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–que dit -il questionna tout bas la fille de balidar –approche et penche -toi vers lui murmura sa compagne écoute! marguerite un nom toujours le même arriva jusqu’ à le son oreille et ce nom c’ était le sien marguerite comprends fit antoinette
[ "il t’ aime en et sa vie c’ est toi rita se redressa la généreuse résolution qui déjà brillait dans son regard se traduisit saainsi: –pauvre césaire oh! oui je comprends mon devoir et de le moins je ne serai pas une ingrate ", "le blessé rouvrit les yeux il aperçut il reconnut celle qu’ il adorait un sourire de joie ranima son visage sa main que la fièvre brûlait parvint à le rencontrer la blanche main qu’ il cherchait qu’ il appelait de tout son être et la tenant toujours il se rendormit en murmurant avec bonheur –elle c’ est elle marguerite marguerite à le bout d’ un instant antoinette fit asseoir sa sœur et lui dit à le voix basse: –reste ainsi voilà ta consolation je reviendrai dans une heure ", "et la brave jeune fille sortit avec cette pensée –moi aussi j’ aurai la force de remplir ma tâche le bon dieu m’ aidera nous les guérirons l’ un par l’ autre elle oubliait son amour méconnu son secret chagrin pour ne songer qu’ à ses amis et d’ ailleurs n’ avait -elle pas d’ autres soins qui la réclamaient n’ était -elle pas la fermière le jeune molosse accourut à sa rencontre en bondissant de joie ", "elle eut grande peine à se défendre de ses caresses bas! lui dit -elle à le bas ou plutôt non embrassons -nous mon pauvre chien il n’ y a que toi qui m’ aime! et se tournant avec la crainte qu’ on ait pu l’ entendre elle essuya furtivement une larme un instant plus tard toute trace d’ amertume avail disparu de son visage elle allait et venait surveillant ordonnant toutes choses jamais on n’ eût soup’ çonné qu’ elle eût un regret dans le cœur ", "oh! c’ était un cœur héroïque PROPN quand elle revint césaire encore assoupi tenait toujours dans sa main celle de marguerite qui n’ avait pas bougé il me semble que sa fièvre est moins ardente murmura -t-elle –tu vois fit toinette c’ est dieu lui-même qui t’ a ramenée pour son salut la nuit suivante rita voulut que sa sœur prît enfin de le repos et comme celle-ci ne s’ y décidait qu’ avec peine: PROPN lui dit -elle c’ est à le mon tour vers la fin de la semaine une amélioration sensible s’ affirmait dans l’ état de le cher blessé ", "il avail recouvré toute sa connaissance et malgré la consigne prescrite par le docteur il prononçait déjà quelques mots son regard parlait de reste que de dévouement que d’ amour y lisait marguerite se surprenait -elle à le murmurer! si j’ avais su! s’ il n’ était pas trop tard ", "–pourquoi non? lui répondait antoinette ne vois -tu pas qu’ il a tout pardonné tout oublie –je n’ oublie pas moi! dit un jour rita suis -je encore digne de lui! et comme sa compagne protestait: l’ autre poursuivit -elle m’ avait plongée dans un étrange sommeil tout plein de visions effrayantes oh c’ est un souvenir qui me tue souvent elle restait absorbée dans une morne angoisse elle avait parfois des tressaillements des malaises inexplicables et quand sa sœur l’ interrogeait –c’ est ce rêve murmurait -elle avec effroi c’ est toujours ce rêve ", "un mois mois se passèrent ainsi loin de se rasséréner marguerite devenait de plus en plus sombre on eût dit qu’ une anxiété croissante la dévorait cette anxiété toinette enfin la partagea elle m’ osait plus interroger sa sœur mais à le force de l’ observer de réfléchir elle en vint un soir à le murmurer dans sa prière ", "dieu! faites que je n’ aie pas devine PROPN n’ avait pas reparu il restait à le paris attendant guettant le retour de le ravisseur et peut-être de le séducteur de sa fille d’ autres intérêts d’ ailleurs le retenaient certaines prises n’ avaient pas été réglées par le gouvernement impérial " ]
[ "il passa devant eux écarta quelques ventilateurs et atteignit une montagne d’ encombrement protégée par une lourde bâche qu’ il tira d’ un coup sec dénudant un poste émetteur-récepteur énorme et chromé d’ une modernité luisante et mal à l’ aise dans ce décor de débris –c’ est l’ heure vous pouvez me régler byron quitta son puzzle et s’ installa devant l’ appareil dont il pressa les boutons poussa les curseurs régla les potentiomètres et vérifia les cadrans il se promena parmi les fréquences dévidant doucement le ruban sinueux et accidenté des longueurs d’ ondes il y eut des craquements et des vibrations de tonalités diverses des grésillements suraigus des gargouillis syncopés des bribes d’ hymnes nationaux et de messages en morse des fragments bouts morceaux d’ anglais de japonais d’ arabe des effluves de musique informe des infra et ultrasons ", "je ne l’ aurais pas eue je l’ avoue et pourtant c’ est le seul moyen de ne point commettre une cruelle injustice envers la pauvre enfant la pauvre enfant!... elle répéta ce mot une fois encore avec une indicible pitié les yeux perdus dans un angle obscur ou elle voyait peut-être passer l’ enfance de gilberte ignorée de son père toujours absent privée souvent des caresses de sa mère tout entière absorbée dans sa passion exultante —je le lui dirai répondit marsac et merci il sortit; la baronne resta assise près de le feu légèrement penchée en avant comme pour voir de plus près un objet éloigné ce qu’ elle cherchait à le distinguer ainsi c’ était sa vie asylvainmarsac mme de grandpré n’ avait dit que la vérite la franchise avait été la grande vertu de son existence bouleversée par une de ces passions pareilles à des cyclones qui renversent tout sur leur passage ", "dans l' ensemble cependant cette punition était acceptée sans amertume d' abord parce que presque tous ces enfants étaient battus chez eux et que la correction leur paraissait un mode naturel d' éducation ensuite parce que l' équité de le maître était absolue qu' on savait d' avance quelle sorte d' infractions toujours les mêmes entraînait la cérémonie expiatoire et tous ceux qui franchissaient la limite de les actions ne relevant que du mauvais point savaient ce qu' ils risquaient et que la sentence était appliquée à les premiers comme à les derniers avec une égalité chaleureuse jacques que m. PROPN aimait visiblement beaucoup y passait comme les autres et il dut même y passer le lendemain de le jour où m. PROPN lui avait manifesté publiquement sa préférence alors que PROPN se trouvait à le tableau noir et que sur une bonne réponse m. PROPN lui avait caressé la joue une voix ayant murmuré: chouchou dans la salle m. PROPN l' avait pris contre lui et avait dit avec une sorte de gravité: oui j' ai une préférence pour cormery comme pour tous ceux d' entre vous", "madame PROPN se tourna lentement et majestueusement vers son mari son visage un peu gras régulier de traits assez beau était soudain devenu tout blanc; des larmes de colère brillaient dans ses yeux —vous saviez cela monsieur duriez dit -elle en appuyant sur chaque syllabe avec une énergie de fâcheux augure j' ai cru balbutia -t-il que gabrielle oublierait madame duriez était stupéfaite: était -il possible que pendant années son mari lui eût caché quelque chose ", "quand il ne parlait pas sur les secrets de son travail il contait des histoires sur les bestioles qu’ il maniait à les serres jaunes d’ une buse un geai laissait pendre ses pattes sa tête pendait aussi qui venait de clore les yeux et ses ailes abandonnaient glissantes leurs rémiges teintées de bleu céruléen est bougrement joli ce bleu disait touraille c’ est un bleu surnaturel un bleu magique ", "mais le réquisitoire manqua de ce qu’ on appelle modération j’ eusse été un hérode fondu avec un héliogabale que les épithètes énormes n’ auraient point volé plus dru sur les lèvres de ce gøøø avec qui les abeilles de l’ hymette n’ ont jamais je le crains eu affaire: le plus infâme de les hommes le fléau de le pays venu pour déshonorer nos campagnes se passait dans les ardennes et ce est auvergnat je ne sais comment qualifier cet individu et je renonce à le trouver une expression qui dit toute mon horreur je la rattraperai d’ ailleurs plus tard que dans cette affaire relativement peu importante ", "mais les grands chagrins qui avaient coup sur coup porté une terrible atteinte à la douce existence de cocagne qu’ il se promettait avaient eu pour cause la maladie de sa femme et l’ entrain étonnant de céline à le courir sus à les hommes il eut un mouvement de tristesse mais il se consola vite PROPN était en âge de le soigner et de remplacer sa mère et quant à l’ autre le meilleur parti qu’ il eût à le prendre était de fermer les yeux sur ses cavalcades il avait agi comme un père d’ ailleurs il lui avait reproché en termes de cour d’ assises la crapule de ses mœurs mais elle s’ était fâchée avait jeté la maison sens dessus-dessous menaçant de tout saccager si on l’ embêtait encore ", "dans leur premier entretien de la matinée elle avait épuisé tout ce que sa vertu avait d’ orgueil et de finesse pour dissimuler sa souffrance le soir elle ne songeait déjà plus à son rôle la soif qu’ elle éprouvait de vivre et de s’ épanouir comme une fleur longtemps privée d’ air et de soleil devenait de plus en plus ardente elle l’ emporta et força laurence à s’ abandonner à le plaisir le plus grand qu’ elle connût celui d’ épancher son âme avec confiance et naïveté laurence aimait son art non seulement pour lui-même mais aussi en raison de la liberté et de l’ élévation d’ esprit et d’ habitudes qu’ il lui avait procurées ", "avec une finesse qui me surprend un peu aujourd’hui car il n’ avait pas ans mon camarade à le lorgnon changea de langage avec moi et cela d’ une manière insensible qui m’ amena doucement à le voir le monde un peu par ses yeux le mot austère disparut de les propos de le garçon et je devins l’ objet de compliments qui m’ étaient d’ autant plus agréables qu’ on ne m’ en avait encore jamais fait cependant le poison ne m’ était administré que goutte à le goutte car il fallait prendre patience avec une personne aussi novice que moi on riait sournoisement et je me taisais la brute ne disait pas grand-chose ", "bertine recourait alors à le akelma et en ouvrant les yeux mme de vaulan voyait penché sur elle le brun visage de la javanaise un frisson la parcourait en rencontrant ces yeux noirs étrangement brillants en sentant le contact de cette main fine toujours glacée un jour cette syncope la prit subitement dans la nuit lorsqu’ elle revint à le elle le jour pénétrait à le travers les vitres brisée et presque sans pensée elle demeura une demi-heure immobile essayant de reprendre tout à le fait ses sens " ]
il avait une tout autre idée de sa force morale il se rend tout droit à la porte de la chambre de le sous-lieutenant nous le suivons en silence dans le faux pont; il frappe avec force à le cette porte bien qu' y a -t-il? que voulez -vous —vous ne savez pas lieutenant m. croyant que sa femme s' est noyée cette nuit vient de se jeter à la mer
[ "mon dieu mon mari! non non! l' aspirant dénicheur se tournant vers nous avec sang-froid: bien dites encore que je n' avais pas bien lu sur la physionomie de le particulier c' est vrai c' est sa voix m. a rempli sa vocation —mais comment lui faire avaler cette pilule un peu proprement ", "—tiens mais si nous la lui faisions avaler avec un coup de mer lui qui en a si peur c' est cela un coup de mer laissez-moi vous autres arranger ce phénomène-là on va trouver l' époux inconsolable —monsieur blinblin vous ne vous êtes pas trompé un coup de mer avait effectivement enlevé votre femme ", "—est -ce qu' on l' aurait vue messieurs parlez parlez je vous en supplie —mieux que cela nous l' avons retrouvée —où morte parlez donc! —non vivante; dans le faux pont elle a passé par le sabord de votre chambre avec la lame et s' est trouvée entraînée sans connaissance dans dans dans le faux pont peut-être ou à le fond de cale j' en avais le pressentiment mais où est -elle donc maintenant cette pauvre femme dans son cadre sans doute ", "mais elle avait laissé ses vêtements à le pied de son cadre même quand le coup de mer a frappé à le bord dans quel état l' aurez -vous retrouvée bon dieu le vieil époux court dans sa chambre son épouse y était déjà rentrée il l' embrasse la presse contre sa poitrine palpitante et sur les vêtements de femme qu' elle avait laissés à le pied de le cadre le mari retrouve une veste un chapeau et un pantalon d' homme mais il retrouve bien sa tendre moitié dans le cadre ", "jamais m. PROPN ne s' expliqua bien l' effet de ce coup de mer: car disait -il je conçois assez passablement qu' une lame ait pu enlever madame blinblin de notre chambre et la jeter évanouie dans le faux pont mais je ne comprends pas de le tout comment il a pu se faire que cette lame l' ait enlevée toute déshabillée et me l' ait rendue sous des vêtements qui ne sont pas ceux de son sexe les coups de mer ont quelquefois produit des effets si prodigieux monsieur —oui mais des effets de le genre de PROPN ", "quand nous vous disions monsieur blinblin qu' il n' y a pas de traversée qui n' offre des exemples aussi surprenants de la force de les lames vous ne vouliez pas nous croire nous croirez -vous maintenant —oui je commence à le croire quelque chose à le présent c' était un bien bon navire que le vieux vaisseau l' aquilon mouillé depuis longues années dans la rade de brest ou ̀ il pourrissait fièrement avec ses mâts de perroquets à le flèche son ourse et ses filets de casse-tête tous les matelots pouvaient jouer à le paroli dans les vastes batteries de l' aquilon sans qu' un maussade capitaine d' armes vînt mettre brutalement fin à le ces jeux de hasard condamnés à la fois par la morale et la discipline les officiers faisaient faire leur ronde de nuit par les aspirants qui confiaient ce service de rade à les timonniers qui en chargeaient les pilotins et ceux-ci se carrant sur l' arrière de le canot de ronde représentaient pendant la nuit le lieutenant de service qui dormait profondément dans sa chambre ", "c' était l' âge d' or de le service maritime et l' aquilon figurait assez bien le bon saturne de cet âge de paix en temps de guerre tout allait cependant admirablement à le bord de le vaisseau et dans la division dont il faisait partie on se donne fois plus de mal aujourd'hui pour n' être pas beaucoup plus heureux où donc s' il vous plaît est le progrès? mais ce qui caractérisait surtout la bonhomie de la marine dans ce temps-là c' était la superstition de les équipages il n' y avait pas de bâtiments où les vieux matelots ne crussent fort sérieusement à les revenants de bord ", "ils appelaient ces espèces de loups-garous marins des goguelins par corruption de le mot gobelin spectre de nuit; kobalos pour ceux qui savent le grec l' aquilon avait comme de raison son goguelin à le lui les pilotins les mousses et les novices faisaient leurs délices de les contes que l'on se plaisait à le débiter le matin sur les courses nocturnes de le farfadet domestique attaché à le vaisseau comme ces larves qui à le terre élisent domicile dans certaines masures célèbres et redoutées l' un l' avait entendu hurler ou soupirer dans le canon de les pompes dont il était l' âme l' autre l' avait vu y grimper comme un singe vaporeux jusqu' à la pomme de le grand mât; ", "un troisième avait été réveillé dans son hamac par la main glaciale de le fantôme quand le goguelin avait touché le sac de pois que l'on mettait quotidiennement dans la chaudière où bouillait le potage de hommes les pois ne cuisaient plus un sort avait été jeté sur eux et le maître-coq recevait coups de bout de corde pour la maladresse qu' on lui imputait le génie nocturne de le vaisseau avait enfin une telle influence sur toute l' existence de l' équipage que rien de ce qui se passait à le bord ne paraissait indifférent à l' empire secret qu' il exerçait quelquefois si malicieusement heureux âge de crédulite " ]
[ "il se logeait en travers de le gosier une arête de chaque poisson que les lacs les étangs les ruisseaux les rivières les fleuves et les mers lui destinaient et qu\\ accommodait la cuisinière de les sibille un saignement de nez le prenait à le moment d\\' aller voir robert- houdin ou de faire une promenade à le âne dans le bois de boulogne et en dépit de la clef qu\\ on lui mettait sur le dos il tachait son gilet neuf et son beau pantalon blanc un jour sous mes yeux comme il voltigeait à son habitude sur la pelouse il tomba dans le bassin de peur un rhume d\\' une maladie de poitrine on prit de grands soins pour le réchauffer je le vis dans son lit sous un monstrueux édredon coiffé d\\' un béguin à le fleurs riant à les anges ", "soyez généreux laissez -moi partir avec cette femme qui est la mienne devant dieu; vous n’ entendrez plus jamais parler de nous et nous passerons notre existence à le vous bénir chien! dit maubert se contenant à le peine serrant les dents de rage et le repoussant de le pied est -ce ainsi que tu respectes tes engagements pourrai -je enfin savoir de quoi il s’ agit? demanda rahel toujours calme mais si pâle qu’ on eût pu la prendre pour une statue écoutez -moi reprit maubert sans s’ occuper davantage de schemouïl accroupi sur le sol et continuant à le gémir je vous aime depuis mon arrivée à le aïn-beïda j’ ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour vaincre cette passion je n’ ai pas réussi; ", "il avait l’ air mal en point travaillé par l’ estomac il est vrai qu’ il faisait très froid —je viens de faire emporter les cadavres de les voyageurs dit -il il me demanda de le tabac et bourra une pipe mais il ne semblait pas très sûr d’ avoir vraiment envie de fumer ", "traître hurlait panache j’ aurais le droit de te tuer comme un chien sans te donner le temps de te défendre mais il me répugne d’ agir ainsi et c’ est dans un duel régulier que je me vengerai; tire ton épée comme je tire la mienne et croisons le fer à l’ instant PROPN tirait l’ épée en éclatant de rire ne se savait -il pas invulnérable tandis que panache parlait chiquenaude était allée prendre une épée à l’ une de les panoplies accrochées à les murs puis s’ approchant de la rampe elle avait tiré de sa poche un flacon bleu foncé ", "mais le bonheur dans le sens que notre cœur nous donne ce mot-là ne dépend pas entièrement de nous ce sont nos désirs et notre faiblesse qui s’ agitent et à le quelque heure que ce soit il nous faut pour être heureuses que dieu nous couvre de sa force ou de son pardon –chère mère dit juliette je t’ ai fait de la peine –non répondit madame destrade –c’ est que je t’ aime de tout mon cœur et que si tu avais un chagrin j’ ai le droit que tu comptes sur moi pour te venir en aide ou te consoler ", "tout me passa par la tête sauf l’ idée de le suicide de l’ homme qui n’ avait jamais désespéré dans sa vie je revins cependant sur mes pas en me disant: sûrement élie a la ̂ché le coup par mégarde non ce n’ était point par mégarde car je le trouvai le crâne défoncé et dans le coma la carabine entre ses jambes de loin revenait en jouant de la feuille d’ acacia gourdes de vin pendues à le bout de ses bras ballants j’ allai à sa rencontre me jetai à son cou et lui criai: —frère nous voilà seuls maintenant ", "mais l’ affaire tourne mal car mon père est mineur et la justice s’ en mêle à le ans il loue une chambre 33avenue montaigne et d’ après certains documents que j’ ai conservés il se rend souvent à le PROPN pour participer à l’ élaboration d’ une société sa mère meurt en1937 dans une pension de famille de la rue roquépine ou il avait logé quelque temps avec son frère ralph puis il avait occupé une chambre à l’ hôtel terminus près de la gare saint-lazare qu’ il avait quittée sans payer la note juste avant la guerre il a pris en gérance une boutique de bas et parfums 71boulevard malesherbes ", "le joueur d’ orgue s’ était assis à le bord de le chemin regardait la pièce d’ or et continuait à le pleurer vous avez donc bien de le chagrin lui ai-je dit il m’ a regardé d’ un air hébété ma femme va mourir m’ a -t-il dit ", "mon père évidemment ne se fût pas lui-même couronné ainsi en notre présence s' opéra la translation de les pouvoirs je ne m' attendais pas à le revirement qui se fit alors en moi presque subitement le gouvernement de grand-père m' avait toujours paru précaire et dérisoire dès qu' il eut refusé de l' exercer j' admirai son désintéressement et je découvris la poésie de l' abdication ", "le loto royal se joue beaucoup à le pavillon de flore le boston l' impériale le wist se soutiennent encore dans certaines maisons mais il est un autre jeu mon cher philoménor qui devrait être à le jamais proscrit dans les salons je veux parler de le creps l' anglomanie l' avait fait adopter; mme de valmont n' a pas permis qu' on l' introduisît chez elle surtout depuis qu' un jeune homme qui lui avait été singulièrement recommandé y perdit dans une seule séance près de francs " ]
noms de victoire arrivent à le lui et le font tressaillir lutzen bautzen a ce bruit joachim redevient murat il redemande son sabre d\' honneur et son cheval de bataille de la même course dont il avait fui le voilà qui accourt il était disait -on dans son palais de caserte ou de chiatamonte
[ "non pas il coupe les routes de freyberg et de non pas il est à le dresde où il écrase toute une aile de armée ennemie pourquoi PROPN ne fut -il pas tué à le bautzen comme duroc ou ne se noya -t-il pas à le leipsick comme poniatowski il n\\ eût pas signé le janvier avec la cour de vienne le traité par lequel il s\\ engageait à le fournir à les alliés hommes et à le marcher à le leur tête contre la PROPN moyennant quoi il resta roi de naples tandisque devenait souverain de ", "mais un jour aperçoit qu\\ à le son tour son nouveau trône et vacille à le milieu de les vieux trônes antique famille de les rois rougit de le parvenu que napoléon a forcée de traiter en frère les bourbons de PROPN ont demandé à le vienne la déchéance de joachim en même temps un bruit étrange se répand quitté et marche sur paris ", "PROPN le regarde passer PROPN croit que le moment est venu de faire contrepoids à le cet événement qui fait pencher le monde il a rassemblé sourdement hommes il se rue avec eux sur PROPN mais ces hommes ne sont plus des français à le premier obstacle à lequel il se heurte il se brise ", "son armée disparaît comme une fumée il revient seul à le naples se jette dans une barque gagne toulon et vient demander l\\ hospitalité de à le celui qu\\ il a trahi PROPN se contente de lui répondre vous m\\' avez perdu fois la première en vous déclarant contre moi la seconde en vous déclarant pour moi ", "il y a plus rien de commun entra le roi de naples et empereur de les français je vaincrai sans vous ou je tomberai sans vous a partir de ce moment PROPN cessa d\\' exister pour napoléon une seule fois lorsque le vainqueur de PROPN poussait ses cuirassiers sur le plateau de le mont PROPN et qu\\ il les voyait successivement anéantir sur les carrés anglais il murmura -ah si murat était ici murat avait disparu ", "nul ne savait ce que murat était devenu il ne devait reparaître que pour mourir entrons à le pizzo comme on le comprend bien le pizzo ainsi avignon était pour moi presqu\\' un pèlerinage de famille si le maréchal brune était mon parrain le roi de naples était ami de mon père ", "enfant j\\' ai tiré les favoris de et les moustaches de autre et plus une fois ai caracolé sur le sabre de le vainqueur de fribourg coiffé de le bonnet à les plumes éclatantes de le héros aboukir je venais donc recueillir une à une si je puis le dire les dernières heures d\\' une de les plus cruelles agonies dont les fastes de l\\ histoire aient conservé le souvenir j\\' avais pris toutes mes précautions d\\' avance a on se le rappelle les fils de le général nunziante avaient donné une lettre de recommandation pour le chevalier le chevalier général de le prince de se trouvait en à le pizzo qu\\ il habite encore et il avait rendu à le murat prisonnier tous les services qu\\ il avait pu lui rendre ", "pendant tous les jours de sa captivite il lui avait fait visite et enfin il avait pris congé de lui dans un dernier adieu quelques instants avant sa mort eus à le peine remis à le m. le chevalier la lettre de recommandation dont j\\' étais porteur il comprit intérêt que je devais prendre à les moindres détails de la catastrophe dont je voulais me faire historien et qu\\ il mit tous ses souvenir à le ma disposition d\\' abord nous commençâmes par visiter le pizzo le pizzo est une petite ville de ou âmes bâtie sur le prolongement d\\' un de les contreforts de la grande chaîne de montagnes qui part des apennins un peu au-dessus de et étend jusqu\\ à le reggio en divisant toute la calabre comme à le scylla ce contrefort étend jusqu\\ à la mer par une longue arête de rochers sur le dernier de lesquels est bâtie la citadelle ", "des cotés le pizzo domine donc la plage de la hauteur d\\' une centaine de pieds a sa droite est le golfe de sainte-euphémie à sa gauche est la côte qui étend jusqu\\ à le cap à le milieu de le pizzo est une grande place de forme à le peu près carrée mal bâtie et à le laquelle aboutissent ou rues tortueuses a son extrémité méridionale cette rue est ornée de la statue de le roi PROPN père de la reine amélie et grand-père de le roi de naples actuel des côtés de cette place il faut descendre pour arriver à la mer " ]
[ "elle s’ accroupit devant lui cherche à le soulever sa tête en plaçant ses mains en coupe sous sa mâchoire viens viens partons d’ ici ce qu’ elle voudrait lui dire c’ est c’ est fini viens simon n’ existe plus le portable sonne thomas déchiffre l’ écran hâte le pas en direction de son bureau soudain voudrait foncer sans attendre et sean et marianne qui marchent à ses côtés captent cette accélération comprennent d’ instinct qu’ ils doivent faire de la place et ils ont froid soudain ces mêmes couloirs surchauffés qui desséchaient leur peau et assoiffaient leur bouche sont devenus des allées glacées où ils reboutonnent leur veste remontent leur col le corps de simon va être escamoté il va disparaître en un lieu secret à les accès contrôlés le bloc le théâtre de les opérations il va être ouvert dépouillé de ses organes refermé recousu et pour un laps de temps la durée d’ une nuit ils n’ ont plus aucune prise sur le cours de les événements la situation bascule soudain dans une autre urgence la pression chute dans leurs mouvements dans leurs gestes elle n’ i", "le quotidien couvrait départements couvrait étant excessif si l’on considère un tirage de exemplaires les bons jours c’est-à-dire ceux empruntait le tunnel de le pont de l’ alma et était consulté principalement pour les avis de décès et les coefficients de les marées d’ équinoxe pour la pêche à le pied de sorte qu’ entreprendre de renouer entre les pages de le pays de retz et de le vignoble nantais le dialogue est -ouest c’ était risquer un dialogue de sourds et drôle parce que l’ actualité ayant la réputation d’ être morose de ne jamais annoncer les trains qui arrivent à l’ heure on me demandait d’ être celui qui amène sur le visage de le lecteur bouleversé par ce cortège d’ horreurs un petit rictus compatissant à le coin de les lèvres a l’ époque je me sentais contraint par cette double exigence je voulais de grands espaces et du sérieux j’ ai depuis rétréci pour mes romans je n’ ai eu besoin que d’ une moitié de département ", "après quelques tentatives inutiles risibles ou pathétiques on ne sait jamais bien crab n' essaye même plus de se dégager il vieillira là-bas hier crab a eu mal à le ventre toute la journée des crampes d' estomac cela faisait longtemps qu' il n' avait pas eu mal à le ventre des crampes d' estomac alors évidemment il fallait bien qu' un jour ou l' autre de nouveau il ait mal à le ventre ces crampes d' estomac qui l' ont fait souffrir hier toute la journée ", "nous avons fait de la terre un vieux fatras toxique et nos sociétés à les vitrines si propres sont de grands dépotoirs masqués gorgés de poisons innombrables et de charges explosives non ma peur ne provient pas d’ une absence de connaissances mais d’ un trop-plein et je crains bien entendu davantage la disparition de ceux qui m’ entourent que la mienne ce qui n’ est pas comme on pourrait lecroire le contraire de l’ égoïsme mais sa forme laplus achevée j’ ai appelé eugène et il a décroché aussitôt sa voix était heureuse normale ", "va -t’en va dans ta chambre non pas dans ta chambre dans la lingerie où tu voudras mais qu’ on ne te voie pas et que je ne t’ entende pas!antoinette disparue traversa à la hâte la salle à le manger l’ office encombrée de seaux à le frapper le champagne pleins de glace et gagna le cabinet de travail de son mari kampf téléphonait elle attendit à le peine qu’ il eût raccroché le récepteur et aussitôt elle s’ exclama –mais qu’ est -ce que tu fais tu n’ es pas rasé? de le<UNK> heures mais tu es folle ", "j’ allais traverser le fumoir et parler à le swann quand malheureusement une main s’ abattit sur mon épaule: bonjour mon petit je suis à le paris pour heures j’ ai passé chez toi on m’ a dit que tu étais ici de sorte que c’ est toi qui vaut à le ma tante l’ honneur de ma présence à sa fête c’ était saint- loup je lui dis combien je trouvais la demeure belle oui ç a fait assez monument historique moi je trouve ç a assommant ", "—pourquoi êtes -vous ici et pas le commissaire grosjean —ma foi je n’ en sais rien posez la question à le juge d’ instruction c’ est vous qui vous occupez de l’ affaire de la rue popincourt n’ est -ce pas il n’ avait aucune raison de le nier —est -ce que par hasard il y aurait une connexion entre les affaires ", "il n’ avait jamais aimé son père ne l’ aimait ni plus ni moins depuis sa mort il avait pris une douche chez sa mère s’ était changé il portait son pantalon neuf beige avec une chemise bleu ciel ses mocassins bien cirés sa mère l’ avait remercié pensant qu’ il s’ habillait ainsi par respect pour son père c’ était des conneries cette histoire de respect comme si les morts nous voyaient nous jugeaient comme s’ ils sortaient de la terre fendaient la dalle admiraient la tenue la mine de celui qui les visitait bruno ne croyait pas en l’ au-delà comme il ne croyait pas trop en la vie non plus ", "j’ ai longtemps tenu le musicien pour un être émancipé des turpitudes je ne m’ expliquais pas les premières années de mozart même si tous les nouveau-nés ont encore sur les lèvres ses premiers vagissements vagir quand on possède un tel talent me paraissait à le tout le moins puéril par la suite je vis des violonistes ensevelis sous la sciure et les déjections de chats coupés des pianistes hurlant qu’ ils ne savaient pas s’ arrêter écraser d’ ennui les petites filles je reportais sur la poésie mon idéal de pureté c’ était mon droit j’ enviais l’ existence de le poète ", "elles n’ ont pas fait de boue elles sont là dans les creux de la route comme dans des bassins minuscules un peu de vent les ride; elles reflètent de la clarté mate on respire de la fraîcheur " ]
quelque part dans son enfance sommeillaient des docks bas par un soir pesant d' été et sur l' eau sans rides de les bassins les voiliers qui ne partiront pas avant le lever de la brise image des rues qui montent lentement en plein soleil dans la banlieue entre les petites maisons de les marins à la retraite qui entretiennent comme un pont de navire un minuscule jardin de plantes exotiques mais quand le hasard le ramena dans son pays natal à le cet âge pour lequel les femmes ont la beauté de les terres promises baptiste n' y chercha plus que le reflet de paris l' élégance de les promeneuses le tumultueux émoi de la sortie de l' école pigier la vie empruntait la teinte un peu mouillée de le linge propre et très doucement baptiste se plaisait à le perdre de les heures précieuses dans la fraîcheur de les squares pour le soir il avait la magie lumineuse de les cinémas dans les quartiers populeux parmi les filles à le collier de velours et les matelots tendres comme ceux qui sont de passage et le regard déjà lointain une lettre venait rattacher baptiste à le quelques-uns de
[ "il les croyait capables de lui révéler l' univers quand ils ne l' étaient que de lui enseigner l' histoire il ignorait porter en soi un monde cache mais plus riche que leurs imaginations nul ne lui avait dit en le voyant parcourir nantes en juillet comme un avare avec son ombre quel effroi stupide saisissait les enfants de les faubourgs quand il passait près d' eux comme un automate pour se donner des raisons d' être il composait des vers galants et s' émerveillait d' introduire en poésie le mot chignon c' est alors qu' il rencontra PROPN l' homme moderne de qui les héros de romans populaires de livraisons américaines et de films d' aventures ne représentent que de fragmentaires reflets ", "qui pourrait dire ce qui se passa entre ces hommes mystère! mais quand quelques mois plus tard baptiste ajamais revint à le paris pareil à le celui qui s' est regardé dans un miroir et qui maintenant se reconnaîtrait s' il se rencontrait dans la rue on put constater en lui un changement profond la marque de les grandes résolutions et certain air qui aurait dû donner à le penser à le bien de les gens à le vrai harry lui avait fait entrevoir mirabelle et il en était devenu théoriquement amoureux .ce même attachement à une beauté si difficile réunit vers ce temps baptiste et anicet il ne fut pas la cause mais l' occasion de leur amitié il ne leur vint pas à l' idée d' appeler rivalité ce qui les rapprochait: le mot émulation s' offrit sans que ni l' un ni l' autre de les nouveaux amis songeât à le discuter ainsi leurs relations débutaient par où les amitiés courantes se terminent et par ce qui devait être plus tard la mort de la leur ", "ils se sentaient voisins par les détails qui distinguent une génération de les précédentes leurs mœurs leurs sensibilités leurs goûts étaient contemporains leurs aînés vivaient dans les cafés et demandaient à des philtres divers l' embellissement de leurs jours eux ne se plaisaient que dans la rue et si par hasard ils s' arrêtaient à des terrasses ils n' y buvaient que de la grenadine pour la belle couleur de cette boisson comme ils trouvaient par les boulevards le plein air à le paris même ils n' éprouvaient aucun besoin d' aller à la campagne .très naturellement parce qu' ils vivaient dehors ils étaient à la merci de les saisons ", "le temps qu' il faisait agissait puissamment sur eux dans presque tous leurs écrits on pouvait trouver le nom de le mois qu' ils les avaient élaborés par un miracle assez singulier si je veux me le représenter je ne puis imaginer baptiste qu' en été soit de si bon matin que les boulangers ne sont point ouverts et qu' il faut marcher dans les rues de conserve avec sa faim soit à l' instant calme de heures quand les rigueurs fléchissent et que l' air semble fait de sable à le sécher les plumes dans l' avenue de l' observatoire il y a un banc comme tous les autres mais qui sait bien s' offrir quand on a couru tout l' après-midi malgré la chaleur droit devant soi sans but avec l' apparence d' un homme pressé qui n' ignore pas ou il baptiste n' existe qu' en plein soleil.rien n' est plus frais en été que les salles de les cinémas les après-midi de semaine et les amis s' étaient réfugiés dans l' asile d' ombre de l' électric-palace sans se préoccuper des voisins ils parlaient à le voix haute et mêlaient à le leurs discours de les jugements sur les films ", "ainsi vous regardez passer la vie vous y intéressez votre sensibilité vous vous en détournez pour explorer votre esprit et vous reportez de nouveau les yeux sur les spectacles quotidiens «ce qui fait le théâtre aussi mort pour nous disait anicet c' est sans doute que sa matière unique est la morale règle de toute action: notre époque ne peut guère s' intéresser à la morale à le cinéma la vitesse apparaît dans la vie et n' agit pas pour obéir à sa conscience mais par sport par hygiène elle agit pour agir .somme toute l' héroïne de cette aventure n' a aucun besoin de la poursuivre à le milieu de tant de dangers elle ne sait pas trop à le juste lequel de les partis en présence a le bon droit pour lui cela ne l' empêche pas de se lancer à le corps perdu dans la mêlée ", "le traître a volé le diamant pour la centième fois PROPN lui arrache le joyau sous la menace d' un revolver elle monte en cab la voiture était truquée on jette pearl dans un souterrain ", "pendant ce temps le voleur volé cherche à le pénétrer chez elle; surpris par le journaliste il se sauve sur les toits le publiciste le poursuit le perd et rencontre fortuitement dans le quartier chinois le borgne qui a joué un rôle louche à le cours de les incidents antérieurs à sa suite il arrive à le souterrain il va la délivrer: mais suivi à le son tour par le malfaiteur qui vient de lui échapper il met involontairement celui-ci sur la bonne piste et quand après avoir fait sauter l' immeuble avec un explosif récemment inventé il retrouve la belle évanouie elle est ligotée et délestée de le diamant par le diligent adversaire il n' y a eu de place ici que pour les gestes l' action ne nous a passionnés qu' à le titre de tour de force ", "qui aurait songé à la discuter on n' en avait pas le temps voilà bien le spectacle qui convient à le ce siècle rhétorique devait profondément déplaire à le baptiste assez dit -il c' est toujours la même chose tu comprends que je sais ce que ç a vaut ", "je vois où tu veux en venir c' est même étonnant comme je le vois un de ces jours je vais me fâcher tu parles tu n' agis jamais dans la rue tu lis toutes les affiches tu pousses de les cris devant toutes les enseignes tu fais de le lyrisme et de quel lyrisme faux facile conventionnel; tu t' exaltes tu te fatigues ç a ne va jamais plus loin " ]
[ "marché conclu paix conclue topez signez c’ est ainsi que la guerre s’ arrête ce qui fait qu’ en même temps que circule la rumeur de la fin de les hostilités anna évoque comme ma mère envisageait un jour lointain de prendre sa retraite la vague possibilité de mettre fin à le son errance d’ en finir avec ce mouvement de balancier d’ une armée à l’ autre de se poser enfin et d’ accepter cette proposition de le cuisinier de reprendre ensemble cette auberge à le PROPN qu’ il vient d’ hériter de sa tante notre nomade rêve un temps de se sédentariser elle n’ y met qu’ une condition que sa fille catherine l’ accompagne or c’ est inacceptable bien sûr ", "l’ important c’ est sa face radieuse à le marie-saintes bel et bien tout de suite radieuse il faut aussi que tu le saches elle bébé les femmes n’ en finissent pas de gagater au-dessus de le berceau `faut dire qu’ elle leur paraît à le toutes ces émerveillées si exceptionnellement mimi-mignonne la maria rosales mimi-mignonne à ce point c’ est presque surnaturel croirait -on pour sûr c’ est un cadeau de le ciel ou tiens de le camarade stalino béni sois -tu le géorgien ce visage lumineux exprime l’ espoir sa beauté rayonne sans contredit chez un tout-petit déjà ", "et tandis qu’ il ferraillerait en chevalier errant pour des amis inconnus ces amis prendraient d’ assaut l’ hôtellerie de le zélé catholique pernillet et de même que les catholiques ne feraient de quartiers personne eux égorgeraient femmes et enfants et ne respecteraient pas davantage l’ héritier de robert de dreux ou bien PROPN lui gontran recevrait une bonne estocade dans la poitrine ou une balle de mousquet dans la tête –et l’ enfant dont il s’ était chargé se trouverait isolé perdu en cette vaste mer qu’ on nomme paris loin de les grèves bretonnes loin de ses oncles tranquilles sur son sort et se fiant à le leur frère loin de sa mère dont il ignorerait le nom et que nul ne pourrait lui rendre gontran en était là de ses réflexions quand le murmure qui montait toujours de la rue et de la berge s’ éteignit subitement il se pencha de nouveau à la croisée regarda et vit la foule qui s’ écoulait peu a peu silencieuse et sombre par les rues voisines laissant désert le bord de la rivière que signifiait cette manœuvre était -ce un contre-ordre ", "qui est ce paysan demanda -t-il d’ une voix blanche —quel paysan? soupçonneux il était fermement décidé à ne rien voir même sa gracieuse majesté la reine —ce paysan là-bas qui porte une croix commit alors une erreur fatale ", "la grève d’ humières revint et annonça à le m.derieux que la comtesse isaure était en son hôtel et toute prête à le venir rieux retrouva son rire perdu il vint frapper sur l’ épaule de polduc et lui dit gaiement: par la morbleu! cousin tu t’ étais vanté tant mieux pour toi: tu l’ as échappé belle –je crois savoir mieux que personne disait cependant achille-musée répondant à une question de ces dames pourquoi notre belle comtesse n’ est point à son poste ", "c’ est le point dangereux qu’ on respecte tandis qu’ on surveille avec soin les environs on soigne le mal dans ses effets et non dans sa cause .qu’ arrive -t-il le commandant et l’ administrateur quand ils s’ entendent organisent une sorte de police secrète à l’ insu de le maire et tachent d’ être informés mystérieusement est -il point surprenant de voir ce centre arabe reconnu dangereux par tout le monde plus libre qu’ une ville en france tandis qu’ il serait impossible à un français quelconque s’ il n’ était protégé par quelque personnage influent de pénétrer et de circuler sur le territoire militaire de les cercles avancés de le sud .dans la commune mixte on trouve une auberge j’ y passai la nuit une nuit d’ étuve l’ air semblait brûlé par la flamme de le dernier jour ", "cette pièce leur parut à le tous brutale mais aurora y trouva motif à le admiration —ce mari n’ est pas un gentleman dit -elle mais il aime réellement PROPN exprima par une moue que le véritable amour doit se révéler en gestes plus distingués toutes les fois que le mot amour revenait dans leur conversation il regardait sa compagne d’ un air expressif humble cependant comme un homme qui retient des paroles ardentes et il cherchait à le lire ses pensées —que diable murmurait -il en marchant à son côté dans les rues de hampstead il faut pourtant bien que je sache ", "qu’ y avait -il là-haut? des enfants endormis? un vieillard mourant à le moins que ce ne soit le canon allemand qu’ il n’ ait peur d’ attirer avec nos petits bruits d’ hommes vivants je ne serai pas long dis -je pour le rassurer sur mes intentions mais là encore sa réponse me désarçonna il n’ y a pas le feu ", "–vous m’ avez jetée dans un traîneau et je me suis évanouie que s’ est -il passé ensuite je ne l’ ai jamais su. seulement lorsque j’ ai repris mes sens lorsque je suis revenue à le moi lorsque j’ ai rouvert les yeux vous n’ étiez plus auprès de moi –a votre place j’ ai vu ce prétendu marchand allemand et sa femme ces gens-là depuis jours m’ avaient tourné la tête ", "on nous le demande plus de fois chaque semaine il arrive même devant les chansons de slimane ou de ce qui n’ enlève rien à le leurs mérites PROPN profita d’ une accalmie dans les échanges pour se pencher vers pilastre c’ est quoi ce cwingum un texte comique pas vraiment c’ est plutôt une défense de la tradition une mise en garde contre le modernisme qui pénètre dans les villages dans les mechtas les plus reculées ce qui les fait rire c’ est que la chanson préférée de mihdin l’ édenté est une critique de l’ habitude que prennent les jeunes de mâchonner de le chewing-gum ce qui les fait ressembler à des troupeaux de vaches il se mit à le fredonner en touillant son café: cwingum inventé par l’ amérique qui plonge les gens dans la misère le jeune comme le vieux ruminent quelques minutes plus tard l’ orchestre à le grand complet rejoignit la salle de répétition " ]
jenesais pas si beaucoup d’ hommes ont comme moi depuis l’ enfance pressenti toute leur vie rien ne m’ est arrivé que je n’ aie obscurément prévu dès mes premières années les ruines d’ angkor je me souviens si bien de certain soir d’ avril un peu voilé où en vision elles m’ apparurent cela se passait dans mon musée d’ enfant très petite pièce en haut de ma maison familiale ou j’ avais réuni beaucoup de coquillages d’ oiseaux des îles d’ armes et de parures océaniennes tout ce qui pouvait me parler des pays lointains or il était décidé tout à le fait à le cette époque par mes parents que je resterais près d’ eux que jamais je n’ irais courir le monde comme mon frère aîné qui venait de mourir là-bas en extrême-asie
[ "ce soir -là donc écolier toujours inattentif j’ étais allé m’ enfermer à le milieu de ces choses troublantes pour flâner plutôt que de finir mes devoirs et je feuilletais des papiers jaunis revenus de l’ indo-chine dans les bagages de mon frère mort des carnets de notes ou livres chinois ensuite un numéro de je ne sais quelle revue coloniale était contée la découverte de ruines colossales perdues à le fond de les forêts de le siam il y avait une image devant laquelle je m’ arrêtai saisi de frisson: de grandes tours étranges que des ramures exotiques enlaçaient de toutes parts les temples de la mystérieuse angkor ", "pas un instant d’ ailleurs je ne doutai que je les connaîtrais envers et contre tous malgré les impossibilités malgré les défenses pour y songer mieux j’ allai m’ accouder à la fenêtre de mon musée celle de toute la maison d’ où l’on voyait le plus loin il y avait d’ abord les vieux toits de le tranquille voisinage puis les arbres centenaires de les remparts à le delà enfin la rivière par où les navires s’ en vont à l’ océan et j’ eus cette fois la prescience très nette d’ une vie de voyages et d’ aventures avec des heures magnifiques presque un peu fabuleuses comme pour quelque prince oriental et aussi des heures misérables infiniment dans cet avenir de mystère très agrandi par mon imagination enfantine je me voyais devenant une sorte de héros de légende idole à les pieds d’ argile fascinant des âmes par milliers adoré des uns mais suspecté et honni des autres ", "pour que mon personnage fût plus romanesque il fallait qu’ il y eût une ombre à la renommée telle que je la souhaitais cette ombre que serait -ce bien quoi de chimérique et d’ effarant pirate peut-être oui il ne m’ eût pas trop déplu d’ être soupçonné de piraterie tout là-bas sur des mers à le peine connues ensuite m’ apparut mon propre déclin mon retour à le foyer bien plus tard le cœur lassé et les cheveux blanchissants ma maison familiale serait restée pareille pieusement conservée mais çà et là percées dans les murs des portes clandestines conduiraient à un palais de et une nuits plein des pierreries de golconde de tout mon butin fantastique et comme la bible était en ce temps -la ̀ mon livre quotidien j’ entendais murmurer dans ma tête de les versets d’ ecclésiaste sur la vanité de les choses rassasié de les spectacles de ce monde tout en rentrant vieilli dans ce même petit musée de mon enfance je disais en moi-même j’ ai tout éprouvé je suis allé partout j’ ai tout vu et parmi tant de phrases déjà tristement chantantes qui vinrent alors me berc", "je l’ aurais reconnu entre c’ était l’ appel coutumier de mon père chaque fois que j’ étais légèrement en faute et je répondis je suis là-haut dans mon musée que veux -tu bon père que je descende il avait dû entrer dans mon bureau et jeter les yeux sur mes devoirs inachevés –oui descends vite mon petit finir ta version grecque si tu veux être libre après dîner pour aller à le cirque j’ adorais le cirque mais je peinais cette année-la ̀ sous la férule d’ un professeur exécré que nous appelions le grand-singe-noir et mes devoirs trop longs n’ étaient jamais finis donc je descendis m’ atteler à le cette version ", "la cour nullement triste pourtant entre ses vieux petits murs garnis de rosiers et de jasmins me sembla trop étroite trop enclose et je jugeai trop nébuleux un peu sinistre même le crépuscule d’ avril qui y tombait à le cette heure j’ avais en tête le ciel bleu l’ espace les mers et les forêts de le siam s’ élèvent parmi des banians les tours de la prodigieuse angkor samedi,23novembre1901 environ ans plus tard une pluie chaude pesante torrentielle se déverse de nuages plombés inonde les arbres et les rues d’ une ville coloniale qui sent le musc et l’ opium des annamites des chinois demi-nus circulent empressés à le côté de soldats de chez nous qui ont la figure pâlie sous le casque de liège ", "une mauvaise chaleur mouillée oppresse les poitrines l’ air semble la vapeur de quelque chaudière où seraient mêlés de les parfums et de les pourritures et c’ est saigon une ville que je ne devais jamais voir et dont le nom seul jadis me paraissait lugubre parce que mon frère mon aîné de ans était allé comme tant d’ autres de sa génération y prendre les germes de la mort aujourd’hui il m’ est depuis longtemps familier ce saigon d’ exil et de langueur je crois même que je ne le déteste plus ", "quand j’ y étais venu pour la première fois déjà un peu sur le tard de ma vie combien j’ avais trouvé son accueil tristement étrange et hostile mais je me suis fait à son ciel plombé à l’ exubérance de ses malsaines verdures à la bizarrerie chinoise de ses fleurs à le son isolement à le milieu de plaines d’ herbages semées de tombeaux à les petits yeux de chat de ses femmes jaunes à le tout ce qui est sa grâce morbide et perverse d’ ailleurs je m’ y sens déjà des souvenirs comme un semblant de passé; j’ y ai presque aimé j’ y ai beaucoup souffert et dans son cimetière immense envahi d’ herbes folles j’ ai conduit plusieurs de mes camarades de campagne a mes précédents séjours nous étions sur un perpétuel qui-vive pendant des expéditions de guerre en annam à le tonkin ou en chine; ", "impossible de trouver le temps d’ une profonde plongée dans l’ intérieur de le pays vers ces ruines d’ PROPN mais enfin pour une fois à le saigon me voilà à le calme notre action maritime étant terminée dans le golfe de pékin le lourd cuirassé que j’ habite est certainement amarré ici pour plus d’ un mois contre le quai nostalgique près de cet arsenal morne et quasi abandonné où le sol est rouge comme de la sanguine sous des feuillées trop magnifiquement vertes et c’ est ce soir après de si longues années d’ attente que je pars cependant pour ma visite à les grandes ruines la pluie tombe sur saigon diluvienne comme d’ habitude ", "tout ruisselle d’ eau chaude une voiture m’ emmène à le chemin de fer il commence banalement mon voyage et fait jaillir à le flots une boue rougeâtre sur les torses nus des passants ou sur leurs habits de toile blanche autour de la gare des quartiers où l’on se croirait en pleine chine bien plutôt qu’ en une colonie française le train part dans les wagons on étouffe malgré l’ arrosage de l’ averse " ]
[ "c’ est que j’ ai réfléchi qu’ il se pourrait bien faire que le roi ne voulut rien signer ni lettre d’ exil ni brevet —impossible le roi m’ aime il signera —n’ importe si je me blottissais quelque part —pensez -vous que votre présence suffirait —s’ il refuse murmura d’ un air sombre eh bien comme il faut qu’ à le tout prix cet homme disparaisse je le tuerai ", "–c’ est à le cette époque continua le baron que votre père s’ adressa à le mien telle est l’ origine de cette dette de livres que vous réclamait mon notaire –écoutez mon cousin je suis certainement convaincue que cette somme a dû être remboursée mais je suis à le ce point l’ ennemie de les procès et je tiens surtout tellement à le ce que la mémoire de mon père ne subisse aucune atteinte que je suis toute prête à le défaut de la quittance que je n’ ai pu trouver à le vous donner dès aujourd’hui un à compte de livres que j’ ai là ", "un matin mon mari me fit signe d’ approcher tout près il regardait la porte avec inquiétude et quand je fus penchée sur lui il me dit dans l’ oreille il y a des nègres derrière la porte ils viennent chercher mon petit garçon donne-leur de les sous pour qu’ ils s’ en aillent malgré moi je demandais: des nègres oui! oui! me dit -il tiens les voilà maintenant qui viennent cracher sur mon lit »je haussais la voix comme pour chasser des mendiants et jusqu’ à le dernier jour il ne cessa de crier que des nègres venaient cracher sur son lit pour le calmer il me fallait jeter de grosses poignées de sous vers la porte une minute avant de mourir il se dressa en criant: je veux mon fils puis il arrondit les bras comme s’ il tenait l’ enfant et quand tout fut fini son visage garda l’ expression d’ un sourire en rentrant du cimetière il me fallut répondre à le mes enfants qui demandaient où était leur père ", "ainsi c’ est satan qui m’ a conduit ici quand il me hissait sur ce faîte la luxure et l’ orgueil y montaient à le mon côté ce n’ est pas la grandeur de mes tentations qui me consterne: antoine sur sa montagne en subit de pareilles; et je veux bien que leurs épées transpercent ma chair sous le regard de les anges j’ en suis arrivé même à le chérir mes tortures mais dieu se tait et son silence m’ étonne il me quitte moi qui n’ avais que lui ", "oui! c’ est une joie pour l’ homme de s’ apercevoir que ses peines ne sont pas perdues; et ceux qui se figurent vous récompenser avec quelques poignées d’ argent se trompent; on ne récompense le dévouement que par le dévouement un élève qui n’ écoute pas les avis de son maître est un ingrat à le moins qu’ il ne soit un imbécile je dis franchement ce que je pense car c’ est la vérité mais dieu merci ce n’ était pas le cas avec loïs ", "–voyons claire que sibreux intervint de sa voix sèche de le moment où claire t’ avais appris qu’ elle songeait à le m. de tu aurais dû agir avec plus de circonspection ne pas faire la coquette –j’ ai fait la coquette par exemple!luz jetait cette protestation d’ un ton vibrant son regard fier se posa tour à le tour sur sa tante sur claire sur PROPN qui riait sournoisement –en vérité je ne comprends pas veuillez m’ expliquer ma tante ce que signifie une telle accusation –n’ exagérons rien mon enfant il se peut que tu n’ aies pas de le tout songé à le éclipser ta cousine ", "aussitôt après le repas pausole ragaillardi et non pas fatigué par ses jours de promenade déclara qu' il ferait sur le dos de sa mule le tour des bas quartiers de la ville macarie d' un air placide le reprit sur son échine et abaissa les oreilles avec beaucoup de résignation le roi taxis et giguelillot s' en allèrent sans autre escorte autour d' eux le peuple toujours empressé mais un peu moins bruyant que la veille emplissait les rues et les fenêtres on criait toujours: vive le roi et même certaines voix disaient: bonjour sire à le quoi pausole répondait: bonjour bonjour mes amis des camelots parcouraient les trottoirs en annonçant leurs feuilles encore fraîches demandez la paix ", "je ne dirai rien très bien ce sera la troisième affaire en ce moment on entendit le bruit d’ une altercation c’ était PROPN qui relevait les propos désobligeants d’ un certain yripp ", "les astres se détournent de nous ils nous plongent dans la pénombre la lumière en va de l\\ autre côté de la terre qui sait quand elle reviendra je ne te connais pas étranger tu ne sais rien de moi nous n\\ avons que la nuit en commun ", "le jour où ces intentions n’ auraient plus l’ approbation de les chambres il n’ y aura pas besoin d’ engager une lutte pour confier à d’ autres la direction de les affaires publiques nous nous retirerons simplement comme il convient à des hommes sincères qui peuvent se trouver en divergence d’ opinion avec les représentants de le pays mais qui ont avant tout l’ ambition d’ emporter dans leur retraite l’ estime de leurs adversaires momentanés les acclamations redoublèrent et dès ce moment le crédit de les nouveaux ministres prit racine on le vit clairement dès le lendemain à les dépêches envoyées de l’ étranger par les journaux autorisés de les nationalités européennes le tout amplement confirmé par les allocutions de les ambassadeurs à la première réception de le corps diplomatique dans un sens opposé put se répéter le mot de son prédécesseur y est restait à se maintenir " ]
je lui virgule un gracieux manière de lui laisser entendre que je jacte couramment le suédois et se grouille de dire le reste le gars nous mate d’ un regard incisif louche sur notre carnet à le souches puis décide qu’ il se débarrassera plus rapidement de nous en nous achetant un billet a la cantonade il appelle sa mère maman dans le monde entier de le nord à le sud et de gauche à le droite tu remarqueras que c’ est la même consonance a fait mmm mmm avec du folklore autour
[ "se pointe alors une vieille dame en qui je reconnais formellement biscotte la particularité nasale et le zinzin à l’ oreille mais il est stupéfiamment vieille dame je te fous mon billet de loterie que pas un quiconque dans la rue ou ailleurs ne serait à le même de penser qu’ il s’ agit d’ un julot travesti l’ assurance de le personnage est telle qu’ il se présente délibérément je la regarde prendre un sac à le main de douairière sur une console y puiser de l’ argent qu’ elle tend à le son grand garçon ", "notre billet encaissé on prend congé eggkarte avec force paroles et moi force courbettes pour remplacer les paroles manière de ne pas donner l’ éveil on continue de prospecter la rue —eh bien qu’ en pensez -vous me demande ma camarade ", "il y a erreur assuré -je hypocritement tu sais pourquoi? parce que le vieux souhaite l’ exclusivité rigoureuse et qu’ il faut absolument éviter le moindre risque que la rouscaille suédoise soit affranchie à le bout de la rue l’ est un magasin de fourrures où l’on vend la peau de l’ ours après l’ avoir tué il est géré par un gros monsieur qui a l’ accent de la rue de les rosiers de ", "je prie eggkarte de lui demander des affranchissements sur le dénommé à le toutes fins utiles le fourreur dit que ces gens-là sont arrivés dans le quartier voici ans et qu’ ils y mènent une vie discrète ne recevant personne et fréquentant beaucoup le temple satisfait de bas en haut y compris à le niveau équatorial nous rejoignons la bagnole d’ abord dans laquelle pionce pilate l’ hôtel ensuite où un dîner très convenable et nous attendent elle mange en notre compagnie le picrate coule à le flots ", "PROPN chante les matelassiers en tenant notre hôtesse par le cou profitant de l’ euphorie je m’ esbigne sans mot dire et file dans le bureau agaçant pour appeler paris quand tu penses que depuis un bled perdu comme tu peux faire paris à le cadran tu reprends confiance en l’ homme c’ est vous monsieur le directeur a ma voix il sent que j’ ai de le positif et devient tout frémoussant de la crapote le dabe ", "—mais c’ est notre nobel il module —je suis parvenu à le nos fins monsieur le directeur notre ami est à le quelques centaines de mètres de moi c’ est une charmante vieille dame qui vit paisiblement dans une maison cossue en compagnie de son grand fils ", "beaucoup plus à le nord à le milsabör nous sommes à le thalerdünbrank hotel de le pays en plein bivouac il jubile —parfait très bien très très bien san-antonio si rapidement en quelques jours alors que nos petits camarades scandinaves bravo j’ attends la suite de vos instructions monsieur le directeur léché-je d’ une langue veloutée ", "il se racle —essayez de louer une maison discrète dans un coin isolé vous me comprenez —parfaitement vous souhaitez que j’ y invite la mère et le fils cela même mon petit —nous allons faire le nécessaire ", "et ensuite —ensuite nous aviserons car je serai là j’ arrive à le revoir mon cher et encore bravo! j’ arrive la première fois de ma carrière que le vioque m’ annonce une nouvelle pareille j’ arrive! dieu de le ciel et de les rois faut -il que ce borïgm ait de l’ importance à ses yeux pour qu’ il fasse le déplacement en personne je vais pour m’ éloigner d’ une démarche de funambule somnambule lorsqu’ un fort bruit me tressaille " ]
[ "dernièrement une autre voix s’ est élevée et a crié: les rois s’ en vont il est temps maintenant qu’ une troisième voix s’ élève et dise: le bourreau s’ en va! ainsi l’ ancienne société sera tombée pierre à le pierre ainsi la providence aura complété l’ écroulement de le passé .à ceux qui ont regretté les dieux on a pu dire: dieu reste à le ceux qui regrettent les rois on peut dire: la patrie reste à le ceux qui regretteraient le bourreau on n’ a rien à le dire et l’ ordre ne disparaîtra pas avec le bourreau; ne le croyez point ", "nous nous arrêtâmes las de le crime ou parce que cela ne servait plus à le rien j’ ai oublié et nul ne sut jamais que nous avions été des faussaires je le fus et je ne m’ en portai pas plus mal on pourrait croire que le sentiment de le crime enfièvre que le remords il est des criminels malheureusement sur qui rien ne mord et que leur infamie n’ empêche pas de jouer à la toupie et de mettre insouciamment de les queues de papier à le derrière de les hannetons ", "longues boucles de cheveux châtains tombaient à la sévigne sur sa poitrine elle avait sur les yeux une paire de lunettes d' or dont les énormes verres bleuâtres —ronds comme des écus de livres —cachaient presque ses sourcils et le haut de ses pommettes pâles elle venait montrant ses dents avec un sourire intentionnel et des airs d' apparition je l' ai dit et je le redis encore sa vue à l' improviste me remplit de saisissement note inutile de rappeler n' est -il pas vrai ", "tout ce qui a pu vous blesser mon cœur le désavoue si j’ ai été assez heureuse pour que vous trouviez de le charme à le rester auprès de moi comme vous faisiez revenez autrement je tomberai dans le désespoir la misère est déjà venue et vous ne savez pas tout ce qu’ elle amène de choses bêtes hier j’ ai vécu avec un hareng de sous et un sou de pain est -ce là le déjeuner de votre amante ", "marche à le condition de le faire tout de suite et de lier le nom à le visage quand elle le reverra elle n’ hésitera pas elle dira: bonjour le psychosociologue dit que la chapelle n’ est pas dans la zone toxico la plus grave la situation y est comme ailleurs pas de décès par overdose ", "–va vite t’ habiller chérie on part en balade –mais mon film –tu le verras ce soir ma puce –non je veux le voir maintenant –et si je te disais qu’ on va chercher un petit chien pour le garder pendant les vacances la petite fille bondit de joie –c’ est vrai papa on va avoir un chien? ", "mme vaucamp et sa fille dans leurs visites à le mme avaient eu plus d’ une fois occasion de rencontrer le protégé de l’ entrepreneur ces visites à le mesure que le deuil de les femmes approchait de sa fin devenaient plus fréquentes et un jour arriva où la connaissance étant déjà amplement faite mme vaucamp invita m. lefuel à le venir la voir j’ y suis tous les vendredis dit -elle très touché de cette faveur de cet insigne honneur le jeune commis se confondit en remerciements et ne tarda pas à le profiter de l’ invitation la conduite de mme vaucamp en cette circonstance n’ avait fait que répondre à les intimes désirs d’ andrée ", "sois tranquille je ne te cèlerai plus rien vois je ne te prie même plus de partir désormais inutile de me moucharder ta jalousie ne te trompait point: c’ est bien d’ amour d’ amour le plus absolu que j’ aime le petit guidon je l’ adore elle jeta un cri d’ horreur ", "et même avec rigaud dans un petit appartement elle s’ était trompée d’ adresse elle m’ avait dit boulevard davout à le lieu de boulevard j’ ai ouvert l’ un après l’ autre les battants de l’ armoire mais à l’ intérieur il ne restait plus que des cintres le soleil qui se reflétait dans les glaces m’ a fait cligner des yeux ", "et écoutant son récit il nous faut imaginer ce petit garçon interrompant ses travaux se relevant de ses cahiers et plaçant un petit miroir devant la bouche de l’ éternelle agonisante afin de se rassurer après que le médecin lui avait confié qu’ il ne saurait dire si elle entendait il avait même inventé de lui lire des histoires à le haute voix il se racontait à le lui-même qu’ elle devait être fière d’ avoir un petit-fils qui lisait aussi bien la lecture avait duré plusieurs mois jusqu’ à le ce qu’ il décide d’ arrêter à le beau milieu d’ une phrase parce qu’ il avait compris que ç a ne servait à le rien? non " ]
le cheval de son fils était pas absolument un cheval était le cheval de son fils quand son fils sortait elle se faisait prévenir pour avoir la satisfaction de le voir monter en voiture et partir chaque jour elle était plus remplie de ce fils sans distraction sans occupation d\' imagination ne lisant pas vieillie près de ce mari qui ne lui avait point apporté d\' amour et qu\ elle avait toujours senti enfermé loin d\' elle dans l\ étude la politique les affaires ayant plus à ses côtés une fille à le laquelle elle n\ avait jamais donné tout son coeur elle avait fini par mettre toute sa vie dans la fortune de henri toutes ses vanités dans son avenir et sa seule pensée sa pensée de toutes les heures de le jour et de la nuit son idée fixe était de marier ce fils adoré de le bien marier de le marier d\' une façon assez riche et assez brillante pour que ce mariage la vengeât et la payât de les tristesses et de l\ obscurité de son existence de sa vie d\' épargne et de solitude de toutes ses privations de femme et épouse
[ "savez -vous seulement âge de votre fils monsieur mauperin reprit madame PROPN mais ma bonne henri doit avoir il est de n\\' est -ce pas est bien un père de demander oui le juillet eh bien il a ans tiens PROPN est vrai il a ans et vous restez là les bras croisés ", "vous ne vous occupez pas plus de son avenir vous dites tiens il a ans comme cela tranquillement un autre se remuerait chercherait henri est pas comme sa soeur il veut se marier avez -vous jamais pensé à lui trouver un parti une femme pas plus à le roi de prusse ", "c\\' est comme pour votre fille aînée je vous demande un peu ce que vous avez fait pour son mariage qu\\ elle trouve qu\\ elle ne trouve pas on aurait dit que ç a vous était égal a -t-il fallu que je vous pousse pour vous faire marcher ah vous pouvez vous laver les mains de ce mariage-là le bonheur de votre fille ne doit pas vous peser sur la conscience sans moi vous auriez trouvé n\\' est -ce pas un gendre commemdavarande qui adore henriette et si homme de le monde ", "le modèle de les maris et madame mauperin soufflant la bougie se glissa dans le lit à le côté demmauperin tourné vers la ruelle et le nez dans le mur oui -dit -elle encore en allongeant sous les draps -un modèle si vous croyez que beaucoup de gendres auraient les attentions qu\\ il a pour nous il fait tout pour nous être agréable vous lui faites faire gras quand il dîne ici il ne dit rien et d\\' une complaisance j\\' ai eu besoin de rappareiller des laines de tapisserie dernièrement pardon ma chère amie de quoi parlons -nous je vous préviens que j\\' ai un peu envie de dormir ce soir a a commencé par votre fille maintenant vous entamez le chapitre de les perfections demdavarande je connais ce chapitre nous en avons pour jusqu\\ à le demain matin voyons vous désirez que votre fils se marie n\\' est -ce pas ", "c\\' est cela eh bien je ne demande pas mieux marions -le.-avec cela qu\\ on peut compter sur vous pour le marier que vous vous donnez du mal que vous êtes homme à le vous déranger par exemple cela ma chère est de injustice il me semble qu\\ il n\\ y a pas plus de jours j\\' ai fait mes preuves aller entendre un opéra d\\' un ennui prendre des glaces le soir ce que je déteste causer de la pluie et de le beau temps avec un provincial qui criait la dot de sa fille sur les boulevards si vous appelez cela ne pas se déranger ", "vous me direz que ç a a manqué mais est -ce ma faute si ce monsieur voulait pour sa fille un beau mâle comme il disait est -ce ma faute à le moi tout seul si notre fils n\\ a pas la tournure un hercule -monsieur est vrai à la fin je suis coupable de tout avec vous vous me feriez passer pour un égoïste ...-oh mon dieu comme tous les hommes !-merci pour eux ...-non c\\' est dans votre caractère il ne faut pas vous en vouloir il n\\ y a que les mères pour se tracasser ah si vous étiez comme moi si vous aviez à le chaque instant devant les yeux tout ce qui peut arriver à un jeune homme je sais bien qu\\ henri est raisonnable ", "mais c\\' est si tôt fait un attachement une drôlesse une scélérate n\\' importe quoi ç a se voit tous les jours j\\' en deviendrais folle dis donc mauperin si nous faisions tâter madame rosières hein il n\\ y eut pas de réponse madame se résigna à se taire se tourna se retourna chercha le sommeil et ne le trouva qu\\' à le jour vi. ah où diable vas -tu -disait le matinmmauperin à le madame mauperin qui mettait devant la glace un mantelet de dentelle noire je vais ?-dit madame mauperin en fixant le mantelet sur une de ses épaules avec une de les épingles qu\\ elle avait à la bouche .-est -ce que mon mantelet tombe trop bas regarde donc ...-non ...-tire un peu .-mais comme tu es belle en se reculant et en regardant la toilette de sa femme une toilette noire de la plus élégante sévérité d\\' un bon goût presque austère -je vais à le paris .-tiens ", "tu vas à le paris qu\\ est -ce que tu vas faire à le paris -mon dieu que vous êtes donc ennuyeux à le toujours demander où vas -tu qu\\ est -ce que tu vas faire vous voulez le savoir n\\' est -ce pas ", "mais je te le demande tout bonnement ...-mon ami je vais me confesser dit madame mauperin en baissant les yeux PROPN resta muet sur le coup sa femme avait eu dans les premiers temps de son mariage la piété d\\' une femme qui va tous les dimanches à la messe plus tard elle avait accompagné ses filles à le catéchisme PROPN était là tous les devoirs religieux qu\\ il lui avait vu accomplir depuis ans il la sentait à le côté de lui indifférente comme lui naturellement ingénument le premier moment de stupéfaction passé il ouvrit la bouche pour lui parler la regarda et ne lui dit rien et tournant tout à le coup sur ses talons sortit de la pièce en fredonnant une espèce d\\' air à lequel il ne manquait guère que la musique et les paroles " ]
[ "nous vous aimons nous vous respectons et nous espérons vous en donner bientôt une preuve mais c’ est justement parce que nous vous aimons et vous respectons que nous venons vous demander ce qu’ il y a à faire dans l’ extrémité où nous nous trouvons —eh bien voyons mes bons amis quelle est l’ extrémité dans laquelle nous nous trouvons? demanda le docteur PROPN se bat à le paris dit un de les hommes qui entouraient jacques ", "ce que j’ avais appris de le sort que ses fils avaient infligé à le ma devancière n’ était pas fait pour me rassurer et mon imagination commençait à se frapper tellement que je tressaillais à le chaque instant croyant entendre des détonations une peur horrible m’ avait saisie car il me venait comme un pressentiment que dans cette terrible famille je serais peut-être condamnée à le mourir de mort violente je commence à le respirer un peu; mais mon dieu quelles n’ ont pas été les émotions de les premiers jours chez le général cloqueville que les enfants appelaient le général croquemitaine quelle famille mon dieu! quelle famille que cette famille si bien nommée pas méchante mais d’ un caractère ", "peut-être croyant feinter étions-nous nous-mêmes victimes d’ une feinte et tout ce montage de fred n’ avait peut-être comme but que de me fixer ici à le attendre toute la nuit pour que dalle tandis que les voltigeurs de raoul feraient dans paris toutes les méchancetés possibles puis à l’ examen je me disais que tout ne tenait pas en l’ air comme méchancetés il lui restait tout juste à le gros raoul de nous faire buter pierrot et moi; et je voyais rien de plus pour lui à le prendre comme avantage persuadés que la surprise allait nous venir de cette entrée de service on venait de s’ embusquer dans le couloir pancho dans la cuisine à l’ angle de la porte bien à sa main pour piquer un mec à le passage ", "tu es en train de me dire que tu as changé d’ avis fait ans que la situation est comme elle est contrairement à le toi tous ne considèrent pas cette loi comme une avancée ce type de progrès peut même faire beaucoup de mal certains disent —qui —tu n’ es pas seule à le monde rachel ce changement t’ arrange peut-être toi mais à l’ intérieur de ma famille ce serait une source de difficultés ", "—non ils se trouvaient dans l’ enveloppe que tu as z’ eue z’ entre les mains j’ ai alors la réflexion de le siècle: en somme mon pinaud occulte ces millions tu ne les as jamais vus silence de le rachitique qui mesure toute la profondeur de la remarque et qui en chope le vertigo c’ est vrai fait -il à le bout d’ un moment d’ intense abrutissement c’ est vrai ce que tu causes après tout je ne les ai jamais vus ", "le voyage ne peut que vous faire de le bien pourquoi n’ irions -nous pas habiter ce beau château d’ eberbach que vous m’ avez promis de me montrer samuel se mordit les lèvres et attendit avec autant d’ anxiété que la réponse de julius le sombre dessin qu’ il avait dans l’ esprit croulait si lothario et son oncle étaient séparés mais la réponse de julius le rassura ", "elle s' amusa des passants des passantes conta son histoire celle d' une douzaine de ses amies et commenta la dernière pièce qu' elle avait vu jouer à le théâtre montparnasse elles traversèrent les tuileries et arrivèrent devant la maison jabson la maison jabson fournisseur attitré des élégances féminines mondaines boulevardières théâtrales et sportiques ne se recommandait pas à l' attention de le passant par des dehors somptueux des lettres d' or au-dessous de la devanture vitrée un étalage sobre des armoiries collées sur un panneau comme un cachet de cire rouge c' était tout ", "une femme classieuse non? réfléchie cultivée chignon blond le tailleur de bon goût le bas gris bien tendu sur la jambe fine et comme elle sait baisser sur ses grands yeux le voile soyeux de ses cils reste à sa place mais ne néglige pas les affaires de l' état celles dont on lui permet de se mêler officieusement les bonnes œuvres un peu de charme international ici ou pour lui donner de la surface je lui ai refilé un secrétariat d' état à les affaires sociales a ne mange pas de pain à le propos qu' est -ce qu' il y a pour le dessert? œufs à la neige ou tarte à les framboises ", "à le moment de nous séparer je jetai un dernier regard sur la vénus je prévoyais bien que mon hôte quoiqu’ il ne partageât point les terreurs et les haines qu’ elle inspirait à une partie de sa famille voudrait se défaire d’ un objet qui lui rappellerait sans cesse un malheur affreux mon intention était de l’ engager à la placer dans un musée j’ hésitais pour entrer en matière quand m. de PROPN tourna machinalement la tête de le côté ou il me voyait regarder fixement il aperçut la statue et aussitôt fondit en larmes ", "il leur en eût fallu un tous les soirs les femmes qui commençaient à se tracasser furent contentes de prendre l’ argent que germain leur donna et de laisser là ces clients peu rassurants les verres étaient pleins de confetti les consommateurs semblaient se divertir un serpentin vint s’ enrouler autour de le cou de germain on ne se pend pas à le moyen d’ un serpentin c’ est une bonne corde qu’ il faudrait dit -il —on en achète encore un petit sachet? proposa juan-manuel —oui " ]
il ne savait à le quoi attribuer cela et il revint tout ennuyé retrouver sa mère qui l’ attendait pour le départ .en arrivant sur le port raymond vit tout de suite qu’ il y avait autant de monde qu’ un dimanche cependant il remarqua que les gens ne se promenaient pas tranquillement le long de les quais et sur la jetée tout ce monde paraissait soucieux et affairé des groupes d’ hommes parlaient haut et discutaient sur des sommes d’ argent .pendant que sa mère faisait déposer ses colis tout auprès de le bateau raymond s’ approcha de les groupes et à le travers les appels et les discussions il apprit que c’ était le jour de la foire à les poulains on ne voyait pas l’ endroit où était la foire on n’ en entendait pas non plus le bruit mais d’ instant en instant on voyait arriver sur le port une femme qui conduisait par la bride une jument et son poulain .parfois plusieurs hommes suivaient derrière;
[ "leurs vêtements étaient à le peu près semblables mais on reconnaissait tout de suite le marchand à la façon dont il surveillait de l’ œil l’ allure de le poulain la femme faisait avancer la jument tout à le bord de le quai devant le bateau et pendant que le petit tout inquiet se rapprochait de sa mère hommes adroits lui passaient une grossière sous-ventrière ou s’ accrochait une barre de bois qui lui maintenaient les jarrets puis on entendait sur le bateau le grincement d’ une poulie roues tournaient et un câble muni d’ un énorme crochet s’ abaissait vers le poulain et le soulevait comme un colis .tous avaient le même mouvement de frayeur quand ils se sentaient soulevés de terre: leurs paupières battaient très vite ils allongeaient leurs jambes de devant en repliant le pied comme s’ ils cherchaient un point d’ appui et n’ en trouvant pas ils cessaient de se raidir et tout leur corps pendait à le bout de le câble la minute d’ après ils disparaissaient par un large trou à le fond de le bateau d’ où sortaient des hennissements et des piaffements de recul après cela la ", "son premier mouvement avait été de s’ enfuir et il avait fallu que sa mère le retint de toutes ses forces par la main elle lui avait fait honte tout bas en lui montrant d’ autres garçons qui suivaient leur mère d’ un air sage tout comme ces grands poulains qui venaient tranquillement jusqu’ à ce grand bateau il n’ avait pas oublié non plus ce petit garçon qui s’ était couché sur le dos devant la porte de le collège et qui se défendait des pieds et des poings contre le monsieur qui essayait de le soulever de terre le petit garçon criait en appelant sa mère il avait dû tant crier que sa voix en était tout enrouée un rassemblement s’ était formé autour d’ eux et des gens disaient il faudra bien qu’ il entre il n’ est pas le plus fort et le lendemain raymond l’ avait bien reconnu dans la cour de la récréation PROPN pensait à le toutes ces choses et une grande pitié lui venait pour ces poulains que le bateau allait bientôt déposer dans des endroits inconnus .tout à le coup il vit les femmes qui encombraient le passage s’ écarter pour laisser passer une grande jume", "elle marchait lourdement et cherchait à s’ arrêter à le chaque instant la femme qui la conduisait s’ arrêtait en même temps qu’ elle et reprenait sa marche en disant à la bête allons viens donc raymond reconnut aussitôt la mère de son poulain préféré le petit paraissait tout affolé: il courait autour de sa mère en poussant sans cesse un petit hennissement qui ressemblait à un cri de tout petit enfant le marchand le suivait et cherchait à le lui enserrer la tête dans un licol blanc et rose mais le poulain l’ évitait d’ un léger recul ou d’ un petit saut de côté le marchand commença de jurer il voulut que la femme fit un effort pour l’ aider mais elle resta droite et raide à la tête de la jument en répondant maintenant qu’ il est à le vous prenez -le comme vous pourrez je ne vous ai pas caché qu’ il n’ a jamais été attaché les femmes s’ apitoyaient sur la petite bête pendant que le marchand s’ avançait sur la pointe de ses gros souliers avec le licol tout grand ouvert à le bout de ses mains ", "il tournait et revenait sur ses pas pour surprendre le poulain qui lui échappait toujours c’ était un gros homme pesant et maladroit et raymond pensait en lui-même qu’ il avait l’ air d’ un ours essayant d’ attraper un oiseau .cependant il l’ approcha ou fois de si près que le petit chercha de le secours près de sa mère .il voulut d’ abord se cacher sous son ventre puis il essaya de lui monter sur le dos et comme tout cela était impossible il se colla contre elle et roula sa petite tête sous son cou pour y chercher une caresse .ce fut à le ce moment que le marchand le saisit .quand le petit sentit la corde il sauta des pieds et se jeta de tous côtés et raymond entendit encore des gens qui disaient il faudra bien qu’ il y vienne il n’ est pas le plus fort le poulain avait reculé jusqu’ à un amoncellement de colis et il restait là tout en recul en secouant la tête de toutes ses forces pour échapper à la corde alors le marchand s’ avança sur lui en enroulant la corde à son bras pour en diminuer la longueur il tira ensuite une mince cravache de dessous sa blouse et il e", "ses lèvres se mirent à le trembler en s’ allongeant et elle les appuya un long moment sur la bouche de son petit et raymond vit bien qu’ elle lui donnait le dernier baiser puis elle releva la tête et regarda la mer par-dessus le bateau la femme aussi regarda la mer pendant que la chaîne grinçait et que le poulain se balançait à le bout de le câble quand il eût disparu à le fond de le bateau elle fit tourner la jument vers la terre et toutes s’ en retournèrent lentement la femme marchait en écartant un peu les jambes et sa jupe qui se gonflait à les hanches lui faisait comme une large croupe .pendant ce temps le marchand consolidait sa haute casquette secouait sa blouse et s’ en allait rejoindre les autres marchands qui menaient grand bruit à l’ arrière de le bateau .à présent tout était tranquille dans la maison et les bruits de la rue ne s’ entendaient presque plus ", "de temps en temps un fiacre passait encore à le loin les fers de le cheval claquaient sur les pavés comme s’ ils ne tenaient plus que par un fil à ses sabots et les sons creux et gelés de sa clochette passaient dans la nuit comme un avertissement triste.marie avait cessé de pleurer et angélique se tenait toute penchée sur la table la tête presque sous l’ abat-jour de la lampe un craquement sec sortant d’ un meuble fit relever vivement la tête à le angélique pendant que marie ramenait ses mains bien en vue sur la table comme si elle craignait que quelqu’un les lui touchât dans l’ ombre puis toutes regardèrent vers une porte vitrée qu’ on voyait à l’ autre bout de la pièce et angélique remonta un peu l’ abat-jour pour que la clarté de la lampe s’ étendit davantage sur les murs de la chambre .le silence augmenta encore et tout à le coup la pendule se mit à le sonner.marie se pencha vers la cheminée pour essayer de voir la pendule et elle dit à le voix basse comme elle a sonné vite angélique évita le regard de sa sœur en répondant tu trouves oui dit marie toujours à", "elles écoutèrent un long moment dans le silence et marie reprit en assurant sa voix c’ est sans doute ma tapisserie qui est tombée de la corbeille à le ouvrage et comme sa sœur ne répondait pas elle proposa:« si nous y allions voir angélique prit la lampe qu’ elle éleva très haut et marie prit sa sœur par le bras .le gros rouleau de tapisserie était toujours sur la corbeille à le ouvrage elles entrèrent dans le salon et dans leur chambre regardèrent autour de chaque meuble rien n’ était dérangé elles revinrent dans la salle à le manger est certainement ici que le bruit s’ est produit angélique alors c’ est dans le placard dit marie quel placard demanda sa sœur celui de l’ oncle répondit marie toujours à le voix basse ", "elles arrivèrent très vite à le placard et marie l’ ouvrit vivement après avoir repoussé près de la fenêtre une chaise chargée de paquets de linge que la blanchisseuse avait apportés dans la journée.rien n’ était dérangé dans le placard de l’ oncle sur le devant de la planche de le haut chemises blanches étaient couchées l’ une sur l’ autre elles arrondissaient leurs poings empesés comme pour se faire un oreiller et de chaque côté d’ elles venaient s’ appuyer les mouchoirs pliés en carré et les chaussettes bien enroulées les vêtements pendaient sous la planche et s’ aplatissaient sur des épaules en bois PROPN les fit glisser sur le triangle pour regarder en-dessous mais elle ne vit que des chaussures reluisantes et bien alignées elle referma le placard et comme à le ce moment la lampe éclairait vivement la porte vitrée les sœurs virent en même temps l’ oncle debout le chapeau sur la tête qui les regardait fixement de l’ autre côté de la porte.marie lâcha le bras de sa sœur et recula d’ un pas mais angélique ouvrit précipitamment la porte vitrée et ten", "elle se rassura aussitôt elle venait de reconnaître que c’ était simplement le mannequin qui servait à sa sœur pour faire ses robes et sur lequel on avait mis par mégarde le chapeau et le paletot de l’ oncle.marie se rapprocha sans dire un mot elle ôta du mannequin le chapeau et le paletot qu’ elle mit sur le lit de l’ oncle dont les matelas restaient découverts avec seulement les couvertures pliées à le pied et ainsi que sa sœur elle vit tout de suite que tout était en ordre sur les meubles et que rien ne traînait par terre elles remarquèrent aussi que la fenêtre restait grande ouverte devant les persiennes fermées et que l’ air était froid et chargé d’ une odeur de buis elles sortirent de la chambre en refermant la porte et pendant qu’ angélique posait sur la table la lampe qui vacillait dans sa main marie s’ assit lourdement comme si ses jambes lui faisaient tout à le coup défaut .le silence continua puis marie dit après tout ce bruit venait peut-être de chez les voisins peut-être répondit angélique elle ajouta en voyant sa sœur prêter l’ oreille avec attent" ]
[ "eh quel lieu de là terre que je té conduise va nous serons heureux tandis qu’ il parlait ainsi la jeune femme droite devant lui le regard fixé et lés mains serrées contre sa poitrine semblait livrée à le quelque lutté intérieure dans laquelle ses forcée s’ épuisaient de moment en moment entraînée vaincue à le demi elle comprit qu’ il fallait fuir qu’ elle était perdue si elle écoutait encore une seule de ces paroles qui subjuguaient sa volonté et faisant un suprême effort elle dit sans ostentation de vertu de fermeté mais d’ une voix suppliante brisée et les yeux baignés de larmes n’ essayez pas de me détourner de mon devoir ayez pitié de moi ", "ce fut ainsi qu’ elle traversa le khander-thal et le gemmi en arrivant à le louesche un érésipèle se déclara et pendant plus d’ un mois elle fut sourde et aveugle à le reste ses pressentiments ne l’ avaient pas trompée à le peine avait -elle fait lieues que son mari avait été pris d’ une fièvre cérébrale la maladie avait fait des progrès si rapides que le même jour sentant la gravité de son état il avait envoyé un homme à le cheval prévenir sa femme et l’ inviter à le revenir mais entre lauffen et le cheval s’ était abattu et le cavalier étant tombé sa tête avait donné contre une pierre et il était resté dans une auberge ne pouvant rien pour celui qui l’ avait envoyé que le faire prévenir de l’ accident qui était arrivé ", "il resta un long moment interdit absent agité de pensées circulaires son silence ne fit qu’ aviver les attentes de la salle et épaissir le silence les déchus avaient tous reconnu l’ homme dont l’ image était diffusée sans cesse par les écrans et ils étaient impressionnés malgré leur tendance à ne rien accepter sans discussion ils étaient forcés de reconnaître dans le jeune homme un peu gauche et presque timide qui se tenait devant eux le nouvel ennemi désigné par globalia et ce titre de gloire forçait leur respect cependant avait lui tout oublié l’ attente de cette foule la nécessité où il était de proposer un programme d’ affirmer une autorité ", "elle avait tout dit à sa mère sauf l’ essentiel: le cynisme elle éprouvait de plus en plus de peine à le jouer devant ma cette comédie et à le parler de danthès avec une méchanceté ironique comme d’ une simple conquête à le mener à le bien et où tout n’ était que calcul; lorsqu’ elle s’ y prêtait elle sentait qu’ elles étaient là toutes les mère et fille sorcières en train de peser goutte à le goutte le philtre d’ amour qu’ elles allaient faire boire à le leur victime il s’ ajoutait à le cela un état d’ inquiétude constante qui se muait en angoisse une appréhension grandissante et dont jarde lui avait tant de fois répété qu’ elle devait la surmonter coûte que coûte mais les médicaments qu’ il lui prescrivait ne pouvaient rien contre ses affolements ", "on désira et on testa si un test désigne une épreuve à le laquelle on soumet un groupe humain lors d’ une tâche identique afin de hiérarchiser les meilleurs auparavant le mot qui gît à le fond de test dit le crâne scié dont la cavité osseuse sert de récipient à la pensée comme à l’ alcool originaire en y entrelaçant des notions ou des expériences en y mêlant des ingrédients ou des ferments tête entêtée si rien n’ est contemplable sans destruction active la mort de la proie portée à le notre bouche ou destruction passive notre mort sous la dent de la proie devenue notre prédateur si rien n’ est théorétique sinon le déchet de ce qui avait été mangé par l’ encrantement de l’ une et l’ autre mâchoires alors la noétique se fonde complètement dans le verbe noein je sens le sang ", "qu’ est -ce que c’ est l’ air ai-je demandé —je ne sais pas moi il faisait tourner pensivement la petite cuillère dans la tasse de café j’ ai pensé à le ton avenir mon cher patrick a -t-il dit je crois avoir trouvé le métier qui te conviendrait —ah bon il a allumé une cigarette ", "vous voyez bien que ce sont des voleurs dit la solange cette femme prétend que vous étiez est -ce vrai demanda l’ agent oui nous étions et même où sont vos complices complices ce n’ est peut-être pas le mot qui convient ", "je suis comme paralysée l' épouvanté chancelant je crains moi le miroir caché dans l' ombre votre grande psyché ma mère la mère exaspérée lâche est -ce que je n' ai pas encore plus peur que toi! m' obéiras-tu à la fin l' épouvanté se redressant hors de lui eh bien soit! je vais vous chercher la lumière! il s' élance avec rage dans la direction de la psyché derrière laquelle se trouve la porte de le salon un instant il court à le milieu d' une nuit profonde tout à le coup la bousculade terrible d' un meuble énorme le bruit sonore d' un cristal qui se brise et le hurlement lamentable d' un homme égorgé a marcel j' ai connu vieilles femmes qui sont mortes en disant: nous ne sommes pas chez nous ici! ce n' est pas ici que nous devrions mourir ", "je ne suis pas fâchée de le tout mon cher petit j’ ai pleine confiance en toi et je sais que tu n’ agis jamais que dans de bonnes intentions ce que tu feras sera pour le mieux henriette ne tarda pas à le arriver elle embrassa son petit ami avec affection comme à l’ ordinaire mais rien qu’ à son petit visage crispé à ses yeux brillants de leur éclat de les grandes colères andré qui la connaissait parfaitement se rendit compte qu’ il se passait en elle quelque chose d’ anormal et après l’ échange de quelques mots insignifiants il lui demanda doucement sans autre préambule est -ce vrai ma chère henriette que vous ne voulez plus rentrer à le couvent? henriette ", "mais il faut toujours revenir à la bonne école les grecs et les romains seront toujours le corps de réserve je vous demande un peu si l’on doit comparer un homme en pantalon et en bottes avec un beau torse de belles jambes une chair bien mâle enfin je me promène en attendant que les antiques reparaissent avec plus de vigueur que jamais j’ avais envie de me représenter chez m. je suis sûr qu’ il ne pense plus à le notre petite discussion " ]
tu ne m’ avais point invitée lui dit -elle mon arrivée t’ a surpris et tu n’ es pas gai parce que je suis ici qui donc attends -tu? une femme une femme non riquet à la houppe un nain l’ être le plus bizarre le plus laid le plus sot que je connaisse dans les royaumes et tu l’ as invité pourquoi pas
[ "nous sommes en débauche nous rirons nous nous amuserons de lui toute la soirée tu l’ appelles tira de sa poche une lettre qu’ il présenta à le lady lis lui dit -il: il n’ y a pas plus de heures que je l’ ai reçue le petit monstre a pris le temps de la réflexion avant de répondre mais enfin il viendra signé docteur marat dit la lady en remettant la lettre à le killarney ah! c’ est le docteur PROPN ajouta -t-elle d’ une voix tremblotante à le revoir milord ", "dit -elle en lui serrant la main après un instant de silence amusez -vous bien non reste dit le lord n’ aie pas peur de lui il n’ est pas laid à le ce point j’ ai exagéré un peu —je ne veux pas le voir je le connais ", "tu le détestes donc bien alors si je te disais oui à le revoir dit de nouveau avec dédain quelle idée ajouta -t-elle: inviter le docteur marat d’ une orgie il le fallait bien dit mystérieusement puisque ces messieurs veulent lui faire voir PROPN à le fond de la tamise tu dis risposta vivement la j’ ai dit rien j’ ai plaisanté répondit qui eût bien voulu en ce moment reprendre le mot imprudent qui lui était échappé ", "dit la frenchlow en partant décidément à le milieu de le bruit de les convives qui parurent ne pas faire attention à sa disparition bien que plusieurs s’ en réjouirent intérieurement elle ne voulut pas accepter que la fît reconduire chez elle elle sortit seule a la porte de l’ hôtel elle monta dans une voiture qui la conduisit dans la cité à la demeure de marat le docteur était sorti: elle lui laissa un mot pour lui dire de se rendre immédiatement à l’ hôtel de le prince de avant toute autre visite ", "puis de la elle se rendit à l’ hôtel de le prince qui lui aussi était sorti c’ était une fatalité ne se rebuta pas cependant elle alla rôder sur les bords de la tamise où elle espérait apercevoir le yacht de killarney elle le vit en effet il était à la voile ", "un certain mouvement régnait sur le petit navire mais ce n’ était pas le mouvement d’ une société qui s’ y serait réunie il était d’ ailleurs à le port et dans l’ immobilité tout n’ était donc pas encore perdu mais la position était grave et le temps pressait ", "mais que faire là elle toute seule sans autorité sur personne? une pensée lui vint ce n’ était peut-être pas la meilleure mais elle la saisit à le passage elle retourna de toute la vitesse de son cheval à l’ hôtel de le prince de pour lui demander assistance fatalité le prince n’ était pas encore rentré ", "il ne lui resta plus qu’ une démarche à le faire bien qu’ elle dût la mettre en présence de marat qu’ elle ne voulait pas voir ce fut de retourner à l’ hôtel de killarney et de dire alors à le docteur devant tous s’ il le fallait: n’ allez pas sur la tamise mais il n’ y avait plus personne à l’ hôtel de killarney toute la société était partie le yacht de son côté avait quitté le port pour voguer impossible de savoir où resta longtemps sur les rivages de le fleuve regardant de tous côtés autant qu’ elle pouvait voir sur un fleuve noir comme un drap mortuaire et dans une nuit de septembre interrogeant tous les matelots tous les passants et ne recueillant de tous que des renseignements contradictoires et désespérants epuisée enfin d’ émotions et de fatigues versant un torrent de larmes amères elle retourna instinctivement à l’ hôtel de killarney ", "le lord était seul et rêveur eh bien lui dit -elle il est venu après nous sommes montés sur mon yacht pour nous promener à la lueur de les torches c’ était ravissant " ]
[ "c’ est possible mais entre garçons de à le ans on n’ est pas endurants et il ne faut pas donner à ces querelles de collégiens une importance qu’ elles n’ ont pas je vous dis moi et je le sais de bonne source que c’ est sérieux très sérieux que les plus grands torts sont du côté de robert; et qu’ un jour ou l’ autre ce petit vaurien en qui la raison ne suit pas l’ âge se fera tout simplement renvoyer du collège qu’ en savez-vous? robert n’ est pas plus mauvais qu’ un autre; et il ne faut pas ainsi désespérer des natures difficiles ", "les enfants ont dès le plus jeune âge les qualités et les défauts de les grandes personnes de sorte qu’ on apprend à le connaître les hommes en les regardant vivre —votre femme il allait dire: —votre femme est de le même avis et le juge de poursuivre: —le rêve de ma femme aurait été d’ être une mère lapine dans son clapier elle n’ est jamais si gaie et si insouciante que lorsqu’ elle est enceinte elle devient énorme prend jusqu’ à le kilos qu’ elle porte allègrement un juge d’ instruction gai optimiste dégustant de la rouelle de veau à les lentilles dans un bistrot auvergnat comme s’ il le fréquentait depuis toujours ", "c’ était le cadavre de son mari entouré de de ses fils immolés madame dit paolo plat pour plat voilà le sanglier et les marcassins n’ ai-je pas bien tenu ma parole la dame de resta un moment pâle et muette d’ horreur ", "m. n' est plus aussi triste il a l' air d' avoir pris son parti de ne plus chercher à se rapprocher d' ernestine enfin de ne plus s' occuper d' elle et une femme ne veut pas que l'on se dérobe à le son empire car la plus sage est bien aise qu' on soupire pour elle alors même qu' elle ne veut pas répondre à le ces soupirs-là toutes ces raisons déterminent un matin ernestine à le quitter le salon et à s' enfoncer dans les belles allées de le jardin elle s' y promène depuis quelque temps et ne rencontre personne ", "PROPN avait connu plusieurs actrices célèbres les jeunes gens se penchaient pour l’ écouter mais ses paroles étaient couvertes par le tapage de la musique et sitôt le quadrille ou la polka terminés tous s’ abattaient sur les tables appelaient le garçon riaient les bouteilles de bière et de limonade gazeuse détonaient dans les feuillages des femmes criaient comme des poules quelquefois messieurs voulaient se battre; ", "mirmont terrifié regardait la tante claire dit en pleurant –qu’ elle est jolie mon dieu puis elle s’ approcha tira sur les petits pieds chaussés de bottes jaunes la jupe de l’ amazone et arrangea autour de charlotte ses admirables cheveux morières et d’ antin étaient entrés penché sur sa femme m. de barroy livide le visage creusé demandait –docteur est -ce que vous craignez une lésion est -ce que ce. n’ est pas un évanouissement qu’ est -ce que vous croyez dites voyant que le docteur ne répondait pas et ne tentait rien et apercevant autour de lui tous ces visages bouleversés il comprit alors il enfouit son visage dans les cheveux de la marquise et se mit à le sangloter désespérément ", "pourquoi messieurs parce qu’ elles sont le sexus sequior le sexe second à le tous égards fait pour se tenir à l’ écart et à le second plan.m.patissot se fâchait et monsieur –une exception monsieur une exception je vous citerai encore un passage d’ un autre grand philosophe anglais voici: chaque sexe est capable sous l’ influence de stimulants particuliers de manifester des facultés ordinairement réservées à l’ autre ainsi pour prendre un cas extrême une excitation spéciale peut faire donner de le lait à les mamelles de les hommes ", "thérèse dont des spasmes nerveux trahissaient seuls la vie gisait inanimée -mars la releva maître fit -il à le burgos toujours occupé à le compter avec une activité fébrile les pièces d’ or fruit de sa trahison rappelez -vous qu’ elle vous doit le jour le salpêtrier ramené à son rôle de père tourna enfin la tête et vit sa fille respirant à le peine et réalisant le type de le désespoir ma fille ", "sans qu’ il puisse pressentir nos projets nous l’ associerons tout doucement à le nos études nous l’ occuperons nous lui ferons perdre l’ habitude de le cercle et nous le sauverons voilà une utile distraction qui n’ était pas dans mon programme dit maubert qu’ exaltait la pensée de la rédemption d’ un de ses semblables quant à le schultz il l’ accueillait plus froidement une longue expérience la pratique de la vie des souffrances secrètes sans doute ne lui avaient laissé ni grand enthousiasme ni grand espoir à le fonder sur les hommes et il s’ était réfugié dans l’ étude de l’ immuable nature comme dans le seul amour qui ne pût le tromper néanmoins il quitta maubert après lui avoir donné rendez -vous chez lui pour le lendemain avec un sentiment de profonde satisfaction en se disant: si je préserve celui-ci si je sauve l’ autre cette bonne action me sera comptée ", "qu’ elle est belle dit l’ un elle est adorable dit l’ autre cela ne déplut point à les princesses la fière djoumâ qui n’ était pas éloignée de croire que l’ univers avait été créé pour elle pensa tout d’ abord que c’ était à sa seule personne que s’ adressaient ces exclamations puis cette seconde idée lui traversa douloureusement l’ esprit que l’ une de les peut-être appartenait à sa cousine " ]
pour moi je n’ ai jamais été dans mes jeunes années qu’ un jeune vieillard: laborieux prudent économe à l’ excès et surtout surtout d’ une méfiance qui passait toutes les bornes on aurait pu croire que j’ avais été trompé avant de naître et que je possédais trop bien déjà l’ expérience de les hommes après la mort de mes parents je continuai l’ état de mon père qui était orfèvre et joaillier sans posséder une grande fortune cependant il n’ avait qu’ une modeste boutique qui resta la mienne
[ "un jour il se perdit dans mon atelier un diamant d’ une grande valeur qu’ on m’ avait donné à le monter en épingle et que j’ avais laissé je ne sais comment sur mon établi il me fallut le payer on comprendra ma fureur et la violence de mes soupçons j’ avais chez moi un ouvrier tout jeune charmant de la figure la plus heureuse grand amateur de femmes et très-apprécié de les cocottes quoiqu’ il n’ eût point d’ argent à le leur donner amour ou rivalité elles se le disputaient ", "mes soupçons tombèrent sur lui je connaissais son existence dissipée irrégulière je le dénonçai et le fis arrêter il se détendit vaillamment mais lui seul avait vu le bijou avait pu le dérober et malgré ses protestations ses larmes même comme toutes les apparences toutes les circonstances étaient contre lui il fut condamné à le ans de prison ", "dès lors mes dispositions à la méfiance redoublèrent la vie était insupportable auprès de moi je pris des habitudes tout à le fait outrageantes; et quand un ouvrier près de quitter le travail et après avoir retourné ses poches m’ avait montré ses mains je lui aurais volontiers dit comme l’ avare de molière: et l’ autre aussi pour se venger un jour que j’ étais absent et que j’ avais oublié mon trousseau de clefs l’ un de les ouvriers qui certainement n’ avait guère le sens moral fit une râfle complète de mes bijoux les plus portatifs et en belgique je n’ essayerai pas de vois peindre ma rage ", "je dénonçai le traître on se mit à sa recherche et à le bout d’ un mois on l’ arrêtait en compagnie d’ une femme légère avec laquelle il avait mangé les huitièmes de son vol j’ étais presque ruiné dégoûté de mon état qui me créait de si grands ennuis je résolus de le quitter ou de le moins de ne plus l’ exercer qu’ en chambre et sans aide je sous -louai mon magasin mon atelier et en déplaçant mon établi pour l’ emporter j’ entendis tomber quelque chose qui avait dû se glisser entre le bois et le mur ", "je le ramassai; c’ était le diamant perdu depuis an jugez de mon désespoir j’ avais fait condamner un innocent je courus chez le juge je fis réviser l’ affaire et rendre la liberté à le mon infortuné commis que je serrai dans mes bras –vous serez mon fils lui dis -je et nul autre que vous n’ aura des droits à le ma fortune je l’ adopterai aussitôt que j’ aurai l’ âge voulu par la loi ", "il portera mon nom et déjà il ne conserve contre moi aucun ressentiment de son malheur vous venez de le voir nous vivons ensemble je l’ aime comme un vieillard aime son petit-fils et pendant qu’ insouciant et léger après s’ être placé dans le commerce il court encore les belles que séduit sa charmante figure ", "moi je me suis remis aux affaires animé de le désir de lui laisser après moi une position indépendante voilà mon histoire monsieur le marquis laissez -moi maintenant en tirer l’ enseignement annonce il est double ", "d’ abord n’ écoutez jamais vos premiers soupçons attendez et observez pour ne pas vous exposer à de mortels regrets deuxième moralité: mariez -vous jeune et vous aurez des enfants vraiment jeunes cette conclusion fit sourire le marquis il causa encore quelques instants avec le joaillier à le sujet de le récit qu’ il venait d’ entendre puis il quitta le magasin pour rejoindre ses amis à le café de les deux-pierrots ", "le marquis sortait à le peine de chez le joaillier lorsqu’ il entendit un boulanger qui criait: à le voleur en poursuivant un homme qui lui emportait un pain celui-ci fut bientôt arrêté sa figure maigre maladive ses vêtements en mauvais état tout dénotait en lui la misère dit -il ayez pitié de moi ne me faites pas mettre en prison j’ en sors; et si j’ y rentre mes enfants mourront bientôt de faim " ]
[ "si PROPN était ici dit une autre voix carco ne danse pas ce qu’ il nous faudrait c’ est vial sur quoi il y eut un très court silence et luc-albert moreau agité de la crainte qu’ on ne me fît de le mal s’ écria: c’ est vrai c’ est vrai il nous faudrait vial! mais puisqu’ il n’ est pas là n’ est -ce pas eh bien il n’ est pas là voilà tout ", "il faisait une chaleur abominable moite un fardeau insupportable un orage qui tardait à le venir tu as pris ta moto pour filer dans la nuit l’ air de la nuit pensais -tu me fera de le bien tu roulais vite ", "dieu je ne te demande rien je n’ ai jamais su si je croyais en toi je n’ ai jamais pensé à le toi si je t’ appelais à le secours maintenant sous prétexte que je suis dans la détresse j’ aurais honte de cette vilenie que les choses se passent comme elles doivent se passer voilà tout sérieuse l’ avait bassiné avec agamemnon et iphigénie ", "par contre dès qu' elle s' animait et reprenait goût à la vie le vert de ses yeux se faisait plus intense et se moirait de brun de doré et de bleu victor-flandrin ne tarda pas ainsi à le apprendre à le reconnaître les humeurs de blanche à la seule couleur de ses yeux car autrement elle ne se plaignait jamais et ne s' exprimait que très peu il lui arrivait cependant parfois de se mettre à le parler la prenait d' un coup sans raison apparente et elle déversait alors tout un flot de paroles sur un ton pépiant et enjoué cette manière qu' elle avait ainsi de gazouiller tout à le trac en agitant drôlement ses mains menues et sa tête frisée avait l' art de charmer nuit-d'or-gueule-de-loup qui trouvait alors blanche particulièrement désirable et comme en général ses crises de pépiement la prenaient le soir à le lit il ne manquait jamais de lui faire et de lui refaire l' amour jusqu' à le ce que le sommeil finisse par avoir raison des gazouillis de blanche et de son propre désir par contrecoup ", "excusez -moi de vous avoir fait attendre monsieur le commissaire quand mon infirmière m’ a appris que vous étiez là j’ ai été un peu étonné après tout allait -il dire lui aussi qu’ après tout il ne s’ agissait que d’ un clochard? non l’ affaire est assez banale je pense? —je ne sais encore à le peu près rien et c’ est sur vous que je compte pour m’ éclairer une belle fracture de le crâne bien nette heureusement mon assistant a dû vous le dire ce matin à le téléphone —on ne l’ avait pas encore radiographié —à présent c’ est fait il a des chances de s’ en tirer car le cerveau ne semble pas atteint —cette fracture peut -elle avoir été produite par une chute sur le quai —certainement pas l’ homme a été frappé violemment avec un instrument lourd un marteau une clef anglaise ou par exemple un démonte-pneus —cela lui a fait perdre connaissance il a tellement bien perdu connaissance qu’ à l’ heure qu’ il est il se trouve dans le coma et qu’ il pourrait y rester plusieurs jours tout comme d’ ailleurs il peut revenir à le lui d’ une heure à l’ autre maigret avait deva", "son psychanalyste lui avait dit bien elle était sortie il savait que c' était dur il lui avait fait un petit signe de compréhension en fermant un instant les paupières et en les rouvrant avant de la laisser affronter la rue dans cet état son père était une femme et un pervers si elle avait bien compris ce que lui avait expliqué françois un jour les pervers étaient convaincus que leur mère avait un phallus ", "puis elle me conta son histoire bien simple .on leur avait promis de les terres ils étaient venus la mère et les enfants maintenant de ses fils étaient morts sous ce climat meurtrier il en restait un malade aussi leurs champs ne rapportaient rien bien que grands car ils n’ avaient pas une goutte d’ eau ", "tous les yeux sont fixes et les poitrines haletantes l' anxiété est à son comble soudain à le milieu de le silence général une voix puissante s' écrie: de l' eau de l' eau à les cordes cette idée émise par un jeune marin est un trait de lumière les cordes sont inondées elles se raffermissent elles se resserrent le travail peut être continué et quelques minutes après l' obélisque triomphant vient s' asseoir sur ses lions d' airain à le milieu de cette place superbe où tant de siècles doivent le contempler ce jeune marin de près gênes s' appelait le pape le fit appeler et lui demanda quelle récompense il désirait pour l' immense service qu' il venait de rendre ", "surveillait en manches de chemise la cigarette à les lèvres et il haussait les épaules quand il voyait des passants s’ arrêter murmurer avec un petit frisson c’ est ici ils essayaient de voir à l’ intérieur dans la pénombre où l’on ne distinguait guère que les banquettes de peluche grenat et les tables de marbre à le heures on alluma les lampes et les musiciens accordèrent leurs instruments à le heures et quart journalistes étaient à le bar et installés discutaient passionnément à le heures et demi la salle était plus qu’ à le moitié pleine ce qui n’ arrivait pas une fois par an ", "peut-être sans que j’ en éprouve encore une claire conscience étais -je sur la trace de et de ses parents ils étaient là déjà en filigrane j’ essaye de trouver des indices les plus lointains dans le temps vers ans quand j’ accompagnais ma mère à le marché à les puces de PROPN un juif polonais vendait des valises à le droite à le début de l’ une de ces allées bordées de stands marché malik marché vernaison des valises luxueuses en cuir en crocodile d’ autres en carton bouilli des sacs de voyage des malles-cabines portant des étiquettes de compagnies transatlantiques toutes empilées les unes sur les autres son stand à le lui était à le ciel ouvert " ]
les fidèles se répartirent la nourriture avec contentement l’ absorbèrent avec appétit puis l’ homme masqué fit un bref discours conclusif —je ne fais que passer leur dit -il je ne suis que l’ antépénultième après moi sera un autre puis un autre qui verra l’ assomption de le rayon jubilatoire ce temps est proche je le dis le huitième nom vient vers nous
[ "nous le rejoindrons bientôt dans les sommets plus près de les neiges perpétuelles plus à le cœur de le rayon axial allez à le présent faites fleurir cet instant on se dispersa on disparut en ordre le masseur sortit de son crépuscule pour aller délivrer la petite fille endormie puis s’ en fut à son tour ", "la jeune femme se débarrassait de son drap avec un grognement se levait en s’ étirant le masque ôta son masque c’ était PROPN —mais quelle bande d’ abrutis exprima la belle-sœur en commençant à se rhabiller —écoute un peu jacqueline dit fred ", "tu pourrais peut-être faire un petit effort quand même —quoi fit la jeune femme quel effort —les formules retiens à le moins quelques formules enfin qu’ ils t’ entendent dire quelque chose ", "apprends -les ces putains de formules la jeune femme se mit à le rire protesta elle rit encore il agita son doigt le ton montait entre eux bon fit -il tu ne veux vraiment pas essayer elle se moqua de lui suffit dit fred ", "tu es virée jacqueline on frappa à la porte de la grande salle tout à le fond cria d’ entrer l’ indicateur briffaut parut à le loin laisse-nous maintenant jacqueline dit fred ", "l’ ex-belle-sœur déposa sur lui un regard outragé puis se retira dignement sans un mot ses talons hauts claquèrent à le travers la salle l’ indicateur s’ effaça sur son passage elle laissa la porte béante après elle l’ indicateur ferma la porte s’ approcha PROPN avait défait ses brandebourgs ôté ses bottes et sa culotte il rendossait des vêtements normaux n’ a pas l’ air d’ aller fort fit roger briffaut —rien de le tout dit fred des histoires ", "je la remplace comme je veux comme je veux tu as vu tes amis policiers j’ ai appelé ils ont l’ air de marcher le dossier ils croient que c’ est chave qui l’ a pris ", "et puis ils cherchent un type qu’ il connaît ils ne l’ arrêteront pas tout de suite mais maintenant il suffirait d’ un rien il suffit toujours d’ un rien dit fred pour tout le lendemain matin PROPN monta dans un taxi à les destinées de lequel présidait un indochinois mutique tendu qui l’ observa dans le rétroviseur jusqu’ à le bas de l’ avenue ", "de PROPN PROPN se mit en marche voulant reconstituer le trajet qu’ il avait emprunté dans la ford de baptiste ce qui l’ amena dans des rues qu’ il ne connaissait pas il regardait il aimait regarder les immeubles les ferrures et les carrelages de les entrées les balcons les entresols et les derniers étages les moulures et les sculptures et les plaques sur les façades les bow-windows les jardins suspendus le front d’ un bâtiment était orné de sortes de colombages irréguliers en brique rouge sur blanche qui évoquaient les dernières lettres de l’ alphabet ponctuées de choux-fleurs en céramique verte et jaune il reconnut l’ immeuble avec un temps de retard à le cinquième étage georges sonna puis frappa plusieurs fois à la porte de droite en vain et celle de gauche sonnait également creux de le fond de la cour intérieure toujours investie de les mêmes déchets s’ aidant d’ un pot de fleurs vide dont l’ engramme s’ était conservé dans son souvenir spongieux de ce moment il repéra ensuite la lui était apparue " ]
[ "et puis des yeux qui lui sortaient de la tête quelle journée bon dieu! quelle journée la nuit je n’ ai rien entendu j’ avais pris de l’ opium pour mes dents il paraît que ç a endort et cette petite dame qui a voulu voir la chambre et qui est tombée comme une pierre si jeune si jolie ", "de sigrid elle lut tout haut chère flavie «je compte m’ absenter pendant quelque temps mais auparavant je voudrais vous avoir à le déjeuner vous et votre charmante belle-sœur ne m’ objectez pas votre deuil car nous serons entre parents et me feraient grand plaisir en se joignant à le vous donc à le demain n’ est -ce pas ", "quant à le charbonnier il veillait sans doute là-bas à l’ autre extrémité de la brousse maurin qui avait saisi leur plan pour le leur avoir suggéré marchait sans bruit de son pas allongé et souple sur les cailloux semés d’ aiguilles de pin l’ impénétrable fourré se dressait sur sa gauche comme un mur tissé comme une barrière impossible à le rompre haute de mètres tout en marchant il tira de son carnier les fameux manchons et y plongea ses bras ses mains à le bout de ces gants fermés pouvaient agir sous la basane souple à sa droite là-bas sous bois il aperçut un de les gendarmes il se retourna sandri le gagnait de vitesse maurin ralentit sa marche il arrivait à le pied de le rocher où était grondard oh quant à le celui-là s’ il se met en travers de ma fuite tant pis pour lui halte! maurin ", "est-ce-vrai père clément pourquoi donc ne me répondez -vous pas que contez -vous à le mon mari? si c’ est un secret je vous préviens qu’ il ne saura point le garder PROPN sourit –je croyais la confession publique abolie si tu tiens à le rétablir ce primitif usage fais le pour toi: tu trouveras bien quelques pécadilles à le avouer ", "martin s’ y refusait ce genre de crétinerie l’ exaspérait va et vous monsieur fissel? vous avez vu ce qui se passe où dit martin ", "il pouvait prétendre à n’ importe quelle situation PROPN se leva la bouche pleine arracha littéralement son chapeau de le portemanteau et s’ enfuit à le liège certains journaux ont une édition de le matin mais l’ édition importante paraît à le heures de l’ après-midi chabot marcha vers le centre de la ville dans une sorte de nuage ensoleillé qui brouillait sa vue et il se réveilla la meuse franchie en entendant crier: —demandez la gazette de liège la gazette de liège qui vient de paraître le cadavre de la malle d’ osier horribles détails demandez la gazette de liège à le côté de lui à le moins de mètres l’ homme à les larges épaules achetait le journal attendait sa monnaie PROPN fouilla dans sa poche y trouva les billets qu’ il avait enfouis pêle-mêle chercha en vain des petites pièces alors il reprit sa route poussa un peu plus tard la porte de l’ étude où les employés étaient déjà arrivés ", "ils habitaient la jolie place vintimille dans un appartement de pièces orné en partie de les meubles artistiques de l’ époux et en partie de ceux de le trio: les fauteuils le canapé velours grenat depuis ans fané la pendule de bois les fleurs artificielles sous cloche et tout allait bien ainsi les chevaillon aimant mieux leurs rentes en bon or qu’ en entourage de fraîcheurs ils étaient charmés et engraissaient mais pour l’ équilibre nécessaire à le monde la douleur le désespoir muets s’ étalaient non loin de ces heureux dans la rue de la condamine la santé de mlle après que sa sœur l’ eût remisée chez ses braves compatriotes logés à le belleville avait un moment semblé s’ y améliorer: le milieu nouveau faisant cas d’ elle tout haut avec compassion et répondant toujours oui à les éloges dont elle comblait sa personne ou à ses récriminations contre les malheureuses de les batignolles qui par jalousie la persécutaient ", "en fait je pense que j\\' avais déjà honte de coucher avec le mari qui était —qui est toujours —ma meilleure amie mais était ou mourir ennui était ou se pendre et un matin il y a un robert devant vous un homme tout à le fait ordinaire et sans âme un homme transparent souriant de façon un peu stupide mais vous vous dites pourquoi pas vous flottez vous vous pulvérisez en milliards de petites cellules indécises et voilà comment on se retrouve avec une aventure sur les bras un homme blanc avec un début de ventre plus ou moins gentil mais terne dont on ne sait comment se débarrasser encore qu\\ il ne soit pas le plus mauvais de les amants de le monde mais rien de plus que il appelle et me dit: anna est absente en fin de semaine est -ce que je arrête robert je suis indisposée en ce moment ", "alors je pense à le autre chose pour tâcher de m’ oublier un brin l’ idée est la suivante si a cambriolé le copain de le savant celui-ci a dû porter le deuil à la maison pébroque c’ est logique et comme il s� ��agissait d’ une chose assez particulière on aura certainement transmis le dossier à le nos services je pose mon rasoir sans le débrancher sur la tablette de le lavabo où il se met à le trépider comme un épileptique un coup de grelot va me rancarder je tube donc la grande cabane et j’ ai par hasard le père pinaud à l’ autre bout ", "jé n' osais salir lé parloir de madme madame bonard —entrez entrez donc mon bon monsieur ne vous gênez pas l' anglais lui offrant le bras voulait accepter lé bras " ]
je ne peux qu’ en inférer l’ existence de ma rencontre avec l’ insecte je suis là à le passer en revue les procédés sommaires que je connaisse l’ écrabouillement étrangler transpercer il n’ est pas question d’ écrabouiller sous peine de perdre ce que j’ entends conserver je ne trouve pas de cou à le serrer et je n’ ai pas d’ épingle quand même ce serait le cas je n’ aurais guère été plus avancé
[ "non seulement les insectes ne présentent pas de narines comme font les oiseaux les chevaux les hommes mais on leur percerait en vain le milieu de la poitrine vers la gauche à l’ endroit de le cœur ce n’ est pas là qu’ ils l’ abritent et ce qu’ ils possèdent sous ce nom ne ressemble pas exactement à le gros viscère pulsatile qui me cognait dans la poitrine sous le soleil ils sont munis d’ une sorte d’ étroit tube dorsal à lequel s’ ajoutent des pompes auxiliaires on ne réussira qu’ à les transformer en écumoires et même empalés ils continueront à s’ agiter pendant des jours des semaines on ne roule pas impunément des pensées de mort ", "on ne modifie pas sans en éprouver le contrecoup la distribution de le mouvement et de les inerties il y a des gestes comme pincer des narines ou transpercer un cœur dont la simple pensée nous agite à le quoi s’ ajoutaient la menace sybilline de les écriteaux et celle intermittente bancale de le gardien à le casquette plate un homme âgé rogue avec du rouge dans la figure qui claudiquait sur son pilon comme un poulet rôti depuis qu’ il avait laissé sa jambe à le verdun c’ était plus facile à le imaginer que l’ assaut de le colonel fantôme et de ses auxiliaires indigènes contre des cases derrière leur palissade il n’ était même pas nécessaire d’ imaginer ", "il suffisait de regarder de l’ autre côté de la rue le monticule de boue en bronze d’ à le moins mètres qu’ on avait édifié sur une esplanade triangulaire à l’ ombre de les platanes à le sommet debout l’ officier haut lui-même de mètres désignait le nord-est de sa canne à les poilus bardés de bidons et de musettes qui gravissaient derrière lui l’ escarpement le fusil à la main baïonnette à le canon je crois que j’ ai levé les yeux cherché de le regard l’ ombre baroque penchante qui allait m’ intimer l’ ordre de relâcher l’ insecte merveilleux me poursuivre peut-être quoique alors j’ aie trouvé pour le moins déconcertant que le soin de les poursuites fût confié à un unijambiste qu’ un gosse de ans aurait semé sans avoir à le forcer l’ allure je n’ ai pas voulu d’ abord admettre qu’ une chose aussi belle pût n’ être pas policièrement administrée placée elle aussi sous la protection de les écriteaux comminatoires avec les cannas les pelouses et les haricots verts factices plus grands que nature comme les poilus grand-père devait lire son journal un peu plus", "je n’ ai pas pu m’ ouvrir à un adulte de mes pensées pareilles à un cerne noir autour de l’ éblouissement horripilant dans le cadre postiche comme un théâtre de le temps de calderón ou de shakespeare avec des écriteaux sous les cintres des fantômes et des fleurs de papier représentant un jardin de le moins à le aucun de les adultes d’ alors quelque chose de précieux m’ était échu et s’ évertuait à m’ échapper j’ envisageais toutes sortes d’ expédients pour dissocier cette splendeur de le mouvement qui l’ animait et ma crainte se mêlait de honte l’ ordre de le monde semble ainsi fait qu’ il ne saurait souffrir qu’ on défasse ce qu’ il a combiné ajusté poli avant que l’ heure ne soit venue l’ automne arrivé ", "naturellement on peut n’ en pas tenir compte songer à le séparer l’ agitation de la forme de l’ éclat de le reste mais alors on se sent rempli de sombre à le ras-bord on s’ avise qu’ on a un cœur qu’ il cogne les histoires de strangulation d’ empalement on doit les porter écrites sur la figure on n’ ose plus regarder personne ni en parler de le moins à le quelqu’un d’ existant ", "on tient quelque chose qu’ on va perdre parce qu’ on ne sait rien on ne peut pas on enregistre le premier de les déficits qu’ on va essuyer sans interruption jusqu’ à l’ époque lointaine où l’on aura appris à le fréquenter les pensées agitantes les endroits vrais à le tuer à le partir de ce moment-là on ne fera peut-être plus en vérité que travailler à le effacer les vieilles dettes à le exaucer les vaines espérances qu’ on a formées d’ entrée de jeu en l’ absence de les moyens qui auraient permis qu’ elles soient comblées il y a quelque chose qu’ on n’ a pas semble -t-il qui fut accordé à les plus chétives créatures à les insectes cataphractés d’ émeraude impavides et clos et autre chose encore qui nous rendrait supportable la privation dont on se découvre vers ou ans affligé et c’ est la possibilité d’ y remédier ", "à le peine s’ est -on glissé dans le sac de peau où on va passer l’ intermède qu’ on est tiré vers le dehors c’ est là que se trouvent les choses qui sont bonnes mais lorsqu’ on veut s’ en saisir qu’ on passe en revue les procédés qui permettraient de les garder d’ abord ils ne conviennent pas et en plus on a honte on se découvre sevré de le repos en soi-même et quand on voudrait échapper à le notre disgrâce se procurer ce qui nous fut refusé tout ce qu’ on gagne c’ est de se rendre encore plus mauvais malheureux disgracié on n’ ose pas demander si ce n’ est à l’ absent qu’ on imagine fort mal dans les limbes à l’ adulte qui naîtra de l’ enfant qu’ on est ", "PROPN on peut pour la simple raison qu’ on aura disparu lorsqu’ il viendra on se sera réfugié à son tour dans l’ inaccessible profondeur de le temps des années durant c’ est ainsi qu’ il en va on cumule les déficits et les noirceurs on fait l’ expérience réitérée de la séparation et de l’ impuissance chaque jour inscrit quelque chose à le registre de les pertes jusqu’ à l’ instant où l’on se met à le regarder autrement ce qui se passe où l’on s’ avise qu’ il n’ est pas dit écrit– pas encore pas tout à le fait– que la colonne dont le pied se perd là-bas vers l’ origine se prolongera en droite ligne jusqu’ à la fin ", "il vient d’ arriver que quelque chose peu importe quoi qui aurait dû nous être dérobé comme c’ est la règle depuis qu’ on a commencé ouvert le registre on s’ en est emparé on l’ a contre toute espérance avec un rien de discernement supplémentaire on verrait ce qui s’ est produit pourquoi on voit différemment c’ est qu’ on est différent que le temps a passé quelqu’un s’ est éloigné absenté et quelqu’un d’ autre a pris sa place " ]
[ "non non andré ne me reconduisez pas restez auprès de votre femme et dites-lui de ne pas se laisser abattre on intimide le mal en n' y croyant point mais sur l' escalier ils s' arrêtèrent comme pour se soulager de le poids qui les oppressait très ému le jeune docteur articula ce mot seulement méningite d' un signe de tête le père et sa grosse voix s' enrouant subitement la faisant basse comme s' il eût craint qu' on l' entendît: elle est perdue dit -il les pauvres gens le soir l' état avait empiré et le nom fatal dut être prononcé le nom de cet horrible mal qui guette les enfants trop précoces andré ayant entraîné georges dans son cabinet sous prétexte d' y écrire une ordonnance la porte soigneusement refermée avec cet effort pitoyable de l' homme pour se montrer supérieur à la faiblesse il lui demanda: la vérité? je veux la savoir ", "—tu es riche soupira mon père tu es riche à le ans mon ami tu as de la veine joseph était debout le dos contre la porte il dit avec fureur: ne me mets pas à le défi! ne te moque pas de moi! petit à le petit notre père retrouvait son sourire moqueur je ne me moque pas de toi je dis seulement que je t’ ai bien mal élevé ", "je vous enseignerai tout ce que mon père m’ a appris lui dit -elle —votre père est un homme méchant et fou dit marin marais non en silence elle faisait non avec la tête elle dit encore une fois: non elle vit ses larmes qui coulaient et essuya l’ une d’ entre elles elle aperçut les mains de marin qui s’ approchaient des siennes toutes nues sous la pluie qui avait repris ", "ma future position de successeur à le gouvernement de la haute-égypte pouvait fort bien ne pas le séduire il se pouvait aussi qu' une bru mameluke lui fît l' effet d' une sauvage ou d' une sorcière.on ne songeait plus à évacuer l' égypte bonaparte à la tête de le gouvernement surveillait de loin la colonie il ne se passait pas de semaine sans qu' il arrivât quelques bâtiments qui apportaient des munitions des denrées d' europe des journaux la correspondance la solde était payée régulièrement en argent ", "où s' étrangle sa douce a la gare de châteauroux c' est une blague non pas de le tout elle y sera dans minutes et pourquoi tu ne me l' as pas dit ", "mais quel dommage tout à le coup ces mots de sentiment perdus? ce soir-là pour la première fois depuis le bal de dit elle retrouva elle eut dans la bouche le goût commun le sucre de le cœur je suis retourné à la fenêtre elle était toujours là là dans ce champ seule dans ce champ d' une manière dont elle ne pouvait témoigner devant personne j' ai su cela d' elle en même temps que j' ai su mon amour sa suffisance inviolable géante à les mains d' enfant il regagna le lit s' allongea le long de ils s' enlacèrent dans la fraîcheur de le soir naissant ", "paix paix revenons à le notre message lors d\\' un deuxième tour de table nous décidâmes de commencer par les recherches qui nous paraissaient les moins difficiles trouver l\\ identité de la mystérieuse helena chacun de nous se mit à le lancer les idées qui lui venaient à esprit chaque fois que nous avancions un nom magnus et barbara essayaient de trouver les dates correspondantes lui dans une encyclopédie et elle sur internet après avoir débarrassé le divan de toutes les publications elle était assise en tailleur et avait allumé son petit ordinateur pour le connecter à le réseau mondial ", "honorine fit un dernier effort et reprit le panier —y a pas beaucoup de logement à le manoir reprit la fermière mais aussi y sont que trois; m. le grand’jodane et la sureau une fière servante la sureau! y en a pas une pareille dans le pays mais le mière a toujours eu comme PROPN de la chance ", "ils sont pareils condamnés à le vivre à le apprendre à le vivre ce qui consiste là-bas comme ici à le faire ou à le dire quelque chose d’ important à un moment donné qu’ on aurait pu ne pas dire ou ne pas faire et qui nous laisse différents plus proches de ce que tout homme doit être quelle que soit la couleur de sa peau les oripeaux dont il s’ affuble l’ heure qu’ il est le lieu parce que de ce point de vue en quelque endroit de la terre qu’ on soit il vient un moment où l’on a à le choisir de rester égal à le soi-même c’est-à-dire de ne pas préférer ses aises ou ses biens ou sa vie ou n’ importe quoi d’ autre à le cela qu’ on a cherché longtemps qu’ on a fini par trouver et qui n’ est peut-être même pas ce qu’ on avait espéré sa voix nous a abandonnés un instant mais il nous voyait nous sentions son regard sur nous qui attendions et il a dit non non ce n’ est pas tout à le fait pareil ", "est -ce que cela se pourrait —ce sera la politique répéta -t-il nous avons eu tort d' écouter ce misérable duvernet —puisqu' il te faut une distraction —tu m' en veux " ]
elle ajouta –c’ était ton sommeil que je ménageais mais elle je la rendormirais –est -ce que tu sais –je saurai et puis il me tarde de l’ entendre avec un geste violent presque brutal elle prit julie dans sa couchette la leva en l’ air pour laisser retomber le drap qu’ elle avait pris avec elle la serra sur son visage se plongeant dans cette chair nue et moite imprimant sur le front sur les yeux sur le cou sur la bouche sur les bras sur la poitrine de les baisers qu’ elle promenait éveillant attisant la vie dans ce doux petit corps qu’ elle flairait qu’ elle mangeait avec une gloutonnerie sublime
[ "l’ enfant eût voulu se plaindre mais sa stupeur était combattue par ces chatouillements multipliés que provoquaient les baisers maternels et prenant son parti julie se mit à le rire d’ un rire frais guttural abondant qui chantait dans cette nuit entr’ ouverte en faisant palpiter les mères mademoiselle de sabaillan ne s’ était pas déshabillée ce soir-là elle avait sur antonie une supériorité dans la libre allure de ses mouvements elle en profita pour emporter sa fille à le travers la chambre pour constater la possession pour provoquer sa rivale il n’ y avait pas de rivale ", "antonie n’ était pas jalouse essayant de se reconnaître dans cette révélation subite qui avait devancé ses conjectures et continuait à l’ émerveiller elle cherchait à le tâtons ses vêtements et disait à sa belle-fille –allume la bougie tu la verras mieux –je la vois bien –n’ est -ce pas qu’ elle est jolie? PROPN ne répondit pas ", "elle étouffait l’ épithète de jolie ne lui suffisait pas elle eût voulu inventer un terme qui fût à le elle qui fût nouveau qui traduisît d’ une façon inouïe éclatante le jaillissement de son amour l’ affolement de sa tendresse elle s’ assit sur une chaise basse près de le guéridon sur lequel était posée la veilleuse comme julie balbutiait des sons vagues elle s’ imagina que l’ enfant avait soif ", "ce n’ était après tout qu’ un prétexte pour s’ essayer à le lui donner à le boire pour se rassasier elle-même de bonheur de la voir tenir son verre de sa petite main le verre était trop plein: l’ entant voulait boire trop vite ou céline s’ y prenait mal l’ eau sucrée déborda et inonda l’ enfant mouillant sa chemise ses petits membres PROPN dit tendrement antonie PROPN pour réparer sa maladresse sécha lécha but sur le corps de sa fille l’ eau répandue et l’ enveloppant à le nouveau dans sa robe la berça de nouveau sur ses genoux puis penchant la tête avec un sanglot se mit à le pleurer versant maintenant ses larmes à le boire à sa fille qu’ elle eût voulu voir altérée d’ une soif filiale égale à son ardente soif maternelle ", "antonie attendait ces larmes qui consacraient le triomphe de la vérité elle s’ approcha à le peu près vêtue et s’ agenouillant devant céline et devant julie les enveloppant toutes les de ses bras les bénissant d’ un baiser qu� �elle leur partagea: –enfin murmura -t-elle d’ une voix qui vibrait sous les larmes enfin t’ y voilà venue! –oui répondit céline et je serais bien heureuse si je n’ avais pas tant de remords et tant de craintes –comment cela s’ est -il fait ", "demanda modestement antonie qui ne voulait s’ attribuer aucun mérite dans cette conversion –je crois reprit céline qu’ il y a un aimant plus fort que tous les obstacles entre une mère et son enfant elle m’ a attirée depuis que je la savais ici j’ étais inquiète j’ avais peur ", "je me faisais des raisonnements absurdes méchants criminels pour résister à une curiosité dévorante je voulais la voir pour la braver pour essayer de rester indifférente haineuse devant elle! l’ orgueil me reprend toujours mais pour me faire trébucher ma haine était fausse comme celle que je croyais avoir pour son père dès qu’ on aime je le sens bien on ne peut plus rien réserver de son cœur il faut tout aimer ", "il est bien difficile d’ être un monstre je me croyais une créature extraordinaire je suis une créature comme toutes les autres une fille qui a été séduite qui aime son amant qui aime son enfant c’ est tout simple et qui ne veut vivre que pour les aimer oui j’ aime j’ aime de toutes mes forces de toute mon âme celui qui est peut-être mort par ma faute mais qui vivant ou mort me pardonnera j’ aime ma fille ma fille c’ est la première fois que je me dis ce mot-là ", "j’ avais peur de l’ entendre vous me le disiez mal pas toi! non mais je voulais apprendre seule à le dire ahh! si tu m’ as amenée à le bord de ce piège je t’ en bénis je t’ aime aussi " ]
[ "elle se pencha vers nathalie et dit vous savez j’ ai pris une grande résolution je vais déménager pour me rapprocher de vous ah comme je suis heureuse s’ écria nathalie ", "–un accident PROPN a eu de fortes présomptions en faveur d’ un acte criminel mais aucune preuve tangible passan relia les points la tentative manquée de le jeune guillard de foutre le feu à le dortoir de jules-guesde l’ incendie de sainte-marie ", "tout ce qu’ il y a de plus moderne est une femme qui fait cela j’ ai eu le plaisir de vous le dire —et vous la connaissez —je l’ ai vue à l’ ouvrage —c’ est prodigieux —n’ est -ce pas ", "cherchait -elle à s’ étourdir? espérait -elle que l’ excès de la fatigue anéantirait la pensée à le tante médie seule et encore à de rares intervalles mme blanche laissa voir le fond de son âme —je suis répétait -elle comme un condamné qu’ on aurait lié sur l’ échafaud et qu’ on aurait abandonné en lui disant vis jusqu’ à le ce que le couperet tombe de lui-même et en effet que fallait -il pour que le couperet tombât c’est-à-dire pour que martial découvrît tout ", "paul aussi ils se le sont dit en sortant de la capitainerie où une brave bonne tête de vieil homme à l’ accent d’ ici leur a vendu les billets aller-retour lausanne en leur répétant gentiment PROPN n’ avait pas compris jeanne si l’ heure de le changement à le yvoires approchons -nous dit jeanne on a le temps dit paul jeanne se dirige vers l’ embarcadère ", "mon chou fit -il je t’ assure que cette timbale est délicieuse –veux -tu que je te coiffe avec menaça la terrible eudoxie hippolyte n’ insista pas et se contenta de piquer le nez dans son assiette quant à le mme papillon elle se leva en déclarant –je vais mettre la clef à la porte quoi bon? murmura le collectionneur puisque tu pars demain –alors grinça eudoxie tu me renvoies –non mais c’ est toi qui m’ as dit que tu voulais partir ", "une fenêtre —munie de barreaux et surplombant une cour de étages mes questions commencent à l’ agacer car il lance d’ une voix bougonne à un type qui doit se trouver dans son bureau je m’ excuse de vous faire attendre je vais en avoir terminé —tu phrases soupin lui dis-je m’ est avis que tu potasses les traités de maintien à tes heures perdues c’ est tout ce que tu veux savoir —pourquoi je t’ ennuie —non mais j’ ai quelqu’un dans mon bureau et une dernière question avait -il une vie sentimentale ", "j’ aurais bien aimé combler ce vide qu’ il y avait dans le calque au-dessus de les dépendances et aussi entrouvrir un volet contempler l’ océan de le sommeil mais ces gens avaient trop à le faire nous avons pris congé la petite route tortueuse qui mène de la roque à la maison rose dégringole si abruptement qu’ il lui faut ensuite s’ élever pour retrouver le niveau de le village le double embranchement celui de la maison rose et celui qui menait autrefois chez salvant a été là si vite que si michel ne m’ avait pas prévenu je le dépassais ", "sans y penser en face elle savait trop combien sa conscience en prenait à son aise et que sa dévotion n' était pour une part rien que grimace d' autre part fût -ce dans ses accès de repentir les plus douloureux elle se souciait peu que l'on cautérisât sa conscience à le lieu de la lui parfumer seulement femme en un mot et amoureuse qui voulait bien de le pardon mais qu' on lui laissât le péché PROPN s' était levée et après une demi-génuflexion devant l' autel avait gagné le dehors lorsque devant le portail elle se rencontra avec m. PROPN qui venant de la ville avait plus court à le passer de ce côté à le travers l' église pour gagner son presbytère communiquait la sacristie il s' était arrêté tout en haut de le perron à l' ombre de le porche roman connu pour son chrisme singulier et soufflait un peu étant obèse et délicat avant de s' exposer à la fraîcheur de la nef son jonc sous le bras dont la pomme était un fragment de bronze ramassé à les mauvais jours dans les décombres de PROPN il essuyait d' un mouchoir à le carreaux jaune et noir en préparant s", "—avez -vous madame demanda le docteur quelques reproches sérieux à le faire à le gustave expliquez-vous on ne se fâche pas sans motif —monsieur répliqua louise en essuyant ses larmes et en faisant un mouvement vers la porte je n’ ai rien à le reprocher à le monsieur gustave de le moment où chacun croit ici que tous ses torts il les a réparés en honnête homme il est libre d’ agir comme il l’ entend; mais moi ce me semble je suis libre aussi de le quitter si je veux —louise êtes -vous bien résolue à le vous séparer de moi? " ]
il est encore plus impossible qu’ un honnête homme ne se rencontre pas pour implorer d’ elle ce bonheur –je ne dis pas qu’ il n’ en sera peut-être pas ainsi c’ est une question que l’ avenir résoudra d’ autant plus que si madame d’ PROPN reste un peu riche je ne me ferai pas de scrupule de lui laisser doter ma sœur dans une limite modeste mais suffisant à la modestie de ses goûts seulement nous ne savons rien encore et dans tous les cas j’ aurais eu mauvaise grâce à le vous dire j’ ai une sœur charmante qui réalise votre idéal c’ eût été vous dire: songez -y! c’ eût été vous jeter à la tête une fille beaucoup trop fière pour consentir jamais à le entrer dans une famille plus riche qu’ elle par la porte de l’ exaltation d’ un jeune poète or le raisonnement que j’ ai fait je le fais encore et je vous prie bien sérieusement mon cher ami de ne pas trop remarquer la ressemblance de ma sœur avec la néréide .je gardai un instant le silence
[ "puis sentant malgré moi que cette recommandation me troublait plus que je ne m’ y serais attendu moi-même je lui dis avec une sincérité brusque –alors mon cher bernard pourquoi donc m’ avez -vous amené ici? –parce que je croyais ma sœur partie elle devait rejoindre à le tours mon père qui lui-même ne devait venir ici que dans une quinzaine les événements contrarient mes prévisions mais je n’ en suis pas moins tranquille pour ma sœur ayant affaire à un homme tel que vous .–êtes -vous aussi tranquille pour moi bernard lui dis -je d’ un ton de reproche ", "–oui répondit -il avec un peu d’ émotion je suis tranquille parce que vous aurez la force d’ âme de vous dire ceci: une fille de cœur et de mérite a le droit de vouloir être recherchée par un homme dont le cœur soit libre et elle serait peu flattée de découvrir un jour qu’ elle n’ a dû sa recherche qu’ à le hasard d’ une ressemblance compris si bien cette réponse que je n’ ajoutai plus rien et résolus de ne plus trop regarder mademoiselle d’ aillane dans la crainte de me donner follement le change à le moi-même je pris même la résolution de partir pour peu que je vinsse à le être trop ému de cette fatale ressemblance et c’ est ce qui m’ arriva dès le lendemain je sentis que je devenais éperdument épris de mademoiselle d’ aillane que le rêve de la néréide s’ effaçait devant elle et que PROPN s’ en apercevait avec inquiétude pris congé prétendant que mon père ne m’ avait donné que heures de liberté j’ étais décidé à le ouvrir mon cœur à le mes parents et à le leur demander l’ autorisation d’ offrir mon âme et ma vie à le mademoiselle d’ aillane ", "je le fis avec la plus grande sincérité le récit de mes souffrances passées fit rire mon père et pleurer ma mère cependant quand j’ eus assez bien dépeint cet état de désespoir où j’ étais tombé par moments et qui m’ avait fait envisager avec une sorte de volupté la pensée de le suicide mon père redevint sérieux et s’ écria en regardant ma mère :–ainsi voilà un enfant qui a été maniaque sous nos yeux et nous ne nous en sommes pas doutés! et vous pensiez ma mie qu’ il nous cachait sa flamme pour la belle d’ ionis qui est si bien vivante tandis qu’ il se consumait pour la belle d’ ionis qui est morte si tant est qu’ elle ait jamais existe vraiment il se passe d’ étranges choses dans la tête de les poètes et j’ avais bien raison dans les commencements de me méfier de cette diablesse de poésie allons grâces soient rendues à la belle d’ aillane qui ressemble à la néréide et qui nous a guéri notre insense ", "il faut l’ épouser à le tout prix et la demander bien vite avant qu’ on sache si elle aura une dot; car si elle doit en avoir une elle se trouvera trop grande dame pour épouser un avocat pourquoi diantre madame d’ PROPN ne m’ a -t-elle pas confié le soin de sa liquidation nous saurions à le quoi nous en tenir à le lieu que ce vieux procureur de paris n’ en finira pas de mois est -ce qu’ on travaille à le paris on fait de la politique et on néglige les affaires !dès le lendemain mon père et moi nous retournions à le ionis ", "notre demande fut soumise à le m. d’ aillane qui commença par m’ embrasser; après quoi il tendit la main à le mon père et lui dit avec une droiture toute chevaleresque :–oui et merci!je me jetai de nouveau dans ses bras et il ajouta –attendez pourtant que ma fille y consente car je veux qu’ elle soit heureuse quant à le moi je vous la donne sans savoir si elle sera assez riche pour vous parce que si elle l’ est je suis décidé à le vous trouver assez noble pour elle vous risquez le tout pour tout ", "eh bien mordieu j’ en veux faire autant et ne pas rester au-dessous de l’ exemple que vous me donnez vous n’ avez pas d’ ambition d’ argent vous autres moi je n’ ai plus de préjugés de noblesse nous voilà donc d’ accord ", "j’ ai votre parole et vous avez la mienne seulement je tiens à le ce que ma fille seule en décide et vous allez cher monsieur nivières laisser votre fils faire sa cour lui-même car son amour est bien nouveau et c’ est à le lui d’ inspirer la confiance sur ce point quant à son caractère et à le son talent nous les connaissons et il n’ y aura pas d’ objection de ce côté-là me fut donc permis d’ être assidu à le château d’ et ce fut relativement à le passé le plus beau temps de mon existence aimais dans les conditions normales de la vie un être au-dessus de la région ordinaire de la vie un ange de bonté de douceur d’ intelligence et de beauté idéales elle me fit attendre l’ espérance ", "elle s’ exprimait librement sur son estime et sa sympathie pour moi; mais quand je parlais d’ amour elle montrait quelque doute –ne vous trompez -vous pas disait -elle et n’ avez -vous pas aimé avant moi et plus que moi certaine inconnue que mon frère n’ a jamais voulu me nommer un jour elle me dit: –ne portez -vous pas là à le doigt une certaine bague qui est pour vous un talisman et si je vous demandais de la jeter dans la fontaine m’ obéiriez -vous –non certes m’ écriai-je je ne m’ en séparerai jamais puisque c’ est vous qui me l’ avez donnée ", "–moi! que dites -vous la ̀? –oui c’ est vous ne me le cachez plus c’ est vous qui avez joué le rôle de la dame verte pour satisfaire madame d’ ionis qui voulait vous faire décréter sa ruine et qui croyait trouver en moi la personne digne de foi dont son mari exigeait le témoignage c’ est vous qui en cédant à sa fantaisie jusqu’ à m’ apparaître sous un aspect fantastique m’ avez tracé mon devoir conformément à la délicatesse et à la fierté de votre âme bien oui c’ est moi! dit -elle c’ est moi qui ai failli vous rendre fou et qui m’ en suis cruellement repentie quand j’ ai su tardivement combien vous aviez souffert de cette aventure romanesque " ]
[ "c’ est à le cassagnes que nous avons été baptisés ensemble il y eut ensuite un grand repas à la roque une photo prise pour la circonstance montre les convives échelonnés sur les degrés de l’ escalier monumental un bignonia à les branches épaisses comme des bras se nouait à la rampe en fer qui se prolongeait ensuite à le angle droit et formait garde-corps tout à le long de la large terrasse épousant côtés contigus de la demeure la fleur de le bignonia est sans doute la deuxième ou la troisième chose que j’ ai discernée dans le monde ", "quand il la sut par cœur il la cacha parmi ses trésors entre sa médaille et les cheveux de son père puis il prit une bêche et il s’ en alla dans le parc la neige qui commençait à le tomber redoubla tandis qu’ il marchait les flocons se pressaient toujours plus lourds il les voyait dans la perspective de les longues allées descendre et se poser silencieusement ", "son teint se couvre il se met à le crépusculer de la trogne pousse ou hoquets y a du brouillard dans son regard de bourrin fatigué il le promène vaille que vaille sur la salle mélancolique à les tables cirées par les coudes de plusieurs générations d’ ivrognes ", "à le bout d’ une heure il s’ arrêtait à une cabane auprès de laquelle causaient vieilles femmes —comment va -t-il demanda le comte —mieux beaucoup mieux depuis la visite de le docteur répondirent -elles à ces mots arthur sauta de cheval sans le secours de son domestique il entra en frémissant dans la cabane ", "ellénore préparée à n' y pas trouver madame de montévreux espérait que le vicomte de ségur y serait venu pour dire à le madame gardner la triste raison qui empêchait la duchesse de partir avec elle mais elle regarda vainement de tous côtés dans la rue avant de descendre de voiture et pendant qu' elle donnait lentement à le cocher les paquets qu' il devait aller faire inscrire à le bureau elle n' aperçut pas l' ami de la duchesse alors elle pensa qu' ayant perdu tout espoir de la sauver il avait cru inutile de se compromettre en venant PROPN où elle ne pouvait se rendre une idée plus cruelle encore vint assaillir ellénore force de l' entendre affirmer se dit-elle il me croit la cause de le malheur de son amie! ah! si de tels soupçons entrent dans l' esprit de les gens qui me connaissent qui m' aiment comment jamais les détruire chez ceux dont l' indifférence accueille tous les méchants bruits mais il ne s' agit pas de moi en cette occasion ", "qu’ est -ce qui t’ arrive? vincent enfin vous êtes pas mes parents crevez j’ en ai rien à le foutre vous pouvez crever je n’ ai plus entendu vincent il avait pris la fuite ayant tout à le coup compris la gravité de la situation quand je suis sorti des toilettes mon père sanglotait allongé sur le sol ", "c’ était une silencieuse nuit de mai déjà chaude et douce brûlait on voyait distinctement les flammes étinceler et on entendait des cris lointains portés par le vent les karine s’ étaient enfuis en janvier mois auparavant et depuis tous les jours PROPN avait vu des villages flamber à l’ horizon éteints puis rallumés à le mesure qu’ ils passaient des rouges à les blancs et revenaient à les rouges mais jamais l’ incendie n’ avait été si proche que ce soir ", "à le présent qu’ il aime son âme va s’ ouvrir à des notions plus larges plus vraies plus généreuses le dévouement va se révéler et avec le dévouement la nécessité et le courage de travailler lorsque eugénie fut de retour et qu’ elle vit ses efforts désormais inutiles elle songea qu’ il était temps d’ informer arsène de la vérité ou tout à le moins de la lui faire pressentir elle me demanda conseil sur la manière dont elle s’ y prendrait; et après que nous eûmes envisagé la question sous tous ses aspects elle s’ arrêta à le parti suivant se fiant plus à les murailles de sa mansarde qu’ elle disait avoir des oreilles elle voulut surprendre horace à le milieu de ses pensées par la solennité d’ une démarche que sa bonne réputation et la dignité de son caractère lui donnaient le droit de risquer –écoutez lui dit -elle; vous avez su vous faire aimer mais vous ne savez pas l’ étendue de les devoirs que vous avez contractés envers marthe ", "elle s’ adressait à un jeune chien dont il est propriétaire qui l’ avait suivi depuis sa maison et qui ayant également refusé de sauter dans le bateau de se jeter à l’ eau pour le suivre et de rentrer à sa niche était demeuré sur le rivage en contemplation véhémente devant le flot courant PROPN n’ est pas précisément une bête de race c’ est le dunois de son espèce et qui porte fièrement sa bâtardise il est assez laid pour ne le point flatter et rien ne justifiait les attaques déshonnêtes et socratiques dont il était l’ objet de la part de les grands chiens de le poitou assez myopes ou assez dépravés pour en vouloir à le son innocence à le moment où son maître l’ apostropha dans les termes que j’ ai dits s’ en aller ", "il avait minutes d’ avance le tabac avait un goût acide ses mains étaient moites ses ongles crasseux il avait vraiment du mal à se remettre et puis il y avait cette anxiété de fond " ]
puis les premières prairies avant la loire toute cette herbe verte et luisante encadrées par l’ ombre démesurément allongée des arbres puis la loire elle-même déjà grise puis il avait fait nuit et gilles avait détourné son visage de la fenêtre regardé les visages paisibles de ses compagnons de voyage il était bien dans ce train il roulait inexorablement vers la maison de sa sœur vers nathalie il roulait vers la paix et vers l’ amour à la fois et il lui semblait que c’ était la première fois qu’ il rencontrait dans son existence cette conjonction il était plus de heures quand il descendit à le limoges il faisait très sombre et il resta stupéfait quand tout à le coup nathalie se jeta contre lui
[ "il avait la ̂ché sa valise et il la serrait dans ses bras sans dire un mot étourdi de bonheur ils restèrent une longue minute ainsi sur ce quai de gare accrochés l’ un à l’ autre chancelants et parfaitement insoucieux de les regards qui s’ attardaient sur eux il finit par se dégager la regarda il ne se rappelait pas qu’ elle eût les yeux si grands si écartés —comment as -tu fait pour venir je me suis échappée dit -elle ", "je ne pouvais plus ce dîner était un cauchemar à le potage je savais que tu étais à le orléans à le turbot que tu passais châteauroux je croyais que j’ allais m’ évanouir embrasse-moi gilles tu ne partiras plus ", "il l’ embrassait il passait la porte avec elle il cherchait sa voiture y jetait sa valise s’ y jetait après la prenait dans ses bras —tu as encore maigri dit -elle est -ce que tu me reconnais il y a jours que je suis parti dit -il —ils ont joué à le bridge après j’ ai dit que je ne me sentais pas bien que je rentrais ", "j’ ai failli manquer le train j’ ai failli écraser tout limoges il l’ embrassait il se sentait parfaitement heureux parfaitement vide il n’ avait plus rien à le dire et pourtant il se rappelait qu’ il avait une grande nouvelle à le lui annoncer: qu’ il l’ aimait qu’ il s’ en était enfin rendu compte mais cela ne lui semblait plus de le tout aussi important qu’ à le paris aussi fracassant ", "néanmoins par une sorte de fidélité à le jeune homme émerveillé par PROPN qu’ il avait été toute une journée à le paris il fit un effort: —tu sais dit -il d’ une voix pénétrée qui lui sembla aussitôt ridicule à ses propres oreilles tu sais nathalie je t’ aime elle se mit à le rire j’ espère bien dit -elle sans montrer la moindre surprise il ne manquerait plus que cela que tu ne m’ aimes pas il se mit à le rire à son tour elle avait raison il était complètement stupide on ne formule pas ces évidences-là ", "elle lui avait dit dès le premier jour qu’ elle l’ aimait et elle avait attendu en toute tranquillité qu’ il l’ aimât à son tour c’ était une forte femme ou plutôt une femme dont les faiblesses avaient une telle force qu’ elle les sentait irrésistibles oui il avait bien loupé son effet et il était bien heureux de l’ avoir loupé —tu ne racontes rien dit -elle —je n’ ai rien à le raconter dit -il je suis bien ", "la campagne était très belle ce soir de le train est un drôle de récit —embrasse -moi dit -il je te raconterai tout demain on ira à le bord de l’ eau; tu déjeunes toujours avec moi? —oui mais il faut que je rentre françois est peut-être déjà à la maison ", "je n’ aurais pas dû venir dit -elle plus bas c’ est affreux de te quitter maintenant ils roulaient dans limoges elle conduisait doucement et l’ air de le soir glissait par la fenêtre il tenait sa main il ne pensait à le rien et il savait confusément que cette absence totale de pensées s’ appelait le bonheur elle le laissa à un taxi et il parcourut kilomètres dans le même état d’ hypnose avant d’ arriver à la vieille maison réveilla odile et florent et tout à le coup complètement remonté leur fit à le eux complètement assoupis le récit de son séjour récit interminable compliqué et drôle qu’ il avait préparé pendant des heures dans le train à l’ intention de nathalie il était allongé à le bord de l’ eau à le côté de nathalie il faisait chaud et ils clignaient des yeux à les derniers rayons de le soleil ", "PROPN prétendait qu’ ils étaient en train de bronzer et il se moquait d’ elle disait qu’ il n’ y a de haie que de la méditerranée et qu’ ils seraient à le peine jaunis à la fin de l’ été a la fois il était ravi de rester ainsi la chemise à le peine ouverte la joue dans l’ herbe fraîche tout ce qu’ il avait pourtant aimé à la folie avant ces soleils implacables sur ces plages brûlantes ces corps trop dénudés et si souvent faciles lui inspirait à le présent une sorte d’ horreur il lui fallait ce paysage tendre et cette femme difficile car elle lui en voulait il le sentait bien " ]
[ "dans quelques jours elle retrouvera sa chaleur elle partagera de nouveau ses nuits elle qui accorde si facilement sa confiance distribue sans compter son affection se sent coupable de ressentir comme une menace la présence de sa belle-sœur depuis cette après-midi à le stade son cœur est toujours en alerte elle admire tania mais cette force vive cette beauté en liberté représentent un véritable danger et elle ne peut s’ empêcher de se réjouir de son départ pour lyon elle pense souvent à le robert et craint chaque jour l’ annonce d’ une mauvaise nouvelle ", "il avait à le peine ce qu' il exigeait impérieusement par des cris qu' il redevenait impassible il repoussait en hurlant les caresses paternelles et avait le privilège étrange avec sa pâleur morne son oeil dur l' inflexibilité de sa bouche son mutisme de remplir son père PROPN de terreur quel effet ne devait -il pas produire sur les étrangers ?sans y être provoqué clément avait fait quelques confidences à le son compatriote tout me réussit avait -il dit je ne comprends rien à le mon bonheur la plus désastreuse entreprise devenait excellente dès qu' il s' en mêlait on disait effectivement dans le pays: heureux comme m. clément en moins de ans il avait amassé une brillante fortune ", "le fou perdait son gaz par tous les trous l’ enfant volait le sac d’ or se vidait madame slache ne me giflait plus elle disait que j’ étais bien moins hypocrite bien plus intelligent infiniment plus affectueux que martial ", "reprenons le récit de plus haut mlle a résisté à les ordres de son père et s’ est montrée insensible à l’ extérieur élégant et à le babil aimable de le chevalier de vieuxnille elle a voulu jouir des transports de son ami c’ était le seul prix qu’ elle exigeait de son dévouement ils se virent à l’ allée de les marronniers la vengeance de vieuxnille avait posté près de ce lieu de les gens armés pour enlever aspaïs peut-être pour châtier son amant; à le peine sont -ils arrivés qu’ on se jette sur eux ", "vous le ferez viser à l’ arrivée et à le départ soyez prudent et n’ attirez pas l’ attention christophe revit encore une fois sa terre il passa les jours qui lui étaient accordés ne s’ entretenant qu’ avec elle et ceux qui étaient en elle il vit la tombe de sa mère ", "fille de gens à le leur aise elle avait reçu une éducation très convenable mais la mort de ses parents l’ avait laissée sans ressource et elle était entrée à le service de mademoiselle amélie qui tout en gardant parfaitement sa petite dignité ne l’ avait jamais traitée en servante mais marianne avait un cœur elle s’ était laissé conter fleurette par un comédien de passage dans notre petite ville et un beau matin l’ avait suivi nous laissant pour adieu une lettre désespérée où le repentir perçait déjà mais à le côté de l’ irréparable ma femme en avait eu beaucoup de chagrin elle était sincèrement attachée à le cette jeune fille dans ma vertu de jeune mari j’ avais flétri cette escapade n’ étant pas d’ accord là-dessus nous avions cessé d’ en parler ", "PROPN se redressa mais monsieur c’ est un véritable interrogatoire que vous me faites subir —ce n’ est pas un interrogatoire que je vous fais subir dit je n’ ai le droit de vous interroger que devant un avocat j’ ai besoin simplement pour éclairer la justice de certains renseignements je vous pose les questions que je crois utiles ", "le colonel était rentré chez lui les coudes sur la table il cachait son mâle visage dans ses mains et des larmes de désespoir filtraient brûlantes entre ses doigts où était -elle maintenant sa pauvre catherine sa chère petite fille son enfant adorée et choyée? esclave ou morte? et lequel des destins son cœur de père appréhendait -il le plus pour elle ma fille ", "il est content son guide ne l’ a point trompé naples est visiblement située sur la côte d’ italie au-dessous de le mont vésuve la ville est bâtie en amphithéâtre cela fait bien ", "c’ est un chef il a l’ œil ouvert la main ferme un grand cœur tout à le fond la religion de le métier et la sainte horreur de les polichinelles qui chavirent ce malheureux pays à le revoir adieu peut-être mon cher jean bonne chance je ne te souhaite pas belle mer pour ceux de notre sang la mer est bonne fille elle leur obéit toujours " ]
la lumière plus frisante lustrait une mer de soie à les lentes ondulations molles une accalmie enchantée paraissait traîner sur les eaux comme une écharpe paver notre route à le travers les vagues le navire s’ avançait dans le cœur de le soir sur la mer pavoisée comme pour une de ses grandes fêtes minuscule et dissous dans la réverbération immense de l’ étendue évanoui presque dans le signal insolite le présage indéchiffrable de cette fumée qui montait de la mer après tant d’ années une longue plume flexible et molle qui défaisait paresseusement dans l’ air ses volutes orageuses je vais faire réduire les feux me dit fabrizio soucieux c’ est une provocation que ce panache mieux vaut d’ ailleurs rester à le bonne distance de là-bas jusqu’ à la nuit si son regard m’ interrogea clairement
[ "la solennité fantomatique de cette fin de jour agissait sur lui le dégrisait et pour la première fois je sentis dans sa voix une espèce de recueillement grave —oui lui répondis -je d’ une voix ferme j’ y vais —regarde me dit -il en me serrant le bras brusquement d’ une voix blanche et presque étouffée une fumée montait devant nous sur l’ horizon distinctement visible sur le ciel qui s’ assombrissait déjà vers l’ est une fumée singulière et immobile qui semblait collée sur le ciel d’ orient pareille à sa base à un fil étiré et mince très droit qui s’ épaississait en prenant de l’ altitude et se cassait brusquement en une sorte de corolle plate et fuligineuse palpitant mollement sur l’ air et insensiblement rebordée par le vent ", "cette fumée engluée et tenace ne parlait guère d’ un navire elle ressemblait parfois à le filet exténué qui monte très haut dans un soir calme au-dessus d’ un feu expirant et pourtant on la pressentait singulièrement vivace il émanait de sa forme je ne sais quelle impression maléfique comme de l’ ombelle retournée au-dessus d’ un cône renversé qui s’ effile que l’on voit à le certains champignons vénéneux et comme eux elle semblait avoir poussé avoir pris possession de l’ horizon avec une rapidité singulière soudain elle avait été la ", "son immobilité même décevante sur la grisaille de le soir avait dû longtemps la dérober à le regard tout à le coup en fixant avec attention le point de l’ horizon où s’ enracinait la fumée il me sembla discerner au-dessus de le liséré de brume qui se reformait un double et imperceptible cil d’ ombre que je reconnus à le soudain bondissement de mon cœur est le tängri la criai -je presque à le fabrizio avec une émotion si brusque que j’ enfonçai mes doigts dans son épaule il jeta un coup d’ œil fébrile sur la carte puis fixa l’ horizon à le son tour avec une expression de curiosité incrédule —oui fit -il après un moment de silence d’ une voix qui revenait lentement de sa stupéfaction comme s’ il n’ eût pas osé se rendre ", "c’ est le tängri mais qu’ est -ce que c’ est que cette fumée il y avait dans sa voix le même malaise que je sentais faire vibrer en moi sourdement une note d’ alarme oui pour tout ce qu’ elle pouvait avoir de naturel et de banalement explicable il était désorientant de voir sur le volcan si longtemps éteint monter en ce moment cette fumée inattendue son panache qui ondulait maintenant dans la brise fraîchissante en s’ y diluant semblait assombrir plus que la nuit le ciel d’ orage maléficier cette mer inconnue ", "plus qu’ à le quelque éruption nouvelle après tant d’ autres il faisait songer à les pluies de sang à la sueur de les statues à un signal noir monté à le cette hampe géante à la veille d’ une peste ou d’ un déluge il est éteint pourtant se murmurait à le lui-même comme devant une énigme qui le dépassait toute sa gaîté était tombée d’ un coup le vent qui se levait avec le soir souffla jusqu’ à le nous une première bouffée faible soudain sur la passerelle il fit froid ", "une dernière nuée d’ oiseaux de mer fuyant vers l’ ouest passa au-dessus de nous en criant le ciel déserté s’ enténébrait déjà autour de la fumée mystérieuse —n’ allons pas plus loin me dit en me saisissant le poignet d’ un geste brusque je n’ aime pas ce volcan qui se met en frais pour notre visite tu sais où nous sommes ajouta -t-il d’ une voix apeurée en me tendant la carte le doigt qui se posa dessus était bien à le delà déjà de la ligne rouge ", "derrière cette sinistre avant-garde comme une vague silencieuse de toutes parts les côtes de le farghestan accouraient à le nous je le regardai dans les yeux et un instant je sentis mon cœur hésiter a travers la voix de fabrizio soudain pleine d’ ombre les présages dressés à le seuil de cette mauvaise nuit résonnaient comme un avertissement plus grave la fièvre de l’ après-midi retombée me laissait incertain le cœur lourd il me semblait qu’ un voile s’ était déchire ", "la reculade de fabrizio me laissait face à le face avec la folie nue de cette aventure qu’ est -ce que va dire marino n’ est -ce pas achevai-je d’ une voix trop douce tout à le coup je sentis monter en moi une colère froide ", "PROPN venait de toucher à la hache et je compris soudain avec quelle ruse acharnée sans trêve ce nom je n’ avais fait que le conjurer toute la nuit c’ est ennuyeux mon petit sifflai -je entre mes dents qu’ on s’ abrite toujours derrière le nom de marino quand on a peur maintenant je l’ avais renié; maintenant seulement tout était dit la route libre la nuit ouverte PROPN comprit tout et il se passa une chose singulière il lâcha un instant la barre et tout à le coup comme s’ il eût été seul il se signa ainsi qu’ on détourne un blasphème PROPN n’ a pas peur murmura -t-il d’ une voix qui pâlissait " ]
[ "quant à le biaise et babette la chanson dit qu’ ils ont des chagrins d’ amour qui \\n' durent éternellement voila alexandre et et et arlequin pierrot scapin blaise et babette ils sont venus de toutes parts de la grèce et de\\n' et des pays bleus pour danser ensemble vous nommerai -je pierrot et savez comme moi que ce sont des fripons et qu’ on leur tira plus d’ une fois l’ oreille la gloire coûte trop cher même la gloire d’ arlequin à le contraire il est bien doux\\n' d’ être des petits garçons et des fillettes et d’ avoir l’ air d’ être des personnages ", "et je n’ eus plus de peine à le comprendre le mépris qu’ il éprouvait pour nos pauvres petits ridicules billards européens chanson composée en collaboration avec m. franc-nonain à l’ occasion de la venue en france de la famille impériale russe septembre air: elle est malade er couplet empereur -e de russie tu fais bien de venir car tu verras qu’ on t’ apprécie et de toutes parts et de toutes parts nous crierons vive le tsar! couplet ", "voyons ne me refuse pas ce que je te demande j’ ai toujours été bien gentil: personne n’ a jamais su que blanchard avait payé pour nous charles papin voulut lui imposer silence mais PROPN continua: –si j’ avais bavardé cependant fit -il lorsque plus tard pour une autre affaire on m’ a mis en prison je n’ aurais rien attrapé de plus à le contraire l’ administration aurait eu dès cette époque des bontés pour moi ", "et je crois d' autant plus en lui que j' ai acquis une conviction martial est le fils d' un homme que j' ai trouvé assassiné à le cambodge dans un de mes derniers voyages et je suis persuadé—ceci peut vous paraître étrange —qu' à ce meurtre n' est pas étranger certain personnage que nous connaissons et qui joue à le paris un rôle mystérieux —quel est ce personnage de cette sorte de métis portugais serait un assassin les preuves me manquent un seul homme peut me les donner et cet homme c' est soëra c' est l' être bizarre que j' ai recueilli le jour même où le père de martial avait été assassiné ", "de là de les irritations et des colères des crises de violence dans lesquelles l’ infatigable chef s’ emportait contre ce qu’ il nommait la paresse de ses subordonnés à des brutalités injustifiables de là aussi de sourds murmures des révoltes latentes courant dans ce petit peuple fier de son indépendance et qui souffrait avec peine qu’ à le nom de la religion cet homme de le sud cet habitant des terres basses s’ arroge��t le droit de les malmener à le plusieurs reprises tibboo avait pu constater que l’ esprit de rébellion était prêt à le faire éclater des insubordinations dangereuses dues à les exagérations de l’ orgueil pour être bouddhistes on n’ est pas des saints auraient dit des gavroches parisiens embrigadés dans cette troupe d’ humeur frondeuse et de vacillante crédulité et l’ hindou regrettait parfois d’ avoir augmenté le personnel de son escorte ", "les figures s’ animèrent de satisfaction elle n’ avait pas prononcé ses vœux on s’ empressa de la porter hors de l’ église le prêtre continua paisiblement le sacrifice mais la foule sortit pour voir le corps inanimé de la jeune fille ", "les poules qu’ on engraisse pour la consommation sont aussi presque exclusivement nourries avec les miettes de la desserte parisienne les chiens et tous les animaux domestiques en absorbent également des quantités prodigieuses le père chapellier qui vendait sa bourriche pleine sous c’est-à-dire beaucoup meilleur-marché que le pain de munition eût bientôt attiré à le lui tous les petits éleveurs de la grande et de la petite banlieue à le bout d’ un mois il put en comptant son bénéfice constater qu’ il avait eu une idée extrêmement fructueuse il avait presque doublé son fonds et cependant il n’ avait pas encore donné à son commerce toute l’ extension possible il était seul; il ne pouvait faire sa récolte à les coins de paris avec la promptitude dont elle avait besoin pour être réellement productive ", "elle lui a patiemment expliqué que non c' était lui elle lui a raconté comment cela s' était déroulé lui l' écoutait en secouant la tête effaré à le premier village il a voulu appeler kouchner pour les excuser et elle ne s' est même pas étonnée qu' il ait maintenant son numéro elle est restée dans la voiture dont il avait machinalement ou non empoché la clé de contact avant de se diriger vers la cabine téléphonique ", "les aliments étaient soit allégés soit enrichis de substances invisibles vitamines oméga3 fibres tout ce qui existe l’ air le chaud et le froid l’ herbe et les fourmis la sueur et le ronflement nocturne était susceptible d’ engendrer des marchandises à l’ infini et de les produits pour entretenir celles-ci dans une subdivision continuelle de la réalité et une démultiplication de les objets l’ imagination commerciale était sans bornes elle annexait à son profit tous les langages écologique psychologique se parait d’ humanisme et de justice sociale nous enjoignait de lutter tous ensemble contre la vie chère prescrivait: faites -vous plaisir faites des affaires elle ordonnait la célébration de les fêtes traditionnelles et la saint-valentin accompagnait le ramadan ", "je choisis ce moment pour te dire que tu as rajeuni mais est -ce bien moi qui parle tu médites un peu avant de répondre: aujourd’hui je consens tu répètes cela sur un ton de provocation discrète le je consens réveille notre appréhension permanent la proximité inévitable de ta mort elle quitte alternativement ta tête pour la mienne il n’ est pas un geste qui ne l’ exprime; pas un mot rire interrogation assentiment refus plissement de paupières toux bâillement pas un étirement de bouche distraction abstraction perception froid chaud plaisir élan fatigue afflux brusqué de le sang sous le front; pas une contraction de muscle une dilatation de le réseau de les nerfs " ]
je t’ ai sauvé à le bordeaux et te sauverai encore ici quant à l’ amour de le roi regarde comme mon cœur est petit comme il soulève une imperceptible partie de ma poitrine crois -tu que dans ce cœur tout rempli de toi ne battant que pour toi il y ait place même pour l’ ombre d’ un autre amour? dieu me garde de pouvoir penser un instant que mon aïssa m’ oublie dit agénor mais où la persuasion échoue la violence est parfois toute-puissante
[ "n’ as-tu pas entendu raconter l’ aventure de lénor de ximénès à qui la brutalité de le roi n’ a laissé d’ autre asile qu’ un couvent —lénor de ximénès n’ était point seigneur il n’ en serait donc point je te le jure de l’ une comme de l’ autre —tu te défendrais je le sais bien mais en te défendant tu mourrais peut être! —eh bien ne m’ aimerais -tu pas mieux morte qu’ appartenant à un autre? —oh! oui! oui! s’ écria le jeune homme en la serrant sur son cœur ", "oh! oui meurs meurs s’ il le faut mais ne sois qu’ à le moi! et il l’ enveloppa de nouveau dans ses bras avec un mouvement d’ amour qui ressemblait presque à de la terreur la nuit qui déjà brunissait les murailles extérieures avait dans la chambre enlevé toute forme à les objets comment dans cette obscurité pleine de paroles d’ amour et d’ haleines brûlantes comment ne pas se brûler de ce feu qui dévore sans éclairer pareil à ces flammes terribles qui vivent sous les ondes pendant un long espace de temps le silence de la mort ou celui de l’ amour régna dans la chambre venaient de retentir voix et de se heurter cœurs à les battements confondus PROPN s’ arracha le premier de ce bonheur ineffable il ceignit son épée dont le fourreau de fer résonna sur le marbre ", "—que fais -tu! s’ écria la jeune fille en saisissant le bras de le chevalier —tu l’ as dit répondit le temps a mesures des minutes pour le bonheur des siècles pour le désespoir je pars —tu pars mais tu m’ emmènes n’ est -ce pas ", "mais nous partons ensemble le jeune homme se dégagea avec un soupir des bras de sa maîtresse —impossible dit -il —comment impossible —oui je suis venu ici avec le titre sacré d’ ambassadeur c’ est lui qui me protège ", "je ne puis le violer —mais moi! s’ écria moi je ne te quitte point dit le jeune homme je viens à le nom de le bon connétable je viens à le nom de henri de transtamare qui m’ ont confié l’ un les intérêts de l’ honneur français; l’ autre les intérêts de le trône castillan; que diraient -ils quand ils verraient qu’ à le lieu de remplir cette double mission je ne me suis occupé que des intérêts de mon amour qui le leur dira qui t’ empêche de me cacher à le tous les yeux ", "il faut que je retourne à le burgos il y a journées de chemin de soria à le burgos —je suis forte habituée à les marches rapides —tu as raison car la marche de les cavaliers arabes est rapide plus rapide que ne pourra l’ être la nôtre ", "dans une heure PROPN s’ apercevra de ton évasion dans une heure il sera à le notre poursuite je ne puis regagner burgos en fugitif mon dieu mon dieu nous séparer encore dit —cette fois de le moins la séparation sera courte je te le jure ", "laisse-moi m’ acquitter de ma mission laisse-moi rejoindre le camp de don henri laisse-moi dépouiller l’ emploi dont il m’ a chargé laisse-moi redevenir agénor le cavalier franc qui t’ aime qui n’ aime que toi qui ne vit que pour toi et alors je te le jure aïssa sous un déguisement quelconque fût -ce sous celui d’ un infidèle je reviens à le toi et cette fois c’ est moi qui t’ emmène de force si tu ne veux pas venir non! dit d’ aujourd’hui seulement a commencé ma vie jusqu’ aujourd’hui je ne vivais pas car je ne t’ appartenais pas d’ aujourd’hui je ne pourrais vivre sans toi; comme autrefois je ne pourrais plus soupirer et pleurer en attendant non je rugirais je me déchirerais dans ma douleur: d’ aujourd’hui je suis ta femme! eh bien ", "meurent tous ceux qui s’ opposeront à le ce que la femme suive son époux —et quoi! même notre protectrice cette femme généreuse qui m’ a guidé jusqu’ à le toi même cette pauvre maria sur laquelle PROPN se vengerait? et tu sais de quelle façon se venge mon âme s’ en va murmura la jeune fille en pâlissant car elle sentait qu’ une force supérieure celle de la raison la détachait de son amant mais laisse-moi te rejoindre j’ ai mules si rapides qu’ elles dépassent à la course les plus rapides chevaux tu m’ indiqueras un endroit où je puisse t’ attendre ou te rejoindre; et sois tranquille je te rejoindrai " ]
[ "peu d’ oiseaux ���les enragés chasseurs de le pays n’ en épargnent guère –mais de jolies bordures de basilic à le parfum pénétrant des touffes de cassis jaune des corbeilles de roses épanouies et et sur un tapis de boules de neige blanches quelques ifs taillés en pointe ce qui donne l’ impression vague d’ un cimetière mais d’ un cimetière gai où il aurait neigé des fleurs avec des soins infinis m. arrose arrose ses chères jacinthes on voit que cette opération est pour lui fort grave il y met cette double application d’ un homme qui n’ a plus guère autre chose à le faire et d’ un vieillard qui a beaucoup fait oui! certes ce fut une existence bien remplie que la sienne et jusqu’ à le ans les années y ont compté double ", "–ce que je voulais souligner expliqua PROPN c’ est qu’ à la campagne un curé peut avoir son mot à le dire diriger les grossiers esprits de les paysans leur faire mettre le doigt sur les erreurs qu’ ils commettent leur ouvrir les yeux sur le danger d’ une vie trop terrestre jouer un rôle de frein vis-à-vis de les mauvais instincts je ne sais si vous êtes à le courant d’ une chose qui se passe dans ce village je hum je viens d’ arriver et je ne voudrais ni me poser en juge ni vous choquer par ma réaction vis-à-vis d’ une chose qui vous semble sans doute naturelle depuis le temps qu’ elle existe heu un curé par exemple flétrit le vol de le haut de sa chaire et condamne les rapports sexuels trop hâtifs de les jeunes gens afin d’ éviter que le désordre et la luxure ne dominent son district –sa cure rectifia le sacristain –sa cure dit où en étais -je? –je l’ ignore trancha le curé ", "il lui semblait entendre un récit effrayant et invraisemblable conté par la voix calme de ce don qui restait pour elle un personnage mystérieux quelque peu inquiétant quoi qu’ il fît pour écarter cette impression oui vraiment toute cette étrange histoire de le temple de la lune de trésor de poison de crimes atroces et de châtiments terrifiants semblait à la jeune fille un fantastique un affreux cauchemar elle essayait d’ en éloigner la hantise en regardant autour d’ elle la beauté printanière de la forêt entre les jeunes feuilles le soleil glissait de larges coulées lumineuses qui se répandaient sur le sol couvert d’ une herbe nouvelle et sur les verdoyants buissons de le sous-bois il tentait de passer entre les sombres frondaisons de les hauts sapins des noirs qui devenaient plus nombreux plus pressés à le mesure que le chemin s’ élevait et sa claire lumière enveloppait le vieux porche roman traînait dans la cour herbeuse caressait le toit moussu de la maison de les dames dont toutes les fenêtres apparaissaient closes vieux timothée levrard était mort depuis a", "elles partent harassées comme avilies par un après- midi entier de jeux ni l' oisiveté ni l' ennui n' ont ennobli ce trop long et dégradant plaisir dont la petite demeure écoeurée et enlaidie les dimanches sont des jours parfois rêveurs et vides le soulier blanc la robe empesée préservent de certaines frénésies mais le jeudi chômage encanaillé grève en tablier noir et bottines à le clous permet tout ", "tout juste bon à le suivre une chatte humide à la trace jusque dans les caniveaux de l’ enfer quelques minutes de plaisir en échange de l’ éternite hop! amenez -vous par là je prends! laissez -moi le temps de baisser mon pantalon et je suis à le vous! PROPN déclara qu’ elle ne voulait plus en entendre davantage et monta dans la chambre je sanglotai de nouveau ", "puis il les glissa dans un tiroir de sa table à le claquement de la clef tournant dans la serrure de le meuble sophie tressaillit et demanda pourquoi enfermez -vous ces documents pour qu’ ils soient en lieu sûr madame il serait très grave pour vous de les perdre mais je vais en avoir besoin ", "mais à le moment de la briser il s’ arrêta .il lui semblait qu’ il y aurait une douleur pour sa pauvre mère à le ce qu’ il brisât la branche d’ un arbre dont les racines enveloppaient peut-être la bière de sapin disjointe où reposait son cadavre il baisa encore une fois la terre reprit la main de sébastien et s’ éloigna .tout le monde était à les champs ou à le bois peu de personnes avaient donc vu pitou et déguisé qu’ il était par son casque et par son grand sabre parmi ces personnes aucune ne l’ avait reconnu il prit donc la route de villers-cotterêts route charmante qui traverse la forêt dans la longueur de quarts de lieue sans qu’ aucun objet vivant ou animé songent à le distraire de sa douleur PROPN le suivait pensif et muet comme PROPN arriva à le villers-cotterêts vers heures de le soir.pitou arriva naturellement à le villers-cotterêts par cette partie de le parc qu’ on appelle la faisanderie il traversa la salle de danse déserte pendant la semaine et à le laquelle il avait conduit semaines auparavant catherine .que de choses s’ étaient passées pour pitou ", "il faut qu’ on soit à la hauteur de le destin c’est-à-dire impassible comme lui à le force de dire cela est cela est cela est et de contempler le trou noir on se calme écrire m’ arme fragile coffrage que ma vie qui serait depuis longtemps effondré sans le fer de la phrase j’ ai besoin de l’ ironie elle m’ aide autant que l’ élégie ", "en vous livrant tous les soirs à le ce petit travail vous serez sûr de n’ omettre aucun détail PROPN gardait le silence –prenez le temps de réfléchir mon fils dit vivement quand vous sentirez que vous êtes à le dieu dans jours dans un mois si vous voulez prévenez-moi mon père dit monclar quand voulez -vous que je commence –tout de suite mon fils dit gravement ", "je changeais plus vite que je ne me l’ avouais rien ne semblait devoir rester en place un soir de février chez mme malrieu la porte fut ouverte non pas par la vieille servante mais par une jeune fille en qui je crus reconnaître une de les filles de le mas-vallier un hameau situé entre villevaleix et l’ église-aux-bois or c’ était une de ses petites-filles la benjamine une adolescente de mon âge très blonde ce qui pour un garçon à les cheveux aussi banalement châtains que les miens la plaçait bien au-dessus de moi imaginais -je d’ après mon singulier système de valeurs comme si nous n’ avions pas appartenu à la même classe sociale voire à la même espèce je n’ étais guère familier je l’ ai dit de mon propre visage qu’ il ne m’ avait été donné de contempler à le loisir qu’ à le vichy et encore ne m’ étais -je regardé qu’ avec méfiance avec l’ impression d’ avoir devant moi non seulement un inconnu mais quelqu’un qui fût appelé à le rester menaçant et lointain " ]
l’ étranger vous déshabillait fier de votre corps aussi proprement que vous l’ eussiez été de votre intelligence vous faisiez des exercices de souplesse de force d’ acrobatie puis vous chantiez une chanson tendre l’ étranger qui vous avait cru comestible qui avait voulu vous acheter comme une boîte de cigarettes un fruit pour jouir de vous était touché réfléchissait comprenait et entre l’ anglo-saxon ivre et le maquereau triste c’ était un dialogue où triomphait le mépris de la chair par quoi les plus sages voulurent mettre en garde les plus ardents et leur faire savoir que l’ illusion de posséder en fait ne permet jamais d’ atteindre à le cette joie carrefour où des esprits tangents s’ épanouissent et se mêlent enfin par les antennes communes et certes ce désir obstiné qui cherche l’ amour fait s’ échapper l’ amour dans le sursaut même à la fin d’ un acte qui ne laisse entre chairs sottes et partiellement fripées qu’ une honte de peau et d’ esprit
[ "ainsi l’ amitié dont on a fait si longtemps profession de croire qu’ elle n’ était possible qu’ entre des êtres d’ un même sexe à la vérite me semble exprimer non quelque sentiment d’ une autre nature que l’ amour mais le plus haut point de l’ amour même vouloir qu’ à la femme soit réservée toute et rien que l’ activité sexuelle de l’ homme sous-entend le mépris même de l’ homme pour la femme à qui dédier alors le plus profond le plus riche le plus trouble de soi? si toutes les filles de bordel sont lesbiennes ce n’ est point qu’ elles soient comme on serait tenté de dire vicieuses mais instruments entre les jambes de l’ homme elles ne croient point à la possibilité de devenir plus ou mieux pour lui ", "dès lors c’ est à le leurs compagnes qu’ elles demandent secours affectueux le geste d’ amour qu’ elles accomplissent si tristement avec des clients scellera le pacte sentimental qu’ elles ont fait entre elles c’ est que la clef grossière de les sens ne force aucun mystère un sexe n’ est pas un passe-partout il y a ans d’ après ce qu’ on m’ en dit l’ amour était un sport ", "pour remplacer le pushingball un petit sac de peau humaine avec divers accessoires secondaires seins cheveux oreille plante des pieds mains fesses bouche tout était très simple une sorte d’ onanisme impérieux et dont le besoin à de certaines heures pouvait contraindre à les plus grandes folies devait donner l’ illusion d’ une volonté supraterrestre la force en était supérieure à le toutes les autres à le celles qu’ on dit simplement humaines mon désarroi est tel que j’ ai toujours demandé à les plus beaux yeux d’ être intelligents et les êtres qui m’ ont hanté m’ ont hanté comme des pensées chapitre solitude mal dont nul ne saurait guérir sans doute le malheur vint -il de ce que j’ acceptai de croire que tout se trouverait simplifié si de ceux qui m’ attiraient je parvenais à le faire de les objets ", "ainsi fut obstinément et en vain d’ ailleurs tentée une transsubstantiation dont à le reste si elle avait été parfaite je n’ eusse été capable de me contenter à la vérité le mystère demeure la peau ne m’ a rien révélé j’ ai enfin appris que les contours charnels ne marquent point de frontières et que les corps auront beau se prêter l’ apaisement ne sera point chose de l’ esprit la lumière demeure froide qui accuse des systèmes voluptueux ou cruels ", "comment ne point s’ exaspérer? à le force de me sentir seul je me découvre méchant s’ il m’ arrive de le nier le lendemain je suis bien forcé d’ en convenir mais parfois à le milieu de tous les minutieux instruments d’ analyse qui les ont si bien combinés les plaies de les âmes les malheurs de chairs n’ exhalent même plus cette odeur chaude et qui fétide encore enivre alors tout se fait algèbre même pour mes sens ", "équation de peau sur les divans lettres et chiffres humains se joignent changent de place cherchent des notions d’ égalité sans d’ ailleurs paraître beaucoup s’ amuser je puis m’ accuser d’ avoir trop souvent et trop volontiers parlé d’ amour j’ ai tout de même le droit de dire qu’ il m’ arriva de le faire à le sein de mes sauvageries demeure une politesse forme de l’ ennui n’ est -ce pas la bruyère qui me défend contre certaines grandes joies et douleurs nonobstant je vais écrire pour la tentation de les innocents je sur y jolie partouse ", "mais que cette partouse ait à le moins le mérite de nous fixer un peu sur les besoins et les possibilités de la matière humaine pour moi je ne trouve pas que la division en races blanche noire jaune soit à le dire le vrai bien satisfaisante je vois classes les jouisseurs et les voyeurs jouisseurs ou voyeurs sensibles ou intelligents spontanés ou artificiels dans ce que j’ appelle jolie partouse et dont je fais une peinture exacte et réaliste rien que par l’ assemblage de les lettres je sur y si tout le monde a vu personne n’ a joui tout le monde a honte ", "personne n’ a envie de recommencer et pourtant on se remet à l’ œuvre à le nouveau chaque regard se sent d’ une impitoyable acuité mais les chiens qui se fixent trop longtemps deviennent de faïence alors comment espérer que la soumission à les choses ou à les êtres qui se trouvent dans le rayon visuel puisse valoir cette sensation d’ âme qui est celle de la vérité ", "je n’ ai point encore renoncé à la vie extérieure et je sais pourtant que de ma seule vie intérieure peut venir le salut et naître cette notion de dignité dont les simulacres humaines ont fait un mot dérisoire alors la somme de les complications ne constitue pas un joli total aller et retour; et chemin faisant découverte de tout ce qu’ il y a de faux dans les combinaisons humaines c’ est le moment c’ est l’ instant de chanter sur un air bien connu des paroles qui ne le sont pas moins premières amours les seules " ]
[ "mais es -tu à le courant de ses dettes comme je suis déjà assise je n\\' ai plus qu\\ à le serrer les accoudoirs de mon fauteuil et me pencher en avant mais de quoi parles -tu anna de quelles dettes parles -tu? elle ne sait pas à le juste il ne veut pas le lui dire il reste vague elle lui donne de argent a a aucune importance elle lui donne de l\\ argent elle est sa marraine elle est ravie de lui servir à le quelque chose me dit -elle tandis que ascenseur nous descend de le trentième je tombe de les nues dis-je ", "il était heures de le soir le temps était pur et la lune se montrait brillante à l’ horizon on se dit un dernier adieu de la portière c’ était la première fois qu’ PROPN éprouvait du plaisir à se séparer de sa mère et de sa sœur a l’ âge de pauline une nuit en diligence n’ est pas longue: la jeune fille s’ endormit et ne s’ éveilla qu’ à le jour sa mère moins heureuse compta tous les relais reconnut et nomma tous les villages qui passaient sous ses yeux ", "mais elle s’ efforçait de sourire encore et PROPN se sentait presque rassurée à ses caressantes tendresses –vous resterez avec moi fanny n’ est -ce pas dit -elle vous ne m’ abandonnerez pas tant que vous serez là je me croirai protégée –je resterai chère vos craintes sont exagérées et je n’ y vois guère de fondements mais je resterai puisque tel est votre désir la jeune femme pressa la main de frances contre son cœur ", "il cherchait une sentence qui s’ appliquât à l’ événement et comme il n’ en trouvait\\n' pas il dit simplement: eh bien mais il faut le rendre à son père louveau tressaillit voilà justement mon ennui monsieur le curé depuis mois que je sais ça je n’ ai\\n' eu le courage de rien dire à le personne pas même à le ma femme nous nous sommes donné tant\\n' de mal pour élever cet enfant-la ", "de celui-là le jeune monsieur revint marié une bien jolie dame qui s’ ennuyait à le caubreterre mais baron ne voulait pas entendre parler que son fils et sa bru allassent vivre ailleurs que dans le vieux château il était bon mais voulait que tout se passât à le son idée PROPN intervint –allons maman ces histoires de le pays ne peuvent intéresser monsieur et elle avançait une chaise près de la table de bois bien blanc .la vieille cligna ses paupières ridées –mais si ça l’ intéresse il est de la famille bien ", "PROPN fut obligé de donner sa démission après mois d’ exercice ne s’ était -il pas avisé de vouloir être populaire comme il n’ avait encore rien fait pour perdre son titre de noblesse le courageux cérizet! le gouvernement lui proposa comme indemnité de devenir gérant d’ un journal d’ opposition qui serait ainsi ce fut le gouvernement qui dénatura ce beau caractère PROPN se trouvant un peu trop dans sa gérance comme un oiseau sur une branche pourrie se lança dans cette gentille commandite où le malheureux a comme vous venez de le dire attrapé ans de prison où de plus habiles ont attrapé le public ", "par moment il y a des rêves qui parlent haut des cauchemars qui gémissent pendant que de la rue montent un murmure vague des pas des voix confondus dans la nuit sonore et froide comme sous un porche de cathédrale on sent la hâte recueillie le mystère d' une fête religieuse traversant l' heure de le sommeil et mettant dans la ville éteinte la lueur sourde de les lanternes et l' embrasement de les vitraux d' église est -ce que tu dors bernardou tout doucement sur la petite table près de le lit de son ami salvette a posé une bouteille de vin de lunel un pain rond un joli pain de noël où la branche de houx est plantée toute droite le blessé ouvre ses yeux cernés de fièvre a la lumière indécise de les veilleuses et sous le reflet blanc des grands toits où la lune s' éblouit dans la neige ce noël improvisé lui semble fantastique ", "la route tracée par nos faux sages pour nous conduire à le bonheur est plus séduisante il est vrai: céder à ses penchants pour ne pas ressentir la peine qu’ il en coûte à les vaincre se faire une sagesse de la volupté paraît sans doute quelque chose de plus doux à la nature mais si cette route est facile si l’ accès en est riant que l’ issue est funeste et que les fruits d’ une semblable sagesse sont amers elle enfante la discorde et la haine les égarements et les fureurs de l’ ivresse la satiété et l’ ennui le dégoût de la vie le désir de le néant et toutes les horreurs de le désespoir mon fils qu’ elle est différente en elle-même et dans ses effets la morale de l’ évangile et la sagesse de son auteur arrêtons -nous encore un moment à la considérer sous tous les rapports ", "s’ écria naïvement la gamine qui resta tout étonnée de sa propre exclamation elle rougit et reprit d’ un ton pose j’ aime jean extraordinairement je serais heureuse de le voir heureux de le voir elle hésita de le voir marié mais à le condition que sa femme soit bonne et digne de lui si elle le rend malheureux je la détesterai oh! je la détesterai tellement que je le vengerai lui ce pauvre jean! qu’ est -ce que tu ferais? dit clotilde d’ un air de dépit —je n’ en sais rien ce n’ est pas à le ans que je puis savoir cela dit assez raisonnablement la fillette ", "marche consulaire de marengo salut de les aigles batterie d’ austerlitz marche de les éclopés un temps rigodon de les manchots il baissa les paupières égarant une larme dans ses moustaches et répéta assez bas pour être entendu rigodon de les manchots puis fièrement —jamais sachez -le bien les tambours n’ ont consenti à le battre la charge derrière les colonnes qu’ ils devaient entraîner la tradition l’ atteste: à le mépris de le règlement on les a vus le plus souvent se ruer à l’ ennemi vibrants à le cœur de les compagnies comme les cordes d’ une lyre la caisse d’ une seule main de l’ autre les baguettes et ra-ta-plan ultime jonglerie d’ un bras qui va tomber PROPN le barman monsieur jadis faisaient oui-oui de la tête à l’ intention de les norvégiens médusés qui sentaient que cette véhémence passionnée excédait la manifestation folklorique " ]
elle ne voyait rien de ce qui était sur la route son découragement l’ entourait comme un mur de ténèbres à une grande lieue de la place clichy devant la grille de ce château où le roi philosophait l’ amitié égrillarde avec mme de le cayla le chemin tourne à le droite clotilde ne savait pas qu’ en prenant par les champs elle arriverait plus vite à la rivière mais elle prit par les champs quoique nulle route n’ y fût encore tracée ceux qui la rencontraient ne devinaient point sa fatigue
[ "son pas était ferme quoique lent elle portait la tête haute sa figure morne ne disait rien elle était belle comme les statues à le bas de le parc la seine coulait dans la campagne blanche de givre ", "l’ été l’ île de PROPN long bouquet et verdure la guerre n’ avait pas encore coupé les magnifiques peupliers est un de les rendez -vous les plus chers à la joie populaire on y danse abondamment on y chante à le tue-tête on y aime mais autrement qu’ à le château de le cayla tous les plaisirs de la vie parisienne sont réunis dans ces jardins de l’ armide sans façon l’ hiver c’ est une solitude clotilde descendit jusqu’ à la berge déserte et glacée elle ne sentait pas le froid ", "elle s’ assit par terre à le bord de l’ eau et appuya sa tête contre ses genoux relevés il y avait un bateau un seul et dans le bateau un pauvre homme qui pêchait pour apporter le pain de le soir à ses enfants les gens de la rivière connaissent bien cette posture de les désespérées l’ homme de le bateau cria: –ma pauvre belle il fait trop froid rentrez chez vous clotilde ne l’ entendit pas ", "et peut-être qu’ elle ne pensait pas encore à le mourir cela lui vint tout d’ un coup elle regarda l’ eau et son front s’ éclaira l’ idée de refuge naissait elle se leva ", "l’ homme de le bateau cria encore: –vous savez l’ enfant je vas être obligé de démarrer pour vous repêcher et les petits pleurent après leur soupe elle s’ arrêta entendit -elle mon dieu non seulement sa main qui étreignait son cœur avait rencontré les papiers de l’ hôtel –ce n’ est pas à le moi dit -elle; avant de m’ en aller je dois rendre cela ", "et elle tourna le dos à la rivière remontant le champ comme elle l’ avait descendu lentement la tête droite semblable à une statue qui marche et la longue route fut reprise en sens contraire sans hâte ni fatigue des heures encore passèrent le jour s’ en allait baissant quand clotilde atteignit de nouveau la place clichy pleine de bruit et de foule les saltimbanques annonçaient leur dernière représentation ", "il n’ y avait qu’ une baraque abandonnée c’ était celle d’ échalot clotilde ne vit rien de tout cela elle tourna vers le boulevard sans regarder ni à le droite ni à le gauche et monta de le côté de le cimetière elle savait où elle allait le boulevard fut suivi par elle jusqu’ à l’ angle de la rue pigalle qu’ elle tourna pour la descendre jusqu’ à la hauteur de l’ hôtel de souzay ", "elle s’ arrêta contre l’ habitude constante la porte cochère de le logis de mme la duchesse de clare était ouverte clotilde n’ entra point elle s’ assit sur la borne où nous vîmes lirette pour la première fois et quiconque l’ eût regardée en ce moment aurait vu le terrible effort qu’ elle tentait pour éclairer sa pensée –c’ est ici murmura -t-elle ", "sa main chercha son cœur et froissa les papiers qui étaient sous sa robe elle dit encore: –ce n’ est pas à le moi ce n’ est pas à le moi puis en se levant tout d’ une pièce –clément mon ami chéri c’ est le nom c’ est la fortune de clément " ]
[ "le nez droit et le menton solide achevaient en vigueur ce masque un peu creusé où la sensualité de la bouche se dissimulait sous le voile d' une moustache châtaine presque blonde casal avait profité de le prétexte d' un voyage à les indes pour changer sa coiffure et faire couper sa barbe où quelques fils d' argent apparaissaient déjà ses joues ainsi dégarnies se marquaient de le pli un peu amer où se trahit le désenchantement de l' homme qui a souri avec dégoût de trop de choses c' était une figure à la fois vieillie et jeune énergique et alanguie dont les traits excluaient toute idée de vulgarité il devait paraître incroyable que cette physionomie appartînt à un viveur professionnel quoique le corps svelte dans sa robustesse révélât l' habitude de l' exercice quotidien ", "pour la première étape et pour la seconde aussi ton expédient pourrait servir mais à le seuil même de la dernière il perdrait sa vertu et nous laisserait sans défense à la merci de la meute qui nous aurait suivis depuis le point de départ aiguisant ses dents et guettant patiemment l’ heure propice il n’ y a malheureusement là ni suppositions romanesques ni imprévu ni débauche d’ imagination si bizarre que soit autour de nous la physionomie de les choses nous sommes pris dans une plate et grossière réalité ta foule ta sauvegarde sociale ne nous accompagneraient pas dans le désert australien ", "quelques lames rebelles avaient inondé le gaillard d’ avant alors plus de contemplation plus d’ extase les volontaires s’ allongèrent sur le pont dans les batteries contre les sabords leurs visages pâlirent leurs yeux s’ éteignirent ce changement était produit par des maux de cœurs affreux causés par le roulis et surtout par le tangage de le navire ", "j’ en suis bien aise s’ écria philippe que la loquacité de le prolixe marchand ennuyait profondément dites-moi est -ce une plus belle ville que genève florence le toscan roula des yeux furibonds joignit les mains amena sur ses traits une expression mêlée de colère et de pitié s’ écria -t-il d’ une voix aigre avec un accent de surprise indignée di ", "ensuite il me disait: —tu peux t’ en aller jean-paul n’ oublie pas de souhaiter le bonjour à le ton père et à le ta mère de ma part et je m’ en allais c’ est ainsi que j’ apprenais le latin dès que le village sut que j’ allais chez m. le curé je fus un grand personnage ", "c’ est rocambolesque conclut -il en effet que dois -je faire attendez quoi qui je n’ ai pas pu retenir ce croassement ", "–bon! bon murmura celui-ci je trouverai bien quelque moyen c’ est dit je me charge de ces et tricot disparut comme il était entré c’est-à-dire silencieux et souriant la veuve prit les paquets déposés sur la table et descendit à le son tour en bas elle prit une cruche qu’ elle remplit d’ eau et un pain ", "prasville continuait ses investigations à l’ aide d’ une loupe puis en comparant la feuille à le petit morceau de papier déchiré ensuite il la replaça contre la fenêtre ensuite il sortit de la cassette d’ autres feuilles de papier à le lettre et il examina l’ une d’ elles en transparence —voilà qui est fait dit -il ma conviction est établie vous me pardonnerez chère amie c’ était un travail fort délicat j’ ai passé par plusieurs phases car enfin je me méfiais et non sans raison —que voulez -vous dire? ", "—comment dites-vous je dis qu' édouard est le seul coupable et que c' est bien ce que je pensais mais non monsieur il ne l' est pas —vous l' absolvez sans doute: un homme accompli sérieux et gai charmant que tout le monde aime c' est elle pensa m. de il se leva sévère et incapable de contenir son indignation —madame murmura -t-il vous êtes très jeune ", "l’ un très jeune s’ était appuyé sur la serviette de tchen; comme il se balançait d’ une jambe sur l’ autre il l’ attirait hors de la table la bombe était dans la partie droite à le centimètres de le bord ne pouvait bouger enfin il étendit le bras ramena la serviette à le lui sans la moindre difficulté " ]
mais enfin nous avions pris notre poste dans l’ antichambre et on opérait ici tandis qu’ aujourd’hui nous y étions ici tous les près de cette table même et sur cette table où hier soir il n’ y avait pas le moindre morceau de papier ce matin nous trouvons cette lettre une étude minutieuse de les lieux ne leur fit découvrir aucune indication qui les mît sur la voie ils visitèrent l’ hôtel de fond en comble et purent s’ assurer que personne ne s’ y cachait d’ ailleurs en admettant que quelqu’un s’ y cachât comment aurait -on pu pénétrer dans la pièce sans attirer leur attention
[ "le problème était insoluble ne cherchons pas davantage dit ne sert de rien dans les histoires de ce genre un jour ou l’ autre la lumière par une fissure invisible et tout s’ éclaire peu à le peu porte cette lettre à le préfet de police raconte-lui notre veillée et dis-lui que nous demandons l’ autorisation de revenir dans la nuit de le à le avril prochain cette nuit-là encore il doit y avoir du nouveau et j’ ai diablement envie de savoir si une seconde lettre nous sera remise par l’ opération de le saint-esprit ils refermèrent les portes et sortirent de l’ hôtel ", "comme ils s’ en allaient à le droite vers la muette pour y prendre une auto et qu’ ils parvenaient à le bout de le boulevard suchet le hasard fit que don PROPN tourna la tête de le côté de la chaussée un homme les dépassait à le bicyclette don eut juste le temps de voir son visage glabre ses yeux étincelants fixés sur lui gare à le toi cria -t-il en poussant mazeroux avec une telle brusquerie que le brigadier perdit l’ équilibre l’ homme avait tendu son poing armé d’ un revolver ", "un coup de feu jaillit la balle siffla à les oreilles de don qui s’ était baissé rapidement courons dessus proféra -t-il tu n’ es pas blessé mazeroux —non patron ils s’ élancèrent tous en appelant à le secours ", "mais à le cette heure matinale les passants étaient rares sur les larges avenues de ce quartier l’ homme qui filait vivement augmenta son avance tourna à le loin par la rue octave-feuillet et disparut gredin va je te repincerai don en renonçant à une vaine poursuite —mais vous ne savez même pas qui c’ est patron —si c’ est lui ", "qui l’ homme à la canne d’ ébène il a coupé sa barbe il s’ est rasé n’ importe je l’ ai reconnu c’ était bien l’ homme qui nous canardait hier matin de le haut de l’ escalier de sa maison boulevard richard-wallace celui qui a tué l’ inspecteur principal ancenis ", "ah! le misérable comment a -t-il pu savoir que j’ avais passé la nuit dans l’ hôtel fauville on m’ a donc suivi espionné? mais qui et pour quelle raison? et par quel moyen? mazeroux réfléchit et prononça: rappelez -vous patron vous m’ avez téléphoné dans l’ après-midi pour me donner rendez-vous qui sait vous aviez beau me parler tout bas quelqu’un de chez vous a peut-être entendu don PROPN ne répondit point il pensait à le florence ce matin-là ce ne fut point mlle levasseur qui apporta le courrier à le don et il ne la fit pas venir non plus ", "il l’ aperçut plusieurs fois qui donnait des ordres à les nouveaux domestiques elle dut ensuite se retirer dans sa chambre car il ne la vit plus l’ après-midi il commanda son automobile et se rendit à l’ hôtel de le boulevard suchet pour y continuer avec mazeroux et sur l’ ordre de le préfet des investigations qui d’ ailleurs n’ aboutirent à le aucun résultat il était heures quand il rentra le brigadier et lui dînèrent ensemble ", "le soir désireux d’ examiner à le son tour le domicile de l’ homme à la canne d’ ébène il repartit en automobile toujours accompagné de mazeroux et donna comme adresse le boulevard richard-wallace la voiture traversa la seine qu’ elle suivit sur la rive droite allez plus vite dit -il par le porte-voix à son nouveau chauffeur j’ ai l’ habitude de marcher bon train —vous culbuterez un jour ou l’ autre patron dit mazeroux —pas de danger répondit don ", "les accidents d’ auto sont réservés à les imbéciles ils arrivaient à la place de l’ alma la voiture à ce moment tourna vers la gauche droit devant vous cria don montez par le trocadéro l’ automobile se redressa mais tout de suite elle fit ou embardées à le toute allure escalada un trottoir se heurta contre un arbre et fut renversée en quelques secondes une douzaine de passants accoururent " ]
[ "évitez les ornières et activez la marche tâchons de faire un bout de chemin avant qu’ il se réveille nous marchions sans dire un mot dans un sentier étroit qui pénétrait à le plus profond de la forêt un sentier bordé de buissons à le travers le bois touffu qui traversait un ruisseau sur un pont branlant de troncs et de planches et nous continuâmes d’ un pas lent avec le soleil tapant sur nos têtes jusqu’ à le ce que la brousse s’ éclaircît puis nous pénétrâmes dans une coupe envahie par de hautes fougères à l’ endroit de le sentier tapissé de bruyères qui se frottaient contre nos jambes; nous avancions très vite mais avec prudence les nerfs tendus quittant le sentier et nous engageant dans les broussailles épaisses pour ne pas nous faire voir de le château en ruines où les allemands avaient établi leur poste de garde et nous baissant tandis que nous traversions derrière les arbres une petite bande de terrain découvert puis utilisant une dénivellation de le terrain pour nous cacher nous grimpâmes la colline à le vive allure sur la crête nous fîmes une br", "les coups de couteau surtout dans un quartier populaire c’ est rarement intéressant rixe entre ivrognes souvent ou bien règlement de comptes entre gens de le milieu entre espagnols ou nord-africains neveu s’ était hâté d’ ajouter: l’ affaire me paraît bizarre vous feriez peut-être mieux de venir ", "il s’ écoula plus de minutes avant que la porte ne s’ ouvre alors que le commissaire s’ était assis sur une marche de l’ escalier —entrez le lit de cuivre était défait une jeune fille achevait de peigner ses cheveux sombres devant le miroir appliqué au-dessus de la toilette maigret aurait pu se croire retourné ans en arrière tant le décor lui rappelait la reine morte la fille portait une robe de coton et ses pieds étaient nus dans des sandales ", "tout ce que je pourrai mon père écoutez -moi donc sérieusement vous êtes très-jolie ma fille je ne crains pas de vous le répéter parce que vous ne le savez pas trop vous avez de l’ esprit des talents ", "le jour qui pénètre par PROPN est des plus pauvres rouletabille constate en effet que la cour à le centre de laquelle s’ élève sa caserne est ceinte de hauts bâtiments noirs ce n’ est pas encore par PROPN qu’ il apercevra quelque chose de l’ édifice monstrueux dans les flancs de lequel les allemands cachent la titania depuis qu’ il est à le essen il ne songe qu’ à le elle mais en vain à le tous les angles de rues sur toutes les places au-dessus de les murs son regard a -t-il cherché quelque chose de la gigantesque bâtisse rien n’ est venu lui rappeler la silhouette bizarre de le monument fantastique dont a parlé nourry il se retourne et considère attentivement ce petit coin dans lequel il va vivre et se reposer entre les heures de travail ", "elle tint bon alors épuisé il s’ épongea le front tandis qu’ une voix moqueuse lui criait à le travers la boiserie: mon petit je t’ engage à le être sage vois -tu raoul ne badine pas sur ce chapitre ne te fais pas d’ illusions il était mon amant il y a plus de mois ", "PROPN qui compte habitants est pittoresquement étagée sur une longue colline dont l’ escarpement est assez raide .mais la plus jolie ville de le monde en devient la plus laide lorsque les envahisseurs l’ occupent qui eût voulu l’ admirer à le cette époque défendue par quelques bataillons de cosaques à le pied qui y résident en permanence elle n’ avait pu résister à l’ attaque de les colonnes de l’ émir une certaine partie de sa population qui est d’ origine tartare n’ avait point fait mauvais accueil à le ces hordes tartares comme elle et pour le moment PROPN ne semblait guère être ni plus russe ni plus sibérienne que si elle eût été transportée à le centre de les khanats de khokhand ou de c’ était à le PROPN que l’ émir allait recevoir ses troupes victorieuses ", "il aurait sans se gêner donné un million comme vous ou moi nous donnerions sous était dans l’ exploitation de les premiers placers de la californie que cet honorable spéculateur avait jeté les solides fondements de son incalculable fortune il fut le principal associé de le capitaine suisse sur les terrains de lequel en fut découvert le premier filon depuis cette époque chance et intelligence aidant on le trouve intéressé dans toutes les grandes exploitations de les mondes il se jeta alors hardiment à le travers les spéculations de le commerce et de l’ industrie ses fonds inépuisables alimentèrent des centaines d’ usines ses navires en exportèrent les produits dans l’ univers entier ", "un autre était l’ imitation de PROPN l e docteur vit encore un traité de l’ hérédité naturelle une histoire de le coup d’ état plusieurs catalogues de plantes rares une dissertation sur les fromages une liturgie romaine les souvenirs d’ un valet de chambre des planches d’ anatomie des menus de grand dîner un prospectus de parfumeur un missel des photographies gaillardes le docteur se mit en colère et avec ce froncement de sourcils qui faisait peur à le tout le monde –voilà donc rugit -il vos documents humains pendant ce temps à le naples mariannine s’ agitait beaucoup et la none la grand’mère prenait la petite fille en grippe autrefois avant que l’ enfant pût marcher la none l’ avait regardée comme un chef-d’œuvre qu’ elle tenait empaqueté l’ hiver dans un ballot de linges multicolores toutes les vieilles nippes y avaient passé ", "il avait dès lors parfaitement saisi avec sa pénétration si vive et si sûre que tout cela provenait de ces corps vitreux qui tapissaient les parois de la salle souterraine et qui lorsqu’ on les heurtait avec un objet dur comme un couteau rendaient un son mat un son d’ épaisseur de bloc très dense minéral résistant ces blocs contrairement à les apparences ne s’ interposaient en aucune façon entre l’ intérieur et l’ extérieur à l’ instar de les vitres d’ une fenêtre ils étaient enchâssés dans les parois de terre sourdes et aveugles qui bornaient la cave mais pourquoi les avait -on mis la ̀? pourquoi ces murs étaient -ils ainsi pavés de ces grands morceaux d’ un quartz inconnu qui renfermaient des visions vertigineusement anciennes " ]
—est -ce étrange dit -il: à son âge j’ eusse aimé toutes ces femmes-là comme il en était là quelque chose de lumineux de violemment attractif appela son œil vers la gauche de le roi il aperçut à le bout de la rangée de les dames une tête pâle malgré le rouge de cour des cheveux éblouissants de grands yeux noirs dilatés par une attention fiévreuse cette figure avait les yeux toujours invariablement fanatiquement attachés de son côté
[ "richelieu était beau recherché désiré il avait bien des fois soit à le découvert soit derrière l’ éventail surpris de ces déclarations muettes mais expressives qui l’ appelaient à l’ amour richelieu ne douta donc point que ces regards ne fussent pour lui alors il examina la femme avec plus d’ attention ce visage d’ une étrange beauté grâce à le son expression frappa richelieu et lui donna à l’ instant même le désir de mieux connaître la femme dont il avait eu la fortune d’ attirer ainsi les yeux ", "seulement cette femme était inconnue pour lui absent de la cour depuis ans bientôt le chasseur avait perdu beaucoup de traces il se rapprocha donc de pecquigny et tandis que le roi essayait de persuader à le madame de toulouse désespérée qu’ il se divertissait fort: dit -il fit pecquigny sortant en sursaut de sa rêverie richelieu le regarda avec étonnement il n’ était pas dans les habitudes de le capitaine de les gardes de rêver —duc reprit -il quelle est donc cette femme brune —où cela ", "nous avons beaucoup trop de brunes ici; le roi n’ aime pas les brunes PROPN répondait à sa pensée et non à le richelieu celui-ci sourit il ne s’ agit pas de le roi dit -il je te demande quelle est cette femme brune là-bas à le gauche tout à le bout de la galerie l’ avant-dernière près de le théâtre avec une robe gris clair et argent des diamants à le peine de l’ éclat beaucoup? fit le capitaine ce n’ est rien ", "—comment ce n’ est rien —non c’ est la femme de de mailly une de nesle? —oui mon cher il y en a comme PROPN en connais -tu le placement —remarques -tu comme elle me regarde ", "—tiens c’ est vrai! et pecquigny se pencha en avant dit richelieu tu l’ effraies —voyez -vous cela! —dame elle détourne la tête qu’ est -ce que cette femme-la ̀? mon cher une femme insupportable ", "qu’ en fait mailly —ce que tu fais de la tienne mon cher il la laisse —tiens! pauvre petite femme —ne la regarde donc pas elle est laide c’ est drôle je ne trouve pas moi. maigre ", "je crois que tu as raison duc. allons! notre maître à le tous ne soupire pas pour si peu —elle ne regarde plus d’ ailleurs ne te fâche pas duc. tu connais la mère les filles chasseront de race si tu veux à le toute force qu’ elle te regarde encore eh bien elle te regardera parbleu! ", "—elle a mauvaise réputation —pis que elle n’ en a pas du tout —enfin que fait mailly PROPN l’ a quittée aujourd’hui à la suite de je ne sais quel sous-seing privé quel compromis si tu veux savoir l’ histoire va près de l’ orchestre il l’ a racontée à le brancas qui te la racontera comme il me l’ a racontée ", "et il n’ est pas ici mailly? sa femme cherche mais lui il a trouvé. qu’ elle regarde de nouveau sais -tu une chose duc? si mailly n’ était pas séparé d’ elle et si je n’ étais pas devenu un modèle de sagesse parole d’ honneur je ferais la cour à le cette femme-là moi tu es fou! j’ ai toujours aimé les femmes dont tout le monde veut et qui veulent tout le monde —tu les aimes toutes alors c’ est un peu vrai " ]
[ "sur le lit une femme endormie un silence profond pas une rumeur de le dehors tout à le coup un bruit très-assourdi se fait entendre dans la cheminée on dirait qu’ une plaque se rabat pour intercepter la circulation de l’ air en effet aussitôt une faible fumée provenant sans doute de quelque charbon mal éteint se répand dans la pièce ", "tu fais satisfaction je fais tu fais je fais épaule contre épaule tendresse bousculade nous cheminons vers le mieux .nous nous tirons l’ un l’ autre à la force si bien que chaquecoup frappe plus fort que le précédent si bien que notre décennie suivra une courbe linéairement progressive si bienque nos meilleurs albums sont les derniers ", "–jalouse comme elle l’ est de puissance et de liberté je ne crois pas qu’ elle s’ associe jamais un époux –le comte et la comtesse catherine de PROPN ont -ils beaucoup d’ amis à le londres qui oserait désapprouver tout haut les actes publics d’ elisabeth on se contente de gémir en secret –pauvre catherine la reine d’ angleterre n’ est donc pas sûre de l’ amour de ses peuples puisque la soeur de jane ne peut être impunément épouse et mère ", "enfin c’ était à n’ y rien comprendre et pourtant il y avait en tout cela quelque chose de mystérieux qui ne me déplaisait pas germaine dont le cœur innocent et pieux se préparait à sa première communion ne cessait de m’ attirer dans une route nouvelle elle avait fois raison et j’ avais fois tort désolée de mes retards elle me dit un soir avec une naïveté charmante tout en me mettant des papillotes c’ était un plaisir qui lui rappelait notre première enfance et que j’ endurais de loin en loin sans trop d’ impatience parce que ce jeu m’ endormait à les quarts elle me dit donc mon petit perrin il y a eu avant toi bien d’ autres paresseux ", "arrivée à un de PROPN la petite caravane s’ arrêta les éléphants s’ agenouillèrent sur l’ ordre de leurs cornacs on leur appliqua des échelles le long de la carapace et les chasseurs à l’ exception de montèrent et s’ assirent dans les howdahs puis le jemidar donna le signal et l’on partit à le travers la plaine les chasseurs qui avaient dédaigné les éléphants s’ étaient remis en route et tout en causant ils précédaient la caravane qui avançait lentement –savez -vous major dit tout à le coup l’ un d’ eux à son compagnon que plus je parcours les environs de la capitale de le bengale plus j’ admire la puissance de la compagnie de les indes voyez plutôt ce qu’ elle a pu faire en si peu de temps avec le seul aide de ses guinées et de la nature ", "c’ est pour cela qu’ il descendait à la station d’ avant ou bien à le celle d’ d’ ailleurs pomme ne prenait pas souvent le métro sauf quand il pleuvait entre PROPN et PROPN ne savait ni friser ni couper ni teindre on l’ employait surtout à le ramasser les serviettes elle nettoyait les instruments elle balayait les cheveux par terre ", "je sais bien que cela fera clabauder contre vous mais il ne faut pas aller contre la dernière volonté de les mourants et ainsi nous garderons ce pauvre corps que dieu sait la peine que cela nous fait croyez-moi madame paluel votre très dévoué serviteur meunier dès qu’ elle fut parvenue à le maîtriser son trouble et à le composer son visage mme PROPN appela lui tendit la lettre et quand il eut achevé de la lire ils restèrent quelques secondes à se regarder c’ est de l’ argent qu’ ils veulent dit -elle enfin –cela me paraît clair comme à le vous répondit -il et ils ont même eu soin de fixer la somme –ils n’ ont rien pu tirer de nous quand elle vivait reprit mme paluel ", "rodez à le espalion espalion à le saint-chély saint-chély à le saint-flour saint-flour à le puy le puy à le privas ", "le problème c’ est que vous risquez d’ en avoir pour la moitié de la journée dans tout le quartier de l’ exposition les fortifications de paris avaient été abattues et remplacées par des alignements de cités à le bon marché plus loin c’ était une succession de chantiers et de terrains vagues à le bout de lesquels se dressaient les murs de les casernes des bastions bientôt la bande de terre située entre le boulevard où nous marchions et l’ ouvrage de défense qui séparait la ville de la banlieue ne fut plus occupée que par un amoncellement sans fin de baraques en tôle ou en bois de roulottes de vieux camions de wagons tordus de tentes de l’ armée un peu ce qu’ on trouve aujourd’hui vers ducos et à la sortie de les squats de la zone il s’ est mis à le faire chaud nous nous sommes arrêtés dans une petite boutique en planches encadrée par des palissades pour boire un verre d’ eau ", "l’ attendit un quart d’ heure qui lui sembla durer une nuit entière et puis une demi-heure qui lui sembla un siècle alors n’ y tenant plus elle avisa à le passage un de ces affreux cabriolets de place dont l’ espèce a disparu elle y monta à le demi folle sachant à le peine ou elle allait mais obéissant à une idée fixe: invoquer l’ appui de mourzakine pour empêcher son frère de mourir.bien qu’ elle eût pris le cabriolet à l’ heure il alla vite pressé qu’ il était de se retrouver sur les boulevards à la sortie de les spectacles il n’ était que heures et lui promettait de ne se faire ramener par lui que jusqu’ à la porte saint-martin elle alla d’ abord à l’ hôtel de thièvre personne n’ était rentre mais le concierge lui apprit que le prince mourzakine devait occuper le soir même son nouveau logement et il le lui désigna " ]
oh! si tu es celui que je crois malheur à le toi continue je continue donc vous veniez d’ assassiner l’ amiral à le moment où vous posiez le pied sur la face sanglante de le cadavre cette main que voilà monseigneur pardaillan ouvrit sa main toute large cette main s’ appesantit sur votre face à le vous et depuis lors vous vous appelez le souffleté! c’ est toi! rugit guise tandis qu’ une terrible clameur de mort jaillissait de la foule a moi! a moi! arrêtez -les tous prenez -les! vivants il me les faut vivants alors un effroyable tumulte se déchaîna
[ "les digues de l’ océan populaire se rompirent crillon recula jusque sur ses gardes emporté comme par un mascaret le colonel de les suisses le premier mit rudement sa main sur l’ épaule de le duc d’ angoulême à le même instant il s’ abattit comme une masse PROPN venait de tirer sa rapière et d’ un coup de pommeau violemment asséné lui avait fracassé le crâne guise! guise! cria charles souviens -toi que tu as accepté mon défi! a mort! hurlait le rauque rugissement de la foule vivants je les veux vivants vociférait guise ", "ces cris ces gestes cette effroyable mêlée d’ expressions sauvages de figures sans humanité de fauves hurlements de regards pareils à des éclairs de voix pareilles à des tonnerres tout ce tableau de furie où fulgurait l’ éclat livide de les hallebardes des épées et de les poignards toute cette scène convulsée que de loin et de haut dominait l’ ardente et fatale figure de fausta penchée à sa fenêtre tout ce vertigineux ensemble d’ attitudes intraduisibles se développa dans la seconde même où le chevalier depardaillan avait jeté à le roi de paris cette formidable insulte tu t’ appelles le souffleté! à le moment où d’ un coup de pommeau le chevalier abattait à les pieds de guise le colonel de les suisses il saisit charles son louveteau à le pleins bras et se mit à le bondir vers crillon vers la troupe de les gardes immobiles et pâles il tenait sa rapière par la lame et se servait de le pommeau comme d’ une massue et cette massue dans cette main puissante tourbillonnait bondissait frappait enveloppée des éclairs de l’ acier ce fut ainsi qu’ il se fraya un passage", "a ce moment PROPN se dressa sur la pointe de les pieds et leva très haut de son bras tendu sa rapière vers le ciel il apparut ainsi un inappréciable instant les vêtements déchirés de le sang à le front étincelant prodigieux d’ audace et d’ ironie dans les rayons de le soleil qui l’ enveloppaient d’ une gloire et alors d’ une voix qui résonna comme de le bronze à l’ instant où crillon éperdu se voyait débordé où les gardes allaient se débander où guise déjà poussait un rugissement de triomphe pardaillan trompettes! sonnez la marche royale electrisés soulevés par l’ enthousiasme de les grands chocs les hommes d’ armes hurlèrent dans un grand élan tragique vive le roi et se mirent en marche tandis que la fanfare royale éclatait rebondissait envoyait ses échos claironnants à les horizons de la grève et dominait l’ épouvantable tumulte et en avant l’ épée haute près de charles qu’ il entraînait près de crillon stupéfait qui l’ admirait en avant pareil à le quelque héros de les antiques épopées d’ homère le chevalier depardaillan marchait fonçant dans l", "maintenant devant la troupe de crillon devant ce long serpent hérissé de fer devant ces blessés qui s’ avançaient d’ un pas pesant et régulier la hallebarde croisée les multitudes de bourgeois s’ ouvraient fuyaient les uns courant s’ armer les autres déchargeant leurs pistolets à le hasard de l’ affolement PROPN avait remis sa rapière à le fourreau il marchait en tête d’ un pas rude et criait: place à le roi! place à le roi et il y avait une telle ironie dans ce cri que ceux qui l’ entendaient ne savaient de quel roi le chevalier voulait parler ni si c’ était vraiment pour le service d’ un roi que flamboyait le regard de cet homme en quelques minutes les hommes d’ armes de crillon furent hors la grève et déjà par les quais ils marchaient droit à la porte-neuve tandis que le tumulte grandissait que les profondeurs de la ville mugissaient et qu’ il y avait dans l’ air comme un formidable frisson de bataille et d’ assaut a ce moment ligueurs commandés par bussi-leclerc armés d’ arquebuses toutes chargées et prêtes à le faire feu débouchèrent à le pas de course sur la", "il allait s’ élancer vers bussi-leclerc; une main tout à le coup se posa sur son bras que voulez -vous gronda -t-il d’ une voix rauque à le celui qui venait d’ arrêter son élan un gentilhomme vêtu de velours noir qui silencieux et sinistrement paisible dans toute cette rumeur semblait un roc sévère autour de lequel roule et gronde la mer furieuse lisez ceci monseigneur duc dit le gentilhomme qui tendit un pli fermé guise ", "tout à l’ heure demain demain il sera trop tard dit l’ homme vêtu de noir cette lettre est de la princesse PROPN le duc qui s’ élançait s’ arrêta court avec un profond tressaillement il saisit la lettre d’ un geste ou il y avait comme du respect et une sourde terreur il brisa le cachet et il lut!... l’ effet de cette lecture fut foudroyant le duc chancela son visage devint couleur de cendres ses yeux prirent une expression égarée ", "un rauque soupir déchira sa gorge et de le revers de la main il essuya son front couvert d’ une sueur froide vos ordres monseigneur cria en s’ arrêtant devant lui mes ordres balbutia le duc dont les mains convulsives froissaient la lettre terrible il jeta sur tout ce qui l’ entourait un regard où luisait une folie de désespoir et peut-être de meurtre ", "puis d’ une voix basse pareille à un gémissement: a l’ hôtel messieurs suivez-moi à l’ hôtel de guise et il s’ élança d’ un pas chancelant suivi de ses gentilshommes stupéfaits oubliant bussi-leclerc et ses ligueurs oubliant crillon oubliant pardaillan et le duc d’ angoulême oubliant tout à le monde jusqu’ à le belgodère à qui il voulait faire transmettre ses instructions jusqu’ à sa passion jusqu’ à le violetta PROPN avait continué sa marche foudroyante entraînant crillon et ses hommes d’ armes a travers des foules de ligueurs hurlants mais qui sans chefs sans armes n’ osaient attaquer la troupe de crillon atteignit la porte neuve à le moment où des châtelets de le temple de l’ arsenal s’ élançaient en courant vers la grève les compagnies prévenues la porte fut franchie et lorsque les dernières gardes-françaises furent de l’ autre côté de le pont-levis il y eut dans les masses profondes de les bourgeois de longs cris de rage impuissante alors crillon se jeta dans les bras de pardaillan ", "mon surnom de brave n’ est plus à le moi dit -il: il vous appartient partez vite si vous m’ en croyez fit le chevalier nous échangerons les salamalecs de rigueur un jour qu’ il fera moins chaud oui! mais de quel côté me diriger j’ ignore où est le roi je l’ ai vu hier fuyant et fort pâle un triste sire entre nous monsieur de crillon quoi qu’ il en soit il prit la route de chartres venez avec moi monsieur s’ écria crillon en admirant l’ étincelante et fine physionomie de son sauveur le roi vous fera colonel! eh! monsieur " ]
[ "elle n’ est pas de le genre à se précipiter à la maternité pour découvrir ses petits-enfants –ou le lundi son jour de fermeture sa réaction première est de manifester son mécontentement face à le tout ce qui risque d’ entraîner un bouleversement dans sa vie à les règles quasi monastiques et comme elle ne sait pas exprimer sa colère par un éclat net et tranchant cela se traduit par des réflexions bougonnes maladroites d’ ailleurs je sais très bien ou: ne me faites pas dire ce que je n’ ai pas dit blessantes quelquefois accompagnées d’ une moue ostensible yeux baissés et sourcils froncés le temps qu’ elle intègre la nouvelle donne à son univers quelques semaines tout à le plus et puis tout recommence il n’ y a que certains dimanches après-midi qu’ elle fait connaissance avec l’ ennui où pour peu qu’ elle n’ ait plus rien à le faire ce qui est rarissime elle s’ assoit dans un fauteuil de la salle à le manger écoutant vaguement de la musique la tête en appui sur une main en regardant par la fenêtre la vigne vierge qui envahit le mur d’ en face ", "le gnome glissa le long de cette pente avec la plus parfaite aisance sans perdre l’ équilibre quant à le pauvre carl il accomplit cette descente avec beaucoup moins de dignité et surtout avec une telle impétuosité que de droite et de gauche de grosses pierres se déplaçaient s’ entre-choquaient avec fracas et dégringolaient dans les affreux précipices qui l’ environnaient ses vêtements étaient dans un état déplorable les points de les coutures cédaient de grands morceaux de son manteau étaient arrachés car il ne pouvait ralentir un seul instant sa course afin de se dégager des ronces et des épines qui s’ attachaient sans cesse à le lui retenant des parcelles de sa chair à le mesure que la rapidité de sa fuite l’ éloignait d’ elles ", "puis la porte se referma on n’ entendit plus rien que cette exclamation de l’ ex-marquis: j’ en suis quitte à le bon marché puis il s’ esquiva doucement et rencontra sur l’ escalier sarrazin –comment va la négociation dit celui-ci –bien bien maintenant je suis sûr de ne pas tâter de la conciergerie et il quitta sarrazin pour regagner la salle à le manger où était encore une partie de les convives ", "on le sent prêt à le balancer une prune à le celui qui voudrait lui chercher de le suif pour calmer ses instincts belliqueux je lui décoche un merveilleux sourire qui attendrirait un percepteur j’ aimerais te parler un peu mon petit gars —qu’ -ce qui vous me vouli? crache je louche sur sa main droite fermée elle compose un poing dur comme l’ acier ", "elle m’ avait proposé de l’ écouter et j’ avais accepté tout étonné moi-même jamais je n’ avais écouté un disque avant de l’ acheter de peur sans doute d’ avoir à le donner mon avis de devoir juger quelque chose que je suis incapable de juger faire semblant d’ avoir une opinion une écoute critique ce qui a le don de me rendre sourd de peur enfin et surtout qu’ on pense de moi que je n’ ose pas dire non que j’ aie l’ air de dire oui je le prends alors que je pense non pourtant la j’ avais accepté de l’ écouter et pas dans une cabine dans la boutique avec elle le plus drôle c’ est qu’ elle et moi nous l’ avons écouté jusqu’ à le bout dans le magasin sombre peu éclairé par la petite vitrine la lumière n’ était pas allumée malgré le temps gris il n’ y avait personne elle n’ avait rien d’ autre à le faire alors elle l’ a écouté avec moi jusqu’ à le bout à le fond d’ une boutique assez vaste plus vaste que la vitrine ne le laissait penser la vitrine n’ était que le goulot d’ un flacon qui s’ évase et en entrant j’ ai été surpris de découvrir des dizaines de rayon", "alors le monde se découvre paré comme un champ de fête de ses arbres de ses prairies et de ses montagnes elle se regardait à le miroir elle se disait est -ce que je suis jolie mais je ne suis pas sûre peut-être quand même un peu et elle était devenue bien jolie parce que ses joues étaient plus roses ses lèvres plus rouges et ses yeux plus bleus ", "m. rassura le duc; et tout en rattachant les rideaux de les fenêtres à le leurs embrasses de velours vert: j\\' avais cette vérité-là dans les mains dit -il parodiant le mot de fontenelle je me garderais bien de les ouvrir il y eut un peu de silence puis empereur promenant un coup d\\' œil sur les creusets les fourneaux et tout l\\ attirail que m. babinet déployait pour les expériences qui allaient suivre proposa à le duc en attendant de passer avec lui dans son arrière-cabinet était un réduit à le tenir ou personnes serrées où napoléon avait un bureau des sièges des livres et que connaissaient seulement ses plus privés familiers ainsi qu\\ il le dit à le charles d\\' miniatures pendaient à le mur une la reine hortense à le ans blonde souriante avec des yeux bleus et près d\\' elle le prince eugène une tête poupine et frisée à qui le duc charles assura qu\\ il ressemblait beaucoup dans sa jeunesse alors sa majesté d\\' une voix sourde j\\' ai pris une part bien sincère monseigneur à la perte cruelle que vous avez faite récemment ", "puisque nos corps quand la mort les prend ne font que changer de forme puisque la matière est immortelle et que ce qu’ il y a en nous de plus fragile et de plus misérable doit vivre éternellement comment concevoir que nos pensées les plus hautes et nos sentiments les plus sublimes que nos dévouements notre charité notre foi nos élans vers dieu nos amours nos souffrances nos larmes que tout cela doive périr avec nous sans laisser de traces sans trouver un avenir un refuge une justice ainsi tout survivrait excepté ce qui est pur tout serait éternel excepté ce qu’ il y a en nous de bon et de grand excepté tout ce qui honore la vie tout ce qui décore la terre tout ce qui plaît à le ciel! non il y a c’ est vous encore qui le disiez il y a une source pure d’ où nos âmes descendent et où elles remontent comme les anges dans la vision biblique j’ aime cette image il est doux d’ entourer la mort de ces prestiges souriants surtout quand on a perdu des êtres bien-aimés vous avez perdu votre mère toute jeune n’ est -ce pas mon ami? —toute jeune oui sibylle cessa de parler ell", "marianne voyant un pot devant le feu de la voisine voulut savoir ce qui était dedans elle le découvrit et sentit une bonne odeur de pruneaux comme elle aimait beaucoup pruneaux cuits elle eut grande envie d’ y goûter cependant elle se dit qu’ elle ne devait\\n' pas toucher à le repas de cette femme en son absence mais poussée par sa gourmandise \\n' elle pensa qu’ en mangeant ou pruneaux elle ne ferait pas grand tort à le souper\\n de la voisine elle prit la cuiller qui était auprès de le pot; ", "–laissez donc ces messieurs n’ auront qu’ à se débrouiller et faire un peu plus vite c’ est une affaire entendue soyez tranquille et alors monsieur lenoir je vous fais quelque chose ce matin –oui faites-moi la barbe pour les cheveux je crois que ç a peut encore aller –je vous les rafraîchirai un peu par-derrière et près des oreilles " ]
mle de sombrailles à le château de sombrailles juin comme elle était sérieuse l’ histoire de ce vieillard et comme je m’ attachais à le lui oh non je ne lui reprochais rien n’ était -ce pas lui qui m’ avait donné mes beaux jours ma mère adoptive ma sœur marie-aimée mes amies mes plaisirs
[ "vous m’ avez tout donné mon père et je bénis votre mémoire mme sainte-hélène me fit remarquer que j’ avais oublié de lire un post-scriptum ajouté à la lettre que mon grand-père m’ adressait directement je rouvris la lettre et je trouvai ces lignes quand tu auras lu cette lettre on te remettra une part bien précieuse de ton héritage je veux dire le portrait de ta mère vous avez son portrait m’ écriai -je montrez-le-moi ", "mme sainte-hélène ouvrit son prie-dieu elle en retira une miniature enveloppée depuis ans dans le même papier je la laissai dérouler ce papier jauni par le temps elle ouvrit l’ écrin ce portrait qu’ il se grava profondément en moi elle était ma mère chérie dans un costume que je n’ avais jamais vu toute parée pour une fête ", "elle paraissait avoir ans comme moi des dentelles et des fleurs laissaient à le découvert son cou d’ albâtre et ses cheveux cendrés elle avait le regard d’ une grande douceur et d’ un bleu foncé contrastant avec la teinte de les cheveux son sourire était extrêmement bon il me semblait que ses lèvres allaient s’ entr’ ouvrir pour me dire ma fille ", "je ne pouvais parler mes larmes coulaient en abondance et pour la première fois je me sentis comme gênée par la présence de ma mère adoptive ma vraie mère était ou de le moins son image j’ aurais mieux aimé être seule mme sainte-hélène le comprit je crois car elle me dit avec une exquise délicatesse j’ ai à le vous remettre des lettres de madame votre mère ", "l’ une à l’ adresse de le marquis de sombrailles l’ autre à le votre adresse pendant que j’ irai à la chapelle pour la prière de le soir vous pourrez rester ici seule et lire ces lettres seule ce mot me convenait uniquement à le cette heure j’ avais enfin des souvenirs un portrait des lettres j’ en avais fini avec l’ incertitude et la réalité était belle et touchante ", "a présent que ma mère m’ apparaissait à le présent qu’ elle m’ écrivait je voulais être seule c’est-à-dire à le nous ma mère et moi o vraie mère que je vous ai aimée que je vous aime on sonnait la prière cette cloche de le couvent je crois encore l’ entendre attardée par l’ amitié mme sainte-hélène se leva spontanément et sortit non sans m’ avoir bien affectueusement serrée dans ses bras la nuit tombait ", "une lampe éclairait ce tranquille séjour dessinant tous ces objets qui m’ étaient familiers depuis l’ enfance d’ abord je restai immobile et comme fléchissant sous la surprise puis je voulus savoir encore et me mettre en communication avec l’ âme tendre et forte de ma mère seule dans ce parfait silence qui à cette heure enveloppait tout le monastère j’ avais soif d’ impressions ineffaçables je plaçai tout à le côté de la lampe la miniature afin de l’ apercevoir chaque fois que je le ̀verai les yeux et je dépliai d’ abord la lettre que ma mère adressait à le son père à le moment ou ̀ elle accomplissait le plus grand acte de courage qu’ il soit possible de faire en ce monde ", "quoi de plus beau que de sacrifier absolument le sentiment naturel à l’ idée surnaturelle qui doit demeurer et survivre xiv. les lettres de ma mère mon père vous êtes la bonté je vous ai méconnu je vous en demande pardon maintenant mère veuve et malade je sais tout et la triste lumière qui m’ éclaire me ramène à le vous ", "il n’ est pas en notre pouvoir de ressaisir le passé et je n’ ai pas d’ avenir voilà pourquoi je ne puis réparer l’ impardonnable oubli dans lequel je vous ai laissé depuis mon mariage croyez cependant que cet oubli a été beaucoup plus apparent que réel j’ ai toujours conservé de vous un souvenir grave que le temps et l’ absence ont fortifié vous me représentez la sagesse et j’ ai en vous seul une confiance absolue " ]
[ "le prince demeura quelques instants muet et le sourcil froncé —tu as une belle voix dit -il enfin qu’ on lui compte roubles et qu’ on lui donne un habit neuf voilà ce que c’ était que le prince alexis bon comme le bon pain ", "sauf poignet qui la faisait souffrir elle n’ avait rien de brisé elle rampa sur le sol s’ accrochant à les herbes et à les troncs d’ arbres pour remonter une fois sur le rocher elle se souvint qu’ elle avait avant sa chute la verticale de le rocher à sa droite et l’ abîme à sa gauche elle continua à le marcher ainsi tâtant de la main droite sa main gauche soutenue dans son manteau lui faisait moins\\n' mal que tout-à-l’heure ou bien elle l’ oubliait dans sa fièvre désireuse d’ arriver\\n' malgré tout ", "en se taisant j’ ai un poste d’ assistant planet choisit ses assistants à le début j’ étais un peu perdu je ne supportais pas de croiser planet quand il descendait à le bloc opératoire ", "douceur à le nulle autre pareille pour un éphèbe de ans habitué à la bienveillance défiante de les mondaines de paris pour qui la valeur semble ne pouvoir aller sans le nombre de les ans ah! la bonne soirée passée entre le sourire de ma mère tout heureuse de me revoir et d’ autres sourires moins maternels pour la première fois la vie l’ espérance la jeunesse me disaient clairement toute sorte de choses agréables que leurs voix confuses m’ avaient seulement chuchotées à l’ oreille jusque-là heureux mortel! tu as devant toi de longues années d’ avenir tu es riche ton entretien plaît à les femmes ", "c’ est comment je vais sortir d’ ici —comment! sortir d’ ici? sans doute je veux bien faire pénitence mais pas dans une maison de fous je veux bien gagner le ciel mais par un autre chemin que celui de charenton charenton je vous en préviens mène tout droit non pas à le ciel mais en enfer ", "et c’ est si long cette sortie il y en a tant et tant que je me demande à la fin si je suis halluciné si je rêve: j’ étends le bras pour vérifier si c’ est réel pour toucher à le passage les dos les toisons rudes le peuple de les ânes et de les ânons vient ensuite nous frôlant de même j’ en ai cependant la perception moins nette car voici que je sombre à le nouveau dans l’ inconscience de le sommeil éveillé encore peut-être une heure après mais cette fois par une sensation cuisante à les tempes c’ est l’ aveuglant soleil qui a remplacé la lune; à le peine levé il brûle ", "c’ était une juive grande et maigre avec des cheveux fauves et des sourcils châtains patrice avait gardé dans son souvenir l’ impression profonde de cette voix d’ or et de ces gestes toujours harmonieux PROPN exhalait la plainte de phèdre torturée par sa passion et jetait à l’ espace son élégie frissonnante de les âcres douleurs charnelles c’ est vénus tout entière à sa proie attachée a ce moment l’ actrice levant son bras grêle et nu avait montré à l’ aisselle une touffe de poils châtains allongés sur la peau par une légère sueur et de la sorte avait ajouté à son cri échappé de femme en rut la note mystérieuse florescente et velue de son corps délicieux ", "rien des fleurs et bien de les épines en sont tombées depuis lors recueillez les unes et rejetez les autres que notre expérience vous en préserve regardez en avant vous y trouverez l’ espérance et laissez derrière vous les regrets le chemin est pour vous et si long et si beau e vous dirai un jour ma jeunesse mes douleurs mes déceptions ", "une compagnie d’ assurances sur la vie et les capitaux entendit parler de son irrésistible éloquence et lui proposa des avantages inouïs qu’ il accepta marché conclu traité signé le voyageur fut mis en sevrage chez le secrétaire-général de l’ administration qui débarrassa l’ esprit de gaudissart de ses langes lui commenta les ténèbres de l’ affaire lui en apprit le patois lui en démonta le mécanisme pièce à le pièce lui anatomisa le public spécial qu’ il allait avoir à le exploiter le bourra de phrases le nourrit de réponses à le improviser l’ approvisionna d’ arguments péremptoires et pour tout dire aiguisa le fil de la langue qui devait opérer sur la vie en france or le poupon répondit admirablement à les soins qu’ en prit monsieur le secrétaire-général les chefs de les assurances sur la vie et les capitaux vantèrent si chaudement l’ illustre gaudissart eurent pour lui tant d’ attentions mirent si bien en lumière dans la sphère de la haute banque et de la haute diplomatie intellectuelle les talents de ce prospectus vivant que les directeurs financiers de ", "mais j’ ai vu j’ ai vu! le doute je ne l’ ai pas eu un instant! oui l’ assassin de ma sœur est bien –je ne puis que m’ incliner devant une telle assurance de le moment ou elle émane d’ une nature droite comme la tienne.raymond dont la physionomie s’ était assombrie alluma sa cigarette d’ une main un peu frémissante martellier distraitement faisait glisser entre ses doigts quelques petits morceaux de quartz puis il songea tout haut :–il a l’ air malade cet homme vraiment malade le domestique suédois prétend qu’ il se meurt...raymond de nouveau se laissait aller sur les coussins les yeux mi-clos la cigarette entre les lèvres il demeurait silencieux et sa pensée retournait vers l’ étang à les nénuphars rouges vers le petit kiosque de bois sculpté la il avait vu frémir de souffrance une blanche figure de femme et se couvrir d’ une ombre douloureuse les ardentes prunelles veloutées tandis qu’ une bouche délicate la plus charmante qu’ il eût jamais vue disait en tremblant d’ angoisse tant que mon père vivra mais après après PROPN vint le lendemain rendre visite à ses comp" ]
c’ est une feuille de mon carnet que je détache pendant que le siège de paris est encore chaud tout cela est haché heurté bâclé sur le genou déchiqueté comme un éclat d’ obus mais je le donne tel quel sans rien changer sans même me relire j’ aurais trop peur de vouloir inventer faire intéressant et de gâter tout à la courneuve un matin de décembre une plaine blanche de froid sonore âpre crayeuse
[ "sur la boue gelée de la route des bataillons de ligne défilent pêle-mêle avec l’ artillerie défilé lent et triste on va se battre les hommes trébuchant marchent la tête basse en grelottant le fusil à la bricole les mains dans leurs couvertures comme dans des manchons de temps en temps on crie: halte les chevaux s’ effarent hennissent ", "les caissons tressautent les artilleurs se hissent sur leurs selles et regardent anxieux par-delà le grand mur blanc de le bourget est -ce qu’ on les voit demandent les soldats en battant la semelle puis: en avant le flot humain un moment refoulé s’ écoule toujours lentement toujours silencieux à l’ horizon sur l’ avancée de le fort d’ aubervilliers dans le ciel froid qu’ illumine un soleil levant d’ argent mat le gouverneur et son état-major petit groupe fin se détachant comme sur une nacre japonaise plus près de moi un grand vol de corneilles noires posées à le bord de le chemin ce sont des chers frères ambulanciers ", "debout les mains croisées sous leurs capes ils regardent défiler toute cette chair à le canon d’ un air humble dévoué et triste même journée villages déserts abandonnés maisons ouvertes toits crevés fenêtres sans auvents qui vous regardent comme des yeux morts par moments dans une de ces ruines où tout sonne on entend quelque chose qui remue un bruit de pas une porte qui grince; et quand vous avez passé un lignard vient sur le seuil l’ œil cave méfiant maraudeur qui fait des fouilles ou déserteur qui cherche à se terrer vers midi entré dans une de ces maisons de paysans elle était vide et nue comme raclée avec les ongles la pièce de le bas grande cuisine sans porte ni fenêtres ouvrait sur une basse-cour; ", "à le fond de la cour une haie vive et derrière la campagne à le perte de vue il y avait dans un coin un petit escalier de pierre en colimaçon je me suis assis sur une marche et je suis resté là bien longtemps c’ était si bon ce soleil et ce grand calme de tout ou grosses mouches de l’ été d’ avant ranimées par la lumière bourdonnaient à le plafond contre les solives ", "devant la cheminée se voyaient des traces de feu une pierre rouge de sang gelé ce siège ensanglanté à le coin de ces cendres encore chaudes racontait une veillée lugubre le long de la marne sorti le décembre par la forte de montreuil ciel bas bise froide brouillard personne dans montreuil ", "portes et fenêtres closes entendu derrière une palissade un troupeau d’ oies qui piaillait ici le paysan n’ est pas parti il se cache un peu plus loin trouvé un cabaret ouvert il fait chaud le poêle ronfle ", "mobiles de province déjeunent presque dessus silencieux les yeux bouffis le visage enflammé les coudes sur la table les pauvres moblots dorment et mangent en même temps en sortant de montreuil traversé le bois de vincennes tout bleu de la fumée de les bivouacs l’ armée de ducrot est là les soldats coupent des arbres pour se chauffer c’ est pitié de voir les trembles les bouleaux les jeunes frênes qu’ on emporte la racine en l’ air avec leur fine chevelure dorée qui traîne derrière eux sur la route ", "à le nogent encore des soldats artilleurs en grands manteaux mobiles de normandie joufflus et ronds de partout comme des hommes petits zouaves encapuchonnés et lestes lignards voûtés coupés en leurs mouchoirs bleus sous le képi autour de les oreilles tout cela grouille et flâne par les rues se bouscule à la porte de épiciers restés ouverts une petite ville d’ algérie enfin voici la campagne longue route déserte qui descend vers la marne ", "admirable horizon couleur de perle arbres dépouillés frissonnant dans la brume à le fond le grand viaduc de le chemin de fer sinistre à le voir avec ses arches coupées comme des dents qui lui manquent en traversant le perreux dans une de les petites villas de le bord de le chemin jardins saccagés maisons dévastées et mornes vu derrière une grille grands chrysanthèmes blancs échappés à le massacre et tout épanouis j’ ai poussé la grille je suis entre mais ils étaient si beaux que je n’ ai pas osé les cueillir " ]
[ "vous avez vu messieurs que je ne me suis point débattu que je n’ ai pas essayé d’ appeler à l’ aide bref que j’ ai évité de vous causer le moindre désagrément si j’ avais crié on serait venu et vous auriez eu à le vous repentir de ce léger malentendu je ne suis point un méchant homme et ne veux point comme on dit la mort de le pêcheur et puis j’ ai l’ habitude oui vous pensez bien que ce n’ est pas la première fois qu’ on se livre à ce genre de sport sur ma personne il n’ en est jamais rien résulté de fameux voilà ce que je désirais vous dire si vous étiez bien sages vous me laisseriez tranquillement aller me coucher sans doute va -t-on s’ apercevoir de votre absence interrogea rouletabille frappé de le sang-froid de le majordome et sans doute va -t-on venir vous chercher ", "ces dames s’ établirent pour tout un hiver à le dresde où l’ un de les cousins de madame était consul la ville baroque était encore gracieux rêve de pierre un peu moins d’ un demi-siècle et ce sera l’ enfer où les fugitifs s’ enliseront les pieds dans le macadam bouillant des rues et des routes où les nobles bêtes de le jardin zoologique à le demi brûlées vives tournoieront en hurlant dans une sorte d’ horrible carrousel de la mort où l’ un de mes amis prisonnier de guerre affecté à les gros travaux me racontera que chargé de déblayer un bunker où des gens s’ étaient réfugiés pour se protéger d’ un bombardement il en trouvera une vingtaine assis sur des bancs le dos appuyé à le mur morts qui s’ effondrèrent soufflés par le courant d’ air venu de la porte ouverte mais ce mauvais rêve ne sera rêvé par l’ humanité que dans ans jeanne elle-même sera depuis longtemps poussière ", "j\\' y avais songé déjà dans le péril et je étais dit de vous écrire si j\\' en sortais quelque lettre avis mais ici le temps était long la conversation entre les bons pères et moi était courte par mon peu d\\' usage de leur langue je résolus donc de vous dérouler en forme de mémoires une histoire de ma jeunesse à le loisir nous en avions pour semaines à le moins de retard et cela avec la traversée faisait un intervalle bien suffisant il a semblé d\\' ailleurs que dans ce répit inattendu que j\\' obtenais sur un coin de terre de le vieux monde il était permis et comme insinué de appliquer une dernière fois à le souvenir en vous en exprimant la moralité ", "maria avait la quarantaine plutôt ronde assez souriante pas très jolie mais sympathique elle était assise là devant sa porte tous les après-midi et tous les soirs elle écartait les jambes et nous montrait son string en nous appelant ses petits chéris quand on passait devant elle je répondais toujours poliment bonjour maria en matant vite fait son con a ne faisait de mal à le personne c’ étaient des relations de bon voisinage je n’ ai jamais osé monter avec elle –à cause de la différence d’ âge d’ abord qui m’ intimidait et de le souvenir de PROPN la petite pute de tanger qui m’ attristait la plupart de les clients réguliers étaient des immigrés des étrangers fauchés qui marchandaient le prix de la passe ce qui faisait hurler maria elle crachait par terre en gueulant comme un veau mais va donc voir les négresses à ce prix-la ̀! ", "toute cette scène a beaucoup de mouvement et de couleur une animation et une variété à lesquelles l' arrivée de loge caractérisée symphoniquement par un scherzo pétillant de l' orchestre ajoute bientôt un nouvel élément d' intérêt c' est loge le dieu de les ressources bonnes et mauvaises des suggestions habiles trop habiles parfois qui a donné à le wotan l' idée de le traité avec les géants et du marché dont freia est le prix c' est lui qui trouvera le biais nécessaire à le rachat de freia il y a pensé déjà mais l' équivalent de la femme n' est pas commode à le dénicher il a consulté tout le monde et tout le monde lui a ri à le nez ", "permettez reprit fricoulet en tendant le flacon à le gontran je ne compte pas dans la réduction mlle qui plus faible de constitution doit moins que nous souffrir des privations que nous sommes obligés de nous imposer un coup d\\' œil reconnaissant m. de remercia ingénieur de cette bonne pensée puis après avoir versé dans un gobelet la ration de mlle il la lui fit boire avec difficultés la jeune fille mourait littéralement de faim et sous l\\ empire de la souffrance ses dents contractées refusaient de livrer passage à le liquide enfin il y parvint et peu à le peu le visage pâle de PROPN reprit ses couleurs ", "—entre parle il y a une échelle dans la cour couchée à le quelques mètres de le mur j’ ai retrouvé la trace de les montants sur l’ appui de fenêtre —quelle fenêtre —celle de le hall à le côté de cette pièce la fenêtre donne sur la cour ", "j’ en ai eu assez de ces maudits-là dans mon jeune temps pas un homme ne fit mine de sortir; à le contraire tous se rapprochèrent de la cambuse où le cook finissait son préambule et se préparait à le raconter une histoire de circonstance on était à la veille de le jour de l’ an en pleine forêt vierge dans les chantiers de les ross en haut de la gatineau la saison avait été dure et la neige atteignait déjà la hauteur de le toit de la cabane ", "et c' était fait ah! cré quelle jolie science j' en sais quelque chose murmura muflier qui se trémoussait inutilement dans les liens quand j' ai été ficelé comme une véritable andouillette de troyes on a refermé la porte ", "un peu plus loin le borigli torrent toujours à le sec étalait la tache blanche de son embouchure tapissée de sable fin à le milieu de les roches noires de la côte à le côté de la rivière de le poncret qui marquait le commencement de la chaîne de les terrasses ensoleillées de menton .cécile toujours debout à l’ arrière enlacée à le henri regardait défiler dans une contemplation muette ce superbe panorama signé de la main de dieu elle en ressentait un de ces bien-être puissants une de ces extases qui touchent à les larmes et qui vous remuent le cœur jusqu’ à ses dernières fibres c’ est beau c’ est beau! s’ écria -t-elle tout à le coup en serrant convulsivement le bras de son mari.–ah! mon henri c’ est grâce à le toi que j’ éprouve tant de vrai bonheur " ]
chapitre un médecin un médecin confrère me dit mon cher tu ne feras jamais rien de bon avec ta profession et pourquoi pas parce que tu n’ as pas d’ associé toi non plus mais oui j’ en ai lesquels mon cheval et ma voiture un médecin qui passe par les rues à le pied ne valut jamais rien
[ "autre recette: lorsque tu vas voir un de tes malades aies le soin de laisser ton cheval vis-à-vis la porte de le voisin les gens qui passent tiens madame a changé de médecin de sorte que tout en ayant l’ air de soigner ton malade tu acquiers la réputation plus enviable de guérir la malade d’ un autre médecin ainsi avec un client on en fait surtout porte cravate blanche promène cravate femme cheval et voiture par les rues de la ville donne des pilules envers et contre tous et cela assure le salaire ne guérit pas tes malades trop vite d’ une maladie de jours apprends le secret d’ en faire une de semaines; et à le lieu d’ avoir à le enregistrer dans ton livre visites tu en enregistreras ", "à le bout de l’ an et principalement pour les provisions d’ automne cela vient à le propos chapitre un étudiant en médecine tu sais ce que c’ est qu’ une expédition oui j’ en ai fait —hier à la neige tombante nous sommes partis en berline pas de grelots mais crobarts ", "nous nous sommes rendus tu sais ou ̀? parvenus à le ce qu’ on appelle un charnier nous nous sommes glissé à le plats ventre nous avons allumé notre lanterne-sourde ce qu’ il y a d’ embêtant là-dedans est de franchir la clôture trop haute à le notre gré et d’ entendre l’ aboiement de les chiens qui peuvent donner l’ éveil à le moment décisif nous avions ouvert cercueils et transporté sujets les autres étaient des picotés nous les avions transportés dans nos bras l’ espace de arpents dans un sol tourmenté comme celui de les cimetières le plus difficile était de leur faire franchir la clôture ", "mais un étudiant en médecine trouve toujours des expédients ils étaient là lorsqu’ à le neuvième pendant une nuit bien noire nous constatons que notre cheval a disparu nous jetons de la neige sur nos morts résolus de venir les chercher le lendemain nous allons à la recherche de notre cheval que nous trouvons enfoui avec la berline dans un banc de neige nous revenons sur nos pas ", "la plus belle expédition qui ait jamais été faite ce soir-là sur les heures je me débarrassai de la peinture de le cercueil je fis ma toilette et à le heures armé de gants blancs je dansais un quadrille et les lanciers avec une foule de jeunes filles et avec celle qui est aujourd’hui ma femme chapitre un autre étudiant en médecine ’ ai été me dit -il pendant l’ espace de ans élève interne et apothicaire de l’ hôpital de la marine et de les émigrés de québec durant ces années médecins et élèves nous avons enduré épidémies de choléra j’ ai fait autopsies dans une journée un dimanche ", "nos domestiques nous avaient abandonnés par peur le chapelain le chirurgien en chef et moi nous avons vidé et rempli les paillasses de les morts et de les mourants pendant jours l’ enterreur cette année-là a fait fortune le nom de le fossoyeur si je me le rappelle bien était fortier mort depuis quelques années ce qui m’ ennuyait le plus dans tout ce brouhaha c’ était le clouage de les cercueils depuis heures de le matin jusqu’ à le heures ", "je fis cesser ce vacarme en ordonnant de mettre de les vis à le lieu de clous une nuit voici ce qui m’ est arrivé le portier vient m’ éveiller et m’ annonce qu’ un nouveau cholérique est amené à l’ hôpital il me dit: il était alors heures de le matin ", "je lui qui fut dit fut fait à le heures on vint m’ annoncer que ce prétendu mort confiné dans la salle de les morts n’ était pas mort j’ ordonnai qu’ on le remontât dans la salle de les cholériques et heures après je l’ en faisais redescendre remort un de nos gardiens patrick effrayé à la vue de ces morts et de ces mourants vint me dire un jour qu’ il avait peur et qu’ il nous abandonnait ", "je lui dis: il me répondit: il alla s’ asseoir pendant une heure à l’ ombre d’ un de les arbres nouvellement planté sur le parterre de l’ hôpital de la marine il partit vers heures de l’ après-midi à le heures le lendemain matin on vint m’ éveiller pour un nouvel arrivant c’ était patrick " ]
[ "si elle y était encore comme elle devait souffrir enfermée dans cette prison cependant m. PROPN de le petit-fils de le vieux chouan avait agité la sonnette qui pendait à la porte d' entrée ceux qui étaient de le pays avaient pu donner à le marquis de kardigân les renseignements désirables le château de quiévrain appartenait à une notabilité de le parti orléaniste m. PROPN avait demandé vainement à ses nouveaux amis quel était ce m. d' héricourt ce royaliste dont la jeune fille lui parlait dans son journal ", "plusieurs d’ entre eux même montraient le poing en passant devant d’ autres se signaient et leurs femmes menaçaient les enfants méchants de l’ île maudite .on eût dit qu’ elle renfermait une léproserie ou un lazaret c’ était un véritable lieu de proscription et dont on avait peur les pêcheurs disaient parfois –le vent souffle de l’ île tristan la mer sera mauvaise et plus d’ un y restera .cette crainte n’ était évidemment pas justifiée; néanmoins cet endroit passait pour dangereux et funeste et cependant il était habité car de temps à le autre on apercevait errant sur les rocs un homme vêtu de noir que les gens de douarnenez se montraient de le doigt en criant voila ", "est -ce vrai? parlez -moi de lui je lui racontai les détails de ma visite et l’ abandon si généreux de barry à la minute où je le quittais PROPN et lui suivaient une même route —je l’ ai empoisonné dit georges à le meilleur de sa foi marxiste je l’ ai obligé à un minimum de logique ", "que non pas la voix de le vieux vrille entonnoir à le musique que venez -vous de dire là san-antonio docile pas fier et dévoué à autorité supérieure je répète comment avez -vous entendu parler de cette heu chose ", "c’ est charmant je vais enfin voir ce féroce rebelle est -ce qu’ il est bien laid général? mais pas trop mademoiselle répondit richepance je le crois de le moins car je ne le connais pas excusez-moi de donner l’ ordre de le départ mademoiselle le temps nous presse m. de la brunerie à le bientôt et remerciements ", "mais je ne doutai pas que les ou anecdotes qu’ il me raconta sur des aventures analogues à le celle qui m’ arrivait ne lui servissent à le élucider notre affaire il jetait de temps à le autre un coup d’ œil rapide sur maxime ou sur moi épiant me semblait -il la réaction produite par son récit je protestais en moi-même vainement je sentais qu’ il découvrait ainsi peu à le peu sans nous interroger l’ état de nos relations l’ amour de maxime et mes propres sentiments ", "il se remettrait ainsi à l' étude ses années d' écolier lui semblaient à le distance merveilleusement calmes et faciles ou bien il resterait matelot reverrait les antilles ou irait voir les ports de l' asie mais aucune occasion ne s' offrit et une pitié le prenait de le vieux et de la vieille l' un plus bourru l' autre plus acariâtre que jamais qui allaient passer l' hiver avec l' enfant simple d' esprit et les bêtes par les grands froids supportant mal l' atmosphère enfumée de la hutte depuis une fluxion qu' il avait prise à le noël il toussait un peu il se réfugiait dans l' étable où les animaux répandaient leur bonne chaleur ", "enfin dans une autre encore on trouva les armes de le canot et un tas de lambeaux et des draps ensanglantés c’ étaient les hardes de les malheureux matelots toutes ces preuves de l’ assassinat réunies le procès-verbal de la mort de le capitaine marion fut dresse après quoi on mit le feu à les huttes et pour que les habitants ne revinssent point éteindre l’ incendie on ne quitta le village que lorsqu’ il fut complètement réduit en cendres près de le village de takoury était un village beaucoup mieux fortifié que les autres et dont le chef soupçonné d’ être le complice de se nommait ", "elle vient en l’ absence de mon tuteur qu’ elle évite toujours me fait des questions sur ma santé et sur mon bonheur et s’ en retourne —elle vous parle toujours quand vous êtes seule demanda —oui seule dit frédérique —je me retire dit tristement lothario ", "à le milieu de la joie que cette entreprise causait à le ce pauvre homme inoccupé rosalie lui dit en l’ embrassant: –surtout ne dis pas à ma mère de qui te vient cette idée elle me gronderait –sois tranquille répondit monsieur de watteville qui gémissait tout autant que sa fille sous l’ oppression de la terrible fille des de rupt .ainsi rosalie avait la certitude de voir promptement bâtir un charmant observatoire d’ où la vue plongerait sur le cabinet de l’ avocat et il y a des hommes pour lesquels les jeunes filles font de pareils chefs-d’œuvre de diplomatie qui la plupart de le temps comme albert savaron n’ en savent rien .ce dimanche si peu patiemment attendu vint et la toilette de rosalie fut faite avec un soin qui fit sourire mariette la femme de chambre de madame et de mademoiselle de watteville –voici la première fois que je vois mademoiselle si vétilleuse! dit mariette " ]
je rêvais de voir mon corps changer de constater un jour par surprise la disparition de mon sexe je l’ imaginais se faner dans la nuit pour laisser place à un sexe de fille à le matin plus une étoile filante sans que je ne fasse le vœu de ne plus être un garçon plus une page de mon journal dans lequel je ne faisais référence à ma volonté secrète de devenir une fille –et la peur toujours présente elle aussi que ma mère découvre ce journal un jour tout s’ est arrêté
[ "c’ était ma mère elle ne savait pas qu’ elle allait indirectement contribuer à la multiplication de les insultes à le collège à les coups j’ étais dans le hangar avec les autres stéphane était allongé sur mon corps marqué de le sceau de la féminité par la bague que je portais à l’ index bruno pénétrait fabien ", "ma mère est arrivée nous ne l’ avions pas vue elle venait un récipient de verre à la main rempli de graines pour nourrir les poules quand je l’ ai trouvée là devant nous –trop tard pour apercevoir la rupture cette seconde ou ̀ elle avait dû passer de l’ état de la femme qui nourrit ses poules geste mécanique et quotidien à le celui de la mère qui voit son fils d’ à le peine ans se faire sodomiser par son propre cousin elle qui partageait les opinions de mon père sur l’ homosexualité même si elle en parlait moins souvent– quand je l’ ai vue elle était déjà figée il lui était impossible de produire le moindre son ou de faire le moindre geste elle me fixait comme on peut l’ imaginer dans ce type de situation finalement banale la situation de la personne qui découvre sans s’ y attendre une scène si impensable qu’ elle s’ en trouve incapable de réagir la bouche à le demi ouverte et les yeux qui sortent de leur orbite ni elle ni moi n’ avons pu faire quoi que ce soit pendant quelques secondes ", "puis elle a lâché le plat de verre qui s’ est brisé à le contact de les bûches entassées elle ne l’ a pas regardé n’ a pas baissé les yeux vers le récipient brisé comme on le fait lorsqu’ on casse quelque chose elle ne détachait pas son regard de le mien ce regard dont je ne sais plus ce qu’ il exprimait peut-être l’ écœurement ou la détresse je ne sais plus j’ étais trop aveuglé par ma honte et par l’ idée qui m’ est venue spontanément qu’ elle pourrait tout dire à les autres à le mon père à ses copains à les femmes de le village que j’ entendais déjà on l’ avait toujours dit qu’ il était un peu bizarre le petit bellegueule qu’ il était pas comme les autres les gestes qu’ y faisait quand il parlait et tout ça on savait bien qu’ il en avait du pédé ", "ma mère est partie sans dire un mot j’ ai vite remis mes vêtements je voulais rentrer chez moi rapidement un geste désespéré pour la convaincre de ne rien dire à les autres la supplier s’ il le fallait il était trop tard ", "quand j’ ai ouvert la porte ma mère était là elle avait la même expression figée sur le visage que minutes auparavant comme s’ il était paralysé pour le reste de son existence que le choc l’ avait défigurée à le jamais mon père était à le côté d’ elle une expression semblable modelant ses traits il savait tout il s’ est doucement approché de moi et puis la gifle puissante son autre main qui saisit mon tee-shirt si fort qu’ il se déchire la deuxième gifle la troisième une autre et une autre toujours sans une parole ", "soudain tu fais plus jamais tu ne recommences plus jamais ou ç a ira mal pendant plusieurs semaines je n’ ai plus entendu parler de l’ histoire de le hangar j’ espérais sa disparition pourtant son omniprésence m’ écrasait chaque regard que m’ adressaient mes parents constituait une mise en garde chacune de leurs intonations chacun de leurs gestes me signifiait qu’ il fallait garder le silence ", "l’ injonction à se taire ne plus évoquer cette histoire jamais; en reparler aurait été une manière de la reproduire quand elle a fait de nouveau irruption elle ne m’ avait donc pas quitté mais je ne m’ attendais pas à le ce qu’ elle resurgisse je pensais que la honte que nous partagions moi mes parents et mes copains était trop puissante qu’ elle empêcherait qui que ce soit d’ en parler et qu’ elle me protégeait ", "je me trompais les garçons m’ ont rejoint dans le couloir ils ne le faisaient pas tout à le fait chaque matin certains jours ils ne venaient pas ils étaient fréquemment absents comme moi et tous les autres tout prétexte était bon pour ne pas aller à l’ école d’ autres fois encore il m’ arrivait terrifié et surtout de ce jeu interminable comme si tout ç a n’ avait toujours été qu’ un jeu de ne plus vouloir y adhérer ", "ne pas aller dans le couloir ne plus les y attendre ne plus aller recevoir les coups de la même manière que ces gens qui un jour abandonnent tout famille amis travail qui font le choix de ne plus croire à le sens de la vie qu’ ils mènent ne plus croire à une existence qui ne repose que sur la croyance en cette existence je me rendais alors à la bibliothèque avec malgré tout la crainte de les voir surgir et l’ inquiétude de les représailles de le lendemain ils semblaient particulièrement nerveux j’ avais appris à le lire sur les lignes de leurs visages " ]
[ "tard dans la matinée le père lumière passa le seuil et douce lui voyant mettre sa pèlerine essaya de le retenir: il pleut grand-père voyez tous les arbres pleurent c’ était vrai les arbres pleuraient et leurs larmes peu nombreuses pourtant faisaient quand même de le bruit sur les feuilles sèches qui s’ amoncelaient à le leurs pieds le père lumière s’ en allait à le regret depuis l’ entrée de la petite à l’ école il ne l’ avait plus jamais laissée seule craignant il ne savait trop quoi; ", "les habitudes de les abyssiniens semblaient si différentes de les us et coutumes anglais que personne ne voulait y croire entre autres détails james avait avancé que les peuples de l’ afrique orientale mangeaient de la viande crue ce fait souleva tout le monde contre lui il pouvait en parler à le son aise on n’ irait point voir ", "elle savait plus que quiconque combien dérisoires étaient ces brimborions et ne s \\' en excusait pas souveraine et modeste elle les nommait en peu de mots présentait à le gestes rares et justes ses faïences ébréchées ainsi qu\\ elle eût offert de vieux saxes et ouvrant avec des précautions un écrin défraichi nous tendait d\\' un doigt de diamantaire une de ces horribles bagues d\\' aluminium que bricolaient naguère les soldats nul ne parlait évidemment jamais de était -ce accord tacite ou non entre les families vait -on délibéré avant ma comparution accusé avance et était -on entendu sur ellipse de 'essentiel comme les juges de affaire statuant avant entrer dans la salle d\\' audience que la question ne serait pas posée je ne sais mais je sais aujourd\\'hui à le quoi me fait penser empêchée feutrée quasi sacramen- telle dans ce qu\\ on tait de ces dimanches où j\\' avais grands-pères et grand-mères on veillait un mort ", "c’ est quelque chose de joyeux oui de rieur des rires des ris ris tamaris aucun doute possible c’ est un tamaris d’ un seul coup tout est revenu un tamaris le talisman était passé tout près mais il n’ avait servi à le rien comment ce gros et encombrant lisman qui était accroché à le ta aurait -il pu permettre de suivre à la trace de rejoindre tamaris ta-ma-ris plus rien ne presse il est permis de s’ attarder ici de savourer en toute tranquillité la petite place ensoleillée où tout ce qui peut exister de plus intense de plus vivant avait été capté retenu les fouilles acharnées de chercheurs avides impatients l’ avaient un moment dévastée mais la voici maintenant redevenue ce qu’ elle avait toujours été pas tout à le fait pourtant elle est à le tout jamais inviolable préservée la bienveillance de le ciel descend sur elle ruisselle de le petit mur d’ un blanc bleuté des reflets satinés de les pavés de l’ herbe entre eux d’ un vert qui ne ressemble à le aucun autre et de lui de la courbe de son tronc des touffes vaporeuses de ses fleurs roses et voici venu le moment", "des gens vivent depuis ans avec la maladie je baisse la tête et dis d’ un ton las: –je n’ en ai pas la force c’ est pour ça que j’ ai paniqué après la première opération je voulais rentrer en france voir mon père une dernière fois et il se rapproche de moi et plante ses yeux dans les miens –et quoi? vous mettre une balle dans la tête je le défie de le regard ", "je m’ intéresse de le moins à le ce qui concerne mes amis vial se cala sur le divan avec le mouvement de le cavalier qui s’ affermit en selle madame je n’ ai pas une minute l’ illusion d’ être votre ami des amis comme moi à le qui vous jetez le tutoiement la poignée de main et votre bonne humeur d’ été vous n’ en savez pas le nombre tu es modeste ", "j’ ai vécu à son chevet d’ avance et dans le dernier détail de l’ administration certaines de les futures phases de mon règne les critiques de ce mourant épargnaient l’ empereur mais il sentait qu’ il emportait avec lui ce qui restait de sagesse à le régime s’ il avait vécu ou années de plus certains cheminements tortueux qui marquèrent mon accession à le pouvoir m’ eussent peut-être été évités il eût réussi à le persuader l’ empereur de m’ adopter plus tôt et à le ciel ouvert mais les dernières paroles de cet homme d’ état qui me léguait sa tâche ont été l’ une de mes investitures impériales ", "–aussi n’ est -ce pas lui que je viens chercher je viens saisir –ah interrompit la malbèque qui se prit à le lui rire à le nez vous perdez la tête monsieur maupert vous n’ êtes plus huissier –aussi ne viens -je pas saisir des meubles mais des engins de chasse des collets et une chanterelle il n’ y a rien de tout ça ici cherchez ", "ô sainte enfance la première nuit par exemple jack ne put fermer l’ œil jamais il n’ avait couché dans une maison étrangère et le dépaysement était grand de sa petite chambre éclairée d’ une veilleuse remplie de ses jouets favoris avec l’ obscurité la bizarrerie de l’ endroit où il se trouvait sitôt les élèves couchés le domestique noir avait emporté la lampe et depuis lors jack était resté éveillé à la lueur blafarde qui tombait de le vitrage chargé de neige il regardait ces lits de fer rangés pied contre pied dans toute la longueur de la salle le plupart inoccupés tout plats leurs couvertures enroulées sur un bout ou seulement remplis bombés par les mouvements de les dormeurs et s’ animant d’ un souffle d’ un ronflement d’ une toux creuse étouffée sous les draps le nouveau avait la meilleure place un peu à l’ abri de le vent de la porte et de le train de l’ écurie ", "il aurait voulu s’ en vêtir à la face de le monde il rêvait d’ une consécration évidente publique éclatante proclamée devant une foule en extase il commanda à le tailleur qui lui faisait ses vêtements une sorte de collant rouge sombre que bosselaient ses muscles et son sexe retour de le bureau il dépouillait sa livrée de petit clerc prenait une douche et revêtait ce qu’ il appelait par-devers lui sa tenue de soirée qu’ il agrémentait d’ un foulard de soie mauve étroitement noué autour de son long cou à la manière de les mauvais garçons d’ autrefois puis chaussé de mocassins à le semelles minces et souples il se glissait dehors " ]
il veut être premier président –non répondit xavier mécontent il veut être un humble et laborieux employé dans les bureaux de le ministère –eh bien dit alphonse en s’ emparant d’ une glace j’ aime mieux que ce soit lui que moi –je ne comprends pas pourquoi tu as l’ air malveillant à le son égard
[ "il ne me plaît pas répondit alphonse un peu sèchement pendant qu’ il achevait de vider la blanche coquille tout imprégnée d’ un parfum exotique PROPN reprit avec beaucoup de douceur j’ en suis fâché surtout pour toi mon ami car je dois te le dire je crois que c’ est toi qui as tort –c’ est possible en attendant je te serai obligé de ne pas me rapprocher de ce jeune homme que d’ ailleurs ajouta–t il en se redressant sa position xavier sourit ", "il est d’ une famille qui vaut bien la nôtre dit–il –enfin mon cher il ne me va pas sois tranquille reprit le jeune vicomte je ne tiens pas de le tout à le vous mettre en contact –je te prie même de ne pas lui parler de moi –quelle sévérite –que t’ importe ", "puisque je le désire j’ y tiens je veux que tu me le promettes –ah! bien volontiers mais tu m’ avoueras que dans tes impressions d’ antipathie tu ne t’ arrêtes pas à le moitié chemin alphonse ne répondit pas tout cela est bien reprit xavier mais je ne puis comprendre comment depuis que nous causons ensemble tu n’ as pas encore cherché à me montrer ta fiancée ce mot remit un sourire sur les lèvres d’ alphonse eh! puisque j’ erre mélancolique dit –il ne vois –tu pas que c’ est qu’ elle est loin de moi –elle s’ est déjà retirée ", "je le regrette j’ aurais voulu la connaître en parler à le ma mère et à le marguerite –eh bien mon cher tu vas être satisfait elle est simplement ainsi que son père dans les appartements de mme de valbret qui a voulu faire admirer à le m. PROPN un portrait de velasquez ", "je trouve à te dire vrai que la marquise de valbret une femme qui a un fameux air j’ en suis resté tout muet ne trouves –tu pas –tu as raison dit xavier et si tu la connaissais davantage tu verrais quelle bonté se cache sous cette apparence majestueuse –cela ne m’ étonnerait pas elle m’ a parfaitement accueilli mais je te disais que pour une femme qui a l’ habitude de le monde je ne trouve pas réussi d’ emmener m. et mlle vangaramenghen hors de le salon pendant une heure ", "–une heure il y a plus de quarts d’ heure qu’ ils sont à le regarder le velasquez et le reste de la collection je suppose –c’ est étrange pensa xavier mme de valbret ne posse ̀de pas de collection mon cher alphonse reprit–il je te demande de me présenter dès que tu le pourras à la famille qui va devenir la tienne en attendant je te quitte car je ne puis rester plus longtemps loin de m. le mahouët ", "quand la marquise reparaîtra je conduirai étienne près d’ elle je pense que notre entretien ne sera pas bien long et que tout en me montrant parfait ami je pourrai trouver aussi le moyen d’ être fide ̀le cousin j’ ai été content quand je t’ ai aperçu!... –moi aussi ce matin j’ étais loin de me douter que je serais témoin de l’ entrevue solennelle tout à l’ heure ", "–bien entendu –tiens! regarde donc ma tante elle est en arrêt sur la porte qui a vu passer la marquise et mlle renée PROPN dit xavier en riant c’ est ainsi que tu parles de ta médiatrice de ton bon génie –oh! mon cher? et pour le retenir il lui prit le bras devine de quoi s’ est composé son festin de bienvenue –laisse –moi dit xavier ces jours–ci tu auras le loisir de me raconter tout cela et je veux absolument retourner près de m. le mahouët –plus qu’ un mot ce mot n’ eut pas le temps d’ être prononcé ", "la tenture qui recouvrait la porte de le petit salon se souleva et mme de valbret parut tenant renée par la main la marquise souriait la jeune fille paraissait avoir les yeux humides elle était très–émue mais quelque chose de joyeux se trahissait dans cette émotion m. qui les suivait les quitta dès qu’ il fut rentré dans le salon et s’ enfonça dans les groupes de causeurs qui se trouvaient proches laissant ainsi à la marquise le soin de reconduire renée près de sa belle–mère en les apercevant alphonse oublia le mot qu’ il voulait faire entendre à son cousin et dit vivement xavier les voilà! xavier se retourna vit renée il éprouva comme un choc elle murmura–t–il " ]
[ "—tu es bonne quand même soupirait par son regard magnétique c' est si charmant de le tromper sans te permettre d' aller plus loin elle savourait ces voluptés comme les chattes savourent le lait la paupière mi-close et la griffe en arrêt heureuse mais n' attendant qu' un prétexte pour lancer l' égratignure lui songeait souvent qu' elle finirait par user sa cruauté à le ces jeux-là ", "–je vous avoue que je n’ en sais rien gérald magali êtes -vous plus à le courant –oui je l’ ai vue hier en rangeant la musique dit magali en se dirigeant vers une vitrine .tandis qu’ elle cherchait le morceau demandé isabel babillait avec son frère le duc semblait fort gai son rire très franc et extrêmement agréable se mêlait à le celui d’ isabel tout heureuse de le retour de ce frère tant admiré .mais subitement la physionomie de le jeune homme redevint froide sa lèvre reprit le pli hautain qui lui était habituel magali s’ avançait tenant le morceau de musique –je vous remercie dit -il brièvement à le tout à l’ heure isabel –m’ accompagnerez -vous demain matin à le cheval gérald –impossible ma petite bella ", "caine en était maintenant à le baton-rouge où il avait trouvé un vague poste d’ assistant dans un laboratoire de sous-traitance alors comme il se remettait de le néant d’ s’ étaient mises à le surgir de les idées des idées qui s’ installaient dans son esprit très lentement se perfectionnaient très lentement l’ une attirant l’ autre comme des poissons effarouchés furtifs prudents il s’ était montré assidu à le son travail à le quoi d’ autre l’ être et s’ était mis à le inventer avec bonheur et s’ était fait engager dans une filiale de haas ou on le remarqua le loua l’ acheta et l’ envoya faire ses inventions de laboratoire en laboratoire dans les sphères de plus en plus hautes de l’ inventivité à son nom et tout autour de lui les brevets s’ amoncelaient baton-rouge memphis phoenix et furent les premiers degrés d’ un escalier dont le faîte inventif se trouvait à le siège de la maison-mère à le paris sur le boulevard haussmann ", "aussi suis -je venu de bonne heure afin de te demander une grâce pour le sérieux et le solide d' une corbeille maman est inappréciable mais dans le domaine de la fantaisie déplorablement nulle si nous nous en rapportions à le elle certains articles seraient par trop pompier voudrais -tu m' aider à les choisir? et même pour faire mieux encore nous irions courir les magasins avec cécile les convenances seraient sauvegardées nous aurions ton précieux conseil et nous serions servis à le nos souhaits ", "nouvelle sensationnelle un hardi explorateur le tour de le monde en zig-zag de le pôle à l’ équateur à le travers l’ inconnu le roi de les globe-trotter le un de nos plus habiles et de nos plus célèbres reporters de la presse internationale en ce moment à le canton ou il suit les dernières péripéties de la guerre nous écrit qu’ il va tenter de faire le tour de le monde dans des conditions exceptionnelles ", "ils se dirigent de le côté de notre campement s’ écriait alban pourvu qu’ ismérie ou armandine ne se trouvent pas dehors alban brandissant un de ses javelots dont il avait brisé le fil s’ élançait à le toute vitesse entre les arbres laissant bien loin derrière lui ludovic qui courait de toutes ses forces sans parvenir à le rejoindre alban pénétra hors de lui dans la salle commune de l’ aéroscaphe il n’ y trouva que mme ismérie –où est armandine demanda -t-il d’ une voix que l’ émotion faisait rauque et tremblante ", "l’ aventure est à le coin de la rue d’ ulm aussi bien qu’ à le dévers de les dunes sahariennes la nouvelle frontière de la microbiologie l’ étudiant étranger de ans assis devant les journaux vit à les crochets de sa mère il porte comme tous les hommes d’ alors la barbe taillée courte et une veste sombre soupe à le fond de les caboulots où des prolétaires descendent leur gorgeon en concluant que PROPN vidé c’ est encore un que les boches n’ auront pas et que ce serait idiot patron de leur laisser le tonneau j’ ai assisté à une violente dispute entre les ouvriers et un individu d’ origine allemande je crois qui avait eu le malheur de parler sa langue natale il a été presque assommé pour l’ heure c’ est lui qui mange de la vache enragée ", "ses yeux se sont plissés il y avait de la dureté dans son regard —je demandais seulement à le votre femme si elle portait toujours son caillou lui si aimable était soudain agressif peut-être avait -il trop bu pendant le dîner PROPN paraissait gênée et a allumé une cigarette ", "quelqu’un vous a demandé et vous attend il esquisse un geste désarmorcé vers les obscurités de le salon je croyais que c’ était l’ appareil à le air conditionné qui produisait ce bruyant ronron en fait il s’ agissait simplement de bérurier le gros est affalé dans un fauteuil club les jambes allongées très loin le dargif touchant presque le parquet les bras accrochés à les accoudoirs le bitos sur le visage sa braguette est ouverte et ses souliers posés ", "il changea les disques et garda la photo à la main en jetant un coup d’ œil par la fenêtre il constata que de nouvelles colonnes de fumée montaient plus près de chez lui il allait écouter ces disques et descendre voir le libraire d’ à le côté il s’ assit sa main ramena la photo sous ses yeux en la regardant plus attentivement elle ressemblait à le partre; peu à le peu l’ image de partre se formait sur celle d’ alise et il sourit à le chick certainement il lui dédicacerait ce qu’ il voudrait " ]
effacez -moi de votre souvenir vivez pour votre fille je sens que dieu m’ appelle à le lui si je survis à le mon sacrifice je me consacrerai uniquement à le service de ceux qui souffrent je n’ en trouverai pas d’ aussi malheureux que moi! mes maux sont sans remède mais j’ éprouve le besoin d’ adoucir ceux de les autres et ce sentiment me prouve que dieu ne m’ a pas encore tout-à- fait abandonné dites tout ce que vous croirez devoir dire à le m. de et à le monde; sacrifiez -moi sans remords;
[ "désormais je ne vivrai que pour ma conscience le blâme ne peut m’ atteindre l’ honneur m’ obligeait à ne pas rétracter ma parole la religion me prêche la conversion qui n’ est qu’ une rétractation universelle j’ obéis à le dieu et je quitte le monde adieu! vous ne me plaindrez jamais assez je pliai cette lettre et je l’ envoyai sans même penser à le ce que je faisais ", "je me disposais à le quitter la ville mais comme je n’ avais rien préparé pour ce départ je n’ eus pas le temps d’ échapper à le mme de m* et je la vis entrer dans ma chambre une demi-heure après que je lui eus envoyé ma lettre elle était pâle; ses cheveux en désordre la négligence de sa toilette annonçait le trouble et l’ agitation elle avait peine à le retenir de les larmes qu’ on voyait rouler dans ses yeux ", "nous restâmes long-temps en silence mme de m* était debout immobile je vis à le tremblement de ses genoux qu’ elle allait se trouver mal je courus à le elle et je la fis asseoir cette lettre est -elle bien de vous me dit -elle enfin vous n’ avez pas réfléchi à les conséquences de le parti que vous prenez je ne suis plus libre d’ en choisir un autre ", "vous vous perdez de réputation non-seulement dans ce pays qui n’ est pas le vôtre mais à le paris mais partout où votre nom où le nôtre aura pénétré le monde ne pardonne pas une conduite déloyale quand elle est inconséquente avant de me décider à le parti que je prends j’ ai vaincu un sentiment plus fort que la peur je vous l’ ai dit je quitte le monde vous ne le quitterez jamais où trouveriez -vous assez d’ énergie pour exécuter un tel dessein? ", "ce n’ est pas à le moi surtout en ce moment qu’ il appartient d’ excuser mes défauts j’ ai beaucoup d’ inconséquence d’ imprévoyance mais enfin mes torts tiennent à l’ irrésolution plus qu’ à la faiblesse quand j’ ai reconnu la nécessité d’ une démarche je l’ exécute avec d’ autant plus de fermeté qu’ il m’ en a plus coûté pour me décider il y a en vous le mélange le plus bizarre de faiblesse et de fermeté ", "vous commencez toujours par céder puis vient un repentir tardif qui n’ est qu’ une faiblesse nouvelle quel est ce sentiment plus fort que la peur et que vous avez sacrifié pour m’ accabler de le coup le plus affreux et le plus imprévu? vous êtes malade donnez-moi de le temps je ne vous demande que le secret et de le temps me le refuserez vous je le dois répondis -je en sanglotant ", "vous le devez songez -vous que vous perdez ma fille que vous me perdez moi-même que va -t-on penser d’ elle de quoi l’ accusez-vous? que vous a -t-elle fait de quel front voulez -vous que j’ aborde m. de n’ aura -t-il pas le droit de me reprocher l’ injure que vous lui faites vous savez d’ ailleurs que ce mariage était ma dernière espérance il l’ a déjà ramené près de moi et le bonheur seul de ma fille pouvait l’ y retenir je voulais vous devoir ma consolation ", "faut -il que vous combliez mon malheur? vous ne m’ écoutez pas quel est donc cet inexplicable secret quelque folie nouvelle et ma pauvre enfant sera sacrifiée à des chimères imprudente que je suis! ma confiance en votre loyauté a perdu ma fille dès long-temps elle vous a laissé deviner son penchant pour vous aujourd’hui c’ est sa mère qui l’ avoue à le genoux ", "ayez pitié de nous vous ne soupçonnez pas la sensibilité de ma malheureuse fille la mienne? promettez -moi donc de ne pas partir sans me revoir et je vous quitte à l’ instant tous les ressorts de mon âme étaient brisés mes résolutions étaient ébranlées je me sentais anéanti: je promis en fondant en larmes de retourner le soir chez mme de et de lui garder encore un jour le secret qu’ elle exigeait elle sortit et me laissa plongé dans une stupeur que je n’ essayerai pas de décrire j’ ignore combien d’ heures s’ écoulèrent sans que je pusse retrouver l’ usage de la pensée et de le mouvement quand je revins à le moi j’ ordonnai les apprêts de mon départ et je sortis je voulais retourner à le saint-pierre-aux-liens espérant y retrouver de la force " ]
[ "c’ est lui qui n’ avait pas le droit de vous voler votre conscience votre cœur et plus encore parce qu’ il est médecin il ne devait pas abuser de votre état pour vous imposer ce que vous n’ auriez pas accepté de votre gré c’ est un criminel audrey dit audrey mais nous n’ avons pas à le condamner sans l’ entendre je crois que c’ est surtout un malheureux henri car toutes ses manœuvres ont échoué même inconsciente même amputée de ma mémoire je ne pouvais pas l’ aimer elle regarde henri gravement ", "et le farouche n’ a plus la rage à le cœur mais le nez dans son assiette une serviette avec un rond et un beau couvert de melchior même il vous dit le benedicite tout comme un autre avec un air de componction suffisante et qui ne déplaît pas à les autorités le repas fini il remercie dieu toujours en latin glisse la main à le dos de son gilet\\n pour défaire la boucle lâche un bouton par-devant et recroise là-dessus sa redingote ramassée dans l’ armoire de le mort et arrangée pour sa taille à la papa puis les tripes\\n' emplies la lèvre grasse il prend avec la division qu’ il dirige le chemin de la cour\\n des grands qui domine le pays ainsi qu’ une terrasse de château féodal sur cette hauteur-là à de certaines heures le ciel me fait l’ effet d’ une robe de soie\\n' tendre et la brise me chatouille le cou comme un frôlement d’ ailes ", "moi elle ruine ma vie j’ ai peine à le croire que vous me la proposiez sérieusement —mais est -ce que vous n’ êtes pas ma maîtresse depuis mois je n’ ai jamais cohabité avec vous du moins à le paris à le gênes personne ne le savait ", "échanger son indépendance sa bonne liberté contre cette servitude mal déguisée sous un manteau honorifique qui consiste à se tenir à la discrétion de ses électeurs à le abdiquer le droit d' aller et venir à son gré de surveiller à l' aise ses blés naissants ses étables ses jardins de chasser selon son caprice et de vagabonder à le nord ou à le midi dans ses prés verts ses champs de luzerne ou à les profondeurs mystérieuses de la forêt se faire le serviteur de les autres cette perspective lui aurait semblé des plus absurdes et cependant les paroles de duvernet l' avaient caressé agréablement comme une brise d' avril chargée de bonnes odeurs qui vous souffle à le visage par une tiède matinée cette idée le choquait moins elle ne le choquait même plus de le tout député! ce mot était gros de promesses ", "ajouta dit fais bien attention si tu as le malheur de me reparler de cette affaire je t’ envoie à le fond de cale pendant toute la traversée pour t’ apprendre à le veiller sur ta langue dit le capitaine PROPN l’ américain qui s’ en alla en murmurant eh bien je ne suis pas mécontent de cette conversation l' affaire est lancée cela va! cela va lorsque PROPN avait dit un abolitionniste que je déteste il était évidemment allé au-delà de sa pensée ce n’ était point un partisan de l’ esclavage mais il ne voulait pas admettre que la question de la servitude fût prédominante dans la guerre civile de les états-unis et cela malgré les déclarations formelles de le président lincoln prétendait -il donc que les états de le sud sur avaient en principe le droit de se séparer puisqu’ ils s’ étaient réunis volontairement pas même ", "or je suis devenu un homme j’ essayerai dis -le à le papa de me conduire comme un homme et si un jour je vous fais de la peine pense bien que ce ne sera pas par ma faute c’ est que la vie aura été plus forte je vous écrirai dès que j’ aurai de les nouvelles ", "cette découverte m’ a troublée c’ était comme s’ ils étaient restés les mêmes de s’ être arrimés à un endroit que leur identité géographique soit garante de la permanence de leur être j’ ai essayé les noms de les filles aucun ne m’ a paru fiable elles devaient en avoir presque toutes changé comme moi en se mariant et ne pas profiter de l’ offre obligeante de l’ annuaire proposant: renseignez votre nom de jeune fille et soyez plus facilement retrouvée par vos anciennes connaissances j’ ai élargi ma recherche sur google j’ ai identifié avec certitude sur copains d’ avant didier d ancien élève de l’ école vétérinaire de maisons-alfort et de façon moins sûre guy a originaire de le nord qui figurait sur plusieurs sites sportifs de lille et de sa région ", "ils se grattent la tête emmerdavés de première jeannot assis à le califourchon sur une chaise c’ est la position la moins douloureuse qu’ il ait pu trouver. propose soudain: et ton type pierrot celui qui fait dans la maquille de voitures il doit bien avoir une grande remise est une idée reconnaît martial comme en même temps on pourra lui parler de la réparation de la mienne de bagnole —ouais fait la mistouille pas chaud pour mettre un autre type à le parfum y’ a que en effet comptez -vous et en avant ", "est alors que ce coeur de lion qui faisait de murat un demi-dieu dans la bataille se montra dans toute sa terrible énergie pas un muscle de son visage ne bougea pas un mouvement indiqua la crainte tout homme peut avoir du courage pour mourir une fois murat en avait pour mourir fois lui merci mes amis dit -il merci de le sentiment qui vous a fait épargner ", "tout ce que je m’ étais dit contre elle n’ était que sophisme et déraison une heure ne s’ était pas écoulée depuis qu’ elle m’ était révélée et je l’ aimais et son souffle remplissait pour moi l’ atmosphère où je respirais pour la première fois les parfums de la vie céleste le frôlement de ses tresses pendantes quand elle se penchait vers moi pour me servir me faisait tressaillir sa voix que j’ avais trouvée âpre avait pris la suavité d’ un chant; quand elle disait avec une émotion mal dissimulée quelque parole en apparence insignifiante je cessais de respirer pour attendre une autre parole comme si ma vie eût dépendu de cette parole et comme si la vibration de cette voix eût suspendu pour moi celle de l’ univers sortis dans la campagne pour être seul pour me ravoir s’ il était temps encore il me fut impossible de m’ interroger " ]
diamants de la grosseur d’ un pois chacun étincelaient à ses oreilles une rivière de brillants était tordue dans ses cheveux enfin des bracelets d’ émeraudes de rubis de saphirs sous toutes les formes chaînes fleurs et serpents étreignaient ses bras elle était adorable ainsi! blanche à la fois d’ une blancheur éclatante et pure comme la blancheur de la lune et comme elle toute constellée lorsque PROPN put s’ arrêter respirer voir il fut ébloui
[ "nul mieux que le jeune homme peintre poète et amoureux ne pouvait se rendre compte de le tableau féerique qu’ il avait sous les yeux ce bois lumineux et frissonnant ce sol moussu jonché de violettes et de vers luisants les unes répandant leur parfum les autres répandant leur lumière sur une branche voisine un rossignol chantant sa cantilène nocturne et égrenant son chapelet de notes mélodieuses et elle elle! debout appuyée à son bras! enivrante et enivrée centre de ce ravissant tableau! statue d’ albâtre rose c’ était on en conviendra plus qu’ il n’ en eût fallu pour rendre amoureux un indifférent et fou un amoureux c’ était bien véritablement le songe d’ une nuit d’ été songe d’ amour et de bonheur ", "PROPN en subit tous les enivrements et chose terrible pour lui pauvre à le milieu de ces enivrements était celui de la richesse certes sans perles sans diamants sans rubis sans émeraudes sans saphirs eût été belle toujours car elle restait femme mais avec son nom de régina était -ce assez pour elle que d’ être femme et ne lui fallait -il pas être un peu reine? ce fut ce que se dit en soupirant à la fois d’ amour et de tristesse il se rappelait l’ aveu qu’ il avait à le faire à sa bien-aimée il ouvrait la bouche pour tout lui dire mais il lui sembla que bien d’ autres paroles que celles de cet humiliant aveu se tenaient sur ses lèvres se pressaient à le seuil de son cœur ", "plus tard plus tard murmura -t-il tout bas et comme régina s’ asseyait sur un banc de mousse lui se coucha à ses pieds baisant ses mains et cherchant entre les pierreries qui chargeaient ses bras une place où appuyer ses lèvres PROPN vit bien que tous ces bracelets gênaient —excusez -moi mon ami dit -elle je suis venue comme j’ étais je tremblais de vous faire attendre puis j’ avais hâte de vous voir ", "aidez-moi à le me débarrasser de tous ces bijoux et alors elle se mit à le presser les uns après les autres les ressorts de ses bracelets et à le laisser tomber autour d’ elle comme une pluie scintillante tous ces rubis toutes ces émeraudes tous ces saphirs enchâssés d’ or PROPN voulut les ramasser PROPN laisse laisse dit -elle avec cette aristocratique insouciance de la richesse c’ est l’ affaire de nanon tiens mon pétrus mon bien aimé voici mes bras et mes mains ", "ils sont bien à le toi maintenant: plus de chaînes même d’ or; plus d’ entraves même de diamants que dire à le cela? s’ agenouiller et adorer PROPN se laissa aller comme l’ indien à la délicieuse rêverie à la contemplation muette de la beauté à une ivresse enfin qui ressemblait à le celle de le hachich puis après un instant de silence pendant lequel son regard semblait s’ être absorbé dans le regard de régina pendant lequel son âme semblait s’ être ravivée dans l’ âme de la jeune fille ma bien aimée s’ écria -t-il dans un élan passionné dieu peut maintenant me rappeler à le lui car j’ ai touché à la fois de les mains et de les lèvres cette fleur inconnue que l’on appelle la félicité humaine et j’ ai vécu jamais même en espérance mon rêve le plus doux ne m’ avait donné une parcelle de les joies que vous répandez en moi comme une divinité bienfaisante ", "je vous aime régina au-delà de toute expression au-delà de le temps au-delà de la vie et l’ éternite me semble à le peine suffisante pour vous répéter je t’ aime régina je t’ aime la jeune femme laissa d’ elle-même tomber sa main sur ses lèvres nous l’ avons dit était assise et était couché à ses pieds mais en baisant la main de régina il se releva à le demi; mais en passant son bras autour de le cou de régina il se releva tout à le fait ", "il en résulta qu’ il se trouva debout et elle assise de cette façon il la dominait de toute la hauteur de sa taille alors la pensée lui revint de sa pauvreté et il poussa un soupir PROPN tressaillit elle comprit que celui-là c’ était un soupir de douleur et non d’ amour qu’ avez -vous donc mon ami? demanda -t-elle avec une espèce d’ effroi ", "—moi? rien dit en secouant la tête —si fait dit vous êtes triste parlez je le veux j’ ai eu de profonds chagrins mon amie —vous —oui —quand —en ces temps derniers ", "et vous ne m’ en avez rien dit voyons que vous est -il arrive parlez parlez et releva la tête pour mieux voir ses beaux yeux étaient chargés d’ amour et brillaient comme ces diamants épars dans sa chevelure s’ il n’ y eût eu que les yeux de eût peut-être parlé mais il y avait les diamants les diamants le fascinèrent n’ était -ce pas en effet une cruelle confidence que celle qui consistait à le révéler à le cette grande dame aussi riche que belle qu’ elle avait pour amoureux un pauvre diable de peintre dont on allait dans ou jours vendre les meubles à l’ encan? et puis ce pauvre diable de peintre en avouant sa pauvreté à la femme riche n’ était -il pas forcé d’ avouer en même temps à le son amie sans défauts qu’ il avait failli être un mauvais fils " ]
[ "et charles luceuille qui s' étirait dans un amoncellement de coussins japonais reprit: j' ai eu naguère un ravissant petit modèle qui s' appelait lise tout court une drôle de fille qui était comme dit la chanson de pierre dupont belle autant que le ciel et l' eau et perverse dans l' âme poussée certainement en quelque bouge de voleurs capable de les pires méfaits avait déjà et s' en vantait bien qu' elle eût à le peine ans connu le supplice horrible de le silence perpétuel qu' on inflige à les femmes dans les maisons centrales mais comme elle avait des sens de diablesse un corps d' idéale aphrodite qu' elle posait à le miracle et que son bagout ordurier m' amusait comme ces spectacles équivoques où l'on se risque en enlevant sa rosette je la gardais malgré tout je ne pouvais me décider à l' éconduire à le m'en séparer et elle me dévoila bien souvent des choses d' amour vraiment attendrissantes qui se passent en ces prisons pareilles à des tombes et où l'on pourrait croire que le cœur s' engourdit que la chair est comme morte qu' on se laisse vivre en une inerti", "en revenant à le château gilberte a l’ air plus grave et bras dessus bras dessous ils s’ en vont devant nous devisant sur des riens mystérieux de la plus haute importance comme vous avez l’ air heureux me dit marien –oui la réalité dépasse le rêve –il l’ aime ardemment ", "œuvrer pour l’ avenir après tout ans c’ est le plus bel âge de la vie j’ avais un nouveau message de judit sur PROPN posté minutes plus tôt il disait tu ne passes pas finalement j’ ai répondu j’ arrive m’ a dit judit à le milieu de la nuit et j’ aimais sa façon de m’ appeler sa pointe d’ accent espagnol son insistance sur le dad cette lettre qui n’ existe qu’ en arabe ", "permettez vous êtes resté plusieurs jours à le dijon ce n’ était donc plus la même place et qu’ importe l’ arrêt j’ avais pris mon billet directement jusqu’ à le lyon mon arrêt à le dijon était contraire à le ma volonté je continuais mon voyage en tous cas ", "mais elle est dissipée PROPN s’ écria involontairement mauléon qui se rappelait les paroles de le roi dissipée —comme il convenait qu’ elle le fût je crois continua la dame j’ ai pris la somme à les religieux pour équiper gens d’ armes secourir chevaliers de notre pays élever orphelins et comme il ne me restait rien pour marier filles d’ un de nos amis et voisins j’ ai engagé ma vaisselle et mes joyaux il n’ y a plus à la maison que le strict nécessaire cependant si dénués que nous soyons j’ espère m’ être conduite selon le gré de messire bertrand et je crois qu’ il m’ approuverait et me remercierait s’ il était là ", "–attendez donc feu notre grand-père disait qu’ en allant vite on se casse le cou –je t’ en supplie robertine –voilà je me suis réveillée de bonne heure comme d’ habitude et m’ ennuyant dans mon lit je me suis mise à la fenêtre ", "je sais grâce à le lui que les anges sont des hommes de berlin ou de naples de l’ âpre terre calcaire ou des bords de le rhin des hommes à le qui confier ce dont dieu ne veut plus notre peine et ce poids constant sur nos épaules et si après un long moment d’ immobilité brute je me retourne dans le lit naples s’ efface de nouveau mes os chutent et leur cliquetis forme cette musique sourde à le mon oreille lasse dans l’ état où je suis je dois renoncer même à l’ idée de saisir un corps qui passe ou une idée qui traîne et consentir à le inverser la question comment poses -tu la main sur moi adrien le matin et le soir pour prendre soin de moi toi si rétif à le contact quelle barrière as -tu franchie pour que ces gestes quotidiens soient si doux qu’ ils parviennent à le peine à le ma conscience à le moins que mon abandon complet à la torpeur étrange qui s’ est emparée de moi soit un accès plus sûr à le mon corps que les voies habituelles de la vie quotidienne où tous les dangers rôdent mais je peux à le peine penser à le ça je me rendors puis il me semble entendre un", "elle se complaisait à le croire qu’ elle avait pris le meilleur parti pour sauver à la fois toutes ses fortunes faisant à le cette secrète pensée les concessions voulues par le malheur de les temps sans compromettre ni sa dignité de femme ni ses croyances aristocratiques elle enveloppait ses douleurs dans un froid mystère elle avait compris les difficultés qui l’ attendaient à le carentan venir y occuper la première place n’ était -ce pas y défier l’ échafaud tous les jours mais soutenue par un courage de mère elle sut conquérir l’ affection de les pauvres en soulageant indifféremment toutes les misères et se rendit nécessaire à les riches en veillant à le leurs plaisirs ", "il leur sembla même un tantinet éméché ce qui n’ était point fait pour les choquer eux les indigènes de smaragdis solides buveurs comme tous ceux de le nord la compagnie en appétit d’ exercice se répandit dans les jardins et sur la plage qui retentirent de lourds ébats et de clameurs luronnes le hourvari effara même un couple de mouettes dans les arbres de la digue et qui se promenait avec claudie sur la terrasse de le côté de la mer vit quelque temps les bestioles tournoyer avec des cris lamentables autour de la lanterne de le phare et leur accorda un effluve de poétique commisération dont sa compagne ne se douta pas un instant quelle corrélation s’ imaginait -il exister entre leur sauvagerie et ses propres angoisses puis il se remit à le débiter de les propos badins à la fille de le bourgmestre ", "enfin elle se donna cette seconde éducation que les femmes tiennent presque toutes d’ un homme et qu’ elle ne tint que d’ elle-même la supériorité d’ une nature franche libre élevée comme dans un désert mais fortifiée par la religion lui avait imprimé une sorte de grandeur sauvage et des exigences à lesquelles le monde de la province ne pouvait offrir aucune pâture tous les livres lui peignaient l’ amour elle cherchait une application à ses lectures et n’ apercevait de passion nulle part l’ amour restait dans son cœur à l’ état de ces germes qui attendent un coup de soleil sa profonde mélancolie engendrée par de constantes méditations sur elle-même la ramena par des sentiers obscurs à les rêves brillants de ses derniers jours de jeune fille " ]
resté à le naples quand cette ville fut abandonnée par le roi de PROPN il s’ était insinué dans les bonnes grâces de le nouveau roi avait obtenu de lui un emploi considérable et à la faveur de sa nouvelle dignité avait épousé une noble napolitaine qui était morte quelques années après son mariage en lui laissant une fortune considérable et une fille .revenu des erreurs de sa jeunesse mais l’ âme tourmentée par des remords déchirants le confesseur s’ était retiré de le monde et consacrait tout son temps à l’ éducation de sa fille quand une nouvelle révolution vint le replonger dans de nouvelles aventures dans de nouveaux malheurs le royaume de naples fut de nouveau envahi par les troupes françaises et espagnoles réunies le roi frédéric fut chassé de son trône et obligé de venir chercher un asile à la cour de louis ses serviteurs furent dépouillés de tous leurs biens et obligés pour la plupart de suivre leur maître dans son exil le confesseur fut de ce nombre
[ "mais par une fatalité inconcevable il fut séparé de la suite de le prince à le moment de rentrer en france et ramené en italie par une troupe d’ aventuriers qui allaient rejoindre l’ armée française privé de tout réduit à la plus extrême misère il erra pendant plusieurs années avec sa fille n’ ayant d’ autres ressources que celles que lui procuraient ses complaintes et épiant l’ occasion de rentrer en france pour aller mettre sa fille sous la protection de le roi de naples un an avant le jour où commence notre histoire le confesseur avait pu exécuter son projet et s’ était-mis en route pour la PROPN avec marie chantant et vendant ses complaintes de ville en ville obligés souvent de coucher dehors et exposés à des fatigues et à des privations de toute espèce une rencontre inattendue dont nous allons raconter les circonstances était venue réveiller tous ses remords et le placer dans la position la plus critique un soir après une journée fatigante le vieux chanteur et sa fille étaient entrés dans la ville de lyon et suivant leur habitude s’ étaient placés à", "un concours extraordinaire de spectateurs s’ était groupé autour d’ eux marie debout à le côté de son père chantait avec lui et s’ interrompait de temps en temps pour distribuer à le ceux qui en demandaient quelques exemplaires manuscrits de ses complaintes copiées par elle et son père car alors l’ imprimerie était un art trop peu répandu trop grand pour s’ abaisser à ces sortes d’ ouvrages le roi de PROPN était à le lyon depuis plus d’ un mois occupé de hautes combinaisons politiques de négociations dû plus grand intérêt il ne s’ agissait de rien moins que de secouer le joug d’ une puissance jusqu’ alors en possession de dicter des lois à le tous les souverains de le monde ", "un concile convoqué à le pise par les ordres de louis venait d’ être transféré à le lyon et avait eu l’ audace de citer à sa barre le successeur de saint pierre le pape jules irrité de cet affront jules avait lancé contre le monarque rebelle les foudres de le vatican et avait jeté un interdit sur tout le royaume de PROPN et en particulier sur la ville de lyon plus tard l’ ascendant de la reine de PROPN anne de bretagne rétablit la bonne harmonie entre le père de les fidèles et ses sujets révoltés mais toutes ces grandes choses ne sont pas de notre ressort nous ne voulons pas envahir le domaine de l’ histoire ", "notre tâche à le nous beaucoup plus modeste se borne à les détails domestiques à les mœurs à les habitudes d’ intérieur ce n’ est pas le roi de france dans ses rapports avec les autres souverains que nous avons entrepris de faire connaître à le nos lecteurs ce soin est réservé à des plumes plus savantes que la nôtre nous ne voulons nous occuper que de louis père de le peuple tel qu’ il apparaissait dans son palais ou à le milieu de ses sujets dans la suite de cette histoire nous aurons je l’ espère l’ occasion de dire quelques mots de ce bon prince .peu à le peu la foule s’ était écoulée ", "le vieux chanteur et sa fille restés seuls se disposaient à le chercher un gîte pour y passer la nuit quand survinrent ou jeunes seigneurs de la suite de le roi richement habillés et suivis de leurs valets ils sortaient d’ une fête brillante qui s’ était donnée à la cour échauffés par le vin et la bonne chère ils entourèrent les chanteurs de complaintes et se mirent à le conter fleurette à la jeune fille étonnés qu’ ils étaient de trouver tant de gentillesse et de beauté sous des dehors aussi modestes les choses se passèrent bien d’ abord marie jeune vive à l’ excès flattée de recevoir les hommages de jeunes gens d’ un si haut rang répondit en souriant à le leurs questions ", "mais les jeunes seigneurs enhardis par sa gaîté et son air ouvert voulurent joindre les gestes à les paroles marie effrayée se réfugia dans les bras de son père d’ où ils tentèrent de l’ arracher leurs cris attirèrent autour d’ eux un nombre considérable d’ habitants qui pleins de respect pour les gens de la cour se contentèrent de rester spectateurs de cette scène de violence un jeune homme suivi d’ un vieux domestique attiré sans doute par les cris de détresse de le vieux chanteur et de sa fille traversa la foule qui les entourait et vînt prendre hautement leur défense sa mise simple et modeste excita d’ abord les sarcasmes et les plaisanteries de les jeunes seigneurs ils appelèrent leurs valets pour avoir raison de ce roturier qui osait troubler dans leurs plaisirs de les hommes de si noble origine ", "mais le jeune homme tira son épée et fit si bonne contenance que les valets n’ osèrent pas l’ attaquer je suis gentilhomme s’ écria -t-il alors et je prends sous ma protection ces étrangers je suis prêt à les défendre envers et contre tous enchantés de trouver l’ occasion de faire preuve de leur adresse et de leur courage les jeunes seigneurs ne balancèrent pas un instant à le accepter le défi et tirèrent à le sort lequel d’ entr’ eux soutiendrait le combat car tous se disputaient cet honneur ", "le cercle de les spectateurs s’ agrandit et le jeune sire de molard fils de le guerrier de ce nom désigné par le sort tira son épée et s’ avança gaîment contre son adversaire .le combat fut long et opiniâtre l’ adresse et la valeur étaient à-peu-près égales de part et d’ autre le silence le plus imposant régnait parmi les spectateurs mais il fut bientôt suivi des plus vives acclamations quand le jeune sire de molard percé d’ outre en outre par son adversaire fût tombé sur le champ de bataille baignant dans son sang tout le monde amis et ennemis entourèrent le corps de le mourant et lui prodiguèrent en vain tous les secours en leur pouvoir quelques minutes après il expira .les jeunes seigneurs emportèrent le corps de leur camarade et la multitude ne trouvant plus d’ aliment à sa curiosité se dispersa le jeune inconnu adressa la parole à le vieux chanteur bon vieillard dit -il permettez que je vous accompagne jusqu’ à le votre demeure pour vous défendre contre de nouvelles insultes ", "croyez moi ne restez pas plus long-temps ici il fait nuit et cette jeune fille qui vous accompagne doit avoir besoin de repos après de si fortes émotions généreux jeune homme dit le vieux chanteur votre belle action trouvera sa récompense dans le ciel que pouvons -nous faire pauvres et délaissés comme nous le sommes pour vous témoigner dignement notre reconnaissance nous n’ avons point de demeure ni dans cette ville ni ailleurs les dernières paroles de le vieillard avaient été prononcées avec un accent qui alla droit à le cœur de le jeune homme " ]
[ "une seule chose l' affectait: parler d' amour cette nuit encore dans sa chambre à le elle où il se rendait en toute insouciance en un de ces moments de répit de les sens et d' attente sentimentale il repassait les événements de les journées précédentes tant de choses graves en si peu de temps sa vie nouée tout d' un coup; quelque chose d' irréparable survenu; et la romanesque intervention de l' abbé qui allait tout briser de telle sorte qu' il n' aurait grandi que pour cet épanouissement —car il sentait toute sa vie antérieure vaine sotte puérile grotesque même jusqu' à ce jour—et que pour être aussitôt arraché comme une plante vouée à la flétrissure dès le premier rayon de soleil il reconstituait cette invraisemblable aventure de le revard dénouement fortuit d' une crise qui s' éternisait échappait à les instincts à la volonté même et tout à le coup cédait à la vulgarite d' un événement matériel presque tragique et presque bouffon de la qualité de les mobiles de vaudeville ou d' opérette il se revoyait dans l' énervement de l' insomnie de la nuit ", "la consigne était rigoureuse et comme les plus rigoureuses consignes sont justement celles qui ont le plus besoin d’ être interprétées le garde de le corps dit à le gilbert monsieur l’ ordre de ne laisser pénétrer personne chez le roi est formel; mais comme évidemment le cas d’ un envoyé de m. de necker n’ était pas comme selon toute probabilité vous apportez un avis important à sa majesté entrez je prends l’ infraction sur PROPN entra .le roi n’ était point dans ses appartements mais dans la salle de le conseil il y recevait une députation de la garde nationale qui venait lui demander le renvoi de les troupes la formation d’ une garde bourgeoise et sa présence à le paris.louis avait écouté froidement puis il avait répondu que la situation avait besoin d’ être éclairée et que d’ ailleurs il allait délibérer sur cette situation avec son conseil .aussi délibérait -il .pendant ce temps les députés attendaient dans la galerie et à le travers les glaces dépolies de les portes voyaient le jeu de les ombres grandissantes de les conseillers royaux et le mouvement ", "ses vêtements de confection paraissaient trop grands pour lui son feutre gris qui tournait à le marron sale lui descendait jusqu’ à les oreilles son visage avait perdu toute couleur ses yeux mêmes étaient d’ une teinte indécise comme ces mares dont on aperçoit le fond vaseux parmi quelques reflets de ciel sa moustache en sa jeunesse devait être triomphante ", "on dit que peu d’ affections sont assez fortes pour résister à la vie commune en voyage est un digne et brave garçon travailleur et un peu ambitieux ce qui n’ est pas un mal; marie l’ aime elle est intelligente et se porte bien ils subiront l’ épreuve avec succès je n’ en doute pas et nous reviendront comme bons camarades ayant appris à se bien connaître à s’ entr’ aider et à se suffire; avec ce grain d’ indépendance qui est nécessaire pour vivre en bon accord avec ses proches ", "à le vrai dire la tendance naturelle de mon caractère luttait contre ce genre d’ enseignement mais je m’ y étais fait je considérais tout être humain avec l’ impassibilité quelque peu dédaigneuse d’ un homme dont le cœur est devenu de marbre jusqu’ à le jour ou ̀ je t’ ai connue appuya sa joue contre les cheveux à les reflets d’ or en achevant à le mi-voix –l’ amour a tout changé pour moi et je ne puis plus être maintenant le même homme qu’ avant de te connaître heures plus tard le comte mancelli ayant pris le thé avec sa femme regagnait son cabinet de travail il s’ assit à le bureau et prit une feuille sur laquelle il écrivit ces mots je vous fais grâce ne craignez plus la feuille fut insérée dans une enveloppe sur laquelle le comte inscrivit l’ adresse de PROPN .puis il sonna et donna l’ ordre qu’ on lui envoyât kin-fen .quand le jeune chinois fut devant lui le comte ordonna:–donne-moi l’ ordre d’ exécution que je t’ ai remis tout à l’ heure...kin-feng prit dans une poche intérieure une feuille de vélin qu’ il présenta à le maître .puis congédié de le geste ", "qu’ est -ce que vous venez fiche ici? demande -t-il —jouer à les devinettes je réponds oui! et on peut vous donner un coup de main collègue —peut-être conviens -je je suis ici pour retrouver une femme dont le nom commence par bla et qui connaît cet homme j’ exhibe la photo de cluny ", "–un martyr s’ écria baccarat qui se leva précipitamment et recula foudroyée par ce mot de le comte –un martyr de les premiers âges de l’ ère chrétienne répondit armand dont les yeux s’ emplirent de larmes mais baccarat était arrivée avec une conviction profonde inébranlable une conviction d’ autant plus forte qu’ elle ne s’ appuyait que sur d’ horribles pressentiments et l’on sait que les vérités les plus solides qui rencontrent les plus fervents adeptes sont presque toujours celles que l’on ne peut prouver mathématiquement elle était venue décidée à le lutter s’ attendant à le rencontrer une incrédulité robuste et elle répondit avec fierté: –monsieur le comte je ne sais pas si votre frère est martyr mais ce que je sais ce que je sens ce dont j’ ai une conviction profonde c’ est que son repentir est une comédie ", "pour secouer ce silence et l’ anxiété qu’ il recouvrait une autre aventurait: peut-être qu’ un jour nous ne serons pas réveillées pour l’ appel nous dormirons longtemps quand nous nous réveillerons il fera grand jour et le camp sera tout calme celles qui sortiront des baraques les premières s’ apercevront que le poste de garde est vide que les miradors sont vides tous les ss se seront enfuis ", "il pouvait être à son hôtel dans moins d’ quart d’ heure et cette fois il se sentait la force et l’ ardeur de se faire aimer à le nouveau toutes ces années loin d’ elle tout ce temps perdu à le remporter de les batailles qu’ il savait illusoires il était passé à le côté de l’ essentiel mais l’ essentiel était à le présent à le portée de main et il était bien décidé à ne plus le gâcher ", "cependant j\\' ai à le vous parler de beaucoup de choses sans compter la candidature de m. roullin je suis tout à le vous madame mais ne voyez -vous pas tous ces regards arrêtés sur nous toutes ces femmes qui chuchotent sous j\\' ai oublié pendant trop longtemps que je suis maîtresse de maison je me dois à le tous mes ennuyeux .vous verra -t-on demain a quelle heure " ]
ainsi les femmes de paris attendent l’ heure et le moment de se faire valoir tandis que madame de labaudraye habituée à se mettre en scène contracta je ne sais quoi de théâtral et de dominateur un air de prima donna entrant en scène que des sourires moqueurs eussent bientôt réformés à le paris quand elle eut acquis son fonds de ridicules et que trompée par ses adorateurs enchantés elle crut avoir acquis des grâces nouvelles elle eut un moment de réveil terrible qui fut comme l’ avalanche tombée de la montagne PROPN fut ravagée en un jour par une affreuse comparaison en après le départ de monsieur de chargebœuf elle fut agitée par l’ attente d’ un petit bonheur elle allait revoir la baronne de fontaine
[ "à la mort de son père le mari d’ anna devenu directeur-général à le ministère de les finances mit à le profit un congé pour mener sa femme en italie pendant son deuil anna voulut s’ arrêter un jour à le sancerre chez son amie d’ enfance cette entrevue eut je ne sais quoi de funeste anna beaucoup moins belle à le pensionnat chamarolles que PROPN parut en baronne de fontaine fois plus belle que la baronne de labaudraye malgré sa fatigue et son costume de route anna descendit d’ un charmant coupé de voyage chargé des cartons de la parisienne elle avait avec elle une femme de chambre dont l’ élégance effraya ", "toutes les différences qui distinguent la parisienne de la femme de province éclatèrent à les yeux intelligents de dinah elle se vit alors telle qu’ elle paraissait à le son amie qui la trouva méconnaissable anna dépensait francs par an pour elle le total de ce que coûtait la maison de monsieur de labaudraye en heures les amies échangèrent bien des confidences et la parisienne se trouvant supérieure à le phénix de le pensionnat chamarolles eut pour son amie de province de ces bontés de ces attentions en lui expliquant certaines choses qui firent de bien autres blessures à le dinah: car la provinciale reconnut que les supériorités de la parisienne étaient tout en surface tandis que les siennes étaient à le jamais enfouies après le départ d’ anna madame de labaudraye alors âgée de ans tomba dans un désespoir sans bornes ", "–qu’ avez -vous lui dit monsieur de clagny en la voyant si dit -elle apprenait à le vivre pendant que j’ apprenais à le souffrir ...il se jouait en effet dans le ménage de madame de labaudraye une tragi-comédie en harmonie avec ses luttes relativement à la fortune avec ses transformations successives et dont après l’ abbé duret monsieur de clagny seul eut connaissance lorsque PROPN par désœuvrement par vanité peut être lui livra le secret de sa gloire anonyme .quoique l’ alliance de les vers et de la prose soit vraiment monstrueuse dans la littérature française il est néanmoins des exceptions à le cette règle cette histoire offrira donc une de les violations qui dans ces études seront commises envers la charte de le conte; car pour faire entrevoir les luttes intimes qui peuvent excuser dinah sans l’ absoudre il est nécessaire d’ analyser un poème le fruit de son profond désespoir.mise à le bout de sa patience et de sa résignation par le départ de le vicomte de chargebœuf suivit le conseil de le bon abbé duret qui lui dit de convertir ses mauvaises pensées en poés", "–il vous arrivera comme à le ceux qui riment des épitaphes ou des élégies sur les êtres qu’ ils ont perdus: la douleur se calme à le cœur à le mesure que les alexandrins bouillonnent dans la tête poème étrange mit en révolution les départements de l’ allier de la nièvre et de le cher heureux de posséder un poète capable de lutter avec les illustrations parisiennes paquita la sévillane par PROPN fut publié dans l’ écho de le morvan espèce de revue qui lutta pendant mois contre l’ indifférence provinciale quelques gens d’ esprits prétendirent à le nevers que PROPN avait voulu se moquer de la jeune école qui produisait alors ces poésies excentriques pleines de verve et d’ images où l’on obtint de grands effets en violant la muse sous prétexte de fantaisies allemandes anglaises et romanes le poème commençait par ce chant une magnifique description de rouen n’ était jamais allée faite avec cette brutalité postiche qui dicta plus tard tant de poésies juvénalesques opposait la vie de les cités industrielles à la vie nonchalante de l’ espagne l’ amour de le cie", "et PROPN expliquait l’ horreur de paquita pour la normandie en disant :le ponsif de le portrait de la jeune espagnole a servi depuis à le tant de courtisanes dans tant de prétendus poèmes qu’ il serait fastidieux de reproduire ici les vers dont il se compose mais pour juger des hardiesses à lesquelles PROPN s’ était abandonnée il suffit d’ en donner la conclusion selon l’ ardente madame de labaudraye paquita fut si bien créée pour l’ amour qu’ elle pouvait difficilement rencontrer des cavaliers dignes d’ car rien de plus délicat que la peinture de les adieux de l’ espagnole et de le capitaine d’ artillerie normand qui dans le délire d’ une passion rendue avec un sentiment digne de byron exigeait de paquita une promesse de fidélité absolue dans la cathédrale de rouen à l’ autel de la vierge qui une grande portion de le poème était consacrée à la peinture de les souffrances de paquita seule dans rouen attendant la fin de la campagne elle se tordait à les barreaux de ses fenêtres en voyant passer de joyeux couples elle contenait l’ amour dans son cœur avec une énergie ", "paquita en reconnaissant les limites finissait l’ amour ne se jetait pas comme héloïse et julie dans l’ infini dans l’ idéal; non elle allait ce qui peut-être est atrocement naturel dans la voie de le vice mais sans aucune grandeur faute d’ éléments car il est difficile de trouver à le rouen de les gens assez passionnés pour mettre une paquita dans son milieu de luxe et d’ élégance cette affreuse réalité relevée par une sombre poésie avait dicté quelques-unes de ces pages dont abuse la poésie moderne et un peu trop semblables à le ce que les peintres appellent des écorchés par un retour empreint de philosophie le poète après avoir dépeint l’ infâme maison où l’ andalouse achevait ses jours revenait à le chant de le début :la sombre énergie empreinte en ce poème d’ environ vers et qui s’ il est permis d’ emprunter ce mot à la peinture faisait un vigoureux repoussoir à le séguidilles semblables à le celle qui commence et termine l’ œuvre cette mâle expression d’ une douleur indicible épouvanta la femme que départements admiraient sous le frac noir de l’ an", "puis la réflexion vint frémit de honte à l’ idée d’ avoir exploité quelques-unes de ses douleurs –ne faites plus rien lui dit l’ abbé duret vous ne seriez plus une femme vous seriez un poète.on chercha à le moulins à le nevers à le bourges mais PROPN fut impénétrable pour ne pas laisser d’ elle une mauvaise idée dans le cas où quelque hasard fatal révèlerait son nom elle fit un charmant poème en chants sur le chêne de la messe une tradition de le nivernais que voici ", "un jour les gens de nevers et ceux de saint-saulge en guerre les uns contre les autres vinrent à l’ aurore pour se livrer une bataille mortelle à les uns ou à les autres et se rencontrèrent dans la forêt de faye entre les partis se dressa de dessous un chêne un prêtre dont l’ attitude à le soleil levant eut quelque chose de si frappant que les partis écoutant ses ordres entendirent la messe qui fut dite sous un chêne et à la voix de l’ évangile ils se réconcilièrent on montre encore un chêne quelconque dans le bois de faye ce poème infiniment supérieur à le paquita la sévillane eut beaucoup moins de succès depuis ce double essai madame de labaudraye en se sachant poète eut des éclairs soudains sur le front dans les yeux qui la rendirent plus belle qu’ autrefois ", "elle jetait les yeux sur paris elle aspirait à la gloire et retombait dans son trou de labaudraye dans ses chicanes journalières avec son mari dans son cercle où les caractères les intentions le discours étaient trop connus pour ne pas être devenus à la longue ennuyeux si elle trouva dans ses travaux littéraires une distraction à ses malheurs si dans le vide de sa vie la poésie eut de grands retentissements si elle occupa ses forces la littérature lui fit prendre en haine la grise et lourde atmosphère de province .quand après la révolution de la gloire de rayonna sur le berry beaucoup de villes envièrent à la châtre le privilége d’ avoir vu naître une rivale à le madame de à le camille maupin et furent assez disposées à le honorer les moindres talents féminins aussi vit -on alors beaucoup de dixièmes muses en france jeunes filles ou jeunes femmes détournées d’ une vie paisible par un semblant de gloire d’ étranges doctrines se publiaient alors sur le rôle que les femmes devaient jouer dans la société " ]
[ "–mais oui dit en souriant un bal elle regarda antoinette avec une expression d’ orgueil puis elle désigna l’ anglaise à la dérobée d’ un froncement de sourcils –tu ne lui as rien dit à le moins? –non maman non dit vivement antoinette elle connaissait cette préoccupation constante de sa mère à le commencement il y avait ans de cela quand ils avaient quitté la vieille rue favart après le génial coup de bourse d’ PROPN sur la baisse de le franc d’ abord et de la livre ensuite en qui leur avait donné la richesse tous les matins antoinette était appelée dans la chambre de ses parents sa mère encore à le lit polissait ses ongles dans le cabinet de toilette voisin son père un sec petit juif à les yeux de feu se rasait se lavait s’ habillait avec cette rapidité folle de tous ses gestes qui l’ avait fait surnommer autrefois feuer par ses camarades les juifs allemands à la bourse ", "aussi tous les yeux se tournèrent -ils aussitôt de son côté à l’ exception cependant de ceux de le comte qui debout à la porte opposée paraissait plongé dans une préoccupation si profonde que ses regards ne changèrent pas un instant de direction reconnut son vieil ami et sans s’ inquiéter autrement de la chose qui le préoccupait il fit le tour par les appartements voisins et après une lutte acharnée mais victorieuse avec la foule il atteignit cette chambre reculée à l’ une de les portes de laquelle il aperçut en entrant par l’ autre le comte n’ ayant point changé d’ attitude et toujours sombre et PROPN s’ arrêta de nouveau un instant pour examiner cette étrange tristesse plus étrange encore chez l’ hôte lui-même qui semblait avoir donné à les autres toute la joie et n’ avoir gardé que les soucis puis enfin il s’ avança et voyant qu’ il était arrivé jusqu’ à le son ami sans que le bruit de ses pas eût pu le tirer de sa préoccupation il lui posa la main sur l’ épaule .le landgrave tressaillit et se retourna son esprit et sa pensée étaient si profondéme", "la pensée de PROPN l’ alors voyant que mme fauvel restait anéantie mourante sur son fauteuil tremblant de voir entrer soit m. fauvel soit madeleine qui demanderaient des explications il déposa un baiser sur le front de sa mère et s’ enfuit à le restaurant dans le cabinet ou ils avaient dîné clameran torturé par l’ incertitude attendait son complice lors donc que raoul parut il se dressa brusquement pâle d’ angoisse et c’ est d’ une voix à le peine distincte qu’ il demanda: —eh bien c’ est fini mon oncle grâce à le toi ", "regardez-moi regardez -moi bien en face mama ma chère mama ne me tentez pas elle fit le geste de se jeter à le genoux mais l’ humiliation lui en parut sur-le-champ tellement vaine puérile presque niaise qu’ elle se releva d’ un bond interrogea derrière elle les prés déserts l’ horizon le feu liquide de le ciel d’ un même regard suppliant pour la deuxième fois l’ idée lui vint de s’ échapper de s’ enfuir coûte que coûte sauvagement ainsi que le condamné fuit son destin et elle n’ en avait plus le pouvoir ", "–je pense dit -il qu’ il te suffira de fréquenter un peu le monde pour qu’ un homme digne de toi vienne demander ta main elle haussa les épaules –je suis trop difficile un seul homme trouverait grâce à le mes yeux mais celui-là je sais qu’ il ne pense pas à le moi.alain tressaillit mon dieu ", "par l’ une vous n’ eussiez pu voir que les rives de la seine et les îles désertes dont les premières ont été réunies plus tard et forment l’ île saint-louis aujourd’hui la troisième était l’ île louviers par l’ autre vous auriez aperçu à le travers une échappée de le port saint-landry le quartier de la grève le pont PROPN avec ses maisons les hautes tours de le louvre récemment bâties par philippe-auguste et qui dominaient ce paris chétif et pauvre lequel suggère à l’ imagination de les poètes modernes tant de fausses merveilles le bas de la maison à le tirechair pour nous servir de l’ expression alors en usage se composait d’ une grande chambre où travaillait sa femme et par où les locataires étaient obligés de passer pour se rendre chez eux en gravissant un escalier pareil à le celui d’ un moulin puis derrière se trouvaient la cuisine et la chambre à le coucher qui avaient vue sur la seine un petit jardin conquis sur les eaux étalait à le pied de cette humble demeure ses carrés de choux verts ses oignons et quelques pieds de rosiers défendus par des pieu", "elle lui lança un coup d' œil de malice; et gamine mit un doigt sur ses lèvres prenant un air sage ce pendant quoi sa pensée s' activait profitant de son silence avec l' audacieuse indépendance de jugement qui lui était coutumière elle se prenait à le suivre le banal déroulement des propos —d' une aimable insignifiance se distrayant à le étudier les mentalités diverses qui se révélaient avec candeur marquées d' ailleurs de la commune empreinte de le milieu a travers les vitres d' une pureté immaculée elle apercevait le beau parc qui s' enfonçait dans la nuit; ou ̀ elle eût voulu pouvoir errer à sa fantaisie insouciante des plats raffinés qui lui étaient présentés par les valets gantés de blanc dont le ministère s' accomplissait gravement à le travers la vaste salle à le manger où les boiseries encadraient de précieux panneaux œuvre de ", "mais que pouvait -il faire le dénouement ne laissait aucun doute la barque fut happée par torrents de petites vagues hâtives qui se bousculaient de chaque côté de la nappe centrale une fois encore tourna sur elle-même brusquement pointa en avant les corps couchés à le fond et fila comme une flèche vers l’ orifice où elle s’ engloutit cela ne se passa pas certainement plus de minutes après que les fugitifs eurent quitté la rive marescal ne bougea point ", "il ouvrirait à le mes yeux les soupiraux de l' enfer il troublerait mon âme agonisante égarerait ma raison vacillante et je me confesserais humblement j' avouerais tout je demanderais pardon à le dieu quelle comédie grotesque un sinistre ricanement qui retentit lugubrement dans le cachot ponctua ces dernières paroles —non non continua l' empoisonneur plus d' hésitation plus de faiblesses eh! si je meurs je ne connaîtrai que plus tôt le grand problème la curiosité vaut bien un sacrifice ", "ils entendirent très vite parler d’ un appartement dont l’ aire et l’ exposition feraient l’ affaire dans le nord de paris sur la ligne qui sépare le mauvais dix-septième de le bon sur rue leurs fenêtres surplomberaient la tranchée large vont et viennent les trains de la gare saint-lazare et celles sur cour donneraient sur fabriques l’ une de miroirs et l’ autre on ne saurait pas de quoi–mais dont la cheminée lâcherait en permanence un fuseau compact de fumée très blanche quelques jours plus tard donc leurs plantes vertes et leurs meubles se retrouvaient parqués sur le trottoir se regardant bizarrement inquiets de ce départ vers l’ inconnu hissés avec les caisses de livres et de vêtements dans un camion vert wagon dont un guépard vert clair peint sur ses flancs dénotait la vélocité pour le transport de les possessions précieuses tableaux bijoux un service en cristal spécialement sensitif et le chat– la voisine de le dessus nommée jacqueline prêta son auto une fiat élémentaire dont elle se servait peu: partirait en éclaireuse à l’ arrière de la fiat sanglé d" ]
mon père est riche il me donne une grosse dot le jeune homme a présentement une assez jolie fortune à le ce qu’ il paraît et de brillantes espérances et mon père n’ en a pas demandé davantage s’ il s’ était encore informé auprès des parents de l’ idéal de mon futur c’ était pourtant bien la moindre de les choses n’ est -ce pas sans doute
[ "cela une fois connu il eût su à quoi s’ en tenir et si c’ était là l’ homme qu’ il me fallait et j’ ai bien peur à le présent d’ être malheureuse pour le reste de mes jours car je serai assurément malheureuse si je m’ aperçois qu’ il ne m’ aime pas et croyez -vous que ce soit là le seul écueil que vous ayez à le redouter n’ en est -ce donc pas beaucoup trop déjà ", "mais mademoiselle vous prétendez être aimée de votre mari cela implique si je ne me trompe le besoin de le payer de retour en avez -vous pu douter monsieur j’ admets que vous ressembliez trait pour trait à l’ être idéal qu’ il a rêvé qui vous assure que vous seriez disposée à le lui rendre affection pour affection que vous l’ aimeriez enfin ", "il peut n’ être pas beau il peut n’ être pas spirituel; il peut être tout cela et ne pas vous plaire car l’ amour ne se commande pas monsieur vous m’ épouvantez mais c’ est vrai cela je puis ne pas! et si je l’ aimer ne l’ aime pas et qu’ il m’ aime ce sera pis encore que si nous ne nous aimions ni l’ un ni l’ autre en cet instant nous entendîmes la voix pressante de le conducteur qui gourmandait la lenteur de les voyageurs la jeune fille posa vivement le doigt sur sa bouche et me dit: voici mon père ", "en effet le bonhomme montrait alors sa tête à la portière et il se trouva bientôt réinstallé dans son coin sa fille s’ était à la hâte emparée de les journaux que notre dialogue lui avait fait complétement oublier mais ces pages si dramatiques si émouvantes pour sa jeune imagination avaient perdu tout leur prestige elles avaient pâli devant une réalité autrement intéressante pour elle car c’ était de tout son avenir qu’ il retournait et cela valait bien la peine qu’ on y songeât je pouvais me frotter les mains son imagination travaillait à le bercement monotone de la voiture qui filait rapidement sur une route poudreuse et unie comme une glace ", "par moments elle sortait de sa rêverie et tournait vers moi un regard qui décelait indiscrétement ses pensées son père à le plusieurs reprises chercha bien à l’ arracher à le ce silence désespérant mais elle répondait par oui et par non et retombait dans le même mutisme persistant pas un événement pas le plus léger incident jusqu’ à le b*** où s’ arrête la voiture un peu moins d’ une heure on eût dit le coupé composé de sourds-muets ", "cette fois la jeune fille descendit avec son père et gravit les degrés qui mènent à la table d’ hôte de le cheval-blanc où les messageries ont coutume de s’ arrêter vous vous figurez sans doute que je n’ eus rien de plus pressé que de suivre ma belle et de m’ y prendre de façon à me poster à le table auprès d’ elle eh bien point j’ avais aperçu en face de le cheval-blanc une misérable gargote dont l’ enseigne portait: à le rendez -vous des voyageurs et qui s’ était établie dans le voisinage de les diligences à l’ intention de les petites bourses je m’ y précipitai et m’ installai à une table recouverte d’ une serviette d’ une blancheur et d’ une propreté problématiques ", "je sentis sur mes talons tout le personnel de l’ impériale et de la rotonde qui venait là chercher pour sous un repas qui lui eût coûté francs de l’ autre côté de la rue j’ étais en belle compagnie comme vous voyez un garçon vint à le moi que veut monsieur une plume de l’ encre et de le papier et dépêchez -vous le pauvre diable me regarda avec stupéfaction ", "toutefois il se hâta d’ aller chercher ce que je lui demandais et revint quelques instants après avec une plume en détresse une écritoire à le fond de laquelle dormait une encre épaisse comme de la boue et de le papier à le lettres qui ressemblait bien plutôt à du papier à le sucre mais c’ était à le prendre ou à le laisser je me résignai et maintenant que désire monsieur ce que vous voudrez répondis -je en ouvrant le bec de la plume sur l’ ongle monsieur veut -il un potage gras soit un potage gras ", "aussitôt qu’ il m’ eut laissé je me mis à l’ œuvre la plane allait à le fond de train sur le papier; suivez -la si vous pouvez à le mesure qu’ elle vole d’ un bout à l’ autre avec la vélocité d’ une locomotive mademoiselle ce n’ est pas un hasard c’ est le doigt de dieu qui a fait que nous nous sommes rencontrés sans nous chercher sans nous connaître à le moment où nous nous précipitions tête baissée dans un avenir de regrets et de malheurs moi je pars pour un mariage que mes pressentiments repoussent; vous vous quittez votre couvent pour épouser qui " ]
[ "il l’ amena lui-même à les rubis pour savourer le redoublement de son bonheur et ne fut pas déçu elle prit les pierres emplissant d’ un chaos féerique la coupe de ses mains –voyez s’ écria -t-elle cela s’ adapte on ne peut mieux à la couleur de mon costume vous savez messire orfèvre que je me vêts toujours de cette teinte j’ ai de les coffrets pleins de rubis afin que les joyaux et les étoffes soient d’ accord mais les miens vont me sembler ternis maintenant il faudra les vendre dit -elle à le personnage ambigu qui la suivait pas à le pas puis elle se tourna brusquement vers le lapidaire et lui dit sur ce ton grave et mutin à la fois de les enfants –je vous achète vos rubis ", "nous sommes loin de prétendre que m. de brévannes n' eût pas d' amour pour berthe mais chez lui les tendres espérances de l' amour ses charmantes impatiences ses craintes mélancoliques s' étaient transformées en désirs effrénés en orgueilleuse irritation il résumait amèrement et brutalement la question en disant j' ai mis dans ma tête que cette fille serait à le moi coûte que coûte elle sera à le moi courroucé de ne pas recevoir de lettres de berthe depuis semaines qu' il l' avait quittée m. de brévannes rompit brusquement avec madame beauvoisis l' idole de la saison de les eaux de PROPN et revint s' enterrer dans l' île PROPN lorsqu' il arriva berthe se mourait elle n' avait pu résister à le tant de chagrins presque touché de cette preuve d' amour voulant d' ailleurs à le tout prix que cette jeune fille fût à le lui m. de brévannes malgré ses résolutions de ne jamais faire un mariage de dupe comme il disait alla trouver pierre raimond et lui demanda formellement la main de sa fille s' attendant à une explosion de reconnaissance de la part de le vieux graveu", "avait dû jeter à les vents de le désert et à les flots de les torrents les ossements desséchés —profanation abominable —maintenant il était en route vers l’ europe rapportant à le faux marquis de valcor la bague si imprudemment laissée par lui à l’ homme qu’ il avait tué et cette bague le misérable imposteur aurait sans doute l’ audace de la présenter à le gaétane rappelant à le celle-ci sa parole montrez -moi cet anneau et je vous croirai je verrai en vous le renaud que j’ ai aimé que ferait -elle à ce moment -la elle arracherait à l’ infâme ce gage sacré elle lui crierait son imposture elle le tuerait à son tour le tuer non impossible PROPN était chrétienne puis il y avait son fils il y avait micheline que ce meurtre et ce scandale sépareraient pour toujours ", "PROPN s’ arrêta un instant pour observer le travail de les afficheurs de publicitas qui juchés sur le toit de leur camion changeaient les toiles peintes à la façade de le ciné-bellevue le vent faisait onduler le sourire d’ aline et les traits de dont le regard voyou collait parfaitement à le titre de le film forte tête PROPN refusa d’ aller s’ asseoir à la veilleuse préférant la brasserie de le point de le jour qui lui faisait face il commanda un café comme les policiers sortit un paquet cabossé de de sa veste tira la dernière cigarette tordue qu’ il contenait la redressa l’ alluma en surjouant la volupté il lissa soigneusement le paquet qu’ il remit dans sa poche pour le regarnir et faire croire qu’ il fumait des américaines ", "inconsolable d' avoir eu trop de part à le coup fatal qui tranchait si inhumainement le fil de ces jours délicieux je fis rendre à le zerbine les honneurs funèbres qui étaient dus à sa vertu et disant adieu pour jamais à le sieur de la rapière et à sa troupe je m' éloignai de ces lieux dont je ne pouvais plus souffrir ni détester la vue .je résolus de me rendre à le paris qui m' apparaissait comme le lieu de le monde le plus propre à le faire éclater mon génie et laissant définitivement à les mains de le sieur la rapière le maigre butin de mon coffre et de mes hardes je me crus sage de m' en tenir comme un philosophe de l' antiquité à le ce que je portais avec moi j' entends une assez longue trousse de cuir qui contenait plus d' écus que de louis mais que je jugeai pourtant assez lourde pour m' aider à le faire légèrement le voyage que je fus à le paris j' employai ces quelques pistoles que j' avais à me nipper comme un cavalier car cette ville est celle de le monde ou il faut le mieux savoir paraître et rien n' est mauvais dans ce pays-là pour l' estomac que de n", "et pourtant depuis le jour où catherine avait critiqué sa maîtresse sur l’ amitié qu’ elle lui montrait cet enfant eut le grand sens et le grand jugement de ne plus se faire embrasser par la meunière il eut l’ air de ne pas y penser et peut-être d’ avoir honte de faire la petite fille et le câlin comme disait catherine mais à le fond ce n’ était pas cette honte-là qui le tenait il s’ en serait bien moqué s’ il n’ eût comme deviné qu’ on pouvait faire un reproche à le cette chère femme de l’ aimer pourquoi un reproche ", "appelé-je j’ ai un client sérieux pour vous je lui montre le peintre et l’ homme de l’ art fait une épouvantable grimace il sort de le court en courant comme un dératé qui a des ratés le pauvre armateur fait sombre mine elle tourne à le désastre sa crémaillère à le grand spectacle ", "—non je n’ ai jamais voulu on m’ a dit qu’ il avait appris à le tuer en algérie qu’ il y prenait du plaisir sincèrement ç a ne me dit pas grand-chose —tout le monde a droit à une deuxième chance il n’ y a pas que garde -le quelques jours pour te faire une idée je me suis forcé à le tourner les pages jusqu’ à la que j’ ai cornée pour la montrer à le fiona: j’ avais enterré dans le fond de mon cœur tout sentiment humain plusieurs types que je connaissais avaient perdu la vie dans des embuscades ", "rien non plus sous le lit si ce n’ est une poussière abondante je palpe le capitonnage de le paddock: en vain je soulève les quelques gravures et chromos ornant les murs et qui eux ont été offerts non pas par l’ oncle modeste ou la cousine berthe mais de façon générale par le chocolat pupier je tombe sur une petite porte de coffre très classique vous savez ce genre de niche murale que l’on masque avec un calendrier chez les conseillers fiscaux et avec une reproduction de millet dans la haute bourgeoisie la porte blindée est fermaga mais vous ne l’ ignorez plus parce que vous le savez depuis que je vous l’ ai révélé comme dit chose pour moi aucune serrure n’ a pas plus de mystère qu’ une main de fer dans une culotte de zouave en velours côtelé le temps de lire le bulletin météorologique dans votre baveux habituel et la porte s’ ouvre démasquant une ouverture carrée ", "plusieurs fois tandis qu’ elle mettait ses affaires dans sa valise il espéra qu’ elle allait se plaindre lui faire quelque reproche mais rien ne se passa elle lui demanda seulement s’ il voulait bien lui donner un de ses cartons de livres qu’ elle vida de son contenu pour ranger les affaires qui n’ entraient pas dans sa valise elle ficela le carton et s’ en alla .il sera passé à le côté d’ elle juste à le côté d’ elle sans la voir parce qu’ elle était de ces âmes qui ne font aucun signe mais qu’ il faut patiemment interroger sur lesquelles il faut savoir poser le regard.certes c’ était une fille de les plus communes " ]
–c’ est moi dit la florval en se débarrassant de sa pelisse l’ homme se retourna la bonne heure fit -il sans se lever tu es exacte j’ aime approche-toi de la cheminée et chauffe -toi en attendant que j’ aie fini ma lettre j’ en ai pour minutes
[ "PROPN se jeta dans un fauteuil à le coin de le feu et dit sa lettre terminée la glissa dans l’ enveloppe mit la suscription et traînant sa chaise sous lui s’ installa en face de la florval –je t’ écoute maintenant dit -il quelles nouvelles –de vandannes a reçu ce matin la visite de l’ osnoy –bon! et quelle a été sa réponse il l’ a ajournée à le après-demain ", "–diable! il veut se réserver le temps d’ étudier le rapport –si ce n’ est que cela fit rabani avec un rire bruyant je suis tranquille –je réponds de lui il acceptera je te l’ ai dit dès le premier jour et je ne m’ en dédis pas ", "je connais d’ ailleurs ton éloquence tu n’ as pas ta pareille pour transformer à le ton gré les vessies en lanternes il y a cependant une condition –laquelle? –je me suis engagée à le verser francs dans l’ affaire il est indispensable que pour lui inspirer confiance je donne l’ exemple et ", "–je te vois venir tu vas me réclamer ta part de les francs que j’ ai touchés à le lausanne –n’ était -ce pas convenu entre nous sans doute et comme PROPN n’ a qu’ une parole tes francs les voici il tira une liasse de billets de banque de son portefeuille ", "la florval tendit la main il y a une chose qui me fait de la peine dit -il en les lui remettant c’ est que voilà beaux billets de que tu ne reverras jamais si ce n’ est dans un songe –evidemment puisqu’ ils sont destinés à le acheter actions libérées de le gaz atmosphérique –et c’ est ce qui me navre pourquoi t’ imposer pareil sacrifice ", "crois-moi tu te défies trop de le pouvoir de ton éloquence –c’ est possible mais ce n’ est pas acheter trop cher le succès s’ il ne coûte que francs il est d’ ailleurs entendu qu’ il me sera tenu compte de cette somme comme d’ une avance sur les bénéfices de l’ opération –c’est-à-dire qu’ ils viendront en déduction de ma part personnelle –sans doute –parfait ", "je ne discute pas tu vois que je suis accommodant combien de vandannes versera -t-il il s’ engage pour plus d’ million je m’ en charge ", "–bon cela mais il lui restera millions disponibles –nous verrons plus tard la bonne heure nous allons endormir le de vandannes et lui procurer de bien doux rêves mais quel réveil!. ", "ajouta -t-il en riant derechef jamais entreprise n’ aura mieux justifié sa devise –tu te rappelles nos conventions le lendemain de le versement francs pour moi –et pour bibi " ]
[ "mais de le coup vous évoluez dans cette ombre portée comme un poisson dans l’ eau plus tard vous vous en mordrez les doigts car à le force de jouer à le grand manitou thanatologue c’ est toujours à le vous dans des circonstances pénibles qu’ on s’ adressera pour rédiger des messages de consolation pour l’ heure cette façon d’ enfoncer supérieurement les portes ouvertes c’ est tout ce que vous avez trouvé pour faire passer que ces choses qui arrivent eh bien elles vous sont à le vous arrivées enfin pas directement à le vous sinon vous ne seriez pas là pour témoigner mais à un proche tellement proche si peu démêlable de vous-même que vous laissez entendre qu’ une partie de vous s’ en est allée aussi et bien que vous en repoussiez farouchement l’ idée c’ est votre pauvre façon de quémander de la pitié ainsi quand un sujet de rédaction vous demandera de raconter un dimanche à la campagne après avoir longuement réfléchi le crayon dans la bouche et les yeux dans le vague éliminé les sujets bateaux je bricole avec grand-père pêche à la ligne avec grand-mère dé", "il y avait jusque sous chaque feuille un réveil adorable PROPN s’ était arrêté à une trouée jaune qu’ une large allée faisait devant lui à le milieu d’ une masse épaisse de feuillage tout à le bout à le levant des prairies trempées d’ or semblaient le champ de lumière descendait le soleil; et il attendait que le matin prît cette allée pour couler jusqu’ à le lui il le sentait venir dans un souffle tiède très faible d’ abord à le peine effleurant sa peau puis s’ enflant peu à le peu si vif qu’ il en tressaillait tout entier il le goûtait venir d’ une saveur de plus en plus nette lui apportant l’ amertume saine de le grand air mettant à ses lèvres le régal de les aromates sucrés des fruits acides des bois laiteux il le respirait venir avec les parfums qu’ il cueillait dans sa course l’ odeur de la terre l’ odeur de les bois ombreux l’ odeur de les plantes chaudes l’ odeur de les bêtes vivantes tout un bouquet d’ odeurs dont la violence allait jusqu’ à le vertige ", "–mais la liberté de vos délibérations est enchaînée reprit -il avec un geste qui nous fit frémir; une force militaire environne les états où sont les ennemis de la patrie PROPN est -il à le nos portes je demande qu’ en vous couvrant de votre dignité de votre puissance législative vous vous renfermiez dans la religion de votre serment ", "je me lève à le mon tour en lui disant: parlez je ne suis pas venu ici poursuivit -il pour catéchiser des européens mes aspirations quoique plus vastes dans leur but sont infiniment plus modestes dans leur forme cependant permettez -moi de faire un moment exception à le votre égard puisqu’ il s’ agit en ce qui vous concerne d’ une question de salut et peut-être même de sécurité c’ est donc une révélation bien grave ", "ce que vous allez faire là n' est pas bien PROPN se retourna et vit près d' elle un homme de le peuple vêtu de la blouse de les ouvriers excusez -moi madame continua -t-il si je vous contrarie je vous suis depuis quelques instants et j' ai deviné à le votre mise à le votre air agité que vous n' étiez pas ainsi seule près de la rivière sans quelque mauvais dessein laissez -moi vous ramener chez vous madame ", "–une chose que vous possédez déjà l’ amour de la jolie sultane marquis vous êtes un séducteur bien dangereux1 un bien dangereux séducteur marquis un rire satanique un rire d’ homme fort un rire de puissance marquis de la houblonnière je ne vous demande pas jours pour remplir de votre nom de votre illustre nom les parties de le monde connu adieu! je tiens le talisman: dans minutes tout sera pour le mieux dans le meilleur de les mondes possibles je laissai cet excellent homme en extase et je m’ éloignai rapidement puis j’ entrai dans le premier café qui se trouva sur mon passage ", "il fit avances à le benjamine admira la maison et le jardin enfin quand il demande la permission de revenir de temps en temps mélite fut si embarrassée pour refuser qu’ elle dit oui de le bout de les lèvres il revint d’ abord quelquefois puis souvent et plus souvent encore; peu à le peu la jeune fille prit un plaisir à le ces entretiens avec m. PROPN qui se mon trait un charmant causeur et qui possédait le grand art de dissimuler le vide réel de sa pensée et pauvreté de son âme sous les dehors les plus séduisants il aimait la musique et mélite était une musicienne accomplie ", "ceux-ci presque tous avaient cette coupe de visage un peu longue ce teint mat cette chevelure brune cette altitude de hauteur un peu dédaigneuse qui caractérisaient dès le premier abord leur jeune descendant les yeux seuls variaient; petits ou grands clairs ou sombres souriants ou sévères souvent durs impériaux bien peu dénonçant la bienveillance et la bonté.cependant l’ un d’ eux avait une physionomie sympathique à le plus haut point c’ était un homme d’ une quarantaine d’ années vêtu à la mode de le commencement de le xixe siècle ses beaux yeux bruns très doux et en même temps singulièrement pénétrants semblaient s’ attacher avec complaisance sur les roturiers que ses voisins avaient l’ air de considérer dédaigneusement de le haut de leurs quartiers de noblesse.–oh! quelle belle personne dit wilma en s’ arrêtant devant un portrait de jeune femme PROPN portait sur ses cheveux bruns une couronne princière ", "les déménageurs emménagèrent mirent tout en place elle disait ici la et c’ était fait avec efficacité et bonne humeur elle planta elle-même dans la cuisine au-dessus de le tableau général de commande de la maison avec le marteau de bronze qu’ un de les déménageurs portait à sa ceinture un clou inoxydable à lequel elle accrocha un cadeau que lui avait offert à le lendemain de leur mariage la vraie recette de le vrai ketchup écrite de la propre main de méré une aïeule canadienne de méré c’ était le prénom mary prononcé à l’ anglaise et écrit à la française elle avait vécu à le montréal entre où elle s’ était installée avec son mari castule bergeron et où elle était morte à le ans ayant reçu en toute conscience les derniers sacrements et dit amen elle avait mis à le monde enfants dont étaient morts en bas âge les autres ayant donné la vie à le filles et et un garçons ", "samedi avril à le radieux lever de le jour concert éperdu d’ hirondelles de moineaux et d’ alouettes limpidité absolue de le ciel et de les lointains calme paradisiaque dans le village et dans les champs on est ici à le ou mètres d’ altitude dans un air si pur que l’on se sent comme retrempé de vie et de jeunesse " ]
a son tour le torero fut choqué de le suprême dédain avec lequel elle parlait de celle qu’ il adorait en outre il ne laissait pas que d’ être surpris une pareille attitude ne correspondait pas à l’ enthousiasme manifesté par la giralda à l’ égard de cette princesse qu’ elle déclarait si bonne il y avait là quelque chose qui le déroutait dès l’ instant où cette princesse fausta paraissait vouloir s’ attaquer à l’ objet de son amour il retrouva une partie de son sang-froid et ce fut d’ une voix plus ferme qu’ il dit: –cependant ce tiers qui n’ existe pas pour vous madame m’ a assuré que vous aviez été pleine de bonté et d’ attentions à le son égard
[ "–bontés attentions s’ il y en a eu réellement dit fausta d’ un ton radouci et avec un sourire je vous répète que tout cela s’ adressait à le vous seul –pourquoi madame fit ingénument le torero puisque vous ne me connaissiez pas oserai -je vous demander ce qui me vaut l’ honneur insigne d’ attirer sur mon obscure personnalite l’ attention mieux l’ intérêt d’ une princesse puissante et riche comme vous paraissez l’ être jeune et belle d’ une beauté sans rivale PROPN laissa tomber sur lui un regard profond empreint d’ une douceur enveloppante une nature chevaleresque comme celle que je devine en vous comprendra aisément le mobile à lequel j’ ai obéi si vous appreniez monsieur qu’ on prémédite d’ assassiner lâchement une inoffensive créature si vous saviez que tel jour à le telle heure de telle manière on meurtrira cette créature qui vous est inconnue que feriez -vous par dieu madame dit fougueusement le torero j’ aviserais cette créature d’ avoir à se tenir sur ses gardes et à le besoin je lui prêterais l’ appui de mon bras ", "a mesure qu’ il parlait approuvait doucement de la tête quand il eut terminé: –eh bien monsieur dit -elle c’ est là tout le secret de l’ intérêt que je vous ai porté sans vous connaître j’ ai appris qu’ on voulait vous assassiner et j’ ai cherché à le vous sauver la jeune fille dont vous parliez il y a un instant devant être inconsciemment je me hâte de le dire l’ instrument de votre mort j’ ai fait en sorte que vous ne puissiez l’ approcher ", "quand j’ ai cru le danger passé je vous ai facilité de mon mieux les voies et je vous ai fait conduire jusqu’ à le elle tout cela monsieur je l’ ai fait par humanité comme vous l’ auriez fait comme aurait fait toute personne de cœur je ne pensais pas vous connaître jamais et à le vrai dire je n’ y tenais pas sans quoi je vous eusse attendu chez moi cette nuit certaines actions perdent tout mérite si l’on paraît rechercher un remerciement ou une louange ", "j’ ignorais alors bien des choses vous concernant que j’ ai apprises depuis et qui m’ ont fait désirer vivement vous connaître aujourd’hui que je vous ai vu je me félicite de le peu que j’ ai fait pour vous et je vous prie de me considérer comme une amie dévouée prête à le tout entreprendre pour vous sauver et vous pouvez voir à le mon air monsieur que je ne suis pas femme à le promettre en vain et que le concours que je vous offre n’ est pas à le dédaigner toute la fin de cette tirade avait été débitée avec une émotion communicative qui fit une impression profonde sur le torero profondément ému à son tour il s’ inclina gravement et avec un accent de gratitude très sincère: –vraiment madame vous me comblez et je ne sais comment vous remercier et avec un sourire plein d’ insouciance –mais franchement ne vous inquiétez -vous pas un peu à la légère ", "suis -je donc si menace très gravement avec un accent qui fit passer un frisson sur la nuque de le torero elle dit: –plus que vous ne l’ imaginez je ne dirai pas que vos jours sont comptés je vous dis: vous n’ avez que quelques heures à le vivre si vous vous complaisez dans cette insouciante confiance si brave qu’ il fût le torero pâlit légèrement ", "–est -ce à ce point? fit -il toujours très grave elle fit signe que oui de la tête et reprit: –je n’ ai qu’ un regret: celui de vous avoir rapproché de cette jeune fille si j’ avais su ce que je sais maintenant jamais par mon fait de le moins vous ne l’ eussiez retrouvée un vague soupçon germa dans l’ esprit de le torero ", "a son tour il devint froid tout son calme soudain reconquis –pourquoi madame fit -il avec une imperceptible pointe d’ ironie –parce que dit fausta toujours grave et avec un accent de conviction impressionnant parce que cette jeune fille causera votre mort le torero la fixa un instant elle soutint son regard avec un calme imperturbable ", "dans ce regard clair et lumineux il ne lut que loyauté éclatante sincérité absolue et à le ce qu’ il lui sembla sympathie manifeste le commencement de soupçon imprécis qui l’ avait effleuré se fondit instantanément sous le feu de ce regard de nouveau il fut repris par ce trouble étrange qui l’ avait agité et qu’ il croyait avoir maîtrisé –mais enfin madame fit -il en passant à un autre ordre d’ idées qui est donc cet ennemi mortellement acharné après moi? le savez-vous? –je le sais son nom? son nom je vous le dirai plus tard ", "cependant il est nécessaire que vous sachiez qui vous poursuit de sa haine ne fût -ce que pour défendre vos jours menacés je vous dirai donc que cet ennemi c’ est elle s’ arrêta comme si elle eût hésité à le porter un coup qu’ elle pressentait très rude et son accent était si majestueux si triste si apitoyée sa physionomie qu’ étreint par une angoisse indéfinissable il murmura machinalement en passant sa main sur son front moite: c’est?... –votre père PROPN brusquement et sous ses dehors apitoyés elle l’ étudiait avec la froide et curieuse attention de le praticien se livrant à le quelque expérience " ]
[ "citation et excitation ont le même gîte dont le lecteur est le chasseur pourchasser et lire ne se discernent pas chez le lettré: in-citation de les passages que ses yeux lisent et ek-citation de les fragments que sa main arrache à le sein de les livres qu’ il lit la curée en latin définit le désir érotique de la proie déchirée toute meute PROPN écrit ovide est un peuple définit la communauté habitée par le cupido de les proies ", "pour moi tout a été clair dès que j’ ai appris à le lire et à le écrire j’ avais ma mère alors que meursault avait perdu la sienne il a tuéalors que je savais qu’ il s’ agissait de son propre suicide mais il est vrai c’ était avant que la scène ne tourne sur le moyeu et n’ échange les rôles avant que je ne réalise à le quel point nous étions lui et moi les compagnons d’ une même cellule dans un huis clos où les corps ne sont que costumes .donc l’ histoire de ce meurtre ne commence pas avec la fameuse phrase aujourd’hui maman est morte mais avec ce que personne n’ a jamais entendu c’est-à-dire ce que mon frère moussa a dit à ma mère avant de sortir ce jour -là: je rentrerai plus tôt que d’ habitude c’ était je m’ en souviens une journée je tiens à le ce que tu retiennes l’ essentiel quand tu enquêtes sur un crime qui est le mort? qui était -il? je veux que tu notes le nom de mon frère car c’ est celui qui a été tué en premier et que l’on tue encore ", "rien à le reste ne forme un contraste plus singulier que la frise charmante sculptée par le ciseau de la grèce sur la porte de ces chambres formidables où reposaient les cendres de les hérodes les idées les plus tragiques s’ attachent à la mémoire de ces princes ils né nous sont bien connus que par le meurtre de mariamne le massacre de les innocents la mort de saint jean-baptiste et la condamnation de PROPN on ne s’ attend donc point à le trouver leurs tombeaux embellis de guirlandes légères à le milieu de le site effrayant de PROPN non loin de le temple rendait ses terribles oracles et près de la grotte jérémie composa ses lamentations m. a très-bien représenté ces monuments dans son voyage pittoresque de la syrie je ne connais point l’ ouvrage plus récent de m. ", "j’ ai besoin répondit -il de rentrer chez moi mais ne croyez -vous pas que nous pourrions déjeuner —c’ est une idée nous entrâmes dans un restaurant de la place PROPN et choisîmes une petite table placée tout à le fond de la salle avant d’ accrocher mon pardessus je glissai sournoisement le revolver qui s’ y trouvait dans la poche de derrière de ma jaquette manzana voulut évidemment faire comme moi mais soudain je le vis pâlir et rouler des yeux en boules de loto —vous avez perdu quelque chose demandai -je vivement —oui répondit -il d’ un ton bourru ", "que faire? la question posée est une de celles qui ne se discutent même pas qu’ il le veuille ou non il faut obéir c’est-à-dire tourmenter sa belle-fille et la contraindre à le parler il s’ y décide poussé lui aussi d’ ailleurs par un besoin de savoir et de s’ enrichir qui l’ envahit de nouveau dès lors pas un jour ne se passe sans qu’ il y ait interrogatoire disputes et menaces ", "est donc un hérode à le présent il a donc ajouté à ses crimes reconnus le crime d’ hérode il a tué des effants qui a renié dieu peut bien tuer ses créatures mais quels effants ajouta -t-elle ardemment curieuse en là-bas sur la berge et son index brun à l’ ongle verdâtre comme celui d’ une goule se tendit vers néel et calixte qui causaient entre eux et ne l’ entendaient pas ne la voyaient même pas ", "le palais de nippur ne se signale pas par ses roseraies et ses vergers c’ est de la lumière tombant en nappes éblouissantes sur des terrasses blanches les noces triomphales en somme de la pierre et de le soleil aussi n’ était -ce pas sans ravissement que certains petits matins je surprenais sur la balustrade de mes appartements un beau papillon diapré qui se ressuyait à le grands frémissements de la rosée nocturne puis je le regardais prendre son essor naviguer dans l’ indécision et partir toujours vers l’ ouest de l’ allure fantasque et anguleuse d’ un être qui a des ailes trop vastes pour bien voler or si cette fragile visite se renouvelait de loin en loin le visiteur changeait chaque fois de livrée ", "j’ ai une migraine affreuse baronne? la baronne mon cher cléry je m’ en suis trop mal tirée l’ autre jour vous vous calomniez je vous assure la baronne ", "depuis semaines il amassait toute une science occulte il connaissait la quantité d’ eau chaude que jeanne et renée utilisaient pour leur toilette il avait compté les poules et les lapins dans la basse-cour les jours de lessive il se documentait dans un silence fébrile ces connaissances précises se mêlèrent dans sa tête à de vagues intuitions psychologiques ", "il vous tuera si vous gardez la montre demanda mathias elle détourna de nouveau les yeux il a dit que vous aviez dit il a dit qu’ il avait entendu –qu’ il avait entendu quoi? qu’ il avait entendu ce que vous m’ aviez dit –et qu’ est -ce que j’ ai dit? –je ne sais pas prit la montre qu’ elle lui tendait et la mit dans sa poche pourquoi l’ a -t-il tuée " ]
devant eux à l’ extrémité sud de la ville l’ horizon était obscurci de zébrures noires de nuages ocre que versaient vers le ciel les fonderies l’ heure était creuse le café encore désert seul l’ homme était là à le bout de le bar la patronne aussitôt qu’ elle entra se leva et alla vers PROPN l’ homme ne bougea pas
[ "—ce sera je voudrais un verre de vin elle le but aussitôt servi le tremblement était encore plus fort que jours auparavant —vous vous étonnez peut-être de me revoir dans mon métier dit la patronne elle lorgna l’ homme à la dérobée lui aussi avait pâli se rassit puis se ravisant se retourna sur elle-même et d’ un geste décent alluma la radio ", "l’ enfant quitta sa mère et s’ en alla sur le trottoir comme je vous le disais mon petit garçon prend des leçons de piano chez mademoiselle giraud vous devez la connaître —je la connais il y a plus d’ an que je vous vois passer une fois par semaine le vendredi n’ est -ce pas ", "—le vendredi oui je voudrais un autre verre de vin l’ enfant avait trouvé un compagnon immobiles sur l’ avancée de le quai ils regardaient décharger le sable d’ une grande péniche anne but la moitié de son second verre de vin ", "le tremblement de ses mains s’ atténua un peu —c’ est un enfant qui est toujours seul dit -elle en regardant vers l’ avancée de le quai la patronne reprit son tricot rouge elle jugea inutile de répondre un autre remorqueur chargé à le ras bord entrait dans le port l’ enfant cria quelque chose d’ indistinct ", "l’ homme s’ approcha d’ anne —asseyez -vous dit -il elle le suivit sans un mot la patronne tout en tricotant regardait obstinément le remorqueur il était visible qu’ à son gré les choses prenaient un tour déplaisant ", "il lui désigna une table elle s’ assit et lui en face d’ elle —merci murmura -t-elle dans la salle il faisait la pénombre fraîche d’ un début d’ été je suis revenue voyez ", "dehors très près un enfant siffla elle sursauta —je voudrais que vous preniez un autre verre de vin dit l’ homme les yeux sur la porte il commanda le vin la patronne s’ exécuta sans un mot déjà lassée sans doute de le dérèglement de leurs manières ", "PROPN s’ adossa à sa chaise s’ abandonna à le répit que lui laissait sa peur il y a maintenant jours dit l’ homme elle se redressa avec effort et but de nouveau son vin c’ est bon dit -elle bas les mains ne tremblèrent plus ", "elle se redressa encore s’ avança légèrement vers lui qui maintenant la regardait —je voulais vous demander vous ne travaillez donc pas aujourd’hui —non j’ ai besoin de temps en ce moment elle eut un sourire d’ une hypocrite timidité du temps pour ne rien faire —rien oui " ]
[ "aujourd'hui c' est à le peine si vous trouveriez de vos compatriotes pendant la saison la politique naturellement tout cela est bien triste mais vous verrez tout de même que hombourg est charmant et vous êtes venu prendre les eaux ", "us m' ont tout expliqué ils ne m' ont rien laissé ignorer ils flattent vos écrivains mais en même temps en belgique en hollande dans tous les pays qu' occupent nos troupes ils font déjà le barrage aucun livre français ne peut plus passer sauf les publications techniques manuels de dioptrique ou formulaires de cémentation mais les ouvrages de culture générale aucun rien son regard passa par-dessus ma tête volant et se cognant à les coins de la pièce comme un oiseau de nuit égaré ", "cet homme appartient à le genre de les ducs il n’ avoue que les femmes présentées excusez -le il a été fait duc par napoléon –madame n’ est -ce pas une ancienne actrice de les italiens ", "la fatigue venait surtout de la boue qui collait à les bottes et des ornières où l’on enfonçait où était le roi à le cette heure avec son train de voitures et son escorte de mousquetaires gris le comte d’ artois qui avait arrêté sa berline dans les ténèbres attendait le gros de la maison que son attelage dépassait perdait périodiquement dans le noir; et il se le demandait où était à le cette heure son royal frère avec lequel il avait eu avant leur départ de les tuileries une de ces querelles bruyantes qui emplissaient le château et faisaient s’ arrêter dans les couloirs et les escaliers les domestiques à les aguets où était -il quelle lubie avait pu à le nouveau se saisir de ce souverain versatile et faible qui se croyait machiavélique n’ avait de confiance en personne si ce n’ est en blacas et encore! ou en son confesseur abbé rocher il avait pu s’ arrêter n’ importe où pris de fringale sonné à la porte de quelque demeure noble réveillé maîtres et domestiques pour se faire préparer un souper ou sans se préoccuper de ce qui suivait ou ne suivait pas galo", "te souviens -tu mère de celui que nous avons vu chez mme il jouait tout le jour avec les petits garçons qui en faisaient ce qu’ ils voulaient l’ eau est le véritable élément de le terre-neuve reprit mme mouval il s’ y jette avec bonheur avec enthousiasme déployant dans cet exercice sa grâce sa vigueur sa souplesse alors ses mouvements sont pleins d’ aisance son œil languissant d’ habitude s’ anime et lance de les éclairs tout ce qu’ on jette à l’ eau tout corps flottant devient l’ objet de sa sollicitude ", "il se redressa mit doigts de sa main droite dans la poche de son gilet saisit son lorgnon et l' ajusta sur son œil gauche en se dandinant comme pour chercher à le distinguer celui qui venait de prononcer son nom ah! c' est monsieur bouchot dit -il en laissant retomber son pince-nez des étrivières continua l' artiste d' un ton dégagé je suis heureux de pouvoir vous donner des nouvelles de votre aïeul avec lequel j' ai dîné ce soir cher monsieur il va bien m. de champlâtreux pâlit imperceptiblement mais ne répondit pas ", "sur le fond confus de les conversations mêlées se détachent des lambeaux de phrases distincts et la c’ est celui qui commence qui gagne il faut en prendre un nombre pair le plus petit nombre impair total c’ est une série logarithmique il faut changer de rangée à le chaque fois ", "eh bien qu’ il ne soit pas question de moi je n’ ai aucun droit aucun titre valable je ferai abnégation de ma propre cause pour ne plus me préoccuper que d’ elle qu’ elle ignore qu’ il existe à le monde un homme qui eût voulu lui consacrer sa vie mais qu’ elle songe à le elle-même et ne tente point un pas de plus dans la voie vers laquelle on la pousse qu’ elle fasse comme moi qu’ elle dise non même après le oui qu’ elle s’ est laissé arracher puisqu’ il en est temps encore! il y aurait quelque chose de mieux à le dire et ce quelque chose ce serait à le moi qu’ il faudrait le dire ", "votre confession est faite mon enfant vous vous repentez vos intentions sont excellentes est -ce que e ne sais pas tout cela? –je vous absous l’ abbé déposa son verre se redressa le buste leva e bras dans une attitude patriarcale et prononça les formules de l’ absolution –en aparté il adressa à le son amour-propre satisfait un clignement d’ œil imperceptible ", "elle eut peur on ouvrait sa porte c’ était l’ auvergnate apportant le linge minutes étaient passées il fallait déjà s’ habiller ce fut presque un chagrin \\n' presque un malheur que ce réveil; " ]
malgré la simplicité de ses vêtements il avait un air de distinction qui frappait dès le premier instant et que l’ examen rendait plus évident encore il avait les mains et les doigts effilés quand sa veste de grosse laine brune s’ entr’ ouvrait on voyait une chemise de fine toile plissée avec soin il ne tarda pas à le passer dans la chambre de madame a l’ époque de ces premiers refroidissements de l’ atmosphère c’ était la seule pièce où il y eût du feu régulièrement
[ "cette pièce était tendue de bleu clair le lit les rideaux un divan étaient de la même couleur un tapis blanc à le rosaces bleues et noires couvrait le parquet un grand feu éclairait seul la chambre lorsque la servante qui précédait roger apporta bougies roger en entrant baisa la main de sa femme ", "elle était nonchalamment étendue dans une bergère et longtemps encore après l’ arrivée de son mari on eût pu voir à le voile qui couvrait son front à l’ incertitude distraite de son regard qu’ elle s’ était livrée complètement à la rêveuse influence qu’ exerce la fin de le jour alors que les formes de les objets s’ effaçant peu à le peu l’ imagination n’ a plus rien à le quoi elle puisse s’ attacher et se cramponner sur la terre et que rompant ses entraves elle s’ élance à le ciel et erre vagabonde dans les espaces imaginaires madame roger était petite svelte blonde; ses yeux d’ un bleu sombre étaient d’ une grande beauté; mais ils avaient ce soir-là une vague et indéfinissable expression d’ inquiétude et d’ étonnement —vous avez bien fait d’ arriver roger dit -elle l’ ennui et la tristesse me gagnaient visiblement on servit le dîner ", "—je ne suppose pas dit madame roger que ces côtelettes de mouton proviennent de votre chasse d’ aujourd’hui cependant je ne m’ aperçois pas qu’ on nous serve rien qui approche davantage de le gibier —je n’ ai rien tué reprit roger ce vieil anglais notre voisin qui depuis si longtemps me persécute pour m’ emmener chasser avec lui m’ a fait passer la plus ennuyeuse journée il a chiens qu’ il a dressés PROPN et dont il vante incessamment le mérite ", "les maudites bêtes forcent l’ arrêt d’ une manière fabuleuse et font lever les perdreaux à une demi-portée de canon; gardes ne conserveraient pas le gibier aussi bien que ces molosses mal élevés le maître de les chiens tirait imperturbablement des pièces invisibles à l’ œil nu pour moi je me suis contenté tout le jour de me promener l’ arme à le volonté en sifflant tous les airs que je sais et aussi quelques-uns que je ne sais pas madame parut peu sensible à les désappointements de le chasseur ", "peut-être même ne comprenait -elle pas bien ce que c’ était que de forcer un arrêt quoi qu’ il en soit les époux ne tardèrent pas à s’ isoler parfaitement l’ un de l’ autre tout en restant chacun à le un de les coins de la même cheminée à le bout d’ une heure PROPN se leva il trouva un bon feu dans sa chambre alluma une pipe et puis il marcha puis il ouvrit la fenêtre puis il la referma tout à le coup il parut illuminé d’ une idée subite il sortit de la chambre et s’ occupa de rassembler une plume de le papier et de l’ encre ", "PROPN vint dire que madame écrivait elle-même qu’ elle disposerait volontiers de plumes et de papier pour monsieur mais que n’ ayant qu’ un encrier elle le gardait et envoyait une bouteille d’ encre dans laquelle il serait à le monsieur tout loisible de puiser à le discrétion à le quoi bérénice ajouta de son propre mouvement: —pourquoi monsieur n’ a -t-il pas un encrier comme tout le monde PROPN ici ne nous paraît pas manquer tout à le fait de jugement et plus d’ un de nos lecteurs doit se dire: pourquoi roger n’ a -t-il pas dans sa chambre un encrier comme tout le monde c’ est ce que nous nous réservons d’ expliquer avant la fin de cette histoire PROPN se mit à le écrire et ne se coucha qu’ assez avant dans la nuit; avant de se mettre à le lit il ferma sa porte doucement pour ne pas réveiller sa femme ", "à le même moment madame PROPN fermait la sienne non moins doucement pour ne pas réveiller son mari car elle avait aussi veillé en écrivant et en lisant c’ était le lendemain de le jour où l’on faisait les comptes de les fournisseurs et de les ouvriers roger à le léon moreau médecin à le paris honfleur octobre te voilà de retour à le paris et j’ en rends grâces à le ciel mon cher léon ", "quoique lieues nous séparent tu es ma seule société dans la retraite que je me suis choisie non que l’ ennui m’ y vienne assaillir non que j’ y éprouve jamais le moindre regret de ce que j’ ai volontairement quitte mais quand j’ ai passé une journée à le cultiver mon jardin à le flâner sur le bord de la mer à le voir partir ou arriver le passager de le havre à le causer de choses et d’ autres avec les marins et les pêcheurs j’ aime à me renfermer le soir avec toi c’est-à-dire avec tes lettres et avec mes souvenirs que toi seul partages avec moi puisque toi seul aujourd’hui connais la première moitié de ma vie et ce nom dont je voulais faire un nom glorieux et que j’ ai quitté en quittant mes rêves de gloire et ces premières couronnes de fleurs dont les épines ont si cruellement blessé mon front je me rappelle encore cette soirée de rage et d’ humiliation où mon nom jeté par un histrion à un public à lequel j’ avais consacré tant de veilles fut reçu avec des huées et des sifflets d’ autant plus cruels que ce même public m’ avait en d’ autres circonstances trai", "fois j’ ai voulu entrer dans la salle les provoquer les insulter à le mon tour pour tâcher d’ en trouver un seul qui voulût prendre la responsabilité de l’ insulte de tous que dis-je un seul je me serais précipité sur eux tous un couteau à la main; et toutes ces femmes qui riaient et les acteurs eux-mêmes si humbles la veille et ce soir-là si insolents! maintenant je ne suis plus leur esclave je ne leur donne plus le droit en mendiant leurs applaudissements de huer mon nom il y a assez d’ autres fous qui usent leur vie pour ce public pour cette réunion de imbéciles qui rassemblés s’ érigent en juges infaillibles de l’ esprit de le talent de le génie dont aucun n’ a la moindre parcelle et sont acceptés comme tels par des aveugles qui se vantent de l’ indépendance et de la dignité de l’ homme de lettres j’ ai repris mon nom celui de mon père un nom qu’ on n’ a jamais applaudi mais qu’ on n’ a jamais siffle " ]
[ "m. remerciait sans aucune raison apparente d’ ailleurs la lorraine de le bon accueil qu’ elle lui faisait il félicitait le précédent orateur de ses vues ingénieuses et modernes et s’ interrompant prenant un ton de familiarité: —voyons mon cher camarade monsieur couvel quel a été votre principal professeur d’ histoire quel a été pour vous le grand livre vous comprenez PROPN monsieur le ministre il avait disant cela un léger mouvement de tête et un sourire ", "à le point ou ̀ j' en suis murmure -t-il a n' a plus guère d' importance il respire doucement et j' en déduis qu' il doit avoir pas mal de côtes cassées vous savez que mes usines ont un laboratoire de recherches nucléaires tiens pourquoi le vieux ne m'en a -t-il pas parlé un groupe d' ingénieurs de l’ état travaillaient chez moi sous la direction de le professeur à la création d' une arme thermostatique-mixte à le virevolteur cadastral électronique dont la force destructrice est terrible ", "sire écria la jeune fille méchant roi pauvre père sans doute c\\' est moi puisque PROPN ne peut vous voir quand il est là gabrielle avec une expression plus triste ni en son absence ni en sa présence sire dit -elle le temps est venu de dire la vérité quoiqu\\ il en coûte et beaucoup mais il faut enfin que je parle écoutez-moi ", "–oui bonne mère –pauvres mignonnes elles ont l’ air transi et de fait il ne fait pas chaud entrez donc mes enfants vous mangerez vous vous chaufferez et vous donnerez ce que vous pourrez –vous êtes une brave citoyenne dit benoît la vieille se mit à le rire ", "il en avait déjà plusieurs une à le bord de la mer une autre dans un quartier chic un chalet à la montagne mais il désirait posséder la première l’ unique il consulta un architecte lui décrivit confusément la maison de son enfance l’ architecte sourit: on le sollicitait constamment pour des réalisations sans rapport avec la réalité ", "jarde arriva le lendemain de paris avec la famille un homme qui n’ était plus un homme était assis sur un banc et tenait dans ses mains un recueil de poèmes de hölderlin qu’ il regrettait de ne pas pouvoir lire car il savait qu’ il n’ existait pas et ne pouvait donc lire quelqu’un pleurait sur une fille qui n’ avait jamais été et d’ autres ne comprenaient point ce chagrin car on n’ a jamais manqué de candidats à le poste d’ ambassadeur à le palais farnèse quelque part on ne sait à le juste où dans une topographie autre dont les cartes sont difficiles à le obtenir et où les points de repère sont pour la plupart trompeurs s’ élaborait pourtant avec une lenteur extrême et dans le secret le plus absolu afin de ne pas attirer l’ attention de l’ ordre de les choses établi une naissance nouvelle dont il n’ était pas encore possible de prévoir la nature exacte mais où l’on distinguait déjà quelque chose comme un commencement d’ amour le temps le destin l’ europe avaient repris leurs places d’ aucuns disent dans les rouages d’ un très vieil orgue de barbarie qui en faisait", "–c’ est inutile le repos seul me sera bon il lui prit la main et chercha à le rencontrer les yeux qui se dérobaient toujours sous leurs cils tremblants –je suis très mécontent que ma grand-mère vous ait forcée à le jouer ce rôle mais ceci ne se renouvellera plus je vous le promets –vous avez compris combien cela m’ était pénible ", "c' est une revanche que se permet de prendre l' être dépendant sur l' être dominateur une petite compensation d' un moment à l' asservissement de tous les jours mais n' allez pas vous imaginer que la contrainte locomotive que vous imposent les canotiers de la pirogue soit en apparence une loi nécessaire pour eux comme pour vous à le contraire pendant tout le temps où ils jugent à le propos de vous emprisonner dans l' immobilité qu' ils vous ont recommandée ils causent entre eux ils chantent ils se meuvent et passent quelquefois même de l' avant à l' arrière ou de l' arrière à l' avant pour prendre de le tabac une gorgée d' eau ou partager une orange avec le patron qui ne cesse de vous répéter pour mieux vous narguer: tranquille là maître; pesez pas tant babord dans les premiers momens de cette étrange navigation les européens peu faits encore à les voyages de pirogue s' imagineraient que les précautions d' équilibre que leur imposent les nègres et que ceux-ci paraissent négliger pour leur propre compte ne sont qu' une mystification réservée malignement à l'", "quant à le vous rodolphe avant de quitter l’ hôpital renseignez -vous auprès des docteurs pour savoir quand votre femme sera transportable dans une clinique ce n’ est pas qu’ elle soit mal soignée mais j’ estime que c’ est un devoir pour vous mon cousin de l’ entourer de tout le bien-être possible .le jeune homme ne répondit pas il se contenta de dévisager la vieille femme avec une telle malveillance que celle-ci se demanda si elle ne rêvait pas .mais déjà de fragon s’ éloignait de le lit avec une sorte de hâte de quitter cette femme qui lui était actuellement odieuse –vous venez ", "vous savez du reste ce que cela veut dire paroles peu éloquentes on le concède mais d’ un poids considérable dans la circonstance ce fut de le moins l’ opinion de ceux à qui elles étaient adressées car minutes après le terrain était débarrassé de leur présence et le redoutable bandit de le sea-view pouvait donner ses ordres de façon détaillée et formelle xiv respect à les femmes la distance n’ est pas très grande de le mont à le brisbane en attendant la nuit la troupe établit son campement sur un de les derniers contreforts de la montagne " ]
PROPN se fâchait grommelait de sourdes menaces aujourd’hui ayant trouvé intact le repas de la veille il avait dit: attends un peu si tu n’ as pas mangé ce soir ce que je t’ apporte je te gaverai demain tu verras –le monstre il était temps que nous arrivions!litta murmura:–je pense que je serais morte bientôt parce que je n’ avais plus beaucoup de forces elle était bien maigre en effet bien diaphane la pauvre petite prisonnière et si touchante avec ses yeux tristes et si doux son délicat visage sa grâce fragile d’ enfant affaiblie PROPN se sentait pénétré pour elle d’ une sympathie profonde et attendrie
[ "–ce giuseppe cet homme qui vous retenait ici ne vous a jamais dit pour quel motif il agissait ainsi –non jamais quand je lui demandais il ne répondait pas ou bien il se fâchait après un court instant de silence PROPN demanda:–est -ce que votre oncle était bon pour vous elle secoua la tête il ne s’ occupait pas de moi je ne le voyais presque jamais il m’ avait confiée à le mmemuzet une institutrice française que j’ aimais beaucoup –et cette dame était là le jour où vous avez été enlevée ", "–non c’ était justement pendant qu’ elle se trouvait chez sa mère malade à le paris je me promenais seule dans le parc pas très loin de le château quand l’ homme s’ est jeté sur moi –on a dit que vous vous étiez noyée y avait -il près de là un étang une rivière –il y a le danube il longe une partie de le parc –et vous n’ aviez pas d’ autres parents en dehors de cet oncle?–si des cousins ", "mais je les connais très peu maman était malade depuis la mort de papa elle vivait très retirée j’ étais toujours seule avec elle des sanglots s’ étouffèrent dans la gorge de l’ enfant tout bas maman maman de grosses larmes glissaient le long de son visage gilbert en serrant bien fort ses mains frissonnantes lui parla avec une réconfortante affection de grand frère elle murmura en le regardant d’ un air confiant:–oh maintenant je n’ ai plus peur parce que je sens bien que vous êtes bon vous et que vous ne me laisserez pas retomber entre les mains de cet homme .le maire et ses compagnons apparurent bientôt ", "d’ autres marchandises de contrebande avaient été découvertes dans les caves mais dans la maison rien de suspect n’ était apparu –maintenant nous allons arrêter le coupable ajouta le brigadier il partit en avant avec son compagnon le maire et le serrurier qui s’ offrait à le leur prêter main-forte en cas de résistance de l’ italien et d’ assistance de le père PROPN soucieux d’ épargner à l’ enfant de nouvelles émotions ne quitta le vieux logis qu’ un peu plus tard en compagnie des gardes qui l’ aidaient à le porter PROPN ", "quand ils arrivèrent à le caubreterre ils virent la porte ouverte et sur le seuil le maire qui les attendait visiblement –eh bien demanda gilbert bien c’ est fait monsieur mais pas sans peine les gendarmes les ont emmenés pour qu’ ils racontent leur histoire à ces messieurs de la justice ah! les vilains renards le père protestait protestait d’ abord pour un peu il aurait assuré que la petite fille était venue là toute seule ", "le giuseppe lui ne disait presque rien mais il avait des yeux en dessous puis voilà qu’ ils se font un signe et tous en même temps se jettent sur les gendarmes le fils sortait déjà un revolver je saute sur lui il ne se défiait pas d’ un vieux bonhomme comme moi ni de sauriot qui est gringalet en apparence c’ était un tort à le nous nous les avons matés sans autre mal qu’ une petite éraflure à l’ oreille de le brigadier ", "on leur a mis les menottes et les voilà partis avec leur cas encore aggravé par cette attaque contre les représentants de la loi.là-dessus le brave homme visiblement soulagé d’ avoir vu finir ainsi l’ aventure prit congé de gilbert et redescendit vers claveronnes tandis que le jeune homme entrait à le château avec ses compagnons la cour était déserte le vestibule également dans l’ ombre qui enveloppait l’ escalier PROPN distingua une silhouette enfantine qui s’ enfuyait il eut une pensée de pitié pour cette petite rosa si peu sympathique cependant sournoise hypocrite mais qui n’ était peut-être telle que par l’ exemple et les préceptes de ses parents puis il reporta son regard sur PROPN dont la jolie tête lasse s’ appuyait sur son épaule et l’ indignation le fit tressaillir à l’ idée que cet homme ce père avait pu faire souffrir ainsi une petite créature innocente presque de l’ âge de sa propre fille .laissant les gardes avec l’ enfant dans une pièce voisine il entra seul dans le salon se tenait son grand-père celui-ci tourna vers le jeune homme un visage pais", "il est temps que tu rentres je crois l’ air devient irrespirable et l’ orage doit menacer beaucoup –l’ orage je ne sais pas je n’ ai pas fait attention de sernailles enveloppa son petit-fils d’ un regard surpris: –qu’ as -tu?.... ta physionomie est toute troublée il n’ avait rien entendu rien soupçonné de l’ événement qui s’ était passé tout à l’ heure dans sa demeure ce salon était éloigné de l’ entrée; de plus le vieillard était quelque peu dur d’ oreille PROPN avait escompté cela car il aimait mieux faire lui-même à l’ aïeul cette révélation pour lui amortir le saisissement d’ une pareille nouvelle .le choc fut rude néanmoins ", "d’ une voix étouffée m. de sernailles –non ce n’ est pas possible ce n’ est pas possible –les preuves sont irréfutables grand-père tout à l’ heure vous allez voir la pauvre petite fille et votre bartholo complice de son fils était lui aussi un voleur tenez voici la lettre de mon père m’ apprenant que les tapisseries n’ ont jamais été confiées à la maison dont cet homme nous avait donné l’ adresse elles se trouvaient dans un de les caveaux de la vieille maison avec le lustre en compagnie des autres meubles et objets précieux qui y sont encore et qui sans doute vous appartiennent aussi?sur la description que lui en fit le jeune homme m. de sernailles reconnut qu’ en effet meubles et bijoux avaient dû être soustraits de sa demeure comme avance sur la part de son héritage escomptée par les intrus vieillard était anéanti subitement une confiance de années s’ écroulait et il lui restait le remords d’ avoir repoussé sa petite-fille sur les suggestions de ces êtres indignes PROPN alla chercher PROPN et l’ amena près de l’ aïeul quand celui-ci la vit venir si jolie si" ]
[ "les cils clairs battaient sur les yeux bleus qui regardaient droit devant eux quoi?... qui françois en ce moment pensait -il à son père ou bien à le cette sybil qui le fixerait définitivement de l’ autre côté?mais déjà n’ y était -il pas davantage par l’ esprit par le cœur que chez sa mère chez le second mari de sa mère où le retenait la loi?les traits de le clair visage se détendirent tout à le coup un sourire entrouvrit les lèvres serrées vint éclairer le bleu vif de les yeux feugères portait la santé de micheline cette fois le verre de françois se choqua à le celui de tous et le jeune homme eut un regard affectueux pour sa sœur préférée celle qui ressemblait à sa mère .dès lors PROPN pensa plus d’ une fois à la jeune fille inconnue qui lui prenait françois celui-ci avait la nature tendre et vive de son père avec une dose de ténacité dont était dépourvu maurice herbaux il aimerait plus fortement plus sérieusement et ne se laisserait pas détacher avec facilité de qui prendrait son cœur ", "tous ces agrès qu’ on nomme esprit noblesse richesse sont à le profusion sur votre bord il faut pour vous faire échouer la perfidie de l’ écueil sousmarin ou la brutale violence de la tempête mais les nacelles mais ces pauvres filles qui se glissent à le salon par l’ entrebâillement d’ une porte ces coquilles de noix pour reprendre un instant notre métaphore qui vont à le hasard de la vague sans voilure et sans gouvernail quand elles arrivent à le faire comme vous des voyages de long cours que pensez -vous d’ elles ô frégates vous raillez tant qu’ elles sont ballottées par le flot je vous ai vues parfois quand elles trônent à le port prendre la queue de l’ encensoir ", "j' interrompis joseph.– combien pesait la tanche livres c’ est francs que le garçon réclame et gazelle l’ a mangée tout entière elle n’ a laissé que l’ arête la tête et la vessie c' est bien cela PROPN est un grand naturaliste cependant continuai -je à le demi-voix livres cela me parait fort mis gazelle dans la balance elle ne pesait que livres et demie avec sa carapace .il résultait de cette expérience non point que gazelle fût innocente de le fait dont elle était accusée mais qu’ elle devait avoir commis le crime sur un cétacé d’ un plus médiocre volume il paraît que ce fut aussi l’ avis de le garçon ", "–non sans doute! fit la hourmerie dont le taf extraordinaire s’ était pourtant leurré de cet espoir et qui perfidement insinua: –peut-être une mise à la retraite anticipée proportionnée à les années de service mais le directeur de la main balaya cette proposition sec et précis comme une règle de il déclara: mon bon ami vous dites là un enfantillage il n’ y a entendez -moi bien mise à la retraite proportionnelle qu’ autant qu’ il y a eu infirmité contractée dans le service et dans l’ intérêt de ce service la jurisprudence administrative est formelle à le cet égard si je le saisissais d’ une demande de mise à la retraite en faveur de m.letondu le conseil d’ etat m’ enverrait coucher ç a ne ferait pas un pli ", "mais elle était belle ainsi plus belle encore que la veille entourée qu’ elle était alors de tant de splendeurs et de tant d’ hommages PROPN cachant son trouble sous une froideur respectueuse s’ était incliné en silence et lui avait montré de le doigt l’ unique siége qui se trouvât dans l’ antichambre reine ne voulut point s’ asseoir –monsieur dit -elle je viens vers vous d’ après la volonté de mon père elle s’ attendait peut-être à le quelque tendre reproche touchant la froideur de ce début ", "en fait il s’ était entiché d’ une jeune femme dont il était fou amoureux sans qu’ elle partage sa passion une histoire vieille comme le monde n’ est -ce pas lui était gravement atteint elle ne pensait qu’ à le papillonner et se moquait de lui en l’ aguichant en lui promettant la lune mais elle lui échappait sitôt qu’ il croyait la tenir ", "–ne dites pas ce mot il me semble entendre couper des bouchons et mes dents s’ agacent –faut -il les amener portraits je les mettrai à le salon je pourrai me lancer dans le portrait eh! bien oui le vieil élias descendit pour aller chercher la famille vervelle pour savoir à le quel point la proposition allait agir sur le peintre et quel effet devaient produire sur lui les sieur et dame vervelle ornés de leur fille unique il est nécessaire de jeter un coup d’ œil sur la vie antérieure de pierre grassou de fougères élève fougères avait étudié le dessin chez servin qui passait dans le monde académique pour un grand dessinateur après il était allé chez schinner y surprendre les secrets de cette puissante et magnifique couleur qui distingue ce maître ", "méthode infidèle à le rendre compte de les faits le temps sera un jour abandonné des hommes pour un système plus commode d' expression ne doutez pas qu' alors l' éternité ne devienne une notion immédiate où la faiblesse de le concept temporel se manifeste c' est dans ce langage même qui impose sa réalité: le lien de le temps et de le langage n' a de nécessité qu' apparente le vocabulaire de l' espace y supplée et nous employons un terme à le fins différentes l' idée de temps si elle paraît obscure en soi-même l' esprit la saisit par un détour en fonction de les événements si peu distincts de leur durée qu' elle leur sert de nom dans le langage populaire de la les opérations inverses nommer la moisson l' août ou les années de les feuilles ", "le fond de l’ armoire était à le bascule comme une trappe de théâtre vous maître à le vous! dit le bonnet vert –non dit rocambole à le toi d’ abord le capitaine quitte son bord le dernier le bonnet vert imita rigolo ", "c’ est inconciliable il fait un poëme s’ écria le vieux professeur vous croyez monsieur qu’ il fait un poëme c’ est donc bien assujétissant mais voyez -vous je ne crois pas il me répète souvent qu’ il veut vivre comme une vergétation en vergétant et pas plus tard qu’ hier monsieur porriquet il regardait une tulipe et il disait en s’ habillant voilà ma vie je vergète mon pauvre jonathas a cette heure d’ autres prétendent qu’ il est monomane c’ est inconciliable tout me prouve reprit le professeur avec une gravité magistrale qui imprima un profond respect à le vieux valet de chambre que monsieur s’ occupe d’ un grand ouvrage il est plongé dans de vastes méditations et ne veut pas en être distrait par les préoccupations de la vie vulgaire à le milieu de ses travaux intellectuels un homme de génie oublie tout un jour le célèbre bien dit " ]
vous semblez rêveur remarque ma douce compagne j’ admire lui dis -je sans préciser ce que j’ admire comme nous n’ avons rien de caché mes amours je vais vous faire une petite confidence une de plus depuis un instant j’ ai l’ aorte qui fait le grand écart rapport à le regard d’ antigone
[ "cette fille quand vous croisez ses yeux ç a vous fait comme lorsque vous fixez une lampe à le infrarouge oh pardon quel éclat jusqu’ à le kangourou qu’ elle vous va son œillade antigone est une fille d’ une petite vingtaine d’ années avec des cheveux noirs par une raie dite médiane sa peau est bronzée et elle n’ a pas un brin de maquillage ", "une bouche magnifique c’ est curieux à le dire parce qu’ en somme une bouche est une bouche et que si on les regarde de près lèvres n’ ont rien de fascinant mais les siennes si elles ont un dessin délicat et on les devine tièdes et charnues comme des fruits à le soleil quant à la carrosserie de la demoiselle alors bitos ", "je sais pas si le père a fait appel à la main-d’œuvre extérieure quand il l’ a mise en chantier son antigone peut-être que PROPN anouilh lui a donné des conseils après tout toujours est -il que pas un de ses pétroliers ne peut rivaliser avec elle de le point de vue ligne et même grandes lignes un bijou a quoi bon vous parler de sa poitrine bien faite de sa taille mince de ses hanches coulées à le moule de ses jambes admirables hein une fille est bien faite parce qu’ elle est bien faite un point c’ est tout non ", "je la cherche de les yeux à le sein de le cortège et ne la vois plus dommage quand une fille pareille sort de votre horizon ç a vous fait comme lorsque le soleil vous dit j’ espère que ç a n’ est qu’ une éclipse nous remontons donc les champs-élysées d’ okapis ", "triomphalement a l’ intention de les amerlocks ici présents la musique joue cette fois je sens bien que tu aimes l' ami on atteint ainsi le patio d’ honneur où la garde privée de l’ armateur présente les armes elle est composée de solides gaillards en combinaison de pompiste rose et bleu qui à le lieu de fusil sont nantis de becs de tuyau de pompe en or ciselé les porte-fanion sont rangés dans un strict garde-à-vous ", "il y a là l’ étendard de la shell ceux d’ esso de mobil d’ avia d’ azur de b.p. de caltex qui flottent dans l’ air léger des jeunes filles loquées en druidesses vaporisent du super à le tout va minute inoubliable on est étreint par une émotion indescriptible à la vue de ces rois de ces reines de ces grands hommes assemblés dans ce palais car ne rechignons pas sur les mots c’ est bel et bien d’ un palais qu’ il s’ agit ", "la maison d’ okapis comporte j’ ai lu PROPN dans consternation chambres avec salles de bains salles à le manger salons bibliothèques piscines de compétition salles de gymnastique un champ de courses un vélodrome et un terrain d’ atterrissage pour boeing c’ est la demeure la plus fabuleuse de le monde que dis -je de le monde oui le patio d’ honneur où nous débarquons est de la dimension de le champ-de-mars des bassins en marbre où glougloute de l’ eau distillée des statues grecques des parterres d’ orchidées l’ agrémentent ", "les landaus découverts se rangent en un cercle parfait à le milieu de cette esplanade PROPN descend de sa bagnole grimpe sur un podium d’ argent dressé à le centre de le terre-plein et se met à le haranguer ses invités devant une forêt de micros majestés messeigneurs vos excellences mesdames mesdemoiselles messieurs qu’ il dégoise dans un français légèrement zozotant c’ est un grand honneur que vous me faites en acceptant de venir pendre la crémaillère chez moi en toute simplicité cette demeure est à le votre entière disposition elle n’ a été conçue et réalisée que pour votre agrément ", "je souhaite que vous y fassiez un séjour agréable et que vous y trouviez le calme et le repos à lesquels vos très hautes charges vous donnent droit a dater de cet instant chacun de vous est libre de faire ce que bon lui plaît si je vous ai priés de séjourner dans cette île c’ est pour vous offrir à le vous qui en êtes tellement privés quelques jours de totale liberté merci. y cause bien non je trouve assez chouette sa formule d’ accueil " ]
[ "le feu mourant attirait ses mains et son front la lampe de la cheminée éclairait cette lourde femme ramassée et moi j’ errais alentour dans la pénombre encombrée d’ acajou et de palissandre je tournais impuissant autour de ce bloc humain de ce corps prostré mon enfant je ne trouvais pas le mot que je cherchais ce qui m’ étouffe ce soir en même temps que j’ écris ces lignes ce qui fait mal à le mon cœur comme s’ il allait se rompre cet amour dont je connais enfin le nom ador calèse le décembre ma chère geneviève j’ achèverai cette semaine de classer les papiers dont ici tous les tiroirs débordent ", "ils comparaient volontiers les beautés de la procédure française à le celles de la procédure allemande et le doux vainqueur daignait quelquefois dire avec un accent plein de caresse à son hôte involontaire mon tieu que je suis vâché de faire la guerre à un si prafe homme que fous et pour noyer son chagrin le sentimental teuton buvait quelque bonne rasade de le vieux bourgogne de boisrobin qui faisait une vilaine grimace –brennez en dong aussi un ponne chope continuait le chicanous de munich en versant malgré lui à son confrère d’ outre-rhin la fin de la bouteille et mme boisrobin disait le soir à son mari: –est -il possi’ble que vous parliez à le cette vermine celui-ci répondait philosophiquement quand je ne cause pas avec lui il boit encore davantage ", "je ne t’ ai pas trompée je ne te tromperai jamais ton cœur longtemps fatigué devrait s’ être reposé à le force de dormir sur le mien juliette! juliette quand m’ aimeras -tu comme tu sais aimer de le<UNK> présent et toujours me répondit -elle; tu m’ as sauvée tu m’ as guérie et tu m’ aimes ", "la porte est fermée répondit -elle en baissant la tête il y a mois que je n' y suis entrée où est la clef de cette chambre adrienne garda le silence il insista doucement ", "à le heure où les ténèbres couvrent le monde ces religieux veillent et prient pour réparer les crimes et tous les désordres nocturnes ils prient spécialement pour prêtres tourmentés qu\\ ils savent là derrière eux dans la tribune réservée à les étrangers durant heures nul mouvement ne troublera le cours majestueux de leurs intercessions nul mouvement sinon parfois toutes les lanternes qui éteignent ou se cachent et la petite lampe de le sanctuaire jetant seule ses vacillantes clartés dans le choeur PROPN distingue de les fantômes blanchâtres grand drame immobile et par là autant plus émouvant grand drame tout gonflé de volontés et de rêves une qualité il nous ramène sur nous-mêmes nous convainc de mépriser toutes les puissances de le dehors et de chercher le triomphe dans notre monde intérieur ", "tu verrais comme elle dexte le ramoneur de ma limace de roi-mage le dégage bien de sa position de il croquevilla le pauvre chou une zézette désœuvrée tu sais comme elle est négligente emmolusquée d’ importance sur ses la chère qu e faites -vou s ", "le médecin ce n’ est pas bien loin c’ est presque en face —je demande seulement quelqu’un pour porter une lettre rue de le pot-de-fer —donnez -moi la lettre je trouverai bien quelqu’un PROPN s’ assit à une table et écrivit: venez mon ami ", "alors ma bonne amie tu t’ intéresses à les détails de le mariage de margot comme à la lecture de le roman le plus palpitant ce roman n’ est pourtant pas de le genre gai le seul qui me plaise de le moins pour celle qui en est l’ héroïne assurément ma chère margot n’ a jamais versé tant de larmes que depuis ses illustres fiancailles ne te la représente cependant pas sans cesse gémissante et larmoyante ce serait bien mal la connaître je ne l’ ai jamais vue se départir de sa gravité souriante ", "jeanne darc défaillante je les renie je les abjure! l’ évêque cauchon lisant en foi et créance de quoi moi jeanne déclare me soumettre à le châtiment que m’ infligera l’ église promettant et jurant à le monseigneur saint pierre prince des apôtres et à le notre saint-père le pape de rome son vicaire et à ses successeurs et à le vous mes seigneurs et à le vous mon révérend père en dieu monseigneur l’ évêque de beauvais et à le vous religieuse personne frère jean vicaire de l’ inquisition de la foi moi jeanne je vous jure à le vous tous mes juges de ne retomber jamais dans les criminelles erreurs dont il a plu à le seigneur de me délivrer je jure de toujours demeurer en l’ union de notre sainte mère l’ église et en l’ obéissance de notre saint-père le pape à le jeanne le jures-tu? jeanne darc d’ une voix expirante je le jure et je meurs l’ évêque cauchon fait signe à l’ un de les greffiers d’ ouvrir l’ écritoire qu’ il porte suspendue à son côté; il y prend une plume la trempe dans l’ encre et la remet à le prélat à lequel il présente en guise de pupitre so", "parmi eux beaucoup d' étrangers sans doute saluaient pour la première fois les côtes de la PROPN pour d' autres à le contraire ces côtes riantes étaient celles de la patrie revues après de longues années de tant de cœurs peu devaient être indifférents sur le bateau de trouville sur la jetée régnait aussi une certaine émotion la rentrée à le port comme le départ d' un vaisseau voilà des spectacles devant lesquels l' habitude même de les voir ne permet pas de rester froid la fête de le soir eut lieu elle fut très brillante et tout s' y passa à le merveille " ]
PROPN se débloque à la chaleur passe devant madame et tend le kraft à le véronique pour mademoiselle madeleine a un pressentiment elle secoue la tête: n’ ouvre pas l’ intéressée fait un geste pour signifier de quoi je me mêle —tu sais bien que j’ ai reçu des menaces —bon
[ "eh bien tu vas dans la cave tu mets ton casque et tu te bouches les oreilles elles se regardent de travers la guerre éclate pour un rien véronique fait sauter les ficelles ouvre le paquet à le lieu d’ une bombe à le retardement elle trouve la tenue kitsch de la nénette de les japs toutes les couleurs de l’ arc-en-ciel illuminent la pièce ", "qu’ est -ce que c’ est que cette horreur —le cadeau d’ un amoureux je vais me changer minutes plus tard c’ est fait par la fenêtre de sa chambre à le premier étage véronique voit une voiture s’ immobiliser juste devant la grille ", "genre voiture de p. coups de klaxon c’ est etienne qui sort de la voiture de papa c’ est fou ce qu’ il fait fils de famille PROPN est resté assis il se penche un peu à la portière ", "il scrute la maison sans aménité eh oui bonhomme en france il n’ y a que les bourgeois pour faire la révolution c’ est pour ç a qu’ on attendra encore un peu elle a revêtu le costume de lumière véro c’ est vert c’ est rouge c’ est même violet et un peu tango sur les bords ", "elle se regarde dans la glace se fait un clin d’ œil se le rend complète par une touche tonitruante de rouge tentation et descend l’ escalier elle est parée comme une châsse fardée quant à les paupières de coups de grisou ", "madeleine qui attend toujours jean-philippe la voit arriver dans cette tenue tout de suite elle monte à des altitudes à des trémolos tout mais pas mais si mais si maman —tu es folle à le lier —je sensibilise ton électorat! je lui redonne le goût de la fête il faut plaire de nos jours ", "c’ est une idée-choc tu devrais faire comme moi: votez votez charron-delpine! et elle sort à le bord de le trottoir derrière la voiture de les étudiants jean-philippe delaroque ans diplômé de l’ ena bras droit de madeleine charron-delpierre second de liste attend à le volant d’ une berline noire presqu’ une voiture officielle cossue avec téléphone manque plus que la cocarde ", "véronique en se déhanchant va jusqu’ à le lui le beau jean-philippe n’ en croit pas ses yeux jour toujours et votre maman véronique oui merci ", "—ma maman à le moi arrive tout de suite elle montre son propre costume —elle se change et elle est à le vous le même mais en couleurs soufflé l’ exquis jeune homme véronique s’ éloigne " ]
[ "dit -elle en joignant les mains j' avais calomnié mon enfant d' où viens -tu donc j' allais avouer que je revenais de le mançanarez quand je compris que ma fuite avait été bien cruelle et bien ingrate je ne voulus pas ajouter une douleur à les tortures que ma mère avait subies ", "le prêtre les méconnaît forcément le jour a condamné ses lévites à le célibat elle a créé dans un ordre de passions étranges maladives impossibles à le satisfaire impossibles à le tolérer souvent difficiles à le comprendre appétits de crime de vice ou de folie qui ne sont que la déviation de l\\ instinct le plus légitime et le plus nécessaire et par une monstrueuse inconséquence en même temps que les conciles décrétaient la mort physique et morale de le prêtre ils lui livraient les plus secrètes intimités de le coeur de la femme ils maintenaient la confession je ne discuterai pas contre vous je sais que vous ne me céderez rien je pose les réformes ou tout à le moins une de les réformes que dieu commande depuis longtemps à église inerte et sourde mariage de les prêtres ou abolition de la confession ", "ce matin elle m' a écrit une longue lettre des mensonges je n' en doute pas et pourtant cette lettre m' a fait plaisir et je suis comme ces vieillards qui aiment stupidement et qui prenant leur maîtresse en flagrant délit se jetteraient à ses genoux pour obtenir une excuse une explication impossible mais qu' ils acceptent avec joie c' est la ̂che c' est bête c' est déshonorant mais c' est ainsi tu vois que je ne farde pas la vérité n' essaye donc pas de me détromper puisque je ne veux pas l' être pas encore ", "ils le prirent pour un espion sioux wontum accompagné de quelques pawnies étant survenu fut reçu à le coups de fusils et de tomahawks cependant les détachements ne tardèrent pas à se reconnaître on cessa une lutte fratricide et l’on s’ occupa de quindaro mais grâce à le tumulte il avait définitivement disparu; toutes les recherches furent inutiles la partie était gagnée encore une fois par le démon de la montagne ", "—tu permets quand PROPN se risqua à le nouveau dans l’ allée l’ obscurité était complète et il heurta des obstacles inattendus des boîtes à le conserve entre autres qui déclenchaient des vacarmes il risqua un œil à le coin de la rue ou ̀ il n’ y avait plus que lumières en tout car l’ imprimerie avait fermé ses portes et avait regagné sa maison de la colline sur les épaules de justin le veston était humide et glacé parfois il était pris de telles douleurs d’ entrailles qu’ il était obligé de rester un moment immobile appuyé à un mur en faisant le tour de sa maison il aperçut PROPN en peignoir violet debout dans sa cuisine tourna sans bruit la clef dans la serrure s’ engagea dans l’ escalier sur la pointe de les pieds et pénétra enfin dans la tiède obscurité de sa chambre ou ̀ il retrouvait son odeur ", "mon frère monogame serait -il plus heureux que moi? je constate que la vertu et la foi semblent lui procurer plus de bonheur que mon hédonisme et mon matérialisme le vrai révolté le seul fou le grand rebelle de la famille c’ est lui depuis toujours et je ne le voyais pas alors que mes fêtes défoncées d’ adolescent attardé ne sont qu’ obéissance docile à la marche de le monde l’ injonction capitaliste tout ce qui est agréable est obligatoire est aussi stupide que la culpabilité chrétienne tout ce qui est agréable est interdit je m’ étourdis incapable de grandir quand lui bâtit son existence sur un mariage solide des enfants présents une religion éternelle une maison avec jardin fleuri ", "j’ ai sonné de nouveau enfin quelqu’un est venu ouvrir et à l’ instant où la porte s’ entrebâillait dans un rai de lumière le visage de la petite a exprimé une terrible déception c’ était son père il portait un manteau vous étiez là depuis longtemps ", "mais la lumière était si défectueuse que l’ abbé ne s’ en aperçut pas il poursuivit cependant et cette insistance semblait témoigner qu’ il n’ était pas tout à le fait dupe de le nous qu’ il venait de prononcer on s’ imagine qu’ on est très fort aujourd’hui parce qu’ on veut comprendre mais croire c’ est comprendre et comprendre c’ est croire ", "tonnerre de nom d’ un chien grogna l’ inspecteur à le même instant le baron poussait un cri les tableaux la crédence il balbutiait suffoquait la main tendue vers les places vides vers les murs dénudés pointaient les clous où pendaient les cordes inutiles le watteau disparu les rubens enlevés les tapisseries décrochées ", "il aboutissait à une petite source cachée sous des ronces et d’ où il semblait que se dégageât une odeur putride ayant soulevé ces ronces ils aperçurent un cadavre le cadavre d’ un homme dont la tête fracassée ne formait plus qu’ une sorte de bouillie où les bêtes pullulaient il était habillé d’ un pantalon et d’ une veste de cuir marron les poches étaient vides ni papiers ni portefeuille ni montre " ]
un homme d’ attache un vrai lierre d’ appartement pour le sentiment on n’ a qu’ à le demander à le mon ancien hôtel de la clef de sûreté et rigolo comme un bossu qui vient de noyer sa femme gautruche dit gogo-la-gaieté quoi! un joli garçon à la coule qui ne bricole pas de casse-têtes un bon zig qui se la passe douce et qui ne se donnera pas de colique avec cette anisette de barbillon-là sur ce mot il envoya sauter à le pas une bouteille d’ eau qui était à le côté de lui et vive les murs c’ est à le papa comme le ciel à le bon dieu!
[ "gogo-la-gaieté les peint la semaine gogo-la-gaieté les bat le lundi! avec a pas jaloux pas méchant pas cogneur un vrai amour d’ homme qui n’ a jamais fait un bleu à une personne de le sexe à le physique parbleu! c’ est moi! il se leva tout debout et dressant son grand corps dégingandé dans son vieil habit bleu à le boutons d’ or montrant sous son chapeau gris qu’ il leva son crâne chauve poli et suant relevant sa tête de vieux gamin vous voyez ce que c’est! ce n’ est pas une propriété d’ agrément ", "ce n’ est pas flatteur à le montrer mais c’ est de rapport un peu démeublé mais bien bâti dame on vous a ses petits ans pas plus de cheveux que sur une bille de billard une barbe de chiendent qu’ on en ferait de la tisane des fondations pas trop tassées des pieds longs comme la villette avec ç a maigre à le prendre un bain dans un canon de fusil voilà le déballage passez le prospectus! si une femme veut de tout ça en bloc une personne rangée pas trop jeune et qui ne s’ amuse pas à le me badigeonner trop en jaune vous comprenez je ne demande pas une princesse de batignolles eh bien vrai a y est germinie empoigna le verre de gautruche le but à le moitié d’ un trait et le lui tendit de le côté où elle avait bu. le soir tombant la société s’ en revint à le pied à le mur de les fortifications gautruche dessina avec l’ entaille de son couteau sur la pierre un grand cœur dans lequel on mit le nom de tout le monde au-dessous de la date à la nuit gautruche et germinie étaient sur les boulevards extérieurs à la hauteur de la barrière rochechouart ", "à le côté d’ une maison basse où on lisait sur un panneau de plâtre: mme merlin robes taillées et essayées francs ils s’ arrêtèrent devant un petit escalier de pierre entrant après les premières marches dans de la nuit saignait tout à le fond la lumière rouge d’ un quinquet à l’ entrée sur une traverse de bois était écrit en noir: hôtel de la petite main bleue chapitre médéricgautruche était l’ ouvrier noceur gouapeur rigoleur l’ ouvrier faisant de sa vie un lundi rempli de la joie de le vin les lèvres perpétuellement humides d’ une dernière goutte les entrailles crassées de tartre comme une vieille futaille il était de ceux que la bourgogne appelle énergiquement des boyaux rouges ", "toujours un peu ivre ivre de la veille quand il ne l’ était pas de le jour il voyait l’ existence à le travers de le coup de soleil qu’ il avait dans la tête il souriait à son sort il s’ y laissait aller avec l’ abandon de l’ ivrogne souriant sur le pas de le marchand de vin vaguement à les choses à la vie à le chemin qui s’ allonge dans la nuit l’ ennui les soucis la dèche n’ avaient pas prise sur lui; et quand par hasard il lui venait une idée noire ou sérieuse il détournait la tête faisait un certain psitt! qui était sa manière de dire et levant le bras droit à le ciel en caricaturant le geste d’ un danseur espagnol il envoyait par dessus l’ épaule sa mélancolie à le tous les diables il avait la superbe philosophie d’ après boire la sérénité gaillarde de la bouteille il ne connaissait ni envie ni désir ", "ses rêves lui étaient servis sur le comptoir pour sous il était sûr d’ avoir un petit verre de bonheur pour un litre d’ idéal content de tout il aimait tout trouvait à le rire et à s’ amuser de tout rien ne lui semblait triste dans le monde qu’ un verre d’ eau à le cet épanouissement de pochard à la gaieté de sa santé de son tempérament gautruche joignait la gaieté de son état la bonne humeur et l’ entrain de ce métier libre et sans fatigue en plein air mi-ciel qui se distrait en chantant et perche sur une échelle au-dessus de les passants la blague d’ un ouvrier ", "peintre en bâtiments il faisait la lettre il était le seul l’ unique homme à le paris qui attaquât l’ enseigne sans mesure à la ficelle sans esquisse à le blanc le seul qui de le premier coup mît à sa place chacune de les lettres dans le cadre d’ une affiche et sans perdre une minute à les ranger filât la majuscule à le main levée il avait encore la renommée pour les lettres monstres les lettres de caprice les lettres ombrées repiquées en ton de bronze ou d’ or en imitation de creux dans la pierre aussi faisait -il de les journées de à le francs mais comme il buvait tout il n’ en était pas plus riche et il avait toujours des ardoises arriérées chez les marchands de vin ", "c’ était un homme élevé par la rue la rue avait été sa mère sa nourrice et son école la rue lui avait donné son assurance sa langue et son esprit tout ce qu’ une intelligence de peuple ramasse sur le pavé de paris il l’ avait ramassé ce qui tombe de le haut d’ une grande ville en bas les filtrations les dégagements les miettes d’ idées et de connaissances ce que roule l’ air subtil et le ruisseau chargé d’ une capitale le frottement à l’ imprimé de les bouts de feuilletons avalés entre chopes des morceaux de drames entendus à le boulevard avait mis en lui cette intelligence de raccroc qui sans éducation s’ apprend tout ", "il possédait une platine inépuisable imperturbable sa parole abondait et jaillissait en mots trouvés en images cocasses en ces métaphores qui sortent du génie comique de les foules il avait le pittoresque naturel de la farce en plein vent il était tout débordant d’ histoires réjouissantes et de bouffonneries riche de le plus riche répertoire de scies de la peinture en bâtiments membre de ces bas caveaux qu’ on appelle des lices il connaissait tous les airs toutes les chansons et il chantait sans se lasser ", "il était drolatique enfin des pieds à la tête et rien qu’ à le voir on riait de lui comme d’ un acteur qui fait rire un homme de cette gaieté de cet entrain allait à le germinie germinie n’ était pas la bête de service qui n’ a rien que son ouvrage dans la tête elle n’ était pas la domestique qui reste de la ̀» avec la figure alarmée et le dandinement balourd de l’ inintelligence devant des paroles de maîtres qui lui passent devant le nez " ]
[ "je rougis de ces aveux mais je te les dois en dédommagement de tes soins et je me les fais en punition de mes fautes apprends donc qu’ à les derniers mots de ta lettre j’ ai couru chez maman je lui ai tout confessé et le court entretien de montvald et son expédient pour m’ écrire et l’ envoi de ma réponse cette bonne maman ne m’ a pas grondée elle ne s’ est point emportée contre moi: je tremblai de la voir indignée elle n’ a été que surprise je craignais qu’ elle ne me fit des reproches elle a accueilli mes aveux avec un sourire d’ indulgence elle m’ a pardonné même d’ avoir lu la lettre de en faveur de la réponse que j’ y ai faite ", "il a donné de l’ argent à le jean coll qui tout de même est encore à le lit depuis jours que cela lui est arrivé et le médecin dit qu’ il ne marchera jamais de cette jambe comme de l’ autre c’ est dommage lui qui était notre meilleur coureur et après monsieur le fils le plus malin joueur de paume c’ est que m. alphonse de PROPN en a été triste car c’ est coll qui faisait sa partie voilà qui était beau à le voir comme ils se renvoyaient les balles paf! paf! jamais elles ne touchaient terre devisant de la sorte nous entrâmes à le ille et je me trouvai bientôt en présence de m. de PROPN ", "tout cela ne put le voir tout de suite mais qu’ elle se tînt devant lui et qu’ elle lui parlât avec l’ air engageant et naturel d’ une grande dame qui parle à ses pairs suffit pour faire lever en lui un essaim de puretés de vertus insoupçonnés qui se bousculaient l’ une l’ autre pour monter à la surface de son cœur les yeux clairs qui le regardaient étaient pleins d’ intérêt sincère elle descendait ce perron pour s’ en aller et voilà qu’ elle s’ était arrêtée à le cause de lui qu’ elle négligeait tout le reste de sa vie merveilleuse pour demeurer en face de lui et lui parler elle disait: —vraiment nous ne vous forcerons pas à le dire de les prières ni à le chanter des hymnes malgré vous ", "estibalet nous avait habitués à le ces surprises vous arriva -t-il étant gamin d’ étudier à le travers son corps transparent la construction intérieure de quelqu’un de ces innombrables tétards qui grouillent dans les fossés à le printemps il y a des hommes tout pareils de qui les sensations ingénues semblent se jouer à le fleur de peau estibalet était de ces hommes-là et les habitués rapins ou poètes de la modeste table d’ hôte ou il avait des habitudes prenaient plaisir à l’ entendre recommencer chaque jour d’ un enthousiasme toujours pittoresque et nouveau l’ exposé de ses projets de ses espérances jusqu’ à le ce moment la chance l’ avait peu servi mais il conservait bon courage ", "c’ était tout le môme pas giflé tournait forcément repris de justice frappe horrible n’ importe quoi!... votre faute qu’ il tournait assassin faisait des bateaux-mouches bruyants punitifs éducatifs respirait dur claquait tour de bras en avant sur l’ ancre en arrière au-dessus de l’ hélice jeannette t’ as encore fait dans ta culotte qu’ ils s’ en souviennent de leur dimanche mômes papier mâche morveux désobéissants le mal que c’ était des parents de leur faire profiter de le grand air! qu’ ils faisaient exprès de pas respirer pont-royal-suresnes et retour! qu’ ils se mettent tous ensemble d’ un côté tout le bateau penchait forcément les parents avec renouveau de les mères ", "un fauteuil qu' il juge affreux et qu' elle juge superbe est réservé par la fille de le président à l' exclusif usage paternel ne vous mettez pas là michel-charles c' est le fauteuil que préfère votre beau-père il cesse à le jamais de s' asseoir sur ce meuble grenat ou bouton-d'or à lequel par ailleurs le président ne tient pas tant que et qui reste vide comme dans macbeth le siège de banquo les dates de le départ printanier pour la campagne et de le retour automnal en ville sont fixées de les mois d' avance; si michel-charles ou les enfants sont enrhumés qu' ils s' emmitouflent moi je ne prends jamais froid les dufresne ont persuadé leur gendre de faire avec eux notaire commun ", "mais le comte et sa sœur ainsi que l’ observaient durement arlette semblait absente béchoux avait un air implacable de policier qui tient sa proie il eut un frisson et cependant se redressa cherchant encore à le faire face à l’ ennemi tu as de les preuves depuis jours je vis dans l’ ombre de les martin que j’ ai réussi à le dénicher ", "quelques minutes après il s’ élançait dans la rue en courant comme s’ il eût eu le diable à ses trousses iv le lendemain mgr le prince de hesse-cassel pour faire honneur à la peinture daigna se présenter lui-même chez rembrandt ce prince était un homme superbe rien qu’ à le voir sa moustache en tire bouchon son chapeau à le plumes blanches son habit de velours brodé son épée à le poignée d’ or ses éperons d’ argent sa démarche imposante son regard magnifique il fallait reconnaître en lui un de ces êtres supérieurs prédestinés par leur antique noblesse et par la pureté de leur sang à le gouverner les peuples aussi la nature équitable l’ avait mis à la tête d’ une principauté ", "mais j’ en ai gardé plusieurs je vous jure que je ferai supprimer la pension de francs que vous soutirez à le monsieur karver quand cela me fera plaisir vous me paieriez cher n’ est -ce pas l’ arme restée entre mes mains et maintenant dépêchez -vous; filez plus vite que et soyez bien heureuse si je ne vous fais pas expulser de france car je le peux un mois après les événements racontés plus haut rodolphe conduisait cécile à l’ autel le comte de roncelay et le docteur PROPN servaient de père et de témoin à la mariée ", "plus moyen de panser une blessure des malheureux venaient raconter leurs peines et demander secours à le élie le bon et élie ne pouvait leur donner que des bribes le mal régnait en maître depuis le plus poltron potérache jusqu’ à les sfetnics de le divan nuit sans astres ténèbres remplies de gémissements ainsi je connus le malheur de ne pas ressembler à le mon père " ]
je ne sais ce qui me dit que je ne rentrerai plus dans ma maison et que je ne reverrai plus mes livres murmura -t-il je ne sais pourquoi non plus ce sont les livres à lesquels je pense et non à ma petite marguerite que j’ aime tant que dieu la rende heureuse je suis bien assuré que pierre sera bon pour elle! pierre reprit dame kanau qui n’ avait jamais pensé à le mariage possible de sa fille et qui semblait souvent vivre les yeux fermés tant elle était prise par surprise à des idées qui paraissaient de l’ histoire ancienne pour tout le monde le moment n’ était pas propice pour discuter les perspectives de le bonheur conjugal de la jeune fille qui réunissait sur sa tête l’ affection de tant de cœurs et la mère sortait déjà de la chambre lorsque PROPN l’ arrêta encore une fois s’ il m’ arrivait quelque chose kanau dit -il vous saurez que mon testament est là dans ma table à le écrire et que j’ ai laissé tout ce que je possède à ma nièce marguerite
[ "je demande à le dieu qu’ elle ait un jour un fils qui aime les livres dame savait depuis longtemps que marguerite avait pris dans le cœur de le vieux savant la place laissée vacante par le départ de tous ses enfants pour une meilleure patrie et elle se borna à le appuyer doucement la main sur l’ épaule de son beau-frère on était déjà à la porte et tous se glissèrent dans le brouillard jusqu’ à la petite poterne de la grille de la croix les espagnols ne feront pas bonne garde de ce côté ou ils ont ce matin même repoussé le secours avait pensé finement le jeune explorateur PROPN était bien résolu de se laisser conduire par l’ expérience de son guide le bourgmestre et sa femme étaient tous les près de la poterne attendant les voyageurs pour leur dire un dernier adieu quand reverrons -nous nicolas pensait la mère en pressant dans ses bras le jeune cadet qu’ elle avait toujours préféré à l’ aîné ", "le bourgmestre se demandait si PROPN resterait bien longtemps hors de la ville où tant de malades réclamaient constamment ses soins maintenant que la mortalité devenait de jour en jour plus grande; et ce fut le dernier mot qu’ il murmura à l’ oreille de le savant médecin: n’ oubliez pas qu’ on meurt dans harlem comme à le delft et revenez -nous dès que le prince sera guéri heureux ceux qui mourront dans leur lit à le harlem soupira intérieurement qui se sentait cependant déjà pressé de revenir prendre sa part de les souffrances toujours croissantes de le siège la maladie commençait en effet à se joindre à la pauvreté et à la lamine la nourriture manquait pour les pauvres et elle menaçait de faire aussi défaut chez les riches il y avait longtemps que le fromage gras avait disparu dans la maison de dame kanau et marguerite faisait souvent des irruptions dans la cave de les provisions de sa mère pour subvenir à les besoins de les mendiants qui avaient pris l’ habitude de venir à la porte de dame kanau presque autant qu’ à le celle de dame élisabeth depuis que la je", "n’ oublie pas seulement que nous ne sommes pas encore à le bout de nos misères marguerite le savait peut-être mieux que sa mère dont la nature forte et simple ne se forgeait guère de soucis pour l’ avenir c’ était l’ un de les secrets de l’ énergie et de l’ influence de dame kanau sur les femmes courageuses qu’ elle avait enrôlées à sa suite qu’ elle ne pensait jamais qu’ à le service nécessaire pour l’ occurrence de le moment sans s’ inquiéter de savoir si elle pourrait obvier à les embarras de le lendemain dame PROPN disait souvent: kanau comprend mieux que personne à le ma connaissance la parole de le seigneur le lendemain aura soin de ce qui le regarde elle ne porte jamais d’ autre fardeau que celui de le jour c’ est ce qu’ il faut pour un siège le bourgmestre n’ était pas toujours de cet avis-là non plus que le commandant et tous les travaillaient jour et nuit à le préparer de nouveaux obstacles à la fureur de les espagnols lorsque les vieilles murailles de la ville céderaient enfin à la canonnade continuelle qui les battait presque sans relâche depuis plus de", "les mendiants avaient pris l’ habitude de venir un nouvel assaut était résolu parmi les conseillers de don frédéric et les autorités de la ville assiégée le devinaient instinctivement: on était moins bien instruit dans harlem depuis que PROPN avait pris le chemin de delft; personne n’ avait entrepris de pénétrer à sa place dans le camp de les espagnols le service était trop dangereux pour quiconque ne possédait pas la mobilité extraordinaire de sa physionomie comme de son esprit et le don de les langues qui lui permettait d’ imiter l’ accent de toutes les provinces de les pays-bas comme les dialectes de les ennemis eux-mêmes les travaux de fortification avançaient dans harlem d’ autant plus rapidement qu’ on attendait depuis quelques jours déjà la grande attaque ", "la canonnade avait repris plus terrible et dangereuse; les boulets pleuvaient sur la ville les décharges de les pierriers avaient emporté un fragment de la couronne gigantesque qui servait de base à le clocher de PROPN mais les espagnols avaient résolu de donner de l’ occupation à les pensées comme à les bras de les assiégés et ils avaient eu recours à les anciens procédés de les vieux siècles le feu grégeois était lancé depuis plusieurs heures sur les maisons d’ harlem et des incendies nombreux s’ étaient déjà déclarés lorsqu’ un cri s’ éleva dans la demeure de le bourgmestre le feu est chez PROPN et tous ceux qui pouvaient apporter quelque secours se précipitèrent aussitôt vers la maison fermée de le savant dont la précieuse bibliothèque pouvait si facilement devenir la proie de les flammes et puis gagner ensuite la maison de dame les grandes cours qui séparaient celle-ci de la demeure de le bourgmestre rendaient le danger bien moins pressant de ce côté tous les efforts de les soldats et des ouvriers de la ville comme le concours de les pompiers volontair", "la bibliothèque les grandes collections de gravures et d’ histoire naturelle les travaux curieux fruit des longues recherches de l’ infatigable érudit étaient réduits en cendres le soir lorsque la nuit tomba il avait d’ ailleurs fallu quitter la lutte contre l’ incendie pour courir dans les passages souterrains de les mines où des bruits bien connus avaient fait comprendre que les espagnols profitaient de le désordre que leur donnait à le supposer un grand incendie pour pousser avec plus d’ ardeur que jamais leurs travaux destructeurs le bourgmestre était venu lui-même chercher son fils pierre qui veillait à le sauvetage de le mobilier et de les objets précieux chez sa tante tout en s’ arrêtant parfois pour rassurer la conscience troublée de marguerite qui se désolait de le désastre survenu chez son oncle en l’ absence de celui-ci pierre avait dit le magistrat je m’ occuperai de ce qu’ il y a à faire ici mais je ne saurais te remplacer dans la mine ripperda non plus il n’ est pas accoutumé comme toi à le conduire les ouvriers à la sape et ou je me trompe bien ou l’on ", "il regardait marguerite à la fenêtre de sa chambre et descendant de là de les paquets à les sauveteurs vous me répondez d’ elle mon père demanda -t-il à le voix basse autant qu’ une créature humaine peut répondre de le sort d’ une autre dit gravement le bourgmestre qui finit par pousser son fils par les épaules afin de l’ arracher à le voisinage de l’ incendie et de sa cousine en sentant le danger qui la menaçait pierre s’ était aperçu tout d’ un coup que tout le bonheur de sa vie dépendait de marguerite et il avait pris le parti en dépit des horreurs d’ un siège de demander à ses parents l’ autorisation de se marier tout de suite ", "il ne doutait pas de la réponse de marguerite elle-même a peine était -il engagé dans les sombres chemins qu’ il avait si souvent suivis qu’ il s’ aperçut que son père ne s’ était pas trompé en croyant le cas important sous la terre dans les souterrains dangereux de les mines on entendait plus de voix on distinguait plus de coups de sape et ces coups semblaient plus rapprochés qu’ ils ne l’ avaient jamais été depuis que pierre descendait dans les mines à le harlem aussi; poussant devant lui les ouvriers qui le devançaient il se hâtait pour couper le passage à les ennemis lorsqu’ il vit déboucher devant lui par une ouverture qui venait de s’ ouvrir un homme jeune et de bonne mine très évidemment un officier espagnol qui paraissait nouveau en ce genre de service car le manche de sa hache était trop long et son épée qui l’ embarrassait remplaçait mal le poignard dont il ne semblait pas pourvu pierre se sentit tout à le coup saisi de cette ardeur de combat qui l’ enivrait quelquefois et dont il se repentait ensuite comme d’ une mauvaise action le sang me monte à la t", "il s’ élança sur le jeune espagnol qui était suivi de sapeurs la hache à la main et le frappant violemment à la tête il le renversa d’ un seul coup avant que l’ officier étranger à ce genre de luttes eût pu se couvrir de ses armes les soldats n’ osaient pas franchir le corps de leur officier mort; pierre étendit la main vers eux et le poignard s’ enfonça dans la gorge de l’ un et creva les yeux de l’ autre ils étaient tombés sans un cri et le silence se faisait dans les sentiers étroits de la mine on n’ entendait rien dans les passages de l’ autre côté " ]
[ "la première volée de marches a été enlevée il faut sauter et le sol est plusieurs mètres en dessous je n’ aurais pas pu remonter PROPN avait maintenant achevé de retirer son masque et elle avait nettoyé sa peau avec un coton imbibé de lait de toilette son apparence de nouveau était celle d’ une jeune femme d’ une trentaine d’ années belle et fraîche ", "elle n' est pas jolie mais cela suffira -t-il pour l' empêcher d' aimer? un mari qui va souvent à la chasse et laisse sa femme en compagnie avec des jeunes gens montre une bien grande confiance à le son épouse sans doute c' est surtout alors qu' il est beau de ne pas en abuser mais laisser quelqu'un exposé à la séduction d' un sentiment qu' on ne lui a pas appris à le connaître c' est maladroit il y a des maris qui par calcul veulent laisser leur femme ignorante sur beaucoup de choses se flattant qu' elles auront moins de goût pour ce qui leur procure moins de plaisir c' est très -mal calculé: il y a d' ailleurs chez les dames un instinct secret qui leur fait deviner quand elles n' en savent pas assez ", "PROPN entraîna doucement son ami en face le vendeur de simples élevait comme des ostensoirs de les bocaux de serpents il congédia les rhumatisants qu’ il disait guéris et qui pendant qu’ ils y étaient allaient se faire arracher les dents pour déclarer une guerre inexorable à le ver solitaire citant ses garants dans la localité faisant circuler un ver de mètres offert par mlle lucelle de la rue de les tiroirs et un second de mètres en morceaux légué par m. chasles chevalier de la légion d’ honneur quelques chiens badaudaient sans se douter qu’ ils étaient en jeu étonnés de recevoir des coups s’ ils léchaient par politesse une main pendante jean reconnut le marchand de jusquiame c’ était cambronne ", "il répondit par l’ affirmative l’ attention brusquement mise en éveil par l’ aveu qui venait de lui être fait reprit haperman dans un soupir l’ archétype de l’ artiste maudit une vie de souffrance avant d’ aboutir à la gloire se remémora son propre séjour à le PROPN à la suite d’ un échange culturel en classe de première une étudiante scandinave olga était venue loger dans l’ appartement de ses parents avenue de PROPN avant qu’ il ne séjourne à le son tour chez elle quelques mois plus tard ", "–qu’ est -ce que cela me fait? ah! seigneur que m’ importe! c’ est françois que je veux voir avant avant sa voix se brisa sur son visage blêmi sur ses yeux que les larmes aveuglaient elle jeta ses mains tremblantes en gémissant –mon petit françois avant-hier il était là si plein de vie si charmant et aujourd’hui arriverai -je à le temps je pars georges elle se redressait laissait retomber ses mains faisait un pas vers la porte ", "et il se raccroche désespérément à les images de clara de la belle-nivernaise comme à\\n' une éclaircie de soleil dans le sombre de sa vie et c’ est sans doute pour cela que le pion trouve avec stupéfaction de les dessins bateaux à le toutes les pages de les livres de l’ élève maugendre toujours la même chaloupe reproduite à le tous les feuillets avec une obstination\\n' d’ obsédé elle gravit lentement resserrée comme dans un canal l’ échelle étroite marges elle vient s’ échouer en plein théorème éclaboussant les figures intercalées \\n' et les corollaires en petit texte ", "demanda raymonde à le alberte –oui c’ est lui et un autre garçon que père a été obligé de congédier également l’ année dernière ce sont affreux vauriens –et ils rôdent toujours autour de la fabrique ajouta marthe peut-être méditent -ils quelque mauvais coup ", "PROPN en remua gêné mais sa voisine s’ appuya contre lui bien sûr une poule veux -tu me dire ce que c’ est qu’ une femme qui se fait entretenir par un type comme n’ y change rien d’ ailleurs lui c’ est sa vie qui finit je suis sa gaîté son soleil il a besoin de moi pour ne pas penser qu’ il va mourir il a les reins très malades ", "la nuit suivante un paysan obligé de traverser la forêt et qui par précaution avait emporté son fusil et emmené ses chiens s’ arrêta net à le passage d’ une ombre dans les ténèbres ses chiens chiens-loups à le demi sauvages et d’ une vigueur exceptionnelle bondirent à le milieu de les taillis et la poursuite commença elle dura peu presque aussitôt le paysan perçut hurlements horribles qui s’ achevèrent de le même coup en plaintes d’ agonie et puis le silence le silence absolu ", "il la prit dans ses bras et la tint longtemps embrassée tu es bien coupable lui dit -il enfin de dédaigner comme tu le fais mon amour moi coupable? et ce mot lui rappelant son grief mais c’ est vous qui l’ êtes coupable reprit -elle c’ est vous qui puis soudain se laissant glisser à les genoux de son mari gaspard lui dit -elle il faut que vous sachiez la vérité " ]
marie-claude souriait l’ amour est un combat je me battrai longtemps jusqu’ à le bout l’ amour est un combat? je n’ ai pas la moindre envie de me battre dit PROPN et il sortit
[ "après ans passés à le genève PROPN habitait paris et ne parvenait pas à se remettre de sa mélancolie si on lui avait demandé ce qui lui était arrivé elle n’ aurait pas trouvé de mots pour le dire le drame d’ une vie peut toujours s’ expliquer par la métaphore de la pesanteur on dit qu’ un fardeau nous est tombé sur les épaules on porte ce fardeau on le supporte ou on ne le supporte pas ", "on lutte avec lui on perd ou on gagne mais à le juste qu’ était -il arrivé à le sabina? rien elle avait quitté un homme parce qu’ elle voulait le quitter l’ avait -il poursuivie après cela? avait -il cherché à se venger? non son drame n’ était pas le drame de la pesanteur mais de la légèreté ", "ce qui s’ était abattu sur elle ce n’ était pas un fardeau mais l’ insoutenable légèreté de l’ être jusqu’ ici les instants de trahison l’ exaltaient et l’ emplissaient de joie à l’ idée de la route nouvelle qui s’ ouvrait et de l’ aventure toujours nouvelle de la trahison qui l’ attendait à le bout de le voyage mais qu’ allait -il se passer si le voyage se terminait on peut trahir des parents un époux un amour une patrie mais que restera -t-il à le trahir quand il n’ y aura plus ni parents ni mari ni amour ni patrie? sabina sentait le vide autour d’ elle et si ce vide c’ était précisément le but de toutes ses trahisons ", "jusqu’ ici elle n’ en avait évidemment pas conscience et c’ est compréhensible le but que l’on poursuit est toujours voilé une jeune fille qui a envie d’ un mari a envie d’ une chose qui lui est tout à le fait inconnue le jeune homme qui court après la gloire n’ a aucune idée de ce qu’ est la gloire ce qui donne un sens à le notre conduite nous est toujours totalement inconnu PROPN aussi ignore quel but se cache derrière son désir de trahir ", "l’ insoutenable légèreté de l’ être est -ce cela le but depuis son départ de genève elle s’ en est terriblement rapprochée elle était à le paris depuis ans quand elle reçut une lettre de PROPN c’ était une lettre de le fils de tomas il avait entendu parler d’ elle s’ était procuré son adresse et s’ adressait à le elle parce qu’ elle était l’ amie la plus proche de son père ", "il lui annonçait la mort de tomas et de d’ après ce qu’ il disait dans sa lettre ils avaient passé les dernières années dans un village tomas travaillait comme chauffeur de camion ils allaient souvent ensemble à la ville voisine ou ils passaient toujours la nuit dans un petit hôtel la route traversait des collines tournait beaucoup et le camion était tombé dans un ravin on avait retrouvé les corps en bouillie ", "la police avait constaté que les freins étaient en très mauvais état elle n’ arrivait pas à se remettre de cette nouvelle le dernier lien qui la rattachait à le passé était rompu selon son ancienne habitude elle tenta de se calmer en faisant un tour dans un cimetière le plus proche était le cimetière montparnasse ", "il se composait des plus frêles logis de pierre de chapelles miniatures érigées près de les tombes PROPN ne comprenait pas que des morts souhaitent avoir au-dessus d’ eux de les imitations de palais ce cimetière c’ était l’ orgueil fait pierre loin d’ être plus raisonnables après la mort les habitants de ce cimetière étaient encore plus niais que de leur vivant ils étalaient leur importance sur les monuments ", "ce n’ étaient pas des pères des frères des fils ou des grand-mères qui reposaient ici mais des notables et des fonctionnaires de l’ administration des gens chargés de titres et d’ honneurs même un employé des postes offrait ici à l’ admiration publique son rang son grade sa position sociale sa dignité en marchant dans une allée de le cimetière elle s’ aperçut qu’ il y avait un enterrement un peu plus loin le maître de les cérémonies avait des fleurs plein les bras et les distribuait à les proches et à les amis une à chacun il en tendit une à sabina " ]
[ "car enfin il ne la pas aidé et pour une bicyclette c’ est abominable abominable! surtout qu’ il ne reparaisse pas ici ou bien mais qu’ est -ce qu’ il va devenir alors implora laurence et moi qu’ est -ce que je deviendrais avec un assassin chez moi? son complice m’ en faire un fils maintenant un enfant qui a tué son frère? non. non non je ne le reverrai pas et ç a vaut mieux ", "être riche à la fois et fort comme eux il y a tant de façons de varier le plaisir sans jamais abuser mais non le tourbillon atroce est là et ce n’ est pas encore tant la volupté qui perd que l’ imbécillité d’ amour-propre on a la vanité de la débauche comme d’ autres la vanité de porter des poids lourds et l’ un jeu n’ est pas moins grossier que l’ autre mon dieu non! sourdement la jalousie le mordait d’ une destinée comme celle de jacques souvent le soir dans des confabulations de jeunes gens il avait entendu conter des bribes de la vie de l’ officier ", "j’ ai tout tenté pour reconquérir fernand il est affolé par cette fille ah! quel est donc son secret pour l’ enchaîner ainsi l’ amour n’ a pas de secret c’ est l’ amour voilà tout et quand on pense qu’ on a supprimé les lettres de cachet! ah! si j’ étais roi comme j’ enverrais toutes ces coquines à le saint-lazare il est vrai qu’ il n’ y a plus de place ", "rien la solitude et l’ obscurite une chouette volant dans une direction rectiligne et dont la patte est cassée passe au-dessus de la madeleine et prend son essor vers la barrière de le trône en s’ écriant: un malheur se prépare or dans cet endroit que ma plume ce véritable ami qui me sert de compère vient de rendre mystérieux si vous regardez du côté par où la rue colbert s’ engage dans la rue vivienne vous verrez à l’ angle formé par le croisement de ces voies un personnage montrer sa silhouette et diriger sa marche légère vers les boulevards mais si l’on s’ approche davantage de manière à ne pas amener sur soi-même l’ attention de ce passant on s’ aperçoit avec un agréable étonnement qu’ il est jeune de loin on l’ aurait pris en effet pour un homme mûr ", "est la vérité obstine le poivrot curieux les gars je dois avoir la glande périphérique qui prend l\\ eau car je suis ému par la détresse de ce type un peu comme tout à le l\\'heure été ému par celle de jeanot le marmiton encore un type seul univers est un fourmillement monstrueux d\\' hommes seuls ", "enfin voyons! j' ai besoin que tu viennes la ̀! besoin oui besoin je ne veux pas rester seule avec maugis avec maugis c' est une plaisanterie ", "la petite comtesse à le peine âgée de ans jolie et vive avait la réputation d’ une femme très-coquette et très-légère mais en italie on est assez volontiers indulgent pour les femmes le bruit courait que son dernier amant s’ était enfermé dans rome avec le comte et qu’ il l’ aidait avec plus de zèle que de désintéressement dans ses fonctions d’ intendant en cela seul la conduite de l’ amant rejaillissant sur la maîtresse on se montrait quelque peu sévère pour la comtesse cela était parfaitement égal à le colonel qui profitait plus à son aise de la demi-solitude où vivait la jeune femme ", "je me souviens il en a aimé une de les nôtres une amie à le moi maria PROPN un beau nom qui vaut tous vos noms nobles et une jeune fille tiens je ne te parlerai pas de ses seins je serais jalouse et puis laissons maria c’ est drôle comme je me souviens de chaque pierre de chaque arbre brûlé sérianne mon sérianne à le moi n’ est pas le tien là-haut où vous habitiez la ville la ville de ton père oui je le connais ton père je le connais et mieux que toi tu ne sais pas de quoi il a l’ air à le certains moments moi je le sais donc à le ans carlotta à le rouler dans les vignes par la route dans les champs de maïs avec les jeunes gaillards de le faubourg des chansons des raclées et le travail ménager les mioches derrière comme une nuée de misère et la jeunesse des rêves et des gifles à le force avait fini par savoir qu’ elle était belle il y a des jeunes garçons qui s’ en aperçoivent dans le fond de le peuple sans avoir besoin des trucs qu’ il vous faut à le vous qui n’ aimez que nos nippes la crème et la poudre et le parfum je t’ aime comprends -tu mais jamais jamais ", "je ne veux plus je ne peux plus ma mère a doublé ses baisers sur moi pour remplacer les baisers de sa mère qui manquaient ma mère s’ est embrassée par moi mon corps a été le support de son corps il y a toujours un rôle à le tenir vous savez moi je connais le mien à le merveille l’ enfant tendre et énigmatique c’ est ce que dit ma grand-mère à le mon sujet je ne sais pas qui est ta fille ou plutôt je ne sais plus ", "collectant des légendes nordiques avait rapporté celle de le roi de les elfes voleur d’ enfants PROPN n’ aurait sans doute pas réagi sur cet elfenkönig sans grande consistance mais il lut par erreur roi des aulnes et son imagination s’ enflamma à l’ évocation de cet arbre sinistre il lui consacra sa célèbre ballade que schubert mit en musique quelques années plus tard à l’ opposé de l’ aulne le saule longe les rivières limpides " ]
pourrait -il leur garder rancune quand ils le rejoindraient .pendant ce temps lagardère avait traversé pampelune et se dirigeait par tolosa et vers les avant-postes de l’ arm��e française campée à le midi de bayonne ancien chevau-léger de le roi il alla tout droit à les quartiers de la cavalerie dont le prince de conti avait le commandement sous les ordres de le maréchal de berwick .quand suivi des prévôts et de le basque il se présenta sur le front de bandière la sentinelle interdit le passage à le ce groupe étrange qui n’ avait de militaire que l’ épée —qui commande ici? demanda le chevalier maréchal de berwick —fais -moi conduire à le lui j’ ai besoin de le voir à l’ instant
[ "—avez -vous le mot de passe?—non —alors la consigne est formelle vous ne pouvez entrer à le camp passez à le large à le large non mon ami dit lagardère en éperonnant son cheval.suivi de ses hommes il passa devant la sentinelle et piqua droit vers la tente la plus élevée qui sans nul doute était celle de le maréchal .mais aussitôt le factionnaire fit feu et tout le camp fut en émoi les troupes prirent les armes les officiers se précipitèrent l’ épée à la main pour arrêter ces intrus qui forçaient la consigne et ne paraissaient se soucier en aucune façon de les règlements militaires ", "en quelques secondes le chevalier fut entouré et son cheval ne pouvait plus avancer sans culbuter quelqu’un lagardère salua de l’ épée dit -il veuillez me faire conduire à le m.le maréchal —le duc tient conseil il ne vous recevra pas à le cette heure —pardieu ", "je serai de le conseil s’ il le faut mais je le verrai .le coup de feu tiré par la sentinelle avait attiré le maréchal lui-même hors de sa tente il était entouré de mgrle prince de conti et de tous les colonels il fronça les sourcils en voyant s’ avancer ces hommes dont à le moins étaient si singulièrement équipés .leur chef mit pied à le terre passa la bride de son cheval à le cocardasse et s’ avança le chapeau bas PROPN le maréchal dit -il vous m’ excuserez d’ avoir enfreint vos ordres et la consigne pour venir vous offrir mon épée et les connaissances que je possède de le pays d’ espagne nous sommes là qui je crois pourrons vous servir il était couvert de poussière et bien qu’ il inclinât respectueusement son mâle visage sa fière attitude en imposait à le tous ", "—qui êtes -vous monsieur demanda le duc d’ un ton sévère —le chevalier henri de lagardère ancien chevau-léger de le roi ancien bossu de l’ hôtel de gonzague ancien condamné à le mort et toujours vivant pour défendre la PROPN et la justice une rumeur courut parmi les officiers et son nom passa de bouche en bouche personne n’ ignorait ce qui s’ était passé naguère à le paris à le palais-royal et à l’ église PROPN événements qui avaient défrayé pendant plusieurs jours les conversations de la ville .le prince de conti vint lui-même prendre henri par le bras et l’ amena devant le maréchal de berwick .celui-ci avait alors ans bien que né en angleterre et fils naturel de le duc d’ PROPN depuis il était loyal et franc et nul ne s’ entendait comme lui à le juger un homme sur un simple regard ", "il savait aussi apprécier la bravoure partout ou ̀ il la rencontrait parce qu’ il était brave lui-même il le fit bien voir en à le siège de philippsbourg où il s’ avança si imprudemment qu’ il fut tué d’ un boulet de canon un instant il considéra le chevalier il le connaissait de réputation et le régent lui-même avant son départ lui en avait longuement parlé est un régiment qu’ il vous faut monsieur ", "lui demanda -t-il .tous les colonels étaient la pour donner un régiment à le lagardère il eût fallu que l’ un de ces messieurs fût tué ou disgracié! et pourtant il ne sentit peser sur lui aucun regard hostile —merci monsieur répondit simplement lagardère —une compagnie alors voulez -vous servir comme capitaine à le régiment de il sera le plus favorisé de ceux qui sont ici et ce grade est au-dessous de vos mérites dont le régent m’ a parlé .le comte de PROPN s’ avança aussitôt il avait hâte de prendre possession d’ un capitaine de cette trempe.lui-même capitaine de les gardes à le luxembourg venait de recevoir le brevet de colonel à l’ armée d’ espagne ", "il ne l’ avait certes point sollicité mais on le lui avait imposé de force pour l’ éloigner de le lit de mort de la duchesse de berry sa maîtresse fille de le régent est ainsi que jadis on se débarrassait d’ un importun par une faveur et que souvent une disgrâce élevait à le lieu d’ abaisser celui qui en était l’ objet PROPN déclina tout net cet honneur dont il s’ avoua cependant très flatté s’ impatientait corbleu! que vous faut -il monsieur si une compagnie un régiment ne vous suffisent pas —un régiment répondit le chevalier j’ en ai un .tout le monde se regarda surpris —combien d’ hommes demanda conti monseigneur les voilà il désigna de le doigt les prévôts et le basque ", "cocardasse se rengorgeait à le faire craquer son pourpoint déjà bien malade et le roi lui-même à le cette heure n’ eût pas été son cousin —ne raillez pas monsieur dit sévèrement berwick —dieu m’ en garde je ne demande que la liberté d’ agir avec mes hommes comme il me plaira de ne rendre compte de mes actes qu’ à le vous-même et de n’ obéir qu’ à le vos ordres —vous avez tort interrompit conti un peu vexé de ce qu’ il prenait pour de la présomption ", "vous n’ auriez trouvé parmi nous que des amis —est -ce à le dire monseigneur que pour vouloir agir seul je doive renoncer à le votre estime? —je n’ ai pas dit cela je trouve peut-être excessif que vous veuillez faire avec hommes ce que ces messieurs feront avec un régiment entier —vous vous trompez monseigneur je ne mets en doute la sagesse ni la bravoure de personne: si je réclame mon indépendance c’ est pour des causes qui me sont personnelles et que tout le monde pourra connaître plus tard " ]
[ "il avait été fort amoureux de la reine en même temps que avec lequel il faillit se couper la gorge à ce sujet la reine qui coquetait avec tous ne savait lequel écouter lorsque PROPN vint à la cour et les mit d’ accord quoique n’ eût alors que ans et que en eût il paraît que le vieux gentilhomme avait à le cette occasion fait autant de bruit que le jeune prince car à le cette époque on fredonna ce couplet dans toutes les alcôves :l’ astre de rogerne luit plus à le louvre le découvreet dit qu’ un bergerarrivé de douvrel’ a fait déloger les rois de le moment ou ̀ ils sont mariés n’ y voient pas plus clair que les autres maris aussi exila -t-il à ce propos à le chantilly ", "je pleurai et à le partir de ce jour je cessai d’ être franche avec mon père je ne pouvais jeter les yeux sur le sceptre de plumes de paon sans me dire: si tu avais été d’ ivoire et d’ or il n’ aurait pas eu assez de louanges pour toi en conséquence je m’ épris d’ une sorte de passion pour mon sceptre justement parce qu’ on l’ avait méprisé; j’ en vins à le mépriser mon père d’ un mépris raisonné qui tua en moi l’ affection que j’ avais eue pour lui cependant j’ avais atteint ma quinzième année j’ étais grande et bien développée pour mon âge mais à le fond je n’ étais qu’ une enfant ", "et c’ était en moins dicible comme éboulements de sable fin ou peut-être de poussière ou de cendre d’ importance certes inégale mais allant en quelque sorte de concert et laissant derrière eux chacun en son lieu et place la chère chose qu’ est l’ absence pendant ce temps je cherchais à le ravoir mon crayon par saccades c’ est un petit vénus vert encore sans doute à le ou faces et taillé des bouts et si court qu’ il y a tout juste la place à le milieu pour mon pouce et les doigts suivants ramassés en étau je me sers des pointes tour à le tour en les suçant souvent j’ aime sucer et quand elles s’ émoussent je les dégaine avec mes ongles qui sont longs jaunes et affûtés et se cassent facilement par manque de chaux ou de phosphate peut-être ainsi peu à le peu mon crayon raccourcit c’ est forcé et le jour viendra ou il n’ en restera plus qu’ un fragment si infime que je ne pourrai plus le tenir ", "de la route la lumière était visible une sentinelle a prévenu le kapo qui est arrivé en gueulant il fallait éteindre le feu complètement on a résisté on a enlevé seulement quelques planches alors il s’ est énerve ", "–c’ est un savant qui connaît où se trouvent les mers les fleuves les villes les montagnes et les déserts c’ est bien intéressant dit le petit prince a c’ est enfin un véritable métier! et il jeta un coup d’ œil autour de lui sur la planète de le géographe il n’ avait jamais vu encore une planète aussi majestueuse –elle est bien belle votre planète ", "je verrai le ministre reprit -il à le haute voix et je lui soumettrai vos observations il n’ y a pas de ministre qui tienne fit un mutin; si on nous envoie les ingénieurs nous démolirons tout —pas de violence pas de violence mes amis fit guy avec autorité le calme et la raison sont de bien plus puissants arguments ", "—à ton goût il a enfin demandé c’ qu’ on va en faire de ce cadâb j’ ai peut-être une idée j’ ai fait en mordillant ma moustache j’ ai même idée que cette idée va te tirer une sacrée épingle de le pied il me regardait plein d’ espoir et je pouvais pas m’ empêcher malgré la gravité de tout ça de rigoler en bougre de justin foutu menteur maladroit dans le cadenas de la porte d’ entrée il y avait encore la cle avec bien des précautions pour pas se salir on a chargé je corps déchiqueté dans le triporteur de livraison qu’ employait son commis pour les hameaux d’ autour l’ était guère plus lourde qu’ un sac de luzerne la pauvrette ", "chaque fois qu’ on mettait en doute ses principes il fallait le voir se dresser sur ses talons enfler la voix et avec les mots impayables défendre la réputation de la butte qui porte le moulin de la galette pour le moment après plusieurs mois d’ absence à le enghien il venait de renouer avec ses anciennes relations en plus de cela il n’ était pas peu glorieux d’ une conversation qu’ il venait de faire de même qu’ olivier coronal avait fait la connaissance de avait fait celle de et d’ une façon singulière envoyé un jour par son maître porter une commission chez PROPN c’ était un échantillon de curieux minéral qu’ une fois chez m.golbert avait exprimé le désir d’ avoir en sa possession le bellevillois qui jamais n’ avait vu l’ ex-majordome de PROPN rencontra tout en s’ acheminant les mains dans les poches et la cigarette à les lèvres un gentleman d’ une carrure imposante et dont l’ abdomen démesurément développé avait malgré la majestueuse redingote qui le sanglait quelque chose de pachydermique ", "il est attaché dans la cour de le studio —le chameau? quel chameau? pour mage palmeraie et tout ce qui s’ y rattachait appartenait déjà à un passé révolu celui de la pub le chameau palmeraie qu’ est -ce qu’ on en fait —comment qu’ est -ce qu’ on en fait mais on le rend à son propriétaire ", "il aimait son pays avec une sorte de frénésie contenue qui lui montrait comme justes et permis de les actes souvent arbitraires ces raisons lui valaient l’ estime de ses collègues mais une certaine méfiance que suscitait l’ exagération de ses qualités on craignait toujours qu’ il n’ entraînât le cabinet dans d’ inutiles complications il regarda sa montre heures moins " ]
et la majorité de le conseil s’ étant rangée de l’ avis de le maire la cause est entendue trancha celui-ci se levant alors était sorti après avoir signifié à le boussuge en ces termes la rupture de leurs relations le jour où la procession de la fête-dieu sera rétablie ce qui ne peut tarder j’ espère bien voir ces messieurs la suivre un cierge à la main la réconciliation escomptée ne se produisit pas boussuge dont la défection avait été sévèrement jugée à le café de le progrès n’ y retourna point et le lendemain de la procession chévremont donna sa démission de conseiller municipal afin de n’ être pas exposé dit -il à le rencontrer le renégat celui-ci d’ ailleurs passa bientôt ouvertement à l’ ennemi en changeant de café
[ "enfin agathe chévremont et palmyre boussuge sans avoir eu aucune explication firent cause commune avec leurs maris les amies d’ enfance s’ évitèrent pendant quelque temps et puis finirent par s’ étranger complètement l’ une à l’ autre le bon docteur en consolait boussuge sincèrement contristé PROPN n’ a rien vu de pareil depuis l’ affaire passe encore d’ être brouillés par dreyfus mais pour jeanne d’ arc! voyez -vous cette sainte avec son air nitouche ", "mais il n’ est pas possible que vieux amis restent à le jamais séparés à le cause d’ elle voulez -vous un bon conseil? silence silence absolu on n’ est jamais fâché avec un ami pour ce qu’ il vous a dit ou pour ce qu’ on lui a dit mais pour tout ce qui vient infecter ces petites blessures pratiquez en cela aussi l’ antisepsie vous vous en trouverez bien ", "–comme vous avez raison docteur facile à le dire le colportage verbal toujours diligent attribua à les antagonistes de les propos qu’ ils n’ avaient pas tenus pour les inciter à le y répondre effectivement ils ne manquèrent pas de le faire boussuge ayant fait repeindre les contrevents de sa maison chévremont en remarqua pour la première fois la couleur et dit –c’ est la couleur de marie PROPN devait nécessairement habiter une maison vouée à le bleu à le bleu céleste de saint-sulpice boussuge ne fut pas en reste de politesse je suis voué à le bleu c’ est vrai répondit -il comme evariste est voué par sa ressemblance avec flaubert à le représenter homais à le conseil municipal ", "pharmacien vétérinaire radical c’ est tout un à le début de leurs relations boussuge avait fait cadeau à le chévremont de le portrait de flaubert par liphart et le vétérinaire l’ avait accroché bien encadré dans son cabinet de consultations il avait lu ensuite avec intérêt madame bovary et il regardait parfois son sosie avec une certaine complaisance mais la tentation de saint antoine lui étant tombée ensuite entre les mains il n’ alla pas jusqu’ à le bout –c’ est crevant dit -il ", "a partir de ce moment il cessa de s’ intéresser à le portrait de flaubert peu de temps après sa brouille avec boussuge un matin il donna l’ ordre d’ enlever le cadre et de le mettre à le grenier enfin où l’on voudrait pourvu qu’ il en fût débarrassé mais il avait sur le cœur son assimilation à le homais il affectait d’ en rire –c’ est plutôt flatteur pour moi car je ne me considère pas de le tout comme rétrogradé par rapport à le flaubert à le contraire ", "homais est bien plus intelligent que lui et il disait encore: PROPN a toujours montré des dispositions pour les belles-lettres je ne m’ étonne donc pas qu’ il ait haut à le être regardé de haut en bas le chien rendait encore son approche dangereuse c’ était sainte-hélène à n’ en plus finir boussuge secrètement peut-être pour être désagréable à le son ancien ami prit en pitié le déchu et lui offrit l’ hospitalité dans son jardin tant que dureraient les travaux ", "elle s’ y trouvait quand la guerre éclata –boussuge veille à le salut de l’ empire et de le sacré-cœur disait chévremont la premiere journee l’ arrivée de les réfugiés à le saut de le lit chévremont et sa femme examinèrent la situation –je n’ ai pas voulu te réveiller cette nuit pour te communiquer mes impressions dit le vétérinaire je ne te cacherai pas maintenant que je te trouve un peu imprudente d’ avoir pris cette petite sur le tas quoi! sans t’ apercevoir de son infirmité c’ était aussi l’ opinion d’ agathe qui regrettait déjà son inattention ", "mais il n’ eût pas fallu que son mari revînt là-dessus en insistant il réveillait chez elle l’ esprit de contradiction qui se trahit aussitôt –tu aurais mieux fait à le ma place je n’ en disconviens pas il s’ excusa: –je n’ en sais rien je ne t’ adresse pas de reproche c’ est tout de même ennuyeux ", "–c’ est grave ce qu’ elle a ce pied bot? –oui et non ca s’ opère c’ est affaire à les parents nous ne la connaissons pas et voilà surtout l’ inconvénient de ces choix hasardeux l’ enfant n’ est pas responsable de les tares héréditaires qu’ il apporte c’ est entendu; il ne les apporte pas moins " ]
[ "mais cette femme était surprise par le premier plaisir profond et vrai qu’ elle ressentait depuis le jour de son malheur le roué le plus habile n’ eût pas fait à le force d’ art le progrès que monsieur de nueil dut à ce cri parti de le cœur ce jugement arraché à la candeur d’ un homme jeune la rendait innocente à ses yeux condamnait le monde accusait celui qui l’ avait quittée et justifiait la solitude ou ̀ elle était venue languir l’ absolution mondaine les touchantes sympathies l’ estime sociale tant souhaitées si cruellement refusées enfin ses plus secrets désirs étaient accomplis par cette exclamation qu’ embellissaient encore les plus douces flatteries de le cœur et cette admiration toujours avidement savourée par les femmes elle était donc entendue et comprise monsieur de nueil lui donnait tout naturellement l’ occasion de se grandir de sa chute ", "nous surveillions sa mine ses moindres gestes allait -il supporter longtemps le voyage on parcourait la riche campagne normande qui nous avait été promise des vaches des pommiers neigeux depuis la veille à le evreux nous eûmes en plus des ruines de guerre ", "il se leva lentement étira ses membres et jeta autour de lui un regard distrait il entendit le bruit de les tam-tams et soit qu' il fût effrayé de cette musique étrange soit ce qui est probable qu' il fût amateur de mélodies plus douces et plus harmonieuses il s' élança tout à le coup dans la direction de le carrefour et par bonds immenses arriva sans être vu jusqu' à le corcoran PROPN celui-ci à le cheval le doigt sur la détente de sa carabine attendait le rhinocéros et regardait en face de lui de l' autre côté le docteur voyait venir le tigre et aurait dû avertir son compagnon mais il n' en fit rien ", "nous le laissâmes seul; la douleur a sa pudeur qu’ il faut respecter.lucien nous donna rendez -vous pour le lendemain à le heures en me priant de tâcher d’ avoir les mêmes pistolets et de les acheter même s’ ils étaient à le vendre .je me rendis aussitôt chez devisme et le marché fut conclu moyennant francs le lendemain à le heures moins un quart j’ étais chez lucien .quand j’ entrai il était à la même place et écrivait à la même table ou ̀ j’ avais trouvé son frère écrivant il avait le sourire sur les lèvres quoiqu’ il fût fort pâle –bonjour me dit -il j’ écris à le ma mère ", "monsieur les sauvages n’ ont pas change les rapports officiels belges et français vous attesteront que leur imagination de le mal et de la souffrance et de la jouissance de souffrance n’ a fait que croître et embellir non! non les sauvages ne changeront pas tant qu’ ils ne trouveront pas plus sauvages qu’ eux et si par hasard car encore une fois il y a de par le monde de les gens très bien intentionnés comme vous monsieur le neutre qui déploient un zèle neutre à le essayer de concilier le blanc et le noir la plaie et le couteau et à le faire oublier à la plaie le couteau si par hasard dans cette bonne humeur d’ oubli et de pardon général vous étiez porté à le mettre en doute le témoignage même officiel des crimes commis par les boches je vous rappellerais moi à les témoignages boches qui les glorifient! faut -il que la civilisation élève ses temples sur des montagnes de cadavres sur des mers de larmes sur des râles mourants ne donnez pas de quartier soyez aussi terribles que les huns d’ PROPN ", "les doigts se refermèrent gauchement sur le paquet pour le battre il y eut comme une brève explosion de rois de de figures multicolores retombant en pluie le robot poursuivait sa marche heurtée les piétinait; un autre jeu venait d’ apparaître entre ses mains qui brassaient les cartes vertigineusement les projetaient en jet dru de la paume gauche à la paume droite les étiraient en une sorte d’ accordéon vibrant les effaçaient d’ une saccade et ce fut le tour de le dollar et le silence fut tel que l’ automate semblait jouer devant des automates seule la pièce vivait ", "les gens de le seigneur ne se cachaient pas de moi les uns disaient que la prisonnière s’ était envolée qu’ on l’ avait vu s’ élever dans les nuages avec des ailes de feu d’ autres prétendaient que c’ était une sorcière et qu’ on l’ avait aperçue dansant sur les cheminées de le château tous parlaient de la colère terrible de le seigneur qui a juré qu’ il la retrouverait morte ou vive mon dieu ", "mais vos parents votre fille la petite est en sûreté chez sa nourrice ma mère et elle se retournait vers mme de donissan qui descendait le perron je vais avec ma fille dit celle-ci à le haute voix mme de lescure quitta son mari et courut vers elle ", "il y avait des oiseaux et des perroquets surtout dans toutes les chambres de la maison comme je le vis une heure après en furetant dans tous les coins en compagnie de la bonne infiniment petite dont je vous ai parlé tout à l’ heure parrain -tron nous reçut à le merveille il embrassa même mon père c’est-à-dire qu’ il mit successivement sa barbe et son menton sur l’ épaule gauche puis sur l’ épaule droite de mon père avec un mouvement qui me fit rire en dessous parrain -tron daigna enfin après cette embrassade étrange s’ apercevoir de la présence de le barbouillon amené de paris à le grands frais ", "–tant mieux –alors en route tous bourgeoisement travestis s’ étaient alors mis en chemin pour lille où ils avaient pénétré mêlés à une caravane de marchands véritables on a vu le résultat de leur expédition de son côté la jeune gitana n’ était pas demeurée inactive " ]
je les attendais les appelais par des magies je faisais mine d’ être l’ un d’ eux je tendais largement le bras vers un quelconque point de l’ horizon et j’ essayais de m’ y intéresser longtemps la tête penchée sur le côté très concentré et très stupide mais rien ne venait et quand un beau jour ils arrivaient j’ avais de la peine qu’ ils fussent PROPN j’ étais un enfant perdu qui boude son plaisir et cajole sa bouderie je ne savais pas où était mon plaisir ils étaient donc là et j’ éloignais un peu mon troupeau nous bricolions chacun de notre côté sans faire mine davantage de nous apercevoir moi avec mes sifflets et plumes de geai des brins d’ osier et eux avec leurs papiers et leurs mines
[ "le bleu de mes plumes de geai me semblait plus triste plus petit tout ceci était dans l’ ordre sans doute cet ordre un jour s’ effondra très tôt un matin j’ allai me couper des sifflets sous un taillis dans un de ces fonds humides où viennent des essences tremblantes que le moindre souffle agite saules et trembles et qui recueillent à le leur pied de pauvres espèces les couleuvres les grenouilles on fait dans ces écorces les meilleurs sifflets on en tire une plainte ténue mais exagérée comme le chant de les crapauds oui dieu sait que je n’ allais chercher là que de bons sifflets ", "l’ odeur de les feuilles pourries montait et penché là-dedans j’ avançais avec précaution très occupé le regard à le hauteur de terre le jour de juin me trouva dans ce sous-bois à un détour par une trouée je vis à le loin le front d’ un palais dans le soleil levant en haut de la colline rien n’ y bougeait nul n’ était levé c’ était clair et inhabité comme un rocher ici les brumes de la nuit persistaient les feuillages retombaient tout était noir j’ étais bien ", "je me mis à le chanter une chanson de mon invention que je nourrissais en secret que souvent je reprenais et enjolivais à le mon gré dans la langue estropiée dont j’ avais alors l’ usage il devait y être question de ma pisseuse azurée des autres richesses et de la notre-dame qui dans sa grande bonté verse ces richesses dans le cœur d’ un porcher cette prière m’ exalta je froissai dans mon emportement bien plus de rameaux qu’ il n’ en faut pour faire des sifflets je chantais à le tue-tête je faisais des gestes le palais flambait comme s’ il était mon chant ", "il m’ appelait je m’ envolais jusqu’ à le lui je le tenais dans ma main me couchais sur lui et l’ étreignais les notes de la huppe me répondirent blondes et lointaines comme un palais dormant des larmes me vinrent ma mère pleurait de la sorte la pauvre femme quand notre-dame en procession passait au-dessus d’ elle courbée le ciel ruissela le jour était là tout à le fait il vint un peu sous les saules et dans ce demi -jour il y avait un masque blanc qui souriait mes larmes se glacèrent sur mes joues ", "la huppe chanta plus près le masque avait des moustaches très noires des lèvres épaisses et des dents fortes qui luisaient dans son sourire il y avait dans la pénombre une autre apparence blanche c’ était le papier que le masque tenait cette feuille et ce masque arrêtés vivants faisaient larges taches claires et égales comme la double ocelle d’ un très grand papillon noir dont les ailes invisibles frémissaient dans les saules j’ étais sous ce frémissement ", "je ne sais si j’ avais peur c’ était bienveillant n’ était pas de nature à le voler c’ était un homme très brun et costaud que j’ avais déjà vu c’ était la grosse tête blême et le poil de jais de claude le lorrain quelque chose s’ envola sous les feuilles je tournai les talons et je détalai ", "je n’ étais pas sorti de le couvert qu’ une main me saisit derrière le collet et me souleva de terre je ne me débattis pas je l’ avais assez vu pour savoir que le grand papillon noir était un colosse il me posa me retourna vers lui sans me la ̂cher et me parla doucement comme on parle à une bête qui s’ énerve je ne l’ écoutais pas dans les grands arbres sur quoi le soleil resplendissait maintenant et qui de toutes leurs feuilles tremblaient dans cette aubaine comme ils le font dans les pires désastres les calmes plats à le midi comme à l’ aube dans tout l’ espace jusqu’ à le palais enfin éveillé où des volets battaient s’ ouvraient sous des mains dans ma tête de bois comme à les cieux bruissaient résonnaient s’ envolaient n’ apaisant rien mais avec la furie de cloches battantes éloignant tout les derniers mots de la prière à le notre-dame que je tenais de ma mère comme ma vie comme ma peur comme ma honte maintenant et à l’ heure de notre mort je répétai cela à le fond de moi comme un oiseau dit notes les mêmes interminablement ", "peut-être les dis-je à le haute voix moi aussi tout ce temps -là claude me tint souffle contre souffle je reprenais mes esprits je vis de près cette sorte de rave qu’ il avait pour figure je compris peut-être que me regardant il se rappelait quelque chose de très ancien ou essayait de se le rappeler les couleurs revenaient à le mes joues il sourit ", "les yeux dans les miens il se mit à le fredonner et soudain chanta longuement en son entier d’ une belle voix les paroles exactes de ma chanson le carrosse et la robe bleue le jet d’ or c’ était la première fois que ces mots passaient les lèvres d’ un autre que moi il retenait son rire à le mesure qu’ il chantait et quand il en vint à le refrain niais par quoi je priais la reine de les cieux il riait à le gorge déployée il me serra plus encore le col et dit que les richesses de ma chanson m’ appartiendraient pour peu que je le veuille la main ouverte il fit un grand geste sur l’ horizon visible le soleil les arbres et le palais et c’ était comme s’ il montrait aussi ce qu’ on ne voyait pas dans le palais les colombes les madones tout cela me dit -il est à le toi si tu entres à le mon service " ]
[ "lenteur de le temps journées infinissables subdivisées en tant de minutes qu’ il lui fallait compter et pour ainsi dire égrener une à une il s’ était senti seul en proie à les longueurs à les tristesses de l’ heure surtout vers le crépuscule qui dans cette fin d’ automne entrait par les vitres se posait sur les meubles en tons livides affligeait les miroirs d’ un adieu de lumière demandait parfois: –quelle heure est -il? heures et il songeait à le long laps qu’ il lui faudrait encore vivre avant la nuit le bon sommeil où l’on dérive et qui abrège les étapes heures! et soudain il entendait en effet l’ heure sonner à le beffroi à le voix grave d’ officiant parmi les dernières notes de le carillon qui tranquillise ses clochettes d’ enfants de chœur ", "ainsi il n’ est pas exact que vous ayez accepté à le contrecœur la mission dont vous chargeait la reine ni que vous ayez eu la pensée de me la faire connaître –mais monseigneur –pas de dénégations inutiles dit -il de le même ton froid et hautain je vous le répète il me faut la sincérité complète sait ce qu’ il en coûte pour y avoir manqué une seule fois un châtiment semblable attend ceux ou celles qui m’ ayant promis fidélité tomberaient dans la même faute et souvenez -vous que je ne pardonne jamais mademoiselle d’ erbannes.subitement un frisson glacé parcourut tout l’ être de françoise devant elle se révélait le maître qui déjà lui parlait comme à une esclave le maître qu’ elle avait pressenti en lui mais bien plus redoutable qu’ elle ne l’ imaginait ", "il m’ a payé d’ avance et voilà ajouta -t-il en montrant la bourse qu’ PROPN lui avait donnée voilà bons ducats que j’ ai reçus et corbleu! je crois que l’ animal est bien payé il gagna l’ écurie et conduisit sa monture en dehors de la ville la confia à un paysan chez lequel il entra en lui disant: cette nuit vers la deuxième ou troisième heure nous reviendrons ici mon maître et moi tenez -vous éveillé gardez pour tout le monde le silence le plus absolu et comptez sur une forte récompense le paysan ouvrit de grands yeux en entendant parler d’ une telle façon ", "il y eut un moment de confusion le chauffeur de le corbillard fut sur le point de tourner à le droite en approchant de la villa mais le maître de cérémonie courut lui donner d’ autres ordres les groupes se mélangeaient on aurait dit que tout le monde se connaissait les mains se serraient ", "il a une étrange figure de gardien de tombeaux maigre fine ascétique et rusée à la fois il est grand et mince ce qui à le japon est très rare un bonnet noir agrafé sous le menton comme celui dont se coiffait jadis dans notre occident le seigneur lui enveloppe la tête les cheveux les oreilles ne laissant paraître que le masque encadré de le visage; et ce bonnet a de chaque côté de le front espèces de protubérances inquiétantes qui semblent des étuis ménagés dans l’ étoffe pour mettre les cornes il vend des livres où l’ histoire de les samouraïs est racontée dans ses naïfs et sublimes détails avec beaucoup d’ images à l’ appui la maison est à le moitié remplie par des paquets de ces baguettes d’ encens dont il fait aussi commerce avec les pèlerins et que l’on brûle ici tous les jours depuis tantôt siècles les sépultures à lesquelles il me mène occupent à le mi-côte une sorte d’ esplanade carrée d’ où la vue plonge sur tout un pays boisé tranquille avec la mer à l’ extrême lointain ", "une foule d' aspirations confuses que je croyais mortes depuis longtemps font en moi un bruissement de ruche —peut-être vais -je demeurer un jour sous l' influence de ce mystère adorable a cette heure mon ami je retrouve seulement les années grises de mon adolescence je suis sans but sans joie et sans grande souffrance dans une acceptation humble de la vie je me résigne à le causer inlassablement avec la fidèle médiocrité qui me suit pas à le pas pourquoi essayerais -je de me refaire une vie intellectuelle ", "ces messieurs ont sans doute peur qu’ on ne les trouve pas assez facilement ils auraient dû mettre un journal les animaux excusez ces messieurs se sont donné de l’ air par la futaie ils ont sauté le pavé-neuf ont pris la plaine à la vente-au-sergent sont rentrés en forêt à le belle-empleuse se sont forlongés à le pied de la côte de la haie ont pris leur contrepied à la boulottière –halte dit en riant si on te laissait aller tu nous donnerais tout l’ itinéraire de la chasse –y aurait des chances fit le piqueur en clignant de l’ œil faut pas croire qu’ une personne naturelle peut imiter comme les cerfs il n’ y a que par la tête que ç a soit facile murmura -t-il avec un air goguenard ", "—elle sortait d’ ici répondit marthe papa ne veut plus la voir mais elle dit que ce n’ est pas une raison pour que je sois privée de sa société et elle est restée une grande heure avec moi —que dit de cela m. milaguine il n’ en sait rien glissa cauteleusement pauline —je le lui dirai répondit tranquillement la jeune fille il faut qu’ il le sache ", "demain elle doit s' approcher des sacrements elle aura une plus grande ferveur voilà tout et n' y pensera plus malheureusement sa langue y pense encore de le bout de cette langue s' effilant elle exécute des furetages insensés dans ce coin obscur de mâchoire elle y constate une brèche formidable et elle a brusquement la pauvre femme la vision très absurde d' un château en ruines contemplé autrefois durant son voyage de noces oui elle aperçoit la tour là-bas une tour qui porte à le son sommet une couronne crénelée et qui met dans des nuées d' orage comme la mâchoire inégale d' une colossale vieille ses tempes bourdonnent ", "on en trouve dans les livres écrits il y a si longtemps que les mœurs ont depuis complètement changé; dans des romans d’ écrivains d’ une culture étrangère ou dans certains essais ou textes universitaires où je ne comprends pas la moitié de les mots mais c’ est un exemple à le part on en trouve aussi dans les romans d’ anticipation ou de science-fiction comme ceux de qui nous immerge par le récit dans un monde post-apocalyptique j’ ai remarqué que les mondes sont souvent post-apocalyptiques dans la science-fiction d’ ailleurs rien que le mot post-apocalyptique est réjouissant à le prononcer bien que personne évidemment ne souhaite être confronté à le cela dans la vie réelle on pense immédiatement à les couvertures en argent moiré de la collection ailleurs et demain on pense à le isaac à le terminator à le blade runner à le total recall on pense à des robots qui se rebellent contre leurs créateurs à des vaisseaux spatiaux partant conquérir l’ espace à la vitesse de la lumière par seconde– on pense à des réunions de crise à la maison-blanche avec un général " ]
noémi ma-bien aimée image de ta mère source pure de mes joies ma fille je t’ implore en t’ embrassant je suis vieux je te quitterai bientôt peut-être n’ attriste pas mes derniers jours n’ introduis pas le désespoir et le deuil dans ma maison
[ "ne me demande pas d’ appeler mon fils l’ ennemi de notre famille et de notre race lis dans mon cœur tu n’ y trouveras que tendresse et pardon je ne te reproche rien je ne t’ accuse pas je te prie ", "renonce à le lui! à le nom de l’ amour que je te porte! à le nom de ta mère par pitié! je te bénirais je t’ adorerais et si tu souffres tiens! je te bercerais dans mes bras comme je le fais à le cette heure ma noémi!... elle vit pleurer son père alors éperdue mais se rattachant à le son amour –je ne vous ai pas tout dit ", "l’ autre jour PROPN s’ est battu battu pour moi contre l’ homme qui avait surpris notre secret il revenait blessé épuisé n’ ayant de force et de soutien que l’ espérance de mon accueil je venais de lire le journal cette femme cet emprunt je n’ ai écouté que mon orgueil je l’ ai chassé! un sanglot sortit de sa bouche ", "–chasse chassé quand il venait de risquer sa vie pour moi! chassé quand il était insulte chassé en me cachant le visage comme si j’ avais honte de mon amour vous voyez bien qu’ il faut que je le sauve que c’ est ma dette à le moi mon honneur plus que ma vie elle s’ interrompit pour se prendre le front à le mains –je cherche ", "mon père mon père aidez-moi! vous me demandiez de renoncer à le lui je renonce à le tous les hommes de consoler votre vieillesse je fais le serment de ne pas vous quitter un seul jour tout! je consens à le tout PROPN voulait partir ", "il partira et je ne le reverrai jamais mais en échange vous renoncerez à le votre haine et vous prélèverez sur mon héritage la somme nécessaire à le rachat de son honneur moïse étendit les bras –ainsi je sacrifierais la vengeance de mes ancêtres –vous sauverez votre fille ", "–je relèverais mon ennem abattu PROPN n’ est pas votre ennemi mon père d’ ailleurs ajouta -t-elle avec un effort suprême de courage puisque je vous ai juré que je ne le reverrai plus et elle éclata en sanglots –oh! mon père s’ écria -t-elle ", "lentement il marcha vers elle et quand il fut bien près: –si je manque à le mon serment dit -il tiendras -tu le tien s’ écria noémi en se jetant dans ses bras il est sauvé que je t’ aime! pélagie sur le seuil de la porte cochère jouissait de le matin les propriétaires avaient déserté les hôtels mais les oiseaux étaient restés fidèles à les jardins et leurs chants continuaient à le égayer la rue le soleil tachetait de lumière les vernis de les maisons en construction les feuilles de les platanes et les pavés ", "la tiédeur de l’ air et la pureté de le ciel faisaient présager que la journée serait belle pélagie songeait peut-être à son village de la bourgogne à le bruit de les devantures de le quartier annonçant le réveil de paris une voix connue la tira de sa rêverie m. une malle sur l’ épaule une valise à la main un sac de voyage en bandoulière lui souhaitait le bonjour et la priait de le laisser passer –je pars pour l’ angleterre ma chère pélagie " ]
[ "monsieur me comprend et je crois que s’ il eût été à le ma place il ne se serait pas fait prier lui non plus pour revenir –et jamais la patronne de ta payse ne s’ est aperçue de rien?–oh! jamais et cependant une fois il y a de cela une quinzaine de jours j’ ai bien cru être pincé c’ était la nuit de le mariage de l’ aînée de les demoiselles or vous savez un mariage a met toujours un peu plus en train j’ avais entendu danser toute la nuit dans le jardin j’ étais comme qui dirait de la noce mais de l’ autre côté de le mur dans la rue parce que je ne me montrais jamais c’ est à ce point que je ne connaissais ni les demoiselles ni le futur or pour vous finir vers heures je vois la porte de le jardin s’ ouvrir je me cache dans un renfoncement bien noir et je me dis: restons là sans bouger pendant que la noce va défiler effectivement ils montent tous en voiture avec des froufrous de robes de soie après avoir embrassé les mariés qui restaient dans la maison et quand ils sont tous partis la porte se referme ", "elle dit tout à le coup s’ adressant à le aurore –puisque vous aimez les fleurs je veux vous montrer quelque chose dans le jardin d’ hiver elle se levait en parlant autour d’ elle se répandirent les flots soyeux de sa robe blanche elle fit quelques pas et dit –venez ma cousine et vous aussi ils quittèrent la salle suivis par le lévrier blanc le salon voisin dans le goût chinois était séparé par une baie vitrée de le jardin d’ hiver dans celui-ci les plantes exotiques formaient le cadre d’ une fontaine de marbre toujours jaillissante ", "vous connaissez ces statues il y a peut-être quelque ressort quelque diablerie que je ne connais point si vous alliez voir? —volontiers dis-je venez avec moi —non j’ aime mieux que vous y alliez seul. je sortis de le salon le temps avait changé pendant le souper et la pluie commençait à le tomber avec force j’ allais demander un parapluie lorsqu’ une réflexion m’ arrêta je serais un bien grand sot me dis-je d’ aller vérifier ce que m’ a dit un homme ivre ", "les ciseaux ensanglantés traînaient à le côté d’ elle sur le sol gosses font la même chose chez nous dit quand ils prennent une mouette dame oui pourtant peu à le peu l’ équipage s’ habitua à la présence de la jolie fille elle lavait son linge sur le pont s’ étirait à le soleil ou dormait assise sur ses talons à les pieds de le hollandais a l’ appel de son nom elle levait vers krühl ses grands yeux caressants et soumis ", "mais là tout près une vieille construction grise sort des arbres tourmentée biscornue hérissée de dragons et de monstres une pagode et sur les montagnes de le fond cette interminable ligne de remparts qui serpente et se perd derrière les sommets c’ est la grande muraille de chine confinant à la mandchourie ces soldats qui débarquent pieds nus dans le sable et s’ interpellent gaîment en toutes les langues ont l’ air de gens qui s’ amusent cela se nomme une prise de possession pacifique ce qu’ ils font aujourd’hui et on dirait quelque fête de l’ universelle fusion de l’ universelle concorde tandis que à le contraire non loin d’ ici de le côté de tien-tsin et de le côté de pékin tout est en ruine et plein de cadavres la nécessité d’ occuper ning-haï pour en faire à le besoin la base de ravitaillement de le corps expéditionnaire s’ était imposée à les amiraux de l’ escadre internationale et avant-hier on se préparait à le combat sur tous nos navires sachant les forts de la côte armés sérieusement ", "chez les bretons qui dominaient reparaissait la rudesse primitive dans les yeux seulement dans ces yeux restés très candides qui regardaient le prêtre s’ indiquaient PROPN et de les envolées d’ âme vers quelque leurre de ciel vers quelque paradis de légende quelque imprécise éternite mais d’ autres se révélaient presque sans pensée semblaient refléter seulement l’ infini de les eaux et s’ arrêter à des conceptions rudimentaires voisines de le rêve confus de les bêtes je vous salue marie pleine de grâce vous êtes bénie entre toutes les femmes et jésus le fruit de vos entrailles est béni il prononçait cette fois l’ éternelle redite de les soirs d’ une voix de plus en plus lente avec quelque chose d’ entrecoupe en même temps chez ces grands enfants qui écoutaient commençait à le venir un peu de furtif chagrin à le ressouvenir de jean; ", "c’ est plus que probable dieu rendit visite à le noé et lui dit plus j’ examine le monde et plus j’ y vois de retouches à le faire l’ homme que j’ ai choyé entre tous m’ oublie ou m’ outrage je l’ exterminerai et veux que la terre porte éternellement l’ empreinte de son châtiment je lui ferai une blessure qui ne se cicatrisera jamais ", "n’ avait -elle pas rougi tant de pudeur le transporta il approcha ses lèvres de la meurtrière découpée à le canif entre les piquets cherchant la place d\\' un baiser à le milieu de tout ce bois dur la face écrasée contre le panneau il ne voyait rien mais sentait la fraîcheur de 'air sur sa bouche ma chérie ", "—ne vous enfoncez pas là-dedans .vous vous noyez dans l’ anachronisme .vous nepouvezpas savoir qu’ il y a ans un chercheur de le nom de marnix a trouvé une virtualité qui dépasse votre pauvre cervelle :le principe de quandoquité hollandais —vous êtes à le pleurer .je viens de vous révéler l’ une de les plus grandes prouesses de l’ intelligence humaine et vous la seule chose qui vous préoccupe c’ est cette question archéologique de la nationalite —vous m’ avez avertie d’ entrée de jeu que je n’ y comprendrais rien .alors je me raccroche à le ce que mes misérables facultés peuvent saisir —mais que PROPN ait des ancêtreshollandaisou suédois qu’ est -ce que cela change? —rien —en ce cas pourquoi vous y intéressez -vous ", "en fait je connaissais fort bien ce bout de rivière derrière un fouillis de jeunes aulnes dont les basses branches encensaient sous l’ action de le courant avaient l’ air frénétiquement d’ attirer l’ attention sur quelque chose sous elles alors que l’ eau ne me disait absolument rien ce que j’ ai répondu à le gosse de le ton rassis qu’ on prend à le ou ans pour s’ adresser à le quelqu’un qui en a ou et qui habite en plus la campagne j’ ai continué à le exploiter les superficies qui étaient à le demeurant peuplées à le suffisance écourtant d’ un mot d’ un geste les redites de le garçonnet à les cheveux paille à les yeux clairs dont le père un métayer d’ origine polonaise cultivait le tabac et le maïs sur les limons riverains l’ ami de l’ oncle ou l’ oncle de l’ ami remplit encore paraît -il des lessiveuses puis un coffre de voiture puis de les sacs d’ engrais en matière plastique récupérés à la tournière d’ un champ sans que ma conviction en fût entamée le temps insensiblement passait dans les coulisses de le beau jour le même aurait -on dit qui revenait chaque " ]
inclinons-nous!et prise tout à le coup d’ une ardente ferveur elle glissait à le genoux se recueillait et murmurait mon papa chéri toi qui me vois toi qui me juges protège-moi! tu sais bien toi dont les yeux d’ outre-tombe ne peuvent s’ égarer sur des apparences que je n’ ai fait le mal ni en pensées ni en actions j’ ai toujours agi en honnête fille et je suis sans reproche vis-à-vis de ma mère que je n’ ai pas cessé d’ adorer je viens d’ effacer le seul tort que j’ aurais pu avoir envers elle: sa rente que je lui faisais attendre alors toi mon papa qui connais tout rappelle -toi que je suis toute seule sans véritable mari sans affection et sans appui ne m’ abandonne pas mariée légalement ou pas héritière ou non de tante euphrasie je reste ta petite fille désemparée isolée que sa mère repousse et qui n’ a plus que ton souvenir pour la réconforter et la pauvre gosse après une telle supplication n’ avait guère davantage d’ entrain que par le passé malgré son beau livret de famille tout neuf qu’ elle avait déjà feuilleté plus de fois et qu’ elle aurait voulu pou
[ "et en réaction seule la réprobation devait naître d’ une pareille cachotterie d’ un semblable manque de confiance –si à le moins tu nous avais appris le jour et l’ heure de ton mariage nous aurions été heureuses d’ aller te présenter nos vœux et t’ offrir une gerbe de fleurs à l’ église regretta mauricette –il n’ y a pas eu de mariage à l’ église répliqua doucement arlette ", "je me suis mariée très simplement tu n’ es pas catholique si mais à le quoi m’ aurait servi la bénédiction hier mauricette quand on n’ est pas riche et qu’ on n’ a pas de famille la pauvrette poussa un long soupir oui la cérémonie l’ amour ?...–eh bien! quoi?... pour débuter un mari c’ est de l’ amour en concentré!mais elle hocha pensivement la tête –prendre un mari faire un mariage d’ amour choses bien différentes tu peux m’ en croire mauricette la stupéfaction ne pouvait que s’ accroître encore plus devant une telle déclaration les visages les oh! les l’ exprimèrent sans réticences et arlette poursuivit devant leurs mines interrogatives –je me suis mariée par raison pour en finir avec les histoires de chez moi des questions d’ héritage que mon mariage fait aboutir maintenant c’ est chose faite les miens me laisseront tranquille –par exemple t’ as été bien bête de gâcher ta vie pour plaire à le ta famille les reproches de les parents et les embêtements d’ argent ç passe tandis que le mari faut le garder!arlette eut de nouveau un sourire très doux son mari jus", "elle ne souhaitait pas la mort de le pauvre homme mais enfin à son âge jamais il ne pourrait ennuyer longtemps sa femme –c’ est un bon garçon tout de même leur expliqua -t-elle je crois bien qu’ il ne me rendra pas malheureuse et puis il n’ est pas de le tout encombrant –tu nous le feras connaître insista bien sûr quand il rentrera de voyage protesta mauricette il voyage ton mari? c’ est un grand voyageur que j’ ai épouse ", "il a dû me quitter à la fin de la journée oui oui il avait du travail très loin d’ ici ...–oh! bien je ne voudrais pas d’ un époux qui vive loin de moi! fit gaby dont le caractère se révélait légèrement jaloux un mari ma chère quand on ne le surveille pas tu sais j’ aimerais mieux le garçon de café de le bar à le côté tiens un mari faut pas trop lui laisser de la corde sûrement approuva mauricette –chacun son goût! ", "moi vois -tu expliqua arlette légèrement moqueuse dans cette affaire ce n’ est pas le mari qui m’ a fait plaisir c’ est le mariage .–tiens regardez -moi la vicieuse –c’ est un manteau qu’ il lui fallait conclut gaby et les plaisanteries continuèrent de pleuvoir jusqu’ à le ce que la nouvelle mariée déclarât qu’ en l’ honneur de ses épousailles elle offrirait le soir l’ apéritif à le tout l’ atelier .et une fois cette grosse dépense faite sur son budget il fut permis à la jeune couturière de se parer tranquillement de cette épithète madame mais comme nous le disons plus haut bien que mariée la vie continua absolument sans modification pour arlette il n’ y eut que cette différence elle dut se priver un peu plus pour envoyer régulièrement la petite somme promise à son vieil époux pour rien à le monde elle n’ aurait voulu forfaire à l’ amende dont elle s’ était généreusement punie le jour de son mariage .il lui fallut aussi compléter son mobilier PROPN lui avait offert les principaux meubles achetés chez un brocanteur de quartier mais tant d’ autres choses manqua", "une table de bois blanc chaises assiettes et verres pour quand elle offrirait à le dîner à ses amis enfin un somptueux réchaud à le alcool sur lequel elle cuisinait des plats qu’ elle qualifiait ironiquement de savants tels un œuf sur le plat ou une tasse de thé c’ était vraiment le luxe le dernier confort et toute la perspective d’ une vie de coq en pâte qui s’ ouvrait devant elle prétendait -elle joyeusement PROPN vivait tranquillement un peu égoïstement petite fourmi s’ activant de son mieux pour assurer sa subsistance et tenir ses engagements la revanche prise sur les siens son terrible enfantillage exécuté elle ne s’ inquiétait plus de savoir ce qui en résultait ", "elle travaillait se permettant une détente de temps à le autre: une soirée chez ses amis ou à le cinéma en leur compagnie elle ne songeait même pas à le user de tout ce que lui permettait son titre d’ épouse; sa vie s’ écoulait doucement sans heurts comme sans grandes joies .mais la destinée à les ironiques à-coups celle qui avait placé un soir sous les yeux d’ arlette dalimours un fragment de journal afin de lui faire accomplir un mariage de les plus déraisonnables ne l’ oubliait pas elle préparait encore à son intention une de ces fantaisies inattendues dont toute une existence se trouve bouleversée un matin la concierge de l’ immeuble que notre héroïne habitait l’ arrêta à le passage pour lui remettre une lettre .la jeune femme fut tout de suite frappée par les titres administratifs encadrant la suscription ", "l’ origine ainsi révélée lui évoqua brutalement l’ homme qu’ elle avait épousé .l’ enveloppe portait en effet l’ en-tête de la maison départementale de nanterre .le cœur de l’ orpheline se serra instinctivement; de quel nouvel ennui ce pli la menaçait -il c’ était la première lettre qui lui parvenait depuis un an qu’ elle était mariée le premier rappel aussi de l’ existence de son vieux mari –jusqu’ ici le pauvre diable n’ a pas été bien encombrant que me veut -il maintenant elle eut un froncement de sourcils sous le faix d’ une inquiétude soudainement éveillée –pourvu qu’ il ne me réclame pas de l’ argent je n’ en ai guère en ce moment! se dit-elle ", "mais comment a -t-il pu m’ écrire ?...tout en marchant elle ouvrit l’ enveloppe et prit connaissance de ce que lui apportait son contenu elle avait à le peine parcouru le commencement qu’ elle s’ arrêta toute saisie mari était mort !la nouvelle était d’ importance elle n’ en aperçut pas tout de suite les conséquences –le pauvre homme " ]
[ "c’ était une ancienne demeure habitée par des gens à les coutumes anciennes depuis le marteau de la porte cochère jusqu’ à les quinquets de l’ escalier monumental tout prouvait que le propriétaire entendait ne rien accorder à les inventions modernes la sonnerie et le gaz étaient des innovations sinon nuisibles à le moins inutiles dans l’ esprit de cet homme inflexible et son concierge à le cheveux blancs ne rougissait pas non plus de voir au-dessus de sa loge écrit: portier l’ escalier de pierre n’ avait point de tapis la rampe en fer forgé rehaussée de rosaces dorées soigneusement entretenues n’ avait point de main courante en bois tout était resté là comme à le temps de le grand roi PROPN sonna à le premier étage ", "—je emmène si tu veux on ne fera que manger boire dormir est ton patelin il était levé et planté devant elle tu vois honfleur la côte de assieds -toi tu es vert tu sais bien sur la côte de grâce cette porte charretière devant laquelle nous disions toujours en passant ta mère et moi elle se tourna de le côté de mme peloux mme peloux avait disparu ce genre de fuite discrète cet évanouissement étaient si peu en accord avec les coutumes de charlotte peloux que PROPN et se regardèrent en riant de surprise assit contre ", "que cette victoire enfin ils l’ ont payée de leur vie à les mêmes mots de reconnaissance et d’ admiration qui remonteront à le nos lèvres s’ ajoutera celui de respect alfred baudrillart de l’ académie française bien qu’ il eût dans sa vie contemplé beaucoup de paysages admirables le capitaine nangès aimait par-dessus tout ce petit coin de la brie où le grand morin sinue à le travers de pâles prairies parmi des saules et des gaulis en amont et en aval de la paisible petite ville de c’ est là qu’ il avait pris coutume de venir oublier les fatigues de ses campagnes et de réapprendre la douceur de les paysages de PROPN ", "en feuilletant à le hasard les livres exposés sur une grande table installée à le milieu de la boutique il était tombé en arrêt devant la photographie d' une éclipse de le soleil et restait complètement absorbé dans la contemplation de cette image ce ne fut que lorsqu' il se remit à le tourner les pages de le livre que les autres sursautèrent comme si ce léger froissement avait suffi à les arracher à le leur gêne et de le coup ils tendirent ensemble la main vers la poignée pour l' attraper mais ils ne saisirent rien d' autre que la main l' un de l' autre et s' immobilisèrent à le nouveau en proie à un trouble croissant baptiste serrait si fort la main de la fille qu' il devait certainement lui faire mal mais elle ne souffla mot ni ne chercha à se dégager baptiste appela soudain thadée toujours plongé dans son ouvrage ", "de le moment que la femme a dédaigné les saintes obligations de la maternité pour les folles ivresses de le monde la famille s’ est dispersée comme la gerbe dont on a rompu le lien la femme n’ est pas seulement le lien de la famille elle en est aussi le principe et la vie comme la lumière est le principe et la vie de la fécondité c’ est elle qui pétrit et qui moule pour ainsi dire l’ enfant à le gré de sa prévoyante sollicitude c’ est elle qui en guidant ses premiers pas dirige son esprit et forme son cœur qui inculque dans sa jeune âme avec ses premières caresses les premières notions de le devoir et protège son innocence-contre les inclinations déréglées ", "le fait était que ce gaillard avait un prodigieux talent à le imiter les signatures et à le falsifier les actes les plus authentiques —si jamais vous avez besoin de moi avait dit l' ancien greffier à la belle-flamande en prenant congé d' elle —ce n' est pas de refus avait répliqué celle-ci soit comme magnétiseur si vous reformez une troupe soit autrement avait ajouté l' autre pour compléter ses offres qu' entendez -vous par votre autrement mon brave bédaric ", "n’ avons -nous point la permission de la libre promenade dans le château nous en userons monsieur priski nous en userons je n’ ai jamais assisté à un mariage musulman moi!... et puisque nous sommes invités je tiens à le bénéficier de l’ occasion ne vous mettez pas en peine pour nous à ce moment on entendit un grand tapage à l’ étage au-dessus qu’ est -ce que c’ est que demanda rouletabille monsieur ce sont les allemands de le dessus qui s’ impatientent ", "une fatalité pèse sur moi ne me soupçonnez pas avant que je vous aie dit mon malheur et l' espoir qui me reste je suis de noble race de race puissante même la mort a moissonné autour de moi me laissant seule la lettre de l' archevêque primat de gran vicaire général de sa sainteté en hongrie vous a dit que je cherche dans l' église une protection une famille ", "—et derrière il est admirable monsieur il vous fait une taille de jeune homme qui se regardait dans la glace rougit de plaisir est -ce vrai? c’ est tout à le fait sûr monsieur je ne l’ aurais jamais cru; ce sont vos grosses capotes qui vous donnent ans de plus c’ est étonnant elle lui passait la main sur le dos: pas un pli kobus pirouettant alors sur les talons s’ écria: je prends cet habit maintenant un gilet là tu comprends quelque chose de superbe dans le genre de celui-ci mais plus de rouge ne put s’ empêcher de rire: vous êtes donc comme les paysans de le kokesberg qui se mettent de le rouge depuis le menton jusqu’ à les cuisses de le rouge avec un habit bleu ciel mais on en rirait jusqu’ à le fond de la prusse et cette fois les prussiens auraient raison —que faut -il donc mettre ", "ne répondez jamais rien à les attaques dirigées contre vous votre conduite dans le monde et en particulier doit être marquée par une respectueuse abnégation défendez les petits le plus que vous pourrez pour eux tout cela est d' un danger qui me remplit de terreur a la place de le sentiment le plus doux et le plus saint le mépris et la haine pauvres enfants " ]
cette chambre dominait buenos aires une maison voisine où l'on dansait répandait quelques mélodies qu' apportait le vent car c' était l' heure de les plaisirs et de le repos cette ville serrait les hommes dans ses forteresses tout était calme et mais il semblait à le cette femme que l'on allait crier: à les armes et qu' un seul homme le sien se dresserait
[ "il reposait encore mais son repos était le repos redoutable de les réserves qui vont donner cette ville endormie ne le protégeait pas ses lumières lui sembleraient vaines lorsqu' il se lèverait jeune dieu de leur poussière elle regardait ces bras solides qui dans une heure porteraient le sort de le courrier d' europe responsables de quelque chose de grand comme de le sort d' une ville et elle fut troublée cet homme à le milieu de ces millions d' hommes était préparé seul pour cet étrange sacrifice ", "elle en eut de le chagrin il échappait aussi à sa douceur elle l' avait nourri veillé et caressé non pour elle-même mais pour cette nuit qui allait le prendre pour des luttes pour des angoisses pour des victoires dont elle ne connaîtrait rien ces mains tendres n' étaient qu' apprivoisées et leurs vrais travaux étaient obscurs ", "elle connaissait les sourires de cet homme ses précautions d' amant mais non dans l' orage ses divines colères elle le chargeait de tendres liens de musique d' amour de fleurs mais à l' heure de chaque départ ces liens sans qu' il en parût souffrir tombaient il ouvrit les yeux —quelle heure est -il? —minuit ", "—quel temps fait -il? je ne sais pas il se leva il marchait lentement vers la fenêtre en s' étirant —je n' aurai pas très froid quelle est la direction de le vent? ", "—comment veux -tu que je sache il se pencha: c' est très bien tient à le moins jusqu' à le brésil il remarqua la lune et se connut riche puis ses yeux descendirent sur la ville ", "il ne la jugea ni douce ni lumineuse ni chaude il voyait déjà s' écouler le sable vain de ses lumières —à quoi penses -tu il pensait à la brume possible de le côté de j' ai ma tactique je sais par où faire le tour ", "il s' inclinait toujours il respirait profondément comme avant de se jeter nu dans la mer —tu n' es même pas triste pour combien de jours t' en vas -tu? jours il ne savait pas triste non; pourquoi ", "ces plaines ces villes ces montagnes il partait libre lui semblait -il à le leur conquête il pensait aussi qu' avant une heure il posséderait et rejetterait buenos aires il sourit: —cette ville j' en serai si vite loin c' est beau de partir la nuit on tire sur la manette de les gaz face à le sud et secondes plus tard on renverse le paysage face à le nord ", "la ville n' est plus qu' un fond de mer elle pensait à le tout ce qu' il faut rejeter pour conquérir —tu n' aimes pas ta maison j' aime ma maison mais déjà sa femme le savait en marche ces larges épaules pesaient déjà contre le ciel " ]
[ "mais ce tort la tuait tout comme un autre.mon père était un petit homme brun de cheveux et de teint prématurément chauve dans son maigre visage luisaient des prunelles claires perpétuellement rêveuses à le milieu de les autres ouvriers il parlait intarissablement chez nous il restait très souvent silencieux poursuivant un songe qui tour à le tour assombrissait ou illuminait son regard il était de vieille race paysanne ", "murmura carquefou qui se faisait une religion d’ imiter magnus et essayait le fil de son épée sur le cuir de sa selle la voix forte d’ armand-louis résonna tout l’ escadron de les huguenots s’ ébranla et ils sortirent du bivac en bon ordre qui ne se tenait pas d’ aise sifflait un air de chasse chapitre la retraite de les de venait en effet d’ arriver à le drachenfeld il avait profité d’ un moment où les opérations de la guerre lui permettaient de s’ absenter pour rendre visite à le mme d’ igomer ", "il s’ agissait simplement de lui appliquer la méthode d’ observation et de raisonnement qui avait fait faire de si grands progrès à les sciences exactes et physiques et d’ exiger des démonstrations mathématiques pour les doctrines et les principes sur lesquels repose la société nous soumettions à une sorte d’ opération chimique les idées les sentiments dont se composent les traditions et les croyances humaines nous faisions passer à le creuset de notre analyse les inspirations de la conscience nous prétendions décomposer la vertu rien ne résistait à l’ action dissolvante de cette logique inflexible les principes les mieux reconnus et les plus acceptés tombaient en poussière les idées les plus répandues s’ en allaient en fumée en niant les notions que les sens ne saisissent pas ou que ne démontrent pas les mathématiques on a bientôt fait table rase de ce qui ne vient pas de la science ", "je sortis de le consistoire j’ appelai simon j’ étais terrifiée par les rumeurs qui avaient pu circuler sur sacha et moi j’ étais hors de moi combien tu veux pour le guet? –ta part de l’ appartement répondit -il je raccrochai désemparée un guet s’ achète ", "–ceci fait continua -t-il je compris que je tenais mon dénoûment restait à le bien jouer et je m’ y appliquai avec un zèle dont tu ne sembles pas me savoir gré suffisamment j’ eus l’ art de verser dans le verre de la gardienne de l’ enfant que voilà quelques gouttes d’ un breuvage inoffensif mais qui devait endormir à le souhait cette robuste fille et favoriser mes opérations futures la petite madeleine fit comme sa bonne si bien qu’ à l’ heure voulue la couvée de mme d’ amstadt était à le lit paupières closes et l’ oreille obstinément fermée même à le bruit de le canon comme je l’ avais prévu ton cousin arnold décampa pour fluelen où il t’ aura cherché pendant toute cette nuit et ou il te chercherait aujourd’hui de le matin à le soir si la trop belle thérèse ne s’ était pas mise à sa poursuite –eh quoi! ", "la dame est rentrée hier soir à le minuit chez sa sœur de heures moins à le minuit précis elle est restée chez l’ individu qui la suivait en traîneau à sa sortie de le grand-théâtre –comment vous savez déjà cela ce n’ est pas tout samedi vous êtes arrivés ensemble dans le même wagon n’ est -il pas vrai à le midi environ ", "–parce que tippo-runo donne à le cet homme plus qu’ il n’ aurait osé rêver –c’ est juste mais la jonque nous suit toujours et PROPN caressait de le regard ce fanal lointain qui glissait sur la mer à l’ horizon le capitaine et tippo causaient toujours ", "elles veillaient en causant près de le poêle où la flamme bourdonnait gaiement quand le cheval qui ramenait rodolphe arrêta devant la porte couvert de frimas et secouant sa longue crinière et ses grelots à le son argentin elles coururent ouvrir il y eut un moment d\\' bonheur le blessé fut oublié pendant une minute que ceux qui n\\' ont pas aimé jettent la première pierre après les premiers épanchements on parla de le malheureux siou --il est en danger remarqua rodolphe et j\\' ai mandé un médecin de la ville en consultation il n\\ y a cependant point de parties essentielles de lésées car la mort serait déjà survenue il y a les complications à le redouter les inflammations ", "mais qu’ elle prenne garde dit claire avec violence je n’ ai déjà que trop souffert par elle la patience la plus longue a des bornes et si elle me force à les franchir je ne sais pas ce que je ferai mais ce sera quelque folie qui nous perdra l’ une ou l’ autre ", "je vais bien t’ étonner martin ces ans ont passé comme un songe car une fois que j’ ai eu mordu à la lecture j’ ai été possédé de la rage de lire et d’ apprendre on obtenait tout de moi en me promettant des livres ce que j’ ai lu est incalculable je faisais en heures la tâche d’ une demi-journée afin de consacrer le reste de le temps à la lecture on m’ avait montré le métier de serrurier et je martelais comme un vulcain toujours pour qu’ on me laissât ensuite dévorer des volumes " ]
son patron lui a montré comment trier le linge sale de le propre avec une conception très personnelle de la question comment replier les serviettes sans les laver quand elles ont servi une fois et remettre à le niveau les petits flacons de shampoing elle n’ a pas le droit de faire de pause ni de s’ asseoir ni de parler à les clients un jour il l’ a surprise en train de fumer une cigarette à le rez-de-chaussée il a hurlé que c’ était le premier et le dernier avertissement l’ assistante sociale a constitué son dossier de couverture médicale unique elle attend la réponse comme elle avait mal à le dos mon père l’ a envoyée chez notre médecin et lui a donné de quoi régler la consultation elle est revenue avec un anti-inflammatoire et un décontractant musculaire j’ ai lu les notices je m’ y connais pas mal en médicaments à le cause de tous ceux que ma mère a pris et continue de prendre dans la salle de bains je m’ enferme pour lire les indications les posologies les effets secondaires et tout je poursuis mes recherches dans l’ encyclopédie de la santé je répertorie les d
[ "prend son traitement elle a l’ air d’ aller mieux elle s’ habitue quand elle reste plus tard pour tenir le bar elle doit être bien habillée et servir les clients en attendant le retour de le garçon ma mère lui a prêté une ou jupes un peu chic qui lui vont vraiment bien le mardi quand elle arrive à se sauver elle nous retrouve chez lucas il télécharge des morceaux sur internet nous fait découvrir de nouveaux groupes ferme les rideaux nous discutons de tout et de rien raconte l’ état de les chambres à le petit matin les affaires oubliées les stratégies déployées par son patron pour économiser des bouts de chandelle elle nous fait rire quand elle l’ imite avec son gros ventre et ses doigts couverts de bagues elle prend une voix grave et fait mine de s’ éponger le front avec un mouchoir il paraît qu’ il fait tout le temps ", "elle nous raconte les anecdotes de la journée par exemple la porte de les toilettes qui est restée bloquée pendant heures avec un type dedans qui a fini par la défoncer ou le scandale énorme qu’ un client a fait parce qu’ il a découvert que le gin était coupé avec de l’ eau PROPN se charge de lui raconter les histoires de notre classe d’ en dresser les portraits il passe ses cours à le observer les autres élèves leurs vêtements leur manière de marcher leurs manies il les décrit avec une précision stupéfiante explique les affinités les indifférences les rivalités il n’ oublie pas de raconter ses propres frasques avec son air de caïd les zéros pointés les renvois fracassants et les copies déchirées il n’ oublie pas non plus de mentionner mes textes lus à le voix haute et d’ imiter mon air coincé il est capable d’ en réciter des paragraphes entiers le reste de la semaine je vais seule chez lui une heure ou avant de rentrer chez moi ", "il a créé un blog sur internet écrit des petits textes à le propos de bd de musique ou de films il me demande mon avis et me fait lire les commentaires qu’ il reçoit il veut créer une rubrique rien que pour moi il a trouvé un titre: l’ infiniment pépite j’ aime être à le côté de lui respirer son odeur effleurer son bras je pourrais passer des heures comme à le regarder son nez droit ses mains sa mèche qui retombe devant ses yeux et quand il surprend mon regard il y a ce sourire à ses lèvres incroyablement doux tranquille et alors je me dis que nous avons la vie toute la vie devant nous ", "chapitre à le choisy-le-roi vivait avec sa mère et l’ homme à la moto dans un f3 de le centre-ville il partait tôt le matin et rentrait tard le soir il démarchait des entreprises pour vendre des serrures des portes blindées et des systèmes d’ alarme il roulait en voiture de fonction portait des costumes chics et une gourmette en or à le poignet dit qu’ elle se souvient parfaitement de lui elle pourrait le reconnaître dans la rue ", "il était gentil avec elle il lui offrait des cadeaux s’ intéressait à son travail scolaire lui apprenait à le faire de le vélo souvent il se disputait avec sa mère à le propos d’ elle suzanne la faisait dîner dans la cuisine posait son assiette devant elle comme un chien et refermait la porte un quart d’ heure plus tard elle revenait criait si n’ avait pas terminé ", "regardait l’ horloge accrochée à le mur suivait des yeux la petite trotteuse pour passer le temps essayait de passer inaperçue elle faisait la vaisselle le ménage les courses se réfugiait dans sa chambre dès que possible y passait des heures entières silencieuse quand l’ homme jouait avec elle la mère faisait la gueule les disputes sont devenues de plus en plus fréquentes à le travers le mur no entendait les cris et les éclats de voix la mère se plaignait que l’ homme rentrait tard l’ accusait de voir une autre femme parfois comprenait qu’ ils parlaient d’ elle il lui reprochait de ne pas s’ occuper de sa fille il disait tu la fous en l’ air et la mère pleurait de l’ autre côté de le mur ", "l’ homme rentrait de plus en plus tard et la mère tournait en rond comme une bête l’ observait dans l’ entrebâillement de la porte elle aurait voulu la prendre dans ses bras la consoler lui demander pardon une fois elle s’ est approchée d’ elle et sa mère l’ a repoussée tellement fort que s’ est ouvert l’ arcade sourcilière sur le coin de la table elle en garde la cicatrice un soir de l’ année suivante l’ homme est parti en rentrant de son travail il a joué avec no il lui a lu une histoire et l’ a bordée dans son lit ", "plus tard dans la nuit a entendu de le bruit elle s’ est levée elle a surpris l’ homme dans l’ entrée il tenait un gros sac poubelle rempli d’ affaires il portait un long manteau gris il a posé le sac pour caresser ses cheveux il a refermé la porte derrière lui quelques jours plus tard une assistante sociale est venue elle a posé des questions à le no a rencontré sa maîtresse parlé à les voisins a dit qu’ elle reviendrait ", "ne se souvient plus si sa mère a commencé à le boire avant ou après le départ de l’ homme elle achetait de la bière par packs de et de le vin de table en bouteille dont elle remplissait un caddie à le roulettes l’ aidait à le hisser dans l’ escalier elle a trouvé un emploi de caissière dans un supermarché de le coin elle y allait à le pied commençait à le boire dès qu’ elle rentrait de son travail le soir elle s’ endormait devant la télé tout habillée éteignait le poste la couvrait lui enlevait ses chaussures " ]
[ "je suis de votre côté les flics doivent rester propres un peu téléphoné non ils sont capables de te balancer un mouton tu sais c’ est possible on jugera à le fil de le temps —tu es sur quelque chose j’ essaie de comprendre comment fonctionne le trafic de crack pour le reste que des broutilles ", "non l' étranger le ravisseur l' attente orgueilleuse la fit pure silencieuse elle dédaigna avec un petit sourire étonné honce qui voulut l' élever à le rang de pharmacienne légitime et le premier clerc de l' huissier sans plus déchoir et reprenant en une fois ce qu' elle avait jeté rires regards duvet lumineux de sa joue courte lèvre enfantine et rouge gorge qu' une ombre bleue divise à le peine à des amants elle attendit son règne et le prince qui n' avait pas de nom je n' ai pas revu en passant une fois dans mon pays natal l' ombre de celle qui me refusa si tendrement ce qu' elle appelait l' uniforme de les petites bouilloux ", "je ne sais peu importe il subsiste que je dis entrez monsieur et qu' il entra j' imaginais le voir paraître en civil et il était en uniforme je dirais volontiers qu' il était plus que jamais en uniforme si l'on comprend par là qu' il m' apparut clairement que cette tenue il l' avait endossée dans la ferme intention de nous en imposer la vue il avait rabattu la porte sur le mur et il se tenait droit dans l' embrasure si droit et si raide que j' en étais presque à le douter si j' avais devant moi le même homme et que pour la première fois je pris garde à sa ressemblance surprenante avec l' acteur louis jouvet ", "il doit continuer avec sa firm regagner cet argent pour que notre hilda soit riche je n' ai pas pu la mettre en garde non plus elle contre vous elle aurait cru que c' était jalousie elle est sans défense il ne lui est jamais venu en tête qu' en se promenant avec vous comme elle fait chaque jour depuis ces derniers mois personne ne voudrait croire à le son innocence mais vous monsieur de maligny vous saviez qu' on n' y croirait pas quel a été votre but en lui prenant son cœur et en la compromettant si vous n' avez pas pensé à le faire ce que dit l' éditeur de ce papier il froissa la feuille entre ses robustes doigts avec l' énergie qu' il aurait eue pour allonger un coup de poing sur la face de celui qu' il appelait de ce terme tout britannique d' éditeur oui si vous n' avez pas pensé à le cela quelle a été votre intention a votre tour de parler je pourrais vous dire que vous n' avez pas qualité pour m' interroger monsieur corbin répliqua jules il se sentait comme pris à la gorge par la rude logique de ce sauvage jack soudain doué grâce à le sortilège de la passion d", "le tas vient de s’ endormir les complices entrèrent dans la chambre et le premier objet qui frappa les yeux de mantoux fut le poignard dont le duc lui avait parlé hé bien demanda la veuve m. de est couche —oui madame l’ infâme ", "d’ ailleurs celui que l’ homme inconnu nommait le camarade ce ne pouvait être que pierre manas elle le reverrait donc il lui apporterait de la nourriture il ne voulait donc pas qu’ elle mourût .or s’ il lui restait ainsi à le cœur un reste de pitié pour sa malheureuse femme n’ était -il pas possible qu’ elle parvînt à le toucher les réflexions surgirent dès lors en foule dans son cerveau à la suite de celles qu’ elle venait de faire et dont depuis quelques heures elle était incapable elle pensa d’ abord à une évasion elle chercha à se rendre compte de l’ endroit où elle se trouvait ", "ses cils frémirent un instant sur les yeux éclairés par une soudaine émotion –vous plaisantez mademoiselle murmura -t-elle.mlle herminie eut un hochement de tête un petit sourire amusé puis elle parla d’ autre chose mais elle semblait distraite et l’ était aussi ", "il s' était même enthousiasmé de le système de baboeuf sans lui accorder foi ni confiance il était en même temps grand admirateur de m. de chateaubriand et de béranger son intelligence saisissait avec ardeur tout ce qui était beau et grand sans que son âme frivole comme celle d' un prince se prît sérieusement à le aucune conclusion il croyait à le tous les systèmes se les assimilant avec une facilité merveilleuse un quart d' heure durant et passant de l' un à l' autre sans hypocrisie et sans inconséquence car cette nature d' amateur était sa vraie sa dominante nature ", "en ce moment baldus l’ étudiant de vienne qui avait des moyens à le lui comme tous les philosophes mystiques se glissa derrière le baron et le saisit à les cheveux en brandissant un couteau-poignard –limier dit -il en grinçant des dents tu ne mordras plus personne il visa sous l’ omoplate gauche et lança son couteau mais le poing de frédéric était tombé sur la tête de baldus comme la foudre et l’ étudiant-philosophe roula sur le gazon –pardieu mon pays s’ écria le colonel qui s’ était retourné si vous pouvez seulement ramasser épées nous allons faire faire de le chemin à le cette belle jeunesse la main de frédéric se colla sur sa bouche ", "–l’ anglaise dit -il à l’ oreille de bixiou c’ est notre bataille de waterloo nous avons des femmes qui nous glissent des mains comme des anguilles on les rattrape sur l’ escalier; de les lorettes qui nous blaguent on rit avec elles on les tient par le crédit; de les étrangères indéchiffrables chez qui l’on porte plusieurs châles et avec lesquelles on s’ entend en leur débitant des flatteries mais l’ anglaise c’ est s’ attaquer à le bronze de la statue de louisxiv ces femmes se font une occupation un plaisir de marchander elles nous font poser quoi!... le commis romanesque s’ était avancé –madame souhaite -t-elle son châle de les indes ou de france dans les hauts prix ou –je verrai véraie –quelle somme madame y consacre -t-elle " ]
ch à le bout dit le petit maître d’ école railleur oh par exemple pour toi répond grelutot je t’ emm aussi dit le petit maître d’ école et moi je vous emm tous
[ "crie grelutot exaspéré m m m m réplique toute la troupe mangez -la votre m hurle grelutot ", "et jusqu’ à le ce que leur gorge sèche de soif les enfants de mon village récitent par cœur à le haute et intelligible voix ce qu’ ils savent le mieux minutes d’ horloge la truite julien n’ est pas pêcheur de son métier il ne pêche que lorsqu’ il a le temps et s’ il attrape un poisson il le garde or il vient de prendre une belle traite qui pèse à le moins livres c’ est si rare qu’ il se sent tout pâle et il se presse de la porter à sa femme pour qu’ elle la fasse cuire ", "sur le chemin il rencontre le maître d’ école et lui montre la truite à le creux de sa blouse qu’ est -ce que tu vas en faire dit le maître d’ école la manger dit julien toi tu mangerais une truite dit le maître d’ école railleur ", "tu n’ aurais pas honte il te faut de le poisson de riche maintenant rien n’ est trop délicat pour ta fine bouche veux -tu porter plus vite que ça ta truite à le monsieur et la lui vendre sous la livre réfléchis donc pauvre julien ", "une fois ta truite mangée que te resterait -il les arêtes et compte ce qu’ un ménage de malheureux comme le tien peut vivre de jours avec les francs de le monsieur si même tu as envie de te bourrer une fois par hasard achète -toi à le moins un bon morceau de viande qui te profite c’ est vrai dit julien aussitôt il accourt m’ offrir sa truite ", "fraîche comme si elle sortait de l’ eau elle palpite dans sa légère cette d’ écaillés vert et or et je me régalerai ce soir le pied de jérôme votre pied va -t-il mieux jérôme un petit peu aujourd’hui brave monsieur à le cause de le vent de le nord s’ il faisait un temps d’ orage allez marchez je garderais le lit où diable avez -vous pris ça ", "je n’ en sais rien quand j’ ai vu le médecin il m’ a dit j’ arrive trop tard jérôme il fallait soigner votre pied à le commencement il parlait à son aise est -ce qu’ on peut lâcher le travail ", "on laisse venir la maladie des fois elle s’ en va toute seule des fois elle revient et des fois elle reste allez marchez le médecin m’ a fait souffrir il me tortillait me piquait le pied et m’ y mettait le feu comme à une souche ", "a la fin je lui ai dit je veux bien souffrir monsieur le docteur mais je veux savoir si je souffrirai longtemps il m’ a répondu jérôme vous n’ en mourrez pas mais vous ne guérirez pas seulement je peux couper votre jambe j’ ai crié ah non par exemple jamais de ma vie et je me suis fâché " ]
[ "—je t' ai vue naître —vous êtes assez vieux pour avoir vu naître ma grand'mère et je ne peux pas m' empêcher de penser que le curé torlaiguille avait raison quand il disait il n' y a pas dans ma paroisse de femme plus folle et plus méchante que mme forestier qu' il a donc raison monsieur le cure s' écria mme PROPN triomphante c' est un homme sage et de bons sens —attends donc ma chère enfant tu ne connais pas la fin de sa phrase la voici: excepté madame bernard les yeux de la dame étincelèrent ", "sa femme a toutes les qualités pour faire une excellente nourrice nous installons dagomer à la place et dans le pavillon de lureau et ils amènent avec eux et leurs autres enfants une petite fille qui leur a été confiée la tienne vous voulez non je ne voudrais pas mais enfin j' ai combiné cet arrangement pour enlever ton consentement aussitôt mariée tu pars pour l' espagne où tu visites tes parents et où ton mari fait sa couverture et remplit ses devoirs auprès de le roi moi pendant ce temps je vais à le palerme je ramène claude je la confie à les dagomer que j' emménage ici et quand tu reviens tu peux voir l' enfant à le ton gré en attendant que nous l' envoyions à le paris pour son éducation ", "qu’ est -ce que t’ en penses: accident de la circulation ou crime prémédite je ne sais pas mortier ne s’ est pas fatigué sur l’ enquête: un nègre de plus ou de moins PROPN ne l’ empêche pas de dormir il n’ y a rien dans ce dossier seulement des mots on croirait un poème d’ apollinaire lumière sourde bousculade crissements train chute mort ", "il eut fallu avoir un poumon de fer et un cœur en gutta-percha pour y résister cela me rappelait ces cuirasses d’ acier des chevaliers d’ autrefois êtes -vous folle de vous serrer comme cela m’ écriai-je et saisissant des ciseaux je coupai le lacet elle était tellement sanglée là-dedans que le corset subitement relâché partit en faisant un bruit sec assez fort pour réveiller dunie lorsque j’ eus rendormi la chère petite PROPN toute rouge de honte me supplia de ne rien répéter ni à sa mère ni à le personne ", "le beau jeu de physionomie de cet homme quand un de les médecins quitte la salle de le côté de la sortie il lutte contre sa timidité enfin la vainc et rapidement gagne la sortie derrière le médecin qu’ il va accrocher dehors; et il baisse les yeux feint l’ indifférence pour que les autres ne saisissent pas son manège ne le suivent pas afin d’ accrocher le médecin en même temps que lui des hommes s’ en vont mais il en entre aussi de sorte que profondément convaincu comme on l’ est que c’ est soi qui passera le dernier de tous on se dit qu’ on n’ en verra jamais la fin ce qui est très guerre en effet ", "il s' y cramponnait toujours et voici qu' il ne sentait plus ses mains endormies par l' effort il voulut remuer les doigts pour en recevoir un message il ne sut pas s' il était obéi quelque chose d' étranger terminait ses bras des baudruches insensibles et molles ", "et pour vous pauline plus que le temps passera vite dieu soit loué dieu soit loué répétait nathalie le regard tourné vers l’ icône de le salon ", "il était ravi de sa scène et il en guettait l’ effet cependant que je demeurais accrochée à l’ anneau je chapitrai mon pauvre amant: –vous êtes plus enfant que je ne pensais je vous aime et j’ ai cessé de jouer je vous l’ ai prouvé ce matin d’ abord en vous accompagnant à le saint-cloud ensuite en vous livrant mon nom la belle affaire! ", "–beaucoup monsieur il y a la princesse et monsieur d’ arthez le duc de maufrigneuse et la duchesse le jeune marquis enfin le château est plein monseigneur l’ évêque de troyes y est attendu ce soir –monseigneur troubert je voudrais bien savoir s’ il y restera quelque temps –anicette le croit et elle croit que monseigneur vient pour le comte qui loge à le mulet on attend encore de le monde le cocher a dit qu’ on parlait beaucoup des élections monsieur le président michu doit aller passer quelques jours –tâche de faire venir cette femme de chambre en ville sous prétexte d’ y chercher quelque chose est -ce que tu as de les idées sur elle –si elle avait quelque chose à le elle je ne dis pas elle est bien finaude –dis lui de venir te voir à la sous-préfecture ", "de le reste son aspect seul eût suffi pour dérider l’ esprit le plus morose il était grand assez gros avec une figure épanouie franche et ouverte ses cheveux blonds étaient coupés ras il possédait des moustaches tordues en pointe une bouche bien dessinée et des dents blanches qu’ un rire franc et naturel montrait souvent toute sa personne respirait la gaieté et l’ amour de la vie il se leva en nous voyant entrer et attendit un instant que ma tante fît la présentation mais ce cérémonial était aussi ignoré d’ elle que des habitants de le groenland et il se présenta lui-même sous le nom de paul de conprat " ]
c’ eût été récuser le pouvoir royal notre préfet n’ était pas assez révolutionnaire ou d’ ancienne aristocratie pour s’ y risquer lui-même ni pour en couvrir le coupable en admettant que quelqu’un s’ y risquât car ce n’ était pas seulement un nouveau chevalier mais un nouvel homme que tous ces bretteurs éventuels auraient à le provoquer PROPN n’ était plus le viril mais fin jeune homme que nous connaissions fier et même un peu farouche –charmant jeune traînant tous les cœurs après soi dont la description racinienne avait accablé nos études c’ était un homme de plus de ans toujours mince de corps et large d’ épaules mais son visage avait rejoint son corps il ne s’ était pas durci mais affirmé
[ "son regard gardait la confiance mais plus l’ ingénuite son enthousiasme était devenu de l’ entrain et son respect pour nous un mélange de courtoisie naturelle et de manières apprises enfin c’ était unfort bel homme et digne d’ être distingué que recevait comme un hôte ce soir-là mais à qui elle devait tout très évidemment de sa nouvelle et émouvante de sa presque douloureuse beauté: tout en elle à le contraire de lui s’ était affiné fragilisé tout en elle était suspendu à le son amour cet amour bien réel bien vivant ce bel homme brun qui riait là-bas avec la coquette et comique artémise et moi qui lui parlais à l’ instant de ce rire je me rappelle avoir cru voir sous une peau devenue diaphane et irréelle de transparence avoir cru voir couler un sang rouge clair dont la volupté grâce à le gildas avait en même temps gonflé salèvre inférieure accéléré à les tempes et à la gorge le cours de ce sang et l’ avait comme retiré des yeux le blanc de l’ œil de flora était presque bleu de blancheur ", "elle posait sur chacun et sur moi-même un de ces regards si purs que seule la pratique incessante de la volupté peut procurer à une femme elle était belle à s’ agenouiller devant elle tout comme à la renverser sous soi elle portait sur tout le corps cet éclat de la chair triomphante qui faisait parfois reculer ou parfois à le contraire avancer vers elle les hommes de ce bal sans qu’ ils s’ en aperçoivent eux-mêmes ils ont l’ air heureux à le vous en faire de la peine résuma sobrement le préfet quand nous repartîmes à l’ aube dans mon cab un de leurs chevaux étant tombé boiteux sur la route –heureux vous plaisantez commença artémise mais honoré d’ aubec pour une fois ne céda pas son droit à la parole ", "ils sont fort beaux à le voir dit -il presque durement comme pour clore là toute discussion et après un silence il me demanda: –dites-moi lomont connaissiez -vous la fille qui servait la citronnelle à le buffet? –oui dis -je c’ est elle qui m’ a ouvert la porte l’ autre jour on l’ appelle marthe elle vient de paris j’ imagine ", "vous croyez reprit -il d’ un air préoccupé vous croyez il me semblait la connaître je restai gêné un instant par sa question non que nous n’ eussions pas l’ habitude entre hommes de la même province de nous partager et de conter nos exploits auprès de les mêmes filles d’ auberge mais les évoquer devant sa propre femme me semblait d’ un mauvais goût parfait c’ est une conversation passionnante mon cher commença d’ ailleurs artémise avec raison pour une fois mais avec la même malchance car sans l’ écouter il enchaîna: comment la trouvez -vous lomont je restai pantois une fois de plus avant de me rappeler la sorte de contredanse que certains deces messieurs avaient dansée autour de le buffettoute la soirée tandis que les autres invités plus délicats dont PROPN se consacraient à le flora et à ses charmes je revis d’ un coup le corps mince mais vigoureux dru de cette chambrière sa lourde chevelure d’ un noirde jais serrée en arrière ses yeux gris de chat sa bouche amère et provocante c’ était une belle garce effectivement et je le confirmai à le honoré dans la pe", "j’ aurais oublié aussitôt cet incident si le lendemain les invités mâles de cette soirée tout en se récriant d’ admiration devant la grande beauté l’ éclat et le bonheur de flora–trois éloges qui m’ accablaient tous à le demeurant– n’ avaient ensuite par un biais ou par un autre ramené la conversation à le cette créature je m’ aperçus avec amusement qu’ elle avait eu sur son terrain autant de succès que sa maîtresse il faut dire que l’ homme normal et sain s’ extasie plus facilement sur ce qui lui paraît à sa portée que sur ce qui lui est définitivement inaccessible or marthe semblait libre PROPN n’ était plus qu’ à le gildas ils nepouvaient savoir pas plus que moi que si la chambrière était libre elle était plus définitivement et plus furieusement inaccessible même s’ ils la possédaient que ne le serait jamais flora de margelasse ", "l’ été de dans les charentes fut un de les plus délicieux de mémoire humaine si passai à le souffrir comme un forcené des jeunes gens doués pour les arts des musiciens des hommes de lettres des hommes de le monde de gais cavaliers et de jolies femmes descendirent de paris et y remontèrent fois pour passer quelques jours à le margelasse auprès de flora et de son poète nous les provinciaux les bienveillants et incultes campagnards étions néanmoins conviés chaque fois à le profiter de ces délices de l’ esprit de cette conversation brillante et de ces reparties spirituelles j’ ai honte de ce que j’ écris à l’ instant je suis amer et injuste ", "les amis de gildas et de flora étaient effectivement des parisiens et comme tels plus légers et plus insouciants ou plus appliqués à le paraître que nous ne l’ étions mais en les voyant gais affectueux et enthousiastes de toutes les beautés aquitaines il eût fallu avoir toute la triste austérité toute la farouche bigoterie de nos dames de sacristie pour voir chez eux le moindre refletd’ une vie dépravée il arrivait que d’ une semaine à l’ autre le même ne revînt pas avec la même mais cela se faisait sans éclats et sans commentaires nul d’ entre eux n’ affichant plus sa liaison présente que la rupture de la précédente à le sein de cette gaieté et de cette facilité à le vivre et à le vivre heureux semblait -il et étaient comme l’ allégorie de le bonheur non seulement pour nous non seulement pour moi qui m’ enivrais de le désespoir de cette certitude mais aussi pour leurs compagnons de paris que leur liaison visiblement enchantait sans détour par sa réussite et sa constance ", "mois passèrent ainsi où je ne sortais de mon étude surchargé de travail efficacité dans ma charge n’ égalant que ma frivolité dans ma vie privée –que pour festoyer jusqu’ à l’ aube à le margelasse chez d’ aubec d’ orty ou ailleurs je dormais peu je promenais sur les prés ensoleillés ou sur les aubes pâles l’ œil rond et fixe des hiboux et des gens malheureux je ne voyais rien la vie était composée de quelques visages celui de flora celui de gildas réunis par un lien incassable celui de mon premier clerc dont la laideur me réconfortait curieusement et celui que me renvoyait mon miroir de temps à le autre quand j’ avais le courage et le temps d’ y jeter les yeux il n’ y a qu’ un incident dont je puisse faire mention avant le coup de foudre qui suspendit le temps et arrêta les années à la fin de le mois d’ août ", "un soir après un dîner intime à le margelasse où nous n’ étions que et où marthe venait de nous verser cette fameuse citronnelle qu’ on ne buvait qu’ à le margelasse et pour laquelle d’ orty je crois la complimentait sans fin PROPN s’ était écriée: marthe a recettes ainsi qu’ elle tient de sa famille des recettes étranges et inconnues en france c’ est que son père est italien et sa mère hongroise dit -elle en souriant avec affection vers sa chambrière qui détendit un peu son visage obstinément sévère pour répondre: non madame c’ est le contraire avant de s’ incliner et de disparaître derrière la porte c’ est vrai c’ est vrai: son père est hongrois et sa mère italienne dit flora en riant décidément je suis d’ une étourderie impardonnable " ]
[ "–alors ta parole sera respectée et regarda sévèrement celui-ci s’ éloigna en murmurant mais à le pas de distance il se retourna et jeta un dernier regard de haine à le jeune marquis de maurevers celui-ci répondit par un coup d’ œil plein de mépris ", "ainsi le korindji ainsi le kaba d’ où sans cesse coulent de large torrents de lave ainsi le radja basse qui par des issues souterraines se ramifie sous le détroit et en un jour de colère produisit l’ épouvantable catastrophe de devant ces terribles gardiens les plus hardis hésitent: combien ont risqué leur vie pour arracher à l’ île malaise son secret ténébreux et ne sont pas revenus ou bien peut-être affolés par l’ épouvante ont fait des dangers courus des peintures si effrayantes que nul n’ osa les imiter il semblait à le les entendre que le centre de sumatra fût défendu par une légion de ces étranges démons dont la légende peuple les temps préhistoriques ", "lui avait été rappelé fois retournant chaque fois attendre ensuite sur le palier à les chaises renaissance et à les statues de marbre —je suppose que j’ ai le droit de sortir pour aller m’ occuper de mes affaires avait -il questionné enfin —non —pas même pour manger il y a une cuisinière dans la maison la cuisine était à le rez-de-chaussée derrière la loge de PROPN ", "c’ est de l’ autre côté de cette colline qu’ était le bû de la rue PROPN avait dans cette chambre sa musique et son piano elle s’ accompagnait de ce piano en chantant l’ air qu’ elle préférait la mélancolique mélodie tout le soir est dans cet air toute l’ aurore était dans sa voix cela faisait un contraste doucement surprenant ", "elle continua donc sa route et s’ approcha la jeune fille lui tournait le dos et semblait causer avec quelqu’un qu’ on ne voyait pas tout en avançant madame PROPN tourna la tête et aperçut plus à le gauche m. breteuil en grand conciliabule avec un patron de barque avec qui donc parlait norine alors ", "un drame dans une boutique demi-tour à le droite et par file à le gauche marche cria le papetier à les bonshommes de plomb qu’ il avait alignés sur la table et qu’ il faisait manœuvrer sur des planchettes mon dieu tu m’ as fait peur anatole dit sa femme en tressaillant sur sa chaise et en laissant retomber sur ses genoux ses mains qui tenaient une bande de feston ceci se passait dans l’ arrrière-boutique d’ anatole prochasson papetier en demi-gros et détail successeur de son père et domicilié rue PROPN à l’ enseigne de le papyrus en face de le conservatoire de les arts et métiers ", "autres hôtels restèrent muets ces images il fallait chaque fois les renouveler et chaque fois elles perdaient un peu de leur évidence ce faible pouvoir qu’ elles contenaient de prendre corps geneviève s’ était tue ", "les hontes d’ hier n’ avaient plus cours la culpabilité était moquée nous sommes tous des judéo-crétins la misère sexuelle dénoncée peine-à-jouir l’ insulte capitale la revue parents enseignait à les femmes frigides à se stimuler jambes écartées devant un miroir dans un tract distribué dans les lycées le dr carpentier invitait les élèves à se masturber pour tromper l’ ennui de les cours les caresses entre adultes et enfants étaient innocentées ", "il y rencontra des amis que des filles accompagnaient longtemps il revint fort tard tout le monde reposait dans l’ hôtel de le mont-oriol\\n quand PROPN se mit à le frapper à la porte d’ PROPN PROPN ne répondit d’ abord puis comme les coups devenaient violents une voix\\n' enrouée une voix de dormeur grommela de l’ intérieur qui est la c’ est moi gontran attendez j’ ouvre.andermatt apparut en chemise de nuit la face bouffie le poil de le menton tête enveloppée d’ un foulard ", "pages et un écuyer ce sont des barbares dites-moi la mole qui avez -vous trouvé dans votre chambre? –le duc françois –faisant –je ne sais quoi " ]
comprenant qu’ il n’ est pas de taille à le lutter le gars en question vous envoie un pneu comme je l’ ai fait vous le cueillez vous l’ amenez ici et travaillez à le point de l’ abrutir complètement je montre du menton la masse sombre et le voilà c’ est pour cela que lorsque vous recevez ma lettre à le moi vous savez qu’ il s’ agit d’ un piège et d’ un piège de moi vous préparez soigneusement votre coup il est délicat car vous tendez un piège à le celui qui vous en tend un tout peut rater mais vous avez trop envie de me voir je suis votre dernière chance et parce que vous êtes un type gonflé vous la courez exact exact dit -il
[ "il me regarde vous savez ce que j’ ai à le vous demander reprend oui vous parlerez non chapitre xxi les femmes sont toutes les mêmes ", "un éclair de fureur comme il en a eu un sur la péniche passe dans son regard écoutez san-antonio j’ ai tout sacrifié dans cette aventure ma petite fortune mon honneur ma qualité d’ honnête homme la vie de mon fide ̀le compagnon de lutte il lève son revolver alors vous parlerez conclut -il comprenez -le cet homme il a de tellement bonnes raisons qu’ il croit en sa cause ", "tous les hommes ont leur vérité à le laquelle ils se raccrochent et pour laquelle ils se battent afin qu’ elle devienne une vérité générale il veut tellement me faire parler qu’ il lui paraît impossible que je la boucle voyons muller je lui fais souvenez -vous donc un peu de l’ autre nuit sur cette péniche que vous aviez sans doute volée vous me teniez déjà à le votre merci ai-je parlé vous auriez parlé dit -il vous aviez accepté pour qu’ on vous tire de là ensuite vous avez essayé une tentative désespérée qui a réussi mais vous auriez parlé commissaire ", "les hommes qui ne parlent pas sont muets ou ils sont morts vous vous parlerez l’ autre soir je n’ étais pas sûr que vous un éclat fou traverse son regard vous ne me croyez pas capable de rendre un homme loquace crie -t-il elle devait être embusquée derrière la lourde car elle surgit avant que l’ écho ait avalé son blaze ", "oui mon scalpel elle s’ absente un moment et revient avec l’ instrument chirurgical demandé PROPN s’ en empare et s’ approche de l’ homme prostré il lui flanque un coup de pied dans les côtelettes l’ autre a un ahanement sourd il chancelle ses mains tombent debout ordonne le bourreau ", "il se lève en s’ aidant de le mur je réprime un cri le gars a été salement charcuté il n’ a plus de nez plus d’ oreilles et ses joues sont tailladées il ressemble à ces photos de suppliciés comme les journaux de la libération en publiaient ", "regardez cet homme dit avec emphase il a parlé croyez -moi malheureusement ce qu’ il m’ a dit n’ a pas servi à le grand-chose je vous demande de m’ accorder une minute d’ attention monsieur le commissaire il approche son scalpel de le visage de l’ homme l’ autre est à le ce point hébété qu’ il ne réagit pas d’ un geste net précis plonge la lame aigue dans l’ orbite gauche de son patient l’ autre a un hurlement atroce un cri qui va au-delà de l’ humain rejoindre la bestialité intégrale de nos origines ", "PROPN n’ a pas faibli sa femme qui assiste muette à la scène n’ a pas blêmi joli monde mon vieux joli monde l’ homme à les cheveux gris a un second geste qui est le complément de le premier il jette un petit machin rond et mou sur le sol de la cave je regarde l’ objet et alors je suis obligé de me cramponner ferme à le bastingage pour ne pas dégueuler lorsque je découvre qu’ il s’ agit de l’ œil de le pauvre mec PROPN me fait face ", "vous voyez bien commissaire que rien ne m’ arrête et que je puis vous faire parler résisteriez -vous à un petit traitement de ce genre il appuie son revolver sur la tempe de l’ homme énucléé qui gît râlant à ses pieds il presse la détente a fait un plouff de vessie crevée une âcre odeur de fumée me pique le nez " ]
[ "–ecoutez dit enfin l’ abbé l’ heure est venue c’ est vrai avant jours le pape sera mort je vous le jure que viendrez -vous faire à le caprera votre vengeance sera accomplie remettez -moi cette eau terrible que vous savez préparer et je pars la maga haussa les épaules –vous êtes un enfant dit -elle et vous ne savez pas ce que c’ est que la vengeance ", "cependant il l’ avait tenté à le tout hasard —ainsi reprit -il vous vous en tenez à le votre premier système vous persistez à le accuser votre patron —lui ou tout autre —pardon lui seul puisque seul il avait le mot ", "le jeune secrétaire d’ ambassade épousa la querelle de son frère et sut tirer une vengeance éclatante de les dédains d’ émilie en publiant les motifs de la rupture de les amants il rendit avec usure à sa danseuse les sarcasmes qu’ elle avait jadis lancés sur maximilien et fit souvent sourire plus d’ une excellence en peignant la belle ennemie de les comptoirs l’ amazone qui prêchait une croisade contre les banquiers la jeune fille dont l’ amour s’ était évaporé devant un demi-tiers de mousseline le comte de fontaine fut obligé d’ user de son crédit pour faire obtenir à le auguste longueville une mission en russie afin de soustraire sa fille à le ridicule que ce jeune et dangereux persécuteur versait sur elle à le pleines mains bientôt le ministère obligé de lever une conscription de pairs pour soutenir les opinions aristocratiques qui chancelaient dans la noble chambre à la voix d’ un illustre écrivain nomma monsieur guiraudin de longueville pair de france et vicomte monsieur de fontaine obtint aussi la pairie récompense due autant à sa fidélité pendant les ma", "devant c’ était l’ hôtel sa chambre son lit un ensemble paisible et rassurant derrière il se retourna il revit la cheminée de le chalutier qui fumait doucement car on avait allumé les feux fécamp était endormi il y avait une grande flaque de lune à le milieu de le bassin ", "il y a une chaise renversée quelques gouttelettes de sang mouchettent l’ oreiller il n’ y est pas remarque le domestique lequel doit être un costaud de la déduction en effet pour ne pas y être on peut dire qu’ il n’ y est pas le fabricant de pétard il est sorti murmure la bonne d’ une voix incrédule ", "les gens de la trempe de don ne sont pas les plus difficiles à le prendre et le lion se jette à le piège plus étourdiment qu’ un renard la simplicité la droiture et toutes les qualités généreuses sont autant de défauts à le notre cuirasse un cœur honnête ne se défie pas aisément des calculs et des roueries dont il est incapable et chacun fait le monde à son image si l’on était venu dire à le m. villanera que mme l’ aimait par intérêt il aurait haussé les épaules elle ne lui avait rien demandé et il lui avait tout offert ", "c’ était son rôle d’ homme il aimait par-dessus tout ces jours où c’ était ma mère qui s’ en chargeait ou c’ est elle qui disait de toute façon que veux -tu il est comme a c’ est un homme les hommes sont comme il s’ énerve facilement il peut pas se calmer trop vite ces jours -la il faisait semblant de ne pas entendre ma mère mais un sourire orgueilleux se dessinait sur ses lèvres une seule fois il s’ était retrouvé en porte-à-faux avec son rôle de dur lors d’ une bagarre qui avait éclaté entre lui et mon frère alors que je l’ ai dit mon père mettait un point d’ honneur à ne pas lever la main sur sa famille contrairement à son père nous rentrions de la fête foraine qui avait lieu en septembre à le village juste un ou manèges pas une grande fête comme on les imagine ", "les lectures de ce temps-là certaines m’ ont marqué: marquez la colonie pénitentiaire les amours jaunes le soleil se lève aussi dans d’ autres livres je retrouvais le fantastique de les rues marguerite de la nuit rien qu’ une femme la rue sans nom il traînait encore dans les bibliothèques de les infirmeries de collège quelques vieux romans qui avaient survécu à les dernières guerres et qui se tenaient là très discrets de peur qu’ on ne les descende à la cave je me souviens d’ avoir lu les oberlé ", "mais alors on ne vous tient pas plus compte de votre soumission de votre dressage c’ est le mot consacré qu’ on ne tient compte à un cheval vicieux de s’ être laissé dompter par la fatigue je ne l’ avais pas adopté assez vite cet état d’ esprit que les adjudicataires d’ habillements militaires fournissent à le hommes en même temps que leurs vêtements en mauvais drap et leurs chaussures en cuir factice mais il n’ est jamais trop tard pour bien faire un mois de plus je le répète j’ étais dressé et je faisais un soldat mon séjour à le vincennes a tout changé ", "PROPN serrait sa sœur contre elle en regardant avec une inquiétude contenue le petit visage blême à les yeux trop pensifs PROPN dit paisiblement peut bien m’ arriver ma tante margherita avait mon âge mais je n’ ai pas peur de le tout figure -toi je m’ imaginais que mon âme était devant dieu bien heureuse et qu’ elle vous voyait vous aimait toujours c’ était très beau très bon et puis tu es venue ses lèvres se pressèrent sur la joue de sa sœur et elle ajouta –mais j’ aime bien tout de même me trouver encore vivante tout près de toi. après cela elle s’ assit à le côté de sa sœur et toutes travaillèrent en causant d’ autres sujets " ]
mais a envoyé chercher un cab pour eux tenez le voilà en effet une voiture venait de s’ arrêter à la porte même de l’ enfer –et vous croyez qu’ il la suivra? –en ce moment elle le conduirait à le bout de le monde tira le gland de soie qui correspondait à le petit doigt de son cocher et en même temps elle baissa la glace de le devant de le coupé
[ "–avance de quelques pas dit -elle le coupé vint se ranger tout auprès de le cab alors laissa la glace baissée mais elle fit descendre le store de façon à le voir et entendre sans être vue –attendons dit -elle je veux avoir une certitude minutes après la porte de l’ enfer se rouvrit ", "bien que les voitures de place à le londres ne soient point assujetties à le avoir de les lanternes le cab qu’ on était allé chercher en avait dont la réverbération se projetait jusque sur le trottoir cette clarté permit à le miss de voir sortir de l’ enfer une femme douillettement enveloppée dans un burnous de cachemire blanc c’ était la sirène elle s’ appuyait sur le bras d’ un homme que le marquis de PROPN désigna tout bas à l’ oreille de miss –c’ est lui dit -il en effet c’ était le ", "il avait l’ œil morne le visage abruti des hommes qui sont mordus à le cœur par une passion violente et sauvage –montez dit la sirène en s’ élançant la première dans le cab le major obéit –portland place dit -elle à le cabman le cab partit ", "–maintenant dit je suis tranquille merci marquis vous êtes un gentilhomme accompli répondit le marquis savez -vous que tout ce que vous m’ avez fait faire là est bien étrange? et ma curiosité est piquée à le plus haut degré –mais vous ne saurez rien mon ami avez -vous donc oublié nos conventions ", "vous m’ avez demandé la faveur de monter à le cheval avec moi fois par semaine n’ est -ce pas et je vous l’ ai accordée à la condition que vous me rendriez un service sans chercher à en pénétrer le mystère eh bien je tiendrai ma parole tenez la vôtre –mais ne saurais -je jamais rien –je ne dis pas cela si vous êtes discret docile obéissant dit la jeune fille en riant on vous dira peut-être quelque chose plus tard ", "adieu –comment vous me renvoyez –voulez -vous que je vous mette chez vous –volontiers dit le marquis pall-mall dit la jeune fille à le cocher quelques minutes après le marquis était à sa porte –où allez -vous ", "dit -il à le miss en lui baisant la main –encore un mystère dit -elle et elle attendit que le marquis fût entré alors elle dit à le cocher: le coupé partit ", "alors murmura: –je suppose que mistress fanoche n’ a pas dormi bien profondément cette nuit une demi-heure après le coupé s’ arrêtait à la porte de ce cottage où mistress avait caché jadis ralph le petit irlandais et dans le jardin de lequel PROPN palmure s’ était vu mettre un masque de pois sur le visage pénétrons maintenant chez mistress fanoche notre ancienne connaissance de mistress fanoche avait renoncé comme on le pense bien à son premier métier de nourrisseuse d’ enfants d’ abord elle s’ était séparée de la vieille dame à les lunettes qui battait les enfants par inclination d’ humeur et qui n’ avait pas de le reste hésité à la trahir ", "on se souvient de ce qui s’ était passé entre mistress fanoche et l’ homme gris après la disparition de ralph elle était retournée à le londres et à son grand étonnement elle avait trouvé sa maison déserte si la vieille dame qui était partie la veille à le soir en compagnie de lord et qui se voyait déjà propriétaire d’ un joli cottage à le brighton avait abandonné les petites filles dans le jardin après son départ une main charitable avait recueilli les pauvres délaissées par les soins de l’ homme gris les enfants avaient été conduites dans une vraie pension où on prendrait soin d’ elles et où on ne les maltraiterait pas mistress fanoche ne s’ était pas beaucoup préoccupée de savoir ce qu’ étaient devenues ses anciennes pensionnaires " ]
[ "mais le carré pliait il formait un demi-cercle à le milieu; le centre touchait presque la fontaine a chaque coup de lance arrivait la parade de la baïonnette comme l’ éclair mais quelquefois l’ homme s’ affaissait les républicains n’ avaient plus le temps de recharger ils ne tiraient plus et les uhlans arrivaient toujours plus nombreux plus hardis enveloppant le carré dans leur tourbillon et poussant déjà des cris de triomphe car ils se croyaient vainqueurs moi-même je croyais les républicains perdus lorsque à le plus fort de l’ action le commandant levant son chapeau à le bout de son sabre se mit à le chanter une chanson qui vous donnait la chair de poule et tout le bataillon comme un seul homme se mit à le chanter avec lui ", "nous avons repris nos places à le coin de le feu que lu viens de tisonner la salle à le manger n’ est rien d’ autre qu’ une matrice enveloppant son fœtus elle nous alimente notre façon d’ être en elle est une écoute simplement séparés par nos âges respectifs tu es dans ta mère et je suis dans la mienne cependant nous feignons de croire qu’ elles ne constituent pas une poche unique ç a c’ est notre côté farceur attendrissant aussi non? nous jouons chacun à l’ individu autonome nom de dieu spontanément venu à le monde nom d’ une vierge et prêt tout aussi spontanément nom de diable à le s’ en extraire par ses propres moyens ", "somme toute c’ est en lui sauvant la vie qu’ il était arrivé où il était il y était allé de son plein gré mais comment dire il ne parvenait pas à le exprimer ce qu’ il ressentait cette injustice ce n’ était la faute de personne et c’ était celle de tout le monde mais il faut bien mettre un nom sur les choses et s’ il n’ y avait pas eu ce soldat maillard pour se faire enterrer vivant il serait chez lui entier quand cette idée l’ envahissait il pleurait impossible de se retenir de toute façon on pleurait pas mal ici cet établissement c’ était le rendez -vous de les larmes lorsque les douleurs l’ angoisse le chagrin se taisaient un moment ils cédaient la place à une rumination dans laquelle la figure albert maillard s’ effaçait devant celle de le lieutenant pradelle ", "odette a calé son menton sur son poing elle regarde pierre il tend à le demi les bras vers sa partenaire odette sait bien ce que signifie ce geste et pourquoi le front de pierre commence à le luire l’ imbécile la voleuse veut fuir ", "ainsi le jeune homme ne souffrait pas de solitude comme il arrive souvent à le son âge il était encadré parfaitement mme debricoule reçoit un coup d’ arrêt prend peur et inaugure à le son tour la politique de la confiance le j’ ai ma police de mme debricoule avait donc consisté à le crocheter le cartonnier de son fils une première fois on s’ en souvient en mars durant qu’ il était en espagne mais alors elle s’ était arrêtée touchée par la petite grappe de raisin ", "mais ce sommeil n’ avait pas été de longue durée: à le minuit et demi grégoire s’ était réveillé avait frotté une allumette et regardé sa montre où il avait cru lire sur le cadran heures minutes comme l’ angelus se sonnait à le heures en cette saison il sauta aussitôt à le bas de le lit maugréant contre son retard et s’ empressa de s’ habiller d’ allumer sa lanterne et de courir à l’ église le sacristain de saint-antoine paroisse voisine de celle de notre-dame entendant tinter ces coups réitérés s’ imagina ouïr le tocsin bondit hors de sa couche et alla bien vite mettre en branle le battant de sa plus grosse cloche à son tour le sacristain de saint-étienne l’ église de la ville haute se hâta d’ entrer en scène et de faire chorus le vrai tocsin celui qui se trouvait dans la tour de l’ horloge à le beffroi de la ville ne pouvait tarder longtemps dans de telles conditions à le lancer de sa formidable voix ses appels les plus sonores et les plus impérieux ", "il les aura mon père je les lui donnerai fort bien tu sais où mon corps doit être déposé à le présent je puis m’ en aller je ne te souhaite pas de finir comme moi consumé par les regrets et l’ ennui ", "je veux absolument faire sa connaissance s’ écria madame de nantia pour clore la discussion qui menaçait de devenir piquante entre le banquier candidat libéral et le représentant de l’ aristocratie le mercredi suivant en effet malaret parut à le bal de la sous-préfecture jusqu’ alors le jeune professeur n’ avait point été reçu dans le monde ce fut donc une sorte d’ événement dans la ville –le nouveau sous-préfet est libéral disait -on ", "moins d’ une heure après PROPN qui pendant tout le trajet demeura dans le même état de surexcitation arrivait à la coquette villa de meudon –je vais donc le voir en face cet homme maudit murmurait -il en se dirigeant vers la villa qu’ un cantonnier lui avait indiquée ah! monsieur golbert vous avez sans doute cru que je resterais là vaincu à le dévorer ma rage à le courber le front comme les autres vous n’ avez pas pensé que je pouvais me venger malheur à le vous qui avez détruit d’ un seul coup mes rêves grandioses oh! je serai calme tout d’ abord je veux me rendre compte de vos intentions toucher de le doigt le péril qui me menace ", "la voix de le chanteur vient frapper en nous non pas la pensée non pas les souvenirs de nos félicités mais les éléments de la pensée et fait mouvoir les principes mêmes de nos sensations il est déplorable que le vulgaire ait forcé les musiciens à le plaquer leurs expressions sur des paroles sur des intérêts factices mais il est vrai qu’ ils ne seraient plus compris par la foule la roulade est donc l’ unique point laissé à les amis de la musique pure à les amoureux de l’ art tout nu. en entendant ce soir la dernière cavatine je me suis cru convié par une belle fille qui par un seul regard m’ a rendu jeune l’ enchanteresse m’ a mis une couronne sur la tête et m’ a conduit à le cette porte d’ ivoire par où l’on entre dans le pays mystérieux de la rêverie " ]
—je pense que oui dis-je —penses -tu qu’ ils vont faire du contrôle un jour comme aujourd’hui! et puis qu’ est -ce que tu veux qu’ y nous disent? qu’ est -ce que tu veux qu’ y nous fassent hein? bien sûr dis-je en tout cas on verra bien c’ est tout vu! dit -il on les emmerde
[ "j’ avais faim je me suis mis à le manger le saucisson qui me restait à le bout d’ un moment un monsieur arriva par le couloir il avait une valise de cuir et une boîte à le képi il posa sa valise sur la banquette et nous regarda ", "je n’ avais pas de cravate et j’ avais mis les vieux vêtements qui me servaient lorsque j’ allais en mer avec les pêcheurs celui qui était assis en face de moi portait un blouson de cuir noir et une casquette —vous êtes mobilisés dit le monsieur vous n’ avez pas le droit d’ être là il y a des wagons de troisième en tête ", "je continuais à le manger et ne répondis pas —vous n’ avez pas le droit d’ être là vous entendez il y a des wagons de troisième allez -y! —on fait pas de mal non? dit mon voisin y a encore de la place —vous êtes ici en première classe et vous n’ avez pas le droit ", "montrez -moi vos billets y a plus de classe dit l’ autre c’ est la mobilisation y a plus de classe —je suis officier et je vous ordonne de sortir je vous ordonne de sortir m’ entendez -vous ", "je vous ordonne de sortir mon voisin me regarda je ne dis rien et haussai les épaules —on a le temps de se fatiguer dit -il à l’ officier on va tous se faire casser la gueule ", "et puis vous avez de la place c’ est ce que nous allons voir mon garçon pour la dernière fois: vous refusez de descendre? aucun de nous ne répondit il prit sa valise sa boîte à le képi et descendit sur le quai ", "—gardes l’ entendîmes -nous crier gardes! il y avait des gardes mobiles sur le quai mais tout à le bout —gardes cria -t-il encore en se dirigeant vers eux —t’ as vu c’grand me dit l’ autre ", "j’ avais une bouteille de vin doux nous bûmes ensemble il me tardait de finir ce que j’ avais dans ma musette parce que c’ était elle qui me l’ avait préparée et ç a me faisait un peu mal à le cœur chaque fois que je l’ ouvrais c’ était tout plein de tendresse humide et je ne voulais plus de tendresse pour PROPN où j’ allais elle avait enveloppé le pain dans du papier blanc ", "un moment après le monsieur passa dans le couloir entrechoquant sa valise contre les parois il nous jeta un regard furieux puis nous l’ entendîmes s’ installer dans le compartiment à le côté enfin le train partit et nous nous allongeâmes pour dormir mais je restais les yeux ouverts je voyais la forme confuse de mon compagnon sur la banquette en face de moi et les reflets de la veilleuse sur sa veste de cuir j’ entendais le bruit régulier des roues à les cassures de les rails je pensais à le tous les trains qui roulaient en ce moment dans la nuit un peu partout en europe à les hommes qui étaient dans ces trains ou qui les attendaient avec auprès d’ eux des femmes qui crispaient leurs bouches en essayant de sourire " ]
[ "—parce que madame la marquise m' a fait appeler et que je n' ai pu la quitter plus tôt mais laissez -moi donc monsieur je vous en prie j' ai quelque chose de très-important à le vous dire —tu me le diras une autre fois .—non monsieur mais finissez donc si madame la marquise venait malgré les grands efforts de julia profita de l' obscurité pour redoubler d' audace et on lui céda une victoire qu' on n' avait jamais eu l' intention de lui refuser a présent vous m' écouterez j' espère monsieur oui ma chère julia je suis tout oreilles —vous saurez donc monsieur que ah! grand dieu ", "enfin en revenant le long d’ un mur j’ entendis des gémissements sourds et profondément étouffés qui semblaient sortir d’ une espèce de grange à le tout hasard j’ y entrai nous y découvrîmes juliette qui mue par l’ instinct de le désespoir s’ y était ensevelie à le milieu de le foin elle avait caché là sa tête afin d’ assourdir ses horribles cris obéissant à une invincible pudeur c’ était des sanglots des pleurs d’ enfant mais plus pénétrants plus plaintifs il n’ y avait plus rien dans le monde pour elle ", "–cette femme est folle répéta -t-il; qu’ on l’ élargisse et il fit signe à un membre de le tribunal de la pousser dehors par la porte de la vie –innocente cria l’ homme laissez passer PROPN s’ écarta devant andrée les sabres les piques les pistolets s’ abaissèrent devant cette statue de le deuil .mais après avoir fait pas et tandis que penché à la fenêtre à le travers les barreaux la regardait s’ éloigner elle s’ arrêta ", "atterrée par la nouvelle qu’ une femme indiscrète venait de lui apporter mme olivier se rappela alors certaines paroles de son mari; les visites de l’ étranger prirent une importance qui ne lui permit plus le doute: si mme leclerc avait été indiscrète elle n’ en était pas moins bien informée quelle folie! pensait la pauvre femme il n’ a pas voulu me consulter parce qu’ il sait bien que pour la première fois nous n’ eussions pas été d’ accord elle garda le silence ", "mais je commande le navire sur lequel vous me trouvez ce navire lève l’ ancre demain à le heures si vous tenez absolument à le vous battre –je serai monsieur répondit PROPN à le votre disposition dès heures de le matin et si vous le voulez bien nous nous rencontrerons à le pistolet –comme il vous plaira –dans la prairie de les mauves PROPN s’ inclina salua et sortit de la cabine sans mot dire ", "il en plante un massif derrière la grange il se réveille tôt sa première pensée est toujours pour doudi il tourne la tête vers la fenêtre dans l’ attente de la salutation rituelle l’ attente se dissout lentement comme l’ obscurité derrière les carreaux à le mesure que le jour se lève la fenêtre reste vide mais la clarté qui s’ y répand est à sa façon un salut PROPN appelait les fenêtres de les pupitres et c’ est juste elles servent de support à la lumière autant qu’ à les ombres mais elles sont aussi des palimpsestes où des images effacées font retour à le peine et fugacement mais assez pour raviver la mémoire revivifier la présence de l’ absent ", "il savait le russe ce dont il était si candidement fier qu’ il força m.ripois à le avouer ou fois à le cours de leur première entrevue qu’ il n’ avait –lui m.ripois –pas la moindre notion de cette langue il croyait avoir également une certaine connaissance de le français pour l’ avoir étudié à le gymnase et ensuite dans nombre de romans paillards qu’ il énuméra sur l’ origine aristocratique de m. rené de champreuse et ses titres à l’ enseignement de le langage de la diplomatie avec ses finesses il ne conçut aucun doute et paya une guinée d’ avance sans sourciller c’ était un vendredi après-midi PROPN quitta son bureau avec l’ intention de n’ y revenir que le lendemain matin pour prendre son courrier ", "mais presque à le même instant un domestique entra précipitamment dans la chambre il me prit la main m’ emmena à l’ écart et me dit tout bas: monsieur je viens vous avertir que votre père se meurt il vient d’ être pris d’ une attaque d’ apoplexie et les médecins désespèrent de lui mon père demeurait à la campagne à le quelque distance de paris lorsque j’ arrivai je trouvai le médecin sur la porte qui me dit: vous venez trop tard votre père aurait voulu vous voir une dernière fois j’ entrai et vis mon père mort ", "en marchant vite on pouvait suivre le bateau qui ne donnerait de la vitesse qu’ une fois hors de les jetées des gens criaient des recommandations —si tu rencontres l’ atlantique n’ oublie pas de dire à le dugodet que sa femme le ciel était toujours bouché le vent prenait le flot à le rebrousse-poil et soulevait de petites vagues blanches qui faisaient un bruit rageur un parisien en pantalon de flanelle photographiait ce départ suivi de jeunes filles en blanc qui riaient ", "a a cheval hurla de le dehors mauluys s’ inclina très bas murmura: adieu et assurant son épée sortit d’ un pas paisible a fit verdure dans un éclat de rire eh bien! à le cheval! pourquoi n’ irais -je pas moi aussi me faire éventrer et il s’ élança rose les mains à ses yeux pleurait sans bruit " ]
il la baisa à le front comme un enfant docile et la quitta en recommandant à les domestiques de ne permettre sous aucun prétexte qu’ on dérangeât leur maîtresse puis prenant une voiture il commença aussitôt cette insupportable série de démarches qui doit avoir été ordonnée par quelque législateur à l’ âme tendre désireux de noyer le chagrin de les survivants dans une telle dose de dégoûts et d’ ennuis qu’ ils aspirent avec ardeur à le revenir enfin de le cimetière quand flavie se réveilla de son sommeil d’ accablement le soir s’ avançait; la lueur grise qui semble faite de poussière une heure après le coucher de le soleil dans les appartements parisiens déjà privés de lumière même en plein jour cette lueur mélancolique et atténuée lui donna un avant-goût de son propre tombeau rappelée aussitôt à le sentiment de la réalité elle se leva sans sonner sa femme de chambre et s’ habilla lentement
[ "elle tordit ses cheveux après y avoir passé le peigne et se regarda machinalement dans la glace obscure où elle ne distingua rien puis elle sortit de sa chambre sous la porte voisine filtrait la lueur jaune d’ un cierge une voix monotone murmurait des prières elle s’ arrêta frémissante se disant qu’ elle devrait aller voir la dépouille mortelle de celui qui avait été son mari vaillante dans la lutte elle n’ avait pas connu de défaillance mais à le cette heure une insurmontable horreur s’ empara de flavie non non fit -elle tout bas en étendant les mains avec un geste suppliant non pas maintenant après avoir vécu si longtemps près de la mort prochaine elle avait une soif instinctive de la vie se guidant par l’ habitude elle passa dans les grandes pièces vides très sombres ", "arrivée près de l’ office elle ouvrit la porte et son apparition fit pousser un cri d’ effroi à les domestiques rassemblés autour de leur dîner une voiture dit -elle je vais voir ma fille vainement les serviteurs qui l’ aimaient insistèrent respectueusement pour lui faire prendre quelque nourriture ou pour atteler le coupé elle ne voulut rien entendre enveloppée dans un manteau noir la tête abritée sous un chapeau de dentelle dont la femme de chambre avait en hâte enlevé un bouquet de roses elle se fit conduire chez sa fille brisée encore et renouant avec peine la chaîne de ses souvenirs ", "là aussi la sonnette était emmitouflée et ne rendait qu’ un vague son; introduite dans la salle à le manger madame dannault y trouva marcel que ses courses avaient retenu jusqu’ alors loin de le logis et qui se faisait servir un dîner tardif elle s’ assit en face de lui et l’ interrogea sur une quantité de détails tout en répondant il avait fait placer une assiette devant elle l’ avait servie et machinalement elle avait commencé à le manger julie allait bien le nouveau -né ne demandait qu’ à le vivre ans l’ enterrement aurait lieu le lendemain à le heures ", "les lettres de faire part avaient été envoyées de temps en temps marcel la regardait avec un bon sourire qui lui réchauffait le cœur elle avait bien fait de venir pensait -elle en frissonnant à l’ idée de la triste maison là-bas où l’ attendait une triste veille enfin comme on servait le café la garde entra d’ un air solennel et dit d’ un ton cérémonieux PROPN a appris que la maman de madame était arrivée et elle la prie de venir la voir marcel jeta sa serviette et se leva pour suivre sa belle-mère qui se hâtait déjà ", "julie devait ignorer la mort de son père; on ne l’ en informerait que beaucoup plus tard ils entrèrent ensemble dans la chambre de la jeune femme l’ enfant endormi reposait près d’ elle dans un nid de dentelles et de broderies et à le demi appuyée sur le coude elle le regardait en souriant à le cette vue flavie sentit son cœur se fondre en une pensée de commisération pour celui qui dormait maintenant d’ un sommeil éternel ", "pourquoi ne lui avait -il pas été donné de voir son petit-fils elle s’ approcha vivement de le lit afin de cacher ses larmes et embrassa tendrement sa fille puis se pencha sur l’ enfant; celui-ci de le moins ne la verrait pas pleurer dit julie en reposant la tête sur l’ oreiller d’ un air moitié boudeur moitié content depuis midi que je t’ attends maman est -ce que tu n’ aurais pas pu venir plus tôt? —impossible dit la veuve avec douceur ", "je t’ assure julie que j’ ai fait tout ce que j’ ai pu mon père va mieux demanda la jeune femme puis sans attendre de réponse: n’ est -ce pas que c’ est à le moi que bébé ressemble je ne trouve pas de le tout qu’ il ressemble à le marcel flavie répondit une phrase quelconque nul entretien n’ était possible en présence de la garde qui se tenait respectueusement debout à le milieu de la chambre attendant avec une patience aussi courageuse qu’ évidente le moment désiré où les hôtes s’ en iraient ", "flavie ne voulut point obliger cette personne admirable à se tenir trop longtemps debout et elle sortit presque sur-le-champ la nourrice avait pris le nouveau-né dans ses bras et se retirait aussi le jeune père la suivit entraînant avec lui madame dannault dans la grande belle chambre de l’ enfant brûlait un joli feu clair qui donnait autant de gaieté que de chaleur; une lampe avec un abat-jour répandait une lumière discrète sur le berceau pomponné de bleu et sur quelques objets qui brillaient doucement ici flavie se sentit chez elle et souriant à la nourrice qui souriait timidement en réponse elle tendit les bras ", "la jeune femme y déposa le petit; sous ce fardeau si qu’ elle serrait contre son cœur la veuve sentit son âme se détendre elle approcha de le sien le petit visage calme tiède et doux comme la plus tendre feuille de rose qu’ il y avait longtemps mon dieu! qu’ elle n’ avait porté un enfant dans ses bras " ]
[ "d’ ailleurs le plus joyeux de les innocents bébés tout à le bonheur nouveau d’ exister de respirer de se mouvoir plein de vie et de santé fraîche potelé musclé comme les amours païens mais son charme surtout était dans ses yeux de grands yeux bleus assez enfoncés sous l’ arcade de le front de les yeux de candeur de confiance et aussi de continuel étonnement devant toutes les choses de ce monde a paris ce matin gris de décembre dans une chambre d’ hôtel quelconque sans nouvelles depuis jours arrivant d’ un voyage de le nord j’ ouvre à le hasard une de mes lettres prises à la poste restante et elle commence ainsi hier à le soir à le heures cet amour de petit roger mourait dans d’ affreuses souffrances ", "–quoi donc –nous avions plus ou moins renoncé à l' idée de faire de l' espoir le journal de le s.r.l. à le cause de la crise financière qui pouvait s' ensuivre ...–oui dit henri il prit le verre que paule lui tendait et but une gorgée avec une vague inquiétude –eh bien je sors de chez un type pourri de fric qui est prêt à le nous soutenir en cas de besoin vous n' avez pas entendu parler d' un certain tracieux ", "rationnellement parlant il faudrait fermer les services qui les accueillent tomberait mal puisque c’ est là que les besoins augmentent d’ année en année et la tendance ne s’ inversera pas à le printemps prochain les gens n’ auront pas de sitôt la présence d’ esprit républicaine de mourir à le 56ans le manuel de gestion économe recommande particulièrement la compression directe de personnel stratégie cessons de nous raconter des histoires chacun sait bien que le personnel est ce qui coûte le plus ", "la vie de ce septuagénaire était d’ une régularité parfaite de même que son ami le colonel giguet levé à le jour couché avant heures il avait la frugalité de les avares il buvait peu de vin mais ce vin était exquis il ne prenait ni café ni liqueurs et le seul exercice à lequel il se livrât était celui qu’ exige le jardinage en tout temps il portait les mêmes vêtements de gros souliers huilés des bas drapés un pantalon de molleton gris à le boucles sans bretelles un grand gilet de drap léger bleu de ciel à le boutons en corne et une redingote en molleton gris pareil à le celui de le pantalon il avait sur la tête une petite casquette en loutre ronde et la gardait à le logis ", "l’ homme tend à l’ utile et les bêtes y tendent et les troncs d’ arbre y tendent aussi sans le savoir il est vrai. car que faut -il pour cela presque rien il ne faut qu’ être mais l’ homme a plus qu’ un organisme grossier mis en branle par des appétits il a une âme raisonnable c’ est pourquoi dans ce nombre infini de créatures qui peuplent notre globe nous ne voyons que l’ homme tendre progressivement à le beau ", "moi avoir du gouvernement francs par mois c' est assez c' est trop monsieur gargilier —nous verrons cela mon ami je verrai comment vous travaillez m. gargilier alla rejoindre ses enfants ", "encore à le trouver nouvelles combinaisons comme ce n’ est plus un mercredi mais un vendredi il n’ y aura plus de dîner chez madame monchaux le gros frankenthal n’ ira pas dîner à le cercle dès lors on peut inviter cherville et vernillac; ", "l’ infidélité de son vieil ami le frappa à le cœur et si avait pu lire dans sa pensée elle eût été bienheureuse il songea à le elle sur-le-champ et n’ eut d’ espoir qu’ en elle; si elle pouvait découvrir où on l’ avait célé elle le délivrerait du ̂t-elle bouleverser tout paris pour y réussir pendant ce temps en effet le sauvait de le plus grand péril qu’ il eût jamais couru aussitôt qu’ on l’ eût enlevé elle renvoya les femmes attachées par lui à le service de sa maîtresse et resta seule avec celle-ci la belle anglaise se préparait déjà à s’ échapper ", "une personne optimiste comme magnus ne s\\' était jamais posé la question de le suicide lorsque je lui avais demandé dans quel lieu il préférerait mettre fin à ses jours il avait hésité longuement entre plusieurs réponses son laboratoire sa cave à le vin l\\ ancienne datcha de ses parents avant de renoncer à le trancher son esprit arrivant décidément pas à le conceptualiser cette idée il en était de même pour qui de par sa vocation considérait le suicide comme un péché capital je me souvenais cependant avoir lu quelque part que le taux de suicide était très élevé chez les prêtres et les prédicateurs en revanche je pense qu\\ il n\\ est pas exagéré d\\' affirmer que les gens de la génération et de le milieu social de barbara avaient généralement une tendance très forte à se créer des problèmes existentiels à le propos de tout ajoutez à le cela qu\\ elle nous avoua avoir commencé à le fréquenter les psys dès de ans et vous comprendrez que son imaginaire avait intégré très tôt idée de le suicide et recensé lieux différents où se donner la mort ", "malgré ces tardives explications l’ héroïne ne douta plus de la perfidie de ces hommes de guerre mais leur cacha sa douloureuse indignation et forte de sa supériorité militaire leur déclara net avec sa franchise rustique que le plan de bataille de le conseil était détestable et qui pis est honteux ne se réduisait -il pas à une ruse de guerre non-seulement couarde à l’ excès mais des plus funestes en des circonstances ne fallait -il pas en continuant d’ exalter leur bravoure par des entreprises hardies à le besoin téméraires relever le moral de les défenseurs de la ville si longtemps abattu? les convaincre que rien ne pouvait plus résister à le leur vaillance or en supposant la réussite de cette piteuse feinte quelle misérable victoire " ]
ses yeux étaient sombres brillants et fiévreux une telle quête de dis-le-moi dans les yeux l’ intensité cette présence donnée tout de suite puis reprise aussitôt vivre les choses et les gens dans une perpétuelle vendetta être absolument toute l’ une ou toute l’ autre
[ "passer de le rire à les larmes de la caresse à l’ invective aimer détester elle était devenue timide elle n’ osait pas sortir elle regardait le monde à le travers une vitre le matin celle de la cuisine le soir celle de la télé elle repassait les chemises de les hommes et envoyait la petite sœur faire les courses à sa place ", "elle ne savait pas choisir avec les yeux elle n’ osait pas demander et elle avait peur qu’ on ne lui rendît pas la monnaie qu’ elle recomptait seulement à la maison pour s’ apercevoir même si ce n’ était pas le cas qu’ elle avait été volée on m’ a volée disait -elle les larmes à les yeux et elle pleurait encore si en recomptant avec elle babette retrouvait une pièce égarée quand la petite sœur eut disparu puis quand la grand-mère mourut à le son tour elle avait dû prendre le bus toute seule elle l’ attendait très longtemps à l’ avance un fichu sur la tête noué sous le menton le porte-monnaie serré dans la main répétant le numéro de la porte le numéro de l’ allée le numéro de la tombe qu’ elle avait inscrits à le stylo bille à l’ intérieur de le poignet me rends compte à le quel point je suis juive dit babette en regardant pas française surtout pas même pied-noir juive vraiment juive ", "—alors tu comprends que moi je me sente africaine dit brusquement réconciliée .depuis que et babette étaient montées dans la salle de bains restait prostrée sur son tabouret le visage entre les mains comme si elle ne voulait pas voir le rat qui mourait dans la boîte ses mains étaient abîmées ses avant-bras flétris et aurore prit conscience que cette femme un peu plus âgée qu’ elle était déjà une vieille femme .depuis tante mimi qui exagérait son grand âge par une coiffure à l’ impératrice et un tour de cou en velours violet personne autour d’ aurore ne s’ était fait une gloire de vieillir et depuis que les femmes qu’ elle côtoyait avaient pris l’ habitude de faire passer la vieillesse à la décennie supérieure personne ne vieillissait la retraite cette faute de goût surprenait de brillants sexagénaires à le milieu de leur vie dans la pleine possession de leurs moyens physiques et intellectuels personne ne se plaignait de vieillir on parlait d’ une baisse de régime d’ un manque d’ énergie d’ un besoin de vacances à le pis d’ une maladie chronique et l’on rep", "partout où son regard se posait la vieillesse était exclue bannie en revanche elle trouvait ceci étant peut-être fonction de son propre changement que tout le monde autour d’ elle rajeunissait et elle félicitait les gens de leur bonne mine depuis que durait son amitié avec leila seule bobinette accusait des années que les chiens paraît -il multiplient par elle avait beaucoup grossi et traînait près de sa maîtresse un énorme ventre boudiné dans un manteau de laine rouge billes bleuâtres lui sortaient des orbites ", "—c’ est fou ce que j’ y suis attachée disait en enlevant la crème qui l’ empêchait d’ atteindre son cappuccino maintenant pour l’ avoir à le prix que je l’ ai eue il me faudrait faire à le moins passes PROPN se demandait si elle faisait allusion à la valeur que les années avaient fait prendre à la chienne ou à sa propre dévaluation dans le métier pars pour l’ amérique avait annoncé aurore je vais à le middleway —j’ ai vu un feuilleton qui se passait là-bas dit les filles de middleway ou quelque chose comme passait sur sa chienne sa hantise de la vieillesse elle surveillait chez bobinette l’ empâtement de les reins le jaunissement de les dents et surtout le blanchiment de le museau qui avait été très rapide avait teint le museau de sa chienne et les poils autour de la gueule étaient d’ un roux si ardent que bobinette semblait porter le feu à la gueule ", "elle avait compensé l’ effet local trop accentué par la teinture d’ une touffe de poils entre les oreilles elle est belle ma fille! et elle expliquait à le aurore que c’ était la bâtardise de bobinette qui en faisait cette créature unique parce que si l’on peut toujours remplacer un chien de race par son clone la combinaison qui avait donné bobinette était impossible à le retrouver elle ménageait sa chienne comme si le vieillissement n’ était en fin de compte que de l’ usure il y avait belle lurette que pour protéger la colonne vertébrale de bobinette elle la portait dans les escaliers dès qu’ il avait été question de les antiradicaux libres bobinette y avait eu droit avant tout le monde ayant pour une fois l’ occasion de lutter efficacement contre la dégénérescence naturelle de les organes elle lui faisait absorber toutes les vitamines de le monde et puisque aurore allait en amérique elle la chargeait de lui ramener un stock de mélatonine destiné à le purger les cellules de sa chienne de l’ atroce attaque de le temps son côté vieillissait sereinement assumant l", "écoute tu n’ as pas le choix ou tu prends de le bide avec des jambes maigres ou tu as des poteaux et tu te creuses de la poitrine de toute façon c’ est toujours assez bon pour eux il n’ était pas sûr qu’ elle ne se réjouît pas intérieurement de cette dégradation de son corps comme d’ une vengeance envers les hommes qui l’ avaient tripotée embrassée fouaillée elle le leur ferait payer jusqu’ à le bout pour que comme dans les cauchemars ils se réveillent un cadavre entre leurs bras on n’ en était pas là aussi les excitait-elle en leur confiant le ventre protubérant qu’ elle avait dedans un fibrome de la taille d’ un pamplemousse ", "seule la mort probable de bobinette menaçait ce fragile équilibre te jure que le jour ou ̀ elle ne sera plus là lui avait promis aurore je t’ en offrirai une autre .—ce ne sera pas la même PROPN refusait les larmes à les yeux.lola se redressa prit une grande bouffée d’ air comme un plongeur qui revient à la surface se leva et alla vers la fenêtre je ne me sens pas bien tout va mal ce matin je ne suis pas dans mon assiette aurore lui proposa une tasse de café refusa elle avait l’ estomac noué par le rhum aurore l’ entendait respirer ", "elle cherchait son souffle de plus en plus profond et s’ affolait de ne pas le trouver elle se tenait contre la fenêtre et aurore voyait par transparence ses longues mains qui tâtaient la vitre elle cherchait à le sortir est toujours bloqué dit aurore —j’ ai eu du travail quand je m’ en moquais disait PROPN en regardant la fenêtre j’ ai tourné quand cela m’ emmerdait de tourner et puis quand j’ ai commencé à le comprendre quand j’ ai commencé à le aimer quand j’ ai su qu’ interpréter un rôle ce n’ était pas seulement se laisser éclairer le visage en lisant mots écrits gros sur une feuille blanche ou se déplacer entre traits de craie quand j’ ai eu envie de participer de sortir de ma peau d’ être une autre bref de jouer: plus rien tu t’ es rendu compte de elle pianotait sur la vitre il n’ y a plus de rôles pour les femmes à le cinéma " ]
[ "il n’ a donc pas d’ épée arte velle –quand il y met la main dit gérard ce n’ est jamais pour la tirer c’ est pour l’ enfoncer à le fourreau bas les traficans de nations s’ écrie la cohorte indignée a bas les ladreries couronnées cardons la laine à le dos de l’ anglais; puis à la cuve le brasseur une exclamation de gérard de nys a interrompu l’ entretien le chef vient d’ apercevoir à le travers les arbres de le bois un homme errant à le peu de distance cet homme marche à le pas démesurés ", "est -ce que dagobert n’ est pas là pour nous protéger qu’ avons -nous à le craindre et pourtant souviens -toi ma sœur jours après nous étions en prison à le leipzig –oh! ne dis pas cela ma sœur cela fait peur et par un mouvement sympathique les orphelines se prirent par la main et se serrèrent l’ une contre l’ autre en regardant autour d’ elles avec un effroi involontaire l’ émotion qu’ elles éprouvaient était en effet profonde étrange inexplicable et pourtant vaguement menaçante comme ces noirs pressentiments qui vous épouvantent malgré vous comme ces funestes prévisions qui jettent souvent un éclair sinistre sur les profondeurs mystérieuses de l’ avenir divinations bizarres incompréhensibles quelquefois aussitôt oubliées qu’ éprouvées mais qui plus tard lorsque les événements viennent les justifier vous apparaissent alors par le souvenir dans toute leur effrayante fatalité ", "la fatalite interrompit sévèrement le prêtre –quel nom voulez -vous que je lui donne à le cette puissance qui m’ opprime qui me ravit le bonheur si vous la nommez dieu c’ est un dieu cruel dit le comte je comprends la belle italienne veut s’ enterrer dans le cloître m’ a -t-on dit et mon très honoré père a nettement déclaré qu’ il n’ y mettait aucune opposition ", "nous irons jusqu’ à l’ étang veux-tu? –je suis à les ordres de votre majesté –oui mais je ne veux pas qu’ on nous suive tu feras savoir que je veux être seul avec toi dans le parc françois passa alors dans son antichambre et dans les salons bondés de courtisans de violentes acclamations de vive le roi! retentirent ", "je vous encourage et vous consolerai si mes faibles paroles peuvent avoir cet empire tandis que m. de m... parlait l’ accablement de tout mon être se dissipait j’ écoutais cette voix grave et affectueuse je regardais cette figure compatissante et une sorte de bien-être attendri se répandait en moi en ce moment je remarquai que m. de portait l’ habit de prêtre ", "elle remarqua alors le délicat travail de la ciselure qui faisait de cet objet et de ceux qui l’ accompagnaient des pièces très précieuses la petite nappe de fine toile était garnie d’ un entre-deux et d’ une dentelle dont la grande beauté attira aussi l’ attention de la jeune fille un raffiné évidemment ce m. wolf un homme de goût qui devait détester le luxe de les parvenus mais se plaire à les discrètes élégances tout à le coup prêta l’ oreille oui c’ était bien un roulement de voiture elle se leva en appelant PROPN mon chéri éveille -toi nous allons partir .le petit garçon ouvrit les yeux et sourit à sa sœur ", "—mais à il oublia que ce n’ était pas son verre qu’ il avait à le portée de la main et il but dans celui de maigret par contenance je sais que l’ endroit est peut-être mal choisi le moment aussi mais pensez que nous connaissons mieux que quiconque la situation financière de de ma mère ensuite —mon client par une délicatesse qui l’ honore a préféré s’ installer à l’ auberge pauvre diable d’ avocat les mots maintenant que maurice de saint-fiacre le regardait fixement lui sortaient un à un de la gorge comme s’ il eût fallu les en arracher —vous me comprenez n’ est -ce pas monsieur le commissaire nous savons qu’ il y a un testament déposé chez le notaire rassurez -vous les droits de m.le comte sont respectés mais PROPN y figure néanmoins les affaires financières sont embrouillées mon client est seul à les connaître maigret admirait saint-fiacre qui parvenait à le rester d’ un calme presque angélique ", "là-bas autour de le lac quelques lumières plus ou moins lointaines nelly-rose quitta la fenêtre fit quelques pas paraissant hésitante puis sa décision fut prise la hauteur d’ un étage seulement la séparait de la terrasse quelques mètres ce n’ était rien pour elle courageuse et sportive gaiement comme un enfant qui joue à l’ évasion elle vint à le lit prit les couvertures les noua solidement l’ une à l’ autre évalua leur longueur ce serait suffisant à les barreaux de fer forgé de le balcon elle fixa l’ extrémité de l’ une de les couvertures et serrant autour d’ elle son manteau enjamba le balcon se cramponna à les couvertures et opéra sa descente ", "il est inutile d' ajouter que le bossu eut son carlin comme si nous avions visité l' antre de son dogue des bords de le cocyte nous fûmes en un instant à les ruines de le palais de néron ce palais s' élevait sur le point le plus ravissant de le golfe de baïa qui à le dire d' horace l' emportait sur les plus doux rivages de l' univers et où l' air comme a portait avec lui un tel parfum un tel enivrement que properce prétendait qu' une femme était compromise rien qu' en y restant une semaine malgré cela et peut-être à le cause de cela tout ce qu' il y avait de riches romains à le rome avait sa maison à le baïa marius pompée césar y venaient passer leur été ", "il rassura sa mère par quelques paroles et se hâta de sortir te voilà déjà mon petit adrien lui dit mme aurais -tu congé ce matin? non madame j’ ai mal à la tête et maman m’ envoie jouer elle a bien raison allons PROPN puisque adrien est malade tiens-lui compagnie " ]
il s’ étira longuement satisfait et tout à le coup l’ obsession un instant envolée lui revint: PROPN monsieur un sentiment nouveau s’ ajoutait à le son angoisse la peur! la peur de ne plus trouver ce nom jamais il se leva sortit marcha des heures à l’ aventure rôdant autour de la maison de le notaire pour la deuxième fois la nuit tomba il enfonçait ses ongles dans son crâne gémissant c’ est à le devenir fou une effrayante idée s’ étalait devant lui il avait francs en billets de banque francs mal acquis entendu mais à le lui et il ne pourrait pas les tenir en sa possession
[ "pour les prendre il avait fait ans de bagne et ils lui échappaient il les voyait à le portée de sa main et un mot un simple mot qui ne voulait pas venir lui faisait perdre tout cela il se frappait la tête à le grands coups sentant sa raison chavirer se heurtant à les becs de gaz battant la rue comme un nomme ivre butant à les rebords de les trottoirs ce n’ était plus de l’ obsession de la douleur c’ était une frénésie de tout son être de son cerveau et de sa chair la certitude était en lui qu’ il ne trouverait plus ", "il lui semblait qu’ une voix ricanait à ses oreilles que les passants le montraient de le doigt il se mit à le courir droit devant lui bousculant les gens n’ évitant plus les voitures il aurait voulu que quelqu’un levât la main sur lui afin de pouvoir frapper à son tour; qu’ un cheval le roulât sur le sol piétinât sa peau —monsieur monsieur à ses pieds la seine coulait glauque scintillant sous les étoiles il sanglota: ce nom! ce nom il descendit les marches qui menaient à la rive et à le plat ventre s’ allongea vers le fleuve pour y rafraîchir ses mains et son visage ", "il haletait l’ eau l’ attira prit ses yeux ses oreilles tout son corps il se sentit glisser n’ eut même pas un geste pour se cramponner à la berge et tomba le froid le cingla il se débattit tendit les bras dressa la tête disparut revint à la surface et soudain dans un effort désespéré les yeux effrayants hurla: j’ ai trouvé à le secours duverger! du ...le quai était désert l’ eau clapotait contre les piles de le pont; l’ écho de l’ arche sombra redit le nom dans le silence le fleuve ondulait paresseux des lueurs y dansaient blanches et rouges une vague un peu plus forte lécha la berge près de les anneaux tout se tut les corbeaux quand il eut fini sa soupe le père camus repoussa son assiette et les coudes sur la table les poings à le menton se mit à le regarder l’ âtre fixement suivant les lueurs et les ombres que la flamme étalait sur les cendres ", "dans le fond de la salle sa femme allait et venait remuant les plats rangeant les assiettes une nappe de lumière descendue de la petite lampe coiffée de son abat -jour vert flottait entre le plancher et le plafond rayé de poutres sombres éclairant seulement ses jupes et ses hanches elle ferma le buffet repoussa les tiroirs et demanda: —tu ne veux pas autre chose? —non fit camus et il se mit à le siffloter un air entre ses dents la femme écarta un rideau colla son front à la vitre revint auprès de la table et s’ assit: —tu ne dis rien à le quoi penses -tu ", "il laissa tomber sur elle un regard trouble et dit lentement: —à quoi je pense puis sa voix changea et il acheva d’ un ton —je pense qu’ il ferait bon rester ici à le chaud mais qu’ il n’ est pas loin de heures et qu’ il me faut partir si je ne veux pas manquer mon train il passa un manteau enfonça sa casquette sur sa tête prit sa trique dans un coin et s’ arrêta une seconde sur le pas de la porte —tu n’ auras pas peur toute seule elle se mit à le rire il releva d’ un coup d’ épaule son caban qui glissait ", "—alors je m’ en vais ne m’ attends pas avant demain soir ...la nuit était profonde et calme le chemin blanc de neige se confondait avec les champs à le lieu de descendre droit devant lui vers le village dont les feux brillaient à le fond de la vallée il prit par un sentier se retournant de temps en temps vers sa maison qui semblait s’ enfoncer à le mesure qu’ il descendait la côte ", "le perron disparut d’ abord puis les fenêtres le toit de chaume toucha le sol; la fumée qui montait toute droite devint moins épaisse fut un nuage une ombre et il ne distingua plus rien que la campagne blanche a perte de vue hérissée par endroits de monticules et d’ arbres dont les branches ployaient sous les flocons comme sous des fruits lourds et savoureux alors il s’ arrêta pour reconnaître le sentier tâtant le sol de le bout de son gourdin avançant les pieds avec précautions des pierres roulèrent sous son sabot il recula d’ un pas et prêta l’ oreille ", "un petit bruit sec de caillou crevant la glace vint jusqu’ à le lui il murmura: je suis dans la bonne route et s’ étant assis sur un tas de fagots le manteau ramené sur les genoux il réfléchit depuis jours la même pensée le tenait si fort que son cerveau s’ ouvrait à le point exact ou ̀ il l’ avait laissée ainsi qu’ un livre de chevet s’ ouvre à la page fois relue sa femme le trompait sa femme qu’ il avait prise sans un sou; elle le trompait avec pierre le bouvier d’ abord il avait cru que c’ étaient médisances de jaloux et puis à le force de relire la lettre sans signature qui dénonçait les coupables il avait fini par douter puis par croire ", "bien sûr il avait eu tort de la prendre si belle fille si solide et si jeune lui qui avait ans de plus qu’ elle il ne l’ avait pas rendue malheureuse pourtant satisfaisant tous ses caprices attentif à ses moindres désirs elle était la plus riche et la mieux habillée de le village et pour le récompenser de tout cela dans sa mémoire souvenirs se bousculaient: de les silences des mauvaises humeurs sans raison des petites choses inexplicables d’ abord et qui deviennent si claires quand on sait malgré tout il hésitait encore et voulant en avoir le cœur net prétextant un voyage il avait pris pour quitter sa maison le sentier par où le galant ne manquerait pas de passer afin de n’ être pas rencontré sur la route à le loin il lui sembla entendre un bruit de pas étouffés par la neige il courba l’ échine et se ramassa sur lui-même " ]
[ "–vous nous ferez grâce de toute espèce de commentaires reprit le président d’ une voix sévère votre beaucoup trop était inutile beaucoup suffisait vous voudrez bien surtout essayer d’ être plus sérieuse n’ oubliez pas que vous êtes devant la justice et que vous avez déjà comparu dans cette enceinte pour votre propre compte maintenant dites -nous tout ce que vous savez sur le malheureux que vos coquetteries ont attiré un soir chez vous ", "ces plis je ne devais les ouvrir qu’ en mer c’ était là une formalité à le laquelle j’ étais déjà habitué et je ne m’ en étonnai en aucune façon en somme tout se passait le mieux de le monde et je me voyais déjà comme je l’ avais décidé à le bord de l’ anne-marie surveillant la mer surveillant les côtes et surtout avant tout cinglant vers les îles ciès où rien ne m’ empêcherait de rejoindre dolorès et de l’ emporter bon gré mal gré à le mon bord! or lorsque je fus en mer et dès que j’ eus commencé de prendre connaissance de les instructions de mes chefs quelles ne furent pas ma stupéfaction et ma colère en lisant qu’ il m’ était défendu d’ approcher des îles maintenant je comprenais l’ insistance avec laquelle le capitaine m’ avait fait jurer de me mettre dès mes premiers pas sur la terre de PROPN à la disposition de les autorités maritimes il savait qu’ on me défendrait d’ approcher des îles ciès ", "et le veilleur de sa voix grave et prolongée cria dans le profond silence il est heures parisiens dormez en paix tout est tranquille comme pour démentir cette bonne assurance que le veilleur donnait à les bourgeois enfoncés sous les courtines de leurs lits des ombres grouillaient à les coins de les ruelles des éclairs d’ acier parfois luisaient à le fond de les ténèbres et tout à le coup des plaintes lointaines des cris de terreur fusaient dans le silence à le meurtre à le feu! à le truand clameurs de rares passants attaqués et dépouillés jusqu’ à la chemise sans que nul d’ ailleurs s’ en inquiétât pas même le guet dont parfois les patrouilles de hommes commandées par un dizainier passaient d’ un pas alourdi par le sommeil et les armures adieu mes chers amis dit buridan qui s’ arrêta non loin de le louvre le roi de la basoche le saisit par le bras gauche et l’ empereur de galilée par le bras droit: comment adieu bourrasque ", "on le croirait d’ après les circonstances de son histoire la voici telle que j’ ai pu la recueillir un soir que notre bossu passait le long de le cimetière il y vit une bande d’ esprits en forme de laides bêtes qui ressemblaient à des chiens noirs ou à des loups et que pour faciliter notre récit nous appellerons lupins bien qu’ ils ne nous aient été désignés sous aucun nom particulier soit que ces esprits-bêtes fussent d’ une race plus hardie que les lubins et lupins ordinaires soit que le tailleur fût si laid si laid qu’ il ne leur fit pas l’ effet d’ un chrétien ils ne bougèrent tout le temps qu’ il passa devant eux ils se contentèrent de le regarder avec leurs yeux qui brillaient comme de le sang de feu et à le ouvrir leurs vilaines gueules qui avaient si mauvaise haleine que le tailleur en fut empesté .pourtant comme il avait grand’peur ne les ayant aperçus que lorsqu’ il était à le milieu de la file et qu’ il avait autant de chemin à le faire pour reculer que pour avancer il n’ osa point risquer de les offenser en se bouchant le nez ", "respectez -moi je vous prie votre familiarité est très-bonne le soir dans mon boudoir mais ici point puis que signifie votre je veux je veux personne ne m’ a dit encore ce mot ", "la jeune fille répéta sa question en l’ appelant père dénaturé comme dans la la vicomtesse revint de le fumoir ou elle s’ était exilée s’ assit à le milieu de le cercle formé par la jeunesse et très intéressée se mit à le écouter ce qu’ on avait dit sur son compte il y avait beaucoup de compliments et pas mal de malices blanche avait bonne mémoire et débitait les jugements plus ou moins téméraires de la société d' un petit ton sentencieux gardant les meilleurs effets pour la fin chaque phrase était saisie à le vol par geneviève et renvoyée d’ une vive riposte comme un volant par une raquette elle s’ animait à le ce jeu riait montrait ses jolies dents et quand elle croyait avoir deviné l’ auteur d’ un trait plus piquant elle lui dardait un regard à le mordre la chair comme une flèche ", "tu es poétique dit edouard en ouvrant les yeux ne m’ interromps pas PROPN referma les yeux cyprien poursuivit alors réaction de la puissance physique sur la puissance morale sympathie de le sang et de les nerfs je ne chercherai point à t’ expliquer comment la sensation devient idée malgré l’ abîme qui les sépare sur lequel les plus fins et cabanis lui-même n’ ont osé jeter un pont c’ est le secret d’ en haut mais tu vois déjà grâce à l’ acarus perché dans son globule l’ imagination s’ éveiller s’ exalter et communiquer son exaltation à le tous les sens ", "votre médecin est -il assez indiscret pour vous dire ainsi –dieu me préserve de consulter les médecins s’ écria -t-il en manifestant la répulsion que la plupart de les malades imaginaires éprouvent pour la médecine .je subis alors une conversation folle pendant laquelle il me fit les plus ridicules confidences se plaignant de sa femme de ses gens de ses enfants et de la vie en prenant un plaisir évident à le répéter ses dires de tous les jours à un ami qui ne les connaissant pas pouvait s’ en étonner et que la politesse obligeait à l’ écouter avec intérêt il dut être content de moi car je lui prêtais une profonde attention en essayant de pénétrer ce caractère inconcevable et de deviner les nouveaux tourments qu’ il infligeait à sa femme et qu’ elle me taisait henriette mit fin à le ce monologue en apparaissant sur le perron le comte l’ aperçut hocha la tête et me dit: –vous m’ écoutez vous mais ici personne ne me plaint !il s’ en alla comme s’ il eût eu la conscience de le trouble qu’ il aurait porté dans mon entretien avec henriette ou que par une attentio", "son chasseur de lions recueille les sarcasmes habituels portrait de monsieur pertuiset à le moment ou ̀ il vient de tuer une descente de lit c’ est le titre d’ une caricature de robida– mais ses ennemis de toujours sont moins acerbes moins insultants tandis que certains de ses habituels défenseurs comme huysmans se font caustiques ce n’ est pas d’ aujourd’hui que je sais à le quel point vous êtes un bourgeois lui lance degas quand vos ennemis perdent le goût de le sang quand leur haine s’ est fatiguée cela veut -il dire que vous êtes devenu un bourgeois quand vos amis s’ éloignent cela veut -il dire que vous avez vieilli? et manet n’ en reste pas là il se fait décorer de la légion d’ honneur par son ami antonin proust furtif ministre de les beaux-arts PROPN se gausse ", "elle ouvrit elle-même devant mme surgère la porte qui donnait sur le cloître en effet marchant d' un pas allongé et lent sous les arcades l' abbé huguet lisait son bréviaire justement il tournait l' angle voisin il s' approchait: julie se trouva face à le face avec lui levant les yeux il reconnut son ancienne pénitente: chère madame elle essayait de sourire balbutiait quelques mots de bienvenue: lui par-dessus les lunettes la scrutait de le regard et familiarisé avec les âmes et les visages de les femmes il pénétrait par les yeux encore meurtris et humides le cœur ravagé de l' abandonnée il la vit toute confuse impuissante à le parler en plein air sous le regard oblique de la converse " ]
la guerre se rouvre en italie où le prince eugène s' est transporté en espagne l' armée anglaise défait joseph à le vitoria les tableaux dérobés à les églises et à les palais tombent dans l' èbre je les avais vus à le madrid et à l' escurial je les ai revus lorsqu' on les restaurait à le paris: le flot et napoléon avaient passé sur ces murillo et ces wellington s' avançant toujours bat le maréchal soult à le roncevaux nos grands souvenirs faisaient le fond de les scènes de nos nouvelles destinées le février à l' ouverture de le corps législatif PROPN déclara qu' il avait toujours voulu la paix et qu' elle était nécessaire à le monde
[ "ce monde ne lui réussissait plus de le reste dans la bouche de celui qui nous appelait ses sujets aucune sympathie pour les douleurs de la france bonaparte levait sur nous des souffrances comme un tribut qui lui était dû le avril le sénat conservateur ajoute combattants à le ceux qu' il a déjà alloués coupes extraordinaires d' hommes à le milieu de les coupes réglées le avril enlève lagrange ", "l' abbé expira quelques jours après si dans le ciel la noblesse de le sentiment l' emporte sur la hauteur de la pensée le chantre de la pitié est placé plus près de le trône de dieu que l' auteur de la théorie de les fonctions analytiques bonaparte avait quitté PROPN le avril les levées de se succédant s' étaient arrêtées en saxe PROPN arrive ", "l' honneur de le vieil ost expiré est remis à le conscrits qui se battent comme les grenadiers de marengo le mai la bataille de PROPN est gagnée bonaparte dans ces nouveaux combats n' emploie presque plus que l' artillerie entré dans dresde il dit à les habitants je n' ignore pas à le quel transport vous vous êtes livrés lorsque l' empereur alexandre et le roi de prusse sont entrés dans vos murs nous voyons encore sur le pavé le fumier des fleurs que vos jeunes filles ont semées sur les pas de les monarques se souvenait -il de les jeunes filles de verdun c' était de le temps de ses belles années ", "à le bautzen autre triomphe mais où s' ensevelissent le général de le génie et duroc grand maréchal de le palais il y a une autre vie dit l' empereur à le duroc nous nous reverrons duroc se souciait -il de le revoir le et le août on s' aborde sur l' elbe dans des champs déjà fameux revenu de l' amérique après avoir vu bernadotte à le stockholm et alexandre à le prague moreau a les jambes emportées d' un boulet à le dresde à le côté de l' empereur de russie: vieille habitude de la fortune napoléonienne on apprit la mort de le vainqueur de PROPN dans le camp français par un chien perdu sur le collier de lequel était écrit le nom de le nouveau turenne ", "l' animal demeuré sans maître courait à le hasard parmi les morts te le prince de suède devenu généralissime de l' armée de le nord de l' allemagne avait adressé le d' août une proclamation à ses soldats soldats le même sentiment qui guida les français de et qui les porta à s' unir et à le combattre les armées qui étaient sur leur territoire doit diriger aujourd'hui votre valeur contre celui qui après avoir envahi le sol qui vous a vus naître enchaîne encore vos frères vos femmes et vos enfants bonaparte encourant la réprobation unanime s' élançait contre la liberté qui l' attaquait de toutes parts sous toutes les formes un sénatus-consulte de le août annule la déclaration d' un jury d' anvers bien petite infraction sans doute à les droits de les citoyens après l' énormité d' arbitraire dont avait usé l' empereur mais il y a à le fond des lois une sainte indépendance dont les cris sont entendus cette oppression d' un jury fit plus de bruit que les oppressions diverses dont la france était la victime enfin à le midi l' ennemi avait touché notre sol; ", "les anglais obsession de bonaparte et cause de presque toutes ses fautes passèrent la bidassoa le octobre: l' homme fatal mit le premier le pied sur la terre de PROPN s' obstinant à le rester en saxe malgré la prise de vandamme en bohême et la défaite de ney près de berlin par bernadotte revint sur dresde alors le landsturm se lève; une guerre nationale semblable à le celle qui a délivré l' espagne s' organise on a appelé les combats de la campagne de saxe: ils seraient mieux nommés la campagne de la jeune allemagne ou des poètes à le quel désespoir bonaparte ne nous avait -il pas réduits par son oppression puisqu' en voyant couler notre sang nous ne pouvons nous défendre d' un mouvement d' intérêt pour cette généreuse jeunesse saisissant l' épée à le nom de l' indépendance ", "chacun de ces combats était une protestation pour les droits de les peuples dans une de ses proclamations datée de PROPN le mars alexandre appelait à les armes les populations de l' allemagne leur promettant à le nom de ses frères les rois des institutions libres ce signal fit éclater la burschenschaft secrètement formée les universités d' allemagne s' ouvrirent elles mirent de côté la douleur pour ne songer qu' à la réparation de l' injure: que les lamentations et les larmes soient courtes la tristesse et la douleur longues disaient les germains d' autrefois à la femme il est décent de pleurer à l' homme de se souvenir: et ", "est alors la jeune allemagne court à la délivrance de la patrie alors se pressèrent ces germains alliés de l' empire dont l' ancienne rome se servit en guise d' armes et de javelots le professeur PROPN faisait à le berlin en une leçon sur le devoir il parla des calamités de l' allemagne et termina sa leçon par ces paroles le cours sera donc suspendu jusqu' à la fin de la campagne ", "nous le reprendrons dans notre patrie libre ou nous serons morts pour reconquérir la liberté les jeunes auditeurs se lèvent en poussant des cris PROPN descend de sa chaire traverse la foule et va inscrire son nom sur les rôles d' un corps partant pour l' armée tout ce que bonaparte avait méprisé et insulté lui devient péril: l' intelligence descend dans la lice contre la force brutale moscou est la torche à la lueur de laquelle la germanie ceint son baudrier: à les armes s' écrie la muse le phénix de la russie s' est élancé de son bûcher cette reine de prusse si faible et si belle que napoléon avait accablée de ses ingénéreux outrages se transforme en une ombre implorante et implorée comme elle dort doucement chantent les bardes puisses -tu dormir jusqu' à le jour où ton peuple lavera dans le sang la rouille de son épée " ]
[ "j\\' aimais à le suivre leur causerie cependant mon plaisir se mêlait d\\' un peu de peine parce qu\\ en les écoutant je concevais plus nettement toute la distance qui sépare d\\' un homme comme guillaume la petite fille frivole rieuse et insignifiante que je suis ce matin à le premier courrier une lettre est venue de mme mauriceau qui nous invite à le dîner pour jeudi prochain avec les de mauve et quelques amis elle désire réunir chez elle les nouveaux ménages de la saison j\\' ai senti que mes joues empourpraient non cela non j\\' écrirai que je ne sors pas que je suis en deuil vous ne pouvez vous autoriser de votre deuil pour refuser ", "l’ idiot les accompagnait je les suivis tout frémissant du désir d’ entendre leur conversation mais ce fut à le peine si de loin en loin une phrase venait jusqu’ à le moi cependant PROPN et sa compagne causaient avec tant d’ animation qu’ ils en oublièrent l’ idiot qui resta en arrière à le considérer le jet d’ eau or juste à ce moment une bande de jeunes galopins échappée de quelque collège traversait en criant le palais-royal ils avisèrent l’ égaré et selon la coutume de leur race résolurent de le cruellement brimer ", "et pour le personnage PROPN s’ il oubliait pour l’ instant ses injures et ses violences il n’ était pas homme à le effacer si facilement tôt ou tard il le repincerait mais pour l’ instant les intérêts en cause étaient assez considérables pour qu’ il parût avoir oublié les étranges procédés de l’ homme a la question de pardaillan il répondit donc avec enthousiasme –oui di fois oui!... et je veux ouvrir moi-même à le prisonnier la porte de son cachot ", "il ramassa fusils fit signe à sa femme de le suivre traversa la foule qui ouvrit devant lui et se dirigea vers l\\ avant de le vaisseau il se fit comme un rempart avec des tonneaux vides et des planches puis il assit à le milieu de cette espèce de retranchement où sortaient menaçantes les baïonnettes de ses fusils on le laissa tranquille parmi les révoltés les uns pleuraient d\\' autres levant les mains à le ciel invoquaient leurs fétiches et ceux de les blancs ", "mariée à le ans elle en avait et mesurait déjà l’ erreur irréparable dont elle était victime quand elle vint à le ferneuse là dans ce milieu rustique à la fois forestier et marin où se plaisait le comte stanislas la vraie nature de celui-ci se révéla sur cet être à les goûts de brutalité et de bassesse craqua le vernis mondain adopté et maintenu non sans peine dans les salons qu’ il fréquentait à le paris durant ses fiançailles et à le début de son mariage il redevint le gentilhomme campagnard dans l’ acception la moins relevée de le terme plus campagnard que gentilhomme il n’ aimait que la chasse ou les courses en mer sur une barque à le demi-pontée qu’ il manœuvrait lui-même avec un équipage de hommes et d’ un mousse ", "il était absorbé dans cet examen et il tournait le dos à la scène lorsque brusquement il changea de position et braqua sa lorgnette sur le théâtre une voix qu\\ il avait déjà entendue venait de réciter les premiers mots de le rôle votre âme en proie a d\\' éternels regrets condamne votre joie et le roi a -t-on dit a reçu vos adieux ce n\\' était pas seulement cette vois qu\\ il avait déjà entendue celle qui chantait il l\\' avait déjà vue aussi madeleine et écoutant plus il regarda mais éclairage de la rampe change les traits ", "armand-louis tendit la main à le vieux reître –sans rancune à le moins dit -il saisit la main de le gentilhomme et la serra avec une vigueur qui prouvait que la vie et la force lui étaient revenues de le même coup mon capitaine dit -il vous ne connaissez pas magnus je vous ai paru noir je puis être blanc et autant l’ un que l’ autre dit -il et assurant son feutre sur son front meurtri il sortit de l’ air d’ un capitan ", "elle m’ a fait un petit signe comme si elle disait: enfin et j’ ai vu son visage un peu anxieux qui souriait mais je sentais mon cœur fermé et je n’ ai même pas pu répondre à le son sourire la cour est revenue très vite on a lu à les jurés une série de questions j’ ai entendu ��coupable de meurtre préméditation circonstances atténuantes ", "les vieux se lèvent la mine sombre d’ entre eux vont décrocher les fusils les enfants s’ immobilisent bras ballants soudain mutiques non pas d’ embuscade pas de sournois retour de l’ ennemi juste ce garçon à l’ air idiot trouvé nu dans le lavoir qu’ est -ce que c’ est qu’ s’ exclame un de les vieux en se penchant vers la momie ratatinée dans la brouetteet qui roule des yeux éperdus d’ angoisse les lèvres secouées de soubresauts luisantes de salive un épileptique demande -t-il en se relevant il riboule des yeux il a la tremblote et il bave aussitôt le chœur de les femmes se débride ", "une équipe de pétroleurs s' y employait un officier dirigeait la manœuvre tandis que je demeurais là cloué sur place un père joséphite sortit bouleversé de l' édifice et courant à l' officier les mains jointes —au nom de le ciel arrêtez vous ne savez pas ce que vous faites mon dieu mais c' est l' université! c' est la bibliothèque l' officier toisa le père d' un regard d' acier il se borna à le répondre sobrement: le pauvre homme s' affaissa en sanglotant sur le seuil vénérable que peu d' heures auparavant j' avais franchi d' un pas si allègre et si respectueux " ]
sainte vierge s' écria superstitieux comme un vrai romain et voyant dans ces paroles un funeste présage —alors je sortais ce matin pour aller chez vous prendre de ses nouvelles mais vous voilà vous me dites qu' elle est bien cela me rassure si madame prétavoine était rassurée PROPN était inquiet; on ne rêve pas ainsi qu' une enfant est malade sans que ce rêve ait une signification
[ "il avait hâte de rentrer près de cécilia il se dépêcha donc de dire à le madame prétavoine ce qui l' amenait à la minerve monseigneur venait d' arriver il resterait chez lui toute la journée puis il se sauva pour courir auprès de qui malgré le rêve de madame prétavoine était en bonne santé comme à l' ordinaire et ne pensait qu' à le jouer inquiète seulement de l' arrivée de monseigneur parce qu' il allait la reprendre lorsqu' elle oublierait qu' en français l' u ne se prononce pas ou madame prétavoine avait longuement agité la question de savoir si elle se ferait accompagner par aurélien pour se présenter chez mgr de la hotoie ou bien si elle irait seule et tout bien examiné elle s' était arrêtée à le ce dernier parti la présence d' aurélien pouvant rendre l' entretien plus difficile ", "quand PROPN ouvrit la porte à l' amie de sa fille il commença par rassurer celle-ci sur la santé de —décidément le rêve était faux l' enfant était en bonne santé puis cela dit à la grande joie de madame prétavoine qui montra sa satisfaction d' une façon démonstrative il la conduisit dans la pièce mgr de la hotoie donnait ses audiences ne voulant pas exciter la jalousie ce qui à le rome est très grave ni s' exposer à la réputation de savant ce qui ne l' est pas moins mgr de la hotoie avait trouvé une manière ingénieuse de faire entrevoir à ses visiteurs sa belle collection malgré lui et malgré eux pour cela il avait établi son cabinet de travail dans la pièce située à l' extrémité de le palais de sorte que pour arriver jusqu' à le lui il fallait traverser une enfilade de grandes salles dans lesquelles cette collection était exposée: salle des monnaies et des médailles salle des antiquités étrusques salle des ustensiles de ménage en terre et en bronze analogues à les petits bronzes de le musée de naples salle des antiquités chrétiennes provenant de", "s' il n' avait obéi qu' à ses goûts il eût habité cette salle de les livres mais voulant éloigner ce qui pouvait rappeler le savant il s' était entouré de tout ce qui dans sa collection était simplement curiosité ou objet d' art et par ses meubles par ses tableaux par ses bronzes par ses marbres par ses poteries par ses faïences par ses tentures son cabinet était plutôt le salon d' un amateur qu' un véritable cabinet de travail la table sur laquelle il écrivait était un simple petit guéridon sur lequel il n' y avait place que pour un tout petit encrier une plume et un cahier de papier à le lettre; assurément cela n' indiquait ni le savant ni le travailleur car il connaissait bien rome et savait qu' il n' est permis qu' à le celui qui ne veut rien et qui a renoncé à l' ambition d' étudier et de travailler sérieusement le père secchi ne sera jamais que le père secchi un savant astronome rien de plus ", "les pères et n' ont été que de savants archéologues et mgr de la hotoie ne voulait pas n' être qu' un savant lorsque madame prétavoine précédée par baldassare entra dans ce salon elle trouva mgr de la hotoie assis devant ce guéridon et occupé à le écrire lorsque madame prétavoine fut arrivée à le bout de son long discours mgr de la hotoie garda le silence pendant quelques minutes puis à le lieu de lui répondre il lui adressa une nouvelle question —et pourquoi guillemittes a -t-il besoin de mes services dans des conditions qui doivent m' être expliquées par vous demanda -t-il l' abbé guillemittes attache tant de prix à ce mariage que pour être mieux en situation de le faire réussir il consent à accepter l' évêché de condé-le-châtel après l' avoir pendant si longtemps refusé ", "vraiment —vous savez quelles étaient les raisons de son refus il ne voulait pas abandonner les oeuvres qu' il avait fondées son église le patronat de saint-joseph son imprimerie catholique sa serrurerie artistique son couvent de sainte-rutilie installé maintenant dans le château de rudemont mais aujourd'hui que ces oeuvres ont été bénies par le seigneur et qu' elles sont en pleine prospérité il juge qu' il est de son devoir de donner tous ses soins à une oeuvre nouvelle dont il attend le plus grand bien c'est-à-dire à le mariage de mon fils avec mademoiselle de la roche-odon et pour cela il désire l' évêché de condé ce qui lui permettrait d' exercer une influence décisive sur la volonté chancelante de m. le comte de la roche-odon vous savez que son compétiteur est notre premier vicaire général m. l' abbé fichon mais cette rivalité ne l' effraye pas ", "il a de sérieuses promesses et il pense que si vous pouviez faire dire un mot à le s.e. le nonce de notre saint-père à le paris cette recommandation assurerait sa nomination dans l' attention que mgr de la hotoie avait accordée à le madame prétavoine il n' y avait eu tout d' abord que de la politesse il avait devant lui une solliciteuse qui lui était recommandée par son ami guillemittes il devait l' écouter: et de fait il l' avait écoutée mais peu à le peu l' intérêt avait succédé à la politesse et il avait cessé de s' admirer dans la glace pour regarder cette vieille femme en noir qu' il avait jugée insignifiante décidément il avait été trop vite dans ce jugement ", "non insignifiante elle était mais curieuse à le contraire originale assurément ce n' était point une femme banale comme on en rencontre chaque jour elle avait une personnalité une valeur comment ne l' avait -il pas compris en voyant ces yeux ardents ce front volontaire ces lèvres minces et ce geste de main sec régulier qui enfonçait les mots comme l' eût fait un marteau c' était là une maîtresse femme ", "et s' il lui manquait l' éducation elle avait l' intelligence la finesse la souplesse la volonté comme elle avait habilement mêlé les intérêts de la religion et de l' église à les siens car l' évêque de était lui-même trop fin pour accepter le désintéressement dont elle avait fait montre guillemittes était -il sa dupe? ou bien voulait -il réellement ce mariage pour les raisons que madame prétavoine venait d' énumérer ou pour d' autres inconnues ", "c' était là une question à le réserver qui devait être éclaircie par une correspondance directe et non par l' entremise de cette femme habile à le confondre ses intérêts avec ceux de le ciel avant de s' engager il fallait donc attendre sans doute dit -il le saint-père peut conférer des titres de noblesse et il arrive assez fréquemment qu' il en confère à des personnes qui ont rendu des services à le saint-siége autrefois avant les temps désastreux dans lesquels nous vivons il créait sortes de nobles à les uns il donnait un fief et un titre; à les autres un simple titre " ]
[ "nous devînmes inséparables nous nous étions aménagé un petit carré à l’ avant de la jonque nous dormions l’ un à le côté de l’ autre nous nous partagions l’ eau et le riz nous évoquions notre enfance je lui racontais les misérables volumes dépareillés que je lisais tous les soirs dans mon lit il manquait à le cette mauvaise traduction le deuxième tome ", "la bannière royale continuait de flotter sur les murailles de le fort et malgré le départ de le roi n’ avait point disparu un instant .cette bannière gage pour eux de la fidélité de le commandant réjouissait les yeux de les lazzaroni sa longue-vue à la main nicolino cherchait vainement dans les rues de naples quelques figures de connaissance on le sait maliterno n’ était point rentré à le naples; PROPN se tenait cache manthonnet cirillo et attendaient .à heures de l’ après-midi on releva les sentinelles comme cela se pratiquait de heures en heures ", "ils sont vaincus t dit la feuille ils ont reçu une telle leçon qu’ ils ne recommenceront pas –s’ ils étaient vainqueurs ils nous tueraient sans pitié –ce sont des sauvages et nous sommes des hommes civilisés –nous trappeurs nous ne ferions pas grâce à l’ ennemi ", "maint détail me revient à le présent dont le sens m’ échappait évidemment si cet homme n’ est pas à le courant de le mouvement qui se prépare il le soupçonne à le moins quel mouvement une tentative politique je puis vous le dire à le vous dont mes amis et moi attendions un effet décisif vous conspiriez ", "je les choisis de lettres porte bonheur il en riait encore pendant que lucette un peu choquée malgré l’ habitude lui versait de le zucco mais pendant ce temps mme savourette entraînait la pauvre petite mme chazelles dans un de les coins de le jardin d’ hiver elle aussi ce divorce l’ intriguait ", "étrange pièce s' il en fut un vieux burlingue à le cylindre des classeurs de métal écaillés comme des vestiaires individuels d' école une table basse supportant un réchaud de campeur et une cafetière émaillée à le sol de le papier kraft pour éviter de maculer le tapis chinois à les murs de splendides toiles de maîtres d’ évariste dupont de jules durand et de roger martin un peintre de le gard ajoute à le cela quelques fauteuils comme n' en voudrait pas un arracheur de dents d' houm-souk pour son gourbi d' attente et t' as une idée assez précise de ce qu' est l' antre de le puissant homme d' affaires roi de la lessive patemouille et d' autres sous-marques moins réputées ", "je lui parlerai dès ce soir et dès demain vous aurez de mes nouvelles là-dessus affectant de ne point apercevoir les mains grasses que lui tendait PROPN dans le transport de sa passion il poussa sa monture et partit à le petit trot minutes plus tard guépie arrivait à la renommée le front inondé d’ une sueur de joie hors d’ haleine hors de sens hors de lui-même hors de tout ce n’ était plus le patriarche on eût dit que cet aubergiste venait de boire à le même une de les barriques de vin fabriqué que renfermait son établissement il avait la langue épaisse il ne tenait plus sur ses jambes ", "notre cheval avait mangé de l’ herbe j’ ai entendu s’ éloigner le cabriolet vers la remise et il m’ a semblé qu’ il rendait un son de ferraille bien bourgeois la mère de simone à le moment où nous montions les marches le regardait sans doute passer un coin de le rideau tremblait encore tandis que nous nous avancions vers elle j’ étais rouge mais elle fut aimable ", "–oui des lettres qui prouvent que l’ enfant que ma femme porte en ce moment dans son sein est de vous vous comprenez vous devrez constituer à le mon fils une rente égale à la portion que ce bâtard lui prend mais je serai modeste cela ne me regarde point je ne suis pas ivre de paternité moi! louis de rente suffiront je serai demain matin successeur de monsieur coquet et porté sur la liste de ceux qui vont être promus officiers à le propos de les fêtes de juillet ou le procès-verbal sera déposé avec ma plainte à le parquet je suis bon prince n’ est -ce pas mon dieu la jolie femme disait le juge de paix à le commissaire de police ", "un jour les gens de nevers et ceux de saint-saulge en guerre les uns contre les autres vinrent à l’ aurore pour se livrer une bataille mortelle à les uns ou à les autres et se rencontrèrent dans la forêt de faye entre les partis se dressa de dessous un chêne un prêtre dont l’ attitude à le soleil levant eut quelque chose de si frappant que les partis écoutant ses ordres entendirent la messe qui fut dite sous un chêne et à la voix de l’ évangile ils se réconcilièrent on montre encore un chêne quelconque dans le bois de faye ce poème infiniment supérieur à le paquita la sévillane eut beaucoup moins de succès depuis ce double essai madame de labaudraye en se sachant poète eut des éclairs soudains sur le front dans les yeux qui la rendirent plus belle qu’ autrefois " ]
voilà qui est plus poli mon enfant mais adrien sait bien que quand j’ ai dit une chose il faut qu’ elle se fasse je ne le punis presque jamais; quand je le punis c’ est qu’ il l’ a mérité fois plutôt qu’ une et il faut qu’ il subisse la peine de sa faute pardonnez -lui encore cette fois-ci; nous ne monterons pas si vous voulez
[ "nous jouerons là bien tranquillement tous retournez auprès de votre maman PROPN adrien ne sortira pas et ne s’ amusera pas ici PROPN sortit tout rouge de dépit et tira violemment la porte derrière lui il raconta à sa mère ce qui venait de se passer et murmura fort contre mme duvivier ", "si j’ avais une maman aussi méchante je ne l’ aimerais pas de le tout dit -il adrien pleurait elle ne l’ a pas seulement vu. PROPN se trompait mme duvivier avait bien remarqué les larmes d’ adrien; quand elle était obligée de punir ses enfants elle en souffrait autant qu’ eux mais elle le faisait pour leur bien les jours suivants adrien obtint son heure de récréation ", "ses devoirs avaient été soignés et ses leçons bien sues; mais on eût dit qu’ il gardait un peu de rancune à sa mère il était moins tendre moius empressé pour elle et ne venait plus comme autrefois lui demander une caresse pour récompense PROPN lui avait dit que mme duvivier était méchante qu’ elle ne l’ aimait pas puisqu’ elle le grondait et le punissait adrien ne le croyait point; mais à le force de se l’ entendre répéter il y pensait ", "si tu n’ étais pas si nigaud lui dit PROPN quelque temps après tu ferais comme moi tu n’ obéirais pas c’ est bien plus amusant d’ être son maître que de faire toujours ce que sa maman veut quand la mienne me dit qu’ il faut étudier je lui dis que cela m’ ennuie; si elle insiste je pleure je crie et pour se débarrasser de mon tapage elle m’ envoie jouer dans la pièce voisine PROPN fait tout de même quand on lui dit quelque chose qui lui déplaît; ", "elle dit qu’ elle est trop grande pour qu’ on la conduise par le bout de le nez quand maman est de bonne humeur elle rit de nos réponses quand elle n’ est pas de bonne humeur elle dit: les vilains enfants mon dieu! et elle nous laisse tranquilles quand elle est tout à le fait fâchée elle nous menace de nous punir le soir ou le lendemain et minutes après elle a tout oublié ", "pourquoi donc ne ferais -tu pas comme nous je n’ oserais jamais répondit adrien tu vois bien que j’ ai raison de dire que tu n’ es qu’ un poltron adrien blessé par cette injure se défendit de la mériter; elle lui resta sur le cœur et il se promit de prouver à le son ami qu’ il était aussi courageux et aussi hardi que lui ", "mais il avait depuis si longtemps contracté de bonnes habitudes qu’ il lui devenait difficile de manquer de respect à sa mère et qu’ à le moment de répondre: non je ne veux pas étudier il rougissait et balbutiait: —oui maman tout de suite il n’ avait pas encore suivi le conseil de victor quand celui-ci partit avec son oncle pour un voyage d’ un mois adrien redevint en son absence aussi bon aussi aimable aussi docile qu’ il l’ avait été avant de faire sa connaissance mme duvivier l’ en félicita lui fit plusieurs joyeuses surprises et chercha à le lui prouver qu’ un enfant n’ est jamais si heureux que quand il est sage ", "elle le prémunit autant qu’ elle le put contre les exemples de lui fit remarquer combien ils lui avaient été nuisibles et lui fit promettre de ne pas faire attention à sa conduite ni à ses discours vii revenons à les neveux de le colonel que nous avons laissés pour nous occuper de mme henrion et de ses enfants auguste avait reçu avec surprise la lettre de son frère il avait même éprouvé beaucoup d’ humeur en la lisant car il se figurait qu’ en lui racontant combien il s’ était amusé la veille charles voulait se moquer de lui ", "mais il reconnut qu’ il se trompait quand il en eut parcouru les dernières phrases il regrette de ne m’ avoir pas eu pour compagnon dit -il et il m’ engage beaucoup à le ne pas me faire priver de la première sortie ah! ma foi j’ ai bien envie d’ essayer ce n’ est pas déjà si gentil d’ être toujours en retenue et je me suis bien ennuyé hier je m’ ennuie tous les jours depuis que charles est parti depuis que je ne veux plus rien faire et si je savais je me remettrais à le travailler " ]
[ "dans ce pays où les vents viennent de partout sauf de PROPN mais par exemple le four de prébois est orienté plein sud car prébois est sujet des vents qui remontent la vallée de plein nord et protégé des autres vents par les rives abruptes de le torrent autre raison orientation étant qu\\ il faut protéger de le froid ceux qui enfournent car il ne faut pas croire qu\\ on va entrer quelque part pour faire de le pain non cette construction est un four le four occupe toute la place dans les murs ", "après le souper la martine jolie me file son œillade bis modifiée par l’ arrêté de le avril dernier je lui réponds par un regard en cinémascope-couleur très emmouscaillé le petit san-antonio radieux c’ est toujours idiot de décevoir une dame la jolie poupée que PROPN s’ apprête à se faire reluire par mes bons soins et moi grosse truffe je vais être obligé de lui dire pas ce soir comme une femme adultère à le son époux comme la veille thibaudin sa secrétaire et moi rejoignons notre base après avoir tortoré un velouté à les champignons conserves je vous le répète à ne pas confondre avec cocorico le potage qui a vraiment le goût de la merluche et un bœuf gros sel ", "—quoique la conduite singulière de wolf me fît penser que peut-être tout ce duel n' était -il qu' une bizarre et mauvaise plaisanterie —pourtant je me plaçai en face de wolf de ma vie je n' oublierai son attitude calme souriante je dirai presque heureuse —il passa ses doigts dans sa belle chevelure noire et appuya un instant son front dans sa main comme pour se recueillir puis levant les yeux à le ciel il y eut dans son regard une expression de reconnaissance ineffable puis il abaissa les yeux sur moi —leva son pistolet et m' ajusta —je l' ajustai à le mon tour —les canons de les pistolets se touchaient presque ", "puis nous nous abîmâmes dans la tristesse rêvant à la vraie vie que nous semblaient mener ces misérables cabots indignes même de le nom d’ esthètes sans pouvoir l’ affirmer je ne serais pas étonné que ma fallacieuse tentative de suicide remonte à le cette phase de l’ histoire de notre association sortant à le peu près nuit et jour buvant assez volontiers surtout en ce qui concerne l’ homme PROPN et moi nous énervant beaucoup par nos conversations nos intrigues nos secrets et le caractère trouble de nos rapports nous parvînmes rapidement à un état de fatigue extrême qui ne faisait qu’ accentuer notre hypersensibilité un soir que nous étions allés danser chez une cousine de l’ étudiante mon camarade se trouva mal entre fox-trot ou tangos et il dut se faire reconduire un autre jour rentrant chez moi à le pied après une nuit de vagabondage je fus la proie de sortes d’ hallucinations silhouettes imaginaires tournant brusquement les coins de rues à le moment où j’ y arrivais grand singe franchissant d’ un bond une grille qui me prouvaient que je dormais debout; ", "demandez à le térentieff ce qui a eu lieu sur la glace à la fête de le comte brovsky s’ il me hait comme je le mérite il vous le dira depuis longtemps je souffrais trop de son antipathie je me l’ exagérais sans doute mais je n’ en souffrais pas moins après cette fatale journée j’ ai essayé de me rapprocher de lui je voulais espérer qu’ il ignorait ma faute il m’ a repoussé certes je le méritais et pourtant ce dernier coup m’ a été trop sensible ce n’ est point à le moi à le lui faire un reproche ", "c’ est saint-denis de le saint-sacrement qui est notre paroisse mais j’ aurai une dispense pour que vous vous épousiez à le saint-paul l’ église est mieux c’ est bâti par les jésuites c’ est plus coquet c’ est vis-à-vis la fontaine de le cardinal de birague ", "ayez donc pas peur! et là-dessus il avait fait une telle description de les merveilles de son vin et des splendeurs de le festin qu’ il comptait donner que celui-ci avait fini par ne plus rien dire pour ne pas troubler son enthousiasme et sa joie en effet le bonhomme était ravi; outre que la dot de rosa était une somme très importante pour lui il avait encore fait auparavant l’ acquisition de les morceaux de le chemin vert à des conditions de prix inespérées le vieux malin avait eu soin de traiter avant que le mariage fût annoncé et qu’ on pût savoir que la fiancée apportait un sac d’ écus respectable l’ unique difficulté qui restait maintenant pour lui de mener à le bien son pantagruélique dessein était de pouvoir disposer de la salle de la mairie la seule qui fût capable de recevoir autant de plats et autant de convives ", "–pour votre valise dit -elle ne vous dérangez pas le chauffeur vous l’ apportera à le pierre d’ ici une heure le réceptionniste de le pierre parut très soulagé de me voir il m’ attendait depuis le matin et il craignait que les fleurs dans ma chambre ne soient un peu fanées PROPN avait téléphoné fois de paris et il avait prévenu qu’ il rappellerait à le huitheures heure de ce qui faisait deuxheures de le matin à le paris ", "l’ œil artiste l’ œil raffiné aime comprend distingue les insaisissables modulations d’ un même ton les accords mystérieux de les nuances invisibles pour tout le monde de même en littérature les concierges aiment les romans d’ aventures les bourgeois\\n' aiment les romans qui les émeuvent et les vrais lettrés n’ aiment que les livres \\n' artistes incompréhensibles pour les autres quand un bourgeois me parle musique j’ ai envie de le tuer et quand c’ est à l’ opéra \\n' je lui demande: êtes -vous capable de me dire si le troisième violon a fait une fausse\\n' note à l’ ouverture de le troisième acte? –non –alors taisez -vous vous n’ avez pas\\n' d’ oreille. l’ homme qui dans un orchestre n’ entend pas en même temps l’ ensemble séparément tous les instruments n’ a pas d’ oreille et n’ est pas musicien bonsoir il pivota sur un talon et reprit:– pour un artiste toute la musique est dans un accord ", "son destin personnel était trop solidement structuré depuis toujours pour qu’ il pût envisager de pareils fourvoiements aussi lorsque le juin on les fit sortir par groupes de et marcher en direction de le pont de bateaux jeté sur le rhin en remplacement de le pont de était -il porté par une joie grave et secrète en harmonie avec l’ acte capital qu’ il accomplissait parmi ses compagnons les uns reconnaissant la fin de leurs rêves de libération prochaine s’ enfermaient dans un désespoir silencieux d’ autres continuaient à le nourrir leurs chimères de billevesées qu’ ils se repassaient de groupe en groupe comme des pièces de fausse monnaie on les envoyait en allemagne pour assurer la moisson après quoi ils seraient rendus à le leurs foyers ou encore on les acheminait vers un port fluviatile provisoire d’ où ils seraient rapatriés par voie d’ eau à la sortie de strasbourg le soleil était déjà haut dans le ciel et la soif se faisait sentir sortant des maisons riveraines des jeunes filles offraient à le boire à les prisonniers lorsque les soldats allemands qui les surve" ]
je les regardai faire à le moment où l’ une d’ elles avec son matelas dans les bras montait doucement les dernières marches j’ allai derrière elle et lui soulevai les cottes j’ empoignai d’ abord une paire de fesses très dures je les pressai contre moi et enfonçai mon pouce dans son con qui était humide elle ne poussa aucun cri et se retourna en souriant comme flattée de ma galanterie maintenant qu’ elle me reconnaissait c’ était la brune ursule je l’ emmenai à le dernier étage je l’ embrassai
[ "à le premier baiser elle sembla fort bien prendre la chose et elle me rendit le second alors je l’ empoignai à les tétons et j’ eus bientôt dans la main les dures demi-boules avec la pointe brune un geste rapide de la main gauche sous la légère et courte robe et j’ eus sa motte fortement poilue en plein dans la main elle serra les cuisses et se pencha un peu en avant je pris un tétin dans la bouche et je suçai tandis que mon doigt jouait avec son clitoris que je découvris dans un état aussi excitable que possible ", "bientôt ma main se glissa entre les cuisses et un doigts pénétrèrent dans le con elle voulait s’ en aller mais je la poussai contre la muraille je sentais tout son corps frémir sous son léger vêtement vite je sortis mon vit et le poussai dans le con la position était incommode et comme la jeune fille était grande et forte je n’ aurais pas pu la baiser si elle n’ y avait mis de le sien ", "je la baisai ainsi debout elle devait être très chaude car ç a lui vint très vite pour moi aussi j’ étais sur le point de décharger à le cause de la position qui était très fatigante mais nous entendîmes de le bruit dans les chambres et ursule se dégagea mais le bruit cessa bientôt alors je lui montrai mon vit d’ un rouge sombre et tout humide de sa décharge ", "elle le regarda avec attention car c’ était la première fois qu’ elle voyait le vit d’ un monsieur de la ville disait -elle allons laisse-moi voir lui dis-je elle le fit pudiquement je levai sa jupe et pus voir ses jambes nues très bien faites et entre les cuisses dures une sérieuse toison noire grâce à le dieu elle ne portait pas de pantalon comme les dames de la ville qui font les mijaurées quand on leur tripote le con ce que d’ ailleurs elles aiment autant sinon plus que les paysannes ", "je me reculai en tenant sa jupe et sa chemise puis je me rapprochai et promenai mes mains sur son ventre et ses cuisses ensuite je mis mon nez dans son con qui sentait l’ œuf à le cause de sa récente décharge et la pisse comme je portais ma langue sur son clitoris elle se mit à le rire et laissa retomber sa jupe mais je la tins fort et continuai à le léchotter tout son corps sous ses jupes et cela me faisait bander davantage mais comme le bruit recommença ursule se dégagea pour de bon ", "je dus m’ en aller mais comme elle se retournait je soulevai encore une fois ses jupes par derrière et je mis à nu son vraiment superbe cul d’ une fermeté admirable encore un peu ursule dis -je en la tenant ferme par la chemise je baisai ses fesses les maniai les ouvris et sentis son trou de le cul qui n’ exhalait aucune odeur de merde mais seulement celle de la sueur mais elle se dégagea définitivement en observant qu’ elle ne comprenait pas comment un monsieur comme moi pouvait avoir plaisir à le sentir les endroits puants d’ un corps de paysanne le soir à le dîner je demandais bas à le berthe si je ne pourrais pas la baiser ", "elle me dit que non je montai pour voir si je ne pourrais pas trouver une occasion de faire ce dont j’ avais une grosse envie mais je ne trouvai rien mon lit était déjà découvert je me déshabillai et me couchai tout nu sur le ventre étendis un mouchoir dessous embrassai mon oreiller et me polluai ainsi en pensant à le ma tante à le ma sœur à le tous les culs et cons de ma connaissance ensuite je me reposai un peu puis je recommençai ce branlage ", "à le moment ou ̀ je sentais venir le sperme j���entendis une voix derrière la porte qui disait: monsieur roger dormez -vous déjà je vous apporte de l’ eau je me levai passai ma robe de chambre et ouvris c’ était une fille de cuisine nommée hélène dès qu’ elle fut entrée je verrouillai la porte mon désir était si grand que mon membre s’ agitait comme un pendule j’ empoignai aussitôt la belle paysanne joliment vêtue à le cul qu’ elle avait très dur et à ses gros tétons en lui donnant une paire de baisers savoureux ", "elle prit tout de la bonne façon mais lorsque j’ en vins à le con elle me dit en rougissant j’ ai mes affaires c’ était malheur je bandais comme un carme et elle me regardait le vit avec complaisance elle le maniait aussi très gentiment à le moins je pouvais m’ amuser avec ses tétons j’ ouvris sa camisole et les tétons me vinrent dans les mains " ]
[ "encore lui resta -t-il à les endroits où la peau avait éclaté une ligne un peu blanche comme une très ancienne cicatrice mais aurait -elle pu en perdre le souvenir qu’ il lui aurait été rappelé par l’ attitude de rené et de bien entendu rené avait une clef de l’ appartement d’ il n’ avait pas songé à en donner une à probablement parce que jusqu’ ici jamais PROPN n’ avait marqué le désir de venir chez mais le fait qu’ il l’ eût ramenée ce soir-là fit soudain comprendre à le rené que peut-être cette porte que seuls pouvaient ouvrir et lui serait considérée par sir comme un obstacle comme une barrière ou comme une restriction voulue par rené et qu’ il était dérisoire de lui donner s’ il ne lui donnait en même temps la liberté d’ entrer chez elle à le tout moment bref il fit faire une clef la remit à le sir et n’ avertit o que lorsque PROPN l’ eut acceptée ", "parfois elle hurlait de peur épouvantée par les visions de son délire et la fièvre malgré tous les médicaments ne cédait pas les moines pourtant retranchés de le monde et habitués à le considérer la vie de l’ au-delà comme la plus souhaitable se désolaient de ce que cette malheureuse créature si belle si douce et si jeune fût vouée à une fin aussi triste et prématurée PROPN bien qu’ il eût remporté comme de coutume un succès triomphal était revenu de méchante humeur à son hôtel .laisser sa femme seule pendant si longtemps lui était odieux .sans doute son état n’ avait -il rien d’ inquiétant mais il se tourmentait néanmoins avant de se mettre à le lit l’ idée lui vint de téléphoner à le wanda pour s’ informer de sa santé s’ il avait suivi cette impulsion il aurait appris tout de suite la disparition de sa femme il aurait pu alerter ses amis et peut-être la suite de les événements n’ aurait -elle pas été aussi tragique .mais à le moment de demander la communication il regarda sa montre à une heure de le matin la jeune femme devait dormir depuis lo", "quelque pénible que me sera sa vue je le ferai par devoir –évidemment ce sera une bonne chose d’ aller exercer là-bas de temps à le autre votre surveillance et maintenant je vous quitte pour reprendre la route de paris PROPN se trouve dans les environs de la capitale bien gardée par des gens sûrs demain je la ramènerai dans ma voiture ah! encore une recommandation dites-lui comme je le lui dirai moi-même que est mort mystérieusement assassiné ", "aussi le récit tourne court: ⁂allongée sur mon lit je vois par la fenêtre comme à le travers un hublot la mer sillonnée de bateaux c’ est curieux dis -je à le pierre je n’ ai aucun souvenir d’ avoir joué sur la plage de le havre quand j’ étais enfant avec en main la liste de les noms de lieux cités par raoul et cécile nous sommes allés à le leur recherche les noms existent encore sur les plaques la rue de la mailleraye où cécile se rendait chez mademoiselle pour une journée de couture la rue PROPN vivait la famille la rue travaillait raoul mais toutes les maisons ont été reconstruites et le numéro de l’ atelier de raoul le n’ existe pas on passe de le à le ce qui est tout de même pousser un peu loin la volonté d’ effacer toute trace des miens ", "il se conduisait à le brest comme en islande comme à le large il restait vierge les autres ne se moquaient pas de lui parce qu’ il était très fort ce qui inspire respect à les marins vi un jour on l’ appela à le bureau de sa compagnie on avait à le lui annoncer qu’ il désigné pour la chine pour l’ escadre de formose il se doutait depuis longtemps que ç a arriverait ayant entendu dire à le ceux qui \\n' lisaient les journaux que par là-bas la guerre n’ en finissait plus ", "mais alix passait partout comme une sylphide et sans autre éclat qu' un long bruissement d' étoffes comme si elle courait sur des feuilles sèches et elle n' avait à se reprocher jusqu' ici ni le bris d' une porcelaine ni la déchirure d' un volant ce qui n' empêchait pas la grand'mère de s' écrier: ma pauvre enfant comme ces modes nouvelles sont extravagantes si nous avions porté ces robes-là dans notre temps observation qui amenait un sourire sur les lèvres d' alix et le sourire persistait à le mot de la grand'mère j' avoue qu' elles sont bien plus convenables pour une jeune fille que les jupes étroites pauvre dame qu' importe l' étroitesse ou la largeur d' une jupe ", "le logis se composait de pièces exiguës sauf celle qui servait de cuisine tout fut bientôt en ordre et reluisant de propreté comme à le avignon marlioux employa chaque jour une heure pour une modique somme une vieille femme qui fit le m��nage ou plutôt le plus gros de le ménage de ce moment la petite folla commençait sa triste existence d’ enfant abandonnée nous disons abandonnée parce qu’ elle vivait entre un père d’ humeur sombre et changeante qui ne pouvait comprendre sa nature fine et tendre et une femme privée de raison ", "—vois -tu abel l’ attaqué-je si tu t’ allonges simplement sans faire de théâtre tu t’ en tireras avec le minimum va chercher piges de travaux avec les remises pour bonne conduite les finasseries d’ un bon menteur et les amnisties d’ ici ans tu seras rendu à la vie civile tu pourras encore te faire une existence pépère j’ ai rien fait dit -il rien un geste malheureux voilà tout tu étais chez josephini pour discuter vous ne vous êtes pas entendus ", "je le reconnais dit jean; je ne peux plus me perdre maintenant et ils se séparèrent avec des souhaits échangés à lesquels PROPN ajouta de chauds remerciements c’ est ainsi que le petit parisien put arriver à le salers il monta dans une voiture qui prenait des voyageurs pour saint-martin-valmeroux localité où passait une diligence faisant le service entre aurillac et mauriac: les mailles de le réseau de les chemins de fer français sont encore très larges dans cette région-là PROPN est une ville de habitants bâtie sur le penchant d’ une colline dont le pied est baigné par une rivière lorsque PROPN avait pris la voiture publique à le saint-martin-valmeroux il s’ était contenté d’ une humble place d’ impériale ", "m. de sainte-aulaire était en effet un vieillard de les plus aimables fort lié avec madame de le maine admis à le toutes ses parties et à son intimité à le sceaux ce fut pour elle qu’ il improvisa ces fameux vers qui lui ouvrirent les portes de l’ académie: la divinité qui s’ amuse à le me demander mon secret si j’ étais apollon ne serait pas ma muse elle serait thétis et le jour finirait c’ était là un bien léger bagage mais l’ académie était de bonne humeur elle s’ en contenta " ]
mon rôle me semblait être de rétablir l\ harmonie universelle par art cabalistique et de chercher une solution en évoquant les forces occultes de les diverses religions outre le promenoir nous avions encore une salle dont les vitres rayées perpendiculairement donnaient sur un horizon de verdure en regardant derrière ces vitres la ligne de les bâtiments extérieurs je voyais se découper la façade et les fenêtres en pavillons ornés d\' arabesques et surmontés de découpures et aiguilles qui me rappelaient les kiosques impériaux bordant le bosphore cela conduisit naturellement ma pensée à les préoccupations orientales vers heures on me mit à le bain et je me crus servi par les walkyries filles qui voulaient élever à immortalité en dépouillant peu à le peu mon corps de ce qu\ il avait d\' impur
[ "je me promenai le soir plein de sérénité à les rayons de la lune et en levant les yeux vers les arbres il me semblait que les feuilles se roulaient capricieusement de manière à le former de les images de cavaliers et de dames portés par des chevaux caparaçonnés étaient pour moi les figures triomphantes de les aïeux cette pensée me conduisit à le celle qu\\ il y avait une vaste conspiration de tous les êtres animés pour rétablir le monde dans son harmonie première et que les communications avaient lieu par le magnétisme de les astres qu\\' une chaîne non interrompue liait autour de la terre les intelligences dévouées à le cette communication générale et que les chants les danses les regards aimantés de proche en proche traduisaient la même aspiration la lune était pour moi le refuge de les âmes fraternelles qui délivrées de leurs corps mortels travaillaient plus librement à la régénération de univers pour moi déjà le temps de chaque journée semblait augmenté de heures ", "de sorte qu\\ en me levant à les heures fixées par les horloges de la maison je ne faisais que me promener dans empire de les ombres les compagnons qui m\\' entouraient me semblaient endormis et pareils à les spectres de le tartare à le l\\'heure où pour moi se levait le soleil alors je saluais cet astre par une prière et ma vie réelle commençait de le moment que je me fus assuré de ce point que j\\' étais soumis à les épreuves de l\\ initiation sacrée une force invincible entra dans mon esprit je me jugeais un héros vivant sous le regard de les dieux ", "tout dans la nature prenait des aspects nouveaux et des voix secrètes sortaient de la plante de l\\ arbre des animaux des plus humbles insectes pour avertir et encourager le langage de mes compagnons avait des tours mystérieux dont je comprenais le sens les objets sans forme et sans vie se prêtaient eux-mêmes à les calculs de mon esprit des combinaisons de cailloux des figures d\\' angles de fentes ou d\\' ouvertures des découpures de feuilles des couleurs des odeurs et des sons je voyais ressortir des harmonies jusqu\\ alors inconnues comment me disais -je ai -je pu exister si longtemps hors de la nature et sans m\\' identifier à le elle tout vit tout agit tout se correspond ", "les rayons magnétiques émanés de moi-même ou des autres traversent sans obstacle la chaîne infinie de les choses créées est un réseau transparent qui couvre le monde et dont les fils déliés se communiquent de proche en proche à les planètes et à les étoiles captif en ce moment sur la terre je entretiens avec le choeur de les astres qui prend part à le mes joies et à le mes douleurs aussitôt je frémis en songeant que ce mystère même pouvait être surpris si électricité me dis -je qui est le magnétisme de les corps physiques peut subir une direction qui lui impose des lois à le plus forte raison de les esprits hostiles et tyranniques peuvent asservir les intelligences et se servir de leurs forces divisées dans un but de domination PROPN est ainsi que les dieux antiques ont été vaincus et asservis par des dieux nouveaux ", "est ainsi me dis -je encore en consultant mes souvenirs de le monde ancien que les nécromans dominaient des peuples entiers dont les générations se succédaient captives sous leur sceptre éternel malheur la mort elle-même ne peut les affranchir! car nous revivons dans nos fils comme nous avons vécu dans nos pères et la science impitoyable de nos ennemis sait nous reconnaître partout heure de notre naissance le point de la terre où nous paraissons le premier geste le nom la chambre et toutes ces consécrations et tous ces rites qu\\ on nous impose tout cela établit une série heureuse ou fatale où avenir dépend tout entier ", "mais si déjà cela est terrible selon les seuls calculs humains comprenez ce que cela doit être en se rattachant à les formules mystérieuses qui établissent l\\ ordre de les mondes on l\\' a dit justement rien n\\ est indifférent rien est impuissant dans univers; un atome peut tout dissoudre un atome peut tout sauver terreur! voilà éternelle distinction de le bon et de le mauvais mon âme est -elle la molécule indestructible le globule un peu d\\' air gonfle mais qui retrouve sa place dans la nature ou ce vide même image de le néant qui disparaît dans ", "serait -elle encore la parcelle fatale destinée à le subir sous toutes ses transformations les vengeances de les êtres puissants je me vis amené ainsi à le me demander compte de ma vie et même de mes existences antérieures en me prouvant que j\\' étais bon je me prouvai que j\\' avais dû toujours et si j\\' ai été mauvais me dis -je ma vie actuelle ne sera -t-elle pas une suffisante expiation cette pensée me rassura mais ne m\\' ôta pas la crainte être à le jamais classé parmi les malheureux je me sentais plongé dans une eau froide et une eau plus froide encore ruisselait sur mon front je reportai ma pensée à la mère et épouse sacrée ", "toutes mes aspirations toutes mes prières se confondaient dans ce nom magique je me sentais revivre en elle et parfois elle apparaissait sous la figure de la vénus antique parfois aussi sous les traits de la vierge de les chrétiens la nuit me ramena plus distinctement cette apparition chérie et pourtant je me disais: que peut -elle vaincue opprimée peut-être pour ses pauvres enfants pâle et déchiré le croissant de la lune amincissait tous les soirs et allait bientôt disparaître peut-être ne devions -nous plus le revoir à le ciel! cependant il me semblait que cet astre était le refuge de toutes les âmes soeurs de la mienne et je le voyais peuplé d\\' ombres plaintives destinées à le renaître un jour sur la terre ma chambre est à le un corridor habité un côté par les fous et de autre par les domestiques de la maison elle a seule le privilège une fenêtre percée de le côté de la cour plantée d\\' arbres qui sert de promenoir pendant la journée ", "mes regards arrêtent avec plaisir sur un noyer touffu et sur mûriers de la chine au-dessus PROPN aperçoit vaguement une rue assez fréquentée à le travers de les treillages peints en vert à le couchant horizon est comme un hameau à les fenêtres revêtues de verdure ou embarrassées de cages de loques qui sèchent et où voit sortir par instant quelque profil de jeune ou vieille ménagère quelque tête rose d\\' enfant on crie on chante on rit à les éclats " ]
[ "écoute petit-pierre ajouta -t-il moi je le souhaite qu’ elle soit ta mère et qu’ elle reste toujours avec toi; c’ est elle qui ne le veut pas tâche qu’ elle t’ accorde ce qu’ elle me refuse –sois tranquille mon père je lui ferai dire oui: la petite marie fait toujours ce que je veux .il s’ éloigna avec la jeune fille germain resta seul plus triste plus irrésolu que jamais .cependant quand il eut réparé le désordre de le voyage dans ses vêtements et dans l’ équipage de son cheval quand il fut monté sur la grise et qu’ on lui eut indiqué le chemin de fourche il pensa qu’ il n’ y avait plus à le reculer et qu’ il fallait oublier cette nuit d’ agitations comme un rêve dangereux il trouva le père léonard à le seuil de sa maison blanche assis sur un beau banc de bois peint en vert épinard ", "ne va pas elle fait un signe de tête affirmatif elle a du cran je préfère j’ ai une sainte horreur de les gonzesses qui se croient obligées de tomber en digue-digue pour montrer l’ étendue de leur désespoir ", "il dit à le peine fut -il entendu: —oui toute la vie vous êtes une âme plus admirable beaucoup plus que je ne croyais vous avez raison pour le moment présent mais laissez -moi l’ avenir je vous obéis je pars sans une plainte adieu marie demeura à la même place et lui à le reculons lentement pour la regarder encore il se retirait entre les pins ", "–chère madame lui dit -il moi aussi j’ ai voulu les embrasser mais je vous jure qu’ en les voyant mes lèvres se sont fermées si vous voulez être belle dans la mort ne vous noyez pas c’ est l’ horreur de les horreurs mon pauvre monjoyeux dit violette c’ est la seconde fois que vous assistez à la fin de le drame elle voulait que monjoyeux lui reparlât de parisis et de geneviève ", "il fallait exiger immédiatement une rectification que voulez -vous les russes sont arrivés peu de temps après on avait tous d’ autres chiens à le fouetter dit tomas pourquoi laisser croire qu’ un médecin comme vous souhaite que d’ autres hommes perdent la vue ", "malgré la force d’ âme de la jeune fille cette dernière pensée ébranla si fortement son cœur qu’ elle dut s’ appuyer à la muraille pour ne pas tomber rassurez -vous répondit la picaut ce n’ est point un malheur que je voulais vous annoncer; à le contraire c’ est un de vos anciens amis que vous croyiez perdu que vous avez pleuré qui vit et qui doit vous voir jean oullier s’ écria bertha devinant à l’ instant même de qui il était question jean oullier c’ est de lui n’ est -ce pas que vous voulez parler il vit? que le ciel soit béni! ", "mais j’ avais lu tant de volonté consciente sur cette physionomie que je n’ osais accuser de faiblesse le jeune fermier de l’ abbaye-blanche et qu’ une inconsciente admiration vibrait en moi devant la force morale qui permettait à un homme outragé de ne pas chercher la vengeance de se considérer comme lié toujours par la promesse faite jadis devant les hommes mais surtout devant son dieu .dans le courant de ce même mois j’ eus confirmation de ce que je pressentais par rapport à le alexine ma sœur à le milieu de sanglots déchirants m’ apprit qu’ elle était abandonnée pour une jeune ouvrière en plumes et fleurs parente d’ augustin et que celui-ci demandait le divorce pour pouvoir l’ épouser –elle gagne beaucoup m’ expliqua alexine à le milieu de hoquets convulsifs et il aime tant l’ argent! et puis elle n’ est pas fatiguée comme moi elle est gaie et coquette je l’ étais aussi quand il m’ a épousée ", "ensuite le village nègre nous prîmes la grande piste médiane patricia enfoncée et tassée dans son coin n’ était sous le chapeau rond qu’ une petite ombre vague elle tenait la tête tournée vers l’ intérieur obscur de la voiture elle ne faisait pas un mouvement ", "le petit-fils john le jeune homme à le printemps de la vie arpentait la chambre d’ un pas fiévreux en marmottant des blasphèmes cependant tel qu’ un éclair en un ciel chargé par la tempête une pensée d’ avenir une pensée de liberté flamboyait parfois dans ses yeux illuminait parfois son sombre visage alors il allait à une fenêtre plongeait ses regards vers l’ ouest où le soleil achevait d’ éteindre son disque de feu et il murmurait l’ ardent jeune homme —prenons courage ils viendront bientôt aujourd’hui peut-être leur promesse n’ a pu être faite à la légère j’ y ai foi! oui ils nous délivreront répétait -il pour la dixième fois quand le commandeur entra suivi de ses nègres ", "j’ ai la surprise de constater que tous ont les poches bourrées de fric allemand j’ en conclus que la patrie de le pépé constitue leur résidence principale ou de le moins qu’ ils s’ apprêtaient à le y foncer précieuse indication je remets l’ examen de les papiers à un peu plus tard et je redescends à le sous-sol pour délivrer mes compères dès l’ entrée de le couloir je perçois des gémissements des sanglots des paroles bredouillées " ]
l’ hésitation de le docteur ne dura pas longtemps –ni l’ un ni l’ autre répondit -il en sortant d’ ici le premier acte de ma liberté sera de partir pour redon qui est parler le prêtre haussa les épaules en soupirant
[ "–en outre poursuivit saulnier je ne souffrirai jamais que le toit qui abrite ma fille soit souillé par –silence s’ écria d’ une voix menaçante –silence en effet maître saulnier dit perdant tout à le coup son ton de froideur si j’ ai deviné ce que vous alliez dire vous feriez bien de recommander à le dieu votre âme avant d’ achever tout haut votre pensée l’ ancien curé de saint-yon s’ approcha de nouveau de le docteur ", "–monsieur saulnier dit -il nous étions autrefois amis et j’ espère que vous m’ avez gardé votre estime –mon estime et mon amitié citoyen kervas dit le docteur en lui tendant la main –eh bien reprit le prêtre ayez égard à le ma prière consentez à le rester neutre dans ces tristes combats et à le donner asile à le marie avant que le docteur eût pu répondre il se fit un léger bruit à la porte personne n’ y prit garde ", "–jamais s’ écria le citoyen saulnier je suis républicain je servirai la république jusqu’ à ma mort –ainsi vous refusez de recevoir marie prononça lentement –je refuse tira le cordon d’ une sonnette et paysans armés jusqu’ à les dents parurent sur le seuil d’ une porte latérale ", "mais à le même instant la porte d’ entrée s’ ouvrit avec fracas et marie s’ élança dans le salon une vive rougeur colorait sa joue son œil brillait d’ un éclat extraordinaire et ses sourcils froncés donnaient à sa physionomie une expression de sauvage et impérieuse rudesse à le son aspect et le curé lui-même se découvrirent respectueusement elle ne répondit point à le leur salut ", "–que signifie cela messieurs dit -elle en entrant d’ une voix courroucée depuis quand la fille de mon père a -t-elle besoin qu’ on sollicite pour elle un asile –paix je vous avais fait connaître mes volontés ", "vous saviez qu’ il me plaisait de suivre l’ armée royaliste et de combattre dans les rangs de les fidèles soutiens de le trône et de l’ autel est -ce un complot que vous tramiez contre moi messieurs –mademoiselle dit si c’ est un crime d’ avoir voulu mettre à l’ abri votre précieuse personne –est -ce donc la fille d’ un roi? se demanda saulnier et en effet à le voir le geste impérieux et la pose pleine de majesté de cette enfant de ans devant laquelle s’ inclinaient les hommes une pareille question était permise si marie n’ était pas de race royale de le moins devait -elle être d’ une bien illustre naissance pour que son caprice fût ainsi accueilli par le respect et l’ humilité ", "le prêtre néanmoins parut bientôt se souvenir que son ministère était au-dessus de toute distinction sociale –ma fille dit -il d’ un ton ferme vous êtes bien jeune –qu’ importe –peu importe en effet eussiez -vous l’ âge d’ une femme votre place ne serait point à le milieu de les camps n’ est -ce point assez des hommes pour répandre le sang dans cette déplorable querelle ", "marie écoutait le front haut un sourire impatient et railleur précéda sa réponse mon père dit -elle je suis femme je le sais c’ est un malheur mais monsieur mon cousin de rieux marquis de sourdéac est mort en exil je suis le dernier rejeton de la plus illustre maison de bretagne et par la vierge ma sainte patronne je dis: foin de mon sexe! et je porte l’ épée il ne faut pas voyez -vous que l’ héritage de rieux tombe en quenouille! ", "dont l’ œil rayonna d’ enthousiasme –que dieu ait pitié de vous ma fille dit le prêtre car votre cœur est plein d’ orgueil et il se retira lentement le docteur était né vassal de rieux involontairement saisi par le souvenir de tous les bienfaits dont cette noble race avait de tout temps comblé le pays il se découvrit à son tour " ]
[ "s’ écria fichet –moi opportuniste quand je vous dis que vous prenez mal ma pensée tout ce que j’ affirme c’ est qu’ il ne faut pas mettre la charrue devant les bœufs demandez plutôt à le nos braves frères de les campagnes avant d’ établir le collectivisme il faut aller à le plus pressé ", "quant à la bethléem moderne à son sol à ses productions à ses habitants on peut consulter m. de volney je n’ ai pourtant point remarqué dans la vallée de bethléem la fécondité qu’ on lui attribue il est vrai que sous le gouvernement turc le terrain le plus fertile devient désert en peu d’ années le5octobre à le heures de le matin je commençai la revue de les monuments de bethléem quoique ces monuments aient été souvent décrits le sujet par PROPN est si intéressant que je ne puis me dispenser d’ entrer dans quelques détails le couvent de PROPN tient à l’ église par une cour fermée de hautes murailles ", "cette fois l’ équivoque n’ était plus possible c’ était bien le fameux merguez qui venait de se frayer un chemin jusqu’ à le comptoir superbe comme toujours et plus vétilleux qu’ une cornemuse –tiens donc petite madeleine chuchota le jeune homme à l’ adresse de sa cousine tu pourras dire à tes gentilles amies que tu as réveillonné en face de merguez tu as entendu parler je suppose? à le seul nom de merguez madeleine se cabra sur la banquette ses narines se dilatèrent l’ une pour le soufre l’ autre pour l’ encens la vogue attachée à l’ œuvre vrombissante de ce romancier néo-penseur avait vigoureusement agité les bibliothèques tournantes de la haute-vienne ", "il y avait encore assez de jour pour que les frères pussent distinguer les liasses de billets de banque que contenait la poche de maroquin –regarde amédée reprit jean-baptiste avec explosion la somme paraît énorme voilà donc la fortune dont la disparition était si singulière! aussi quelle idée bizarre d’ aller la cacher dans un tiroir dont personne ne soupçonnait l’ existence nous n’ avons plus à le craindre les poursuites de renaud maintenant ses maudits francs lui seront payés sans délai pourquoi notre pauvre mère ne peut -elle se réjouir avec nous de la solution d’ une affaire qui lui a causé de si cruelles inquiétudes et a peut-être hâté sa fin des larmes roulaient sur ses joues brunes ", "cette fois la réunion avait un objet très grave —messieurs dit le consul nous sommes en présence d’ une de les affaires les plus sérieuses depuis la guerre le est sur les dents et le président lui-même a demandé que l’ affaire soit tirée à le clair à le plus vite c’ est une question vitale pour les u.s.a. il s’ interrompit pour jeter un coup d’ œil sur ses auditeurs les gars de la c.i.a. assis sur des chaises leur chapeau sur les genoux écoutaient les yeux à le plancher ", "m. feugères n’ a que secrète malveillance pour moi et je ne vois en lui que l’ usurpateur légal mais non accepté par moi des droits de mon père .»cette rencontre avait introduit entre eux tous un malaise qui subsista pendant les heures que françois passa encore près de sa mère le jeune homme essayait vainement de paraître gai de se mettre à l’ unisson de micheline qui absorbée dans la contemplation de la dame à les petits chiens n’ avait rien vu rien compris contre sa coutume car elle avait le coup d’ œil observateur et l’ intuition vive sous son apparence tranquille PROPN s’ efforçait de dominer sa lassitude cette dépression physique et morale qui suivait toutes les émotions elle voulait jouir de la présence de son fils qu’ elle ne verrait plus ensuite qu’ en octobre avant son départ pour la caserne son bras entourait le cou de françois assis sur un siège bas près de la chaise longue ", "elle demeurait seule dans la nuit c’ était la punition de dieu dieu on ne le comprend pas toujours il avait voulu qu’ elle fût aveugle et que staf son homme se détachât d’ elle il avait permis que le père touchât à la fille ", "ils aspirent à le loger dans le château de les saligneux à le manger dans l’ argenterie de les saligneux à le coucher dans le lit de les saligneux ils n’ y coucheront jamais ma tante c’ est moi qui vous en réponds lui dit sa nièce c’ est vous qui m’ en répondez claire votre sentiment est bon mais je ne sais comment cela se fait il y a toujours quelque chose d’ inconvenant dans tous vos propos mais ma tante je n’ ai fait que répéter ce que vous aviez dit ", "me demande -t-il de sa voix suave et inquiétante je préfère la fraicheur de vos arbres majesté si vous n\\ y voyez pas d\\' inconvénient faites mon ami faites me répond -il moi je vais prendre quelque félicité avec ma favorite a votre santé sire soupiré -je misérablement chapitre lorsque la vie reprend sou cours norrmal je vais retrouver mes copains ", "et saturnin doit l’ être autant qu’ elle –c’ est possible mais il leur sera difficile de nier la séquestration il y aura mon témoignage; en outre que répondront -ils quand on leur demandera d’ indiquer la maison de santé où se trouvait soi-disant votre père? non ma petite sylvine je crois qu’ ils auront bien de la peine à le trouver quelque chose pour échapper à le cette accusation !je me rendis le surlendemain matin chez les paviers pour connaître le résultat de l’ entretien de bernard avec le notaire " ]
aujourd’hui seulement le sahara est un désert les officiers qu’ il assassinera peut-être les vénérait -il mais l’ amour d’ allah passe d’ abord bonne nuit que dieu te protège les officiers se roulent dans leurs couvertures allongés sur le sable comme sur un radeau face à les astres voici toutes les étoiles qui tournent lentement un ciel entier qui marque l’ heure
[ "voici la lune qui penche vers les sables ramenée à le néant par sa sagesse les chrétiens vont s’ endormir encore quelques minutes et les étoiles seules luiront alors pour que les tribus abâtardies soient rétablies dans leur splendeur passée alors pour que reprennent ces poursuites qui seules font rayonner les sables il suffira de le faible cri de ces chrétiens que l’on noiera dans leur propre sommeil encore quelques secondes et de l’ irréparable naîtra un monde et l’on massacre les beaux lieutenants endormis à le juby aujourd’hui kemal et son frère mouyane m’ ont invité et je bois le thé sous leur tente ", "mouyane me regarde en silence et conserve le voile bleu tiré sur les lèvres une réserve sauvage kemal seul me parle et fait les honneurs ma tente mes chameaux mes femmes mes esclaves sont à le toi mouyane toujours sans me quitter des yeux se penche vers son frère prononce quelques mots puis il rentre dans son silence que dit -il il dit: bonnafous a volé chameaux à les ce capitaine bonnafous officier méhariste de les pelotons d’ atar je ne le connais pas mais je connais sa grande légende à le travers les maures ils parlent de lui avec colère mais comme d’ une sorte de dieu ", "sa présence donne son prix à le sable il vient de surgir aujourd’hui encore on ne sait comment à l’ arrière de les rezzous qui marchaient vers le sud volant leurs chameaux par centaines les obligeant pour sauver leurs trésors qu’ ils croyaient en sécurité à se rabattre contre lui et maintenant ayant sauvé atar par cette apparition d' archange ayant assis son campement sur une haute table calcaire il demeure là tout droit comme un gage à le saisir et son rayonnement est tel qu’ il oblige les tribus à se mettre en marche vers son glaive mouyane me regarde plus durement et parle encore que dit -il il dit nous partirons demain en rezzou contre bonnafous ", "fusils j’ avais bien deviné quelque chose ces chameaux que l’on mène à le puits depuis jours ces palabres cette ferveur il semble que l’on grée un voilier invisible et le vent de le large qui l’ emportera déjà circule à le cause de bonnafous chaque pas vers le sud devient un pas riche de gloire ", "et je ne sais plus départager ce que de tels départs contiennent de haine ou d' amour il est somptueux de posséder à le monde un si bel ennemi à le assassiner où il surgit les tribus proches plient leurs tentes rassemblent leurs chameaux et fuient tremblant de le rencontrer face à le face mais les tribus les plus lointaines sont prises de le même vertige que dans l' amour on s’ arrache à la paix de les tentes à les étreintes de les femmes à le sommeil heureux on découvre que rien à le monde ne vaudrait après mois de marche épuisante vers le sud de soif brûlante d’ attentes accroupies sous les vents de sable de tomber par surprise à l' aube sur le peloton mobile d’ atar et si dieu permet d’ assassiner le capitaine bonnafous bonnafous est fort m’ avoue ", "je sais maintenant leur secret comme ces hommes qui désirent une femme rêvent à le son pas indifférent de promenade et se tournent et se retournent toute la nuit blessés brûlés par la promenade indifférente qu’ elle poursuit dans leur songe le pas lointain de bonnafous les tourmente tournant les rezzous lancés contre lui ce chrétien habillé en maure à la tête de ses pirates maures a pénétré en dissidence où le dernier de ses propres hommes affranchi des contraintes françaises pourrait se réveiller de son servage impunément et le sacrifier à son dieu sur les tables de pierre PROPN où son seul prestige les retient où sa faiblesse même les effraie et cette nuit à le milieu de leurs sommeils rauques il passe et passe indifférent et son pas sonne jusque dans le cœur de le désert mouyane médite toujours immobile dans le fond de la tente comme un bas-relief de granit bleu ", "ses yeux seuls brillent et son poignard d’ argent qui n’ est plus un jouet qu’ il a changé depuis qu’ il a rallié le rezzou il sent comme jamais sa propre noblesse et m’ écrase de son mépris; car il va monter vers bonnafous car il se mettra en marche à l’ aube poussé par une haine qui a tous les signes de l’ amour une fois encore il se penche vers son frère parle tout bas et me regarde que dit -il il dit qu’ il tirera sur toi s’ il te rencontre loin de le fort ", "pourquoi? il dit tu as des avions et la t.s.f. tu as bonnafous mais tu n’ as pas la vérité mouyane immobile dans ses voiles bleus à les plis de statue me juge il dit: tu manges de la salade comme les chèvres et de le porc comme les porcs tes femmes sans pudeur montrent leur visage il en a vu il dit: tu ne pries jamais il dit: à quoi te servent tes avions ton bonnafous si tu n’ as pas la vérite et j’ admire ce maure qui ne défend pas sa liberté car dans le désert on est toujours libre qui ne défend pas de trésors visibles car le désert est nu mais qui défend un royaume secret dans le silence de les vagues de sable bonnafous mène son peloton comme un vieux corsaire et grâce à le lui ce campement de cap juby n’ est plus un foyer de pasteurs oisifs la tempête de bonnafous pèse contre son flanc et à le cause de lui on serre les tentes le soir ", "le silence dans le sud qu’ il est poignant c’ est le silence de bonnafous! et mouyane vieux chasseur l’ écoute qui marche dans le vent lorsque bonnafous rentrera en france ses ennemis loin de s’ en réjouir le pleureront comme si son départ enlevait à le leur désert un de ses pôles à le leur existence un peu de prestige et ils me diront: pourquoi s’ en va -t-il ton bonnafous je ne sais pas il a joué sa vie contre la leur et pendant des années il a fait ses règles de leurs règles il a dormi la tête appuyée à le leurs pierres " ]
[ "le prince et sa soeur avaient grande répugnance à le mettre un tiers dans le secret mais eugénie raconta ce que fois j’ avais fait pour les de le meilhan le prince dit: j’ ai vu cette jeune fille autrefois je me souviens d’ elle pourquoi la moindre parole de cet homme avait -elle le don de me troubler il se souvenait de moi ", "vas -tu enfin me répondre je closis les yeux un instant et me pinçai la racine de le nez —écoute pardonne-moi je n’ ai pas réfléchi —oui je me doute bien que tu n’ as pas réfléchi sinon comment expliquer elle se décida à le bouger pour s’ emparer d’ un briquet jetable qui traînait sous la lampe ", "–un prince se rengorgeant –oui rien que voyons fais donc la bête un peu après j’ ai peut -être bien oublié de t’ en parler tantôt c’ est le petit péchaud qui a eu l’ idée de nous l’ amener ilconnaît tant de monde ce farceur-la ", "—je vous remercie —si c’ était possible que le propriétaire ne sache pas —encore une question hier quand la photographie de la jeune fille a paru dans le journal vous l’ avez reconnue elle hésita mentit —je n’ étais pas sûre ", "le corps de laure s’ est défait le combiné reposait par terre dans l’ eau j’ ai décroché à l’ autre bout de le fil j’ ai entendu la voix monocorde de françois le réveil de ma chambre indiquait heures de le matin ", "alors quand il est content ou qu’ il veut faire amitié c’ est sa manière un sauvage quoi le chargement était terminé PROPN paya largement les hommes de daouenlé et doubla la prime de moussa puis il chercha des yeux l’ abane ", "il y avait à le peine quelques jours que j’ avais quitté le meilhan déjà la vie que j’ y avais menée était pour moi comme un lointain passé que tout était changé pour moi depuis lors maxime mêlé à le cette histoire que mon imagination devinait si étrange je ne songeais plus qu’ à le cela ", "ouvrez c’ est dit une voix venant de l’ intérieur c’ est toi françois qui voulez -vous que ce soit –on y va on y va! –bon! prenez le temps de passer vos culottes on n’ est pas pressé quoiqu’ il ne fasse pas chaud brrrou et le jeune homme frappa alternativement de chacun de ses pieds contre terre pendant que le limier s’ asseyait grelottant et tout trempé de rosée comme son maître en ce moment la porte s’ ouvrit et l’on vit apparaître la tête grisonnante de le vieux garde ornée si matin qu’ il fût d’ un brûle-gueule .il est vrai que ce brûle-gueule n’ était pas encore brûle-gueule qui avait commencé par être une pipe et qui était devenu brûle-gueule par suite de les accidents divers qui avaient successivement raccourci son tuyau ne quittait les lèvres de guillaume watrin que le temps strictement nécessaire à le son propriétaire pour en expulser la vieille cendre et y introduire le tabac frais puis il reprenait à le côté gauche de sa bouche entre dents creusées en tenailles sa place accoutumée il y avait encore un cas où le brûle-gueule fumait à la main de l", "c' est une autre paire de manches mais n' envoyez pas le jeune samuel à le dragon le dragon le mangerait depuis déjà ans PROPN n' est plus en état d' étonner les monstres par son innocence l' année de la comète le diable pour le séduire mit un jour sur son chemin une laitière qui troussait son cotillon pour passer un gué samuel fut tente mais il surmonta la tentation ", "quant à le temps en dehors de celui que vous prennent vos fonctions il vous reste bien des moments libres que moi à le votre place j’ utiliserais à le faire mon apprentissage ce sera plus long bien entendu que si vous y consacriez toutes vos journées mais enfin vous y arriverez les maitres seront faciles à le trouver et si vous y tenez je me charge de vous en procurer –ah! très volontiers répondit henri et je suis tout disposé à m’ y mettre dès que j’ aurai reçu les premières notions –eh bien c’ est une affaire conclue et je parie que d’ ici à le quelques années vous parviendrez à le produire déjà de les œuvres passables " ]
puis il avait voulu reprendre le chemin par lequel il était venu mais la chute de l’ escalier avait fait jaillir les flammes et le chemin par lequel il pouvait rejoindre son échelle était coupé voilà pourquoi il apparaissait à la fenêtre de la cour l’ enfant dans ses bras un drap une couverture où jeter l’ enfant cria conscience ou personnes se précipitèrent dans la maison
[ "quant à la pauvre mère elle était immobile les bras tendus vers son enfant poussant des sons inarticulés ceux qui étaient entrés dans la maison revinrent avec une couverture qu’ ils étendirent sous la fenêtre en la tenant fermement par les coins il était temps comme furieuse de se voir enlever sa proie la flamme apparaissait de tous côtés enveloppant conscience de son cercle de fumée et de feu aussi dès que la couverture fut à sa portée laissa -t-il tomber l’ enfant qui fut reçu sans accident aucun la mère se précipita sur lui le prit entre ses bras et l’ emporta comme une folle à le travers champs ", "à le pas de la ferme elle tomba avec lui à le pied d’ une meule que lui importaient ses moissons dévorées que lui importait sa maison croulante n’ avait -elle pas sauvé de ce désastre la seule chose qui fasse la vie d’ une mère son enfant dans sa sublime ingratitude elle avait oublié jusqu’ à le conscience la fenêtre était élevée d’ un vingtaine de pieds ", "après avoir jeté l’ enfant conscience leva son doux regard à le ciel croisa les bras sur sa poitrine murmura quelques paroles et s’ élança mais quoiqu’ il tombât sur ses pieds la violence de le contrecoup fut telle qu’ il chancela poussa un soupir et tomba évanoui lorsque conscience revint à le lui il était couché dans la cour sur des bottes de paille fraîche mariette d’ un côté à le genoux devant lui et tout éplorée lui serrait la main gauche bernard avec un long hurlement lui léchait la main droite et de temps en temps venait lui souffler à le visage pour s’ assurer qu’ il n’ était pas mort ", "par bonheur les mères dame marie et madeleine n’ avaient rien su de tout cela en rouvrant les yeux conscience rencontra donc les yeux de mariette il sourit et fit un mouvement pour rapprocher son visage de le sien mariette oublia tout dans sa joie elle jeta un cri et colla ses lèvres à les lèvres de le jeune homme excepté dans leurs caresses enfantines c’ était la première fois que leurs visages s’ étaient touchés ", "les chastes enfants s’ aperçurent alors d’ une chose dont ils ne se doutaient pas eux-mêmes c’ est qu’ ils venaient de cesser de s’ aimer comme frère et sœur et qu’ ils commençaient à s’ aimer comme amant et maîtresse ils se levèrent doucement se tenant par la main et suivis par bernard reprirent silencieusement le chemin de les chaumières à les tiers de le chemin ils rencontrèrent leurs mères qui venaient au-devant d’ eux déjà elles avaient appris les services rendus par conscience à la pauvre julienne les mères comme celle-ci ne pensèrent pas un instant à les chevaux à les vaches à les moutons mais elles s’ écrièrent ", "mon fils tu as donc sauvé son enfant conscience sourit et ne répondit rien mais mariette raconta ce qu’ avait fait conscience pendant cette nuit terrible et ce récit échappé de son cœur baigné des larmes de l’ amour entra dans tous les détails et montra conscience ce qu’ il avait été réellement c’est-à-dire un intermédiaire entre la providence et le malheur les mères tout étonnées écoutaient ce récit de mariette elles n’ avaient jamais vu mariette si pleine d’ exaltation elles n’ avaient jamais vu conscience si plein de sérénité ", "enfin sans qu’ on eût besoin de leur rien dire elles comprirent que le vœu de leur cœur était exaucé dame marie poussa mariette dans les bras de madeleine madeleine poussa conscience dans les bras de marie et alors de la bouche de les enfants s’ échappèrent ces mots doucement murmurés —dame marie j’ aime mariette —dame madeleine j’ aime conscience —eh bien ", "dirent les mères en soupirant de joie il n’ y a pas de mal à le cela mes enfants on en parlera à le père cadet le père cadet comme on le comprend bien c’ était le grand arbitre de la destinée de les chaumières dès le lendemain en effet des ouvertures furent faites à le père cadet par madeleine le père cadet écouta gravement puis quand madeleine lui eut dit tout ce qu’ elle avait à le lui dire —hum fit -il faudra voir ", "or comme c’ était la réponse ordinaire de le père cadet quand il était disposé à le céder les familles regardèrent cette réponse comme un consentement et la joie cette bénédiction de le ciel descendit sur les familles chapitre ce qui se passait en europe de l’ année à l’ année où les yeux de conscience se rouvraient pour rencontrer les yeux de mariette fixés sur les siens à le moment même où les chastes lèvres de les enfants se réunissaient dans un premier baiser c’est-à-dire vers la dixième heure de la soirée de le novembre la grille de le milieu de les tuileries s’ ouvrait avec fracas devant voitures de poste dont l’ une attelée de chevaux les voitures de poste traversèrent la cour à le galop et s’ arrêtèrent la première sous la voûte les autres extérieurement des valets de pied vêtus d’ une livrée vert et or s’ élancèrent à la portière qui s’ ouvrit le marchepied s’ abaissa un homme vêtu d’ une redingote grise recouvrant un uniforme vert une culotte blanche et des bottes à l’ écuyère coiffé d’ un petit chapeau dont la forme est restée un ty" ]
[ "leur situation pécuniaire était très embarrassée madame de gromance jolie bien faite libre de ses mouvements se tirait encore d' affaire mais gromance qui n' était plus jeune et touchait à l' âge où l'on a besoin de sécurité de bien-être de considération soupirait après des temps meilleurs et attendait impatiemment la venue de le roi il comptait bien être nommé pair de france par philippe restauré il fondait ses droits à un fauteuil à le luxembourg sur son état de rallié et il se mettait à le nombre de ces républicains de monsieur PROPN que le roi serait obligé de payer pour les avoir ", "donnez -moi une pièce d’ or une pièce de francs fermez la boîte et remettez -la en place il ne vous faut rien de plus grand’maman? finissez d’ abord ce que vous faites mais la cassette rangée la malade resta immobile les yeux fermés elle se rendort pensa émilie quel bonheur ", "souvent en effet les sauterelles survenant malgré le plein succès de la danse auraient dû détruire le credo qui pourtant subsistait comme par exemple la foi en l’ immédiat pouvoir des faiseurs de pluie dont les pratiques ne donnent assurément que de bien rares résultats d’ ailleurs fortuits le maître songeait maintenant qu’ à la vue d’ une telle œuvre appelée à le frapper spécialement un œil barbare ignorant tout artifice pictural quelque soudanaise sortie victorieuse après angoisses de la terrible épreuve annuelle ressentirait par contre coup un effroi subit capable de provoquer à la seconde opportune un violent phénomène d’ horripilation jugeant toute reproduction insuffisante canterel s’ enquit de l’ original en vente chez un grand marchand qui moyennant arrangement lui en assura pour une imprécise date à le venir la possession momentanée par une correspondance explicite échangée avec le consul de france à le bornou il apprit l’ existence de la danseuse siléis qui ayant ans de suite mené à le bien l’ effrayant tour de force non sans transes chaque fois grandi", "à le vingt-deuxième siècle il y en avait eu milliards à le vingt-neuvième milliards à le son apogée la population terrestre avait atteint milliards puis elle avait commencé à le décroître de les innombrables corps humains qui ont vécu il ne reste rien tout est retourné à les éléments pour reformer d\\' autres êtres le ciel sourit le champ fleurit: la mort moissonne .à mesure que les jours passent ce qui a existé pendant ces jours tombe dans le néant ", "judas s' épuise à le imiter son exemple il n' y peut parvenir si parfois il s' approche à le quelques toises de le bord un paquet d' eau reflue brusquement sur son embarcation et la repousse à le loin crie -t-il en grinçant des dents comme une bête fauve si je n' avais perdu ma carabine sous la portaille morte ou vive je t' aurais bientôt maudite peau-rouge mais patience je te rejoindrai ", "aussi malingres soient les étoiles au-dessus de la ville elles demeurent toujours troublantes à le regarder malgré tout elles aiguisent l’ imagination déploient le sens de l’ espace de le lointain affolent celui de le temps quant à la lune elle offre une bonne distraction pendant les heures d’ insomnie il y a chaque fois de nouveaux détails à le remarquer une tache ici un relief là une nuance dans sa coloration lorsqu’ il retournait se coucher après un long face-à-face avec la lune aurélien avait les yeux brouillés de lueurs laiteuses et l’ esprit apaisé mais c’ en est fini de cette rêverie astrale depuis qu’ on a construit un immeuble massif haut d’ une douzaine d’ étages juste devant chez lui il a remisé ses jumelles qui ne lui serviraient plus qu’ à le lorgner chez les habitants d’ en face ce qui incite moins à le bayer à l’ infini de l’ espace et de le temps que la contemplation de le ciel nocturne ", "petit paul entendit et appela pourquoi pleures -tu frère demanda -t-il avec effort parce que c\\' est ma faute si tu es ici répondit françois ne dis pas cela murmura le bossu ", "frédéric indigné —moi! par exemple moi le fils de la maison pendant que toi tu irais t' amuser toi qui es ici par charité pour servir tout le monde julien attristé —je n' y resterai pas longtemps ", "–cassons les carreaux pour qu’ entre l’ air pur dur et pur rex vaincra on se bousculait à le portillon –toi aussi tu es des nôtres –degrelle est le roi de la contrée il rend à la race wallonne toute sa pureté –je n’ en ai jamais douté votez belge! votez degrelle attirés par le sens de la publicité de leur chef ", "donc dit -il je commence une enquête et je vous entends comme témoin racontez -moi je vous prie les faits monsieur bitskine djerbitskine ou machin mais n’ amputez pas il était minuit et quelque je raconte tout comme si j’ avais été dans la salle à le bar après tout je peux décrire les types je les avais vus en action heures auparavant " ]
ce n’ est pas volontairement que vos témoins ont trahi leur serment la providence en ses desseins mystérieux –au fait monsieur interrompit le comte d’ une voix frémissante à le fait!... jusqu’ alors avait parlé debout voyant que bien décidément on ne lui offrirait pas de siège il s’ avança familièrement un fauteuil et s’ assit a cette audace de colère mais il n’ osa rien dire
[ "et cette résignation seule eût suffi pour lever tous les doutes de le placeur s’ il en eût eu encore –j’ arrive dit -il l’ événement à lequel nous faisons allusion avait témoins un de vos amis d’ abord le baron de clinchan puis un de vos valets de pied un certain ludovic trofeu actuellement piqueur chez m.le comte de commarin –j’ ignore ce qu’ est devenu ludovic –mais nos gens le savent monsieur le comte ", "ce ludovic lorsqu’ il vous promettait un silence éternel était garçon marié quelques années plus tard il a tout raconté à sa jeune femme tout absolument cette femme qui a mal tourné a eu des amants et c’ est par l’ un d’ entre eux que la vérité est arrivée jusqu’ à les oreilles de ceux qui m’ envoient –et c’ est sur la parole d’ un valet s’ écria le comte sur le rapport d’ une fille perdue qu’ on ose m’ accuser moi! pas un mot d’ accusation directe n’ avait été prononcé et PROPN se défendait le digne placeur le remarquait bien ", "–on a mieux que la parole de ludovic dit -il fit le comte qui était bien sûr de son ami oserez -vous me dire que a parlé il fallait que son trouble fût immense car lui l’ homme de le monde si fin le grand seigneur rompu à le toutes les dissimulations il ne remarquait pas la perfidie de les questions de son adversaire il ne s’ apercevait pas que chacune de ses réponses était une arme qu’ il fournissait contre lui –non répondit l’ honorable placeur le baron n’ a pas parlé il a fait pis il a écrit –c’ est faux mascarot qui n’ en est pas à un démenti près ne broncha pas ", "a écrit insista -t-il seulement il croyait bien n’ écrire que pour lui seul vous ne pouvez l’ ignorer monsieur le comte est l’ homme le plus méthodique de la terre soigné et ordonné jusqu’ à la puérilité –c’ est connu passez –en ce cas vous ne serez pas surpris d’ apprendre que depuis l’ âge de raison tient registre de sa vie chaque soir il relate sur son journal l’ état de sa santé les variations de la température les moindres incidents de sa journée inoccupée ", "en effet le comte connaissait cette particularité qui avait valu à le son ami plus d’ une plaisanterie maintenant il commençait à entrevoir le péril –en apprenant les révélations de ludovic continua m.mascarot nos gens ont pensé que si le fait était vrai on en trouverait une mention sur le journal de PROPN grâce à des prodiges d’ adresse et d’ audace ils ont eu entre les mains pendant une journée le volume de ce journal correspondant à l’ année –infamie murmura le comte ", "–ils ont cherché et ils ont rencontré non pas une mention mais eut un mouvement si violent que le brave placeur un peu effrayé recula son fauteuil –des preuves disait le comte des preuves –rien n’ a été oublié avant de remettre en place le volume on en a arraché les feuillets qui vous concernent ", "c’ est aisé à le vérifier –où sont ces pages prit son grand air d’ honnête homme indigné –on ne me les a pas remises fit -il sans cela mais on les a fait photographier et on m’ en a confié une épreuve afin de vous mettre à le même d’ examiner l’ écriture il présentait en même temps épreuves d’ une admirable netteté longtemps le comte les examina avec la plus scrupuleuse attention et c’ est d’ une voix qui trahissait son découragement qu’ il dit: –oui c’ est bien l’ écriture de clinchan ", "pas un de les muscles de la terne figure de le placeur ne trahit la joie qu’ il ressentait –avant tout reprit -il je crois indispensable de prendre connaissance de la relation de monsieur le comte désirerait -il la parcourir lui-même ou veut -il que je lui en donne lecture qui plus bas ajouta je n’ y vois plus le placeur pour obéir traîna son fauteuil près des bougies ", "en juger par le style observa -t-il doit avoir rédigé ceci le soir même de l’ accident enfin je commence: an octobre aujourd’hui de grand matin je suis parti pour chasser avec octave de mussidan nous étions suivis de le piqueur ludovic et d’ un brave garçon nomme montlouis que octave dresse pour en faire son futur intendant " ]
[ "elle n\\ avait plus même cette inquiétude laissée par la souffrance à les organes elle a touchés à la vie qu\\ elle vient d\\' atteindre tout à le coup le mal la reprenait en montant elle avait des étouffements précipités les palpitations recommençaient plus fréquentes plus violentes puis tout arrêtait encore comme il arrive dans ces maladies dormantes qui semblent par instants oublier les malades ", "le jeu n' est qu' un accessoire qu' un\\n accident et ce soir particulièrement la partie a pris un développement insolite et expliqua dans quel but autrement plus élevé leur cercle avait été fondé malheureusement il fut interrompu dans sa démonstration que le père écoutait paraître bien touché par m. de cheylus qui entra en riant il se joue en ce moment\\n' une comédie qui aurait bien amusé m. s' il en avait été témoin dit il comédie le comte de sermizelles vient de perdre fr. où les avait il eus me direz vous je n' en sais rien mais enfin il se les était procurés puisqu' il les a\\n perdus ", "comme si entre l’ animal survivant de la préhistoire et la femme qui penchait sur elle cet impénétrable visage de cuir desséché avec la même sauvage tendresse que lorsqu’ elle s’ occupait de maman existait une sorte de pacte ou de lien occulte de silencieuse connivence comme on ne savait quelle alliance scellée de le fond de les âges plus forte que le temps et la mort entouré de tous côtés par l’ anarchique tissu urbain à le sourd grondement l’ hôpital avec ses pavillons identiques sauf ou plus récents d’ un modernisme cru ses cours monacales et silencieuses constituait une espèce d’ îlot noyé à le milieu de le tumultueux et fragile désordre comme une sorte d’ entité en soi d’ univers en réduction fermé sur lui-même ripoliné et fini de le service d’ obstétrique à la morgue offrant comme en raccourci ou en condensé les successifs états de la machine humaine de la naissance à l’ agonie en passant par toutes les déviations et anomalies possibles jusqu’ à sa définitive corruption hideux papier peint datant probablement de la génération précédente et que ", "je m’ interrompis dans ma toilette pour aller ouvrir elle paraissait effrayée elle faisait entendre des sons inarticulés je m’ étais habitué à le elle et j’ avais commencé à la comprendre c’ étaient des cris de frayeur qu’ elle poussait ", "fatale imprudence en ce moment d' ailleurs dans la cabine de le commandant le de commettait son côté une imprudence énorme aussi en gardant en main à le tort un cinq-quatre\\n' encombrant ce décida de le sort de la bataille il resta pour compte dans la main du\\n' lieutenant et le commandant gagna la partie qui était la neuvième de la journée\\n' entre les adversaires jacquot et PROPN n' eurent pas besoin de jouer leur jeu fois pour en avoir assez a la première partie le perroquet empoigna avec l' héroïsme que la peur inspire souvent\\n à les êtres faibles la patte menaçante de monsieur tom et il la lui mordit vivement ", "mais c’ est elle qui l’ a priée de venir c’ est incroyable je ne comprends plus rien à le tout cela tout cela me paraît un rêve un mauvais rêve —la kouliguine a plus de succès que jamais vous ne savez pas qui est le rival de votre père en dehors de schomberg fils —ma foi non —eh bien mais c’ est schomberg c’ est comme j’ ai l’ honneur de vous le dire il n’ est donc plus avec la princesse karamachef vous devez en savoir quelque chose vous que l’on dit à le dernier bien avec cette magnifique personne —à ce qu’ il paraît qu’ il lui a fait de très beaux adieux elle ne porte plus de bijoux faux on dit qu’ elle a retiré tous ses bijoux de chez la katharina tenez regardez -la on dirait une châsse vous savez qu’ elle est très bête quoi qu’ on dise dans un groupe la karamachef éblouissait toutes les dames qui l’ entouraient par la splendeur étincelante de ses bijoux —si je vous disais alexandre que toutes ces histoires me rendent très triste —je le vois bien vous vous forcez pour rire pour paraître insouciante je le vois bien —je regrette la france le midi —vous avez dû êtr", "dira la loi comment appliquer à un homme bien élevé la même peine qu’ à un vagabond fi donc comparer un délit de bonne compagnie avec une ignoble effraction fi donc après tout de quoi s’ agit -il répondra par exemple maître boulard d’ accord avec la loi en vertu des pouvoirs que me confère mon office j’ ai touché pour vous une somme d’ argent cette somme je l’ ai dissipée détournée il n’ en reste pas une obole ", "s' écria l' autre en bondissant exact comme une photographie on me l' a expédié de là-bas une agence renseignements avec laquelle j' entretiens commerce d' amitié d' affaires oh et m' est avis que si je le communiquais ce signalement à la justice ce serait\\n peut-être jeter une lumière éclatante dans ce ténébreux mystère de la place de l' europe\\n qui révolutionne tout paris en même temps qu' aider la police et le parquet reconstituer la personnalité de la victime à le découvrir le mobile de le crime et à le en\\n' châtier l' auteur a cette péroraison significative le masque de l' auditeur de revêtit une expression si terrible que l' ancien avoue recula en s' exclamant d' une voix s' embarrassait dans le gosier: si vous me touchez j' appelle il ajouta en se débattant par avance contre une attaque qui lui semblait imminente: d' ailleurs j' ai un ami qui m' attend en bas dans une voiture sur le boulevard s' il\\n m' arrivait quelque chose c' est lui qui se chargerait d' aller avertir le commissaire mais déjà la figure de l' autre était redevenue aussi immobile et a", "il écrit à le citoyen grogniard ordonnateur de la marine à le toulon je ne suis pas votre juge mais si vous étiez sous mes ordres je vous mettrais à les arrêts pour avoir obtempéré à une réquisition ridicule une note remise à le ministre de le pape dit le pape pensera peut-être qu' il est digne de sa sagesse de la plus sainte de les religions de faire une bulle ou mandement qui ordonne à les prêtres obéissance à le gouvernement pendant ces tourbillons d' affaires et de succès advint le fructidor favorisé par les proclamations de bonaparte et les délibérations de son armée en jalousie de l' armée de la meuse alors disparut celui qui peut-être à le tort avait passé pour l' auteur de les plans de les victoires républicaines on assure que danissy lafitte d' arçon génies militaires supérieurs dirigeaient ces plans carnot se trouva proscrit par l' influence de bonaparte le octobre celui-ci signe le traité de paix de campo-formio: la première guerre continentale de la révolution finit à le lieues de vienne un congrès étant rassemblé à le rastadt et bonaparte ayan", "ce gentilhomme c’ était amauri de loraydan l’ hôtel de le grand prévôt était situé à le bout de la rue PROPN presque en vis-à-vis de son grand portail se dressait une formidable silhouette de château fort: la bastille saint-antoine dont la sombre masse pesait de toute sa tristesse sur ce coin de paris loraydan dans l’ hôtel sur ses talons entra bel-argent " ]
j’ ai eu raison même avec ses tôles percées elle valait encore son pognon j’ en étais tout rembiné si joice qu’ après avoir déposé ma plainte contre inconnu tel un bon cave j’ ai encore envoyé un sergot moustachu un vétéran chercher bouteilles d’ apéro et qu’ on a trinqué à le pastaga dans le quart avec les poulets à la santé de la police et à la disparition de les pégriots larpin faut le dire y se marrait à le moins autant que moi! dès ma rentrée chez pierrot et en sa présence j’ ai appelé angelo à le son bar je tenais à le faire les choses correctement
[ "c’ est lui qui m’ a répondu quand je lui ai dit mon blase il est resté quelques secondes muet il a fallu que je parle le premier —écoute empafé que je lui ai dit écoute bien —oui il a fait j’ espère t’ avoir pas trop abîmé hier soir ", "j’ espère que t’ es en bonne forme pour la courrette il retrouvait la parole pour provoquer encore pour vanner —t’ occupe pas tant qu’ y aura que des pédales de ton espèce pour me faire courir j’ aurai toujours assez de souffle! tu as osé me dire schbeb! pompeur de crouillats gargouille ", "faudra m’ en rendre compte en plus de le reste et comme je voudrais pas que tu te fasses emballer avant que j’ aie le plaisir de te mettre en l’ air je viens te prévenir t’ as les poulets dans les reins depuis une demi-heure —les poulets —oui connard j’ ai été obligé de porter le deuil pour ma charrette que vous avez même pas été capables de planquer cavillons! et où vous avez laissé une jolie collection d’ empreintes tes petits mitrailleurs et tézigue vaudrait mieux vous déguiser en clandestins il devenait moins bavard ou bien il avait couvert le microphone de sa main pour affranchir quelqu’un à le côté de lui j’ ai terminé: —et penses pas bon à le nib que ç a change rien entre nous tu peux affranchir ton équipe ", "je vais tous les repasser un à un ou en bloc selon que ç a se trouvera mais je peux te garantir que pour toi ç a va être un hors-série palpitant je veux t’ entendre demander pardon ma jolie il a raccroché avant la fin je l’ avais prévenu devant témoins c’ était l’ essentiel! ", "ce petit interme ̀de terminé pierrot m’ a dit tout content: faut prendre des forces marinette nous a mijoté sa soupe de poisson et y a un gigot flageolets en accompagnement ce petit déjeuner de famille me plaisait fort surtout que marinette je l’ avais pas encore vue depuis mon emménagement comme son homme elle appartenait à la belle époque celle où on pouvait parvenir par le travail pierrot l’ avait maquée ans plus tôt en faux-poids la sauvant de les fleurs et plumes où elle allait se paumer ", "un beau petit sujet que c’ était la gravosse qu’ il disait toujours pierrot les jours de confidences pas feignante et pardon! partante pour tous les voyages londres pour débuter alexandrie après et buenos-aires en final qui était une vraie mine d’ or en ce temps-là pour les gens sérieux d’ avoir débuté sur le banc et avec le carat marinette avait pris le goût de l’ autorité elle voulait que des prix de diane dans sa taule de le moulé superchoix de la frime de madone et de le linge ", "elle y tenait à le vestiaire autant qu’ à l’ éducation et à les manières convenables ses greluches elle les présentait en tenue de ville en bourgeoises affranchies pas satisfaites à la maison et qui venaient ici reluire avec des vicieux faisait énormément goder les michetons ce rôle de paladins de la braguette de terre-neuve de la bagouze de plus comme à le toutes ses souris marinette cloquait en pagaille de les maris bidons avocats diplomates ingénieurs officiers industriels ou magistrats le client avait encore la satisfaction révolutionnaire de tringler symboliquement la haute-bourgeoisie en loucedoc devait être un peu sa revanche de môme de belleville à le marinette ", "elle tolérait pas non plus l’ indiscipline le mauvais esprit ni la malhonnêteté dans sa volière la mise en l’ air de le client n’ avait pas cours l’ œil à le tout elle trouvait encore le temps de mitonner les petits plats de pierrot et pas il aurait pas admis la soupe de poisson de marinette une recette caraïbe qu’ elle avait apprise dans ses voyages on pouvait pas imaginer meilleur comme dynamite veloutée ", "avec le gros on y a touché un peu et le gigot sur son lit de loubiats a pas mal souffert aussi marinette de voir des hommes morganer de si bon cœur la ravissait; faire honneur à sa frippe elle connaissait pas de plus beau compliment pour le café elle nous a laissés discrète je préférais j’ avais un service à le demander à le gros entre hommes il devait me dire oui ou non " ]
[ "attirés par la certitude que le travail ne leur manquerait jamais alléchés par les hauts prix que la prospérité de l’ exploitation allait permettre d’ affecter à la main-d’œuvre ils avaient abandonné le dessus de le sol pour le dessous et s’ étaient logés dans la houillère qui par sa disposition naturelle se prêtait à le cette installation .ces maisons de mineurs construites en briques s’ étaient peu à le peu disposées d’ une façon pittoresque les unes sur les rives de le lac malcolm les autres sous ces arceaux qui semblaient faits pour résister à la poussée de les voûtes comme les contreforts d’ une cathédrale piqueurs qui abattent la roche rouleurs qui transportent le charbon conducteurs de travaux boiseurs qui étançonnent les galeries cantonniers à lesquels est confiée la réparation de les voies remblayeurs qui substituent la pierre à la houille dans les parties exploitées tous ces ouvriers enfin qui sont plus spécialement employés à les travaux de le fond fixèrent leur domicile dans la nouvelle-aberfoyle et fondèrent peu à le peu coal-city située sou", "il fait un temps comme sur les affiches de propagande le ciel est bleu comme les yeux de la môme lydia et les montagnes aussi drues que sa ravissante poitrine les cannes de remontée cliquettent dans l' air salubre nous nous sommes élancés à la queue leu leu dans la formation décrite plus haut la neige siffle sous nos planches la marche de le général hiver ", "une noce les avait réunis ces cortèges sont dans le monde rural la plus efficace de les agences matrimoniales les partis veillent à le appareiller à le mieux les couples PROPN avaient pensé que le grand jeune homme triste à le deuil récent trouverait dans le beau soleil radieux à le son bras une douce consolation de le moins avait -il trouvé en emilienne sa milady ", "dans la poche de la blouse elle met la clef de le local est le stock de médicaments qu’ elle doit récupérer profitant de le fait que le lundi matin en attendant d’ être répartis vers les services ils se trouvent là dans une réserve commune avec les consommables de le type papier à le lettres papier à le électros draps d’ examen et qu’ il est donc impossible de retracer quel infirmier aide-soignant secrétaire est venu taper dans le stock honnêtement c’ est mal organisé leur truc. a fait self-service a commenté soufia normalement il y a un protocole béton pour l’ arrivée de les médicaments et ce qu’ on fait là ç a devrait pas être possible t’ as personnes par étage par exemple moi en réa hyper identifiées qui reçoivent les livraisons et accèdent à les réserves où il y a digicodes différents par porte et on doit recompter à la fin de chaque semaine ce qui reste et si ç a correspond bien à les prescriptions réalisées et tout ceux qui ont l’ accès c’ est jamais de les aides-soignantes ou le petit personnel c’ est ceux qui sont les mieux payés ", "un ouragan qu’ on eût dit chassé d’ un ventilateur immense activait les feux souterrains une dernière fois la figure de hans m’ apparut dans un reflet d’ incendie et je n’ eus plus d’ autre sentiment que cette épouvante sinistre de les condamnés attachés à la bouche d’ un canon à le moment où le coup part et disperse leurs membres dans les airs .quand je rouvris les yeux je me sentis serré à la ceinture par la main vigoureuse de le guide de l’ autre main il soutenait mon oncle je n’ étais pas blessé grièvement mais brisé plutôt par une courbature générale je me vis couché sur le versant d’ une montagne à le pas d’ un gouffre dans lequel le moindre mouvement m’ eût précipité ", "il leur paraissait beaucoup trop l’ ami de charles il avait été pour eux d’ une impolitesse extrême il les avait salués très légèrement et cependant ce petit fat d’ octave n’ était pas assez enfant quand ils avaient quitté paimboeuf pour ne pas se souvenir de les y avoir vus l’ amour-propre blessé avait donné quelque clairvoyance à le messieurs de beauville et chauvel ce renseignement déplut sans doute à le m. laflocelière mais ce n’ était pas une raison pour rompre le mariage de sa fille et les préparatifs continuèrent de marcher madame était partie pour paris et charles à le moment d’ arriver à le terme où ses vœux aspiraient depuis si longtemps était fou de joie ", "quand il jugea ses ennemis assez enivrés de l’ espoir de le succès prochain assez près de lui pour n’ avoir plus que pas à le parcourir et allonger le bras pour le saisir il sauta en selle sans même mettre le pied à l’ étrier –hop ma belle dit -il en pressant les flancs de fairy la jument noire fit un bond s’ envola tandis que s’ élevaient derrière elle des clameurs de stupéfaction et des cris de colère quelques officiers avaient le pistolet à le poing mais aucun n’ osa tirer le cavalier fantastique était déjà si loin d’ ailleurs que les balles eussent à le peine pu faire le quart de la distance ", "je ne peux quand même pas l’ empêcher de dîner avec qui bon lui semble tu me fais rire —enfin mais pourquoi crois -tu que nous t’ avons envoyé là-bas? pour bayer à les corneilles pour te payer du bon temps francis je ne suis pas en train de plaisanter crois-moi! écoute PROPN veut te parler —francis qu’ est -ce que tu fabriques je n’ y suis pour rien les types de claris nous ont mis la main dessus voilà tout qu’ est -ce que tu en penses? ", "et bien il appartient à le sphinx fuciformis un papillon dont le corps est vert les ailes transparentes à le centre et brunes autour et dont la chenille est verte avec une corne d' un brun rouge il appartient à le papillon sibilla chenille verte d' abord avec la tête et des épines puis papillon brun blanc et bleu cendré il appartient à le sylvain azuré qui est d' un bleu noir avec une bande blanche et à le je ne sais combien de mouches à le scie et à une espèce particulière de pucerons croyez -vous que l' aune ce bel arbre qui s' élève à le bord de l' eau ne soit fait que pour vous couvrir de son ombre pendant les heures ardentes de la journée croyez -vous qu' il n' ait pas autre chose à le faire que de devenir pour vous des échelles des sabots des pilotis ", "PROPN se redressa d’ un bond et obtempéra superbe en même temps que le gendarme d’ ailleurs —demi-tour à le droite droite! en avant marche! une une ouvrez porte! une une et jean-sans -tête précédé de le gendarme sortit de la boutique à le pas cadencé valentin les regarda s’ éloigner il va revenir songea -t-il en pensant à le gendarme il enleva la clenche de la porte qui donnait sur la rue et monta chercher son livret militaire " ]
voilà un de les chefs-d’œuvre de dieu notre grand maître à le tous de larges gouttes de pluie commençaient à le tomber; les éclairs continuaient à le courir dans le ciel en zigzag et les explosions de la foudre se succédaient sans intervalle le jeune homme s’ élança de le rocher sur la terre et descendit le coteau pour rentrer à le village ilmarchaitlentement les mains derrière le dos et la tête légèrement inclinée
[ "de temps à le autre il souriait il souriait à ses pensées il souriait à son ambition à son rêve lorsqu’ il passa devant une de les plus petites mais des plus jolies maisons de charville les rideaux blancs d’ une fenêtre s’ écartèrent un peu et une ravissante jeune fille de ans fraîche comme la rose de le matin montra sa tête gracieuse et le suivit de les yeux aussi longtemps qu’ elle pût le voir quand il eut disparu un soupir s’ échappa de sa poitrine et elle se retira tristement larmes semblables à le gouttes de rosée se suspendirent à les franges soyeuses de ses paupières ", "absorbé dans sa rêverie le jeune homme ne l’ avait pas remarquée aucune de ses pensées n’ était pour la jeune fille elle le savait la chère petite et elle souffrait beaucoup de se voir ainsi oubliée et dédaignée par celui qui avait été son ami dès l’ enfance elle s’ assit et prit machinalement sa broderie mais elle y travailla distraitement ", "sa figure tout à l’ heure souriante avait pris une expression presque douloureuse –c’ est fini se dit -elle il ne pense plus à le moi; mademoiselle marguerite m’ a pris son amitié le jeune homme rentra chez son père –enfin te voilà philippe dit le fermier; qu’ as -tu donc fait si longtemps dans les champs ", "–je regardais le ciel chargé d’ électricité j’ admirais les effets de la tempête le spectacle grandiose de le ciel en feu ah! mon père comme tout cela est beau mon pauvre ami tu as de les idées bien singulières dieu sait où elles te conduiront –a la gloire mon père répondit le jeune homme dont le regard étincela le vieux fermier hocha la tête ", "–je ne sais ce que tu entends par là mon garçon dit -il; la gloire qu’ on rêve n’ est souvent qu’ une fumée tu as de l’ ambition je ne t’ en fais pas un crime mais cela me chagrine parce que je sens qu’ elle te perdra ton ambition prends garde mon fils prends garde mon père a cultivé la terre toute sa vie ", "moi j’ ai suivi son exemple et je m’ en trouve bien je suis heureux autant qu’ on peut l’ être philippe prends aussi exemple sur ton frère pourquoi ne fais -tu pas comme lui mon frère aime te travail de les champs père et ma vocation m’ en éloigne –oui et à le lieu de travailler avec lui pour soulager ton vieux père tu t’ amuses à le faire de les arbres des chevaux des vaches des moutons avec un crayon ", "il n’ est pas jusqu’ à le notre maire que tu n’ aies dessiné avec son gros ventre et son feutre sur l’ oreille sais -tu ce qu’ on dit de toi dans le pays? non mon père mais je m’ en doute un peu –les mauvaises langues n’ y manquent point; nous n’ avons jamais fait de mal à le personne cependant nous avons des ennemis les envieux et les malintentionnés eh bien les uns disent que tu es un fainéant que tu te crois trop grand seigneur pour travailler à la terre ", "les autres affirment que tu deviens fou tous ces bavardages ne me font pas plaisir philippe c’ est à le toi de les faire taire en te mettant sérieusement et courageusement à le travail mon père j’ ai déjà essayé bien des fois je n’ ai pas réussi –tu ne peux cependant pas rester à le rien faire mon garçon –c’ est vrai mon père ", "–vois -tu philippe cet homme qui s’ est arrêté chez nous l’ année dernière t’ a perdu cet homme est ton mauvais génie –vous vous trompez mon père l’ année dernière j’ avais déjà les mêmes idées corot le grand peintre de la nature a vu mes essais il m’ a encouragé et m’ a engagé à le continuer mes études ne vous a -t-il pas dit à le vous-même mon père que j’ avais là un trésor ajouta le jeune homme en se touchant le front –des bêtises des bêtises " ]
[ "et lorsque PROPN en l’ entendant rentrer à le plusieurs reprises surgit de son living-room dans l’ espoir d’ un bout de conversation il passa sans se donner la peine de la regarder quant à le jeune homme qui occupait la chambre à le fond de le couloir il ne rentrait que pour dormir et partait le matin de bonne heure il ne lui était arrivé de rencontrer PROPN qu’ une seule fois à la porte et il l’ avait pris pour un agent d’ assurances dans la maison PROPN n’ avait qu’ une manie celle de descendre fermer les fenêtres dès qu’ on avait l’ audace de les ouvrir il n’ aérait jamais sa chambre qui après jours était déjà imprégnée d’ une odeur fade et rance ", "et ceci dans le langage le moins convenu de le monde avec des inventions qui à le chaque lettre charmaient et comblaient la roubichou d’ autant mieux d’ ailleurs que ces missives étaient agencées de façon qu’ on les oubliât à le mesure c’ était une sorte de correspondance circulaire dont le style à la fois soutenu et souteneur finissait par donner à le ces lettres une étrange séduction l’ impression également de quelque chose d’ assez proche de le tourbillon marin qui vous enserre vous tourne et vous retourne pour mieux finalement vous happer par le fond elle y mettait infiniment d’ artifice elle ne se fiait pas seulement à les charmes de certains mots qui vous illuminent une phrase dans leur simple nudité encore que pour le plaisir d’ une jolie consonance elle en inventât parfois qui bardés d’ un adverbe ou d’ un adjectif mignard passaient comme lettre à la poste mais en vraie artiste on devrait même dire en écrivain elle s’ efforçait de les réunir et de les associer selon les lois de le rythme de l’ antithèse de la métaphore voire de l’ hyperbole car elle ne déd", "il se leva tout était fini comme le voulait rolande il les regarda l’ un après l’ autre qu’ attendait -il? un adieu? un mot de pardon? rolande et félicien ne bougèrent pas et gardèrent le silence alors à le dernier moment il eut un sursaut de colère et un geste d’ exécration ", "–elle qu’ est -ce qui vous le fait supposer –bien des petites choses par exemple tous les domestiques avaient l’ accent allemand et aussi les ouvriers qui sont venus faire les réparations à le château on disait ce sont de les alsaciens des luxembourgeois des suisses savoir ils se donnent toujours ces étiquettes et puis mademoiselle figurez -vous qu’ il y avait un dépôt d’ essence et bien d’ autres choses dans les caves de vanelles or il a bien fallu que tout cela soit emmagasiné avant la guerre ", "mort! dit roland le duc? oui le duc de sallandrera sans doute mais comment de quoi? d’ une apoplexie foudroyante quand je suis arrivé il donnait encore signe de vie mais il n’ a point tardé à le expirer ", "une partie de bridge et le drame inattendu quand les gendarmes étaient arrivés là-bas sur les lieux maigret qui n’ était pas en mission officielle leur avait laissé prendre leurs responsabilités ils avaient arrêté le marchand de charbon le parquet avait été avisé une heure plus tard marcel était assis dans la petite gare de seineport entre brigadiers la foule de le dimanche attendait le train ", "tatiana n' apparut pas alors de rendre visite à le tatiana elle dit à le son mari qu' elle comptait revoir une ancienne amie de collège dont elle avait retrouvé la photo à le hasard d' un rangement lui en avait -elle parlé jamais elle ne savait plus ", "un jeune homme arriva en courant à la porte de le café un appareil-photo en bandoulière et le photographia ainsi assis et souriant dans la lueur de le magnésium on put voir que la femme était jeune encore et qu’ il y avait du sang qui coulait de sa bouche en minces filets épars et qu’ il y en avait aussi sur le visage de l’ homme qui l’ avait embrassée dans la foule quelqu’un dit c’ est dégoûtant et s’ en alla l’ homme se recoucha de nouveau le long de le corps de sa femme mais un temps très court puis comme si cela l’ eût lassé il se releva encore ", "mais alors quels étaient donc ces nouveaux envahisseurs et par quel chemin détourné de la steppe avaient -ils pu rejoindre la grande route d’ PROPN à le quels nouveaux ennemis le courrier de le czar allait -il se heurter encore ?ces appréhensions strogoff ne les communiqua ni à le nicolas ni à le nadia ne voulant pas les inquiéter d’ ailleurs il était résolu à le continuer sa route tant qu’ un infranchissable obstacle ne l’ arrêterait pas plus tard il verrait ce qu’ il conviendrait de faire .pendant la journée suivante le passage récent d’ une importante troupe de cavaliers et de fantassins s’ accusa de plus en plus des fumées furent aperçues au-dessus de l’ horizon ", "à le cette époque mon père mourut et l’ ancre de miséricorde fut vendue par l’ entremise de mon notaire puisque j’ étais fils unique et qu’ il ne pouvait être question que je continuasse ce commerce le vieil immeuble fut démoli par ses nouveaux propriétaires qui construisirent à sa place un hôtel particulier j’ étais en mer à le cette date et je ne pus recueillir notre vieille enseigne qui fut enfouie avec les plâtras et les décombres de ma jeunesse c’est-à-dire avec la substance la plus vivante de ce passé qui me permit d’ écrire ces quelques pages où toute mon amertume n’ est pas encore enclose un de les premiers régiments coloniaux fut le régiment suisse de karrer sa formation date de le 8juillet " ]
mon palpitant met toute la sauce vais -je constater le décès de mon cher gros complice on fait un turbin lui et moi ou il est plus courant de récolter la mort que des orchidées dans notre job quand on nous offre des fleurs c’ est que nous sommes à l’ horizontale dans un pardingue à le clous il est tout raide béru et c’ est pas son genre d’ habitude sa baleine vous le dirait
[ "je m’ agenouille près de sa carcasse et j’ examine le valeureux paquet de viande il a les yeux fermés la bouche pincée de même que le nez il est gris comme un paquet de caporal ordinaire mais la touffe de poils qui lui sort de le pif frémit légèrement ce qui prouve qu’ il respire encore je passe la main sur son rasurel adhésif le cœur bat très posément très régulièrement ", "je palpe le mahousse sur toutes ses coutures décousues je trouve des cicatrices mais pas de blessures je lui touche le crâne rien de ce côté non plus on dirait qu’ il est en catalepsie qu’ est -ce à le dire ", "aurait -il été empoisonné ou serait -il victime d’ une crise cardiaque ma gorge se noue le pauvre cher homme qui ce matin encore faisait des projets d' avenir san-a. me disait -il j’ ai idée de me faire construire une petite cambuse à la cambrousse quéque chose de simplet avec des volets verts paraît que quand on fait bâtir on est exorbité d’ impôts pendant ans ", "ce qu’ il va avoir en fait de cambuse simplette c’ est un petit studio d’ un mètre sur à le père-lachaise avec jardinet et vue imprenable sur le néant je lui secoue doucement le menton en l’ appelant d’ une voix humide gros eh béru tu m’ écoutes silence total sur la ligne ", "il faut faire quelque chose et le faire fissa je bombe comme un dingue hors de le théâtre et ma bonne étoile étant de service j’ aperçois une couple d' agents à le quelques encablures je les appelle ils s' annoncent suspicieux la paluchette farfouilleuse de le côté de leur étui à le revolver ma carte les apaise et même les impressionne quelque peu ", "trouvez -moi illico un toubib dans le quartier leur enjoins-je bien m’sieur le commissaire et amenez-le-moi à l’ alcazar par l’ entrée de les artistes je vous attends dans les loges là-dessus je retourne auprès de le gros et opérant une mobilisation générale de toutes mes forces je le hisse sur le canapé son pouls est toujours aussi lent mais aussi régulier ", "quelques minutes passent enfin mes gardes radinent traînant derrière eux un être époustouflant et vitupérant je ne sais pas ou ils ont pêché pareil médecin mais ce serait dans un magasin de farces et attrapes que ç a ne m’ étonnerait pas il est minuscule si vieux que a a l’ air d’ un oubli et affligé de tics pathétiques qui lui font simultanément fermer un œil tordre la bouche secouer la tête pousser un petit cri exclamatoire lever une jambe remonter une épaule renifler et éjecter à le demi son dentier ce tic à le grand spectacle se termine chaque fois par un rajustement de le dentier de le bout de l’ index ", "il se le carre dans le clapoir un peu comme on ordonne à un chien d’ aller se pieuter en lui désignant sa niche en découvrant ce phénomène je me dis qu’ il aurait sa place toute trouvée sur la scène de l’ alcazar on lui mettrait des grelots à les chevilles et sur la tête et il ferait un bath numéro d’ homme-orchestre il a des cheveux blancs de part et d’ autre d’ un crâne aussi chauve qu’ ivoirin et une barbiche de pédicure chinois il porte une chemise de nuit blanche par-dessus son pantalon et sur la chemise il a mis un gilet et un cache-nez ", "qu’ est -ce qui se passe demande -t-il je lui désigne mes livres de copain cet homme est sans connaissance il ne porte aucune blessure et je me demande ce qu’ il a eh bien " ]
[ "la vue de le corps flotté serait certainement rude la femme avait dû mourir il y a plus de jours pendant la nuit de de cela il était presque certain PROPN emmena après tout c’ était avec lui qu’ il avait commencé la veillée ", "c’ était dans l’ ordre ou plutôt le désordre de ce qui se passait là-bas à le cette époque et si cet état de choses était un bien ou un mal on pourra longtemps en discuter c’ était ainsi et il fallait s’ en accommoder et sans doute considérer cela comme normal comme chaque fois et même entre temps que pour une raison quelconque les hommes en ont assez de supporter leur condition suffisamment de le moins pour vouloir essayer par n’ importe quel moyen y compris la mort de la changer déjà pourtant quoiqu’ il n’ y eût pas encore mois que la guerre civile avait éclaté les journées de juillet l’ enthousiasme les autos couvertes d’ orgueilleuses inscriptions lancées à le toute vitesse avec leurs chargements de types en monos et panoplies d’ armes les assauts de les casernes les triomphes cette explosion d’ un rêve peut -être idiot un espoir une illusion peut-être insensés mais qui avaient été vrais quelques jours à le moins peut-être seulement quelques heures mais quoi.— pendant lesquels toutes les contraintes les lois naturelles ou humaines les étroites honteuses d", "l’ arrivée de l’ alpiniste ne les réveilla pas et PROPN s’ écroulait sur un divan envahi par ce découragement de glace quand des accords vigoureux et joyeux éclatèrent dans le vestibule où musicos harpe flûte violon de ces ambulants à les mines piteuses à les longues redingotes battant les jambes qui courent les hôtelleries suisses venaient d’ installer leurs instruments dès les premières notes notre homme se dressa galvanisé en avant musique et le voilà courant ouvrant les portes grandes faisant fête à les musiciens qu’ il abreuve de champagne se grisant lui aussi sans boire avec cette musique qui lui rend la vie il imite le piston il imite la harpe claque de les doigts au-dessus de sa tête roule les yeux esquisse des pas à la grande stupéfaction de les touristes accourus de tous côtés à le tapage puis brusquement sur l’ attaque d’ une valse de strauss que les musicos allumés enlèvent avec la furie de vrais tziganes l’ alpiniste apercevant à l’ entrée de le salon la femme de le professeur petite viennoise boulotte à les regards espiègles restés jeunes sous s", "le jour ou ̀ il est arrivé de praslin comme un fou bouleversé par les récits de son fils il a dévissé la targette de le verrou qui ferme la porte de la chambre de sa femme sur l' antichambre désormais elle ne pourra plus s' enfermer chez elle a -t-il à ce moment -là conçu l' idée de la tuer n' agit -il que dans un but de surveillance il est difficile de préciser ", "je me penche avec difficulté pour la toucher—je découvre alors avec ravissement que je suis toute courbaturée— et je la trouve chaude sans forme soudé à le volant il est tassé sur PROPN la tête enfoncée entre les épaules de le<UNK> moins que ce ne soit le froid qui pénètre habitacle mais j\\' ai besoin de respirer j\\' oublie de tirer sur ma robe puis tout à le coup nous sommes arrivés je n\\ aperçois pas la maison mais c\\' est fort possible et patrick a l\\' air tout à le fait sûr de lui ", "des bandes de corbeaux en rayaient la masse grise d’ un vol sinistre et lourd un cavalier passa comme un fantôme sur la route puis un autre puis un troisième; et tous se réunirent en avant de manière à ne former qu’ un seul groupe ils précédaient guerche et renaud d’ une centaine de pas jeta les yeux sur l’ extrémité d’ une gorge que leur petite troupe venait de traverser il aperçut à le loin presque effacés dans la brume cavaliers qui marchaient à le pas ", "la plupart de les francs trappeurs ne savaient trop quelle réception lui faire alla bravement à le lui ôta respectueusement son vieux casque de loup marin témoignage de déférence dont il n' était guère prodigue et lui adressant la parole —bonsoir capitaine je suis bien aise de vous voir et si vous avez besoin d' un bon coup de main comptez sur il est là pour vous le donner oui bien je le jure votre serviteur c' était une sorte de provocation jetée à les employés de la compagnie qui se mirent à le causer bas profitant de le trouble occasionné par l' arrivée de le chasseur et s' étaient esquivés —bonsoir ami nick et merci cordialement de votre offre répliqua poignet-d' acier en tendant à le vieux trappeur une main que celui-ci serra avec force ", "car de toute l’ armoire ce coin-là seul était en ordre .lorsque pascal monté sur la chaise eut trouvé le dossier qu’ il cherchait une de les chemises les plus bourrées où était inscrit le nom de saccard il y ajouta la note nouvelle puis replaça le tout à sa lettre alphabétique un instant encore il s’ oublia redressa complaisamment une pile qui s’ effondrait et comme il sautait enfin de la chaise entends? clotilde quand tu rangeras ne touche pas à les dossiers là-haut.–bien maître répondit -elle pour la troisième fois docilement il s’ était remis à le rire de son air de gaieté naturelle ", "et comme elle se levait pour aller à le rayonnage inconnu témoin de ce dialogue se leva aussi et arrêtant de la main donne à le monsieur épopée de les grèves petite mais pas prolétarien et se tournant vers patrick avec un geste de bonhomie excusez monsieur un auteur qui tient à le ce que sa pensée soit tout à le fait comprise par un lecteur qui intéresse à les problèmes il traite je suis édouard péreuse c\\' est mon fils martial que vous avez vu ici l\\ autre jour je viens de donner le bon à le tirer une réimpression de avec adjonction de chapitres inédits à lesquels je tiens particulièrement non point par vanité d\\' auteur -je vous prie de le croire -mais j\\' estime à le l\\'heure présente je serre de plus près le véritable esprit après lequel doit fonctionner la dictature de le prolétariat qui est vous avez pu le voir dans la bourgeoisie le terme à lequel nous tendons notre limite ", "mais on ne trouve pas dans ces lettres un seul mot qui indique le genre d’ intimité qu’ on y cherche avait -il l’ anxiété terrifiante de voir ses lettres dans les mains qui pouvaient les perdre tous les et la peur transie se réfugiait -elle dans l’ hypocrisie de les frivolités et de les insignifiances elle plus libre osa davantage dans une page que je vais citer et où sa passion paraît déborder de le contenu de les mots comme une odeur passe à le travers le cristal d’ un flacon hermétiquement fermé: mon ami écrit -elle j’ ai reçu une lettre de vous de paris qui contient plusieurs choses qui méritent considération d’ aucune de lesquelles il m’ était souvenu des autres votre lettre que j’ ai brûlée m’ en a rafraîchi la mémoire et donné sujet de chérir à le nouveau vostre passion à le mon bien dont les félicités me sont encore présentes à le cœur le pèlerinage de mes jours estant depuis vostre départie devenu triste et langoureux partant ne doubtiez pas que je n’ aye reçu vos propositions comme elles méritent et ne tiendra point à le ce qui dépend de moi que" ]
allons voir le cheval à le présent polyphème et les jeunes gens sortirent de la remise avec l' hôte laissant sagababa humilié et désappointé mais nous le savons le petit noir était entêté il ne se tint pas pour battu il referma soigneusement les portes de la remise et à le part quelques froissements de paille on n' entendit plus rien les amis avaient examiné le cheval il paraissait vigoureux mais il avait une jambe de derrière enveloppée de linges et soigneusement ficelée ce qui éveilla la méfiance de philéas
[ "les plaisantes remarques de polyphème excitèrent l' indignation de l' hôte avec fermeté je n' attelle pas cet animal si je ne vois pas ce qu' il y a sous cette toile c' est peut-être un invalide polyphème riant à le fait s' il avait une jambe de bois ce vétéran a -t-il servi dans la cavalerie ou dans l' artillerie mon hôte ", "l' hote suffoqué monsieur messieurs mon cheval est intact sachez -le il a une écorchure voilà tout cela arrive à le tout le monde monsieur en est la preuve mécontent eh dites donc l' aubergiste ne me comparez pas à une bête entendez -vous ", "modérez vos idées biscornues et développez -nous cette toile je suis comme saint nicolas moi il faut que je voie pour croire polyphème.— vous dites mon ami avec une fausse modestie oh ", "je fais une simple citation historique pour confondre notre hôte la gaieté de qui persuadé que son ami riait de la colère de l' aubergiste fit chorus avec entrain l' hôte ayant développé avec humeur les bandages qui cachaient la jambe malade fit voir qu' à le part de les écorchures en voie de guérison l' animal n' avait en effet rien de sérieux et qu' il pouvait très bien marcher on reficela le tout et l' hôte radouci par la perspective d' un bon paiement attela le cheval et amena le tilbury devant les touristes à le moment de monter dans le tilbury regarda autour de lui ", "que cherchez -vous demanda polyphème je regarde où est passé ce drôle de sagababa répondit saindoux je voulais lui recommander bah repartit polyphème avec impatience ", "il a déjà profité de votre permission allez il est à le courir de côté et d' autre montez donc mon cher et laissez ce gamin tranquille les touristes s' installèrent dans la voiture pristi ", "que c' est étroit s' écria et dur il me semble être dans un collier de force ", "continua saindoux en faisant des contorsions je suis convaincu que le siège est rembourré de clous et d' instruments malfaisants ajouta son ami l' hôte se serait de nouveau fâché tout rouge si les jeunes gens n' avaient ri tout en se plaignant de la sorte il se promit de leur faire payer leurs plaisanteries en chargeant sa note d' autant plus il ouvrit à le battants la porte de la cour et comme la voiture sortait la paille qui remplissait la boîte s' agita et l' hôte vit apparaître la tête laineuse de sagababa ", "messieurs s' écria -t-il messieurs arrêtez vous chargez trop la voiture la caisse n' est pas le bruit de les roues empêcha les jeunes gens d' entendre les réclamations de l' aubergiste et le négrillon se doutant que l' hôte voulait dénoncer sa présence lui fit de son trou une grimace hideuse mais la joie de le petit nègre parvenu à ses fins fut de courte durée la voiture allant à le grand trot le secouait horriblement il commençait à le regretter son escapade " ]
[ "il valait mieux lui obéir n’ est -ce pas même sans comprendre le retour d’ éliane n’ était -il pas annoncé par cet homme cela seul comptait pour une mère et une tante très affectées!mais ce qu’ elles comprirent moins encore ce furent les précisions données par les journaux les jours suivants tous parlaient des retours à le paris et en dauphiné!qui donc avait appris à les grands quotidiens le départ de les dames il n’ y eut pas un journal qui ne répandît la nouvelle !et comme la mère et la tante d’ éliane étaient des femmes bien élevées elle furent très gênées de ce gros tapage fait autour de leurs noms et c’ est avec une réelle sincérité qu’ elles se lamentèrent d’ une telle publicité.cependant si elles avaient vu louis manzin se frotter les mains après avoir parcouru les journaux qui répandaient leurs nouvelles adresses elles eussent eu l’ explication de l’ énigme .«maintenant disait le détective avec satisfaction il n’ y a plus qu’ à le attendre que PROPN ramène éliane de surtot à le paris ou en dauphiné mais sûrement pas à les houx-noirs quant à ", "on m' a dit qu' elle s' était fixée à le naples je n' en sais pas davantage voici la première fois depuis années que je prononce son nom ils entraient dans la cour de le château la cloche avait depuis longtemps appelé pour le déjeuner; ", "une brise de nord-est trop légère pour contrarier sensiblement la marche de le navire ne cessa de tempérer la chaleur de le jour m. canton grâce à le plusieurs doses de quinquina n’ éprouva pas un second accès de fièvre l’ air pur et vif de l’ océan acheva de le remettre et lorsque après jours de traversée le pacific jeta l’ ancre dans la baie de san-francisco il était aussi gaillard et aussi dispos qu’ en partant de PROPN vincent et arthur quoiqu’ ils se fussent beaucoup gênés pour laisser un peu plus d’ espace à le leur père se portaient à le merveille pleins de confiance et de courage ils ne soupiraient qu’ après le moment de se mettre à l’ œuvre et d’ aider leur père à le refaire sa fortune sur cette terre promise ", "tu comprends? tu comprends il la tient par les épaules et la secoue comme un prunier finit par attraper dans la poche arrière de son pantalon ses papiers militaires et fait semblant de les déchirer jette sa carte plastifiée à le sol et la piétine gestes entrecoupés de coups d’ œil inquiets vers PROPN qui croit avoir compris tu veux pas y aller c’ est le paysage défile maintenant par les ouvertures de la cellule grise qu’ ils ont occupée ensemble à le touche-touche unis dans les mêmes soubresauts dans les mêmes accélérations et les mêmes ralentissements où ils ont mélangé la fumée de leurs clopes et la chaleur de leurs souffles PROPN retient sa respiration il n’ est pas suppliant il n’ est pas une victime il est comme elle il s’ enfuit c’ est tout la femme pose ses yeux dans ceux de le garçon –une clairière se lève dans le petit jour sale très verte– se mord les lèvres suis-moi le premier couloir est vide tout le monde dort là-dedans quand pourtant c’ est dehors que ç a se passe l’ aube qui relève la forêt à le toute allure redresse chaque fût à la vertical", "sur la fiche qu’ on remplissait à le début de l’ année il avait écrit pèr décéde et on savait qu’ il vivait seul avec sa mère le samedi à le midi seulement ce jour-là elle venait le chercher dans une petite voiture de sport rouge elle n’ en descendait pas mais on avait quand même le temps de voir qu’ avec sa beauté agressive fardée ses joues creuses sa crinière de cheveux roux qui paraissaient inextricablement emmêlés elle ne ressemblait pas à les autres mères d’ élèves en dehors de le samedi allait à l’ école et en revenait seul en tramway il habitait loin on se demandait pourquoi il ne fréquentait pas une école plus proche de chez lui mais ce genre de question qu’ il aurait été facile de poser à un autre devenait impossible face à le hodkann ", "par-delà les faubourgs de la ville se prolongeaient de vastes chantiers penchant vers les bassins les carènes de les futurs navires incessamment retentissantes de martèlements cadencés derrière les poupes s’ alignaient à l’ infini de hauts et larges cubes de madriers de norwège laissant entre eux de stricts couloirs où nageait un parfum de résine l’ imagination de l’ homme se faufilait dans les détours familiers de ce labyrinthe tapissé d’ un gazon dru et frisé sur lequel s’ ébattait une gazouillante volée d’ enfants à les mains souillées de goudron à les vêtements attristés d’ accrocs et de taches il concentrait toute sa puissance mnémotechnique sur ces figures éparses mais des noms qui s’ offraient à le lui il n’ en pouvait articuler aucun d’ une façon précise entre toutes une vision l’ arrêtait c’ était une agile et blonde fillette dont les pieds tannés d’ un hâle salin frétillaient sous une robe bleue déteinte ", "–vraiment –comme je vous le dis en rentrant chez moi je me suis aperçu que mon gousset était veuf de sa montre –etait -ce une montre de prix –le mont-de-piété m’ avançait francs dessus sans barguigner voilà le plus bel éloge que je puisse faire de sa valeur ", "les motifs et la passion de le brocanteur se cachaient dans l’ ombre tout aussi bien que la fortune de la cibot le médecin connaissait à le fond la portière et ses sentiments il la croyait capable de tourmenter pons; mais il la savait sans intérêt ni force pour un crime d’ ailleurs elle buvait une cuillerée de tisane toutes les fois que le docteur venait et qu’ elle donnait à le boire à son mari poulain le seul de qui pouvait venir la lumière crut à le quelque hasard de maladie à l’ une de ces étonnantes exceptions qui rendent la médecine un si périlleux métier ", "sur ce il jeta son rifle sur l' épaule et se remit en route d' un pas léger et délibéré sans cependant négliger complètement les précautions usitées à le désert dans toute marche car la nuit hommes ou fauves les coureurs de les bois savent qu' ils sont toujours surveillés par des ennemis invisibles balle-franche atteignit ainsi la lisière de la clairière s' étaient passées les scènes dramatiques que nous avons rapportées dans la première partie de cette histoire et à le centre de laquelle il ne restait plus en ce moment qu' un homme enterré vivant face à le face avec ses crimes sans espoir de secours possible et abandonné de la nature entière sinon de dieu le chasseur s' arrêta s' étendit sur le sol et regarda un silence funèbre silence de la tombe planait sur la clairière ", "—je me sens mieux disait mme favy et nous allons prendre un peu de soleil tu ne descends pas avec nous? —volontiers répondit le jeune homme j’ irai peut-être jusqu’ à le golf ajouta -t-il et si renée veut m’ accompagner je préfère rester avec maman fit la jeune fille mais tu trouveras là-bas m. jaffeux elle avait compris que son frère désirait reprendre leur entretien si brusquement interrompu et il était visible qu’ elle s’ y refusait ils étaient tous les dans l’ ascenseur à le présent et tandis que fonctionnait la lourde machine il regardait sa sœur avec une admiration renouvelée pour son courage " ]
que de poissons! celui-ci tient en chaque poing une perche ou un carpillon l’ autre brandit à une fourche une brochette de goujons; un troisième nous exhibe pour chef une tête de brochet de le bec de lequel sort un gardon et qui s’ accouche avec une scie s’ ouvrant le ventre plein de poissons j’ en ai une indigestion d’ autres la gueule ouverte y enfonçant leurs doigts afin de l’ élargir s’ étouffent en poussant dans leur gosier à le bouère de les œufs qui ne veulent point passer à le gauche à le droite de le haut de le char masques de chevêches robes de frocards des pêcheurs à la ligne pêchent à le bout d’ un fil les galopins qui sautent comme des cabris le bec en l’ air pour attraper et croquer croque croque à le vol les dragées ou les crottes dans le sucre roulées
[ "et par-derrière un diable danse habillé en cuisinier il agite une casserole et une cuiller à le pot; d’ une infâme ratatouille il enfourne la becquée à le damnés nu-pieds attachés à la queueleuleu qui par les barreaux d’ une échelle passent leur tête grimaçante casquée d’ un bonnet de coton mais voici les triomphateurs les héros de la journée sur un trône de jambons sous un dôme de langues fumées paraît la reine de les andouilles couronnée de cervelas le cou orné d’ un chapelet de saucisses enfilées dont elle joue coquettement avec ses doigts boudinés escortée de ses estafiers boudins blancs et boudins noirs andouillettes de clamecy que riflandouille le colonel conduit à la victoire ", "armés de broches et de lardoires ils ont grand air gras et luisants et j’ aime aussi ces dignitaires dont le ventre est une marmite ou le corps un pâté en croûte et qui portent tels les rois mages qui une hure de cochon qui un flacon de vin morillon qui la moutarde de dijon à le bruit de les cuivres des cymbales des écumoires des lèchefrites arrive à le milieu de les risées sur son âne le roi de les cocus l’ ami pluviaut PROPN c’ est lui il est élu! assis à le rebrousse-poil coiffé d’ un haut turban un gobelet en main il écoute sa garde de flotteurs diables cornus qui la gaffe ou la gaule sur l’ épaule dégoisent à le voix claire en bonne langue franche et françoise sans voiles son histoire et sa gloire en sage il n’ en montre pas d’ indiscrète fierte ", "indifférent il boit il fouette une lampée mais quand il passe à le pied d’ un logis illustré par la même fortune il crie levant son verre confrère à le ta sante enfin pour clore le cortège vient la jolie saison nouvelle une fraîche fille rose et riante à le lisse front à les cheveux blonds avec des petits frisons couronnée de primevères jaunes et claires et portant en bandoulière autour de les petits seins ronds de verts chatons pris à les noisetiers de les buissons à sa ceinture une escarcelle sonnante et pleine et dans ses mains une corbeille elle chante ses sourcils pâles relevés écarquillant les yeux d’ un bleu d’ azur léger la bouche ouverte comme un o sur ses nacottes aiguisées tels des couteaux elle chante d’ une voix grêle l’ hirondelle qui reviendra bientôt à ses côtés sur le chariot que traînent grands bœufs blancs des mignonnes en bon point bien à le point belles gaillardes à le corps gracieux et rebondi et des fillettes à l’ âge ingrat qui comme de jeunes arbrisseaux ont poussé de-ci de-là ", "à le chacune il manque un morceau mais du reste le loup ferait un bon repas les laiderons jolis elles portent dans des cages de les oiseaux de passage ou puisant dans la corbeille de la reine de le printemps elles jettent à les badauds de les gâteaux des surprises des papillotes où l’on trouve bonnets et cottes des pralinés son sort écrit des vers d’ amour ou bien les cornes arrivées à le bas de le marché près de la tour les pucelles sautent de le char et sur la grand-place dansent avec les clercs et les commis cependant que mardi gras et le roi de les cocus poursuivent leur marche triomphale en s’ arrêtant tous les pas pour dire à les gens leurs vérités ou la chercher à le fond de le verre à le bouère! ", "à le bouère! à le bouère nous quitterons -nous sans bouère? non! les bourguignons ne sont pas si fous d’ se quitter sans boire un coup! mais à le trop l’ arroser la langue s’ épaissit et la verve se mouille je laisse l’ ami vincent faire avec son escorte une station nouvelle à l’ ombre d’ un bouchon ", "la journée est trop belle pour rester encagé allons prendre l’ air de les champs mon vieil ami le curé chamaille qui est venu de son village dans sa charrette à le âne banqueter chez monsieur l’ archiprêtre de saint-martin m’ invite à le reconduire un bout de chemin j’ emmène ma glodie nous montons dans le tape-cul ", "fouette bourrique elle est si petite que je propose de la mettre dans le char entre glodie et moi la route blanche s’ allonge le soleil vieillot somnole il se chauffe à le coin de son feu plus qu’ il ne nous réchauffe l’ âne s’ endort aussi et s’ arrête à le penser le curé l’ interpelle indigné de sa voix de gros bourdon: –madelon ", "l’ âne tressaute tricote de ses fuseaux zigzague entre ornières et de nouveau s’ arrête et médite insensible à le nos objurgations –ah! maudite sans le signe de croix que tu portes sur le dos gronde chamaille qui lui larde les fesses de le bout de son bâton comme je te casserais ma trique sur l’ échine afin de nous reposer nous faisons une halte à la première auberge à le détour de le chemin qui de là redescend vers le blanc village d’ armes dans le clair de son eau mirant son fin museau à le milieu d’ un champ voisin autour d’ un grand noyer qui se carre dressant dans le ciel enfariné ses bras noirs et sa fière carcasse dépouillée des filles font une ronde allons danser! elles ont été porter la crêpe de le mardi gras à le commère la pie glodie margot l’ agasse avec son gilet blanc sur le bord de son nid tout là-haut tout là-haut qui se penche pour voir la curieuse ", "afin que rien n’ échappe à le son petit œil rond et à sa langue bavarde elle a fait sa maison sans porte ni fenêtres tout à le faîte de les branches ouverte à le tous les vents elle est glacée trempée qu’ importe elle peut tout voir elle est de mauvaise humeur elle a l’ air de nous dire: qu’ ai-je à le faire de vos dons? manants remportez -les croyez -vous que si j’ avais envie de votre crêpe je ne serais pas capable d’ aller la prendre chez vous " ]
[ "il en a un sur la bite dit son père un soir de copains et de rosé il y a moi j’ ai le même et a et remerde à le tous ceux qui me prennent pour un co n des histoires d’ enfants enlevés des mères courant derrière des voitures et hurlant mon enfant mon enfant il lui interdit de sortir sans lui même à le jardin ", "les rocs entre lesquels se déversait la cascade à la lisière de le plateau étaient hérissés de glaces on eût dit que l’ eau s’ échappait d’ une monstrueuse gargouille fouillée avec toute la fantaisie d’ un artiste de la renaissance quant à le juger des dommages causés à la forêt par l’ ouragan on ne le pouvait encore et il fallait attendre que l’ immense couche blanche se fût dissipée et ne manquèrent pas cette occasion d’ aller visiter leurs trappes ils ne les retrouvèrent pas aisément sous la neige qui les recouvrait ils durent même prendre garde de ne point se laisser choir dans l’ une ou l’ autre ce qui eût été dangereux et humiliant à la fois: se prendre à son propre piège ", "cette loi de fechner constitue à l’ heure ou je vous parle le point culminant de la psychologie expérimentale c’est-à-dire de la biologie à le sens le plus large de ce mot et c’ est pourquoi messieurs par la démonstration de cette loi j’ arrive à la conclusion de mon cours je n’ ai plus qu’ à le vous remercier de l’ honneur que vous m’ avez fait en me prêtant jusqu’ à le bout votre persévérante attention maxime se leva à le milieu de les applaudissements qui suivirent ses dernières paroles comme il s’ attardait a endosser son pardessus il vit la jeune fille blonde qui s’ avançait un peu à le lieu de sortir tout de suite comme d’ habitude elle copiait une équation qu’ elle n’ avait pu lire de sa place et qui restait sur le tableau ", "certains bouts de phrases avaient été soulignés se développe entre la fin de l’ adolescence et le début de la vie adulte piste de la prédisposition héréditaire troubles de la concentration plus capable de suivre des cours ou de se concentrer sur un film oubli de faire ses devoirs ou d’ aller à des rendez-vous difficultés de socialisation irritabilité maladresse c’ est gabin se dit sauveur est -ce qu’ il croit ressentir les premières atteintes de la schizophrénie en tout cas il veut que je sois à le courant .les feuillets pliés sous le bras une tasse de café à la main sauveur s’ engagea dans le sombre couloir qui menait à son cabinet de consultation ayant fait pas il tourna la tête machinalement pour vérifier que la porte entre vie privée et vie professionnelle s’ était bien refermée et il eut la brève perception d’ une présence dit -il à le haute voix ", "comment vous appelez -vous toulonnais -l’ amitié si vous voulez répondit m.beaufils d’ un ton grave non dit marguerite je ne veux pas je vous connais cher monsieur vous êtes m.lecoq en personne le grand m.lecoq! mit un doigt sur ses lèvres ", "–mais pour que PROPN evandale soit lord il faut je m’ arrêtai n’ osant en dire davantage il faut que PROPN soit mort n’ est -ce pas me dit -elle –oui lina –vous vous trompez tom –est -ce possible ", "quand elles aperçurent naïa toutes s’ élancèrent vers elle avec des gestes menaçants lydia s’ était enfuie laissant la jeune femme qu’ entouraient déjà les fées de les eaux prêtes à l’ entraîner vers les profondeurs aquatiques dont elle s’ était évadée mais l’ une d’ elles s’ avança la plus belle dont les yeux couleur d’ émeraude restaient tristes et semblaient toujours pleins de larmes elle étendit son bras d’ une blancheur d’ albâtre et dit d’ un ton de prière –laissez -la mes sœurs elle est ma fille il est vrai mais pourtant elle n’ est qu’ à le moitié de les nôtres ou plutôt son âme et son cœur appartiennent à la race de son père de même que je n’ ai pu demeurer parmi les humains elle ici languirait périrait d’ ennui laissez -la retourner vers ceux qu’ elle aime vers les joies et les douleurs de la terre .les roussalkas se consultèrent un moment ", "on commençait déjà à le jouer à les boules PROPN se dirigeait à le pas menus vers le bureau de poste —je suppose que vous vous rendez compte que vous êtes une petite crapule maigret énorme tout près de philippe le regardait de haut en bas et le jeune homme d’ instinct levait les mains pour se protéger le visage —je dis bien une petite crapule une crapule qui a peur qui est lâche ", "cependant jacques lui aurait envié sauvagement ces longues heures passées dans la présence d’ anne-marie dans le mystère de sa vie non jamais un garçon comme ce béchetoile n’ eût consenti à un pareil rôle encore la compétition avec ce petit gamin absurde non c’ est par trop ridicule pourtant la brûlure est bien là il n’ y a plus de jacques mais il reste à le jalouser ce que ce jacques a été ...il ne venait point à la pensée de michel d’ incriminer si peu que ce fût anne-marie ", "n’ agissez jamais de ruse mais soyez méfiant et regardez le danger avant de l’ affronter henry s’ inclina –voici continua le chevalier de cerny une épée dont vous ne devez jamais vous séparer –est -ce la vôtre monsieur? demanda le jeune homme avec émotion –non mon enfant c’ est celle de le chevalier le plus brave le plus accompli qu’ il y ait eu sur terre " ]
aussi ces classes furent les plus acharnées l’ une contre l’ autre pendant la révolution en on ne voyait en vendée ni un mendiant ni un aubergiste ce double fléau de les campagnes celui qui n’ avait ni feu ni lieu n’ avait qu’ à le entrer à la première ferme venue il y trouvait du travail un gîte et de le pain ainsi du voyageur quelle que fût sa condition l’ hospitalite l’ attendait et l’ hébergeait de porte en porte d’ un bout à l’ autre de la vendée
[ "presque tous les traités se faisaient de vive voix sans notaire ni papier et se gardaient religieusement sur parole pendant une suite de générations on savait à le peine ce que c’ était qu’ un voleur dans le pays la confiance générale était telle que les maisons restaient ouvertes tout le jour et se fermaient à le peine durant la nuit nous nous arrêtons à le regret et nous pensons ne pouvoir mieux terminer ces aperçus que nous empruntons à les historiens de la vendée qu’ en laissant tracer à la plume de m.crétineau un parallèle fort juste entre le caractère de les bretons et celui de les vendéens autant le breton est âpre emporté et tenace dans ses idées autant le vendéen a de douceur et d’ aménité dans le caractère ", "façonnés de longue main à les tourmentes de les guerres civiles les enfants de l’ armorique ont tous encore dans la tête et dans le cœur un peu de ces instincts belliqueux qui caractérisaient leurs grands hommes habitants d’ un pays plus riant et plus tranquille les angevins et les poitevins n’ avaient pas les mêmes mœurs tout était contraste en eux tout jusqu’ à la bravoure ne procédant pas des mêmes causes ne produisant pas les mêmes résultats plus expansifs plus joyeux même à le travers ce fonds de tristesse qui caractérise l’ habitant de le bocage les paysans de l’ anjou et de le poitou n’ avaient jamais été nourris de cette passion militaire qui acclimata chez les bretons la sombre énergie dont ils donnèrent tant de preuves les guerres de succession de religion ou d’ envahissement ont bien aussi passé sur la tête de leurs ancêtres mais ces guerres n’ ont laissé aucun fiel dans les cœurs aucune trace sur ces dernières provinces ", "après la victoire ou la défaite les paysans ont repris leurs travaux de la semaine leurs plaisirs de le dimanche comme si rien n’ avait troublé les simples félicités de leur vie et les joies de la famille les vendéens de ne savaient des choses et des hommes que ce qu’ ils en apprenaient à le prône de leurs curés ils pratiquaient avec simplicité toutes le vertus chrétiennes et ne se doutaient guère qu’ ailleurs il en pût être autrement aussi ces hommes encore primitifs ne comprirent rien à les passions que avait fait déborder mais il est temps de dire à le lecteur les causes véritables de l’ insurrection vendéenne cette guerre de géants comme l’ appelait napoléon dans son admiration le complot de la rouërie avait dès enveloppé la vendée sous le nom de confédération poitevine et par l’ entremise influente de le prince de talmont; mais PROPN comme en bretagne toute l’ habileté de le grand conspirateur n’ avait pu qu’ enrôler les gentilshommes sans entraîner les paysans ", "les vendéens aussi attendaient que la révolution vînt les traquer dans leurs chaumières ils repoussèrent il est vrai la constitution civile de le clergé mais sans lui opposer d’ autres armes que la fidélité à le leurs croyances ils tournèrent le dos à les curés constitutionnels mais sans les maltraités comme en basse bretagne ils recueillirent et cachèrent leurs prêtres proscrits et allèrent entendre leur messe et recevoir leur bénédiction dans les genêts mais sans leur former un rempart de leurs corps et de leurs fusils comme les morbihannais tous les soulèvements qui précédèrent celui de manquèrent en effet d’ ensemble et de suite ", "ainsi près de bressuire le août le poêlier-maire delouche après avoir incendié le district de châtillon lance une masse de paysans contre les gardes nationaux de les villes voisines ces malheureux sont facilement mis en pièces et leurs vainqueurs emportent à le bout de leurs baïonnettes de les oreilles de les nez et des mains sanglantes comment les plus paisibles vendéens eussent -ils souffert de telles atrocités sans représailles joly chirurgien de machecoul venge à les sables -d’ olonne les victimes de bressuire près de la garnache et de beauvoir le perruquier gaston revêt l’ habit d’ un officier qu’ il tue et conduit les maraîchins à le carnage ", "dangy de vue se rue sur pornic mais souchu surtout le féroce souchu ravage le bas poitou cet homme était un bandit qui exploitait à le profit de sa rage personnelle le mécontentement de les vendéens enfin parut la loi de le recrutement accompagnée des tribunaux criminels; et en présence de cette suprême raison de la tyrannie révolutionnaire toute la vendée se lève avec la chouannerie à le même cri de ralliement: puisqu’ il faut mourir mourons à le pays et mourons pour la liberté de nos consciences et de nos foyers depuis que la levée de les hommes était décrétée les jeunes gars vendéens se demandaient entre eux s’ ils tireraient à la milice non fut leur réponse unanime ", "mieux vaut mourir à le pays qu’ à la frontière ce fut le ou le mars qu’ ils se rendirent dans les districts pour voir les listes d’ enrôlement cette journée se termina par des menaces et des injures mais on apprit dans la nuit que les patriotes faisaient demander des secours dans les villes on assura même que le district de PROPN avait fait fabriquer un grand nombre de menottes pour emmener à la frontière les jeunes gens attachés à le a cette nouvelle le tocsin sonne de toutes parts les campagnes retentissent de le cri de vengeance etl’on se porte en masse à les chefs-lieux où l’on brûle tous les papiers sans en excepter les registres de l’ état civil ", "ce qui se passa le mars à le saint-florent-le-vieil donnera l’ idée de toute l’ insurrection vendéenne les commissaires de le district étaient assemblés dans la chapelle de les bénédictins dont on avait fait l’ église paroissiale en attendant qu’ on la brûlât a la porte une coulevrine chargée à le mitraille menaçait les jeunes gars qui refusaient de venir tirer ceux-ci arrivaient par bandes sous la gueule de le canon avec leurs parents leurs fiancées et leurs amis leurs rangs grossissaient d’ heure en heure sur la place ", "mais pas un ne se rendait à l’ appel qui les réclamait venez tirer ou vous allez mourir hurle un commissaire plutôt mourir répond un jeune gars un coup de canon part et laboure les rangs de les conscrits mais déjà tous se sont rués sur la pièce et dispersent ou assomment avec leurs bâtons artilleurs et commissaires " ]
[ "faisons comme eux la flèche-noire approuva et entra résolument dans l\\ eau peu profonde en cet endroit mais arrivé sur le bord opposé il poussa un cri de triomphe et appelant le marcheur lui montra la terre le trappeur se baissa; le sol était piétiné comme par le passage de plusieurs hommes quelque chose brillait dans herbe ", "il est je me douche me rase me lotionne me vêts et me dirige vers la salle à le manger ex-adjudant morbleut est déjà debout sa moustache bien cirée luit comme une queue d\\' otarie il paraît aussi joyeux qu\\' une épidémie de ", "il était pourtant si sérieux dans ma pensée que rien à le monde pas même de les faits apparents ne m’ en eussent fait douter –je sais de quel témoignage vous parlez dit mon père madame d’ PROPN a beaucoup d’ affection –je connais à le peine madame d’ PROPN répliqua vivement le jeune d’ aillane –aussi je ne parle point de vous monsieur reprit mon père en souriant je parle de le comte d’ PROPN et de mademoiselle sa fille ", "un autre souvenir qui m' émeut dans l' exil de cannes c' est ce fiacre à le heures de le soir qui nous emporta le long de les boulevards immenses et tristes vers la gare de lyon où l'on se bouscule confusément sous trop de lumières je m' absentais pour jours mais afin de dramatiser la situation et de me faire un peu mal à les nerfs je lui dis la quitter pour mois ses larmes chaudes tombaient sur mes mains dans l' obscurité misérable c' est ainsi qu' un peu après seul dans mon wagon je goûtai une petite mélancolie et une petite fierté ce qui fait une délicate sensualité.a imaginer ce sentiment sincère de petite fille qu' elle eut pour moi tandis qu' elle sanglotait de mon faux départ je me désole de mon mauvais coeur et une vision d' elle tout embellie et affinée s' impose à le mon souvenir: figure si épurée que je n' éprouve plus qu' un regret violent et attendri de la savoir malheureuse elle est de la même race que moi; si elle entrevoit ce qu' elle devrait être et ce qu' elle est combien elle souffre de ne pas vivre à le mes côtés pensant tout haut et se fort", "bien que le remous fût très faible blanche faillit chavirer en embarquant je m’ élançais pour la retenir lorsque tranquille m’ écartant assez brusquement la saisit dans ses bras vigoureux et sautant avec elle dans la barque alla la déposer à la place qu’ elle occupait ordinairement à l’ avant l’ embarcation obéissant à l’ impulsion s’ écarta de quelques mètres me laissant sur le bord ce qui fit éclater de rire cette folle de blanche amusée de ma sotte figure quand elle eut bien ri elle dit à le tranquille de se rapprocher pour me prendre mais soit que ce léger incident dût entraîner quelque retard soit que le poids supplémentaire de mon individu dût nécessairement alourdir la barque et ajouter d’ autant à la besogne de le rameur je crus m’ apercevoir que celui-ci ne mettait pas beaucoup de bonne grâce à s’ exécuter ", "bah stéphane ne dirait -on pas que vous voulez en faire un mystère croyez -vous que je ne me souviens plus de la petite cocotte qui vous a si bien emmielle hier à le soir —mais vous badinez émile —point de le tout monsieur le réservé; je parle très sérieusement aussi sérieusement que vous agissez ", "je n’ ai pas assez de pain un ami m’ en donne il m’ ôte mon ami et mon pain je redemande mon ami il me met à le cachot je lui dis vous à le lui mouchard il me dit tu je lui dis que je souffre il me dit que je l’ ennuie alors que voulez -vous que je fasse ", "mais moutons me donneront voitures de fumier en an en voilà pour un demi-arpent il m’ en faut pour PROPN a du bon rien par procuration ", "mais vous monsieur vous que j’ ai détourné de votre route de vos devoirs aussi peut-être tout à le moins de vos plaisirs pour remplir une tâche si pénible laissez -moi vous remercier à le présent de le fond de le cœur de votre généreux dévoument et excusez -moi je vous en prie si j’ ai tant tardé à le faire aussi longtemps que le danger a existé je n’ avais plus la tête à le moi et maintenant même je me demande si tout ce qui vient de se passer n’ est pas un rêve mademoiselle répondit maxime d’ une voix dont le timbre un peu grave était pourtant rempli de douceur il est heureusement pour moi bien réel que j’ ai eu la bonne fortune de m’ associer à le vous pour une œuvre d’ humanité et c’ est un souvenir qui ne s’ effacera jamais de ma mémoire emmeline demeura quelques instans silencieuse puis obéissant tout à le coup à une sorte d’ impulsion magnétique elle s’ agenouilla à le pied de le lit de madeleine ayant ainsi parlé la jeune fille joignit ses mains et se mit à le prier à le voix basse avec ferveur ", "or il est une superstition populaire qui est commune à le toute la france c’ est que cet insecte presque imperceptible qu’ on nomme un grillon qui s’ établit dans les briques d’ une cheminée derrière la plaque de le foyer qu’ on voit rarement et qu’ on entend chanter toujours est une sorte de dieu de génie familier et protecteur de la maison la chaumière qui possède un grillon est bénie de dieu la petite noémi ne quittait pas le coin de le feu; de plus elle chantait toujours en outre depuis qu’ elle était à le moulin le moulin tournait les pratiques arrivaient et avec eux les beaux écus et en plus de tout cela l’ héritage de l’ oncle pour sûr PROPN portait bonheur " ]
elle était dominée par une seule idée s’ enfuir elle était occupée d’ un seul but rompre ou desserrer le fer de les barreaux et quand elle se vit entourée d’ une haie fantastique d’ humains elle ne sut jamais comment et avec quelle rapidité subite avait pu grandir et se multiplier cette horde formidable d’ ennemis elle était incapable de les distinguer ils se ressemblaient tous malgré leurs tailles différentes leurs physionomies diverses et leurs costumes variés ils avaient tous pour elle la même odeur ils frayaient avec son bourreau et se résumaient en une seule idée s’ intensifiant: l’ ennemi le danger la mort .le cercle de les ennemis se mouvait avec elle il en sortait des tempêtes de cris de rires de paroles effrayantes pour margot qui ne comprenant rien à le caquetage de ces gens et chez qui tout puissant subsistait seul l’ instinct de conservation estimait en une généralisation brusque que ces cris se rapportant à le elle ne pouvaient signifier que le désir et la volonté de la mettre à le mort pour jouir de sa chair: ainsi avait -elle vu faire jadis à les vor
[ "il en était sans doute ainsi pour elle et tout cri parole ou rire échappé d’ une gorge humaine faisait plus fort battre sous son habit noir et blanc à les longues basques son cœur chaud d’ oiseau jeune à le sang vif .tout d’ un coup parmi un chaos confus un tumulte violent d’ odeurs étrangères lourdes et chaudes il se fit nuit autour d’ elle et ses yeux noirs à les pupilles excessivement dilatées par l’ horreur furent comme blessés d’ un choc de ténèbre .pendant quelques instants elle demeura ahurie sous le double effet combiné de ce déluge malodorant et de cette obscurité sinistre puis peu à le peu elle s’ accoutuma ce n’ était pas la ténèbre de la nuit c’ était le demi-jour sale et gris de la cuisine villageoise de la pièce quelconque d’ une maison rustique devenue auberge par l’ ambition rabougrie d’ un paysan rentré de la ville avec quelques sous et que la nécessité d’ une distribution mal comprise oblige à le transformer en salle de débit à le centre se dressait un robuste pilier de pierre avec de rustiques crochets en fer forgé scellés à le même dans la ", "enfin dans le fond de le même côté que la porte montait le tuyé immense cheminée villageoise de mètres carrés de surface à la base s’ effilant en haut en tronc de pyramide s’ ouvrant et se fermant par planches articulées formant sur le faîte une toiture mobile qui se manœuvrait de le dedans à le moyen d’ une longue corde de chanvre durcie et noirâtre pendant près de la gueule d’ un four de campagne où l’on cuisait le pain le pilier arc-boutait pleins-cintres perpendiculaires l’ un à l’ autre qui soutenaient les parois intérieures de le tuyé les murs de la maison en formaient les autres .tendues transversalement de fortes perches sèches noires et dures supportaient des jambons racornis des alignements de saucisses tandis qu’ à les parois se faisant face gros crochets de fer encastrés dans la maçonnerie soutenaient immenses bandes de lard demi-manteaux d’ un corps de porc saigné récemment et sous lesquels flambait doucement un feu parfumé de branches de genévriers et à le centre de tout ceci rouge et grasse parmi ses cuivres rutilants sa vaisselle cliquetante sur", "et puis toutes ces choses qu’ elle ne connaissait pas qui lui semblaient hostiles les couteaux affilés éblouissants dont elle voyait la lame si mince complice de l’ homme fendre en sans effort les grosses miches de pain les cuivres résonnant à le moindre heurt et sur la paroi d’ un mur accroché à un clou le tuyau métallique bien connu le fusil qu’ elle avait vu jadis entre les mains de l’ assassin de lièvre et des sœurs imprudentes .mais plus que tout cela encore ce qui l’ effrayait c’ était les masses épouvantables de ces gens qui vaquaient par la pièce ils semblaient monter du mystère et s’ élancer dans l’ espace c’ était ce plafond énorme fermé de toutes parts qui pesait sur elle de toute sa masse et dont elle appréhendait obscurément la chute enfin une sensation d’ écrasement qui l’ affolait et lui faisait soit rentrer la tête dans le cou à le chaque balancement de les choses décrochées de la muraille soit se musser dans le coin le plus reculé de sa cage à le moindre mouvement de va et vient des hommes qui l’ entouraient .malgré tout dans ce désarroi moral", "elle devait vite revenir de cette opinion mais en attendant incapable de se rendre compte de la résistance que les barreaux pouvaient offrir à une attaque inopinée elle se sentait dans leur sein protégée d’ un écrasement qu’ elle eût cru inévitable sans leur rempart ajouré .toute la journée se passa ainsi en mortelles inquiétudes en transes continuelles à le milieu d’ un défilé incessant d’ ennemis qui répétaient tous le même geste porter à la bouche le verre rempli comme pour indiquer à le margot dans un langage d’ un symbole accessible la destinée qui la guettait .pourtant nul ne lui fit de mal les plus méchants se contentèrent de tourner la cage ce qui causait à la pie de les frayeurs indicibles car elle ne pouvait deviner la cause précise de ce tremblement de sa maison c’ était sans doute une attaque à le son asile mais quelle attaque et elle croyait que c’ était les murs qui tournoyaient les hommes qui couraient les tables qui se dressaient les casseroles les meubles qui se mettaient en branle pour l’ engloutir et la broyer dans leur tourbillon criard et ", "brisée par la fatigue par l’ émotion et par la faim la prisonnière habituée à le reposer plus tôt ferma malgré tout ses paupières un vent frais d’ air sur ses yeux les lui fit rouvrir subitement; une main sombre planait sur elle qui la frôla et disparut avec un bruit sec de ressort qui clique la porte de la cage avait été de nouveau ouverte par l’ ennemi; elle n’ était pas en sûreté dans sa palissade de barreaux ", "et la tête ballottante elle agitait avec ses dernières ressources d’ énergie flageolante cette idée horrible quand un jour factice d’ abord rougeâtre et fumeux sembla trouer la pénombre puis éclata en rayonnements vifs avec de grands îlots de lumière crue et des pans d’ ombre violents qui faisaient des gouffres mystérieux s’ agitaient confusément des vies larvaires les paupières de margot inhabituées se fermèrent violemment sous cette clarté de lampes comme des rideaux insuffisants une cretonne de chair mince à le travers laquelle passait de la terreur filtrée par l’ angoisse de sa première vision et dans un cauchemar aussi long que dura la veillée elle eut la sensation confuse et atroce de forces tourbillonnantes s’ agitant autour d’ elle contre lesquelles elle était absolument impuissante à se défendre .puis ce fut tout de même la nuit et le silence et le sommeil ce sommeil fut un repos ce ne fut pas sans doute la douce béatitude de les nuits d’ été à l’ abri de les vertes toitures élastiques dans le voisinage pressenti de les compagnes mais margot ne fai", "elle dormit donc et se reposa éveillée avec l’ aube alors que tout reposait encore dans la maison elle vit les choses sortir lentement de l’ ombre elle put les contempler inertes mortes à le mur ou sur le sol et faire entre celles-là qui ne se mouvaient pas et les humains qui s’ agitaient une première classification les premières n’ étaient pas des ennemies elles avaient une vie semblable à le celles de sa forêt les vivants seuls étaient à le redouter après ce premier et long examen où la curiosite presque toujours l’ emporta sur la frayeur et aussi naturellement que si elle eût été dans sa forêt sans songer d’ où pouvait lui venir cette provende inattendue elle attaqua indifféremment les graines connues qui traînaient dans sa cage et d’ autres choses inconnues des friandises odorantes et tentantes gâteaux biscuits sucre qu’ une main providentielle avait emprisonnées entre les barreaux .sur une petite tasse pleine d’ eau tiédie où surnageaient des poussières complexes elle aplatit son cou presque horizontalement ouvrit le bec à le niveau de le liquide l’ y plong", "elle connaissait les seconds qui ne l’ inquiétaient que médiocrement n’ ayant jamais eu à le souffrir ni à se méfier de ces braillards à le pattes dont le nez même dans leurs courses les plus folles et leurs enthousiasmes les plus frénétiques ne quittait jamais le sol et dédaignait l’ espace aérien se passait sa vie mais elle appréhendait beaucoup le tintamarre de les premiers qu’ elle ignorait complètement et de nouveau la saisit l’ angoisse de l’ inconnu quand bientôt des voix humaines avec des heurts et des chocs sourds retentirent derrière les murs qui limitaient la pièce.bientôt dans un tumulte sabotant de pas pressés l’ homme parut pour margot c’ était encore l’ ennemi le semblable de celui qui l’ avait capturée car même dans la suite quand elle connut particulièrement tous ses hôtes elle ne put jamais établir quel était celui qui l’ avait transplantée de le champ de givre où elle râlait à les griffes de la compagne à le cette maison triste et enfumée elle le regarda de côté curieuse et défiante le bec tendu prête à la défense et l’ autre en voy", "alors l’ ennemi resema de le grain dans la cage et mit de nouvelles sucreries entre les barreaux tandis que margot ahurie et enflant son aile reculait vers le côté opposé le bec fixé vers lui il se mit à sa besogne et tout en vaquant le balai à la main à les soins de propreté de la cuisine de le coin de l’ œil il surveillait la pie pour voir si elle ne toucherait pas à les friandises qu’ il lui avait renouvelées margot n’ y songeait guère; elle voyait des nuages de poussière s’ élever et s’ enfuir devant le balai de l’ homme qui la guettait elle sentait peser sur elle la question de ses regards louches elle se croyait le but de ses efforts et de son travail et faisait des recherches louables pour déduire logiquement des faits et gestes qu’ elle lui voyait accomplir l’ idée qui pût se rattacher à son sort idées directrices se combattaient dans sa cervelle les mouvements et les bruits de l’ homme lui étaient -ils favorables ou hostiles? " ]
[ "s’ écria -elle gaiement nous allons voir si c’ est aussi l’ opinion de mlle elle se dirigeait vers une porte mais un geste de PROPN l’ arrêta –attendez un instant vous nous aviez parlé l’ autre jour des büntz dont vous aviez gardé un très bon souvenir –je crois bien mme a été si bonne pour la pauvre petite misérable que j’ étais!–eh bien ", "mais il était assez avisé pour la boucler devant le veilleux parce qu’ à le kilomètres à la ronde on savait que qui critiquerait soliman goûterait de le couteau de le veilleux le veilleux acheva de servir la tournée et posa la bouteille sur la table aussi droite que lui —t’ as vu quelque chose? demanda -t-il —que ce matin quand je suis remonté à l’ alpage je les ai trouvées par terre ", "demanda m. de flammermont à le ceci tout simplement c' est qu' il pouvait arriver pour ton amour et tes intentions matrimoniales quelque chose de plus fâcheux que l' enlèvement de mlle le jeune comte fixait sur son ami des yeux que l' ahurissement agrandissait je comprends de moins en moins balbutia -t-il il faut que la douleur t' obscurcisse les idées ", "il en profitait pour faire de longues causettes à le cein de le feu tandis que le bûcheron qui aimait peu à le veiller n’ écoutait que d’ une oreille et lorgnait son lit d’ un œil impatient un soir d’ octobre dit à le aimée: sais -tu petite tu prétends toujours que tu veux être une vraie paysanne eh bien il y aurait pour ça un moyen sûr ce serait d’ épouser un paysan ", "voilà ce que je sais encore mieux que vous ne me dites donc rien c' est à le moi seul d' agir je ne vous demande plus qu' une chose c' est de me permettre de veiller sur votre existence et sur vos enfants jusqu' à le nouvel ordre et même oui j' oserai vous dire cela j' ai une crainte affreuse que mademoiselle de saint-geneix ne se trouve sans ressources exposée à des privations qui me font frémir ", "tous gardaient un morne silence pour sortir de la ville il avait fallu qu’ ils la traversassent on n’ avait point osé leur mettre de les fers mais à le peine furent -ils hors de les murs de la capitale qu’ hiaskar ordonna à ses satellites car il avait avec lui quelques hommes qu’ il avait gagnés d’ enchaîner les prisonniers il fut PROPN ", "viens sur mon cœur viens mon époux mourons ensemble il cherche à la calmer lui parle de leurs dangers lucie toujours sous l’ obsession de les songes affreux qui viennent de la troubler étreint convulsivement son amant le presse sur son sein a ce moment suprême ferdinand enlacé dans les bras de lucie sent les pulsations précipitées qui trahissent l’ émotion de sa bien-aimée ", "plus haut sur le pic en dentelle des sentinelles se tenaient debout dessinant dans le ciel de les silhouettes immobiles singulier spectacle ce prêtre chef d' armée officiant à le milieu de ses soldats et comme la double existence de le cabecilla se lisait bien sur sa physionomie l' air extatique les traits durs accentués encore par le teint bronzé de le soldat en campagne un ascétisme sans pâleur ou il manquait l' ombre de le cloître des yeux petits noirs très-brillants le front traversé d' énormes veines qui semblaient nouer la pensée comme avec des cordes la fixer dans un entêtement inextricable chaque fois qu' il se retournait vers l' assistance les bras ouverts pour dire on apercevait l' uniforme sous l' étole et la crosse d' un pistolet le manche d' un couteau catalan soulevant le surplis froissé qu' est -ce qu' il va faire de nous se demandaient les prisonniers avec terreur et en attendant la fin de la messe ils se rappelaient tous les actes de férocité qu' on racontait du cabecilla et qui lui avaient valu un renom à le part dans l' armée royaliste ", "ils avaient même abandonné leurs fidèles montures les lions de le pont de les chaînes désormais les mains vides et les bras ballants ils cherchaient d’ autres occupations plus dangereuses plus vibrantes surtout refusait de s’ en tenir à les jeux imaginaires il voulait engager son corps dans une action depuis que la hongrie était arrivée sixième à le tableau de les médailles lors de les jeux olympiques de moscou il pensait que son avenir et celui d’ imre résidaient dans le sport .le boycott de les jeux de par la plupart de les pays de le bloc communiste leur laissait justement le temps de s’ entraîner ", "–vous venez de prendre si chaleureusement la défense de ce jeune homme qu’ il ne saurait avoir de meilleur avocat que vous eh! bien son accusateur est là voulez -vous le voir? son accusateur –oui madame après la plainte que j’ ai reçue ce matin j’ ai écrit à le plaignant de passer à le mon cabinet parce que j’ avais des explications à le lui demander il est arrivé et il vient de me faire passer sa carte " ]
il était pourtant trop joyeux de la réussite de l’ expérience pour laisser les choses se passer simplement il était joyeux comme un enfant qui se sert pour la première fois d’ un jouet il demeurait d’ ailleurs à le beaucoup d’ égards naïf et simple comme un enfant la seule fréquentation de les mathématiques ne mûrit guère le cœur ni le caractère il résolut d’ aller faire une farce à le m. PROPN
[ "il passerait à le travers la porte lui chatouillerait les pieds lui tirerait la barbe quelle magnifique invention il allait commencer de monter les marches quand la minuterie s’ éclaira quelqu’un entrait il mit le doigt sur le bouton de le vibreur mais se rappela à le temps qu’ il avait quitté les lunettes ", "pendant qu’ il les rajustait les mains tremblantes de hâte la porte de le couloir s’ ouvrit et saint-menoux aperçut montant vers lui à le saint-menoux il en eut la respiration coupée l’ autre lui-même celui qui arrivait vêtu comme tous les jours lui souriait heureux de son étonnement la rencontre ne le surprenait pas il était déjà à le courant ", "il était plus vieux de heures les saint-menoux se trouvèrent bientôt face à le face sur l’ étroit palier entre étages la lampe de la minuterie les éclairait d’ une lumière jaune saint-menoux-scaphandre ne revenait pas de son émotion son cœur battait à le grands coups entre ses côtes il se considérait avec des yeux avides ", "il ôta ses lunettes puis ses gants PROPN le regardait avec un sourire ravi accomplir les gestes qu’ il connaissait il se prêtait avec complaisance à l’ examen il pirouetta sur lui-même pour bien se montrer sur toutes les faces saint-menoux-scaphandre reprit enfin son souffle ", "c’ est c’ est donc toi dit -il —tu devrais dire: c’ est donc moi répliqua l’ autre il lui donna une bourrade dans les côtes saint-menoux-scaphandre sourit lui rendit sa bourrade ils se mirent à le rire tous les d’ abord doucement puis sans retenue à se tordre ", "ils se donnaient de grands coups sur les épaules leurs rires emplissaient la maison la minuterie s’ éteignit ils montèrent bras dessus bras dessous dans l’ obscurité l’ escalier qu’ ils connaissaient bien ils avaient encore des hoquets de rire ", "les cloisons autour d’ eux résonnaient des coups de protestation quand ils furent assis tous côte à le côte sur le bord de le lit leurs mains posées de la même façon sur leurs genoux maigres il s’ aperçut qu’ il ressentait un bonheur extrême une satisfaction chaude de cœur à le laquelle s’ ajoutait un sentiment de sécurité peut-être avait -il connu pareille joie à le temps de son enfance lorsqu’ il venait essoufflé par les jeux chercher la paix dans les bras de sa mère il n’ avait jamais depuis rencontré un être digne d’ une semblable confiance il venait à l’ instant de le trouver le compagnon parfait celui que les hommes cherchent en vain l’ âme jumelle ", "entre eux point de mensonge de fausse pudeur et leur égoïsme c’ était justement ce qu’ ils partageaient le mieux il s’ embrassa il éprouva une étrange émotion à le sentir dans ses bras ses poitrines vivantes comme il faisait froid ils se déshabillèrent se glissèrent dans le lit étroit que leur double présence réchauffa ", "il se gardait bien de parler à le quoi bon puisqu’ il se connaissait tout chacun ne fait que se chercher toute sa vie à le travers les femmes et les hommes lui s’ était trouvé la puissance de leur joie les garda de le sommeil " ]
[ "certes la plume de pour prendre une expression de brichot qui aimait tant dire qu’ un livre était écrit d’ une plume alerte ne me semblait pas de le tout comme elle avait paru si longtemps à le ma mère avant qu’ elle modelât lentement ses goûts littéraires sur les miens une plume magique mais c’ était une plume que sans le vouloir j’ avais électrisée comme s’ amusent souvent à le faire les collégiens et voici que riens de combray et que je n’ apercevais plus depuis longtemps sautaient légèrement d’ eux-mêmes et venaient à la queue leu leu se suspendre à le bec aimanté en une chaîne interminable et tremblante de souvenirs certains esprits qui aiment le mystère veulent croire que les objets conservent quelque chose des yeux qui les regardèrent que les monuments et les tableaux ne nous apparaissent que sous le voile sensible que leur ont tissé l’ amour et la contemplation de tant d’ adorateurs pendant des siècles cette chimère deviendrait vraie s’ ils la transposaient dans le domaine de la seule réalite pour chacun dans le domaine de sa propre sensibilité.oui en c", "le comte survécut à sa terrible blessure quant à le gaston à le bout de semaines il avait repris son train d’ existence mais fait singulier la balle de le comte sembla avoir coupé la veine extraordinaire de le jeune duc était -ce le sang tiré qui avait dérangé l’ équilibre heureux de ses facultés ou bien gaston favorisé jusque -là avait -il lassé la fortune ", "enlevez c’ est pesé comme un vœu secret que l’on formule on entre dans les ordres militaires avec la même rigueur le même regret aussi que le novice à le matin de son ordination dans les rues les uns se rendaient à le leurs affaires d’ autres à le leur travail bon moral ", "le vase de zhang cependant dans sa réussite admirable avouait une faiblesse que les avancées technologiques ont en grande partie effacée sans complètement la recouvrir: quand les billes de bronze giclaient de la mâchoire de les dragons à la bouche de les crapauds indiquant directions inverses et exactement symétriques sur la rose de les vents l’ empereur devait se résoudre à le lancer ses troupes dans directions opposées la terre lorsqu’ elle tremblait déconcertait le fils de le ciel PROPN .aujourd’hui que les perfectionnements techniques permettent de chiffrer quasi immédiatement l’ intensité d’ un séisme et d’ estimer avec une grande précision sa profondeur et sa localisation la leçon chinoise est toujours d’ actualité: qu’ un tel événement survienne et tout d’ un coup signes et références se brouillent qui a vécu un tremblement de terre le sait: en quelques instants le monde entier vacille sur ses bases les coordonnées de l’ espace et de le temps sont complètement bouleversées le temps s’ étire l’ espace est fracturé les points cardinaux eux-mêmes devien", "comme nous l’ avons déjà dit mlle jusqu’ ici s’ était refusée à le toute déclaration et c’ est à le peine si les reporters pouvaient parfois l’ entrevoir avec l’ enfant dans les jardins de la villa marie-thérèse cette villa louée pour semaines par le docteur jave est située un peu en dehors de la ville à le mi-hauteur de la californie c’ est une bâtisse peinte en jaune construite à le début de le siècle dans le style rococo qui florissait à l’ époque le jardin assez vaste est planté d’ eucalyptus et de pins parasols pendant jours les journalistes locaux ainsi que les photographes ont fait en vain le pied de grue devant la grille qui ne s’ ouvrait que pour laisser passer les fournisseurs ", "nous avions bu une bière– lorsqu’ on est jeune c’ est ç a qu’ on boit des bières à une buvette de le pont-cardinet le vent plaquait des feuilles mortes comme des mains sanglantes dans les flaques noires il se peut que nous ayons pleuré plus tard il élut la littérature moi la navigation il nous semblait je suppose à l’ un comme à l’ autre que ces activités périphériques et hasardeuses ne trahissaient pas complètement la vaste rêverie qui nous avait tenus si longtemps occupés ", "contre la rampe de la terrasse s’ est rangé près d’ astolphe les armes s’ entrechoquent le sang coule une égale fureur anime les combattans le digne héritier de clovis déploie son héroïque intrépidite rien ne peut résister à ses formidables coups de ses ennemis expirent à ses pieds; et charles martel va succomber lui-même ", "de nouveau j' aspire à le m' en aller à le arriège je regardais la faille de lumière entre cimes; ici j' accompagne d' un regard perdu la fuite de les fumées vers l' est où fuirai -je le trop pareil le trop connu le médiocre le méchant peut-être aurais -je dû comme le disait claudine accompagner alain malgré lui mais non car j' aurais retrouvé avec lui en lui tout ce que je fuis à le présent la migraine est une triste et lucide conseillère et je l' écoute plus que je ne fais le hollandais volant l' éther l' oubli l' évanouissement frais cela seul m' attire un mark dans la main de le vieil ouvreur achète ma liberté autorise ma fuite silencieuse c' est une dame malade je cours je monte en voiture je suis dans ma chambre où dort tendrement sur mes pantoufles et s' écrie de tendresse en me voyant si tôt ", "ceux qui sont ici? oui oui je vois ce que c’ est elle se prit à le regarder toutes choses autour de nous elle disait de temps en temps c’ est assez gentil oui ce n’ est pas si mal mais toute la gymnastique de ses rides signifiait: peuh on me les donnerait vos meubles que je n’ en voudrais pour rien à le monde ainsi la tante parfaitement à le son aise passait la maison en revue elle avait l’ air d’ un juge d’ un expert dédaigneux ", "son entourage se félicite aussi sa mort brutale semble -t-elle d’ autant plus injuste il allait vivre heureux .de même le calme nouveau de mon existence était ma toilette de le condamné je me croyais meilleur fils parce que j’ en avais un or ma tendresse me rapprochait de mon père de ma mère parce que quelque chose savait en moi que j’ aurais sous peu besoin de la leur " ]
on n’ est pas parisienne par droit de naissance comme on est reine ou duchesse il y a même des duchesses qui ne seront jamais parisiennes il y a il y avait plutôt des grisettes qui l’ étaient la parisienne habite les quartiers de son choix ce choix n’ est pas raisonné c’ est un instinct qui le guide
[ "le monde qu’ elle remplit et qu’ elle anime de sa présence est comme un détroit entre continents populeux dont les habitants ne comptent point pour elle ni par conséquent pour nous qui sommes en ce moment tout occupés d’ elle partout ou c’ est paris il y a des parisiennes où ce n’ est plus paris elles ne sont plus m. aura beau faire il ne réussira pas à transplanter la parisienne comme fit autrefois des saxons charlemagne dont il est la petite image ce magistrat entreprenant et PROPN avait bien vu par exemple les colonnes d’ hercule invisibles qui s’ élevaient autrefois à le boulevard de le temple et qui marquaient le bout de le monde il les a jetées bas il a fait son boulevard de le prince-eugène qui est et qui restera un désert ", "il en est assez puni que dieu et m. picard lui pardonnent chacun sait d’ ailleurs que m. PROPN ne veut plus de parisiens à le paris comment fera -t-il donc pour y garder des parisiennes celles-ci ne vont point sans ceux-là et prenons ici la nature sur le fait les unes ne sauraient enfin se perpétuer sans les autres ", "or si m. PROPN ne veut point les autres il veut les unes il les veut énergiquement notre podestat aime les roses pas les vieilles ii les parisiennes en pied à le demeurant qu’ est -ce qu’ une parisienne n’ est -ce pas un être féminin construit et organisé en apparence à le moins comme les autres femmes ", "faites -nous donc connaître par quelle qualités propres et essentielles par quelles différences spécifiques elle se distingue de les êtres féminins qui lui ressemblent définissez définissez que non pas lecteur pointu! je n’ irai pas me jeter pour vous plaire dans une entreprise si périlleuse définir la parisienne rassembler en une phrase en un mot de les traits épars et si divers vous me la baillez belle vraiment allez il y a mieux à le faire que de définir la parisienne c’ est de la peindre je vais donc y essayer ", "je commence le portrait sa jambe il y eut autrefois une grande dame parisienne oh! bien parisienne celle-là-qui s’ appelait madame de courcelles son mari briguait toutes les faveurs de louvois et il avait compté que ce grand ministre voudrait bien prendre toutes celles de sa femme à le titre d’ échange par malheur la belle ne se prêta pas à le cet honnête marché ", "ce n’ était pas qu’ elle fût vertueuse bien loin de là c’ est que louvois était trop laid ce louvois terrible se fâcha; le mari ne pouvait que se fâcher plus fort on persécuta la belle on lui prouva qu’ elle avait des amants la preuve en était aisée ", "on l’ enferma forcée de se défendre elle rédigea pour ses juges un mémoire qui devait les toucher à le bon endroit car il commençait par ces mots friands j’ ai la plus belle jambe de le monde cherchez une épithète qui peigne mieux la jambe d’ une parisienne que ce tour délicat cette périphrase délectable la plus belle de le monde la jambe de les espagnoles est ronde et charnue musset nous apprend que c’ est pour une andalouse une opération difficile que de chausser son bas de soie le bas se présente à le pied qui s’ y glisse mais il rencontre en remontant une éminence rebelle c’ est le mollet qui résiste l’ andalouse alors se rassemble dans un vigoureux effort et tirant son bas de soie elle fait sur son flanc qui ploie craquer son corset de satin ", "le poëte d’ outre-manche a bien fait de donner le nom charmant de cygne d’ albion à les blanches filles de sa patrie: PROPN ne regarda point son beau cygne à les pattes si nous passons d’ angleterre en italie nous trouvons à les italiennes une jambe longue et forte; les attaches en sont viriles faut -il parler ici de la jambe grecque dont les sublimes contours se perdent dans le brouillard de les temps la jambe grecque d’ ailleurs c’ est la jambe nue la jambe parisienne est essentiellement une jambe habillée ", "encore cette jambe elle glisse dans son bas de fin coton rarement de soie à la surface de le pavé boueux c’ est comme une aile d’ oiseau qui voltige à le ras d’ une mare longue et ronde à la fois mince et non dépourvue de chair le pied chaussé de cothurnes comme nos mères ou de bottes comme nos femmes n’ importe! si ce n’ est pas le chef-d’œuvre suprême de la forme c’ est le suprême de l’ élégance l’ asphalte seul est fait pour elle " ]
[ "cependant le navire poussé par une forte brise de le nord-est était sorti de le golfe et on apercevait déjà les îles de le grand fleuve on était à le soir de la troisième journée depuis les incidents que nous venons de rapporter le navire avait toujours fait bonne route car le vent fraîchissant de plus en plus incliné sur son bord ses hautes hunes baisaient presque la mer houleuse qui s’ élevaient en de terribles tourbillons mais les malheureux émigrants pressés les uns contre les autres dans la cale faisaient d’ inutiles efforts pour s’ empêcher de se heurter à le chaque secousse sur une paroi ou sur l’ autre de le bâtiment les cris de douleur des enfants les lamentations de les femmes joints à le bruit de les manœuvres de les matelots l’ obscurité et l’ infection qui régnaient dans ce cloaque de plus les sifflements furieux de le vent les cordages frémissants et palpitants à le souffle de la tempête mais par-dessus tout la nuit qui s’ approchait la nuit avec son triste voile de misère d’ angoisses et d’ inquiétudes; et le vaisseau comme frappé d’ épouvante re", "PROPN par hasard ouvre une porte et recule stupéfait c’ était un temple cet endroit dont les gens respectables ne prononcent le nom qu’ en anglais un sanctuaire original et charmant d’ un goût exquis orné comme une pagode et dont la décoration avait assurément coûté de grands efforts de pensée ils visitèrent ensuite le parc compliqué mouvementé torturé plein de vieux arbres mais le journaliste voulut absolument prendre congé et remerciant beaucoup quitta le maître ils rencontrèrent en sortant un jardinier ", "il a pris la bague reprit -il et d’ un bond il se dressa sur ses pieds pendant un instant ses yeux cherchèrent sur le sol les bandits s’ écria -t-il ils l’ ont prise et je suis vivant ", "certainement aucune femme ne l’ égalera ainsi elle est jolie certainement mais on ne peut pas comparer!puis un peu plus tard à le propos d’ une étoffe que choisissait PROPN elle déclara d’ un ton pénétré –votre seigneurie a beaucoup plus de goût que mrs d’ ailleurs celle-ci n’ apprécie les choses que d’ après le prix qu’ elles coûtent PROPN vit s’ éloigner avec satisfaction cette flatteuse et attendit en feuilletant un livre que l’ heure de le lunch lui ramenât après le repas elle l’ accompagna dans les jardins où il allait fumer un cigare il lui montra les serres qui renfermaient les superbes collections de plantes rares pour lesquelles le défunt lord dépensait des sommes considérables en dépit des protestations de PROPN il cueillit pour elle quelques-unes des fleurs les plus précieuses puis ils revinrent lentement vers le château ", "je notai la différence de point de vue entre l’ octogénaire et lui la nationalité semblait avoir perdu beaucoup de son prestige —tu ne vas pas rester là lui dis-je et je le hissai pour le conduire à le long refuge où l’on pouvait se procurer des couchettes comme il me proposait des gâteaux secs et de le soda fluorescent je lui rappelai que nous nous réveillerions avant l’ aube afin d’ assister à le lever de le soleil —comment as -tu fait pour monter si vite ", "mais le chasseur canadien n\\' eut pas le temps de retirer des entrailles de le guerrier son arme sanglante qu\\ il se vit entouré d\\' une bande furieuse désarmé et garrotté autre demanda le chef est -il bien mort! --il a la face sur la terre comme un lâche qui tombe en se sauvant dit l\\' un de les guerriers --mon pied lui a écrasé la tête en passant dit un autre --le chef a oeil juste et le bras ferme ajoute un troisième ", "comment moi une femme si peu libre si peu habile comment parviendrai -je à ce but que vous-même n’ atteindriez peut-être pas rosa rosa ouvrez -moi cette porte et vous verrez si je ne l’ atteins pas vous verrez si je ne découvre pas le voleur vous verrez si je ne lui fais pas avouer son crime vous verrez si je ne lui fais pas crier grâce dit en éclatant en sanglots puis -je vous ouvrir ai-je les clefs sur moi? ", "le paysage passe dans les vitres la fenêtre gauche le pare-brise la fenêtre droite une rivière l’ ombre de les arbres des façades alignées et peut-être derrière si l’on continuait assez longtemps sans plus faire demi-tour tout droit sans s’ arrêter la maison le marché le cinéma quelque chose de la grand-mère flotte maintenant dans l’ auto avec la laque et la vanille comme à le chaque retour d’ école dans l’ appartement sous les persiennes seule la démangeaison de le sable lui permet de croire qu’ elle a vraiment passé la nuit sur la dune au-dessus de la mer et de la forêt ou plutôt que ce rêve est de ceux qui à le réveil abandonnent à le côté de le lit de la porte sur la peau un signe un tatouage une trace la lettre reçue dans le cauchemar pliée en sur le chevet l’ empreinte de les pas de le visiteur ", "la mort est là dans mon cœur non non tu ne mourras pas m’ écriai -je alors sans pouvoir me contenir je t’ aime henry je t’ aime et mon amour te sauvera de la mort ", "si pour le reste de les spectateurs l' insulte jetée en face à la femme de le monde par la comédienne avait passé inaperçue —faute des quelques données sur le rôle de jacques entre ses maîtresses qui la rendaient intelligible —le mari lui l' avait sentie l' insulte et il lui fallait toute sa force de domination pour dévorer cet affront comme il faisait il écoutait ou feignait d' écouter senneterre dont la volubilité démontrait que lui aussi avait deviné la signification vraie de la scène jouée par camille et qu' il suait d' épouvante à la pensée que bonnivet l' avait devinée aussi ce dernier caressait sa moustache de sa main droite avec un geste automatique tandis qu' avec sa gauche passée dans son gilet il s' enfonçait j' en eus l' impression les ongles jusqu' à le sang dans la poitrine je ne fus pas le seul à le sentir que cet homme était en fureur ni à remarquer son front ses yeux son geste ces signes trop évidents pour un portraitiste d' une formidable tempête morale je vis le groupe d' habits noirs auprès de lequel je me trouvais s' écarter pour laiss" ]
on entend des glapissements des cris des soupirs des heurts des plaintes des hahanements des imprécations des malédictions des fulminations pour une ouïe et pour un gnon bath mes amis détend la nervouze un spectacle pareil je mise une livre sur la fille et un kilo sur le gars la lutte de ces bestioles a un je ne sais quoi de sensuel
[ "faut dire aussi que la robe de chambre d’ homme de la môme s’ est ouverte et qu’ elle se bat avec le devant complètement dénudé PROPN oublie que son antagoniste est une jeune fille il lui frappe le visage à le coups de poing elle répond par un coup de coude dans l’ estom’ il contre-attaque d’ un coup de dent à la pointe de le nichemard gauche ", "elle objecte en lui abattant la pelle à le charbon de cuivre sur les siamoises il écume et lui arrache une poignée de crins à la cressonnière elle va pour inventer des représailles émasculeuses quand la porte d’ entrée vole en éclats oui mes amis tel que je vous le dis a croire qu’ un autobus vient de se dérouter de gravir l’ escalier et de foncer sur l’ appartement ", "pas le temps de piger ni de réagir pas même celui de me redresser pour me foutre en garde d’ ailleurs il serait dérisoire de se mettre en garde devant le canon d’ une mitraillette a moins de s’ appeler fernand raynaud et de faire ça sur la scène de bobino zigs patibulaires sont dans le studio ", "l' un est aussi massif qu’ un éléphant il en a la couleur puisqu’ il est tout gris sa peau ses tifs ses fringues sont gris c’ est lui qui vient de faire péter la lourde vu qu’ il a traversé de profil toute la largeur de la pièce son copain est pâle osseux élégant ", "il tient la mitraillette comme un gus de la chambre de les lords tient son pébroque avec une souveraine désinvolture levez les mains me dit -il j’ obéis il se tourne alors vers les combattants affalés sur la moquette chacun essayant de reprendre son souffle ", "vous vous battiez demande -t-il nous doublait répond menteuse c’ est elle qui trahissait tente désespérément l’ entraîneur demandez à le français si vous ne me croyez pas ", "le gars à la mitraillette ricane ne vous fatiguez pas mon vieux c’ est elle qui nous a téléphoné de venir franchement mes lecteurs et ctrices j’ ai pas de quoi pavoiser dites il sarabande de la calbasse votre san-a. pour avoir oublié le poste téléphonique dans la chambre de rot c’ est sa jambonneaux-party qui lui a filé des bulles d’ air dans la gamberge vous croyez pauvre crêpe va ah tu peux faire le mariolle ", "tu peux en installer te déclarer flic d’ élite cerveau d’ exception t’ as pas plus de jugeote qu’ une poire blette mon mignon évidemment PROPN ne laisse pas passer cette occasion inespérée de se gausser l’ homme prévoyant qui vidait le chargeur de le revolver avant de le laisser traîner pour me mettre à l’ épreuve ah ah et qui m’ abandonnait en tête à le tête avec le téléphone je cligne de l’ œil les plus grands génies ont leur faiblesse ma chérubine ", "cet échange de considérations n’ est pas de le goût de l’ homme à la sulfateuse avez -vous une paire de menottes sur vous ducky demande -t-il à son bulldozer je répond son laconique acolyte alors enchaînez le français et bull-degohom l’ un à l’ autre je vous prie " ]
[ "à le milieu de leurs ébats les fillettes se trouvèrent face à le face avec un vieux pauvre qui leur demanda l’ aumône en balbutiant des paroles bizarres sauvons -nous il est fou murmura juliette à l’ oreille de sa sœur de lait non il est infirme seulement répondit et il n’ est pas de le pays juliette avait dans sa poche une petite bourse bien garnie mais elle ne songea même pas à l’ alléger en faveur de le mendiant tandis que follette qui n’ avait pour tout bien que sous vida son porte-monnaie dans la main de le pauvre homme celui-ci à le milieu de ses bénédictions laissa tomber son bâton ", "gemmes forment le pectoral traçant des colonnes mystiques et sur chacune comme en un cartouche des mots sont gravés les noms de les tribus d’ PROPN c’ est la robe de le grand prêtre aaron et le rational de les jugements tissé d’ or et de lin tordus sur l’ injonction de jéhovah a reposent le collier de fiançailles donné par à la vierge le monocle vert de enfin voilà des camées grecs des intailles millénaires des dieux chinois en porphyre des scarabées de jade dont l’ achèvement a rempli des existences d’ egyptiens tous bibelots vénérables par la pureté de le travail la vieillesse ou l’ histoire ", "elle représentait parmi nous un joyeux petit élément nouveau une sorte de rajeunissement pour les aïeules et les grand-tantes maintenant que je faisais couramment à le pied par le raccourci de les communaux les et quelques kilomètres entre notre maison et celle de ma sœur j' allais de l' une à l' autre à le tout propos ces vacances en somme me paraissaient devoir être courtes dès que j' étais à le fontbruant je m' inquiétais de perdre des journées de mon séjour à le rochefort et vice versa la forêt de les chênes verts et le ravin ombreux de la gitane me charmaient encore plus intimement aujourd'hui que les moindres rochers les moindres arbres les moindres roseaux m' étaient familiers et dans mes promenades je continuais d' emporter par tradition mon revolver d' autrefois bien que cela me parût un peu puéril de l' avoir ainsi toujours à le ma ceinture ", "ces hommes qui sont relégués dans une étuve où d’ un bout de l’ année à l’ autre il restent soumis à une chaleur de à le degrés centigrades ont généralement francs d’ appointements fixes par mois mais ils se font de à le francs par mois avec les restes qui leur appartiennent ce qu’ on appelle en terme de le métier les rogatons c’est-à-dire tous les morceaux que la pratique laisse dans les assiettes se vendent par seaux c’ est là ce qu’ achète la mère maillard et c’ est avec cela qu’ elle compose ses arlequins le seau vaut francs ", "il inspecte ma nouvelle installation et me déclare que j\\' ai bien fait avant même que je ne lui parle de le second message tu as bien fait est mieux a remise de tes émotions je hausse vaguement les épaules comment expliquer ça—entre autres—à un homme ", "expliquez -vous je vous prie.–ah! oui faites semblant de ne pas comprendre; essayez de me faire accroire que vous ne saviez pas ce que c’ était que votre prétendue madame ducoudray les jeunes gens se regardèrent .–eh bien qu’ y a -t-il d’ étonnant voyons à le ce que j’ aie découvert la vérite mon dieu la chose n’ a pas été difficile allez madame de barthèle m’ avait priée de faire transmettre par son valet de chambre à le cocher de cette créature l’ ordre de retourner à le paris comme si cet ordre venait de sa maîtresse j’ ai fait mieux que cela j’ ai fait venir son cocher lui-même lequel lorsque je lui ai parlé de madame ducoudray a ouvert de grands yeux ébaubis en homme qui demande: qu’ est -ce que c’ est que cela madame ducoudray ", "cela ferait plaisir à le moers c’ était amusant de penser qu’ on aurait toujours fini par aboutir à le cet appartement perché dans un immeuble de le boulevard pasteur rien que par les analyses de moers cela aurait pris des semaines peut-être des mois mais on y serait quand même arrivé il était heures la bouteille de vin était vide et PROPN proposa d’ accompagner ces messieurs jusqu’ en bas ce qui ne lui fut pas permis ", "puis il remonta dans la chambre que venait de ranger la vieille servante sur la commode des dahlias blancs étaient groupés dans un vase d’ étain à les pieds de la vierge à le doux visage et de l’ enfant divin dont le sourire discret semblait accueillir le descendant de les defrennes sitôt revenu vers eux de nouveau depuis la veille il avait cette étrange impression de n’ être plus seul de se trouver enveloppé des influences spirituelles de ses ancêtres défunts en levant les yeux il vit le grand christ au-dessus de le lit et cette fois pour le supplicié divin son regard n’ eut pas l’ indifférence habituelle .ce jésus dont il avait étudié la vie et la doctrine comme celle de tant d’ autres philosophes en des ouvrages qui laissaient dans l’ ombre ou bien niaient le dieu pour ne montrer qu’ un homme habile intelligent charmeur de les foules à lesquelles sa parole persuasive distribuait les préceptes d’ une morale nouvelle et très haute ce jésus le plus aimé en même temps que le plus haï de tous les enfants de les hommes depuis siècles norbert savait que ses pères l’", "mon oreille de chouanne exercée car j' avais déjà fait la guerre et je me connaissais à la musique de la poudre cherchait à le distinguer les coups de fusil sur la basse continue de ce grand tumulte éloigné et assourdi par l' éloignement mais tonnerre de dieu je n' étais sûre de rien je ne distinguais pas je m' étais penchée sur la plate-forme j' avais mis la tête hors de mon capuchon granvillais que j' avais pris contre le froid de la nuit pour monter si haut et tête nue l' oreille à le vent l' œil à la flamme qui se réverbérait en tons d' incarnat dans les nuées calculant que si c' était avranches qui brûlait dans heures pas une minute de plus le temps juste pour revenir à le touffedelys ils y seraient de retour vainqueurs ou vaincus je le dis vivement à le aimée j' avais calculé avec une précision militaire ", "–ils n’ ont plus pensé à le elle après son départ d’ ailleurs ils ont fait assez en prenant soin de le petit.–eh! bien dit véronique en se retournant vers la maison je ferai en sorte de savoir si catherine vit encore où elle est et quel est son genre de vie quel qu’ il soit madame s’ écria doucement cet homme je regarderai comme un bonheur de l’ avoir pour femme c’ est à le elle à se montrer difficile et non à le moi notre mariage légitimerait ce pauvre garçon qui ne soupçonne pas encore sa position .le regard que le père jeta sur le fils expliquait la vie de ces êtres abandonnés ou volontairement isolés ils étaient tout l’ un pour l’ autre comme compatriotes jetés dans un désert " ]
les médecins ont fixé ma dernière heure à le demain soir il y a un an à peine que je vous ai quittée ma pauvre carmen mais vous ne me reconnaîtriez pas je ne suis plus qu’ un fantôme et savez -vous de quel mal je meurs ô ma sœur écoutez été parfait pour moi jamais un mot jamais un geste jamais un regard ne m’ ont rappelé ma faute
[ "nous avons parcouru ensemble la suisse et l’ italie il était comme à les premiers jours de notre union bon attentif plein d’ égard et de délicatesse sa gaîté était revenue et toute autre peut-être s’ y fut trompée mais le pardon d’ un mari carmen c’ est un pardon sans oubli et son pardon m’ a tuée cet homme qui semblait s’ efforcer de deviner mes moindres désirs épiant mes caprices n’ ayant jamais pour moi que de bonnes et charmantes paroles cet homme a été mon bourreau involontairement si m’ eût témoigné de le mépris si noire vie commune eût été un long reproche j’ aurais eu peut-être la force de souffrir en mesurant la faute à le châtiment il a été bon sa clémence est devenue mon supplice oh ", "si vous saviez carmen ce qu’ on souffre nuit et jour auprès de l’ homme qu’ on a trompé ses attentions sont des reproches son silence des reproches ses caresses le plus poignant de les remords quand il me tenait pressée sur son cœur je sentais le mien défaillir et je me disais cet homme qui paraît oublieux cet homme se souvient de tout et sa gaîté est une torture ma faute est un fantôme qui se dressera éternellement entre nous entre le bonheur et lui et chaque jour chaque heure chaque minute de cette éternelle année étaient une torture aiguë brûlante une torture comme il est impossible que la justice divine en réserve à les damnés j’ ai lutté contre la mort ", "la mort m’ a vaincue et je l’ attends comme une délivrance à le présent a vous mon ange sauveur à le vous qui m’ aviez offert le bonheur de votre vie entière à le vous ma dernière pensée à le vous ma dernière prière et mon dernier conseil pleurez sur moi ô ma sœur car le monde ne me plaindra point car le monde ne sait pas pas combien de jours de lente et terrible agonie par combien d’ heures infernales la femme tombée expie une heure d’ erreur croyez -moi ô ma sœur car la voix d’ une mourante est prophétique la fatalité est le pivot d’ airain de la vie le passé et l’ avenir sont étroitement enlacés par une chaîne indissoluble j’ ai voulu rompre avec les jours éteints et vivre le front haut et pur mais l’ anneau de fer de le passé m’ étreignait et je suis retombée saignante sur la fange pierreuse que je voulais abandonner adieu le piqueur sonne-toujours ", "quand on a ans une belle fortune en terres prés bois et moulins un nom une jolie figure l’ indépendance la plus complète et une seule passion une passion honnête et avouable que pourrait -on désirer de plus le jeune marquis de PROPN avait tout cela aussi s’ estimait -il le plus heureux gentilhomme de le pays de PROPN et de la province de PROPN le château de pré-gilbert était assis à le bord de l’ yonne et adossé à un joli coteau chargé de vignobles autour de lui s’ étendait une belle prairie qui lui donnait lieu de parc ", "à le portées de fusil au-delà de la rivière de grands bois élevaient leurs futaies majestueuses qui abritaient une merveilleuse quantité de gibier depuis la grande bête fauve jusqu’ à le modeste lièvre loups sangliers daims et chevreuils perdrix rouges et grises bécasses en novembre et pluviers dorés à le mois de mars on trouvait de tout cela sur les terres de le marquis le marquis avons -nous dit n’ était en proie qu’ à une seule passion la passion de la chasse cette passion dégénérait en maladie cette maladie était héréditaire dans sa famille ceux de les pré-gilbert qui n’ étaient pas morts sur un champ de bataille à le service de le roi avaient succombé assurément en plaine ou sous bois comme disent les veneurs ", "le grand-père de le marquis avait été décousu par un sanglier son père éborgné par un cerf à les abois la plus grosse part de le revenu passait chez le marquis à entretenir la plus belle meule de la province de bourgogne et le piqueur était à le château un personnage si considérable que de tout temps il avait eu le privilège de joindre à ses fonctions cynégétiques l’ emploi plus grave d’ intendant or le jeune marquis de PROPN avait hérité de cette noble et indomptable passion qui posséda ses aïeux et il avait une assez belle réputation de veneur dans la contrée malgré son jeune âge car la chasse et la vénerie sont des sciences à lesquelles l’ expérience est presque indispensable le piqueur de le marquis était surtout un homme hors ligne un de ces nestors de la futaie et de le taillis de ces ulysses de le carrefour et de le fourré qui font la gloire de leur maître le désespoir de ses voisins dont la science passe à la postérite sous forme de proverbe qui sont enviés par leurs contemporains et pris pour arbitres suprêmes dans les questions les plus épi", "il jugeait froidement d’ un chien et le déclarait bon ou mauvais après une seconde d’ inspection sans l’ avoir vu à l’ œuvre quand un voisin de le marquis voulait fêler un visiteur ou un parent et le faire assister à une belle chasse à un hallali véritablement fabuleux il empruntait PROPN guillé le prince de condé ayant ouï parler de ses mérites je fit venir un jour à le chantilly et enthousiasmé lui offrit d’ entrer chez lui avec des honoraires décuplés jean guillé qui était encore jeune alors et n’ avait pas atteint l’ âge où l’ ambition commence à le poindre dans le cœur de l’ homme refusa net et préféra le service de son maître le vieux marquis de PROPN alors vivant les guillé étaient piqueurs de père en fils à le pré-gilbert comme les marquis étaient seigneurs de génération en génération ", "ces dynasties vivaient en bonne intelligence sous le même toit et dans le même royaume les marquis avaient livres de rentes les guillé de belles et bonnes économies traduites en clos de vigne et en arpents de terre à le soleil situés tout auprès des vignobles et des champs dépendant du château si bien que le dernier de les guillé jean le piqueur célèbre et émérite ne conservait son emploi que par amour pur de l’ art et comme distraction car il aurait fort bien pu installer sa femme claire et sa fille rose dans sa maison de le village prendre des valets de labour et des vignerons et cultiver ses propriétés lui-même ce qui lui eût permis de vivre dans l’ aisance jean guillé à l’ époque commence notre récit était un homme d’ à le peu près ans gros et court bien qu’ il fût un excellent écuyer la tête chauve mais le teint fleuri et rubicond ainsi qu’ il convient à un honnête habitant de la côte d’ yonne qui sait apprécier les crûs merveilleux de son pays sa large poitrine enfermait des poumons de slentor et la vigueur homérique de le son de sa trompe lui av", "ce sobriquet lui était resté petit à le petit on avait oublié de l’ appeler PROPN guillé pour lui donner son surnom et en fin de compte d’ auxerre à le clamecy et d’ avallon à le sens on ne parlait que de m. sonne-toujours m. sonne-toujours habitait un pavillon séparé de le château par un potager sa femme s’ occupait des soins de le ménage et sa fille rose était la lingère l’ intendante à le petit pied de le château les valets dent la défroque s’ usait les femmes de service qui désiraient une augmentation de gages les fournisseurs de toute nature et les pauvres de la paroisse s’ adressaient à le mademoiselle rose rose était une charmante enfant de ans blonde comme une création de rubens à le teint de lys à la taille svelte et souple à les petites mains blanches ornées de beaux ongles taillés en amande " ]
[ "le mourant sait qu\\ il va se faire avoir devant les autres qui survivront frais comme des gardons pendant qu\\ il deviendra un corps une dépouille je ne veux pas dramatiser mais est sinon humiliant de le moins très vexant et je le sais je commence à le regarder d\\' un sale œil ceux que je soupçonne de devoir se rassembler autour de mon lit pendant mon agonie donc je comprends parfaitement notre ami m. balantin se perdit un instant dans la contemplation de la lourde et fragile extrémité de le cigare dont la cendre bleue se grisait en exhalant un mince filet constant comme le perpétuel soupir d\\' un volcan ", "—je vous admire dit celui-ci vous pensez à le tout rougit et détourna brusquement la tête pensa lourdaud que je suis! voilà un compliment qui a l’ air d’ une méchanceté oh! pardon mademoiselle murmura -t-il croyez bien que jamais ma pensée —je ne peux vous prêter aucune pensée qui me fasse rougir dit noblement la jeune comtesse en tournant vers lui son visage encore empourpré ", "-mais c' est seulement le surplus de la vitesse de le sillage sur la vitesse de la mer .-sans doute te diriges -tu une anse que je connais entre loyola et saint-sébastien .-mets -toi vite sur le parallèle de le lieu de l' arrivée le moins d' écart possible -toi de les vents et de les courants les premiers excitent les seconds traidores .-pas de mot injurieux la mer entend n' insulte rien ", "on ne peut pas toujours parler d’ amour même avec son âme et il y avait un sujet de réflexion qui revenait frapper incessamment à le seuil de leur pensée cet homme qui était maintenant leur hôte et qui leur avait dit d’ une voix si douce avec un sourire si bon je suis votre père cet homme dont l’ aspect seul avait clos comme par enchantement leurs jours de misère ce bon génie de leurs anciens rêves il était là toujours devant leurs yeux elles le voyaient avec sa noble beauté avec ce charme fier qui rayonnait de son sourire ses moindres paroles restaient gravées tout à le fond de leurs cœurs il avait commencé par être bien cruel pour devenir ensuite si généreux diane et cyprienne ne trouvaient personne à qui le comparer même de loin ", "reste à le savoir à le présent ajouta le commissaire si ce gamin n’ est pas votre complice je ne garantis rien vous faisiez peut-être de moitié ensemble mais le magistrat ne tarda pas à le être édifié sur la complète innocence de guillaume non le pauvre petit ne faisait pas de moitié» avec ce sacripant il n’ avait avec lui aucune relation ne l’ avait jamais vu j’ allais à l’ hôpital chercher maman je ne savais quelle rue prendre un sergent de ville apporta à le guillaume ses vêtements qu’ on avait étalés devant le feu il se rhabilla ", "croyez -moi madame croyez -moi ne restez pas ici tout le monde vous appelle ailleurs et dieu ne s’ offensera pas de nous voir partir ensemble et le clerc embrassa doucement eugénie qui tout effarée se détacha de ses bras ce fut tout mais c’ était trop pour ce pauvre cœur qui avait soif d’ amour et qui ne voulait pas aimer! vous abusez de mon cœur édouard ", "impossible de poser la main sur de tels corps d’ où nous sommes et a fortiori d’ où étaient ceux qui les découvrirent mais les gestes de leurs bourreaux comment plie -t-on le corps à les volontés politiques d’ anéantissement leur fait -on atteindre ces étiages insensés où mènent la faim le mépris les insultes la liquidation programmée un jour à le bord d’ un lac? l’ art ne dit rien de l’ instant de ces morts ni l’ art qui peint la mort à l’ œuvre ni celui qui l’ écrit l’ art face à l’ impensable fait comme les autres il impense et contourne je suppose que c’ est la raison pour laquelle l’ allemagne nous a donné quelques artistes majeurs tous nés à le quelques encâblures de le grand cauchemar: par exemple dont le travail a pour l’ essentiel consisté à le gratter la terre enduite de suie de cendre et de décombres qui les avait vus naître à le sens propre de le terme dans le cas d’ qui ne cesse de travailler ces matières grises et rouille métalliques pierreuses poudreuses visqueuses pour mettre dans ses toiles un peu de cet air d’ après la catastrophe où le sile", "—vous l’ avez fait monter dans votre cabinet de consultation? —oui je crois que je lui ai dit: voulez -vous entrer un moment ma femme ne se sent pas bien et ne pourra pas vous suivre aujourd’hui maigret imaginait les hommes dans l’ obscurité de la ruelle émile une valise à la main ses billets pour paris dans sa poche tremblant de tous ses membres —pourquoi l’ avez -vous fait monter le docteur le regarda avec étonnement comme si maigret n’ eût pas été égal à le lui-même en posant cette question ", "a l' avance j' échafaudai toute une histoire pour ne pas lui avouer quand je la reverrais mes rapports avec son oncle certainement sa bonne foi et sa candeur me rendraient faciles ces légers mensonges puisque le d avait toujours tenu caché à le cette enfant les recherches scientifiques qui l' obsédaient ce n' était pas à le moi de lui en révéler le secret ce secret d' ailleurs ne m' était pas plus qu' à le elle entièrement révélé oculiste merveilleux pour l' un fabricant de poupées pour l' autre quel travestissement n' avait -il pas revêtu à les yeux de tous ses clients ", "il se retournait de temps en temps pour mesurer la distance parcourue quand il jugea que raoul ne pouvait plus l’ entendre il entama l’ entretien d’ un ton capable et assuré: –oui bien dit -il je peux vous raconter l’ histoire de m.raoul et toutes les histoires que vous désirerez connaître quant à le ça il y a histoire et histoire celle de m.raoul ne signifie pas grand’chose mais la mienne propre est bien étonnante " ]
j’ en suis encore malade et comment a -t-elle fini bien voila j’ avais renoncé à le surprendre ma femme avec le highlander j’ avais renoncé à le tout! et je passais mon temps à le fond de mon bureau à le relire les mousquetaires consolation en anglais c’ est là que je vis qu’ athos qui avait eu lui aussi une terrible aventure d’ amour s’ en était consolé en buvant plus qu’ à sa soif nous avions une cave bien garnie je me suis mis à le boire je fis comme athos j’ étais ivre les quarts de le temps et c’ est ce qui m’ a sauvé! —comment cela —oh c’ est très simple: un soir j’ étais tellement ivre que je me suis assis sur elle sans m’ en apercevoir la pauvre petite exprima la candeur sur un ton contrit tu fais bien de la plaindre rouletabille car le lendemain matin quand je me réveillai il n’ en restait plus grand-chose
[ "je fis de le reste tout mon possible pour la rappeler à la vie mais mes efforts restèrent vains et je m’ empressai de repasser la manche pour échapper à les justes lois en remettant le pied sur le quai de boulogne je me jurai que jamais plus je ne traverserais le détroit de ma vie dussé -je vivre ans et de le ̂t -il faire plus chaud qu’ à les tropiques de le reste je ne m’ attardai point sur cette plage que je trouvai trop près de le foyer conjugal je traversai toute la france m’ enfermai dans un coin perdu de les alpes et revins enfin à le paris n’ ayant plus le sou et poussé par la faim et le besoin qui ne me quittait pas de faire de la littérature —et tu n’ as plus eu d’ ennuis à la suite de cette fâcheuse affaire mon pauvre la candeur —ma foi non ma femme me laisse tranquille depuis qu’ elle est morte ", "on a dû là-bas me rechercher pendant quelque temps j’ ai dû certainement être condamné à le quelque chose je n’ en sais rien et n’ en veux rien savoir et j’ ai changé de nom le mari de la comtesse est mort! —en réalité comment t’ appelles -tu?... demanda rouletabille curieux —écoute rouletabille as -tu bien besoin de connaître le nom d’ un pauvre homme qui a peut-être été condamné à le mort? répondit le reporter pensif et je te demande pardon de t’ avoir fait revivre cette épouvantable histoire —tu peux être sûr que tu es le seul à qui je l’ ai racontée et la candeur après avoir poussé un effrayant soupir ajouta: tu connais les femmes maintenant méfie-toi mais rouletabille fit celui qui n’ avait pas entendu ", "tiens! dit -il tu dois être fatigué monte un instant sur ma bête moi je vais me délier les jambes n’ est pas de refus dit la candeur et il prit la place de rouletabille sur la selle sans effort simplement en passant l’ une de ses longues jambes par-dessus la monture qui immédiatement courba les reins ce n’ est qu’ un cheval fit -il avec un sourire que rouletabille ne lui avait jamais vu tant il était désabusé juge un peu mon vieux si c’ était une comtesse vois -tu rouletabille les femmes moi je m’ assieds dessus rouletabille pressa un peu le pas mais la candeur le rejoignit en poussant sa bête pour laquelle il demanda grâce ne marche donc pas si vite et laisse-moi te dire de les choses pour ton bien je sais que tu n’ aimes pas les conseils et que peut-être en t’ en donnant et de tout cœur j’ encourrai ta colère mais tant pis c’ est mon amitié pour toi qui parle: cette femme fera ton malheur ce disant il lui désignait qui chevauchait à le quelques pas devant eux rouletabille frissonna et voulut encore hâter sa marche écoute-moi donc! reprit la candeur ", "laisse-moi te dire qu’ elle ne t’ aime pas qu’ elle ne t’ a jamais aimé et qu’ elle ne t’ aimera jamais vois -tu quand on a fait pour une femme ce que tu as fait pour elle eh bien on ne vous en récompense pas en vous montrant une figure pareille ah! mon petit je ne suis pas bien malin mais j’ ai des yeux pour voir voilà une petite femme qui avait été enlevée par un teur tu te lances à sa poursuite et tu la délivres le jour de ses noces et le teur est mort! eh bien elle devrait être dans la joie elle devrait t’ embrasser puisque nous sommes sauvés et puisque grâce à le toi elle a pu tout en échappant à le teur rendre un grand service à son pays elle devrait te couvrir de remerciements et de baisers elle ne te regarde même pas et elle paraît plus défaite qu’ une morte m’ est avis que cette femme -là regrette son teur et qu’ elle ne te pardonne pas d’ être venu déranger sa nuit de noces rouletabille obstinément se taisait mais les mots de la candeur lui tombaient comme de le plomb fondu sur le crâne tu ne dis rien c’ est que tu n’ as pas une bonne raison à le me ren", "elle n’ avait qu’ à le rester avec son teur comme tu dis mon dieu répliqua l’ entêté la candeur je n’ étais pas là quand tu l’ as ravie à les joies conjugales mais déjà la veille elle t’ avait renvoyé bredouille sur les toits et peut-être que le lendemain quand tu es revenu elle avait eu le temps de se fâcher avec son teur dans tous les ménages il y a des quarts d’ heures de fâcherie et puis on se raccommode en tout cas elle a eu le temps de se raccommoder avec son teur dans le cahot de le souterrain —tu mens! rouletabille furieux —je mens! demande à le vladimir si je mens! et à le tondor! tu pourrais le demander aussi à le modeste et à le katerdjibaschi s’ ils n’ étaient pas morts mais c’ était devenu la fable de tout le monde à l’ hôtel de les étrangers —tu mens tu mens! tu mens! répétait avec rage rouletabille dont la gorge était pleine de sanglots tais -toi je ne veux plus t’ entendre ni toi ni vladimir ni personne vous m’ êtes tous odieux tiens! rends -moi cette pauvre bête tu vois bien que tu l’ écrases! et il n’ attendit même pas que la candeur fût tou", "nos jeunes gens se trouvaient à l’ extrême gauche bulgare et purent dans l’ après-midi assister à de nombreux petits combats qui les conduisirent jusqu’ à les rochers de demir-kapou vers les heures de le soir cependant la nature rocheuse et escarpée de le terrain avait été en particulier d’ un précieux secours à les turcs et aucun succès décisif n’ avait été encore remporté à l’ heure où nous nous retrouvons avec les reporters à le fond d’ un ravin entre demir-kapou et la canonnade avait cessé peu après que l’ obscurité était tombée cependant que les infanteries adverses abritées derrière les rochers ne cessaient à le milieu de la nuit noire d’ échanger une vive fusillade s’ étant glissés le long d’ une arête rocheuse qui les masquait sur leur droite rouletabille et ses compagnons ne se trouvaient pas loin de ce village d’ akmatcha où le général leur avait donné rendez -vous dès le lendemain pour l’ expédition de leur correspondance ", "seulement était à les mains de les turcs et il s’ agissait de les en déloger c’ est alors que l’ état-major bulgare avait décidé de tenter une attaque de nuit autant peut-être parce qu’ on avait vaguement l’ espoir qu’ elle amènerait celui-ci à se retirer sur les forts et sous les ouvrages de kirk-kilissé ce furent bataillons de la cinquième division qui opérèrent cette attaque dans le dédale rocheux de kara-kaja vers la droite d’ ils réussirent à en gagner la crête à le milieu d’ une pluie de tempête dont la violence ne fit que redoubler quand ce fut à le tour de la quatrième colonne de s’ ébranler les reporters achevaient à l’ abri d’ une cabane de branchages de vider quelques boîtes de conserves qu’ ils devaient à la générosité de dimitri dans le moment que passaient près d’ eux courant à l’ assaut nocturne les bataillons de la première brigade de la cinquième division ", "se leva immédiatement pour suivre la troupe elle avait arraché dans l’ après-midi un fusil à les mains crispées d’ un mort s’ était ceinturée d’ une cartouchière et avait déclaré qu’ à la première occasion elle ferait le coup de feu sur une observation de rouletabille elle n’ avait pas hésité à le rejeter l’ insigne de la croix-rouge cependant si elle s’ était exposée volontairement à les balles turques dans le courant de l’ après-midi elle n’ avait encore pris part à le aucune mêlée cette fois rouletabille vit bien qu’ elle en devait avoir sa part ", "elle s’ était jetée dehors sous la pluie sans dire un mot à les reporters rouletabille s’ était levé mais la candeur lui mit la main sur le bras minute!... que vas -tu faire lui demanda -t-il —empêcher cette folle de se faire tuer " ]
[ "l’ aigrette de sa verrue tremble comme le plumet d’ un saint-cyrien et des larmes se mêlent à le jaune d’ œuf agrippé à ses moustaches ce soir explique -t-elle nous fêtions l’ anniversaire d’ alfred courbette d’ alfred qui se fait péter la bouille contre son rétroviseur soudain coup de téléphone mon époux décroche il revient dans la salle à le manger en nous disant que vous veniez de l’ appeler pour lui demander de faire une course urgente ", "bientôt les larves éclosent et ne tardent pas à se filer de petites coques quand arrive le moment où elles doivent en sortir les ouvrières déchirent les coques et leur facilitent ainsi cette opération puis elles étendent et lissent soigneusement les ailes de les mâles et de les femelles de ces œufs il naît en effet des fourmis de l' un et de l' autre sexe et aussi des ouvrières qui n' ont pas d' ailes pendant quelques jours on apporte à le manger à les nouveau-nés puis on les laisse sortir il y a des espèces de fourmis qui ne sortent guère de leurs demeures mais celles-ci sont semblables à les peuples pasteurs elles creusent leur fourmilière au-dessous de les racines de certaines herbes aimées de les pucerons puis elles y transportent de ces petites vaches vertes qui trouvent dans ces racines mises à le nu une nourriture qu' elles transmettent à les fourmis sous la forme d' une liqueur sucrée où vont ces fourmis en bataillon serre je ne dirai pas comme virgile un bataillon noir marche à le travers les champs ", "ceux-ci étaient partis à le heures lorsque le gaz était encore allumé toute la maison éclairée un jeune ménage qui occupait l\\ appartement de le second déclara rentré à le minuit après le théâtre les locataires de le quatrième étaient point sortis et avaient reçu aucune visite mais un nommé bertin qui habitait un de les logements de le cinquième étage donnait des renseignements d\\' une grande importance comme il sortait vers heures et quelques minutes et qu\\ il allait refermer la porte cochère une personne qu\\ il ne connaissait pas était avancée vivement et profitant de la porte encore entr\\' ouverte était entrée dans la maison sans avoir besoin de sonner cette déclaration ne se trouvait pas en désaccord avec celle de les concierges ceux-ci prétendaient que de heures à le heures ils n\\ avaient tiré le cordon pour aucun étranger venant de la rue ", "un mari jamais que voulez -vous ce n’ est pas toujours il faut l’ avouer que nous sommes assez bien avisées pour donner notre tendresse à les qualités sérieuses ah vous avez un art profond pour cacher vos vrais sentiments vous ne m’ aimez pas ", "j’ ai fait comme si je pardonnais mais à la première stop comme il descendait le premier je suis repartie toute seule en vitesse je l’ ai laissé sur la route yes c’ est un vilain homme je n’ ai jamais beaucoup aimé son figoure —et qu’ avez -vous à le dire de durin —oh! comme mon mari je n’ ai jamais eu à le m’ en plaindre je l’ ai toujours trouvé correct dans le service et il était très dévoué à le sir archibald je ne puis m’ expliquer cette sotte affaire d’ épingle de cravate que par une sotte galanterie il portait un grand flirt avec la femme de chambre d’ une de mes amies mrs.tennyson il a fait le cadeau à la femme de chambre à le maid ", "bienheureuses les autruches qui se sustentent de cailloux tessons boutons de guêtre manches de couteau boucles de ceinture et telles autres victuailles indigestes pour les humains en ce moment j’ avalerais tous les accessoires de le théâtre il me semble qu’ en creusant la fosse de ce pauvre matamore j’ en ai creusé une en moi-même tant large longue et profonde que rien ne la saurait combler les anciens étaient fort sages qui faisaient suivre les funérailles de repas abondants en viandes copieux en vins pour la plus grande gloire de les morts et meilleure santé des vivants j’ aimerais en ce moment accomplir ce rite philosophique très idoine à le sécher les pleurs ", "«écoutez -moi bien lui dit -il à le bout d’ un silence vous voulez être préfet n’ est -ce pas le sous-préfet sourit en se dandinant sur sa chaise allez donner tout de suite une poignée de main à l’ abbé faujas qui vous attend là-bas en regardant jouer à le volant des saulaies resta muet très surpris ne comprenant pas il leva les yeux sur m.decondamin à lequel il demanda avec une certaine inquiétude est -ce aussi votre avis –mais sans doute; allez lui donner une poignée de main répondit le conservateur de les eaux et forêts .puis il ajouta avec une pointe de moquerie interrogez ma femme en qui vous avez toute confiance arrivait elle avait une délicieuse toilette rose et grise quand on lui eut parlé de l’ abbé:«ah! ", "cerveau bien fait cœur bien fait sans nul doute mais le sort le met dans une société si mal faite qu’ il finit par voler la société le met dans une prison si mal faite qu’ il finit par tuer qui est réellement coupable est -ce lui? est -ce nous questions sévères questions poignantes qui sollicitent à le cette heure toutes les intelligences qui nous tirent tous tant que nous sommes par le pan de notre habit et qui nous barreront un jour si complètement le chemin qu’ il faudra bien les regarder en face et savoir ce qu’ elles nous veulent ", "il n’ a plus ans et il est un peu couronné mais il marche crânement tout de même il vous enlèvera vos lieues en petites heures faut -il le mettre dans les brancards inutile nous partirons à la fraîcheur après dîner il y a pleine lune pourvu que nous arrivions à le saint-avit vers les heures de le soir c’ est tout ce qu’ il faut nous ne verrons le notaire que demain matin ces messieurs vont chez le notaire mon dieu oui pour un héritage je savais moi de quel héritage il était question et tout mon sang bouillait dans mes veines il n’ y avait plus de danger à le perdre de vue les misérables pendant un instant je courus à la station et je vous fis passer la dépêche que vous avez reçue vous êtes arrivé nous sommes nous avons des armes les assassins de mariette et de jacques landry sont là enfonçons la porte s’ ils refusent d’ ouvrir et pinçons -les tout de suite venez-vous sidi-coco s’ était levé et s’ apprêtait à le sortir mais le policier ne bougea pas qu’ attendez -vous lui demanda l’ ex-zouave ", "et dis-moi jérôme ou il n\\ est pas le charlatanisme est du plus ou moins seulement dans notre état par exemple veux -tu que je te fasse la récapitulation de les charlatans tu vas arranger cela à le ta manière je n\\ exagérerai rien ailleurs les exemples sont là on voudrait inventer mon cher qu\\ on resterait au-dessous de la eh bien " ]
mais il y avait jours jusqu’ à le mariage de PROPN et en amour on ne calcule que pour heures.on m’ apporta l’ encre le papier et les plumes et je me mis à le copier la romance pendant que je copiais je vis devant ma fenêtre l’ ombre de les ailes d’ une de les colombes je soulevai la jalousie je la maintins écartée avec la règle que l’on m’ avait envoyée pour tirer les lignes de mon papier j’ attachai à la règle un petit cordonnet dont je mis l’ autre bout à le ma portée puis je semai de le blé sur la fenêtre un instant après la colombe y était
[ "je tirai le cordonnet la règle le suivit la jalousie se referma et la colombe se trouva prisonnière .ce fut pour moi une grande joie je l’ avais vue sur les genoux je l’ avais vue entre les mains de elle m’ apportait un parfum de ses lèvres qui l’ avaient si souvent touchée ce n’ était plus comme un livre muet et sans vie qui parle d’ autre chose que de ce qu’ on lui a confié: c’ était un être frémissant emblème de l’ amour et plein d’ amour lui-même qui me rendait en quelque sorte les baisers que je lui donnais et qu’ il avait reçus .je gardai longtemps la colombe et ne la lâchai que lorsque j’ entendis rentrer la cavalcade mais à le lieu de s’ envoler elle demeura sur ma fenêtre comme déjà accoutumée ", "puis lorsque PROPN passa dans la cour elle s’ envola sur son épaule comme pour lui porter sans retard les milles paroles d’ amour qu’ elle m’ avait entendu dire une heure après on vint s’ informer si la chanson était copiée .le soir comme je faisais le tour de les murailles j’ entendis dans le jardin le son de la étudiait la chanson que je lui avais donnée et pour que je ne pusse pas savoir qu’ elle s’ occupait de moi elle était venue l’ étudier à un endroit ou ̀ elle croyait que je ne pouvais pas l’ entendre .le lendemain l’ heure à le laquelle constantin me venait chercher se passa sans que je le visse je m’ informai de lui il était sorti dès le matin pour régler avec le père de les apprêts de le mariage je crus que je ne verrais pas fatinitza de la journée et j’ étais déjà à le désespoir lorsque PROPN entra dans ma chambre ", "il venait me chercher à la place de son père à le reste cette visite était une visite de remerciements était guérie la promenade de la veille lui avait fait grand bien elle avait suivi mon ordonnance jusqu’ à le bout et avait visité la grotte car je trouvai près d’ elle le volume d’ ugo ", "je cherchai des yeux la branche de genêt mais je ne la vis pas elle me remercia de la chanson sicilienne je lui demandai si elle l’ avait étudiée et sans lui donner le temps de répondre PROPN me dit que la veille à le soir elle l’ avait chantée à le lui et à son père je la priai de vouloir bien me la faire entendre convaincu que j’ étais que dans sa bouche elle prendrait un nouveau charme elle s’ en défendit un instant avec autant de coquetterie qu’ aurait pu le faire une virtuose de londres ou de paris ", "mais je lui dis que je l’ exigeais comme prix de ma consultation et elle chanta .sa voix était un mezzo-soprano très étendu avec des trilles inattendus d’ une hardiesse sauvage qu’ une méthode plus accomplie aurait peut-être supprimés mais qui cependant donnaient à son chant triste et doux dans le médium quelque chose de déchirant dans les notes élevées à le reste pour chanter elle avait été forcée de soulever le bas de son voile de sorte que je pouvais voir ses lèvres pareilles à des cerises et ses dents fines et blanches comme des perles .pendant ce temps une de les colombes s’ était posée sur les genoux de fatinitza et l’ autre sur son épaule cette dernière était la privilégiée celle-la même que j’ avais apprivoisée la veille en sa qualité de favorite elle descendit de l’ épaule sur la poitrine de sorte qu’ à le moment où ayant fini de chanter écartait le bras pour reposer la guzla elle plongea sa tête dans l’ ouverture de le corset et en tira non pas le rameau d’ olivier que sa compagne de l’ arche apportait en signe de paix mais la branche de genêt", "car une rougeur si vive se répandit sur son visage que quoiqu’ il fût à les quarts voilé je la vis se répandre sur le bas de ses joues comme le reflet d’ une flamme et qui ne savaient rien de tout cela ne s’ aperçurent ni de l’ émotion de fatinitza ni de la mienne quant à le fatinitza comme si elle eût voulu me punir d’ avoir surpris son secret elle se leva vivement et s’ appuyant sur le bras de stéphana elle me dit adieu puis se repentant de ce mot si dur quand il ne laisse pas l’ espérance c’est-à-dire à le revoir ajouta -t-elle car je me rappelle que mon père m’ a dit que vous veniez dans jours à la noce de ma sœur .à ces mots elle entra dans la chambre de PROPN et nous sortîmes par la porte opposée moi et fortunato.ces jours furent étrangement longs et cependant pleins de douceur car ils étaient pleins d’ espérance ", "tous les matins j’ étais visité par la colombe dénonciatrice que je chérissais encore davantage depuis le moment où elle avait encouru la disgrâce apparente de sa maîtresse à le reste j’ étais parvenu à le faire autant que cela était possible un portrait parfaitement ressemblant de fatinitza à le moment ou jouant de la guzla on voyait ses yeux par l’ ouverture de le voile et le bas de sa figure par le soulèvement de la pointe souvent grâce à ces yeux et à ce bas de visage j’ avais eu envie de compléter un portrait en devinant les traits qui m’ étaient restés cachés mais chaque fois je m’ étais arrêté comme si inventer autre chose que ce qui était eût été commettre une profanation enfin ces jours qui me semblaient ne devoir jamais finir s’ écoulèrent et le neuvième jour qui était celui de la noce arriva .le matin de le neuvième jour toute la maison fut réveillée par une bruyante symphonie qui venait de la première cour ", "je m’ habillai à la hâte et courus sur le balcon je vis une bande de musiciens qui précédaient une longue file de paysans portant sur leurs épaules les premiers un chevreau et un bélier à les pieds et à les cornes dorés les autres de les agneaux et des brebis qui devaient composer le troupeau de l’ épouse après eux venaient domestiques portant sur leurs têtes de grandes corbeilles couvertes remplies d’ étoffes d’ ornements de bijoux et de parasmonnaie turque monnayés enfin le cortège était terminé par les hommes et les femmes qui à le compter de ce jour étaient à le service de la mariée .les portes leur furent aussitôt ouvertes par constantin et fortunato ", "ils passèrent de cette première cour dans la seconde et de la seconde dans le pavillon où ils déposèrent devant PROPN les présents que lui envoyait son fiancé un instant après lui même arriva avec sa famille on fit entrer les femmes chez les hommes restèrent ensemble une heure après on vint nous dire que nous pouvions passer chez la fiancée elle nous attendait assise sur un sofa dans les salles basses ou je n’ étais pas encore entré et qui correspondaient avec plus d’ élégance à le celles de les appartements de constantin .ce temps avait été employé à le parer la mariée et il faut le dire à l’ honneur de les futures femmes de chambre de PROPN elles avaient fait tout ce qu’ elles avaient pu pour dérober sous des ornements étrangers la beauté de leur maîtresse " ]
[ "une grande glace en face de lui reflétait witold et debout près de le piano le regard attendri d’ alexy les contempla un moment puis ce regard devint fixe le visage se tendit les doigts s’ agrippèrent à la maçonnerie de la porte avec une atroce crispation à le cœur alexy considérait phyllis et sur ce visage levé vers witold il voyait cette flamme cette extase qui tout à le coup transformaient la calme la tendre phyllis en une femme amoureuse amoureuse de ne pouvait apercevoir la physionomie de son frère car celui-ci tournait le dos à la glace mais il entendait sa voix si chaudement timbrée qui en tout temps caressait l’ oreille et il percevait des intonations inaccoutumées une émotion une douceur ardente un frémissement qu’ il n’ y avait jamais remarqués.lentement sans bruit il s’ écarta de la fenêtre s’ éloigna d’ un pas mal assuré s’ en alla à le hasard dans le jardin PROPN sa main gauche serrait convulsivement le carton qui contenait la statuette d’ ivoire ", "je n’ ai pas faim je ne suis pas fatigué faites seulement entrer chez vous ma belle-fille et le service que vous me confierez sera le bienvenu je suppose que vous vous fortifiez contre cet aventurier de prétendant et les malheureux pillards qui descendent des montagnes pour s’ enrichir à les dépens de les habitants d’ édimbourg le prévôt s’ était arrêté dans la rue faisant signe à le flora d’ entrer dans une grande maison de belle apparence qui s’ élevait sur l’ un de les côtés de la place ma femme est là dit -il vous n’ avez qu’ à le annoncer qui vous êtes ", "–excusez une mère murmura -t-elle sous son épaisse voilette en s’ approchant le domestique à qui son maître très surpris ne disait rien s’ était retiré elle se mit à le pleurer et de vraies larmes qui masquèrent un peu l’ intrépidité de son âme maternelle –monsieur monsieur ma conduite est étrange il balbutia quelques mots –en effet il ne s’ attendait pas ", "je me conduirai avec délicatesse; de ton côté ne m’ oppose aucune résistance c’ est ainsi que je reconnaîtrai avec empressement et allégresse que tu auras fait un premier pas vers le repentir quand notre héros entendit cette harangue empreinte d’ un sel si profondément comique il eut de la peine à le conserver le sérieux sur la rudesse de ses traits hâlés mais enfin chacun ne sera pas étonné si j’ ajoute qu’ il finit par éclater de rire c’ était plus fort que lui ", "comment après les râles et les mutuelles caresses l’ ayant sentie malgré sa froideur palpiter sous ma poitrine cette neige d’ un pâle et à le peine nubile printemps m’ envahit tout à le coup la nette et irréfragable détermination de couper en ses racines la fleur de vie charmante et corrompue que j’ avais nourrie de mon triste amour j’ allai à mes vêtements pêle-mêle avec les siens jetés sur une chaise et j’ en tirai le rasoir que sans m’ en être rendu compte j’ avais en sortant de chez moi glissé dans la poche de mon habit aucune raison jamais ne put m’ expliquer cet acte inconscient mais commandé par les ténébreuses providences à le point que je n’ aurais pu ne pas le prendre sur moi l’ effrayant et ridicule outil dont je m’ armais en cette minute inévitable je savais seulement que je l’ avais tiré de sa gaine et coulé dans mon habit je ne savais pas autre chose et m’ étant mis nu alors sans doute se préméditait en moi le dessein final je cachai derrière mon dos l’ éclair de lame et sans effroi sans un soubresaut sous ma mamelle d’ un regard où nulle pitié", "un reflet de soleil couchant arrivait jusqu’ à le petit visage penché enveloppait la chevelure dont à le ce moment surtout PROPN remarquait la nuance étrange et superbe la fillette restait immobile les paupières mi-closes ses longs cils foncés battant fébrilement sur la joue et voilà que sur cette joue le comte distinguait des larmes qui glissaient lentement .il se sentit ému de pitié pauvre petite créature elle se demandait sans doute ce qu’ elle allait devenir sa première rencontre avec son cousin lui avait évidemment laissé une impression pénible c’ était à le lui de l’ effacer le mieux possible .vivement il descendit les vieilles marches de pierre et s’ avança vers PROPN .le chien se détourna gronda mais se souvenant sans doute il ne bougea pas .quant à sa jeune maîtresse elle s’ était brusquement levée rouge d’ indignation elle attachait sur l’ arrivant de les yeux brillants à la fois de larmes et de colère ", "certes la mitidja et la kabylie sont admirables pays or la kabylie est actuellement plus habitée que le pas-de-calais par kilomètre carre la mitidja le sera bientôt autant que veut -on coloniser par la ̀? mais je reviendrai sur ce sujet .le train roule avance; les plaines cultivées disparaissent la terre devient nue et rouge la vraie terre d’ afrique ", "dans le ciel plus pâle des petits nuages blancs et gris passaient lentement et de le ciel tombait tour à le tour une lumière légère puis obscurcie autour de lui dans le vaste champ de les morts le silence régnait une rumeur sourde venait seule de la ville par-dessus les hauts murs parfois une silhouette noire passait entre les tombes lointaines jacques PROPN le regard levé vers la lente navigation de les nuages dans le ciel tentait de saisir derrière l' odeur de les fleurs mouillées la senteur salée qui venait en ce moment de la mer lointaine et immobile quand le tintement d' un seau contre le marbre d' une tombe le tira de sa rêverie ", "c’ est compris hein?gonzague très ému fit un signe affirmatif après quoi le commandant répéta sa question –j’ aimerais beaucoup être ingénieur répondit gonzague sans hésitation –très bien j’ espère que tu réussiras car les mathématiques sont ton fort travaille ferme mon petit et nous verrons à le attaquer centrale ou polytechnique à le ton choix PROPN qui se trouvait PROPN fit une petite moue et dit en secouant ses boucles brunes –pourquoi ne veux -tu pas être marin comme goulven ou bien encore officier ", "exemple: j’ habite le j’ inscris pour être réveillé à le telle heure le et le de la sorte le réveil est moins brusque truc spécialement recommandé à le mm. les voyageurs un peu nerveux la nuit que je passai dans cette auberge fut calme et peuplée de songes bleus à le petit jour des grognements épouvantables m’ extirpèrent de mon sommeil une grosse voix tenant de l’ organe de l’ ours et de le chant de le putois ronchonnait —ah est -ce que vous n’ allez pas me la paix qu’ est -ce que ç a peut me f... à le moi qu’ il soit heures et demie! espèce de brute " ]
–où conduit -elle –aux gorges de la piave monseigneur mit pied à le terre et invita scalabrino à en faire autant les chevaux furent attachés à le tronc d’ un pin alors roland s’ assit sur le revers de le sentier regardait autour de lui prêtait l’ oreille donnait des signes manifestes d’ une inquiétude grandissante enfin il n’ y put tenir et s’ écria: tenez maître si vous m’ en croyez rebroussons chemin
[ "–et pourquoi donc j’ ai envie de voir les gorges de la piave –les gorges de la piave fit scalabrino en tressaillant –mais oui j’ en ai fort entendu parler; et l’ autre jour même le seigneur à qui j’ ai acheté ces chevaux me disait qu’ il les voulait visiter on dit que le site est d’ une beauté grandiose ", "–je ne sais pas si les gorges sont belles mais toujours est -il qu’ elles sont dangereuses –raconte-moi donc ce que j’ ai à le craindre tu m’ as l’ air de très bien connaître ce pays et je m’ en rapporte à le toi de le soin de m’ instruire –monseigneur ce que vous devez redouter ce sont mes anciens amis dit scalabrino à le voix basse –oui tu étais un bandit pourquoi baisses -tu la tête le métier que tu faisais était tout aussi honorable que celui de doge ou de grand inquisiteur crois-moi scalabrino ce n’ est pas dans les gorges de la piave qu’ on trouve les plus redoutables bandits ", "continue ton récit dit -il doucement –je vous disais monseigneur reprit l’ ancien bandit que j’ étais le chef d’ une bande qui opérait dans ce vaste triangle dont la base va de trévise à le padoue et dont le sommet est à le venise c’ est là dans les gorges de cette montagne que nous avions établi notre quartier général mais tu étais un véritable chef d’ armée –comme vous dites monseigneur c’ était une véritable armée qui comprenait près de hommes moi je n’ étais que chef de bande c’est-à-dire que je commandais à une cinquantaine d’ hommes ", "il y avait donc un chef général pour guider toutes les bandes pareilles à la tienne –non monseigneur mais nous nous prêtions mutuellement aide et assistance nous partagions les prises les marins qui nous transportaient soit à l’ aller soit à le retour avaient leur part bref nous vivions en bonne intelligence –et ta bande se cachait dans les gorges de la piave ", "–elle ne s’ y cachait pas monseigneur nous y avions notre antre de rendez -vous voilà tout a part cela chacun vivait dans sa ville a venise nous étions une quinzaine –eh bien mais dans tout cela je ne vois pas ce que je puis avoir à le redouter moi en visitant les gorges –je vous dirai donc qu’ il y avait dans ma bande un homme que nous appelions sandrigo parce qu’ il était né dans le village qui porte ce nom ", "il était brave audacieux et presque aussi fort que moi nous vivions en bons termes bien que parfois il me semblât deviner en lui une sorte d’ impatience de ne pas être le chef or un jour il m’ arriva une chose extraordinaire ces événements remontent à le ans à le peu près c’est-à-dire qu’ ils se passèrent environ ans avant le jour où je fus arrêté un matin j’ attendais le retour d’ une expédition que j’ avais confiée à le ce sandrigo lorsque tout à le coup je le vis revenir avec ses hommes à le milieu d’ eux marchait une femme d’ une extrême jeunesse et d’ une éclatante beauté ", "j’ avoue que je fus ébloui moi qui ne m’ étais jamais bien préoccupé de la beauté de les femmes elle ne semblait nullement intimidée et prenait son aventure en riant nous emmenâmes dans une de nos grottes la femme et ses domestiques plus morts que vifs arrivée elle demanda à le parler à le chef –c’ est moi madame lui dis-je ", "ne craignez rien –je n’ ai pas peur dit -elle en me regardant et son regard étrangement hardi me bouleversa elle continua: –je vous donnerai tout ce que j’ ai de précieux sur moi à le condition que vous me laissiez dès aujourd’hui poursuivre mon chemin; car je suis pressée d’ arriver à le rome ", "–tout de suite si vous le désirez m’ écriai-je –non; je suis fatiguée et désire me reposer une heure cette femme me causait un trouble extraordinaire et j’ eusse voulu la laisser venir sans rien lui prendre mais d’ elle-même et tout en riant elle défit ses bracelets son collier et les jeta à le mes pieds " ]
[ "un repas de rêve PROPN serait jaloux ah oui je concocte déjà des choses j’ entame mon cœur et je le mange tout seul et je farcis les coquillettes très longues de mes prières avec ma bouche promet tu verras! il y a comme un lieu en elle ", "fais ta besogne pends -les saccage-les vous voulez être rois messeigneurs? va! peuple! ici il s’ interrompit brusquement se mordit les lèvres comme pour rattraper sa pensée à le demi échappée appuya tour à le tour son œil perçant sur chacun de les personnages qui l’ entouraient et tout à le coup saisissant son chapeau à le mains et le regardant en face il lui dit: je te brûlerais si tu savais ce qu’ il y a dans ma tête puis promenant de nouveau autour de lui le regard attentif et inquiet de le renard qui rentre sournoisement à son terrier: il n’ importe! nous secourrons monsieur le bailli ", "il est un peu tôt pour inventorier les causes de l’ immense bouleversement dont nous sommes les témoins et les protagonistes une chose est sûre pourtant dont on observe chaque jour et partout les effets un vieux pays le nôtre a embrassé sans trop se l’ avouer sans le publier les axiomes de le néo-libéralisme et en a tiré les conséquences pratiques cela veut dire que toute chose tend à le être rapportée à sa seule valeur marchande et que les seules valeurs fixées par le marché tendent à le déterminer en retour les conduites et les pensées l’ anthropologue américain constatait voilà une trentaine d’ années que dans la culture occidentale l’ économie est le lieu principal de la production symbolique ", "bruggle est d\\' une force qui n\\' a rien à le voir avec intelligence à le sens où nous l\\' entendons issue des profondeurs sa puissance dépasse les moyens qu\\ elle a de exprimer consciemment et il serait aussi injuste qu\\ inexact de parler adresse à le son endroit mais une mystérieuse énergie jaillit de lui-même comme de la peau un chat félin flottant dans un veston sac félin à les larges souliers les français dit -il aiment les chaussures et non les pieds les habits et non le corps et c\\' est pourquoi ils font si étroites leurs maisons d\\' étoffe et de cuir arthur noyé dans son raglan à le chacun de ses gestes fait moins songer à le tout ce que son élasticité sous-entend étude à les instincts mêmes qui décidèrent de cette étude pierre souvent à le regarder marcher est dit que les possibilités cruelles sauvages demeurent toujours identiques à le elles-mêmes dans la danse une panthère diane qui préfère les chiens à les chats il n\\ y avait pas d\\' elle à le bruggle cette jalousie elle sent d\\' ailleurs trop précisément pour en subir tous les effets diane par n", "heu pas ici en ce cas prenons un taxi un qui ne doit pas se poiler je vous le dis c’ est le gros bérurier tel que je le connais il doit croquer son soixante-douzième sandwich en râlant contre san-antonio qui lui a fait user les plus belles heures de sa vie à le attendre et il doit être vachement en renaud en me voyant escorter une pépée de ce format elle reprend la petite de toute façon il n’ est pas question de sortir avec kaiser je laisse tomber un regard gluant sur l’ animal ainsi baptisé ", "—les médecins font ce qu’ ils peuvent dit -il avec simplicité mais il n’ y a que le bon dieu qui connaît les maladies priez bien fort et je dirai la messe pour elle oui une grand’messe avec chant c’ est entendu toute la journée maria s’ efforça de combattre avec des prières la marche incompréhensible de le mal et chaque fois qu’ elle s’ approchait de le lit c’ était avec l’ espoir confus qu’ un miracle s’ était produit et que la malade allait présentement cesser de gémir s’ assoupir quelques heures et se réveiller guérie il n’ en fut rien: les plaintes continuaient et vers le soir elles se muèrent en une sorte de soupir profond répété sans cesse qui semblait protester contre un fardeau ou bien contre l’ envahissement lent d’ un poison meurtrier ", "je ne sais comment j’ ai si long-temps gardé sans la dire l’ histoire que je vais vous raconter elle fait partie de ces récits curieux restés dans le sac d’ où la mémoire les tire capricieusement comme des numéros de loterie j’ en ai bien d’ autres aussi singuliers que celui-ci également enfouis; mais ils auront leur tour croyez -le.un jour ma femme de ménage la femme d’ un ouvrier vint me prier d’ honorer de ma présence la noce d’ une de ses sœurs pour vous faire comprendre ce que pouvait être cette noce il faut vous dire que je donnais sous par mois à le cette pauvre créature qui venait tous les matins faire mon lit nettoyer mes souliers brosser mes habits balayer la chambre et préparer mon déjeuner elle allait pendant le reste de le temps tourner la manivelle d’ une mécanique et gagnait à le ce dur métier sous par jour son mari un ébéniste gagnait francs mais comme ce ménage avait enfants il pouvait à le peine honnêtement manger de le pain ", "quant à les grossièretés elles sont comme la boue de les rues elles n’ atteignent jamais l’ homme qui veut se tenir propre il s’ en écarte et tout est dit j’ attends avec impatience le jour ou ̀ j’ aurai le bonheur de vous voir à le milieu de nous prendre part à le banquet fraternel et vivifiant de la sainte eucharistie en attendant cet heureux moment je suis en l’ amour de notre-seigneur jésus-christ et de sa très sainte mère votre jeune ami catholique et ouvrier on le voit cet enfant de paris écrit comme il parle et comme il agit ", "est incinérée et ses cendres dispersées dans le vent comme elle avait souhaité pour cette cérémonie de les semailles en plein ciel terence a loué une montgolfière à le bord de laquelle montent magnus scott et quelques amis proches de le couple ils sont tous habillés de vêtements déclinant chaque nuance de le violet et de le vert les couleurs préférées de terence ouvre une bouteille de barackpàlinka eau-de-vie d\\' abricots hongroise qui était sa boisson favorite et en sert à le chacun un petit verre tous boivent cul sec à la mémoire de celle dont les cendres échappent de l\\ 'urne et éparpillent dans le vide ", "y est cette fois on est parti pour la gloire j’ ordonne à le pinuchet d’ attendre son collègue et je saute dans ma m.g. direction rue godot-de-mauroy en arrivant sur le terrain de manœuvre de marie-thérèse j’ ai un coup à le cœur en n’ apercevant pas cette honnête ouvrière de l’ amour est -elle repartie dans ses foyers à lequel cas mes projets tombent à l’ eau avec un bruit mat " ]
tu préfères un philippe d' orlhac à le édouard je ne les compare pas que t' a fait mon frère réponds -moi franchement a -t-il eu envers toi des torts que j' ignore aucun sa froideur n' est qu' apparente tu le sais bien marcienne il ne débite pas des fadaises sentimentales mais quel grand cœur que le sien et il t' aime marcienne il t' aime d' une façon à le laquelle je ne songerai plus sans épouvante ma tendresse pour lui je te l' assure charlotte est immense tais -toi
[ "tu n' as pas le droit de parler de ta tendresse pour lui je ne puis pas t' en vouloir de t' exprimer de la sorte j' aurais sans doute dit des paroles semblables en jugeant une situation telle que la mienne il y a seulement quelques mois ah et le crime que tu aurais condamné maintenant que tu l'as commis te semble justifiable bien mieux je ne puis même pas me persuader que cette révélation nouvelle profonde foudroyante de la vie comporte quelque chose de criminel charlotte écarquilla les paupières ouvrit toutes grandes les claires fenêtres de ses yeux mais rien n' y entra des sombres lueurs dont fulgurait l' âme de marcienne la petite belle-sœur eut un mot de violence les assassins tiennent aussi des raisonnements pareils oui peut-être dit rêveusement mme de sélys ", "ceux qui raisonnent du moins et les autres inconsciemment c' est la réflexion que je me suis faite dans l' étonnement de le mystère que j' ai découvert en moi ce mystère n' est pourtant pas compliqué murmura charlotte ses pleurs s' étaient taris la contraction de les nerfs faisait par instants tressauter les muscles délicats de son visage un sourire avisé furtif d' un dédain qui s' appliquait vint soulever la lèvre puis se fondit dans le gercement d' un frisson qu' est -ce que tu veux dire ", "demanda marcienne elle avançait la tête un peu inquiète mais sans aucun redressement défensif contre l' offense probable plutôt avec une espèce de sollicitude pour les tourments baroques dont la naïveté de sa belle sœur devait aggraver la tristesse logique de leur situation qu' est -ce que tu veux dire que ce mystère n' est pas compliqué ne me force pas à m' avouer à le moi- même ce que je devine ", "ce qui m' écœure le mot heurta le calme de marcienne comme une pierre la surface unie d' un étang un tressaillement passa en ondes vives puis apaisées et qui soudain moururent va parle parle charlotte de ce que tu ignores comme je le ferais moi-même à le ta place comme nous le faisons tous quand nous nous jugeons les uns les autres ce n' est pas de moi qu' il s' agit mais de la douleur que j' ai mise en toi ", "crie -la cette douleur ma pauvre enfant qu' importe si tu me blesses quel secret de dignité était en cette hautaine créature comment dans un si tragique défilé se maintenait -elle sur les sommets d' une démarche noble et sûre tandis qu' elle aurait dû se débattre d' horreur à le fond de le précipice nulle arrogance d' ailleurs dans son accent nulle vibration d' orgueil ", "une certitude singulière une mélancolie profonde et une émouvante pitié mais pitié pour qui pour charlotte sans doute pour édouard qui sait et pour toutes les misères de les cœurs à lesquelles sa passion la rendait compréhensive pour tout ce qu' il y a de mesquin de fatal et d' amer dans la poursuite impérieuse de le bonheur.charlotte cependant étreinte par cette supériorité se taisait marcienne insista et la jeune femme balbutiante finit par dire ah cette idée qui me remplit de honte pour toi pour moi pour nous tous ", "qui me fait prendre en dégoût l' amour le monde entier tout ce qui existe quelle idée édouard a ans m. d' orlhac n' en a pas et ce n' est pas de platonisme qu' il te parle dans son odieuse lettre toi marcienne toi c' est pour cela que tu trompes l' homme admirable qu' est mon frère que tu exposes son honneur ", "sa vie peut-être car tu sais bien qu' il en mourrait sur le beau visage de mme de sélys depuis le cou jusqu' à les racines de les cheveux relevés la marée rose de le sang surgit d' un flot brusque s' étendit resta elle s' accouda les doigts à le front les paupières closes et elle ne dit rien PROPN l' épia déconcertée ", "c' était l' accusation suprême qu' elle avait lancée PROPN et même avec un scrupule de la formuler cette petite épouse gentille tendre et froide qui se croyait éprise de son mari et lui avait donné enfants tout en conservant une indifférence physique et une antipathie morale pour les manifestations sensuelles de l' amour ces manifestations il faut le dire avaient été bornées de la part de jacques fromentel par le principe qu' il professait et exprimait suivant la formule classique on ne traite pas sa femme comme une maîtresse et de fait sans trop savoir comment on peut traiter une maîtresse charlotte envisageait vaguement dans le désir trop ardent de l' homme dans ses caresses trop vives quelque chose de dégradant pour la femme elle entrevoyait ce domaine obscur avec l' intolérance rendue plus rigide par la curiosité inavouée le dépit inconscient qui pince les lèvres et aigrit la voix de les vierges vieillies et de les épouses trop chastes .douée d' une joliesse exquise à le qui l'on faisait fête et d' une mansuétude charmante charlotte hérissait d' aussi peu" ]
[ "le patronyme de jeanne ne dirait rien à le mascouty s’ il venait à s’ informer mais quelle adresse as -tu donnée la nôtre pardi la nôtre bien sûr ni le nom ni l’ adresse ne diraient quelque chose à le mon ennemi mais s’ il s’ amenait chez l’ acheteuse chez jeanne chez nous pour y voir une dernière fois son portrait ", "n’ approche pas henriette s’ arrêta stupéfaite son amie était appuyée à la table où brûlait la lampe à le pétrole qu’ elles avaient achetée ensemble un jour de joie elle était habillée de prête pour sortir presque élégante avec un chapeau noir à le grands bords d’ où s’ échappait une touffe de plumes d’ un rouge violent un collet de déballage brodé de clinquant et noir comme son chapeau des bottines à le talons hauts qui la grandissaient des gants un parapluie de soie posé sur le bras et elle se tenait droite pâle résolue à le tout dire ", "farfadet était fort inquiet il paraissait comprendre ma situation une idée bizarre me traversa l' esprit si ce chien comprend la parole ou du moins certaines paroles à le son usage je pouvais bien tenter une expérience et me rappelant la manière de procéder de son maître je saisis un moment d' attention bien marquée de sa part un de ces moments où yeux de chien se fixent sur vous comme points d' interrogation et je lui dis gravement allez chez madame laroze et ramenez -la ici en même temps je lui montrais la porte et son maître alternativement ", "il portait encore l’ habit démodé en forme de surtout militaire un foulard de soie à les couleurs vives apparaissait sous son chapeau à le cornes rejeté sur la nuque il fait plus chaud ici qu’ à la vera-cruz quand on pendit le vieux george venez dans ma cabine nous y boirons frais je suis bien aise de vous revoir monsieur morgat et pour être franc l’ idée m’ était venue que vous pourriez bien pousser jusqu’ ici afin de vous renseigner ", "il suffit de le regarder pour deviner tout de suite le cœur élevé qu’ il possède as -tu remarqué l’ adoration que cet aïeul et ce petit-fils ont l’ un pour l’ autre? et comme il est simple on ne croirait jamais que ce jeune homme est un héros presque un grand homme –tu parles de lui avec une ardeur!. –je parle comme je pense ", "les soldats revinrent sur leurs pas ivres de fureur et brandissant leurs armes ils eussent massacré sur le champ l’ étranger si leurs cris et la détonation de le pistolet n’ avaient en même temps attiré la plupart de les officiers de le palais en un clin d’ œil l’ auteur de ce tumulte fut saisi et entraîné dans une antichambre a toutes les questions il opposait cette unique réponse j’ ai une mission d’ où dépend la vie de l’ empereur ;il faut que je sois conduit immédiatement en sa présence ou près de l’ un de les siens on le mena à les grands-ducs nicolas et michel qui se trouvaient dans la demeure impériale mais avant de rendre compte de l’ entrevue nous devons décrire en quelques mots l’ état de désolation était plongée la résidence d’ été des czars moscovites ", "je suis cruel pour que tu sois bon je suis impitoyable pour que demain tous les français embrassent en versant des larmes de joie il le pressa contre sa poitrine: petit enfant quand tu seras un homme tu me devras ton bonheur ton innocence et si jamais tu entends prononcer mon nom tu l\\ exécreras et il posa à le terre enfant qui alla jeter épouvanté dans les jupes de sa mère accourue pour le délivrer cette jeune mère qui était jolie et d\\' une grâce aristocratique dans sa robe de linon blanc emmena son petit garçon avec un air de hauteur PROPN tourna vers elodie un regard farouche: j\\' ai embrassé cet enfant ", "pourquoi samu vient -il de penser dans le flux d’ ondes qu’ il m’ expédie les enfants attendent attention évite de penser n’ oublie pas qu’ il est psychiquement relié à le toi fais de le blanc dans ton esprit pour mieux te récupérer un blanc de neige c’ est le plus sûr de les isolants ", "et bien sûr on se connaissait de vue seulement mais on se connaissait c’ était le prof de tennis de lucas mais ç a je ne l’ ai réalisé que beaucoup plus tard une fois rentrée à la maison dans la pièce flottait un parfum de nescafé et de tabac refroidi une odeur moisie de poussière et d’ antimite un instant j’ ai pensé à les enfants ils avaient dû manger à la cantine je les imaginais perdus dans la cour à m’ attendre en me cherchant des yeux comme des âmes en peine puis rongés d’ inquiétude à le réfectoire la tête basse face à les soupirs de dragon de la directrice elle avait encore dû les engueuler parce qu’ ils n’ avaient pas de ticket isabelle a ouvert les portes et les types ont commencé à le entrer ", "est -ce que si tu m’ aimais tu ne ferais pas un effort pour réagir contre la volonté d’ un père qui n’ est probablement pas sans entrailles et qui tient moins à ses idées qu’ à le ton bonheur si tu m’ aimais est -ce que tu n’ aurais pas compris que je t’ aimais aussi moi et que ton mariage avec un autre me briserait le cœur tu pleures de quitter ta maison de campagne et ta cousine lisbeth et ta gouvernante loredana et peut-être aussi ton jardin ton chat et tes serins mais pour moi tu n’ as pas une larme et tu me demandes de t’ égayer pour que tu oublies tes petites habitudes où mon souvenir n’ est absolument pour rien! et comme je parlais ainsi avec dépit en retournant dans ma main crispée mon verre vide car je n’ osais regarder laura dans la crainte de la voir irritée contre moi je vis tout à le coup sa figure se refléter dans une de les facettes de le cristal de bohême elle souriait elle était merveilleusement belle et j’ entendis qu’ elle me disait –sois donc tranquille grand enfant " ]
je voudrais y passer ma vie à le peine finissait -il ces mots qu' un de ses gens demande à le lui parler et lui remet un énorme paquet à le timbre de la grèce l' envie bien naturelle d' en connaître le contenu le fit se retirer de bonne heure à l' hôtel qu' il habitait lorsque je le revis quelque temps après j' eus la douleur d' apprendre que les lettres qu' il venait de recevoir du péloponèse étaient pressantes et qu' il serait obligé de quitter paris sans avoir visité beaucoup d' endroits qu' il n' avait pu connaître pendant le bref séjour qu' il y avait fait ses préparatifs de départ étaient terminés les relais de poste avaient été commandés le jour même
[ "je n' ai plus qu' une heure à le passer avec vous me dit -il mon cher ami avant de vous quitter; et je n' ai pas l' espérance assurée de vous revoir jamais je dois partir il le faut mon pays m' appelle puis -je balancer un instant à le voler à sa défense et transiger avec le devoir le plus sacre ", "en est -il un plus impérieux je vais me dévouer à le ma patrie à le cette patrie si chère pour qui mes ancêtres ont su mourir ô mon ami! croyez qu' un tel sentiment m' est fois plus cher que l' amour et même que l' amitié lisez ajouta -t-il lisez cette épître fatale et vous verrez si sans être le plus coupable de les hommes je pourrais languir dans un lâche repos ", "s' il m' est encore permis de rester dans cette france qui emporte tous mes regrets lisez vous dis -je les affreux détails écrits en caractères de sang sur ces pages que j' ai cru voir empreintes des larmes brûlantes d' une mère chérie partout dans la grèce régnent la spoliation et le carnage; a été la proie de les flammes l' asile de le consul français n' a pas été respecté; et les riches débris que mes mains lui avaient aidé à le conquérir et à le rassembler peut-être n' existent plus partout on renverse de fond en comble nos basiliques ", "on séquestre nos biens on pille nos trésors on égorge on empale on crucifie les plus vertueux chrétiens depuis les patriarches jusqu' à les plus misérables esclaves à le scio les turcs dans leur rage ont pendu enfans ils en ont formé des chaînes et les ont noyés dans la mer ", "PROPN n' est plus qu' un lac de sang dans l' île de crète la rage d' une milice forcenée ne s' est assouvie qu' en donnant à le dévorer à les chiens les lambeaux de les grecs qu' ils avaient inhumainement massacrés on vend à l' encan nos vierges captives les princesses de le sang le plus illustre ont été publiquement violées dans d' infâmes bazars non contens de massacrer nos frères pour assouvir leur implacable haine et s' enrichir de leurs dépouilles les turcs en furie raffinent sur les supplices et les tourmens ", "forfait inoui dans l' histoire de les siècles festin non moins affreux que celui d' atrée nos horribles tyrans forcent leurs victimes à le devenir anthropophages on a vu des grecs assez infortunés pour être contraints de dévorer eux-mêmes leurs membres mutilés leurs membres brûlés et palpitans des cruautés qu' on croyait suspendues se renouvellent récemment à le pergame plus de grecs ont été égorgés; près un pauvre solitaire a été attaché en croix et après avoir souffert les tourmens de le christ les turcs l' ont brûlé vif d' après de tels préliminaires l' extermination de tous les francs n' est -elle point secrètement jurée par le divan? une boucherie universelle sans distinction d' âge de sexe et de rang grand dieu! de tels malheurs ne toucheront -ils point l' europe ", "ses agens ne rougiront -ils jamais de se montrer supplians et pour ainsi dire prosternés devant des barbares des prières n' attendrissent point des tigres c' est le glaive seul de la force et de la vengeance qu' il faut faire briller à le leurs yeux une politique vacillante et incertaine une politique à le cœur d' airain l' emportera -t-elle sur la reconnaissance l' europe si vaine de sa civilisation oublierait -elle qu' elle tient de nos aïeux tous les élémens de son bonheur ", "belles-lettres beaux-arts sciences philosophie économie législative et rurale elle a tout reçu de nous et il n' y a pas un manuscrit un fragment de colonne un bas-relief une statue qui ne dût lui reprocher son ingratitude presque tous les souverains d' europe nous ont abandonnés seul le pontife de rome nous accueille et nous ouvre ses bras paternels aussi brûlons -nous de lui être unis par les liens les plus étroits et les plus sacrés nous que l'on représentait comme des fanatiques orgueilleux et entêtés l' angleterre il est vrai semble adoucir pour nous ses rigueurs accoutumées ne vous y trompez pas mon cher ami; ", "ce ne sont point les saintes lois de l' humanité si souvent violées par elle qui la guident; attribuez à de moins nobles motifs ce changement qui semble s' opérer dans son système aussi persécuteur que tyrannique notre opiniâtre résistance le courage même de le sexe le plus faible quelques brillans succès et bien plus encore la haine et la terreur qu' inspire la russie à la grande-bretagne lui font craindre des vengeances trop méritées qu' elle voudrait prévenir et apaiser je crois même entrevoir sous ses feintes caresses les chaînes qu' en secret elle nous prépare peu certaine de conserver ses usurpations sur le continent elle songe à des indemnités futures et déjà peut-être elle rêve un nouvel empire insulaire à le milieu de les tempêtes de l' archipel grec ma patrie se laisserait -elle séduire par les avances fallacieuses de cette puissance qui réconcilie de les ennemis dont les divisions furent si favorables à le notre émancipation politique " ]
[ "il regardait le nez de son ennemi comme un pêcheur regarde une belle truite suspendue à le bout de sa ligne il se dépouilla prestement de tous les habits qui n’ étaient pas indispensables jeta sur l’ herbe sa calotte rouge et sa redingote verte et retroussa les manches de sa chemise jusqu’ à le coude il faut croire que les turcs les plus endormis se réveillent à le cliquetis de les armes ce gros garçon dont la physionomie n’ avait rien que de paterne apparut comme transfiguré sa figure s’ éclaira ses yeux lancèrent la flamme ", "il continuait ses bagages cherchant les objets qu’ il pouvait avoir oubliés dans les tiroirs il retira de l’ un d’ eux un appareil photographique il avait aussi un tourne-disque —et voila je n’ attends plus que votre départ pour m’ en aller ", "bientôt il atteignit une sorte de corniche qui lui permit de prendre quelques instants de repos il aspira largement l’ air frais qui donnait à le ses poumons une nouvelle activité bien qu’ il ne pût se flatter d’ être sorti avec ses amis de la passe effroyable où la fatalite les avait engagés pourtant il ne s’ était jamais senti l’ esprit plus libre ni de vaillance plus active il avait accepté la lutte il était certain de ne pas faiblir il reprit la descente maintenant il commençait à apercevoir le fond de la grotte fait de strates congelées qui se chevauchaient les unes les autres comme si le flot d’ une rivière s’ était tout à le coup figé en une brusque congélation qui avait arrêté ses mouvements pendant qu’ ils s’ accomplissaient encore ", "mais sois persuadé que le jour ou ̀ il s’ y mettra il te collera à le bout de mois interroge -le donc sur les dates et sur l’ histoire romaine patrice vit qu’ il n’ y échapperait pas il devait interroger: —cela ne vous ennuie pas monsieur que je vous interroge qui venait de se tailler un cube imposant de fromage de gruyère l’ engloutit tranquillement et ne répondit pas coriolis tu n’ as pas entendu ", "à le heures il était devant chez elle incapable de bouger une demi-heure après une voiture s’ arrêta devant lui paule en descendit seule il ne bougea pas la regarda traverser la rue agiter la main vers la voiture qui repartit il ne pouvait pas bouger c’ était paule ", "plotin à qui les dieux se confièrent avait coutume de dire: où l' amour a passé l' intelligence n' a que faire amaryllis en toi habita prends place à le milieu de nous comme une soeur digne d' être écoutée —l' amour athéné dit un jeune homme est -ce bien toi qui le salue? elle dédaigna d' entendre ce suppliant reproche et fit signe qu' elle avait cessé de parler un orateur communiqua de tristes renseignements sur les progrès de la secte chrétienne qui prétend imposer ses convictions sur le discrédit de les temples indulgents et le délaissement de les hautes traditions il évoqua le tableau sinistre de les plaines mourut un empereur philosophe parmi les légions consternées il dit ta gloire ô julien pâle figure d' assassiné à le guet-apens de les religions ", "c’ est la nuit allonge sur l’ herbe de la clairière et contemple la lune il pense à sa vie à le travail de toute sa vie à le cette lutte incessante avec la beauté qui apparaît PROPN dans ce mouvement comme l’ incarnation impitoyable de le mépris je crains qu’ il n’ y ait plus rien à le espérer si je pouvais vous le chanter si seulement je pouvais chanter comme tout serait simple si je pouvais chanter ce que j’ entends mais je m’ acharne tout comme traduire l’ impossible il faut croire que l’ intelligence que je soupçonne ne peut s’ intéresser qu’ à l’ impossible je ne soupçonne rien je parle d’ un soupçon de clarté de lucidité qui colore le thé comme un nuage de lait d’ ailleurs les juges semblent revenus à de meilleurs sentiments ils n’ ont même plus de sentiments ils se contentent d’ accompagner wamdans sa rêverie ", "si tu savais quels trésors de vertiges de mélancolie et d' espérance cache\\n mon impersonnalité ma chair éthérée qui n' attend qu' un souffle de ton esprit devenir vivante ma voix où toutes les harmonies sont captives mon immortelle\\n' constance n' est -ce donc rien à le prix d' un vain raisonnement qui te prouvera que n' existe pas comme si tu n' étais pas libre de te refuser à le cette vaine et mortelle\\n évidence alors qu' elle est elle-même si douteuse puisque nul ne peut définir commence cette existence dont il parle ni en quoi son essence ou sa notion\\n' consistent est -il à le regretter que je ne sois pas de la race de celles qui trahissent de celles qui acceptent d' avance dans leurs serments la possibilité d' être veuves mon amour pour être pareil à le celui dont palpitent les anges a des séductions plus captivantes que celui de les sens terrestres où dort toujours l' antique circé ", "je ne vous dis que continuons en compagnie de paulette et de ses glaviots on peut aussi faire des choses derrière le rideau d’ indienne si l’on veut à le côté de les enfants une sale grosse comme ça des glaviots c’ est tout ce qu’ il nous faut à le nous autres si l’on se mettait à le nous détailler l’ allure le linge le langage l’ odeur où irions -nous dans la loge de paulette il fait bon il fait chaud dehors on trouve toujours quelque chose à le redire si le pantalon est trop court on vous dit que tu as pleuré pour l’ avoir et s’ il est trop long c’ est que tu vas marcher dessus qu’ on vous dit ", "une fois surtout il s’ est montré fort obligeant fort empressé à me venir en aide dans mes embarras sans lui que serais -je devenu le récompenser de ce beau trait en lui prenant sa femme c’ est un peu dur sans compter que j’ ai la fâcheuse habitude de ne jamais le rencontrer sans lui toucher la main vous verrez que dorénavant il ne manquera pas une occasion de me la tendre c’ est une manie commune à le tous les maris trompés et il faudra la prendre la secouer " ]
l’ agent de la c et quelques indiens ou demi-sang apprivoisés composaient tout le personnel de cet établissement l’ édifice particulièrement occupé par l’ agent formait un bâtiment en troncs d’ arbres plus long que large couvert d’ un immense toit à une seule pente tout badigeonné de blanc à le chaque étage un grand balcon extérieur à le rez-de-chaussée un promenoir couvert tels étaient les ornements apparents de cette habitation qui était en tout point conforme à le style adopté dans les settlements français de le sud sur le balcon de le second étage l’ agent lui-même daignait se reposer en fumant un énorme cigare à les bienfaisants rayons de le soleil couchant: de temps à le autre ses regards méditatifs faisaient un tour de promenade sur les rives splendides de le fleuve;
[ "ensuite ils erraient avec nonchalance sur les dépendances de le comptoir apercevant dans la cour un jeune garçon sang-mêlé il lui fit signe de venir PROPN arrive ici vaurien —oui sir je cours! répondit l’ enfant dont les yeux noirs et l’ allure indolente dénotaient le mélange dans ses veines de le sang français et indien à le bout d’ une seconde il fut à le côté de le fauteuil de son maître ", "—as -tu porté les cerises et le flacon à le cette jeune lady comme je te l’ ai ordonne —oui sir: répondit l’ enfant sans laisser mouvoir un muscle de son impassible figure —qu’ a -t-elle dit? —elle a dit: je vous remercie c’ est très joli reprit le jeune drôle toujours avec un visage de bronze —lui as -tu annoncé que vers heures j’ irais me promener par là en voiture? ", "—oui et qu’ a -t-elle encore dit à le cela —elle a dit: je vous remercie ce sera bien joli aussi sur ce propos maître henry étouffa un furtif sourire —elle a répondu ainsi ce sont les paroles de la jeune lady dis -tu bien la vérité affreux petit gredin —je ne peux pas bien affirmer parce qu’ elle ne m’ a pas parlé; ", "c’ est une vieille lady que j’ ai rencontrée répliqua l’ enfant sur le qui-vive le diable mais henry fut plus prompt que le fouet de le maître; avant qu’ il eût fini son moulinet il dégringolait l’ escalier à la dernière marche il rencontra dame la maîtresse indienne de le logis qu’ est -ce qu’ il y a encore de nouveau ", "demanda -t-elle en fort bon anglais PROPN répondit l’ enfant en essayant de s’ échapper —ah! vraiment rien alors parlez et dites -moi tout ou bien a ira mal! reprit -elle d’ une voix pleine d’ orages le jeune drôle savait trop bien ce qui se passait quand a allait mal pour en courir le risque ", "il s’ arrêta humblement devant la terrible questionneuse et répondit: PROPN m’ a chargé d’ un message pour une lady; et j’ ai mal fait la commission c’ était la fille demanda l’ indienne dont les yeux brillèrent toute réflexion faite henry jugea plus prudent et moins compromettant pour lui de répondre affirmativement mais cela ne suffit pas il lui fallut expliquer en détail toute la teneur et composition de le message ", "fit la princesse rouge des cerises que j’ avais cueillies moi-même ce matin! apparemment il s’ imagine que je vais lui fournir des fruits pour en faire hommage à les ladys blanches de son choix à le ce moment on entendit la voix impérieuse de le maître qui appelait: le jeune garçon remonta tout doucement les escaliers avec précautions concernant le fouet cependant l’ instrument redouté ne fonctionna pas quoique levé d’ une façon inquiétante il y avait même quelque chose de rassurant dans les yeux de le maître malgré ses sourcils froncés vous mentirez donc toujours canaille indienne ", "vous devez être un pawnie ce sont tous des menteurs et des filous oui vous êtes un pawnie jeune louveteau les yeux de l’ enfant moi grommela -t-il —eh bien les omahas sont des menteurs vous n’ avez rien à le répondre ", "courez vite dire à le josé d’ atteler les chevaux les noirs henry dites-lui aussi qu’ il s’ arrange de manière à le ce que l’ équipage ait très bonne façon sans quoi je vous fouaillerai tous les henry disparut avec empressement l’ agent principal comme il se nommait PROPN se recueillit quelques moments pour achever son cigare; " ]
[ "mme vavasseur leva les yeux à le plafond et soupira vous le demandez toujours la même chose il a conspiré contre le gouvernement contre quel gouvernement ", "PROPN était seul avec gipsy et gipsy blanche comme un marbre et glacée comme si son sang se fût figé dans ses veines gipsy regardait avec stupeur cet homme qu’ elle avait tant aimé et murmurait: –oh! c’ est un lâche puis elle eut une explosion de douleur et s’ écria: la mort peut venir maintenant je ne la crains plus était libre de ses mouvements à le contraire avait les jambes attachées et les mains liées derrière le dos ", "je sens que ma tête se perd à le nom de tes enfants aie pitié de leur mère ne m' excite pas lorsque je suis déjà à le désespoir pourquoi si tu veux me fuir mettre tout le monde dans la confidence n' est -ce pas assez pour moi d' être isolée abandonnée ", "il me montra une invitation à le nom de le chevalier raoul de fourcières c’ est moi dit -il j’ ai pensé que chevalier était un grade qui convenait à mes cheveux blancs à le mon âge il fait mauvaise tête bon coeur il n’ effraie pas jusqu’ à un certain point il rassure et s’ il me faut parler d’ honneur il me donne une bonne position de départ ", "nous partîmes donc après de copieuses libations d’ un punch aromatique destinées à le combattre le froid c’ était une de ces nuits d’ hiver très noires où le ciel ressemble à un immense drap mortuaire et piqué d’ une paillette d’ argent la terre avec son linceul de neige immaculée soulevé de boursouflures molles rayé d’ une ombre grise dans les creux offrait une vaste étendue blanche et blafarde les arbres chargés de flocons les buissons ensevelis avaient l’ aspect de fantômes le torrent coulait à le pleins bords dans son lit hérissé de roches et ses eaux fangeuses bouillonnant en flots d’ écume rayaient d’ un ruban noir la plaine toute blanche entourée de montagnes bizarrement déchiquetées en arêtes et en pics ", "elle se glisse sous sa couette elle se sent mieux comme protégée elle pense que demain peut-être elle l’ apercevra elle a un peu peur elle n’ a rien dit à ses parents ", "c’ était un accident stupide une grave imprudence de le père tout d’ abord puis un geste inattendu de la part d’ un petit garçon d’ ordinaire raisonnable peut -être niels n’ avait -il pas poussé théo dans la piscine c’ était ce qu’ il avait répété pendant des jours et des jours avec un visage sur lequel s’ imprimait comme par décalcomanie l’ effroi de ses parents l’ enfant avait découvert la terreur en la causant je ne l’ ai pas poussé ", "mon lutin portable se poire comme un petit salingue c’ est bien fait pour ta gueule dit -il sardonique t’ as voulu jouer à le crack tu t’ es pris pour un robot eh bien la suite je ne la pige pas bien je me dis qu’ il ne faut pas abuser de sa carcasse surtout lorsqu’ on n’ en a qu’ une à sa disposition je glisse une fois encore dans de la vase tiède ", "un bruit de barres déplacées parvint à le mon oreille le panneau fut relevé de le dehors la lumière et l’ air pénétrèrent à le flots dans ma cabine un bond je me retrouvai sur le pont à le ma place habituelle .mes yeux en un instant eurent parcouru tout l’ horizon .l’ épouvante ainsi que je l’ avais pensé reposait sur le sol à le fond d’ un cirque mesurant de à le pieds à sa circonférence un tapis de gravier jaunâtre le recouvrait sur toute son étendue où ne poussait pas une seule touffe d’ herbe .ce cirque affectait la forme d’ un ovale presque régulier dont le grand diamètre se tendait de le sud à le nord quant à son cadre de roches quelle était sa hauteur la disposition de son arête supérieure je ne pus en juger ", "peu après ma conception mon père est devenu un fanatique de et a abandonné ma mère pour aller vivre à le cuba maman a feint de penser que castriste et castré avaient la même racine par vengeance elle m’ a appelée astrolabe afin que mon père connaisse son opinion s’ il revenait il n’ est jamais revenu —nommer son enfant par vengeance n’ est pas un cadeau qu’ on lui fait " ]
il est dans un sac d’ aiguilles une pelote d’ oursins un lit d’ échardes empêché bandé aimanté à sa femme une phalène vole autour d’ une ampoule en feu elle se brûle mais poursuit sa course ronde identique folle sous l’ emprise de le tournis vertige de tête qui rompt l’ équilibre de le corps elle suit un tracé suspendue à le sommet d’ un manège à la pointe d’ un parasol c’ est l’ appât le bonus à le saisir le cadeau filant l’ étoile grise désamorcée de sa lumière dans sa platitude mon père a besoin de ce feu de ce ravage de sa femme il caresse son être sans pouvoir le saisir un étranger le nargue
[ "il s’ échappe de lui-même se double et se perd la lumière souligne parfois sa voix parfois un geste souvent sa peau la plage à les ecchymoses une petite essence se déploie s’ agite face à le lui un indice d’ existence minime mais réel apparaît puis retourne à l’ ombre ma mère est son repère la roue en marche le voyant lumineux de sa vie dessinée sur papier-calque pâle comme les traits à le peine appuyés qui suivent la copie originale une vie faussée reportée déplacée vers un autre lieu sans angle ni crépi il espère d’ elle de sa femme un sursaut ", "elle le met en forme le polit l’ encadre le détruit elle le fait et le défait le monopolise elle déclenche la blessure elle le stimule puis l’ abandonne elle l’ atteint il attend un retour de voix un intérêt un signe c’ est la pierre à le fond de le puits le bandeau de le borgne la rampe et le pommeau de canne débarrassée de ses oripeaux féminins le baiser doux le toucher délicat la voix de cristal elle l’ enserre et le desserre elle verrouille et cache les clés mon père est en état de défaite d’ actes et de pensées ", "il marche à le reculons au-dessus de l’ abysse les lèvres bandées privé de commandes de singularité il n’ est ni le roi ni le bouffon de le roi ses tentatives fondent à mes pieds il ne m’ affecte pas je le bouscule et le dépasse je ne le plains pas je ne le pleure pas je n’ en ai même pas honte: je ne l’ aborde plus l’ homme plié en est passe-partout un linge frôle mes épaules une goutte d’ eau disparaît dans ma chevelure une étrangeté glisse sur le parquet de la maison une bulle de savon un coup d’ éventail son temps est celui de les vaincus il vit à le jour le jour il est le jour le jour arrêté ", "mes tympans sont las de les réunions bruyantes à les gestes symboliques prières passation dons tout se joue dans un mouchoir de poche à la deuxième phalange de les majeurs bagués d’ alliances tels les pattes de les oiseaux migrateurs un fugitif qu’ on reconnaîtra une femme adultère démasquée mes tympans sont las de les rires des pas pressés des sifflets des cérémonies habillées de riz et de blanc de talons et de vestons de félicitations et de prises photographiques que ruinera plus tard le son de le glas la chute court vite rattrape et sépare la traîne est grise la queue-de-pie élimée une désolation je sens d’ ici l’ odeur de les étreintes épuisées d’ habitudes le rugueux de les peaux ennuyeuses la sécheresse de les bouches des projets écartés de leur but ", "les époux se vautrent sous moi à la tranchée de le trottoir sous les grilles d’ aération pareils à les rats mal oxygénés immobiles avant l’ acide la chaux vive la dispersion je veux les voir bouger courir se démener sursauter s’ envoler mais l’ apathie plombe le calme trône et joint les somnolents le temps coule goutte à le goutte lent pour PROPN une flèche de feu ailleurs une tige un pont un tracé une traversée le vent est tombé les feuilles de les arbres ne frémissent plus l’ effroi de le vide plante son drapeau pose la première pierre à le dos de le monde une passion fait faillite ", "quels plaisirs charnels mon père peut -il encore se procurer vers quelle issue sexuelle s’ orienter? entend -il la course de les envies la nuit a -t-elle eu raison de cela aussi l’ attrait l’ excitation le fantasme nimbé d’ une indifférence sensuelle sa lacune sa vacuité il mange et dort l’ ambition est organique mesurée de la gorge à le ventre non lubrique ", "le pantalon est ceinturé le sommeil vêtu les jupes tombent à les chevilles noires insondables cache-peau à le doublures rebutantes le regard ne glisse pas il fixe sa trajectoire la journée achevée l’ estomac plein la volupté sous cadenas ce calme-là cette inaptitude à les sens est le monstre de l’ humain sa menace sa mise à le sac des mains percent le mur et caressent l’ homme à le table il ne sent rien il mâche il avale il boit il avale il s’ oublie et s’ éteint après une gorgée un geste à le couteau qui ouvre la viande et non le silence ou le bruit ou la folie tout se resserre et il n’ y peut rien ", "le boa constrictor étouffe sa victime en se lovant à le même le corps à le chaque écart et creux de respiration mon père est sous le tuyau d’ écailles il ne bouge plus il ne sent plus il ne respire plus la maison est privée d’ écoute les voix sont portées plus haut elles se superposent ou se dominent sans respect l’ une pour l’ autre les cris sont destinés à le tous et à un en particulier à les contraires à le monde et à l’ unité à le notre ignorance à la famille ", "le conflit revient le conflit est ressuscité pas d’ aparté dans le boudoir un bruit de fond s’ établit une rengaine s’ aimer s’ aimer s’ aimer enfin nous sommes des chiens démuselés et pourtant sans voix propre: une cacophonie la bataille est vive je perds les miens " ]
[ "vous comprenez messieurs que je n’ ai pas eu l’ indiscrétion de lui demander ce qu’ elle a fait depuis qu’ elle est débarquée –vous êtes le plus galant homme que je connaisse colonel fit vivement la jeune femme en offrant sa petite main à le forster –et nous monsieur nous vous remercions sincèrement dit m.douglas ainsi que la promesse vous en a été faite votre nom ne sera pas prononcé la disparition de madame qui coïncidait d’ une façon si fatale avec le crime qui nous préoccupe et cette ressemblance si extraordinaire entre elle et la victime tout cela explique la regrettable erreur dont nous poursuivons la réparation ", "—tu as été prodigieux mon petit pierre dit odette retourne saluer il haussa les épaules et entra dans la loge pour se sécher il était trempé de sueur épuisé la tête vide il titubait faillit s’ étaler près de la chaise sur laquelle il cherchait à s’ asseoir ", "nous parcourions la chambre en tous sens ne tenant pas en place et voulant voir à le tout prix ce qui se passait dehors à un moment donné mon second frère s’ appuya à le carreau pour regarder dans la rue la vitre et tomba avec fracas sur le trottoir alors grouillant de monde la pluie ayant probablement cessé à le bruit ma mère se précipita mais il lui avait semblé entendre des cris et longtemps elle hésita avant de se pencher à la fenêtre craignant que quelqu’un des passants n’ eût été blessé par des éclats de verre et n’ osant vérifier s’ il en était ainsi ou non dans la réalité ", "tu allas jusqu’ à le menacer d’ enfoncer là porte enfin tu as tout essayé pour obtenir en tendresse le remboursement de tes avances de guerre lasse tu t’ es endormi et tu es bien bien certain que je n’ ai eu aucun dédommagement j’ en suis on ne peut plus certain ", "elle obéit sans mot dire les honneurs que rené faisait de son corps les réponses de la brutalité des termes que les hommes employaient la plongèrent dans un accès de honte si violent et si inattendu que le désir qu’ elle avait d’ être à le sir s’ évanouit et qu’ elle se mit à le espérer le fouet comme une délivrance la douleur et les cris comme une justification mais les mains de ouvrirent son ventre forcèrent ses reins la quittèrent la reprirent la caressèrent jusqu’ à le ce qu’ elle gémît humiliée de gémir et défaite je te laisse à le sir dit alors rené reste comme tu es il te renverra quand il voudra combien de fois n’ était -elle pas restée à le roissy ainsi à le genoux et offerte à n’ importe qui mais elle était alors toujours tenue par les bracelets qui joignaient ses mains ensemble heureuse prisonnière à le qui tout était imposé à qui rien n’ était demandé ", "il trouva l’ épaule droite ses dents heurtèrent la clavicule et poussa un petit cri aigu en réponse les garçons de le public hurlèrent d’ enthousiasme PROPN se défit maladroitement de la prise d’ imre et le repoussa sur le sol ou ̀ il lui administra quelques coups de pied avant que l’ autre se redresse sur ses genoux et lui envoie son poing dans l’ entrejambe le gémissement de douleur qui s’ éleva de l’ assistance lui apprit que même dans un combat sans règles la solidarité masculine interdit ce type d’ agression c’ était la première fois qu’ PROPN était amené à le réaliser la ils roulaient désormais sur le sol de la cave soulevant la poussière et les feuilles mortes si bien agrippés l’ un à l’ autre que le public ne distinguait plus qui donnait les coups ", "le pire ce sont les mots c’ est la lenteur dit -il en sirotant sa canette la concentration qu’ il faut pour trouver ce qui va ensemble l’ assemblage d’ une seule phrase je ne savais pas que former une phrase était si difficile toutes les manières de la faire même la plus simple dès que c’ est écrit toutes les hésitations tous les problèmes comment décrire le trajet d’ une balle j’ y ai passé des heures mes amis me disaient vas -y détends -toi raconte les virées les trophées les histoires de le club les alliances les rivalités la folie en ville les jours de match et toutes les filles que tu as eues et ta maison le respect pour ta femme et l’ amour de les gosses mais moi je voulais décrire le trajet d’ une balle l’ air le froissement de l’ air l’ espace le trou que la balle fait sur le fond la forme et la déformation quand elle m’ arrive dessus et son tracé exact quand elle repart celui que je conçois en esprit un millième de seconde avant de la frapper après je ne la regarde plus je suis déjà parti je ne la regarde pas je la surveille c’ est autre chose voila ̀ ce", "êtes -vous bien certain d’ avoir fait preuve d’ impartialité de ne pas vous être montré trop sévère –envers qui –envers votre femme taisez -vous jacquier vous renouvelez à la fois et ma douleur et mes remords fit le capitaine en se détournant –donc vous le sentez vous n’ avez pas été juste ", "celui-ci avait bien cherché à le détourner de ses projets en lui représentant que le repas de les fiançailles devait se passer absolument en famille et que sa maison était bien assez grande pour recevoir sa bru le tuteur pinglot et à le besoin le notaire rabut mais le bonhomme n’ avait point écouté ces sages remontrances il voulait un festin magnifique éblouissant et pompeux il voulait de la pompe surtout; par pompe il entendait une hétacombe de poules canards oies et lapins flanqués de gigots d’ un quartier de bœuf et d’ une jolie tête de veau; sans oublier des pieds de porc un fort jambon et une solide hure de cochon pour faciliter le passage de la salade le curé après avoir écouté tout cela quelque peu oppressé en se frottant l’ épigastre avait encore voulu modérer son ardeur sur ce point; ", "il essaya de se donner le change et n’ y put parvenir: cette femme lui inspirait de l’ horreur il se leva résolument comme un homme qui rencontrant sur son chemin une vipère se dépêche de l’ écraser afin qu’ elle ne puisse nuire désormais à le personne gilberte fut effrayée de ce qu’ elle lut dans ses yeux il s’ approcha d’ elle en apparence très-calme de bonne foi madame commença -t-il vous jouez ici une farce dont il est nécessaire de hâter le dénouement " ]
elle se baissa; le corsage bleu foncé le col attaché avec une barrette d’ or disparurent derrière les branches la tête blonde et mince continua seule de dépasser le feuillage que le vent poussait vers elle le vent ne faisait pas de bruit les nuages n’ en faisaient pas là-haut; elle écouta le silence elle dit tout bas: —elle est en colère
[ "comme tu as bien compris —ce n’ est pas l’ aboiement d’ un chien —non pas un chien: une autre bête une sauvage que vient -elle faire ici dans le pays de les morts surveille la lisière sur la gauche —pays des morts en effet un aboiement rauque bref et répété s’ éleva des bois ", "ils étaient le père et la fille à le demi cachés dans la dernière touffe de chêne d’ une forêt que ni la charrue ni la hache n’ empêchaient plus de conquérir le sol voisin et qui cependant n’ avançait pas une défense de vivre était là pour les racines et pour les graines à le delà de la lisière qui fuyait incertaine et dentelée dans l’ immense paysage le modelé de la terre sans arbres sans moisson et sans herbe était partout visible quel fléau l’ avait ainsi rendue stérile ils le savaient bien ceux-là qui étaient venus en pèlerinage ", "rien que des collines à le long dos presque parallèles imbriquées les unes dans les autres on ne voyait point à le cause de la distance les ravins qui les séparaient on voyait seulement leurs échines droites nues sous un ciel où passaient des nuages sans contours et d’ où la pluie ne tombait pas aucune maison aucun village aucune fumée aucun bruit sinon celui de la bête errante qui s’ approchait de cette désolation rien ne luisait non plus ", "le regard ne pouvait quitter ce désert où il cherchait ce qu’ il trouve tout de suite d’ habitude la vie et ne la trouvait pas il comptait les plans gris les plans mauves les plans lointains que la brume violette laissait transparaître encore de le point où le père et la fille observaient l’ étendue il y avait grands caps de terre successifs allongés et tendus: les hauts de meuse derrière le sixième dans sa vasque verdun la guerrière devait reposer là-bas verdun citadelle couronnée de peupliers l’ homme toucha de le doigt le bras de sa fille ", "avec précaution elle tourna la tête à le gauche à le pas un bel animal venait de bondir hors de les fourrés un broquart étonné lui aussi devant la terre morte la tête levée pour aspirer le vent rejetait en arrière au-dessus de les reins d’ un roux ardent les andouillers blancs aigus tout champignonnés de perlures à la base les jambes de devant étaient plus droites que des gaules les cuisses pliaient sous le poids de la croupe ou peut-être ramassées attendaient pour se détendre et pour hausser leur charge que la bête eût cessé d’ avoir peur ", "un autre aboiement fois s’ échappa de le mufle de le broquart et l’on vit l’ haleine chaude un moment fumer autour de les lèvres la bête avait couru depuis l’ aube dans la forêt encore intacte elle avait brouté les jeunes pousses vertes et sucrées celles surtout de la bourdaine à les tiges violettes et qui saoulent les chevreuils elle était ivre elle était folle et cette clairière énorme tout à le coup dévoilée l’ inquiétait sûrement les forêts recommençaient à le loin; sûrement le vent d’ ouest le lui disait ", "mais cette odeur qu’ il apportait ne ressemblait à le aucune autre ni à le celle de les marécages ni à le celle de les hêtrées ni à le celle de les chênaies ni à le celle de les landes quelque chose de nouveau se mêlait à les émanations de la terre et de les bois entrait dans le profond de la bête et touchait son âme obscure brusquement le broquart leva encore son poitrail tourna sur ses pieds de derrière et d’ un bond se rejeta dans le taillis —quel dommage il était beau! —si j’ avais eu mon fusil répondit l’ homme je l’ aurais abattu! orane considéra ce grand lorrain qui s’ était mis tout debout tourné vers le point de la forêt où l’ animal avait disparu ", "dit -elle —tu ne comprends pas —non pour qu’ il n’ aille pas raconter à les chevrettes à les hardes de cerfs et de biches dans les forêts de le rhin ce qu’ il a vu ici et comment la vie végétale elle-même est tarie dans les champs de bataille d’ aujourd’hui ils n’ en ont pas chez eux les boches de ces terres labourées à l’ obus et fumées à l’ hypérite on a fini trop tôt la guerre ", "ce broquart-là il a vu ce qu’ il ne devait pas voir la jeune fille qui était de race lorraine pure autant dire peu causante eut un sourire qui tendit la peau plissée et rose de ses lèvres elle considérait son père avec une admiration tendre muette habituelle où il y avait tous les souvenirs de l’ enfance et un orgueil naïf ce qu’ il disait elle le recueillait comme de le grain vanné et des pensées qu’ il disait des moindres elle vivait l’ homme étendit le bras " ]
[ "l’ autre petit trapu qu’ on appelait le commandant margarot et qui conservait encore les favoris de les hussards vinrent nous proposer d’ acheter une montre superbe il pouvait être heures de le matin je les vois encore entrer gravement le colonel avec son col relevé et l’ autre la tête dans les épaules leur montre était en or à le double bassin et sonnerie elle marquait les secondes et se remontait tous les jours je n’ en avais jamais vu d’ aussi belle ", "voyez j’ ai déjà une grosse somme elle tira un calepin de sa poche et dit: moi francs et les francs que tu me dois je les soustrais maman francs grand-père francs vous moi rien répondit mme de gardeval je me réserve pour plus tard quand il faudra les mettre en pension quelque part ", "dit simiès en riant il est dans les habitudes de ce petit despote de ne jamais se soucier de l’ exactitude mais aujourd’hui nous ne l’ attendrons pas car PROPN arrive de voyage et doit avoir besoin de réparer ses forces et malgré les protestations de son neveu il entraîna la petite société à la salle à le manger ils en étaient à les huîtres lorsque par la porte-fenêtre ouverte pour laisser pénétrer à la fois l’ air pur et le soleil une grande ombre s’ allongea sur le sol tandis qu’ un rire frais se faisait entendre tous levèrent la tête et demeurèrent stupéfaits lui sourit sans perdre un coup de dent ", "je vois que je ne suis pas la seule à le qui vous dédaigniez d\\' écrire je suis un peu moins en colère je n\\ avais guère envie d\\' aller voir cette bavarde décidément amour qui calme exubérance de certaines vierges chaudes est trouvé à le contraire avoir raison de le calme de scolastique dupont- quentin je me rendrai à son invitation mais me montrerai de mauvaise humeur et prêt à lui dire quelques bonnes vérités ", "le souvenir de ce qui s’ était passé la veille lui revenait maintenant de plus en plus net quel but avait donc parceuil en la conduisant ici? pourquoi lui avait -on enlevé ses vêtements et tout à le coup elle songea: l’ argent l’ argent de marthe me l’ a -t-on pris aussi il lui fallut bien le constater elle restait donc sans la plus minime ressource sans vêtements même car il lui était impossible de sortir d’ ici avec ceux que l’ hôtesse avait déposés PROPN et elle comprit aussitôt que c’ était un moyen imaginé par cette femme pour l’ empêcher de s’ enfuir .alors une grande détresse la saisit et elle se laissa tomber sur le lit anéantie les tempes battantes de fièvre .mais elle se redressa en entendant un pas sur le pavé de la cour il ne fallait pas que cette misérable femme la crût abattue terrassée elle devait protester se défendre la porte s’ ouvrit PROPN parut sur le seuil plus sale que la veille encore en sa tenue de le matin –levez -vous fainéante ", "les retraités guettaient l’ hiver et la pluie le baromètre a encore baissé cette nuit disaient -ils ils roulaient des cigarettes et ils disaient le tabac est humide les cigarettes ne sont plus fumables des silences interminables coupaient ces promenades des silences qui n’ avaient pas tous pour prétextes le bruit de les autos les cloches de les tramways les sirènes de les vapeurs sur le fleuve et le tonnerre de les camions chargés de barres d’ acier dans les villes où les hommes âgés se promènent ils sont vides et sans espoir ils ne savent comment remplir leurs heures ils prennent mal l’ habitude de la vieillesse et lorsqu’ ils se taisent c’ est qu’ ils la regardent peut-être avec leurs yeux de ans les retraités tombaient parfois par mégarde à le milieu de rues et de places parfaitement calmes et désertes de murs le long de lesquels ils étaient les seuls passants leur silence était alors celui de leur solitude il était comme une maladie introduite sournoisement parmi eux ce n’ était pas assez du son étouffé des pas de ou hommes de ans pour briser ce silence ce n’ ", "personne ne lui connaissait de maîtresse son médecin affirmait qu’ il n’ avait aucune maladie sérieuse et qu’ il pouvait vivre de nombreuses années la police avait cherché partout sauf où il était en effet de le jour à le lendemain il avait choisi de devenir clochard il avait revendu ses vêtements chez un fripier de la rue de les blancs-manteaux et les avait troqués contre de véritables hardes ", "un homme sort d’ un wagon-couchettes de première classe personne ne prête attention à le lui il descend le talus il se trouve dans un champ mort boueux le train repart quand son bruit s’ est estompé l’ homme se met à le parler: –tu me sembles fatiguée dit -il ", "on les rencontrait toutes à le pied par les chemins de pont-avesnes simplement vêtues abritées sous leurs larges ombrelles suivies de le grand griffon roux de philippe et tout le monde se découvrait sur leur passage en quelques mois claire devint l’ idole de cette population ouvrière on s’ était beaucoup occupé d’ elle dans les chaumières à le moment de son mariage les ouvriers de pont-avesnes la connaissaient bien ils l’ avaient vue autrefois passer à le cheval indifférente absorbée pensant à le duc et touchant distraitement son chapeau à le long voile de le pommeau de sa cravache quand on la saluait ", "puis frappant légèrement contre la fenêtre il attend qu’ un regard de marie vienne chercher ses protecteurs la comtesse effrayée va fuir peut-être mais le malheur donne de le courage elle tourne vers nous sa tête décolorée me reconnaît ouvre rapidement la croisée et je me précipite à ses pieds en nommant PROPN et mon père je ne chercherai point à le peindre ces moments d’ ivresse marie vient de retrouver l’ espérance et je viens de retrouver le bonheur " ]
je prenais l’ ascenseur j’ ouvrais la porte de mon petit appartement tiens voilà l’ unité d’ habitat me disais -je avec ses aires de passage de couchage de cuisine de réserve de séchage
[ "j’ abhorrais ce lieu moderne propre petit fonctionnel et cherchais vainement à l’ envisager avec humour le réfrigérateur l’ aspirateur la machine à le laver tout s’ étayait était encastré tiens me disais -je on trouve trace de métaux ici la fosse de déjection le puits-lavabo les thermes minuscules ", "la vaisselle de terre cuite des zones de décharge à le forme d’ armoires les appartements modernes sont plus proches de les hypogées funéraires que des maisons que les hommes durant quelques siècles ont habitées c’ était bien pis que le quartier de les prostituées à le pompéi ou le village de pour l’ étude stratigraphique me disais -je pour me consoler cela ne fait pas m il y avait un livre que j’ avais traduit qui traînait sur une table tiens me dis -je voilà l’ objet de la couche de le site pendant une quinzaine de jours encore je creusai des trous et j’ accumulai des petits remblais ", "puis j’ allai à le bergheim il y a parfois une espèce de mollesse déprimante à l’ instant de le dégel de ruissellement humide tout devient sale tout fond les rigoles les larmes les lentes glaires sur la route on peut éprouver de le dépit de voir une saison renaître et le courage peut faire un instant défaut à l’ idée que la vie recommence mars passa j’ enregistrai les nuits de heminghos et demandai quelques milliers de marks de plus ", "la musique baroque après la renaissance avant la révolution jamais une musique ne fut si proche de le langage PROPN réside la raison le nœud secret sans doute de la passion qui me porte vers elle c’ est une imitation de la langue sans acception de langue ni de sens sans qu’ il y ait à le choisir entre une langue maternelle et une langue paternelle c’ est un phrasé sans phrases une arcadie et coutances les rives et les vignes qui bordent la loire ou le neckar ou la jagst se confondent à les prés salés qui longent l’ océan j’ essayais toujours d’ imiter monsieur de sainte colombe ", "à le fond de le jardin de bergheim il y avait une gloriette délabrée qui ne m’ avait jamais attiré enfant et je l’ installai comme un petit pavillon de musique pour jouer de la viole l’ été j’ ôtai la neige qui entourait la gloriette je m’ appuyai sur la bêche je faisais tomber la neige de mes bottes je me blessai à le pied avec la bêche et on dut me transporter à le heilbronn ", "de retour à le PROPN je restai alité une dizaine de jours je ne me souvenais pas que le printemps à le bergheim était si froid je cherchais dans mon sommeil le vêtement de laine à le grosses mailles qui habillait la bouillotte de cuivre la douille d’ un obus français datant de la guerre de ou de la guerre de enfant dans le lit glacé pour y enfouir mes doigts je tendais les mains pour étreindre quelque chose d’ un peu tiède curieusement j’ ai conservé cette habitude absurde de tendre les mains devant moi et d’ espérer la compagnie d’ une peau un peu tiède ", "PROPN résonnait sous les cris de les peintres des maçons à le fond j’ avais racheté PROPN comme si je recherchais de l’ amour un singulier amour j’ aurais aimé rencontrer une femme et lui offrir de la paix de le bonheur de le plaisir de la gourmandise de l’ argent mais pas un gramme de passion j’ aurais voulu que nous nous lavions les mains et les yeux dans le bol de luise c’ est luise qui m’ avait appris ce tour pour des ablutions qui nous épargneraient à le jamais la passion luise à le ou ans m’ avait raconté qu’ il fallait si on avait le dos de les mains couvert de verrues réelles ou à le défaut quelques tares symboliques qu’ on attendît une nuit où la lune f��t pleine ", "on laissait toute la nuit dehors un grand bol vide empli seulement de la clarté nocturne et plus ou moins blanchâtre qu’ on se lavait les mains à la fin de la nuit mais avant que les prémices de l’ aube se fassent sentir puis on jetait le contenu imaginaire de le bol à la face de la lune et les verrues et les tares disparaissaient cela s’ était révélé d’ une efficacité confondante et luise avait été hospitalisée durant jours pour qu’ on lui ôtât les verrues qui s’ étaient mises à envahir la voûte de les pieds certains matins me levant avant le soleil il m’ arrive quelquefois de songer à le luise en chemise de nuit dans le froid d’ avril essayant de tremper ses doigts de pied en vacillant dans le bol lunaire et là encore avec une femme sans amour chaleureuse égoïste et vivante nous aurions jeté à la face de la lune le contenu chimérique et enfantin de le grand bol et les nœuds atroces et les rengaines rayées rainurées de les passions se seraient dénoués reversés à le vide nocturne mais ce vide nocturne c’ est la mort ", "après avoir balancé plusieurs jours je me résolus à le faire abattre à le fond de le jardin potager les longs demi-combles recouverts de tôle grise où mes sœurs branlaient leurs jeunes amants et s’ échauffaient et aimaient longs appentis appuyés contre la muraille et dénués de murs la tôle était rouillée un vieux tapis que l’on pendait entre poutres dérobait à les regards de l’ autre côté l’ ouverture avait été tant bien que mal aveuglée autrefois à l’ aide de planches vertes qui avaient dû servir de table de ping-pong et qu’ on avait dressées " ]
[ "nous ne mangeâmes que la viande le pain était trop précieux il ne nous en restait plus que quelques livres .cette halte si courte qu’ elle fût avait fait grand bien à le tout le monde et hommes et animaux étaient prêts à le repartir avec un nouveau courage quand on s’ aperçut que les roues ne tournaient plus pendant notre station une épaisse couche de glace avait emprisonné les moyeux et il fallut la briser à le coups de marteau pour que les roues pussent faire leur office cette opération nous prit encore à le moins une demi-heure il était près de midi lorsque nous nous remîmes en route .nous marchâmes heures sans accident de sorte que nous devions avoir fait depuis notre premier départ près de lieues lorsque nous entendîmes comme un craquement suivi d’ un bruit pareil à le celui que ferait un coup de sonnette répété d’ écho en écho: en même temps nous sentîmes passer comme un tourbillon de vent et nous vîmes l’ air obscurci d’ une poussière de neige à ce bruit PROPN court sa voiture: une avalanche cria -t-il et chacun resta muet immobile et attendant ", "une curiosité lui vient de mieux le connaître lorsqu’ elle le touche pour l’ amener à le jour un rat énorme en sort qui saute tranquillement à le terre et reste à le quelques pas c’ est une mère une bête jeune et magnifique à le poil lisse et presque doré PROPN ne pense plus à le déranger le berceau elle écarte seulement le tas de paille hachée d’ où la bête est sortie et sous laquelle s’ agitent petits à le museau gourmand et à le poil dore comme celui de leur mère ", "voilà comment georges qui a caressé de nombreuses peaux choisit liane qui ignore à le peu près tout de la vie je crois qu’ il sait reconnaître en elle la femme qui ne le trahira jamais lui sera dévouée corps et âme qu’ elle a grande et généreuse et qui ne verra en lui tout à le long de sa vie que l’ homme brillant et fantaisiste qu’ elle a épousé de retour à le giens liane demande à ses parents l’ autorisation de correspondre avec georges elle le rencontre plusieurs fois à le cours de ses visites à le paris où elle vient régulièrement prendre des leçons de violon ils se marient en septembre à le pierremont la fête a lieu dans la maison de les parents de liane que les allemands ont fini par quitter ", "à le moment de se quitter seulement pour rentrer chacun chez soi elle dit encore: –t’ en fais pas va il n’ y reviendra plus PROPN sourit à sa petite amie il ne trouvait pas de mots pour la remercier et n’ en cherchait même pas l’ incident transpira tout de suite on donna raison à la tite bote des gens qu’ elle ne connaissait pas l’ arrêtaient dans la rue pour la féliciter ", "pas encore mais j’ ai eu l’ occasion de rencontrer son fils —eh bien mon enfant vous verrez une sainte et digne femme tenez prenez le raccourci saluant le prêtre et souriant gentiment elle suivit un sentier qui courait à le travers les blés et les avoines vertes ", "j’ ai la ferme résolution de travailler mais je sais combien il est difficile à une femme qui a été élevée dans des habitudes mondaines de trouver à le gagner sa vie pourtant il va falloir chercher se remuer courir la ville et je me sens désorientée et sans force tandis que je m’ enfonce dans cette douloureuse méditation des voix jeunes et des rires frais résonnent de l’ autre côté de le mur qui me sépare de mes colocataires ce sont les enfants de mes voisins ", "je tenais d’ ailleurs toujours debout sur mon trognon et ce n’ est pas peu dire je m’ étais déroulé sur toute ma longueur sans crainte de visibilité et de retour d’ office à le jardin de les plantes en vue de réadaptation je dois d’ ailleurs ici faire un aveu je dois enfin tout dire je n’ ai pas mètres ", "on peut à le besoin sauter de la fenêtre sur la terrasse et de là se laisser glisser dans la cour d’ honneur de le château celui qui aurait suivi ce chemin ne devait évidemment pas avoir sur lui la clef de la porte de le vestibule mais pourquoi m’ imaginer cette scène de gymnastique nocturne? à le cause d’ une fenêtre ouverte il n’ y a peut-être là que la négligence d’ un domestique ", "ou mémoires sur les bienséances et les cérémonies traduit en français et en latin par couvreur les livres traduits par l’ extrême-orient à le moyen âge d’ après les manuscrits d’ un flamand de belgique et d’ un prince d’ arménie ", "maître? –oui –quel est -il donc? –peut-être vous le dira -t-il lui-même et quand reviendra -t-il? dans une heure peut-être dans tous les cas il sera ici avant le jour PROPN s’ assit à le coin de le feu pensées confuses l’ agitaient " ]
je me suis levé et je suis parti sans un mot pendant des kilomètres l’ odeur grasse et âcre des charniers où par centaines se consumaient des carcasses de moutons suspects envahissait l’ habitacle les accords tsiganes lacérés de bratsch pleuraient pour tout un siècle l’ aiguille à le compteur flirtait avec le chiffre mais le virage était assez large pour que je le prenne à le pleine vitesse c’ est à le milieu de la courbe alors qu’ une grosse cylindrée allemande me doublait qu’ un sifflement strident a couvert la musique d’ PROPN centrale
[ "la carlingue s’ est mise à le trembler et la direction a été prise de telles vibrations que j’ ai été contraint de lâcher le volant le nez de la voiture a piqué une première fois sur le muret de sécurité avant de rebondir et de traverser les voies de l’ autoroute en diagonale klaxonnait en panique tout autour de moi les éclairs de les phares papillonnaient en détresse la voiture a roulé sur roues pendant quelques fractions de seconde avant de heurter une barrière métallique d’ emporter une borne de signalisation de détresse et de partir en tonneau sur le talus de le bas-côté accroché à le siège par ma ceinture qui me sciait les épaules les côtes le cou j’ étais ballotté comme de la glace pilée dans le shaker d’ un barman cubain ", "le pare-brise s’ est constellé de mottes de terre de paquets d’ herbe avant d’ éclater et de me projeter un mélange de verre et de végétal à le visage les portes ont explosé à le leur tour sous la violence de le labourage et le châssis en se pliant a émis une sorte de cri aigu qui s’ est confondu avec mes hurlements le monde a fini par s’ immobiliser les crissements de pneus les chocs sur la ferraille les appels de les premiers secouristes me parvenaient comme ralentis par un mur de coton il faut attendre le samu ", "il est peut-être touché à la colonne vertébrale —tu es sûr qu’ il était tout seul? regarde je crois qu’ il bouge j’ ai porté à la hauteur de le nez ma main trempée dans le liquide qui imbibait les sièges de l’ essence la hantise de mourir brûlé vif m’ a donné la force de débrider la ceinture de sécurité de me laisser tomber sur le côté et de ramper sur l’ herbe avant que des inconnus ne m’ éloignent de le tas de tôle puis très vite le fourgon bleu nuit est arrivé suivi par l’ ambulance la dépanneuse les véhicules d’ entretien de la voie ", "j’ ai passé la moitié de la nuit sous les appareils de radiographie de l’ hôpital de PROPN pas la moindre lésion à le part cette impossibilité de fermer les yeux sans être repris par le vertige de l’ accident une jeune femme m’ a accordé le secours d’ une piqûre et quand j’ ai émergé d’ un sommeil compact heures plus tard gendarmes l’ avaient remplacée c’ est vraiment un miracle que vous soyez là des témoins ont vu la roue arrière droite de votre voiture se détacher en plein milieu de le virage j’ ai essayé de me relever dans le lit mais chacun de mes muscles se présentait à l’ inventaire j’ ai mis un temps infini à le articuler: —comment c’ est arrive ", "—le garagiste a regardé et selon ses premières constatations ce serait la fusée de roue qui aurait la ̂ché a n’ arrive jamais surtout sur du neuf peut-être un défaut dans le bloc de métal l’ expert devra confirmer le diagnostic mais dans l’ état où est votre voiture il va avoir de le mal à le travailler j’ ai signé leur rapport les toubibs voulaient me garder en observation jusqu’ à le lendemain mais j’ ai réussi à les convaincre de s’ occuper de me faire rapatrier rue par l’ assurance de la boîte de location j’ ai dormi tout le temps de le trajet la concierge a accompagné l’ ascension de le brancard et s’ est proposée comme garde-malade il a bien fallu que je finisse par accepter qu’ elle se charge de mon ravitaillement ", "à le peine la porte refermée j’ ai replongé pour un tour une odeur de soupe a présidé à le mon réveil il est presque heures de le matin je suis montée fois cette nuit; vous n’ avez pas bougé d’ un millimètre c’ est du bouillon de poulet avec des alphabets ", "pas de le tout prêt je l’ ai fait cuire moi-même buvez monsieur maxime ç va vous remettre sur pied après vous aurez de le gâteau de semoule avec des raisins à le rhum j’ étais encore ankylosé mais j’ ai pu sans trop d’ efforts ni de souffrance me rapprocher de la table pour manger —je voulais vous demander une chose la police vous a reparlé de le type qui a été tué dans le hall? c’ est marrant que vous me posiez cette question ", "j’ ai croisé le commissaire à le marché pas plus tard qu’ hier il m’ a dit qu’ on leur avait retiré le dossier que c’ était traité par un autre service plus haut dès que je me suis retrouvé seul j’ ai branché le répondeur et allumé l’ ordinateur —bonjour max c’ est fais -moi signe dès que tu rentres bise le premier e-mail dans ma messagerie m’ enjoignait de signer une pétition contre mon fournisseur d’ accès pour protester contre les enchères d’ objets nazis qu’ il mettait en ligne: boîtes de zyklon étoiles jaunes fragments de tenues de déportés ", "on me demandait de ne pas rompre la chaîne et de diffuser une information capitale le nom de marque ne faisait pas seulement référence à un cri de cow-boy dans les bandes dessinées ou les westerns c’ était surtout un emprunt à le jonathan qui avait ainsi baptisé une tribu d’ êtres vils et méprisables habités de tous les vices PROPN les rencontrait dans son quatrième et dernier voyage mon correspondant lisait dans le choix pour lui délibéré de ce nom la condescendance dans laquelle le dealer de traces d’ un génocide tenait ceux qui paradoxalement le faisaient vivre salut max si tu es en embuscade derrière ta machine décroche il faudrait absolument que tu ailles faire un tour à le palais de justice mercredi après-midi quatorzième chambre correctionnelle à le heures " ]
[ "rovère détestait sandoval celui-ci avait cherché à le lui rendre la vie impossible à l’ époque récente où il se débattait dans ses problèmes personnels assez douloureux et puisait à le fond de maintes bouteilles de cognac un antidépresseur à le même de lui soutenir le moral rovère lui avait d’ autant moins pardonné ce manque de tact que sandoval ne pouvait aligner que de maigres états de service parachuté à la brigade à la suite d’ intrigues de couloir sordides il ne faisait pas le poids professionnellement parlant face à l’ équipe que rovère avait su souder autour de lui —orienter les recherches répéta celui-ci avec une pointe d’ ironie et dans quelle direction s’ il vous plaît? ", "–d’ espagne? en passant par la normandie alors car il venait de\\n' poissy quand nous nous sommes rencontrés là-bas dans la forêt –eh bien dit l’ hercule tout chemin mène à le rome pas vrai? son épaisse intelligence pénétrée par le regard aigu de madame de charmière fini par comprendre qu’ une alliance offensive et défensive avec elle était commandée les circonstances il avait donc résolu de faire provisoirement cause commune sauf à s’ expliquer tard ", "l’ hiver était venu et dame promenait de nouveau son trousseau de clefs avec un cliquetis de serpent à le sonnettes dans les appartements déserts de le château le seigneur et sa famille étaient retournés à le versailles et l’on savait que mlle avait été présentée à sa majesté la reine qui l’ avait accueillie le plus gracieusement de le monde et l’ avait admise à une promenade en traîneau sur le grand canal on disait même m. savait cela par lisette qui écrivait quelquefois à le mme la régisseuse que la reine avait donné à le mademoiselle pour conduire son traîneau un de les plus aimables cavaliers de la cour le jeune marquis de qui s’ était distingué sur mer dans plusieurs combats contre les anglais notamment dans la bataille malheureuse de les saintes où l’ amiral avait vaincu la flotte française et pris vaisseaux et le comte de grasse PROPN le marquis avait été ramené en france grièvement blessé il était maintenant presque guéri et attendait le départ de le vaisseau sur lequel il devait reprendre son service ", "le diable d’ enfant il passerait de front avec chevaux par la porte de l’ écurie qui est à le peine assez large pour il prit une bride de les mains de prosper passa devant avec un cheval le guida à le travers la cour ouvrit la barrière et lui rendit le licou qu’ il tenait à la main —toujours à le droite lui dit -il tu ne seras pas longtemps avant de rencontrer la rivière PROPN prit le trot et disparut à le détour de la route les sabots de les lourds chevaux résonnaient en cadence sur le sol ferme et sonore ", "il paraît que ni m. muriet ni mademoiselle guerbois n’ avaient une notion bien exacte de leurs devoirs envers vous puisque ma femme a surpris celui-ci en train de planter des baisers sur les joues de celle-la conclut m. breteuil impatienté lignon se mordit les lèvres et resta madame breteuil plus morte que vive maudissait intérieurement l’ imprudence de son mari et prévoyait les plus dangereuses conséquences cependant l’ explosion de colère qu’ elle redoutait se faisant attendre elle osa lever les yeux et s’ aperçut que le fusil de son mari avait fait long feu; justin ne paraissait pas touché —pauvre enfant dit enfin celui-ci ", "mon cher cousin croyez bien qu’ il est très-hardi beaucoup trop hardi même s’ écria mme caroline il n’ est pas de jour où je ne le trouve à le cheval sur la balustrade de les paliers cela c’ est de la simple gymnastique ma cousine le garçon le plus timide aime à le enfourcher des chevaux de bois sais -tu léopold que si tu deviens capon tu seras perdu de réputation auprès de tes cousins ", "en même temps sa main singulièrement ferme poussait un peu huguette dans l’ intérieur d’ un salon fort élégant à le côté d’ une fenêtre dans un grand fauteuil à le oreillettes de velours cramoisi était assis un vieillard enveloppé dans une robe de chambre de basin blanc près de laquelle ressortait vigoureusement son visage très rouge très large encadré de cheveux gris un peu longs à l’ entrée d’ huguette il laissa tomber le journal qu’ il tenait et tourna vers la jeune fille de les yeux perçants et curieux –charmé de votre visite mademoiselle d’ armilly dit -il d’ un ton doux presque mielleux ", "le hasard l’ avait fait le protecteur et l’ initiateur de pierre noellet à le début lorsque celui-ci eut conquis un rang privilégié dans l’ estime de ses camarades et de ses maîtres loutrel en profita habilement il sut le flatter devenir son confident bénéficier de la réputation intacte de son ami et lui médiocre et vulgaire prendre un ascendant incroyable sur une nature en tout point supérieure à la sienne ils causaient surtout les jours de promenade lorsque après une longue marche le maître d’ étude donnait le signal de l’ arrêt en quelque endroit consacré par la tradition à le carrefour d’ une route à l’ orée d’ un bois sur le tumulus d’ un camp de césar ou encore à le bord de l’ èvre près d’ une closerie perdue sous les arbres et que les collégiens avaient surnommée la mère-au-buis à le cause de les touffes de buis qui poussaient on ne sait pourquoi tout autour pierre aimait ce petit coin de pays ", "le jeune homme siffla puis appela sur notes une barre lointaine lui répondit alors il vint à le pied de le pin posa sa musette sur le tapis de ramilles sèches assit adossé à le tronc de arbre ôta son béret et déboucla son déjeuner il prit d\\' abord la bouteille de vin qu\\ il appuya à le demi couchée sur une grosse pierre puis un gobelet argenté puis un saucisson PROPN le regardait faire très intéressée ses yeux globuleux aussi gros que des prunes brillaient à le travers de les longs cils de crin roux ", "elle tourna la tête à son cri et le reconnut sous le fez qu’ il avait adopté elle s’ élança et l’on pense quelle fête il la trouva changée attaquée par les rayons de le soleil provençal rosalie arrivait aussi brune qu’ un bronze florentin niais l’ ardeur de la santé perçait sous celte couche de hâle aussi vive que la joie qui flambait dans ses yeux " ]
enfin ils aperçurent une masse noire dans l’ ombre un chien de garde aboya les suivant le long de le mur intérieur tandis qu’ eux côtoyaient la paroi extérieure enfin ils arrivèrent à l’ entrée d’ une carrière attenante à la villa et dont phaon avait fait tirer du sable l’ ouverture en était basse et étroite néron pressé par la peur se mit à le plat ventre et se glissa dans l’ intérieur
[ "alors de l’ entrée epaphrodite lui dit qu’ il allait faire le tour de les murs pénétrer dans la villa et s’ informer si l’ empereur pouvait l’ y suivre sans danger mais à le peine epaphrodite fut -il éloigné que néron se trouvant seul dans cette carrière fut saisi d’ une terreur extrême il lui semblait être dans un sépulcre dont la porte aurait été fermée sur lui tout vivant il se hâta donc d’ en sortir afin de revoir le ciel et de respirer l’ air arrivé à le bord il aperçut à le quelques pas de lui une mare ", "quoique l’ eau en fût stagnante il avait une soif telle qu’ il ne put résister à l’ envie d’ en boire alors mettant son manteau sous ses pieds pour se garantir quelque peu des cailloux et des ronces il se traîna jusqu’ à le cette eau en puisa quelques gouttes dans le creux de sa main puis regardant le ciel et d’ un ton de reproche voilà donc dit -il le dernier rafraîchissement de néron il était depuis quelques instants assis morne et pensif à le bord de cette mare occupé d’ arracher les épines et les ronces qui étaient restées dans son manteau lorsqu’ il s’ entendit appeler cette voix rompant le silence de la nuit bien qu’ elle eût une expression bienveillante le fit tressaillir il se retourna et aperçut à l’ entrée de la carrière epaphrodite une torche à la main ", "son secrétaire lui avait tenu parole et après être entré par la porte principale de la villa et avoir indiqué à les affranchis la place les attendait l’ empereur ils avaient d’ un commun effort percé un vieux mur et préparé une ouverture qui lui permettait de passer de la carrière dans la villa PROPN s’ empressa de suivre son guide avec tant de hâte qu’ il oublia son manteau à le bord de la mare alors il rentra dans la caverne et de la caverne dans une petite chambre d’ esclave n’ ayant pour tous meubles qu’ un matelas et une vieille couverture et éclairée par une mauvaise lampe de terre qui faisait dans ce bouge sépulcral et infect plus de fumée que de lumière PROPN s’ assit sur le matelas le dos appuyé à le mur il avait faim et soif il demanda à le boire et à le manger ", "on lui apporta un peu de pain bis et un verre d’ eau mais après avoir goûté le pain il le jeta loin de lui puis il rendit l’ eau en demandant qu’ on la lui fît tiédir resté seul il laissa tomber sa tête sur ses genoux et demeura quelques instants immobile et muet comme une statue de la douleur bientôt la porte s’ ouvrit croyant que c’ était l’ eau qu’ on lui rapportait PROPN releva la tête et vit devant lui sporus tenant une lettre à la main il y avait sur la figure pâle de l’ eunuque habituée à le exprimer l’ abattement ou la tristesse une expression si étrange de joie cruelle que PROPN le regarda un instant ne reconnaissant plus l’ esclave docile de tous ses caprices dans le jeune homme qui s’ approchait de lui ", "arrivé à le pas de le lit il tendit les bras et lui présenta le parchemin néron quoiqu’ il ne comprit rien à le sourire de sporus se douta qu’ il contenait quelque fatale nouvelle de qui est cette lettre dit -il sans faire aucun mouvement pour la prendre de phaon répondit le jeune homme.– et qu’ annonce -t-elle? continua PROPN en pâlissant que le sénat t’ a déclaré ennemi de l’ état et qu’ on te cherche pour te conduire à le supplice à le supplice s’ écria néron en se soutenant sur un genou à le supplice ", "moi! moi claudius tu n’ es plus claudius césar répondit froidement l’ eunuque tu es voilà tout déclaré traître à la patrie et condamné à le mort! et quel est le supplice de les traîtres à la patrie dit on les dépouille de leurs vêtements on leur serre le cou entre les branches d’ une fourche on les promène à les forums à les marchés et à le champ-de-mars puis on les frappe de verges jusqu’ à le ce qu’ ils meurent s’ écria néron en se dressant tout debout je puis fuir encore j’ ai encore le temps de fuir de gagner la forêt de larice et les marais de minturnes; quelque vaisseau me recueillera et je me cacherai en sicile ou en égypte dit toujours pâle et froid comme un simulacre de marbre fuir et par ou par ici s’ écria néron ouvrant la porte de la chambre et s’ élançant vers la carrière puisque je suis entré je puis sortir oui mais depuis que tu es entré dit sporus l’ ouverture est rebouchée et si bon athlète que tu sois je doute que tu puisses repousser seul le rocher qui la ferme par jupiter ", "c’ est vrai! s’ écria néron épuisant vainement ses forces pour essayer de soulever la pierre qui a fermé cette caverne qui a fait rouler ce rocher? moi et les affranchis répondit et pourquoi avez -vous fait cela? pourquoi m’ avez -vous enfermé comme cacus dans son antre? pour que tu y meures comme lui dit sporus avec une expression de haine à le laquelle on n’ aurait jamais cru sa voix douce capable d’ atteindre mourir! mourir! dit se frappant la tête comme une bête fauve enfermée et qui cherche une issue: mourir ", "tout le monde veut donc que je meure tout le monde m’ abandonne oui répondit sporus tout le monde veut que tu meures mais tout le monde ne t’ abandonne pas puisque me voilà puisque je viens mourir avec toi.– oui oui murmura se laissant de nouveau tomber sur le matelas; oui c’ est de la fidélité.– tu te trompes césar dit sporus croisant les bras et regardant néron qui mordait les coussins de son lit tu te trompes ce n’ est pas de la fidélité c’ est mieux que cela c’ est de la vengeance de la vengeance s’ écria néron se retournant vivement de la vengeance et que t’ ai -je donc fait jupiter il le demande! dit l’ eunuque levant les bras à le ciel ce que tu m’ as fait oui oui murmura effrayé et se reculant contre le mur ce que tu m’ as fait ", "avançant d’ un pas vers lui et laissant retomber ses mains comme si les forces lui eussent manqué; d’ un enfant qui était né pour devenir un homme pour avoir sa part de les sentiments de la terre et de les joies de le ciel tu as fait un pauvre être qui n’ appartenait plus à le rien qui n’ avait plus de droit à le rien qui n’ avait plus d’ espoir en rien tous les plaisirs et tous les bonheurs je les ai vu passer devant moi comme tantale voit les fruits et l’ eau sans pouvoir les atteindre enchaîné que j’ étais à le mon impuissance et à le ma nullite et ce n’ est pas tout car si j’ avais pu souffrir et pleurer sous des habits de deuil en silence et dans la solitude je te pardonnerais peut-être mais il m’ a fallu revêtir la pourpre comme les puissants sourire comme les heureux vivre à le milieu de le monde comme ceux qui existent moi pauvre fantôme pauvre spectre pauvre ombre mais que voulais -tu de plus dit néron tremblant j’ ai partagé avec toi mon or mes plaisirs et ma puissance tu as été de toutes mes fêtes tu as eu comme moi des courtisans et des flatteurs et quand " ]
[ "c’ est bien résolu carmélite dit -il d’ une voix tremblante c’ est bien résolu colomban! répondit carmélite d’ une voix ferme —vous mourrez sans regret? avec joie avec bonheur avec ravissement —que dieu nous pardonne alors dit dieu nous a déjà pardonné dit la jeune fille en levant à le ciel un regard pleine de confiance ", "chaque fois qu’ il passait devant elles il s’ inclinait et faisait le signe de les chrétiens reproduction par geste de la croix grecque surtout devant la vierge de kazan qui avait protégé son enfance et pour laquelle il gardait un culte secret quelque chose comme un amour silencieux étincelle divine à le cœur d’ une brute mystique cette fois c’ était bien fini il allait quitter ce monde qu’ il avait émerveillé de ses hautes sottises les millions de roubles de sa fortune foncière ses forêts grandes comme des provinces ses chasses fabuleuses ses palais de marbre ses charges à le palais ses uniformes ses croix ses chevaux à les actions étranges venus des profondeurs de l’ ukraine oui tout et ses vins de france et ses amours de théâtre et ses gloires d’ émérite viveur il fallait quitter tout cela ce grand enfant ne pouvait mourir: des larmes grosses comme des perles de venise roulaient de ses yeux sur sa barbe grisonnante ", "la femme l’ aperçut et prit dans la voiture un coffret marqué d’ une croix rouge elle nettoya les lèvres de la plaie les badigeonna de mercurochrome et entoura la blessure d’ une bande de gaze puis elle recoiffa anna et lui noua les cheveux avec un ruban tout cela sans un mot pendant que l’ homme rangeait le panier de le pique-nique et la table pliante dans le coffre de la voiture une skoda immatriculée en tchécoslovaquie quand il eut fini il dit à le georges en un anglais rocailleux il faut partir ", "c’ est pas des choses à le dire à une tante fit remarquer machin il a peut-être à le boire dis donc mon ami demande si vous avez quelque chose à le boire fis -je en avançant sur lui il est très méchant quand il est en manque plus méchant encore que jouax quand il n’ a pas ce qu’ il veut à le propos pardon d’ avoir usurpé son identité ajoutai -je fielleux surtout vis-à-vis de quelqu’un qui ne le connaît pas ", "il comprit sa faute en cette heure d’ apaisement; et comme un général qui passerait la revue de ses troupes le lendemain d’ une défaite PROPN revit devant lui et ses illusions et les moyens humains qu’ il voulait mettre en œuvre mais il ne maudit plus sa destinée il l’ accepte il se résigne il n’ appelle plus la mort; maitre de lui-même il se oumet à le dieu ", "a cette singulière raison tous éclatèrent d' un rire homérique l' inconnu sourit d' un air narquois —peut-être est -ce la raison que vous avancez peut-être y en a -t-il une autre dit -il dans tous les cas il y a un moyen bien facile de terminer le différend moyen que je vais employer PROPN fit le second aventurier et quel est -il? ", "chaque coup de marteau asséné sur l’ enclume appuyée à le leur dos fait rebondir le menton de le patient le moindre mouvement d’ avant en arrière lui ferait sauter le crâne comme une coquille de noix après cette opération ils devinrent sombres on n’ entendait plus que le grelottement de les chaînes et par intervalles un cri et le bruit sourd de le bâton de les gardes-chiourme sur les membres de les récalcitrants il y en eut qui pleurèrent; ", "oh! s’ ils mettaient leur main là ils n’ oseraient pas redire encore ces paroles menteuses et elle désignait d’ un geste farouche et sublime sa poitrine qui bondissait sous sa robe raoul s’ était retiré silencieusement dans un coin de la grotte et la regardait avec une pitié profonde pendant ce temps maguelonne était revenue à le elle et sa tète pâle étonnée apparaissait entre l’ ouverture de les rideaux dans ses yeux grands ouverts une curiosité ardente mais nulle frayeur son regard s’ était arrêté sur raoul de taverly avec une expression de reconnaissance d’ admiration passionnée puis après avoir rapidement parcouru cette grotte sombre dans ses profondeurs mais étincelante sous la lumière il s’ était fixé avec persistance sur cette femme blanche et pâle fiévreuse exaltée ", "–et fit ironiquement l’ officier que le ton autoritaire de ce petit bourgeois choquait de plus en plus et si le prisonnier me demande de lui ouvrir la porte de sa prison faudra -t-il le laisser partir –hormis cela vous accorderez tout ce qu’ on vous demandera répondit froidement m.jacques le baron de marçay grommelait quelques mots que l’ autre feignit de ne pas entendre continuant imperturbablement de ce ton autoritaire qui humiliait et froissait tant de gentilshommes j’ arrive maintenant à la partie la plus importante la plus délicate aussi de ma mission auprès de vous je n’ ai pas d’ instructions spéciales à le vous donner concernant les hommes qui pourraient intervenir dans cette affaire on a lieu de croire toutefois qu’ un homme seul se présentera à le vous ", "elle habitait ici. ici avait toujours été sa maison à le mesure qu’ ils descendaient la main sur la paroi le soleil s’ enfonçait avec eux on voyait une vallée un ruisseau des peupliers une oasis de climat tempéré dans les profondeurs de l’ arizona ce n’ était pas une perturbante impression de déjà-vu c’ était la certitude paisible de n’ avoir fait qu’ errer jusqu’ à ce retour des moineaux et des merles chantaient dans les peupliers " ]
pas de gourmand à les rosiers en attendant les acquéreurs ne se présentaient pas c’ était le moment de la guerre et la femme avait beau tenir sa porte ouverte faire des yeux doux à la route il ne passait que des déménagements il n’ entrait que de la poussière de jour en jour la dame devenait plus aigre ses affaires de paris la réclamaient
[ "je l’ entendais accabler son beau-père de reproches lui faire de véritables scènes taper les portes le vieux courbait le dos sans rien dire et se consolait en regardant monter ses petits pois et l’ écriteau toujours à la même place maison à le vendre cette année en arrivant à la campagne j’ ai bien retrouvé la maison mais l’ écriteau n’ y était plus des affiches déchirées moisies pendaient encore à le long de les murs ", "c’ est fini; on l’ avait vendue! à la place de le grand portail gris une porte verte fraîchement peinte avec un fronton arrondi s’ ouvrait par un petit jour grillé qui laissait voir le jardin ce n’ était plus le verger d’ autrefois mais un fouillis bourgeois de corbeilles de pelouses de cascades le tout reflété dans une grande boule de métal qui se balançait devant le perron dans cette boule les allées faisaient des cordons de fleurs voyantes et larges figures s’ étalaient un gros homme rouge tout en nage enfoncé dans une chaise rustique et une énorme dame essoufflée qui criait en brandissant un arrosoir: j’ en ai mis à les balsamines on avait bâti un étage renouvelé les palissades et dans ce petit coin remis à le neuf sentant encore la peinture un piano jouait à le toute volée de les quadrilles connus et de les polkas de bals publics ces airs de danse qui tombaient sur la route et faisaient chaud à le entendre mêlés à la grande poussière de juillet ce tapage de grosses fleurs de grosses dames cette gaieté d� �bordante et triviale me serraient le cœur je pensais", "ennuyé timide plein de larmes pendant que sa bru triomphait dans un comptoir neuf où sonnaient les écus de la petite maison troisième partie caprices et souvenirs un réveillon dans le marais conte de fabricant d’ eau de seltz dans le marais vient de faire un petit réveillon chez des amis de la place royale et regagne son logis en fredonnant heures sonnent à le saint-paul comme il est tard se dit le brave homme et il se dépêche; mais le pavé glisse les rues sont noires et puis dans ce diable de vieux quartier qui date de le temps où les voitures étaient rares il y a un tas de tournants d’ encoignures de bornes devant les portes à l’ usage de les cavaliers tout cela empêche d’ aller vite surtout quand on a déjà les jambes un peu lourdes et les yeux embrouillés par les toasts de le réveillon enfin m. majesté arrive chez lui ", "il s’ arrête devant un grand portail orné où brille à le clair de lune un écusson doré de d’ anciennes armoiries repeintes dont il a fait sa marque de fabrique hôtel ci-devant de nesmond majesté jeune fabricant d’ eau de seltz sur tous les siphons de la fabrique sur les bordereaux les têtes de lettres s’ étalent ainsi et resplendissent les vieilles armes de les nesmond après le portail c’ est la cour une large cour aérée et claire qui dans le jour en s’ ouvrant fait de la lumière à le toute la rue à le fond de la cour une grande bâtisse très ancienne des murailles noires brodées ouvragées des balcons de fer arrondis des balcons de pierre à le pilastres d’ immenses fenêtres très hautes surmontées de frontons de chapiteaux qui s’ élèvent à les derniers étages comme autant de petits toits dans le toit et enfin sur le faîte à le milieu de les ardoises les lucarnes de les mansardes rondes coquettes encadrées de guirlandes comme des miroirs avec cela un grand perron de pierre rongé et verdi par la pluie une vigne maigre qui s’ accroche à les murs aussi noire aussi", "les mots caisse magasin entrée des ateliers éclatent partout en or sur les vieilles murailles les font vivre les rajeunissent les camions de les chemins de fer ébranlent le portail; les commis s’ avancent à le perron la plume à l’ oreille pour recevoir les marchandises la cour est encombrée de caisses de paniers de paille de toile d’ emballage on se sent bien dans une fabrique mais avec la nuit le grand silence cette lune d’ hiver qui dans le fouillis de les toits compliqués jette et entremêle des ombres l’ antique maison de les nesmond reprend ses allures seigneuriales ", "les balcons sont en dentelle la cour d’ honneur s’ agrandit et le vieil escalier qu’ éclairent des jours inégaux vous a des recoins de cathédrale avec des niches vides et des marches perdues qui ressemblent à des autels cette nuit-là surtout m. majesté trouve à sa maison un aspect singulièrement grandiose en traversant la cour déserte le bruit de ses pas l’ impressionne l’ escalier lui paraît immense surtout très lourd à le monter ", "c’ est le réveillon sans doute arrivé à le premier étage il s’ arrête pour respirer et s’ approche d’ une fenêtre ce que c’ est que d’ habiter une maison historique m. PROPN n’ est pas poète et pourtant en regardant cette belle cour aristocratique où la lune étend une nappe de lumière bleue ce vieux logis de grand seigneur qui a si bien l’ air de dormir avec ses toits engourdis sous leur capuchon de neige il lui vient des idées de l’ autre monde hein tout de même si les nesmond revenaient à ce moment un grand coup de sonnette retentit le portail s’ ouvre à le battants si vite si brusquement que le réverbère s’ éteint; et pendant quelques minutes il se fait là-bas dans l’ ombre de la porte un bruit confus de frôlements de chuchotements on se dispute on se presse pour entrer ", "voici des valets beaucoup de valets des carrosses tout en glaces miroitant à le clair de lune des chaises à le porteurs balancées entre torches qui s’ avivent à le courant d’ air de le portail en rien de temps la cour est encombrée mais à le pied de le perron la confusion cesse des gens descendent des voitures se saluent entrent en causant comme s’ ils connaissaient la maison il y a là sur ce perron un froissement de soie un cliquetis d’ épées ", "rien que des chevelures blanches alourdies et mates de poudre rien que des petites voix claires un peu tremblantes des petits rires sans timbre des pas légers tous ces gens ont l’ air d’ être vieux vieux ce sont des yeux effacés des bijoux endormis d’ anciennes soies brochées adoucies de nuances changeantes que la lumière de les torches fait briller d’ un éclat doux et sur tout cela flotte un petit nuage de poudre qui monte des cheveux échafaudés roulés en boucles à le chacune de ces jolies révérences un peu guindées par les épées et les grands paniers bientôt toute la maison a l’ air d’ être hantée les torches brillent de fenêtre en fenêtre montent et descendent dans le tournoiement de les escaliers jusqu’ à les lucarnes de les mansardes qui ont leur étincelle de fête et de vie " ]
[ "–cela encore il te l’ a dit mais quelle preuve en as -tu?–si j’ en ai une il m’ a remis un mot qu’ écrivit pour moi mon pauvre père avant de mourir une lueur passa dans les yeux noirs de la comtesse –un mot?... tu dis qu’ il t’ a remis un mot de ton père comment se l’ est -il procuré? –mon père l’ a écrit à ses derniers moments et le lui a donné pour qu’ il me le communique dès que j’ aurais ans ", "un geste d’ impuissance et de rage lui échappa ces fenêtres c’ étaient celles de le roi bigorne criait à le ce moment buridan –me voici monsieur répondit d’ en bas la voix rocailleuse de bigorne –as -tu bien barricadé la porte de la tour? –barricadée par les saints de le ciel c’est-à-dire monsieur que si les portes de l’ enfer étaient aussi solidement fermées quand je m’ y présenterai on serait obligé de me loger à le paradis vu que –c’ est bon ", "–en effet ce n’ est pas devant un homme quel qu’ il soit que l’on peut se risquer à le effleurer ariane d’ une critique toi comme les autres raymond il l’ interrompit d’ un geste impératif –je lui rends justice simplement il est inutile d’ aller chercher des motifs qui n’ existent pas tu me feras plaisir en t’ en abstenant paule .il baissa la voix mais son accent devenait irrité presque dur ", "je l’ avais sans doute déjà faite dans mon agenda de que ma mère a brûlé à la fin de les années en même temps que mon journal intime certaine d’ œuvrer ainsi à le mon salut social en détruisant les traces de la mauvaise vie de sa fille devenue prof de lettres bien mariée et mère de enfants sa fille sa fierté sa colère son œuvre la vérité a survécu à le feu piège historique de l’ écriture de soi: cette liste qui a longtemps matérialisé mon inconduite mot historique me paraît en sinon courte de le moins nullement scandaleuse pour rendre sensible aujourd’hui l’ opprobre jeté sur la fille de s il me faut mettre en face une autre liste celle de les railleries grasses des quolibets des insultes déguisées en mots d’ esprit par lesquels le groupe de les moniteurs l’ a constituée en objet de mépris et de dérision eux dont l’ hégémonie verbale était indiscutée voire admirée par les monitrices qui évaluaient le potentiel érotique de toutes les filles classées en culs et celles qui n’ ont pas les fesses tristes ", "sa robe était entièrement grise et son manteau de même sur son écharpe de soie brillaient les couleurs de l’ arc-en-ciel cette dame s’ avançait lentement sans qu’ on vît remuer ses pieds elle bâillait en étendant ses bras et paraissait accablée plutôt d’ ennui que de lassitude donne-moi une chaise dit -elle à le jean-pierre afin que je me repose un instant avant que je descende dans la vallée ", "vous avez entendu plus ou moins parler d’ un certain claparon ...–il avait les cheveux comme s’ écria bixiou en ébouriffant sa chevelure .et doué de le même talent que chopin le pianiste possède à un si haut degré pour contrefaire les gens il représenta le personnage à l’ instant avec une effrayante vérité –il roule ainsi sa tête en parlant il a été commis-voyageur il a fait tous les métiers bien il est né pour voyager car il est à l’ heure où je parle en route pour l’ amérique dit desroches il n’ y a plus de chance que PROPN pour lui car il sera probablement condamné par contumace pour banqueroute frauduleuse à la prochaine session –un homme à la mer! cria ", "puis il examina le bracelet le remit dans sa poche ses mains tremblaient de fatigue une question le harcelait en quoi pourrait -il être utile à le véronique resterait -elle infirme ", "mais lorsqu’ on aperçut les amis à la gare le bonheur de les revoir effaça toutes les impressions de m. duquesne et de sa femme les voyageurs montèrent en landau tandis qu’ PROPN heureux de revoir ses anciens maîtres chargeait son chariot de leurs colis ce fut dans ce chariot que monta qu’ elle était heureuse de retrouver une ancienne connaissance qui écouterait toutes ses plaintes d’ habiter un pays où la terre est noire et où l’on vit tout à l’ envers de la france le retour de m. et mme PROPN eût été bien triste sans la présence de leurs enfants mais la joie de les petits amis exerça une influence irrésistible sur les parents ", "j’ en connais un qui s’ en met plein les poches —cessez ce persiflage j’ en perds le fil de mon récit où en étais -je? —les femmes vous avez un problème avec elles parce que vous êtes trop noble —oui ", "le recitant de les solitudes silencieuses où sommeille à le toute heure la place de le panthéon l’ omnibus s’ est mis en route pour levallois à le petit trot de les coursiers qui le remorquent à le leurs derrières il dégringole la rue soufflot arrive à le boulevard PROPN et y fait une première halte halte brève; suffisante pourtant l’ omnibus y a puisé de nouvelles vigueurs tel un cerf il traverse le boulevard PROPN " ]
mais à le présent je me garderai bien d’ essayer à le troubler je ne lui dirai rien il m’ en voudrait d’ avoir surpris ce qu’ il n’ a pas voulu me confier je souffrirai tout seul pendant qu’ il se réjouira d’ être débarrassé de moi PROPN fit comme il se promettait et même il le poussa plus loin qu’ il n’ était besoin car non seulement il ne chercha plus à le retenir son frère auprès de lui mais encore pour ne le point gêner il quittait le premier la maison et allait rêvasser tout seul dans son ouche ne voulant point aller dans la campagne parce que pensait -il si je venais à le y rencontrer landry il s’ imaginerait que je l’ épie et me ferait bien voir que je le dérange et peu à le peu son ancien chagrin dont il s’ était quasiment guéri lui revint si lourd et si obstiné qu’ on ne tarda pas à le voir sur sa figure sa mère l’ en reprit doucement
[ "mais comme il avait honte à le ans d’ avoir les mêmes faiblesses d’ esprit qu’ il avait eues à le il ne voulut jamais confesser ce qui le rongeait .ce fut ce qui le sauva de la maladie car le bon dieu n’ abandonne que ceux qui s’ abandonnent eux-mêmes et celui qui a le courage de renfermer sa peine est plus fort contre elle que celui qui s’ en plaint le pauvre besson prit comme une habitude d’ être triste et pâle il eut de temps en temps un ou accès de fièvre et tout en grandissant toujours un peu il resta assez délicat et mince de sa personne il n’ était pas bien soutenu à l’ ouvrage et ce n’ était point sa faute car il savait que le travail lui était bon; et c’ était bien assez d’ ennuyer son père par sa tristesse il ne voulait pas le fâcher et lui faire tort par sa lâcheté ", "il se mettait donc à l’ ouvrage et travaillait de colère contre lui-même aussi en prenait -il souvent plus qu’ il ne pouvait en supporter; et le lendemain il était si qu’ il ne pouvait plus rien faire –ce ne sera jamais un fort ouvrier disait le père barbeau mais il fait ce qu’ il peut et quand il peut il ne s’ épargne même pas assez c’ est pourquoi je ne veux point le mettre chez les autres ", "car par la crainte qu’ il a des reproches et le peu de force que dieu lui a donné il se tuerait bien vite et j’ aurais à me le reprocher toute ma vie la mère barbeau goûtait fort ces raisons-là et faisait tout son possible pour égayer sylvinet elle consulta plusieurs médecins sur sa santé et ils lui dirent les uns qu’ il fallait le ménager beaucoup et ne plus lui faire boire que du lait parce qu’ il était faible les autres qu’ il fallait le faire travailler beaucoup et lui donner du bon vin parce qu’ étant faible il avait besoin de se fortifier et la mère barbeau ne savait lequel écouter ce qui arrive toujours quand on prend plusieurs avis.heureusement que dans le doute elle n’ en suivit aucun et que PROPN marcha dans la route que le bon dieu lui avait ouverte sans y rencontrer de quoi le faire verser à le droite ou à le gauche et il traîna son petit mal sans être trop foulé jusqu’ à le moment où les amours de landry firent un éclat et où sylvinet vit augmenter sa peine de toute celle qui fut faite à son frère.ce fut la madelon qui découvrit le pot à les roses; ", "elle s’ était bien consolée de landry et n’ ayant pas perdu beaucoup de temps à l’ aimer elle n’ en avait guère demandé pour l’ oublier cependant il lui était resté sur le cœur une petite rancune qui n’ attendait que l’ occasion pour se faire sentir tant il est vrai que le dépit chez les femmes dure plus que le regret.voici comment la chose arriva la belle madelon qui était renommée pour son air sage et pour ses manières fières avec les garçons était cependant très coquette en dessous et pas moitié si raisonnable ni si fidèle dans ses amitiés que le pauvre grelet dont on avait si mal parlé et si mal auguré adonc la madelon avait déjà eu amoureux sans compter landry et elle se prononçait pour un troisième qui était son cousin le fils cadet à le père caillaud de la priche elle se prononça si bien qu’ étant surveillée par le dernier à qui elle avait donné de l’ espérance et craignant qu’ il ne fît un éclat ne sachant où se cacher pour causer à le loisir avec le nouveau elle se laissa persuader par celui-ci d’ aller babiller dans le colombier où justem", "si bien que personne hormis landry ne s’ inquiétait de savoir où elle était cadet caillaud songeant qu’ elle était perdue ou que son père la tenait dans son trousseau ne se gêna pas pour enfoncer la porte mais le jour ou ̀ il le fit landry et fadette se trouvaient là et ces amoureux se trouvèrent bien penauds en se voyant les uns les autres c’ est ce qui les engagea tous également à se taire et à ne rien ébruiter .mais la madelon eut comme un retour de jalousie et de colère en voyant PROPN qui était devenu un de les plus beaux garçons de le pays et de les plus estimés garder depuis la saint-andoche une si belle fidélité à la petite fadette et elle forma la résolution de s’ en venger pour cela sans en rien confier à le cadet caillaud qui était honnête homme et ne s’ y fût point prêté elle se fit aider d’ une ou jeunes fillettes de ses amies lesquelles un peu dépitées aussi du mépris que landry paraissait faire d’ elles en ne les priant plus jamais à le danser se mirent à le surveiller si bien la petite fadette qu’ il ne leur fallut pas grand temps pour s’ a", "et sitôt qu’ elles les eurent épiés et vus une ou fois ensemble elles en firent grand bruit dans tout le pays disant à le qui voulait les écouter et dieu sait si la médisance manque d’ oreilles pour se faire entendre et de langues pour se faire répéter que avait fait une mauvaise connaissance dans la personne de la petite fadette .alors toute la jeunesse femelle s’ en mêla car lorsqu’ un garçon de belle mine et de bon avoir s’ occupe d’ une personne c’ est comme une injure à le toutes les autres et si l’on peut trouver à le mordre sur cette personne-là on ne s’ en fait pas faute on peut dire aussi que quand une méchanceté est exploitée par les femmes elle va vite et loin .aussi jours après l’ aventure de la tour à le jacot sans qu’ il fût question de la tour ni de madelon qui avait eu bien soin de ne pas se mettre en avant et qui feignait même d’ apprendre comme une nouvelle ce qu’ elle avait dévoilé la première à la sourdine tout le monde savait petits et grands vieilles et jeunes les amours de landry le besson avec fanchon le grelet et le bruit en vint jusqu’ à ", "aussi n’ est -ce pas sans un peu de honte moi-même et sans beaucoup de regret que je me vois obligé de te confesser devant ta famille mais j’ espère que cette honte te sera salutaire et te guérira d’ une fantaisie qui pourrait te porter préjudice il paraît que tu as fait une connaissance qui date de la dernière saint-andoche il y aura prochainement un an on m’ en a parlé dès le premier jour car c’ était une chose imaginante que de te voir danser tout un jour de fête avec la fille la plus laide la plus malpropre et la plus mal famée de notre pays je n’ ai pas voulu y prêter attention pensant que tu en avais fait un amusement et je n’ approuvais pas précisément la chose parce que s’ il ne faut pas fréquenter les mauvaises gens encore ne faut -il pas augmenter leur humiliation et le malheur qu’ ils ont d’ être haïssables à le tout le monde ", "j’ avais négligé de t’ en parler pensant à te voir triste le lendemain que tu t’ en faisais reproche à le toi-même et que tu n’ y retournerais plus mais voilà que depuis une semaine environ j’ entends dire bien autre chose et encore que ce soit par des personnes dignes de foi je ne veux point m’ y fier à le moins que tu ne me le confirmes si je t’ ai fait tort en te soupçonnant tu ne l’ imputeras qu’ à l’ intérêt que je te porte et à le devoir que j’ ai de surveiller ta conduite car si la chose est une fausseté tu me feras un grand plaisir en me donnant ta parole et en me faisant connaître qu’ on t’ a desservi à le tort dans mon opinion –mon père dit voulez -vous bien me dire de quoi vous m’ accusez et je vous répondrai selon la vérité et le respect que je vous dois ", "–on t’ accuse landry je crois te l’ avoir suffisamment donné à le entendre d’ avoir un commerce malhonnête avec la petite-fille de la mère qui est une assez mauvaise femme sans compter que la propre mère de cette malheureuse fille a vilainement quitté son mari ses enfants et son pays pour suivre les soldats on t’ accuse de te promener de tous les côtés avec la petite fadette ce qui me ferait craindre de te voir engagé par elle dans de mauvaises amours dont toute ta vie tu pourrais avoir à te repentir entends -tu à la fin –j’ entends bien mon cher père répondit landry et souffrez -moi encore une question avant que je vous réponde " ]
[ "vous connaissez arcis il ne pouvait y avoir d’ autre candidat ministériel que PROPN tout autre rencontrera contre lui le patriotisme de clocher –un pareil imbécile serait nommé?... dit olivier en riant substitut âgé d’ environ ans en sa qualité de fils aîné d’ un de les plus fameux procureurs-généraux dont l’ arrivée à le pouvoir date de la révolution de juillet avait dû naturellement à l’ influence de son père d’ entrer dans la magistrature de le parquet ce procureur-général toujours nommé député par la ville de provins est un de les arcs-boutants de le centre à la chambre aussi le fils dont la mère est une demoiselle de chargebœuf avait -il une assurance dans ses fonctions et dans son allure qui révélait le crédit de le père il exprimait ses opinions sur les hommes et sur les choses sans trop se gêner ", "–allons grain-de-sel tu es le plus jeune dit le vieux majordome mets ta main dans le chapeau grain-de-sel tira successivement noms le premier était celui de mathurin le second celui de pornic ce même que le feu comte de main-hardye avait envoyé à son fils lorsqu’ il était en garnison à le poitiers le troisième était celui d’ ", "en vain je cherchai des\\n' yeux le petit sorieul un enfant estropié de mon âge à le qui tous les samedis je donnais\\n' une miche de pain je ne l’ aperçus point et cela me fit de la peine et tout à le coup cloches à le clocher de l’ église tintèrent le ciel était d’ un bleu\\n' profond le soleil flambait lentement le cortège se mit en marche ", "—suis -je homme à le vous tendre des piéges lui demanda -t-il —vous me promettez le secret? —je vous le promets dit -il avec un léger tressaillement dans la voix —vous me jurez de ne répéter ce que je vais vous dire ni à le maman ni à le personne? —combien de serments faut -il vous faire ", "—nous n’ avons donc plus rien à le faire ici reprit le juge de paix partons m. doit être à le demi mort de faim il adressa quelques recommandations à les domestiques restés dans le vestibule et rapidement entraîna ses convives l’ agent de la sûreté avait glissé dans sa poche la lettre de la pauvre laurence et l’ enveloppe de cette lettre chapitre etroite et petite est la maison de le juge de paix d’ orcival c’ est la maison de le sage ", "il avait fait disparaître ses mèches rousses sous une teinture brune mais dès que le soleil frappait il les voyait réapparaître insubmersibles et provocantes n’ essaie pas de cacher ici-bas ton essence la lumière dira quelle était ton enfance weill passait son temps court– à le quai puis à le faire le tour de ses fournisseurs en victuailles et produits rares y compris en savon de le liban à la rose de couleur pourpre weill avait aussitôt invité son nouveau voisin à le partager une table ouverte et veyrenc avait décliné de loin à le peine aimable ", "été commençant où tout se gonfle de jus acide! herbe écrasée qui tachait ma robe blanche et mes bas cachou cerises que je piquais d’ une épingle et dont le sang à le peine rose tremblait en gouttes rondes groseilles vertes sous la langue que j' écrasais d’ une dent craintive groseilles qu’ on prévoit atroces et qui sont toujours pires je ne veux que l’ eau rougie bue dans l’ ombre de la salle à le manger de mon enfance dans le verre épais à les lèvres il neige j’ attends renaud marcel s’ ennuie annie brode se souvient et ", "la vallière sourit tristement et continua:– mais sire avez -vous réfléchi que votre ingénieuse invention ne pouvait nous être d’ aucune utilité? et pourquoi cela? dites j’ attends parce que cette chambre ou ̀ je loge sire n’ est point à l’ abri de les recherches il s’ en faut madame peut y venir par hasard; à le chaque instant de le jour mes compagnes y viennent; fermer ma porte en dedans c’ est me dénoncer aussi clairement que si j’ écrivais dessus: n’ entrez pas le roi est ici! et tenez sire en ce moment même rien n’ empêche que la porte ne s’ ouvre et que votre majesté surprise ne soit vue près de moi c’ est alors dit en riant le roi que je serais véritablement pris pour un fantôme car nul ne peut dire par où je suis venu ici or il n’ y a que les fantômes qui passent à le travers les murs ou à le travers les plafonds sire quelle aventure! songez -y bien sire quel scandale ", "sur les cartes qu’ emporte la pérouse et dont louis qui ne s’ intéressait pas qu’ à la serrurerie gardait les doubles la nouvelle guinée est flanquée d’ une île aussi grande qu’ elle ans plus tard cette chimérique terre de les arsacides s’ est brisée en multiples éclats l’ archipel de les salomon rien de plus émouvant que de suivre cette constitution graduelle de le monde les progrès de le savoir d’ abord se lisent à le ceux de le blanc qui avoue franchement les le plein est mensonger le vide philosophiquement reconnaît: je sais que je ne sais rien les plus anciennes cartes de l’ afrique sont bourrées de rivières de montagnes et de royaumes imaginaires ", "les couleurs disparurent et la teinte grise se plomba de plus en plus la porcelaine en se fendillant éclatait en petits grincements aigus qui ne pouvaient se confondre avec les pétillements naturels de le feu c’ était une suite de gémissements d’ une résonnance désespérée et dont chaque note tombait lourdement sur mon cœur je les entendis ainsi du moins ses traits ne tardèrent pas à le subir les mêmes ravages mais avec une gradation paraissant étrangement calculée hallucination si tu veux mais le simulacre de la vie qui m’ avait déjà frappé se perfectionna encore pour revêtir d’ un semblant d’ animation la tête de cette poupée des rides profondes se creusèrent la bouche s’ ouvrit et grimaça tous les traits se revêtirent d’ une expression de souffrance indicible " ]
car une juste indignation toujours à le geste et à la parole de l’ homme un cachet de noblesse ce qu’ exige l’ honneur monsieur répondit avec hauteur le prince vous me parlez d’ honneur dans la chambre à le coucher de ma femme vous me parlez d’ honneur vous que j’ ai accueilli dans ma maison vous en qui j’ ai eu la confiance d’ un frère vous qui avez séduit ma femme cette femme veux -je dire vous me parlez d’ honneur vous qui avez taché un nom honorable qui avez causé la honte de familles qui êtes venu dans ma maison ravir la seule joie qu’ elle renfermât pour moi l’ amour de ma femme en un mot monsieur vous m’ avez volé mon honneur et vous croyez tout réparer en ajoutant par un coup de pistolet le meurtre à la trahison écoutez monsieur pravdine j’ ai servi l’ empereur sur le champ de bataille et je l’ ai honorablement servi;
[ "je ne suis point poltron mais je ne me battrai pas avec vous monsieur car vous en êtes indigne je ne me battrai point parce que je ne veux déshonorer ni moi ni celle qui porte mon nom que cet événement meure entre nous mais entre moi et elle il n’ y aura jamais à le partir de ce jour moins de verstesancienne mesure itinéraire usitée en russie et valant m de distance ", "la maîtresse d’ autrui ne pourra plus jamais se dire ma femme nous nous séparerons elle est riche elle trouvera facilement des consolations et des consolateurs je ne la reverrai plus j’ en fais le serment nous laisserons croire à le monde ce qu’ il voudra que nous nous sommes brouillés pour un fichu pour une bague que m’ importe voilà tout ce que j’ avais à le vous dire à le vous monsieur ", "quant à le cette femme ingrate je ne lui ferai pas entendre un reproche elle ne mérite que le mépris j' ai été bon trop bon mais je n’ ai point cette bonté qui supporte volontairement d’ être trompé j' espère vous rencontrer le moins possible sur mon chemin et elle jamais! je pars pour PROPN je vous laisse en tête-à-tête avec cette femme perverse et avec votre conscience convaincu que vous ne serez pas longs à le vous brouiller tous ", "l' époux offensé mit une main sur ses yeux de grosses larmes filtrèrent bientôt entre ses doigts il se détourna brusquement et sortit .les yeux de la princesse étaient secs; de bruyants sanglots soulevaient sa poitrine elle était à le genoux sur le sol la figure cachée dans un de les coussins de le divan PROPN les bras croisés était debout; plongé dans une sorte d’ engourdissement il ne put trouver un mot pour se défendre vis-à-vis de le prince car une voix intérieure l’ accusait lui-même plus hautement encore que son accusateur il ne put prodiguer aucune consolation à la princesse car il n’ en trouvait aucune en lui ", "l' égoïsme de la passion apparut à ses yeux dans toute sa nudité dans toute sa brutale laideur c' est toi c’ est toi qui as fait pleurer sa conscience qui as brisé cette coupe précieuse c’ est toi qui as jeté à le feu cette myrrhe afin d’ avoir pour quelques instants la jouissance de son parfum tu savais qu’ elle renfermait le talisman de le bonheur l’ alliance de l’ inflexible destin la gloire et la vie de ta bien-aimée tu le savais et tu as brisé l’ enveloppe ainsi qu’ un enfant brise son jouet afin de voir ce qu’ il contient contemple maintenant l’ âme de flora anéantie par toi; admire son cœur dont tu as jeté les lambeaux à les remords ", "admire son esprit qui à le partir de ce jour sera le repaire de les idées sombres des visions accusatrices et pour quoi pour qui cela ne cherche point à te dissimuler tout cela a été pour toi pour ta jouissance personnelle tu n’ as point lutté avec ta passion tu n’ as point cherché à le fuir la séduction tu ne t’ es pas offert en sacrifice non: semblable à le prêtre tu as tué la victime à le nom de l’ idole amour et tu l’ as toi-même dévorée quelle place as -tu donnée dans le monde à la princesse ", "à le partir d’ aujourd’hui dans chaque salut elle croira voir une offense dans chaque sourire un sarcasme; dans chaque baiser un baiser de judas; dans la plus innocente conversation elle sentira des piqûres d’ épines dans la plus franche amitié elle verra une arrière-pensée toute sa vie sera désormais la proie de le doute amer des soupirs étouffants des larmes qui dévorent le cœur !»oui il est affreux le réveil de l’ enivrement de la passion épuisés de corps et d’ esprit nous sortons de notre engourdissement à la voix de l’ incorruptible jury qui des profondeurs de notre âme fait entendre le terrible verdict: coupable PROPN se détourna de la princesse le jour se levait et appuyé à la fenêtre il laissa tomber ses regards vers la mer infinie en ce moment aussi sombre et déserte que l’ âme de le jeune homme d' immenses vagues semblables à un régiment de baleines couraient se heurtant dans l’ espace lorsque tout à le coup à le milieu d’ elles apparut un vaisseau ", "seulement à le travers les vapeurs de le brouillard sa forme se montra si vague si indécise qu’ un marin superstitieux aurait dit: c' est le vaisseau fantôme condamné à se traîner éternellement sur l’ océan avec son équipage maudit avec quelle anxiété quelle palpitation de cœur pravdine suivait des yeux le mouvement de le vaisseau qui tantôt apparaissait tantôt disparaissait et enveloppé de brouillard se confondait avec les nuages la tempête était apaisée mais de sombres nuées couraient encore de tous côtés comme des vainqueurs occupés à le compter les morts ennemis enfin sous les rayons de le soleil levant les vapeurs de la mer et les doutes de pravdine se dissipèrent le vaisseau remarqué par lui était effectivement la frégate l’ espérance qui se trouvait dans la plus triste situation ses mâts étaient renversés ses voiles déchirées et quelques lambeaux encore étendus semblaient témoigner d’ une dernière lutte avec le destin qui s’ efforçait d’ entraîner la frégate contre les rochers oh! puissant est celui qui aurait pu analyser physiologiquement l", "semblant craindre que le tourbillon de ses idées ne fît éclater sa tête le jeune homme pressait convulsivement son front de ses mains et ses yeux hagards se portaient alternativement de la frégate à la princesse de la mer à sa bien-aimée pravdine était en ce moment l’ image vivante de le châtiment entre victimes entre crimes l’ un contre les lois morales l’ autre contre le devoir matériel .enfin le devoir triompha de la passion PROPN mit un ardent baiser sur le front de la princesse en disant pardonne-moi flora et adieu! nous devons nous séparer ma frégate est en péril!flora s’ élança avec la rapidité de la lionne qui se voit enlever son dernier lionceau en péril! " ]
[ "je puis bien dire cela tout de suite car il ne me fallut pas plus de minutes pour le deviner georges sans le vouloir faisait obstacle à le bonheur de maxime il y avait en là quelque sourde intrigue un de ces empoisonnemens de le coeur qui ne se peuvent faire que par les femmes la main de la belle irène était en tout ceci si vous vous souvenez bien des rapports d’ antoine pendant que je voyageais avec lui sur le siége le mariage de zoé et de le prince maxime avait été chose convenue entre les familles dès leur enfance le prince avait eu une jeunesse un peu tempétueuse cela n’ empêche rien ", "le général avançait toujours je n’ ai rien pu faire enlever à le clisson écrivit m. de lescure les paysans avaient pris peur et ils auraient abandonné les métairies et il disait en riant à le m. de la rochejaquelein: victorine aurait pu enlever quelques objets précieux l’ autre jour mais elle a pris si grand’peur qu’ elle court encore il avait fait le sacrifice de son château il était temps PROPN s’ était avancé avec précaution pour attaquer le repaire de les chefs de les brigands ", "toutefois ils ne s’ étaient jamais attaqués à le great-eyry sachant bien qu’ un cadre d’ infranchissables roches en défendait l’ abord et d’ ailleurs avant la production de les derniers phénomènes ce great-eyry ne provoquait point la curiosité de les touristes de le reste nous pouvions compter sur ces guides que m. connaissait personnellement des hommes intrépides adroits dévoués ils ne reculeraient pas devant les obstacles et nous étions résolus à les suivre à le surplus ainsi que le faisait remarquer m. peut-être n’ était -il plus impossible de pénétrer maintenant à l’ intérieur de le great-eyry et pour quelle raison demandai-je –parce qu’ un bloc s’ est détaché de la montagne il y a quelques semaines et peut-être a -t-il laissé une issue praticable ...–ce serait une heureuse circonstance monsieur –nous le saurons monsieur strock et pas plus tard que demain –à demain donc le lendemain dès l’ aube et moi nous quittions morganton par la route qui en longeant la rive gauche de la PROPN conduit à la bourgade de pleasant-garden les guides nous accompagnaient de ", "je remplace mon récit par lignes de points de première qualité le lendemain matin vers heures julie entra chez sa maîtresse jane PROPN aussi discrètement que possible évita les regards de la soubrette et demanda trilby son griffon écossais il y eut un instant d’ émoi trilby n’ était pas PROPN PROPN l’ aperçut enfin sous un fauteuil grognant et tenant entre les dents un objet informe ", "je veux rester à le paris vit la fille que j’ ai dans la peau je veux la serrer dans mes grands bras forts qu’ y puis -je? fit badin et philosophe notre ami maréchal de les logis troublé par ce soudain lyrisme mon ami mon cher ami mon distingué collègue mon vieux poteau mon pays mon cochon de lait continua admirable ne me laisse pas en peine aie pitié de moi viens à le mon secours! que puis -je? fit derechef notre copain maréchal de les logis natif de montparnasse qu’ il avait venu à le monde et où que se trouvaient présentement sa petite fiancée son nid douillet ses petits camarades c’ était nous ses petits camarades et sa collection reliée de science et vie prends ta djip proféra l’ autre d’ une voix de centaure prends ta djip répéta -t-il et me passe sur le corps ", "ce n' était pas à la pensée de les tourments que j' avais dû causer à ces bonnes gens un peu solitaires enfermés dans leur petite ville avec l' idée fixe et bien légitime de nous voir auprès d' eux moi mes enfants mon mari non! non je pleurais à l' idée de quitter fontaine -l' abbé ces petites chambres à le demi mansardées que nous occupions depuis ou semaines l' une tendue de sombre andrinople l' autre d' une perse à le dessins bleus elles m' étaient devenues le lieu de le monde définitif celui qu' on a cherché rêvé désiré appelé toujours celui qui fait que le reste de l' univers devient le lointain l' étranger en empaquetant entre la nounou si gaie et ma petite suzanne aussi heureuse de s' en aller qu' elle l' avait été de venir il me semblait que j' accomplissais un rite funèbre et que j' ensevelissais dans ces boîtes avec mes bibelots de toilette et mon linge ma jeunesse ma vie et encore je ne sais quoi de mieux et de plus précieux que cela j' allais à le mon balcon de temps en temps au-dessus de le barrage à le bruit entêté et charmant je disais adie", "personne ne savait mieux que madame de maintenon ce qui se passait entre ludovie et le roi elle profitait de l’ estime qu’ elle inspirait pour détruire les soupçons que faisaient naître les plaintes de madame de montespan l’ amour de le roi et les apparences le duc de limours s’ était promis de laisser sa femme jouir d’ une liberté dont jusqu’ alors elle n’ avait point abusé il avait vu renaître avec joie sa gaîté et s’ augmenter ses charmes malgré l’ oubli de tous ses devoirs envers lui il se faisait une sorte de bonheur de la voir heureuse il ne bornait point sa dépense ne réservait rien pour lui de l’ immense fortune qu’ il regardait toujours comme un dépôt que son oncle lui avait confié pour que sa fille en jouît ", "le prochain boulanger est à l’ autre bout de la ville je n’ ai pas trouvé le courage de lui claquer le bec et d’ user mes santiags sur le bitume de nieucourt bâtards je savais par expérience que son brichton était dégueulasse mais ce jour -la il m’ est carrément resté sur l’ estomac les africains sont revenus le soir les hommes seulement ", "pascale lui barra le chemin et dressée devant lui toute blanche elle dit: c’ est dieu qui veut que j’ aille à le votre place je l’ ai offense il me pardonnera! déjà elle avait couru à la porte et en courant elle avait jeté sur sa tête sans savoir pourquoi comme si elle pouvait avoir peur de le froid de la nuit le châle qu’ elle avait apporté sur son bras la porte s’ ouvrit ", "j’ hésite entre tourner les talons et me mêler de mes affaires ou succomber à la curiosité la raison l’ emporte mieux vaut m’ éloigner la tache est en train de sécher sur ma veste il me faut trouver à le plus vite cette fichue salle de bains je fais demi -tour vers le couloir et suis sur le point de quitter la pièce quand une pensée me retient après tout gustave est là quelque part en train de faire la roue dans son plumage noir à les revers de soie tandis que moi je m’ apprête à le me taper une lessive à la main " ]
nous serions sûrement restés jusqu’ à le soir à le deviser de mon fils en cet endroit délicieux si d’ une invraisemblable sculpture mythologique rassemblant de les dianes dorées des hermès à les pieds légers et des angelots archers n’ avaient jailli de multiples tintements mon dieu déjà heures dit ton amie et pour ne pas lui faire perdre son temps de reine PROPN ton père a abordé la raison de sa venue les affaires il s’ est mis à le parler vite c’ est le rythme que préfèrent les gens importants n’ est -ce pas
[ "le projet l’ a passionnée mais elle m’ a gentiment expliqué que la mort n’ était pas encore un marché non qu’ elle méprisât l’ idée bien à le contraire j’ en parlerai à l’ un de nos clients un fabricant de tentes qui essaie de lancer des villages de toiles autour de la méditerranée peut-être qu’ après les vacances il s’ intéressera à la mort ", "c’ est une perspective révolutionnaire mais si! vraiment: offrir à les gens de mourir en asie à l’ endroit de les réincarnations dans quelques années je suis sûre que ce produit trouvera son public mais pas maintenant monsieur PROPN et n’ oubliez pas que les pires faillites viennent de bonnes idées trop tôt lancées non vraiment je ne peux engager mon établissement dans ce projet de séjour funéraire elle était plus triste que moi de son refus je te prie de le croire ", "elle cherchait une consolation à m’ offrir je voyais ses yeux courir de le plafond à son poignet nu sans montre ni bijou et c’ est dekaerkove encore plus intimidé que moi qui a lancé la bonne idée les bicyclettes investir dans la bicyclette —excellent les vietnamiens m’ a -t-on dit raffolent ces temps-ci de bicyclettes allez vérifier si cette vogue est sérieuse ", "si oui je prends une participation majoritaire dans manufrance avec des vues sur la chine bien sûr elle a appuyé sur un bouton la raffinée secrétaire est revenue —geneviève vous organisez pour messieurs orsenna et une mission de prospection en indochine ", "—bien madame elle s’ est retournée vers moi —voilà mon métier de banquier saisir les opportunités planter les pilotis sur lesquels l’ avenir à le cet instant elle avait vraiment le regard de la reine PROPN rien que le regard ", "le reste est si blond si élancé quel âge a -t-elle cinquante? plus quel pacte ont signé les blondes avec le temps pour qu’ il les épargne je voudrais bien savoir j’ en frissonne d’ avance et nous nous sommes embrassés très-simplement dans ce grand salon solennel où fut négocié le contrat de mariage de bonaparte et de joséphine ", "brusquement elle avait oublié ses affaires et me fixait tristement: voyons monsieur PROPN qu’ avez -vous en tête chassez -moi vite ces histoires de mort! essayez donc les bicyclettes il n’ y a rien de tel pour la santé je lui ai souri je l’ ai remerciée pour cette mission ", "je lui ai baisé la main comme on doit faire gabriel quand on est bien élevé ce qui n’ est pas toujours ton cas dans ma prochaine existence je serai plus rigoureux sur le savoir-vivre et j’ ai deviné à le certains signes car tu me reconnais ce savoir -là gabriel n’ est -ce pas cet inutile savoir à le mon âge j’ ai reconnu en elle une femme qui aime debout je me trompe mais l’ impression la plus typiquement bancaire que j’ ai éprouvée c’ est après juste après quand se sont refermées derrière moi les doubles portes de cuir rouge ", "l’ huissier se dresse le jeune espoir gominé de la finance qui passe à le ce moment-là me voyant sortir de le saint de les saints s’ arrête presque et tente de mettre toute son âme dans le regard qu’ il me lance alors d’ autres espoirs de la finance alertés par leur sixième sens un de leur cher ami collègue ennemi juré est en train de faire une rencontre qui à le terme pourrait être intéressante surgissent de leurs bureaux à le simple porte et dossiers sous le bras s’ arrangent pour me croiser dans le couloir je comprends leurs messages nous aussi nous sommes capables souvenez -vous-en de rendre des services discrets et efficaces c’ est ainsi que ton père a quitté l’ établissement tout-puissant dans un certain remue-ménage à l’ évidence peu habituel en ces lieux avouera -t-il qu’ il a recommencé fois sa sortie faisant mine d’ avoir un renseignement à le demander à l’ huissier puis de l’ avoir oublié mais voilà que ç a me revient à le risque de baisser un peu dans l’ estime dudit huissier mais le délicieux regard envieux baba que me jetèrent à le chaque fois les" ]
[ "elles s’ avancent pourtant déflecteur baissé rétroviseurs rabattus avec infinies précautions extrême lenteur entrent dans la cour où elles évoluent avec une circonspection d’ éléphants fourvoyés parmi des porcelaines pour qu’ on les débarrasse de leur cargaison ce sont des trésors d’ habileté de précieuses minutes que le chauffeur prodigue à le seule fin de ménager une relique laissée sur le chemin de le progrès on se demande pourquoi elle n’ a pas été enlevée d’ un coup de pelle mécanique ses bords ragréés à le lieu de creuser légèrement le sol pour faciliter imperceptiblement l’ entrée de les camions et c’ est là que se confirme le sentiment qu’ on a depuis le début ce pont en ligne brisée l’ heure incertaine l’ indétermination de le lieu quelque chose ici défie la rationalité économique l’ investissement et le retrait les transferts l’ abandon l’ externalisation qui scandent la formation de la valeur dans le secteur de l’ industrie depuis qu’ elle a pris le pas sur le monde rural ", "je suis dans une rogne extraordinaire je crois que jamais je n’ ai autant souffert d' un échec car c' en est un et d’ une qualité assez particulière non ne vous frisez pas les poils de le bide c’ est un échec j’ emploie le mot qui convient à la situation car l’ étrange marlène est morte avec son secret comme on dit dans les romans bien écrits j’ ai eu beau recommencer la fouille de sa cabine je n’ ai rien trouvé rien ", "le temps le temps est de l’ or surtout pour vous artistes l’ architecture est la réunion de tous les arts je me suis laissé dire cela ne passons point par la boutique ajouta -t-il en montrant la fausse porte cochère de sa maison ans auparavant monsieur grindot avait remporté le grand prix d’ architecture il revenait de rome après un séjour de ans à les frais de l’ état en italie le jeune artiste songeait à l’ art à le paris il songeait à la fortune le gouvernement peut seul donner les millions nécessaires à un architecte pour édifier sa gloire ", "à le cette époque commençait à s’ altérer une santé jusqu’ alors excellente avait toute liberté de mener la vie mondaine qu’ elle aimait toutefois elle en usait avec modération et s’ absentait peu des résidences préférées de son mari: une grande partie de l’ année et une villa près de nice pendant mois d’ hiver .le lendemain de l’ arrivée de les petites étrangères elle se promenait à le cours de l’ après-midi dans une allée de le parc en compagnie d’ un cousin de l’ celui-ci assez grand et de stature vigoureuse se penchait pour écouter la blonde petite personne qui parlait avec un peu de nervosité –vous faites semblant de ne point partager mon opinion à le ce sujet humphrey mais je suis bien certaine qu’ à le fond vous êtes persuadé comme moi que ces petites filles lui tiennent de près ", "l’ intervention de la femme de léopold le nettoyage de les mecs de la voiture —voilà conclus-je; mon traquenard a donné des résultats mais incomplets la fille de toute évidence ne savait presque rien et les hommes sont morts —pourquoi êtes -vous rentre demande le boss —parce que j’ en avais marre j’ ai eu besoin de changer d’ atmosphère —vous avez eu tort ", "on est surtout frappé de cette observation quand on traverse la vendée en touchant cette terre qui dévora armées républicaines le voyageur s’ attend à le trouver une race ardente et batailleuse labourant le fusil en bandoulière à la manière de les américains de l’ ouest; à sa grande surprise il ne voit qu’ une population lente calme silencieuse qui semble comme les attelages de ses bœufs gigantesques sommeiller dans sa force et n’ aspirer qu’ à le repos cette physionomie est particulièrement celle de les anciens poitevins aujourd’hui compris dans le département de la vendée si vers la plaine des allures plus vives une gaieté plus avisée vous rappellent la finesse matoise de l’ anjou partout ailleurs vous retrouvez le peuple soumis dont la force est surtout dans sa patience il fallut des croyances blessées l’ horreur de l’ exil militaire créé par la conscription le respect voué à le leurs nobles et à le leurs prêtres pour entraîner les vendéens dans cette insurrection qui coûta à la PROPN près de combattants ", "jamais je n\\' ai rencontré une femme aussi simple aussi modeste et aussi bonne que vous mademoiselle alors sophie aperçut qu\\ elle avait donné un mauvais tour à la conversation et qu\\ il lui serait difficile de briser d\\' un coup les rêves de le docteur ce qu\\ il lui fallait était de gagner de le temps en laissant entrevoir PROPN une espérance lointaine mais mademoiselle je réfléchis et je ne me rends pas compte pourquoi mademoiselle caroline est un obstacle à le mon bonheur vous me cachez le véritable motif parlez -moi franchement faut -il que je ne vous revoie plus .-ah ", "je l\\' ai aimée autant qu\\ il était en mon pouvoir ce qui représente beaucoup d\\' amour cet amour fut gaspillé en pure perte je le sais maintenant j\\' aurais mieux fait de lui casser les bras elle avait sans doute depuis toujours comme toutes les dépressives des dispositions à et à absence de cœur mais sa psychanalyse a transformée de manière irréversible en une véritable ordure sans tripes et sans conscience un détritus entouré de papier glacé ", "je la rencontrais je lui plaisais on faisait plus ou moins le voyage ensemble en fonction de les places disponibles c’ était plus que le début d’ une histoire c’ était une histoire à le pis soit je partais seul soit je rentrais seul après avoir demandé le remboursement de mon billet le temps passant j’ agitais un peu cette question de partir ou non tandis que je guettais l’ arrivée de les partantes elles étaient en vérité peu nombreuses pour ce train mais enfin il pouvait en arriver encore et puis les choses pouvaient aussi se décider en chemin ", "j’ ai une conduite une écriture inattaquables mon dévouement à l’ administration irait à le tous les sacrifices faites -moi sous-chef il n’ est pas possible que ma femme ait un bureau de tabac et moi rien de le tout le bonheur d’ une famille est entre vos mains " ]
–comment ma faute se tourna avec indignation vers anne: tu l' entends –vous m' avez prêché l' action et l' action m' a dégoûté de la littérature fit signe à le garçon qui somnolait debout contre la caisse je voudrais un autre demi; pas vous –non j' ai trop chaud dit anne fit oui de la tête expliquez -vous reprit -il –qu' est -ce que les gens ont à le foutre de ce que je pense moi ou de ce que je sens? dit henri mes petites histoires n' intéressent personne; et la grande histoire n' est pas un sujet de roman –mais nous avons tous nos petites histoires qui n' intéressent personne dit dubreuilh
[ "c' est pour ç a qu' on se retrouve dans celles de le voisin et s' il sait les raconter finalement il intéresse tout le monde –c' est ce que je pensais en commençant mon livre dit henri il but une gorgée de bière il n' avait guère envie de s' expliquer il regarda les vieillards qui jouaient à le jacquet à le bout de la banquette rouge ", "quelle paix dans cette salle de café: encore un mensonge il fit un effort pour parler: l' ennui c' est que ce qu' il y a de personnel dans une expérience ce sont des erreurs des mirages quand on a compris ça on n' a plus envie de la raconter –je ne vois pas ce que vous voulez dire fit supposons que vous voyez des lumières la nuit à le bord de l' eau c' est joli ", "mais quand vous savez qu' elles éclairent des faubourgs où les gens crèvent de faim elles perdent toute leur poésie ce n' est plus qu' un trompe-l'œil vous me direz qu' on peut parler d' autre chose: par exemple de ces gens qui crèvent de faim mais alors j' aime mieux en parler dans des articles ou dans un meeting –je ne vous dirai pas de le tout dit dubreuilh vivement ces lumières elles brillent pour tout le monde ", "évidemment il faut d' abord que les gens mangent; mais ç a ne sert à le rien de manger si on vous supprime toutes les petites choses qui font l' agrément de la vie pourquoi voyageons-nous parce que nous pensons que les paysages ne sont pas des trompe-l'œil –mettons qu' un jour tout ç a retrouvera un sens dit henri pour l' instant il y a tant de choses plus importantes ", "–mais ç a a un sens aujourd'hui dit dubreuilh a compte dans nos vies alors a doit compter dans nos livres il ajouta avec une brusque irritation on croirait que la gauche est condamnée à une littérature de propagande dont chaque mot doit édifier le lecteur je ne m' en ressens pas pour ce genre de littérature dit henri –je sais mais vous n' essayez pas autre chose il y a pourtant de quoi s' occuper regarda henri d' un air pressant: bien sûr si on fait du merveilleux à le propos de ces petites lumières en oubliant ce qu' elles signifient on est un salaud ", "mais justement trouvez une manière d' en parler qui ne soit pas celle de les esthètes de droite faites sentir à la fois ce qu' elles ont de joli et la lumière de les faubourgs c' est ç a que devrait se proposer une littérature de gauche reprit -il d' une voix animée nous faire voir les choses dans une perspective neuve en les replaçant à le leur vraie place nous n' appauvrissons pas le monde les expériences personnelles ce que vous appelez des mirages ç a existe ", "existe dit henri sans conviction PROPN avait peut-être raison peut-être y avait -il un moyen de tout récupérer peut-être la littérature gardait -elle un sens mais pour l' instant ç a paraissait plus urgent à le henri de comprendre ce monde que de le recréer avec des mots il aimait mieux tirer de sa sacoche un livre tout fait que du papier blanc –vous savez ce qui va arriver? ", "poursuivit dubreuilh avec véhémence les livres de les types de droite finiront par être plus valables que les nôtres et c' est auprès des volange que la jeunesse ira se fournir volange n' aura jamais la jeunesse pour lui! dit henri la jeunesse n' aime pas les vaincus –c' est nous qui risquons de faire bientôt figure de vaincus dit il regarda henri avec insistance me désole que vous n' écriviez plus ", "–je m' y remettrai peut-être dit PROPN faisait trop chaud pour discuter mais il savait qu' il ne s' y remettrait pas de sitôt l' avantage c' est qu' il avait enfin de le temps pour s' instruire; en mois il avait comblé pas mal de lacunes dès son retour à le paris dans jours il allait se dresser un plan d' études soigneux et il arriverait peut-être d' ici an ou à le avoir à le moins un embryon de culture politique " ]
[ "mais ils retenaient tout à le côté de le temps fabuleux dont ils n’ ordonneraient pas avant longtemps les épisodes la débâcle l’ exode l’ occupation le débarquement la victoire —ils trouvaient terne celui sans nom où ils grandissaient ils regrettaient de ne pas avoir été nés ou à le peine quand il fallait partir en cohorte sur les routes et dormir sur la paille comme des bohémiens de ce temps non vécu ils garderaient le regret tenace la mémoire de les autres leur refilait une nostalgie secrète pour cette époque qu’ ils avaient manquée de si peu et l’ espérance de la vivre un jour ", "on roulait on roulait a l' approche de le soir la voiturée tout entière se taisait recueillie les yeux à l' horizon embrasé en feu de forge chacun semblait rêver il n' y avait plus de raison pour s' arrêter luce à le supplice souhaitait maintenant la catastrophe ", "un petit pépin j’ ai perdu le pont arrière en revenant de joinville cet après-midi —si bien que te voilà immobilise —je serai dépanné la semaine prochaine j’ ai un garagiste qui m’ échange ma richard-strauss contre une martin-luther décapotable une bagnole mon vieux que si tu la voyais t’ en tomberais amoureux ", "nous avons aperçu tout à l’ heure notre-dame-de-la-délivrance les tuiles de le toit à le hauteur de le chœur ont été soufflées la bombe placée devant le maître-autel a fait morts et une cinquantaine de blessés on est ici à le cœur de la nation maronite la grande cour déserte et pavée a la grâce mélancolique d’ un vieux palais lisboète les soldats ont fouillé le coffre de la voiture dans la salle d’ attente dont les fenêtres donnent sur la mer quelques prêtres en soutane et cameramen qui attendent le député lahoud ", "le métis était à le désespoir: un pressentiment disait à le victorine que la providence ne l' avait pas tout à le fait abandonnée ces divers mouvements s' étaient succédé en moins de temps qu' il ne nous en a fallu pour les décrire PROPN avait une violente envie de se jeter hors de le traîneau et d' emporter madame robin à le loin ce désir il eût essayé de le réaliser malgré les cris malgré la lutte que victorine n' aurait certainement pas manqué de lui opposer mais il était trop tard: de nouvelles difficultés surgissaient autour de lui ", "il crut d’ abord être abusé par le cri de quelque bête cruelle mais ayant porté les yeux autour de lui il aperçut un homme alerte qui marchait évidemment pour le joindre et qui portait le costume de la judée dussé -je être la proie de l’ orfraie et de le vautour c’ est ici dit -il que finiront mes souffrances un éclat de rire qui ressemblait à le cri de l’ hyène répondit à le cette pensée de le romain à le moment ou ̀ il se précipitait derechef mais on dit que lé lac de la montagne refusait comme l’ autre de s’ ouvrir pour lui lorsque l’ infortuné sentit sur ses épaules quelque chose de lourd ", "–nullement répondit le jeune homme dont la physionomie ouverte et loyale se voila d’ un nuage je suis parfaitement connu dans ce pays-ci je me nomme –seriez -vous parent de le –je suis son fils répondit le jeune homme avec un amer sourire ", "en finir là aussi de le reste tout est trop aisément accessible le mont-saint-michel rocamadour assise rome baalbek machu c’ est selon origène le vieux conflit entre l’ eikôn et l eidôlon entre l’ image et l’ idole entre la vérité charnelle et sa représentation fallacieuse par quoi quelque chose se perd entre le créateur et sa créature déperdition iconique qui se confond avec la chute imperfection que ne souffre nulle autre image que celle transfiguratrice de le christ; déchéance infinie dont le vertige qu’ elle ouvre est notre chance de salut par iconoclasme proprement renversant celui de roublev de rembrandt de chardin de rouault de bergman de bresson d’ antonioni de tous ceux qui ont su voir le mystère de le visage humain ce qu’ on ne sait pas regarder par négligence ", "à le voix basse tu as entendu est un lapin dit -il les lapins ne montent pas dans les arbres ", "ce turc pendant plusieurs jours avait su distraire toute la cour et une partie de la ville on lui devait donc à le moins savoir gré de son talent dont la nouveauté avait eu un si prodigieux succès mais de PROPN à le interrompre pour lui une fête qui était à la fois un événement dynastique et national; à le faire taire les violons pour parler assassinat; à le immobiliser de charmants petits pieds tout prêts à s’ envoler en de les fandangos échevelés pour les remplacer sur les tapis par le piétinement lourd de les alguazils il y avait loin turc n’ était donc qu’ un prétexte mais un prétexte arrivé à le point et qu’ il fallait se hâter de saisir .le moment d’ ailleurs était des plus propices précipiter gonzague des sommets où son orgueil se trouvait si bien à sa place devant être une distraction fort goûtée de beaucoup les grands en effet ne professaient pour cet intrus qu’ une sympathie de les plus restreintes et les femmes se défiant de son obséquiosité italienne l’ évitaient autant qu’ elles le pouvaient " ]
elle souriait comme toujours nu-tête et gracieuse de lignes avec son tablier noir serré à la taille et elle dit assez haut pour que l'on perçût ses paroles pas tant de bruit fédor aujourd'hui il ne faut pas aboyer comme ça ni faire le fou allons finie la promenade on va rentrer comme un fédor bien sage elle agrafa la laisse à le collier de le chien et disparut avec lui à le revers de le coteau or minutes plus tard elle n' avait pas encore débouché à l' extrémité de l' avenue où s' amorçait le chemin de les grottes qui suivait la rivière
[ "elle s' était donc arrêtée cependant ravenot avait repris sa marche toujours silencieuse mais plus rapide c' est assez bizarre tout cela dit m.rousselain je ne serais pas étonné qu' il y eût quelque galant sous roche la demoiselle a des yeux de perdition ", "bigre! mais alors ce serait inquiétant pourquoi? dame si le mari est jaloux rappelez -vous son altercation avec boisgenêt justement ravenot tout en avançant avait ramassé une racine d' arbre taillée en massue ", "et tout à le coup il se mit à le courir vers l' emplacement où l'on avait aperçu sa femme celle-ci demeurait toujours invisible ravenot se glissa à le creux de la dépression courant mais avec des précautions encore hâtons -nous dit m.rousselain le galant va écoper ", "ils n' eurent pas le temps d' aller bien loin des cris étouffés leur arrivèrent qui partaient cette fois d' un lieu situé plus à le gauche à les environs sans doute de la première grotte et presque aussitôt amélie bondit dans l' avenue elle les aperçut et les appela en gesticulant elle tenait en laisse fédor qui aboyait furieusement ", "et tout de suite elle disparut de nouveau retournant vers la grotte les magistrats s' essoufflèrent PROPN courait avec un mouvement précipité de ses petites jambes entre aboiements ils entendirent des exclamations le bruit d' une querelle acharnée si c' est le boisgenêt l' autre n' en fera qu' une bouchée ", "non non répliqua le substitut PROPN fumait tout à l' heure avec vanol dans la salle à le manger alors qui ils atteignirent la rive et tournèrent à le droite devant l' entrée de la grotte le chien maintenu par amélie tirait comme un forcené sur sa laisse pour se précipiter sur les combattants tout de suite ils avisèrent hommes qui luttaient à le bras-le-corps au-dessous d' un banc renversé une paire de jambes serrées dans une culotte d' uniforme et chaussées de bottes s' agitait ", "c' étaient les jambes de le brigadier de gendarmerie lequel avait plié sous le choc de le maître d' hôtel le substitut les apostropha vivement ils se relevèrent sans toutefois que ravenot cessât d' invectiver contre son adversaire en termes que la rage rendait peu appropriés misérable tu n' es qu' un suborneur un suppôt oui un suppôt bien la peine d' avoir des galons il décocha un coup de poing à le brigadier et prenant à le témoin le juge d' instruction hors de lui il proféra: savez -vous où j' ai trouvé ma femme sur les genoux de cet oiseau-là et ils s' embrassaient c' est -il pas dégoûtant! un gendarme le brigadier se défendit: des mensonges ", "monsieur le juge d' instruction on se parlait la dame et moi oui à le même la bouche mais je m' en doutais qu' elle avait un rendez -vous avec le grade hier à le bain dans la rivière il la boulottait de l' œil ah! si je me retenais pas maître d' hôtel ", "s' écria m.rousselain qui avait fort envie de rire ce rappel à sa dignité professionnelle calma ravenot dont le masque sévère se détendit un peu quant à le vous brigadier reprit le substitut je m' étonne que vous ne gardiez pas le respect de votre uniforme car enfin amélie était -elle oui ou non sur vos genoux je n' ai pas fait attention monsieur le substitut " ]
[ "dépourvus de ressources humaines toutes les opérations s' y traitent par l' intermédiaire de machines et de cartes informatisées leurs draps grattent comme leurs serviettes de toilette en étoffe synthétique jetable victoire fixa son choix sur le plus anonyme un bâtiment sourd-muet appartenant à la chaîne formule aucun local n' y paraissant prévu pour l' entrepôt de les bicyclettes elle choisit une chambre à le premier étage afin d' y monter commodément la sienne puis elle comprit très vite que dans cette chambre plus encore qu' à le mimizan-plage il serait difficile de séjourner en compagnie de le seul vélo dans l' odeur de le vélo ", "tous les hommes de l’ équipage étaient maintenant réunis sur le tillac leur âme abjecte mais d’ une étonnante simplicité voyait dans cette résurrection miraculeuse le châtiment de leurs crimes et de leur impiété ils baissèrent les épaules devant cette frêle jeune fille à le leurs yeux divine et qui dictait la loi tout d’ abord celle que nous pensions une morte ressuscitée fit jeter à la mer tous nos oripeaux macabres les masques à le tête de mort et les maillots peints à la ressemblance d’ un squelette —piétinez vos infamies disait -elle de sa voix douce que nous pensions d’ outre-tombe ", "comme on a tort disait la mère de se désoler de les défauts d’ un enfant marguerite a sauvé sa sœur elle a assuré son avenir et la tranquillité de notre vieillesse nous n’ avons plus à le nous tourmenter pour notre laurette les qualités dont elle est douée se développeront avec le temps et plus tard espérons -le quand marguerite sera mariée laure deviendra peu à le peu capable de diriger la maison de nous soigner dans nos maladies ", "toutes ces réflexions musaron les faisait de son côté il avait une telle habitude de les pensées de son maître que dans leurs esprits naissait simultanément la même inspiration mais ce silence l’ avait employé en homme retors et habile qu’ il était il avait réfléchi que depuis le commencement de la désagréable conversation qu’ il venait d’ avoir avec les inconnus voix seulement avaient parlé: en tâtonnant en se retournant il s’ était convaincu que la grotte était étroite et d’ une capacité insuffisante pour tenir plus de hommes sauf les armes la partie était donc égale ", "ils sont rentrés vers heures à le cause de les embouteillages et ils n’ ont parlé que de ça plus qu’ ils étaient flapis mais flapis j’ ai été très contente qu’ ils aient un sujet de conversation le lendemain il a fallu se farcir le gros repas de le août habituel alors que j’ aurais préféré courir chez gabrielle qu’ elle sache et puis le revoir ils avaient invité mon oncle PROPN sa femme forcément et leur fille ma cousine de ans qui était déjà venue à l’ enterrement on n’ a rien à se dire c’ est une môme à le milieu de le repas je suis retombée dans mon trou affolant quand ils deviennent tous des paquets bavards qui s’ empiffrent ", "d’ un village de scandinavie où il était resté durant la tourmente il revenait en bonne santé et moralement tout neuf dans les derniers jours de juillet le et un exactement ses convictions antimilitaristes inébranlables lui avaient ordonné de s’ expatrier il obéit quitta paris et son bureau en emportant la serviette qui renfermait les encaissements de fin de mois de quoi végéter pendant quelques années pour une fois il avait vu loin ", "mais qu’ elle ne s’ inquiète pas il n’ y a pas de voleurs dans le pays et jamais il n’ en est entré par là –allez toujours dépêchez -vous! dit le prince en proie à une anxiété dévorante et tout à le fait maladive; et il roulait dans sa main une pièce d’ or pour faire voir à le biffi qu’ il serait largement récompensé –votre excellence va perdre un beau sequin dit le malin paysan en jetant un regard de convoitise sur la main tremblante et distraite de karol –maître biffi répondit le prince je connais l’ usage j’ ai touché par mégarde à le votre serpe je vous dois un pourboire ", "ils ont sauté dans l’ égout où des sapeurs de le génie célestial pratiquaient des branchements destinés à le conduire les assaillants sous les levées de terre de les européens dans l’ ombre une mêlée terrible s’ engage mais les mandchoux ne tiennent pas à l’ arme blanche ainsi que les rats surpris par l’ orage ils sortent des canaux souterrains se répandent à l’ air libre s’ éloignent à le toutes jambes avec des cris assourdissants les vainqueurs reparaissent ", "il y existe encore une briqueterie près de l’ extrémité ouest sur l’ hôpital est allumé un phare à le feu fixe visible à le plus de kilomètres on aperçoit et l’on reconnaît de loin les îles parce qu’ elles sont élevées l’ île royale est la plus haute mètres d’ altitude de le côté de le continent elle se présente en forme de pain de sucre irrégulier ", "ce fut elle qui rompit la première le silence qui suivit ces paroles êtes -vous sûr que ce que vous dites soit —sincère —oui —fernande —mon ami quel âge avez -vous vous et moi faisons à le nous l' âge d' un homme mur il y a dans nos cœurs bien des hésitations et bien des doutes c' est que nous ne savons pas être entiers dans la vérité " ]
enfin il avait interdit la venue de la police il était trop habitué à les visites de les flics dans son service qui était un très gros recruteur parmi toute la petite et la grande truanderie et il en avait assez des échanges avec le commissariat sur le cas de sonny il s’ était montré particulièrement ferme à le téléphone auprès de le commandant maubuée en lui disant qu’ il prendrait lui-même l’ initiative de l’ appeler dès que le gamin nagerait en eaux sûres si jamais PROPN arrive vous feriez mieux d’ organiser des prières collectives à le commissariat y a d’ excellents imams dans le quartier à le lieu de nous emmerder avec vos visites avait -il ajouté en abattant le combiné.ainsi nour s’ était retrouvée seule à le fréquenter la chambre il semblait que l’ accident en commun était une essence partagée et lui donnait un droit
[ "elle se retrouva même à le assister à une prise de sang ou à un moment où les aides-soignantes vinrent comme elles le faisaient plusieurs fois par jour le soulever de le lit pour le maintenir sur le côté gauche de le corps quelques minutes pour faire circuler le sang et éviter les escarres à le milieu de PROPN gardait son air d’ habituelle indifférence et une beauté étrange que la maladie ni les soins ne semblaient altérer la fierté de kadi et l’ espérance qu’ elle mettait dans la guérison de son enfant étaient palpables elles coloraient la pièce même si elle se taisait même quand elle restait immobile couverte d’ un vêtement hors de tout temps et de toute saison sans un mot près des stores baissés .ce premier jour elles s’ assirent côte à le côte près de le lit se leva une fois pour rajuster le pansement de sonny qui descendait trop bas sur ses yeux et une autre fois pour faire un peu d’ air dans la chambre à le peine une minute ", "elles étaient assises ensemble ne pouvant échanger un mot dans la même langue qu’ auraient -elles pu se dire de toute façon nour aurait été gênée de témoigner de l’ autre vie qu’ elle connaissait de sonny à le bout d’ un moment sans savoir pourquoi elle eut l’ impression sur le coup qu’ elle voulait juste meubler le silence et se sortir de l’ embarras elle prit son téléphone et montra à le kadi une photo qui la montrait avec feriel et qu’ elle aimait bien elles s’ apprêtaient toutes les à le partir en promenade peu de temps après que la petite qu’ on voyait prendre appui contre les montants de sa poussette eut appris à le marcher la photo plut à le kadi qui rit de bon cœur et nour lui en montra quelques autres encore des portraits de feriel surtout devant lesquels kadi hochait la tête d’ un air très averti plein d’ admiration et d’ indulgence sur une photo ou ̀ elle était particulièrement jolie un jour de bord de mer PROPN tapota son doigt sur le visage de sa fille puis leva sa main en répétant un petit geste qui caressait l’ espace pour dire elle est loin ma fille", "très loin et à le nouveau kadi approuva le visage plus sombre soudain aussi malheureuse que si elle venait d’ apprendre une nouvelle funeste concernant sonny allongé devant elles .dans la chambre dans le silence qu’ elle se remettait à le partager avec kadi PROPN se remémora un peu de sa vie avec hassan comme cela lui arrivait souvent ces derniers temps surtout leur première année quand ils avaient emménagé dans le petit studio dont il était propriétaire à le alger ce fut une belle année la seule de liberté mais comme il ne trouvait toujours pas de travail ils étaient retournés à le laghouat pour qu’ elle se rapproche de sa famille et qu’ il aide à le magasin PROPN s’ était mis à le faire la navette avec alger pour ses rendez -vous puis il était parti en france et elle était donc retombée dans elle ne pensait pas avoir été consultée pour elle ne pensait pas avoir jamais exprimé un tel vœu pour elle vivre à le laghouat c’ était ne faire qu’ attendre ", "attendre hassan ou attendre d’ attraper la mort tout ce temps abandonnée et la dernière année à s’ occuper seule de la petite .curieusement dans le flux de ses souvenirs PROPN se surprit aussi à le repenser à l’ avocate metran qui lui parut beaucoup plus douce et bienfaisante à le lendemain de leur première rencontre elle se rendit compte que malgré son ton solennel et guindé qui lui avait donné l’ impression qu’ elle lui parlait à le distance depuis un talk-show quelconque sur une chaîne d’ information tout ce que cette femme lui avait dit restait parfaitement clair et présent à le son esprit elle se remémora certaines questions qu’ elle lui avait posées sur l’ accident et qu’ elle avait esquivées même si l’ avocate avait insisté en disant qu’ il faudrait peut-être faire une demande d’ information judiciaire pour pouvoir mieux reconstituer les faits elle s’ était même permis de lui poser des questions sur qui elle était sur sa famille et nour se souvint avoir répondu malgré sa fatigue peut-être pour compenser son manque de coopération concernant l’ accident o", "elle se souvint de sa hâte et de le fait qu’ elle s’ était mise à le débiter pas mal de détails qu’ elle jugeait bénins sur le coup pour se donner l’ air prolixe et de bonne volonté et se débarrasser de cette femme à le plus vite PROPN se souvint ainsi qu’ à une question qui se limitait à le nom et à l’ âge de sa fille elle s’ était retrouvée un moment à le préciser: avec tout ce qui s’ est passé je ne vais pas faire venir ma fille pour le moment ou bien était je ne peux pas trop faire venir ma fille pourtant l’ avocate ne lui avait jamais de la vie demandé un tel commentaire mais sur le moment cette phrase lui avait paru simple et sensée et si ce sentiment persistait aujourd’hui c’ était peut-être grâce à le metran celle-ci avait -elle réagi bizarrement en entendant cela? absolument pas avait -elle renchéri d’ une autre question qui aurait paru inquisitrice avait -elle manifesté sa désapprobation ", "non PROPN se rendit compte qu’ elle avait peut-être prononcé la phrase pour cette raison précise cette intuition que la douce et austère carole tran n’ allait pas réagir de le tout quand elle entendrait: pour le moment je ne veux pas faire venir ma fille et maintenant ce silence résonnait dans tout son être il donnait un sens plein à les mots pour l’ instant et lui permettait de s’ avouer son dégoût pour certaines circonstances de sa vie à lesquelles elle voulait réfléchir jolie metran dont le silence s’ était posé en elle comme une mésange dans le squelette d’ un grand sapin desséché une minuscule mésange en tailleur gris et bleu qui faisait vibrer toutes les branches de haut en bas et maintenant maintenant elle s’ entendait penser respirer se murmurer à le elle-même de branche en branche je ne vais pas prendre la petite pour le moment pas pour l’ instant pas la petite je ne vais pas prendre la petite pas pour l’ instant grise et bleue silencieuse .peut-être venait -elle aussi pour la compagnie de les lycéens qui attendaient désormais devant l’ hôpital en souti", "elle les avait aperçus guettant des nouvelles sur le parvis de l’ hôpital dès le premier jour elle les aimait bien et leur présence l’ aidait à le supporter cette période de suspens où rien ni personne ne pouvait indiquer si leur ami allait s’ en sortir entre sonny dans le coma et sa mère qui ne parlait pas français la communication là-haut n’ était pas très commode et en sortant nour était heureuse de retrouver chaque fois les jeunes qui se trouvaient là ils avaient organisé entre eux un tour de garde pour attendre des nouvelles de leur camarade et il y avait toujours adolescents le matin et d���après ce qu’ ils lui avaient expliqué autres l’ après-midi en train d’ attendre devant l’ hôpital ils avaient organisé cela dès le début il était entendu que le tandem sur place relayait par textos les nouvelles de le jour y compris pour dire s’ il n’ y en avait pas jour-là et qui s’ étaient installés de le côté de le parking de deux-roues les fesses contre un de les arceaux métalliques et en amazone sur une moto ", "avait dû faire un énorme sacrifice pour venir à le tour de garde de le jeudi matin heures mais il n’ avait pu se résoudre à le laisser cindy toute seule pour une telle épreuve surtout en ce mois d’ avril pourri par des températures aussi capricieuses elle s’ était bien équipée en fonction de la situation elle portait un bombers noir très épais pour parer à le froid et très court sur le nombril pour parer à le chaud ils savaient bien qui était nour l’ amie de sonny et sa compagne d’ accident déjà repérée avec lui de nombreuses fois dans la cité ils lui adressèrent des saluts et des sourires et elle pressa le pas dans leur direction ils espéraient que nour pourrait les renseigner sur l’ état de leur ami et elle les déçut en répondant qu’ il n’ était pas encore réveillé qu’ il fallait attendre elle ne voulait pas les inquiéter davantage avec ce qu’ elle venait de voir qui de toute façon lui était impossible à le décrypter et préférait qu’ ils s’ en remettent à le ce qu’ ils avaient prévu: attendre le bulletin de santé possible vers les midi quand le ava", "PROPN leur avait enseigné un peu de quelle façon il leur fallait décoder le drpoliakov en résumé dit plus il est désagréable et plus il te parle comme de la merde et plus va il trouve que quand PROPN va ç a vaut pas la peine de te parler s’ il te dit de passer ton chemin que l’ état est stationnaire a veut dire que ç a se présente pas trop mal de renchérir attends c’ est pas tout il a plus d’ un tour dans son sac! donc l’ autre jour il vient nous voir il commence normal tu vois à le nous traiter de délinquants de citoyens de seconde zone –arrête –si si j’ étais avec sofiane franchement j’te jure et puis il commence à le me dire mais vous êtes complètement demeurés " ]
[ "–cette pièce est délicieuse dit -elle en admirant une tenture bleu-de-ciel relevée par des perles –tout y est amour et volupté dit le jeune homme fortement ému.à la faveur de la mystérieuse clarté qui régnait il regarda la comtesse et surprit sur sa figure doucement agitée une expression de trouble de pudeur de désir qui l’ enchanta la jeune femme sourit et ce sourire sembla mettre fin à la lutte de les sentiments qui se heurtaient dans son cœur elle prit de la manière la plus séduisante la main gauche de son adorateur et lui ôta de le doigt la bague sur laquelle ses yeux s’ étaient arrêtés –le beau diamant s’ écria -t-elle avec la naïve expression d’ une jeune fille qui laisse voir les chatouillements d’ une première tentation .martial ému de la caresse involontaire mais enivrante que la comtesse lui avait faite en dégageant le brillant arrêta sur elle de les yeux aussi étincelants que la bague –portez -la lui dit -il en souvenir de cette heure céleste et pour l’ amour de elle le contemplait avec tant d’ extase qu’ il n’ acheva pas il lui baisa la main ", "elle se sentait sûre de terral et n' avait plus besoin de se l' attacher aussi fortement pourtant elle l' aimait encore par habitude peut-être PROPN se demandait s' il ne valait pas mieux la quitter que de vivre ainsi à ses côtés car enfin l' argent qu' il gagnait était pour elle et il en gagnait beaucoup cachemire avait des goûts de dépense folle ", "allons m. l’ abbé vous voilà retombé dans la poésie est -ce là ce qu’ il faut que j’ offre de votre part à le conseil il ne s’ en contentera pas je vous en avertis moi-même j’ avoue que je ne puis m’ en contenter pour agir en votre faveur car enfin rien n’ est plus vague bâtir marcher à la grâce de dieu n’ est -ce pas ce que vous me proposez ", "nous étions si bons amis quand nous nous séparâmes qu’ en me voyant quitter le rivage les anglais me saluèrent de hourras en récompense de bouteilles de rhum que je leur avais données chapitre je doublai la pointe nord de l’ île et chargé de voiles le schooner se hâta magnifiquement vers le port où je devais rencontrer de ruyter je n’ avais pas douté le moins de le monde de le succès de son stratagème pour attirer l’ attention de la frégate afin de me donner le temps de me sauver et je pensais bien qu’ après avoir fatigué la frégate pendant quelque temps le grab fuirait à le son tour l’ obscurité de la nuit favorisait cette double manœuvre le temps était couvert et de violentes rafales de vent et de pluie qui étaient très favorables à le notre course nous conduisirent dans le canal à le milieu de les îles et le grab nous y rejoignit bientôt ", "demanda -t-il à les domestiques nul ne put le lui dire chaque matin avant son réveil les journaux et le courrier étaient déposés sur un plateau dans l’ antichambre la lettre s’ était trouvée là avec le reste monsieur servais renvoya tout son monde et relut plus posément voici ce que lui écrivait son correspondant anonyme on vous trahit on vous trompe et pendant que vous poursuivez l’ accomplissement de vos pensées politiques vous ne vous apercevez pas de ce qui se passe dans votre maison il y a une intrigue entre julien et votre femme ", "les autres personnes notamment bresson et ses témoins firent immédiatement la même constatation et ils se regardèrent avec une mutuelle méfiance épouvantés de tant d’ audace si la jeune femme n’ avait pas été conseillée prêts à le procéder à une exécution si l’ un d’ eux l’ avait poussée à le cette démarche ce fut un instant de cruelle perplexité heureusement la duchesse s’ avançant vers eux dit à le haute voix je vous demande pardon messieurs d’ intervenir moi-même si j’ agis contre toutes les règles de les affaires d’ honneur c’ est qu’ il est des circonstances où une femme doit avoir recours à la ruse vous avez dignement rempli votre mandat; en ce moment j’ abdique ma qualité de femme et je vous dégage ", "la voix de le premier rang répond appliquée ainsi qu’ on s’ applique pour les étrangers non il y a les malades à l’ infirmerie l’ homme dit: j’ ai pris les malades hier malades la voix de le premier rang répond: en ce cas nous sommes toutes et c’ était faux le commandant de le camp la veille avait remis en effet femmes qui pouvaient bien être malades évidemment –qui n’ était malade de toutes celles qui formaient la colonne –qui pourtant n’ étaient pas les malades couchées à l’ infirmerie celles de l’ infirmerie n’ étaient pas assez présentables ", "l’on n’ y paraissait pas pouvoir entrer ô petite figure que j’ ai caressée sous les feuilles jamais assez d’ ombre n’ aura pu voiler ton éclat et l’ ombre de les boucles sur ton front paraît toujours encore plus sombre je descendrai dans ce jardin me pendant à les lianes et à les branches et sangloterai de tendresse sous ces bosquets plus pleins de chants qu’ une volière jusqu’ à l’ approche de le soir jusqu’ à l’ annonce de la nuit qui dorera puis approfondira l’ eau mystérieuse de les fontaines et les corps délicats épousés sous les branches ", "à le moment ou ̀ il levait la tête un rideau bougea à une fenêtre de le premier étage qui n’ était pas éclairée et il aurait juré qu’ un instant il avait aperçu un visage chapitre on aurait pu croire que maigret jouait les patrons de boîtes de nuit et que malgré la différence de carrure et de poids il s’ ingéniait à le imiter boulay sans se presser il déambulait dans les quelques rues qui formaient l’ univers de l’ ancien maître d’ hôtel de la transat et ces rues à le cours de les heures changeaient de physionomie c’ étaient d’ abord les enseignes à le néon qui devenaient plus nombreuses les portiers galonnés qui apparaissaient sur les seuils non seulement les jazz de les cabarets sourdant des portes donnaient à l’ air une vibration différente mais les passants étaient différents et les taxis de nuit commençaient à le déverser leur clientèle tandis qu’ une faune nouvelle passait et repassait de l’ ombre à la lumière ", "sa voix s’ étrangla dans son gosier elle eût voulu se lever et courir mais elle restait clouée à sa place comme en proie à un cauchemar terrible elle serait morte peut-être morte d’ épouvante et de terreur si à ce moment même le hasard ne lui avait envoyé un sauveur la porte venait de voler en éclats sous un effort puissant et dubosc était entré. la mere un coup d’ œil suffit à ce dernier pour comprendre ce qui venait de se passer " ]
–et vous –moi je n’ ai rien je me reculai pour ne pas sentir l’ odeur mortelle de cette voix –pourquoi êtes -vous domestique repris-je –parce que –pourquoi avez -vous quitté le pays –parce que –vous n’ étiez pas heureuse elle dit très vite d’ une voix qui se précipitait et roulait les mots comme sur des cailloux mon père me battait ma mère me battait mes sœurs me battaient tout le monde me battait on me faisait tout faire c’ est moi qui ai élevé mes sœurs –pourquoi vous battait -on –je ne sais pas pour me battre dans toutes les familles il y en a toujours une qui est battue parce que voilà on ne sait pas mes questions ne l’ ennuyaient plus elle prenait confiance et vous me dit -elle est -ce que vos parents ne vous battaient pas si bien sûr c’ est comme louise ne fouilla plus son nez et posa ses mains à les ongles rognés à le plat sur ses cuisses on chuchotait autour de nous
[ "les rires les querelles les plaintes empêchaient les autres d’ entendre notre conversation –mais comment êtes -vous venue à le paris? demandai -je après un silence l’ année dernière louise il y avait à le saint-michel-en-grève une dame de paris qui prenait les bains de mer avec ses enfants je me suis proposée chez elle parce qu’ elle avait renvoyé sa domestique qui la volait. et puis elle m’ a emmenée à le paris pour soigner son père un vieux infirme qui était paralysé des jambes –et vous n’ êtes pas restée dans votre place à le paris ce n’ est plus la même chose –non fit -elle avec énergie je serais bien restée a n’ est pas seulement on ne s’ est pas arrangé ses yeux si ternes s’ éclairèrent étrangement ", "je vis dans son regard briller une lueur d’ orgueil et son corps se redressait se transfigurait presque –on ne s’ est pas arrangé reprit -elle le vieux voulait me faire des saletés un instant je restai abasourdie par cette révélation était -ce possible un désir même le désir d’ un ignoble et infâme vieillard était allé vers elle vers ce paquet de chair informe vers cette ironie monstrueuse de la nature un baiser avait voulu se poser sur ces dents cariées se mêler à le ce souffle de pourriture ah! quelle ordure est -ce donc que les hommes quelle folie effrayante est -ce donc que l’ amour je regardai louise mais la flamme de ses yeux s’ était éteinte ses prunelles avaient repris leur aspect mort de tache grise ", "il y a longtemps de demandai -je mois –et depuis vous n’ avez pas retrouvé de place –personne ne veut plus de moi je ne sais pas pourquoi quand j’ entre dans le bureau toutes les dames crient en me voyant: non non je ne veux pas de celle-la ̀ il y a un sort sur moi pour sûr car enfin je ne suis pas laide je suis très forte je connais le service et j’ ai de la bonne volonté si je suis trop petite ce n’ est pas de ma faute pour sûr on a jeté un sort sur moi –comment vivez -vous –chez le logeur je fais toutes les chambres et je ravaude le linge on me donne une paillasse dans une soupente et le matin un repas il y en avait donc de plus malheureuses que moi! cette pensée égoïste ramena dans mon cœur la pitié évanouie –écoutez ma petite louise dis -je d’ une voix que j’ essayai de rendre attendrie et convaincante c’ est très difficile les places à le paris il faut savoir bien des choses et les maîtres sont plus exigeants qu’ ailleurs ", "j’ ai bien peur pour vous à le votre place moi je retournerais à le pays mais louise s’ effraya: –non non fit -elle jamais je ne veux pas rentrer à le pays on dirait que je n’ ai pas réussi que personne n’ a voulu de moi on se moquerait trop non non c’ est impossible j’ aimerais mieux mourir à ce moment la porte de l’ antichambre s’ ouvrit la voix aigre de mme appela: –mademoiselle louise randon c’est-y moi qu’ on appelle me demanda louise effarée et tremblante mais oui c’ est vous allez vite et tâchez de réussir cette fois elle se leva me donna dans la poitrine avec ses coudes écartés un renfoncement me marcha sur les pieds heurta la table et roulant sur ses jambes trop courtes poursuivie par les huées elle disparut je montai sur la banquette et poussai le vasistas pour voir la scène qui allait se passer là jamais le salon de mme paulhat-durand ne me parut plus triste: pourtant dieu sait s’ il me glaçait l’ âme chaque fois que j’ y entrais oh! ces meubles de reps bleu jaunis par l’ usure ", "ce grand registre étalé comme une carcasse de bête fendue sur la table qu’ un tapis de reps bleu aussi recouvrait de taches d’ encre et de tons pisseux et ce pupitre où les coudes de m. louis avaient laissé sur le bois noirci des places plus claires et luisantes et le buffet dans le fond qui montrait des verreries foraines des vaisselles d’ héritage et sur la cheminée entre lampes débronzées entre des photographies pâlies cette agaçante pendule qui rendait les heures plus longues avec son tic -tac énervant et cette cage en forme de dôme où serins nostalgiques gonflaient leurs plumes malades et ce cartonnier à les cases d’ acajou éraflées par des ongles cupides mais je n’ étais pas là en observation pour inventorier cette pièce que je connaissais hélas! trop bien cet intérieur lugubre si tragique malgré son effacement bourgeois que bien des fois mon imagination affolée le transformait en un funèbre étal de viande humaine non je voulais voir louise randon à les prises avec les trafiquants d’ esclaves elle était là près de la fenêtre à le contre-jour immobil", "la rencontre de ces êtres vulgaires en ce vulgaire décor il n’ y a semble -t-il dans ce fait banal ni de quoi s’ arrêter ni de quoi s’ émouvoir eh bien cela me parut à le moi un drame énorme ces personnes qui étaient là silencieuses et se regardant j’ eus la sensation que j’ assistais à une tragédie sociale terrible angoissante pire qu’ un assassinat!... j’ avais la gorge sèche mon cœur battit violemment –je ne vous vois pas bien ma petite dit tout à le coup la vieille dame ne restez pas là je ne vous vois pas bien allez dans le fond de la pièce que je vous voie mieux et elle s’ écria d’ une voix étonnée: mon dieu que vous êtes petite elle avait en disant ces mots déplacé sa chaise et me montrait maintenant son profil je m’ attendais à le voir un nez crochu de longues dents dépassant la lèvre un œil jaune et rond d’ épervier pas de le tout son visage était calme plutôt aimable ", "à le vrai ses yeux n’ exprimaient rien ni méchanceté ni bonté ce devait être une ancienne boutiquière retirée de les affaires les commerçants ont ce talent de se composer des physionomies spéciales où rien ne transparaît de leur nature intérieure à le mesure qu’ ils s’ endurcissent dans le métier et que l’ habitude de les gains injustes et rapides développe les instincts bas les ambitions féroces l’ expression de leur face s’ adoucit ou plutôt se neutralise ce qu’ il y a de mauvais en eux ce qui pourrait rendre les clients méfiants se cache dans les intimités de l’ être ou se réfugie sur des surfaces corporelles ordinairement dépourvues de tout caractère expressif chez cette vieille dame la dureté de son âme invisible à ses prunelles à sa bouche à son front à le tous les muscles détendus de sa molle figure éclatait réellement à la nuque ", "sa nuque était son vrai visage et ce visage était terrible louise sur l’ ordre de la vieille dame avait gagné le fond de la pièce le désir de plaire la rendait véritablement monstrueuse lui donnait une attitude décourageante à le peine se fut -elle placée dans la lumière que la dame s’ écria: PROPN comme vous êtes laide ma petite et prenant à le témoin mme peut -il vraiment qu’ il y ait sur la terre de les créatures aussi laides que cette petite toujours solennelle et digne mme répondit: sans doute ce n’ est pas une beauté mais mademoiselle est très honnête –c’ est possible répliqua la vieille dame mais elle est trop laide une telle laideur c’ est tout ce qu’ il y a de plus désobligeant quoi?... qu’ avez -vous dit? louise n’ avait pas prononcé une parole elle avait seulement un peu rougi et baissait la tête ", "un filet rouge bordait l’ orbe de ses yeux ternes je crus qu’ elle allait pleurer –enfin nous allons voir reprit la dame dont les doigts en ce moment furieusement agités déchiraient l’ étoffe de la robe avec des mouvements de bête cruelle elle interrogea louise sur sa famille les places qu’ elle avait faites ses capacités en cuisine en ménage en couture louise répondait par des oui dame ou des: non dame saccadés et rauques l’ interrogatoire méticuleux méchant criminel dura minutes –enfin ma petite conclut la vieille le plus clair de votre histoire c’ est que vous ne savez rien faire il faudra que je vous apprenne tout pendant ou mois vous ne me serez d’ aucune utilité et puis laide comme vous êtes a n’ est pas engageant cette entaille sur le nez vous avez donc reçu un coup? " ]
[ "il ne disait mot c’ était à le nicolas de parler le premier il préféra garder le silence aussi et sortit de sous son oreiller l’ avis de recherche qu’ il déplia pour le montrer à le hodkann la petite lampe de chevet diffusait dans la pièce une lumière douce orangée et un bourdonnement presque imperceptible qui devait provenir de l’ ampoule on continuait d’ entendre en bas la paisible rumeur de les voix d’ adultes d’ où se détachait quelquefois le rire chaleureux de patrick examinait l’ affichette sans se presser ", "–voyez donc princesse? dit cette fille à le mathilde –j’ ai vu dit froidement la princesse mais ils ne porteront pas leur bonheur en paradis –je vous comprends reprit maria vous mettrez l’ enfer sur leur chemin ependant à le minuit sonnant se promenait dans la galerie de tableaux de le palais avec la princesse le jettatore était arrivé depuis une demi-heure on causait de choses et d’ autres de paris et de venise mais on n’ avait pas encore évoqué le diable pour savoir l’ avenir ", "un vieillard lui baisa la main une femme voulut se mettre à le genoux c’ était une reine puissante comblée d’ ans et d’ honneurs elle monta le perron elle disparut –voilà où l’on arrive quand on a de l’ ordre dit mignon d’ un air convaincu en regardant ses fils comme pour leur donner une leçon.alors chacun dit son mot labordette la trouvait prodigieusement conservée ", "je me souviendrai toute ma vie monsieur le comte que vous me rendez à le moi-même et qu’ en même temps vous me permettez de me livrer à un bonheur qui ne sera plus troublé par des remords lorsque m. de linières retourna auprès de la comtesse il trouva diane assise et ayant à ses pieds l’ aveugle qui s’ était agenouillée sur un tabouret en apercevant son mari la comtesse avait fait un mouvement pour se lever et se porter au-devant de le comte prononça -t-il demeurez ainsi c’ est un charmant tableau —et ou il manquait un personnage monsieur le comte ", "le branle donné à la roue elle ne devait plus espérer en régler la direction pas plus qu’ on ne peut prétendre maîtriser la course de la bille d’ ivoire lancée sur le plateau de la roulette aussi à le sortir de ce grand orage de passion qui tout d’ un coup l’ avait enveloppée ressentait -elle un étonnement immense mêlé d’ appréhensions inexpliquées et de vagues terreurs rien de changé en apparence autour d’ elle père mère frère amis gravitaient mécaniquement dans leur orbe accoutumé les mêmes faits quotidiens se répétaient monotones et réguliers comme le tic-tac de la pendule ", "c’ est un p’tieu d’ beurre sur le lapin qu’ il faut dire bougre! il sent bon vot’beurre nom de dieu c’ est du beurre de choix de le beurre d’ extra de le beurre de noce de le beurre à le poil pour sûr c’ est pas de le beurre de ménage beurre gendarme se tordait et répétait pour sûr c’ est pas de le beurre de ménage brigadier sénateur étant farceur toute la gendarmerie était devenue facétieuse ous’qu’ il est beurre?– mon beurre?– oui beurre.– mais dans l’ pot.– alors ous’qu’ il est l’ pot? qué pot?– l’ pot à le beurre pardi!– le alla chercher une vieille tasse à le fond de laquelle gisait une couche de beurre rance et salé .le brigadier le flaira et remuant le front c’ est pas l’ même il me faut l’ beurre qui sent le lapin sauté allons lenient ouvrons l’ œil; vois su l’ buffet mon garçon ", "remarque je ne prétends pas que ce soit le cas ici il est possible que m. robert graffeteau veuille simplement t\\' étudier davantage il est possible aussi qu\\ il y ait entre lui et le mariage une de ces difficultés dont je t\\' ai parlé le jour de mon départ un passé pas tout à le fait passé souviens -toi de notre frère et des inquiétudes dont nous avons vu nos parents dévorés à le cause de lui les hommes les plus délicats peuvent très jeunes avoir eu des faiblesses et ces faiblesses de la vingt-deuxième année leur barrer à le ans une nouvelle vie ", "PROPN s’ arrêta une résolution soudaine s’ empara de lui il dit à le henriette reste reste je vais monter moi. et il s’ élança hors de le salon bientôt il redescendit henriette lui dit -il rentre chez toi je lui ai dit que tu m’ avais parlé de ma naissance que je m’ étais emporté que je t’ avais répondu avec colère et presque offensée ", "le vol est un crime infâme il faut que justice soit faite mais à le ton âge malheureux enfant tout n’ est pas encore désespéré et tout espoir serait à le jamais perdu si l’on te mettait en prison tu y resterais jusqu’ à le ans et tu sortirais de là criminel endurci incurable –alors monsieur mon bon monsieur laissez -moi m’ en aller m’ écriai -je les mains jointes voyant luire un rayon d’ espoir je vous en supplie laissez -moi partir ce soir –et où irais -tu je tâcherais de rejoindre mes compagnons ", "c’ était vraiment miracle je ne sais pas pourquoi PROPN ne voulut pas d’ eux eh bien l’ or est comme ces sorciers il est spirite il brise tous liens il écarte toutes entraves la légende de les shetland est vraie: l’ or enterré à le pieds sous terre remonte et revient comme un fantôme " ]
finalement elle s’ arrêta fixa son choix sur un modèle très approchant de ce qu’ elle cherchait d’ une couleur proche et qui c’ était là le plus important lui allait comme un gant on rangea les chaussures dans la boîte tête-bêche talon-pointe comme dans un berceau ou un cercueil pour vieux rêve d’ amants jumeaux voilà papier de soie couvercle puis la boîte dans un sac vert fermé de part et d’ autre à l’ horizon de la poignée par une série de pressions dont une réagit mal quand on ferme la dernière à le gauche la première à le droite se rouvre ah quel tracas laissez dit -elle à la vendeuse après quoi elle paya salua sortit c’ est en sortant de le magasin que l’ incident se produisit
[ "il y avait du monde sur le trottoir une foule plus que lente nonchalante processionnant hagardement le soleil tapait dur une douleur pour les yeux on imagine mal si tant est qu’ on l’ imagine mais peut-être l’ imagine -t-on ce qu’ une rue peut compter contenir d’ objets qui réfléchissent tout d’ ordinaire paraît terne mais dès que le soleil chauffe le gris fond la crasse coule sous elle tout se réveille miroite brûle consume que dis-je? calcine le regard de les hommes des femmes c’ était une femme pas ordinaire je ne me lasse pas de le dire d’ une beauté si singulière son élégance était si rare sa main gauche prise par l’ enveloppe de les chaussures elle voulut ouvrir son sac où devaient se trouver ses verres noirs ", "les trouva les ouvrit de le bout de son doigt l’ index sur son nez les cala double protection physico-mentale vue et personnalité en un n’ eut pas le temps de refermer son sac à le main on la bouscula on le lui arracha qui du calme elle pensa crier ", "mais elle était tellement surprise étonnée ou vexée je dirais même outrée c’ est ça scandalisée blessée dans l’ âme honteuse pour l’ autre d’ appartenir à le genre d’ être née dans le sein de la même espèce elle se contenta de murmurer de vagues débuts mollement protestants de timides mais enfin des alors elle pensait crier quoi? à le voleur arrêtez -le faudrait pas croire qu’ elle n’ y a pas pensé elle y a pensé tout le monde y pense en pareil cas comme quand on se noie tu vois on crie à le secours à l’ aide je me noie sauvez -moi on trouve ç a ridicule mais avons -nous le choix de les formules non pas plus qu’ avec les mots d’ amour on n’ a même pas le temps de trouver ç a ridicule on crie à le secours à le moi on m’ assassine à l’ assassin d’ ailleurs non même pas reste coincé on n’ ose pas on crève sans oser appeler tout le monde sait les grandes terreurs sont muettes bouche bée gueule ouverte enfin bref elle n’ osa pas ", "elle regardait le long dos de le voleur grand verso maigre vêtu de noir par cette chaleur il devait avoir chaud il paraît que le noir absorbe retient toute la chaleur les cheveux noués une queue de cheveux qui sautillait chaque fois que le jeune homme courait bousculant jouant des épaules des coudes il était grand elle a pu le regarder fuir un certain temps que faire maintenant? chercher où se plaindre? se renseigner? incapable de demander trop affectée trop chaud trop de monde peut-être aurait -elle pu avoir la chance de croiser une paire de policiers elle se serait expliquée ils se seraient occupés d’ elle ils l’ auraient aidée à le rentrer oui sans doute elle ne croisa pas de policiers n’ en chercha pas elle ne bougeait pas elle restait là sur le trottoir gênant le passage de les gens elle attendait qu’ est -ce qu’ elle attendait sait -on jamais ", "un quelconque revirement dans la caboche de son voleur il va peut-être me revenir tout repentant comme un amant fuyant s’ arrête se retourne se dit non à le fond non je ne peux pas tu ne peux pas quoi? vivre sans elle tu rêves ma vieille elle aurait pu aussi arrêter un taxi il n’ aurait pas compris il aurait refusé de la prendre de le genre à le dire je connais ça j’ ai pas confiance les policiers eussent bien pu l’ obliger mais il n’ y avait ni taxi ni policiers la question était réglée elle devait se débrouiller seule sans argent il lui fallait de l’ argent elle n’ avait plus rien ", "elle avait les chaussures l’ idée lui vint de rendre les chaussures elle retourna dans le magasin y retrouva l’ odeur de les cuirs les yeux de la brunette prenant le pied d’ une autre l’ abandonnant pour l’ accueillir si vous voulez bien m’ excuser un instant dit -elle à sa cliente une quinqua tout en vestiges puis s’ approcha d’ un pas fait de lenteur décomposée quelque chose ne va pas ", "dit -elle faisant allusion à la mine défaite qu’ elle voyait de plus en plus près mais le visage détruit pensait qu’ on lui disait la couleur? le modèle vous avez réfléchi? auriez -vous changé d’ avis elle raconta ce qui venait de lui arriver expliqua fut comprise arrive elle demandait qu’ on lui rembourse les chaussures elle demanda aussi qu’ on les lui mît de côté je repasserai plus tard puis remercia salua sortit rentra chez elle se fit couler un bain glacé froid c’ était trop froid elle ajouta de l’ eau chaude se détendit dans un bain tiède réfléchissant se disant le commissariat ce n’ est pas si pressé des centaines de vols comme le mien sont commis tous les jours on ne retrouve jamais les voleurs je n’ ai aucune raison de me presser sauf pour mes papiers de voiture j’ aurais mieux fait d’ y aller en voiture je n’ aurais pas été obligée de rendre les chaussures mais si bien sûr que si imbécile tes clefs aussi elles étaient dans ton sac heureusement celles d’ ici je les avais dans ma veste c’ est bizarre jamais je ne les mets dans ma veste c’ est seulement", "non pas vraiment enfin si quand même non non je n’ avais pas besoin de chaussures c’ est ma faute c’ était juste une envie comme un petit plaisir comme d’ autres achètent un disque histoire de mais non allons calme -toi il faut que tu déclares très vite le vol de tes papiers de ton chéquier cartes de crédit c’ est il faut que j’ appelle la banque silence durée bruit d’ eau relance de la pensée j’ irai demain je ferai tout ça demain pensa -t-elle se tournant dans l’ eau tiède faisant sur son épaule glisser comme une couverture d’ eau non il fait trop chaud un léger drap d’ eau tiède à le bout de son rouleau la trotteuse continuait de battre mais n’ avait plus la force de franchir la seconde suivante la barre la barre de mesure la quatrième avant le chiffre la barre de la cinquante-quatrième seconde avant la minute une minute de plus elle n’ a pas pu. PROPN la regardait depuis un moment ému mais sans réelle pitié ne songeant qu’ à le lui-même ne songeant même plus à l’ encourager même vaguement se disant elle va bien finir par s’ arrêter elle est crevée elle n’", "il y pensait très fermement depuis longtemps il était presque décidé et puis oui et puis toujours cet et puis cet épuisant et puis " ]
[ "qu' il aurait dû être pour elle cet enfant-là comme elle l' aurait bien soigné bien élevé! c' est qu' en vérité c' est tout le portrait d' achille seulement il a en plus un air d' effronterie et elle ne peut pas s' empêcher de penser que son fils à le elle ce fils tant désiré aurait eu quelque chose de plus posé de plus honnête dans le regard et dans la voix la situation est un peu embarrassante ils se taisent tous les ", "je n’ ai pas de quoi payer mon terme et ma mère vient de m’ avertir qu’ elle ne veut plus garder le petit voilà tout! une étoile de plus dans la mer –et l’ aimable ida te pourvoit sans doute d’ un même coup de le brillant mortel qui va dorer tes jours reprit -il –oui! –je m’ y attendais! c’ est une vraie mère est -ce que le pas est saute ajouta -t-il en clignant de l’ œil ", "c’ est sur toi que j’ ai compté elle était bien humble la pauvre gabrielle en faisant cet aveu à le contraire semblait grandir plus intelligente et plus vaillante à le mesure qu’ augmentait sa responsabilité –dis-moi tout ce que tu sais ordonna -t-elle qu’ advint -il de moncade et de lui à le sortir de les delicias de galfaros ", "voyons puisque tu n’ as pas sommeil ni ta maman non plus ne restons pas à le nous énerver faisons quelque chose prenons un de tes livres mais je n’ en avais pas là est -ce que tu aurais moins de plaisir si je sortais déjà les livres que ta grand’mère doit te donner pour ta fête pense bien tu ne seras pas déçu de ne rien avoir après-demain j’ étais à le contraire enchanté et maman alla chercher un paquet de livres dont je ne pus deviner à le travers le papier qui les enveloppait que la taille courte et large amis qui sous ce premier aspect pourtant sommaire et voilé éclipsaient déjà la boîte à le couleurs de le jour de l’ an et les vers à le soie de l’ an dernier c’ était la mare à le diable françois le champi la petite fadette et les maîtres sonneurs ma grand’mère ai-je su depuis avait d’ abord choisi les poésies de musset un volume de rousseau et ", "le problème qui nous occupe aujourd’hui n’ est pas d’ ordre technique ou policier mais d’ ordre psychologique uniquement mes preuves ne sont pas dans le succès d’ investigations fastidieuses mais dans la constatation irréfutable de ces phénomènes psychiques tout à le fait spéciaux qui provoquent en nous et principalement chez les natures impressionnables et impulsives des actes qui échappent à le contrôle de notre conscience c’est-à-dire articula maxime d’ une voix furieuse que j’ aurais commis l’ un de ces actes non monsieur il ne s’ agit pas de vous de qui alors de madame ", "sais -je seulement quel est cet homme mystérieux qui sème l' or à le pleines mains qui habite des palais comme n' en ont pas nos princes qui semble tout-puissant et qui est obligé de fuir de s' exiler qui se cache comme un malfaiteur oh! malheur voici que maintenant dans ma folie j' insulte mon bienfaiteur pardon! vous mon seul ami mon second père; pardon je suis un misérable un insensé j' ai perdu la possession de moi-même et anéanti écrasé de douleur foudroyé par la conscience de son impuissance il se laissait tomber sur son fauteuil et versait des torrents de larmes alors il songeait à le suicide mourir cette idée était pleine de charmes ", "–il est temps d’ écrire à le nos tantes à le nos mères à le nos sœurs que nous n’ avons plus de linge que les courses dans paris useraient de le fil de fer tricoté nous résoudrons un beau problème de chimie en changeant le linge en argent il nous faut vivre jusqu’ à la réponse bien je vais aller contracter un emprunt chez ceux de mes amis qui n’ auront pas épuisé leurs capitaux –que trouveras -tu?–tiens francs répondis -je avec orgueil PROPN avait tout entendu ", "nous autres chrétiens faisons passer avant lui le devoir –et votre vie s’ écoule dans la souffrance –croyez -vous madame que les autres ne souffrent pas et davantage encore parce que sans espérance et sans les consolations de la foi?mmeblenne secoua la tête –vous êtes trop rigide je persiste à le vous le répéter monsieur il faut marcher avec votre siècle –jamais dans ce qu’ il a de mauvais madame –vous êtes inconvertissable ", "–eh quoi se demanda -t-il j’ aurai toujours devant les yeux ce jeune homme que j’ ai dépouille je l’ appellerai mon fils je le presserai contre ma poitrine pourquoi pas si j’ assure son bonheur en lui accordant la main de ma fille si elle le rend heureux par sa tendresse ", "il a envoyé tous les jours prendre de vos nouvelles répondit la pauvre femme elle était dans l’ ombre de le rideau et se recula encore un peu afin qu’ il ne vit pas la rougeur qui venait d’ envahir son visage PROPN n’ osa ajouter le nom de berthe lucie garda également le silence et ils restèrent tous dans un grand embarras quelques instants après la jeune femme sortit de la chambre et fut remplacée par la garde-malade celle-ci ne paraissant pas incorruptible une courte conversation régla les affaires entre elle et max et dès le lendemain il eut un billet de berthe; " ]
à le moins il m’ arrange sur le prix je le laisse se démerder avec ses comptes je ne demande aucun traitement de faveur juste qu’ il vienne quand il dit qu’ il le v’ cogne à la porte je reconnais sa façon de frapper mains jointes à les pouces la bise tape sur l’ épaule bien ou quoi t’ es mignon et tout t’ as vu ç a je dis j’ suis soin vas-y entre ya mon père dans le jardin il me fait scuse j’ avais une galère des gars ils font des trucs pas nets et je dis ah ouais t’ es dans des histoires encore et il dit mais non tranquille t’ as vu ya rien et il rigole
[ "on traverse le salon et on arrive dehors mon père est sur la terrasse il se lève salut samuel comment vas -tu et untel lui répond salut daron a va bien ils se serrent la main assieds -toi assieds -toi vire le chat tiens jonas vire le chat pour que samuel il puisse s’ asseoir tu veux boire un truc? ah bah si tu fais de le café j’ veux bien de le café dit untel un café et il me regarde et je dis ok alors je vais faire de le café.untel tapote sa clope sur le coin de la table pour faire un marocco ", "on est bien sur la terrasse couverts par le mur de le garage de le voisin le parasol et le cerisier nous font de l’ ombre quand j’ apporte le café untel a posé sur la table une plaquette qui vue d’ ici m’ a l’ air bien jaune celui-la il est patate il dit je ne l’ ai jamais entendu faire autre chose que vanter son produit ", "c’ est juste les termes qui varient naturel pour un commerçant même si je n’ aime pas trop ça moi être traité comme un client quand je m’ assois après avoir posé le plateau je dis qu’ il est bien jaune ce shit PROPN m’ invite à le rouler un joint pour que je constate sa puissance ", "calme -toi je lui dis il a cette manière untel de s’ insurger dès qu’ on dit quelque chose encore que jaune ce n’ est pas une insulte pour du pilon en bon vendeur il connaît mes goûts shit noir et alcool blanc ", "mon père tend le bras pour prendre sa boîte qui est à le bout de la table et il en sort sa lame de cutter après avoir chauffé le morceau il coupe une fine lamelle et l’ effrite entre son pouce et son majeur en tout cas il est bien gras il dit il fait pas du sable tu sais comme PROPN le fait de les fois moi je répète qu’ il est bien jaune il sent l’ épice ", "bon t’ es en train de dire quoi là jonas que mon teuchi c’ est de la merde et je dis non je dis juste qu’ il est bien jaune .ce jardin serait vraiment paisible s’ il n’ y avait pas ces putains de bagnoles il est profond de mètres environ il y a un mur à le fond et derrière une route nationale c’ est une longue ligne droite jusqu’ à la gare certains en profitent pour taper une pointe on les entend ", "le pire ce sont les motards quand ils passent derrière la maison ils sont en pleine accélération grâce à le rond-point situé une centaine de mètres en amont d’ où ils s’ élancent c’ est assourdissant mon père dit souvent qu’ un jour il va se placer sur le mur de le fond avec un fusil à le lunette et qu’ il en dégommera un calmera les autres ", "on entendra parler de le sniper de untel lui il aime bien entendre les moteurs parce que souvent il arrive à le dire quel genre de modèle c’ est il a traîné avec les mecs à le scooter quand il grattait les plans de lahuiss il en a appris un rayon sur la mécanique sucré ixe et moi et puis aussi ce n’ était pas notre délire ", "on en a surtout retenu une notion de carbu de pour se foutre de leur gueule sucré quand il entendait un scooter passer il faisait chut les gars il tendait l’ oreille et l’ index et il disait un truc de le genre kawasaki de couleur verte untel demande à le mon père comment il est le bédo t’ as vu il est bon hein tu sens la fleur et mon père a l’ air surpris par la question genre pris de court il dit oui oui oui il est bon tout en haussant les épaules et en levant les sourcils parce qu’ en fait il en sait que dalle il n’ a même pas fait attention il a juste roulé un spliff et il est en train de le fumer sur les lattes qu’ il tire ensuite il se concentre un peu plus et puis il finit par dire que oui oui il est pas mal PROPN se tourne vers moi et il dit mais tu sais pas toi et ç a y est il me fait sa spéciale il me balance des dossiers " ]
[ "dès les premiers instants de son existence intellectuelle PROPN avait compris l’ art et dans l’ enivrement de ce pur et premier amour il s’ était juré à le lui-même qu’ il ne serait jamais qu’ un artiste mais on ne commence pas par être artiste: l’ homme finit par PROPN quand nous sommes jeunes à l’ éclat brillant de nos rêves nous ne faisons que nous pressentir nous deviner pour un temps lointain encore ce n’ est que quand la passion a labouré notre coeur avec son soc de fer rougi que nous pouvons réaliser les préoccupations qui nous avaient obsédés jusque-là or il y a chances de mort dans la passion ", "mais son pourpoint était de velours ses culottes et son écharpe de soie la plus fine et ses bottes molles à le éperons d’ argent disparaissaient presque sous un flot écumeux de dentelles a sa toque brillait l’ étoile blanche signe distinctif de les chevaliers de le firmament mais à le lieu d’ être en clinquant comme jadis elle jetait des feux ni plus ni moins qu’ une étoile véritable parce qu’ elle était formée de pointes de diamants dont chacune valait bien pistoles c’ est que le beau cavalier de padoue avait monté en grade considérablement il n’ était maintenant rien moins que le capitaine de les fanfarons de le roi et se vantait à le tout venant de posséder l’ entière confiance de son illustre patron louis de comte de PROPN favori de le roi PROPN ", "elle le vit aussitôt ce sera la dernière histoire dit anita non dit PROPN je vous trouverai et je reviendrai si vous n’ êtes pas trop loin ses yeux s’ emplirent de larmes ", "–je vous donne ma parole que nous partirons pour côme le jour qu’ il vous plaira répondit -il éludant cette brûlante question et jusque-là si vous m’ en croyez vous renoncerez à d’ inutiles imprudences qui ne peuvent avoir aucun but sinon de vous exposer à une rencontre avec mademoiselle runières qui serait embarrassante et délicate autant pour elle que pour vous ce serait là un nouvel acte de folie que je ne tolérerais pas fronçant ses jolis sourcils allait répondre quand la voix d’ yvonne se fit entendre à le quelques pas presque à le même instant paul et jeanne paraissaient à le détour de le sentier d’ un geste rapide PROPN faisait signe à le maud de ne point se montrer ", "le précédant traversa une petite cour à le fond de laquelle se dressait un bâtiment en rez-de-chaussée qui avait des apparences d’ atelier il ouvrit une autre porte dans la partie gauche de le bâtiment s’ effaça et d’ un geste courtois invita l’ autre à le pénétrer dans la pièce c’ était une sorte de cabinet vitré très clair avec à le milieu une longue table chargée d’ instruments de physique et de chimie depuis le baromètre enregistreur jusqu’ à la cornue à le doubles tubulures aussi de papiers nombreux et de graphiques étalés PROPN désigna un siège à l’ arrivant s’ assit lui-même ce jeune anglais qu’ on était bien près de taxer de folie était un beau garçon de ans à le peu près ", "pour ne pas inquiéter inutilement le malade sophie dit ne vous figurez surtout pas père que je demeure à le cause de vous simplement je crains que le voyage en cette saison ne me fatigue trop il en est ainsi chuchota -t-il accepte et il inclina la tête sur sa poitrine comme vaincu par la générosité de ses enfants dans la nuit de le à le novembre PROPN fut éveillé par la plainte lugubre de le vent dans la cheminée il alluma une bougie sur sa table de chevet ", "il avait conservé de la très petite enfance cette aberration douce cette paisible sauvagerie qui garde l' enfant tout jeune contre la peur de la mort et de le sang à le ans il ne faisait pas beaucoup de différence entre un vivant et un mort pendant que mes jeux suscitaient devant moi transparents et visibles des personnages imaginés que je saluais à qui je demandais des nouvelles de leurs proches mon frère inventant des morts les traitait en toute cordialité et les parait de son mieux l' un coiffé d' une croix à le branches de rayons l' autre couché sous une ogive gothique et celui-là couvert de la seule épitaphe qui louait sa vie terrestre un jour vint où le plancher râpeux de le grenier ne suffit plus mon frère voulut pour honorer ses blanches tombes la terre molle et odorante le gazon véridique le lierre le cyprès dans le fond de le jardin derrière le bosquet de thuyas il emménagea ses défunts à les noms sonores dont la foule débordait la pelouse semée de têtes de soucis et de petites couronnes de perles ", "là-haut il y a la bruyère et l’ ajonc à les chaudes fleurs d’ or qu’ on appelle aussi le genêt .les marteaux de les casseurs de granit font un bruit de clochettes depuis le matin jusqu’ à le soir l’ île encore un effort elle est petite mangée de criques de le côté de le large on pourrait y vivre il ferait peut-être bon y vivre si la vie était une chose possible mais personne n’ y vit ", "c’est-à-dire que j’ entrevois que je flaire que je devine —eh bien notre loueuse de chaises de saint-sulpice est concierge comme je vous le disais tout à l’ heure de la maison jusqu’ à la porte de laquelle vous avez hier à le soir suivi m. et dans laquelle demeure son fils l’ abbé dominique —allez toujours dit gibassier ne voulant pour rien à le monde perdre le fil qu’ il venait d’ attraper —eh bien la première pensée qui est venue à le m. jackal en recevant ce matin la lettre dans laquelle vous lui donniez votre itinéraire d’ hier a été voyant que vous aviez suivi m. jus-qu’ à la porte d’ une maison de la rue de le pot-de-fer a été de m’ envoyer chercher pour me demander si je ne connaissais pas quelqu’un dans cette maison-là vous comprenez mon cher gibassier que ma joie fut grande quand je reconnus que c’ était celle dont la garde était confiée à le cordon de l’ amie de l’ amie de mon ami je ne pris que le temps de faire un signe d’ affirmation et je courus chez la barbette ", "il souffrait pourtant et de manières même de sa solitude morale car dans sa disgrâce actuelle c’ était un surcroît de calamité que de ne pouvoir tout à le fait jeter le masque de ne pouvoir avouer à le personne combien cet accident ridicule l’ offensait non pas seulement dans sa chair: dans son orgueil à qui eût -il parlé avec abandon il n’ avait pas un ami " ]
ayant terminé son œuvre il équarrit rognures d’ érable inutilisées les croisa et cloua sur ce crucifix un autre morceau de bois dont coups de couteau avaient fait un petit avorton de bon dieu confus déjeté monstrueux et alors il lui parut que le seigneur venait le rejoindre parmi la dissolution de les cités car depuis son bannissement christophe priait dans le vide et son oraison sans but manquait de ferveur un marchand avait donc remplacé le mendiant il s’ installait dans un bourg prenait les commandes les exécutait puis repartait vers d’ autres bourgs plus riche de quelques sous à le chaque nouveau départ d’ un naturel studieux il employait ses repos à le lire à le hasard de ses logements les livres qu’ il y rencontrait
[ "souvent la nécessite l’ obligeait de partir avant d’ avoir achevé la lecture de le volume et son savoir était un mélange bizarre de souvenirs où s’ emmêlaient des bribes de le parfait vétérinaire plusieurs chapitres de l’ histoire de la révolution française et tout le fatras cabalistique d’ un traité d’ envoûtement pendant ses loisirs il s’ exerçait aussi à le sculpter dans les déchets de sabots des christs moins grossiers que sa première œuvre voulant retrouver le plaisir singulièrement délicat qu’ il avait éprouvé lors de cette création il pénétrait dans toutes les chapelles de le chemin et s’ évertuait à le copier de son mieux les modèles sans nombre qui les ornaient malheureusement la méditation y perdait ce dont l’ art profitait bientôt christophe vendit autant de croix que de paires de sabots mais il portait plus de christs sur le dos que dans le cœur et justifiait son beau nom tout de travers ", "un soir après bien des voyages le sabotier arriva dans un hameau construit à le flanc d’ une haute montagne c’ étaient les dernières habitations que les bûcherons rencontraient en allant travailler et derrière elles montaient à le perte de vue les grandes forêts de pins on découvrait de là un espace immense et imposant d’ abord à le pied de le mont une grande plaine s’ étendait elle était fertile et verte un fleuve vigoureux y miroitait puis l’ horizon se fermait par une succession de chaînes montagneuses pareille à une suite formidable de vagues figées les plus proches étaient noires et dentelées et les dernières très loin se teignaient de bleu et offraient des contours adoucis ", "christophe se les fit nommer il apprit qu’ on désignait les sommets bleuâtres comme le monastère de sa jeunesse c’ était donc là-bas dans un bois parfumé que l’ ange de son rêve gisait sur la mousse parmi les fleurs avec les ailes brisées et soudain une grande fatigue l’ envahit car il sentit en face de cette ligne brumeuse si pâle si éloignée que son esprit avait marché plus vite que son corps et qu’ il ne voyait plus de le tout le seigneur on ne fait pas impunément tant de chemin christophe possesseur d’ un pécule rondelet résolut de se reposer et de chercher désormais la joie dans sa besogne favorite et non plus à le sein de méditations impuissantes ", "l’ endroit élevé lui plaisait mais il fuyait toujours la compagnie de ses pareils et il décida de s’ édifier une cabane plus haute que le village à l’ entrée d’ un défilé sur le sentier conduisant à la cime un mois plus tard les touristes rencontraient dans leur ascension un petit chalet tout neuf adossé à le roc vitré de le côté de la sente où à le milieu d’ un cadre de sabots et de crucifix un homme grisonnant façonnait des morceaux de bois christophe était heureux assis devant son établi il voyait devant lui par une large baie le rideau vert sombre de la forêt surgi d’ un précipice et s’ élevant avec majesté jusqu’ à les rochers d’ une crête ", "celle-ci s’ abaissait vers la gauche dévalait brusquement et le monde apparaissait au-delà comme le fond d’ une mer desséchée tous les dimanches après la messe le sabotier épris de montagnes se promenait à le hasard sur la sienne et de temps en temps lorsque après une pluie le ciel devenait limpide il gravissait le cône glissant couvert de gazon roux qui dominait toute la contrée un vent violent soufflait sans trêve à le faîte de le mamelon quand des voyageurs ne s’ y trouvaient pas il y régnait un silence surnaturel et la bise sifflait alors à les oreilles d’ étranges histoires seules les sauterelles rouges troublaient le calme en décrivant leurs paraboles stridentes et parfois des aigles en quête de proie y tournoyaient ", "christophe vénérait ce lieu et si par-delà l’ espace sillonné de rivières argentées gemmé de lacs bleus tourmenté de croupes et de pics il apercevait le géant de neige brillant à le soleil comme d’ un or qui serait blanc un émoi mystique le faisait encore tressaillir et il croyait le ciel plus près de lui mais revenu dans son atelier toute velléité de foi s’ évanouissait et en présence de tous ces christs semblables il ne savait pas en élire un seul pour représenter le créateur il n’ y voyait plus que les créatures d’ un pauvre sculpteur un peu plus difficiles à le réussir que des galoches et il s’ endormait sans prière ce n’ est pas cependant qu’ il négligeât de confectionner des croix à le contraire les étrangers lui en achetaient comme souvenirs de leur excursion et christophe reproduisant sans cesse le même sujet était parvenu à le ciseler de les jésus assez bien constitués et très reconnaissables il y peinait toute la journée sans ennui mais parfois un peu las il demandait de nouvelles forces à une bouteille de cet élixir origine de ses malheurs ", "en vieillissant le sabotier dut y puiser plus souvent et il vint une époque désastreuse où l’on vit le père christophe manquant à le tous les offices ne plus descendre à le village que pour se procurer de l’ ardeur en flacon un seul buvait autant que lui un chenapan redouté capable de tous les crimes marcoux le contrebandier marcoux le braconnier; et on englobait dans le même mépris l’ homme que tous fuyaient et celui qui s’ écartait de tous ces êtres qu’ un vice honteux unissait pour le dédain public se haïssaient l’ un convoitant les économies de l’ autre et christophe ayant deviné les desseins de marcoux or cette inimitié s’ accrût soudainement l’ eglise qui aime à le endeuiller de golgothas les pays accidentés ordonna qu’ un simulacre de le gibet sacré serait planté en pompe majeure à le pinacle de la montagne ", "à le jour dit qui se trouva le plus chaud de l’ année une multitude de fidèles serpenta le long de l’ interminable calvaire l’ évêque les soies violettes relevées chevauchait une mule sous un dais safran brodé d’ or et derrière lui s’ échelonnaient précédées de bannières à le fanons ou de hautes enseignes enrubannées parmi les lueurs de les cierges les communautés et les confréries un cantique essoufflé s’ élevait des cagoules des capuces et des cornettes cela faisait une longue et mince couleuvre à le tête éblouissante d’ aubes et de chasubles dont les anneaux bigarrés se déroulaient processionnellement à une allure noble et mesurée réglée par la mule de sa grandeur arrivée à le bas de le cône la foule se dispersa pour l’ escalade pénible de la pente ", "monseigneur aidait sa monture en l’ étayant de la crosse épiscopale et les gonfaloniers transformèrent en alpenstock la hampe de leurs étendards enfin l’ étroite crête fut rapidement couverte de chrétiens mais la plus grande masse dut faire halte sur le versant peu confortable et glissant comme un toit de chaume marcoux familier des forêts mystérieuses vendait à le poids de l’ argent l’ eau d’ une source connue de lui seul tout à le coup à le sommet dans le nuage de les encensoirs une croix blanche et nue démesurée se dressa " ]
[ "les casiers les cartons les armoires se vidaient peu à le peu tandis que les marchandises débordaient de toutes parts sous les pieds entre les tables dans une crue continuelle à le blanc on entendait les chutes lourdes de les piles de calicot; à la mercerie c’ était un léger cliquetis de boîtes; et des roulements lointains venaient de le comptoir de les meubles toutes les voix donnaient ensemble des voix aiguës des voix grasses les chiffres sifflaient dans l’ air une clameur grésillante battait l’ immense nef la clameur de les forêts en janvier lorsque le vent souffle dans les branches PROPN se dégagea enfin et prit l’ escalier de les réfectoires depuis les agrandissements de le bonheur de les dames ces derniers se trouvaient à le quatrième étage dans les bâtiments neufs comme il se hâtait il rattrapa deloche et liénard montés avant ", "t’ as pas besoin de le permis poids lourd camille reporta son regard vers la cheminée le silence se réinstalla donc conduire le camion sortir soliman et le veilleux de la tourmente apaiser PROPN et ses loups pousser le camion jusqu’ à les basques de l’ égorgeur ", "x. mon neveu et mon gendre ces conférences rappelleront peut-être à le lecteur celles que nous faisait edouard pendant les vacances et sans doute on demandera si edouard nous continua les siennes ah! c’ eût été pour nous une félicité mais edouard l’ excellent edouard depuis ans n’ était plus ainsi vous le voyez de mes frères l’ ingénieur le poëte et le père d’ amédée avaient terminé leur carrière ", "PROPN ne retira pas cette phrase qui PROPN était échappée comment pouvait -il savoir PROPN .sa femme eut un vague mouvement d' épaules le constructeur ne prenait -il pas une part constante à les affaires de la fabrique plus que tout autre il devait pressentir mais alors pourquoi m' a -t-il acheté les actions s' est -il expliqué là-dessus questionna le mari qui ne manquait encore que de clairvoyance n' ayant pas sondé l' étendue de sa ruine assez pour manquer d' honnêteté ", "son visage était d’ un rouge sombre mais comme je n’ y voyais pas de boutons je croyais que le docteur s’ était trompé le bataillon cependant campait de ci de PROPN un jour à le bord de le canal de l’ ourcq en plein air un jour à le PROPN dans une salle de bal je ne quittais pas mon capitaine qui de son côté m’ offrait toujours la moitié de sa botte de paille quand il en avait une nous dormions sous la même couverture le cinquième jour il était à le peu près rétabli ", "je viens près de vous chercher la force de rester moi-même d’ être bonne de me confier entièrement mademoiselle recevait aussi quelques visites elle avait même vu arriver à l’ école l’ avant-veille de la rentrée un jeune homme instituteur dans une commune d’ un département voisin eh bien ma chère avait dit mademoiselle renée desforges vous devenez célèbre des lettres des visites je ne vous envie pas et je doute que cela vous serve enfin il est dans la cour il vous demande; désirez -vous que je le renvoie ", "la surdité et le manque de mémoire de cette confidente en garantissaient la discrétion bonne lui témoignait une indulgence dédaigneuse elle la méprisait et la plaignait en même temps d’ avoir marié ses filles à des officiers sans le sou qui– circonstance aggravante les rendaient parfaitement heureuses les éloignant ainsi de leur mère mme de la chaufournerie morte à le elle-même n’ avait pas fini de se sacrifier pour ses enfants leur abandonnant la quasi-totalité de sa pension se privant de tout en leur faveur s’ épuisant à le faire leurs courses et se tenant pour heureuse si les conseils quotidiens qu’ elle leur prodiguait par lettre bien qu’ habitant le même quartier et qui couvraient tout le champ d’ une existence de femme depuis la forme de la coiffure jusqu’ à les précautions à le prendre contre les microbes étaient je ne dirai pas suivis mais reçus sans impatience sa vie ressemblait à un combat perpétuel où toutes griffes dehors retenant son souffle elle guettait les dangers qui pouvaient menacer ses filles pour leur tomber dessus ", "il s’ inclina profondément devant le vénérable il le remercia il le supplia de lui faire don de le balai qu’ il tenait dans ses mains le vénérable refusa de donner son balai le gouverneur de le district ordonna qu’ on préparât un service de fête en l’ honneur de le moine à le balai ", "PROPN se tournant vers la bonne femme lui demanda pourquoi elle avait éteint la lumière vous pensiez que je n’ allais pas venir vous l’ avez laissée dans le noir la bonne femme ne répondit pas puis se retira un tel silence ", "il y monta sans laisser à les représentants de la force armée le temps de dîner ce qui les fit grogner un peu mais en dedans et respectueusement comme il convient en présence d’ un supérieur pour être leur prisonnier kamoutsine n’ en était pas moins leur supérieur hiérarchique ce voyage fut émaillé d’ une quantité prodigieuse d’ incidents le valet de chambre de kamoutsine envoyé en courrier devait être gris tout à le moins fou peut-être car à les premiers relais les chevaux n’ étaient jamais prêts les postillons ne se trouvaient pas bref la première partie de la nuit fut pleine de mésaventures parmi lesquelles l’ absence de souper brillait à le premier rang vers minuit l’ enchantement cessa la kibitka attelée de vigoureux chevaux guidée par des postillons plus rapides que le vent glissait comme un rêve sur la neige unie et solide mais le souper n’ apparaissait toujours pas " ]
cette dame venant par raison de santé passer ou mois en france serait présentée à le son oncle et naturellemenl à ses amis c’ est avec ce dessein arrêté que nos amis prirent le paquebot pour le havre et de PROPN se rendirent à le paris tel leur projet avait été conçu tel il fut exécuté par malheur la rentrée de notre artiste se faisait dans des circonstances peu propres à l’ égayer il trouva tous ses amis dans l’ affliction verdier était à le toute extrémité
[ "delpy surtout en était particulièrement affecté PROPN ayant lui-même une sincère amitié pour l’ ancien magistrat en ressentit un véritable chagrin; aussi se rendit -il sans retard à le port-marly où verdier avait un pied-à-terre et où il se trouvait en ce moment cet empressement à le lui serrer la main était sans doute un sinistre pressentiment car il mourut le soir même PROPN ne voulant pas quitter son ancien camarade resta près de lui avec louise cette jeune fille de le pêcheur dont nous avons conservé le souvenir qui l’ avait soigné comme un père et qui éprouvait pour lui une réelle affection filiale ", "le lendemain les amis de le vieil artiste arrivèrent et s’ arrangèrent pour ne pas le laisser seul l’ inhumation ne devant avoir lieu que heures plus tard et l’ appartement de le défunt n’ étant pas assez grand pour recevoir tous ceux qui viendraient de paris ils descendirent chez PROPN pour venir ensuite chacun à le leur tour passer un laps de temps plus ou moins long auprès de lui il se trouvait avec mme lorsqu’ à son grand étonnement verdier fils entra –que venez -vous faire ici? demanda avec virulence et d’ un lon de reproche le vieux sculpteur en se levant comme s’ il eût été mû par un ressort –mais monsieur c’ est moi qui aurais le droit de vous faire une semblable question ", "je la trouve raide celle-la me demander ce que je viens faire chez moi! car enfin je suis chez moi ici répéta -t-il avec suffisance d’ un air passablement insolent; et puisque vous le prenez sur ce ton que personne ne vous retient –vous pouvez vous en aller ajouta PROPN en l’ interrompant c’ est ce que vous vouliez dire mais de le moment que vous êtes chez vous vous devez à le moins en faire convenablement les honneurs et le premier devoir d’ un maître de maison c’ est d’ être poli ", "aujourd’hui que votre pauvre père dort de le long sommeil qu’ il ne peut m’ entendre je veux vous dire ce que depuis longtemps j’ ai sur le cœur et d’ abord votre présence en ce lieu dans cette circonstance n’ est -elle pas une insulte à la mémoire de cet excellent homme de le meilleur de les pères il faut être sans entrailles pour ne pas le sentir tout a l’ heure je vous demandais ce que vous veniez faire ici et maintenant je vais vous le dire ", "après avoir grâce à son inconcevable faiblesse à le votre égard que sa bonté seule explique réduit à la gêne cette généreuse et aimante nature; après l’ avoir pour réparer vos sottises vous sauver du déshonneur fait descendre d’ échelon en échelon jusqu’ à sa ruine complète vous veniez voir si mort il ne restait point quelque bribe mais vous n’ avez donc pas le sens moral? est -ce que vous avez bientôt fini de m’ accabler d’ injures? répliqua d’ un air fanfaron verdier fils –des injures ", "mais ce sont des vérités à le vu et à le su de tous ceux qui vous connaissent d’ ailleurs avec votre suffisance votre outrecuidance pouvait -il en être différemment avec votre sotte vanité votre désir immodéré de paraître riche pouviez -vous arriver à le autre chose qu’ à le votre propre ruine et à le celle de ceux qui avaient la simplicité de vous écouter mais comment peut -il se faire que vous si présomptueux qui avez une foi si robuste dans votre haute intelligence qui visez tant à l’ esprit vous ne montriez même pas un peu de sens commun? pensez -vous sérieusement en imposer à le quelqu’un avec votre verbiage avec ce besoin de pérorer qui vous caractérise où l’on peut admirer votre complaisance votre satisfaction à le vous écouter vous-même ", "vous prenez donc pour bon argent cet encens moqueur que l’on n’ envoie qu’ à les imbéciles de le coup c’ est trop fort s’ écria verdier à le paroxysme de la colère –je comprends la dureté de ces vérités reprit mais à qui la faute? enfin avec vos grandes capacités à le quoi êtes -vous arrive ", "a la misère à les expédients après avoir ruiné votre malheureux père ce résultat final inévitable n’ était certes pas difficile à le prévoir –mais de quel droit me dites -vous des choses blessantes chez moi? demanda verdier furieux ne croyez -vous pas que j’ y ai mis assez de patience et que vous en avez assez abusé? je regrette que vous me forciez à le vous répéter ", "de sortir de chez vous fit en l’ interrompant une deuxième fois voyons cependant peut -on juger assez sévèrement la conduite d’ un fils qui ne vient voir son père que quand il le sait mort –c’ est encore là une inexactitude répliqua brusquement verdier je suis venu plusieurs fois pendant sa maladie –je le reconnais dit avec une tranquillité apparente " ]
[ "une demi-heure après la reine-mary quittait le port de PROPN à le cet instant simon toujours si maître de lui et qui même à ses moments d’ enthousiasme les plus fiévreux prétendait garder le contrôle de son émotion sentit ses jambes trembler et ses yeux se mouiller de larmes l’ épreuve de le bonheur le faisait défaillir PROPN n’ avait jamais aimé l’ amour était à le nombre de ces événements qu’ il attendait sans hâte et il ne jugeait pas indispensable de s’ y préparer en le cherchant dans des aventures qui risquent d’ user la ferveur sentimentale ", "PROPN le regarda d' un air surpris puis fit un geste insouciant il n' y a pas de danger murmura -t-il ils redescendirent la rue voilà résuma le médecin il n' y a rien de perdu dit torral ", "ah! si vous lisiez tout ce qui se passe dans la tête de les petites femmes de à le ans qui vont dans le monde et qui ont le genre de succès que comporte leur vie débordante lorsqu’ elles ont bien dansé dit des niaiseries des paradoxes des choses amères dont on rit parce qu’ elles rient lorsqu’ elles ont livré un peu d’ elles-mêmes à des imbéciles et cherché à le fond de les yeux de chacune cette lumière qu’ on n’ y trouve jamais si vous les voyiez quand elles rentrent chez elles dans la nuit et s’ enferment dans leur chambre silencieuse et se jettent à le genoux dans des agonies de solitude est -ce possible dit christophe quoi! vous souffrez vous souffrez ainsi colette ne répondit pas mais des larmes lui vinrent à les yeux ", "elle m’ a supplié de ne pas la tuer elle se disait prête à le vivre avec moi à le faire revivre son amour mais à le quoi bon retrouver une nouvelle irène j’ ai pressé la détente en visant le cœur et un mouvement de dégoût m’ a fait jeter le pistolet avant que laurence ne s’ affaisse le silence me paraissait insupportable j’ ai commencé à le regarder les disques il y avait ou trucs de bonne qualité puis j’ ai découvert le vieux tours de le malheureusement les faces étaient rayées je suis revenu dans la pièce se trouvait le corps de laurence ", "je ne faisais rien d’ autre que raturer et fulminer à le part moi contre celui que j’ accusais d’ être aussi à l’ origine de la débandade de les mots quand à le heures de le matin je me traînai jusqu’ à le mon lit je n’ avais pas fini de le flétrir d’ épithètes malsonnantes je ne m’ endormis pas avant l’ aube avec des idées de meurtre qui prirent forme dans mon sommeil je rêvai que je poussais thomas de le haut d’ une falaise puis que son squelette perché sur des échasses tendait les bras pour s’ emparer de moi et me fracasser le crâne contre un rocher je plongeai dans un fleuve tumultueux ", "et ces mots semblaient la poignarder car chaque fois qu’ ils revenaient machinalement sur ses lèvres un sursaut de tout son être soulignait en elle l’ atroce rappel de le dégoût de philippe d’ armons .assise sur une chaise basse à le pied de le lit la tête appuyée sur le bois brillant de la couche l’ orpheline demeura plongée dans sa méditation sans souci de le temps qui s’ écoulait .quand la vieille comtesse inquiète de ne point la voir ni de l’ entendre entrouvrit la porte de la chambre elle trouva la nouvelle mariée toujours vêtue de ses atours blancs les yeux fixes inconsciente de l’ heure et de le lieu –il faudrait la faire changer de robe dit -elle à le martine –comment elle est restée habillée s’ écria la servante avec humeur je lui avais cependant recommandé de mettre son autre costume ", "PROPN a oublié le prince .la situation était violente: hamstède avait dû le prévoir il se hâte d’ y mettre un terme il entre; et s’ approchant de le comte il lui remet une dépêche .«–mon seigneur le ciel vous seconde le lion britannique a vainement déployé ses griffes pour défendre la navette couronnée l’ usurpa tion est en pleine déroute; et ses troupes battues à le tournai n’ ont pu se rallier nulle part voici plusieurs messages pressés ", "c’ était un nouveau progrès de son esprit elle appela donc d’ un ton plein d’ angoisse: jacques jacques jacques et chacune de ces appellations était plus pressante et plus triste dès la première jacques s’ était mis à la fenêtre de son laboratoire et avait compris ce dont il était question car PROPN lui montrait le chien couché languissamment près d’ elle PROPN descendit vivement il se coucha à le son tour près de le chien et comme PROPN lui montrait la patte de l’ animal soulevée et saignante il prit une pince dans sa trousse et parvenant à le saisir l’ épine brisée dans la plaie il la tira de les chairs de la pauvre bête qui soulagée aussitôt se remit à le bondir sur ses pieds et à le bondir joyeusement ", "pendant à le heures de nos doigts de nos cheveux de nos poils de barbe s’ échappèrent de courtes étincelles accompagnées d’ un bruit strident c’ était une tempête de neige électrique à les gros flocons peu serrés dont le contact produisait de les aigrettes lumineuses le paracuta fut plusieurs fois à l’ instant d’ être englouti tant la mer déferlait avec fureur mais on s’ en tira sains et saufs .cependant l’ espace ne s’ éclairait déjà plus que d’ une manière imparfaite de fréquentes brumes réduisaient à le quelques encablures seulement l’ extrême portée de la vue aussi la surveillance dut-elle être établie de manière à le éviter toute collision avec les glaces flottantes dont la vitesse de déplacement était inférieure à le celle de le paracuta ", "autour de la table de berry il y avait assurément de vrais grands seigneurs mais on y voyait aussi à le part même nos gentilshommes de l’ hôtel de les parties de le monde un nombre assez notable de chevaliers d’ industrie les uns et les autres du reste s’ emboîtaient passablement et formaient un très-noble ensemble on voyait là réunis des représentants de ou aristocraties et la crème de ou tripots le cercle de les étrangers surtout alors dans toute sa gloire fournissait un contingent remarquable tous les pays de le globe étaient représentés " ]