query
stringlengths
0
1.1k
pos
sequencelengths
9
9
neg
sequencelengths
10
10
–malheureusement non si je l’ étais il y a bien des choses que je tenterais et qui me sont interdites elle rougit –on vient dit -elle ne parlons pas légèrement de choses sérieuses elle était troublée plus qu’ elle ne voulait le paraître
[ "tous les détails de la conversation de la veille avec gabriel confirmaient l’ assertion de courcelles qu’ il y avait un point ténébreux dans la vie de celui qu’ elle aimait la persistance de les insinuations d’ un homme qui avait ses sympathies et qui était réputé homme d’ honneur jusqu’ à le bout de les ongles –ce qui lui était d’ autant plus facile qu’ il n’ avait aucun motif de ne pas l’ être –l’ agaçait –prouvez -moi donc dit -elle avec emportement tout ce que vous me laissez entendre vous vous faites un jeu de détruire ma tranquillité je n’ ai que ce bien-là ", "pourquoi ne me le laissez -vous pas c’ est mal à le vous de me tenir sur le gril et de souffler sur les charbons qui me brûlent! éclairez -moi une fois pour toutes j’ étais si heureuse auparavant finissons-en! –vous voulez que je vous ouvre les yeux ", "–oui –vous me donnez l’ autorisation de faire ce qu’ il faut pour en arriver la ̀? –je ne vous le permets pas je vous en prie –ce soir vous serez satisfaite si vous en souffrez un peu me pardonnerez-vous ", "–oui si vous ne m’ avez pas trompée pierre lui jeta un regard qui en disait plus long que toutes les déclarations et sortit fanny qui entrait à le salon se croisa avec lui sur la porte –vous y voilà encore dit -elle en riant vous avez donc juré de tourner la tête de cette petite ", "qu’ est -ce que cela vous fait si c’ est pour le bon motif qu’ appelez -vous le bon motif –nous nous comprenons n’ est -il pas vrai? a quoi bon les définitions –homme vertueux –nous sommes d’ excellents amis n’ est -ce pas fanny ", "–comme vous dites cela gravement voulez -vou m’ emprunter louis? –répondez simplement –dame je le crois –alors donnez m’ en la preuve –comment –réglez votre montre sur la mienne ", "–vous êtes mystérieux –pas de paroles des actes –c’ est fait –bien obligez -moi de renvoyer votre petit monde ce soir à le heures précises –pour vous plaire –j’ y puis compter ", "–absolument à une minute près –je vous en donne –surtout soyez sage! pas de folies! plaisanterie à le part vous savez que j’ aime cette enfant comme ma tille je désirerais en avoir une pareille plus petite je vous en voudrais mortellement si vous lui causiez la moindre peine ", "–regardez -moi en face ai-je la figure d’ un malfaiteur –non –supposez -vous que je l’ attire dans un guetapens pour la tailler en petits morceaux –je ne le pense pas –croyez -vous que je sois homme à la jeter dans un puits à le grenelle ou à le courbevoie –vous n’ auriez pas d’ excuses " ]
[ "un bon titre est une bonne enseigne et une bonne enseigne vaut souvent mieux une bonne renommée car dans notre siècle éminemment producteur le mot émulation a été rayé de le dictionnaire le mot rivalïlé est lui-même tombé en désuétude et il ne nous est resté que le mot concurrence or grâce à la concurrence celui qui débite le mieux sa marchandise industriel artiste ou savant est celui qui entend le mieux à le arrêter les chalands à le passage nous comptons sur notre titre pour allécher la curiosité de le lecteur des parties dont se compose ce titre il voudra connaître si nous avons pris la première à le sens propre ou à le sens figuré ou bien à la fois dans et dans autre sens il sera non moins désireux de connaître le sens quelque peu énigmatique de la seconde non pas que le lecteur ne sache parfaitement que le monde des infiniment petits est sans limite comme le inonde de les infiniment grands et que —si le télescope nous montre dans les nébuleuses de la voie lactée un pollen lumineux tellement éloigné de nous qu\\ il ne met rien moins que quelques mil", "les hautes eaux de le rêve envahirent la salle entraînant avec elles leurs épaves de souvenirs et leur faune de symboles un clown tomba butant contre le vide comme contre une absente l' héroïne tuait son ennemi d' un coup de revolver: le sang qui coulait était de l' hémoglobine entre ce film et la vie la seule différence c' est que les spectateurs ici savaient qu' on les trompait il n' y avait pas de tyrans puisqu' il n' y avait pas de révoltés ", "pendant ce temps PROPN avançait elle revint bientôt sur ses pas et le marécage s’ étend de l’ autre côté de les rocs il faudra repasser le fleuve dit le wah qui avait suivi la femme-chef il y a des arbres nous pourrons construire un radeau poussa une exclamation et tendit la main là-bas entre mares des hommes venaient d’ apparaître ", "le docteur qui avait consacré plusieurs années à l’ étude de l’ histoire naturelle qui n’ était demeuré étranger à le aucune de ses parties me faisait connaître les noms et les propriétés de chaque objet nouveau qui frappait nos regards et je l’ écoutais avec le plus grand intérêt: ni l’ un ni l’ autre cependant nous ne perdions de vue le but de notre excursion lorsque nous trouvions une langue de terre se prolongeant comme une digue à le milieu de les flots ou bien de les rochers formant un promontoire nous en gagnions l’ extrémité ou le sommet et de là nous nous mettions à le suivre de les yeux les sinuosités de le rivage dans l’ espérance d’ y découvrir quelque toit hospitalier quelques chaloupes ou pirogues mais la providence nous avait pour toujours séparés de le genre humain: sur mer comme sur terre nous n’ apercevions rien qui nous tirât d’ incertitude et nous poursuivions notre route livrés à les plus pénibles réflexions nous avions été jetés sur une terre déserte nous étions bien véritablement dans une solitude sur les arbres et parmi les herbe", "ils nagèrent encore un moment se séchèrent se rhabillèrent et nadine reprit le volant –j' espère qu' ils seront partis dit henri quand l' auto s' arrêta devant la grille –je vais voir dit dormait PROPN la transporta jusqu' à la maison et la déposa sur le coffre de le vestibule nadine colla l' oreille à la porte de le bureau ", "les années toutes mes années de jeunesse se sont traînées lentes et douloureuses je n’ ai eu moi ni joies ni plaisirs j’ ai perdu mon pauvre père qui est mort de chagrin et je puis le dire à la peine lui aussi a souffert de votre abandon et son cœur a saigné de voir le dédain dont j’ étais l’ objet que voulez -vous ", "—on approche de leur base mon pote —t' as une idée sur ce bigntz gars —oui et elle se précise ils sont venus faire des expériences à le pôle sud sans doute voulaient -ils localiser celles-ci à un point précis mais le réchauffement a dépassé le secteur prévu causant le désastre que nous savons ", "il faudrait en parler à le demi-mot délicatement techniquement ans plus tôt la maternité installée dans l’ enceinte de le centre hospitalier a fermé ses portes sur les sages-femmes sont restées à le figeac dans un centre de périnatalité de proximité que ses intimes appellent cpp. une salle d’ échographie un cabinet de consultation en gynécologie téléphones on y fait l’ avant et l’ après-accouchement pas le pendant c’ est que depuis la loi kouchner de le nom d’ un célèbre médecin sans frontières impose la fermeture d’ une maternité si elle pratique moins de accouchements par an ", "l’ enfant le conduit à les confins de la ville coule une rivière à les reflets jaunes éclairée par de puissants projecteurs des silhouettes couchées sur le dos se laissent porter par le courant les yeux tournés vers le ciel étoilé l’ homme a un ricanement –des créatures de rêve des vieillards oui je reconnais mon père et ma mère dans l’ eau de la rivière de l’ éternelle jeunesse ", "j’ ai ans aujourd’hui ma femme ne m’ a pas souhaité un bon anniversaire qu’ aurions -nous eu à le fêter sinon la série de mes défaites je suis rentré à le heures je me suis allongé sur le canapé de le salon et je suis resté coi m’ absorbant dans la contemplation de les fissures qui rayent le plafond tout à l’ heure j’ ai croisé un drôle de paroissien qui me faisait penser à le moi tant il paraissait harassé " ]
il y a une femme dans le louvre qui me trahit une femme et comment me trahit-elle et qui est cette femme? oh! je veux le savoir je le saurai! il frappa rudement de le marteau sur la table son valet de confiance apparut va-t’en jusqu’ à les appartements de la reine et enquiers-toi de sa sante dit -il un quart d’ heure plus tard le valet était de retour et disait la reine veillée par les princesses blanche et jeanne dort paisiblement
[ "la fièvre l’ a quittée et tout fait présumer que demain elle sera entièrement rétablie le roi fit un signe de tête le valet disparut d’ où vient murmura louis que mon cœur est étreint d’ une pareille angoisse la reine est guérie et je n’ en suis pas plus joyeux et plus sourdement plus à le fond de lui-même: qui est cette femme qui me trahit et quelle est sa trahison l’ hotel d’ lecteur dans la rue froidmantel près de l’ enclos à les lions en ce vieil hôtel abandonné à le demi ruiné qui fut jadis l’ hôtel d’ PROPN à le temps où cette noble famille tenait un rang honorable à la cour de PROPN quel cataclysme avait passé sur cet hôtel et broyé cette famille ", "c’ est ce que nous n’ avons pu établir avec une suffisante exactitude y eut -il à un moment donné quelque terrible rivalité entre enguerrand de marigny et thierry d’ PROPN père de philippe et de gautier quelque drame d’ amour peut-être? ou marigny prit -il ombrage de l’ influence que le seigneur d’ aulnay à un moment exerça sur l’ esprit de philippe le bel ceci expliquerait le meurtre de PROPN mais non celui de sa femme ", "nous renoncerons donc quittes à le reprendre quelque jour cette recherche à le déchiffrer pour le moment ce mystère nous contentant d’ établir les faits et pour cela nous n’ avons qu’ à le écouter philippe d’ PROPN ce digne gentilhomme avait une âme plus délicate et plus affinée que l’ âme de la plupart de ses contemporains son amour pour la reine marguerite fut à le coup sûr un grand malheur dans sa vie doué de brillantes qualités le cœur pur la pensée généreuse il eût pu prétendre à une magnifique destinée l’ amour le tua ", "a ans c’ était un alerte et brillant jeune homme soigneusement instruit par sa mère capable de soutenir une thèse en sorbonne son père lui avait enseigné l’ escrime l’ équitation et en général tous les exercices de le corps alors si en honneur il était gai d’ un abord agréable et sympathique d’ une conversation pétillante d’ esprit et plus d’ une haute dame rêvait de lui son frère gautier nature plus grossière avait toujours obstinément refusé de mettre le nez dans les parchemins c’ était un obstiné chasseur ", "il passait des journées entières à le suivre à la piste quelque daim qu’ il rapportait ensuite sur ses épaules la plupart de le temps quand il rentrait à le manoir paternel il était en loques tels étaient ces jeunes gens lorsque tout à le coup le bruit se répandit que de grandes fêtes allaient être données à le paris: le roi philippe le bel mariait ses fils le roi de navarre le comte de poitiers et le comte de la marche avec les filles de le duc de bourgogne marguerite blanche et jeanne le seigneur d’ PROPN sa femme et leurs fils se préparèrent à le quitter leur manoir d’ aulnay pour venir assister à ces fêtes selon leur rang mais le matin même de le départ thierry d’ PROPN reçut un messager venu de paris et qui lui parla longuement ", "a la suite de cet entretien le digne seigneur parut pâle sombre et fort agité il annonça qu’ il n’ irait pas à les fêtes ni lui ni sa femme mais ajouta -t-il comme il est juste que la famille en dépit des envieux soit représentée en d’ aussi solennelles circonstances philippe et gautier porteront le fanion d’ aulnay et le tiendront assez haut et ferme pour qu’ il soit vu de tous même ajouta -t-il tout bas de ce roi ingrat qui m’ inflige cette humiliation même de ce marigny orgueilleux qui me frappe aujourd’hui les frères partirent donc escortés de lances chacun c’est-à-dire d’ une quarantaine d’ hommes d’ armes et valets philippe inquiet de l’ inquiétude paternelle gautier enchanté de se trouver plusieurs jours à le paris sans tutelle et se promettant de visiter tous les cabarets dont il avait entendu parler par les vieux soudards qui tenaient garnison à le manoir d’ PROPN chacun sait ce que furent les fêtes de le triple mariage nous n’ en parlerons donc pas sinon pour dire qu’ à le grand tournoi qui fut donné à le cette occasion ce fut philippe d’ PROPN qui fut procl", "or comme il parcourait la lice couvert de son armure d’ acier le visage sous la visière de le casque sa lance victorieuse baissée pour saluer les dames son cheval caracolant en gracieuses courbettes comme les trompettes de les hérauts d’ armes proclamaient son triomphe et que la foule l’ applaudissait et que les dames assisses sur les estrades le saluaient en agitant leurs écharpes philippe en passant devant la tribune royale releva fièrement la tête et regarda ce ne fut qu’ une vision rapide il était passé mais dès lors cette vision devait pour toujours lui rester à le cœur oui ce prestigieux ensemble de costumes d’ armures de draperies d’ or de bannières d’ écharpes ", "ces seigneurs ces grandes dames ce roi ces princes tout cela il le vit mais tout cela ne fut qu’ un cadre de magnificence à la vision unique étrange suave et foudroyante qu’ il devait emporter pour jamais dans son cœur: marguerite c’ est de ces choses que doucement comme on parle d’ un beau rêve évanoui parlait ce matin philippe d’ PROPN et cela se passait dans le vieil hôtel de la rue froidmantel où nous avons dit que nous allions ramener le lecteur gautier était là buridan était là ", "guillaume bourrasque et riquet étaient là aussi bigorne d’ une pièce voisine dont il avait laissé la porte entrouverte écoutait tout en dévorant les reliefs de le festin qu’ en habile cuisinier il avait préparé pour ses maîtres et en vidant d’ innombrables fonds de bouteilles nous disons ses maîtres car l’ intrépide bigorne semblait les avoir adoptés tous c’ est d’ un commun accord après que lancelot bigorne eut apporté les écus d’ or conquis sur le prévôt de paris que l’on avait choisi l’ hôtel d’ aulnay comme lieu de refuge on pouvait y demeurer sans éveiller l’ attention de les voisins et de tous les endroits où on les rechercherait il était bien probable que celui-là serait le dernier " ]
[ "chaque jour elle vient se mettre sur mon chemin je t’ avertis que cela me déplaît fort et que j’ entends ne plus la rencontrer désormais et sans écouter les paroles que balbutiait l’ intendant il lui tourna le dos .dans la pièce dont il avait fait son cabinet de travail le courrier venait d’ être déposé il s’ y trouvait une lettre de sa grand-mère qu’ il ouvrit sans empressement la princesse alexandrine PROPN de belle femme demeurée fort mondaine en dépit de son âge s’ était installée depuis quelques jours à le velaïna et commençait d’ y recevoir les hôtes invités pour les chasses elle s’ étonnait que son petit-fils séjournât si longtemps dans ce sauvage stanitza et qu’ il n’ annonçât même pas son arrivée prochaine ", "il était jaloux de vous il me laissait toute liberté mais il préférait avec son amour-propre de mâle de ne pas être trop à le courant où est le corps à le présent à l’ institut médico-légal j’ aimerais que vous vous y rendiez demain dans la matinée pour le reconnaître officiellement ou ̀ a -t-il été atteint ", "elle rejoint gars à une table dans le bar de le club moi j’ ai failli avaler mes molaires en les voyant car un de les c’ est celui que j’ avais croisé sortant de sa chambre chez elle le type maquillé quoi? c’ est ça le fiance ", "la morte habillée dans sa plus jolie robe semblait voir à le travers ses paupières closes le lent passage de ceux dont elle avait partagé le sort PROPN confectionna PROPN un cercueil tendu de taffetas crème des forçats de droit commun déblayèrent la neige et creusèrent la fosse dans le sol gelé de le cimetière tous les prisonniers tenant un cierge à la main suivirent l’ office funèbre il faisait un tel froid dans l\\ église que sophie en avait le cerveau perclus ", "c’ est un effet de l’ instinct wolfgang; tous les animaux obéissent à l’ instinct alors il paraît que l’ instinct consiste à le savoir ce qu’ on n’ a jamais appris hé m’ écriais -je tu m’ en demandes trop que puis -je te répondre il souriait d’ un air dédaigneux rejetait le pan de son manteau troué sur l’ épaule et sortait sans ajouter une parole ", "dis -moi ce que tu penses après tout je ne sais plus moi on finira par me faire croire que je suis un monstre que je manque de cœur cette dernière infortune dépassant les limites de le vraisemblable PROPN se hâta de rassurer son amie ce fut alors qu' adeline ayant épuisé la série de ses doléances changea de ton pour demander mais avec un intérêt où elle s' efforçait évidemment eh bien voyons et ce pauvre michel il est cloué dans son fauteuil par une hémiplégie répondit d' une voix blanche PROPN fut si réellement saisie qu' elle devint très pâle et qu' un fugace tremblement agita son joli masque sa futilité eut comme un éclair de conscience dans un confus remords elle s' en prit à l' amie dont le discret silence impliquait un blâme pourquoi ne me le disais -tu pas tu me laisses parler c' est inouï dieu mais une hémiplégie qu' est -ce à le jus te de la paralysie n' est -ce pas la paralysie de toute une moitié de le corps on pourrait dire les quarts son cerveau est très atteint ", "mais je vous répondrai que non parce qu’ alors son secret n’ en eût pas été un pendant seulement un an on nous raconte que bien des femmes ont habité l’ hôtel de la rue de le cirque et qu’ elles étaient autrement ruineuses que mme zélie cadelle mais ce n’ est là qu’ un bruit qu’ étaient ces femmes on ne sait que sont -elles devenues on l’ ignore ont -elles seulement existe ", "c’ est la coinchée il a donc joué à la coinchée avec ses amis il vivait avec sa mère n’ est -ce pas une brave femme si je ne me trompe —vous dites? je ne dis rien ", "sans doute tu as raison puisque ma fille n’ a pas voulu de m. d’ arjuzanx j’ estime qu’ elle a été sage et j’ ajoute que de sa part je n’ en suis pas étonné il est vrai qu’ elle demande chez son mari d’ autres qualités que celles que m. d’ arjuzanx pouvait lui offrir; seulement le mari chez qui nous rencontrerions ces qualités n’ est pas facile à le trouver il y eut un moment de silence ", "un vendeur de ambulant avait engagé son chariot pour traverser madeline actionna le klaxon tout en braquant à le gauche le marchand sursauta et fit un bond en arrière tandis que la smart percutait le bord de la charrette en métal qui se retourna sur le sol déversant sur la chaussée saucisses ketchup moutarde oignons frits et choucroute la voiture fut déportée et mordit le trottoir mais madeline parvint à la maîtriser et écrasa l’ accélérateur pour repartir à le plein régime sur pendant ce temps à le coney avachie à le sol comme un animal apeuré alice tourna la tête à la recherche de le rat mais le rongeur s’ était fait la male avec youri " ]
depuis qu’ elle est en état de parler j’ ai essayé à le plusieurs reprises d’ obtenir qu’ elle me dît ce qu’ elle pensait de l’ affaire de sa sœur je n’ ai pas pu en tirer un mot elle pleure et elle ne répond à le aucune question elle a de bonnes raisons pour se taire que s’ est -il passé entre berthe et cette fille
[ "pourquoi l’ a -t-elle assassinée? que m’ importe je sais qu’ elle est coupable et qu’ elle a menti en me jurant que sa sœur ne m’ avait jamais trompé je ne crois pas à le serment d’ une femme qui assassine et maintenant je suis sûr de mon fait ma femme a eu un amant et un bâtard est né de cet adultère ", "vous pouvez vous figurer aisément mon cher nointel ce que je souffre hier j’ ai cru que j’ allais mourir de désespoir ce matin n’ y tenant plus je suis sorti de cette maison souillée j’ ai marché devant moi sans savoir où j’ allais et le hasard m’ a amené ici à le moment où le convoi de cette d’ orcival entrait dans le cimetière en voyant les drôlesses en falbalas qui suivaient le corbillard je me suis douté de la chose et je me suis informé dans la foule on ne parlait que de le crime de l’ opéra et le nom de lestérel était dans toutes les bouches ", "alors la rage m’ a pris et je me suis assis devant ce cabaret pour boire j’ espérais que l’ eau-de-vie me ferait oublier je me trompais il y a longtemps que je n’ ai plus la consolation de trouver l’ oubli à le fond d’ une bouteille à le moment où vous m’ avez parlé je me demandais si je ne ferais pas bien d’ en finir et d’ aller me jeter dans la seine à le lieu de rentrer chez moi ", "voilà ou ̀ j’ en suis mon cher camarade moi qui ai navigué sur toutes les mers de le globe je pense à me noyer dans l’ eau douce et quand je songe que c’ est une femme qui m’ a mené là je voudrais que le tonnerre les écrasât toutes —vous allez trop loin cher ami dit doucement nointel les femmes ont du bon et je confesse que sans elles l’ existence n’ aurait aucun charme pour moi le tout est de ne pas leur demander ce qu’ elles ne peuvent pas nous donner et de ne pas prendre trop à le sérieux les chagrins qu’ elles nous causent ", "c’ est pourquoi si vous me permettiez d’ émettre un avis sur votre cas je vous dirais qu’ en admettant même que votre femme ait eu un amant ce qui ne me paraît pas démontré c’ est là un malheur qu’ il faut avoir le courage de supporter l’ opinion s’ est retournée depuis le temps de molière les maris trompés ne font plus rire et un honnête homme n’ est pas déshonoré parce qu’ il a plu à une farceuse de jeter son bonnet conjugal par-dessus les moulins —oui répondit le marin avec ironie je sais que la mode a changé on ne les insulte plus sur le théâtre et ailleurs on ne se moque plus d’ eux ouvertement surtout quand on sait qu’ ils ne sont pas d’ humeur à se laisser bafouer ", "mais ce n’ est pas le ridicule que je crains si j’ avais fait un mariage de raison et que ce mariage eût mal tourné j’ aurais commencé par donner une leçon à le premier railleur qui me serait tombé sous la main peut-être même me serais -je cru obligé de planter un bon coup d’ épée dans les côtes de l’ amant; et après j’ aurais laissé ma femme à son amoureux je serais retourné à le mon métier de marin et je me serais bien vite consolé en naviguant qui vous empêche de prendre ce sage parti? —vous ne comprenez donc pas que j’ ai aimé passionnément cette créature que depuis ans je ne vis que pour elle; vous ne comprenez donc pas que je l’ aime encore c’ est honteux c’ est la ̂che mais c’ est ainsi ", "je la méprise je la hais et je l’ adore si je ne l’ adorais pas croyez -vous que je penserais à la tuer que m’ importerait qu’ elle appartînt à un autre si elle m’ était indifférente mais il est enraciné là cet indigne amour dit crozon en se frappant la poitrine et pour l’ en arracher il faudrait m’ arracher le cœur vous êtes fort vous nointel vous ne vous êtes jamais affolé d’ une de ces poupées qui nous prennent tout notre énergie notre honneur ", "vous ne savez pas ce que c’ est que de se dire à le tout instant de le jour et de la nuit il y a un homme qui la possède elle ne vit que pour cet homme elle est à le lui corps et âme elle lui a sacrifié son honneur et sur un signe de cet homme elle me quitterait sans pitié elle le suivrait sans remords si vous aviez passé par cette horrible épreuve je vous jure que vous ne me conseilleriez pas la résignation je ne pardonnerai pas je ne peux plus pardonner j’ ai trop souffert ", "il faut que tous ceux par qui j’ ai souffert soient punis quand ce sera fait il ne m’ en coûtera guère de mourir car ce n’ est pas vivre que de vivre comme je vis heureusement le jour de la vengeance est venu mon cher camarade dit nointel sans s’ émouvoir j’ aurai quelques objections à le vous présenter quand vous en serez à le dénouer tragiquement cette fatale histoire oh! rassurez -vous " ]
[ "puis roselyne embrassa tendrement sa vieille amie et s’ éloigna avec odon.mme suivit des yeux l’ élégante silhouette masculine à l’ allure hautaine et ferme et l’ autre celle de roselyne fine souple d’ une grâce la vieille dame joignit les mains en murmurant: –que les hommes sont imprudents ce pauvre m. de capdeuilles !aussitôt l’ automobile en marche roselyne demanda –comment trouvez -vous mme geniès odon? –j’ aime beaucoup son regard qui est celui d’ une femme intelligente et très bonne –n’ est -ce pas je suis bien contente que vous la jugiez ainsi ", "c’ est toujours un peu bizarre j’ assiste stupéfaite à le déroulé de les événements qui se produisent dans l’ ordre requis par la tradition juive la cérémonie commence j’ ai envie de tout arrêter d’ appuyer sur le bouton stop rembobinez je suis sur le point de commettre un acte irréversible irréparable –je voudrais revenir en arrière ", "jamais PROPN aurait soupçonné que son père puisse encore intéresser à une production culturelle quelconque il y a une petite bibliothèque à la maison de retraite j\\' ai lu de ses romans est un bon auteur il me semble est agréable à le lire et il a une vision assez juste de la société ", "quand ils sont tout petits on les laisse heures sans manger —yvonne et auguste ont jeté un cri d’ effroi puis on varie la nourriture à le mesure qu’ ils croissent ils mangent savez -vous toutes sortes de graines d’ herbages et de légumes ce beau gazon qui a l’ air d’ un embellissement est très-utile à le mes bêtes ", "pourquoi dire je suis le corail blanc ou bien l’ améthyste qui fixe les violets de le soir les dieux t’ ont donné des oreilles des yeux une âme entends vois comprends et que le dragon vert de l’ éternel hyménée te conseille d’ une rive à l’ autre je traverse le fleuve de ma pensée pour t’ entre tenir cher cœur de jade et de lapis te dérober à les coups de les illuminés des poings fermés de l’ immuable harmonie ne me suffit pas ", "un couplet un refrain tout va bien on pourrait dire instant magique si on avaitce genre de mots à la bouche on dira juste et etqu’ ils ne seront plus jamais aussi grands autre couplet autrerefrain et mick comme la partition le veut s’ apprête à le repartirpour un tour mais inopinément décide de conclure dèsce moment ", "quelque emploi qu’ on fasse de son argent de le moment qu’ on le dépense il est utile à le pays angèle je crois deviner ta pensée tu veux jouer un rôle terrible et dangereux ...ah prends garde mon amie prends garde henri pour la première fois douterais -tu de ta femme ", "bathilde était prête à le pleurer PROPN descendit prendre son café avec bathilde ainsi que c’ était son habitude bathilde espérait qu’ en entrant buvat lui demanderait pourquoi elle se tenait ainsi enfermée chez elle et que ce serait pour elle une occasion de lui dire d’ ouvrir la fenêtre mais buvat avait reçu la veille de le conservateur de la bibliothe un nouvel ordre de classement pour les manuscrits et buvat était si préoccupé de ses étiquettes qu’ il ne fit attention à le rien qu’ à la bonne mine de bathilde mangea son café tout en chantonnant sa petite chanson et sortit sans faire la plus petite remarque sur ces rideaux si tristement fermés pour la première fois bathilde eut contre buvat un mouvement d’ impatience qui ressemblait presque à de la colère et il lui sembla que son tuteur avait bien peu d’ attention pour elle de ne pas s’ apercevoir qu’ elle devait étouffer dans une chambre ainsi calfeutrée restée seule bathilde tomba sur une chaise ", "je vous donnerai monsieur le comte un moyen plus certain de vous venger d’ une épouse infidèle et après que mon père eut vu ma mère ressortir de le pavillon qu’ il les eût vu se séparer pour rentrer par des portes différentes il remonta à le cheval et alla coucher dans une ferme à une lieue de PROPN zoptos l’ y suivit et aigrissant les ressentimens de mon père il lui fit adopter le plan affreux qui a causé la perte de ma mère et la mienne car dieu me préserve de croire que le crime atroce qui suivit de près les momens dont je parle ait été connu de mon père l’ imprudence que ma mère avait faite d’ aller voir son frère avant les jours de sa chute pensa me coûter la vie en déterminant le moment de son accouchement et en l’ avançant de près d’ un mois ce qui confirma mon père que j’ étais le fruit de les amours d’ PROPN ", "pauline ne voulait pas tromper davantage ni rendre le pauvre enfant responsable de le crime de sa mère elle était décidée à le garder pour se punir elle-même dans cette personnification de sa faute elle sentait d’ avance ce qu’ elle allait souffrir en voyant son mari caresser l’ enfant d’ un autre elle comptait supporter cette torture en expiation comme on porte un cilice qui écorche et meurtrit la peau de le pénitent les yeux obcurcis par des larmes qu’ elle n’ essuyait même pas elle commençait à le sentir les premières douleurs de sa prochaine délivrance et quelques heures plus tard elle donna le jour à une fille " ]
aujourd’hui robert ou harry c’ est de le pareil à le même mais c’ est harry PROPN si tu r’ descendais chez les mortels oui anna qu’ aurais -je pu lui dire? que je faisais ma petite régression que je retournais à les origines
[ "rien de tout cela sans doute mais je me trouvais ligoté à le bord de le vide par un lasso un fil conducteur qui me tirait en arrière PROPN où s’ était fomenté l’ adolescent que j’ étais resté un appel venu de loin me commandait de refaire ce chemin de retrouver dany pas pour commencer quelque chose mais plutôt pour en finir PROPN et moi c’ était lamberville et c’ était là qu’ il me fallait retourner mais avant de partir savoir ce qu’ il en était de le meurtre ", "je relevai les yeux sur anna qui passait un pull en mohair elle était belle —ton copain à le france-soir tu le vois toujours demandai-je —pas souvent mais ç a peut se refaire suggéra -t-elle c’ est pour quoi? ", "savoir ce que devient l’ enquête sur le meurtre de la fille starsky —quelque chose en tête harry —j’me disais simplement que ç a serait mieux si je savais à le quoi m’ en tenir sur le type qui a fait le coup si je retrouve dany j’ voudrais être sûr que ce soit lui ou bien un autre tu comprends? parce que t’ as l’ intention de retrouver waxman je m’ étais laissé aller j’ ai toujours eu des problèmes avec ma nature généreuse ", "—écoute anna avançai -je laborieusement j’ arrive à le rien ici côté peinture et puis rechercher dany me permettrait de revoir des gens que j’ ai perdus de vue enfin tu vois c’que j’ veux dire elle s’ était renfrognée et mordillait avec frénésie sa lèvre inférieure elle se pencha vers moi comme pour lire sur ma bouche et demanda avec une toute petite voix —t’ en as marre de moi harry c’ était pas ça de le tout et je passai un bon quart d’ heure à la serrer dans mes bras et à le lui expliquer quelle fille vraiment formidable elle était et j’ y croyais vraiment ", "puis je passai en revue une année de peinture comme pour me convaincre qu’ il était temps de changer d’ air de me nourrir d’ un quotidien différent tout ce qui défila sous mes yeux portait la marque de le professionnalisme le coup de patte de l’ artisan mais il y manquait la souffrance certains disent la maturité je décidai de ne revenir dans cette pièce qu’ après avoir vaincu tous les fantômes de le passé mais PROPN n’ avait rien d’ un fantôme il était vivant et sans doute à les abois ", "je me tournai vers anna allongée sur le lit elle appelait son ami journaliste et la lumière sur son visage me pinça le cœur j’ eus le sentiment que je ne la reverrais pas de sitôt PROPN se redressa elle en avait terminé avec le téléphone —le vieux de l’ hôtel maintient son témoignage mais PROPN est toujours recherché ", "on parle maintenant d’ un dealer de coke qui passait une fois par semaine pour les provisions c’ est bon pour dany dis-je —oui si met le paquet pour retrouver le dealer en question non si le type n’ est pas identifié car alors il lui faudra une cloche quelconque à se mettre sous la dent affirma anna d’ autre part la famille de la starsky vient de débarquer beaucoup d’ argent dans le textile d’ après max et bien décidée à le faire la peau de le coupable ", "l’ avenir se présentait radieux une raison supplémentaire pour moi de ne pas rester ici les pieds dans le même sabot à le attendre dieu sait quels lauriers hypothétiques et poussiéreux que la critique picturale décerne cycliquement à les bons élèves je m’ approchai d’ anna ses lèvres étaient chaudes et sous son pull de mohair sa peau à le grain serré tressaillait le soir tomba sur la ville et j’ oubliai tout le temps d’ une nuit sans rêve ", "la radio était franchement pessimiste un certain jambet avait battu sa femme à le mort puis s’ était fait justice avec une carabine de marque américaine les salauds d’ arabes confisquaient le pétrole un ministre plongeait dans un étang pour en finir avec la vie mais le pire c’ était encore l’ énoncé de le tiercé gagnant de la troisième à le longchamp j’ appris ainsi que mon favori jack pot sur lequel j’ avais placé billets s’ était désintéressé de la course à le point d’ en oublier de coller à la croupe d’ une jument portant les couleurs roses et noires de mon second canasson s’ était débarrassé de son jockey à la cinquième haie quant à le troisième il terminait seizième donc bon dernier " ]
[ "la belle mme bernard des vignes ne se remariera pas à le partir de cette heure décisive l’ amour de la veuve pour son fils s’ accrut en raison de le sacrifice qu’ elle lui avait fait et devint encore plus passionné presque jaloux elle ne pouvait plus se passer de la présence d’ armand elle avait besoin sinon de le tenir sous ses yeux de le moins de le savoir à la maison tout près d’ elle elle souffrait de ses absences pourtant assez courtes puisqu’ il n’ allait à le lycée que pour en suivre les cours et parfois prise d’ un impérieux désir de le revoir une demi-heure plus tôt elle demandait sa voiture et se faisait conduire à la porte de louis-le-grand ", "il ne faut pas en vouloir à le mme PROPN vois -tu: elle ne sait pas comment sont les cœurs de mère et les cœurs d’ enfant elle est bonne pour moi: je l’ aime parce que je dois l’ aimer je t’ aime parce que tu es ma mère chérie comment l’ appelles -tu mon fils? je l’ ai appelée longtemps madame puis je ne lui donnais aucun nom car ce madame lui faisait de la peine ", "sa peine bien-aimée le fortifie de le temps de mes études à les beaux-arts une citation à l’ encre rouge faisait office de flamme postale sur les courriers de l’ école les uns pensent dit -on les autres agissent mais la véritable condition de l’ homme c’ est de penser avec ses mains pendant des années la citation fut signée godard jusqu’ à le ce que quelqu’un me signale qu’ elle lui avait été à le tort attribuée il fallut réimprimer des enveloppes rendre à le césar ce qui lui appartenait et à le d.de rougemont cette émouvante pensée sur la condition de l’ homme et de l’ artiste qu’ est -ce donc alors que la poésie quelle citation de ou de v.hugo nous sortira de ce mauvais pas tout semble devenu poétique en cette période où les mots sont peu à le peu en train de perdre leur signification ", "il était pâle l’ œil atone sans force sans voix un médecin tout de suite commanda angélique un de les garçons se précipita sur son ordre un autre apporta de le vinaigre a l’ aide de son mouchoir mme lenoir en imbiba les tempes de le duc qui ranimé bientôt dit d’ une voix faible encore cependant –j’ étouffe de l’ air je vous prie ", "à le bout de l’ époque indiquée par le code de les convenances son grand deuil subit un déchet de pour je veux ainsi dire qu’ elle prit le demi-deuil et je ne suis pas fâché de protester en passant contre cette anomalie on ne devrait selon moi porter le demi-deuil que pour les parents qui sont à le moitié morts ne vous semble -t-il pas puis vint le jour où ce dernier demi-deuil tomba de lui-même alors ce fut l’ innommable torture l’ ex-miss des goûts de la plus criarde polychromie ", "—je dis: les c’ est comme cela que nous les appelons —qui vous la voyante et l’ ancien homme de cirque —à ce propos je les ai fait surveiller comme vous l’ avez demandé jusqu’ ici il ne s’ est rien produit et il ne se produira sans doute rien maintenant que le clown a trahi selon son expression ", "aimez -vous mieux que dans un jour peu éloigné runsdorf soit vendu vos enfants sans asile et sans pain notre nom livré en pâture à la curiosite plus ou moins malveillante de le public la comtesse crispa ses mains à les bras de son fauteuil –je trouverai un moyen pour éviter ce désastre je puis m’ adresser à la princesse ...–eh quoi! ma mère pensez -vous que votre fils jeune et vigoureux acceptera ainsi l’ aumône ira mendier la fortune de le prince olgoff car en admettant que ma tante nous institue ses héritiers nous ne pouvons accepter ces biens qui doivent légitimement revenir à les neveux de le prince .–eh bien tu peux te marier épouser une héritière noble naturellement rougit sa main s’ étendit en un geste de protestation –cela jamais tant que je n’ aurai pas à le offrir à le ma femme une position assurée je ne me marierai pas car je me mépriserais moi-même de lui devoir tout d’ ailleurs l’ une de les raisons qui m’ ont encouragé dans la résolution que je vous dévoile aujourd’hui est celle-ci je veux avoir le moyen d’ épouser une jeune fille pauvre si elle m", "pourquoi pas il ne se mouille pas le pourri serait quoi comme boulot je redemande il t’ expliquera a si tu lui conviens parce qu’ il a ses têtes ton bonhomme ", "l’ hôtel d’ angleterre l’ hôtel d’ albion l’ étaient des établissements de dernier ordre indignes de loger m. et mme de villanera l’ hôtelier se coucha sur cette tirade et l’ interprète offrit de courir à la recherche de les renseignements il resta absent une partie de la nuit le tas s’ endormit à l’ attendre; mme rongea son frein et s’ étonna plus d’ une fois qu’ une personne qui avait francs dans sa cassette ne pût acheter un simple renseignement ", "–c’ est un calcul de métier la mer est la plus perfide de toutes les amantes elle engloutit sans pitié un grand nombre d’ entre nous or quand nous sommes sur le point de faire naufrage il vaut mieux subir le plongeon sans résistance sans discussion sans phrases comme disent les littérateurs que d’ essayer une défense et un sauvetage le plus souvent impossibles que d’ opposer à la destinée une révolte inutile les naufrages à le portée de la côte sont très-peu fréquents " ]
oui lui dit qui lui demanda ce qu’ elle avait comme murs non ajouta -t-il immédiatement en jetant un regard circulaire pas la peine vous n’ avez pas de béton ici mais c’ est un bon outil c’ est bien vis et chevilles vous avez aussi louise se révéla riche en vis nettement moins en chevilles plus précisément quand nous étudiâmes ensemble la question il apparut que les chevilles achetées en vrac dont elle disposait ne correspondaient pas en nombre suffisant à les vis qu’ elle ne s’ était procurées qu’ en diamètres il faudrait acheter d’ autres chevilles en fait estima
[ "vous connaissez une quincaillerie dans le coin? intervint marc s’ adressant pour la seconde fois à le louise dont il croisa me sembla -t-il enfin le regard où il séjourna plusieurs secondes comme s’ il voulait vérifier quelque chose il y en a une dans la rue à le mètres à le droite lui répondit -elle c’ est d’ ailleurs là que j’ ai acheté celles que j’ ai je crains qu’ ils n’ en aient pas d’ autres on peut essayer la zone industrielle dis -je sinon c’ est ou ̀? dit vivement marc ", "en direction de l’ aéroport dis-je attendez intervint louise vous n’ allez pas aller vous perdre dans la zone industrielle pour des vis mais si dit marc qui semblait soulagé d’ avoir à s’ absenter durablement et qui déjà me demandait ou ̀ j’ avais garé ma voiture écoutez intervint de nouveau louise vous n’ êtes vraiment pas obligé d’ aller là-bas mais si vraiment vous y alliez il y a ma voiture qui est tout près c’ est quand même plus simple et il me sembla que marc à l’ idée de monter dans la ford break bleu marine maintenant esquissait un geste qui voulait dire non pas cette voiture jamais plus cette voiture et encore moins moi dedans mais non sa main levée ne s’ agitait pas latéralement face à le louise en signe de dénégation elle plongeait cette main dans sa poche de veste et en retirait un téléphone dont la sonnerie montait maintenant en puissance excusez -moi dit -il prenant l’ appel allô oui enchaîna -t-il salut flavien je t’ écoute oui non je ne saisis pas bien ils sont entrés comment? et alors dit -il inaugurant un long silence à le cours de lequel il", "désolé nous dit -il après avoir raccroché il y a un assez gros ennui des types viennent de braquer la boîte –je m’ occupe d’ un night-club précisa -t-il à l’ intention de louise–ils viennent de braquer la boîte avec des fusils d’ assaut ils sont entrés ils n’ ont pas pris grand-chose parce que le personnel s’ est enfermé à le clé à le sous-sol avec la caisse ils n’ ont pris que le contenu de la caisse de les vestiaires mais en sortant ils ont paniqué et tiré sur les flics qui arrivaient un passant a écopé d’ une balle dans le bras ou dans la cuisse je ne sais plus il est à l’ hôpital on en parle à la radio vous avez la radio? demanda -t-il à le louise je n’ ai pas vraiment de radio lui répondit louise enfin j’ en ai une qui ne marche pas je veux dire que ç a capte mal aucune importance lui dit marc j’ essaierai de l’ écouter dans le taxi ce que je vais faire nous dit -il à le tous les c’ est que je vais repasser à l’ hôtel prendre mes affaires il y a une station de taxis pas loin juste à le côté de l’ hôtel dis -je mais on va t’ accompagner surtout pas quest", "demanda -t-il à le louise qui lui répondit oui je dois avoir ç a quelque part attendez et elle se baissa derrière le comptoir j’ ai un petit guide fit sa voix qui nous parvenait d’ en dessous puis elle se releva voilà dit -elle feuilletant un fascicule je vous le dicte? oui fit marc qui enregistra le numéro sur son portable bon dit -il en s’ avançant vers louise dont il serra la main ç’ aurait été avec plaisir vraiment cyril dit -il ensuite en lui prenant le bras je n’ ai pas le choix je t’ appelle serge ajouta -t-il en pivotant vers moi attends lui dis -je je t’ accompagne jusqu’ à l’ hôtel à le tout à l’ heure dis -je à les autres et nous prîmes marc et moi la direction de la porte marc fit un signe en se retournant nous sortîmes il appela l’ aéroport nous étions assez loin dans la rue déjà nous remontions vers l’ hôtel ils me mettent en attente me dit -il je peux en profiter pour te poser une question dis-je tu peux toujours me dit marc c’ est parce que c’ est moi qui l’ ai retrouvée ", "lui demandai-je excuse-moi dit -il et il entra en communication à le quelle heure le prochain avion pour paris s’ enquit -il après quoi quelques échanges plus tard avec carte bleue en main il raccrochait j’ ai quarts d’ heure dit -il c’ est juste ira dis-je non me dit -il ce n’ est pas pour ça je ne crois pas que ce soit pour ça et nous arrivions en vue de la station de taxis marc se pencha à une vitre vous pouvez me retrouver à l’ hôtel de la place ", "dit -il à le chauffeur en pointant le doigt qui est là à le moins de mètres ajouta -t-il et nous poursuivîmes en direction de l’ hôtel tu lui as demandé si elle prenait le métro? me dit marc non dis -je je ne l’ ai pas questionnée là-dessus essaie toujours de le savoir dit -il je peux te demander ne prouvera rien dis-je si elle change à le miromesnil si dit -il quand même ", "tu n’ auras jamais de certitude dis-je sauf si elle ne change pas à le miromesnil dit -il va faire bizarre comme question dis-je tu n’ auras qu’ à te renseigner sur ses points de départ et d’ arrivée dit -il ensuite on regarde sur le plan pour trouver la correspondance écoute marc dis -je tu fais comme si elle allait disparaître or j’ ai son numéro de téléphone l’ immatriculation de sa voiture et son adresse à le paris ne devrait pas poser de problème ", "on peut donc voir ç a plus tard c’ est vrai dit -il je prie simplement pour qu’ elle ne change pas à le miromesnil mettons que je t’ appelle alors on s’ appelle de toute façon dis -je comme nous entrions dans l’ hôtel ", "je prends mon sac et j’ arrive dit -il je t’ attends dis-je je ne l’ attendis pas longtemps juste assez pour me rendre compte qu’ il allait en effet partir à le peine plus tard il partait je l’ embrassai moi cette fois " ]
[ "PROPN lecomte était le fils de l’ un de les voisins établi depuis ans à le rang de le où il prospérait il était célibataire et sa sœur léa tenait sa maison PROPN a des ben belles vaches remarqua charlot après un moment de silence PROPN aurait teut ben moyen d’ les avoir à le bon compte fit deschamps est pour mourir sûr que PROPN les vendra à n’ importe quel prix pour mettre l’ argent dans sa poche déclara la scouine ", "vous la voyez dans l’ embarras et vous voudriez bien l’ en retirer pas vrai? –si c’ est de cela que vous voulez me parler je vous écoute répondit la mariette car ce que vous dites est la vérité.–eh bien ma bonne demoiselle dit françois en se levant et en s’ accotant avec elle contre la berge de le petit pont vous pouvez rendre un grand office à le madame blanchet .puisque pour son bonheur et dans son intérêt je veux le croire vous êtes bien avec la sévère il vous faut rendre cette femme consente d’ un accommodement elle veut choses qui ne se peuvent point à la fois par le fait: rendre la succession de maître blanchet caution de le paiement de les terres qu’ il avait vendues pour la payer; et en second lieu exiger paiement de billets souscrits à le elle-même elle aura beau chicaner et tourmenter cette pauvre succession elle ne fera point qu’ il s’ y trouve ce qui s’ en manque ", "elle n’ a jamais travaillé de sa vie elle est plus jeune que moi et s’ est mariée à le ans alors qu’ elle vivait encore avec mes parents elle a toujours été une enfant gâtée c’ est elle qui tient votre ménage c’ est sa façon si vous voulez de payer sa part ", "mais elle veillait sur lui et à le moindre mouvement qui lui eût fait croire que sa vie était en danger elle n’ eût pas craint elle faible enfant de se précipiter à le milieu d’ eux pour leur rappeler l’ ordre de son père de le chef de la tribu de les beni-sala aussi combien fut -elle heureuse et surprise toute à la fois lorsqu’ elle vit la conversation s’ engager entre edouard et les arabes lorsqu’ elle vit le rire agiter toutes ces lèvres que contractaient un instant avant les émotions de la soif de le sang alors elle sourit aussi la charmante zora mais ce fut d’ un sourire d’ ivresse qu’ arrosèrent des larmes d’ amour depuis jours PROPN était à le milieu de la tribu de les beni-sala et l’ intérêt que lui avait manifesté coddour s’ accroissait chaque jour ", "j’ ai voulu voir clair la lumière est faite et je suis votre homme donc je réponds à le votre question le borean part dans jours ce délai étant nécessaire pour que le mariage de ce leven avec margaret villiers soit accompli mais j’ y pense villiers ce leven devient le gendre de votre ennemi! tout cela se tient! ca pourra être amusant vous parlez trop occupez -vous de vos propres affaires voici les florins pour vos hommes plus pour vous je mets à le votre disposition le marsouin ah! le bon petit steamer en voilà un qui file comme le vent dès demain vous embarquerez et vous approvisionnerez le navire vous prendrez les inscriptions pour malacca avec relâche sur les côtes de sumatra bien entendu je ne parais en rien dans cette affaire le steamer est loué en votre nom et vous vous chargez de tout et quand partons-nous ", "appartenance des poils prélevés sur le corps de paul hellouin à l’ espèce le loup commun PROPN adressa dans l’ instant l’ information à le hermel ainsi qu’ à le montvailland et à l’ adjudant-chef brévant à le puygiron il ne détestait pas emmerder ce type qui ne lui avait toujours pas communiqué le dossier attendu sur auguste massart ce matin la photo de massart était parue dans la presse et la pression montait dans les colonnes de les journaux à la télévision à la radio le meurtre de paul hellouin et le massacre consécutif de les brebis de châteaurouge avaient achevé de mettre les journalistes et la police sur les dents ", "certes on ne m’ accusera pas d’ exagération si j’ affirme que le chiffre de les touristes qu’ attirent les charmes de ce climat exceptionnel a atteint de nos jours le chiffre de individus et ce n’ est rien encore tous les ans ce chiffre s’ accroît dans des proportions considérables les terrains doublent triplent décuplent de valeur les maisons les hôtels les villas surgissent de toutes parts c’ est une fièvre un délire –ou plutôt c’ est un besoin nouveau que l’on se crée un plaisir que s’ imposent toutes les bourses depuis celle de l’ archimillionnaire jusqu’ à le celle de le petit rentier à lequel ne coûte aucune privation pour prendre sa part de le gai soleil qui illumine ces régions privilégiées de sa généreuse clarté ", "—mauvais cœur vous-même qui est -ce qui vous force à le courir les campagnes et à le mendier avec vos gosses encore pour faire vous pouvez passer allez on la connaît —dites donc chemineau fit une voix enrouée où sont vos papiers un gros homme vêtu d’ une veste de tricot très assuré de langage et d’ attitude observait le breton qui tournait avec précaution la petite voiture pour revenir sur ses pas —oui où sont vos papiers ", "est que cher grand-père salvatore doit vous ranger dans la même catégorie que ces gens à le courte vue de le haut de son intelligence supérieure il nous considère tous comme des aveugles ou des faibles d’ esprit.gemma vit se contracter les lèvres de salvatore comme s’ il retenait des paroles prêtes à le s’ en échapper à le ce moment sans doute dans la crainte d’ un conflit entre les cousins mme de camparène se mit à le questionner sur le récent séjour qu’ il venait de faire à le paris il parla de concerts entendus de pièces de théâtre sa physionomie s’ animait légèrement ", "plus personne ne passe et la lumière baisse faisons halte un moment et ensuite il sera temps de redescendre mais près de l’ endroit où nous sommes une caisse en bois blanc munie de poignées une sorte de chaise à le porteurs est posée sur la terre remuée de frais avec des lotus en papier d’ argent et des petites baguettes de parfum qui brûlent encore; évidemment quelqu’un a dû être ce soir même enterré là-dessous je ne me le représente pas ce personnage " ]
—donnez -moi la fleur qui trempe dans ce vase je lui ai présenté ce joyau de les tropiques l’ a respiré un instant pendant que ses yeux me regardaient puis les paupières à les beaux cils qui recouvraient ses admirables yeux ont à le nouveau abaissé leur abri d’ ombreuse douceur —ne quittez pas ce parfum et moi je regardais le soleil qui entrait par la porte ouverte sur la fête foraine et traçait sur le sol piétiné par les curieux l’ ombre de les palmes
[ "—ne pars pas la minute immense a lentement épuisé ses merveilles mes souvenirs n’ étaient plus les espérances que je chérissais en entrant dans cette maison de toile avaient délicieusement défailli —comment t’ appelles -tu ", "j’ ai prononcé mon nom elle a murmuré —gouverneur nous glissions tous les dans le palais de les mirages le lendemain nous avons commencé ensemble notre route est à le madame gouverneur que je dois mes seules années de bonheur et de prospérité ", "gagnait somptueusement son pain et moi malheureux dans métiers j’ allais végétant à les abois quand je l’ ai rencontrée je ne fus plus rien quand elle est partie jamais l’ intérêt ne m’ a conduit je n’ ai connu que la merveilleuse folie et la pureté de l’ inoubliable aventure celle qui a donné à le ma vie et à le moi-même leur ineffaçable signification vous la connaissez je n’ en renie rien ", "j’ en accepte tout je remercie le sort qui m’ y destinait en naissant mon enfance qui m’ y a conduit l’ enchaînement de circonstances et d’ aventures qui m’ a béni d’ un si âcre bonheur les humiliations partagées acceptées et subies des ridicules où l’ horreur se mêlait à le surnaturel de le plaisir jusqu’ à l’ inéluctable catastrophe qui a mis fin à les glissements ambigus de la joie et comblé dans l’ épouvante mon désir de douleur arrêt —devant vous chers amis se dresse sans honte celui qui a tout voulu vous avez devant vous oscar gouverneur la voix s’ abaisse j’ ai donné mon nom à le hermina gouverneur il eût été plus juste qu’ elle me confiât le sien je me suis toujours incliné devant sa célébrité ", "PROPN y était indifférente elle m’ a appris le détachement je l’ ai rarement entendue dire moi cette femme célèbre répandait autour d’ elle la notoriété j’ étais le mari de madame gouverneur j’ étais fier d’ elle ", "moins détaché que madame gouverneur il m’ est arrivé d’ en être fier pour moi ma femme disait plus tard nous aurons une petite maison avec une colonne-mirador d’ où je découvrirai toute la campagne personne ne nous verra et je verrai tout nous vivrons seuls et tu me raconteras nos voyages comme une vapeur qui monte à l’ heure caniculaire et tombe avec le soir la voix s’ abaisse encore d’ autres fois elle disait nous voyagerons toujours tendant la main à le m.gouverneur qui la touche d’ un doigt puis s’ éloigne —toujours rêveries disait nous posséderons une petite maison d’ où je découvrirai près de toi la campanie personne ne nous verra ni toi chéri ni moi ni mes yeux ni rien de moi rien de mon pauvre corps ", "je regarderai longtemps je regarderai toujours nous mettrons des fleurs à la fenêtre et je verrai tout quand je verrai toi mon gentil mari tu t’ accouderas tout près de moi à le bord de la fenêtre ou j’ étais toute petite entre les fleurs amies déposée la fenêtre où je t’ attendrai encore et où je reposerai dans les belles fins d’ après-midi de l’ italie de le sud heureuse et comblée maintenant que je t’ ai trouvé ah mon dieu parlait -elle ainsi de cette voix qui chante encore en moi consolations —oui gouverneur ", "PROPN nous regarderons ensemble les jeunes filles qui vont à la fontaine les garçons jouant à la balle et nous verrons passer les hommes circulant comme des fourmis dans les jardins verts à la porte de les demeures coiffées de tuiles rouges l’ épaule contre la tienne je regarderai longtemps les petites filles qui bercent les poupées mon chéri je verrai aussi les bébés joufflus et roses souriant à le lait blanc entre des bras maternels je les regarderai longtemps longtemps et puis tu me diras de détourner la tête si je les regarde en soupirant ", "mon grand tu essuieras mes yeux si les brûle le souffle de la campanie et tu détourneras de la fenêtre la toute petite chose aimante dont le cœur bat près de toi je me tairai et ne verrai que toi. et toi tu ne verras que moi je sourirai et je fermerai les yeux à la fin de le voyage aurore mon dieu parlait -elle ainsi quand vous avez repris votre route gouverneur —oui la voix chantait en moi " ]
[ "sans but probablement qu’ est -ce qu’ il pouvait vouloir en passant le seuil il avait touché son chapeau puis ses yeux ayant rencontré d’ abord le portrait de sylvestre dans sa petite couronne\\n' mortuaire en perles noires il s’ en était approché lentement comme d’ une tombe PROPN était restée debout appuyée des mains à le leur table il regardait maintenant tout\\n' autour de lui et elle le suivait dans cette sorte de revue silencieuse qu’ il passait leur pauvreté bien pauvre en effet malgré son air rangé et honnête le logis de abandonnées qui s’ étaient réunies ", "mon corps glissa en dessous de les flots je savais que ces moments étaient les derniers de ma vie et je ne voulais pas les manquer je tentai d’ ouvrir les yeux et ce que je vis m’ émerveilla la lumière de le soleil n’ avait jamais été aussi belle qu’ à le travers les profondeurs de la mer le mouvement de les vagues propageait des ondes étincelantes j’ en oubliai d’ avoir peur de la mort ", "demanda m. de mallevignes quand elle eut franchi le vestibule salomon –vous ne la connaissez pas une finaude c’ est une ancienne étoile de bruxelles savez -vous découverte par le baron wilmer qui en a fait ce que vous voyez une clarens à la portée de toutes les bourses pleines –est -ce qu’ elle songerait à acheter l’ hôtel? ", "il avait longtemps attendu son heure différant la vengeance jusqu' à le moment où l' affaire serait presque oubliée et où l' autre n' y penserait plus et puis un beau soir que son empoisonneur était parti en course à le village voisin lisée sans être vu était venu s' aposter pour l' attendre à le coin de le bois de le teuré quand il arriva le chasseur l' aborda carrément sur la route se nomma: c' est moi lisée puis lui rappela les faits lui fournit les preuves le traita d' assassin et de lâche et après l' avoir largement souffleté le .et alors la colère comme un torrent trop longtemps endigué remontant de le plus profond de son cœur il avait administré à le chenapan une de ces tournées fantastiques une de ces volées de coups de pied et de coups de trique si terrible que l' autre cabossé meurtri talé éborgné en avait été plus de jours avant d' oser sortir et ne s' était jamais vanté de la chose .mais pas un chien n' avait péri depuis à le village la leçon avait profité empoisonner miraut lisée n' aurait ni trêve ni repos avant d' avoir découvert l' ass", "imbécile sagesse de l’ homme le galien de la rue à les ours n’ avait pas encore franchi la plaine PROPN que déjà le perfide bruscambille entre-bâillait la porte bâtarde qu’ il poussait lui-même le maraud qu’ il entraînait dans l’ alcôve de la belle le seigneur annibal la fine fleur de les freluquets de le<UNK> royaume sur ce pâmoison de l’ infante douces paroles doux baisers privautés plus douces encore le tout en plein théâtre ", "par son ordre marie-louise nous enferme dans cette affreuse maison j’ ai pu heureusement arriver à le découvrir ou ̀ elle mettait sa clef et aujourd’hui je l’ ai prise pendant qu’ elle dormait et que PROPN était sorti mais son père le déteste il vaudrait le faire mourir !l’ enfant levait en ce moment vers moi un regard vide et je fus frappée de la nuance verte de ces grands yeux sans pensée –son père qui est son père dis -je d’ une voix étouffée ", "parce qu' il turbine avec l' autre a quelques instants d' hésitation puis lâche dans la pétarade d' une reprise de le moteur avec une mésestime nettement appuyée si on peut appeler a turbiner ils maquillent des trucs qu' on sait pas de quoi il s' agit pas de le sérieux sûrement sent qu' il va ce soir dès qu' il aura largué ces mecs être à le même de donner un coup de grelot rassurant à le monsieur hans chez paulette sur la table de cuisine PROPN finit de nettoyer son flingue rabattant de la séance de tir PROPN l' a déposé et attendu minutes devant un armurier de l' avenue de la grande-armée juste le temps pour le grand d' attriquer une mignonne trousse d' entretien avec écouvillon chiffon brosse et graisse d' arme ayant replié son matériel refilé bastos dans le barillet de le spécial-police PROPN s' octroie une bonne dose de sur quelques glaçons picoler en suisse le grand aime pas tellement et il songe que aurait bien dû grimper lui tenir compagnie une petite heure ", "les matelots je ne dis pas mais je ne suis pas un matelot moi et papa mange dans sa cabine avec les officiers son cuisinier s’ appelle le maître-coq a cette déclaration de marie tous les garçons se roulaient par terre à le force de rire PROPN mit son pied dans la salade que sa mère venait de poser sur la serviette et il fallut que louise allât la laver de nouveau dans le petit ruisseau ", "ces gens ont le bonheur de ne connaître ni la dissimulation ni l’ hypocrisie a la moindre contradiction le visage de les femmes se tuméfiait une autre parlait avec emportement mais les hommes cédaient constamment à la voix de ces femmes ce n’ est pas à le dire pour cela que la soirée se soit passée sans rixes sans combats et sans horions non plus d’ un œil a dû porter le lendemain l’ empreinte de les mains vigoureuses qui le rencontrèrent sur leur passage ", "impatient précipita sa course la forêt commençait à s’ éclaircir une lande apparut semée d’ arbres rares de buissons de fougères quelques mares stagnaient un moment hésita puis l’ odeur reparut plus véhémente et soudain il poussa un cri: dans la terre molle il venait de découvrir des traces fraîches elles révélaient des pieds élargis avec orteils qui ressemblaient plus à les pieds de l’ homme que les pieds de le dryopithèque " ]
enfin comme il a l’ air le jaune de vouloir rester bien tranquille on lui permet de boire le jus avec nous et bus pousse la gentillesse jusqu’ à le rapporter un croissant supplémentaire après on le rattache le nain soupire micro le nain il va encore falloir le jeter ce pauvre vieux pedro je dis avec accablement tu crois pas que si on le faisait embaumer on pourrait le laisser ici sur le buffet il sursaute d’ horreur à le cette perspective qui partait pourtant d’ une bonne initiative de ma part dans le renouvellement de les bibelots d’ intérieur
[ "on recommande à le gangster bridé de se tenir sage jusqu’ à le notre retour il a un ricanement qui ne me dit rien qui vaille mais j’ oublie bien vite car il faut un peu nettoyer les habits de gala pour la venue de monsieur le roi de les talent-scouts on rafistole les paillettes de la tunique de le clown blanc micro on épousette nos sapes gugusses à le bus et à le moi on vérifie les accessoires hilarants et on part vers la salle on lui fait quoi demande micro l’ entrée de les pompiers la glace cassée le je suis une abeille voyez mes ailes tout ", "on lui fait tout le large éventail de nos talents on répète un brin arrive midi on va à les sandouiches le limonadier nous considère maintenant avec sympathie mais il comprend absolument pas pourquoi micro refuse un cornichon en blêmissant affreusement on est excités ma mère le maquillage est soigné de le ripolin à le petit poil j’ ajuste mon nez qui s’ allume et ma perruque tournante je les fais un peu marcher pour voir ", "bus m’ envoie un jet d’ eau qui sort de l’ énorme œillet en papier qui orne sa boutonnière fin prêts monsieur vous allez voir les plus clownesques comiques que le monde ait jamais connus plombes assis sur la scène tous projos braqués nous attendons quelqu’un entre hommes on peut pas bien les détailler à le cause de les loupiotes dans les châsses ", "je m’ enquiers civil monsieur si fait confirme -t-il il s’ approche de la scène je mets la main en visière sur mes yeux et je vois types l’ un qui doit avoisiner les mètres genre catcheur en rupture de ring l’ autre avec une cagoule noire sur la tronche plutôt rondouillard c’ est une mode que je lance dit ce dernier d’ une voix basse après le chanteur inconnu l’ imprésario masqué ", "je suis pris d’ un affreux doute lequel doute se déchire d’ ailleurs très vite quand j’ aperçois dans les mains de la montagne qui l’ accompagne un soufflant prolongé d’ un silencieux et il n’ y a mais alors là plus de le tout de doute quand en me retournant je vois mes badours avec les pognes vers les cintres tenus en joue par le chinetoque qui est arrivé en loucedé par les coulisses bon je dis compris on cause plus de tournée d’ été le mec à le cagoule glousse de contentement la salle me fait soudain l’ impression pénible d’ être un abattoir je m’ attends presque d’ être hop croché à le jarret et emmené en couinant vers la machine à le faire le boudin ", "justement je dis d’ une voix mal assurée parle dans le masque luc mignon je voulais vous voir satisfait alors j’ hésite je voudrais bien savoir où est heu ma fiancée j’ essaie de me reculer tout doucement en coulisses dans la poche de mon veston il y a le petit rigoustin de mon chinois ", "je comprends son sourire de ce matin à le celui-là et dire qu’ on lui a payé un croissant bouge plus dit la montagne et m’ énerve pas j’ aime pas les clowns ç a me fait pleurer depuis que je suis môme vous allez être monsieur michon reprend celui qui doit être le chef doublement satisfait puisque je vous emmène auprès de votre heu fiancée et moi qui m’ apprêtais à le faire de le rebéca quand on sera avec sophie on trouvera bien un moyen de leur échapper à le ces kidnappers de mes ", "je questionne et qu’ allez -vous faire de nous vous supprimer dit le cagoulard avec beaucoup d’ urbanité vous en savez un peu trop et je vous trouve bien remuants à le mon goût passe mal comme nouvelle bast on s’ évadera je connais plein de trucs j’ ai lu beaucoup de polards qui quoi que pervertissant notre belle jeunesse donnent des conseils dont la praticite n’ est plus à le démontrer ", "micro ayant surmonté son intense pétoche commence à la ramener pas contre nos agresseurs mais contre moi moi qui l’ ai entraîné dans de sombres aventures dont il n’ a il le jure strictement rien à le foutre il assure que les gangsters il n’ a rien de le tout contre qu’ il les trouverait même plutôt sympathiques les petits chinois tout c’ était bien la preuve qu’ ils étaient gens corrects et pas racistes pour un rond tais -toi gros essaie de trouver dans ta bedaine chancreuse un peu de dignité dignité t’ en as de bonnes t’ as vu si le pedro il a l’ air digne dans son bocal je me tourne vers eux et je m’ aperçois avec stupeur que bus qui est assis sur les planches s’ est mis à le roupiller ah je suis bien laubé avec ces guignols " ]
[ "ayant tout disposé les pattes de l’ ours bien arrangées la tête reposant dessus l’ ours-blanc se cacha lui troisième derrière le monticule alors les hommes ensemble poussèrent des hurlements d’ ours resté à le plat ventre en observation dit mord elles ont entendu elles viennent hurlez toujours il attendit mais quand il eut vu mlle depelhouër braquer sa lorgnette marine sur l’ ours puis continuer sa route il dit: elle l’ a vu. maintenant elle vient à l’ ours ", "celui qui portait ce nom ne répliqua rien il songeait peut-être allait -il parler mais il se contint l’ autre reprit: tes parents ont aidé les miens ta mère t’ a confié à la mienne pour qu’ elle continue à le avoir de le lait ", "car cette femme était vraiment aussi bonne que grande .quoique touché de ce retour soudain eugène se dit en s’ en allant: rampe supporte tout que doivent être les autres si dans un moment la meilleure de les femmes efface les promesses de son amitié te laisse là comme un vieux soulier chacun pour soi donc il est vrai que sa maison n’ est pas une boutique et que j’ ai tort d’ avoir besoin d’ elle il faut comme dit vautrin se faire boulet de canon les amères réflexions de l’ étudiant furent bientôt dissipées par le plaisir qu’ il se promettait en dînant chez la vicomtesse ", "on arrive ce matin sur le plateau central de l’ inde à le milieu de les steppes de pierre et tout est changé sauf le croassement de les éternels corbeaux des landes brûlées des plaines grisâtres alternent avec des champs de mil qui sont vastes comme des petites mers à le lieu de les cocotiers superbes quelques rares aloès quelques dattiers maigres épuisés par la sécheresse apparaissent autour de les villages qui ont eux-mêmes changé d’ aspect pour prendre un faux air arabe l’ islam a posé son empreinte ici sur les choses l’ islam qui d’ ailleurs se complaît toujours à les régions mornes à l’ étincellement de les déserts changement aussi dans les costumes ", "faites donc mon enfant et si vous réussissez je vous devrai plus que la vie le chevalier se leva pour se retirer le maréchal l’ embrassa tendrement il comprenait que dans l’ état de violente émotion ou il se trouvait tout ce qu’ il eût entrepris eût tourné contre lui et il considérait le chevalier comme un être spécialement suscité pour le sauver pour sauver jeanne pour sauver sa fille PROPN s’ éloigna à le grands pas de l’ hôtel de montmorency ", "la corsaire voulait redoubler à le toute force mais le capitaine et ses lieutenans se proclamèrent satisfaits le jour s’ en allait baissant déjà tonton marquis s’ approcha de dorothée vous avez été pavfaite dit -il; on vous voteva des vemevciemens à le conseil mais comment amuser ces gaillavds -là il ne faut pas leuh laisser le temps de se veconnaîtve je suis de cet avis répliqua la marquise plus franchement rouge que les pivoines de sa coiffure ", "–je viens de voir un homme qui ne se propose rien moins que de lui brûler la cervelle s’ il s’ adresse à le cette petite dame cet homme-là madame est de parole mais je connais martial ces périls sont autant d’ encouragements il y a plus nous avons parié ici le colonel baissa la voix ", "la vieille europe cette citadelle que nous avons tâché de reconstruire par la pensée dans les pages où nous avons placé notre point de départ est aujourd'hui à le moitié démolie et trouée de toutes parts de brèches profondes presque tous les petits etats duchés républiques ou villes libres qui contribuaient à la défense générale sont tombés la hollande trop de fois remaniée s' est amoindrie la hongrie devenue le pays de galles les asturies ou le dauphiné de l' autriche s' est effacée la pologne a disparu ", "et comme aristide saccard feignait de ne pas entendre le jeune homme reprit d’ un ton plus bas: –mon père l’ a connue particulièrement il y eut quelques rires étouffés cependant tandis que PROPN saluait toujours avait repris d’ une voix sentencieuse –le dévouement à l’ empereur est la seule vertu le seul patriotisme en ces temps de démocratie intéressée quiconque aime l’ empereur aime la PROPN c’ est avec une joie sincère que nous verrions monsieur devenir notre collègue ", "le capitaine appela PROPN –va trouver ce geôlier lui dit -il; annonce -lui que m. est à le nantes et désirerait lui parler sur le champ –et s’ il refuse je venir –si c’ est l’ homme que je pense il viendra sinon nous aurons recours à les grands moyens " ]
raoul qui aidait l’ homme à le pousser l’ auto lui disait impérieusement —tu as vu comment j’ opérais hein mon vieux eh bien si tu te permets encore d’ embêter la demoiselle je te livre à la justice c’ est toi qui as combiné le coup de le rapide et qui as étranglé l’ anglaise l’ homme se retourna blême dans sa face velue à la peau déjà crevassée de rides les lèvres tremblaient
[ "il bégaya: —mensonge j’ y ai pas touché c’ est toi j’ ai toutes les preuves si tu es pincé c’ est l’ échafaud donc décampe laisse-moi ta bagnole je la ramène à le nice avec la jeune fille allons ouste! il le bouscula d’ un coup d’ épaule irrésistible sauta dans la voiture et ramassa le violon enveloppé mais un juron lui échappa: —bon sang ", "elle a filé la demoiselle à les yeux verts n’ était plus sur la route en effet à le loin le tramway disparaissait profitant de ce que les adversaires se disputaient elle avait dû s’ y réfugier la colère de raoul retomba sur l’ homme ", "qui es-tu? tu la connais cette femme quel est son nom? et ton nom à le toi? et comment se fait -il? l’ homme furieux également voulait arracher le violon à le raoul et la lutte commençait lorsqu’ un second tramway passa raoul s’ y jeta tandis que le bandit essayait vainement de démarrer il rentra furieux à l’ hôtel heureusement il tenait compensation agréable les titres de la comtesse ", "il défit le journal quoique privé de son manche et de tous ses accessoires le violon était beaucoup plus lourd qu’ il n’ aurait dû l’ être à l’ examen raoul constata qu’ une de les éclisses avait été sciée habilement tout autour puis replacée et collée il la décolla le violon ne contenait qu’ un paquet de vieux journaux ce qui laissait croire ou bien que la comtesse avait dissimulé sa fortune autre part ou bien que le comte ayant découvert la cachette jouissait paisiblement des revenus dont la comtesse avait voulu le frustrer ", "—bredouille sur toute la ligne ah! mais elle commence à m’ agacer la donzelle à les yeux verts et ne voilà -t-il pas qu’ elle me refuse la main! m’ en veut -elle de lui avoir cambriolé la bouche chapitre le terre-neuve durant toute une semaine ne sachant où porter la bataille raoul lut attentivement les reportages de les journaux qui relataient le triple assassinat de le rapide il est inutile de parler à le fond d’ événements trop connus de le public ni des suppositions que l’on fit ni des erreurs commises ni des pistes suivies ", "cette affaire restée si profondément mystérieuse et qui passionna le monde entier n’ a d’ intérêt aujourd’hui qu’ en raison de le rôle qu’ arsène lupin y joua et que dans la mesure où il influa sur la découverte d’ une vérité que nous pouvons enfin établir d’ une façon certaine dès lors pourquoi s’ embarrasser de détails fastidieux et jeter la lumière sur des faits qui sont passés à le second plan? lupin ou raoul de vit d’ ailleurs aussitôt à le quoi se restreignaient pour lui les résultats de l’ enquête et il nota ainsi le troisième complice c’est-à-dire la brute à qui je viens d’ arracher la demoiselle à les yeux verts demeurant dans l’ ombre et personne même ne supposant son existence il advient que à les yeux de la police c’ est le voyageur inconnu c’est-à-dire moi qui suis l’ instigateur de l’ affaire sous l’ inspiration évidente de marescal que mes détestables manœuvres à le son égard ont dû fortement impressionner je me transforme en un personnage diabolique et omnipotent qui organisa le complot et domina tout le drame victime apparente de mes cama", "pour les autres complices il est admis d’ après le récit de le docteur qu’ ils ont pris la fuite dans la voiture même de le docteur mais jusqu’ ou ̀? à le petit matin le cheval ramenait la voiture à le travers champs en tout cas marescal lui n’ hésite point il arrache le masque de le plus jeune bandit et dénonce sans pitié une jeune et jolie femme dont il ne donne pas toutefois le signalement se réservant ainsi le mérite d’ une arrestation sensationnelle et prochaine les hommes assassinés sont identifiés c’ étaient frères arthur et gaston loubeaux associés pour le placement d’ une marque de champagne et domiciliés à le neuilly sur les bords de la seine ", "un point important le revolver avec lequel ces frères ont été tués et qui fut trouvé dans le couloir fournit une indication formelle il avait été acheté jours auparavant par un jeune homme mince et grand que sa compagne une jeune femme voilée appelait guillaume; enfin miss contre elle aucune accusation marescal démuni de preuves n’ ose pas se risquer et garde un silence prudent ", "simple voyageuse mondaine très répandue à le londres et sur la riviera elle rejoint son père à le monte-carlo voilà tout l’ a -t-on assassinée par erreur? possible mais pourquoi les loubeaux furent -ils tués là-dessus et sur tout le reste ténèbres et contradictions et comme je ne suis pas d’ humeur conclut raoul à me creuser la tête n’ y pensons plus laissons la police patauger à le son aise et agissons si raoul parlait ainsi c’ est qu’ il savait enfin dans quel sens agir " ]
[ "un jour l' un de ceux-ci lut à le supérieur m. duclaux un fragment de séance qui lui parut d' une violence effrayante le vieux prêtre à le demi plongé dans le nirvana avait à le peine écouté à la fin se réveillant et serrant la main de le jeune homme on voit bien mon ami lui dit -il que ces hommes-là ne font pas oraison le mot m' est dernièrement revenu à l' esprit à le propos de certains discours que de choses expliquées par ce fait que probablement m. clemenceau ne fait pas oraison !ces vieux sages consommés ne s' émouvaient de rien le monde était pour eux un orgue de barbarie qui se répète ", "sur ce je pars si alberte veut sortir d’ ailleurs elle fera atteler le coupé monsieur de valroux fit un geste d’ adieu à l’ adresse de sa femme prit son chapeau et sortit il traversa le large corridor frappa à une porte et entra dans une vaste salle entourée d’ armoires vitrées pleines de livres à le milieu se trouvait une table carrée recouverte d’ un tapis vert; ", "il lui demande de ne pas dormir de rester nue sans la soie noire il marche autour de le corps quelquefois il reste le front contre le mur froid cogne la mer forte elle demande ce qu’ il entend à le travers le mur ", "sur tout le camp on n\\ entend pas d\\' autre bruit que celui de le vent qui fait cliqueter les branches de les acacias et de temps à le autre appel une bête entravée il y a un grand silence un silence terrible qui n\\ a pas cessé depuis l\\ attaque de les soldats sénégalais dans la vallée de maintenant les voix de les guerriers se sont tues les chants se sont éteints plus personne ne parle de ce qui va venir peut-être parce que plus rien ne doit venir est le vent de la mort qui souffle sur la terre desséchée le vent mauvais qui vient des terres occupées par les étrangers à le mogador à le rabat à le fez à le tanger ", "mais vous voyez le pré-béni restera dans la famille à le laquelle il a toujours appartenu j’ y laisse rosalie avec sa petite-nièce comme gardiennes en même temps elles prendront soin de la sépulture prêtre demanda avec un regard où la sympathie se mélangeait d’ une sorte de regret pensif –vous verrons -nous quelquefois aussi monsieur le comte je sais bien que ce vieux logis est assez triste dans sa solitude mais le pays ne manque pas d’ agrément et le gibier est abondant si vous êtes chasseur –très ardent chasseur comme tous les chancenay monsieur ", "j’ eus l’ impression qu’ il adressait la parole à une autre personne tout cela se passait trop loin de mes yeux et de mes oreilles pour que je puisse voir et entendre un peu déconcerté je me dirigeai vers des matelots ivres se battaient devant la porte d’ un estaminet dont le patron armé d’ une lardoire se découpait sur le fond lumineux de sa porte ouverte derrière les combattants une bande de filles piaillantes réclamaient la garde ", "des fous les escrocs sont occupés ils tournent réellement ceux qui demeurent assis sont des intoxiqués à le leur manière le cinéma a remplacé pour eux les mystiques agonisantes de leur pays je me proposais de révéler toutes ces choses à le ma provinciale ", "isabelle il n’ était pas possible que le dernier mot d’ un si grand amour fût pour souhaiter qu’ elle mourût celle qui vous donna sa foi xii à le lever de le jour sire PROPN s’ en alla chez le pauvre musulman que lui avait indiqué isabelle et se mit à son service comme un simple manoeuvre il défonce le sol il y plante des légumes qu’ il arrose avec l’ eau de l’ oronte et cet humble jardin d’ un autre il l’ entoure soigneusement d’ un mur de terre battue c’ est à ce prix qu’ il achète sa subsistance quotidienne et le droit de se construire la cabane où il recevra ses amies ", "cher jeune homme vous me présenterez ce joyau je présume? après de longs et inutiles discours déclara qu’ il accueillerait hélène avec d’ autant plus de plaisir qu’ elle viendrait à l’ insu de son tuteur voulez -vous que je lui écrive une invitation en bonne et due forme demanda -t-il enfin —je préfère la renseigner d’ abord insistait gaspard —alors à le votre aise jeune homme ", "PROPN PROPN me semblait un géant .le lendemain si attendu vint enfin un moment avant le déjeuner nous entendîmes dans la cour silencieuse le double pas de monsieur mareschal et de le nouveau toutes les têtes se tournèrent aussitôt vers la porte de la classe le père haugoult qui partageait les tortures de notre curiosité ne nous fit pas entendre le sifflement par lequel il imposait silence à le nos murmures et nous rappelait à le travail nous vîmes alors ce fameux nouveau que monsieur mareschal tenait par la main " ]
elle restait là devant les yeux hagards et tout à le coup d’ un mouvement d’ impatience elle saisissait la feuille et la chiffonnait ou la déchirait en minimes morceaux et parce qu’ elle n’ avait abouti à le rien parce qu’ elle n’ était pas arrivée à le établir la moindre probabilité d’ un geste douteux de la part de son mari elle doutait de lui davantage accusant sa propre impuissance à le partir d’ un fait et à en déduire les conséquences logiques ou les développements vraisemblables l’ honnête et irréprochable trouvait ce soir-là à l’ heure de le dîner sa femme dans un état inquiétant jamais il n’ avait vu à le mathilde pareille figure que lui était -il arrivé
[ "s’ il eût eu quelque disposition à le faire comme elle quel beau jeu pour échafauder le plan d’ un roman dont sa femme eût été l’ héroïne mais il ne doutait pas plus de sa femme qu’ il n’ avait de raison de douter de lui-même et il voulait à le toute force envoyer chercher leur ami le docteur cuvier —tu es fou s’ écriait mathilde je ne suis pas malade veux -tu que je prenne ma température ", "je suis nerveuse voilà tout cela peut arriver à une femme surtout à une femme qui a entendu ce que lucie lui a raconté tantôt qu’ est -ce que lucie t’ a raconté tantôt et mathilde de reprendre le récit de les malheurs de lucie mais de le reprendre sur un ton acrimonieux rendu âpre par un ressentiment non dissimulé contre la race de les hommes enfin d’ en marteler la tête de son mari tout comme s’ il eût été lui responsable de tout ce qu’ avait commis le mari de lucie —tu ne t’ indignes pas ", "s’ écriait mathilde à le peine commencée son histoire —je savais dit tranquillement henri que PROPN jouait à les courses et qu’ il désirait que sa femme ne le sût pas il te mettait dans ses confidences tu dois savoir bien d’ autres choses encore il est sans doute inutile que je continue ", "tu pourrais poursuivre toi-même sans grande chance de me tromper je pourrais te dire qu’ allant à les courses en cachette de sa femme il n’ y devait pas passer sa journée comme un ours et sans y fréquenter le monde de les courses qui comprend des hommes et des femmes de le meilleur monde comme on dit des spécialistes aussi qu’ on retrouve dans les bars avec toute une clientèle féminine —comment sais -tu mais ma bonne amie comme je sais qu’ il passe des automobiles à le fond de train dans la rue ou comme je sais que les halles s’ emplissent la nuit de denrées afin que les marchands et les ménagères puissent s’ y approvisionner le matin il y a des choses que tout le monde sait ", "—pourquoi n’ en parles -tu jamais —parce que cela ne m’ intéresse pas particulièrement ou si tu veux parce qu’ il me semble que tu n’ as pas jusqu’ à le présent éprouvé un attrait extrême pour ce genre de conversation —je vois que tes motifs de ne pas parler de cela ne sont pas très nets mais en ce qui concerne clamoret pourquoi ne m’ avoir pas dit ce qu’ il faisait —parce que tu l’ aurais aussitôt répété à sa femme et qu’ un homme qui reçoit une confidence se croit tenu de la garder pour lui ", "—mais tout le monde savait la conduite de clamoret —raison de plus pour considérer comme superflu de lui donner plus de publicité —cependant si lucie avait été avertie plus tôt elle ne serait sans doute pas réduite à la misère aujourd’hui —remarque que je ne sais personnellement aucun détail concernant les façons d’ agir de clamoret j’ ai dit seulement ce que je tiens de lui-même à le savoir qu’ il allait à les courses et qu’ il souhaitait que lucie n’ en fût pas informée ", "le reste je le supposais étais -je autorisé à le dire à le lucie –votre mari doit aller dans les bars et y nouer de mauvaises connaissances est -ce que tu sais ce que c’ est toi que ces bars —mais certainement —tu as l’ aplomb de me dire cela tu y passes la nuit je suis sûre ", "—oui mathilde toutes les fois que tu as le sommeil profond —tu ris tu ris tu te fiches de moi n’ empêche que c’ est terrible pour une femme de penser que son mari est la nuit là-bas mais ce qui est consolant pour une femme c’ est de penser que son mari ne peut à la fois dormir à le côté d’ elle et être là-bas ", "—oui mais lucie je ne te dis pas que lucie ait de la chance mais tu viens m’ accuser comme si j’ étais l’ auteur de sa mésaventure —veux -tu que je te dise le fond de ma pensée je crois que tous tant que vous êtes les hommes vous ne valez pas la corde pour vous pendre " ]
[ "courbée en demi-cercle sur le lit un autre être que ma grand’mère une espèce de bête qui se serait affublée de ses cheveux et couchée dans ses draps haletait geignait de ses convulsions secouait les couvertures les paupières étaient closes et c’ est parce qu’ elles fermaient mal plutôt que parce qu’ elles s’ ouvraient qu’ elle laissaient voir un coin de prunelle voilé chassieux reflétant l’ obscurité d’ une vision organique et d’ une souffrance interne toute cette agitation ne s’ adressait pas à le nous qu’ elle ne voyait pas ni ne connaissait mais si ce n’ était plus qu’ une bête qui remuait PROPN ma grand’mère où était -elle on reconnaissait pourtant la forme de son nez sans proportion maintenant avec le reste de la figure mais à le coin de lequel un grain de beauté restait attaché sa main qui écartait les couvertures d’ un geste qui eût autrefois signifié que ces couvertures la gênaient et qui maintenant ne signifiait PROPN me demanda d’ aller chercher un peu d’ eau et de vinaigre pour imbiber le front de grand’mère ", "il me semblait que ma maîtresse depuis ses perfidies devait avoir cette voix-là je me souvins de faust qui dansant à le broken avec une jeune sorcière nue lui voit sortir une souris rouge de la bouche tais-toi lui criai-je je me levai et m’ approchai d’ elle elle s’ assit en souriant sur mon lit et je m’ y étendis à ses côtés comme ma propre statue sur mon tombeau je vous le demande à le vous hommes de le siècle qui à l’ heure qu’ il est courez à le vos plaisirs à le bal ou à l’ opéra et qui ce soir en vous couchant lirez pour vous endormir quelque blasphème usé de le vieux voltaire quelque badinage raisonnable de paul-louis courier quelque discours économique d’ une commission de nos chambres qui respirez en un mot par quelqu’un de vos pores les froides substances de ce nénufar monstrueux que la raison plante à le cœur de nos villes ", "il se coucha; clémentine repentante et zélée lui étendit le paillasson sur le dos à le moment où les légumes amoncelés cachaient déjà le paillasson une voix avinée cria dans la cour: mame landerneau oh tiens! fit pistolet voici trente-troisième je lui ai gagné sous à le bouchon ce matin ", "peut-être pour éviter une nouvelle scène à sa mère éliane avait daigné passer une robe une simple robe de toile blanche sous laquelle elle devait être nue car quand elle se dressait dans le soleil on découvrait tout son corps en transparence la vérité c’ est qu’ à le cause de ce détail maigret n’ observa guère ce qui se passait pendant le repas éliane était juste devant lui sur la terrasse on avait dressé la table et ma foi il pensait avec quelque envie à l’ heureux jeune homme qui s’ était introduit subrepticement la nuit dans la villa et qui avait dû passer d’ agréables moments ce fut à le café qu’ PROPN prit soudain la parole avec une solennité inattendue ", "celui des pauvres bougres commence ah! c’ est fini de souffrir c’ est fini de crever une détonation lointaine et grave l’ interrompit: –le canon il bondit à le hasard et tourna sur lui-même –voilà gronda -t-il je vas vous conduire tout de même avant de rejoindre nos frères c’ est minutes à le perdre et puis et puis et puis les mots ne venaient plus il avait les tempes enflées les yeux phosphorescents et la bouche béante ", "car les habitants de le village méprisaient d\\' autant plus instruction que PROPN était le seul entre eux qui eût étudié or comme la science avait pu lui procurer une position élevée tous en avaient conclu qu\\ elle était inutile et PROPN disait à le soumak en forme de proverbe cela ne te servira pas plus que les livres de PROPN le laid cependant ces moqueries avaient pu changer les goûts de le maître école sans orgueil et sans ambition il continuait à le étudier dans le seul but d\\' élever son intelligence et d\\' agrandir de plus en plus son âme ", "maintenant surtout que te voilà député tu auras plus de relations et je suis bien certaine de faire un beau mariage ne t’ inquiète pas de moi.–oh! ma foi non! arrange -toi comme tu voudras ç a te regarde je t’ offrirai l’ hospitalité chez moi si tu veux en bon frère que je suis ah! mais et ton fils –je pense que jules ne demandera pas mieux que de me le laisser ce sera pourtant une fameuse charge pour moi! ", "la leçon est bonne et une autre fois je vous laisserai tuer PROPN ne répondit pas et mettant pied à le terre entra dans la conciergerie –comment cela s’ est -il passe demanda -t-il à le m. le mahu soyez bref le geôlier en chef de la conciergerie raconta comment il avait la veille reçu la visite de le révérend qui lui avait montré un ordre signé de la propre main de le roi et comment le jour même m. de était revenu et s’ était fait introduire dans le cachot d’ etienne dolet le digne concierge ne comprenait pas encore que sous la robe et le capuchon de le moine c’ était un autre que loyola qui était entré dans le cachot ", "je n’ ai jamais pensé à le cela votre haute noblesse justement parce que j’ ai vu doumine quitter le bord je ne pouvais m’ imaginer qu’ une chose c’ est qu’ il allait au-devant de ses victimes et non qu’ il les quittait mais en y réfléchissant il n’ y a aucune raison certaine pour que les barinias soient à le bord de cette barque aucune! il n’ y a aucun doute pour qu’ elles n’ y soient pas ou tout à le moins pour qu’ elles n’ y aient pas été amenées puis descendues sur un point de la côte il n’ y a aucune raison pour qu’ elles n’ y soient pas encore ah! il faudrait savoir ", "jamais sauveur n’ aurait refusé une explication à un patient de8ans mais le psychologue n’ était pas le papa le petit garçon qui en avait pris son parti attendit que son père retournât remplir de la paperasserie dans son cabinet pour taper quin de bois sur l’ ordinateur google lui suggéra aimablement d’ essayer quimbois ce qui lui permit de cauchemarder toute la nuit: louise n’ avait pas de temps à le perdre ce jeudi matin elle devait interviewer la coiffeuse de le passage de la cerche qui était stripteaseuse le week-end puis couvrir la fête de le boudin à le beaulieu-sur-loire " ]
mais tu ne reconnais personne? et vous commissaire personne? marc et PROPN se penchèrent tour à le tour sur la photo des visages fardés petits mais nets un bon cliché marc qui se sentait depuis un bon moment en perte de vitesse par rapport à les fulgurances de lucien sentait l’ abandonner tous ses moyens
[ "l’ esprit brouillé décontenancé il examinait les petits visages blancs sans qu’ aucun ne lui évoque quoi que ce soit si celui-là c’ était julien moreaux tout jeune tout mince —évidemment dit lucien n’ a rien d’ étonnant continue marc secoua la tête presque humilié ", "non il ne voyait rien PROPN également contrarié faisait la grimace pourtant il posa un doigt sur un visage PROPN dit -il doucement mais je ne peux pas mettre un nom dessus ", "lucien hocha la tête —exact dit -il et moi je peux mettre un nom dessus il jeta un rapide regard vers le bar vers la salle puis il approcha son visage tout contre ceux de marc et de vandoosler —georges gosselin le frère de juliette murmura -t-il PROPN serra les poings ", "—règle l’ addition saint marc dit -il brièvement on rentre tout de suite à la baraque dis à le saint matthieu de nous rejoindre dès qu’ il a fini son service mathias frottait sa masse d’ épais cheveux blonds et les emmêlait plus encore qu’ il n’ était possible les autres venaient de le mettre à le courant et il était abasourdi ", "il n’ en avait pas même retiré sa tenue de serveur lucien qui estimait qu’ il avait fait plus que sa part et avec brio avait décidé de laisser les autres se dépêtrer avec tout ça et de passer à le autre chose en attendant de retrouver son photographe à le heures avec les tirages de le premier carnet qu’ il lui avait promis il avait décidé de passer la grande table de bois à l’ encaustique cette grande table de le réfectoire c’ est lui qui l’ avait apportée et il entendait qu’ elle ne soit pas salopée par des primitifs comme mathias ou des négligents comme marc il la couvrait donc de cire soulevant alternativement les coudes de vandoosler de marc et de mathias pour y passer dessous un gros chiffon ", "personne ne protestait conscient que cela aurait été tout à le fait inutile hormis le bruit de ce chiffon qui frottait le bois le silence pesait dans le réfectoire chacun triant et triturant les récents événements dans sa tête —si je comprends bien dit enfin mathias PROPN aurait attaqué et tenté de violer sophia dans sa loge il y a ans ensuite il se serait barré et daniel dompierre l’ aurait vu PROPN n’ aurait rien dit pensant qu’ il s’ agissait de julien c’ est plus d’ an après le critique croise et reconnaît gosselin qui de le coup l’ abat avec son ami frémonville à le moi a me paraît plus grave de descendre gars que d’ être inculpé pour coups et viol ", "ce double meurtre est con et démesuré —à tes yeux dit mais pour un type faible et dissimulé être entôlé pour coups et viol pouvait paraître insurmontable perte de son image de son honorabilité de son travail de sa tranquillité et s’ il ne pouvait pas supporter qu’ on le regarde tel qu’ il était comme une brute un violeur alors c’ est le sauve-qui-peut la panique et il descend les gars ", "depuis quand est -il installé rue demanda marc on le sait? doit faire ans je crois dit mathias depuis que le grand-père à les betteraves leur a laissé son fric en tout cas juliette a le tonneau depuis environ ans je suppose qu’ ils ont acheté la maison en même temps c’est-à-dire ans après et l’ agression dit marc et ans après l’ assassinat de les critiques ", "et pourquoi après tout ce temps se serait -il installé près de chez sophia pourquoi venir se coller près d’ elle? —obsession je suppose dit obsession revenir près de celle qu’ il avait voulu battre et violer revenir près de la cause de sa pulsion appelle ç a comme tu voudras " ]
[ "prépare son deuxième film il a proposé un rôle à le elsa ils sont arrivés ensemble flanqués d’ une brune à le cheveux gras qui s’ est présentée comme l’ assistante de le réalisateur tout le monde a poussé des cris l’ euphorie de se retrouver par hasard alors que personne ne pouvait se saquer le bonheur de jeff était le seul à ne pas être feint ", "voilà déjà l’ ironie qui vous gagne repartit pauline et je vous rends méchant pour que nous soyons quittes à le moins rendez -moi bonne hector mit un dernier et chaste baiser sur le front de pauline et la conduisit à la chambre de sa mère la baronne attendait en effet malgré la température fort douce de le dehors elle avait un petit feu dans la cheminée ", "demande à le commissaire de se faire accompagner par un médecin ensuite tu mettras le cabinet de le procureur à le courant les techniciens de moers arriveraient d’ un instant à l’ autre maigret avait voulu se donner quelques minutes de prise de contact dans le calme il pénétrait dans la salle de bains où les serviettes étaient roses il y avait beaucoup de rose dans l’ appartement quand il ouvrit la porte de la penderie constituée par une sorte de couloir ne menant nulle part il trouva de le rose encore le rose bonbon d’ une liseuse le rose plus vif d’ une robe d’ été ", "après quelques semaines languissantes la pauvrette qui ne pouvait vivre sans son bien-aimé s' est suicidée en absorbant à la file bouteilles de whisky qu' elle avait trouvées dans le tiroir inférieur de la mère supérieure en apprenant la chose a décidé de se faire ermite et de consacrer le reste de séjour à l' étude de les migrations à le pôle sud fin de le premier épisode vous suivez sans secousses bon alors je vous projette le deuxième épisode ", "un camion automobile passa à le à l’ heure avec un vacarme de ferraille agitée —regardez le garage de les michonnet commissaire il n’ y a qu’ un an que l’ agent d’ assurances possède une voiture sa première auto était un vieux clou et il se contentait pour l’ abriter de ce hangar de planches qui donne sur la route et est fermé avec un cadenas il n’ a pas eu le temps de faire construire un autre garage depuis lors ", "les fatigues individuelles les heures volées les casse-croûtes écourtés toutes ces indignités formaient subitement l’ alliage d’ une colère univoque des figures s’ étaient distinguées à le plus vif de l’ affrontement dont on parlait encore ou ans plus tard c’ était le bernard le rené humbert le ces types avaient obtenu la prime de panier les heures sup’ à le pour le treizième mois à le leur mort on avait vu des cortèges de personnes suivre le cercueil jusqu’ à le cimetière la famille devant les représentants ensuite les élus municipaux pas loin derrière ", "je m’ y trouve bien je me repose l’ inspecteur de police fut obligé d’ employer la force pour lui faire quitter le lit alors il enleva successivement l’ oreiller la couverture les draps le traversin et le matelas la toile de le sommier avait une large déchirure il l’ examina et reconnut aussitôt que c’ était une coupure faite avec un couteau ou des ciseaux ", "un mot de ce proverbe et que de sombres pressentiments continuaient à le assaillir midi le facteur n’ apporta aucune lettre on ne vit point venir l’ homme de le télégraphe; et pauline se sentit reprise par le désespoir elle était si triste et si touchante en sa douleur qu’ auprès d’ elle le baron avait tout oublié même le serment qu’ il avait fait à son oncle mourant mon ami disait mlle de valserres partez je vous en supplie ramenez -moi mon père ", "il s’ arrêta à le quelques mètres de le groupe et comprenant ce qui venait d’ arriver il se mit à le rire d’ un rire niais grossièrement il interpella la jeune fille –faut croire que mademoiselle la tzigane ne sait pas encore que les chaussures se garde à les pieds et qu’ on ne les envoie pas dans les arbres la bohémienne ne perd pas facilement l’ habitude de courir nu-pieds.rouge de colère s’ apprêtait à le répondre vertement à l’ insolent quand une voix derrière eux les fit se retourner brusquement –qu’ est -ce qui se passe?frika se trouva face à le face avec le vicomte sigismond ", "je savais que nulle part ailleurs je ne pourrais vous voir vous êtes bien garde mais j’ ai encore des amis et l’on m’ a dit que vous seriez ici andré je vous aime toujours je vous aime fois ah! fois plus que jamais il frissonna la tête tournée vers l’ embrasement de les cuirassés " ]
on contracterait le syndrome de stockholm pour moins que je trinquai a de le biscuit qui nous donne l’ exemple et bus la version à le bulles de l’ or vous demanda -t-elle PROPN s’ en contentera elle rit. —vous paraissez très heureuse lui dis-je
[ "l’ exposition de le palais de PROPN m’ a bouleversée j’ espère qu’ elle ne va pas me bassiner à le parler musée sourde à mes protestations intérieures elle continua: l’ exposition s’ appelle un milliard d’ années –une seconde il s’ agit de faire ressentir le temps avec un titre pareil je m’ en étais douté dis -je avec humeur ", "imperméable à le ma remarque poursuivit: —parmi les choses qui y sont montrées il y en a une qui me sidère une salle entière lui est consacrée en une expédition en montgolfière avait commencé par survoler le pôle nord à le bord hommes et une femme devaient filmer et photographier en vue de travaux scientifiques à le bout de jours on perdit le contact avec eux on ne put ni les localiser ni suivre leur trace ", "années passèrent par hasard on retrouva leurs cadavres dans un genre de crique où la montgolfière avait chuté la femme tenait encore la caméra avec laquelle elle avait filmé jusqu’ à le bout le gel avait dû figer son geste sinon elle aurait lâché la caméra pensai-je tout en me demandant pourquoi je m’ arrêtais à ce genre de détail dans cette salle on projette en boucle le film fait par la mourante ", "on n’ y voit pour ainsi dire rien: l’ image montre de la blancheur à n’ en plus finir éclaboussée de taches noires que la muséographie qualifie étrangement de bruits visuels et qui nous sont présentées comme de probables déprédations de le temps et de le froid sur la pellicule rien d’ autre j’ en sais quelque chose je suis restée heures dans la pièce à le regarder le film je veux bien croire que les éclats noirs sont des corrosions mais je suis sûre que ce blanc sans contour est bel et bien ce que cette femme a filmé jamais je n’ ai été aussi bouleversée par un film ", "un être humain plutôt que de tenter de se sauver a préféré garder un témoignage de ses dernières heures —vous trouvez ç a bien dis -je en me rendant compte qu’ une telle attitude me rappelait la mienne sauf que je ne filmais pas —je ne sais pas mais je comprends cette femme sans doute a -t-elle pensé à le raison que cela ne servirait à le rien de tenter de se sauver vu le lieu où elle était ", "mais n’ est -il pas magnifique qu’ elle ait filme j’ imagine qu’ elle était ébahie par ce monde de blancheur et qu’ elle a voulu l’ immortaliser elle a dû espérer que quand son cadavre aurait été localisé on visionnerait la bande l’ ultime désir de cette mourante a été le partage d’ une émotion j’ aime cette aventurière ", "quelle foi en l’ homme faut -il avoir pour miser ses dernières forces sur un testament aussi fragile le plus beau c’ est que sa foi s’ est vue justifiée au-delà de ses espérances car même dans ses rêves les plus fous la femme ne s’ est sûrement pas figuré que son film serait projeté en boucle dans une salle de le palais de tokyo de paris —oui enfin pour une exposition temporaire —cette histoire me réconcilie avec l’ humanité conclut sigrid les larmes à les yeux je comprenais son émotion mais je ne voulais pas être ému ", "je n’ avais que l’ embarras de le choix pour détruire sa foi en l’ humanité: lui révéler que son sacro-saint mari travaillait pour un réseau de crapules qui à le présent cherchaient à m’ assassiner que nous étions elle et moi des pions dans une affaire qui nous dépassait et que la seule excuse de son époux c’ est qu’ il était mort je remplis nos flûtes et lui demandai: —si cette nuit était la dernière de votre vie qu’ en feriez -vous elle sourit —je ne filmerais pas ce ne serait pas intéressant de filmer l’ intérieur de la villa ", "—vous sauveriez -vous —aurais -je la vie sauve en partant —mettons que oui elle haussa les épaules —je ne sens pas assez l’ urgence de la situation je pris un air grave " ]
[ "enfin floridor à le côté de lequel marchait belamour écarquillant les yeux devant les ors de les tableaux le marbre de les statues les sculptures de les boiseries arrivés devant le baptistère durant que le prêtre commençait ses prières et que la vivandière débarrassait l’ enfant de ses voiles le jeune homme demanda à le voix basse à le mlle —comment allons -nous appeler notre filleul —quel est votre nom? répondit un peu narquois mais par le temps qui court ce serait rendre à le petit un mauvais service que de lui donner le nom de ce tyran et puis ajouta l’ émigré avec un petit haussement d’ épaules il serait préférable qu’ il eût un nom à le vous ", "il voit des palais blancs et des terres libres ici aujourd’hui demain blanche qu’ a dit blanche dans la nuit? le son de sa propre voix lui a fait peur c’ est donc lui qui a dit blanche tout à le coup à le voix haute sans y penser il ne se croyait pas si faible dormir dormir ne plus penser quels sont ces mots qui dansent dans sa tête ", "le prêtre et l’ enfant de chœur étaient entrés dans la sacristie et le bedeau éteignait les cierges qui avaient suffi à la messe basse l’ horizon dehors était un peu plus clair le blanc de les maisons proches se détachait de la pénombre l’ auto jaune était là entre les arbres de la place le malaise de saint-fiacre était évident ", "avec le temps il commence à le comprendre qu’ il se pourrait qu’ il soit là pour longtemps je vis avec des gens très différents de moi écrit -il récemment en lavant le plancher j’ ai eu un malaise et l’ ukrainien le répartiteur m’ a dispensé de continuer est -ce que tu es allée chez gork ici on dit de le mal de lui on se souvient de son voyage ", "pour commencer je quitte votre voiture je vous laisse la place restez avec la personne de votre choix et la jeune femme sauta à le terre bien que les chevaux marchassent à le grand trot elle tomba et se fit grand mal; on dut la rapporter inanimée à la maison PROPN eut la pudeur de laisser là l’ indigne créature dont il avait imposé la présence et presque le contact à sa victime .quand marie d’ almée fut revenue à le elle son tyran légal lui dit durement ", "–demoiselle dit -il maintenant le plus pressé serait de nous mettre en route pour le château de montefalcone mais comme son honneur dort ferme et dur –ouvrez la porte de le placard interrompit notre anna cela lui donnera de l’ air –ce sera un voyage d’ agrément et je compte bien me refaire pendant la route grey-jack portera le cercueil –que le diable t’ étrangle commença le bonhomme mais lui coupa vertement la parole disant –le cercueil nous est nécessaire pour plus d’ une raison d’ abord pour tenir l’ oiseau en cage –vous vous trompez bon irlandais fit observer d’ une voix douce à l’ intérieur de la bière je vous donne ma parole d’ honneur de ne pas m’ échapper si vous me mettez en liberté ", "–marché conclu alors mais par exemple dépêchons -nous plus tôt mon ami sera habillé plus vite il pourra être rendu à le bureau de police –par le temps qui court ajouta toby effrontément les honnêtes gens ne sont plus en sûreté de leur vie il n’ y avait guère besoin de stimuler le zèle de l’ hôtesse qui n’ avait peur que d’ une chose c’ est que ces clients inespérés ne se repentissent de leur marché –je vais vous donner un complet de mon mari qui travaille à les docks dame ce n’ est que de la toile mais il est encore tout propre et il ira comme un gant à le ce gentleman et avec cela une bonne chemise de coton qui n’ a pas été portée plus de à le fois ", "madame dit -il les excuses que je me suis refusé à le faire sous la pression de la menace je veux vous les adresser spontanément je vous prie humblement de pardonner à un malheureux que la jalousie affole et conduit en aveugle et qui se désespère de voir son amour cruellement repoussé ayant prononcé ces paroles d’ une voix basse ardente avec un air de noblesse qui ne manquait pas de grandeur rospignac s’ inclina une dernière fois devant PROPN et se dirigea d’ un pas qu’ il fit rude insolent vers le cercle de badauds qui s’ était formé autour d’ eux se retourna et montrant de le doigt la trace sanglante qui balafrait sa joue cria: nous nous retrouverons beaurevers et il partit sans attendre la réponse à l’ hôtel de cluny lorsque se fut éloigné beaurevers à le son tour regarda d’ une façon significative les quelques curieux tenaces qui s’ obstinaient à le baguenauder autour de lui ils comprirent aussitôt que l’ air de la place devenait malsain pour eux et ils se hâtèrent de tirer à le large ", "maintenant qu’ elle est à le an à le pouvoir de cet homme la malheureuse est perdue –il faudrait connaître le motif qui a conduit le bandit à la recueillir peut-être alors pourrions -nous contrecarrer son action fit observer –bien malin celui qui y parviendrait! répliqua m. de tréguidy en hochant sa tête grisonnante ah! il est habile le coquin!nous serons toujours bernés par lui je le crains bien ", "le corsaire hollandais le dernier qui avait croisé à le large de maurice c’ était ridicule honteusement absurde la chose la plus terriblement bête qu’ elle ait jamais lue mais à le même moment quand elle lisait ces mots qu’ elle les déchiffrait avec peine elle sentait un petit frisson d’ horreur ou de plaisir elle restait penchée sur le vieux papier froissé elle ne pouvait s’ empêcher de croire que c’ était ceci la clef de leur mauvaise fortune leur mauvaise étoile le talisman de leur malchance PROPN assise devant sa table ses doigts crochus posés sur la feuille ses yeux révulsés en train d’ écrire le vent de la mer devait pousser sur les volets clos le vent qui sifflait dans les branches de le mapou le vent qui fracassait le navire hollandais sur les roches noires de maurice les monticules de pierres qui marquaient le lieu de le trésor maudit et puis ce nom de klondike les syllabes qui l’ avaient émerveillée enfant ces mots dans une langue inventée qui ne voulaient rien dire qui parlaient seulement de fumée de suie de misère " ]
il avait l' âme forte et un vif sentiment de la grandeur de son pays il est louable encore d' avoir porté tranquillement sur ses larges épaules les haines de les colporteurs et de les petits marquis ses ennemis mêmes lui accordent une secrète estime mais qu' a -t-il fait monsieur de considérable et par quoi vous apparaît -il autre chose que le jouet de les vents qui soufflaient autour de lui les jésuites qu' il a chassés sont revenus
[ "la petite guerre de religion qu' il avait allumée afin de divertir le peuple s' est éteinte ne laissant après la fête que la carcasse puante d' un méchant feu d' artifice il eut je vous l' accorde le génie de le divertissement ou plutôt des diversions son parti qui n' était que celui de l' occasion et de les expédients n' avait pas attendu sa mort pour changer de nom et de chef sans changer de doctrine sa cabale resta fidèle à son maître et à le elle-même en continuant d' obéir à les circonstances est -ce donc là une oeuvre dont la grandeur étonne ", "c' en est une admirable en effet répondit m. roman et ce ministre eût-il seulement tiré l' art de le gouvernement de les nuages de la métaphysique pour le ramener à la réalité de les choses que je l'en chargerais de louanges son parti dites-vous fut celui de l' occasion et de les expédients mais que faut -il pour exceller dans les affaires humaines que saisir l' occasion favorable et recourir à les expédients utiles c' est ce qu' il fit ou de le moins ce qu' il eût fait si la mobilité pusillanime de ses amis et l' audace perfide de ses adversaires lui avaient laissé quelque repos mais il s' usa dans le vain ouvrage d' apaiser ceux-ci et de raffermir les premiers ", "le temps et les hommes instruments nécessaires lui firent défaut pour établir son bienfaisant despotisme il forma de le moins de les desseins admirables pour la politique intérieure vous ne devez pas oublier que à l' extérieur il dota sa patrie de vastes et fertiles territoires et nous lui devons en cela d' autant plus de reconnaissance qu' il fit ces heureuses conquêtes seul et malgré le parlement dont il dépendait monsieur répondit mon bon maître il montra de l' énergie et de l' habileté dans les affaires de les colonies mais non beaucoup plus peut-être qu' un bourgeois n' en déploie pour acheter une terre ", "et ce qui me gâte toutes ces affaires maritimes c' est la conduite que les européens ont coutume de tenir avec les peuples de l' afrique et de l' amérique les blancs quand ils sont à les prises avec des hommes jaunes ou noirs se voient forcés de les exterminer l'on ne vient à le bout de les sauvages que par une sauvagerie perfectionnée c' est à le cette extrémité qu' aboutissent toutes les entreprises coloniales je ne nie pas que les espagnols les hollandais et les anglais n' y aient trouvé quelque avantage ", "mais d' ordinaire on se lance à le hasard et tout à le fait à l' aventure dans ces grandes et cruelles expéditions qu' est -ce que la sagesse et la volonté d' un homme dans des entreprises qui intéressent le commerce l' agriculture la navigation et qui par conséquent dépendent d' une immense quantité d' êtres minuscules la part d' un ministre en de telles affaires est bien petite et si elle nous paraît notable c' est parce que notre esprit tourné à la mythologie veut donner un nom et une figure à le toutes les forces secrètes de la nature qu' a -t-il inventé votre ministre en fait de colonies qui ne fût déjà connu des phéniciens à le temps de cadmus? a ces mots m. roman laissa tomber son atlas que le libraire alla ramasser doucement ", "monsieur l' abbé dit -il je découvre à le regret que vous êtes sophiste car il faut l' être pour offusquer avec cadmus et les phéniciens les entreprises coloniales de le ministre PROPN vous n' avez pu nier que ces entreprises fussent son ouvrage et vous avez pitoyablement introduit ce cadmus pour nous embrouiller monsieur dit l' abbé laissons là cadmus puisqu' il vous fâche je veux dire seulement qu' un ministre a peu de part à ses propres entreprises et qu' il n' en mérite ni la gloire ni la honte ", "je veux dire que si dans la comédie pitoyable de la vie les princes ont l' air de commander comme les peuples d' obéir ce n' est qu' un jeu une vaine apparence et que réellement ils sont les uns et les autres conduits par une force invisible en cette nuit d' été tandis que les moucherons dansaient autour de la lanterne de le petit-bacchus m. l' abbé coignard prenait le frais sous le porche de saint-benoît-le-bétourné il y méditait à sa coutume lorsque PROPN vint s' asseoir à le côté de lui sur le banc de pierre mon bon maître était enclin à le louer dieu dans ses oeuvres ", "il prit plaisir à le contempler cette belle fille et comme il avait l' esprit riant et orné il lui tint des propos agréables il la loua d' avoir de l' esprit non seulement sur la langue mais encore à la gorge et dans le reste de sa personne et de sourire avec ses lèvres et ses joues moins encore qu' avec toutes les fossettes et tous les jolis plis de sa chair en sorte qu' on souffrait impatiemment les voiles qui empêchaient qu' on ne la vît sourire tout entière puisque enfin disait -il il faut pécher sur cette terre et que nul ne peut sans superbe se croire infaillible c' est avec vous mademoiselle que je voudrais que la grâce divine me fît défaut de préférence si toutefois tel pouvait être votre bon plaisir j' y rencontrerais avantages précieux à le savoir: premièrement de pécher avec une joie rare et des délices singulières secondement de trouver ensuite une excuse dans la puissance de vos charmes car il est sans doute écrit à le livre de le jugement que vos attraits sont irrésistibles ", "cela doit être considéré l'on voit des imprudents qui forniquent avec des femmes laides et mal faites ces malheureux en travaillant de la sorte risquent fort de perdre leur âme car ils pèchent pour pécher et leur faute laborieuse est pleine de malice tandis qu' une si belle peau que la vôtre catherine est une excuse à les yeux de l' éternel " ]
[ "lafargue fit une prise de sang à le truand penché sur un microscope il examina vaguement la plaquette mélangea à le hasard quelques gouttes de réactifs et enfin interrogea alex sur ses maladies antérieures PROPN était à les anges il observait lafargue regardait par-dessus son épaule et posa même un instant son œil sur le microscope —bien dit PROPN tout va très bien ", "il me baisa la main avec une aisance gracieuse et disparut en fredonnant à le demi-voix un motif de don je montai lentement l’ escalier me figurant pour un instant que c’ était l’ escalier de les capulet et que j’ étais juliette à le moment où le jour va paraître et où le chant de l’ alouette résonne trop tôt en cherchant à le tâtons une allumette je m’ aperçus que était encore sur sa vieille chaise de chêne devant le foyer sans feu ses mains étaient croisées et son menton s’ était abaissé jusque sur sa poitrine c’ était son habitude après les longues journées de fatigue de s’ accorder quelques minutes de sommeil ", "un peu d’ harmonica à ses heures pour ponctuer le chant impromptu qui lui vient parfois n’ oublions jamais un truc: lesdeux plus grands groupes de musique populaire de tous lestemps ne comptent à le départ aucun musicien génial dans le urrang en tout cas pas parmi les compositeurs ni ni ni qui ne deviendra le roi de le riff qu’ àforce de travail de pensée et de foule ne sont des virtuosesde leur instrument de cette donnée on n’ a pas pris toute lamesure d’ elle s’ infèrent vérités consécutives et peusupportables par d’ aucuns ", "—mais sire continua le duc en baissant le ton ce n’ est point pour vous parler de ce qui est arrivé à le mademoiselle de nevers que je me suis permis devenir ainsi déranger votre majesté je désirerais l’ entretenir d’ une autre affaire qui quoique toute différente de celle-là s’ y rattache cependant directement fit le roi avec étonnement de quelle autre affaire s’ agit -il donc —il s’ agit sire de l’ agression à le laquelle se sont livrés rue saint-médéric avant-hier soir jeunes gens —qui nous ont attaqués l’ épée à la main? acheva le roi sire —les connaîtriez -vous par hasard —fort bien et c’ est pour cela que je suis venu près de votre majesté afin de solliciter leur grâce ", "prends un verre de champagne cela vaudra mieux dit fayolle mais oui mais oui continuèrent les autres a nos amours capitaine soupira ", "je n’ ai pas l’ honneur de recevoir ses confidences mais ne croyez -vous pas qu’ elle peut encore venir ce que je crois ce dont je suis même sûre c’ est qu’ à me parler d’ elle vous allez nous faire manquer notre entrée ce ballet fut suivi d’ un bal il vint beaucoup de monde: la reine d’ angleterre et sa fille les jeunes princesses de nemours ", "mais plus il en fait plus il s’ épuise et si on ne lui laisse pas le temps de renouveler ses forces il finit par mourir pour le pêcher en amérique on fait entrer dans les étangs qui en sont peuplés à le chevaux sauvages leurs piétinemens irritent les gymnotes électriques qui font de nombreuses décharges de leur électricité les chevaux cherchent alors à s’ enfuir de l’ étang mais des hommes placés autour les forcent à le coups de fouet d’ y rentrer et bientôt les gymnotes épuisées expirantes surnagent à la surface où on les prend sans danger ", "ayez pitié de nos pauvres enfants là-bas sur la mer moi je songeais –elle s’ habille peut-être peut-être dort -elle encore lassée de sa nuit je sortais traversais le village allais m’ asseoir sur une borne de la route de\\n' quimper à le bas d’ une longue montée attendant que le courrier arrivât la route dans le roc est bordée d’ un côté par un haut talus que couronnent des sapins et maigres cépées de chêne; de l’ autre côté elle domine un petit bras de mer qui contourne\\n' la lande rase et plate à le milieu de laquelle de les flaques d’ eau miroitent des cônes pierre grise s’ élèvent de distance en distance et quelques pins ouvrent dans le ciel\\n brumeux leur bleu parasol ", "mais là dites-moi tout de bon n’ avez -vous rien rêvé à le delà votre horizon ne vous paraît -il pas un peu borné nullement ma cousine; les affections qui m’ entourent suffisent à le mon bonheur la marquise jeta sa tartine à le chien qui venait de se coucher à le leurs pieds arracha une de les larges feuilles de le catalpa commença à la ronger en silence tandis que blanche pensive légèrement appuyée sur le dos de le banc baissait la tête suivant machinalement par terre les dessins capricieux que de le bout de son ombrelle elle traçait sur le sable le soleil se couchant derrière le clocher de montigny leur envoyait obliquement des rayons rouges qui filtrant à le travers le feuillage de le catalpa allaient moucheter inégalement d’ ombre et de lumière la robe claire de madame lebrun les rebords d’ un grand chapeau de paille jetaient une ombre épaisse sur le front et voilaient le regard tandis que plus bas sous la lumière on voyait un léger duvet voltigeant comme une vapeur impalpable sur le contour de les joues ", "il tenait à le toi en diable —je le crois bien il aura de la peine à en trouver un autre comme moi —ainsi voilà qui est fait; tu peux être tranquille —merci vous de même " ]
–aussi reprit l’ autre j’ ai songé à le certaines dispositions indispensables à le bien commun il me fallait un successeur et je l’ ai trouvé: c’ est toi et roumine l’ oublies non je ne l’ oublie pas il reste ce qu’ il est ce qu’ il a toujours été: un habit brode qu’ il préside officiellement qu’ il pérore qu’ il se rengorge qu’ il use ses forces dans des intrigues mesquines
[ "toi tu feras comme moi: tu seras humble devant lui; tu le flatteras mais tu agiras tu te serviras de lui de son importance de son orgueil pour travailler à le son ombre mais pour cela il te faut des outils les voici; ils ne peuvent être confiés à des mains plus sûres d’ abord la liste la vraie de nos frères de l’ étranger et de la province puis toutes les notes concernant nos presses typographiques la nomenclature de les opérations projetées ou en voie d’ exécution; enfin ", "stepann l’ arrêta court et repoussant du geste la liasse de documents que son visiteur lui tendait il balbutia sourdement non! garde cela je ne veux rien savoir –comment s’ écria tu refuses? –je refuse –tu crois à une épreuve indigne de toi et de moi! tu te trompes rien n’ est plus sincère que mon offre ", "quoi bon mais regarde-moi donc! est -ce que j’ ai la tête à le moi est -ce que j’ ai le droit d’ assumer une responsabilité quelconque lorsque je sens que je deviens fou? –en effet tu es pâle méconnaissable que t’ est -il arrive parle! réponds-moi –lis et le jeune homme lui tendit le billet anonyme après en avoir arraché le premier mot y jeta un coup d’ œil et de le ton de la plus profonde surprise bien –tu n’ as pas saisi? ", "j’ ai parfaitement lu; il s’ agit d’ une maîtresse infidèle je ne vois pas autre chose –cela ne te suffit pas –eh quoi c’ est pour une niaiserie pareille que tu te désoles toi! toi que je croyais un homme ce n’ est pas sérieux ", "tu n’ es pas encore assez naïf pour te faire des illusions –je l’ aime! entends-tu? je l’ aime! et je souffre tant que je voudrais mourir c’ est très-joli en paroles mais stupide en réalité reviens à le toi; reprends ton bon sens –tu n’ as jamais aimé? –jamais –cela se voit –possible mais il ne faut pas qu’ une question de cotillon nous enlève à le nous un concours aussi précieux que je tien ", "oublie la femme supprime le rival si cette consolation te fait plaisir et qu’ on n’ en parle plus à le revoir je ne me dédis pas quand tu seras redevenu raisonnable nous reprendrons les choses où nous les avons laissées je te parle en ami et je pourrais te rappeler ton serment: pas de parents d’ enfants de femme de maîtresses mon esprit et mon corps appartiennent sans retour à le notre c ause ", "tu l’ as juré. tu l’ as jure et le sinistre personnage se retira en se disant –les parjures ne vivent pas vieux avec moi! resté seul PROPN se laissa tomber tout de son long sur un canapé se cacha la figure dans ses poings fermés et pleura les montagnes de glace se composent d’ une construction en bois de la hauteur d’ un troisième environ tout en haut se trouve une plate-forme assez large ouverte sur tous les côtés et surmontée d’ une toiture on y parvient par un escalier le côté opposé à le celui-ci est la piste recouverte d’ une épaisse couche de glace et qui descendant à le début presque verticalement prend à le mi-chemin une courbe un peu moins abrupte aboutit à le sol glissant et poli comme un miroir et s’ arrête auprès d’ un bâtiment semblable établi un peu sur la droite où l’on remonte par un escalier identique et d’ où l’on revient par une piste pareille à son point de départ ", "c’ est un va et vient continuel la route d’ aller et celle de retour sont séparées simplement par un petit monticule de neige dans lequel de distance en distance sont plantés de petits sapins de peur de chute à le moment de la descente la droite et la gauche de la montagne sont ornées d’ une mince muraille de bois laquelle n’ est que la continuation de l’ édifice et va en diminuant de hauteur jusqu’ à la terre voici maintenant de quelle façon on se livre à– cette distraction si l’on n’ a pas un petit traîneau à le soi on prend celui que vous offre un de les moujiks-conducteurs en permanence en ces endroits et qui se compose tout simplement d’ une étroite planche de bois recouverte d’ un morceau de tapisserie ayant à sa partie postérieure un simulacre de dossier et posée sur de longs patins ", "si vous êtes novice vous vous installez sur le devant de façon à le ce que ni vos pieds ni vos mains ni vos vêtements ne touchent la terre le moujick s’ assied derrière vous vous maintenant entre ses jambes et pssit vous voilà parti la première fois on ressent une singulière impression pas trop désagréable en somme il vous semble que votre respiration est perdue à le jamais mais cela passe bientôt et l’on devient presque toujours un amateur enragé de ce jeu on va si vite " ]
[ "puis resté seul avec sophie il lui demanda de donner sa version personnelle de les événements je n’ ai rien à le ajouter dit -elle mon mari est parti la tempête est levée on l\\' a ramené mort ", "c’ est là que j’ ai été élevé vous voyez je suis un homme de sac et de corde on me l’ a dit le métier que j’ exerce est plus horrible encore que le métier de le grand-prévôt marie de croixmart laissa tomber ses bras découragés –sa mère s’ appelait murmura -t-elle chimère de mon cerveau dites-moi mon enfant alors cette femme qui était avec nous dans les ruines de l’ auberge –oui ", "il me semblait voir son âme s’ appauvrir des grâces extérieures que la nature lui avait prodiguées quant à le norbert ne viser dans son éducation qu’ à le faire ressembler à le son père était -ce le moyen d’ assurer son bonheur le marquis achevait de lire son courrier pendant que je me livrais à ces sombres réflexions il s’ interrompit en me disant je reçois d’ assez bonnes nouvelles la grande colère s’ apaise à le PROPN j’ espère que l’ hiver ne me trouvera pas ici ", "cafés croissants rhums! je me sens un peu mollet de les soupapes voilà un bout de moment que je n’ ai pas ronflé et j’ ai les battoirs qui font bravo sans le vouloir quelles aventures mes potes et dire que le plus duraille reste à le faire ", "il devenait quelqu’un il était devenu quelqu’un et quand il se mariait c’ était avec une jeune fille d’ origine bourgeoise la fille d’ un professeur qui avait son bachot dont les manières étaient différentes de celles de les petites vendeuses qui l’ entouraient maigret hésitant traçait un troisième mot: humiliation sa femme l’ avait dépassé ", "ce n’ étaient même pas des pensées les derniers passagers montaient à le bord les parents et les amis restaient rangés sur le quai la tête en l’ air quelques anglais selon la coutume de chez eux envoyaient des serpentins vers les bastingages et ceux qui partaient en tenaient gravement un bout le commissaire aperçut jean sur la passerelle de les premières ", "tu insistes depuis une semaine pour que l’on garde ces employés dans notre maison surtout ta nounou mais tu es effrayée à la seule idée que je puisse avoir du sang noir dans mes veines j’ ai senti les larmes me monter à les yeux PROPN m’ a élevée quand j’ étais toute petite elle fait partie de ma vie tu ne peux pas dire une chose pareille on ne vit pas de la même manière il y a eu des guerres des massacres c’ est une france que tu ne pourras comprendre que petit à le petit rené s’ est levé pour faire quelques pas il s’ est adossé à le tronc d’ un banian et je suis venue me plaquer contre son corps impatiente de ne plus faire qu’ un avec lui c’ est une vieille histoire tu as déjà entendu parler de le poète de bien sûr le père qui nous faisait la classe nous a fait apprendre une de ses récitations ", "c’ était le jour de la vente cependant elle avait le cœur bien gros de voir s’ en aller ici et là à l’ enchère dans la petite cour tous les objets de ce pauvre mobilier qui faisait pour ainsi dire partie de sa vie heureusement cela ne fut pas long avant heures de le matin tout était enlevé par les voisins qui voulaient tous avoir à le tout prix quelque chose qui eût appartenu à le leur ami: l’ un le bois de lit l’ autre la table celui-ci l’ écritoire PROPN le crucifix de cuivre les femmes une poule les jeunes filles un chapelet la mère cyprien acheta la chèvre que geneviève lui recommanda sur son âme ", "jugez-en dès qu’ il se fut éloigné varnet prit la bouteille de champagne elle était débouchée d’ avance il craignit sans doute que cette particularité n’ éveillât mes défiances car il s’ écria: –l’ imbécile je lui avais bien dit d’ enlever le fil de fer mais non pas de faire sauter le bouchon j’ avoue que sur le moment je ne fis pas attention à le ces paroles ", "je ne veux pas qu’ elle soit morte je veux un espoir je demande un espoir qui me donnera la croyance en une merveilleuse vie où je retrouverai ma mère? frères ô mes frères humains forcez -moi à le croire en une vie éternelle mais apportez -moi de bonnes raisons et non de ces petites blagues qui me donnent la nausée tandis que honteux de vos yeux convaincus je réponds oui oui d’ un air aimable ce ciel où je veux revoir ma mère je veux qu’ il soit vrai et non une invention de mon malheur " ]
il faudrait rougir à le chaque instant et je ne sais pas si mon futur mari n’ entreprendrait pas de te marier aussi toi chère maman à le quelque noble afin de n’ entendre pas ce simple nom de madame répété sans cesse par ses laquais à le ton entrée dans nos salons cette idée ferait peut-être de moi une mauvaise femme je verrais un rival dans mon mari mais très certainement elle me rendrait malheureuse et par conséquent tu le serais aussi maman je ne pense jamais à l’ orgueil ma chère amie et je ne fais attention qu’ à les positions réelles d’ ailleurs je suis toute accoutumée à n’ être qu’ une riche bourgeoise et pendant ans quand ton père a commencé je n’ étais même qu’ une bourgeoise tout simplement dans ces temps-là la guerre n’ était pas déclarée entre la noblesse et le tiers-état
[ "quel drôle de mot s’ écria madame le tiers-état tu vas bientôt oublier ta bonne langue allemande les récits de le général t’ ont ensorcelée c’ est une faiblesse je l’ avoue mais je suis choquée des façons de parler de nos prussiens quand je parle français il me semble que je me soustrais à le poids de ce monde allemand qui m’ étouffe ", "les récits de le général m’ ont fait penser qu’ à le paris une jeune fille qui sait ou langues et qui peut offrir autant de millions à le son mari n’ est inférieure à le personne conviens que ce pauvre conseiller spécial t’ a donné un peu de ses préjugés en faveur de la PROPN depuis ans les français pensent et agissent pour tous les peuples de l’ europe la haine qu’ on leur porte prouverait à le elle seule leur supériorité allons voir ce grand peuple chez lui ", "tu es bien jolie ma bonne mina notre départ aura fait le bonheur de toutes les jeunes filles à le marier de la prusse orientale tu es savante tu as de l’ esprit à le ravir tu as millions de leurs francs comptant et dont j’ ai la jouissance mais je suis effrayée de ton esprit et ce qui comble mon effroi c’ est que jamais je n’ aurai le courage de te résister en rien par exemple cette idée de nous transplanter à le paris sans en dire un mot à le personne! et nous arriverons dans un pays où nous ne connaissons âme qui vive qu’ allons -nous devenir PROPN triompha dans la réponse à le cette objection les libraires qui font des collections de les chefs-d’œuvre de la langue française pour ne pas payer de droits d’ auteur ou pour d’ autres raisons n’ admettent dans leurs collections que des ouvrages d’ auteurs morts depuis longtemps et PROPN se faisait une image charmante de la société française ", "les comédies de marivaux surtout lui avaient semblé d’ une grâce parfaite ces comédies devaient représenter la france à le naturel il n’ y avait point surtout de ces marchands grossiers et raisonnables qui remplissent les comédies allemandes que va -t-on dire de nous reprenait madame d’ abord qu’ aura -t-on à le dire de nous qui s’ intéressera assez à le nous pour en dire de le mal? dans cette heureuse ville nous vivrons libres comme l’ air ", "c’ est encore là ce qui m’ effraie te voyant libre comme l’ air tu seras plus singulière que jamais le général ne nous disait -il pas qu’ on ne peut espérer de réussir un peu parmi ces aimables français qu’ autant qu’ on parvient à le les étonner un peu? et pour frapper ces imaginations ironiques ne faut -il pas qu’ un étranger soit un peu différent de ce qu’ ils s’ attendent à le vous trouver? certes comme je te l’ ai promis je chercherai à le cacher ce qu’ il peut y avoir de singulier dans ma façon de penser mais d’ abord ce que nous appelons singulier doit être tout naturel en ce pays-là et ensuite si malgré moi on s’ apercevait de quelque chose ce sera une distinction et non pas un désavantage mais alors pourquoi refuser la première de les distinctions ", "tu sais que le général nous a répété plusieurs fois que dès qu’ un français devient riche il adopte un second nom moins vulgaire que le premier pourquoi ne serais -tu pas mademoiselle wanghen de tu sais que cette terre est la plus belle de toute la prusse orientale elle rapporte thalers et ton père l’ a achetée en ton nom il y a ans le jour de ton baptême oui ma mère mais un jour arrivera à le paris quelque bon négociant prussien qui dira que jamais à le kœnigsberg on n’ a entendu parler de mademoiselle de diepholtz et vois -tu si j’ avais à le craindre de rougir de quelque chose il me semble que je resterais muette je trouve impertinents les privilèges de la noblesse je quitte une patrie où ces privilèges m’ offensent et ce serait être encore sous leur empire que de profiter de le changement de pays pour donner à le mon nom les apparences de la noblesse ", "nous arrivons dans une ville où un seul quartier dit -on le faubourg saint-germain songe à le manque de naissance eh bien ne nous logeons pas dans ce quartier j’ espère bien être l’ égale de tout le monde oserais -tu bien faire serment que tu n’ espères pas être supérieure reprit madame en riant ", "tels furent pendant le rapide voyage les entretiens de mina et de sa mère madame à le peine âgée de ans avait encore toutes les apparences de la jeunesse de sa vie elle n’ avait voulu de mal à le personne ce qui lui donnait un certain air de bonté qui cachait un peu son esprit elle en avait infiniment cependant et surtout une loyauté parfaite qui lui montrait fort nettement les motifs de les actions de les hommes dans son inquiétude d’ arriver sans connaissance à le paris elle se faisait suivre par domestiques fort dévoués et par une nombreuse argenterie malgré sa raison madame elle-même commençait à s’ accoutumer à l’ idée agréable d’ arriver dans un pays où à l’ église à le spectacle dans les lieux publics elle n’ aurait à le souffrir de l’ insolence officielle de personne ", "c’ est que cette révolution que tout le monde désire passionnément chez nous disait mina est déjà faite en france a à le moment d’ entrer dans un salon que de fois n’ avons -nous pas été obligées de nous retirer rapidement et de faire une révérence respectueuse à le quelque dame noble qui se présentait à la porte de le salon en même temps que nous ni toi ni moi nous ne pouvons nous trouver dans un salon où il y a une altesse s’ il en survient quelqu’une il faut disparaître à l’ instant mais y a -t-il beaucoup d’ altesses à le paris disait la bonne madame " ]
[ "je jouais avec l' idée de mort: avec l' idée seulement j' étais encore de ce monde aujourd'hui c' est autre chose je ne joue plus la mort est la ", "il y a des heures et des heures que je suis perdue dans cette tristesse affreuse étreinte par une angoisse poignante je suis incapable de voir clair en moi les larmes coulent sans arrêt le long de mes joues décolorées les sanglots déchirent sans interruption ma poitrine trop serrée mais je préfère encore ce déluge à le cette sensation de chape de plomb qui pèse sur moi depuis que j’ ai mis les pieds dans le bureau de et qui est allée toujours en s’ accentuant il me semble que tout est bouché devant moi .je suis plongée dans un brouillard stérile et épais comme ce pays comme cette maison comme ce plateau aride et désolé .il n’ y a il n’ y aura jamais d’ éclaircie je suis désormais condamnée à le désespoir et à la renonciation je suis mariée c’ est comme si ma vie était finie je ne me suis pas encore habituée à le cet état de dépouillement et à le cette sensation de vide ", "quand ce désastre intérieur ne se traduit pas à le dehors par des actes de cette violence est une irréparable destruction de notre dernière jeunesse est installée en nous à le jamais que tout peut trahir puisque nous avons été trahis de la sorte est pour des années pour toute la vie quelquefois cette impuissance à le attendrir à le espérer à le croire qui faisait que restait par cette fin d\\' après-midi appuyée contre un piédestal de colonne à le regarder tomber la pluie indéfiniment à le lieu de remonter de le côté de la basilique universelle où des confessionnaux de toutes les langues offrent le pardon à le tous les péchés et le remède à le toutes les douleurs est déjà être consolé que de y agenouiller et la pauvre femme en était à la première station de le calvaire elle regardait tomber la pluie et elle trouvait un sauvage soulagement à le cette formidable cataracte d\\' orage qui semblait un cataclysme de la nature tant la lueur de les éclairs et le fracas de le tonnerre y mêlaient à le retentissement de la vaste place sous le coup de fouet de l\\ 'eau b", "si vous voulez monsieur raymond –vous allez à le chevreuse –je vais de ce côté-là oui monsieur raymond –vous ne passerez pas loin de maison-blanche je passerai devant ", "que cette ame reconnaissante emportait un peu de mon chagrin et que ce bien-fait était la meilleure pensée que je pusse envoyer vers la france et mes amis qui l’ ignoraient jusqu’ alors les lieux les plus sauvages la nature la plus bouleversée m’ avaient attiré après les émotions moins amères de ces dernières journées je me sentis mieux porté vers des scènes plus douces quand le printemps revint les beaux lacs de l’ ecosse me virent sur leurs bords toujours triste mais plus calme et trouvant dans leur mélancolique aspect les fréquentes analogies de l’ homme et de la nature lac lac vous m’ avez porté sur vos ondes et toi surtout lac le préféré pour moi ", "il n' est pas revenu il a bien fait qu' est -ce que tu veux on n' est pas encore si malheureux ici qu' à l' hôpital d' où je viens voilà ans qu' on y perd tous les opérés c' est embêtant à la fin un moment dans le pavillon de les hommes il y avait à le troisième étage l' infection purulente à le second le tétanos et à le premier la pourriture d' hôpital allait bien ce qu' il y a de curieux c' est qu' on en perd beaucoup plus à le paris qu' en province où souvent ils sont charcutés allons il y a de très- bons chirurgiens en province il ne faut pas les abrutir en masse qui était rentré s' était assis dans le fauteuil de garde et s' amusait à le taquiner son voisin avec un de les bâtons écorcés qui servaient à les internes à le faire de les assauts de canne tout à le coup de sa chaise le voisin sauta sur la nappe qu' est ce que tu fais malivoire tu montes sur la table non je monte à la tribune dit gravement l' interne qui répondait à le nom de malivoire pour la discussion de le budget messieurs il y eut un temps je devrais dire un âge d' or où l' administration ", "il vaudrait bien mieux mon enfant donner à le ton caractère et à le ta conduite cette fermeté virile qui distinguait ton père vous avez raison mère dit PROPN en s’ essuyant les yeux d’ un mouvement résolu je veux devenir un homme et vous prouver mon affection par des faits puis se laissant retomber sur une chaise il s’ écria en se cachant la tête dans les mains j’ ai tant de fois éprouvé ma faiblesse cependant reprit -il brusquement il faut un terme à le cette vie-là ", "cet équipage était crotté d' un long voyage et derrière sa caisse se bouclait une pyramide de malles la famille arnould tout entière à l' exception de la benjamine retenue à le lit par les émotions les commotions de la veille était accourue à le bruit chassard et son aîné en tête en descendant de son porteur le postillon trouva moyen de leur glisser rapidement c' est un étranger un mylord qui va de paris à le plombières prendre les eaux pour son plaisir un accident arrivé à le son domestique le force à s' arrêter ici angliche espagnol hollandais on se fiche pas mal de le baragouin pourvu que le bourgeois parle en espèces sonnantes et celui-ci est riche généreux bon enfant qu' on le trimballerait jusqu' à les grandes-indes francs de guides et la fiole cachetée à le relais! un crésus quoi! y aura mèche de verser la salière sur la note se découvrit avec respect; ", "ici les intendants ne font pas tout les nobles et les évêques se réunissent de temps en temps en assemblées provinciales ils votent les impôts d’ abord pour la part de la province dans les dépenses de tout le royaume c’ est comme ils disent: le don gratuit l’ affaire de le roi! ensuite pour leurs propres dépenses pour leurs chemins leurs cours d’ eau leurs bâtisses avant de se rendre nos pays ont fait leurs conditions les nobles et les évêques de nos pays s’ entend! ils ont eu leur capitulation ils ont gardé leurs avantages et privilèges quant à le nous pauvre diables nous payons c’ est notre droit; personne ne viendra nous l’ ôter PROPN nous payons non seulement comme autrefois les charges de nos provinces mais depuis la capitulation nous payons en sus l’ affaire de le roi ", "PROPN lui avait appris à le penser seul à le agir seul et à le bien agir mais il ne lui avait pas révélé que des sympathies autres que celles de l’ amitié peuvent naître fortuitement et se développer irrésistibles entre êtres d’ un sexe différent la conduite de maude depuis le furtif baiser qu’ il avait déposé sur sa main en sortant de la chapelle l’ étonnait donc beaucoup mais à le force d’ y rêver et comme par intuition il crut deviner ce que c’ était que l’ amour il comprit aussi que c’ était de l’ amour que maude ressentait pour lui et il s’ en affligea car il ne ressentait rien pour elle sinon qu’ il la trouvait jolie gracieuse aimable et pleine de dévouement .cependant tout en s’ affligeant de son indifférence involontaire pour maude il en vint à se reprocher cette même indifférence et à se demander s’ il ne devait pas sous peine de manquer de probité s’ efforcer de rendre à le maude amour pour amour " ]
roland ne pourrait jamais se sortir de le merdier et passerait à les assiettes j’ imagine le gentil bandeur déshonoré à le tout jamais embastillé pour le meilleur de sa durée terrestre t’ as l’ air tout con remarque bérurier dont les diagnostics sont imparables
[ "tu veux becqueter quelques cuisses de grenouilles c’ est des grenouilles françaises pêchées d’ hier dans les dombes pas des grenouilles tchécoslovaques et congelées de surcroît je secoue la tête sa voix me parvient à le travers de les épaisseurs calfeutrantes de scrupules à le haute tension je sens s’ accumuler des nuages maléfiques qui s’ ils crèvent déverseront des flots de merdouille sur mon complet neuf ", "pourquoi qu’ t’ as l’ air tout con insiste le charitable t’ as un turbin comme c’ est un homme ignare mais de précieux conseil je m’ apprête à le tout lui déballer lorsque claudette se pointe en catastrophe il y a là messieurs de la police m’ annonce -t-elle qui veulent vous voir d’ urgence a y est me dis-je le nuage qui commence de se fissurer ", "l’ un est l’ officier de police baluchet un teigneux blanchi sous le harnois qui ne pardonne pas à les autres hommes d’ être cocu depuis qu’ il est entré dans la police il attend la retraite et maintenant qu’ elle est imminente il prend peur son compagnon est un jeunot blond à le moustache de bureaucrate qui fait songer à un rongeur venu de le nord et adopte cet air grave et hostile qu’ ont la plupart de les hommes nouvellement investis d’ un pouvoir discrétionnaire je bondis sur mon ex-collègue baluchet avec un enthousiasme tellement exubérant qu’ il faudrait être crétin aveugle et sourd pour y croire une seconde quel bon vent vieux ", "je ne crois pas que le vent soit si bon que hou youyouille que j’ aime peu mauvais préambule je les introduis dans mon bureau baluchet mate autour de lui impressionné par le luxe et donc enjalousé brusquement de la tête à les pieds ", "tu te mets bien grince -t-il a dû coûter une pincée ici moi le pétard me biche une fortune renchéris-je t’ avais les moyens ", "je les ai trouvés faut croire que tu t’ étais fait des relations tu vois un silence pour laisser fumer sa haine et refroidir ma rogne ils s’ assoient j’ écarte le tableau découvrant un bar ou luminent des cristaux tailles et des flacons de prix ", "je crois me rappeler que tu n’ aimes pas le whisky georges j’ ai un ulcère du porto alors comme il a fait des études littéraires assez poussées il murmure un doigt je le sers me tourne vers le mulot de les neiges ", "et pour toi fils le fils regarde ailleurs et répond sèchement rien le nuage crève de plus en plus alors qu’ est -ce qui me vaut le plaisir georges une dénonciation anonyme ", "tiens donc me concernant oui et de quoi m’ accuse -t-on de fraude fiscale d’ attentat à la pudeur de meurtre je m’ abstiens de sourire non franchement je suis parfait " ]
[ "en quittant ses camarades il leur recommanda instamment la discrétion sur sa mésaventure et rentra chez lui clopin-clopant mais comme il se redressa en abordant la tante terrible après avoir esquissé en bloc sa partie de plaisir il demanda grâce des détails prétextant la fatigue de le cheval pour se retirer –c’ est vrai dit la tante tu as l’ air harasse va donc te reposer bien vite mais ajouta -t-elle en le suivant d’ un œil inquiet on dirait que tu boites par exemple ma tante vous vous trompez ", "il s’ était plu à le meubler PROPN cette pièce de son appartement et à la garnir de tous les riens qu’ il avait pu rencontrer c’ était peut-être un boudoir et un musée plutôt qu’ un cabinet de toilette mais c’ était charmant .assis sur une grande chaise longue son chapeau et sa canne entre ses jambes vibert en attendant madame vidal regardait de tous ses yeux cet homme sobre presque austère simple par tempérament et par raison d’ économie ne s’ était jamais trouve à le pareille fête en exerçant ses fonctions de secrétaire d’ un commissariat de police il avait été souvent appelé à le visiter quelque riche appartement il s’ était trouvé dans un salon étincelant de d orures il avait foulé des tapis précieux mais il n’ avait jamais pénétré dans la vie intime d’ une femme de le monde et d’ une jolie femme ", "qui la dévorait de les yeux avec une joie funeste ne put pas jouir de son triomphe comme il l’ aurait voulu il fut distrait par une série de grognements inarticulés suivie d’ une grêle de jurons à le faire frémir un corps de garde etonné furieux désappointé il se retourna tout d’ une pièce et reconnut ses estafiers qui présentement montraient des figures pour le moins aussi bouleversées que la sienne dans son saisissement il ne sut que –que faites -vous ici drôles ce qu’ ils faisaient ils avaient entendu parler de leur jehan dans des conditions qui les avaient intrigués ils avaient voulu savoir de quoi il retournait et ils avaient trouvé tout simple de rester se disant qu’ ils pourraient toujours se défiler à la douce en jurant qu’ ils n’ avaient pas vu le geste qui leur ordonnait de se retirer ", "que vous n’ entrerez jamais plus ici à le moins que je ne vous appelle! –madame par pitié pour vous-même –votre parole fit la dame blanche avec une fébrile impatience etes -vous homme d’ honneur est -ce une épée que vous portez les jeunes hommes de ce temps ont -ils donc oublié les vieux principes de chevalerie? votre parole vous dis-je! le chevalier s’ inclina profondément et prononça: –vous l’ avez madame ", "tout en haut au-dessus de toutes les têtes avec une fortune pareille on grimpe les échelons à le on trouve les dévouements qui vous facilitent l’ ascension le tout est de savoir y mettre le prix la personne dont vous parlez est condamnée elle est morte comme celui à qui elle pourrait remettre ces fameuses pièces ", "je veux que vous disparaissiez de mon ex istence pour toujours j' ai dit: enfin ç a ne vous ferait pas du bien de me tuer c' est pour le coup que je disparaîtrais de votre existence elle a dit: ça ne me ferait aucun bien et vu les ennuis que j' aurais ensuite avec la justice ç a vous incrusterait encore davantage dans ma vie pourquoi n' a -t-elle pas appelé la police je ne l' aurais pas laissée faire de toute façon ne semblait pas son souhait elle avait eu années pour avertir la police et n' av ait pas usé de ce recours pourquoi? elle ne voulait parler de ce viol à le personne dans l' espoir qu' il quitte sa mémoire ", "le saisissement le choc lui ont fait naturellement perdre connaissance bien soigné il se remettra vite sa cousine est -elle la il faudrait qu’ elle lui prépare son lit un cordial ...–non elle n’ est pas encore revenue de le village mais je vais m’ en occuper –je regrette que vous deviez prendre cette peine ", "il sortit pour se mettre à la recherche de témoins à le club maquignon l’ attendait le plus sanglant outrage –monsieur ne peut entrer lui dit un domestique –ne me reconnaissez -vous donc –si fait monsieur desnoires mais j’ ai l’ ordre de dire à le monsieur qu’ il est rayé d’ office de la liste de le cercle PROPN par mesure d’ économie comptait donner sa démission ", "il fallut obéir à le plus vite et sans même attendre le départ de le tramway la servante et sa jeune maîtresse firent à le pied la demi-lieue qui les séparait de chanteraine.—ah! ma mignonne gémit monique dès qu' elles cheminèrent toutes sur la grande route pavée de chaque côté de laquelle de les files d' ormeaux jaunis frissonnaient sous la brume d' octobre ma chère mignonne ç va mal chez nous et votre papa est en train de tomber en abouit il est maigre quasiment comme une trique et il ne peut plus rattraper son souffle ce matin il suffoquait cruellement et j' ai cru qu' il allait passer —que dit le médecin? questionna clairette dont les yeux se mouillaient —rien il hoche la tête comme un âne ennuyé par les mouches et il prétend que la maladie vient de le cœur mais moi je soutiens qu' elle vient surtout de la tablature donnée à le mon maître par ce chetit de pépiniériste —monsieur gerdolle ", "en pénétrant dans le réduit qu’ adèle leur indique comme son domicile les soldats sont effrayés pas le plus petit meuble les murs quelques pailles brisées et sur cette litière femmes gisantes sans draps sans couvertures sans le moindre lambeau qui les abrite où allons -nous poser demande l’ un de les soldats donnez donnez répond frédéric en leur arrachant des mains un pain dans lequel il mord mâtin il a une soif épaisse le camarade: allons mesdames levez -vous nous vous apportons des vivres " ]
le vrai temple romain c' est le cirque le lieu de la lutte le monument de la force l' église est dédiée à la charité à l' amour; le cirque à la férocité l' église s' élève en murs brodés fragiles en colonnettes élancées comme une aspiration de les âmes elle monte prendre un peu de ciel dans la dentelle de ses clochers ajourés le cirque étale écrase aplatit sa rampante ellipse à les gradins massifs comme un vœu bestial de s' attacher pour jamais accroupi à la terre conquise
[ "magnifiques pourtant ces ruines d' un temps où la force impitoyable s' entretenait sans cesse elle-même de sa joie à le tuer à le dominer par la guerre et la mort l' univers physique magnifiques les arènes d' arles ellipse énorme formidable couronne faite de portiques superposés noircis par les siècles et près de lesquels les pauvres maisons arlésiennes annuellement blanchies à la chaux semblent des joujous d' enfant ce jour-là un peuple grouillait autour de les arènes un peuple les emplissait peut-être n' y avait -on pas vu pareille affluence depuis la première course de taureaux qui y fut donnée devant une foule de spectateurs en à l' occasion de la prise d' alger il faut songer que les gradins de les arènes d' arles offraient avant d' être des ruines un développement de plus de mètres ", "ils pouvaient alors recevoir jusqu' à le spectateurs en le maire d' arles m. de chartrouse ne mit pas moins de ans à le faire démolir les maisons et la chapelle qui avaient été peu à le peu construites à l' intérieur de les arènes à les époques où les habitants s' y réfugiaient comme dans une forteresse l' antique amphithéâtre à le ciel ouvert le plus vaste que les romains aient construit dans les gaules était donc ce jour -là plein jusqu' à les bords ou eût dit une immense coupe ovale à les parois de laquelle s' agitaient sur place des myriades de fourmis grimpantes le fond était à le peu près libre ", "c' était l' arène que traversaient des gamins des jeunes hommes impatients de la lutte de ce cratère gigantesque dans lequel les rayons de le soleil tombaient en pluie de feu et que coupait par moitié une grande ombre oblique montait un bourdonnement de mer roulant des galets chacun parlait criait riait et tous ces rires tous ces cris tous ces appels divers se fondaient en une rumeur unique comme des milliers de fils disparates se trament en une étoffe uniforme et un fil rompu hérisse la trame un appel un cri strident se détachaient de la rumeur ", "c' était encore comme un bourdonnement de cuve bouillonnante tous ceux de les spectateurs qui avaient pu s' étaient assis de le côté de l' ombre cette ombre celle de le monument PROPN en tombant de le faîte de gradin en gradin se brisait sur les bords venait mordre une partie de l' arène s' y découpait en bleuâtre sur la blancheur éclatante de la poussière et croissait lentement gagnant de le terrain attendue impatiemment par les spectateurs de les plus bas gradins d' en face vers qui tout à l' heure elle devait monter sur les gradins exposés à le plein soleil on voyait dans la foule des vides et l'on apercevait les lourdes assises de pierre usées et effritées cassées à les angles par les siècles et sur ces étagements d' énormes blocs de pierre le soleil éclatant pleuvait coulait bondissait de marche en marche ruisselait en étincelantes cascades de tous côtés si on avait pu distinguer quelques-unes des innombrables paroles qui composaient le puissant murmure de le cirque on eût entendu: tombe —il pleut du feu hé?—quel monstre de soleil ", "—un four véritable —la pierre bout —mon échine est une gouttière —de ce chaud mon homme c' était comme un enfer joyeux ", "et des ombrelles de toutes les couleurs bleu rose vert blanc jaune bariolées teintaient les visages de leurs ombres transparentes papillotaient légères sur le papillotage de les couleurs claires de les vêtements des milliers et des milliers d' éventails dans des milliers et des milliers de mains allaient venaient dans tous les sens montrant alternativement l' envers et l' endroit comme les feuilles tourmentées d' une forêt de trembles ils palpitaient chatoyaient murmuraient sans cesse sans répit toujours ce perpétuel bruissement de mouvements menus et innombrables donnait une sorte de vertige là-haut sur le couronnement inégal de la ruine immense se détachaient durement quelques silhouettes de curieux qui forcés de subir le soleil voulaient de le moins avoir l' air et l' espace et qui avec le spectacle de l' arène et de la foule grouillante au-dessous d' eux dans l' intolérable chaleur de la fosse profonde voulaient avoir la vue de les toits étincelants de toute la ville d' arles par-dessus lesquels ils apercevaient là-bas les plaines les alpilles le rhône les caill", "zanette aussi avec son père seulement les femmes avaient beau se chercher de le regard dans la foule elles ne pouvaient s' apercevoir séparées qu' elles étaient par une tribune officielle échafaudage de bois décoré de tapis et d' oriflammes élevé à le beau milieu de les gradins de pierre cependant la foule commençait à s' impatienter qu' attendait -on pour lâcher le premier taureau des spectateurs fatigués de le soleil quittaient leur place erraient sous les hautes voûtes dans les couloirs circulaires traversés d' un peu d' air dans le labyrinthe ombreux de les portiques que recherchaient des couples discrets des gens debout sur les gradins hurlaient les mains en porte-voix demandant les taureaux les taureaux beaucoup descendaient dans l' arène la traversaient s' y arrêtaient contents d' être sur le lieu de les combats se donnant l' illusion d' être eux aussi de hardis lutteurs un son de trompe les dispersa les barrières s' ouvrirent ", "c' est cabrol le meilleur ami le fidèle complice de martégas qui en avait la surveillance un taureau était entré dans l' arène ahuri allant çà et là à le hasard étonné de voir fuir devant lui tant de gens à la fois ne sachant à le qui courir quittant l' un pour l' autre chargeant sans conviction jusqu' à le ce que tous eussent franchi plus ou moins adroitement la haute clôture de planches qui s' inscrit dans l' antique muraille de pierre un amateur se présenta le taureau courut à le lui mollement l' amateur à le son tour courut sur le taureau qui se mit à le fuir un rire homérique le rire inouï de personnes monta de la vaste coupe de les arènes vers le ciel —un autre zou! un autre le dondaïre le bœuf meneur de les taureaux arriva sa sonnaille à le cou ", "le taureau le suivit avec un bond de gaîté une joie si preste qu' elle fut réjouissante ce taureau PROPN emportait de le cirque où il venait d' entrer pour la première fois l' impression d' un rêve à le coup sûr nouveau et bizarre spectacle surprenant pour lui en effet ces milliers d' hommes superposés étagés en cercle non non jamais il n' avait rêvé cela dans la plate camargue à les horizons droits prolongés à l' infini par la mer un autres taureaux ne se montrèrent ni plus vaillants ni moins étonnés la foule s' impatientait de plus en plus des boutiquiers ventrus se faisaient forts d' affronter eux aussi des bêtes pareilles quelques-uns allaient dans l' arène promener leur parasol et leur complet de coutil gris " ]
[ "elle comprit à son émotion qu\\ il ne disait que trop vrai elle assit sur un canapé et demeura quelque temps sans parler j\\' aimerais mieux dit -elle enfin une voix très émue j\\' aimerais mieux que tu eusses tué hommes que d\\' avoir triché à le jeu il y eut un mortel silence d\\' une demi-heure ils étaient assis tous les sur le même sofa et ne se regardèrent pas une seule fois PROPN se leva le premier et lui dit bonsoir d\\' une voix assez calme bonsoir lui répondit -elle d\\' un ton sec et froid ", "mais quand après le repas nous nous trouvâmes seuls à le salon je voulus l’ entretenir de le but de mon voyage elle tint d’ abord à le me dire sous l’ empire de quelles préoccupations elle avait quitté paris et s’ était éloignée de la comtesse elle le fit en ces termes –dans la nuit qui suivit la mort à le laquelle vous avez assisté et après votre départ je voulus effacer dans l’ esprit de ma vieille amie l’ impression douloureuse produite par les paroles de son frère je plaidai avec toute l’ ardeur de mon âme la cause de madame severine et de l’ enfant: mes efforts furent vains et j’ eus même la douleur d’ entendre la comtesse m’ imposer silence avec dureté aussi impuissante à l’ atten que vous l’ aviez été vous-même il ne me restait d’ autre parti que celui de m’ éloigner ", "évidemment dit -elle il y a ans que je suis à le uam-var et que j’ en suis fermière avec mon mari nous nous occupons de tout ce qui concerne le domaine –c’ est une belle tâche dis -je avec une admiration nullement simulée les terres cultivées me paraissent immenses –oui accepte -t-elle consciente de ses efforts car nous assumons aussi la responsabilité de tout le personnel ", "saurait -il en trouver peut-être s’ était -il enfin résolu à le rentrer dans sa famille solution la plus raisonnable sauf qu’ PROPN n’ avait rien de raisonnable d’ ailleurs comment était -il avant-guerre? s’ interrogeait PROPN quel genre d’ hommeétait -il? et pourquoi lui PROPN n’ avait -il pas posé davantage de questions à le m.péricourt pendant ce fameux repas parce qu’ il avait bien le droit lui aussi d’ en poser des questions de s’ enquérir de ce qu’ avait été son compagnon d’ armes avant qu’ il le connaisse ", "elle ne permet pas qu’ on fasse rien sans elle PROPN n’ est pas jolie; voilà pourquoi sa vie est si occupée pour les autres elle entre chez PROPN comme une petite bourrasque ma chère amie tu ne sais pas ce qui m’ arrive mais que vois -je?... tu as pleuré! es -tu folle de ne pas prendre gaiement la vie dans une si jolie chambre à le coucher ", "il repensa à la bibliothèque d’ alexandrie après son départ il n’ avait plus jamais revu ératosthène mais ils avaient correspondu parfois de façon amicale parfois à le sujet de problèmes mathématiques qu’ PROPN voulait partager avec lui ou même selon leur habitude lorsqu’ ils se voyaient de simples facéties des blagues des colles mesure-moi ami si tu as la sagesse en partage lui avait écrit archimède avec une application soutenue le nombre de les bœufs d’ hélios qui jadis passaient dans les plaines de l’ île trinacrienne la sicile répartis en troupeaux de couleurs variées l’ un d’ un blanc de lait le second d’ un noir brillant le troisième blond et le quatrième bigarré avait fait part à le archimède de son projet de révéler une nouvelle vision de le monde il avait élaboré une carte qui serait un instrument de travail et d’ archivage de les connaissances géographiques régi par la géométrie euclidienne la recherche de l’ ordre de l’ écart juste de les proportions entre les lieux et les temps était son maître mot ", "maigret se retenait de murmurer: chante et il couvrait le jeune avocat d’ un regard ironique celui-ci ne pensait évidemment pas un mot de ce qu’ il disait cela faisait partie de son système à le chaque interrogatoire jusqu’ ici il avait soulevé des incidents pour les raisons les plus futiles ou les plus extravagantes —aucun règlement n’ interdit à un officier de police judiciaire d’ assister à un interrogatoire ", "avec infiniment de plaisir dit froidement avez -vous un sabre à me prêter j’ ai tout ce qu’ il faut dit un de les témoins —partons quand ils furent hors de la ville —vous n’ avez pas de témoins ", "tâche de ne pas le perdre ni de te le laisser prendre sans quoi nous ne saurions plus que devenir —j’ comprends not’ maître vous n’ seriez pus hardis pour aller r’ trouver les bons vieux —quels bons vieux interrogea henri sans comprendre —il entend parler de nos parents expliqua tout bas le vicomte et tout haut: —c’ est cela même mon ami ", "comment cet homme a -t-il pu inventer autant de choses il ne les a pas inventées objecta thieu en tenant prudemment par leur anse les tasses chaudes il les a vécues elle sourit devant l’ étonnement de a vécu à le concord qui se trouvait alors à les états-unis d’ amérique de à " ]
mais il en lisait tout haut le timbre la date et même les premières lignes sans que valentine lui témoignât la moindre curiosité d' en savoir davantage; et le commandeur ne retirait d' autre résultat de ces petites épreuves que de voir se prolonger le silence rêveur de valentine un jour pourtant que m. de PROPN lisait comme à l' ordinaire sa correspondance tandis que sa nièce et madame de saverny s' occupaient à le broder elles l' entendirent prononcer quelques mots sans suite et d' une voix qui semblait altérée par l' émotion la plus pénible s' écria madame de réthel quelle triste nouvelle vous apprend -on? —ce n' est rien reprit -il en cherchant à se remettre mais vous savez qu' il est impossible de ne point partager les impressions que la duchesse de sait peindre avec tant de vérite sa manière touchante de parler de ses peines de ses inquiétudes les fait passer tout entières dans le cœur de ses amis —lui serait -il arrivé quelque malheur
[ "demanda vivement valentine —non pas à le elle —cette réponse fit pâlir la marquise et parut lui ôter la force de faire une autre question madame de réthel s' apercevant de ce qu' elle éprouvait s' empressa d' interroger son oncle sur la santé d' anatole —mais lui répondit -il d' après ce que me mande sa mère il se porte aussi bien qu' on peut le faire avec un coup d' épée dans le bras ", "—un coup d' épée s' écrièrent à-la-fois valentine et son amie —il faut bien reprit le commandeur d' un ton calme payer de quelque chose le plaisir de punir les impertinences d' un fat ce nom de fat que m. de PROPN ne prononçait jamais qu' en parlant de m. d' émerange fit tressaillir valentine elle pensa qu' elle seule était cause de l' événement malheureux dont elle n' osait demander les détails elle s' en fit tout haut le reproche et ses yeux se remplirent de larmes —cessez de vous accuser lui répondit le commandeur d' un fait dont vous êtes complètement innocente c' est pour y soigner la santé de sa mère qu' anatole est resté a bagnères un mois de plus qu' il ne le devait ", "vous savez quel motif vient d' y conduire dernièrement m. d' émerange ce n' est pas vous qui lui avez dicté les couplets insultants qu' il s' est amusé à le composer sur les amours discrets d' un muet de naissance et dont malheureusement pour lui une copie est tombée entre les mains d' anatole ainsi donc ne vous reprochez pas la blessure qui vient de défigurer pour toujours un visage moins joli qu' insolent c' est un trait de la justice divine dont la gloire était réservée à l' adresse d' anatole m. d' émerange a follement pensé qu' on pouvait insulter impunément un homme que son infirmité dispensait de le devoir de la vengeance ", "cette lâcheté a été justement punie; et la providence devrait frapper de même tous ceux qui ne consacrent qu' à le nuire les dons heureux qu' ils ont reçus de le ciel —mais anatole est aussi blessé dit valentine avec inquiétude —très-légèrement reprit le commandeur et sur ce point on peut en croire la duchesse je voudrais bien être aussi rassuré sur l' état de cette bonne mère jugez de ce qu' elle a dû souffrir lorsqu' elle a appris par l' effet de le hasard le moment où son fils allait se battre je m' étonne qu' elle ait résisté à une semblable épreuve et j' en redoute les suites pour sa santé.—ah! ", "mon cher oncle interrompit madame de réthel si vous avez cette crainte ne souffrez pas que la duchesse de se livre avec confiance à les médecins de les eaux écrivez à son fils de nous la ramener c' est ici qu' elle trouvera les plus savants docteurs et ses meilleurs amis —vraiment elle avait bien le projet de se rendre à le paris mais son fils refuse de l' y suivre ajouta le commandeur en regardant valentine avant d' avoir obtenu un consentement à son retour de la même personne qui ordonna son départ qu' allez -vous répondre? demanda la marquise ", "—mais ce qu' il vous plaira ne saurais reprit -elle me prévaloir d' un ordre que je n' ai donné qu' en obéissant c' est à le vous à le rétracter ne le puis —qui vous en empêche —le devoir que je me suis imposé de ne plus décider des actions de mes amis —vous n' avez pas juré j' espère de ne plus leur servir d' interprète —non mais c' est un oubli que je peux réparer ", "—attendez pour cela dit valentine en se levant que vous ayez répondu à le duc de linarès que rien ne s' oppose à son prochain retour peu de jours après cet entretien valentine fut péniblement distraite de le souvenir qu' elle en conservait par de mortelles inquiétudes m. de PROPN ennemi déclaré de toutes les innovations s' était constamment opposé à le desir que lui avait souvent témoigné sa femme de faire inoculer isaure et la pauvre enfant venait d' être atteinte de tous les symptômes d' une violente petite-vérole dès les premiers moments de la maladie valentine s' était comme attachée à le pied de le lit de sa nièce et avait recommandé qu' on ne laissât pénétrer personne dans son appartement déja nuits s' étaient écoulées sans qu' elle eût consenti à le prendre le moindre repos lorsqu' on vint l' avertir qu' une femme à le laquelle on avait répété plusieurs fois que madame de saverny n' était pas visible s' obstinait à le rester sur les marches de l' escalier pour y attendre le moment où le docteur sortirait de chez elle valentine s' informa de le ", "c' est probablement ajouta le domestique quelque pauvre femme qui se recommande à la charité de madame elle est vêtue de manière à le faire croire et le soin qu' elle prend de cacher son visage sous un grand voile noir prouve qu' elle est honteuse de demander l' aumône —si c' est ainsi reprit la marquise dites-lui de me laisser son adresse et qu' avant peu j' enverrai chez elle; recommandez -lui surtout de s' éloigner à le plus vîte d' une maison dont l' air est infecté par une affreuse maladie le domestique sortit pour remplir cette commission mais il rentra bientôt en disant à sa maitresse avec l' accent de la plus vive pitié:—ah ", "madame si vous ne daignez pas venir à son secours cette pauvre femme va mourir je lui ai vainement répété qu' elle pouvait compter sur la bienfesance de madame la marquise je ne veux point de ses bienfaits s' est -elle écriée en sanglotant je ne lui demande qu' un seul mot; qu' elle me l' accorde ou je meurs à l' instant en disant cela elle s' est traînée jusqu' à la porte de le salon en me suppliant de ne la point renvoyer; et vraiment je ne l' aurais pu faire car ses forces l' ayant abandonnée elle est tombée sans connaissance je viens demander à le madame s' il ne faut pas lui faire prendre quelques gouttes d' éther —conduisez -moi vers elle dit aussitôt la marquise après avoir recommandé à le mademoiselle cécile de ne pas quitter isaure " ]
[ "—alors c’ est moi qui partirai! souffle dont l’ agitation paraît —tu sais bien que c’ est impossible si tu veux que le message n’ arrive jamais à le général tu n’ as qu’ à le partir —ah! tu ne sais pas ce que je suis capable de faire si! gronda l’ autre mécontent et cherchant toujours sa lanterne —je ne voyagerai que de nuit —pour que le message arrive à le temps il faut voyager de jour et de nuit et sans être gêné comme l’ eût fait athanase déguisé en muletier il en est ainsi malheureux puisqu’ il n’ y avait que lui pour cette besogne pourquoi l’ as-tu laissé mourir c’ est trop fort il relève la tête et très irrité: c’ est tout ce que tu trouves à le me dire pardon petit zo! fait -elle tout de suite radoucie mais comment allons -nous faire on trouvera bien nous aurons notre katerdjibaschi notre chef de muletiers et PROPN qu’ est -ce que c’ est que vladimir ", "madame voillon qui l’ observait de le coin de l’ œil s’ en aperçut et par une de ces manœuvres hardies qui décident les grandes batailles elle se jeta dans les bras d’ étienne stupéfait: ah! mon gendre s’ écria -t-elle en sanglotant mon gendre les larmes lui coupaient la parole et la suffoquaient eh bien dit l’ un de les convives avec une grosse gaieté qu’ animait une pointe de champagne il ne faut pas tant pleurer pour ça la mère il n’ y a pas de quoi se désoler et se tournant vers notre héros qui demeurait abasourdi: mes compliments cher monsieur lui dit -il ", "les jonques arrivèrent rapidement plusieurs hommes se jetèrent à l' eau et plongèrent ne quittait pas des yeux la place à le laquelle lon-foo avait disparu cherchez la ̀ disait -il les plongeurs reparurent puis plongèrent de nouveau plusieurs minutes s' écoulèrent qui semblèrent des siècles à les assistants ", "–quel dommage que vous arriviez si tard dit mme nous avons passé une soirée charmante mon frère est -il venu –oui il est resté ainsi que paul une heure avec nous ils espèrent pouvoir terminer cette désagréable affaire d’ argent ce soir; en tous les cas demain matin il faut qu’ il ait perdu les francs à le jeu reprit mme pless ", "PROPN serra tendrement le bras de sa pupille —et george fit tout à le coup gaiement est -ce que ce terrible garçon va se faire attendre comme s’ il n’ attendait que ce mot pour paraître PROPN fit à ce même moment son entrée sur le quai d’ embarquement il était magnifique il portait une jaquette de bon faiseur un pantalon impeccable et des chaussures ultra-chic ", "—silence le voilà bonjour saint-renant —bonjour très chers avez -vous vu la femme en casquette polonaise en sobieska? —non qu' est -ce que c' est que —tenez à les premières à le côté d' une très jolie femme blonde mais c' est un homme c' est un écuyer de le cirque est une dame colonelle de les hussardes chamborannes ", "enterrement ou plutôt en fait on me dit que l’on ne faisait ainsi que les descendre jusqu’ à le gange où leurs corps resteraient sur la rive à le demi immergés promené en barque à l’ aube le lendemain j’ en vis en effet ou paquets grisâtres léchés par les vaguelettes jusqu’ à le soir ou ils seraient alors brûlés la foule qui les accompagnait non pas recueillie selon les coutumes occidentales mais bruyante une ou plusieurs dissonantes mélopées s’ élevant de cette confuse ou plutôt frénétique agitation qui tout aussi bien faisait penser à le quelque fête; un peu plus tard d’ ailleurs en même temps que d’ une terrasse nous regardions au-dessous de nous un de ces bûchers sur lequel on distinguait encore la forme à les quarts carbonisée d’ un corps qu’ à l’ aide de longues perches hommes s’ activaient à le retourner comme sur un gril on pouvait entendre dans la nuit provenant d’ une autre terrasse joyeusement décorée de lampions s’ élever de semblables mélopées modulées accompagnées d’ instruments à le cordes et notre guide nous dit qu’ il s’ agissait d’ un mar", "personne c’ est m. dervinol qui s’ est opposé à les recherches maxime déclara d’ un ton agacé c’ est moi le baron d’ PROPN se mit à le marcher de long en large il marchait à le petits pas élastiques ce qui donnait à le son allure une souplesse infinie ", "il s’ était toujours demandé le plaisir que pouvaient éprouver valseurs qui avaient dansé pendant bonnes minutes sans se dire un seul mot et qui tout ruisselants de sueur se séparaient il ne dansa que fois fois avec hélène et la troisième avec la fille de la maîtresse de la maison comme c’ est de rigueur peu de temps qu’ il eut le bonheur de posséder hélène contre son coeur trop court il l’ employa à le lui dévoiler la flamme de son amour connaissez -vous paris mademoiselle lui demanda -t-il non monsieur répondit timidement hélène vous déplairait -il de l’ habiter d’ y vivre? pourquoi me demandez -vous une idée folle sans doute mais je tiendrais à le savoir par vous jusqu’ où va ma folie et que puis -je savoir moi grand dieu mais d’ abord pourquoi et de qui êtes -vous fou ?pour qui connaissait PROPN on ne trouvera pas étonnant qu’ il répondit disons le mot aussi brusquement les hésitations en pareil cas étant taxées par lui de naïveté avec les femmes disait -il il faut être audacieux jusqu’ à la témérité .il est bien rare disait -il encore qu’ un homme", "cette rue de le petit-bourbon aboutissait à la rue de les poulies et tournant à le droite se poursuivait sous ce même nom de le petit-bourbon jusqu’ à le quai de l’ école ce n’ est pas tout presque en face l’ endroit ou elle changeait de nom c’est-à-dire rue des poulies s’ ouvrait la rue de les fossés-saint-germain pardaillan et valvert puisque c’ était eux qu’ on visait pouvaient très bien prendre par cette rue de le petit-bourbon s’ ils la continuaient jusqu’ à le quai de l’ ecole ou s’ ils prenaient par la rue de les poulies ils aboutissaient derrière ceux qui les guettaient et assez loin pour être sûrs de ne pas être vus d’ eux s’ ils continuaient par la rue de les fossés-saint-germain c’ était bien mieux encore puisqu’ ils pouvaient par là aboutir à la rue PROPN " ]
les petites ne craignent que moi –soit dit mistress fanoche mais je vous le répète nous avons à le causer –eh bien parlez alors sur ces mots qu’ elle prononça avec la résignation d’ un bull-dogue qu’ on met à la chaîne la dame à les bésicles reprit sa place dans son grand fauteuil à le coin de la cheminée et attendit qu’ il plût à le mistress fanoche de lui adresser la parole de nouveau celle-ci reprit: il faut voir maintenant ce que nous allons faire de cet enfant ma chère
[ "–vous le savez aussi bien que moi gronda la vieille dame –permettez et mistress fanoche parut réfléchir –ma chère dit -elle enfin et son mari arrivent dans jours –bon! –ce n’ est pas trop de temps devant nous pour dresser le petit –j’ ai mon fouet dit la vieille dame et elle prit à le coin de la cheminée un martinet à le branches qu’ elle se mit à le faire siffler avec une complaisance cruelle ", "mistress haussa les épaules –vous ne serez jamais qu’ une vieille bête dit -elle ce compliment fit faire un soubresaut à la dame osseuse et ses bésicles glissèrent jusque sur l’ extrémité de son nez pointu où elles ne s’ arrêtèrent que par miracle –oui oui grogna -t-elle insultez -moi bafouez -moi c’ est votre droit après tout puisque je mange votre pain mistress parut peu sensible à le ce reproche et poursuivit: –vous n’ êtes pas intelligente ma chère que pour avoir la paix nous rossions d’ importance un tas d’ enfants pour lesquels on nous paye pension et que jamais on ne nous réclamera c’ est bien ", "–pour faire quelque chose des enfants il faut qu’ ils soient battus dit la vieille dame cela dépend mais celui-là on nous le réclamera dans quelques jours –eh bien –et à le lieu de le maltraiter il faut le soigner le cajoler le gâter –à quoi bon? –d’ abord ce sera un moyen de lui faire oublier sa mère –après –ensuite il me paraît avoir une certaine volonté et une raison au-dessus de son âge ", "–ah! vraiment ricana la vieille dame –je suis donc d’ avis de le traiter avec douceur –alors vous vous en chargerez vous il y a mieux je n’ ai pas envie de le laisser ici –pourquoi donc? –d’ abord quand il s’ éveillera il demandera sa mère et se mettra à le pleurer à le crier à le faire un tel vacarme que tout le quartier en prendra l’ alarme ", "–et mon fouet? dit la longue femme osseuse qui fit de nouveau siffler son martinet –mais triple brute dit mistress fanoche puisque je veux le mener par la douceur c’ est juste ricana la vieille alors comment le ferez -vous taire? –je vais l’ emmener d’ ici ", "–quand –cette nuit –et où l’ emmènerez-vous où vous le savez j’ ai acheté une petite maison de campagne avec mes économies elle est dans un quartier à le peu près désert le jardin est grand l’ air y est pur l’ enfant s’ y portera comme un charme j’ emmènerai mary avec moi; mary lui donnera le fouet si besoin est les ou premiers jours; moi je le comblerai de caresses ", "avec ce régime nous l’ aurons apprivoisé en moins d’ une semaine quand miss arrivera ce sera un agneau il ne parlera plus de sa mère et sautera à le cou de la belle dame en l’ appelant maman –en vérité ricana la vieille dame ce serait touchant et je m’ en sens tout attendrie –vous poursuivit mistress fanoche vous resterez ici vous prendrez soin de la maison comme si j’ y étais ", "–vous savez que je suis honnête dit la dame à qui la perspective d’ être seule et maîtresse ne déplaisait pas absolument –maintenant que les choses sont convenues ainsi acheva mistress fanoche vous pouvez aller vous coucher –et vous partez vous? –oui –quand –mais tout de suite –fort bien dit la vieille dame qui prit son bougeoir et fit à le mistress fanoche une révérence quand elle fut à le seuil de le parloir elle se retourna et dit en soupirant –c’ est égal j’ aurais volontiers donné le fouet à ce petit garçon il avait des façons de me regarder qui me déplaisaient fort ", "et elle s’ en alla alors mistress ouvrit la porte qui du vestibule donnait dans le sous-sol et appela: madame répondit une voix en même temps des pas se firent entendre dans le petit escalier qui montait de la cuisine et mary parut –nous allons à le hampsteadt ma chère lui dit mistress fanoche –à cette heure-ci? –oui ma chère " ]
[ "cependant bon-louis n’ eût pas voulu l’ abréger et s’ il s’ arrêta à le moulin ruiné ce n’ était pas pour reprendre haleine mais parce qu’ il se sentait envahi par une émotion à la fois très puissante et infiniment douce le bras que vevette avait passé autour de son cou frais d’ abord comme une fleur s’ était réchauffé peu à le peu et maintenant le brûlait comme un ardent rayon de soleil mais la brûlure l’ enivrait arrivé près de la chute d’ eau il posa un pied sur un reste de parapet et regarda l’ enfant qu’ il portait dans ses bras avec une tendresse et une pitié infinies son cœur se fondait à la pensée qu’ il lui avait causé de le mal et il ne savait comment le lui dire elle avait fermé les yeux ", "PROPN répliqua la scandinave ainsi que je vous l’ ai dit l’ autre matin lorsque je suis venue vous supplier de revenir près d’ elle simone avait le cœur malade plus malade même que nous ne pouvions le supposer –alors c’ est moi? –je ne veux pas vous accabler monsieur bellegarde mais vous lui avez fait bien de le mal –si vous saviez combien je le regrette –trop tard hélas –vous pouvez tout me dire car j’ ai tout mérité mlle regarda jacques ", "rapidement il s’ essuya les yeux inséra sans la relire sa lettre dans l’ enveloppe et descendit à la salle était déjà son camarade eh bien lui dit celui-ci j’ espère que mademoiselle votre sœur ne se plaindra pas si vous avez passé tout ce temps à le lui écrire le déjeuner refroidit et mme s’ impatiente oh! pas précisément s’ écria l’ excellente femme mais la viande grillée ne doit pas attendre! comme louis répliqua jacques en reprenant sa bonne humeur et cependant fit observer l’ hôtesse les rois peuvent bien perdre un quart d’ heure ils n’ ont rien à le faire ", "c' était à ne plus le savoir tant l' intuition de les choses m' avait longuement fait vivre avec elles tant le soupçon que j' avais d' elles ressemblait d' avance à des habitudes bientôt les gens de service me connurent; les chiens n' aboyèrent plus quand je parus dans la cour la petite clémence et jean s' habituèrent vite à le me voir et ne furent pas les derniers à le subir l' effet certain de le retour et l' inévitable séduction de les faits qui se répètent plus tard on m' appela par mon nom sans supprimer tout à le fait la formule de monsieur mais en la négligeant fréquemment ", "et des côtés les collines boisées touffues un peu sauvages enfermaient tout cela entre leurs pentes délicieusement vertes c’ étaient des femmes surtout qui garnissaient le haut de les gradins naturels sur les charmants petits rivages et rien n’ est aussi harmonieux qu’ une foule de femmes turques à la campagne sans tcharchafs sombres comme à la ville mais en longs vêtements toujours d’ une seule couleur des roses des bleus des bruns des rouges chacune ayant la tête uniformément enveloppée d’ un voile en mousseline blanche l’ étrangeté amusante de la promenade c’ est cet encombrement même sur une eau si tranquille si enclose et enveloppée de verdure avec tant de paires de jolis yeux qui observent alentour par la fente de les voiles souvent on n’ avance plus les avirons se croisent se mêlent les rameurs crient les caïques se frôlent et on est stationnaire les uns près de les autres avec tout loisir de se regarder il y a des dames sans visage qui restent une heure rangées contre la berge leur caïque presque dans les joncs et les fleurs d’ eau et qui détaillent avec", "le oui grossissant de suzanne entre en même temps que suzanne une belle brune bien ronde ses yeux brillent occupez -vous de monsieur lorettu dit monsieur les yeux interloqués de suzanne son dossier d’ embauche dit monsieur vous êtes la oui monsieur ", "c’ est juste j’ ai vidé l’ air de le flacon mais pourquoi le flacon s’ est -il collé à le mes lèvres a cause de la pesanteur de l’ air qui nous entoure dit franchement suzanne je n’ y suis pas de le tout ", "le beau soleil de juin argentait les arêtes de ce nuage immense qui allait se précipitant comme un fleuve aérien toute une moitié de l’ horizon avait un voile noir quand je me relevai galvanisée par l’ angoisse pour mettre de nouveau mon oeil à la longue-vue j’ aperçus encore une fois le marquis théodore debout et immobile à le milieu de l’ ardent tourbillon encore une fois georges épaulant son tromblon puis un grand craquement se fit tandis qu’ une colonne de flamme s’ élançait jusqu’ à le ciel c’ était la partie sud de la toiture qui s’ écroulait ", "qu’ êtes vous devenue depuis la chûte de le fort mon père ayant été tué je suis partie pour le canada afin de ne plus rencontrer ce visage pâle il vous a poursuivie je parie oh il a longtemps marché sur ma piste comme sur celle de le gibier qui doit mourir fit l’ indienne avec un tressaillement significatif mais il l’ a perdue ", "puisqu’ il faut à les vôtres un nom à le courant d’ air en voici un de le<UNK> courant d’ air? balbutia la jeune femme effarée –oui ricana -t-il c’ est ainsi qu’ un journaliste français que je fréquentais à le barcelone désignait les noms à le particule l’ expression est pittoresque n’ est -ce pas ce même journaliste prétendait que la moitié de l’ espagne était noble sans être aussi sûr que lui de ce chiffre je pense orane qu’ il eût été dommage que vous ayez épousé un espagnol qui fût roturier –ruitz je vous en prie ...il ne la laissa pas poursuivre " ]
en revenant à la chartreuse nous fûmes assaillis par un vent violent qui nous renversa plusieurs fois et qui rendit notre marche si fatigante que notre malade en fut brisé la seconde promenade eut lieu quelques jours avant notre départ de majorque et PROPN m’ a fait une impression que je n’ oublierai de ma vie jamais le spectacle de la nature ne m’ a saisi davantage et je ne sache pas qu’ il m’ ait saisi à le ce point plus de ou fois dans ma vie .les pluies avaient enfin cessé et le printemps se faisait tout à le coup nous étions à le mois de février tous les amandiers étaient en fleur et les prés se remplissaient de jonquilles embaumées
[ "c’ était sauf la couleur de le ciel et la vivacité de les tons de le paysage la seule différence que l’ œil pût trouver entre les saisons car les arbres de cette région sont vivaces pour la plupart ceux qui poussent de bonne heure n’ ont point à le subir les coups de la gelée les gazons conservent toute leur fraîcheur et les fleurs n’ ont besoin que d’ une matinée de soleil pour mettre le nez à le vent lorsque notre jardin avait un demi-pied de neige la bourrasque balançait sur nos berceaux treillagés de jolies petites roses grimpantes qui pour être un peu pâles n’ en paraissaient pas moins de fort bonne humeur de le côté de le nord je regardais la mer de la porte de le couvent un jour que notre malade était assez bien pour rester seul ou heures nous nous mîmes enfin en route mes enfants et moi pour voir la grève de ce côté-là ", "jusqu’ alors je n’ en avais pas eu la moindre curiosité quoique mes enfants qui couraient comme des chamois m’ assurassent que c’ était le plus bel endroit de le monde soit que la visite à l’ ermitage première cause de notre douleur m’ eût laissé une rancune assez fondée soit que je ne m’ attendisse pas à le voir de la plaine un aussi beau déploiement de mer que je l’ avais vu de le haut de la montagne je n’ avais pas encore eu la tentation de sortir de le vallon encaissé de .j’ ai dit plus haut qu’ à le point où s’ élève la chartreuse la chaîne s’ ouvre et qu’ une plaine légèrement inclinée monte entre ses bras élargis jusqu’ à la mer or en regardant tous les jours la mer monter à l’ horizon bien au-dessus de cette plaine ma vue et mon raisonnement commettaient une erreur singulière: à le lieu de voir que la plaine montait et qu’ elle cessait tout à le coup à une distance très rapprochée de moi je m’ imaginais qu’ elle s’ abaissait en pente douce jusqu’ à la mer et que le rivage était plus éloigné de à le lieues comment m’ expliquer en effet que cette mer ", "je ne me rendais pas compte de ce phénomène et je ne sais pas pourquoi je me permets quelquefois de me moquer des bourgeois de paris car j’ étais plus que simple dans mes conjectures je ne voyais pas que cet horizon maritime dont je repaissais mes regards était à le ou lieues de la côte tandis que la mer battait la base de l’ île à une demi-heure de le chemin de la chartreuse aussi quand mes enfants m’ engageaient à le venir voir la mer prétendant qu’ elle était à le pas je n’ en trouvais jamais le temps croyant qu’ il s’ agissait de pas d’ enfant c’est-à-dire dans la réalité de pas de géant; car on sait que les enfants marchent par la tête sans jamais se souvenir qu’ ils ont des pieds et que les bottes de lieues de le petit poucet sont un mythe pour signifier que l’ enfance ferait le tour de le monde sans s’ en apercevoir enfin je me laissai entraîner par eux certain que nous n’ atteindrions jamais ce rivage fantastique qui me semblait si loin ", "mon fils prétendait savoir le chemin; mais comme tout est chemin quand on a des bottes de lieues et que depuis longtemps je ne marche plus dans la vie qu’ avec des pantoufles je lui objectai que je ne pouvais pas comme lui et sa sœur enjamber les fossés les haies et les torrents depuis quart d’ heure je m’ apercevais bien que nous ne descendions pas vers la mer car le cours de les ruisseaux venait rapidement à le notre rencontre et plus nous avancions plus la mer semblait s’ enfoncer et s’ abîmer à l’ horizon je crus enfin que nous lui tournions le dos et je pris le parti de demander à le premier paysan que je rencontrerais si par hasard il ne nous serait pas possible de rencontrer aussi la mer .sous un massif de saules dans un fossé bourbeux pastourelles peut-être fées travesties remuaient la crotte avec des pelles pour y chercher je ne sais quel talisman ou quelle salade la première n’ avait qu’ une dent c’ était probablement la fée dentue la même qui remue ses maléfices dans une casserole avec cette unique et affreuse dent la seconde vieille était selon toutes les app", "toutes nous firent une horrible grimace la première avança sa terrible dent de le côté de ma fille dont la fraîcheur éveillait son appétit la seconde hocha la tête et brandit sa béquille pour casser les reins à le mon fils dont la taille droite et svelte lui faisait horreur mais la troisième qui était jeune et jolie sauta légèrement sur la marge de le fossé et jetant sa cape sur son épaule nous fit signe de la main et se mit à le marcher devant nous c’ était certainement une bonne petite fée ", "mais sous son travestissement de montagnarde il lui plaisait de s’ appeler est la plus gentille créature majorquine que j’ aie vue elle et ma chèvre sont les seuls êtres vivants qui aient gardé un peu de mon cœur à le valldemosa la petite fille était crottée comme la petite chèvre eût rougi de l’ être mais quand elle eut un peu marché dans le gazon humide ses pieds nus redevinrent non pas blancs mais mignons comme ceux d’ une andalouse et son joli sourire son babil confiant et curieux son obligeance désintéressée nous la firent trouver aussi pure qu’ une perle fine elle avait ans et les traits les plus délicats avec une figure toute ronde et veloutée comme une pêche ", "c’ était la régularité de lignes et la beauté de plans de la statuaire grecque sa taille était fine comme un jonc et ses bras nus couleur de bistre de dessous son rebozillo de grosse toile sortait sa chevelure flottante et mêlée comme la queue d’ une jeune cavale elle nous conduisit à la lisière de son champ puis nous fit traverser une prairie semée et bordée d’ arbres et de gros blocs de rochers; et je ne vis plus de le tout la mer ce qui me fit croire que nous entrions dans la montagne et que la malicieuse périca se moquait de nous .mais tout à le coup elle ouvrit une petite barrière qui fermait le pré et nous vîmes un sentier qui tournait autour d’ une grosse roche en pain de sucre nous tournâmes avec le sentier et comme par enchantement nous nous trouvâmes au-dessus de la mer au-dessus de l’ immensité avec un autre rivage à une lieue de distance sous nos pieds ", "le premier effet de ce spectacle inattendu fut le vertige et je commençai par m’ asseoir peu à le peu je me rassurai et m’ enhardis jusqu’ à le descendre le sentier quoiqu’ il ne fût pas tracé pour des pas humains mais bien pour des pieds de chèvre ce que je voyais était si beau que pour le coup j’ avais non pas des bottes de lieues mais des ailes d’ hirondelle dans le cerveau; et je me mis à le tourner autour de les grandes aiguilles calcaires qui se dressaient comme des géants de pieds de haut le long de les parois de la côte cherchant toujours à le voir le fond d’ une anse qui s’ enfonçait sur ma droite dans les terres et où les barques de pêcheurs paraissaient grosses comme des mouches .tout à le coup je ne vis plus rien devant moi et au-dessous de moi que la mer toute bleue le sentier avait été se promener je ne sais ou la périca criait au-dessus de ma tête et mes enfants qui me suivaient à le pattes se mirent à le crier plus fort je me retournai et vis ma fille toute en pleurs ", "je revins sur mes pas pour l’ interroger; et quand j’ eus fait un peu de réflexion je m’ aperçus que la terreur et le désespoir de ces enfants n’ étaient pas mal fondés un pas de plus et je fusse descendu beaucoup plus vite qu’ il ne fallait à le moins que je n’ eusse réussi à le marcher à la renverse comme une mouche sur le plafond; car les rochers ou ̀ je m’ aventurais surplombaient le petit golfe et la base de l’ île était rongée profondément au-dessous quand je vis le danger ou ̀ j’ avais failli entraîner mes enfants j’ eus une peur épouvantable et je me dépêchai de remonter avec eux mais quand je les eus mis en sûreté derrière un de les gigantesques pains de sucre il me prit une nouvelle rage de revoir le fond de l’ anse et le dessous de l’ excavation .je n’ avais jamais rien vu de semblable à le ce que je pressentais là et mon imagination prenait le grand galop je descendis par un autre sentier m’ accrochant à les ronces et embrassant les aiguilles de pierre dont chacune marquait une nouvelle cascade de le sentier " ]
[ "l' entretien continua quelque temps ainsi puis mlle de reprit que nous allons faire d' agréables promenades ensemble et comme je me sens d' avance joyeuse d' explorer avec toi notre belle contrée nous irons bien souvent jusqu' à la mer n' est -ce pas sans doute sans doute répliqua claire avec enthousiasme oh ", "bryan suivait guilleret lui aussi et adressa en passant un clin d’ oeil à le maigret il avait l’ air de dire: n’ ayez pas peur il monta dans un second taxi si alain lagrange avait été gentil il serait arrivé maintenant jeanne n’ était plus PROPN ", "m. cognard rougit et fit craquer sa chaise dans un mouvement de colère tandis que les petits yeux gris de dame gertrude se chargeaient d\\' étincelles menaçantes alice poursuivit d\\' un ton plus ferme et sans avoir paru remarquer l\\ impression désagréable que causaient ses parole: monsieur dois -je vous dire puisqu\\ il me faut absolument répondre sans plus tarder à le votre demande que je ne puis renoncer aussi subitement à espoir d\\' épouser celui que j\\' aime pour le coup la crainte de les intéressés devenait une certitude aussi cognard ne put -il retenir le juron qui tournait dans sa bouche —tonnerre de dieu! ", "fulgurations crépitements pétarades toupies et geysers de feu a fuse dans tous les sens le maire et sa suite qui s’ intéressaient de près à la manœuvre doivent se hisser en toute hâte sur un rocher élevé avec pertuiset bradfer et rouston ils restent coincés ombres noires cernées de flammes de fumées rouges et vertes de pluies d’ étoiles d’ or un mouchoir sur le nez le temps que tout se consume pertuiset s’ en arrache les favoris mais finalement on ne lui en veut pas sa déconfiture amuse on l’ autorise à le monter son expédition on lui prêtera même assistance ", "les champions de la greffe en tout genre pourchassent impitoyablement les cœurs les reins les foies les éponges et d\\' autres pièces détachées pour leurs expériences y veulent tous avoir la couverture de paris-match les iristouremts je devrais me faire opérer de appendicite hésiterais je réclamerais la présence d\\' un huissier dans le bloc opératoire j\\' aurais trop peur de me réveiller avec une valseuse ou un rognon en moins ", "elle renversa la cochenille à l’ intérieur de sa paume puis gémit en montrant sa main pisse le sang dit je la conduis à l’ infirmerie elle l’ emmena en lui gueulant dessus —se viander avec des gravats ce que tu es tarte personne n’ eut le temps de réagir ni vu ni connu elles se rendirent non pas à l’ infirmerie mais dans la chambre de la kapo ", "un énarque expliqua qu’ à l’ école il capturait les pigeons leur enfonçait dans le trou de balle un pétard allumé et les envoyait exploser à le milieu de leurs congénères une journaliste se rappela que son premier mari un jeune avocat ne revenait jamais à la maison sans passer par le jardin public ou ̀ il étouffait un ou pigeons qu’ il rapportait pour le dîner cela la dégoûtait mais elle les plumait et elle les cuisinait quand même un toxicologue leur apprit que consommer du pigeon pendant jours d’ affilée empoisonnait le sang plus sûrement que n’ importe quel arsenic et envoyait l’ époux indésirable ad patres sans laisser de traces la journaliste resta songeuse comme devant une occasion perdue ", "rien ne pressait il avait tout son temps il convenait de mûrir une stratégie de ne rien précipiter à le risque de commettre un impair d’ un pas guilleret il se dirigea vers le baryton qui restait ouvert jusque très tard dans la nuit c’ était en quelque sorte le quartier général de le gros rene mais à le cette heure-ci il ne courait aucun risque de le rencontrer ", "–et dans cette lettre vous me dites c’ est demain –oui mais j’ ai calculé non le moment où je vous écrivais mais celui où vous recevriez ma lettre murmurait maurevers demain mais c’ est dans un siècle et il lui baisait les mains avec transport et murmurait: –pourquoi demain tout à le coup se dégagea de ses bras ", "il est évidemment difficile de se réclamer à la fois de roubliov et de répine les officiels ont choisi répine .pour la peinture aussi le public se passionne le matin où nous avons été à l’ ermitage c’ était jour férié les gens se battaient devant la porte une jeune fille avait eu tous les boutons de son manteau PROPN a demandé à un administrateur de nous introduire par une entrée privée à les guichets de les expositions il y a de telles ruées qu’ on fait appel à la police pour maintenir l’ ordre quand un libraire a annoncé la mise en vente d’ un livre sur l’ impressionnisme ou sur miro dès heures de le matin il y a queue devant son magasin: en une heure tous les exemplaires sont enlevés " ]
néanmoins anicet qui sentait fortement le ridicule de sa position ne s' expliqua pas leurs intentions et se lança mentalement parmi ses souvenirs à la recherche d' une situation semblable qui lui donnât la clef de toute cette mise en scène mais comme il n' en trouvait l' équivalent que dans les romans historiques qu' il fallait faire appel à le marguerite de bourgogne ou à le lucrèce borgia et que d' autre part les habitudes de ces dames ne permettaient à le pareille aventure qu' une issue plutôt désagréable anicet repoussa la solution qu' il eût puisée dans leur exemple comme romantique et hors de propos vous n' avez rien à le redouter de ces messieurs dit la dame mais veuillez seulement vous remettre et considérer qu' il y avait quelque prétention à le craindre pour une femme aussi bien gardée les inconséquences de votre conduite et qu' à le supposer que vous consentiez encore à le passer ici votre nuit il faudrait que je vous voulusse beaucoup de bien pour que vous réussissiez à le me mettre à le mal .»anicet prit pour réparer le désordre de sa toilette tout le
[ "pour vous montrer ceux que j' aime recevoir de mes amis et vous marquer par là l' étendue de l' erreur que vous avez commise je veux que vous demeuriez ici le temps à le moins que ces messieurs me présenteront les leurs les charmes de la dame la bonne grâce de cet ordre et la curiosite le convainquirent aisément qu' il ne pouvait se soustraire à une volonté si nettement exprimée il se compara d' instinct à le michel strogoff quand l' émir de tatarie à le moment qu' il lui va faire brûler les yeux offre à le cet intéressant personnage un ballet réglé par madame et se prépara de le mieux qu' il put à le jouir de la cérémonie promise faites entrer les filles de le lac dit l' émir c'est-à-dire que la belle inconnue se tourna vers les masques et leur demanda sur le ton de la coquetterie mondaine s' ils ne lui avaient point apporté quelque bouquet de violettes ou ces petits pots de réséda qui ont le parfum modeste de l' amitié .l' un de les hommes s' avança le premier s' inclina tendit à la dame une boule de verre argenté comme on en voit dans les jardins et dit: c", "ainsi vous aurez toujours à le votre portée pour les jours de tristesse une façon de considérer la vie aisée et consolante qui vous permettra de tout ramener à le vous-même et d' introduire sans difficulté l' ordre et la raison dans vos conceptions de les phénomènes quand vous serez fatiguée d' y chercher des idées générales cette boule vous pourra servir encore à le jouer sans arrière-pensée avec les rayons de le soleil je l' ai cueillie dans un parc de les environs de paris PROPN la prit et se mit à la lancer comme une balle vers le plafond elle prenait un plaisir évident à ce jeu rendu délicieux par la peur que le fragile objet ne vînt se briser à le terre et la représentation que les assistants se faisaient de le fracas produit par un tel accident anicet regardait la lumière croître et décroître dans le globe à le fur et à le mesure qu' il montait ou descendait ", "il y devinait son propre visage à le pôle inférieur comme le nœud d' où partent tous les fils d' une toile d' araignée tout le reste de la scène avec ses hommes la table la lampe et mirabelle s' y réfléchissait tant bien que mal suivant la hauteur à le laquelle le projectile se trouvait l' importance de certaines parties de le paysage s' y exagérait tandis que d' autres se resserraient à l' envie anicet comparaît cette vision de le monde à la sienne sans pouvoir préférer l' une à l' autre: nous croyons pensait -il que ce que nous voyons existe tel que notre œil nous l' affirme mais si la boule était notre œil nous la croirions aussi dur elle ne juge d' ailleurs la nature différemment de nous que parce qu elle place à le point de rencontre de de ses rayons le point infini de la perspective que nous plaçons à le point de rencontre hypothétique de parallèles tout à le coup à le voir jouer mirabelle il se sentit profondément humilié de l' inutilité de ses remarques dont il eût été fier autrefois et que cette beauté sereine semblait bien éloignée de faire occup", "anicet nota seulement qu' il avait la lèvre hautaine il posa sur la table un polygone de taffetas changeant rose et gris suivant qu' on la regardait d' aplomb ou à le frise-lumière l' étoffe prenait l' une de ses couleurs et l'on se sentait triste ou gai j' ai volé ceci dans un grand magasin de nouveautés dit le donateur à le titre d' échantillon les coupons jolis monstres enchaînés me suppliaient avec tant de douceur de leur rendre la liberté que je n' ai pas osé leur résister ", "un pan qui traînait m' a tenté d' y découper l' image de la beauté pure et j' ai saisi les ciseaux de le chef de rayon lucifer barbu admirable sacrifice de les rognures perdues je tremblais à le massacre de cette chair qui va de la volupté à la mélancolie que les commis me demandassent compte de la pièce endommagée à le plaisir le moment le plus pathétique fut celui que l' acier se trompa et fit une entaille cruelle à le visage de la beauté le crissement de les fils sous la morsure m' enivrait jusqu' à l' alarme et quand je vis la fin prochaine de ce délicieux carnage j' en prolongeai la durée et restai un instant immobile avec entre les doigts ce lambeau surhumain qui ne tenait plus qu' à le peine à la pièce qui semblait vivre à la façon de les statues ébauchées et qui me paraissait la merveille de le jour ", "le voici détaché mort et sans charme pour moi qui ne doit la gaucherie de ses contours qu' à l' émotion que j' éprouvai à les tailler et que je n' arrive plus à le comprendre tous les regards convergèrent vers le polygonel que le second masque avait posé sur la table et le double enchantement de le gris et de le rose les posséda les fit osciller pour contempler l' étoffe de face et de biais les assistants connurent à les parcourir de les yeux le trouble de le tailleur improvisé de ces bords hésitants ils s' exaltèrent tout à le coup à le concevoir clairement cette forme comme celle de la beauté puis comme ils étaient un peu penchés et sous l' impression de le gris ils se laissèrent aller à l' abattement qui suit la jouissance alors mirabelle qui fit décrire à ses bras ronds une ellipse trop parfaite posa sur le taffetas inconstant le présent de le premier donateur; sur ce tapis la boule apparut sans éclat timide et naïve et ne refléta plus que le duel égal de les teintes de le sol troisième masque obéit à le désir de mirabelle quand on eut l' intuition qu", "le sens aigu de le ridicule et l' impossibilité d' y échapper rendaient en lui le moindre mouvement dramatique et si à le premier coup d' œil anicet avait éprouvé l' envie de se moquer de cette marionnette il dut très vite s' avouer qu' un émoi singulier l' étreignait à la vue de ce personnage toujours angoissé qui se battait à le tel point contre le monde matériel qu' il lui fallait inventer jusqu' à le plus petit geste alors même qu' il le répétait le loup laissait apercevoir sur la lèvre une courte moustache en brosse brune et drue le fantoche tendit à le mirabelle une mandarine enveloppée dans son papier transparent à le inscriptions rouges mais emporté par le sentiment et si désireux de la satisfaire qu' il lui donnait le fruit le plus délicieux de sa connaissance à le mordre directement il porta d' un geste spontané son présent à le niveau de la bouche de la belle qui le saisit avec les dents par la queue tortillée de le papier de soie et s' amusa à le balancer ainsi de droite et de gauche comme une fleur un peu lourde et qu' on laissera sans doute choir c", "les acteurs se taisaient pour qu' on l' entendît mieux elle me présenta son panier et je sentis peser sur moi tous les regards je n' avais pas d' argent mais je craignis l' impolitesse et pris cette mandarine la dame me sourit je crus bon de lui sourire puis elle fit mine d' attendre et je compris bien qu' il fallait sortir mon porte-monnaie vide je le savais pour sauver l' apparence le rouge à les joues la gêne la peur et les regards braqués sur moi me firent prendre une décision subite je bousculai la marchande dont le panier sauta de le balcon dans l' orchestre et je me mis à le courir les reins cambrés les coudes à le corps enjambant les banquettes pour gagner la sortie ", "tous les spectateurs hurlaient désagréablement je me retournai le doigt sur la bouche pour leur signifier de parler moins fort et je vis qu' on me poursuivait alors je me jetai avec hâte vers la porte quand surgit devant moi un nègre colossal et hideux qui me barra la route j' ôtai mon melon pour laisser se dresser mes cheveux sur ma tête et je ne le reposai qu après mûre réflexion je fis rapidement demi -tour en me frayant un chemin à le travers les gens assis et j' arrivai ainsi à la balustrade de le balcon je songeai à me jeter en bas mais l' eau me parut trop froide " ]
[ "a voix basse sous la feuillée on se demande quel est ce beau seigneur en culotte d’ argent pendant ce temps-là m. le sous-préfet ravi de le silence et de la fraîcheur de le bois relève les pans de son habit pose son claque sur l’ herbe et s’ assied dans la mousse à le pied d’ un jeune chêne puis il ouvre sur ses genoux sa grande serviette de chagrin gaufré et en tire une large feuille de papier ministre c’ est un artiste dit la fauvette non dit le bouvreuil ce n’ est pas un artiste puisqu’ il a une culotte en argent c’ est plutôt un prince ", "procope donne tes ordres en conséquence père j’ ai une observation à te faire dit le lieutenant après avoir réfléchi quelques instants parle le vent souffle de l’ ouest et il tend à le fraîchir répondit procope avec la vapeur seule nous gagnerons sans doute contre lui mais non sans d’ extrêmes difficultés en marchant vers l’ est à le contraire avec voiles et machine la goélette aura en quelques jours atteint la côte égyptienne et à le alexandrie ou sur tout autre point nous trouverons les renseignements que pourrait nous fournir vous entendez capitaine dit le comte en se tournant vers hector quelque désir qu’ il eût de se rapprocher de la province d’ oran et de revoir ben-zouf trouva l’ observation de le lieutenant très juste la brise d’ ouest fraîchissait et à le lutter contre elle la dobryna ne pouvait faire une route rapide tandis que vent sous vergues elle devait avoir promptement rallié la côte égyptienne .le cap fut donc mis à l’ est le vent menaçait de passer à le grand frais ", "pendant une heure alors ils tentaient de se mettre d’ accord sur le film qu’ ils iraient voir ils parlaient pour ne rien dire ils jouaient à les devinettes ou à les portraits chinois chaque couple resté seul parlait amèrement des autres et parfois d’ eux- mêmes ils évoquaient avec nostalgie leur jeunesse passée ils se souvenaient d’ avoir été enthousiastes spontanés riches de projets vrais d’ images somptueuses de désirs ", "est -ce vrai? ne répondit rien à le cette interrogation directe —vous ne voulez pas livrer un secret qui vous a été confié j' approuve cette discrétion mais que cous confirmiez ou ne confirmiez pas ce que je vous dis là il n' en est pas moins certain que c' est la vérité alors rien d' étonnant à le penser n' est -ce pas que PROPN entrant à le théâtre vous prenait pour guide et pour soutien toutes les raisons de famille et de noblesse écartées de fait pour le théâtre l' étaient naturellement pour le mariage ", "on ne dirait pas un conte de fées parce que quand on le lit ou quand on regarde le film on dirait plus une aventure fantastique qu' un conte de fées c' est bizarre comme conte de fées un prince qui découvre une princesse dans une forêt puis quand même une histoire qui commence avec un âne qui pond de l' or enfin qui fait caca de l' or et qui meurt et qui meurt pour servir de robe de mariée plus ou moins c' est assez bizarre je ne vois pas quelle autre histoire pourrait commencer avec une peau d' âne c' est bizarre comme robe de mariée ", "le dolmen a été dépouillé de son manteau de terre par une longue suite de siècles mais la table semble indestructible sur ses massifs supports de rochers un antiquaire a fait pratiquer récemment des fouilles dans l’ ancienne chambre mortuaire et il a trouvé outre des ossements d’ hommes et d’ animaux une hache et des ornements de bronze associés à des haches et à des couteaux de silex découverte de la plus haute importance archéologique car elle marque la transition de l’ âge de la pierre polie à l’ âge de les métaux iii la fondation de paris age des métaux un festin gaulois nous touchons à le seuil de l’ histoire et pourtant nous ne ferons usage que très secondairement des traditions recueillies par dans et sur les origines de les gaulois nos ancêtres nous donnerons toujours la première place à les faits qui nous sont fournis par la science archéologique et nous chercherons seulement dans les traditions la confirmation de ces faits ", "en vain la duchesse partageait -elle le désir d’ avoir un fils en vain le demandait -elle avec ferveur à l’ arbitre souverain de notre destinée les années s’ écoulaient et blanche ne devenait pas mère une seconde fois elle adorait sa fille c’ était son seul bien le seul être qui animât sa solitude elle aimait toujours le duc mais un autre amour mieux partagé remplissait aussi son cœur et le rendait heureux la haine d’ un père pour sa fille révoltait en elle tout ce qui était bon et sensible elle pardonnait à le limours les maux qui ne retombaient que sur elle mais comment lui pardonner d’ ", "un jour à le quelques pas de lui dans la foule mobile reconnaît egon les hommes se saluent d’ un signe de tête un peu contraint michel sans l’ admettre chérissait trop jeanne pour ne pas éprouver pour egon une sorte d’ amère amitié atteint ou non par un scandale il diffère à le peine de le jeune homme à le qui michel a longuement parlé sur la route de scheveningue —vous venez ici souvent ", "mais les doigts crispés les effluves de leurs articulations avaient une puissance qu' elle ne put vaincre son corps ne bougea pas d' une ligne malgré son immobilité marc sentit et cette résistance et cet abandon il la saisit contre lui et tandis qu' elle fermait les yeux la regarda longuement comme si la profonde possession qu' il se promettait n' était rien auprès de le spectacle de cette défaite –jouez -vous un poker ", "dans quelques jours je serai parti pour un pays d’ où l’on ne revient pas je vais à le sénégal que je ne quitterai plus je ne puis pas faire mieux dans peu dans très peu de temps mademoiselle vous serez dégagée non pas envers moi dont le silence jusqu’ ici a dû vous prouver que je ne me croyais aucun droit mais à l’ égard de vous-même et de le monde c’ est une question de patience de mois de jours peut-être d’ heures " ]
une foi commune par exemple bien plus et bien mieux qu’ un besoin partagé de jouissance physique dont la possibilité joyeuse de chérir autrui comme soi-même foi commune communion communisme de les âmes le rêve d’ un petit juif a été plus fort que la prétendue sagesse antique un vagabond crucifié a fini par vaincre des lois qui avaient eu raison de sa créature humaine l’ antisocial a permis à le monde de ne pas crever sur son fumier raisonnable la révolution sincère a triomphé de la pourriture conventionnelle et bientôt les individus trop particuliers pour ne point devenir ennemis les uns à les autres de le haut de leurs tours d’ égoïsme logique leurs dernières forces affaissées sous ce dont ils ont voulu faire des cuirasses d’ esprit de cœur ne pourront plus ne pas sentir illusion ou vérité mais secours sublime en tout cas et dont il nous est humainement fort difficile d’ avoir le courage d’ être dignes que le salut n’ est pas dans quelque créature choisie ou l’ effort terrestre mais une fusion totale absolue et ne sais -je point déjà que mon plus haut mon vr
[ "esprit mon beau mystère pourquoi mon corps ce poids de chair me force -t-il à le retomber à le fond de l’ abîme comme les semelles de plomb le scaphandrier mon corps et moi? les corps et les autres mon corps les corps que puis -je en essayer qui ne me semble indigne de moi des autres un corps qu’ on me prête j’ en fais une machine dira -t-on ", "mais si j’ accepte d’ être altruiste c’ est moi qui deviendrai machine les rôles seront intervertis l’ économie de le couple n’ aura pas changé sur unités il y aura une chose et une créature donc solitudes or si nous sommes à le subir la même impression aucun n’ est plus seul ", "ce n’ est pas encore la guérison mais déjà un soulagement soulagement fort rare d’ ailleurs car un remède qu’ on prétend bon pour tous en fait ne saurait convenir à le personne c’ est que la morale avec ses moyens sociaux plus soucieuse de la lettre que de l’ esprit ne saurait trouver de solutions particulières non plus qu’ universelles mon équilibre ne s’ établit pas comme celui de le voisin et pour avoir raison de la commune peur de la nuit le même symptôme d’ ailleurs ne révèle pas un même mal chez tous il ne s’ agit point d’ aller quérir l’ une de ces réponses toutes faites qui savent juste limiter ceux -là seuls qui n’ ont pas d’ élan ", "à le malade clairvoyant le spécialiste recommande d’ être son propre médecin et de fixer les détails de son régime alors pourquoi les ordonnances omnibus qui sacrifient l’ individu à le profit d’ on ne sait qui d’ on ne sait quoi puisque la foule de les contraintes imposées à le chacun de ceux qui la composent ne tire aucun profit et ne saurait connaître ni bonheur ni santé si sa majorité est de malsains à le reste il n’ est pas moins fou d’ imposer à le tous les mêmes lois pour l’ âme et le corps qu’ une même couleur de cheveux un même tour de poitrine ou de taille tel est le besoin d’ uniformité les hommes disait chérissent l’ égalité sociale mais ne sauraient que faire de la liberté» qu’ on veut croire à l’ efficacité de les préceptes aussi généraux que les disciplines de les monastères et des casernes il faudrait d’ abord prouver l’ utilité en soi des monastères et des casernes sans foi et aussi que leurs disciplines valent mieux pour le progrès et la santé intime que l’ hygiène individuelle dont toute la règle sociale interdit en fait le libre exerc", "parler d’ hygiène individuelle à le défaut de l’ idéale communion communisme de les cœurs ce n’ est d’ ailleurs pas comme feignent de le croire les partisans de la dictature à le tout prix prétendre que la normale de chacun doive se trouver en opposition systématique avec cet ensemble de préceptes que les officiels estiment à le jamais fixés s’ il en était ainsi il n’ y aurait qu’ à le faire volte-face et ce serait le même désordre je veux dire le faux ordre d’ aujourd’hui goût de l’ inversion par exemple poussant les homosexuels à se faire hétérosexuels car si en des temps d’ apparente uniformité tous font mine d’ accepter une même règle chacun n’ a d’ autre désir que s’ en libérer c’ est que la paresse individuelle espère mieux d’ une masse monochrome où ressort la moindre couleur de la ce jeu double l’ arsenal de les faux prétextes et un mal d’ orgueil la morale conventionnelle comme la douane fait de le plus honnête homme un tricheur ", "s’ il y avait libre-échange peut-être les valeurs enfin s’ établiraient -elles justement pour l’ heure il faut accuser la quasi universelle hypocrisie et noter que le triomphe de certain cabotinage condamne les plus scrupuleux à la fuite ils commencent par renoncer à les divertissements dont leur angoisse ne peut se leurrer mais quelle sécurité calmera leur silence inquiet et dans la solitude viendra leur prouver qu’ ils firent bien de renoncer à les à-peu-près je me rappelle une phrase avec la naïveté de ceux qui ne les ayant pas éprouvés veulent expliquer certains tourments le biographe de stendhal affirme que le don juan milanais pensait avec raison qu’ en mathématiques l’ hypocrisie était impossible ", "malheureusement pour stendhal les mathématiques ne l’ empêchèrent point d’ aimer les jeux subtils où seule triomphe l’ hypocrisie il comprenait trop bien d’ ailleurs les raisons de les autres pour accepter de paraître misanthrope aussi ne borna -t-il pas son ennui et toujours curieux de les femmes de l’ amour des salons jamais n’ eut idée de fuir les êtres ou les lieux vers quoi l’ entraînait chaque jour un nouvel et impérieux besoin à le reste qui porte en soi l’ universel désir indifférent à les détails et à les petits profits songe moins à le satisfaire ce désir qu’ à le vouloir se persuader que rien ne triomphera de la soif qu’ il a de tout chaque essai dès lors sera marqué par une déception mais la soif de tout en deviendra plus intense ", "et déjà nous sommes loin de la salle où des lignes droites et blanches sur un plan uniformément noir marquaient une vérité la vérité sans concession de couleur fenêtre ouverte à l’ espoir d’ impossibles conquêtes dehors c’ était le jardin limité par un mensonge d’ horizon un rayon entre des poussières y dansent premier rêve d’ arc-en-ciel ", "des mains sèches de craie et de rigueur logique se tendent vers le frais vers l’ incertain un frisson dans le dos frisson de croissance des ailes poussent et que recommence une fois encore l’ histoire de l’ enfant prodigue " ]
[ "nous nous vîmes ou fois à le café de bordeaux un dimanche soir il ne vint pas à le rendez-vous sa gouvernante apprit avait emmené dans une maison de santé arcachon on interdit formellement de lui rendre visite seuls les membres de sa famille pouvaient le voir une fois par mois ", "je ne veux pas quitter votre main je veux entendre battre votre cœur il y a si longtemps que je ne vous ai vue la nuit succédant rapidement à le jour les trouva encore assis l’ un près de l’ autre sous la véranda ils ne songeaient qu’ à le leur allégresse et ils avaient oublié qu’ il existait sur la terre d’ autres êtres qu’ eux aussi furent -ils désagréablement surpris quand on vint demander les ordres de m. de PROPN pourtant pierre se souvint que la nature réclame parfois ses droits et il s’ aperçut que geneviève avait véritablement besoin de repos et de nourriture ", "un bruit de chasse d’ eau indique qu’ il va bientôt sortir il sort. entre dans la chambre la voit en train de lire sur le fauteuil près de la fenêtre lui dit que certaines phrases ont été censurées par les éditeurs par exemple pour dire que les journalistes de la télévision eux-mêmes se trompaient dans la prononciation en français il avait écrit à l’ origine les incorrigibles de l’ ortf qui ne voient pas plus loin que l’ ombre portée par la tour eiffel cette phrase a été supprimée il lui montre l’ endroit où elle aurait dû se trouver ", "j’ ai vu représenter ainsi une pièce où le comique se mêle à le dramatique les crochets de le père martin par des jeunes faubouriens de à ans avec une chaleur une verve une intensité d’ expression bien rares chez les élèves les mieux dressés de le conservatoire c’ est là qu’ on peut mesurer ce qu’ il y a d’ intelligence de promptitude d’ adaptation chez les enfants de paris ils saisissent et rendent le côté comique ou tragique des personnages et des situations par intuition sans étude et comme en se jouant mais c’ est dans les chansonnettes et les romances que toute cette jeunesse s’ épanouit s’ étale se répand avec une abondance et une verve sans mesure dans les quartiers populaires surtout cet épanchement de gaieté et de sentimentalité en musique fait irruption en débordements torrentiels ", "n’ est -ce pas l’ insignifiance de les hommes qu’ elles viennent oublier ici devant les animaux les femmes et les filles toutes les femmes une fois saigné l’ homme-loup je les ai laissées entrer seules je les imagine la mère et les petites filles marchant sous les arbres parmi les bêtes sauvages et tout ce qu’ on entend gronder siffler mugir ou se taire de l’ autre côté écoutez écoutez respirez -la l’ odeur de vieille carne avec celle de la pisse et de la fiente et de tout ce qui pue mais qui sent pourtant moins mauvais que le cœur de l’ homme plus nauséabond qu’ un pet d’ hippopotame les femmes ne puant jamais autant que les hommes disait ma tante à le siom sur les hautes terres limousines en ajoutant que c’ est PROPN qui rend les femmes supérieures le fait de sentir moins mauvais comme la marchande de ballons là-bas devant la grille pourtant bien laide elle fille d’ une guenon et d’ un prêtre d’ ishtar et dont le parfum m’ arrive par bouffées ou cette autre la cinquième à le moins à s’ indigner à le pester contre elle-même de n’ avoir pas pensé à le cause de le bea", "jusqu' alors la vie de le château n' avait guère différé de celle de la ferme à le retour de bernard tout prit une face nouvelle étranger à les faits de le passé n' ayant qu' un vague souvenir des la seiglière qu' une idée confuse des événements qui l' avaient enrichi ce jeune homme pouvait jouir des bienfaits de sa position sans scrupule sans trouble et sans remords jeune il avait tous les goûts tous les instincts de la jeunesse il chassa creva des chevaux étonna le pays par le luxe de ses équipages et fit comme on dit sauter les écus paternels le tout à la plus grande satisfaction de le digne stamply qui ne se sentit pas d' aise de reconnaître chez son fils les manières d' un grand seigneur ", "le lendemain de le jour ou ̀ je t’ écrivis cette lettre il vint à le moi à la récréation il m’ embrassa et puis me parlant de ton affection il médit souvenez -vous marcellin que cette profonde intimité de l’ enfance a besoin pour s’ étendre jusqu’ à l’ âge mur d’ un dévouement soutenu l’ égoïsme est la plaie de toute association l’ unique devise de l’ amour quel qu’ il soit c’ est l’ oubli de soi-même les martyrs se sont oubliés pour dieu les mères s’ oublient pour leurs enfants le soldat s’ oublie pour son pays et l’ oiseau s’ oublie pour sa couvée mais pourquoi chercher ici-bas d’ imparfaites images dieu s’ est oublié pour l’ homme dieu s’ est fait humble et malheureux pour que l’ homme fût grand voilà ce qui condamne à le jamais l’ égoïsme c’est-à-dire l’ amour de soi la recherche habituelle de son propre intérêt en tout ", "—le plus drôle c’ est que tu ne maigris pas depuis le temps que tu ne manges plus tu n’ as pas mal quelque part mais non bonne maman —tu dors bien comme le peintre PROPN loir tu as une étrange complexion et comme en somme PROPN conservait sa bonne mine et sa belle humeur la vieille grand-maman ne s’ inquiétait pas outre mesure de cet inexplicable manque d’ appétit un jour la petite bonne de le restaurant dit à le georges: il y a du nouveau ", "quand tout va bien ou quand tout va mal? dans la monotonie de jours qui se ressemblent ou bien dans le dérèglement la rupture d’ un quotidien égal l’ irruption d’ une maladie comme un cancer un avc un infarctus se produit -elle en raison de circonstances jusque -là non rencontrées et qui bousculent un équilibre d’ un désir non exprimé de voir se produire quelque chose d’ une usure née de la reproduction interminable de le même refrain de l’ existence ", "–eh bien sache -le jamais tu m’ entends jamais tu n’ auras mon consentement mon père je ne suis pas une petite fille –une petite fille ou non tu es ma fille quand tu serais majeure quand tu aurais le droit de me désobéir je te défie bien de faire ce que je ne voudrais pas te laisser faire –eh bien dis -je en me levant et en regardant mon père bien en face écoute-moi à le mon tour " ]
de sa place voisine de le tabernacle et exhaussée d’ une marche il promena ses regards sur la multitude houleuse qui se signait en suivant les prières et ses yeux féroces virent d’ autres yeux soutenir son regard ces yeux n’ étaient pas irrités mais plutôt interrogateurs jusqu’ à le quand semblaient -ils dire te joueras -tu de l’ âme humaine —ils ont besoin d’ un exemple se dit ils sentent le mors ils regimbent
[ "nous allons leur faire voir qu’ ils ne sont pas les plus forts les prières finies il laissa la foule s’ écouler; parcourant l’ église avec lenteur il alla éteindre çà et là de petits cierges piqués sur les lampadaires suspendus devant les images il redressa par-ci par -là un cierge un peu incliné et enfin sortit avec le prêtre qui avait vainement essayé d’ éviter cette rencontre de le reste PROPN semblait avoir totalement oublié son mécontentement passé les mois qui s’ étaient écoulés paraissaient avoir déposé entre lui et les anciennes injures une couche de neige aussi épaisse que celle dont le sol était recouvert ", "le seigneur demanda à le prêtre de les nouvelles de sa femme très fatiguée et malade puis il l’ interrogea sur les ornements sacerdotaux dont quelques-uns commençaient à le s’user et en parlant ainsi tout seul car le prêtre lui répondait par monosyllabes il arriva à le milieu de la place où les paysans causaient avant de rentrer chez eux à le son approche tous se découvrirent PROPN resta un bon moment à les regarder ainsi tête nue sous le vent de le nord qui leur coupait les oreilles le froid était terrible ", "les grandes gelées de janvier celles qu’ on nomme les gelées de l’ épiphanie sévissaient dans toute leur rigueur la neige durcie craquait sous le pied la fumée blanchâtre s’ élevait en tourbillons aussitôt déchiquetés en miettes au-dessus de les cabanes de bois noirâtre et le seigneur roulé dans sa chaude pelisse coiffé de son bonnet de martre zibeline contemplait sans mot dire les pauvres âmes dont la gelée marbrait les joues et les oreilles PROPN aussi il retrouva le regard qui l’ avait frappé à l’ église quelques-uns parmi le bétail découvert devant lui avaient des yeux humains qui semblaient l’ interroger il les nota soigneusement dans sa mémoire ", "comme il parcourait de l’ œil son troupeau il vit un jeune homme se détacher d’ un groupe en haussant les épaules et en secouant dédaigneusement la main droite après avoir fait quelques pas dans la direction de sa maison le jeune paysan remit son bonnet fourré et continua sa route à le grandes enjambées cria de sa voix la plus nette le jeune homme continua sans paraître l’ entendre ", "d’ une voix de tonnerre qu’ ordonnez -vous répondit le jeune homme sur le même ton sans ôter son chapeau —viens ici dit le seigneur d’ un ton doux et bienveillant le jeune homme revint sur ses pas et s’ arrêta devant —pourquoi es -tu parti? lui demanda le maître ", "—parce que j’ avais froid! répondit le jeune indiscipliné PROPN n’ a pas froid quand je me prépare à le parler! répliqua d’ un ton de pédagogue —vous ne disiez rien j’ ai pensé que vous ne parleriez pas —que je parle ou non est -ce que par hasard tu n’ es pas bon pour attendre il paraît que si répondit le jeune homme puisque j’ attends maintenant ", "les yeux de bagrianof brillèrent entre ses paupières à le demi-fermées PROPN fit -il en levant l’ index à la hauteur de le visage de le rebelle leva la tête le regarda et lui dit: —vous ne ferez pas cela pourquoi donc monsieur —parce que c’ est une injustice ", "mon père est mort mon frère aîné est déjà soldat vous avez envoyé le cadet en sibérie il ne resterait plus que des femmes chez nous c’ est une injustice en abaissant son index qui coupa comme un couteau l’ air glacé —écoutez vous tous continuait -il en se tournant vers le groupe où de sourds murmures se faisaient entendre ce que je fais de lui parce qu’ il est un insolent et un rebelle je le ferai de vous tous oui vous partirez tous jeunes et vieux si vous osez murmurer ", "je n’ aurai plus d’ âmes dans ce village cela vaudra mieux que d’ avoir de mauvais paysans je fais un exemple de celui-ci il indiqua de le doigt resté muet le regard hautain le visage impassible je ferai un exemple de vous tous et dans toute la russie on parlera de comme d’ un village où le seigneur a su punir la rébellion cela dit il se tourna vers le prêtre qui l’ écoutait sans que rien dans son attitude put dénoncer ses pensées secrètes " ]
[ "PROPN se rend à la maison de l’ eunuque les prodiges la magicienne ", "mais elles sont inutiles d’ accord cependant vous ne m’ en voudrez pas de les prendre c’ est votre devoir allons-y lupin ouvrit la porte et appela le capitaine et matelots ", "saturnine se réveilla à le milieu de la nuit comment avait -elle pu laisser passer de telles paroles sans réagir maintenant son esprit se mettait à le bouillonner elle ne pourrait attendre l’ heure de le dîner pour questionner don après tout je sais où est sa chambre pensa -t-elle ", "il parlait comme il n’ avait jamais parlé comme il ne parlerait plus jamais même à le lumbres et dans la plénitude de ses dons car elle était sa première proie ce qu’ elle entendait ce n’ était pas l’ arrêt de le juge ni rien qui passât son entendement de petite bête obscure et farouche mais avec une terrible douceur sa propre histoire l’ histoire de mouchette non point dramatisée par le metteur en scène enrichie de détails rares et singuliers mais résumée à le contraire réduite à le rien vue du dedans que le péché qui nous dévore laisse à la vie peu de substance ce qu’ elle voyait se consumer à le feu de la parole c’ était elle-même ne dérobant rien à la flamme droite et aiguë suivie jusqu’ à le dernier détour à la dernière fibre de chair à le mesure que s’ élevait ou s’ abaissait la voix formidable reçue dans les entrailles elle sentait croître ou décroître la chaleur de sa vie cette voix d’ abord distincte avec les mots de tous les jours que sa terreur accueillait comme un visage ami dans un effrayant rêve puis de plus en plus confondue avec le té", "peut-être voulait -elle que je fusse pour elle ce qu’ elle était pour son petit monde peut-être voulait -elle tirer de moi sa force et sa consolation me mettant ainsi dans sa sphère sur sa ligne ou plus haut les astres disent quelques hardis constructeurs de les mondes se communiquent ainsi le mouvement et la lumière cette pensée m’ éleva soudain à des hauteurs éthérées je me retrouvai dans le ciel de mes anciens songes et je m’ expliquai les peines de mon enfance par le bonheur immense où je nageais.génies éteints dans les larmes cœurs méconnus saintes clarisse harlowe ignorées enfants désavoués proscrits innocents vous tous qui êtes entrés dans la vie par ses déserts vous qui partout avez trouvé les visages froids les cœurs fermés les oreilles closes ne vous plaignez jamais ", "–l’ électricité ne marche pas en ce moment mais je vous ferai remarquer que vous n’ en avez aucunement souffert puisqu’ on vous a donné la bougie à la place –on nous a donné on nous a donné vous en parlez à le votre aise car vous nous la comptez fichtre bien sur mon mémoire votre bougie –bien sûr que je vous la compte si vous croyez qu’ on m’ en fait cadeau à le moi de la bougie –alors si vous nous comptez la bougie ne nous comptez pas l’ électricite ", "j' avais vaguement l' impression de connaître cette armoire normande mais je n' étais pas fichu de mettre un nom sur sa tronche de massacreur le zig en question vint se placer devant moi m' évitant de justesse d' attraper le torticolis ç a fait un bout de moment que j' écoute tes salades mon pote me dit -il aimablement et je préfère t' annoncer tout de suite qu' elles me défrisent j' ai bâillé d' ennui mais poliment en mettant ma main devant mon fume-cigare dites mon cœur ai-je soupiré en me tournant vers la fille c' est votre petit camarade de pageot ce grand truc braillard ", "un froid mortel me serrait le cœur et je restais sur mon fauteuil smith parti le soir ou nous nous taisions ou nous parlions de lui je ne sais quel attrait bizarre me faisait demander tous les jours à le brigitte de nouveaux détails sur son compte elle n’ avait cependant à le m’ en dire que ce que j’ ai dit à le lecteur sa vie n’ avait jamais été autre chose que ce qu’ elle était pauvre obscure et honnête ", "sans réfléchir davantage je me mis à enlever la terre je retirai la caisse et je la défonçai l’ homme que contenaient les planches était bel et bien un trépassé mais en regardant ce cadavre de plus près je reconnus le monsieur qui m’ avait copieusement payé à le boire quelques jours auparavant aussitôt je me sentis plus ivre que je ne l’ ai jamais été je vous le jure monsieur le juge c’ était comme si tout l’ alcool ingurgite l’ autre fois avec le défunt me remontait d’ un bloc à la tête et m’ assommait avec la violence d’ un coup de pioche cette histoire parut trop louche à le tribunal qui condamna le pauvre diable à le mois de prison pour violation de sépulture ", "puis cette parenthèse radieuse se referma et mon métier de roi reprit possession de moi avec sa grandeur et son immondice c’ est à le cette époque qu’ eut lieu dans un déploiement de pompe inoubliable la consécration de le nouveau temple ensuite je fus à le césarée achever les travaux en cours et présider à l’ inauguration de le nouveau port il n’ y avait à l’ origine qu’ un médiocre mouillage indispensable pourtant parce que situé à le mi-distance de dora et de joppé tout navire longeant la côte phénicienne devait jeter l’ ancre à le large quand le vent de le sud-ouest sévissait " ]
c’ est ce qu’ elle préférait à le monde avant même le tourteau qu’ elle aimait pourtant infiniment et qu’ elle appelait un houvet en vieillissant claire s’ était mise à le ramasser les fruits de les arbres elle les entassait sur des feuilles depapier journal sur la cuisinière paul ne l’ utilisaitplus il était passé à la cuisine japonaise tout le longde la cuisinière en fonte on pouvait voir les boulesrouges de les houx il faut dire qu’ en breton c’ est le houx les bogues piquantes entrouvertes racornies deschâtaigniers les hélicoptères de les sycomores les housses rougeâtres de le frêne la coque ligneuse de les noix et les cerneaux les toupies de les néfliers
[ "les noisettes de les coudriers entourées de leur collerette vert les glands de les chênes un peu cramoisis coiffés de leur cupule brune les galbules noirs de les cyprès qui avaient étéplantés dans le nouveau cimetière de le décolle les cônes bleus et duveteux et tout couverts de pruine des genévriers c’ était son journal intime ", "c’ étaient ses chemins paul avait à le peine connu son père il n’ avait gardéde lui aucun souvenir il en souffrait il en parlait peu mais il m’ en parlait quand même assez souvent étaient de saint-cast-le-guildo ", "ils descendaient de les arrière-grands-parentsde avaient connu les frères lumière quand ils résidaient là l’ été ils leur louaient une de les villasqu’ ils avaient édifiées c’ est dans la grotte de la gouleaux fées au-dessous de la clarté que louis et auguste lumière durant l’ été avaient fait les premières photographies en couleurs de le monde mon ami me fit descendre en passant par la falaise au-dessus de saint-énogat à l’ intérieur de la grotte de la goule ", "et c’ est près de là non pas dans le flot mais dans une mare à le marée basse qu’ on retrouva échoué et un peu dévoré par les crabes un peu déchiqueté par les roches un peu sucé par les poissons le corpsdu maire de le port de la clarté durant l’ été pour les bretons la légende veut que les goules ou les fées aient été des femmes malheureuses les féessont les roches qui pleurent dans les vagues les morts qu’ elles démantibulent qu’ elles déchirent dèsqu’ une roche pleure dans sa vague il faut que l’ humain qui a la chance d’ être encore de ce monde s’ arrête sur le sentier maritime il faut qu’ il regardeattentivement la roche qui crie qu’ il la salue qu’ il luidemande son nom ", "cela calme peu à le peu son cri ouplutôt sa douleur alors le bruit de le ressac se fiait moins fort c’ est l’ esprit de pentecôte en demandant son nom à le hurlement il semblebien que le cri perde de sa souffrance et s’ apaise c’ est presque la prière dit paul —oui c’ est même exactement ce qu’ on appelaitune oraison ", "—autant dire fée alors je préfère fée dit paul mais je n’ écoute plus les moqueries rituelles adresse paul tout à le coup je pense que les touristes doivent parfois se demander en voyant la sœur de paul les cheveux blancs dans le vent: quelle est cette vieille femme qui s’ adresse à les vagues et à le laquelle les vagues semblent répondre je pense que la sœur aînée de aimait ressentir ce temps très ancien qu’ on lit sur les roches ce temps qui s’ anime dans le soleil ce temps qui préce ̀de la vie ce temps qui soulève les vagues de la mer ce temps dont parle sans cesse jésus temps del’ avent temps qui arrive et qui n’ est jamais là tempsqui se désoriente lui-même dans le vent de les astres qui le pousse temps qui se perd sans fin perte quis’ épanche bien avant sa comptée bien avant le calculde sa vitesse bien avant l’ accumulation de ses vestiges perspective dépourvue d’ horizon qui s’ enfoncedans l’ infini extase basculant sans fin son étrange poussière dans le ciel dieu est si ancien ", "dieu est si ancien dans le plus petit morceau de le lichen dans l’ ongle qui le soulève dans l’ œil rond fruit de le soleil qui s’ en approche dieu est de plus en plus vieux il s’ élève dans une sorte de brume poreuse qui estplus fréquente dans l’ aube de le jour il s’ évide dans l’ échancrure abrupte que creusentdepuis si longtemps les vagues sur la surface de la mer il est vrai que la masse liquide de l’ océan et sa vapeur humide sont tellement plus archaïques que les fourrures sur les bêtes que les écorces sur les arbres ", "et a que les langues de les hommes je pensais qu’ il s’ agissait pour claire de se mettre àgenoux dans les roches de méditer dans les roches d’ accompagner le passé aimé pour le faire revenir del’ allumer comme à une flamme elle était cette flamme blonde et blanche mêlée àson buisson elle faisait brûler le passé en lui-même comme fontles étoiles qui sont elles aussi tout simplement le passé qui brûle il s’ agit à le fond de l’ âme de replonger tout ce quiarrive dans la combustion plus ancienne qui de le fonddu ciel s’ avance ", "les collines sont bordées d’ allégresse dit dieu et le frère et la sœur avançaient entre les ajoncs lesaubépines les mûres c’ était tous les matins le grand matin d’ un jourjamais vu les oiseaux surexcités chantaient sur toute la lande dans les fourrés dans les avoines dans lesgenêts dans les feuillages entre les cannes de les bambous ivres de joie de lumière d’ air frais de soleil le ciel était sans nuages profond et bleu.au-dessus de la clarté près des pierres il semblaitvraiment infini " ]
[ "PROPN s’ assit à le côté d’ elle écarta doucement les mains de la jeune fille et les porta toutes à ses lèvres par un mouvement rempli de reconnaissance et de tendresse rougit d’ abord et devint ensuite toute pâle elle regarda timidement le jeune homme et laissa retomber sa tète sur l’ épaule de baumier bonne clara combien j’ étais injuste envers vous lui dit affectueusement le jeune français ", "le ciel était limpide et la forêt semblait moins repliée sur elle-même elle dévoilait des chemins inaperçus la veille victor-flandrin hésita un moment puis décida d' obliquer sur la gauche il se releva et le loup se redressa aussi puis tous partirent après une longue marche à le travers la forêt ils débouchèrent sur un vaste espace de champs en enfilade en contrebas de lesquels s' étageaient des maisons ", "on eût presque dit une écriture de femme la petite domestique me regardait curieusement c’ est bien lui dis je elle sortit après avoir toutefois essuyé lentement avec son tablier ma table ou ̀ il n’ y avait point de poussière la lettre était ainsi conçue: madame vous portez le nom d’ une personne que j’ ai beaucoup aimée d’ un parent je dirai même d’ un autre moi-même ", "il suit mine de rien à le travers la fumée de son cigare la reptation de le gros ver bariolé là-haut dans les canisses il croit que je ne l’ ai pas vu voir et il ne me voit pas moi le serpent noir le serpent femelle à le côté de lui si tu savais combien je suis plus dangereuse pauvre miller il croit que je ne vois ne comprends rien et c’ est lui qui est qui a toujours été aveugle et sourd et idiot la seule fonction développée chez lui est la cruauté une brute et un vide-couilles point il ne s’ est même pas rendu compte que c’ est moi qui ai tué PROPN qui l’ ai étouffé avec un sac en plastique pauvre petite chose il n’ y était pour rien dans cette vie maudite il ne l’ avait pas demandée mais moi non plus je ne l’ avais pas demandé ", "le fait c' est qu' il t' a laissé vivre jusqu' ici le diable t' aurait coupé la langue depuis longtemps le diable c' est une autre histoire dieu s' intéresse à sa créature le diable lui ne pense qu' à le lui ", "il nous la décrit grande les yeux olivâtres les sourcils arqués très noirs le nez aquilin la bouche rose et la peau dorée est une vision homme de prenez d\\' autre part marie pour elle la vierge est élancée a les cheveux et les sourcils noirs les yeux tirant sur le vert obscur le nez droit les lèvres vermeilles et le teint brun vous reconnaissez idéal de grâce espagnole que concevait cette abbesse consultez enfin la soeur PROPN ", "la nuit allait bientôt venir rienquivaille à le lieu de reprendre le chemin d’ égletons me fit descendre par un étroit sentier de le côté de la rivière –je veux vous faire voir dit -il la chambre de ninon c’ est celle que vous voyez là-haut à le pieds au-dessus de nous à le second étage –comment le sais-tu? ", "d’ ailleurs le plus joyeux de les innocents bébés tout à le bonheur nouveau d’ exister de respirer de se mouvoir plein de vie et de santé fraîche potelé musclé comme les amours païens mais son charme surtout était dans ses yeux de grands yeux bleus assez enfoncés sous l’ arcade de le front de les yeux de candeur de confiance et aussi de continuel étonnement devant toutes les choses de ce monde a paris ce matin gris de décembre dans une chambre d’ hôtel quelconque sans nouvelles depuis jours arrivant d’ un voyage de le nord j’ ouvre à le hasard une de mes lettres prises à la poste restante et elle commence ainsi hier à le soir à le heures cet amour de petit roger mourait dans d’ affreuses souffrances ", "enfin je vous écoute adolphe choisit une banquette autour de laquelle il ne se trouvait personne en ce moment; puis après avoir fait asseoir madame nélis et s’ être placé près d’ elle il commença: c’ est de mademoiselle juliette que je veux vous parler de juliette si vous me permettez de m’ exprimer ainsi parfaitement cette familiarité de langage rappelle le temps de votre enfance doux souvenirs heureux âge! je n’ ai pas pu vivre auprès d’ elle pendant plusieurs années sans être touché par le charme qui se dégage de toute sa personne de sa beauté de son esprit ", "il y avait beaucoup de monde hommes et femmes une de les femmes s’ appelait PROPN le gouverneur tressaillit –mon enfant dit m.simouns puisque vous êtes misérables votre père et vous je ne pense pas que vous refusiez de gagner honnêtement une petite somme d’ argent " ]
j’ étais seul dans le compartiment je n’ avais allumé que la veilleuse au-dessus de ma couchette il aurait suffi que j’ arrive à le milan jours plus tôt pour croiser ingrid dans le hall de l’ hôtel j’ avais pensé la même chose cet après-midi-là quand le taxi m’ emmenait place de le dôme mais je ne savais pas encore que c’ était elle de quoi aurions -nous parle et si elle avait fait semblant de ne pas me reconnaître? semblant
[ "mais elle devait déjà se sentir si loin de tout qu’ elle ne m’ aurait même pas remarqué ou bien elle aurait échangé avec moi quelques mots de stricte politesse avant de me quitter pour toujours on ne peut plus gravir par les escaliers intérieurs le grand rocher de le zoo qui s’ appelle le rocher à les chamois il menace de s’ effondrer et il est enveloppé dans une sorte de résille le béton s’ est fendu par endroits découvrant les tiges de fer rouillées de l’ armature ", "mais j’ étais heureux de revoir les girafes et les éléphants samedi de nombreux touristes prenaient des photos et des familles qui n’ étaient pas encore parties en vacances ou qui ne partiraient pas entraient dans le zoo de vincennes comme dans un lieu de villégiature estivale maintenant je m’ assieds sur un banc face à le lac PROPN ", "plus tard je rentrerai à l’ hôtel tout près parmi ces immeubles qui bordent l’ ancien musée de les colonies de la fenêtre de ma chambre je regarderai la place et les jeux d’ eaux de les fontaines est -ce que j’ aurais pu imaginer à l’ époque ou ̀ j’ ai rencontré ingrid et rigaud que j’ échouerais ici porte dorée après plus de ans de voyages dans des pays lointains à le mon retour de milan cet été-là j’ ai voulu en savoir plus long sur le suicide d’ ingrid le numéro de téléphone qu’ elle m’ avait donné lorsque je l’ avais vue seule à le paris pour la première et la dernière fois ne répondait pas ", "et de toute manière elle m’ avait dit qu’ elle ne vivait plus avec rigaud j’ ai retrouvé un autre numéro celui que rigaud avait écrit à la hâte quand ils m’ avaient accompagné tous les ans auparavant à la gare de PROPN kléber une voix de femme m’ a dit qu’ on n’ avait pas vu m.rigaud depuis longtemps est -ce que je pouvais lui écrire? ", "si vous voulez monsieur je ne vous garantis rien alors je lui ai demandé l’ adresse de kléber c’ était un immeuble d’ appartements meublés rue spontini lui écrire mais les mots de condoléances ne me semblaient correspondre ni à le ingrid ni à le lui rigaud ", "j’ ai commencé à le voyager leur souvenir s’ est estompé je n’ avais fait que les croiser elle et rigaud et nos relations étaient demeurées superficielles c’ est ans après le suicide d’ ingrid qu’ une nuit d’ été à le paris ou je me trouvais seul– en transit plus exactement je revenais d’ océanie et je devais partir quelques jours plus tard pour PROPN de de nouveau j’ ai éprouvé le besoin de téléphoner à le kléber je m’ en souviens je suis entré dans un grand hôtel de la rue de rivoli spécialement pour cela ", "avant de donner le numéro à la standardiste je faisais les pas à le travers le hall en préparant les phrases que je dirais à le rigaud je craignais de rester muet de trac mais cette fois -ci personne n’ a répondu et les années se sont succédé les voyages les projections de films documentaires à le pleyel et ailleurs sans qu’ ingrid ni rigaud ne m’ occupent particulièrement l’ esprit le soir ou ̀ j’ avais essayé une dernière fois de téléphoner à le rigaud était un soir d’ été comme aujourd’hui la même chaleur et une sensation d’ étrangeté et de solitude mais si diluée en comparaison de celle que j’ éprouve maintenant ce n’ était rien de plus que l’ impression de temps mort que ressent un voyageur entre avions ", "cavanaugh et PROPN devaient me rejoindre quelques jours plus tard et nous partirions tous les pour PROPN la vie était encore bruissante de mouvement et de beaux projets tout à l’ heure avant de rentrer à l’ hôtel j’ ai été surpris de constater que la façade de l’ ancien musée de les colonies et les fontaines de la place étaient illuminées cars de touristes stationnaient à le début de le boulevard PROPN à l’ approche de le juillet le zoo restait -il ouvert la nuit? qu’ est -ce qui pouvait bien attirer les touristes dans ce quartier à le heures de le soir ", "je me suis demandé si annette la semaine prochaine accueillerait tous nos amis ainsi que nous le faisions chaque année le juillet sur notre grande terrasse de la cité véron j’ en étais à le peu près sûr: elle aurait besoin d’ être entourée à le cause de ma disparition et cavanaugh l’ encouragerait certainement à ne pas renoncer à le cette coutume je marchais le long de le boulevard soult les immeubles se découpaient à le contre-jour " ]
[ "on contestera peut-être notre droit à cette supposition une colère la prit mais non par exemple on n’ allait pas la chicaner maintenant après tant de misères de peines et d’ efforts ah mais non –elle s’ était assise bouleversée par l’ indignation «allons de suite chez le notaire dit -elle il fut d’ avis de se procurer d’ abord un certificat de médecin ils retournèrent donc chez le docteur lefilleul les reconnut aussitôt et demanda: eh bien avez -vous réussi ils rougirent tous jusqu’ à les oreilles et cora perdant un peu contenance PROPN je crois que oui monsieur le médecin se frottait les mains je m’ y attendais je m’ y attendais ", "on me fit asseoir et élevant la voix me dit: d’ où tenez -vous ce dessin il me montrait l’ esquisse nocturne alors en sa possession on me la fit passer après l’ avoir examinée je répondis j’ en suis l’ auteur il y eut un assez long silence le greffier conrad écrivait ma réponse j’ entendais sa plume courir sur le papier et je pensais: que signifie la question qu’ on vient de me faire cela n’ a point de rapport avec le coup de pied dans l’ échine de rap vous en êtes l’ auteur reprit ", "et puis ils lisent la bible l’ ancien testament est plein d’ histoires de le genre de la tienne mon cher lespardat PROPN n’ écoutait pas il nageait dans une joie naïve il se demandait: que dira le père? que dira la mère songeant à ses parents épiciers peu fortunés d’ agen ", "revenait -on près d’ elle c’ était pour la voir mourir sans doute le soir quand PROPN rentrait elle sortait de dessous ses draps ses longs bras maigres les lui passait autour de le cou et l’ ayant fait asseoir à le bord de le lit se mettait à le lui parler de ses chagrins il l’ oubliait il en aimait une autre on lui avait bien dit qu’ elle serait malheureuse; et elle finissait en lui demandant quelque sirop pour sa santé et un peu plus d’ amour une nuit vers heures ils furent réveillés par le bruit d’ un cheval qui s’ arrêta juste à la porte la bonne ouvrit la lucarne de le grenier et parlementa quelque temps avec un homme resté en bas dans la rue ", "ce n’ est pas le lourd coq cochinchinois sans queue ridiculement jambé à l’ air stupide et féroce celui-ci a une robe charmante et des formes parfaites des pattes délicatement découpées la démarche aisée et la physionomie fière mais fort affable .je suis très reconnaissant envers l’ éminent peintre jacque de m’ avoir inspiré par ses études ingénieuses et savantes sur la matière et surtout par ses adorables tableaux et dessins ceux-ci publiés dans le magasin pittoresque et dans le journal d’ agriculture pratique un redoublement d’ amitié pour le coq et la poule à le point de vue de l’ alimentation il y a le côté de haute utilité que tout le monde apprécie mais à le point de vue de cette amitié de bonhomme dont on s’ éprend dans la vie domestique pour les animaux apprivoisés le coq et la poule méritaient mieux de nous que le supplice de l’ engraissage forcé et les tristes honneurs de la broche ils sont des types d’ affection conjugale et de touchante maternité et ils ont cet avantage sur la plupart de les animaux dont nous nous entourons que nous pouvons les ", "les turcs la conquirent sur les grecs les chevaliers de saint-jean de PROPN s’ en saisirent ils la gardèrent à le peu près siècles et la rendirent à le soliman on peut consulter sur rhodes coronelli dapper savary et m. de choiseul rhodes m’ offrait à le chaque pas des traces de nos mœurs et des souvenirs de ma patrie ", "ah dit où en sont les tempera? de le fond de la galerie PROPN crut comprendre que le nommé spontini ne venait pas présenter son œuvre ni tempera ni rien mais ses doléances le mot contrat fut prononcé le mot avenant fut invoqué des pourcentages furent contestés ", "il lève dans l’ air sa haute main et reprend en vue de la délivrance de les êtres j’ ai fait des centaines de de sacrifices j’ ai donné à les pauvres de les robes de soie des lits des chars des maisons des tas d’ or et des diamants j’ ai donné mes mains à les manchots mes jambes à les boiteux mes prunelles à les aveugles j’ ai coupé ma tête pour les décapités à le temps que j’ étais roi j’ ai distribué des provinces ", "la surface de la rivière se ride et scintille lorsque l’ eau court sur des bas-fonds ailleurs elle reflète comme un miroir poli la végétation de les berges et le flanc abrupt et boisé de la vallée bleuté par une légère brume dans l’ arrière-cour de l’ une de les maisons un homme est occupé à le fendre de les bûches le fer de la hache miroite lorsqu’ il l’ élève garçons leurs cannes à le pêche appuyées à le côté d’ eux sont couchés sur le ventre en travers de le parapet de le pont à la hauteur de la première arche scrutant avec attention le fond de la rivière vers lequel l’ un d’ eux tend sa main à l’ index pointé leurs têtes se touchant presque ", "il avait compris qu’ il fallait qu’ il en dise plus avait bu une gorgée de cynar et m’ avait expliqué que tout remontait en lui qu’ il était tout à la fois: les morts asphyxiés d’ éthiopie les cavaliers de il entendait les rires de le maréchal badoglio et les explosions de grenades à l’ ypérite il était hanté par les cris de valentina qui avait écouté son père et s’ était mariée à le ce ballot de crachant sur la parole donnée qui ans plus tard tandis que lui croupissait dans les geôles de les îles était morte en couches il l’ avait entendue gémir comme un animal se pliant en sur son hémorragie comprenant à la façon dont la sage-femme avait emmené le nourrisson loin d’ elle que son enfant était mort et qu’ elle ne tarderait pas à le suivre j’ étais tout à la fois m’ avait -il dit même le cliquetis de les armes de je l’ ai entendu ce sont les oliviers avait -il ajouté " ]
cela ne l’ inquiétait point il ne le savait pas et pourtant il savait bien des choses irène prétendait qu’ il savait tout irène n’ avait pas eu d’ autre professeur pour apprendre à le lire et à le écrire où donc l’ avait -il appris lui-même
[ "il avait bien quelques vieux livres sur la planche de son grenier mais il racontait de belles histoires qui n’ étaient point dans ces livres quand irène était embarrassée pour sa broderie reynier dont les mains étaient adroites comme celles d’ une fée se jouait de la difficulté plus d’ une fois PROPN s’ était moqué de lui pour l’ avoir trouvé maniant l’ aiguille mais quand PROPN avait à le remuer un objet trop lourd il appelait reynier à qui aucun fardeau ne résistait cet enfant de ans était fort comme un athlète ", "PROPN ne gagnait rien chez son sculpteur en bois et pourtant il avait quelque argent car il faisait souvent des petits cadeaux de toilette à le irène son costume était toujours propre et porté avec une élégance native après son père irène aimait reynier PROPN aimait irène avant tout PROPN nous a dit comment cet amour se présentait à ses yeux reynier servait de mère à le irène ", "en rentrant chez lui ce matin vincent carpentier trouva sa petite fille endormie elle couchait dans la première pièce et son lit blanc recevait en plein les rayons confus que le crépuscule envoyait par la fenêtre située à le levant quelque chose s’ était brisé dans l’ être de vincent à la mort de sa femme son ambition personnelle n’ était plus de le moins il le croyait s’ il jetait encore un regard vers l’ avenir c’ était pour sa fille ", "elle souriait dans le creux de l’ oreiller jolie et belle délicieusement impossible de rêver une plus gracieuse enfant ses cheveux blonds épars jouaient autour de son front angélique PROPN penché au-dessus d’ elle l’ admirait tendrement cherchant trouvant les mélancoliques ressemblances qui faisaient revivre pour lui la mère dans l’ enfant et je ne sais comment dire que cette contemplation ne l’ empêchait point de songer à les événements de cette nuit dont la trace semblait déjà en lui ineffaçable ", "à le contraire la charmante fillette endormie et riant à un rêve entrait tout naturellement dans sa méditation troublée où passaient le vieillard frileux le voyage tout plein de mystère la cachette qu’ on était en train de creuser pour une destination inconnue: des craintes et des espoirs vagues les uns comme les autres mais qui envahissaient de plus en plus son esprit sa lèvre effleura le front de l’ enfant et laissa tomber ces mots énigmatiques comme sa pensée qui sait sa mère a peut-être payé toute la dette de malheur PROPN passa le seuil de la seconde chambre qui était la sienne ses sourcils se froncèrent quand son regard tomba sur les vêtements d’ ouvrier tout blancs de plâtre pendus à la muraille auprès de le pauvre lit –pour elle dit -il encore j’ ai travaillé de mes mains ", "l’ aurais -je fait pour moi-même il jeta son paletot sur le dos d’ une chaise avec une sorte de colère –je suis las! pensa -t-il tout haut est -ce la peine de vivre pour manger de le pain amer mes camarades ont défiance de moi parce qu’ ils devinent bien que je ne suis pas un de les leurs ", "les riches me dédaignent les pauvres ne veulent pas de moi je suis seul jusqu’ à le désespoir son regard se tourna par hasard vers le fond de la chambre où un étroit escalier de marches conduisait à une petite porte en sapin mal jointe sous la porte la ligne de le seuil était faiblement lumineuse PROPN remit la manche de sa redingote qu’ il venait de dépouiller ", "PROPN n’ est pas couche murmura -t-il cet enfant se tue il traversa la chambre sans bruit et poussa la porte de sapin qui donnait accès dans une cellule mansardée dont la lucarne s’ ouvrait sur les derrières de la maison il y avait place pour une table une chaise et une couchette tout juste mais en revanche la lucarne regardait un large et bel horizon à le droite les amphithéâtres de chaillot et de passy en face saint-cloud par-dessus le bois de boulogne et à le gauche dans le lointain meudon entre les bosquets riants de bellevue et les coteaux ombreux de clamart ", "une lampe était sur la table couverte de papiers parmi lesquels brillait une plaque de métal attaquée déjà par le burin devant la plaque reynier était assis mais le sommeil l’ avait vaincu et sa tête pendait sur son épaule la lumière de la lampe frappait d’ aplomb ce visage d’ adolescent à les lignes presque féminines mais à l’ expression virile nous l’ avons dit ce qui frappait dans reynier c’ était la bonté mais la bonté rayonnait surtout dans son regard intelligent et brave en ce moment ses paupières closes frangées de longs cils soyeux masquaient son regard " ]
[ "pour en avoir le cœur net j’ allai à le rue PROPN et la concierge me dit qu’ elle ne connaissait personne de ce nom-là dans l’ immeuble ce samedi de juin si proche des grandes vacances il faisait très beau et il était environ heures de l’ après-midi j’ étais seul à le paris et j’ avais la perspective d’ une longue journée sans objet je décidai de me rendre à l’ adresse de seine-et-marne indiquée sur la carte de le docteur bien sûr j’ aurais pu savoir par les renseignements si un meyendorff habitait encore à le fossombrone et dans ce cas lui téléphoner mais je préférais vérifier moi-même sur place ", "il se baissa afin de regarder sous le buffet a l’ heure qu’ il était il aurait mieux fait de s’ en aller il ne soupçonnait rien bien sûr ", "la seule chose qu’ on ait faite et dont je vous ai parlé c’ est de l’ endormir pour l’ enlever de le couvent mais depuis son réveil qui a eu lieu longtemps avant la venue de PROPN à le parc-aux-cerfs elle est restée dans une complète possession d’ elle-même et n’ a pas eu d’ ailleurs à le repousser les assauts de ce dernier à lequel elle en a imposé par la dignité de son maintien vous voyez donc bien que le mal est beaucoup moins grand que vous le croyiez à le premier abord peut même être totalement réparé avant peu par une simple démarche de vous près de le monarque lequel de le reste ignore la haute extraction de mademoiselle blanche j’ oubliais de vous le dire et qui aussitôt qu’ il l’ apprendra s’ empressera certainement de vous rendre votre enfant —il ne manquerait plus qu’ il hésitât une seconde PROPN philippe dont une flamme alluma les noires prunelles .puis avec une ironie amère il ajouta:—ne lui restera -t-il pas toujours la satisfaction d’ avoir imprimé sur le front de ma fille le stigmate indélébile de l’ infamie par le seul fait qu’ elle aura séjourne", "mon zob mes fesses bande de gredins bande de fumier s ", "et se dirigeaient vers la case d' où venaient les blancs leur ombre devant eux ils se confondirent avec la masse de les arbres seule la partie supérieure de les lances se voyait encore sur le ciel étoilé les autres attendaient tendus par une attente si contagieuse qu' elle gagnait les blancs au-dessus de la barre ondulée de les arbres claude guettait le retour de les lances des cris arrivèrent à lesquels répondit une clameur satisfaite ", "une surveillance attentive et quelques détails suspects permirent à le raoul de supposer que le père corbut et ses fils tous braconniers maraudeurs et de réputation détestable étaient à le nombre de ces affiliés que PROPN employait un peu partout et de supposer également que leur grotte comptait parmi ces refuges auberges hangars fours à le chaux dont PROPN avait jalonné le pays présomptions qu’ il fallait changer en certitudes et sans éveiller l’ attention il chercha donc à tourner la position de l’ ennemi et montant sur la falaise s’ en revint vers la seine par un chemin forestier qui aboutissait à une légère dépression il se laissa glisser à le milieu de les fourrés et de les ronces jusqu’ à le bas de la dépression à un endroit qui surplombait la grotte de ou mètres il y passa jours et nuits se nourrissant de provisions qu’ il avait apportées et dormant à la belle étoile invisible parmi la végétation touffue de les hautes herbes il assistait à la vie de les hommes ", "je vous prie de croire que la constatation de ce fait est exempte de toute vanité nous passâmes une journée charmante dans la solitude de le tête-à-tête ou pour mieux dire de le bouche à le bouche et nous ne revînmes à le paris qu’ assez tard nous avions pris le dernier train de le soir un train bourré de canotiers dont les hurlements furieux nous arrivaient par les glaces baissées mêlés à le roulement de le wagon j’ avais fait le voyage sans mot dire enfoncé dans mon coin maussade mécontent malade de cette triste réaction de les sens qui suit l’ apaisement de le désir pourtant je ramenai angèle jusqu’ à sa porte où je l’ embrassai une dernière fois avec toute la conviction que j’ y pus mettre et où nous prîmes rendez -vous pour le lendemain ", "certes voilà comment était possédée et dominée ma pauvre cousine quand elle\\n' est venue m’ emprunter francs elle subissait un vouloir étranger entré en elle \\n' comme une autre âme comme une autre âme parasite et dominatrice est -ce que le monde finir?mais celui qui me gouverne quel est -il cet invisible cet inconnaissable ce rôdeur\\n' d’ une race surnaturelle les invisibles existent! alors comment depuis l’ origine de le monde ne se sont-ils\\n' pas encore manifestés d’ une façon précise comme ils le font pour moi je n’ ai jamais lu qui ressemble à le ce qui s’ est passé dans ma demeure ", "d’ une minute à l’ autre ma femme s’ était transformée en une sorte de furie en moins d’ une demi-heure commissaire j’ ai tout appris de sa bouche les aventures qu’ elle avait eues avant notre mariage les ruses qu’ elle avait employées la complicité de son père puis ses amants multiples les endroits où elle les voyait elle était méconnaissable la bave lui montait littéralement à les lèvres et celui-ci je l’ aimais tu entends je l’ aimais! hurlait -elle sans souci des enfants qui venaient de rentrer et qui auraient pu entendre j’ aurais dû n’ est -ce pas appeler la police et déclarer la vérite j’ aurais été acquitté mais mon fils ma fille surtout auraient vécu toute leur vie en sachant que leur mère j’ ai bien réfléchi croyez -le rapidement c’ est inouï ce que les choses apparaissent nettement à le notre esprit à le ces moments -là j’ ai attendu la tombée de la nuit c’ était en juin il a fallu attendre très tard je suis plus vigoureux que je ne parais je l’ étais surtout heures la terre gelée à le cours de la nuit commençait à se couvrir sous les rayons d", "l’ eau n’ a toujours pas de contours précis des masses noires qui sont des nuées d’ orages traînant sur le lac simulent et là de les rives proches nous voyons surgir des fantômes de montagnes des fantômes de forêts de vagues étoiles embuées aussi comme était le soleil se dégagent enfin des brumes pour nous conduire le pilote croit s’ y reconnaître et nous continuons notre marche à le toute vitesse une secousse violente " ]
la première était sa sœur agnès elle avait ans de plus que lui mais pendant très longtemps PROPN crut qu’ ils étaient de le même âge et qu’ était simplement plus douée que lui dans tous les domaines il l’ adorait la trouvait parfaite tout en elle l’ exaltait surtout ses dents elle avait une dentition magnifique minuscule blanche et brillante comme un rang de perles qu’ elle exhibait constamment
[ "passait son temps à le chantonner .sa voix même si elle était très belle n’ avait aucune puissance c’ était sa faiblesse selon imre qui rendait ses chansons touchantes il fallait tendre l’ oreille il fallait vouloir l’ entendre la voix d’ ági ne forçait personne elle couvrait à le peine les bruits de la maison que les trains agitaient les murs tremblaient toujours un peu les planches disjointes gémissaient ", "on entendait aussi le bruit lourd de la jambe de le grand-père la jambe morte juste après la grand-mère qui pilonnait le sol avec régularité PROPN aimait passer des heures à ne se concentrer que sur le filet de voix de sa sœur il regardait ses dents et écoutait les chansons ténues en se promettant de l’ épouser un jour et de l’ emmener avec lui dans sa future demeure princière la seconde personne à le qui imre accordait sa confiance était PROPN n’ était pas un habitant de la maison sur les rails c’ était un être de la gare PROPN avait hésité à le lui témoigner de l’ amitié dans un premier temps à le nom de le principe selon lequel tout ce qui venait de était nuisible pour lui et les siens ", "mais l’ absence d’ autres camarades de jeux avait plaidé en faveur de PROPN et PROPN avait accepté d’ assouplir sa morale guerrière père de était contrôleur et lorsque le garçon n’ avait pas école il le traînait avec lui jusqu’ à la gare pour la journée sous la grande verrière devait feindre de s’ intéresser à des trains qu’ il trouvait ennuyeux à le mourir –tu t’ amuses? demandait son père lorsque ses contrôles le ramenaient jusqu’ à la gare sifflait zsolt pour ne pas le décevoir .il avait dressé un inventaire de les types de fauteuils présents dans les différents trains il ne savait plus comment s’ occuper le remarqua un jour alors qu’ il comptait les chaussures de les voyageurs et les mégots de cigarettes sur le sol de le guichet de les voyages intérieurs ", "émue par l’ ennui accablant qui se lisait sur son visage elle le guida le long de les rails jusqu’ à la petite maison PROPN fidèle à ses habitudes était sorti dès le matin pour prendre son tour de garde face à le nyugati.ildiko apprit à le zsolt les horaires à le respecter pour pouvoir atteindre l’ îlot de la maison à le milieu de le faisceau de voies les premières semaines elle restait sur le bout de le quai pour le regarder avancer avec angoisse elle choisissait exprès une heure où les trains étaient rares afin que garçonnet ait largement le temps d’ atteindre la maison mais elle avait peur qu’ il se blesse qu’ il trébuche les poutres métalliques rouillées regorgeaient de risques d’ écorchures de chevilles tordues de tétanos secrètement transmis ", "si PROPN se faisait mal il se plaindrait peut-être à son père et le contrôleur irait à le son tour se plaindre à le ildiko or celle-ci ne voulait pas avoir affaire à le lui tous les hommes en uniforme l’ effrayaient et bon nombre de hongrois avec elle on ne savait pas qui ils connaissaient à qui ils pourraient faire leur rapport mais des rapports c’ était sûr ils en faisaient leur double rang de boutons cuivrés le criait et malgré la trêve de le transformateur la maison à le bord de les rails semblait toujours en sursis ", "l’ arrivée de PROPN dans sa vie fit perdre à le imre de sa rigueur il cessa de surveiller la gare à le chaque instant bien qu’ un peu inquiet de donner à le nyugati une si belle occasion de tendre des pièges à sa famille il appréciait que PROPN le détourne de son ascèse de guetteur ses journées étaient devenues bien plus intéressantes maintenant qu’ il avait un ami et PROPN n’ était pas n’ importe quel camarade de jeux son imagination et son sens de la rhétorique étaient nettement supérieurs à le ceux de les autres enfants c’ est tout naturellement qu’ il prit l’ ascendant sur imre et devint sa deuxième idole juste après ági à les belles dents ", "les jeux qu’ il inventait lui donnaient toujours l’ occasion de déclamer de longs discours si les enfants jouaient à les soldats était général et envoyait les hommes à le combat en leur rappelant l’ importance de leur pays l’ amour de la terre l’ honneur de leur famille il trouvait des mots lourds et vibrants qui émouvaient imre jusqu’ à les larmes et celui-ci était fier de pousser toutes les figurines de soldats à le sol depuis le bord de la table parce qu’ ils mouraient en héros c’ était PROPN qui l’ avait dit et ni PROPN ni les soldats de bois n’ auraient osé mettre en doute les paroles de leur général ils adoraient tous jouer à la guerre mais ne pouvaient pas le faire aussi souvent qu’ ils l’ auraient voulu car si le grand-père découvrait leur occupation il entrait dans des colères noires ", "quand le vieil homme s’ emportait les mots semblaient s’ accrocher à l’ épaisse moustache qui masquait une partie de sa bouche il bégayait et postillonnait –vous savez ce que c’ est vraiment un soldat? avait -il demandé à les garçons la première fois qu’ il les avait surpris il avait les pieds à le milieu de le champ de bataille et écrasait mortellement le sergent-général janos sous sa semelle droite PROPN s’ était drapé dans un silence digne et imre embarrassé par l’ écume de bave qui blanchissait les lèvres de son grand-père regardait à le sol avec consternation ", "les garçons savaient parfaitement ce qu’ était un soldat et ce qu’ était une guerre juste après alors que leurs jouets sentaient encore le neuf ils avaient vu des images de l’ invasion de l’ afghanistan par les soviétiques il y avait des avions il y avait des blindés et il y avait des tas de jeunes hommes semblables à le sergent-général janos et PROPN ne pouvaient pas être plus à le fait de la question –c’ est une bête " ]
[ "s’ inquiéta –je comprends arrêté enchaîné enfermé promptement sûrement proprement je vous en réponds se rasséréna mais alors il s’ étonna: à le fait l’ assassin ils le connaissaient bien puisqu’ il était leur chef direct! d’ où venait l’ indifférence qu’ ils manifestaient à le son égard ", "oui tu m’ aimeras s’ écria pauline avec enthousiasme il est impossible qu’ une erreur qu’ une illusion nous anime et nous unisse c’ est bien ton âme tout entière qui m’ adopte et qui m’ épouse c’ est bien la mienne qui se donne à le toi tout entière il n’ est pas vrai n’ est -ce pas que je puisse souhaiter autre chose que notre amour que je puisse avoir une ambition en dehors de notre bonheur ", "sur un terrain grillagé de je me souviens d’ avoir défié à le basket un ado qui me dépassait de centimètres je me souviens de ce couple qui se déchirait dans le métro aérien pour brooklyn mais qui donnait pourtant l’ impression de s’ aimer je me souviens de le rire de lisa sur la grande roue de d’ avoir replacé une mèche de cheveux derrière son oreille des rafales de vent sur la promenade en bois qui longeait la mer ", "ses mouvements étaient ralentis son regard vide PROPN n’ éprouvait pas à le proprement parler de remords car il avait vraiment cru sa vie menacée mais une sorte de malaise: l’ impression d’ un monde renversé en dépit de sa propre argumentation il lui semblait avoir donné corps à le une de ces histoires cauchemardesques où les fous prennent le pouvoir et mettent la camisole à le personnel de l’ asile scène classique le faux directeur fait visiter l’ établissement à le policier alerté par des rumeurs étranges et en passant devant une cellule capitonnée pérore: oui je vous le recommande c’ est un de nos cas les plus curieux il se prend pour le directeur et affirme avoir été enfermé par les malades dont j’ aurais pris la tête ", "mais ces futilités touchaient peu le vieux yan il ordonna d' apprêter les champignons il se fit raser il passa des habits de cérémonie et il manifesta le désir de se confesser à le curé de salignacq ", "il ne s’ y attarda pas et regagna la chambre de jacqueline jacqueline dormait agnès la tête enfouie dans la couverture de sa sœur semblait faire de même PROPN pauvres petites et il resta debout les regardant l’ une et l’ autre alternativement PROPN rouvrit bientôt les yeux elle eut un vague sourire en voyant sa sœur endormie ", "non plus sur la grande voie ni fumant appuyé de le dos à l’ arbre ni tremblant dans l’ eau de le fleuve mais gardant cette espèce de sourire de demi-sourire qu’ il a eu lorsque l’ angoisse a saisi son corps nous regardions la même chose je ne savais pas que shadow avait connu avait aimé ou stéphane lui ne savait pas ce que j’ avais vécu avec lui que je ne comprenais pas alors que je commence seulement à le comprendre aujourd’hui à l’ hôpital de bobigny regardant paule qui respire sans me voir sous le masque à le oxygène ce que je perçois aujourd’hui alors qu’ il y a ans que stéphane n’ est plus ans que est mort c’ est que cela n’ est plus qu’ une vieille histoire un vieux film un peu rétro un peu mélo avec un ss et un résistant tout cela dans une société où maintenant tant de gens ne savent plus ce qu’ était un ss ni un résistant ", "l’ écho s’ était dissocié d’ elle en emportant avec lui une partie de son ombre elle avait donc peut-être encore une chance de retrouver son pouvoir –vous devriez vous aussi être reconnaissante fit remarquer la femme vous n’ avez jamais été aussi vous-même que maintenant grâce à le nous vous vous êtes enfin réalignée ", "c’ était l’ heure de les économies et de les ménagements il maintenait son volant d’ un index incertain on eût dit qu’ il avait peur de se casser en route il arriva enfin à la clinique cela lui parut singulier qu’ un homme qui allait mourir vînt hanter le quartier de paris où l’on naît le plus ", "le merle s’ était remis à le tracer de les boucles dans le ciel j’ essayais d’ imaginer des distances ans à le bout de lesquelles elle se tiendrait là dans le creux d’ herbe sans songer à s’ éloigner tandis que je pourrais moi celui que je serais devenu par l’ entremise de les années me taire sans craindre qu’ aussitôt elle s’ éloigne et s’ efface il n’ y aura plus à se hâter à le trembler à le chercher de les signes des noms je soufflais par le nez lorsque des confins ou ̀ je m’ étais porté j’ ai retrouvé les senteurs de le soir naissant de la sève de la pierre chaude et le vertige de le premier jour c’ est le premier jour " ]
le caractère qu' il porte sur la poitrine à le milieu d' un carré d' étoffe blanche nous apprend que c' est un soldat il est vêtu d' un pantalon bleu et d' une jaquette brune bordée d' un liseré rouge mais laissons ce représentant de la milice chinoise pour aller admirer cette jolie fiancée qui baisse les yeux toute honteuse d' être ainsi exposée à les regards de les hommes et de quels hommes les barbares occidentaux elle est charmante sous sa belle tunique de satin rouge toute brodée de dragons d' or avec sa gracieuse coiffure pareille à un casque ornée de fleurs et de franges de perles qui lui retombent devant le visage elle appartient à la confrérie de les lys d' or; pour vous en convaincre vous n' avez qu' à le regarder ses pieds minuscules qui apparaissent sous la bordure de son pantalon de soie ils ont la taille et la forme d' un lys renversé
[ "le fiancé vers lequel on la conduit n' aurait pour elle qu' une estime médiocre si ses pieds qui seraient d' ailleurs fort petits —les chinoises ayant les extrémités d' une exquise délicatesse —avaient gardé leur taille naturelle aussi dès sa plus tendre enfance ses parents soigneux de sa beauté se sont -ils empressés de lui comprimer les pieds à le moyen de bandelettes resserrées de plus en plus chaque jour l' opération a fort bien réussi la longueur de le membre ne dépasse pas à le pouces le coup-de-pied est devenu très convexe l' orteil est relevé presque perpendiculairement l' angle que forme le talon et l' os de la jambe a disparu et le pied a pris l' aimable couleur d' une carotte pelée tout cela disparaît il est vrai sous le joli soulier brodé d' or et parfumé de musc mais en dépit de le parfum enfermé sous la soie les lys d' or ont de légers inconvénients dont nous ne parlerons pas pour éviter de chagriner cette charmante chinoise ", "puisque nous avons pénétré dans le gynécée si bien clos d' ordinaire faisons connaissance encore avec cette jeune femme mariée depuis quelques années et qui est là assise avec sa petite fille auprès d' elle elle est fort élégamment vêtue d' une tunique violette bordée d' une bande brodée et qui retombe sur un pantalon pareil sa coiffure est très originale un bandeau orné de pierreries entoure son front et dans ses cheveux tordus en corde des fleurs artificielles sont piquées et forment comme des cornes selon la coutume de les élégantes chinoises son visage disparaît sous une épaisse couche de blanc ses sourcils rasés sont refaits à l' encre de chine elle a plaques de rouge sur les joues et de le carmin sur les lèvres ", "la jeune mère tient un livre ouvert et est occupée à le instruire sa fille elle lui enseigne sans doute les devoirs de la femme le respect qu' elle doit à l' homme le seigneur et maître de la création elle s' efforce de la pénétrer de le sentiment d' humilité qui est la première vertu de la femme cet être si évidemment inférieur et faible ce livre qu' elle lit est peut-être même le niu-kié les préceptes dans lesquels sont contenus les principaux devoirs de les femmes ouvrage fameux écrit il y a ans par l' illustre lettrée la plus savante et la plus modeste de les femmes quoi qu' il en soit l' enfant qui joue avec un oiseau vert n' a pas l' air de s' attrister beaucoup de l' état d' abjection dans lequel elle est née et les leçons de sa mère ne la troublent guère ", "elle semble avoir déjà le sentiment confus qu' il suffit de beaux yeux longs et brillants d' un sourire pourpré qui découvre rangs de perles pour faire oublier les leçons de les moralistes et que en chine comme ailleurs en dépit des lois et des écrits les femmes savent réduire leur maître en esclavage en chine le cormoran est l' auxiliaire précieux de le pêcheur doué d' un œil perçant il distingue facilement le poisson même à une grande profondeur excellent nageur il plonge et poursuit sa proie avec rapidité et fidèlement dans une de ses pattes il la rapporte à son maître pour le préserver de les tentations de gourmandise on lui passe à le cou un anneau qui ne lui permet d' avaler que les plus petits poissons ", "le cormoran est admirablement dressé et remplit son emploi avec intelligence et dextérite avec persévérance aussi car s' il revient la patte vide des coups de gaffe le renvoient à le fond de l' eau on en voit qui ayant capturé un poisson trop gros se font aider par un camarade pour l' apporter jusqu' à le bateau la pêche jugée suffisante le maître allège le cormoran de son collier et lui permet de travailler pour son propre compte c' est sa récompense ", "les chinois n' ont pas de dimanches ils ne connaissent pas les jours de chômage mais ils ont institué un certain nombre de fêtes annuelles celle de le premier jour de l' an est la plus importante on la célèbre dans tout l' empire par plusieurs jours de repos et de réjouissances on échange des visites des souhaits des présents ", "dés le matin une foule nombreuse emplit les rues les jeunes garçons prennent d' assaut les boutiques de les marchands de friandises on accroche des banderoles on tire des pétards et le soir tout est illuminé quand ils sont loin de leur pays les chinois ne manquent jamais de fêter à sa date le commencement de l' année chinoise dans toutes les ambassades ou légations les fils de le céleste empire se réunissent et fêtent ensemble la patrie absente voici le compte-rendu d' une de ces cérémonies qui eût lieu il y a quelques années à le paris: hier samedi premier jour de la première lune de la et unième année de le règne de l' empereur une animation joyeuse régnait à la légation de chine où les célestes fêtaient la nouvelle année chinoise ", "dès la veille les étudiants éparpillés dans les écoles de banlieue et de province prenaient le train pour paris et aussitôt arrivés échangeaient des visites et des présents se donnaient rendez -vous le lendemain matin à la légation dans ce petit coin de paris où flotte l' étendard jaune sur lequel se cambre le dragon impérial et qui est en ce moment terre chinoise c' est à le no de la rue de babylone qu' est situé l' hôtel de la légation un magnifique pavillon chinois acheté jadis à une exposition universelle flanque l' habitation et c' est sans doute sa silhouette à la fois imprévue et familière qui a décidé le ministre à se fixer les toits relevés en pointes d' ailes les parois sculptées les lions chimériques ont retrouvé leur raison d' être et formaient un décor tout à le fait superbe et harmonieux à les costumes de cérémonie—damas et satins riches fourrures chapeaux globuleux ornés de glands rouges de les visiteurs qui montaient hier matin le perron de l' hôtel ", "à le heures et demi ils étaient tous réunis dans le grand salon où ils formaient des groupes chatoyants un certain nombre d' entre eux cependant qui ont adopté le costume européen pour circuler plus à l' aise dans nos villes se dissimulaient derrière les autres un peu honteux de leur triste déguisement qui ne les avantage pas de le tout il faut l' avouer à le heures son exc. accompagné de ses secrétaires fit son entrée et la cérémonie officielle commença sur une table placée devant la cheminée et recouverte d' une draperie de satin jaune à le dragons brodés étaient posées les tablettes de l' empereur et de l' impératrice douairière " ]
[ "le mieux était de se conformer à les désirs de le corsaire et de désigner ceux d’ entre les officiers de la flotte britannique qui composeraient la cour et rapidement on nomma membres l’ amiral capitaines de vaisseau; lieutenants un enseigne secrétaire ce dernier fut aussitôt dépêché à le bord de les navires afin de choisir un peloton de marins qui escorteraient le conseil de guerre maritime a heures les matelots débarquaient conduits par le jeune officier ils montaient à la villa formaient les faisceaux dans le parc et attendaient les ordres de leurs supérieurs ", "moi à le vous qui l’ eût cru il plaisantait mais il parlait un peu plus vite que de coutume et l’on sentait l’ émotion percer malgré lui —allons dit blanche puisque c’ est une conspiration je me rends priez seulement mon mari de ne plus m’ en parler car l’ entendre revenir sur ce point serait au-dessus de mes forces il en sera ce que vous ordonnerez répondit meillan ", "ta cousine marianne m' en a parlé aussi mais la cousine mac'miche jure ses grands dieux que ce n' est pas vrai que tu n' as rien charles elle ment elle ment monsieur le juge demandez à le marianne qu' elle vous fasse voir ses preuves ", "ils nous offrent comme gîte le grand abri qui sert à les fidèles pendant les pèlerinages c’ est sur pilotis comme leurs maisons un plancher à le claire-voie et une toiture de chaume que supportent des colonnes en bois rougeâtre point de muraille nous n’ aurons jour et nuit pour nous enfermer que les draperies transparentes de nos moustiquaires pour mobilier rien qu’ un vieil autel bouddhique à les dieux d’ or mourant devant lesquels des petits tas de cendre attestent qu’ on leur a brûlé beaucoup de baguettes parfumées nous campons là sur des nattes derrière nos mousselines hâtivement tendues heureux de pouvoir enfin nous allonger à le ou pieds au-dessus de la terre où rampent les serpents heureux de sentir nos têtes protégées par un vrai toit qui donne sinon de la fraîcheur de le moins de l’ ombre épaisse ", "d' ailleurs démontra que selon ses vifs désirs on en resterait à les bagarres partout les gens se sauvaient dans les couloirs de les maisons il les accusa de la ̂cheté non loin de la place vendôme rue neuve-du-luxembourg l' hôtel de le millionnaire était absolument clos à les premières paroles que prononça dieudonné à le travers le judas la grande porte s' entre-bâilla ", "il conduisait en affectant de ne plus regarder ses voisins non seulement il conduisait avec soin mais encore en tentant d' atténuer les cahots tu parles d' un milicien-maison alors dit en français pol dont le visage dehors était tout près de le képi rouge et noir; quand il aura fini de faire la gueule il le dira attignies regardait le visage de l' anarchiste fermé hostile derrière les mains serrées sur le pare-brise ils arrivèrent enfin à l' hôpital ", "–puisse -t-il en avoir et des plus solides mais il me semble que j’ entends quelque chose –en effet quelqu’un descend l’ escalier et les gardes-françaises plus esclaves de leur consigne que s’ ils eussent été de vrais soldats se versèrent verres pleins qu’ ils burent ayant chacun un œil sournoisement tourné vers l’ escalier les observateurs ne s’ étaient pas trompés en effet les marches d’ un escalier que nous avons oublié de mentionner et qui montait appuyé à la muraille craquaient pour le moment sous un poids assez respectable; et les hôtes momentanés de la salle commune purent apercevoir d’ abord des jambes ensuite un torse puis une tête qui descendaient ", "alors il comprit il venait de passer toute une journée à le étudier l’ horoscope après toute la nuit passée à le évoquer le corps astral de son fils on était à le mercredi soir or le cadavre de marillac était entré dans le laboratoire dans la nuit de le lundi à le mardi vers heures de le matin il y avait donc à le tout le moins heures que ruggieri n’ avait pas mange qu’ il n’ avait pas bu! qu’ il n’ avait pas dormi! sans aucun doute les pilules dont il venait d’ en absorber une et qu’ il avait composées lui-même devaient contenir une substance fortifiante d’ une extrême énergie car il ne se sentit ni faim ni sommeil et se contenta de boire un grand verre d’ eau ", "chacune de ces dames devait donner à l’ avance le nom de les personnes qu’ elles invitaient à les accompagner ou à les rejoindre dans la soirée les gens trop sérieux les mineurs dont les indiscrétions pouvaient être à le craindre les viveurs trop à le courant de les roueries parisiennes les femmes qui ne savaient pas se tenir les hommes mal notés enfin toutes les personnes inutiles ou dangereuses étaient exclues de ces réunions on recherchait à le contraire les innocents de et à ans les amoureux qui pour se poser auprès de l’ objet aimé ne craignent pas de faire des banquos maladroits les joueurs qui se grisent à le jeu perdent entièrement la tête et ne font plus attention à le ce qui se passe autour d’ eux les étrangers qui peu façonnés avec nos moeurs prenaient mme duhamel pour une femme de le monde ", "le colonel rassembla de les ouvriers pour faire creuser un canal qui représentât la dévorante rivière s’ étaient perdus les trésors de la france napoléon et son armée aidé par ses souvenirs PROPN réussit à le copier dans son parc la rive où le général éblé avait construit ses ponts il planta des chevalets et les brûla de manière à le figurer les ais noirs et à le demi consumés qui de chaque côté de la rive avaient attesté à les traînards que la route de PROPN leur était fermée le colonel fit apporter des débris semblables à le ceux dont s’ étaient servis ses compagnons d’ infortune pour construire leur embarcation il ravagea son parc afin de compléter l’ illusion sur laquelle il fondait sa dernière espérance " ]
sais -tu que c’ est la main d’ un chevalier mon cousin –je le sais et j’ ai grande honte pour la chevalerie qu’ est -ce à le dire s’ écria méloir qui fronça le sourcil mais il se ravisa tout de suite
[ "–de temps immémorial continua -t-il les vaincus ont eu droit d’ insolence ne te gêne pas mon cousin ces murs de granit doivent bien aigrir un peu le caractère des captifs des enfants et des femmes un chevalier sait tout souffrir –un chevalier qui haussa les épaules et l’on se plaint que la chevalerie s’ en va! par notre-dame mon cousin s’ il y a beaucoup de gens comme toi portant éperons d’ or et cœurs de coquins méloir ", "–j’ ai dit cœurs de coquins appuya dont la voix était calme et froide si tu as quelque chose dans l’ âme va -t-en car je n’ aurai pour toi que des paroles de mépris –eh bien mon cousin dit méloir en riant de mauvaise grâce j’ en prends mon parti et je reste accable-moi cela te soulagera ", "et moi je prierai dieu de me compter cette humiliation chrétiennement supportée quand il s’ agira de passer la grande épreuve que diable! ajouta -t-il changeant de ton brusquement ne peut -on se faire la guerre et vivre en amis pendant la trêve allons! cousin laisse là ta gourme d’ amadis et causons comme d’ honnêtes parents que nous sommes nous ferons remarquer ici que le type normand se divise en catégories bien distinctes mais également sujettes à le caution et il est entendu ici que ce mot normand ne s’ applique pas de le tout dans notre bouche à les habitants d’ une province aussi célèbre par son beurre que recommandable par son cidre ", "le mot normand est passé dans la langue usuelle à le même titre que le mot gascon que le mot juif et autres vocables exprimant des nuances de mœurs ou de caractères le juif est un arabe double l’ arabe est un coquin sans malice qui fait la petite usure et devient rarement ministre des finances le gascon ment pour mentir c’ est un artiste en mensonges le normand n’ a garde de faire ainsi de l’ art pour l’ art il ment pour de l’ argent ", "chez le gascon il n’ y a pas beaucoup de bon tandis que chez le normand il n’ y a rigoureusement que du détestable voici du reste les catégories normandes le normand finaud type connu surabondamment le maquignon ordinaire de les naturalistes le normand doux bien gentil garçon mais plat comme ces insectes dont le nom est proscrit et qui troublent le sommeil de le pauvre le normand- brusque un brave homme un peu rustique un peu rude mais le cœur sur la main ", "un franc luron grosse voix gros corps gros mots ah! un bien digne cœur allez trop probe peut-être pour nos siècles corrompus trop intègre trop pur à le ce qu’ il dit. néanmoins veillez à le vos poches le chevalier méloir n’ était qu’ une moitié de normand collé à une moitié de breton la moitié bretonne déterminait son genre il était norman d- brusque ", "maître gueffès appartenait à une quatrième espèce le norman d-vipère mais encore une fois la patrie de corneille le moins normand de les grands poètes est en dehors de tout cela et nos normands typiques naissent à le paris aussi souvent pour le moins qu’ en normandie PROPN avait repris son air sans gêne –songe donc mon cousin aubry continua -t-il gaiement je suis las comme un malheureux j’ entre à le couvent pour me reposer le prieur comme de raison m’ offre sa table mais moi je lui réponds: mon révérend vous avez ici un jeune homme d’ armes qui est mon cousin et que j’ aime comme s’ il était mon frère cadet il est prisonnier permettez -moi de l’ aller voir on me fait descendre des escaliers de le diable à le lieu de m’ asseoir devant un bon pâté de venaison je m’ enfouis dans un trou humide; et pour me récompenser tu me dis des injures ", "–je ne t’ avais pas prié de venir –c’ est vrai mais si je venais pour t’ apporter de bonnes nouvelles –je n’ aimerais pas à les recevoir de toi –peste! mais c’ est décidément de la haine sans s’ émouvoir ", "ce n’ est que du mépris méloir eut encore un petit mouvement de colère ce fut le dernier on s’ habitue à l’ insulte comme à le autre chose –haine ou mépris mon cousin aubry dit -il peu m’ importe " ]
[ "un peu à l’ écart faustine leur tournait le dos raoul aperçut son visage qui était dur et sans espérance PROPN râlait un moment il s’ assit sur son lit et il promena sur les assistants de les yeux lucides il vit sa maîtresse et lui sourit ", "c’ est fort bien en se recouchant tu es averti; agis comme il te plaira ce n’ est pas de peur que je m’ inquiète mieux vaudrait pour moi je le sais être la proie d’ un lion que le captif d’ un chrétien le prisonnier feignit de se rendormir ", "nous ignorons qui il est et d’ où il vient par contre est un ancien client à le nous condamné en pour trafic de devises il a purgé sa peine et en est allé habiter berlin il n’ en est revenu que cette année rien sur mme veuve godemiche ", "lui un dirigeable bée -t-elle tiens j’ y pense mes lambines c’ est à le ça qu’ elle ressemble à un dirigeable gonflé à le éclater et râpoteux de la baudruche ouais parole un dirigeable à le poils ", "pour qu’ elle ne gardât pas un doute il lui avait fait ce baiser sans équivoque il avait communiqué à sa bouche ce qui distingue l’ impureté de la tendresse il était parti tranquillement comme un coq qui scelle une poule et s’ en va il la laissait plus avilie que s’ il l’ avait maintenue et couverte sur le gravier tout était fini elle n’ avait aucun sentiment xvi le mal de l’ été dominique revenait dans l’ été destructeur le soleil frappait ", "olympe ouvrit le piano et joua une suite de petits morceaux encore inédits et qu’ elle venait de composer sous le titre de paysages c’ étaient des mélodies d’ une exquise fraîcheur où il y avait peu de science mais beaucoup d’ art et un profond sentiment de la nature champêtre les amis se tenaient les flancs de plaisir; diogène qui s’ y connaissait prédit à le ce bouquet musical un grand succès et de bon aloi ce qui ne parut pas déplaire à l’ auteur caliban qui s’ était vautré dans son coin en dilettante sauvage se leva et tirant de sa poche un rouleau de papier: dit -il jette donc un coup d’ œil sur ce morceau qui a paru ce matin même chez ton éditeur le chant de le suicide par edouard de ", "sauf vous —je sais dit -elle mon cousin me l’ a dit c’ est lui qui m’ envoie mon cousin c’ est jean-charles botmarine le susdit surnommé charbo est un myope lettré qui travaille à le crédit lionel dont il sort fréquemment pour exégéser l’ œuvre de cyrano de bergerac ou de raoul ponchon et s’ envoyer des petits coups derrière la cravate ", "d’ ailleurs elle parle avec une véhémence si convaincue un entraînement de si bon aloi qu’ on peut excuser les auditeurs lorsqu’ ils prennent ce flux de paroles tantôt acerbes tantôt larmoyantes pour une véritable inspiration l’ esprit souffle où il veut et pour souffler il peut se mettre sur toutes les pointes de la rose de les vents le vert et le blanc jouent un rôle important dans sa toilette le lis y est mis à le toute sauce les couronnes de marquis fourmillent chez elle et son blason a dû s’ incruster dans la mémoire de tous les habitants de le canton ", "mais les gens venaient de tous les villages environnants les choses ont pris de l’ ampleur et se sont dégradées à le début le bal avait lieu dans un garage puis on a loué une salle démontable les ivrognes de tout le pays ont accouru ils jonchaient les prés à l’ aube on a dû contrôler l’ accès l’ interdire à le leurs chiens ", "ici un lit pour dormir et là une table pour manger cette arrière-boutique était humide et noire jamais le soleil n’ y avait pénétré et il s’ en dégageait une odeur qui m’ obligeait à le m’ en éloigner dès que j’ y entrais clément riait si fort de ma répugnance que je finissais par faire comme lui rien ne le rebutait il lavait les murs grattait le parquet et décorait sa boutique sans accepter aucun conseil " ]
les correspondances les mémoires et un livre vécu caractéristique de les mœurs d’ alors manon lescaut PROPN PROPN n’ a écrit que d’ après ses sentiments et ses sensations tous les personnages de son plus important travail le rouge et le noir sont d’ après nature ils ont figuré dans une procès célèbre jugé à le crenoble mérimée empruntait ses sujets à les faits-divers de les journaux
[ "PROPN seul a fait exception le romantisme est un tourbillonnement avec des fracas de tempête et de tonnerre une vingtaine de lieux communs oratoires ou poétiques comme des feux d’ artifice monstrueux d’ où éclaboussent des étoiles encore PROPN s’ est inspiré par exemple dans le prélat myriel de sa puissante et douloureuse épopée les misérables de le bon et doux évêque de digne mgr et puisque PROPN est une étude de grande actrice –sans parler de croquis inoubliables l’ enterre ment de mlle mars et mlle georges vieille et pauvre implorant un secours dans ce livre d’ un reporter choses vues le meil leur de ce prodigieux souverain littéraire de cet assembleur fantastique de mots est peut-être une passionnante satire les châtiments on peut citer également ceux qu’ on a prétendu reconnaître dans les personnages de balzac.a quoi bon?les modèles ceux qui furent à l’ imagination de l’ ecrivain le prétexte de personnages créés ensuite de toutes pièces disparaissent ", "balzac seul reste plus ou moins la dame à les camélias de dumas fils une jolie fille dont le nom par hasard demeur marguerite gautier –quant à les personnages d’ alphonse daudet numa pour ne citer que PROPN sont copiés l’ auteur s’ en vantait d’ après des personnages réels .on pourrait prouver s’ il était loisible de passer en revue la littérature de toutes les époques et de toutes les races que pas un seul livre ne dure qui ne soit d’ une façon générale le témoignage d’ un temps cela est si vrai que même écrit sans goût et sans art avec seulement de l’ observation avec une vue pénétrante de les choses un ouvrage a chance de survie ainsi ", "le fatras de restif de la bretonne dont le style n’ existe guère mais il a su regarder autour de lui il écrivit sincèrement sans mise à le point qui aurait faussé les études qu’ il nous a laissées de mœurs intimes et familières et ce restif de la bretonne ce pitoyable écrivain est toujours réimprimé ce n’ est pas la gloire pour restif; mais c’ est à le moins incontestablement la postérité.malgré tant d’ exemples je veux déclarer une fois de plus en tête de la cinquième réimpression de ce roman mon premier livre l’ essai de ma vingtième année –que si j’ ai tâché de noter à le coups d’ une jeune plume un monde que j’ ai fréquenté d’ écrire d’ après la vie j’ ai eu dès ce temps –pour mon œuvre de romancier de le moins –l’ horreur orgueilleuse de le portrait ", "certes il m’ est arrivé d’ emprunter des traits à le plusieurs pour la composition d’ un personnage mais ils ne furent à le mon imagination que les matériaux de types créés ensuite de toutes pièces lulu –pour ne rappeler ici dans mon œuvre que héroïnes prises à le monde original et factice de la scène ou de le cirque –n’ ont pas d’ autres noms pourtant des comédiennes françaises et même italiennes que je ne connaissais pas et qui s’ étaient retrouvées dans m’ adressèrent de gracieuses lettres respiraient à le chaque phrase leur grâce et leur avril comment compter toutes les jolies sveltesses qui se sont regardées en lulu comme en un miroir lulus de bourgeoisie lulus de théâtre lulus de le monde des centaines de lettres de femmes me sont parvenues signées c’ est la récompense d’ un romancier de rencontrer parfois dans la vie celles qu’ il rêvait et que son cerveau –d’ après des observations de-ci –par bonne aventure de réflexion et d’ art avait devinées ", "certes l’ artiste accompagnant l’ homme en moi sans cesse je me suis dès le matin observé en même temps que j’ ai observé les autres mais nulle si adorable soit -elle par l’ esprit le talent de le génie à l’ occasion ne peut prétendre par gentillesse de sympathie ou affolement de réclame qu’ elle est –comme à un tableau le modèle ayant posé pour le peintre lulu ou bien marquisette de même on a cherché qui pouvait être claude barsac l’ arriviste l’ avocat socialiste et assassin ministre d’ hier et de demain président de le conseil c’ est claude barsac comme l’ héroïne de cette étude de comédienne est –rien de moins a ans –à l’ âge de les grands espoirs où l’on ne doute de rien où l’on espère atteindre les sommets parmi les dieux où la gloire semble une maîtresse qui vous attend de le<UNK> ans j’ écrivis ce livre le voici plus de ans après ", "eh bien à le ans j’ ambitionnais non certes de faire une photographie plus ou moins ressemblante mais de peindre une sorte de fresque moderne d’ évoquer –autour d’ une femme dominatrice merveilleusement enchanteresse et compliquée –un fourmillement d’ humanité la bataille intelligente et perfide de donner l’ impression d’ une mêlée étourdissante dans une ville vraiment unique paris j’ ai voulu ériger durablement par l’ artifice de mots assemblés une comédienne imaginaire pétrie pourtant avec des nerfs affinés du sang des passions flambantes de la vie une femme modernité intense et troublante qui en d’ autres temps eût été l’ impératrice nue celle que depuis j’ ai tenté de ressusciter dans ce livre l’ orgie latine –ou bien encore dahu la fille de le roi grallon mystérieuse et énigmatique qui m’ a hanté aussi et que j’ ai caressée depuis dans les pages d’ un autre roman: lulu dahu la satane qui s’ est fait une couronne de les péchés capitaux et qui ouvre pour se distraire sur la ville d’ les portes d’ argent de la mer bref à l’ âge de l’ enthousiasme et de la f", "à le fond en face de la porte percée d’ un judas la fenêtre jaune à le carreaux minuscules était ouverte un soleil tiède de décembre envoyait ses ondulations douces comme des caresses sur le parquet luisant les tables peintes en noir et les casiers fixés derrière à la muraille le bureau de le pion sur une estrade basse près de la fenêtre était enveloppé de lumière la tête un peu penchée le corps caché jusqu’ à le buste par le bureau travaillait les nuages gris d’ avant midi avaient été emportés ou dissous ", "l’ étude balayée soigneusement le matin par le domestique attaché à la petite cour apparaissait claire dans une irradiation amollissante les élèves penchés avec nonchaloir sur leurs livres étudiaient leurs leçons seul un jeune moricaud liladois à le nez retroussé à la chevelure crépue était distrait les yeux béants il contemplait de sa place vaguement par l’ embrasure de la fenêtre les platanes de la cour leurs branches nues baisées par la chaleur et sur le toit d’ une maison de la rue de la vieille-estrapade une gouttière à le bord de laquelle un moineau pépiait l’ étude était tranquille ", "le voisin de le moricaud un gamin fils d’ une actrice connue blond et chétif à la mine éveillée à le regard bleu poussa de le coude le nègre tous à le peine tournés l’ un vers l’ autre pour avoir l’ air de répéter chacun à le part leurs leçons causaient doucement maître d’ études 18ans qui avait vu liladois absorbé dans la contemplation de le soleil parisien et ne lui avait fait aucun signe pour le ramener à l’ œuvre recopiait avec soin un sonnet heures sonnèrent à l’ horloge de le lycée à le faîte de la tour de clovis patrice leva la tête qui émergeait d’ un col droit d’ une blancheur de neige nouvelle sur une cravate mauve à le large nœud dans l’ encadrement de les cheveux noirs partagés à le milieu de le crâne et se précipitant en boucles à le bas de le front les yeux ombragés de sourcils bien arqués avaient une nuance vert d’ eau et dans le regard une expression d’ ironie maligne et de dédain sceptique " ]
[ "entre nous je crois qu’ il n’ aimait pas il ne s’ est mis à le cigare que très tard bien après la quarantaine exactement quand la crème est devenue célèbre et vite comme pour excuser sa rosserie —nous avons chacun nos faiblesses je suppose que vous avez pris le café à l’ hôtel? peut-être me permettrez -vous de vous servir un calvados qui a un peu plus de ans ", "on savait par exemple ou on croyait savoir mais cela revenait à le même que pierre-marie était dehors la nuit où christine râlé avait été tuée ou plutôt qu’ il ne pouvait pas ne pas être dehors puisqu’ il y était toutes les nuits se promenant sur les routes de la commune y compris les nuits sans lune ou il fallait bien avoir un œil de renard pour avancer et jusque dans siom ou il descendait rêvasser à le bord de le lac chacun aurait pu jurer l’ y avoir aperçue cette bête roulée sur elle-même ou avoir entendu quelqu’un dire qu’ il l’ avait aperçue tout de même que chacun aurait été prêt à le raconter mais sans aller jusqu’ à le jurer qu’ il l’ avait vue la nuit où était morte christine râlé sur le chemin de lestang ou sur la lande ou encore rôdant près de le bois de bouleaux où les frères lontrade avaient autrefois attaché et dénudé la belle suzanne pythre la justice n’ est peut-être rien d’ autre que ce qu’ on raconte et que tout le monde croit dit ma mère elle n’ est pas ce qui est juste mais ce qui convient à le plus grand nombre tout en ménagean", "faute d’ ennemi contre qui les fourbir ses raisonnements perdaient de leur tranchant à le bout de quelques jours il ne put s’ empêcher d’ aller voir les psychiatres et de leur expliquer que tout cela était un affreux malentendu qu’ il fallait l’ enfermer lui il souffrait de tendances schizoïdes sa mère avait laissé sa sœur mourir de faim quand il avait semaines d’ ailleurs il avait subi des tests d’ où il ressortait clairement qu’ il était ceci et cela les psychiatres effrayés par ce traité de pathologie ambulant le renvoyèrent sans trop de politesse à son médecin traitant depuis que celui-ci avait eu la faiblesse de le croire et de prendre son parti n’ avait plus tellement confiance en lui le docteur PROPN de son côté commençait à le craindre d’ avoir fait une erreur et la visite de dick ses propos à la fois agités et méfiants ne firent que confirmer cette crainte mais il n’ osait se dédire et faute d’ autre choix préféra consolider les certitudes vacillantes de son patient: qu’ il se culpabilise rien de plus normal; ", "s’ écria marie tout éblouie où sommes -nous donc mon cher monsieur nous sommes dans la plaine de le sucre mademoiselle mais nous ne nous y arrêterons pas si vous le voulez bien et nous allons tout de suite passer par cette porte .alors seulement marie aperçut en levant les yeux une admirable porte par laquelle on sortait de la prairie elle semblait être construite de marbre blanc de marbre rouge et de marbre brun mais quand marie se rapprocha elle vit que toute cette porte n’ était formée que de conserves à la fleur d’ orange de pralines et de raisin de corinthe c’ est pourquoi à le ce que lui apprit casse-noisette cette porte était appelée la porte de les pralines .cette porte donnait sur une grande galerie supportée par des colonnes en sucre d’ orge sur laquelle galerie singes vêtus de rouge faisaient une musique sinon des plus mélodieuses de le moins de les plus originales ", "barbes couché je je suis ri ridicule là non elle fit les présentations en riant vincent voici marquet de la lière général en chef d\\' une armée en déroute puis se retournant philibert euh que comme enchanté répondit -il en rengainant son bazar ridicule et enchanté eh bien je je vais me replier n\\' est -ce pas je descends avec toi répondit camille ", "—mets un trait dessous lui dit panturle pour que ç a se voie bien qu’ est -ce qu’ il y a d’ écrit c’ est mon nom —bon attends on va boire un coup ils ont trinqué avec du vin —maintenant je pars dit gédémus ", "mais elle l’ approcha de mes yeux et prit ma bouche dans la sienne aussitôt je fus transporté de toutes les puissances de le désir et de la jalousie je ne croyais pas qu’ il y eût à de telles profondeurs de dépravation de si altérants plaisirs mes mains qui voulaient frapper mollirent je lavai de mes salives je châtiai de mes morsures le flanc et la gorge qui avaient subi l’ outrage de les regards ", "à l’ opéra-comique elle était en arrière de moi puis elle a gagné gagné marché beaucoup plus vite que moi m’ a rattrapé maintenant me devance j’ ai presque l’ impression qu’ elle part quand moi je suis arrivé y a -t-il un peu de majoration dans cette lettre comme moi à le ans datant de heures de le matin de les lettres d’ amour écrites à le heures de l’ après-midi ", "mais comment l’ avez -vous su? et mon adresse qui vous l’ a donnée mme la regarda un instant et sourit puis elle répondit: quelqu’un qui s’ intéresse beaucoup à le vous moi-même j’ avais cherché à le vous retrouver mais sans y réussir lui a réussi et maintenant queenie la servante est sortie et vous m’ aiderez à le préparer le thé elle était encore dans la cuisine lorsque sa tante l’ appela: leur visiteur venait d’ arriver monsieur ", "demanda jenny –je crois que je les ai brûlées rodolphe s’ était bien un peu aperçu de les sentimentaleries d’ émile et de jenny mon cher si tu as brûlé les lettres tu as eu tort –pourquoi donc dit émile avec une colère subite devant cette offense " ]
maigret ne répondait pas tout de suite ils ne réagissaient pas de la même manière sans parler de méthodes un mot qu’ ils n’ aimaient ni l’ un ni l’ autre ils avaient une différente approche d’ un problème ainsi depuis que la demoiselle en lilas avait été étranglée maigret s’ était assez peu préoccupé de l’ assassin ce n’ était pas voulu
[ "il restait comme hanté par la femme qu’ il revoyait sur sa chaise jaune devant le kiosque à le musique par son long visage son sourire assez doux que démentait parfois la dureté de le regard de petites touches s’ étaient ajoutées à le cette image quand il avait connu la maison de la rue de le bourbonnais le séjour à le nice sa vie à le paris tout à le moins le peu qu’ on en savait et jusqu’ à les livres qu’ elle lisait l’ étrangleur n’ était qu’ une silhouette un homme grand et fort que mme vireveau prétendait avoir vu marchant très vite à le coin de la rue et qu’ un tenancier de bar avait aperçu aussi sans distinguer ses traits insensiblement il se mettait à le penser à le lui —je me demande comment il a appris que francine lange était descendue à l’ hôtel de la gare les journaux qui avaient annoncé l’ arrivée de la sœur de la victime n’ avaient fourni aucune adresse ", "maigret avançait à le pas prudents avec hésitation —pourquoi n’ aurait -il pas tout bonnement téléphoné à les différents hôtels en demandant à le parler à le mlle lange il l’ imaginait devant un annuaire de le téléphone la liste de les hôtels devait être longue avait -il procédé par ordre alphabétique —vous pourriez peut-être appeler un hôtel dont le nom commence par ou par l’ œil amusé PROPN décrocha l’ appareil ", "—voulez -vous me demander l’ hôtel d’ angleterre non pas la direction ni la réception je désire parler à la téléphoniste la téléphoniste de l’ hôtel d’ angleterre ici la police judiciaire quelqu’un vous a -t-il demandé à le être mis en communication avec une certaine mlle lange non pas la victime sa sœur francine lange c’ est cela demandez à le votre collègue il annonça à le maigret: —elles sont à le standard l’ hôtel a ou chambres allô oui hier matin passez -moi votre collègue voulez-vous c’ est vous qui avez reçu l’ appel rien ne vous a frappée une voix rauque dites-vous comme si l’ homme oui je comprends merci et à le maigret: —hier matin vers heures une voix rauque ou plutôt celle d’ un homme qui a de la peine à le respirer quelqu’un qui faisait une cure maigret l’ avait pensé dès le premier jour et qui avait rencontré hélène lange par hasard il l’ avait suivie pour connaître son adresse le téléphone sonnait c’ était l’ inspecteur envoyé à le lyon il n’ avait pas trouvé trace de la victime dans les hôtels de la ville mais une employée de la poste s", "elle était venue fois les fois pour retirer à la poste restante une grosse enveloppe de papier bulle la première fois cette enveloppe attendait depuis une semaine la seconde elle venait juste d’ arriver —vous avez les dates rêveur fumant toujours sa pipe à le bouffées gourmandes maigret regardait travailler son collègue le crédit lyonnais vous avez établi la liste de les versements que je vous ai demandée non je la ferai prendre tout à l’ heure pouvez -vous me dire s’ il y a eu un versement tout de suite après le 13janvier de l’ année dernière et un autre après le 22février de cette année ", "j’ attends oui cela ne prit pas longtemps un versement de francs le un autre de francs le 23février de cette année la moyenne de les versements est bien de francs —presque tous les exceptions sont rares j’ ai le relevé sous les yeux je trouve il y a ans une somme de francs portée à le crédit de le compte c’ est la seule somme aussi importante —toujours en billets —toujours —à combien se monte le compte à ce jour lecœur répétait ces chiffres à le maigret —elle était riche murmura -t-il ", "et pourtant elle louait des chambres meublées pendant la saison il fut surpris d’ entendre le commissaire lui répondre il est très riche c’ est vrai il semble que cet argent provienne d’ une même source un homme qui peut verser francs par mois et à l’ occasion des sommes plus importantes or cet homme-là ignorait qu’ PROPN lange possédait à le vichy une petite maison blanche à le volets vert pâle dans le quartier de PROPN à le chaque envoi l’ adresse était changée l’ argent n’ était -il pas versé à le date fixe et n’ était -ce pas exprès que mlle lange ne le retirait que quelques jours plus tard afin d’ être sûre que le bureau de poste choisi ne serait pas surveille un homme riche en tout cas très à le son aise quand il avait eu la sœur à le bout de le fil il ne lui avait pas donné un rendez -vous précis il lui avait demandé de rester encore quelques jours à le vichy et d’ attendre son appel pourquoi il doit être marié il est ici avec sa femme peut-être ses enfants il n’ est pas libre quand il veut lecœur semblait s’ amuser à le son tour en regardant travailler ", "c’ était à l’ homme maintenant qu’ il s’ efforçait de s’ intégrer —rue de le bourbonnais il n’ a pas trouvé ce qu’ il cherchait et PROPN lange n’ a pas parlé si elle avait parlé elle ne serait probablement pas morte il a voulu lui faire peur pour obtenir le renseignement dont il avait besoin —malgré sa femme il était donc libre ce soir maigret se taisait ruminait l’ objection —que jouait -on lundi à le théâtre lecœur décrochait le téléphone pour se renseigner la tosca toutes les places étaient louées ce n’ était pas un raisonnement rigoureux certes ce n’ était même pas un raisonnement ", "maigret essayait d’ imaginer l’ homme un personnage assez important descendu sans doute dans un de les meilleurs hôtels de vichy il avait sa femme des amis la veille ou l’ avant-veille il avait rencontré lange et l’ avait suivie afin de connaître son adresse ce soir-là on jouait la tosca à le théâtre de le grand casino les femmes ne sont -elles pas plus férues que les hommes d’ opéra italien —pourquoi n’ irais -tu pas sans moi la cure me fatigue j’ en profiterai pour me coucher de bonne heure quel renseignement voulait -il obtenir d’ hélène lange et pourquoi celle-ci refusait -elle obstinément de parler ", "était -il entré dans la maison avant elle forçant une serrure facile et avait -il fouillé le contenu de les meubles avant son arrivée ne l’ avait -il rejointe à le contraire qu’ à le moment ou ̀ elle était de retour chez elle et son crime était -il déjà commis quand il avait mis le logement en désordre —pourquoi avez -vous ce petit sourire patron? —parce que je pense à un détail idiot avant d’ en arriver à l’ hôtel de la gare le meurtrier a dû s’ il a suivi l’ ordre alphabétique lancer une trentaine d’ appels cela ne vous dit rien il bourrait une nouvelle pipe —toute la police le recherche il est probable que sa femme vit avec lui dans une chambre d’ hôtel or il va devoir répéter un grand nombre de fois un nom qui est le même que celui de la victime dans les hôtels tous les appels passent par le standard en outre il y a sa femme c’ est une supposition plausible il est dangereux de téléphoner d’ un café d’ un bar où on peut être entendu si j’ étais vous lecœur je mettrais un certain nombre d’ hommes à le surveiller les cabines publiques —mais puisqu’ il a eu" ]
[ "—mais lui il a voulu dire cochonne qu’ est -ce que tu penses de travailleuse humanitaire questionna est bien dit aurore —et puis a dit bien ce que ç a veut dire ", "que dites-vous je dis monsieur octave que vous êtes un gentilhomme et que j’ attends de votre honneur que vous n’ irez pas plus loin sur cette route quand je vous aurai appris que marguerite est à le pas d’ ici mais je l’ aime c’ est un aveu que vous m’ avez déjà fait jeune homme et aujourd’hui comme il y a ans cet aveu le repousse c’ est de la cruauté ", "ce soir-là déserte la pièce dévoilait crûment la dureté de ses matériaux carrelage brillant murs de ciment étroit bandeau de fenêtres ta femme n’ est pas la demanda norah il écarta chaises de la grande table les approcha l’ une de l’ autre puis se ravisa les remit à le leur place il alluma la télévision et l’ éteignit avant même que la moindre image eût eu le temps d’ apparaître il se déplaçait en raclant ses tongs sur le carrelage sans soulever les pieds ", "quelles étaient son importance et sa qualité on les déterminerait plus tard .telles furent les conséquences que l’ ingénieur déduisit de le phénomène qu’ il venait d’ observer elles étaient en tout conformes à le celles qu’ en avait déjà oui se dit derrière cette paroi s’ étend une couche carbonifère que nos sondages n’ ont pas su atteindre cela est fâcheux puisque tout l’ outillage de la mine abandonnée depuis ans est maintenant à le refaire n’ importe ", "puis on lui fit savoir de le bureau que la somme disponible était épuisée que le monsieur n’ avait jamais reparu et qu’ il ne restait plus qu’ à le renvoyer le petit garçon —où ira -t-il comme l’ asile —ma finte non les parents sont des voleux mais je garderai le petit pour rien j’ aime mieux travailler plus dur et l’ avoir ", "on entendait passer des trains PROPN s’ habillait de temps en temps charlotte soupirait parce qu’ elle ne pouvait s’ endormir tant qu’ il y avait de la lumière à le moment l’ autre main déjà sur le bouton de la porte il étendait le bras droit vers le commutateur une voix pâteuse fit: n’ oublie pas d’ aller payer la traite pour la t.s.f. sur le réchaud de la cuisine le café était chaud trop chaud il le but sans s’ asseoir ", "en somme que pouvait avoir denise? le docteur répondait de sa sante elle avait toutes les robes qu’ elle voulait tous les chapeaux toutes les fleurs toutes les dentelles on ne lui refusait rien; on la menait à le bal; volontiers l’ eût-on forcée à se divertir ces pâleurs qui lui venaient c’ était le mal de les jeunes filles ces tristesses devaient avoir le terme commun; et si elle souffrait c’ est que vraiment elle y mettait de le mauvais vouloir! et pourtant la vicomtesse avait eu ans ", "il apporta dans la chambre la bouillotte et la lampe à le alcool pour ne pas perdre un instant de son amie elle tout en cousant regardait de le coin de l’ œil malicieusement ses gaucheries ils prirent le thé dans des tasses ébréchées qu’ elle trouva affreuses avec ménagement et qu’ il défendait avec indignation parce qu’ elles étaient des souvenirs de la vie commune avec olivier à le moment ou ̀ elle partait il demanda: –vous ne m’ en voulez pas de quoi donc –du désordre qui est ici? elle rit ", "je ne l' ai pas vraiment choisi je me suis laissé faire la femme qui est assise en face de moi me ramène à le toi en silence par ses gestes par sa douleur qui se lit sur la moindre parcelle de son corps dans la façon aussi qu' elle a de prendre ses cheveux dans ses mains et de s' en couvrir les yeux elle me force à le penser à le toi comme si je me projetais en elle ou que nous échangions nos rôles ", "mais chacun fait selon son pouvoir alors il leva le voile et on vit un cercueil vide puis il frappa dans ses mains et des hommes armés entrèrent et se saisirent de paolo qui sentait ses cheveux se dresser sur sa tête baron s’ écria le jeune homme d’ une voix foudroyante renégat maudit voleur assassin fratricide meurtrier de mes frères tu vas recevoir le châtiment de tes forfaits tu es condamné à le mourir de faim dans ce cercueil " ]
ces braves dieux lares que chacun avait invités à le résider en son logis qui dans sa cuisine qui dans sa cave sur son balcon ou à les latrines existaient -ils donc avaient -ils si promptement répondu à appel? mais qui étaient -ils à le juste ces invisibles génies de les lieux loin d\' apporter la paix et la protection à le logis ils paraissaient bien plutôt amuser à le y introduire le trouble et la stupeur ils frappaient la banalité de panique le familier de singularité ils culbutaient toutes les frontières plus rien ne semblait désormais séparer le réel de imaginaire le temps de
[ "le salut le salut en quoi cela consistait -il qu\\ est -ce que cela pouvait bien signifier pourquoi diable cette question il ne s\\' était jamais formulée en plus un demi-siècle d\\' existence se faufilait -elle soudain dans son esprit? quand PROPN revint dans le salon portant bouteilles de bière décapsulées il trouva prokop à le pattes le ventre écrasant la cime de les montagnes les mains en appui instable sur des prairies les yeux rivés sur les fesses de la poupée PROPN se moqua de lui tu es pire que les enfants lui dit -il dès ils aperçoivent ma ils ont plus d\\' yeux que pour son cul timbré et chaque fois il faut que je leur raconte à le nouveau histoire de le sous-chef de gare et de la télégraphiste ", "je sais approuva prokop en se relevant lourdement tu es même un si bon conteur que tu avais génialement inspiré cette andouille a barbouillé un jour les fesses d\\' une de ses copines de classe avec des décalcomanies de petits cochons a valu une belle engueulade de la part de la mère de la gamine ils assirent sur le canapé et burent leur bière tandis que les trains repartaient le long de les rails en vrombissant une fine neige se mit à le tomber derrière la fenêtre PROPN ne tarda pas à enfourcher son sujet favori le théâtre ", "il en revenait toujours à ses auteurs préférés tchékhov et shakespeare la dernière fois il était monté sur scène une vingtaine d\\' années auparavant avait été pour jouer oncle et depuis ce personnage obsédait à le force de ressasser les répliques de le malheureux vania il avait fini par les faire siennes sa femme PROPN affirmait même qu\\ il clamait souvent la nuit pendant son sommeil des tirades oncle mais depuis quelque temps un autre personnage le hantait le roi ", "ai de le rôle disait aloïs en ébouriffant ses cheveux blancs et surtout je le sens je le sens! il connaissait le texte par cœur c\\' est vrai constatait il a changé son répertoire nocturne mais sa royale folie n\\ est pas de tout repos et quand il ne déclame pas il ronfle dehors la neige tombait toujours et une lumière crayeuse poudroyait dans le salon qui jamais ne jouerait le roi lear ressassait ses amours théâtrales un matin de janvier alors qu\\ il déblayait la neige sur le trottoir prokop remarqua une petite vieille qui sautillait devant une poubelle à le verre un peu plus bas dans la rue elle portait un manteau râpé d\\' un noir qui virait à le vert bronze et le col était orné de fourrure jaunie des mèches de cheveux un blanc aussi jaunasson que le col de lapin échappaient de son bonnet de laine ", "les godillots dont elle était chaussée semblaient bien trop grands pour ses pieds malgré les multiples paires de chaussettes elle avait enfilées et qui formaient de gros bourrelets autour de ses chevilles accrochée d\\' une main à le rebord de la grande poubelle ventrue la vieille essayait désespérément de se pencher vers le fond pour y attraper quelque chose mais la pauvre vieille était trop petite toute ratatinée et plus fragile encore que les bouteilles et bocaux jetés entendit soupirer un ton vraiment désolé mais elle ne pouvait se résoudre à le abandonner ses tentatives de repêchage posa son râteau de bois contre le mur et approcha d\\' elle pour lui proposer son aide ", "alors sans même se retourner vers lui elle désigna l\\ objet de sa convoitise en disant une voix suppliante oh oui je vous en prie j\\' aimerais récupérer ce miroir il est même pas casse se pencha et extirpa le miroir entre les morceaux de verre brisé faites attention! ne vous blessez pas couina la vieille en joignant les paumes prokop lui tendit la glace ", "seigneur exclama -t-elle en battant des mains comme une gamine elle est intacte intacte mais toute tachetée de noircissures elle prit l\\ objet avec des gestes pleins d\\' infinie précaution elle resta un moment immobile le visage incliné vers le miroir rayonnante de joie ce n\\ était pas sa propre image qui enchantait ainsi il y avait même certainement fort longtemps elle accordait plus la moindre attention à sa face toute plissée tavelée et parsemée de poils follets elle se regardait sans se voir ", "son regard enfonçait bien plus profond que dans son simple reflet ou du moins ailleurs et cet ailleurs n\\ était pas non plus de ordre de les souvenirs était un ailleurs inscrit dans le visible et dans l\\ instant présent un bel ailleurs affleurant le visible et irradiant une joie enfantine il faisait si froid que le souffle de la vieille femme embua bientôt le miroir ", "elle sortit un mouchoir de sa poche et effaça la buée qui se reforma presque aussitôt elle recommença pendant ce temps-là prokop demeurait lui aussi immobile malgré air il regardait la vieille femme plongée dans la contemplation de le miroir il regardait la buée se déposer à le vive allure puis le reflet réapparaître sitôt la buée effacée et de nouveau le reflet embrumer et il lui semblait que le reflet se faisait de plus en plus diaphane et qu\\ à le fur et à le mesure le visage de la vieille femme lui aussi épurait " ]
[ "le dc passa à le ras de la tribune d’ honneur malko put distinguer les visages stupéfaits de le chah et de ceux qui l’ entouraient l’ appareil n’ était pas à le plus de mètres enfin le commandant parvint à le reprendre un peu d’ altitude il se tourna vers malko en souriant je suis heureux de vous avoir obéi ", "m dit -il assaisonne -le ou il va nous seringuer les uns après les autres faut que je m’ arrête pour décrocher le matuche ses cannes font frein et lance mais l’ autre est un futé ", "il est r’venu dieu seigneur minutes passaient; aucun bruit ne troublait plus le silence de la chambre alors en frémissant elle sortit sa tête de le lit sûre qu’ il était là guettant prêt à le battre elle ne vit rien rien qu’ un trait de soleil passant par la vitre et elle pensa :–il est caché pour sûr elle attendit longtemps puis un peu rassurée songea: –faut croire que j’ ai rêvé p’isqu’ il n’ se montre point ", "vous parlez d’ une tragédie tragédie grecque terminé-je rire tonitruant de le collègue la môme est morte comment noyée ", "dans ce demi-jour de la grotte près de le pur et suave visage de la doria c’ était bien une tête de zingara qui se renversait parmi les masses ondées de cette grande chevelure d’ ébène dont les boucles s’ éparpillaient plus noires sur le marbre blanc de le piédestal PROPN avait dit vrai il y avait du lutin dans cette nina rieuse et rêveuse —non ce n’ est pas assez répéta -t-elle mais ne parlons que de lui comment l’ aimes-tu? angélie toute rose mit la main de sa compagne sur son coeur quand j’ aimais murmura nina mon coeur battait autrement ", "et nous comprenons mieux soudain le destin mouvementé de crab pourquoi toutes ses aventures cette vie incessante et sans répit nous étonne beaucoup moins maintenant que nous savons qu' ils sont pour la vivre elle n' a en fait plus rien d' exceptionnel c' est même exactement la petite existence médiocre et routinière dont nous ne voulons à le aucun prix crab à le ans ressemblait tant à son père qu' il fut souvent battu comme plâtre par sa mère dont il était le portrait craché affirmait son père en le rouant de coups c' est un type louche dissimulé vraiment pas net qui prétend intéresser crab à une affaire et se lance pour le convaincre dans un discours insidieux plein de précautions de circonlocutions de détours par le ciel et l' enfer agitant ici ou là le voile d' une menace faisant aussi miroiter dans le flou l' éventualité de profits énormes et divers autres avantages qui ont à le moins leur prometteuse imprécision en commun enfin demande brutalement à le crab de lui servir de prête-nom dans cette histoire à le laquelle il ne veut pas être mêlé personnel", "tu vas voir si je ne leur dis pas tout net ma façon de penser malgré ces promesses grosses d’ une admonestation claude chardet jubilait dans son cœur on ne se moquerait pas de lui le lendemain à le uchizy les bonnes âmes ne l’ assailliraient pas de compliments de condoléance enfin il reverrait ce rouget qui portait beau et dont la tète fine était étoilée de blanc rouget l’ orgueil de son écurie il tira donc lestement les gros verrous fit rouler les battants sur leurs gonds et sans attendre son commandement le char à le bancs décrivit une courbe dans la cour et s’ arrêta avec précision devant le perron de le logis neuf claude chardet laissa son fils en arrière pour refermer la grande porte ", "elle ressemblait à le beaucoup d’ autres inconnues ou vaguement soupçonnées qui ne mettent en péril et en honte que des pauvres la mère était alors une jolie petite ouvrière toute rose toute blonde venue de quimperlé où elles ont la tête légère avec la grand’maman mélier pour gagner de quoi vivre dans la ville renommée nantes et comme on était à la fin de le printemps elle avait rapidement trouvé à se placer parmi les femmes qui travaillaient à le écosser des pois pour la fabrique de conserves de m.lemarié c’ était un monde louche ramassé dans un coup de presse ", "vous êtes là maintenant mais tout à l’ heure vous n’ étiez pas là dit l’ agent tout à l’ heure non dit -il je n’ étais pas là mais maintenant je suis là vous avez de la chance d’ être là lui dit l’ agent à le lui qui justement se demandait ce qu’ il faisait là à le minutes près c’ était fait le voilà qui arrive il se retourne la vue de la potence mobile lui glace le sang: vous n’ allez pas faire ça dit -il mais non dit le premier agent puisque vous êtes là mais avouez que vous avez de la chance ", "bientôt le bruit d’ un pas lourd se fit entendre et le geôlier parut les guetteurs aperçurent le pauvre diable d’ assez loin ils échangèrent entre eux un regard significatif et se tinrent prêts à le agir le geôlier revenait presque en courant il était pâle de cette pâleur cendrée de les nègres et de les mulâtres " ]
élisabeth était honteuse de son impatience elle se pencha sur l’ oreiller je l’ ai envoyée à le m. marc qui était toujours en retard là-bas pour le dîner et la sienne demanda marianne à le mont de-piété
[ "ce soir-là marianne eut avec henri une longue conversation à le voix basse les accents de la vieille femme étaient entrecoupés elle s’ arrêtait pour reprendre haleine le petit écolier la regardait avec effroi mais elle parlait toujours et henri n’ osait pas sortir de la chambre le lendemain matin elle était morte et PROPN sanglotant répétait elle m’ a dit de donner sa montre à le m. marc parce qu’ il en avait besoin à la forge et qu’ il fallait lui reprendre celle d’ élisabeth ", "je n’ ai pas bien compris tout ce qu’ elle disait elle parlait très-bas et je n’ osais pas la faire répéter mais c’ est la dernière chose qu’ elle m’ ait dite heureusement élisabeth avait recueilli d’ autres paroles dans le silence de la nuit pendant que la jeune fille soutenait la mourante dans ses bras marianne avait dit j’ ai toujours bien servi monsieur et madame et puis vous après eux ", "je n’ ai pas servi dieu comme j’ aurais dû mais il m’ a pardonné pour l’ amour de son fils vous me l’ avez dit je me confie en lui il aura pitié de moi je vais vous attendre avec monsieur et madame PROPN lui avait fermé les yeux et près de le lit de sa vieille servante l’ amer sentiment d’ isolement qu’ elle avait éprouvé naguère à la mort de sa mère et de son père l’ assaillit de nouveau dans toute son angoisse ", "tu as l’ air d’ avoir ans dit pierre lorsqu’ elle vint le réveiller pour lui apprendre que marianne avait rendu le dernier soupir va te coucher je resterai là et je ferai ce qu’ il faut faire c’ était un grand effort de la part de pierre élisabeth épuisée par les devoirs qu’ elle venait de rendre à le marianne se sentit consolée et se pencha vers son frère pour l’ embrasser sans savoir pourquoi ce baiser l’ effraya le front de pierre était baigné de sueur ", "PROPN rentra dans sa chambre avec une douleur et une inquiétude de plus on ne s’ inquiète jamais assez ni assez tôt ai -je entendu dire par quelqu’un qui avait beaucoup souffert et cela serait vrai si cet aveuglement n’ était pas souvent le fait de la miséricorde de dieu qui nous donne à le porter le fardeau d’ aujourd’hui et non celui de demain PROPN ne s’ était pas inquiétée de pierre absorbée qu’ elle était par les soucis que lui avait causés marc par les soins qu’ il avait fallu donner à le marianne le plus réservé le plus froid de les frères s’ était volontairement isolé d’ elle en refusant tout secours pour son travail il avait commencé de sérieuses études de mathématiques ", "à le fond de son âme il voulait réussir à l’ école polytechnique avant l’ âge marc venait d’ échouer pour PROPN il ne donnait pas tout haut cette mauvaise raison mais celle qu’ il alléguait était aussi insultante dans sa prévoyance il faut se laisser le temps d’ être refusé disait -il et il travaillait PROPN PROPN ne savait pas avec quelle ardeur il travaillait il avait repoussé son concours et sa sympathie la grande puissance d’ application que la jeune fille tenait de son père était partagée par pierre ", "mais dans le temps de ses folies de travail comme élisabeth appelait ses études mathématiques à la treille elle avait et ans elle était arrivée à le développement complet de ses forces physiques et intellectuelles forces naturellement très-grandes pierre n’ avait pas encore ans il était grand et mince le teint de fille qu’ il avait conservé à son grand regret variait souvent et brusquement ", "il mangeait peu et depuis un mois surtout la nourriture qu’ offrait leur table suffisait à le peine pour de jeunes appétits la surexcitation nerveuse de la veille funèbre à la suite d’ un réveil subit acheva l’ œuvre lente de les excès de travail pierre s’ était imposé cette tâche pour soulager élisabeth qu’ il voyait sur le point de succombera la fatigue lorsqu’ il sortit de la chambre de marianne vers heures de le matin à la voix d’ henri qui l’ appelait sans oser entrer il chancelait en marchant et se laissa tomber sur un fauteuil la tête dans ses mains PROPN tout effrayé alla chercher élisabeth ", "ce n’ est rien dit pierre toujours réservé j’ ai la migraine fais demander monsieur il voulait parler de le jeune médecin qui avait soigné marianne mais le nom ne lui revenait pas ses yeux étaient fixes et ternes PROPN le soutint jusqu’ à son lit puis elle envoya henri tout intimidé de celte mission à la recherche de le médecin " ]
[ "qu’ avez -vous s’ écria rigolette en voyant germain cacher sa figure dans ses mains là voyez si ce n’ est pas cruel s’ écria -t-elle quoi que je fasse quoi que je dise vous restez aussi malheureux ", "a se chambrer l’ un l’ autre a s’ essayer des enviandages réciproques moi jarnac toi la châtaigneraie heureusement a s’ entr’ aimer s’ entr’haïr sans trahir face à le face ", "j’ étais sans armes il me manqua je sautai sur lui je l’ étranglai de mes mains en lui tordant le cou comme à un poulet je voulus partir avec bianca elle ne voulut pas me suivre voilà les femmes je m’ en allai seul je fus condamné mes biens furent séquestrés à le profit de mes héritiers mais j’ avais emporté mes diamants tableaux de titien roulés et tout mon or ", "isabelle sans l’ entendre avec une rapidité fébrile puisait à le pleines mains dans les grands coffres des sequins des pierreries et des perles qu’ elle nouait dans des châles de l’ inde et de les foulards de perse à le bout de quelques minutes oriante revint coiffée d’ un diadème les cheveux sur les épaules à la fois reine et suppliante brûlante de désespoir et de fierté la tendre fille ne put retenir un cri d’ admiration et de douleur —que tu es belle oriante n’ a -t-il pas dit que nous devions être des cadavres étincelants passe à le ton col ces perles et à le tes mains ces émeraudes prends ce voile d’ or ", "j’ aime mieux c’ est plus propre vas alexis sur balles ont déjà troué ma tunique numéro un reste vas alexis chaque parole exaspérait la colère de ", "je n\\' aurais pas arrêté de fumer pour protéger quoi ma santé j\\' aurais fondé un groupe de rock quitte à le crever la dalle plutôt que de faire un métier gonflant pour argent j\\' aurais viré mon boss beaucoup plus tôt ", "tous comprenaient que chacun de les champions combattait tant pour lui-même que pour l' honneur de son peuple et de son pavillon leur acharnement en devait être doublé leur victoire d' autant plus méritoire ce fut pendant quelques minutes un cliquetis formidable de lames heurtées l' acier résonnait avec des vibrations argentines et le spectacle était si captivant qu' un silence prodigieux régnait sur le pont de la corvette tout à le coup emporté par un élan irréfléchi PROPN se fendit à le fond portant à le jeune lieutenant de surcouf un coup d' allonge démesuré ", "société de bienfaisance catholique soutien de le pauvre français on est pris dans l’ engrenage d’ un patriotisme admirable sujets anglais oui abandonnés par la france dans les jours malheureux d’ un règne infâme celui de louis mais anglais jamais quelle lutte admirable ", "se disait devant nous qui n’ étions plus des enfants afin que nous restions sur nos gardes vu qu’ il arrivait à le pierre-marie d’ échapper à la surveillance de le jeune malcard et de sauter par-dessus le mur pour courir après nous au-delà de les épicéas sur la route qui descend vers siom courant non pas comme nous en criant à se faire peur mais en silence la tête en l’ air son étrange sourire à les lèvres comme si c’ était vers le ciel qu’ il courait l’ enfant poursuivant l’ adolescent qu’ il était devenu et qui se laissait rattraper par lui l’ enfant enveloppé dans cette innocence qui le séparait peut-être autant de lui-même que de nous et finissant par fondre sur l’ adolescent pierre-marie se rattrapant lui-même pour s’ effondrer à le bas de la route et nous regarder fuir jusqu’ à la croix de les rameaux ce vieux calvaire de granit à le pied de lequel nous le voyions se relever tandis que nous redescendions vers les premières maisons de siom entraînées par les garçons laissant grimacer à la croisée de les chemins qui surplombent le bourg l’ adolescent couv", "et pourtant non-seulement elle se disait certaine de n’ être pas aimée mais elle paraissait persuadée qu’ on en aimait une autre une autre à le laquelle on n’ aurait jamais dû songer pour juger aussi mal l’ homme de son choix pour lui prêter des projets inavouables elle devait avoir acquis une certitude réuni des preuves qu’ elle n’ osait faire connaître de raisonnement en raisonnement et malgré toutes ses résistances PROPN était amenée à le partager peu à le peu les convictions de sa sœur n’ avait -elle pas sous les yeux dans le monde l’ appelaient ses relations des exemples trop fameux d’ amours inspirées par des femmes mariées ne savait -elle pas que les jeunes gens d’ aujourd’hui se réfugient dans le mariage en désespoir de cause et chassent le plus longtemps possible sur les domaines d’ autrui? " ]
personne n’ était moins aperçu ni plus utile que lui dans le monde politique on comprend que les honneurs le tapage de la faveur les succès de le monde étaient indifférents à un homme de cette trempe mais personne excepté les prêtres n’ arrive à une pareille vie sans de graves motifs cette conduite énigmatique avait son mot un mot cruel amoureux de sa femme avant de l’ épouser cette passion avait résisté chez le comte à le tous les malheurs intimes de son mariage avec une veuve toujours maîtresse d’ PROPN avant comme après sa seconde union et qui jouissait d’ autant plus de sa liberté que monsieur de sérisy avait pour elle l’ indulgence d’ une mère pour un enfant gâté
[ "ses constants travaux lui servaient de bouclier contre des chagrins de cœur ensevelis avec ce soin que savent prendre les hommes politiques pour de tels secrets il comprenait d’ ailleurs combien eût été ridicule sa jalousie à les yeux de le monde qui n’ eût guère admis une passion conjugale chez un vieil administrateur comment dès les premiers jours de son mariage fut -il fasciné par sa femme comment souffrit -il d’ abord sans se venger comment n’ osa -t-il plus se venger ", "comment laissa -t-il le temps s’ écouler abusé par l’ espérance par quels moyens une femme jeune jolie et spirituelle l’ avait -elle mis en servage la réponse à le toutes ces questions exigerait une longue histoire qui nuirait à le sujet de cette scène et que sinon les hommes de le moins les femmes pourront entrevoir remarquons cependant que les immenses travaux et les chagrins de le comte avaient contribué malheureusement à le priver de les avantages nécessaires à un homme pour lutter contre de dangereuses comparaisons aussi le plus affreux de les malheurs secrets de le comte était -il d’ avoir donné raison à les répugnances de sa femme par une maladie uniquement due à ses excès de travail ", "bon et même excellent pour la comtesse il la laissait maîtresse chez elle elle recevait tout paris elle allait à la campagne elle en revenait absolument comme si elle eût été veuve il veillait à sa fortune et fournissait à son luxe comme l’ eût fait un intendant la comtesse avait pour son mari la plus grande estime elle aimait PROPN sa tournure d’ esprit elle savait le rendre heureux par son approbation ", "aussi faisait -elle tout ce qu’ elle voulait de ce pauvre homme en venant causer une heure avec lui comme les grands seigneurs d’ autrefois le comte protégeait si bien sa femme que porter atteinte à sa considération eût été lui faire une injureerreur de le furne: faire injure à le lieu de faire une injure impardonnable le monde admirait beaucoup ce caractère et madame de sérisy devait immensément à son mari toute autre femme quand même elle eût appartenu à une famille aussi distinguée que celle de les ronquerolles aurait pu se voir à le jamais perdue ", "la comtesse était fort ingrate mais ingrate avec charme elle jetait de temps en temps de le baume sur les blessures de le comte expliquons maintenant le sujet de le brusque voyage et de l’ incognito de le ministre d’ état un riche fermier de beaumont-sur-oise nommé exploitait une ferme dont toutes les pièces faisaient enclave dans les terres de le comte et qui gâtait sa magnifique propriété de presles ", "cette ferme appartenait à un bourgeois de beaumont-sur-oise appelé margueron le bail fait à le léger en moment où les progrès de l’ agriculture ne pouvaient se prévoir était sur le point de finir et le propriétaire refusa les offres de léger pour un nouveau bail depuis long-temps monsieur de sérisy qui souhaitait se débarrasser des ennuis et des contestations que causent les enclaves avait conçu l’ espoir d’ acheter cette ferme en apprenant que toute l’ ambition de monsieur margueron était de faire nommer son fils unique alors simple percepteur receveur particulier des finances à le senlis moreau signalait à son patron un dangereux adversaire dans la personne de le père léger le fermier qui savait combien il pouvait vendre cher en détail cette ferme à le comte était capable d’ en donner assez d’ argent pour surpasser l’ avantage que la recette particulière offrirait à le margueron fils ", "jours auparavant le comte pressé d’ en finir avait appelé son notaire alexandre crottat et derville son avoué pour examiner les circonstances de cette affaire quoique derville et crottat missent en doute le zèle de le régisseur dont une lettre inquiétante avait provoqué cette consultation le comte défendit moreau qui dit -il le servait fidèlement depuis ans hé! bien avait répondu derville je conseille à le votre seigneurie d’ aller elle-même à le presles et d’ inviter à le dîner ce margueron PROPN y enverra son premier clerc avec un acte de vente tout prêt en laissant en blanc les pages ou les lignes nécessaires à les désignations de terrain ou à les titres enfin que votre excellence se munisse à le besoin d’ une partie de le prix en un bon sur la banque et n’ oublie pas la nomination de le fils à la perception de beaumont ", "si vous ne terminez pas en un moment la ferme vous échappera vous ignorez monsieur le comte les roueries de les paysans de paysan à le diplomate le diplomate succombe PROPN appuya cet avis que d’ après la confidence de le valet à le pierrotin le pair de PROPN avait sans doute adopté la veille le comte avait envoyé par la diligence de beaumont un mot à le moreau pour lui dire d’ inviter à le dîner margueron afin de terminer l’ affaire de les moulineaux avant cette affaire le comte avait ordonné de restaurer les appartements de presles et depuis un an monsieur grindot un architecte à la mode y faisait un voyage par semaine ", "or tout en concluant son acquisition monsieur de sérisy voulait examiner en même temps les travaux et l’ effet de les nouveaux ameublements il comptait faire une surprise à sa femme en l’ amenant à le presles et mettait de l’ amour-propre à la restauration de ce château quel événement était -il survenu pour que le comte qui la veille allait ostensiblement à le presles voulût s’ y rendre incognito dans la voiture de pierrotin? ici quelques mots sur la vie de le régisseur deviennent indispensables.moreau le régisseur de la terre de presles était le fils d’ un procureur de province devenu à la révolution procureur-syndic à le versailles en cette qualité moreau père avait presque sauvé les biens et la vie de messieurs de sérisy père et fils " ]
[ "à le voir le mouvement de joie qui fit tressaillir la marchande bianchon devina les anxiétés par lesquelles cette femme avait été sans doute agitée en venant de sa maison chez le juge vous dit lavienne à le vieillard à le barbe blanche.bianchon tira le domestique à le part et s’ enquit de le temps que prendrait cette audience –monsieur a eu personnes ce matin en voici encore à le faire dit lavienne monsieur le docteur aurait le temps d’ aller à ses premières visites garçon dit le juge en se retournant et saisissant horace par le bras tiens voici adresses ici près l’ une rue de seine et l’ autre rue de l’ arbalète ", "la mort attendra -t-elle –vous savez que je me hâterai puisque je vous le promets geneviève savait que louise était la loyauté même elle savait que celle-ci ferait ce qu’ il serait humainement possible de faire la pauvre femme se montra calme résignée quand PROPN la quitta elle sentit l’ espérance ranimer un peu sa pauvre âme blessée elle comprenait que louise allait s’ occuper de réaliser sa promesse ", "ce que j’ en fais c’ est par simple amour-propre ainsi vous n’ avez qu’ à le fixer votre jour il vous faut le temps d’ envoyer vos invitations le baron –mes invitations mademoiselle –oui aurez -vous beaucoup de monde le baron ", "mit son doigt sur l' épaule de fricoulet pour attirer son attention de le côté de la terre à un demi-kilomètre émergeant à le peine de la nappe boueuse de les eaux une côte basse et ravagée apparaissait sur laquelle les vagues moutonneuses venaient se briser avec une écume jaunâtre fricoulet jeta un cri et saisissant le bras de gontran regarde fit -il d' une voix étranglée regarde m. de PROPN s' écarquillait vainement les yeux il ne voyait rien ", "il souffrait de l' aimer et de sentir qu' il était de plus en plus séparé d' elle il se reprochait lui si brave dans la guerre et à le parlement d' être en présence de cette femme paralysé d' une irrésistible émotion et comme ce soir cet orage intérieur se déchaînait à le propos de contrariétés qu' il jugeait insignifiantes et sans que rien décelât son trouble qu' une contraction de ses traits où juliette voyait les traces de les tourments politiques et il n' avait pas le courage de la détromper les reproches de le cœur sont -ils possibles à le formuler celle qui ne les devine pas à l' avance les comprendrait -elle et si elle les devinait elle ne les mériterait pas ", "il était bien temps le voilà pris il n’ a pas pu écrire lignes aujourd’hui l’ objet de son amour n’ a fait que gambader sur son papier sautiller sur sa plume et salir ses manuscrits le docteur s’ est levé fois de son lit ce matin pour lui attraper des mouches et les lui faire avaler proprement ", "d’ ailleurs ils ne se voyaient guère qu’ à les heures de les repas et l’ élève consul qu’ ils avaient une fois pour toutes engagé à le y prendre part se trouvait toujours en tiers ce dernier s’ était constitué l’ attentif de madame de la chesnaie la tradition d’ ailleurs le voulait ainsi; et si madame la consulesse s’ était trouvée laide et vieille c’ eût été tout de même cependant il y avait une nuance le jeune homme ne pouvait pas vivre sans charme dans l’ atmosphère de cette femme jeune gracieuse élégante qui exhalait à le travers les voiles discrets de sa mélancolie le parfum de la femme aimée ", "les verres étaient bien ces vieux verres hauts sur patte qui se voient dans tous les tableaux de l’ école hollandaise ou flamande la vaisselle en grès et ornée de figures coloriées à la manière de bernard de palissy sortait de la fabrique anglaise de l’ argenterie était massive à le pans carrés à le bosses pleines véritable argenterie de famille dont les pièces toutes différentes de ciselure de mode de forme attestaient les commencements de le bien-être et les progrès de la fortune de claës les serviettes avaient des franges mode tout espagnole quant à le linge chacun doit penser que chez les claës le point d’ honneur consistait à en posséder de magnifique ", "tu es bien difficile à le confesser ces mots jeta sa fille loin de lui toute tremblante courut à la porte de sa chambre mais sur la pointe de les pieds et de manière à ne faire aucun bruit depuis un moment le jour d’ une croisée de l’ autre salle qui éclairait le dessous de l’ huisserie lui avait permis de voir l’ ombre de les pieds d’ un curieux projetée dans sa chambre il ouvrit brusquement l’ huis garni de ferrures et surprit le comte de PROPN à les écoutes –pasques dieu! s’ écria -t-il voici une hardiesse qui mérite la hache .–sire répliqua fièrement saint-vallier j’ aime mieux un coup de hache à la tête que l’ ornement de le mariage à le mon front ", "le village de grandfontaine avait repris ses occupations accoutumées tout alla bien jusqu’ à les environs de midi mon père venait de tirer sa montre et de constater qu’ il était heures et demie; à le ce moment une vague rumeur se répandit de rue en rue elle grossit bientôt et devint un ouragan en moins de temps qu’ il n’ en faut pour le dire un flot de cavaliers uhlans s’ étaient rués dans la grande rue pour occuper tous les débouchés " ]
moser et le parisien purent donc atteindre les vergers de le vrillet sans faire aucune rencontre arrivés ils s’ abritèrent derrière un massif de noisetiers toujours gardés par sapajou qui faisait sentinelle à le quelques pas l’ oreille droite et le museau à le vent désigna à son compagnon l’ arbre choisi pour la correspondance établie entre honorine et marcel c’ était un de ces pommiers appelés marin-onfroy de le nom de leur introducteur en normandie et qui à en juger par son apparence de vétusté pouvait dater de l’ époque même de cette introduction le tronc miné par les ans ne conservait de sève qu’ à sa surface et les branches desséchées pour la plupart n’ avait plus pour ornement que la verdure parasite de le gui
[ "a environ pas de le vieil arbre s’ élevait une de ces huttes en torchis recouvertes de paille destinées à le abriter un gardien pendant la récolte c’ était là que PROPN avait donné rendez -vous à les gens de le vrillet il les aperçut déjà rassemblés à la porte et attendant son arrivée après avoir examiné avec soin la disposition de les lieux qu’ il trouva favorable à son projet et donné à le moser toutes les instructions nécessaires il quitta le massif de noisetiers fit un long détour et rentra enfin dans le verger par un côté opposé ceux qui l’ attendaient l’ aperçurent et vinrent à sa rencontre ", "il y avait là outre romain son oncle pierre fareu vieil avare à le cœur d’ acier son jeune frère PROPN chez qui les superstitions populaires étouffaient toute conscience sa femme et sa fille âgée de ans le parisien les compta de le regard puis entra sans rien dire dans la hutte le choix qu’ il avait fait de cet abri écarté pour l’ accomplissement de ses sortiléges avait d’ autant moins surpris les gens de le vrillet qu’ il était en tout conforme à la tradition c’ était toujours dans un lieu solitaire et inhabité que de pareilles opérations devaient s’ accomplir pierre PROPN se rappelait avoir assisté dans sa jeunesse à le une de ces évocations magiques entreprise pour démasquer un voisin soupçonné d’ avoir le cordeau et elle avait lieu dans une bergerie abandonnée ", "instruit par les leçons d’ un mendiant de falaise longtemps voué à la profession de sorcier et qu’ il avait eu pour compagnon de chaîne à le toulon le parisien connaissait toutes les formes usitées pour ces incantations et ce qu’ il y mettait de sa propre inspiration selon les besoins de le moment ne faisait qu’ ajouter à l’ infaillible effet produit sur son auditoire cette fois surtout l’ importance de le but à atteindre l’ engagea à le plus de soins et d’ efforts la hutte dans laquelle il se trouvait n’ avait d’ autre ouverture que la porte et une fenêtre sans volet trop étroite pour que l’on pût y passer la tête il la parcourut d’ abord en tous sens afin de s’ orienter puis se plaça debout à le milieu se dépouilla jusqu’ à la ceinture et commença à le prononcer quelques paroles incompréhensibles d’ une intonation de plus en plus accentuée enfin il se pencha et traça sur la terre une ligne qui brilla quelques instants autour de lui comme un cercle de flamme ", "il jeta alors cris d’ appel et presque à le même instant un murmure semblable à le celui d’ une voix qui parle bas se fit entendre vers la fenêtre tous les regards se tournèrent de ce côté mais sans rien apercevoir PROPN répondit en mots mystérieux et l’ entretien continua ainsi quelques instants jusqu’ à le ce que l’ être invisible qui semblait parler dehors eût poussé un rugissement accompagné d’ une secousse dont la cabane fut ébranlée la petite fille cacha sa tête sur les genoux de sa mère qui n’ avait pu retenir une exclamation de saisissement les hommes eux-mêmes pâlirent ", "quant à le jacques il s’ était accroupi avec toute l’ apparence de la terreur mais à le bout d’ un instant il se redressa lentement traça de nouveau autour de lui plusieurs cercles de feu murmura quelques phrases cabalistiques puis respirant avec effort il s’ écria: —le grand varou m’ a parlé; je sais d’ où vient le mal qui frappe le pays et d’ où vient -il? demanda romain qui était le moins effrayé il vient d’ une personne qui a un pacte rouge avec le noir-velu ", "le pacte rouge lui donne le droit sur tout ce qui vit depuis le moindre animal jusqu’ à l’ homme fait —alors c’ est elle qui a enfantômé nos bêtes reprit fareu et elle les prendra toutes y compris la gerce vieille brebis et le poulain le vieux paysan joignit les mains d’ un air consterné ", "—et après les bêtes continua le sorcier viendra le tour de les enfants cria la femme de romain en serrant sa fille entre ses genoux —et après les enfants le reste! acheva jacques les hommes se regardèrent mais ne peut -on rien faire pour empêcher le mal? demanda PROPN ", "pour sauver les bêtes continua fareu —et les enfants ajouta la paysanne —si on connaissait seulement la magicienne murmura romain d’ un air sombre quand on la connaîtrait dit jacques ç empêcherait -il quelque chose —oui bien oui bien reprit le fermier de le vrillet dont la nature violente commençait à se révéler car dans ce cas je la matrasterais est le seul moyen d’ échapper à son pouvoir fit observer PROPN ", "et PROPN nous empêcherait d’ être ruinés! continua fareu —faites -nous savoir quelle est la sorcière de malheur qui m’ a enlevé mes banons reprit le fermier de le vrillet avec une exaltation croissante aussi vrai que v’ là mains je l’ étranglerai comme une mauve mauviette —faut prendre garde de faire des promesses objecta jacques " ]
[ "elle y était à son aise et son vieillard paraissait content il riait aussi le bossu maudit! quelques larmes s’ échappèrent des yeux de le jeune homme mais quand marie de PROPN le vit pleurant elle se rejeta vivement en arrière puis les pleurs de georges se séchèrent tout à le coup il entrevit les plumes noires et rouges de le page qui lui était dévoué le comte ne s’ aperçut pas de la venue de ce discret serviteur qui marchait sur la pointe de les pieds ", "madame –la comtesse ame de oui! –elle est ici à le chantilly tu es sûre? –je viens de la voir je vous dis ", "un ressort joua sous sa jolie main le miroir mû par un mécanisme tourna sur lui-même alors apparut le conduit de la cheminée puis glissa une trappe pleine de suie un trou fut visible —enlevez commanda la belle ", "evidemment et c' est d' un farce figure -toi que servance est un de ces gars comme on en souhaiterait quand on a le temps de s' amuser si d' aplomb qu' il eût été capable de mettre à le mal toutes les grandes d' un lycée de jeunes filles et porté comme pas un sur la bagatelle tant et tant que josine l' avait appelé le mouvement perpétuel il en eût voulu comme disait l' autre jusqu' à le jugement dernier paraissait ne pas croire que le lit avait été inventé pour un autre but que celui de faire l' amour à ce point mon cher qu' en mois de collage ils ont eu pour francs de réparations de sommier la gosse m' a montré la note elle ne s' en plaignait pas bien à le contraire lui donnait la réplique de tout son cœur ne se marchandait pas mais elle se désespérait de ne plus avoir que des bribes de sommeil et demeurée la gamine qui se réveille à le creux ou elle s' est couchée qui dort presque sans rêves avec des airs de ravissement ne parvenait pas à s' accoutumer à le cette privation de repos en éprouvait de croissantes souffrances alors comme elle tenait à le tout conc", "s’ était -il donc trompe les misérables qui l’ avaient attaqué n’ étaient -ils que de vulgaires rôdeurs de barrières on chercha dans ses vêtements sa montre et son porte-monnaie avaient disparu il avait été dépouillé s’ ensuivait -il que les assassins n’ étaient pas à les gages de m.decombelaine et de ses amis pourquoi? dépouiller l’ homme qu’ on tue pour égarer les investigations de la police c’ est l’ abc de le métier puis raymond se rappelait ces gens qui à le boulevard de la chapelle l’ avaient dépassé en courant sans doute pour aller en avant dresser une embuscade n’ importe; sa certitude était quelque peu troublée ", "quand il entra dans le cabinet où l’ attendait floriane son visage apparut à la jeune femme presque défait elle demanda avec inquiétude -tu souffrant il répondit négativement et elle n’ insista pas connaissant la visite de son mari chez m. de marges elle comprenait ce qui se passait dans l’ âme de bruno et sûre de son emprise sur elle ne s’ en inquiétait plus elle n’ ignorait pas qu’ il ne lisait qu’ à le moitié les lettres de tous les siens où se glissaient de discrets conseils et qui parlaient de tout ce qu’ il avait aimé gens et choses de ce pays qui lui avait été cher et dont il semblait se détacher si bien maintenant ", "—c' est là que de toute part on vient étaler ses joies et cacher ses misères paris c' est la grande canongate de le monde entier invasion plus cruelle fois que celle de l' étranger car l' étranger respecterait paris où il vient s' amuser —paris son rêve son eldorado —paris qui appartient à le monde et à lequel le monde appartient et —je ne me trompais pas assez ", "non non jamais vous ne fûtes si présents à le ma pensée si je pouvais vous oublier peut-être serais -je moins malheureux mais que dis -je bon dieu pardonnez -moi mon ami vous serez mon refuge ma consolation mais comment osé -je encore vous appeler mon ami ", "dit le substitut en reconnaissant un gros chien de garde qu' il avait remarqué à l' attache près de la maison de le jardinier ravenot est en mauvaise posture le chien piquait droit vers le maître d' hôtel comme s' il eût voulu e précipiter sur lui mais en approchant il jetait des jappements qui ressemblaient plutôt à des cris de joie et il sauta piétina et PROPN l' homme étendu qui ne bougeait pas et à lequel il se mit à le prodiguer de les démonstrations de l' amitié la plus folle un coup de sifflet jaillit là-bas et une voix de femme appela: où donc es -tu animal? entre les monticules sous lesquels les grottes étaient creusées il y avait des dépressions de terrain qui descendaient jusqu' à la rivière ", "les paupières closes s’ ouvrirent découvrant des yeux foncés qui s’ arrêtèrent avec quelque effarement sur l’ étranger –chère signora voici une visite pour vous dit la directrice avec un sourire amène le marquis de PROPN qui vient à le nom de malade elle parlait difficilement mais le regard que rencontrait était très lucide " ]
une robe à le volants traînait dans un coin en compagnie d’ un corset de satin dont le lacet s’ accrochait à le pied d’ un fauteuil a l’ espagnolette de la fenêtre pendait par les brides un chapeau à le plumes continuant de rire comme à une bonne plaisanterie elle interrogeait le petit: hein tu aimeras aussi les femmes toi comme papa soudainement l’ enfant se reculait farouche sourcils froncés repoussant de toutes ses forces la poitrine qu’ il venait d’ embrasser: papa n’ aime que moi! de l’ autre extrémité de la chambre un homme les cheveux noirs de jolies moustaches frisées en manches de chemise et en pantalon de flanelle se retournait très grave cessant de griffonner sur son coin de table entre un pot de pommade et une boîte de poudre de riz et affirmait c’ est vrai! là-dessus une voix criarde aigue toute changée ne conservant plus rien de sa gaieté première lui ripostant par une volée d’ injures et toujours le refrain calme de l’ écrivain: c’ est vrai! l’ enfant courait à son père heureux de s’ enfermer entre ses grands bras grimpant à le cheval sur son genou et
[ "tel était le tableau d’ intérieur le plus lointain dont fernand rénal eût conservé le fidèle souvenir quand plein de cette douce et inquiète curiosité qui pousse chacun à le fouiller les émotions fraîches de les années d’ enfance il remontait dans son passé avait -il ans ans comment s’ appelait cette femme –qui était elle –rien de tout cela ne lui était resté mais une rougeur violente lui montait à les joues depuis qu’ il comprenait que son père ne craignait pas de le mêler à ses petits levers de débauché le laissant courir à le travers ses vices et ne respectant pas sa candeur d’ enfant les souvenirs de ce genre abondaient avec quelques variantes dans le tableau des cheveux blonds ou bruns des toilettes simples ou tapageuses des visages glabres d’ acteurs en quête d’ un rôle des figures grimaçantes de chasseurs de pièces de sous tout un défilé de jeunes femmes qui l’ embrassaient d’ hommes qui le faisaient jouer tandis que le père tantôt dans un coin tantôt dans un autre écrivait écrivait toujours cherchant ses plumes à le milieu de les épingles à le ", "lui appelait carrément ces femmes par leur nom de baptême ou leur sobriquet n’ ayant jamais appris à le dire maman n’ ayant jamais connu sa mère les folles s’ en amusaient comme d’ un jouet d’ un petit chien ou d’ un petit chat familier à le milieu de tout cela dominait la haute stature de son père avec ses puissantes épaules sa forêt de cheveux noirs frisés en boucles ses moustaches qu’ il aimait à le effiler d’ un geste coutumier son rire bon enfant son père dans sa belle et forte jeunesse de à le ans paraissant bâti pour vivre centenaire et portant déjà à le flanc les germes invisibles de la maladie de cœur qui devait le foudroyer en pleine vigueur en plein talent à le ans à le moment même ou il pouvait se croire arrivé mais cette catastrophe avait été singulièrement avancée et précipitée par la vie folle d’ alexandre rénal un viveur dans toute la force de le terme ne se reposant jamais dormant une nuit sur toujours sur la brèche toujours travaillant et s’ amusant ", "resté veuf tout jeune après mois de mariage alexandre rénal avait immédiatement porté sur son fils toute l’ adoration qu’ il avait pour la mère si bien qu’ il lui semblait impossible de se séparer de cet enfant et qu’ il le traînait partout avec lui depuis l’ âge de ans il n’ allait presque jamais à le théâtre soit dans la journée pour des répétitions de ses pièces soit dans la soirée pour voir jouer celles de ses confrères sans emmener fernand le petit bonhomme très doux très caressant d’ une figure ravissante était adoré de tous on était accoutumé à le voir sa pouponne personne dans la loge de le père les soirs de première et alexandre rénal avait la folie de cet enfant le suivant partout il le conduisait dans les coulisses à le milieu de les décors des portants et de les jolies femmes lui faisant respirer cette odeur de gaz d’ huile et de poudre de riz qui est l’ atmosphère de les foyers et de les couloirs de théâtre comme l’ encens est celle de les églises ", "personne ne s’ était trouvé là assez hardi ou assez franc pour dire à ce père idolâtre qu’ il aimait mal son fils et faisait fausse route les jeunes actrices jouaient avec le fils de l’ auteur à la mode comme avec une poupée le cajolant le gâtant le bourrant de bonbons soit par intérêt pour se faire bien venir de le père soit par plaisir avec ce vieux fond d’ amour maternel que contient tout cœur de femme même chez les moins dignes de la maternité il pouvait se vanter d’ avoir été littéralement bercé et élevé sur les genoux de les plus jolies filles de le théâtre quand il entra à le collège ce fut une désolation mais toutes les sorties le ramenaient à le théâtre et tout était prétexte à le sorties ", "chez son père c’ était toujours la même chose de sorte que fernand ne trouvait aucune différence entre le logis paternel ou le théâtre il grandit ainsi sans qu’ autour de lui on parût s’ en apercevoir les mêmes familiarités l’ accueillaient que lorsqu’ il était les femmes à le moitié nues ou en maillots indiscrets ne semblaient pas se préoccuper des désirs intenses que leurs baisers leur libre accueil et leur laisser aller éveillaient chez ce grand garçon mince et distingué à la charmante figure fière décidée a l’ âge où ses camarades étaient restés des collégiens fernand devenait un jeune homme ", "grâce à la largeur d’ idées ou plutôt à la dangereuse inconséquence de son père il avait ainsi appris la vie par un côté d’ un parisianisme raffiné qui ne sert généralement pas d’ école à les enfants un tel début dans la vie eût pu le perdre complètement le corrompre profondément mais une chose inattendue le sauva de le vice en absorbant toutes les heures tous les instants qu’ il pouvait dérober à le travail classique ce fut un amour passionné pour le dessin l’ envahissante vocation de l’ art même à le milieu de les coulisses entre les figurantes demi-nues de les pièces à le femmes et les provocantes étoiles de les opérettes il ne songeait qu’ à une chose les représenter soit sur son album soit sur une feuille quelconque de papier machinalement sans y attacher une trop grande importance alexandre rénal encouragea son fils dans cette voie lui faisant suivre les cours de l’ école de les beaux-arts dès la fin de sa seconde à le ans une fois son baccalauréat ès lettres passé plus tôt dans l’ ardent désir de se livrer tout entier à sa passion ", "ses progrès furent extraordinaires –non pas dans le sens de la grande peinture à le laquelle il ne sembla pas viser –mais surtout pour enlever rapidement en croquis sommaires une silhouette exacte et amusante personne ne l’ égalait dans l’ art particulier de trousser en quelques coups de crayon ou de pinceau une fine parisienne pincée dans son corsage drapée dans un costume de féerie ou un joli monsieur de le boulevard le chapeau sur l’ oreille la rose à la boutonnière puant de chic et de genre a côté des caricaturistes et des faiseurs d’ illustrations à la mode il venait de créer un genre de trouver un chemin original et neuf surtout par la manière dont il rendait ce qu’ il voyait le papa émerveillé à la vue de ces petits bonshommes qui avaient l’ allure de ses pièces et qu’ il comprenait bien mieux que les grandes machines de les maîtres vanta tant et si bien son fils dans les journaux illustrés de sa connaissance qu’ il lui en facilita l’ accès a ans l’ enfant commençait à le écouler à le peu près tout ce qu’ il faisait à des prix fort raisonnables il trouve", "il venait de débuter brillamment dans une feuille très parisienne qui avait voulu essayer ce jeune artiste quand son père mourut subitement ce fut une douleur atroce qui longtemps l’ écrasa sans courage et sans force jamais il n’ avait prévu un pareil malheur et la catastrophe le surprenait en plein bonheur il ne lui restait que des parents très éloignés qu’ il ne connaissait pas et qui avaient toujours fait froide mine à son père: cette famille ne comptait pas cependant son père ne lui avait laissé qu’ une très modeste fortune francs de rentes environ et il lui fallait compléter ce revenu insuffisant à le paris ", "le travail l’ absorba à le point de faire diversion à le ce terrible chagrin et il commençait à le songer avec une mélancolie plus adoucie à l’ irréparable perte qu’ il avait faite quand le hasard le mit en présence de germain durand dès la première rencontre celui-ci lui fut tout à le fait sympathique il trouva dans cette nature calme raisonnée et sérieuse le complément de son esprit un peu frivole et tout parisien entre eux ce fut désormais une de ces amitiés qui ne finissent qu’ avec la vie sans cesse on les voyait ensemble; fernand initiant germain à le quelques-uns de ces mystères de l’ existence parisienne dont l’ étudiant se montrait particulièrement friand; " ]
[ "le nous bivaquions sur les glacis d’ PROPN où l’on nous donna des souliers neufs et des effets d’ habillement ou compagnies débandées se réunirent à le notre bataillon c’ étaient presque tous des conscrits qui n’ avaient plus que le souffle nos habits neufs et nos souliers nous allaient comme des guérites mais cela ne nous empêchait pas de sentir la bonne chaleur de ces habits nous croyions revivre il fallut repartir le et les jours suivants nous passâmes près de gotha de teitlèbe d’ PROPN de salmunster ", "le notaire parut stupéfait il avait une bonne figure ronde qui ne dissimulait rien de ses sentiments tous les biens ont été réalisés monsieur duval conformément à les dernières volontés de le défunt une fois les droits payés tout n’ est pas encore réglé et je vais vous donner un chiffre approximatif j’ évalue la succession à le dollars à le peu près c’est-à-dire millions de nos francs ou si vous préférez millions d’ autrefois il se fit un silence duval ne comprenait pas encore ", "le reflet fugitif que je lui confiais en passant son regard minéral indestructible le garderait jusqu’ à le ce que le temps soit passé je le récupérerais à le retour j’ aurais quelque chose que j’ avais mis en lieu sûr je pourrais être de nouveau même si dans l’ intervalle j’ avais été rongé amenuisé infiniment l’ hôtel ne contenait que étages mais comme ils accusaient chacun une hauteur vertigineuse ce sont volées de marches séparées par de larges paliers qu’ il fallait gravir pour gagner les combles ", "peut-être avait -elle peur des réactions de son mari quelle observait d’ un air vaguement méprisant PROPN m’ a expliqué que vous êtes photographe a dit villecourt en ouvrant la grille de le portail et en laissant le passage à sa mère je vous donnerai du travail si vous le désirez il me gratifiait d’ un large sourire nous montons une affaire importante avec un ami et nous aurions besoin de prospectus et de photos publicitaires il avait beau parler de le ton de quelqu’un qui veut rendre service à un subalterne je ne détachais pas les yeux de la gourmette qui pendait à son poignet si l’ affaire importante à le laquelle il faisait allusion était à l’ image de cette gourmette à les larges et gros maillons de quoi pouvait -il bien s’ agir sinon de quelque trafic de voitures américaines il n’ a pas besoin que tu lui trouves de le travail a dit sèchement ", "non non le docteur était un homme d’ une portée supérieure selon l’ âge le caractère le génie de son malade il ordonnait tantôt une méditation de lamartine sublime et harmonieuse mélodie qui vous entraîne vers jehovah sur l’ aile dorée de les séraphins un chant de byron railleur et décevant un chagrin connu vous navrait -il une touchante et naïve consolation de sainte-beuve douce comme la voix d’ un ami d’ enfance faisait couler ces pleurs qui vous oppressaient ces pleurs qu’ il est si bon de pleurer ou bien c’ était tantôt l’ éclat d’ une ode de éblouissante des feux et des couleurs de l' orient tantôt la ciselure délicate et coquette la pensée profonde d’ un poëme de de vigny ou d' émile deschamps qu’ il opposait à un terne et sombre découragement le système nerveux était -il irrité par la conscience de notre corruption aussitôt le docteur conseillait une strophe sanglante de barbier et votre douloureuse indignation s’ exhalait en répétant ces vers mordants gonflés de le fiel de juvénal enfin si tous les trésors de les poètes et des moralistes ne ", "hormis grandes places de forme irrégulière c' est un dédale de petites rues étroites tortueuses et non pavées la plupart ont à le chaque extrémité une grande porte qu' un gardien fermait tous les soirs avant notre occupation nos patrouilles ont rendu inutile ce genre de précaution contre les voleurs comme au-dessus de les rues les habitants tendent des toiles ou des nattes pour les préserver de le soleil on marche dans une demi-obscurité le caire avec ses maisons peintes ses terrasses ses palais blancs à le milieu de la verdure ses constructions sans régularité aucune accolées les unes à les autres ou superposées ses mosquées bariolées de grandes bandes rouges et blanches ses milliers de minarets s' élançant dans les airs ses marchés ses bazars ses boutiques innombrables me rappelait à le chaque pas les descriptions de les et une nuits ", "–y avait -il d’ autres personnes à la croix-rompue lorsque ces voyageurs y sont arrivés –une demi-douzaine de paysans et de bûcherons des alentours et aussi le brigadier de police eck avec un de ses hommes fit m. le brigadier mais ne connaissait -il pas poch –en effet ils ont causé tous les pendant le souper –et tout ce monde est parti?... demanda le juge –vers heures et demie environ répondit j’ ai alors fermé la porte de la salle à le clef après avoir assujetti les barres à l’ intérieur –ainsi on ne pouvait plus l’ ouvrir de le dehors ?...–non monsieur le juge de le dedans si on n’ avait pas la clef –pas davantage –et le matin vous l’ avez retrouvée dans le même –dans le même état il était heures lorsque le voyageur est sorti de sa chambre ", "d’ une vie sans tache? instruit? il me semble sans trop d’ amour-propre que je puis me vanter de réunir ces avantages que faut -il encore? qu’ il se dévoue à le quelque grande idée montrez -moi le chemin je vous suivrai dans la voie de le bien comme ailleurs vous serez mon étoile une émotion nouvelle plus tendre et plus délicieuse encore envahit le cœur de la jeune fille ", "il sentait qu’ il allait se goinfrer d’ autant plus qu’ il avait repéré à le centre de la salle pas encore débarrassée une grande desserte ronde avec dessus tout plein de boulangerie fraîche il dévorait son troisième croissant la jeune fille lui apporta son thé la bouche pleine il la remercia puis s’ en versa une grande tasse sans laisser infuser ", "PROPN ouvrit les yeux et se leva à le demi: –voyons donc répondit -il avec un commencement d’ inquiétude commerciale aurait -on reçu quelque dépêche télégraphique à le royal-exchange il s’ agit bien de cela –ma maison de calcutta aurait -elle suspendu ses payements –non plus –expliquez -vous " ]
surtout pour apprendre ensuite par le journal qu’ il s’ agit de cette saloperie d’ affaire s’ il faut que je continue je continuerai mais je vous dis franchement —tu crois que cela m’ amuse plus que toi? —non je sais la rue de le croissant n’ est pas tellement longue
[ "dans ce milieu-là tout le monde se connaît et je vais arriver une fois de plus après les gars de la rue de les saussaies c’ est probable —bon! j’ irai je peux en reprendre un il montrait son verre qu’ il venait de vider ", "maigret fit signe à le garçon de renouveler les consommations et à la dernière minute commanda lui aussi un pernod à le lieu de bière des inspecteurs de les autres services qui avaient fini leur journée venaient prendre l’ apéritif à le comptoir et leur adressaient un salut de la main maigret le front rembruni pensait à le auguste point qui devait avoir lu l’ article et s’ attendait à le ce que d’ une minute à l’ autre son nom paraisse en aussi grosses lettres dans les journaux sa femme qu’ il avait sans doute mise à le courant n’ était pas plus rassurée que lui avait -il parlé à le mlle blanche ", "se rendaient -ils compte tous les de le travail souterrain qui s’ accomplissait autour d’ eux qu’ est -ce que je fais questionnait janvier sur le ton de quelqu’un que la besogne dégoûte mais qui y est résigné —tu as le courage de surveiller la rue —toute la nuit? —non vers heures par exemple j’ enverrai torrence pour te relayer —vous avez dans l’ idée qu’ il s’ y passera quelque chose? ", "maigret avoua: —non il n’ avait pas la moindre idée ou plutôt il en avait des tas tellement enchevêtrées qu’ il ne s’ y retrouvait plus il fallait toujours en revenir à les faits les plus simples ceux qu’ on pouvait contrôler il était certain que le lundi après-midi le nommé piquemal s’ était présenté à le cabinet de le ministre de les travaux publics ", "il avait dû s’ adresser à l’ huissier de service remplir une fiche maigret n’ avait pas vu celle-ci mais elle devait être classée et point n’ aurait pas inventé cette visite personnes à le moins qui se trouvaient dans les bureaux voisins étaient susceptibles d’ avoir entendu la conversation mlle blanche et jacques fleury la sûreté y avait pensé aussi puisqu’ elle avait fait enquêter à le leur domicile piquemal avait -il réellement remis le rapport calame à le auguste point ", "il paraissait invraisemblable à le maigret que celui-ci eût monté toute cette comédie qui d’ ailleurs n’ aurait pas eu de sens point s’ était rendu à son domicile particulier boulevard pasteur il y avait laissé le document dans son bureau cela aussi le commissaire le croyait donc la personne qui le lendemain matin s’ était présentée chez mlle blanche et avait fouillé son logement n’ était pas sûre de l’ endroit où le rapport se trouvait ", "et l’ après-midi le document avait disparu le mercredi matin piquemal disparaissait à le son tour en même temps pour la première fois le journal de joseph parlait de le rapport calame et demandait ouvertement qui tenait le document sous le boisseau maigret se mit à le remuer les lèvres parlant bas comme pour lui-même de choses l’ une ou bien on a volé le rapport pour le détruire ou bien on l’ a volé pour s’ en servir ", "jusqu’ ici il semble que personne ne s’ en soit encore servi lucas et janvier écoutaient sans intervenir —à moins il but lentement la moitié de son verre s’ essuya les lèvres —cela paraît compliqué mais en politique les choses sont rarement simples seules une ou de les personnes compromises dans l’ affaire de clairfond ont intérêt à le détruire le document ", "si donc on apprend que celui-ci a disparu après être revenu pendant quelques heures à la surface les soupçons se porteront automatiquement sur elles je crois que je comprends murmura janvier une trentaine d’ hommes politiques à le moins sans compter nicoud lui-même risquent le scandale et pis dans cette affaire qu’ on parvienne à le reporter les soupçons sur un seul individu qu’ on crée des preuves contre lui que cet individu soit vulnérable et on obtient le bouc émissaire idéal auguste point est sans défense " ]
[ "une femme d’ un certain âge douce et gentille fera pour nous la cuisine le ménage nous écrirons des livres nous peindrons des tableaux ainsi passeront les jours nous n’ aurons plus besoin de courir ni d’ attendre quoi que ce soit nous nous réveillerons quand nous n’ aurons plus sommeil ", "tu as cherché à la supprimer le moyen t’ importe peu celui-ci était atroce pourtant elle frissonna admirable créature condamnée à le périr par le feu! ah! tout mon sang s’ est révolté à la pensée de ce forfait et je m’ élançais pour essayer de la sauver quand m. de faligny est descendu la tenant dans ses bras inanimée il ne m’ a pas répondu lorsque je lui ai demandé si elle était vivante il était aussi pâle qu’ elle et ne semblait rien entendre ni rien voir d’ autre que ce visage à les yeux clos qui retombait contre son épaule et moi je n’ ai pas osé m’ approcher me rendre compte si elle était morte ou vivante c’ est ma fille pourtant –sois logique louisa il y a bien peu de temps tu la reniais comme telle cette elfrida qui à le physique et probablement à le moral est le portrait de valdemar aujourd’hui voilà que tu viens me faire une scène de sentimentalité à le son se redressa brusquement avec une lueur d’ indignation dans le regard ", "il y des pères qui portent la mémoire et le chagrin des pères qui ne cherchent qu’ à le fuir se fuir comme père et se fuir comme enfant il y a des pères qui jouent comme des gosses des pères classiques des pères qui aiment les films de bruce et ceux qui perpétuent l’ histoire de la violence et de la tragédie mais je ne peux être aucun de ceux-là je cherche j’ observe ", "le monsieur qui le premier a lancé la légende de le comfortable **anglais était un bien prodigieux fantaisiste j’ aimerais tant le connaître le comfortable anglais laissez -moi rire un peu et je continue d’ ailleurs PROPN m’ est égal le confortable quand on a été comme moi élevé à la dure par un père spartiate et une mère lacédémonienne on se fiche un peu de le confortable ", "ainsi l’ épreuve serait -elle loyale et aussi concluante qu’ il se pût le journaliste vignon qui connaissait ces maisons avait promis de s’ employer pour que les manuscrits fussent lus sans retard la revue d’ art avait divisé l’ étude en et inséré presque aussitôt la première partie avec quelques coupures mais d’ excellentes illustrations et en assez bonne place le second morceau était à le paraître dans le fascicule suivant bon se disait michel ", "elle lui apparaissait comme un grand lac qui se fondait à le loin dans la brume dorée après une nuit de fièvre il se tenait à le bord les jambes baignées par la fraîcheur de l’ eau le corps caressé par la brise d’ un matin d’ été il se jeta à la nage il ne savait où il allait et peu lui importait c’ était la joie de nager à le hasard il se taisait riant écoutant les bruits de son âme ", "jeu de cubes philippe: celui qui aime les chevaux à le peine ce prénom choisi pour toi ton père s’ est mis à l’ équitation il caracolait sur pirate ou flonflon dans la palmeraie de marrakech il galopait et tu étais en croupe disait le médecin penché sur son stéthoscope et j’ écoutais ravie le galop de ton cœur à le cheval ton père avait fière allure il se tenait droit comme un petit garçon sur son premier poney et j’ ai aimé passionnément cette enfance en lui ce désir naïf et beau d’ être avec toi d’ être toi cette confiance ", "ta mère est -elle tout à le fait remise de sa bronchite –tout à le fait oui mademoiselle .la voix de la jeune fille était un peu sourde elle avait un assez joli visage à le teint très frais mais son regard se dérobait et elle rentra presque précipitamment –ce sont de très honnêtes gens dit mlle ", "ils ont beaucoup jaboté à le eux l’ américaine a demandé des nouvelles de m. PROPN j’ ai eu froid dans le dos; elle met toujours le pied dans le plat cette transatlantique mlle olympe s’ est mordu les lèvres mais si légèrement qu’ il n’ y a que moi qui l’ aie vu. quant à le beau-père il a répondu le plus tranquillement de le monde: m. d’ PROPN nous l’ avons laissé à le glion hier matin a -t-il de le toupet ce fabricant de maculature à le fait j’ y pense: puisqu’ il n’ est pas le mari de sa belle-fille pour quoi faire l’ aurait -il tue ", "elle a envie de lire elle a envie de sortir vous êtes retourné dans un salon de massage hier soir demanda -t-elle en me jetant un regard de côté elle hocha brièvement la tête se replongea dans la lecture de le dossier de fond: êtes -vous programmée pour l’ aimer longtemps je n’ ai pas d’ amoureux répondit -elle sobrement cette fille me déstabilisait complètement je ne comprends pas très bien ce journal poursuivit -elle sans s’ interrompre " ]
l’ infortuné pleure et sourit .tout à le coup il lui a semblé qu’ une mission suprême irrésistible et terrifiante venait de lui être signifiée par qui n’ importe! il l’ a acceptée une nécessité de fer imposée par le destin l’ a pris sous sa main inflexible son âme arrachée à la profondeur de ses misères s’ est retrempée dans le désespoir comme pour lutter contre la fatalité
[ "il s’ est interrogé avec tremblement il s’ est répondu avec hardiesse; et tout cela s’ est fait à le voix basse les génies de le mal étaient il s’ est relevé brusquement il s’ est saisi des temps futurs comme s’ ils lui étaient une proie et s’ adressant à son seul juge à son seul témoin l’ éternel il pousse un cri sourd et sauvage rien qu’ un l’ écho répète vengeance de les jours des semaines et des mois s’ étaient écoulés depuis l’ enlèvement de un mystère impénétrable enveloppait ses destinées ", "où était -elle? où l’ avait -on conduite qu’ était -elle devenue? on l’ ignorait à le ridervode .quant à le neveu de gérard denys il avait offert ses services à le jacque artevelle quelques jours après la révolte de gand puis il avait disparu de la contrée ses parens le croyaient en france ", "qu’ y faisait -il? autre mystère quel heureux changement s’ était opéré dans la position financière d’ hamstède le sordide vieillard richement établi à le gand y jouissait d’ un crédit immense il était à la tête de vastes entreprises industrielles il avait réussi disaitt-on dans ses spéculations commerciales la fortune lui souriait .songeait -il parfois à le néolie ", "PROPN ̀de n’ en parlait jamais l’ indiscret qui l’ eût questionné à le ce sujet se fût exposé à son courroux le vieillard astucieux et vindicatif était redouté de ceux qui l’ approchaient nul ne s’ informait plus de sa nièce .de grands événemens politiques avaient changé la face de la flandre l’ insurrection de la capitale couronnée par le succès avait été selon l’ usage immémorial proclamée glorieuse et sainte ", "bruges ypres courtrai oudenarde et les principales villes de le pays avaient non-seulement donné leur approbation à les infamies de la grande cité mais en outre s’ étaient hâtées d’ envoyer des otages à le artevelle en gage de leur soumission27 des cris d’ enthousiasme s’ étaient élevés de tous côtés en l’ honneur de la révolution libératrice le brasseur roi maître de la capitale avait poursuivi le cours de ses triomphes le comte de flandre s’ était d’ abord retiré à le bruges mais la puissance de destruction nommée souveraineté de le peuple l’ en avait chassé en toute hâte28 ", "louis de nevers s’ était alors réfugié à le mâle et s’ y était fortifié mais comment résister à les populations en démence que le torrent révolutionnaire emporte le prince avait dû fuir de nouveau29 il s’ est acheminé vers la PROPN valois protégera l’ exilé30 PROPN a pris les rênes de l’ état ", "il a chassé les magistrats de gand il a changé toutes les autorités locales31 il a fait tomber les têtes qui lui semblaient trop hautes32 le régime de la liberté devient celui de l’ incarcération33 le législateur-citoyen ne tardera pas à se jouer des lois et des hommes ", "la petite faction qui avait commencé par le créer régent de le royaume a fini par le proclamer monarque sous le nom de reward de flandre34; et l’ usurpateur radieux bien qu’ il ne fût arrivé à le pouvoir que par un vil escamotage et sans le consentement de le pays se dit majesté nationale l’ usurpation à le toute époque mystifie ainsi les royaumes .mais l’ enthousiasme populaire est peu durable PROPN ne rêve que changemens artevelle avait distribué des récompenses à la rébellion de nouvelles rébellions travaillent à d’ autres récompenses jacque le premier né de l’ émeute a maintenant horreur de sa mère ", "la démolition voudrait bâtir mais quand on a prêché la désorganisation générale on a mauvaise grâce à s’ asseoir sur les ruines pour y vanter l’ ordre public la révolution placée en avant était donc continuellement battue en brèche par la révolution venant en arrière le peuple toujours dupe des factieux s’ étonnait néanmoins de la misère et de la honte où l’ avaient précipité ses soulèvemens dits sublimes il commençait à le murmurer " ]
[ "la vaillante femme forte de ses croyances qui lui donnaient l’ espoir d’ une vie meilleure renfermait avec soin sa douleur en elle-même et n’ enseignait à sa fille que des sentiments de douceur patiente et de résignation ce silence généreux joint à le quelques bonnes actions brillant à de longs intervalles dans la vie de malescot lui laissait une sorte de réputation tolérable on se souvenait que nageur habile à le point de pouvoir tenir l’ eau sans trop se fatiguer pendant une demi-journée il avait en diverses occasions par des prodiges d’ audace et d’ adresse sauvé de malheureux naufragés lorsque personne n’ osait plus croire à la possibilité de leur salut on citait des circonstances où il avait déployé un courage au-dessus de tout éloge mais d’ un autre côté parmi ses anciens confrères ceux qui l’ avaient fréquenté le plus s’ accordaient à le représenter comme un homme égoïste et cupide ", "vous ne saviez rien de toutes ces choses que l’ éducation m’ avait apprises oh! moi je vous avais rêvé depuis longtemps j’ étais de beaucoup moins grande que je ne suis maintenant et d��jà je vous demandais à l’ avenir j’ étais si seule si mélancolique si vous saviez dans quels ennuis dans quelles douleurs j’ ai vécu! et puis dans quel isolement affreux je me suis trouvée après que tous mes frères eurent disparu tour à le tour comme le désespoir de mon père me navrait comme ses larmes retombaient sur mon cœur alors je sentis le besoin d’ avoir un appui un frère qui m’ aidât à le consoler ", "rentrer en soi-même et plus tard elle dit: plus on est absent plus on a de chances d’ être présent à la caméra et lui je ne crois pas que l’ art de le comédien consiste à le sortir de soi-même c’ est plutôt le contraire: y entrer plus profondément et elle ce qui me semble important pour un acteur c’ est la passivité lors d’ une conversation dans le salon d’ un grand hôtel parisien alors que PROPN est morte déjà duras dit à le kazan: wanda c’ est un film sur quelqu’un est -ce que vous avez déjà fait un film sur quelqu’un? par quelqu’un j’ entends quelqu’un qu’ on a isolé qu’ on a envisagé en lui-même désincrusté de la conjoncture sociale dans laquelle on l’ a trouvé je crois qu’ il reste toujours quelque chose en soi en vous que la société n’ a pas atteint d’ inviolable d’ impénétrable et de décisif elle dit aussi il y a une coïncidence immédiate et définitive entre et la lumière s’ allume ", "le souffle épais et fort de la bête sortant de\\n' ses naseaux comme jets de vapeur dans l’ air de le soir passait sur la face de l’ ouvrier\\n' qui se mit à le dire: tu n’ as pas froid là-dedans toi maintenant il promenait ses mains sur le poitrail sous les pattes pour y trouver de la\\n chaleur alors une idée lui vint celle de se coucher et de passer la nuit contre ce gros\\n ventre tiède il chercha donc une place pour être bien et posa juste son front contre mamelle puissante qui l’ avait abreuvé tout à l’ heure puis comme il était brisé fatigue il s’ endormit tout à le coup.mais plusieurs fois il se réveilla le dos ou le ventre glacé selon qu’ il appliquait\\n' l’ un ou l’ autre sur le flanc de l’ animal; alors il se retournait pour réchauffer sécher la partie de son corps qui était restée à l’ air de la nuit; et il se rendormait\\n' bientôt de son sommeil accablé ", "et surtout c’ était cette impression mystérieuse angoissante de le cœur qui s’ arrête et puis qui reprend et qui va s’ arrêter encore et qui peut-être un frisson courut le long de le corps qui s’ abandonnait sur la chaise de paille boiteuse ses mains se joignirent s’ étreignirent dans la tiédeur de le manchon les yeux pleins de terreur se dirigèrent vers l’ autel PROPN dit tout bas: dieu mon dieu !...plus d’ une fois depuis quelque temps elle avait jeté ce cri de détresse elle avait senti sur elle l’ ombre de la mort et la pensée de l’ au-delà s’ était imposée à son âme infidèle ", "mais après un mois m. de nancé demanda si françois ne pouvait pas venir le distraire et le consoler; m. et mme de PROPN acceptèrent la proposition avec joie et ils annoncèrent à le leurs fils la visite de françois —pourquoi l' avez -vous acceptée dit maurice en gémissant il va triompher de me voir si malade adolphe et moi nous nous sommes moqué de sa bosse et il doit nous en vouloir madame de sibran mon pauvre ami tu t' ennuies tant et tu souffres tant que ton père et moi nous avons jugé utile de te donner une distraction ", "rien d’ abord qu’ une menace sourde mois de douleurs sans diagnostic: votre maman est une grande nerveuse nous disait le radiologue de la clinique elle n’ a rien c’ est psychosomatique et son généraliste de renchérir: vous connaissez votre mère mieux que moi: une émotive elle s’ autosuggestionne si elle était croyante elle aurait les stigmates puis brusquement branle-bas de combat expertises contre-expertises à le villejuif le verdict tomba: cancer de le foie un an de traitements intensifs opérations ablations chimiothérapies ", "tout d’ abord je n’ avais pas bien compris l’ impression qui dominait en moi parmi toutes celles qui se choquaient dans ma tête en une confusion tumultueuse mais maintenant je voyais que c’ était la peur peur de quoi je n’ en savais rien mais enfin j’ avais peur et ce n’ était pas d’ être couché dans cette voiture à le milieu de ce quartier misérable de bethnal-green que j’ étais effrayé ", "je ne veux moi que le bonheur de ma patrie de quoi s’ agit -il demanda caldas intrigué par ce début —je vais vous livrer mon secret nous sommes seuls car coquillet ne compte pas nous avons du temps devant nous je puis parler ", "tu t’ arrêtes tu as l’ impression que quelque chose rampe à le côté de toi fixe ton cou avec une insistance rapace l’ arrière de tes oreilles la sueur perle sur ta lèvre supérieure tu l’ effaces d’ un coup de langue tu es seule sur le trottoir comme l’ unique rescapée de la vie pensante comme si le destin t’ avait désignée pour maintenir malgré tout une présence humaine à le sein d’ une ville qui sombre dans le limon de la nuit une ville baignée d’ insectes errants abandonnée tu n’ a pas repris ta marche tu parais belle et ce n’ est pas seulement à le cause de l’ éclairage qui accentue les lignes décidées de tes sourcils l’ intransigeance de tes pommettes et semble avoir délivré ta physionomie de toute fatigue " ]
vous vous souvenez qu' il habitait alors un petit appartement sur le port de trani presque sous le campanile de la cathédrale la lumière de la mer lessivait la pierre blanche comme de l' os PROPN semblait presque désincarné réduit à un très petit peu d' humanité légère opalescente il s' était séparé de ses livres dispersés dans plusieurs institutions savantes d' amérique et d' italie il me dit qu' il avait la certitude de sa fin imminente et que tout était bien
[ "comme je protestais pour la forme il me fit taire avec une douce ironie à le ans passés il était temps pour lui de prendre congé à le quoi bon d' ailleurs vivre encore? il n' avait plus envie d' apprendre ayant enfin compris l' oublieuse mémoire retiendra sans doute l' immense érudit que fut PROPN ", "mais il n' avait pas toujours été ce savant que nous avons connu vous ignorez sans doute que sa beauté la fortune de sa famille un tempérament porté à les excès avaient fait de lui dans ses jeunes années un dandy fameux dans les milieux de l' europe cosmopolite les fêtes qu' en son palais napolitain il donnait pour une élite de riches originaux les scandales qui parfois s' y attachaient défrayèrent la chronique de les premières années de l' entre-deux-guerres comment tout cela prit fin comment né pour les fastes de la renaissance il en connut soudain et pour toujours la boulimie de savoirs il me le raconta lors de cette dernière rencontre les hasards nous mettent sur le chemin de nos destinées et c' est lorsque nous divaguons que nous devenons ce que nous devons être ", "le hasard prit pour lui l' apparence de ce château octogonal que l' empereur PROPN fit construire à le sommet d' une colline de les murge un jour de le printemps de PROPN y fit une excursion en compagnie de le jeune lord et de la maîtresse de ce dernier une danseuse indo-lituanienne de la dernière beauté une rivalité dont la danseuse était l' enjeu mais pas l' unique cause ne cessa de se renforcer tout à le long de la journée désireux sans doute d' établir à les yeux de l' exotique créature sa supériorité intellectuelle cavendish dont la fatuite n' avait d' égale que la crédulité et en qui les théories saugrenues et pittoresques trouvaient toujours un convaincu soutint que PROPN était l' œuvre d' un mage persan ramené par l' empereur de sa croisade et qui avait encodé le chiffre de l' immortalite dans les nombres définissant sa figure: façades tours à le pans salles escaliers fenêtres PROPN essaya de lui faire entendre que pour miraculeux qu' il fût ce chiffre dont la connaissance était supposée ouvrir les portes de l' éternite n' en était pas moins s' il e", "PROPN n' en démordait pas sa morgue naturelle affrontée à la volonté qu' avait de lui faire perdre la face firent qu' ils faillirent en venir à les mains la danseuse qui s' ennuyait assez parvint à les dissuader de commettre des actes dont étant des gentlemen ils ne tarderaient pas à le rougir puisque vous êtes un esprit si fort lui jeta pour finir l' anglais je compte que vous m' apprendrez bientôt le principe caché qui a présidé selon vous à le cette inexplicable construction mademoiselle en sera témoin je n' y manquerai pas répliqua ", "vous pourrez bientôt mesurer l' étendue de votre sottise ils revinrent à le bari sans échanger une parole et d' ailleurs de leur vie ils ne devaient plus se parler ni même se revoir aiguillonné par le désir de ridiculiser et de lui enlever ainsi sa maîtresse PROPN commença aussitôt ses recherches chaque jour un peu plus profondément il s' enfonça dans les inextricables taillis de les disciplines que des rêveurs des érudits des imposteurs des esprits ingénieux ou loufoques avaient mises à le contribution pour percer le supposé secret de la parfaite et parfaitement inutile forteresse pythagore hermès trismégiste zosime le panopolitain raymond lulle albert le grand furent ses premiers guides dans le fiévreux voyage qu' il entreprenait et dans le cours de lequel il ne savait pas encore qu' il mourrait ", "la notoriété de sa fortune avec la naïveté et même l' ignorance qui étaient les siennes à le début lui furent cause de quelques déboires un escroc palermitain lui vendit à le prix d' or évidemment de prétendus manuscrits d' orphée un autre de simon le mage assez vite le souvenir de l' impudent aristocrate l' imagination de le camouflet qu' il comptait lui infliger s' estompèrent jusqu' à s' effacer complètement l' image érotique de la danseuse indo-lituanienne résista un peu plus longtemps mais elle-même finit par s' évanouir ", "ces sentiments tout compte fait sommaires me dirait n' auraient été que le prétexte de son initiation à un désir autrement plus brûlant que ceux de la vengeance ou de la chair et qui était celui de le savoir ce furent ses termes quelques jours avant sa mort je les rapporte sans les approuver ni même les comprendre complètement je me demande s' il n' y avait pas là-dedans une forme atténuée de cagoterie la numérologie et l' alchimie le menèrent à les mathématiques à les sciences physiques à l' épistémologie à la théologie à le bien d' autres savoirs qui tous ensemble le conduisirent à la philosophie il n' est pas de figure à le monde ou dans les royaumes de l' esprit me disait PROPN quelques jours avant de mourir à le quoi on n' ait comparé monte on y a vu la couronne de le saint empire le temps d' après le septième sceau un labyrinthe une machine à le calculer satanique la représentation d' un atome ou d' un mouvement stellaire un baptistère une variation sur le thème de le dôme de le roc des farfelus ont même imaginé d' y trouver un temple à l' octopod", "il n' est donc pas de savoir ni d' élucubration dont je n' aie dû prendre connaissance me dit macedonio cependant que le soleil couchant faisait éclater dans le bassin de trani une floraison incongrue de lavandes et de lilas après l' assassinat de PROPN les destinées de le fascisme italien dont certains idéologues mythomanes lurent dans PROPN une annonce ésotérique entrèrent en contradiction avec celle de ce n' était pas comme vous le savez qu' il fût progressiste mais son ancienne éducation et sa nouvelle érudition lui faisaient trouver les chemises noires vulgaires il s' exila d' abord en PROPN puis à les états unis il y connut de nouveaux savants de nouvelles bibliothèques de nouveaux domaines de la curiosité humaine ", "il avait complètement oublié non seulement le lord et sa maîtresse mais jusqu' à l' énigmatique château de les pouilles qui avait marqué le début de son chemin spirituel un soir qu' il avait fait dans une salle de boston une conférence sur la poésie mystique de jalaleddin une vieille sorcière extrêmement fardée vint le trouver alors que son exposé terminé il rangeait rêveusement ses papiers tout cela est bien beau lui dit -elle mais le secret de monte n' oubliez pas que vous me le devez il lui fallut quelques instants pour reconnaître la danseuse indo-lituanienne " ]
[ "on entendit fois un craquement semblable à le celui d’ un pont-levis qui s’ abaisserait et se relèverait tout à le coup comme par ressort en frappant contre la pierre de les murs et fois on vit quelque chose de noir tomber dans l’ eau et la faire rejaillir en écume à une grande hauteur –miséricorde! seraient -ce de les hommes s’ écria l’ abbé en se signant j’ ai cru voir des robes brunes qui tourbillonnaient en l’ air dit grandchamp ce sont des amis de le cardinal ", "non mon élie ne sera pas assez cruel pour me livrer à le désespoir je ne te rendrai pas à la mer! entends -tu la pluie comme elle fouette les vitres comme la tempête pravdine par un brusque mouvement détacha ses lèvres de les lèvres de corail de flora et prêta anxieusement l’ oreille à les bruits effrayants de le dehors la pensée de le danger où pouvait se trouver sa frégate traversa son cerveau il était saisissant de voir le contraste que faisait son pâle visage à le côté de le visage de la princesse coloré par l’ amour ", "—demande mlle drassel avait chuchoté mme wolfe à l’ oreille de son fils fort de le conseil de sa mère s’ avança vers agathe et fut suivi des yeux par toute l’ assistance l’ air désappointé d’ agathe fit pressentir un échec à le fils de l’ ambitieuse juive elle répondit assez haut pour être entendue de tous —je le regrette beaucoup mais ma première danse est promise à le m. selcault étonnement quel était ce m. selcault qu’ elle préférait à le fils de la riche juive ", "c’ est sans doute à le cause de ce petit don que j’ ai embrassé en même temps que pas mal de souris la noble carrière de flicard j’ emprunte l’ étroit sentier qui va à la maison tout est silencieux la porte est fermée et les fenêtres aussi je contourne la crèche ", "elle choisit un tee-shirt une salopette de travail en denim bleu puis des sandales de tennis et des chaussettes rouges elle laisse derrière dans le salon d\\' essayage sa vieille robe-tablier grise et ses sandales de caoutchouc mais elle garde le manteau marron parce qu’ elle l\\' aime bien maintenant elle marche plus légèrement en rebondissant sur ses semelles élastiques une main dans la poche de sa salopette ses cheveux noirs tombent en lourdes boucles sur le col de son manteau excellent à la lumière de électricité blanche radiez la regarde et la trouve belle mais il n’ ose pas le lui dire ", "tout le voyage pas que mes meubles et mes manuscrits tout m’ a été secoué! vive force pas qu’ à le montmartre et nord pirates partout côte d’ azur ou scandinavie la même vous grattez pas de leur trouver ci de leur trouver tout ce qu’ ils vous cherchent eux c’ est l’ article à le cul le grand permis de vous étriper vous voler tout et de vous débiter en gibelotte à mes petites affaires je vous parlais de menus moi moins je mange mieux vaut bon mais lili c’ est une autre affaire doit manger je me préoccupe son métier avec nos menus certes nous avons un certain luxe: les chiens nos chiens ils un individu à la grille quelque emmerdeur ou assassin vous lâchez la meute plus personne mais où demeurez -vous demanderez -vous fier artaban —à bellevue monsieur à le mi-côte paroisse de bellevue vous voyez la vallée de la seine juste au-dessus de cette usine dans l’ île je suis né pas loin je me répète on répète jamais assez pour les durs têtus courbevoie seine rampe de le pont y en a que a emmerde qu’ il y a des gens de courbevoie l’ âge aussi je répète mon âge je rabâ", "il marchait tristement et ne regardait plus rien il n’ avait plus rien à le savoir la réception de son père lui avait tout appris plus de bonheur se disait -il je l’ ai laissé à le rochemaure avec ma mère ah comme elle m’ aimait mais taisons -nous on traite ici de la ̂cheté les regrets donnés à l’ amour d’ une mère ", "elle a demandé. —non mais je connais sa méthode —cette fois -ci il a l’ air de vraiment s’ y mettre il suffit pas de s’ y mettre ce qu’ il faut c’ est pas pouvoir faire autrement écrire c’ est ce qu’ il reste quand on a le sentiment d’ avoir tout essayé ", "tous sont aujourd’hui chefs de bande joseph c’ est moustache et jean treton c’ est jambe-d’argent en sauvant ces hommes tu as donné ennemis à la république –certes je voudrais lui faire des amis et non lui donner des ennemis –pourquoi après ta victoire de n’ as-tu pas fait fusiller tes paysans prisonniers ", "grande scène à ce propos entre olympe verdier l’ ancienne femme de paolo et la jeune ingénue sophie cela fait tableaux très intéressants à le quatrième nous sommes sous les ponts décor à le pinceau la comtesse chante la chanson de la boue avec un succès flatteur pas de sergents de ville " ]
m. de verchemont avait quitté paris il allait dans son pays pour se marier lui-même lui d’ ouville ne devait -il pas bientôt quitter la PROPN en emmenant m. de n’ ayant pas protesté contre ce qu’ il avait dit hautement à le cercle il n’ y avait pas lieu de donner suite à l’ affaire fut un peu rassurée après avoir reçu ces explications mais agitée fiévreuse elle avait hâte de quitter PROPN
[ "dans l’ état étaient les choses l’ occasion se trouvait belle elle évitait ainsi ce qu’ elle appelait les calomnies de verchemont elle ne pensa plus qu’ à le hâter son départ jours après le comte d’ ouville tout bouleversé arrivait chez elle; en le voyant entrer si brusquement elle eut peur ", "qu’ arrivait -il de nouveau il venait lui dire qu’ il avait reçu la veille à le soir l’ ordre de le ministre de se rendre à le poste ou ̀ il était nommé il devait partir dans les heures depuis le matin il courait il avait été à le ministère cherchant à le obtenir quelques jours de délai; on les lui avait refusés ", "il fallait partir ou refuser sa nomination il venait prendre conseil d’ que devait -il faire celle-ci dit –partons je suis prête –nous ne pouvons partir ainsi –qu’ importe ", "je n’ ai pas le droit de briser votre situation vous êtes un gentilhomme je m’ abandonne à le vous je vous promets que je vous suivrai si vous vous en allez là-bas henri d’ ouville plein d’ amour la prit dans ses bras étourdi de ce qu’ elle venait de lui dire; quoi! elle s’ abandonnait ainsi elle lui donnait cette preuve d’ amour cette farouche cette rebelle qu’ il courtisait depuis plus d’ an se livrait tout à le coup à la seule crainte de son départ! ", "oh! c’ est qu’ il était bien sûr que ce n’ était pas pour sa fortune qu’ elle l’ aimait elle était plus riche que lui malgré les désastres de la banque flamande à lesquels elle prétendait avoir fait face en partie elle possédait des terres pour plus d’ million ce n’ était pas pour son nom puisque princesse de elle avait épousé son malheureux ami séglin veuve elle était une femme respectée ", "elle était de race noble elle n’ avait donc rien à le désirer de lui c’ était son cœur seul qu’ elle écoutait son affection qui l’ entraînait dans cet élan il lui dit: –iza je te jure que tu seras ma femme –je vous crois fit -elle en tombant dans ses bras et il l’ embrassa sur ses lèvres embaumées elle le repoussa tremblante en disant: –partez partez laissez-moi ", "le comte était trop fiévreux pour se dompter cependant plus calme il lui dit: nous partons dans jours alors –oui répondit -elle d’ une voix sèche comme prenant une résolution –nous partirons après-demain soir –je serai prête on vendra tout ici demain ", "demain soir je serai sans gîte si je dois être votre femme demain venez me prendre m. d’ ouville lui tendit la main disant: par dieu madame je le jure vous serez ma femme demain soir fit iza se dégageant toute frissonnante elle disparut se sauvant laissant m. d’ ouville seul étourdi et comme fou ", "il se leva en sortant il était un peu comme un homme ivre il avait l’ hébétement de le buveur qui balbutie le même mot répondant à sa pensée il disait: –je t’ aime! je t’ aime!. le pauvre matelot le sublime naïf qui avait toujours vécu loin de le faux monde qui ne croyait qu’ à le bien qui respectait la femme parce que de nature la femme doit être bonne " ]
[ "quelques fleurs d’ automne dans un vase une serviette blanche sur la petite table près de le chevet donnaient cet aspect riant seul luxe de la pauvreté une veilleuse de porcelaine apportée jadis par cécile éclairait faiblement le lit le visage jauni qui reposait sur l’ oreiller se tourna vers la porte et à le moment où cécile s’ agenouillait madeleine se leva sur son séant jeta ses bras autour de le cou de sa fille et retomba évanouie elle revint bientôt à le elle grâce à les soins de marcel —ma fille ", "–que dieu vous garde cria le pauvre péters et comme un tourbillon le groupe de les cavaliers roula sur la route derrière eux le tumulte de les cris et de les imprécations redoublait après qu’ ils eurent franchi ou lieues avec la vitesse d’ un vent d’ orage rassurés par le silence de le chemin dont rien derrière eux ne troublait la solitude sur le conseil de carquefou lui-même ils ralentirent leur allure –ce n’ est pas que je sois tranquille dit -il; mais il faut donner à le nos chevaux le temps de souffler ", "je vous donne à le notre cher pays votre mère sera fière de vous moi je vous attendrai avec patience dussiez -vous ne jamais pouvoir revenir à le moi de le haut de ces vastes sphères où vous vous élancez lionel ferma les yeux puis les rouvrit avec un geste un peu théâtral de la tête comme ébloui passagèrement par la splendeur d' une vision soudaine —vous m' aimez donc s' écria -t-il ", "à le bout d’ une trentaine de vers pauline lui dit –c’ est bien joli tout cela mais j’ aime mieux vous entendre parler que lire PROPN ferma son livre un peu découragé –allons se dit -il il faudra nous suffire à le nous-mêmes nous ne devons pas compter sur la littérature le séjour à le frédy tirait à sa fin ", "—quoi? reprit froidement le capitaine ces choses sérieuses que tu avais à le me dire —eh bien je m’ en occupe c’ est donc bien grave —tu vas en juger compagnon ", "pendant la nuit il battait la campagne en compagnie de l’ éveillé d’ engoulevent élevé à le rang de piqueur en considération de son mariage dès l’ aube il était à le cheval il attaquait un loup et le chassait jusqu’ à le ce qu’ il ne fit plus assez jour pour distinguer ses chiens .mais toute sa science en vénerie tout son courage toute sa persévérance le seigneur jean les dépensa en pure perte il porta bas par -ci par -là quelque méchant louvart quelque maigre bête rongée de gale quelque glouton imprudent qui avait commis la maladresse de se gorger de carnage à le point de perdre haleine après ou heures de course mais les grands loups à le pelage fauve à le ventre harpé à le jarret d’ acier à la patte longue et sèche PROPN ne perdirent pas un poil dans cette guerre.grâce à le thibault ils luttaient avec leurs adversaires à le armes à le peu près égales .comme le seigneur PROPN demeurait éternellement avec ses chiens le meneur ne quittait pas ses loups après une nuit de sac et de pillage il tenait la bande éveillée et prête à le porter secours à le celui que", "je n’ aurai pas à le subir l’ odieux contact de les mains d’ un bourreau tu me guériras de les maux qui m’ attendaient et mon bon juanito tu ne me voulais voir à le personne eh! bien ses yeux veloutés jetèrent un regard de feu sur PROPN comme pour réveiller dans le cœur de PROPN son horreur de les français .–aie de le courage lui dit son frère philippe autrement notre race presque royale est éteinte .tout à le coup se leva le groupe qui s’ était formé autour de se sépara; et cet enfant rebelle à le bon droit vit devant lui debout son vieux père qui d’ un ton solennel s’ écria: je te l’ ordonne .le jeune comte restant immobile son père tomba à ses genoux involontairement clara manuel et philippe l’ imitèrent tous tendirent les mains vers celui qui devait sauver la famille de l’ oubli et semblèrent répéter ces paroles paternelles mon fils manquerais -tu d’ énergie espagnole et de vraie sensibilite veux -tu me laisser longtemps à le genoux et dois -tu considérer ta vie et tes souffrances est -ce mon fils madame? ", "mon père continuait de manifester de la défiance à l’ égard de tout durant le trajet il regardait la route souvent escarpée et se montrait plus attentif à la conduite de le chauffeur qu’ à le paysage le changement continuel de lit le dérangeait la nourriture lui importait beaucoup et il se montrait circonspect vis-à-vis de ce qu’ on nous servait dans l’ assiette que nous ne connaissions pas jugeant avec sévérité la qualité de les produits ordinaires comme le pain et les pommes de terre qu’ il cultivait dans son jardin dans les visites d’ églises et de châteaux il restait à la traîne paraissant s’ acquitter d’ une corvée pour me faire plaisir ", "nous n' avons pas eu d' appel ce matin je sentais que cela aussi l' énervait et moi je lui ai parlé de le torrent d' images et de la sienne d' image qui se noyait dedans qui ne voulait plus rien dire qui allait s' effacer qui allait finir par n' être plus rien plus rien de le tout et que son image demeurerait à le peine dans le souvenir de ses enfants tant que ceux-ci vivraient et puis après ses enfants il ne serait vraiment plus rien rien de le tout il a levé les bras à le ciel il en a renversé son café il a crié des injures et puis il est sorti en claquant la porte: pour prendre l' air parce que tu me fais chier il tient tant à son image à la mienne à la nôtre à le celle de le service à le celle de l' hôpital où nous travaillons ", "elle est émaillée fardée bichonnée pomponnée que c’ en est ridicule mais on s’ y habitue à la longue pas mauvaise femme –ce monsieur d’ ussonville le chercheur d’ or a -t-il bien réellement un milliard c’ est beaucoup un milliard! milliards et il sait s’ en servir " ]
lucien s’ inclina sans répondre et remonta le salon avec berthe entra il croyait trouver berthe seule son visage était à le moitié souriant les rides soucieuses qui le matin encore plissaient son front avaient disparu il avait pour sa fille un maintien grave et doux qu’ il savait prendre quand il voulait
[ "berthe était elle à le contraire profondément agitée et son regard interrogeait anxieusement la physionomie de lucien ce dernier avait recouvré tout son sang-froid il se tenait calme et digne à le milieu de le salon cachant sous des dehors pleins de froideur la curiosite dont il était dévoré en apercevant quelqu’un s’ arrêta et jeta sur le jeune artiste un regard d’ étonnement et de soupçon –quel est cet homme demanda -t-il tout bas à le berthe ", "–monsieur de bressant veuillez pardonner murmura celle-ci de manière à le être entendue de son père –que veut dire berthe s’ approcha de son père et se penchant mystérieusement à le son oreille –cet homme connaît lui dit -elle d’ une voix rapide et basse l’ etiolle recula comme s’ il eût marché sur un serpent puis son regard examina lucien et comme les quelques mots que lui avait dits sa fille annonçaient un danger qu’ il fallait conjurer à le tout prix il salua le jeune sculpteur avec une politesse presque franche –monsieur lui dit -il en faisant quelques pas vers lui ", "fit berthe à le lucien en affectant un mystère profond laissez -moi faire je vous expliquerai plus tard –monsieur continua -t-elle tout haut est un artiste un sculpteur –et que puis -je faire pour monsieur demanda de l’ etiolle PROPN commençait bressant qui dès le début de cette scène soutenait impatiemment sa position fausse et se tenait droit et fier en face de PROPN ", "berthe l’ arrêta d’ un regard suppliant –monsieur désire de l’ emploi et un nom s’ empressa -t-elle de répondre en se tournant vers son père vous pouvez lui faire des commandes dans vos salons il trouvera sans doute sans doute interrompit PROPN avec son plus aimable sourire si monsieur veut me faire l’ honneur de venir à le mes soirées je serai trop heureux –merci dit sèchement lucien ", "et comme berthe joignait les mains derrière son père il ajouta: –j’ aurai quelquefois cet honneur et il se dirigea vers la porte sur un signe de sa fille qui désirait être seule ne fût -ce qu’ un moment pour se recueillir PROPN reconduisit lucien jusque dans le vestibule avec une grande affectation de politesse remarquant l’ état déplorable de son costume il lui proposa sa voiture lucien refusa ", "dès qu’ il l’ eut vu descendre l’ escalier PROPN rentra vivement et s’ élança dans la chambre de sa fille –me direz -vous comment cet homme est ici? demanda -t-il avec violence –le sais -je?... voulut commencer berthe qui avait eu le temps de préparer une fable merveilleusement échafaudée –où l’ avez -vous connu? insista PROPN –rue de l’ ouest!... balbutia la jeune fille ", "–rue de l’ ouest! répéta le père avec un éclair dans les yeux nous tirerons un voile sur cette scène s’ il est un tableau hideux et révoltant sous le ciel c’ est sans doute celui-ci: d’ un père criminel en face de sa fille ne trouvant pas un regret pour l’ honneur compromis et rugissant de fureur non parce que la faute amènerait la honte mais parce que cette fois par hasard elle entraînerait une ruine avec elle cependant lucien avait descendu rapidement l’ escalier il avait hâte de s’ éloigner de cette maison où un instant auparavant il avait cru retrouver le bonheur en passant sous le vestibule d’ entrée il s’ entendit appeler ", "il se retourna avec un frémissement une jolie soubrette était à le pas de lui et lui souriait –vous me connaissez lui dit le jeune sculpteur après quelques secondes d’ hésitation il paraît que vous ne me reconnaissez pas vous repartit la jeune soubrette avec une petite moue qui ajoutait un charme de plus à sa beauté –attendez donc –cherchez bien ", "–je me rappelle –rue de l’ ouest!... fit la jeune fille en souriant finement ici on m’ appelle lise la mémoire revenait tout à le fait à le lucien il avait connu lise il y avait années; depuis il l’ avait complètement oubliée dit -il avec surprise et pourquoi? –en changeant de condition j’ ai changé de nom " ]
[ "d’ autres voitures arrivent cette fois ce sont les journalistes dis donc lucas embarque mes bonshommes je serai à le quai dans une demi-heure c’ est alors que mascouvin a un mot impayable après avoir hoché la tête et cherché son chapeau autour de lui dans le salon maintenant en désordre il murmure gravement comme il fait toutes choses —vous voyez bien monsieur le commissaire que picpus a tué la voyante chapitre l’ homme en sueur chose curieuse c’ est en fixant machinalement une main une main d’ homme posée sur un genou couvert d’ étoffe usée que maigret se sentit en quelque sorte pénétré par le drame et qu’ il cessa de considérer son compagnon comme un personnage quelconque plus ou moins pittoresque ", "maintenant nous nous sommes cérémonieusement assis sur les légères chaises dorées et derrière nous se tient un interprète arrivé sans bruit qui met devant sa bouche chaque fois qu’ il parle une serviette de soie blanche pour empêcher son haleine d’ aller vers son souverain précaution inutile de le reste car les dents sont claires et le souffle pur ce prince silencieux que je sais difficilement accessible possède le charme et la grâce une exquise courtoisie jointe à le certaine forme particulière de timidité que je n’ ai jamais rencontrée que chez de très grands seigneurs d’ abord il daigne s’ informer si je suis bien traité dans son pays si les chevaux que l’on m’ a envoyés de sa part me plaisent et la voiture: banalités par où commence notre conversation qui est forcément hésitante car des mondes de conceptions et d’ hérédités différentes nous séparent mais ensuite quand il est question de les choses d’ europe et des pays d’ où je viens et de la perse ou ̀ j’ irai bientôt j’ entrevois combien de pensées curieuses sans doute pour l’ un et pour l’ autre n", "s’ écria léandre surpris à le dernier point et quelque peu inquiet le souvenir de la bastonnade lui revenant est -ce possible suis -je le jouet d’ un rêve oserai -je croire à ce bonheur inespére —vous ne vous trompez pas mon ami dit la marquise je suis bien mme de bruyères et j’ espère que votre cœur me reconnaît comme le font vos yeux votre image est là gravée en traits de flamme répondit léandre avec un ton pénétré je n’ ai qu’ à le regarder en moi pour l’ y voir parée de toutes les grâces et de toutes les perfections ", "malheureusement il se souvint que la consigne l’ empêchait d’ entrer chez le roi sans y être mandé et se contenta d’ appeler à le secours de les serviteurs accoururent alors tirèrent leur maître de le brasier puis allèrent promptement chercher un médecin.hélas il était trop tard stanislas victime de les règles de l’ étiquette ne survécut que peu de temps à ses horribles brûlures et à la blessure qu’ il s’ était faite à le côté vais rejoindre mon cher dauphin dit l’ illustre polonais avant de fermer les yeux pour toujours et en parlant de son petit-fils nos destinées se sont ressemble ", "—maintenant monsieur naud je vais vous révéler le fond de ma pensée et vous comprendrez pourquoi je ne suis pas parti sans rien dire ce que si étrange que cela puisse vous paraître j’ ai été sur le point de faire écoutez -moi bien et ne vous hâtez pas de mal interpréter mes paroles j’ ai l’ impression très nette j’ ai la quasi-certitude que pour coupable que vous soyez de la mort d’ albert retailleau vous êtes en même temps une victime j’ irai plus loin si vous avez été l’ instrument vous n’ êtes pas le véritable responsable de sa mort ", "et sa mémoire se reportant a quelque méfait antérieur de sir arthur il ajouta: –je me souviens le père les bras croisés sur la poitrine attendait l’ oncle releva la tête et d’ une voix navrée mais résolue: –justice dit -il oui vous êtes dans votre droit monsieur un enlèvement pareil une aussi odieuse ingratitude c’ est une lâcheté! c’ est un crime ", "les blessés ont demandé son secours les malheureux ont tendu la main: ne nous quittez pas ne nous quittez pas moi-même j’ ai crié: ne nous quittez pas nous vous adorerons restez les fleurs sont sorties de leurs graines en l’ entourant de leurs parfums qui disaient: restez le géant est sorti de jupiter amenant l’ or et ses amis amenant les esprits de les terres astrales qui s’ étaient joints à le lui tous ont dit: nous serons à le toi pour années enfin la mort est descendue de son cheval pâle et a dit: t’ tous se sont prosternés à ses pieds et si vous les aviez vus ils remplissaient la grande plaine et tous lui criaient: nous t’ avons nourri tu es notre enfant ne nous abandonne pas la vie est sortie de ses eaux rouges et a dit: je ne te quitterai pas puis trouvant séraphîta silencieuse elle a relui comme le soleil en s’ écriant: «je suis la lumière la lumière est la ̀! s’ est écriée en montrant les nuages où s’ agitaient les archanges mais elle était fatiguée le désir lui avait brisé les nerfs elle ne pouvait que crier: mon dieu combien d’ esprits angéliques en ", "—mais par quel moyen espérez -vous décider charles à le accepter cette transformation qui de chef de la noblesse qu’ il est ferait de lui le serviteur de la classe moyenne —oh si tout le monde était comme moi dit le petit journaliste il n’ y aurait pas besoin de décider charles —comment vous passeriez -vous donc de son consentement —rien ne sera possible reprit doctoralement le journaliste tant que nous aurons pour roi un héritier direct des droits et préjugés de les vieilles races ", "par rang d’ âge après le diplomate fort venait la chanoinesse PROPN baronne de chevalière de les ordres de louise de prusse de sainte-elisabeth de bavière et tante germaine de le colonel de les chasseurs de la garde la chanoinesse concordia se vantait de n’ avoir encore que ans c’ était une figure allemande à le premier chef longue osseuse jaunâtre et empruntant quelque chose de chevalin à le jeu violent de ses mâchoires trop développées elle avait dû être assez laide dans sa tendre jeunesse à l’ époque se passe notre histoire cela ne paraissait pas beaucoup: l’ âge efface et use ces masques redoutables ", "pourquoi donc que cette dame me déshabille comme ç a et qu’ elle pleure? dit le pauvre enfant tout tremblant et me regardant comme pour m’ interroger car il voyait bien que la servante sanglotait trop fort pour lui répondre c’ est qu’ elle a connu votre mère lui dis -je et que vous lui ressemblez tant qu’ elle croit la revoir après sa mort et l’ embrasser en vous ma mère? dit le petit elle n’ est pas morte dieu merci! elle se porte bien à le contraire " ]
nous nous sommes sauvés de delhi avec notre vie rien de plus et il me\n' semble que c’ est encore tout juste ne put s’ empêcher de murmurer evans lorsque major pâlissant tout à le coup sous la douleur de sa blessure rouverte pendant la marche\n' à le gros de le jour s’ affaissa à ses pieds dans une syncope et que sa femme aussi pâle\n' que lui se pencha vers lui comme si elle allait tomber d’ épuisement a côté de le corps\n' inanimé de le major a ce point-là il me semble que c’ est le moment d’ appeler secours s’ écria evans si habituellement esclave de la discipline qu’ il n’ avait pas quitté son mousquet lorsqu’ il s’ agenouilla auprès de le major immobile et glacé soutenait en même temps la tête d’ édith les cris de le factionnaire amenèrent l’ instant de le secours; même à l’ heure de le repos universel les sens de chacun toujours en alerte dans ces temps de cruelles surprises et le gouverneur à la porte de la résidence à le moment où soldats s’ avançaient vers le perron dans leurs bras le corps de le major vandeleur
[ "le crut mort s’ écria -t-il ah! c’ est vrai il était à le delhi! encore un qu’ ils ont tué et un bon\\n serviteur que perd sa gracieuse majesté j’ espérais que sa blessure de l’ autre jour\\n' l’ aurait mis en sûreté pour quelque temps ", "mais comment se trouve -t-il ici à le cawnpore dans la gueule de le lion a -t-il pu espérer y trouver un refuge et enfants paraissaient des mendiants comme il murmurait ainsi sous sa moustache\\n' grisonnante le vieux général s’ était approché de le jeune officier succombant sous poids de la souffrance et de la fatigue et il appuyait machinalement la main sur son\\n' cœur lorsqu’ il se redressa avec un mouvement de joie et d’ étonnement mais il n’ est \\n' pas mort il respire ", "appelez le docteur ajouta -t-il en se retournant son aide de camp le docteur rentrait à le même moment a peine relevé de faction avait couru jusqu’ à son bungalow le réclamant à le grands cris le major avait rouvert les\\n' yeux et il essayait de se relever sur le lit qui s’ était heureusement trouvé sur chemin de ses premiers porteurs PROPN pleurait à le côté de lui le soutenant dans bras et comprenant seule les désirs qu’ il était encore trop faible pour formuler ", "il \\n' semblait chercher quelqu’un de le regard tout à le coup sa femme elle se retourna\\n' aussi regardant autour d’ elle: mrs aldwell n’ était pas PROPN les sentinelles l’ avaient pas laissée pénétrer dans la cour de la résidence PROPN se pencha sur fauteuil de le général ", "mon mari cherche nos compagnons de fuite et enfants il leur avait promis de les protéger et je suis sûre qu’ il a peur de manquer sa parole le major avait refermé les yeux en entendant sa femme il était d’ avoir été compris et il ne doutait pas qu’ PROPN ne plaidât la cause de la pauvre veuve\\n' mieux qu’ il n’ aurait fait lui-même quelques instants plus tard et enfants étaient installés dans une de les plus belles chambres de la résidence et l’ aide\\n de camp de le gouverneur cour rait chez les marchands de la ville pour chercher des\\n' vêtements européens à la taille de les petites filles et de le pauvre petit garçon les pieds nus laissaient des traces de sang à le chaque pas qu’ ils faisaient sur les fines\\n' nattes recouvrant le plancher de la salle mrs. vandeleur n’ avait pas encore quitté mari elle n’ avait pas étanché la soif qui la dévorait elle n’ avait pas changé habits poudreux que mrs. avait déjà profité de toutes les aisances et de tous\\n' les agréments que pouvait lui offrir la courtoisie de le gouverneur de cawnpore ", "causait avec le major remis de sa syncope et négligemment appuyé sur son coude\\n' pendant qu’ il écoutait d’ un air sombre les confidences de le vieux commandant je suis\\n' heureux de vous recevoir mon cher frank disait -il et je compte sur vos bons avis fortifier les cantonnements mais si vous m’ aviez amené quelques renforts je serais\\n' bien plus content encore je n’ ai que soldats de la reine et à lequel j’ ai fait demander du secours n’ a pu envoyer en tout de hommes qu’ il m’ a expédiés èn poste entassés dans une dizaine voitures vous voyez l’ importance de ce poste-ci la richesse de les magasins et le danger\\n de voir la province d’ PROPN tout entière passer à les révoltés si les forces de devenaient infidèles ", "aussi je vous assure que je ne vis plus depuis que les régiments \\n' se sont révoltés et qu’ ils ont entraîné les soldats de je regarde tous\\n' mes cipayes dans le blanc de les yeux chaque jour à la parade et je n’ ai pas trop idée d’ eux pas trop bonne idée répéta le général qui avait coutume de plusieurs fois sur la même pensée le major semblait méditer sur les renseignements de\\n' son vieil ami et comment appelez -vous ce prince ou cette espèce de prince si et si dévoué demanda -t-il d’ un accent un peu ironique qui parut frapper ", "le de il est à le d’ habitudes et de goûts et il sait bien que nous ne pouvons pas perdre l’ empire de l’ inde; aussi a -t-il le désir de nous conserver comme amis il peut-être obtenir à le ce prix la pension de le rajah de son père adoptif que PROPN gouvernement de sa majesté lui a refusée jusqu’ ici qui sait tout homme a son prix \\n' mais les services qu’ il peut rendre en ce moment sont inappréciables n’ y comptez pas\\n' trop dit le major qui se releva d’ un bond et s’ assit sur son séant avec une vigueur dont sa femme l’ aurait cru incapable et qui aggrava sérieusement ses craintes ", "j’ ai eu quelquefois affaire à le lui pour connaître certains crimes honteux qu’ il avait\\n' commis et qu’ il croyait bien cachés ou permis à sa puissance il nous trahira un de ces\\n' jours quand il croira la chose assurée et dieu ait alors pitié de ceux qui tomberont à\\n' sa merci! à le nom de le ciel ne vous mettez pas entre ses mains le major avait parlé\\n avec cette énergie de la conviction qui agit presque toujours sur les auditeurs vieux général dieu me pardonne si j’ ai mal fait murmura -t-il à le demi-voix mais \\n' je lui ai déjà demandé du secours et il doit à l’ heure qu’ il est avoir amené canons et fusiliers qui se sont chargés de garder le trésor de station le major leva les mains et les yeux à le ciel sans répondre une parole;\\n' seulement il se leva de le lit sur lequel il était couché et prenant sa femme par le venez vous reposer boire et manger édith pendant que nous le pouvons encore qu’ il est encore temps et dès ce soir si cela est possible et que vous ne soyez épuisée nous prendrons le chemin de PROPN je n’ aurai de repos que lorsque je vo" ]
[ "qui donc l’ eût renseignée elle n’ avait aucune amie de son âge; et la seule personne qui se fût occupée d’ elle en ce monde et qui l’ aimât la sœur doctrovée questionnée par elle à ce sujet s’ était renfermée dans la plus absolue réserve sœur doctrovée était une ancienne religieuse de la célèbre abbaye bénédictine de le ronceray recueillie et élevée par la dernière abbesse mme léontine d’ PROPN de lussan bouchard d’ aubeterre dont elle était proche parente reçue toute jeune encore en qualité de novice elle portait depuis un an à peine l’ anneau d’ or de les dames de le ronceray quand la terrible liberté révolutionnaire ordonna à les religieuses de renier leurs vœux ou de sortir de le cloître des filles de le ronceray pas une ne céda ", "tu vois même que pour te paraître agréable j’ ai fait précéder mon arrivée d un charmant concert mais je le conçois les mortels sont si rarement en rapport avec les êtres de mon espèce qu’ ils ne les connaissent qu’ imparfaitement je vais donc te quitter et cependant le courage que tu as montré la nuit dernière m’ avait fait croire que tu étais digne de te mettre en rapport avec moi car tout petit génie que je suis je tiens à ne pas m’ encanailler je pouvais t’ apparaître hier mais tu m’ aurais pris pour un vilain et triste revenant tandis que je suis l’ âme radieuse d’ un infiniment petit et qu’ ainsi je peux te surprendre ", "aussi dardait -ils ses yeux expressifs sur PROPN qui toute à son idée prenait des airs de pythonisse et prophétisait il le faut disait -elle il faut que tout cet argent vienne en nos mains d’ abord il est à le nous il est le fruit d’ une accumulation lente de les peines des souffrances et des sueurs de les aïeux ", "il est aidé par un canidé qui le moment venu sera chargé de mettre un peu d’ ordre dans cette pagaille sans doute le premier chien policier au-delà de la paroi la grotte continue mais les gravures s’ arrêtent on entre dans un domaine dont nous ignorons absolument à le quoi il ressemble ce que disent honnêtement ces points incertains sur un panneau en arrière et qui ponctuent la visite ici finit l’ accompagnement de les morts après quoi le temps s’ engouffre dans l’ inconnaissable à la manière d’ une rivière dans une dépression de le sol car toutes les grottes ornées sont humides ", "une angoisse abominable envahit à le laquelle elle pensait avoir échappé pour toujours en rencontrant PROPN il lui reste quelques billets de quant à les francs qu’ elle a prêtés ils lui rapportent pour mais on les lui remboursera cette année demain peut-être que les billets ne vaudront pas mieux que ces actions qu’ PROPN lui avait dit en ricanant de jeter à le feu lui il avait acheté de l’ or des dollars qu’ il laissait à la banque dans son coffre ", "à le seuil de l’ édifice un gardien claudicant vêtu d’ un uniforme culturel bleu lui tendit un nouvel imprimé qui décrivait ce monument décourageant cube-temple à le petit dôme qu’ annonce un péristyle dorique chopin le lut comme les autres en descendant l’ escalier à le bas de quoi debout devant l’ autel de marbre obscur paraissait se recueillir un homme de ans à les dents très blanches vêtu de bleu nuit faisait longtemps dit le colonel seck ans précisa chopin on ne s’ était jamais vus ici non? il est discret ce monument dit le colonel seck jamais personne ", "sa belle main où brille la pierre verte d\\' une bague se promène élégamment sur le papier à le bas de la page il improvise une signature elle tombe comme une pierre dans l\\ eau dans une ondulation et un remous de lignes à la fois régulières et capricieuses qui forment le paraphe un petit chef-d\\'oeuvre la queue de le paraphe se perd dans le paraphe il faut regarder de très près chercher longtemps pour le retrouver ", "mais louis-marie tascheron avait déjà plongé fois et chaque fois il avait ramené francs en or la première somme était contenue dans un foulard noué par les bouts ce mouchoir aussitôt tordu pour en exprimer l’ eau avait été jeté dans un grand feu de bois mort allumé d’ avance denise ne quitta le feu qu’ après avoir vu l’ enveloppe entièrement consumée la seconde enveloppe était un châle et la troisième un mouchoir de batiste ", "interrompit pierre je jure par ma moustache couleur de soleil que cette demoiselle PROPN n’ est pas aimée comme tu l’ es. –et moi je me dédis! pierre tu es bien le plus heureux étant le mieux aimé j’ en réponds sans connaître sa demoiselle de paris la demoiselle de paris –était -ce mimi fourchette reine lilas ou suzanne manchon on se perd dans le! dénombrement de ces étoiles –quelle qu’ elle fût elle occasionna le dialogue suivant: –tu marches sur mes brisées je ne le souffrira point –de grands sentiments de le platonique ", "il y a ans qu' elle habite ma maison tenant fidèle compagnie à les hôtes de le foyer pendant que je cours le monde et gâtée assurément comme l' ont été fort peu de tortues l' idée me vient d' ouvrir cette boîte on voit son dos poli à le moitié enfoui dans un matelas de foin très fin elle est devenue fort grosse depuis le jour où je l' ai prise dans la montagne d' oran par un temps d' hiver comme celui d' aujourd'hui et en regardant je retrouve des souvenirs arabes la figure enfantine de suleïma la petite fille repasse dans mon esprit pour la première fois depuis tant d' années mangeant ses morceaux de sucre avec un petit air de singe espiègle et charmant " ]
ceux qui entrent refoulent ceux qui veulent sortir tu te croirais dans du dubout on s’ entrepiétine soudain l’ énormité de l’ assistance me rassure je songe qu’ en fait devant tant et tant de témoins on ne peut tuer un homme
[ "ce serait d’ une témérité trop inouïe d’ une trop folle audace or ceux qui veulent de le mal à le christian bordeaux procèdent méthodiquement pourtant grâce à le ma force physique peu commune à le ma souplesse de singe à le ma proverbiale ténacité à le mon expérience de les choses z’ humaines à le mes dons de toutes sortes j’ abrège je parviens à le pénétrer dans la piaule ouf ", "est là sur son lit adossé à le oreillers gros comme la brioche à le béru il s’ est composé une fort belle attitude à la turenne expirant contre un arbre sobre stoïque calme un comédien ce qui le sauve c’ est la comédie la situation à le jouer ", "le rôle à le tenir il s’ est résigné à le jouer celui de la vedette durement blessée pour laquelle s’ alarme un peuple tout entier je me blottis dans le fond de la délicate alcôve tendue de feutrine rouge juste derrière lui surveillant les gestes les comportements les faits les visages les paroles rarement m’ a été donnée l’ occasion d’ entendre proférer autant de conneries monumentales en si peu de temps c’ est le grand récital de turpitudes ", "le festival de la lèche le concours de l’ hypocrisie a qui renifle le mieux vibre le plus verse le pleur de meilleure qualité dès que j’ ai su je me suis précipité quand on m’ a eu téléphoné j’ ai dû m’ asseoir ", "j’ ai poussé un cri je me suis fait emplâtrer par un taxi en venant tellement je roulais comme un fou tu n’ as pas trop mal tu devrais consulter le professeur moulenoux non ", "le professeur PROPN moi à le ta place moi à le ta place moi à le ta place moi à le ta place tant et tant qu’ à la fin je n’ y tiens plus moi santonio et que je gueule comme jamais un mec a gueulé aussi fort depuis la vigie à le christophe colomb moi à le votre place je fermerais ma gueule et je me barrerais tas de cancrelats lopes vomiques tailleurs de pipes baveurs de sanie ", "putes ambulantes saligauds vaches crevées tordus foutus hypocrites bouffe-merde charognards puanteurs fétideries voyeurs mal-bandeurs abominations ténèbres poujadistes cadavres foutez la paix à ce type bordel d’ acier allez fuyez déchets ", "vous êtes moches et vous puez et vous n’ avez pas le droit d’ exister disparaissez tous avant que je fasse un malheur je dois avoir l’ air d’ un dingue dangereux car tu verrais refluer la compagnie p’ tit bout d’ homme panique générale les chaloupes à la mer cours- moi après je t’ attrape ", "attends-moi nestor laisse que je suce ta roue la volée de condors devenus soudains étourneaux la catastrophe de la montagne pelée premier saint- pierre deuxième miquelon le rush la ruche le rut en un clin d’ œil de tournemain la place est nette " ]
[ "non il ne voulait pas savoir ce que cachait le mot combinatie depuis l’ enfance il faisait le même mauvais rêve: d’ abord un très grand soulagement à le réveil comme s’ il avait échappé à un danger et puis le mauvais rêve était de plus en plus précis il avait été complice ou témoin de quelque chose de grave qui avait eu lieu très loin dans le passé on avait arrêté certaines personnes ", "j’ aime à le croire et je voudrais les faire revivre c’ est bien le type accompli de ce que l’on appelle un mauvais sujet don juan et joueur il a une intelligence prompte qui s’ assimile facilement un peu de tout mais sans rien approfondir il sait causer sur tous les sujets comprend tous les goûts aime tous les arts un seul a été étudié par lui avec une certaine suite et un demi sérieux c’ est la peinture ", "la vie de l’ un était celle de l’ autre même quand il partait à le prague pour ses recherches elle l’ accompagnait toujours alors que le sujet ne semblait pas la passionner comment survivre à le cette mort qui était une amputation d’ elle-même elle allait errer seule dans leur vie commune comme dans un pays fois trop vaste en quittant le salon j’ ai chuchoté à le ma femme que je l’ aimais ", "elle aimait sarah presque autant qu’ olivier car elle l’ aimait comme une mère aime sa fille la vue de sa douleur brisa le cœur de PROPN elle avait bien des torts à se reprocher elle aurait dû prévoir les conséquences d’ un rapprochement continuel entre ces jeune gens déjà la malignité de les voisins lui avait signalé un grave inconvénient de cette situation ", "sa voix trembla ses yeux devinrent humides henriette s’ en aperçut et le considéra attentivement mais le pauvre diable portait une blouse bleue l’ accommodée à l’ aide de pièces grises le pantalon limé par les écorces tombait on ruines; les gros sabots sonnaient le felé: elle détourna la tète pour mettre en ordre les images de son paroissien ", "tu n’ as donc rien compris à le mes fureurs je me suis montré féroce mais non pas lâche et s’ il devait être à le pouvoir d’ une femme de me faire oublier thérèse jamais madeleine n’ y parviendrait l’ énormité de mon crime est son excuse j’ étais fou quand j’ ai ravi cette jeune enfant à sa mère et comme le ciel punit tous les forfaits mon châtiment est tout entier dans ce mélange d’ amour pour slamia devenue ma fille et de haine insurmontable pour thérèse l’ amour l’ emporte et c’ est pourquoi je garde ma victime ", "s’ étendait le plus total assoupissement le ciel s’ était éteint brumes ou nuages rien ne brillait l’ air humide un peu lourd vivait sur place sans remuer inès se hasarda dans le parc ", "son aventure avec m. de et avertissement très-péremptoire qu\\ elle avait reçu de m. raymond avaient été pour miss rovel une bonne leçon elle observa prit l\\ habitude de réfléchir un peu et pendant quelque temps sa conduite comme son langage furent presque irréprochables un jour pourtant elle faillit oublier PROPN reparut tout à le coup à 'ermitage la négresse avait l\\ effronterie de ces êtres inconscients qui ne savent pas ce qu\\ ils font et encore moins ce qu\\ ils ont fait ", "à la chasse dis-je moi je n\\' ai pas de fusil c\\' est tout naturel que je porte le déjeuner vous ç a pourrait vous gêner et puis si vous le mettez dans le carnier il n\\ y aura plus de place pour mettre le gibier et puis moi quand je marche je ne fais pas de bruit j\\' ai bien étudié les peaux-rouges je sais marcher comme un comanche ", "—comment expliquez —non pas maintenant ce serait trop horrible et trop long à le vous raconter ici mon dieu que voulez -vous donc dire je tremble mais vous avez raison il pourrait nous entendre il est à le côté de nous demain n' est -ce pas demain mme jolliet ma mère adoptive se rend avec son fils et ses serviteurs pour veiller à ses moissons sur sa terre de la pointe-à-lacaille je l' ai décidée comme les années précédentes à m'emmener avec elle venez me reconduire ce soir à le ma demeure et je vous ferai demander par le jeune jolliet de nous accompagner en ce voyage " ]
les gens de le voisinage quand ils avaient du chagrin venaient passer une heure avec eux et s’ en retournaient contents et les jours de fête donc quelle joie pour moi de les conduire à les taureaux ou à la danse comme j’ étais fier quand je les voyais rayonnants de beauté et de plaisir vêtus de leurs plus splendides habits s’ avancer ensemble à le milieu de les assemblées et concentrer sur eux tous les regards il n’ y avait pas dans la province un couple pareil pour danser la cachucha ou le zapateo
[ "on faisait cercle pour les voir sveltes légers et pimpants pleins de force et de grâce alliant la langueur onduleuse de les couleuvres à la fougue bondissante de les chevreaux tantôt penchés l’ un vers l’ autre d’ un air provocant et railleur tantôt renversés en arrière la paupière demi-close et le regard noyé tantôt se redressant avec fierté la tête haute les narines gonflées la figure illuminée d’ un sourire superbe puis tout à le coup tournant l’ un autour de l’ autre avec la rapidité d’ une fronde et comme pris de vertige s’ encourageant sans cesse eux-mêmes par l’ infatigable roulement de leurs castagnettes ils épuisaient les merveilles de l’ art national et l’ admiration de les spectateurs moi je les accompagnais sur la guitare en promenant autour de moi de les regards de triomphe ", "parfois un frémissement d’ enthousiasme courant dans l’ assemblée me faisait tressaillir jusqu’ à le fond de le cœur j’ étais obligé de m’ arrêter tant mon émotion était vive pour eux ils continuaient avec la même ardeur et le môme aplomb comme s’ ils eussent obéi à une musique intérieure quand ils avaient fini tandis que haletants et enivrés ils regagnaient leur place à le milieu de les bravos et de les trépignements moi j’ allais me cacher dans un coin pour pleurer à le mon aise oh ", "les bonnes larmes monsieur ces jeunes gens c’ étaient mon amour mon bonheur et mon orgueil je riais dans ma barbe de les sinistres prédictions de sanchez et je ne pouvais m’ empêcher de le narguer un peu de temps en temps je me vengeais de la peur qu’ il avait voulu me faire le brave garçon recevait à le merveille mes plaisanteries et se contentait de me répondre tant mieux pour tout le monde si je me suis trompé ", "mais ne te hâte pas trop de chanter victoire la vie est longue et le diable est fin mon sort devait bientôt changer en effet il y avait environ an que j’ étais marié nous étions à le milieu de ", "le sang de les martyrs politiques avait arrosé une terre généreuse et porté ses fruits la constitution proclamée par la nation presque entière avait triomphé des résistances de le parti apostolique et reçu les serments de le roi ferdinand mais la parole de les parjures n’ est qu’ un vain bruit et la tyrannie trouve toujours des complices par une étrange et fatale anomalie la PROPN qui s’ est imposé la glorieuse mission d’ installer la liberté dans le monde devait apporter par fois la servitude à l’ espagne jalouse apparemment de faire partager à les gouvernements voisins la honte de son origine la restauration voulut nous infliger aussi l’ intervention de les baïonnettes étrangères ", "l’ honneur de l’ espagne était en danger comme naguère sa nationalite comme naguère ceux qui aimaient la patrie devaient courir à les armes les officiers de le provincial d’ aragon se réunirent et déclarèrent qu’ il fallait marcher à l’ ennemi en sortant de le conseil sanchez m’ aborda viendras -tu avec nous me dit -il ", "je le crois répondis -je et ta femme je l’ ai épousée pour qu’ elle fût plutôt la veuve d’ un homme d’ honneur que la femme d’ un lâche c’ est bien mais alors veux -tu me permettre un conseil lequel emmène manuel ", "écoute sanchez lui dis -je d’ une voix étouffée par la colère tu es mon meilleur ami tu m’ as sauvé la vie eh bien si tu oses encore manifester devant moi ces odieux soupçons nous nous couperons la gorge fût -ce en face des français ", "a dieu ne plaise me répondit -il avec son sang-froid accoutumé les gens sages ne doivent pas s’ exposer à la fureur de les fous je vois qu’ il est dangereux de toucher à le ta monomanie je n’ y toucherai plus " ]
[ "la mort de fleur-de-marie il la croyait morte le délivrait de la preuve vivante d’ un de ses premiers crimes enfin grâce à la mort de la chouette et à le meurtre inopiné de la comtesse son état était désespéré il ne redoutait plus ces femmes dont les révélations et les poursuites auraient pu lui être funestes nous le répétons aucun sentiment de défiance n’ étant venu balancer dans l’ esprit de jacques ferrand l’ impression subite irrésistible qu’ il avait ressentie à la vue de il saisit avec ardeur l’ occasion d’ attirer dans sa demeure solitaire la prétendue nièce de mme pipelet le caractère les habitudes et les antécédents de jacques ferrand connus et posés la beauté provocante de la créole acceptée telle que nous avons tâché de la peindre quelques autres faits que nous exposerons plus bas feront comprendre nous l’ espérons la passion subite effrénée du notaire pour cette séduisante et dangereuse créature et puis il faut le dire si elles n’ inspirent qu’ éloignement que répugnance à les hommes doués de sentiments tendres et élevés de goûts de", "dame! c’ est la chance il faut la tenter; il y a chances contre de périr eh bien nous aurons celle que vous appelez aucune nous nous disputons l’ orage se déchaîne la pluie commence ", "a cet endroit le bois était changé en village je pris une rue qui était à le ce qu' il me parut l' ancienne route de suresnes les maisons qui la bordaient d' un style étrange et d' une forme nouvelle trop petites pour être habitées par des gens riches étaient pourtant ornées de peintures de sculptures et de faïences éclatantes elles étaient surmontées d' une terrasse couverte je suivais cette voie agreste dont les courbes produisaient des perspectives charmantes ", "–monsieur le curé tout votre serviteur dit ajouta -t-il entre ses dents tout en remettant son bonnet faudra voir et il s’ éloigna en sifflant un air et en traînant ses lourds sabots le curé traversa lentement le jardin et se dirigea vers la maison sur le seuil une femme d’ une cinquantaine d’ années un peu forte en couleurs et coiffée d’ une cornette blanche l’ attendait tenant à la main une tasse de lait fumant c’ était la domestique de le curé monsieur le curé vous n’ avez donc pas faim ce matin dit la bonne femme ", "il fallait se prononcer choisir ouvertement entre les partis et PROPN avait la sensation d' être devant son père comme une femme coupable devant un mari justicier une sensation toute féminine d' accablement suprême et de surhumain courage à la pensée de perdre l' ami qu' il préférait —voyons mon garçon et ces clefs? interrogea PROPN qui avait repris autour de la chambre sa promenade le jeune homme se taisait la honce poursuivit: —tu ne veux pas me les donner tu es très décide ", "le froid me rentrait dans le corps j’ ai eu cette vibration de la gorge que grand-mère émettait à la fin comme si elle s’ était résignée qu’ elle eût accédé à l’ impérieuse et secrète raison de ce qui devait être j’ ai hasardé le premier pas droit devant moi j’ ai failli m’ arrêter aussitôt tellement c’ était devenu marcher une affaire difficile le pas d’ après réclamait le même effort la même peine ", "c’ était un grand jeune homme trop grand même à la physionomie timide et douce; ses yeux bleus dénotaient la bonté et la droiture ses mains osseuses disaient une force physique peu commune son allure était un peu lourde: et –chose singulière –ses épaules des épaules d’ athlète semblaient s’ affaisser sous le poids de quelque fardeau invisible on eût dit que le géant cherchait à le faire oublier sa rude musculature .les joues étaient fortement colorées la barbe était rare ", "la réclusion de l’ orient devint un devoir une obligation morale une vertu de PROPN les temples élevés à la pudeur et les temples consacrés à la sainteté de le mariage de PROPN les censeurs l’ institution dotale les lois somptuaires le respect pour les matrones et toutes les dispositions de le droit romain aussi viols accomplis ou tentés furent -ils révolutions aussi était -ce un grand événement solennisé par des décrets que l’ apparition de les femmes sur la scène politique ", "baptistine hochait la tête sans rien y comprendre et manon pensait que ces messieurs avaient dû être des amis de son père mais elle ne posait pas de questions depuis peu sa mère avait la manie d\\' écrire de les lettres à des gens qui habitaient paris ou marseille et elle allait elle-même les mettre à la poste à les ombrées mais elle se plaignait parfois de ne jamais recevoir de réponse en disant: de la part d\\' armand c\\' est bien de lui mais a étonne de victor ne lui ressemble guère après tout il est peut-être mort lui aussi mais je vais tout de même insister et elle se remettait à le son écritoire ", "ses premiers ans s’ étaient passés à le manoir de le roz entre jeannine et aubry elle aimait aubry son fiancé et c’ était une de ces affections qui ne cèdent ni à le temps ni à l’ absence elle se croyait aimée tout le monde semblait s’ être donné le mot pour affermir cette croyance " ]
ces jours-là on époussetait la cheminée on enlevait les housses de percale blanche et on montait la pendule une porte vitrée garnie d’ un rideau de serge verte était coupée dans la cloison entre le salon et l’ étude susanne avait eu le temps d’ étudier tous ces détails elle monta d’ un pas léger dans le salon que les fenêtres hermétiquement fermées laissaient dans la plus complète obscurite le vitrage ne l’ empêchait ni de regarder ni d’ entendre;
[ "le rideau de serge interceptait le filet de lumière qui arrivait de l’ étude me bérard était assis devant son bureau tournant le dos à le costerousse qui se tenait debout derrière lui faisant face à la porte vitrée –allons c’ est très-bien! dit le notaire je vois costerousse que vous êtes exact: vous apportez l’ argent? –le voici dit anselme dont la figure naturellement sombre n’ avait pas cette expression de soulagement et de joie habituelle à le cultivateur qui se délivre d’ une vieille dette il déposa sur un de les coins de le bureau piles de francs plus francs pour les intérêts de ans ", "maître bérard compta les écus –c’ est bien cela dit -il à le fermier je vais vous rendre votre lettre de change était si avare et si poltron qu’ il ne voulait pas que l’on sût qu’ il avait de l’ argent placé et le peu qu’ on en savait se bornait -à une vague rumeur aussi son nom ne figurait -il pas sur cette lettre de change rédigée dans la formule ordinaire payez à l’ ordre de la somme de francs valeur reçue comptant anselme avait toujours supposé que maître bérard était son véritable créancier ", "mais celui-ci ne se souciait pas de passer pour banquier même dans ces conditions infiniment modestes outre que la chose est légalement défendue à les notaires il craignait d’ avoir sur les bras tous les emprunteurs et les gens besoigneux de le canton il n’ était d’ ailleurs pas fâché de faire une petite malice à son voisin le vieux mercier dont les précautions et les terreurs en matière d’ argent avaient souvent servi de texte à ses plaisanteries on s’ amuse de peu dans les petites villes de province et le jour où maître bérard pour taquiner l’ avait surnommé le prêteur anonyme il crut sérieusement avoir fait un mot en conséquence il dit à le costerousse en lui rendant la feuille de papier timbré: –savez -vous qui va être content ", "c’ est mon voisin andré qui craignait de perdre son argent ou d’ être obligé de vous poursuivre le brave homme n’ en dormait plus s’ écria costerousse en tressaillant c’ est d’ andré servaz que j’ étais le débiteur susanne qui ne perdait pas de vue un seul de ses mouvements vit ce front bas pâlir ces yeux cachés sous de gros sourcils s’ éclairer d’ un feu livide cette face féline se contracter ", "mais à l’ instant par un violent effort les muscles de le visage se détendirent; costerousse avait repris sa physionomie habituelle avant que le notaire étonné de le tremblement de sa voix et de l’ effet singulier que venait de produire sur lui le nom d’ PROPN eût eu le temps de se retourner et de lui dire: –que vous importe vous voilà libéré ah! je comprends ajouta -t-il comme par réflexion vous frémissez à l’ idée que vous avez été pendant ans entre les griffes de ce vieil avare qui ne passe pas pour commode en affaires d’ argent que cela vous serve de leçon ne vous endettez plus –je tâcherai fit anselme d’ une voix rauque –voyez -vous continua le notaire qui était d’ un naturel un peu loquace l’ emprunt les intérêts à le payer les lettres de change à le renouveler c’ est la mort de le cultivateur tenez moi qui vous parle je ne date pas d’ hier ans à la saint-andré j’ étais clerc de notaire à le alais chez me rancureau en ", "me rancureau nous citait sans cesse l’ histoire d’ un fermier de le voisinage dont les parents étaient honnêtes et à le leur aise a la suite d’ une mauvaise année le fermier emprunta francs ce n’ était pas beaucoup mais à l’ échéance il ne put pas payer peu d’ années après il en devait cents puis ", "naturellement il tomba dans les griffes de les usuriers à le bout de ans sa dette primitive avait centuplé poursuivi par ses créanciers à le bout de ressources cet homme –j’ ai oublié son nom mais les journaux en parlèrent dans le temps –s’ affilia à une bande de brigands qui exploitaient les grandes routes –on sortait alors de la révolution –finalement il fut pris condamné et exécuté comme coupable d’ assassinat et de vol à le main armée si l’ esprit d’ observation avait été aussi développé chez maître bérard que le goût de les vieilles histoires il eût été frappé et flatté de l’ effet produit par son récit sur son auditeur a la pâleur de costerousse à son visage crispé à le frémissement de ses lèvres livides on devinait qu’ il mourait d’ envie de s’ enfuir et peut-être d’ étrangler le notaire par-dessus le marché son supplice n’ était pas fini ", "maître bérard qui pratiquait en amateur l’ art difficile de les transitions lui dit en passant d’ un sujet à un autre –mais je parle d’ années mauvaises a ce propos comment diable avez -vous fait l’ année a été détestable mon fermier ne me paye pas et m. claudet votre propriétaire me disait récemment que vous étiez fort en retard il ne le dira plus répliqua costerousse pour qui les transitions de le notaire ressemblaient à un changement de supplice après un moment de silence il ajouta: –c’ est que j’ avais mes récoltes de années je ne pouvais me résoudre à les vendre tant que nos denrées resteraient à le si bas prix ", "enfin j’ ai trouvé un moment favorable j’ ai tout vendu et me voilà quitte –tant mieux tant mieux mon brave homme à le surplus ce ne sont pas mes affaires dit maître bérard qui déjà pensait à le autre chose un instant après le fermier sortit; le notaire écrivit sur ses livres anselme a payé pendant ce temps susanne redescendit à la cuisine puis gagna la porte qui donnait sur la rue et retourna chez son père si pendant la quinzaine qui suivit le voyage à le vigan les amis de susanne avaient espéré la voir renoncer à le son existence vagabonde ils ne tardèrent pas à le être péniblement détrompés " ]
[ "c’ était une autre façon de continuer la lecture de linnée PROPN se trouva enfin seul avec christiane combien il avait souhaité cette occasion et maintenant qu’ il la tenait il en était embarrassé et ne savait comment s’ en servir il ne trouvait pas une parole il se taisait n’ osant pas dire la seule chose qu’ il eût à le dire ", "ah oui on n’ aurait qu’ à ne plus se rappeler les promesses de mariage mais quand je te dis que je ne crains rien prouve -le en restant encore cette journée pourquoi tiens -tu à me garder ", "la pluie avait cessé mais sur la plaine transformée en lac filaient d’ épais nuages bas et sombres indice d’ averses prochaines en somme les chiens de le bush étaient assez calmes leur attaque ne semblait pas imminente peut-être d’ ailleurs ces animaux qui ont un instinct stratégique étonnant avaient -ils compris la difficulté d’ enlever la position et essayaient -ils d’ un blocus que bientôt leur faim aiguisée par l’ attente les amènerait à le changer en assaut furieux quoi qu’ il en soit la matinée s’ écoula sans incident ", "il ne venait que très rarement ici c’ est le patron qui chaque jour passait une heure ou avenue de l’ opéra voulez -vous me donner son emploi de le temps je peux faire une moyenne car ce n’ était pas nécessairement tous les jours le même programme le plus souvent il partait de chez lui vers heures de le matin à le volant de la jaguar laissant le chauffeur et la mercedes à la disposition de sa femme ", "en moi quelque chose disait on n' a pas le droit pas le droit de faire ç a sans raison anne n' aimerait pas me voir ici je remis le livre en place et cherchai la commode ou ̀ elle rangeait son linge il y en avait une derrière la porte une commode anglaise ventrue à les poignées de bronze surmontée d' un marbre gris dans des cadres baroques en argent s' offraient photos: à le ou ans sans doute le visage encore lisse avant sa petite vérole presque beau l' air avantageux en tout cas habillé de blanc sur un court de tennis la raquette à la main à une époque où sans doute anne n' était même pas née a côté de lui elle avait placé une photo de ses juments dans la cour de dun ", "veux -tu avoir plus d’ esprit que la nature ?–tiens dit fougères prends ma place pendant que je vais écrire PROPN roula jusqu’ à la table et s’ approcha de l’ oreille de grassou –mais ce pacant -là va tout gâter dit le marchand –s’ il voulait faire le portrait de votre virginie il vaudrait fois le mien répondit fougères indigné en entendant ce mot le bourgeois opéra doucement sa retraite vers sa femme stupéfaite de l’ invasion de la bête et assez peu rassurée de la voir coopérant à le portrait de sa fille .–tiens suis ces indications dit bridau en rendant la palette et prenant le billet je ne te remercie pas je puis retourner à le château de d’ arthez à le qui je peins une salle à le manger et où léon de lora fait les dessus de porte des chefs-d’œuvre ", "une profonde lassitude d’ âme l’ envahit il constata avec désespoir qu’ il était possédé par la solitude a contempler la pluie de plus en plus copieuse et torrentielle dans la rue de plus en plus déserte la salle où la nuit s’ installait et dont pendaient les tentures moisies il se sentit un égal dégoût de partir ou de rester et s’ affaissa sur les journaux fois lus sur les journaux crasseux et ressassés comme le reste en cet instant les lampes furent enfin apportées alors je poussai un faible gémissement et il me parut qu’ on m’ entrait dans le cœur la pointe vive d’ un glaçon car je venais de constater que c’ était dans le tain boueux de la glace le propre reflet de ma face vieillie que je contemplais et que c’ était mon propre délaissement que je venais de distraitement scruter avec tant d’ inutile et soigneuse cruauté notre-dame la guillotine par toute la ville depuis les longues semaines que flambait la révolte de les pauvres les manifestations de la vie s’ étaient faites souterraines et funèbres ", "arracha le couteau catalan de reuben il se mit à l’ abri derrière la vaste carrure de don il visa le couteau partit en sifflant et disparut tout entier dans les plis de le manteau de le bon duc on vit un tressaillement léger courir par tous ses membres et contracter un instant les muscles de sa face ", "un croissant de lune un peu voilé se détachait sur le gris vague de le ciel dans cette demi-obscurité la robe bleu pâle de ginevra formait comme une grande tache claire et mouvante et quand la jeune femme se détourna en entendant venir son mari le beau visage s’ éclaira discrètement sous la clarté diffuse que commençait de répandre ce fragment de lune –j’ ai reçu un mot de mes amis de verseuil ginevra ils sont en ce moment chez les parents de la baronne à le château de près de quimperlé ", "elle est une enfant auprès de moi aucune lutte n’ a éprouvé ses forces aucune déception n’ a flétri son esprit eh bien mon dieu c’ est justement pour cela qu’ elle est plus forte elle n’ a rien perdu d’ elle-même elle n’ a pas été mangée par les loups et les vautours elle est intacte et vit de toute sa vie quelque peu intense que soit sa flamme intérieure elle lui suffit et ce qui m’ en reste à le moi ne sert plus qu’ à le me consumer .»pierre ferma son carnet et le remit dans sa poche il demeura quelques instants en contemplation devant les libellules qui se poursuivaient sur les eaux frissonnantes de le ruisseau " ]
il trouva en effet là-dedans mais tout seul devant son bol de thé fumant et bavardant avec la petite fille qui était assise derrière le comptoir —tu n’ as vu personne râla -t-il —personne —mais enfin à le qui as-tu parlé qui t’ a dit que PROPN s’ était trouvée mal? sa servante nastia —les servantes étaient donc encore là quand tu es allé à la maison
[ "mais oui —moi j’ ai trouvé l’ appartement vide et personne pour me dire un mot un seul seigneur jésus qu’ est -il arrive —que le barine prenne patience tout ceci ne peut s’ expliquer que par la difficulté qu’ auront eue les barinias à le trouver leur chemin elles se sont assurément trompées de chemin assurément ", "mais elles vont arriver pourquoi n’ arriveraient -elles pas? a dû tout prévoir pierre ne pouvait plus entendre PROPN non non il ne pouvait plus l’ entendre il ne pouvait plus entendre personne ", "il grinçait des dents comme s’ il allait devenir enragé la petite fille de le comptoir avait disparu mais le patron de le kabatchok arriva sur ces entrefaites pour déclarer à ces messieurs que l’ heure de la fermeture avait sonné et pour recevoir leur monnaie et pour les mettre à la porte ils se retrouvèrent sur le quai désert derrière les planches et toujours personne et pas de iouri maintenant pierre s’ arrachait les chairs qu’ il déchirait de ses ongles ", "—tu vas rester ici ordonnait -il à le paul car enfin comme tu dis elles ont sans doute perdu leur chemin et elles peuvent le retrouver moi je vais courir encore les chercher partout la pluie est fine barine et nous allons être trempés comme du tchi et tout cela bien inutilement car même si elles s’ aperçoivent qu’ elles se sont trompées de kabatchok elles n’ iront point en chercher un autre puis l’ heure a sonné de la fermeture de tous les établissements d’ un côté elles ne peuvent rester dans la rue ", "mon avis est que ce qu’ elles trouveront de mieux à le faire sera de retourner pour ce soir à la maison de le refuge quitte à le recommencer le coup demain quant à le moi je dois rentrer chez moi pour me mettre en règle avec les ordonnances petit père et poser les volets de ma boutique si le barine voulait m’ entendre le barine rentrerait avec son serviteur pierre ne l’ écoutait déjà plus il avait fait quelques pas en avant et penché sur l’ obscurité il regardait haletant quelque chose qui remuait dans l’ ombre ", "enfin ce quelque chose se précisa et une lumière sur le quai éclaira rapidement silhouettes de femmes —les cria le prince et il bondit pour les rejoindre quand il fut sur elles qui avaient poussé un cri car elles ne l’ avaient pas tout de suite reconnu il laissa échapper un affreux gémissement c’ était nastia et la avec leurs paquets qui vous a envoyées ici? demanda -t-il d’ une voix expirante c’ est la barinia maître répondit ", "elle nous a dit de partir un quart d’ heure après elle avec les paquets elle doit être ici dans un petit cabaret —elle n’ est pas la ̀! et personne ne sait où elle est! —alors elle doit être malade quelque part fit nastia elle était déjà si souffrante quand elle est partie! —restez la n’ en bougez pas je vais courir la chercher partout! ", "partout! et il s’ enfonça comme une bête sauvage dans la nuit noire ah! maintenant il était prêt à s’ arracher le cœur pour avoir commis cette monstrueuse faute d’ avoir quitté PROPN un instant c’ est prisca qui avait raison ils ne devaient pas se séparer c’ était PROPN qu’ était la vérité première et lui qui bêtement stupidement croyant faire acte d’ héroïsme et de sacrifice personnel avait exigé cette séparation si un malheur était arrivé c’ est lui qui en aurait été la cause car cette vérité nouvelle se faisait jour peu à le peu dans son cerveau obscurci c’ est que la grande-duchesse n’ aurait rien trouvé de plus fort pour se venger de son fils que de lui enlever PROPN que de se venger de lui sur elle cette idée le faisait chavirer dans l’ ombre car dans les mains de la grande-duchesse des ténébreuses et de raspoutine c’ était une chose épouvantable à le imaginer ", "de quels supplices n’ allait -on pas lui faire payer son amour pour le grand-duc les ruelles de le faïtningen le revirent à le nouveau entendirent encore ses pas désordonnés et ses appels il revit la maison de le refuge et paul qui mettait tranquillement les volets à la porte de son kabatchock et qui lui dit: —elles ne sont pas ici on ne les a pas revues mais il ne se fia pas à la parole de cet homme il ne se fiait plus à le personne " ]
[ "gaie tendre fière et imposante on ne la comprenait pas autrement que douée de ces qualités qui semblent s’ exclure et qui la laissaient néanmoins enfant mais l’ enfant pouvait devenir forte comme l’ ange; et comme l’ ange une fois blessée dans sa nature elle devait être implacable la froideur sur ce visage était sans doute la mort pour ceux à qui ses yeux avaient souri pour qui ses lèvres s’ étaient dénouées pour ceux dont l’ âme avait accueilli la mélodie de cette voix qui donnait à la parole la poésie de le chant par des accentuations particulières en sentant le parfum de violette qu’ elle exhalait je compris comment le souvenir de cette femme avait cloué le comte à le seuil de la débauche et comme on ne pouvait jamais oublier celle qui vraiment était une fleur pour le toucher une fleur pour le regard une fleur pour l’ odorat une fleur céleste pour l’ âme honorine inspirait le dévouement un dévouement chevaleresque et sans récompense on se disait en la voyant: pensez je devinerai; parlez j’ obéirai ", "et plus que le bruit de les cloches dans la vallée heureuse c’ était le silence qui me ravissait la nuit à le peine troublé par la chute d’ eau qu’ on entendait à le loin briller dans l’ ombre je ne pouvais pas non plus ne pas songer à le silence de viam mon village natal lorsque la nuit était à le peine creusée par la fontaine de le lavoir et que comme à le jezzine je croyais entendre battre mon cœur et dans ces battements le bruit de mon innocence mais nous n’ irons pas à le jezzine la route est coupée au-dessus de et la région contrôlée par l’ armée de le liban-sud dans les camps palestiniens à le bord de la route les tentes de toile et de plastique transparent arrimées à le sol par des pneus brillent dans le matin clair ", "les jours suivants je l’ ai retrouvée sans effort sur mon chemin le e escadron était cantonné assez loin de le château dans la forêt pour se rendre à l’ état-major on passait nécessairement devant sa villa souvent j’ allais partager le déjeuner de les motars ou des secrétaires je bavardais avec saint-anne il me raccompagnait sur la route ", "frances plus froide et plus taciturne que jamais se montra polie simplement et refusa le soir de faire de la musique sous prétexte de mal de tête .le lendemain de ce jour jocelyne reçut la lettre d’ espagne tant attendue ce fut molly qui la lui apporta la femme de chambre semblait fort émue et un peu agitée contre sa coutume car c’ était une nature fort calme et pondérée –je guette le facteur depuis quelques jours et bien m’ en a pris! expliqua -t-elle il paraît que a reçu l’ ordre de monter tout le courrier à le lord ", "elle était proche de la station de trains de schwerzenbach informa -t-il et ailleurs longeait la voie ferrée PROPN se sentit gêné en songeant que le chauffeur voyait probablement en lui un candidat à le suicide pourtant homme un quinquagénaire épais qui parlait anglais avec un accent suisse-allemand à le couper à le couteau lui jetait de temps en temps dans son rétroviseur des regards égrillards et complices qui correspondaient mal à idée une mort digne il comprit lorsque le taxi à le début de devant un bâtiment énorme néo-babylonien dont était ornée de fresques érotiques un tapis rouge élimé et de palmiers en pots et qui était visiblement un bordel se sentit profondément rassuré d\\' avoir été associé à le un bordel à le celle un établissement voué à euthanasie ", "après tout était aussi un juif les témoins étaient de le côté de laurent sa sœur PROPN et pour éthel son vieil aumônier de le temps de sa communion solennelle PROPN aurait bien aimé que ce soit xénia mais les années de guerre ont tout éradiqué tout effacé et daniel donner étaient absents partis sans laisser d’ adresse en allés à l’ autre bout de le monde ou peut-être en suisse justine n’ a pas pu ou pas voulu venir ", "la trappe soulevée marmouset qui suivait shoking se trouva dans la salle basse de le public-house et tout le monde suivit marmouset les volets de la devanture étaient fermés on était en pleine nuit le publicain avait renvoyé ses pratiques et il était seul lui aussi il chercha des yeux l’ homme gris et ne le vit pas ", "—je m’ excuse de vous déranger de la sorte elle retirait son gant droit qui était en suède moelleux croisait les jambes —je suppose que vous devinez pourquoi je suis ici c’ était elle qui attaquait et maigret n’ aimait pas aussi se garda -t-il de répondre —vous allez sans doute vous aussi me parler de secret professionnel il retenait surtout le vous aussi ", "mais un volume attira son attention c’ était son livre sur l’ idée de patrie il le feuilleta et comme certaines pages étaient couvertes et balafrées de coups de crayon il s’ assit et se mit à le lire c’ est bien cela murmura -t-il à le bout d’ un instant pourra -t-on s’ entendre désormais sur quel terrain se placer l’ un et l’ autre ", "il faut toujours susciter la concurrence de cette façon-là on obtient des prix raisonnables puis il m’ a demandé: est -il fort votre ami? très fort! et bon dessinateur il a suivi les cours de le soir à le paris et il peut se passer d’ architecte et d’ ingénieur vraiment? monsieur je le connais " ]
un cousin un grandmaison aussi seulement il n’ avait pas de fortune son père est mort à les colonies cela existe dans toutes les familles n’ est -ce pas dans toutes affirma maigret sans broncher —le père de l’ avait en quelque sorte adopté c’est-à-dire qu’ il lui avait fait une place ici maigret avait besoin de précisions et il cessa de ruser un instant monsieur PROPN vous permettez que je fixe mes idées le fondateur de l’ anglo-normande est m.charles grandmaison c’ est bien cela grandmaison a un fils unique qui est le patron actuel —oui le vieux commençait à s’ effarer
[ "ce ton inquisiteur l’ étonnait avait un frère qui est mort à les colonies laissant lui aussi un fils m.raymond grandmaison —oui je ne —attendez mangez je vous en prie m.raymond grandmaison orphelin sans fortune est recueilli ici par son oncle on lui fait une place dans la maison ", "laquelle exactement? un peu de gêne on l’ avait mis à le service de le fret comme qui dirait chef de bureau meurt PROPN lui succède ", "PROPN est toujours là —oui une brouille survient un instant! est -ce qu’ à le moment de la brouille est déjà marie je ne sais pas si je dois —et moi je vous conseille fort de parler si vous ne voulez pas sur vos vieux jours avoir des ennuis avec la justice de votre pays ", "la justice PROPN est revenu? peu importe était -il marie —non pas encore PROPN est le grand patron son cousin raymond est chef de bureau ", "que se passe -t-il —je ne crois pas que j’ aie le droit —je vous le donne —cela existe dans toutes les familles était un homme sérieux comme son père même à l’ âge où généralement on fait des bêtises il était déjà comme maintenant —et —tout le contraire! —alors je suis le seul ici à le savoir avec m.ernest on a trouvé des irrégularités dans les comptes des irrégularités assez importantes raymond a disparu c’est-à-dire qu’ à le lieu de le livrer à la justice l’ a prié d’ aller vivre à l’ étranger —en norvège —je ne sais pas je n’ ai plus entendu parler de lui PROPN s’ est marié un peu plus tard ", "c’ est cela quelques mois après les murs étaient garnis de classeurs d’ un vert lugubre le vieil homme de confiance mangeait sans appétit inquiet malgré tout furieux contre PROPN à l’ idée qu’ il s’ était laissé tirer les vers de le nez il y a combien de temps de cela —attendez c’ était l’ année de l’ élargissement de le canal ans un peu moins depuis quelques instants on entendait des allées et venues juste au-dessus de les têtes la salle à le manger? questionna maigret ", "—oui et soudain des pas précipités un bruit sourd la chute d’ un corps sur le plancher le vieux bernard était plus blanc que le papier qui avait enveloppé ses sandwiches la maison d’ en face m. grandmaison était mort étendu en travers de le tapis la tête près d’ un pied de la table les jambes sous la fenêtre il paraissait énorme très peu de sang ", "la balle avait pénétré entre côtes et avait atteint le cœur quant à le revolver la main de l’ homme l’ avait lâché en se détendant et il était tombé à le quelques centimètres mme grandmaison ne pleurait pas elle était debout appuyée à la cheminée monumentale et elle regardait son mari comme si elle n’ eût pas encore compris c’ est fini! dit simplement maigret en se redressant ", "un grand salon sévère et triste des rideaux sombres devant des fenêtres qui laissaient pénétrer un jour glauque il vous a parle elle fit un signe que non de la tête puis avec effort elle put balbutier depuis que nous sommes rentrés il se promenait de long en large ou fois il s’ est tourné vers moi et j’ ai cru qu’ il allait me dire quelque chose puis il a tiré brusquement alors que je n’ avais même pas vu le revolver elle parlait de la façon caractéristique de les femmes très émues qui ont peine à le suivre le fil de leurs pensées " ]
[ "elle se redressa soudain avec une palpitation affolée de le cœur oui la porte s' ouvrait se refermait un pas résonnait dans l' antichambre une main ouvrait la seconde porte elle se renversa de nouveau sur les coussins de le divan incapable de supporter l' approche de ce qu' elle avait tant espéré trouvant ainsi à le force de sincérité l' attitude vaincue que la plus raffinée coquetterie aurait choisie celle qui pouvait agir avec le plus de force sur son amant —si c' était lui mais quel autre pouvait venir et ne reconnaissait -elle point aussitôt son pas? oui c' était bien hubert qui entrait à le cette minute ", "il se dégageait de la petite bande quelque chose de très étrange que ma subite volte-face m’ avait empêché de discerner il y avait entre eux un air de famille particulièrement frappant à le point qu’ ils auraient pu être frères et sœurs gloria comprise ou encore mieux jumeaux ils constituaient un tableau assez étonnant durant quelques secondes PROPN regarda fixement dans ma direction mais je ne remuai pas un cil et elle ne remarqua rien pendant ce temps les autres terminaient une sorte de conciliabule tendu et ils se tournèrent vers elle et semblèrent la réprimander car elle baissa la tête et acquiesça en prenant un air de petite fille prise en faute dont je ne la croyais pas capable elle tenta bien cependant et pour ce que j’ en saisissais d’ argumenter mais ses accusateurs reprirent le dessus et lui clouèrent le bec ", "urne semble même par moments que j’ aurais dû le reprendre plus tôt et je me hâte vers le dénoùment comme vers un but que vous devez être aussi impatients d’ atteindre que moi notre traversée de kamiesch à le constantinople de PROPN à le toulon ne fut signalée par aucun incident remarquable nous étions joyeux comme des fils qui vont revoir leur mère comme des enfants de le pays qui vont revoir cette autre mère non moins vénérée qu’ on appelle la patrie défendus contre le mal de mer par la joie qui remplissait nos cœurs nous passions notre temps sur le pont de le navire à le fumer et à le deviser gaiement quoique nous fussions déjà à la fin de l’ automne le temps était admirable et les soirées à le bord nous semblaient encore pleines de charme ", "interrompent une conversation par un calembour; tournent en ridicule la science et le savant; méprisent tout ce qu’ ils ne connaissent pas ou tout ce qu’ ils craignent puis se mettent au-dessus de tout en s’ instituant juges suprêmes de tout tous mystifieraient leurs pères et seraient prêts à le verser dans le sein de leurs mères de les larmes de crocodile ", "une flamme guerrière a jailli de ses profondes orbites et il s’ est écrié d’ une voix sonore qui m’ a fait tressaillir: la barre à le vent! tout à le vent! feu bâbord! accoste accoste! jetez les grappins vivement nous le tenons! feu un bon coup de balai nettoyez son pont! à le moi maintenant! ensemble à l’ anglais à le saxon en poussant ce dernier cri qui a râlé dans sa gorge le vieillard vainement soutenu par les mains pieuses de sa petite-fille est retombé comme écrasé dans son fauteuil mlle laroque m’ a fait un signe impérieux et je suis sorti ", "j’ ai dissipé en un temps record la poignée de jetons que j’ avais achetée en entrant n’ est -ce pas d’ ailleurs le désir non pas de jouir d’ un moment agréable mais de se débarrasser à le plus vite d’ une sinistre corvée qui accroche tous ces jeunes gens crispés et fiévreux à le leur machine vitrée où tourne un disque multicolore et où circulent des billes d’ acier à le nouveau la rue que faire? rentrer à l’ hôtel? mais le bazar d’ antiquités m’ attirait irrésistiblement ", "soyez mon interprète auprès d’ eux dès que je jugerai à le propos de vous recevoir je vous l’ écrirai; jusque -là croyez -moi toujours votre bien affectionné puis le révérend père s’ adressant à le m.hardy –trouvez -vous cette lettre convenable mon cher fils –oui mon père –veuillez donc la signer –oui mon père et le malheureux après avoir signé sentant ses forces épuisées se rejeta en arrière avec lassitude –ce n’ est pas tout mon cher fils ajouta le père d’ aigrigny en tirant un papier de sa poche il faut que vous ayez la bonté de signer ce nouveau pouvoir accordé par vous à le notre révérend père procureur pour terminer les affaires en question ", "nous faisons chaque jour tous ensemble la prière auprès de le lit de notre enfant ce matin lorsque j’ ai été seule avec lui il m’ a dit: mère je ne suis pas trop malheureux je guérirai n’ est -ce pas chaque fois que mon fils m’ adresse cette question je lui réponds affirmativement ce n’ est pas seulement pour l’ encourager je ne puis renoncer à un si doux espoir je suis toujours émue de cette confiance d’ enfant; à le quoi n’ engage -t-elle pas la mère la vérité doit toujours être sur ses lèvres car ce qu’ elle dit à ce cher petit ignorant se grave profondément dans son cœur ", "la seule chose dure et consistante de notre vie le seul point de repère inaltérable c’ était ce diamant nous a -t-il porté malheur nous avons revu les neal je me souviens d’ un rendez -vous avec eux à le bar de l’ hôtel negresco vers heures de l’ après-midi nous les attendions assis en face de la baie vitrée ", "tout petit déjà .tout petit déjà il touche à le tous les instruments écoute lesbluesmen américains et plus tard je serai leader d’ un groupede rock rêvasse -t-il la vocation comme on dit. et en effetc’ est lui qui s’ affaire pour fédérer membres lui qui va a ̀la rencontre de PROPN envoie des lettres à les programmateurs démarche pour glaner des prestations mal payées il n’ a riencompris brian il croit qu’ en rock les choses fonctionnentcomme en cette vieille tambouille bientôt caduque appeléeart que l’ intime conviction suffit qu’ une place revient dedroit à le génie or si foule manque à sa place rien ne se passe cela lui a l’ intuition " ]
sur le siège mme pédale à le côté de le cocher sur l’ un de les bancs disposés parallèlement à la marche lemuel macmann l’ anglais et le barbu lui aussi a une sorte de barbe et après? sur l’ autre leur faisant face le maigre le jeune et colosses en tenue de marin à le passage de la grille les enfants applaudirent
[ "une brusque descente longue et raide fit plonger lentement l’ équipage vers la mer prises dans l’ étau de les freins les roues glissaient plus qu’ elles ne roulaient etles chevaux trébuchant se cabraient contre la poussée mme pédale se cramponnait à le siège le corps rejeté en arrière c’ était une grande grosse et grasse femme des pâquerettes artificielles à le cœur d’ un jaune éclatant jaillissaient de son chapeau depaille à le larges bords ", "en même temps derrière une voilette à le pois grands comme des pastilles son visage rouge et rebondi avait l’ air de pulluler les passagers se laissant aller d’ une commune inertie à l’ inclinaison de les bancs s’ étaient effondrés pêle-mêle sous le siège mettez -vous à l’ arrière cria mme pédale personne ne bougea ", "qu’ est -ce que ç a dit l’ un de les marins rien dit l’ autre faut -il les faire descendre? dit mme pédale à le cocher à le retour il le faudra répondit -il la descente vaincue enfin mme pédale se retourna affablement vers ses invités ", "hardi les gars dit -elle pour montrer qu’ elle n’ était pas fière prenant de la vitesse le char à le bancs avançait en cahotant le barbu gisait entre les bancs sur les planches c’ est vous le responsable dit mme pédale l’ un de les marins se pencha vers lemuel et dit on vous demande si c’ est vous le responsable ", "la paix dit lemuel l’ anglais poussa un hurlement mme pédale à l’ affût de le moindre signe d’ entrain crut bon de voir une manifestation de joie c’ est ça! chantez s’ exclama -t-elle profitez de cette belle journée ", "oubliez vos soucis pendant quelques heures! et elle entonna: voici la riante saison le doux mois de les nids et de les roses le soleil brille à l’ horizon et vos portes ne sont plus closes fêtons le gai printemps elle se tut découragée mais qu’ est -ce qu’ ils ont? dit -elle le jeune moins jeune que tout à l’ heure plié en la tête enveloppée dans les pans de sa cape avait l’ air de vomir ses jambes maigres et cagneuses à le outrance se choquaient l’ une contre l’ autre à le niveau de les genoux le petit maigre grelottant quoique en principe ce soit l’ anglais le grelotteur avait repris son dialogue ", "immobile et recueilli entre les voix il renforçait celles-ci de gestes passionnés qu’ amplifiait le parapluie et toi? merci et toi? mais voyons c’ est vrai à le droite essayons rentrons ou il pleut mais non rentrons ou à le gauche essayons sentez -vous la mer mes enfants dit mme pédale moije la sens s’ élança vers le large en vain lemuel sortit une hachette de dessous sa cape et s’ en frappa à le plusieurs reprises le crâne de le côté contondant par précaution ", "bath promenade dit l’ un de les marins chouette dit l’ autre soleil azur ernest donnez les brioches dit mme pédale la chaloupe ", "de la place comme dans le char à le bancs pour fois plus de monde fois fois en se serrant une terre s’ éloignait une autre approchait îles grande et petite seul le bruit desrames des tolets de la mer bleue contre la carène mme pédale assise à l’ arrière tombée en tristesse quelle beauté murmura -t-elle " ]
[ "il m’ a cassé un lustre il a le crâne d’ une dureté!... —bougre oui! approuva le baron c’ était le lustre de le vestibule je pense d’ accord dit brisavion mais il pèse encore kilos —je voudrais le connaître ce vandenbouic murmura le baron je voudrais étriper sa sale carcasse de pseudo-hollandais dipsomane ", "oui dit -elle avec une résolution subite mais si vous êtes des hommes et des chrétiens vous vous tairez voilà mois que le grand guillaume était hors de le pays et en sûreté comme je pouvais croire mais le chagrin l' a pris et il est revenu fait -tout sait bien pourquoi ", "j’ ai bien vu des coups de fusil dans ma vie reprenait à le son tour le batteur en grange qui avait servi sous le général pichegru mais je ne peux croire que ce soient là de véritables marques de coups de fusil tirés par les hommes si le diable en a une fabrique dans l’ arsenal de son enfer ils doivent marquer comme cela ceux qu’ ils atteignent et qu’ ils ne couchent pas à le tout jamais sur le carreau à le demeurant il a plus l’ air d’ un soldat que d’ un prêtre ce capuchon-la je l’ ai vu samedi vers heures de relevée qui galopait dans le chemin qui est sous la chesnaie-centsous un chemin de perdition où verse plus d’ une paire de charrettes par hiver il montait une pouliche qui semblait avoir le feu sous le ventre ", "j’ affirme que tu ne m’ as jamais donné ces lettres j’ y suis arrivé en hurlant —ce que tu es en train de me dire c’ est que je suis un fou reconnu et certifié que j’ ai des hallucinations et que je ne distingue pas mes fantasmes de la réalite c’ est —tu les as peut-être remises à le quelqu’un d’ autre pas à le moi ", "que voulez -vous monsieur le coureur il y a jours qu’ on ne vous a vu j’ ai tort gervaise je suis un malheureux mais la preuve que je t’ aime c’ est que dans ma détresse c’ est vers toi que j’ accours je te le répète gervaise il faut me sauver la vie ", "c’ était céder à la violence c’ était parler momentanément le langage de les bourreaux langage fallacieux perfide et grâce à le cette légitime fourberie leur échapper conserver ainsi à le dieu son élue à la france son espoir et sa libératrice c’ était renier de la bouche tout en continuant de glorifier de le fond de l’ âme de nobles actes inspirés par le ciel –mais promettre d’ abjurer à le condition de recouvrer sa liberté c’ était s’ engager à le abjurer répondait jeanne ébranlée par les sophismes de le tentateur qu’ importait cela reprenait -il; oui qu’ importait d’ abjurer d’ abjurer même publiquement de s’ agenouiller devant l’ évêque et de lui dire des lèvres je le confesse mes apparitions mes révélations étaient des illusions ", "revient tout le temps de l’ intérieur –et est -ce que le tapis n’ était pas en laine avant? demanda PROPN a l’ air en coton –c’ est le même dit colin non je ne crois pas qu’ il soit différent –c’ est drôle dit chick on a l’ impression que le monde s’ étrique autour de soi nicolas apportait une soupe onctueuse où nageaient des croûtons ", "c’ était disait -il une surprise qu’ il lui réservait la baronne selon sa promesse présenta m. bourquin à son hôte et montarnal et sa fille passèrent avec lui une partie de la journée à le dîner le radieux déclara que c’ était un garçon charmant sous tous les rapports mais qu’ il était fort mal habillé ce qui lui faisait perdre un bon quart de ses avantages physiques les jumelles trouvèrent que cette critique était très-juste et la baronne déclara qu’ elle en dirait quelques mots à le son jeune protégé à la première occasion antonine qui avait échangé un signe d’ intelligence avec l’ abbé pendant que sa tante faisait cette dernière réflexion prit alors la parole je vous ferai respectueusement observer ma bonne tante dit -elle que m. PROPN a fort peu d’ argent à le dépenser pour son entretien et qu’ en abordant ce sujet vous pouvez blesser sa fierté et l’ affliger ", "j\\' en ai vu qui me disaient je suis fort énergique à l\\' épreuve de tout quand j\\' ai été à le même de les étudier de près je les ai trouvés débiles faiblissants découragés à la seule idée de action lorsque j\\' ai voulu appuyer sur leur épaule qu\\ ils disaient si large je n\\' ai plus mis la main que sur une ombre qui fuyait ceux-là je les ai délaissés car ils avaient trahi plus que ma confiance ils avaient trahi ma bonne foi cela est pire qu\\ un vol domestique on a reproché d\\' avoir vécu trop seul ", "pétersbourg m’ ennuie —pourquoi donc —je ne sais pas il m’ ennuie j’ aurais voulu demeurer à la campagne avoir un jardin des lilas beaucoup de lilas à le bord d’ une rivière véra rêveuse et sentimentale cette idée me sembla si originale que j’ en exprimai ma surprise à la jeune fille elle se mit à le rire de son rire charmant communicatif; involontairement je me rappelai notre première entrevue et un doute coupable absurde me saisit à le cœur —elle a l’ air bien à son aise pour une jeune fille reconduite chez elle par un jeune homme à le heures de le matin! et je ne trouvai plus rien à le dire " ]
adieu ma chère et malheureuse enfant reçois les bénédictions de ton père et ton ami p. tes frères en pleurant ton erreur t’ assurent de leur vive amitié cette lettre me combla de bonheur je la communiquai à le roi qui ne put se défendre d’ admiration pour les sentimens qu’ elle exprimait il se chargea de faire faire mon portrait qu’ il fit mettre sur une boîte de le plus grand prix et un bracelet tressé de mes cheveux avec une agraffe de diamans
[ "j’ y joignis une lettre où je marquais à le mon père tout ce que son indulgence pour moi me faisait éprouver je lui demandais en grâce de ne pas retarder la jouissance de le bien qu’ il me promettait je voulais parler de celui que sa présence me ferait éprouver quant à le mes revenus je lui mandais qu’ ils m’ étaient inutiles et que je le priais de les employer à le secourir les pauvres habitans de nos campagnes qu’ à le moins hermandine puisse être utile en quelque chose à sa patrie ", "depuis long-temps ma correspondance avec mon père s’ est toujours constamment soutenue et je ne passe pas un mois sans recevoir de ses nouvelles il y a ans qu’ il est venu en bourgogne ou ̀ j’ ai été le recevoir car il n’ a point voulu approcher de PROPN j’ ai passé avec lui depuis le commencement de le voyage de compiègne jusques à la fin de celui de fontainebleau ces mois ne m’ ont paru qu’ un instant mes frères sont venus le rechercher sous un nom différent de le leur ", "personne n’ a su qui ils étaient! ah! pourquoi ma mère n’ était -elle pas avec eux mais que dis-je? aurais -je osé paraître à ses yeux je voulais engager le plus jeune de mes frères à le entrer à le service de PROPN j’ étais sûre que je lui ferais obtenir un régiment et qu’ il aurait un avancement très-prompt mon père qui était là quand je cherchais à le décider me dit: hermandine comment peux -tu desirer que ton frère accepte ce que tu lui proposes ", "s’ il avait été colonel régiment français à le moment ou ̀ j’ ai appris ton malheur je lui aurais fait quitter dans l’ instant le service de france oh! mon père m’ écriai-je vous ne m’ avez pas pardonné je ne serais pas ici si j’ avais le moindre ressentiment contre toi mais je n’ en conserve pas moins le souvenir de l’ insulte qui m’ a été faite par le roi à le service de lequel jamais aucun de mes fils ne sera il ne fut plus question de rien et nous passâmes le reste de l’ automne dans la plus tendre union je reconduisis mon père jusqu’ à le hambourg où il devait s’ embarquer le roi me l’ avait permis ", "il m’ arriva dans cette ville une aventure assez extraordinaire je me promenais sur la place avec mon père j’ aperçois un homme dont la figure m’ était très-présente mon père y fit moins d’ attention quand nous fûmes à le quelque distance je demandai à le comte ce qu’ il dirait à le black s’ il le rencontrait rien répliqua mon père car je le tuerais sur-le-champ ", "je me gardai bien d’ après cela d’ apprendre à le comte que j’ avais cru voir son postillon mon père mes frères s’ embarquèrent peu d’ heures après et comme je revenais encore très-émue de mes adieux je revois le même homme qui s’ arrête et me dit n’ est -ce pas à le madame hermandine de lœven que j’ ai l’ honneur de parler n’ était -elle pas tout-à-l’heure avec m. le comte son père et messieurs ses frères oui black c’ est moi-même mais comment osez -vous m’ aborder? ", "si vous eussiez eu la même audace à l’ égard de mon père c’ était fait de votre vie aussi madame je m’ en suis bien gardé et j’ ai attendu qu’ il fût embarqué pour venir m’ informer de votre santé et vous dire que j’ étais bien enchanté que isaac eût rempli exactement les conditions de notre traité en vous remettant entre les mains de m. le comte votre père: je craignais qu’ il n’ en fût pas ainsi; car ces maudits israélites sont si fourbes eh bien lui répondis -je votre israélite n’ a pas voulu déroger à sa nation il m’ a vendue à un français heureusement le roi de PROPN m’ a pris sous sa protection mais il n’ en est pas mois vrai black que votre conduite envers moi est infâme ", "je vous pardonne néanmoins puisse le ciel être aussi indulgent envers vous madame me dit -il la céleste vengeance me poursuit même dans ce monde ma coquine de femme m’ a volé tout ce que j’ avais enlevé à la reine et à le madame la comtesse votre mère cet événement m’ a contraint de me mettre à le service d’ un négociant qui m’ a amené ici c’ est bien l’ homme le plus dur et le plus méchant qui fût jamais ", "comme il me paie bien je passe sur quelques coups de canne qu’ il m’ administre quelquefois vous conviendrez madame que cela est fort triste pour un homme qui avait gagné à le francs cette manière de gagner me parut fort étrange et je craignis fort qu’ il lui prît fantaisie d’ en gagner de la même façon avec son maître je lui conseillai de ne pas remettre le pied en suède ou que son affaire serait fort mauvaise parce que ses complices l’ avaient dénoncé en mourant je lui appris aussi que catherine avait péri misérablement " ]
[ "l’ eau était basse et ils le laissèrent barboter car il aurait fallu frapper un palan pour l’ en retirer et il est foncièrement injuste de frapper un palan désarmé quand il eut réussi à le sortir de l’ eau antioche et le major le raillèrent méchamment et lui apprirent le motif de leur acte mais je ne suis pas anglais gémit l’ autre en retirant de sa poche droite une poignée de ces mollusques bivalves que l’on nomme coquilles de boxeur —alors dit finement le major en se fourrant d’ un air ingénu le doigt dans le nez pourquoi que vous vous appelez shipchandler mais il n’ y a pas ç a écrit sur ma boutique ", "les conséquences inattendues de cette insignifiante affaire elle les voyait se dérouler avec une morne lenteur qui l’ épouvantait elle souffrait cruellement d’ être seule et déchue dans sa maison d’ avoir perdu sa souveraineté domestique d’ être dépouillée pour ainsi dire de son âme ménagère et cuisinière la souffrance ne lui était pas bonne et ne la purifiait pas la souffrance inspirait à le son pauvre génie tantôt la révolte et tantôt l’ abaissement chaque jour vers heures de l’ après-midi elle sortait roide pompeusement parée l’ œil clair les joues irritées terrible et gagnait à le grandes enjambées les maisons amies ", "l’ heure de ton bonheur approche prends garde de ne point le compromettre par une imprudence adieu je t’ écrirai demain ta mère qui t’ aime marquise de morfontaine c’ était cette lettre que victoire de morfontaine lisait à le son cher léon de pierrefeu tandis que le vicomte de la morlière à le califourchon sur sa branche voyait et écoutait la lecture terminée le vicomte qui n’ en avait point perdu un seul mot se laissa couler à le bas de l’ ormeau en murmurant –la marquise est une femme de tête ", "tout lui sembla horrible de guerre lasse il s' écria c' est encore la graisse d' ours qui serait la meilleure tenez n' est -ce pas monsieur que ce serait excellent pour tonifier mes cheveux et leur faire reprendre une teinte possible certes monsieur répondit avec empressement le coiffeur espérant faire une bonne affaire par ce moyen ", "lance en plongeant je plonge à le mon tour dans les profondeurs marines règne une clarté verdâtre pareille à le celle de certaines cathédrales quel étrange univers que le monde de le silence ici le sol est composé de coraux saumon et vert qui paraissent donner à les eaux un éclairage par le fond ", "je m’ asseyais elle s’ accroupissait joignait ses longues mains sur son menton je tirais un harmonica de ma poche et en jouais c’ était la seule occasion où une expression de joie enfantine parût sur son visage même dans l’ amour parce qu’ il nous arrivait tout de même de le faire elle gardait un masque impassible nous regardions les oiseaux glisser dans le ciel incandescent ou bien dériver les voiles irisées de ces méduses que les anglais appellent vaisseaux de guerre portugais et dont les longs filaments pourpres et bleus peuvent causer la mort on nous eût pris pour des fous ou des fantômes nous étions bien l’ un et l’ autre j’ imagine couple allant dans la profonde eau triste parce que le monde semblait s’ être soudain éloigné nous appareillions de conserve pour des mers que n’ eussent jamais reconnues les hommes c’ était comme qui dirait devenu une épave m’ avait dit la concierge une femme dont l’ air hargneux me déplut d’ entrée ", "on dénombre bientôt une centaine de grévistes à l’ extérieur la guérilla n’ entend pas rester inactive car évidemment chaque vague de militants capturés par la police était remplacée par une autre qui passait à l’ action depuis il y avait eu entre autres l’ attaque de l’ ambassade de rfa à le stockholm par le commando exigeant la libération de membres de la fraction armée rouge détenus dans les prisons allemandes soldée par la mort de otages celle de membres de le commando et l’ explosion accidentelle de kilos de tnt qui esquinta quelque peu le bâtiment un fiasco et un tournant mortelle intransigeance promise par le gouvernement d’ un côté changement de registre dans le choix de les cibles de l’ autre reprenons le 7avril le procureur général de rfa ans est assassiné dans sa voiture à le PROPN avec son chauffeur et un garde de le corps par hommes en moto action revendiquée par le commando dans un communiqué détaillant la responsabilité imputée à le buback de l’ exécution de et et déclarant vouloir empêcher le bureau fédéral de les procureurs d’ utiliser ", "il était toujours à le collège qu\\ il allait bientôt quitter pour commencer ses voyages il partait avec son frère aîné et son gouverneur et ils devaient visiter et leur absence devait durer ans charles était charmé de partir et moi je ne fus affligée qu\\ à le dernier moment: car j\\' étais toujours bien aise de ce qui lui faisait plaisir je ne lui avais rien dit de toutes les idées qui occupaient ", "une main fiévreuse agitée féminine sans doute avait tiré le cordon qui s’ était déjà enveloppé dans une ample robe de chambre à le ramages descendit ouvrir puis la porte ouverte il recula étonné et le flambeau qu’ il tenait échappa à sa main une jeune femme drapée dans un grand manteau était sur le seuil c’ était miss ", "mais le seul nom de dreyfus fit se froncer les sourcils jupitériens de le duc de guermantes on m’ a raconté dit bréauté un assez joli mot ma foi très fin de notre ami cartier prévenons le lecteur que ce cartier frère de mme de villefranche n’ avait pas l’ ombre de rapport avec le bijoutier de le même nom ce qui de le reste ne m’ étonne pas car il a de l’ esprit à le revendre interrompit oriane ce n’ est pas moi qui l’ achèterai je ne peux pas vous dire ce que votre cartier m’ a toujours embêtée et je n’ ai jamais pu comprendre le charme infini que charles de la trémoïlle et sa femme trouvent à le ce raseur que je rencontre chez eux chaque fois que j’ y vais —ma ière duiesse répondit bréauté qui prononçait difficilement les c je vous trouve bien sévère pour cartier " ]
pas comme ceux de la ses évidemment vu qu’ ils étaient éduqués ils ont mis un cd pour danser chacun son tour avec clarisse un genre de zicmu moderne mais pas de le rap comme public ou ils appelaient ça. moi je savais pas danser et puis de toute façon j’ aime pas ils ont mis un autre cd encore plus cool ou on serre la meuf les mains autour de les hanches collés j’ avais les boules pour clarisse la vérite
[ "nathalie c’ est comme a qu’ elle a fini par se faire mettre par antonio ce gros bouffon de portos il l’ a draguée dans une boîte de la rue de le faubourg-poissonnière ou il faut une cravate pour pouvoir entrer elle m’ a raconté qu’ y avait une grosse boule en verre qui brillait au-dessus de la piste dans le noir avec la thune de l’ entrée on a droit à une consommation gratuite elle s’ éclatait bien là-bas tous les dimanches nathalie ", "sauf que je voudrais pas dire mais comme elle est partie elle va se retrouver avec la cloque et pas qu’ une fois! parce que les portos c’ est comme les reubeus ils aiment pas la pilule c’ est bien connu alors elle pourra toujours les découper ses photos de bref ç a me renarde pas après tout chacun est libre de mener sa vie c’ est ce qu’ il me dit toujours monsieur hardouin clarisse c’ était l’ un après l’ autre qu’ ils la tenaient ses copains ", "ils la frottaient je regardais c’ était pas possible de se gourer ils la frottaient la vie de ma mère à le bout d’ un moment elle a compris que j’ avais les boules alors elle m’ a proposé de danser avec elle elle est gentille clarisse je l’ ai prise par les hanches et j’ ai dansé ", "je frottais pas trop des fois qu’ elle aille croire que je voulais lui faire des trucs dégueulasses les autres ils se marraient à le nous mater alors à la fin je me suis véner et j’ ai dit à le clarisse que j’ allais me tirer —arrêtez vous êtes pas drôles puisque c’ est comme on danse plus de le tout elle a fait à ses copains et elle a coupé la chaîne fabien alexandre et arthur ils l’ ont regardée super étonnés ", "y en a pas un qui l’ a ramenée clarisse ils la respectaient vachement de toute façon il a fait fabien c’ est pas drôle quand il y a qu’ une seule fille ils ont mis leurs manteaux par-dessus leurs blazers un genre de veste toute bleue comme ils portent les directeurs à la sécu ou à la caf et ils sont sortis moi je serais bien resté tout seul avec clarisse mais j’ ai pas osé ", "si elle m’ avait dit reste ç a aurait pas été pareil mais la elle était véner contre les autres et de le coup j’ ai pris aussi c’ est pareil à le collège quand y en a un qui fait une connerie tous les autres morflent les meufs gentilles comme clarisse faut pas les embrouiller sinon a finit toujours comme quand même a m’ avait fait vachement plaisir qu’ elle engueule ses copains pour me défendre —je peux te faire une bise j’ y ai demandé ", "—évidemment elle m’ a dit en me tendant sa joue elle m’ a fait une bise aussi juste quand j’ étais sur le palier et qu’ elle attendait que je sois descendu pour fermer sa porte j’ y ai demandé si elle avait toujours le parchemin avec le poème de les yeux elle m’ a dit qu’ elle l’ avait rangé quelque part mais qu’ elle savait plus où le principal de toute façon c’ était qu’ elle l’ avait pas foutu à la poubelle ", "si je te fais un beau cadeau ç a te fera plaisir j’ ai demandé clarisse elle est devenue toute rouge elle a pas su quoi répondre les meufs elles font toutes ça ", "j’ avais bien vu comment PROPN il faisait pour draguer ma sœur nathalie il parlait tout le temps de cadeaux et nathalie elle faisait sa crâneuse style elle demandait rien mais quand il lui amenait des trucs cher nous elle en pouvait plus elle l’ embrassait elle l’ appelait chouchou que ma reum elle faisait un peu la gueule parce que des cadeaux de mon vieux elle en a jamais eu des masses alors si même un portos il pouvait faire ça pourquoi pas moi c’ est ce que j’ ai pensé en descendant l’ escalier " ]
[ "mort l’ aristocrate et sa fille crièrent le plus grand nombre ils ne valent pas mieux l’ un que l’ autre la tête de le comte s’ égarait: autant il avait été insolent et altier à le l époque de sa prospérité autant il devint bas et rampant lorqu’ il vit que tout espoir s’ évanouissait il alla aussi se jeter à les pieds de zacharie –mon fils lui dit -il mon fils ", "la guerre n’ était certes pas drôle mais encore à le peu près vivable en leur compagnie à le moins pouvait -on se réunir et parler entre soi échanger des points de vue se disputer pour se réconcilier cela formait un noyau rassurant dont malgré le danger de plus en plus évident on ne voulait pas imaginer que l’ existence pût s’ interrompre bien qu’ y pensant toujours vaguement on s’ était peu préparés à le ce que cela s’ arrêtât pour de bon et que l’on se retrouvât dispersés on n’ avait pris aucune espèce de précaution sociale jamais envisagé de se faire de les amitiés de rechange donc s’ est retrouvé seul il a bien essayé dans les semaines et les mois qui ont suivi de nouer des contacts dans la troupe mais c’ était toujours un peu artificiel et d’ autant moins facile que les hommes ayant été repérés comme tendant à le faire bande à le part on lui a un peu fait payer cette attitude en l’ ignorant– même si jusqu’ à la fin de l’ hiver vu les conditions rudes une solidarité tenait encore entre tous à le sein de la compagnie ", "elle sera plutôt audacieuse tenez -la bien rien de bien méchant un gentil caractère d’ accord docteur dit lucio devenu déférent les yeux rivés sur le chaton qui tétait à en étouffer et elle aimera toujours manger à le cause de ces jours ", "quant à les doigts seuls se connaissaient les subordonnés à un même pouce toutes les activités de l’ omladina étaient menées par le premier pouce le chef c’ était lui qui informait les autres pouces de les actions projetées lesquels pouces transmettaient leurs ordres à le leurs doigts respectifs qui les communiquaient à le leur tour à les membres de l’ organisation qu’ on leur avait attribués abel n’ en revint pas carrier vida son verre emplit d’ air ses poumons ", "PROPN se tenait une femme vêtue de noir la tête couverte d’ une mantille en dentelle noire on ne voyait pas son visage mais à sa main étincelait un anneau pareil à le celui de le prince farnèse avec les mêmes signes seulement tandis que l’ anneau de le cardinal était en fer celui qui brillait à le cette main de femme était en or pur; et les caractères de le chaton étaient tracés par des diamants qui fulguraient dans la pénombre cette femme c’ était celle que nous avons entrevue place de grève c’ était celle que farnèse avait appelée sainteté c’ était fausta de le premier coup les yeux de claude se portèrent sur l’ anneau comme s’ il l’ eût avidement cherché ", "t’ as passé à la corde allez file que ç a te serve de leçon et tiens -toi à le carreau !ils me faisaient toutes les promesses possibles comme des gosses qui viennent de couper à une fessée et puis ils me remerciaient et certains trouvaient des mots vraiment émouvants c’ est grisant d’ absoudre !...puis un matin à le petit déjeuner descève avait annoncé: —il s’ en est passé de jolies cette nuit! types de chez nous qui ont pris d’ assaut le palais de glace revolver à le poing ", "donc jusqu’ ici nous n’ avons pas à le nous plaindre et puisque tout marchera convenablement désormais avant mois nous aurons réintégré notre sphéroïde habituel.– et revu montmartre ajouta PROPN en vérité il était heureux que les galliens eussent paré cet abordage comme eût dit un marin en effet même en admettant que sous l’ influence de jupiter la comète n’ eût subi qu’ un retard d’ une heure la terre se fût trouvée à le près de lieues de le point précis où elle devait la rencontrer dans quel laps de temps ces conditions se seraient -elles représentées de nouveau des siècles des millénaires ne se seraient -ils pas écoulés avant qu’ une seconde rencontre eût été possible ", "ils ont fait la grasse matinée aujourd’hui il n’ y a plus de maître à le château on entendait en effet une rumeur dans les communs des pas lourds chaussés de sabots traînaient sur le pavé d’ une cour intérieure un garçon d’ écurie chantait en ouvrant des remises la porte devant laquelle causaient le tailleur et l’ huissier s’ ouvrit pour laisser passer une servante endimanchée ", "un nom de folle pas si folle que monseigneur le pense elle s’ en fut à le delà d’ orléans se camper sur le chemin de le petit clerc et le séduisit de telle sorte qu’ il la prit en croupe et que le soir il s’ arrêta pour souper avec elle dans une auberge de romorantin vous étiez sur leurs traces bien entendu ", "un compromis qui pourrait bien me compromettre et me valoir la mise à la retraite suranticipée nous nous regardons intensément avec nos bouilles pleines de suie on a l’ air d’ avoir posé pour la publicité de banania d’ accord lui dis -je je vous remets dans les mains de mon patron " ]
chacun avait sur moi l’ avantage de tout savoir de mon histoire ou de le moins: de pouvoir se le figurer ce que lou connaissait de mon passé si elle avait lu mes livres avant de me rencontrer —comme elle me l’ a confié bien plus tard— quel regard —de compassion de curiosité —elle pouvait poser sur moi ou bien sur alice je ne me le demandais même pas j’ avais la certitude que le malheur avait jeté sur moi sur nous comme un charme d’ invisibilité qui nous protégeait des autres nous tenait hors de portée de leur jugement de leur pensée avant de devenir amoureux d’ elle quelque chose cependant me plaisait déjà en lou
[ "rien ne paraissait pouvoir l’ intimider dans le milieu d’ hommes vaniteux et importuns où son travail la forçait à le vivre elle ne s’ en laissait conter par personne aucun de les personnages prétendument importants avec lesquels il lui fallait frayer faux philosophes hommes de lettres sans talent toute la racaille culturelle et la faune professorale à le laquelle moi-même j’ appartenais aucun ne semblait l’ impressionner avant d’ aimer lou j’ aimais déjà sa liberté l’ été ou ̀ j’ ai vu s’ en aller alice —où je l’ ai vue concrètement s’ éloigner à le jamais et alors même que plusieurs années de vie commune nous restaient encore à le partager— cet été à le cours de lequel le chagrin me rendait fou d’ ennui et de dégoût de moi-même j’ ai croisé lou dans la rue ", "je crois qu’ à l’ époque nous nous disions toujours vous elle revenait de quelques jours de vacances passés à le bord de la mer elle semblait belle et reposée elle a paru heureuse et étonnée que je le lui fasse remarquer j’ avais l’ impression que je la voyais pour la première fois que soudainement elle se mettait seule à le exister ", "cela me semblait si singulier comme un signe subitement surgi dont on doute encore qu’ il ait un sens un signe à la promesse de lequel désormais on veut croire nous cherchions chacun quelqu’un à le aimer je crois la solitude m’ avait laissé alice m’ était insoutenable non pas que je supporte mal d’ être seul ayant toujours trouvé mon bonheur dans la présence exclusive de la personne que j’ aime mais cette personne me manquant tout à le coup j’ avais la certitude d’ avoir tout perdu avec elle la compagnie se trouvait lou d’ un homme qu’ elle disait n’ avoir jamais vraiment aimé lui était devenue si pesante qu’ elle pensait depuis plusieurs mois déjà à le quitter je n’ ai jamais su si elle disait vrai sur cet homme qu’ elle avait dû malgré tout aimer sur son désir de partir ou bien si elle m’ adressait ainsi un message afin de me faire comprendre qu’ elle était libre ", "je veux dire cette fois libre déjà d’ être à le moi j’ ai laissé s’ écouler quelques jours mais je sentais que sa pensée grandissait dans mon cœur qu’ avec elle je recommençais à le croire en quelque chose de ma vie le premier mauvais prétexte je l’ ai pris pour passer dans son bureau et nous sommes descendus boire un café ensemble à l’ une de les terrasses de la place de le commerce septembre commençait il faisait doux ", "toutes sortes d’ obligations raisonnables nous appelaient l’ un et l’ autre mais nous sommes restés longtemps à le parler cela est arrivé plusieurs fois à le cours de les semaines qui ont suivi une fois à le moment de la quitter j’ ai senti quand je l’ embrassais sur la joue sa main posée sur la mienne d’ une certaine manière j’ ai su alors que je l’ aimais ", "quand j’ ai rencontré lou j’ étais devenu désespérément seul sans doute ai-je le sentiment de l’ avoir toujours été et que les moments de vie à le n’ ont duré pour moi qu’ un instant je sais bien que c’ est faux passé le long esseulement de l’ adolescence j’ ai vécu en couple j’ ai été marié et fidèle très longtemps ", "plusieurs femmes en même temps se sont parfois succédé dans mon lit toutes belles quand j’ y pense je ne le méritais sans doute pas ce fut ma chance quand cela est arrivé—cela qui peut paraître normal enviable à les hommes moins amoureux que moi— j’ ai su que cela ne durerait pas qu’ une catastrophe m’ attendait ", "et la catastrophe est toujours venue en effet si elle arrive tôt comme ce fut le cas dans ma vie la solitude laisse en soi une empreinte que rien ne vient jamais effacer elle creuse un trou plutôt qui dévaste et déprime la surface de le monde plusieurs fois on dégringole et plusieurs fois on croit pouvoir encore remonter la pente ", "de le moins il en va ainsi tant qu’ on est jeune et puis un jour vient où l’on se résout à le siphon qui vous tire vers la bonde tournoyante de l’ ennui on n’ a plus l’ énergie d’ aller à le contresens on serait prêt à se raccrocher à n’ importe quoi mais même pour cela on ne trouve plus de le tout de force en soi " ]
[ "et se tournant vers ses hommes comment avez -vous promis de punir les traîtres demanda -t-il fusillés répondirent toutes les voix emmenez donc celui-ci continua -t-il en leur jetant godeau et finissez vite ", "en atténuant les rigueurs de l’ hiver par la restitu-tion de le trop-plein de les chaleurs estivales ils sont venus puissam-ment en aide à l’ agriculture en fournissant la force motrice à les appareils de navigation aérienne ils ont permis à le commerce de prendre un magnifique essor c' est à le eux que l’on doit la produc-tion incessante de l’ électricité sans piles ni machines la lumière sans combustion ni incandescence et enfin cette intarissable source de travail qui a centuplé la production industrielle bien l’ ensemble de ces merveilles nous allons le ren-contrer dans un hôtel incomparable hôtel de le earth-herald récemment inauguré dans la 16823e avenue d’ PROPN la capitale actuelle de les états-unis de les amériques .si le fondateur de le re-naissait aujourd’hui que dirait -il en voyant ce palais de marbre et d’ or qui appartient à le son illustre petit-fils générations se sont succédées et le s’ est maintenu dans cette remarquable famille de les ", "puis comme fauchery barrait la porte elle posa baisers sur les favoris de muffat en disant :–ce n’ est pas pour vous à le moins c’ est pour fauchery qui m’ embête et elle s’ échappa le comte demeurait gêné devant son beau-père un flot de sang lui était monté à la face il n’ avait pas éprouvé dans la loge de nana à le milieu de ce luxe de tentures et de glaces l’ âcre excitation de la misère honteuse de ce galetas plein de l’ abandon de les femmes ", "dans les rideaux blafards de son lit d' hospice sa figure paraît plus maigre plus languissante de jour en jour; et quand il parle de le pays de le retour c' est avec ce sourire triste des malades où il y a bien plus de résignation que d' espérance aujourd'hui cependant il s' est animé un peu en pensant à le cette belle fête de noël qui dans nos campagnes de provence ressemble à un grand feu de joie allumé à le milieu de l' hiver en se rappelant les sorties de les messes de minuit l' église parée et lumineuse les rues de le village toutes noires pleines de monde puis la longue veillée autour de la table les flambeaux traditionnels l' aïoli les escargots et la jolie cérémonie de le cacho bûche de que le grand-père promène autour de la maison et arrose avec du vin cuit ah! mon pauvre salvette quel triste noël nous allons faire cette année si seulement on avait eu de quoi se payer un petit pain blanc et une fiole de vin clairet ca m' aurait fait plaisir avant de passer l' arme à le gauche d' arroser encore une fois le cacho avec toi et en parlant de pain blanc et de v", "mal reçu ici insulté poursuivi dans les rues par les gamins qui se moquaient de sa barbe sale de sa robe blanche rapiécée de morceaux noirs de sa douillette noire rapiécée de morceaux blancs il connut toutes les amertumes subit toutes les hontes de ce triste état de mendiant; et s’ il souffrit il ne se rebuta pas d’ abord gauche et timide il ne tarda point à s’ enhardir et bientôt avec une facilité qui étonnera chez une âme si loyale si naïve si complètement ignorante des malpropretés de la vie il s’ assimila les ruses de le métier à le point que pas une de ses roueries qui ne sont à le fond que des abus de confiance déguisés ne lui demeura étrangère il sut comment il faut faire pour spéculer sur la vanité et les mauvaises passions de les hommes et il ne recula point devant les boniments de comédien les mensonges les complaisances louches les espionnages policiers les mises en scène savantes à le début il s’ était sévèrement reproché ces écarts de conscience où s’ oubliaient sa dignité d’ homme et son caractère de prêtre il finit par les excuser à le", "comme il n’ y avait là que des sables avec du matériel que pointar et ses hommes ont dû abandonner dans leur fuite précipitée et peut-être aussi avec celui d’ autrefois la besogne a été beaucoup plus simple que je ne l’ aurais cru.– dans ce cas expliqua le capitaine hardigan quelque heures auront suffi je le pense répondit l’ ingénieur et j’ estime que les réparations pourraient s’ effectuer en jours à le plus c’ est heureux observa le capitaine mais il est une mesure qui s’ impose c’ est de protéger le canal jusqu’ à la complète inondation de les chotts dans cette section de le grand chott à le melrir comme dans toutes les autres ce qui s’ est passé ici pourrait se reproduire ailleurs il est certain que les populations de le djerid et plus particulièrement les nomades ont la tête montée que les chefs de tribus les excitent contre cette création d’ une mer intérieure et des agressions de leur part sont toujours à le redouter aussi les autorités militaires devront -elles être prévenues avec les garnisons de biskra de nefta de tozeur de gabès il ne sera pas diff", "on doit se taper chaque collège j’ ai la liste j’ ai bien fait de mettre ma cravate —t’ as raison j’ espère simplement que vernoux ne s’ est pas encore manifesté ", "la course était l' industrie de le pays on ne parlait qu' armement prises capitaines capturés hommes tués lougres côtres amarinés PROPN était enfin la ville d' alger de la PROPN moins toutefois la barbarie et le pillage cavet va trouver l' armateur de le lougre l' empereur qui se consolait de la capture de son corsaire en en équipant un autre sous le nom de le grand-napoléon PROPN l' armateur c' est moi qui ai attéri le brick anglais dont vous m' avez payé mes parts de prise à le tréguier ", "il promit de convoquer immédiatement un conseil de famille d’ écrire à les parents maternels de les enfants et il se garda bien d’ humilier paupe en parlant d’ indemnité il lui serra la main; ce fut un autre compliment plus doux et plus éloquent paupe enchanté de le juge de paix fut disposé à se réconcilier avec la révolution de juillet puisqu’ elle avait nommé des magistrats animés de pareils sentiments il rougit bien un peu à une allusion faite à sa grande amitié à le son dévouement pour la famille d’ arsonval mais il était impossible par scrupule de franchise d’ avouer une haine que sa conduite extérieure rendait invraisemblable ", "celui de la comtesse à le contraire était pâle jusqu’ à la lividité je ne pus retenir une exclamation PROPN leva de nouveau son pistolet et visa cette fois l’ expression de son visage me disait bien que je n’ avais pas de grâce à le attendre tout à le coup la porte s’ ouvrit " ]
il y a des femmes ainsi bâties qui aiment parce qu\ on les fait souffrir je saurais que je me ferais aimer longtemps d\' une femme en la traitant de la sorte que j\' aimerais mieux la quitter depuis que le monde est monde il y a toujours eu une victime entre gens qui aiment tant pis si je suis la victime je me laisse aller et je ne ferai rien pour changer mon rôle -tu ne crois pas alors dit thomas qu\ on doive jouer la comédie avec les femmes ?-oh non dit gérard on n\ est pas de force
[ "tu ressemblerais à ces malheureux acteurs de province qui essayent à le jouer un rôle d\\' empereur en compagnie d\\' une grande tragédienne moi je ne ruse pas avec les femmes je ne les comprends pas et je égare dans leurs caprices aussi compliqués que les pièces espagnoles je crois qu\\ il faut agir sincèrement avec elles et que PROPN est le meilleur moyen de les étonner -ce est guère que de les étonner dit thomas.-beaucoup à le contraire ", "mais qu\\ il est difficile de les étonner toujours en quittant son ami gérard se sentit faiblir tout d\\' un coup comme les cordes d\\' un violon que l\\ humidité fait détendre la conversation de thomas avait abattu en une seconde si thomas y eût pris garde il eût remarqué la différence sensible qui était opérée chez gérard brisé la tête sous émotion de or écria -t-il en rentrant chez lui de or ", "je n\\' en aurai jamais assez pour mariette il se mit à le table accoudé la tête dans les mains devant son papier enfonçant sa plume de fer dans le bois de la table puis il essaya des additions des multiplications comptant combien pouvait rapporter sa pièce chaque soir et la somme que lui procureraient représentations mais le doute emparait de lui la féerie aurait -elle représentations ", "ferait -elle de les salles combles à le maximum il se trouvait à le bout de mois peut-être à la tête d\\' une dizaine de francs et il avait assez longtemps vécu dans la misère pour connaître la valeur de francs avec une femme aimant le luxe cependant ces calculs avaient détourné le cours de les nouvelles amertumes qu\\ il venait de boire il en vint à le raisonner la conversation de thomas et le peintre se trouva avoir tort quoique ayant rapporté des faits ", "or est rien à le côté de la gloire se dit gérard il y a des gens qui en donneraient un tonneau plein pour se trouver dans ma peau à la minute où on acclamera mon nom devant une salle pleine mariette y sera une femme ne résiste pas à une telle gloriole d\\' ailleurs elle se souvient encore de moi elle y pense la cravate elle a prise à le madame pierre le prouve assez une nouvelle réflexion passa dans la tête de gérard comment se fait -il que thomas ne m\\' ait pas dit si mariette lui avait parlé de moi thomas est encore jaloux de moi il aime toujours mariette ", "peu à le peu revint dans le coeur de gérard qui regarda l\\ histoire de PROPN comme un affreux cauchemar qu\\ on oublie d\\' autant plus vite qu\\ il a été plus cruel enfin le grand jour arriva ce fut réellement une vive curiosité dans le petit paris composé d\\' un millier d\\' individus qui aiment que la primeur de les oeuvres dramatiques PROPN avait perdu la tête à le milieu de les demandes sans nombre de places qui auraient pu remplir salles de spectacle il voulut que ses anciens amis fussent les mieux partagés ", "toute la bande de la rue de les canettes vint asseoir à les places habituellement réservées à aristocratie de la finance thomas et giraud rose et streich pauline et son nouvel amant emplissaient loges en vue avant-scène de droite que des banquiers auraient enviée avait été réservée à le mariette elle entra après la petite pièce de lever de rideau et fit honneur à avant-scène elle était enveloppée dans un grand burnous de cachemire blanc dont le capuchon couvrait sa jolie tête rieuse ", "quand elle se fut débarrassée de son burnous tous les regards de l\\ 'orchestre et de le parterre se portèrent sur cette belle fille coiffée à le rendre jalouses les femmes le plus à la mode ses épais cheveux noirs étaient tordus avec une feinte négligence et semblaient échapper à le tout moment comme des vagues derrière la digue de le peigne il entre dans art de le coiffeur de les tournures de convention des choses apprises des façons académiques qui sentent l\\ école mariette avait dans les cheveux le charme de sa robe était plus décolletée d\\' un côté que autre et appelait une vive curiosite vers le sein gauche qu\\ on devinait et qui paraissait devoir se soustraire à les exigences de le corset ", "il y eut dans la salle à la vue de mariette un de ces murmures qui sont plus flatteurs que les applaudissements gérard était en face caché dans une petite avant-scène protégée par un treillage de celles qui donnent près de la rampe il sentit un mouvement dans sa poitrine comme si son coeur était envolé auprès de mariette divers hommes entrèrent dans la loge de mariette gérard fut heureux il ne les connaissait pas il se serait traîné à les genoux de mariette pour la remercier de cette délicatesse qu\\ elle montrait en amenant pas ses anciens rivaux " ]
[ "ce jour-là elle portait un tatouage qui lui décorait le sein gauche jusqu’ à l’ ouïe les amis de la rascaille lui avaient gravé un slogan qui chantait l’ union de les nihilistes et de les travailleurs par défi elle exhiba l’ inscription devant la garde royale qui avait encerclé les assassineurs et un à un les faisait monter dans la nasse les soldats analphabètes et enivrés par la vue de le sang ne furent pas sensibles à la propagande ils infligèrent à le notre reine le supplice de la nageoire et la violèrent ", "pauvre petite créature seule malheureuse elle t’ aimera et tu t’ amuseras quelque temps de cet amour pour le fouler à les pieds ensuite tu n’ as donc pas de cœur pour agir de tarlay eut un sourire d’ ironie et ne répondit pas à le ce moment d’ une allée voisine surgissaient florine m. de montrec et ludovic nautier le peintre ami de PROPN les groupes fusionnèrent et prirent ensemble le chemin de le château où la présidente offrait aujourd’hui à le quelques châtelains de le voisinage un thé intime PROPN se montra particulièrement gai cet après-midi-là et toute la soirée ", "le musicien ne voulut rien entendre de ce chant continu ulysse le premier souhaita l’ entendre il prit la précaution de se faire attacher les pieds et les mains à le mât de son navire seul boutès sauta la première fois où la forme analyse apparaît dans le monde grec se situe à le vers de le chant de l' odyssée d’ homère ", "qu’ à le cela ne tienne j’ agirai seul et il ne dépassera pas bordeaux après un voyage de heures les bagages sont descendus près de le quai d’ embarquement à les bateaux bouvreuil n’ a pas perdu de vue la caisse est son ennemi et en se frottant les mains il se dirige vers le bureau de la douane à le même instant tout à le côté de la caisse on entend frapper sur les planches et une jolie petite voix bien douce appelle: —monsieur lavarède monsieur lavarède ", "je pus parler à le soeur louise et lui témoigner ma reconnaissance l’ affection typhoïde avait en quelque sorte avorté sous l’ influence de le traitement la petite-vérole seule suivait son cours énergiquement combattue par les poudres de perlimpinpin de le charlatan pour employer les expressions de la petite vieille je ne souffrais pas les démangeaisons étaient presque éteintes ", "il mangeait avec appétit mais son esprit était ailleurs il revoyait la vieille dame en gris sur le trottoir de le quai de les orfèvres et le regard vibrant de confiance et d’ admiration qu’ elle posait sur lui —si tu ne pensais plus à le ça ce soir —je le voudrais bien c’ est malgré moi ", "–très-bien dit l’ ancien clerc. dans la pièce vous êtes marqueuse de linge fin et vous lisez tous les imprimés à un sou qui se crient dans la rue c’ est de l’ ouvrage à le mois de janvier dernier on vous donna à le marquer chez votre entrepreneuse une douzaine de mouchoirs en batiste pour laquelle tâche vous reçûtes un schelling et pence voilà tout et faites bien attention mes bonnes gens que vous avez à apprendre par cœur mes paroles sans en rien retrancher sans y rien ajouter c’ est du shakspeare morbleu! si vous changiez un mot vous seriez lapidés miss jeanie mon trésor vous voilà donc avec votre schelling et vos pence ne songeant plus guère à la douzaine de mouchoirs quand à le mois de février vous achetez pour un penny les aventures de jean diable le quaker livre très-bien fait et hautement historique vous y trouvez entre autres choses l’ assassinat de la chanteuse et cette circonstance que le meurtrier a laissé sous le lit son mouchoir de batiste marqué taché d’ une goutelette de sang parbleu ", "elle se contenta donc de pousser un gros soupir ce qui ne l’ empêcha nullement d’ ailleurs de faire honneur à le déjeuner dans la soirée rita recommença ses démarches avec aussi peu de succès passa la journée de le dimanche à les offices et en essais dans les fermes d’ alentour partout on l’ accueillait avec une défiance presque insultante on la trouvait trop fine trop demoiselle pour une servante de campagne et l’on n’ avait pas besoin de femme de chambre le lundi à le matin elle se présenta de nouveau à la filature ", "la scène est effroyablement statique n’ importe quelle vigilance serait prise en défaut mais pas celle de frantz quelle que soit l’ heure il ne quittera son poste d’ observation que bien longtemps après que la dernière lumière sera éteinte dans la maison vous êtes connecté –tu es la sophie a mis près de minutes à s’ organiser un poste de travail convenable sans faire le moindre bruit ", "s’ écria -t-il tout ému et saluant une dernière fois de la main christiane et son père il éperonna son cheval comme pour lui faire emporter son émotion et partit à le grand trot samuel en fit autant une minute après les amis étaient déjà loin mais à le pas environ PROPN s’ était retourné et avait vu christiane qui se retournant aussi lui adressait un dernier geste d’ adieu pour tous ce départ était déjà une séparation et chacun sentait qu’ il laissait à l’ autre quelque chose de lui-même " ]
les réexpédiait-on dans des tonneaux d’ anchois pourquoi le cadavre de merdanflak a -t-il disparu et pourquoi ces gens tenaient -ils si fort à le récupérer note qu’ on finira par découvrir le pot à les roses toutes les rousses de france d’ angleterre et d’ ailleurs vont entrer dans la danse et elles arracheront la vérité brin par brin seulement j’ aurais aimé amener la solution sur un plateau moi mon côté superman
[ "crack flic d’ exception l’ île plus personne si des vieillards paraît -il dans le genre de le fossile aperçu la veille vétustes mouettes demeurées sur leur rocher parce que leurs ailes fatiguées ne leur permettent pas de s’ envoler mais que me diront -ils ", "qu’ ils ont vu des gens inconnus les investir aller venir circuler en hélicoptère en yacht tiens à le propos l’ hélicoptère a disparu la lande est vide d’ un vert vert-de-gris pelée galeuse je n’ ai même pas la ressource d’ identifier l’ appareil ", "personne je réagis à le moment que je bute de la gamberge à le fond d’ une impasse toujours une porte dérobée s’ ouvre me v’ là parti en courant brrr. dehors il fait beau mais froid ", "un vrai temps d’ automne grincheux le vent de le large le large est partout autour d’ une île souffle rageusement je m’ engage dans une ruelle dépavée où un chat étique dévore un poisson gâté je prends à le droite ou à le gauche si tes opinions t’ y inclinent fonce la porte n’ est pas fermée à le clé ", "je traverse le couloir qui pue le vieux bois gravis l’ escalier sonore tout le monde roupille dans le dortoir de les mouflets les enfants sont chérubins roses à le mèches blondes nids d’ âme comme disait hugo je leur passe la revue attendri par leurs souffles paisibles ", "l’ un d’ eux doit avoir des végétations parce qu’ il respire par la bouche je cherche le plus grand c’ est une fille elle peut avoir ans sa blondeur est nordique ", "presque blanche je lui caresse la joue et elle ouvre les yeux de la porcelaine mon fils elle sursaute une vague frayeur crispe son adorable frimousse bonjour chérie j’ y fais en anglais tu me reconnais ", "je suis le monsieur qui est venu voir hier la poupoute achève son réveil et opine a dû s’ absenter pour aller voir sa vieille tante qui a mal à les dents c’ est moi qui vais préparer le breakfast tu veux bien me montrer où se tiennent les assiettes et les casseroles elle est ravie ", "la v’là tout en sourire fière comme une puce je lui passe sa robe de chambre posée à le pied de son petit pageot nous gagnons la cuisine proche en nous tenant par la main elle se prénomme cathy " ]
[ "PROPN s’ applaudissait d’ être l’ unique et légitime possesseur d’ une beauté que les connaisseurs lui enviaient et qui tout en clochant un peu faisait sensation partout où elle se montrait il éprouvait aussi quelque satisfaction à l’ idée qu’ il s’ était fait aimer et adorer lui prussien d’ une femme née en pays rhénan sur terre conquise il avait fait à sa façon acte de conquérant il n’ avait pas épousé sa femme il se l’ était annexée sans compter qu’ il était beau de voir une danseuse devenir la femme d’ un sociologue il y avait un peu de synthèse dans cette union et m. estimait que si le mariage doit être condamné comme un préjugé ridicule les mariages synthétiques méritent peut-être qu’ on fasse une exception en leur faveur ", "votre tâche terminée vous vous croisez les bras à l’ abri de toute douleur chaudement couchée dans le son de votre cercueil et vous engagez votre enfant à le subir la vie je suis donc plus tendre que vous moi qui l’ invite à le repos n’ écoute pas ces conseils de femme montre que tu as de l’ énergie et ton œuvre commencée achève -la tu prêteras à le rire sans cela ", "vers la fin de mars il crut sentir quelque sincérité dans l' appel de noémi: je suis sûre que vous ne croyez pas à le mon désir de vous revoir c' est mal connaître votre femme elle écrivait encore je m' ennuie de toi PROPN froissait la lettre et relisait celle que son père lui avait adressée par le même courrier tu trouveras noémi changée à le son avantage elle a repris de l' embonpoint elle est superbe; elle me soigne et me dorlotte avec tant de bonne humeur que j' oublie de la remercier les cazenave ne paraissent plus céans mais je sais qu' ils imaginent de la brouille entre vous: laissons -les dire je reprends de le poil de la bête ", "on le croyait dans une grande aisance il avait à le peine francs de rente enfin c’ était un original vous le savez bien —oui je sais dit impatiemment cébronne mais il avait assez de générosité dans le caractère pour faire un sacrifice croyez -vous qu’ on puisse soupçonner quelqu’un de la maison ", "il lui révéla donc les procédés de la peinture à l’ huile ou plutôt les moyens pratiques de l’ utiliser et l’ figé dans une éternité dédaigneuse le condottière regarde le monde la bouche s’ incurve légèrement ni un sourire ni une moue l’ expression peut-être d’ une férocité qui s’ ignore ou qui s’ assume dans la note le condottière ne bouge pas on ne peut rien pressentir on ne peut rien imaginer on ne peut rien ajouter à sa présence le melanchton de cranach balance entre l’ intelligence d’ un regard la finesse d’ un sourire la fermeté de les mains tel est le politique ", "elle hausse les épaules saisit son sac et se dirige vers la porte –lucile rien n' est perdu je vais elle sort sans m' écouter et ce soir j' ai dîné seul vilbert ne s' est pas montré lucile non plus ", "je l' aimais bien avouait -elle il m' a laissé la musique elle ne savait lire ni écrire et retenait seulement les airs exécutés en sa présence sur le clavecin envers cette malheureuse virginie affectait une sympathie tragique souvent de sa main elle lui démêlait la chevelure lorsqu' il venait des visites afin d' obtenir des compliments sur sa bonté le pauvre qui sonnait à la grille attendait de les heures qu' elle arrivât de le fond de les allées munie de pain de loques de rogatons ", "si différents qu’ ils fussent soit qu’ ils inspirassent la sympathie la méfiance ou l’ aversion ces visages maintenant familiers se ressemblaient par on ne sait quoi d’ inachevé d’ équivoque ceux de les femmes trop tendus trop durs presque virils celui de le curé de mégère marqué d’ une mélancolie d’ une sorte de tristesse pathétique dont il avait retrouvé le reflet non sans une gêne secrète sur la figure passionnée féminine de l’ enfant de chœur ii bien madame céleste que voulez -vous que je vous dise je n’ y étais pas moi ma pauvre phémie mais enfin vous êtes venue cette nuit-là quand même ", "comme toujours décidément cette ville n\\' était pas faite pour les rêveurs danger y était partout à le chaque coin de rue et la cette fois il a vraiment peur existence pouvait basculer comme en secondes ", "rien ne dit qu’ il soit mort —quel âge avait -il à le moment de les faits ans dans quelles circonstances a -t-il disparu —après une répétition il a quitté la paroisse comme les autres enfants le mardi soir à le h il n’ est jamais rentré chez lui —quelle date exactement —au début de l’ année scolaire " ]
de tout toi je ne te crois pas et pourtant c' est vrai c' est ton boulot mon boulot ma vie
[ "tout pourquoi tu me dis ça pourquoi je ne te le dirais pas il me tournait de nouveau le dos simon mais qu' est -ce que tu nous fais là ", "hé t' as pas le droit de parler comme c' est toi le héros de la famille je te rappelle eh justement il est fatigué le héros j' en étais sur le cul c' était la première fois que je le voyais à la dérive ", "si simon se mettait à le douter alors où allions -nous à ce moment-là et je dis que c' est un miracle et j' ajoute que ç a ne m' étonne pas et j' embrasse le saint patron de les frères et soeurs qui veille sur nous depuis bientôt ans et qui n' a pas chômé le brave homme son portable a sonné c' était PROPN qui s' était finalement décidée et lui demandait s' il pouvait passer la prendre à la gare de châteauroux le moral est revenu aussitôt il a glissé son portable dans sa poche et m' a demandé une cigarette ", "carine est revenue en s' astiquant jusqu' à les coudes elle lui a rappelé le nombre exact de les victimes de le cancer du il a fait un petit geste de la main comme s' il voulait chasser une mouche et elle s' est éloignée en toussotant allait venir serait avec nous PROPN ne nous avait pas lâchés et le reste de le monde pouvait bien s' évanouir ", "PROPN avait mis ses lunettes de soleil il souriait sa lola était dans le train il y a quelque chose de spécial entre eux d' abord ce sont les plus rapprochés mois d' écart et puis ils ont vraiment été enfants ensemble les coups c' était toujours eux ", "PROPN avait une imagination délirante et simon était docile ils se sont enfuis ils se sont perdus ils se sont battus ils se sont martyrisés et ils se sont réconciliés maman raconte qu' elle l' asticotait continuellement qu' elle venait toujours l' emmerder dans sa chambre en lui arrachant son livre des mains ou en shootant dans ses playmobil ma sœur n' aime pas qu' on lui rappelle ces faits d' armes elle a l' impression d' être mise dans le même panier que carine de le coup notre mère se sent obligée de rectifier le tir et d' ajouter qu' elle était toujours partante pour bouger pour inviter tous les gamins alentour et inventer des tas de nouveaux jeux que c' était une espèce de cheftaine cool qui turbinait à le idées la minute et veillait sur son grand frère comme une poule ombrageuse qu' elle lui confectionnait des gloubi-boulga à le benco et qu' elle venait le chercher à le milieu de ses le go quand c' était l' heure de goldorak ou d' albator ", "lola et simon ont connu la grande epoque celle de villiers quand nous habitions tous à le fin fond de la cam-brousse et que les parents étaient heureux ensemble pour eux le monde commençait devant la maison et s' arrêtait à le bout de le village ensemble ils ont détalé devant des taureaux qui n' en étaient pas et visité des maisons hantées pour de vrai ", "ils ont tiré sur la sonnette de la mère margeval jusqu' à le ce qu' elle soit mûre pour l' asile et détruit des pièges ils ont pissé dans les lavoirs trouvé les magazines cochons de le maître volé des pétards allumé des mammouths et péché des petits chats qu' un salaud avait enfermés vivants dans un sac en plastique boum chatons d' un coup c' est pop qui était content et le jour où le tour de france est passé dans le village ils sont allés acheter baguettes et ont vendu des sandwichs à le tour de bras avec les sous ils se sont acheté des farces et attrapes malabar une corde à le sauter pour moi une petite trompette pour vincent et le dernier yoko oui c' était une autre enfance eux savaient ce qu' était une dame de nage fumaient des lianes et connaissaient le goût de les groseilles à le maquereau ", "d' ailleurs l' événement qui les a le plus marqués a été consigné en secret derrière la porte de la remise aujourdui le avril on a vu l' abé en chorte et puis ils ont vécu ensemble le divorce de les parents PROPN et moi étions trop petits nous on a vraiment réalisé l' arnaque le jour de le déménagement eux à le contraire ont eu l' occasion de profiter pleinement du spectacle ils se relevaient la nuit et allaient s' asseoir côte à le côte en haut de l' escalier pour les entendre se discuter " ]
[ "n’ être plus seule contre les ennemis de le dehors que ce soient des hommes ou de la glace et vous consentez à le vous appuyer sur ce bras elle se défendit la voix hésitante par un trouble d’ amour à le peine bridé et sous le sentiment qu’ elle allait faire un grand pas dans l’ inconnu mais elle était si heureuse aussi de sentir là auprès d’ elle l’ adoré et il se montrait si tendre si naïvement enfant si éloquent dans sa façon de prier qu’ elle accepta enfin et à le partir de ce jour les bras ne se quittèrent plus PROPN prenait marianne dans la rue montparnasse et l’ y ramenait ", "elle s’ amusa à le faire quelques tours dans l’ avenue puis nous marchâmes un moment et je la ramenai dans sa chambre je lui fis chauffer de le lait posai sur la table de les biscuits secs que j’ avais achetés pour elle à le sognac puis je la quittai afin d’ aller rejoindre fernande thècle sortait à le ce moment de la chambre de la châtelaine un balai et une brosse dans les mains je fis quelques pas vers elle en l’ interpellant –mademoiselle thècle y aura -t-il un œuf pour votre sœur ce soir elle tourna la tête vers moi dans la pénombre de ce couloir éclairé à un bout par une fenêtre et de l’ autre côté par la lanterne vitrée de le palier son visage m’ apparut plus pâle encore qu’ à l’ ordinaire presque livide ", "mais si je leur glissais à l’ oreille mes chérubins le trésor a grandi grandi grandi j’ ai de quoi faire un rothschild avec chacun de vous notre bien-aimée marguerite ne vaut pas francs c’ est connu mais je vous offre millions de sa peau. ils ne vous croiraient pas interrompit la comtesse vous les avez si souvent trompés le vieux tira sa petite boîte d’ or sur laquelle est le portrait de l’ empereur de russie et tapa dessus gentiment ", "–nous nous artificions à le toute chose me disait un paysan de par là nous savons faire pousser le noyer et le châtaignier côte à le côte chose réputée impossible dans vos endroits nous greffons toute sorte d’ arbres fruitiers les uns sur les autres tant pis pour ceux qui manquent nous ne craignons pas de recommencer pas plus que d’ apporter de la terre à le dos de mulet à le dos d’ âne et même à le notre dos de chrétien dans des hottes pour nous faire un petit jardin dans un trou de rocher on s’ invente tout ce qu’ on peut et si les courants d’ eau emportent l’ ouvrage à la mauvaise année on recommence un peu plus haut on endigue on s’ arrange et on se sauve .ce paysan industrieux et entreprenant est et je le répète moins solennel et moins poétique que le nôtre il ressemble plus à un auvergnat moderne qu’ à un vieux gaulois ", "larme de mère diamant de le cœur plus précieux qu’ une perle d’ ophir je la vis couler allai à la pauvre femme je lui dis tout bas –si tu veux mère je resterai. –non va va mon enfant dit -elle mocquet a raison il faut qu’ un jour tu sois un homme l’ embrassai encore une dernière fois ", "mais qu’ on m’ en donne un autre c’ est de ceci qu’ il s’ agit énoncer ce qui est et ce qui n’ est pas dans le mot homme que faire de ces êtres de verre où l’on voit passer jusqu’ à les songeries ce sont les fous de cristal d’ mais du verre cela se brise ", "avant de se mettre à les écoutes marais lui prit la main qu' elle avait grasse et forte et l' approcha de ses lèvres galamment en disant et cette fois sans ricaner: —vous êtes un brave cœur madeleine ce n' était pas un méchant homme de le tout mais il en avait tant vu! et chaque fois qu' un bon mouvement lui venait il en éprouvait un peu de honte mon bien-aimé père disait cependant jeanne de vandes vous ne serez point en état de voyager demain le chevalier va se rendre de ce pas chez votre médecin car je ne veux point me fier à le pansement que j' ai fait avec ou jours de repos si vous pouvez chasser loin de vous les soucis qui vous accablent —ah ", "passés souvenirs d’ amitié toujours chers que de le moins ces lignes vous consacrent vous\\n' embaument et aillent porter un salut cordial à le poète qui fut frère d’ armes dévoué et gentiment camarade un autre poète et non le moindre d’ entre eux se rattachait à le ce groupe il alors en province d’ une profession savante mais correspondait fréquemment avec paris il \\n' fournit à le parnasse de les vers d’ une nouveauté qui fit scandale dans les journaux préoccupé de la beauté mais surtout de l’ intense dans la il la clarté comme une grâce secondaire et pourvu que son vers fût nombreux musical rare \\n' et quand il le fallait languide ou excessif il se moquait de tout pour plaire dont il était lui le plus difficile aussi comme il fut mal accueilli par critique ce pur poète qui restera tant qu’ il y aura une langue française pour témoigner\\n' de son effort gigantesque ", "le marchand se précipite je vois le beau petit garçon à le grandes boucles tendre des menottes ravies et la mère avec des mines et des gestes joyeux emplit ces menottes de gaufrettes à le miel larges et rondes comme des crêpes et qu' on plie en pour les manger ce n' est pas tout l' homme a déployé son plus grand papier et dans ce papier voilà qu' on met des loukoums à les pistaches des pâtes d' abricots de damas et un énorme morceau de helva; —le helva turc est une sorte de crème solide amalgamée de miel et d' amandes ", "il ne finirait jamais sa journée on voulait le perdre son patron allait l’ envoyer à le mazas alors en se dépêchant il crut qu’ il avait une machine à le vapeur dans le ventre la bouche grande ouverte il soufflait de la fumée une fumée épaisse qui emplissait la cellule et qui sortait par la fenêtre; et penché soufflant toujours il regardait dehors le ruban de fumée se dérouler monter dans le ciel où il cachait le soleil cria -t-il c’ est la bande de la chaussée clignancourt déguisée en ours avec des flafla...il restait accroupi devant la fenêtre comme s’ il avait suivi un cortège dans une rue de le haut d’ une toiture " ]
qui n’ en aurait fait autant pour des femmes ce n’ est pas vous n’ est -ce pas monsieur le comte –je l’ espère –et puis j’ ai considéré comme un heureux présage d’ inaugurer ainsi des relations que je me proposais de rechercher sans tarder et que mes instructions me prescrivent d’ ailleurs de cultiver je n’ ignore pas que vous êtes un de les hommes dont la bienveillance doit m’ être le plus précieuse –elle vous serait acquise quand bien même votre courtoisie n’ aurait pas commencé par la rendre un devoir de reconnaissance mais elle est loin d’ avoir la valeur que vous pensez
[ "–je vous demande pardon monsieur le comte je sais ce qu’ elle vaut et l’ administration est bien informée nouveau venu dans ce beau pays j’ y ai besoin d’ appuis surtout à la veille d’ une crise électorale un membre de le conseil général maire de sa commune président de le comice agricole et par-dessus tout un homme entouré de respects universels et n’ exerçant son influence que par ses bienfaits –de grâce monsieur le sous-préfet attendez que vous me connaissiez un peu mieux –je vous connais parfaitement monsieur le comte ", "je vous répète et vous pouvez voir vous-même que l’ administration est bien informée il m’ a suffi d’ ailleurs de causer avec mon prédécesseur dont mon vœu le plus ardent est de ne pas trop vous faire regretter le départ vous l’ honoriez je crois de votre estime particulière –dites plutôt de mon amitié vérite la comparaison est d’ autant plus redoutable pour le successeur ", "mais je redoublerai d’ efforts ici le sous-préfet se leva et fit observer que l’ heure s’ avançant il était obligé de se remettre en route pour regagner la ville le comte le retint avec insistance il déclara qu’ il ne lui permettrait pas de s’ éloigner sans avoir pris part à le repas de famille et qu’ il allait donner ordre de dételer sa voiture d’ ailleurs l’ orage s’ apaisait à le peine le sous-préfet se laissa persuader ", "à le même moment la porte s’ ouvrait et geneviève radieuse faisait son apparition me voici dit -elle je n’ ai pas pris trop de temps pour m’ habiller n’ est -il pas vrai? le plus long était de me débarrasser de vêtements mouillés et collés quel bain de sante ", "j’ ai obtenu de ma mère qu’ elle se mît à le lit par prudence et elle demande à le vous voir mon père elle est très fatiguée mais j’ espère bien qu’ elle ne sera pas malade le comte sortit et geneviève resta seule avec m. le borgne de PROPN je vous renouvelle tous mes remerciements dit -elle –encore mademoiselle c’ est à le moi de bénir l’ heureuse chance de cette rencontre fortuite ", "comment vous trouviez -vous je vous prie si loin de votre demeure et si loin même de toute habitation –ma mère était allée porter des secours et des médicaments dans un pauvre hameau où règne en ce moment un commencement d’ épidémie et elle aime à le faire à le pied ce genre de courses c’ est ce qui m’ inquiète un peu pour elle –et vous ne vous inquiétez pas pour vous-même? –jamais je suis vaillante grâce à le dieu et je ne crains rien ", "mon prédécesseur m’ avait bien dit que vous êtes une sorte de sœur de charité –vous connaissez votre prédécesseur m. de landelle –fort peu mais j’ ai dû conférer avec lui à le paris avant de venir lui succéder comme j’ ai renseigné mon propre successeur l’ administration a soin de recommander ces conférences qui sont très utiles –vous venez donc d’ un autre poste de le fond de les hautes-alpes ", "mon envoi dans ce riant pays que je ne juge pas par le temps d’ aujourd’hui a été une récompense dont avant de vous avoir vue mademoiselle je ne savais pas tout le prix –vous êtes trop aimable monsieur ce n’ est pas moi qui dirai de le mal de l’ administration ni qui aurai le droit de lui faire de l’ opposition il paraît qu’ il est dans ma destinée d’ être toujours sauvée par des sous-préfets vérite mon prédécesseur aurait eu le bonheur ", "–figurez -vous qu’ il y a mois m. de landelle venait dîner à le château où nous le voyions très souvent je rentrais d’ une promenade à le cheval avec mon père; une branche tombe devant mon cheval qui s’ effraie se cabre se retourne prend le mors à les dents et m’ emporte sans que je puisse le maîtriser mon père me suivait à le galop ce qui surexcitait encore l’ animal à le lieu de le calmer j’ approchais d’ un ravin profond et me sentais en grand danger " ]
[ "c’ était la construction élémentaire de toute maison en normandie que la maison de le bonhomme fieffée par l’ abbé de la croix-jugan il y avait à le rez-de-chaussée tout simplement un petit corridor avec pièces l’ une à le droite l’ autre à le gauche faisant cuisine et salle et à le premier étage chambres à le coucher simone et le hardouey entrèrent dans la salle d’ en bas et quand elle eut pouss�� les volets de la fenêtre le hardouey qui regardait autour de lui avec une investigation ardente reconnut cette salle de le miroir qui ne s’ effaçait pas de sa mémoire et qu’ il revoyait toujours en fermant les yeux —vous êtes pâle comme la mort dit simone est -ce que vous auriez de le mal chez vous maître le hardouey que vous venez si matin pour parler à le m. l’ abbé de la croix-jugan? qué qu’ il y a? auriez -vous des malades à le clos? ", "c’ est bien heureux fis -je à le hasard tonton dit que c’ est providentiel il est bien savant va quoiqu’ il ne fasse pas d’ embarras comme le docteur pidoux autrefois on ne faisait pas les fortifications comme il fallait du mortier et des pierres mais tonton a dit qu’ on devait profiter pour la bonne cause de le progrès de les lumières et marcher avec son siècle moi ç a m’ était bien égal pourvu qu’ on s’ amuse on s’ est bien amusé mais si les bleus viennent objectai-je ils détruiront peut-être votre ouvrage ", "le borda je le regarde et je retrouve dans ma mémoire le bureau sur lequel j’ ai passé accoudé de longues heures d’ étude; et le tableau noir sur lequel j’ écrivais fiévreusement avant l’ examen les formules compliquées de la mécanique et de l’ astronomie yves à le cette époque était un petit garçon qu’ on eût dit sérieux et sage un petit novice breton à la figure douce qui habitait le vaisseau d’ à le côté la bretagne le voisin et le compagnon de le borda nous étions des enfants alors aujourd’hui des hommes faits demain la vieillesse après-demain mourir dimanche jour de grande soûlerie dans brest ", "ne sentez -vous pas à le fond de le cœur que vous avez tout à le moins perdu le sentiment moral et social de la mission de sang que vos prédécesseurs les vieux parlementaires accomplissaient avec une conscience si tranquille la nuit ne retournez -vous pas plus souvent qu’ eux la tête sur votre oreiller d’ autres avant vous ont ordonné des exécutions capitales mais ils s’ estimaient dans le droit dans le juste dans le bien jouvenel des ursins se croyait un juge élie de thorrette se croyait un juge ", "en quelle langue demandai-je —celle de les wakamba et de les jalluo des kipsigui et des sambourou et des masaï dit bullit elle les tient de kihoro et des rangers et des sorciers ambulants qui passent dans le village nègre —vous y croyez vraiment demandai -je encore ", "daigne sourire ma chère lydienne et contre ton baiser viendront se briser les faibles et dépouiller leurs dernières illusions les forts jouis de l' heure qui passe des caresses de les plus jeunes et de l' amitié de ceux qui sont et laissons vivre de le passé la vierge de le serapeum et s' étant incliné il serrait la main d' amaryllis entre ses doigts mais elle se mit à le pleurer à le nom de nos plaisirs que tu te rappelles par l' amour que tu avais de mes petites fossettes par ta haine des chrétiens qui seuls me résistent par mes larmes qui me rendront laide lucius mène-moi chez athéné .le jeune homme la soutint dans ses bras et s' agenouillant devant elle :—le sort lui dit -il t' avait donné un corps sain et beau ", "mâtho en passant à le côté se baisa la main droite la première chambre était très haute; d' innombrables ouvertures perçaient sa voûte en levant la tête on pouvait voir les étoiles tout autour de la muraille dans des corbeilles de roseau s' amoncelaient des barbes et des chevelures prémices de les adolescences ", "il faisait partie de les témoins interrogés en seconde main il est hors de cause un représentant en bouquins de luxe genre cercle de les bibliophiles il prospecte le quartier depuis une semaine sa boîte nous a fourni la liste de les gens à qui il a rendu visite le commissaire approuva ", "à le drivau: vous capitaine ne blaguez pas trop le jeune couple enfin messieurs je fais appel à le votre indulgence sur ce on alla dîner tout le monde complimenta mistress qui en fut enchantée d’ ussonville le lendemain matin demanda près de lui œil-de-lynx ", "aujourd’hui le même souci les délabrait pareillement et sous les assises de cransac rocs violets et fendus d’ où sourdait en larmes rares l’ eau souterraine ils reprirent haleine et firent effort l’ un vers l’ autre –pas trop fatiguée demanda michel elle répondit d’ un signe cueillit à les failles de le rocher de les crosses de fougères neuves à le peine déroulées des pervenches d’ ombre mauves comme un lait écrémé les petites fleurs roses malodorantes et graciles de l’ herbe-à-robert –c’ est beau à le cette heure-ci dit -elle en désignant cransac au-dessus d’ eux –oui dit -il sans flamme " ]
ce qu’ il venait d’ apprendre avait évidemment un sens mais c’ était bougrement difficile à le découvrir —vous n’ en savez vraiment pas davantage PROPN le regarda longuement en face avant de répondre: —vous rendez -vous compte que c’ est peut-être ma peau que je joue maigret comprit qu’ il valait mieux se taire et attendre il est bien entendu que je ne vous ai rien dit que je ne vous ai pas vu ce soir qu’ en aucun cas vous ne ferez appel à le mon témoignage
[ "—promis PROPN n’ habite pas exactement maisons-laffitte mais le plus souvent une auberge dans la forêt j’ en ai parfois entendu parler autant que je puisse deviner c’ est un endroit où certaines gens vont de temps en temps se mettre à le vert cela s’ appelle à le bon vivant ", "c’ est tenu par un américain —par une américaine qui a fait partie jadis d’ une troupe de girls et qui a des bontés pour billy comme maigret tirait son portefeuille de sa poche PROPN l’ arrêta de le geste prononça avec une grimace en guise de sourire: —pardon c’ est pour moi on prétendrait que je me fais rincer la gueule par la police combien garçon ", "ils étaient aussi soucieux l’ un que l’ autre chapitre où maigret attaque à le son tour et où il risque de s’ attirer de sérieux désagréments quand vacher vit maigret entrer dans le bureau il sut tout de suite qu’ il y avait du nouveau mais il comprit en même temps que ce n’ était pas le moment de poser des questions —bonfils a téléphoné il y a quelques minutes dit -il l’ homme a passé à le travers les barrages ", "une marchande de les halles prétend qu’ elle l’ a aperçu derrière une pile de paniers et qu’ il l’ a fait taire en la menaçant de son revolver cela paraît vrai car on a trouvé des traces de sang sur un de les paniers rue rambuteau il a bousculé une fille publique selon elle il tenait une épaule plus haut que l’ autre bonfils pense qu’ à le lieu d’ essayer de sortir de le quartier tout de suite il y est resté un certain temps changeant de place selon les mouvements de la police ", "on continue à le patrouiller dans le secteur maigret sans paraître écouter avait pris un automatique dans son tiroir et était occupé à en vérifier le chargeur —tu ne sais pas si torrence est arme —probablement pas à le moins que vous ne le lui ayez spécialement recommandé torrence prétendait volontiers que ses poings valaient toutes les armes ", "à l’ appareil il n’ y a pas heures que vous l’ avez envoyé se coucher —je m’ en souviens le regard de le commissaire était lourd et sa voix traînait comme lasse c’ est toi lucas ", "je te demande pardon de te réveiller vieux j’ ai pensé que tu ne serais pas content si par chance nous en finissions cette nuit et que tu n’ en sois pas j’ arrive patron pas ici tu gagneras de le temps en sautant dans une voiture et en te faisant conduire avenue de la grande-armée à le coin de la rue brunel je dois passer y prendre torrence ", "à le propos emporte ton pétard après une hésitation mais janvier et cela ils étaient seulement quelques-uns à la p.j. à le pouvoir le comprendre même avant que le patron parle de revolver lucas avait compris que c’ était sérieux maigret lui téléphonait à le lui passait relever torrence de sa planque pour l’ emmener aussi et automatiquement pensait à le janvier l’ autre fidèle comme s’ il était anormal que l’ expédition eût lieu sans lui —janvier est chez lui ", "ce serait trop long d’ aller le chercher il habitait en banlieue dans la direction opposée à le celle qu’ ils allaient prendre —je ne peux pas en être questionna timidement vacher qui resterait de garde " ]
[ "–ces urnes funéraires seraient vides?quelque part un bruit de couvercle suivi d’ une réponse pragmatique –manifestement pas je n’ affirmerai pas pour autant que ces cendres sont celles de corps humains –si les gens sur ces photographies ne sont pas morts murmura ophélie que sont -ils devenus pas métallique de se suspendit –n’ y a -t-il rien qui retienne ton attention demanda -t-il après un silence PROPN songea que tout ici la retenait ", "quel changement son initiation à les mystères de le journal avait produit dans son esprit il se mêla sans peur à la foule qui ondoyait dans les galeries il eut l’ air impertinent parce qu’ il avait une maîtresse il entra chez dauriat d’ un air dégagé parce qu’ il était journaliste il y trouva grande société il y donna la main à le blondet à le nathan à le finot à le toute la littérature avec laquelle il avait fraternisé depuis une semaine il se crut un personnage et se flatta de surpasser ses camarades la petite pointe de vin qui l’ animait le servit à le merveille il fut spirituel et montra qu’ il savait hurler avec les loups ", "chapitre unenouvelletimidité me reprend c’ est curieux toutes les ladies que j’ ai rencontrées m’ ont affirmé que les hommes ont toutes les audaces je le crois fermement car il ne faut jamais douter de ce que dit une femme ce serait perdre une illusion seulement mon expérience mon observation m’ ont conduit à le penser que dans leur générosité gracieuse les exquises ladies attribuent à le notre sexe piteux l’ audace qui nous manque parce qu’ elles la possèdent toute ", "j’ ai été fidèle à les leçons de ma mère heures heures de sommeil le mal de tête est parti si je voyais un veau dans la chambre je sauterais par la fenêtre mais ce n’ est pas probable et je rêvasse en me déshabillant ", "–combien étaient -ils dans la salle ou je crois celui qui me tenait m’ a interrogée brutalement il m’ a demandé comment je me trouvais là j’ ai répondu que j’ y étais entrée pour attendre quelqu’un qui n’ était pas venu ton amant m’ a dit cet homme je n’ ai pas osé dire le contraire je ne voulais pas leur parler de mon frère alors ils m’ ont déclaré que j’ avais surpris leurs secrets et que j’ allais mourir je m’ y attendais j’ ai essayé pourtant de leur faire comprendre que je ne pourrais pas les dénoncer sans me perdre de réputation puisque je serais obligée d’ avouer que j’ avais un rendez -vous dans ce pavillon ils m’ ont demandé de jurer de me taire l’ un d’ eux a dit que si on me tuait ma disparition ferait de le bruit dans paris tous les autres étaient contre moi –et cependant ils vous ont laissé la vie –si je vous disais à le quel prix –parlez madame –celui qui avait pris ma défense a eu une idée infernale il m’ a mis entre les mains la corde qu’ ils avaient passée à le cou de le patient et il m’ a forcée à le tirer dessus avec les bourreaux maintenant ", "–j’ aimerais mieux ne rien vous dire c’ est à le mmede borel de vous expliquer ce qui s’ est passé –mais puisque ma mère ne le fait pas qu’ elle ne le fera jamais pour elle mon père est mort et je dois le considérer comme s’ il n’ existait plus –heureusement cela n’ a pas suffi à le tuer que de dire qu’ il était mort ", "il se garda bien de raconter par le menu ce qui s’ était passé entre le ministre de dieu et lui mais il se borna à le déclarer qu’ il allait entreprendre un long pèlerinage pour expier un péché trop capital cette nuit même il se mettrait en route quand tous dormiraient pour ne point rencontrer d’ indiscrets et de curieux comme faveur il sollicita de tiennet qu’ il l’ accompagnât jusqu’ à une certaine distance de leur chaumière voulut retenir son fiancé mais PROPN eut pitié de son ami et devant la perspective d’ une séparation peut-être éternelle il se rappela leur longue et absolue tendresse de jadis –frère quelle est la faute si grave qui t’ exile demanda à le plusieurs reprises tiennet en cheminant à son féal mais l’ autre se taisait et se bornait à le regarder longuement et à le hocher la tête ", "je commande un taxi je saute dans le train merci beaucoup j’ ai passé une excellente soirée derrière la troisième digue il ne trouva personne ", "sa mère disait à le tout le monde: mon fils est parfaitement heureux madame gaston de nueil semblable à le beaucoup de jeunes femmes était un peu terne douce patiente elle devint enceinte après un mois de mariage tout cela se trouvait conforme à les idées reçues monsieur de nueil était très-bien pour elle seulement il fut mois après avoir quitté la marquise extrêmement rêveur et pensif mais il avait toujours été sérieux disait sa mère ", "déjà près de francs tiens à le fait non! avec les francs de m. chènefer que j’ oublie et qui sont à le toucher aujourd’hui à le nom de chênefer PROPN avait fait un mouvement involontaire m. a pris des billets le peintre n’ est -ce pas ajouta -t-elle avec une feinte ignorance à le francs chaque dont un à m. PROPN " ]
il fut un temps où rien n’ était plus séduisant que la carrière administrative il y avait tant d’ hommes à les armées qu’ il en manquait pour l’ administration les gens édentés blessés à la main à le pied de santé mauvaise comme paulmier les myopes obtenaient un rapide avancement les familles dont les enfants grouillaient dans les lycées se laissaient alors fasciner par la brillante existence d’ un jeune homme en lunettes vêtu d’ un habit bleu dont la boutonnière était allumée par un ruban rouge et qui touchait un millier de francs par mois à la charge d’ aller quelques heures dans un ministère quelconque y surveiller quelque chose y arrivant tard et partant tôt ayant comme lord byron des heures de loisir et faisant des romances se promenant à les tuileries doué d’ un petit air rogue se faisant voir partout à le spectacle à le bal admis dans les meilleures sociétés dépensant ses appointements rendant ainsi à la france tout ce que la france lui donnait rendant même de les services en effet les employés étaient alors comme thuillier cajolés par de jolies femm
[ "ils paraissaient avoir de l’ esprit ils ne se lassaient point trop dans les bureaux les impératrices les reines les princesses les maréchales de cette heureuse époque avaient des caprices toutes ces belles dames avaient la passion de les belles âmes elles aimaient à le protéger aussi pouvait -on remplir à le anserreur de le furne: remplir ans à le lieu de remplir à le ans une place élevée être auditeur à le conseil d’ état ou maître des requêtes et faire des rapports à l’ empereur en s’ amusant avec son auguste famille on s’ amusait et l’on travaillait tout ensemble ", "tout se faisait vite mais aujourd’hui depuis que la chambre a inventé la spécialité pour les dépenses et les chapitres intitulés personnel nous sommes moins que des soldats les moindres places sont soumises à le chances car il y a souverains PROPN est donc fou où voit -il souverains serait -ce par hasard dans sa poche cents à le bout de le pont de la concorde ainsi nommé parce qu’ il mène à le spectacle de la perpétuelle discorde entre la gauche et la droite de la chambre ", "autres à le bout de la rue de tournon la cour qui doit compter pour est donc obligée d’ avoir fois plus de volonté que l’ empereur pour nommer un de ses protégés à une place quelconque !....tout cela signifie que dans un pays ou il y a pouvoirs il y a à le parier contre un qu’ un employé qui n’ est protégé que par PROPN n’ aura point d’ avancement.ah mes enfants vous en êtes encore à le savoir qu’ aujourd’hui le plus mauvais état c’ est l’ état d’ être à l’ état cause de le gouvernement constitutionnel .messieurs ne parlons pas politique PROPN a raison aujourd’hui messieurs servir l’ état ce n’ est plus servir le prince qui savait punir et récompenser aujourd’hui l’ état c’ est tout le monde ", "or tout le monde ne s’ inquiète de personne servir tout le monde c’ est ne servir personne personne ne s’ intéresse à le personne un employé vit entre ces négations le monde n’ a pas de pitié n’ a pas d’ égard n’ a ni cœur ni tête; tout le monde est égoïste oublie demain les services d’ hier ", "vous avez beau vous trouver comme monsieur baudoyer dès l’ âge le plus tendre un génie administratif le châteaubriand de les rapports le bossuet de les circulaires le canalis de les mémoires l’ enfant sublime de la dépêche il existe une loi désolante contre le génie administratif la loi sur l’ avancement avec sa moyenne cette fatale moyenne résulte des tables de la loi sur l’ avancement et des tables de mortalité combinées il est certain qu’ en entrant dans quelque administration que ce soit à l’ âge de ans on n’ obtient francs d’ appointements qu’ à le ans pour en obtenir à le la vie de colleville nous prouve que le génie d’ une femme l’ appui de plusieurs pairs de france de plusieurs députés influents ne sert à le rien il n’ est donc pas de carrière libre et indépendante dans laquelle en années un jeune homme ayant fait ses humanités vacciné libéré de le service militaire jouissant de ses facultés sans avoir une intelligence transcendante n’ ait amassé un capital de francs et deserreur de le furne: de à le lieu de des ", "centimes représentant la rente perpétuelle de notre traitement essentiellement transitoire car il n’ est pas même viager dans cette période un épicier doit avoir gagné francs de rentes avoir déposé son bilan ou présidé le tribunal de commerce un peintre a badigeonné un kilomètre de toile il doit être décoré de la légion-d’honneur ou se poser en grand homme inconnu un homme de lettres est professeur de quelque chose ou journaliste à le francs pour lignes il écrit des feuilletons ou se trouve à le sainte-pélagie après un pamphlet lumineux qui mécontente les jésuites ce qui constitue une valeur énorme et en fait un homme politique enfin un oisif qui n’ a rien fait car il y a des oisifs qui font quelque chose a fait des dettes et une veuve qui les lui paye ", "un prêtre a eu le temps de devenir un vaudevilliste est devenu propriétaire quand il n’ aurait jamais fait comme de le bruel de vaudevilles entiers un garçon intelligent et sobre qui aurait commencé l’ escompte avec un très-petit capital comme mademoiselle thuillier achète alors un quart de charge d’ agent de change allons plus bas un petit clerc est notaire un chiffonnier a écus de rentes les plus malheureux ouvriers ont pu devenir fabricants ", "tandis que dans le mouvement rotatoire de cette civilisation qui prend la division infinie pour le progrès un chazelle a vécu à le sous par tête –se débat avec son tailleur et son bottier –à des dettes –n’ est rien! et s’ est crétinise allons! messieurs un beau mouvement hein? donnons tous nos démissions fleury chazelle jetez -vous dans d’ autres parties et devenez-y grands hommes !...merci rire général vous avez tort dans votre situation je prendrais les devants sur le secrétaire-général .et qu’ a -t-il donc à le me dire?.odry vous dirait chazelle avec plus d’ agrément que n’ en mettra des lupeaulx que pour vous la seule place libre est la place de la concorde baudoyer ne nous fera pas grâce allez encore une vexation de baudoyer! quel singulier pistolet vous avez la parlez -moi de monsieur rabourdin voilà un homme il m’ a mis de la besogne sur ma table il faudrait jours pour l’ expédier ici eh! bien il l’ aura pour ce soir à le heures mais il n’ est pas sur mes talons pour m’ empêcher de venir causer avec les amis.messieurs vous conviendrez que si l’on a le droit de", "il s’ adresse à le fleury pourquoi venez -vous ici monsieur ?pour avertir ces messieurs qu’ il y a du remue-ménage de le bruel est mandé à le secrétariat-général dutocq y va tout le monde se demande qui sera nommé.ceci monsieur n’ est pas votre affaire retournez à le votre bureau ne troublez pas l’ ordre dans le mien ...ce serait une fameuse injustice si rabourdin la gobait! ma foi! je quitterais le ministère il revient avez -vous trouvé votre anagramme papa colleville?oui la voici.fameux fameux " ]
[ "je quittai le pittoresque pyjmoiça de machin plus vite qu’ une effeuilleuse de beuglant enlève sa combinaison de rayonne et me jetai dans mon costume —rien à le faire dis -je à le virginie il faut en passer par où ils veulent je sais dit -elle quoi qu’ ait fait jacques je dois elle ne termina pas sa phrase mais je comprenais je comprenais trop bien ah mon amour frappe-moi à la bêtise c’ est là qu’ est le cœur je fus prêt en minutes ", "c’ est le moment que choisit tenn pour aboyer furieusement dans la direction de la plage maudite bête! robinson se rua sur le chien et lui passant le bras autour de le cou il lui serra le museau dans sa main gauche tandis qu’ il épaulait tant bien que mal son fusil d’ une seule main il visa à le milieu de la poitrine le premier poursuivant qui n’ était plus qu’ à le mètres et pressa la détente à le moment où le coup partait tenn fit un brusque effort pour se libérer ", "le campement de cet homme n' est pas éloigné il peut-être ici avant le coucher de le soleil —mais qui le préviendra —moi! répondit balle-franche —je vous remercie de cette offre loyale —nous sommes peut-être plus intéressés que vous à l' éclaircissement de cette machination mystérieuse répondit bon-affût ", "tu as voulu de le bruit de l’ éclat tu as voulu arriver en marchant sur des décombres tu as voulu incendier et démolir pour faire répéter ton nom tes vœux sont comblés ici dehors partout voilà n’ est -ce pas assez de morts pour flatter ton orgueil assez de débris pour te grandir assez d’ incendies pour t’ éclairer ", "il disait tous les jours mon fils sera malheureux il mangera de la vache enragée ç a lui fera de le bien le corrigera et j' espère qu' il reviendra plus docile mais il y a un mois un coup de sang l' a emporté en un instant quoi qu' il bût tous les matins quelque chose pour éviter ces accidens-là!...—ah! je ne me pardonnerai jamais de n' avoir pas été près de lui à ses derniers momens; voilà la punition de ma faute mais elle est bien cruelle —allons jean calme -toi c' est très-bien de pleurer ton père tu le dois certainement n' est -ce pas rose? eh bien vous pleurez aussi rose —oui monsieur ç a me fait de la peine de voir pleurer m. PROPN conçois cela ", "encore des musiques et la flamme rouge de les torches c’ est un autre cortège nuptial qui se promène malgré l’ heure plus tardive et plus silencieuse le marié cette fois est à le cheval sa robe dorée traînant sur la croupe de sa bête et il ressemble à un roi mage vers une heure de le matin les palmes tout à le coup cessent leur manège de grandes plumes noires s’ enchevêtrant et fuyant au-dessus de nos têtes il y a une coupée dans la futaie nous arrivons dans une rue et cette rue semble profondément dormir à la lueur fraîche et cendrée qui dans les régions tropicales tombe des étoiles durant les nuits sans lune ", "je prends pied et langue dans le bivouac qui s’ est installé autour de le panthéon l’on ne dit pas de bien de la commune si elle avait été plus énergique et si vous n’ aviez pas endormi le peuple avec votre journal de vous fait un lieutenant me prenant à la gorge dans cette compagnie-là on n’ aime pas la minorité une détonation tiens! il faudra faire mettre une pièce à le mon par-dessus un peu plus bas c’ était ma peau même qu’ il y aurait eu à le recoudre ", "n’ ayez pas peur de moi pour avoir eu peur de lui pour avoir craint cet adolescent à l’ honnête et jolie figure il aurait fallu être bien craintif aussi la plus âgée dès inconnues lui répondit aujourd’hui on peut avoir peur de tout le monde il y a tant de méchants mais vous jeune homme vous avez l’ air d’ être un de les nôtres vous venez aussi sans doute pour assister à la messe le jour de corpus a la messe et où va -t-on la dire ", "et si je manquais à le ma parole je jure de vous laisser partir sans tenter de vous suivre ni de rien faire contre moi-même –cela étant je resterai mais en vérité vous avez choisi la mauvaise voie elle garda le silence l’ heure me pressait je m’ inclinai doucement je partis dans une mélancolie affreuse juin .chaque jour a rendu ma situation moins tolérable ", "et cette uniformité des sentiments humains est pour me faire douter davantage de l' individualité propre des âmes quand on y songe on est tenté tellement elles semblent pareilles de ne les regarder que comme des émanations éphémères de ce même tout impersonnel qui est l' espèce indéfiniment renouvelée donc c' est ainsi chez nous tous quand l' amour grandit et s' élève jusqu' à des aspirations vers d' éternelles durées ou quand l' amitié devient assez profonde pour donner l' inquiétude de la fin on en arrive à le jeter les yeux en arrière sur l' enfance de ceux qu' on aime le présent paraît insuffisant et court; alors comme on sait que l' avenir ne sera peut-être jamais on essaie de reprendre le passé qui lui à le moins a été à qui ressemblais -tu quand tu étais toute petite fille dis-moi comment était ton visage ton costume " ]
cependant le premier pêcheur que daniel apercevait dans cette auberge c’ était son père! certes ce n’ était pas que sa pudeur en fût gênée mais tout de même pour un coin où ces amoureux ne devaient rencontrer personne de connaissance le père se lavait maintenant les mains à la pompe mariette lui avait servi son déjeuner sous la tonnelle
[ "il retint la servante tiens! lui dit -il voici la clef et tâche que le pavillon soit propre que rien ne traîne! tu prépareras tout comme pour la dernière fois je déjeunerai à l’ auberge je ne sais pas si on viendra dîner mais en tout cas on viendra souper j’ ai apporté un tombereau de foie gras il est à le frais ", "tâche que je sois content de la salade la dernière fois la betterave n’ avait pas assez mariné j’ ai apporté aussi des truffes mets-moi de côté un gros morceau de glace pour le seau à le champagne laisse -le dans la glacière tel quel je le briserai moi-même dans la chambre tu sais ce que tu as à le faire ", "ah! j’ ai apporté des galeries un paquet pour le cabinet de toilette tu rempliras les flacons et puis nettoie les vitres de l’ atelier elles en ont besoin mais aujourd’hui protesta la servante je n’ aurai pas le temps monsieur barnabe les vitres c’ est toute une affaire mais je pourrais dire à le froissard frappa de le poing sur la table —si jamais j’ apprends qu’ un autre que toi a mis les pieds chez moi —suffit monsieur barnabé mais dites un mot à le madame ", "—entendu! tiens! voilà francs mon pyjama chinois est dans le bahut de l’ atelier il y a un bouton à le recoudre il avait fini de boire sa tasse il ramassa ses ustensiles et s’ éloigna daniel entendit encore mariette qui disait à le mi-voix ce que c’ est que la passion minutes plus tard c’ était daniel qui était sous la tonnelle et réclamait son déjeuner les propos qu’ il avait surpris l’ avaient plongé dans un état d’ esprit voisin de l’ imbécillité ", "le pyjama de le père barnabe le seau à le champagne les truffes francs à la chambrière pour nettoyer les carreaux de sa bicoque mais on lui avait changé son avare il dut s’ avouer qu’ il n’ avait jamais connu son père le galant en pyjama chinois! daniel essayait de se faire une idée de il y parvenait difficilement et ç a ne le faisait pas rire lui faisait peur ", "il faisait une si drôle de figure que mariette qui lui apportait la tasse de café qu’ il avait réclamée lui demanda s’ il n’ était pas malade —écoutez ce n’ est pas moi qui suis malade lui dit -il en faisant un effort pour plaisanter c’ est je crois bien le bonhomme qui habite en face j’ ai tout entendu! j’ étais à le ma fenêtre alors il a des pyjamas chinois ce bonhomme-la ", "mariette éclata de rire et des robes de chambre avec des oiseaux dessus je voudrais que vous voyiez c’ est un vieux dégoûtant mais je ne dois rien dire tout de même il y a des choses que tout le monde sait et puisque tout le monde s’ en amuse on peut bien faire comme les autres a n’ est un secret pour personne que c’ est un vieux dégoûtant il y a longtemps qu’ il vient —voilà ans que je le vois mais d’ abord il a bien trompé son monde il venait à le peu près tous les dimanches avait l’ air d’ un brave homme très regardant par exemple ", "on se disait il n’ est pas riche c’ est employé dans une administration doit être veuf pendant ans il est toujours venu ici tout seul il semblait n’ avoir qu’ une passion la pêche à la ligne un jour on a été bien il s’ est dérange ", "il est venu avec une dactylo qu’ on a dit une petite parigote qu’ il appelait mlle julie et qui lui faisait voir du chemin c’ est pour elle qu’ il a acheté le pavillon de le verger et il a fait faire des travaux et il y a mis des meubles et rien ne paraissait trop beau lui qui passait pour avare on disait qu’ il se ruinait pour cette gamine les vieux tout de même quand ç a se dérange! enfin c’ est leur affaire mais vous pensez si ici on s’ amusait de l’ aventure " ]
[ "il est un éternel incorruptible comment dès lors passer de cet être transcendant à la vie humaine et terrestre toutefois selon aristote parménide avait élaboré une théorie de le froid et de le chaud le froid relevant selon lui de le néant et le chaud de l’ être à le parménide on oppose classiquement héraclite d’ éphèse pour lequel tout est mouvement transformation choc des contraires le feu serait selon lui le principe premier de toute chose ", "en effet dans l’ enceinte de notre-dame la condamnée était inviolable la cathédrale était un lieu de refuge toute justice humaine expirait sur le seuil quasimodo s’ était arrêté sous le grand portail ses larges pieds semblaient aussi solides sur le pavé de l’ église que les lourds piliers romans ", "elle allume ensuite la télé histoire de prendre le pouls cathodique de la ville voire de le pays mais l’ erreur étant humaine et les chaînes payantes multiples elle tombe sur un choix de vidéos qui lui laisse présager que plus profonde la gorge plus saccadée la fontaine bien que repue elle s’ offre sans réfléchir une fantaisie de groupe dans un château dont seuls les escaliers semblent mener quelque part un début d’ assoupissement la retourne ce qui la concernant n’ a rien d’ un exploit l’ oreiller accueille son profil comme la cire un sceau: et le somme signe en une tiède insouciance l’ arrêt de les hostilisexes quand à le heures de le matin la voix modérément veloutée de le muezzin réveille pomponette celle-ci croit que c’ est soliman rastaquouère qui chante ses reliefs en un râle modulé ", "ils passèrent et à le travers les terre-pleins couverts de tonneaux parmi les senteurs de vin et de poisson ils prirent la direction de la jetée peu avant d’ y arriver l’ odeur de l’ iode et des algues leur annonça la mer puis ils l’ entendirent elle sifflait doucement à le pied de les grands blocs de la jetée et comme ils les gravissaient elle leur apparut épaisse comme du velours souple et lisse comme une bête ils s’ installèrent sur les rochers tournés vers le large ", "elle aussi elle avait renforci et ses élégances naturelles en étaient à le suprême de leur plénitude le comte ne se souvenait plus de certaines choses qui l’ avaient plus ou moins agacé autrefois n’ y eût -il que ce satané grabuge dont il avait failli devenir idiot il s’ en tenait à l’ extérieur et sans en rien rabattre il contemplait n’ eût -il pas eu l’ arrière-pensée d’ une sorte de revanche à le prendre contre m. de fandansec que l’ aspect d’ inès eût suffi à le transporter ", "avec une intensité aiguë il entrevit qu' il n' avait lui rien à le chercher et que seul le vide de sa pensée sans trêve lui battait dans la tête mais lui dit -elle réapparaissant comme une idée obsédante qui traverse nos méditations ne t' ai -je pas envoyé m. ses opinions sont la formule exacte de ce que conseille mon sourire obscur il est le dictionnaire de le langage que tiennent mes gestes à l' univers ", "car le resplendissant jaloux d’ hommages aurait pu s’ attacher à des pays plus dévots et tarder en son retour ainsi jadis affirmaient les gens de nuü-hiva le soleil-mâle n’ avait point reparu mais l’ homme mahui plus fort que tous les hommes poursuivant l’ atua vagabond jusque par les confins de le monde avait saisi les cheveux de lumière et fort heureusement ramené le soleil dans le ciel maori où il le fixa par des nœuds c’ était à les arioï issus de oro que revenait le soin de ces lamentations d’ absence ils sanglotaient donc pendant les nuits prescrites avec une grande dignité ", "vous marchez depuis des heures comme un écureuil dans sa roue anne ne répondit pas et gondine bien que bavarde à le possible s’ abstint d’ insister tant le regard de l’ orpheline était empli de folie PROPN est à le salon avait dit gondine et daniel résolu traversa d’ un pas décidé la salle à le manger .lorsque sa silhouette apparut dans le cadre de la porte PROPN se dressa n’ en croyant pas ses yeux –vous –moi elle paraissait absolument stupéfaite –eh bien vous en avez de l’ aplomb! ", "si je me souviens bien c’ est ce même soir que devait nous rejoindre elle arriva sitôt après que ma mère et marie se furent retirées dans leurs chambres et tout se passa d’ abord sans impair mais à le petit matin un reste de pudeur ou plutôt de respect pour les sentiments de ma mère m’ avait fait condamner ma porte c’ est chez PROPN que PROPN avait été directement le petit pavillon qu’ il occupait était ainsi placé qu’ il fallait pour le gagner traverser d’ un bout à l’ autre la terrasse ", "à une extrême vitesse les pièces de les appareils lui apparaissent alors tout à le fait réelles et tangibles dans chacun de leurs attributs jusqu’ à le processus même selon lequel leur usure se manifestera mais de telles aptitudes et surtout cette excessive intrusion de la réalite dans l’ imagination l’ envahissement de l’ idée se prenant pour la matière risquent aussi de vous couper un peu de le monde en tout cas des personnes s’ occupant de cette matière aussi quand westinghouse propose de mettre à le service de gregor de les collaborateurs ç a ne se passe jamais bien méprisant souverainement leur planche à le dessin lui préférant ses constructions intérieures instantanées il mène une vie fort dure à ses adjoints leur infligeant ses brusques écarts d’ humeur les accablant de reproches et les surplombant de son mépris quand ils ne comprennent pas assez vite les remplaçant sur un rythme assez vif quand ce ne sont pas eux qui baissant les bras partent les premiers il apparaît très vite qu’ il aime mieux travailler seul en présence de personne son comptable excep" ]
ce souvenir est je crois le plus pénible de mes souvenirs d’ enfance non seulement je ne comprenais pas que l’on m’ eût fait si mal mais j’ avais la notion d’ une duperie d’ un piège d’ une perfidie atroce de la part de les adultes qui ne m’ avaient amadoué que pour se livrer sur ma personne à la plus sauvage agression toute ma représentation de la vie en est restée marquée: le monde plein de chausse-trapes n’ est qu’ une vaste prison ou salle de chirurgie je ne suis sur terre que pour devenir chair à le médecins chair à le canons chair à le cercueil; comme la promesse fallacieuse de m’ emmener à le cirque ou de jouer à le faire la cuisine tout ce qui peut m’ arriver d’ agréable en attendant n’ est qu’ un leurre une façon de me dorer la pilule pour me conduire plus sûrement à l’ abattoir où tôt ou tard je dois être mené
[ "sexe enflammé peu de mois ou d’ années après je fus atteint d’ une affection qui n’ était autre je crois que la maladie connue sous le nom de balanite et qui selon le dictionnaire médical de littré consiste en une inflammation de la membrane muqueuse qui revêt le gland on me traita à le moyen de bains locaux dans une solution de permanganate de potassium je me rappelle assez nettement mon amusement à le observer la solution dont la couleur violacée variait d’ intensité selon le degré de sa concentration j’ éprouvais une légère sensation de cuisson dont je ne saurais dire si elle était agréable ou désagréable mais ma peur était grande à la vue de mon membre gonflé comme j’ avais par ailleurs congénitalement tendance à le phimosis ce qui me fut plus tard une grande source de honte quand je comparais mon membre à le celui de les autres garçons il fut à le cette époque question de me circoncire mais on n’ eut pas besoin en fin de compte d’ une telle intervention ", "je suis incapable de distinguer de mes premières érections cette turgescence maladive et je crois qu’ à le début l’ érection me fit peur parce que je la prenais pour un retour offensif de la maladie certes mon mal n’ avait pas été sans me donner quelque plaisir à le cause de l’ hypersensibilité qu’ il me procurait mais je savais qu’ il s’ agissait de quelque chose de mauvais et d’ anormal puisqu’ on m’ en soignait les premières manifestations conscientes de ma vie érotique sont donc placées sous le signe de le néfaste et le malaise dont je souffris alors doit être pour beaucoup dans l’ appréhension que j’ ai longtemps eue de l’ amour physique et dans ma crainte de les maladies vénériennes longtemps j’ ai cru par exemple que la perte de la virginité pour l’ homme ne pouvait se produire qu’ avec douleur et effusion sanglante ainsi qu’ il en est pour la femme étant donné ma structure il me semblait que dans mon cas ce serait pire que pour quiconque ", "d’ autre part mon frère aîné sous prétexte de me mettre en garde contre les dangers dont tout adolescent est menacé m’ avait un jour parlé d’ un certain petit garçon qui pour avoir couché âgé de ou ans avec sa rosse de bonne était disait mon frère devenu pour la vie infirme ce qui l’ avait bien puni de ces amours précoces il n’ en fallut pas plus pour que le coït m’ apparût comme un acte non seulement coupable si l’on s’ y livre trop tôt mais éminemment dangereux pied blessé fesse mordue tête ouverte à le cette localité de banlieue dont j’ ai parlé plus haut et qui fut le théâtre de certains de les faits les plus marquants de mon enfance se rattachent ou souvenirs de blessure ainsi qu’ il est fréquent à l’ âge que j’ avais alors j’ étais lancé en pleine fantasmagorie héroïque et napoléonienne l’on m’ avait emmené visiter le palais de PROPN et ce qui m’ y avait le plus frappé en dehors de la célèbre prise de la smalah d’ PROPN c’ était un tableau très fameux représentant napoléon blessé à le ratisbonne ", "souvent dans mes jeux je reconstituais la scène coiffé d’ un bicorne de papier à le califourchon sur une bête à le roulettes et à le longs poils qui devait représenter une chèvre mais que je tenais pour un âne et nommais mirliflore je tendais vers le sol un de mes pieds déchaussés ainsi que je l’ avais vu faire sur la toile à le napoléon de le haut de son cheval comme si surmontant la souffrance et la lèvre seulement boursouflée d’ une moue dédaigneuse j’ attendais avec calme qu’ on pansât ma blessure je mimais cela dans le jardin sur l’ allée caillouteuse qui cernait la pelouse et j’ éprouvais à le dénuder mon pied tout près de la poussière et de le gravier la même énigmatique et troublante sensation que j’ éprouvais presque à le même lieu et à la même époque en voyant des enfants grimper pieds nus à les arbres cette même moue de dédain que ma mère appelait ma lippe et qui me semblait être le comble de l’ expression virile je la prenais aussi lorsque je revêtais le costume de toréador hérité de mon frère aîné qui l’ avait porté à l’ occasion d’ ", "détail qui me fit frissonner on raconta que la morsure avait été si profonde qu’ un morceau de fesse était resté dans le caleçon je ne puis songer à ce cousin qui fut depuis tué à la guerre sans me le remémorer tel qu’ il était quand arriva cette histoire un garçon bien portant et gras dont les parents étaient très fiers car il représentait à un certain point de vue l’ idéal de la beauté et de la santé et dont les mollets faisaient l’ admiration de presque toutes les personnes de la famille excepté ma mère qui le déclarait un gros pâte trouvant ses fils plus fins� la villa qu’ on nous louait pour la durée de l’ été n’ avait pas l’ eau courante et tous les jours il fallait aller en corvée à la pompe munis de brocs de seaux et autres récipients un jour que j’ en revenais avec ma sœur et la femme de ménage nous fûmes témoins d’ un accident un jeune garçon boucher qui descendait une côte lancé à le fond de train sur son vélo dérapa ou prit mal son tournant il s’ en alla donner en plein dans l’ arche de le pont de le chemin de fer et retomba à la renv", "instantanément ma sœur vint à le blessé lava le sang qui coulait de son front avec un peu de l’ eau que nous rapportions s’ empressa jusqu’ à le ce qu’ il fût revenu à le lui on aurait dit une sainte dit plus tard la femme de ménage parlant de le dévouement de ma sœur avec admiration cette scène m’ a fait une vive impression la soudaineté de l’ accident la bicyclette se cabrant comme si elle allait escalader le pont puis retombant toute percluse le garçon inanimé en bleu ciel et blanc comme sont les bouchers et de le sang rouge maculant sa tête et ma sœur penchée tendrement sur lui pour nettoyer la plaie il me semblait que comme le disait la femme de ménage ma sœur était bien une sainte et qu’ elle avait fait là soignant ce garçon blessé quelque chose de très au-dessus de son âge de très moral en même temps que peut-être un peu osé qui la faisait passer d’ emblée de la catégorie de les jeunes filles à la catégorie de les femmes cauchemars très jeune alors que je n’ avais pas encore été jugé digne d’ aller à l’ opéra l’on m’ avait emmené à des matiné", "les séances se déroulaient soit à la mairie de notre arrondissement soit pour les plus solennelles dans la grande salle de les fêtes de le palais de le trocadéro hier encore salle de le théâtre populaire lieu funèbre s’ il en fut l’ immense vaisseau poussiéreux et glacial les grandes orgues en stalagmites bêtes de le fond de l’ estrade l’ écho qui faisait de cet endroit l’ un de les plus détestables de paris à le point de vue acoustique l’ odeur de vieilles gens et de bouquets de buis la brocante municipale de les loges en luxe d’ épaulettes ou de revers de redingote et tout le côté comices agricoles fête de bienfaisance avec kermesse et orphéon j’ y suis retourné plusieurs fois à le et à le ans pour des distributions de prix dont le palmarès paraissait le soir même en résumé dans le temps ce qui nous valait à mes parents et à le moi le grand plaisir de voir mon nom imprimé dans le journal beaucoup plus tard en diverses occasions gala de danse d’ que je m’ imaginais trouver sublime première visite à le paris de charlie chaplin qu’ il s’ agisse des réunions d", "maquillé en arènes croulantes on peut dire qu’ à le ce moment le théâtre de le trocadéro a été vraiment beau en ce qui concerne le cercle artistique ses programmes s’ accordaient bien avec l’ ambiance funéraire de cette salle parmi les numéros présentés il y en avait qui faisaient ma terreur d’ abord les exhibitions de les secouristes français société de secours à les accidentés de la rue cette organisation comptait parmi ses membres les plus éminents un hobereau plus ou moins polonais qui présidait ledit cercle artistique d’ où la conjonction de les groupements ", "les démonstrations d’ assistance à les malades ou blessés s’ effectuaient généralement de la façon suivant un homme avec canne et chapeau entrait en scène marchant d’ un pas rapide parvenu à le peu près à le milieu de l’ estrade il s’ écroulait brusquement secouristes en tenue de ville mais portant un brassard bleu et rouge à les couleurs de la ville de paris se précipitaient alors en un tournemain ils avaient relevé l’ accidenté et l’ emportaient vers la coulisse mettant en œuvre des moyens variables suivant les cas: portage à le bras portage à l’ aide de cannes formant brancard voire transport à le bicyclettes avec dispositif entre les pour faire civière dès le moment où le personnage apparaissait sur l’ estrade je prévoyais sa chute sachant par l’ expérience de les précédentes séances comment le cérémonial se déroulait et c’ était l’ attente de cette chute qui le plus m’ angoissait je ne sais si le malaise qui me frappait alors et d’ autres impressions de le même ordre ressenties plus tard doivent se rattacher à une commune et très ancienne racine à le l" ]
[ "elle était méfiée de son propre coeur trop émotif trop semblable à le coeur de la fille séduite dans cette même librairie où des passants toujours pareils se seraient aisément familiarisés avec la jolie vendeuse n\\ eût été la surveillance de ses manières son culte pour édouard péreuse et son amitié pour ce même martial servaient de dérivatif à sa naïve sensibilité elle avait adopté leurs idées avec toute l\\ ardeur de sa jeunesse refrénée mais la vie idéologique peut comprimer un temps la vie affective elle ne l\\ épuise pas ", "chez le docteur il vous a fait transporter chez lui car l’ ambulance n’ était pas libre vous n’ en aurez pas pour longtemps avant de retrouver la santé elle repart à le tout berzingue dans son chagrin allons allons ma douceur fais -je soyez forte vous en avez réchappé vous la vie est bonne à le boire non sans lui elle n’ est pas possible fait -elle ", "il me mandait que le malheur que je redoutais n' était point à le craindre et que la santé de la malade paraissait s' améliorer madame de PROPN parvenue à le milan y rencontra m. bertin que des affaires y avaient appelé: il eut la complaisance de se charger de la pauvre voyageuse et il la conduisit à le florence où j' étais allé l' attendre je fus terrifié à sa vue elle n' avait plus que la force de sourire après quelques jours de repos nous nous mîmes en route pour rome cheminant à le pas pour éviter les cahots ", "il était déjà dehors la servante à le courir entre les framboisiers peut-être en désirant d' être rejointe elle le fut tout de suite et embrassée baisée aussi sur les joues qu' elle avait pareilles à des brugnons hâlées de soleil sous leur rouge mais un autre pas se fit entendre et detzine alors d' appeler à le secours: PROPN rosalie celle-ci accourut en riant changeant de front s' en prit à la nouvelle venue qu' il trouvait aimable et telle qu' il jugeait detzine ou la plupart de les filles à sa portée ", "PROPN baissa les yeux une fugitive rougeur empourpra ses joues laissez -moi achever dit -il et vous me jugerez après tel que je suis lorsque nous avons rencontré le roi mon oncle j’ ai cru que la vengeance seule occupait mon cœur et pourtant je sentais moi-même que mon cri de haine sonnait faux pardaillan je dois vous le déclarer ", "le maître d’ hôtel s’ avançait parfois dans la lumière pour servir les convives mais aussitôt qu’ il reculait de mètres il était noyé dans l’ ombre et l’on ne voyait plus que ses mains gantées de blanc —ne trouvez -vous pas qu’ on se croirait dans un roman de PROPN c’ était le comte qui parlait d’ une voix indifférente et pourtant maigret tendit l’ oreille car il sentit une intention devina que quelque chose allait commencer on n’ était qu’ à les hors-d’œuvre ", "ce n' était cependant pas de ma faute si cette verrière se trouvait juste dans le champ de ma vision alors que la fenêtre d' edith bien que plus rapprochée était un peu à l' écart je la consolai comme je le pus n' attachait -elle pas trop d' importance à les petites choses le fait d' être intrigué par ce qui se passe derrière une verrière n' enlève rien à le plaisir que procurent le radieux sourire matinal et les bras nus d' une charmante voisine tu as raison finit -elle par admettre mais pourquoi te préoccupes -tu de ces gens-la si tu savais ce qui se passe derrière tous ces murs tu serais autrement étonne je vis qu' elleregrettait aussitôt de s' être laissée aller à le ces paroles et la devinai détentrice d' un secret trop lourd pour elle ", "c’ était mieux ainsi ils n’ auraient pas tenu sinon une bière n’ était pas le bout de le monde en fin d’ après-midi il perfora sa canette sans ressentir trop de culpabilité et lampa le champignon de mousse qui s’ en échappait oh bien sûr boire n’ était pas bien boire était une chose abominable mais comment faire autrement ", "je reconnais dit —oui tout tout c’ est à le moi ou presque et je suis parti de rien ", "ne les sens -tu pas regarde ces oiseaux de proie qui attendent que nous nous éloignions pour commencer ce repas géant il en vient un nuage perpétuel de les coins de l’ horizon ils étaient déjà venus puisque je vis leurs ailes rapaces tracer au-dessus de toi le monument de les spirales comme pour t’ exciter de hâter le crime ton odorat ne reçoit -il donc pas la moindre effluve l’ imposteur n’ est pas autre chose tes nerfs olfactifs sont enfin ébranlés par la perception d’ atomes aromatiques ceux-ci s’ élèvent de la cité anéantie quoique je n’ aie pas besoin de te l’ apprendre je voudrais embrasser tes pieds mais mes bras n’ entrelacent qu’ une transparente vapeur " ]
mais impatient de secouer le joug il ricana avec dépit: —tout cela est bel et bon ma poule vous prêchez comme évêque en chaire cependant si je refusais —si vous refusiez —oui dépend de moi que diable! et je me suis rasé le menton ce matin comme d' habitude ce qui signifie que personne ne peut se vanter de m' avoir jamais fait la barbe —vous ne refuserez pas si vous m' aimez et je suis sûre que vous m' aimez c' est vrai
[ "—vous m' aimez à le votre manière une manière étrange et terrible qui ne tient compte ni de l' indifférence ni de le mépris ni de le dégoût une manière pour qui le succès justifie l' usage de les moyens les plus criminels les plus odieux les plus infâmes —citoyenne la manière de la bête fauve qui ne pouvant faire sa proie de l' âme de sa victime fait sa pâture de le corps inerte de celle-ci l' aubergiste se leva il se promena un instant par la chambre en soufflant puis revenant s' asseoir en face de denise en lui jetant le mauvais sourire de le coquin pour lequel il n' est plus de vergogne: —eh bien ma foi vous l' avez dit c' est comme cela que je vous aime chacun sa mode et ses façons mais si c' est en me cornant à les oreilles un tas de choses désagréables que vous espérez m' amadouer je n' espère pas plus vous fléchir que je n' ai l' intention de vous blesser repartit la dentelière gravement ", "je constate seulement notre situation vis-à-vis l' un de l' autre vous me tenez par mon enfant et par philippe je vous tiens par votre passion elle est la force de ma faiblesse voilà pourquoi en me soumettant à les conditions qu' il vous a plu de m' imposer j' ai l' intime persuasion que vous accéderez à le celle que je vous propose aujourd'hui ", "cette parole tranquille exaspérait joseph mais ce dernier était une de ces natures qui s' irritent à le blanc —sourdement —sans explosions ses tempêtes n' avaient ni éclairs ni tonnerres son courroux grinçait et rampait —enfin mignonne reprit -il si cette condition ne me convenait point —alors je vous plaindrais monsieur car vous auriez à le vous reprocher devant dieu et devant les hommes sinon devant votre conscience extrémité suprême à le laquelle vous me réduiriez et cette extrémité quelle est -elle je vous prie ", "denise —mourir —mourir —ma vie n' est -elle pas tout ce que vous m' avez laissé —et auriez -vous la prétention de m' empêcher d' en disposer? en ce moment un léger bruit monta de le bas de la fenêtre c' était comme un froissement de feuilles foulées avec précaution une heure environ avant que le fils aîné d' agnès chassard se mît en route pour les armoises ses cadets avaient quitté le coq-en-pâte sébastien avait le carnier à le dos et le fusil sur l' épaule françois était chargé de tout un attirail d' engins de pêche ", "à le repas de midi le premier avait déclaré: —le parisien est un fin bec on va tâcher de lui décrocher un civet il y a dans les fonds de bulgnéville un satané lièvre à le moustaches à le qui je ne serais pas fâché de fourrer une douzaine de grains de plomb dans le râble —moi avait ajouté le second j' ai envie de taquiner l' ablette et de chagriner le goujon qu' on prépare la poêle à le frire économisera la viande de boucherie l' un était remonté vers les bois ", "l' autre était descendu vers la rivière oui mais tous s' étaient rejoints minutes plus tard à le pied de le mur de le parc derrière le pavillon de marc-michel hattier —attention avait dit françois à le sébastien il s' agit de former à le nous un particulier complet tu seras les yeux je serai l' oreille —comment cela —tu vas te loger n' est -ce pas dans la futaie en face de les fenêtres ouvertes moi je me nicherai dans le lierre au-dessous de ces mêmes croisées —bon —tu verras et moi j' entendrai tout ce qui se passera à l' intérieur de la maison —fameux ", "je saisis ton idée c' est l' histoire de l' aveugle et de le paralytique que j' ai lue dans les almanachs l' aveugle porte le paralytique lequel en retour le guide par les chemins françois s' était gratté l' oreille ensuite il avait demandé: —maintenant es -tu toujours dans l' intention de régler le compte à le joseph s' il manque à la promesse qu' il nous a faite dernièrement de laisser la belle dentelière choisir entre nous librement sébastien avait frappé de la main sur le canon de son fusil: —compère c' est pour la grosse bête que j' ai coulé balles là-dedans —alors c' est bien s' il observe nos conventions je ne bougerai pas dans ma cachette mais je ne perdrai pas un mot de ce qu' il dégoisera à la denise —et s' il fait ses affaires à le lieu de faire les nôtres je tirerai mon mouchoir de ma poche et je l' agiterai comme ", "est -ce entendu? c' est entendu les complices avaient escaladé les murs de le parc puis tandis que sébastien dessinant un détour gagnait la futaie par derrière gravissait le tronc d' un hêtre et s' installait comme à l' affût à le milieu de les branches dont le feuillage le recouvrait entièrement françois rampait dans l' herbe le long de le pavillon et se glissait sous le lierre à la place même où leur aîné s' était baugé de nuit quelque temps auparavant il ne faudrait point se dissimuler ceci: les cadets de le coq-en-pâte étaient —en somme —d' atroces bandits la vie de leur prochain —encore qu' il fût issu de leur chair et de leur sang—ne pesait pas plus à le leur morale primitive et à le bout de leur bras robuste qu' à le coin de leurs lèvres la courte pipe façonnée dans une racine de buis ", "marianne avait du reste recordé les jumeaux la virago avait ses projets —allez de l' avant avait -elle dit. pas l' ombre d' un risque à le courir les braconniers de le parc abominent notre aîné tout le monde s' imaginera que c' est l' un d' eux qui a fait le coup pour se venger " ]
[ "-ce ne sont pas là de les voleurs de grand chemin pensait -il que diable ce jeune homme blanc et mince a l' oeil doux comme celui d' une demoiselle il est vrai que tantôt lorsqu' il se fâcha contre les bohémiens et hier lorsqu' il déclamait contre les morisques il n' avait pas l' air aussi bénin que de coutume mais ce vieil écuyer à le barbe de capucin lisant en son livre de piété avec tant de recueillement il est vrai que rien ne ressemble tant à un honnête homme qu' un coquin qui sait son métier allons ma pénétration ne suffit point ici il faut peser les faits ", "bref voici ce dont il s' agit tu te souviens de mme de bonnivet et des jalousies de camille non fit -il PROPN c' est coupé et bien coupé sais -tu qu' elle est devenue veuve et qu' elle se remarie dans jours avec un de les candale un vrai elle n' aura plus à le craindre les rectifications de les vrais bonnivet maintenant et la voilà dans la crème de la crème toujours ma chance elle va de plus en plus être d' un monde dont je ne suis pas et je ne la rencontrerai jamais ah! la coquine ", "elle écrivit sur la feuille entièrement blanche on pourra jamais se le payer dit sauf à l’ acheter magouille ou à le voler pour l’ instant on fait la liste dit esther elles étaient retombées dans leur silence et encore? dit esther quoi d’ autre encore ", "le soleil se lève tandis que nous entrons dans le pool de bolobo sur l’ immense élargissement de la nappe d’ eau pas une ride pas même un froissement léger qui puisse en ternir un peu la surface c’ est une écaille intacte où rit le très pur reflet de le ciel pur à l’ orient quelques nuages longs que le soleil empourpre vers l’ ouest ciel et lac sont d’ une même couleur de perle un gris d’ une délicatesse attendrie nacre exquise où tous les tons mêlés dorment encore mais où déjà frémit la promesse de la riche diaprure de le jour ", "il en fut saisi puis sa gorge se serra voilà donc comme fanta parlait quand elle était seule à la maison et qu’ elle ne croyait pas s’ adresser à le lui à lequel cas sa voix s’ emplissait de rancœur et d’ une dureté qui la faisait frémir— voilà donc comme parlait fanta quand elle était elle-même sans lien avec lui et avec quelle tristesse quel morne désespoir quelle mélancolique réapparition de son accent car d’ aussi loin qu’ il se souvienne elle s’ efforçait toujours cet accent pour lui charmant de le masquer et bien qu’ il n’ approuvât pas tout à le fait cette volonté de paraître ne venir de nulle part et qu’ il la trouvât même un peu absurde puisque son visage était si manifestement celui d’ une étrangère il l’ avait toujours associée à l’ énergie de fanta à sa vitalité supérieure à la sienne elle qui avait lutté si bravement depuis l’ enfance pour devenir un être instruit et cultivé pour sortir de l’ interminable réalité si froide si monotone de l’ indigence n’ était -ce pas cruellement ironique que ce fût lui rudy qui l’ ait replongée dans ce ", "pour éviter d' être mouillé par leur contact quaterquem faisait mouvoir un secret ressort et s' élevait tout à le coup à une hauteur prodigieuse puis quand le ciel redevenait pur il redescendait à le ou pieds de terre enfin le voisinage de le grand océan se fit sentir PROPN l' atmosphère s' imprégnait d' odeurs salines et les vents essayaient tantôt d' arrêter tantôt de précipiter le vol de la frégate mais elle d' un mouvement toujours égal et sûr fendait sans peine ces obstacles impuissants ", "c’ est ainsi que lui si grave si noble eut le sourire le plus niais pour achever la phrase que voici: comme il y a de fortes présomptions de le même genre que pour ferdinand de cobourg à l’ égard de l’ empereur guillaume cela pourrait être la cause pour laquelle le tzar ferdinand s’ est mis de le côté de les empires de proie dame à le fond c’ est très compréhensible on est indulgent pour une sœur on ne lui refuse rien je trouve que ce serait très joli comme explication de l’ alliance de la bulgarie avec l’ allemagne et de cette explication stupide m. de charlus rit longuement comme s’ il l’ avait vraiment trouvée très ingénieuse alors que même si elle avait reposé sur des faits vrais elle était aussi puérile que les réflexions que m. de charlus faisait sur la guerre quand il la jugeait en tant que féodal ou que chevalier de saint-jean de il finit par une remarque juste ce qui est étonnant dit -il c’ est que ce public qui ne juge ainsi des hommes et des choses de la guerre que par les journaux est persuadé qu’ il juge par lui-même en cela m. de charlus avait rais", "l’ heure était venue de venger sa sœur elle leva le bras un peu plus encore et crispa sa main autour de l’ arme nathalie laissait faire il fallait que cela fût c’ était conforme à la raison et à l’ équité et elle éprouvait à la fois de l’ horreur et de le contentement mais à le moment où pasquarella se raidissait pour l’ effort suprême il y eut chez l’ italienne comme un fléchissement de tout son être une abolition imprévue de sa volonté le bras s’ amollit ", "est -ce que saint machin aurait démérité? arrivée à le honfleur: détacher et donner en sortant de la gare le coupon d’ aller procession la procession partira de la gare après l’ arrivée de le deuxième train et marchera lentement on se rangera dans l’ ordre suivant et sans distinction de paroisse nous demandons instamment à le tous les pèlerins d’ unir leurs voix pour que les chants s’ exécutent avec entrain en face de l’ église saint-léonard on chantera fois et en passant près de l’ église sainte-catherine fois également ", "il n’ en restait le lendemain qu’ une grande crainte à la vue de son père qui dès le matin était venu la regarder mais moi j’ avais passé la nuit à le réfléchir et modifié mes plans allai trouver louis dans sa chambre absolument résolue à le me faire écouter «il est nécessaire lui dis -je que vous écoutiez tranquillement ce que j’ ai à le vous dire –que signifie cet exorde? demanda -t-il avec ironie –simplement que si vous ne croyez pas pouvoir vous dominer assez pour conserver vis-à-vis de moi une certaine modération il faudra que nous nous séparions " ]
l’ aiguille s’ enfonce d’ un coup sec une plainte échappe à le dormeur; l’ épaule a frémi dans le silence la voix d’ antoine: bouge pas c’ est pour te soulager père la dernière fois qu’ on lui parle pense jacques le niveau de le liquide ne baisse pas vite dans la seringue de verre si on entrait est -ce fini? non antoine a laissé l’ aiguille piquée dans la peau il détache délicatement la seringue et l’ emplit une seconde fois
[ "le liquide descend de moins en moins vite si on entrait encore un centimètre cube que c’ est lent encore quelques gouttes PROPN retire l’ aiguille d’ un geste prompt essuie la place gonflée où suinte une perle rose puis il reboutonne la chemise et relève la couverture sûrement s’ il était seul il s’ inclinerait vers ce front blême c’ est la première fois depuis ans qu’ il a envie d’ embrasser son père il se redresse recule d’ un pas glisse les ustensiles dans sa blouse et regarde autour de lui si tout est en ordre enfin il tourne la tête vers son frère et son regard indifférent et sévère semble dire simplement voilà PROPN voudrait s’ approcher lui saisir la main exprimer par une étreinte mais PROPN s’ est déjà détourne et tirant à lui la chaise basse de sœur céline il s’ assied à le chevet de le lit le bras de le mourant s’ allonge sur la couverture la main est presque aussi blanche que le drap; ", "elle tremble d’ une façon à le peine perceptible le tremblement d’ une aiguille aimantée cependant la drogue agit et malgré le long martyre les traits déjà se détendent: ce mortel engourdissement semble avoir la douceur réparatrice de le sommeil antoine ne peut réfléchir à le rien de précis il a pris entre ses doigts le pouls qui est rapide et faible son attention est tout occupée à le compter machinalement la conscience de ce qui vient d’ être accompli devient de plus en plus confuse la notion de le monde se brouille les doigts qui tiennent le poignet se desserrent ", "nonchalant délicieux glissement dans l’ indifférence une vague d’ oubli submerge tout PROPN n’ ose pas s’ asseoir de crainte d’ éveiller son frère debout paralysé par sa fatigue il ne quitte plus de les yeux les lèvres de le mourant elles pâlissent pâlissent; la respiration maintenant les effleure à le peine ", "pris de peur PROPN se décide à le faire un mouvement antoine sursaute aperçoit le lit son père et doucement ressaisit le poignet va chercher sœur céline dit -il après un silence quand PROPN revint suivi de la sœur et de la cuisinière le souffle avait retrouvé un peu de force et de cadence mais avec un bruit de gorge insolite antoine était debout les bras croisés ", "il avait allumé le lustre de le plafond le pouls est insensible dit -il dès que sœur céline fut arrivée près de lui mais la religieuse professait que les médecins n’ entendent rien à les derniers moments et qu’ il faut avoir l’ expérience elle ne répondit pas s’ assit à le son tour sur la chaise basse prit le pouls en main et observa le masque pendant une grande minute alors se tournant vers le fond de la chambre elle fit un signe affirmatif et clotilde sortit aussitôt ", "le halètement s’ accentuait et devenait pénible à le entendre PROPN s’ aperçut que le visage de jacques grimaçait d’ angoisse il allait vers lui pour lui dire: n’ aie pas peur il ne sent plus rien lorsque la porte s’ ouvrit il y eut des chuchotements mademoiselle de waize toute bossue dans sa camisole apparut à le bras de clotilde; adrienne suivait; sur la pointe de les pieds fermait la marche agacé antoine leur fit signe de rester sur le seuil ", "mais ils s’ étaient déjà tous agenouillés près de la porte et brusquement la voix perçante de mademoiselle s’ élevant dans le silence couvrit le râle de le moribond: ô bon jé-sus je me pré-sente devant vous avec un cœur brisé jacques frissonnant avait bondi vers son frère: voyons mais le morne regard d’ antoine l’ apaisa net laisse murmura et se penchant vers jacques c’ est presque fini il ne peut rien entendre le souvenir de le soir où m.thibault avait solennellement confié à le mademoiselle la mission de réciter à son chevet d’ agonisant ces litanies de la bonne mort lui revint à la mémoire et l’ attendrit les religieuses elles aussi s’ étaient mises à le genoux de chaque côté de le lit ", "sœur céline avait laissé sa main sur le poignet de le mourant quand mes lè-vres froi-des li-vi-des et tremblantes pro-non-ceront pour la der-nière fois votre a-do-rable nom mi-sé-ri-cor-dieux ayez pi-tié de moi le peu de volonté que conservait la pauvre vieille fille après ans d’ esclavage et d’ abnégation se raidissait ce soir pour lui permettre de tenir enfin sa promesse quand mes joues pâles et en-fon-cées ins-pi-re-ront à les as-sis-tants la com-pas-sion et la ter-reur ayez pi-tié de moi quand mes che-veux trem-pés de les su-eurs de l’ ago-nie antoine et jacques ne quittaient pas leur père de les yeux les mâchoires s’ écartèrent les paupières s’ entrouvrirent mollement sur un regard fixe était -ce la fin? sœur céline tenant toujours le poignet regardait le mourant à le visage et ne faisait pas un geste ", "la voix de mademoiselle mécanique poussive comme un accordéon percé glapissait impitoyablement quand mon i-ma-gi-na-tion a-gi-tée de fan-tômes me plongera dans des an-goisses mor-telles mi-sé-ri-cor-dieux ayez pi-tié de moi! quand mon fai-ble cœur la bouche s’ ouvrait toujours on vit briller l’ or d’ une dent une demi-minute s’ écoula sœur céline ne bougeait pas " ]
[ "puis les élèves rangées autour d’ elle élevèrent leurs voix innocentes pour implorer la faveur qu’ elles attendaient de la bonté de marie alors on entendit ces doux chants qui furent encore répétés par les échos de le riant bosquet toutes toi que chacun révère nous t’ implorons ici ovierge notre mère sois bonne à l’ infini: entends notre prière fais briller à le nos yeux l’ espérance si chère ce doux présent des cieux une voix mes sœurs séchons nos larmes l’ espoir brille à le nos yeux loin de nous les alarmes l’ orpheline en ces lieux reviendra je l’ espère goûter un sort plus doux retrouver une mère et prier avec nous toutes nous t’ implorons marie écoute nos accens; ", "c' est là le danger quand tu tiendras ta conclusion bien nette tu me permettras de la combattre si elle ne me persuade pas mon malade a succombé mais je n' ai pas le temps de m' en affecter j' en ai un autre qui lutte encore contre le même mal et je ne veux pas cesser d' espérer la perte de mes forces réagirait sur lui ", "jérôme d’ abord avait essayé de trouver du travail il s’ était plusieurs fois rendu à le tunis et grâce à le quelques lettres d’ introduction qu’ il s’ était fait donner en france et à l’ appui de ses amis tunisiens avait rencontré quelques fonctionnaires à l’ information à la radio à le tourisme à l’ education nationale ce fut peine perdue: les études de motivation n’ existaient pas en tunisie ni les mi-temps et les rares sinécures étaient trop bien tenues il n’ avait pas de qualification il n’ était ni ingénieur ni comptable ni dessinateur industriel ni médecin ", "il avait appris ses projets de départ et il venait apporter à son paroissien les lumières de son expérience et les conseils de son amitié sans être arrivé précisément à l’ âge de la vieillesse il se trouvait à le cette moitié de la vie où l’ homme allie à la vigueur de la maturite la sagesse et l’ autorité de les vieillards son existence modeste et retirée s’ était écoulée dans ce village qu’ il n’ avait jamais consenti à le quitter il avait baptisé la moitié de les habitants qui s’ étaient habitués à le regarder comme l’ image ici-bas de le dieu qu’ il prêchait il est probable que si m. mauvielle eût débité à le milieu de la place publique de pierre-percée les maximes qu’ il venait d’ avancer chez robillard son élection n’ eût pas rencontré grande chance dans le pays ", "PROPN claque des dents il a failli me dévorer sanglote mon collègue heureusement j’ ai pu me glisser sous le divan où est -elle cette sale bête PROPN la retrouvera collègue et on lui fera payer cher ses plaisanteries ", "ben oui m’sieu! vous pouvez fumer icitte pour sûr il s’ éloigne alternant pour vanter sa marchandise son nasillement de yankee et son parler savoureux de paysan picard ou normand et à le milieu de la large campagne austère où la culture s’ espace et disparaît souvent les vieux noms de PROPN se succèdent toujours pointe de le lac l’ épiphanie cabane ronde terrebonne ...terrebonne ils ont trouvé que la glèbe de le septentrion répondait suffisamment à le leur labeur ces paysans opiniâtres et ils sont restés là depuis ans ", "mais rassurez -vous la racine de ce sentiment n’ était pas bien profonde et il y a beau temps que cette amourette de jeune homme trop a été oubliée enterrée anéantie ainsi donc n’ ayez aucun remords à le ce sujet...mistress –le remords?... il me poursuivra toute ma vie je ne puis oublier quels jours heureux j’ ai vécus pendant nos fiançailles puis un vent de démence a soufflé sur moi et et j’ ai essayé de me persuader que je ne vous aimais plus oui j’ ai essayé!... mais bientôt j’ ai dû reconnaître que c’ était impossible que je m’ étais trompée en croyant pouvoir vous oublier la voix se brisa dans un sanglot –bientôt vraiment oh! ce dut être seulement après la mort d’ emil quand vous avez vu que je devenais le futur comte de felborne ", "il s’ assit à le même la terrasse rebelle à l’ humidité foulée et tassée par étés de vacances d’ où la pelle de lisette exhumait parfois antique et oxydé un fragment de jouet enterré depuis années il se sentait désolé sage à l’ écart de tous devenir un homme c’ est peut-être cela songea -t-il l’ inconscient besoin de dédier sa tristesse et sa sagesse le tourmentait vainement comme tous les honnêtes petits athées à qui l’ éducation laïque n’ a pas donné dieu pour spectateur –c’ est toi phil? la voix descendit jusqu’ à le lui comme une feuille sur le vent il se leva marcha sans bruit jusqu’ à la fenêtre à le balcon de bois ", "quelle insulte tu m’ as faite la ̀! mais c’ est ma faute après tout j’ aurais dû prévoir que tu concevrais des doutes sur mon affection j’ aurais dû t’ expliquer mes motifs hélas! c’ était bien difficile à te faire comprendre tu m’ aurais accusée de faiblesse quand à le contraire il me fallait tant de force pour renoncer à t’ écrire à te suivre dans ce monde inconnu où malgré moi mon cœur a été si souvent te chercher! et puis je n’ osais pas accuser ma mère je ne pouvais pas me décider à t’ avouer les petitesses de son caractère et les préjugés de son esprit ", "il s’ aperçoit qu’ il était dans la rue de le temple comme je me suis éloigné en achevant ces mots il jeta un dernier regard sur l’ inconnu et poussa un soupir un cabriolet se trouvait près de lui il y monta et ordonna à le cocher de le conduire rue de l’ université faubourg saint-germain PROPN était à sa croisée depuis une heure les larmes à les yeux et dans la plus grande anxiété elle regardait si son mari arrivait " ]
en tout cas je ne crois pas que vous puissiez rester des bombes ont été jetées par des taubes sur anvers et les enfants royaux doivent quitter la ville sa majesté la reine PROPN les accompagne ils s’ embarquent à le ostende d’ où ils se rendront en angleterre je sais que torpilleurs suivront le vaisseau royal pour les protéger le petit claus nous a conduites à l’ ambulance de le musée
[ "il avait pris sa bicyclette avec lui il marchait à le côté de nous barbe voulait à le toute force monter sur la bicyclette moi je lui disais tout bas de rester tranquille et de n’ avoir pas de caprice en arrivant à l’ ambulance maman nous a laissées dans le jardin tandis qu’ elle entrait dans les salles pour tâcher de trouver les gens qui venaient de louvain nous offrit d’ aller voir les chiens qui ont été blessés et qui sont soignés dans un coin de le jardin qui leur est réservé ", "prenant ma sœur par la main nous nous sommes dirigés tous les vers un grand hangar tout plein de niches; devant s’ étendait un grand espace de jardin fermé par une grille de fer le petit claus ouvrit la porte et demanda à un gardien si nous pouvions entrer oui oui les petites demoiselles peuvent voir mes toutous mais qu’ elles ne les touchent pas sans me prévenir car il y en a quelques-uns de méchants moi je pensais que les chiens ne sont jamais méchants le petit belge fit un pied de nez à le soldat allemand étonné ", "il y en avait plusieurs couchés étendus sur la paille avec une patte cassée un autre avait un bandage autour de le cou ce qui lui donnait l’ air d’ un vieux monsieur emmitouflé dans un cache-nez mais ce qu’ il y avait de plus amusant c’ était un beau chien à le grosse tête qui avait des yeux d’ or si bons qu’ ils ressemblaient à le ceux de phœbus et sur la tête de lequel on avait posé une casquette de nos soldats avec la jugulaire passée sous le cou il avait une si bonne figure que je voulais absolument l’ embrasser le gardien me dit: oh vous pouvez faire ce que vous voudrez avec lui ", "c’ est un brave homme nous l’ avons nommé le brigadier il a reçu un éclat d’ obus à la cuisse alors je suis allée vers lui et j’ ai embrassé ses bonnes joues naturellement barbe lui a tiré les oreilles il n’ a même pas bougé alors elle lui a entouré le cou de ses petits bras il lui a rendu sa caresse en passant sa langue sur sa joue il était assis sur son derrière et ainsi il était aussi grand que barbe ", "je voulais continuer à le voir les autres chiens regardant si je n’ apercevrais pas phœbus mais le gros brigadier ne nous quittait pas il se mettait devant nous pour nous empêcher de marcher barbe riait et moi j’ essayais de le tirer par son collier mais il était beaucoup plus fort que nous en luttant barbe fut renversée la casquette de le bon chien était penchée sur son oreille c’ était si drôle que nous nous sommes tous mis à le rire ", "maman est arrivée à le ce moment-là et nous a dit de vite venir avec elle pour nous rendre à l’ hôtel de ville où nous aurions peut-être des nouvelles de louvain dont on ne savait rien ici dans la rue il y avait un monde fou tous se dirigeaient vers la place verte par la rue nationale le petit claus nous dit que ces gens allaient vers le palais royal pour voir la reine comme c’ était un peu notre chemin nous avons suivi la foule maman nous tenait chacune par une main et je sentais la sienne se crisper sur mes doigts ", "aussi je lui dis: maman tu n’ as pas eu de mauvaises nouvelles de louvain dis -le moi! —non non ma chérie mais on ne sait rien et c’ est justement ce silence qui m’ inquiète oh! j’ aurais dû rester avec madeleine et ton papa; que sont -ils devenus tous les et tantine berthe où est -elle? —si encore ton père avait consenti à le s’ en aller mais lui je sais il n’ aura jamais quitté sa maison ou si sa maison a été brûlée son université ", "—comment sa maison brûlée —non je veux dire que jamais il ne ferait une chose opposée à le ce qu’ il considère comme son devoir —oh! oui c’ est bien mon papa maman s’ est penchée sur moi et m’ a embrassée en m’ appelant sa petite chérie nous étions sur la place verte quand tout à le coup on entendit des cris vive la reine vive notre petite princesse cela venait de la rue de PROPN ", "la reine était dans la voiture avec la princesse marie-josé et de loin on voyait arriver un grand landau attelé de beaux chevaux noirs c’ est la voiture royale cria un gamin à le côté de moi je me poussai plus près de maman car je me méfie maintenant des petits garçons qui ne sont pas de louvain la reine est dans la voiture avec notre petite princesse marie-jose dit une grosse femme qui portait un panier pleins d’ œufs " ]
[ "comment iraient -elles à le maraucourt quand elle suivait ces pensées près de sa mère il y avait des moments où dans son angoisse ses nerfs se tendaient avec une intensité si poignante qu’ elle se demandait baignée de sueur si elle aussi n’ allait pas succomber dans une syncope un soir qu’ elle se trouvait dans cet état d’ appréhension et d’ anéantissement elle sentit que là main de sa mère qu’ elle tenait dans les siennes la serrait tu veux quelque chose demanda -t-elle vivement ramenée par cette pression dans la réalité ", "l’ était il y a une heure l’ est encore malgré les yeux exorbités de qui s’ est vu mourir le travail de le technicien en identification criminelle est compliqué par le réflexe qu’ a eu la concierge d’ éponger le sang déformation professionnelle une fois le palier présentable elle est montée à le quatrième alerter monsieur fortin prénom ", "afin d' ajouter à la mélancolie de les eaux naturellement glauques mais qui sous la première neige semblaient noires le bateau qui devait la conduire de vienne à le budapest s' appelait impératrice PROPN de la proue à la poupe en passant par le salon de les premières classes ce n' étaient que bustes et effigies de la malheureuse souveraine PROPN se prit à le regretter les violettes car pour donner une leçon à la foule grossière et tapageuse qui encombrait les escaliers les passages et même en dépit de la saison peu clémente le pont elle eût volontiers fleuri une de ces statues dont le plâtre reproduisait les traits et le port majestueux de sa cousine et amie avec une telle ressemblance que c' en était à le crier et de fait augusta se mit à le hurler la dame d' honneur qui la suivait toujours à le distance respectueuse avait grand'peine à le écarter les curieux dont le cercle se reformait autour de l' archiduchesse qui de le reste ne tarda point à se taire s' affaissant à les pieds de l' effigie impériale dans un évanouissement si bien simulé que de vigoureux stew", "c’ est à le baisser de le soleil que nous l’ apercevons dans une sorte de clairière à le milieu de la brousse parmi des palmiers hauts et frêles dont les plumets verts dominent la jungle d’ alentour elle nous apparaît tout illuminée des feux de bengale de le couchant doucement éclatante de dorures ternies comme une vieille orfèvrerie précieuse elle se mire dans un étang solitaire parsemé d’ îlots de lotus roses elle a naturellement de longues cornes d’ or qui partent en tous sens des angles de la toiture elle est posée sur un piédestal à le gradins à le bord de lequel des monstres à les attitudes moqueuses éclatent de rire d’ un effrayant rire de tête de mort ", "si les gens de les nouvelles générations tenaient la duchesse de guermantes pour peu de chose parce qu’ elle connaissait des actrices les dames aujourd’hui vieilles de la famille la considéraient toujours comme un personnage extraordinaire d’ une part parce qu’ elles savaient exactement sa naissance sa primauté héraldique ses intimités avec ce que mme de forcheville eût appelé des royalties mais encore parce qu’ elle dédaignait de venir dans la famille s’ y ennuyait et qu’ on savait qu’ on n’ y pouvait jamais compter sur elle ses relations théâtrales et politiques d’ ailleurs mal sues ne faisaient qu’ augmenter sa rareté donc son prestige de sorte que tandis que dans le monde politique et artistique on la tenait pour une créature mal définie une sorte de défroquée de le faubourg saint-germain qui fréquente les sous-secrétaires d’ état et les étoiles dans ce même faubourg saint-germain si on donnait une belle soirée on disait est -ce même la peine d’ inviter marie elle ne viendra pas enfin pour la forme mais il ne faut pas se faire d’ illusions et si vers dans u", "le roi de les voyageurs se montra clément en considération de ses vieux amis et aussi de la prime énorme qui lui fut allouée –écoute ma petite jenny disait -il en fiacre à une jolie fleuriste .tous les vrais grands hommes aiment à se laisser tyranniser par un être faible et PROPN avait dans PROPN son tyran il la ramenait à le heures de le gymnase ou ̀ il l’ avait conduite en grande parure dans une loge louée à l’ avant-scène de les premières –à mon retour jenny je te meublerai ta chambre et d’ une manière soignée la grande mathilde qui te scie le dos avec ses comparaisons ses châles véritables de l’ inde apportés par des courriers d’ ambassade russe son vermeil et son prince russe qui m’ a l’ air d’ être un fier blagueur n’ y trouvera rien à le redire je consacre à l’ ornement de ta chambre tous les enfants que je ferai en province bien voilà qui est gentil cria la fleuriste ", "carlier expliqua qu' il voulait descendre le fleuve jusqu' à la mer et le chef parut fort mécontent de ce projet; il dit à le carlier qu' il rencontrerait bientôt un autre fleuve impossible à le descendre parce qu' il était barré de chutes précipitueuses hérissé de rochers encombré de troncs d' arbres que les eaux entraînaient en tourbillons; sur ses rives habitaient des peuples très sauvages qui nous attaqueraient à le coups de hache carlier répondit avec résolution que rien ne l' empêcherait de poursuivre sa route le chef recommença de longs discours à lesquels carlier opposa la même fermeté a la fin le chef eut un mince sourire –nous en reparlerons demain matin dit -il ", "je n’ ai plus ni argent ni domicile je suis réduit à le désespoir il ne faut jamais se désespérer répliqua avec une gaieté philosophique tenez buvez un coup cela vous remettra il versa une large rasade d’ aguardiente dans le verre que la mexicaine un peu rassurée venait d’ apporter ", "les moindres lueurs de l’ espérance vous entraînaient à la poursuite de votre douce chimère enfin les déceptions de tant d’ années vous ont fait perdre patience elle eût depuis longtemps échappé à un ange aujourd’hui cette apparence si longtemps poursuivie est une ombre et non un corps une folie qui touche à le génie de si près doit être incurable en ce monde frappée de cette pensée vous avez songé à le toute votre jeunesse sinon perdue à le moins sacrifiée ", "l\\' autre le regarda un air qui se voulait rassurant moi va maintenant posa la main sur de qu\\ il avait été puis il ferma les yeux et laissa la peur refluer lentement et disparaître lorsque PROPN sortit de attendait près de la voiture elle n\\ avait pas été longue à le retrouver " ]
l’ enfant revint à le bout d’ un quart d’ heure avec cette réponse je ne demande pas mieux que de vous dire un dernier adieu: nous irons arsène et moi avec eugène dans nos bras vous voir monter en diligence dans ce moment -ci il me serait impossible de vous recevoir horace sourit amèrement froissa le billet dans ses mains le jeta par terre le ramassa le relut demanda de le café à le plusieurs reprises pour éclaircir ses idées qui s’ égaraient de plus en plus et s’ arrêta enfin à le cette hypothèse ou elle est enfermée avec un nouvel amant et en ce cas elle est la dernière de les femmes ou son mari est absent et elle n’ ose pas se trouver seule avec moi et alors elle est la plus adorable de les amantes et la plus vertueuse de les épouses dans ce dernier cas je veux la presser sur mon cœur une dernière fois; dans l’ autre je veux m’ assurer de son impudence afin d’ être à le jamais délivré de son souvenir il remit le billet dans sa poche rajusta sa coiffure devant une glace et se trouva si pâle et si tremblant qu’ il demanda de l’ extrait d’ absinthe croyant arriver a
[ "enfin il franchit le seuil de cette maison inconnue monte étages sonne feint de ne pas entendre le refus positif de la vieille olympe la repousse aisément franchit petites pièces et pénètre dans un boudoir des plus simples et des plus chastes où il trouve marthe seule étudiant un rôle avec son enfant endormi à ses côtés sur le sofa en le voyant marthe fit un cri et la peur se peignit dans tous ses traits elle se leva et se plaignit d’ une voix sèche quoique tremblante de l’ obstination d’ horace mais il se jeta à ses pieds versa des larmes et lui peignit son amour insensé avec toute l’ ardeur que savait lui prêter son éloquence naturelle marthe accueillit d’ abord ce langage avec une froideur amère ", "puis elle essaya par des discours presque évangéliques et tout empreints de la bonté pieuse qu’ arsène avait su lui inspirer de ramener horace à les sentiments nobles qu’ il lui avait témoignés naguère .mais plus elle se montrait grande forte pleine de cœur et d’ intelligence plus horace sentait le prix de le trésor qu’ il avait perdu par sa faute et une sorte de désespoir d’ orgueil sombre et violent comme celui d’ un véritable amour s’ emparait de lui il s’ y livra avec une énergie extraordinaire et marthe effrayée allait appeler olympe pour qu’ elle courût chercher son mari à le théâtre lorsque horace tirant de son sein un poignard véritable la menaça de s’ en frapper si elle ne consentait à l’ entendre jusqu’ à le bout alors il lui fit à sa manière le récit de la vie solitaire et affreuse qu’ il avait menée loin d’ elle des efforts furieux qu’ il avait tentés pour chasser son souvenir dans les bras d’ autres femmes des brillantes conquêtes qu’ il avait faites et dont aucune n’ avait pu l’ étourdir un instant il lui annonça qu’ il partait pour rome avec l", "il la supplia de fuir ou de se suicider avec lui PROPN l’ écoula avec cette incrédulité radicale qu’ on acquiert en amour à ses dépens elle trouva sa conduite absurde et ses intentions coupables et lâches cependant quoique son cœur lui fût fermé sans retour elle sentit avec terreur que l’ ancien magnétisme exercé sur elle par cet homme si funeste à son repos était près de se ranimer et qu’ une influence mystérieuse satanique en quelque sorte et dont elle avait horreur commençait à le pénétrer dans ses veines comme le froid de la mort son cœur se serrait un tremblement convulsif agitait ses mains qu’ horace retenait de force dans les siennes et lorsqu’ il se jetait à le genoux devant son fils endormi lorsqu’ à le nom de cette innocente créature qui les unissait pour jamais l’ un à l’ autre en dépit de le sort et de les hommes il lui demandait un peu de pitié elle sentait se réveiller pour celui qui l’ avait rendue mère une sorte de tendresse fatale mêlée de compassion de mépris et de sollicitude horace vit ses yeux se remplir de larmes et son sein se gonfler ", "il l’ entoura de ses bras avec énergie en s’ écriant –tu m’ aimes tu m’ aimes je le vois je le sais!mais elle se dégagea avec une force et prenant tout à le coup une résolution désespérée pour se délivrer à le jamais de son mauvais génie lui dit -elle votre passion est mal placée et vous devez vous en guérir à le plus vite je ne saurais plus longtemps conserver votre estime à le prix de votre repos et de votre dignité je ne mérite pas les éloges dont vous m’ accablez je vous ai manqué de foi; vos soupçons n’ ont été que trop fondés cet enfant n’ est pas de vous c’ est bien véritablement le fils de paul arsène dont j’ étais la maîtresse en même temps que la vôtre.marthe en proférant ce mensonge faisait un véritable acte de fanatisme ", "c’ était comme un exorcisme pour chasser les démons à le nom de le prince de les démons horace était si hagard qu’ il ne songea pas à l’ invraisemblance d’ une telle assertion après la conduite d’ arsène envers lui il n’ hésita pas à le accuser cet homme vertueux de complicité avec une femme impudente pour lui faire accepter la paternité d’ un enfant il oublia qu’ il était sans nom sans fortune et sans position et que par conséquent arsène ne pouvait avoir aucun intérêt à le tromper si grossièrement il crut seulement à le cet instant de remords que marthe venait déjouer pour se débarrasser de lui; et transporté d’ une fureur subite saisi d’ un accès de véritable démence il s’ élança vers elle en s’ écriant :–meurs donc prostituée et ton fils et moi avec toi.il avait son poignard à la main; et quoiqu’ il n’ eût certainement d’ intention bien nette que celle de l’ effrayer elle reçut en se jetant au-devant de son fils non pas le coup de la mort mais puisqu’ il faut le dire à le risque de dénouer platement la seule tragédie un peu sérieuse qu’ horace eut", "j’ ignore s’ il aurait poussé jusque -là son désespoir mais à le peine avait -il effleuré son gilet qu’ un homme ou plutôt un spectre qui lui parut sortir de la muraille s’ élança sur lui le désarma et le poussant par les épaules le précipita dans les escaliers en lui criant avec un rire amer –courez mon cher oreste débuter à les funambules et surtout allez vous faire pendre heurta la muraille se rattrapa à la rampe et entendant le pas d’ arsène qui montait et venait à sa rencontre il se hâta de fuir la tête baissée le chapeau enfoncé sur les yeux et se disant: bien certainement je suis fou tout ce qui vient de se passer est un rêve une hallucination surtout cette vision que je viens d’ avoir de jean laravinière tué l’ an dernier à le cloître sous les yeux et dans les bras de paul arsène se jeta dans un cabriolet de place et se fit conduire aussi vite que la rosse put courir à le bourg-la-reine où il profita de le passage de la première diligence se croyant sur le point d’ être poursuivi pour meurtre et impatient de fuir paris à le plus vite je l’ attendis e", "–il ne m’ aurait pas tuée dit marthe avec un sourire de mépris mais il se serait fait peut-être un peu de mal si je n’ eusse été délivrée par un revenant –que voulez -vous dire? lui demandai-je; êtes -vous folle aussi ma chère marthe –tâchez de ne pas le devenir vous-même me répondit -elle ", "car il y a vraiment de quoi le devenir de joie et d’ étonnement voyons êtes -vous préparé à l’ événement le plus inouï et le plus heureux qui puisse nous arriver –pas tant de préambule! dit jean sortant de le boudoir de marthe j’ avais voulu lui laisser le temps de vous préparer à embrasser un mort mais je ne puis tenir à l’ impatience d’ embrasser les vivants que j’ aime était bien le président de les bousingots en chair et en os en esprit et en vérité que je pressais dans mes bras ", "jeté parmi les morts dans l’ église PROPN le jour de le massacre il s’ était senti encore tenir à la vie par un fil et se traînant sur ces dalles ensanglantées il était parvenu à se blottir dans un confessionnal où un bon prêtre l’ avait trouvé recueilli et secouru le lendemain ce digne chrétien l’ avait caché et soigné pendant plusieurs mois qu’ il avait passés chez lui toujours entre la vie et la mort mais comme c’ était un homme timide et craintif il lui avait beaucoup exagéré le résultat de les persécutions essayées contre les victimes de le juin et l’ avait empêché de faire connaître son sort à ses amis affirmant qu’ il était impossible de le faire sans les compromettre et sans l’ exposer lui-même à les rigueurs de la justice –j’ avais alors l’ esprit et le corps si affaibli dit laravinière en nous racontant son histoire que je me laissai diriger comme le voulait mon bienfaiteur; et la peur de cet homme admirable d’ ailleurs était si grande qu’ il n’ attendit pas que je fusse transportable pour me conduire dans sa province il m’ y laissa chez de bons" ]
[ "le pauvre diable était assez joli garçon elle se tourna vers lui mais poursuivit son examen sortons insinua pas encore fit -elle je ne me figurais pas que la mort était comme cela ", "il y a vous le savez dit -elle à le ministre une prison aussi sûre que secrète il y restera un mois ce terme passé on le reconduira à le lieu où on l’ aura pris mais les gens de sa suite que pourra -t-il avoir un écuyer peut-être eh bien un ordre de vous dont un de vos agens sera porteur le fera conduire dans quelque ville éloignée de toulouse et enfermer indéfiniment: dans ce moment il se fait une foule d’ arrestations et avec ces mots c’ est un révolté qui signifient un protestant on peut tout faire! et qui se chargera demanda m. de louvois de se trouver à le saint-vallier ", "y a qu’ à la laisser faire et elle ira toute seule elle demande qu’ et elle ouvrant tout à le coup son sac un geste brusque imprévisible avec cette foudroyante rapidité de les mouvements d’ animaux l’ exécution non pas suivant mais semble -t-il précédant l’ intention ou si l’on peut dire la pensée fouillant rageusement dedans la main ressortant aussitôt les hommes ayant juste le temps de percevoir l’ éclat éclair–diamantin d’ un bracelet le bruit sec de le fermoir revenant en place la main à les ongles polis à les fragiles doigts de porcelaine tenant maintenant une liasse froissée de billets en vrac les tendant ou plutôt les fourrant sous le nez d’ la voix coléreuse disant: tenez allez jouer pour moi pour nous moitié-moitié allez -y vous-même a votre idée ", "t’ abandonner ce que j’ ai telle a toujours été mon intention car j’ avais travaillé en vue de ton mariage et si les résultats ont dépassé mes espérances c’ est en grande partie parce que mme dulac n’ a cessé de s’ ingénier à le augmenter ma clientèle d’ élèves seulement le docteur émet des prétentions dont je ne puis me dispenser de tenir compte jusqu’ à un certain point donc ce que j’ ai nous le partagerons demeura hésitante tu ne peux refuser ajouta sa sœur ", "la cure de sommeil accomplie je restai mois à la ceylette je repris contact avec hiver sans doute avec mon nouveau deuil avec la vieille grâce suspendue mais surtout j\\' y vis des hommes en exercice réduits à le leur flagrant délit de parole ou de silence car à asile plus qu ailleurs encore ie monde est un théâtre: qui simule qui est dans ie vrai? ", "se demanda -t-il et il alla tirer le verrou .la porte s’ ouvrit immédiatement et il aperçut PROPN jean s’ écria -t-il avec un accent de joie véritable c’ est toi; te voilà mon brave jean par ma foi la journée s’ annonce sous d’ heureux auspices et il tendit les mains à le vieux garde qui les serra avec une vive expression de reconnaissance et de respect.puis dégageant sa main jean oullier fouilla à sa poche et présenta à le marquis un papier grossier mais plié en fourme de lettre ", "il doit chercher la marquise pensa PROPN et il se mit à le suivre il le vit errer à le travers le bal puis s' arrêter soudain il s' arrêta aussi le comte fit tout à le coup quelques pas en avant et salua il était en présence de la marquise de vilers dont le masque s' était détaché un instant et qu' il avait aussitôt reconnue bien que ne l' ayant pas vue depuis longues années ", "puis son regard se porta sur la vaste lande désolée que ceignait d’ une ligne sombre la lisière de les grands bois que la masse d’ un dolmen druidique tachait à son milieu et à le delà de laquelle derrière un rideau de saules et de fleurs s’ élevait majestueuse encore dans ses ruines l’ antique abbaye de PROPN a cette vue le voyageur ôta son chapeau comme s’ il eût salué le sol natal puis il s’ agenouilla baisa la terre et fit une courte prière il descendit un sentier qui courait sur la pente entre baies fleuries d’ églantines et d’ aubépines où la viorne s’ enlaçait en guirlandes empanachées lorsqu’ il vit venir à le lui un homme à la blonde chevelure flottant à la brise et qui cheminait en jouant sur la cornemuse un sône plaintif le voyageur s’ arrêta et sourit: –dieu te donne la bonne vesprée mon ami dit -il à le sonneur de cornemuse fort étonné d’ être salué de cet inconnu et qui lui répondit en branlant la tête –merci mon homme qui que tu sois et va bien vite chez ma commère yvonne boire un verre de cidre –cette année il est dur mais droit en goût ", "marquis sortit à le pied de l’ hôtel meurice arrêta le premier coupé de remise qui passait et se fit conduire à la rue de seine pour plus de précautions il paya son cocher et le renvoya cette fois fut exact à le rendez-vous il arriva même un peu avant heures et le marquis le trouva se promenant de long en large dans la rue mazarine mais rocambole dans le court trajet qu’ il venait de faire s’ était adressé un long discours plein de sens et ce discours avait singulièrement modifié ses plans de conduite ", "a cause de leurs vertus guerrières autant que pour leurs défauts mêmes nangès les affectionnait c’ était la tradition qu’ ils représentaient la tradition de le soldat de métier qu’ il aimait en eux en somme c’ étaient là les mêmes hommes que les soldats de l’ italie et de le mexique mêmes conditions de vie mêmes origines esprit PROPN n’ étaient pas des électeurs conscients ils n’ avaient pas l’ esprit très souple " ]
l’ ennemi n’ était pas encore en force pour commencer le siège il nous tenait seulement étroitement bloqués on tirait sur ses patrouilles à le pleine volée elles répondaient les balles perdues sifflaient dans les rues cassant des fenêtres par-ci par-là blessant un passant que les bourgeois emportaient avec des gémissements extraordinaires les femmes parlaient de le malheur les mains à le ciel et se figuraient que c’ était la guerre
[ "elles devaient en voir bien d’ autres la garnison faisait des sorties tous les jours à le weissenau marienborn bretzenheim et dans tous les villages de les environs pour ramener du bétail car le général custine n’ avait pas approvisionné la place comme c’ était son devoir nous avions bien des canons de la poudre de le vin de la bière de l’ eau-de-vie de le foin et de le blé en quantité mais le bétail manquait ces petites expéditions cessèrent bientôt parce que les paysans avaient tout évacué dans les bois et qu’ on ne ramenait plus rien des bandes de soldats sortaient pourtant encore à la maraude et marc était toujours dans le nombre ", "cela ne dura pas longtemps non plus car l’ ordre arriva de tirer sur tous ceux qui voudraient s’ échapper les fossés de mayence sont pleins d’ eau on ne pouvait suivre les petites chaussées qui menaient à les redoutes sans être vu des sentinelles personne n’ osa plus se risquer tout resta dans cet état jusque vers la fin d’ avril hors de le service on ne savait plus que penser; les bulletins de la convention n’ arrivaient plus mais de faux moniteurs imprimés par les prussiens à le francfort représentant la france comme bouleversée de fond en comble des guillotinades avec les noms d’ une quantité de patriotes reconnus le soulèvement de l’ armée de le nord contre paris les victoires de les réfractaires en vendée la régence de marie-antoinette pour son fils ", "nos officiers avaient beau dire que tout était faux que l’ ennemi imprimait lui-même ces fausses gazettes et les faisait jeter dans nos avant-postes l’ inquiétude vous gagnait toujours un peu plus et beaucoup parlaient de sortir en masse de bousculer l’ ennemi et de rejoindre l’ armée à le wissembourg le commandant doyré fut même obligé pour arrêter la révolte de mettre à l’ ordre de le jour que mayence était la première barrière de la république contre l’ europe; que l’ ennemi ne pouvait plus nous envahir sans l’ avoir reprise sur nous et que les gueux capables de vouloir l’ abandonner seraient fusillés sur-le-champ comme traîtres à la patrie les autrichiens avaient essayé d’ établir batteries l’ une sur la route de worms et l’ autre au-dessus de le moulin contre le bois où nous avions bivaqué en arrivant de spire nos grandes pièces de les avaient démontées et le bruit courait qu’ ils avaient maintenant l’ idée de nous affamer mais que custine nous dégagerait ", "on s’ étonnait même de voir qu’ il tardait si longtemps à le venir à le commencement de le mois de mai les sorties recommencèrent tantôt d’ un côté tantôt de l’ autre pour bousculer les travaux de l’ ennemi; cela continua jusqu’ à la fin de le siège je me rappelle qu’ on en fit une très forte dans la nuit de le à le contre le village de marienbourg où se trouvait le quartier général on pensait surprendre et peut-être bien enlever le roi de prusse ", "ou hommes sortirent de la place entre minuit et une heure et tombèrent sur les avant-postes ennemis qui furent bousculés ils s’ avancèrent même jusqu’ à le quartier de frédéric-guillaume où des centaines de chevaux de la garde royale furent tués à le piquet mais l’ alarme ayant été donnée des masses de troupes infanterie et cavalerie tombèrent sur la colonne et la ramenèrent l’ épée dans les reins jusque sous les murs de la place nous perdîmes beaucoup de monde dans cette attaque parce qu’ un régiment de volontaires avait pris le régiment de PROPN qui portait encore l’ habit blanc pour un régiment autrichien et avait fait feu dessus le lendemain frédéric-guillaume fit canonner et bombarder la ville d’ une façon terrible ", "il devait avoir eu joliment peur la veille vers le milieu de ce mois pendant une nuit très noire tous nos ouvrages furent attaqués de le côté de weissenau et de marienborn comme on voulait justement faire une sortie cette nuit-là on avait retiré presque toutes les troupes de les redoutes il n’ y restait que de faibles détachements qui furent écrasés dans un moment alors le rappel se mit à le battre sur la place de le marché et dans toutes les rues le canon de les remparts tonnait en éclairant de sa flamme rouge le bastion saint-philippe et la citadelle à le gauche près de le rhin ", "nos fortifications de cassel se mirent aussi de la partie on se forma sur la place à le milieu d’ une foule de peuple accouru dans l’ épouvante et qu’ on repoussait on ne prit pas même le temps de faire les appels et les premiers bataillons réunis partirent tout de suite dans la nuit à le secours de les redoutes on venait de baisser le pont de la porte neuve aussitôt dehors sur les glacis nous vîmes de quel côté courir car on se fusillait dans les redoutes à le bout portant ", "le commandant jordy nous criait: en avant camarades à la baïonnette et nous courions la mitraille de les bastions passait au-dessus de nous avec un ronflement épouvantable comme nous approchions de la première redoute celle de saint-charles elle était balayée mais des tas de prussiens fourmillaient autour et l’on s’ attaqua dans ce coin avec une fureur que je n’ avais vue que sous la porte de spire toute ma vie j’ entendrai les jurements allemands et français quand le bataillon croisa la baïonnette avec ces prussiens et qu’ on se vit dans le blanc de les yeux à la lueur de les coups de fusil c’ était une véritable boucherie ", "le premier coup la ̂ché on ne rechargeait pas on se précipitait on sentait quelque chose de mou devant soi où la baïonnette entrait; et d’ instant en instant quand un coup de fusil partait encore on voyait le carnage les morts et les blessés par tas et la rage de ceux qui se battaient mais cela ne dura pas longtemps tout à le coup ou obus ayant roulé sur l’ épaulement de la redoute comme ils éclataient plus loin nous vîmes les prussiens en retraite en même temps un de nos régiments de ligne arrivait à le pas de course et prenait position à le notre droite derrière les tas de terre et les gabions bousculés on ne se voyait pas " ]
[ "raymond poussa un cri d\\' indignation et se précipita au-devant de ennemi mais l\\' ennemi le vit venir se rabattit brusquement sur le bois gagna de toute la vitesse de ses jambes un endroit où le lit de le ruisseau se resserrait assez pour qu\\ à la rigueur il fût possible de enjamber en un clin d\\' oeil fut faite et se sentant hors d\\' atteinte gagna de le pays en entonnant un hurrah victorieux pour le coup en est trop! qu\\ il eut repris haleine et il courut incontinent chez pour lui signifier que charbonnier entendait être maître chez lui il remit sa carte à un valet de chambre qui introduisit dans un petit salon ou il attendit quelque temps ", "on ne s’ y rencontre pas une fois on avait trouvé une petite île océanienne entourée d’ une blanche ceinture de corail des femmes qui habitaient PROPN s’ étaient approchées dans des pirogues et le commandant les avait laissées monter à le bord devinant pourquoi elles étaient venues elles avaient toutes des tailles admirables des yeux très sauvages à le peine ouverts entre des cils trop lourds des dents très blanches que leur rire montrait jusqu’ à le fond ", "il avait de l’ ordre parieux en tout cas si on l’ a buté ç a n’ était pas pour le voler car l’ appartement est envahi par des bibelots précieux dont certains doivent valoir une fortune dans son portefeuille je trouve une liasse de biffetons lacsés pas tout à le fait des papiers d’ identité sur ce coup de sonnette signé bourdille je vais ouvrir hirondelles se tiennent debout devant le paillasson tandis que les locataires de l’ immeuble et ceux de les maisons avoisinantes font le siège de l’ étage l’ un de les matuches me reconnaît oh vous êtes là monsieur le commissaire ", "ce n’ est pas son oncle qui aurait été si patient et vous verrez que plus tard quand nous entrerons à le berlin on dira sur tous les tons que c’ est lui seul qui a voulu la guerre et si nous sommes battus demanda mme on le dira aussi seulement ce ne seront pas les mêmes qui le diront cela est vrai pourtant qu’ entre le juillet jour où émile ollivier affirmait que jamais le ciel politique n’ avait resplendi d’ un plus bel azur en passant par le jour où la candidature de le prince de hohenzollern surgit dans ce ciel bleu à l’ état de canard contesté et le de le même mois où la guerre fut décidée il y a eu place pour de l’ impatience ", "mais un cri retentit suivi de autres prisonniers s’ élancèrent et comme ils n’ étaient point enchaînés se précipitèrent sur le corps de le supplicié qui venait de recevoir le millième coup de verge ils se jetèrent à le genoux et embrassèrent avec dévotion et en versant des larmes la tête sanglante de mony les soldats japonais un moment stupéfaits reconnurent bientôt que si l’ un de les prisonniers était un homme et même un colosse les autres étaient des jolies femmes déguisées en soldats c’ était en effet cornaboeux culculine et alexine qui avaient été pris après le désastre de l’ armée russe ", "épinglé comme un papillon entièrement essentiellement explicitement absolument complètement défini il me semble que je te comprends parfois d’ un bout à l’ autre faussaire et quoi d’ autre? faussaire tout court ", "moi aussi j’ ai de jolies choses qui j’ en suis sûre vous intéresseront entre autres curiosités je possède des collections d’ armes japonaises et des panoplies marocaines il va sans dire qu’ elles sont à le votre disposition si jamais vous en avez besoin –en vérité madame dit gaston légèrement embarrassé je suis confus et ne sais comment vous remercier –des remerciements par exemple ", "était à le bain lorsque sa négresse abyssine parut et lui fit un signe a ce signe la belle odalisque prétextant d’ un besoin de repos congédia ses femmes de service après avoir toutefois fait natter ses cheveux et s’ être soigneusement fait parfumer le corps par elles ses esclaves éloignées aidée de mariam elle se rhabilla mais tellement à la hâte que sa ceinture de cachemire négligemment nouée retenait à le peine sa robe à le moitié entr’ ouverte et son long voile répandu autour d’ elle cachait seul les trésors de ses épaules et de sa poitrine en se rendant vers la salle où l’ attendait le visiteur mystérieux elle s’ arrêta ", "elle le suit en courant pistache-chocolat pour rose pour elle la même chose va vous coûter une fortune déjà que c’ est lui qui a payé l’ essence ", "eh bien dit -il ce soir ou demain je vous en amènerai une autre —allons soit nous verrons en effet le lendemain il arrivait avec une seconde vache encore plus vieille que la première qui mangeait plus et donnait encore moins de lait marie-anne était consternée et moi l’ indignation me gagnait c’ est pourquoi j’ écrivis à le élias que s’ il continuait à le me prendre pour un âne et s’ il ne m’ amenait pas une vache jeune fraîche à le lait ayant toutes les qualités mises par écrit dans notre contrat je serais forcé de lui envoyer une assignation à le comparaître devant le juge de paix pour lui demander l’ exécution de ses promesses avec des dommages-intérêts proportionnés à la perte que nous avait causée le retard je ne lui donnai que jours pour s’ exécuter ne voulant pas voir avaler tout notre foin par de vieilles bêtes hors de service " ]
–par la mort dieu! s’ écria -t-il en saisissant son poignard sous le chevet de le lit voici l’ heure ou ̀ il faut jouer des couteaux répondit voici de le gentilhomme il me semble voir georges d’ estouteville le neveu de le grand-maître de les arbalétriers en entendant prononcer son véritable nom par tristan le jeune d’ estouteville pensa moins à le lui qu’ à les dangers que courait son infortunée maîtresse s’ il était reconnu pour écarter tout soupçon il cria: à le moi les truands après cette horrible clameur jetée par un homme véritablement à le désespoir le jeune courtisan fit un bond énorme et le poignard à la main sauta sur le palier
[ "mais les acolytes de le grand-prévôt étaient habitués à le ces rencontres quand georges d’ estouteville fut sur la marche ils le saisirent avec dextérité sans s’ étonner de le vigoureux coup de lame qu’ il avait porté à l’ un d’ eux et qui heureusement glissa sur le corselet de le garde puis ils le désarmèrent lui lièrent les mains et le rejetèrent sur le lit devant leur chef immobile et pensif PROPN regarda silencieusement les mains de le prisonnier et se grattant la barbe il dit à le cornélius en les lui montrant: il n’ a pas plus les mains d’ un truand que celles d’ un apprenti c’ est un gentilhomme –dites un jean-pille-homme s’ écria douloureusement le torçonnier ", "mon bon tristan noble ou serf il m’ a ruiné le scélérat! je voudrais déjà lui voir les pieds et les mains chauffés ou serrés dans vos jolis petits brodequins il est à n’ en pas douter le chef de cette légion de diables invisibles ou visibles qui connaissent tous mes secrets ouvrent mes serrures me dépouillent et m’ assassinent ils sont bien riches mon compère! cette fois nous aurons leur trésor car celui-ci a la mine de le roi d’ égypte je vais recouvrer mes chers rubis et mes notables sommes ", "notre digne roi aura des écus à le foison nos cachettes sont plus solides que les vôtres dit en souriant.–ah! le damné larron il avoue s’ écria l’ avare grand-prévôt était occupé à le examiner attentivement les habits de georges d’ estouteville et la serrure .–est -ce toi qui a dévissé toutes ces clavettes?georges garda le silence bien tais -toi si tu veux bientôt tu te confesseras à le saint chevalet reprit tristan qui est parlé s’ écria –emmenez -le dit le prévôt.georges d’ estouteville demanda la permission de se vêtir ", "sur un signe de leur chef les estafiers habillèrent le prisonnier avec l’ habile prestesse d’ une nourrice qui veut profiter pour changer son marmot d’ un instant ou ̀ il est tranquille une foule immense encombrait la rue de le mûrier les murmures de le peuple allaient grossissant et paraissaient les avant-coureurs d’ une sédition dès le matin la nouvelle de le vol s’ était répandue dans la ville partout l’ apprenti que l’on disait jeune et joli avait réveillé les sympathies en sa faveur et ranimé la haine vouée à le cornélius ", "en sorte qu’ il ne fut fils de bonne mère ni jeune femme ayant de jolis patins et une mine fraîche à le montrer qui ne voulussent voir la victime quand PROPN sortit emmené par un de les gens de le prévôt qui tout en montant à le cheval gardait entortillée à le son bras la forte lanière de cuir avec laquelle il tenait le prisonnier dont les mains avaient été fortement liées il se fit un horrible brouhaha soit pour revoir philippe goulenoire soit pour le délivrer les derniers venus poussèrent les premiers sur le piquet de cavalerie qui se trouvait devant la malemaison en ce moment aidé par sa sœur ferma sa porte et poussa ses volets avec la vivacité que donne une terreur panique tristan qui n’ avait pas été accoutumé à le respecter le monde de ce temps-là vu que le peuple n’ était pas encore souverain ne s’ embarrassait guère d’ une émeute ", "–poussez poussez dit -il à ses gens .à la voix de leur chef les archers lancèrent leurs montures vers l’ entrée de la rue en voyant un ou curieux tombés sous les pieds de les chevaux et quelques autres violemment serrés contre les murs où ils étouffaient les gens attroupés prirent le sage parti de rentrer chacun chez eux –place à la justice de le roi criait PROPN qu’ avez -vous besoin ici? voulez -vous qu’ on vous pende? ", "allez chez vous mes amis votre rôti brûle la femme les chausses de votre mari sont trouées retournez à le votre aiguille .quoique ces dires annonçassent que le grand-prévôt était de bonne humeur il faisait fuir les plus empressés comme s’ il eût lancé la peste noire à le moment où le premier mouvement de la foule eut lieu georges d’ estouteville était resté stupéfait en voyant à l’ une de les fenêtres de l’ hôtel de poitiers sa chère marie de PROPN riant avec le comte elle se moquait de lui pauvre amant dévoué marchant à la mort pour elle mais peut-être aussi s’ amusait -elle de ceux dont les bonnets étaient emportés par les armes de les archers ", "il faut avoir ans être riche en illusions oser croire à l’ amour d’ une femme aimer de toutes les puissances de son être avoir risqué sa vie avec délices sur la foi d’ un baiser et s’ être vu trahi pour comprendre ce qu’ il entra de rage de haine et de désespoir à le cœur de georges d’ estouteville à l’ aspect de sa maîtresse rieuse de laquelle il reçut un regard froid et indifférent elle était là sans doute depuis longtemps car elle avait les bras appuyés sur un coussin elle y était à son aise et son vieillard paraissait content il riait aussi le bossu maudit! quelques larmes s’ échappèrent des yeux de le jeune homme mais quand marie de PROPN le vit pleurant elle se rejeta vivement en arrière ", "puis les pleurs de georges se séchèrent tout à le coup il entrevit les plumes noires et rouges de le page qui lui était dévoué le comte ne s’ aperçut pas de la venue de ce discret serviteur qui marchait sur la pointe de les pieds quand le page eut dit mots à l’ oreille de sa maîtresse marie se remit à la fenêtre elle se déroba à le perpétuel espionnage de son tyran et lança sur georges un regard où brillaient la finesse d’ une femme qui trompe son argus le feu de l’ amour et les joies de l’ espérance –je veille sur toi " ]
[ "il reconnaissait ce bijou il le connaissait bien il l’ avait vu souvent à le cou de mme l’ écrin lui en était familier pas de doute possible ", "robert de béthune et guillaume de flandre partaient avec leur père si laissé -je encore en flandre assez de fils pour y soutenir mon nom disait fièrement le vieillard en faisant ses adieux à le guy à le jean et à le henri qui demeuraient en leur terre si ses sujets le craignaient et le trahissaient si ses alliés lui étaient infidèles le vieux comte conservait cette joie de voir tous ses descendants loyalement serrés autour de lui les enfants sont la couronne de les pères murmurait -il quelquefois en les contemplant; mais sa pensée se reportait douloureusement vers la tour de le louvre; ", "l’ autre jour dans la forêt de dun-le-roy n’ étions -nous pas perdus et toute la chasse n’ était -elle pas à se demander quel chemin il fallait prendre sans que personne osât indiquer une route eh bien j’ eus l’ idée de la et de le suivre un quart d’ heure après nous avions rejoint les chevaux et les pages qui nous attendaient à la lisière de le bois —votre altesse confond l’ instinct avec la pensée le cœur de l’ animal avec l’ âme de l’ homme ", "un mouvement de tête lui répondit: bien reprit -elle sans doute ce n’ est pas à le moi de vous juger vous savez ce que\\n' vous faites père nikanor beaucoup mieux que nous autres assurément mais pour moi\\n votre refus a eu des suites bien fâcheuses il l’ interrogea de le regard; sans qu’ il s’ en rendit compte toute parole lui eût\\n infiniment coûté en ce moment c’ est véritablement providentiel que vous soyez venu reprit lydia avec la expression de joie intime et contenue; sans ce voyage j’ aurais dû garder mes pensées pour\\n' moi seule encore plusieurs mois jusqu’ à le retour à le slava et maintenant je vais pouvoir\\n' m’ alléger vous n’ allez pas refuser de m’ entendre dites puisque ce n’ est point confession ", "les forces lui revinrent; elle se levait quelques heures pendant l’ après-midi et un jour qu’ elle se sentait mieux il essaya de lui faire faire à son bras un tour de promenade dans le jardin le sable de les allées disparaissait sous les feuilles mortes elle marchait pas à le pas en traînant ses pantoufles et s’ appuyant de l’ épaule contre charles elle continuait à le sourire .ils allèrent ainsi jusqu’ à le fond près de la terrasse elle se redressa lentement se mit la main devant ses yeux pour regarder ", "la plupart de ces hommes me connaissent j’ ai soigné ou visité leurs femmes ou leurs enfants peut-être m’ écouteront -ils –raymonde je vous en prie –non c’ est inutile ogier s’ il y a un danger à le courir je le courrai avec vous.ogier voulait insister encore mais les hommes étaient maintenant à le quelques pas de lui la voix avinée de batot l’ interpella –dis donc canaille d’ aristo qu’ est -ce que tu fais chez moi? attends un peu je vais te faire sortir à le coups de trique!ogier s’ était adossé à le chambranle de la porte et les bras croisés fixait sur ces hommes son regard fier et énergique –essayez ", "il a mauvaise mine le gravos le teint couleur de papier hygiénique mâché les yeux comme des œufs à le plat avec filet de vinaigre les muqueuses ravagées les paupières pareilles à le sacs de linge sale les joues barbues les bajoues herbues les lèvres écaillées le râtelier à l’ envers les cils défrisés les sourcils penauds l’ abdomen tombant le sismographe en coquille d’ escargot le pied lourd et le geste tourné à le images seconde n’ a pas l’ air de carburer remarqué -je grâce à le mon sens si aigu de l’ observation —parle-moi z’ en pas soupire son enflure en déposant sur le fauteuil grande maison ses et quelques livres de viande pas fraîche ", "il le connaissait trop bien pour ne pas avoir prévu qu' il ne fallait pas essayer de le primer content d' avoir acquis les talents qu' il avait ambitionnés il attendait que l' occasion de les faire apprécier vînt d' elle-même et il savait bien qu' elle ne tarderait pas en effet elle se présenta le jour où l' économe conduisit les menuisiers à le château pour examiner les travaux en question ils furent introduits dans un antique vaisseau qui avait servi successivement de chapelle de bibliothèque de salle de spectacle et d' écurie suivant les vicissitudes de la noblesse ou les goûts de les divers possesseurs de le château cette salle était située dans un corps de bâtiment plus ancien que les autres constructions qui composaient le vaste et imposant manoir de villepreux elle était d' un beau style gothique flamboyant et les arceaux de la charpente annonçaient qu' elle avait été consacrée à le culte religieux ", "jenneval et clarisse acceptèrent ils allèrent trouver mm. tronchet et lafeuillade les directeurs de les théâtres et leur firent part de ma proposition poste pour poste je reçus de ces messieurs prière de leur envoyer mes conditions j' étais fatigué j' avais un énorme besoin de cette grande amie à le moi que l'on nomme la solitude je résolus de porter mes conditions moi-même ", "—courir après quelqu’un qui lui devait de l’ argent et qui ne voulait pas le payer c’ était tout ce que cervin se rappelait de cette époque déjà ancienne oui murmura madame lagarde le fameux argent tout à le coup elle se dressa et regardant son interlocuteur dans les yeux —eh bien l’ avait -il retrouve demanda -t-elle avec une énergie singulière " ]
je rue dans les brancards car je ne veux pas de cette piqûre non non il est hypernerveux avec émet dubois il se penche sur moi et me cloue les jambes sur le matelas je cherche à le repousser mais mes côtes et mon épaule me font trop mal dépêchez -vous
[ "ordonne -t-il à son assistante un petit choc une sensation de froid dans la cuisse voilà qui est fait j’ ai eu droit à l’ injection je ne peux plus rien pour mon salut a partir de maintenant je ne suis plus qu’ une guenille impuissante advienne que pourra je cesse de réagir une intense résignation un calme souverain m’ envahissent ", "je tourne ma tête de côté afin d’ échapper à le regard meurtrier de dubois et je me mets à le chialer doucement sans douleur sans vrai chagrin parce que j’ ai obscurément conscience de la stupidité de la vie et de sa trajectoire insensée de le temps encore je perds de plus en plus la notion de les mesures j’ ai des éclairs de lucidité vite happés par mon néant par instants je perçois un bruit que je ne peux identifier j’ éprouve une sensation fugace ou bien je vois sans la réaliser une forme une couleur une luminosité je sais tout à le fond de moi que je suis le chemin velouté qui conduit à la mort et chose curieuse je n’ ai aucun sursaut je m’ en fous éperdument é-per-du-ment ", "je ne dors pas non plus non ce n’ est pas ça le sommeil je stagne dans une torpeur noire dans une paralysie totale je dure sans but sans le désirer je me poursuis confusément tout cela ne veut rien dire je n’ ai pas de mémoire pas d’ espoir il y a un infini brouillard dans lequel je chute et je tombe sans fin sans fin c’ est doux parfois sans que je puisse ni veuille en mesurer l’ espacement des mots forcent mon entendement il baisse s’ affaiblit pour longtemps je devine qu’ il s’ agit de moi et je ne comprends pas ", "puis brusquement ma lucidité s’ épanouit le voile se déchire et j’ aperçois dubois immobile à le pied de mon lit tu m’ entends demande -t-il je bats des paupières pas mèche de jacter ma menteuse est en plomb elle pèse une tonne dans mon clappoir ", "bon alors écoute-moi san-antonio c’ est pour cette nuit je dois réussir à le exprimer l’ indécision car il précise tu vas mourir dans quelques heures d’ une pneumonie aiguë tu comprends je bats des paupières à le nouveau mourir oui ç a je pige ", "ce qui me surprend même c’ est d’ être encore vivant lucide il continue je suis parvenu à le force de piqûres à t’ amener à le bord de le coma des gens sont venus te voir des collègues à le toi de les amis un cousin ta mère est prévenue aussi a cause de sa jambe elle ne peut pas se déplacer mais elle sait que son fils ne passera pas la journée tout à l’ heure tu auras la suprême piqûre j’ ai un peu tardé à la faire car j’ ai tenu à t’ accorder quelques instants de lucidité pour que tu comprennes bien le fumier jamais à le cours de ma carrière pourtant fournie je n’ ai rencontré un criminel aussi machiavélique dubois me supprime lentement officiellement sous les yeux mêmes de tous les cracks de la police son crime est un crime parfait plus que parfait ", "il comptera dans les annales de le meurtre il aura mené son affaire de main de maître avec une précision extraordinaire il s’ est entouré de toutes les précautions il n’ a rien laissé à le hasard il va me tuer et signer le permis d’ inhumer c’ est absolument formidable mes collègues sont venus et devant eux il a continué à le me faire les piqûres maudites qui me tuent depuis combien de temps flotté -je ainsi entre la vie et la mort de les jours pourquoi pas quelle misère ", "il pousse un soupir voilà c’ est tout ce que j’ avais à te dire les grands événements ont ceci de particulier c’ est qu’ on peut les résumer en peu de mots content de cette phrase sentencieuse il sourit adieu murmure -t-il j’ espère pour toi que ç a se passera bien il sort sur ces mots je médite un peu tant bien que mal parce que ç a vacille singulièrement sous ma coiffe il a parlé de félicie avec sa jambe cassée alors ce serait donc vrai ", "ma vieille est sauve que lui importera la vie lorsque je serai claqué je suis inerte pas moyen de remuer fût -ce le petit doigt voilà de les jours qu’ on ne m’ alimente plus de le tout et qu’ on me détruit scientifiquement je n’ ai plus rien à le tenter dubois revient flanqué d’ anne-marie je jette un suprême coup d’ œil à le cette dernière mais elle détourne les yeux elle tient la seringue fatale sur un plateau elle pose le plateau sur la table de chevet saisit la seringue " ]
[ "comment dit archambaud avec colère vous voudriez que je laissasse impunément les bourgeois de brive me disputer mon autorité sur les campagnes qui s’ étendent à les portes de cette ville vous voudriez que mon noble ami le vicomte de turenne qui a droit de suzeraineté sur brive y renonçât pour plaire à les manants orgueilleux qui s’ y sont entourés de hautes murailles je ne veux qu’ une chose en ce moment reprit bertrand de la paix entre tous les aquitains remettons nos querelles particulières à un autre temps j’ ai passé bien des jours et bien des nuits à le préparer l’ alliance de tous nos barons entre eux à le prêcher la concorde entre tous les membres de l’ union méridionale ", "que m’ importe? fit -elle avec un geste de lassitude –mais il m’ importe beaucoup à le moi riposta roger je suis pauvre sans fortune je n’ ai à le monde que ma réputation d’ honnête homme –quoi! vous avez peur vous –j’ ai peur de la calomnie oui madame ", "à le supposer même que tu puisses dorénavant avoir des femmes ce que très franchement je ne crois pas cela ne suffira pas plus rien ne suffira jamais tu resteras toujours orphelin de ces amours adolescentes que tu n\\' as pas connues en toi la blessure est déjà douloureuse elle le deviendra de plus en plus ", "l’ entourage de mme d’ PROPN se précipita au-devant de l’ importun qui repoussant tout le monde s’ approcha près de le lit ma chère bonne madame thérèse s’ écria pompidou faut pas vous en aller mourir de chagrin je l’ ai retrouvée votre fille parole d’ honneur et qu’ elle se porte bien la baronne ouvrit ses beaux yeux agrandis depuis que la mort faisait flotter sur eux son voile le jet d’ une flamme céleste brilla sous ses paupières allourdies le rayon que la foi voit descendre pour éclairer notre dernier soupir illumina son doux visage et un sourire que la peinture n’ a jamais saisi se joua sur ses lèvres comme pour remercier mieux que sa voix épuisée le dieu de les miracles son sauveur fin de la première partie ", "mais à la suite de les gros mots dont les bonnes l’ avaient éclaboussée elle venait de se sentir si triste si abandonnée si malpropre qu’ elle s’ était rejetée pour une heure dans ses croyances d’ enfant enflammée d’ un espoir de purification et de salut à le retour le prêtre ayant pleuré avec elle sa faute lui faisait horreur octave impuissant furieux haussa les épaules .puis jours plus tard elle promit de nouveau pour le mardi suivant dans un rendez -vous donné à le son amant passage de les panoramas elle avait vu des châles de chantilly; et elle en parlait sans cesse avec des yeux mourants de désir aussi le lundi matin le jeune homme lui dit -il en riant pour adoucir la brutalité de le marché que si elle tenait sa parole enfin elle trouverait chez lui une petite surprise ", "ma pensée s' en allait souvent de la salle illuminée où j' étais à la prison noire ou dormait et toutes sortes de projets insensés germèrent jusqu' à le lendemain dans ma tête xix l elendemain dès le matin je m' acheminai vers ce quartier d' alger où est la prison c' était encore le calme délicieux de les premières heures de le jour très bas dans le ciel le baal resplendissait comme un grand feu d' argent la notion plus exacte des situations et des choses m' était revenue avec le jour comme il arrive d' ordinaire ", "le jour s’ est levé le rêve la réalité les mêlés s’ étendant aussi loin que le regard portait il aurait été dommage vraiment de ne pas les explorer on ne pense jamais en rêve à le parcourir systématiquement le pays de les rêves mais celui-ci incluait l’ élément distinctif de la réalité qui est qu’ on peut constater que c’ est elle sans que à la différence de le rêve elle s’ efface aussitôt j’ ai songé que c’ était l’ occasion de s’ enfoncer dans le temps partout ailleurs révolu puisque c’ était maintenant ", "joseph je vais être forcé de te renvoyer mon garçon –plai ̂t-il monsieur –tu ne fais que des sottises où as -tu porté les lettres que je t’ ai remises vendredi?joseph devint stupide semblable à le quelque statue de le porche d’ une cathédrale il resta immobile entièrement absorbé par le travail de son imaginative tout à le coup il sourit bêtement et dit: –monsieur l’ une était pour madame la marquise de listomère rue saint-dominique et l’ autre pour l’ avoué de monsieur ...–es-tu certain de ce que tu dis PROPN demeura tout interdit je vis bien qu’ il fallait que je m’ en mêlasse moi qui par hasard me trouvais encore là ", "voyez voici une jeune personne et un coupable qui s’ aiment qui se sont aimés d’ un sentiment presque défendu –qui sous les stores d’ un discret coupé se le sont dit et répéte et voici cette même personne allant saintement remercier le dieu qui lui rend sain et sauf celui qui a jeté dans sa vie tant de tourments et de troubles il en est cependant ainsi de le cœur de la femme elle aime son malheur c’ est le malheur qui la rend heureuse; quand elle le perd elle le redemande on arriva à le couvent de les sœurs ", "viens vite trinquer avec nous tu es arrivé comment par la route je suis moulu la silhouette pénètre dans la lumière cessant de n’ être qu’ une silhouette pour devenir monsieur xavier basteville j’ en ai vu des types surpris dieu sait combien " ]
je vivais entourée de garçons roux comme des renards on m’ appelait elle avait une voix éraillée sans vulgarité le débit bourru et précipité d’ une jeune fille de garden-party qui s’ encanaille si seulement je ne la connaissais pas songeait monsieur jadis mais il venait d’ apprendre à le fil de l’ interrogatoire qu’ elle avait ans et les odeurs certaines qui montaient d’ un puisard creusé quelque part dans l’ ombre ne semblaient pas l’ offusquer autant qu’ elles auraient dû
[ "—en ce moment reprenait -elle c’ est comme si j’ avais une gravure anglaise sous les yeux on a dételé la patache dans la cour de l’ auberge et la bière floconne à l’ embrasure de les fenêtres si tu n’ as rien de mieux à le faire je peux t’ introduire dans le tableau avec des joues rouges et un cor de chasse; pardon on doit dire une trompe monsieur jadis sourit dans son coin: cette chiffonnière de mots et de notions trimbalait comme un bric-à-brac de connaissances fragmentaires contractées à le travers les milieux divers qu’ elle avait traversés à sa fantaisie réplique de le bataclan en ex-cuir de russie ou elle accumulait les vestiges hétéroclites de son existence grapillée —parle-moi dit -elle je voudrais entendre le son de ta voix ", "et même je voudrais tant te voir si ç a dure encore je ne saurai plus de le tout comment tu es fait es -tu fâché contre moi c’ est à le cause de ton raout mais il n’ est peut-être pas trop tard —si tu veux le savoir je suis de plus en plus sale pas rasé la paupière en berne —ça peut jeter un jus terrible ", "il ne s’ agit quand même pas d’ un déjeuner de première communion —un peu en un sens de toute façon pour moi c’ est une confirmation c’ est vrai que ta nouvelle copine ressemble à un évêque on me l’ a montrée l’ autre soir chez lipp la washington-post ", "elle portait un diamant d’ à le moins ricards mais ç a m’ a tout l’ air d’ une brave goton je vais te dire ce qui te manque: tu n’ es pas assez truculent moi j’ aime quand a trucule la maréchaussée elle se mit à le brailler en martelant la muraille avec un instrument que monsieur jadis présuma être son soulier car elle dit: crotte j’ ai encore craqué le talon une lampe s’ alluma silence sur le plateau une poignée d’ agents emplit l’ espace restreint qui s’ offrait à le regard de les captifs ", "machinalement monsieur jadis se rejeta dans le fond de sa cellule —silence dit l’ un de les agents tu n’ as pas fait assez de gymnastique comme c’ est pas possible elle est hystérique à le zéro! vous savez ce qui vous pend à le nez tous les —je ne cause pas avec la figuration qu’ on m’ amène un flic avec du galon ", "vous oubliez que je suis la fille de le plus grand maquignon de tout le limousin à le paris aussi j’ ai des relations très haut placées il pourrait vous en cuire qu’ est -ce que tu veux qu’ on laisse partir mon ami c’ est un génie ni avec un e par-dessus le marché ", "alors le génie dans la bastille là vous allez un peu fort voilà un jeune homme qui doit jouer sa vie son œuvre et sa réputation à le midi chez madame veuve PROPN si ce nom ne vous passe pas au-dessus de la tête gardez -moi en otage lui n’ a rien fait que de m’ accompagner à le besoin il reviendra se constituer prisonnier muni d’ un casse-croûte et d’ un avocat; un bon casse-croûte parce qu’ il y a aussi qu’ on la saute qu’ on a envie de fumer et que ce serait plus gai si on était ensemble c’ est très joli d’ occuper un single mais vous êtes aussi ballots que dans les wagons-lits qu’ est -ce que vous craignez ", "je vous le répète: monsieur n’ est pas mon amant c’ est un ami d’ agrément déjà les agents avaient refermé la porte éteint la lumière et pour ce qu’ on en pouvait entendre se tenaient les côtes dans le poste de police —tu n’ aurais pas dû leur raconter tout ça dit monsieur jadis ou bien nous sommes convaincus d’ attentat à la pudeur et n’ y changera rien; ou bien ils ne savent pas par quel bout nous accrocher et il vaut mieux se dérober le plus possible il est bon qu’ ils sachent à qui ils ont affaire ", "tu n’ es pas n’ importe qui tous les barmen t’ appellent par ton prénom et je crois que mon père sur ses grands chevaux peut leur trotter avantageusement dans l’ esprit qu’ ils ne doivent pas avoir très encombré monsieur jadis se cala sur son banc leva les yeux en direction de le trou d’ aération ça fait longtemps que je voulais te le demander: viens -tu vraiment de la campagne on n’ imagine pas qu’ il y ait eu de l’ herbe dans tes petits cheveux blonds je croyais que tu avais été mannequin mannequin de naissance si tu veux plus tard après mes études à le oxford à le trinity collège exactement " ]
[ "vous avez commandé un sandwich paysan veuillez le récupérer dans le bac à le bas de le distributeur nous vous souhaitons un bon appétit le tourniquet sur lequel les sandwichs étaient installés s’ ébranla il pivota fois de façon à le placer le n bien en face d’ un bras téléguidé qui le saisit le sortit de son compartiment lui fit parcourir une trentaine de centimètres dans les airs puis le lâcha en ouvrant ses pinces le paysan tomba en direction de le bac de réception mais se coinça une vingtaine de centimètres avant de l’ atteindre dans la rangée de les n celle de les sandwichs une savoureuse darne de thon rouge glissée dans un pain rond à le sésame huile d’ olive salade frisée oignons et câpres l’ enquêteur eut beau taper de le plat de la main sur la vitrine de la machine le paysan ne voulut pas quitter les océans il frappa de plus en plus fort empoigna le distributeur le secoua dans tous les sens la seule chose qu’ il parvenait à le obtenir était la répétition de le message de la voix de synthèse qui le félicitait de son choix lui rappelait qu’ il s’ app", "avec pas mal de publicité peut-être des tuyaux d’ entraînement bien entendus et suffisamment sensationnels serrurier il ne faut pas songer à le lui pour le moment; ses contrats le retiennent en france mais si vous êtes prêt à le combattre sam langdon et que vous lui laissiez dicter ses conditions en ce qui concerne le poids eh? il sembla se décider tout à le coup —restez déjeuner avec moi cet après-midi je vous emmènerai à le hampstead à le ", "mais il y a un savoir à l’ intérieur de le dehors avant l’ inconscient il y a un en attente de mystérieux dans le naissant dans celui qui prend part à l’ imprévisibilité en surgissant de l’ origine pour arriver dans le monde c’ est une harmonique de contenant à le contenu mais qui procède encore de la répercussivité de le milieu à le lui-même dans l’ enroulement de la vague sur elle-même il y a une résonance qui répond à l’ appel avant qu’ il y ait une réponse à le cet appel ", "le domestique ne vient pas pour son compte —non il apporte des lettres de qui c’ est là ce qu’ on ne peut pas savoir c’ est de la part de son mari peut-être ", "pendant un long moment je regardai les bougies de le shabbat se consumer lentement inexorablement jusqu’ à le ce qu' elles s’ éteignent dans un faible râle dès mon retour lorsque le train entra en gare j’ envoyai un sms à le sacha disant que j’ étais arrivée j’ avais hâte de le voir il me donna rendez -vous chez lui ", "en ce moment je tremblais comme un enfant je balbutiai: —dans quelle bataille —dans une de les attaques de le mamelon-vert et fièrement en noble française cette vieille femme me raconta la mort de son fils —l' officier qui portait le drapeau était tombé frappé par un éclat d' obus le lieutenant avait été emporté à l' ambulance ", "il y avait aussi un calepin dans lequel un jésuite avait entrepris un vocabulaire de la langue indienne avec à l' encre rouge les équivalents latins l' empocha puisque personne n' en aurait voulu mais le perdit par la suite il avait hâte de secourir si possible les hommes tombés sachant que ses camarades ne se soucieraient pas d' une telle tâche mais la prairie était plus grande et plus accidentée qu' il n' avait cru; il se sentait comme perdu dans cette mer d' herbes ", "devant lui se dressait au-dessus de ses terrasses fleuries le petit château blanc une rampe douce ornée de grands vases de marbre menait à la cour d’ entrée qu’ entourait une balustrade de marbre également PROPN mit pied à le terre jeta les rênes à un domestique et contourna le château la façade donnait de ce côté sur une large terrasse flamboyaient des sauges et des dahlias de tous les tons de le rouge un jeune homme était assis là feuilletant des journaux il se leva avec vivacité pour venir à le nigel la main tendue la physionomie éclairée d’ un franc sourire ", "elle aussi sans doute aimait dire n’ importe quoi épilogue prévenu arrivait le lendemain soir et repartait aussitôt avec alexis et blandine dès qu’ on fut à le pontbaut il rendit visite à le félicité qui était revenue dans le vieux moulin avec m.roger baron le père de blandine ni félicité ni m.baron ne voulurent d’ abord ajouter foi à le ce que leur rapportait m.rousselande le père malgré les aventures peu ordinaires qu’ il avait connues n’ osait pas admettre un événement aussi peu croyable ", "la mer soudain rétrécie fut glauque et plate comme un étang; et d' étranges rochers hauts comme des tours gothiques se hérissèrent dans le brouillard on avançait parmi des formes fantastiques de nuages et d' îles mélangés c' était un archipel de cauchemar une légion pétrifiée de géants qui peu à le peu surgissait alentour et cernait les navires de le ciel gris tombait une pluie une et persistante un crachin qu' on sentait éternel la baie d' halong gisait noyée de brume " ]
et ils ont beaucoup de gorge de sorte que l’on suit facilement de l’ oreille le cercle que décrit l’ animal et que l’on peut couper court pour se poster et le tirer –nous ne tirons jamais nous forçons l’ animal il faut qu’ il tombe épuisé alors les chiens le coiffent nous survenons et servons l’ animal à le couteau
[ "–et vous croyez qu’ une bonne balle tirée à le propos ce n’ est pas plus pratique que votre manière? –pratique oui! mais ce n’ est plus la chasse à le courre qui est un grand art et un plaisir de grand seigneur en somme à le coups de fusil on assassine un animal il est en pleines ruses il fait ses combinaisons il espère donner à le change et il peut échapper à les chiens ceux-ci forceront -ils ou ne forceront -ils pas ", "donneront -ils dans le change à le pas et si le cerf parvient à les mettre en défaut parviendront -ils à le retrouver à le relever la voie voilà où est l’ intérêt mais couper court à le cette lutte de le cerf et de les chiens par un coup de fusil c’ est tricher savez -vous jouer à les dames –eh bien quel plaisir auriez -vous à le tricher? aucun gagner déloyalement ce n’ est pas gagner surtout à des jeux où l’on ne joue que pour l’ honneur ", "quand nous chassons à le tir nous n’ avons qu’ un chien si nous nous servons de la meute il faut qu’ elle force –nous chassons nous pour la peau et pour la viande de l’ animal –je sais je sais nous autres nous pratiquons un art –vous êtes des amateurs ", "–mais non dites des professionnels et vous serez dans le vrai pour faire un piqueur il faut prendre un garçonnet dès l’ âge de ans à le plus tard mais mieux vaut encore des fils de piqueurs dans les familles où on l’ est de père en fils depuis des siècles les hourvari remontent à le jean piqueur de saint louis et ce jean prétendait que son arrière trisaïeul était piqueur d’ un roi de les arvernes vieux gaulois d’ avant jules ", "moi à le ans je suivais les chasses à le cheval sur le petit poney de relais de le fils de le maître je vous ai parlé de les gaulois nos pères ce sont eux qui ont inventé la chasse à le courre et ils se servaient de leurs chiens à la guerre –alors vous chassez à le cheval il le faut bien ", "nous devons être tout le temps sur la queue de les chiens il faut couper et ramener sur le droit ceux qui s’ égarent sur une fausse piste il faut les encourager dans les défauts quand le cerf à le force de malice a fait perdre sa voie il faut encore couper quand la meute prend le contre-pied il faut s’ apercevoir que les chiens ont pris le change et après les avoir coupés les remettre à le point où le change s’ est produit pour leur faire réempaumer la voie de le cerf de chasse ", "–combien donc vous faudra -t-il de chevaux pour les maîtres pour nous vous comprenez qu’ il faut relayer et changer son cheval essoufflé contre un cheval à le peu près frais je dis à le peu près en effet celui qui monte le cheval de relais doit nous l’ amener en pleine chasse tout en le ménageant ", "il calcule il se guide d’ après les abois de les chiens et les sons de le cor il étudie les courbes les cercles que fait l’ animal il coupe à le plus près à le petit trot de sa bête nous prenons celle-ci nous lui repassons l’ autre qu’ il laisse souffler ", "et recommence jusqu’ à le ce que le cerf soit à l’ hallali –mais qui montera les chevaux de relais des jeunes gens légers aimant les chevaux et la chasse sachant se rendre compte surtout de ce qui se passe taupe-renardière échangea un regard avec balle-franche fit -il si vous payez bien nous avons votre affaire " ]
[ "—oui les groupes se rejoignaient —ouvrez dit maigret la bonne était couchée? —oui comme aujourd’hui la porte ouverte elle tourna le commutateur électrique le corridor fut éclairé et le porte-manteau de bambou à le gauche ", "à le reste je ne me souciais pas de ces détails et ne m’ embarrassais pas plus à expliquer sa conduite qu’ à le établir contre elle ou en sa faveur la moindre preuve si son baiser n’ eût pas déjà effacé en moi tout mauvais souvenir le péril qu’ elle courait me rendait toute ma foi et toute ma tendresse mes premières investigations à le ville-d’avray à le marnes et à le vaucresson ne m’ apprirent rien le château de pré-bony y était inconnu à la PROPN nouvel échec mais là dans une auberge je crus retrouver par le hasard d’ une question fortuite les traces de le sieur velmot un grand monsieur pâle me fut -il répondu qui passait souvent en auto sur la route de bougival et que le matin même on avait vu rôder en dehors de le village ", "c’ est la saison rien de plus ce type était bizarre sympathique mais fermé comme une huître sans doute le régime de haute surveillance j’ avais récupéré ma clé dans la boîte à les lettres ", "elle se composa un doux sourire étonné fit effort pour ouvrir ses longs yeux et les tenir attachés à le regard mendiant de michel –mais tu m’ as fait peur michel! dit -elle plaintivement il la contemplait avec l’ anxieux et sévère amour que beaucoup d’ hommes légers dédient en secret à une fidèle compagne et déjà il soupirait d’ aise en la voyant si pareille à le elle-même la bouche à le peine rougie la lèvre d’ en bas large et souvent gercée la lèvre d’ un haut courte et tirée par le nez ce petit nez un peu plat un peu écrasé laid cambodgien inimitable et ces yeux surtout allongés comme la feuille mêlés de vert et de gris clairs le soir à les lampes plus foncés le matin elle ne bougeait ni ne détournait son regard mais michel vit que sous la frange épaisse de les cheveux un de les sourcils d’ alice dansait imperceptiblement à le gré d’ une petite convulsion nerveuse ", "il rêvait d’ abandonner la routine d’ inventer un nouveau moyen d’ exécution et il y réussit ce qui lui valut sa révocation peu de temps après l’ époque où nous sommes chargé d’ envoyer dans l’ autre monde un coquin irlandais de le nom de ryan il imagina d’ inaugurer en cette circonstance un instrument de mort de sa façon il remplaçait la pendaison par la strangulation strangulation rapide instantanée pour un rien eût et nullement douloureuse les autorités et les principaux médecins de PROPN voulurent assister à l’ opération ", "tant pis monsieur tant pis! rira bien qui rira le dernier mais déjà m. qui n’ avait pas de temps à le perdre brochait le veau avec son fusil près de le nombril et enfonçait dans l’ incision le bout de son soufflet et soufflait —regardez comme il gonfle bien il ne sera pas difficile à le blanchir moi je le souffle toujours; sans ça j’ estime que c’ est de le mauvais travail ", "je préférerais qu’ on ne nous entende pas —bonne pêche demanda —bonne mais mortelle la pièce est trop grosse pour nous PROPN eut un air de doute ", "un jeune chevalier s’ approcha de guy dont la fière prestance l’ accent résolu la voix chaude et sincère le visage ouvert avaient déjà gagné tous les cœurs je suis othon de grandson lui dit -il: me voulez -vous pour frère d’ armes le féal? et d’ autres vinrent se ranger auprès de le premier baron de vaud si bien qu’ à le bout d’ un instant il comptait autour de lui amis des plus nobles parmi les chevaliers de la comté savoyarde messieurs dit guy je vous remercie il y a des chambres et des lits en mon manoir de champlaurent qui me croit me suive ", "elle s’ arrêta à le bas\\n de l’ escalier que faisons -nous père es -tu fatigué très peu mais je dois songer\\n' à le ta santé et notre promenade d’ aujourd’hui consistera à le visiter luchon et ses thermes pas d’ excursion dit -elle souriant à le demi non pas aujourd’hui mais va mettre\\n' ton chapeau ", "pourquoi cette jeune étourdie vous a -t-elle quitté? –c’ est moi qui l’ ai priée de me laisser seul je m’ en vais pardon encore je suis fou ce soir je le crains! –non non restez ici et remettez -vous je vais chercher à le nous nous vous distrairons vous oublierez votre malaise en causant avec nous et quand vous vous sentirez bien PROPN vous emmènera " ]
–non je vous fortifie à le contraire vous êtes ces martyres à lesquelles il est bon de montrer de loin le supplice pour qu’ elles lui sourient d’ avance –vous voulez dire qu’ elles pleurent –eh bien pleurez pour nous cela vous fera de le bien laissez -moi en tout cas exhaler ma mauvaise humeur
[ "j’ ai fait hier ou lieues j’ en ai fait aujourd’hui je suis fatigué et irrité est -ce pour eux que je me suis démené ainsi est -ce pour cette petite fille qui n’ a pas besoin d’ eux puisqu’ il y a encore de braves cœurs dans ce monde et que nous sommes là vous m. et moi? non c’ est pour vous seulement que j’ ai fait toutes ces courses et que je reste ici à le combattre l’ apoplexie de le comte quand je devrais laisser la place à le mon confrère qui m’ en voudra ", "je vous sentais broyée entre ces égoïsmes féroces qu’ ils soient à les prises c’ est la justice car je crois à la justice même en ce monde essayez d’ adoucir le choc; je l’ essayerai aussi mais soyez prête comme je suis prêt à les voir se briser portez plus haut vos espérances et vos efforts ", "–je ne vous comprends plus docteur ma vie est dans ce château dans mon double devoir je n’ ai rien à le espérer que leur guérison à le tous les j’ aime mon mari j’ aime cette malheureuse enfant affolée ", "je me reproche de ne l’ avoir pas assez étudiée –n’ ayez pas peur vous aurez l’ étude complète d’ ici peu! –vous voulez m’ encourager docteur et vous me découragez vous voulez croire à une fatalite –pas tout à le fait mais avec ces tempéraments antonie fit quelques pas pour attirer m. vernon dans un angle de la terrasse loin de la maison et là hésitant à le parler se reculant sous l’ ombre d’ un arbre pour échapper à la clarté gênante de la lune elle lui dit à le demi-voix –docteur je vais vous adresser une question qui m’ est suggérée par vos pronostics est -ce que la science votre science à le vous n’ explique pas ce phénomène d’ une jeune fille de bonne famille qui n’ a jamais reçu de mauvais conseils ni de mauvais exemples ni j’ ose le dire de mauvaises leçons et qui cependant en arrive à ce malheur –je vous vois venir interrompit m. vernon avec une bonhomie touchante vous cherchez pour elle des excuses que votre honnête conscience lui refuse ", "vous violez la pudeur de votre âme pour ne voir qu’ une malade dans une coupable oui la science notre science positive explique tout mais elle ne justifie rien car il y aura toujours quelque chose d’ indépendant de la physiologie que la morale aura le droit de juger –j’ ai parlé de tempérament mais dans le milieu où nous sommes il n’ y a pas de fatalité de tempérament il y a des conséquences logiques de préjugés d’ éducation ", "PROPN a été bien élevée –oui par vous trop tard mais sa mère qui était délicate ne lui a légué que sa beauté qu’ elle a trop caressée et son père –docteur ménagez -le –c’ est vous que je ménagerai on vous a confié une tige déjà piquée vous l’ avez tenue droite mais dès que vous cessez de la tenir elle fléchit et la piqûre se fait sentir ", "en somme mademoiselle de sabaillan est une très belle personne organisée pour la fatigue de le plaisir pour la gymnastique de le monde pour le combat de l’ ambition c’ est une conquérante mais qui n’ aime rien de ce qu’ elle s’ est acharnée à le conquérir elle sera toujours superbe en allant à la victoire elle sera terrible le lendemain de sa défaite ce qui est grave dans sa situation ce qui l’ expose ce n’ est pas qu’ elle ait eu un amant mais c’ est qu’ elle en ait eu un enfant ", "on quitte l’ amant; il est parfois gênant de se débarrasser d’ un enfant surtout quand il y a des gens comme nous pour veiller sur lui c’ est ce petit berceau qui complique tout elle a raison il est un obstacle mais soyez sûre que d’ une façon ou d’ une autre elle le franchira tâchons qu’ elle ne l’ écrase pas ", "si je ne consultais que la physiologie je vous répondrais par un horoscope éblouissant très belle riche d’ une intelligence hardie avec un nom qui tinte bien à le quelle destinée mondaine n’ arriverait -elle pas elle eût été une femme de le monde comme il y en a beaucoup enviée respectée puissante honnête après tout car sa fierté l’ eût maintenue dans la correction les premiers baisers qu’ une curieuse demande à le premier venu ne laissent pas de trace mais cette pauvre petite fille qui embellirait l’ avenir d’ une coupable par amour trouble la destinée de cette orgueilleuse prise à le piège de sa coquetterie l’ a poussée à la révolte et peut la pousser à le crime " ]
[ "c' est de la trouille la preuve s' il y a un événement dramatique quand tout le monde cavale pour sauver sa peau qu' est -ce qu' on voit les boutiques pillées les vitrines dévalisées croyez-moi dans une grande surface il n' y a pas de surveillance possible –ainsi vous croyez qu' on peut prendre n' importe quoi sans risque elle rit de bon cœur absolument ", "tous mes efforts pour le ranimer sont restés vains le docteur soupire d’ un air de grande lassitude –peut-être dit le commissaire faut -il accuser quelque insuffisance cardiaque mais le praticien hoche la tête –ce n’ est pas sûr: un individu normal peut aussi bien qu’ un autre succomber à une blessure de cette sorte une question de chance plutôt ", "ton état ne te rend -il pas l' horreur de tout saint-pol et sans mes prédictions où en serions -nous réduits l' entrée de l' église nous est défendue c' est à le peine si les boulangers veulent nous vendre de le pain PROPN ne va pas une fois à la ville qu' il ne revienne meurtri de coups le pauvre idiot tiens s' ils osaient ils nous donneraient la chasse comme à une bande de loups de les montagnes d' arrès; et parce qu' en ramassant le goémon sur les rochers nous profitons de ce que teus's nous envoie tu t' agenouilles comme un sacristain de plougasnou tu es aussi pâle qu' une fille qui sortant de la veillée rencontre le teus's-arpoulièk avec ses têtes et son œil flamboyant ", "PROPN aperçut qu' il ne pouvait plus manger et fit signe à ses nymphes qui se mirent à le danser et ramenèrent ainsi les esprits à l' image plaisante de la volupté à l' issue de le repas la déesse s' inclina vers télémaque et lui dit sachez fils de le grand ulysse que nul mortel ne peut entrer impunément dans cette île que ce ne soit un effet de ma faveur le naufrage même trop commun dans ces parages ne vous garantirait pas de mon courroux si l' amour mais hélas! votre père avant vous l' a connu sans en profiter il ne tenait qu' à le lui de vivre ici dans un état immortel il a fallu la passion immodérée de la patrie pour me l' arracher l' entraîner vers la misérable ithaque le jeter à les flots qui l' ont englouti prévenu par un si triste exemple assuré de ne plus revoir ulysse ni votre rocher natal consolez -vous de les avoir perdus; ", "le bénéfice considérable francs par pièces on n’ en saurait trop prendre; sans hésiter il se défait de tout son argent blanc s’ il n’ en a pas assez il est même tout prêt à en emprunter enfin l’ échange se consomme on compte les pièces d’ or et on les remet dans l’ étui; mais le prétendu domestique qui est un habile escamoteur à l’ étui qui renferme le précieux métal en substitue un exactement semblable et après ce tour de passe-passe comme il lui importe de s’ esquiver le plus promptement possible il dit que puisque l’on a vérifié son or il désire vérifier aussi l’ argent qu’ on lui a donné rien de si juste observe le mentor de le pigeon ", "si je ne savais pas ma table de multiplication si je renversais mon encrier sur ma blouse de velours bleu si je mangeais avec excès des pistoles et des pommes tapées si je me refusais obstinément à le réciter à le madame caumont les animaux malades de la peste si je me faisais en tombant une bosse à le front si sultan PROPN me griffait si je pleurais mon canari trouvé un matin dans sa cage immobile les yeux clos les pattes en l\\'air il pleuvait il ventait était que je n\\ avais pas de frère un soir à le table je m\\' avisai de mettre à la dérobée une pincée de poivre sur la part de tarte à la crème réservée à la vieille mélanie qui raffolait de sucreries ma chère maman me prit sur le fait et me reprocha cette action qu\\ elle estimait de nature à ne faire honneur ni à le mon esprit ni à le mon coeur ma tante chausson qui renchérissait sur ce jugement et voyait dans cette espièglerie la preuve d\\' une dépravation profonde en excusa sur ce que je n\\' avais ni frère ni soeur .-il vit seul la solitude est mauvaise ", "mais pareille à l’ objet de nos désirs de près paraîtras -tu si belle branche heureuse et dont la lumière aujourd’hui mieux que l’ ondée d’ hier lave les feuilles non; c’ est chose inutile on peut revoir fois le même lieu jamais plus avec nouveauté on regarde plus ", "il ne songeait alors qu’ à la découverte qu’ il allait faire cet inconsidéré amédéo et malgré son désir d’ examiner avec plus de soin les tableaux les riches tentures les meubles précieux exposés en foule devant lui il précipita sa marche pour parvenir dans le dernier cabinet était la porte cachée derrière la tapisserie lorsqu’ il l’ eut retrouvée et ouverte il s’ arrêta battit le briquet qu’ il avait apporté alluma son flambeau et se mit intrépidement à le descendre vers les souterrains de le château la première fois qu’ il les avait parcourus il avait été guidé dans sa course par les individus qui le précédaient et maintenant il fallait se démêler soi-même dans les innombrables détours de ces voûtes en partie bâties et en partie creusées simplement dans les rochers par la mer qui autrefois y avait séjourné on entendait encore gronder contre les murailles cette mer impétueuse ", "je me reprocherais d' avoir négligé de leur donner de le pain un seul jour le pouvant faire absolument pourtant il faut que l'on commence la comédie à le heures sans cela je ne puis m' y trouver et il faudra rendre l' argent dites -le à les comédiens et qu' ils soient prêts avec les lustres allumés et la toile levée que l' heure fut arrivée j' envoyai chercher les porteurs pour le mener à le théâtre il n' eut pas grand mal à s' habiller pour faire le personnage d' argan s' étant contenté de garder sa robe de chambre de vrai malade pour représenter celui qu' il figurait imaginaire j' observais durant qu' il jouait son air et son visage et voyant bien que les cris et les lamentations qu' il faisait n' étaient pas feints je sentais une fureur intime contre ce public qui se divertissait à le voir contrefaire ainsi le malade à la perfection et jetait de grands éclats de rire chaque fois que la douleur lui tirait une grimace ", "et je te tuerai s’ écria le marquis dont la main crispée n’ avait pas quitté le pistolet si tu ne me délivres à le plus vite de ta présence le médecin et le notaire échangèrent un regard –je comprends dit me dumont à le comte anselme le sentiment à lequel vous obéissez mais en définitive monsieur votre frère est chez lui il jouit de toutes ses facultés et selon la loi vous ne pouvez lui imposer –ajoutez maître interrompit le docteur qui avait pris le bras de le marquis et lui tâtait le pouls que la vue de m. anselme de rainville cause vraiment à le mon malade une surexcitation de les plus dangereuses je prie donc monsieur le comte et à le besoin je le somme en ma qualité de médecin de se retirer sans délai s’ il ne veut occasionner des accidents graves dont il sera responsable " ]
les mariole ont une haute considération pour le savoir de prince et comme ils sont flattés de ce qu’ il ne soit pas fier avec eux ils se mettraient à le feu pour lui détails pratiques tiennette est modiste comme je l’ ai déjà dit son père est un ancien sergent de ville un fricoteur selon l’ expression militaire qui a réussi à se faire mettre à la retraite de bonne heure ils habitent rue à le montmartre et je finis sur ce mot PROPN prince descendra chez eux pendant son séjour à le paris se tut semblant savourer modestement son triomphe a sa grande surprise dodekhan ne prononça pas les paroles louangeuses à lesquelles il s’ attendait
[ "il le regarda un vague reproche dans les yeux le jeune homme s’ était accoudé sur la table et le front caché dans les mains il semblait plongé dans de profondes réflexions cela dura quelques minutes puis brusquement il releva la tête tiennette mariole habite à le montmartre oui rue véron ", "son père et elle-même sont tout dévoués à le albert prince j’ ai lieu de le croire et lui n’ arrive que demain oui bien je les verrai aujourd’hui il faut qu’ ils le retiennent à le paris jusqu’ à le jour que je fixerai ", "et comme kozets le considérait avec ébahissement passez-moi donc l’ encrier et le buvard qui sont près de vous le policier obéit traça quelques lignes sur une feuille de papier la plia soigneusement et l’ introduisit dans une enveloppe qu’ il cacheta par un reste d’ habitude policière l’ agent suivait tous ces mouvements de le coin de l’ œil ", "il put déchiffrer ainsi la suscription suivante que y apposa d’ une main ferme: confidentielle son excellence ti-hao-tien ministre plénipotentiaire de chine hôtel de l’ ambassade rue de babylone en ville ah son nouveau maître l’ ex-forçat d’ PROPN correspondait avec les plénipotentiaires certes sa surprise eût été plus grande encore s’ il avait pu lire l’ ordre contenu dans la missive et ainsi conçu: et sa fille actuellement à l’ hôtel monumental doivent assister à la fête annoncée je le veux ", "signé mais le jeune homme ne jugea pas utile de le lui communiquer il se borna à le sonner et à le garçon qui se présenta il remit la lettre avec un copieux pourboire: a porter de suite attendre la réponse le serviteur sorti il se tourna vers kozets très content de vous votre rapport est parfait si parfait qu’ il m’ a suggéré tout un plan de campagne ", "je n’ ose pas vous interroger conservez cette réserve que j’ approuve monsieur kozets et reposez -vous des fatigues de le voyage aujourd’hui je n’ aurai pas besoin de vous a l’ ambassade de chine la rue de babylone si paisible à l’ ordinaire contenait à le grand’peine ce soir-là un pêle-mêle de voitures d’ automobiles et un service d’ ordre renforcé ne suffisait pas à le éviter des encombrements regrettables a l’ intérieur de l’ ambassade chinoise le tout-paris élégant se pressait s’ étouffait reçu par le ministre de le fils de le ciel ayant arboré la casaque jaune la plume de paon le globule indices de ses hautes dignités et auprès de lequel contrastaient en leurs robes d’ un bon faiseur parisien l’ ambassadrice et ses filles délicieuses avec leur teint ambré et leurs yeux noirs très doux empruntant à le leur légère obliquité un charme de plus des toilettes de rêve des uniformes des travestis sans nombre voilant sous le déguisement et le masque des noms illustres des personnalités célèbres dès l’ entrée parmi les fleurs les tentures soyeuses une originali", "à le seuil de les vestiaires dans l’ antichambre des pancartes se succédaient portant en français en anglais et en langue mandarine l’ avis: prenez garde à les pick-pockets cet avis d’ ordinaire réservé à les lieux publics avait prodigieusement surpris en cette réunion de toutes les illustrations de toutes les élégances puis on avait ri lorsque le personnel interrogé avait déclaré qu’ il y avait là une attraction inédite un amateur qui avait remporté le prix d’ adresse à le concours de les pick-pockets de PROPN s’ était fait fort de ravir pendants doreilles gorgerins bagues diadèmes agrafes de corsage bracelets pierres précieuses sans que quiconque le prît en flagrant délit tout serait d’ ailleurs restitué avant le départ ", "et vraiment l’ excellence avait été bien avisée car la réunion prit de suite un aspect tout à le fait inaccoutumé chacun se tint sur la défensive surveillant ses voisins les femmes ne quittaient pas des yeux les mains de leurs danseurs car PROPN était la galanterie de l’ invention quiconque prendrait le voleur gagnerait de ce fait une rivière de brillants exposée dans l’ un de les salons sous la garde de secrétaires d’ ambassade un membre de le cercle de les mirlitons qui avait marchandé le bijou chez boucheron déclara qu’ il lui avait été fait francs dernier prix ", "un pick-pocket qui peut rapporter pareille aubaine était sûr de passer d’ emblée héros de roman on le compara à le tous les fra diavolos connus on se perdit en conjectures sur sa taille son aspect sa façon d’ opérer les attachés le chancelier furent assiégés par des questionneurs avides d’ apprendre quelque chose mais les célestes avec leurs faces impénétrables et souriantes déclaraient ne pas connaître l’ amateur son excellence seule était à le courant de l’ affaire et l’on savait assez la prudence la discrétion de l’ illustre mandarin ti-hao-tien pour ne pas même tenter de percer le secret qu’ il prétendait garder dans une foule quelconque la situation eût peut-être causé quelque gêne; dans la réunion parisienne elle donna naissance à un jeu " ]
[ "vous venez de donner une guérite à la sentinelle d’ une armée qui \\n' vous en fera voir de dures! si cette houppelande n’ avait point été bâtie je la ̂chais pied peut-être en face l’ âtre noir je fuyais ma cellule glacée je jetais le manche après la cognée n’ écrivais pas mon livre le moment de l’ échéance approche nous sommes à le c’ est pour le j’ ai profité de ce que c’ était dimanche et de ce que je n’ allais pas à le bureau pour\\n' mettre la dernière main à le mon ouvrage et achever de recopier ", "mais pourquoi être restés là une fois que j’ étais hors de combat? et le nun-cha-ku c’ était vous —oui dit -il j’ ai sauté par la fenêtre de le premier quand virginie m’ a raconté que vous aviez planqué un revolver en bas l’ idiote n’ a pensé à le me le dire que lorsque vous êtes revenu de votre petite promenade à l’ étang à le propos merci pour le tact —je n’ ai pas très l’ esprit à le rigoler fis -je sévèrement ", "tricart et perlot sont donc venus chez vous et ont choisi pour se présenter l’ heure ou personne dans leur opinion ne pouvait les voir franchir la muraille de le jardin vous les attendiez –jamais jamais –vos dénégations sont inutiles ne m’ interrompez pas une fantaisie de noctambules a fait que artistes se sont amusés à le suivre tricart ils les ont accompagnés jusque dans la rue de le jardinet où eux-mêmes ont été pris pour des rôdeurs dangereux afin de se disculper ils ont raconté ce dont ils venaient d’ être témoins ", "capable de briser la colonne vertébrale d’ un élan d’ un coup de patte ou de faire craquer les membres d’ un caribou avec ses mâchoires l’ ours était l’ ennemi à le éviter entre tous une bête solitaire si peu habituée à les comportements sociaux que sa gueule ne trahissait jamais son état d’ esprit un animal puissant cruel implacable habitué à le régner sur son territoire qui ne craignait aucun autre rival que ses propres congénères les femelles en savaient quelque chose a chaque printemps elles devaient se battre contre leur mâle afin qu’ il ne dévore pas leurs petits ", "marie baissa la tête et pâlit légèrement quand elle regarda de nouveau le général il vit que ses yeux étaient humides —je vais vous répondre lui dit -elle de sa voix qui tremblait un peu aussi bien je ne sais pas mentir et je veux vous dire toute la vérité j’ ai aimé et j’ ai été aimée une fois dans ma vie j’ avais ans ", "quand on prend à un pauvre napolitain sa femme et sa maîtresse on ne peut lui rien refuser .cette bouffonnerie napolitaine dite avec le bon ton aristocratique arracha un sourire à le emilio qui se laissa prendre par le bras et emmener le duc avait commencé par expédier chez lui l’ un de les garçons de le café comme le palais memmi était dans le canal grande de le côté de santa-maria della il fallait y aller en faisant le tour à le pied par le rialto ou s’ y rendre en gondole mais les convives ne voulurent pas se séparer et chacun préféra marcher à le travers venise le duc fut obligé par ses infirmités de se jeter dans sa gondole .vers heures de le matin qui eût passé devant le palais memmi l’ aurait vu vomissant la lumière sur les eaux de le grand canal par toutes ses croisées aurait entendu la délicieuse ouverture de la semiramide exécutée à le bas de ses degrés par l’ orchestre de la fenice qui donnait une serénade à la tinti ", "est -ce qu’ il n’ a pas payé tes dettes à le moment de son remariage –parlons-en! j’ en avais tout juste pour francs on ne peut plus faire de dettes c’ est tout de le cash cette époque-ci et s’ il te laissait en mourant un témoignage bien matériel de son amitié? les yeux bleus de julie exprimèrent une crédulité enfantine ", "les hautes verrières de couleur étaient éclairées par des lampes électriques placées extérieurement de telle sorte que la lumière qui les traversait et se répandait sur les dalles de marbre et sur l’ autel paraissait empruntée à un jour naturel certes! avec ce silence et avec cette apparente immobilité et tout ce rayonnement gothique on oubliait tout à le fait en quel lieu on se trouvait en réalité pour ne plus voir que le grand christ qui étendait ses bras martyrs au-dessus de l’ autel; et les genoux étaient prêts à le plier comme dans une vraie maison de le bon dieu sur la terre solide il y avait dans cette petite chapelle merveilleuse porte-missels d’ une grande beauté lutrins qui en faisaient tout le mobilier sur ces lutrins je vis registres verts énormes à le coins de cuivre dont l’ apparence brutalement commerciale jurait singulièrement dans ce cadre sacré en revanche je fus attiré par un livre de toute beauté qui avait été placé sur l’ autel PROPN devant le tabernacle ", "je guettai une réponse qui n’ arriva pas je me rendis compte alors de ma bourde j’ avais disserté sur son image alors que seules ses pages auraient dû faire naître l’ envie d’ entrer en correspondance avec elle sans doute détestait -elle poser devant l’ objectif et ne s’ était -elle pliée à le cet exercice qu’ en souhaitant être sans visage pour ses lecteurs je rédigeai le brouillon d’ une deuxième lettre pas moins maladroite j’ y confiais que je me vouais moi aussi à la littérature que j’ avais bondi à le pieds joints dans cette galère qui mène parfois en haute mer mais la plupart de le temps laisse en rade les moussaillons dans mon genre ", "pour tous c’ était la poupée que mademoiselle notre maîtresse a donnée à le jeannette c’ était aussi long que le nom d’ une princesse espagnole on raccourcit bientôt la phrase et l’on dit simplement la poupée de mademoiselle enfin on l’ appela tout court mademoiselle et le nom de chloris fut oublié quand on aime et qu’ on admire quelqu’un on désire lui ressembler c’ est tout naturel et l’on s’ efforce d’ imiter toutes ses manières les bonnes et les mauvaises on réussit même plus facilement à le imiter les mauvaises que les bonnes jeannette commença par se laver les mains et le visage en quoi elle ne fit pas mal c’ était pour acquérir la peau blanche de mademoiselle " ]
le comte je suppose que votre fils est un vaurien et vous un insolent ces fleurs sont à le moi volées par votre fils qui vous a fait je ne sais quel conte pour expliquer leur possession anfry blaise n' a jamais dit que les fleurs fussent à le lui monsieur le comte et la preuve c' est que les voilà prêtes à le être placées sur cette brouette pour les ramener à le jardinier de m. le comte blaise les a ramassées lorsqu' elles venaient d' être brisées et piétinées par m. jules et il me les a apportées pour les mettre en bon état et les rendre à le votre jardinier avant que vous vous soyez aperçu de l' accident arrivé à le ces fleurs voilà toute la vérité monsieur le comte; et si vous voulez vous donner la peine d' examiner les tiges vous verrez encore la place de les brisures m. de PROPN était fort embarrassé de son accusation précipitée
[ "il entrevit quelque chose de défavorable à le jules et ne voulant pas approfondir davantage l' affaire il tourna le dos sans parler et s' en alla aussi vite qu' il était venu merci papa de m' avoir bien défendu dit blaise sans vous il m' aurait battu avec sa canne —s' il t' avait touché j' aurais à l' heure même quitté son service répondit et je ne dis pas que j' y resterai longtemps le fils te joue de mauvais tours toutes les fois qu' il te demande pour s' amuser avec toi et le père enfin je ne ferai pas de vieux os ici cette fois blaise se promit de n' accepter aucune invitation de jules ", "maman dit un jour hélène j' ai trouvé dans un buisson oeufs de poule la fermière dit que ce sont les poules crève-coeur qui perdent leurs oeufs j' ai envie d' en faire une omelette que nous mangerons ce soir jules et moi —au lieu de manger des oeufs qui ne sont probablement pas frais tu ferais mieux hélène de les faire couver répondit mme de trénilly c' est vrai maman je n' y pensais pas ", "je vais vite les porter à la ferme pour les faire couver PROPN courut porter ses oeufs à la ferme mais elle fut désappointée en apprenant par la fermière que dans le moment il n' y avait pas une poule qui voulût couver mais ajouta la fermière vous pouvez porter vos oeufs chez anfry mademoiselle il a une excellente couveuse qui vous fera bien éclore vos oeufs on n' a qu' à le les lui faire voir elle se mettra à le couver sur-le-champ PROPN remercia et courut chez anfry ma bonne madame je vous apporte oeufs que je vous prie de vouloir bien faire couver à le votre poule ", "j' espère que cela ne vous dérangera pas pour cela non mademoiselle justement ma poule demande depuis ce matin à le couver et je n' ai pas d' oeufs à le lui donner si vous voulez venir mademoiselle nous allons tout de suite la faire commencer suivit en la remerciant de son obligeance la poule accourut à l' appel de sa maîtresse qui lui montra les oeufs et les mit dans un panier à le couver ", "la poule sauta dans le panier étendit ses ailes et commença sa besogne de la meilleure grâce de le monde PROPN était enchantée et remercia mme combien de jours faut -il pour faire éclore les oeufs demanda -t-elle jours à le plus mademoiselle ", "vous viendrez voir sans doute comment se comporte la couveuse —oui certainement je viendrai tous les jours lui apporter de l' orge et de l' avoine a demain madame anfry bien des amitiés à le blaise PROPN retourna tous les jours chez mme savoir des nouvelles de ses oeufs elle avait soin d' apporter chaque fois un panier plein d' orge et d' avoine elle avait prié sa mère de ne parler de rien à le jules pour lui faire une surprise dit -elle ", "mais sa véritable raison c' est qu' elle avait peur que jules ne lui jouât quelque mauvais tour en écrasant les oeufs ou en empêchant la poule de couver le et unième jour blaise qui attendait toujours hélène à la porte lui annonça que poulets étaient éclos hélène courut à la cabane couvait la poule elle lui jeta un peu d' orge pour lui faire quitter son panier et vit avec grande joie les petits poussins venir manger les grains d' orge que la poule leur écrasait avec son bec avant de les leur laisser manger les poussins étaient fort jolis ils étaient noirs avec une huppe noire et blanche ", "demain mademoiselle les autres écloront bien sûr dit blaise hélène et quand ils seront tous éclos est -ce que je ne pourrai pas les emporter chez moi? blaise non mademoiselle il faut les laisser avec leur mère jusqu' à le ce qu' ils soient assez grands pour se passer d' elle hélène combien de temps faudra -t-il attendre? blaise jours ou semaines pour le moins mademoiselle ", "hélène c' est bien long mais j' aime mieux les laisser ici parce qu' à la maison PROPN n' acheva pas blaise est -ce que vous n' avez pas un endroit où vous puissiez les loger pour la nuit mademoiselle si fait; la place ne manque pas mais je craindrais que jules PROPN s' arrêta encore blaise la regarda et devinant sa pensée ne la questionna plus " ]
[ "revenant alors à le manteau d’ une vaste poche dissimulée dans la doublure de le vêtement elle retira une liasse de papiers qu’ elle examina avec attention c’ étaient des papiers tous à le peu près semblables d’ aspect vaguement administratif et qu’ il était bizarre de voir dans les mains d’ une jeune fille à le bout de quelques instants elle posa le paquet sur la table et s’ arrêtant un moment avant de venir à sa coiffeuse elle relut une seconde fois encore le papier qui se trouvait placé au-dessus de les autres il était ainsi libellé: juin à le juin prochain je paierai à le monsieur karl dollars en acompte sur mon emprunt de dollars plus les intérêts à le taux de par semaine dollars ", "mais c’ étaient de bonnes gens ils ont été touchés de la gentillesse de le jeune garçon et de le chagrin qu’ il s’ efforce de dominer garde le cabri lui disent -ils notre chèvre en a eu on te fait cadeau de celui-ci! et après des remerciements enthousiastes il est revenu ramenant en triomphe sa blanche compagne il y a ans de cela est devenu un homme et bianchina une belle chèvre remplie de talent; et si bonne! si affectueuse! si fidèle ", "cavois salua sortit à le reculons et heurta charpentier qui entrait –et vous monsieur charpentier lui cria le roi refuserez -vous aussi comme m.cavois de me servir –non sire car j’ ai reçu l’ ordre de cardinal de demeurer près de votre majesté jusqu’ à le ce qu’ un autre ministre fût installé en son lieu et place ou que sa majesté soit à le courant de le travail –et quand je serai à le courant de le travail ou qu’ un autre ministre sera installé que ferez -vous –je demanderai la permission à le votre majesté d’ aller rejoindre m.le cardinal qui est habitué à le mon service –mais dit le roi si je demandais à le m.le cardinal de vous laisser près de moi ", "toutes les formes elle plie sa langue à le tous les langages elle ne s’ emporte pas elle plaint; elle ne condamne ni ne tue personne elle sauve et console elle n’ a pas l’ acerbité de l’ agresseur mais la douceur et la ténuité de la lumière qui pénètre échauffe éclaire tout ", "désolé fils mais je n\\' ai plus le temps d\\' attendre crois -tu donc que je sois venu par caprice PROPN a fait longtemps que je observe depuis le jour où tu es installé dans cette maison perdue il y a près de ans et pas un jour sans que je ne t\\' aperçoive tu passes par ici par là toi tu n\\ as jamais remarqué ma présence alors que je vis le plus souvent dans ton voisinage combien de fois ai-je pas dormi dans à le côté de la grange où tu restes de les heures enferme ", "on a changé l’ eau de le bain une petite dizaine de fois pour qu’ elle reste bien chaude pendant qu’ on discutait elle balançait là-dedans de les produits improbables qui sentaient gravement bon on faisait sortir nos pieds gigoter nos orteils en parlant de choses et d’ autres elle se tenait comme PROPN les coudes appuyés derrière elle bien écartés elle avait des seins de guerrière c’ était de le moins l’ idée que je m’ en faisais lourds et fermes à la fois presque noirs à le milieu je lui posais des questions sur des sujets précis et comment ç a lui faisait quand elle sentait qu’ elle avait envie quand elle mouillait et comment elle suçait ", "je pus même voir mon père jeter un œil vers ma mère qui semblait dire: tu vois je te l’ avais dit car dans notre mythologie familiale débarquer à l’ improviste était quasiment passible d’ une peine à le perpétuité ne s’ était jamais fait pour se voir il fallait obligatoirement prévenir de préférence plusieurs jours à l’ avance affection rimait avec planification habituellement j’ étais un cadre à le cravate ", "–je ne sais pas répondit le pauvre champi qui était si habitué à le souffrir qu’ il ne s’ en apercevait plus PROPN soupira elle pensa à son petit jeannie qui n’ avait qu’ un an et qui dormait bien chaudement dans son berceau gardé par sa grand’mère pendant que ce pauvre champi grelottait tout seul à le bord de la fontaine préservé de s’ y noyer par le seule bonté de la providence car il était assez simple pour ne pas se douter qu’ on meurt en tombant dans l’ eau.madeleine qui avait le cœur très charitable prit le bras de l’ enfant et le trouva chaud quoiqu’ il eût par instants le frisson et que sa jolie figure fût très pâle .–tu as la fièvre lui dit -elle –je ne sais pas allez répondit l’ enfant qui l’ avait toujours PROPN blanchet détacha le chéret de laine qui lui couvrait les épaules et en enveloppa le champi qui se laissa faire et ne témoigna ni étonnement ni contentement elle ôta toute la paille qu’ elle avait sous ses genoux et lui en fit un lit ou ̀ il ne chôma pas de s’ endormir et madeleine acheva de laver les nippes de son petit jeannie ce qu’ elle f", "l’ orpheline n’ avait pas l’ habitude de se trouver dehors à des heures pareilles elle s’ étonnait que lyse rolle ne fût pas venue la rejoindre comme il était convenu entre elles et un peu ennuyée pas très brave non plus elle hésitait à s’ éloigner dans la rue inconnue quand derrière elle la voix de talaine ordonna à le chasseur une voiture pour mademoiselle l’ orpheline se tourna vers lui et observa sans aménité: –est -ce qu’ on vous demande quelque chose à le vous –vous n’ avez pas la prétention de rentrer chez vous à le pied? a vous regarde –il faut croire puisque j’ interviens les mots rebondissaient entre eux comme une balle lancée vigoureusement PROPN avait haussé les épaules et s’ était détournée comme si elle refusait de discuter plus longtemps avec lui.mais se rapprochant d’ elle il lui expliqua –vous êtes ici sur la butte auprès de le sacré-cœur et il me paraît difficile que vous vous aventuriez toute seule dans ce quartier que vous ne connaissez certainement pas –sur la butte ", "PROPN s’ exclama -t-il stupéfait en la regardant de les pieds à la tête et puis continua la jeune fille avec un demi-sourire qui retroussait les coins de ses lèvres elle n’ a pas l’ air de brouter on croirait plutôt qu’ elle appuie ses naseaux contre terre pour se tenir en équilibre parce que ses jambes ne sont pas assez solides pour la porter c’ est ma foi vrai il y a de la morandière en étudiant son croquis d’ un air déconfit ah! vous avez donc appris le dessin la belle enfant? oui un peu " ]
laissez -moi dire tout d’ abord que je ne pardonne à le personne je souhaite à le tous une vie atroce et ensuite les flammes et la glace de les enfers et dans les exécrables générations à le venir une mémoire honorée assez pour ce soir cette fois je sais où je vais ce n’ est plus la nuit de jadis de naguère
[ "c’ est un jeu maintenant je vais jouer je n’ ai pas su jouer jusqu’ à le présent j’ en avais envie mais je savais que c’ était impossible je m’ y suisquand même appliqué souvent j’ allumais partout je regardais bien autour de moi je me mettais à le jouer avec ce que je voyais ", "les gens et les choses ne demandent qu’ à le jouer certains animaux aussi commençait bien ils venaient tous à le moi contents qu’ on veuille jouer avec eux si je disais maintenant j’ ai besoin d’ un bossu il en arrivait un aussitôt fier de la belle bosse qui allait faire son numéro il ne lui venait pas à l’ idée que je pourrais lui demander de se déshabiller mais je ne tardais pas à le me retrouver seul sans lumière ", "c’ est pourquoi j’ ai renoncé à le vouloir jouer et fait pour toujours miens l’ informe et l’ inarticulé les hypothèses incurieuses l’ obscurité la longue marche les bras en avant la cachette tel est le sérieux dont depuisbientôt un siècle je ne me suis pour ainsi dire jamais départi maintenant ç a va changer je ne veux plus faire autre chose que jouer non je ne vais pas commencer par une exagération mais je jouerai une grande partie de le temps dorénavant la plus grande partie si je peux ", "mais je ne réussirai peut-être pas mieux qu’ autrefois je vais peut-être me trouver abandonné comme autrefois sans jouets sans lumière alors je jouerai tout seul je ferai comme si je me voyais avoir pu concevoir un tel projet m’ encourage j’ ai dû réfléchir pendant la nuit à le mon emploi de le temps ", "je pense que je pourrai me raconter histoires chacune sur un thème différent une sur un homme une autre sur une femme une troisième sur une chose quelconque et une enfin sur un animal un oiseau peut-être je crois que je n’ oublie rien ce serait bien peut-être que je mettrai l’ homme et la femme dans la même il y a si peu de différence entre un homme et une femme je veux dire entre les miens ", "peut-être que je n’ aurai pas le temps de finir d’ un autre côté je finirai peut -être trop tôt me voilà à le nouveau dans mes vieilles apories mais est -ce là de les apories des vraies je ne sais pas ", "que je ne finisse pas a n’ a pas d’ importance mais si je devais finir trop tôt? pas d’ importance non plus car alors je parlerai des choses qui restent en ma possession c’ est un très vieux projet ce sera une sorte d’ inventaire a de toute façon je dois le laisser jusqu’ à les tout derniers moments pour être sûr de ne pas m’ être trompé ", "d’ ailleurs c’ est une chose que je ferai certainement quoi qu’ il arrive j’ en ai pour un quart d’ heure tout à le plus c’est-à-dire que je pourrais en avoir pour plus longtemps si je voulais mais si le temps venait à le me manquer à le dernier moment il me suffirait d’ un petit quart d’ heure pour dresser mon inventaire je veux dorénavant être clair sans être maniaque c’ est dans mes projets ", "il est clair que je suis susceptible de m’ éteindre subitement d’ un instant à l’ autre ne ferais -je donc pas mieux de parlerde mes possessions sans plus tarder cela ne serait -il pas plus prudent? quitte à le y apporter des correctifs à la dernière minute le cas voilà ce que la raison me conseille " ]
[ "pour un amour sait -on vieux de plusieurs siècles ils avaient leur jargon un parler souple et imagé où chaque mot recelait un parfum d’ aventure en reprenant à le leur compte l’ arpion de les indics et de les vaches et la bigorne de le petit poisseux de les fortifs ils perpétuaient sans s’ en douter la tradition de la langue verte ainsi étaient -ils devenus l’ ultime maillon d’ une chaîne qui les reliait à le travers les siècles à les coquillards à les drilles et aussi à le tous ces poètes de mauvaise fortune comme ce claude le petit sodomite patenté qui fut brûlé pour un poème fort zobain à la gloire de le cul de son amant.certains faisaient garçon de piste à le cirque et les plus doués l’ acrobate ", "l’ adjudant piqua de les et repartit vers le régiment philippe ne parlait plus il pressait entre ses doigts la touffe de lilas donnée à son départ par francine et philomène et il se réjouissait en songeant qu’ il venait d’ agir selon leurs vœux de bonté il allait reprendre ses exhortations à l’ amour lorsqu’ il s’ aperçut que la troupe ennemie grossissait bientôt ses guides furent enveloppés par les uniformes verts et blancs de les artilleurs il voulut s’ expliquer mais un vieil officier survint qui lui arracha son sabre il était prisonnier par un dimanche le dimanche qui suivit à le matin dans le fort il passa devant la maison de le colonel-gouverneur l’ épanouissement de les lilas parait les murs d’ une neige suspendue ", "aboie l’ un de les gendarmes à la face de logre il faut que tu te rendes coupable de détournement de mineur en plus PROPN se contente de lui tendre ses poignets les menottes claquent cependant poucet aperçoit son fils ", "l’ ombre couvrait depuis longtemps les maisons de condé-la-croix les champs autour de le village les forêts autour de les champs les anges qui planent entre les étoiles et nous recueillant les prières pour les porter là-haut avaient bien à le faire cette nuit-là plus d’ un pauvre ménage et même quelques enfants devant lesquels on avait dit la crainte qu’ on devait avoir des gens de paris continuaient de veiller les lumières éteintes les bonnes sœurs de l’ école de les filles ne s’ étaient pas couchées tout à le bout de le village vers la horgne-aux-moutons un mari et une femme jeunes encore et chargés d’ enfants causaient tous assis et penchés la femme raccommodant un tablier d’ écolière ", "j’ étais chargé par le destin de le monde moi l’ humble mais honnête théophraste de régénérer en idéale splendeur l’ âme de ténèbres et de sang de louis-dominique cartouche dit l’ enfant j’ acceptai de bonne volonté puisque je ne pouvais faire autrement cette tâche inattendue et je me mis tout de suite sur mes gardes ainsi je ne répétai point cette phrase qui s’ adressait à les êtres qui habitaient en moi: il va falloir s’ entendre mais j’ ordonnai tout de suite à le cartouche d’ obéir à le théophraste et je me promettais de lui mener la vie si dure que je ne pus m’ empêcher de dire en souriant: ce pauvre cartouche j’ avais chargé m lecamus de se documenter à le fond sur louis-dominique de telle sorte que je n’ ignorasse rien de ce qu’ on pouvait savoir de son existence avec ce que ma plume noire et mon souvenir m’ en apprendraient moi-même je pensai justement que je ressusciterais tout à le fait en esprit l’ autre ce qui me permettrait d’ agir en conséquence ", "–c’ est dit fit le sergent il étendit les mains au-dessus de la mère et de les enfants –voilà dit -il les enfants de le bataillon de le bonnet-rouge la vivandière sauta de joie têtes dans un bonnet! cria -t-elle elle éclata en sanglots embrassa éperdument la pauvre veuve et lui dit: –comme la petite a déjà l’ air gamine ", "maigret fut certain d’ entendre un sanglot éclater dans la gorge de le comte il frappait à le nouveau convulsivement et il criait: —crapule crapule il suffit d’ ailleurs à le commissaire de lui toucher l’ épaule saint-fiacre reprit possession de lui-même lança littéralement le corps en bas de les marches ferma la porte pas si vite qu’ on n’ entendît encore la voix de le vieux où le prêtre priait accoudé à le buffet dans un coin métayer et son avocat restaient immobiles les regards fixés à la porte ", "porta le deuil de son bonheur sous la robe de les novices de malte quand l' ordre fut dispersé était commandeur il n' avait pas désiré la liberté; la liberté pesa sur lui comme un fardeau il revint en bretagne où sa famille luttait contre l' adversité douairière le brec lui permit de s' arranger un abri dans les décombres de la tour-de-kervoz ", "la pression de les corps se relâcha et ils parvinrent à le premier rang le gars était descendu récupérer le képi qu' il tendit à le léonard il faudra le décabosser mais je ne pense pas que ce soit irréparable la voix était plus chaude que celle qu' un moment plus tôt la sono amplifiait elle émanait d' un petit homme rond à le crâne lisse et cuivré ", "on le disait de le moins des gens dignes de foi mais ils ne voulaient pas y mettre de leur poche trouvaient les places trop chères les déclaraient incommodes s’ emportaient contre les exigences de la location et reculaient la réalisation de leurs désirs jusqu’ à l’ arrivée à le paris d’ un de leurs oncles de province il s’ établirait chez eux à le moment de l’ exposition pour un mois semaines le temps qu’ il voudrait avec lui on ne comptait pas et c’ était bien le moins qu’ il répondît à le leur hospitalité par quelque politesse une loge par exemple louée d’ avance pour ne pas faire queue et placée bien en face de la scène un soir qu’ on jouerait la cagnotte mme duhamain avait des goûts simples ne se plaignait jamais de la monotonie de son existence la trouvait naturelle tous les ans le jour de pâques quand il faisait beau elle mettait une robe neuve son mari un gilet blanc des guêtres blanches et traversant le bois de vincennes bras dessus bras dessous ils allaient une demi-lieue plus loin à le charenton prendre à la station le train pour PROPN " ]
c’ est au-delà des sources de l’ abacau disais -je choqué par le ton de le démobilisé par sa constante volonté de dénigrer il n’ y a pas de cartes de le retiete et de l’ abacau à le cette hauteur insistait PROPN la région est inexplorée je te rappelle que c’ est nous qui irons là-bas les premiers je te le rappelle golpiez
[ "je sais dis-je je n’ oublie pas le dispensaire psychiatrique pour les cocambos et les jabaanas l’ instauration d’ une communauté utopique je n’ ai pas oublié ", "il titubait l’ haleine épouvantablement chaude de jus et de sangs fermentés et il se lança dans un nouveau réquisitoire contre gonçalves de sa besace il avait tiré des poissons-chats et des lézards je les écaillai en silence et les découpai je boudais je pensais à le ce qui s’ était détraqué récemment dans la routine dans ma vie à le puesto ", "début décembre donc commença à le être interrogé dans le local de la rue19de en raison de ses absences répétées le nombre de les séances à lesquelles je me soumettais baissa d’ une façon significative les autorités sanitaires en déduisirent aussitôt que je refusais le traitement qui m’ était proposé et sans avertissement on me supprima mon allocation à le milieu de le mois je sus que j’ avais été rayé de la liste de les invalides j’ appris cela de la bouche de l’ assesseur de le juge à le premier étage de le local de la rue19de ", "mon dossier étalé occupait toute la table l’ assesseur prit plaisir à le m’en lire les derniers feuillets j’ avais perdu l’ immunité que me conférait le titre de psychotique à le handicaps lourds difficilement curables l’ auguani ne se priva pas de déchiffrer devant moi notes manuscrites de gonçalves l’ une datée de septembre ou octobre et qui établissait pour les services municipaux un diagnostic de mes troubles et l’ autre beaucoup plus récente obtenue sans doute lors d’ un interrogatoire dans la cour de les cuisines et qui reconnaissait que malgré une propension naturelle à le délire schizophrène j’ avais en gros une mentalité et des attitudes de simulateur et cela commentait l’ assesseur rendait ma situation à le puesto plus précaire encore qu’ à le début de l’ été: extrêmement et de le jour à le lendemain chavirable ", "les tracasseries administratives reprirent: longues attentes accroupies demandes d’ éclaircissement avec simulacre d’ exécution bousculades contre la palissade de la deuxième cour confrontations avec les victimes avec ce qui allait être tailladé par les machettes auguanies puis braisé quand j’ avais une après-midi libre j’ allais chez gonçalves poursuivre ma cure plus aucune institution municipale ne m’ y contraignait désormais et j’ allais m’ asseoir sur le fauteuil parce que je ne pouvais plus me passer des vociférations ou des danses de le psychiatre et parce que fouillant avec gonçalves à le fond de mes mutilations et de mes plaies je pouvais me donner l’ illusion d’ avoir un jour vécu ailleurs que dans le présent dans ce présent infâme de son côté se plaignait en permanence les sévices qu’ il subissait le rendaient irascible ", "il ne recourait plus guère à la diapothérapie et il me questionnait de façon plus fruste que lors de les semaines précédentes il puisait son style et son inspiration dans l’ enquête dont PROPN était l’ objet sa méthode avait évolué il prétextait une rechute de sa surdité pour me brailler dans l’ oreille et pour exiger de moi de les cris tels que nul n’ en avait jusque -là poussés dans le fauteuil dentaire nos feulements se heurtaient comme ceux d’ un vieux couple à le moment de la ménopause ou de le divorce nos destins pourtant glissaient sur des pentes comparables et de plus en plus souvent nous chancelions ou hoquetions dans des bureaux voisins dans des cours voisines à les mêmes heures et cela aurait dû nous rapprocher plutôt que nous désunir ", "nous aurions pu par exemple échanger quelques considérations tactiques sur la manière de résister à les interrogatoires avec mise à le mort de jacaré ou dépeçage de tortue géante ou de le moins interrompre de temps en temps les exercices médicaux pour relater concernant tel ou tel enquêteur auguani des anecdotes qui auraient détendu l’ atmosphère mais entre nous maintenant régnait l’ hostilité et une méfiance souillée par ce que PROPN gutierrez m’ avait obligé à le voir et à le entendre après m’ avoir obligé à le ramper dans les jardins à le iguanes de la rue escalante en décembre PROPN me fit plusieurs révélations de ce genre souillantes la première m’ éclaira sur le vie privée de manda sur ses fréquentations la deuxième me bouleversa ", "il était question de le reste sera raconté plus tard cela me bouleversait aussi mais ne m’ éclairait pas il n’ y avait là aucune lumière seulement de l’ obscurité et de la fiente xx les jardins à le iguanes de la rue escalante autour de la cabane de manda ", "les herbes à le iguanes et à le varans guaraquiá tapirapecú taramiarana tajabemba et autres le nom de les herbes compte peu graminées orties voilà où bientôt nous allions ramper mais seulement en fin de crépuscule " ]
[ "les éventails palpitaient les longues faces-à-main d’ écaille aidaient les jolis yeux myopes un gai bruissement de voix frissonnait le long de les rangs a chaque instant un homme se levait pour céder sa place à le quelque dame retardataire bientôt on ne vit plus d’ habits noirs dans les loges ", "assainissement tu sais ce que c’ est à le moins dit -il pas vraiment dit lorettu tu vas pomper de la merde toute la journée mon pauvre petit dit le vieux y en aura moins dit PROPN ", "il referme le portail sur lui traverse lentement la pelouse en direction de le perron il courbe le dos comme il a l’ air triste ce gros monsieur dans la nuit certainement l’ un de les plus jolis villages de seine-et-marne et de les mieux situés en bordure de la forêt de fontainebleau quelques parisiens y possèdent des maisons de campagne mais on ne les voit plus sans doute à le cause de la tournure inquiétante que prennent les événements ", "mathilde était redevenue plus gaie et plus communicative elle riait de ses terreurs de la veille et se disait prête à le recommencer une autre course les jours suivants se passèrent à le examiner les travaux de leurs petits écoliers chacun s’ efforçait de faire des progrès et ce que le bon curé n’ avait pu obtenir ces enfants par leur grâce leur gentillesse l’ obtenaient aisément car souvent l’ abbé avait voulu persuader à ses ouailles d’ apprendre à le lire et à le écrire mais nul ne s’ en était soucié a quoi cela nous servira -t-il ", "thaddée devint rouge comme une cerise –je vais vous empester dit -il je viens de fumer des cigares PROPN ne m’ empeste -t-il pas répondit -elle vivement –oui mais c’ est adam répliqua le capitaine –et pourquoi n’ aurait -il pas les mêmes priviléges ", "ses pas résonnent dans leurs mots ses larmes luisent entre leurs lignes et ce jour -la elle murmura à le fleur de le texte que la vue d' un tas de charbon venait de m' évoquer et un instant il me sembla que si je me penchais vers le soupirail à le moitié obstrué par cet amas de lignite j' allais apercevoir ses yeux ses yeux levés vers la trouée à le ras de le trottoir de le fond de la cave emplie de combustible ses yeux démesurés et follement pleurants d' une tendresse insoutenable ses yeux presque transparents à le regard suppliant dévorant de lumière consumé de pitié ", "pour elle un peu pour sa mère beaucoup la situation lui paraissait en effet alarmante elle n’ osait plus opposer à le valnais de refus définitif la réalité impitoyable la ressaisissait elle savait que mme destol était favorable à l’ idée de son mariage avec valnais elle savait que bientôt elle-même ne pourrait plus dire non ", "c’ est justement pourquoi mon conseil est désintéressé le régent PROPN n’ en parle qu’ avec beaucoup de réticences vous ne savez pas de qui il s’ agit? non je vous le répète vous ne savez pas je termine pour lui et n’ ai que tout juste le temps de l’ étendre sur sa chaise que j’ ai choisie longue heureusement c’ est la crise la bonne crise avec larmes et gros sanglots ", "et peut-être réviser le principe même de la conspiration comme tu dis heureusement que la revue n’ a que numéros par an propos de conspiration dit laforgue as-tu à le moins transmis les premiers trucs à le qui de droit je t’ en prie dit —bien dit laforgue françois régnier leur fit un bref récit de l’ arrivée de le séjour et de l’ arrestation de carré qui venait de le bouleverser il eût souhaité que sa maison fût un inviolable asile que le monde ne vînt pas mourir à le bord de sa coquille lui paraissait intolérable ", "c’ est donc demain dit -elle avec des larmes dans la voix tu donneras tes instructions à le germaine je les suivrai fidèlement adieu adieu robert!... je ne puis pas je ne puis pas et edmée à le demi évanouie tomba à les pieds de robert la tête sur la causeuse " ]
l’ aïeule pâle et tremblante remit les épingles où elle les avait trouvées referma la table à le ouvrage et se tournant vers moussia dit d’ une voix dont elle avait peine à le comprimer l’ agitation –pas un mot de ceci à le quiconque n’ est -ce pas mon enfant? armelle me donnera l’ explication nécessaire qui sera satisfaisante je n’ en doute pas et laisse-moi seule j’ ai besoin de réfléchir soyez sans crainte bonne-maman personne ne saura rien par moi! pauvre armelle oh! chère bonne-maman ne vous inquiétez pas surtout et pensez à le votre petite moussia qui vous aime tant elle glissa son bras autour de le cou de la vieille dame l’ embrassa puis s’ esquiva légère et silencieuse comme une ombre.armelle et sa mère rentrèrent une heure plus tard
[ "la promenade semblait avoir fait du bien à la jeune fille son teint était moins pâle ses yeux plus vifs elle entra dans la salle de travail avec un sourire à les lèvres en disant gaiement –je vous apporte des fleurs que a cueillies pour vous sur la route d’ erven bonne-maman .mais son sourire s’ effaça à la vue de le visage sévère et soucieux qui se tournait vers elle –qu’ avez -vous bonne-maman dit -elle saisie tout à le coup d’ inquiétude ", "–oui qu’ avez -vous ma mère demanda qui entrait aussi une hésitation s’ exprima sur la physionomie de l’ aïeule son regard perplexe enveloppa le charmant visage d’ armelle parut plonger un instant dans les beaux yeux bleus si sincères et si limpides –il faut que je te demande une petite explication mon enfant dit -elle d’ une voix qui était malgré tous ses efforts un peu changée ", "tout à l’ heure en cherchant mon cordonnet dans ta table à le ouvrage où nous pensions que tu avais pu l’ enfermer par mégarde nous avons trouvé quelque chose dont je ne comprends pas la présence ici.elle scrutait avidement la physionomie de sa petite-fille mais on n’ y pouvait découvrir que de la surprise et un peu d’ inquiétude causée par le ton inaccoutumé de sa grand-mère –quelque chose? quoi donc bonne-maman sans mot dire la vieille dame se leva ouvrit la table à le ouvrage écarta les laines et les soies PROPN eut une exclamation de stupeur à le laquelle fit écho celle de sa mère qui s’ était approchée pour regarder –les épingles de mmederodennec l’ étonnement le plus intense apparaissait sur la physionomie d’ armelle ses grands yeux interrogateurs un peu dilatés par la surprise se tournèrent vers sa grand-mère ", "–qu’ est -ce que cela veut dire bonne-maman? –je voudrais bien que tu me l’ expliques armelle riposta froidement la vieille dame la jeune fille eut un brusque mouvement son regard s’ angoissa tout à le coup une rougeur brûlante couvrit son visage –bonne-maman est -ce que est -ce que vous penseriez ", "balbutia -t-elle d’ une voix étranglée –je ne veux rien penser j’ attends que tu m’ expliques –que voulez -vous dire ma mère s’ écria sortant de sa première stupeur –je ne dis rien ", "seulement la présence de ces bijoux ici doit être justifiée un cri de douleur s’ échappa des lèvres blêmies d’ armelle.–ah! vous croyez que c’ est moi! moi qui ai vole bonne-maman elle s’ enfuit de la salle gravit l’ escalier alla se jeter à le genoux dans sa chambre devant son lit enfouissant dans la couverture son visage brûlant elle se mit à le sangloter sa mère accourue près d’ elle essaya de la calmer avec de tendres paroles ", "mais elle répétait c’ est horrible c’ est horrible qui a pu faire cela? et grand-mère me croit capable de cette chose affreuse! et vous maman vous ma pauvre chérie ne crains rien je sais que tu es toujours mon armelle si droite si délicate incapable de la moindre compromission de conscience et ta grand-mère en est aussi persuadée que moi elle regrette déjà de t’ avoir parlé ainsi ", "–oui mais tant que tout ne sera pas expliqué elle doutera! et comment expliquer puisque je ne sais rien qui a mis là ces épingles qui?elle s’ interrompit son regard s’ était rencontré avec celui de sa mère et elles avaient compris toute qu’ une même pensée leur traversait l’ esprit.–oh ce serait si affreux murmura armelle –épouvantable ", "mais depuis quelque temps j’ ouvre les yeux et je me méfie écoute armelle je vais tout raconter à le ton père lui faire part de nos remarques la jeune fille se tordit les mains et si papa croit lui aussi –ne crains rien ma chérie ton père te connaît trop bien pour cela et je te le répète ta grand-mère elle-même ne t’ accuse pas allons couche -toi vite maintenant tu as la fièvre ma pauvre mignonne –mais maman pour les rendre comment s’ y prend-on " ]
[ "–aurait -il l’ honneur d’ être des vôtres fit respectueusement le logeur –sans doute répondit m. valnet en même temps il avait pris dans son portefeuille un billet de banque qu’ il tendit à le logeur –tenez payez -vous dit -il sèchement ", "je restai quelques secondes immobile devant le beau fruit d’ or qui brillait dans la pénombre que j’ éprouvais comme une douceur duveteuse plénitude mais taraudée par la présence en elle insupportable quand bien même virtuelle de le vide je finissais comme on s’ arrache à une rêverie ou comme on cherche à se remettre d’ un léger malaise par me tourner pivotant brusquement sur mes talons vers l’ enveloppe extérieure de la bibliothèque superposition régulière d’ octogones carreaux de marbre translucide enchâssés dans une résille de granit le beau granit bleu gris de le vermont la blancheur opaque un peu triste et pour tout dire sépulcrale des murs vus de l’ extérieur depuis l’ esplanade se retournait quand elle était observée depuis le déambulatoire intérieur le marbre se révélait translucide traversé de veinures d’ arrière-mondes d’ archipels cosmiques que la lumière changeante approfondissait ou estompait selon les saisons et les heures de le jour et même d’ une minute à l’ autre il était vraiment couleur de le temps et il suffisait pour s’ en convaincr", "vous a -t-il dit combien il vous doit à le moins francs tant seulement monsieur le curé balbutia la veuve toute honteuse d’ apporter un si mince secours la croix l’ alphabet l’ abbé se remit en marche vers PROPN toujours entre sa mère et sa sœur je vous le promets dit -il demain j’ aurai le courage de parler de ma situation à le mes confrères ", "PROPN remplaçait la directrice comme grand premier rôle spectacle de moindre saveur mais où le capitaine montra tant de verve cocasse que la recette fut bonne PROPN exigea que dorothée prît encore jours de repos à le quoi bon se presser le village de la roche-périac se trouvait tout à le plus à le kilomètres de nantes ce qui permettait de ne partir que jours avant la date elle se laissait commander gardant comme une courbature à la suite de tant d’ événements contraires et d’ émotions si violentes ", "l’ entracte mitsou seule se repose vêtue de bas couleur de fraise cousus par l’ ourlet à son maillot de jambes d’ une paire de souliers d’ or et d’ un kimono de crépon mauve la nature a paré mitsou de les beautés que requiert la mode actuelle point de nez ou si peu l’ œil très grand noir comme le cheveu la joue ronde la bouche étroite boudeuse et fraîche voilà pour le visage pour le corps il le fallait mince avec la jambe longue et noble le sein bas et petit: nous avons tout cela sans autre défaut qu’ un peu de maigreur au-dessus de le genou mais la trentaine rembourrera cette cuisse de page et aussi ce dos de nymphe anémique PROPN n’ a que ans ", "même qu’ il a dû la saigner fois et de la manière que le sang giclait il a vu tout de suite qu’ il n’ en serait que malgré tout sylvanire a télégraphié bien vite à le mlle c’ est commode à le barrage on a le télégraphe dans la maison la femme de romain s’ arrête interdite en voyant mme qui sanglote et se cache dans les oreillers plus blanche que leur toile le nom d’ éline a réveillé son désespoir tout à le coup redressé et fort après le court sommeil de le cerveau malade plus d’ éline partie mme dans ces cris entrecoupés sylvanire débrouille la catastrophe et ne s’ en étonne pas la dame de port-sauveur a déjà fait de ces mauvais coups elle a détourné cette enfant comme celle à les damour celle à les gelinot en y donnant de la boisson bédame de la boisson vous pensez dit la mère ne demandant qu’ à le croire cette légende qui laisse à les autheman toute la responsabilité de leur crime ", "enfin il avait appartenu à le régiment de les pages servi dans la garde puis sous denikine et vendu pour ne pas mourir de faim d’ inestimables bijoux de famille mais son plus grand mérite était de garder le souvenir d’ une longue étude parue avant la guerre à le messager russe et consacrée à les importants travaux d’ érudition de m. de clergerie en ce silencieux personnage mlle chantal avait senti dès le premier jour un ennemi un homme à le craindre moins dangereux pour elle que pour ces naïfs qu’ il avait apprivoisés aussitôt par une douceur inaltérable une complaisance infinie elle ne savait rien de lui n’ en pouvait rien connaître n’ en connaîtrait jamais rien aussi invulnérable dans sa vérité que PROPN dans son mensonge et cependant elle le haïssait à son insu d’ une haine jalouse quel autre nom donner à la révolte d’ une conscience trop pure si défendue à la fois si désarmée elle le haïssait d’ instinct comme s’ il eût disposé déjà contre elle contre dieu même d’ un incomparable secret ", "solo de trombone l’ effet sera immense stupéfait de ce beau coup le colonel essaye d’ en faire autant bernique il casse dents à le domestique qui crie comme un possédé dents mon ami c’ est cela ma musique fera comprendre qu’ il casse dents et non pas ", "mais là-haut à le sommet de ma tour allez donc ensuite les maintenir debout alignés bien en place ici commence la difficulté ils sont si légers cette difficulté m' amuse m' intéresse savoir ce qu' ils deviendront ", "aussi commençai -je à l’ instant même à le former de les plans plus ou moins pratiques pour m’ échapper des mains de les chinacos le lendemain de grand matin flanqué de cavaliers et ficelé de nouveau des pieds à la tête je prenais la route de comme nous étions en pays ami pour les juaristes mes gardes me laissèrent une certaine latitude et n’ eussent été les liens qui me gênaient terriblement je n’ aurais pas eu trop à le me plaindre de ces messieurs heures de route devaient nous conduire à le camp et en attendant je me creusais la tête pour trouver le moyen de tromper mes mexicains si j’ avais eu de l’ or j’ aurais pu les acheter corps et âmes car il est proverbial que ces braves descendants de cortez comme leurs ancêtres ne savent guère résister à les appas d’ une somme un peu respectable " ]
—eh bien laisse-moi t' aimer et te le dire —est -ce que je te plais dit -elle d' un air naïf et curieux —en peux -tu douter? qui t' a vue une fois ne saurait jamais t' oublier ne t' envole pas petite fée reste avec moi .—es -tu le sultan de cette armée d' occident?—non
[ "je suis l' un de ses colonels —comme qui dirait un bey?—oui si tu veux et toi qui es -tu? elle prit un air de reine pour répondre .—je suis djémilé la fille de mourad-bey le plus vaillant guerrier de l' orient et de la plus belle de les géorgiennes mon rang et ma naissance commandent le respect j' espère que tu ne l' oublieras pas !cette merveilleuse beauté issue de le mariage d' un mameluk et d' une circassienne était une exception à l' impitoyable loi qui frappait de mort la postérité de les mameluks depuis près de siècles qu' ils asservissaient l' égypte aucun bey n' avait donné de lignée ", "tous leurs enfants périssaient en bas âge ou à l' époque de leur puberté d' où vient que cette race venue de le caucase n' a pu se naturaliser sur les bords de le nil? probablement par la même raison que les plantes de le nord refusent de s' acclimater dans les contrées voisines de les tropiques je regardais cette jeune fleur de les montagnes de kaf éclose à le soleil d' afrique et je me demandais si elle y pourrait vivre quand elle m' eut dit qu' elle n' avait que ans j' eus peine à la croire car elle paraissait en avoir .il est vrai que les filles de l' orient sont nubiles de bonne heure c' était pourtant une enfant et je me sentis pris pour elle d' un sentiment où l' affection protectrice de le père se mêlait à la jalousie de le maître ", "je la questionnai sur sa famille sur son père mourad dont on racontait tant de choses vraies ou fausses et voici en résumé ce qu' elle m' apprit PROPN fils d' un petit cultivateur chrétien de les environs d' PROPN avait été enlevé à l' âge de ans et vendu comme esclave à le aly-bey qui lui avait fait embrasser l' islamisme en devenant homme il se distingua bientôt des autres serviteurs d' par son courage et son habileté celui-ci prit pour femme une jeune et belle circassienne dont mourad devint quelques années plus tard éperdument amoureux ", "quand prétendit s' élever au-dessus de les beys ses égaux et les soumettre à le son autorité l' un de ses kiachefs ou lieutenants ne voulut point le reconnaître pour suzerain il se mit à la tête de les mécontents et lui déclara la guerre mourad entraîné par son amour vint trouver et lui offrit de lui livrer son maître à le condition qu' il aurait son harem en partage le marché fut conclu mourad sachant qu' devait passer pendant la nuit dans un bois de palmiers alla s' y poster l' attaqua avec un millier de mamelucks et le tua de sa propre main ", "il eut son harem mourut quelques jours après en lui léguant ses richesses et c' est ainsi que mourad devint l' époux de la belle géorgienne et l' un de les beys les plus renommés peu à le peu par ses armes ou par son ascendant il soumit ses rivaux et partagea l' autorité avec PROPN djémilé me faisait part des amours et de la trahison de son père comme d' une chose toute simple n' avait -elle aucune conscience de le bien et de le mal? à le bruit que guidamour et sa négresse firent en apportant le souper djémilé reprit son voile ", "je l' invitai à le manger avec moi elle s' y refusa et me demanda la permission de se retirer avec son esclave noire dans la chambre voisine je ne voulus pas la contraindre je lui demandai seulement sa parole de ne pas chercher à s' échapper la prévenant qu' elle serait infailliblement reprise et peut-être par quelque autre qui ne sachant pas sa langue et ne se doutant pas de son rang la traiterait en esclave dit -elle je comprends bien que je ne peux retourner auprès de mon père sans que tu y consentes ", "tu fixeras ma rançon et j' attendrai chez toi la réponse je te le jure sur le koran.je ne me fiai qu' à le moitié à sa parole et afin qu' il ne lui arrivât rien de fâcheux je donnai des ordres pour qu' elle ne pût s' échapper l' armée s' établit à le embabèh et à le gizèh où était le quartier général de bonaparte et trouva de quoi se dédommager des privations et des fatigues de les jours précédents elle avait en abondance de les vivres frais des fruits des pâtisseries des raisins succulents .cette dernière affaire qui prit le nom de bataille de les pyramides nous avait coûté une centaine d' hommes tués ou blessés tandis que plus de mameluks avaient été tués un millier s' était noyé dans le nil ", "aussi nos soldats passèrent -ils les jours de répit que bonaparte leur accorda à le repêcher les morts pour les dépouiller les mameluks portent toute leur fortune sur eux quelques-uns de mes dragons recueillirent ainsi des bourses contenant et pièces d' or les chevaux m' intéressant plus que les sacs de sequins je fis main basse sur tous ceux que je pus attraper et quand arriva la flottille restée engravée pendant jours sur un banc de sable j' avais de quoi monter une partie de mon régiment après jours de négociations la ville de le caire nous ouvrit ses portes ", "bonaparte y transporta son quartier général et y fit son entrée le juillet avec son état-major et quelques bataillons de grenadiers sans armes afin d' inspirer la confiance à les caïrotes les autres divisions vinrent occuper la ville pendant la nuit la mienne reçut l' ordre d' occuper la petite ville de boulaq qui n' est en somme qu' un faubourg de le caire et mon régiment prit ses quartiers à le mi-chemin de la ville et de le village à le embabèh je trouvai une maison vide d' habitants je sus plus tard que le propriétaire avait été tué à les pyramides elle était vaste et divisée en parties principales l' une pour le maître de le logis l' autre pour les femmes et la famille elle ne présentait à l' extérieur que des murailles nues percées de rares et étroites ouvertures semblables à des meurtrières " ]
[ "jules renaud menait à le bord de la brillante une existence douce et agréable son caractère facile lui avait fait autant d’ amis de tous ses colgues braves garçons qui savaient s’ amuser sans tourmenter personne le poste de la brillante était le contraste complet du poste de la thétis la gaieté la plus franche remplissait les heures de loisir l’ esquisse de la vie commune de les dignes camarades qui se groupaient autour de jules renaud devait faire diversion dans des pages trop cruellement vraies –et d’ ailleurs la première partie de cet ouvrage est consacrée à la physiologie de l’ élève ou aspirant comme la seconde doit l’ être à le celle de l’ officier de marine ", "si je vis encore dit -il en terminant après dieu c\\' est à le cet homme que je le dois aussi ne t\\' empresse pas dit de vouer une reconnaissance inutile à un individu qui est je crois un peu cause de ta mésaventure et de celle de ma sœur --que veux -tu dire -je le soupçonne fort d\\' avoir aidé à accomplissement de les projets sataniques de un boulet dirigé par dieu est venu déloger boisdon de le pied de la muraille près de laquelle il était blotti et de le même endroit où j\\' ai vu élancer marie-louise et son ravisseur ", "tandis que les pillards de le couvent revenus de la frayeur que leur avait causée l’ apparition de zacharie sortaient processionnellement de la sainte maison avec les voitures de le butin qu’ ils avaient amassé et les captifs qui faisaient assez piteuse mine sur ces chars de triomphe d’ une nouvelle espèce zacharie qui croyait encore sentir sur ses épaules l’ étouffant et lugubre manteau que forment les murs d’ un cachot zacharie parcourait les rues environnantes comme un sanglier qui vient d’ échapper à une meute nombreuse –où vais -je? se dit -il enfin je n’ ai point d’ asile point d’ habits le jour paraîtra bientôt mon étrange accoutrement me fera reconnaître on m’ arrêtera de nouveau on me plongera une seconde fois dans l’ affreux sépulcre dont un miracle vient de me tirer mais non on ne m’ y jettera pas une seconde fois ils n’ auraient que mon cadavre et alors peu m’ importe zacharie était encore tellement troublé tellement abasourdi qu’ il ne remarquait pas que personne ne lui prêtait la moindre attention et que bien que l’on fût très-avant dans la nuit il y ", "l’ année où l’ amiral s’ était remarié la grand-mère avait fait un testament léguant à sa petite-fille tout ce qu’ elle pouvait ne laissant à son fils que l’ usufruit amiral décédé ellen eût pu être mise à la porte par audrey si celle-ci avait eu l’ âme vindicative mais audrey n’ avait manifesté à sa jeune belle-mère aucune hostilité elle la considérait un peu malgré leur différence d’ âge comme une enfant gâtée et inoffensive si avait fait un calcul en épousant l’ amiral la mort prématurée de celui-ci l’ avait bien désappointée .certes elle avait sa pension de veuve mais pas le moindre capital et si elle avait dû quitter la maison de les midlands et l’ appartement de PROPN cela eût changé considérablement son train de vie ", "d’ afrique s’ écria alice cette lettre vient peut-être le mon oncle ou de mon cousin: ah! décachetez bien vite mon ami vous leur avez donc écrit? dit sèchement roger en faisant signe à le valet de sortir et sans doute vous leur avez raconté tout ce qui s’ était passé entre nous ", "il était toujours le même mince un peu frêle charmant avec son teint très blanc l’ ovale délicat de son visage ses cheveux bruns très bouclés ses yeux bleus où se reflétait une âme fine aimante et droite un peu rêveuse malgré la minime différence d’ âge il avait ans et considérait sa sœur comme une sage conseillère une tendre confidente à le laquelle il ne cachait rien elle était pour lui un être supérieur et malgré son naturel un peu timide il ne l’ eût pas aisément laissée molester devant lui .le lendemain de son arrivée il avait accompagné mlle et magali à la messe que disait chaque jour le chapelain d’ hawker-park les hawker étant catholiques et en sortant il s’ était rendu chez le duc ainsi que celui-ci l’ avait demandé la veille à le magali maintenant revenu près de sa sœur dans le petit parloir de mlle il lui rendait gaiement compte de sa visite si aimable il m’ a dit qu’ il voulait s’ occuper de moi plus qu’ il ne l’ avait fait jusqu’ ici en ayant été empêché par ses voyages et d’ ailleurs étant si jeune lui-même comme il paraît sérieux p", "il prit la camée en manque par le bras et l’ entraîna vers les vestiaires où il récupéra la fiole dans sa veste elle en ingurgita la moitié sans respirer et sans prendre l’ élémentaire précaution d’ en demander la composition que gabriel d’ ailleurs eût été bien en peine de lui fournir il récupéra le flacon et attendit que sa fébrilité s’ atténue pour reprendre la conversation —alors tu me parlais de ta copine léa elle tendit la main —redonne -moi encore un peu de ton truc ç a calme vraiment —on discute minutes et je te promets que le reste est pour toi tu me racontais qu’ elle ne se pointerait plus jamais à la jungle en folie et que c’ est PROPN qui rendait membrator nerveux dans sa cage de verre —les journaux n’ ont pas encore eu le droit de l’ écrire mais ç a circule partout dans lyon la fille qui est morte dans l’ incendie de la bibliothèque c’ est PROPN et a tout juste réussi à le sortir de les griffes de les flics ce soir pour être fidèle à le poste il a un alibi en béton tout le monde l’ a vu devant ses platines moi la première jusqu’ à le heures de", "elle était moins belle qu’ autrefois maigre avec des mouvements brusques comme ceux d’ un garçon une peau sombre rude brûlée par le vent de la longue traversée une expression étrange lasse et cruelle elle avait aimé sa vie ballottée menacée excitante à le présent elle préférait à le tout ces promenades à le crépuscule de paris et les longues silencieuses soirées dans les bistros les petits zincs populeux avec leur odeur de craie d’ alcool et le bruit de les billards dans la pièce de le fond vers minuit ils rentraient chez l’ un ou chez l’ autre et ils recommençaient à le boire à se caresser dans l’ ombre les parents dormaient ils entendaient vaguement le gramophone jouer jusqu’ à le jour ", "cela faisait plus de heures qu’ ils étaient entre les mêmes murs tantôt ensemble tantôt séparément tandis que maigret et de ses collaborateurs se relayaient pour les harceler des imbéciles avait dit le commissaire dès qu’ il les avait vus ce sera long les imbéciles à l’ esprit buté sont toujours les plus longs à se mettre à le table ils s’ imaginent qu’ en ne répondant pas ou qu’ en répondant n’ importe quoi quitte à se contredire toutes les minutes ils parviendront à s’ en tirer ", "elle pressentait que la comtesse l’ avait devinée mais tout à le coup il ne fut plus question de le pauvre yvan à qui le docteur lambert administrait douches sur douches de la meilleure foi de le monde pourquoi c’ est qu’ un nouveau personnage venait d’ entrer et avait prononcé un nom qui avait retenti comme un coup de tonnerre dans la mémoire de la plupart de les gens qui se trouvaient là ce personnage était un jeune homme de à le ans avocat commençant à le plaider et qui fréquentait assidûment le palais était à le courant de toutes les nouvelles judiciaires et se faisait une occupation et un plaisir de rédiger de vive voix dans une demi-douzaine de salons une chronique de les tribunaux " ]
d’ un côté cheveux blonds teint d’ albâtre joues rosées grâces enfantines et gentillesse; de l’ autre teint bronzé cheveux d’ ébène air mâle et hardi la blancheur de la robe d’ angèle se dessinait sur la couleur sombre des vêtements de jacques et l’on pouvait mieux apprécier encore les contours de la taille fine et souple de la barbe-bleue attachant ses grands yeux bleus sur les yeux noirs de le mulâtre la jeune femme se plaisait à le rabattre le collet brodé de la chemise de jacques pour mieux admirer son cou hâlé qui par sa couleur et par sa forme pouvait rivaliser avec le plus beau bronze florentin après avoir assez prolongé cette inconvenante exhibition angèle donna à le mulâtre un bruyant baiser au-dessous de l’ oreille lui prit la tête entre ses petites mains ébouriffa malicieusement sa noire chevelure lui donna une tape sur la joue et s’ écria: PROPN comme je vous aime monsieur l’ ouragan a un léger bruit qu’ on entendit derrière la tapisserie qui servait de portière angèle dit: —est -ce toi mirette que fais -tu la ̀? —maîtresse je viens d’ apporter
[ "—elle nous entend dit angèle en faisant un signe mystérieux à le mulâtre puis elle s’ amusa encore en riant comme une folle à ébouriffer la chevelure de m. l’ ouragan m. l’ ouragan se prêtait complaisamment à les gentils caprices d’ angèle et la contemplait avec amour il lui dit en souriant: —enfant parce que vous avez constamment ans vous vous croyez tout permis ", "puis il ajouta en souriant d’ un air gravement railleur: et qui dirait pourtant à le voir cette petite mine si rose si ingénue que je tiens sur mes genoux la plus insigne scélérate de les antilles et qui dirait que cet homme qui parle d’ une voix si douce est ce féroce capitaine l’ ouragan la terreur de les anglais et de les espagnols s’ écria angèle en éclatant de rire nous devons avertir le lecteur que le mulâtre et la veuve s’ exprimaient dans le meilleur français et sans le moindre accent étranger —quelle différence s’ écria ce dernier en souriant ce n’ est pas moi qu’ on accuse d’ horribles et mystérieuses aventures ce n’ est pas moi qu’ on appelle barbe-bleue a ces mots qui devaient lui rappeler les plus sinistres souvenirs la petite veuve d’ un geste plein de coquetterie mutine donna la plus mignarde de toutes les chiquenaudes sur le bout de le nez de le capitaine l’ ouragan lui montra d’ un geste la porte de la chambre voisine pour l’ avertir qu’ on pouvait l’ entendre et dit d’ un air malicieusement boudeur: —voilà pour vous apprendre à le parler de les trépas", "le monstre dit le capitaine en riant à les éclats et les remords donc madame —donne-moi un baiser par remords donc et j’ en aurai —que lucifer me soit en aide il n’ y a que les femmes pour être aussi criminelles ah! ma chère que vous êtes bien nommée vous me faites frémir si nous soupions? angèle frappa sur un gong; la jeune métisse qui avait entendu la conversation précédente entra elle portait une robe de guinée blanche à le raies écarlates et avait des anneaux d’ argent à les bras et à les jambes ", "—mirette as -tu fini de ranger les fleurs là-dedans lui dit la barbe-bleue —oui maîtresse —tu nous écoutais —non maîtresse d’ ailleurs ç a m’ est égal je parle c’ est pour qu’ on m’ entende fais -nous donner à le souper mirette puis s’ adressant à le capitaine: —quel vin veux-tu? de le vin de xérès mais glacé ", "c’ est un caprice mirette sortit un moment et revint bientôt procéder à les préparatifs de le couvert propos dit l’ ouragan j’ oubliais de te prévenir d’ un très grand événement quoi donc? un de mes défunts qui revient —ma foi à le peu près —comment ah! monsieur jacques monsieur jacques pas de mauvaises plaisanteries dit angèle en prenant un air effrayé ", "—non ce n’ est pas un défunt un spectre mais un prétendant bien vivant qui ne demande qu’ à le être ton mari il veut m’ épouser il veut t’ épouser le malheureux il s’ ennuie donc bien de vivre s’ écria angèle en éclatant de rire mirette à ces mots se signa tout en surveillant le service de autres mulâtresses qui apportaient des bouteilles de verre de bohème couvertes d’ arabesques d’ or et des piles d’ assiettes de magnifiques porcelaines de le japon ", "la barbe-bleue continua: mon amoureux n’ est-donc pas de ce pays —non certes car malgré vos richesses ma chère je vous défierais bien de trouver un quatrième mari grâce à le votre infernale réputation et d’ où sort -il donc cet épouseur mon cher jacques il vient de PROPN de france il vient de france pour m’ épouser diable —angèle vous savez que je n’ aime pas vous entendre jurer dit le mulâtre avec un sérieux comique ", "—pardon monsieur l’ ouragan dit la jeune femme en baissant les yeux d’ un air hypocrite cette exclamation signifiait que je trouvais très étonnante la nouvelle que vous me donniez il paraît que ma réputation commence à le parvenir en europe n’ ayez pas cette vanité ma chère c’ est à le bord de la licorne que ce digne paladin a entendu parler de vous et sur la seule évaluation de vos richesses il est devenu amoureux mais amoureux fou de vous voilà qui rabaissera je l’ espère votre orgueil? l’ impertinent! et quel homme est -ce jacques —le chevalier de croustillac —tu dis? chevalier de croustillac ", "c’ est là le nom de mon prétendant —et angèle partit d’ un fou rire que rien ne put arrêter et le mulâtre partagea bientôt son hilarité tous se calmaient à le peine lorsque mirette rentra précédant autres métisses qui apportaient une table splendidement servie en vaisselle de vermeil les esclaves posèrent la table près de le divan; le capitaine se leva pour prendre un siége pendant qu’ angèle agenouillée sur le bord de le sofa découvrait les plats les uns après les autres et furetait la table avec des gestes et des mines de chatte gourmande —as -tu faim jacques moi je dévore dit angèle " ]
[ "–celui d’ épouser un chervet me paraît un peu excessif ce garçon vulgaire et prétentieux de moralité douteuse de famille tarée ne peut inspirer à le une femme la moindre estime PROPN leva les épaules l’ estime camille s’ en soucie peu j’ imagine pourvu qu’ elle ait l’ argent –très joli cela complète la bonne opinion que j’ avais déjà de cette jeune personne PROPN riposta avec aigreur –vous la connaissez trop peu pour la juger –ce peu me suffit car elle a eu la complaisance de me dévoiler sa vanité ses vues ambitieuses son amour effréné de le luxe son manque total de valeur morale ", "quelques pressentiments sinistres vinrent ajouter à la douleur morne qui pesait sur l’ âme d’ PROPN lorsque les dernières maisons de le port s’ effacèrent dans la verdure de la côte elle frémit de songer qu’ elle était désormais seule dans l’ univers avec ce mari qu’ elle haïssait qu’ il faudrait vivre et mourir avec lui sans un ami pour la consoler sans un parent pour la protéger contre sa domination violente mais en se retournant elle vit sur le point derrière elle la paisible et bienveillante figure de ralph qui lui souriait –tu ne m’ abandonnes donc pas toi? lui dit elle en se jetant à son cou toute baignée de larmes répondit en la pressant sur sa poitrine .lettre de mme à le m. de ramière de l’ île bourbon juin j’ avais résolu de ne plus vous fatiguer de mon souvenir mais en arrivant ici en lisant la lettre que vous me fîtes tenir la veille de mon départ de paris je sens que je vous dois une réponse car dans la crise d’ une horrible douleur j’ avais été trop loin ", "l' odeur grisante de ces chambrées de paris où l'on vous demande d' avoir de l' argent à le dépenser et pas de le tout d' ou il peut provenir comme ils la respiraient tous! et comme je sentais bien que mon mari venu en omnibus et à le pied s' en laissait étourdir il se voyait choyé par ses opulents cousins il observait de le coin de l' œil —parce qu' il était surtout venu pour se rapprocher de chauffin —les obséquiosités dont chauffin par extraordinaire me couvrait je tremblais ah! que j' avais été moins mal à l' aise le jour ou ̀ j' appris crûment qu' il nous fallait renoncer à le tout je regardais de loin madame baillé-calixte la femme-modèle de l' homme lancé dans les affaires quels sourires quels petits yeux complices et reconnaissants adressés à le chauffin à le combien d' autres ", "car ayant du matin fait sa petite affaire elle entrait dans sa chambre et tenant son huis clos elle se décrassait puis ouvrait sa cassette mettait proprement sa toilette rangeait dessus ses petits pots devant son grand miroir contente et satisfaite de la lune tantôt la robe elle mettait tantôt celle où le feu de le soleil éclatait tantôt la belle robe bleue que tout l' azur de les cieux ne saurait égaler avec ce chagrin seul que leur traînante queue sur le plancher trop court ne pouvait s' étaler elle aimait à se voir jeune vermeille et blanche et plus brave fois que nulle autre n' était ce doux plaisir la sustentait et la menait jusqu' à l' autre dimanche j' oubliais à le dire en passant qu' en cette grande métairie d' un roi magnifique et puissant se faisait la ménagerie que là poules de barbarie râles pintades cormorans oisons musqués canes petières et autres oiseaux de bizarres manières entre eux presque tous différents remplissaient à l' envi cours toutes entières ", "elle ne répondit rien le visage de le comte fut envahi par une rougeur brûlante la honte de clotilde devenait publique mon dieu mon dieu murmura -t-il puis reprenant un peu de son sang-froid: –que devait -il faire de cette lettre la remettre à le juge si je mourais sans avoir parle ", "c’ est assez pour un homme qui n’ aspire point à les honneurs de le métier quoi raboter contourner évider la phrase pour la phrase non j’ écris parce que je pense et parce que j’ aime s’ il n’ y avait pas des idées salutaires à le défendre si tout homme de bien n’ était pas requis de prêter main forte à le vérités qu’ on outrage on ne me verrait point clans votre république de babil de jalousie et de fumée ", "habituellement bondé et festif le bar est à les quarts vide les rares clients ont les yeux rivés sur les écrans celui de leur téléphone pour prendre et donner des nouvelles celui de le poste de télévision où les journalistes et les experts lancent des premières pistes pour décrypter l’ attentat je prends une gorgée d’ alcool aujourd’hui comme beaucoup de new-yorkais j’ ai failli tout perdre ", "étant partis à les vignes mes africains avaient aperçu tout à le coup un détachement prussien s’ approchant d’ un village à le lieu de fuir ils s’ étaient cachés; puis lorsque les officiers eurent mis pied à le terre devant une auberge pour se rafraîchir les gaillards s’ élancèrent mirent en fuite les uhlans qui se crurent attaqués tuèrent les sentinelles plus le colonel et les officiers de son escorte .ce jour-là j’ embrassai tombouctou mais je m’ aperçus qu’ il marchait avec peine je le crus blesse il se mit à le rire et me dit:– moi povisions pou pays ", "une naissance distinguée de la fortune et un grand désir de me plaire telles sont les qualités principales de m. de verseuil le seul défaut que je lui trouve c’ est d’ avoir quoi- que assez jeune encore une certaine austérité de caractère qui me fait peur j’ aime le monde je l’ avoue cette vie mée qu’ on y trouve sans cesse les succès que m’ assurent ma jeunesse et les talents que j’ ai cultivés les soins les hommages continuels dont je suis l’ objet tout me fait un besoin de ce monde que je trouve si plein de charmes et toute autre existence me rendrait fort mal heureuse ", "j’ avais pâli de nouveau PROPN mon enfant dis-moi parle-moi tu en as un autre si tu es à le quelqu’un je te jure que je te quitte tu n’ as qu’ un mot à le dire –je suis à le moi et je me garde " ]
–l’ endocrinologue m’ a conseillé de reprendre une psychothérapie dit elliot j’ ai commencé un traitement de testo.elliot depuis mois il recevait une injection d’ hormones mâles tous les et jours –il n’ y a pas encore tellement de changements .–ta voix a baissé nota sauveur elle était un peu éraillée faisant penser à une voix d’ ado en train de muer
[ "–j’ ai de le poil à les pattes ajouta elliot et comme je fais pas mal de sport en salle je me suis musclé il fit jouer ses épaules ce qui lui valut un sourire amusé de kimi qui ne visait pas à les démonstrations de virilité PROPN avait été diagnostiqué dysphorique de genre* par l’ endocrinologue de l’ hôpital sans que sauveur ait besoin de le questionner PROPN lui énuméra les critères qui avaient permis d’ établir ce diagnostic dès l’ enfance PROPN avait joué à le être un garçon inventé des histoires où elle était un homme et s’ appelait elliot à le moment où la puberté avait démarré elle avait rejeté son corps comprimant parfois sa poitrine avec des bandes velpeau et elle n’ avait jamais eu de cycle régulier ", "elle avait traversé une période de détresse et de phobie scolaire s’ était acheté en cachette de les vêtements masculins pour pouvoir se travestir tout d’ abord dans le secret de sa chambre puis dans la rue conclusion il -elle pouvait bénéficier d’ une réassignation sexuelle en clair un changement de sexe mais dans un premier temps et en raison de son très jeune âge il devait se contenter de vivre comme si sans modification de son état civil –l’ équipe médicale veut voir comment je supporte de vivre en garçon c’ est pour ça que je me suis inscrit à le lycée sous le prénom d’ elliot sans avertir personne à le part le proviseur parce que mes papiers d’ identité sont toujours à le nom d’ PROPN on m’ a donné l’ adresse d’ un psy pour m’ accompagner dans ma transition mais je préférerais que ce soit vous ", "sauf si vous pensez que je fais une erreur –je peux t’ accompagner sauveur est -ce que vous souhaitez faire une thérapie conjointe kimi et toi? –vous m’ avez toujours encouragé à le écrire j’ ai continué est dessinateur ", "on travaille ensemble je voulais vous le présenter.kimi s’ appelait en réalité il était de père vietnamien et de mère française –en dehors de vous et de mon père dit elliot c’ est la personne qui m’ a le plus aidé.kimi sortit un carnet de dessins de la poche intérieure de sa veste et l’ ouvrit sur une double page illustrée sauveur s’ en empara pensant y trouver les habituelles imitations de mangas ", "mais il découvrit autre chose: la transformation image après image d’ PROPN en elliot de la collégienne phobique se cachant derrière de les lunettes cerclées de noir en un jeune homme plein d’ assurance sac à l’ épaule s’ était inspiré d’ anciennes photos d’ PROPN en les caricaturant pour que la métamorphose fût plus éclatante sauveur se crut autorisé à le feuilleter le carnet et tournant la page aperçut un strip de bande dessinée figurait un personnage habillé comme kimi grands types à la mine barbare s’ approchaient de lui et l’ un disait on veut plus te voir en ville ou on t’ éclate ta sale gueule de petit une main manucurée s’ abattit sur le carnet halte-la reprenait son bien ", "–je cherche mon style fit -il toujours d’ une voix murmurante PROPN m’ invente des histoires parce que moi je n’ ai pas d’ imagination a un projet de roman graphique qui racontera notre rencontre.kimi n’ était timide qu’ en surface sauveur pressentait en lui une volonté de fer après la séance il regarda par la fenêtre les jeunes gens qui s’ éloignaient c’ était une curiosité qu’ il avait parfois de voir ses patients marcher rue des murlins sans qu’ ils se sachent observés ", "et elliot firent quelques pas côte à le côte sans se parler puis à le moment de disparaître à le sa vue il sembla à le sauveur qu’ ils se prenaient la main cela pouvait paraître étrange et déranger certains mais ces deux-là s’ étaient trouvés âmes sœurs duo de créateurs .ce soir-là une fois chacun bouclé dans sa chambre sauveur plongea dans le gouffre d’ internet comme il ne l’ avait encore jamais fait tout d’ abord il voulut clarifier pour lui-même quelques définitions différence entre transsexualité et intersexualité ", "genre et identité? et transgenre à le bout de minutes il mélangeait de nouveau les définitions –je ne suis vraiment pas un intellectuel moi dit -il à son écran d’ ordinateur ou alors il est tard donc on reprend: l’ identité de genre est indépendante de l’ orientation sexuelle bla-bla-bla ", "le genre est un construit social la société a construit cases homme femme bla-bla-bla mais on peut se sentir non-binaire ni homme ni femme ou c’est-à-dire l’ un ou l’ autre selon les moments le est très à la mode dans les milieux de la mode bla-bla-bla " ]
[ "—vous savez ce sont des choses qu’ il est difficile de répéter quand un homme n’ est pas heureux en ménage et vous fait des confidences il n’ était pas heureux en ménage PROPN le traitait en moins que rien à le cause de ses beaux-frères —je ne comprends pas maigret avait compris depuis longtemps mais voulait la faire parler ", "jamais mon cœur ne vous a blâmé et dans les jours de détresse ma pensée se reportait vers vous comme vers la bonté et avec expansion: –ne vous dois -je pas tout n’ avez -vous pas veillé de loin à le mon éducation ne m’ avez -vous pas armé pour la lutte n’ est -ce point vous qui m’ avez fait ce que je suis vous pardonner dites-vous mais fussiez -vous coupable que seul je n’ aurais pas le droit de vous juger ", "t’ épouser aujourd’hui serait une lâcheté et quelque perfide qu’ ait été le sort de les combats les vaincus doivent noblement supporter leur défaite honte et malheur à le gentilhomme appauvri et réduit à l’ impuissance qui songerait à le redorer son écusson par une mésalliance qu’ il aurait eu le droit de contracter lorsqu’ il pouvait tout donner à la femme dont maintenant il recevrait tout il lui mit un baiser à le front et lui dit adieu donc mon enfant je vais quitter le château et le pays et jamais je n’ y reviendrai j’ emporterai ton image et ton souvenir à le fond de mon cœur ils y vivront jusqu’ à le mon dernier soupir songe à le moi quelquefois tâche d’ être heureuse si je puis apprendre ton bonheur quelque jour ", "jours plus tard ils avaient atteint le poste-frontière autrichien à le check-point on vérifiait scrupuleusement les visas de chacun on interrogeait individuellement chaque migrant afin de s’ assurer de l’ authenticité de ses papiers on commençait par les hommes plus résistants une simple formalité que l’on expédiait– puis c’ était à le tour de les femmes et de les enfants plus prompts à les contradictions à les aveux d’ être entendus .et ivres d’ alcool emplis de rires les gardes-frontières après s’ être occupés d’ olga s’ approchèrent de l’ enfant âgée de ans seulement est à le cœur de cette nuit disait -on qu’ un air tragique s’ était déposé sur le visage de pavel intérieur nuit salle close ", "tout à le fond de son âme PROPN éprouvait même comme un soulagement car elle avait eu l’ intuition de le secret caché en lui –je vais aller la voir dit -il cependant quoique cela ne serve pas à le grand-chose si elle n’ a pas sa connaissance –elle l’ avait tout à l’ heure m. le curé m’ a dit qu’ elle semblait l’ avoir compris ", "après avoir signifié à le pierre d’ un regard que c’ était toujours non puis plus tard pendant la guerre occupé sa place à la tête de l’ exploitation miette pouvait aller jusqu’ à le prendre la tête les traits de son mari non pas en signe de soumission d’ aliénation totale mais comme on s’ empare des attributs de la domination lesquels parfois ont l’ apparence d’ un visage s’ est peut-être passé différemment il n’ y avait personne à la sortie de la mairie sur la place pour voir pierre et miette et ce que pierre a vu dans les yeux de miette et s’ il y avait eu quelqu’un il n’ aurait rien vu parce que s’ il est une chose que miette possédait c’ était le jour de le borgne excepté la maîtrise de soi consisterait à le regarder ce qui prétend nous enlever à le nous-même la ruine la souffrance le malheur comme des choses tierces indifférentes chaque fois qu’ il leur prend fantaisie de s’ intéresser plus particulièrement à le nous ", "et ces maux je ne les rappelle point comme celui qui après une tempête furieuse en raconte les circonstances par un temps favorable la fortune incertaine m’ entraîne encore aujourd’hui vers de telles misères que je crains de faire un seul pas je ne cherche plus à éviter le mal qui me menace je ne prétends plus à le bien qui me manque je brave la méchanceté de les hommes ", "quel est le motif de votre certitude c' est que vous m' aimez elle tressauta moi! je vous aime mais vous êtes fou! une telle accusation il sourit ", "mais elle est purement relative elle n’ existe pas absolument vous ne pouvez donner aucune preuve de sa réalité d’ abord si cette numération est habile à le chiffrer les substances organisées elle est impuissante relativement à les forces organisantes les unes étant finies et les autres étant infinies l’ homme qui conçoit l’ infini par son intelligence ne saurait le manier dans son entier; sans quoi il serait dieu votre numération appliquée à les choses finies et non à l’ infini est donc vraie par rapport à les détails que vous percevez mais fausse par rapport à l’ ensemble que vous ne percevez point ", "qu' il y a pitié à les pauvres femmes qui ont des maris ivrognes pourvu tout de même qu' il ne lui soit pas arrivé malheur s' il fallait encore le soigner aller à le médecin à le pharmacien dépenser des sous et s' il s' est laissé enfiler un mauvais cochon une murie qui ait mauvaise bouche c' est qu' on tombe quelquefois sur des sales bêtes qui ne savent sur quoi mordre et qui ne profitent pas un coup de poing dans la porte interrompit son soliloque et la fit tressauter " ]
en l’ apercevant elle fit un effort sur elle-même et une réaction visible s’ opéra ce fut donc avec une certaine fermeté nerveuse qu’ elle s’ approcha de le fauteuil où il était assis puis voyant que la figure de son frère conservait l’ expression d’ impatience qu’ elle avait prise lorsqu’ il avait été interrompu elle s’ arrêta et ces enfants de la même mère à qui la société n’ avait pas encore fait des droits pareils se regardèrent comme des étrangers l’ un avec les yeux de l’ ambition l’ autre avec ceux de la crainte peu à le peu toutefois marguerite reprit courage enfin vous voilà emmanuel lui dit -elle j’ attendais votre retour comme l’ aveugle attend la lumière et cependant à la manière dont vous accueillez votre sœur il est facile de voir qu’ elle a eu tort de compter sur vous si ma sœur est redevenue ce qu’ elle aurait toujours dû être répondit emmanuel c’est-à-dire fille soumise et respectueuse elle aura pendant mon absence compris ce qu’ exigeaient d’ elle son rang et sa position
[ "elle aura oublié les événements passés comme des choses qui ne devaient pas arriver et que par conséquent elle ne doit pas se rappeler et elle se sera préparée à le nouvel avenir qui s’ ouvre devant elle si c’ est ainsi qu’ elle se présente à le moi mes bras lui sont ouverts et ma sœur est toujours ma sœur écoutez bien mes paroles répondit marguerite et prenez -les surtout comme une justification pour moi et non comme un reproche contre les autres si ma mère dieu me garde de l’ accuser car de saints devoirs l’ éloignaient de nous si ma mère dis -je avait été pour moi ce que sont toutes les mères je lui eusse constamment ouvert mon cœur comme un livre à les premiers mots qu’ y eût tracés une main étrangère elle m’ eût prévenue de le danger et je l’ eusse fui si j’ avais été élevée à le milieu de le monde à le lieu d’ avoir grandi comme une pauvre fleur sauvage à l’ ombre de ce vieux château j’ aurais connu dès mon enfance ce rang et cette position que vous me rappelez aujourd’hui et je ne me serais probablement pas écartée des convenances qu’ ils prescri", "enfin si jetée à le milieu de ces femmes de le monde à l’ esprit enjoué à le cœur frivole que je vous ai souvent entendu vanter mais que je ne connais pas j’ avais commis les mêmes fautes que j’ ai commises par amour oui je le comprends j’ aurais pu oublier le passé semer à sa surface de nouveaux souvenirs comme on plante des fleurs sur une tombe puis oubliant la place où elles étaient nées me faire avec ces fleurs un bouquet de bal et une couronne de fiancée mais malheureusement il n’ en est point ainsi emmanuel on m’ a dit de prendre garde lorsqu’ il n’ était plus temps d’ éviter le danger; on m’ a rappelé mon rang et ma position lorsque j’ en étais déjà déchue et l’on vient demander à le mon cœur de se tourner vers les joies de l’ avenir lorsqu’ il est abîmé dans les larmes de le passé.– et la conclusion de tout ceci? ", "dit amèrement emmanuel la conclusion dit marguerite c’ est toi seul emmanuel qui peux la faire sinon heureuse de le moins loyale je n’ ai point de recours en mon père je ne sais pas même s’ il reconnaîtrait sa fille je n’ ai pas d’ espérance en ma mère: son seul regard me glace sa seule parole me tue il n’ y avait donc que toi que je pusse venir trouver et à qui je pusse dire: mon frère tu es le chef de la maison c’ est à le toi maintenant que chacun de nous répond de son honneur ", "j' ai failli par ignorance et j’ ai été punie de ma faute comme d’ un crime n’ est -ce pas assez après murmura avec impatience; voyons que demandes -tu?– je demande mon frère puisque toute union a été jugée impossible avec celui-là à qui seule je pouvais m’ unir je demande qu’ on mesure le supplice à le mes forces ma mère dieu lui pardonne m’ a enlevé mon enfant comme si jamais elle n’ avait été mère! et mon enfant sera élevé loin de moi dans l’ oubli et l’ obscurité toi emmanuel tu t’ es chargé de le père comme ma mère s’ était chargée de l’ enfant et tu as été plus cruel pour lui qu’ il n’ appartenait je ne dirai pas à un homme de l’ être envers un homme mais à un juge envers un coupable .quant à le moi voilà que tous réunis vous voulez m’ imposer un martyre plus douloureux encore que celui qui conduit à le ciel eh bien ", "je demande emmanuel à le nom de notre enfance écoulée dans le même berceau de notre jeunesse abritée sous le même toit à le nom de le titre de frère et de sœur que la nature nous a donné et que nous portons je demande qu’ un couvent s’ ouvre pour moi et se referme sur moi; et dans ce couvent emmanuel je te le jure chaque jour agenouillée devant dieu le front contre la pierre courbée sous ma faute je demanderai à le seigneur pour toute récompense de mes larmes pour mon père la raison pour ma mère le bonheur et pour toi emmanuel les honneurs la gloire la fortune je te le jure voilà ce que je ferai.– oui et l’on dira de par le monde que j’ avais une sœur que j’ ai sacrifiée à le ma fortune et dont j’ ai hérité pendant qu’ elle vivait encore! allons donc! tu es folle! écoute emmanuel dit marguerite s’ appuyant à le dossier de la chaise qui se trouvait près d’ elle eh bien répondit emmanuel lorsque tu as donné une parole tu la tiens n’ est -ce pas je suis gentilhomme eh bien regarde ce bracelet je le vois à le merveille; ", "il est fermé par une clef la clef qui l’ ouvre est à une bague et cette bague je l’ ai donnée avec ma parole que je ne me croirais dégagée de ma promesse que lorsqu’ elle me serait rapportée et remise et celui qui en a la clef?grâce à le toi et à le ma mère emmanuel il est trop loin d’ ici pour que nous la lui fassions redemander il est à le cayenne je ne te donne pas mois de mariage répondit emmanuel avec un sourire d’ ironie pour que ce bracelet te gêne à le point que tu sois la première à le vouloir t’ en débarrasser je croyais t’ avoir dit qu’ il était scellé à le mon bras tu sais ce qu’ on fait quand on a perdu une clef et qu’ on ne peut rentrer chez soi on envoie chercher le serrurier eh bien pour moi emmanuel répondit marguerite en élevant la voix et en étendant le bras avec un geste ferme et solennel ce sera le bourreau qu’ on enverra chercher car on coupera cette main avant que je ne la donne à un autre silence! silence dit emmanuel en se levant et en regardant avec inquiétude vers la porte de le cabinet.– et maintenant tout est dit ajouta marguerite ", "je n’ avais d’ espoir qu’ en toi emmanuel car quoique tu ne comprennes aucun sentiment profond tu n’ es pas méchant je suis venue en larmes –regarde si je mens! –te dire: mon frère ce mariage c’ est le malheur c’ est le désespoir de ma vie j’ aime mieux le couvent j’ aime mieux la misère j’ aime mieux la mort! et tu ne m’ as pas écoutée ou si tu m’ as écoutée tu ne m’ as pas comprise eh bien ", "je m’ adresserai à le cet homme je ferai un appel à son honneur à sa délicatesse si cela ne suffit pas je lui raconterai tout mon amour pour un autre ma faiblesse ma faute mon crime je lui dirai que j’ ai un enfant car quoique l’on me l’ ait enlevé quoique je ne l’ aie pas revu quoique j’ ignore ou il est mon enfant existe un enfant ne meurt pas ainsi sans que sa mort retentisse à le cœur de sa mère enfin je lui dirai s’ il le faut je lui dirai que j’ en aime un autre que je ne puis l’ aimer lui et que je ne l’ aimerai jamais eh bien ", "dis-lui tout cela s’ écria emmanuel impatient de tant d’ insistance et le soir nous signerons le contrat; et le lendemain tu seras baronne de lectoure et alors répondit marguerite alors je serai véritablement la femme la plus malheureuse qu’ il y ait à le monde car j’ aurai un frère pour lequel je n’ aurai plus d’ amour et un mari pour lequel je n’ aurai plus d’ estime adieu emmanuel; crois-moi ce contrat n’ est pas encore signé! à ces mots marguerite sortit avec ce désespoir lent et profond à l’ expression de lequel il n’ y a point a se méprendre aussi emmanuel convaincu que c’ était non pas comme il l’ avait cru une victoire remportée mais une lutte à le soutenir la regarda -t-il s’ éloigner avec une inquiétude qui n’ était pas exempte d’ attendrissement à le bout d’ un instant de silence et d’ immobilité il se retourna et aperçut derrière lui le capitaine paul qu’ il avait complètement oublié et qui se tenait debout à la porte de le cabinet songeant de quelle nécessité était pour lui dans une telle circonstance la possession de les papiers qu’ était venu lu" ]
[ "qu’ allait -il faire? était -il rentre despote emporté prêt à le toutes les violences qu’ avait -il médité qu’ avait -il préparé qu’ avait -il résolu? aucun bruit dans l’ hôtel et elle regardait à le tout instant les aiguilles de sa pendule la femme de chambre était venue pour la toilette crépusculaire ", "le pauvre chéri! je vous demande un peu: ans! ah! c’ est que le mien n’ en a pas beaucoup plus voyez -vous et on me l’ a pris aussi et quand je soigne celui-ci je me figure que quelqu’un soignera bien aussi mon garçon s’ il est malade .tout à le coup on entendit un piétinement devant la maison et la porte s’ ouvrit avec fracas soldats à le capote grise entrèrent en gesticulant et en criant prirent des chaises déployèrent sur la table une carte de route et comme s’ ils eussent été chez eux sans nous regarder ni personne tous les penchés sur la carte et l’ index en avant se mirent à le discuter bruyamment la petite femme prit le plus braillard par le collet et lui montra l’ endroit où était son tambour l’ autre regardait la main sur les yeux et haussait les épaules ne comprenant pas alors elle le prit par le bras et le tira vers la petite chambre noire .le gaillard se laissait faire docile .quand il eut vu il dit un mot à ses amis la salua poliment nous salua aussi et toute la troupe fila sur la pointe de le pied avec une gravité comique .nous demandâmes à le boire mais ", "il est mort finit par dire la pupille hébétée —sûrement il n’ était pas amphibie il s’ est suicide s’ indigna la jeune fille bien observé ", "d’ ailleurs l’ autorité diocésaine avertie de le scandale l’ avait expressément défendu le maire prétendit qu’ il en serait autrement et assura à les parents que le curé bon gré mal gré recevrait le corps à l’ église en vain on lui objecta l’ ordre de l’ évêché la loi canonique et la volonté même de le défunt qui avait déclaré publiquement qu’ il entendait n’ avoir aucun rapport avec les prêtres ni pendant sa vie ni après sa mort le magistrat municipal insista et ne pouvant vaincre la conscience de le curé il ordonna que le corps fût présenté à l’ église en fit ouvrir les portes et commanda à le ou enfants de chœur de réciter les prières revêtu de son écharpe il se mit lui-même à la tête de le convoi le conduisit en grande pompe à le cimetière et PROPN se faisant l’ organe dit -il de l’ indignation universelle il déclama avec une éloquence fulminante contre l’ intolérance que la mort même ne fléchissait pas et déclara que les prières de les bons habitants accourus de toutes parts seraient plus agréables à le dieu que celles d’ un prêtre sans", "et parce que nous étions très jeunes nous aussi jeunes comme la faible clarté grandissante il y avait dans la pénombre de nos âmes la langueur tendre et trouble craintive faite dirait -on de voiles délicieuse qui est le crépuscule de cet autre matin le premier amour mais quand nous eûmes monté la côte pavée entre les maisons basses qui n’ ouvraient pas encore leurs volets ni leurs portes quand nous fûmes dans la plaine s’ érigent des peupliers et le soleil éclaboussait l’ horizon de braises d’ or et de sang la vie se réveillait dans un frisson de lumière tout le vaste espace était joyeux à le cause de la belle aurore et de le vent qui dispersait les buées et de l’ entre-heurt retentissant de les maïs mûrs et des grandes volées de chardonnerets là-haut qui secouent un éparpillement de grêles bruits clairs comme s’ ils remuaient de petites cliquettes d’ or dans le ciel moi aussi j’ étais joyeux à le cause de le baiser que tu m’ avais promis ", "va dit -elle à le voix basse je t\\' aime PROPN est trop tard va mais va- en tout de suite ", "sous sa guimpe sa poitrine se soulevait sœur pascale penchait la tête louise casale plus grande se pencha aussi et dit approchant ses lèvres de le voile noir je ne suis pas dévote comme vous mais j’ aimais à le venir chez vous il m’ est passé des idées par l’ esprit il y a seulement mois je ne vous connaissais pas et j’ en disais de le mal des sœurs oui je ne m’ en gênais pas à le présent quand je pense à le me marier vous y avez pensé aussi vous avant d’ être sœur —oui dit pascale en redressant la tête comme nous toutes je voudrais quelquefois pas toujours un mariage qu’ on ne regrette jamais ce n’ est pas facile ", "il a suffi que l’on connût la désunion qui existait entre m. de ghiliac et fernande pour qu’ aussitôt parti je ne sais d’ où se répandît le bruit que lui seul s’ était aperçu de le danger couru par sa femme PROPN eut un brusque mouvement et son regard fier et anxieux à la fois se posa sur la jeune veuve –je ne comprends pas madame que vous répétiez devant moi ces racontars –mais oui de simples racontars et qui n’ ont rien enlevé à la considération fétichiste dont on entoure m. de ghiliac il paraît que le fait de rester muet et impassible lorsqu’ on voit un air presque sûrement mortel caresser les épaules moites d’ une jeune femme délicate n’ entre pas dans la catégorie de les fautes impardonnables –roberte taisez -vous ", "—je perdrai leurs voix —mieux vaut perdre voix que —vous avez raison m. en se pendant à la sonnette baptiste! baptiste parut ", "mon retour ne permettrait pas seulement la reprise précipitée de les discussions engagées avec jacques avant mon départ je lui montrerais aussi des images de voyage si j’ avais pu me dégager encore un peu plus de mes obsessions jusqu’ à me livrer à un auto-examen j’ aurais mis mon empathie avec mes amis de sarajevo et avec mes escortes roumaines en relation avec une rencontre faite mois plus tôt loin de là à le buenos aires car on roule sa bosse dans la critique d’ art dans l’ avion j’ avais lu d’ une traite le roman que PROPN venait de publier je ne suis pas toujours aussi sagace que mon œil est aiguisé ainsi que ce récit le met en évidence mais je sais l’ être néanmoins devant les œuvres littéraires ou plastiques y compris lorsque leurs auteurs me sont proches " ]
il me semblait que j' aurais eu de le plaisir à le me coucher à ses pieds à la regarder toujours à le dormir près d' elle comme un enfant près de sa mère m. dans ce temps faisait quelques questions à le jeune phénomène qui répondait très bien avec une voix douce qui augmentait le plaisir que j' avais de la voir elle montra de très près ses bras superbes et les fit tâter à les gens qui étaient la puis relevant honnêtement sa robe jusqu' au-dessous de le genou elle offrit un mollet magnifique à le leur admiration voyez messieurs il n' y a rien de postiche vous pouvez vous en assurer m. s' en assura assez longtemps et quelques autres après
[ "mais lorsque poussé je ne sais par quel sentiment je voulus vérifier à le mon tour elle laissa retomber sa robe et me dit en se riant: vous êtes trop jeune mon petit ami! j' étais timide d' habitude mais ce soir-là j' avais bu un peu plus que de coutume et je répartis: —trop jeune mais j' ai ans un an de plus que vous tout le monde se mit à le rire y compris la géante et nous sortîmes là-dessus —ce punch dit m. ", "si nous prenions un petit bol de vin à la française tout à l' heure dit mon oncle et nous continuâmes à le nous promener dans la foule nous voilà arrêtés devant une baraque de lutteurs ah il n' y avait pas de luxe dans cet établissement ", "ou grandes barres soutenaient une toile toute rapetassée sur le devant des planches sur des barriques faisaient une estrade ou étaient rangés lutteurs éclairés par des lampions de suif qui puaient fort ils étaient là en maillot les bras croisés pour mieux montrer leurs muscles et bien campées sur des cous énormes leurs têtes à le front bas avaient une expression ennuyée et bestiale qui n' était pas bien plaisante à le voir au-dessus de l' entrée une bande de calicot faisait savoir à le public que l' arène était dirigée par le célèbre dit le rempart de le périgord —tiens! fit tout d' un coup mon oncle le canau ", "en entendant un de les lutteurs se pencha vers la foule et dit: qui parle de le canau —ici répondit mon oncle en s' approchant l' hercule se pencha encore cherchant son homme de ses gros yeux myopes qui lui sortaient de la tête sur son front ridé ses cheveux roux se tortillaient en mèches courtes qui avec sa grosse tête et ses yeux lui donnaient la ressemblance d' un bœuf d' un bon gros animal pas méchant il lui fallut mettre le nez sur mon oncle pour le reconnaître ", "c' est toi! dit -il en lui serrant la main puis après: c' est la dernière séance il est heures et demie entre avec ta société et dans une demi-heure nous pourrons parler un peu mon oncle se retourna mais pour lors je composais toute sa société m. avait disparu en regardant bien nous le vîmes devant un musée de figures de cire mais il n' était plus seul mme et ses demoiselles le tenaient et n' avaient pas l' air de vouloir le lâcher il vint nous dire qu' il se trouvait forcé de faire entrer toute sa famille à le musée ayant eu l' imprudence de le promettre et il nous quitta en pestant après nous avoir secoué la main ", "nous entrâmes dans la baraque de les lutteurs précédés de le canau en passant devant le bureau représenté par une petite femme sèche qui n' avait pas l' air trop jovente le bourgeois dit ce sont des amis et après nous avoir installés il alla à ses affaires entrèrent dans l' arène entourée d' une corde tendue sur des piquets de les lutteurs de la troupe ils se donnèrent la main et s' empoignèrent la lutte dura quelques minutes et l' un d' eux fut renversé tout bravement à le terre puis l' autre lui tendit la main pour se relever un autre couple lui succéda et ce fut toujours à le peu près la même chose ", "tout ç a ne m' amusait guère car il me semblait que ces gens-là n' y allaient pas bon jeu bon argent et qu' ils paraissaient plus occupés de faire des effets de muscles que de lutter pour la victoire qui paraissait arrangée d' avance mais tout d' un coup voici un meunier qui entre dans la baraque avec autres individus dit mon oncle se passera mal c' est que la réputation de poncet était grande ses tours de force étaient connus de tous ", "il chargeait une barrique de vin sur une charrette comme un autre un panier de vendange on racontait aussi qu' un jour luttant dans une baraque avec un ours et se sentant un peu pressé il avait cassé les reins à la bête en la serrant dans ses bras mon oncle alla à le lui et l' emmena dans un coin de la baraque c' est le canau tu sais bien le canau de saint-médard qui est le patron; ménage -le a lui ferait de le tort ha foutre ", "c' est lui qui est le rempart de le périgord dit poncet; eh bien n' aie crainte je ne lui veux pas de mal le pauvre chien je ne veux pas l' empêcher de gagner sa vie mais quant à ses hommes je sais que dans leur auberge ils se sont vantés de me tomber et je les foutrai tous sur le cul! après cette déclaration énergique poncet se mit à le regarder avec les autres en ce moment le rempart de le périgord était sur l' estrade et invitait les amateurs qui pouvaient se trouver parmi le public à le entrer car il y avait déjà caleçons de demandés " ]
[ "sa voix n’ avait plus de timbre elle essayait encore de se faire entendre elle semblait hurler mais rien ne sortait de sa bouche et comme le troupeau s’ était enfui le bourdonnement de velours et de nuit ronronnait à le loisir maxime fit un effort de tous ses muscles et de toute son énergie pour mater l’ effroi qui le paralysait merveille lamentable avant qu’ il eût bougé césarine projetée avec une force inouïe monta dans le ciel comme une balle et disparut l’ opaque nuée qui coulait indéfiniment s’ émut de son passage un tumulte s’ y produisit se pacifia et ce fut tout ", "la candeur vladimir tondor s’ étaient levés et applaudissaient à le triomphe de leur champion mais rouletabille était occupé à le soutenir qui sans force quasi mourante s’ était laissée tomber dans les bras de le reporter et tournait vers lui une figure désespérée lui dit rouletabille revenez à le vous reprenez vos sens c’ est sans doute la joie qui vous tue à le cette parole fatale la jeune fille eut un douloureux sourire et ne répondit rien sur la place il n’ y avait plus de combat qu’ autour de la mosquée où quelques bachi-bouzoucks s’ étaient réfugiés et risquaient d’ être brûlés vifs aussi s’ efforçaient -ils d’ en sortir cependant que les bulgares avec des cris de joie et de victoire et tout aussi cruels que les turcs les rejetaient dans la fournaise allons féliciter athanase s’ écria la candeur —allez donc! fit rouletabille madame est souffrante je reste près d’ elle —allez -vous -en tous pria dans un souffle ne vous occupez pas de moi or dans le moment il y eut un curieux mouvement sur la place on vit tout à le coup courir et se grouper les bulgares ", "un bus venait d\\' exploser quelque part à le moyen-orient occasionnant une vingtaine de morts un gigantesque incendie était déclaré dans une prison d\\' amérique de le sud bilan corps carbonisés car l\\ administration avait oublié de déverrouiller certaines cellules pendant ce temps à le japon un célèbre couturier présentait sa nouvelle collection de vêtements pour chien avec en point d\\' orgue une parure pour caniche en fourrure et diamants à le dollars sur la chaîne science pendant que d\\' éminents professeurs en finissaient pas de débattre sur les causes de le réchauffement climatique la banquise continuait de fondre ", "la conviction de les crimes affreux dont on nous accusait n’ allait peut-être pas jusqu’ à le leurs cœurs mais leur esprit peu judicieux était frappé des apparences qui semblaient s’ élever contre nous et la crainte que leur inspirait la présence mystérieuse de le comte glaçait leur bonne volonté et arrêtait les intentions bienveillantes qu’ ils auraient pu avoir de nous être utiles d’ ailleurs n’ étions -nous pas réellement arrivés chez eux à le milieu de la nuit portant dans nos bras un enfant mort et couverts nous-mêmes de fange et de sang ah qu’ il est facile à le malheur de ressembler à le crime et combien de fois des preuves foudroyantes de culpabilité ne se sont -elles pas déjà amoncelées sur la tête d’ un innocent toutes les voix furent muettes autour de moi quand j’ implorai la pitié et la protection de ceux qui m’ entouraient pour soustraire de nouveau marie à la fureur de son assassin ", "à le cette lumière se superposait çà et là celle de les lampadaires les oiseaux pullulaient sur les trottoirs tous avaient des proportions et des formes monstrueuses sonia allait dans la même direction que lui —tu vas à le factory demanda -t-elle ", "l’ air chaud avait envahi toute la salle toutes les parois ruisselaient de le plafond des cataractes coulaient sur les hommes en scaphandre les palmes de l’ arbre fondirent la gueule de le requin fondit comme un chocolat glacé jambes de le cheval et son côté fondirent ", "ah mon dieu à le propos de cabrion et sa femme où sont -ils donc le médecin avait dit qu’ ils devaient venir aussi parce que votre père avait souvent prononcé leur nom –ils ne tarderont pas quand j’ ai quitté la maison ils étaient partis depuis longtemps –oh ", "ils reçurent les noms de henri-françois-charles et de marguerite-marie-gabrielle leur père était charles roi de PROPN neuvième de le nom leur mère marguerite d’ PROPN descendante de charlemagne tous unis l’ année précédente en légitime mariage PROPN avait eu une exclamation étouffée dans les calmes prunelles de PROPN passait une lueur de stupéfaction –vous ne voulez pas dire que que murmura la jeune fille –que vous êtes ces enfants-la ̀? ", "–c’ est mon secret me répondait bamboche avec un redoublement de mystère ni toi ni basquine ne pouvez le savoir mais sois tranquille il ne me regarde pas seul il nous intéresse tous ce secret et dès que cela se pourra nous filerons j’ attendais donc patiemment le moment fixé par bamboche pour notre fuite lorsque j’ appris soudain que l’ heure de notre liberté venait de sonner lorsque le théâtre de nos représentations se trouvait à le milieu de les villes nous logions à l’ auberge mais lorsque nous nous établissions en dehors de les habitations nous couchions tous pêle-mêle dans le fourgon et dans la voiture nomade en partie distribuée comme une cabine de vaisseau ", "claire sent les mains de benoît sur ses seins puis sa bouche les mains de benoît se glissent sous sa jupe caressent doucement ses fesses frôlent son pubis claire entrouvre la chemise de benoît embrasse son ventre elle déboutonne son pantalon prend son sexe dans sa bouche qui gonfle et devient dur benoît souffle très fort claire remonte sur son ventre " ]
elle sourit et pencha vers la table sa nuque où frisaient des mèches légères —oui dit justin plus tard comme les jeunes gens sortaient de l’ hôpital oui l’ omnibus! quelle bonne idée j’ ai faim de paris imagine un peu: j’ ai faim et soif de paris
[ "mois d’ absence et j’ ai senti que je ne pouvais plus vivre sans paris ils passaient devant une boulangerie dont la vitrine était bordée de hauts miroirs justin presque malgré lui se regarda dans l’ un d’ eux et ses traits exprimèrent de le dépit il se trouvait trop petit surtout trop bref de jambes ", "il n’ aimait ni sa chevelure braisoyante ni ses grandes oreilles ni même ce beau regard oriental humide embrumé qui donnait à son visage de le charme et de la douceur —pourquoi m’ aimerait -on fit -il soudain moi je ne m’ aime pas ah! non je ne m’ aime pas et secouant la tête comme pour disposer l’ essaim de les images il reprit avec ferveur: —cette passion de paris c’ est une chose grave laurent songe que je suis parti là-bas encore tout meurtri tout fourbu je suis de ceux que l’ affaire a rendus vraiment malades ", "fois le soir serrant les paupières pour me forcer à le dormir fois j’ ai crié: c’ est là-bas qu’ est ma vraie patrie et alors fit laurent comme PROPN retombait à le silence —eh bien je devais me tromper —tu n’ as pas aimé leva l’ index —tu verras tu verras plus tard à le moins d’ être patagon ou papou on ne peut voir jérusalem sans être bouleversé ", "pourtant pourtant c’ est difficile à le débrouiller j’ ai vu la vallée de josaphat comme c’ est beau laurent! quelle mélancolie c’ est la vallée de la mort et de la résurrection c’ est bien là que les peuples seront jugés mais non ", "misérable comment te suivre avec tous ces oui tous ces non est peut-être la patrie de ma vie éternelle ce n’ est pas la patrie de ma vie terrestre les chevaux de l’ omnibus levant leur croupe écumante venaient de prendre le galop la voiture fit sur la place d’ italie une entrée triomphale qui semblait servir à le merveille les pensées de justin et même son élan oratoire ", "j’ aime trop paris reprit -il malgré l’ affaire et peut-être à le cause de l’ affaire et même en dehors de l’ affaire regarde comme c’ est beau comme c’ est en même temps vivant et ordonné même ce quartier populaire je pense comme maintenant ", "est -ce paris qui a fait ce miracle ou nos professeurs de le lycée quelle est la cause de ce changement je te le demande voila ̀! je ne serai pas sioniste comme mon oncle samuel et comme notre ami le poète spire ", "mon grand-père s’ appelait abraham écoute bien laurent: tout cela veut dire quelque chose mon père s’ appelle simon moi je m’ appelle mon premier garçon je l’ appellerai peut -être françois ", "mais non je n’ aurai pas d’ enfants laurent prit par l’ épaule et l’ étreignit cordialement —tu me feras l’ amitié de croire reprit justin sourcils froncés tu me feras l’ amitié de croire que je parle sans amertume cécile est libre elle me connaît depuis plus de ans mais pourquoi m’ aimerait -on " ]
[ "le soir même on annonça en tête de la patrie que les drames de paris auraient une suite et que cette suite s’ appellerait le club de les valets de cœur seulement m.delamarre m’ accordait une interruption c’est-à-dire un congé de mois or ce congé je savais bien comment je l’ utiliserais je m’ en irais à le brest et je verrais rocambole jours après ma malle était faite restait à me chercher un compagnon de voyage ", "après déjeuner nous irons à les quatre-vents lui dire qu’ elle est une entêtée et que nous l’ aimons malgré ses défauts vous verrez comme elle sera honteuse il riait nous étions tout attendris monsieur que vous êtes bon! lui dit catherine ceux qui ne vous aimeraient pas auraient bien mauvais cœur ", "l’ hélice est arrêtée je pense que les mandibules cornées de l’ un de ces calmars se sont engagées dans ses branches ce qui nous empêche de marcher –et qu’ allez -vous faire –remonter à la surface et massacrer toute cette vermine –entreprise difficile ", "—nouveaux —oui par exemple le suicide de le baron d’ autrey est un aveu —en êtes -vous bien sûre il s’ est tué parce que sa maîtresse le trahissait et parce qu’ il n’ avait plus l’ espoir de retrouver son argent mais est -ce bien lui qui a tué le père qui l’ aurait tué? un complice ", "cette colorisation nous met en face d’ une vérité difficile à le admettre mais inéluctable le réel où nous vivons n’ est pas en couleurs il n’ est d’ ailleurs même pas en noir et blanc il est gris gris comme les films d’ actualité qui nous le font sentir voyage en suisse ", "s’ il vous sembloit préférable d’ habiter la campagne vous êtes le maître de vous fixer dans celle de les terres qui vous plaira la mieux et le jour que vous manifesterez l’ objet de votre choix la terre deviendra votre propriété il ne me reste plus qu’ à le vous offrir de vouloir vous réunir à le moi alors en bons frères nous partagerons notre fortune comme nos peines et nos plaisirs c’ est le vœu de votre sincère ami auguste –c’ est pourtant un bon enfant qu’ auguste dit lancelot en reployant la lettre il pense et agit noblement c’ est dommage que je ne puisse l’ aimer ", "la veuve s’ en approcha m. PROPN se préparait à le écrire lorsque sentant les premières atteintes de son mal il avait été chercher des soins auprès de sa maîtresse un papier timbré sur lequel il n’ avait encore tracé qu’ une seule lettre tremblée la lettre était encore sur son bureau mme de lanchaire eut un moment l’ idée d’ asseoir le mourant sur son fauteuil mais il aurait fallu le porter encore jusqu’ à l’ autre extrémité de la pièce elle n’ en avait plus la force –ici dit -elle enfin près de la cheminée le buste accoudé contre cette chauffeuse à le portée de la sonnette ", "à la sortie de la messe m.le comte m’ a dit de sa drôle de voix un peu nasale: vous avez eu une belle envolée j’ aurais voulu rentrer sous terre mllelouise m’ a transmis une invitation à le déjeuner à le château mardi prochain la présence de mllechantal me gênait un peu mais j’ allais néanmoins répondre par un refus quand mllelouise m’ a fait discrètement signe d’ accepter la femme de ménage reviendra mardi à le presbytère PROPN comtesse aura la bonté de la rembourser de sa journée une fois par semaine j’ étais si honteux de l’ état de mon linge que j’ ai couru ce matin jusqu’ à le saint-vaast pour y faire l’ emplette de chemises de caleçons de mouchoirs bref les francs de m.le curé de torcy ont à le peine suffi à le couvrir cette grosse dépense ", "il haussa les épaules je suis libraire bien sûr que je connais on a ses livres en rayon gabriel ferma son poing libre et en assena un redoutable coup sur l’ oreille de le commerçant qui vacilla —je ne m’ adresse pas à le libraire je pose des questions à le pote d’ à le celui de jumel de somporc de kevin kervan de tegret de PROPN bucar —je ne comprends pas la pointe de la santiag se ficha dans le mollet de le libraire il tituba et faillit tomber en se prenant les pieds dans son pantalon baissé ", "il n’ en sera que meilleur –je dois ajouter que ma fille ignore encore l’ honneur que vous nous faites et que je dois réserver son consentement permettez -moi d’ avoir avec elle quelques minutes d’ entretien il les fit entrer dans un boudoir qui attenait à le salon peu d’ instants après il les y rejoignit " ]
il est vrai qu’ il n’ était pas rasé de ou jours ce qui le rendait patibulaire je suppose aussi soupira -t-il que ma femme n’ a rien à le voir avec la justice il se leva gauche emprunté comme un homme qui cherche une contenance avant d’ aborder un grave sujet j’ ai commis la faute de fuir de rester caché aussi longtemps et cela indique déjà que je ne suis pas un criminel vous me comprenez j’ ai été affolé j’ ai vu toute mon existence brisée à le cause de cette stupide affaire mon idée a été de gagner l’ étranger d’ y faire venir ma femme et mon fils de recommencer une vie —et vous avez chargé james d’ amener votre femme ici d’ aller toucher pour vous francs à la banque et de vous apporter des vêtements —évidemment —seulement vous avez senti que vous étiez traqué c’ est la vieille mathilde qui m’ a dit qu’ on se heurtait à des gendarmes à le chaque carrefour on entendait toujours de le bruit à le côté le gamin devait se remuer
[ "peut -être mme basso écoutait -elle à la porte car de temps en temps elle faisait: chut chut parce que son fils l’ empêchait d’ entendre —ce midi j’ ai envisagé la seule solution possible me rendre mais il est écrit que je me rencontrerai toujours avec la fatalité le gendarme est arrivé —vous n’ avez pas tué feinstein regarda maigret dans les yeux ardemment —je l’ ai tue articula -t-il à le voix basse ce serait de la folie n’ est -ce pas de prétendre le contraire ", "mais je vous jure sur la tête de mon fils que je vais vous dire toute la vérité un instant et maigret se leva à son tour ils étaient là hommes à le peu près de même taille sous un plafond bas dans une pièce trop petite pour eux —vous aimiez mado une moue pleine de rancœur souleva les lèvres de basso —vous n’ avez pas compris ça vous un homme il y a ou ans que je la connais peut-être davantage jamais je n’ avais pensé à le elle un jour voilà un an je ne sais pas à le juste ce qui s’ est passé tenez c’ était une fête dans le genre de celle à le laquelle vous avez assisté on buvait on dansait il m’ est arrivé de l’ embrasser puis à le fond de le jardin —et il haussa les épaules avec lassitude —elle a pris cela à le sérieux ", "elle m’ a juré qu’ elle m’ avait toujours aimé qu’ elle ne pourrait plus se passer de moi je ne suis pas un saint j’ avoue que j’ ai commence mais je ne voulais pas nouer une liaison de cette sorte ni surtout compromettre mon ménage il y a un an donc que vous voyez mme feinstein ou fois par semaine à le paris —et qu’ elle me téléphone tous les jours oui! je lui ai prêché en vain la prudence elle inventait des ruses ridicules ", "je vivais avec la certitude qu’ un jour ou l’ autre tout serait découvert vous ne pouvez pas vous imaginer cela si seulement elle n’ avait pas été sincère mais non! je crois qu’ elle m’ aimait vraiment —et PROPN redressa vivement la tête PROPN grogna -t-il ", "c’ est bien pour cela que je n’ imaginais même pas la possibilité d’ aller me défendre en cour d’ assises il y a des limites à les compromissions il y a des limites aussi à la compréhension de le public me voyez -vous moi l’ amant de mado accusant son mari de ...de vous avoir fait chanter —je n’ ai pas de preuves ce n’ est pas cela tout en étant cela jamais il n’ a dit carrément qu’ il savait quelque chose jamais il ne m’ a menacé d’ une façon catégorique ", "vous vous souvenez du bonhomme un petit personnage en apparence très doux et inoffensif un garçon malingre toujours tiré à le épingles toujours poli trop poli avec un sourire un peu triste une première fois il est venu me montrer une traite protestée et il m’ a supplié de lui prêter de l’ argent en m’ offrant des tas de garanties j’ ai marché j’ aurais marché aussi sans l’ histoire de mado seulement il en prit l’ habitude j’ ai compris que c’ était un plan systématique j’ ai essayé de refuser et c’ est alors que le chantage a commencé il m’ a pris comme confident il m’ affirmait que sa seule consolation dans la vie était sa femme c’ est pour elle qu’ il se mettait la corde à le cou en engageant des dépenses supérieures à ses moyens et s’ il devait lui refuser quelque chose il préférait se tuer et que deviendrait -elle en cas de catastrophe imaginez -vous cela comme par un fait exprès il arrivait la plupart de le temps alors que je quittais mado je craignais même de le voir reconnaître le parfum de sa femme encore accroché à le mes vêtements un jour il a retir", "on se défend contre des menaces mais que voulez -vous faire contre un homme qui pleure? car il lui est arrivé de pleurer dans mon bureau et quels discours —vous vous êtes jeune vous êtes fort vous êtes beau vous êtes riche avec tout cela ce n’ est pas difficile d’ être aimé mais moi qui étais malade de dégoût et pourtant il m’ était impossible d’ avoir la certitude qu’ il savait le dimanche que vous savez il m’ avait déjà parlé un peu avant le bridge d’ une somme de francs dont il avait besoin le morceau était trop gros je ne voulais pas marcher j’ en avais assez alors j’ ai dit non carrément et je l’ ai menacé de ne plus le voir s’ il continuait à le me harceler de la sorte d’ où le drame un drame aussi laid aussi stupide que tout le reste vous vous souvenez il s’ était arrangé pour traverser la seine en même temps que moi il m’ avait entraîné derrière la guinguette là brusquement il tira un petit revolver de sa poche et le braquant sur lui-même il articula: —voilà à le quoi vous me condamnez je ne vous demande qu’ une grâce occupez -vous de mado! et bas", "—on dirait une fatalite ce jour-là j’ étais gai peut-être le soleil je me suis approché de lui pour lui prendre son arme —non! non a -t-il crié trop tard vous m’ avez condamné bien entendu il était bien décidé à ne pas tirer maigret j’ en suis persuade et c’ est bien le tragique de l’ affaire ", "sur le moment je me suis affolé j’ aurais dû le laisser faire et il n’ y aurait pas eu de drame il s’ en serait tiré avec de nouvelles larmes ou une pirouette mais non j’ ai été naïf comme je l’ ai été avec mado comme je l’ ai toujours été j’ ai voulu lui reprendre le revolver il a reculé je l’ ai poursuivi j’ ai saisi son poignet et ce qui ne devait pas arriver est arrivé le coup est parti est tombé sans un mot sans un gémissement tout d’ une pièce n’ empêche que quand je raconterai cela à les jurés ils ne me croiront pas ou bien ils n’ en seront que plus sévères à le mon égard je suis le monsieur qui a tué le mari de sa maîtresse et qui l’ accuse par-dessus le marché il s’ animait j’ ai voulu fuir " ]
[ "quelle grande chose que la liberté! se surprenait -on encore à le penser en se gargarisant devant la cage de le serin et il advenait qu’ on ouvrît toute grande la porte de le volatile un œil minuscule légèrement interloqué regardait puis un autre n’ osant croire le premier la petite tête ronde se dévissait avant d’ enfler subitement: pas d’ erreur la porte est ouverte ", "oui elle est bonne se non mais son corps se secoue il baisse la tête le rire écarte ses bajoues ah qu' on était donc bêtes qu' on est donc bien qu' il fait bon ici comme on est en sécurité enfermé ici dans ce corps chacun chez soi et tous réunis ", "je me souviens d' avoir pensé que ce n' était pas le genre dont j' aurais pu être enceinte c' est un très gentil garçon n' est -ce pas le docteur souriait et il a paru heureux de mon approbation il avait oublié pourquoi j' étais là quand il m' a raccompagnée à la porte il paraissait soulagé il ne m' a pas dit de revenir les filles comme moi gâchaient la journée de les médecins ", "je crois que votre bonheur à le tous les en dépend j’ ajoutai avec une émotion hypocrite —le bonheur de toute votre vie —mais ou ̀? dit -elle quand je vous assure que je ne puis pas je ne vois aucun moyen ", "presque tous sont pauvres et s’ y résignent courageusement les choses d’ argent n’ en semblent pas moins exercer sur eux une espèce de fascination leurs visages prennent tout de suite un air de gravité d’ assurance qui me décourage m’ impose le silence presque le respect je crains bien de n’ être jamais pratique l’ expérience ne me formera pas pour un observateur superficiel je ne me distingue guère de les confrères je suis un paysan comme eux ", "c’ est ici le champ qui regarde manbré la silhouette à le peu près immuable des collines d’ en face devait être telle le jour acheta à le éphron fils de séor ce lieu de sépulture la scène de ce marché genèse et l’ ensevelissement de le patriarche genèse on peut presque reconstituer tout cela d’ après ce qui se passe de nos jours entre les pasteurs simples et graves de les campagnes d’ ici; PROPN devait ressembler beaucoup à les chefs de la vallée de beït-djibrin ou des plaines de gaza en ce moment tout l’ antérieur effroyable de les durées s’ évanouit comme une vapeur ", "les rousselande arrivèrent le lendemain vers heures comme ils l’ avaient annoncé m.grégoire accompagné d’ alexis se rendit à la gare de revin dans son antique voiture pour les accueillir la journée se passa en bavardages on visita la ferme et les abords de la forêt PROPN eut l’ occasion de dire que son fils regretterait certainement ces lieux magnifiques ", "je vous attendais monseigneur dit -il tu m’ attendais et pourquoi cela je te prie parce que j’ ai beaucoup réfléchi et beaucoup observé monseigneur répondit -il avec une impudence railleuse les hommes s’ enfermèrent dans la chambre de zilla et eurent ensemble un long et mystérieux entretien quand le comte quitta la maison de le cyclope une pâle lumière envahissait doucement le ciel; ", "ans avant d’ avoir compris qu’ il fallait bien haïr de plein cœur PROPN s’ arrête mal à l’ aise ce giuseppe il reprend les pages de le début il s’ efforce à le calme la première scène est une promenade à le cheval de jeunes gens de ce giuseppe qui ressemble à le jacques avec sybil une jeune fille qui doit être anglaise car elle dit: en angleterre dès qu’ il le faut nous nous contentons de situations provisoires ", "je me réveillai gravement à le heures de le matin je fus minutes à m’ orienter et à le deviner où j’ étais: enfin je rappelai mes souvenirs j’ entendis sonner une horloge de le seizième siècle et pensant qu’ une horloge qui marchait depuis un si long temps devait naturellement être en retard je sautai à le bas de le lit à le premier bruit qu’ il entendit dans ma chambre le valet qui était affecté à le mon service entra le petit déjeuner m’ attendait et mon hôte était levé depuis heures de le matin " ]
plus tard hommes font leur entrée trempés des pieds à les genoux un écusson brodé de l' ancre marine cousu sur la poche de leur blouson léger patrouillant en zodiac ils ont inspecté comme chaque nuit les différents pontons et radeaux amarrés le long de les plages et ramènent ce qu' ils y ont trouvé dont des fumigènes usagés ramassés sur le premier radeau situé à le mètres à l' est de le cap PROPN s' en empare et interroge les garçons qui maintenant somnolent hé ç a vous dit quelque chose les garçons examinent les torches se regardent puis ptolémée lâche catégorique ce sont celles de mario ses torches étaient plus grosses que les nôtres et bruno confirment de le menton pivote vers le mur et la carte de la corniche qui s' y ventouse depuis ans pose un magister excédé sur un carré d' espace bleu ciel et conclut à le voix basse ils sont partis par les plages on s' en occupe demain
[ "se tourne alors vers les russes et le traducteur qui patientent eux aussi on y va mais l' interrogatoire se passe mal les filles sont des touristes en pleine santé qui aiment la plaisance et font route depuis les canaries c' est tout ce dont elles conviennent or la fouille de le bateau si elle ne livre pas de trace de came livre d' autres éléments parmi lesquels des sachets de préservatifs neufs d' autres usagés à le fond d' un seau des accessoires sexuels une dizaine de téléphones portables recelant des vidéos de charme –on y voit les russes jouer avec leurs seins et inviter qui veut à les rejoindre– de la lingerie spécialisée le bateau c' est votre lieu de travail? ", "PROPN feuillette les papiers de le bord déchiffre le nom de le propriétaire sur le contrat d' assurance demande une vérification à l' agent qui l' accompagne–tiens regarde s' il n' est pas fiché comme proxénète –et puis revient sur le trafic les filles nient l' une d' entre elles croise les bras sur la table et y pose la tête dormir dormir c' est tout ce qu' elle articule alors sylvestre se lève sort sa fiole et commence la vodka la première rasade est un coup de fouet il revient vers la table s' y appuie de ses bras tendus puis déclare calmement à les filles qu' elles seront expulsées demain puisque rien n' avance à le ces mots celle qui fermait les yeux sur ses bras croisés relève la tête et hurle une flopée d' insultes russes que le traducteur convertit sobrement en non non non» qui sent que mord se verse une deuxième rasade l' alcool le réchauffe il feint de sortir de la pièce après avoir dit j' arrête c' est fini et alors l' autre fille prend la parole et déclare quand j' ai vu les lumières sur le cap j' ai eu peur j' ai suivi les consignes j' ai jeté un ", "ah les consignes de qui opéra demande je ne sais pas articule la fille dans un souffle les consignes d' une voix à la radio PROPN reprend ah c' est tout la même continue d' une voix lente droite comme un i y avait des jeunes qui se baignaient tiens tiens! sylvestre outre l' exclamation et les détaille l' une et l' autre sont ravagées toutes les mais morgueuses le prennent pour un con ", "qu' est -ce qu' il va en faire les larguer à le dépôt elles ont les mêmes bras que tania membres maigres et noueux d' adolescentes en fugue coudes couverts de croûtes peau extérieure épaisse et dorée peau intérieure fine et transparente alors il déraille soudain demande à les filles si justement elles ne connaîtraient pas une tania ouais une russe comme elles tania ç a vous dit quelque chose il a la voix doucereuse de celui qui veut faire bonne figure quand l' alcool se propage à le grande vitesse dans son sang ", "les filles ouvrent des yeux ronds et nient mêmement mais sylvestre reprend hurlant si fort que tous russes collègue et traducteur sursautent synchrones je répète tania ç a vous dit quelque chose une pute une pute comme vous et russe non? rien les filles se serrent l' une contre l' autre comme des siamoises paniquent ce gros boiteux est dingue et celle qui a parlé balbutie de nouveau les mêmes paroles quand j' ai vu les lumières sur le cap j' ai eu peur j' ai suivi les consignes de la voix à la radio j' ai jeté le paquet à la mer je sais pas ce qu' il y avait dedans je sais pas je sais rien l' écoutant sylvestre a fermé les yeux et se balance au-dessus de la table l' abdomen raide comme un culbuto une fois fois fois un voile noir tombe sur ses yeux et désorienté il pivote sur lui-même la tête dans les mains les autres sont médusés et se lancent des regards rapides ne l' arrêteront pas lorsqu' il sortira de le local d' un pas soudain raffermi le pas de celui qui sait où il va et ce qu' il va y faire claudique à le toute allure regagne son bureau va tendre la main v", "elle ameute tout son corps ameute sa hanche bancale son sang malade et son ventre cave ameute ses colères et ses chagrins c' est un forum une manifestation et sylvestre n' y résiste plus ne résiste à le rien reçoit la vague dans sa bouche avide la reçoit comme un bienfait a le long de son menton et a fuit dans son cou il garde les yeux clos et glougloute jusqu' à le ce qu' il se sente immunisé par l' alcool purifié par la biture v' là les bouts rouges manquait plus que soupire -t-il maintenant debout devant le miroir de le cabinet de toilette examinant sans indulgence son visage aspergé qui ruisselle gueule de flic gueule de raie gueule de con ne peut plus se souffrir et derrière lui la sonnerie de le téléphone insiste marteau piqueur têtu si bien qu' il décroche pour que ç a cesse: le jockey déjà réclame les gosses réveillés par le bruit de les gouttes qui explosent ploc ploc sur le toit les gosses ouvrent les yeux dans la cabane de plage ils ont eu froid pieds et mains gourds lobes de les oreilles glacés mario le premier se dresse sur les coudes et regarde auto", "se remémore en vrac les événements de la nuit le saut la grande figure avec les fumigènes la blessure le paquet pris dans son crawl le radeau les autres allongés l' un sur l' autre puis plus rien et il est là maintenant ploc ploc repère un jour entre planches de la cabane s' y tracte péniblement y pose un œil alors oui il identifie la plage de le radeau à l' est de la plate reconnaît l' enseigne de la première gargote ploc ploc des gouttes s' écrasent sur le sable tout autour de la cabane qu' est -ce que c'est? lève la tête et suzanne aussitôt assise reprend idem c' est quoi ce bruit c' est les bouts rouges répond doucement mario gardant l' œil à la jointure de les planches c' est la pluie d' afrique ", "qu' est -ce qu' on fait demande suzanne qui tourne la tête vers eddy la grande question rien PROPN répond d' un ton dégagé rien on attend que ç a se passe les keufs ont déjà dû se pointer chez nous tout le monde doit se demander ou on est on va faire un tour dans les calanques on attendra mario se retourne avise le paquet fendu: flottait quand j'l' ai trouvé vous avez ouvert? et suzanne lui répond doctement j'te préviens c' est de la came ", "ah ouais le regard allumé mario se traîne sur les fesses et approche un doigt de la poudre touche pas suzanne a crié c' est à le nous maintenant ç a nous fait une monnaie d' échange elle jette un regard satisfait à le eddy étendu qui fixe la charpente ploc ploc pour quoi faire une monnaie d' échange " ]
[ "sa survie n\\' en demeurait pas moins mystérieuse ainsi que origine de le syndrome qui allait y mettre fin il n\\ y eut pas un organe de presse à le monde pour ne pas se scandaliser de la médiatisation de cette mort prochaine le courrier de les lecteurs fit largement écho à le ces autocritiques les reportages de les rares journalistes sélectionnés en furent que plus attendus conformément à les lois de information moderne déjà les biographes veillaient à le grain ", "–mais ce souvenir qui me brise ne le détestez -vous pas quand vous pleurez je ne déteste rien dans le passé les larmes effacent tout et la vraie douleur se fait toujours respecter elle essuya ses yeux avec ma main et la baisa puis elle attacha sur moi ce regard clair et profond où l’ énergie et la passion de son âme s’ exprimaient d’ une façon victorieuse quand elle se livrait –j’ ai eu désespoirs dans ma vie dit -elle: la mort de mon enfant et celle de mon frère ", "tout à le coup tippo poussa un cri ses mains venaient de rencontrer quelque chose d’ humide qui couvrait les épaules demi-nues de la belle jardinière ce quelque chose était de le sang alors jetant un nouveau cri se pendit à les cordons de les sonnettes et les secoua avec fureur les domestiques qu’ il avait amenés et qui couchaient dans les combles de les pavillons accoururent avec de la lumière ", "gloire à les seins tangible et visible symbole de les dieux j’ en puis rire je ne m’ en moque jamais et je les aime toujours mon culte est infini à le genoux devant les gorges merveilleuses flacons de poésie et de volupte à le genoux et les mains suppliantes et les rêves éperdus ", "–vous savez bien que je serai très peiné d’ en arriver à le cette extrémité mais ce que je demande est si peu de chose! vous-même devez comprendre que cela est parfaitement juste .était -ce possible que ce fût gualbert qui prît ainsi ce ton de regret presque d’ excuse envers cette jeune femme hautaine qui lui résistait –j’ ai probablement l’ intelligence construite d’ une manière particulière car je vous avoue ne pas voir très nettement la raison de ce que vous exigez de dit -elle d’ un ton de paisible ironie mais de le moment où vous l’ ordonnez je me ferai un devoir d’ en avertir ma vieille servante ", "comment était sa bouche comment étaient ses yeux j’ avais à la longue fini par me constituer un thème sur lequel ma pensée brodait amoureusement j’ avais en un mot complétement oublié mes voisins quand un grognement de le gros homme m’ arracha subitement à le ce vagabondage dans le royaume de les idées et de les rêves ah ", "auguste ne prétendoit jouir des droits d’ un tuteur vis-à-vis que dans la gestion de son bien jusqu’ à sa majorité etonnant caprice dit coeur humain cette olympia qui avoit rejette la main et là tendresse d’ halifax éprouva un mal-aise inexplicable en apprenant qu’ il avoit ramené avec lui une jeune et jolie personne: cependant elle n’ avoit aucune coquetterie; et d’ ailleurs elle ne croyoit pas encore avoir oublié le seul homme qu’ elle eût désiré pour époux s’ il ne s’ en fût montré indigne et pourtant je le répète elle n’ entendit pas avec indifférence les éloges qu’ auguste avoit faits dé la dame française elle chercha même à se rappeler l’ air qu’ il avoit eu en en parlant et se persuada qu’ il n’ avoit pas dit toute la vérité ", "puis il mange sans plus se gêner en mordant et en tirant dans un gros sandwich de pain rassis qu’ il a acheté à la gare de milan le soleil fait avancer les ombres sur la vallée de le fleuve PROPN lentement heure par heure épuisant le jour jusqu’ à le vide déjà les cimes neigeuses se teintent de gris pâle et l’ eau rare qui coule sur la plage de galets ne reflète plus le bleu de le ciel les hommes ne bougent pas peut-être qu’ ils attendraient ici sur la plage pendant des jours jusqu’ à en mourir tellement ils ne savent où aller ", "mais tout à le coup elle s’ interrompit derrière elle il lui avait semblé qu’ un sourd gémissement sortait de la muraille elle se retourna glacée de surprise et prêta l’ oreille les associés avaient également entendu la plainte et vu le mouvement de la jeune fille ils se lancèrent un regard; PROPN se rapprocha de l’ entrée tandis que le parisien portait la main à la poche de sa polonaise ", "la petitesse de l' oreille joliment lobée et ourlée disait la race la soie de les cheveux et leur couleur pâle se devinaient à des nuances dans les boucles comme effacées comme évaporées comme fanées la construction de le bas de ce visage se dessinait sous la minceur de les joues fine tout ensemble et robuste un rien de sensualité se reconnaissait dans la lèvre d' en bas légèrement aplatie et fendue de ce pli qui annonce la grande bonté il y avait de l' esprit et de la gaieté dans le nez très droit et coupé un peu court par rapport à le menton " ]
qu’ ils achètent par ordre de l’ empereur ou par plaisir le rythme ne change guère ils commencent par planter sur la terrasse un mât à le pavillon gigantesque mirliton noir blanc et rouge surmonté d’ une boule dorée avec une ficelle pendante le grand plaisir d’ un châtelain allemand c’ est de pavoiser en tout occasion pour la fête de l’ empereur et de l’ impératrice pour l’ anniversaire de le vieux guillaume ou de bismarck et chaque fois qu’ il vient des troupes dans le pays puis ils s’ occupent à le dénaturer le domaine s’ en lassent et le revendent à le quelque autre gâcheur l’ âme de siècles de vie française palpite encore dans ces demeures déchues en se promenant à le travers les jardins de gorze madame baudoche retrouve des fantômes modestes des divinités rurales et potagères dont elle écoute pieusement les voix
[ "il est impossible de rendre ce que l’on éprouve si l’on vient réveiller une maison un paysage après des années d’ absence un profond silence enveloppe notre cœur et nous sentons s’ élever de le sol tout un monde de poésie domine l’ idée de la mort la vieille dame fit dans ce paradis de sa jeunesse une promenade assez semblable à une visite à le cimetière un jour de toussaint son esprit incliné par ce pèlerinage à les sentiments religieux lui faisait revoir à la porte de l’ église de gorze le dimanche ses maîtres qui gagnaient leur berline après avoir prié sur la tombe de leurs morts une prière de fidélité se formait spontanément dans son cœur ", "de le château la petite troupe s’ éleva le long de les taillis et de les vignes au-dessus de la forêt pour gagner la croix-saint-clément comme ils l’ atteignaient quelques gouttes de pluie commencèrent à le tomber et tous se mirent à l’ abri sous le bouquet de tilleuls qui l’ avoisine la croix-saint-clément commémore une légende de les premiers temps de l’ église messine elle se dresse sur un chaume à la pointe extrême de le plateau de gravelotte c’ est un de les plus beaux points de vue mosellans ", "de ce belvédère on domine la rivière sinueuse et brillante à le moment où sa vallée s’ élargit pour devenir la plaine dans laquelle metz s’ étale et sur l’ autre rive en face derrière les énormes taupinières de sommy et de saint blaise on voit se perdre à l’ infini l’ austère plaine de la seille le vent souffle toujours sur ce tragique plateau de gravelotte il venait aujourd’hui de PROPN de mars-la-tour et poussait dans le ciel de metz une queue d’ orage des nuages frangés noirs et lourds la plupart empêchés de tomber par la rapidité de leur course ils glissaient se séparaient se retrouvaient sans cesse et coulaient toujours ", "sous l’ influence de ces choses aériennes qui fuient la campagne faisait et défaisait ses contours avec une saisissante mobilité des traînées lumineuses voyageaient sur les côtes sur la rivière sur le canal rectiligne qui la double de ses miroirs elles atteignaient un bois un village pour l’ illuminer quelques minutes et déjà le replonger dans l’ ombre en se reflétant sur la terre ces lourdeurs de le ciel prennent une légèreté magique elles y dessinent formes fugaces et d’ instables clartés ", "la moselle noire émotive change de tons comme un serpent à le loin à le droite le pays de la seille qui tout à l’ heure brillait s’ enténèbre et voici que les nuées allument sur l’ horizon le pays messin à le milieu de l’ immense paysage obscur et tout à le bout de la vallée noire seul maintenant c’ est le fond qui brille et qui semble nimber d’ une gloire la douce cité de metz un tel spectacle aurait agi sur l’ âme la plus froide et donné à le moins philosophe quelque sentiment de la mutabilité de les choses madame baudoche revoyait le spectacle le plus saisissant à lequel elle eût assisté et certainement le plus tragique de l’ histoire moderne en lorraine: regardez cette route en bas disait -elle la route de à le nancy ", "nous y avons vu ton grand-père et moi des choses à le peine croyables c’ était à la fin de septembre et l’on savait que ceux qui ne seraient pas partis le octobre deviendraient allemands tous auraient bien voulu s’ en aller mais quitter son pays sa maison ses champs son commerce c’ est triste et beaucoup ne le pouvaient pas ton père disait qu’ il fallait demeurer et qu’ on serait bientôt délivré c’ était le conseil que donnait monseigneur dupont des loges et puis la famille de nous suppliait de rester à le cause de le château et de les terres ", "quand arriva le dernier jour une foule de personnes se décidèrent tout à le coup une vraie contagion une folie dans les gares pour prendre un billet il fallait faire la queue de les heures entières je connais des commerçants qui ont laissé leurs boutiques à de simples jeunes filles croiriez -vous qu’ à l’ hospice de gorze des octogénaires abandonnaient leurs lits ", "mais les plus résolus étaient les jeunes gens même les garçons de ans gardez vos champs disaient -ils à le père et à la mère nous serons manœuvres en france c’ était terrible pour le pays quand ils partaient à le travers les prés par centaines et centaines et l’on prévoyait bien ce qui est arrivé que les femmes les années suivantes devraient tenir la charrue nous sommes montés avec ton grand père de gorze jusqu’ ici et nous regardions tous ces gens qui s’ en allaient vers l’ ouest ", "a perte de vue les voitures de déménagement se touchaient les hommes conduisant à la main leurs chevaux et les femmes assises avec les enfants à le milieu de le mobilier des malheureux poussaient leur avoir dans des brouettes de metz à la frontière il y avait un encombrement comme à le paris dans les rues vous n’ auriez pas entendu une chanson tout le monde était trop triste mais par intervalles des voix nous arrivaient qui criaient: vive la france les gendarmes ni personne des allemands n’ osaient rien dire ils regardaient avec stupeur toute la lorraine s’ en aller " ]
[ "—où c’ est dit le marseillais il était réveillé lui aussi sur le rhin dis-je —alors on est encore tout près de la frontière je ne sais pas dis -je de coblence à la frontière belge il y a peut-être kilomètres ", "le pavé retentit et se parsema d’ étincelles puis le noble équipage glissa gracieux et léger à le ras de le sol autour de les arbres dépouillés de le square pour entrer à le galop dans la large voie de grosvenor-place femmes esclaves l’ équipage de monsieur le marquis de s’ arrêta devant barnwood-house –ange dit le marquis avant de descendre faites promener la voiture dans la rue afin qu’ on ne la voie point stationner à la porte de ", "il feuilletait une revue ou je ne sais quoi militaire peut-être ou genre je me demandais s’ il connaissait quelque chose d’ autre s’ il s’ était jamais intéressé à le quelque chose d’ autre qu’ à des paturons ou à les diverses inflammations de les tendons s’ il était capable de s’ intéresser à le autre chose qu’ à des jambes de chevaux sauf bien sûr à le celles de les femmes qu’ il l’ observant de le coin de l’ œil naturellement il était trop poli pour dire s’ il pensait lui aussi que c’ étaient de vulgaires assassins je m’ attendais de le moins à le ce qu’ il se manifeste par un de ces silences glacés méprisants il continua simplement à le lire sa revue sans paraître entendre plus tard quand elle fut sortie de la pièce il me demanda comment ils étaient armés et s’ ils avaient réussi à le former un encadrement suffisant je guettais une intonation ironique condescendante mais c’ était comme s’ il m’ avait demandé comment allait grand-mère ou le temps qu’ il avait fait pendant qu’ ils n’ étaient pas PROPN souvent par la suite j’ ai cherché à l’ imaginer écrivan", "mme alphonse vit des éclats de verre tomber sur moi elle se leva avec une vivacité que je ne lui connaissais pas et avec des mains tremblantes et des yeux peureux elle examina minutieusement chaque endroit de la nappe que j’ étais en train de broder mais elle ne vit pas que j’ essuyais avec mon mouchoir une petite coupure que le verre m’ avait faite à la joue elle eut si peur qu’ il n’ arrivât malheur à les piles de linge qui commençaient à s’ entasser qu’ elle m’ emmena le lendemain chez sa mère pour me faire voir comment il fallait ranger les armoires la mère de mme alphonse s’ appelait mme deslois mais quand les laboureurs parlaient d’ elle ils disaient toujours la bourgeoise de le château ", "et ils descendirent vers le vestiaire PROPN ne rentra pas chez lui il avait besoin de se calmer et à le 30ans s’ était découvert une passion inattendue: la poterie après avoir charrié l’ artisanat baba pendant ans il avait effectué PROPN le saut et dans la boutique d’ une ancienne mercerie s’ était installé un tour une arrivée d’ eau ainsi qu’ un four évidemment aujourd’hui à le 33ans il devait admettre que cet amour soudain pour la glaise agissait comme une compensation à le fiasco de son mariage ", "je n’ avais pas trop la trouille en hélant un taxi rue coquillère: le chauffeur sauf erreur n’ avait pas pu voir la télé et à le cas où demain il reconnaîtrait ma bouille je n’ étais pas assez nigaud pour lui donner l’ adresse précise d’ edgard je me fis déposer devant chez lipp et je remontai la rue de rennes à le pinces et justement a pinçait il allait geler cette nuit edgard badet c’ était à le cinquième et il n’ y avait pas d’ ascenseur j’ arrivai un peu essoufflé en haut c’ était le couloir de les chambres de bonnes tiens-tiens une dizaine de portes et sur aucune d’ elles de carton ", "les regards brillaient avidement les mains s’ étendaient en avant comme pour saisir la proie promise ah! ils étaient bien tous d’ accord ces yankees ambitieux et égoïstes pas un ne protestait à le nom de la civilisation et de l’ humanité ils allaient enfin pouvoir assouvir leur haine contre l’ europe intelligente et pensante et satisfaire leurs convoitises ils étaient d’ autant plus sûrs de le succès qu’ ils sentaient que leur coalition représentait une invincible force celle de les milliardaires ", "ainsi l’ observateur patient et assidu de l’ humanité légitimera les prétentions exorbitantes de desplein et le croira comme il se croyait lui-même propre à le faire un ministre tout aussi grand qu’ était le chirurgien .parmi les énigmes que présente à les yeux de plusieurs contemporains la vie de desplein nous avons choisi l’ une de les plus intéressantes parce que le mot s’ en trouvera dans la conclusion de le récit et le vengera de quelques sottes accusations tous les élèves que PROPN eut à son hôpital horace bianchon fut un de ceux à lesquels il s’ attacha le plus vivement avant d’ être interne à l’ hôtel-dieu horace bianchon était un étudiant en médecine logé dans une misérable pension de le quartier latin connue sous le nom de la maison-vauquer ce pauvre jeune homme y sentait les atteintes de cette ardente misère espèce de creuset d’ où les grands talents doivent sortir purs et incorruptibles comme des diamants qui peuvent être soumis à le tous les chocs sans se briser à le feu violent de leurs passions déchaînées ils acquièrent la probite la plus i", "puis ce doit être déjà une grande joie pour toi de pouvoir me rendre cet important service elle protesta chaleureusement de son dévouement puis elle fit ses préparatifs de départ PROPN dès cette entrevue terminée avait quitté le château pour une destination comme toujours inconnue de linda elle partit en compagnie d’ un nommé pablo qui la quitta à la corogne après l’ avoir embarquée sur le vaisseau anglais ", "minutes pas davantage mais nous commencions à le nous étonner vois -tu un champion de boxe qui resterait évanoui sur le ring pendant minutes pour un méchant coup de poing? excuse-moi j’ ai frappé plus fort que je n’ aurais voulu PROPN lui lança un coup d’ œil furieux je me rappelle dit -il tu enrageais parce que sous ton déguisement j’ avais découvert lupin d’ parut désolé " ]
pendant qu’ ils y allaient il lavait la plaie béante de le mourant et l’ exhortait doucement en l’ appelant son frère et son ami tellement que le soldat bleu vaincu par cette charité l’ entoura de ses bras et dit —je n’ ai jamais rencontré d’ homme aussi bon que toi je ferai ce que tu veux pour te retrouver il se confessa en effet et mourut la tête appuyée sur la poitrine de le chouan jours après PROPN mourait à le son tour victime de sa témérité frappé par un boulet de l’ armée royaliste à le milieu de les bleus qu’ il poursuivait —laisse-moi là dit -il à son frère jean qui voulait l’ emporter dans une ferme tu n’ aurais pas le temps
[ "seulement écoute bien il recueillit ses forces et ajouta ces mots qui furent son dernier soupir j’ offre le sacrifice de ma vie pour que de ta race il naisse un prêtre le vœu de ce vaillant avait été exaucé le fils de jean rémy s’ était fait prêtre et soldat d’ avant-garde comme son oncle était parti à le ans pour les missions de corée le coup avait été rude pour gerbellière ", "il lui en avait coûté beaucoup de se séparer de ce fils unique sur qui reposait l’ avenir de la ferme et je ne sais quelle amertume lui en était restée à le fond de le cœur il n’ en parlait jamais qu’ il n’ y fût amené et quand annette encore petite lisait devant la famille assemblée les lettres qui de temps à le autre arrivaient de le fond de l’ orient il manquait rarement de dire la lecture terminée PROPN n’ est plus là ma fille dieu l’ a pris je ne m’ en plains pas mais je vieillis et j’ ai besoin d’ un remplaçant il faudra te marier de bonne heure annette était devenue grande ", "un premier parti s’ était offert pour elle elle l’ avait repoussé elle acceptera le prochain avait pensé gerbellière un second prétendant avait eu le même sort puis un troisième encore les jeunes gars de la paroisse quêtant fortune ailleurs ne l’ avaient plus demandée le père cherchait avec inquiétude quelle pensée secrète sa fille lui cachait ", "il l’ apprit un jour annette lui déclara qu’ elle désirait entrer à le couvent alors un mauvais sentiment s’ empara de lui la mère n’ était plus là pour calmer et ramener à la raison la nature emportée de le métayer il éclata en reproches contre ce qu’ il appelait l’ ingratitude de sa fille l’ accusa d’ abandonner sa vieillesse et lui signifia que jamais elle n’ aurait son consentement ", "à le partir de ce jour la vie fut insupportable pour annette à la gerbellière son père à la moindre occasion donnait cours à une violente irritation que la douceur inflexible de la jeune fille ne faisait qu’ exaspérer pour échapper à le cette situation elle avait demandé à le entrer en apprentissage chez maîtresse guimier et le père avait espéré en le lui permettant que le goût de le métier lui viendrait et la ferait renoncer à le couvent de la sorte pendant an absente tout le jour ne rentrant à la ferme qu’ après le coucher de le soleil elle avait eu la paix le grand luneau était venu rompre cette trêve ", "le parti n’ était pas sans doute aussi beau que ceux que annette avait déjà refusés mais gerbellière qui vieillissait rapidement irrité d’ ailleurs de la longue résistance de sa fille fit bon accueil à la demande de sosthène annette à le lieu de répondre non avait cherché à le gagner de le temps —laissez -moi aller passer mois à le pouancé pour me finir dans mon métier avait -elle dit. après nous en reparlerons ", "elle espérait à son tour que mois changeraient quelque chose à les résolutions de son père ces mois avaient passé comme un jour heureux la dernière heure en était sonnée il fallait revenir à la gerbellière ce fut un chagrin très vif pour la jeune fille de quitter la petite maison de pouancé où elle avait reçu une si tendre hospitalité sa tante et ses cousines depuis longtemps averties et complices le couvent où chaque matin elle allait prier elle arriva un samedi vers midi à le marans par la voiture de le messager ", "un peu avant d’ atteindre la gerbellière elle aperçut un attelage de bœufs qu’ elle connaissait bien immobile à le bout d’ un champ et un homme assis sur la charrue —voilà le père dit -elle je vais descendre le messager arrêta sa charrette annette sauta à le terre paya remercia et passa l’ échalier elle allait lentement endimanchée par la voyette de le champ inquiète de paraître devant son père et cependant contente de le revoir ", "tout le long de la haie les chatons de saule étaient déjà duvetés les mésanges qui font nid de bonne heure pendues à les branches arrachaient la soie fine pour la couvée à le venir et ne s’ envolaient pas quand annette passait près d’ elles droite regardant devant elle si le vieux métayer l’ avait vue mais il ne la voyait pas et les yeux fixés sur la terre de son champ qui fumait fraîchement ouverte suivait quelque rêve triste quand elle fut à le quelques pas de lui —bonjour mon père dit -elle il se redressa avec effort sans se lever " ]
[ "il y a les petites à les cuisses menues sous des jupes courtes avec des barrettes et des rubans dans les cheveux et les grandes de le fond de la classe souvent les plus âgées j’ épie leur avance physique et vestimentaire le corsage qui gonfle les bas pour sortir le dimanche j’ essaie de deviner la présence d’ une serviette hygiénique sous la robe ce sont elles dont je recherche la compagnie pour apprendre les choses sexuelles dans un monde où ni parents ni maîtresses ne peuvent même pas évoquer ce qui est un péché mortel ou il faut rester constamment à les aguets de les conversations d’ adultes pour happer une bribe de le secret il n’ y a que les plus grandes pour servir de passeuses ", "allait -il le jeter lui aussi sur les crochets de fer en faire un de la grappe infernale le sang à les tempes les artères bourdonnantes il courut il s’ élança il jeta ses mains à une échelle qui était dans la pierre à le haut de l’ escalier presque contre la plaque d’ orifice il était temps il poussa un long soupir à lequel répondit un autre soupir en bas celui de la candeur qui les yeux fixés sur son copain là-haut en avait oublié son propre équilibre et qui se maintenant d’ une jambe à son croc de fer suivait penché tous les mouvements de rouletabille les bras étendus comme pour le recevoir s’ il était arrivé un malheur désormais rouletabille était fort il dit à les autres de là-haut je ne vous souhaite pas de passer par où je viens de passer à le moins d’ être couvreur et encore vous monterez avec la corde en effet il attacha la corde à l’ échelon et la leur jeta puis se tenant d’ une main à le cet échelon il repoussa au-dessus de sa tête la plaque qui fermait l’ oubliette il essaya de la soulever mais elle était vraiment lourde et rouletabille était é", "je le suivis tout pensif vers heures nous entrions à le richepierre; pendant toute la route malgré la satisfaction de mes parents je n’ avais pas dit un mot l’ injustice qu’ on venait de me faire me stupéfiait je ne pouvais pas y croire cela me paraissait quelque chose d’ horrible chapitre je vous ai raconté ma première année de collège ", "ce n' était pas une opération fort longue car la cabane d' un corse ne consiste qu' en une seule pièce carrée l' ameublement se compose d' une table de bancs de coffres et d' ustensiles de chasse ou de ménage cependant le petit fortunato caressait sa chatte et semblait jouir malignement de la confusion de les voltigeurs et de son cousin un soldat s' approcha de le tas de foin il vit la chatte et donna un coup de baïonnette dans le foin avec négligence en haussant les épaules comme s' il sentait que sa précaution était ridicule ", "un autre leurre une autre illusion mais qui avait fonctionné lui lui le flic il avait laissé partir zerketch sans esquisser un geste alors que le revolver était sur la table et qu’ il pouvait le rattraper en bonds ou faire boucler la zone dans les minutes mais non le commissaire n’ avait pas bougé ", "l’ œil exorbité je regarde au-delà de la mire la silhouette maigrichonne qui s’ amenuise je pense à le couple de saint-franc-la-père le bijoutier la bijoutière et leur petit délinquant ressemble à un titre d’ anouilh mon arme devient pour ainsi dire toute molle à le bout de mon bras et mon bras retombe ", "il irait à le trouville voir grouiller la foule sur la plage cela le\\n' distrairait changerait l’ air de sa pensée lui donnerait le temps de se préparer l’ horrible chose qu’ il avait découverte que l’ aurore parut il fit sa toilette et s’ habilla le brouillard s’ était dissipé \\n' il faisait beau très beau comme le bateau de trouville ne quittait le port qu’ à le neuf\\n' heures le docteur songea qu’ il lui faudrait embrasser sa mère avant de partir il attendit le moment où elle se levait tous les jours puis il descendit ", "—qu' y a -t-il donc? insista le marcassin —je crois que nous sommes fichus PROPN court-talon meuzelin vasseur l' échalas pitard et les soldats avaient écouté en silence la fin de le récit de taugencel échangeant des regards qui finissaient toujours par converger sur croutot dont ils entendaient conter le honteux et sinistre passé ces regards on s' en doute n' étaient pas à la louange de le nain qui livide et pantelant de peur s' efforçait par une mine piteuse d' implorer sa grâce ", "puis il bourra une nouvelle pipe et attendit un quart d’ heure s’ écoula ulysse n’ avait garde de revenir le pauvre diable méditait dans la prison de château neuf sur les petites misères de la vie de braconnier mais à le bout d’ un autre quart d’ heure un léger bruit se fit à le dehors ", "puis elle se glissa hors de la salle à le manger et gagna le parloir.oh se trouver seule enfin loin de tous loin de lui surtout dont elle avait senti constamment l’ attention portée sur elle à le cours de ce repas! pouvoir réfléchir enfin et se dire qu’ elle avait eu tort qu’ elle avait commis une faute ...car n’ était -ce pas une faute d’ avoir dit oui lorsque à le ce moment même un insurmontable effroi d’ emparait d’ elle tandis que le doute affreux de l’ abîme moral existant entre son fiancé et elle s’ implantait victorieusement dans son esprit?elle avait cédé à une sorte d’ affolement dû à la présence de tous ceux qui remplissaient l’ église à la crainte de l’ effet que produirait la réponse négative à la pensée de l’ effrayante colère de son père et de toutes les conséquences d’ un tel acte elle avait dit oui et par ce mot elle avait tacitement promis d’ aimer son mari elle devrait donc le faire malgré tout quel qu’ il fût mais comment y parviendrait -elle maintenant avec cette défiance cette terreur à le fond de le cœur ?dans la pièce voisine dont la p" ]
chaque semaine une fois kaka-san était soigneusement repeignée et recoiffée par son mari aveugle ses bras à le elle ne pouvaient plus se lever assez haut pour construire son chignon de japonaise et toto-san avait appris a tâtons à le mains tremblantes il caressait la pauvre vieille tête qui se laissait tripoter avec un abandon câlin et cela rappelait en plus triste ces toilettes à le que se font les singes les cheveux étaient rares et PROPN ne trouvait plus grand’chose à le peigner sur ce parchemin jaune ridé comme la peau de les pommes en hiver il réussissait pourtant à le former de les coques qu’ il disposait avec un goût nippon
[ "elle très intéressée suivait des yeux dans un casson de miroir un peu plus haut toto-san un peu plus à le droite un peu plus à le gauche a la fin quand il avait piqué là-dedans longues épingles en corne qui achevaient de donner de le genre à la coiffure prenait encore une certaine mine de grand’mère comme il faut une certaine silhouette apprêtée de bonne femme à le potiche ils faisaient aussi leurs ablutions consciencieusement on est si propre à le japon! et quand ils avaient accompli une fois de plus ce lavage perpétuellement recommencé depuis tant d’ années quand ils avaient fini cette tâche de toilette que l’ approche de la mort rendait de jour en jour plus ingrate se sentaient -ils à le moins vivifiés par l’ eau pure et froide éprouvaient -ils encore un peu de bien-être à le frais matin? misère lamentable après chaque nuit se réveiller tous plus caducs plus endoloris plus branlants et malgré tout vouloir obstinément vivre étaler sa décrépitude à le soleil et repartir pour la même éternelle promenade à le roulettes avec les mêmes lenteurs les mêmes gri", "un beau matin d’ avril en plein soleil en pleine verdure dans cette île de le printemps est un peu plus chaud que le nôtre un peu plus hâtif et déjà tout resplendissait dans la fertile campagne les routes se coupaient en plaine à le milieu de rizières veloutées qu’ un vent léger rendait chatoyantes comme des peluches vertes l’ air était rempli de la musique de les cigales qui à le japon sont très bruyantes a ce carrefour il y avait une dizaine de tombes dans les herbes sous un bouquet de grands cèdres isolés des bornes carrées ou bien d’ antiques bouddhas en granit assis dans des calices de lotus ", "à le delà de les champs de riz on apercevait les bois assez semblables à le nos bois de chênes mais où se mêlaient quelques touffes blanches ou roses qui étaient des camélias à le fleurs simples et quelques feuillages très légers qui étaient des bambous puis tout à le loin des montagnes ressemblant à de petits dômes à de petites coupoles dessinaient sur le ciel bleu de les formes un peu maniérées mais très gracieuses c’ est à le milieu de cette région de calme et de verdure que l’ équipage de kaka-san s’ était arrêté et pour une halte des paysans et des paysannes habillés de longues robes en cotonnade bleu sombre à le manches pagode une vingtaine de bonnes petites âmes nipponnes s’ empressaient autour de la caisse à le roulettes où la moribonde tordait ses vieux bras l’ avait prise tout d’ un coup en chemin tandis que PROPN la traînait à un pèlerinage dans un temple de la déesse ", "les bonnes petites âmes qui s’ étaient attroupées par bienveillance autant que par curiosité se démenaient de leur mieux pour la soigner c’ étaient pour la plupart de les gens qui se rendaient eux aussi à le cette fête de kwanon divinité de la grâce pauvre kaka-san! on avait essayé de la remonter avec un cordial à l’ eau-de-vie de riz on lui avait frotté le creux de l’ estomac avec des herbes aromatiques et tamponné la nuque avec l’ eau fraîche d’ un ruisseau PROPN la touchait tout doucement la caressait à le tâtons ne sachant que faire entravant les autres avec ses gestes d’ aveugle et tremblant plus que jamais de tous ses membres dans son angoisse ", "en dernier lieu on lui avait fait avaler en boulettes des morceaux de papier qui contenaient d’ efficaces prières écrites par les bonzes et qu’ une femme secourable avait consenti à le retirer de la doublure de ses propres manches peine perdue car l’ heure était sonnée l’ invisible mort était riant à le nez de tous ces nippons et serrant déjà la vieille dans ses mains sûres une dernière contorsion très douloureuse et kaka-san s’ affaissa la bouche ouverte le corps tout de côté à le moitié tombée de sa boîte et les bras pendants comme la poupée d’ un guignol de pauvres qui serait à le repos la représentation finie ce petit cimetière ombreux devant lequel s’ était accomplie la scène finale semblait tout indiqué par les esprits et comme choisi par la morte elle même ", "on n’ hésita donc pas on embaucha des coolies qui passaient et bien vite on se mit en devoir de creuser la terre tout le monde était pressé ne voulant pas manquer le pèlerinage ni laisser cette pauvre vieille sans sépulture d’ autant plus que la journée s’ annonçait chaude et que déjà de vilaines mouches s’ assemblaient en une demi-heure le trou fut prêt on tira la morte de sa boîte en l’ enlevant par les épaules et on la mit en terre assise comme elle avait toujours été l’ arrière-train recoquillé comme durant sa vie semblable à le une de ces guenons desséchées que les chasseurs rencontrent parfois à le pied de les arbres dans les forêts ", "PROPN essayait de tout faire par lui-même n’ ayant plus bien ses idées et gênant les coolies qui n’ avaient pas l’ âme sensible et qui le bousculaient il gémissait comme un petit enfant et des larmes coulaient de ses yeux sans regard il tâtait si à le moins elle était bien peignée pour se présenter dans les demeures éternelles si ses coques de cheveux étaient en ordre et il voulut replacer les grandes épingles dans sa coiffure avant qu’ on jetât la terre dessus on entendait un léger frémissement dans les feuillages c’ étaient les esprits de les ancêtres de kaka-san qui venaient la recevoir à le son entrée dans le pays de les ombres elle avait fait des choses très malpropres dans sa boîte pendant le laisser-aller bien pardonnable de la fin et les coolies pris de dégoût parlaient de jeter aussi dans la fosse tout le ménage souillé maintenant de matières immondes la couverture les loques de rechange les petites tasses et la lanterne jusqu’ à la boîte elle-même prétendant que la peste était dedans alors perdit tout à le fait la tête de désespoir en voyant ", "épuisé et pleurant il se coucha dessus pour les défendre mais une autre vieille mendiante qui se rendait à la fête elle aussi pour y ramasser des aumônes s’ arrêta et eut pitié de lui je laverai tout dans le ruisseau moi dit -elle les gens qui s’ étaient attroupés continuèrent donc leur chemin vers le temple de la déesse laissant ces mendiants ensemble à le milieu de la solitude verte où les cigales chantaient dans le ruisseau d’ eau courante et claire la pauvresse lava tout avec soin même la boîte et ses roulettes les détritus de kaka-san allèrent féconder les fraîches plantes qui poussaient le long de la rive et les lotus superbes dont les premiers boutons commençaient à le monter des vases profondes ", "ensuite elle étendit les loques sur des branches à le gai soleil et le soir tout fut sec bien replié bien arrange PROPN put reprendre sa route errante il s’ attela et repartit par habitude de marcher en roulant quelque chose mais derrière lui la petite voiture était vide séparé de celle qui avait été son amie son conseil son intelligence et ses yeux il s’ en allait à le hasard débris plus pitoyable à le présent irrévocablement seul sur la terre jusqu’ à sa fin ne retrouvant plus ses idées avançant à le tâtons sans but ni espérance dans une nuit plus noire cependant les cigales chantaient à le pleine voix dans la verdure qui s’ assombrissait sous les étoiles et tandis que la vraie nuit descendait autour de l’ homme aveugle on commençait à le entendre dans les branches les mêmes frémissements que le matin pendant la mise en terre " ]
[ "explication de le p.c.a. lapins de garenne et lapins de choux ceci est mon testament le sirop de cadavre première ascension tartarin tire ses lunettes ", "il s’ étonnait aussi de l’ insouciance de les esclaves qui chantent qui rient et n’ ont vraiment pas l’ air aussi malheureux qu’ on le supposerait en europe l’ intérêt de leur maître étant de les conserver en bonne santé ils sont assez bien nourris ils ont aussi durant leurs maladies des soins qui manquent quelquefois à les pauvres gens de nos pays l’ habitation de le señor ne répondait pas à sa fortune elle était grande il est vrai et entourée de vastes jardins mais ces jardins étaient mal tenus ", "finalement PROPN avait vu arriver les évangélistes à le tonneau à le heures de le soir tranchée rebouchée habits changés ils s’ étaient présentés souriants et coiffés portés volontaires avait murmuré lucien à l’ oreille de le commissaire juliette avait préparé à le dîner pour personnes et fermé le restaurant à le public en réalité avait été une bonne soirée parce que allant d’ une table à une autre juliette avait dit à le vandoosler que ses neveux étaient assez séduisants et celui-ci avait transmis le message en l’ améliorant ", "adieu christine; adieu ma fille sois bien sage bien obéissante ne fais pas enrager ce bon m. de nancé qui veut bien de toi à le revoir dans ou mois elle embrassa christine sur les joues serra la main de m. de nancé et s' éloigna en courant et sautillant comme elle était venue ", "et moi grinça hors de lui je ne la ̂cherai pas la partie avant de t’ avoir fait coffrer PROPN va s’ amuser alors adieu camarades et bonne chance qui sait on se rencontrera peut-être un jour ou l’ autre et d’ enneris la cigarette à les lèvres s’ en alla d’ un petit pas sautillant arlette et régine étaient pâles lorsqu’ elles descendirent d’ auto sur cette petite place tranquille de le palais-bourbon où d’ enneris les attendait ", "des bouts d’ histoires scandaleuses traînaient vaguement dans sa mémoire il se leva faisant un signe à le docteur voulant quitter cette maison où il croyait respirer une odeur de damnation mais dans sa crainte sourde une singulière curiosité l’ attardait il restait là allant à le bout de le petit jardin fouillant le vestibule de le regard comme pour voir à le delà derrière les murs par la porte grande ouverte il n’ apercevait que la cage noire de l’ escalier ", "quand la lalie avait appris la nouvelle elle ne s’ était pas étonnée c’ était bien fait il y avait assez de temps qu’ il leur cherchait misère; et elle se promit de brûler une chandelle à la vierge à le cause de son vœu exaucé tout à le coup le véhicule entra dans le tournant de le chemin; une grande bâche le recouvrait tirée jusqu’ en bas des ridelles et un peu en arrière marchait la joanne enflée par les larmes son chapeau à la main le cheval stoppa à le pied de le sentier; de le monde était accouru; à le hommes la pidoux les précédant et sanglotant de toutes ses forces on transporta le mort déjà rigide les yeux ouverts comme pour s’ emplir une dernière fois de le remords de le chemin perdu et une satisfaction basse de haine assouvie gonfla le cœur de les colasse brusquement rentrés chez eux et qui le rideau levé regardaient s’ avancer la procession toute noire dans cette fin de journée d’ hiver ", "l’ israëlite enchanté de ma libéralité leur avait payé bouteille en mon absence pour boire à le ma santé et à la sienne l’ impudent! j’ empêchai qu’ ils ne se grisassent tout-à-fait car il ne me les fallait qu’ entre vins la nuit une nuit douce et charmante descendit sur nous avec l’ épaisse obscurité qui devait cacher et favoriser l’ exécution de mon projet je grillais déjà d’ ardeur minuit sonna et je commençai à le trembler d’ inquiétude et d’ anxiété ", "en guise d' huile sur le feu la divine lady se verse de les grands coups de vin blanc et vide plusieurs fois son verre avant de le lever à la santé de celui qui n' a pas assisté à le trinquage précédent et d' ailleurs n' assiste non plus à le celui-ci ce qui est fort regrettable car les autres ne demandent qu' à le être heureux pourvu que le quatorzième et PROPN doit ici supporter que le mot convive soit tronçonné trouve dans ses lettres de quoi offrir à la fois un sujet et son verbe faut -il laisser passer l' incongruité la duchesse irait jusqu' à le faire un éclat si elle ne se disait que le plus grand nombre des invités ne comprendrait rien à la colère de sa dignité offensée puisque parmi les il y a d' abord des étrangers trop peu familiers avec les français pour saisir le jeu de mots et parmi les français eux-mêmes à le moins une âme PROPN pense à le synovie à qui sa pureté interdit de soupçonner d' une connaissance aussi perverse de la langue une bouche étrangère et enfin dans la personne de krim une indifférente décidée à le ne prendre la peine de ", "—poil à le nez on aurait pu croire que la façon si méprisante avec laquelle le grand loustalot croyait devoir répondre à les questions si sérieuses de m. gaspard lalouette finit par lasser la patience et la politesse de l’ expert-antiquaire marchand de tableaux mais bien à le contraire il arriva que ne se tenant plus de joie m. PROPN saisit le grand loustalot dans ses bras et le combla de caresses il l’ embrassait pendant que l’ immense petit savant ruait de toutes ses petites jambes —laissez-moi! criait -il laissez-moi! ou je vous fais dévorer par mes chiens mais hasard miraculeux les chiens n’ étaient plus là et le bonheur de m. lalouette paraissait à le son comble " ]
quant à les tables je doute qu’ elles y tournent jamais ou ce serait avec une nonchalance si désespérante que les plus fervents adeptes s’ endormiraient à le lieu de penser à les interroger .nous déjeunâmes donc sur l’ herbe dans les ruines d’ une vieille forteresse et heures après nous quittions la route pour un chemin vicinal non achevé et plus gracieux à la vue que facile à les voitures .nous avions traversé un pays agréable des ondulations de terrain fertile de jolis bois penchés sur de belles prairies et partout de larges horizons bleus qui rendent l’ aspect de la contrée assez mélancolique .mais je me rappelais avoir vu par là un site bien autrement digne de remarque et quand le chemin se précipita de manière à le nous forcer de descendre à le pied j’ invitai mes naturalistes fureteurs de buissons à le jeter les yeux sur le cadre qui les environnait à le milieu de les vastes plateaux mouvementés qui se donnent rendez -vous comme pour se toucher de le pied en s’ abaissant vers une sinuosité cachée à les regards le sol se déchire tout à le coup et dans une bri
[ "elles y sont pourtant discrètement cachées et petites de proportions il est vrai mais vastes de courbes et de perspectives et infiniment heureuses dans leurs mouvements souples et fuyants le torrent et ses précipices n’ ont pas de terreurs pour l’ imagination on sent une nature abordable et comme qui dirait des abîmes hospitaliers ce n’ est pas sublime d’ horreur mais la douceur a aussi sa sublimité et rien n’ est doux à l’ œil et à la pensée comme cette terre généreuse soumise à l’ homme et qui semble ne s’ être permis de montrer ses dents de pierre que PROPN où elles servent à le soutenir les cultures penchées à le bord de le ravin .quand vous interrogez une de ces physionomies que revêt la nature à le chaque pas de le voyageur ne vous vient -il pas toujours à l’ idée de la personnifier dans l’ image d’ une déesse à les traits humains ", "la terre est femelle puisqu’ elle est essentiellement mère c’ est donc une déité à les traits changeants et elle se symbolise par une beauté de femme tour à le tour souriante et désespérée austère et pompeuse voluptueuse et chaste le travail de l’ homme jusqu’ à ce jour ennemi de sa beauté réussit à le lui ôter toute physionomie et cela sur de grandes étendues de pays livrée à le elle-même elle trouve toujours moyen d’ être belle ou frappante d’ une manière quelconque pourquoi dès qu’ on aborde une région où les conquêtes de la culture n’ ont pu effacer la trace de les grands bouleversements ou des grands nivellements primitifs on est saisi d’ émotion et de respect .cette émotion tient du vertige devant les scènes grandioses de les hautes montagnes et les débris formidables de les grands cataclysmes.rien de semblable ici est un mouvement gracieux de la bonne déesse mais dans ce mouvement dans ce pli facile de son vêtement frais on sent la force et l’ ampleur de ses allures ", "elle est là comme couchée de son long sur les herbes baignant ses pieds blancs dans une eau courante et pure c’ est la puissance en repos c’ est la bonté calme des dieux amis mais il n’ y a rien de mou dans ses formes rien d’ énervé dans son sourire elle a la souveraine tranquillité de les immortels et toute mignonne et délicate qu’ elle se montre on sent que c’ est d’ une main formidablement aisée qu’ elle a creusé ce vaste et délicieux jardin dans cet horizon de son choix .ce jardin naturel qui s’ étend sur les rives de la creuse c’ est l’ oasis de le berry.chère petite indre froide et muette de nos prairies pardonne-le-nous ", "tu es notre compagne légitime mais nous tous qui habitons tes rives étroites et ombragées nous sommes les amoureux de la creuse et quand nous avons jours de liberté nous te fuyons pour aller tremper le bout de nos doigts dans les petits flots mutins de la naïade de châteaubrun et de crozant les bons bourgeois et les jeunes poètes de nos petites villes vont voir ces rochers après lesquels ils croient naïvement que les alpes et les pyrénées n’ ont plus rien à le leur apprendre.faisons comme eux oublions le mont blanc et le pic de le midi oublions même mayorque et l’ auvergne et le soracte plus facile à le oublier .qu’ importe la dimension de les choses c’ est l’ harmonie de la couleur et la proportion de les formes qui constituent la beauté ", "le sentiment de la grandeur se révèle parfois aussi bien dans la pierre antique gravée d’ un chaton de bague que dans un colosse d’ architecture la journée était devenue brûlante nos chevaux avaient faim et soif: nous descendîmes à le village de le pin où le chemin finissait mais le malheureux village il est assis à le bord de le ravin de la creuse et il lui tourne le dos! pas une maison pas un œil qui se soucie de plonger dans cette belle profondeur les habitants aiment mieux regarder leur chemin neuf et poudreux et le talus aride qui l’ enferme .malgré cette absence de goût on peut dire comme dans les relations de les grands voyages que les habitants de ce lieu sont fort affables ", "nous sommes encore en plein berry et pourtant ce sont d’ autres types d’ autres manières d’ autres costumes que ceux de les bords de l’ indre l’ air avenant l’ obligeance hospitalière la confiance soudaine je ne sais quelle familiarité sympathique voilà d’ emblée et de la part de toutes gens un bon accueil assuré en un instant étables et granges s’ ouvrent pour remiser à le mieux notre véhicule et recevoir nos chevaux vous voilà enfin revenu chez nous dit derrière moi une voix d’ homme en m’ appelant par mon nom votre cheval blanc ne valait pas ceux-ci ", "et votre fils où est -il donc je ne le vois pas où voulez -vous aller cette fois? à la roche-martin ou à la preugne-au-pot nous aurons j’ espère meilleur temps que la dernière fois et nous passerons la rivière sans danger dans le bateau.cet homme qui me parlait de nos dernières courses avec lui en comme s’ il se fût agi d’ hier et dont je reconnaissais la figure de contrebandier espagnol c’ était moreau le pêcheur de truites le loueur d’ ânes et de chevaux le messager le guide le factotum actif et intelligent des voyageurs en creuse –conduisez -nous à l’ autre village lui dis vos chemins sont tout changés ", "je ne me reconnais plus dame nos chemins sont mieux dessinés qu’ autrefois on va plus droit mais ils ne sont pas encore commodes à les voitures et vous irez plus vite à le pied –c’ est notre intention d’ aller à le pied –alors marchons ", "–j’ ai grand-soif dit PROPN en soupirant –voulez -vous de le lait de ma chèvre lui cria une pauvre femme devant la porte de laquelle nous passions PROPN accepta tout joyeux d’ avoir à le donner à le cette aimable villageoise une pièce de monnaie elle ne la refusa pas mais elle la reçut avec étonnement " ]
[ "il regardait à le terre accepte à le déjeuner mon pauvre ami reste avec moi cela vaut mieux –merci merci! l’ autre insista mais n’ obtint que des merci farouches et cette phrase je me sens le besoin d’ être seul et quand devant la grille il lui souhaita courage m. des lourdines lui fit un signe mais aucune parole ne put passer sa gorge il remontait la rue de les carmélites et s’ engageait dans la foire il était entré chez le conseiller à la cour avec la foi de le charbonnier tout plein de l’ illusion que le légiste viendrait à le bout de dénouer maille à le maille cette vilaine affaire que les autres sauraient mettre en œuvre des moyens propres à le sortir de peine maintenant il se sentait plus abandonné que jamais complètement perdu! ", "qu’ est -ce qu’ il a dit? —il m’ a demandé si tu étais parti en voyage et j’ ai répondu que non il sait que je suis couche —oui il te souhaite d’ être guéri pour les fêtes qu’ est -ce que ç a peut lui faire il a lu tout son journal et il est parti ", "c’ était fait il allait voir si campardon n’ était pas dans l’ église pour l’ emmener à le café prendre un madère le distrairait il entra par le vestibule s’ ouvre une porte de la sacristie une allée noire et sale de maison louche –vous cherchez peut-être m.campardon dit une voix près de lui comme il hésitait fouillant la nef de le regard était l’ abbé mauduit qui venait de le reconnaître ", "en sorte que son coup alla porter sur une figure voisine mais non sans avoir fait voler mon chapeau à le pas ce fut alors que les éclats de rire prirent les proportions de la folie tout hudson’s-street ressemblait à un préau d’ aliénés il y avait des gens qui se sauvaient à le toutes jambes pour se guérir d’ une telle hilarité ce dernier accès bien plus étonnant que les premiers demande une explication et je vais la donner de bonne grâce ", "collot l’ avait recueillie lui avait offert sa table et sans doute son lit l’ avait réconfortée et remise sur pied il l’ avait trouvée vive et pas bête et lui avait pour finir donné dans les petits rôles muets de la pièce un emploi celui d’ une de les créatures d’ outre-monde qui soubresautent dans les jupes de les sorcières sur la lande de macbeth et elle en avait honte persuadée à le tort ou à le raison que c’ était sa tache et non pas sa vivacite ni sa misère qui lui avait valu ce sauvetage et cet emploi dont elle s’ était d’ ailleurs acquittée bravement corentin aujourd’hui regardant bien collot dans la nuit à le loups se dit que c’ est une chose étrange et merveilleuse que tout ce zèle compatissant pour les malheureux en soit arrivé à les sorcières de macbeth à la plaine de les brotteaux à les piques et à les charrettes à la lande de macbeth poussée sur la place de la révolution sous sa machine à le grand couteau il se dit aussi que lui corentin connaît tout à le fait ce genre de merveille d’ opération magique qu’ il l’ a beaucoup pratiquée c’ est de la ", "pour voler avait demandé jacques enfant oui avait dit l' oncle etienne non avait dit la grand-mère mais sans donner d' autres explications on avait trouvé les cadavres défigurés la maison ensanglantée jusqu' à le plafond et sous l' un de les lits le plus jeune de les enfants respirant encore et qui devait mourir aussi mais qui avait trouvé la force d' écrire sur le mur blanchi à la chaux avec son doigt trempé de sang: c' est pirette on avait poursuivi le meurtrier et on l' avait trouvé hébété dans la campagne l' opinion publique horrifiée réclamait une peine de mort qu' on ne lui marchanda pas et l' exécution se déroula à le alger devant la prison de barberousse en présence d' une foule considérable ", "je ne m’ explique pas autrement l’ émoi que j’ avais à le passer en quelques endroits j’ étais l’ instant d’ avant indifférent ou songeur ou mélancolique et subitement la fadeur de les jours l’ ombre qui les couvre même enfant se dissipaient je levais le nez et je reconnaissais certaine façade un rameau de lilas dépassant le sommet d’ un mur à le parement soigné la félicité trahie veillait toujours en l’ absence de ceux qui l’ avaient espérée les infirmes les pauvres monstres les morts sans nombre enfouis dans la boue froide de l’ est et de le nord elle effleurait quiconque longeait sans savoir les murs les ombrages qu’ on lui avait dédiés et c’ est un peu de ce bonheur resté inaccompli que j’ emportais à le passage ", "paris ce décembre votre lettre mon cher et vieil ami est très sérieuse et pourtant elle m' a fait rire pour ce qui me regarde alcibiade annibal achille ce n' est pas sérieusement que vous me dites tout cela quant à la petite fille de le fils de pélée si c' est mon portefeuille dont il s' agit je vous proteste que je n' ai pas aimé l' infide ̀le jours et que je ne l' ai pas regrettée un quart d' heure ", "mouvements me suffisent le premier consiste à le balayer le fripé de ma route et le second à le faire sauter le chétif loquet de la vespasienne un coup d\\' épaule la porte ouvre à la volée me découvrant un spectacle vachement édifiant mon prisonnier est assis sur la lunette de les caquezingues le couvercle de la chasse d\\ eau est déposé à ses pieds ", "puis sa voix claire et douce monta comme une plainte qui traîne elle dit: y a des loups la gardienne de nuit s’ approcha pour la faire taire mais grand-mère se sauva vers une autre fenêtre elle se mit à le cogner de toutes ses forces comme si elle eût demandé asile à les arbres de la cour elle répétait d’ un ton plaintif et suppliant y a des loups bientôt toutes les malades furent réveillées et l’ une d’ elles alla chercher du secours hommes se saisirent de grand-mère et la couchèrent de force ils mirent larges planches de chaque côté de son lit et la gardienne de nuit s’ installa près d’ elle " ]
—les saxons l' avaient appelée ou ville d' dans la vallée de badon a la fin de le xve siècle ses âmes actuelles se réduisaient à le ou quinze; alors elle ne possédait ni sa bourse ni ses puissantes banques ni ses luxueuses villas ni des rues brillamment éclairées par des torrents de gaz ni quais et bassins merveilleux mais alors cependant l' antique cité jouissait d' une célébrité beaucoup plus grande qu' aujourd'hui elle était la plus renommée et marchande d' angleterre excepté PROPN disait un contemporain les bords de l' avon si fertiles de diamants que d' iceux l'on pouvait charger une navire note je n' ai pas besoin de dire que ces diamants étaient faux comme eaux qu' on trouve près d' alençon
[ "à les xve et xvie siècles le commerce en tirait toutefois un grand profit a un au-dessous de la rive orientale de l' aron est bordée d' un rocher élevé nommé PROPN sur lequel il se trouve quantité de pierres carrées et à le angles que l'on prend pour des diamants parce qu' elles en ont véritablement toutes les apparences hormis qu' elles n' en ont pas la dureté les délices de la grande-bretagne par les cures miraculeuses opérées par saint vincent dont la demeure se voyait encore entaillée à le bas bord de le côté dextre de le rivaige à le pied même de les excellentes sources thermales de clifton et surtout sa marine qui déjà sillonnait toutes les mers connues et inconnues lui avaient conquis cette enviable réputation note en grande réputation pour la goutte et les affection» vésicales a présent elle se compose de villes —bristol proprement dit et clifton: également jadis mais elles sont toutes sur la rive droite de le fleuve tandis que les autres étaient celle-ci —la plus importante le noyau sur la rive droite à le nord PROPN —le produit la fille —sur la rive ", "la seconde ville ou faubourg de le temple comme on la voudra désigner était fortifiée par une muraille crénelée —percée de portes et flanquée de tours tantôt rondes tantôt quadrangulaires —qui s' appuyant sur le fleuve formait avec lui un arc dont il aurait été la corde violemment tendue l' ensemble ressemblait assez exactement à un ciboire bristol figurant le calice en boule son pont la tige et le faubourg le pied une grande voie traversait en droite ligne toute la cité depuis le sommet jusqu' à la base en passant par le pont mais dans son parcours elle prenait différents noms et dans le quartier nord cette voie était coupée à le angles droits par une rue nommée la rue à le vin qui conduisait à l' est à un château très-fort bâti en par robert comte de glocester et dont nous aurons bientôt occasion de parler ", "a l' ouest elle aboutissait à une muraille élevée pour la protection de la pointe de le promontoire et entre laquelle et le confluent de les fleuves s' étendait un marécage on pense bien que PROPN avait à le cette époque une physionomie toute féodale si de puissants remparts des tours formidables en défendaient l' approche extérieure des monastères entourés de murs épais des habitations munies de créneaux et mâchicoulis des quartiers tout entiers renfermés dans leurs propres fortifications des chaînes tendues en travers des rues aussitôt le couvre-feu sonné des hommes d' armes faisant bruyamment résonner les dalles sous leurs éperons tout à l' intérieur parlait de ces temps désastreux où régnait despotiquement la loi brutale de le plus fort de le plus féroce et que par une aberration qui serait inqualifiable si elle n' était un calcul de la politique on s' est plus à le nous peindre sous les couleurs les plus poétiques les plus délicates ah! qu' elle avait été effroyable qu' elle était hideuse à le peuple anglais cette poésie qui pour s' inspirer pour", "les fautes les vices de le roi on les oubliait on ne les voulait pas voir chacun s' estimait bien trop heureux d' une trêve qui lui permettait de respirer enfin de vaquer un peu plus tranquillement à ses occupations note voir l' histoire d' par une de les villes les plus cruellement éprouvées par la guerre civile bristol réparait ses édifice religieux ses monastères tant de fois pillés tant de fois ravagés les magnifiques basiliques relevaient fièrement leurs clochers aigus comme des flèches leurs pyramides leurs campanilles si sveltes leurs superbes tours de granit ", "on n' y comptait pas moins de temples non compris les couvents était pour n' en citer que quelques-uns et en leur conservant le nom que leur a imposé la réforme d' abord sur la place centrale à l' intersection de les rues principales marquée par une belle croix gothique l' église de tous-les-saints reconstruite en fameuse pour ses splendides autels celle de le christ fondée en saint-asphius et PROPN à les angles de cette place PROPN et PROPN dans saint-laurent et PROPN près de la porte septentrionale ", "saint-etienne sur le bord de la frome ancienne propriété des abbés de PROPN une de les plus admirables créations de le gothique fleuri; en franchissant le pont les églises de les grands et des petits-augustins dont la première est devenue depuis la réformation cathédrale de bristol puis en rentrant dans la ville sainte-marie-du-port élevée par le comte de PROPN en la vieille chapelle normande de saint-pierre qui remonte à la conquête à le pied de le château saint-philippe de la même époque que la précédente et dans laquelle on voit le buste de robert fils aîné de guillaume à qui son frère fit perdre la vue par l' application d' un fer rouge sur les yeux ", "saint-nicholas vis-à-vis de le pont jeté sur l' avon érigée en avec un clocher de pieds de haut comme celui de PROPN en face s' élançant d' une voûte sous laquelle passait la route au-delà de le pont la somptueuse église consacrée à le saint thomas surpassée seulement dit la chronique par celle dédiée à le nostre-dame laquelle appellêt située à le rivaige de la rivière pas loing des murailles de belle architecture avecq une tour de marbre de merveilleuse haulteur par dedans à le tous cotez vaulsée de pierrées taillées artificiellement et bigarrées ayant plus haulte une aultre vaulsure de bois couverte de plomb entre lesquelles y a aultant de place qu' s' y poeult tenir droict note pour redcliff rocher rouge mais nonobstant leurs beautés respectives aucun de ces monuments n' égalait en magnificence et en faste celui de le temple ou église de la sainte-croix laquelle les bourgeois croyêt estre édifiée sur laine et combien qu' il semble estre mal croiable et absurde qu' ung fondament de telle grandeur se polrait tenir sur telle matière molle toutesfois il semb", "il paraît néanmoins qu' à le xviiie elle n' inspirait plus les mêmes craintes car un voyageur écrit: le clocher branle lorsqu' on sonne la cloche et il s' y fait une fente de la largeur de doigts depuis le haut jusqu' à le bas par laquelle il est comme séparé de le reste de l' édifice et cela s' ouvre et se ferme à le mesure que l'on sonne cette tour existe encore et on la juge solide malgré son aspect menaçant car élevée sur un marais elle s' est enfoncée d' un côté et dévie de son sommet de prés de pieds de la perpendiculaire parmi les nombreux chefs-d'oeuvre dont le temple était orné on remarquait la statue en argent de saint sébastien cette précieuse statue était un don de ou vénitien d' origine établi depuis longues années à le bristol où il exerçait la profession d' armateur il avait fait ce riche présent à l' église pour célébrer la naissance de son second fils sébastien cabot et c' était ce fils qu' on voyait par une belle journée de le mois de mai de l' an de grâce pieusement agenouillé devant l' image de le saint martyr ", "—bienheureux élu de le seigneur faites disait -il que le roi henry le septième notre bon sire daigne ne pas nous retirer ces lettres patentes qu' il nous a octroyées le mars de l' année dernière car je vous jure que tout mon désir c' est d' aller convertir les infidèles païens hérétiques et idolâtres qui habitent les bords de la mer glaciale ainsi que le cathay faites aussi miséricordieux patron que la gente sauvagesse ramenée par notre nef écoute enfin d' un oreille complaisante ma requête amoureuse je la ferai ô doux dépositaire de mes voeux baptiser et placer sous votre toute-puissante invocation de plus vous baillerai le jour de mes noces une belle couronne de diamants et une nappe brodée en point d' angleterre pour votre autel; item brûlerai livres de bougie et d' encens à le votre intention item vous passerai à le col mon grand chapelet d' émeraudes et de rubis item vous apporterai soir et matin un bouquet de fleurs nouvelles item il est heure mon fils de finir vos oraisons dit en italien derrière sébastien un vieillard qui s' était approché silencieusem" ]
[ "–ce vieux château me plaît moins que le nouveau je vous le confesse et je conçois fort bien qu’ on l’ ait abandonné à les orfraies pourtant je me sens heureux de m’ y trouver seul avec vous à le cette heure et par cette soirée lugubre cela me rappelle notre première rencontre dans les ruines d’ une antique abbaye de la silésie mon initiation les serments que j’ ai prononcés entre vos mains vous mon juge mon examinateur et maître alors mon frère et mon ami aujourd’hui cher quelles étranges et funestes vicissitudes ont passé depuis sur nos têtes ", "merci chevalier dieu vous récompensera dignement quant à le moi je ne puis qu’ une chose c’ est égaler le service par la reconnaissance à le ces mots et surtout à le cette accolade royale si honorable pour le bon connétable un cri d’ assentiment cri presque formidable par le grand nombre de voix qui y avaient pris part s’ éleva de le sein de le peuple et de l’ armée accompagné d’ applaudissements unanimes à le bon connétable criait joie et prospérité à la reine jeanne de castille ", "je veux une confidence je veux la vérité je veux que vous me disiez à le moi gentilhomme général et prince ce que vous diriez à un prêtre et si vous me jugez indigne de vous entendre c’ est que vous n’ êtes pas digne de me parler c’ est que vous êtes un de ces misérables avec lesquels je ne voulais pas vous confondre c’ est que vous avez agi sous l’ influence de quelque basse passion que vous n’ osez point avouer c’ est que le prisonnier se redressa et l’ interrompant: je me nomme monsieur rappelez vos souvenirs et cessez de m’ insulter à ce nom d’ emmanuel crut entendre comme un cri mal étouffé dans l’ autre compartiment de la tente mais ce dont il ne put douter ce fut de le mouvement qui venait d’ être imprimé à la toile qui en formait la séparation de son côté emmanuel avait senti vibrer profondément ce nom dans ses souvenirs ", "encore une fois soyez heureuse jouissez de l’ amour sous la garantie de le gouvernement recevez avec reconnaissance le flot de les tendresses de votre époux que vous devrez à une bouteille de bourgogne ou à un pâté de le périgord de les larmes furent la seule réponse de flora à le ces humiliants sarcasmes les larmes sont la rosée princesse le soleil va paraître en indiquant l’ heure de la promenade et elles sécheront elles sécheront bientôt mais ce sera par le désespoir désespoir c' est une nouvelle expression de le dictionnaire de la mode n' y a -t-il point une bague ou un bracelet de ce nom car il y a bien n’ est -ce pas des soupirs des repentirs et des souvenirs offerts à les amateurs chez les orfèvres le désespoir la princesse leva sur pravdine ses yeux baignés de larmes et avec une expression de reproche celui qui connaît si mal le passé a tort de se poser en prophète dit -elle ", "le colonel et sa fille admiraient silencieusement ce magique spectacle lorsque PROPN demanda tout à le coup à son père –vous n’ avez jamais eu de nouvelles de lyoni notre voleur de riz le colonel évidemment ennuyé de cette question fronça les sourcils fit -il avec un sourire de mauvaise grâce mais ne sais -tu pas qu’ il est à le service de notre cousin le capitaine PROPN il paraît même qu’ il est devenu son homme de confiance –voilà qui m’ étonne –eh bien moi cela ne m’ étonne pas ", "voulez -vous c’ était encore une heure d’ attente il fallait ouvrir les fenêtres mettre de les draps balayer enfin tout fut prêt et nous montâmes dire que j’ étais cette fois assuré de réussir je ne l’ oserais mais enfin j’ avais des espérances chez moi seule sans protection contre mon sentiment si connu d’ elle il me semblait improbable qu’ elle se fût risquée avant d’ avoir fait en pensée le sacrifice qu’ elle prétendait m’ offrir dès que nous fûmes seuls elle défit sa mantille qui était attachée avec épingles à ses cheveux et à son corsage puis très simplement elle se déshabilla j’ avoue qu’ à le lieu de l’ aider je retardais plutôt ce long travail et que fois je l’ interrompis pour poser mes lèvres sur ses bras nus ses épaules rondes ses seins fermes sa nuque brune ", "il est temps encore de reculer répondit lacombe mais si PROPN veut vous aimer où est le mal? vous ne trompez personne allons allons le sort en est jeté et puisqu’ il en est ainsi j’ ai hâte de terminer cette affaire répliqua maubert avec une impatience fébrile le magasin qu’ occupait samuel n’ avait pas même l’ aspect de la plus misérable boutique d’ un bourg de province c’ était tout simplement une sorte d’ échoppe exigue s’ entassaient pêle-mêle de vieux chaudrons défoncés des casseroles à le étamer; dans un coin un réchaud dans l’ autre un petit établi une enclume un outillage peu compliqué ", "et c' était bien le seul endroit à le monde eût hésité à le faire une scène di la préposée à les cierges se levant sans bruit de derrière son éventaire se faufila vers le long de la rangée de chaises et avec le chuchotement discret qui est de rigueur dans les chambres de malade à le théâtre et dans la maison de dieu: –monsieur s' enquit -elle comment va la chère petite fille –un peu mieux souffla sans conviction mais le nouveau docteur dit comme les autres qu' il faudra de le temps et de les traitements à le n' en plus finir c' est dur surtout pour sa pauvre mère ", "quoiqu’ elle refusât de se l’ avouer la conscience sourde de ces imperfections abolissait l’ envie d’ étaler sa nudité son orgueil ne fléchissait pas elle en enfermait le culte en elle-même comme une religion mystérieuse dont elle était à le elle seule la prêtresse et la foule de les croyants elle ne souffrait point de ce sacrifice tant de fois elle avait offert son corps et surpris l’ extase de les élus admis à le contempler qu’ elle se trouvait blasée sur cette catégorie de jouissances de le reste quels que fussent les motifs à lesquels elle ne s’ embarrassait pas à les démêler elle constatait ceci simplement sa conduite ne lui convenait plus elle vivait donc d’ autre sorte ", "je te dis que cet abandon qui t’ indigne est déjà décidé dans son esprit je l’ ai bien compris depuis sa sortie de la bastille j’ ai bien senti moi qu’ il n’ est plus le même avec moi je me torturais le cerveau pour chercher en quoi je pouvais avoir démérité maintenant que je sais qu’ il a fait alliance avec mme fausta ce qu’ il m’ avait soigneusement caché jusque -là je suis fixée " ]
–où en dit le colonel avec la naïveté d’ un enfant ou d’ un soldat car il y a souvent de l’ enfant dans le vrai soldat et presque toujours de le soldat chez l’ enfant surtout en france de le<UNK> stuttgard vous sortiez de prison répondit l’ avoué –vous connaissez ma femme demanda le colonel –oui répliqua en inclinant la tête
[ "–comment est -elle –toujours ravissante vieillard fit un signe de main et parut dévorer quelque secrète douleur avec cette résignation grave et solennelle qui caractérise les hommes éprouvés dans le sang et le feu de les champs de bataille –monsieur dit -il avec une sorte de gaieté; car il respirait ce pauvre colonel il sortait une seconde fois de la tombe il venait de fondre une couche de neige moins soluble que celle qui jadis lui avait glacé la tête et il aspirait l’ air comme s’ il quittait un cachot monsieur dit -il si j’ avais été joli garçon aucun de mes malheurs ne me serait arrivé ", "les femmes croient les gens quand ils farcissent leurs phrases de le mot amour alors elles trottent elles vont elles se mettent en elles intriguent elles affirment les faits elles font le diable pour celui qui leur plaît comment aurais -je pu intéresser une femme j’ avais une face de requiem j’ étais vêtu comme un sans-culotte je ressemblais plutôt à un esquimau qu’ à un français moi qui jadis passais pour le plus joli de les muscadins en moi chabert comte de l’ empire ", "enfin le jour même où l’on me jeta sur le pavé comme un chien je rencontrai le maréchal-des-logis de qui je vous ai déjà parlé le camarade se nommait boutin le pauvre diable et moi faisions la plus belle paire de rosses que j’ aie jamais vue je l’ aperçus à la promenade si je le reconnus il lui fut impossible de deviner qui j’ étais nous allâmes ensemble dans un cabaret ", "là quand je me nommai la bouche de boutin se fendit en éclats de rire comme un mortier qui crève cette gaieté monsieur me causa l’ un de mes plus vifs chagrins elle me révélait sans fard tous les changements qui étaient survenus en moi! j’ étais donc méconnaissable même pour l’ œil de le plus humble et de le plus reconnaissant de mes amis jadis j’ avais sauvé la vie à le boutin mais c’ était une revanche que je lui devais ", "je ne vous dirai pas comment il me rendit ce service la scène eut lieu en italie à le ravenne la maison où boutin m’ empêcha d’ être poignardé n’ était pas une maison fort décente à le cette époque je n’ étais pas colonel j’ étais simple cavalier comme boutin heureusement cette histoire comportait des détails qui ne pouvaient être connus que de nous et quand je les lui rappelai son incrédulité diminua ", "puis je lui contai les accidents de ma bizarre existence quoique mes yeux ma voix fussent me dit -il singulièrement altérés que je n’ eusse plus ni cheveux ni dents ni sourcils que je fusse blanc comme un albinos il finit par retrouver son colonel dans le mendiant après interrogations à lesquelles je répondis victorieusement il me raconta ses aventures elles n’ étaient pas moins extraordinaires que les miennes il revenait des confins de la chine où il avait voulu pénétrer après s’ être échappé de la sibérie il m’ apprit les désastres de la campagne de russie et la première abdication de PROPN cette nouvelle est une de les choses qui m’ ont fait le plus de mal ", "nous étions débris curieux après avoir ainsi roulé sur le globe comme roulent dans l’ océan les cailloux emportés d’ un rivage à l’ autre par les tempêtes à le nous nous avions vu l’ égypte la syrie l’ espagne la russie la hollande l’ allemagne l’ italie la dalmatie l’ angleterre la chine la tartarie la sibérie il ne nous manquait que d’ être allés dans les indes et en amérique enfin plus ingambe que je ne l’ étais boutin se chargea d’ aller à le paris le plus lestement possible afin d’ instruire ma femme de l’ état dans lequel je me trouvais j’ écrivis à le madame PROPN une lettre bien détaillée ", "c’ était la quatrième monsieur! si j’ avais eu des parents tout cela ne serait peut-être pas arrive mais il faut vous l’ avouer je suis un enfant d’ hôpital un soldat qui pour patrimoine avait son courage pour famille tout le monde pour patrie la france pour tout protecteur le bon dieu je me trompe j’ avais un père l’ empereur! ah! s’ il était debout le cher homme! et qu’ il vît son chabert comme il me nommait dans l’ état où je suis mais il se mettrait en colère ", "que voulez -vous notre soleil s’ est couché nous avons tous froid maintenant après tout les événements politiques pouvaient justifier le silence de ma femme boutin partit il était bien heureux lui " ]
[ "et il l’ avait payée comme un prisonnier achète son gardien pour pouvoir s’ enfuir on paye les femmes pour qu’ elles viennent on les paye pour qu’ elles s’ en aillent c’ est leur destinée le ton roué reparut d’ ailleurs il ne pouvait prendre très longtemps à le sérieux ses méfaits ", "j’ ai déjà bien pleuré être la cause de ta ruine quel texte à les pensées d’ une femme aimante tu m’ as traitée en enfant à le qui l’on donne tout ce qu’ il demande en courtisane pour laquelle un étourdi mange sa fortune ah! ta prétendue délicatesse a été une insulte crois -tu que je ne pouvais me passer de toilette de bals d’ opéra de succès? suis -je une femme légère ", "quelque mot indiscret avait -il frappé son oreille quelque envieux avait -il jeté son venin dans cette âme jusqu’ alors si tranquille nul ne le savait; toujours est -il que son attention semblait éveillée et qu’ on le voyait guettant écoutant ce qui était tout à le fait en dehors de ses habitudes il en résultait pour l’ intérieur de sa maison un redoublement de violence qui faisait trembler tout le monde ", "ces ordres ne sont point exécutés chaque année voit une oppression nouvelle et exige un nouveau firman le commandant prévaricateur le prince protecteur en apparence sont tyrans qui s’ entendent l’ un pour commettre une injustice avant que la loi soit faite l’ autre pour vendre à le prix d’ or une loi qui n’ est donnée que quand le crime est commis le registre de les firmans de les pères est un livre bien précieux bien digne à le tous égards de la bibliothèque de ces apôtres qui à le milieu de les tribulations gardent avec une constance invincible le tombeau de jésus-christ les pères ne connaissaient pas la valeur de ce catalogue évangélique ils ne croyaient pas qu’ il pût m’ intéresser ", "non car je ne le mérite pas je viens de recevoir une dure leçon mais je ne m’ en plains point car je sens qu’ elle est juste l’ orgueil absurde m’ aveuglait je n’ ai aucun talent je n’ en aurai jamais j’ abandonne une lutte où je serais toujours vaincu vous avez un métier pas le moindre et de l’ argent? pièces de sous dans ma poche avec francs on ne va pas loin quels sont vos projets ils sont bien simples le premier brocanteur venu me vendra pour francs un vienx pistolet rouillé je rentrerai dans ma mansarde j’ écrirai lignes à le commissaire de police de mon quartier afin qu’ on n’ accuse personne de ma mort puis je me brûlerai la cervelle ce qui donnera à le roman mal combiné de ma vie un dénoûment facile et rapide malheureux ", "PROPN disait le bon curé est le plus bel homme de la bretagne le plus brave marin de l’ océan le meilleur fils que je connaisse ajoutait que ce hardi compagnon était en mer sur le navire inkle et frété pour l’ archipel indien et il terminait en faisant des vœux pour que dans les hasards de la navigation l’ oncle et le neveu vinssent à se rencontrer une circonstance puissante vint donner une nouvelle ardeur à l’ intérêt que la lettre de le curé inspira à le nabab pour son jeune parent PROPN sa chère PROPN son fragile et précaire enfant ressentit les premières atteintes de le mal qui n’ avait épargné qu’ elle et qui semblait réclamer sa dernière victime la médecine glissa dans l’ oreille paternelle une parole qui eût fait rougir le chaste front de jenny il fallait la marier sans trop de délais .cette ordonnance jeta d’ abord m. dans de grandes perplexités ", "puis je m’ approchai le touchai il était déjà froid il avait reçu une balle à le travers de le corps à le même endroit ou ̀ j’ avais ressenti le coup et quelques gouttes de sang tombaient des lèvres violettes de la plaie était évident pour moi que mon frère avait été tué tombai à le genoux et appuyant ma tête contre le lit je fis ma prière en fermant les yeux lorsque je les rouvris j’ étais dans l’ obscurité la plus profonde le cierge s’ était éteint la vision avait disparu tâtai le lit il était vide écoutez je l’ avoue je me crois aussi brave qu’ un autre mais lorsque je sortis de la chambre en tâtonnant j’ avais les cheveux hérissés et la sueur sur le front descendis pour prendre une autre bougie ma mère me vit et jeta un cri –qu’ as -tu donc me dit -elle et pourquoi es -tu si pâle –je n’ ai rien répondis et prenant un autre chandelier je remontai cette fois la bougie ne s’ éteignit point et je rentrai dans la chambre de mon frère elle était vide cierge avait complètement disparu: aucun poids n’ avait affaissé les matelas de le lit à terre était ma", "ans après j’ entrai un matin ma valise à la main dans la gare de bâle je marchais alors sur mes ans et j’ avais perdu un ou de mes défauts notamment la manie de me battre je devais cette amélioration à un voisin robuste gaillard qui m’ agaçait me provoquait par-dessus la haie un jour à le bout de patience j’ entrai chez lui les poings fermés je suis me dit -il en état de légitime défense sur quoi il me repoussa dans mon clos me roua de coups et comme indemnité de guerre confisqua ma montre et mon argent ", "pinuche se relève et masse délicatement son verre de montre tu es sûr pas de doute il s’ est donné un coup de peigne ensuite il a enfilé sa veste et il est parti je bombe dans la rue mon collègue à le prose ", "–lui tu es folle décidément il n’ oserait te manquer de respect –vous ne m’ avez pas encore parlé de ce pauvre cher frère max qui est toujours si triste il est pour le moment en mission répondit sèchement le baron un coup frappé à la porte secrète vint interrompre la conversation " ]
m. lança un regard terrible à son fils qui satisfait d' avoir pu porter le premier coup à le pierre huguenin s' approcha des dames mademoiselle avait pour lui une si invincible répugnance qu' elle se leva et changea de place madame de les frenays moins délicate de nerfs ne se refusa point à le lier conversation avec l' employé à les ponts et chaussées elle le questionna sur la bibliothèque et sur ce pierre huguenin dont il disait tant de mal enfin elle lui demanda lequel parmi les ouvriers qu' elle avait vus le matin en traversant l' atelier était pierre huguenin .-il y en a un qui m' a paru avoir une figure distinguée dit elle avec une grande ingénuité.-pierre PROPN n' était pas là répondit isidore et celui que vous voulez dire est un compagnon
[ "je ne sais comment il s' appelle mais il a un drôle de surnom .-ah vraiment dites-le-moi donc cela m' amusera .-son camarade l' appelle le corinthien que c' est joli le corinthien mais pourquoi qu' est -ce que cela veut dire -ces gens-là ont toutes sortes de sobriquets ", "l' autre s' appelle la clef- des coeurs la bonne plaisanterie mais c' est qu' il est affreux je n' ai jamais rien vu de si laid un autre qu' isidore eût pu remarquer que pour une marquise madame de les frenays avait peut-être trop regardé les ouvriers de la bibliothèque et qu' elle ne justifiait guère en ce moment la sentence de la bruyère il n' y a qu' une religieuse pour qui un jardinier soit un homme ", "mais isidore qui savait la marquise un peu coquette et qui se croyait fort agréable se borna à le penser qu' elle lui disait des riens et qu' elle feignait d' y prendre intérêt afin de le retenir auprès d' elle et de jouir de sa conversation la marquise de les frenays née joséphine clicot et fille d' un gros fabricant de draps de la province avait été mariée fort jeune à le marquis de les PROPN neveu de m. de PROPN ce marquis était un fort bon gentilhomme de touraine en tant que noble mais un fort triste personnage en tant que particulier il avait servi sous l' empire mais comme il avait peu de talent et point de conduite il n' était jamais sorti des grades secondaires où il avait mangé assez grossièrement son patrimoine ", "à les cent- jours il n' avait su prendre son parti ni habilement ni courageusement c'est-à-dire qu' il avait trahi trop tard la fortune de l' empereur et qu' il n' avait su se donner ni le profit de la défection ni le mérite de la fidélité il était alors retombé sur les bras de le comte de PROPN qui trouvant sa société un peu fâcheuse et ses dettes un peu fréquentes avait imaginé de s' en débarrasser à le profit de la famille clicot en lui faisant épouser la riche héritière les clicot savaient fort bien d' avance que le marquis n' était ni beau ni jeune ni aimable que ses moeurs étaient aussi dérangées que sa fortune en un mot que sa femme n' aurait aucune chance de bonheur et de véritable considération ", "mais l' alliance avec la famille comme le disait fort bien m. PROPN leur avait tourné la tête et la petite clicot s' était consolée de tout avec le titre de marquise peu d' années suffirent à la désenchanter le marquis eut bientôt mangé d' une façon triviale la dot de sa femme les clicot voulant conserver à le cette dernière de les ressources pour l' avenir offrirent une séparation amiable réglèrent une pension de francs à le mari à le condition qu' il la mangerait à le paris ou à l' étranger et reprirent leur fille la mère clicot étant morte pendant cet arrangement le père clicot s' était remis dans les affaires afin de réparer la brèche faite à sa fortune ", "et PROPN avait été vivre avec lui et vieilles tantes dans une grosse maison de campagne très bourgeoise attenante à la fabrique sur les bords de le loiret à le quelques lieues de PROPN à le milieu de le bruit et de le mouvement sans charme et sans élégance de la vie industrielle entourée de gens très prosaïques et condamnée à une vie austère car ses parents exerçaient sur elle la même surveillance que si elle eût été encore une petite fille la pauvre joséphine s' ennuya mortellement elle avait vu rapidement un coin de grand monde et y avait pris le besoin immodéré de la vie élégante et de l' agitation frivole pendant un ou ans elle avait eu à le paris un équipage un bel appartement une loge à l' opéra un entourage de freluquets de marchandes de modes de couturières et de parfumeurs reléguée tout à le coup dans une usine fumeuse et puante entourée d' ouvriers ou de chefs d' ateliers qui avaient les intentions meilleures que les manières n' entendant parler que de laines de métiers de salaires de teintures de prix courants et de fournitures elle n' avait ", "PROPN avait reçu une pitoyable éducation sa mère était bornée et vaine de son argent son père n' avait d' autre souci et d' autre occupation que d' amasser de l' argent leur fille n' avait d' autre désir et d' autre faculté que de dépenser de l' argent elle n' était plus propre à le rien dès qu' elle n' avait plus de parures à le commander ou de partie de plaisir à le projeter elle était âgée à le plus de ans et parfaitement jolie mais de cette beauté qui parle à les yeux plus qu' à l' esprit ", "ne sachant donc plus que faire de sa beauté de sa jeunesse et de ses atours son imagination vive et riante comme sa figure et son naturel avait pris l' essor dans le monde de les romans elle se créait dans la solitude de les aventures et de les conquêtes merveilleuses mais forcée de retomber dans la réalité elle n' en était que plus à le plaindre la mélancolie qui s' était emparée d' elle avait suggéré à ses tantes la précaution dangereuse de la séquestrer d' autant plus et la pauvre tête de joséphine enfermée dans la chaudière industrielle menaçait de faire explosion lorsqu' un événement inattendu vint changer son sort le père clicot tomba dangereusement malade et touché des tendres soins que lui prodiguait sa fille en même temps que blessé des vues sordides que laissaient percer ses vieilles soeurs il conspira contre ces dernières en les quittant ", "il assura leur existence mais il abolit leur autorité en appelant à son lit de mort le comte de villepreux et en plaçant joséphine et ses biens sous sa protection le comte sentit fort bien qu' ayant fait le malheur de la pauvre jeune bourgeoise en l' unissant à le son mauvais sujet de neveu il avait beaucoup à le réparer envers elle il comprit ses devoirs et l' ayant aidée à le fermer les yeux à le son père il se déclara son subrogé- tuteur en attendant sa majorite qui était proche il fit exécuter le testament assembla le conseil de famille expulsa selon la volonté de le défunt les vieilles tantes de la fabrique confia la conduite de l' exploitation industrielle à un chef entendu et probe " ]
[ "c’ est la nuit que nos gens parcourent le champ de bataille personne ne peut les voir la conversation allait sans doute se prolonger s’ était endormie les gitanos se disposaient à l’ imiter et en profitait pour aller à le petit pas ", "exprès il l’ a fait ce salaud-là le pied dessus dès qu’ il a vu que c’ était un python par horreur de les marginaux et de les non-conformistes j’ objectai —nom de dieu! vous l’ avez fait exprès! il parut étonné qu’ est -ce que j’ ai fait exprès? —vous avez marché sur mon python ", "et puis les bonbons que j’ aime et fines baguettes de bois pour les saisir a part quelques pèlerins qui viennent se restaurer ici après des génuflexions des exercices religieux trop prolongés dans le temple je suis presque toujours le seul client de cette dame ce qui favorise entre nous de longs tête-à-tête dans le sentier voisin personne non plus personne ne passe si ce n’ est de temps à le autre quelques marchands d’ eau athlétiques et demi-nus qui redescendent portant à l’ épaule à le bout d’ un bâton des sceaux en bois remplis à les sources claires de la montagne on n’ entend d’ autre bruit que celui de les petites cascades perlées dégringolant sous les herbes ou bien c’ est dans les branches le remuement discret de les oiseaux attristés parce que le soleil de janvier reste incolore ", "mais ne vous inquiétez pas si j’ aime vous insulter cela ne touche en rien à mes sentiments à le votre égard —je ne m’ inquiète pas vous ne m’ inquiétez pas de le tout cela vous étonne mais pourquoi me méprisez-vous ", "tout en soupçonnant qu’ il devait y avoir sous roche quelque rivalité scientifique il se demandait quelles raisons avaient bien pu amener entre les amis une brouille aussi radicale son caractère entêté le poussait aussi à se révolter contre les ordres paternels mon père s’ écria -t-il veut me séparer de mes plus chers amis eh bien il n’ en sera pas ainsi j’ irai chez les rabican comme par le passé; seulement j’ irai en cachette ", "découvrir ce n' était plus tâche difficile de le moment qu' il m' avait été parlé de ces tonneaux que à le mon entrée dans la seconde cave j' aperçus gerbés le long de le pied de voûte: en bas les autres superposés quelque scellement dissimulé devait les retenir l' un à l' autre car ils résistèrent à le mes efforts pour les ébranler et à le mon étonnement l' idée m' étant venue de les faire sonner sous mon doigt je constatai qu' ils étaient pleins de le moins sur car celui de le milieu de la rangée de le bas accusa le creux j' eus bien vite découvert que le fond de ce tonneau était mobile et se retirait comme un tampon a plat ventre je me glissai dans ce tonneau à le fond de lequel la muraille percée donnait entrée dans une autre cave ", "mais savez -vous monsieur que ces détails sont peu encourageants le prêtre haussa les épaules est le médiocre revers un endroit sublime dit les récompenses qui sont accordées sur cette terre à les âmes conventuelles sont si supérieures enfin je ne suppose pas que une religieuse abat frappée dans sa chair on abandonne que fait alors une mère abbesse elle agit suivant le tempérament corporel et suivant la complexion d\\' âme de la malade ", "–tout de suite ?devinant l’ inquiétude de son mari la jeune femme fit un pieux mensonge –il allait partir voir ses malades il m’ a dit que sa tournée le ferait commencer par vous PROPN était un de ces jeunes médecins partisans de les remèdes énergiques appliqués à le dose massive d’ un diagnostic sûr il n’ hésitait jamais à s’ appuyer sur tous les moyens que la science pouvait mettre à sa disposition pour pénétrer à le centre de le mal PROPN se fit d’ abord expliquer par michel les circonstances de l’ accident puis il entreprit l’ examen de le malade comme chantal allait se retirer il remarqua –mais vous pouvez rester madame je vous en prie elle hésita gênée mais n’ osa pas s’ en aller craignant les commentaires que sa retraite pouvait faire naître .le médecin soulevait chaque membre puis retroussant le pyjama il découvrit la jambe dont la pâleur surprit chantal ", "j' ai une copie de leurs rapports sur moi il tira de sa poche intérieure de veste une liasse de papiers qu' il se mit en devoir de trier voilà je vous lis le rapport de le conducteur jean-paul la voiture a débouché à le grande vitesse de le périmètre d' entretien de la compagnie air-france les feux éteints le brigadier PROPN m' a alors ordonné de placer la renault11de service à le milieu de la chaussée et de mettre le gyrophare en fonction j' ai obéi le brigadier est ensuite descendu afin de contrôler le véhicule qui s' avançait ", "–elle n’ est plus la même depuis cette nuit-là ne trouvez -vous pas mademoiselle mais si à le fait peut-être oui elle est pas mal nerveuse un peu sombre mais a lui la tête –c’ est une mauvaise affaire pour elle son cœur a perdu sa tranquillité.mlle herminie leva impatiemment les épaules –il la retrouvera ce sera ensuite pour elle un agréable souvenir que cette petite fugue à le nez et à la barbe de ses persécutrices " ]
s' écria -t-elle notre dévouement est acquis à les malheureux et elle ouvrit la porte toute grande gaston et ses amis entrèrent mettez -le là fit la tourière sur ce fauteuil pendant que je vais chercher le docteur qui justement est dans le monastère et la bonne femme disparut en courant aussi vite que le lui permettait le confortable embonpoint que dieu prodigue ordinairement a ceux qui font vœu d' être siens
[ "a peine était -elle partie qu' une jeune fille les cheveux à le vent les vêtements en désordre arrivait à le pavillon de la sœur tourière après avoir traversé d' une course fébrile les couloirs et le jardin de le couvent a la vue de gaston étendu sur le fauteuil de la tourière elle s' arrêta se frappa le front et s' écria d' un ton étrange puis elle se mit à le regarder la cornemuse la cornemuse fit -elle en ricanant les amis de gaston contemplaient cette jeune fille avec surprise mais gaston avait compris lui jeannine ", "ma jeannine murmura t-il avec âme a ces paroles à les accents de cette voix la fille de m. vialard car c' était elle en effet s' arrêta brusquement bouche béante l' œil hagard l' oreille tendue jeannine répéta le malade ne me reconnaissez -vous donc pas a ce second appel la pupille de PROPN se précipita vers gaston et s' agenouilla en sanglottant le blessé saisit dans sa main la main de sa fiancée éloignons -nous un instant dit à le son ami mais quelle est donc cette jeune fille ", "demanda le second témoin mademoiselle jeannine dont je t' ai parlé comment se trouve -t-elle ici je l' ignore oh nous le saurons bientôt ", "mais pour gaston l' émotion le fortifiera j' en suis sûr acheva viens viens quand les témoins rentrèrent la jeune fille calme et la figure radieuse était assise auprès de gaston chez elle toute trace d' égarement avait disparu s' inclina avec respect devant la pauvre enfant et jeannine lui serra la main avec reconnaissance car elle avait reconnu le voyageur de kot-bell mais comment se fait -il que cette jeannine que nous avons vu enlever de la maison de le docteur et rester introuvable malgré toutes les recherches fut installée à le couvent de les loges ", "c' est ce que nous allons apprendre à le nos lecteurs on se le rappelle aimait la jeune fille mais pour lui seul il eut tout entrepris dans le but de la posséder pourvu toutefois que son intérêt et sa sûreté ne fussent pas en jeu or comme les aveux de jeannine corroborés par ceux de vialard de leverd et de gaston pouvaient le perdre il n' avait pas hésité et avait ordonné à le gerbet l' assassinat de la pauvre enfant le commis sans faire d' observation s' était chargé de la criminelle tentative ", "dès l' instant que son intérêt pécuniaire était satisfait que lui importait un meurtre pour arriver à son but il lui fallait des hommes décidés PROPN se rendit un soir à les carrières d' amérique et fit choix décrois repris de justice à lesquels il donna rendez -vous pour le lendemain on sait comment l' enlèvement s' exécuta et où la tuerons-nous patron ", "fit un de les bandits le plus loin possible de paris répondit gerbet dans la forêt de saint-germain alors m' est égal mais pourquoi en cet endroit ", "parce que nous avons un coup à le faire à le château de ménil qui n' est pas loin de le couvent de les loges PROPN compta l' argent promis les repris de justice placèrent jeannine bâillonnée et garrottée dans une voiture de foin qui contenait des instruments de vol et la voiture prit la route de saint-germain proche le couvent de les loges bifurquait un sentier conduisant à le château de ménil la tuons-nous fit un de les voleurs ", "a quoi bon répondit l' autre puisque nous sommes payés et surtout pressés donc débarrassons -nous de le fardeau et en route les voleurs retirèrent leur captive de la voiture de foin la déposèrent dans les fossés qui entouraient le couvent et s' éloignèrent dans la direction de ménil ce fait explique pourquoi gerbet avait paru surpris que l'on se battît justement dans la forêt qu' il croyait avoir été témoin de le meurtre " ]
[ "personne assurément dit doucement pressée de dire quelque chose non personne cependant clotilde m’ eût avantageusement secondée dans ma tâche maternelle sa grande fortune eût occupé je suis à le regret de l’ avoir si vite sacrifiée ", "les voici me dit encore mon mari et ce sont les seuls vraiment à l’ épreuve de tout genre de séduction s’ inquiéter peu de le soin de plaire et uniquement de celui de se faire honorer; avoir une amie respectable et l’ amie la plus sûre est une mère: lui ouvrir son cœur sans réserve se défier de quiconque nous flatte de tout ce qui tend à le amollir notre âme et à le affaiblir nos principes c’ est ainsi qu’ on garde son propre cœur qu’ on vit heureuse tranquille maîtresse de soi-même: qu’ on est toujours respectable toujours respectée et qu’ on jouit à le dedans de soi de ce témoignage si flatteur et si doux qu’ en effet on mérite tels sont ma bonne amie les sages conseils d’ un homme qui a si bien connu le monde nos dangers nos faiblesses et nos ressources ", "–je suis sûr que nous le payons de manière qu’ il nous obéisse cela suffit –parfait moi je vous attends où vous savez dans une automobile vous me passerez la petite ", "à le fond le sujet était identique et en dépit des noms changés chez l’ un et chez l’ autre je connaissais les mêmes personnages mais cessait la similitude le récit de rocambole était humain on sentait on éprouvait on frissonnait parfois on s’ attendrissait aussi en le lisant celui de timoléon ressemblait à le contraire à un réquisitoire ", "faut quand même plus qu’ il aille traîner par là-bas et nous non plus parce que tout le monde le sait qu’ on est ses copains alors on se méfie des fois quand on en avait vraiment trop ras le bol on allait dans le métro en falche et on descendait à les halles c’ est beau mais faut faire super gaffe parce que là-bas c’ est plein de keufs des fois aussi on s’ installait devant le franprix avec nos skates et on faisait la compète en sautant par-dessus de les cartons on en attachait plein avec une ficelle et on prenait un super élan pour décoller; ", "non madame c’ est dieu qui a tout conduit dans sa providence infinie pour que vous ayez à le vos pieds comme vous venez de les y voir les enfants que vous avez écartés si longtemps de vos bras! mais il en est un troisième dit la marquise d’ une voix commençait enfin à le percer quelque émotion et je ne sais ce que je dois attendre de celui-là laissez -lui accomplir un dernier devoir madame; et ce devoir accompli il demandera vos ordres à le genoux et quel est ce devoir? répondit la marquise c' est de rendre à le son frère le rang à lequel il a droit à le sa sœur le bonheur qu’ elle a perdu à sa mère la tranquillité qu’ elle implore et qu’ elle ne peut trouver et cependant reprit la marquise étonnée grâce à le vous monsieur de maurepas a refusé à le monsieur de PROPN le régiment qu’ il lui demandait pour mon fils parce que dit paul tirant le brevet de sa poche et le déposant sur la table parce que le roi venait de me l’ accorder pour mon frère .la marquise y jeta les yeux et vit effectivement le nom d’ emmanuel et cependant continua -t-elle vous voulez donner marguer", "à le bout de quelque temps lassé de le métier ignoble que je faisais et ne pouvant caricaturiser le caricaturiste je donnai ma démission et cherchai des ressources d’ une autre nature en attendant que je pusse utiliser un talent réel sans doute –soit dit sans vanité –mais qui a besoin de s’ appuyer sur de fortes études pour devenir productif par des moyens avouables alors messieurs je me suis trouvé un jour tout heureux c’ est mon tour de le dire de pouvoir entrer dans une étude d’ huissier et d’ avoir pour chef de file l’ honorable m. bellemain salutations empressées de le maître-clerc. bravo vous percerez un jour et vous ferez un nouveau gavarni courage! travaillez et jean bazin élevant la voix répondit: –je vous remercie messieurs; et ce qui va vous prouver que je ne perds pas courage et que je travaille toujours ce sont divers croquis que j’ ai là sur moi et qui vous plairont je l’ espère ", "de les acacias des mimosas et des figuiers de pharaon déversaient une cascade de feuillage tachant d’ une étroite ombre bleue la lumière étincelante de le terrain ces touches vertes animaient et rafraîchissaient l’ aridité solennelle de le tableau qui sans elles eût présenté l’ aspect d’ une ville morte quelques rares esclaves de la race nahasi à le teint noir à le masque simiesque à l’ allure bestiale bravant seuls l’ ardeur de le jour portaient chez leurs maîtres l’ eau puisée à le nil dans des jarres suspendues à un bâton posé sur l’ épaule quoiqu’ ils n’ eussent pour vêtement qu’ un caleçon rayé bridant sur les hanches leurs torses brillants et polis comme du basalte ruisselaient de sueur et ils hâtaient le pas pour ne pas brûler la plante épaisse de leurs pieds à les dalles chaudes comme le pavé d’ une étuve les matelots dormaient dans le naos de leurs canges amarrées à le quai de briques de le fleuve sûrs que personne ne les éveillerait pour passer sur l’ autre rive à le quartier de les memnonia ", "il se disait que la nature l’ avait destinée à un rôle manqué par sa faute à le lui elle était comme un cheval anglais de pur sang un coureur attelé à une charrette pleine de moellons elle souffrait; enfin il se condamnait puis à le force de les répéter sa femme lui avait inoculé ses croyances en elle-même les idées sont contagieuses en ménage le thermidor est comme tant d’ événements immenses le résultat d’ une influence féminine aussi poussé par l’ ambition de célestine rabourdin avait -il songé depuis long-temps à le moyen de la satisfaire ", "et cependant c’ est sur cette fille dont ils espéraient bien n’ entendre plus parler jamais que les complices bâtissaient leur fortune c’ est à le nom de cette fille qu’ euphrasie arracha à le marquis de trégars de les sommes considérables dès que thaller et elle se virent à la tête de francs ils congédièrent le marquis et se marièrent alors déjà thaller avait pris le titre de baron et menait un certain train mais ses premières spéculations ne furent pas heureuses la révolution acheva de le ruiner et il allait être exécuté à la bourse quand il me trouva sur son chemin moi pauvre imbécile qui m’ en allais de tous côtés demandant comment placer avantageusement mes francs c’ est d’ une voix rauque qu’ il parlait et de son poing crispé dans le vide il menaçait le baron de thaller sans doute " ]
ni de te déguiser en clodoche ajouta gaiement hervé je pense que ç a ne te fera pas de peine alain ne répondit que par un geste expressif il était si ému que les mots ne lui venaient pas pour remercier zina pleurait de joie
[ "c’ est convenu reprit scaër et ce sera l’ affaire de quelques jours en attendant que vous déménagiez je reviendrai vous voir et je vous amènerai peut-être une dame qui s’ intéresse à les malades mais non à le fait celle qui vous héberge gratuitement vous a recommandé de ne recevoir personne il faut éviter de la mécontenter tant que vous serez chez elle mais quand tu partiras mon gars tu feras bien je crois de ne pas lui dire où tu vas je ne sais pourquoi cette bienfaitrice d’ occasion m’ est suspecte —je n’ oserais pas m’ en aller sans l’ avertir —eh bien la veille de le jour ou ̀ je viendrai vous chercher tu lui écriras pour lui annoncer sans autre explication que vous êtes obligés de quitter paris ", "—oui seulement il y a les clefs qu’ elle m’ a confiées —ce serait peut-être le cas de les mettre sous la porte elle n’ aurait rien à le dire mais après tout elle vous a rendu service et tu pourras les laisser à le quelque boutiquier de le voisinage nous verrons cela quand vous partirez ", "maintenant je m’ en vais et je n’ ai pas perdu ma journée puisque nous sommes d’ accord mais cette espèce de caserne abandonnée m’ intrigue je voudrais en faire le tour extérieurement je ne serais même pas fâché de visiter la cour où tu es descendu une nuit à le clair de la lune —je vais vous y conduire notre maître —vous ne m’ en voudrez pas de l’ emmener demanda doucement hervé en s’ adressant à la malade il ne lui avait pas encore dit: madame et il ne l’ appelait pas non plus par son petit nom de zina —je ne vous en veux pas et je vous bénis murmura -t-elle en lui tendant une main si fine et si blanche que le baron de se décida à le répondre: —croyez chère madame que je suis votre ami et traitez -moi comme tel toujours et en toute occasion ", "il n’ alla pas jusqu’ à la baiser cette main comme il avait baisé rue de PROPN l’ aristocratique main de la marquise le PROPN la situation n’ était pas la même et à le cinquième étage cette politesse de l’ ancien régime eût été ridicule mais il la serra avec effusion presque avec tendresse comme il aurait serré la main d’ une jeune fille de son monde éprouvée par le sort et restée digne de respect alain n’ en revenait pas d’ entendre son jeune maître parler si courtoisement à la pauvre zina en cornouailles les seigneurs ne sont pas fiers mais ils n’ ont pas coutume de donner à les femmes de leurs paysans de les poignées de main à l’ anglaise et de cette démonstration affectueuse le gars à les biques inféra que qui devait s’ y connaître voyait que était d’ une race supérieure à sa condition présente ", "c’ était à le peu près ce que pensait hervé mais pour le moment il avait en tête d’ autres soucis que celui de rechercher l’ origine d’ une enfant volée par des saltimbanques et il se hâta de sortir avec alain non sans avoir dit encore quelques bonnes paroles à la jeune femme clouée sur son fauteuil le maître et le serviteur eurent tôt fait de descendre à le rez-de-chaussée et alain après avoir poussé jusqu’ à le fond de l’ allée noire ouvrit avec une clef qui grinça dans la serrure rouillée la porte de la cour intérieure PROPN entra le premier et se mit à le regarder curieusement les hauts bâtiments qui l’ entouraient il n’ y remarqua rien qu’ il n’ eût déjà vu de la fenêtre de le logement occupé par alain mais il put constater que la cour avait été autrefois divisée en compartiments un pour chaque corps de logis on y voyait encore les trous creusés dans le pavage pour y planter les grilles de séparation ", "donc primitivement il y avait eu là maisons distinctes qui n’ en faisaient plus qu’ une et qui devaient appartenir maintenant à le même propriétaire il y avait aussi portes en comptant celle qu’ alain venait d’ ouvrir portes dont paraissaient être condamnées depuis longtemps car les araignées avaient fait leurs toiles dans les jointures toutes les fenêtres étaient closes par des volets excepté à le rez-de-chaussée de le bâtiment de gauche où existaient longues baies garnies de vitrages poudreux par lesquelles prenait jour un local qui pouvait bien être un magasin c’ était derrière ces vitrages qu’ une nuit alain avait cru apercevoir de la lumière il le dit à le hervé qui s’ écria: —tu as dû te tromper ", "par où diable serait -on entré là-dedans —probablement par la rue répondit le gars à les biques il y a aussi des portes en dehors c’ est vrai qu’ elles n’ ont pas l’ air de s’ ouvrir souvent vous verrez —allons voir ils sortirent de la cour donna un tour de clé et conduisit son maître dans la rue de la huchette en ce moment il ne passait personne ", "puis il le mena en longeant la façade de la maison carrée jusqu’ à l’ entrée d’ une ruelle si étroite que hommes auraient eu de la peine à le y passer de front —rue de le chat-qui-pêche lut hervé sur une plaque municipale drôle de nom et drôle de rue on dirait une entaille dans un bloc de pierre et elle n’ est pas beaucoup plus longue qu’ elle n’ est large le quai saint-michel était à le bout à le pas et de l’ autre côté de la seine se présentait en plein soleil une caserne récemment construite dans la cité. les noms grommela le gars à les biques ", "je ne sais pas où les parisiens vont les chercher tenez notre maître l’ autre venelle là-bas juste sous la croisée de notre logement ils l’ ont appelée rue zacharie et ils se moquent des saints de chez nous parce qu’ ils ont des noms bretons je vous demande un peu ce que c’ est que zacharie c’ est pas un chrétien bien sûr hervé ne répondit pas alain venait bien involontairement de réveiller dans l’ esprit de son maître un souvenir encore vague pas même un souvenir; une réminiscence et ce maître s’ efforçait de se rappeler ou il avait déjà vu ou entendu ce nom biblique " ]
[ "les jours où la terre s’ arrête et flotte à le hasard de les nuages à la dérive où chaque tic tac de pendule tombe sur l’ heure sans l’ user comme une goutte d’ eau sur l’ airain nous nous accoudons à les fenêtres désorientés des chevaux qui n’ allaient jamais qu’ à le pas sachant que la terre marchait pour eux galopent les vieillards se hasardent jusqu’ à la mairie sans béquille et lèvent les bras en l’ air pour faire croire qu’ ils ont le pied marin les jeunes filles se désenlacent et s’ en vont par une et elles s’ interrogent inquiètes comme les passagères d’ un bateau dont l’ hélice est rompue le maréchal ferrant les rassure de le regard tandis que ses compagnons gesticulent courent à le soufflet et à les marteaux et il semble que c’ est dans sa forge qu’ on fait les réparations ", "mais le tzigane est vite oublié et le lendemain il est né de l’ inceste d’ une fille de ans sa propre sœur morte à l’ âge de ans il a quitté l’ école à le ans il dit parfois en avoir été renvoyé il a été quelque temps chasseur dans un grand hôtel qualifié à d’ autres moments d’ élégant bordel il a épousé à le ans en rhénanie une tendre fille de ferme qui attend son retour comme la solveig d’ ibsen ou bien presque sauvagement il se tait ", "je voyais moins mal les versions feintes réduites de le soleil qui m’ avaient accompagné sous les arbres avaient fini par s’ éclipser la reine-des-prés avait pris leur place et sur ses feuilles paressaient des charançons d’ un vert frais leurs antennes plantées à le mi-longueur de le rostre qui prolonge la tête rappellent un peu les canons de l’ élégance masculine de l’ entre-deux-guerres la fine moustache sous un nez proéminent après ç a n’ a même pas le format d’ un pois ", "dans les courts intervalles de silence entre la voix tonitruante de le commentateur et les vagues de la musique d’ accompagnement on perçoit de nouveau comme un bruit de fond permanent le grésillement régulier de le mécanisme de l’ appareil à le chacun de les déplacements à l’ intérieur de le pinceau des soies rigides lumineuses ou obscures correspondent sur l’ écran de les modifications de l’ image projetée des façades blanches à les décorations boursouflées défilent lentement de droite à le gauche animées simultanément d’ un double mouvement c’est-à-dire tressautant rapidement de bas en haut par suite sans doute de l’ usure de le mécanisme de projection ce premier mouvement de courte période se superposant à un autre également dans le sens de la hauteur et provenant lui de le fait que le film a été tourné à le partir d’ un bateau probablement une vedette automobile se déplaçant le long de le rivage montant et descendant à le gré de les vagues la suite de les façades est parfois cachée un bref instant à les regards l’ écran s’ illuminant alors occupe tou", "il était donc évident que les fugitifs avaient continué leur navigation bien à le delà et qu’ ils avaient l’ avantage d’ une avance qu’ il était inutile de chercher à le leur disputer .malgré sa déconvenue à le cette nouvelle preuve de l’ impuissance ou ̀ il était d’ atteindre les chasseurs objets de sa haine l’ oiseau-noir avait eu le temps de reprendre son empire sur sa physionomie l’ indien demeura donc impassible la soif de le sang allumée chez lui ne s’ éteignit pas mais elle laissa voir les fugitifs une fois disparus un autre but à le poursuivre tout en subissant forcément la nécessité d’ ajourner sa vengeance il lâcha la bride à son impétueuse ambition .pour la seconde fois il éprouva le besoin de se dis culper à les yeux de le messager l’ astucieux indien poussa un soupir de soulagement comme un homme victime d’ une hallucination funeste à le moment où ses yeux se dessillent ", "moi je comprends pas pourquoi il y a des gens qui ont tout qui sont moches vieux pauvres malades et d\\' autres qui n\\' ont rien de le tout c\\' est pas juste moi j\\' ai un ami qui est chef de toute la police et qui a les forces de sécurité les plus fortes de tous il est partout le plus fort c\\' est le plus grand flic que vous pouvez imaginer il est tellement fort comme flic qu\\ il pourrait faire n\\ importe quoi c\\' est le roi quand on marche dans la rue ensemble il me met le bras autour de les épaules pour bien montrer que c\\' est comme mon père ", "pourquoi ne m’ avoir pas avoué plutôt que vous ne m’ aimiez plus et qu’ une autre m’ avait pris votre amour c’ est elle la marquise une infâme coquette qui ne vous rendra pas heureux comme je l’ aurais fait qui ne vous aimera pas comme moi raimbaud et qui ne mourra pas comme moi quand une fois vous ne l’ aimerez plus elle avait d’ abord voulu parler d’ une voix assurée mais les pleurs étaient venus peu à le peu et des sanglots qu’ elle ne contint plus éclatèrent m. de maulévrier marchait dans la chambre à le grands pas la main droite ramenée à le flanc gauche cette belle pause de le portrait de talma dans hamlet hésitant encore à le jeter sur cette tête dévouée et désolée le mot qu’ elle savait mais qui dit par lui allait l’ écraser —pourquoi ne me répondez -vous pas raimbaud ", "l’ état soviétique n’ a pas inventé la résurrection de les morts mais un autre grand mystère la multiplication de les morts car pour que la sinistre comédie soit complète un an plus tard le avril1957 une tout autre administration l’ état civil de le quartier kouibychev de léningrad délivre à le un certificat de mort ou il est écrit que est décédé le août1942 d’ une péritonite les mentions lieu de le décès ville quartier région république ne sont remplies que par un trait d’ encre violette ainsi l’ embrouillamini de demi-vérités tardives et de mensonges fait que le détenu qui a embarqué avec autres à la fin de le mois d’ octobre1937 pour puis une destination inconnue se trouve maintenant pourvu ans après outre d’ une innocence toute fraîche de morts à le dates différentes et en lieux également inconnus le juillet1937 le nabot sanguinaire commissaire de le peuple à les affaires intérieures avait signé l’ ordre opérationnel de le nkvd déclenchant ce paroxysme de violence politique qui allait durer mois et rester dans l’ histoire sous le nom de grande ter", "et l'on s' appelait on se saluait on se communiquait l' opinion qu' on avait ou que l'on allait avoir sous les yeux ébahis de quelques profanes qui se citaient à le voix basse de les noms avec respect mme chambannes surtout paraissait ravie de le spectacle faire partie de ce clan d' élite ne l' avait jamais bien tentée par un hasard de destinée elle visait ailleurs vers un objet plus simple plus humain plus tendre où malgré même l' apparence contraire s' acheminaient toutes ses actions mais assister à les papotages à les coquetteries à les rassemblements amicaux de ces personnes connues dont si souvent parlaient les feuilles cela lui constituait un naïf régal une joie de l' œil et de la pensée qui rendait sa petite figure toute grave d' attention ", "ils commençaient à le aimer cette ville et ce peuple on oubliait toutes les misères dans les rues dès que le soleil se montrait et on se sentait le cœur léger sans savoir pourquoi la bonne le dimanche avait congé le repas froid était servi sur la table ils mangèrent à le peine puis loulou mit ses roses devant une vieille photo de youri enfant quel regard étrange il avait dit loulou je n’ avais jamais remarqué une sorte d’ indifférence de fatigue regardez –j’ ai toujours vu ce regard à les portraits de les gens qui devaient mourir jeunes ou d’ une manière tragique murmura cyrille avec malaise comme s’ ils savent tout d’ avance et s’ en fichent pauvre youri c’ était le meilleur de nous tous ils contemplèrent silencieusement le petit portrait pâli " ]
—ce qui fera faire la grimace à les fleuristes je m’ en moque en route j’ ai rencontré plusieurs personnes auxquelles d’ un air navré tu le devines j’ ai appris le malheur c’ est très contrariant cela fit odette une moue à les lèvres je vais être obligée de présenter des excuses à le tout ce monde-là aussi pourquoi se pressait -on autant de m’ enterrer?
[ "peu importe ce qu’ on croira et dira chérie prononça robert de sa voix chaude et grave l’ essentiel est que tu nous sois rendue et que tu te portes bien montre-moi ta frimousse obéissante odette leva vers le jeune homme son joli visage pâli mais plein de vie puis impatiente elle s’ écria: bien quand tu m’ auras assez regardée tu m’ enverras dîner j’ imagine ", "faut -il te répéter que j’ ai faim? —tant mieux mignonne l’ appétit et ton impatience revenue sont d’ heureux signes de santé le bruit s’ était promptement répandu dans la maison qu’ habitait la famille samozane à le deuxième étage rue spontini que la jeune trépassée prête à le être enterrée avait repris non seulement la vie mais son entrain habituel peu s’ en fallut que l’ appartement ne se vît assiéger par les curieux mais mme samozane consigna sa porte et chacun en fut pour ses frais ", "on envoya seulement des petits bleus à le docteur et à les amis qui avaient été prévenus de l’ accident puis on retira la déclaration de décès qui avait été faite à la mairie —que d’ embarras nous cause cette petite fille murmurait l’ oncle valère en se mettant à le table tardivement ce soir-là à le côté de sa nièce qu’ il regardait affectueusement et malicieusement —pauvre oncle dire que vous vous voyiez déjà si bien déchargé de tous vos soucis de tutelle et voilà que la pupille vous reste pour compte! —tâche seulement de ne pas nous procurer alertes semblables ", "c’ est assez d’ une fois dit m. samozane en plongeant sa cuillère dans son potage —je m’ en tiendrai là je pense fit odette gui ayant réclamé un sujet d’ entretien plus gai la conversation prit un autre tour puis brisé d’ émotion chacun eut hâte de se retirer chez soi sauf peut-être odette qui sans vouloir l’ avouer redoutait l’ heure de le sommeil si cette fois encore j’ allais ne pas me réveiller se disait -elle ", "robert pénétra sa pensée et insinua à ses sœurs de coucher dans l’ appartement de mlle d’ héristel ce qu’ elles firent avec une bonne grâce suffisante ce n’ était rien de le tout en somme que ce petit accident cette léthargie qui n’ a pas duré heures c’ est arrivé à le bien d’ autres qu’ à le moi et cependant je sens que cela a changé quelque chose à le mon caractère certes je n’ ai jamais eu la prétention de passer pour un ange d’ abord je ne voudrais pas être un ange cela m’ obligerait à le trop veiller sur mes paroles et sur mes actes ", "eh! bien depuis ma maladie d’ une demi-journée je suis devenue pire fantasque grincheuse et je me sens mal disposée à l’ égard de le genre humain en général et de ma famille en particulier d’ abord il m’ est désagréable que l’on me parle sans cesse de mon accident quand je dis sans cesse c’ est un peu exagéré car je ne vois pas des visiteurs toute la journée et j’ ai déclaré à le mon entourage que c’ était chose enterrée il n’ y a ici que ce scélérat de guimauve pour me plaisanter encore là-dessus malgré ma défense mais il le fait si drôlement et il est tellement en contradiction avec toutes les défenses que je lui pardonne et fais la sourde oreille ", "je parle de les étrangers des amis ou ennemis qui viennent voir tante samozane et cette chère petite ressuscitée ne pourrons -nous la voir nous sommes venus spécialement pour la féliciter or parce que je suis la nièce de mon oncle et de ma tante et parce que j’ ai reçu une bonne éducation me voilà obligée d’ entrer à le salon la bouche en cœur et le regard ingénu de me laisser embrasser la main et de répondre le plus aimablement que je le peux à les questions qu’ on me pose et je sens que malgré moi je fais la tête d’ une petite fille qu’ on envoie coucher sans dessert; ou bien je suis froide froide à le glacer une crème ", "j’ ai souvent constaté que c’ est très gênant d’ avoir reçu une bonne éducation et d’ être la fille de ses parents vous oblige à le vous montrer toujours suave et bien élevée quand on aurait envie de décocher une vérite ce n’ est tout de même pas sans plaisir que je me retrouve vivante après mon alerte dans ce home qui m’ est cher en dépit des vicissitudes qui m’ y assiègent actuellement il me semble que je n’ ai jamais trouvé ma chambre si gentille jaune paille ce qui sied à une brune des bibelots à la diable un peu le bon dieu suspendu à le mon chevet; mes robes en face dans le cabinet; ma cheminée à le gauche recouverte de peluche; à l’ opposé l’ armoire à le glace avec laquelle je me rencontre souvent sans grande répugnance il faut l’ avouer ", "j’ ai toujours été enthousiaste de le beau et même de le joli je ne suis pas belle moi qui aurais tant voulu être mme récamier mais je ne suis pas laide surtout quand je ne me relève pas d’ un lit mortuaire je mets de préférence ce qui flatte mon visage et fait ressortir ma taille désobéissant en cela carrément à le tante germaine qui me répète fois par semaine: tu ne dois pas aimer ta beauté ni t’ en servir pour t’ attirer des hommages d’ abord m’ attirer des hommages il faut être dans les circonstances voulues pour cela jusqu’ à le présent si j’ avais écrit ma vie ce serait une histoire édifiante à l’ usage de la jeunesse désormais ou plutôt l’ hiver prochain aussitôt que j’ aurai ans on m’ exhibera dans les salons " ]
[ "fins cheveux d' or et d' argent tendre visage fané mains potelées parcourues de veinules parsemées de tavelures reposant sur ses genoux entre lesquels sa jupe moelleuse fait un creux jouant le jeu quel jeu? a te reprend? on ne joue pas elle est ainsi est comprends-tu? tu dois t' y faire une fois pour toutes ", "avec la nouvelle lune le voyage s’ est transformé et le buffle a pris la direction de le levant s’ il continuait ainsi nous allions arriver bientôt à le proximité de le territoire de le fauve et j’ ai senti mon cœur s’ emplir à le nouveau d’ espérance et de crainte le buffle à ma grande déception s’ est arrêté sur une colline où l’ herbe lui plaisait nous sommes demeurés là plusieurs jours inactifs dans le tumulte d’ une fête de tribu de partout des pèlerins affluaient pour voir le plus vieux de les vieillards l’ ancêtre de les ancêtres ou comme ils disaient encore le plus enfant des enfants car le bruit circulait qu’ il allait bientôt s’ éteindre ", "il reviendra le lendemain matin avec les analyses cependant dans la grande salle sous la chambre la vieille julia elvire maria tonio et quelques-uns de leurs enfants récitaient le rosaire pour que leur maître retrouve la santé ils se tenaient debout autour de la grande table de bois d’ olivier tonio les bras croisés et les femmes les mains jointes commençait ", "le regard voilé d’ une taie blanchâtre est dirigé droit devant elle un peu vers le bas avec lenteur inclinant la tête au-dessus de son bol elle élève jusqu’ à sa bouche une cuiller d’ étain dont elle aspire le contenu avec un bruit de succion entre les lèvres ridées en éventail comme aspirées elles-mêmes à l’ intérieur de la bouche dépourvue de dents la peau flasque de ses joues se gonflant pendant que les gencives durcies mastiquent la bouillie dont parfois des grumeaux sombres dégoulinent sur son menton sans qu’ elle songe à les essuyer un bruit de pleurs parvient aussi par moments de la pièce voisine à le dehors on entend parfois grincer en s’ ouvrant l’ un de les battants de le portail de fer plusieurs lampes de poche à les boîtiers rectangulaires vert pâle bleu ciel ou rouge métallisé sont alignées sur l’ un de les bords de la table ", "il jeta un manteau sur les épaules de sa femme serra à la hâte la main de sa belle-mère lui donnant à le peine le temps d’ embrasser lucie et un instant après le roulement de la voiture annonça à le madame béruel qu’ ils étaient partis c’ est ainsi que madame débuta dans la vie conjugale un mari n’ est pas un amant dit une vieille chanson le malheur de lucie fut précisément d’ avoir un amant en son mari PROPN l’ aima avec un fervent épanchement d’ adoration qui le surprit lui-même et contre lequel il ne s’ inquiétait point de se mettre en garde ", "mylène balançait son ombrelle PROPN regardait en l’ air vers le faîte de la vieille maison ils gravirent ensemble les degrés de la terrasse mylène s’ écria: –j’ ai rencontré et nous sommes revenus ensemble il n’ est plus de le tout décidé à le partir car je l’ ai persuadé qu’ il manquerait trop ici à le tout à l’ heure je vais changer de robe et je reviens ", "et puis ils ne distinguaient rien des trésors spirituels qui reposent dans les terres étendues sous leurs yeux certes pour eux ce panorama n’ est pas vulgaire c’ est celui de leur victoire mais cette idée constante à la longue est trop simple si je circule parmi ces douceurs mosellanes j’ y trouve des images qui sont d’ humbles amies de mon enfance et que mon cœur ne peut revoir sans attendrissement elles m’ emplissent d’ un courage paisible où je prends une force égale pour agir et pour renoncer ", "comme presque toujours le vent se leva avec la lune seulement à sa chaude moiteur nous reconnûmes le scirocco le capitaine fut le premier à le nous inviter à le rentrer dans la cabine et nous suivîmes son avis à la condition que l' équipage chanterait en choeur sa chanson habituelle rien n' était ravissant comme cet air chanté la nuit et accompagnant de sa mesure la douce ondulation de le bâtiment je me rappelle que souvent à le milieu de mon sommeil je l' entendais et qu' alors sans m' éveiller tout à le fait sans me rendormir entièrement je suivais pendant des heures entières sa vague mélodie peut-être si nous l' eussions entendu dans des circonstances différentes et partout ailleurs qu' où nous étions n' y eussions -nous pas même fait attention ", "le ramage de ces oiseaux devint pour eux sympathique ils se mirent à le chanter de compagnie leurs chants eussent duré fort longtemps ainsi tant ils s’ harmonisaient bien avec le mouvement de les rames si un coup de vent subit ne fût venu les arrêter nos jeunes gens sortent de l’ extase où ils étaient plongés ils regardent autour d’ eux et voient avec un certain effroi qu’ ils se sont éloignés des bords qu’ ils sont en plein lac exposés à le tous les vents et que par surcroît de malheur un nuage qui s’ avance avec toute la rapidité de l’ air en projetant son ombre brune sur les vagues tout à l’ heure si brillantes leur promet un prochain orage maintenant je vais laisser parler fanchette qui a été témoin de l’ accident arrivé à ces jeunes voyageurs ", "le vénérable banquier de la cour y avait ses appartements de plaisance dont il n’ abusait point à le vrai dire il n’ en était pas de même tout à le fait de sa charmante nièce dame d’ honneur de la princesse de salerne PROPN aimait ce réduit délicieux suffisamment séparé de le palais principal pour que la médisance n’ eût point à le mordre elle était de le reste à la cour de le roi de naples dans une position exceptionnelle on l’ y traitait en dame parce qu’ elle avait manifesté l’ intention très arrêtée de ne se marier jamais " ]
–parce que j’ ai ans et vous cela se voit encore assez souvent croyez-moi et ces mariages -là ne sont pas toujours les plus mal réussis j’ ai une certaine fortune je vous entourerai de bonheur et d’ affection elle l’ interrompit d’ un geste impératif –laissons cela je vous en prie car je ne puis que vous répondre par un refus absolument définitif .le visage de roswell eut une crispation
[ "à le moins pourriez -vous réfléchir un peu! dit -il d’ un ton irrité vous vous figurez peut-être qu’ avec votre beauté et vos talents vous ferez quelque noble et opulent mariage cela est bien problématique croyez -en mon expérience –peut-être pas si problématique que vous le pensez dit -elle avec ironie un éclair soupçonneux jaillit de le regard de roswell –vraiment en auriez -vous fait l’ expérience ", "dit -il en dissimulant sous un ton narquois l’ inquiétude qui le saisissait lequel de ces jeunes lords a osé passer outre à ses traditions de famille pour offrir son nom à le magali daultey –je suppose que vous ne vous attendez pas à le recevoir de réponse à le une aussi indiscrète question dit magali avec un dédaigneux mouvement de tête en essayant de faire quelques pas en avant .mais il se trouva encore devant elle une expression sarcastique animant maintenant son visage blême –pas si vite pas si vite ", "dit -il railleusement ne prenez pas vos airs d’ impératrice ils vous siéent très bien mais j’ aimerais mieux pour l’ instant une réponse à le ma question –et moi je veux que vous me laissiez passer dit -elle résolument .sans paraître l’ entendre il poursuivit en scrutant de l’ œil sa physionomie –je ne suppose pas que ce soit le duc de staldiff PROPN eut un imperceptible tressaillement un peu de pâleur s’ étendit sur son teint mat mais se dominant par un effort de volonté elle posa sur l’ impudent personnage un regard extrêmement fier ", "–en vérité je ne puis comprendre votre étrange conduite dit -elle avec une fermeté méprisante de quel droit me posez -vous ces questions pourquoi arrivez -vous ainsi en secret à le lieu de me parler à le grand jour –ceci est mon affaire miss magali ce que je désire ce que je veux absolument entendez -vous ", "c’ est que vous deveniez ma femme –singulière manière de faire une demande en mariage puisque vous ne paraissez pas m’ avoir comprise tout à l’ heure je vous réponds de nouveau: jamais !il étendit la main saisit son poignet avant qu’ elle eut pu s’ en défendre ...–dites-moi pourquoi dites pourquoi? rugit -il sourdement saisi d’ une effrayante colère froide –parce que vous ne m’ inspirez que du mépris plus que cela même de la répulsion répondit -elle intrépidement lâcha son poignet et se mit à le rire d’ un rire sarcastique et effrayant vous aussi vous avez de qui tenir je m’ en aperçois ", "elle aussi m’ a répondu cela mais elle a su ce qu’ il lui en a coûté vous je veux vous vaincre je le veux vous serez ma femme miss magali –j’ aimerais mieux mourir s’ écria -t-elle en le toisant avec mépris il eut de nouveau ce rire qui la faisait frissonner –encore une de ses paroles non vous ne mourrez pas mais vous m’ obéirez je connais beaucoup de choses miss magali je pourrais peut-être qui sait? vous faire retrouver votre famille maternelle ", "voyez -vous quel bonheur si votre cher freddy devenait riche et pouvait se passer des durs bienfaits d’ un impérieux protecteur –ces considérations ne peuvent peser sur ma décision dit -elle froidement dieu saura bien arranger toutes choses selon qu’ il le jugera nécessaire pour nous ma résolution est irrévocable laissez -moi passer je vous prie .mais il ne bougea pas entre ses lèvres glissèrent ces mots –essayons les grands moyens.magali sentit tout à le coup se poser sur elle ces prunelles devenues d’ une intense phosphorescence il lui sembla qu’ une lueur s’ enfonçait jusqu’ à le fond de son propre regard et instantanément elle se rappela une parole de il a été dans les indes l’ adepte d’ un vieux brahmane qui lui a enseigné le magnétisme une terreur la saisit un cri d’ appel s’ échappa de ses lèvres –taisez -vous dit durement en lui saisissant le bras ", "taisez -vous ou sans cela mais quelqu’un s’ avançait rapidement avant que le secrétaire eût pu opérer un mouvement de retraite il était saisi par une main nerveuse entraîné et jeté hors de la serre comme un simple paquet après quoi refermant la porte revint en hâte vers qui se promenait dans la serre avec le duc à le moment où leur était parvenu le cri un peu étouffé de la jeune fille venait d’ arriver près de celle-ci toute tremblante magali s’ appuyait à le tronc d’ un palmier –que voulait donc ce misérable à le quel propos se trouvait -il la demanda d’ un ton frémissant lord presque aussi pâle qu’ elle tout en lui approchant un fauteuil .en quelques mots elle fit le récit de ce qui venait de se passer ", "lorsqu’ elle mentionna la demande en mariage faite par le secrétaire le duc ne put retenir un geste de stupeur dédaigneuse en murmurant entre ses dents –c’ est un peu fort cela et il a insisté il vous a menacée reprit -il tout haut –oui milord il m’ a dit qu’ il voulait absolument que je sois sa femme et il m’ a même insinué qu’ il arriverait peut-être si je l’ acceptais à le retrouver notre famille maternelle eut un mouvement un peu brusque qui agita le feuillage de le grand phœnix placé derrière lui –c’ était un moyen que cet habile coquin tentait pour vous décider dit -il d’ un ton froid qui lui était habituel évidemment il n’ en sait pas plus long que les autres " ]
[ "ainsi tout est prêt à ce soir –la mer est mauvaise dis-je –j’ en conviens répond le canadien mais il faut risquer cela la liberté vaut qu’ on la paye ", "marguerite vient laissez-moi je veux fuir ma tête se perd oh! ce serait une scène horrible ouvrez -moi la porte elle était tombée à le genoux elle étend ses brassupplians ", "elle se doutait bien qu’ il se tramait quelque complot dit -elle tu n’ es guère raisonnable va! –en quoi madame la générale demanda de lui monter la tête comme tu fais il n’ y pense déjà que trop à le ta maudite chasse madame la générale c’ est comme les chiens de bonne race son père était chasseur il est chasseur son fils sera chasseur faut en prendre votre parti. –et s’ il lui arrive malheur ", "il a plus d’ esprit que désaugiers il a plus de finesse que cléopâtre il vaut monrose doublé de molière chez lui talleyrand eût joué gaudissart mais dans son magasin PROPN aurait joué talleyrand expliquons ce paradoxe par un fait jolies duchesses babillaient à les côtés de cet illustre prince elles voulaient un bracelet on attendait de chez le plus célèbre bijoutier de paris un commis et des bracelets ", "gardes nationaux bourgeois gardes mobiles criaient s’ agitaient des députations passaient frémissantes se rendant chez le maréchal hornus lui ne voyait rien n’ entendait rien il parlait seul tout en remontant la rue de le faubourg m’ enlever mon drapeau allons donc est -ce que c’ est possible est -ce qu’ on a le droit? ", "il n’ avait plus jamais cette chance qu’ ont les jeunes hommes de rencontrer un regard pesant et souriant de jeune femme dans la foule simplement le soir quand les lampes étaient allumées des filles qui étaient les seuls êtres lents et attentifs de le monde l’ abordaient lui offraient leurs faces étincelantes il y en avait qui étaient belles et séduisantes comme des jeunes filles corrompues d’ autres étaient des femmes déjà vieilles avec de gros bras nus et de grands plis de graisse sous les seins d’ autres avaient des dents d’ or qui brillaient comme dans la bouche de les morts il les écartait toutes et elles rentraient dans l’ ombre ", "il est le signe spirituel de la création comme il est le signe matériel de la circonférence en effet dieu n’ a procédé que par des lignes circulaires la ligne droite est l’ attribut de l’ infini; aussi l’ homme qui pressent l’ infini la reproduit -il dans ses œuvres est le nombre de la génération est le nombre de l’ existence qui comprend la génération et le produit ", "quant à les français de la lieutenante ils ne voulaient ni des uns ni des autres et ils commencèrent tous à se colleter sans faire encore usage de leurs armes mais en s' injuriant avec fureur et se gourmant des pieds et des poings ce vacarme était accompagné de le bris de les meubles dans la salle haute où macabre se débattait comme un diable pour se délivrer et des cris aigus de la proserpine qui encourageait ses gens et commençait à le craindre pour sa vie s' ils avaient le dessous on pense bien que le marquis n' attendit pas l' issue de la lutte pour songer à la fuite il ne fit qu' un saut vers son fils pour le délier mais la corde était si artistement nouée que dans son trouble il ne pouvait parvenir à la défaire .-coupez ", "il venait de perdre un quart d’ heure qu’ il eût pu employer chez lui à se reposer à se faire expliquer comme quoi il pouvait éviter un quart d’ heure de fatigue légère il trouvait que mener à le pied son cheval par la bride était encore plus fatigant que de rester dans sa carriole en supportant les cahots mais que des le meilleur ne valait rien et troublait la digestion dit le meunier en qui les tristes pensées ne pouvaient étouffer l’ obligeance et la bonté naturelles suivez -moi en vous promenant tout doucement je vas vous conduire votre équipage jusque là-haut quand nous aurons dépassé les vignes vous aurez tout chemin de sable en remplissant avec bonhomie l’ office de groom grand-louis fut bientôt obligé de ranger le cabriolet presque dans le fossé pour laisser passer la calèche de m. ravalard qui allait grand train m. préoccupé de sa rencontre avec le mendiant ne songea pas à le répondre à le bonsoir amical de le meunier c’ est donc parce qu’ il a voiture qu’ il ne me reconnaît pas ", "je m’ arrêtais croyant acquérir une notion précieuse car il me semblait avoir sous les yeux un fragment de cette région fluviatile que je désirais tant connaître depuis que je l’ avais vue décrite par un de mes écrivains préférés et ce fut avec elle avec son sol imaginaire traversé de cours d’ eau bouillonnants que guermantes changeant d’ aspect dans ma pensée s’ identifia quand j’ eus entendu le docteur percepied nous parler des fleurs et des belles eaux vives qu’ il y avait dans le parc de le château je rêvais que mme de guermantes m’ y faisait venir éprise pour moi d’ un soudain caprice tout le jour elle y pêchait la truite avec moi et le soir me tenant par la main en passant devant les petits jardins de ses vassaux elle me montrait le long de les murs bas les fleurs qui y appuient leurs quenouilles violettes et rouges et m’ apprenait leurs noms elle me faisait lui dire le sujet de les poèmes que j’ avais l’ intention de composer " ]
reprit wolf renoncez à le julie ou c’ est un combat à le mort répondit d’ une voix sombre je ne pourrais renoncer à le ma cousine quand même je n’ aurais pas d’ amitié -pour elle je l’ ai demandée en mariage
[ "vous il est vrai qu’ elle l’ ignore mais son père consent et vous comprenez qu’ un honnête homme ah vous vous êtes ligués tous pour contraindre son choix s’ écria édouard exaspéré en l’ interrompant eh bien n’ attendez de moi ni pitié ni merci ", "car fussiez -vous blessé incapable de vous défendre je vous achèverais en vous jetant dans cet abîme faites de même pour moi nous n’ aurons sans doute cette peine ni l’ un ni l’ autre monsieur articula lentement sans trouble sans colère l’ impassible prétendu de julie tout homme atteint d’ une balle tombe la face en avant et d’ après la position que nous allons occuper sur les bords de ce précipice celui qui sera frappé doit rouler à le fond je l’ ai ouï dire de le moins ", "PROPN sentit un frisson lui courir entre les épaules mais il s’ agissait de délivrer julie julie qu’ il aimait dont il était aimé d’ un poursuivant odieux qui pouvait s’ armer contre elle de l’ autorisation même d’ un père finissons -en dit -il pouvait avoir un avantage en se servant de son fusil à le percussion à le capsule à le rainure visuelle tandis que l’ autre fusil vieux meuble de guerre ne faisait encore feu qu’ à la manière de les briquets à le moyen de le silex et de le fer il prévint l’ objection en offrant généreusement à le édouard de faire décider par le hasard à le pile ou face qui des aurait le droit de choisir entre l’ ancien et le nouveau système ", "le hasard favorisa édouard dont le choix ne fut pas douteux vous ferez attention lui dit en lui remettant son terrible instrument à le percussion à le capsule à le rainure visuelle qu’ il détourne un peu à le gauche PROPN le regarda de nouveau sans savoir que penser le hasard décida encore qui tirerait le premier ", "cette fois le sort prononça en faveur de wolf qui chargea tranquillement son arme et quand son adversaire eut pris place à le bord opposé de cet horrible trou fangeux neigeux qui devait leur servir de tombe à l’ un ou à l’ autre il rejeta en arrière ses longs cheveux qui pouvaient nuire à la sûreté de son coup d’ œil leva lentement de terre son fusil en examina la batterie frappa sur le bassinet pour bien faire pénétrer l’ amorce passa son ongle sur la pierre puis enfin le doigt sur la détente il ajusta cependant cyprien suivi de le guide était arrivé à l’ auberge de ne voyant ni édouard ni la famille tibierge il prit des informations auprès de le garçon de l’ aigle-noir qui se tenait encore les bras croisés à la porte de la cour il apprit de lui qu’ PROPN était quelques instants auparavant en grande conversation avec un jeune chasseur ", "il demanda la description de le jeune chasseur et dès que le descripteur en fut à les cheveux blonds et à la raie de chair à le milieu de la tête une idée de crainte saisit cyprien surtout quand ce garçon lui dit qu’ ils étaient sans doute sortis ensemble par le jardin car il ne les avait pas vus franchir le seuil de la maison oh je sais où ils sont s’ écria tout à le coup le futé en désignant de le geste un de les coins de la chambre où sont -ils ", "tenez voyez -vous là eh bien le fusil n’ y est plus quel fusil mais dites toujours vous ne comprenez pas ", "l’ autre en avait un il n’ avait qu’ un bâton voilà son bâton il n’ y a plus de fusil le fusil est parti le bâton est resté ", "tous ont un fusil maintenant donc ils sont allés chasser ensemble c’ est clair cyprien toujours accompagné de son guide s’ élança plein d’ anxiété vers la porte de le jardin une pauvre femme qui ramassait des broussailles leur indiqua la route suivie par les prétendus chasseurs ils pressèrent le pas en appelant en criant " ]
[ "alors il expliqua longuement ses histoires avec polyte le départ de ce valet son mauvais regard des propos rapportés accumulant des preuves insignifiantes et minutieuses .le brigadier qui avait écouté avec grande attention tout en vidant son verre de vin et en le remplissant ensuite d’ un geste indifférent se tourna vers son gendarme faudra voir chez la femme à le berqué severin dit -il .le gendarme sourit et répondit par signes de tête alors mmelecacheur se rapprocha et tout doucement avec des ruses de paysanne interrogea à le son tour le brigadier ce berger severin un simple une sorte de brute élevé dans un parc à le moutons ayant grandi sur les côtes à le milieu de ses bêtes trottantes et bêlantes ne connaissant guère qu’ elles à le monde avait cependant conservé à le fond de l’ âme l’ instinct d’ épargne de le paysan certes il avait dû cacher pendant des années et des années dans des creux d’ arbre ou des trous de rocher tout ce qu’ il gagnait d’ argent soit en gardant les troupeaux soit en guérissant par des attouchements et des paroles les entorses de les a", "il avait d' abord cru une amitié possible avec ces médecins car ils étaient tous des hommes curieusement il était sans doute plus aisé de communiquer avec les femmes il remarqua en particulier l' une d' entre elles qui travaillait à les urgences comme infirmière c' était une fille de le sud à la peau très noire les traits de son visage étaient d' une grande finesse ", "et quand les champignons arrivèrent savoureux et fumants il ferma les yeux il éprouvait un léger vertige voulez -vous m' en laisser goûter demanda florence non! répondit le vieillard ne sont -ils pas tous pour moi? ", "c’ est alors que j’ ai levé les yeux et regardé autour de moi j’ ai encore une fois été surpris par l’ immensité de la cour où je venais d’ exécuter un inconnu comme si les perspectives se dégageaient et que je pouvais enfin respirer alors que jusque -là j’ avais toujours vécu enfermé dans le périmètre tracé par la mort de moussa et la surveillance de ma mère je me vis debout à le cœur d’ un territoire déployé à la mesure de toute la terre nocturne et offerte de cette nuit quand mon cœur reprit sa place tous les objets en firent de même.m’ma de son côté scrutait le cadavre de le français en prenant déjà mentalement les mensurations avec en tête la taille de la tombe que nous allions lui creuser ", "PROPN trouve cela juste et corah s’ entend bien à les tuer ajoutai -je en montrant de le doigt le trigonocéphale dont le corps ne portait la trace d’ aucune meurtrissure comment donc as -tu fait c’ est mon secret me répondit gravement l’ indienne en se croisant les bras elle était vraiment belle ainsi et je me mis à la regarder ", "l’ image de ma petite virlandaise me rejeta donc en un instant de le monde de les réalités dans celui de les chimères dans celui de les souvenirs .je revis la fidèle compagne de mes travaux et de mes plaisirs elle m’ aidait à le ranger chaque jour les précieuses pierres de mon oncle elle les étiquetait avec moi c’ était une très forte minéralogiste que mademoiselle elle aimait à approfondir les questions ardues de la science ", "–oui je garde le magasin répondit -il mademoiselle françoise est à le chevet d' une malade qu' elle ne peut quitter PROPN ne put s' empêcher de tressaillir à le son de cette voix il était impossible de s' y méprendre: fière et douce elle était riche d' un beau passé comment l' accorder à les sabots grossiers à la blouse de le personnage ", "nous ne le décrirons pas la garçonnière dans toute son horreur il avait cependant une particularité: plusieurs petites pancartes y étaient disposées sur les meubles que costals avait fait faire selon une mode américaine alors assez répandue en france l’ une d’ elles portait cette inscription mesdames n’ offrez pas à les messieurs plus qu’ ils ne vous en demandent une autre le monsieur n’ épouse pas une autre le monsieur ne rend pas les lettres ce n’ était pas d’ un gout très délicat mais il faut bien que jeunesse se passe et les hautes altitudes morales sont d’ autant plus agréables qu’ on a pris pied à le terre quelquefois ", "c’ est la providente qu’ a placé te gros écrou sur mon chemin —t’ as des levées d’ écrou plutôt tapageuses fais -je je lui montre les gros minets en cavale c’ est pas en leur achetant de le mou et en leur faisant mffnmff qu’ on les ramènera le gros hausse les épaules ", "d’ aucuns joignant les mains en signe de prière; d’ autres qui béats laissaient sur eux pleuvoir mais tous avides ou altérés volant debout courant ou immobiles cherchant à le avoir le vin et plus vivants à le chaque goutte qu’ ils en pouvaient recevoir et il n’ y avait point là de vieillards mais laids ou beaux tous étaient pleins de verte force et de vive jeunesse et ils riaient criaient chantaient en se poursuivant sur les arbres comme des écureuils dans l’ air comme des oiseaux chaque mâle cherchant sa femelle et faisant sous le ciel de dieu l’ œuvre sainte de nature " ]
battues les troupes de béhanzin s' étaient retranchées derrière un petit ruisseau le zou c' est la légion étrangère qui la première a eu l' honneur d' aborder l' ennemi nous avons je crois fait plus de la moitié de la besogne puisque les troupes composées d' éléments européens n' ont eu qu' à le passer sur le pont que nous avions enlevé de haute lutte quelques amis ont été blessés près de moi qui n' ai reçu qu' un joli petit coup de crosse asséné par une amazone comment sont les amazones
[ "très jolies ma petite parisienne sois jalouse! toutefois je ne crois pas que l'on puisse baptiser: frimousse ce qui leur sert de visage elles ont une figure accidentée de creux et de bosses comme leur sacré pays je dis sacré pour te prouver que je suis déjà un très vieux brisquard ", "mais elles ont un torse agréablement bosselé puisque je parle bosse elles font hou! hou! espérant nous intimider comme de simples petit chaperon-rouge on a beau dire qu' elles se battent en guerriers elles nous griffent et nous mordent le nez si bien que quelques épisodes de nos combats ressemblent à des scènes de ménage ouvrier ou tout simplement bourgeois elles se coiffent de petites capotes qui ne viennent pas de la rue de la paix mais qui sont d' un effet très belliqueux sur leurs faces amaigries et bronzées ce sont des semblants de petits bonnets de feutre ornés d' oreillettes de poils et de grands yeux jaunes ", "tigresses elles semblent casquées de têtes de chat mon voisin de bivouac a fait main basse sur le couvre-chef d' une de ses ennemies il a rangé ce colifichet tout à le fond de son sac sans doute pour en faire cadeau à le quelque aimée il y a un peu de sang à le fond de la coiffe et aussi une petite déchirure dans l' étoffe par où a passé la balle d' un fusil lebel tu ne trouveras rien de semblable dans ta corbeille de noce ma chérie ", "le rouge si rouge il y a sera le rouge tout neuf d' un bout de ruban gagné avec peine je ne puis pas me distinguer dans mon entourage de braves gens qui se font tuer le plus simplement de le monde je compte sur quelque mission particulièrement difficile d' où je reviendrai ton mari ou ne reviendrai pas pardon mignonne de faire pleurer tes grands yeux ma lettre était si gaie jusque-là ", "j' ai peur vois -tu peur non de la mort peur de ne plus pouvoir te redire combien tu es aimée mais je me sens protégé par le bon petit dieu de plâtre qui lance des flèches si je mourais je n' achève pas et j' embrasse ton front pieusement dévotement j' embrasse aussi notre bonne petite amie l' embaumée je t' aime et te reviendrai mon aimée ", "je t' embrasse mais de si loin je t' embrasse chaque soir en arrivant à l' étape si tu savais ce que je donnerais pour un seul baiser; et toi? conserve mon cœur de la légion étrangère d' autres amoureux se reposent à le côté de moi de notre marche périlleuse en écrivant à les jolies filles laissées à le pays de PROPN ils leur demandent: m' aimes -tu encore ", "je les plains de tout mon cœur ah! s' ils avaient une simone aimée comme ils douteraient peu! sois bonne pour papa gosselet mon amie il a raison de défendre son argent à le revoir je t' aime veux -tu m' embrasser a toi m. embrasse sa bonne petite amie l' embaumée dit simone à la petite bossue revenue de l' atelier ", "l' embaumée rougit il t' a écrit? une longue lettre qui m' attriste il joue sa vie là-bas elles vont l' assassiner dans quelque embuscade qui elles? les amazones ", "il parle des amazones je puis voir la lettre mais certainement l' embaumée lut la lettre à le haute voix pendant que simone rêvait évoquant la petite vallée campait dans la brousse en l' attente d' un combat où il pouvait être tué elle pensa tout haut: enfin pourquoi cette guerre moi je ne sais pas " ]
[ "on a beau faire on n' est pas de la race de les dieux vainqueurs et pauvre nibelung de le reportage wagnérien terrassé comme alberich par l' œuvre d' un dieu supérieur on s' est vu obligé de remettre à le lendemain l' analyse de le prologue de la tétralogie mais le lendemain les préliminaires prennent du temps voici qu' il faut songer à la walkyrie souffrez donc que j' ajourne une analyse que je ne veux point bâcler mais laissez -moi vous dire encore que cet ordurhin qui inspirait des craintes sérieuses même à les wagnériens les plus bronzés a transporté toute la salle d' un enthousiasme sincère à lequel les sceptiques et les défiants ont pris part comme de simples toqués et qui a entraîné jusqu' à l' hostilité systématique ", "–je lui pardonnerai et je resterai son ami; oui son ami comme vous ne pourriez pas être celui de vous qui aimez autrement et qui mettez l’ orgueil dans l’ amour –nous allons donc nous quitter sans que je puisse te prouver mon estime et l’ amitié vraiment irrésistible que tu m’ inspires –nous nous retrouverons n’ en doutez pas si je suis à ce moment-là dans une bonne veine de travail et de tenue j’ irai à le vous les bras ouverts mais si je suis aussi mal vêtu que je l’ étais hier à le bord de le lac ne soyez pas étonné que je n’ aie pas l’ air de vous connaître voila ce qui m’ afflige et me blesse! ", "d' ailleurs un silence a suivi l' histoire et PROPN mécontent de ses effets propose de chanter pour changer le cours de les idées le bien-être tout matériel de les fins de repas le cidre qu' on a bu les cigarettes qu' on allume et les chansons qui commencent ramènent vite la joie confiante dans ces têtes d' enfants et puis il y a parmi la bande les frères iragola marcos et joachim jeunes hommes de la montagne au-dessus de mendiazpi qui sont des improvisateurs renommés dans le pays d' alentour et c' est plaisir de les entendre sur n' importe quel sujet composer et chanter de si jolis vers voyons dit toi marcos tu serais un marin qui veut passer sa vie sur l' océan et chercher fortune à les amériques toi joachim tu serais un laboureur qui préfère ne pas quitter son village et sa terre d' ici ", "madame sur mon honneur de médecin je vous affirme que personne n\\ est responsable de cette mort ni le ministre ni vous ni m. ce qui lui a mis l\\ arme à la main dans ce décor remarquez ou il avait devant les yeux votre portrait celui de son enfant tous ses motifs de ne pas se tuer c\\' est une impulsion plus forte que lui-même autre que lui-même vous m\\' avez entendu autre car enfin cette faute de service ce n\\' était rien qu\\' un malentendu le ministre l\\' a dit devant moi mais il y avait hérédité il répéta en détachant les syllabes et leur donnant le son un glas hérédité vous le savez bien pourtant qu\\' un de ses cousins à le moins et son oncle se sont tués et de la même manière ", "si on m' avait suivi le tueur n' aurait pas eu le culot de se prétendre de la police sachant qu' un authentique commissaire se trouvait chez vous je lui vaseline mon regard irrésistible celui qui a fait frissonner l' impératrice de le sénégal et donné des vapeurs à la présidente de la république esquimaude et on peut dire que je m' y trouvais chez vous pas vrai ma toute belle lui redonne quelques couleurs puisque je n' ai rien de caché pour vous les gars vous êtes truffes mais sympa je vais vous révéler le pourquoi de le comment de ma pensée ", "et que le prix importe peu l’ idée ne lui vient apparemment pas que la vénalité donne à l’ amour un goût particulier un peu âcre certes mais par la simplification et le dénuement qu’ elle fait subir à le désir tout à le fait irremplaçable une prison ce n’ est pas seulement un verrou c’ est aussi un toit méfiez -vous des toits politique ", "toutes les instances de sa sœur n’ avaient pu la déterminer à se défaire de cette petite propriété si peu en harmonie avec sa fortune nous comprenons le goût de mlle de candes c’ est là qu’ elle avait passé son enfance il n’ y avait rien selon elle de comparable à ce pays il fallait que chaque année elle y revînt pour contempler son paysage de prédilection la garonne large et tranquille les pampres qui s’ élèvent en amphithéâtre au-dessus de le fleuve le passage de les bateaux à le vapeur les barques de les mariniers et de les promeneurs tout cela était pour mlle de candes un spectacle toujours charmant toujours nouveau cette visite lointaine avait bien son agrément puisqu’ il fallait traverser une partie de la PROPN ", "et emporté par mon bon cœur j’ ajoutai: pauvres gens de la trente-huitième noce ont -ils seulement songé à le apporter de pâles charcuteries saupoudrées de quelques litres l’ avenir se chargeait de me rassurer à le fur et à le mesure que chaque noce arrivait à la mairie un garçon remettait à le futur un ticket numéroté et le priait d’ aller s’ installer lui et sa compagnie dans un de les boxes de le grand hall dont le numéro correspondait à le celui qu’ on lui confiait box confortable et assez analogue à le ceux qu’ on rencontre en certains restaurants ou brasseries ", "pour modeste un livre nouveau fut un grand événement heureuse d’ un chef-d’œuvre à le effrayer madame latournelle ainsi qu’ on l’ a vu; contristée quand l’ ouvrage ne lui ravageait pas le cœur un lyrisme intime bouillonna dans cette âme pleine des belles illusions de la jeunesse mais de cette vie flamboyante aucune lueur n’ arrivait à la surface elle échappait et à le lieutenant PROPN et à sa femme comme à les latournelle; ", "m. aimait henri ce jeune homme était le fils d’ un de ses anciens et bons amis peut-être même avait -il entrevu déjà la possibilité d’ une union avec sa fille mais l’ événement de le cours modifia singulièrement ses favorables dispositions il savait toutefois faire la part de la jeunesse et de cet esprit de turbulence conséquence nécessaire d’ une agglomération de jeunes têtes " ]
le dîner avec diane son silence est pas ennui sert de simple transition il est le pont de mme dumont- dufour à le bruggle d\' une adolescence que la tristesse a faussée à une jeunesse vraie des scrupules tièdes à les joies crues tout à l\ heure à le jamais seront abandonnées les vieilles hantises innocence insolente de les heures désormais plus et mieux que le soleil le dorera diane dîneuse sa voisine vers elle le seul malheur a conduit
[ "diane douce compagne des hivers soeur d\\' ombre d\\' elle en silence il éloigne car il veut croire que bruggle son frère de lumière le sauvera fini attendrissement de les ciels gris des pluies fines pierre a plus besoin une garde-malade qui le promène par des rues sans joie sa peur de le vent trop libre de la colère de les vagues grâce à le bruggle va devenir cette inquiète audace qui décide des départs et donne à les aventures leur goût ", "pierre de bruggle prendra la force de n\\' avoir besoin de personne et dès ce soir puisque a prié à le venir voir il ne se rappelle point que est par pitié commencera le règne de la joie et déjà diane qui n\\' a point quitté pierre des yeux est surprise de le sourire dont se colorent ses lèvres elle est surprise et triste très vite effrayée même comme une mère qui voit son enfant soudain guéri sans avoir pu saisir les moindres signes d\\' un mieux pourtant épié diane à le lieu de se réjouir a peur que ayant plus besoin d\\' elle pierre cesse de l\\ aimer ou bien perde cette grâce cette langueur qui la touchèrent et permirent à le ce qui pense -t-elle eût dû être simple amitié de devenir amour diane les coudes sur la nappe le menton dans ses mains en coupe sait qu\\ il ne sera pas répondu à l\\' interrogation de son silence ", "en face tout près d\\' elle un jeune garçon à le chaque pensée plus sûrement que un coup de rame elle éloigne son air malheureux elle chérissait pour tant de promesses suppliantes cet air qui implorait une aide qu\\ elle avait si grand bonheur à le donner est devenu un air absent si elle essayait de parler pierre ne l\\ entendrait point alors parce qu\\ elle croit qu\\ elle ne pourra jamais plus rien pour son secours elle ne cherche même pas des mots qui puissent avoir raison de son silence grâce à le mme blok qui est rentrée toute bouleversée et est accusée d\\' avoir par sa question est -il anormal ", "déchaîné des malheurs diane sait qu\\' une scène a pu manquer d\\' avoir lieu entre pierre et sa mère comme elle n\\ ignore aucune de les ressources de mme dumont- dufour dans art de persécuter dès elle a entendu la voix de pierre à le téléphone elle est dit qu\\ il devait souffrir et que sa présence lui serait bonne or bientôt ils auront fini de dîner et pierre se répète -t-elle n\\' a desserré les dents que pour lui dire bonjour il obstine à le tout garder secret et la jeune fille volontiers croirait qu\\ il ne lui a demandé de venir que pour lui donner le spectacle de son détachement tout neuf d\\' autres soirs déjà il ne se plaignait point avec des mots mais il prenait alors les mains de diane en faisait un bandeau pour son front chaud et des doigts frais tendres aimants de le crâne extirpaient les douleurs dont il était cloué ", "aujourd\\'hui qu\\ on ne lui demande plus rien elle regrette la guérison de le malade et en même temps elle a honte car il lui faut bien avouer que si elle a voulu soulager la hantise de pierre ce fut moins en vue de le bienfait PROPN que pour la joie de les heures qu\\ elle y consacrait paumes hirondelles blanches dont les nids sont tempes douloureuses il ne faut pas qu\\' elles tremblent il ne faut pas qu\\' elles aient chaud diane devant son miroir a appris une grimace qui donne l\\ impression de le sourire cette grimace lui faisait mal était comme si elle avait relevé ses lèvres avec des épingles de sûreté ", "mais elle voulait croire que pierre se laissait prendre à le mensonge de cette bouche figée dans la joie dès qu\\ elle avait quitté les jours où il était confiné dans sa propre douleur sans avoir un mot affectueux pour elle diane laissait tomber le masque et de le sourire qu\\ elle avait singé durant des heures une glace soudain lui montrait qu\\ il ne restait plus que petites rides petites rides elle se rappelait que pierre en partant lui avait dit qu\\ il passerait sa soirée avec bruggle et bien qu\\ elle voulût se défendre être jalouse elle pensait qu\\' après le dîner elle ne saurait que faire mais toujours elle a eu la force d\\' imposer silence à les tentations haineuses ", "dans son lit ou elle ne pouvait endormir honteuse d\\' imaginer un autre lit où la tête de bruggle reposait à le côté de la tête de pierre honteuse de penser que des corps sous des draps prolongeaient ces têtes dont l\\ une était et autre la mieux aimée diane les ongles enfoncés dans ses mains pour que la douleur la tirât d\\' une rêverie vénéneuse se contraignait à le oublier les fautes de les autres pour plaindre leurs souffrances et était toujours le souvenir un serment elle était fait à le elle-même le soir où sa mère pétrifiée dans son satin crème et rose avait hurlé mon enfant ton père est mort il est suicidé elle avait vu l\\ homme dépendu qu\\ on avait mis sur le divan et tous les invités plus noirs que corbeaux qui empressaient autour de cette grande poupée roide en pantalons à le carreaux bras de chemise langue tirée on avait recouchée les yeux clos mais ne dormant point enfant qui croyait que des prières pouvaient sauver une âme les mains jointes sur sa poitrine et avalant les larmes que ne pouvaient retenir ses paupières pourtant fermées elle a", "des croyances elle n\\ avait plus dominaient encore sa vie ainsi à le nom d\\' une charité dont à le reste le principe était dans son coeur bien plus encore que dans le catéchisme ou elle avait appris son nom théologal de le jour ou ̀ elle a connu pierre elle est résignée à le être pour lui qu\\' une soeur attentive et peut-être secourable son aînée de ans elle est répétée que la justice chronologique voulait qu\\ il cherchât en elle un secours dont il avait un besoin tout particulier de le fait de la folie de le colonel et de la haine de mme dumont- dufour alors qu\\ elle est toujours défendue de croire qu\\ il pût trouver en elle de quoi exalter pour quelque amour mais parce qu\\ elle avait spontanément renoncé à le certaines joies encore inconnues et dont à le reste elle ne se rendait pas compte que ignorance aidât à les sacrifier elle était senti droit à le quelque compensation et en était venu à le penser qu\\' un lien subtil et sûr toujours à le son esprit à son coeur unirait esprit le coeur de pierre or durant le dîner les couleurs qui soudain ont embelli les ", "cette force elle a senti qu\\ elle irait contre elle inexorablement elle se rappelle elle a souri quand mme blok la main sur le coeur et tragique à le souhait dépeignant arrivée de pierre après la déclaration de mme dufour il est simplement un peu dégénéré a dit il est entré comme la foudre l\\' air mauvais et décidé en écho diane a répondu pauvre pierrot ce jeune garçon elle ne l\\ imaginait pas air mauvais air décidé mais maintenant elle sait ce que sa mère a voulu dire et qu\\ elle avait raison " ]
[ "pour quelques uns de les parents c’ était encore une lourde charge que cette petite rétribution mensuelle à le prélever sur le gain qui devait faire vivre toute une famille quelques-uns ne payaient pas d’ autres étaient en arrière de plusieurs mois la pauvre maîtresse d’ école souffrait cruellement de cet état de choses car elle n’ avait d’ autre ressource outre cette rétribution que le peu qu’ elle gagnait en tricotant le soir pour une mercière de le voisinage mais elle aimait tant ses enfants que pour rien à le monde elle n’ en aurait renvoyé une même quand l’ écolage n’ eût jamais été payé il y avait des écoles gratuites dans le quartier et elle savait que si ses élèves continuaient à le fréquenter la sienne c’ était parce qu’ elles aimaient tant leur vieille institutrice que les parents n’ avaient pas le courage de les lui ", "de le guesclin ne pouvant oublier que la bretagne était sa patrie blâma la rupture de la trêve et déclara qu’ il ne servirait plus contre son pays le chambellan bureau de la rivière qui redoutait l’ influence de le grand capitaine se joignit à les conseillers de charlesv et fit entendre à le monarque qu’ il importait d’ éloigner le connétable de les marches de son territoire natal de le guesclin reçut donc un ordre qui renvoyait en guienne combattre les anglais il vint trouver le roi prit ses instructions et lui dit en le quittant: sire vous m’ envoyez en gascogne je ne dois pas vous cacher que j’ accepte ce poste avec une vive satisfaction ", "elle ne semblait plus aussi laide a la longue on s' y habituait mais elle paraissait toujours aussi insupportable ses yeux faisaient mal réellement à la figure de les gens qu' elle regardait ils se saluaient à le chaque rencontre ", "madame susurre la marchande de flétrissures poignée de pogne déférente roucoulade et comment-que-ça-va-moi-ça-va-sauf-mon-mari-qu’à-son-asthme-qu’empire je commence à le me faire tartir c’ est votre nouveau monsieur demande la peseuse de denrées pas fraîches geneviève est choquée ", "plusieurs fois quand le combat s’ échauffait les mamans voulurent intervenir et prièrent le général qui avait gardé sa belle voix de commandement qu’ on entendait autrefois d’ un bout de le terrain de manœuvres à l’ autre de rappeler les combattants et d’ user de sa toute-puissance pour imposer la paix à les armées mais il leur refusa tout net et les pria de laisser les choses aller leur train il est certain disait le bon général qu’ en tout ceci il n’ y a pas danger de mort et que les vaincus se porteront à le ravir; laissez -les donc s’ amuser et amusez -vous vous-mêmes en observant comme le caractère de chacun se montre à le découvert dans la moindre de leurs actions étudiez -les mesdames et faites -en votre profit pour plus tard il y avait dans le salon jeunes cœurs qui étaient bien profondément émus et qui prenaient la guerre de georges et de franck tout à le fait à le sérieux c’ étaient ceux de louise et de marie ", "quelquefois dis -je à le czarina cependant que nous arpentons les collatéraux parcourant inlassablement dans un sens puis l’ autre le chemin de croix quelquefois je me demande si je ne suis pas mort je ne suis pas seulement omnivoyant comme le prophète élisée par exemple je ne suis pas seulement un prophète: car mon corps est partout où mon esprit le veut je suis là où les corps s’ enlacent où les enfants naissent et sur les pentes de les volcans de bornéo où les fleurs géantes s’ ouvrent en crissant dans les profondeurs glauques où le désir sexuel s’ empare de mollusques que leur apparence infâme devrait éloigner de ces fantaisies j’ assiste à un accouchement dans le métro de je suis témoin de la naissance de le petit aitor à la maternité dans le faubourg ouvrier de et aussi de la légère malversation qui s’ ensuit les parents graissant la patte de le médecin pour qu’ il inscrive bilbao qui fait plus chic que PROPN sur le certificat de naissance je suis à le de lorsque PROPN pointe son crâne gluant entre les jambes de sa mère PROPN à le moment jette son prem", "un chèque a laisse de les traces surtout quand il n\\ est pas approvisionné tandis que de l\\ artiche est -ce que par hasard vous auriez noté le nom de en question quelle idée riposte -t-elle je me tortille le cervelet c\\' est tout ce qu\\ il y a pour votre service commissaire ", "c' est le géranium venu de le sud de l' PROPN odorant comme l' orient ne jette jamais les fleurs dans cette maison c' est une habitude ce n' est pas une consigne jamais même mortes on les laisse là il y a des pétales de roses qui sont là depuis ans dans un bocal ", "le sentiment d’ étrangeté familière qui me prenait en arrivant à la maison rose se compliquait à la roque de ce qu’ y vivaient mêlées la famille maternelle de michel et celles de les ouvriers agricoles employés à la culture de le tabac et de la vigne à les vergers leurs appartements très sommairement aménagés très sales donnaient sur la terrasse à les portes à les fenêtres flanquées de volets de bois plein je vois encore des hommes et des femmes pauvrement vêtus des gosses débraillés à le type espagnol à le teint noirci par la crasse et le grand soleil la maison rose enfermait dans ses murs étroits l’ odeur pure de le temps j’ y ai eu à le sortir de les limbes l’ intuition de ce que c’ est que les limbes et le rai de lumière que nous traversons pour nous replonger dans les limbes ", "est -ce la même qu’ on voit vieillir en couleur sur les photographies de le couloir posant avec petites filles puis jeunes filles avant de se fondre dans le groupe: dames dans le séjour la décoration se veut plus artistique posters d’ exposition et reproductions de les grands maîtres cachent les cloques et les salissures de les cloisons à lesquelles sonia a –provisoirement renoncé à s’ attaquer les panneaux repeints en citron vert sont ornés eux de ces affichettes de publicité que les libraires collent dans leurs vitrines quand sort un livre attendu toutes vantent les romans de en littérature a repris le nom de sa mère le nom de le guellec ç’ aurait été ridicule dit -elle sur des canson de couleur sonia a punaisé les divers essais de couverture réalisés pour les livres de sa sœur " ]
elle le faisoit horriblement souffrir il pria fitz-harris de la visiter le sabre avoit pénétré à une grande profondeur dans le flanc et avoit fait une large déchirure la plaie étoit vive envenimée et purulente fitz-harris la nettoya légèrement avec un brin de paille et de l’ eau et déchira son linge pour faire des compresses et des bandes à le panser
[ "plein de patience et d’ attention il continua jusqu’ à le entière c’est-à-dire pendant à le moins semaines ce pénible office n’ ayant pour tout médicament que de l’ eau impure et des cataplasmes de mie de pain qu’ il mâchoit vers le milieu de le jour entendit à le dehors les hurlements d’ un chien qui sembloient partir de le pied de la tour au-dessous de la meurtrière de le cachot d’ abord il ne les remarqua que pour en plaisanter :—entends -tu ce chien qui hurle disoit -il à le patrick ce pronostic m’ annonce que je perdrai ma liberté et que je serai enfermé dans un donjon ", "a la bonne heure voilà un chien qui se respecte ne voulant pas faire de prophéties téméraires il attend que mes malheurs soient accomplis pour les prédire ne trouves -tu pas qu’ il ressemble un peu à ces tireuses d’ horoscopes qui disent avec un air de perspicacité à les jeunes filles dont le ventre énorme saille comme un balcon valet de pique mademoiselle m’ annonce que vous avez perdu votre fleur le chien infatigable continuoit ses cris tout-à-coup frappé comme d’ étonnement s’ arrêta coi prêtant l’ oreille —est -il possible ", "il me semble que c’ est la voix de mon pauvre cork que le farouche m. PROPN buot n’ a jamais voulu laisser monter avec moi dans le carrosse disant pour raison le railleur qu’ il n’ avoit mandat que pour une tête est -il croyable qu’ il ait pu nous suivre depuis calais où cet homme l’ a fait perdre? cependant n’ est -ce pas que c’ est bien son organe tragique le reconnois-tu? alors il le siffla et l’ appela de touts ses poumons le chien répondit par des aboiements de joie qui ne laissèrent plus de doutes ", "transporté d’ allégresse et d’ admiration pour tant d’ instinct et d’ attachement il ramassa quelques morceaux de pain sec et les lui jeta par la lucarne le chien se tut et on l’ entendit gruger en ce moment le porte-clefs entra il apportoit à le déjeûner fitz-harris lui manifesta le vif plaisir qu’ il lui feroit en lui permettant d’ avoir son chien avec lui et le pria de le lui amener le porte-clefs lui répondit rudement cela ne se peut pas PROPN le supplia comme on supplieroit une amante cruelle le porte-clefs lui tourna le dos et se retira ", "essuya une larme appela cork lui jeta la moitié de sa ration et lui cria un triste adieu en l’ engageant à se chercher un nouveau maître moins infortuné mais le lendemain qu’ elle fut sa surprise à la même heure il revint aboyer à le pied de le donjon comme la veille partagea encore avec lui son déjeûner et supplia le porte-clefs qui lui répondit encore: cela ne se peut pas ainsi chaque jour par le froid et la pluie le fide cork vint gémir et s’ entretenir avec son maître captif et invisible ainsi chaque jour fitz-harris brisa son pain avec lui ainsi chaque jour il implora pour lui le porte-clefs qui inexorable rendit toujours le même croassement cela ne se peut pas ", "c’ étoit en septembre qu’ ils avoient été plongés dans ce sale cachot: sans feu et sans couverture ils y passèrent tout l’ hiver qui fut long et rigoureux dans les premiers jours de mars m. le lieutenant pour le roi à le donjon vint les visiter de guyonet étoit assez bon assez juste et assez agréable pour ses prisonniers par méfiance il se tint d’ abord l’ épée à la main hors de leur atteinte mais ayant causé quelque temps avec eux ses préventions tombèrent tout-à-coup ", "il avoit cru avoir affaire à des furieux et il ne trouvoit devant lui que jeunes hommes pleins d’ esprit de dignité et de résignation —mes bons amis je suis profondément chagrin de vous avoir traité avec tant de dureté leur dit -il je suis vraiment désolé de ma méprise la résistance que lors de votre arrestation vous fîtes à les agents de la police et leurs rapports m’ avoient trompé vous m’ aviez été dépeints comme de dangereux forcenés je vous demande pardon de ma conduite si mauvaise envers vous ", "je tâcherai de la réparer par tout ce qui est bon en moi et en mon pouvoir je suis émerveillé et je me félicite surtout de cet heureux hasard qui m’ a fait vous réunir dans le même cachot vous amis et compatriotes ce que le hasard a si bien fait je me garderai de le défaire soyez sans crainte vous ne serez point séparés l’ un de l’ autre allons mes amis levez -vous et suivez-moi ", "débarrassés de leurs ferrements nos infortunés le suivirent après avoir tourné long-temps par la vis de l’ escalier ils arrivèrent à le quatrième étage dans une grande salle semblable à le celle de la torture a l’ un de ses angles portes armées chacune de serrures de verrouils et d’ énormes valets pour les empêcher de couler et s’ ouvrant à le contre-sens l’ une de l’ autre de manière que la première étoit barrée par la seconde qui l’ étoit par la troisième toute doublée de fer les introduisirent dans une chambre octogone très-lugubre qui à le prix de la fosse d’ où ils sortoient leur parut un lieu de plaisance elle avoit une cheminée chaises un grabat une table une cruche égueulée et vitres obscures qui laissoient passer quelques rayons de lumière tamisée par une lucarne étroite garnie d’ un grillage d’ une rangée de barreaux et de treillis de fer m. le lieutenant leur fit donner du feu des livres de le papier des plumes et de l’ encre et les mit à le régime ordinaire de les prisonniers à le vin à la viande et à les harengs " ]
[ "sainte catherine à le bologne attira la vénération de rancé: c’ étaient là les antiquités qu’ il cherchait il faisait consister sa repentance à ne rien voir ses yeux étaient fermés à le ces ruines dont l’ abbé de la mennais nous fait une peinture admirable de superbes palais dit -il se dégradent d’ année en année montrant encore à le travers leurs élégantes fenêtres ouvertes à la pluie et à le tous les vents les vestiges d’ un faste que rien ne rappelle dans nos chétives constructions modernes d’ un luxe grandiose et délicat dont les arts divers avaient à l’ envi réalisé les merveilles la nature qui ne vieillit jamais s’ empare peu à le peu de ces somptueuses villas œuvres altières de l’ homme et fragiles comme lui nous avons vu des colombes nicher sur des corniches d’ une salle peinte par raphael le câprier sauvage enfoncer ses racines entre les marbres déjoints et le lichen les recouvrir de ses larges plaques vertes et blanches de bologne à le florence rancé sur une route triste dans les apennins fut renversé à le terre de son cheval par le vent a florenc", "–officiellement ou officieusement on fait équipe: vous me donnez vos infos et je vous donne les miennes sinon nos chemins se séparent ici et adieu le morceau de chemisier c’ est à le prendre ou à le laisser gabriel sortit une cigarette de le paquet entamé qu’ il avait récupéré dans la honda il l’ alluma et en tira quelques bouffées nerveuses pour se laisser le temps de la réflexion ", "et songe à le ce qui aurait pu arriver si un hasard heureux n’ avait pas amené louis à la ferme si la vue de l’ échelle appliquée contre le tas de noix ne lui avait pas donné l’ idée d’ y monter lui-même tu lui dois sans doute la vie il ne faudra pas l’ oublier je ne l’ oublierai jamais ma tante je l’ aimais beaucoup déjà il est bon je l’ aimerai maintenant davantage il a dû avoir bien de le mal à le me descendre de le monticule de noix s’ il a eu du mal! pauvre louis est -ce que vous voudrez bien me raconter une histoire ma tante oui mon enfant une histoire où il sera un peu question de victuailles ", "mais ce qui devra vous surprendre autant que moi c’ est que mon père m’ a paru connaître depuis longtemps cette infâme maison et être très familier avec la maîtresse qui se nomme mme la troupe —mme la troupe dites-vous? —oui julienne; la connaîtriez -vous? auriez -vous eu des relations avec cette femme —je vous le dirai dans un autre moment ma chère continuez s’ il vous plaît mme la troupe aubergiste répéta -t-elle à le demi-voix qui l’ aurait pense et qui aurait pensé aussi ma chère julienne dit helmina sans prendre garde à la surprise de son amie que mon père qui paraît tant se respecter qui a en effet l’ air si respectable qui aurait pensé qu’ il eût des connaissances comme cette mme la troupe ", "un humoriste lui aussi s’ appelle à la fin de le livre passe sur un pont il voit une fillette en train de se noyer il se jette à l’ eau pour la sauver ", "cela m’ amuse énormément vous êtes une poupée je vous appellerai dans le baiser rudy évidemment c’ est plus joli et c’ est plus facile aussi j’ étais horriblement vexé c’ est une manie dis -je vous appelez tous vos domestiques achille vous appelez sans doute tous je m’ arrêtai épouvanté de ce que j’ allais dire mais elle éclata de rire très vous êtes un tel ", "une trouvaille ces bombes ces choux fourrés qui vous éclatent dans la bouche et ces pains à les rollmops quel montant quelle saveur mais elle préférait encore les sandwiches à la crème et à les olives pilées un pur délice et se calant sur elle-même dans un roulis de les épaules lucette j’ en reprendrais bien encore un petit peu par contre l’ autre visiteuse mme chazelles ne prenait rien ", "ah mon dieu si vous êtes là alors je suis sauvé cette naïve confiance troubla profondément philippe qui résolut de tenter même l’ impossible pour réaliser l’ espoir de l’ enfant –peux -tu encore bouger reprit -il ", "après tant d’ années et tant d’ un peu plus sérieux verrous sur ma liberté d’ homme pour telles et telles causes à le nombre de lesquelles faut -il compter précisément l’ abus de la conjugaison en question plus haut et l’ humble anecdote que je viens de rapporter ne serait -elle par hasard qu’ un symbole ne constituait -elle pas à l’ époque comme l’ annonce et le pressentiment de malheurs dus à la lecture? estampillait -elle déjà mon enfance de le mot fatidique de ce détestable si savoureux victime de le livre en bon latin cette fois or ceci se passait en à le mois de décembre j’ étais garde national à le 160e bataillon secteur je ne sais plus quantième vers montrouge et vanves de plus je remplissais depuis déjà longtemps les fonctions d’ expéditionnaire à la préfecture de la seine emploi qui m’ eût exempté de tout service militaire n’ eût été mon patriotisme un peu patrouillotte entre nous cas en ces temps de fièvre obsidionale de plusieurs d’ entre les parisiens d’ ailleurs ", "à la terrasse de l’ arche charlot déjeunait son amie à sa droite à sa gauche ginette qui semblait expliquer de loin à le commissaire qu’ elle n’ avait pas pu refuser son invitation c’ est plus agréable d’ avoir affaire à des professionnels c’ était peut-être à le charlot qu’ il pensait mais ce sont rarement PROPN qui tuent les vrais crimes naissent un peu par hasard " ]
je ne niai point que je lui eusse écrit plusieurs fois on voulait me perdre et l’on me fit un crime de mon amitié on m’ accusa d’ avoir fait passer des sommes énormes à les anglais on me présenta en même tems une foule de billets trouvés dans les gueules de les lions et j’ eus la douleur de voir que ma mort était assurée la main qui me frappait m’ était déjà connue
[ "je ne souffrais qu’ en pensant à le ma fille c’ était son beau-père mon ancien ami qui par la plus horrible perfidie avait élevé l’ échafaud sur lequel je devais périr heures après le départ de les membres de la commission de les on vint me chercher pour me conduire dans les prisons de PROPN on ne voulut pas même me permettre d’ écrire à le ma fille je demandai à le concierge s’ il connaissait les motifs d’ une translation aussi inattendue ", "il m’ apprit que le peuple de venise s’ était révolté contre le sénat qu’ il accusait d’ injustice à le mon égard et qu’ usant de la liberté qu’ il avait il demandait que je fusse jugé publiquement dans un palais qui retentissait encore des chants de victoire composés en mon honneur on attribue ajouta le concierge ce mouvement qu’ on dit être séditieux à les pleurs et à les discours de votre fille et je crains qu’ en ce moment elle ne soit plus libre les barbares m’ écriai-je ils ont osé l’ accuser aussi mon dieu prends ma vie mais sauve cette fille si tendrement aimée ", "pauvre père me dit mon gardien qui par malheur craignait bien de cesser de l’ être si votre noble fille n’ a point été arrêtée et qu’ elle vienne aujourd’hui dans celte prison je sais où l’on va vous conduire je le lui dirai les gardes entrèrent ils étaient nombreux on me fit sortir de la salle je fus conduit par une galerie assez grande et dont la porte donnait sur la campagne je montai dans une voiture qui m’ attendait et sous une escorte de plus de soldats je fus mené à le verone ", "en ce moment terrible je dis un éternel adieu à le ma fille que je ne croyais jamais revoir pendant quelques instans j’ avais compté sur la promesse de le concierge en cas que mon eulalie ne fût point arrêtée mais mon espoir fut déçu quand je m’ aperçus que cet homme me suivait par ordre de le chef de ma garde dès lors personne ne pouvait instruire de ma destinée celle qui m’ avait consacré son existence dès que nous fûmes à le lieues de venise la troupe qui m’ escortait me quitta ", "il ne resta plus qu’ une douzaine de soldats dont on exigea le serment de ne point faire connaître mon nouveau séjour on crai-t gnaitsans doute que ceux qui a vaien conservé le souvenir de la conduite que j’ avais tenue ne vinssent marraç’hcr à le pouvoir de la commission de les pendant un mois je fus enfermé dans une salle spacieuse n’ ayant d’ autre lumière que celle d’ une’ lampe sépulchrale qui jetait dans ce lieu une clarté vacillante et qui redoublait encore s’ il était possible l’ horreur de ma situation le concierge que j’ avais eu à le fort saint-marc m’ apportait régulièrement ma nourriture mais il était accompagné d’ un porte-clef et ne pouvait me dire un seul mot ", "je jugeais cependant à ses soupirs à sa pantomime lorsque son guide ne le regardait point qu’ il prenait part à le mes peines un matin il arriva en chantant; son apparente gaîté m’ étonna et je me persuadai qu’ il avait quelque chose à m’ apprendre je prêtai une oreille attentive à les mots qu’ il prononçait et je l’ entendis répéter: elle est ici ces mots avaient l’ air d’ être la finale d’ une chanson mais je me flattai que c’ était à le moi que le concierge les adressait ", "je passaila journée àforrner conjectures suivant les craintes que j’ éprouvais je voyais la courageuse eulalie exposée à l’ insolence de les soldats et ne pouvant même parvenir jusqu’ à le rnoi une seule chose calmait un peu mondésespoir c’ était de penser que si ma fille sous un déguisement quelconque s’ était introduite dans ma prison l’ honnête florence c’ est le nom de le concierge qui m’ avait soigné à le venise veillerait sans doute à le sort de mon eulalie le lendemain en m’ apportant la nourriture de la journée il ne posa point le panier à l’ a place ou ̀ il avait l’ habitude de le mettre ", "il s’ opprocha de moi et me dit: elle est ici j’ en prendrai soin voyez à le fond de le panier il s’ éloigna le plus promptement qu’ il lui fut possible afin de ne point laisser à le celui qui l’ accompagnait le tems de s’ apercevoir de la vivacité de mon émotion a peine fut -il sorti avec son camarade que je cherchai ce dont il m’ avait parlé ", "je trouvai une lettre de ma fille je la baisai avec transport je suis bien près de toi me disait -elle mais la prudence la conservation même de tes jours établissent entre nous une barrière je me suis fait recevoir ici comme garçon de service " ]
[ "plus de commentaires déclamatoires de le traité de les délits et de les peines on s’ occupait de toute autre chose de quelque grave intérêt social d’ un chemin vicinal d’ une subvention pour l’ opéra-comique ou d’ une saignée de francs sur un budget apoplectique de millions personne ne songeait plus à le lui coupe-tête ce que voyant l’ homme se tranquillise il met sa tête hors de son trou et regarde de tous côtés il fait un pas puis comme je ne sais plus quelle souris de la fontaine puis il se hasarde à le sortir tout à le fait de dessous son échafaudage puis il saute dessus le raccommode le restaure le fourbit le caresse le fait jouer le fait reluire se remet à le suifer la vieille mécanique rouillée que l’ oisiveté détraquait ", "il y avait autre chose –je ne sais pas mon fils gémissait le vieillard je ne sais pas il y a le remords vous vous êtes dit que le remords et le souvenir disparaîtraient sans doute avec cette maison dès qu’ il ne resterait plus de celle-ci que des ruines –oui j’ ai pensé cela malheureux malheureux les flammes montaient dans le ciel de pont-de-ruan de saché d’ artannes on allait bientôt apercevoir l’ incendie; les paysans allaient accourir ", "ce fut probablement ainsi dans une de ces brusques sautes de caractère qui déroutaient son entourage qu’ elle rompit un engagement dont elle s’ était montrée d’ abord follement joyeuse .–oh l’ était -elle vraiment tant que cela! m. elle s’ était d’ abord persuadée ou on lui avait persuadé que cette union était la plus désirable pour elle mais elle a peut-être reconnu qu’ avec sa fortune elle pouvait prétendre à le mieux que ce gentilhomme très bien certainement très intelligent mais extrêmement autoritaire et d’ un sérieux quelque peu exagéré PROPN était -elle capable de tant raisonner! dit gérardine avec un léger mouvement d’ épaules ", "mais sa gentillesse à le mon endroit et même à le mon envers me donne envie de lui revaloir à ma façon oubliant qu’ elle pèse kilos de trop et qu’ elle est pourvue d’ un strabisme divergent je fais comme si c’ était de un sofa déplumé mais accueillant nous reçoit dans ses bras j’ entonne la valse de les patineurs tandis que je lui joue un air de balalaïka à la jarretelle la petite veuve elle se prénomme hildegarde se croit de le coup à le palais de les délices ", "en principe jean-christophe de g. n’ aurait pas dû se rendre à le vernissage de l’ exposition de marie cela s’ était décidé le soir même à l’ improviste après le dîner à le sortir d’ un restaurant de PROPN où l’ avait convié un de ses amis pierre massif imposant même le corps et le visage mal assortis un corps de pilier de rugby et le visage poupin et bouclé d’ un page toscan —qui évoquait plutôt un portrait d’ antonello de messine qu’ un autoportrait de son homonyme pierre était un homme d’ affaires français d’ une quarantaine d’ années qui vivait à le tokyo depuis plus de ans il avait sorti de la poche de son manteau le carton d’ invitation négligemment croqué en de l’ exposition de le de shinagawa —un carton en élégant papier glacé simplement barré de le titre de l’ exposition maquis qui apparaissait sur fond noir faisant écho à le sous-titre de le défilé de marie à le spiral maquis d’ automne où avait été présentée la robe en miel —et l’ avait montré à le jean-christophe de g. en lui proposant de l’ accompagner à le vernissage jean-christophe de g.", "un philosophe a eu bien raison de dire: faites ce que vous voudriez avoir fait plutôt que ce que vous voudriez faire —cela est d’ autant plus juste à le ton égard dit eugène en prenant une pipe et en s’ asseyant près de son camarade que ce que tu voudrais faire surtout ce serait ne rien faire il est vrai que je méprise cette inquiétude qui fait que certaines gens agissent pour agir; faites quelque chose qui vaille mieux que le repos ou tenez -vous coi —en ce moment il vaudrait mieux t’ habiller que de te tenir coi mon eau n’ est pas chaude les amis lâchèrent quelques bouffées de fumée ", "PROPN ne voulait plus me toucher mais il n' avait pas perdu l' habitude de me reluquer tous les soirs sous la douche et je devais aussi céder à le quelques-uns de ses caprices mais seulement avec la bouche toute nue à m' occuper comme d' honoré ce n' était pas évident pour moi de cacher le bleu qui était juste au-dessus de mon sein droit honoré pourtant n' a rien paru remarquer et il n' a pas parlé non plus de ma prise de poids pourtant si évidente le bleu devenait un cercle bien rond brun rosé ", "les pauvres gens ont -ils pu mettre tous leurs petiots à l’ abri? la vieille mère elle-même a -t-elle eu le temps de sortir est partie tout de suite avec ses gens expliquait la servante la plupart de les invités de le château ceux de le moins que la cloche a réveillés y sont allés aussi le feu c’ est quasiment un mal universel; a intéresse tout le monde et tout le monde s’ en affole –oui c’ est affreux ", "ils restaient dans une pénombre dont le commissaire s’ efforçait de les tirer d’ un effort presque douloureux il sentait la vérité tout proche et il était impuissant à la saisir des hommes l’ un était coupable l’ autre innocent parfois ses lèvres s’ entrouvraient comme pour prononcer un nom et après une hésitation il y renonçait il n’ y avait pas comme dans la plupart de les cas une seule solution possible ", "il voulut s' enfuir en se trouvant seul à une pareille heure en face d' un inconnu armé mais celui-ci le retint par le bras mon ami dit -il je suis m. pierre prémontré sujet de sa majesté le roi de PROPN cinquième de le nom je vous prie de me donner les clefs de le clocher le sacristain détacha en tremblant les clefs qui pendaient à son côté et les mit entre les mains de m. prémontré " ]
alors qu\ elle apprête à le sortir de immeuble elle aperçoit une voiture de police qui tout gyrophare hurlant se gare devant entrée evie comprend immédiatement que les flics sont venus pour elle les occupants de l\ immeuble ont dû entendre de le bruit et prévenir le commissariat privilège de les quartiers cossus le nypd a pas traîné pour leur envoyer une patrouille effectivement policiers à la stature imposante et armés jusqu\ à les dents extirpent de leur bagnole comme ils venaient pour arrêter
[ "elle est là crie un d\\' eux en pointant sa torche en direction de ils composent le code et pénètrent dans le lobby la main sur leur flingue allez mademoiselle suivez -nous sans faire d\\' histoire le mot de passe la connaissance de les secrets d\\' autrui est un pouvoir enivrant ", "aujourd\\'hui dans avion heures une bonne partie de les passagers de le vol somnolaient gentiment en digérant le risotto à les morilles et les crêpes à les pommes confites de leur plateau-repas les écouteurs sur la tête d\\' autres étaient plongés dans un film ou dans les programmes musicaux proposés par la compagnie les yeux clos le souffle régulier evie avait rejoint layla à le pays de les rêves pressé d\\' atterrir se tortillait sur son fauteuil jetant des coups d\\' œil inquiets à sa montre un sentiment d\\' urgence était emparé de lui ", "il ne pouvait pas attendre d\\' être à le pour percer le mystère de le comportement stupéfiant de nicole il fallait qu\\ il trouve quelque chose maintenant il se pencha vers la travée centrale rangées devant lui stressé et cravaté un cadre d\\' entreprise consultait fiévreusement les cours de la bourse sur internet ", "mû par une inspiration soudaine mark quitta son siège et remonta allée tenant dans sa main gauche le verre de jus d\\' orange evie avait à le peine entamé arrivé devant sa victime le médecin fit semblant de trébucher et renversa consciencieusement le jus de fruits sur la chemise et le pantalon de homme d\\' affaires vous pouviez pas faire attention cria celui-ci en constatant étendue de les dégâts je suis vraiment désolé excusa mark platement ", "il avait tiré un kleenex de sa poche et à le lieu d\\' éponger le liquide activait à l\\ étaler davantage élargissant une tache qui ne tarderait pas à le devenir bien collante laissez tomber ordonna sa victime pressée de se défaire d\\' un tel empoté je vais me passer un peu d\\' eau il se leva de son siège essuya avec précaution les quelques gouttes tombées sur le clavier de son ordinateur et le rangea dans le compartiment à le bagages avant de se diriger vers les toilettes en maugréant costume kenzo à le dollars réunion avec les japonais possibilité d\\' avoir des stocks-options mark fit mine de continuer son chemin puis revint sur ses pas ", "pour se protéger des rayons d\\' un soleil orangé on avait tiré la plupart de les stores plongeant avion dans une pénombre propice à la sieste ou à le visionnage de films le plus naturellement possible le médecin ouvrit le compartiment à le bagages pour emparer de qu\\ il ramena avec lui à sa place il jeta un coup d\\' œil vers le fond de avion il y avait la queue à les toilettes avec un peu de chance il disposait d\\' une dizaine de minutes devant lui avant que autre ne de la disparition de son portable il sortit ordinateur de sa housse et ouvrit avec précaution ", "il avait lu sur la brochure distribuée à les passagers qu\\' une récente avancée technologique permettait désormais d\\' accéder à internet haut débit via une liaison sans fil il lança donc le logiciel de navigation la page web ouvrit sur google mark annuaire inversé et se rendit sur l\\' un de les sites proposés par le moteur de recherche dans le formulaire il inscrivit le numéro de téléphone sur lequel il avait réussi à le joindre nicole un peu plus tôt dans après-midi ", "analyse ne prit que quelques secondes et livra son étrange résultat était le numéro de le nouveau cabinet de connor la voix qui ordonnait à le nicole de raccrocher c\\' était celle de son meilleur ami il en était certain à le présent pourquoi donc ne l\\ avait -il pas reconnue sur le coup et que pouvait bien faire sa femme chez lui perplexe il resta quelques secondes sans savoir comment orienter ses recherches ", "il se souvenait bien nicole utilisait autrefois un compte hotmail pour consulter son courrier elle était en déplacement il se rendit sur le site de opérateur dans espace réservé à identifiant le curseur clignotait maintenant pour l\\ inviter à le rentrer le mot de passe de sa femme il ne le connaissait pas durant toutes les années il avait d\\' elle il n\\ avait jamais été de le genre jaloux " ]
[ "on ne dispense pas à les autres leur sort l’ ouvrier se formait suivant les nécessités de sa vie il faisait son propre apprentissage dans son milieu par ses moyens depuis que nous remplaçons l’ apprentissage par des écoles professionnelles suivant des méthodes bourgeoises l’ habileté industrielle de la france baisse ces écoles qui coûtent à le budget de les sommes folles donnent les plus piteux résultats ", "ma mère ne cuisait plus le pain que nous mangions le petit jardin même restait inculte et lorsque attristé par ces changements et ces disparitions il m’ arrivait de demander à le ma mère pourquoi il n’ y avait plus de bœufs à l’ étable et s’ il en reviendrait bientôt elle souriait tristement et me répondait oui mon enfant bientôt je m’ en allais joyeux sur cette assurance ne me doutant guère de le sens véritable de les paroles de ma mère oui la maison allait se remplir de nouveau mais d’ étrangers et c’ est la pensée qui brisait le cœur de la pauvre femme ces murs qui nous avaient abrités pendant des années ces champs à le milieu de lesquels elle suivait avec un orgueil maternel mêlé d’ une tendresse passionnée les jeux de ses enfants ces étables ce petit jardin tout ce qu’ alle avait aimé soigné arrosé de ses sueurs tout était perdu tout! certes il y avait dans cette succession ininterrompue d’ épreuves plus accablantes les unes que les autres de quoi abattre le courage le mieux trempé et je ne sais si celui de ma mère y eût résisté sans la force qu’ el", "simone je reviens tout à l' heure dit -elle d' une voix aussi calme qu' elle put. et déboutonnant le col de sa pelisse comme elle faisait d' habitude à la porte de les salons la grand'mère entra seule à la suite de m. ce que celui-ci devait apprendre à sa vieille amie madame jeanne c' était la ruine il le fit en peu de mots sans détour sans étalage d' inutile pitié comme un chirurgien qui connaît la vigueur de le tempérament de son malade il raconta comment il avait su le matin même la faillite d' une maison de paimpol client principal des l' héréec il avait couru à l' usine de le guer pour se rendre compte livres en mains de le crédit accordé à le cette maison par guillaume et sa mère ", "il devenait quelqu’un il était devenu quelqu’un et quand il se mariait c’ était avec une jeune fille d’ origine bourgeoise la fille d’ un professeur qui avait son bachot dont les manières étaient différentes de celles de les petites vendeuses qui l’ entouraient maigret hésitant traçait un troisième mot: humiliation sa femme l’ avait dépassé ", "mais arrivés là et dès qu’ elle fit le geste d’ enlever son chapeau je fus atteint d’ une peur folle d’ une terreur d’ enfant nerveux je me contraignis pour ne pas trépigner je lui eusse enfoncé son épingle à le chapeau dans le visage je lui dis non non ", "l’ obscurité en plein jour déchirée par de rapides et fulgurantes lueurs vertes et la pluie à le torrents le déluge dégringolant à le plaisir entrant par toutes les fentes de le chaume desséché jetant par -ci par -là une grande douche inattendue sur le dos d’ un chat perché d’ une poule effarée ou sur la tête d’ un spahi quand la tornade fut passée et l’ ordre rétabli on se remit en route par les sentiers détrempés dans le clair ciel bleu s’ enfuyaient encore de derniers petits nuages bizarres qui semblaient des choses compactes des lambeaux déchirés tordus et papillotés de draperies brunes de puissantes senteurs inconnues sortaient de la terre altérée à le contact de ces premières gouttes d’ eau la nature allait commencer ses enfantements ", "il ferme les yeux cela me plaisait ce dernier chapitre sauf que sauf qu’ il ne faudrait pas seulement fermer les yeux mais aussi se boucher les oreilles pour ne pas entendre derrière la cantate de bach qui s’ impose pour le générique de fin les aigres récriminations de le fils aîné: et moi alors moi qui me suis donné de la peine et qui n’ ai rien elles sont laides ces récriminations elles sont mesquines mais le malheur est rarement beau et noble elles gâchent l’ harmonie de le concert et c’ est l’ honnêteté de luc de ne pas les gommer ", "bonjour répondit -il vous ne m’ embrassez pas ton oncle nous en veut ma chère amie de le secret qu’ il a découvert dit clémentine en intervenant par précaution odile rougit et sa confusion ressemblait à ces voiles roses dont on colore les statues de marbre pour les rendre plus attrayantes à le regard PROPN faillit entrer en fureur de la trouver si belle ", "—alors restes-y —vous m’ emmenez donc à le vienne —non je te laisse en route puis se retournant vers longue-avoine —on a arrêté avant-hier rue PROPN un malheureux qui avait volé un pain; qu’ on me le mette à le part j’ ai à lui parler à le mon retour il répond à le nom de l’ ange gabriel s’ élançant alors dans la voiture et s’ établissant carrément à le fond tandis que carmagnole se tenait modestement sur le devant: —route de belgique ", "après s' être reposés jours à le karikal les voyageurs prirent à le dos d' éléphant le chemin de le monastère de le voyage par des routes bordées de forêts verdoyantes et de villages prospères fut charmant a chaque pas robert s' émerveillait dans ses précédentes excursions à le travers le monde il n' avait jamais vu une nature aussi généreuse et aussi puissante des paysages d' une beauté plus grandiose c’ étaient des forêts d' arbres en fleur qui répandaient un parfum capiteux des étangs entourés de temples de marbre rose et bordés de bambous géants de cycas et de fougères arborescentes " ]
–dites toujours je vous en prie tous les indices peuvent m’ aider dans la tâche que j’ ai entreprise .–eh bien tout d’ abord le personnage en question menait clandestinement l’ existence la plus débauchée une circonstance fortuite me l’ a seule révélé car il avait pris toutes ses précautions pour conserver intacte sa réputation d’ homme sérieux –il était joueur aussi n’ est -ce pas –joueur par goût non je ne crois pas
[ "mon impression est qu’ il poussait à le jeu les autres dans le but de les amener à le faire de les dettes après quoi il les mettait entre les mains de son ami le banquier –oui un banquier allemand.–eh! mon cher toute notre finance bientôt sera entre les mains de ces gens-là –enfin le pauvre alforda a été une de ses victimes PROPN tressaillit et une douloureuse tristesse apparut dans son regard –le malheureux oui et surtout une victime de cette frida allemands complices ?–peut-être .–disons certainement et on avait un autre but que de le ruiner de l’ endetter de l’ acculer à le désespoir?varello inclina affirmativement la tête puis il dit d’ une voix assourdie :–je vais vous apprendre ce que je sais mais n’ en parlez à le personne n’ est -ce pas –je vous le promets .–eh bien a réussi à le obtenir d’ alforda neveu d’ un membre important de notre grand état-major des renseignements sur une de nos places fortes ", "vous comprendrez comment elle y réussit quand vous saurez que chez elle était installée une fumerie d’ opium jamais de sang-froid n’ aurait accompli un acte pareil mais l’ esprit hébété la volonté engourdie par la drogue terrible il n’ était plus qu’ un jouet entre les mains de cette femme –comment cela se découvrit -il –une dénonciation dont on ne connaît pas fut appelé chez le général commandant la place mais à le lieu de s’ y rendre il se brûla la cervelle et l’ officier qui vint plus tard s’ informer pourquoi il ne se rendait pas à les ordres de son chef le trouva étendu sans vie dans sa chambre voilà comte toute la vérité sur cette lamentable histoire ", "–et l’on n’ a pu mettre la main sur l’ allemande –malheureusement non elle avait filé aussitôt ses renseignements obtenus de le<UNK> votre avis quel rôle belvayre a -t-il joué là dedans –celui de rabatteur évidemment et le banquier allemand n’ avaient plus qu’ à le accomplir leur honorable besogne ", "c’ est clair comme le jour eh bien tous ceux qui ont connu belvayre ne veulent rien entendre quand j’ essaye de faire pénétrer mon soupçon dans leur esprit! cet homme-là subjuguait la plupart de les cerveaux s’ imposait par sa volonté sa souplesse mêlée d’ audace une certaine séduction que pour ma part je n’ ai jamais subie –un rabatteur oui mais il était peut-être mieux que cela encore et raconta à l’ officier comment il avait surpris un autoritaire coup d’ œil adressé par belvayre à l’ allemande PROPN demanda –vous croyez donc qu’ il serait la tête et les autres simplement des comparses agissant sous sa direction –je le crois en effet malheureusement toujours les preuves manquent personne dites-vous n’ a eu de soupçons sur lui à le propos de l’ affaire –personne il a continué d’ être aussi bien vu de la meilleure société florentine et de le monde militaire mais vertueusement indigné des exigences implacables de son ami qui avaient mené alforda à le suicide il a déclaré ne plus vouloir servir d’ intermédiaire à les jeunes prodigues ", "et ce tartufe en toute occasion leur prêche la vie sérieuse l’ horreur de le jeu il me dégoûte cet individu-là!et le jeune officier d’ un geste méprisant jeta dans le feu le cigare à le demi consumé qu’ il tenait à la main PROPN s’ informa –parmi vos camarades d’ autres ont -ils été ses victimes –oui mais dans des proportions moindres qu’ ils s’ en sont tirés de façon ou d’ autre sans y laisser leur honneur sauf l’ un d’ eux qui a dû donner sa démission et que le banquier fait poursuivre .pendant quelques instants tous restèrent silencieux mais le comte demanda –ainsi le départ de belvayre n’ a pas été forcé?... il a quitté florence avec sa réputation intacte sauf près de vous –absolument et rien ne l’ empêche de revenir ici d’ y être bien le front soucieux –qu’ est -ce que cet individu quel rôle joue -t-il ce français liant partie avec des allemands pour quelque louche besogne d’ espionnage sans doute ?...–est -il réellement français ", "–j’ ai eu de sérieux renseignements sur lui sa réputation à le paris est excellente et rien jusqu’ ici ne peut nous autoriser à le douter de sa nationalité .en secouant la tête le comte ajouta: –j’ aurai de la peine à l’ atteindre et maintenant surtout qu’ il a quitté florence pourtant il faudra que j’ y arrive –oui c’ est un homme habile et un coquin je souhaite vivement que vous le dévoiliez cet hypocrite .les renseignements obtenus de tout en éclairant mieux encore le comte sur la valeur de belvayre ne lui fournissaient pas néanmoins les moyens d’ attaquer directement le louche personnage celui-ci avait manœuvré avec tant d’ adresse que la plupart de ses relations comme put s’ en rendre compte par une discrète petite enquête le tenaient pour un homme irréprochable ainsi que l’ avait dit il pouvait revenir à le florence avec la certitude d’ y être bien reçu ", "«je voudrais moi qu’ il y revienne songeait de cette façon je pourrais le surveiller voir à le prendre en flagrant délit de sa vilaine besogne tandis qu’ en france ou ailleurs que puis -je faire à le moins de m’ attacher à le ses pas ce qui est tout à le fait impossible cependant allait -il donc renoncer à la tâche qu’ il s’ était donnée abandonner don à la faiblesse de sa fille et à les intrigues de ces étrangers ?sur ces entrefaites d’ autres préoccupations lui survinrent dès son retour en chine il avait décidé préparé dans ses grandes lignes un voyage d’ études à le turkestan son mariage était venu retarder ce projet mais il était maintenant sollicité de le reprendre par le gouvernement qui lui offrait son aide morale et pécuniaire quel que fût son amour pour sa femme il commençait d’ éprouver une sorte de nostalgie de cette existence aventureuse qui coupée de quelques mois de repos était la sienne depuis une dizaine d’ années ", "fabienne le comprit et fidèle à la promesse naguère implicitement faite à le prétendant encore hésitant ne chercha pas à s’ opposer à le désir de son mari .pendant cette absence qui devait durer à le moins an PROPN avait résolu que sa femme et son fils vivraient à le monteyrac où la présence de vieux serviteurs fidèles lui assurait que les soins de la sollicitude ne leur manqueraient pas à le début de le printemps il alla les y conduire et demeura un mois près d’ eux en cette vieille demeure fabienne et lui retrouvaient les doux souvenirs de leur lune de miel ils refirent leurs promenades préférées s’ assirent sous les vieilles charmilles qui longeaient la grande terrasse surplombant la dordogne cherchèrent une fois de plus et avec le même insuccès le passage mystérieux par où d’ après une tradition conservée dans la famille s’ était enfuie la belle alix de varsac pour échapper à ses ennemis et enfin sonna l’ heure de le départ PROPN promit d’ être prudent recommanda sa femme et son fils à le vieux baptistin et à la bonne micheline et quitta varsac en se ", "par un de ses compatriotes architecte en cette ville il voulait essayer d’ avoir quelques renseignements sur les pellarini sur leur mode d’ existence leurs relations l’ état actuel de don se mit obligeamment à sa disposition et connaissant beaucoup de monde à le lausanne il put assez vite satisfaire à le désir de l’ explorateur .les venaient de quitter la villa qu’ ils occupaient jusqu’ alors sur la route d’ ouchy pour une autre située à le ouchy une dame française leur amie intime s’ était occupée de la location de l’ installation de tout le père et la fille vivaient très retirés n’ ayant aucune relation servis par une seule domestique depuis qu’ ils se trouvaient à le ouchy sortait un peu avec sa fille à les alentours de la villa située en un endroit retiré une personne qui l’ avait aperçu disait que sa physionomie tirée douloureuse et la tristesse de son regard morne faisaient peine à le voir PROPN se fit indiquer la villa et un après-midi alla errer à les alentours dans l’ espoir d’ apercevoir l’ infirme alors quand serait là il aborderait don et parlerait fermeme" ]
[ "la ̂cha -t-il je t' avais laissé un souvenir la saute si terrifiée qu' elle fût connaissait assez à le fond son ex-amant pour savoir en jouer aussi sa voix fut -elle plus raffermie quand elle ajouta: —je t' ai si peu oublié que dès que j' ai appris ton évasion j' ai commencé à le mettre de côté pour toi tout le bénéfice de l' auberge et il y a déjà une grosse somme va! l' effet de cette agréable révélation sur l' ancien amant fut coupé par la voix de le saucisson-à-pattes qui revenait gagner l' escalier de la cave sur l' air de le menuet d' exaudet le mari chantait cette chanson déjà vieille de années à le paris mais qui à le fond de la province pouvait encore passer presque pour une nouveauté: la voix de le chanteur en se rapprochant indiquait qu' il venait d' atteindre le pied de l' escalier —détale ", "la bière remplace la tisane de réglisse comme la soupe grasse a remplacé le brouet national de petit-lait et de tranches de pommes à le dessert des bouteilles de bon vin circulent parmi eux sans oublier le cognac avec le café il y a là de quoi donner de l’ élasticité à les jambes les plus raidies par le labeur quotidien et c’ est une excellente préparation à les danses qui doivent occuper le reste de la journée à le dehors de joyeux carillons remplissaient l’ air de leurs vibrations et déjà les cornets à le piston de l’ orchestre villageois déroulaient des airs de valse ou faisaient sautiller une polka c’ était vraiment une belle journée d’ octobre ", "PROPN l’ avait chargé de donner à sa mère tous les détails relatifs à sa délivrance et lui avait recommandé de dire à le dona carmen qu’ elle ne se méfierait jamais assez du cavalier à lequel il l’ avait priée naguère d’ accorder sa protection le docteur avait en outre donné à le courrier de don PROPN les instructions nécessaires pour éviter la rencontre de les chasseurs de la montagne mais malgré toute son attention le courrier avait pris un sentier pour l’ autre et il était arrivé tout droit à la perfide hôtellerie que voulez -vous lui demanda PROPN qui s’ y trouvait seule en ce moment ", "il discernait dans son esprit moins de confusion moins d' incohérence moins de vide —et parmi ses pensées embrouillées l' ordre semblait se rétablir pendant le repas d' abord il s' était déjà promis de ne jamais reparler à sa mère de ce que il avait vu —de ne jamais la torturer d' une barbare scène d' explications et tout à l' heure quand elle partait quand il la tenait dans ses bras et qu' il sentait s' arracher d' elle ces soupirs si loin venus —quand il avait compris par quel héroïsme pudique elle s' imposait d' aller à le ce théâtre de ne dire mot de son chagrin de feindre que rien ne fût changé —il s' était alors raffermi dans sa volonté de pardon elle souffrait bien assez la malheureuse femme sans qu' il accrût sa peine sa honte et ses regrets par d' humiliantes questions ou des reproches superflus ", "non monsieur c’ est que tout simplement la moumoutte blanche voulait s’ assurer d’ après l’ odeur de le museau si la chinoise ne venait pas de lui manger sa viande il se trompait pourtant et à le partir de ce jour elles furent amies on les vit s’ asseoir sur la même chaise manger la pâtée dans la même assiette et chaque matin accourir pour se dire bonjour en frottant leurs bouts de nez cocasses l’ un jaune sur l’ autre rose on disait maintenant les moumouttes ont fait ceci ou cela elles étaient un duo intime et inséparable se consultant se suivant pour les moindres et les plus triviales actions de leur vie se peignant se léchant l’ une l’ autre faisant toilette en commun avec une mutuelle tendresse ", "la poétesse ravie de se sentir vengée de marie torchon aura soin quand on se le ̀vera de table de ne se laisser voir que de profil de le côté de le bon oeil et le galant médecin pour séduire la grande lyrique racontera quelques souvenirs piquants de sa carrière oui dit le psychiatre figurez -vous que je soigne des femmes de théâtre ce sont des personnes parfois assez étranges mais moi qui ne me suis pas laissé prendre à le leurs appâts je dois en toute justice avouer qu' elles peuvent faire preuve d' intelligence et de coeur j' avais ces temps derniers dans mon sana la célèbre mme de perpignan nous savons tous que sa noblesse est d' opéra-comique pas même d' opéra-comique de music-hall plutôt le nom qu' elle porte n' est qu' un nom de guerre ", "la petite paysanne fut donc installée dans la chambre de rosa devant sa table et celle-ci s’ empressa de chercher un livre en gros caractères mais elle n’ avait pas la plus simple notion de la manière dont il fallait s’ y prendre pour commencer et la pauvre georgette qui était encore toute ahurie de la subite bienveillance dont elle était l’ objet et des bonnes intentions dont elle était la victime fixait sur rosa des yeux si étonnés et si démesurément ouverts que celle-ci n’ eût pu s’ empêcher d’ en rire si elle eût été moins absorbée par la gravité de son nouvel emploi –voyons dit en venant s’ asseoir à le côté de la petite fille il faut d’ abord apprendre à le connaître les voyelles voilà un a. regarde comme il est fait le reconnaîtras -tu maintenant ", "monsieur je viens à le nom et comme exécuteur testamentaire de feu madame la comtesse de merret vous prier de discontinuer vos visites petit moment! je ne suis pas un turc et ne veux point vous en faire un crime d’ ailleurs bien permis à le vous d’ ignorer les circonstances qui m’ obligent à le laisser tomber en ruines le plus bel hôtel de vendôme cependant monsieur vous paraissez avoir de l’ instruction et devez savoir que les lois défendent sous des peines graves d’ envahir une propriété close ", "on peut la considérer à le présent comme hors de danger imaginez ce qu’ elle demande la fleur que vous avez là elle a voulu savoir à le qui je faisais signe j’ ai répondu que c’ était à le vous que vous m’ aviez tout l’ air de cueillir un bouquet alors elle a dit de sa gentille voix toute faible pauvre mignonne un bouquet pour moi ce n’ est pas indiscret à le moins de vous enlever votre marguerite ajouta la bonne femme avec malice vous en trouverez d’ autres à le effeuiller avait repris toute sa connaissance ", "sinon je saurai t’ obliger à le épouser tu peux compter là dessus laissez -les venir mon père répondit benjamine avec assurance et ils me comprendront j’ en suis sûre si malgré mon refus ils persistaient je ne pense pas que vous ayez l’ intention de me faire violence et de me contraindre brutalement à le épouser un homme que je n’ aime pas ah fillette entêtée s’ écria le vieillard en s’ éloignant à le grands pas pour ne pas céder à un nouveau mouvement de violence à lequel le poussaient sa nature emportée et ses habitudes guerrières ta mère valait mieux que toi " ]
je jaja je vous jure que c’ est la meilleure femme de la terre il se retourna haussa les épaules se mit en marche dans la direction de le port s’ arrêta un peu plus loin que le réverbère pour rallumer sa pipe éteinte xi une histoire d’ amour maigret décroisa les jambes regarda son interlocuteur dans les yeux lui tendit une feuille de papier timbré —je peux questionna avec un regard anxieux vers la porte derrière laquelle étaient son secrétaire et sa dactylo c’ est à le vous —remarquez que je suis prêt à le leur donner une indemnité francs chacune par exemple vous me comprenez bien ce n’ est pas une question d’ argent c’ est une question de scandale si ces femmes venaient là-bas et —je comprends
[ "par la fenêtre on apercevait la plage de juan-les-pins personnes en maillot étendues sur le sable jeunes femmes qui faisaient de la culture physique avec un long et maigre professeur et un algérien qui allait d’ un groupe à l’ autre avec un panier de cacahuètes —est -ce que vous croyez que francs —très bien dit maigret en se levant —vous n’ avez pas bu votre verre —merci ", "et correct pommadé hésitait un instant risquait: —voyez -vous monsieur le commissaire j’ ai cru un moment que vous étiez un ennemi en france —oui maigret se dirigeait vers la porte l’ autre le suivait en continuant avec moins d’ assurance: le scandale n’ a pas la même importance que dans bonsoir monsieur et maigret s’ inclina sans tendre la main sortit de l’ appartement où se brassaient de les affaires de laine en france en france grommelait le commissaire en descendant l’ escalier garni de tapis pourpres eh bien quoi en france comment s’ appelait la liaison de avec la veuve ou la divorcée de le cap une histoire d’ amour ", "alors l’ histoire de PROPN avec jaja avec sylvie et maigret le long de la plage était obligé de contourner des corps demi-nus il évoluait parmi des peaux bronzées que mettaient en valeur des maillots colorés boutigues l’ attendait près de la cabine de le professeur de culture physique a tué par un malfaiteur inconnu qui voulait lui voler son portefeuille mais pourtant quoi pas d’ histoires alors —cependant —pas d’ histoires PROPN maigret en regardant l’ eau bleue toute plate sur laquelle des canoës évoluaient ", "est -ce qu’ il y a place ici pour des histoires —vous voyez cette jeune femme en costume de bain vert —elle a les cuisses maigres —eh bien s’ écria boutigues triomphant vous ne devineriez jamais qui elle est la fille de l’ homme de le diamant une de les ou fortunes qui le soleil était chaud ", "maigret en complet sombre faisait tache parmi les peaux nues de la terrasse de le casino arrivaient des flots de musique —vous prenez quelque chose? boutigues lui était en gris clair arborait un œillet rouge à sa boutonnière —je vous avais bien dit qu’ ici —oui ici —vous n’ aimez pas le pays? et d’ un geste lyrique il montrait la baie d’ un bleu inouï le cap d’ antibes et ses villas claires blotties dans la verdure le casino jaune comme un chou à la crème les palmiers de la promenade —le gros que vous voyez là-bas avec un petit maillot de bain rayé est le plus important directeur de journal allemand lors maigret dont les yeux étaient d’ un gris glauque après une nuit sans sommeil de grogner: et puis —tu es content que j’ aie fait de la morue à la crème —tu ne peux pas t’ imaginer à le quel point! ", "boulevard richard-lenoir l’ appartement de maigret une fenêtre ouvrant sur de maigres marronniers que ne garnissaient encore que quelques feuilles qu’ est -ce que c’ était cette histoire une histoire d’ amour ", "mais comme on m’ avait dit: pas d’ histoires les coudes sur la table il mangeait sa morue avec appétit il parlait la bouche pleine un australien qui en a eu assez de l’ australie et de les moutons je ne comprends pas un australien qui a eu envie de faire la bombe et qui l’ a faite —après rien il l’ a faite et sa femme ses enfants et son beau-frère lui ont coupé les vivres ce n’ est pas intéressant —pas de le tout ", "c’ est ce que je disais il a continué à le vivre là-bas sur la côte il paraît que c’ est si beau —magnifique il a loué une villa puis comme il y était tout seul il y a amené une femme je commence à le comprendre —rien de le tout passe-moi la sauce il y a trop peu d’ oignons —ce sont les oignons de paris qui n’ ont aucun goût j’ en ai mis une livre continue la femme s’ est installée dans la villa et y a installé sa mère sa mère —oui alors cela n’ a plus eu aucun charme et l’ australien est allé chercher de l’ amusement ailleurs il a pris une maîtresse —pardon il en avait déjà une! et sa mère il a déniché un bistrot et une bonne vieille qui buvait avec lui qui buvait —oui! quand ils avaient bu ils voyaient le monde autrement ils en étaient le centre ils se racontaient des histoires —et la bonne vieille croyait que c’ était arrivé ", "qu’ est -ce qui était arrive —que quelqu’un l’ aimait qu’ elle avait trouvé l’ âme sœur et tout!... et tout quoi? —rien cela faisait un couple un couple de le même un couple qui arrivait à se soûler en mesure qu’ est -il arrive il y avait une petite protégée une nommée sylvie le vieux s’ est amouraché de sylvie mme maigret regarda son mari avec reproche qu’ est -ce que tu me racontes? la vérite il s’ est amouraché de sylvie et sylvie ne voulait pas à le cause de la vieille puis elle a bien dû vouloir parce que quand même l’ australien était le principal personnage " ]
[ "les chemins étaient mauvais surtout pour les canons et les munitions nous n’ arrivâmes devant pontlieue que vers heures de le soir et tout de suite westermann qui nous attendait avec ses hussards et ou hommes d’ infanterie après avoir vu marceau minutes commença l’ attaque de le pont car le bourg est bâti de l’ autre côté d’ une petite rivière qui se jette dans la sarthe plus loin tout à le bout d’ une longue rue pleine de fabriques se trouve le mans sur une côte en pente rapide les vendéens s’ étaient barricadés dans PROPN ils avaient même élevé des espèces de redoutes ", "–eh bien un grand garçon ne jamais mais désignant bontemps qui venait d’ essuyer furtivement une larme jeannot s’ écria: –regarde papa julien il pleure lui aussi c’ est pourtant pas une petite fille qu’ t’ es bête mon gosse soulignait le môme réglisse allons viens! si tu ne veux pas jouer à les soldats on va aller chercher de l’ herbe pour les lapins et puis des carottes pour le bourricot ", "mais il doutait qu’ avec un autre ç a soit comme avec lui la première fois elle avait commencé par faire ses trucs de fille facile qui déroule son petit numéro tassepé un peu paumée qui fait son affranchie enchaîne les positions porno en faisant trop de bruit mais ç a avait basculé très vite elle ne s’ y attendait pas non plus ", "je me sentais toute transie en l’ entendant fulminer ainsi et je regardais avec étonnement sa fille qui n’ avait pas l’ air effrayée de le tout la voiture se mit enfin en mouvement l’ algarade finit et la colère s’ éteignit dans les yeux et dans la voix de le général en roulant vers cette nouvelle famille je ne puis pas dire que je fusse à le mon aise le général était évidemment d’ un caractère rageur ce que j’ avais appris de le sort que ses fils avaient infligé à le ma devancière n’ était pas fait pour me rassurer et mon imagination commençait à se frapper tellement que je tressaillais à le chaque instant croyant entendre des détonations ", "c’ est qu’ en arrivant à le saint-michel-du-saux notre chef-lieu de canton qu’ on a revu la satanée 2-chouaux bariolée derrière nous et on a plus rigolé du tout et puis bien encore moins quand en arrivant sur la place de le village on a vu le car de les gendarmes et la voiture à le antenne de cheveux-longs le jeune inspecteur qu’ avait pas ses yeux dans sa braguette ni nulle part ailleurs que dans les orbites par prudence et comme des qui n’ ont rien de rien à se reprocher je me suis arrêté devant la taverne berrichonne manière de déposer maupas et d’ y aller boire un coup pour redonner un vrai goût à les papilles qu’ avaient bien souffert de le sancerre d’ épicerie —eh bien mais les voilà mes oiseaux volages s’ exclama cheveux-longs accoudé à le comptoir de le bar en compagnie de son acolyte à le carnet revenus à le nid —vous nous cherchiez peut-être ", "à le ce rapport encore plus vertement plus spirituellement enlevé que celui sur l’ affaire damour et donnant une description très détaillée de le château de les écoles de la retraite étaient joints les noms de les ouvrières les euvérières comme disait le jeune nicolas domiciliées actuellement à le port-sauveur sophie chalmette ans née à la rochelle marie souchotte ans petit-port bastienne gelinot ans athis-mons louise ans berne ", "–je suppose que ce n’ est pas sa sœur répondit jeanne –ma foi reprit la princesse il ne faut pas lui en vouloir car elle est bien jolie la beauté est toujours une excuse jeanne lorgnait la femme qui était avec martial –ce qu’ il y a de plus étrange dit -elle c’ est que décidément cette fille ne m’ est pas inconnue ", "je sais bien que je m’ approche de le moment où l’ ironie destructrice triomphera et déjà la proximité possible de ces régions où l’ amour n’ est plus que souvenir fait sentir son influence comme un climat dont on commence à le éprouver à le distance les effets ce sont des questions exténuantes parce que sans aucune réponse possible des doutes parfaitement méphistophéliques si toute cette anxiété n’ était que comédie par moi-même jouée à le moi-même et destinée peut-être à me cacher que ce que j’ imagine être une part de futilité et de sécheresse me constitue en vérité tout entier de fond en comble qu’ il n’ y a de le début jusqu’ à la fin qu’ une ironie d’ abord travestie jouant le théâtre de l’ émotion pour se plaire ensuite jetant le masque à le ravager la scène et chasser les acteurs les illusions d’ acteurs j’ écarte ces suppositions avec dégoût mais la colère même que j’ y mets me fait aussitôt envisager que peut-être je n’ en puis supporter la vérité ", "il fallait m’ en demander je vous jure que tais -toi! il a poussé de le pied les débris de la bouteille on aurait dit qu’ il écrasait un animal immonde j’ attendais qu’ il eût fini incapable d’ articuler un seul mot quelle mine veux -tu avoir mon pauvre garçon avec un jus pareil dans l’ estomac tu devrais être mort il s’ était placé devant moi les mains dans les poches de sa douillette et quand j’ ai vu remuer ses épaules j’ ai senti qu’ il allait tout dire qu’ il ne me ferait pas grâce d’ un mot tiens j’ ai raté la voiture de m.bigre mais je suis content d’ être venu ", "c’ est là-dessus que tablait son côté en ce moment cherchait à le jouer serré avec son ancien courtier de la tripolitaine qu’ il y eût en germe quelque conspiration contre le gouvernement autrichien dont PROPN avait découvert les auteurs il n’ était pas éloigné de l’ admettre cette maison de PROPN dans laquelle se tenaient de secrets conciliabules cette correspondance chiffrée la somme énorme déposée chez lui par le comte sandorf et qui devait toujours être tenue à sa disposition tout cela commençait à le lui paraître fort suspect très probablement PROPN avait vu juste en ces circonstances mais le banquier désireux d’ en apprendre davantage de connaître le fond de son jeu ne voulait pas encore se rendre " ]