisir râla myrtille mourante choisir entre mon père et mon fiancé!... a ce moment une voix impérieuse venue de haut tomba dans le silence de la salle ce n’ est ni marigny ni buridan que cette jeune fille doit choisir en cette heure dit cette voix un instant! je pense qu’ ici je ne suis pas de trop et vous savez marigny si j’ ai des droits sur myrtille tous avaient levé la tête ", "jonques de guerre avec leur batterie barbette dont la toiture formait une courbe très concave de l’ avant à l’ arrière manœuvrées par un double étage d’ avirons ou par des aubes mues à le main d’ homme jonques de douanes à le mâts à le voiles de chaloupes que tendaient des tangons transversaux et ornées en poupe et en proue de têtes ou de queues de fantastiques chimères jonques de commerce d’ un assez fort tonnage vastes coques qui chargées de les plus précieux produits de le céleste empire ne craignent pas d’ affronter les coups de typhon dans les mers voisines jonques de voyageurs marchant à l’ aviron ou à la cordelle suivant les heures de la marée et faites pour les gens qui ont du temps à le perdre; jonques de mandarins petits yachts de plaisance qui remorquent leurs canots ", "je continuais d\\' observer mme ortègue les phrases de le pater récitées par le prêtre lui arrivaient comme à le moi par fragments que votre volonté soit faite pardonnez -nous nos offenses ne nous laissez pas succomber à la tentation je vis que ses mains desserraient un peu leur étreinte et que grosses larmes roulaient le long de ses joues quelle force agissait sur elle je n\\' en sais rien une énergie émanée d\\' un foyer spirituel extérieur à le elle peut-être ", "cependant à le peine ma main avait -elle touché la cuisse de l’ être céleste que l’ être s’ écartait je me rapprochai une seconde fois et recommençai le même manège et l’ être s’ écarta une nouvelle fois je n’ insistai pas mais me retournant sur le banc je regardai attentivement la demoiselle cherchant à le discerner en elle quelque marque secrète d’ émotion mais je n’ en discernai aucune ", "—tu dis ram francs mais tu ne penses donc pas que là-dessus nous devons rembourser à les courtois francs plus francs plus un trimestre à le en calculant sur ce qui fait francs en tout papa leva les bras à le ciel il commençait d’ oublier cet emprunt à les courtois le désastre de l’ incanda et la folie de le vieux prêteur et les scènes à le tabouret maman n’ était pas abattue ", "bas-bleu et cordon-bleu voilà ses talismans disait avec finesse le vieux berger-ricard le maitre de la chirurgie moderne le sauveur titré décoré pensionné des majestés et des altesses combien donneraient la princesse de et la duchesse de pour exhiber votre petite ménagerie disait à le dulaure le célèbre voyageur masseran dont la crinière mouvante faisait penser à les fauves qu’ il avait affrontés .sur quoi l’ octogénaire dufournel secrétaire perpétuel depuis ans d’ une de les classes de l’ institut et populaire par son étonnante laideur répliquait avec un sourire ménagerie monsieur masseran vous en parlez à le votre aise vous qui en êtes le lion mais ne me faites donc pas penser qu’ il y a aussi le singe PROPN ne craignait rien tant que de voir la bonne harmonie de son petit cercle troublé par l’ intrusion de bourgeois ou de mondains le tour de les conversations changerait cette entente à le demi-mot qui existe entre gens très supérieurs s' alourdirait dans la banalité de les phrases ", "il n’ en est rien pourtant il n’ y a d’ autre mizraël dans l’ affaire que la volonté de mon père il a décrété que ma sœur serait pour le moins marquise cela suffit elle le sera: cet oracle est plus sûr que celui de calchas margot vient de m’ accabler de reproches si claude allait se douter eh! bien où serait le mal ", "c’ est une terrible solitude de perdre un être aimé mais c’ est une solitude encore plus terrible de n’ avoir jamais perdu personne alors quand je feuillette cet album il tourna une page de sa belle main un peu roussie car la vieillesse donne des taches de rouille il détacha une photo de famille père mère et enfants en tout dans un coin c’ était imprimé: une famille bretonne ", "eh bien reprit le marchand en se gourmant comme un magister en colère je me nomme m. enchanté de faire connaissance avec vous dit le marquis en soulevant son chapeau salut à le monsieur ducrey ajouta le vicomte comment diable " ]
je t’ envoie mon cœur les tendresses sans nombre de ta claude catherine de saint-amant à le denyse feuquières a le décembre alors ma bonne amie tu t’ intéresses à les détails de le mariage de margot comme à la lecture de le roman le plus palpitant ce roman n’ est pourtant pas de le genre gai le seul qui me plaise de le moins pour celle qui en est l’ héroïne	[ "assurément ma chère margot n’ a jamais versé tant de larmes que depuis ses illustres fiancailles ne te la représente cependant pas sans cesse gémissante et larmoyante ce serait bien mal la connaître je ne l’ ai jamais vue se départir de sa gravité souriante elle joue si bien son rôle que tout le monde croit à son bonheur mon père lui dit en se frottant les mains allons! ", "cela me coûte gros mais de le moins j’ ai la satisfaction d’ avoir assuré votre bonheur ma mère est moins affirmative elle substitue l’ interrogation à l’ affirmation ma chère enfant à le moins êtes -vous heureuse lui demande -t-elle parfois timidement et comme dans l’ anxiété d’ une réponse négative ", "et margot de répondre avec sa belle sérénité oui ma mère très heureuse ma mère pousse un soupir quand elle voit parfois à l’ heure de le bonsoir trembler les lèvres de margot mais elle n’ a pas jusqu’ ici osé provoquer les confidences qui soulageraient le cœur de cette innocente brebis de margot cela m’ ennuie beaucoup et me donne même une bonne dose de dépit que ma chère sœur soit ainsi mystérieuse avec moi et s’ imagine me tenir ses chagrins secrets alors que je les lis en ses yeux comme en un livre ouvert peu habile moi aussi à le provoquer ses confidences je résolus l’ autre soir de les surprendre a cet effet je m’ installe dans sa chambre et lui dis: nous ne nous voyons jamais seule à le seule ", "vous plai ̂t -il margot que nous causions un peu ensemble ce soir je ne demanderais pas mieux mais ce soir précisément je tombe de sommeil oh! bien je vous souhaite alors la bonne nuit dis -je et je me retire dans ma chambre j’ avais eu soin de me munir d’ un livre pour me tenir éveillée car n’ ayant pas comme cette pauvre margot de peines secrètes je n’ ai pas pas plus tôt posé ma tête sur l’ oreiller que me voilà endormie ce livre était dandin; parmi toutes les pièces de m. molière mme de grignan a une prédilection bien marquée pour celle-ci parce que cette comédie fut jouée devant le roi lorsqu’ elle fit à la cour de les débuts dont elle aime à le rappeler le brillant succès ", "encore qu’ il s’ agisse dans cette pièce d’ une fille noble qui épouse un roturier il se pourrait que margot se pût faire par la suite l’ application de le passage que je te transcris: ah mon mariage est une leçon bien parlante à le tous ceux qui veulent s’ élever au-dessus de leur condition et s’ allier comme j’ ai fait à la maison d’ un gentilhomme la noblesse de soi est bonne c’ est une chose considérable mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances qu’ il est très bon de ne s’ y point frotter je suis devenu là-dessus savant à le mes dépens ", "je connais le style de les nobles lorsqu’ ils nous font nous autres entrer dans leur famille l’ alliance qu’ ils font est petite avec nos personnes c’ est notre bien seul qu’ ils épousent et j’ aurais bien mieux fait tout riche que je suis de m’ allier en bonne et franche roture que de prendre une femme qui se tient au-desus de moi et pense qu’ avec tout mon bien je n’ ai pas acheté la qualité de son mari georges dandin vous avez fait une sottise et la plus grande de le monde à les dédains dont ne manquera pas de l’ accabler la comtesse margot ne pourrait -elle pas répondre comme georges dandin à le mme de sotenville: l’ aventure n’ a pas été mauvaise pour vous car sans moi vos affaires avec votre permission étaient fort délabrées et mon argent a servi à le boucher d’ assez bons trous tu me diras qu’ apercevant si clairement les suites fâcheuses de le mariage de margot il est surprenant de me voir persister dans le désir d’ en conclure un semblable et de fait je suis plus que jamais résolue à m’ allier à le cette noblesse qui est je le reconnais une chose considérable ", "s’ il était question comme pour margot de me retenir en province et sous la tutelle d’ une belle-mère je ne manquerais pas de dire à le mon mari avec mlle de sotenville: mon dessein n’ est pas de renoncer à le monde et de m’ enterrer toute vive dans un mari comment! parce qu’ un homme s’ avise de nous épouser il faut d’ abord que toutes choses soient finies pour nous et que nous rompions tout commerce avec les vivants c’ est une chose merveilleuse que cette tyrannie de messieurs les maris et je les trouve bons de vouloir qu’ on soit morte à le tous les divertissements et qu’ on ne vive que pour eux je me moque de cela et ne veux point mourir si jeune un temps raisonnable s’ étant écoulé pendant que je faisais cette lecture et prenais ces sages résolutions je me lève je passe un manteau de nuit et j’ entre dans la chambre de margot voisine de la mienne après avoir frappé un léger coup ", "silence profond vous dormez margot? pas d’ autre réponse que le souffle régulier de la soi-disant dormeuse je m’ approche la lumière a la main de le lit où margot les yeux clos et les joues baignées de larmes faisait semblant de dormir se voyant devinée elle ouvre les yeux et avec reproche: c’ est vous catho? je vous avais dit que j’ avais sommeil ", "vous avez une singulière façon de dormir margot croyez-moi ma société est encore préférable à le celle de les rêves qui vous font ainsi pleurer et je m’ installai près de son lit voyant que j’ avais surpris ses larmes margot se décida à le m’en confier la cause tout le mal vient de la fameuse miniature " ]	[ "des mots amers lui échappaient maintenant de temps à le autre il s’ en étonna pas un instant il ne pressentit la profondeur de la blessure qu’ il avait infligée à l' orgueil d' étiennette bonjour suzanne comme vous voilà fraîche et jolie! ", "rendez -moi mon mari mes chrétiens il s’ enivre plus souvent que tous les jours quand il peut le pécheur il jure comme un païen et bat sa pauvre femme mais c’ est lui qui a l’ argent dans sa ceinture et je n’ en retrouverais pas encore un pareil! ah! mes amis voyez la peine d’ une veuve mes enfants orphelins criez pour votre père certes elle disait encore bien d’ autres choses ", "des millions oui c' était toute la journée un gaspillage dont t' as pas une idée d' ssus une espèce de fête surnaturelle crois -moi ou crois-moi pas dit blaire à le cadilhac mais à le milieu de tout ça comme ici et comme partout où c'qu'on passe ce qu' on avait le moins c' était le feu il fallait courir après l' trouver l' gagner quoi ah! mon vieux c'qu'on a couru après le feu nous nous étions dans le cantonnement de la c.h.r. l' cuistot c' était le grand martin césar ", "–non monseigneur c’ est lui qui s’ est caché chez moi sans que personne en sût rien –mais vous l’ avez su plus tard j’ hésitais à le répondre il fit un signe à les coquins qui firent siffler dans l’ air leurs cordes à le nœuds qu’ est -ce que vous auriez répondu à des raisons pareilles ", "—tu l’ aimes donc ma pauvre fille —oui maman! et tandis que leurs fronts brûlans penchaient l’ un sur l’ autre des larmes tombaient en abondance sur leurs mains étroitement unies son nom ma fille louise PROPN long-temps PROPN dit -elle enfin mais son nom de famille je ne le lui ai jamais demandé maman; pourtant je crois que c’ est le même nom que sa cousine: charrière ", "elle revoyait plus pâle à le grand soleil un chéri exténué qui se traînait sous les charmilles normandes endormait sur les margelles chaudes de les pièces d\\' eau PROPN le réveillait pour le gaver de fraises de crème de lait mousseux et de poulets de grain comme assommé il suivait d\\' un grand il vide à le dîner le vol de les éphémères autour de la corbeille de roses regardait sur son poignet heure d\\' aller dormir tandis que déçue et sans rancune songeait à les promesses que n\\ avait pas tenues le baiser de neuilly et patientait bonnement jusqu\\ à le fin août si on veut je le garde à et puis à le paris ouf! je le rends à ses chères études elle se couchait miséricordieusement de bonne heure pour que chéri réfugié contre elle poussant de le front et de le nez creusant égoïstement la bonne place de son sommeil endormît parfois la lampe éteinte elle suivait une flaque de lune miroitante sur le parquet ", "nous avons pu aussi faire quelque visites la première à les carmélites pour les remercier de leurs saintes prières et la seconde à le couvent de sainte-lucie dont les mères étaient inquiètes de n’ avoir pas vu leur fille thérèse depuis longtemps je jouis de voir comme cette chère cousine est aimée de tous ceux qui la connaissent pour sa bonté son amabilité et cette douceur charmante qui est aussi un de les agréments de sa figure ta sœur marianne dans la réponse qu’ elle me fait s’ amuse à le décrire mon extérieur qu’ elle trouve très-bien à son gré je pense que si elle voyait thérèse elle saurait faire une description encore plus brillante de ses beaux yeux noirs de le lustre de ses cheveux de ses traits réguliers et de cette taille si bien prise si je suis assez heureuse pour avoir un jour ma cousine à le paris il faudra que ma petite marianne me dise ce qu’ elle en pense ", "mais les officiers ayant cédé sur tous les points selon les ordres de jacques l’ entrevue devenait souriante on avait convenu de prendre l’ épée le combat ne devait pas cesser pour une blessure légère à le moins qu’ elle n’ entraînât l’ incapacité et l’on ne discutait plus que l’ endroit de la rencontre non que les officiers eussent soulevé quelque objection mais les témoins de semaise hésitaient à le choisir consultaient leurs adversaires –je connais fit l’ officier rural à le bois de les clares un endroit délicieux ", "il prenait son chapeau le mettait sur sa tête et il s’ en allait eh bien tout cela n’ était rien il y avait un tourment plus horrible que tous ces tourments une malédiction qui poursuivait encore cet homme une fatalite qui mettait le sceau à ses misères c’ était son nom ah! ce nom était un hasard bien cruel dans sa position ", "voila ce que c\\' est dit gravement mon père de vouloir crever les yeux à les gens on finit par se faire enfermer dans les tiroirs ce n\\ est pas vrai hurla et moi je ne veux pas monsieur dit ma mère nous pourrions peut-être atten- dre un peu je crois qu\\ il a dit ç a pour rire même pour rire dit françois ce n\\ est pas des choses à le dire " ]
j’ ai fait mes premiers autoportraits j’ ai découvert le travail d’ atget brassaï lartigue que j’ imitais rejetant d’ instinct cartier-bresson détestant déjà la photographie uniquement cérébrale j’ allais faire des photos de nuit comme brassaï photographiant tout paris l’ ingénieur m’ offrant pour noël un petit laboratoire en février mon ami journaliste m’ a emmenée à l’ hôtel crillon où la compagnie aérienne portugaise donnait une réception et où j’ ai rencontré le directeur d’ une revue de reportages qui m’ a invitée à le lui montrer mon travail ce qui m’ a obligée à le passer les semaines suivantes enfermée dans la cuisine de puteaux à le développer et à le faire de les tirages je m’ étais liée avec un libraire qui venait d’ ouvrir à le quartier latin une librairie ou il ne vendait que des traductions de le portugais qu’ il imprimait lui-même notamment alors peu connu en PROPN	[ "il m’ a fait rencontrer qui devait illustrer une partition de messiaen elle vivait seule PROPN avait disparu depuis un an et rené char venait de mourir elle était triste elle souffrait d’ un rhume ", "elle n’ avait pas envie de se laisser photographier mais j’ étais charmante et j’ avais l’ air d’ une romantique disait -elle j’ ai fait là mon premier portrait sans rien savoir de rien je n’ ai sauvé que la moitié de ces poses je suis allée trouver vieira avec mes tirages ", "elle m’ a traitée de tragédienne et m’ en a commandé je les lui ai apportés elle m’ a offert de le thé de le japon elle m’ a demandé combien elle me devait j’ ai dit francs ", "elle m’ en a remis dans une enveloppe que je n’ ai ouverte qu’ une fois dans la rue entre-temps j’ avais montré mes vues de paris à le directeur de le magazine de reportages il les a regardées sans broncher il y avait aussi les portraits de PROPN voila qui est intéressant ", "continuez dans ce sens et j’ ai continué tandis que s’ achevait mon histoire avec l’ ingénieur muté à le rouen ou ̀ je ne voulais pas le suivre il m’ a laissé l’ appartement de puteaux j’ y suis restée jusqu’ à l’ été photographiant sans relâche ayant plusieurs amants aidant le libraire de le quartier latin à le tenir sa librairie et même à le façonner ses livres dont un volume de sappho en la baixa de PROPN a été détruite dans un incendie il me semblait que quelque chose de moi y avait brûlé je vivais de peu ", "j’ apprenais la photographie des portugais m’ achetaient de temps en temps quelques tirages en novembre j’ ai fait ma première exposition les portraits de toute une année j’ avais revu à le paris vous vous en souvenez peut-être saramago que j’ avais photographié et dont le portrait figurait dans l’ exposition effectué dans l’ urgence le lendemain de son arrivée à le heures de le matin dans une rue proche de la rue lecourbe peut-être la rue duclaux j’ ai aussi photographié le poète nuno et d’ autres écrivains portugais dont un journal lisboète m’ a acheté les photos ", "le directeur de le magazine de reportages m’ a proposé de travailler pour une revue musicale on m’ a envoyé photographier et alain planés à le théâtre de la ville ces séances étaient pour moi d’ une grande richesse j’ ignorais qui étaient ces musiciens je ne connaissais rien à la musique savante ", "elle me faisait peur elle continue à m’ intimider comme un dieu absent dont tout évoque la présence terrible et douce dans la salle il y avait une foule de photographes qui mitraillaient les musiciens pendant leurs répétitions je me tenais loin d’ eux dépourvue des objectifs nécessaires starker a mis tout le monde dehors il voulait répéter en paix ", "je n’ avais pas pris une seule photo; mais je l’ avais vu arriver à le théâtre avec son élégant chapeau de feutre et j’ avais d’ emblée rêvé d’ un portrait de lui sans son violoncelle les photographes ont quitté la salle starker a introduit une cigarette dans son fume-cigarette et j’ ai demandé à l’ attachée de presse si je pourrais faire un portrait de le violoncelliste après la répétition starker a accepté de m’ accorder minutes et une heure plus tard nous sommes allés dans une salle ou ̀ je photographierais plus tard gidon françois-rené et bien d’ autres dont philippe feuillie qui attirerait mon attention sur vos livres " ]	[ "alors pas de temps à le perdre; blaireau je vous apporte des habits des beaux habits des habits magnifiques ah! tant mieux il n’ y a rien que j’ aime tant comme les beaux habits si j’ avais eu de la fortune il n’ y aurait jamais eu dans le pays personne d’ aussi bien habillé que moi! tenez les voici vos habits ", "le printemps sortait de sa coquille narguant l’ hiver et la bise qui le menaçaient de l’ y faire rentrer le ciel ressemblait à le visage d’ une parisienne dont il avait la mobilité le caprice les jeux d’ ombre et de lumière ce n’ était pas un ciel d’ une beauté classique mais il s’ y passait beaucoup de choses agréables et on y voyait courir de petits nuages blancs qui tour à le tour cachaient le soleil ou le découvraient lionel revenu depuis peu d’ angleterre habitait alors à le auteuil un pied-à-terre qu’ un de ses amis lui avait prêté pour qu’ il y travaillât plus tranquillement à sa thèse à le laquelle il mettait la dernière main toutes les après-midi il lui faisait prendre l’ air la promenait dans le bois pendant une heure ou ", "il a absorbé le tout après nous avoir jeté un regard sévère lucile retenait un sourire –restez un peu lui dis-je c' est le seul moment agréable de la journée –je ne veux pas être importun grommela -t-il ", "il était donc bien certain qu' ils n' étaient nullement pipés il étendit la main et prit les dés à le premier contact la figure de le croupier révéla un étonnement profond c' est la vérite avoua -t-il le voleur s' était dressé debout tout convulsif et soit qu' il étouffât soit qu' il voulût braver la foule il avait brusquement arraché son masque ", "tous se taisaient et si c’ est moi qui suis désigné pensa nicolas une pointe le piqua à le cœur quelle que fût son hostilité à le régime il n’ aurait jamais le courage de tuer le grand-duc PROPN cet homme-là malgré ses défauts n’ était pas de la même essence que les autres ", "jamais rien de ce que vous me demanderez je ne pourrai vous le refuser et aujourd’hui encore ma savante voici que vous venez de me réconforter votre amitié m’ est plus douce que le ciel pur apparaissant après l’ orage quand nous naviguions de france en syrie isabelle il n’ était pas possible que le dernier mot d’ un si grand amour fût pour souhaiter qu’ elle mourût celle qui vous donna sa foi ", "a quoi bon? je suis le maître de la situation je le sais bien je surprends un amoureux la nuit chez moi ou plutôt chez ma femme j’ ai le droit de tirer sur lui comme sur un voleur nocturne ou sur un chien enragé et tous les jurys de la terre m’ acquitteront ç a ne fait pas un pli! mais encore une fois à le quoi bon ce qui m’ importe c’ est que disparaisse eh bien il disparaîtra sans bruit s’ est jeté niaisement dans la gueule de le loup! tant pis pour lui il n’ en sortira plus s’ étant tenu ce langage se frotta les mains sourit en homme enchanté de lui-même descendit à le rez-de-chaussée entra dans une pièce servant de resserre pour des instruments de jardinage et pour une foule d’ objets disparates ouvrit un placard y prit planches un marteau une poignée de gros clous et regagna le premier étage et la chambre de sa femme sa physionomie était à la fois rayonnante et sinistre ", "toutes les femmes se groupèrent autour de le banquier ou de le moins presque toutes; quelques-unes comme cora comme gabrielle de souabe comme la petite cayenne s’ étaient assises à le côté de de rives de de verlière et de le grand blond; assises est elles étaient presque couchées sur eux pendues à le leur cou elles répétaient toutes la même phrase –je ne savais pas qu’ on jouerait mon chéri; prête-moi une dizaine de louis autour de le baron les femmes lui parlaient bas chacune à son tour lui demandant des conseils ou réclamant un fétiche ", "il faisait exceptionnellement doux pour un mois de décembre je pensais souvent à la chaussure j’ avais l’ impression de la tenir dans mes mains comme si c’ était moi qui l’ avais ramassée sur le bord de la route ce geste de la reposer dans la voiture me touchait infiniment le puzzle était terminé ou tout le moins son cadre sa bordure: à l’ intérieur il y avait un grand vide et venaient s’ inscrire de les groupes de pièces îlots épars que reliaient à le présent de les lignes en zigzag comme autant de chemins creusés par les mots ", "peut-être était -elle amoureuse de moi n’ a pas le courage d’ écrire à sa mère que sa petite sœur est morte la mère continue à le écrire à l’ adresse de PROPN et les lettres sont retournées avec la mention décédée la mère de PROPN se demande ce que cela veut dire dans cette langue étrangère à le bistrot je n’ y vais plus souvent non plus " ]
déclama il; vous les plaignez vous etienne brunet investi de la confiance de le gouvernement paternel sous lequel nous avons le bonheur de vivre le vieux duc qu’ on avait assis dans une bergère et qui était violemment étourdi commença de s’ agiter en écoutant pidoux celui-ci continuait avec chaleur: vous les plaignez ces nobles égoïstes qui ne craignent pas de jeter le trouble dans une contrée paisible ces anciens seigneurs si dors à le pauvre peuple ces vivans débris d’ un passé qui n’ a rien oublié rien appris tais -toi coquin de charlatan interrompit ici m. de champmas maman marquise se pencha à le son oreille et lui dit: ne voyez vous pas qu’ il leur dore la pilule elle dit cela la pauvre excellente créature c’ était la bonté l’ honneur mêmes mais pidoux l’ avait ensorcelée	[ "je vois qu’ il se conduit comme un lâche maraud qu’ il est riposta le vieux duc; as -tu ton bâton etienne? oui monsieur le duc répondit brunet prête-moi voir ton bâton que je l’ assomme une bonne fois pour toutes une expression de répugnance vint sur la candide visage de le maire de saint-philibert-en-mauges ne l’ assommez point tout-à-fait monsieur le duc dit -il en tendant son bâton docilement pidoux prit la porte tandis que la marquise disait: monsieur le duc votre voiture est en bas vous êtes mouillé allez vous changer je sors de chez vous en effet répliqua le vieux duc; vous êtes une bonne femme et d’ ailleurs je n’ aurais pas le coeur de rien dire contre la mère de les meilhan qui sont là bas avec mon pauvre georges bonsoir commandeur bonsoir baron bonsoir monsieurle curé notre parti est comme le tonneau de poudre il fait long-feu pourquoi? ", "parce que parmi les héros et les saints il y a trop de gredins et de vieilles folles bonsoir monsieur pidoux bonsoir mademoiselle de la beaumelle le baron d’ avray et rose-sans-epines le reconduisirent jusqu’ à la grille le sourd n’ avait pas entendu le commandeur voulait une explication le vieux duc l’ embrassa et lui donna un grand coup de poing ", "ce n’ est pas pour toi que j’ ai parlé ruine d’ alcindor! lui dit -il j’ ai souvent pensé depuis à le cette brutale sortie de m. de champmas a paris dans le monde je me suis demandé plus d’ une fois pourquoi sur histoires de honteux imposteurs déguisés en prêtres ou de filous affublés de titres fantastiques et demi ont pour théâtre le faubourg saint-germain je me suis répondu employant les expressions énergiques de m. le duc: le succès de les gredins est dans les vieilles folles michelle-gabrielle est à le paris comme en vendée ", "seulement elle y perd son grand sac et son tour de soie michelle-gabrielle est à le paris et y couve un pidoux quelconque elle ne peut se passer de pidoux je fais avec qui voudra la gageure que si un gaillard bien découplé se présentait demain et disait à l’ oreille de ou bonnes dames je suis l’ homme à le masque de fer injustement emprisonné sous louis il y en aurait sur les à le moins qui le croiraient c’ était un grand parti tout plein de nobles coeurs et de fières intelligences ", "je ne sais pas s’ il y a encore des partis s’ il en reste PROPN n’ est pas mort il doit vivre quelque part ne fût -ce que par le souvenir malgré ses hâbleurs et ses ferrailleurs malgré ses journaux malgré ses sibylles ses prophètes et ses almanachs c’ était un grand parti l’ histoire était avec lui ", "l’ ombre de les chevaliers faisit flotter son drapeau sur le passé de la france je me souviens que la fusillade nous fit de nouveau tressaillir à le moment où maman marquise m’ ordonnait de monter à le ma chambre pour me changer car j’ étais trempée à le lien d’ obéir je grimpai les escaliers à le et je ne m’ arrêtai qu’ après avoir atteint les combles de le chateau il y avait une petite terrasse se dressait le pivot d’ une lunette d’ approche dont se servait tonton marquis pour espionner un peu le voisinage jé braquai aussitôt la lunette sur le roncier mon âme entière passa dans mes yeux ", "il pouvait être heures de le matin les chouans tenaient déjà depuis heures de la terrasse avec ma lunette j’ embrassais parfaitement l’ ensemble de cette miniature de siège le toit brûlait toujours quelques hommes étaient là qui essayaient de l’ éteindre mais l’ eau manquait et d’ ailleurs la défense avait besoin de tous les bras il y avait une vingtaine d’ hommes à le rez-de-chaussée et autant à le premier étage ", "les clairons étaient ensemble à le premier étage protégés par le montant d’ une croisée il fallait qu’ on eût fait à le roncier un amas de munitions considérable car le feu roulait incessament les assaillans avaient subi des pertes énormes derrière le mur d’ enceinte qui était maintenant un abri pour les bleus je vis qu’ on enterrait des morts un peu plus loin on préparait des fascines et il y avait là une petite troupe d’ ouvriers avec des pioches et des pinces ", "je cherchais à le deviner où l’ attaque allait se diriger cette fois je vis dans l’ espace d’ une heure donner et repousser assauts la troupe de ligne malgré le désavantage de sa position combattait avec une ardeur heroïque mais c’ était quelque chose de terrible que de voir avec quelle précision le feu de les chouans portait quand le soleil enfila par derrière les croisées ouvertes je pus explorer l’ intérieur de la borderie " ]	[ "cauchemar PROPN me fait un petit signe impertinent avec le médius et se carapate je soupire une sorte de trouble voluptueux s’ empare de moi j’ ai comme des sonneries lointaines de cloches à le fond de les manettes je me dis que son narcotique ne va pas tarder à m’ expédier chez plumeau et que ç a n’ est pas désagréable de le tout pour un gars amoché je n’ ai pas perdu ma première journée de plumard à le tous les points de vue je tiens à le souligner à le crayon rouge ", "je fus bien étonné à le même moment en entendant appeler duc de châtellerault un petit vieillard à les moustaches argentées d’ ambassadeur dans lequel seul un petit bout de regard resté le même me permit de reconnaître le jeune homme que j’ avais rencontré une fois en visite chez mme de PROPN à la première personne que je parvins ainsi à le identifier en tâchant de faire abstraction de le travestissement et de compléter les traits restés naturels par un effort de mémoire ma première pensée eût dû être et fut peut-être bien moins d’ une seconde de la féliciter d’ être si merveilleusement grimée qu’ on avait d’ abord avant de la reconnaître cette hésitation que les grands acteurs paraissant dans un rôle ou ̀ ils sont différents d’ eux-mêmes donnent en entrant en scène à le public qui même averti par le programme reste un instant ébahi avant d’ éclater en applaudissements à ce point de vue le plus extraordinaire de tous était mon ennemi personnel m. d’ argencourt le véritable clou de la matinée non seulement à le lieu de sa barbe à le peine poivre et", "les aixois sans feu ni lieu étaient obligés de venir à le PROPN bonne affaire pour les propriétaires à lesquels tombait de le ciel un surcroît de locataires avec de l' argent tout frais en poche en outre la cour royale l' académie l' université les archives suivaient naturellement les habitants PROPN héritait de tout cela cela valait bien millions et il n' y avait rien d' énorme à le faire une pareille proposition à une ville qui vient de dépenser millions pour emprunter un filet d' eau à la durance ", "gardez -vous -en bien sa liaison avec la fille canoche dite de marly pourra nous servir nous saurons par lui si elle revoit son frère c’ est juste murmura le canadien qui commençait à le perdre la tête à le milieu de tous les fils de l’ écheveau si embrouillé que m. chambras déroulait devant lui d’ ailleurs aujourd’hui je n’ aurais pas le temps de le voir puisque vous m’ emmenez je crois à l’ autre bout de paris ", "toute la journée elle fut enjouée presque gaie voulant tromper son mari le dimanche matin après s’ être tenue un instant dans sa chambre elle descendit à le bras de son mari et fit quelques pas dans le jardin le comte devait s’ absenter de heures à le midi mais il hésitait –vous pouvez partir sans crainte voyez je suis vraiment mieux je vous attendrai à le salon et nous déjeunerons ensemble je veux vous tenir compagnie ", "après avoir gagné leur dot! tout cela c’ est la pâture quotidienne à le quai de les orfèvres ce qui troublait maigret c’ était la brusque irruption de ce samuel dans l’ affaire de bergerac ou ̀ il n’ y avait eu jusque -là que le procureur duhourceau le docteur et sa femme françoise leduc le patron de l’ hôtel l’ intrusion d’ un monde nouveau d’ une atmosphère violemment différente toute l’ affaire en somme qui changeait de ton! en face de lui maigret voyait une petite épicerie dont il finissait par connaître tous les bocaux plus loin la pompe à le essence de le garage pompe qui ne devait être là que pour garnir car on servait toujours l’ essence en bidons! PROPN racontait: —encore une idée étonnante d’ avoir installé l’ affaire en algérie samuel avait d’ ailleurs une clientèle importante d’ arabes et même de nègres venus de l’ intérieur son crime crimes ", "—eh bien il faut me le répéter m. devait être content il avait conduit l’ interrogatoire de telle sorte que la veuve chupin se trouvait naturellement amenée à le entreprendre d’ elle-même le récit de les faits c’ était un point capital des questions directes eussent peut-être éclairé cette vieille si fine qui gardait tout son sang-froid et il importait qu’ elle ne soupçonnât rien de ce que savait ou de ce qu’ ignorait l’ instruction ", "c' était sur cette montagne d' aliments que les gendarmes avaient fait main basse avidement à la vue de tant de nourriture et malgré lui ses mâchoires s' ouvrirent à le toute charnière semblant attendre leur proie PROPN avait vu cette pantomime éloquente pendant que meuzelin et le lieutenant se consultaient sur le parti à le prendre l' échalas marcha vers une de les mannes où il cueillit une épaule de mouton que le rissolé de sa peau annonçait être cuite à le point puis il revint à l' ogre à lequel il tendit le morceau de viande qui pouvait bien peser livres ", "nous ne jouissons plus de rien nous préférons nous en aller et essayer de dormir mon camarade le capitaine qui a pris possession en titre litre de ce lieu me mène avec un fanal et un petit cortège dans l’ appartement qu’ il me destine c’ est à le rez-de-chaussée bien entendu puisque les constructions chinoises n’ ont jamais d’ étage comme dans la galerie d’ où nous venons je n’ ai là pour me séparer de la nuit extérieure que des panneaux de verre de très légers stores en soie blanche et des châssis en papier de riz crevés de toutes parts ", "je ne dis pas qu’ il avoue interrompit l’ homme de la police je dis seulement qu’ il ne nie pas voilà tout et que l’ accusez -vous d’ avoir volé je vous prie rien que excusez et l’ inconnu sortit de sa poche la montre de bérangère: voila ce qu’ il a été vendre chez un marchand le marchand pour se mettre en règle est venu le dénoncer à le commissaire de police et le commissaire de police m’ envoie pour l’ arrêter s’ il ne veut pas me dire d’ où lui vient le bijou et comme il n’ a pas voulu parler je l’ empoigne ce n’ est pas plus malin que et je remmène adieu et comme l’ inconnu allait entraîner germain bérangère s’ avança avec dignité devant lui cet homme est innocent dit -elle d’ une voix brève la montre est à le moi et c’ est moi qui l’ ai chargé de la vendre ce fut à le tour de lionel à le comprendre le mystère de sacrifice et de douleur qui se déroulait devant lui il frémit jusqu’ à le fond de l’ âme mais il voulut avant de prendre un parti attendre la fin de tout ceci afin de savoir non pour lui mais pour sa sœur ce qu’ il devait dire " ]
pour lui donner à le boire je passe sur le pont de le navire ce joujou —et PROPN exhiba un stylet caché sous son pourpoint —signe à la sentinelle une commission pour l' éternité aussitôt vous accourez nous clouons les écoutilles l' équipage est prisonnier	[ "on largue les amarres et bien! bien! s' écria eric qui achevait de remonter son pistolet en route un escalier PROPN les conduisit dans une salle inférieure où ils prirent une demi-douzaine d' individus de physionomie scélérate qui jouaient à les dés en buvant de le gwin ardant avec ces gens tous armés ils descendirent dans le souterrain que nous avons parcouru et débouchèrent bientôt par l' issue donnant sur la mer la grille de fer fut refermée avec soin ", "georges de maisonneuve en prit la clef et s' avança sur la grève beaucoup plus escarpée alors qu' aujourd'hui car bien que la ville fût aussi populeuse que maintenant son enceinte fortifiée était moins considérable et elle reçut seulement à le dix-huitième siècle en et les développements qu' on lui voit à le présent le reste de la troupe de les tondeurs sauta dans un bateau attaché près de la grille il faisait un temps sombre brumeux ", "la marée dans son plein baignait en maintes places le sentier glissant que PROPN avait pris à le pied de les remparts de la ville cependant il allait d' un bon pas comme un homme à qui le chemin était familier en minutes il arriva à le chenil c' était je crois cette maisonnette que l'on aperçoit sur les anciennes vues de PROPN près de la porte de PROPN quoi qu' il en soit le chenil servait de retraite à ces fameux chiens de le guet qui livrèrent cours à un dicton bien connu ", "en dit l' abbé manet on établit à le PROPN une garde de chiens pour la sûreté de le port le nombre de ces chiens fut d' abord de puis de à pendant le jour on les tenait enfermés exactement dans leur chenil situé à le pied de le mur de gorge de le bastion de la hollande le soir à la fermeture de les portes le gardien les conduisait dans le port et ne les lâchait qu' à le heures après le couvre-feu il les rappelait une heure avant le jour ", "dans les derniers siècles boisseaux de blé étaient affectés par le chapitre pour leur nourriture annuelle les deniers de la communauté les débris de la boucherie et quelques autres curées fournissaient le reste c' est cet usage local qui a donné naissance à la chanson de m. PROPN un accident arrivé le mai à un jeune officier de marine qui périt dévoré par ces animaux décida les juges baillifs chargés de la police de le port à s' en défaire tous ces chiens furent immédiatement empoisonnés les terribles molosses vaguaient sur la grève quand georges de maisonneuve dépassa leur chenil ", "ils se précipitèrent en grondant à sa rencontre mais leurs grondements n' avaient rien d' hostile c' était bien plutôt une démonstration amicale plusieurs mois auparavant le jeune homme avait entrepris de les dompter il y était parvenu à le moyen de distributions de viande de caresses adroitement faites et d' une fascination particulière qu' il exerçait sur les bêtes aussi bien que sur les gens ", "les chiens l' entourèrent en bondissant de joie en agitant la queue il les écarta doucement et descendit derrière le petit môle proche la grand'porte vers l' anse où le navire de maître jacques cartier était à l' ancre tout se passa d' abord à le gré de georges il lia conversation avec l' homme de quart à les bossoirs se plaignit de la froide bruine qui tombait et offrit de la combattre par un coup de vin-de-feu ", "—mordienne ne ferait pas de mal dit le marinier; par malheur je n' en ai pas —mais moi j' en ai camarade un bon matelot ne s' embarque jamais sans biscuit dit le faux garde voulez -vous que je vous jette ma gourde —elle pourrait tomber à la mer ", "sautez plutôt sur le pont PROPN ne se le fit pas répéter comme il prenait pied sur le tillac un bruit étouffé d' avirons se fit entendre qui diable accoste à le cette heure si c' étaient les tondeux ç a ferait votre affaire hein monsieur le garde " ]	[ "et il s’ éloigna laissant PROPN fort abasourdi car il ne s’ était pas attendu à le ce que l’ entrevue tournât de cette façon d’ abord cet étranger qui se présentait à le lieu de le comte mancelli en son nom prétendait -il savoir on peut toujours raconter peut-être n’ était -il qu’ un farceur bien qu’ il n’ en eût vraiment pas l’ air PROPN avait éprouvé sous son regard une sensation fort désagréable il lui paraissait que ces yeux noirs si profonds le fouillaient dans tous les recoins de son âme et comme cette âme n’ était pas précisément fort belle le domestique de ne tenait pas de le tout à le ce qu’ on vît trop distinctement en elle ", "—ce sera pour un autre jour d’ un ton dégagé après tout qu’ a -t-il donc de si particulier ton marche —ce qu’ il a? ah! mon cher tout ce que je te dépeindrai n’ avancerait à le rien vas -y et tu m’ en donneras des nouvelles tiens pour t’ en figurer une faible esquisse imagine -toi une longue cour cloîtrée par de hauts murs ", "irait faire ses courses aimerait plus que tout à le monde se promener avec lui dans la campagne le défendrait contre l' ennemi à le péril de sa vie le lécherait avant que crab ne lui demande se laisserait caresser le ventre ", "il lui semblait dans son trouble que c' était là la première question à le examiner et à le résoudre qu' elle laissât la parisière parler ou bien qu' elle parlât elle-même il était certain que son mari lui pardonnerait et cette perte de francs et ses spéculations à la bourse elle le connaissait trop bien elle savait trop quelle était l' influence la puissance qu' elle possédait sur lui pour avoir des doutes à le ce sujet: quoi qu' elle fît quoi qu' il souffrît il était homme à le tout pardonner mais ce n' était pas à ce seul point de vue du pardon ou des souffrances de son mari qu' elle devait se placer bien que pour elle ces souffrances à le infliger ou à le épargner à son bon jacques fussent une considération d' une importance considérable car elle ne voulait pas qu' il souffrit par elle et pour éviter que cela arrivât elle était prête à le tous les sacrifices en dehors de cette question de le pardon et de la souffrance il y en avait une autre capitale qui était que fourcy averti par la parisière n' aurait pas les fonds pour payer ces francs car si sage ", "à le lit elles étaient tout bonnement incapables de quoi que ce soit ou alors il aurait fallu des fantasmes tout un tas de scénarios fastidieux et kitsch dont la seule évocation suffisait à le me dégoûter elles aimaient parler de sexe c’ est certain c’ était même leur seul sujet de conversation mais il n’ y avait en elles aucune véritable innocence sensuelle les hommes d’ ailleurs ne valaient guère mieux c’ est une tendance française de toute façon de parler de sexe à le chaque occasion sans jamais rien faire ", "sur la droite s’ amorçait un quartier neuf dont le réseau de rues étroites était indiqué par des lampes électriques il y avait des centaines des milliers peut-être de pavillons qu’ on aurait dit tous de même taille bâtis sur le même modèle les fameux arbres qui donnaient leur nom à les rues n’ avaient pas eu le temps de pousser les trottoirs par endroits n’ étaient pas pavés il subsistait des trous noirs des terrains vagues tandis qu’ ailleurs on devinait des jardinets où les dernières fleurs commençaient à se faner rue des chênes rue de les lilas des hêtres peut-être un jour cela aurait -il l’ air d’ un parc si toutes ces maisons mal bâties qui ressemblaient à un jeu de construction ne se désagrégeaient pas avant que les arbres aient atteint leur grandeur normale des femmes derrière les vitres de les cuisines préparaient le dîner ", "j’ insinue que la gosse qu’ elle soit ici ç a me plaît pas —que ç a te plaise ou que ç a neu teu plaiseu pas tu entends je m’ en fous —pardon je t’ ai loué ici sans enfants et maintenant t’ en as un sans mon autorisation ", "et son rêve à le lui devant les vieilles gravures naïves finissait par prendre une réalité PROPN entrait dans sa triste chambre qu’ elle éclairait et qu’ elle embaumait ouvrait ses bras nus ses flancs nus toute sa nudité divine pour lui faire le don de sa royale PROPN la jeunesse il en avait une faim dévorante à le déclin de sa vie ce désir passionné de jeunesse était la révolte contre l’ âge menaçant une envie désespérée de revenir en arrière de recommencer et dans ce besoin de recommencer il n’ y avait pas seulement pour lui le regret de les premiers bonheurs l’ inestimable prix de les heures mortes à lesquelles le souvenir prête son charme ", "je crois qu’ à le certaines époques nous avons été très heureux surtout quand nous étions seuls surtout la nuit nous étions de vrais amants vous voyez ce que je veux dire et si nous avions pu être plus souvent seuls il aurait tant voulu être précis! —je ne sais pas si vous connaissez ce milieu-là je ne le connaissais pas non plus avant d’ y pénétrer christine elle y avait évolué depuis son enfance elle en avait besoin elle avait beaucoup d’ amis elle se créait de les tas d’ obligations dès qu’ elle restait seule un moment elle décrochait le téléphone il y avait les déjeuners les cocktails les dîners les répétitions générales et les soupers dans les cabarets il y avait des centaines de gens que nous appelions par leur prénom et que nous retrouvions dans des endroits toujours les mêmes elle m’ a aimé j’ en suis sûr sans doute que dans un certain sens elle m’ aimait encore —et vous questionnait maigret —moi aussi on ne le croira pas même nos amis qui sont à le courant prétendront le contraire néanmoins ce qui nous liait était peut-être plus fort que ce ", "on racontait aussi qu’ une autre fois il avait envoyé un courrier à le perpignan à le perpignan! dans le midi de la PROPN pour donner à sa mère de les nouvelles d’ une de ses sœurs dont elle était fort inquiète le courrier ajoutait -on a rapporté la lettre jours après cela a dû coûter bien de l’ argent à le m. c’ est cher de faire voyager les chevaux si vite " ]
les agents crurent alors devoir me mettre les menottes on me reconduisit à la raspelhaus dans un état de stupidité profonde je ne savais plus que penser ma conscience elle-même se troublait je me demandais si je n’ avais pas assassiné la vieille femme à les yeux de mes gardiens j’ étais condamné	[ "je ne vous raconterai pas mes émotions de la nuit à la raspelhaus lorsque assis sur ma botte de paille la lucarne en face de moi et le gibet en perspective j’ entendis le watchmann crier dans le silence dormez habitants de nuremberg le seigneur veille une heure heures heures sonnées chacun peut se faire l’ idée d’ une nuit pareille on a beau dire qu’ il vaut mieux être pendu innocent que coupable pour l’ âme oui; mais pour le corps il ne fait pas la différence à le contraire il regimbe il maudit le sort il cherche à s’ échapper sachant bien que son rôle finit avec la corde ajoutez qu’ il se repent de n’ avoi r pas assez joui de la vie d’ avoir écouté l’ âme qui lui prêchait l’ abstinence ah! si j’ avais su! s’ écrie -t-il tu ne m’ aurais pas conduit en lesse avec tes grands mots tes belles phrases et tes magnifiques sentences tu ne m’ aurais pas leurré de tes belles promesses j’ aurais eu de bons moments qui ne reviendront plus c’ est fini! ", "tu me disais: dompte tes passions eh bien je les ai domptées me voilà bien avancé on va me pendre et toi plus tard on t’ appellera âme sublime âme stoïque martyre de les erreurs de la justice il ne sera pas même question de moi! telles étaient les tristes réflexions de mon pauvre corps le jour vint; d’ abord pâle indécis il éclaira de ses vagues lueurs l’ œil-de-bœuf les barreaux en croix puis il s’ étoila contre la muraille de le fond dehors la rue s’ animait il y avait marché ce jour-là c’ était un vendredi ", "j’ entendais passer les charretées de légumes et les bons campagnards chargés de leurs hottes quelques cages à le poules caquetaient en passant et les marchandes de beurre causaient entre elles la halle en face s’ ouvrait on arrangeait les bancs enfin le grand jour se fit et le vaste murmure de la foule qui grossit des ménagères qui s’ assemblent leur panier sous le bras allant venant discutant et marchandant m’ annonça qu’ il était heures de le matin avec la lumière la confiance reprit un peu le dessus dans mon cœur ", "quelques-unes de mes idées noires disparurent j’ éprouvai le désir de voir ce qui se passait dehors d’ autres prisonniers avant moi s’ étaient élevés jusqu’ à l’ œil-de-bœuf ils avaient creusé des trous dans le mur pour monter plus facilement j’ y grimpai à le mon tour et quand assis dans la baie ovale les reins pliés la tête courbée je pus voir la foule la vie le mouvement des larmes abondantes coulèrent sur mes joues je ne songeais plus à le suicide j’ éprouvais un besoin de vivre de respirer vraiment extraordinaire ", "ah! me disais -je vivre c’ est être heureux qu’ on me fasse traîner la brouette qu’ on m’ attache un boulet à la jambe qu’ importe pourvu que je vive la vieille halle le toit en forme d’ éteignoir posé sur de lourds piliers offrait alors un coup d’ œil superbe les vieilles femmes assises en face de leurs paniers de légumes de leurs cages à le volailles de leurs corbeilles d’ œufs; derrière elles les juifs marchands de défroques à la face couleur de vieux buis les bouchers à les bras nus hachant des viandes sur leur étal les campagnards à le large feutre planté sur la nuque calmes et graves les mains appuyées derrière le dos sur leurs bâtons de houx et fumant tranquillement leurs pipes puis la cohue le bruit de la foule ces paroles glapissantes criardes graves hautes brèves ces gestes expressifs ces attitudes inattendues qui trahissent de loin la marche de la discussion et peignent si bien le caractère de l’ individu bref tout cela captivait mon esprit et malgré ma triste position je me sentais heureux d’ être encore à le monde ", "or pendant que je regardais ainsi un homme un boucher passa le dos incliné portant un énorme quartier de bœuf sur les épaules il avait les bras nus les coudes en l’ air la tête penchée en dessous sa chevelure flottante comme celle de le sicambre de salvator me cachait son visage et pourtant à le premier coup d’ œil je tressaillis c’ est lui me dis-je tout mon sang reflua vers le cœur je descendis dans la prison frémissant jusqu’ à le bout de les ongles sentant mes joues s’ agiter la pâleur s’ étendre sur ma face et balbutiant d’ une voix étouffée c’ est lui il est là là.... et moi je vais mourir pour expier son crime oh dieu que faire que faire une idée subite une inspiration de le ciel me traversa l’ esprit je portai la main à la poche de mon habit ma boîte à le fusin s’ y trouvait alors m’ élançant vers la muraille je me mis à le tracer la scène de le meurtre avec une verve inouïe ", "plus d’ incertitudes plus de tâtonnements je connaissais l’ homme je le voyais il posait devant moi a heures le geôlier entra dans mon cachot son impassibilité de hibou fit place à l’ admiration est -ce possible ", "s’ écria -t-il debout sur le seuil allez chercher mes juges lui dis -je en poursuivant mon travail avec une exaltation croissante reprit: ils vous attendent dans la salle d’ instruction je veux faire des révélations m’ écriai -je en mettant la dernière main à le personnage mystérieux il vivait il était effrayant à le voir ", "sa figure de face en raccourci sur le mur se détachait sur le fond blanc avec une vigueur prodigieuse le geôlier sortit quelques minutes après les juges parurent ils restèrent stupéfaits moi la main étendue et tremblant de tous les membres je leur dis: voici l’ assassin après quelques instants de silence me demanda: son nom " ]	[ "après tout elle ne connaissait pas mme de boislancy et maintenant pierre était libre de revenir en effet à le quelque temps delà il parla de son retour le jour ou elle reçut cette bonne nouvelle était justement jour d’ elle se fit belle bien belle il lui semblait qu’ à le travers l’ espace pierre la voyait et elle lui faisait honneur de sa beauté pauvre geneviève pourquoi à le moment de partir se sentit -elle tout à le coup si triste qu’ elle eut envie de rester ", "–combien de jours? fis -je ahurie voilà des années que je porte ce petit portrait avec l’ image chérie de ma mère sur l’ autre face il dut être mis en place jadis par elle car je ne me souviens pas y avoir jamais touché .son sourire ironique s’ accrut –vous avez une imagination brillante dit -il sèchement .le sang me monta à le visage –imagination balbutiai -je interdite devant cette dénégation si directe ", "et tandis que le phaéton s’ éloignait dans un nuage de poussière abaissa vivement son voile tandis qu’ un mauvais sourire passait sur ses lèvres –c’ est là qu’ est ma vengeance pensa -t-elle elle pressa le pas et regagna son petit hôtel de l’ avenue montaigne il n’ y avait plus qu’ un homme sur qui elle pût compter ", "je suis riche fit -elle d’ un air triomphant j’ ai tout l’ argent que le général goréline m’ a donné vous savez quand vous m’ avez emmenée —comment depuis ce temps tu ne l’ as dépense —à quoi l’ aurais -je employe votre défunte mère me donnait tout ce qu’ il me fallait PROPN retomba dans ses réflexions et sonia le voyant soucieux continua son service sur la pointe de le pied le jeune homme était en effet très préoccupé ", "plus de heures qu’ il marchait quand le rigi ne demandait que heures le vent soufflait un vent froid qui faisait tourbillonner la neige dans la brume crépusculaire la nuit allait le surprendre où trouver une hutte seulement l’ avancée d’ une roche pour s’ abriter? et tout à le coup il aperçut devant lui sur le terre-plein sauvage et nu une espèce de chalet en bois bandé d’ une pancarte à les lettres énormes qu’ il déchiffra péniblement de le ri...gi...kulm en même temps l’ immense hôtel à les fenêtres lui apparaissait un peu plus loin entre les lampadaires de fête qui s’ allumaient dans le brouillard ", "—martin a la rescousse —une explication nécessaire —en route pour paris —un match de vitesse —catastrophe ", "peu d' imagination un sens étroit et rassis des choses un respect inné pour ce qui est admis aucune culture personnelle de l' esprit le désir de paraître et la crainte de se distinguer autant de dispositions négatives et désagréables qui composaient la vertu de cet homme estimable et contribuaient plus que de graves manquements à le lui aliéner petit à le petit l' affection que sa femme était d' abord bien décidée à le lui porter ah! si elle l' eût aimé! on ne discute pas celui qu' on aime on le subit mais elle ne l' aimait pas il avait donc à la conquérir: conquête facile puisqu' à le ce moment elle n' aimait personne ", "doubla le pas et à le bout d’ un instant il se trouva près d’ une forge immense dans laquelle s’ agitaient comme dans un enfer une douzaine de forgerons qui obéissaient à les ordres d’ un homme qui paraissait leur chef au-dessus de la porte de la forge était une enseigne avec ces mots maître mimer armurier s’ arrêta un instant derrière un arbre c’ était la première fois qu’ il allait se trouver en contact avec les hommes et il était défiant comme un jeune daim pendant qu’ il était là il vit un beau chevalier qui arrivait à le cheval vêtu d’ une armure complète moins une épée parvenu devant la porte de maître mimer il descendit de son cheval en jeta la bride à les mains de son écuyer et entra dans la forge maître mimer ouvrit alors une armoire et présenta à le chevalier une magnifique épée celui-ci la lui paya en pièces d’ or puis s’ étant remis en selle il continua son chemin et disparut .à la vue de cette épée l’ envie prit à le lyderic d’ en avoir une pareille .comme n’ avait pas d’ or pour acheter l’ épée qu’ il convoitait il résolut de s’ en forger u", "t’ es comme qui dirait notre premier prix de conservatoire je lui file une bourrade amicale qui fait palpiter son volumineux tarin et je poursuis l’ ascension de les escadrins suivi de le gros béru qui sue et s’ époumone comme un bourrin asthmatique je frappe à la lourde austère de le boss entrez fait sa voix inquiétante à le force de douceur notre intrusion fait un peu circus ", "bon le moteur je ne vous propose pas de nous accompagner réfléchissez ajouta -t-il en se penchant pour ouvrir la portière libérant le coin d' imper en apnée secondes plus tard les roues motrices de le modèle soviétique faisaient décroître sa masse rougeâtre vers la banlieue sud tu as vu dit bob exactement comme bouc avait prévu c' est lui tu as vu? les lunettes et tout " ]
elle me tendit la main et je sortis de le bureau pour monter dans la chambre que j’ occupais à le second étage de l’ institut cette fondation datant de ans était due à une riche clermontaise qui l’ avait faite en souvenir de sa fille morte jeune encore en soignant les blessés dans un hôpital de guerre elle en avait confié la direction à son beau-frère le docteur guyon-latour on y formait des infirmières dont la réputation était grande dans toute la région guyon-latour y avait établi une annexe de sa clinique	[ "ce fut dans le petit bureau à le lui réservé qu’ il me reçut ce soir-là un peu après heures il n’ avait guère dépassé la quarantaine et on lui donnait à le peine son âge maigre et brun un peu osseux il eût paru laid sans le regard très beau où transparaissaient l’ intelligence et la bonté.à sa manière précise et claire il m’ indiqua la nature de la maladie le traitement à le appliquer il insista particulièrement sur le soin à le apporter à les piqûres assez délicates que je devais faire tous les jours ailleurs je sais que je puis compter sur vous ajouta -t-il vous êtes la plus adroite et la plus dévouée de nos infirmières mademoiselle ", "il était peu prodigue de compliments et celui-ci accompagné d’ un sourire également rare chez lui sauf pour ses malades me fit un si vif plaisir que je rougis lég��rement –je tâcherai de mériter la bonne opinion que vous avez de moi docteur quel est le nom de l’ endroit où je dois me rendre –il s’ appelle le château de mieulles le bourg proche est sognac un autobus y mène de tulle ", "c’ est à le sognac qu’ habite le docteur martoux qui m’ a amené mlle de grisolles accompagnée de sa mère .attirant à le lui un feuillet il me le tendit –voici l’ heure de le train pour tulle à le sognac mme de grisolles doit envoyer une voiture pour vous amener à le château qui se trouve à le kilomètres de PROPN mme PROPN vous a -t-elle recommandé de vous munir de vêtements chauds car j’ ai cru comprendre que ce logis était assez inconfortable sous le rapport de le chauffage ", "–elle me l’ a dit merci docteur .tandis que je me levais il ajouta: –j’ aurais préféré que cette malade demeurât à la clinique mais sa mère ne peut quitter longtemps sa demeure y ayant beaucoup à le faire dit -elle et d’ autre part elle ne veut pas se séparer de sa fille j’ ai peu insisté car après tout le traitement confié à une infirmière expérimentée peut se faire sans moi il donnera ou non un résultat mais en tout cas aucune aggravation n’ est à le craindre de par lui ", "je l’ ai d’ ailleurs expliqué à le docteur martoux s’ il n’ y a pas un mieux très sensible dans mois c’ est l’ insuccès donc pour cette enfant la paralysie gagnant le cœur ce que je tente m’ a réussi plusieurs fois espérons qu’ il en sera de même encore vous voulez bien me tenir à le courant mademoiselle en m’ envoyant un petit rapport tous les jours ", "–c’ est entendu docteur .il me tendit la main de nouveau un léger sourire venait à ses lèvres –vous serez un peu perdue dans cette campagne je suis passé un jour à le sognac c’ est un peu sauvage très agréable à le voir par beau temps ", "l’ hiver ce doit être autre chose heureusement le printemps n’ est plus très éloigné si votre malade n’ est pas trop exigeante vous pourrez faire d’ intéressantes promenades puisque vous aimez la marche .nous nous quittâmes sur ces mots emportais de ce court entretien l’ impression que je n’ étais pas indifférente à le guyon-latour impression d’ autant plus agréable qu’ il m’ était infiniment sympathique et que je le tenais en haute estime *la neige tombait en flocons serrés quand le train s’ arrêta à le tulle vers une heure de l’ après-midi l’ autobus attendait devant la gare et je m’ y engouffrai aussitôt ", "il démarra sans plus attendre les voyageurs étaient peu nombreux par ce temps j’ avais comme voisine une jeune personne vêtue d’ un manteau de fourrure assez usagé un regard de discrète curiosite m’ avait un instant enveloppée tandis que je m’ asseyais près d’ elle je m’ installai bien enveloppée dans ma mante malgré les chauds lainages dont j’ étais couverte je sentais le froid me pénétrer ", "une blancheur uniforme couvrait le paysage elle finit par m’ obséder si bien que je fermai les yeux à le cause de la couche de neige la voiture marchait à une vitesse réduite en outre à le bout d’ une demi-heure la route devint mauvaise nous étions cahotés sans ménagements " ]	[ "cela dépendra de ma consultation il arriva à le heures et il dut voir en passant sa femme et sa belle-mère dans la salle d’ attente vitrée maigret était allé jeter un coup d’ œil de loin sur cette salle à les fauteuils verts où les photographies encadrées de les policiers morts en service commandé garnissaient murs la lumière électrique y brûlait toute la journée l’ atmosphère était morne déprimante il se souvenait de certains suspects qu’ on avait laissés là à se morfondre pendant des heures comme si on les avait oubliés pour venir à le bout de leur résistance ", "le vieux capitaine coutanceau qu’ on eût cru assoupi dans son fauteuil s’ était dressé en pied il s’ avança jusqu’ à le milieu de nous et d’ une voix vibrante de cette voix dont il électrisait l’ âme de ses soldats —ah! ils le veulent s’ écria -t-il ah! ils nous provoquent et nous défient eh bien tant mieux a mais il faudrait connaître le capitaine coutanceau pour se faire une juste idée de les émotions qu’ il remua en nous PROPN est un de les derniers un de les rares survivants de ces héroïques bataillons qui firent de leur poitrine un rempart à la france menacée ", "les observateurs alignaient les chiffres confrontaient les résultats de leurs additions dans une ambiance de plus en plus électrique les sondages nationaux diffusés par la radio indiquaient une forte progression de la gauche unie ainsi que la naissance d’ une sensibilité écologiste et régionaliste à le paris en bretagne en alsace à un moment cadin se retrouva à le coude à le coude avec le patron de la brasserie d’ PROPN c’ est drôlement serré cette fois —on dirait oui il va y avoir photo et votre fils risque d’ être élu —ne parlez pas de malheur ", "je ris mais ne trouve aucun écho chez mon vis-à-vis hector a le sens de la hiérarchie de le respectable de le fric et de les lois il passe un doigt impersonnel entre son cou maigrichon et son col de celluloïd tu ne peux imaginer antoine le dévouement de cette femme à le grand cœur ah oui elle est ex-tra-or-di-nai-re je prends une belle voix conciliante pour questionner hector ", "le mademoiselle avait disparu remplacé par les noms de cécile et de laure ces cœurs s’ entendaient en toutes choses cependant cécile dont l’ éducation avait été l’ objet de tous les soins de ses parents ne tarda pas à le remarquer que si par hasard elle parlait d’ un livre qui l’ avait intéressée laure gardait le silence il était de le devoir de marguerite de présenter ses hôtes à ses amis de brillantes réunions d’ excellents dîners se succédèrent ", "il gardait sur la tète son casque fermé dont il ne relevait jamais devant qui que ce fût la visière à le grillage serré il n’ ôtait jamais non plus le gantelet de fer qui couvrait sa main gauche nerveuse fine et blanche autant que celle d’ un damoiseau toujours silencieux il n’ adressait la parole à le personne aucun écuyer coutelier ni page ne l’ escortait il vivait à l’ écart sobrement ne mangeant que du pain ne buvant que de l’ eau ", "s’ excusa platement en m’ expliquant que ç a aurait pu être pire et de me raconter l’ anecdote finlandaise selon laquelle un couple de français ayant été accueilli avec chaleur à le helsinki l’ homme voulant à le moment de les adieux embrasser son hôte comme on aurait pu le faire à le naples ou à le barcelone se fit mordre par le finnois par manière réflexe –je ne sais pas ce qui m’ a pris a a été plus fort que moi qui ne suis pas très forte elle dit: je reviens tout en pensant qu’ elle ne s’ appelait pas je reviens de le tout et d’ ailleurs elle partait je crus alors que victoire trouvait autant de plaisir à la fuite et à l’ évitement qu’ à la séduction initiale ", "sous louis elle ��pousa un fermier général qui la fit riche en la faisant roturière et qui la fit heureuse aussi pour tout dire elle était une mony-de-pandœuvre l’ orgueil môme quand elle prononçait ce nom-là sa bouche était trop petite la poutre ne passait que de biais tout bien pesé le fermier-général agit prudemment en se faisant gullotiner un de les premiers sous la convention ", "PROPN serra la main de lina —merci d’ avoir accepté de me voir dit -il professionnellement PROPN n’ était pas une créature parfaite loin de PROPN elle avait le buste trop gros pour des jambes trop fines un peu de ventre le dos plutôt rond les dents légèrement en avant mais oui le brigadier avait raison on avait envie de dévorer sa poitrine et le reste avec sa peau tendue ses bras ronds son visage clair un peu large rougi sur ses pommettes hautes très normand le tout couvert de taches de rousseur qui la décoraient de petits points dorés ", "oh oui reste encore reste toujours je t’ en supplie ne t’ en va plus c’ est que je craignais vraiment l’ arrivée de georges il n’ y a que jours qu’ il est à le château d’ ornay il n’ y resterait pas pour si peu de temps lui surtout qui cherche la campagne pour se livrer à ses travaux littéraires mais sais -tu lui répondit -elle en dégageant la main qu’ il avait prise et la passant dans les noirs cheveux de son amant sais -tu que georges arrive toujours le matin et s’ il venait " ]
c’ était un moqueur comme vous –c’ est égal reprit madame de montmartel si décidément j’ aime le marquis je ne vous le confierai pas vous n’ auriez qu’ à le vous tromper soyez sans inquiétude dit tristement violette et elle chanta à le mi-voix cette nuit-là il se fit un grand bruit dans l’ hôtel	[ "c’ était voyageurs un homme et une femme voulaient à le toute force avoir le premier étage il leur fallut bon gré mal gré monter à le second les amies dormirent mal de minuit à le heures de le matin ce fut un tapage perpétuel on allait on venait on remuait les lits on ouvrait les portes on ouvrait les fenêtres ", "–si je ne me trompe dit madame de montmartel ce sont là de les amoureux –oui dit madame de campagnac je reconnais cela vous rappelez -vous violette qu’ il y a quelques nuits nous avons eu de jeunes mariés qui déjà nous ont empêchées de dormir il faut bien que jeunesse se passe il faut bien qu’ il y ait des heureux ", "ajouta violette on finit par s’ endormir sur les heures de le matin par un jour encore douteux un homme pénétra dans la chambre de les amies c’ était le voyageur de la nuit c’ était ce ne fut pas sans quelque surprise qu’ il les regarda tour à le tour ", "il lui semblait impossible qu’ elles fussent là pareillement endormies dans la même chambre le lit le plus rapproché de la porte était celui de madame de montmartel –comme elle est belle dit -il bien bas en homme qui serait désolé de réveiller une femme qui dort il fit pas de loup se pencha doucement et baisa hélène sur ses magnifiques cheveux blonds ", "on comprend cette belle action: prendre un baiser à une femme qui dort c’ est le droit de la guerre même si la dame est mariée qu’ est -ce que cela fait puisqu’ elle n’ en saura rien il paraît que le marquis de sommerson trouva bon ce vol à le baiser car il recommença mais ce qui va vous surprendre c’ est que ce ne fut pas sur les cheveux de madame de montmartel mais dans ceux de madame de-campagnac ", "on sait que le marquis n’ y allait pas de lèvres mortes toutefois madame de campagnac ne se réveilla pas qu’ eût -il dit si elle se fût réveillée qu’ il se trompait de lit qu’ il croyait embrasser madame de montmartel et quand même c’ eût été vrai qu’ aurait pu dire madame de ", "naturellement puisqu’ il était en si bon chemin il ne s’ arrêta pas à le lit de madame de campagnac il s’ avança vers violette on sait que c’ était la plus belle de les sans doute cette beauté merveilleuse l’ émut profondément car il pâlit et soupira son cœur battait si fort qu’ il n’ osait se pencher sur la dormeuse ", "il lui semblait que c’ était un sacrilége de l’ embrasser s’ imaginait -il que c’ était une jeune fille et que ses lèvres fussent -elles plus douces qu’ un chant lointain plus douces qu’ un parfum perdu plus douces que le baiser de le songe porteraient une atteinte irréparable à le cette figure de vierge adorablement suave comme une figure de l’ école lombarde il se pencha pourtant et prit sur le front de violette un baiser silencieux cette fois c’ était une âme qui baisait une âme en touchant des lèvres les cheveux de les autres femmes il avait respiré avec un sentiment de volupté l’ arome féminin mais le front de violette n’ avait pas enivré ses lèvres ", "il prit petits poignards d’ or –pourquoi –et les ficha doucement dans la chevelure de mlle de parisis puis il s’ éloigna lentement en murmurant ces mots –c’ est la plus adorable et la plus divine de les créatures violette se réveilla sous l’ impression de ce baiser elle entr’ ouvrit les yeux elle se crut à la comédie de le songe d’ une nuit d’ hiver elle se cacha la tête sur l’ oreiller pour se rendormir tout de suite ce fut bientôt fait; " ]	[ "alors je sortis et demandai des nouvelles de mes hôtes ils étaient un peu plus calmes mlle de puygarrig je devrais dire la veuve de m. alphonse avait repris connaissance elle avait même parlé à le procureur de le roi de perpignan alors en tournée à le ille et ce magistrat avait reçu sa déposition il me demanda la mienne ", "aujourd'hui il avait compris il avait accepté comme une expiation de sa terrible injustice cet abandon de l' être si vrai si tendre si jeune dont la lettre dernière était devenue son unique lecture depuis cette heure de séparation et il avait senti peu à le peu une contagion de sacrifice émaner pour lui de ces pages sur lesquelles les purs yeux bleus de la jeune fille avaient tant pleuré il se souvenait après avoir vu la disparaître derrière la pointe rouge de le mont il était rentré à le continental ou il avait donné l' ordre que tout fût prêt pour son départ à le lui-même décidé qu' il était à ne pas rester une journée de plus dans ce cadre de sa joie détruite il avait fait porter ses bagages dans un autre hôtel puis il avait voulu avant de quitter palerme revoir de le moins sa fille une dernière fois il était allé à la recherche de cette villa cyané dont on lui avait donné le nom à la poste ", "les doyennes vont entendre parler de ce qui se trame ici tu peux me faire confiance à force de laisser sa plume en suspens sur sa lettre PROPN déposa une tache d’ encre étoilée à le beau milieu d’ une phrase elle appliqua un buvard dessus et se leva elle contempla pensivement la délicate horloge de cheminée qui battait les secondes avec un tic-tac cristallin bientôt heures de le soir et toujours aucune nouvelle ni de thorn ni de berenilde ", "en effet plutôt que de prendre les eaux comme tout le monde à le vichy ou à le contrexéville après mois de môminettes et de pousse-café pour se décrasser les boyaux le père de mathilde oncle une tête brûlée franchissait la frontière traversait le rhin se gobergeait sous les ombrages de la forêt-noire avec la jovialité de inconscience il tapait sur la bedaine de tout ce qu\\ il rencontrait de schweinkopf mais voilà ans qu\\ il a rendu le dernier soupir alors il a eu beau tenter le diable paix à ses cendres je ne veux rien lui reprocher pas même son prénom à le dormir debout ou à le manger de le foin selon les goûts d\\' ailleurs pour être juste entre nous soit dit sans remonter à le déluge il fut baptisé à la romaine c\\' est que semaines avant sa naissance son père mon propre grand-père tomba d\\' un second étage et se cabossa la tête de telle façon que des sourcils à le occiput le pauvre homme abritait sous son chapeau toute une collection d\\' écuries pour idées de cheval ", "tiercelin huissier .pourquoi un ministère public? la tête leur en tourna puis se calmant ils préparèrent leur défense .le jour désigné bouvard et pécuchet se rendirent à la mairie une heure trop tôt personne des chaises et fauteuils entouraient une table couverte d’ un tapis; une niche était creusée dans la muraille pour recevoir un poêle et le buste de l’ empereur occupant un piédouche dominait l’ ensemble .il flânèrent jusqu’ à le grenier où il y avait une pompe à le incendie plusieurs drapeaux –et dans un coin par terre d’ autres bustes en plâtre: napoléon sans diadème louis avec des épaulettes sur un frac charles reconnaissable à sa lèvre tombante louis-philippe les sourcils arqués la chevelure en pyramide l’ inclinaison de le toit lui frôlait la nuque et tous étaient salis par les mouches et la poussière ", "sans une parole il se dirigea vivement vers la porte sernine l’ un mot encore monsieur vous n’ avez plus la moindre ressource —pas la moindre et vous ne comptez sur rien j’ ai encore un espoir j’ ai écrit à un de mes parents le suppliant de m’ envoyer quelque chose ", "et la journée de tramson avance ainsi partagée entre monotonie et inattendu tiens booker par exemple qu’ il croise rue de la goutte-d’or défoncé à le dernier degré et qu’ il doit conduire en vitesse à le lariboisière puis ce sont putes de ans qui viennent se plaindre parce que leur mac qui frise la soixantaine a décidé que dorénavant il serait leur employé fictif bien sûr et qu’ elles doivent cotiser pour sa caisse de retraite ensuite tram doit s’ appuyer les jeunes maghrébins qu’ il a décidé d’ embarquer en vacances sur la côte ou ̀ il espère retrouver sa fille céline en garde chez sa mère de le côté de hyères la bonne nouvelle c’ est l’ arrivée inopinée de le fric de farida pour améliorer les couchettes ", "oui content que le peuple ait pensé à le moi mais cette nomination tu entends bien \\n' c’ est la condamnation à le mort sérieusement tu crois qu’ on y laissera sa peau? guillotinés ou fusillés à le choix si nous sommes fusillés nous aurons de la veine a fait tout de même froid dans le dos l’ idée d’ avoir le cou coupe il n’ a pas l’ air enchanté de la perspective non plus le camarade ", "elle sort les violons —tu ne crois pas qu’ elle pourrait être en danger et que c’ est mieux si je la retrouve là tout de suite un bon coup de lame dans sa sale gueule et l’ affaire serait réglée il serre les dents il la hait .il n’ a aucune envie de parler de ce qui s’ est passé elle insiste à le voix basse: —si tu veux on descend faire un tour personne n’ a besoin de savoir ce qu’ on se raconte ", "elle entra le sourire à les lèvres dans le berceau de verdure et salua le baron avec une respectueuse familiarité a sa vue le baron poussa un cri terrible un cri d’ effroi que n’ avaient pu lui arracher ni les prodiges de le veneur noir ni cette morte sortant de le cercueil ni toutes ces vertigineuses terreurs à lesquelles il avait été en proie durant heures un cri de douleur et d’ angoisse qui le fit pirouetter sur son siège tomber à la renverse et murmurer d’ une voix éteinte et étranglée: –ma femme c’ est ma femme chapitre l esveneursse regardèrent avec un étonnement qui vrai ou joué était tel qu’ il produisit sur le baron un contrecoup de surprise non moins violent à le milieu de son effroi tout paralysé tout terrassé qu’ il pût être par cette apparition il n’ en eut pas moins le temps de s’ apercevoir que ses hôtes étaient frappés de stupeur et ne comprenaient absolument rien à les paroles qui venaient de lui échapper " ]
avec ce levier gros comme le doigt le petit commerce enfonce la porte de le temple de la fortune on eut beau faire une première livraison magnifique avec le portrait gravé sur acier de m. salleron ancien négociant en peaux et présentement pair de france on en fut pour ses frais le bourgeois de paris sait mettre un frein à le toute fantaisie qui dépasse le petit écu mais qu’ importait cet échec léger les hommes d’ élite à le qui dieu a donné la faculté précieuse de trouver des idées avaient flairé déjà la supériorité de marc bonnin	[ "m. legrand de viefboys archiviste-paléographe n’ était plus son seul acolyte imaginations aussi hardies que fécondes se groupaient autour de lui on loua plusieurs logemens dans paris savoir: un rue neuve-des-petits-champs pour la ménagère compagnie de les braises de four centralisées gérant m. le vicomte de rochambeau un rue grange-aux-belles pour la constantine ambroisie de les familles destinée expressément à le remplacer le vin cette boisson moisie caduque et bonne pour les classiques ", "un à la villette pour les caves cosmopolites grande centralisation de cette même boisson le vin illustre depuis présent direct de la divinité ardeur des jeunes gens lait des vieillards directeur-gérant le général moricel vieux brave dont ne parlent pas les victoires et conquêtes un sur le boulevard de les italiens pour l’ egide compagnie d’ assurances contre les chances de le tirage à le sort je me serais mal exprimé si le lecteur pouvait croire que je regarde comme mauvaises en elles-mêmes les entreprises dont marc bonnin de la forest était l’ âme elles étaient à le contraire bonnes pour la plupart et leur moralité pouvait être soutenue à le point de vue industriel qu’ était la fameuse histoire de les familles nobles une spéculation sur l’ orgueil d’ une caste en industrie cela est permis et cela a des chances ", "la ménagère compagnie de les braises de four pouvait également prospérer voici ce qu’ était la ménagère: m. le vicomte de rochambeau ayant eu pour premier domicile un hospice d’ enfans trouvés avait certes eu le droit de choisir parmi ces assemblages de lettres qu’ on appelle des noms celui qui présentait à le son oreille la plus agréable euphonie quant à son titre il était à le lui par droit de conquête ne discutons jamais les faits accomplis ce jeune seigneur s’ était senti de le goût pour les belles-lettres comme presque tous ses pareils ", "le talent seul lui manquait il pensa qu’ un semblable détail ne devait point l’ arrêter il écrivit il fut bafoué c’ est le sort de les hommes de génie vous allez voir qu’ il en avait il se dit un soir: tous les monopoles réussissent ", "je veux créer un monopole mais aucun ministre ne l’ appelait mon cousin et il ne possédait pas la moindre entrée grande ou petite chez mesdames de les divers cabinets comment créer un monopole sans l’ aide éclairé de le gouvernement m. le vicomte de rochambeau prit un cabriolet à l’ heure après avoir copié dans l’ almanach bottin les noms et adresses de tous les boulangers de paris il alla voir tous les boulangers de paris ", "a chacun il proposa d’ acheter sa braise de four en bloc faisant valoir la gêne et l’ embarras que la vente à le détail de ces insignifiantes issues causait dans la boutique ayant soin de dire en outre qu’ il avait choisie pour traiter cette petite affaire le boulanger à lequel il parlait parmi tous les boulangers de paris en jours il eut en portefeuille une masse de traités parfaitement réguliers qui lui assuraient l’ entier monopole de les braises de four dans paris je suis sûr qu’ il se trouve encore nombre de ménages où l’on se souvient avec angoisse de cette fatale révolution cela ne dura pas longtemps mais la braise de four monta de pour ", "c’ était rochambeau c’ était le vicomte commandité par l’ illustre bonnin de la forest la constantine ambroisie de les familles était un nectar composé de mélasse de pruneaux de sauge et de fleur de sureau cela moussait bien autrement que le champagne on vendait sous ce qui coûtait un centime et demi bonne entreprise pourvu qu’ on eût acheteurs ", "les caves cosmopolites étaient destinées à le madère fabriqué sur les bords heureux de le canal de l’ ourcq à le xérès provenant de les départemens de le nord à le cognac de PROPN et à le champagne de le pays angevin bonne affaire! excellente affaire! cela existe encore à le moment où j’ écris la villette verse sur le monde de les flots de vins fantastiques dont l’ origine ressemble comme gouttes d’ eau à le celle de m. le vicomte de rochambeau enfin l’ egide compagnie d’ assurances contre les chances de le tirage à le sort n’ a pas besoin d’ éloges je suppose ", "chacun sait bien le mérite de ces sortes de spéculations non les entreprises de m. marc bonnin de la forest n’ étaient pas mauvaises c’ était lui-même qui ne valait rien cet homme de haut caprice ne voyait dans une affaire que l’ argent versé par les bailleurs de fonds c’ était sa proie " ]	[ "c' était ne rien comprendre à la façon dont s' exprime l' angoisse d' un garçon de ans mais sans doute avait -il assez de ses propres affres sans s' occuper de celles de son fils quant à les domestiques on ne les aperçoit pas durant ce drame peut-être s' étaient -ils éclipsés avec des couverts d' argent ou les robes de soie de les dames un certain silence aussi bien qu' un complet désordre semble avoir entouré la mort de les sœurs ", "je vous l’ avoue en rougissant j’ adore la pêche à la ligne quand mme de penneville m’ envoya à le lausanne pour y traiter une affaire de famille je me consolai de ce dérangement en me disant: lausanne est près d’ un lac je pêcherai mon premier soin en arrivant fut de me procurer des lignes et tout l’ attirail nécessaire je n’ osais pas pêcher dans votre voisinage craignant d’ être surpris et que mon neveu ne se moquât de moi je m’ informai; on m’ assura qu’ il se trouvait en savoie près d’ évian un joli petit parage très poissonneux ", "elle avait commencé par être impertinente avec eux mais sans avoir l’ air de rien ils l’ avaient si bien remise à sa place à le moyen de leur soumission insolente presque impeccable que la trop jeune maîtresse de maison s’ était sentie inhabile à le lutter avec eux aussi fut -ce avec une sorte de rage qu’ elle sonna à la porte de sa maison le valet de chambre qui vint lui ouvrir la toisa d’ abord comme une pauvresse puis la reconnaissant il s’ effaça obséquieusement ", "et ayant pointé son canon avec une attention toute particulière il prit la mèche de les mains de son camarade et fit feu lui-même pendant un instant il fut impossible de rien distinguer mais bientôt la fumée se dissipa et l’on vit le cheval effrayé traînant le cadavre de son maître dont le pied était resté pris dans l’ étrier —touche mort crièrent les soldats le jeune officier leva sa casquette fit un signe de croix et sauta par-dessus la batterie pour attraper le cheval qui était une admirable bête née autant qu’ on en pouvait juger dans le khorassan ", "les hommes disparus elle rouvrit la fenêtre et se montra de nouveau PROPN remonta sur sa borne et reprit les mains de la jeune fille qu’ était -ce donc ami? demanda -t-elle —rien rosette chérie répondit sans doute passants attardés qui regagnaient leur domicile ", "elle jette un regard satisfait à le eddy étendu qui fixe la charpente ploc ploc pour quoi faire une monnaie d' échange mario ouvre des yeux ronds tu veux échanger quoi? suzanne se lève et va entrebâiller la porte de la cabane faut y aller c' est le moment y a personne mais mario insiste quoi aller ou ̀? rieuse elle revient se planter devant lui mario on ne va pas rester ici on se barre pfut on taille la route et la came on la vendra pour vivre ", "certaines de ces tresses visibles grâce à le hasard qui les avait placées sur la poitrine ou contre les épaules montraient maintes pièces d’ or appliquées de haut en bas sur leur face extérieure juliette charmée s’ avança vers la visiteuse en prononçant ce nom: urgèle soudain le socle secoué de droite et de gauche à le moyen de la tige communiqua ses cahots à le buste dont les cheveux se balancèrent avec violence d’ innombrables pièces d’ or mal soudées tombèrent en pluie abondante prouvant que par derrière les nattes ignorées n’ étaient pas moins garnies que les autres quelque temps la fée répandit sans compter ses éblouissantes richesses jusqu’ à le moment attirée par la même main supposée elle s’ éclipsa silencieusement juliette comme peinée de cet abandon laissa errer son regard qui vint de lui-même s’ attacher sur le brasier toujours en éveil ", "et tu aurais ainsi commis ou crimes pour satisfaire ta vanite —vous avez raison marraine dit pierrot et vous me parlez comme si vous lisiez dans ma conscience mais est -ce que les choses n' auraient pas pu se passer autrement ne pouvais -je être heureux avec cette belle dédaigneuse? —supposons dit la fée qu' il n' y eût pas de sang ", "on montait on descendait on vidait un verre on sortait; d’ autres entraient cassaient une croûte quelques-uns s’ asseyaient les camarades remplissaient la chambre de les journalistes qui se trouvaient sans doute réunis à la réforme ou bien à le national est ce que je pense tout de suite en entrant j’ avais reconnu la voix de perrignon ce qui me réjouit comme on peut croire j’ ouvrais à le peine le cabinet que toute la table se mit à le crier: le ", "quant à le lui il ne voulut pas s’ asseoir il se parlait à le lui-même se frappait de temps en temps le front comme s’ il eût voulu faire sortir les idées qui se pressaient en foule dans sa tête paul rodolphe et albert fatigués mais non découragés respectaient la douleur de leur général et se promettaient de l’ aider de tout leur pouvoir à le reprendre sa coiffure profitant de l’ instant de répit qu’ on leur laissait ils remirent un peu d’ ordre dans leurs vêtements comme doivent faire les bons soldats dès qu’ ils en ont le temps ils resserrèrent les lacets de leurs bottines et descendirent pour puiser de l’ eau à le bord de le ruisseau afin de se laver la figure et les mains et de boire car l’ exercice violent qu’ ils avaient pris leur avait donné grand’soif " ]
nul maintenant n’ aurait osé leur faire une injure sans leur donner la satisfaction à le laquelle ils avaient droit en leur qualité de boucaniers et de frères de la côte en un mot ils ne reconnaissaient plus de supérieurs mais seulement des chefs temporaires choisis par eux pour exécuter un coup de main ou tenter une de ces audacieuses expéditions dont les flibustiers s’ étaient donné le monopole un revirement aussi subit et aussi complet dans leur position suffisait certes pour faire tourner les têtes les mieux organisées pourtant il n’ en fut pas ainsi pour ces jeunes gens la première ivresse passée ils envisagèrent froidement les événements qui leur avaient valu cette magnifique récompense ils trouvèrent que l’on n’ avait fait à le résumé que leur rendre la justice qui leur était due pour leur conduite à le bord de le coq et de le premier coup ils se sentirent à le leur place	[ "c’est-à-dire que chez eux l’ orgueil et l’ égoïsme commençaient à le faire leur office vent-en-panne habitait une charmante maisonnette construite à l’ extrémité d’ une pointe avançant assez profondément dans la mer et d’ où l’on avait sous les yeux un panorama immense et des plus accidentés dans un havre en miniature situé devant la maison ou pirogues assez grandes et en très bon état appartenant à le boucanier étaient tirées sur le sable l’ intérieur de la maison répondait à le ce qu’ annonçait l’ extérieur les meubles commodes sans être luxueux étaient rangés avec ce soin méticuleux qui distingue les marins ", "tout était dans un ordre admirable soigné et tenu propre avec une exagération qui aurait fait le bonheur d’ une ménagère hollandaise une table avec couverts était dressée dans une salle à le manger boisée dont les larges fenêtres s’ ouvraient sur la mer —à table frères dit gaiement vent-en-panne le dîner nous attend et il est grandement temps de manger dit silencieusement en posant son fusil dans un coin de la salle des engagés apportèrent les plats et le repas commença ", "vent-en-panne avait engagés mais contrairement à l’ usage adopté par un grand nombre de frères de la côte il les traitait avec une extrême douceur aussi en était -il adoré ils se seraient mis à le feu pour lui ces engagés avaient bonne mine ils étaient bien on reconnaissait à le premier coup d’ œil qu’ ils se trouvaient heureux et attendaient avec assez de patience le jour de leur libération ", "ces hommes étaient tributor ce géant débonnaire que déjà nous avons entrevu à le bord de le santiago gardant le comte horace olivier œxmelin élève en chirurgie embarqué par surprise pour la côte et vendu comme engagé; c’ est lui qui plus tard a écrit cette histoire de les boucaniers si palpitante d’ intérêt et dans laquelle il nous fait si bien connaître ces hommes extraordinaires que tous il a vus et avec lesquels il a vécu près de ans barbe-noire un dieppois à la mine efféminée nerveux et coquet comme une jeune fille quoique taillé en hercule parlant avec une voix douce et un accent prétentieux mais en somme un brave cœur et doué d’ un courage de lion ", "puis venait six-deniers petit homme sec nerveux à la mine chafouine à la physionomie railleuse et grimaçante rusé comme un procureur voleur comme une pie et dont le courage laissait un peu trop à le désirer; cependant il possédait le talent de se tirer des situations les plus difficiles sans y perdre une seule de ses plumes ce groupe remarquable était complété par mouffetard grand escogriffe né à le paris ainsi que l’ indiquait son nom de famille il ne s’ en était jamais connu ", "il avait poussé comme une plante parasite sur le pavé parisien sans souci de l’ avenir son existence jusqu’ à l’ heure où les racoleurs de la compagnie de les indes l’ avaient embauché n’ avait été qu’ un long problème; en somme cet homme était une de ces étranges personnalités dont PROPN a de tout temps fourmillé et qui n’ ont d’ autre dieu que le hasard à le physique long comme une perche maigre comme un échalas fendu comme un compas mais leste vif et adroit comme un singe dont il avait la malice et la méchanceté son visage blême émacié par la misère était pointu comme le museau d’ un furet; ", "ses yeux gris enfoncés sous l’ orbite pétillaient d’ astuce son regard ne se fixait jamais; sa physionomie qu’ il savait changer à sa guise à le moyen de les grimaces les plus invraisemblables avait quand elle était à le repos une indicible expression d’ impudence d’ insouciance et de bonhomie narquoise et rusée ses bras et ses jambes d’ une longueur démesurée sans cesse en mouvement et terminés caprice bizarre de la nature par des pieds et des mains d’ une forme exquise et d’ une petitesse microscopique lui donnaient l’ apparence d’ un énorme faucheux qui se tiendrait sur ses pattes de derrière tels étaient les engagés de le capitaine vent-en-panne ils les avait achetés à le hasard mais les eût -il choisis exprès il n’ aurait pas mieux réussi à se compléter la collection la plus bizarre de bohémiens qui se puisse imaginer ", "de le reste bientôt sans doute nous les verrons à l’ œuvre et nous serons plus à le même de les juger lorsque l’ appétit de les convives de vent-en-panne fut calmé et que le repas tira à sa fin le boucanier fit apporter les liqueurs les pipes et le tabac verser le café puis il ordonna à ses engagés de se retirer les frères de la côte demeurèrent seuls —maintenant causons dit vent-en-panne en bourrant sa pipe —causons répondirent les autres en l’ imitant ", "les boucaniers disparurent bientôt presque complètement à le milieu d’ un épais nuage de fumée —eh bien dit vent-en-panne il me semble que tout s’ est assez bien passé compagnons? —avouez que vous le saviez à l’ avance? dit l’ olonnais serais -je venu vous rejoindre sans cela fit vent-en-panne en riant " ]	[ "arrivé dans la chambre de il se laissa choir sur un coffre il ne regardait pas qui se tenait devant lui en silence et il fixait ses yeux à le plancher affaissé et ses mains à ses genoux il serait demeuré là indéfiniment si ne l’ eût tiré de ses réflexions par un –eh bien monsieur le varlon de verrigny qui fit lever à le gros homme ses mains boursouflées qu’ il laissa retomber pour répondre d’ une voix étouffée –ne me donnez plus ce nom monsieur il représente quelqu’un que j’ ai cessé d’ être et qui ne cessera plus de me demeurer comme un sujet d’ horreur et de dégoût et il ajouta avec componction –car celui que vous dites monsieur c’ est bien lui que vous avez trouvé tout à l’ heure non seulement dans un état indigne d’ un homme et honteux à un chrétien mais dans celui d’ un véritable criminel dont le cas relève de la justice ", "vous avez la plaisanterie croyez bien que si j\\' avais des servantes et des filles de le peuple à le gérer je ne me plaindrais pas car il y a des qualités et des vertus il y a du ressort dans les âmes simples mais dans la petite bourgeoisie et le monde riche vous ne pouvez vous imaginer ce que sont ces femmes de le moment qu\\ elles assistent à la messe le dimanche et font leurs pâques elles pensent que tout leur est permis; et dès lors leur sérieuse préoccupation est moins d\\' offenser le christ que de le désarmer par de basses ruses elles médisent lèsent grièvement le prochain lui refusent toute pitié et toute aide et elles en excusent ainsi que de fautes sans conséquence ", "était avec paole et cela faisait plus de minutes qu’ il avait envoyé ses messages appela adamsberg tout en conduisant j’ ai un sos de zerk tapé sans qu’ il voie son écran le meurtrier l’ a ramené sur les lieux de le crime où il va le suicider proprement fin de l’ histoire ", "d’ ailleurs il y a mois que je n’ ai vu un rasoir et que je n’ ai couché dans un lit a été obligée de m’ emballer dans un capuchon toute l’ hospitalité de mistress était en émoi vite vite disait -elle appelant ses servantes il faut préparer un souper digne de l’ hôte que nous recevons quand même nous devrions mourir pour notre récompense son mari l’ arrêta comme elle courait vers la porte plus vite que ne semblait permettre son âge de le lait des œufs du beurre de le fromage rien de plus dit -il avec les gâteaux d’ avoine nous n’ avons même pas le temps de faire de le porridge la ménagère était indignée ", "me réconcilier avec la vie est une tâche au-dessus de la force d’ un homme PROPN je vous aimerai moi pour toute votre vie perdue –non ne me parlez pas ainsi répondit -elle en ce moment je suis honteuse et tremblante comme si j’ avais commis les plus grands péchés elle était entièrement revenue à l’ innocence de les petites filles et se montrait néanmoins auguste grande noble autant qu’ une reine ", "mais l’ aventure qui planait pour moi dans l’ air ne devait point encore avoir trait à le gustave j’ étais arrivée marchant toujours devant moi jusqu’ à le boulevard PROPN je venais de jeter un regard de convoitise sur l’ étalage de le marchand de galette j’ avais un faible pour cette friandise populaire mais le vide était dans ma poche et pour déjeuner il me fallait retourner chez ma bonne jeanne je fus interrompue tout à le coup dans mes réflexions par un nègre en grande livrée jaune et bleue qui se tenait les côtes en regardant l’ effigie de son collègue qui sert d’ enseigne à un marchand de pendules de ce même boulevard PROPN d’ un coup d’ oeil je reconnus mon protégé cupidon ", "la comtesse tressaillit en y entrant et refusa obstinément d’ y suivre le jeune homme mais après avoir jeté les yeux sur une glace elle y vit sans doute des témoins car elle alla s� �asseoir d’ assez bonne grâce sur une ottomane –cette pièce est délicieuse dit -elle en admirant une tenture bleu-de-ciel relevée par des perles –tout y est amour et volupté dit le jeune homme fortement ému.à la faveur de la mystérieuse clarté qui régnait il regarda la comtesse et surprit sur sa figure doucement agitée une expression de trouble de pudeur de désir qui l’ enchanta la jeune femme sourit et ce sourire sembla mettre fin à la lutte de les sentiments qui se heurtaient dans son cœur elle prit de la manière la plus séduisante la main gauche de son adorateur et lui ôta de le doigt la bague sur laquelle ses yeux s’ étaient arrêtés ", "on n’ est pas bien ici? où veux -tu aller je n’ aime pas les situations fausses commença -t-il noblement mais elle le regarda de telle façon qu’ il s’ arrêta hésita elle éclata de rire et il se mit à le rire aussi retomba sur elle mélangeant ses cheveux à les siens l’ embrassant à le hasard nathalie disait -il nathalie tu me connais si bien oh je t’ aime toi. et elle riait à les larmes dans ses bras les yeux brillants sans pouvoir s’ arrêter chapitre ii c’ est curieux comme les situations tranchées par l’ autre deviennent confortables pour soi ", "on ne le retint pas l’ autre resta devant la table de travail mais il oublia jusqu’ à l’ heure de le dîner de faire apporter une lampe à le heures le valet de chambre vint prévenir que le dîner était servi et que m. le comte souffrant ne descendrait pas le lendemain dès le matin le général regagnait paris chapitre le recours en grâce michel avait dans la nuit même écrit à sa mère une longue lettre qui commençait par des cris de douleur et qui à le mesure que la forte écriture couvrait les feuilles de papier s’ attendrissait devenait suppliante et laissait même percer l’ espoir ", "est -ce vrai? je n' en sais rien comment vous n' en savez rien si vous ne me renseignez pas là-dessus je ne peux pourtant pas m' adresser à le fourcy car pour qu' il pût me répondre il faudrait qu' il eût des termes de comparaison et bien certainement ce n' est point son cas le brave garçon une place était restée inoccupée à le un de les bouts de la table c' était celle d' un homme de bourse un faiseur nommé la parisière qui avait été le camarade de jeunesse de fourcy et qui était resté son ami: ceux qui se prétendaient bien informés disaient qu' il avait même été mieux que cela et qu' en tout cas il continuait d' être en relations d' affaires avec madame fourcy qui se servait de lui à l' insu de son mari pour ses spéculations et ses opérations de bourse on croyait qu' il ne viendrait pas lorsqu' à le second service il arriva empressé ému " ]
pour mieux réussir voici la bourse fit don le pulquero s' en empara avec un mouvement de joie dont il est impossible de donner une idée puis il se dirigea lentement vers la porte de le couvent tout en cherchant dans sa tête comment il pourrait s' y prendre pour gagner honnêtement la forte somme qu' il venait de recevoir sans courir le moindre risque problème nous l' avouons dont la solution n' était pas facile à le trouver le pulquero s' était enfin décidé à le obéir soudain une pensée lumineuse traversa son cerveau et ce fut le sourire à les lèvres qu' il souleva le marteau pour frapper	[ "à le moment ou ̀ il allait le laisser retomber lui arrêta le bras —qu' y a -t-il demanda salado heures sont sonnées depuis longtemps déjà tout le monde dort ou doit dormir dans le couvent peut-être vaudrait -il mieux employer un autre moyen —vous vous trompez caballero répondit le pulquero; la tourière veille —vous en êtes —répliqua l' autre qui avait enfin formé son plan et qui maintenant craignait d' être obligé de restituer l' argent qu' il avait reçu si l' homme qui le poussait en avant changeait de résolution —le couvent de les bernardines de est ouvert jour et nuit à les gens qui viennent y chercher des médicaments ", "laissez -moi faire —allez donc alors répondit le chef de l' expédition en lui lâchant le bras PROPN ne se fit pas répéter l' autorisation de peur d' une nouvelle objection il se hâta de laisser tomber le marteau qui résonna sur son clou de cuivre et ses compagnons s' étaient effacés contre la muraille à le bout d' un instant la planchette de le judas glissa dans sa rainure et la face ridée de la tourière apparut à l' ouverture ", "qui êtes -vous mon frère demanda -t-elle d' une voix chevrotante et endormie pourquoi venez -vous à le cette heure avancée frapper à le couvent de les bernardines dit salado de son air le plus cafard ", "mon frère seriez -vous malade —je suis un pauvre pécheur que vous connaissez ma sœur mon âme est plongée dans l' affliction qui donc êtes -vous mon frère je crois en effet reconnaître votre voix ", "mais la nuit est si noire que je ne puis distinguer les traits de votre visage et j' espère bien que tu ne les verras pas dit mentalement salado qui ajouta à le haute voix je suis le señor templado qui tient une locanda dans la calle je vous remets à le présent mon frère —je crois que cela prend murmura le pulquero —que désirez -vous mon frère ", "hâtez -vous de me l' apprendre à le très saint nom de notre seigneur jésus-christ fit -elle en se signant dévotement mouvement imité par salado car l' air est très froid et il me faut continuer mes oraisons que vous avez interrompues ma sœur ma femmes et mes enfants sont malades le révérend père gardien de les franciscains m' a engagé à le venir vous demander bouteilles de votre eau miraculeuse nous ferons observer en passant que chaque couvent fabrique à le mexique une soi-disant eau miraculeuse dont la recette est soigneusement gardée ", "cette eau guérit dit -on toutes les maladies miracle que nous n' avons jamais pour notre compte été mis à le même de constater il va sans dire que cette panacée universelle se vend très cher et forme le plus clair de les revenus de la communauté s' écria la vieille dont les yeux pétillèrent de joie à la commande exorbitante de le pulquero; bouteilles —oui ma sœur je vous demanderai aussi la permission de me reposer un instant ", "car je suis venu si vite et l' émotion de la maladie de ma femme et de mes enfants m' a tellement brisé que j' ai peine à le me tenir debout —pauvre homme fit la tourière avec pitié ce sera réellement une charité que vous ferez ma sœur templado regardez je vous prie autour de vous afin de voir s' il n' y a personne dans la rue nous vivons dans un si mauvais temps qu' on ne saurait prendre trop de précautions il n' y a personne ma sœur répondit le pulquero en faisant signe à les bandits de se tenir prêts ", "—alors je vais ouvrir —dieu vous en récompensera ma sœur fit -elle dévotement on entendit le grincement de la clef dans la serrure le bruit de les verrous qu' on tirait et la porte s' ouvrit —entrez vite mon frère dit la religieuse mais salado s' était prudemment retiré en arrière et avait cédé la place à le don " ]	[ "vous aviez de belles veillées où les anciens apprenaient le moyen d’ échapper à les sorciers et de se faire bien venir des bonnes filandières le rouet de la vieille s’ était arrête elle écoutait la voix de l’ enfant comme si elle eût entendu la voix même de sa jeunesse les rides de son visage s’ agitaient et semblaient sourire ses paupières s’ entr’ ouvraient l’ œil éteint cherchait la lumière ", "il eût voulu le lui graver ce mot d’ un fer rouge sur le cœur pour qu’ elle sentît la torture de ce qu’ elle avait perdu cette folle si jeune si délicieusement séduisante que l’ ambition sans doute avait livrée à le ce despote en cheveux eût été satisfait de l’ effet produit si tandis qu’ il abordait miranoff il avait pu observer le visage de celle qu’ il avait essayé de frapper d’ une parole soudaine d’ une parole instinctive jetée par lui sans préméditation et à le laquelle il ne croyait lui-même que depuis bien peu de temps s’ il y croyait la jeune comtesse était devenue toute blanche saisie jusqu’ à le cœur par l’ amertume de son accent par l’ espèce de défi qu’ il semblait vouloir lui lancer maintenant de ses profonds yeux sombres plus sombres dans son visage pâli elle suivait cet homme cherchant à le deviner ce qu’ il avait voulu dire était -ce pour elle que tout à le coup il s’ était montré dur ou bien pour lui-même une tristesse ou un remords le poursuivait peut-être ", "j’ ai les pieds gelés les doigts engourdis le nez qui me cuit j’ en fais part à le ma mère jacques un jacques qui inaugure mal notre entrée dans cette ville et elle marmotte entre ses dents qui claquent il laisserait sa mère crever de froid tenez tandis qu’ il se rôtirait les cuisses mais elle peut se rôtir les jambes aussi rien ne l’ empêche puisqu’ on lui a demandé si elle voulait se mettre près de le feu mon père arrive tout essoufflé ", "le cercle de l’ immense coupole est accueillant et les centaines de fenêtres m’ enveloppent je m’ assois en tailleur je suis ému à le pleurer mais je ne pleure pas je me sens soulevé de terre et je parcours de les yeux les inscriptions de les faïences d’ izmit le décor peint tout scintille puis c’ est un grand calme qui me prend un calme déchirant un sommet entrevu mais bien vite la beauté m’ élude et me rejette petit à le petit je retrouve mes sens ce que mes yeux perçoivent maintenant me paraît certes magnifique mais n’ a rien à le voir avec la sensation que je viens d’ en avoir une grande tristesse m’ étreint soudain une perte une sinistre vision de la réalité de le monde et de toute son imperfection sa douleur tristesse accentuée par la perfection de le bâtiment et une phrase me vient seule les proportions sont divines le reste appartient à les hommes alors qu’ un groupe de touristes entre dans la mosquée j’ essaye de me mettre debout et mes jambes ankylosées par les heures passées assis me font tituber et quitter la süleymaniye comme un homme ivre un homme qui", "puis il ajouta: si elle combat mon dieu donnez –lui la force et que ses larmes lui obtiennent ce qu’ elle est venue vous demander ici il s’ éloigna sans bruit craignant de troubler à le son tour une fervente prière et jugeant le moment à le peu près arrivé il retourna chez la marquise madame n’ est point rentrée dit le vieux pierre cela commence à le nous tourmenter car elle est toujours si exacte il n’ est pas encore heures rassurez –vous mon ami dit xavier je suis revenu un peu d’ avance dans la crainte de me faire attendre par mme de valbret ", "tout cela je l’ ai vu lorsque mes yeux ignorants encore de le fait qu’ ils allaient rencontrer les tiens erraient sur les pages craquelées froissées un peu noircies par le feu de ton pays et le chien enragé qui mord personnes dans un quartier pauvre de sukkur près d’ avant d’ être abattu à le coups de bâton et le visage résigné de les malheureux lorsque à l’ hôpital non loin de le pont de chemin de fer sur l’ indus que franchit en ferraillant le train PROPN avec à les fenêtres les policiers triomphants le médecin leur fait dire qu’ il n’ a pas de sérum et qu’ ils n’ ont qu’ à se débrouiller tout seuls ou bien la stupeur incrédule qui fige le visage de lorsqu’ il arrive chez lui à le de retour d’ un voyage d’ affaires en iran s’ attendant à le trouver sa femme chérie ou souffre-douleur a je n’ en sais rien enfin celle qu’ il considère d’ une façon que j’ ignore sienne et qu’ il n’ y a personne ni aucune trace d’ elle sauf peut-être son parfum et voilà qu’ il se renseigne auprès de les voisins ou ce sont les voisins qui viennent le voir mi-narquois mi-compatissant", "ces gens-là regardez je vous les désigne regardez -les bien vous voyez ce sont des imbéciles les voici ils se nomment ainsi ils sont là devant nous immobilisés ", "la salive tomba avec un bruit mat à le quelques centimètres de le commissaire l’ inspecteur le questionna —eh bien —tu surveilleras la femme PROPN ne pourra pas se déguiser en vieillard —voulez -vous dire que mais non il ne voulait rien dire il n’ avait pas l’ esprit à entreprendre une discussion ", "puis j’ aime autant que les choses que nous allons remuer exhalent leurs secrets ailleurs que dans ma maison causons en plein air PROPN ne répliqua pas et se laissa conduire quand ils furent dans la cour le vigneron se croisa les bras et regarda la vieille fille en face une chose m’ étonne lui dit -il d’ un ton gouailleur c’ est que détestant madame darras et voulant la perdre vous n’ avez jamais parlé de ses amants a quoi bon ", "très juste en vertu de cet excellent principe me permettez -vous de jeter un coup d’ œil sur les divers papiers dont colomer était porteur plus que vous j’ étais familiarisé avec lui et et il est possible qu’ un objet fort peu instructif pour moi vous fournisse un indice exactement le commissaire se leva décrocha le téléphone rieur et lança un ordre bref " ]
vous en avez réchappé vous la vie est bonne à le boire non sans lui elle n’ est pas possible fait -elle vous l’ aimiez tant que comme une folle vous êtes française mais oui pourquoi	[ "votre accent ah alsacienne il y a longtemps que vous étiez ensemble mois pourquoi habitiez -vous cette maison parce qu’ il avait peur de sa femme qui nous brusquement elle se tait et me regarde à le travers ses larmes mon pauvre petit dis -je en lui tapotant la pogne ", "s’ agit de freiner sec sur les questions car elle doit commencer à le trouver bizarre la situation elle est dans une chambre inconnue soi-disant chez un médecin qu’ elle ne voit pas en compagnie d’ un pseudo-épicier qui lui pose des questions à n’ en plus finir c’ est un peu fort de café je réfléchis rapide si elle ne me bonnit pas de romance pour elle il ne s’ agit que d’ une histoire d’ amour avec stumer pas gland le zouave ", "il s’ est préparé un passe-temps pour se cloîtrer m’ est avis qu’ elle est en dehors de le coup la cocotte je le crois d’ autant plus volontiers qu’ elle ne semble pas avoir inventé le coca-cola elle a un circuit d’ eau chaude à la place de le cervelet une sensuelle sa peau lui sert d’ esprit elle marche à la braguette des souris comme y en a plein le marché à les esclaves de la place pigalle ", "il était gentil pour vous fais -je niaisement oh oui dit -elle de l’ extase parole il avait peur de sa femme ", "elle voulait me vitrioler parai ̂t-il vous la connaissez non mais il me l’ a dit pas duraille à le manipuler la chérie comment vous appelez -vous édith joli ", "j’ aime ce nom elle n’ entend pas mort répète -t-elle mort la voilà qui distille de l’ eau salée et moi pour jouer le jeu de dire ce que les bonnes gens débloquent toujours en pareille circonstance que voulez -vous c’ était son heure je ne suis pas tellement content de ma prouesse j’ ai fait fausse route les gars ", "j’ ai cru que la môme représentait le fin de les fins pour stumer que c’ était son égérie et il s’ agit seulement d’ une petite excitée qu’ il s’ est annexée pour tuer le temps agréablement il aime le braque mon petit suisse il a fait croire à la môme qu’ il avait une femme pas commode pour justifier la claustration qu’ il lui faisait subir je lis dans son jeu comme un curé lit dans son bréviaire et PROPN a marché on croit toujours ce que vous bonnit le mâle qui vous calce bien c’ est très gentil seulement PROPN ne va pas lever le petit doigt pour récupérer sa greluse ", "j’ ai cru empocher de la mornifle en kidnappant cette fille mais c’ est de l’ article à le bidon maintenant je l’ ai sur le râble je ne peux pas la garder indéfiniment et comme elle semble en dehors de le coup lorsque je la relâcherai je vous parie une dent de fourmi contre un abonnement à le figaro littéraire qu’ elle portera le pet et qui sera emmouscaillé jusqu’ à le trognon le petit san-antonio mais mais s’ écrie -t-elle tandis que je gambergeais dans la grisaille elle s’ est mise sur son séant et elle a vu les menottes qui l’ emprisonnent elle me regarde en bégayant son mais ", "ses roberts sont larges comme des hublots allons ne vous tracassez pas fais -je c’ est une simple précaution pour m’ assurer de votre tranquillité elle ne comprend pas " ]	[ "si l’on y joint l’ appréhension de cette grossesse annoncée par angèle qui revenait à le chaque minute le harceler on s’ expliquera l’ état d’ énervement et de lassitude où les paroles de la genevraie l’ avaient plongé rompre! murmura -t-il je ne le puis pas il y a des considérations d’ honneur et de délicatesse qui me font un devoir de rester avec angèle la genevraie lui décocha un regard oblique plein d’ ironie ah! pensa -t-il je te parle passion et tu me réponds devoir alors nous sommes près de nous entendre ", "mais il fallut abandonner tout espoir et reculer devant l’ énorme chaleur dégagée par l’ incendie seul un autre fléau quelque déluge eût été capable d’ éteindre cette mer de feu le ciel restait d’ une pureté sereine bouché seulement à le nord par un mur de fumées et de cendres françois réveillé par le tocsin courut à le feu prit place dans une chaîne il en revint harassé noir de fumée l’ épouvante à les yeux ", "celui-ci revint tout à le coup à son principal souci une iniquité éclatante comme celle que vient de subir lamoral entraîne avec soi toute une séquelle d’ injustices aussi noires mais qui demeurent inaper çues reprit -il ménageant son souffle le concierge de le comte a été arrêté peu après son maître et rompu à le coups de barre de fer dans l’ espoir d’ en obtenir des aveux j’ ai dit ce matin ma messe à l’ intention de les comtes et il n’ y a sans doute pas de maison en flandre où l’on ne prie pour leur salut dans ce monde ou dans l’ autre mais qui songe à le prier pour l’ âme de ce misérable lequel d’ ailleurs n’ a rien pu avouer n’ ayant point part à les secrets de son gentilhomme il ne lui restait pas un os ou une veine intacts je vois ce qui en est fit sébastien ", "lentement les mains croisées derrière le dos ils marchaient s’ arrêtant tous les pas très rouges en sueur l’ âme remplie de rêves grandioses un petit chien les suivait qui derrière eux trottinait en boitant et tirait la langue m. –quand on a les jésuites dans sa manche on est sûr de faire son chemin sur quoi le curé appuya de son enthousiasme: –et quel chemin car ce qu’ ils ont le bras long ces messieurs on ne peut pas non on ne peut pas s’ en faire une idée et sur un ton de confidence il murmura d’ une voix qui tremblait de respect et d’ admiration: –et puis vous savez on dit qu’ ils mènent le pape tout simplement ", "c’ est une maison particulière avec des rideaux de tergal à les anciennes devantures le fonds s’ est éteint avec le départ de ma mère qui vit dans un studio à le proximité de le centre elle a fait poser un beau monument de marbre sur la tombe.a...d...1899-1967 sobre et ne demande pas d’ entretien j’ ai fini de mettre à le jour l’ héritage que j’ ai dû déposer à le seuil de le monde bourgeois et cultivé quand j’ y suis entrée ", "quel ensorceleur que mon beau prince en rentrant cette nuit il m’ a dit après m’ avoir tendrement grondée de l’ avoir attendu: –mon oncle m’ a parlé de vous aujourd’hui des racontars stupides étaient venus jusqu’ à le lui colportés par des gens qui auraient intérêt à le me nuire près de lui pour le dominer à le leur aise naturellement j’ ai profité de l’ occasion pour lui faire connaître notre mariage –et qu’ a -t-il dit ?son bras entoura mes épaules pour m’ attirer contre lui et un fin sourire amusé vint à ses lèvres anima ses beaux yeux qui m’ enveloppaient de leur ardente lumière il a d’ abord été fort mécontent et m’ a sommé de renoncer à le vous et en fin de compte il m’ a chargé de vous dire qu’ il serait très heureux de vous voir à sa prochaine visite ici.–oh! ", "vous vous doutez bien même que cette voix mystérieuse qui commandait de loin à la somnambule le jour où vous allâtes la consulter avec elisa lui appartenait je vous ai fait avouer en outre qu’ il avait horreur de la solitude nocturne et que malgré une certaine bravoure naturelle qu’ il a ses nuits sont pleines de vagues épouvantes ecoutez -moi donc maintenant je vais trahir pour vous le secret qui ne m’ appartient pas ecoutez -moi et n’ enviez pas le sort d’ elisa car la prédiction de la somnambule est accomplie ou s’ accomplira à la lettre si elle n’ est pas morte elle mourra femme d’ un millionnaire ", "et moi s’ écria -t-il plus que jamais je dis comme denise qui est une brave fille oui jacques est innocent mais il est en péril je le reconnais c’ est un dangereux engrenage que celui d’ un procès criminel que ne fait -on pas dire à un homme à le secret il faut agir interrompit mme de boiscoran à le demi folle de douleur —oui et sans perdre une seconde nous avons des amis ", "à le quoi bon après avoir passé bien des nuits à le boire en sa compagnie je me rends seulement compte qu’ edgard est complètement siphonné peut-être ne le voyais -je pas parce que je l’ étais moi-même j’ essaie de réveiller mario il faut que ce pauvre ventre affamé me confirme ce que je pense et pas à-propos de mes plaisanteries morbides il ne bouge pas et j’ espère qu’ il ne va pas me faire le même sale coup que son feu patron à le savoir me claquer dans les pattes d’ une crise cardiaque ", "et le souvenir lui revint tout à le coup d’ une affaire instruite plusieurs années auparavant et qui avait été le plus beau succès de sa carrière une jeune fille servante chez une riche fermière de puysienta avait empoisonné sa maîtresse et les soupçons s’ étaient portés d’ abord sur le beau-fils de la défunte garçon peu recommandable et qu’ on savait perdu de dettes il eût été condamné sans le hasard presque miraculeux d’ une lettre découverte sous un monceau de gravois jamais parvenue d’ ailleurs à sa destinataire où la domestique exprimait à la fille de la patronne âgée de ans les sentiments qu’ elle nourrissait pour elle en secret menacée de renvoi la misérable n’ avait pu supporter l’ idée d’ être séparée de son idole perpétrant son crime avec une audace un sang-froid une perversité incroyables il remit la photographie dans le tiroir et s’ aperçut que ses tempes battaient " ]
un assez grand nombre que l’ appréhension bouleverse conservent pendant toute cette semaine le teint curieusement verdâtre de les inquiets ou bien descendent gaillardement dans la salle à le manger le matin gais et farauds taquinent un œuf ou une assiette de gruau et remontent sur le pont sans attendre la fin de le repas; sans précipitation dignement mais en détournant des victuailles leurs narines qui palpitent et jetant à le leurs voisins de table quelque prétexte ingénieux passagers de toutes sortes pas mal de canadiens qui ont passé l’ été en angleterre et rentrent; plusieurs jeunes anglais qui font la traversée pour la première fois envoyés par des maisons de commerce de leur pays; et quelques autres qui sont partis à l’ aventure et bien que ce soit la mauvaise saison entre ces derniers un lien subtil semble s’ établir ils se jaugent l’ un l’ autre à la dérobée et songent: celui-la ̀ a -t-il plus de chances que moi de réussir	[ "combien d’ argent a -t-il dans sa poche c’est-à-dire: combien de temps pourra -t-il attendre s’ il faut attendre sans avoir faim et l’on note les contours de les épaules et l’ expression de la figure à le moitié fraternellement à le moitié en rival: s’ il ne trouve pas le travail qu’ il veut cet employé à le poitrine plate sera -t-il de taille à le faire le travail qu’ il trouvera car l’ optimisme qui est en somme général parmi eux est des plus raisonnable l’on n’ en voit guère qui s’ imaginent aller vers un eldorado magnifique d’ où ils pourront revenir après très peu d’ années pour vivre chez eux dans l’ aisance ils espèrent évidemment réussir là mieux qu’ en angleterre puisqu’ ils sont partis mais ils se rendent compte aussi qu’ ils y trouveront une lutte plus âpre un climat beaucoup plus dur et surtout cette atmosphère de cruauté simple d’ un pays jeune qui est en marche et n’ a guère le temps de s’ arrêter pour plaindre et secourir ceux qui tombent en route n’ ayant pas réussi ", "aussi tel d’ entre eux qui a pu s’ équiper complètement payer son passage en seconde classe et garder encore quelques livres en poche a -t-il pourtant quelques minutes d’ inquiétude de temps en temps installé sur le pont dans sa chaise longue il regarde la longue houle monotone de l’ atlantique et songe nous ne sommes guère que ou sur ce bateau-ci qui soyons partis à l’ aventure c’ est la mauvaise saison et il essaie d’ évaluer à le peu près tous les «x de le problème le froid de l’ hiver qui vient; le vrai grand froid qu’ il ne connaît pas encore; ", "les conditions de vie et de travail dans ce pays nouveau les chances qu’ il a de trouver de suite ou presque de suite un emploi qui le fasse vivre des phrases de les opuscules officiels sur l’ émigration lui remontent à la mémoire les ouvriers agricoles et les artisans sont ceux qui doivent aller à le canada et les seuls qui aient une certitude de réussite les hommes exerçant des professions libérales les employés auraient tort d’ émigrer les artisans et les paysans il y en a sur ce bateau mais en troisième classe PROPN trouveront de le travail sitôt débarqués et n’ ont aucun sujet d’ inquiétude l’ homme appartenant à le une de ces diverses classes qui auraient tort d’ émigrer est à le contraire en proie à un malaise ", "il se lève et va rejoindre d’ autres passagers qui n’ en sont pas à leur premier voyage pour leur demander un encouragement indirect négligemment il interroge: aviez -vous quelque chose en vue vous quand vous avez traversé pour la première fois l’ un répond oui un autre dit: non mais c’ était à le printemps en ce moment c’ est la mauvaise saison voyez -vous la mauvaise saison il n’ est pas d’ expression plus décourageante; et la silhouette de le continent dont on approche silhouette contemplée si souvent sur les cartes qu’ elle se matérialise automatiquement lorsqu’ on y songe prend un aspect menaçant et hostile tous les jeunes gens qui auraient tort d’ émigrer et qui ont émigré pourtant s’ efforcent d’ imaginer quelques-unes des rigueurs qui les attendent ils passent en revue tous les métiers divers qu’ ils se croient capables d’ exercer à le besoin; et ils finissent par se dire qu’ ils se débrouilleront bien et par s’ envelopper douillettement de leur couverture de voyage pour jouir pleinement de ce qu’ ils ont d’ assuré: une demi-semaine encore de confort avec cop", "d’ autres n’ ont aucune espèce d’ inquiétude ce sont ceux qui ne vont pas à le canada pour réussir mais simplement pour vivre leur vie en long et en large et voir quelque chose qu’ ils n’ ont pas encore vu ils ne s’ inquiètent pas parce que ce qui leur arrivera sera forcément quelque chose de neuf et par conséquent de bienvenu à le jours de PROPN un brouillard épais descend sur la mer et il commence à le faire froid un de les officiers de le navire explique que nous sommes sous le vent de le labrador et pour tous ceux de les passagers qui en sont à le leur première traversée rien que ce nom labrador semble faire encore descendre la température de plusieurs degrés ", "nous passerons trop loin de terre-neuve pour en voir la côte et nous ne croiserons pas d’ icebergs non plus car en cette saison ils ont déjà passé s’ en allant majestueusement vers le sud tout à le long de les mois d’ été fondant un peu tous les jours un pèlerinage qui est aussi une sorte de lent suicide la première terre aperçue est donc l’ île d’ anticosti en bon français j’ ai toujours mis mon point d’ honneur à ne connaître un peu la géographie que des pays par où j’ ai passé j’ ignorais donc tout simplement l’ existence de cette île qui a pourtant plusieurs titres de gloire elle est à le peu près de la taille de la corse d’ abord; et à le fait d’ où lui vient ce nom de consonance italienne ", "mais surtout elle appartient à le m. PROPN la dynastie de les chocolatiers s’ est montrée infiniment plus moderne et plus avisée que celle de les sucriers dans ses acquisitions de territoire m. PROPN n’ a pas eu à le occuper de vive force il s’ est contenté de l’ acheter j’ ignore à le quel prix mais vu les dimensions de ce lopin de terre le mètre a dû lui revenir à le peu de chose ", "il ne s’ est pas réduit à le acquérir l’ île il y vient assez régulièrement dans son yacht pendant l’ été PROPN reste naturellement partie de le territoire canadien et ressortit donc indirectement à le trône britannique mais les pouvoirs d’ un propriétaire sont vastes et la légende dit que m. menier a fait de son île une petite colonie franco-canadienne d’ où les gens de langue anglaise sont poliment exclus il y a installé des exploitations de forêts quelques autres industries et il vient là en czar lorsqu’ il lui plaît vivre quelques semaines à le milieu de son bon peuple et chasser l’ ours et le caribou ", "seulement l’ éternelle leçon d’ humilité l’ infiniment grand financièrement et territorialement parlant est en butte à les persécutions de l’ infiniment petit l’ illustre chocolatier poursuit d’ année en année une lutte sans succès et sans espoir contre les moustiques et les maringouins qui sont le fléau de les terrains boisés et humides pendant la saison chaude et moustiquaires voilettes de gaze lotions diverses destinées à le inspirer à les moustiques le dégoût de la peau humaine arrivent à le peine à le rendre supportable à le maître d’ anticosti le séjour de ses terres nous ne voyons nous de son île qu’ une interminable côte basse brune lointaine que le brouillard montre et cache comme en un jeu; puis quand vers le soir le brouillard se lève on s’ aperçoit que cette côte a disparu et c’ est de nouveau l’ apparence de la pleine mer " ]	[ "samuel était maître de le champ de bataille et sans attendre de nouvelles complications il courut à la jeune fille dont l’ évanouissement venait de cesser et qui revenait insensiblement à la vie –vos ravisseurs sont pour le moment dans l’ impossibilité de vous faire aucun mal lui dit -il aussitôt à le voix rapide mais l’ endroit où nous voici est dangereux et il faut en sortir à le plus essayez donc miss de prendre mon bras et avant quelques minutes nous aurons trouvé un cab qui vous ramènera chez vous la jeune fille était enveloppée d’ un long châle ses traits étaient entièrement cachés par un voile épais dès les premières paroles prononcées par samuel elle releva vivement la tête et fixa sur lui ses regards curieux et étonnés –qui me parle ", "la lucarne était si petite que les soldats n’ y avaient prêté aucune attention l’ avait refermée de l’ extérieur et ne pouvait la rouvrir PROPN s’ empressa de pousser le panneau la tête de et son indispensable masque apparurent –fais attention dit -il oubliant dans l’ émotion de le moment le vous respectueux qu’ il employait d’ ordinaire ", "tu auras tout ce qu’ il te faut demain matin rentre chez toi tranquillement je viendrai te voir ce soir il est venu il s’ est enfermé dans la chambre avec ma mère ", "comme une de leurs obligations dans les jours de fête est de se réunir à l’ église pour y entendre la parole de dieu ils ne pourront apprendre à le connaître la sainteté divine sans en tirer entre autres avantages celui de garder de tout leur cœur la loi de dieu c’ est ce qui fait qu’ on voit le culte de le sabbat si souvent recommandé dans les saints livres vi. manière d’ expliquer ce commandement quant à le ce qui touche à l’ exposition de ce commandement il faut s’ appliquer à le faire comprendre à les fidèles quels sont les rapports de ce précepte avec les autres et quels sont ses différences ce sera le moyen de leur apprendre par quelle cause et dans quelle vue nous avons substitué le dimanche à le sabbat dans notre culte et dans nos respects ", "exclamait parfois le duc tout attendri à se représenter d\\' avance ses chevaux à le milieu de cette magnificence aussi célébra -t-il comme une fête le jour où ses étalons passèrent des champs-elysées à le beaujon avec la moitié de les cochers ce fut un plaisir pendant longtemps de voir son altesse se pavaner en se promenant par les écuries tandis que le fumier attirait maintenant à le nouvel hôtel étrillait ou bouchonnait lui-même quelqu\\'un de ses poulains favoris les plus furieux les plus indomptables le jeune comte les prenait et les trouvait encore trop doux pour ses promenades de chaque jour valets suffisaient à le peine à le maintenir ou et à le dompter dans la cour ", "va dis-je ce n' est pas drôle il m' observa un instant répéta -t-il vous connaissez ", "PROPN avait brûlé de lui dire: était -il vraiment nécessaire d’ illustrer ainsi le naufrage l’ existence en pleine campagne n’ avait -elle pas plus de tenue? mais comme à son habitude avec maman il n’ avait rien dit sa propre situation lui paraissait manquer tellement d’ allure! de le reste il n’ avait pas tardé à se rendre compte que maman appréciait son quartier et que l’ abondant voisinage féminin lui permettait d’ écouler bien plus facilement qu’ avant ses brochures angéliques ", "je vous aime beaucoup mais je ne puis pas promettre ce qui ne dépend pas de moi ce serait vous tromper; et je ne vous tromperai jamais je vous promets seulement de ne rien vous cacher et si je ne vous aimais plus ou si j’ aimais un autre vous le sauriez le premier —et même avant cet autre ", "je m’ y attendais si peu que saisie d’ une crainte subite je courus m’ enfermer dans ma chambre et là je laissai éclater ma colère en plaintes amères lendemain nous achevions de déjeuner quand la voiture de pierre latour s’ arrêta dans la cour à le regard implacable que ma mère posa sur moi je compris l’ inutilité d’ une résistance cependant j’ étais si décidée à le lutter que profitant de la sortie de celle-ci qui allait accueillir le visiteur je m’ échappai de la maison par une porte de derrière et j’ allai me dissimuler dans un grenier à le fourrages entre gerbes de foin l’ endroit ou ̀ j’ étais blottie je ne pouvais voir ce qui se passait dans la cour mais j’ entendais parfaitement ce qui s’ y disait j’ y étais à le peine depuis quelques minutes que mon nom arriva jusqu’ à le moi jeté par les servantes qui me cherchaient bientôt aussi je distinguai la voix de ma mère et à le ton dont elle m’ appelait je devinai combien elle était furieuse de mon absence .je restai dans ma cachette jusqu’ à le ce que le bruit de les grelots de la voiture de pierre m’ apprit que", "je la lui dois mais à le moi dans jours samedi matin je serai près de vous ici a heures de la matinée à le midi je vais à le confesse je viendrai à le heures bien sûr " ]
et debout face à l’ assistance dans une pose tragique elle roule ses yeux à le plafond contemple l’ ombrelle japonaise comme si elle cherchait son inspiration parmi les cheveux qu’ elle y a laissés puis soudain baisse la tête fixe le parquet et la relevant brusquement elle annonce c’ est le vent à le physique de cette demoiselle vous auriez pu supposer qu’ elle adoptait le genre tragique et vous vous prépariez à le entendre pour la centième fois la fiancée de le timbalier mon père ce héros à le sourire si doux et autres morceaux dramatiques de rigueur dans les soirées littéraires point. vous auriez jugé à le rebours le genre de cette demoiselle c’ était le genre léger badin folâtre et dans sa robe de mousseline ou elle semblait une première communiante rancie avec les gestes saccadés de ses gros poignets rouges rugueux qui sortaient des manches trop courtes il fallut l’ entendre déclamer d’ une voix rocailleuse à le grands coups de mâchoire une petite pièce d’ un goût douteux qui ne devait jamais être bien drôle et qui dans cette bouche devenait lugubre ceci fut	[ "franchement il y avait comme on dit de quoi porter le diable en terre elles régalèrent l’ assistance d’ une scène de les noces de jeannette pour soprano et baryton vous savez que le baryton est dans le registre de les voix masculines mais la demoiselle l’ avait transposé pour contralto il s’ agissait d’ un paysan poltron et vantard qui tremble devant la menace burlesque de le pistolet en carton d’ un père de comédie ", "ah jarnigué ce n’ est pas gai l’ aventure pourrait tourner mal ah jarnigué et à le mesure que la demoiselle qui remplissait le rôle de le paysan poltron répétait ah jarnigué ce n’ est pas gai fernand roger et rosette très impressionnés commençaient à se sentir le cœur gros a la fin de le morceau ils s’ étaient mis à le pleurer; on eut toutes les peines de le monde à les consoler et à le leur faire comprendre que tout ceci était fort drôle et qu’ il s’ agissait d’ en rire à le contraire vraiment les invités n’ en peuvent plus il serait temps de leur accorder un petit entr’ acte pour souffler mais point de grâce point de répit ", "mme laplume ne saurait le permettre électrisée par ses devoirs mondains elle ne connaît pas la fatigue tels les aissaouas avaleurs de sabres que le fanatisme insensibilise elle déclare qu’ à la demande générale le petit prodige va se remettre à le piano pour exécuter une fantaisie de exécuter est le mot le compositeur dut en tressaillir dans la tombe ", "l’ enfant prodige imperturbable impassible sous prétexte de rapsodie hongroise fait courir à le hasard sur le clavier à le droite à le gauche de-ci de-là partout à la fois ses longues pattes brunes d’ où pleuvent des cacophonies déchirantes cette musique hongroise a des harmonies si étranges et quand elle termine sur un grand accord assemblage de fausses notes hurlantes alors l’ enthousiasme de mme laplume ne connaît plus de borne a la grosse dame qui s’ évente de plus en plus rouge et suante: ah madame vous êtes une heureuse mère c’ est merveilleux vous êtes trop indulgente madame ", "comment madame rétorque mme laplume froissée indulgente je ne suis que juste les sots se vexent qu’ on puisse les croire indulgents l’ indulgence leur paraît signe de bonasserie de médiocrité c’ est pourtant bien tout le contraire mme laplume ne veut point passer pour indulgente elle sait apprécier le mérite rien de plus ", "si elle applaudit à le chaque numéro à le point de s’ écorcher la paume de les mains n’ allez pas croire à le moins que ce soit pour faire plaisir c’ est parce qu’ elle-même est bien forcée de reconnaître que les artistes qu’ elle offre à ses invités sont de grands artistes tout simplement et mme laplume répète avec un air d’ autorité mademoiselle votre fille possède un talent de premier ordre oh plus tard quand elle aura travaillé je ne dis pas aujourd’hui il est si difficile de se distinguer dans la partie il y a tant de concurrence mais son professeur dit qu’ elle a un jeu bien personnel: elle a sa note oui! ", "elle a sa note la petite malheureuse on ne s’ en est que trop la grosse dame minaude s’ évente prend des airs modestes cependant que la petite fille muette et impassible réintègre ses pattes dans leur gaine de filoselle sans regarder personne comme si ce qu’ on disait ne la concernait nullement et que ce fût qui l’on voudra elle exceptée le petit prodige en question alors pour clôturer la partie littéraire et musicale de la réunion on entend qui je le donne en le maître de la maison m. laplume henri en personne il possède affirme mme laplume une jolie voix de ténorino et bon gré mal gré le pauvre homme doit entonner le grand air de faust: a moi les plaisirs a moi la jeunesse a moi son ivresse a moi ses désirs a moi d’ une voix lugubre sans un geste sans un jeu de physionomie il clame la possession d’ une foule de choses enivrantes qu’ il n’ a pourtant guère connu le pauvre rond-de-cuir: a moi! mme laplume a bien envie de réclamer bis et ter pour ce morceau entraînant mais après tout comme il s’ agit de son mari perplexe elle ne sait si elle doit et dans le doute sui", "mme laplume annonce un interme ̀de gastronomique avant de faire sauter la jeunesse il était temps les invités sont prêts à le demander grâce l’ atmosphère est irrespirable les membres sont ankylosés par la station en omnibus et surtout l’ urgence se lait sentir d’ être soulagé un instant de la rude besogne d’ applaudir de sourire de hocher la tête en signe d’ attention et d’ admiration pour se maintenir à le niveau de la maîtresse de la maison ", "PROPN peut -être va -t-on se détendre l’ esprit mais non les jambes seuls les enfants passeront dans la salle à le manger annonce mme laplume pour les grandes personnes on fera circuler les rafraîchissements à le salon afin qu’ elles puissent causer en présence des enfants la conversation est si limitée il n’ y a pas de plaisir rien de perdu avec mme laplume " ]	[ "il avait cru reconnaître l’ embarcation de le père louison mais le canot était vide et à le moitié rempli d’ eau sixième partie le fantôme de l’ avare le contele fantôme de l’ avare ne figurait pas dans l’ édition originale de le recueil de il constitue plutôt le chapitre de le roman jeanne la fileuse publié pour la première fois sous forme de feuilleton en dans l’ hebdomadaire la république et en volume en à le même endroit vous connaissez tous vieillards et jeunes gens l’ histoire que je vais vous raconter la morale de ce récit cependant ne saurait vous être redite trop souvent et rappelez -vous que derrière la légende il y a la leçon terrible d’ un dieu vengeur qui ordonne à le riche de faire la charité c’ était la veille de le jour de l’ an de grâce ", "elle eut bientôt tous les attraits que notre désir prête à les femmes dans quelque situation qu’ elles puissent être jours après la visite de le notaire un soir ou plutôt un matin car il était de très bonne heure je dis à le rosalie: –raconte-moi donc tout ce que tu sais sur madame de merret? répondit -elle avec terreur ne me demandez pas cela monsieur horace sa belle figure se rembrunit ses couleurs vives et animées pâlirent et ses yeux n’ eurent plus leur innocent éclat humide –eh! bien reprit -elle puisque vous le voulez je vous le dirai; mais gardez -moi bien le secret! ", "aucun accroc n’ est -ce pas oui dit alain mollement toi c’ est comme ta mère je veux dire que de le moment qu’ on n’ abîmait pas le gazon de votre jardin et qu’ on ne jetait pas de mégots sur votre gravier vous trouviez tout très bien ", "mais en la voyant en chemise avec ses cheveux d’ or sur ses épaules nues il s’ était jeté à son cou l’ avait prise et la baisait partout elle se débattait effrayée étouffant sa voix balbutiant –finis donc il est la ̀! c’ est stupide et vous zoé êtes -vous emmenez -le! gardez -le en bas je vais tâcher de descendre.zoé dut le pousser devant elle en bas dans la salle à le manger lorsque nana put les rejoindre elle les gronda tous les ", "mon obstination est -elle si forte qu’ elle ne puisse s’ y opposer quoi qu’ il en soit son intervention se borne à le passer un pacte avec g.il doit prêter serment de ne jamais me faire souffrir c’ est lui qui me le raconte un jour j’ imagine la scène les yeux dans les yeux solennelle dites je le jure parfois elle l’ invite à le dîner dans notre petit appartement sous les combles ", "—dis-lui qu’ elle peut aller prendre son petit déjeuner mais qu’ elle n’ a pas le droit de quitter la maison quand PROPN eut traduit ces instructions PROPN se leva fit une petite révérence de pensionnaire et se dirigea paisiblement vers l’ escalier —elle ment patron —comment le sais -tu? —soi-disant elle n’ est pas entrée cette nuit dans cette chambre ce matin les inspecteurs de le quartier l’ ont empêchée de sortir de la sienne cependant la première fois que je lui ai demandé quel manteau portait sa patronne elle n’ a pas hésité à le répondre: —celui de loutre or les armoires étaient fermées et dans l’ une j’ ai trouvé un manteau de vison et un autre en astrakan gris je voudrais que tu prennes la voiture et que tu te rendes chez le docteur pardon boulevard voltaire montre-lui la photographie qui se trouve en bas sur le bureau il y avait un appareil téléphonique dans la chambre ", "—et bien entendu il est allé tout droit s’ établir près d’ elle —oui quoiqu’ il y eût d’ autres places libres j’ ai même eu un instant l’ idée qu’ il la connaissait mais j’ ai vu bientôt qu’ ils ne se parlaient pas —voici comment ce coquin a dû opérer ", "elle parlait d’ un ton rageur coupant ses phrases de petits ricanements de haussements d’ épaules à le plusieurs reprises je tâchai de l’ interrompre —tais -toi veux-tu?... tais -toi je t’ en prie elle continuait je me levai et me mis à le marcher par la chambre et tout en marchant j’ aperçus sur la cheminée un petit revolver que j’ ai coutume de porter sur moi le soir machinalement je le pris dès la seconde ou ̀ je l’ eus entre les mains une chose bizarre se passa en moi ", "vous avez aussi tous des absences d’ esprit je vous vois souvent les yeux pleins de larmes; et si je vous regarde à la dérobée je vous vois toujours vous dévorant des yeux comme un chat fait d’ une souris à le ce moment l’ oncle jerry revint de la fenêtre la conversation cessa et comme si elle eut exécuté un plan concerté d’ avance lucy reparut elle était plus pâle encore s’ il eût été possible mais calme et maîtresse d’ elle-même quoique ses yeux clairs eussent une expression de profonde tristesse alliée à une sorte de tendresse fière personne ne parla: ne leva pas même les yeux et resta le visage enfoncé dans les mains insensible à le tout ce qui se passait autour de lui incapable de dire un mot le brigadier en passant accrocha avec sa manche l’ échiquier et renversa quelques pions remis debout ", "son successeur est obligé de commencer par les remplacer à le moins qu’ il n’ ait le goût de vivre en plein vent et c’ est un goût fort répandu à le palma il faut à le moins mois pour faire faire non seulement les portes et fenêtres mais les lits les tables les chaises tout enfin si simple et si primitif que soit l’ ameublement il y a fort peu d’ ouvriers ils ne vont pas vite ils manquent d’ outils et de matériaux il y a toujours quelque raison pour que le majorquin ne se presse pas la vie est si longue " ]
le directeur n’ avait pas l’ heur de connaître cette suissesse morte qui lui valait une telle démonstration d’ affection mais personne n’ a jamais été insensible à les charmes de sarah il avait l’ air sincèrement heureux de la trouvaille responsable de ces transports à le tel point qu’ il se joignit à le nous pour fêter la découverte à le bar de l’ hôtel: sur la gauche de la réception s’ ouvrait une petite pièce encombrée de vieux fauteuils clubs et de meubles en bois sombre un comptoir avec une barre de cuivre et des tabourets recouverts de cuir dans un style néobritannique équivalent en laideur à les salons orientalistes de le second empire; derrière le comptoir une grande niche ogivale avec des étagères sombres regorgeait d’ objets promotionnels de marques de boissons de les années des en céramique des chats de la même matière de vieilles bouteilles de jägermeister et de chaque côté de ce musée terne et poussiéreux pendouillaient sans qu’ on comprenne pourquoi cartouchières vides comme si elles venaient de servir pour chasser les faisans imaginaires et le	[ "tard dans la nuit elle écrit une lettre à le klaus mann que j’ avais aidé sarah à le traduire; une lettre à le en-tête de cet hôtel baron soufflaient encore la nostalgie et la décadence comme aujourd’hui les obus et la mort j’ imagine les volets fermés criblés d’ éclats la rue parcourue en trombe par des soldats les civils qui se cachent autant que possible des snipers et des tortionnaires bab en ruine la place jonchée de débris les souks incendiés leurs beaux khans noircis et effondrés par endroits ", "la mosquée de les omeyyades sans son minaret dont les pierres gisent éparses dans la cour à les marbres brisés et l’ odeur l’ odeur de la bêtise et de la tristesse partout impossible alors à le bar de l’ hôtel baron de prévoir que la guerre civile allait s’ emparer de la syrie même si la violence de la dictature et ses signes étaient omniprésents si présents qu’ on préférait les oublier car il y avait un confort certain pour les étrangers dans les régimes policiers une paix ouatée et silencieuse de à le qamishli de kassab à le quneytra une paix bruissant de haine rentrée et de destins ployant sous un joug dont tous les savants étrangers s’ accommodaient bien volontiers les archéologues les linguistes les historiens les géographes les politologues tous profitaient de le calme de plomb de damas ou d’ alep et nous aussi sarah et moi en lisant les lettres d’ annemarie l’ ange inconsolable dans le bar de l’ hôtel baron en mangeant des graines de courge à la gangue blanche et des pistaches allongées étroites à la coquille d’ un brun pâle nous profitions de le calme", "on trouvait de tout en syrie depuis des spécialistes suédoises de littérature féminine arabe ou des exégètes catalans d’ avicenne la plupart étaient liés d’ une façon ou d’ une autre à l’ un de les centres de recherches occidentaux installés à le damas sarah avait obtenu une bourse pour quelques mois de recherches à l’ institut français d’ études arabes gigantesque institution regroupant des dizaines d’ européens français bien sûr mais aussi espagnols italiens britanniques allemands et ce petit monde quand il n’ était pas engagé dans des recherches doctorales ou postdoctorales se consacrait à l’ étude de la langue tous étaient formés ensemble dans la plus pure tradition orientaliste futurs savants diplomates et espions étaient assis côte à le côte et s’ adonnaient de conserve à les joies de la grammaire et de la rhétorique arabes il y avait même un jeune prêtre catholique romain qui avait laissé sa paroisse pour se consacrer à l’ étude version moderne des missionnaires de jadis en tout une cinquantaine d’ étudiants et une vingtaine de chercheurs profi", "on avait parfois l’ impression qu’ elle décrivait un zoo un monde en cage où beaucoup cédaient à la paranoïa et perdaient le sens commun en développant des haines magnifiques les uns envers les autres des folies des pathologies de toutes sortes des eczémas des délires mystiques des obsessions des blocages scientifiques qui les amenaient à le travailler à le travailler à le lustrer de leurs coudes de les heures durant leurs bureaux sans rien produire rien à le part de la vapeur de méninges qui s’ échappait par les fenêtres de le vénérable institut pour se dissoudre dans l’ air damascène certains hantaient la bibliothèque la nuit; ils se promenaient entre les rayonnages pendant des heures en espérant que la matière imprimée finirait par couler par les imprégner de science et terminaient à le petit jour désespérés de tout effondrés dans un coin jusqu’ à le ce que les bibliothécaires les secouent à l’ ouverture d’ autres étaient plus subversifs PROPN me racontait qu’ un jeune chercheur roumain passait son temps à le dissimuler derrière une rangée d’ ouvrages p", "les allemands avaient à le damas leur institut d’ archéologie où officiait bilger mon logeur l’ appartement de sarah à le ma grande tristesse était trop petit pour que je puisse y demeurer et à le beyrouth le fameux orient institut de la dirigé par la coranique et non moins PROPN avait retrouvé à le damas un camarade de bonn spécialiste d’ art et d’ urbanisme ottomans PROPN que je n’ ai pas revu depuis bien longtemps je me demande s’ il dirige toujours le département de les arts de l’ islam de le musée de pergame à le berlin louait une belle maison arabe à le cœur de la vieille ville dans une ruelle de le quartier chrétien à le bab touma; une demeure damascène traditionnelle avec sa grande cour sa fontaine de pierre noire et blanche un iwan une coursive à l’ étage cette maison suscitait les jalousies de l’ ensemble de la communauté orientaliste PROPN comme tout le monde d’ ailleurs adorait ce qui parlait parfaitement arabe et dont le savoir en matière d’ architecture ottomane était éblouissant qualités qui lui valaient l’ envie et l’ inimitié rentrée de bilger lequ", "son appartement était à son image clinquant et démesuré il se trouvait à le le pont blanc ce quartier luxueux à le début de les pentes de le mont PROPN tout près de le palais présidentiel et des habitations de les personnages importants de le régime devait son nom à un pont sur un bras de la rivière barada servant plus souvent à se débarrasser des ordures ménagères qu’ à le canoter mais dont les rives étroites étaient plantées d’ arbres ce qui aurait pu en faire une promenade agréable si elle avait été munie de trottoirs dignes de ce nom la résidence PROPN était entièrement décorée dans le goût saoudien ou koweïtien tout depuis les poignées de portes jusqu’ à les robinets y était peint en dore les plafonds croulaient sous les moulures néo-rococo; les canapés étaient recouverts de tissus noir et or ", "les chambres étaient équipées de pieux réveille-matin: ces maquettes de la mosquée de le prophète à le médine gueulaient d’ une voix nasillarde l’ appel à la prière à l’ aube si l’on oubliait de les débrancher il y avait salons une salle à le manger avec une table toujours noire et or pieds à le palmettes brillantes pour convives et chambres à le coucher la nuit si d’ aventure on se trompait d’ interrupteur des dizaines d’ appliques en tubes néons plongeaient l’ appartement dans une lumière vert pâle et peuplaient les murs de les noms d’ allah miracle pour moi tout à le fait effrayant mais qui ravissait il n’ y a rien de plus beau que de voir la technologie à le service de le kitsch les terrasses offraient un panorama magnifique sur la ville et l’ oasis de damas y petit-déjeuner ou dans la fraîcheur était un délice outre l’ appartement et la voiture l’ équipage de bilger comprenait un cuisinier et un homme à le tout faire le cuisinier venait à le moins fois par semaine pour préparer les repas de gala et les réceptions que le roi bilger offrait à ses hôtes ", "l’ homme à le tout faire ans plutôt drôle vif et agréable kurde originaire de où bilger l’ avait enrôlé sur une fouille s’ appelait hassan dormait dans une petite pièce derrière la cuisine et s’ occupait de les tâches ménagères courses nettoyage lessive ce qui vu que son maître j’ ai de le mal à le penser son employeur s’ absentait souvent lui laissait beaucoup de loisirs il étudiait l’ allemand à le goethe institut et l’ archéologie à l’ université de damas et m’ avait expliqué que bilger qu’ il vénérait comme un demi-dieu lui offrait cette situation pour lui permettre de poursuivre ses études dans la capitale l’ été à le moment de les grands chantiers archéologiques ce sympathique étudiant factotum reprenait son travail de fouilleur et accompagnait son mentor sur les chantiers de jéziré où on le mettait à la pelle bien sûr mais aussi à le tri et à le dessin de la céramique mission qui l’ enchantait et dans laquelle il était passé maître il reconnaissait à le premier coup d’ œil les sigillées les poteries grossières ou les glaçures islamiques à le", "dès que j’ en avais l’ occasion je démentais les rumeurs courant sur leur compte bilger voulait ressembler à les archéologues de jadis à les schliemann à les oppenheim à les dieulafoy; personne ne voyait ne pouvait voir à le quel point ces rêves devenaient une forme de folie douce encore comparée à le celle qui est la sienne aujourd’hui c’ est certain bilger le prince de les archéologues était un doux dingue et à le présent c’ est un fou furieux à le bien y réfléchir tout était déjà joué à le damas dans ses largesses et sa démesure je sais que malgré son salaire mirobolant il est rentré à le bonn criblé de dettes ce dont il était fier fier d’ avoir tout claqué disait -il tout flambé en réceptions luxueuses en émoluments pour ses acolytes en mirifiques babouches tapis d’ orient et même en antiquités de contrebande des monnaies hellénistiques et byzantines surtout qu’ il rachetait à des antiquaires principalement à le alep le comble pour un archéologue il montrait comme schliemann ses trésors à ses invités mais il ne les volait pas sur les sites qu’ il fo" ]	[ "de sorte que nous étions tous assez bien conditionnés quand une vilaine aurore qui semblait transie à le force d' être mouillée et dont les doigts étaient plutôt de cendres que de roses entr' ouvrant des courtines de brumes nous montra les eaux étendues dans toute la campagne d' où notre maison émergeait comme une île ou comme ce rocher de le château d' if où les consuls de PROPN envoient quelquefois les comédiens apprendre leurs rôles .confondus d' abord à la vue d' un tel spectacle nous employâmes en conscience quelques heures à le pester contre cette mystification de les éléments après quoi jugeant bien qu' on viendrait enfin nous délivrer et que le roi ne laisserait pas sa troupe ordinaire réduite à s' entredévorer comme dans le festin de thyeste nous retournâmes à les jambons de notre hôte après avoir prié notre ami d' exercer encore son industrie sur les flacons de manière qu' à la fin nos matassins s' enivrèrent si parfaitement qu' ils furent bientôt plongés dans un sommeil auprès de lequel celui de les sept-dormants aurait paru de la frénési", "mieux roquetaille lui tira un grand coup de chapeau il en fut si étonné qu’ il faillit oublier de rendre la politesse si inattendue en s’ éloignant il se disait: –décidément je crois que se trompe est un maître couard la menace de le roi à le mon sujet l’ a terrifié lorsqu’ il arriva à l’ hôtellerie de le grand-passe-partout il trouva pardaillan qui se disposait à le sortir ", "le lieutenant fit un signe à le capitaine qui voulait dire: nous le tenons! ils s’ acheminèrent vers le port matelots de le fowler et le canot attendaient leur capitaine cependant pas-de-chance hésitait encore en dépit de son ivresse –vous me promettez bien à le moins de me ramener demain matin ", "c’ est clair dit PROPN d’ en riant —très clair d’ enneris fort calme ne dissimula pas son étonnement bigre monsieur béchoux on croirait en vérité que je ne vous suis pas sympathique —je l’ avoue fit l’ autre avec rudesse il s’ approcha de d’ enneris et bien en face êtes -vous bien sûr monsieur que nous ne nous soyons jamais rencontrés ", "je me suis donné parole à le moi-même voyons ce que tragomer va penser des nouvelles que je lui apporte et il descendit .de son côté l’ allié de marenval n’ était pas resté inactif depuis qu’ il était revenu de son voyage autour de le monde il avait été fort pris par les soins de sa réinstallation un garçon riche bien apparenté membre des principaux cercles ne campe pas comme un étranger qui vient passer mois à le paris ", "d’ autres déportés cipriani dont la dignité et le courage sont connus à le mois de prison et francs d’ amende nourny condamnation à le peu près semblable\\n' pour lettres insolentes bien méritées par l’ autorité dernièrement le citoyen malézieux doyen de la déportation se trouvant assis soir devant sa case en compagnie de les déportés qui travaillent avec lui un gardien\\n' ivre l’ accusa de tapage nocturne le frappa et il fut de plus mis en prison chez nos aimables vainqueurs le plaisant se mêle à le sévère il se trouve que gens qui ont le plus travaillé depuis leur arrivée sont sur la liste de les retranchés un déporté se trouve porté à la fois sur les listes le journal officiel en fait preuve sur l’ une comme puni pour refus de travail sur l’ autre\\n' comme récompensé pour son travail je passe une provocation faite à l’ appel de le soir quelques jours avant l’ arrivée\\n de m. de pritzbuer ", "il entra dans la boutique d’ un artisan et trouva un prétexte pour s’ y arrêter et pour parler l’ artisan lui montra les fenêtres de l’ appartement de ces fenêtres étaient à un second étage fort élevé à le moment de la sieste reprit le chemin de la PROPN le cœur dévoré par toutes les fureurs de la jalousie il eût voulu poignarder inès et se tuer ensuite ", "nous entendîmes marmotter des plaintes en faisant des effort inutiles pour se délivrer de sa prison il clapota dans l’ eau quelques instants et resta enfin silencieux nous étions assez certains de ne faire qu’ une méchanceté sans conséquence pour ne pas nous effrayer de le silence de une heure s’ écoula à la dernière minute de cette éternité pour le docteur aston se dirigea vers le puits d’ un air nonchalant parut très surpris de ne pas trouver le docteur et l’ appela en arpentant le jardin dans toutes les directions ", "propos dit corcoran qu' avez -vous fait de ce rao ne voulez -vous pas le faire juger? dit il est jugé capitaine avant souper j' ai donné des ordres pour qu' il fût empalé s' écria vous êtes expéditif seigneur holkar ", "le mieux était donc de répondre à le plus vite puisqu' il avait commencé à le répondre il devait continuer c' était encore le meilleur moyen d' en finir car une discussion avec ce personnage rogue n' aboutirait à le rien qu' à le traîner les choses et à en les envenimer lorsque j' ai acheté cette maison dit -il j' avais quelques économies quand l' avez -vous achetée combien francs " ]
secondes je voudrais te voir s’ il te plaît elle laissa faire et le visage sérieux de vanessa parut tout près velouté et brun fit un mouvement en arrière pour mieux la voir	[ "elle était occupée à le branler il voulut glisser une main dans sa culotte mais elle se déroba —laisse -moi faire dit -elle elle entreprit de baisser son jean et il l’ aida le caleçon suivit immédiatement ", "alors elle empoigna sa queue vraiment elle enduisit sa main de salive pour mieux faire pour anthony la sensation était indescriptible fluide aiguë lui montait dans les reins jusque dans la nuque —c’ est bon putain elle n’ écoutait pas les yeux rivés sur sa bite elle le branlait aventurant par instants sa paume jusque sous les couilles c’ était vraiment un truc de malade mental ", "elle le regardait avec un abandon de statue une opacité maniaque —tu vas me baiser dit -elle .il ferma les yeux il aurait pu venir juste il aurait pu.—t’ as des capotes ?—ouais elle se redressa pour se rendre à le pattes à l’ autre bout de la tente ", "elle lui tournait le dos et se mit à le farfouiller dans un sac éventré par terre —où je les ai mises putain la regardait en se tripotant —bouge plus —quoi?elle lui jeta un coup d’ œil interloqué par-dessus son épaule —bouge pas je te dis.—t’ es un grand malade toi.mais elle avait ce sourire narquois le jeu se poursuivait ", "il rapprocha la lampe torche —cambre -toi un peu pour voir —mais non arrête tes conneries —tais -toi ou j’ appelle à le secours elle pouffa de rire et creusa son dos ", "il approcha sur ses genoux elle était toujours à le pattes il enfonça ses reins pour faire jaillir son cul puis il l’ attrapa par la nuque rudement c’ était leur truc elle écarta encore un peu les jambes pour être plus à son aise et posa sa joue sur ses bras qu’ elle avait croisés par terre ", "il la tenait fermement à le présent et passa une main à l’ intérieur de sa cuisse les paupières de vanessa se fermèrent il remonta jusqu’ à sa chatte pressa fit glisser sa paume ouverte sur le tissu de le caleçon elle voulut se cambrer encore mieux ses soupirs venaient de la poitrine à le présent elle expira fort fit glisser le caleçon découvrant la culotte blanche ", "il se pressait contre sa cuisse se frottant plus ou moins découvrit son cul et laissa la culotte à le mi-cuisse —enlève-la.—tais -toi ils parlaient tout bas la poitrine pressée cette tente à le présent dérivait loin de le continent cachés nerveux ils ne se sentaient plus tenus à le rien ", "depuis plus d’ an ils avaient pris l’ habitude de baiser occasionnellement comme ça quand ils en avaient envie ou que l’ occasion se présentait ils ne se posaient pas de question n’ exigeaient rien ne se faisaient ni reproches ni promesses surtout ce secret de leurs amours confidentielles avait abouti à une complicité sans mesure grâce à le cela ils avaient pu accumuler beaucoup d’ expérience ils en savaient déjà long sur leurs prédilections leurs manies leurs dégoûts " ]	[ "faut -il croire à le tant de bassesse l’ abdication le passage la transmission de les pouvoirs de le ciel se font -ils donc avec tant de complaisance à les pouvoirs de la terre le petit empereur véridique la main conduite par les doigts mous et gras de le régent a laissé tomber de son pinceau le geste qui confère à le dictateur à le yuan tout pouvoir pour le bonheur de le peuple et le soin de la santé de l’ empire après quoi chacun sans doute est rentré dans ses appartements chacun dort paisiblement il est peut-être indiscret ou maladroit de se réveiller à le cette heure historique pourtant ", "nous nous étions réfugiés sous les pins à le côté pourquoi prenaient -ils avec moi ce ton de confidence ou de confession comme s’ ils cherchaient à se justifier vous les connaissez leur ai-je demandé —oui oui un peu a -t-il dit mais nous ne voulons pas les voir nous sommes devenus des sauvages a -t-elle dit des voix se rapprochaient ", "les brouillards qui pouvaient féconder ces terres grises et mortes en y déchargeant leurs oxydes les rasent rapidement emportés par le vent faute d’ arbres qui partout ailleurs les arrêtent et y pompent des substances nourricières sur plusieurs points semblables planter ce serait évangéliser séparés de la grande ville la plus proche par une distance infranchissable pour des gens pauvres et qui mettait un désert entre elle et eux n’ ayant aucun débouché pour leurs produits s’ ils eussent produit quelque chose jetés auprès d’ une forêt inexploitée qui leur donnait de le bois et l’ incertaine nourriture de le braconnage les habitants étaient talonnés par la faim pendant l’ hiver les terres n’ offrant pas le fond nécessaire à la culture de le blé les malheureux n’ avaient ni bestiaux ni ustensiles aratoires ils vivaient de châtaignes enfin ceux qui en embrassant dans un muséum l’ ensemble de les productions zoologiques ont subi l’ indicible mélancolie que cause l’ aspect de les couleurs brunes qui marquent les produits de l’ europe comprendront peut-être combien ", "viens voir inès!sur la place apparaissait une calèche superbe attelée de chevaux à les formes admirables à l’ allure pleine de feu harnachés avec une sobre magnificence cocher et valet de pied portaient un costume péruvien d’ une grande richesse cette voiture était occupée par une seule personne dont la vue faillit faire jaillir des lèvres d’ inès une exclamation de surprise .rêvait -elle? dans ce jeune homme à la mine fière à le beau visage impénétrable et quelque peu dédaigneux elle croyait reconnaître l’ étranger dont l’ automobile avait failli naguère écraser ce petit garçon qu’ elle avait sauvé .machinalement elle se détourna pour adresser une question à le m. mais elle resta muette en le voyant très pâle la bouche un peu crispée les yeux fixés sur le superbe équipage qui s’ éloignait à le trot de ses chevaux blancs –n’ est -ce pas que tu n’ en as jamais vu de semblables s’ écria jacques avec enthousiasme ", "la cérémonie venait de commencer; quelques jeunes filles chantaient avec plus de bonne volonté que de respect pour la tonalite un cantique bête qui débutait ainsi l’ orgue accompagnait en sourdine comme si le musicien éprouvait de la répugnance à le faire sa partie dans un .chœur aussi stupide néanmoins à les premiers sons madame marchand avait tressailli; fermant à le demi son livre elle avait relevé la tête l’ oreille à les aguets ses yeux noirs brillaient ses narines palpitaient ses lèvres rouges se contractaient comme si elles eussent appelé le baiser dans un spasme d’ amour son fin profil de brune éclairé par la lueur jaunâtre de le lustre qui pendait à le bout d’ un long fil de fer se détachait sur le noir d’ un recoin de confessionnal ", "mais PROPN observateur quand il le voulait se douta sans doute de quelque chose car il la pressa de questions tant et si bien qu’ elle dut avouer la méchanceté dont avait fait preuve edmée –la coquine murmura jacques en jetant un regard noir vers sa cousine qui discutait plus loin avec son père et maxence il ne faut pas te laisser faire dit -elle je crois que notre sort sera fixé aujourd’hui –peut-être pas ", "les écussons avaient leur devise disait l’ un fièrement l’ autre faisant allusion à les éperons de l’ écu répondait: pour aiguillonner le paresseux à le revers de le médaillon mots couraient tint un instant dans sa main le médaillon dont il ne pouvait détacher son regard ", "un compliment qui fait plaisir à le paula les louanges se font de plus en plus rares elle ne chante quasiment plus en public on lui a retiré le droit d’ être applaudie mais elle doit continuer de travailler sa voix ", "le grand-père est de l’ autre côté de ce coteau qu’ on appelle la montagne de les glaçons quoique ce ne soit pas une montagne et qu’ il n’ y gèle guère plus fort qu’ à le uchizy par les rudes temps d’ hiver s’ il savait que vous êtes si près il quitterait vite la vigne qu’ il plante pour venir vous embrasser plus tôt mon oncle fouettez donc un peu noiraud dit alice il me tarde tant d’ arriver tante catherine accueillit les enfants avec des transports de joie ils lui rendirent ses baisers avec effusion; ", "que vous voyez mal la vie vous autres à le force de vouloir la connaître mieux que nous chacun la voit comme il peut répondit maxime avec une nuance de tristesse mais voyons parle-moi de la tienne tu as l’ air d’ en être assez satisfait je suis le plus heureux de les hommes a la bonne heure oui dit lucien et sa joyeuse physionomie soulignait éloquemment ses paroles tu as démontré dans tes bouquins que le bonheur n' existe pas moi je l’ ai découvert le bonheur tu sais que je suis marié et c' est en cela que ta félicité consiste demanda maxime en relevant la tête avec un mouvement ironique de les sourcils " ]
–même coupe de barbe –toujours le visage entièrement rasé à l’ exception de les favoris –puis -je me permettre une question exhala mme le tourneur d’ une voix précieuse et défaillante la décoration de juillet qu’était –une croix répondit charles accordée par louis-philippe en récompense nationale à le tous les citoyens qui s’ étaient distingués pendant les journées de juillet et qui en conséquence l’ avaient élevé à le trône	[ "on en avait distribué beaucoup je crois? dit rita oui un peu trop il faut bien le dire on trouve toutes sortes d’ individus parmi des émeutiers et la croix de juillet ne fut pas toujours portée dignement il continuait de regarder avec attention la miniature pour se la mettre bien en mémoire et pouvoir reconnaître fabius si la luminite lui en donnait l’ occasion à l’ improviste ", "cela fait il rendit l’ objet à la jeune fille et l’ heure était venue pour eux de se séparer mme le tourneur les sentit si désolés de cette nécessité qu’ elle s’ empressa d’ aller quérir elle-même dans la salle à le manger un plateau tout préparé lourd de flacons et de gâteaux mais charles et rita eurent en même temps le même mouvement de frayeur l’ aspect de ce plateau la perspective de ce goûter transformaient dangereusement la tonalité de la rencontre ", "elle allait perdre son caractère impersonnel une tiède intimité naîtrait qui s’ échapperait comme toujours de le carafon de porto ou de la théière fumante charles comprit aussitôt le péril et l’ incorrection il excipa de l’ urgence qu’ il attachait à le causer le jour même avec son notaire et s’ excusa de ne pouvoir rester davantage la main de rita était si froide et si frémissante qu’ il fut désespéré de l’ abandonner ", "–quand vous aurez quelque chose à le vous dire déclara geneviève vous pourrez toujours vous retrouver ici elle allongeait le pas en reconduisant charles qui avait l’ air de s’ enfuir et ne répondait pas –pardonnez -moi dit -il ce notaire n’ est -ce pas –je vous comprends très bien fit -elle en demi-teinte laissant sa voix descendre de syllabe en syllabe ouvrait la fenêtre pour le regarder partir ", "le résultat de ces entretiens et conciliabules ne tarda point à se manifester jours plus tard en effet PROPN recevait du notaire la communication téléphonique suivante la réponse de m’ est parvenue ce matin cher monsieur j’ espère que vous serez satisfait tout va comme vous le souhaitiez et la lettre de est empreinte de la plus exquise politesse ", "il ne pouvait d’ ailleurs en être autrement comme il est naturel de sa personne ne se mêlera de rien les portraits seront confiés à le son mandataire lequel se présentera chez vous incessamment m. a choisi ce mandataire avec un tact que vous apprécierez sans nul doute a un homme d’ affaires qui vous serait inconnu il a préféré une relation qui vous est commune ", "c’ est un m.luc de certeuil qui est paraît -il de vos amis et loge dans votre maison circonstance particulièrement heureuse vous m’ entendez –oui dit charles c’ est parfait je vous remercie PROPN de certeuil s’ avança vers charles la main tendue ", "il foulait d’ un pas assuré le tapis de le salon et il accentuait avec une fausse désinvolture son maintien habituel qui consistait à le grandir encore sa haute taille à le plastronner et à le lever la tête il y avait toujours de l’ exagération dans cette manière de poitriner perpétuellement on la soupçonnait d’ être par trop voulue imposée par une âme de comédien à un corps dont ce n’ était point là la pose naturelle PROPN avait l’ air de se méfier de son corps de craindre à le chaque minute qu’ il ne s’ affaissât qu’ il ne perdît un pouce de sa stature et de son tour de thorax aujourd’hui plus que jamais il semblait moins être droit que se redresser moins être grand que se grandir ", "ce bras tendu se tendait à l’ excès; cette main ouverte s’ ouvrait avec une franchise vraiment trop étudiée et il n’ était pas sans intérêt de voir un visage aussi ingrat revêtir une expression aussi flatteuse ce visage et cette expression ne s’ accordaient pas la face était carrée pourvue de puissants maxillaires mal éclairée par des yeux étrangement incolores le nez court large faisait penser à le sinistre mufle d’ une hyène " ]	[ "—pardieu ai-je repris avec quelque impatience je me comprends bien moi j' ai faim je veux manger —mancher —manger votre calaïsche —notre calaïsche choute —notre choute mancher notre choute ", "je m’ en approche doucement doucement je saisis l’ espagnolette je la tourne comme si je manipulais livres de nitroglycérine enveloppées dans du papier de soie et j’ ouvre de l’ autre côté de la cloison la voix de la gente danièle s’ écrie tiens le voilà je mate en direction de la rue et je vois radiner une bagnole américaine ", "simple culotte sous une robe courte et blanche chemise peut-être sans manches aérée par de beaux jours brodés toutes les ", "une autre hypothèse était la solution de toute existence humaine la mort le décès naturel de notre voisin parfait il avait beau avoir ans et être gros il ne semblait pas mourant ailleurs les médecins n\\' ont -ils pas une espérance de vie supérieure à la moyenne ", "le jour naissait mme honoré était à le mon chevet je m’ élançai d’ un bond dans la chambre voisine je promenai tout à l’ entour mon regard avide aucune trace de cette scène dont le souvenir me poursuivait n’ était restée ", "enfin poussa un profond soupir un soupir de soulagement et de triomphe elle écrivit rapidement quelques lignes étendit les bras comme pour se délasser et repoussa vivement ses cheveux derrière ses oreilles elle se levait lorsqu’ elle aperçut henri la tête appuyée sur un bouquin les mains croisées sous sa joue et dormant paisiblement pleine de remords elle se pencha sur lui et l’ embrassa l’ enfant se réveilla en sursaut ", "le monde pâtit de ce temps-là voyez -vous je venons vous redemander les herbes à le faucher le garde n’ était pas homme à le céder devant ce qu’ il considérait comme une mise en demeure il interrompit brusquement la volige dès l’ exorde debout la main sur le dossier de sa chaise le corps cambré dans une attitude orgueilleuse il répondit durement: —chacun a droit de garder sa vache à le vue dans le bois ", "souvent les textes se répètent ainsi nous sommes sûrs la lecture de les textes est certes un peu ennuyeuse mais parce qu’ ils se répètent justement parce que la vérité est unique on note sans doute quelques variantes d’ un texte à l’ autre l’ histoire racontée n’ est pas toujours exactement la même les auteurs de les textes sont parfois en désaccord sur les détails mais il faut leur rendre cette justice on s’ y retrouve d’ un texte à l’ autre tout ce qu’ on lit dans tel texte sera confirmé par tel autre ", "on dit qu' elle sait les choses et des dieux la protègent une fois que j' étais couronnée de fleurs et de jeunes amants comme on sort d' une fête de nuit je l' ai vue sur les tours de serapeum extasiée et en robe blanche mes amis l' acclamèrent et je ne fus pas jalouse puisqu' elle est une divinité chaste alors survinrent pour la huer ces hommes qui adorent un crucifié et possèdent toute certitude au-dessus d' elle la lune pâlissait plus lointaine à le chaque insulte ", "et plus vivement –c’ est avec ce joli système que les honnêtes gens sont éternellement dupes et ils le seront jusqu’ à le jour ou ils se décideront à le pendre eux-mêmes les brigands qu’ ils prennent en flagrant délit tenez j’ en suis presque à le me repentir de n’ avoir pas déféré verdale à le parquet c’ est un sentiment misérable qui m’ a retenu: j’ ai eu peur pour mon argent j’ espérais vaguement qu’ il me le rendrait vous ne connaissez pas ce gaillard-là maintenant qu’ il a trouvé sa voie il ira loin avant ans je veux le voir tout en haut de l’ échelle sociale ministre de les travaux publics peut-être et remuant les millions à la pelle " ]
–non non à le revoir bien soit à le revoir! dit je vous ferai savoir ce que je deviens –et où vous serez –et où je serai. –et ne vous étonnez pas si je vous rejoins quelque beau matin –je ne m’ étonne de rien fit le russe	[ "de rien et dans ce mot rien il y avait une expression profonde de dégoût de la vie et d’ âpre mépris de la mort dans un élan entoura de ses bras ce grand jeune homme maigre figure de soldat émaciée comme celle d’ un ascète et le dernier adieu donné à ce fanatique partant pour quelque tragique aventure le hongrois se retrouva plus sombre plus navré et plus troublé dans sa solitude où le passage de labanoff lui semblait maintenant quelque chose comme une douteuse apparition il retombait à le présent dans sa fièvre dans sa soif de voir finir enfin la plus anxieuse de les journées de sa vie une journée chaude avec des menaces d’ orage vers le soir après le dîner à la nuit monta dans le coupé que conduisait le cocher jetant des vêtements derrière le siège avec des couvertures rayées ", "le cheval piaffait dans la rue d’ aumale allait par les rues grimpantes la rue pigalle la rue de douai jusqu’ à le rond-point de la place PROPN conduisant à le asnières; et ses lanternes à le biseaux jetant leurs feux clairs dans l’ obscurité de la route le coupé suivait le chemin de maisons traversant la plaine longeant des champs de blé et de les vignes avec la silhouette énorme de le mont valérien à sa gauche et se découpant en noir à l’ horizon sur le ciel pur troué d’ étoiles –la longue ligne de les coteaux dentelés de lignes d’ arbres l’ aqueduc de marly les bois les villas les petits villages endormis à le bas ou étagés sur la côte plongés tous dans une ombre mystérieuse et pleine d’ une brume chaude par la portière michel regardait tout cela inconsciemment tandis que trilby trottait il songeait à le ce qu’ il voulait tenter à l’ aventure vers laquelle il allait follement oui follement il l’ avait avoué tout à l’ heure à le labanoff ", "mais qui n’ avait -il pas dit à le marsa: a demain elle aurait peut-être réfléchi peut-être aurait -elle peur de ses menaces elle l’ attendait comme à le pau dans ces heures qu’ il voulait revivre elle l’ avait attendu lui se glissant avec des frémissements vers cette ignorante et cette croyante quel rêve! retrouver ce sourire doux sourire d’ enfant plus divin encore avec sa mutinerie dans ce visage sévère sourire qu’ accompagnait un petit mouvement de tête capricieux qui répondait à le toutes les protestations à les admirations avec des étonnements d’ yeux souriants vrai? vous me trouvez aussi jolie que cela vous m’ aimez il la revoyait l’ entendait toujours ", "il lui semblait que ce pâle visage de la tzigane avec son nez busqué sa lèvre supérieure charnue et relevée par un pli délicieux devenait plus pâle encore ses paupières soudain abaissées sous les caresses comme autrefois et les anéantissements glacés de marsa devenant froide comme une morte avec une expression ineffable muette et profonde il sentait à le ces souvenirs comme un souffle lui hérisser les cheveux il eût voulu qu’ il fût minuit déjà et que sa main poussât la porte ou ̀ il la voyait debout par la pensée il connaissait fort bien ce grand parc de maisons-laffitte où l’on est si libre et si caché dans l’ immense colonie laissant chacun vivre comme blotti dans son nid d’ arbres loin de les regards ", "la maison de le prince donnait d’ un côté sur les terrains presque vagues où l’on a tracé le champ de courses de l’ autre s’ étendait avec les écuries et les communs vers la forêt le mur de l’ avenue laffitte bornant les jardins face à le logis à le fond de haies vives des murs bas surmontés de grilles ouvragées laissaient à la villa par les larges trouées de les marronniers des chênes et des trembles la libre vue des coteaux de cormeilles en débouchant de le pont de sartrouville michel fit longer à le coupé le chemin bordé de haies qu’ une prairie sépare de la seine c’ était en même temps contourner l’ ancien parc de le château il s’ avança dans la clarté grise de la nuit jusqu’ à l’ angle de l’ avenue corneille près d’ un massif qui découpait sur la pénombre son arche nettement tracée taillant sur l’ horizon comme avec un couteau courbe un pan de le ciel tout plein d’ étoiles ", "–vous vous arrêterez là pierre dit le jeune homme en descendant de son coupé et vous ne bougerez que je ne sois revenu! michel s’ éloigna il gagna dans l’ ombre de les logis endormis des fenêtres éteintes des allées enveloppées de mystères la grande percée rectiligne qui de la station coupant le parc en va jusqu’ à le mur de la forêt il lui semblait qu’ il était encore à le pau dans ces heures d’ enivrement où marsa ignorant tout l’ attendait il avait l’ illusion de reconnaître ces arbres ces chemins cette terre comme si chacun de ses pas autrefois y eût marqué une chère-ivresse ", "l’ odeur pénétrante et comme tiède des sureaux le guidait dans cette nuit l’ allée qu’ il cherchait descendait entre haies vives que surmontaient des arbres hauts épais se rejoignant en une voûte qui dans le jour faisait tomber sur le sentier une ombre fraîche et maintenant formait un trou profond d’ un noir de tunnel a travers les herbes vivaces les arbres et les ronces en écartant les branches d’ accacias dont les feuilles pleuvaient sous le vent et les ombelles de les sureaux michel arriva à un mur élevé un vieux mur à les pierres blanches par-dessus lequel sautaient comme une épaisse nappe d’ eau verte les brindilles de le lierre froid traînant à le demi comme une étoffe effrangée des frissons d’ arbres des bruits de vent dans les pins et les chênes des murmures de feuilles secouées faisaient derrière ce mur ourlé de joubarbe et de mousses et qui n’ apparaissait maintenant que comme un long trait noir régulier un large lavis à l’ encre de chine passer un grand mugissement sourd profond et inquiétant comme les vagues sous l’ orage ", "et à le bout de l’ étroit sentier à le demi caché par le lierre voilà bien la petite porte s’ ouvrant dans le mur cette porte la revoyait par la pensée peinte en vert avec sa serrure rouillée et il lui fallait maintenant la chercher à le tâtons dans l’ ombre humide il sentait la couleur s’ écailler tomber avec un petit bruit de feuilles sèches quand il appuyait dessus puis à le moment de glisser dans la serrure la clef cette clef qui dans ses doigts chauds de fièvre brûlait il s’ arrêta PROPN l’ attendait -elle n’ allait -elle point appeler le chasser le traiter comme un voleur de nuit? et si la serrure était changée ", "il regardait la muraille noire en poussant quelque pierre jusqu’ à le bas de le mur et en s’ exhaussant ainsi il en atteindrait le sommet s’ y accrochant à le risque de se couper les mains dans du verre brise non fois non il n’ était pas venu jusque -là pour reculer et puis certainement marsa était là tremblante peureuse le maudissant peut-être mais l’ attendant voulant le repousser comme elle avait essayé de le faire dans son instinct de vierge outragée lorsque malgré ses prières ses larmes ses cris elle avait été à le lui pour la première fois mais domptée éperdue lui résistant et l’ adorant ah! qu’ elle se livre à le zilah soit; mais qu’ elle se donne à le moi aujourd’hui " ]	[ "bateau vient s’ en va par ici par par-là si ti crois quelqu’un me tient le courant ils ressemblent à le quoi les pensionnaires di hommes ci toujours di z’ hommes patron de quelle nationalité ", "moins craintive je suis bien aise qu’ il châtie un homme trop détestable ce n’ est pas que nous devrions le mépriser assez pour le laisser dans son horrible tranquillité est -il possible que l’on arrive à le ce degré de folie en s’ éloignant de l’ honnête et de le juste de vieuxnille voulait parvenir à ses fins par des noirceurs il essaie maintenant d’ y arriver par la singularité il devient ridicule après s’ être rendu odieux ", "je le sais bien que vous ne m’ aimez pas vous ne prenez souci de mes déclarations que pour en rire et vous en moquer –je ne me moque de personne! trancha -t-elle ni de vous ni d’ aucun autre ", "–ainsi ferai-je dit eugène –vous êtes donc entré en campagne aujourd’hui –peut-être répondit rastignac mais je ne dois compte de mes affaires à le personne attendu que je ne cherche pas à le deviner celles que les autres font la nuit PROPN regarda rastignac de travers ", "il vole à les pieds de la reine dépose les trophées qui attestent ses victoires et présente en même temps l’ olivier signe auguste de la paix ah! mon fils lui dit la souveraine que n’ est -il en mon pouvoir de vous récompenser! eh quoi! lui répond le guerrier le prix qui m’ attend n’ est -il pas assez beau la main de la princesse n’ est pas la maîtresse de retenir ses larmes thamar s’ en aperçoit vous pleurez madame lui dit -il! grand dieu! qui peut causer ce chagrin? de grâce parlez ", "à le présent le visage de rudy était en plein soleil il ne semblait pas en être importuné ni même en avoir conscience comme s’ il était resté exposé à la chaleur pendant des années il avait les yeux ouverts fixés sur le ciel et ne bougeait pas les couvertures tirées sans un pli monacalement jusqu’ à le menton un paquet de draps d’ une propreté douteuse roulés sous sa tête en guise d’ oreiller ses traits étaient détendus figés en une expression de sereine et fière impassibilité il avait l’ air d’ un roi malade qui se soumet avec une dignité patiente à l’ examen de ses médecins je m’ accroupis et déposai les bras de la civière sur le plancher de la voiture tandis que le docteur descendait peu à le peu ses mains le long de son corps sans lâcher la civière ", "l’ homme releva la tête étudiant tramson à la lueur malingre dispensée par le réverbère le plus proche —je vous connais? —oui et non c’ est moi qui ai porté fred à la pharmacie juste avant sa mort —bon dieu —on marche PROPN acquiesça et ils orientèrent naturellement leurs pas en direction de barbès ", "les avons -nous pourtant assez souvent suivies les femmes empaquetées de soieries et de voiles de les pays de le soleil femmes arabes ou mauresques se rendant soit à la mosquée soit à le bain quand elles descendaient trébuchantes les degrés de les ruelles baignées d' ombre avons -nous assez longtemps interrogé sous le haïck leurs longs yeux d' extase et de langueur ces yeux uniformément mouillés de kohl implorants comme ceux de les gazelles mais quand on les regarde bien brillants et durs comme la prunelle miroitée de les oiseaux vides et froids yeux de jais car tous les yeux sont noirs sous ces ciels de lapis et aucun de les êtres rencontrés là-bas autour de la pyramide de chéops comme dans le désert de pierre de pétra ne tiendra la promesse d' astarté ni l' ni même l' ânier fellah nul d' entre tous ces animaux d' orient n' a su nous offrir le terrible et doux regard d' aigue-marine que thomas cherchait et qu' il poursuit encore tout guéri qu' il se prétende à le fond bien plus malade que vous mon pauvre ami! oui que vous est le pire de les possédés et si j' ", "il remarqua aussi la petite porte à le claire-voie simplement fermée d’ une targette qui faisait communiquer le jardin de les defrennes avec celui de les laurentie.ceci montrait bien quelles relations intimes avaient existé entre les familles qui se trouvaient ainsi constamment l’ une chez l’ autre comme l’ avait dit élise à le norbert et brusquement toute cette intimité s’ était trouvée rompue .sans motif ou de le moins sans autre motif que celui-ci: maurice lancé sur la voie de la fortune et désirant s��assurer les bonnes grâces de le parti politique à lequel il s’ inféodait n’ avait plus voulu avoir de rapports avec ces parents de province qui menaient une vie simple une vie de devoir et conservaient intactes les croyances les traditions si complètement rejetées par lui .de si bas sentiments restaient incompris d’ une âme telle que celle de norbert en les trouvant chez son père il ressentait une irritation à le laquelle se mêlait quelque mépris un peu d’ ironie aussi car il songeait que ce vieillard cette jeune fille possédaient une tout autre distinction physique", "pomponette vacille autour d’ elle la surplombant la dominant les minarets braquent leurs seringues vers le cul de les rares nuages et mahomet est désormais son chanteur préféré elle sent les bulbes dorés se gorger de le lait de les fidèles et tendre leurs pis vers la nue pas religieuse pour un euro quoique fervente quand il lui faut s’ agenouiller et honorer le cierge la môme iconodoule sent l’ insulte qu’ est son décolleté et l’ outrage que tricotent ses gambettes ses yeux se baissent d’ eux-mêmes " ]
blaisinet sortit le dernier bien qu’ il dût se lever le lendemain matin de bonne heure pour se rendre à le lyon où d’ importantes recherches à la bibliothèque devaient le retenir quelques jours ilavait voulu demeurer jusqu’ à la fin très sensible à l’ accueil enthousiaste qu’ on lui faisait en compagnie de le magistrat –poète il retira son paletot de le vestiaire et sortit par la rue PROPN les camarades de collège se quittèrent voyant la nuit superbe blaisinet ralluma pour la vingtième fois son cigare éteint et se mit en marche vers son domicile peu éloigné d’ ailleurs que dauphine	[ "c’ est là qu’ il occupait un modeste appartement de garçon en compagnie de sa vieille gouvernante rosalie à son service depuis ans donc joyeux le pas léger et l’ estomac satisfait doucement émotionné par les quelques verres de champagne qu’ il avait été obligé de vider en son propre honneur le nouvel académicien suivait les arcades de la rue de rivoli et se résumait en lui –même les impressions de la soirée lui avait on fait assez de compliments lui avait –on assez serré la main la lui avait –on assez jetée à le nez cette immortalite si laborieusement acquise et qui s’ obtient généralement à l’ âge où l’ homme a déjà lait les tiers de son chemin vers la mort! immorte lui! intellectuellement bien entendu soit! mais encore? que restera –t –il de lui après lui? dans ans –une minute sur l’ horloge de les siècles –pensera –t –on encore à le lire ", "il complètement oublie restera –t il quelque chose de tant de soucis et de tant de veilles tout ne s’ envolera –t il pas plutôt comme feuilles à le vent? et la science quels progrès ne fera–t –elle pas d’ n’ aura–t –il pas surgi quelque incomparable savant qui s’ appuyant sur des documents nouvellement découverts présentera un nouveau charles martel et démontrera pièces en main que le charles martel de m. blaisinet –un ancêtre vieux jeu–est tout simplement ridicule et faux de pied en cap? et la papesse jeanne que ne dira–t –on pas d’ elle aura–t –on trouvé la solution définitive de cet éternel problème historique a cette double question a –t–il existé à le ixc siècle entre le pontificat de PROPN et celui de PROPN un pape de le nom de PROPN rayé de la liste de les pontifes romains ce pape était –il une femme aura–t –on répondu victorieusement non fois non comme le veut le bon sens ", "comme il l’ a répondu PROPN lui blaisinet ou bien à le contraire –et à le cette pensée l’ académicien jeta nerveusement à le terre son cigare encore éteint –l’ opinion inverse celle de vasseur de ce gredin de vasseur aura– t–elle le dessus et admettra –t –on comme vraie toute cette légende absurde inventée par anastase soutenue par othon de frisingen godefroy de viterbe martin de pologne et autres qui fait de la soi–disant papesse jeanne une anglaise d’ un grand savoir mettant à le monde une fille en pleine procession solennelle entre le colysée et saint–clément et mourant pendant l’ enfantement après un pontificat de ans et jours non! non! folies que tout cela! fariboles! chansons! contes bleus! hincmar de reims contemporain de la prétendue jeanne fait justice en un trait de plume de cette histoire invraisemblable et lui seul a raison comme tous les gens de bonne foi qui ont étudié la question comme le cardinal baronius comme la plupart de les historiens modernes comme lui enfin blaisinet! a ce moment il se trouvait à le milieu de le pont de les arts en face de l’ instit", "l’ horloge dorée scintillait en haut de la façade à le centre de le fronton minuit y sonnait un tranquille sourire effleura les lèvres de blaisinet il y était entré dans ce temple des arts des sciences et des lettres il y avait sa place ", "peu devrait lui importer ce qu’ on penserait de lui près sa mort n’ est –il pas vrai? et pour l’ instant l’ était vivant que diable! et bien vivant cependant cette pensée de survivance à le soi–même ne cessa de lui occuper l’ esprit et il en était à le ce point obsédé qu’ en rentrant chez lui quelques minutes après comme rosalie venait lui ouvrir: –dans ans rosalie dans ans ai dit –il en levant les bras à le ciel –dans ans monsieur répondit la bonne fille habituée à les turlutaines de son maître il ne restera plus grand’chose de vous comme de moi et il ne m’ en chaut guère! allons! couchez– vous vite voilà minuit passe et je vous réveillerai demain à le heures le nouvel académicien suivit le conseil de la age rosalie et s’ endormait peu après sans avoir eu toutefois chasser de son cerveau le gros point d’ interrogation qui venait de s’ y poser et en murlurant tout bas –immortel le lendemain matin confortablement installé dans un wagon de première classe blaisinet filait à le toute vapeur sur le chemin de fer de lyon dans le coin de droite–sens de le train –il lisait", "autres voyageurs jeunes mariés cela se voyait tout de suite–étaient assis de l’ autre côté et causaient de très près amoureusement tout entier à ses éludes blaisinet ne s’ occupait guère de l’ éternel féminin mais il n’ était pas homme cependant à le mépriser la vue d’ une jolie frimousse et celle de sa voisine l’ était de tout point elle avait des cheveux blonds frisottants qui se jouaient sur son front un élégant costume de voyage et s’ approchait de son mari avec des petits mouvements de cou et des petites mines étonnées tout à le fait réjouissantes un moment sa main finement gantée se leva et montra les lettres brodées sur le filet de le wagon ", "qu’ est –ce que ç a veut dire pour les mariés n’ est –ce pas dis? pour la mort répondit le jeune homme en riant tu sais les accidents de chemin de fer ne plaisantons pas et la tête à la portière: –tiens! nous arrivons justement à le cette armeuse bifurcation où a eu lieu l’ accident d’ il y a jours PROPN fit la jeune femme et elle se réfugia entre les bras de son mari avec des ondulations de biche effarouchée blaisinet était outré ", "cet homme lui semblait sinistre et ridicule avec son mauvais jeu de mots aller raconter de telles choses à sa femme à sa gentille petite femme les sujets de conversation ne devaient pas lui manquer cependant en tout cas il eût fois mieux fait de se taire oui! de se taire ", "le silence n’ est –il pas quelquefois la plus douce de les causeries quand on s’ aime? un accident de chemin de fer comme si cela arrivait jamais à les autres peut–être et encore! un formidable choc se produisit accompagné d’ un craquement terrible le livre de blaisinet lui sauta des mains " ]	[ "ces conditions sont négligées dans le dispositif narratif de tarassiev le lecteur a l’ impression d’ accompagner des êtres peu sympathiques à l’ intérieur d’ une aventure étouffante inquiétante opaque dont il reçoit les échos et les peurs sans être vraiment convié à s’ y intégrer rétrospectivement aujourd’hui on peut estimer que ces textes étaient d’ une originalité exceptionnelle PROPN construisait un espace parallèle et l’ explorait en en faisant surgir des images saisissantes capables de hanter durable-ment son lecteur mais afin d’ être tout à le fait honnête on doit admettre que la trame dramatique de ces livres tout en respectant les schémas de le roman à le énigme n’ avait pas le caractère haletant qu’ attendaient les amateurs de la collection la dimension policière de l’ anecdote était trop souvent contrariée par des effets surréalistes de ténèbres et de marasme ", "vous en souffririez et me feriez tort dans votre cœur je souffrirais de mon côté d’ être méconnue mais je n’ aurais pas la force de vous en vouloir sachez -le je ne sais lutter ni réagir contre rien toute énergie me manque ", "vous compromettriez tout ma chère vous auriez de l’ émotion sur les joues dans la voix je vous reviendrai avec le vainqueur et vous n’ aurez pas de regret quand l’ affaire aura réussi de m’ avoir écouté elle devait ne jamais avoir de place dans les succès diplomatiques de m.limerel l’ habitude était prise il revenait donc et ne trouvant pas sa femme il s’ impatientait fois il avait cru entendre le bruit de l’ ascenseur s’ arrêtant à le premier ", "qu' est -ce qu' il a dit à le juste le domino? demanda -t-il il a donné l' extrême-onction à le quelqu'un –c' est le vieux wiriamu le chef de le village qui est en train de rendre l' âme dit pieusement PROPN se foutait en rogne chaque fois qu' il entendait l' expression rendre l' âme c' était fait depuis longtemps les gens devraient tout de même connaître leur histoire même s' ils ne lisaient pas les journaux ", "en même temps il écrivit une lettre pressante à le lorédan pour l’ engager à le venir en toute hâte en sicile où sa présence était nécessaire il lui apprenait l’ enlèvement d’ ambrosia effectué par lui montaltière dans l’ intérêt de son ami et le conjurait de suivre le guide qu’ il lui envoyait un moine de les frères noirs déguisé celui-ci devait faire prendre à le marquis la route de les bords de la mer adriatique le conduire en sicile à le syracuse PROPN de les brigands l’ eussent saisi et de vive force il fût venu à le santo génaro si la ruse eût pu être soupçonnée ce dernier moyen manqua l’ émissaire de fit un voyage inutile nous ne jugeons pas convenable de nous occuper de lui ", "ce portrait placé à le côté de le sévère visage de le commandant de penhoël était le dernier de tous il représentait les traits de l’ aîné de la famille ce louis dont le nom s’ est trouvé si souvent dans ces pages quand les yeux de marthe tombaient sur ce noble et beau visage ils ne pouvaient plus s’ en détacher on eût dit qu’ elle attendait alors quelque protection mystérieuse rené de penhoël ouvrit le portefeuille ", "il était cette fois en tenue de ville paraissant équipé pour une simple promenade il avait fait depuis la veille quelques recrues de les sexes et offrait véritablement une masse imposante quoique préparé de longue main à le cette occurrence je ne pus me défendre d’ un certain malaise et je pestai fort contre ces désœuvrés infatigables toutefois je n’ eus pas même la pensée de faire retraite j’ avais perdu le goût de la fuite pour le reste de mes jours ", "elle nous mentionna à le son tour fière des progrès qu' elle avait accomplis dans son éducation une joconde glacée à le champagne et un inoubliable lièvre à les myrtilles il était évident que c' était un couple heureux sur le chemin de le retour je roulais en silence sous la pluie cependant que PROPN écoutait un air de flûte indienne qu' elle avait mis dans la cassette elle s' appuya contre mon épaule et demanda: –jacques quand est -ce que tu te décideras enfin à le me faire faire un tour de france gastronomique je ne sais ce qui m' avait pris et pourquoi cette question insignifiante me fit l' effet d' une insidieuse allusion ", "figure -toi que grandissant dans ce sérail j’ aurais douté de l’ intérêt de vivre sans la littérature c’ est elle de quelque qualité qu’ elle fût qui m’ a rassuré en m’ apprenant qu’ il existait sur la surface de la terre de les fonds de bois troublants des ruisseaux qui ne bruissent que pour incliner à le sommeil des ombrages des rives des transparences des visages beaux comme le jour de même le brave imbécile qui était ici tout à l’ heure a dû prendre le goût de la guerre dans la littérature et c’ est pourquoi l’ indochine l’ a surpris mais sans la littérature il s’ occuperait d’ aspirateurs toi dis -je à a tu es un officier de lettre comme on était officier de santé sous flaubert ", "ou bien elle proposait un bon petit café à le lait bien chaud que nous boirions gentiment ensemble en causant infiniment elle ne trouvait rien de déraisonnable à le boire de le café avec moi à le pied de mon lit à le heures de le matin et à le me raconter jusqu’ à l’ aube d’ anciennes disputes familiales sujet en lequel elle était experte et passionnée plus de mère pour rester auprès de moi jusqu’ à le ce que je m’ endorme le soir en me couchant je mets quelquefois une chaise près de mon lit pour me tenir compagnie faute de mère on se contente de chaise " ]

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