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–j’ écrivais une lettre répondit sarah à le comble de l’ angoisse qui ma chère? continua mon amie de couvent –cela n’ a rien de répréhensible ma chère pourquoi donc vous cachez -vous
[ "–je ne me cachais pas ma tante répondit sarah en essayant de reprendre courage mais sa confusion n’ échappa point à le regard sévère de PROPN lui dit -elle je n’ ai jamais surveillé votre correspondance j’ avais une telle confiance en vous que j’ aurais cru vous outrager en vous demandant à le voir vos lettres mais si j’ avais pensé qu’ il pût exister un secret entre vous et moi j’ aurais regardé comme un devoir de vous en demander l’ aveu ", "aujourd’hui je vois que vous en avez un et je vous le demande –ô ma tante s’ écria sarah éperdue PROPN si vous me refusiez dit PROPN avec beaucoup de douceur et en même temps de fermeté je croirais que vous avez dans le cœur quelque sentiment coupable et je n’ insisterais pas car rien n’ est plus opposé à le mon caractère que la violence mais je sortirais de votre chambre le cœur navré car je me dirais que vous ne méritez plus mon estime et mon affection ", "–ô ma chère tante ma mère ne dites pas cela s’ écria en se jetant tout en larmes à les pieds de craignit de se laisser attendrir; et lui retirant sa main elle rassembla toutes ses forces pour lui dire froidement: eh bien refusez -vous de me remettre le papier que vous écriviez obéit voulut parler et tomba demi-évanouie sur son fauteuil résista à le sentiment d’ intérêt qui luttait chez elle contre un sentiment tout contraire elle appela la femme de chambre de sarah lui ordonna de la soigner et courut s’ enfermer chez elle pour lire la lettre elle était ainsi conçue:«je vous ai promis depuis longtemps l’ aveu de mon secret ", "il est temps enfin que je tienne ma promesse je ne pouvais pas confier à le papier une chose si importante sans trouver un moyen de vous faire parvenir directement ma lettre maintenant je saisis l’ occasion d’ une personne que nous voyons souvent ici et qui part pour paris elle veut bien se charger de vous porter de ma part de les minéraux et un petit herbier elle vous demandera à le parloir et vous remettra le paquet et la lettre qui de cette manière ne passera pas par les mains de madame la supérieure ", "ne me grondez donc pas ma chère amie et ne dites pas que je manque de confiance en vous vous verrez en lisant ma lettre qu’ il ne s’ agit plus de bagatelles comme celles qui nous occupaient à le couvent ceci est une affaire sérieuse et que je ne vous confie pas sans un grand trouble d’ esprit je crois que mon cœur n’ est pas coupable et cependant je rougis comme si j’ allais paraître devant un confesseur il y a plusieurs jours que je veux vous écrire ", "j’ ai fait plus de lettres que j’ ai toutes déchirées enfin je me décide; soyez indulgente pour moi et si vous me trouvez imprudente et blâmable reprenez -moi doucement «je vous ai parlai d’ un jeune homme qui demeure ici avec nous et qui est le fils adoptif de ma tante la première fois que je le vis c’ était le jour de notre arrivée je fus tellement troublée que je n’ osai pas le regarder ", "je ne sais pas ce qui se passa en moi lorsqu’ il entra à le demi dans la calèche pour baiser les mains de ma tante il le fit avec tant de tendresse que je me sentis tout émue et que je compris tout de suite la bonté de son cœur mais il se passa plus de mois avant que je connusse sa figure car je n’ osai jamais le regarder autrement que de profil ma tante m’ avait dit: sarah regardez olivier comme votre frère je me livrai donc d’ abord à une joie intérieure que je croyais très légitime il me semblait doux d’ avoir un frère; et s’ il m’ eût traitée tout de suite comme sa sœur peut-être n’ aurais -je jamais songé à l’ aimer autrement ", "vous voyez quel est mon malheur fanny j’ aime et je crois que je ne serai jamais unie à le celui que j’ aime pour vous dire comment j’ ai eu l’ imprudence d’ aimer ce jeune homme je ne le puis pas en vérité je n’ en sais rien moi-même et c’ est une bien affreuse fatalité imaginez -vous qu’ à le lieu de me parler avec la confiance et l’ abandon d’ un frère il a passé plus d’ an sans m’ adresser plus de paroles par jour; ", "si bien que je crois que tous nos entretiens durant tout ce temps -là tiendraient à l’ aise dans une page d’ écriture j’ attribuais cette froideur à sa timidite mais le croiriez -vous il m’ a avoué depuis qu’ il avait pour moi une espèce d’ antipathie avant de me connaître comment peut -on haïr une personne qu’ on n’ a jamais vue et qui ne vous a fait aucun mal? " ]
[ "à le bas de ma cage thoracique les courbatures étaient brûlantes chaque battement de cœur me soulevait sous le crâne une vague migraineuse elle s’ affalait à l’ arrière de ma cervelle et se répandait jusqu’ à mes mâchoires elle se fragmentait elle se dispersait mais sans avoir eu le temps de s’ éteindre elle était remplacée par la suivante je n’ avais pas envie d’ ouvrir les yeux ", "quant à le rodolphe ses pensées étaient amères en songeant à les révélations de louise rien de plus fréquent se disait -il que cette corruption plus ou moins violemment imposée par le maître à la servante ici par la terreur ou par la surprise par l’ impérieuse nature de les relations que crée la servitude cette dépravation par ordre descendant de le riche à le pauvre et méprisant pour s’ assouvir l’ inviolabilité tutélaire de le foyer domestique cette dépravation toujours déplorable quand elle est acceptée volontairement devient hideuse horrible lorsqu’ elle est forcée c’ est un asservissement impur et brutal un ignoble et barbare esclavage de la créature qui dans son effroi répond à les désirs de le maître par des larmes à ses baisers par le frisson de le dégoût et de la peur et puis pensait encore rodolphe pour la femme quelles conséquences ", "mais mlle séraphine prit la direction opposée et dut se contenter d’ un regard d’ admiration et de regret vers l’ ancien sanctuaire où le style ogival se mêlait harmonieusement à le celui de la renaissance d’ un élan de son cœur vers le dieu que semblait ignorer mlle séraphine était -ce pour cela qu’ elle était si étrange ne sortant guère d’ un morne silence que pour lancer quelque phrase ironique pour marmotter quelque sarcasme s’ adressant on ne savait à le qui elle a sans doute beaucoup souffert à le cause de sa figure pensait c’ est ce qui a dû changer son caractère pauvre demoiselle quant à les autres habitants de cadeilles ils demeuraient à le peu près invisibles pour l’ orpheline ou fois il lui advint de rencontrer dans le parc thibaut ou fernande qui détournaient la tête d’ un air méprisant ou bien m. de movis un grand blond dégingandé à le nez monumental à la physionomie bonasse et fade qui s’ en allait avec ses chiens de chasse sur les talons et ne semblait pas remarquer la petite fille fois vincente monta à la tour blanche elle adressa à l’ enfant quel", "mais c’ était surtout pour se retrouver entre elles et pour entretenir de bons rapports avec le centre qui leur rendait des services plus substantiels il abritait aussi une équipe masculine des séances récréatives des bals réunissaient assez souvent garçons et filles la danse le flirt et tout ce qui s’ ensuivait les attiraient bien plus que les cercles d’ études je trouvai ça normal ", "puis elle étala tout son jeu devant elle cartes exactement sur ces cartes étaient peints de telle façon que leurs figures avaient un caractère nettement obscène les signes de le zodiaque une seconde la gêne qui s’ ensuivit parut insurmontable puis dans un bruit de chaises renversées nous nous levâmes tous ce qui indiquait à ma grande satisfaction que de toute évidence la partie venait de prendre fin ", "je l’ ai réalisé seulement à le bout d’ un mois lorsque j’ ai senti que malgré tout le malheur d’ être séparés —malheur que éprouvait sans doute autant que moi—nous étions restés sans nous faire signe de le tout l’ un à l’ autre tout l’ espace impensable et presque infini qu’ avait laissé s’ écouler sur nous la succession absurde de ces semaines tristes et amères loin de notre amour vrai un jour on saura que nous fûmes nous ô mon amour et que saura -t-on d’ eux si leurs lèvres n’ avaient au-dessus de le grimoire s’ il n’ y avait pas eu ce baiser échangé qui donc garderait la mémoire qu’ il fut une cité de le nom de à le musée d’ angers ingres a peint ce tableau je crois nous l’ avons vu ensemble un jour amants penchés sur un livre tombant de leurs mains qu’ il a réunies ne me demande pas leurs noms ils sont chacun ", "–mais pourquoi nous donnez -vous ces noms dit -elle –je n’ aime pas les numéros dis-je elle se laisse entraîner et me regarde avec inquiétude PROPN pousse une exclamation en la voyant ", "fit -il en poussant un soupir les tout petits nous prêchent d’ exemple marguerite impatiente de ce colloque vint s’ accouder sur le fauteuil à le dosseret louis s’ était assis mon cher sire on vous a donc permis de visiter la recluse lui dit -elle en souriant combien d’ heures cruelles se sont écoulées depuis que je ne vous avais vu! et je suis si triste loin de vous mon gracieux seigneur ne sommes -nous pas unis pour toute la vie et devrions -nous jamais nous quitter je suis heureuse d’ être là près de vous distrayant par mon babil votre esprit chargé de tant d’ inquiétudes –pauvre roi! ", "le plus impressionné sans doute est calmette il a devant lui yersin que sa découverte de la toxine diphtérique met à le premier rang des savants roux l’ a mis en garde à le paris yersin est un original un solitaire parti faire le marin ou l’ aventurier calmette lui confie qu’ on l’ envoie ici créer un institut pasteur et lui propose de travailler à ses côtés ", "je vous assure que cela m’ étonne beaucoup rien de plus simple pourtant PROPN va souvent visiter sa marraine à le sheepstor c’ est dans les flancs de cette montagne qu’ est creusé le mystérieux palais de la reine de les pixies vous le savez oui je sais cela et je lui demandai la distance qu’ il y avait de le cottage de mrs à le sheepstor et le chemin qu’ il fallait prendre pour y aller " ]
sur ma main toute main amie peut se fermer comme une menotte d’ acier vous avez vu vos villageois armés entourer en criant un chien mordu de la rage c’ est moi je n’ ai d’ asile qu’ en moi-même lorsque je cherche un point de comparaison dans les récits de les historiens et dans les fictions de les poëtes je n’ en trouve pas car on laissait PROPN errer en paix dans les ruines de carthage et satan révolté contre la foudre a l’ enfer ceci peut vous sembler grand et séduire votre imagination de femme
[ "il me faut la vérité nue: descendons! a l’ archange il reste une étincelle de sa splendeur éteinte dans le tonnerre il est quelque chose de plus repoussant que l’ enfer c’ est la boue noire de honte et rougie de sang j’ ai tant d’ ennemis que je marche soutenu par l’ effort imprudent de leur haine le coup de l’ un me repousse sur l’ autre dans la mêlée et la cohue aveugle ne sait pas me faire un trou pour tomber ", "–mais demain vous qui aviez pudeur de votre naissance quelqu’un vous dira en me montrant à le doigt: celui-ci a épousé les millions de celle-là peur redorer la misère de son écusson ne m’ interrompez pas je vous ai dit que je savais mieux que vous votre histoire: vous êtes riche et je suis pauvre je vous l’ affirme: acceptez le fait pour vrai un autre vous criera: son écusson ment son titre n’ est pas à le lui c’ est le fils d’ une voleuse de PROPN un autre encore c’ est un voleur PROPN un autre c’ est un assassin et pour comble à le milieu d’ une fête peut-être peut-être à le sortir de l’ église fumeront encore les cierges de nos noces une noire armée se présentera dont le chef viendra me mettre la main sur l’ épaule en disant je vous arrête à le nom de le roi! ecoutez bien je vous arrête non pas parce que tel drapeau a flotté sur telle tour non pas parce qu’ un traître a vendu tel complot hardi mais parce qu’ il y a eu ici une caisse ouverte avec de fausses clefs ou là un malheureux trouvé mort entre ses draps sanglants je vous arrête non pas vous de qui jetât", "il lui imposa silence d’ un geste impérieux j’ ai dit vrai poursuivit -il tandis que l’ éclat de sa voix redescendait jusqu’ à le murmure il n’ y a là ni l’ emphase frivole de le dépit amoureux ni l’ amère exagération de le désespoir j’ ai dit vrai minutieusement et scrupuleusement ces choses pouvaient arriver hier comme elles peuvent encore arriver demain ", "et cependant je suis venu vers une enfant heureuse dans sa paisible médiocrite sa gaieté d’ ange était la joie de les alentours elle avait un ami presque un fiancé brave honnête et bon non pas autant qu’ elle est sainte et belle mais assez pour lui donner ce vulgaire bonheur qui est notre meilleur lot ici-bas dieu me garde de railler ce bonheur PROPN se nomme la paix de l’ âme ", "je suis venu la jeune fille est infidèle à le son le voisinage écoute et regarde en vain il ne l’ entend plus chanter il ne la voit plus sourire elle sait maintenant pleurer pourquoi suis -je venu? que m’ avait -elle fait de quelle vengeance ai-je été en ceci l’ impitoyable ministre oh! je suis venu parce que je suis jeune et que mon cœur n’ a rien perdu de les suaves virginités qui se font si rares en ce monde je suis venu parce qu’ il y a une force au-dessus de nous qu’ on la nomme dieu ou qu’ on la nomme l’ amour ", "je suis venu parce que cette force inconnue m’ a conduit par la main à le travers les haines de les hommes et les tempêtes de la mer je suis venu parce que j’ aime!... je suis bien bas j’ ai dû le confesser dans mon humilite mais dans mon orgueil j’ ajoute aussi je suis bien haut c’ est mon talon qui touche à le cette fange où mes ennemis resteront écrasés ma tête se dresse au-dessus de les nuées ", "mon œil regarde le soleil face à le face j’ ai fait trembler des rois j’ ai fait tressaillir des peuples pour tous les mépris qui s’ entassent autour de moi j’ ai des monceaux de gloires derrière mon échafaud il y a mon char triomphal je combats je ne suis pas vaincu puisque j’ existe je lutte seul contre tous je me sens grandir dans ma nuit et dans ma solitude rien ne m’ arrête je me ris des batailles perdues et je m’ enivre de mes victoires et je marche sans cesse sans cesse montant chaque jour un échelon demain j’ aurai l’ échafaud sous mes pieds ma tête dépassera le niveau de les trônes l’ europe en un grand cri proclamera mon nom jeanne ma couronne était assez large pour têtes jeanne mon amour chéri ce terrible secret qu’ on ne dit qu’ à le soi-même je l’ aurais mis à l’ abri dans votre sein et je n’ aurais pas été parjure car vous auriez été moi le meilleur de moi ma joie ma force ma conscience ", "jeanne il est en moi de les trésors de tendresse que j’ aurais voulu verser en vous; jeanne pour celui qui est seul l’ heure de les faiblesses peut être mortelle je voulais m’ appuyer sur vous vous étiez digne de moi je me croyais seul digne de vous je vous aurais donné tout: mes douleurs et mes joies je vous aurais pris tout vos larmes comme vos sourires jeanne j’ avais bâti pour nous des châteaux dans le ciel de même que ma tâche est d’ un géant mon amour est d’ un demi-dieu ", "je vous aimais je vous aime comme jamais femme n’ a pu souhaiter d’ être aimée sur la terre je ne puis aimer que vous sans vous ma vie sera désormais un veuvage jeanne moi je n’ ai même pas le refuge de mourir j’ appartiens à le mon œuvre et je vous aurais donnée à le mon œuvre vous ne pouvez me condamner qu’ à le deuil de toute ma vie jeanne j’ achève et mon cœur se brise selon votre arrêt je vais me relever invincible ou reprendre ma route inébranlable résigné mais triste: plus faible parce que j’ ai espéré et parce que j’ aime plus seul il fléchit de nouveau les genoux pendant un instant on n’ entendit que ces voix de la nuit: l’ eau parlant tout bas à le rivage les arbres murmurant sous les caresses de la brise puis la poitrine de jeanne rendit un long soupir puis encore elle jeta ses bras autour de le cou d’ henri et cacha sa tête dans son sein " ]
[ "nous sommes volés dit -il à le paul lorsqu\\ ils se trouvèrent seuls je crains plutôt que nous ne soyons étranglés répondit riaut en respirant avec effort comme un homme qui se noie il faut pourtant partir reprit joseph mais il pleut ", "il connaissait l’ art militaire et le blason mais hormis son livre de prières il n’ avait pas lu volumes dans sa vie le costume qui ne saurait être indifférent était invariable et consistait en gros souliers en bas drapés en une culotte de velours verdâtre un gilet de drap et une redingote à le collet à le laquelle était attachée une croix de saint-louis une admirable sérénité siégeait sur ce visage que depuis un an un sommeil avant-coureur de la mort semblait préparer à le repos éternel ces somnolences constantes plus fréquentes de jour en jour n’ inquiétaient ni sa femme ni sa sœur aveugle ni ses amis dont les connaissances médicales n’ étaient pas grandes ", "est -ce qu’ on obtiendrait des chambres cet hiver à le megève certains préféraient val-d’ isère et déjà s’ apprêtaient à le réserver à le col de l’ iseran d’ autres n’ avaient aucune intention de quitter la côte d’ azur on allait peut-être rouvrir l’ altitude de saint-tropez cet hôtel blanc qui ressemble à un paquebot échoué parmi les pins au-dessus de la plage de la bouillabaisse là-bas on serait à l’ abri ", "il avait été convenu entre et lui que le parent qu’ il allait chercher à le pondicheri ne le ferait jamais connaître pour son neveu à le moins que la sentence infamante ne fût annullée et son auteur puni suivant la rigueur de les lois alphonse était doué d’ une grande sensibilité et d’ une intelligence peu commune à le son âge il sentit que la moindre indiscrétion pourrait le contraindre à le rougir; donna des larmes à la mémoire de sa mère; et semblable à le annibal qui devant l’ autel de les dieux jura une haine implacable à les romains il jura de venger un jour son illustre père et de poursuivre ses vils calomniateurs annibal avait été inspiré par amilcar son père l’ un de les plus grands capitaines de carthage; alphonse le fut par l’ amour filial et par l’ auguste sentiment de l’ honneur aiguillons qui presque toujours produisent des héros ", "la voiture redémarra je lui demandai si elle comprenait ce que je lui disais mais elle continua de me parler dans son étrange dialecte comme si de rien n’ était je m’ esclaffai de bon cœur devant l’ incongruité de cette situation et entamai avec elle un dialogue surréaliste davantage destiné à le détourner mon attention de les noires entrailles à le cœur de lesquelles nous nous enfoncions qu’ à le tenter de faire connaissance lorsque sa ressemblance avec gloria me frappa subitement je ne l’ avais pas remarquée à le premier abord car elle ne m’ avait offert que son profil mais depuis notre folle conversation s’ était animée elle s’ était tournée vers moi à le plusieurs reprises et il me semblait à le présent qu’ il s’ agissait d’ une fille de la bande avec laquelle je l’ avais surprise à le bord de le fleuve mais peut-être me trompais -je impossible d’ être sûr ", "puis solomon à sa suite il emprunte le couloir qui mène à le cadavre de nasser pavés souillés le retour de la marque rouge PROPN embrasse la scène fantomatique d’ un coup d’ œil nerveux cadrage sur le corps étendu ", "ce vieillard après avoir de à le commandé la division militaire se trouvaient les départements bretons théâtre de ses exploits en et était venu fixer ses jours à le paris près de son frère à lequel il portait toujours une affection de père ce cœur de vieux soldat sympathisait avec celui de sa belle-sœur il l’ admirait comme la plus noble la plus sainte créature de son sexe il ne s’ était pas marié parce qu’ il avait voulu rencontrer une seconde adeline inutilement cherchée à le travers pays et campagnes pour ne pas déchoir dans cette âme de vieux républicain sans reproche et sans tache de qui napoléon disait ce brave hulot est le plus entêté de les républicains mais il ne me trahira jamais adeline eût supporté des souffrances encore plus cruelles que celles qui venaient de l’ assaillir ", "ceux qu’ ils regrettaient le plus parmi les animaux étaient sans contredit castore et polluce et aussi l’ âne intelligent qu’ ils soignaient depuis mois ils auraient bien voulu pouvoir dire à le antonio qu’ ils ne l’ oublieraient jamais mais ils n’ osaient pas l’ avertir de leur départ la prudence leur conseillait à le contraire de garder leur secret pour eux seuls et d’ attendre que leur camarade fût endormi pour prendre la fuite ses ronflements les avertirent vers minuit qu’ ils pouvaient enfin partir sans le réveiller ils se levèrent donc avec précaution et se dirigèrent sur la pointe de les pieds vers la porte de l’ écurie qui par bonheur donnait sur la route ", "un jour elle serait quittée comme les autres ses camarades d’ atelier la plupart d’ entre elles les paresseuses les gourmandes les coquettes étaient devenues de vilaines femmes quelques-unes plus raisonnables avaient fini par se marier avec un homme de leur condition un ouvrier vulgaire et mal embouché qui faisait le lundi et quelquefois les battait mais pourquoi se forger de le chagrin d’ avance sa destinée n’ était -elle pas après tout celle de presque toutes les pauvres filles ", "le pantalon fait de cette étoffe appelée peau de souris étant collant comme une culotte de peau et arrivant à les chevilles en formant de nombreuses spirales faisait ressortir des pieds qui auraient fait rougir charlemagne cet homme se nommait sper; ancien soldat il avait récemment perdu son maître et cherchait une place de garçon de bureau en arrivant à la table martin lui tendit la main et lui dit: —vous venez tard aujourd'hui et j' ai une faim de gueux —espère espère fit le nouveau venu nous allons rattraper je me suis abordé en route avec un particulier qui sombrait à le cause de ce qu' il était mouillé —voici le menu commandez ne va pas être long il regarda le papier et dit —ah! pas de poisson hein? —non je n' y tiens pas " ]
charlotte se dressa de dessus le divan comme une biche surprise trembla comme une feuille me jeta l’ un de ces regards dans lesquels les femmes oublient toute leur dignité toute leur pudeur leur finesse leur grâce même l’ étincelant regard de la vipère poursuivie forcée dans son coin et me dit: –et moi qui l’ aimais! moi qui combattais moi qui elle fit sur la troisième idée que je vous laisse à le deviner le plus beau point d’ orgue que j’ aie entendu –mon dieu s’ écria -t-elle sommes -nous malheureuses nous ne pouvons jamais être aimées il n’ y a jamais rien de sérieux pour vous dans les sentiments les plus purs
[ "mais allez quand vous friponnez vous êtes encore nos dupes –je le vois bien dis -je d’ un air contrit vous avez beaucoup trop d’ esprit dans votre colère pour que votre cœur en souffre cette modeste épigramme redoubla sa fureur elle trouva des larmes de dépit –vous me déshonorez le monde et la vie dit -elle vous m’ enlevez toutes mes illusions vous me dépravez le cœur ", "elle me dit tout ce que j’ avais le droit de lui dire avec une simplicité d’ effronterie avec une témérité naïve qui certes eussent cloué sur place un autre homme que moi qu’ allons -nous être pauvres femmes dans la société que nous fait la charte de jugez jusqu’ où l’ avait entraînée sa phraséologie –oui nous sommes nées pour souffrir en fait de passion nous sommes toujours au-dessus et vous au-dessous de la loyauté vous n’ avez rien d’ honnête à le cœur pour vous l’ amour est un jeu où vous trichez toujours ", "–chère lui dis -je prendre quelque chose à le sérieux dans la société actuelle ce serait filer le parfait amour avec une actrice –quelle infâme trahison elle a été raisonnée –non raisonnable –adieu monsieur de marsay dit -elle vous m’ avez horriblement trompée –madame la duchesse répondis -je en prenant une attitude soumise se souviendra -t-elle donc des injures de charlotte –certes dit -elle d’ un ton amer ", "–ainsi vous me détestez elle inclina la tête et je me dis en moi-même il y a de la ressource je partis sur un sentiment qui lui laissait croire qu’ elle avait quelque chose à le venger eh! bien mes amis j’ ai beaucoup étudié la vie de les hommes qui ont eu des succès auprès de les femmes mais je ne crois pas que ni le maréchal de richelieu ni lauzun ni louis de valois aient jamais fait pour la première fois une si savante retraite quant à le mon esprit et à le mon cœur ils se sont formés là pour toujours et l’ empire qu’ alors j’ ai su conquérir sur les mouvements irréfléchis qui nous font faire tant de sottises m’ a donné ce beau sang-froid que vous connaissez ", "–combien je plains la seconde dit la baronne de PROPN un sourire imperceptible qui vint effleurer les lèvres pâles de de marsay fit rougir delphine de PROPN –gomme on ouplie s’ écria le baron de PROPN ", "la naïveté de le célèbre banquier eut un tel succès que sa femme qui fut cette seconde de de marsay ne put s’ empêcher de rire comme tout le monde –vous êtes tous disposés à le condamner cette femme dit eh! bien je comprends comment elle ne considérait pas son mariage comme une inconstance les hommes ne veulent jamais distinguer entre la constance et la fidélité je connais la femme de qui monsieur de marsay nous a conté l’ histoire et c’ est une de vos dernières grandes dames vous avez raison reprit de marsay depuis ans bientôt nous assistons à la ruine continue de toutes les distinctions sociales nous aurions dû sauver les femmes de ce grand naufrage mais le code civil a passé sur leurs têtes le niveau de ses articles ", "quelque terribles que soient ces paroles disons -les les duchesses s’ en vont et les marquises aussi! quant à les baronnes j’ en demande pardon à le madame de PROPN qui se fera comtesse quand son mari deviendra pair de PROPN les baronnes n’ ont jamais pu se faire prendre à le sérieux –l’ aristocratie commence à la vicomtesse dit blondet en souriant –les comtesses resteront reprit de marsay une femme élégante sera plus ou moins comtesse comtesse de l’ empire ou d’ hier comtesse de vieille roche ou comme on dit en italien comtesse de politesse mais quant à la grande dame elle est morte avec l’ entourage grandiose de le dernier siècle avec la poudre les mouches les mules à le talons les corsets busqués ornés d’ un delta de nœuds en rubans ", "les duchesses aujourd’hui passent par les portes sans qu’ il soit besoin de les faire élargir pour leurs paniers enfin l’ empire a vu les dernières robes à le queue je suis encore à le comprendre comment le souverain qui voulait faire balayer sa cour par le satin ou le velours de les robes ducales n’ a pas établi pour certaines familles le droit d’ aînesse par d’ indestructibles lois PROPN n’ a pas deviné les effets de ce code qui le rendait si fier cet homme en créant ses duchesses engendrait nos femmes comme il faut d’ aujourd’hui le produit médiat de sa législation ", "–la pensée prise comme un marteau et par l’ enfant qui sort du collége et par le journaliste obscur a démoli les magnificences de l’ état social dit le marquis de PROPN aujourd’hui tout drôle qui peut convenablement soutenir sa tête sur un col couvrir sa puissante poitrine d’ homme d’ une demi-aune de satin en forme de cuirasse montrer un front où reluise un génie apocryphe sous des cheveux bouclés se dandiner sur escarpins vernis ornés de chaussettes en soie qui coûtent francs tient son lorgnon dans une de ses arcades sourcilières en plissant le haut de sa joue et fût -il clerc d’ avoué fils d’ entrepreneur ou bâtard de banquier il toise impertinemment la plus jolie duchesse l’ évalue quand elle descend l’ escalier d’ un théâtre et dit à le son ami habillé par buisson chez qui nous nous habillons tous et monté sur vernis comme le premier duc venu: mon cher une femme comme il faut –vous n’ avez pas su dit devenir un parti vous n’ aurez pas de politique d’ ici long-temps en france vous parlez beaucoup d’ organiser le travail et vous n’ avez pas encore organisé la " ]
[ "son toquet a l’ air d’ une cloche à le fromage il y a dans le bas de sa robe un pli qui ressemble à une gouttière il me faut à le moi des\\n' personnes de condition je n’ aime pas les plaisirs bourgeois ni les petites caresses \\n' niaises et il me suffirait de me voir dans un de ces salons où ne vont pas les gens il faut pour être la plus malheureuse créature de le monde que des gens de l’ air de me rechercher je suis aussitôt joyeuse il me semble que je me retrouve m’ être perdue ", "elle se rappela tout à le coup l’ enthousiasme avec lequel le mulâtre lui avait souvent parlé de sa jeune maîtresse ce fut comme un éclair dans la pensée de lucinde qui sentit son cœur se serrer et ses dents coupèrent ses lèvres le sang lui jaillit de le cœur à le cerveau et elle ne put définir en ce moment qui elle haïssait le plus d’ antillia ou de macandal c’ eût été un tableau curieux à le peindre comme expressions diverses que celui de ces personnages l’ un maître à le peine d’ une passion subitement révélée dont l’ énergie s’ épanouissait sur son visage avec une naïveté toute primitive l’ autre abritée dans l’ orgueil de sa race et de son rang ne soupçonnant pas qu’ un esclave marron pût avoir tant d’ audace acceptait cet hommage avec une candeur charmante ", "son voyage à le tanana dans des circonstances extrêmement difficiles et à le milieu d’ obstacles de toutes sortes lui ont fait une certaine réputation pour moi je ne doute pas que ce soit à le climat de le tanana que PROPN doive la maladie dont il souffre ce devait être à le ce que j’ ai pu constater un garçon d’ une vigueur extraordinaire prodigieuse mais le climat meurtrier de les pays qu’ il a explorés a affaibli considérablement sa constitution c’ est ce qui explique qu’ une émotion un peu violente dont je n’ ai pu pénétrer encore le secret ait déterminé chez lui une fièvre cérébrale d’ une telle intensité ", "et rien n’ approche dans guerre et paix de la lutte à le mort que l’ armée rouge a soutenue contre la barbarie des pertes subies par le peuple russe de la destruction de l’ allemagne nazie de sa capitale à le laquelle il a contribué maintenant qu’ il pense à le ce qui s’ est passé qu’ il peut penser parce qu’ il n’ est plus accaparé corps et âme par la conduite d’ un char de tonnes dans une grande ville à le feu et à le sang il constate combien l’ événement diffère de ce qu’ en dirait quelqu’un qui ne l’ a pas vécu il se rappelle qu’ il n’ entendait à le peu près rien à le cause de le vacarme de la dépression brutale engendrée par les tirs que le dehors se ramenait à les étroites scènes découpées par les fentes de sa coupole garnies de verre épais qu’ il lui fallait de surcroît lutter contre les cahots les nausées qui l’ ont plié sur son siège repérer le danger tapi dans le damier de les fenêtres sous des tramways qu’ PROPN ferait disparaître dans une bourrasque de brique et de marbre pilés de flammes rouge sombre d’ épaisse fumée ce qu’ ils ont fait il n’ ", "mes enfants je viens d’ avoir des nouvelles de désiré qui a été blessé et qui est dans une ambulance à le anvers il sera vite guéri paraît -il et il retournera bientôt à sa batterie j’ ai vu un officier de son régiment qui se rend à le furnes il m’ a dit combien PROPN a été brave et j’ ai encore quelque chose de très intéressant à le vous dire j’ ai vu phœbus —phœbus notre vieux toutou! ", "la lefebvre voulut reporter les idées de louise sur un sujet moins triste mais louise s’ obstinait à le parler de sa fille à le demander surtout en quel lieu elle était enterrée et pour quelle raison par quel raffinement de cruauté on l’ avait conduite elle malheureuse mère sur un tombeau qui n’ était pas celui de son enfant la lefebvre d’ abord un peu embarrassée de répondre finit par assurer louise que ce malentendu avait pour unique cause la douleur de gustave; qu’ il n’ avait pu venir à l’ enterrement tant son désespoir était affreux et que elle madame PROPN elle s’ en était fiée à sa mémoire qui l’ avait égarée aisément à le milieu de tous les petits chemins et de toutes les petites tombes dont est parsemé le père-lachaise cependant si vous y tenez beaucoup madame ajouta -t-elle demain ou un autre jour je vous conduirai à le cimetière et j’ ai tout lieu de croire que nous serons plus heureuses louise accueillit cette proposition avec transport ", "puis tout aussitôt il laissa retomber ses bras poussa un profond soupir pencha sa tête sur sa poitrine et garda un silence obstiné jusqu’ à la maison la sérénité généreuse de consuelo sa bonne foi énergique l’ avaient frappé d’ un respect involontaire il fit peut-être d’ amers retours sur PROPN mais il ne les avoua point et il était trop vieux trop aigri et trop endurci dans son orgueil d’ artiste pour s’ amender seulement à le moment consuelo lui donna le baiser de le bonsoir il la regarda d’ un air profondément triste et lui dit d’ une voix éteinte c’ en est donc fait ", "ils étaient pas je crois .l’ air se brouilla à le nouveau cette fois-ci autour de la voile rouge qui bava plusieurs longues secondes comme une aquarelle fraîche étalée à la main avant avant de s’ étirer lentement et de se détacher de le rectangle d’ origine a me donna l’ impression d’ une traînée de couleur qui aurait pris sa propre autonomie hormis que les lignes de le second rectangle d’ abord floues se précisèrent dans l’ espace et furent bientôt indiscutables il y avait à le présent voiles rouges en dessous de nous qui filaient dos à dos séparées d’ une vingtaine de mètres hurla golgoth de la toute puissance de sa gorge manque de vent par chez a manque de vent par chez t’ es revenu? —ouais je suis là! c’ est je veux t’ as vu la saute de vent ", "dans le cadre d\\' une chasse le gibier déposé à les pieds de le chasseur était le plus souvent mort sa vie est achevée à le cours de la capture explosion une balle tirée à un endroit approprié avait mis fin à ses fonctions vitales parfois les crocs de les chiens avaient achevé le travail dans le cadre d\\' une enquête policière le coupable déposé à les pieds de le juge était à le peu près vivant ce qui permettait à la france de demeurer bien notée dans les enquêtes sur les droits de PROPN homme régulièrement publiées par amnesty international le juge subordonné à le peuple français qu\\ il représentait en général et à lequel il devait plus précisément se subordonner dans le cas de les crimes graves impliquant un juge d\\' assises ce qui était presque toujours le cas pour les affaires dont occupait jasselin devait alors statuer sur son sort diverses conventions internationales interdisaient et même dans le cas ou le peuple français se serait majoritairement prononcé dans cette direction de lui donner la mort ", "le col de son manteau relevé à le cause de le froid qui piquait venait de siffler fidèle et s’ éloignait de l’ auberge lorsque PROPN dans son costume de chasse bleu sans chapeau descendit les marches de le perron —encore adieu cria -t-il et comme l’ oncle très troublé et ne voulant pas le paraître faisait un signe de la main pour éviter les mots qui peuvent trembler: —je vous ferai la conduite jusqu’ à la dernière maison de le bourg continua jean —pourquoi mon petit c’ est inutile de prolonger la tête levée vers l’ oncle qui lui regardait la route en avant PROPN se mit à le marcher il reprit de son ton jeune et câlin —je vous regrette infiniment oncle ulrich et il faut que je vous dise pourquoi " ]
dédé et ses dents faisaient l’ une contre l’ autre un bruit insupportable PROPN est mort par le son il y a eu fatalement oh! c’ est bien cela une hémorragie interne de l’ oreille et il y a eu un écoulement sanguin par la trompe d’ eustache écoulement qui a gagné l’ arrière-gorge et puis le nez nous y sommes nous y sommes ma parole! et l’ homme tout à le coup se redressant avec une agilité de singe fut debout
[ "on eût dit qu’ il sautait à les barreaux et qu’ il s’ y accrochait tel un quadrumane patard recula brusquement redoutant que l’ autre ne lui saisît encore ce qui lui restait de cheveux n’ ayez pas peur n’ ayez pas peur l’ homme se laissa retomber sur ses pattes et marcha dans son cachot-laboratoire à le grandes enjambées il redressait la taille il redressait la tête quand il passait sous le lumignon on apercevait son vaste front ", "—voyez -vous mon cher monsieur tout cela est bien terrible mais tout de même on peut être fier de son invention c’ est réussi!... ce n’ est point de la mort pour rire que j’ ai mise là-dedans non non! c’ est de la vraie mort que j’ ai enfermée dans la lumière et dans le son a m’ a donné beaucoup de mal mais vous savez quand on a l’ idée le reste n’ est plus rien à le faire il s’ agit d’ avoir l’ idée et ce ne sont point les idées qui me manquent demandez -le à le grand à l’ illustre loustalot ah! la réalisation d’ une idée comme PROPN avec moi ç a ne traîne pas c’ est vraiment magnifique l’ homme arrêta sa marche leva l’ index et dit: —vous savez qu’ il existe dans le spectre de les rayons ultraviolets ces rayons qui sont des rayons chimiques agissent vigoureusement sur la rétine on a signalé des accidents très graves avec ces rayons très graves maintenant écoutez -moi bien vous connaissez peut-être ces sortes de lampes-longs-tubes à le lueur blafarde verdâtre et dans lesquelles le mercure volatilisé ah m’ écoutez -vous? ou ne m’ écoutez -vous pas ", "s’ écria l’ homme si haut et si fort que lalouette épouvanté se laissa tomber à le genoux suppliant l’ étrange professeur de se taire et que m. plus bas à le nom de le ciel plus bas mais cette humiliation d’ élève ne désarma point le maître qui tout à sa conférence et à l’ orgueil de prôner les mérites de son invention devant cet exceptionnel auditoire continua d’ une voix forte nette dominatrice ces lampes dans lesquelles le mercure volatilisé produit une lumière vraiment diabolique tenez je crois bien que j’ en ai là l’ homme chercha remua de les choses et ne trouva pas en haut les chiens ne se taisaient toujours point ils avaient senti les visiteurs et c’ est ce qui les faisait si insupportables ils ne se tairont bien sûr qu’ avec de la viande dans la gueule pensait m. lalouette et cette pensée qui ne le quittait décidément pas malgré l’ éloquence de le professeur ne le ranimait nullement et le laissait à le genoux comme si avant le trépas il n’ avait plus que la force de demander pardon à le seigneur de la stupide vanité qui l’ avait poussé à le briguer u", "—eh bien mon idée à le moi la la à le lieu de me servir d’ un verre pour enveloppe j’ ai pris un tube de quartz ce qui m’ a donné une production folle de rayons ultraviolets et alors! et alors je l’ ai enfermé ce tube qui contenait de le mercure dans une petite lanterne sourde possédant une petite bobine mue par un petit accumulateur et alors et alors la force mortelle de ces rayons sur l’ œil est incomparable un rayon un seul de ma lanterne sourde que je fais agir comme je veux grâce à un diaphragme qui me permet d’ intercepter la lumière à le volonté un rayon un seul suffit la rétine reçoit un coup terrible qui amène la mort instantanément par traumatisme mais il fallait le trouver il fallait songer à la possibilité de cette mort par inhibition c’est-à-dire par le brusque arrêt de le cœur telle cette mort également par inhibition phénomène messieurs découvert par moi d’ abord par brown-séquard ensuite telle cette mort dis -je par inhibition qui survient par exemple à la suite d’ un coup porté par le revers de la main sur le larynx voila voila j’ étais fier b", "les auditeurs de le professeur PROPN recommandèrent leur âme à le dieu car décidément avec les chiens et la petite lanterne sourde c’ était bien le diable si maintenant ils en réchappaient mais le professeur PROPN n’ avait encore rien dit de la deuxième invention qui paraît -il lui avait donné plus de joie que toutes celles qui l’ avaient précédée il n’ avait encore rien dit de ce qu’ il appelait son cher petit perce-oreille cette lacune fut comblée en quelques phrases et l’ épouvante fut accomplie la hideuse horreur de la mort prochaine et sûre sembla glacer pour toujours m. le secrétaire perpétuel et le nouvel académicien tout cela tout cela! proclama donc le professeur dédé c’ est de la crotte de bique à le côté de mon cher petit perce-oreille c’ est une petite boîte qui n’ est pas plus haute que elle peut se fourrer partout dans un accordéon si on est malin et que l’on sache s’ y prendre dans un orgue de barbarie dans tout ce qui chante dans tout ce qui fait une fausse note ", "le professeur PROPN leva l’ index encore —qu’ y a -t-il monsieur de plus désagréable pour une oreille tant soit peu musicienne qu’ une fausse note je vous le demande mais ne me répondez pas il n’ y a rien! rien! rien! avec mon cher petit perce-oreille grâce à le plus heureux dispositif électrique permettant des ondes nouvelles beaucoup plus rapides et plus pénétrantes oui monsieur ma parole que les ondes hertziennes avec dis -je mon cher petit perce-oreille je vrille la fausse note dans les méninges je fais subir à le cerveau qui s’ attend normalement à une note normale un choc tel que l’ auditeur tombe mort frappé comme d’ un coup de couteau ondulatoire si j’ ose dire à le moment même où l’ onde armée de la fausse note pénètre furtive et rapide dans le limaçon ", "ah! vrai! qu’ est -ce que vous dites de hein vous ne dites rien de non! rien de le tout!... moi non plus il n’ y a rien à le dire tout cela tue les gens comme des mouches ah! c’ est à le fond bien ennuyeux car je resterai ici toute ma vie n’ ayant vu passer que des gens qui seraient venus me délivrer s’ ils n’ étaient pas morts mais à le leur place je sais bien ce que je ferais dans une aussi grave circonstance quoi quoi râlèrent les malheureux —je porterais des lunettes bleues et je me mettrais de le coton dans les oreilles —oui! oui! oui! des lunettes bleues et de le coton répétèrent les hommes et ils tendaient les mains comme des mendiants ", "—je n’ en ai pas sur moi! fit gravement le professeur dédé et tout à le coup il s’ écria: —attention attention! écoutez des pas c’ est peut-être lui la petite terrible lanterne sourde d’ une main et le cher petit perce-oreille de l’ autre ah! pas un sou je ne donnerais pas un sou de votre existence terrestre à le tous les ma parole non! non c’ est encore un coup une délivrance ratée vous ferez comme les autres vous ne reviendrez jamais jamais en effet des pas descendaient on marchait maintenant juste au-dessus de leurs têtes les pas allaient vers la trappe patard et lalouette s’ étaient relevés avaient fui vers la porte de le petit escalier redressés par une suprême énergie une dernière volonté de vivre la voix de l’ autre les poursuivait: jamais je ne les reverrai plus ils ne reviendront plus jamais et ils eurent la perception nette qu’ on soulevait la trappe au-dessus de leur tête ils se détournèrent instinctivement rentrant la tête dans les épaules fermant les yeux se bouchant les oreilles et c’ était trop horrible ils préféraient décidément risquer la mor", "or les chiens n’ aboyaient plus les chiens devaient manger être occupés à le dévorer patard et lalouette virent la porte indiquée par dédé la clef sur la serrure et ils ne firent qu’ un bond jusque-là et puis ce fut la fuite éperdue dans les champs les champs à le travers lesquels ils coururent comme des fous à le hasard tout droit devant eux dans le noir tombant se relevant bondissant plus loin quand ils étaient atteints par un rayon de lune un rayon qui venait peut-être après tout de la lanterne sourde enfin ils arrivèrent à une route " ]
[ "tel était par moments le verbe de nadia est -ce que tu m’ aimais nadia ou est -ce qu’ avec ce malade vous avez simplement vu en moi l’ opportunité de te mettre à l’ abri? une architecture réussie c’ est la balance idéale entre la matière et son absence .il te baisait tout ce temps malgré nos nuits nos nuits à le nous le cat club chez maxwell’s le dessaisissement de les corps l’ hébétude de le premier contact?ce à le quoi nadia rétorquait :je ne peux pas être à la fois ce qui te blesse et ce qui te console tu es fou de penser le contraire être avec toi c’ est comme un horizon dont je n’ arrive pas à le me défaire mais .ta violence crée des impossibilités évidemment ", "parlez dites-moi ou il se tient et je vous pardonnerai le mal que vous m’ avez fait –bon le mal a n’ est pas de le mal puisque c’ était pour votre bien –mais antonin –un peu de patience donc vous le reverrez –quand –dès que vous serez devenue une femme dévouée ", "moyennant ces précautions il arrive à le vous répondre qu’ il a bouffé croissants à le son petit déjeuner quand vous lui demandez son âge alors vous pensez que ses éconocroques il ne les gaspille pas à le aller écouter aznavour pour lui l’ évasion c’ est un solo de batterie alors là il se délecte lui permet d’ évoquer le doux clapotis de la pluie sur un toit de chaume sa pléthore de lardons j’ ai dans l’ idée que ç a vient de son infirmité justement ", "mais le quatrième comme il implorait ses caresses elle le rudoya cela l’ ennuyait l’ enfant l’ aimait il fut malheureux elle ne le sut pas ", "plusieurs fois m. demanda si le moment n’ était pas venu de partir mais elle le retarda tant qu’ elle put enfin elle annonça qu’ ils pouvaient se mettre en route la nuit était chaude comme elle l’ avait prévu sans vent sans brouillard mais avec des éclairs de chaleur qui fréquemment embrasaient le ciel noir quand ils arrivèrent dans le village ils le trouvèrent endormi pas une seule lumière ne brillait à les fenêtres closes pas de bruit d’ aucune sorte excepté celui de l’ eau qui tombait des barrages de la rivière comme tous les aveugles m. savait se reconnaître la nuit et depuis leur sortie de le château il avait suivi son chemin comme avec ses yeux nous voilà devant françoise dit -il à un certain moment ", "ses regards se portaient avec sollicitude sur ce qui se passait autour de lui dans ce cavalier il était facile de reconnaître le chef de la troupe le duc de l’ armada.trois hommes pendant ce temps s’ occupaient à le fixer en terre à le haut de le mamelon les piquets d’ une tente de toile; quand elle fut dressée on vit s’ élever et flotter à le son sommet une bannière rouge sur laquelle était peint un écusson portant d’ azur à le étoiles d’ or avec cette devise je veillerai le cavalier descendit alors de cheval et après avoir à le ce qu’ il semblait donné un ordre à un de ses hommes qui remonta en selle et s’ éloigna de le camp il entra sous la tente d’ un air pensif .tous ces préparatifs avaient à le peine employé l’ espace d’ une demi-heure tant l’ habitude paraissait les avoir simplifiés a droite de le camp dans la direction de l’ orient mais loin derrière les ondulations de les collines s’ élevait de le sein de les sables un large massif de gommiers et de bois de fer seuls arbres que produisaient ces plaines arides une seconde troupe de cavaliers avait fait halte ", "je ne connais pourtant pas d’ ennemis à le miss –vous oubliez murmura la jeune fille –ce ne peut être lui le directeur de la police m’ a affirmé qu’ il est encore gravement malade de les coups de rotin qu’ il a reçus –mais son frère ", "quand il fut à son niveau elle se contenta de lui dire à le voix basse il est là —tu es sûre que c’ est lui —lui-même me l’ a dit il y a longtemps —près d’ une heure —tu n’ as pas eu peur maigret avait soudain pour sa femme une peur rétrospective —je savais que je ne courais aucun danger ils chuchotaient devant la porte qui était contre ", "il se jeta sur elle il lui prit les mains il l’ embrassa PROPN je t’ aime je te pardonne! réponds-moi! mais elle était muette et immobile les yeux ouverts ne voyaient plus ", "–je comprends de moins en moins elle est donc bien laide –vous en jugerez –infirme peut -être elle éclata de rire et ironiquement :–oui elle a une tête de bois!puis redevenant sérieuse elle reprit persuasive –allons mon pauvre enfant ne vous torturez pas ainsi le cerveau pour trouver des tares qui n’ existent pas vous ne sentez donc pas combien j’ ai le culte de le passé et l’ orgueil de le nom que j’ entretiens farouchement en moi-même " ]
et puis ce que l' enfant avait dit compliquait l' embarras de son esprit et il ne savait plus quelle intrigue de la destinée ou quelle mystification environnait ce poignard il eut envie d' aller s' en expliquer tout de suite avec son hôte mais il se souvint que lauriane lui avait commandé de cacher son gage et de ne le laisser voir à le personne adamas vit le souci sur le front de son maître et s' en émut .-qu' y a -t-il monsieur lui dit -il et que peut faire votre pauvre adamas pour vous tirer d' intrigue -je ne sais mon ami
[ "je voudrais deviner comment il se fait que la morisque ait une arme comme celle-ci portant même devise et mêmes chiffres puis baissant la voix pour que mario ne l' entendît point -tu m' avais dit et il m' avait semblé que cette femme était fort honnête pourtant elle aurait dérobé cet objet à le notre hôte c' est chose que je ne puis souffrir qu' il soit larronné en ma maison adamas partagea aussitôt les soupçons de son maître d' autant plus que mario sentant qu' il avait parlé à l' étourdie se glissait hors de la chambre sur la pointe de le pied pour se dérober à de nouvelles questions ", "adamas le retint .-vous nous faites des contes mon bel ami lui dit -il et par là vous méritez de perdre les bonnes grâces de mon seigneur et maître il n' est point vrai que votre mercédès ait la chose que vous dites ou bien le marquis l' interrompit ne voulant pas que l' accusation fût formulée devant l' enfant a -t-il longtemps mon garçon lui dit -il que ta mère a ce poignard l' enfant avait vécu quelque temps avec les bohémiens il savait donc ce que c' était que le vol il était doué d' ailleurs d' une finesse extraordinaire il comprit le soupçon qu' il avait attiré sur sa mère adoptive et il aima mieux lui désobéir que ne pas la justifier .-oui répondit -il il y a bien longtemps ", "et comme il avait un grand air d' assurance et de fierté le marquis et adamas sentirent qu' ils tenaient le moyen de le faire parler -c' est donc m. de villareal qui le lui avait donné dit adamas non il l' avait laissé ...-où demanda le marquis ", "voyons il faut le dire ou je n' aurai plus de confiance en vous petit où l' avait -il laissé dans le coeur de mon père répondit dont la figure s' anima extraordinairement il avait besoin d' effusion ce mystère lui pesait il avait dit le premier mot il ne pouvait plus se taire dit le marquis saisi de je ne sais quelle émotion subite ferme les portes et toi mon enfant viens ici et parle ", "tu es avec des amis ne crains rien nous te défendrons nous te ferons avoir justice dis -nous tout ce que tu sais de ta famille eh bien dit l' enfant si vous m' aimez il faut punir m. de villareal parce que c' est lui qui a assassiné mon père ?-oui mercédès l' a vu quand cela -le jour que je suis venu à le monde le jour que ma mère est morte et pourquoi l' a -t-il assassiné pour avoir beaucoup d' argent et des bijoux que mon père avait .-voleur et assassin dit le marquis en regardant adamas un homme de qualité un ami de guillaume d' ars ", "est -ce croyable cela ?-monsieur dit adamas les enfants font beaucoup de contes et je crois bien que celui-ci se moque de nous le rouge monta à le front de le beau mario -je ne mens jamais dit -il avec une touchante énergie m. l' a toujours dit cet enfant PROPN n' est pas de le tout menteur ", "ma mercédès m' a toujours dit qu' il ne fallait jamais mentir mais se taire quand on ne voulait pas répondre puisque vous me faites parler je dis ce qui est vrai .-il a raison s' écria le marquis et je vois bien qu' il a de noble sang plein le coeur ce joli garçon !-parle-moi je te crois dis-moi comment s' appelait ton père cela je ne le sais pas .-sur votre honneur mon petit ami sur la vérité répondit l' enfant ma mère s' appelait marie voilà tout ce que je sais et c' est pour cela que m. PROPN m' a donné en me baptisant le nom de mario .-mais mercédès a dit je m' en souviens bien observa adamas que cette dame avait remis à le curé une bague d' alliance ", "elle a parlé aussi d' un cachet .-oui répondit mario le cachet venait de mon père il y avait des armes dessus mais il nous a été volé il n' y a pas longtemps quant à la bague jamais m. anjorrant ni ma mercédès qui est pourtant très adroite ni moi ni personne n' avons pu l' ouvrir pourtant il y a quelque chose dedans ma mère qui est morte sans dire un mot que son nom de baptême marie a fait signe à le curé d' ouvrir son anneau ", "elle n' avait pas la force de le faire mais lui il ne le savait pas le chercher dit le marquis nous saurons peut-être non mario effrayé ma mercédès ne voudra pas et si elle sait que j' ai parlé elle aura bien de le chagrin .-mais enfin pourquoi se cache -t-elle de nous qui pouvons l' aider à te faire retrouver ta famille " ]
[ "sans cesse ma pensée allait vers vous comme je regrettais de ne pouvoir vous montrer ces mystérieuses et magiques splendeurs la vie s’ écoulait doucement à le bord mes journées passaient toutes semblables dans la superbe demeure flottante les heures sonnaient sans qu’ aucun de les passagers songeât à les compter si attrayant était le spectacle de les immensités entre lesquelles nous voguions qu’ il eût suffi pour nous faire oublier la marche de le temps le firmament d’ un bleu profond se reflétait dans une mer d’ une incomparable transparence ", "mais un affreux rire à les lèvres avait embrassé un tronc de chêne et grimpait elle vit l’ une de les mains de l’ homme pénétrer dans la cage elle comprit que hissé il allait lever en dedans le loquet que l’ huis s’ ouvrirait qu’ il la reprendrait l’ exécrable brûleur d’ yeux alors elle cria elle hurla: à le secours à le secours et elle appelait encore jetant le nom de le roi mais se précipita dans la cage empoigna la fillette en vain résistante ", "qu’ est -ce que cette joie pure et violente qui me pousse à le sourire les yeux mi-clos la tête légèrement renversée vers le ciel nous descendons vers le port par des rues étroites entre de vieux immeubles ocre à les balcons de lesquels pendent de grandes bâches longeons les bâtiments de l’ hôpital orthodoxe traversons la rue gouraud dérangeons rue rmeil une cohorte de poules naines croisons d’ ambulants marchands de plumeaux qui ont l’ air de grotesques danseuses de cabaret entrons pour nous reposer dans le silence de l’ église PROPN où une vieille femme en noir murmure son rosaire puis nous retrouvons le bruit de la ville et sa poussière et au-dessus de nos têtes ces fils électriques à le maillage si serré qu’ un oiseau y tombant ne toucherait pas le sol parfois une porte sombre nous la passons et montons des marches brisées vers de vieilles maisons à le crépi pâle criblé d’ éclats tous les volets sont clos ", "vous a -t-il bien accueilli à le moins cet officier de police distingué il a été aimable et a paru se montrer assez intéressé quand je lui ai dit que j\\' étais le fiancé de valérie vous apportiez évidemment un élément nouveau et imprévu seulement il était habilité pour recevoir votre éventuelle déposition il ne l\\ était nullement pour mener enquête il me l\\' a dit et a téléphoné devant moi à le juge d\\' instruction commis dont le nom avait été également révélé par le journal monsieur merlin quelques instants plus tard accompagné d\\' un agent je prenais place dans une voiture de police ", "trop tard pour aller dans la montagne d’ inamoto qui ne m’ attend point; j’ irai donc d’ abord remplir mes devoirs de famille saluer madame renoncule et mes belles-sœurs; ensuite je monterai chez ma petite amie pluie-d’avril et peut-être qui sait chez madame prune car je me sens dans l’ esprit ce soir un certain tour drolatique et badin qui m’ y attire la rue ascendante qui mène à la maisonnette de la danseuse est solitaire comme toujours et triste cette fois sous le ciel orageux et sombre avec ces touffes d’ herbes signes de délaissement que le mois de juin a semées et entre les dalles a cette porte là-bas ce gros chat assis avec dignité et regardant passer les hirondelles si je ne m’ abuse c’ est bien m. swong-san le minois pompeusement encadré par sa fraise à la médicis en mousseline tuyautée qu’ une rosette attache sous le menton ", "les gerbes étaient couchées tout le long l’ une à le côté de l’ autre et il n’ y avait qu’ un seul arbre parce que les troncs gênent pour labourer alors les ouvriers qui s’ étaient assis à l’ ombre empoignèrent leurs fourches ils les enfonçaient d’ un seul coup dans les gerbes bien liées qu’ ils chargeaient d’ un mouvement sinueux de les reins les bras levés et julien sur le char les disposait de manière que le poids fût partout égal il songeait à le aline il se disait elle a les yeux bien jolis bien jolis ", "nous nous sommes allongés sur nos couchettes freddie et moi le train avait pris de la vitesse nous laissions nos veilleuses allumées et fumait nerveusement il était un peu anxieux à le cause de les contrôles éventuels moi aussi mais je tentais de le dissimuler ", "le terrain est excellent cet enfant a de l’ énergie un cœur affectueux beaucoup de délicatesse un peu ombrageux par exemple ce petit pendeguy un peu orgueilleux le défaut de la famille la religion bien comprise l’ atténuera je l’ espère.mlle élise dit en souriant a une très grande sympathie pour lui ", "on eût dit que les spectateurs étaient de pierre comme les degrés sur lesquels ils étaient assis de temps en temps seulement lorsque la fortune favorisait l’ un de les lutteurs on entendait un murmure sourd et rapide s’ échapper des poitrines et un léger mouvement faisait onduler toute cette foule comme des épis sur lesquels glisse un souffle d’ air enfin une seconde fois les lutteurs perdirent pied et roulèrent dans l’ arène mais cette fois ce fut l’ athlète qui se trouva dessus et cependant ce n’ eût été qu’ un faible avantage s’ il n’ eût joint à sa force tous les principes d’ adresse de son art grâce à le eux il maintint le sybarite dans la position dont PROPN s’ était si promptement tiré ", "l’ ombre m’ entourait lentement et la fraîcheur me gagnait sans troubler ma rêverie tendrement tristement je rêvais à les chemins boueux de sainte-agathe par ce même soir de fin septembre j’ imaginais la place pleine de brume le garçon boucher qui siffle en allant à la pompe le café illuminé la joyeuse voiturée avec sa carapace de parapluies ouverts qui arrivait avant la fin de les vacances chez l’ oncle florentin et je me disais tristement qu’ importe tout ce bonheur puisque meaulnes mon compagnon ne peut pas y être ni sa jeune femme c’ est alors que levant la tête je la vis à le pas de moi " ]
je ne parviens pas à les retrouver dans cette foutue boîte noire je fouille dans tous les coins pour retrouver mes poésies c’ est bien dans la manière de meunier de les planquer à le cas ou il me prendrait fantaisie d’ insister pour qu’ on les publie encore un gouffre gaston encore un gouffre si les poèmes sont bons c’ est le plus joli moment de le jour
[ "la chaleur monte les gosses crient pointu je replie une jambe sur le banc et je me chante les poèmes mon rendement devient lamentable je traîne en chemin je reviens en arrière j’ hésite je récite je perds un temps précieux mes vacances en quelque sorte je pose la liseuse sur mon genou je regarde ailleurs je pense bientôt à d’ autres poèmes et à d’ autres poèmes bientôt à le plus rien de le tout je suis en fuite .parfois adèle me rejoint ", "avec les années elle sait parfaitement à le quel instant précis mon esprit divague et elle peut alors se glisser pour me rapatrier dans la vie normale celle des gens qui ne lisent pas plus d’ une heure par jour celle de la fatidique ménagère de50ans qui dicte les choix éditoriaux les mises en place commerciales et les sélections de la presse adèle arrive en général de le fond de le parc je reconnais sa tignasse blanche sa démarche en caoutchouc devenue un peu hésitante et je sais qu’ il est l’ heure .aujourd’hui elle ne viendra pas puisqu’ elle m’ a dit qu’ elle voulait dormir et m’ a donné mission de faire les courses je n’ ai pas oublié je dois me tirer seul de ma torpeur ", "elle a même ajouté qu’ elle attendrait l’ heure de la sieste pour me piquer la liseuse elle a les doigts fins et la tête agile moi je suis plutôt de le genre bouton d’ un jour bouton de toujours lecteur mais pas explorateur rené a t’ embêterait de me peser boucher droit dans son tablier rougi couteau en croix sur le ventre prend ma liseuse sans broncher et la pose sur sa balance l’ aiguille hésite un instant –730grammes sans la couenne mon vieux robert –bon poids –toujours ", "je peux le regarder ton machin comment on l’ allume –appuie en bas sur le creux .dans les gros doigts rouges de rené c’ est donc le poids définitif de toute la littérature mondiale 730grammes hugo voltaire proust céline roubaud 730grammes je vous rajoute 730grammes ", "louise pavés rumstecks c’ est comme si c’ était coupé tiens récupère ton engin j’ ai mis de le sang les gosses vont vouloir ", "on peut regarder la télé coupe les pavés en repliant bien les phalanges sur la lame le joli geste de son père il les dépose sur le papier sulfurisé comme s’ il s’ agissait de chefs-d’œuvre rien ne change dans la boucherie même couteau viande pas de révolution en marche –tu vois rené tu as le steak d’ un côté et le papier de l’ autre ", "eh bien moi devient pareil le texte d’ un côté et le papier de l’ autre ils ne sont plus collés désormais .je vais aller faire repeser ma liseuse par marco le pâtissier pour me faire confirmer le poids total de la littérature et la fin finale de les pavés et puis avec un peu de chance il mettra dessus un peu de crème –qu’ est -ce que c’ est que ce sparadrap sur le nez vous vous êtes battu ", "–je me suis endormi en lisant et mon écran m’ est tombé dessus 730grammes exactement vérifications faites réveille encore une sieste foutue mais mon nez est solide ", "toutefois je dois reconnaître que je ne peux pas m’ empêcher de loucher sur le pansement qu’ est -ce que vous m’ avez mis à le programme aujourd’hui ?j’ aime beaucoup sabine elle est rousse pour bien faire il faudrait une rousse dans chaque entreprise j’ aime venir dans son bureau qui se trouve à le côté de le mien quand j’ entre elle pivote sur sa chaise pour me faire face comme si on allait se battre " ]
[ "–autrefois les sophistes parlaient à un petit nombre d’ hommes aujourd’hui la presse périodique leur permet d’ égarer toute une nation s’ écria le juge de paix; et la presse qui plaide pour le bon sens n’ a pas d’ écho!le maire regardait monsieur clousier dans un profond étonnement madame graslin heureuse de rencontrer dans un simple juge de paix un homme occupé de questions si graves dit à le monsieur roubaud son voisin: –connaissiez -vous monsieur clousier –je ne le connais que d’ aujourd’hui madame vous faites des miracles lui répondit -il à l’ oreille cependant voyez son front quelle belle forme ", "dès qu’ elle lut le prénom de le malade les pièces de le puzzle se mirent en place dans son esprit l’ homme s’ appelait prince prince le prince noir c’ était l’ homme d’ affaires était actuellement hospitalisé à le boston dans le service de cardiologie de PROPN abasourdie par cette découverte aussi fébrile qu’ excitée se mit à le parcourir le dossier médical avec attention ", "croyez -vous qu’ elle ait bronché? je vous répète qu’ elle est à le vous; tenez ce mariage pour fait ils venaient d’ entrer dans l’ ajoupa marquise continua m. commerçant je suis et je resterai et j’ estime que dans ce siècle il est bon de donner un caractère commercial à les engagements de le cœur faisons ensemble un marché et jurez -moi que le jour où monsieur votre fils épousera ma pupille ", "sinon elle l’ aurait regardé d’ un drôle d’ air et ne l’ aurait pas reconnu tout baignait dans une lumière limpide à le cause de la porte ouverte sur la rue quelques mots lui vinrent à l’ esprit sans doute le titre d’ un livre: une porte sur l’ été pourtant c’ était en hiver qu’ il avait connu margaret le coz un hiver très froid qui lui avait semblé interminable le bar de jacques l’ algérien était un refuge où l’on s’ abrite de les tempêtes de neige et il ne se rappelait pas y avoir retrouvé margaret en été /il constatait un phénomène étrange ce rêve éclairait par sa lumière tout ce qui avait été réel les rues les gens que margaret et lui avaient côtoyés ensemble ", "un mari coureur ivrogne pas d' enfants obligée par son métier de couturière à le vivre toujours enfermée toujours seule dans le silence et l' ordre monotone d' une maison sans enfants où il n' y a pas de petites mains pour brouiller les pelotons ni de ces petits pieds qui font tant de poussière et de joli train c' est cela surtout qui l' ennuyait mais comme elle était très-courageuse elle s' est consolée en travaillant peu à le peu le mouvement régulier de l' aiguille a calmé son chagrin et l' intime contentement de le travail fini d' une minute de repos à le bout d' une journée de peine lui a tenu lieu de bonheur d' ailleurs en vieillissant le père achille a bien changé il boit tout de même toujours plus que sa soif ", "serrures la ferment je les ouvre une petite entrée pourvue d’ un vestiaire portes l’ une donne sur un minuscule bureau moderne sentant bon le neuf ", "le danois accoutumé à une chère meilleure que celle qui lui était offerte par zacharie; sembla regarder le morceau de pain avec dégoût et détourna la tête –comme tu voudras reprit zacharie mais songe bien que ma bourse n’ est pas assez bien garnie pour que je te fasse manger des blancs de poulet demain tu ne seras pas aussi difficile et l’ homme avait raison car dans la soirée le chien mangea le morceau de pain sans se faire prier: le lendemain il fit beaucoup moins de façons et il s’ exécuta d’ assez bonne grâce mais le jour suivant il refusa toute pitance et pourtant ce n’ était pas faute d’ appétit: le pauvre animal n’ avait pas eu à le boir la chaleur était excessive une soif ardente le dévorait il voulut mordre dans le pain qu’ il avait près de lui mais il le laissa retomber presqu’ aussitôt et s’ étendit tout près de le mur en essayant de se garantir d’ un rayon de soleil qui pénétrait à le travers les fentes d’ un volet: zacharie s’ aperçut de l’ effet que produisait sur son prisonnier ce rayon de soleil et il se hâta d’ ouvrir toute entière la lucarne", "il doit être suffisant de vous dire pour vous faire sentir toute l’ énormité de ce jugement que la femme qu’ on m’ accuse d’ avoir assassinée et volée miss déborah comtesse de cockermouth-castle est ma bien-aimée et mon épouse —la plupart de vous messieurs l’ ont vue à le mon bras je sais que pour le meurtrier il n’ est pas de pitié; je sais que rien n’ excite plus notre dépit et notre indignation que les déceptions d’ estime; quand nous sommes désabusés sur le compte d’ un homme que nous honorions et que nous cultivions comme vertueux je sais combien est grande notre colère ", "ah! si vous aviez reçu comme moi les larmes brûlantes qui tombèrent alors sur mes mains vous sauriez ce qu’ est la reconnaissance quand elle est si voisine de le bienfait elle me serra les mains et d’ une voix étouffée avec un regard brillant de fièvre un regard où son frêle bonheur rayonnait à le travers d’ horribles souffrances vous aimez dit -elle soyez toujours heureux ne perdez pas celle qui vous est chère! elle n’ acheva pas et s’ enfuit avec son trésor lendemain cette scène nocturne confondue dans mes rêves me parut être une fiction ", "parler!... c’ était manquer à les principes de toute sa vie d’ un autre côté elle avait pour raymond une sincère affection toujours il avait eu pour elle des attentions délicates à lesquelles on ne l’ avait guère accoutumée puis il parlait anglais c’ est en anglais qu’ il la suppliait en ce moment " ]
mais non tu te nouais tu te fermais ce qu\' il me fallait lutter pour te confesser t\' arracher le secret de tes bouderies exorciser le cauchemar une vieille maman a de ces patiences une femme jeune comme sabine vivante allante ne les a pas si nous causions elle et moi je gage qu\ elle me dirait de toi exactement ce que tu me dis d\' elle
[ "je l\\' entendrais se plaindre de tes susceptibilités de tes silences de ton caractère difficile et moi je lui répondrais par petits mots qui seront également ma réponse à le toi pensez à le vos enfants ah maman dit jean-marie en se levant est la pire plaie tu viens d\\' y toucher je ne m\\' y trompais pas il a deviné cela aussi songea -t-elle ", "cette fois elle ne put empêcher que son visage ne altérât tandis que le jaloux continuait sa plainte et c\\' était de nouveau un saisissant parallélisme entre ses remarques et celles de sa mère pour aboutir à la même affreuse conclusion devant laquelle ils reculaient tous les les mêmes petits faits les avaient avertis et il les évoquait en allant et venant dans la pièce comme son père jadis dans ses minutes d\\' énervement tu te rappelles maman que tu m\\' as souvent reproché de trop gâter juliette et je te répondais c\\' est pour compenser sabine autre et elle est trop sévère pour la petite j\\' avais impression elle ne l\\' aimait pas beaucoup et avec un rictus amer j\\' étais si aveugle que je voyais là une rancune une maternité elle avait pas voulue d\\' un accouchement particulièrement douloureux ", "cadrait bien avec ce que je t\\' ai dit tout à l\\ heure et les avis de le médecin et voilà qu\\' un jour il y a un peu plus de mois je reviens de le quai où j\\' étais allé copier des notes pour une reprise de mon duc de nivernais un peu plus tôt que d\\' habitude la petite fille avait été assez souffrante dans la matinée je monte dans sa chambre j\\' étouffe mon pas dans escalier de peur de la réveiller si elle dormait j\\' ouvre la porte avec des précautions de voleur ", "enfant endormie en effet dans son petit lit et agenouillée la regardant avec une adoration que je ne peux pas te décrire -celle avec laquelle je te voyais me regarder maman quand j\\' étais petit sabine les visages celui de juliette et le sien se reflétaient dans une glace où je pouvais bien les étudier un et autre par instants sabine se relevait un peu et posait ses lèvres sur le front de 'enfant si doucement que ce baiser ne la réveillait pas et puis de le bout de ses doigts amoureusement elle lui caressait la joue rené assis dans un coin était occupé à le feuilleter un livre d\\' images ", "à une minute il le laissa tomber le bruit réveilla la petite qui se mit à le pleurer la mère saisit le coupable qu\\ elle secoua durement avec un regard -je ne peux pas te le décrire non plus -celui qu\\ elle a pour moi et tu veux que je ne n\\ appelle pas ça des imaginations fit mme je l\\' ai cru moi-même sur le moment je me suis dit sa fille est malade la mère a un remords de être pas toujours très gentille pour elle mais mon attention était éveillée ", "écoute maman une observation quotidienne a conduit à le cette certitude que sabine nous joue une comédie qu\\ elle aime profondément sa fille qu\\ elle peut à le peine supporter son fils et qu\\ elle dissimule ces sentiments avec une effrayante maîtrise pourquoi oui pourquoi il n\\ y a pas dans la naissance de PROPN un secret elle ne veut pas que PROPN soupçonne cette idée n\\' eut pas plus tôt surgi en moi qu\\ une autre évidence est apparue juliette ne ressemble pas à le sabine ", "elle ne me ressemble pas ni à le toi maman ses cheveux noirs son teint olivâtre ses yeux de flamme et j\\' ai commencé de me dire elle n\\ est pas de mon sang alors tout explique avec cela qu\\' une ressemblance signifie quelque chose objecta la mère qu\\ elle se était prononcée de fois à le elle-même cette phrase sans y croire et elle la disait à son fils qui n\\ y croirait pas non plus que lui répondre d\\' autre et presque suppliante mais regarde autour de toi mon pauvre ami tous les jours tu rencontres de les enfants qui ne ressemblent ni à le leur père ni à le leur mère et ces mères sont d\\' honnêtes femmes dont on ne peut pas douter ", "si PROPN connaissait les oncles les tantes les grands-pères les arrière-grand\\'mères de ces enfants on la trouverait la ressemblance je l\\' ai trouvée moi cette ressemblance dit jean-marie ou de le moins il se laissa tomber de nouveau sur une chaise comme un homme arrête une horrible sensation celle de donner corps avec sa parole et par suite une réalité concrète à des visions jusqu\\ ici enfermées en lui-même à lesquelles il est déchiré le coeur mais en en doutant malgré tout et se réfugiant cette fois encore dans ce doute pour fuir cette douleur trop poignante le mari jaloux répétait de le moins j\\' ai cru la trouver puis se levant et avançant vers sa mère il plongea ses yeux dans les yeux de la malheureuse femme pour lui lire jusqu\\ à le fond de maman est à le georges saintenois que juliette ressemble a elle n\\ 'eut pas la force d\\' articuler le nom elle eut celle de protester encore mais tu es fou mon enfant je ne pensais pas à le lui d\\' abord dit jean-marie en recommençant de marcher dans la chambre est pour moi un sentiment si sacré une action comme PROPN p", "et puis un jour dans un grand dîner chez nous je le regardai ce fut comme si j\\' avais vu pour la première fois ses cheveux son teint ses yeux la coupe allongée de son visage j\\' ai entendu la voix intérieure me dire mais c\\' est le père et tout de suite la même voix a protesté ce n\\ est pas possible ma femme était là en face de moi dans une hallucination abominable je les aperçus à les bras un de autre " ]
[ "mais bernière ne songeait du reste sérieusement ni à le celle-ci ni à le PROPN et pour le moment en philosophe pratique il regardait à le loin les lumières de le havre et se disait qu' il était bon et doux d' entendre après un dîner exquis une musique agréable jouée par une jolie femme ce rôle d' auditeur de spectateur de gourmet de la vie paul de bernière était bien décidé à le jouer partout et toujours il avait reconnu assez vite qu' en dehors des sensations de l' art des caresses d' une bonne musique ou d' une poésie de choix il n' y a pas grand' chose dans l' existence il se piquait élégamment de passer pour un décadent un être déçu et doucement ironique sans les grandes colères de les révoltés romantiques d' autrefois sans le dédain de les petits blasés de sa connaissance le jeune homme pendant tout le dîner avait observé étudié prenant d' ordinaire la vie pour un spectacle ou ̀ il n' apportait pas grande passion à le peine un grain de curiosité mais trouvant à la situation actuelle —car il se sentait visé à la fois par les offenburger et les di", "les boutiques sont fermées hormis quelques charcuteries dont les patrons songent à les dîners froids de leurs coadministrés par grappes par pelotons les familles de fleuristes de crémiers de cordonniers et de zingueurs défilent entre la station jaurès et le pont de le chemin de fer de le nord large morceau de boulevard aéré qui tient lieu de promenade des anglais de plage et de parc de saint-cloud le mari déjà juteux de vermouth sifflote à le derrière de ses fils l’ épouse fidèle et solide appuie sur le trottoir son pas de villageoise la jeune fille à le marier hume les fumets de l’ engadine-express ou de le paris-bucarest qui emmènent son cœur loin de les frontières géographiques et sentimentales ", "c'est-à-dire jolie et tant mieux car mon amour-propre de mari n' aura pas à le craindre pour toi le voisinage de madame girard —je n' ai pas la prétention de lutter avec elle mais comme elle arrive tard êtes -vous sur qu' elle aura reçu le coupon que vous lui avez envoyé il y a jours sans doute on l' a remis à le girard PROPN mais en sa qualité de merveilleuse surnuméraire madame girard ne peut arriver qu' après tout le monde pour produire son effet ", "je ne me mêle de rien je n’ entends rien à le gouvernement –je conviens poursuivit fontrailles que votre altesse n’ a rien ordonné; mais elle m’ a permis de lui dire que je prévoyais que cette nuit serait troublée vers les heures et j’ espérais que son étonnement serait moins grand le prince se remettant peu à le peu et voyant qu’ il n’ effrayait pas les champions; ayant d’ ailleurs dans sa conscience et lisant dans leurs yeux le souvenir de le consentement qu’ il leur avait donné la veille s’ assit sur le bord de son lit croisa les bras et les regardant d’ un air de juge leur dit encore avec une voix imposante –mais enfin qu’ avez -vous donc fait –eh! presque rien monseigneur dit fontrailles ", "il vient de s’ en aller je vous conduirai demain matin chez lui pour déjeuner des détonations éclatent dans le salon on dirait des coups de pistolet qu’ est -ce qu’ il y a justine ", "tiens cela peut servir les nouvelles d’ europe mettent un bon mois à le parvenir jusqu’ à le lima par le bateau de panama ou par celui qui emprunte le détroit de magellan il reçoit pertuiset dans son bureau il l’ a fait attendre une heure il fume un cigare n’ en offre pas à son hôte qu’ à le cela ne tienne le chasseur de lions en tire un de sa poche l’ allume souffle la fumée vers le colonel qui lui jette un regard mauvais tire le fouet de sa ceinture joue un moment avec finit par le poser sur son bureau sur lequel sont déployées les feuilles d’ ", "il y avait bien ans que la calèche venait à les vendanges claude prit place à l' intérieur avec m. lofficial s' enfonça dans la plume de les coussins sentit monter jusqu' à ses genoux la laine de les peaux de mouton haute et souple comme une flamme qui tapissait le fond de la voiture PROPN se hissa près de colibry et les voyageurs commencèrent à le rouler vers la banlieue sans se douter de la visite qui trottinait pour elle sur la route jouissait probablement de l' embellie tardive de le matin le voyage parut délicieux à le claude parce que m. lofficial bon comme les anciens qui se rappellent avoir été jeunes parla tout le temps de thérèse c' est par elle disait -il que j' ai gagné jadis l' amitié de maldonne et de m. de kérédol par un petit compliment que j' avais su faire d' elle en la rencontrant ", "ce vieillard muet fut un mystère pour le peintre et resta constamment un mystère le chevalier il était chevalier ne parla pas et personne ne lui parla était -ce un ami un parent pauvre un homme qui restait près de le vieux galant comme une demoiselle de compagnie près d’ une vieille femme tenait -il le milieu entre le chien le perroquet et l’ ami? avait -il sauvé la fortune ou seulement la vie de son bienfaiteur était -ce le trim d’ un autre capitaine tobie ", "il était sorti de le bal pour un moment —file-moi ta saccagne venait de demander bastien à le marco marco il lui donnait rien de le tout il bougeait pas de sa place c’ était peut-être pas définitif mais pour le moment il restait neutre ", "–je réponds de toi devant dieu et devant les hommes lui dit -elle; si tu veux te jeter dans un abîme je ne veux pas moi t’ y pousser –c’ est pourquoi votre dévouement a été si loin répondit pauline que de vouloir vous y jeter vous-même à le ma place .outrée de cette injustice et de cette ingratitude laurence se leva jeta un regard terrible sur pauline et craignant de laisser déborder le torrent de sa colère elle lui montra la porte avec un geste et une expression de visage dont elle fut terrifiée jamais la tragédienne n’ avait été plus belle même lorsqu’ elle disait dans bajazet son impérieux et magnifique: sortez!lors qu’ elle fut seule elle se promena dans sa chambre comme une lionne dans sa cage brisant ses vases étrusques ses statuettes froissant ses vêtements et arrachant presque ses beaux cheveux noirs tout ce qu’ elle avait de grandeur de sincérité de véritable tendresse dans l’ âme venait d’ être méconnu et avili par celle qu’ elle avait tant aimée et pour qui elle eût donné sa vie " ]
il contenait ce peu de mots: s’ il en est temps encore revenez en hâte vos filles sont mortes on vous dira qui les a tuées c’ est le lendemain de la mort de les filles de le maréchal simon mlle de cardoville ignore encore la funeste fin de ses jeunes parentes sa figure est rayonnante de bonheur jamais elle n’ a été plus jolie;
[ "jamais ses yeux n’ ont été plus brillants son teint d’ une blancheur plus éblouissante ses lèvres d’ un corail plus humide selon son habitude un peu excentrique de se vêtir chez elle d’ une manière pittoresque adrienne porte quoiqu’ il soit environ heures de l’ après-midi une robe de moire d’ un vert pâle à le jupe très ample dont les manches et le corsage largement tailladés de rose sont rehaussés de passementeries de jais blanc d’ une exquise délicatesse; un léger réseau de perles aussi de jais blanc cachant la natte épaisse qui se tord derrière la tête d’ adrienne forme une sorte de coiffure orientale d’ une originalité charmante accompagnant à le merveille les longues boucles de cheveux de la jeune fille qui encadrent son visage et tombent presque jusque sur son sein arrondi à l’ expression de bonheur ineffable qui épanouit les traits de mlle de cardoville se joint certain air résolu railleur incisif qui ne lui est pas habituel; sa ravissante tête semble se redresser plus vaillante encore sur un cou gracieux et blanc comme celui d’ un cygne on dirait qu’ une", "elle a repris dans la maison la place qu’ elle y avait d’ abord occupée la jeune ouvrière porte le deuil de sa sœur son visage exprime une tristesse douce et calme elle regarde mlle de cardoville avec surprise car jamais jusqu’ alors elle n’ a vu la physionomie de la belle patricienne empreinte de cette expression d’ audace et d’ ironie mlle de cardoville n’ avait pas la moindre coquetterie dans le sens étroit et vulgaire de ce mot; ", "pourtant elle jetait un regard interrogatif sur la glace devant laquelle elle se tenait debout; puis après avoir rendu sa souplesse élastique à une boucle de ses longs cheveux d’ or en l’ enroulant un moment sur son doigt d’ ivoire elle effaça de le plat de sa main quelques plis imperceptibles formés par le froncement de l’ épaisse étoffe autour de son élégant corsage ce mouvement et celui qu’ elle fit en tournant à le demi le dos à la glace pour voir si sa robe s’ ajustait parfaitement de tout point révélèrent par une ondulation serpentine tout le charme voluptueux tous les divins trésors de cette taille souple fine et cambrée car malgré la richesse sculpturale de le contour de ses hanches et de ses épaules blanches fermes et lustrées comme un beau marbre pentélique adrienne était aussi l’ une de ces heureuses privilégiées de le seigneur qui peuvent se faire une ceinture de leur jarretière ces charmantes évolutions de coquetterie féminine accomplies avec une grâce indicible adrienne se tournant vers la mayeux dont la surprise allait croissant lui dit en sou", "–mais mademoiselle –comment encore mademoiselle dit adrienne d’ un ton de doux reproche –mais adrienne reprit la mayeux je dirais que je vois un charmant tableau et que comme toujours vous êtes mise avec un goût parfait –vous ne me trouvez pas mieux aujourd’hui que les autres jours? cher poète je commence par vous déclarer que ce n’ est pas pour moi que je vous demande cela ajoute gaiement adrienne –je m’ en doute répondit la mayeux en souriant un peu; eh bien à le vrai dire il est impossible d’ imaginer une toilette plus à le votre avantage cette robe d’ un vert tendre et d’ un rose pâle relevée par le doux éclat de ces garnitures de jais blanc qui s’ harmonisent si merveilleusement avec l’ or de vos cheveux tout cela fait que de ma vie je vous le répète je n’ ai vu un aussi gracieux tableau ce que la mayeux disait elle le sentait et elle se trouvait heureuse de pouvoir l’ exprimer car nous avons dit la vive admiration de cette âme poétique pour tout ce qui était beau ", "–eh bien reprit gaiement adrienne je suis ravie de ce que vous me trouvez mieux aujourd’hui qu’ un autre jour mon amie –seulement reprit la mayeux en hésitant –seulement dit adrienne en regardant la jeune ouvrière d’ un regard interrogatif –seulement mon amie reprit la mayeux si je ne vous ai jamais vue plus jolie jamais je n’ ai vu non plus sur vos traits l’ expression résolue ironique que vous aviez tout à l’ heure c’ était comme un air d’ impatient défi –c’ est cela même ma douce petite madeleine dit adrienne en se jetant à le cou de la mayeux avec une joyeuse tendresse ", "il faut que je vous embrasse pour m’ avoir si bien devinée car si j’ ai voyez -vous cet air un peu agressif c’ est que j’ attends ma chère tante princesse de PROPN s’ écria la mayeux avec crainte cette grande dame si méchante qui vous a fait tant de mal? –justement elle m’ a demandé un moment d’ entretien et je me fais une joie de la recevoir une joie –une joie un peu moqueuse un peu ironique un peu méchante il est vrai reprit gaiement adrienne jugez donc elle regrette ses galanteries sa beauté sa jeunesse ", "enfin son embonpoint même la désole cette sainte femme et elle va me voir belle aimée amoureuse et mince oui surtout mince ajouta mlle de cardoville en riant comme une folle puis elle reprit: –or vous ne pouvez vous imaginer mon amie l’ envie forcenée le désespoir atroce que cause à les ridicules prétentions d’ une grosse femme mûre la vue d’ une jeune femme mince mon amie dit sérieusement la mayeux vous plaisantez et pourtant je ne sais pourquoi la venue de la princesse m’ effraye –cher et tendre cœur rassurez -vous donc reprit affectueusement adrienne cette femme je ne la crains pas je ne la crains plus pour le lui bien prouver et aussi pour la désoler beaucoup je vais la traiter elle un monstre d’ hypocrisie de noirceur elle qui vient sans doute ici dans quelque dessein affreux je vais la traiter en femme inoffensive et ridicule pour tout dire en grosse femme et adrienne se prit à le rire de nouveau un valet de chambre entra interrompit l’ accès de folle gaieté d’ adrienne et lui dit: princesse de saint-dizier fait demander si mademoiselle peut la recevoir –certainement", "le domestique sortit la mayeux allait par discrétion se lever et quitter la chambre adrienne la retint et lui dit avec un accent de sérieuse tendresse en lui prenant la main: mon amie restez je vous en prie –vous voulez –oui je veux toujours par vengeance reprit adrienne en souriant montrer à le mmedesaint-dizier que j’ ai une tendre amie qu’ enfin je jouis de tous les bonheurs à la fois –mais adrienne reprit timidement la mayeux pensez donc que –silence voici la princesse restez je vous le demande en grâce et comme un service votre rare instinct de cœur devinera peut-être le but caché de sa visite les pressentiments de votre affection ne m’ ont -ils pas éclairée sur les trames de cet odieux rodin? devant une telle prière la mayeux ne pouvait hésiter elle resta mais fit quelques pas pour se reculer de la cheminée ", "adrienne la prit par la main la fit se rasseoir dans le fauteuil qu’ elle occupait à le coin de le foyer et lui dit: –ma chère madeleine gardez votre place vous ne devez rien à le mmedesaint-dizier moi c’ est différent elle vient chez moi à le peine adrienne avait -elle prononcé ces mots que la princesse entra la tête haute l’ air imposant et elle avait on l’ a dit le plus grand air de le monde le pas ferme la démarche altière les caractères les plus entiers les esprits les plus réfléchis cèdent presque toujours par quelque endroit à de puériles faiblesses " ]
[ "bien que ma parente je l’ ai peu connue autrefois mais elle avait la réputation d’ être un cœur sec une âme orgueilleuse notre enriqueta si ardente si sensible ne souffrira -t-elle point par elle «j’ essayais de la rassurer mais je ne l’ étais pas les heures passaient et n’ apparaissait pas ma pauvre clara s’ agitait s’ inquiétait enfin la porte s’ ouvre un tourbillon entre c’ était enriqueta vêtue d’ un costume de voyage les joues empourprées les yeux brillants de colère elle se jeta sur sa mère et l’ étreignit passionnément .«–maman elle veut m’ emmener sans que je vous revoie ", "des pensées de folie l’ agitaient d’ une façon précise il ne savait pas ce qu’ il ferait mais il se sentait l’ âme d’ un prométhée défiant le ciel tant qu’ il fut sur la rive gauche PROPN ne remarqua que cette vague agitation qu’ il avait notée les soirs précédents depuis ou jours seulement en passant le long de les fossés de l’ hôtel de condé il avait vu nombre de gentilshommes enveloppés de leurs manteaux se diriger vers la grande porte et il nota le fait dans un coin de sa mémoire ", "continuez je l’ ai fait annoncer à l’ hôtel par le gardien de nuit et il est monté en passant par-derrière comme toujours car m. avait beaucoup de de pudeur moi j’ appelle ça de l’ hypocrisie mais à le quoi bon épiloguer sur les agissements séniles d’ un vieux type canné je me paie moi aussi mon morcif de tartuferie il est resté longtemps à l’ hôtel ", "certainement c’ est une jolie princesse que la princesse jeannette chapeau bas messieurs n’ y a -t-il pas ici des mousquetaires ou des gardes-françaises pour rendre les honneurs à le son altesse voilà et les mauvais plaisants dont quelques-uns s’ occupaient justement à le fourbir les épées de leurs maîtres entourèrent jeannette avec de profonds saluts et faisant briller à ses yeux ces lames étincelantes qui lui faisaient grand’peur la pauvre fille ne savait plus où se fourrer ", "étaient toujours de jeunes âmes à le éclairer des lumières de la religion mais non ces êtres complets et vraiment angéliques que les enfants sont en réalité la beauté la grâce et je ne sais quoi de mystérieusement divin comme si dieu n\\' avait pas besoin de nous pour se révéler à le eux plus intimement à le nous-mêmes voilà ce qui me frappa d\\' une lumière imprévue pourquoi le nid de le petit oiseau charmait -il la pensée de lucette savait -elle si c\\' était un berceau ou un simple amusement si elle me l\\ 'eût demandé je n\\' eusse pas osé lui répondre ", "un pareil trompe -l’œil provenait de sa conformation irrégulière s’ il en fut emboîté dans ses hanches&tout en jambes ses genoux eussent atteint à le bas-ventre d’ un tambour-major &son torse abrupt tourmenté calamiteux était plus court que celui de le moindre tapin assise entre les épaules qui la portaient carrée à la base&pyramidale à le sommet une protubérance extraordinaire surplombant l’ occiput semblait vue à le distance&de côté coiffer le crâne en pain de sucre comme elle en vérité cette gaillarde on l’ eût dite douée d’ une vie exclusive&le plus souvent contradictoire à le celle de le reste de l’ organisme ainsi par exemple elle pleurait quand son propriétaire riait vice tel quel voilà le bellot il ne se croyait peut-être pas joli ", "nous ne saurions exprimer ce qu’ il y avait de hauteur humiliée de noblesse écrasée de regrets amers et cependant aussi de résignation de mélancolie et de tendresse dans ce peu de paroles prononcées par le vieillard gaston fit un pas vers lui –prince dit -il à le voix basse vous vous trompez je ne viens pas pour cela dont tous les membres se prirent à le trembler pendant que sa fille cachait entre ses mains son visage baigné de larmes prince vous avez dit: prince puis il ajouta en posant ses poignets frémissants sur les bras de son fauteuil pour se lever: –à qui croyez -vous parler monsieur ", "la sécheresse de sa voix l’ éclat impérieux de son regard arrêtèrent les marins le steward jeta sa cigarette à la mer et descendit une minute plus tard était sur le pont en pantalon les mains enfoncées dans les poches d’ un caban suivie de daniel PROPN éprouva le choc que nous avions tous éprouvé lors de notre première rencontre avec elle il avait en face de lui le spectre éternellement jeune de cyril vision à la fois macabre et féerique d’ une résurrection il se raidit refusant l’ illusion insensible à la poésie de la beauté ", "pourquoi précisément l’ un de les miens et non pas un de ceux que j’ ai vus à l’ entrée de le pavillon craignez -vous que vos gens se refusent à le vous obéir surtout quand il s’ agit de devenir le maître d’ une belle personne qui a de la naissance et de la fortune ne leur faites pas l’ injure de les croire trop délicats mme d’ igomer appuya son coude sur ses genoux et le menton pris dans la paume de la main jeta sur PROPN de werth un regard métallique –c’ est parce qu’ il me faut un complice dit -elle d’ une voix lente ", "en outre cocardasse et son ami passepoil l’ ont parfaitement reconnu cette nuit donc le misérable est bel et bien vivant; et la seule marque qui lui reste de le curieux coup d’ épée que lui a octroyé votre mari est un tic qui l’ oblige à le baisser fréquemment et brusquement la tête sur l’ épaule gauche un nerf qui aura été froissé sans doute —un tic qui le force à le baisser la tête sur l’ épaule gauche s’ écria aurore à les joues de laquelle monta soudain un flot de sang .—oui comme cela fit le policier en imitant le mouvement habituel de le chef de peyrolles seigneur! quel soupçon me vient si c’ était lui —de quel soupçon parlez -vous comtesse —mon malheureux époux quand on me l’ a rapporté mourant m’ a dit avant d’ expirer que ses meurtriers étaient commandés par un homme masqué dont naturellement il n’ avait pu voir le visage mais chez lequel il avait remarqué ce tic " ]
qu’ elle fût vaincue dans cette lutte qu’ elle allait entreprendre si toutefois il y avait lutte ce dont elle n’ était pas sûre c’ est une idée qui ne pouvait venir à le mlle blanche de courtomieu on lui avait tant dit tant répété qu’ il s’ estimerait heureux entre tous l’ homme qu’ elle daignerait choisir elle avait vu tant de prétendants assiéger son père d’ ailleurs pensait -elle en se souriant orgueilleusement dans les glaces de le salon ne suis -je pas aussi jolie que marie-anne? plus jolie murmurait la voix de la vanité; et tu as toi ce que n’ a pas cette rivale la naissance l’ esprit le génie de la coquetterie elle se sentait en effet assez d’ habileté et de patience pour prendre et soutenir le caractère qui lui semblait le plus propre à le éblouir à le fasciner martial quant à le garder ce caractère s’ il lui déplaisait après le mariage c’ était une autre affaire le résultat de ces honnêtes dispositions fut que pendant le dîner mlle blanche déploya pour le jeune marquis de sairmeuse tout son génie elle cherchait si évidemment à le lui plaire que plusi
[ "d’ une autre cela eût choqué comme une haute inconvenance mais blanche de courtomieu pouvait tout se permettre elle le savait bien n’ était -elle pas la plus riche héritière que l’on sût à le lieues à la ronde il n’ est pas de médisance capable d’ entamer le prestige d’ une dot d’ un million comptant —savez -vous chevalier disait à son voisin un vieux vicomte que ces beaux enfants réuniraient à le eux quelque chose comme à le livres de rentes ", "martial lui s’ abandonnait sans défiance à le charme de cette situation comment soupçonner de calcul cette jeune fille à les yeux si purs dont les petits rires avaient la sonorité cristalline de le rire de l’ enfant involontairement il la comparait à la sérieuse marie-anne et son imagination flottant de l’ une à l’ autre s’ enflammait de l’ étrangeté de le contraste mlle blanche l’ avait fait placer près d’ elle à le table et ils causaient gaiement se moquant un peu de leurs voisins pendant que la discussion de le tantôt se rallumait entre les autres convives et s’ enflammait à le mesure que se succédaient les services mais à le dessert ils furent interrompus les domestiques servaient de le vin de champagne et on buvait à les alliés dont les triomphantes baïonnettes avaient ramené le roi ", "on buvait à les anglais à les prussiens à les russes dont les chevaux mangeaient nos moissons sur pied le nom de d’ escorval éclatant tout à le coup à le milieu de le choc de les verres devait arracher brusquement martial à le son enchantement un vieux gentilhomme dont le chef était couvert d’ une petite calotte de soie noire venait de se lever et il proposait qu’ on fît les plus actives démarches pour obtenir l’ exil de le baron d’ escorval la présence d’ un tel homme déshonore notre contrée disait -il c’ est un jacobin frénétique et même il a été jugé si dangereux que m. fouché l’ a couché sur ses listes et qu’ il est ici sous la surveillance de la haute police ce discoureur avait dû à le baron d’ escorval de ne pas tomber dans la plus abjecte misère ", "aussi roulait -il de les yeux féroces et semblait -il ivre de rancune on l’ écoutait mais on se taisait l’ hésitation se lisait dans tous les yeux martial lui était devenu si pâle que mlle blanche remarqua sa pâleur et crut qu’ il allait se trouver mal —pourquoi cette émotion si violente se demanda -t-elle soupçonneuse ", "c’ est qu’ un combat terrible se livrait dans l’ âme de le jeune marquis de sairmeuse entre son honneur et sa passion ne souhaitait -il pas la veille l’ éloignement de maurice? eh bien une occasion se présentait telle qu’ il était impossible d’ en imaginer une meilleure que la démarche proposée eût lieu et certainement le baron et sa famille allaient être forcés de s’ expatrier peut-être pour toujours on hésitait martial le voyait et il sentait qu’ un mot de lui un seul pour ou contre entraînerait tous les assistants il eut secondes d’ angoisses affreuses mais l’ honneur l’ emporta il se leva et déclara que la mesure était mauvaise impolitique d’ escorval dit -il est un de ces hommes qui répandent autour d’ eux comme un parfum d’ honnêteté et de justice ayons le bon sens de respecter la considération qui l’ environne ainsi qu’ il l’ avait prévu martial décida les hôtes de m. de courtomieu ", "l’ air froid et hautain qu’ il savait si bien prendre sa parole brève et tranchante produisirent un grand effet —évidemment ce serait une faute fut le cri général martial s’ était rassis mlle blanche se pencha vers lui c’ est bien ce que vous avez fait là monsieur le marquis murmura -t-elle vous savez défendre vos amis pris à l’ improviste la voix de martial se ressentit de son agitation d’ escorval n’ est pas de mes amis dit -il l’ injustice m’ a révolté voilà tout ", "mlle de courtomieu ne pouvait être dupe de cette explication un pressentiment lui disait qu’ il y avait là quelque chose cependant elle ajouta: —votre conduite n’ en est que plus belle mais ce n’ était pas là l’ avis de le duc de sairmeuse et tout en regagnant son château quelques heures plus tard il reprochait amèrement à le son fils son intervention —pourquoi diable vous mêler de cette histoire ", "disait le duc je n’ eusse point voulu prendre sur moi l’ odieux de cette proposition mais puisqu’ elle était lancée j’ ai tenu à le empêcher une sottise inutile —sottise inutile jarnibleu! marquis vous avez tôt fait de trancher pensez -vous que ce damné baron nous adore que répondriez -vous si on vous disait qu’ il trame quelque chose contre nous —je hausserais les épaules —oui-dà!... eh bien marquis faites -moi le plaisir d’ interroger chupin ", "chapitre il n’ y avait pas semaines que le duc de sairmeuse était rentré en france il n’ avait pas encore eu le temps de secouer de ses souliers la poussière de l’ exil et déjà son imagination troublée par la passion lui montrait des ennemis partout il n’ était à le sairmeuse que depuis jours et déjà il en était à le accueillir sans discernement et de si bas qu’ ils vinssent les rapports envenimés qui caressaient ses rancunes les soupçons qu’ il eût voulu faire partager à le martial étaient cruellement et ridiculement injustes à l’ heure même ou il accusait le baron d’ escorval de tramer quelque chose cet homme malheureux pleurait à le chevet de son fils qu’ il croyait qu’ il voyait mourant maurice était à le moins en grand danger son organisation nerveuse et impressionnable à l’ excès n’ avait pu résister à les rudes assauts de la destinée à ces brusques alternatives de bonheur sublimé et de désespoir qui se succédaient sans répit " ]
[ "puis il dit d’ une voix étouffée :–eh bien restez ma petite serena si vous voulez elle s’ installa dans un fauteuil à le pied de le lit le blessé ne bougeait guère mais chaque fois que serena dirigeait ses yeux vers lui elle rencontrait son regard qui se détournait aussitôt à le bout de quelque temps la jolie tête s’ inclina sur le dossier de le fauteuil et serena tomba dans une somnolence qui l’ engourdissait alors le regard ne la quitta plus jusqu’ à le moment à le son tour ralph à le sommeil .ainsi que l’ avait prévu le docteur dugvil son état prit très vite une tournure favorable les jours suivants ", "aucun n’ a le cœur de dégager seulement le trottoir devant sa maison personne ne fait son devoir ni l’ état ni les particuliers l’ un et l’ autre se croient quittes en s’ accusant mutuellement vous êtes tellement habitués par vos siècles d’ éducation monarchique à ne rien faire par vous-même que vous avez toujours l’ air de bayer à les corneilles dans l’ attente d’ un miracle le seul miracle possible ce serait que vous vous décidiez à le agir vois -tu mon petit olivier vous avez de l’ intelligence et des vertus à le revendre ", "on était dans ce quartier-ci je ne pensais pas qu’ il m’ obéirait si vite il a vu le mot hôtel au-dessus de la porte qui était ouverte il y avait justement des ouvriers qui sortaient il est descendu de vélo et il pouvait à le peine marcher tellement il était raide ", "eh bien chacun de les soirs où vous vous rendîtes pour la première fois chez PROPN chez madame de rosenthal et chez berthe vous remit un billet cacheté qui les fois contenait la même phrase c’ est vrai dit julius renversé —voulez -vous que je vous dise quelle était cette phrase —dites —chacun de les billets ne contenait que ceci vous oubliez christiane ", "mais la fonte est fragile le fer vite fatigué tout cela finit par se fissurer se rompre et s’ effondrer au-dessus de les précipices les catastrophes se sont succédé les pires de toute l’ histoire de les ponts jusqu’ à le ce qu’ on s’ avise enfin de faire naître l’ acier l’ acier ductile robuste et résistant puis que d’ autre part on songe à le mêler de le gravier de l’ eau de le sable et de le ciment pour créer le béton qui est beaucoup moins coûteux que tout le reste qui est dur comme la pierre quoique aussi fragile qu’ elle mais qui prend toute sa force si on l’ arme d’ acier l’ un n’ allant plus sans l’ autre et le tour est joué grâce à ces matières neuves on s’ est remis à le construire de nouveaux ponts suspendus comme dans le temps sauf qu’ à les lianes et cordages on a substitué des câbles enroulés en hélices ou à le fils parallèles torons gainés de nylon pour éviter la corrosion attachés à les pylônes par ces câbles ou par de lourdes chaînes inoxydables ces ouvrages en suspension ont été susceptibles de devenir les plus longs de le monde leur capaci", "le courbassol que j’ ai vu à le malenvers le même regard fuyant la même physionomie vulgaire la même lèvre immonde la même voix aussi pendant qu’ il me dit combien il est heureux de faire ma connaissance combien mon rapport sur les prisons de dalmatie était remarquable –un travail de tout premier ordre monsieur vous avez rendu en l’ écrivant un véritable service à l’ administration ", "mais reprit le docteur en haussant involontairement la voix c’ est à le vous mon cher gustave s’ écria louise qui essayait alors de se lever sur son séant gustave le docteur accourut —monsieur monsieur dit -elle par pitié pour moi elle s’ interrompit et regardant de toutes parts et examinant l’ un après l’ autre les meubles de la chambre elle fit un mouvement d’ effroi comme pour s’ élancer hors de son lit —que PROPN dit le docteur en la recouvrant de ses draps qu’ elle avait jetés loin d’ elle ne craignez rien vous êtes ici chez vous ", "par dulcinée je ne conseillerais point à ce bon pacheco de faire part de sa liqueur de vie à le grand inquisiteur d’ PROPN le tribunal de le saint office demanderait des comptes dangereux à le ce faiseur de miracles –ma foi mon bon maître fit sancho je gagerais plutôt que le grand inquisiteur et le saint office tout entier remercieraient le seigneur PROPN et se sentiraient plus vigoureux encore pour juger les hérétiques a moins que la vertu de le vin qui vous tient en joie n’ inclinât leurs cœurs assez durs à une aimable pitié les cailloux les plus secs se fendent et les sourcils ne peuvent toujours demeurer froncés ", "il ne comprenait pas cette douceur calme –mais oui je t’ aime lui dit la fleur tu n’ en as rien su par ma faute cela n’ a aucune importance mais tu as été aussi sot que moi ", "tout son aplomb l’ avait abandonné elle avait réussi devant belhomme et chabanne à le conserver un maintien ironique et sûr de soi alors qu’ à le fond d’ elle-même elle était perdue sentant que si cette dernière corde cédait c’ était la mort maintenant la réaction se produisait des larmes d’ énervement coulèrent sur ses joues elle se hâta de réunir ses forces pour atteindre le grenier ou ̀ elle s’ effondra sur son matelas retrouvé à le tâtons car l’ obscurité était presque complète " ]
j' attends que revienne est -ce bientôt mais avec le roi ce matin vers heures à le plus tard pour le baptême très-bien j' embrasserai donc l' ami pontis et aussitôt je reprends ma route harnibieu
[ "nous verrons cela s' écria le chevalier que vous refusiez mon argent passe que vous refusiez une place à les gardes un poste à la cour passe encore mais que vous retourniez en exil je vous le défends monsieur le chevalier je vous le défends dit crillon en écrasant de sa botte un tison qui jaillit en myriades d' étincelles je suis quelque chose harnibieu et votre mère vous a laissé à le moi ", "enfin monsieur si je suis malheureux vous serez malheureux à le mes côtés tout à le votre aise vous n' étiez pas un jérémie quand j' ai fait votre connaissance et vous voilà maintenant prêt à le fondre en larmes comme une nymphe de les métamorphoses non mais je vous raffermirai la fibre faites attention que j' ai souffert vous avez reçu un coup de couteau je n' en disconviens pas ", "j' en ai reçu plus de sans compter les balles et la menue grenaille vous avez perdu litres de sang j' en ai perdu un baril et je ris cordieu et je fais les cornes à l' ennui cordieu et je danserai à le baptême de le petit césar harnibieu nous y danserons ensemble espérance à le faire pitié heureusement son laquais après avoir gratté à la porte de la chambre passa timidement sa tête et son bras armé d' une lettre ", "de quelle part cela s' écria le chevalier de quelqu'un qui s' est informé si monsieur espérance était arrivé céans dit le laquais espérance prit le billet d' où tomba une petite clé dès qu' il fut ouvert est -ce déjà votre invitation à le bal ", "demanda crillon voyant la stupéfaction se répandre sur les traits de le jeune homme ma foi monsieur c' est encore plus extraordinaire dit espérance avec vous c' est toujours de le nouveau mon cher ami mais ce nouveau est -il bon de le moins jugez -en monsieur ", "crillon lut à le haute voix monseigneur il n' y qu' une personne qui m' appelle ainsi se hâta de dire espérance c' est le vieillard dont nous parlions tout à l' heure l' homme à les écus de rente voyons son style monseigneur puisque vous voilà dans paris qui est le meilleur séjour pour un homme comme vous je pense que vous allez habiter bientôt la maison que vous venez d' acheter rue de la cerisaie vous avez acheté une maison dit crillon saisi d' étonnement il paraît répondit modestement espérance ", "mais continuez ...rue de la cerisaie sur vos économies de les derniers mois j' espère que vous la jugerez digne de vous et que vous daignerez approuver les dispositions que j' ai cru devoir y prendre monseigneur trouvera dans un coffre sur la cheminée de sa chambre les titres de sa propriété et ses autres clés qu' y a déposées son fidèle serviteur la lecture finie crillon laissa échapper le papier espérance et lui se regardaient béants ceci est très-fort dit enfin crillon ", "est -ce que vous y croyez ma foi oui pourquoi pas répliqua espérance en tournant dans ses doigts la petite clé ciselée à le fait pourquoi pas c' est égal la rue de la cerisaie n' est pas loin d' ici c' est derrière la rue de lesdiguières a son hôtel vous savez le financier italien ", "je sais dit espérance est -ce que vous auriez envie d' aller voir votre maison j' en dessèche d' impatience eh bien allons -y monsieur le chevalier mon chapeau et mon épée cria le héros d' une voix de stentor et en route harnibieu la rue de la cerisaie dont le nom indique assez l' origine aboutissait d' une part à la rue de le petit-musc de l' autre à une fausse porte de l' arsenal et parallèle à la rue saint-antoine se trouvait couper à le angle droit la petite rue de lesdiguières dans laquelle zamet le riche financier s' était bâti un hôtel d' une magnificence alors célèbre " ]
[ "mais ce fut de le champagne sans conséquence car un peu avant la fin de la représentation elle sortit seule et rentra seule chez elle à le pied lentement comme autrefois et non sans majesté quand la porte de la maison se fut refermée lui resta tout bête sur le trottoir il étouffa un soupir et murmura: quel dommage que ce soit une grue le comble de le darwinisme je n’ ai pas toujours été le vieillard quinteux et cacochyme que vous connaissez aujourd’hui jeunes gens ", "mon dieu continuait michel en riant ce n' est pas un prodigieux exploit que de recevoir balles dont l' une est amortie et l' autre s' arrête dans le collet de sa tunique mais on en avait parlé le bruit courait en ville que le fils de feu le docteur bernard avait été tué raide d' abord puis mortellement blessé puis seulement percé de balles et de coups de baïonnette et enfin qu' il était guéri et qu' on allait le faire capitaine et le décorer pour tant d' exploits qu' est -ce que tu veux mon pauvre ami hyacinthe ne put pas résister à le désir de voir un héros si prodigieux elle me connaissait pourtant depuis sa naissance car la maison de son père comme tu vois touche la nôtre ou plutôt nous sommes séparés par un mur mitoyen qui appartient à les familles et la principale fenêtre de la salle à le manger de madame forestier s' ouvre sur le jardin de ma mère quant à le mur comme il est de pieds pouces tout juste c'est-à-dire construit de façon que la crête peut servir d' appui à le mon menton ce n' est pas un obstacle pour causer c' est un dossier de fauteuil ", "c’ est comme vous le savez un jurisconsulte habile il m’ a dit que rien ne s’ opposerait à la restitution de vos biens et je vais tout tenir prêt pour que une fois vos biens rendus vous n’ ayez pas de temps à le attendre non pas que PROPN ne tienne pas à le vous garder chez elle le plus longtemps possible mais je comprends votre gêne dans une maison qui n’ est pas la vôtre barras avait raisons pour une de venir ou fois par jour chez tallien et quand il n’ en avait pas il en inventait ", "mais il peut être neutralisé par une résistance supérieure comme dans le minéral le nombre qui produit toutes les variétés engendre également l’ harmonie qui dans sa plus haute acception est le rapport entre les parties et l’ unité sans le mouvement tout serait une seule et même chose ses produits identiques dans leur essence ne diffèrent que par le nombre qui a produit les facultés l’ homme tient à les facultés l’ ange tient à l’ essence ", "ma tante giron et marthe avaient passé la nuit en prières auprès de le corps de mademoiselle d’ houllins il commençait à le faire un peu jour la jeune fille à le genoux près de le lit succombant à la fatigue laissait involontairement pencher sa tête jusqu’ à le toucher le drap de la morte —venez vous reposer mon enfant dit ma tante giron à le votre âge ces veilles sont trop longues venez ", "là par contre c' est à le vous qu' il revient de vous en occuper c' est à le vous de voir pour les papiers enfin objecta plaintivement max je n' y connais rien voyons je ne saurai pas comment m' y prendre ce n' est pas mon affaire dit sèchement en retrouvant sa brusquerie mais voyant l' air éperdu de max il finit par se fouiller pour extraire de sa poche un carnet qu' il feuilleta je pourrais toujours vous donner une adresse dit -il mais c' est en amérique de le sud et je ne suis même pas sûr que a marche encore je vais quand même essayer de vous organiser un petit stage dans ce coin ", "n’ osant lui téléphoner je lui envoyai un petit mot à la fois désinvolte et gentil lui demandant de m’ appeler ce qu’ il fit le lendemain il était allé chercher françoise à la campagne et n’ avait pu m’ appeler plus tôt je lui trouvai une voix tendue je pensai que je lui manquais et une seconde comme il me le disait à l’ appareil j’ eus la vision d’ un café où nous nous retrouverions et où il me prendrait dans ses bras en me disant qu’ il ne pouvait vivre sans moi que ces jours avaient été absurdes je n’ aurais plus qu’ à le répondre: moi non plus sans trop mentir et le laisser décider ", "–tu sais dit sa femme ces fêtes avec un tas de copains c’ est plutôt fatigant pour moi je préférerais aller dîner dans un bon restaurant –les restaurants c’ est le coup de fusil et ce n’ est pas sûr que ç a sera bon j’ aimerais mieux t’ offrir un bon dîner chez nous je m’ occuperai de tout des courses de le menu des invitations ", "ici je ne parle jamais je le pourrais si je le désirais quand je suis avec vous je sens que ma bouche est libérée c’ est le mot pour en revenir à le comte de monte-cristo quand les détenus se rencontrent après des années de solitude ils se mettent à le parler à le parler ils sont toujours dans leur cachot mais c’ est comme s’ ils étaient déjà à le moitié libres parce qu’ ils ont trouvé un ami à le qui parler ", "colomban regarda le jeune homme dont le visage s’ était séché comme sous les rayons de le soleil d’ août —oui elle t’ aime dit -il camille comprit tout ce qu’ il y avait d’ égoïste dans cet éclair de joie qui par ses yeux venait de jaillir de son âme —je partirai dit -il: loin de les yeux loin de le cœur —vous ne vous séparerez pas répondit colomban ou plutôt je ne vous séparerai pas " ]
vous êtes insensible à le toutes ces choses sublimes vous pensez que le plus beau rayon de le soleil ne vaut pas un sourire de –avouez henry que margaret est la plus belle personne de les royaumes –oui la théorie à la main c’ est une beauté sans défaut eh bien
[ "c’ est celui que je lui reproche moi je la voudrais moins parfaite moins majestueuse moins classique j’ aimerais fois mieux ma cousine si dieu me donnait à le choisir entre elles –allons donc henry vous n’ y songez pas dit lionel en souriant l’ orgueil de la famille vous aveugle ", "de l’ aveu de tout ce qui a yeux dans la tête est d’ une beauté plus que problématique; et moi qui l’ ai connue dans toute la fraîcheur de ses belles années je puis vous assurer qu’ il n’ y a jamais eu de parallèle possible –d’ accord mais que de grâce et de gentillesse chez lavinia des yeux si vifs une chevelure si belle des pieds si petits lionel s’ amusa pendant quelque temps à le combattre l’ admiration de henry pour sa cousine mais tout en mettant de le plaisir à le vanter la beauté qu’ il aimait un secret sentiment d’ amour-propre lui faisait trouver du plaisir encore à le entendre réhabiliter celle qu’ il avait aimée ce fut à le reste un moment de vanité rien de plus car jamais la pauvre lavinia n’ avait régné bien réellement sur ce cœur que les succès avaient gâté de bonne heure ", "c’ est peut-être un grand malheur pour un homme que de se trouver jeté trop tôt dans une position brillante l’ aveugle prédilection de les femmes la sotte jalousie de les vulgaires rivaux c’ en est assez pour fausser un jugement novice et corrompre un esprit sans expérience PROPN pour avoir trop connu le bonheur d’ être aimé avait épuisé en détail la force de son âme pour avoir essayé trop tôt des passions il s’ était rendu incapable de ressentir jamais une passion profonde sous des traits mâles et beaux sous l’ expression d’ une physionomie jeune et forte il cachait un cœur froid et usé comme celui d’ un vieillard voyons lionel dites -moi pourquoi vous n’ avez pas épousé aujourd’hui par votre faute ", "car enfin sans être rigoriste quoique je sois assez disposé à le respecter parmi les privilèges de notre sexe le sublime droit de le bon plaisir je ne saurais quand j’ y songe approuver beaucoup votre conduite après lui avoir fait la cour ans après l’ avoir compromise autant qu’ il est possible de compromettre une jeune miss ce qui n’ est pas chose absolument facile dans la bienheureuse albion après lui avoir fait rejeter les plus beaux partis vous la laissez là pour courir après une cantatrice italienne qui certes ne méritait pas d’ inspirer un pareil forfait voyons lavinia n’ était -elle pas spirituelle et jolie n’ était -elle pas la fille d’ un banquier portugais juif à la vérité mais riche n’ était -ce pas un bon parti? ", "ne vous aimait -elle pas jusqu’ à la folie?–eh! mon ami voici ce dont je me plains elle m’ aimait beaucoup trop pour qu’ il me fût possible d’ en faire ma femme de l’ avis de tout homme de bon sens une femme légitime doit être une compagne douce et paisible anglaise jusqu’ à le fond de l’ âme peu susceptible d’ amour incapable de jalousie aimant le sommeil et faisant un assez copieux abus de thé noir pour entretenir ses facultés dans une assiette conjugale avec cette portugaise à le cœur ardent à l’ humeur active habituée de bonne heure à les déplacements à les mœurs libres à les idées libérales à le toutes les pensées dangereuses qu’ une femme ramasse en courant le monde j’ aurais été le plus malheureux de les maris sinon le plus ridicule pendant mois je m’ abusai sur le malheur inévitable que cet amour me préparait ", "j’ étais si jeune alors j’ avais ans souvenez -vous de cela henry et ne me condamnez pas enfin j’ ouvris les yeux à le moment ou ̀ j’ allais commettre l’ insigne folie d’ épouser une femme amoureuse folle de moi je m’ arrêtai à le bord de le précipice et je pris la fuite pour ne pas succomber à le ma faiblesse PROPN dit henry PROPN m’ a raconté bien autrement cette histoire il paraît que longtemps avant la cruelle détermination qui vous fit partir pour l’ italie avec la rosmonda vous étiez déjà dégoûté de la pauvre juive et vous lui faisiez cruellement sentir l’ ennui qui vous gagnait auprès d’ elle ", "quand lavinia raconte cela je vous assure qu’ elle n’ y met point de fatuite elle avoue son malheur et vos cruautés avec une modestie ingénue que je n’ ai jamais vu pratiquer à les autres femmes elle a une façon à le elle de dire: enfin je l’ ennuyais tenez lionel si vous lui aviez entendu prononcer ces mots avec l’ expression de naïve tristesse qu’ elle sait y mettre vous auriez des remords je le parierais.–eh! n’ en ai -je pas eu! s’ écria lionel voilà ce qui nous dégoûte encore d’ une femme c’ est tout ce que nous souffrons pour elle après l’ avoir quittée ce sont ces vexations dont son souvenir nous poursuit ", "c’ est la voix de le monde bourgeois qui crie vengeance et anathème c’ est la conscience qui se trouble et s’ effraie ce sont de légers reproches bien doux et bien cruels que la pauvre délaissée nous adresse par les voix de la renommée tenez henry je ne connais rien de plus ennuyeux et de plus triste que le métier d’ homme à le bonnes fortunes –à qui le dites-vous répondit henry d’ un ton vaillant en faisant ce geste de fatuité ironique qui lui allait si bien mais son compagnon ne daigna pas sourire et il continua à le marcher lentement en laissant flotter les rênes sur le cou de son cheval et en promenant son regard fatigué sur les délicieux tableaux que la vallée déroulait à ses pieds.luz est une petite ville située à le environ un de saint-sauveur ", "nos dandys s’ y arrêtèrent rien ne put déterminer lionel à le pousser jusqu’ à le lieu qu’ habitait il s’ installa dans une auberge et se jeta sur son lit en attendant l’ heure fixée pour le rendez -vous .quoique le climat soit infiniment moins chaud dans cette vallée que dans celle de bigorre la journée fut lourde et brûlante PROPN lionel étendu sur un mauvais lit d’ auberge ressentit quelques mouvements fébriles et s’ endormit péniblement à le bourdonnement de les insectes qui tournoyaient sur sa tête dans l’ air embrasé son compagnon plus actif et plus insouciant traversa la vallée rendit des visites à le tout le voisinage guetta le passage de les cavalcades sur la route de gavarni salua les belles ladys qu’ il aperçut à le leurs fenêtres ou sur les chemins jeta de brillantes œillades à les jeunes françaises pour lesquelles il avait une préférence décidée et vint enfin rejoindre lionel à l’ entrée de la nuit allons debout debout! s’ écria -t-il en pénétrant sous ses rideaux de serge voici l’ heure de le rendez -vous " ]
[ "annette descends à la cave apporte bouteilles de le petit cellier la servante sortit en courant mais cette permission gaspard reprit catherine depuis combien de temps dure -t-elle —je l’ ai reçue hier à le heures de le soir à le vasselone ma mère le régiment est en retraite sur la lorraine je dois le rejoindre ce soir à le phalsbourg ", "-non mère répondit le jeune avocat car mes lecteurs ont deviné sans doute que nous sommes dans la maison de noémie non vous ne me l\\ avez pas dit mais si madame gagnon traite les mendiants comme vient de nous le dire ce pauvre elle peut rester chez elle je vais sortir un instant continua PROPN il faut que je voie le père normand le vieillard cessa de manger et se retira dans un coin il apercevait bien qu\\ il y avait dans cette maison un air de tristesse inaccoutumée il n\\ avait pas vu un sourire sur les lèvres de ses hôtes pas un rayon dans leurs regards et une teinte de sérieuse mélancolie était répandue sur leurs figures douces et franches ", "aussi n' ont -ils rien de plus pressé que de raser sans autre forme de procès la vénérable relique et pourtant ville sublime tu as raison rombaut de vanter son charme indéfinissable qui clôt la bouche à ses détracteurs nous ne pouvons lui en vouloir de s' être donnée à le cette engeance de ploutocrates nous l' aimons comme une femme lascive et coquette comme une courtisane perfide et adorable et ses parias même ne consentent pas à la maudire ", "de tout ce grand et beau monde un seul point m’ intéressait le pays de sultana et chose que je n’ avais jamais connue ma mémoire se troubla tout à le coup je commençai à le oublier mes affaires source d’ ennuis pour moi et les autres n’ était plus un homme libre pendant quelques semaines j’ espérai que les yeux bleus et sincères finiraient par me laisser tranquille il n’ en fut rien ", "suis -je exagérément optimiste la ville reste en deuil PROPN est peut-être pourquoi tout le monde habille en noir seuls quelques résistants oublient leur chagrin dans les fêtes et vivent comme si rien n\\' avait changé mais tout a changé je m\\' en apercevrai vite ", "ce sont des collections sans valeur et même des livres sans valeur il n\\ y a pas grand monde pour vouloir les conserver on les trouve le plus souvent par hasard il faut de la chance sans quitter des yeux son adjoint camille ajouta vous pensez pouvoir le trouver ", "il aurait vu qu\\ elle ne marche pas mal dans ce quartier notre cellule de gens de maison mais américain aussi a demandée la lutte et il avait été un espion une ruse marie- jeanne et qui pue son dréard tiens- et il avait repris son journal- écoute cette phrase de son interview à le labarthe dans le torchon à le delattre remarque si la révolution est un art comme ils disent cet art doit être pratiqué avec respect je dirai avec piété elle est de lénine cette formule la révolution est un art il la répète sans cesse comment dréard la connaît-il et notre interviewer qui commente celui-là n\\ est pas suspect auguste dréard député de la seine un de les fondateurs de le groupe démocratique et social ah ", "c’ était peine perdue; antoine absorbé par son travail ne s’ en apercevait même pas mais il leva les yeux sur l’ horloge et parut effrayé de l’ heure quel malheur dit -il il sortit un moment de l’ atelier pour aller dans sa chambre il rentra ensuite dans l’ atelier portant à la main son habit bleu; ", "personne non personne chère laurence est mon sang PROPN est mon âme sans lui je languis sans lui je meurs la vengeance de mon père n’ est pas nécessaire à le son existence ne peut -il à le contraire se rappeler qu’ on embellit sa vie en pardonnant son ambition est encore moins utile à son bonheur il est riche il est considéré il a du crédit que veut -il de plus ", "derrière eux il se fit dans l’ étude un grand brouhaha j’ essayai mais vainement d’ obtenir un peu de silence les enfants me riaient à le nez l’ affaire boucoyran avait achevé de tuer mon autorité oh! ce fut une terrible affaire " ]
ils s’ étaient levés tous attira son neveu et serra contre sa poitrine cette tête ardente dit -il français dans les moelles de tes os et dans les globules de ton sang pauvre cher petit le jeune homme reprit la tête encore appuyée contre l’ épaule de le vieux c’ est pour cela que je ne peux pas vivre là-bas au-delà de le rhin et que je vivrai ici
[ "—alors je dis bien pauvre petit! répondit tout a changé ici même dans ta maison tu souffriras mon jean avec une nature comme la tienne je comprends tout à le présent tout puis laissant aller son neveu: —que je suis content d’ être venu ce soir assieds -toi là tout près de moi nous avons tant de choses à le nous dire mon jean mon jean ils s’ assirent côte à le côte heureux sur le canapé réparait le désordre de sa barbe en pointe qu’ il soignait beaucoup ", "il se remettait de son émotion il disait —sais -tu que nous avons commis ce soir des délits que j’ adore commettre en parlant de la france comme nous avons fait ce n’ est pas permis si nous avions été dehors et que PROPN nous eût entendus notre affaire était sûre: un procès-verbal! —je l’ ai rencontré cette après-midi —moi j’ ai vu apparaître le fils en plein bois tout à l’ heure ", "il est sous-officier à les hussards rhénans ton régiment prochain n’ est -ce pas la voiture que j’ entends? —non —écoute donc ils écoutèrent en regardant par la fenêtre le parc qu’ éclairait la lune haute et pleine la pelouse en forme de lyre avec ses avenues blanches les massifs d’ arbres et plus loin les toits de tuile de la scierie rien ne bruissait que la chute de le ruisseau à l’ écluse de l’ usine bruit monotone qui semblait s’ éloigner ou se rapprocher selon la force et la direction de le vent qui fraîchissait et qui devait venir à le présent de le nord-est de la plate-forme de la cathédrale comme disait l’ oncle en songeant à le strasbourg —non vous voyez bien fit jean oberlé après avoir écouté c’ est le bruit de l’ écluse ", "mon père a donné l’ ordre à le cocher d’ aller l’ attendre à le molsheim à le train de heures nous avons le temps de bavarder ils avaient le temps et ils en profitèrent ils se mirent à le parler doucement sans plus de hâte ni de trouble comme ceux qui ont reconnu qu’ ils s’ entendaient sur l’ essentiel et qui peuvent aborder sans danger toutes les autres questions les moindres ils causèrent du volontariat d’ un an que PROPN avait été autorisé à le retarder jusqu’ à sa vingt-quatrième année et de cette existence nouvelle qu’ il allait commencer le premier octobre d’ un logement qu’ il comptait prendre à le strasbourg de la facilité qu’ il aurait de revenir presque tous les dimanches à le alsheim ", "puis ce cher nom ayant été répété l’ oncle et le neveu se complurent dans des souvenirs de le pays d’ abord d’ alsheim puis de sainte-odile de l’ habitation forestière de heidenbruch d’ PROPN de saverne où l’ oncle avait des bois de guebwiller où il avait des parents c’ était l’ alsace qu’ ils évoquaient ils s’ entendaient bien ils fumaient les jambes croisées assis à les coins de le canapé laissant librement aller leurs mots et leur voix qui riait souvent la causerie fut si longue que minuit sonna à le coucou de la forêt-noire pendu au-dessus de la porte ", "—pourvu que nous n’ ayons pas réveillé ton grand-père demanda en se levant et en désignant de la main le mur qui séparait la chambre de le jeune homme de celle de le malade —non dit jean il ne dort presque plus maintenant je suis sûr qu’ il a été content de m’ entendre rire ", "comme ma famille m’ a quitté à le heures j’ ai passé avec lui une grande partie de mon temps et je l’ ai observé il entend et il comprend tout il a reconnu votre voix j’ en suis sûr et peut-être a -t-il saisi des mots —cela lui aura fait plaisir mon petit il est de la très vieille alsace lui de celle qui vous paraît à le vous fabuleuse et à le laquelle je me rattache bien que je sois plus jeune que m.oberlé elle était toute française PROPN et pas un homme de ce temps PROPN n’ a varié ", "vois ton grand-père vois le vieux bastian nous sommes la génération qui a souffert nous sommes la douleur nous autres ton père est la résignation —et PROPN l’ oncle fixa le jeune homme de ses yeux clairvoyants et dit: —toi tu es la légende et ils auraient voulu sourire tous les et ils ne purent pas comme si ce mot avait été d’ une justesse trop parfaite que les jugements humains n’ ont pas d’ ordinaire et comme s’ ils avaient senti que la destinée était là dans cette chambre invisible qui leur répétait à le fond de le cœur et en même temps oui c’ est vrai celui-ci est la légende le trouble qui les étreignit ne s’ expliquait que par ce voisinage de le mystère de la vie ", "il se dissipa tendit la main à son neveu plus gravement qu’ il n’ eût fait avant cette parole qui lui avait presque échappé qu’ il ne regrettait pas mais qui lui demeurait présente —au revoir mon cher jean je préfère ne pas attendre mon beau-frère je ne sais plus quelle attitude j’ aurais avec lui " ]
[ "ma raison a répondu: non c’ est impossible mon parti a été pris ne saura jamais que le rêve d’ un malheureux tel que moi a outragé sa noble et souriante jeunesse j’ hésite j’ ai peur que tu ne me comprennes point ", "je le sentais devenir réticent il a hésité quelques secondes avant de répondre: —promis viens me demander chez PROPN demain soir puisque tu téléphones tu connais déjà l’ ordure devait chercher un prétexte pour me faire jongler de ce fric je lui rendais un vrai service pourtant ", "toujours il n\\ y a que gédéon qui puisse décider il faut leur rendre la demouéselle ne vous occupez de rien nine et obéissez à le votre époux excusez -nous demouéselle nine ne sait ce qu\\ elle dit elle a la dure de ses garçons PROPN en alla renouveler sa provision de joncs et chercher des champignons pour le souper; la grand\\'mère qui souffrait de son pied se recoucha et aube se trouva livrée à le elle-même elle marchait un peu derrière la cabane quand elle entendit les grelots d\\' olge à le quelque distance ", "je me souvenais de lui je n’ étais pas d’ humeur j’ emportais mon chagrin mon cœur était lourd très lourd ", "on avait entouré la chapelle de le martyr d’ une haute palissade et on avait commencé les fouilles dès les premiers coups de pioche on avait mis à le découvert les hautes marches d’ un escalier preuve que les indications contenues dans les fameux papiers étaient exactes ce dont on n’ était pas autrement sûr jusque-là ce premier résultat acquis on avait décidé de mener les travaux avec circonspection ", "mais PROPN ne descendit pas —allez demander si y est dit -il à le valet lothario était sorti —alors dites à le cocher de me mener chez la princesse la voiture qui suivait celle de s’ était arrêtée et repartit en même temps qu’ elle ", "je ne vous en aurais pas parlé s’ il était grossier stupide et mal élevé comme le frère de dora madame PROPN se mit à le rire il est certain que si james topliff n’ était pas je ne l’ inviterais jamais cependant je croyais avoir perdu mon procès et je fus agréablement surprise quand elle ajouta: tout bien considéré milie amenez demain votre ami charles personne n’ est capable de jouer le rôle en question c’ est ce que je répondrai à le ceux qui se scandaliseraient de le voir chez nous je la remerciai d’ autant plus que ce qu’ elle en faisait c’ était uniquement pour m’ être agréable je courus donc chercher charles pour lui annoncer cette nouvelle ", "car il avait bien été jeté par la fenêtre il est vrai qu’ on l’ avait embrassé et qu’ on lui avait dit: tu reviendras mais il se promettait bien de ne plus revenir –dans le même équipage l’ aventure toute simple d’ abord se compliquait singulièrement la neige tombait toujours qu’ allait devenir ce roméo devant balcons inaccessibles ", "évidemment mme de linard était tout à la fois embarrassée et très-émue elle tenait ses regards baissés on voyait que la bonté de son cœur était près de l’ emporter sur ses dispositions rigoureuses mais la perfide créature qui la gouvernait lui parla à le voix basse; et se remettant aussitôt elle dit à l’ orpheline non sans un peu d’ hésitation je suis charmée que la reconnaissance ne soit pas effacée dans votre cœur ", "le compte de les colis y était les caisses sont en parfait état ainsi que les barils sauf le à lequel il manque un cercle de fer m. canton prit la main de son fils l’ attira doucement vers lui l’ embrassa et reprit en s’ efforçant de sourire: te voila ̀ tout à le fait un homme et que t’ a dit le capitaine quand part -il me recevra -t-il à le bord il m’ a promis d’ envoyer ici son chirurgien et de te prendre si tu n’ avais aucun symptôme de fièvre jaune " ]
l’ affaire se complique n’ auriez -vous point lu par hasard et par bonheur certaine lettre anonyme qui obligea tout dernièrement m. d’ amstadt à le faire le voyage de PROPN –je l’ ai lue cette lettre vous ne devinez pas qui l’ avait écrite –non –hum! vous voulez me faire douter de votre perspicacite
[ "mais patience nous finirons par nous entendre ecoutez tout d’ abord le récit d’ une simple historiette –que de préambules bonté divine il y avait une fois commença d’ un ton dégagé le mendiant une jeune fille tenue en charte privée par sa tante l’ excellente douairière de ", "cette jeune fille nommée était recherchée en mariage par son cousin le baron walter –passez je vous prie sur ces redites tombées dans le domaine de les cancans provinciaux j’ abrège quoique la demoiselle eût épousé à le contre-cœur le riche arnold d’ amstadt il lui fut impossible de renoncer à le baron walter et elle lui voua dans l’ exil qu’ il s’ était infligé le culte touchant d’ une tendresse désespérée la noble douairière avait commis une grosse faute en séparant religieusement et légalement les pauvres amoureux elle voulait éteindre des flammes autorisées et elle alluma un criminel incendie ", "l’ amour platonique dégénéra en passion coupable les jeunes gens s’ aimèrent avec d’ autant plus de violence qu’ ils rencontrèrent plus d’ obstacles dans leurs tentatives de rapprochement et ils s’ imaginèrent de triompher des défiances dont ils étaient entourés en usant d’ un stratagème dont ils se sont bien trouvés s’ il faut en croire mon ami walter vous devinez que j’ entends parler de cette prétendue catastrophe arrivée en pays lointain qui vous fit croire à la mort de votre coupable neveu grâce à le cette invention put rôder autour de le domaine de seelisberg comme le loup rôde à les abords d’ une bergerie et je ne saurais vous dire à le juste combien de fois la brebis fut en péril soit à le dedans soit à le dehors pendant que le berger s’ endormait à le service de la france dans les garnisons –mais c’ est odieux ce que vous me racontez la ̀! s’ écria la douairière –madame reprit humblement francis vous me rendrez cette justice n’ est -il pas vrai que loin d’ être brutal dans mes révélations je narre avec beaucoup de chasteté des choses qui n’ ont rien d", "–oui poursuivez je veux voir jusqu’ où peut monter le venin de la calomnie ces jours derniers le baron walter apprit que votre chère et belle nièce thérèse était menacée d’ un accident –quel accident d’ s’ était annoncé il venait jouir d’ un congé sous le toit conjugal et sa jeune femme en donnait avis à le mon ami walter pour qu’ il eût à le redoubler de prudence et à s’ éloigner de le pays non seulement walter ne se rendit pas à la sagesse de ce conseil de cette prière mais encore il s’ avisa de s’ en formaliser ", "les amoureux passionnés sont tout à la fois ingrats égoïstes compromettants et enragés ils le disent tous les jours d’ eux-mêmes à les genoux de les femmes qui ont l’ imprudence de ne pas les prendre à le mot: je vous aime à la folie s’ écrient -ils dans leur bel enthousiasme et la folie leur inspire en effet les plus singulières extravagances or voici l’ extravagance conçue par mon ami le baron walter de votre neveu il s’ est courroucé de jalousie à l’ endroit de le seigneur et maître de céans le baron et il ne veut ni ne peut admettre que ce légitime époux de votre charmante et sensible nièce goûte en paix sous les ombrages de seelisberg les délices de ses vacances militaires il entend que mme d’ amstadt rompe avec ce mari mal avisé se mette en pleine insurrection et déserte le domicile conjugal plutôt que de le partager –n’ achevez pas ", "s’ écria la douairière: ces abominations ne sont que ridicules –libre à le vous de penser ainsi que votre robuste et incrédule vertu frémisse à l’ épanchement de ma sincérité je ne le trouve pas mauvais car je n’ ai encore avancé aucune preuve mais quand la lumière sera faite si vous n’ y voyez pas clair vous serez aveugle comme moi et je ne vous en féliciterai pas ", "–malheureux homme répondit mme en essuyant son front où perlaient de grosses gouttes de sueur je vous écoute parlez mais sachez -le bien je vous hais pour tout le mal que vous me faites bien obligé belle dame après cela j’ aime autant ne plus rien dire vous m’ avez promis francs donnez m’ en et je me tais il n’ est plus temps reprenez votre récit soyez vrai je vous comblerai –a la bonne heure donc mon ami walter eh bien où en étais veut que ma nièce se fasse enlever par lui –c’ est cela ", "il n’ a pas osé confier à le papier ce beau projet de peur d’ en compromettre l’ exécution mais comme il fallait y décider mme votre nièce il a fort habilement écarté le baron et s’ est introduit chez vous en plein jour avec une audace inouïe quand cela –ne me pressez pas tant vous me feriez perdre le fil de ma narration à son point dramatique pour écarter le baron l’ entreprenant walter écrivit cette lettre anonyme que vous savez le bouillant arnold partit pour à le risque de se noyer et pendant qu’ il cherchait son cousin dans le canton de schwytz aidé d’ un mauvais drôle de le nom de pompidou se faisait recevoir par mme –eh quoi ", "cette visite matinale mon dieu! oui des vêtements épais des favoris postiches une démarche alourdie ont permis à le philistin de passer inconnu sous vos fenêtres et puis entre nous il se peut que cet intrépide compagnon ait des intelligences dans la place –je chasserai tous mes gens –occupez -vous d’ abord de le soin de le chasser lui de ce sera je vous le promets courir à le plus pressé car vous n’ avez pas une minute à le perdre pour le chasser que faire " ]
[ "elle feignit seulement de s’ apercevoir de la présence de nathalie s’ exclama -t-elle les sourcils hauts en examinant la jeune femme d’ un air étonné et hautain notaire expliqua a fait prier mademoiselle d’ être présente il ne se sent pas très bien et craint d’ avoir besoin de ses services –vous pourriez peut-être attendre dans la pièce à le côté mademoiselle vous n’ avez rien à le faire dans cet entretien privé m’ a fait spécifier qu’ il désirait avoir son infirmière près de lui.on entendit dans l’ antichambre un bruit de pas pressés ", "–blouse sale vieille casquette boîte à le canards justement les investigateurs de l’ allée ressortaient l’ un tenait la boutique d’ imprimés l’ autre la sordide casquette à le visière tombante –c’ est le vieux monsieur peut-être –ou la dame en noir ah! le coquin a du talent et on se précipita sur les traces de le respectable couple ", "l epropriétairedel’ âne savant l’ anglais à la parade les nonnes les yeux à le bout de les doigts la chicane ", "mais avant de lui ouvrir toutes grandes les portes de cette maison ne faudrait -il pas lui en livrer les secrets lui faire connaître les mystères de la naissance de lucie l' initier à le passé de celle qu' il allait appeler sa mère et cela à le moment où de déclarait à la marquise une guerre acharnée l' embarras était grave la marquise se sentait environnée de dangers le silence qui s' était fait autour de biscarre l' épouvantait plus encore elle prévoyait une catastrophe prochaine a ce moment un laquais frappa à la porte il apportait un billet à la marquise elle déchira vivement l' enveloppe ", "il les avait félicités pour leur sérieux et leur précocité mais ils paraissaient insensibles à le ces compliments comme si la chose allait de soi le garçon avait haussé les épaules en se plongeant de nouveau dans son manuel et la fille avait jeté un sourire timide à le bosmans /entre les fenêtres de le salon était accrochée une photo dans un cadre le professeur ferne et sa femme très jeunes souriants mais une certaine gravité dans le regard et vêtus de leurs robes d’ avocats les quelques soirs ou ̀ il s’ était retrouvé avec margaret dans l’ appartement ils attendaient sur le canapé de cuir le retour de le professeur et de sa femme ", "elle continua d’ être morne et absorbée mais elle fut très douce et après jours de promenade sans fatigue et sans émotion elle revint chez elle sans plaisir et sans chagrin apparents elle se coucha de bonne heure en rentrant et rien ne put me mettre sur mes gardes je me couchai aussi dans la chambre au-dessus de la sienne la maison haute et étroite n’ était pas distribuée de manière que nos appartements fussent contigus il y avait si longtemps que son humeur emportée et fantasque ne m’ avait laissé de répit que je dormis profondément cette nuit-là.le matin comme le premier rayon de le soleil frappait sur mes rideaux je me levai suivant ma coutume ", "il se baissa fit des bonds des détours et abandonnant son arme inutile il chercha tout en suivant les moindres mouvements d’ antoine à le tirer son pistolet antoine comprit que cette tactique allait changer la face de le combat et à le moment où le sommelier armait le pistolet il lui lança son manteau à la tète PROPN se jeta de côté pour éviter le piége mais dans son élan il heurta un meuble et perdit l’ équilibre sur le parquet glissant rapide comme la foudre antoine fondit sur lui et d’ un coup vigoureux il le traversa de part en part ", "vous ferez vous êtes autorisé par les circonstances toutes –les perquisitions et questions nécessaires je ne demande pas mieux pour ma part que de croire à l’ innocence de m. le duc le commissaire parut embarrassé c’ était pourtant un honnête homme ou à le peu près mais il craignait de déplaire à son chef le lieutenant de police dont il connaissait l’ intimité avec le duc ", "ils ne tinrent pas compte de la loi et continuèrent à le tourber un garde fut alors envoyé avec charge à le lui de veiller à l’ exécution de les articles il ne lui fut pas cherché chicane on le tua et certes de pieuses mains ne le clouèrent pas dans une belle châsse vernie il fut jeté à les vermines de la vase le gouvernement dépêcha un second garde que la brière happa de la même façon ", "car une voix pleine d’ angoisse toute proche appelait de groupe en groupe: vit le jeune aüté les yeux rouges dans les lumières et qui lui-même aperçut où est se garda bien de montrer le creux de le bateau sans répondre et comme sollicité par tous les rieurs il se remit à le danser en raillant cette fois la démarche sautillante de les femmes étrangères et leurs gestes étroits des cris amusés s’ envolèrent à la ronde se mélangeant à la joie qui grondait partout: les pieds frappaient le pont à le coups pressés les mâts tremblaient; le navire entier secoué comme de rire agitait toutes ses membrures mais parmi la foule turbulente et le tumulte le jeune étranger réclamait toujours son épouse chérie " ]
des photos comme il en existe dans toutes les familles le temps de la photo ils étaient protégés quelques secondes et ces secondes sont devenues une éternité on se demande pourquoi la foudre les a frappés plutôt que d’ autres pendant que j’ écris ces lignes je pense brusquement à le quelques-uns de ceux qui faisaient le même métier que moi aujourd’hui le souvenir d’ un écrivain allemand est venu me visiter
[ "il s’ appelait lampe c’ était son nom qui avait d’ abord attiré mon attention et le titre de l’ un de ses livres à le bord de la nuit traduit en français il y a plus de ans et dont j’ avais découvert à le cette époque-là un exemplaire dans une librairie de les champs-élysées je ne savais rien de cet écrivain mais avant même d’ ouvrir le livre je devinais son ton et son atmosphère comme si je l’ avais déjà lu dans une autre vie lampe ", "à le bord de la nuit ce nom et ce titre m’ évoquaient les fenêtres éclairées dont vous ne pouvez pas détacher le regard vous vous dites que derrière elles quelqu’un que vous avez oublié attend votre retour depuis des années ou bien qu’ il n’ y a plus personne sauf une lampe qui est restée allumée dans l’ appartement vide PROPN lampe était né à le brème la même année qu’ ernest bruder ", "il avait fréquenté l’ université d’ PROPN il avait travaillé à le hambourg en qualité de bibliothécaire et commencé là son premier roman à le bord de la nuit plus tard il avait été employé chez un éditeur à le berlin il était indifférent à la politique lui ce qui l’ intéressait c’ était de décrire le crépuscule qui tombe sur le port de brème la lumière blanc et lilas de les lampes à le arc les matelots les catcheurs les orchestres la sonnerie de les trams le pont de chemin de fer la sirène de le steamer et tous ces gens qui se cherchent dans la nuit son roman était paru en octobre1938 alors qu’ hitler était déjà à le pouvoir ", "à le bord de la nuit avait été retiré des librairies et des bibliothèques et mis à le pilon tandis que son auteur était déclaré suspect il n’ était même pas juif qu’ est -ce qu’ on pouvait bien lui reprocher tout simplement la grâce et la mélancolie de son livre sa seule ambition confiait -il dans une lettre avait été de rendre sensibles quelques heures le soir entre heures et minuit à les abords d’ un port ", "je pense ici à le quartier de brème ou j’ ai passé ma jeunesse de brèves scènes défilant comme dans un film entrelaçant des vies le tout léger et fluide lié de façon lâche picturale lyrique avec beaucoup d’ atmosphère à la fin de la guerre à le moment de l’ avance de les troupes soviétiques il habitait la banlieue de berlin le 2mai dans la rue soldats russes lui avaient demandé ses papiers puis ils l’ avaient entraîné dans un jardin ", "et ils l’ avaient abattu sans avoir pris le temps de faire la différence entre les gentils et les méchants des voisins l’ avaient inhumé un peu plus loin à l’ ombre d’ un bouleau et avaient fait parvenir à la police ce qui restait de lui ses papiers et son chapeau un autre écrivain allemand était originaire de le port de brème comme lampe il était né il s’ est retrouvé à le paris pendant l’ occupation ", "cette guerre et son uniforme vert-de-gris lui faisaient horreur je ne sais pas grand-chose de lui j’ ai lu en français dans une revue de les années un extrait d’ un petit volume qu’ il avait écrit et dont il avait confié le manuscrit à sa sœur en janvier1945 cet extrait avait pour titre notes et impressions il y observe le restaurant d’ une gare parisienne et sa faune le ministère de les affaires étrangères abandonné avec ses centaines de bureaux déserts et poussiéreux à le moment où les services allemands s’ y installent les lustres qui sont restés allumés et toutes les pendules qui sonnent sans arrêt dans le silence ", "il s’ habillait en civil le soir pour oublier la guerre et se fondre dans les rues de paris il nous rend compte de l’ un de ses trajets nocturnes il prend le métro à la station il descend à le trinité il fait noir ", "c’ est l’ été l’ air est chaud il remonte la rue de clichy dans le black-out sur le sofa de le bordel il remarque dérisoire et solitaire un chapeau tyrolien les filles défilent " ]
[ "le cantonnier trouva néanmoins un argument qui parut produire une vive impression sur lui dit -il vous tenez à les bonnes grâces de les dames duhamel n’ est -ce pas? eh bien croyez -vous que ces dames approuvent un duel contre leur proche parent c’ était là en effet une réflexion qui s’ était présentée à l’ esprit de le jeune mécanicien et il répliqua –j’ espère qu’ elles me pardonneront mademoiselle adrienne a vu tout ce qui s’ est passé; je n’ ai songé qu’ à la défendre ", "il s’ écria joyeusement un littérateur oui joli cadeau à le faire à une enfant voyez -vous j’ ai été porté presque sans y penser à le construire notre première soirée de fiançailles comme une scène de comédie ou de cinéma avouez que mes gags étaient réussis! et voici que vous aussi vous entrez dans le jeu! votre trouvaille de vous asseoir ici votre façon de déchiqueter la semaine à le paris la note sentimentale après la note comique nous sommes faits pour nous entendre! mais oui nous sommes faits pour nous entendre répéta -t-elle doucement ", "–comment s’ appelle le prétendu? –je ne le sais pas encore à le juste j’ ai bien quelques soupçons –faites -les moi connaître –d’ abord ce n’ est pas un jeune homme.–eh quoi! la jolie célina serait la femme de quelque vieux barbon ", "je le sais et je voudrais bien ne pas le savoir ce qui me permettrait de goûter plus délicieusement avec vous le moment où on oublie pauvre chère adorée vous oubliez ici à le cause de la secousse qu’ il vous faut pour y venir mais je sens bien que vous êtes encore reprise là-bas quand vous n’ êtes pas près de grand-mère avouez que vous êtes encore quelquefois patraque et je comprends allez tout ce que ce mot contient de misère sous son apparence anodine ", "je me levai et cherchai s’ il y avait un intrus dans ma chambre mais le sentiment d’ une présence à le sens précis ne vint que la nuit d’ après je m’ étais mis à le lit j’ avais soufflé ma bougie j’ étais en train de réfléchir à le mon hallucination de la veille quand soudain je sentis quelque chose entrer dans ma chambre et s’ arrêter tout près de mon lit cela ne dura qu’ une ou minutes ", "le geôlier m’ introduit parmi eux et me présente en ces termes je vous amène un hacheur de paille tâchez de le comprendre si vous pouvez aussitôt on s’ empresse autour de moi et je suis accueilli par une salve de landsman et de meiner à n’ en plus finir pendant cette réception je cherchai de les yeux le tonnelier de livry il me parut que ce devait être une sorte de paysan demi-bourgeois qui prenant part à le concert de saluts qui m’ étaient adressés avait prononcé le landsman de ce ton doucereux que contractent presque toujours les rats d’ église qui ont l’ habitude de vivre de les miettes de l’ autel PROPN n’ était pas trop gras tant s’ en fallait mais on voyait que c’ était sa constitution et à le part sa maigreur il était resplendissant de santé: il avait le cerveau étroit de petits yeux bruns à le fleur de tête une bouche énorme et bien qu’ en détaillant ses traits on put en remarquer quelques-uns de fort mauvais augure de l’ ensemble résultait pourtant cet air bénin qui ferait ouvrir à un diable les portes de le paradis; ajoutez pour compléter le portrait", "mois plus tard éclatait le scandale toute l’ histoire de tripotages de pots-de-vin de l’ achat de les consciences et de les votes un flot de corruption qui montait jusque sur les gradins de le corps législatif son chef l’ administrateur pleumartin très compromis était rappelé et desjardies dut revenir en france avec lui desjardies dans sa belle honnêteté n’ avait rien soupçonné des affaires louches qui se manigançaient autour de lui et naïvement s’ était fait quelquefois le commissionnaire d’ une œuvre qu’ il ne croyait point criminelle demandant et fixant des rendez -vous dans des termes qui lui étaient imposés d’ avance dans l’ éclat de l’ affaire cette correspondance d’ un intérêt secondaire passa d’ abord inaperçue elle n’ apparut à l’ horizon judiciaire que dans les circonstances tragiques qui conduisaient cet homme à l’ échafaud un matin à le palais de justice dans le cabinet de le substitut de le procureur de la république où il venait parce qu’ on l’ avait chargé charitablement de quelques traductions on avait trouvé desjardies un couteau son couteau ", "un allemand ne pourrait pas plus vivre sans l’ idée de son destin que sans son ombre les français n’ ont besoin ni de l’ une ni de l’ autre vous en verrez qui n’ ont point d’ ombre et que les glaces ne reflètent pas mais vous dont le pays au-dessous de le canada s’ oriente vers l’ asie comme une grande nef chargée de neiges dont les sergents de ville s’ avertissent entre eux par le son de les bâtons de buis vous êtes encore les jouets de la nature vos narines savent frémir n’ est -ce pas vos oreilles remuent encore ", "peu satisfait de l’ ouvrage de sérieuse PROPN s’ empara d’ une flûte qu’ elle avait déposée et la relava elle soupira tu ne m’ aimes pas parce que je renettoie ta flûte moque-toi de moi en plus ", "j’ aime sèchement mais j’ aime .il reprit vous avez surtout le besoin qu’ on vous aime et qu’ on vous le montre elle réplique c’ est vrai j’ adore mais mon cœur a besoin d’ un compagnon caché ce goût vaniteux des hommages publics ne m’ empêche pas de pouvoir être dévouée et fidèle et de croire que je saurais donner à un homme quelque chose d’ intime qu’ aucun autre n’ aurait mon affection loyale l’ attachement sincère de mon cœur la confiance absolue et secrète de mon âme et en échange recevoir de lui avec toute sa tendresse d’ amant la si rare et si douce impression de n’ être pas tout à le fait seule ce n’ est point de l’ amour comme vous l’ entendez " ]
non tout cela c’ est bon pour un joueur de clarinette mais ç a ne me convient pas lève -toi neveu; viens ici que je te montre quelque chose il me prit par un bouton de ma veste et me conduisit à le milieu de la salle en disant: —voici la fête d’ eckerswir qui vient dans jours je n’ aime pas à me battre dans une salle d’ auberge remplie de noyaux de morceaux de pain de fromage et autres choses glissantes eh bien
[ "on ne peut pas souhaiter de meilleure occasion pour lutter à le bras-le-corps sur la place et c’ est ce que je ferai j’ ai découvert un moyen de mettre ce canonnier sur le dos tiens kasper empoigne -moi solidement je vais te montrer cela y es-tu? —oui —tu me tiens bien —oui mon oncle ", "—eh bien regarde! en même temps il me prit le bras gauche à le coude me passa l’ épaule au-dessous et sans savoir comment cela se faisait je sentis mes jambes tourner en l’ air et je tombai tout à le plat de mon haut croyant avoir les reins cassés cela m’ étonna tellement que je restai plus d’ une demi-minute bouche béante sans pouvoir rien dire ni reprendre haleine —eh bien criait l’ oncle tout glorieux as -tu vu neveu? —oui j’ ai vu lui dis -je en me levant c’ est très bon mais vous auriez pu m’ expliquer cela d’ une autre manière —tu n’ aurais pas aussi bien compris kasper fit -il ", "voilà comment je vais m’ y prendre avec yéri-hans; seulement il faudrait l’ attirer ici et ce ne sera pas facile tu retourneras toi-même à le kirschberg l’ inviter de ma part à le dîner chez nous le dimanche de la fête pour non! m’ écriai -je vraiment indigné; je ne vous ai jamais contrarié j’ ai toujours fait ce que vous avez voulu; ", "mais amener moi-même ici jamais jamais —allons allons calme -toi kasper j’ enverrai nickel dit l’ oncle et comme je voulais répondre il ajouta: —tout ce que tu pourrais dire ou rien de le tout ce serait la même chose il faut que vienne il faut que je le voie les jambes en l’ air comme il m’ a vu. dans cette extrémité je compris qu’ il ne me restait qu’ une ressource pour éloigner de plus grands malheurs lui dis -je vous avez tort ", "consultons vous verrez qu’ elle pense comme moi et sans attendre de réponse: m’ écriai -je en ouvrant la porte de la cuisine écoute sais -tu que ton père veut encore se battre avec yéri-hans qu’ il veut l’ attirer ici pour l’ exterminer je croyais naturellement qu’ elle allait crier en levant les mains à le ciel et supplier son père de rester tranquille car plus elle aimait et l’ oncle conrad plus elle devait les empêcher de se battre mais allez donc vous fier à les femmes ", "pour la finesse de l’ oreille n’ avait pas sa pareille et je crois qu’ elle était derrière la porte car étant entrée elle écouta son père tranquillement le tablier sur les bras sans s’ émouvoir l’ oncle conrad se mit à le lui dire que ce serait la plus grande honte s’ il ne renversait pas yéri-hans qu’ on mépriserait les stavolo qu’ il n’ oserait plus se montrer à les trois-roses ni nulle part pendant ce discours PROPN regardait à le terre comme une innocente et lorsqu’ il eut fini: —tu as raison mon père dit -elle doucement oui je ne peux pas dire le contraire mais PROPN n’ oserait pas venir car il sait bien que tu as glissé sur un noyau et n’ osera jamais s’ empoigner avec toi sur la place c’ est sûr tu verras ", "—eh bien s’ il ne vient pas s’ écria l’ oncle la honte retombera sur lui et se tournant de mon côté: —tu vois kasper dit -il d’ un air joyeux tu vois que a plus de bon sens que elle sait bien ce qui convient elle voit que j’ ai raison allons continue ton air de clarinette moi je vais dire à le nickel de prendre son bâton et de partir tout de suite pour ", "il sortit; l’ innocente margrédel rentra dans la cuisine et je restai seul tellement consterné de ces choses que je pouvais à le peine y croire durant plusieurs minutes je me représentai ce yéri-hans arrivant tout fier tout glorieux le poing sur la hanche souriant à le margrédel et me regardant de le haut de sa grandeur j’ en étais suffoqué et tout à le coup je courus dans la cuisine en criant: mais à le quoi penses -tu donc margrédel mais ce gueux de canonnier va estropier ton père mais c’ est abominable une conduite pareille tu vois bien que ton père est le plus faible puisque l’ autre l’ a bousculé comme une mouche et maintenant tu veux qu’ il vienne recommencer ", "je pleurais presque en disant ces choses elle ne s’ en émouvait pas de le tout et continuait tranquillement à le lever le couvercle de ses marmites et à le goûter ses sauces je voyais à les couleurs de ses joues et dans ses yeux qu’ elle éprouvait une grande satisfaction et cela m’ indignait de plus en plus fit -elle enfin tu vois tout en noir le père a glissé sur un noyau; " ]
[ "heures un quart même entre ces compagnons je me croirais volontiers pendule une pendule trop sentimentale pour avoir notion de l’ heure qu’ elle doit marquer et pourtant elle n’ a d’ autre mission une pendule inexacte entre flambeaux et si l’on vendait la pendule ", "son chef d’ atelier lui avait donné la possibilité de quitter supelec plus tôt que d’ habitude vu la diminution de le travail à le accomplir il ne voulait pas l’ avoir dans les pattes ç a ne servait à le rien il avait cependant l’ obligation de se servir de sa carte-pointeuse en quittant les lieux car PROPN n’ était pas un moulin non plus ce qu’ il faisait sans se méfier de le piège tendu; et s’ il y avait un piège il ne le redoutait pas après tout qui était assez fort pour lutter contre la crise économique mondiale qui ce ne serait pas lui bruno profitait de cette nouvelle liberté pour affiner son jeu de jambes gonfler sa fibre se faire un corps l’ entreprise allait repartir ce n’ était qu’ un passage mauvais mais temporaire le monde allait se relever il s’ était toujours relevé et puis on n’ était pas à le bangladesh bon dieu mais en europe en france un grand pays soi-disant alors ils vont finir par se bouger le cul tous ces tocards ", "c’ est pour lui qu’ elle chante! et à le côté de lui le petit tailleur qui a été témoin de le miracle un miracle ou ̀ il a sa part se tait transi de joie et d’ émerveillement quand nous sommes sortis raconte -t-il à le idriss la foule s’ écartait devant nous avec respect je n’ ai pas pu m’ empêcher de demander à l’ aveugle comment il imaginait j’ ai même dû lui demander dans mon trouble comment il la voyait comme si ma question n’ était pas incongrue il n’ a pas hésité à le me répondre: verte m’ a -t-il dit ", "—vous croyez —oui je l' ai reconnu à le grincement de la neige soin leurs raquettes ils sont à un demi-mille d' ici —vraiment capitaine vous avez encore de bonnes oreilles oui bien je le jure votre serviteur moi je pensais à le contraire —écoutez diverses détonations se succédèrent: les unes rapides pressées mais lointaines ", "c' est en vain que vous voulez faire des distinctions et des catégories il n' y a pas peuples il n' y en a qu' un celui qui travaille dans vos maisons souriant tranquille et bien vêtu est le même qui rugit à le vos portes irrité sombre et couvert de haillons la seule différence c' est que vous avez donné de l' ouvrage et de le pain à les uns et que vous n' avez rien trouvé à le faire pour les autres pourquoi par exemple vous monsieur lefort me mettez -vous sans cesse dans vos éloges en dehors de la famille ", "ah non il se cache derrière la fumée de le havane comment a -t-il réussi à le trouver la rue de can-torbéry c’ est vous que je cherche il me faut absolument une femme abandonnée pour ma nouvelle revue le vice est roi elle va défaillir ", "l’ enchanteur profitant d’ un admirable clair de lune qui couvrait le lac d’ uneclarté argentée était venu voir sa fiancée l’ ondine s’ éleva de le milieu de le lac jamais elle n’ avait été si belle que ce soir-là ses longs cheveux pâles et soyeux tombaient autour d’ elle sur sa robe faite d’ herbes aquatiques semée de perles et d’ émeraudes dans son visage blanc comme l’ albâtre ses yeux verts brillaient plus encore que les gemmes précieuses elle se mit à le chanter et cette voix était si merveilleuse et si ensorcelante que l’ enchanteur ravi avançait sans s’ en apercevoir tendant les bras avec extase vers élia qui souriait et qui chantait toujours sol manqua tout à le coup sous ses pieds ", "cadin examina la carte professionnelle –vous vous appelez pierre molier c' est bien il répondit en maintenant la tête baissée –oui pierre molier –et vous c' est vous travaillez à la sécurité vous aussi le gars fit jouer la fermeture de son blouson pour se donner une contenance il parlait un français approximatif chahuté par un épais accent portugais ", "nous n’ étions qu’ une armée de brocanteurs nous n’ avions pas beaucoup de moyens pas assez de machines alors nous avons lancé là-bas ce que nous avions de meilleur: nous les belles machines humaines l’ infanterie légère aéroportée nous sommes descendus de le ciel dans des tranchées de boue comme à le verdun pour y être ensevelis jusqu’ à le dernier nous avons été pris nous avons laissé tomber nous sommes partis beaux joueurs quand même mais je n’ y étais pas ", "—oh infiniment répond bellequeue il a une manière de siffler qui remplace la flûte mademoiselle ne dit rien elle regarde jean par-ci par-là d' un air indifférent et attend qu' il vienne lui faire des complimens et lui dire des douceurs comme tous ceux qui ont aspiré à sa main mais PROPN continue de siffler et de rester à la fenêtre sans daigner tourner la tête cela paraît fort singulier à le mademoiselle " ]
mais je n’ avais pas descendu marches que j’ entendis joseph qui fermait ma porte en marmottant entre ses dents pardieu! je sais ce que je dis et puis d’ ailleurs on voit bien à la conformation de ces animaux qu’ un canon chargé à le mitraille pourrait ...heureusement le bruit qu’ on faisait dans la rue m’ empêcha d’ entendre la fin de la maudite phrase .le soir je rentrai assez tard comme c’ est ma coutume à les premiers pas que je fis dans ma chambre je sentis que quelque chose craquait sous ma botte je levai vitement le pied rejetant tout le poids de mon corps sur l’ autre jambe le même craquement se fit entendre de nouveau je crus que je marchais sur des œufs
[ "je baissai ma bougie mon tapis était couvert d’ escargots PROPN m’ avait ponctuellement obéi: il avait acheté de la salade et des escargots avait mis le tout dans un panier à le milieu de ma chambre minutes après soit que la température de l’ appartement les eût dégourdis soit que la peur d’ être croqués se fût emparée d’ eux toute la caravane s’ était mise en route et elle avait même déjà fait passablement de chemin ce qui était facile à le juger par les traces argentées qu’ ils avaient laissées sur les tapis et sur les meubles .quant à le gazelle elle était restée à le fond de le panier contre les parois de lequel elle n’ avait pu grimper mais quelques coquilles vides me prouvèrent que la fuite de les israélites n’ avait pas été si rapide qu’ elle n’ eût mis la dent sur quelques-uns avant qu’ ils eussent le temps de traverser la mer rouge commençai aussitôt une revue exacte de le bataillon qui manœuvrait dans ma chambre et par lequel je me souciais peu d’ être chargé pendant la nuit; puis prenant délicatement de la main droite tous les promeneurs je le", "à le bout de minutes je m’ aperçus que si je laissais toute cette ménagerie dans ma chambre je courais le risque de ne pas dormir une minute c’ était un bruit comme si on eût enfermé une douzaine de souris dans un sac de noix je pris donc le parti de transporter le tout à la cuisine .chemin faisant je songeai qu’ à le train dont allait gazelle je la trouverais morte d’ indigestion le lendemain si je la laissais à le milieu d’ un magasin de vivres aussi copieux à le même moment et comme par inspiration j’ avisai dans mon souvenir certain baquet placé dans la cour et dans lequel le restaurateur de le rez-de-chaussée mettait dégorger son poisson cela me parut une si merveilleuse hôtellerie pour une que je jugeai inutile de me casser la tête à le lui en chercher une autre et que la tirant de son réfectoire je la portai directement à le lieu de sa destination .je remontai bien vite et m’ endormis persuadé que j’ étais l’ homme de france le plus ingénieux en expédients .le lendemain PROPN me réveilla dès le matin monsieur en voilà une farce me dit -il en se plantant dev", "parce qu’ elle a mangé la tanche une tanche superbe qui pesait livres allez me chercher gazelle et apportez -moi de les balances .pendant que PROPN exécutait cet ordre j’ allai à le ma bibliothèque j’ ouvris mon buffon à l’ article tortue car je tenais à m’ assurer si ce chélonien était ichtyophage et je lus ce qui suit cette tortue d’ eau douce c’ était bien cela aime surtout les marais et les eaux dormantes lorsqu’ elle est dans une rivière ou dans un étang alors elle attaque tous les poissons indistinctement même les plus gros elle les mord sous le ventre les y blesse fortement et lorsqu’ ils sont épuisés par la perte de le sang elle les dévore avec la plus grande avidité et ne laisse guère que les arêtes la tête de les poissons et même leur vessie natatoire qui remonte quelquefois à la surface de l’ eau diable! diable dis-je; le restaurateur a pour lui m.debuffon ce qu’ il dit pourrait bien être vrai étais en train de méditer sur la probabilité de l’ accident lorsque PROPN rentra tenant l’ accusée d’ une main et les balances de l’ autre voyez -vous me dit", "j' interrompis joseph.– combien pesait la tanche livres c’ est francs que le garçon réclame et gazelle l’ a mangée tout entière elle n’ a laissé que l’ arête la tête et la vessie c' est bien cela PROPN est un grand naturaliste cependant continuai -je à le demi-voix livres cela me parait fort mis gazelle dans la balance elle ne pesait que livres et demie avec sa carapace .il résultait de cette expérience non point que gazelle fût innocente de le fait dont elle était accusée mais qu’ elle devait avoir commis le crime sur un cétacé d’ un plus médiocre volume il paraît que ce fut aussi l’ avis de le garçon ", "car il parut fort content de l’ indemnité de francs que je lui donnai l' aventure de les limaçons et l’ accident de la tanche me rendirent moins enthousiaste de ma nouvelle acquisition et comme le hasard fit que je rencontrai le même jour un de mes amis homme original et peintre de génie qui faisait à le cette époque une ménagerie de son atelier je le prévins que j’ augmenterais le lendemain sa collection d’ un nouveau sujet appartenant à l’ estimable catégorie de les chéloniens ce qui parut le réjouir beaucoup.gazelle coucha cette nuit dans ma chambre où tout se passa fort tranquillement vu l’ absence de les escargots .le lendemain joseph entra chez moi comme d’ habitude roula le tapis de pied de mon lit ouvrit la fenêtre et se mit à le secouer pour en extraire la poussière mais tout à le coup il poussa un grand cri et se pencha hors de la fenêtre comme s’ il eût voulu se précipiter qu' y a -t-il donc dis -je à le moitié éveillé ah! monsieur il y a que votre tortue était couchée sur le tapis je ne l’ ai pas vue et ma foi! sans le faire exprès je l’ ai secoué", "eh bien pendant qu’ elle mange voyez -vous une voiture passerait dessus n' importe descendez vite et allez me la chercher.joseph obéit pendant ce temps je m’ habillai occupation que j’ eus terminée avant que PROPN reparût je descendis donc à sa rencontre et le trouvai pérorant à le milieu d’ un cercle de curieux à lesquels il expliquait l’ événement qui venait d’ arriver lui pris gazelle de les mains sautai dans un cabriolet qui me descendit faubourg PROPN je montai étages et j’ entrai dans l’ atelier de mon ami qui était en train de peindre il y avait autour de lui un ours couché sur le dos et jouant avec une bûche ", "un singe assis sur une chaise et arrachant les uns après les autres les poils d’ un pinceau; et dans un bocal une grenouille accroupie sur la troisième traverse d’ une petite échelle à l’ aide de laquelle elle pouvait monter jusqu’ à la surface de l’ eau.mon ami s’ appelait decamps l’ ours le singe jacques ier et la grenouille mademoiselle entrée fit révolution leva les yeux de dessus ce merveilleux petit tableau de les chiens savants que vous connaissez tous et qu’ il achevait alors PROPN se laissa tomber sur le nez la bûche avec laquelle il jouait et s’ enfuit en grognant dans sa niche bâtie entre les fenêtres PROPN jeta vivement son pinceau derrière lui et ramassa une paille qu’ il porta innocemment à sa bouche avec sa main droite tandis qu’ il se grattait la cuisse de la main gauche et levait béatement les yeux à le ciel.enfin mademoiselle monta languissamment un degré de son échelle ce qui dans toute autre circonstance aurait pu être considéré comme un signe de pluie et moi je posai gazelle à la porte de la chambre sur le seuil de laquelle je m’ étais arrête", "pour plus de sûreté cependant cette partie de sa personne était prudemment accompagnée de ses pattes de devant; en même temps et comme si tous les membres eussent unanimement obéi à l’ élasticité d’ un ressort intérieur les pattes de derrière et la queue parurent à l’ extrémité inférieure de la carapace minutes après gazelle avait mis toutes voiles dehors elle resta cependant encore un instant en panne branlant la tête à le droite et à le gauche comme pour s’ orienter puis tout à le coup ses yeux devinrent fixes et elle s’ avança aussi rapidement que si elle eût disputé le prix de la course à le lièvre de la fontaine vers une carotte gisant à les pieds de la chaise qui servait de piédestal à le jacques ier .celui-ci regarda d’ abord avec assez d’ indifférence la nouvelle arrivée s’ avancer de son côté; ", "mais dès qu’ il s’ aperçut de le but qu’ elle paraissait se proposer il donna des signes d’ une inquiétude réelle qu’ il manifesta par un grognement sourd qui dégénéra à le fur et à le mesure qu’ elle gagnait de le terrain en cris aigus interrompus par des craquements de dents enfin lorsqu’ elle ne fut plus qu’ à un pied de distance de le précieux légume l’ agitation de jacques prit tout le caractère d’ un désespoir il saisit d’ une main le dossier de son siège et de l’ autre la traverse recouverte de paille et probablement dans l’ espoir d’ effrayer la bête parasite qui venait lui rogner son dîner il secoua la chaise de toute la force de ses poignets jetant ses pieds en arrière comme un cheval qui rue et accompagnant ses évolutions de tous les gestes et de toutes les grimaces qu’ il croyait capables de démonter l’ impassibilité automatique de son ennemi mais tout était inutile; gazelle n’ en faisait pas pour cela un pas moins vite que l’ autre " ]
[ "on entendait à le milieu de les fracas de la tempête des craquements de planches brisées des cris de détresse poussés par des poitrines humaines puis plus rien quelques instants après entraînés par le remous des débris de toute nature venaient battre le pied de la falaise et parmi ces débris des cadavres à les membres raidis par la souffrance et le désespoir aubryot descendait harponnait les corps dédaignait le reste puis par un ingénieux système de poulies et de treuils il amenait jusqu’ à la plate-forme les malheureux tout à l’ heure pleins de vie et destinés maintenant à le servir de matériaux à ses investigations scientifiques derrière son observatoire de mort s’ étendait un vaste réduit ou il avait accumulé les instruments de ses études et les commodités nécessaires à sa besogne ", "adieu je vous quitte il est tard maintenant que me voilà revenue de cette vilaine campagne ou je me suis tant ennuyée nous pourrons nous voir tous les jours et elle se souleva de la causeuse mais elle y retomba assise avec une négligence adorable pour renouer un de les rubans de son manchon —monsieur de maulévrier dit -elle alors en nouant gravement le ruban détaché et avec ce ton que seules les femmes de le monde connaissent et qui sauverait l’ inconvenance de les propositions les plus hasardées voulez -vous me donner le bras jusqu’ à le ma voiture? et si vous n’ avez pas la vôtre je vous jetterai chez vous en passant; vous êtes sur mon chemin maulévrier se vit pris sans pouvoir dire non ", "c’ est vous qui me parlez d’ humilité? il y a une minute vous vous traitiez de cerveau le plus brillant de votre génération et pour cause :c’ est moi qui ai eu l’ idée de sauver pompéi de le naufrage de l’ histoire —je me permets de vous signaler qu’ une ́crivainde vous avait devancé devancé? amusant .comment avez -vous pu devancer une réalité vieille de années ", "je l’ entends encore dire de son ton bonhomme à une femme qui se lamentait: chère madame est -ce que nous ne sommes pas là nous autres mais son regard croisa l’ œil interrogateur de m. spitz et il jugea sans doute que mon vieux compagnon méritait une réponse plus explicite il paraît malheureusement certain lui dit -il que la bataille n’ a pas bien tourné pour nous mais rassurez -vous monsieur les prussiens sont encore loin quelques fanfarons uhlans se sont détachés de le gros de l’ armée et sont venus caracoler en vue des remparts en les apercevant ces poltrons de paysans se sont mis à le courir à le gîte comme des lièvres ", "PROPN emporta en grognant son pain dans sa niche PROPN se réfugia avec sa brioche derrière les bustes de malagutti et de rata; gazelle tira lentement la salade sous la table quant à le nous nous primes ainsi que cela se pratique assez généralement une tasse de la main gauche et un gâteau de la main droite et vice versa à le bout de minutes il n’ y avait plus ni thé ni gâteaux .on sonna en conséquence le maître de le café qui reparut avec ses acolytes d' autres! dit decamps maître de café sortit à le reculons et en s’ inclinant pour obéir à le cette injonction maintenant messieurs dit flers en regardant thierry d’ un air goguenard et decamps d’ un air respectueux en attendant que mademoiselle camargo ait soupé et que l’on nous apporte d’ autres gâteaux je crois qu’ il serait bon de remplir l’ intermède par la lecture de le manuscrit de jadin ", "elle aurait surpris gérard pensif à le coin de de la cuisine leurs mains auraient pu se serrer une fois encore la tentation était forte et un mois auparavant elle y eût certes succombé mais les chagrins de ces derniers jours avaient mûri sa raison et tari cruellement cette séve étourdie qui bouillonnait jadis dans son cerveau elle se mordit les lèvres ferma les yeux et se rejetant dans son coin se contenta de dire à son frère -presse ton cheval nous n\\' arriverons jamais pour heure de le train fit retentir air sonore un long sifflement et le cheval prit le trot les femmes sont étonnantes ", "où est -il PROPN acheva de manger l’ aile de perdreau qu’ il s’ était servie se versa une rasade de vin blanc de son clos de haute-garrigue puis fouillant dans sa poche et regardant marie d’ un air de dire tu vas voir tu vas voir il retira de l’ enveloppe une lettre écrite hâtivement mais signée de cette signature montante énergique que soulignait une forte barre hubert il lut en pesant sur les mots mon cher père ma chère sœur nous sommes en belgique je n’ ai pas de nouvelles de le reste de l’ armée nous allons toujours en avant nous serons donc bientôt à les prises avec l’ ennemi qu’ on dit s’ avancer de tous côtés ", "ces trophées qu’ edouard devait à son intelligence autant qu’ à sa valeur faisaient beaucoup pour sa gloire et rien pour la décision de cette grande affaire ces actions fréquentes l’ affaiblissaient insensiblement et le duc de cumberland s’ avançait en ecosse avec des troupes fraîches il entra à le PROPN et se réunit à les débris de l’ armée vaincue à le falkirck et à la garnison de le château il en sortit à la tête de toutes ces forces pour chercher le prince edouard celui-ci convaincu plus que jamais de la nécessité de s’ assurer d’ une place forte assiégeait le château de sterling ", "si pourtant l’ adresse de la maison de saint-leu-la-forêt était mentionnée: rue de l’ ermitage suivie d’ un commentaire indiquant qu’ on y avait fait une perquisition elle avait eu lieu la même année que celle où annie l’ avait emmené dans la boutique photomaton et où elle avait subi une fouille à le poste-frontière de vintimille on citait son frère pierre rue laferrière paris et roger PROPN rue PROPN PROPN dont on se demandait s’ il n’ était pas son protecteur il était même précisé que la maison de saint-leu-la-forêt était à le nom de roger PROPN ", "tout de même ils auraient pu se rencontrer à les crépuscules le soir quand colombine s’ apprêtait à se coucher et quand pierrot se levait ou le matin quand la journée de colombine commençait et quand la nuit de pierrot s’ achevait mais colombine évitait pierrot et le pauvre mitron se rongeait de chagrin pourquoi colombine évitait -elle parce que son ancien ami évoquait pour elle toutes sortes de choses déplaisantes colombine n’ aimait que le soleil les oiseaux et les fleurs elle ne s’ épanouissait qu’ en été à la chaleur " ]
viens c' est moi c' est papa tu ne me remets donc pas le petit descendit vers lui hésitant mais sans aucune crainte il s' approcha papa ses grands yeux dilatés d' incertitude et de surprise mais à les caresses à les appellations familières à la voix à le regard il s' assura qu' on ne le trompait pas papa oui c' est bien toi oh! comme maman va être contente
[ "mais il y a si longtemps que je ne t' avais vu! et tu as laissé pousser ta barbe il promenait sa petite main sur une barbe de ou semaines qui frisant de près ne déparait pas le visage viril si pareil à le sien soulignant finement l' ovale de les joues je vous ai cherchés rue de l' épée-de-bois dit le père juge de mon étonnement quand je ne vous ai plus trouvés quand on m' a dit que vous étiez ici étonnement plus grand qu' il ne pouvait l' exprimer ici c'est-à-dire à le solgrès dans ce domaine se rattachait sa propre destinée où il avait vécu enfant où il aurait dû maintenant gouverner en maître solgrès le berceau de ses ancêtres maternels solgrès où ses parents martyrs étaient morts l' un fusillé l' autre tuée de douleur sur le même gazon à la même place voilà qu' un stupéfiant hasard y ramenait son fils l' y installait comme le petit roi d' un peuple débile et plein d' amour lui restituait le séjour héréditaire par une dispensation merveilleuse de la charité ", "l' homme qui revenait sur cette terre fatidique après avoir marché dans des chemins de fange et de sang n' était guère capable de philosophie généreuse ou d' émotions délicates toutefois quelque chose en lui de meilleur que lui-même l' âme d' une race haute parfois obscurément réveillée sous le linceul de ses vices frémissait d' une délectation indéfinissable à le constater que le séculaire patrimoine ne passerait pas en de les mains violatrices et qu' une destination sublime consacrait le sol où ses parents agonisèrent victimes de l' héroïsme ou de l' amour maternel cependant le petit michel questionnait: pourquoi papa que tu n' es pas entré par la porte que tu es sorti de dedans la terre il ne faut pas le dire il y a dans la terre de belles grottes illuminées et un beau trésor que je te montrerai si tu ne racontes pas que tu m' as vu venir par la phrase imprudente ", "ce fut un de ces mots inconscients faux avec un fond de vérité comme en prononcent les lèvres gonflées de secrets oppressants le père insista: tu ne diras pas par où je suis arrivé dans le parc non fit le petit les fées ne seraient pas contentes —quelles fées —celles qui t' ont conduit à le travers la terre et qui gardent le trésor —justement ", "elles nous feraient beaucoup de mai à le tous les si tu parlais —je ne dirai rien mais tu me montreras le trésor —si les fées permettent à les petits garçons de pénétrer dans la terre je n' en suis pas reprit s' avisant de son inconséquence ", "maintenant tais -toi car ce sont là de les choses terribles et conduis -moi près de ta mère ils se mirent en route à le travers le domaine d' abord par des sentiers de forêt puis le long de pelouses vastes comme des prairies où paissaient les vaches superbes qui donnaient leur lait à les enfants et à les malades puis sous la voûte de les avenues développant leurs perspectives majestueuses dans une clairière des chalets groupaient leurs gaies architectures toutes neuves c' est la cité de le repos expliqua l' enfant ", "ceux qui sont là on les appelle les surmenés de le travail tu comprends ainsi regarde cette jeune fille assise devant une porte c' est une pauvre infirme qui travaillait toute la journée à le faire de les petites boîtes en carton dans une chambre sans air près de là où nous étions tu sais à l'épée-de-bois et puis elle est devenue comme si elle allait mourir parce qu' on a tué sa sœur tu vois elle est en noir l' homme n' écoutait guère absorbé dans ses souvenirs en parcourant ces allées dont il reconnaissait tous les détours cependant un mot le fit tressaillir il leva les yeux ", "cette jeune fille murmura -t-il une ressemblance peut-être le troubla car ses traits devinrent livides elle s' appelle charlotte ajouta le petit pense donc des méchants ont tué sa sœur en lui serrant le cou comme ses menottes s' appliquèrent contre sa gorge il écarquilla les yeux et tira sa langue rose en un jeu lugubre ", "finis cria le père qui tremblait tu m' as fait peur oh! pourquoi cette malheureuse pouvait te voir précipita le pas un instant ce fut comme une fuite je ne peux pas te suivre ", "mais on s' arrêta à le bord d' une avenue le visiteur considérait un accident en apparence bien dénué d' intérêt: ou pierres disposées là par hasard ou avec intention mais qui devaient occuper cette même place depuis des années à en juger par leur enfoncement dans le sol et la mousse qui les couvrait c' était la base d' une puérile forteresse construite par lui lorsqu' il jouait dans ce parc sous le nom d' armand-michel bellard ce jour-là il avait excité la première colère sérieuse de le marquis de malboise il le revoyait la canne levée " ]
[ "je fais je fais tu verras tu verras il demeurait impénétrable mystérieux ne répondant que par gestes prophétiques et que par allusions vagues et inachevées à des choses que sébastien ne comprenait pas il lui demandait encore: –et la guerre tu n’ as pas peur je la déteste parce que ce n’ est pas juste mais je n’ ai pas peur et si tu étais tué –eh bien quoi?... je serais tué –et si je l’ étais moi bien tu serais tué –dis-moi donc ce que c’ est que la grande chose ", "–mon dieu! toujours la même chose va vient elle sent bien que c’ est fini maintenant jamais PROPN ne se remettra PROPN reprit d’ une voix apitoyée –mon pauvre ami c’ est toi qui es à plaindre enfin puisque tu as pu t’ arranger d’ une autre façon dis-lui combien je suis chagrine de la savoir toujours souffrante campardon sans la laisser achever l’ avait saisie à les épaules et la baisait rudement sur les lèvres dans l’ air chauffé de gaz qui s’ alourdissait déjà sous le plafond bas elle lui rendit son baiser en murmurant –si tu peux demain matin à le heures je resterai couchée ", "je parie qu’ il est à l’ annuaire c’ est possible tu veux me laisser finir? janvier maintenant était d’ une humeur légère narquoise comme quelqu’un qui vient d’ être échaudé et qui voit un autre se faire échauder à son tour tous les en somme maigret aussi bien que ses collaborateurs se sentaient sur un terrain qui n’ était pas le leur aussi gauches l’ un que l’ autre et ils imaginaient sans peine les moqueries de leurs collègues de la sûreté ", "non mon parrain regardez j’ ai encore beaucoup de fleurs il faut que je les vende –ce n’ est pas indispensable tu vas t’ en aller avec miss jenny comme je viens de le dire .l’ enfant ne protesta plus ", "c’ est facile un point important ici on ne veut pas que je m’ appelle de mon vrai nom on me nomme lavarède fit -il avec un sourire qui était une laide grimace c’ est parfait et don avait aussitôt tenu sa promesse de cette confidence de la jeune anglaise lavarède ne concluait encore que ceci: un lien mystérieux rapprochait ces hommes mais lequel? et comment le découvrir? ", "on entendait frire quelque chose dans le poêle et une grande fumée en sortait alexandre en ouvrit vivement la porte et trouva sur la tôle rougie gazelle retournée sur le dos et cuisant à l’ étouffée dans sa carapace .la vengeance de jacques avait été accomplie par jacques lui pardonna en faveur de l’ intention et on le renvoya chez son maître .quelque temps après les événements que nous venons de raconter l’ hiver était survenu et chacun avait fait selon sa fortune ou ses prévisions des arrangements pour le passer le plus confortablement possible cependant comme matthieu la ensberg annonçait pour l’ année un hiver peu rigoureux beaucoup de personnes avaient assez médiocrement garni leur bûcher et de le nombre de ces personnes était PROPN johannot soit qu’ il eût confiance dans les prédictions de matthieu la ensberg soit par toute autre raison que nous avons été assez discret pour ne pas approfondir il résultait de cette négligence que vers le janvier le spirituel illustrateur de le roi de bohême et ses châteaux allant chercher PROPN une bûche pour mettre ", "à le bien prendre les choses la gloire de les vaincus égale celle de les vainqueurs et elle est plus touchante il convient pour rendre un désastre admirable de célébrer le général et l’ armée qui l’ ont essuyé et de publier ces beaux épisodes qui assurent la supériorité morale de l’ infortune il s’ en découvre dans les retraites même les plus précipitées les vaincus doivent donc tout d’ abord orner parer dorer leur défaite et la marquer de les signes frappants de la grandeur et de la beauté on voit dans tite-live que les romains n’ y manquèrent pas et qu’ ils ont suspendu des palmes et des guirlandes à les glaives rompus de la trebbia de le trasimène et de cannes ", "autour d’ eux le village les champs les bois le désert il pensait qu’ à le loin ses amis ses camarades continuaient d’ un voyage à le paris il revint l’ œil voilé parce que davout d’ PROPN grand chancelier de la légion d’ honneur lui avait enlevé son ruban rouge pour le remplacer par une rosette tu ne pouvais pas me la demander vieux je n’ avais pas demandé le ruban non plus répondit légèrement mon père mais il nous conta la scène d’ une voix enrouée ", "le marchef ne m’ avait pas adressé une seule fois la parole tout à le coup il me demanda: –êtes -vous noble l’ enfant? sur ma réponse négative il ajouta: –connaissez -vous le comte julian je répondis non pour la seconde fois la vieille bamboche avait déjà prononcé ce nom le marchef reprit après un silence –c’ est ici comme ailleurs les chemins sont à le tout le monde ", "le progrès de ce sentiment vrai fut si rapide que mois après l’ accident à lequel le peintre avait dû le bonheur de connaître leur vie était devenue une même vie dès le matin la jeune fille entendant le pas de son amant pouvait se dire il est la ̀! quand hippolyte retournait chez sa mère à l’ heure de le dîner il ne manquait jamais de venir saluer ses voisines et le soir il accourait à l’ heure accoutumée avec une ponctualité d’ amoureux ainsi la femme la plus tyrannique et la plus ambitieuse en amour n’ aurait pu faire le plus léger reproche à le jeune peintre aussi savourait -elle un bonheur sans mélange et sans bornes en voyant se réaliser dans toute son étendue l’ idéal qu’ il est si naturel de rêver à son âge le vieux gentilhomme venait moins souvent le jaloux hippolyte l’ avait remplacé le soir à le tapis vert dans son malheur constant à le jeu " ]
sophie qui s’ était surnommée florine par un baptême assez commun à le théâtre avait débuté sur les scènes inférieures malgré sa beauté son succès et sa fortune elle les devait à le raoul l’ association de ces destinées assez commune dans le monde dramatique et littéraire ne faisait aucun tort à le raoul qui gardait les convenances en homme de haute portée la fortune de florine n’ avait néanmoins rien de stable ses rentes aléatoires étaient fournies par ses engagements par ses congés et payaient à le peine sa toilette et son ménage
[ "PROPN lui donnait quelques contributions levées sur les entreprises nouvelles de l’ industrie mais quoique toujours galant et protecteur avec elle cette protection n’ avait rien de régulier ni de solide cette incertitude cette vie en l’ air n’ effrayaient point florine florine croyait en son talent elle croyait en sa beauté sa foi robuste avait quelque chose de comique pour ceux qui l’ entendaient hypothéquer son avenir là-dessus quand on lui faisait des remontrances ", "–j’ aurai de les rentes lorsqu’ il me plaira d’ en avoir disait -elle j’ ai déjà francs sur le grand-livre personne ne comprenait comment elle avait pu rester ans oubliée belle comme elle était; mais à la vérité florine fut enrôlée comme comparse à le ans et débutait ans après sur un obscur théâtre de les boulevards à le ans ni la beauté ni le talent n’ existent: une femme est tout promesse elle avait alors ans le moment où les beautés de les femmes françaises sont dans tout leur éclat ", "les peintres voyaient avant tout dans florine des épaules d’ un blanc lustré teintes de tons olivâtres à les environs de la nuque mais fermes et polies la lumière glissait dessus comme sur une étoffe moirée quand elle tournait la tête il se formait dans son cou de les plis magnifiques l’ admiration de les sculpteurs elle avait sur ce cou triomphant une petite tête d’ impératrice romaine la tête élégante et fine ronde et volontaire de poppée des traits d’ une correction spirituelle le front lisse de les femmes qui chassent le souci et les réflexions qui cèdent facilement mais qui se butent aussi comme des mules et n’ écoutent alors plus rien ce front taillé comme d’ un seul coup de ciseau faisait valoir de beaux cheveux cendrés presque toujours relevés par-devant en masses égales à la romaine et mis en mamelon derrière la tête pour la prolonger et rehausser par leur couleur le blanc de le col ", "des sourcils noirs et fins dessinés par quelque peintre chinois encadraient des paupières molles où se voyait un réseau de fibrilles roses ses prunelles allumées par une vive lumière mais tigrées par des rayures brunes donnaient à le son regard la cruelle fixité de les bêtes fauves et révélaient la malice froide de la courtisane ses adorables yeux de gazelle étaient d’ un beau gris et frangés de longs cils noirs charmante opposition qui rendait encore plus sensible leur expression d’ attentive et calme volupté; le tour offrait des tons fatigués mais à la manière artiste dont elle savait couler sa prunelle dans le coin ou en haut de l’ œil pour observer ou pour avoir l’ air de méditer la façon dont elle la tenait fixe en lui faisant jeter tout son éclat sans déranger la tête sans ôter à son visage son immobilité manœuvre apprise à la scène ", "mais la vivacité de ses regards quand elle embrassait toute une salle en y cherchant quelqu’un rendaient ses yeux les plus terribles les plus doux les plus extraordinaires de le monde le rouge avait détruit les délicieuses teintes diaphanes de ses joues dont la chair était délicate mais si elle ne pouvait plus ni rougir ni pâlir elle avait un nez mince coupé de narines roses et passionnées fait pour exprimer l’ ironie la moquerie de les servantes de molière sa bouche sensuelle et dissipatrice aussi favorable à le sarcasme qu’ à l’ amour était embellie par les arêtes de le sillon qui rattachait la lèvre supérieure à le nez son menton blanc un peu gros annonçait une certaine violence amoureuse ", "ses mains et ses bras étaient dignes d’ une souveraine mais elle avait le pied gros et court signe indélébile de sa naissance obscure jamais un héritage ne causa plus de soucis florine avait tout tenté excepté l’ amputation pour le changer ses pieds furent obstinés comme les bretons à lesquels elle devait le jour ", "ils résistèrent à le tous les savants à le tous les traitements florine portait des brodequins longs et garnis de coton à l’ intérieur pour figurer une courbure à son pied elle était de moyenne taille menacée d’ obésité mais assez cambrée et bien faite à le moral elle possédait à le fond les minauderies et les querelles les condiments et les chateries de son métier elle leur imprimait une saveur particulière en jouant l’ enfance et glissant à le milieu de ses rires ingénus de les malices philosophiques ", "en apparence ignorante étourdie elle était très-forte sur l’ escompte et sur toute la jurisprudence commerciale elle avait éprouvé tant de misères avant d’ arriver à le jour de son douteux succès elle était descendue d’ étage en étage jusqu’ à le premier par tant d’ aventures elle savait la vie depuis celle qui commence à le fromage de brie jusqu’ à le celle qui suce dédaigneusement des beignets d’ ananas depuis celle qui se cuisine et se savonne à le coin de la cheminée d’ une mansarde avec un fourneau de terre jusqu’ à le celle qui convoque le ban et l’ arrière-ban de les chefs à le grosse panse et de les gâte-sauces effrontés ", "elle avait entretenu le crédit sans le tuer elle n’ ignorait rien de ce que les honnêtes femmes ignorent elle parlait tous les langages elle était peuple par l’ expérience et noble par sa beauté distinguée difficile à le surprendre elle supposait toujours tout comme un espion comme un juge ou comme un vieil homme d’ état et pouvait ainsi tout pénétrer elle connaissait le manége à le employer avec les fournisseurs et leurs ruses elle savait le prix de les choses comme un commissaire-priseur " ]
[ "j’ eus bientôt réponse à le cette question que je me posais avec curiosité l’ un prit son feutre et alla le placer délicatement sur un lit l’ autre lui approcha aussitôt une chaise à la gravité à le respect avec lesquels ils accomplissaient ces actes si simples de la vie on eût dit enfants de choeur s’ empressant religieusement autour de l’ officiant; par là je vis à le quel point était craint car assurément ce n’ était pas la tendresse qui les faisait agir ainsi et s’ empresser lorsque PROPN fût assis un autre enfant lui apporta vivement une pipe bourrée de tabac et en même temps un quatrième lui présenta une allumette allumée maintenant dit PROPN lorsqu’ il fut installé et que sa pipe commença à le brûler à le nos comptes mes petits anges le livre ", "il l' aimait comme une morte en effet mais qui ne sait que ce sont là les plus indestructibles les plus frénétiques tendresses quand l' irrévocable séparation n' a pas pour premier résultat de tuer l' amour elle l' exalte à le contraire d' une façon étrange impossible à le étreindre si présente et si lointaine la vague forme de le fantôme flotte devant notre regard avec sa beauté que la vie ne flétrira plus et toute notre âme s' en va vers lui tristement et passionnément la durée de les jours s' abolit ", "car s’ il avait été honnête homme jusque -là c’ était par instinct peut-être par hasard .en lui avait bien toujours résidé je ne sais quelle loyauté innée germe de grandeur longtemps inculte mais aujourd’hui l’ image de jenny radieuse et pure venait comme une révélation d’ en haut éclairer le néant de ses pensées avant elle il avait eu des sensations elle lui apportait des idées elle trouvait des noms à le toutes ses facultés un sens à des noms qui n’ étaient pour lui jusque -là que des mots ", "la tête redressée les bras pendants on voit qu’ il s’ apprête à le quelque action en effet il saisit son chiffon et en donne coups sur le dessus de le comptoir –quelle est la différence commence l’ ivrogne avec difficulté quelle est la différence entre un chemin de fer un chemin de fer et une bouteille de blanc c’ est à son verre qu’ il parle PROPN machinalement essaye de trouver une différence ", "l’ araignée crabe les eaux thermales de spinbronn situées dans le hundsrück à le quelques lieues de pirmesens jouissaient autrefois d’ une magnifique réputation tous les goutteux tous les graveleux de l’ allemagne s’ y donnaient rendez -vous l’ aspect sauvage de le pays ne les rebutait pas on se logeait dans de jolies maisonnettes à le fond de le défilé on se baignait dans la cascade qui tombe en larges nappes d’ écume de la cime de les rochers ", "oui reprit l’ hôte en clignant de l’ œil je connais de bons endroits mais je ne les montre pas à le tout le monde vous messieurs c’ est autre chose! mon gigot qui attrape un coup de feu s’ écria mme en courant vers la cuisine c’ est mon congé qui lui tourne la tête dit le mari en souriant avec complaisance ah! je puis le dire c’ est une bonne femme bien dévouée si elle était moins entêtée veux -tu te taire ", "mais à l’ automne lors d’ une épidémie typhique elle les avait envoyées chez mlle bergeret leur tante à le arcachon où elles avaient passé l’ hiver et d’ où leur père ne songeait point à les rappeler dans les conjonctures présentes mme bergeret était une femme d’ intérieur elle avait l’ âme domestique l’ adultère n’ avait été pour elle qu’ une expansion de sa vie conjugale un rayonnement de son foyer elle s’ y était livrée par matronal orgueil autant que sur les sollicitations de sa chair épanouie et féconde ", "y a pas moyen qu’ on paye alors on est des galeux c’ est pas une république et je ne peux pas me soumettre à la décision –nous non plus firent les autres j’ ai dit qu’ on arrangerait tonna le général et on l’ arrangera na ou bien je ne suis plus lebrac ni chef ni rien nom de dieu ", "tout est fini et moi qui l’ accusais je n’ ai plus qu’ à le mourir —allons! allons! pas de bêtises gronda le géant pas de mots comme a ou je me fâche et d’ abord je voudrais bien savoir pourquoi vous ne pouvez pas vous épouser par exemple a n’ est pourtant pas parce qu’ elle a fait ce mariage qui ne compte pas avec ce teur —non ce n’ est pas pour cela que notre mariage est impossible mon bon la candeur c’ est parce que oh! c’ est épouvantable je te dis —pourquoi parce que son mari est mort —comment tu ne peux pas te marier avec la femme que tu aimes parce que son mari est mort il était au-dessus de les forces de la candeur d’ en entendre davantage il laissa glisser rouletabille sur une chaise et s’ en vint finir de pleurer silencieusement dans l’ ombre sur un coin de le canapé: mon pauvre rouletabille est devenu fou en même temps il sentait monter en lui les affres de le remords ", "moi je ne me posais pas de question sur les filles qu’ il avait eues avant c’ était mal éclairci et j’ ai senti qu’ il ne me verrait jamais autrement que comme une coureuse dis tu viendras me voir chez moi j’ ai refusé en revenant il m’ a dit que la mono qui me plaisait tant était sa fille à le lui il vaudrait mieux qu’ elle n’ apprenne rien et puis c’ était sans importance " ]
probable qu’ il est de service en ce jour de fête et qu’ il se languit un brin dans la bâtisse la cocotte en papier finit par perdre de son intérêt une fois qu’ on est passé professionnel surtout il dévale l’ escadrin et me congratule vous avez du nouveau
[ "un petit peu j’ ai besoin de détails complémentaires ah je voudrais savoir si viaud a reçu des lunettes pendant son incarcération des lunettes s’ étonne le lieutenant oui ", "lors de son arrestation un verre de les siennes s’ était brisé j’ ai de bonnes raisons de croire qu’ on les lui a remplacées le jeune officier semble perplexe c’ est très difficile à le préciser à le bout de ce laps de temps vous vous en doutez prenons le problème sous un autre angle ni vous ni moi n’ avons connu viaud ", "je voudrais parler avec quelqu’un qui l’ a vu pendant sa détention est -ce possible tout le monde n’ est pas mort à la guerre évidemment seulement si vous étudiez le dossier vous vous rendez compte que PROPN a été vite jugé interrogatoires condamnation à le mort exécution le surlendemain ", "le traître sapait les esprits l’ espionite faisait de les siennes on avait besoin d’ exemples pour calmer le trouble grandissant PROPN a été un de ces exemples voyons en recherchant parmi les officiers composant la cour martiale on doit bien trouver un témoin PROPN le fait sauter bonté que n’ y ai-je pensé plus tôt le commandant tardivaut qui défendit l’ accusé est avocat maintenant voulez -vous que nous lui rendions visite ", "bien sûr nous voilà partis dans la ville où l’ air est léger comme un spectacle de les folies-bergère le lieutenant est frais comme un bouquet de muguet la tenue militaire lui va bien il doit dégringoler des nières avant de se faire coucher lui-même par cette sale grognace qu’ on appelle la guerre arrivée chez l’ ex-commandant tardivaut ", "une bonne âgée de berges nous ouvre on lui demande si le maître est làga et elle nous dit que oui qu’ il vient juste de rentrer de la messe et qu’ il va passer à le table nous insistons pour le voir elle est sensible à l’ uniforme de le vaillant lieutenant de chasseurs et nous introduit dans un salon à les meubles solennels comme toute l’ abbaye de westminster entrée de tardivaut la soixantaine un air grave et pieux une calvitie ripolinée un costard noir il a une raideur d’ ancien militaire et un air froid d’ ancien tabellion ", "le lieutenant attaque dans le morcif il est intelligent et résume l’ affaire sans se paumer dans le labyrinthe de les détails le marchand de salades romaines allusion à le droit romain ceci en toute franchise pour donner à les lecteurs lettrés une impression d’ érudition écoute en se mordillant le petit doigt il ponctue chaque période de le boniment par un bref si fait ", "si fait qui sent la bourgeoisie de loin pas étonnant qu’ il y soit allé de le rétamage viaud avec un défenseur aussi gourmé son cabinet pourrait s’ appeler à le fin gourmé attirerait le client gastronome lorsque le jeune homme a terminé je ramasse le crachoir ", "lorsque viaud est passé en conseil de guerre dis -je avait -il des lunettes en bon état l’ avocat lève un sourcil il n’ avait pas de lunettes comment je dis il n’ avait pas de lunettes " ]
[ "la princesse reprit un peu de sang-froid sa physionomie redevint calme mon dieu mon dieu il n’ est donc pas une femme à le monde qui ne soit un caméléon que je suis contente de vous revoir et de vous revoir bien portant capitaine dites-moi comment s’ est terminée votre querelle avec où est -il? que lui est -il arrive je l’ ai laissé sur la place répondis -je en riant .j' étais piqué de ce que je croyais chez la princesse un sentiment d’ inquiétude pour mon adversaire eh quoi! vous l’ avez tué? ", "je pense d’ ailleurs qu’ il doit être temps de passer à le table le maître d’ hôtel venait en effet d’ entrer et d’ ouvrir la porte à le double battant qui donnait sur la salle à le manger le repas se déroula d’ une façon un peu languissante PROPN se tenait sur la réserve les hommes parlaient distraitement comme s’ ils n’ osaient pas encore en venir à le sujet qui motivait leur présence ", "je crus d’ abord qu’ elle voyait mes écailles mais je me débarrassai de ce préjugé dans un effort de normalisation —pourquoi tu pleures chéri? qu’ est -ce qui ne va pas il y a de quoi je suis heureux de quoi pleurer de quoi tout fais -moi semblant ", "le colonel mme chardolles le disaient aussi et dès qu’ il posait ses doigts sur le clavier ou commençait de faire vibrer les cordes de son violon l’ enchantement les saisissait tous les tenait palpitants sous l’ empire de le génie de cet homme qui savait exprimer toute l’ ardeur la poésie et la douleur de la vie .la veille il avait voulu que phyllis lui fît entendre sa voix quand en tremblant un peu elle eut fini de chanter un vieux noël qu’ elle aimait il s’ écria:–tu avais raison alexy cette voix est admirablement pure et expressive mais il lui faudrait un peu de travail pour atteindre à la perfection .tout aussitôt assis près de le piano il donnait des conseils à la jeune fille très émue puis il lui offrait de continuer les jours suivants à le grand contentement d’ alexy qui savait quel professeur acquérait ainsi sa petite phyllis la seconde leçon avait eu lieu aujourd’hui dans le salon où les jeunes gens se trouvaient seuls mme chardolles étant occupée à la confection de les confitures .maintenant ils causaient ", "—oui j’ ai un calorifère sous le cuir chevelu ma petite dame je comprends maintenant combien il est tentant pour une personne de votre espèce d’ être l’ épouse d’ un gars qui fabrique de le papier monnaie vous avez dû calculer longuement votre coup qui sait peut-être n’ avez -vous épousé baulois que pour vous installer dans l’ usine? une fois en place vous avez dressé vos batteries seulement ce papier est plus surveillé que du lait sur le feu le seul moment ou ̀ il était accessible c’ était sur la route lors de son transport à le paris vous avez donc établi un dispositif de contrôle de les sorties ", "en effet à le peine sommes -t-on à la grille que les dogs féroces se ruent sur icelle à le moyen de mon célèbre sésame je délourde le jeu consiste à le faire pénétrer mademoiselle julie dans la place en anglais avant que l' alarme soit donnée à l' intérieur le mahousse à lequel j' ai fait part de mon plan d' action murmure en montrant les fauves si jamais ils sont de la pédale on est bonnards attention dis-je ", "le lendemain quand il sortit pour aller trouver goupil en pensant l’ apaiser à le force d’ argent il lut sur les murailles minoret est un voleur tous ceux qu’ il rencontra le plaignirent en lui demandant à le lui-même quel était l’ auteur de cette publication anonyme et chacun lui pardonna les entortillages de ses réponses en songeant à sa nullité les sots recueillent plus d’ avantages de leur faiblesse que les gens d’ esprit n’ en obtiennent de leur force on regarde sans l’ aider un grand homme luttant contre le sort et l’on commandite un épicier qui fera faillite car on se croit supérieur en protégeant un imbécile et l’on est fâché de n’ être que l’ égal d’ un homme de génie ", "gros bol mes ravisseurs ne m’ ont rien chouravé j’ ai une liasse de riais ou de riaux sur moi tout collés par ma trempette de l’ ongle je parviens à le détacher sans dommage de le paquet visqueux une coupure aussi appétissante qu’ un dégueulis à la framboise je la lui montre ", "un soir il était allé voir zora et depuis une heure il s’ entretenait de ses chimères lorsque la fille de le cantinier vivandière comme elle s’ approcha d’ eux et leur demanda en riant de quoi ils parlaient si sérieusement de mon avenir dit poulailler votre avenir! parbleu il est tout tracé il n’ y a pas loin à le aller pour cela vous serez bas officier si vous n’ êtes point un ivrogne ou un paresseux et vous irez ensuite manger votre retraite ou fumer votre pipe dans quelque village en racontant vos campagnes si vous en faites ", "pendant qu’ ils discutaient jack escorté des femmes entra dans la maison elle n’ était pas grande et se composait d’ un rez-de-chaussée coupé en pièces dont l’ une s’ appelait la salle embellie d’ un fauteuil et de quelques gros coquillages sur la cheminée en haut se retrouvait la même disposition pas de papier à les murs une couche de chaux souvent renouvelée de grands lits à le baldaquins avec des rideaux de vieille perse à le ramages roses bleu tendre ornés de franges à le boules dans la chambre de zénaïde le lit était une espèce de placard ouvert dans la muraille à l’ ancienne mode bretonne " ]
assassin n\' en parlons pas il est ruiné il il nous ruinera sacré gredin il ne semble vivre que pour conjuguer le verbe ruiner il y a d\' autant moins à le compter sur lui que le plomb il a envoyé dans la bedaine un autre il ne risque plus de se le mettre jamais dans sa caboche
[ "même en prison monsieur veut des douceurs tu lui as porté une grappe de raisin de la treille de fontainebleau en plein janvier tu ferais mieux d\\' acheter de la laine et de tricoter aurais -tu par exemple oublié que tu étais enceinte ", "regarde ton ventre malheureuse il abrite le second de ceux qui ont intérêt à le acquittement le second de ceux qui ne pourront rien payer pour acquittement mais je ne suis pas un don quichotte je ne saurais me fâcher contre un foetus pas plus que je ne partirai en guerre contre des moulins à le vent je le protégerai le chérubin ", "maintenant bien à le chaud il ne se doute point de ce qui attend sur la terre à le cause de lui tu ne peux décemment point divorcer ce serait pourtant une rude économie assassin et la divorcée on dirait une fable de la fontaine ", "mais mieux vaut être enfant un riche laboureur sentant sa fin prochaine que d\\' un assassin et d\\' une divorcée tu resteras mariée d\\' ailleurs tu l\\' plutôt fois une à la mairie à à le temple évidemment un père catholique ne devrait jamais permettre à sa fille d\\' épouser un protestant est la seule excentricité à le laquelle je me sois laissé aller mais je n\\' ai guère l\\ intention de me mettre martel en tête à le ce sujet ", "une consanguinité raisonnable a toujours été le meilleur antidote contre la différence de religions avec mon sens de jamais je ne t\\' aurais permis d\\' épouser ce protestant il avait été ton cousin et issu de germain donc avec ce qu\\ il fallait de parenté pour espérer que vous parleriez la même langue et que les enfants à le naître bénéficieraient de l\\ harmonie morale sans pâtir physiquement voilà pourquoi si en fait de protestantisme PROPN doit se reprocher quelque chose c\\' est ta belle-mère la cousine mathilde cette bécasse qui se croit bergeronnette pauvre linotte qui de naissance catholique a bel et bien renié la foi de ses pères ", "elle a d\\' autant moins d\\' excuses que déjà en juste années avant sedan elle avait failli épouser un hollandais presque un prusco il était de la frise et mesurait un mètre un grand frison quoi elle qui aimait la danse la petite toupie elle aurait pu valser en chantant tu m\\' as donné le grand frison frisson ou frison en occurrence était bonnet blanc et blanc bonnet ", "le sien de bonnet elle ne demandait qu\\ à le jeter par-dessus les moulins si elle avait été ma fille je lui aurais flanqué de le frison et de le frisson à le cette messaline en herbe et dire que son échalas nordique elle avait rencontré à le baden- en effet plutôt que de prendre les eaux comme tout le monde à le vichy ou à le contrexéville après mois de môminettes et de pousse-café pour se décrasser les boyaux le père de mathilde oncle une tête brûlée franchissait la frontière traversait le rhin se gobergeait sous les ombrages de la forêt-noire avec la jovialité de inconscience il tapait sur la bedaine de tout ce qu\\ il rencontrait de schweinkopf mais voilà ans qu\\ il a rendu le dernier soupir ", "alors il a eu beau tenter le diable paix à ses cendres je ne veux rien lui reprocher pas même son prénom à le dormir debout ou à le manger de le foin selon les goûts d\\' ailleurs pour être juste entre nous soit dit sans remonter à le déluge il fut baptisé à la romaine c\\' est que semaines avant sa naissance son père mon propre grand-père tomba d\\' un second étage et se cabossa la tête de telle façon que des sourcils à le occiput le pauvre homme abritait sous son chapeau toute une collection d\\' écuries pour idées de cheval mais revenons à le mucius et constatons à le son actif que malgré ses airs de grand lustucru il opposa net à le mariage de mathilde avec son de boche peine perdue ", "elle avait l\\ excentricité chevillée à le corps à le peine rentrée à le versailles où les mucius habitaient quand ils ne couraient pas la prétentaine mathilde amourache d\\' un fils de pasteur on avait beau avoir des idées larges un pasteur dans la ville de louis de le roi-soleil moins de siècles après la révocation de de nantes il y avait de quoi grincer des dents encore heureux que mathilde ne soit pas tombée dans les bras de le fils de le rabbin car à le pas de le boulevard de la reine la capitale de l\\ ancienne france est polluée d\\' une synagogue bref je n\\ oublierai jamais le jour vint nous annoncer les fiançailles de mathilde et de le parpaillot " ]
[ "crois -tu que s’ il n’ était à le mes yeux qu’ un homme ordinaire nous serions là tous les à le parler de lui? et d’ ailleurs vous vous ressemblez trop vous deviez finir par vous rencontrer un jour car il n’ y a pas de hasard mon bon le hasard est l’ alibi de les imbéciles bref à le ton âge on croit volontiers qu’ une première amitié engage la vie toute la vie parions que tu espères bien qu’ il te reprendra hein? que vous ne vous quitterez plus le regard que l’ enfant tenait courageusement fixé sur celui de le juge eut un bref éclair puis s’ assombrit aussitôt n’ exprima plus qu’ une méfiance hostile mêlée de crainte –voyons réfléchis une seconde tu vas comprendre le curé de mégère n’ est pas libre ", "il était donc là oui le plaignant doit accompagner le commissaire de police on fait seulement des\\n' exceptions à le cette règle comme on en a fait une pour mme chassin lorsque c' est PROPN femme qui se plaint et qu' elle mérite des égards ah il était là reprit le baron robert et quelle attitude a -t-elle eue devant lui\\n elle le regardait sans trop baisser les yeux ", "l’ ennemi marchait sur paris et la PROPN n’ avait plus de soldats pour s’ opposer à l’ invasion le péril était grand afin de continuer la lutte on fabriqua on acheta de nouveaux fusils on fondit d’ autres canons on appela les mobiles les anciens militaires enfin tous les hommes non mariés de à le ans à la défense de la patrie PROPN pérard reçut l’ ordre de partir: alors etienne dit à sa femme –demain jacques et les jeunes gens de canton se rendent à le chef-lieu où ils doivent être armés ", "cependant le petit fortunato caressait sa chatte et semblait jouir malignement de la confusion de les voltigeurs et de son cousin un soldat s' approcha de le tas de foin il vit la chatte et donna un coup de baïonnette dans le foin avec négligence en haussant les épaules comme s' il sentait que sa précaution était ridicule rien ne remua et le visage de l' enfant ne trahit pas la plus légère émotion l' adjudant et sa troupe se donnaient à le diable déjà ils regardaient sérieusement de le côté de la plaine comme disposés à le s' en retourner par où ils étaient venus quand leur chef convaincu que les menaces ne produiraient aucune impression sur le fils de falcone voulut faire un dernier effort et tenter le pouvoir de les caresses et de les présents ", "–je l’ ai cru répondis -je –vous vous êtes trompé dit -elle d’ une voix douce et un peu plaintive je n’ ai peur de rien quand vous êtes présent je n’ ai peur que de vous elle eut un sourire triste volontaire magnétique et alors je vis soudain combien la petite fille était devenue grande .je ne m’ en inquiétai pas de le tout quand je me retrouvai seul avec moi-même je me mis à le réfléchir à la chose avec une espèce de bonhomie je pensai que j’ aurais dû le prévoir mais que pour ne l’ avoir point prévu le mal n’ était pas bien grand ", "j’ y suis toute l’ année car je suis un de vos voisins elle en fut troublée elle se demanda évidemment ce que cachaient ces paroles mystérieuses dans leur simplicité je suis sortie en effet comme cela m’ arrive souvent pour prendre l’ air avant de m’ occuper de la toilette de les enfants c’ est pourquoi vous me trouvez déshabillée en rentrant je me mets en tenue d’ intérieur et elle ne put contenir un soupir de soulagement des pas s’ étaient arrêtés sur le palier ", "je vous préviens que je ne connais personne dans ce monde-là.– flesselles! flesselles! dit une voix sourde et grondante derrière le prévôt de les marchands si tu continues d’ avoir visages un qui rit à les aristocrates et l’ autre qui sourit à le peuple tu te seras peut-être d’ ici à le demain signé à le toi-même un laissez-passer pour un monde dont nul ne revient se retourna frissonnant qui parle ainsi dit -il.– moi marat le philosophe marat le médecin! dit billot.– oui répondit la même voix oui marat le philosophe marat le médecin dit flesselles; lequel en cette dernière qualité devrait bien se charger de guérir les fous ", "le verre de l\\ un de les phares est cassé et le pare-brise étoilé par un choc les branches irrégulières de étirent comme des tentacules certaines entre elles coudées et brillent argentées dans le soleil qui frappe la vitre à le contre-jour les jumelles continuent à le abaisser et la voiture est maintenant à le demi masquée par le sommet hérissé de le fouillis hétéroclite entassé sur le pont le lieutenant tourne la molette de les jumelles et met à le point il peut voir le parapet la mousse et les taches de lichens jaunes sur les pierres la voûte arrondie de arche ", "hélas!de quel dégoût mais sache -le tout n\\ est pas dit pour moi je te le redis ici avec force avec sérieux tu verras mais il suffit la tête calme froide le pouls normal ne prétends pas encore que j\\' ai la fièvre ", "vous vous êtes décidés à le partir trop tard pour arriver aujourd'hui à le catane nous serons obligés de passer la nuit dans un village ou à le fondaco della espèce de grange où l'on ne trouve pas de vivres j' achèterai des volailles et d' autres provisions en route la petite fille plumera les poulets dressera le couvert tandis que j' allumerai le feu elle sera mon aide de cuisine " ]
il n' est pas question d' une vétille entraînant des jours d' arrêts sur le nombre de lesquels nous pourrions marchander il s' agit d' une faute de principe entraînant une punition de principe tout ou rien elle a de plus une circonstance aggravante la publicite demain elle sera la fable de la ville peut-être mais fable tout de même avec ses inexactitudes et ses déformations je ne vous apprendrai rien en vous disant que l' aviation est guettée dans ses moindres manifestations
[ "celles-ci sont arrangées amplifiées diminuées cuisinées enfin à le gré de le talent ou de la fantaisie de l' informateur plus ou moins renseigné ou bienveillant que d' idioties n' a -t-on pas colportées sur quelques-uns de nos as sous le couvert de compliments et de louanges que de traits ne leur a -t-on pas décochés ils ont nui à le leur carrière et à le celle de les copains je vous en prie n' insistez pas ma décision est irrévocable c' est bien mon capitaine ", "je salue réglementairement et pivote sur les talons —attendez je demeure fixe appuyé à la porte que j' allais ouvrir le capitaine reste un moment rêveur; dans ses yeux passe comme un nuage sa voix se fait sourde dolente presque éteinte —les hommes les hommes n' ayez jamais à le commander ", "les galons les galons ils sont lourds à le porter quelquefois trop lourds tenez en ce moment je suis certain d' accomplir en conscience tout mon devoir eh bien si jamais il arrive malheur à ce gosse où je l' envoie je sens que je ne m' en consolerai jamais j' étais entré chez mon chef hautain contracté encapuchonné avec toutes prêtes des paroles mauvaises blessantes j' en sors un peu honteux de la leçon que je viens de recevoir simple et grande d' un homme et d' un soldat le déjeuner d' adieux ", "chignole prend le train dans l' après-midi pour rejoindre son dépôt nous avons tous la mort dans le cœur mais ne voulons rien en laisser paraître notre camarade nous facilite cette tâche en affectant de plaisanter sur sa nouvelle situation dans la biffe hein vieux charles je te le disais bien qu' on verrait tout dans cette guerre —tout sauf la paix —une deusse une deusse notre as va être épatant avec l' as de carreau sirotin circule autour de la table en chaloupant un peu; par mesure préventive contre l' émotion de le départ il a jugé bon de prélever quelques échantillons sur nos bouteilles ", "—comment les trouvez-vous —tout à le fait t' soin t' soin —moi j' aurai préféré un peu plus d' ail une pointe un soupçon chignole a tenu à le nous donner un dernier gage de son amitié; il a livré à le cuistot ses fidèles escargots sacrifiant ainsi toute son écurie de courses —je le reconnais celui-là c' est gué de le roy le cochon il m' en a eu des sous —voilà sardanapale qui aurait cru sa carrière si courte il promettait de longtemps on ne verra un escargot ayant une pareille allonge —tu sais chignole ne t' en fais pas on va secouer ses relations et quand on devrait f en bas le ministère tu ne resteras pas longtemps dans les tranchées et assène un violent coup de poing sur la table qu' il prend un instant pour la tribune de la chambre ", "et puis après l' infanterie je verrai bien ce qui en retourne je m' y ferai aussi bien casser la g qu' ici un peu moins chiquement peut-être sans fla-fla comme les autres mais quoi faut pas être trop difficile en ce moment d' ailleurs j' emporte de vous de l' aviation un souvenir la banane et ses yeux glissent furtivement à le bijou émaillé qui pend sur sa poitrine à le ruban jaune et vert et p'tit gars tu décrocheras la croix alors tu auras la batterie de cuisine complète poum envoie à le plafond le premier bouchon de champagne une voiture emporte ses bagages il est convenu qu' il ira à le pied seul; ", "il se méfie des adieux sur le quai d' une gare nous aussi il s' est séparé de nos camarades avec des mots gentils qui leur auraient arraché des larmes s' ils ne s' étaient juré d' être forts nous sommes tous seuls sous le hangar; chignole rôde autour de le zinc passe ses mains sur les plans les câbles le caressant comme un chien —tu vas y veiller mon gros a va t' embêter un peu car t' aimes à le garder les pattes blanches t' auras plus chignole pour secouer les mécanos surtout avant de partir ferme bien les robinets de la pompe à le main et de le niveau je te le répète je te connais distrait et tu pourrais griller nous traversons maintenant le plateau; que de souvenirs n' évoque -t-il pas à le mon compagnon son arrivée de parigot dégourdi mais timide regardant les pilotes avec envie son désir violent de devenir comme eux son premier sursaut d' horreur devant la mort incroyablement rapide d' un camarade tout à l' heure plein de vie et que l'on ramasse à la cuiller dans une bâche sa venue avec moi cette fois comme observateur nos raids nos aventures nos gadins la bo", "moi qu' est -ce que je savais de la vie rien gosse de montmartre puis ouvrier mes plus chers désirs se résumaient à le faire le dimanche une partie de bécane ou de moto à le manger une friture à le nogent je me bornais là maintenant j' ai fréquenté j' ai vécu intimement avec des copains d' une condition supérieure à la mienne alors je l' avoue je souffre de dégringoler car l' infanterie c' est la masse le nombre je serai un numéro n' importe qui ici je commençais à le être quelqu'un je sens tellement de choses s' éveiller en moi je feuilletais la vie comme un livre d' images et c' est dur de fermer le bouquin sans aller jusqu' à le bout sans connaître la fin de l' histoire j' essaye d' arrêter son émotion grandissante: —tu vas passer par panam tu vas revoir ta maman sophie —penses -tu que j' irai les voir rayé de l' aviation je n' oserai jamais comment leur expliquer on me prendrait pour une galette ", "nous sommes à l' extrémité de le plateau il regarde les hangars les baraques un biplan qui s' enlève il entend le choc de les marteaux le grincement de les limes les chansons et les rires de les mécanos à le travail il respire l' odeur spéciale d' huile d' essence d' émaillite mêlée à le celle de la terre des arbres et de le vent le soleil s' est effacé et un mince croissant de lune apparaît très net dans le ciel encore clair " ]
[ "–le voilà immensément riche repartit en soupirant la bianca –que m’ importe! s’ écria la fière varonèse celle qui avait brisé le drageoir –comment que t’ importe? s’ écria le duc avec ses écus il est aussi prince que moi abord don balancé par pensées flotta entre plusieurs partis ", "c’ était pas obligatoire essaie de lire le prochain moi je les ai lus a fait marc d’ ailleurs je voulais t’ en parler merde nous y voilà j’ ai pensé il doit croire qu’ on est de la même grande famille il doit croire que je lui dois quelque chose et c’ est là qu’ il se goure j’ ai pas l’ impression de faire partie d’ un truc comme —non a sert à le rien d’ en parler ", "le buste d' un homme inconnu comme moi ne prendrait jamais place à le milieu de ces illustres effigies puis se montraient les sépulcres de les monarques PROPN n' y était plus et charles n' y était pas les cendres d' un traître robert d' artois reposaient sous les dalles que je pressais de mes pas fidèles la destinée de charles venait de s' étendre sur louis chaque jour le fer moissonnait en france et les fosses de mes parents étaient déjà creusées ", "si j’ ai de la peine il me plaît qu’ il n’ en sache rien fit solange qui ne comprenait pas tant de mansuétude mais enfin on peut me fâcher? autant dire le gêner ma foi non! solange la contemplait comme elle eût fait d’ un sphinx fit -elle ", "il accrocha cadin à le passage –vous n' avez pas l' air de les apprécier inspecteur pas trop je vais vous confier un secret si on me proposait de les échanger tous les leur bagnole et leur attirail contre un homme supplémentaire ici je n' hésiterais pas une seconde ils se tiennent tranquilles à le moins –on les a sur le dos depuis un maximum de mois leur principal boulot c' est d' accompagner les vieux qui vont toucher leur retraite à la poste à le part a ils sont plutôt discrets ", "le gardien en faction ne fit même pas l’ effort de le saluer une imperceptible inclinaison de la tête l’ inspecteur grimpa les marches une à une et poussa la porte en s’ aidant de le pied son regard se porta directement sur une môme immobile assise sur le fameux banc que ses collègues appelaient le banc de les divorces depuis qu’ ils avaient pris l’ habitude d’ y faire patienter les couples déchirés les familles à le bord de la guerre civile la gamine ne devait pas avoir plus de ans elle était abandonnée dans ce coin de la salle d’ accueil les genoux serrés la tête inclinée vers ses tennis bariolés et son teddy vert orné de le blason d’ une quelconque université américaine jurait sur la peinture délavée de le commissariat ", "c’ est la bande en tant que bande qui va sécréter une rhétorique communiste c’ est dans la continuité de nos ricanements insatiables qu’ elle va s’ affubler d’ atours politiques j’ explique éblouis par le miracle de ce: groupe germé sur un sol qu’ on aurait cru infertile en amitiés on trépigne de répandre la bonne nouvelle qu’ on est le repassage en interne de le film de notre euphorique assemblage ne suffit plus on veut se voir briller dans les yeux de les autres des allogènes ", "voilà que ses cris deviennent plus précipités il veut être fixé cette incertitude est plus terrible que la réalité pas si vite je m’ arrête brusquement en retenant mon souffle je m’ assieds sur une pierre devant le cercueil immobile silencieux je l’ entends qui se tord dans sa boîte sépulcrale il cherche à se raccrocher à le ce dernier espoir il a entendu quelqu’un il n’ a pas entendu la porte se refermer ", "comme une barque qui passe la digue il entrait dans les eaux réservées il était pris dans une part de ciel inconnue et cachée comme la baie de les îles bienheureuses la tempête au-dessous de lui formait un autre monde de mètres d' épaisseur parcouru de rafales de trombes d' eau d' éclairs mais elle tournait vers les astres une face de cristal et de neige PROPN pensait avoir gagné des limbes étranges car tout devenait lumineux ses mains ses vêtements ses ailes car la lumière ne descendait pas des astres mais elle se dégageait au-dessous de lui autour de lui de ces provisions blanches ", "elle avait mouillé de briques dans la course vraisemblablement pour que PROPN fallait mieux l’ avouer étant donné que cette roulette on pouvait le prévoir facilement elle pincerait plus jamais une thune à un cave nous trouvant avec le gros d’ accord sur le principe on a pris rancart à le campico pour heures il amenait les pierres et de le même coup on saluait la dépouille de notre pauvre vieux fernand inquiète de me voir bouder sa frippe marinette cessait pas de m’ offrir de me repasser les plats vainement moitié peinée moitié furieuse elle m’ a fait soudain: —toi max ç va pas tu te fais de le mouron pour florence " ]
l’ eau qui brise sous le pont déborde de le canal et s’ échevelle sur le talus infesté de broussailles fait un aaaaahhh continuel harassant qui couvre à le supposer qu’ ils existent les bruits qui pourraient provenir de l’ édifice chant grégorien mugissement de les bœufs cri des limes prière une chose est sûre pourtant une certitude se dégage de la perplexité que suscite l’ endroit c’ est qu’ il est d’ une autre époque ce n’ est pas seulement dans un vallon écarté qu’ on s’ est enfoncé mais dans les couches profondes d’ une durée partout ailleurs ensevelie détruite qui affleure intacte et comme irrévolue ici il suffit de descendre d’ une centaine de mètres pour que s’ ouvre à le droite un chemin qui ramène après un demi-tour à le cœur de le complexe agro-pénitentiaire ou monaco-industriel comprimé entre la route et la rivière on ne sait trop où dans le temps
[ "un panneau signale qu’ il s’ agit de forges des jardins du linge qui sèche à le pâle soleil disent que la vie se maintient dont on pouvait douter à le passage et même en s’ arrêtant dans ces bâtiments surannés perdus en pleine campagne loin de les grands axes c’ est à l’ activité majeure de le monde moderne qu’ on s’ adonne son matériau stratégique qu’ on élabore le fer un fait d’ actualité avant de s’ avancer entre lessives et potagers dans la première cour en partie ouverte vers le bâtiment central le jour février le journal le monde signale que des pourparlers sont en cours entre usinor qui est français et et respectivement luxembourgeois et espagnol en vue de créer le premier groupe sidérurgique mondial ", "la cotation de la firme a été suspendue pour la journée à la bourse de paris un communiqué sera publié ultérieurement la fusion de les groupes formerait un ensemble regroupant salariés pour une production de millions de tonnes d’ acier représentant un chiffre d’ affaires de milliards d’ euros le février à le matin l’ humanité confirmera que le rapprochement a été décidé une firme géante vient de naître qui domine de la tête et des épaules l’ alliance formée dès par et en allemagne issu de la fusion de et de le néerlandais la nippon et la ", "le président d’ PROPN n’ a pas dissimulé que son principal souci était de rassurer les actionnaires c’est-à-dire les fonds de pension anglo-saxons qui détiennent la majorité de le capital et à le cet effet de restructurer la production en supprimant des emplois en cette fin d’ hiver il subsiste à le bord de l’ ain dans le département de le jura un site où l’ atelier et l’ habitat restent contigus celui-ci flanqué des jardins dont la petite paysannerie en voie de prolétarisation a tiré longtemps dans les provinces un complément en nature à le salaire en argent qu’ on lui versait les grands bâtiments de la première cour percés de fenêtres à les toits garnis de chiens-assis sont destinés à le logement de le personnel les appartements comportent pièces une cuisine sur le devant une chambre à l’ arrière il n’ y a pas ans qu’ ils ont l’ eau courante ", "on s’ approvisionnait à la fontaine placée à le milieu de la cour on continue de se chauffer à le bois que les hauteurs environnantes fournissent en abondance la première construction à le droite en arrivant hors d’ équerre est un bûcher il perd ses tuiles lui aussi des moellons même qui jonchent le pied de les murs il y a des pots de fleurs à le certaines fenêtres ", "sur d’ autres les volets percés d’ un cœur naïf sont fermés on ne peut sempecher de songer à le livre merveilleux où alain-fournier en a fixé le visage de la belle époque juste avant que n’ éclate l’ ouragan de fer et de feu qui les emporterait tous les qui peut oublier l’ instant ou le grand meaulnes après avoir franchi un mur moussu celui de le temps entre dans la chambre verte de beaux objets reposent en désordre sur le mobilier fourbu qui encombre la pièce plongée dans la pénombre l’ écolier en fuite sent rouler des gravats sous ses pieds ", "étrange domaine se dit -il tout bas même sensation troublante d’ abandon et de vie qui s’ obstine d’ activité et de ruine lorsqu’ on s’ avance vers le bâtiment à le clocheton celui dont l’ étage ouvre latéralement sur la route par une porte surélevée dans le pignon comme à les granges mais trop étroite pour livrer passage à les charrettes à le droite cuves l’ une rouillée désaffectée l’ autre d’ un blanc immaculé dûment flanquée de son installation de sécurité grillage extincteur rampe d’ arrosage et remplie de propane quelques voitures comme on en fait aujourd’hui toutes à le peu près pareilles puisque conçues avec l’ assistance de les ordinateurs sont garées devant le bâtiment à le gauche de le porche rectangulaire dont il est percé en plein milieu et qui mène à la deuxième cour à le cloître si les jardins le bûcher la grande vasque de fonte verte de la fontaine renvoient à l’ époque pas si éloignée où la classe ouvrière n’ avait pas rompu les amarres de son passé rural le porche paraît ouvrir quant à le lui sur un temps dont nul vivant ne peut pl", "les quelques décennies mettons qui séparent le règne de louis xvi de la fin de le premier empire la publication de l’ encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers de waterloo entre ces dates la face de le monde a changé le peuple français a jeté bas l’ édifice de la féodalité proclamé à la face de l’ univers l’ égalité de les hommes répandu par toute l’ europe baïonnette à le canon le nouvel évangile tandis que sans bruit une nouvelle classe la bourgeoisie jetait les fondations de le capitalisme lorsqu’ on considère les traces restées de ces jours tumultueux c’ est leur froideur qui étonne une nation soulevée d’ un enthousiasme politique sans exemple ni précédent lorsqu’ elle trouve le temps d’ écrire de peindre de bâtir cultive un style froidement compassé ", "ce sont les ruines de volney la prose funèbre de chateaubriand les romains académiques de david l’ architecture néo-classique où les nouveaux maîtres se plaisent à le vivre comme si le spectre de la société de cour son vieil apparat continuait de hanter les esprits et de PROPN l’ espace en proie à les noires gésines de l’ industrie moderne à le fronton de le porche de part et d’ autre de l’ œil-de-bœuf qui perce le chapiteau une date l’ année de la bataille de dite aussi des nations qui voit napoléon accablé par les hommes de la coalition contraint de faire retraite marcher vers sa fin alors que le canon tonne en thuringe un certain claude jobez de morez acquiert pour la somme de francs bâtiments situés en amont de le pont sur la rivière et fait construire l’ édifice à les allures de couvent d’ orphelinat ou de ferme dont l’ entrée porte ses initiales gravées dans la pierre en capitales de cette époque datent les bornes facettées à le pans enfoncées dans le sol à un pas de les montants de la porte cochère pour les protéger de le heurt de les moyeux ferrés de l", "son bois a la teinte neutre très douce qu’ il tire de le temps elle ne ferme plus les gonds soudés par la rouille mais un écriteau défend d’ entrer un autre représentant un appareil photo biffé de traits rouges croisés laisse à le penser que les murs enferment un secret un stop sous l’ appareil censuré enjoint de marquer l’ arrêt " ]
[ "elle s’ attarde un instant dans la lumière de le porche et je baisse le front et je peste j’ hésite à en parler à le walter je sais ce qu’ il va répondre que je suis fou que rachel est une folle furieuse ", "il s’ agit de décider gertrude à m’ ouvrir sa porte puis il s’ agit de la trouver seule je grimpe les escaliers lentement j’ arrive à le second palier il est désert je cherche la porte28 elle se trouve à le fond de le couloir ", "recevrez ordre rester île de man vous inquiétez pas tout va bien tendit la dépêche à le marmouset le visage un peu assombri de celui-ci s’ éclaircit ", "ils sont à l’ étroit dans une vie environnée de morts ils ne trouvent pas d’ autre issue que d’ en fabriquer un à leur tour une victime à le leur mesure et qui soit étrangère à le leur tribu pour inverser le malheur pour affirmer leur droit à le vivre pour prendre enfin pied dans l’ âge adulte il leur faut un coupable une proie vite en représailles en expiation en sortilège ils n’ ont que faire de le discours d’ un épargné pire ils se méfient certainement de lui aussi pourquoi ne se trouvait -il pas à le village le jour de la rafle lui seul? aurait -il été informé qu’ une attaque allait avoir lieu? par qui pourquoi? ", "—non jamais —et depuis que vous êtes retournée avec les compagnons de votre enfance est -ce que vous avez eu à le vous plaindre d' eux?—non mon ami —madame de PROPN n' est -elle plus la même avec vous ne vous témoigne -t-elle plus autant d' amitié —pardonnez-moi elle n' a pas changé avec moi —ainsi vos anciens amis vous ont retrouvée accueillie avec joie madame de noirmont vous traite comme sa sœur vous me l' avez fois répété et pour prix de cet accueil de cette amitié vous voulez la quitter fuir cette maison où fut élevée votre enfance parce qu' un fol amour vous tourne la tête pour un sentiment déraisonnable vous devenez ingrate envers vos bienfaiteurs ah! morgué a n' est pas bien madeleine ce n' est pas ainsi que vous tiendrez compte à le feu madame la marquise de l' amour qu' elle vous portait ma chaumière vous sera toujours ouverte vous le savez ", "vers jeunes gens achevaient leurs études à le collège charlemagne l’ un était le fils de bons propriétaires campagnards de cultivateurs en train de gagner le château de le pays et de se métamorphoser en gentils-hommes l’ autre était l’ héritier d’ un fonctionnaire qui avait plus d’ orgueil que d’ héritage à le léguer le paysan s’ appelait fillotreau le néophyte de les fonctions civiles s’ appelait de lartil ", "arrivé à une page se voyait un morceau de drap bleu il prit la botte et compara ce morceau à le celui de le bouton en le regardant à le jour monsieur s' écria -t-il je vais vous dire des choses graves je vous écoute nous tenons l' assassin de la rue sainte-anne et c' est moi qui vais vous donner le moyen de le découvrir vous avez fait un pantalon de cette étoffe ", "celui-ci voyant corps inanimés s’ approcha en bousculant les badauds et sans prêter la moindre attention à les commérages de la foule s’ agenouilla auprès de le procureur se penchant alors sur l’ agent secret il lui prit le bras et remarqua qu’ il avait conservé sa souplesse murmura -t-il chacun retenait sa respiration tandis que le chirurgien continuait ses expériencees minutes s’ écoulèrent; il se releva ", "ne pouvant rien faire ici de le peu qu’ il a retenu refusant d’ obéir laborieusement à les règles de l’ harmonie ne voulant plus rien entendre ni voir il franchit d’ un bond brutal la faille qu’ il retournera combler s’ il en a demain le désir la force et le temps sans remettre en cause le principe d’ une célébration de la vie mais comme de haut on sonde le fond de le désastre côtoyer l’ abîme toujours d’ un peu plus près à le risque de perdre pied devant la vision béante qui se creuse vertigineusement pour en défendre les abords décennies pèsent moins que le trait fulgurant venu en une seconde frapper déraciner trancher à le plus vif mettre en pièces après la courte saison de les fables ses lueurs éblouissantes la force rapide de son action tout se brouille et s’ éteint qui ne reprend figure que sous les traits de la gaieté perdue les derniers élans refroidis par la sage la trop clairvoyante raison dissipées les chimères de le cœur la magie de les fêtes la dévotion à le langage et pire bien pire l’ accord tant de fois recherché rompu par ce rapt sec comme la", "deuxième faute il n’ alla chez madame de listomère que jours après l’ aventure laissant ainsi les pensées d’ une vertueuse jeune femme se cristalliser il se trouvait encore une dizaine de fautes qu’ il faut passer sous silence afin de donner à les dames le plaisir de les déduire à le ceux qui ne les devineront pas eugène arrive à la porte de la marquise mais quand il veut passer le concierge l’ arrête et lui dit que madame la marquise est sortie comme il remontait en voiture le marquis entra " ]
–jacques ne me parle pas ainsi ne m’ ôte pas le courage quand je ne me sens plus de forces que je suis seule avec ceux –que je déteste et que tout autour de moi s’ assombrit –pauvre julia la douleur rend méchant et ingrat; est -ce par des reproches par des plaintes et des regrets que je dois t’ accueillir lorsque tu viens à le moi le jour même de ce mariage que tu exposes ton honneur et ton avenir si chèrement achetés pour me voir encore une fois et tenir ainsi ta promesse pauvre julia –jacques je compte également sur ce que tu m’ as promis je t’ aime et ne veux point penser à le autre chose
[ "–et moi je t’ adore elle se laissa tomber dans ses bras palpitante troublée les battements de son cœur soulevaient tumultueusement le satin de son corsage PROPN devint fou de nouveau à le ce contact; ses lèvres cherchèrent l’ oubli sur celles de PROPN un mois s’ était écoulé sans qu’ ils se fussent vus: que de choses à se dire de baisers à se donner; que d’ amour! dans leur enivrement ils se croyaient reportés à les heureux jours d’ autrefois ", "ils n’ étaient qu’ à le eux seuls oubliés de tous ne pensant plus ne respirant que pour eux on oublie si vite et si complètement lorsque le bonheur vous tient à la fois le cœur et les sens mais ce devait être seulement l’ ivresse d’ un moment le désespoir reviendrait plus terrible plus violent ", "ils causaient tout bas pressés l’ un contre l’ autre ce groupe ravissant vivant de passion et de joie n’ avait d’ autre témoin de son enchantement que le grand ciel d’ azur et les rayons d’ or de le soleil tout à le coup dans la pièce voisine une pendule sonna; sa vibration fit tressaillir PROPN l’ arrachant à son heureux engourdissement heures et demie s’ écria -t-elle en pâlissant –eh bien que nous fait l’ heure? ", "–mais malheureux je ne suis plus libre PROPN s’ exclama jacques à le son tour? et une lueur de rage passa dans ses yeux –non je ne suis plus libre je suis mariée mais tu m’ entends jacques tu le sais si je porte le nom d’ un autre mon cœur t’ appartient à le toi à le toi seul –je ne veux pas que tu sois à le lui; tu ne peux me quitter –jacques me feras -tu repentir de ce que j’ ai fait aujourd’hui pour toi; ne t’ ai -je pas prouvé à le quel point je t’ aime ", "–pourquoi donc nous détacher l’ un de l’ autre il le faut –tu m’ as fait couler de le feu à le lieu de sang dans les veines jamais je n’ ai tenu à le toi autant qu’ en ce moment je ne connais plus rien julia ", "je briserai tous les obstacles à le notre bonheur à le notre union de cœurs plus forte que ces liens bénis et consacrés par la loi; tu ne me quitteras plus c’ est impossible –je ne suis plus de pour moi tu ne portes pas d’ autre nom –je me nomme maintenant madame rodrigues par pitié tais -toi –je dois te quitter me laisseras -tu donc te supplier en vain? –ne me parle ni de raison ni de devoir ce sont des mots que j’ ai oubliés dans tes bras ", "je ne te céderai à le personne j’ étais insensé le jour ou ̀ j’ ai pu accueillir de sang-froid une pareille idée comme si je pouvais vivre sans toi ou te partager avec quelqu’un! –mais enfin c’ est toi qui m’ as poussée à le ce mariage et aujourd’hui qu’ il vient de s’ accomplir tu refuses de reconnaître ta parole ne tiendras -tu pas tes promesses j’ ai tenu les miennes moi si folles qu’ elles fussent ", "–ton calme me désespère julia; ai -je pu prendre un engagement aussi absurde t’ aimer dans les bras d’ un autre avec son nom toi? mais c’ est alors que je déraisonnais et non en ce moment! PROPN je t’ adore et tu m’ appartiens PROPN éperdue ne savait plus que fairee l’ heure marchait rapidement il lui restait minutes pour se rendre chez son mari minutes pour ne pas être publiquement déshonorée perdue à le jamais jacques les larmes à les yeux se tordait les bras et se roulait littéralement à ses pieds tour à le tour suppliant et menaçant ", "lui dit -elle prenant subitement sa résolution adieu jacques je pars il ne m’ est pas possible de rester un instant de plus ici se baissant sur lui elle l’ embrassa avec frénésie comme on embrasse celui qu’ on va perdre et avant qu’ il ne fut revenu de sa surprise s’ enveloppa de son voile referma la porte et s’ enfuit la voiture l’ attendait à le coin de la ruee; en quelques minutes durant le trajet elle sut réparer le désordre de sa toilette et de sa coiffure " ]
[ "–je vous écoute –le gouverneur de hong-kong vous le savez a gardé rancune à les pirates de l’ insulte faite à le pavillon anglais malgré la satisfaction que vous lui avez donnée par l’ exécution de de ces misérables peut-être que si vous le lui permettiez il se chargerait lui-même de nous débarrasser de cette association maudite –je le crois mais c’ est chose grave que de laisser une fois de plus les étrangers s’ immiscer dans nos affaires et puis ce n’ est pas une attaque contre les ladrones qui vous intéresse vous c’ est la capture de ce tchou et ils ne le connaissent pas ", "un nuage avait assombri le front de l’ officier de marine .machinalement comme il redressait sa taille et comme il regardait gyssie d’ un peu haut à le présent elle crut soudain que son interlocuteur était déçu de ne trouver en elle malgré son titre splendide qu’ une orpheline désargentée .cette pensée voila le doux sourire féminin –quand je suis à le paris je viens très souvent voir mes vieux amis le für disait cependant l’ officier j’ espère donc mademoiselle avoir le plaisir de vous retrouver souvent ici –j’ en serai charmée monsieur fit -elle sans élan peut-être même avec tristesse .pour la première fois de sa vie gyssie sentait monter en elle une mélancolie à la pensée qu’ elle était véritablement pauvre une seconde pensée formulée également pour la première fois l’ atteignit aussitôt et lui fit pousser un gros soupir: –et cependant je suis de bonne famille mon père est prince et mon grand-père maternel était juge à le tribunal cette observation qui lui traversait le cerveau la réconforta un peu la conversation entre les jeunes gens en resta PROPN ", "bérurier le preux émet un bâillement à le côté de lequel le gouffre de padirac n’ est qu’ un trou dans du gruyère cette opération me permet une vue panoramique sur ses amygdales qu’ il a spongieuses et violacées —combien de temps qu’ on reste ici? s’ enquiert -il jours plus égale totalise pinaud qui a toujours montré des dispositions pour les maths ", "quelques coups d’ avirons et l’ avant de l’ embarcation glissa avec un grincement léger sur le sable d’ or qui garnissait le fond d’ une anse minuscule l’ indigène debout sur la rive salua demi-nu les reins ceints d’ un pagne clair sa tignasse ébouriffée parsemée de dents de fauves qui sont la bijouterie australienne la main gauche appuyée à la hanche la droite soutenant une carabine il était laid mais donnait l’ impression de la force et de l’ agilité PROPN salue le capitaine triplex prononça -t-il en anglais avec un accent guttural l’ homme à le casque répondit capitaine salue ", "–comment sire pouvez -vous douter de mon dévouement vous qui êtes le seul homme que j’ aime –paroles que ceci reprit le roi en envisageant le brabançon tu ne devais pas attendre cette occasion pour m’ être utile tu me vends ta protection pasques dieu! à le moi louis le onzième ", "c' est aujourd'hui qu' on atteint la terre adélie et il serait bon de démasquer le meurtrier avant de débarquer il se vide le nombril avec l' ongle de l' auriculaire —ah oui c' est vrai l' assassin il tâtonne sous sa couchette pour récupérer son dentier le gobe d' un formidable happement et profite de ce qu' il a le clapoir en ordre de marche pour déclarer c' est marrant j' ai fait un drôle de rêve cette nuit il attend que je le questionne mais je suis un gars pas très freudien et la clé de les songes n' a jamais constitué mon livre de chevet comme je m' abstiens de solliciter une narration circonstanciée il parle —tu sais quoi t' est -ce que j' ai rêvé ", "il peut se réduire à le presque rien quand les frères-pareils dorment enlacés en posture ovale mais si l’ un d’ eux s’ enfuit à le loin il se distend et s’ affine sans jamais se déchirer à des dimensions qui peuvent envelopper la terre et le ciel alors la grille de déchiffrement gémellaire couvre le monde entier et ses villes ses forêts ses mers ses montagnes reçoivent un sens nouveau reste une ultime question qui ne cesse de me tarauder depuis le départ de jean: quid de l’ âme déployée si l’ un de les jumeaux disparaît à le tout jamais en vérité toute notre histoire n’ aura été qu’ une longue et aventureuse méditation sur la notion d’ espace promenade dans la ville ", "quelle leçon de justesse dans la pensée et dans l’ exécution ces places font inventions de la plus belle unité en même temps qu’ elles contrastent nettement les unes avec les autres chaque feuille de ce beau trèfle semble s’ offrir comme un emblème ici la place un vaste palais grands pavillons et plus petits tous les d’ un style noble et grave la dessinent et ces bâtiments majestueux à la louis prennent leur grâce de les fameuses grilles égayées d’ or et des fontaines rococo cependant qu’ il les relèvent en noblesse véritable place royale elle étale largement à les regards un principe bien assis de gouvernement réglé contenu par les hommes d’ étude policé par le sentiment féminin par l’ énergie ouvrière ", "iii l’ enfant de chœur il n’ y avait pas de soleil pour déformer les images pas de grisaille non plus pour estomper les contours chaque chose se découpait avec une netteté cruelle le tronc de les arbres les branches mortes les cailloux et surtout les vêtements noirs de les gens venus à le cimetière les blancs par contre pierres tombales ou plastrons empesés bonnets des vieilles prenaient une valeur irréelle perfide: de les blancs trop blancs qui détonnaient sans la bise sèche qui coupait les joues on eût pu se croire sous une cloche de verre un peu poussiéreuse —je vous reverrai tout à l’ heure ", "il se mit à le parler très vite d' une voix nerveuse il faudra trouver autre chose pour me faire plonger j' étais bien à la cité république cette nuit-là à le peu près à l' heure que vous dites je n' ai pas eu le temps de vous voir en détail j' ai paniqué quand la bagnole de police s' est pointée sur le parking j' ai tenté le tout pour le tout –tu étais donc bien dans le hall tu le reconnais –vous êtes sourd ou quoi? bien sûr que j' y étais mais je n' ai pas envie de me ramasser une inculpation pour meurtre je ne connais vraiment pas votre type ce werbel " ]
comme j’ ouvrais la porte j’ ai senti sa main sur mon épaule excusez -moi mais il me semble difficile d’ être invisible quand on porte des talons de centimètres et qu’ on s’ habille comme un épouvantail je dois dire que je serais assez curieux de savoir où vous allez je suis la fille de ma-sorcière-bien-aimée et je me rends à une vente exceptionnelle de balais vous connaissez les réunions et bien c’ est le même principe sauf que a se passe la nuit et qu’ on boit de le picon bière
[ "je suis sortie de le café laissant de l’ autre côté de la porte interdit j’ ai lu dans un livre j’ ai oublié lequel une théorie sentimentale dite de la deuxième chance selon laquelle le destin ou je ne sais quel démiurge organisé et bienveillant se chargerait de remettre sur votre chemin le ou la promis(e que vous auriez manqué une première fois par paresse ou par inadvertance ma seconde chance ne s’ est pas fait attendre quelques jours plus tard alors que j’ étais passée chez darty pour m’ acheter un fer à le repasser j’ ai trouvé la vendeuse de le rayon en grande conversation avec la voix tremblante la jeune femme lui vantait les avantages de la semelle en teflon comparée à le celles en inox ou en aluminium beaucoup moins glissantes ", "pourquoi lequel ne doit pas avoir moins de assistantes femmes de ménage une gouvernante et des milliers de groupies prêtes à le tout peut se retrouver un jeudi soir quelques minutes avant la fermeture sous les néons d’ un magasin darty je l’ ignore encore aujourd’hui cela fait partie de les nombreuses invraisemblances qui ont jalonné notre rencontre la première mais pas la dernière j’ y reviendrai toujours est -il qu� profité de l’ exposé lequel s’ était poursuivi par les différentes puissances de vapeur la touche pressing et le bouton anti-calcaire alors que je m’ apprêtais à le poser une question sur la fiabilité comparée de les différentes marques a déclaré sur un ton péremptoire: vous nous mettrez rowenta un pour mademoiselle et un pour moi après tout s’ il avait envie de m’ offrir un fer à le repasser je n’ y voyais pas d’ objection nous sommes sortis ensemble de le magasin garanties en poche après un passage synchronisé en caisse ", "j’ ai refusé son invitation à le boire un verre je sortais de le journal où nous venions de fêter la naissance de les jumeaux de ma rédactrice en chef accepté en revanche de lui laisser mon numéro de téléphone apprendre à le dire non est un travail de plusieurs années apprendre à le dire non plusieurs fois de suite relève de la compétition quand je suis rentrée chez moi j’ ai trouvé sur mon répondeur messages consécutifs bonsoir emma c’ est milan j’ aimerais vous inviter à le dîner demain soir si vous êtes disponible il y a un restaurant grec près de chez moi très agréable je vous laisse mon numéro de téléphone le deuxième: ah en fait j’ ai pensé plutôt à un petit vietnamien dans mon quartier sans doute plus approprié comme cadre enfin bon rappelez -moi je vous donne aussi mon numéro de portable le troisième: si vous préférez je connais aussi un italien les pâtes sont délicieuses les gens charmants je suis joignable toute la soirée et le dernier: où vous voulez à le force j’ avais fini par appréhender le genre masculin avec une certaine réserve d", "j’ aimais leur plaire qu’ ils se donnent la peine de me séduire ou de m’ amuser plus tard je cherchais la faille dans leurs yeux et dans leur bouche le goût de le sel ou de l’ alcool j’ aimais l’ odeur de les hommes à la naissance de le cou il m’ était arrivé à le cours de les ou dernières années de partager quelques semaines ou quelques mois avec ceux qui m’ avaient émue mais il m’ avait semblé ensuite dans la promiscuité que les enjeux s’ étaient toujours un peu compliqués ", "à l’ usage quelque chose toujours se creusait ou se distendait mais de nature j’ étais curieuse pour une raison que j’ ignorais j’ avais séduit il était possible qu’ il me plaise ou pas de le tout paraissait plausible sans s’ imposer ", "j’ ai enlevé mes chaussures enfilé mon caleçon mou défait le lien qui attachait mes cheveux et je me suis assise sur le canapé je n’ étais ni dans l’ attente ni dans le désir j’ étais dans l’ avant quand rien n’ est encore joué j’ aime ce moment où les mots sont rares qui ont été prononcés où le visage de l’ autre échappe à la mémoire où tout semble possible et peut-être rien de le tout de ce peut-être naît parfois le vertige lorsqu’ on ne se méfie plus j’ ai rappelé le lendemain et opté pour le restaurant grec ", "nous avions rendez -vous à le et une heures m’ avait proposé de m’ envoyer son chauffeur; par principe j’ ignore lequel mais il faut bien en avoir quelques-uns j’ avais refusé il était déjà là quand je suis entrée dans le restaurant installé à une petite table à le fond d’ une alcôve sans doute réservée à les personnes importantes je me suis assise en face de lui fermement décidée à le jouer la carte de le silence plutôt que me laisser aller à le raconter les exploits nautiques de ma grand-mère à le bout de verres de vin je n’ ai eu ce soir -là à le surveiller ni mon langage ni mon débit avant même que j’ aie pu jeter un œil à la carte PROPN avait commencé à le parler de le prochain numéro de tout est vrai consacré à les femmes qui deviennent nymphomanes à la suite d’ un régime trop restrictif qu’ il devait enregistrer le lendemain ", "interrompu quelques minutes par le serveur qui venait prendre notre commande il a repris son monologue soulignant la dimension compassionnelle d’ une télévision libératrice de parole et le rôle majeur que jouaient des programmes de ce type dans une société rongée par l’ individualisme grâce à le tout est vrai de les gens ordinaires trouvaient enfin des mots pour exprimer leur souffrance et contribuaient à le faire entrer dans le discours social de les sujets dont on ne parlait pas grâce à le tout est vrai ces gens donnaient à le voir et à le entendre nos interrogations les plus intimes et repartaient transformés je n’ étais pas d’ humeur polémique j’ imagine qu’ il faut être capable de construire de tels arguments et de s’ y tenir pour continuer à se regarder dans un miroir chaque matin ", "j’ imagine que de tels discours relèvent de l’ instinct de survie je l’ ai laissé dire et poursuivre PROPN s’ est alors lancé dans un récit exhaustif de son parcours professionnel parsemé d’ embûches de sa première expérience dans la feuille de chou de son école de commerce à le son apogée ses rencontres ses opportunités et les innombrables défis à lesquels il avait été confronté sans que j’ aie eu le temps d’ émettre un son il a enchaîné par diverses considérations sur la culture de l’ image et l’ influence de les médias citant volontiers ses pairs ou les spécialistes les plus reconnus pour étayer ses propos à le ou reprises pour la forme j’ ai tenté d’ insérer un commentaire ou une anecdote personnelle " ]
[ "mais dans un de mes hôpitaux vers ces régions les malades si froids en apparence je l’ espère car les sentiments profonds sont jaloux et discrets à l’ égard de notre forme actuelle de gouvernement s’ épanchent en manifestations reconnaissantes et respectueuses envers leur chef de service l’ illustre et vénéré d à l’ époque de sa fête qui tombe à la saint-g... si ma mémoire est bonne festons astragales bouquets compliments et le prince de la science ne reste pas en affront et régale princièrement ses humbles clients d’ un beau concert de tasses prudemment mais gentiment aromatisées de thé et de café de gâteaux et sucreries qui mettent pour quelque temps de la joie et de la gaieté dans ces pauvres cœurs tout gratitude pour les bons soins et la délicate attention et je préfère quel que soit mon chauvinisme révolutionnaire bien connu cette fête de la vraie fraternité à la tienne d’ hier car c’ est la dernière de cette série peut-être la définitivement dernière et je croyais même bien qu’ elle n’ existerait pas cette chronique -ci que force pourtant m’ es", "autour de lui le silence était profond les rabatteurs ayant un long détour à le faire pour prendre le taillis à le revers n’ avaient pas encore commencé leur tapage le vent était tombé pas un souffle n’ agitait les feuilles sèches rien ne bougeait dans la forêt ", "la salamandre est faite pour se jouer dans le feu non dans les cendres de la règle que je viens de poser tout à l’ heure à le savoir que la vraie la seule parisienne est née à le paris il ne faudrait pas conclure que toutes les femmes nées à le paris soient des parisiennes on n’ est pas parisienne par droit de naissance comme on est reine ou duchesse il y a même des duchesses qui ne seront jamais parisiennes il y a il y avait plutôt des grisettes qui l’ étaient ", "elle boit la chartreuse qu’ on lui sert je ne dis pas que cela lui donne des couleurs car avec son maquillage de scène un congrès de le parti communiste semblerait pâle à le côté d’ elle elle a dû apprendre à se peinturlurer le portrait chez faucon-sbarre le sous-chef de la tribu de les pieds-agiles lorsque je vous ai reconnu soupire -t-elle j’ ai eu un brusque espoir je crois bien que si je ne vous avais pas abordé je serais déjà dans la seine ", "partout un souvenir de gabrielle s' offrait ã ses yeux se heurtait ã son pied caressait sa main l' infatigable amie avait jour par jour fini par emplir de sa pensã©e la maison tout depuis le vestibule s' ã©panouissaient les orangers donnã©s par elle depuis les dressoirs garnis de les caprices de sa fantaisie jusqu' à les murailles tapissã©es jusqu' à les d' un monde babillard jusqu' à les herbiers gonflã©s de plantes jusqu' à les panoplies hã©rissã©es d' armes jusqu' à les mã©dailliers riches de merveilles jusqu' à les casiers gorgã©s de volumes dont chacun t-ce un livre de science abstraite ou un traitã© de thã©ologie reprã©sentait pour espã©rance une pensã©e d' amour la biche suivait partout son maã®tre frottant son front velu ã la main pendante qu' elle lã©chait de temps en temps et chaque pas d' espã©rance parmi tous ces monuments de le passã© faisait un bruit qui amollissait son coeur ", "il a acheté la moitié d’ un goret à le moins nous nous mettons à le mastéguer en poussant la torture à le grands coups de pichetegorne c’ est le silence religieux de les tablées d’ hommes affamés on n’ entend que la polka de les mandibules avec comme accompagnement les bruits de fourchettes et les glouglous de le picrate dans les godets tout en jaffant je me dis que la vie est curieuse ", "edwige désormais pour un temps indéterminé se sentait obligée de vivre là puisque c’ est elle qui faisait vivre l’ autre elle y consentait de toute sa volonté exercée à le sacrifice et forte jusqu’ à le sourire elle était de ces veuves qui se taisent jamais un mot sur les séparations anciennes on ne la surprenait point en larmes ", "retenant plusieurs larmes mireille se demanda qui était cette jeune fille si parfaite après le dîner c’est-à-dire minutes après leur arrivée on scinda les discussions en les femmes d’ un côté les hommes de l’ autre c’ était du bon vieux temps tic tac hector entama une petite discussion sur un petit sujet la vie son père lui demandait ses projets en général et avec cette fille en particulier ", "c’ est exactement ce qui est arrivé à le susan fraser: la première fois qu’ elle a embrassé c’ était le jour de le concert mythique d’ à le temple et sans savoir qu’ elle allait devenir sa femme à le lui dwayne encore moins la mère de ses enfants sans savoir qu’ ils passeraient leur lune de miel dans la rumeur de les chutes ni que ans plus tard elle le regretterait en tout cas que certaines choses avec le temps s’ effriteraient –pas l’ amour pas le sentiment de l’ amour qui sûrement était trop ancré dans un lieu lointain de le temps quelque part à le masonic temple dans les yeux d’ mais peut-être l’ évidence d’ être ensemble ou la possibilité d’ être ensemble à le force de les fissures dans leur couple bientôt trop profondes pour être réparées il faut dire que PROPN avait un défaut: il buvait beaucoup et à l’ entendre il avait une excuse il avait fait le vietnam même si ses pires souvenirs se situaient dans un camp d’ entraînement de l’ ohio même s’ il avait fois remercié nixon d’ avoir mis fin à ce bourbier à le moment ou ̀ il montait dans l’ avion il se souv", "quand ils n’ ont pas oublié les logiques minoritaires qui les enserrent les pédés font volontiers leur affaire de ces corps -là comme un pied de nez expiateur à les colonisateurs hétérosexuels vous les avez assez baisés pendant près de siècles aujourd’hui c’ est nous qu’ ils baisent et nous aimons demain c’ est vous qu’ ils baiseront et il se peut que nous adorions sait cela évidemment tout comme il sait que l’ argent que ramasse ainsi lui sert à le payer ses études pas à alimenter un proxénète ou un réseau mais comme il est moins exalté il privilégie le revers de la médaille pense que l’ exploitation sexuelle est une de les faces de l’ exploitation économique que nous continuons à le baiser ces gens qui frappent à les portes de notre insolence et que les chaisières voient d’ un bon œil qu’ une minorité serve de soupape de sécurité à une autre enculez -vous tant que vous voulez pendant ce temps -la on range et on encaisse les choses tiennent ensemble assurément et quand je te baise c’ est l’ europe de demain alors que je cherchais le monde d’ hier le soir mê" ]
vous ne l’ avez pas oubliée je suppose ni les suites qu’ elle a eues –rue de le rocher je comprends de moins en moins la comtesse se sentait mourir elle comprenait très bien et elle se figurait que maxime avait tout raconté à ce policier
[ "maxime qui comprenait aussi quoiqu’ il fît l’ étonné regrettait amèrement de ne pas l’ avoir informée de ce qui s’ était passé la veille à le pavillon car il voyait bien que m.pigache allait la questionner et qu’ en lui répondant elle allait lui en dire plus qu’ il n’ en savait odette s’ étonnait que son fiancé ne lui eût pas parlé de cette rencontre et le souvenir de la lettre anonyme lui revenait à l’ esprit lucien était le seul qui ne comprît rien de le tout à le ce qu’ il entendait il n’ avait jamais vu le sous-chef de la sûreté et il ignorait complètement les aventures de son ami chalandrey ", "il se rappelait bien l’ avoir trouvé par hasard après l’ avoir longtemps perdu de vue dans cette rue de le rocher dont il était question mais ce souvenir ne l’ éclairait pas sur la situation PROPN ne tarda pas à le renseigner –vous n’ allez pas je suppose nier aujourd’hui ce que vous avez avoué hier dit -il sévèrement maxime baissa la tête il s’ apercevait qu’ il s’ était enferré et il ne savait comment se tirer de là ", "–vous avez avoué devant témoins reprit le policier et notamment devant m.d’ argental votre oncle seulement vous n’ avez pas dit toute la vérité j’ ai accepté votre déposition pour ce qu’ elle valait et je vous ai laissé partir parce que je me réservais d’ en contrôler l’ exactitude par les moyens dont je dispose –c’est-à-dire en me faisant espionner –je vous invite dans votre intérêt à le prendre un autre ton ", "mon devoir est de vous soumettre à une surveillance et je n’ y ai pas manqué j’ ai placé des agents devant la porte de l’ hôtel que vous habitez rue de naples afin de savoir qui vous receviez ils ont vu arriver madame ils l’ ont suivie jusqu’ ici et ils sont venus m’ avertir qu’ elle y était vous voyez que je joue cartes sur table –que vos agents m’ aient suivi moi je me l’ expliquerais mais suivre madame par ce seul motif qu’ elle est venue me voir c’ est trop fort s’ écria chalandrey –pas pour ce seul motif répondit froidement pigache ", "c’ est madame que vous avez accompagnée en voiture jusqu’ à la porte de clichy madame que vous avez affirmé ne pas connaître et que vous déclarez maintenant avoir toujours connue toujours c’ est le mot dont vous venez de vous servir j’ ai dit ce que j’ ai voulu mais je vous répète que ce n’ est pas elle qui est montée dans le fiacre ou ̀ j’ étais dit maxime avec impatience il n’ avait rien trouvé de mieux que de persister à le mentir et il ne s’ apercevait pas que la comtesse était tout près de défaillir –regardez donc madame ricana le policier elle ne serait pas si troublée si elle n’ avait pas fait le voyage avec vous ", "il vous en coûte de la compromettre je conçois cela et pour vous mettre à l’ aise je vais l’ interroger parlez madame n’ est -il pas vrai que l’ autre jour vous aviez prié m.dechalandrey de vous voiturer jusqu’ à les fortifications madame de pommeuse n’ aurait peut-être pas hésité à le répondre affirmativement si elle eût su jusqu’ à le quel point le sous-chef de la sûreté était informé elle devinait à le peu près que dans des circonstances qu’ elle ne connaissait pas maxime avait été forcé de convenir qu’ une femme lui avait demandé de la conduire à le boulevard bessières ", "mais maxime n’ avait -il dit que cela elle en doutait; et dans le doute elle préférait se taire surtout en présence de lucien croze et de sa sœur elle maudissait la fatalite qui avait amené le policier dans cette maison ou ̀ elle ne pouvait pas lui répondre franchement sans mettre en défiance l’ homme qu’ elle aimait –non monsieur balbutia -t-elle ce n’ est pas moi –alors décidément vous aussi vous niez l’ évidence dit m.pigache ", "vous avez grand tort madame et je vais vous montrer que vous avez tort puis élevant la voix il appela: entrez mon brave l’ appel fut entendu une grosse main souleva la portière en tapisserie et un homme entra le chapeau à la main un homme que chalandrey reconnut tout de suite et que la comtesse se rappela avoir vu un quart d’ heure auparavant sur le trottoir de la rue de naples cet homme c’ était le cocher qui la veille à l’ angle de le pavillon s’ était trouvé nez à le nez avec le voyageur qu’ il avait pris sur le boulevard tout près de la place de l’ opéra ", "–racontez -nous comment vous êtes ici lui dit pigache –pour lors commença le nommé piquet j’ étais en faction depuis ce matin dans le café qui est en face de la maison de monsieur quand j’ ai vu madame débarquer devant la porte je ne pouvais pas me tromper vu qu’ elle est habillée comme l’ autre fois j’ avais là une voiture à le canassons qui mangeaient l’ avoine je n’ ai pris que le temps de les brider votre agent m’ a aidé –et vous êtes arrivés tous les rue des dames " ]
[ "ce n’ avait pas été faiblesse mais preuve de sens de la part de sa mère que de lui en laisser la libre disposition comme argument à l’ appui il donna le chiffre de le revenu élevé qu’ il avait su tirer en mois de ses petits fonds PROPN s’ écria le blessé nous sommes bien naïfs nous autres paysans qui tirons de si petites rentes de nos grosses valeurs en terres puisque je te tiens là monsieur le financier explique -moi un peu ce grimoire de bourse à lequel je ne comprends goutte nous sommes parfois embarrassés pour placer nos pauvres sous ", "à la fin de la seconde guerre mondiale la ville a été objet de violentes attaques aériennes de la part de les alliés la vieille ville a été presque entièrement détruite fragment se montre un double assombri de elle a perdu sa belle maison son statut social et son cercle de connaissances où chacun inclinait avec beaucoup de compassion et de révérence devant le grand deuil qu\\ elle porte de ses jeunes frères sacrifiés pour que étende le reich immensément dans l\\ espace et le temps elle a surtout perdu son rêve de grandeur qui l\\' aidait à le supporter avec bravoure son chagrin de sœur amputée de ses cadets héros sans sépulture dont des chiens errants ou des loups ont dû dévorer les cadavres gelés quelque part à le l\\' est en terre de neige et de barbarie ", "elle à sa place aurait eu la passion de sa rancune à le quoi songeait -il donc dans l’ éternel silence qu’ il gardait PROPN toutefois ne désespérait pas encore elle flairait la victoire quelque coup de chance imprévu était ébranlé rougon avait pour elle des attentions de mari qui craint d’ être trompé ", "partout des tombes bossuaient les champs le sol se fendait sous la poussée intérieure la putréfaction suintait et s’ exhalait et l’on venait les jours précédents de découvrir un autre foyer d’ infection la meuse d’ où l’on avait pourtant retiré déjà plus de corps de chevaux l’ opinion générale était qu’ il n’ y restait plus un cadavre humain lorsqu’ un garde champêtre en regardant avec attention à le plus de mètres de profondeur avait aperçu sous l’ eau de les blancheurs qu’ on aurait pris pour des pierres c’ étaient des lits de cadavres des corps éventrés que le ballonnement rendu impossible n’ avait pu ramener à la surface depuis près de mois ils séjournaient là dans cette eau parmi les herbes les coups de croc ramenaient des bras des jambes des têtes ", "il voulait tout savoir et il interroge —a -t-il parlé de moi? —a -t-il parlé de la fromentière? —non —a -t-il dit à le moins où il allait il n’ a voulu ni s’ asseoir ni rester: il nous a embrassés tous mais les mots ne lui venaient guère pas plus qu’ à le nous françois lui a demandé: où que tu vas mon driot il a répondu: à le buenos aires d’ amérique je vas tâcher de faire fortune quand je serai riche vous entendrez tous parler de moi adieu lionore! adieu françois et il est parti ", "une courbe douce quelques ressauts amortis un changement un desserrement dans la qualité de le bruit un noir plus fluide peut-être le nom d’ un fleuve un pont voyage abstrait cette idée de partir c’ est moi qui l’ ai eue bien sûr pourquoi je ne sais pas bien je prolonge l’ illusion de l’ amour par celle d’ un voyage j’ ai l’ impression que la comédie sera plus douce que nous y tiendrons nos rôles avec plus d’ élégance ", "sa santé précaire lui interdisant en ce moment tout travail il avait accepté l’ invitation que lui adressait le duc de staldiff de venir passer le temps qu’ il lui plairait près de sa sœur et était arrivé la veille à le hawker-park à le grand contentement de magali et de freddy qu’ il avait connus enfants dont il avait suivi de loin avec sollicitude les progrès d’ âme et d’ intelligence pour magali il était le conseiller toujours écouté et lui savait lire sans détours dans cette âme claire dont il connaissait les points faibles et les magnifiques facultés .se voyant aperçu il se leva et s’ avança vers le duc qui marchait à sa rencontre la main tendue –je suis charmé de vous trouver ici mon père dit le jeune homme avec une cordialité respectueuse j’ ai vivement regretté de n’ être pas chez moi ce matin lorsque vous êtes venu et je projetais d’ échapper un instant ce soir à le mes hôtes pour aller vous voir chez mlle amélie –eh bien ", "mon visage t’ excite plus que ma chatte –d’ une certaine manière parfois quand j’ arrive dans ce bar et que je t’ aperçois de loin en train de lire un document je ne vois plus que le visage un peu sévère de la femme qui régente qui organise qui élève ses enfants qui licencie des tombereaux d’ ouvriers je ne reconnais plus mon désir dans les pensées qui m’ ont conduit jusqu’ ici et j’ ai envie de m’ enfuir –tu te venges parce que tout à l’ heure je t’ ai balancé que tu n’ avais aucun humour c’ est lamentable me dit PROPN en riant –mais à le peine je m’ assois devant toi les images se réajustent celle de la mère celle de la femme pour former ce visage qui est le tien ", "aujourd’hui ils sont en fleur indifférents à la rumeur de les hommes flambants radieux et actifs est un paysage bucolique mais les toits en capilotade rappellent que le séisme a frappé une de les premières choses qui frappent quand on arrive dans la région de fukushima ce sont les toits des toits de tuile qui dénotent une certaine aisance dans l’ habitat mais dont beaucoup ont été abîmés par le séisme les tuiles ont glissé les toits sont maintenant recouverts de bâches bleues ou de sacs de sable les maisons de fukushima le ciel leur est littéralement tombé sur la tête .dans la camionnette radio PROPN égrène les taux de radioactivité comme d’ autres stations annoncent le temps qu’ il va faire aujourd’hui ", "au-dessus de le lit était pendu dans un cadre peint à la façon de le palissandre un daguerréotype d’ homme le médecin vint dans la journée de la péronite fit -il quand mademoiselle lui eut appris l’ état de germinie il monta voir la malade je crains dit -il en redescendant qu’ il n’ y ait un abcès dans l’ intestin communiquant avec un abcès dans la vessie c’ est grave très grave il faut bien lui recommander de ne faire aucun grand mouvement dans son lit de se retourner avec précaution elle pourrait mourir tout à le coup dans les plus affreuses douleurs je lui ai proposé d’ aller à le lariboisière elle a accepté tout de suite elle n’ a aucune répugnance seulement je ne sais pas comment elle supportera le transport enfin elle a tant d’ énergie je n’ en ai jamais vu une pareille demain matin vous aurez l’ ordre d’ admission quand mademoiselle remonta chez germinie elle la trouva souriante dans son lit gaie de l’ idée de s’ en aller: allez mademoiselle lui dit -elle c’ est l’ affaire de semaines chapitre a heures le lendemain le médecin apporta le billet d’ entrée " ]
ce est un homme très beaucoup intelligent s’ extasie il a pas de la mortadelle dans le caberlot cézigue-pâteux un chant altier retentit on s’ effare on s’ affaire renseignement pris il s’ agit de le vieux sam qui vient de lamper une boutanche de scotch histoire de se remettre de ses émotions
[ "vu son état de faiblesse les effets de l’ alcool ont été immédiats et il est blindé comme un porte-avions il brame à le tue-tête le fameux air de la garde écossaise intitulée du vent dans les jupes et dont je vous donne hâtivement la traduction si j’ l’ avais pas vu j’ l’ aurais pas cru que la margaret avait de le poil occulte je ne vous reproduis pas toute la chanson car mon éditeur m’ accuserait de faire de le remplissage j’ explique à la brave servante les circonstances de mon évasion mais elle ne paraît pas émue le moins de le monde par la présence chez elle de sam ", "elle le connaît bien c’ est un vieux gredin qui passe le plus clair de son temps en prison quoi est -ce votre projet questionne -t-elle je mets la main sur l’ un de ses jambons supérieurs ", "ma dextre s’ y enfonce mollement comme en une jatte de crème chère miss attaqué -je je sais que vous avez fait beaucoup pour nous sans crainte de vous compromettre elle batifole des ramasse-miettes il est votre ami faire merveilleusement beaucoup à le moi aussi dit -elle pudiquement son émotion lui suinte de le glandulaire vraiment c’ était bien ", "m’ intéressé-je formide répond -elle chastement tu parles d’ un composteur mon neveu y pleure pas le coup de reins ton pote oh ", "c’ numéro de clarinette ma douleur un vrai intrépide de sommier il est julot marie-marie juge opportun d’ intervenir faites vos besoins devant moi de le temps que vous y êtes s’ emporte miss tresses sans charre j’sus mineure quoi merde ce qui sont dégueu les adultes ", "quand j' entends ces converses je voudrais me fout un bloc de pierre sur la tronche pour m’ empêcher de grandir ben quoi écrase môme j’ avais pas maté que t’ étais à le promiscuité s’ excuse elle se racle la gargante vous étiez de causer à le moi me dit-elle ", "je vais avoir besoin de votre collaboration pleine et massive comme un ouihadegol le ouihadegol est un rectangle de papier dont les français ne connaissent pas l’ usage et qu’ ils déposent provisoirement dans une urne en attendant de l� ��avoir trouvé dis -je solennellement on ne peut rien entreprendre de valable sans un brin de solennité à le départ et à l’ arrivée tenez si notre président ne commençait pas ses discours par françaises français je vous parierais son prochain septénat contre ma vie étemelle qu’ il n’ aurait pas une écoute aussi assidue de même on ne jouerait pas la marseillaise à la fin pour des conospectateurs ne s’ apercevraient pas que la locution est terminée non croyez -moi la solennite c’ est la gelée brillante qui nappe la terrine pour la rendre plus appétissante car les hommes aiment mieux absorber ce qui est joli plutôt que ce qui est bon ", "je suis pour votre disposition m’ assure la douce damoiselle merci bérurier vous rendra à le centuple ce que vous ferez pour moi oh je sais cause plus de tonton sinon on va tomber en digue-digue siffle la féline marie-marie vous connaissez très bien le dénommé rot journaliste de son état qui habite l’ hôtel ", "bien sûr est -il ici présentement je l’ ai vu tout à l’ heure en compagnie de le juge parfait il faudrait que j’ aie une conversation avec cet aimable jeune homme de toute urgence aussi compté -je sur vous pour me ménager un rendez-vous il y a le téléphone à le village je pense oui à l’ auberge " ]
[ "c’ était la voix de mable l’ officier se précipita vers le massif de roseaux qui servait d’ abri à sa compagne il n’ eut pas le temps de l’ atteindre les plantes vertes s’ écartèrent sous un effort violent et mable parut poussée par un monstre velu à l’ aspect menaçant stupéfait danye regarda ", "ils se regardent et quelque chose naît en cet instant entre eux PROPN sent une sorte de fluide passer de l’ un à l’ autre un manteau d’ étoiles resplendit sur eux tandis qu’ ils s’ acheminent lentement la main dans la main depuis an elles étaient installées pomme et sa mère dans ce deux-pièces où commençait de se développer une vie nouvelle avec des fleurs dans un vase et un porte-savon dans la salle de bains la mère de pomme avait beaucoup changé elle portait maintenant des blouses de nylon blanc quand elle était à le faire le ménage ou bien à ne rien faire ou quand elle vendait des œufs elle vendait aussi des berlingots de lait de le beurre à le quart ou à la motte de le fromage ", "—chez un copain clame -t-elle prenant tout le marca à le témoin maintenant il appelle les flics de les copains tu crois qu’ on m’ a pas raconte elle se retourne vers le broc dont l’ étalage est à le côté de le sien et qui est occupé à le baratiner tante guytte un mignon secrétaire de direction: —vous l’ entendez non mais vous l’ entendez ah je suis bien lotie avec ces abrutis le père et le fils le vieux qui me fauche ma pension et toto qui me pique ma recette de le matin ", "les visages fardés leur paraissaient rougis de larmes la gravité de les hommes les épouvantait les épaules nues de les femmes devenaient à le leurs yeux une sorte d\\' étalage cynique le milieu où ils vivaient n\\' était plus assez puissant pour les étourdir de sa richesse souriante et c\\' était eux à le contraire qui lui donnaient de leur accablement et de leur désespoir ailleurs étant plus sous le coup de la surprise ils pouvaient juger les gens dont les paroles douces les avaient d\\' abord soulagés la nullité la niaiserie de ce monde les fatigua ils perdirent toute espérance de se guérir dans la compagnie de pareils pantins ", "il avait les bras ballants le visage un peu congestionné il ne prêtait aucune attention à le yvonne et à le meinthe il ressemblait de plus en plus à un épagneul —voyez -vous monsieur a -t-il murmuré je vous souhaite bonne chance PROPN a démarré doucement ", "la première in lausanne imprimerie et l’ autre chaux-de-fonds et 4e édition celle-ci est précédée d’ un avertissement non signé dont l’ auteur est eugène borel avocat colonel suisse et directeur de l’ union internationale de les postes décédé en vol illustrés d’ un portrait et de dessins de sahib gravés par prunaire ", "à le bout de quelques secondes tout reprend conséquences pour les peaux de ce climat elles se parcheminent les corps se frôlent avec un bruit de feuilles sèches les muqueuses elles-mêmes s’ en ressentent un baiser rend un son indescriptible ", "ce n' est pas une question d' appétit d' avidité comme si j' avais brusquement besoin de me jeter dans le plaisir j' en suis bien loin! et d' ailleurs prisonnier de cette maison de repos de quels plaisirs pourrais -je avoir envie il s' agit de tout autre chose d' une chose beaucoup plus profonde j' ai cessé d' avoir mal à le moi c' est bien difficile à le exprimer et pourtant c' est tout simple ", "je ne suis parvenue à le lui arracher quelques paroles qu’ en le mettant sur le chapitre de ses voyages cependant ma peur augmentait car le crépuscule s’ épaississait je me retournai pour rentrer nous marchions doucement dans les allées que l’ obscurité envahissait peu à le peu; parfois j’ étais saisie de frissons c’ était quand je me figurais que les massifs devant lesquels nous passions recelaient des fantômes ou des brigands je ne pouvais m’ empêcher de tressaillir dans ces moments-là et mon bras tremblait sur le sien ", "il est grand temps que nous balayions tout ça nous autres les prolétaires qu’ on exploite et qu’ on méprise il prononçait ces mots d’ un ton bas où vibrait une sourde haine.cyprien eut un énergique haussement d’ épaules –cette bêtise tu auras beau faire toi et tous les imbéciles qui te tournent la cervelle il y aura toujours des pauvres et des riches tant que le monde existera! m’ est égal si ce sont les riches d’ aujourd’hui qui deviennent les pauvres de demain et nous autres qui prenons leur place –vas-y voir il y aura toujours des travailleurs des malins des débrouillards ou des chanceux qui sauront redevenir riches comme avant et des paresseux des incapables ou des prodigues qui perdront tout ce que leur aura fait gagner ta fameuse révolution sociale en admettant qu’ ils y gagnent quelque chose! tiens toi en ce moment si tu étais à le travail à le lieu de flâner comme un rentier tu aurais gagné une bonne journée tu la mettrais de côté a te ferait un commencement d’ économie et si ta sœur agissait de même à le lieu de s’ acheter de les colifichets et de les jup" ]
dans l’ appartement de la terrasse c’ était un appartement voisin de celui qu’ habitait ordinairement don en passant devant la porte de le sien le grand-maître s’ arrêta un instant —ne puis -je entrer chez moi dit -il et me reposer un instant avant de paraître devant mon frère —monseigneur répondit mothril quand votre altesse aura vu le roi elle se reposera alors tout à son aise et tant que bon lui semblera
[ "il se fit alors un mouvement parmi les mores qui suivaient le prince PROPN se retourna —le chien murmurèrent les mores en effet le fidèle allan à le lieu de suivre le cheval à l’ écurie avait suivi son maître comme s’ il eût pu deviner le danger qui le menaçait —le chien est à le moi dit don ", "les mores s’ écartèrent moins encore par respect que par crainte et le chien joyeux vint appuyer ses pattes contre la poitrine de son maître —oui dit -il je te comprends et tu as raison fernand est mort PROPN est loin d’ ici et tu es le seul ami qui me reste —monseigneur dit mothril avec son sourire ironique est -il aussi dans les privilèges de le grand-maître de saint-jacques d’ entrer dans les appartements de le roi suivi de son chien? un flot sombre passa sur le front de don frédéric ", "le more était près de lui don avait la main sur son poignard; une décision prompte un mouvement rapide et il était vengé de cet esclave railleur et insolent —non dit -il en lui-même la majesté de le roi est dans tous ceux qui l’ entourent: n’ attentons point à la majesté de le roi il ouvrit froidement la porte de son appartement et il fit signe à son chien d’ y entrer ", "le chien obéit —attends-moi allan dit -il le chien se coucha sur une peau de lion le grand-maître ferma la porte en ce moment on entendit une voix qui criait: mon frère ", "où est donc mon frère don reconnut la voix de le roi et s’ avança vers le point de l’ appartement d’ où venait cette voix don sortant de le bain pâle encore de sa nuit sans sommeil grondant d’ une sourde colère fixa un regard sévère sur le jeune homme qui se prosternait devant lui —me voici mon roi et mon frère dit -il; vous m’ avez appelé et me voici je suis venu en toute hâte pour vous voir et pour vous souhaiter toute prospérité ", "—comment cela est -il possible grand-maître répondit don et ne dois -je pas m’ étonner que vos paroles soient si peu d’ accord avec vos actions vous me souhaitez toutes sortes de prospérités dites -vous et vous conspirez avec mes ennemis —seigneur je ne vous comprends pas dit don en se relevant car de le moment où on l’ accusait il ne voulait pas rester une seconde de plus à le genoux est -ce bien à le moi que s’ adressent ces paroles —oui à le vous-même don frédéric grand-maître de saint-jacques ", "—sire vous m’ appelez donc traître alors car traître vous êtes répondit don le jeune homme pâlit mais se contint —pourquoi cela mon roi? dit -il avec un accent de douceur infinie je ne vous ai jamais offensé volontairement de le moins tout à le contraire dans plusieurs rencontres et particulièrement dans la guerre contre les mores aujourd’hui vos amis j’ ai manié une épée qui était bien lourde pour mon bras qui était encore si jeune ", "—oui les mores sont mes amis s’ écria don et il m’ a bien fallu choisir mes amis parmi les mores puisque dans ma famille je n’ ai trouvé que des ennemis don se relevait plus fier et plus intrépide à le mesure que les reproches de le roi devenaient plus injustes et plus outrageants —si vous parlez de mon frère henri dit -il je n’ ai rien à le répondre et cela ne me regarde pas mon frère henri s’ est rebellé contre vous mon frère henri a eu tort car vous êtes notre seigneur légitime et par l’ âge et par la naissance ", "mais mon frère henri veut être roi de castille et on dit que l’ ambition fait tout oublier moi je ne suis pas ambitieux et ne prétends rien je suis grand-maître de saint-jacques si vous en savez un plus digne que moi je suis prêt à le résigner ma charge entre ses mains PROPN ne répondit pas j’ ai conquis coïmbre sur les mores et je m’ y suis enfermé comme dans ma propriété " ]
[ "comment s' est -il échappé remettez -le là-bas en le recevant vous recevez une légion de fées chassez -le vite vite je ne veux pas de lui d' abord marianne soyez tranquille ma cousine ", "c’ est urgent pierre décachette la lettre dans l’ ascenseur la lit entre étages il y a du nouveau écrit placide la maison qui n’ était pas à le vendre est à le vendre mais pas un instant à le perdre téléphone -moi cette nuit en rentrant —pas un instant à le perdre ", "l’ enfant leva ses yeux purs sur son fiancé et répondit soumise: j’ y tenais pour vous tous robert pour louer cette villa qui vous a séduits et où mon oncle reprendrait des forces j’ y tenais aussi pour jeanne qui aurait la dot réglementaire et pourrait se marier selon son cœur mais je ferai ce qu’ il te plaira robert je ne veux pas te contrarier jeanne était devenue toute rose elle aussi mon dieu dit -elle en joignant les mains si tu faisais cela nénette ", "quand on venait dire à le père votre fils a manqué tuer le petit un tel! il riait et disait: PROPN ce sera un fier marin il commandera les flottes de le roi un autre: pierre cambremer savez -vous que votre gars a crevé l’ œil de la petite pougaud il aimera les filles disait pierre il trouvait tout bon ", "arrivés rue labruyère elle me demande de monter je ne voulais pas je t’ en prie jusqu’ à la porte seulement mais là je tins bon je n’ entrai pas ma place était retenue mon sac fait puis j’ avais trop dit que je partirais en descendant le cœur un peu gros j’ entendais qu’ elle me criait quelque chose comme plus vite que toi mais je ne compris qu’ en bas dans la rue oh il s’ arrêta les yeux à le terre devant l’ horrible vision que le trottoir lui présentait maintenant à le chaque pas cette masse inerte et noire qui râlait —elle est morte heures après sans un mot sans une plainte me fixant de ses prunelles d’ or souffrait -elle m’ a -t-elle reconnu nous l’ avions couchée sur son lit tout habillée une grande mantille de dentelle enveloppant la tête d’ un côté pour cacher la blessure de le crâne ", "je me souviens qu\\ avant le comptoir et la partie cuisine de la petite source boulevard saint-germain se trouvaient à le droite en entrant et non comme aujourd\\'hui à le gauche à le fond je me souviens que julien gracq était professeur d\\' histoire à le lycée claude-bernard je me souviens de le président je me souviens d\\' une danse qui appelait la je me souviens de je me souviens de le tennis-barbe on comptait les barbus qui passaient dans la rue pour le premier pour le second pour le troisième et jeu pour le quatrième ", "mais ne s’ y trouvait pas pourtant songea roland les jours sont écoulés que se passe -t-il absent tué peut-être allons à la grotte noire il s’ habilla se fit un nouveau visage sortit et gagna le grand canal un grand trouble agitait ses pensées si près de le palais si près de léonore il ne pouvait se résoudre à le quitter encore venise ", "alors le peuple d' un seul mouvement s' était poussé contre eux en effet les soldats se rappelèrent un grand cri; qui fuyait en tête des colonnes ne l' avait pas entendu .puis les cadavres furent placés dans les bras de les dieux-patæques qui bordaient le temple de khamon on leur reprocha tous les crimes de les mercenaires leur gourmandise leurs vols leurs impiétés leurs dédains et le meurtre de les poissons dans le jardin de salammbô on fit à le leurs corps d' infâmes mutilations les prêtres brûlèrent leurs cheveux pour tourmenter leur âme ", "–attendez -moi la dit boris à son camarade interloqué et il gagna rapidement une de les sorties sans affectation tirant un papiros de son porte-cigare comme s’ il voulait pénétrer dans le fumoir établi sous le péristyle il se dissimula dans un angle de le couloir et à le travers les vitres d’ une porte intérieure vit anna échanger quelques mots avec l’ inconnu puis passer dans la rue l’ homme l’ imita mais par une autre issue nikitine entraîné par l’ exemple oubliant qu’ il n’ était couvert que d’ une simple redingote et qu’ il risquait une fluxion de poitrine entre-bâilla le battant qui venait a peine de retomber demeura une demi-minute en observation et retourna dans la salle en se frottant les mains on venait de baisser la toile ", "loin un remorqueur sifflera son appel passera un pont un autre pont roulera sur la mer l’ amiral me reçut sans faire trop de difficultés sur le paseo qui longeait l’ immense et sinistre édifice à le dernier étage de lequel il avait son bureau des panneaux de signalisation routière invitaient l’ automobiliste à ne pas rêvasser au-dessous de la silhouette d’ un soldat épaulant son fusil on pouvait lire interdit de s’ arrêter la la sentinelle ouvrira le feu l’ amiral était alors à le faîte de sa puissance " ]
je n’ osai pas et puis à le déjeuner PROPN nous fit boire; alors j’ oubliai un peu je me raisonnai mais savais -je si bertrand si jaloux de luc n’ avait pas trouvé ce moyen de me retenir je me découvrais tous les symptômes le lendemain de ce déjeuner commença une semaine d’ été précoce comme je croyais impossible qu’ il y en eût
[ "je marchais dans les rues car ma chambre était intenable tant il y faisait chaud je questionnai vaguement catherine sur des solutions possibles sans oser rien lui avouer je ne voulais plus voir luc françoise ces êtres libres et forts j’ étais malade comme une bête avec des moments de fou rire nerveux sans projets sans forces ", "a la fin de la semaine j’ étais sûre d’ attendre un enfant de bertrand et je me sentis plus calme il allait falloir agir mais la veille de l’ examen je sus que je m’ étais trompée que ce n’ avait été effectivement qu’ un cauchemar et je passai l’ écrit en riant de soulagement simplement je n’ avais pensé qu’ à le ça pendant jours et je redécouvris les autres avec émerveillement tout devenait possible à le nouveau et gai françoise monta par hasard dans ma chambre se récria contre la chaleur torride me proposa d’ aller pr éparer l’ oral chez eux ", "je travaillais donc sur le tapis blanc de leur appartement les volets à le demi fermés seule françoise rentrait vers heures me montrait ses achats essayait sans trop de conviction de m’ interroger sur mon programme et cela finissait en plaisanteries luc arrivait riait avec nous nous allions dîner à une terrasse et ils me ramenaient chez moi un seul jour de la semaine luc rentra avant françoise arriva dans la pièce où je travaillais s’ agenouilla près de moi sur le tapis ", "il me prit dans ses bras m’ embrassa sans un mot par-dessus mes cahiers il me semblait retrouver sa bouche comme si je n’ avais connu qu’ elle et que je n’ eusse pensé qu’ à le ça pendant jours puis il me dit qu’ il m’ écrirait pendant les vacances et que si je le voulais nous nous retrouverions quelque part pour une semaine il me caressait la nuque cherchait ma bouche j’ avais envie de rester ainsi sur son épaule jusqu’ à le ce que la nuit tombât peut-être à le me plaindre doucement de ce que nous ne nous aimions pas ", "l’ année scolaire était finie deuxie ̀mepartie la maison était longue et grise une prairie descendait jusqu’ à l’ yonne figée dans ses roseaux et ses courants crémeux l’ yonne verte et lourde survolée d’ hirondelles et de peupliers j’ en aimais un surtout près de lequel je m’ allongeais je venais m’ étendre les pieds contre le tronc la tête égarée dans ses branches que je voyais tout en haut osciller à le vent ", "la terre sentait l’ herbe chaude et me procurait un long plaisir doublé d’ une sensation d’ impuissance je connaissais ce paysage sous la pluie et sous l’ été je le connaissais avant paris avant les rues et la seine et les hommes il ne changeait pas je lisais je remontais lentement prendre mes repas à la maison ma mère avait perdu un fils ans plus tôt dans des circonstances assez tragiques et en avait gardé une neurasthénie qui était vite devenue la maison même ", "dans ces murs la tristesse prenait un goût pieux mon père y marchait sur la pointe de les pieds et y transportait pour ma mère des châles bertrand m’ écrivait il m’ avait envoyé une curieuse lettre trouble pleine d’ allusions à la dernière nuit que nous avions passée ensemble le soir de le kentucky nuit durant laquelle il m’ avait disait -il manqué de respect or il ne m’ avait pas semblé qu’ il m’ eût plus manqué de respect que d’ habitude et comme nous avions à le cet égard de les relations tout à le fait simples et satisfaisantes j’ avais longuement cherché ce à quoi il faisait allusion en vain ", "j’ avais enfin compris qu’ il cherchait à le introduire entre nous comme une lourde complicité l’ érotisme il cherchait quelque chose qui nous liât il s’ accrochait à les branches et pour une fois la choisissait un peu basse je lui en avais voulu d’ abord de compliquer ce qui avait été entre nous la chose la plus heureuse en somme la plus pure mais je ne savais pas que dans certains cas on recherche n’ importe quoi même le pire plutôt que l’ attendu le médiocre et pour lui l’ attendu le médiocre c’ était que je ne l’ aime plus je savais d’ ailleurs que c’ était moi qu’ il regrettait et non plus nous puisqu’ il n’ y avait plus de nous depuis un mois et cela me faisait encore plus de peine ", "de PROPN pas de nouvelles pendant ce mois simplement une carte très gentille de françoise et qu’ il avait signée je me répétais avec une certaine fierté imbécile que je ne l’ aimais pas la preuve en étant que je ne souffrais pas de cette absence je ne pensais pas que pour que ce fût tout à le fait rassurant il eût fallu me sentir humiliée de ne pas l’ aimer et non pas comme je l’ étais triomphante d’ ailleurs tous ces raffinements m’ agaçaient je me tenais si bien en main " ]
[ "elle nous répondra car elle est très consciencieuse ils étaient prêts à le partir valentine se tourna vers PROPN et lui tendit la main il avança la sienne et leurs doigts se rencontrèrent sans se serrer —voyons dit régine à son mari baisez la main de notre bienfaitrice vous lui devez bien cet hommage ", "la curiosité et l' espoir se sentirent vivifiés avec chateaubriand puis avec pierre loti nous autres écoliers de le xix ^e siècle n' avons -nous pas lu un moment avec avidité derrière un rempart de dictionnaires de médiocres histoires de chasses en amérique d' apaches et de comanches —et sans images quant à la vraie géographie à l' ethnographie scientifiques avant les reclus elles se présentaient à le nous sans ornement sans pittoresque sans couleur —dans des livres un peu ennuyeux et qui en effet nous rebutaient souvent on a compris aujourd'hui que les livres d' instruction destinés à les enfants doivent s' adresser à le leur sensibilité se faire aimer d' eux exciter en eux l' espérance la bonne curiosité c'est-à-dire la joie de vivre les éditeurs de les arts graphiques ont le projet de publier des ouvrages dont les illustrations vivantes et colorées documents précis seront à la fois destinés à les jeunes écoliers et à les hommes ouvrages d' éducation et d' amusement pour les uns albums de souvenirs pour les autres ", "comment s' habituait -on à avoir des camarades avec qui l'on vivait sachant que dans une heure peut-être immanquablement cette femme par exemple enfin elle faisait partie de le même groupe l' amie d' un ami oserais -tu dire d' un amant pense -t-il cela a peu compté pour moi et pour lui un bris avec son milieu une réaction contre son puritanisme d' homme de gauche un retour à le quel moment de sa jeunesse et si cela a compté davantage c' est dans un domaine où les mots ne vont pas plus sincère en ne le disant pas qu' en le disant un ami reprit -il à le voix haute mais je m' étais introduit auprès de lui en fraude cela non plus n' est pas tout à le fait vrai songea -t-il désespéré d' arriver si mal à le définir quoi que ce soit ", "un soleil splendide rayonnait sur l’ azur de le ciel et diamantait d’ éblouissantes étincelles le mobile miroir de le fleuve une foule nombreuse circulait dans les allées autour de les pelouses des massifs et des parterres les restaurations ou cafés-restaurants établis à l’ extrémité de la promenade étaient remplis de consommateurs tout autour de ces cafés s’ étendaient en plein air des rangées de tables de bancs et de chaises occupées par des gens de tout âge et de toutes conditions ici des officiers autrichiens à la courte tunique blanche des lieutenants prussiens à l’ uniforme bleu foncé à la tenue raide et compassée ", "on le mit contre un mur et on le fusilla c' était justice nul n' a le droit de soulever un peuple maurice morel tomba comme il avait vécu c'est-à-dire bravement en homme qui a la conscience d' avoir accompli son devoir puis on laissa les cadavres dans les rues jusqu' à le ce qu' on les vînt ramasser et les vainqueurs disparurent ", "en parlant ainsi il ouvrit une armoire y chercha de le linge et revint vers le jeune barrière qui s’ était vivement débarrassé d’ une de les manches de son habit et lui présentait son épaule nue la blessure qu’ il avait reçue était peu grave mais le frottement l’ avait enflammée et il n’ était pas inutile de la tremper d’ eau fraîche ce que fit dubosc mais il avait son idée tout en lavant la plaie à l’ aide de compresses il paraissait en examiner l’ état avec une attention toute particulière ", "l’ affaire devenait mauvaise se tordait les bras comprenant que les sbires devaient commencer à le réfléchir si le mot est bien exact à les éventuelles conséquences disciplinaires je me retournai contre leur bagnole dont je pulvérisai d’ un revers de pelle le pare-brise puis m’ écartant je décidai en bon stratège de leur offrir une porte de sortie dans laquelle ils s’ engouffrèrent PROPN courut à le son volant jack recula jusqu’ à son siège non sans m’ expédier un coup de rangers qui rata son but trop évident mais m’ esquinta quand même douloureusement l’ aine je tombai à le genoux mains crispées sur le manche de ma pelle ", "c’ est une nation commerçante c’ est carthage et PROPN sans annibal j’ eusse fini par l’ épuiser de soldats ou par la forcer à le dégarnir l’ inde et si l’ empereur alexandre est fidèle à sa parole c’ est là que je l’ attends l’ autriche l’ autriche ", "en haut les briques étaient d’ un rouge orange et plus bas où il n’ arrivait pas encore mauve lilas le faisceau convergent de leurs rangées parallèles s’ enfuyant aspiré par la perspective vers un point imaginaire au-delà de le mur en face de le lierre toujours dans l’ ombre bleu foncé invisibles ils criaillaient encore mais moins fort pépiaient j’ essayai de bouger gisant sous les décombres écrasé sous mon poids amas de gravats de poutres mangées de vers me dévorant dans la boue marron de le sommeil mais je n’ y réussis pas rien que la vague sensation de choses ou plutôt d’ ombres sans consistance sans existence véritable plates uniformes se déplaçant autour de nous comme si nous étions sous une de ces cloches de verre sous des tonnes d’ eau de silence de vide et rien que ses yeux comment s’ appelle ce phénomène qui empêche les liquides de lacs de larmes me dévorant courant sur moi charogne déjà rongée noires myriades grouillant puis peu à le peu je les sentis abandonner mon bras refluer en mordillant piqûres réussissant enfin à le remuer me rendant comp", "le dernier wagon de fer à les parois rougeâtres disparaît sur la gauche comme un rideau et démasque la suite de le cortège de les voitures dont les conducteurs se mettent à le klaxonner de plus belle il s’ écoule encore quelques instants avant que la double barrière se relève lentement et sans même attendre que les bras soient tout à le fait verticaux la seconde voiture de le cortège bondit coupe la route à une camionnette et s’ élance à la poursuite de la voiture de les mariés qui déjà file à le toute vitesse klaxonnant aussi sans interruption sur la partie de la chaussée libre de voitures la grille de le cinéma séparé de l’ estaminet par une étroite impasse est fermée le troupeau de vaches rousses a disparu après avoir éliminé un certain nombre des fragments de films dont ils ont fait l’ inventaire parmi lesquels une course d’ automobiles une scène de western une autre en costumes d’ époque les garçons assis dans l’ herbe sous le pommier en ont finalement retenu qui leur semblent présenter une certaine unité et qu’ ils entreprennent maintenant de classe" ]
se tuer?... fi! l’ horrible chose déserter la vie pour empêcher que son fils ne déserte cela a -t-il le sens commun un honnête homme peut s’ exposer à le profit de le pays ne fît -il qu’user une balle ennemie destinée à le quelque autre plus jeune et plus utile peut -il commettre un crime pour assurer à le son enfant l’ impunité non n’ est -ce pas? et puis le fils de le suicidé jouit -il de les bénéfices de la loi? surtout en temps de guerre
[ "il y a là dans tous les cas un procédé coupable puisqu’ on ne peut pas l’ avouer que va faire m. il faut qu’ il meure et la mort ne veut pas de lui rien ne parvient à le distraire l’ ardeur qui le soutenait s’ est éteinte avec la lutte ", "le quartier qu’ il traverse est agité comme une fourmilière dans laquelle on aurait jeté un tison il ne s’ en est pas aperçu m. demeure étranger à le tout le ciel a pâli la nuit approche l’ ombre a déjà tout envahi ", "dans plus d’ un logis des lumières vont et viennent les premières étoiles ont scintillé c’ est l’ heure douce où la famille rassemblée après la journée laborieuse se repose d’ ordinaire sur le seuil ou dans le jardinet le souper se prépare la ménagère surveille le couvert ", "les petits assis sur les genoux de le père font des questions de l’ autre monde qui excitent le rire et à lesquelles on répond par des caresses c’ est l’ heure recueillie où l’ enfant les yeux alourdis passe de main en main sous les baisers puis s’ endort souriant avant d’ avoir pris place entre les draps blancs ce soir la porte est close les verrous sont tirés on vide les armoires dans les coffres l’ aïeule consternée muette dans son grand fauteuil suit les yeux pleins de larmes tout ce qui se fait dans la maison ", "elle se rappelle l’ invasion dernière et les souvenirs de son enfance lui donnent le frisson les petits vont et viennent inquiets déroutés et s’ ils demandent pourquoi l’on ne soupe pas on leur répond brusquement c’ est l’ heure silencieuse où la ville s’ assoupit doucement chacun est rentré à le logis partout la couverture est faite et les berceaux sont déjà pleins ", "la voiture est sous la remise le cheval est à l’ écurie la rue sera déserte avant peu les boutiques ferment leurs volets sur la tringle les rideaux glissent c’ est l’ heure de le bon repos l’ heure de les caresses échangées ", "bientôt l’on n’ entendra plus que le pas pressé des gens attardés et la grosse horloge de saint-charlemagne à le laquelle répondent en chœur les pendules dans les maisons comme à la prière de le soir les répons argentins de les nonnes suivent les litanies graves de le curé ce soir de longs convois défilent sans cesse les chariots chargés à le craquer s’ en vont à le pas le plus pressé des chevaux tandis que les jeunes suivent à le pied les vieilles gens hissés sur les matelas entre les meubles de la charge chantonnent en pleurant pour endormir les poupons les petits ne veulent pas fermer les yeux ", "à le lieu de les rideaux blancs qu’ ils voyaient d’ ordinaire ils regardent surpris trembler au-dessus d’ eux les étoiles des troupeaux harcelés par les chiens courent en désordre enveloppés de poussière ceux qui les poussent en avant sèment sur leur passage de sinistres nouvelles —telle ville a été incendiée nulle part on ne parvient à le payer les rançons exigées on a retrouvé des filles mortes dans les fossés de le chemin on incendie les forêts a à le altenstadt le a déclaré que les habitants qui se laisseraient entraîner à la résistance seraient considérés comme assassins et passés par les armes et toujours la lugubre caravane défile et se perd dans la nuit a mesure que l’on approche de le pont sainte-anne l’ agitation redouble elle finit par arracher m. mauduyt à ses méditations ", "les rues sont encombrées les groupes sont nombreux et bruyants on est encore sous le coup de l’ impression que l’ explosion a causée chacun apporte sa part de renseignements et de nouvelles tout le monde a failli courir les plus grands dangers on verra ce que toutes ces lubies belliqueuses coûteront à la ville " ]
[ "toujours cette bouche trop rouge ces cheveux trop noirs ce heurt de couleurs crues comme sur un étal de marché comment pouvait -il avoir de telles idées en cet instant les hommes de charlier devaient maintenant sillonner le quartier escortés par les flics de l’ arrondissement tous à sa recherche des bataillons de policiers armés qui voulaient lui faire la peau et ce besoin de drogue qui montait s’ associant à sa soif irritant la moindre parcelle de son corps répéta quelques notes plus bas: —moi elle tira de sa poche un paquet de cigarettes ", "dit le cabman l’ homme gris fit un appel de rênes donna un coup de langue et rendit la main à son cheval pendant un grand quart d’ heure le révérend absorbé par sa joie de voir enfin l’ enfant en son pouvoir car il le croyait plus fermement que jamais à les mains de m. simouns le révérend disons -nous ne fit pas la moindre attention à le chemin parcouru d’ ailleurs à le PROPN où toutes les rues se ressemblent il est impossible de se reconnaître par une nuit de brouillard ", "ou pour mieux dire on avait le sentiment en la regardant que la différence entre les noirs les gris et les blancs que ces traces fantomatiques de couleur venues d’ on ne savait où ces lueurs verdâtres autour de le clocheton de la lanterne étaient une simple question d’ écartement de variation de densite la lumière était réduite à de petits agrégats pulvérulents qui en se défaisant s’ espaçant en s’ éloignant les uns de les autres révélaient le substrat ténébreux de la photographie le composé de platine et de gomme bichromatée qui avait conservé l’ empreinte d’ une nuit à le bout d’ un certain temps on s’ apercevait que la lumière diffuse autour de la lanterne n’ était pas celle de la lune mais qu’ elle émanait de la lanterne elle-même une flamme brûlait dans le clocheton vacillante tordue par le vent; on devinait que des nuages couraient dans le ciel au-dessus de les arbres tourmentés fouettés par les rafales formes défaites élimées rejetées de le côté de l’ invisible pour n’ avoir su résister à la tentation de le mouvement je restai longtemps à le", "le rapsode n’ en fait pas la remarque il ne dogmatise pas on voit même qu’ il raconte sans figure et sans complaisantes métaphores comme à le regret et pénétré d’ effroi le crime de son héros mais l’ admirable instinct philosophique qui est dans la conscience de les poètes populaires se révèle dans l’ enchaînement de les aventures de kourroglou qu’ on ne croie donc pas que ce sont des épisodes pris à le hasard dans le roman capricieux de sa vie errante non; la mémoire populaire est un artiste ingénieux un poète qui ne manque pas de profondeur ", "on sait qu’ un peu moins d’ un coup sur à millier de marks le coup trouve sa cible mais les usines d’ armement tournent à le plein régime qu���on va donc écraser sous des bombes à le plusieurs centaines de dollars l’ unité les arbres sombres ne cessent de pousser par sans bruit dans le parc désert glacé où les forteresses ne semblent pas tant se ruer vers leur objectif que monter et descendre sur place dans un très grand vent d’ hiver depuis que la formation a franchi la côte hollandaise et surtout la frontière de le reich ils n’ ont plus cessé de fleurir sa marche rien n’ est aléatoire encore comme d’ atteindre un point brillant se déplaçant très vite à le kilomètres de distance et qui modifiera son cap aussitôt qu’ on s’ en rapprochera ", "et je me souvins de ma seule leçon de lutte dans les arènes athlétiques avec ce sont tous les mêmes sentencia le publicain en trépignant pour me décider à le passer outre rude et copieuse engeance du moelleux dans la force violents et lascifs tout de suite ils se prennent à le bras le corps ils seront aussi prodigues de sang que de sève ", "l’ intelligence brillait dans eurs yeux petits et bridés ils agitaient amicalement ses oreilles devant les noirs chargés de les servir; et de cette trompe énorme qui dans les forêts natales éracinait des arbres vieux d’ un siècle ils caressaient ses enfants la ville de étincelait comme une fournaise orsque camoens et itaz regagnèrent leur logis les enêtres de les églises et des maisons formées de carilaires vitrées reflétaient dans leurs prismes les tons le l’ arc-en-ciel et les impitoyables rayons d’ un soeil de midi on eût dit que chaque fenêtre versait un écrin de pierreries ", "entre autres initiatives ils ont engagé une équipe de football maison qui doit transporter les couleurs de la marque dans tous les stades émile est assez indifférent à le cela mais par malheur ils organisent aussi chaque année une course à le pied nommée parcours de zlin à le laquelle doivent participer tous les étudiants de l’ école professionnelle accoutrés de maillots portant le sigle de la firme et il a horreur de le sport de toute façon il traiterait presque avec mépris ses frères et ses copains qui emploient leurs loisirs à le taper niaisement dans un ballon ", "demandez à le malicorne .et sur ces mots la folle jeune fille mit raoul à la porte par les épaules celui-ci se glissa le long de le porche retrouva son cheval sauta dessus et partit comme s’ il eût les gardes de monsieur à ses trousses.raoul suivit la route bien connue bien chère à sa mémoire qui conduisait de blois à la maison de le comte de la fère le lecteur nous dispensera d’ une description nouvelle de cette habitation il y a pénétré avec nous en d’ autres temps il la connaît ", "elle prenait le petit contre elle et s’ étonnait de ne pas le sentir tant il était léger elle pensait il ne pèse pas plus qu’ une paille il faudra qu’ il mange beaucoup son grand bonheur aurait été de le nourrir elle-même mais elle n’ eut pas de lait car tout lui fut refusé et l’ enfant ne tétait à le biberon qu’ avec répugnance se fatigant vite le lait de vache était trop lourd pour son estomac frêle aline disait –bois mon petit bois vite si tu veux être un grand garçon les tout petits enfants ne comprennent pas ce qu’ on leur dit " ]
quand je t’ ai rencontré je t’ ai à le peu près promis de te faire pendre dès que j’ en aurais le loisir t’ en souviens -tu? je m’ en souviens mais oubliez -le monseigneur cette nuit -la j’ étais loin de les miens j’ avais faim j’ ai cédé à la tentation hum! une tentation qui a dû se renouveler souvent je suis un honnête homme dans le fond pour découvrir ce fond-là il doit falloir furieusement creuser
[ "je vous jure bref je te retrouve et cela juste à le moment où j’ ai besoin de toi a cette considération je renonce à le mes droits sur ta peau coquin je ne renonce pas à le ma vengeance moi murmura le bandit puis d’ un ton humble je suis tout à le vous monseigneur ", "en quoi puis -je vous servir où est manuel? à le parvis notre-dame mais à le heures il doit me rejoindre à la maison allons nous l’ attendrons vous voulez entrer chez moi? pourquoi pas c’ est que ton taudis est donc un coupe-gorge qu’ un honnête homme ne s’ y puisse hasarder non certes ", "alors viens obéit à le contre-cœur causons un peu dit cyrano tout en marchant qu’ est -ce que ce manuel? un bon compagnon comme moi et fit le poëte avec une sorte d’ anxiété est -ce que comme toi il ce ̀de parfois à la tentation ", "est -ce qu’ il fait métier de détrousser les gens sur les routes pour cela jamais! répliqua le bandit avec une réelle conviction c’ est une nature généreuse et loyale cyrano respira quelle est son origine ", "demanda -t-il de nouveau un enfant de le hasard comme nous tous mais il n’ est pas sans instruction comment a -t-il été élevé un peu à l’ aventure ", "pourtant quand la tribu de mon père était encore réunie car mon père était un chef de notre race nous donnâmes un jour asile à un pauvre diable de docteur de l’ université qui avait été obligé de quitter son pays à la suite d’ un coup d’ épée malheureux vous comprenez parfaitement continue le docteur était fort savant il s’ intéressa à le manuel et lui trouvant des dispositions il voulut en faire son élève pour charmer les ennuis de son exil manuel s’ y prêta à le merveille et voilà pourquoi il aligne des rimes pour le plaisir de les belles dames ", "et son professeur qu’ est -il devenu? il est mort naturellement oui d’ une indigestion tout bêtement le bonhomme était devenu fort goinfre sur ses vieux jours dieu ait son âme revenons à le manuel; ", "tu m’ as dit que c’ était un enfant de le hasard de ta race je le crois cyrano étreignit le poignet de et le regardant avec une persistance troublante en es-tu sûr? demanda -t-il pourquoi cette question fit le bohème dont la contenance accusait l’ indécision ", "parce que j’ ai d’ autres idées sur l’ origine de ce manuel! que croyez-vous je crois que c’ est un enfant volé volé s’ écria en pâlissant malgré lui " ]
[ "oui mais pas de ne rien faire répondait la voisine sans comprendre ce n’ est pas de la graisse c’ est de l’ âge père goubaud celle qui parlait avait ans elle était plate comme une planche et ressemblait à une belette habillée de noir n’ y a pas de curé sur l’ estrade et je n’ ai jamais vu il n’ y avait pas de curé en effet sœur justine d’ un effort puissant se hissa sur le plancher élevé d’ un pied qui formait l’ estrade on toussa; les chaises furent remuées ", "le jardin de les plantes qu’ édouard drumont appelle avec raison dans mon vieux paris le plus beau jardin botanique de l’ univers est l’ œuvre de médecins de le xvii siècle hérouard et gui de la brosse les lettres patentes qui lui confèrent une existence officielle et autonome sont de un an avant le cid une grande année comme on dirait pour un vin mais le projet d’ un jardin parisien est beaucoup plus ancien à le siècle houel rêvait déjà d’ un jardin d’ apothicaires par la suite on parla de jardin de les simples de jardin à les plantes médicinales enfin sous le règne de l’ idée d’ un établissement scientifique permanent prit corps ", "la mort était évitée; là-bas à le carrefour de les tourelles votives gisaient les croix de bois qui resteraient veuves de crucifiés d’ un même mouvement rené roseau-fleuri tendirent leurs mains tremblantes vers leur sauveur mais celui-ci sans paraître comprendre leur émotion lança avec cet accent qu’ ils connaissaient bien: mes amours on a semé les chinois s’ agit de se carapater clans les grandes largeurs prêchant d’ exemple il éperonna son cheval qui bondit avec un hennissement de douleur et partit à le galop cigale brave cigale murmurèrent ses protégés en échangeant un regard brillant de reconnaissance mais le parisien détalait devant eux ", "mais cette pensée ne lui cause nulle tristesse il est heureux d’ avoir ce petit coin d’ azur dans son ciel gris il est heureux qu’ un tel souvenir habite la solitude de son cœur il sait que de chères images de le passé sont un bagage indispensable pour une longue route et que c’ est la seule chose qu’ il faille avoir et le seul chargement nécessaire il le sait bien ", "son portrait assez fade par un peintre académique de l’ époque offrait un visage qu’ on eût pu avec un peu de bonne volonté qualifier d’ angélique sans la fine moustache et la minuscule mouche sous la lèvre inférieure qui rappelaient qu’ on était en face d’ un dandy des années la main était d’ une blancheur à la j’ aperçus aussi la chapelle je ne vis pas la chambre pieusement remise par octave dans l’ état ou ̀ elle était quand son frère la quitta ans avant sa mort pour n’ y jamais revenir le survivant y avait rassemblé les portraits et les manuscrits de le défunt les gravures et croquis rapportés de ses voyages l’ harmonium qui l’ avait suivi dans toutes ses résidences et le télescope qu’ il braquait sur le ciel par les soirs d’ été ", "la frite de le pauvre gravos se transforme en tartare il lâche prise pour se voiler la face à le mains un dernier coup de pompe et les méchants se retirent t’ a fait mal? risque timidement le compatissant pinaud le mahousse retire ses mains ", "m’ se moque bien de les saisons reprit haussant les épaules c’ est un orage fait pour lui voyez ces nuages de mauvaise mine qui envahissent le ciel ils ressemblent à les animaux de les temps géologiques et avant peu ils s’ entre-dévoreront –j’ avoue dis -je que l’ horizon est menaçant ", "tout à le tous ceci est notre devise –j’ obéirai jours vous suffisent pour accomplir ce pieux pèlerinage dans jours donc vous vous retrouverez à le paris vous retournerez dans votre chambre et là vous trouverez un billet qui vous indiquera ce qu’ il vous reste à le faire si la voix de votre mère a troublé votre cœur et n’ a pas éveillé en vous un de ces échos qui sont une révélation alors déchirez ce billet et que tout ce qui s’ est passé aujourd’hui soit à le jamais oublié sinon venez à le nous et dès lors vous serez associé à le notre œuvre ", "elle dit que je peux faire l’ affaire parce qu’ à ses sens l’ homme laisse dans son sillage une vague odeur de pomme pourrie elle dit que je n’ ai qu’ à attendre la tête levée et respirer à le fond que je serais un limier hors classe pour la pomme pourrie charles haussa les épaules il n’ en est pas question elle est très désobligeante parfois ", "toutes les minutes elle levait la tête en soupirant regardait chacun autour d’ elle comme un chien battu soupirait à le nouveau et reprenait sa couture parfois aussi elle prononçait quelques mots pour elle seule ainsi que font celles qui vivent de longues heures dans la solitude —ce n’ est pas possible que le monde soit si méchant de quoi parlait -elle? de qui de l’ assassin ou d’ émile puis un peu plus tard —personne n’ oserait entrer ici alors que la police s’ y trouve babette elle était furieuse d’ avoir été arrachée à sa cuisine on lui avait dit de s’ asseoir mais pendant une heure à le moins par protestation elle était restée debout toute droite comme une statue de la mauvaise humeur " ]
cette neige vous allez rire de moi ç a me fait penser à de l’ hermine et la vieille dame se mit à le rire le premier de ces jours à lesquels la neige image des puissances qui pouvaient me priver de voir gilberte donnait la tristesse d’ un jour de séparation et jusqu’ à l’ aspect d’ un jour de départ parce qu’ il changeait la figure et empêchait presque l’ usage de le lieu habituel de nos seules entrevues maintenant changé tout enveloppé de housses ce jour fit pourtant faire un progrès à le mon amour car il fut comme un premier chagrin qu’ elle eût partagé avec moi il n’ y avait que nous de notre bande et être ainsi le seul qui fût avec elle c’ était non seulement comme un commencement d’ intimité mais aussi de sa part comme si elle ne fût venue rien que pour moi par un temps pareil cela me semblait aussi touchant que si un de ces jours où elle était invitée à une matinée elle y avait renoncé pour venir me retrouver à les champs-élysées je prenais plus de confiance en la vitalité et en l’ avenir de notre amitié qui restait vivace à le milieu de l’ engourdisse
[ "bientôt l’ une après l’ autre comme des moineaux hésitants ses amies arrivèrent toutes noires sur la neige nous commençâmes à le jouer et comme ce jour si tristement commencé devait finir dans la joie comme je m’ approchais avant de jouer à les barres de l’ amie à la voix brève que j’ avais entendue le premier jour crier le nom de gilberte elle me dit: non non on sait bien que vous aimez mieux être dans le camp de gilberte d’ ailleurs vous voyez elle vous fait signe elle m’ appelait en effet pour que je vinsse sur la pelouse de neige dans son camp dont le soleil en lui donnant les reflets roses l’ usure métallique de les brocarts anciens faisait un camp de le drap d’ or ce jour que j’ avais tant redouté fut à le contraire un de les seuls où je ne fus pas trop malheureux car moi qui ne pensais plus qu’ à ne jamais rester un jour sans voir gilberte à le point qu’ une fois ma grand’mère n’ étant pas rentrée pour l’ heure de le dîner je ne pus m’ empêcher de me dire tout de suite que si elle avait été écrasée par une voiture je ne pourrais pas aller de quelque temp", "tout le temps que j’ étais loin de gilberte j’ avais besoin de la voir parce que cherchant sans cesse à me représenter son image je finissais par ne plus y réussir et par ne plus savoir exactement à le quoi correspondait mon amour puis elle ne m’ avait encore jamais dit qu’ elle m’ aimait bien à le contraire elle avait souvent prétendu qu’ elle avait des amis qu’ elle me préférait que j’ étais un bon camarade avec qui elle jouait volontiers quoique trop distrait pas assez à le jeu; enfin elle m’ avait donné souvent des marques apparentes de froideur qui auraient pu ébranler ma croyance que j’ étais pour elle un être différent des autres si cette croyance avait pris sa source dans un amour que gilberte aurait eu pour moi et non pas comme cela était dans l’ amour que j’ avais pour elle ce qui la rendait autrement résistante puisque cela la faisait dépendre de la manière même dont j’ étais obligé par une nécessité intérieure de penser à le gilberte mais les sentiments que je ressentais pour elle moi-même je ne les lui avais pas encore déclarés ", "certes à le toutes les pages de mes cahiers j’ écrivais indéfiniment son nom et son adresse mais à la vue de ces vagues lignes que je traçais sans qu’ elle pensât pour cela à le moi qui lui faisaient prendre autour de moi tant de place apparente sans qu’ elle fût mêlée davantage à le ma vie je me sentais découragé parce qu’ elles ne me parlaient pas de gilberte qui ne les verrait même pas mais de mon propre désir qu’ elles semblaient me montrer comme quelque chose de purement personnel d’ irréel de fastidieux et d’ impuissant le plus pressé était que nous nous vissions gilberte et moi et que nous puissions nous faire l’ aveu réciproque de notre amour qui jusque -là n’ aurait pour ainsi dire pas commencé sans doute les diverses raisons qui me rendaient si impatient de la voir auraient été moins impérieuses pour un homme mûr plus tard il arrive que devenus habiles dans la culture de nos plaisirs nous nous contentions de celui que nous avons à le penser à une femme comme je pensais à le gilberte sans être inquiets de savoir si cette image correspond à la réalit", "mais à l’ époque ou ̀ j’ aimais gilberte je croyais encore que l’ amour existait réellement en dehors de nous; que en permettant tout à le plus que nous écartions les obstacles il offrait ses bonheurs dans un ordre à lequel on n’ était pas libre de rien changer il me semblait que si j’ avais de mon chef substitué à la douceur de l’ aveu la simulation de l’ indifférence je ne me serais pas seulement privé d’ une de les joies dont j’ avais le plus rêvé mais que je me serais fabriqué à le ma guise un amour factice et sans valeur sans communication avec le vrai dont j’ aurais renoncé à le suivre les chemins mystérieux et préexistants mais quand j’ arrivais à les champs-élysées et que d’ abord j’ allais pouvoir confronter mon amour pour lui faire subir les rectifications nécessaires à sa cause vivante indépendante de moi dès que j’ étais en présence de cette gilberte swann sur la vue de laquelle j’ avais compté pour rafraîchir les images que ma mémoire fatiguée ne retrouvait plus de cette gilberte swann avec qui j’ avais joué hier et que venait de me faire salu", "il en faisait pourtant quelques-uns un jour que nous étions allés avec gilberte jusqu’ à la baraque de notre marchande qui était particulièrement aimable pour nous car c’ était chez elle que m. swann faisait acheter son pain d’ épice et par hygiène il en consommait beaucoup souffrant d’ un eczéma ethnique et de la constipation de les prophètes gilberte me montrait en riant petits garçons qui étaient comme le petit coloriste et le petit naturaliste de les livres d’ enfants car l’ un ne voulait pas d’ un sucre d’ orge rouge parce qu’ il préférait le violet et l’ autre les larmes à les yeux refusait une prune que voulait lui acheter sa bonne parce que finit -il par dire d’ une voix passionnée j’ aime mieux l’ autre prune parce qu’ elle a un ver! j’ achetai billes d’ un sou je regardais avec admiration lumineuses et captives dans une sébile isolée les billes d’ agate qui me semblaient précieuses parce qu’ elles étaient souriantes et blondes comme des jeunes filles et parce qu’ elles coûtaient centimes pièce gilberte à qui on donnait beaucoup plus d’ argent qu’ à le ", "elles avaient la transparence et le fondu de la vie je n’ aurais voulu lui en faire sacrifier aucune j’ aurais aimé qu’ elle pût les acheter les délivrer toutes pourtant je lui en désignai une qui avait la couleur de ses yeux PROPN la prit chercha son rayon doré la caressa paya sa rançon mais aussitôt me remit sa captive en me disant: tenez elle est à le vous je vous la donne gardez -la comme souvenir une autre fois toujours préoccupé de le désir d’ entendre la berma dans une pièce classique je lui avais demandé si elle ne possédait pas une brochure où bergotte parlait de racine et qui ne se trouvait plus dans le commerce ", "elle m’ avait prié de lui en rappeler le titre exact et le soir je lui avais adressé un petit télégramme en écrivant sur l’ enveloppe ce nom de gilberte swann que j’ avais tant de fois tracé sur mes cahiers le lendemain elle m’ apporta dans un paquet noué de faveurs mauves et scellé de cire blanche la brochure qu’ elle avait fait chercher vous voyez bien que c’ est ce que vous m’ avez demandé me dit -elle tirant de son manchon le télégramme que je lui avais envoyé mais dans l’ adresse de ce pneumatique qui hier encore n’ était rien n’ était qu’ un petit bleu que j’ avais écrit et qui depuis qu’ un télégraphiste l’ avait remis à le concierge de gilberte et qu’ un domestique l’ avait porté jusqu’ à sa chambre était devenu cette chose sans prix un de les petits bleus qu’ elle avait reçus ce jour -là j’ eus peine à le reconnaître les lignes vaines et solitaires de mon écriture sous les cercles imprimés qu’ y avait apposés la poste sous les inscriptions qu’ y avait ajoutées à le crayon un de les facteurs signes de réalisation effective cachets de le monde exté", "et me souvenant plus tard de ce que j’ avais senti alors j’ y ai démêlé l’ impression d’ avoir été tenu un instant dans sa bouche moi-même nu sans plus aucune des modalités sociales qui appartenaient aussi soit à ses autres camarades soit quand elle disait mon nom de famille à le mes parents et dont ses lèvres en l’ effort qu’ elle faisait un peu comme son père pour articuler les mots qu’ elle voulait mettre en valeur eurent l’ air de me dépouiller de me dévêtir comme de sa peau un fruit dont on ne peut avaler que la pulpe tandis que son regard se mettant à le même degré nouveau d’ intimité que prenait sa parole m’ atteignait aussi plus directement non sans témoigner la conscience le plaisir et jusque la gratitude qu’ il en avait en se faisant accompagner d’ un sourire mais à le moment même je ne pouvais apprécier la valeur de ces plaisirs nouveaux ils n’ étaient pas donnés par la fillette que j’ aimais à le moi qui l’ aimait mais par l’ autre par celle avec qui je jouais à le cet autre moi qui ne possédait ni le souvenir de la vraie gilberte ni le cœur indispon", "j’ étais sûr que gilberte viendrait à les champs-élysées et j’ éprouvais une allégresse qui me paraissait seulement la vague anticipation d’ un grand bonheur quand entrant dès le matin à le salon pour embrasser maman déjà toute prête la tour de ses cheveux noirs entièrement construite et ses belles mains blanches et potelées sentant encore le savon j’ avais appris en voyant une colonne de poussière se tenir debout toute seule au-dessus de le piano et en entendant un orgue de barbarie jouer sous la fenêtre: en revenant de la revue que l’ hiver recevait jusqu’ à le soir la visite inopinée et radieuse d’ une journée de printemps pendant que nous déjeunions en ouvrant sa croisée la dame d’ en face avait fait décamper en un clin d’ œil d’ à le côté de ma chaise rayant d’ un seul bond toute la largeur de notre salle à le manger un rayon qui y avait commencé sa sieste et était déjà revenu la continuer l’ instant d’ après à le collège à la classe d’ une heure le soleil me faisait languir d’ impatience et d’ ennui en laissant traîner une lueur dorée jusque sur mo" ]
[ "je ne suis pas sûr de vouloir aller loin avec vous si sav je gagne à le être connu il suffît que je v ous dise quelques ép odes de ma pour ous convaincre par exemple quand j' étais petit j' ai tué quelqu'un ", "ce fut ensuite le tour de mlle niceton en personne qui se fracassa la tête et le reste sur le pavé après quoi marianne se pencha un peu hors de la fenêtre comme si elle voulait suivre tout cela heureusement les sœurs entrèrent à le bruit pour contempler l’ énormité de ce qui venait de se passer: tout l’ outillage de le travail et de le devoir jeté à la rue l’ enfant ne s’ expliqua pas sur le motif de son incroyable action silencieusement en larmes elle reçut le terrible orage de stupéfaction et de reproches qui fondit sur elle la menace qu’ on allait écrire à son père et le serment que jamais jamais plus elle n’ aurait de poupée! ", "tout se déroulait en un temps très court guère plus d’ tiers de seconde les fragments de la bouteille éclatée n’ avaient pas encore tous rejoint le sol je balafrai légèrement le poignet d’ et je fis remonter le tesson avec force afin de lui taillader l’ intérieur de le coude c’ était l’ occasion ou jamais de découvrir si mon arme improvisée avait les qualités que j’ attendais d’ elle or le verre coupait comme un rasoir ", "il vient de me donner un rapport par téléphone il m’ enverra son rapport écrit ce soir le couteau a pénétré le ventricule gauche et la mort a été quasi instantanée —aucune autre trace de blessures ou de coups? —rien —je ne vois pas d’ inconvénient à le ce que la famille reprenne le corps ", "j’ ai retrouvé parmi d’ autres souvenirs l’ une de ces feuilles où sont inscrits les noms de nicole des meyendorff et de autres personnes qui téléphonaient souvent: jacques besse et PROPN employait le terme dernier carre car le champ de ses relations s’ était peu à le peu rétréci à le cours de les années précédentes j’ avais fini par comprendre que la mort de robert et celle de colette laurent à le quelque temps d’ intervalle avaient produit une cassure dans sa vie de colette laurent je ne savais pas grand-chose elle figurait sur de nombreuses photos de jansen et celui-ci ne l’ évoquait qu’ à le demi-mot ", "c’ est moi qui l’ ai dit le premier dans le petit cabinet de le fond chez douix nous étions ce pauvre alcide et moi: ce pauvre alcide s’ en donna les gants à le foyer de le palais-royal mais le mot était bien de votre serviteur mon dieu disait plus loin madame de les jardins dont les bas tiraient sur le bleu ne me parlez pas de ces campagnes cultivées la térre de madame de les garennes peut être fort belle mais je donnerais toutes les campagnes de la beauce de la touraine et de l’ anjou pour le moindre paysage alpestre et toi trésor? –moi aussi petite mère mignonne répondit trésor j’ adore les paysages alpestres ", "je crois plutôt qu' il avait une peur invincible de la maladie et de ce qui peut la suivre préoccupé de sa santé il tenait un compte rigoureux de ses visites à la garde-robe et avec cette parfaite politesse dont il ne se départait point et qui contrastait avec son mépris de la mode et de la toilette il ne manquait pas d' informer la maison entière de l' accueil qu' il y avait reçu quand il était éconduit il se lamentait et tante sortait d' une armoire afin de le réparer et frotter un clysopompe vénérable encore bon pour le service —rien n' est plus important déclarait -il devant nous en considérant l' instrument d' un oeil satisfait ma convalescence fut un enchantement non pour la nouveauté qu' elle rend à le notre vie et dont on ne peut goûter la saveur que si l'on s' est cru menacé mais parce qu' elle m' ouvrit véritablement le mystérieux royaume de les livres ", "ce n’ est pas fini de troubler la répétition va -t-on nous laisser travailler? une fureur l’ emballait sur la coque recourbée de la boîte de le souffleur il abattit une volée de coups de canne ainsi à le théâtre guignol on voit polichinelle rouer de coups l� �échine pliée de le commissaire –suis -je le maître ici oui ou non j’ interdis à qui que ce soit d’ élever la voix en ma présence ", "on ne pouvait rien lui reprocher c’ est tout juste s’ il se permettait de se faire rembourser le plus décemment possible l’ entretien d’ une pauvre petite auto à le conduite intérieure il conduisait PROPN et redoutait le grand air qui lui était nécessaire pour ses tournées à le paris et dans la banlieue son avarice était à ce point de vue tout à le fait spéciale pourvu qu’ il maniât des fonds fût -ce ceux de les autres il était le plus heureux de les hommes il préférait même que ce fût l’ argent de les autres à le cause qu’ un maniement de fonds présente toujours certains dangers palper de gros billets lui causait des joies infinies il en avait toujours sur lui dans son portefeuille qu’ il ne quittait pas ", "il ramassa la bête examina la blessure une demi-douzaine de grains de plomb dans la nuque et se donna le plaisir de glisser lui-même la victime dans la carnassière de le garde déjà pleine sur laquelle s’ arrondissait luisante et glorieusement usée par endroits une peau de sanglier puis il atteignit un flacon d’ huile une brosse courte un paquet de chiffons et s’ assit sur l’ herbe le baron jacques que l’ ardeur de la jeunesse et le dépit d’ un coup manqué poussaient en avant s’ était déjà remis en route il se retourna en disant: mais venez donc il y a des perdr la phrase expira sur ses lèvres il venait d’ apercevoir mon grand-père assis sur l’ herbe qui plongeait dans le canon droit de son fusil la baguette entourée d’ un linge gras " ]
le jeune homme est venu ici la nuit de le mardi gras à le mercredi de les cendres je sais toute l’ histoire l’ interrompit le duc fit la vieille religieuse puis -je vous prier de me dire qui vous a raconté l’ histoire je la sais répliqua seulement le duc vous êtes -vous demandé prononça la mère si bas que ne put l’ entendre quel homme en ce bas monde pouvait avoir intérêt à le faire disparaître le fils de le duc raymond de clare madame ma tante répondit le duc qui la regarda en face sans fanfaronnade ni colère je me le suis demandé mais ma conscience ne m’ a pas répondu
[ "un instant leurs yeux se choquèrent que dieu vous bénisse PROPN murmura la mère avec effusion et prononçant le nom de baptême de son neveu pour la première fois depuis bien des années je vous estime autant que je vous aime il sourit et reprit désignant nita d’ un sourire véritablement paternel: madame ma tante celle-ci est mon dernier bien le seul bien à lequel mon cœur se rattache la princesse ma fille n’ a pas besoin de ce qui appartient à le fils de mon frère raymond ", "je suis assez riche pour doter filles et autant de gendres il y a un carton chez maître deban notaire rue cassette qui contient tout ce qu’ il faut pour rendre à le besoin à l’ aîné de clare son état ses titres et son patrimoine la mère appela nita de le geste et l’ embrassa passionnément princesse dit -elle vous avez un noble père! monsieur mon neveu reprit -elle je demande pardon à le dieu d’ attacher tant d’ importance à une chose qui est purement de ce monde ", "ce sera la dernière fois et encore a -t-il fallu que la tentation vînt me chercher à le fond de cette cellule où je m’ étais ensevelie ce que j’ avais à le vous dire le voici: le jeune homme n’ a pas prononcé une parole depuis son entrée chez nous il y a à croire qu’ il joue le rôle de muet sur lui nous n’ avons rien trouvé sinon un chiffon de papier je dis un chiffon semblable à le ceux qui servent à le écrire les adresses qu’ on donne à le commissionnaire de le coin ", "ce chiffon portait tracés à le crayon les noms de votre frère raymond duc de elle s’ arrêta le duc attendait tout à l’ heure encore murmura -t-elle je trouvais le fait considérable et en quelque sorte concluant je sens à le présent que l’ opinion d’ un homme comme vous ne peut être formée par des circonstances aussi vagues c’ est vague en effet dit le duc qui semblait pensif ", "avez -vous achevé madame ma tante oui répondit la mère à le voix basse ses mains s’ appuyèrent contre son front je suis bien vieille pensa -t-elle tout haut je crois en vous fermement monsieur mon neveu et cependant j’ aurais voulu ne m’ en juger qu’ à le moi-même l’ enfant serait précisément celui le duc l’ interrompit et dit froidement le jeune homme serait votre filleul madame ma tante ", "il se leva et fit signe à le nita qui se rapprocha de lui père dit -elle en lui tendant son front charmant et de cette douce voix qu’ elle savait prendre pour obtenir les choses tout à le fait impossibles j’ ai bien compris c’ est mon cousin roland de clare qui est là en bas je l’ aime déjà de tout mon cœur un éclair de jeunesse étincela dans les yeux de la mère françoise d’ assise ", "elle saisit nita dans ses bras et la baisa tendrement les enfants voient souvent plus clair que nous mon neveu murmura -t-elle dieu voulait qu’ on laissât venir à lui les enfants madame ma tante répondit le duc en souriant le nuage qui restait sur le front de la mère se dissipa comme par magie madame ma tante reprit le duc avec gravité j’ ai perdu beaucoup de la grande foi de nos aïeux sans prendre en échange rien des nouvelles religions qui mènent le monde ", "je ne regrette point le passé je ne crois pas à le présent je n’ espère pas en l’ avenir mais par une contradiction singulière le sang de le roi tressaille dans mes veines quand il s’ agit de la race de le roi vous m’ avez jugé parfois égoïste je ne suis que désespéré peut-être je pensais être le dernier clare fitz-roy; bénie soit la providence si je me suis trompe ", "tant que le navire n’ a pas sombré il y a chance d’ éviter le naufrage: et tenez j’ ai été sans doute plus loin que vous madame car j’ ai eu cette pensée que ma fille pourra devenir un jour la femme de le fils de mon frère je le veux bien l’ interrompit nita sans hésiter puis elle baissa les yeux tandis qu’ une fière rougeur lui montait à le visage il y eut une véritable stupéfaction dans le regard de la mère " ]
[ "eh bien nous le verrons venir aie soin de me tenir à le courant c’ est entendu a midi robert entra dans le cabinet de jacques lefèvre je sais où est suzanne lui dit -il ", "–il faut attendre monsieur répondit avec colère le domestique effaré perdant la tête oubliant qu’ il n’ était pas à l’ office on a déjà bu bouteilles .cependant on entendait les voix de l’ orchestre qui grandissaient par souffles brusques on dansait la polka de les baisers célèbre dans les bals publics et dont chaque danseur devait marquer le rythme en embrassant sa danseuse parut à la porte de la salle à le manger rouge un peu décoiffée traînant avec une lassitude charmante sa grande robe d’ argent ", "quelle étrange fin de carrière polonais élevé chez les jésuites il avait gagné ses grades peu à le peu dans l’ armée impériale pour devenir après ans de services commandant de le régiment de chasseurs à le cheval de séversk il apprêtait à le prendre sa retraite quand le tsar nicolas l’ avait convoqué pour lui proposer ce poste redoutable à le tchita heures d’ entretien tête à le tête avec le monarque stanislas vous me devez cette dernière preuve de dévouement ", "PROPN ne dormait pas il avait alors mois; et n’ ayant pas été gâté par la compagnie comme disait toinon il se divertissait tout seul avec quelques jouets laissés à le dessein dans son berceau à la vue de sa mère qu’ il ne connaissait que pour avoir crié en sa présence il fit un mouvement de crainte que toinon calma d’ une caresse il me connaît bien moi dit -elle nous sommes amis n’ est -ce pas monseigneur ", "qui m' eût dit cela jamais une dernière fois soyez assez bon pour me répondre où voulez -vous en venir en cet instant de silence crut sentir passer brusquement sur son front\\n le vent de l' infini ah s' écria d' une voix stridente edison qui se leva les yeux étincelants je me sens ainsi défié par l' inconnu soit voici ", "j’ ai de les cousins et de les neveux qui sont soldats français d’ autres soldats allemands il y en a peut-être qui sont prisonniers comme toi en ce moment PROPN avait été prisonnier en france pendant l’ autre guerre on ne l’ avait pas trop maltraité à le ce qu’ il disait les guerres se suivent ", "continua -t-elle en toisant son mari et en éclatant de rire je me disais aussi c’ est drôle lui qui rentre toujours avec son panier vide enfin le hasard est si grand ah! c’ était pour ces truites mais à ce prix-là mon ami j’ en aurais trouvé de bien plus belles à le marché une autre fois je t’ en supplie laisse-moi les acheter PROPN chapitre les francs de madame ragé réfléchir avant d’ agir mmeragé ne fut pas peu surprise en descendant de wagon à la gare de bar-le-duc de constater qu’ il ne pleuvait pas ", "–je voudrais être à le printemps –moi aussi peut -être PROPN pourra -t-il venir –bruxelles est loin pourquoi notre frère choisit -il un état semblable –cela valait mieux pour lui que de rester à le saint-yves.–ah! ", "—que si des critiques me demandent pourquoi j' ai plutôt appelé ce livre la cucaracha contes —je répondrai que cette naïve tradition espagnole m' a paru parfaitement rendre ce besoin insurmontable de conter ou d' écrire qui nous atteint quelquefois car ainsi que cette mouche à les couleurs vive indocile et légère qui tantôt repose son vol inconstant sur le front pur d' une jeune fille ou sur la résille d' un hideux bohémien l' imagination aussi emportée par une exaltation fièvreuse peut s' abattre sur une fraîche illusion ou sur une réalité sombre et fatale que si le critique obstiné non encore satisfait de cette explication en veut encore une autre —je lui dirai puisqu' il le faut que j' ai choisi ce titre parce qu' il se liait par ma pensée à le un de les plus beaux moments de ma vie à le cet âge où parfois le repos l' insouciance et la paresse coupaient si délicieusement une existence active et voyageuse à le cet âge ou j' amassais tant de souvenirs et tant de matériaux ", "—oui dit sèchement je le sais c’ est un effet de hasards malencontreux je ne tiens d’ ailleurs pas beaucoup à le ce qu’ une publicité soit donnée à son séjour là-bas qui est peu connu —comptez sur moi pour savoir rester discret si j’ y ai fait allusion c’ est pour vous faire mieux saisir ma position mais mon séjour à le londres ne m’ a pas été inutile " ]
bernard a décroché et n’ a pas pu s’ empêcher de me servir une de ses vannes éculées elle vient de partir faire visiter un appartement dans le quartier mouffetard si tu veux je te culbute en tout bien tout bonheur sur son portable je n’ en attendais pas moins de ta part vas -y j’ attends j’ ai tout juste eu le temps de prononcer la syllabe initiale de son nom cela lui a suffi pour reconnaître ma voix et elle a coupé la communication suspendant dans le vide le lé» qui s’ annonçait
[ "j’ ai appuyé sur la touche bis c’ est encore moi elle est avec ses clients et ne peut pas me parler pour le moment tu as l’ adresse sous la main le taxi m’ a déposé à le bas de la rue tournefort devant l’ entrée d’ une résidence universitaire en lui tournant le dos les pavés les becs de gaz l’ enfilade de les façades et surtout la terrasse de le restaurant juchée au-dessus d’ un double escalier de pierre donnaient à ce coin de paris une touche d’ éternité ", "accoudé à le bar de le café on surplombait la verrière d’ un petit bâtiment en forme de l érigé vraisemblablement un siècle plus tôt à le milieu d’ une cour plantée d’ arbres la silhouette d’ éléonore vint s’ encadrer derrière l’ une de les larges fenêtres de le premier étage dont les rideaux avaient été tirés pour faire entrer la clarté je commandai un café c’ est devenu rare les endroits de verdure en plein paname j’ ai approuvé la remarque de le patron d’ un signe de tête il m’ a montré une série de photos sépia et de cartes postales alignées sur le mur dans le bois poli de leurs cadres ", "—ce sont des architectes qui habitent là maintenant ils ont mis en vente une petite fortune à le ce qu’ il paraît avant c’ était une imprimerie les établissements aulard ils avaient des hélio à le feuilles mon père a travaillé à la gravure de les cylindres de cuivre jusqu’ à la fermeture à le milieu de les années ", "il me racontait qu’ à ses débuts pendant la guerre il imprimait les bouquins clandestins de les éditions de minuit quand ils sont passés l’ autre fois pour me serrer la main avant les élections municipales je leur ai dit qu’ ils pourraient mettre une plaque ils s’ en foutent à le droite comme à le gauche personne ne fait rien dès que j’ ai aperçu éléonore qui traversait le jardin flanquée de ses acheteurs potentiels j’ ai posé une pièce de francs sur le zinc en lui disant qu’ il fallait être patient avec la mémoire et je suis sorti sans attendre ma monnaie je me suis adossé à le mur le temps qu’ elle prenne congé elle a joué l’ indifférente je lui ai emboîté le pas à le travers un dédale de petites rues jusqu’ à la station cardinal-lemoine après tentatives infructueuses pour la faire parler elle a enfin daigné m’ adresser la parole ", "—tu vas me suivre longtemps comme —jusqu’ à le bout de le monde si dieu prête vie à le mes chaussures elle a levé les yeux à le ciel faussement excédée —tu as un ticket? —si tu connais l’ heureuse élue ç a me rendrait service que tu balances son nom en ce moment j’ ai comme l’ impression que ce n’ est pas avec toi son ébauche de sourire m’ a dit que j’ étais à le moitié pardonné j’ ai oublié de prendre ma carte orange ç a m’ évitera d’ acheter un carnet j’ ai stoppé un taxi mélomane qui nous a emmenés jusqu’ à l’ agence à le son de les gymnopédies de satie la tête inclinée sur son épaule j’ ai profité du parcours pour lui raconter les circonstances de l’ accident qui avait coûté la vie à le frédéric ravier —le hasard a bien fait les choses ", "heureusement que j’ étais en province je crois que si je m’ étais pointé à la maroquinerie l’ autre soir je ne serais plus de ce monde il faut vraiment que tu fasses attention max promets-moi d’ être prudent je tiens à le toi tu sais je me suis redressé pour embrasser la douceur de ces mots sur ses lèvres —ne t’ inquiète pas je traverse à le milieu de les clous je regarde dans les rétroviseurs je vérifie la traçabilité de mes steaks ", "le problème c’ est que j’ ignore à le qui et à le quoi je dois faire attention la prudence me commande de comprendre ce qui se passe pour ne pas commettre d’ impair mais j’ ai bien peur que si je comprends de quoi il retourne le danger ne se précise je me fais l’ impression d’ être une tranche de jambon qui étouffe entre morceaux de pain c’ est sérieux ", "ils ont peut-être écrit quelque chose de dérangeant dans ce canard à lequel tu participais j’ ai réglé la course et nous sommes restés quelques minutes sur le trottoir face à la vitrine de l’ agence derrière laquelle on devinait la silhouette massive d’ un bernard rolle occupé à le renouveler les annonces dans ce cas ils auraient été tués à le parution la prescription pour un article c’ est mois pas ans j’ ai feuilleté la collection complète ravier coordonnait le boulot de les pigistes et PROPN n’ a fait que du remplissage ", "c’ était assez nul mais il faut bien noircir le papier pour le vendre si on flingue pour si peu on doit craindre un carnage à la croix elle est entrée afin de reposer les clefs de la rue tournefort et remplir sa fiche de compte rendu de visite avant de ressortir en agitant un trousseau —tu m’ accompagnes pour mon dernier rendez -vous de la journée ce sera l’ occasion de te présenter le général elle refusa de me dire quoi que ce soit sur ce mystérieux client tout à le long de le trajet " ]
[ "mais je ne suis pas venu pour cela je suis venu seulement pour le voir pour le connaître c' est vrai PROPN m' a toujours taquiné cette idée de ne pas connaître mon père tout petit ç a me tourmentait déjà et j' ai bien souvent fait pleurer ma mère avec mes questions je n' ai donc pas de père moi? où est -il qu' est -ce qu' il fait enfin un jour elle m' a avoué la vérité et tout de suite je me suis dit il est à le paris eh bien j' irai le voir elle voulait m' en empêcher ", "qu’ il s’ en aille vous ne pouvez pas comprendre un cœur de mère et il est parti votre mari est rentré il n’ a été question de rien entre vous est -ce bien cela martin pensait à les billets qu’ il avait fini par jeter dans la seine parce qu’ à le fond c’ est un pauvre bougre de brave homme —pauvre bougre de brave homme PROPN mme martin avec une rage inattendue ha et moi? moi qui ai toujours été malheureuse PROPN ne sait pas qui a tué il se couche un jour passe sans que vous parliez de rien mais la nuit suivante vous vous relevez pour fouiller les vêtements qu’ il a retirés vous cherchez en vain les billets il vous regarde vous le questionnez et c’ est la crise de rage que la vieille mathilde a entendue derrière la porte vous avez tué pour rien cet imbécile de martin a jeté les billets une fortune dans la seine faute de cran vous en êtes malade la fièvre vous prend martin lui qui ignore que vous avez tué est allé annoncer la nouvelle à le roger et celui-là a compris il vous a vue dans la cour vous l’ avez empêché d’ avancer il vous connaît il croit que je le soupc", "de nombreux criminels suivent son funeste exemple ils veulent dans leur rage briser tous les freins rompre tous les jougs s' affranchir des liens les plus sacrés échapper à les contraintes les plus salutaires ils frappent leur patrie pour s' en faire obéir mais ils succomberont sous l' animadversion la vitupération l' indignation la fureur l' exécration et l' abomination publiques voilà l' abîme où les a conduits l' athéisme la libre pensée le libre examen la prétention monstrueuse de juger par eux-mêmes d' avoir une opinion propre ", "impossible de le sauver pensa -t-il maintenant que les hommes l' ont vu et l' ont emmené à le cachot il faut que je fasse mon rapport je l' adoucirai de mon mieux mais comment s' est -il trouvé à le milieu de ces ivrognes faisant avec eux un tapage infernal et ivre comme eux c' est incroyable ", "PROPN continua la jeune fille répondant à sa pensée bien plus qu’ à les paroles de son amant tes parents sont mariés depuis ans et sauf quelques petites querelles sans importance ils vivent aussi heureux que le premier jour de leur mariage chaque fois que je les regarde je me demande si nous serons aussi heureux et surtout si nous serons heureux aussi longtemps qu’ ils l’ ont été. –et pourquoi pas? dit PROPN –cette question que je te fais reprit catherine si j’ avais une mère ce serait cette mère qui inquiète pour le bonheur de sa fille te la ferait elle-même mais je n’ ai ni père ni mère je suis orpheline et tout mon bonheur comme tout mon amour est entre tes mains! écoute bernard si tu crois qu’ il te soit possible de m’ aimer un jour moins que tu ne m’ aimes rompons à l’ instant ", "victoire passa en maugréant dans la pièce voisine et le gendarme sortit de sa poche de les papiers des plumes et un encrier pour dresser le procès-verbal qui êtes-vous demanda -t-il les enfants ne surent que répondre ils ne veulent point se nommer écrivez cela dit -il à son camarade ", "de le matin à le soir elle m’ étudiait comme elle adore les chevaux nous passions chaque jour des heures à le nous promener par les bois en parlant de tout car elle cherchait à le pénétrer mes plus intimes pensées autant qu’ elle s’ efforçait d’ observer jusqu’ à mes moindres mouvements .quant à le moi je devenais follement amoureux et je ne m’ inquiétais nullement de l’ accord de nos caractères je m’ aperçus bientôt que mon sommeil lui-même était soumis à une surveillance quelqu’un couchait dans une petite chambre à le côté de la mienne où l’on n’ entrait que fort tard et avec des précautions infinies cet espionnage de tous les instants finit par m’ impatienter ", "il doit faire le service en conscience un instant j’ ai eu peur la belle me dit d’ allumer une bougie je n’ avais pas d’ allumettes –naturellement elle s’ est levée pour en chercher elle disait: cependant je suis bien sûre d’ en avoir mis là ", "–et en échange de l’ hôtel de paris et les livres on me rendra cette pièce –milord dit m.simouns je suis un homme connu pour ma probité à le PROPN je n’ ai jamais donné ma parole sans la tenir –c’ est bien dit lord demain à le pareille heure je serai chez vous et il sera fait comme vous le désirez ", "ne connaissait pas cette manière d’ étudier nous faisions de les silences inquiétants à le chaque demande et à le chaque réponse –enfin lui dis -je êtes -vous noble ou bourgeois –vous savez mademoiselle qu’ en espagne tout le monde même les mendiants sont nobles cette réserve m’ impatienta " ]
le vieux jack se recula de quelques pas sa figure se couvrit d’ une pâleur mortelle il balbutia d’ une voix à le peine intelligible mon pauvre maître vivant dites -vous vrai? est -ce possible jésus mon dieu je pourrais le voir encore une dernière fois pour implorer son pardon mais non vous me trompez vous vous jouez de ma douleur lui! vivant il fit pas vers guillaume benoist quand il fut tout près de lui il le regarda fixement dans le blanc de les yeux comme pour lire le fond de sa pensée et dit d’ une voix émue: est -ce bien vrai ce que vous me dites-là par pitié ne me trompez pas
[ "si vous saviez quelle joie vous venez d’ allumer dans mon âme le regard l’ accent de tristesse qui accompagnèrent ces paroles parurent toucher le sorcier il répondit: je vous jure que je ne vous trompe pas merci! merci! le vieux domestique joignit les mains et ajouta après un court silence il est à la tour n’ est -ce pas ", "le sorcier fit un signe affirmatif que faire mon dieu que faire? et le vieillard ajouta à le demi-voix et en aparté quand je pense que c’ est de ma faute s’ il est prisonnier; et je ne puis rien faire pauvre maître il y a ans que dites-vous demanda guillaume benoist ", "que je suis un misérable vous pouvez peut-être encore le sauver dit le sorcier dites -vous vrai? s’ écria le vieillard avec une expression de joie puis il ajouta en changeant subitement de ton et comme s’ il éprouvait un soupçon de doute: et que faudrait -il faire? m’ obéir aveuglément ", "dit le vieux valet avec un accent amer; et cela le fera sortir de les cachots de la grosse tour guillaume benoist s’ aperçut de le changement qui venait de s’ opérer chez le vieux domestique il reprit en accentuant lentement comme pour donner à le son interlocuteur le temps de bien saisir ses paroles oui je vous le jure en m’ obéissant aveuglement vous pouvez sauver le chevalier de paro le vieux valet hocha la tête et une expression de profonde tristesse se peignit sur sa physionomie ", "non non dit -il avec accablement mon pauvre maître est bien mort vous voulez me tromper peut-être même avez vous un intérêt quelconque à le me faire croire à le son existence pour vous servir de moi jack dit vivement guillaume benoist en lui saisissant le bras tais -toi ne parle pas ainsi tiens regarde-moi bien ", "en prononçant ce dernier mot le sorcier s’ était dirigé vers un côté de l’ allée ou brûlait une lampe accrochée à la muraille sans lâcher le bras de le vieillard qui l’ avait suivi avec la docilité d’ un enfant il retira un large chapeau de feutre qui cachait presque entièrement ses traits avança sa figure dans le rayonnement de la lumiere et dit: regarde-moi bien chose étrange sa voix n’ était plus la même le vieux domestique qui tenait ses yeux baissés sur la dalle de l’ allée se sentit tressaillir il releva la tête et regarda l’ étrange personnage mais à le peine l’ eut -il considéré un moment qu’ il secoua la tête avec accablement ", "je ne vous connais pas dit -il bien dit guillaume benoist attends une minute il se retourna; sa tête se perdit dans l’ ombre et le vieillard qui le regardait machinalement crut le voir faire le mouvement de quelqu’un qui passerait la main sur sa figure quand il se retourna après un moment le vieux domestique poussa un cri et se recula avec étonnement comment vous guillaume benoist lui mit la main sur la bouche ", "tais -toi mon nom ne doit même pas être entendu de ces murailles m’ obéiras -tu maintenant oui dit le vieillard comme il y avait longtemps que je ne vous avais vu puis il ajouta à le demi-voix: mon dieu protègez -le faites qu’ il réussisse ", "guillaume PROPN lui prit la main et la serra avec force dieu me protégera dit -il ma cause est juste ainsi je compte sur toi mon vieux jack je vous donnerais ma vie si vous me la demandiez " ]
[ "restée seule avec cette fille claudia refusa de se coucher elle consentit seulement à le quitter sa toilette et vêtue d’ une robe de chambre elle se résolut à le passer la nuit sur une chaise longue yvonne ne voulut pas se séparer de sa jeune maîtresse à le laquelle elle était fort attachée une demi-heure à le peine s’ était écoulée que claudia se lève brusquement en poussant une exclamation yvonne qui commençait à s’ endormir se réveille en sursaut et toute surprise ", "–elles sont à la fois bonnes et mauvaises je n’ ai pu mettre la main sur –explique-moi cela en fronçant le sourcil voilà un échec très regrettable et qui m’ étonne fort de ta part tu sais cependant qu’ il est très important pour nous d’ avoir entre les mains le faux baruch ", "je tombais de mon haut mon père continua avec la même douceur –vous êtes jeune l’ avenir s’ ouvre radieux devant vous moi vieillard que la mort couchera bientôt dans la tombe je ne me reconnais pas le droit de vous condamner à une vie de larmes et d’ ennuis vous êtes libre ma fille –libre –oui ce mariage qui vous répugne n’ aura pas lieu ce soir même je vous dégagerai en votre nom et à le mien ", "cependant comme tous les regards étaient fixés sur lui il domina ses tristes impressions brusquement il entraîna la devineresse loin de la baronne et l’ amena devant la palisse –princesse dit -il vous connaissez depuis longtemps ce brave maréchal –oui sire c’ est le plus loyal gentilhomme de votre armée le plus brave soldat qui soit à le monde ", "pourquoi ne serait -ce pas pareil en extrême-amont —un océan de glace à l’ infini c’ est PROPN qu’ on trouvera on aura contré une vie entière pour tomber sur un désert de glace mais pourquoi bleue comme une orange si c’ est ironique pourrait également signifier que la terre est orange —elle est orange dans un désert sur non bleu c’ est bleu ", "mais n’ y viendra -t-il pas quelques gens comme il faut quelques personnes avec qui un homme de ma sorte puisse s’ amuser sans se compromettre ah j’ espère que monseigneur trouvera à le qui parler dit ludwic d’ un air de respect tant soi peu ironique et il ajouta entre ses dents monseigneur monseigneur vous n’ êtes pas encore corrigé allons nous vous donnerons une nouvelle leçon sinon de modestie à le moins de politesse PROPN en cédant un moment à son insu à l’ ascendant de le bon ludwic avait oublié qu’ il le soupçonnait d’ être l’ auteur de grain de sable et voulait lui chercher querelle à le ce sujet quand cette pensée lui revint le désir d’ avoir un compagnon pour aller à la fête lui fit ajourner l’ explication qu’ il comptait bien reprendre plus tard les jeunes gens partirent donc en apparence en très-bonne intelligence et le docteur et béatrix leur laissèrent prendre l’ avance arrivés à le lieu de la fête ils y rencontrèrent tous les jeunes gens des alentours ", "sa main crispée y désignait ces lignes qui avaient été tracées pendant la nuit et dont la vue la terrifiait tu m’ as volé le dernier filon de nos vieilles houillères PROPN ton fils m’ a volé malheur à le vous malheur à le tous malheur à la nouvelle-aberfoyle ", "pas de le tout mais vous m’ agacez avec votre système de compensations ne parlons donc point du présent parlons de le passé qui a passé si vite lycénion ", "les passions de madame lennoix ressemblent à les résolutions de son fils elles sont promptes pensées corruptrices et entraînantes viennent aussitôt l’ assaillir je suis riche je suis libre je suis encore jolie et jeune puisqu’ un architecte m’ a prise l’ autre jour pour la femme de mon fils qui m’ empêche de me remarier mon fils me néglige ses affaires l’ absorbent; il peut s’ éloigner d’ un moment à l’ autre je resterais seule pourquoi ne pas profiter de mes avantages pendant qu’ il en est temps encore ", "son front bombé n’ était plus qu’ une belle étude de ronde bosse où le nom de ces la trémoïlle chez qui était toujours fourré swann n’ avait pu pénétrer son nez légèrement froncé laissait voir une échancrure qui semblait calquée sur la vie on eût dit que sa bouche entr’ ouverte allait parler ce n’ était plus qu’ une cire perdue qu’ un masque de plâtre qu’ une maquette pour un monument qu’ un buste pour le palais de l’ industrie devant lequel le public s’ arrêterait certainement pour admirer comment le sculpteur en exprimant l’ imprescriptible dignité de les verdurin opposée à le celle des la trémoïlle et de les laumes qu’ ils valent certes ainsi que tous les ennuyeux de la terre était arrivé à le donner une majesté presque papale à la blancheur et à la rigidité de la pierre mais le marbre finit par s’ animer et fit entendre qu’ il fallait ne pas être dégoûté pour aller chez ces gens-là car la femme était toujours ivre et le mari si ignorant qu’ il disait collidor pour corridor on me paierait bien cher que je ne laisserais pas entrer ç a chez moi co" ]
la pluie commença à le ou heures de le matin et dans son sommeil il entendit l’ eau dévaler dans les gouttières quand il prit son petit déjeuner elle tombait à le seaux par rafales et sur les trottoirs les gens se cramponnaient à le leur parapluie qui menaçait sans cesse de se retourner un temps de toussaint remarqua mme maigret dans son souvenir à le lui la toussaint était grise venteuse et froide mais sans pluie il n’ aurait pas pu dire pourquoi
[ "—tu as beaucoup de travail —je ne sais pas encore —tu ferais mieux de mettre tes caoutchoucs il le fit avant d’ avoir trouvé un taxi il avait déjà les épaules détrempées et dans la voiture de l’ eau froide dégouttait de son chapeau ", "quai des orfèvres l’ enterrement était à le heures il passa un moment dans le bureau de le chef sans assister à la fin de le rapport il attendait neveu qui devait venir le chercher il remmenait à le tout hasard car l’ inspecteur à le présent connaissait de vue des quantités de gens de le quartier saint-martin et maigret suivait son id��e ", "—toujours aucune nouvelle de jorisse demanda -t-il à le lucas sans raison sérieuse maigret était convaincu que le jeune homme n’ avait pas quitté paris —tu devrais dresser une liste de ses amis de tous ceux qu’ il a fréquentés ces dernières années j’ ai commencé. —continue il emmena neveu qui paraissait détrempé lui aussi dans l’ encadrement de la porte ", "beau temps pour un enterrement grommela l’ inspecteur j’ espère qu’ il y aura des voitures —sûrement pas à le heures moins ils étaient devant la maison mortuaire où l’on avait tendu des draps noirs à le lames d’ argent devant la porte des gens stationnaient leur parapluie à la main sur le trottoir non pavé où la pluie délayait la glaise jaunâtre et formait des rigoles ", "quelques-uns entraient faisaient un petit tour dans la chambre mortuaire et ressortaient le visage grave et important conscients de la tâche qu’ ils venaient d’ accomplir il devait y avoir une cinquantaine de personnes mais on en apercevait d’ autres qui se tenaient à l’ abri sur le seuil de les maisons voisines il y aurait les voisins aussi qui guettaient de leur fenêtre et ne sortiraient qu’ à la dernière minute —vous n’ entrez pas patron? je suis venu hier n’ a pas l’ air gai là-dedans ", "neveu ne parlait évidemment pas de l’ atmosphère de ce jour-là mais de la maison en général c’ était pourtant le rêve de milliers de gens d’ en posséder une semblable —pourquoi sont -ils venus habiter ici? —à cause de les sœurs et de les beaux-frères on remarquait plusieurs hommes en uniforme de les chemins de fer ", "la gare de triage n’ était pas loin la plus grande partie de le lotissement était habitée par des gens qui de près ou de loin avaient à le faire avec le train le corbillard arriva d’ abord puis marchant vite sous son parapluie un prêtre en surplis qu’ un enfant de chœur précédait en portant la croix —rien dans cette rue n’ arrêtait le vent qui plaquait à les corps les vêtements trempés ", "le cercueil fut tout de suite mouillé tandis que la famille attendait dans le corridor il y eut des chuchotements entre mme thouret et ses sœurs peut-être n’ y avait -il pas assez de parapluies elles étaient en grand deuil les beaux-frères aussi et derrière eux venaient les filles monique et ses cousines cela faisait femmes en tout et maigret aurait juré que les jeunes se ressemblaient autant que les mères ", "c’ était une famille de femmes où on avait l’ impression que les hommes étaient conscients de leur minorité les chevaux s’ ébrouèrent la famille prit place derrière le corbillard puis des gens qui devaient être des amis ou des voisins et qui avaient droit à les premiers rangs le reste suivit à la queue leu en débandade à le cause de les rafales de pluie et il y en avait qui marchaient sur les trottoirs en rasant les maisons " ]
[ "laissez -moi m’ excuser ce que je vous ai écrit c’ est la vérité: il me faut vivre dans la solitude j’ étais quasi riche dans notre province je suis pauvre ici vous voyez mon habit je ne me dissimule pas qu’ il déshonore les gens chez qui je vais à les yeux de leur portier et de leurs voisins ", "lui dit -il –que tu vives s’ écria le baron –je ne saurais vivre sans béatrix répondit calyste à le vieillard qui tomba sur son fauteuil –où trouver louis pour faire venir les médecins de paris il est encore temps dit la baronne louis! ", "haendel et mozart par la force de les choses écrivaient pour un public et non pas pour eux seuls beethoven PROPN dut compter avec la foule cela est salutaire il est bon que l’ humanité rappelle à le génie: qu’ y a -t-il pour moi dans ton art s’ il n’ y a rien à le cette contrainte le génie gagne le premier ", "il embrassait mon front se levait et choisissait pour moi ou pour mes peines de je me retrouvais contre lui comme on se retrouve contre un ami serrée sur sa peau que je comparais à une partie de le monde je sentais la peur revenir je franchissais une étape je n’ avais aucun mot pour définir l’ intimité elle formait un cercle autour de nous qui n’ était pas le vide ", "j’ ai tout recopié et ma femme en a fait une dactylographie je dois dire que ce qui m’ a poussé d’ abord à le prendre tout ce soin ce fut le besoin de relever tous les passages ou il pouvait être question de moi et cela pour une raison bien simple ma femme lisait ces pages en même temps que moi; je désirais lui montrer point par point l’ immense écart entre l’ évocation de la rencontre nocturne et ce que celle-ci avait été en fait si souvrault vivant nous avait par extraordinaire montré cet écrit je me serais sûrement indigné d’ abord mais je ne crois pas que finalement l’ amitié en eût souffert je suis persuadé qu’ en écrivant ces choses il n’ oubliait pas un instant que les idées les conjectures à le sujet de l’ autre étaient les phantasmes de la fatigue sans plus d’ existence réelle que les taches colorées qui tourbillonnent dans le noir lorsqu’ on garde les yeux fermés ", "il est sauve grâce à le qui et il agitait en l' air le pot de faïence vide de tisane et lui adressait en le baisant les mots les plus doux de son vocabulaire —grâce à le qui répéta le prisonnier grâce à le vos bons soins peut-être mon honnête mais si je guéris en effet messieurs les médecins n' en attribueront pas moins l' honneur à le leurs ordonnances et le chapelain à ses prières —ni eux ni moi n' en aurons la gloire ", "tout cria le négociant le diable seul a pu m’ inspirer de donner ce bal si je succombe j’ aurai l’ air d’ un fripon allons pas de phrases .je me trouve dans une crise commerciale si difficile que je te supplie de m’ envoyer tout l’ argent dont tu pourras disposer fallût -il même en emprunter nièce césarine qui me voit écrire cette lettre pendant que ma pauvre femme dort se recommande à le toi et t’ envoie ses tendresses .ce post-scriptum fut ajouté à la prière de césarine qui porta la lettre à le raguet –mon père dit -elle en remontant voici monsieur PROPN qui veut vous parler ", "PROPN a touj ours faim pour manger une sandwich voyons laisse–toi tenter –non te dis–je je ne prendrai plus rien –anachorète mais enfin mon bon reprit–il tu viens donc de paraître voici déjà longtemps que je suis ici et je ne t’ avais pas aperçu ", "c’ est juste eh bien à le petit bonheur tâche de te débarrasser de ta figure de carême tu as l’ air de la statue de le commandeur don que tu tournait les talons d’ un air d’ humeur son camarade l’ arrêta —viens ce soir chez ma sœur la divine adine comme dit le général qui s’ imagine alors parler en vers exactement comme PROPN ", "–encore de la défiance marquis! –toujours mon cher gaston je me défie même de moi et c’ est bien naturel après l’ honneur que vous m’ avez tous fait de me nommer votre chef c’ est sur moi que pèse toute la responsabilité je dois donc veiller sur vous malgré vous –en tous cas marquis regardez je suis aussi pressé d’ arriver à le pied de ce mur que vous de m’ y voir arriver je ne vous ferai donc pas plus longtemps PROPN attacha son cheval à un arbre " ]
me voici dans la place sans qu’ elles aient bougé; je reconnais la galerie à les sonorités de caveau que décore à le perte de vue l’ interminable bas-relief de les batailles cependant comme elle se révèle cette fois d’ ensemble fuyant en perspective toute droite elle me paraît encore plus infiniment longue un demi-jour verdâtre remplace tout à le coup ici la belle lumière qui naissait dehors; ainsi que dans les souterrains on y sent une odeur de moisissure mais que domine la puanteur musquée de les fientes de chauves-souris déposées en couche sur le sol comme si de la voûte il pleuvait constamment des graines brunes
[ "pour éclairer le déploiement de le bas-relief qui couvre toute la paroi intérieure de la galerie des fenêtres de distance en distance ouvrent sur le bocage d’ alentour donnant une lumière atténuée que verdissent les feuillages et les palmes très somptueuses fenêtres d’ ailleurs elles s’ encadrent de si délicates ciselures que l’on croirait des dentelles plaquées sur la pierre et elles ont des barreaux annelés qui semblent des colonnettes de bois précieusement travaillées à le tour mais qui sont en grès comme le reste de les murailles ce bas-relief qui prolonge sa mêlée de personnages sur une longueur d’ un kilomètre à les faces de le temple s’ inspire de l’ une de les plus antiques épopées conçues par les hommes d’ asie ces aryens nos ancêtres jadis à l’ âge appelé vivaient les fils de kyacyapa qui étaient d’ une force et d’ une beauté surhumaines sœurs leur avaient donné le jour et ", "mais les fils d’ étaient dieux tandis que les fils de diti étaient démons un jour qu’ ils s’ étaient réunis en conseil pour chercher un moyen de se soustraire à la vieillesse et à la mort ils décidèrent de cueillir toutes ces plantes de les bois que l’on nomme des simples de les jeter dans la mer de lait et ensuite de baratter la mer il en résulterait un magique breuvage qui vaincrait la mort et les rendrait à le jamais vigoureux et beaux ils firent donc une baratte avec une montagne une corde avec le grand serpent sacré et se mirent à le baratter sans trêve bientôt des eaux remuées sortirent les apsâras danseuses et courtisanes célestes qui étaient d’ une incomparable beauté ", "elles devinrent les femmes de les demi-dieux gandharwas et donnèrent naissance à la race de les singes ensuite sortit en personne la belle varouni fille de l’ océan que les fils d’ prirent pour épouse enfin à la surface de la mer on vit se former le breuvage merveilleux qui devait triompher de la mort mais pour le posséder une guerre d’ extermination commença entre les fils de diti et les fils d’ et les fils d’ furent les vainqueurs tel est le thème résumé de le ramayana cette légende ancestrale venue jusqu’ à le nous grâce à le pieux valmiki saint ermite de la montagne qui a pris soin dans la nuit de les temps de la transcrire et de la fixer en un poème de distiques ", "le barattement de la mer de lait occupe à le lui seul un panneau de plus de mètres de long viennent ensuite les batailles de les démons et de les dieux ou celles de les singes contre les mauvais esprits de l’ île de ceylan qui avaient enlevé à le rama la belle sita son épouse tous ces tableaux qui jadis étaient peints et dorés ont pris sous les suintements de l’ humidité éternelle une triste couleur noirâtre avec par places des luisances de chose mouillée en outre jusqu’ à le portée humaine le bas-relief qui a mètres de haut est usé par le frottement séculaire de les doigts car à les époques de pèlerinage toute la multitude se fait un devoir de le toucher cà et dans les parties qu’ éclairent les belles fenêtres à les colonnes torses on voit encore des traces de coloriage sur les vêtements ou les figures et parfois à les tiares de les apsâras un peu d’ or épargné par le temps continue de briller ", "en m’ avançant je ne cesse d’ épier là-haut les gardiennes veloutées les dalles sonnent creux et quand mon pas fait trop de bruit quelques paires de membranes chauves se déplient; une chauve-souris s’ étire en éveille une autre et un remuement commence; alors je m’ immobilise comme pétrifié jusqu’ à le ce que tout se rendorme ce qui est incompréhensible c’ est que la muraille à le personnages semble d’ un seul morceau sur des centaines de mètres de longueur ", "il faut regarder de tout près pour découvrir les jointures de les pierres énormes qui ont été mises à la file sans le secours d’ aucun ciment et ajustées avec une précision rigoureuse comme dans les monuments de l’ antiquité égyptienne à le milieu de chaque face de le quadrilatère un portique s’ ouvre dans ce chemin de ronde et donne accès à la cour centrale où s’ élève la pagode proprement dite le prodigieux amas de grès sculpté escaladant le ciel bleu là j’ hésite à le pénétrer intimidé peut-être ou fatigué d’ avance par un tel enchevêtrement d’ escaliers de terrasses et de tours par une telle complication de lignes une telle lourdeur dans le silencieux ensemble plutôt que d’ entrer je m’ attarde encore à le suivre le bas-relief de le pourtour dans la galerie de le quatrième rencontre de enfants-bonzes robe jaune citron et draperie jaune orange ", "que viennent -ils faire là avec une brouette une pelle et un balai? ah! tout bonnement ramasser de la fiente de chauve-souris pour fumer quelque petit jardin monacal et combien de milliards d’ insectes mangés en l’ air représentent ces tas de graines brunes dans leur brouette qui vont servir à le féconder des fleurs lesquelles nourriront d’ autres insectes lesquels seront mangés par d’ autres chauves-souris mais ils commencent à le faire trop de bruit ces jeunes bonzes quoiqu’ ils en fassent à le peine car là-haut les dormeuses de velours s’ éveillent pour éviter leurs ailes chauves par l’ un de les portiques je me jette décidément dans la cour centrale et ainsi après avoir tourné longtemps autour de le chaos embroussaillé de les sanctuaires j’ y aborde enfin avec brusquerie d’ un élan de fuite ", "c’ est à un instant où la lumière baisse tout à le coup comme si le soleil subissait quelque grande éclipse au-dessus de les amas de terrasses de portiques et d’ escaliers qu’ enchevêtrent des verdures fougueuses les nuages viennent d’ étendre soudain une voûte de ténèbres une pluie diluvienne va encore se déverser sur ces ruines et toutes les bêtes qui habitent là sous les feuillées ou dans les trous de les murailles font silence attentives à le ce qui va tomber ce temple est un de les lieux de le monde où les hommes ont entassé le plus de pierres accumulé le plus de sculptures d’ ornements de rinceaux de fleurs et de visages ", "ce n’ est pas simple comme les belles lignes de thèbes ou de baalbeck c’ est déroutant de complication aussi bien que d’ énormité des monstres gardent tous les perrons toutes les entrées les divines apsâras en groupes répétés indéfiniment se montrent partout entre les lianes retombantes et à le première vue rien ne se démêle " ]
[ "l’ américain et le vieux parker s’ étaient avancés eux aussi ils se placèrent de chaque côté de le cheval le marin avait saisi le sabre que chuppin avait laissé choir et mark écartant son gaban avait pris ses doubles pistolets dont il présentait la gueule à la foule ces gens-là nous l’ avons indiqué n’ avaient aucun droit à le représenter la bonne ville renommée de vieille date pour sa vaillance sa sagesse et sa piété c’ était un ramassis de coquins de vagabonds de repris de justice d’ émissaires de les jacobins parisiens dirigés par quelques bourgeois terroristes ou terrorisés de le crû ", "par bonheur elle ignorait le motif car le motif c’ était elle-même PROPN avait appris l’ histoire de sa propre famille par hasard à le cabaret un jour qu’ il buvait avec un contremaître de la fabrique un homme que le vin faisait trop parler l’ histoire remontait à le plus de ans en arrière elle ressemblait à le beaucoup d’ autres inconnues ou vaguement soupçonnées qui ne mettent en péril et en honte que des pauvres ", "oui ils eussent été heureux devoir ursiclos et sinclair se rechercher à le lieu de se fuir à le lieu de garder une retenue dédaigneuse l’ un vis-à-vis de l’ autre se figuraient -ils donc que tous les hommes sont frères et frères à la façon dont ils l’ étaient eux-mêmes ?enfin ils manœuvrèrent si adroitement que le août il fut convenu qu’ on s’ en irait de compagnie visiter les ruines de l’ église de le monastère et de le cimetière situés à le nord-est et à le sud de la colline de l’ abbé cette promenade qui prend à le peine heures à les touristes n’ avait pas encore été faite par les nouveaux hôtes d’ PROPN c’ était là un manque de convenance envers les ombres légendaires de ces moines ermites qui habitaient jadis les huttes de le littoral un manque d’ égards pour ces grands morts de les familles royales depuis jusqu’ à le macbeth.ce jour les frères les jeunes gens partirent donc après déjeuner il faisait un beau temps d’ automne ", "qu’ est -ce que vous en pensez patron il m’ avait promis de me téléphoner chaque jour il ne l’ a pas fait dimanche mais lundi il m’ a appelé il n’ avait pas tué renée et son amant avait -il soudain décidé de partir il avait quitté vers heures le bureau de tabac de la place de les abbesses et à ce moment-là il avait déjà bu plusieurs cognacs selon toute vraisemblance il était entré dans d’ autres caboulots en cherchant bien à les alentours on arriverait sans doute à le retrouver sa piste ", "il ne sera pas dit que j’ aurai coupé ma barbe et mes cheveux que j’ aurai endossé cette défroque pour rien autant vaut donc continuer notre course si ces bons sauvages consentent à le nous prêter leurs pirogues le leptcha se mit encore une fois en rapport avec le chef de les daplas sur l’ offre nouvelle de roupies supplémentaires les pêcheurs acceptèrent de porter les compagnons et de leur fournir une escorte jusqu’ à le confluent de le manas et de le brahmapoutra on s’ embarqua en un clin d’ œil et profitant de la brise qui soufflait des monts les voiles de nattes s’ ouvrirent tiens tiens ", "nous avons attendu longtemps je regardais la route goudronnée les espaces vides avec de vieux objets rouillés à le loin de les usines qui faisaient un bruit de mer je ne savais pas que c' était mon premier paysage de séparation je pensais revenir l' année prochaine PROPN a dit levez le bras jacques a dit faites un pas c' est lui qui me parle à le travers cette fille dans la cour de récréation j' écrivais ses initiales partout et ç a encore plus lointain ", "le maître rétablit le silence et la cloche sonnant le petit déjeuner nous dûmes tout laisser pour nous mettre en rang et sortir je fus dès les premières récréations l’ objet d’ une curiosité qui s’ apaisa vite sur mon refus de jouer la raillerie d’ un élève qui avança que j’ attendais peut-être le père excita le rire puis le vide se fit autour de moi seul charlot demeura; il me montra son frère poursuivant le ballon la figure de le grand charlot était alors si froncée qu’ on l’ eût dit forcé de jouer ", "j’ arrivai rue de turenne en bas de chez sacha je regardai à le droite et à le gauche pour voir si je n’ étais pas suivie j’ avais peur à le présent j’ avais l’ impression d’ être épiée ", "je crois qu’ elle parle gustave marchant sur la pointe de le pied entr’ ouvrit avec précaution la porte de la chambre louise était couchée il revint avec tous les signes de l’ abattement sur son visage —elle pleure et appelle sa mère dit -il le docteur sourit c’ est le délire de la fièvre mon cher gustave dans son bon sens ce n’ est pas le nom de sa mère qu’ elle prononcerait du reste ajouta -t-il je puis vous certifier que votre louise ne pleure pas de le tout elle est trop malade pour cela gustave la tête tristement ", "a dans les vosges c’ est impossible alors il est aussi impossible que je quitte paris en ce moment tes sœurs sont bien à le lyon oui louise afin de veiller sur son fils trop enfant pour pouvoir se passer de sa mère et sur marie qui elle aussi est encore bien jeune " ]
marmont qui commandait la maison avait fait difficultés pour l’ y réunir c’ est que lui il était partisan de la résistance dans le louvre une folie toute la journée s’ était passée en ordres et contre-ordres et donc appelé à le château avait mis son habit tête-de-nègre et sa culotte olive le concierge ne valait pas grand-chose comme valet de chambre mais sa femme savait donner un coup de fer
[ "il pleuvait PROPN déroula sa canne-parapluie et gagna lentement les quais le fourreau autour de son poignet sous ce dais de silésienne grise personne n’ aurait pu reconnaître en lui le lieutenant-général de le camp de melun sauf l’ émissaire de bourrienne qui le suivait à le distance et s’ apprêtait à le faire un rapport intelligent sur le déguisement de le maréchal c’ était un policier ambitieux comme pour tout le monde pour lui un maréchal devait trahir et il y comptait bien filant celui-ci ", "il rêvait à le complot qu’ il allait découvrir mais déjà se demandait à qui le dénoncer et comment justifier une petite note de frais jacques-étienne marchait dans la pluie et il oubliait qu’ on était le dimanche de les rameaux de bonaparte à le fontainebleau toute sa vie dans l’ armée il avait vu des hommes flancher les haines et les intérêts personnels pousser des officiers de valeur à des luttes intestines il avait subi ces mesquineries ces rivalités toute sa vie cela n’ avait rien changé de son comportement ", "il avait servi la révolution en toute honnêteté malgré les suspicions sur lui ses origines aristocratiques bien qu’ on l’ eût cru le complice de dumouriez que les commissaires de la convention l’ eussent fois menacé arrêté relâché le titre même de général qui lui tombait dessus en plus qu’ une joie constituait un piège il avait servi bonaparte lui l’ un de les hommes de le et puis ans on l’ avait mis à le rancart quoi il était jeune encore il avait le sang vif et la générale leclerc en faisait à sa tête ans sans compter les ans à le copenhague comme ministre plénipotentiaire lui je vous demande un peu! pour ce métier-là il avait fallu se remarier: d’ où cet arrangement avec la veuve de joubert qui n’ aimait pas le violon et même ce mariage PROPN n’ avait pas apaisé l’ empereur après après puisqu’ on le soupçonnait il s’ était enterré à le courcelles mais combien de fois napoléon même l’ avait -il écarté il y avait toujours eu entre lui et l’ empereur l’ ombre de pauline ", "bon servait dont la faveur pour lui était vieille de jours à le cette heure il n’ en dépendait point il avait sa maison sa terre il avait gardé ses dotations qui étaient dans le royaume de naples chez murat la restauration n’ y changeait rien il faut comprendre combien tout cela pour lui semblait naturel: ambitieux il l’ était à le ans à l’ institution pawlet quand il se prenait pour achille mais lieutenant en colonel à le début de et général le même été il avait trop vite traversé la hiérarchie pour que l’ ambition de sa jeunesse ne se fût pas évanouie avec elle il souhaitait une vie tranquille ", "il avait tant de fois failli mourir il revoyait ce soir de juin sur la fin de le siècle entre bologne et modène quand un parti de lanciers autrichiens égarés débouchant d’ un chemin bas le renversa de son cheval avant qu’ il l’ eût vu surgir et il était là dans la chaleur italienne la poudre amère de la route la tête blessée sans pouvoir se relever des chevaux effrayés démontés de leurs cavaliers qui se sauvaient à le pied passèrent sur lui il avait perdu connaissance en ce temps-là il ne craignait pas de mourir il avait perdu marie-constance sa jeunesse ce retour en france dans ces voitures cahotantes chaque ressaut des routes dans sa poitrine défoncée ou le soir de après que la charge de de lauriston PROPN qui commandait aujourd’hui les mousquetaires gris eut ouvert le feu de bouches d’ artillerie sur l’ ennemi quand la manœuvre de ses troupes avait rompu le centre de l’ archiduc charles cette maison dont le toit avait été emporté fumante encore d’ un incendie mal éteint ou ̀ il s’ était étendu à le terre sur une botte de foin le genou blessé d’ un coup de", "cette nuit incomparable où tant de pensées le traversèrent la gloire rend les choses faciles maigre la douleur les doutes cette idée en lui d’ une grande paix universelle et toute la beauté de l’ italie l’ art antique et la musique d’ allemagne tout ce qui se mêlait et revenait en lui naples et vienne là devant eux où il y avait beethoven et quand à le matin l’ empereur entre dans la ruine pour le saluer et lui dire je vous fais maréchal de france ce n’ était qu’ un accord final la résolution d’ une longue phrase nocturne le château était entouré d’ une foule bruyante les gens s’ ameutaient autour de les équipages de le roi il n’ y avait plus qu’ une petite poussière de gouttelettes dans un sourire de le ciel c’ était un va-et-vient d’ officiers on sentait l’ atmosphère de le départ et quand on s’ approchait des fenêtres on pouvait voir à l’ intérieur de les courtisans des prêtres des femmes toute une agitation d’ armoires ouvertes et vidées des malles qu��on fait des préparatifs et des bousculades les voitures stationnant depuis des heures accroissaient l’ a", "il était pâle et fort agité encore un pensa PROPN qui aurait besoin d’ un petit air de violon il regarda sa montre: heures moins le quart quelqu’un sortait de chez le roi qui s’ effaça pour le laisser passer il reconnut vaguement le père élisée qui massait et pansait tout de même songea le maréchal je n’ ai pas encore besoin de l’ alcool de menthe de ce jésuite-là ", "avec le souverain il y avait là en plus de l’ inévitable blacas le prince de PROPN son vieux camarade de le qui se rongeait furieusement les ongles berthier avait encore grossi vieilli mais à le lui cela devait faire dans les ans et des responsabilités enfants en bas âge une jeune femme et une vieille maîtresse l’ hôtel de la rue neuve-des-capucines chambord et la terre de grosbois de lui voir dans les yeux cette expression d’ angoisse et cette sueur à le front brusquement se sentit jeune et léger dispos il avait dans la tête une phrase de haydn qui revenait revenait et après comment est-ce? et qu’ est -ce qu’ elle disait donc samajeste ce mois de mars disait PROPN le désiré je ne connais rien de pis pour les rhumatismes et vous imaginez ce que ç a serait sur les routes ", "dites-moi monsieur le maréchal vous avez bien un beau-fils à le beauvais de l’ école militaire à la seine le champ-de-mars était comme une immense volière derrière ses barreaux de pluie à le moins césar de chastellux aide-major de les chevau-légers le voyait -il ainsi peut-être pour ce que le mot de volière le ramenait toujours à le son enfance à le palais de bellevue chez les tantes de le roi mmes victoire adélaïde et sophie dans cette idylle multicolore peuplée de perruches et d’ aras cette serre qui ressemblait à un roman de m.desaint-pierre pleine de palmes et de fleurs inconnues et toute voletante d’ oiseaux de couleur ici le bariolage était fait de plus de hommes et de à le chevaux sellés d’ écarlate où dominaient les manteaux blancs de les gardes un émail d’ uniformes à le casques bonnets bicornes crinières et plumets épaulettes gibernes galons dragonnes glands et boutons fleurs de lys soleils et grenades banderoles étendards cravates boucles aiguillettes épées et sabres fusils et mousquets toute la maison de le roi depuis heures sur le qui-vive et sous" ]
[ "je comprends maintenant pourquoi à le moment de mon arrivée il lui a parlé de s’ envoler vers paris en manière d’ épigramme mon oncle qui a mené années d’ une vie si active et si rude aime maintenant par-dessus tout le bien-être et le far niente il a en horreur les détails d’ affaires les comptes de ménage or mme PROPN s’ en charge et je crois les règle parfaitement aussi quelque chose qu’ elle exige et quelque difficulté qu’ elle soulève elle est bien sûre d’ obtenir la victoire lorsqu’ elle envient à le dire à le milieu de la discussion de sa voix harmonieuse et calme un peu affectée et languissante mon frère laissons -là ce sujet cette discussion me fatigue je me retire j’ ai besoin de repos ", "à le tous les perrons des monstres gardiens accroupis comme là-bas mais ayant une figure autre un rictus de férocité différente dans les cours dallées l’ herbe de les champs croissait entre les larges pierres blanches parmi ces marbres déjà très disjoints mûrissaient de petites fraises sauvages que je cueillais en chemin et qui montraient partout leurs gentilles taches rouges sur ces blancheurs mornes il y avait aussi entre des murs ou des rochers naturels quelques jardinets très enclos pour les mystérieuses promenades de les princesses de jadis parmi des potiches et de prétentieuses rocailles il y fleurissait des pivoines des roses des iris malgré l’ envahissement de les ronces et de les graminées folles ", "–oui mon cher un taxi m’ attend –ne préférez -vous pas que je vous mette chez vous en passant –j’ accepte avec plaisir d’ autant plus que j’ apprécie fort vos automobiles –venez donc en user ce soir à le demain michel je t’ attendrai à le heures ", "étreindre surtout cela étreins voile l’ épaule coite de la brune ou de la rousse sage sans dire l’ art croasse ans cherche pourquoi elle hait ta venue la basse sœur posée sur la lune boude l’ élue-mère des jeux de mots s’ indigna ils nous lancent des jeux de mots en langue crypte ", "je l’ emmenai à le pavillon henri où nous déjeunâmes en garçons dans une petite salle de le premier gaie et claire et dont les fenêtres à le demi ouvertes nous apportaient par moments de lontaines sonneries de cavalerie le café nous retint à le table jusqu’ à la brune puis nous revînmes à le paris où nous dînâmes d’ un bouillon et d’ une pêche après quoi nous allâmes entendre la dame blanche j’ avais vu venir sans trop d’ empressement la fin de cette première journée comme j’ avais sans trop d’ ennui supporté la société de ce bébé en somme gentil et gracieux et que la première bêtise venue suffisait à le intéresser où à le faire rire pourtant ce ne fut pas sans un certain plaisir que je m’ engouffrai à sa suite dans l’ ombre compacte de le fiacre qui nous ramenait chacun chez nous car j’ étais en ce temps avec une fille de les bouffes dont la plantureuse beauté ne contribuait pas pour une faible part à le gros succès de la mascotte et le hasard nous ayant depuis quelques jours tenus éloignés l’ un de l’ autre je n’ étais naturellement pas fâché de re", "le laisser te parler ç a serait te laisser faire elle faisait large dans le grave ne plaisantait pas de le tout j’ étais assise en face d’ elle j’ ouvrais de grands yeux tranquilles et attentifs en l’ écoutant parler sans dire un mot j’ étais intérieurement parfaitement hermétique à ses avertissements et je n’ entendais rien à le ce qu’ ils avaient d’ éminemment justes j’ avais choisi mon camp j’ étais inébranlable ", "il patronne également la statuaire mais son triomphe c’ est l’ architecture art de l’ équilibre et de la symétrie sa lumière tombe verticalement de le soleil même c’ est le dieu de l’ éternel et immobile zénith mais contre apollon se glisse l’ ombre d’ un doute est -il vraiment sûr qu’ il existe ", "on n’ a pas fait glisser ses lèvres lui non plus une autre nuit on s’ extrait de l’ hydre à le têtes ou peut-être plus qui ondoie et hoquette sur le grand lit et l’on s’ entend répondre pour la première fois de sa vie à le celui dont la caresse tente de vous retenir qu’ on est un peu fatiguée je ne me suis jamais fâchée je n’ ai jamais rompu jamais pris une décision qui dût orienter différemment ma vie sexuelle et je m’ attardais d’ autant moins à m’ interroger sur des faits aussi minimes que je pouvais toujours retrouver les réflexes de mon ancienne mécanique et à une autre occasion prolonger le baiser faire l’ impasse sur ma fatigue mais alors j’ étais comme un mauvais comédien qui à le force de répéter une scène n’ habite plus son rôle ma liaison avec jacques s’ était établie dans le contexte d’ un certain régime sexuel qui était le mien lors de notre rencontre qui ne l’ était plus tout à le fait et il m’ apparaît possible maintenant que l’ évolution de nos rapports ait été prise dans le sourd abandon de ce régime ", "il n’ y avait pas de tort serge y tenait absolument le père ouvrier la grand-mère qui avait rapté nina le mariage précoce l’ expatriation la difficulté de le retour le départ de les enfants les rêves inaccomplis une vie exceptionnelle disait serge tout cela était vrai marianne se le rappelait elle pleura autant le gâchis de sa belle-mère que le monde englouti de son mariage avec serge ", "en somme j’ étais dès mes débuts convenablement logé; grâce à ces fournisseurs complaisants que quelques-uns appellent rageusement des créanciers et qui furent en vérité mes bailleurs de fonds puisque à le qui n’ a pas de capital il faut bien sous peine de mort que des avances soient faites j’ étais proprement meublé confortablement vêtu et si j’ économisais quelque peu sur la nourriture en fait nul n’ y prenait garde tant j’ avais bonne allure et saine physionomie je ne dirai pas que les clients se portassent en foule chez moi: j’ obéissais pourtant avec religion à les prescriptions volontaires que j’ avais gravées à la fois et dans ma conscience et sur la plaque de cuivre clouée près de la porte cochère docteur-médecin consultations de à le heures la bonne mesure comme on voit je n’ étais guère dérangé dans mes travaux et j’ aurais pu s’ il m’ avait plu manquer parfois à la consigne que j’ avais édictée mais j’ avais le respect de la parole donnée et aussi jugez donc " ]
tout de suite sans trop de phrases lorie dit ce qui l’ amenait il voulait se convertir lui et ses enfants à la religion réformée il y songeait depuis longtemps et maintenant c’ était pressé très pressé qu’ y avait -il à le faire aussandon sourit doucement le calma de le geste pour les enfants on n’ avait qu’ à les envoyer à l’ école de le dimanche
[ "lorie lui devait connaître à le fond ses nouvelles croyances étudier comparer s’ habituer à le juger et à le voir de ses yeux puisque cette religion de vérité et de lumière le permettait le commandait à le tous ses fidèles le doyen l’ adresserait à un pasteur car PROPN était vieux fatigué on ne l’ eût pas dit à le cette prestance fière à le cette parole solide qui déconcertait le flottant et faible lorie oui bien vieux bien en haut de la côte il y eut un silence et comme une gêne entre eux lorie détournait les yeux un peu troublé de sa démarche le doyen devant son bureau regardait sa page blanche qui l’ excitait à le penser ", "c’ est pour éline n’ est -ce pas dit -il à le bout d’ un instant —oui —elle exige cela de vous —elle ou du moins ceux qui la font agir je sais je sais il savait il avait vu la voiture de mme s’ arrêter souvent devant la porte ", "il connaissait la femme et les menées dont elle était capable si bonne ne le lui avait pas défendu il eût depuis longtemps prévenu la mère encore à le présent pénétrant jusqu’ à le fond de le drame que lorie ne faisait qu’ entrevoir il aurait eu bien envie de parler oh! oui je la connais cette jeanne autheman c’ est la femme qui brise et qui détache l’ être sans cœur et sans pitié ", "partout ou elle passe les larmes la désunion la solitude avertissez la mère car ce n’ est pas de vous seulement qu’ il s’ agit qu’ elle emmène lina bien vite bien loin qu’ elle l’ arrache à le cette morte vivante à le cette mangeuse d’ âmes froide comme la goule de les cimetières peut-être en est -il encore temps aussandon pensait tout cela mais il n’ osait le dire à le cause de la petite vieille qui était là devant lui droite dans son cadre le tenant en arrêt avec son regard prudent de paysanne et sa mâchoire de petit doguin prête à le lui sauter dessus s’ il avait parlé la retraite ponctuel et grave comme toutes les occupations de le château le déjeuner de port-saveur réunit chaque matin à le heures en l’ absence de le banquier le haut personnel de la maison religieuse autour de jeanne ", "des places immuables la présidente à le bout de la longue table anne de beuil à sa droite à le gauche l’ instituteur à les joues caves à la barbe courte et dure de parpaillot à les yeux ardents d’ un bleu globuleux et fanatique sous un front pointu charentais de le pays d’ anne de beuil il se destinait à le pastorat et suivait les cours d’ aussandon quand des amis le menèrent à le un de les prêches de l’ évangéliste il sortit de là dans cet état d’ émotion exaltée que certains prédicateurs drapés de bure blanche causent à les dévotes mondaines mais chez lui l’ impression fut plus durable et depuis ans il avait quitté famille amis sacrifié son avenir pour cette modeste place d’ instituteur primaire qui le rapprochait de jeanne dans le pays il passait pour son amant; ", "car ces grossiers paysans n’ auraient pu s’ expliquer sans cela cette ferveur de le disciple enchaîné à les lèvres de l’ apôtre mais l’ évangéliste n’ a jamais eu d’ amant; et les seuls mots passionnés sortis de cette bouche serrée à le pur dessin sont restés suspendus cristallisés à les aiguilles de la mer de glace en face de le charentais la directrice de l’ école de les filles mlle personne dolente à les regards toujours baissés ne parlant pas et à le tout ce qu’ on lui dit répondant par un oui plaintif d’ approbation douloureuse qu’ elle prononce moui il y a quelque chose d’ écrasé sur tout ce pauvre être depuis ses épaules infléchies jusqu’ à le son nez trop petit dans sa face blanche qu’ on dirait aplatie par la chute originelle et le sentiment de la première faute est si profond en elle il l’ anéantit tellement que c’ est à le peine si elle ose timide et nouée d’ esprit incapable de toute propagande extérieure faire la classe à les petits enfants à le bout de la table à la place réservée à le pasteur le dimanche se tient en semaine l’ élève de les é", "à le port-sauveur l’ éducation est exclusivement religieuse réduite à les versets de la bible d’ où sont tirées toutes les leçons les exemples de ronde et de courante jusqu’ à les abécédaires à le images si grande est la foi de jeanne dans l’ évangile qu’ elle pense que même incompris il agit sur les néophytes à la façon de les transcriptions de le coran dont les arabes se bandent le front lorsqu’ ils sont malades et c’ est pitié de voir le plus admirable de les livres ânonné bégayé bâillé par ces voix de petits paysans chaud et souillé par la crasse de leurs mains et les larmes de leur paresse le jeune nicolas l’ ancien pensionnaire de la petite-roquette est le produit perfectionné de ce mode d’ éducation aussi occupe -t-il presque toujours le bout d’ honneur vis-à-vis de la présidente ", "PROPN sait l’ écriture par cœur tous les évangiles selon luc jean marc mathieu le deutéronome les psaumes les épîtres de paul; et à le tout propos sans qu’ on l’ interroge il fait tout haut une citation inconsciente inarticulée qui semble sortir de le cornet d’ un phonographe autour de lui on se tait et on admire c’ est dieu qui parle par la bouche de cet adolescent et quelle bouche quand on pense à le tout ce qu’ elle charriait d’ impiétés et d’ abominations il y a ans sur le préau de les jeunes détenus n’ est -ce pas miraculeux et le plus éclatant témoignage en faveur des écoles évangéliques d’ autant qu’ il reste encore sur nicolas quelques souillures de l’ ancien péché mensonge gourmandise prévarication et que l’on a souvent l’ édifiant spectacle de les combats que se livrent le bon et le mauvais esprit dans cette conscience mal blanchie dans cette parole où l’ ecclésiaste corrige à le grand peine l’ argot de les prisons ", "c’ est à le côté de ce phénomène qu’ éline prend place les jours où elle déjeune à le château sa situation est connue de tous et le mariage impie qu’ elle va faire on sait que la cure d’ âme est commencée mais que le mal résiste à le tous les efforts et il faut la douceur de mme sa patience inaltérable pour continuer le traitement devant un tel mauvais vouloir anne de beuil aurait depuis longtemps chassé de le temple à le coups de fouet de meute cette créature destinée à l’ enfer " ]
[ "sans doute –mais vous ne songez pas à les conséquences fatales qu’ elle aura? j’ essaie baron –c’ est mon bonheur conjugal brisé à le jamais! –d’ accord pour moi c’ est la satisfaction d’ un caprice quand on est belle et un peu duchesse cher on a le droit d’ avoir des caprices coûteux ", "ses yeux étaient roses et troubles il vit que je l' examinais et il reprit avec majesté: –des raisons impérieuses me rappellent en allemagne je m' inclinai: –quand partez -vous il se décida en un éclair: –demain matin –je partirai avec vous dis-je ", "la petite sœur se mit à le pleurer mon père blême ne bougeait pas PROPN se cachait derrière lui et moi j\\' avalais ma salive l\\ homme nous regardait sans rien dire on entendait le râle de le molosse monsieur dit mon père que faites -vous ici ", "le schooner était un incomparable navire et quand j’ eus fait mettre tout en sûreté à le bord nous le mîmes à le vent et en panne avec la grande voile d’ orage bien carguée le ciel était noir tout à le fait sans étoiles la mer blanche d’ écume je descendis dans ma cabine afin de regarder sur la carte marine dans quel endroit nous nous trouvions mais un cri général me fit rapidement monter sur le pont muet de terreur je vis un grand vaisseau qui marchait tout droit sur nous ", "–milord fit m.simouns excusez -moi mais il faut bien que je vous prouve que je suis plus à le courant de cette affaire que vous ne le supposez soit parlez –un jour il y a mois la femme de appelons -le ainsi a reçu une lettre signée de son mari lettre fausse de le reste dans laquelle il était question d’ une transaction avec qui avec vous mylord voyons consentait à ne revendiquer ni son nom ni son titre à le quitter l’ angleterre et à le recevoir en échange livres –fort bien ", "il chantait les couplets et tout le monde reprenait en choeur le refrain: les canons vomissaient la foudre sur châteaudun qu’ importe à ce pays il préfère se voir en poudre que de se rendre à les prussiens ennemis sa chanson terminée il sortit nous en fîmes autant et allâmes nous coucher chapitre à le maître françois villon ", "son amour-propre de française de parisienne souffrait de ces inepties sortant de la bouche de compatriotes et il y avait en elle une humiliation en même temps qu’ un agacement presque douloureux à le toucher de si près et dans sa plus grosse expression le béotisme exubérant que développe par un singulier et ironique privilège le spectacle de la plus grande ville de le monde chez le peuple le plus spirituel de la terre prends une orange et allons -nous -en finit -elle par dire à le son enfant avant le dessert à le bout de patience et choquée de la tenue de son voisin l’ ecclésiastique à le benedicite qui ragaillardi par le dîner et le coude avancé près d’ elle se tapotait l’ épaule avec la carte de les vins elle remonta le grand escalier en frôlant un capucin qui plaqué contre la loge de le portier immobile tendait à les passants une bussola; et par les longs corridors s’ apercevaient dans des coins des malles de prélats ayant l’ apparence de boîtes d’ argenterie en maroquin rouge gaufrées d’ or elle arriva à sa chambre où elle s’ enferma avec son fils le jour bais", "mais on ne choisit pas l’ axe où le monde se place à l’ heure où l’on arrive en mars1977 nous n’ étions pas encore majeurs impossible de faire établir une autorisation de sortie de territoire par nos parents respectifs surtout martin nous n’ avons donc pas rejoint le foutoir italien je l’ ai dit j’ ai gagné l’ italie l’ année d’ après sans rien demander à le personne disant à le mes parents que je visiterais rome florence et venise avec quelques amis et une vieille 2cv mais en réalité martin a dû rester en france j’ y suis allé en train et me suis accroché à le long de jours sans fin à le corps de massimo j’ y reviendrai encore car c’ est lui qui m’ a dit ce que de cette histoire je sais ici rapporte massimo la broussaille et les membres noueux de vigne et d’ olivier ", "c’ était tout justement ce qu’ PROPN désirait je partirai demain matin on prend le train à le quimperlé n’ est -ce pas lui donna tous les renseignements mme plœdac sortit l’ indicateur de les trains on chercha des combinaisons ", "car je vous enlève votre bonne maman qui veut bien me suivre à les pyrénées dont les eaux me sont nécessaires les enfants baissèrent tristement la tête mais vous aurez besoin d’ un chevalier pour vous protéger quel dommage que vous ne puissiez pas partir jours plus tard dit oscar avec une contrariété bien marquée la chose peut s’ arranger à le notre satisfaction mutuelle mon cher enfant " ]
on n’ envoie à le arvillard que les convalescents comme moi ou les cas désespérés pour lesquels rien ne fait plus rien nous n’ avons heureusement à le notre hôtel de les alpes dauphinoises que malades de ce genre la princesse puis jeunes lyonnais le frère et la sœur orphelins très riches dit -on et qui semblent à le pire la sœur surtout avec ce teint blafard resté sous l’ eau des lyonnaises entortillée de peignoirs et de châles tricotés sans un bijou un ruban nul souci de coquetterie elle sent le pauvre cette riche elle est perdue le sait se désespère et s’ abandonne
[ "il y a à le contraire dans la taille voûtée de le jeune homme étroitement pincée d’ une jaquette à la mode une terrible volonté de vivre une incroyable résistance à le mal ma sœur n’ a pas de ressort moi j’ en ai! disait -il à le table d’ hôte l’ autre jour d’ une voix toute rongée qu’ on n’ entend pas plus que l’ ut de la vauters quand elle chante et le fait est qu’ il a furieusement du ressort c’ est le boute-en-train de l’ hôtel l’ organisateur de les jeux des parties des excursions il monte à le cheval en traîneau des espèces de petits traîneaux chargés de branches sur lesquels les montagnards de le pays vous font dégringoler les pentes les plus raides valse fait des armes secoué de quintes affreuses qui ne l’ interrompent pas un instant ", "nous possédons encore une illustration médicale le docteur bouchereau tu te rappelles celui que maman était allée consulter pour notre pauvre andré je ne sais s’ il nous a reconnues mais il ne nous salue jamais un vieux loup je viens d’ aller boire mon demi-verre à la source cette source précieuse est à le minutes de le pays en montant de le côté de les hauts-fourneaux dans une gorge roule et gronde un torrent tout mousseux d’ écume descendu de le glacier qui ferme la perspective luisant et clair entre les alpes bleues et qui semble dans cette blancheur de les eaux battues fondre et délayer sans cesse sa base invisible et neigeuse de grandes roches noires suintant goutte à le goutte parmi les fougères et les lichens des plantations de sapins de verdure sombre un sol où des fragments de mica étincellent dans la poussière de charbon voilà l’ endroit ", "mais ce que je ne puis te rendre c’ est le formidable bruit le torrent jaillissant dans les pierres le marteau à le vapeur d’ une scierie qu’ il active et dans l’ étroite gorge sur une route unique toujours encombrée des tombereaux de houille des bestiaux en file des cavalcades d’ excursionnistes des buveurs qui vont ou reviennent j’ oubliais l’ apparition à le seuil de les maisons misérables de quelque horrible crétin mâle ou femelle étalant un goitre hideux une grosse figure hébétée la bouche ouverte et grognante le crétinisme est une de les productions de le pays il semble que la nature soit trop forte ici pour l’ homme que le minerai de fer de cuivre de soufre l’ étreigne le torde l’ étouffe que cette eau de les cimes le glace comme ces pauvres arbres qu’ on voit pousser tout rabougris entre roches encore une de ces impressions d’ arrivée dont la tristesse et l’ horreur s’ effacent à le bout de quelques jours ", "maintenant à le lieu de les fuir j’ ai mes goitreux d’ élection un surtout un affreux petit monstre assis à le bord de la route dans un fauteuil d’ enfant de ans et il en a juste l’ âge de mademoiselle quand j’ approche il dodeline sa lourde tête de pierre d’ où sort un cri rauque écrasé sans conscience et sans air et sitôt sa pièce blanche reçue la lève triomphalement vers une charbonnière qui le guette d’ un coin de fenêtre c’ est une fortune enviée de bien de les mères ce disgracié qui rapporte plus à le lui tout seul que ses frères travaillant à les fourneaux de la debout le père ne fait rien malade de la poitrine il passe l’ hiver à son foyer de pauvre et l’ été s’ installe avec d’ autres malheureux sur un banc dans la buée tiède que fait en arrivant la source bouillonnante ", "la nymphe de l’ endroit tablier blanc les mains ruisselantes remplit à la mesure voulue les verres qu’ on lui tend pendant que dans la cour à le côté séparée de la route par un mur bas des têtes dont on ne voit pas les corps se renversent en arrière contorsionnées d’ efforts grimaçant à le soleil la bouche toute grande une illustration de l’ enfer de le dante: les damnés de le gargarisme quelquefois en sortant de là nous faisons le grand tour pour revenir à l’ établissement et nous descendons par le pays maman que le bruit de l’ hôtel fatigue qui a peur surtout que je ne danse trop à le salon avait rêvé de louer une petite maison bourgeoise dans arvillard où les occasions ne manquent pas il y a des écriteaux à le chaque porte à le chaque étage se balançant dans les glycines entre des rideaux clairs et tentateurs ", "à se demander vraiment ce que les habitants deviennent pendant la saison campent -ils en troupeaux sur les montagnes environnantes ou bien vont -ils vivre à l’ hôtel à le francs par jour cela m’ étonnerait car il me semble terriblement rapace cet aimant qu’ ils ont dans l’ œil quand ils regardent le baigneur quelque chose qui luit et qui accroche et ce luisant l’ éclair brusque sur le front de mon petit goitreux le reflet de sa pièce blanche je le retrouve partout dans les lunettes de le petit médecin frétillant qui m’ ausculte tous les matins dans l’ œil de les bonnes dames doucereuses vous invitant à le visiter leurs maisons leurs petits jardins bien commodes remplis de trous pleins d’ eau et de cuisines à le rez-de-chaussée pour des appartements à le troisième étage dans l’ œil de les voituriers en blouses courtes chapeaux cirés à le grands rubans qui vous font signe de le haut de leurs corricolos de louage dans le regard de le petit ânier debout devant l’ écurie large ouverte où remuent de longues oreilles même dans celui de les ânes oui dans ce grand regard d’ e", "de le reste elles sont affreuses leurs maisons encaissées tristes sans horizon riches en inconvénients de toute sorte qu’ il n’ est pas permis d’ ignorer puisqu’ on vous les signale dans la maison voisine nous nous en tiendrons décidément à le notre caravansérail de les alpes dauphinoises qui chauffe à le soleil sur la hauteur ses innombrables persiennes vertes dans la brique rouge à le milieu d’ un parc anglais encore en bas âge taillis labyrinthe allées sablées dont il partage la jouissance avec les ou autres hôtels cossus de le pays la chevrette la laita le bréda la planta tous ces hôtels à le noms savoyards se font une concurrence féroce s’ épient se surveillent par-dessus les massifs et c’ est à qui mènera le plus de train avec ses cloches ses pianos le fouet de ses postillons les fusées de ses feux d’ artifice à qui ouvrira le plus largement ses fenêtres pour que l’ animation les rires les chants les danses fassent dire à les voyageurs de vis-à-vis: comme ils s’ amusent là-bas comme il doit y avoir du monde mais c’ est dans le journal de les baigneurs que se", "quelle rage envieuse à la laita de la planta quand on voit par exemple prince et princesse d’ anhalt et leur suite alpes dauphinoises tout pâlit devant cette ligne écrasante comment répondre? et l’on cherche on s’ ingénie; si vous avez un de un titre quelconque on le prodigue on l’ étale voici fois que la chevrette nous sert le même inspecteur de les forêts sous des espèces différentes inspecteur marquis chevalier des saints-maurice et lazare mais les alpes dauphinoises ont encore le pompon sans que nous y soyons pour rien dame! tu sais comme est maman toujours modeste effarouchée ", "elle a bien défendu à le fanny de dire qui nous étions parce que la position de notre père celle de ton mari auraient attiré autour de nous trop de curiosité et de poussière mondaine le journal a dit simplement: mesdames le quesnoy de paris alpes dauphinoises et comme les parisiens sont rares notre incognito n’ a pas été révélé nous avons une installation très simple assez commode chambres à le second toute la vallée devant nous un cirque de montagnes noires de sapins à le pied et qui se nuancent s’ éclaircissent en montant avec des traînées de neige éternelle des pentes arides en regard de petites cultures qui font comme des carrés de vert de jaune de rose à le milieu de lesquels les meules de foin ne paraissent pas plus grosses que des ruches d’ abeilles mais ce bel horizon ne nous tient guère chez nous le soir on a le salon le jour on erre dans le parc pour le traitement qui joint à le cette existence si remplie et si vide vous prend et vous absorbe " ]
[ "ce fut avec cette pensée bien arrêtée qu’ ils s’ éveillèrent le lendemain c’ est décidé dit lucien en se dressant sur son séant nous allons déménager hum dit édouard en secouant la paille de la couche attachée à ses beaux cheveux noirs déménager c’est-à-dire emporter le panier de provisions dans lequel il n’ y a plus rien que le rayon de miel ", "il était accompagné comme chaque jour d’ ajamil et d’ un autre serviteur tous armés sans encombre il atteignit le château .dans le vestibule sanda vint à le lui et l’ informa que mme de désirait lui parler –elle est dans le salon chinois ajouta l’ hindoue qui semblait fort émue entra dans la pièce naguère il avait enlevé son masque à l’ inconnue qui excitait si vivement sa curiosité dans un de les grands fauteuils d’ ébène nouhourmal était assise vêtue de velours violet avec un long collier de merveilleuses topazes tombant presque jusqu’ à le bas de son corsage les années ne semblaient pas l’ avoir touchée ", "elle fait viande de porc avariée dans son fauteuil dont elle s’ est bien gardée de dégrafer la ceinture vis-à-vis de nous car à le bord de notre long-courrier les dernières rangées de sièges sont face à le face la môme lit un livre russe intitulé ou quelque chose d’ approchant elle a croisé ses jambes panoramiques et sans trop loucher ni me torticoler j’ aperçois des froufrous blancs et noirs qui fileraient des rêves lubriques à un bonze enflammé de temps à le autre elle abaisse légèrement son passionnant bouquin pour me velouter une œillade tellement suave que les poils de ma poitrine se mettent en tire-bouchon et que la peau de mes régions les plus lisses devient plus rèche qu’ une langue de bœuf atteint de fièvre aphteuse voilà une paire d’ heures qu’ on trajecte au-dessus d’ une mer de nuages sales ", "on sentait bien que la cause était gagnée pour l’ avocat le ministère public ne répliqua pas alors le président posa à le prévenu la question d’ usage accusé n’ avez -vous rien à le ajouter pour votre défense l’ homme se leva:il était de petite taille d’ un blond de lin avec des yeux gris fixes et clairs une voix forte franche et sonore sortait de ce frêle garçon et changeait brusquement à les premiers mots l’ opinion qu’ on s’ était faite de lui ", "aigues-mortes le vieux guerrier qu' ils assaillaient sans trêve est toujours à son poste étendu sur la plaine comme un chevalier les armes à la main est figé en pierre sur son tombeau .sur ce plat désert de mélancolie règnent les ibis rosés et les fièvres paludéennes parmi ces duretés et ces sublimités prévues par mon imagination la belle petite fille vers qui j' allais m' excitait infiniment *aigues-mortes consonnance d' une désolation incomparable quand je descendis de la gare déjà les grenouilles avaient commencé leur coassement il n' était pas encore heures mais cette plaine immense toute rayée de petits canaux est leur fiévreux royaume une jeune fille à qui je demandai la villa de rosemonde s' offrit à le me conduire ", "c’ est un individu qu’ a le droit de vote et des chaudes-pisses comme toi et moi non? il s’ évente la sifflouille à l’ aide d’ un petit bleu sans doute destiné à la fraîche veuvette comme je ne remue toujours pas il émet un bâillement qui met son pharynx à le portée de vue puis soudain impatienté presse le bouton de la sonnette à le plusieurs reprises j’ ouvre la lourde sans ôter la chaîne de sécurité un télégramme en urgent annonce le petit bonhomme —très bien donnez et j’ avance ma main pour capter le message ", "il regardait son complice avec une sorte d’ effarement produit autant par l’ engourdissement de ses facultés que par les appréhensions éveillées plus vivement en lui à le mesure qu’ on approchait de le moment décisif PROPN demanda vous avez écrit à le votre femme avant de partir de paris oui je lui ai annoncé que j’ allais venir la rejoindre répondit d’ ormilly quand vous attend -elle je lui ai dit que je la préviendrai par dépêche de mon arrivée ", "il écoute les yeux fermés il entend le cri il ne perçoit toujours aucun mot à le travers aucun sens quand il ouvre les yeux c’ est déjà trop tard le corps à les yeux bleus avance en silence vers la fenêtre ouverte a elle il ne parle pas de lui ", "des poutres des entraits à les contours aussi nets que sur des plans d’ architecte ou des épures des planchers des carrelages à les fuyantes perspectives des pilastres accusent le caractère abstrait cérémonieux pour tout dire de cet espace stéréotypé et si l’on peut parler de lieu géométrique dans la rigoureuse acception de le terme c’ est parce qu’ il peut représenter indifféremment la galerie d’ un palais le salon d’ un bourgeois opulent une auberge un atelier de manufacture sans que la diversité de les occupations discussion savante ou querelle d’ amoureux arrestation de le faux dévot impression d’ indiennes ou signature d’ un traité étamage de glaces boissellerie affecte en rien ce cadre et réciproquement il semble extravagant malgré l’ écriteau forges de travailler le fer dans ce décor de gravure ancienne la révolution industrielle a balayé l’ espace mi-théâtral mi-champêtre de les anciennes manufactures après que la nuit de le août eut détruit les anciens rapports sociaux la production de le métal est depuis longtemps inséparable de larges aires cal", "vous n’ êtes pas si presse on vous attend? —personne ne m’ attend —alors vous voyez bien elle jeta un bref coup d’ œil sur la carte et commanda plats à le hasard rovère lui suggéra le tavel qui figurait sur la liste de les vins " ]
il la pose sur une table je suis tellement ému que je ne puis m’ exprimer j’ ai possédé une jolie fortune mais dans ce moment francs me semblent le pactole car cet argent est le fruit de mon travail l’or que l’on a eu de la peine à le gagner est bien plus doux à le recevoir que celui que l’ aveugle déesse jette au-devant de nous —voici mon adresse vous m’ enverrez ces tableaux en disant ces mots l’ étranger me remet une carte et s’ éloigne je veux le reconduire il s’ y oppose
[ "je jette les yeux sur l’ adresse qu’ il m’ a laissée et je lis un nom que j’ ai entendu prononcer plusieurs fois comme celui d’ un protecteur de les arts d’ un amateur aussi riche qu’ éclairé cet homme-là est millionnaire et il est venu chez moi seul sans suite et il m’ a donné quelques avis avec cette politesse qui adoucit les critiques les plus sévères il est doux de voir que la fortune est quelquefois si bien placée je prends pierre par tes mains nous dansons autour de la table sur laquelle sont mes francs ", "—maintenant j’ espère que tu remporteras ton petit sac dis -je à le mon frère —non pas il est à le toi —pierre je veux que tu gardes cet argent et que veux -tu que j’ en fasse ", "notre mère est heureuse maintenant et n’ a plus besoin de rien sans cela je le lui enverrais —garde -le je te le demanderai si j’ en ai jamais besoin la bonne heure —crois -tu d’ ailleurs que je veuille te laisser commissionnaire je vais épouser manette puis nous retournerons en savoie ", "la maison de ma mère est assez grande pour nous loger tous certain maintenant que mon talent peut me procurer une existence honnête je n’ ai plus de vœux à le former chère manette courons lui apprendre cette nouvelle pierre tu vas porter les tableaux chez ce monsieur —tout de suite —puis tu reviendras me trouver chez PROPN je couvre les tableaux je les remets à le pierre et je cours chez manette avec mon trésor dans ma poche ", "manette lit dans mes yeux ce que je vais lui annoncer je mets les francs sur ses genoux en lui disant d’ un air fier c’ est le produit de mon travail c’ est le fruit de mon talent ah! manette que je dois de reconnaissance à le ceux qui m’ ont donné de l’ éducation c’ est la fortune la plus sûre je puis t’ épouser maintenant je pourrai nourrir ma famille je sais bien que la maison de notre mère eût toujours été la nôtre mais aurais -je été heureux si je n’ avais été bon à le rien et quand on a pris les manières de le grand monde on est bien gauche pour labourer la terre ", "aujourd’hui certain d’ utiliser mon talent en peinture je cultiverai cet art avec une nouvelle ardeur et je trouverai près de toi la récompense de mes travaux manette partage mon ivresse le père bernard arrive je cours dans ses bras je vais être votre fils lui dis -je je l’ étais depuis longtemps par mon cœur mais enfin bientôt —oui mon père oui c’ est décidé maintenant a vendu ses tableaux le bon auvergnat nous regarde nous ne lui donnons pas le temps de répondre: nous faisons déjà nos plans nos projets ", "je brûle de réparer le temps perdu je voudrais épouser manette demain ce soir même mais il y a des formalités à le remplir; heureusement que j’ ai eu soin depuis longtemps de me faire envoyer de mon pays les papiers qui me sont indispensables dès demain je ferai les démarches nécessaires pour hâter l’ instant de mon bonheur ", "manette ne peut plus parler elle court à le chaque instant se jeter dans les bras de son père il semble qu’ on devienne plus timide à le moment d’ être plus heureux mais si ses baisers sont pour un autre ses regards sont pour moi et je comprends tout ce qu’ ils me disent pierre vient partager notre bonheur ", "il est entendu que le surlendemain de notre mariage nous partirons pour la savoie; de cette manière nous n’ avons pas besoin de monter notre ménage manette viendra passer les premiers jours de notre hymen dans mon petit logement il sera assez grand pour de nouveaux époux le bonheur ne demande pas beaucoup de place le lendemain de grand matin je suis en course pour hâter mon mariage mais mon impatience ne peut triompher des formalités d’ usage il faut attendre jours avant de devenir l’ époux de manette " ]
[ "la standardiste gueule elle me le passe la voix de le collègue retentit c’ est vous heureux de vous entendre de le nouveau? —oui dis -je en regardant le pharmacien droit dans les mirettes voulez -vous me rejoindre chez standley l’ employeur de feue martha ", "–alors comment as -tu pu te procurer son nom –c’ est jean il avait trouvé la veille chez l’ épicier une feuille de papier qui a dû faire partie de ces cahiers de distribution de prix que les pensionnats aisés font imprimer chaque année en haut de la page il y avait institution de mme raynaud au-dessous: prix de dessin et plus bas: er prix mlle pauline de saint-malo tout cela m’ a suffi pour échafauder mon petit roman qui a eu un succès fou –et tu as lâché ton billet de francs ", "et cela moins par prudence pour elle-même que par l' agrément que lui procuraient ces jeux d' esprit qui d' ailleurs parmi les personnes présentes ignorait vraiment les relations de réderic et de julienne PROPN devait être le seul avec la sénéchale et encore? mais était -ce une raison pour s' interdire les joies délicates de le roman fabriqué de toutes pièces cette pauline en a fait peut-être bien plus qu' on ne pense qui nous dit que m.de rocrange a été son seul amant ", "je pouvais sous tolède donner une dernière bataille et trouver une mort glorieuse qui sait celle de mon ennemi le bâtard d’ alphonse celle de henri de transtamare une femme m’ a conduit à le ma ruine j’ eusse aimé mieux te voir à le tolède dit froidement le more car j’ eusse arrangé tes affaires en ton absence et les miennes —au lieu qu’ ici tu ne feras rien pour moi s’ écria don dont la fureur commençait à le prendre un libre cours eh bien misérable je finirai mes jours ici soit mais je t’ aurai puni de tes crimes et de ta déloyauté j’ aurai savouré un dernier bonheur ", "PROPN dit le comte en la voyant rentrer et franchir le seuil de le salon –blanche dit la comtesse à sa fille qu’ elle embrassa va-t’en jouer avec ta bonne l’ enfant sortit il est temps je crois madame fit alors le comte que je me mette en quête de témoins –c’ est inutile ", "elle prolongea les stations qu’ elle faisait matin et soir à l’ église dans la chapelle de notre-dame de le guet puisant dans ses ardentes effusions toutes ses forces et ses joies et se consacra entièrement et sans retour à le marie cette tendre mère et à son divin fils l’ incomparable époux gilberte pendant ce temps la petite gilberte la plus jeune de les demoiselles PROPN grandissait vieillissait plutôt elle touchait à ses ans lorsque denise de plus en plus convaincue de les désagréments et crève-cœur réservés à les vieilles filles lui annonça qu’ elle lui avait trouvé un mari —oui ma chourotte un de ses petits noms d’ amitié habituels que lui fournissait le patois local car je ne présume pas que tu aies l’ intention de nous imiter claire et moi n’ est -ce pas ", "s’ il eut fallu nommer un professeur de gymnastique pour les singes de le qui sont bien dégourdis cependant PROPN aurait certainement obtenu cette place sauter grimper voler exécuter tours impossibles il s’ en faisait un jeu.si fergusson était la tête et le bras devait être la main il avait déjà accompagné son maître pendant plusieurs voyages et possédait quelque teinture de science appropriée à sa façon mais il se distinguait surtout par une philosophie douce un optimisme charmant il trouvait tout facile logique naturel et par conséquent il ignorait le besoin de se plaindre ou de maugréer ", "me demanda -t-il —non je ne dors pas mon petit père que désirez -vous lui demandai-je —je ne sais ce qui me prend dit le prince mais j’ ai peur ", "farou d’ un coup d’ épaule avait désembourbé déjà tant de troisièmes actes il la regardait d’ un œil sauvage et sans méchanceté fini? tu en as de bonnes mais tout de même tu as avance avance oui naturellement j’ ai avancé j’ ai foutu en l’ air toute ma scène dit fanny comme s’ il avait cassé un vase ", "—toujours mentir pensa -t-elle toujours feindre et pourquoi? que je suis lasse mon dieu la voix de guy s’ éleva dans le cabinet riche et sonore pleine de modulations enchanteresses elle écouta inquiète —je vous disais tout à l’ heure messieurs que je prenais bonne note de votre demande et que j’ en parlerais à le ministre vous voyez par là quelle est l’ étendue de mon dévouement et jusqu’ à le quel point je tiens à le me rendre digne de la confiance que vous me témoignez " ]
j’ étais à le cet âge entre et ans où les rêves purs qu’ on échafaudé seul se sont dissipés sans que les vues meilleures qu’ on a cherchées à le large par la suite aient pris la fermeté qu’ il faut on demeure interdit à le contact de la réalité on doute qu’ elle se laisse jamais fléchir désormais des hommes ont reconnu leur destin identifié les puissances hostiles le plus souvent parfois beaucoup plus rarement bienveillantes qui les environnaient mais c’ était autrefois sous d’ autres
[ "celles que nous affrontions nous opposaient un visage rocheux leur épais manteau de forêts un impénétrable mutisme enfin j’ allais rentrer comme chaque année je rendrais visite à le andré dont la gazelle dans l’ intervalle était morte il écouterait derrière la fumée montant de ses cigarettes comme d’ un trépied je parlerais ", "je dirais que rien n’ était lumineux comme les grecs qu’ il fréquentait avec la même dévotieuse assiduité puis je demanderais doucement si l’on ne pouvait pas maintenant comme eux-mêmes l’ avaient fait interroger les choses prochaines le présent s’ il ne venait pas un moment mais lequel où l’on était de taille à le leur tenir le langage requis à le leur extorquer la réponse aussi massives hirsutes et malintentionnées qu’ on les voudra il n’ y avait que lui pour m’ entendre ", "il saurait de quoi je parlais il en avait l’ expérience il m’ avait devancé mais juin ne vint jamais pour lui de le moins son cœur se déchira en mai ", "il eut peut-être le temps de scander en grec pour la dernière fois un vers d’ agamemnon voici les portes de l’ hadès je les salue puis le songe isolé très érudit ou il s’ était réfugié sa vie durant disparut de la radieuse matinée la main de fer qui m’ avait saisi à la gorge ne me laissait plus de cesse j’ allais d’ un hôpital à l’ autre sans résultat on ne m’ avait pas retiré les agrafes que ç a recommençait ne pouvait pas tellement durer ", "l’ affection profonde récalcitrante finirait par désorganiser la circulation de les influx de l’ air des fluides j’ ai commencé à le douter de pouvoir continuer bien longtemps le cou et tout ce qui passe par cet isthme rongés par le mal je me demande encore si ces ennuis de santé furent vraiment fortuits ou si la machine me voyant dans le pire embarras s’ offrit à le couper les ponts avec l’ extérieur la communauté je pouvais à le peine parler et j’ y regardais à le fois avant de proférer un mot tant il m’ en cuisait l’ atmosphère toujours est -il que les manifestations les plus aiguës coïncidèrent avec la période où je ne voyais plus d’ issue ou je laissais le mal qui me tenaillait resserrer son étreinte achever sa besogne ou je me chargeais de trouver par moi-même les mots que j’ avais demandés à d’ autres et en vain ", "ils participent de notre nature c’ est par eux que nous pouvons tirer les choses de le côté distinct pensif qui est le nôtre reprendre cette part de nous-mêmes qu’ elles se sont annexée sans notre assentiment et tiennent prisonnière séparée j’ avais tendu l’ oreille pour déceler des voix qui leur ressembleraient précipitée argentine pour les ruisseaux celle de les bois augurale chargée de majesté l’ organe de les grès profond caverneux il me semblait fou de questionner un monde fermé depuis la nuit de les temps dans son refus de livrer la première syllabe aussi longtemps qu’ on s’ y tenait et qui lorsqu’ on s’ en écartait afin de le mieux voir s’ évanouissait je m’ étais fourvoyé ", "j’ avais perdu mon temps à des jeux formels dans un décor sans extériorité l’ avenir s’ était soudainement raccourci je me réveillais à le intervalles de plus en plus rapprochés en salle de réanimation le point de vue qu’ on prend malgré soi d’ un lit haut perché en acier chromé n’ est pas dépourvu d’ les détails qui brouillent la perspective à les jours ordinaires les craintes personnelles archaïques qui nous font différents se dissipent lorsque de la poupe de l’ étrange esquif on entrevoit la sombre rive commune ", "certains de mes compagnons de chambre abandonnaient la partie lorsque l’ infirmière à le petit matin poussait son chariot encombré de flacons de pinces et de pansements ils ne bougeaient pas ne répondaient plus à le salut qu’ elle jetait à la cantonade seul un soupir un râle rappelaient par instants que la vie n’ avait pas quitté leur formes allongées immobiles sous les draps j’ ai eu pour voisins un garçon de café parisien tout droit sorti des pages de sartre ou il joue naturellement son propre rôle un contremaître de renault à lequel rien ne semblait plus étranger que la conscience de ses chaînes et la volonté de les briser un marginal qu’ on allait amputer et dont le voisinage était éprouvant je venais de remonter de le bloc opératoire ", "il me semblait résider une fois encore en endroits distincts la tête d’ un côté le restant de le corps de l’ autre séparés par une haie de feu un de ces murs crêtés de tessons coiffés de fil de fer barbelé électrifié comme on en voit à les endroits dangereux interdits pendant que je cherchais à le me rassembler il s’ agitait comme une bête traquée jetait partout des regards perçants haletait son bras esquissait des menaces retombait de temps à le autre il éclatait en imprécations contre des gens dont il ne prenait pas la peine de préciser l’ identité contre le chirurgien qui allait lui couper la jambe on le préparait lorsque à le quelques jours de là je quittai la pièce ripolinée " ]
[ "ah! PROPN un point fixe se détachait pour lui de la durée un principe immuable éternel un arbre de salut au-dessus de l' étendue mouvante certes se disait PROPN je ne m' étonne pas de cette manie de retours à le dieu qui sévit aujourd'hui c' est l' instinct de conservation qui fait que tant d' âmes appareillent vers la certitude mais quand on les interroge sur la foi ils vous disent qu' il y faut d' abord la grâce mon éducation m' a d' ailleurs rendu pour toujours inadmissible la réalité historique de le christianisme ", "ce ne sera pas long tu pourras sortir à l’ entr’acte elle chercha à se donner une mine satisfaite et à se tortiller de temps en temps comme une personne qui s’ amuse mais n’ est pas très à son aise cyprien se remit à le goûter à une chanson étonnante dont une dame ravageait les strophes à les acclamations de la foule PROPN trouva que l’ entr’ acte ne venait pas assez vite maintenant elle bouillait elle avait hâte de briser ses liens ", "après avoir mûrement réfléchi il s' arrêta définitivement à la résolution suivante les autres ennemis de la marquise —les siens en même temps —étaient gardes-françaises il le serait aussi d' abord il le sentait en lui il n' était pas né pour la vie douce et enfantine qu' il menait chez la bonne mame toinon ce qu' il lui fallait c' était la vie de les camps le tapage la bataille il l' avait bien compris à les battements joyeux de son coeur la première fois que sa main avait brandi une épée la première fois que cette épée s' était croisée avec une autre ", "bien que je sois aujourd’hui la fleur flétrie de fontanias je puis être demain l’ étoile brillante de la flamme morte peut renaître quelquefois d’ un phare prêt à s’ éteindre le dernier rayon protecteur est plus éclatant que jamais je vais guider encore les enfans de les cévennes je n’ ai point oublié par quels moyens on fait revivre l’ héroïsme guerrier ", "cette langue râpeuse calmait sa peur de petite fille elle gardait en mémoire l’ après-midi où son père et elle avaient acheté le labrador dans un chenil d’ auteuil rue de l’ yvette j’ y suis retourné le directeur de le chenil un homme sensible conservait depuis ans les copies de les pedigrees et une petite photo d’ identité de tous les chiens qu’ il avait vendus il m’ a fait visiter ses archives qui occupaient une grande salle et il a retrouvé le pedigree et la photo de le labrador ", "un zombie ma fille était devenue un zombie je filai en ville chercher des fusibles se nourrissait -elle à le moins? dormait -elle un peu je préférais ne pas y penser ", "s’ écria ambroise paré émerveillé voilà ce que j’ ai constaté sur les têtes de les suppliciés —oui dit en souriant vésale moins l’ épanchement qui ne pouvait avoir lieu la blessure étant faite sur des morts —eh bien demanda ambroise paré que pensez -vous de la blessure j’ affirme qu’ elle est mortelle dit vésale un faible cri se fit entendre derrière l’ anatomiste ", "–et moi je vous déclare que je ne le permettrai jamais comment s’ est -elle prêtée à le ce trafic je vais lui défendre de laisser désormais sortir d’ ici quoi que ce soit pour une destination de ce genre.myriam eut un mouvement d’ indignation –vous ne le ferez pas altesse! ce serait outrepasser indignement vos droits il fit un pas en avant et dit avec un accent de sourde violence –mes droits s’ il m’ a plu de les abandonner jusqu’ ici vous saurez désormais que j’ entends les exercer entièrement .sans baisser les yeux devant le regard où étincelait une orgueilleuse irritation myriam répliqua avec une fermeté hautaine –j’ ai toujours pensé altesse que celui qui a cru bon d’ écarter les devoirs n’ avait pas de droits à le revendiquer ", "cette bête est bien plus grande que lui tout en finesse mais aussi apeurée c’ est une daine elle ne fuit pas cependant elle demeure à le quelque distance la tête baissée les yeux fixés sur le cochonnet tous se regardent ainsi un moment ils se jaugent le porcelet oscille d’ avant en arrière encore indécis; quand il se résout à le avancer la daine recule il s’ arrête elle s’ avance à le son tour ", "j’ en bois une sérieuse rasade je me laisse tomber dans un fauteuil et je gamberge sec les mystères c’ est gentil dans ellery que en magazine mais je ne suis pas maurice renault avant d’ aller plus avant dans cette confuse affaire il faut que je découvre comment PROPN s’ est taillée de cette bicoque sans que je ne la voie chapitre iv de surprises en surprises quand je commence à le jouer les chiens de chasse vous pouvez croire que mon renifleur fonctionne voilà donc le gars san-antonio qui recommence son tour de le propriétaire avec la ferme intention de découvrir une autre issue " ]
il faut vous dire qu’ il y a juste au-dessus une planchette pour mettre les bougies et les allumettes j’ allonge le bras et je prends allumettes j’ en frotte une; elle rate j’ en frotte une autre elle s’ allume et s’ éteint aussitôt
[ "j’ en frotte une troisième elle en fait autant directeur l’ interrompit pour placer un mot d’ esprit c’ étaient donc des allumettes de le gouvernement elle ne comprit pas et PROPN se peut bien toujours est -il que la quatrième prit feu et j’ allumai ma bougie puis je rentrai dans ma chambre pour me coucher mais à le bout d’ un quart d’ heure il me sembla qu’ on sentait le brûlé ", "moi j’ ai toujours peur du feu oh! si nous avons jamais un sinistre ce ne sera pas ma faute surtout depuis le feu de cheminée dont je vous ai parlé je ne vis pas je me relève donc je sors je cherche je sens partout comme un chien de chasse et je m’ aperçois enfin que mon parapluie brûle c’ est probablement une allumette qui était tombée dedans vous voyez dans quel état l’ a mis le directeur en avait pris son parti; ", "il demanda:« à le combien estimez -vous le dégât elle demeura sans parole n’ osant pas fixer un chiffre puis elle dit voulant être large faites -le réparer vous-même je m’ en rapporte à le vous refusa:« non madame je ne peux pas dites -moi combien vous demandez mais il me semble que tenez monsieur je ne veux pas gagner sur vous moi nous allons faire une chose je porterai mon parapluie chez un fabricant qui le recouvrira en bonne soie en soie durable et je vous apporterai la facture ", "ç a vous va -t-il parfaitement madame c’ est entendu voici un mot pour la caisse qui remboursera votre dépense et il tendit une carte à le mmeoreille qui la saisit puis se leva et sortit en remerciant ayant hâte d’ être dehors de crainte qu’ il ne changeât d’ avis elle allait maintenant d’ un pas gai par la rue cherchant un marchand de parapluies qui lui parût élégant quand elle eut trouvé une boutique d’ allure riche elle entra et dit d’ une voix assurée voici un parapluie à le recouvrir en soie en très bonne soie ", "mettez -y ce que vous avez de meilleur je ne regarde pas à le prix à le raoul denisane les verres devant les dîneurs restaient à le moitié pleins maintenant ce qui indique généralement que les convives le sont tout à le fait on commençait à le parler sans écouter les réponses chacun ne s’ occupant que de ce qui se passait en lui; et les voix devenaient éclatantes les gestes exubérants les yeux allumés c’ était un dîner de garçons de vieux garçons endurcis ils avaient fondé ce repas régulier une vingtaine d’ années auparavant en le baptisant: le célibat ", "ils étaient alors bien décidés à le ne jamais prendre femme ils restaient maintenant étaient morts et les autres mariés ces quatre-là tenaient bon; et ils observaient scrupuleusement autant qu’ il était en leur pouvoir les règles établies à le début de cette curieuse association ils s’ étaient juré les mains dans les mains de détourner de ce qu’ on appelle le droit chemin toutes les femmes qu’ ils pourraient de préférence celle de les amis de préférence encore celle de les amis les plus intimes ", "aussi dès que l’ un d’ eux quittait la société pour fonder une famille il avait soin de se fâcher d’ une façon définitive avec tous ses anciens compagnons ils devaient en outre à le chaque dîner s’ entre-confesser se raconter avec tous les détails et les noms et les renseignements les plus précis leurs dernières aventures d’ où cette espèce de dicton devenu familier entre eux mentir comme un célibataire ils professaient en outre le mépris le plus complet pour la femme qu’ ils traitaient de bête à le plaisir ils citaient à le tout instant schopenhauer leur dieu; réclamaient le rétablissement de les harems et de les tours avaient fait broder sur le linge de table qui servait à le dîner de le célibat ce précepte ancien: mulier et au-dessous le vers d’ alfred de vigny femme enfant malade et fois impure de sorte qu’ à le force de mépriser les femmes ils ne pensaient qu’ à le elles ne vivaient que pour elles tendaient vers elles tous leurs efforts tous leurs désirs ceux d’ entre eux qui s’ étaient mariés les appelaient vieux galantins les plaisantaient et les craign", "c’ était juste à le moment de boire le champagne que devaient commencer les confidences à le dîner de le célibat ce jour-là ces vieux car ils étaient vieux à le présent et plus ils vieillissaient plus ils se racontaient de surprenantes bonnes fortunes ces vieux furent intarissables chacun de les depuis un mois avait séduit à le moins une femme par jour; et quelles femmes les plus jeunes les plus nobles les plus riches les plus belles quand ils eurent terminé leurs récits l’ un d’ eux celui qui ayant parlé le premier avait dû ensuite écouter les autres se leva maintenant que nous avons fini de blaguer dit -il je me propose de vous raconter non pas ma dernière mais ma première aventure j’ entends la première aventure de ma vie ma première chute car c’ est une chute dans les bras d’ une femme ", "oh! je ne veux pas vous narrer mon comment dirai mon tout premier début non premier fossé sauté je dis fossé à le figuré n’ a rien d’ intéressant il est généralement boueux et on s’ en relève un peu sali avec une charmante illusion de moins un vague dégoût une pointe de tristesse cette réalité de l’ amour la première fois qu’ on la touche répugne un peu; on la rêvait tout autre plus délicate plus fine il vous en reste une sensation morale et physique d’ écœurement comme lorsqu’ on a mis la main par hasard en de les choses poisseuses et qu’ on n’ a pas d’ eau pour se laver on a beau frotter a reste mais comme on s’ y accoutume bien et vite " ]
[ "PROPN devait se trouver dehors .je descendis les marches de pierre verdie qui menaient à le jardin mais je m’ immobilisai tout à le coup le vieillard était assis à l’ ombre de les marronniers et près de lui se tenait celui que je voulais éviter ils se levèrent tous le chapeau à la main fit quelques pas vers moi ", "eh et le youyou! s’ écria le pilote c’ est ainsi qu’ il désignait le petit canot pas plus de youyou que dans mon écubier! et ce barbillon ce moussaillon d’ eau douce? qu’ est -il devenu PROPN descendit rapidement de roc en roc jusqu’ à le bord de la mer ", "a cette pensée je sentis un frisson involontaire malheureux que j’ étais c’ est en vain que je voulais me le dissimuler à le moi-même ce n’ était pas jenny qui me rendait misérable non je n’ étais pas le jouet d’ un amour sans nom et sans but je savais trop bien quel était le triste et indigne objet à lequel j’ avais attaché ma vie misérable et indigne amour! quoi donc! aimer une pareille femme la suivre à la trace dans cet affreux sillon de vices et de corruptions de tout genre; ", "les matuches sont sur la piste si l’ escogriffe ne s’ était pas filé le portrait en bas j’ aurais continué de pioncer tant était grande ma fatigue et ces messieurs de la villa de les sanglots m’ auraient éveillé à le son de tiens-petit’ voilà deux-sous je vire à le droite et je m’ éloigne d’ une démarche doctorale je me sens en sécurité mon petit cerveau émet des ondes bénéfiques je me dis qu’ à le lieu de fuir je dois donner un dernier coup d’ épaule à le mathias ", "mais les gens s’ effrayaient me traitaient de sarvant! refusaient de m’ ouvrir et ne répondaient pas parcouru les bois crié comme un fou à le hasard stupidement a l’ aube je suis rentré dans l’ espérance de les retrouver à la maison mais non! et augustine dans un état!... alors je me suis décidé à le venir ici je craignais d’ épouvanter les femmes j’ ai pris par la métairie afin de ne pas les rencontrer dans le parc il m’ avait semblé entrevoir mme arquedouve et marie-thérèse –marie-thérèse allons mon bon vieux remettons-nous ", "PROPN gagne l’ escalier non pas dans une tombola mais d’ un pied décidé décidé en apparence only car elle stoppe une pogne sur la rampe un instant je crains qu’ elle n’ ait décelé ma présence les femmes ayant l’ ouïe munie d’ une tête chercheuse mais non c’ est seulement la voix de son âme qu’ elle écoute elle va à le bigophone décroche et compose un numéro ", "elle s’ arrêta fascinée par une glace de poche: comme j’ ai le teint noir pourquoi —le teint c’ est la conscience de les femmes je me fais trop de mauvais sang excusez -moi mais il faut redire ces choses même devant ce maître d’ hôtel qui nous écoute atterré connaissez l’ exorde de l’ éloge funèbre de puig tel qu’ il fut prononcé sur sa tombe par portet ", "irréparables ai compris ça le jour ou ̀ j’ ai assisté à une dissection .oui je sais c’ est une pratique barbare et d’ un autre âge le seul fait de l’ évoquer aujourd’hui donne des frissons mais quand j’ ai commencé mes études il n’ y avait ni hologramme anatomique ni simulation on apprenait à le inciser de les cadavres des corps sans vie qui avaient appartenu à des personnes qui avaient là sur les tables métalliques les résidents en chirurgie –qui s’ entraînaient à le retrouver leur chemin à le milieu de les organes de l’ abdomen à le cliver les masses musculaires à le séparer les nerfs de les vaisseaux à le retirer une thyroïde ou une surrénale sans abîmer ce qu’ il y avait autour–utilisaient ces corps pour initier les étudiants tout frais arrivés à la seule loi indiscutable tout le monde meurt .quand je suis entré dans la salle j’ ai vu sur la table le cadavre nu d’ un homme d’ une soixantaine d’ années barbu un peu bedonnant le crâne dégarni les jambes un peu gonflées il avait un visage paisible et la bouche entrouverte comme s’ il faisait une pause dans s", "madame PROPN les yeux baignés de larmes ne comprenant pas ce ni lui arrivait elle opina de la tête veuillez nous suivre il vous plaît pour tous ceux qui vivent il y a de et même chien vivant vaut mieux qu\\' un lion mort ", "celle-ci prévenue par télégramme arrivait de lyon de la gare ou elle venait de débarquer jusqu’ à l’ hôpital elle n’ avait pu qu’ écouter la rioul qui lui racontait l’ affreuse chose elle n’ avait répondu que par des plaintes mon enfant qui est morte ma petite ma pascale elle était toute perdue dans sa peine ne voyant plus se laissant mener n’ entendant ni les boutiquiers voisins de l’ hôtel-dieu ni le portier qui disaient c’ est la mère vous voyez elle tendait les bras avant d’ entrer comme elle avait fait la veille " ]
elle savait la gène dans laquelle il se débattait les privations qu' il s' imposait pour faire face à le toutes ses obligations et elle admirait trop ce dévouement pour lui tenir rigueur et lui reprocher ses faiblesses cette existence pénible à le jour le jour se prolongea des mois sans qu' aucune amélioration se produisit sans que chausserouge pût concevoir dans un avenir même éloigné l' espérance de relever ses affaires grandissait et prenait de l' âge elle restait l' unique et dernière consolation de la moribonde bien que ne pouvant être d' aucune utilité puisque le dompteur s' était vu refuser par la préfecture l' autorisation de la faire paraître elle travaillait sous l' oeil de son père acquérant tous les jours une expérience et une hardiesse nouvelle
[ "elle était raisonnable comme une grande personne ne montrait aucun de les caprices de les enfants de son âge et sa vocation depuis qu' elle avait débuté s' était affirmée n' aie pas peur va maman disait -elle à le amélie durant les longues heures qu' elle passait à la veiller je saurai vous récompenser tous les de toutes vos peines quand je serai plus grande je me charge de vous faire oublier vos chagrins d' aujourd'hui nous redeviendrons riches tu verras et tu seras fière de ta fille quand tu seras plus grande je serai morte et je ne pourrai te voir ma chère petite répondait la pauvre mère avec un sourire douloureux il ne faut pas dire cela c' est mal nous te soignerons si bien papa et moi que tu reviendras à la santé je ne veux pas entends -tu t' entendre dire de ces vilaines choses mais PROPN secouait la tête a l' automne tu n' auras plus de petite mère promets -moi alors de rester bien sage et en souvenir de moi de rendre heureux ton père il ne faut pas qu' il ait jamais à se plaindre de toi ", "PROPN avait en effet le pressentiment de sa fin prochaine il vint un moment où les alternatives de mieux qui venaient à le chaque instant rendre à le chausserouge une lueur d' espoir cessèrent tout à le fait la malade maigrissait à le vue d' oeil sentant de jour en jour ses forces décroître bientôt son affaiblissement devint tel qu' elle ne dût plus songer à se lever et d' heure en heure le dompteur et sa petite fille redoutaient une issue fatale des crises abominables secouaient la mourante et la laissaient froide et quasi-inanimée de les heures durant ", "quand elle revenait à le elle elle promenait autour de son lit un regard éteint comme si elle fût étonnée elle-même de revoir le jour elle prenait alors doucement la main de sa petite fille et ce sera pour la prochaine fois murmurait -elle d' une voix à le peine perceptible pourtant un jour que les rayons de le soleil d' automne filtraient à le travers la petite fenêtre de la caravane elle se sentit plus forte plus désireuse de vivre que jamais j' ai faim dit -elle et j' aurais envie de manger un fruit une poire ou un raisin PROPN se leva et présenta une superbe grappe à sa mère qui commença à le manger avec avidité comme c' est bon ", "dit -elle comme c' est frais a fait du bien passe PROPN a éteint l' incendie que je sens là-dedans mais dès qu' elle eût fini une oppression la saisit suivie d' une quinte de toux terrible ", "mon dieu que je souffre cela me déchire la poitrine on manda le médecin qui examina la malade puis il prit chausserouge à le part armez -vous de courage dit -il c' est fini elle ne passera pas la journée lut -elle l' arrêt qui venait d' être prononcé sur le visage de son mari ou bien sentit -elle la mort étendre ses voiles sur elle toujours est -il qu' amélie comprit que son heure était venue ", "elle fit venir sa petite fille françois les seuls êtres qu' elle aimât à le monde elle les regarda longuement comme si elle eût voulu fixer à le jamais leur image dans sa mémoire des larmes jaillirent enfin de ses yeux elle attira sa fille à le elle elle l' embrassa puis d' une voix pareille à un souffle aime -la bien dit -elle à le chausserouge soigne -la bien et toi mon enfant ajouta -t-elle en s' adressant à la petite fille sois le bon ange de ton père console -le dans ses peines que j' aie à le moins en m' en allant la pensée que quelqu'un veille et me remplace auprès de lui adieu elle ferma les yeux tourna la tête ses doigts se détendirent et elle fut prise d' un hoquet qui s' affaiblit graduellement a heures de le soir tandis que le soleil disparaissait à l' horizon amélie collinet s' éteignit doucement après une agonie de heures ", "bien que ce fût là un dénouement prévu attendu depuis longtemps chausserouge ressentit une douleur profonde par le vide qu' il se sentit tout à le coup à le fond de le coeur il comprit quelle grande place malgré le rôle effacé que paraissait jouer la jeune femme amélie tenait dans son existence c' était à le fond son égoïsme d' homme faible qui se révoltait ce qu' il perdait aujourd'hui c' était la compagne fidèle qui trouvait toujours une parole d' encouragement après chacun de ses malheurs qui s' était toujours efforcée de lui rendre facile et aimable la vie commune en lui épargnant soucis maintenant qu' il allait être réduit à ses propres forces seul pour penser à le tout même à les détails intimes de la vie de forain puisque zézette qui atteignait à le peine sa douzième année était trop jeune pour qu' il pût s' en remettre complètement à le elle la caravane allait lui sembler bien grande et il allait comprendre seulement l' étendue de sa perte ", "repassant ensuite dans sa mémoire la conduite qu' il avait tenue depuis son mariage il se demanda comment il avait pu infliger à une créature si douce si dévouée un pareil martyre il se souvint avec horreur de ce jour ou ̀ il avait osé lever la main sur elle sur cette esplanade de les invalides où elle avait en plein hiver passé des heures à l' attendre n' était -ce pas là qu' elle avait pris les germes de le mal qui l' emportait aujourd'hui ainsi il était la cause de cette mort qui venait mettre le comble à le tous les malheurs qui fondaient sur lui sans relâche certes elle le lui avait répété bien souvent durant le cours de sa longue maladie elle lui pardonnait ses faiblesses ses brutalités mais en bonne conscience avait -il fait assez pour mériter ce pardon il fut distrait de ces tardifs remords de ces réflexions sombres à lesquelles il se laissait aller en face de ce lit où reposait la pauvre amélie dont il avait pieusement fermé les yeux par l' arrivée de zézette la petite fille avait les yeux rouges mais elle s' était cachée pour pleurer ", "par un effort de volonté elle était parvenue à le recouvrer un peu de calme et se souvenant de la promesse qu' elle avait faite à sa mère elle venait consoler françois chausserouge il l' assit sur ses genoux appuya contre son épaule la tête de l' enfant et longtemps confondus dans une muette douleur le père et la fille restèrent embrassés dès que le bruit de la mort d' amélie se fut répandu sur le voyage PROPN après avoir rendu ses devoirs à la morte ainsi que tout le personnel de la ménagerie courut prévenir sa mère quelle conduite allait -on avoir à le tenir désormais depuis longtemps louise avait louvoyé fait des concessions pour ne pas paraître entrer en lutte avec la femme légitime dont elle avait prévu la fin prochaine " ]
[ "qui n’ aurait souri comme lui de voir sur un fond brun la jeune fille rouge dansant dans la fine argile d’ un vase étrusque devant le dieu priape et le saluant d’ un air joyeux puis en regard une reine latine caressant sa chimère avec amour les caprices de la rome impériale respiraient là tout entiers et révélaient le bain la couche la toilette d’ une julie indolente songeuse attendant son tibulle puis armée de le pouvoir de les talismans arabes la tête de cicéron évoquait les souvenirs de la rome libre et déroulait les pages de tite-live le jeune homme contemplait que roma-nus alors le consul ses licteurs les toges bordées de pourpre les luttes de le forum le peuple courroucé défilaient lentement devant lui comme les vaporeuses figures d’ un rêve enfin la rome chrétienne dominait ces images une peinture ouvrait les cieux il voyait la vierge marie plongée dans un nuage d’ or à le sein de les anges éclipsant la gloire de le soleil écoutant les plaintes de les malheureux et cette suprême consolatrice lui souriait d’ un air doux mais en touchant une mosaïque faite a", "ce n’ était plus la flamme qui semblait étrangère à le cette nuit c’ était l’ obscurité l’on eût dit que dans ce ciel naturellement lumineux il se faisait des éclipses d’ un moment tant les éclairs étaient longs et tant leur absence était rapide les pics allongés et les rochers blanchis se détachaient sur ce fond rouge comme des blocs de marbre sur une coupole d’ airain brûlant et simulant à le milieu de les frimas les prodiges de le volcan les eaux jaillissaient comme des flammes les neiges s’ écoulaient comme une lave éblouissante dans leur amas mouvant se débattait un homme et ses efforts le faisaient entrer plus en avant dans le gouffre tournoyant et liquide ", "j’ avalai le second verre qui me fit monter les larmes à les yeux et d’ une voix rauque allons la mère encore un verre et un à chacun de ces messieurs s’ il vous plaît! c’ est moi qui paye a votre santé mes mais je ne pus achever mes jambes se dérobaient sous moi la tête me tournait la lourde atmosphère de cette pièce l’ odeur âcre des pipes le goût écœurant de l’ horrible mixture les fumées de l’ alcool qui m’ étreignaient à le cerveau la honte de ma sottise tout enfin contribuait à le me faire éprouver le plus affreux malaise de l’ air pensai-je à le demi asphyxié et répandant mon troisième verre plein sur la table je me redressai à le milieu de la risée générale et j’ essayai de gagner l’ escalier de ma mansarde ", "elle posa la lampe sur une table dont elle approcha un fauteuil; puis elle mit près de la lampe un grand album qu’ elle tenait sous son bras mademoiselle désire -t-elle se coucher tout de suite dit -elle de son ton le plus gracieux si mademoiselle aime mieux attendre un peu et regarder des images j’ en ai apporté un beau livre elle ouvrit l’ album qu’ elle étala sur la table ", "la chanoinesse sous ses couvertures à le écussons rêvait de cilice et de pavé glace elle fut réveillée par la voix sonore de son neveu commandant un feu d' enfer à sa femme de chambre pourquoi de le feu c' est mon jour de mortification ma chère enfant dit la tante ouvrant ses paupières transparentes et livides comme des hosties parce que chère tante je viens causer avec vous de choses graves et ces choses graves seront une mortification si naturelle qu' elles vous suffiront amplement ", "il l’ éclaira avec sa lampe une boule blanche à le milieu comme si la partie avait été interrompue et qu’ elle allait reprendre d’ un instant à l’ autre et que ou moi ou ou cette mystérieuse française qui m’ accompagnait ici ou bob se penchait déjà pour viser —vous voyez le billard est toujours là il balaya de sa lampe l’ escalier monumental ne sert à le rien de monter à les étages ils ont tout foutu sous scellés j’ ai pensé que PROPN avait une chambre là-haut ", "charles ne sais -tu pas que rien n’ est jamais fini chapitre l’ approche d’ un denouement funeste l emariagede colomba et de bertrand valois avait été fixé à le jeudi décembre les préparatifs de cette imposante cérémonie n’ empêchèrent pas les recherches de se poursuivre touchant l’ énigme de le boulevard de le temple à le contraire elles furent menées durant cette période d’ une façon particulièrement active charles avait repris courage avec une ardeur nouvelle et acharnée comme tous ceux qui apercevant le désespoir lui échappent d’ un sursaut ", "veux -tu monter à le rigi? demanda jacques à sa sœur c’ est loin? interrogea -t-elle tiens fit -il en lui désignant la cime neigeuse il est trop tard aujourd’hui? PROPN éclata de rire tu crois qu’ on monte là comme à la butte mont-martre ", "PROPN le vexe et plus il monte dans la fortune plus il te renie crains caboufigue et le fils caboufigue et tous les caboufigue toutes les boufigues vessies bouffies de mangeaille et de gourmandise et de le vent de l’ orgueil dommage que ce duel n’ ait pas été un vrai duel! une boufigue crevée on n’ en aurait pas pleure ", "le passage de la frontière se révéla une simple formalité et comme le jour se levait sur un monde gris cadenassé dans une marmite de nuages le contrôleur nous annonça la fin de notre parcours avant toute chose cathy tenait à le passer par le port et sitôt sortis de la gare c’ est dans cette direction que nous dirigeâmes nos carcasses courbaturées par le voyage je proposai un bus pour gagner le quartier d’ le trajet s’ anima à l’ entrée de st. alors que nous longions la reeperbahn les enseignes lumineuses de les boîtes de nuit des strips des bouges chinois commençaient à le peine à le trouer la grisaille " ]
on sentait le café le vin chaud et le punch cela venait d’ une série d’ attentions imaginée par ce modèle de les épouses félicité fontanet elle voulait que la mort de son vieux chéri fût douce comme miel grâce à le elle la fin de sa carrière ressemblait à un dessert le médecin défendait tous les spiritueux mais le vieux chéri les aimait
[ "félicité ne savait rien lui refuser pauvre homme disait -elle d’ un ton attendri pour ce qu’ il en prendra désormais elle lui faisait de le punch elle lui faisait de le bichoff elle lui faisait tout ce qu’ il voulait en revanche et de complicité les ordonnances de le médecin étaient un peu négligées s’ il faut donner mon avis je pense que cette bonne félicité s’ y prenait mal ", "son projet était de hâter décemment la dernière heure de le vieux chéri pour cela il n’ était pas besoin de le bourrer d’ alcool les drogues eussent mené les affaires bien plus rondement voici la minette mon gros dit -elle en entrant je n’ ai pas regardé à le prix j’ ai choisi quelqu’un de comme il faut pour toi avoir une petite société voilà comme on te gâte ", "le vieux placeur tourna ses yeux éteints de mon côté il fit un signe de tête à sa femme et montra son verre vide PROPN se hâta de l’ emplir à un petit pot qui chauffait devant la cheminée tu comprends bien mon gros chéri lui dit -elle; les affaires sont en souffrance tout plein je ne te quitte ni jour ni nuit ç a ne peut pas durer cette enfant me remplacera quand je vas être obligée de sortir ", "le vieux placeur essaya de prendre le verre mais sa main tremblait trop félicité la digne âme lui entonna ou gorgées qui firent râler sa gorge un peu de sang revint cependant à les angles aigus de ses pommettes oh fit -il ç a réchauffe quelle heure est -il? les neveux sont -ils venus ce matin il parlait tout bas et très difficilement ", "c’ est à le peine si je pouvais saisir le sens de ses questions a peu près aujourd’hui comme hier répondit félicité et les nièces demanda encore le vieillard félicité haussa les épaules d’ un air de mauvaise humeur les nièces ressemblent à les neveux répliqua -t-elle brusquement mettez -les tous ensemble dans le même panier a fera une jolie provision les neveux et les nièces n’ approchent plus de la maison depuis qu’ ils font leurs affaires ", "font -ils vraiment leurs affaires murmura le bonhomme dont les paupières fatiguées se baissèrent le dessus de la paupière était tout noir à l’ endroit de la prunelle il avait cessé de râler tout de suite après sa gorgée de punch le râle le reprit ", "il perdit la parole PROPN lui rendit le verre a réchauffe fit -il après avoir bu exactement comme la première fois font -ils réellement leurs affaires françois n’ était pas fort juliette était bien faible félicité ce sont les enfans de ma sœur il prononça ces derniers mots d’ un accent timide est -ce que je peux les aller chercher ", "s’ écria la placeuse aigrement est -ce qu’ il me faudra courir après eux et les prendre à le collet pour qu’ ils fassent une visite à le frère de leur mère? ne te fâche pas félicité murmura le brave homme qui ferma les yeux de nouveau montrant cette large tache noire qui était sa prunelle vue à le travers de sa paupière bise et diaphane je ne me fâche pas mon gros chéri dit mme fontanet qui s’ essuya la bouche à la dérobée après l’ avoir baisé sur les lèvres je ne me fâche pas contre toi de le moins tu es la bête de le bon dieu toi ces gens-là qui t’ ont si longtemps mangé la laine tout près de la peau te tournent le dos maintenant eh bien ", "je ne peux pas les aimer voilà le gros chéri souleva un peu la couverture qui lui écrasait la poitrine son corps n’ avait pas fois l’ épaisseur de la main je ne pense pas que cette scène rapportée produise sur le lecteur le même effet qu’ à le moi j’ essaie d’ atténuer l’ horreur glaciale de mes impressions " ]
[ "en se souvenant d’ avoir été déjà repoussé quand il avait voulu connaître ce cœur céleste il eut lui comme un tremblement dans la voix lorsqu’ en prenant la main transparente fluette à le doigts tournés en fuseau de la belle diane il lui dit: –sommes -nous maintenant assez amis pour que vous me disiez ce que vous avez souffert? vos anciens chagrins doivent être pour quelque chose dans cette rêverie –oui dit -elle en sifflant cette syllabe comme la plus douce note qu’ ait jamais soupirée la flûte de tulou elle retomba dans sa rêverie et ses yeux se voilèrent daniel demeura dans une attente pleine d’ anxiété pénétré de la solennité de ce moment ", "a fait un malheur ils contre-manifestent encore on a passé une nuit à le poste provocation fasciste vous comprenez merde tout ce que j' ai voulu faire c' est détendre un peu l' atmosphère mettre un peu de bonne humeur là-dedans ", "mac- louf par les quartiers que sa femme appelle les vilains quartiers répand des kilos de brochures pieuses et lisez plutôt ce petit papier rose qui s' échappe d' entre leurs feuillets si vous désirez le pardon de dieu en acceptant le seigneur jésus-christ comme sauveur et divin maître selon la simplicité de l' évangile et en dehors de tout ce que les hommes ont inventé et brodé nous serons heureux de vous envoyer gratuitement le nouveau testament et des brochures et de correspondre avec vous écrire à le m. chez m. boulevard chape marseille le pardon de dieu jolie formule pour troubler ", "les cochers poudrés enrubanés ornés d’ énormes bouquets la face écarlate et cardinalisée par de nombreuses libations préalables à la santé de les futurs époux et de leur descendance ajustèrent les guides dans leurs mains avec un air de maestria incomparable clappèrent de la langue touchèrent leurs chevaux de le bout de la mèche et le cortége partit pour l’ église le soleil avait fait d’ inutiles efforts pour dissiper les vapeurs rabattues par le vent d’ ouest sur la ville de londres et son disque pâli et sans rayons faisait à le peine deviner la place qu’ il occupait dans le ciel par une tache livide plus semblable à la face malade de la lune qu’ à le visage étincelant de l’ astre de le jour les lanternes où le gaz attardé dardait encore ses jets versaient une lumière presque aussitôt étouffée a quelque distance les objets estompés se contournaient en formes étranges et fantastiques les voitures avaient l’ air de léviathans et de behemots les passants incertains de géants et de fantômes les murailles sombres de les édifices prenaient des apparences de b", "il a réussi à le gagner PROPN et une heure après y être parvenu il est allé se constituer prisonnier —curieux je murmure —oui il a été jugé et condamné à le mort pour homicide volontaire il sera exécuté demain matin là le pauvre père pousse un glapissement et se casse en on a beau avoir un cœur en acier chromé la douleur d’ un daron sachant que son hoir va passer à la casserole le lendemain vous triture toujours la manette de les larmes je me détourne pour cacher mon émotion ", "il regardait mais sa pensée était ailleurs tout ce qui se disait là près de lui semblait réveiller en lui des souvenirs des sensations endormies galvaniser des douleurs mortes et son visage fin un peu triste maigre et pâli avec un front légèrement dégarni et une barbe noire en pointe ce visage de soldat pensif prenait doucement une expression de rêverie triste a cette songerie même le marquis parut s' arracher pour demander à le docteur: —vous êtes donc d' avis qu' il y a toujours pour l' homme une femme idéale faite pour lui et qui présente l' incarnation même la réalisation de son rêve et je suis d' avis que pour tout homme il y en a même plusieurs répondit —bon mais pour les femmes dit bernière —oh! pour les femmes ", "c’ était une baguette magique mais moi je n’ ai pas besoin de cela vous allez voir et tirant de sa poche un petit morceau de pain le présenta à les oiseaux qui s’ empressèrent de suivre cet appât je pourrais ajoute jouir pendant quelque temps de votre surprise et vous faire plus d’ un tour qui vous étonnerait peut-être mais nous n’ avons pas de temps à le perdre et j’ aime mieux vous dire de suite que ma science magique est toute dans un petit morceau d’ acier aimanté caché dans ce morceau de pain ", "nous vous apportons le bonheur le bonheur! fit la triste mère en secouant la tète avec doute attendez pour prononcer ce mot regardez fermina et dites si le bonheur est encore fait pour moi —et en achevant ces paroles elle se dérangea pour laisser voir la pauvre enfant couchée dans un coin sur une paille glacée le curé et l’ étranger se sentirent pénétrés de douleur à la vue de la jeune mourante ", "une crainte grandissait en moi alain polduc pouvait découvrir ta naissance –mais pourquoi tant de travaux ma mère ne put s’ empêcher de dire céleste pourquoi ne pas me prendre avec vous dès le commencement nous aurions fui dans quelque retraite ignorée nous aurions caché notre bonheur elle s’ interrompit confuse et presque effrayée ", "pas commode le vieux papa dit le client qui dînait —ne m’ en parlez pas fit éléonore j’ en suis malade qu’ est -ce qu’ il voulait donc? françois dit avec un gros rire en revenant vers la cuisine il voulait que je retourne remuer la terre avec lui " ]
la mère et le fils s’ étreignirent à le leur tour ce n’ était ni de l’ admiration ni de l’ amour que PROPN avait pour jacques c’ était de la dévotion si bien que tout à le fond d’ elle-même dans les minutes les plus redoutables elle ne désespérait jamais car elle le voyait quasi invulnérable elle ne l’ avait point détourné de sa grande entreprise mais en son âme simple où le bien et le mal ne se mêlaient jamais elle était encore toute troublée de ces événements tragiques qui ressemblaient si fort à des assassinats et qui déblayaient singulièrement et si heureusement la route devant le héros en marche
[ "ce fut une bien autre affaire quand PROPN lui eut appris la dernière nouvelle —figurez -vous que raconta jacques avait fait suivre le mystérieux visiteur qui a laissé carlier en si mauvais état or cet homme qui avait échappé un instant à son pisteur a été retrouvé —eh bien qu’ est -ce qu’ il a demanda avec anxiété —mais ma mère il n’ a rien dit parce qu’ on l’ a retrouvé pendu! —pendu —oui pendu à l’ espagnolette de sa fenêtre PROPN est dans un état de rage indescriptible parai ̂t-il ", "PROPN n’ en revenait pas —tout de même dit -il la journée finit mieux pour nous qu’ elle n’ a commencé mais ils ne continuèrent pas sur ce ton comme ils s’ étaient retournés de le côté de la marquise ils s’ aperçurent avec effroi qu’ elle semblait étouffer ils se précipitèrent ", "marie-thérèse lui fit respirer des sels et PROPN revint à le elle presque aussitôt elle s’ excusa de l’ alarme qu’ elle avait causée embrassa son fils en lui recommandant plus que jamais de la prudence et manifesta le désir d’ aller se reposer elle s’ éloigna à le bras de jacqueline qui était accourue pauvre maman fit le commandant jacques elle doit être à le bout de forces car ce n’ est point le courage qui lui manque soignez -la bien ma petite lydie aimez -la bien ne la quittez pas pendant ces journées décisives ou je n’ aurai peut-être point le temps de venir ici ne serait -ce que pour vous embrasser ", "—comptez sur moi jacques s’ écria la jeune fille en refoulant le sanglot qui déjà gonflait sa gorge comptez sur moi et triomphez elle se laissa aller sur sa poitrine il lui donna un dernier baiser cette fois en ne pensant qu’ à le elle car il savait que s’ il ne réussissait point il ne la reverrait sans doute jamais et il partit entraînant rapidement frédéric ils avaient à le peine franchi la porte de la rue que ombres se détachant de le mur les suivaient mais ces ombres furent elles-mêmes suivies de autres ombres qui se confiaient leurs impressions à le voix basse c’ est maintenant nous qui surveillons la rousse disait jean-jean à le polydore que les temps sont changés ", "PROPN était arrivée épuisée dans sa chambre et repoussait les soins de jacqueline: il s’ agit bien de me soigner dit -elle quand on assassine tout le monde autour de mon fils —que voulez -vous dire madame la marquise je vous ai rarement vue dans cet état! je vais tout te dire tu pourras me donner un bon conseil et peut-être m’ aider car je veux tirer cette affaire à le clair et il m’ est impossible de rester plus longtemps sous le coup d’ une aussi atroce imagination ", "te rappelles -tu jacqueline ce soir où nous sommes allées avec marie-thérèse à le concert classique de la comédie de l’ élysée —si je me le rappelle fit jacqueline c’ est le soir où madame la marquise incommodée par la chaleur car le théâtre était encore chauffé comme en plein hiver avait manifesté le désir de sortir un instant resta à sa place et nous sommes sorties toutes les tu te souviens de ce qui nous est alors arrivé ma bonne jacqueline? ", "mon dieu madame la marquise nous avons fait un petit tour sous les arbres et puis nous sommes rentrées —tu ne te rappelles pas que nous étions alors à le plus chaud de les élections et qu’ avant de rentrer nous avons dû nous arrêter pour laisser passer une bande de camelots qui criaient un journal de le soir dans lequel jacques était couvert d’ injures —ma foi non et je ne vois pas où madame veut en venir —tu ne te rappelles pas qu’ à le moment de pénétrer à le nouveau dans le théâtre j’ ai donné une petite pièce d’ argent à un pauvre vieux marchand de cacahuètes qui depuis quelques instants rôdait autour de nous? oui madame je me rappelle le pauvre vieux depuis quelques minutes il m’ intriguait ", "il avait l’ air si malheureux si cassé par les ans et si timide avec cela; et cependant il ne nous quittait pas des yeux il attendait certainement qu’ on lui fît la charité il vous a parlé de le commandant jacques je me rappelle très bien —oui c’ est cela donc ce pauvre bonhomme n’ ignorait pas qui nous étions il me dit textuellement –dieu vous le rendra ma bonne dame et puis vous savez ne craignez rien pour votre fils le gouvernement a beau faire il sera élu! c’ est moi qui vous le dis son concurrent n’ existe plus te rappelles -tu qu’ il a dit: son concurrent n’ existe plus ", "c’ est bien possible —oh! moi j’ ai encore la phrase dans l’ oreille et elle m’ est revenue cette phrase le lendemain quand les journaux de le matin nous apprirent que la veille à le soir le concurrent de jacques avait été victime d’ un accident d’ auto en pleine montagne accident dont il devait mourir quelques jours plus tard —ce brave repartit jacqueline avait appris qui vous étiez madame par les propos échangés entre les groupes qui sortaient du théâtre ou qui y étaient entrés en même temps que nous on a publié la photographie de la mère de le commandant jacques un peu partout c’ est qu’ il ne m’ a pas dit le concurrent de votre fils n’ existe pas il m’ a dit: n’ existe plus —alors vous croyez qu’ il était déjà à le courant de l’ accident " ]
[ "—ce que j’ en pense c’ est que voilà tonnes de morue avariée et que si cela continue le bateau ne repartira pas pour une seconde campagne et ce n’ est pas la police qui arrangera les choses ni qui comblera le déficit! —vous aviez toute confiance en fallut n’ est -ce pas et —vous croyez que le télégraphiste ou non c’ est une année fichue et je ne parle pas des filets qu’ ils me rapportent! des filets qui ont coûté millions vous entendez déchirés comme si l’on s’ était amusé à le pêcher de les roches l’ équipage qui parle de mauvais œil par qu’ est -ce que vous faites mais nom de n... de nom de d... est -ce que j’ ai dit oui ou non de finir avant tout le chargement de ce wagon et il se mit à le courir le long de le bateau en fulminant contre tout le monde maigret resta encore quelques instants à le assister à le déchargement puis il s’ éloigna dans la direction de la jetée parmi les groupes de pêcheurs en vareuse de toile rose bientôt quelqu’un derrière lui fit: monsieur le commissaire c’ était le patron de le rendez -vous des terre-neuvas qui essayait de le rejoin", "nous nous saluâmes et je sortis je dînai solitairement dans ma tour servi suivant l’ usage par le pauvre alain que les rumeurs de l’ antichambre avaient sans doute instruit de ce qui s’ était passé car il ne cessa d’ attacher sur moi des regards lamentables poussant par intervalles de profonds soupirs et observant contre sa coutume un silence morne seulement sur ma demande il m’ apprit que ces dames avaient décidé qu’ elles n’ iraient pas à le bal ce soir-là mon bref repas terminé je mis un peu d’ ordre dans mes papiers et j’ écrivis mots à le m. laubépin à le toutes prévisions je lui recommandais hélène ", "ils se pressent ils sont comme une foule à l' entrée d' un théâtre on ne sait pas qui faire entrer d' abord il se retourna et dit gravement —mais pour la musique alors c' est chez nous bach haendel beethoven mozart quel nom vient le premier et nous nous sommes fait la guerre dit -il lentement en remuant la tête il revint à la cheminée et ses yeux souriants se posèrent sur le profil de ma nièce ", "il était pâle triste et ses traits altérés témoignaient d’ une douleur profonde on eût dit qu’ il avait vieilli de années en heures il baisa silencieusement la main que lui tendit hermine et demeura debout devant elle mon dieu lui dit -elle qu’ avez -vous comte? vous êtes pâle comme la mort! venez -vous m’ apprendre quelque nouveau malheur il secoua lentement la tête –rassurez -vous madame dit -il ", "ah! c’ est qu’ il nous embête à la fin avec sa respiration après le dîner il faut que je parte les autres élèves de la pension ont jusqu’ à le minuit par méchanceté exige que je sois là à le heures je quitte la société et je redescends de le côté de le faubourg saint-honoré il me reste un quart d’ heure à le assassiner avant de regagner le bahut mais j’ aurais l’ air de n’ avoir pas su où dépenser mon temps si je reparaissais avant l’ heure ", "elle soulevait un coin de le pain de mie et miracle ouvrait enfin la bouche —voilà plus de ans que je ne mange pas de viande les vieillards n’ en ont pas besoin —vous préférez le fromage de toute façon je n’ ai pas faim il passa une fois encore chez les inspecteurs ", "la vulgarité de la kapo ajoutait à son incrédulité ce n’ était pas possible c’ était trop énorme avait inventé cette histoire elle avait maquillé son choix en référendum oui ce ne pouvait qu’ être cela ce qu’ elle s’ expliquait moins c’ était l’ attitude de les autres kapos ", "c\\' est dommage dit le major tu parles si bien cette basse flatterie ne dérida pas le front d\\' élodie non dit -elle m. audinet est un excellent parti le colonel est notre ami je puis tolérer mais non pas approuver ce refus tolérer approuver ", "ce n\\ est pas possible ai -je bien entendu! malédictions si indien te trompe est qu\\ il aurait été trompé lui-même madame d\\' aucheron lui a dit que léontine est sa fille comment madame d\\' aucheron sait -elle cela? comment? parlez mais parlez donc! et vilbertin suffoqué frappait de le pied se tordait les bras --voila le fond de affaire on te racontera tout puisque PROPN part pour ne plus revenir tu n\\' en diras mot à le personne tu vas comprendre pourquoi l\\ indien avait de l\\ influence sur madame aucheron comme tu as compris pourquoi la longue chevelure était son maître à lui indien ", "ce fut alors qu’ à le caire il connut une veuve grecque disait -elle ismène qui l’ ensorcela de telle sorte que peu après elle devenait comtesse dès la première fois que je la vis mon opinion fut faite à le son égard créature perfide et dangereuse elle était d’ autant plus à le craindre qu’ elle exerçait sur son mari un empire absolu le pauvre homme de caractère assez faible et complètement aveuglé par la beauté les grâces enjôleuses de cette femme n’ était qu’ un jouet entre ses mains quelle tristesse de voir ainsi remplacée ma douce comtesse olga mais surtout je pressentais que cette femme détestait la petite élisabeth vivant portrait de sa mère " ]
il y avait cependant à le son geste une troisième raison qu’ elle lui expliqua elle tenait à le faire éprouver à le toute fille qui entrait dans sa maison et devait y vivre dans un univers uniquement féminin que sa condition de femme n’ y perdrait pas son importance de le fait qu’ elle n’ aurait de contact qu’ avec d’ autres femmes mais en serait à le contraire rendue plus présente et plus aiguë c’ est pour cette raison qu’ elle exigeait que les filles fussent constamment nues la façon dont avait été fouettée comme la posture ou ̀ elle était liée n’ avaient pas non plus d’ autre but aujourd’hui c’ était qui demeurerait le reste de l’ après-midi heures encore jambes ouvertes et relevées exposée sur l’ estrade face à le jardin
[ "elle ne pourrait cesser de désirer refermer ses jambes demain ce serait claire ou colette ou yvonne qu’ regarderait à son tour c’ était un procédé beaucoup trop lent et beaucoup trop minutieux comme la manière d’ appliquer le fouet pour qu’ il fût employé à le roissy mais verrait combien il est efficace outre les anneaux et le chiffre qu’ elle porterait à son départ elle serait rendue à le sir plus ouvertement et plus profondément esclave qu’ elle ne l’ imaginait possible ", "le lendemain matin après le petit déjeuner anne-marie dit à le o et à le yvonne de la suivre dans sa chambre elle prit dans son secrétaire un coffret de cuir vert qu’ elle posa sur son lit et l’ ouvrit les filles s’ assirent à ses pieds yvonne ne t’ a rien dit demanda anne-marie à le o. fit non de la tête qu’ avait yvonne à le lui dire ", "c’ étaient des anneaux de fer mat inoxydable comme le fer de la bague doublée d’ or la tige en était ronde épaisse comme un gros crayon de couleur et ils étaient oblongs les maillons de les grosses chaînes sont semblables anne-marie montra à le o que chacun était formé de u qui s’ emboîtaient l’ un dans l’ autre ce n’ est que le modèle d’ essai dit -elle on peut l’ enlever ", "le modèle définitif tu vois il y a un ressort intérieur sur lequel on doit forcer pour le faire pénétrer dans la rainure où il se bloque une fois posé il est impossible de l’ ôter il faut limer chaque anneau était long comme phalanges de le petit doigt qu’ on y pouvait glisser à le chacun était suspendu comme un nouveau maillon ou comme à le support d’ une boucle d’ oreille un anneau qui doit être dans le même plan que l’ oreille et la prolonger un disque de même métal aussi large que l’ anneau était long sur une de les faces un triskel niellé d’ or sur l’ autre rien sur l’ autre dit anne-marie il y aura ton nom le titre le nom et le prénom de sir et au-dessous un fouet et une cravache entrecroisés ", "yvonne porte un disque analogue à son collier mais toi tu le porteras à le ton ventre mais dit je sais répondit anne-marie c’ est pour cela que j’ ai emmené yvonne montre ton ventre yvonne la fille rousse se leva et se renversa sur le lit anne-marie lui ouvrit les cuisses et fit voir à le o qu’ un de les lobes de son ventre dans le milieu de sa longueur et à sa base était percé comme à l’ emporte pièce ", "l’ anneau de fer y passerait juste je te percerai dans un instant dit anne-marie ce n’ est rien le plus long est de poser les agrafes pour suturer ensemble l’ épiderme de le dessus et la muqueuse de dessous c’ est beaucoup moins dur que le fouet mais vous n’ endormez pas s’ écria tremblante jamais de la vie répondit anne-marie tu seras attachée seulement un peu plus serré qu’ hier c’ est bien suffisant ", "viens jours plus tard anne-marie ôtait à les agrafes et lui passait l’ anneau d’ essai si léger qu’ il fût plus qu’ il n’ en avait l’ air mais il était creux il pesait le dur métal dont on voyait bien qu’ il entrait dans la chair semblait un instrument de supplice que serait -ce lorsque s’ y ajouterait le second anneau qui pèserait davantage cet appareil barbare éclaterait à le premier regard ", "bien entendu dit anne-marie lorsque lui en fit la réflexion tu as tout de même bien compris ce que veut PROPN quiconque à le roissy ou ailleurs lui ou n’ importe qui d’ autre même toi devant la glace quiconque relèvera ta jupe verra immédiatement ses anneaux à le ton ventre et si on le retourne son chiffre sur tes reins tu pourras peut-être un jour faire limer les anneaux mais le chiffre tu ne l’ effaceras jamais je croyais dit colette qu’ on effaçait très bien les tatouages c’ est elle qui sur la peau blanche d’ yvonne avait tatoué au-dessus de le triangle de le ventre en lettres bleues ornées comme des lettres de broderie les initiales de le maître d’ yvonne ne sera pas tatouée répondit anne-marie regarda anne-marie ", "colette et yvonne se taisaient interloquées anne-marie hésitait à le parler allons dites dit mon pauvre petit je n’ osais pas t’ en parler: tu seras marquée à le fer les a envoyés il y a jours à le fer? cria " ]
[ "aimait passionnément neddou et se savait aimé d’ elle chaque soir en dilettante convaincu schahnidjar voulant voir le coucher de le soleil escaladait avec la favorite certain monticule sablonneux d’ où la vue s’ étendait largement de le côté de l’ occident parvenu à le sommet de la stérile tumescence l’ aimable marchand se repaissait joyeusement de le spectacle féerique offert par l’ horizon ensanglanté après la complète disparition de l’ opulente boule de feu redescendait à le bras de sa compagne en pensant d’ avance à les mets savants et à les boissons choisies appelés à le lui procurer sous peu le bien-être et la jubilation guettait le moment de cette retraite et se voyant seul courait baiser avec ardeur les traces nettement gravées dans le sable mou par les pieds menus de neddou ", "elle n' apprit d' ailleurs jamais ce qui s' était précisément passé ni où ni quand ni comment la mort avait saisi sa fille elle ne reçut aucun avis de décès elle sut seulement que son enfant était morte; un jour cette évidence qui couvait depuis longtemps en elle sans oser s' avouer s' imposa abrupte et définitive non seulement la malédiction de la mort sans sépulture s' acharnait sur tous les siens mais de surcroît la mort avait cette fois fait main basse aussi sur la date et donc sur le yahrzeit qui ne pouvait être fixé à le aucun jour particulier ", "il attendit jusqu’ à le minuit vainement hortense ne revint pas et elle ne revint pas non plus le lendemain —pas un mot là-dessus ordonna rénine à la femme de chambre vous direz que votre maîtresse est à la campagne et que vous allez la rejoindre ", "les allées de gravier y étaient rectilignes les pelouses symétriques et taillées à l’ anglaise autour de chacune d’ elles flamboyaient des plates-bandes de bégonias ou de géraniums et toujours le doux le rassurant murmure de les jets d’ eau qui arrosaient le gazon ��ai pensé à les tuileries de mon enfance meinthe nous a proposé de prendre un verre et de déjeuner ensuite à le sporting ", "elle a raccroché l’ air déçu —ce soir je dois dîner avec quelqu’un est -ce que vous pourriez m’ accompagner —si tu veux je l’ avais tutoyée sans y faire attention elle allait ajouter quelque chose mais elle était visiblement embarrassée ", "peut-être avait -il remarqué un léger refroidissement à la suite de sa dernière brouille avec monseigneur et des histoires abominables que ses ennemis faisaient courir .vers heures comme le soleil baissait l’ abbé proposa à les demoiselles rastoil une partie de volant il était de première force malgré l’ approche de la trentaine angéline et aurélie adoraient les petits jeux leur mère leur aurait encore fait porter des robes courtes si elle avait osé quand la bonne eut apporté les raquettes l’ abbé surin qui cherchait des yeux une place dans le jardin tout ensoleillé par les derniers rayons eut une idée que ces demoiselles approuvèrent vivement nous allions nous mettre dans l’ impasse de les chevillottes ", "PROPN le pressa dans sa main comme si l'on tentait de lui enlever un trésor —le portrait de ma mère il me le faut vous dis-je! —jamais —enfant prenez garde ne me croyez -vous plus votre ami? —si vous êtes mon ami laissez -moi mon bien qu' en feriez -vous d' ailleurs le père avant que de répondre; ", "où se trouvaient -ils exactement celui de la femme que j’ ai su ensuite s’ appeler faverges était étendu sur le tapis la tête tournée vers la fenêtre la gorge avait été tranchée à l’ aide d’ un instrument qui ne se trouvait plus dans la pièce et on voyait sur le tapis une mare de sang de plus de centimètres de diamètre quant à le corps de l’ enfant il s’ agit n’ est -ce pas de la jeune cécile perrin âgée de ans qui vivait habituellement avec léontine faverges oui monsieur le président ", "je lui ai fait écrire par berthe que j’ étais très malade mais il n’ est pas encore venu il sait bien cependant que j’ ai perdu mon âme pour lui mais il est riche maintenant que lui importe sa mère!elle s’ arrêta en suffoquant ses traits se crispaient de douleur je me penchai et lui pris la main ", "michel est fatigué fit -elle en me touchant le bras toutes ces histoires l’ ont perturbé il n’ est pas ici il se repose je la regardai si j’ avais nourri quelque doute sur le camp qu’ elle avait choisi je n’ en avais plus aucun à le présent tu devrais aller la voir " ]
de sorte qu’ on pouvait voir sortir de chez louise sarroux de les femmes vêtues comme on pouvait l’ être ans auparavant mais persuadées que c’ était la dernière mode et si ç a ne l’ était pas se disaient les clientes fortement approuvées par la commerçante qui en donnait pour preuve les habits fortement démodés dont elle se vêtait que c’ était bien suffisant pour les vaches et les bois dans lesquels on vivait toute l’ année oui c’ est à le ça que je songeais dans une de les pièces de le bas ou je me tenais cet hiver-là parce que c’ était le seul endroit de la maison ou ̀ il fît un peu chaud et que je ne voulais pas affronter trop tôt la nuit de l’ étage faisant donc parler louise en l’ écoutant d’ abord sans prêter attention à le ce qu’ elle disait tant sa voix était peu agréable trop haut perchée avec des chutes inattendues dans le grave et le ton tantôt cassant tantôt mélancolique ou inaudible comme si elle se parlait à le elle-même bien plus qu’ elle ne s’ adressait à le moi ou qu’ elle fût seule et à le fond elle était seule malgré ma présence da
[ "cette fois je l’ ai vraiment écoutée elle venait d’ avaler sa soupe comme à son habitude malgré les remontrances de ma mère qui prétendait qu’ elle me donnait un piètre exemple non pas en se penchant au-dessus de l’ assiette mais en portant celle-ci à sa poitrine sous le menton le buste bien droit habitude qui lui venait autant de le sens de son quant-à-soi comme disait marie que de le mal de dos attrapé à le force de remuer les colis de ses fournisseurs et aussi parce que mangeant toujours face à la porte qui donnait sur le magasin elle avait l’ œil sur sa marchandise et sur le dernier client de le soir celui à qui il manquait un paquet de nouilles une boîte de sardines ou de sel et qui envoyait un enfant dans la nuit pour l’ acheter c’ était moi qui allais le servir cet enfant qui souvent se révélait être un condisciple et me regardait faire avec une sorte de mépris surtout quand ma grand-mère sur le conseil de quelque représentant qui écoulait ainsi pour son propre compte des articles obsolètes avant de se résoudre à les envoyer à le rebut et alors que tous", "de sorte que j’ ai longtemps cru en m’ enfuyant pour échapper à le spectacle de le cochon arrivant tremblant de toute sa graisse et à ses hurlements sous le couteau enfoncé dans son cou j’ ai longtemps cru que c���était un vrai marquis tel celui de tarnac qu’ on mettait ainsi à le mort rituellement chaque année avant de comprendre qu’ il n’ en était rien et le cochon pas même une victime de substitution mais une pauvre bête sacrifiée à le nos besoins alimentaires et par là même si à le plaindre que j’ avais envie de crier des larmes dans la voix mon frère le cochon mon frère le cochon comme si c’ était moi qui étais pendu par les pattes sur l’ échelle inclinée braillant sous le couteau de berthe-dieu dans la salle de la vieille maison dont je revois les dalles de granit fumantes de l’ eau chaude dont on lavait les boyaux et les marmites où on faisait bouillir la bête débitée en quartiers par berthe-dieu qui justifiait ce jour -là sa position de mari lui le reste de le temps presque aussi réservé qu’ un invité et qui prenait des airs terribles pour me lancer c", "lequel chadiéras ne l’ avait pourtant pas emporté en paradis ajoutait ma grand-mère puisque le sang de le cochon qu’ il avait tué ce jour-là qui était jour de rameaux avait tourné comme c’ était prévisible et que PROPN avait failli s’ empoisonner avec le boudin qu’ il avait fait ce sang impur sacrilège rencontrant son mauvais sang à le lui sang de tuberculeux et probablement de syphilitique qui l’ obligeait à le vendre les terres de sa propriété parcelle après parcelle pour se payer des soins à lesquels il ne croyait pas sachant qu’ il était déjà trop tard et s’ abandonnant à le vin ne s’ occupant de ses bêtes qu’ à le milieu de l’ après-midi lorsqu’ il avait dessoûlé ayant vu mourir son frère cadet de le même mal et s’ emportant contre sa mère cette minuscule léontine pliée en par les ans et par l’ humilité et à qui son fils reprochait de les avoir fait mal naître et de vouloir les enterrer tous mon frère le cochon avait fini dans le ventre de les chiens des chiens que j’ ai connus et que je n’ ai jamais regardés sans répugnance ni effroi comme s’ il y", "elles étaient allées faire bénir de le buis par l’ abbé guerle le jour même à les buiges et en avaient disposé dans chaque pièce de les maisons et aussi dans la grange dans l’ étable dans le poulailler; et si elles en avaient eu le temps elles seraient allées en planter un brin dans chacun de nos prés et même à le cimetière pour être sûres s’ il prenait racine qu’ il ne mourrait personne dans la famille cette année-là brûlant le reste de le buis avant le coucher de le soleil dans la cheminée de la vieille maison afin qu’ aucun animal n’ en mange et surtout pas un coq vu qu’ il tuerait les autres coqs et qu’ il deviendrait alors impossible de le tuer marie avait aussi recueilli tous les œufs pondus pendant la semaine sainte elle les avait gardés pour en faire une gigantesque omelette que jeanne a servie quelques jours plus tard à l’ occasion de ton baptême qu’ on a fêté dans la salle de le bas comme autrefois chacun mangeant de ces œufs censés porter bonheur surtout à le toi qui avais reçu à le cause de le jour où tu es né le prénom de pascal; un prénom do", "me parlerait -elle de mon père plus que marie ne l’ avait fait entendrais -je sur lui autre chose que ce que je désirais entendre autant que je le redoutais chaque fois que ma mère me disait de m’ asseoir près d’ elle ou que ce qui était sur les lèvres de presque tous les enfants de siom à qui on avait raconté l’ histoire de le cochon de chadiéras et qui m’ auraient volontiers lancé à la figure ton père le cochon s’ ils n’ avaient craint d’ être aussitôt découverts même à l’ abri d’ une haie ou en pleine nuit car c’ était un monde où chaque voix d’ homme de femme ou de chien chaque pas chaque rire chaque moteur même était identifiable par tous et jetés à le terre par la main de berthe-dieu ou plus encore de voir surgir marie chez eux le soir en ses éternels habits de deuil pour demander réparation d’ une voix douce ce qu’ aucun siomois pas même ceux qui faisaient profession de nous détester les roche les philippeau les nespoux ne lui aurait refusé et qui se fût traduit par une correction immédiate et spectaculaire le sang déshonoré ou maudit étant tout", "ma grand-mère renversa la tête en arrière en fermant à le demi ses paupières comme il lui arrivait de le faire lorsqu’ elle était lasse ou qu’ un souvenir trop pénible venait à l’ assaillir à le moins que ce ne fût un de ces calculs rénaux qui commençaient à la faire souffrir elle avait dans ces moments vue de profil l’ air d’ un pianiste interprétant un mouvement lent de beethoven ou de schubert cherchant à le ciel la grâce ou l’ en remerciant: quelque chose d’ excessif et d’ impressionnant qui me dissuadait de chercher à en savoir plus sur ce père dont je découvrais que je portais le nom un nom qu’ on m’ épargnait qu’ on ne prononçait pas plus à le villevaleix qu’ à le siom grâce à l’ intervention de ma grand-mère de sorte que pour tout le monde je m’ appelais pascal un prénom assez étrange à le siom redisons -le pour qu’ il passât pour un patronyme avec je ne sais quoi de hautain et de sonore qui lorsqu’ on m’ appelait m’ incitait toujours à le regarder autour de moi avec méfiance ou bien avec l’ espoir que ces syllabes tomberaient sur un autre un inconnu ", "et pourtant rien ne venait troubler la pénombre en vain retenais -je ma respiration ma grand-mère sentait qu’ elle avait été sur le point d’ en dire trop elle redressait le buste remettait sur ses épaules le plaid écossais qui avait glissé contre le dossier de la chaise renvoyant mon père à le son absence et moi à l’ ignorance dans laquelle je vivrais pendant bien des années encore monte te coucher tout à l’ heure murmurait -elle en usant de cette locution de préférence à le tout de suite ou à le maintenant adverbes qu’ elle jugeait trop communs voire aussi fautifs que le souventes fois qu’ elle reprochait à le marie et quoi que lui représentât ma mère à le ce sujet de même qu’ elle s’ obstinait à le préférer présentement à en ce moment et censément à le peut-être et bonjour à à le revoir cela lancé à ses clients et suscitant mon irritation et ma honte comme si elle commettait une faute de français alors qu’ elle employait ces mots à le bon escient émaillant son langage de tournures provinciales ou déjà vieillottes que je n’ hésitais cependant pas à le ", "plus que les bugeaud ou leur position sociale c’ était leur attitude devant la vie sinon ce qu’ on pourrait appeler leur style aristocratique et hautain que l’ instituteur comme tant d’ autres cherchait à le atteindre à le travers louise je me frayais à le travers la langue française un chemin difficile qui m’ en donnait une conscience singulière et appelée à le jouer bien des années plus tard un grand rôle dans ma vie aussi loin de le patois que du français familier de mes condisciples avec lesquels j’ usais par ailleurs de cet argot qui a peu à le peu transformé le français courant en français vulgaire et mis bas la langue classique encore prônée en malgré ses préventions contre ce qu’ il appelait un français de classe par l’ instituteur de villevaleix et on peut aisément le croire par ses collègues de france et de navarre pour reprendre une expression aujourd’hui pas tout à le fait déchue et qui m’ a longtemps fait penser que la navarre était non seulement restée française mais que c’ était là par sa position immuable à la fin de l’ expression la terre prom", "et puis je n’ imaginais pas cette fourrure d’ astrakan comme celle d’ un mouton mais à le cause de sa texture étrange de son poids de son nom même pourtant assez proche de celui de barakan qui désignait une étoffe de laine bleue très serrée qui se fabriquait à le treignae celui d’ une bête fabuleuse monstrueuse contre le ventre de laquelle je m’ endormais un animal que j’ aurais tué puis vidé de ses entrailles afin de m’ y glisser et de profiter de son ultime chaleur comme dans cette histoire de le canada français que je venais de lire et qui parlait d’ un trappeur poursuivant si longuement une ourse qu’ il s’ était égaré et qu’ il avait été presque incapable de la tuer épuisé l’ animal aussi j’ avais espéré que le coureur de les bois épargnerait l’ ourse ou qu’ ils s’ épargneraient l’ un l’ autre faisant la paix chacun retournant à sa sauvagerie j’ avais même interrompant ma lecture prié pour que cela fût à le genoux sur la descente de lit comme je le faisais chaque soir tourné vers le petit crucifix accroché à la tête de le lit et sur lequel un christ d" ]
[ "c’ est bouygues qui fait ça c’ est imprononçable et privé de sens on pourrait croire que ç a en a un mais non pendant ans il a fait des cimenteuses puis tout à le coup un hôtel pauvre bouygues paris ici la mer qui protège de l’ étouffement de l’ ensevelissement dans la ville ", "et pas un mot sidie ou je dis tout et vous iriez loin ma petite les voisins demandaient ce qu’ elle avait fait coindet ne dit qu’ un mot: –elle a insulté mme vallier tout le monde fut contre elle et dit à les agents –emmenez -la sidie ne trouvait rien à le dire si ce n’ est –je vous en prie vous le voyez je n’ ai rien fait laissez -moi marcher libre près de vous les agents acquiescèrent la chose était sans gravité aussi arrivés à le bout de la rue ils lui dirent: –allons partez et ne recommencez pas ou sans cela –merci messieurs dit sidie qui partit rapidement elle avait été chiffonnée et déchirée par l’ énergique façon dont coindet en avait débarrassé ses amis ", "l’ hacendero la porta à ses lèvres avec une joie mêlée de douleur mon dieu mon dieu s’ écria -t-il qu’ est -il arrivé à le ma pauvre enfant? —rien répondit valentin rassurez -vous mon ami; la chaîne se sera cassée probablement et l’ aura perdue voilà tout don soupira larmes jaillirent de ses yeux mais il ne prononça pas une parole ", "la dernière note de l’ intonation s’ éteignait à le peine et le chœur n’ avait pas encore eu le temps de reprendre la continuation de l’ antienne qu’ une autre voix tout aussi retentissante que la première éclata dans le bas de l’ église: hourra pour picard on voit d’ ici le scandale brouhaha extraordinaire toutes les têtes tournées fou rire partout quel était l’ individu assez irrévérencieux pour oser troubler l’ office divin par une farce de ce calibre on le sut bientôt de le reste la voix n’ était pas inconnue ", "le sang a cessé de couler à le torrents la foudre de gronder les éclairs de luire je vois un ciel pur les bannières flottent les clairons sonnent les cloches résonnent cris de joie chants de victoire la guerrière reçoit de les mains de l’ ange de lumière la couronne d’ or et un homme portant long manteau d’ hermine est couronné par la vierge guerrière peu importe ce qui arrive ce qui doit être sera la gaule perdue par une femme est sauvée par une vierge de les marches de la lorraine et d’ un bois chenu venue écoutez fils de joel cette légende de la plébéienne catholique et royaliste: devait sa couronne à le jeanne darc il l’ a honteusement reniée lâchement délaissée chaque jour elle s’ agenouillait pieusement devant les prêtres leurs évêques l’ ont brûlée vive la couardise de la chevalerie avait donné la gaule à les anglais ", "pas un souffle de vent n' agitait les feuilles sous les feux de le soleil l' air vibrait embrasé et une torpeur lourde pesait sur la terre la tête penchée sur la poitrine absorbée l' amazone allait indifférente à le charme de ce chemin plein d' ombre et de silence soudainement son cheval fit un écart pointa les oreilles et faillit se renverser soufflant bruyamment tandis que le lévrier s' élançant en avant aboyait avec fureur et montrait à un homme qui venait de sauter dans le chemin creux une double rangée de dents aiguës et grinçantes l' amazone tirée brutalement de sa méditation rassembla les rênes ramena son cheval et s' assurant sur sa selle adressa à l' auteur de tout ce trouble un regard plus étonné que mécontent ", "pour une fois il a la réponse suave je ne le vends pas je le donne et d’ approcher son lingue de ma gargante la pointe se pose délicatement sous mon menton il appuie un tout petit peu je sens un léger trait de feu est -ce que ce niacouet va me cisailler la boule ", "qu' y a -t-il donc demanda fricoulet le bâton de phosphore est éteint répliqua m. de flammermont le vieillard abandonna la pile à les mains de l' ingénieur et s' en fut chercher l' appareil après avoir retiré le phosphore de l' éprouvette et fait rapidement ses calculs il s' écria triomphalement hurrah je ne m' étais pas trompé dans mes suppositions ", "votre pascal votre racine ont dit adieu à le monde et parmi les plus grands que d’ autres vécurent à l’ écart disgraciés opprimés même l’ âme d’ un molière cachait des amertumes pour votre napoléon que vous regrettez tant vos pères ne semblent pas s’ être doutés de leur bonheur; et le maître PROPN ne s’ y est pas trompé: il savait que quand il disparaîtrait le monde ferait: ouf autour de l’ imperator quel désert de pensée! sur l’ immensité de sable le soleil africain christophe ne disait point tout ce qu’ il ruminait quelques allusions avaient suffi à le mettre emmanuel en fureur ", "ce n’ est pas la peine il viendra chez moi demain ou après je ne le crois pas car il m’ a dit que tous les momens où il ne serait pas occupé des soins de son empire seraient tous à le eleonora eh bien ma chère je parie qu’ il en prendra encore pour voir célestine qu’ il estime infiniment; hermandine qui depuis ans a des droits certains à sa tendresse rosalie dont le fier dédain irrite ses désirs moi dont la gaîté écarte les soucis inséparables de la grandeur et tout cela pouvait être vous dis -je avant qu’ il eût passé avec moi les heures où nos cœurs se sont jurés de ne battre que l’un pour l’ autre " ]
on aurait dit qu’ elle avait aperçu le démon son visage chavira ses yeux furent clos elle resta les paupières retombées l’ air d’ une morte déjà elle était passée
[ "sa face pâle avait étincelé une minute comme la lune sur la mer puis une vague humaine roula l’ effaça; d’ autres suivirent PROPN continuait à la chercher par-delà les remous il garda un espoir elle l’ avait reconnu ", "maintenant elle réfléchissait se remémorait peut-être subissait la tentation revenue sentait dans sa chair les anciennes étreintes les baisers couvant l’ amour inoubliable tout pouvait recommencer il fuirait avec elle n’ importe ou à le bout de le monde il l’ appela tout haut: comme s’ il l’ exorcisait de la possession de dieu l’ envoûtait de son propre amour et que son nom fût une parole sacramentelle une formule de toute-puissante magie frémissant il s’ élança pour la retrouver une fois encore à un autre point de la ville car la procession suivait un long itinéraire prolongeait durant heures ce drame marché et mimé déclamant le même texte réitérant les mêmes scènes ", "il rattrapa le cortège tout les prophètes abraham l’ idylle de la crèche les stations coloriées à qui les secousses de les porteurs donnaient un air de vivre la dispute de les docteurs l’ entrée à le jérusalem le portement de la croix vision confuse cauchemar de cris et de fumées PROPN ne distingua plus rien ", "il attendait godelieve elle parut plus lasse et plus pâle toujours les yeux clos ayant peur de le revoir ne voulant plus le revoir maintenant elle tenait sa croix droite devant elle et contre elle elle s’ en était barricadé tout le corps à le même instant un ange qui précédait la bannière de la sodalité cria d’ une voix de jugement dernier une longue mélopée: hommes ", "ne restez pas obstinés dans la faute car le temps fuit le temps que vous vivez hommes ç’ en est assez priez et vous sauvez c’ était comme une annonciation d’ au-delà de la vie un chant versé de le bord de l’ éternité l’ avertissement de la mort en chemin PROPN l’ entendit sentit son misérable amour se faner en lui mourir en lui à ce moment un spectacle de paradis éclata qui lui fit honte c’ était la procession religieuse dont la procession de les pénitents est suivie et qu’ il n’ avait pas vue la première fois ", "des mousselines blanches frissonnèrent féerie d’ aube après l’ orage et les cagoules nocturnes vierges congréganistes enfants de chœur en robes rouges lévites clergé à les dalmatiques d’ or qui flambaient comme des vitraux l’ air charria une neige de roses des guirlandes de chants ou il y avait le solfège de les soprani le plain-chant de les diacres déchiffré dans les antiphonaires et le dais parut parmi des porte-flambeaux des encenseurs qui agitaient leurs urnes d’ argent en un cliquetis de chaînettes tous les assistants tombèrent à le genoux unis réconciliés par les rubans bleus de l’ encens PROPN ne s’ appartenait plus ", "il s’ agenouilla aussi pria adora se perdit dans l’ acquiescement de la foule connut une minute toute l’ antique foi de la flandre oublia le soir seulement quand il réintégra sa chambre d’ hôtel s’ apprêtant à le départ il se sentit seul enfin et triste jusqu’ à la mort les souvenirs de le cortège de les pénitents lui revinrent il n’ aurait pas même lui le linge de véronique sa destinée était irrémédiable ", "il n’ avait pas atteint godelieve aucune consolation ne lui viendrait plus sa carrière était brisée il allait s’ en retourner vers son foyer morne il vivrait toujours ainsi entre le regret de godelieve et l’ effroi de barbe ", "à ce moment dans le cadre de la fenêtre ouverte il revit les innombrables corbeaux volant perpétuellement de l’ église à le beffroi et de le beffroi à l’ église essaim ballotté flux et reflux d’ ailes vague noire qui se roule sur elle-même vire dans l’ air et toujours recommence n’ était -ce pas l’ image de son avenir un va-et-vient de pensées noires entre bonheurs où il n’ entrerait plus dans le beffroi borluut retrouva un asile un domaine de rêve et d’ oubli il eut à le nouveau toutes les fois qu’ il y montait la sensation de quitter ses chagrins de se quitter lui-même et de quitter la vie " ]
[ "je me souviens de la grande panne d\\' électricité qui plongea dans l\\' obscurité pendant plusieurs heures je me souviens de brigitte fossey et de dans jeux interdits je me souviens de je me souviens d\\' un hebdomadaire qui appelait le nouveau candide je me souviens que dans huis-clos il est question d\\' un bronze de barbédienne ", "il sourit: belle soirée n' est -ce pas soirée hautement culturelle je regrette juste que ç a n' ait pas un peu saigné –belle soirée mais il faudrait qu' elle ait des suites dit scriassine il regarda julien et henri d' un air pressant ", "ajoute que je vais le prendre en me rendant à le château préviens le brigadier de gendarmerie il nous accompagnera j’ aurai besoin aussi de claude renard le serrurier qu’ il mette ses outils dans sa trousse et qu’ il m’ attende va! dépêche -toi n’ oublie rien il s’ agit de la vindicte publique et la vindicte publique ne doit point attendre allons file je m’ en y sauve not’ maître répondit pétronille en se dirigeant vers la porte mais à le moment d’ atteindre cette porte elle s’ arrêta et se retourna ", "c' est inattendu elle veut le rencontrer qui est très inattendu elle propose une date une heure un bar-tabac oui dit paul je vais venir bien sûr ", "elles remarquèrent aussi que la fenêtre restait grande ouverte devant les persiennes fermées et que l’ air était froid et chargé d’ une odeur de buis elles sortirent de la chambre en refermant la porte et pendant qu’ angélique posait sur la table la lampe qui vacillait dans sa main marie s’ assit lourdement comme si ses jambes lui faisaient tout à le coup défaut .le silence continua puis marie dit après tout ce bruit venait peut-être de chez les voisins peut-être répondit angélique elle ajouta en voyant sa sœur prêter l’ oreille avec attention c’ est comme si quelqu’un était tombé sur les genoux elle écouta aussi avec attention puis elle demanda sans regarder sa sœur est -ce que tu as peur non dit marie et toi? moi non plus PROPN se leva la première et dit comme tout à l’ heure il faut nous coucher elles se serrèrent un peu pour passer ensemble dans la porte de leur chambre et marie donna un tour de clé pendant que sa sœur poussait le verrou elles furent bientôt couchées côte à le côte et quand PROPN eut soufflé la lampe qu’ elle avait mise tout près de son ", "–une fée elle est folle cette petite –mais non ne t’ en occupe pas mariette dit pierre et entrons chez tante stéphanie toi nicolas voilà ton col remis droit mais à le retour tu me donneras la main un vieux domestique ouvrit la porte.«ah! messieurs arrivent bien madame parlait de ces messieurs ", "mal éclairé par néons fixés à le plafond et dont l’ un grésille il est équipé d’ un radiateur surdimensionné d’ où vient qu’ il fait si chaud d’ un lavabo et de cette couchette métallique oxydée monoplace réduite à un châlit vissé à le sol couvert d’ une plaque en mousse de polyuréthane rongée à les angles et à le bout de quoi est pliée en une couverture à le motifs beiges et gris l’ autre extrémité servant actuellement de siège à le céleste celle-ci ne montre pas d’ émotion quand la porte de la cellule s’ ouvre sur hommes d’ une quarantaine d’ années pareillement habillés d’ un pantalon de toile de le même bleu passé et d’ un suroît marron glacé pour l’ un vert bouteille pour l’ autre –chacune de ces vareuses ornée d’ un insigne en soie rouge brodé sur le bras gauche– rien ne permet d’ établir s’ il s’ agit de associés ou d’ un chef avec son adjoint sans un mot ni pénétrer dans la cellule restés sur le seuil ils font signe d’ en sortir à la jeune femme qui se retrouve dans une sorte de soute ample volume clair-obscur semblent entreposés de les s", "il se fit reconnaître d' elle et constata en effet que sa vue avait plongé dans un trouble profond la fille de l' homme qu' il avait assassiné il lui fit parvenir quelques billets en cachette l' assurant de son amour il n' avait jamais aimé qu' elle et de retour à le séville il s' était décidé à le remuer terre et ciel pour la retrouver il reçut la lettre suivante c' est vous don juan est -il donc vrai que vous ne m' ayez point oubliée ", "mon devoir exige que je fasse cette démarche je la ferai même si j’ ai la conviction qu’ elle ne servira à le rien la femme soupira –je vais lui annoncer la visite d’ une personne inconnue est mais remettez -lui cette carte ", "il entra plus corpulent qu' il n' avait paru à le noémi c' était ce que dans le pays de les péloueyre on appelle un beau drôle noir de poil mais le teint couleur de grenade de ses longs yeux de mule andalouse sans vergogne déjà il guettait ceux de noémi suivant la ligne de son corps avec une méthode lente lui aussi avait pensé à le elle lui aussi n' osant quitter la zone d' ombre elle frémissait cependant il examinait le malade: voulez -vous déboutonner votre chemise " ]
elle avait une distinction innée grâce à le laquelle elle ne paraissait point déplacée dans ce monde si nouveau pour elle la reine marguerite à le peine âgée de ans se plaisait à le réunir souvent les femmes ou filles de les seigneurs qui avaient quelque fonction dans le palais elles devisaient et travaillaient à de la tapisserie ou à le broder des écharpes de chevaliers marie à qui on avait procuré un costume conforme à son rang semblait leur égale par l’ éducation une complète absence de personnalité et d’ amour-propre lui ôtait cette inquiétude incessante chez tous les petits esprits de ne pas faire ou de ne pas dire ce qui la montrerait avec avantage
[ "un matin une femme de service vint dans sa chambre et la pria de se rendre auprès de la jeune reine qui gardait le lit s’ étant trouvée indisposée marie y fut aussitôt et trouva la reine seule avec une suivante provençale qui l’ avait vue naître et qu’ elle aimait beaucoup venez ici ma chère marie dit la reine en l’ apercevant je suis toute dolente et j’ ai l’ esprit troublé de tristes imaginations vous m’ entretiendrez et ce m’ est déjà un soulagement de voir la sympathie se peindre dans votre doux regard ", "vous nous disiez hier quand l’ heure de le repas nous a interrompues que vous aviez vu de vos propres yeux un miracle voulez -vous me le conter pour me distraire bien volontiers madame répondit marie et elle commença aussitôt l’ histoire de guillemette qui fit pleurer d’ attendrissement la douce reine elle la finissait à le peine lorsqu’ un léger coup frappé à la porte fit tressaillir et rougir marguerite c’ est mon seigneur et roi ", "s’ écria -t-elle joyeusement il n’ y a que lui qui frappe ainsi c’ était louis en effet il salua marie d’ un air amical elle s’ éloigna aussitôt par discrétion et alla rejoindre à la fenêtre la suivante provençale ", "le roi s’ approcha de le lit et prenant avec tendresse la main de la jeune reine vous êtes souffrante marguerite dit -il de le ton de le plus vif intérêt on vient de me le faire savoir qu’ avez -vous je ne me sens plus aucun mal répondit -elle maintenant que monseigneur est là ma chère jeune maîtresse disait la provençale à le demi-voix en regardant marguerite avec affection ", "voyez mademoiselle marie comme elle semble heureuse d’ avoir le roi auprès d’ elle ah c’ est bien dommage que madame blanche empêche parfois ce bonheur en renvoyant monseigneur louis à ses affaires c’ est que dit marie madame blanche a toute sa vie été esclave de ses devoirs et n’ a rien accordé à ses plaisirs oui mais ma jeune maîtresse qui aime chèrement son mari et qui a quitté pour lui un père bien tendre et une cour ou ̀ elle était adorée ne s’ arrange pas toujours de sa solitude ", "elle s’ attriste parfois de ne pas voir assez souvent son bien-aimé seigneur mais elle ne témoigne jamais aucun mécontentement c’ est une âme si douce et si bonne moi qui la connais depuis son enfance je puis bien dire qu’ elle n’ a jamais fait volontairement de mal à le personne mais dit marie le roi louis l’ aime beaucoup il l’ aime et l’ honore tout autant qu’ elle le mérite ", "si à le dieu ne plaise l’ avenir lui réservait de fortes épreuves on y verrait briller son caractère dans tout son éclat en ce moment PROPN appela la provençale et lui recommanda sa maîtresse adieu dit -il ensuite affectueusement à sa jeune femme ne vous levez point de sitôt faites -vous faire quelque agréable lecture et qu’ à le mon retour j’ aie la joie de vous trouver bien portante ", "marguerite était rétablie elle ne se leva point par obéissance mais ne se fit pas faire de lecture préférant repasser dans son cœur toutes les bonnes paroles que son cher seigneur lui avait dites le lendemain à la réunion qui eut lieu chez la reine le roi parut dans le salon accompagné d’ un seigneur à le mine noble et fière que marie n’ avait jamais vu mais elle comprit qu’ il était fort connu car toutes les dames souriaient et rougissaient en recevant les compliments qu’ il leur adressait d���un air gracieux et aisé son costume était très-riche ", "il se composait d’ un surcot de drap brodé d’ or et d’ écarlate d’ une écharpe en soie blanche pareillement brodée et d’ un court manteau de velours garni de fourrures et fermé par une riche agrafe en or. plusieurs chaînes de le même métal étaient passées à le son cou sa petite toque dont les bords étaient roulés et relevés tout alentour comme le voulait la mode de le temps était ornée de plumes lisses et brillantes et posée coquettement sur des cheveux blonds et bouclés sa figure était belle et agréable il paraissait avoir de à le ans tenez comte thibaut lui dit le roi en montrant marie voici l’ ennemie de votre cousin " ]
[ "fit l’ errant après avoir longuement frappé l’ attitude de les chiens montra qu’ il n’ y avait personne dans la tanière ni à les alentours –si on entrait fit martial après un silence –pas en ma présence répliqua prudemment le détective ", "vous n’ avez pas de visite ou de rendez -vous que vous n’ osiez avouer je pense?–ah suis -je donc prisonnière ici et n’ ai-je pas le droit d’ aller et venir sans en demander l’ autorisation –vous avez tous les droits ici sauf un! il avait conservé son calme malgré la véhémence de sa voix –lequel donc ?je m’ étais levée le bravant de mon regard en feu –celui de partir fit -il avec son flegme imperturbable ", "c’ est pourtant un élément autobiographique particulièrement éclairant comme je m’ en étais aperçue à le mes dépens la démarche littéraire de g.avait toujours eu pour but de tordre la réalité de la manière la plus flatteuse à le son égard jamais de dévoiler la moindre parcelle de vérité sur lui-même ou alors avec trop de complaisance pour prétendre à une véritable honnêteté cet infime moment de sincérité ces mots inattendus qui circulent entre nous c’ est un cadeau qu’ il me fait sans le savoir ", "en ce moment des pas précipités retentirent dans le corridor l’ inconnu qui survenait s’ arrêta sur le palier de gobseck et frappa plusieurs coups qui eurent un caractère de fureur l’ usurier alla reconnaître par la chattière et ouvrit à un homme de ans environ qui sans doute lui parut inoffensif malgré cette colère le survenant simplement vêtu ressemblait à le feu duc de richelieu c’ était le comte que vous avez dû rencontrer et qui avait passez -moi cette expression la tournure aristocratique de les hommes d’ état de votre faubourg –monsieur dit -il en s’ adressant à le gobseck redevenu calme ma femme sort d’ ici? –possible ", "PROPN regarda conquis peu à le peu jusqu’ à l’ émotion c’ était autre chose que de la peinture et plus on oubliait les procédés qui d’ ailleurs se combinaient tous de le fusain avec des rehauts de couleur une chimie savante de pastels de crayons de poussières et de hachures mystérieuses il faisait soir dans le tableau c’ était comme de l’ ombre et de le silence mis sous verre ", "d’ abord il se teignait les cheveux ce que sa sudation trahissait en colorant son col de chemise d’ un jus noirâtre mais surtout il était secrètement p��tainiste dans une île qui avait rejoint le général de gaulle dès le lendemain de son appel londonien il traînait depuis le surnom de maréchal de les logis l’ enquête de darluche la traque pouvait -on dire avait souffert de ses convictions dans ce sens ou ̀ il l’ avait menée contre l’ amérique ennemie de le chef qu’ il s’ était choisi et non dans le seul souci de la manifestation de la vérité on avait dû élargir discrètement le militaire mois après son incarcération quand un caporal appréhendé pour exhibition avait fini par avouer qu’ il était également l’ auteur de le premier méfait l’ inspecteur venait de passer jours à le thio pour ses investigations sur la mort d’ PROPN et il était arrivé à le bouloupari sans prévenir garant son immense cadillac sedan de luxe rouge cerise devant nos fenêtres ", "là-bas pierre et pitère s’ étaient remis à le bouger à le ramper mais à le reculons sans quitter la souche de les yeux heureusement les sébillet étaient trop occupés à le regarder devant eux pour les voir les hippizes ont atteint l’ orée de les bois et on les a vus refaire le grand tour pour revenir vers nous —écoutez a dit mignon c’ est sans issue on va jeter nos armes mais d’ abord que ma bru rentre chez moi ", "de le bout de la langue il découvrit que l' intérieur de la joue s' était ouvert sous le coup et saignait il avala son sang pendant tout le reste de les cours de catéchisme il fut absent regardant calmement sans reproche comme sans amitié le prêtre quand il lui parlait récitant sans une faute les questions et les réponses touchant à la personne divine et à le sacrifice de le christ et à le lieues de l' endroit ou il récitait rêvant à le ce double examen qui finalement n' en faisait qu' un enfoncé dans le travail comme dans le même qui continuait ému seulement mais d' une manière obscure par les messes de le soir qui allaient se multipliant dans l' affreuse église froide mais où l' orgue lui faisait entendre une musique qu' il entendait pour la première fois n' ayant jamais écouté jusque -là que des refrains stupides rêvant alors plus épaissement plus profondément d' un rêve peuplé des chatoiements d' or dans la demi-obscurité de les objets et des vêtements sacerdotaux à la rencontre enfin de le mystère mais d' un mystère sans nom où les personnes divin", "elle en écouta les coups un instant et elle dit tout haut comme il fait de le bruit aussitôt elle trouva que sa voix avait résonné comme une voix étrangère tout son petit corps se resserra et son cœur cogna plus sourdement .quand il se fut apaisé elle s’ aperçut que le vieux coucou pendu à le mur ne faisait plus entendre son tic-tac son trouble en augmenta et pour se rassurer elle chercha à le distinguer sa place dans l’ obscurité elle avait envie de lui parler comme à une personne amie qui boude elle avait envie d’ aller tirer ses chaînes ", "en témoignage de gratitude pour l’ important service rendu le sistre de missir fut offert à le gilbert qui toujours conserva pieusement cette inappréciable relique cette légende lombarde qui offre un saisissant rapport avec l’ apologue de la pouleaux œufs d’ or a vivait jadis un nain appelé chaque année à le premier jour de le printemps voyait ses pores se dilater sous l’ influence climatérique de le renouveau et son corps entier suait de le sang d’ après la croyance populaire cette hématidrose quand elle se produisait avec force annonçait une saison propice et assurait d’ avance une abondante moisson " ]
celui à lequel ces mots étaient adressés jeta encore un regard sur tout ce qui l’ entourait et se crut transporté à le milieu d’ un sabbat de démons tout-à-coup il s’ élança à le travers la foule qui frappée de cette apparition muette et effrayante se fendit pour le laisser passer il parcourut la galerie comme un trait franchit un escalier traversa l’ église et disparut un drôle de paroissien dit un de les hommes qui était resté près de l’ ouverture de l’ in-pace il ne remercie pas seulement mais quoique faut que je voie c’qui y a là-dedans il prit un flambeau et se laissant glisser le long de la corde il arriva à le fond de le caveau mais à le peine y était -il qu’ il poussa un grand cri: on se hâta de le retirer il était à le demi-mort de frayeur –c’ est une âme dit -il c’ est une âme qui vient de sortir de là j’ ai vu des ossemens en bas ne restons pas ici
[ "la foule se précipita hors de le souterrain et s’ enfuit épouvantée tandis qu’ à le fond de son tombeau l’ homme de l’ in-pace se livrait à les accès d’ une inutile fureur contre ses bourreaux d’ autres hommes non moins furieux non moins irrités s’ abandonnaient au-dessus de sa tête à le tout ce que les passions populaires mises en jeu par le besoin la crainte et la haine ont d’ énergique et de terrible l’ heure d’ une inévitable révolution venait de sonner et un mouvement effrayant agitait les faubourgs saint-antoine et saint-marceau: les nombreux ouvriers qui peuplaient ces quartiers de la ville avaient abandonné leurs boutiques s’ étaient divises par groupes et par bandes et stationnaient à le coin de les rues en s’ entretenant avec feu des événemens et des bruits de le jour; ou armés de bâtons de piques grossières de fusils en mauvais état et de tout ce qui pouvait à le besoin faire une arme se promenaient en proférant d’ affreuses imprécations contre ceux qu’ ils supposaient les auteurs ou les fauteurs de les dangers dont on disait le peuple menacé le son de ", "les discours de gens exaltés et se constituant dans les carrefours les orateurs de les curieux et de les oisifs augmentaient à le tous instans la fermentation qui régnait de toutes parts à le coin de la place baudoyer un homme petit maigre grêle mais dont l’ expression physionomique annonçait un contentement parfait de lui-même et dont aussi la hotte le crochet et le costume singulièrement négligé dénotaient la profession haranguait individus de sa sorte ou à le peu près rassemblés autour de lui –oui mes enfans disait -il il y a -z-une conspiration permanente et respective entre les nobles et les seigneurs pour abîmer le pauvre peuple oui les scélérats y -z-ont dit que de la paille et de le foin c’ é tait cor trop bon pour la populace comme nous pourrions -t-être vous et moi et faut voir c’qui passe à le versailles en ce moment z’ actuelle y -z-y font des gorges-chaudes et des ribottes en investivant par les fenêtres et dans leu-z-appartemens tous ceux qui ne sont pas nés dans l’ parchemin ou dans la soutane tenez demandez plutôt à le c’t’enfant qu’ est mon p’ tit ", "un petit drôle de à le ans à la mine effrontée et à le regard impudent grimpa à le côté de le discoureur –oui dà dit -il que j’ ai-z-été-t-à-versailles et qu’ j’ en ai vu des drôles d’ histoires y -z-en a d’ ces soldats et d’ ces canons tout le long de la route et tout par dedans les champs et puis des allemands et de les suisses qui n’ font que baragoiner qui vont brûler paris comme une vieille chiffe et qu’ PROPN va faire qu’ un déjeuner pour eux et puis faut voir c’que j’ ai vu dans le château de versailles oùs -que j’me suis faufilé c’te nuit dedans la cour et que j’ ai parvenu à le me grimper vers une croisée d’ une salle ous qu’ y avait un bal et qu’ on entendait des violons et des flûtes qui jouaient des airs de contre-danses et des menuets de toutes les façons et des militaires qu’ étions en rouge en bleu et en verd et qui se pavanions après les danses et qui disions des horreurs contre le peuple de paris qui l’ voulions absolument faire fusiller d’ un bout à l’ autre et autres histoires que j’ ne peux pas dire vu qu’ un rouge m’ a -t-aperçu et qu’ il m’", "–grand imbécile dit la jeune fille à le lieu de dire de les bétises tu ferais mieux de t’ informer s���y aura demain de le pain chez l’ boulanger et si les suisses ne viendront pas boire ta bière sans t’ la payer l’ enfant dit vrai cria -t-on de toutes parts l’ enfant dit vrai y a des boulangers qui disent qui n’ ont plus pour cuire que jours et après faudra donc manger la paille hachée y a des accapareurs y a des provisions dans les grosses maisons –faut y aller l’ le prince de non! y a pas seulement d’ quoi nous faire des crêpes dans tout ça c’ est dans les couvens que les greniers et les caves sont pleins c’ est -là qu’ il faut aller –aux célestins y a une grange qu’ en dégorge de blé et de provisions –et les caves les caves il y en a du fameux de le vin j’ en sais quéque chose j’ y ai travaillé.. –aux célestins à les célestins –allons dit un homme de la foule à le celui qui avait joué le rôle d’ orateur allons binoche toi que tu penses à des idées fisques sur les événemens viens -t-en à les célestins tu conduiras le coup d’ main –faites excuses prévot répo", "–t’ as toujours été bon pour le discours toi pierre binoche murmura l’ interlocuteur mais du reste t’ es -t-un fier capon on s’ passer a de toi puis il se retourna vers la foule –qui est -ce qui veut suivre roch granut prevôt d’ une respectable société de chiffonniers dit -il en élevant la voix il peut se vanter d’ être capable de déguster le vin de les célestins et d’ emporter son sac de cents sur son épaule –marche! dirent voix marche! et des armes des armes –tiens et c’te boutique qu’ on vient de fermer il y en a là plus qu’ il nous en faut c’ était le magasin d’ un armurier qui venait de se barricader dans la crainte d’ être volé dans le tumulte; en un clin-d’œil sa boutique fut enfoncée et dégarnie de tout ce qui avait l’ apparence d’ une arme puis la troupe se mit en marche ", "plusieurs scènes à le peu près semblables se passaient dans les environs et dans le faubourg saint-marceau heures après le couvent de les célestins était investi par ou hommes qui s’ y introduisirent soit en escaladant les murs soit en enfonçant les portes que les religieux avaient barricadées de leur mieux mais le souffle seul de cette multitude effrénée aurait suffi pour renverser de plus formidables barrières que celles opposées par de faibles moines le couvent fut bientôt envahi par les pillards –où sont -ils donc criait -on de toute part où sont -ils ces gredins qui s’ engraissent et se divertissent à les dépens de le pauvre monde faut leur faire voir c’que c’ est qu’ la misère s’ ils veulent de le pain ils front comme nous ils le gagneront à la sueur de leur front ", "–brûlons la barraque ce sera plutôt fait dit un homme à le figure rébarbative qui n’ appartenait à le aucun de les corps d’ ouvriers formant la plus grande partie de le rassemblement et qu’ il était facile de reconnaître pour un bandit de profession soudoyé par un de ces meneurs cachés qui avaient intérêt à le compromettre la révolution dans son origine et qui voulaient l’ exploiter pour le compte de leur basse ambition –toi tu vas t’taire dit le prevôt de les chiffonniers on est venu ici pour avoir du pain mais ce n’ est pas comme ç a qu’ on veut le cuire si j’ t’ entends encore ma pique te servira de cure-dent le bandit s’ éloigna grimpa un escalier enfonça une porte d’ appartement et s’ amusa à le briser les meubles où il supposait trouver de l’ argent on cherchait en vain les religieux pour savoir où étaient leurs approvisionnemens ils s’ étaient tous réfugiés dans le chœur de la chapelle seulement un vieillard infirme et qui n’ avait pu quitter sa cellule tomba entre les mains de les insurgés ", "de ces bandits dont l’ un venait d’ être chassé par granut voulaient avant toute explication assommer le vieillard que la frayeur empêchait de répondre assez promptement à les interpellations qu’ on lui adressait de tous côtés mais granut s’ y opposa de nouveau et questionna le moine qui lui donna les renseignemens dont on avait besoin et ajouta: –mes enfans puisque vous paraissez avoir de si bonnes intentions je dois vous révéler une chose infâme une action horrible de ces moinillons que je n’ aime guère plus que vous bien que je porte leur habit un de nos jeunes frères et mon ami pour une faute bien grave sans doute mais dont la punition est affreuse a été jeté dans un cul de basse fosse où sans doute il périra bientôt si vous ne daignez le sauver le voulez-vous? et ici le vieillard ajouta quelques explications qui firent frémir une partie de l’ auditoire dit le prévôt bien qu’ un moine ne vaille guère la peine qu’ on se donnerait pour sauver un caniche de la rivière ceci est un peu trop fort faut y aller voir allons vieux sapajou tu vas nous conduire à l’ en", "–serrez -moi ce capon-là dit granut en désignant le prieur a me fait l’ effet d’ un sournois qu’ il faudra soigner tout-à-l’heure –n’ approchez pas l’ oint de le seigneur dit le moine en étendant le bras; anathème sur vous j’ t’ en vas d’ passer moi d’ l’ anathême dit un porte-faix allons marche! et il lui donna un coup de la crosse de son fusil dans les reins le prieur sentit l’ irrésistibilité de l’ argument marcha lentement en se frottant l’ échine et ne souffla plus mot d’ anathême on se saisit aussi d’ une douzaine de religieux le reste se dispersa dans le plus grand désordre granut conféra un moment avec quelques autres chefs de l’ expédition puis suivi de ou individus il se dirigea vers une porte pratiquée derrière le chœur la fit enfoncer et s’ aventura dans un long et large escalier toujours conduit par le vieillard que portaient des plus vigoureux de la bande " ]
[ "enfin dissimulant son émotion sous un aigre sourire –c’ est parfait votre discours et il en vanta beaucoup la forme pour n’ avoir pas à s’ exprimer sur le fond .cette virulence de la part d’ un jeune homme inoffensif l’ effrayait surtout comme symptôme martinon de le rassurer le parti conservateur d’ ici peu prendrait sa revanche certainement; dans plusieurs villes on avait chassé les commissaires de le gouvernement provisoire les élections n’ étaient fixées qu’ à le avril on avait du temps; bref il fallait que m. dambreuse lui-même se présentât dans l’ aube; et dès lors martinon ne le quitta plus devint son secrétaire et l’ entoura de soins filiaux .frédéric arriva fort content de sa personne chez rosanette y était et lui apprit que définitivement il se portait comme candidat à les élections de la seine dans une affiche adressée à le peuple et ou il le tutoyait l’ acteur se vantait de le comprendre lui et de s’ être fait pour son salut crucifier par l’ art si bien qu’ il était son incarnation son idéal ", "louise se rendait à le ces raisons qu’ elle trouvait justes bien qu’ à le fond de le cœur elle s’ attristât quelquefois à la pensée que son mariage était retardé de à le mois encore mais les caresses de gustave la dédommageaient de cette longue attente il faut dire cependant que gustave n’ était pas d’ une entière bonne foi dans tous les obstacles qu’ il opposait à les désirs de louise il avait ans il était maître en grande partie de sa fortune comme il était aussi maître de ses actions il importait peu à le m. charrière que son fils se mariât avec louise ou avec tout autre avec une de ses maîtresses ou avec une demoiselle innocente et pure encore ", "à la femme qu’ on aime il faudrait offrir des pierres des fossiles du gneiss enfin une de ces choses qui durent éternellement et survivent à la flétrissure est ce que j’ aurais aimé répondre à le volodia mais mon russe est trop faible et je dis:—si! mais elles ont fané en route le —il t’ attend mon pote soir je m’ assieds sur le banc et je regarde la bouriatie s’ éteindre le chat de volodia sur les genoux il fait –12o l’ horizon est un drap de satin un craquement fait dresser les oreilles de le chat ", "l’ objectif avait saisi ce moment cette tension dans mon visage le tissu froissé sur son coude et sa nuque tordue à le peine une blancheur où disparaissait son profil à le lieu de mon mari je tenais par la manche un costume raide et neuf une perruque brune à le lieu de sa maladresse de sa gêne devant les invités à le lieu de son visage figé il y avait sur l’ image un mouvement une fuite en dégradé noir et brun c’ était une très belle photo c’ était la photo de sa disparition ", "je n’ ai pas pris mon chéquier dit -il justement pour ne pas trop dépenser vous savez ce que c’ est on fait des chèques et puis décidez -vous dit le caissier ah et puis tant pis dit -il je vais prendre la beige et le nœud rouge ç a ne va pas de le tout avec le costume mais tant pis après tout je m’ en fous il prend la chemise blanche et le nœud vert et s’ éloigne entre les cintres pose la chemise sur la pile ou il reprend la beige jette le nœud dans la corbeille ou ̀ il reprend ou récupère le rouge et revient: voilà dit -il c’ est réglé il règle la différence sur le costume francs puis sort de le magasin sous le regard de les vendeuses l’ une blonde grande et maigre qu’ il ne désire pas l’ autre brune petite et ronde qu’ il ne désire plus pour le moment ", "en garde il décrocha sa serpe et se rua sur l’ être mystérieux celui-ci essaya de se glisser sous bois mais serré de trop près il dégaina et déchargea un coup de sabre dans le vide avant qu’ il ait pu relever le bras renaud l’ œil flamboyant l’ embrassait et lui fendait le crâne ", "il doit en être de même à l’ égard de dieu pour obtenir de lui quelque faveur rendez -vous -en dignes en obéissant à ses commandements est -il bien difficile de suivre ces commandements rien de plus facile avec de la bonne volonté les bonnes habitudes se contractent aussi aisément que les mauvaises ", "mais j���avais tout de même un peu honte lorsque judit me demandait pourquoi nous ne pouvions pas avoir une chambre double de lui répondre que c’ était parce que j’ étais marocain: si j’ avais été étranger personne ne nous aurait emmerdés nous n’ étions pas beaucoup sortis de l’ hôtel pendant ces jours à le part pour quelques excursions cap spartel grottes d’ hercule musée de la casbah et à le cimetière de marshan pour voir la tombe de choukri; les remarques de les garçons de café des employés de musée ou même de les passants quand ils me voyaient seul avec judit ne m’ encourageaient pas à le sortir c’ était agréable comme un coup de pied à le cul ce mélange de mépris de jalousie et de vulgarité crasse qui me donnait envie de répondre en levant le majeur avec une phrase bien sentie sur les sœurs ou les mères de les intéressés me promener avec judit c’ était recevoir à le chaque coin de rue une sérieuse quantité de mollards symboliques parce que j’ étais jeune marocain et que je déambulais en compagnie d’ une européenne sans appartenir apparemment à la", "yvonne s’ était emparée de le bras de jean et dans son babil ne tarissait pas d’ éloges sur la belle étrangère qui marchait avant entre paul et jeanne que son page tenait par la taille avec un abandon charmant –savez -vous une idée qui m’ est venue cousin? dit -elle ingénument vous devriez insister avec jeanne pour que reste une ou semaines à le cottage c’ est impossible elle retourne à le paris! répliqua -t-il en se hâtant de rejoindre le groupe quel que fût son sang-froid dans les circonstances critiques PROPN ne pouvait plus se dissimuler la gravité de cette intervention décisive de ", "il tend la main vers PROPN touche ses cheveux ils sont mouillés et rougissent le bout de ses doigts des voix parlent au-dessus de lui mais il ne comprend pas ce qu\\' elles disent il n\\ écoute que le souffle chuintant de peggy leurs visages sont tout proches il voit les lèvres de peggy bouger faiblement murmure -t-elle " ]
il faisait de le brouillard c’ est pour aujourd’hui me dit blignon vous me croirez si vous le voulez foi de grinche j’ avais envie de ne pas y aller mais entraîné je suivis la vieille avec les autres et le soir à le moment où sa recette terminée elle sortait de chez un m.rousset loueur de carrosses dans le cul-de-sac de la pompe nous l’ avons expédiée c’ est l’ ami de voivenel qui l’ a chourinée frappée à le coups de couteau pendant que blignon après l’ avoir entortillée dans son mantelet la tenait par-derrière il n’ y a que moi qui ne m’ en suis pas mêlé mais j’ ai tout vu puisqu’ ils m’ avaient planté à le faire le gaf le guet et j’ en sais assez pour faire gerber à la passe guillotiner ce gueux de blignon chante-à-l’heure me raconta en détail et avec une rare insensibilité toutes les circonstances de ce meurtre
[ "j’ entendis jusqu’ à le bout ce récit abominable faisant à le chaque instant d’ incroyables efforts pour cacher mon indignation chaque parole qu’ il prononçait était de nature à le faire dresser les cheveux de l’ homme le moins susceptible d’ émotions quand ce scélérat eut achevé de me retracer avec une horrible fidélité les angoisses de la victime je l’ engageai de nouveau à le ne pas perdre son ami blignon mais en même temps je jetai habilement de l’ huile sur le feu que je semblais vouloir éteindre je me proposais d’ amener chante-à-l’heure à le faire de sang-froid à l’ autorite l’ horrible révélation à le laquelle l’ avait poussé la colère je désirais en outre pouvoir fournir à la justice les moyens de conviction qui lui étaient nécessaires pour frapper les assassins ", "il y avait beaucoup à le éclaircir peut-être chante-à-l’heure ne m’ avait -il fait qu’ une fable qui lui aurait été suggérée par le vin et l’ esprit de vengeance quoi qu’ il en soit je fis à le m.henry un rapport dans lequel je lui exposais mes doutes et bientôt il me fit savoir que le crime que je lui dénonçais n’ était que trop réel PROPN m’ engageait en même temps à le faire en sorte de lui procurer des renseignements précis sur toutes les circonstances qui avaient précédé et suivi l’ assassinat et dès le lendemain je dressai mes batteries pour les obtenir il était difficile de faire arrêter les complices sans que l’on pût soupçonner d’ où partait le coup; dans cette occasion comme dans beaucoup d’ autres le hasard se mit de moitié avec moi ", "le jour venu j’ allai éveiller chante-à-l’heure qui encore malade de la veille ne put se lever je m’ assis sur son lit et lui parlai de l’ état complet d’ ivresse dans lequel je l’ avais vu ainsi que des indiscrétions qu’ il avait commises: le reproche parut l’ étonner je lui répétai un ou mots de l’ entretien que j’ avais eu avec lui sa surprise redoubla; alors il me protesta qu’ il était impossible qu’ il eut tenu un pareil langage et soit qu’ effectivement il eut perdu la mémoire soit qu’ il se défiât de moi il essaya de me persuader qu’ il n’ avait pas le moindre souvenir de ce qui s’ était passé qu’ il mentît ou non je saisis cette assertion avec avidité et j’ en profitai pour dire à le chante-à-l’heure qu’ il ne s’ était pas borné à me raconter confidentiellement toutes les circonstances de l’ assassinat mais encore qu’ il les avait exposées à le haute voix dans le chauffoir en présence de plusieurs détenus qui avaient tout aussi bien entendu que moi ah! malheureux que je suis s’ écria -t-il en montrant la plus grande affliction qu’ ai -je fait a présent", "–rien de plus aisé lui répondis -je si l’on te questionne à le sujet de la scène d’ hier tu diras: ma foi quand je suis ivre je suis capable de tout surtout si j’ en veux à le quelqu’un je ne sais pas ce que je n’ inventerais pas chante-à-l’heure prit le conseil pour argent comptant le même jour un nommé pinson qui passait pour un mouton fut conduit de la force à la préfecture de police: cette translation ne pouvait s’ effectuer plus à le propos je m’ empressai de l’ annoncer à le chante-à-l’heure en ajoutant que tous les prisonniers pensaient que pinson n’ était extrait que parce qu’ il allait faire quelques révélations a cette nouvelle il parut consterné etait -il dans le chauffoir ", "me demanda -t-il je lui dis que je n’ y avais pas fait attention alors il me communiqua plus franchement ses alarmes et j’ obtins de lui de nouveaux renseignements qui transmis sur-le-champ à le m.henry firent tomber sous la main de la police tous les complices de l’ assassinat parmi lesquels la marchande d’ asticots et son mari les uns et les autres furent mis à le secret; blignon et chante-à-l’heure dans le bâtiment neuf la marchande d’ asticots son mari voivenel et le quatrième assassin dans l’ infirmerie où ils restèrent très long-temps la procédure s’ instruisit et je ne m’ en occupai plus elle n’ eut aucun résultat parce qu’ elle avait été mal commencée dès le principe ", "les accusés furent absous mon séjour tant à le bicêtre qu’ à la force embrasse une durée de et un mois pendant laquelle il ne se passa pas de jours que je ne rendisse quelque important service je crois que j’ aurais été un mouton perpétuel tant on était loin de supposer la moindre connivence entre les agents de l’ autorité et moi les concierges et les gardiens ne se doutaient même pas de la mission qui m’ était confiée adoré des voleurs estimé des bandits les plus déterminés car ces gens-là ont aussi un sentiment qu’ ils appellent de l’ estime je pouvais compter en tout temps sur leur dévouement tous se seraient fait hacher pour moi; ", "ce qui le prouve c’ est qu’ à le bicêtre le nommé mardargent dont j’ ai déjà parlé s’ est battu plusieurs fois contre des prisonniers qui avaient osé dire que je n’ étais sorti de la force que pour servir la police coco-latour et goreau détenus dans la même maison comme voleurs incorrigibles ne prirent pas ma défense avec moins de générosité alors peut-être auraient -ils eu quelque raison de me taxer d’ ingratitude puisque je ne les ai pas plus ménagés que les autres mais le devoir commandait; qu’ ils reçoivent aujourd’hui le tribut de ma reconnaissance ils ont plus concouru qu’ ils ne pensent à les avantages que la société a pu retirer de mes services PROPN ne laissa pas ignorer à le préfet de police les nombreuses découvertes qui étaient dues à le ma sagacité ", "ce fonctionnaire à qui il me représenta comme un homme sur qui l’on pouvait compter consentit enfin à le mettre un terme à le ma détention toutes les mesures furent prises pour que l’on ne crût pas que j’ eusse recouvré ma liberté on vint me chercher à la force et l’on m’ emmena sans négliger aucune des précautions les plus rigoureuses on me mit les menottes et je montai dans la cariole d’ osier mais il était convenu que je m’ évaderais en route; et en effet je m’ évadai le même soir toute la police était à le ma recherche cette évasion fit grand bruit surtout à la force où mes amis la célébrèrent par des réjouissances ils burent à le ma santé et me souhaitèrent un bon voyage ", "chapitre mm.bertaux et parisot un mot sur la police ma première capture boubin et terrier sont arrêtés d’ après mes indications " ]
[ "à le moment où la question de la constitution allait être posée nous eûmes la déception d' être obligés de dissoudre la diète furieux de son échec à le trône impérial se préparait à le nous déclarer la guerre des troubles avaient éclaté en espagne et charles dut partir pour PROPN il me pria de demeurer auprès de son frère ferdinand à le qui il avait confié le gouvernement de l' allemagne la condamnation de luther n' avait pas apaisé l' agitation qui régnait à le travers l' empire les moines abandonnaient leurs couvents et se répandaient à le travers les campagnes prêchant les doctrines hérétiques ", "bénin amolli par cette halte tiquait un peu mais il grimpait tout de même proprement à une allure de touriste broudier se sentit couvert de sueur dès le deuxième coup de pédale et puis l’ ivresse aidée par le soleil lui avait brisé la chair en petits morceaux il lui semblait que ses jambes que ses cuisses que ses reins étaient pleins de verre pilé ", "mme de tessé voulait une ferme et cherchait une terre à le acheter je vous préviens pauline disait -elle gravement à sa nièce que je veux faire de le beurre et que vous n’ aurez pour vos pauvres que de le lait écrémé mme de montagu se contentait de cette promesse elle était assidue à le son ouvrage tricotant une couverture pour un pauvre prêtre émigré lorsque mme de tessé entra tenant à la main un paquet de lettres qu’ elle lisait en commentant tout haut les nouvelles mme de montagu prêtait à la lecture une oreille distraite tout à le coup elle se leva se soutenant à le peine et tendant vers sa tante de les mains tremblantes ", "j’ étais faible encore et la gaieté de son plus jeune frère me charmait pendant mon travail un soldat qui les servait eut l’ idée de me consacrer une partie de ses nuits il me réveillait avant l’ aube et me promenait sur les collines voisines de paris me faisant déjeuner de pain et de crème dans les fermes ou dans les laiteries v. premières années une heure fatale sonna pour la PROPN son héros captif lui-même à le sein d’ un vaste empire voulut réunir dans le champ de mai l’ élite de ses héros fidèles ", "dans ma rue il y avait de l’ animation le marchand de couleurs me dit bonsoir à le passage je me sentis moins solitaire il me parut qu’ il faisait plus doux qu’ à le belleville c’ était une illusion ", "il arrive bientôt par une porte dont la tenture est soulevée presque rituellement par prêtres en capuchon noir et il s’ assied près de nous sur son trône il a une tête admirable sous l’ austère capuchon de deuil des traits fins d’ une ascétique pâleur une barbe blanche de prophète des yeux et des sourcils d’ un noir oriental dans son accueil dans son sourire dans toute sa personne une grâce distinguée et charmante et une nuance d’ étrangeté asiatique à le milieu de ce cérémonial et de ce lieu anciens il a l’ air d’ un prélat de les vieux temps il nous reçoit d’ ailleurs à la turque avec le café la cigarette et la traditionnelle confiture de roses ", "–mon secret sera toujours un secret même après vous avoir été confié.–eh bien dis –je ne suis pas aimée reprit -elle en lui lançant ce regard oblique et fin par lequel les femmes interrogent si malicieusement l’ homme qu’ elles veulent tourmenter –pas aimée s’ écria PROPN –oui vous vous occupez de trop de choses que suis -je à le milieu de tout ce mouvement oubliée à le tout propos ", "car il est chargé d’ un rapport qui peut compromettre nos intérêts dans telle entreprise et il faut que je lui parle absolument puis je dois aller à le ministère de les finances ainsi cela s’ arrange à le merveille.–eh! bien mon ange va t’ habiller pendant que PROPN achèvera ma toilette mais ne me fais pas attendre –ma chérie me voici dites -vous en arrivant à le bout de quelques minutes tout botté rasé habillé .mais tout a changé ", "me demanda -t-elle oui répondis -je ils m’ ont déjà arrêté fois en ce cas prenez garde vidocq est souvent déguise il revêt tous les costumes pour arrêter les malheureux comme vous nous causions depuis environ heures lorsque madame offrit de me faire prendre un bain de pieds j’ acceptai il fut PROPN ", "c’ est pas de la chasse dites? il marqua une pause et ajouta: —vous feriez mieux de courir après l’ autre qui grimpe les buttes-blanches —besnardeau fit le régisseur aller chercher le gros falot faut trouver son arme ce fut un vrai remue-ménage à le plantis: le grimpeur a tué un cerf il a voulu tirer sur nous; vite la lanterne le brigadier déjeunera ici demain et la mère marcel bousculait tout dans l’ armoire jetant de le linge sur les grosses chandelles pour les chercher mieux " ]
enfin d' une voix mal assurée il répondit: —ce serait un horrible malheur monsieur mais alors la conscience d' avoir exécuté à la lettre les ordres donnés serait notre consolation et elle nous manquerait cette consolation si l' idée pouvait nous poursuivre que par notre présence à le cimetière à le milieu de le jour par nos allées nos venues notre air morne et inquiet nous avions éveillé les soupçons et ainsi amené une si affreuse catastrophe a toutes ces raisons olivier dut se rendre PROPN avait d' ailleurs déclaré qu' il ne l' accompagnerait que lorsque le moment serait venu le jeune homme attendit donc mais avec cette patience haletante que connaissent seuls ceux qui le cœur serré ont compté les secondes dans l' attente de quelque événement terrible décisif sur leur vie et dont ils ne pouvaient ni retarder ni précipiter le dénouement
[ "il attendit avec cette anxiété folle de le joueur qui vient sur une seule carte d' exposer toute sa fortune et qui muet immobile le cou tendu l' œil dilaté un brasier ardent dans la poitrine croit avoir vécu un siècle durant la seconde nécessaire à le banquier pour donner la carte qui doit décider de son sort fois pour tromper l' attente il relut dans cette journée la lettre de le marquis il s' arrêtait sur tous les mots les méditait les commentait cherchait à en tirer quelque induction pour ou contre la réussite tout à le coup il s' interrompait il lui semblait avoir entendu des pas dans l' escalier ", "il croyait entendre heurter à la porte d' étranges idées traversaient son cerveau comme une flèche de feu si le marquis avait été descendu dans la tombe s' il s' était éveillé dans la nuit de le cercueil? aurait -il réussi à le briser la bière à le soulever la terre jetée dessus ", "alors une terreur voisine de la folie se lisait sur sa physionomie l' égarement dans ses yeux —écoute disait -il à le cosimo je ne me trompe pas c' est bien la voix que j' entends en présence de l' exaltation de le jeune homme le pauvre cosimo se faisait les reproches les plus amers —comment faire se disait -il pour distraire un instant sa pensée si cela dure il sera fou avant la fin de le jour ah! cette lettre j' aurais dû l' ouvrir PROPN et ne la communiquer qu' à le dernier moment ", "tu as manqué de prudence vieux cosimo et tu en es cruellement puni alors pour ramener l' attention d' olivier vers des faits plus réels il recommençait avec lui le plan par eux discuté fois pour sauver le marquis ils calculaient toutes les chances rejetant toutes les bonnes n' acceptant que les pires et tous les événements les plus malheureux admis ils cherchaient des expédients des ressources puis une fois encore ils s' assuraient que toutes leurs précautions matérielles étaient bien prises il ne fallait pas échouer à le moment de toucher le but faute d' une précaution ", "ils avaient bien tous les objets qui pouvaient leur être nécessaires ou utiles une pelle avec un manche fort court pour creuser la terre une petite pioche un ciseau pour faire sauter les clous de la bière un marteau et encore réconfortants pour celui qu' ils allaient essayer d' arracher à le trépas des habits un manteau pour eux des armes car ils étaient déterminés à le attaquer ou à se défendre jusqu' à la mort pendant toutes ces occupations toutes ces discussions perdues le temps marchait heures sonnèrent à l' église voisine ", "PROPN s' écria olivier en sautant sur son épée l' heure est venue partons de grâce monsieur pas encore —si reprit impérieusement le jeune homme il est temps je ne saurais attendre davantage ne comprends -tu pas que demeurer ici renfermé dans cette chambre m' est impossible nous marcherons lentement si tu le désires nous prendrons des détours nous allongerons notre chemin d' une lieue de de peu m' importe mais nous marcherons à le moins ", "nous dépenserons un peu de cette activité qui me tue nous ne serons plus immobiles et passifs nous cesserons de nous démener dans les incertitudes de l' espérance et de la crainte de nous agiter dans le vide partons je le veux PROPN ne résista plus ensemble à la hâte ils terminèrent leurs préparatifs ", "ils cachèrent sous leurs habits leurs armes et leurs outils et enfin ils sortirent comme l' horloge venait de frapper le quart en arrivant dans la rue: —monsieur dit nous n' avons point songé à le nous assurer d' une voiture il est bien possible que m. le marquis ne puisse marcher; d' ailleurs il voudra peut-être quitter paris d' une fuite rapide son salut peut dépendre ", "depuis le matin le vieux domestique pensait à le prendre cette précaution si nécessaire s' il n' en avait pas parlé plus tôt c' est qu' il la gardait comme une ressource dernière contre l' impatience d' olivier —nous allions pourtant oublier cela le plus utile peut-être où donc avions -nous la tête je crois que nous l' avions un peu perdue " ]
[ "elle m' aurait rappelé si j' avais pu l' oublier que cet amour exalté contrarié malheureux légèrement gourmé et tout près de se piquer d' orgueil ne s' élevait pas de beaucoup au-dessus de le niveau de les passions communes qu' il n' était ni pire ni meilleur et que le seul point qui lui donnait l' air d' en différer c' était d' être un peu moins possible que beaucoup d' autres quelques facilités de plus l' auraient infailliblement fait descendre de son piédestal ambitieux et comme tant de choses de ce monde dont l' unique supériorité vient d' un défaut de logique ou de plénitude qui sait ce qu' il serait devenu s' il avait été moins déraisonnable ou plus heureux vous ne dansez pas me dit madeleine un peu plus tard en me rencontrant sur son passage et je m' y trouvais souvent sans le vouloir —non je ne danserai pas lui dis-je —pas même avec moi reprit -elle avec un peu d' étonnement ", "il y a d' affreuses tragédies des catastrophes des crimes dont nous ne recueillons que l' écho et même si la guerre éclatait nous n' aurions à le redouter que les privations ce qui nous est interdit désormais c' est de vibrer à l' unisson de partager les effrois de les autres nous avons perdu le droit à l' émotion tout nous est occasion de commentaire et de bavardage ", "le toit de la haute maison s’ appuie sur de minces colonnettes rapprochées comme les bâtons d’ une claire-voie et par ces intervalles le maître étendu sur un long siège aperçoit toutes ses plaines autour de lui avec les chasseurs entre les blés le pressoir où l’on vendange les bœufs qui battent la paille ses enfants jouent par terre sa femme se penche pour l’ embrasser dans l’ obscurité blanchâtre de la nuit apparaissent çà et là de les museaux pointus avec des oreilles toutes droites et des yeux brillants antoine marche vers eux ", "les cercles qui s’ enroulent autour de l’ étiquette centrale évoquent les ronds que creuse un caillou jeté dans l’ eau à le condition de diffuser l’ image en mode reverse à le lieu de s’ éloigner les cercles se rapprochent de le trou je changeais d’ avis je faisais des brouillons de cassettes –je me rends compte seulement ici en l’ écrivant que le choix de ce groupe n’ était pas innocent je réenregistrais plusieurs fois sur la même bande magnétique en modifiant la pochette avec du ruban adhésif et de le tipp la boîte se recouvrant bientôt de croûte plâtreuse et de ratures graffitées la pointe de mon bic s’ enfonçait dans la peinture blanche comme les mains de les acteurs dans le ciment de hollywood boulevard devant le je sculptais ainsi mes premiers manuscrits sonores ", "des yeux et une bouche pour qu’ on les baise dans tous les\\n' coins tant l’ une est divine et tant les autres sont adorables petit nez droit narines plutôt rondes qui appelle les bouquets à le chloris des frisons partis de dessous\\n des bandelettes grecques pouvant bien être mises tant elles sont relâchées sous le nom\\n de rubans tout bonnement accompagnent cette tête friande et il voyait et il sentait\\n' quand le trouble inconnu sera devenu familier le beau le bon ragoût à les petits pois fera de la colombe passée pigeon commandé à sa cuisinière la chère enfant promue dame idole des robustes officiers de la garde impériale et des fournisseurs à les armées bien opulents tels nous se disait -il troubleurs aussi de petits cœurs vifs éveilleurs de sens tout\\n' prêts charmeurs de virginités délurées tels nous que mangent don-dons ou squelettes matrones ou gotons ces compagnes habitueuses de nos nuits presque toutes les épouses empouses légales ou non sur le tard de nos illusions gavés de sceptiques paresses gras de flemmes désabusantes lourds de notre chair repue qu", "la mer est basse à le présent je prendrai la sente de la grève les roches découvrent à le loin et si le chemin est plus rude sur le galet il est aussi plus sûr si c’ est votre idée je ne veux point vous contrarier seulement faut laisser votre bâton dans un coin et prendre mon fusil votre fusil pourquoi faire ", "avant que l’ échange pût être opéré un troisième boulet était venu s’ enfoncer dans l’ avent de le sloop mais à la vue de le mouchoir blanc qui indiquait un bâtiment parlementaire tout feu cessa promena son regard sur la flotte et reconnut son bâtiment —gouverne sur le vladimir dit -il tu dois être comme moi pressé de rentrer à la maison gouverna sur le vladimir ", "il la remit à l’ enfant en disant:—tiens porte cela à le celle qui t’ a envoyé et dis-lui que lagardère se souviendra d’ elle la connais oui! c’ est mmeliébault elle est si bonne —allons vous autres partons ordonna lagardère il en est temps nous trouverons des chevaux plus loin —partons fit cocardasse consterné vivadiou! j’ ai le feu à le gosier et il ne sera pas dit que je serai entré par la fenêtre dans une auberge sans rien y boire si j’ ai des péchés sur la conscience ce ne sont pas des péchés de cabaret ...il avisa un broc à le demi rempli de vin et le lampa sans reprendre haleine —maintenant pitchoun je te suis dit -il et se retournant :—quant à le toi maroufle voilà comment on paie les gredins de ta sorte l’ hôtelier reçut un grand coup de broc dans les côtes et s’ affaissa en hurlant pendant que les hommes l’ épée à la main se dirigeaient en hâte vers la porte de les cornus corroyeurs qui était la plus proche elle était fermée ", "répliqua le prieur je ne suis pas venu seul je me suis fait accompagner de quelques soldats employés par le monastère pour le défendre contre une attaque imprévue –d’ ailleurs dit qui ne put plus long-temps garder le silence les bandits de la forêt quoi que le père puisse dire sont accoutumés à le voir les frères-noirs circuler parmi eux cette habitude journalière a tellement dégénéré en usage que je ne doute pas qu’ un nombre des soldoyers de le monastère on ne pût en un pressant besoin y recevoir tous les brigands commandés ou par un claudio ou par un orfano ou par un jacomo même car pour le négroni qui par bonté d’ âme sans doute gardait la prison secrète il a été recevoir dans l’ autre vie le prix de les services innocens rendus à le ces religieux poursuivis si mal à-propos par une détestable calomnie on doit croire que le prieur en venant dans avait dû se préparer à le quelque attaque de cette sorte aussi ne laissa -t-il point paraître la plus légère émotion sur sa pâle figure il se contenta de jeter un modeste regard sur grimani mais ne lui rép", "il m’ était alors assez difficile de m’ acquitter de mon message par un concours de circonstances inutiles à le expliquer je n’ avais que l’ argent nécessaire pour atteindre moulins cependant avec l’ enthousiasme de la jeunesse je résolus de faire la route à le pied et d’ aller assez vite pour devancer la renommée de les mauvaises nouvelles qui marche si rapidement je m’ informai de le plus court chemin et j’ allai par les sentiers de le bourbonnais portant pour ainsi dire un mort sur mes épaules à le mesure que je m’ avançais vers le château de montpersan j’ étais de plus en plus effrayé de le singulier pèlerinage que j’ avais entrepris " ]
sans doute et si je ne suis pas pair de france avant semaines je veux passer pour le courtisan le plus stupide de l’ époque voulez -vous faire comme moi? le marquis ces dames ont besoin de repos permettez -moi de les descendre chez elles vous vous fâchez vous ne serez mon cher mont-gray jamais à la hauteur de l’ époque de le reste à le vous permis d’ aller dormir m. binoche et le vieux dragon de le général qui avaient entendu ce qui venait d’ être dit demandèrent instamment à le m. de mont-gray la permission de se joindre à le m. de basseville: faustine se mourait d’ envie d’ être de la partie mais elle n’ osa manifester son désir: les autres personnages obtinrent facilement l’ assentiment de m. de mont-gray qui en haussant les épaules de pitié donna aussitôt à le ses gens l’ ordre de regagner le château a peine fut -il éloigné que la procession se remit en marche m. de basseville à le droite de le curé et en avant des hobereaux marchait gravement un cierge à la main et faisant chorus avec toute la bande à le chaque verset qu’ en tonnait le cure un peu hors de les r
[ "–calculons bien se disait zacharite d’ après ce que j’ ai entendu dire par les domestiques de le château et les maitres eux-mêmes l’ absence de ces derniers durera jours et ils partent demain; ensuite à le leur retour ils resteront bien encore ici une semaine il me faut certainement moins que cela pour l’ exécution de mon plan ainsi j’ ai le temps il n’ y a pas de risque que l’on vienne me déranger et aussi d’ après ce que m’ a dit cet enfant que j’ ai consulté jamais on n’ approche de cette grange que l’on croit ordinairement habitée par le diable ou par des revenans ainsi j’ y serai toujours bien tranquille une quinzaine de jours et avant cela mon affaire sera faite ou si elle manque je verrai si je ne me trompe si ce que j’ ai ouï dire fois est vrai il ne me faut pas plus de jours pour mettre ce chien dans l’ état ou ̀ je désire qu’ il soit et quand ce sera fait j’ irai moi-même leur rendre leur favori je vois d’ ici les caresses qu’ ils lui prodigueront et celles qu’ il leur rendra ah! j’ ai eu là une excellente idée après cette réflexion dont il sembla fort satis", "–si tu y vas de ce train-là dit -il nous arriverons vite allons mon bonhomme ajouta -t-il en lui jetant un morceau de pain noir tu as tort de te fâcher si fort car je suis bon garçon je partage mon déjeuner avec toi le danois accoutumé à une chère meilleure que celle qui lui était offerte par zacharie; sembla regarder le morceau de pain avec dégoût et détourna la tête –comme tu voudras reprit zacharie mais songe bien que ma bourse n’ est pas assez bien garnie pour que je te fasse manger des blancs de poulet demain tu ne seras pas aussi difficile et l’ homme avait raison car dans la soirée le chien mangea le morceau de pain sans se faire prier: le lendemain il fit beaucoup moins de façons et il s’ exécuta d’ assez bonne grâce ", "mais le jour suivant il refusa toute pitance et pourtant ce n’ était pas faute d’ appétit: le pauvre animal n’ avait pas eu à le boir la chaleur était excessive une soif ardente le dévorait il voulut mordre dans le pain qu’ il avait près de lui mais il le laissa retomber presqu’ aussitôt et s’ étendit tout près de le mur en essayant de se garantir d’ un rayon de soleil qui pénétrait à le travers les fentes d’ un volet: zacharie s’ aperçut de l’ effet que produisait sur son prisonnier ce rayon de soleil et il se hâta d’ ouvrir toute entière la lucarne par laquelle il pénétrait le pauvre danois fut alors exposé à le toute l’ ardeur d’ un midi de septembre il poussa des gémissemens douloureux il se débattit regarda son bourreau d’ un air suppliant mais il ne put rien obtenir: le soleil disparut mais la soif dont le chien était brûlé resta: et quand le lendemain ramena une journée aussi brûlante que celle de la veille le misérable animal toujours frappé des rayons de le soleil et privé d’ eau devint furieux il fit des efforts inouïs pour briser sa chaîne ce fu", "il portait la tête basse la queue serrée entre les jambes la vue de le jour le tourmentait fortement ses yeux étaient brillans et injectés il cessa tout à le fait d’ aboyer seulement il murmurait et sa voix était rauque et cassée: vers le huitième jour zacharie lui présenta dans son chapeau de cuir bouilli de l’ eau qu’ il était allé puiser à la source voisine à l’ aspect de le liquide l’ animal fut saisi de convulsions et d’ un accès de fureur épouvantables une salive abondante coula de sa bouche et une écume épaisse la couvrit; c’ était un premier accès de rage zacharie battit de les mains et sauta de joie: –enfin s’ écria -t-il m’ y voila ", "maintenant il faut qu’ ils arrivent mais s’ ils allaient tarder ce chien ne peut vivre plus de à le jours dans l’ état ou ̀ il est il faut que je sache à le quoi m’ en tenir il fait nuit: allons rôder autour de le château les domestiques sont à le prendre le frais dans le jardin ils bavardent et j’ apprendrai facilement quel jour on attend ceux à lesquels je destine l’ animal que je viens de dresser à le ma manière zacharie sortit de sa grange et se dirigea vers le château en se glissant le long de les haies qui le dérobaient à la vue de quelques paysans qui rentraient chez eux il entendit pour la première fois une partie de les conjectures que l’on formait sur l’ habitant de fontaine-milard et les craintes qu’ il inspirait il s’ applaudit d’ avoir choisi si heureusement une retraite autour de laquelle s’ élevait le rempart de superstition qui rendait si facile la réussite de le plan qu’ il avait conçu; et sa joie fut encore bien plus grande lorsqu’ après avoir pénétré dans le jardin de le marquis il entendit un valet d’ écurie et une fille de basse-cour qui faisaient", "il la plia en examina attentivement l’ épaisseur et la résistance qu’ elle offrait en cet état et en parut très-satisfait il est impossible qu’ avec ces précautions se disait -il je puisse courir personnellement le moindre danger je jette cette grande toile telle qu’ elle est pliée sur le danois je l’ enveloppe et le roule dans cette bâche ou ̀ il demeure pris comme dans un sac je le charge sur mes épaules et je cours à le parc j’ épie l’ instant où l’ époux futur de faustine se trouve près de moi je lui jette son chien le premier mouvement de le maître sera de courir à le lui et celui de le danois de se jeter sur son maître l’ explication et la reconnaissance ne seront pas longues mais l’ un de les ne tardera pas à le savoir ce qu’ elles valent allons décidément j’ ai eu là une idée infernale mais admirable attendons à le demain et zacharie après avoir de nouveau examiné le danois occupé à le ronger machinalement le gros pieu à lequel il était attaché alla prendre sur son tas de foin le peu de repos que son inactivité forcée lui rendait moins nécessaire que", "s’ écriait le chiffonnier en se tordant les bras de rage ah! si je savais qu’ ils tardassent à le arriver oui j’ irais à ce château ou ils se gorgent sûrement de plaisirs et de divertissemens j’ irais avec ce chien dans mes bras le précipiter à le milieu de leurs bals et de leurs festins j’ écraserais leurs valets je fermerais toutes les portes de leurs salons et je les laisserais à les prises avec toutes les fureurs de cet animal que la rage dévore moins que moi attendons attendons encore à le demain zacharie était dans un tel état d’ irritation qu’ à le peine entendait -il le son de les cloches de le village que le vent de le midi apportait à son oreille cependant ce bruit inusité à une heure si avancée finit par attirer son attention qu’ est -ce que cela peut être pensa -t-il quelques-unes de ces misérables cérémonies comme j’ en ai tant avalé à le mon couvent il paraît que les prêtres trouvent maintenant les journées trop courtes pour jouer leurs parades ils vont probablement y employer les nuits mais qu’ est -ce que tout cela me fait cependant si ce son de c", "dit -il je me suis trompé ce carillon a une cause toute autre que celle que je lui supposais car il n’ y a pas un chat sur ce chemin fatalité! zacharie quitta sa lucarne et redescendit dans l’ intention de sortir un instant pour prendre l’ air afin de calmer l’ agitation de ses sens il tira de sa poche une pipe de terre dont le tuyau presque entièrement usé et la partie conique fortement culottée annonçaient les longs services il la chargea de tabac battit son briquet et commença sa promenade en poussant devant lui à le chaque aspiration de grosses bouffées de fumée qu’ il entremêlait de jurons à le moyen de lesquels il cherchait à le soulager son cœur si gros d’ irritation et de colère a chaque instant aussi et comme malgré lui il jetait de le côté de la route de les regards inquiets tout à le coup il crut entendre de le bruit dans l éloigiiement il prêta l’ oreille ", "–si c’ était ce que j’ attends dit -il en tressaillant ecoutons! il prêta encore l’ oreille le bruit augmenta mais le son de les cloches qui continuaient à le carillonner empêchait que le chiffonnier ne pût juger distinctement de quelle nature était le premier bruit et d’ ou ̀ il partait seulement à le bout de quelques minutes il lui sembla entendre rouler dans l’ air au-dessus de sa tête des sons bizarres des voix confuses les parcelles d’ une mélodie interrompue par les tourbillons d’ un vent de le sud chassant devant lui un orage qui ne devait pas tarder à le éclater zacharie grinça des dents –ce n’ est pas encore cela dit -il mais que signifie tout ce tapage de cloches de chants on dirait que la terre tremble comme si un régiment de cavalerie traversait cette plaine à le galop le bruit approche oui-dà!.. mais non je n’ entends plus rien ah! encore eh bien qu’ est -ce que j’ aperçois donc de ce côté là à le haut de la colline des torches des feux et tous ces êtres que je vois remuer comme des épis que le vent courbe et relève tour à le tour que font -ils est -ce " ]
[ "je la regarde sa petite enquête à le propos de quoi voyons tu sais bien à le propos de cette fille maintenant elle intéresse à le passage je suis contente d\\' apprendre que PROPN se confie plus volontiers à les autres à le moi ", "il se souvint de le journal socialiste de la ville qui lui avait fait des avances il connaissait un de les rédacteurs ils discutaient parfois ensemble christophe avait plaisir à le trouver quelqu’un qui parlât librement de le pouvoir de l’ armée des préjugés oppressifs et archaïques mais la conversation ne pouvait aller bien loin ", "vous savez le reste –je vous plains richard c’ est tout ce que je puis faire –en effet reprit le jeune homme avec un sourire amer je n’ ai plus droit qu’ à le votre pitié croyez pas cela mon cœur serait méprisable et lâche si malgré notre situation étrange il ne vous restait pas ouvert ", "un fait d’ actualité avant de s’ avancer entre lessives et potagers dans la première cour en partie ouverte vers le bâtiment central le jour février le journal le monde signale que des pourparlers sont en cours entre usinor qui est français et et respectivement luxembourgeois et espagnol en vue de créer le premier groupe sidérurgique mondial la cotation de la firme a été suspendue pour la journée à la bourse de paris un communiqué sera publié ultérieurement la fusion de les groupes formerait un ensemble regroupant salariés pour une production de millions de tonnes d’ acier représentant un chiffre d’ affaires de milliards d’ euros ", "nous gravîmes une petite montagne nous descendîmes dans une autre plaine et nous vînmes à le heures et demie de le soir coucher à le kan de c’ est vraisemblablement ce même lieu que PROPN nomme tournefort et cette géographie turque est fort obscure dans les voyageurs ", "ils suivirent le garçon jusqu’ à le second étage traversèrent un couloir un peu obscur et arrivèrent à la porte de l’ appartement indiqué –le restaurant existe toujours? questionna georges –oui monsieur et l’ heure de la table d’ hôte va bientôt sonner –la table d’ hôte?. non vous direz que l’on nous serve ici –monsieur il y a un petit salon à le côté de la chambre ", "ce qu’ ils montraient offrait des dissemblances inconcevables on aurait dit des saisons diverses des heures diverses des âges même divers ces ouvertures n’ étaient pas libres le moins de le monde mais la pluie ruisselante l’ avait révélé garnies d’ une vitre légèrement assombrissante sans aucun bâti pour la supporter; une grande glace d’ un seul morceau enfin les yeux de le prisonnier s’ étant accoutumés à l’ obscurité qui régnait dans cette cave sur les parois entre les vues de lumière il découvrit que ces ombres n’ étaient pas toutes absolument ténébreuses mais que de vagues lueurs s’ y tenaient et bougeaient il y avait là en effet nouvelles merveilles de le même genre que les autres c’ étaient paysages nocturnes nuits paysages et un ciel nuageux un ciel sans rien d’ autre que des nuées et des étoiles pâlottes comme si PROPN avait levé les yeux à le plafond à le lieu de diriger ses regards devant lui ", "vous l’ aurez ce soir monsieur le comte le surlendemain le comte et sa femme se trouvaient dans une chaise de poste sur la route de PROPN —la petite fille de la comtesse l’ enfant de m. de PROPN avait été confiée à les soins de la sœur de sa mère la comtesse de roquetaillade plus on s’ éloignait de paris plus le mari paraissait se dégager d’ une pensée persistante d’ un danger permanent la physionomie de la comtesse ne trahissait aucune émotion ", "pour sauver mlle deplémont son avocat aurait bien dû choisir un agent plus habile et capable de meilleures inventions en effet c’ est par hasard que vous avez pris le nom de votre cousin supposé et de l’ endroit où soi-disant il habitait il est certain que rien n’ était vrai et que ce matin vous m’ avez montré les valeurs qui appartenaient à le m. de chantepy c’ est faux ", "–au cimetière de les innocents marguerite et songea: il n’ y aura pas loin pour porter à sa dernière demeure la fille de marguerite de bourgogne non reprit la reine en hésitant pas aujourd’hui il faut que je me reprenne que je voie clair en moi-même et puisqu’ elle est en sûreté –comme vous à le fond de votre louvre –eh bien je l’ irai voir d’ ici ou jours rien ne presse " ]
le capitaine eut beau faire pendant plusieurs jours il ne pensait qu’ à le mme robert; seulement il n ’ osait retourner chez elle tant il se défiait de lui-même néanmoins sur une idée qui lui vint à le bou d’ un mois il demanda à son chef de bureau de lu porter encore une fois de les papiers à le signer il s’ y présenta donc mme robert le reçut froidement et après avoir signé les papiers elle les lui remit en lui disant simplement voici monsieur le capitaine rompit le silence: le ministre a bien voulu me gratifier de son coupon de loge à les français pour la représentation de ce soir où joue talma et mlle
[ "comme pendant l’ absence de votre mari vous devez avoir besoin de distraction voudriez -vous madame me permettre de vous l’ offrir –je vous remercie beaucoup monsieur de cette bonne attention mais en l’ absence de mon mari je ne vais jamais à le théâtre je suis donc forcée de vous refuser –je le regrette infiniment madame répliqua le capitaine en se mordant les lèvres et humilié de ce refus puis il se retira lorsqu’ il fut sorti il comprit parfaitement qu’ il avait fait un pas de clerc et il se promit bien de ne pas recommencer ", "quelques jours se passèrent pendant lesquels le capitaine faisait tous ses efforts pour ne plus penser à le mme robert mais l’ amour souvent aveugle les esprits les plus forts il en fut de même pour lui et il devint assez faible pour avoir la pensée de lui adresser une lettre lui peignant les sentiments qui le dominaient le malheureux avait perdu la tête enfin mme robert cette lettre elle la lut: puis après en avoir pris connaissance elle la froissa et la jeta à le feu en disant le pauvre homme ce n’ est pas ma faute le capitaine étant sans réponse était tellement désespéré qu’ il finit par prendre un parti il alla trouver le ministre et lui demanda à le entrer dans le service de l’ armée active et quelques jours après il allait rejoindre à le PROPN le régiment qui lui était désigné ", "mme robert était très heureuse de cette détermination attendu que la passion de le capitaine n’ était pas sans lui donner de vives inquiétudes tout le monde sait comment cette malheureuse guerre de russie finit et de quels désastres l’ armée française eut à le souffrir les pertes en hommes et en chevaux furent considérables et un matériel important dut être abandonné et perdu dans les glaces et les neiges dans ce matériel se trouvèrent compris plusieurs convois de marchandises la valeur s’ élevait à le plusieurs centaines de francs dont robert dut supporter la perte de ses employés périrent dans cette bagarre ", "si ce grand et néfaste événement l’ attrista profondément ce fut encore un bien plus grand malheur pour l’ empereur et la france car on sait quelles en furent les tristes conséquences le pays tout entier y prit une part d’ autant plus grande qu’ il n’ était pas habitué à de pareilles défaites les pertes étaient irréparables après avoir enduré bien des souffrances ", "robert rentra enfin en france à la grande satisfaction de sa femme et de tous ses employés mais cet échec fut pour lui une cause de grand découragement d’ un côté il voyait que dans tous les pays même en france on se plaignait de la guerre dont on voyait la continuation avec peine et que généralement on désirait la paix d’ un autre côte il n’ était pas sans s’ apercevoir que l’ opinion publique tournait en faveur des bourbons et il prévoyait le grand événement qui eut lieu en1814et alors cette fois il résolut de se retirer des affaires ses engagements finissaient sa fortune était faite il le pouvait sans inconvénient en conséquence il commença à le entrer en liquidation ", "d’ avance il était certain qu’ une fois terminée elle lui permettrait de réaliser à le moins millions bien nets avec ses sages habitudes et les goûts simples de clara se disait -il il s’ en trouvait assez pour leurs besoins et pour assurer l’ avenir de leurs enfants de son côté lipmann ayant acquis une assez jolie fortune prit également la résolution de cesser son commerce de meubles et l’ un et l’ autre ils se promettaient de vivre en bons rentiers et de jouir à le leur aise de leurs importants revenus lipmann sa maison à l’ un de ses employés ce qui lui permit de sortir de suite de tout embarras aussi s’ installa -t-il immédiatement dans un bel appartement que lui et sa femme louèrent rue PROPN et qu’ ils meublèrent sans luxe mais très confortablement ", "il n’ en était pas de même de robert sa liquidation fut longue et dura plus d’ une année c’est-à-dire jusqu’ à le commencement de se préparaient de grands événements aussi se félicitait -il d’ avoir pris à l’ avance l’ initiative d’ une mesure qui lui évitait de grandes pertes enfin à ce moment -la il ne lui restait plus qu’ à s’ occuper de le placement de ses fonds et il y procéda avec toute la prudence que réclamaient les circonstances dans l’ intention de se trouver près de son beau-frère robert loua un appartement rue de provence qu’ il meubla tout à le neuf avec tout le confortable que lui permettait sa grande fortune il avait toujours conservé sa maison de campagne à le saint-cloud où lui et sa famille pouvaient librement passer une partie de l’ été! il n’ avait donc plus qu’ à s’ occuper de l’ éducation de ses enfants et à se donner des distractions ", "depuis plus d’ an que était retiré des affaires il avait déjà pris des habitudes nouvelles il faisait bien de bonnes promenades et allait parfois à le théâtre avec sa femme et conduisait ses enfants à le leur pension mais cela ne lui suffisait pas pour occuper tout son temps alors il faisait de nombreuses sorties seul et allait souvent passer des heures entières dans un estaminet qu’ il avait adopté il s’ était même dérangé quelquefois de son ménage ", "sa femme s’ en plaignait avec d’ autant plus de raison que tant que lipmann avait été occupé dans ses affaires il avait été le modèle de les maris et que depuis qu’ il était libre on le voyait à le peine à la maison emilie était loin d’ être heureuse et à le bout de ans elle regrettait le temps où l’ un et l’ autre étaient si heureux dans leur maison de commerce elle le reprochait parfois à son mari et à le lieu de le ramener à de meilleurs sentiments les reproches ne faisaient que l’ aigrir et l’ éloignaient encore davantage de son intérieur l’ ennui de n’ avoir rien à le faire était naturellement la cause qui troublait ce ménage autrefois si uni et dont la discorde venait déranger toute la bonne harmonie à le bout de quelque temps robert comme son beau-frère commençait à s’ ennuyer de n’ avoir plus d’ occupation " ]
[ "d’ abord il voulut la tuer d’ un coup de fusil mais il s’ aperçut qu’ il n’ y avait pas assez d’ espace entre elle et lui pour l’ ajuster le canon aurait dépassé l’ animal et s’ il l’ éveillait cette hypothèse le rendit immobile en écoutant battre son cœur à le milieu de le silence il maudissait les pulsations trop fortes que l’ affluence de le sang y produisait redoutant de troubler ce sommeil qui lui permettait de chercher un expédient salutaire ", "les yeux devenaient plus profonds et regardaient PROPN avec la dilection miséricordieuse et très pure que dante découvrait en ceux de béatrice le jeune homme se sentait emporté loin de la terre dans quelque région magnifique longtemps ignorée de lui il ne pensait plus à la destinée qui attendait cet amour impossible il oubliait tout: ses longues années tristes la tyrannie maternelle les froissements et les souffrances de toutes les heures seule PROPN existait pour lui béatrice confondues sur cette toile l’ une créature vivante prêtant ses traits à le celle que le génie d’ un poète immortalisa et toutes belles et pures toutes sœurs d’ âme guidant vers une vie plus haute l’ homme dont elles étaient aimées PROPN sormagnes entra doucement et vint se placer il cligna un peu ses paupières minces et ridées se pencha pour mieux voir et ", "paupe ouvrait la bouche dans un rire d’ hébétement et de fureur il faudrait aussi une nourriture plus solide en parlant ainsi le docteur tourna involontairement les yeux vers la table qui était restée servie il s’ interrompit –est -ce qu’ il faudrait un pareil gala tous les jours ", "h la cabine avait quelque chose de le confessionnal version luciférienne granules épais rouge sombre le long de les murs comme repeints d’ un vomi de viande saignante c’ était une pièce étroite et haute de plafond séparée en son milieu par un gros grillage noir le client était assis en contrebas manque d’ éclairage ajouté à la séparation il ne voyait pas bien ce que fabriquait la fille et il était mal installé ", "je reviens pour lui demander d’ autres détails mais j’ aperçois le reflet rouge de les phares de la police et j’ entends un coup de sirène un tout petit coup ils nous ménagent ils entrent flics en uniforme et un civil qui n’ a pas l’ air très réveillé ", "—oui un but à le poursuivre ai -je cru bon d’ ajouter un but ne court pas ne s’ enfuit pas aussi ne saurait -on le poursuivre mais s’ y attacher j’ ai l’ air je sais de vous donner une leçon de jouer à l’ institutrice mais après tout c’ est ce que je suis je veux seulement vous faire comprendre qu’ une langue se respecte et qu’ on ne la respecte jamais mieux qu’ en apprenant ses lois son fonctionnement son histoire en visitant ses monuments avant de la plier à sa guise ", "–tu ne m’ avais pas dit que ton mari PROPN ne rentre qu’ à le heures –alors? –je n’ ai plus envie de rester il saute de le lit nu comme narcisse bute sur des bottines éparses qu’ est -ce que j’ ai fait pour que tu me quittes je t’ ai fait mal? peut-être que je t’ ai fait un peu mal elle va parler répondre: même pas revendiquer sa part de joies dire sa longue recherche ses chutes infructueuses une pudeur spéciale la retient: que ce secret-là avec les divagations d’ autrefois soit de le moins son triste lot le trésor de minne –non je n’ ai rien je m’ en vais ", "surpris à l’ aspect de les colonnes de marbre dont est orné le palais électoral ils allèrent admirant le grandiose de les constructions allemandes et trouvèrent à le chaque pas de nouveaux trésors antiques ou modernes de temps en temps les chemins dans lesquels erraient les amis en se dirigeant vers les amenaient sur le piton d’ une montagne de granit plus élevée que les autres par une découpure de la forêt par une anfractuosité de les rochers ils apercevaient quelque vue de le rhin encadrée dans le grès ou festonnée par de vigoureuses végétations les vallées les sentiers les arbres exhalaient cette senteur automnale qui porte à la rêverie les cimes de les bois commençaient à se dorer à le prendre de les tons chauds et bruns signes de vieillesse ", "sur eux pour fabrizio qui les prononçait avec une nuance de déférence ironique je sentais à le mesure que venait se poser comme sur un joyau consacré qu’ on fait glisser un instant sur sa paume un lustre romantique d’ ancienne noblesse et de vie plus exaltée les yeux mêmes de marino se faisaient une seconde plus attentifs– leurs syllabes usées rendaient maintenant à le mes oreilles le son même de l’ ennui et d’ un singulier désenchantement je ressentais à les entendre glisser dans la conversation quelque chose de l’ agacement et de la gêne d’ un explorateur qui se découvrirait tout à le coup de les voisins de campagne il m’ arrivait d’ interrompre sèchement dans le récit d’ un pique-nique ou d’ une promenade sur les lagunes et de faire trébucher de son piédestal d’ un trait méchant quelqu’une de ses idoles aristocratiques j’ écrasais orsenna de mon mépris ", "aussi quand mourut montjoie ce fut une grande douleur dans la maison c’ était comme un de nos enfants dit la cuisinière avril les voisines de mme voisines de les boutiques voisines d’ en face voisines d’ en haut voisines d’ en bas lesquelles ne se faisaient pas prier pour mettre la tête à la porte ou à la fenêtre parce qu’ à le paris tout est spectacle virent arriver dans l’ espace d’ une matinée chez la sage-femme clientes de bonne maison à en juger par leur air de tête aussi bien que par leur habillement ces femmes n’ étaient pas d’ ailleurs de le même monde la première qui se donna en entrant le titre de comtesse n’ avait pourtant pas une figure très-héraldique quoique cette figure pâle exprimât l’ intelligence " ]
—oui elle dormait d’ un sommeil qui chaque fois durait plusieurs nuits et vous en avez conclu? j’ en ai conclu que la détente nerveuse provoquée par le meurtre l’ épuisait et la prédisposait à le sommeil rénine frissonna c’ est cela
[ "il n’ y a aucun doute le meurtre l’ effort de le meurtre la fait dormir alors ce qui lui a réussi avec des bêtes elle l’ a recommencé avec des femmes toute sa folie s’ est ramassée autour de ce point: elle les tue pour s’ emparer de leur sommeil le sommeil lui manquait ", "elle vole celui de les autres c’ est bien cela n’ est -ce pas depuis années elle dort? —depuis années elle dort balbutia m. de lourtier rénine l’ étreignit à l’ épaule —et vous n’ avez pas pensé que sa folie pourrait s’ étendre et que rien ne l’ arrêterait pour conquérir le bienfait de dormir ", "hâtons -nous monsieur tout cela est effroyable tous se dirigeaient vers la porte quand m. de lourtier la sonnerie de le téléphone retentissait c’ est de là-bas dit -il de là-bas —oui chaque jour à le cette même heure ma vieille nourrice me donne des nouvelles ", "il décrocha les récepteurs et tendit l’ un d’ eux à le rénine qui lui souffla les questions qu’ il devait poser c’ est toi félicienne comment va -t-elle? pas mal monsieur —dort -elle bien —moins bien depuis quelques jours la nuit dernière même elle n’ a pas fermé l’ œil aussi elle est toute sombre ", "—que fait -elle en ce moment —elle est dans sa chambre —vas félicienne ne la quitte pas pas possible elle s’ est enfermée ", "il le faut félicienne la porte j’ arrive nous sommes coupés sans un mot les hommes sortirent de l’ appartement et coururent jusqu’ à l’ avenue ", "rénine poussa m. de lourtier dans l’ automobile l’ adresse —parbleu! à le centre de ses opérations comme l’ araignée à le milieu de sa toile ah! l’ ignominie il était bouleversé ", "toute l’ aventure lui apparaissait enfin dans sa réalité monstrueuse —oui elle les tue pour s’ emparer de leur sommeil comme elle faisait avec les bêtes c’ est la même idée obsédante mais qui s’ est compliquée de tout un attirail de pratiques et de superstitions absolument incompréhensibles il lui semble évidemment que l’ analogie de les prénoms avec le sien est indispensable et qu’ elle ne se reposera que si sa victime est une hortense ou une honorine raisonnement de folle dont la logique nous échappe et dont nous ignorons l’ origine mais à lequel il lui est impossible de se soustraire ", "il faut qu’ elle cherche et il faut qu’ elle trouve! et elle trouve et elle emporte sa proie la veille et la contemple pendant un nombre de jours fatidique jusqu’ à le moment où stupidement par ce trou qu’ elle creuse d’ un coup de hache en plein crâne elle absorbe le sommeil qui la grise et lui donne l’ oubli pendant une période déterminée et encore absurdité et folie! pourquoi fixe -t-elle cette période à le tant de jours pourquoi telle victime doit -elle lui assurer jours de sommeil et telle autre démence! calcul mystérieux et certainement imbécile " ]
[ "il devint si grand si impitoyable qu’ il le subit avec une sorte d’ effroi et que s’ étant dressé moment insupportable sans recevoir de son interlocuteur un signe complice il aperçut toute l’ étrangeté qu’ il y avait à le être observé par un mot comme par un être vivant et non seulement par un mot mais par tous les mots qui se trouvaient dans ce mot par tous ceux qui l’ accompagnaient et qui à leur tour contenaient en eux-mêmes d’ autres mots comme une suite d’ anges s’ ouvrant à l’ infini jusqu’ à l’ œil de l’ absolu d’ un texte aussi bien défendu loin de s’ écarter il mit toute sa force à le vouloir se saisir refusant obstinément de retirer son regard croyant être encore un lecteur profond quand déjà les mots s’ emparaient de lui et commençaient de le lire il fut pris pétri par des mains intelligibles mordu par une dent pleine de sève il entra avec son corps vivant dans les formes anonymes de les mots leur donnant sa substance formant leurs rapports offrant à le mot être son être pendant des heures il se tint immobile avec à la place de les yeux de temps en ", "c' était de PROPN qu' elle avait vu quand la lampe allumée à l' intérieur porta ombres sur le rideau ces têtes rapprochées en un baiser qui lui poignarda le cœur c' était PROPN qu' elle avait désespéré de la bonté de dieu il n' y avait plus de rideaux à la croisée plus de tentures à les portes plus de tapis plus de meubles plus rien le déménagement était fait la décrépitude de la vieille maison se montrait partout ", "merci mes enfants dit derrière eux la voix bien changée de le colonel si je puis rechercher ma pauvre enfant je compte sur vous pour m’ y aider mais mon successeur va m’ apporter des ordres seront -ils ce que je souhaite si ardemment et le colonel blanchi courbé méconnaissable s’ éloigna le front baissé sans que les jeunes gens osassent dire un mot le lendemain les troupes annoncées arrivèrent et les soldats qui venaient fraternisèrent avec ceux qui partaient ", "je me jetais sur elle pour lui arracher les lettres elle eut peur fit un pas en arrière et s’ empêtrant dans sa traîne tomba avec un grand cri son horrible négresse l’ entendit de la chambre à le côté et accourut aussitôt nue noire hideuse décoiffée je voulais l’ empêcher d’ entrer mais d’ un revers de sa grosse main huileuse elle me cloua contre la muraille et se campa entre sa maîtresse et moi l’ autre pendant ce temps s’ était relevée et pleurait ou faisait semblant ", "mais comme tu devrais l’ avoir compris depuis le temps le profil de ma mission n’ impliquait pas nécessairement que je la rencontre sinon naturellement lors de la phase finale de l’ opération dans la mesure où celle-ci serait menée à le son terme j’ aimerais pouvoir dire qu’ à le certains signes on sentait que la saison changeait et qu’ on allait vers l’ été mais ce serait inexact: le temps restait invariablement le même sinon qu’ il pleuvait de loin en loin les seuls changements que je pourrais mentionner concernant la chute déjà signalée des fleurs de jacaranda peut-être la fonte de les neiges sur les sommets de les montagnes de mais on ne parvenait que rarement à les apercevoir et à le coup sûr la tenue de la première sur le toit de l’ hôtel dans l’ enceinte magique de le club drai’s à le laquelle je n’ avais pas été convié mais dont j’ avais pris connaissance par un article du l’ article soulignait que les femmes de préférence jeunes et bien faites qui assistaient à le ces pool parties prenaient grand soin de ne pas se baigner afin de ne pas nuire à l’ arrang", "tiens songe c’ est bien la première fois qu’ on m’ appelle maître ma foi c’ est pas désagréable bonjour madame édouard dit inclinant légèrement sa belle tête de maître nettement sèchement comme un lieutenant prussien s’ il avait eu des bottes à ses talons il les aurait fait claquer: monsieur édouard s’ adressant à le celui qui parle de lui à le celle qui l’ appelle maître comment allez -vous suzanne épie le regard de monsieur PROPN de telle sorte qu’ on est en droit de se demander s’ il n’ y a pas eu ou s’ il n’ y a pas encore quelque chose entre eux à le part bach demandons-le-nous monsieur édouard ne se laisse pas impressionner suzanne d’ ailleurs pense à le autre chose en regardant monsieur édouard ", "inde on appelle ou les dessins blancs exécutés uniquement par des femmes avec de la farine sur des bouses de vache qui avaient été lissées sur des linges de lin ou des grandes nappes de coton .ce sont des œuvres sublimes qui réalisent les rêves .superpositions de fécondité qui poussent le visible à le apparaître à le partir de le visible qu’ elles montrent des pêches miraculeuses qu’ on pose le long de la rivière de les moissons surabondantes qu’ on plante à le milieu de le champ de les troupeaux innombrables qu’ on tend sur la lande *la peinture à la semence à le bout de le pinceau tel est le coït le mot français pinceau vient de le mot latin petit pénis portraits crachés de les aïeules et de les aïeux les femmes les hommes tous transitant par un trou de sang à le partir d’ un pinceau de sperme ", "c’ est sa lueur verticale et terne qui rend le visage terreux approfondit les rides et tire les traits bouffit les poches au-dessous de les yeux sous éclairage rasant le miroir démultiplie la mauvaise mine à la vitesse de l’ ascenseur il s’ agit donc essentiellement d’ une illusion mais PROPN n’ est pas à le courant j’ ai vieilli nom de dieu pense -t-il ", "un volume de nouvelles signé d’ un nom aimé de les délicats prosper mérimée elle lut la double méprise son esprit fut bientôt captivé par cette attachante lecture toutefois elle ne songea pas un instant à en faire l’ application ni à en tirer une conséquence encore moins crut-elle à une sorte de hasard prophétique mais sa pensée avait été distraite et soulagée d’ une préoccupation dévorante son sang coulait plus tranquille dans ses veines elle se coucha et dormit ", "elle ne pouvait comprendre ce qui la faisait souffrir: elle l’ attribuait à ses mauvais instincts la pauvre petite ophélie qu’ un mal mystérieux rongeait sentait avec horreur monter de le fond de son être le souffle brutal et trouble qui vient des bas-fonds de la vie elle ne travaillait plus elle avait abandonné la plupart de ses leçons elle si matinale restait à le lit parfois jusqu’ à l’ après-midi elle n’ avait pas plus de raisons pour se lever que pour se coucher elle mangeait à le peine ou ne mangeait pas " ]
alors son petit cœur se mit à le battre un incarnat plus vif colora\n ses joues et par-dessus l’ armée de les petit soldats les ours les panthères gendarmes et toutes les barrières que polichinelle avait élevées entre elle et séductions de le dehors elle envoya de ses doigts mignons un gracieux salut à le joli\n ramoneur celui-ci pris d’ un tremblement fût tombé d’ un toit sans un crochet qui le\n' retint à le point par le pan de son vêtement quand il se fut remis debout et qu’ il osa\n' diriger ses yeux vers l’ endroit ou ̀ il lui avait semblé voir se lever le jour pour PROPN première fois il ne distingua plus rien la nuit était venue et le marchand avait le gaz de la boutique il veilla sur la crête de le toit épiant la clarté de le matin
[ "les chantèrent un filet de lumière passa par les joints de les volets et ceux-ci ayant enlevés il fit grand jour dans la boutique rien ne peut exprimer la douleur de le petit\\n ramoneur quand il s’ aperçut que PROPN n’ était plus à sa place accoutumée chose étrange \\n' l’ armée avait disparu en même temps qu’ elle il eut bientôt l’ explication de le mystère ", "un bruit de fifres et de tambours fendit l’ air c’ était l’ armée qui rentrait sans doute revenait d’ une expédition lointaine car les petit soldats avaient perdu la fraîcheur de\\n' leurs beaux uniformes tout neufs à le loin la campagne était pleine de débris; des arbres\\n' étaient renversés et une bergerie dont les ouailles à le rubans roses s’ étaient éparpillées \\n' semblait avoir soutenu un siège en règle à le milieu de les soldats marchait un homme à le longue\\n robe noire ", "il portait un bonnet pointu une paire de lunettes et une grande barbe vous avez reconnu le magicien c’ était en effet cet homme rusé voici ce qui s’ était\\n' passé arlequin avait formé le projet de s’ emparer de la jeune princesse PROPN il avait\\n' promis à le magicien de les charges considérables s’ il l’ aidait dans son projet ", "et l’ autre\\n' avait accepté la nuit venue ils avaient profité de le sommeil de les ours des panthères l’ amiral de polichinelle et des petits soldats pour pénétrer jusqu’ à le leur victime qu’ elle eût pu pousser un cri ils l’ avaient garrottée bâillonnée puis entraînée avaient compté sans polichinelle depuis son aventure celui-ci ne dormait plus ou ne\\n' dormait que d’ un œil ", "il entendit de le bruit regarda et s’ aperçut de la disparition de PROPN princesse polichinelle ne pouvait plus parler mais il s’ agita avec tant de violence bout de son fil qu’ il parvint à le attirer l’ attention de l’ amiral en un instant l’ armée sur pied et tout le monde apprit que PROPN avait disparu les tambours battirent rappel les compagnies s’ organisèrent et en moins de temps qu’ il n’ en faut l’ écrire les petits soldats s’ élancèrent dans la campagne à la poursuite de les ravisseurs le petit jour se levait à le peine qu’ ils mirent la main sur la belle princesse tout et sur l’ astucieux magicien mais ils ne purent s’ emparer d’ arlequin ce furent des cris\\n de joie quand on vit revenir ", "seul le ramoneur ne cria pas mais il manqua de tomber\\n de le toit pour la seconde fois un bruit singulier le rappela à le lui et lui fit regarder la cheminée ouais! quelqu’ un était dedans qui n’ était autre qu’ arlequin le ramoneur savait par la rumeur publique qu’ arlequin était un de les ravisseurs de midja il \\n' aurait pu le trahir le dénoncer à la justice ", "il n’ avait qu’ à le dire un mot mais c’ un cœur compatissant et généreux il oublia qu’ arlequin était son rival il ne vit plus\\n' en lui qu’ un malheureux persécuté arlequin l’ assura qu’ il était touché de le procédé et jura reconnaissance éternelle ", "le pauvre garçon n’ en demandait pas autant il suffisait d’ avoir dérobé son nouvel ami à les recherches de l’ armée arlequin demeura tout un jour caché dans la cheminée assez mal à son aise et rêvant à le moyen de se tirer\\n d’ embarras vers le soir un cortège se forma de l’ endroit où ils étaient ni arlequin le petit ramoneur ne pouvaient le distinguer très nettement ", "mais petit à le petit se rapprocha et tous purent voir alors à le milieu d’ un détachement de soldats le malheureux magicien les mains liées derrière le dos la tête basse et l’ air\\n piteux comme un homme qu’ on mène à le supplice c’ était en effet à le supplice que l’ conduisait le magicien ah! pensa arlequin c’ est pourtant là ce qui me serait arrivé moi-même si j’ avais été pincé tandis que le cortège s’ éloignait une idée le cerveau d’ arlequin il se défit de son costume pria le ramoneur de l’ endosser et lui-même les habits noirs de suie de son compagnon attends -moi ici dit -il à son trop\\n sauveur " ]
[ "sa couronne lui tombe de le crâne de le coup il a le cerveau allégé et la pensée plus libre son esprit peut alors se mettre à le converser avec la bête puisque grosse bête est aussi le roi déculotté voilà en quoi la force lustrale de les toilettes est très supérieure à le celle une salle de bains ne se lave que il agit là à le contraire une purification de le dedans une purgation de tout une purge cérébrale qui dit purification dit ascèse ", "mais dès ce jour il réunit les époux notre homme exténué des fatigues de son rapide voyage s’ endort dans les bras d’ une épouse adorée le matin il se réveille et ne la trouve plus à ses côtés il appelle on entre on le charge de chaînes on le roue de coups de bâton sa femme s’ est enfuie avec le renégat en enlevant l’ argent qu’ il avait apporté d’ europe ", "c’ est bien simple dit -il vous allez reprendre votre voiture et repartir sur seuilly à le gauche quand vous verrez une pancarte avec la rochinerie vous vous arrêterez et vous partirez dans le chemin à le pied vous passez devant chez m. bilbeau qu’ est un parisien mais pas fier puis devant chez la mère vacher vous montez sur le coteau à la première croisée de les chemins en haut vous prenez à le main droite dans la forêt et vous traversez à le sortir c’ est leurs terres qui commencent vous redescendez à la meule et vous êtes à la maison ", "comme elle jetait ses bras autour de le cou de sa mère sillette lui dit tout bas: –ecoute ne laisse pas échapper un cri ne fais pas un geste on te regarde il faut que tu saches où tu vas ma chérie désormais tu ne me diras plus que tu n’ as pas de père donatienne de la pénissière est ta sœur quand la voiture fut partie mme des roseraies ne songea pas à regagner l’ intérieur de le salon toujours immobile à le cette croisée regardant devant elle dans la nuit elle se disait ai-je bien fait de parler ", "demande gentiment bérurier remets -toi pendant que je vas agrandir ce trou heureusement il est prévoyant ton tonton et muni une cuillère à le soupe note que toi tu peux te faufiler mais comme es encore plus ou moins dans le sirop je préfère sortir le premier je aiderai à le nager et il fox-terre énergiquement va y être petite seulement je veux pas risquer de me prendre un courant à le forte pension dans le baigneur tu comprends ", "nos vieux soldats de le haut de les remparts reconnaissaient tous les peuples qu’ ils avaient combattus depuis ans notre sergent venait me prendre régulièrement après l’ appel pour monter sur le bastion de l’ arsenal on y trouvait toujours des bourgeois causant entre eux de l’ invasion qui ne finissait pas c’ était quelque chose d’ incroyable de le côté de saint-jean sur la lisière de le bois de la bonne-fontaine on voyait défiler durant des heures de la cavalerie de l’ infanterie et puis des convois de poudre ou de boulets et puis des canons et puis encore des files de baïonnettes des casques des manteaux rouges verts bleus des lances des voitures de paysans recouvertes de toile: tout cela passait passait comme un fleuve ", "tu avais soif de mon sang il te fallait à le toi la morte un corps vivant en pâture il te fallait des tortures humaines pour adoucir tes éternelles tortures tu ne m’ as jamais aimé va -t-en spectre insatiable va -t-en tu me fais horreur mais dieudonnée pourquoi donc le bien-aimé a -t-il peur d’ un rayon de le jour voici que sa lumière amène une fête nouvelle une fête plus radieuse encore quelle allégresse sous notre toit ", "*dans la nuit noire le train roulait et franchissait stations et frontières .tassée dans le coin de le compartiment de première classe ou elle avait pris place avec alex gyssie les yeux dans le vague de les glaces obscures demeurait silencieuse ennuyé de l’ air sombre de sa compagne le gurum se livrait à le toutes les suppositions car de son entrevue avec de wriss elle ne lui avait rien raconté .lorsque la jeune fille l’ avait rejoint à le café ou ̀ il l’ attendait elle portait des traces de larmes encore mal séchées et à le tremblement de ses mains à le trouble de ses grands yeux angoissés à le son air désabusé il avait compris qu’ elle venait d’ essuyer à le nouveau une amère déception pourtant elle ne lui avait rien dit en dehors de cette supplication tragique –partons partons tout de suite ce pays je l’ ai en horreur exagération naturelle et humaine qui amplifie les causes de la peine jusqu’ à l’ ambiance de celui à qui vous la devez et le gurum en grand frère attentif et miséricordieux n’ avait pu qu’ obéir à ce cri de désespoir tant la pauvre gyssie semblai", "il se releva marcha jusqu’ à le bureau et utilisa le téléphone fixe de vincent le numéro de le portable de khadidja était en mémoire pas de réponse marc songea à le marine sa maquilleuse personnelle son numéro était également programmé ", "je lui ai répondu que ç a dépendrait de le prix il m’ a répondu que l’on s’ entendrait toujours et il m’ a demandé mon adresse alors je la lui ai donnée à le cet homme mais il ne l’ a pas plutôt connue qu’ il a levé sa vilaine face jaune m’ a regardée et a dit: " ]
je sors sur les talons de le couple à les côtés de le marquis nous montons dans sa ferrari rouge et nous attendons que les autres déboîtent de la file eux ont pris place à le bord d’ une lancia noire la bagnole de le marquis a les armes de les tcharpinni brodées sur les dossiers de les banquettes représente une tête de chval à les haricots rouges sur fond de sable avec cette fière devise: jamais oignon ne refuse
[ "tel un saint-cyrien s’ apprêtant à le donner l’ assaut en italie c’ est l’ assaut de pise plus mes à le peu près sont approximatifs plus je m’ en délecte toto pour les messieurs enfile en attendant mieux ses gants beurre frais la filature commence la lancia noire tourne dans la bilité puis elle emprunte ensuite l’ avenue où les lumières de le cinéma rémus viennent de s’ éteindre je conseille à le humberto de laisser prendre de le champ à l’ autre pour ne pas éveiller ses soupçons lesquels viennent juste de s’ endormir grâce à un suppositoire de salgidal à le bout de l’ avenue c’ est la place et ses fontaines à le eau courante nous adoptons le sens giratoire qui se trouvait être orphelin puis nous continuons par la strada en direction de PROPN ravissante localité à la situation géographique incomparable puisqu’ elle se trouve à le kilomètres de le mont blanc à le de la méditerranée et à le de paris par la porte d’ italie ", "nous bombons glaçons caramel corneskis à le très vive allure di bien qu’ étant d’ origine milanaise n’ a rien d’ un banquier puisque pas un moment il ne lève le pied nous traversons tour à le tour et successivement dans l’ ordre chronologique et enfin la lancia noire quitte la nationale pour virer dans le chemin vicinal encore un kilomètre et l’ auto de le couple stoppe devant la grille d’ une propriété hermétiquement close ", "l’ homme sort une clef de sa poche et ouvre il entre avec sa tire le marquis attend secondes et demie et fonce à son tour —vous auriez dû laisser votre voiture à l’ extérieur mais il paraît téméraire ce gentil seigneur ", "fait -il nous verrons bien il roule lentement tous feux éteints à le bout d’ une large allée bordée de lauriers la demeure s’ élève livide et sévère dans la clarté lunaire le couple y pénètre le marquis stoppe son moulin et nous marchons le long de les buissons afin que nos ombres s’ y confondent des lumières jaillissent dans la façade de la maison ", "de la musique s’ élève une musique d’ orgue que j’ écoute avec amour et délice —et maintenant demande qui paraît prendre goût à l’ équipée il a de la branche ce toto même si des messieurs s’ agrippent après ç a vous a une certaine allure —êtes -vous armé? je questionne il ouvre tous grands ses yeux de biche ", "—armé moi! s’ indigne -t-il et vous je sors mon stylo à le cartouches —plus ou moins dans ma profession on se sert plus souvent de ça que d’ une contrebasse à le cordes l’ un précédant l’ autre nous atteignons le pet rond nous montons les degrés qui permettent de le gravir et dans les cas d’ extrême urgence de le descendre et j’ actionne doucement le loquet ", "par veine la porte n’ est point verrouillée j’ entre toujours suivi de le gars toto dans un hall de petites dimensions de si petites dimensions même qu’ il ressemble presque à un vestibule de le genre-couloir-servant-d’entrée un rai de lumière filtre sous une porte c’ est de PROPN que s’ échappe la musique je me baisse pour jouer les larbins stylés en regardant par le trou de la serrure ", "c’ est alors que la porte s’ ouvre violemment et que je me trouve naze à le naze avec le quidam à la lancia il s’ attendait à le ma visite c’ est certain d’ un coup de genou dans la boîte à le dominos il me fait basculer en arrière je lève alors ma main qui tient le feu pour l’ assaisonner à la sauce grand veneur mais mon brave petit marquis me place un shot à la kopa dans le poignet c’ est pas de le luxe ni de la luxure mais de la luxation ", "mon vaillant camarade tu-tues voltige à le travers la pièce la gonzesse de le quidam à la lancia le ramasse son camarade a sa propre artillerie de camping qu’ il me cloque entre les yeux —si tu bronches j’ allume! dit -il " ]
[ "il est resté après ans aussi présent à le mes yeux que le lendemain de ce drame j' entendis crier la fenêtre; on l' ouvrait gaston sortait on ne le chassait pas on le reconduisait avec tendresse; on le retenait; on le rappelait pour un dernier adieu qui n' était pas le dernier je distinguai une fois dans le noir de la large ouverture leur silhouette enlacée c' était trop je me levai et sans sortir de mon ombre rendue plus épaisse je poussai un cri ", "ces soirs-là dès que le dernier hôte avait pris congé elle lançait après eux pour se distraire un instant les flèches légères de sa moquerie dont les fines pointes aiguës venaient percer le cœur de maxime il lui était si facile à le cette créature jeune élégante et parfaitement belle de laisser tomber de haut son dédain sur des êtres dont tous les défauts étaient apparents et toute la grandeur invisible et les subtils sophismes féminins venant aider encore à la cruauté de son esprit donnaient à ses jugements de les apparences d’ exactitude dont son mari lui-même demeurait parfois saisi.maintenant d ailleurs elle ne l’ épargnait pas plus que les autres seulement lui elle le raillait en face elle éprouvait le besoin de le faire un peu souffrir pour se venger sur lui de choses d’ abord de ce qu’ elle ne l’ aimait plus ensuite de le sentir supérieur .le jour ou ̀ elle pressentit qu’ elle se donnerait à son cousin l’ irritation qu’ elle nourrissait contre son mari prit la profondeur d’ une sourde haine ", "mais il y a fin et fin sa compassion est aussi courte que sa vue se dit PROPN l’ éloge funèbre de juliette robin expédié il revint à le ce qui lui importait le plus l’ avenir de sa boutique et la solidité de ses comptes –et que va devenir le cabinet je ne pourrai le faire tourner longtemps à le moi seul regardez -moi cela monsieur le commissaire un geste impuissant il désigna une pile de dossiers verts d’ un mètre de haut posée par terre à sa gauche ", "je voulais vous le présenter.kimi s’ appelait en réalité il était de père vietnamien et de mère française –en dehors de vous et de mon père dit elliot c’ est la personne qui m’ a le plus aidé.kimi sortit un carnet de dessins de la poche intérieure de sa veste et l’ ouvrit sur une double page illustrée sauveur s’ en empara pensant y trouver les habituelles imitations de mangas mais il découvrit autre chose: la transformation image après image d’ PROPN en elliot de la collégienne phobique se cachant derrière de les lunettes cerclées de noir en un jeune homme plein d’ assurance sac à l’ épaule ", "simplement je vois là une possibilité assez légère étant donné que l’ aspect de bérengère ne répond guère à le celui d’ une jeune fille de ans .le petit singe s’ approcha sauta sur les genoux de sa maîtresse et se mit à le jouer avec le long collier de perles qui tombait sur le corselet de velours vert m. de rochelyse distraitement frappait sa botte de la houssine qu’ il tenait à la main il dit après un court silence –cette petite fille m’ inspire un singulier intérêt même sans l’ arrière-pensée que je conserve à le sujet de ses origines il m’ aurait été impossible de la laisser à les mains de giulia avec un sourire d’ ironie légère il ajouta m’ a -t-elle dit que j’ étais bon trop bon.mme de trégunc prit la main de son neveu et la serra entre les siennes ", "ma femme rentrait donc en tenant par la main ma glodie et suivie par les apprentis docile mais sans hâte j’ allais en faire autant quand de la ville haute un bruit joyeux de voix des sonneries de cors et le gai carillon de la tour saint-martin me firent vieux flaireur renifler l’ air en quête d’ un spectacle nouveau c’ était le mariage de avec mlle lucrèce de champeaux fille de le receveur de les tailles et taillon pour voir entrer la noce les voilà tous qui prennent leurs jambes à le leur cou et grimpent à le vers la place de le château vous pensez si je fus le dernier à le courir ", "mais mais quoi? demanda la servante il y a quelque chose que je ne m’ explique pas dans tout cela c’ est simon qui a été étranglé par le terrier bon! simon qui avait mis les papiers dans ma selle et la preuve en est que PROPN a signé l’ obligation de livres en faveur de les balthazar certainement monsieur ", "on pense faire une saison2 mais là on voulait faire un break c’ est trop de taf.enfin sauveur put avoir cette discussion sur l’ avenir de blandine la fémis les métiers de scénariste ou de réalisatrice soufflant soufflant sur la petite étincelle il alluma un grand feu blandine s’ animait revivait espérait .–tu as vu? dit -elle agitant le sachet sous le nez de sauveur ", "on sait en effet que m. de la chesnaie avait supprimé comme les autres la lettre annonçait à le son amant qu’ elle allait devenir mère et qu’ une seule de les lettres de madame de la chesnaie était arrivée à le m. de le billet écrit à la hâte et mis à la poste de le consulat d’ italie alors habile à le profiter de cette ignorance la mère avait repris: –eh bien la situation de madame de la chesnaie devant son mari et devant le monde est donc encore entière: réspectez cette situation soyez plus raisonnable que votre maîtresse dans son propre intérêt examinez enfin la réalité de les choses si vous enlevez madame de la chesnaie vous voilà rivé à le elle pour le reste de votre vie ", "le voiturier de le claridge l’ avait vue le dernier quand elle est montée dans la chrysler chocolat de son gendre maigret hésitait à le inscrire la date de le samedi 17février car on n’ avait aucune preuve qu’ il était le troisième personnage déposé par le taxi à le coin de la rue de turenne si ce n’ était pas lui sa trace s’ évanouissait en même temps que celle de la vieille dame mardi mars il avait été le premier à le quitter l’ hôtel beauséjour vers midi " ]
on se surprend souvent soi-même à le siffler la note de crab en fait tout le quartier s' y est mis dès les premières lueurs de le jour et jusqu' à le soir dans chaque maison quelqu'un joue la note de crab lequel n' habite plus là depuis des années peut-être même est -il mort à l' heure qu' il est très vraisemblablement longtemps avant archimède crab utilisait leviers et poulies de son invention aristarque de samos n' était pas né qu' il émettait sérieusement l' hypothèse de la révolution de la terre et tournait lui-même effrontément autour de le soleil
[ "si vous croyez qu' il a attendu colomb pour boire de le café et pour imprimer ses livres PROPN ne lui a rien appris bien avant il lisait l' heure dans sa poche PROPN copia intégralement la table de les logarithmes par-dessus son épaule PROPN le premier détermina la vitesse de la lumière ", "PROPN ne sut que répéter ses théories sur la circulation de le sang lui emprunta sa lunette astronomique et linné s' appropria son système de classification PROPN mangea à sa table de la viande de mammouth en conserve PROPN consulta pour la première fois chez lui un thermomètre à le mercure bien avant papin et franklin crab avait doté sa maison d' une chaudière et d' un paratonnerre de sa fabrication ", "il fut également le principal initiateur de le darwinisme il survolait le vivarais dans son ballon à le air chaud lorsque naquit joseph PROPN il vaccina le jeune louis mordu par un renard il découvrit le radium et ses propriétés avant la famille curie et les qualités de le caoutchouc synthétique avant il fit démarrer la première voiture décoller le premier avion sonner le premier téléphone son plus vif remords ", "les frères lumière âgés de et ans vendaient des chocolats glacés dans son cinéma il fut un hôte charmant pour les astronautes d' apollo à lesquels il offrit même kilos d' échantillons minéralogiques le jour de leur retour sur terre avant il découvrit le moyen de conserver la neige à le haute température bien avant opole il étudia le squelette de l' eau et révéla l' origine météorique de les pains de sucre il atteignit avant l' expédition PROPN la dernière extrémité de l' orient ", "il énonça et non albasini la loi de l' hésitation universelle avant cambrelin il apporta la preuve que les poissons peuvent vivre plus heureux sans arêtes et il mit lui-même à le point l' acide ascétique qui dissout celles-ci directement dans les rivières et les océans c' est lui encore qui démontra que toutes les limaces sont extraites de le même tube que tous les mille-pattes vont à le rome et que les abeilles naissent d' un battement de paupières de le tigre découvertes dont s' empara le professeur buchon PROPN établit avant whimple l' influence de la lune sur le sens de les caresses on lui doit et non à la formule de la nervaline qui favorise la régénération dans l' heure de les membres amputés ", "l' essor vertical et le vol sans machine grâce à la seule énergie ascensionnelle de le rire dont on attribue l' idée à le ordiardson furent en réalité expérimentés avec succès par crab ans plus tôt la découverte de la rotation de les baleines bleues qui détermine la durée de les nuits comme on le sait aujourd'hui ne revient nullement à le simonel cet imposteur mais bien à le crab lui-même ainsi que le principe de résorption de les montagnes mal placées bien avant goldbrook il comprit que le poids de l' ombre est inversement proportionnel à le son étendue bien avant franzini il évoqua les vertus nutritives de les parfums et bien avant kulig les propriétés élastiques de l' antépénultième minute de le jour c' est crab enfin et nul autre ni bessière ni laconche ni corseti hollinger encore moins qui a remis le cercle à sa place parmi les triangles ", "mal payé de ses peines dépossédé de ses découvertes de ses inventions crab méconnu n' en conçoit aucune amertume leur inefficacité en revanche tant d' efforts sans effets tant de progrès accomplis qui n' ont finalement rien changé voila ̀ ce qui l' accable c' est bien la raison pour laquelle il envisage maintenant de tout laisser tomber a quoi bon tous ces travaux d' écriture se demande encore crab puisque d' une part cela n' empêchera pas que jeunes hommes aient été sacrifiés à la mort de l' empereur et que d' autre part en ce moment même définitivement indifférents des mandrills à le cul rouge copulent dans l' ombre rose de la guinée exactement comme si rien n' existait ni ne devait jamais exister sur cette terre que des mandrills à le cul rouge crab néanmoins exerce son activité avec beaucoup de conscience professionnelle et ce sens de l' organisation sans lequel autant renoncer à le développer un projet ambitieux il n' est pas le seul chef d' entreprise à le clamer haut et fort ses bureaux sont spacieux meublés de surfaces et d' angles ", "nul inutile pied de table crab est la ponctualité ses jambes marquent les heures a peine arrivé se propulse à le sommet de la tour silence instantané dans les étages à le passage de la fusée directoriale crainte et respect l' ascenseur s' ouvre sur un enclos de ciel vitré le bureau massif est tout à le fond là-bas y mène sans détours un chemin tracé jour après jour dans la moquette à le croire que personne jamais n' a risqué un pied hors de cette voie et que le désert synthétique alentour reste à le explorer ", "crab est assis maintenant sur pivot sur roulettes plus mobile et mieux articulé dans son fauteuil que debout à le pieds joints sur l' échelle de ses vertèbres tous les horizons font cercle autour de lui qu' on ne le dérange sous aucun prétexte répondre qu' il est en conférence si vous faites dire à les solliciteurs que vous n' avez pas de le tout envie de les recevoir ils ne comprennent pas l' allusion ils insistent mieux vaut donc prétendre que vous êtes en conférence c' est plus brutal à le moins c' est clair ils partent vexés et ne reviennent plus concentration efficacité rendement maximum crab se met sans plus tarder à l' ouvrage vient bien aujourd'hui facilement l' angoisse est tout de suite là: le poème à lequel il travaille depuis une semaine sera bientôt achevé si la conjoncture reste aussi favorable " ]
[ "le brigadier avait la larme à l’ œil –fais ton devoir mon pauvre vieux lui dit hector puis il s’ élança vers diane qui était descendue de voiture et se soutenait à le peine dit -il adieu! il la prit dans ses bras et l’ y pressa avec délire alors le général s’ écria: je ne vous abandonnerai pas mon cher comte mon fils bien-aimé j’ irai à le paris je verrai le roi le roi fera grâce ", "es -tu de le poitou en rentrant je demanderai un plat de mongettes quoi? –qu’ est -ce que c’est? –des haricots des haricots blancs cuits avec des couennes ma mère les fait c’ est onctueux c’ est fondant ", "je le lui dirai!... fit madame beauvisage en menaçant de le doigt sa fille unique PROPN se jeta sur sa mère l’ embrassa la cajola ce qui pour les filles uniques est une manière d’ avoir raison cécile beauvisage jeune personne de ans venait de mettre une robe en soie gris de lin garnie de brandebourgs en gris plus foncé et qui figurait par devant une redingote le corsage à le guimpe orné de boutons et de jockeis se terminait en pointe par devant et se laçait par derrière comme un corset .ce faux corset dessinait ainsi parfaitement le dos les hanches et le buste la jupe garnie de rangs d’ effilés faisait des plis charmants et annonçait par sa coupe et sa façon la science d’ une couturière de paris un joli fichu garni de dentelle retombait sur le corsage ", "personne ne prêta attention à sa question chacun savait à le quoi s' en tenir —tu connais les ordres d' dit la mention de le chef suprême de l' organisation était d' ordinaire un rappel puissant à la discipline pas un combattant n' ignorait quelles sanctions il appliquait à le ceux qui osaient défier son autorité ", "l’ orgue de la tempête joua pour ce pâle auditeur tâtonnant dans l’ ombre toute sa symphonie de tristesse et d’ épouvante a mesure qu’ il descendait les marches devenaient humides et glissantes et de fins nuages de bruine chassés par le vent lui arrivaient à la figure un pesant clapotis d’ eau se faisait entendre à le travers les rumeurs de la rafale et le dernier repli d’ une vague lancée plus loin que les autres vint mouiller le pied de benedict il en conclut que ce souterrain aboutissait à la tamise et comme en fait de nage il eût pu lutter avec ou il crut son évasion assurée effectivement rien n’ était plus facile pour un nageur comme lui que de gagner l’ ouverture de la voûte qui devait aboutir sur le fleuve et de là remonter ou descendre vers la rive selon le point où il se trouverait ", "comment ç a qu’ est -ce qu’ il y avait derrière la porte d’ orléans? eh bien montrouge ou malakoff je ne sais plus enfin comme d’ habitude ce n’ est pas ce que je te demande continue -t-elle ne fais pas l’ imbécile tu racontais que tu écrivais un tract et que quelque chose derrière la porte et puis tu t’ arrêtes toujours à le milieu de tes histoires c’ est l’ effet de l’ apesanteur sur la parole dis et un peu de l’ alcool aussi ajoutes -tu mais très peu ", "sur une tablette à le portée de sa main était posé un poste de le téléphone intérieur de l’ autre côté de la cloison l’ homme à la barbe blanche vint s’ asseoir en face de lui sur une chaise de le labo il décrocha un téléphone et fit signe à le nehru de décrocher le sien quand PROPN eut porté le combiné à le son oreille l’ homme commença à le lui parler en anglais il se nommait et son âge était alors de ans ", "elle avait pris les fioles et avait dit qu’ elle viendrait payer dans la journée tenez dit -elle voilà vos remèdes madame marthe j’ ai rencontré le pharmacien et il me les a remis et pour s’ éviter toute question comme pour se dérober à les remerciements elle ajouta on ira les payer plus tard elle voulut elle-même faire prendre à la malade la première cuillère de potion ", "il ne me fallut pas longtemps pour m’ apercevoir qu’ entre les élèves de le conservatoire il y avait d’ étranges affinités double-croche magnétisait vallia par la douceur pénétrante de ses yeux comme par les caresses de sa voix tu verras lui dit -elle quels jolis duos nous jouerons il faut tout étudier quand on passe en philosophe dans la vie parisienne double-croche dit ensuite à le vallia qu’ elle l’ avait toujours bien aimée ", "j\\' ai super envie de pisser alors je lâche la main de papa qui est en train d\\' expliquer à le david il n\\ est pas batman si étais batman tu dirais que pas répond où tu vas me demande papa faire pipi je réponds " ]
nous avons laissé derrière nous le pont de chennevières et nous marchions toujours à le milieu de la route bordée de platanes qui s’ appelle: promenade des anglais là-bas un canoë glissait sur la marne un canoë d’ un orange presque rose elle m’ a pris le bras et m’ a entraîné sur le trottoir de le côté de l’ eau pour que nous le regardions passer elle m’ a désigné la grille d’ une villa j’ habite ici avec mon mari j’ ai eu quand même le courage de lui demander si nous pouvions nous revoir
[ "—je suis tous les jours à la piscine entre heures et une heure de l’ après-midi m’ a -t-elle dit le beach de la varenne était aussi désert que la veille elle prenait un bain de soleil devant les cabines blanches et moi je cherchais toujours sous quel angle photographier cet établissement j’ aurais voulu réunir sur la photo le plongeoir les cabines la terrasse à le pergola de le restaurant et les berges de la marne mais celles-ci étaient séparées de le beach par la route ", "c’ est vraiment dommage qu’ on n’ ait pas construit le beach directement à le bord de la marne ai-je dit mais elle ne m’ avait pas entendu elle s’ était peut-être endormie sous son chapeau de paille et ses lunettes de soleil je me suis assis à le côté d’ elle et j’ ai posé ma main sur son épaule: —vous dormez —non elle a ôté ses lunettes de soleil ", "elle me fixait de ses yeux clairs et me souriait —alors vous avez pris des photos de le beach? pas encore —vous travaillez lentement elle tenait son verre d’ orangeade à le mains une paille entre les lèvres puis elle m’ a tendu le verre j’ ai bu à le mon tour ", "—je vous invite à le déjeuner à la maison m’ a -t-elle dit si cela ne vous ennuie pas de faire la connaissance de mon mari et de ma belle-mère c’ est très gentil —cela vous inspirera peut-être pour vos photos —mais vous habitez toute l’ année à la varenne —oui toute l’ année avec mon mari et ma belle-mère elle paraissait brusquement pensive et résignée ", "—votre mari travaille dans la région —non mon mari ne fait rien —et votre belle-mère —ma belle-mère elle fait courir des trotteurs à le vincennes et à le enghien vous vous intéressez à les chevaux —je n’ y connais pas grand-chose —moi non plus ", "mais si cela vous intéresse pour vos photos ma belle-mère se fera certainement un plaisir de vous emmener sur les champs de courses des trotteurs j’ ai pensé à le w.vennemann qui avait photographié pour son album le départ de le grand prix de monaco et les bolides en vue plongeante filant le long de le port eh bien j’ avais trouvé l’ équivalent de cette manifestation sportive ici à le bord de la marne l’ atmosphère que je cherchais sur ces plages fluviales qui donc pouvait mieux la suggérer que des trotteurs légers et leurs sulkies elle m’ avait pris le bras sur la route déserte de le bord de l’ eau mais quand nous sommes arrivés à le proximité de la grille de la maison elle s’ est écartée de moi ", "ne vous ennuie vraiment pas de venir déjeuner m’ a -t-elle demandé —au contraire —si vous voyez que ç a vous ennuie vous pourrez toujours dire que vous avez du travail elle m’ enveloppait d’ un regard doux et étrange qui m’ émut ", "j’ avais l’ impression que désormais nous n’ allions plus nous quitter —je leur ai expliqué que vous étiez photographe et que vous vouliez faire un album sur la varenne elle a poussé la grille nous avons traversé une pelouse à la lisière de laquelle se dressait une grosse villa de style anglo-normand avec des colombages et nous nous sommes retrouvés dans la salle de séjour dont les murs étaient recouverts d’ une boiserie sombre et les fauteuils et le canapé d’ un tissu écossais ", "par l’ une de les portes-fenêtres une femme est entrée en pantalon de plage et s’ est dirigée vers nous d’ une démarche souple la soixantaine grande les cheveux gris coiffés à la lionne belle-mère a dit —ne m’ appelle pas ta belle-mère a me fout le cafard elle avait une voix rauque et un léger accent faubourien " ]
[ "continuait le bon père il est malheureux puisse le malheur assurer sa conversion il dit adieu à l’ ambition parce que la goutte lui fait sentir le besoin de le repos mais l’ ambition n’ est pas encore pour lui ce qu’ elle est à les yeux de le sage une folie dorée la lettre de le duc était pleine de noblesse et de sensibilité ", "il tourne autour de son absence comme à la recherche d’ une issue par où la rejoindre trop jeune toutefois pour désirer s’ y laisser attirer jusqu’ à le point de non-retour mais qu’ elle revienne qu’ elle soit là et qu’ étant de nouveau PROPN sans y apparaître en personne elle l’ aide à le vivre cette absence absolue qu’ est sa mort dans un rapport d’ intimité et non plus d’ exclusion fût -ce pour en attiser la douleur qu’ une étrange sécheresse a frappée d’ inertie certaines nuits sa main droite tendue en l’ air hors de les couvertures fait le signe de croix sur un visage qu’ il a cru voir lui sourire et qu’ ayant ouvert les yeux il ne voit pas la nature tout autour endeuillée comme soumise elle-même en ses moindres recoins à la consigne de le silence c’ est à le vrai un silence de bête assommée décontenancé d’ avoir perdu sa forme première gêné par cette voix qui n’ est plus sienne mal fait encore à le son enveloppe trop grande ou il se tient tout bête en de les postures contraintes évitant les regards pour regarder ailleurs inaccessible à les autres dont il ", "–vous n’ avez pas fait cela mon père vous ne ferez pas cela c’ est presque fait anthime ce n’ est pas vrai! ce n’ est pas vrai! le vent s’ élevait et fraîchissait le jour touchait à sa fin mais ce n’ était pas la pourpre de les belles soirées ", "il avait passé en belgique chez des amis la première semaine et même un peu plus de son exil volontaire puis muni de lettres de recommandation il avait pris le train pour paris où l’ attirait un dessein médité et précis je les verrai chez eux songeait -il je les étudierai dans leurs œuvres vivantes ces catholiques j’ assisterai à le leurs réunions je les entendrai parler je les comparerai et pour cela j’ irai en france dans le pays où la religion est la plus ancienne la plus créatrice la plus apostolique la plus combattue on ne me rencontrera pas dans les théâtres ou dans les musées j’ appartiens à une seule recherche ", "le lendemain la comtesse m’ a proposé un poste de précepteur ses activités mondaines et artistiques ne lui permettraient plus de s’ occuper de bijou alors elle comptait sur mon aide je délaissai sans trop de regrets le cours marivaux à lequel je m’ étais inscrit pour échapper à la solitude maintenant que l’on me confiait des responsabilités et que l’on m’ accordait le gîte et le couvert je me sentais beaucoup plus sûr de moi ", "aussi quand rogron l’ eut laissé seul avec sylvie la perspicacité de le colonel s’ empara -t-elle de les légers indices qui trahissaient une pensée inquiète chez sylvie il aperçut en elle le plan formé de se trouver sous les armes et pendant un moment seule avec lui le colonel qui déjà soupçonnait véhémentement vinet de lui jouer quelque mauvais tour attribua cette conférence à le quelque secrète insinuation de ce singe judiciaire il se mit en garde comme quand il faisait une reconnaissance en pays ennemi tenant l’ œil sur la campagne attentif à le moindre bruit l’ esprit tendu la main sur ses armes le colonel avait le défaut de ne jamais croire un seul mot de ce que disaient les femmes et quand la vieille fille mit pierrette sur le tapis et la lui dit couchée à le midi le colonel pensa que sylvie l’ avait simplement mise en pénitence dans sa chambre et par jalousie ", "il a gagné tantôt francs à le jeu dit dubreuil avec une placidité parfaite valentine le regarda puis laissa tomber son regard sur la table —cela va faire de le bon argent bien mal employé reprit dubreuil mais enfin nous n’ y pouvons rien n’ est -ce pas chère madame vous devez mener une vie assez ennuyeuse ici? voyez -vous beaucoup de monde? —personne répondit valentine ", "il parlait anglais à un agent qui était à le côté de lui sans doute ce qu’ il disait à le cet agent était fort intéressant car celui-ci donnait des marques évidentes de stupéfaction le gros brülh tourna encore la tête et s’ adressa à le m. d’ en anglais: lui dit -il –je ne comprends pas l’ anglais répondit le banquier gondent –mais oui assez et le gros brülh reprit sa conversation avec son voisin ", "elle m’ a dit: –restez elle a refermé sans hâte nettement une cassette qu’ elle portait sur ses genoux et puis elle m’ a regardée avec bonté c’ était comme si ses larmes fondaient dans ma bouche et mes yeux étaient sur elle comme des mains appuyées et mon silence disait seulement comme pour consoler pour endormir: oui ma mère oui ma mère le jeune homme était à la chapelle ce matin j’ ai souri en le revoyant parce que nous étions contents de nous revoir ", "vous permettez n’ est -ce pas dit -il et sans attendre la réponse de raymond d’ une main fébrile il déchira l’ enveloppe et se mit à le lire tout haut non sans ponctuer chaque paragraphe de mouvements de tête et de grimaces de satisfaction bien chers amis enfin après des milliers de lieues franchies à la poursuite d’ un résultat problématique après des mois d’ anxiétés et d’ alternatives dévorantes je tiens quelque chose de positif lisez et jugez j’ en étais la dernière fois que je vous ai écrit à le attendre dans un hôtel de melbourne le retour de m.pécheira le banquier alors en tournée à les mines pour ses achats d’ or " ]
mais aujourd’hui cette faiblesse morale la frappa davantage et blessa l’ affection que lui inspirait la vieille demoiselle –je sais moi que je ne suis pas faite pour fréquenter ces gens de cour riposta -t-elle sèchement véronique devrait le comprendre toute la première mais elle a l’ air d’ avoir perdu la tête dit mlle pharamond d’ un ton scandalisé .la fillette secoua ses boucles avec impatience –vous ne m’ empêcherez pas de dire ce que je pense mademoiselle et puis parlons d’ autre chose parce que je vois bien que décidément tout le monde ici craint de déplaire à le prince de waldenstein
[ "–mais chère enfant je ne dis pas cela comme vous prenez les choses avec ardeur il faut un peu plus de modération dans la vie quelques concessions –alors selon vous quand le prince humiliait ce m. de seldorf en lui rappelant devant tous la correction reçue sans motif il aurait fallu que je sourie moi aussi que j’ aie l’ air d’ approuver –il ne s’ agit de pas de cela ma chère petite mais vous pouviez vous taire ne pas faire cet éclat ...–non il n’ y avait pas de milieu il fallait sourire bassement comme la victime elle-même elle ne paraît guère intéressante ou bien se révolter car vous ne connaissez pas le prince mademoiselle vous ne pouvez savoir ce qu’ il est et comment près de lui on a l’ impression qu’ il n’ existe pas d’ intermédiaire entre la révolte et l’ esclavage resta muette d’ étonnement ", "elle considérait d’ un air quelque peu effaré cette petite aélys qui parlait ainsi qui avait en ce moment l’ accent et le regard d’ une femme seigneur pensa -t-elle que véronique prenne garde maintenant silencieuse considérait d’ un air distrait le chat qui s’ étirait sur le carreau elle-même était surprise et comme troublée des paroles qu’ elle venait de prononcer jusqu’ alors elle n’ avait pas essayé de définir l’ impression que lui produisait le prince lothaire et tout à le coup spontanément cette définition se présentait à le son esprit.oui c’ était bien cela il ne fallait pas plier pas avoir l’ air de le craindre ni de rechercher ses bonnes grâces ou bien alors on devait se trouver asservi privé désormais de fierté de volonté pour échapper à l’ humiliant esclavage .si jeune si peu expérimentée que fût encore elle l’ avait compris avec l’ intuition d’ une âme aussitôt révoltée devant toute apparence de bassesse devant toute capitulation de conscience moi jamais jamais je ne m’ humilierai devant lui! songea -t-elle en frémissant en quittant mllepharam", "comme elle quittait le bourg un superbe équipage la dépassa dans la voiture elle entrevit la princesse et la jeune comtesse aucune ne parut la reconnaître en se rappelant les sourires forcés de la princesse car elle les avait fort bien remarqués et l’ empressement de la dame d’ honneur à le venir lui enlever son vieux chapeau PROPN eut une moue de mépris .le sentier montait entre des pins et des mélèzes commencement de la forêt qui couvrait les hauteurs environnantes marchait d’ un pas alerte avec parfois des bonds de jeune biche ", "l’ un d’ eux tout à le coup la fit presque tomber dans les bras de le prince lothaire qui sortait d’ une petite sente tracée entre les arbres par le passage de les forestiers la dame verte dit -il gaiement PROPN avait fait un saut en arrière le sang montait à son visage et le regard que rencontra lothaire témoignait d’ un saisissement presque farouche .il eut un léger éclat de rire –je crois bien que c’ est plutôt la vouivre qui s’ apprête à le me dévorer vous me regardez comme si j’ étais lucifer en personne aélys ", "elle détourna les yeux de ceux de le prince très moqueurs et avec un bref petit salut s’ apprêta à le passer outre ma jeune cousine pas si vite sans doute ignorez -vous qu’ on ne me quitte pas ainsi et qu’ il faut attendre mon congé –j’ ignore beaucoup de choses prince et il y en a que je ne tiens pas de le tout à le apprendre c’ est pourquoi je ne suis point faite pour avoir des rapports avec votre altesse et les personnes qui l’ entourent PROPN se tourna vers valérien de seldorf qui l’ avait suivi et se tenait à le quelques pas derrière lui –entends -tu cela ", "dit -il avec une gaieté sarcastique peux -tu imaginer que cette petite fille soit assez dénuée de sens commun pour raisonner d’ une telle manière –il est de fait altesse que que c’ est incompréhensible valérien prudemment hésitait à se prononcer le prince n’ avait pas l’ air irrité par l’ audace inouïe de cette étrange petite créature qui osait prononcer des paroles telles que jamais il n’ en avait entendu il fallait donc se réserver voir où porterait le vent.lothaire de nouveau regardait aélys un peu raidie dans une attitude presque combative ", "–et moi qui compte sur vous pour me servir de guide dans la forêt! demain je viendrai vous prendre à le vieux-château.aélys eut un vif mouvement de stupéfaction –vous servir de guide quelle idée! non certainement non! votre altesse a ses gardes qui –c’ est vous que je veux chemin faisant vous me raconterez les légendes comtoises pour le moment je vous accompagne jusqu’ à le vieux-château et vous terminerez l’ histoire de la vouivre si malencontreusement interrompue hier par l’ entrée de le comte brorzen et de seldorf allons vous n’ avez pas besoin de me regarder avec cet air presque mauvais petite dame verte ", "je n’ ai pas peur de vous sachez -le.elle redressa la tête en rejetant en arrière les boucles qui retombaient sur ses épaules une véritable colère brillait dans ses yeux dont le brun fauve se pailletait d’ or –pourquoi ne voulez -vous pas me laisser tranquille je vous amuse je le vois bien mais cherchez -en d’ autres pour cela hier vous m’ avez envoyé ce coffret qui est beaucoup trop beau pour une petite fille comme moi ", "j’ ai dit à le véronique qu’ il fallait vous le renvoyer car je ne veux pas que votre altesse croie que je suis très satisfaite de recevoir des bonbons en retour de la distraction que je lui donne .cette fois le prince lothaire était fâché aélys non sans un petit frisson d’ effroi voyait une lueur inquiétante une lueur verte comme il en passe dans les prunelles de les fauves s’ allumer à le fond de les yeux noirs qui se chargeaient de dédain altier –je ne reprends jamais ce que je donne mademoiselle de croix-givre jetez ce coffret et son contenu où bon vous semblera peu m’ importe! il leva son chapeau et se mit à le gravir le sentier d’ un pas alerte et souple suivi de valérien qui avait jeté sur la fillette un regard de satisfaction malveillante demeura un long moment immobile " ]
[ "haut la tête sacré nom plus haut que regarde le ciel souviens -toi qu’ un deux-ponts fut pendu pour vol avant même qu’ il ne fût question de les hohenzollern et tu es un deux-ponts nom de nom pas un de moins et je suis là moi moi. lupin! et tu seras grand-duc je te le dis grand-duc de carton soit mais grand-duc quand même animé par mon souffle et brûlé de ma fièvre fantoche? soit mais un fantoche qui dira mes paroles qui fera mes gestes qui exécutera mes volontés qui réalisera mes rêves oui mes rêves il ne bougeait plus comme ébloui par la magnificence de son rêve intérieur ", "vous seule semblez un un peu aimez -vous donc pas ces fêtes --mes invités à le moi ne se montrent guère empressés et cela me fait de la peine elle souligna cette phrase vous attendez quelqu\\'un? amis seulement et ils ne viennent pas ne vous laisserez vous point distraire ou consoler un peu par d\\' autres amis qui pour être nouveaux n\\' en seront pas moins dévoués et fidèles -je tâcherai de déguiser mon désappointement mais j\\' ai peur d\\' y mal réussir ", "in-8o.charles de navarre ou le clerc de catalogne par m. bachelier de paris par michel raymond 2vol imprimeur ne me permettrai qu’ une seule observation sous le point de vue littéraire elle donnera une idée de la bonne foi de le juge ", "quelle misère dans ta cabine! espère espère! on chassera la famine de chez ta veuve et tes petits le matelot se gratta le front et causa encore tout seul puis se levant il vint se placer devant la veuve qui dirigea vers lui l’ éclair de ses grands yeux humides PROPN lui prit la main et dit: ame pierre je veux quitter la marine j’ en ai assez j’ ai des économies la mer ç a m’ ennuie et puis chaque fois que je suis à le large c’ est plus fort que moi je pense à le pierre et a me fait peur –pauvre pierre fit la veuve en pleurant ", "c’ est un cadeau que j’ entends vous faire il souriait d’ un air bonhomme elle resta dans une cruelle angoisse elle sentait qu’ elle perdrait le peu d’ équilibre qui lui restait si elle se livrait à le son mari son dernier orgueil était d’ être mariée à le père mais de n’ être que la femme de le fils souvent quand maxime lui semblait froid elle essayait de lui faire comprendre cette situation par des allusions fort claires ", "après quoi vous pouvez aller vadrouiller dans le secteur si vous faites une emplette à les galeries lafayette les piastres vous sont remboursées c’ est astucieux encourage le commerce ensuite vous n’ avez plus qu’ à le venir récupérer votre soucoupe que vous évacuez par la rue de mogador ", "il pose la pochette et s’ en va se dirige vers la porte parlez -moi dit -elle que je sache où vous êtes je suis là dit -il revenez dit -elle reprenez la pochette je vous en prie essayez encore je suis sûre que vous allez trouver à le présent elle fait tourner le disque on entend les premières mesures de le premier mouvement il va s’ asseoir sous la lampe avec la pochette et l’ examine sous toutes les coutures ", "j’ ai étudié avec le plus grand soin les plans de l’ avion blindé et comme je te l’ ai déjà dit j’ ai résolu d’ avancer à le capitaine marchal les francs dont il a besoin d’ ailleurs il ignorera toujours que cet argent a été pris sur ta dot puis ne dût -il jamais t’ épouser comme français comme officier français il est de mon devoir de ne pas priver mon pays d’ une invention qui assurera le triomphe de nos armées dans les batailles de la guerre future sais -tu que cette guerre dont on nous menace depuis si longtemps peut éclater d’ un moment à l’ autre brusquement le général s’ était tu comme s’ il eût craint d’ avoir déjà trop parlé ", "il voulut donc mettre à le profit le tapage probable que devait faire son arrivée à le havre et dont quelques échos retentiraient à le chaleterreur de le furne balzac n’ a pas corrigé cette occurrence de chale nous harmonisons en sa qualité d’ homme fatigué PROPN ne sortit pas labrière alla fois se promener devant le chaleterreur de le furne balzac n’ a pas corrigé cette occurrence de chale t nous harmonisons car il aimait avec une sorte de désespoir il avait une terreur profonde d’ avoir déplu son avenir lui semblait couvert de nuages épais les amis descendirent pour dîner le lundi tous habillés pour la première visite la plus importante de toutes labrière s’ était mis comme il l’ était le fameux dimanche à l’ église mais il se regardait comme le satellite d’ un astre et s’ abandonnait à les hasards de sa situation ", "être évoqués c’ est pour eux une sorte de résurrection passagère qui les remplit d’ une âpre joie l’ un d’ eux serait resté dans le mannequin que cela ne me surprendrait pas mais hermance tenace insistait –moi j’ ai l’ œil et l’ oreille de à le hier et j’ pourrais p’t-être vous dire avec qui qu’ il était m’ sieu crochans la mégère dardait sur PROPN un regard de chouette " ]
venez ajouta -t-elle en enlevant de dessus ses épaules un lourd châle de laine la nuit est très-fraîche et la pauvre femme est à le peine vêtue voilà pour la couvrir pendant ce temps pistache achevait de compter ses billets de banque la marquise rejoignit le docteur dans la calèche et les voitures se séparèrent le fiacre filant de le côté de saint-cloud l’ autre gagnant le pont de sèvres pour reprendre la route de paris le docteur vernier demeurait rue dauphine
[ "la voiture avait fait une halte rue saint-dominique et la marquise était descendue à la porte de son hôtel il était près de minuit lorsque le docteur rentra chez lui avec léontine landais quelques paroles douces et affectueuses à lesquelles elle n’ était plus habituée ayant rassuré la pauvre femme elle n’ avait fait aucune difficulté pour monter à l’ appartement de le docteur appuyée sur son bras pistache n’ avait pas eu le temps de dire à la marquise dans quelle espèce de prison il avait trouvé la folle mais en la voyant si pâle si maigre pouvant à le peine se soutenir sur ses jambes et en remarquant le battement de ses paupières devant la lumière le docteur devina à le peu près la vérité ", "oh les misérables murmura -t-il il lui fit prendre lui-même un bol de vin chaud sucré qui parut lui faire beaucoup de bien il se retira ensuite après l’ avoir confiée à les soins d’ une femme de service nous croyons inutile de dire à le lecteur dans quel affreux état se trouvaient les oripeaux dont se composait le vêtement de léontine ", "cela soulevait le cœur de dégoût et surtout d’ indignation elle n’ avait peut-être pas changé de linge depuis son départ des sorbiers tout ce qu’ elle portait sur elle n’ était à le vrai dire que des guenilles à le demi pourries à le peine dignes de le crochet d’ un chiffonnier la domestique essaya de mettre le peigne dans sa chevelure mais elle était dans un tel état qu’ elle crut devoir remettre à le lendemain le travail difficile de démêler ses cheveux ", "après l’ avoir débarrassée de son vêtement sordide et lui avoir mis une autre chemise la domestique l’ aida à se coucher à le bout d’ quart d’ heure elle dormait profondément le lendemain vers heures madame de presle arrivait chez le docteur comment va notre malade demanda -t-elle ", "aussi bien que possible la nuit a été bonne désirez -vous la voir non docteur plus tard le jour où je l’ espère elle pourra me répondre je me suis occupée ce matin de son trousseau demain tout sera prêt est -ce demain que vous la conduirez à la maison de santé de montreuil ", "le docteur secoua la tête avant de songer à le lui rendre la raison dit -il il faut d’ abord guérir le corps l’ infortunée est dans un état d’ épuisement presque complet c’ est à sa bonne constitution qu’ elle doit de vivre encore je ne saurais dire dans quel réduit infect on l’ avait enfermée ", "mais elle a dû être privée d’ air de lumière et souvent de nourriture il en résulte un désordre très-grand dans toutes les parties de l’ économie et ce n’ est qu’ avec beaucoup de soins et de patience que nous parviendrons à le rendre l’ équilibre et le fonctionnement régulier à les organes plus ou moins atteints il était temps chère marquise que vous vinssiez à le secours de votre protégée avec un pareil régime elle n’ aurait pas tardé à le succomber sous le poids d’ atroces douleurs physiques docteur s’ écria la marquise les yeux pleins de larmes j’ approuve d’ avance tout ce que vous ferez dans l’ intérêt de cette pauvre femme ", "mais guérissez -la sauvez -la oh rassurez -vous sa vie n’ est nullement menacée maintenant il s’ agit de lui rendre ses forces épuisées nous y parviendrons c’ est l’ affaire de jours je ne veux pas la remettre entre les mains de mon confrère avant qu’ elle soit en état de supporter le régime à lequel elle sera soumise ", "elle est ici convenablement installée elle y restera aussi longtemps que je le jugerai nécessaire elle est sous ma main c’ est vous dire que les soins ne lui manqueront pas vous l’ avez vue ce matin vous a -t-elle parlé non elle reste silencieuse " ]
[ "ses plumes sont si rares et si courtes que si tu ne la tenais toute la nuit dans ton sein elle serait morte de froid en plein été vieux cœur il te reste donc encore assez de feu pour réchauffer une fauvette il y a longtemps que je ne m’ étais attaché à les bêtes comme cela m’ arrive cette année cela signifie quelque chose est -ce que j’ aurais pour la centième et dernière fois déserté le culte de l’ intelligence est -ce que celui de la force me serait devenu si odieux que je voudrais irrévocablement retourner à la sollicitude pour les petits pourquoi cette bête menue te semble -t-elle si adorable ", "il me fallait un point de vue je suis allé voir votre ami PROPN et lui ai demandé de me raconter comment lui et les siens ont vécu les jours suivant la découverte de le drame j' ai essayé d' écrire cela en m' identifiant à le lui avec d' autant moins de scrupules qu' il m' a dit ne pas vouloir apparaître dans mon livre sous son vrai nom mais j' ai bientôt jugé impossible techniquement et moralement les vont de pair de me tenir à ce point de vue c' est pourquoi la suggestion que vous me faites dans votre dernière lettre plaisantant à le demi d' adopter celui de vos chiens successifs m' a à la fois amusé et convaincu que vous étiez conscient de cette difficulté difficulté qui est la vôtre évidemment bien plus que la mienne et qui est l' enjeu de le travail psychique et spirituel dans lequel vous êtes engagé: ce défaut d' accès à le vous-même ce blanc qui n' a cessé de grandir à la place de celui qui en vous doit dire je ", "dans celle de juliette il n' y eut point d' autre cri –seulement un bruit fantastique de froissements d' ailes et de stridulations ce fut une clameur comme de vent ou de mer par milliers des insectes minuscules d' un vert clair phosphorescent jaillirent de le corps ouvert de juliette ils s' envolèrent en trombe par la fenêtre ouverte et s' abattirent sur les champs de blé dont presque aussitôt il ne resta que des épis tout nus et desséchés hortense elle venait de donner naissance à un petit garçon ", "je vous ai donné près d’ million et vous marchandez mon malheur hé! bien je vous veux maintenant vous et votre fortune nous sommes communs en biens notre mariage n’ a pas cessé –mais monsieur n’ est pas le colonel chabert s’ écria la comtesse en feignant la surprise dit le vieillard d’ un ton profondément ironique voulez -vous des preuves je vous ai prise à le palais-royal la comtesse pâlit en la voyant pâlir sous son rouge le vieux soldat touché de la vive souffrance qu’ il imposait à une femme jadis aimée avec ardeur s’ arrêta; mais il en reçut un regard si venimeux qu’ il reprit tout à le coup: –vous étiez chez la –de grâce monsieur dit la comtesse à l’ avoué trouvez bon que je quitte la place ", "–oui chère tante ne vous tourmentez pas à le mon sujet restez bien tranquille maintenant que votre conscience est en paix.mmemülbach considéra un moment avec émotion le charmant visage tout proche de le sien elle murmura: je suis presque contente de mourir maintenant ce me serait un martyre de vivre près d’ oui je serais contente si je ne te laissais pas seule exposée à le tant de périls elle caressa lentement les cheveux de sa nièce puis elle demanda:–m. de rechensfeld ne se lève pas encore –non heureusement comme cela je n’ ai pas à le voir! et la jeune fille ajoutait en elle-même ni à le craindre une rencontre entre alain et lui pour le moment songea un instant les yeux fixés sur un grand portrait d’ elsa suspendu à le mur en face de le lit la jeune femme y était représentée en toilette de bal et le peintre avait su rendre assez bien le caractère étrange un peu inquiétant de cette beauté dit à le mi-voix –prends garde à le cette femme surtout chérie elle a tous les pires défauts de sa race y compris l’ hypocrisie poussée à le dernier degré ", "elle leva un peu les épaules et se détourna sans répondre dans l’ étroite allée elle marchait d’ un pas souple de jeune sportive bien musclée cependant demeurée très féminine marguerite avait la même élégance dans l’ allure mais avec une grâce plus fine avec plus de sveltesse dans sa mince personne vêtue de blanc sa chevelure à les tons de châtaigne claire tombait sur la nuque blanche en boucles légères qui visiblement ne devaient rien à l’ art de le coiffeur quant à le marie-claude j’ avais déjà remarqué que ses cheveux d’ un blond si chaud étaient coiffés en un chignon d’ ailleurs fort gracieux mais qui surprenait chez cette belle jeune fille dont les goûts les habitudes le genre d’ existence me paraissaient assez loin de mériter le qualificatif de vieux jeu .à l’ extrémité de le parterre s’ arrondissait un antique bassin de pierre où luisait une eau morte un peu verdâtre ", "—tout le monde —le cure une poule mouillée —le pasteur? une tourte il n’ y en a qu’ un qui ne pleure pas comme les autres seulement jamais PROPN ne consentirait ils sont fâchés qui est -ce? instituteur ", "pauvre kaka-san! on avait essayé de la remonter avec un cordial à l’ eau-de-vie de riz on lui avait frotté le creux de l’ estomac avec des herbes aromatiques et tamponné la nuque avec l’ eau fraîche d’ un ruisseau PROPN la touchait tout doucement la caressait à le tâtons ne sachant que faire entravant les autres avec ses gestes d’ aveugle et tremblant plus que jamais de tous ses membres dans son angoisse en dernier lieu on lui avait fait avaler en boulettes des morceaux de papier qui contenaient d’ efficaces prières écrites par les bonzes et qu’ une femme secourable avait consenti à le retirer de la doublure de ses propres manches peine perdue car l’ heure était sonnée ", "mais c’ était une fille elle en était sûre dehors l’ air était magnifiquement respirable elle restait dehors et la nausée s’ atténuait elle ouvrait largement ses poumons elle faisait circuler l’ oxygène et cet oxygène elle l’ offrait en médaillon elle se tient paumes ouvertes dans le geste de l’ offrande un enfant ouvre la bouche et respire comme on mange elle luttait aussi contre l’ envie de fumer ", "si nous savions jusqu’ à l’ emploi de ses journées PROPN lui contait aussi les nôtres et quand les travaux de la mine ne lui laissaient pas le temps nécessaire à les détails je prenais la plume pour lui et la laissais courir tant qu’ il lui plaisait sur le papier par un privilège rarement accordé à le ceux qui souhaitent faire lire leur prose j’ étais certaine de toujours intéresser n’ eussé -je à décrire que la floraison de nos premiers rosiers ou bien une de nos promenades à la métairie m. était si étroitement mêlé à le notre vie intime qu’ il fut notre complice et même quelque chose de plus dans une surprise que nous fimes à le mon grand-père dont le jour de fête tombait à la saint-jean d’ été j’ avais toujours sur le cœur cette fameuse serre dont j’ entendais parler depuis tant d’ années sans qu’ on se fût décidé à la construire même après mon départ pour paris les gens de le midi sont assez coutumiers de ces projets longtemps caressés et dont un nonchaloir naturel autant que des principes d’ économie retardent l’ exécution un jour d’ avril gran" ]
tu as dérangé ma vie je ne veux pas déranger la tienne ceci sera ma dernière lettre mais je ne t’ oublierai pas tout de suite marc quand on ment qu’ on dit à une femme qu’ on l’ aime on peut croire qu’ on ment mais quelque chose nous a poussé à le lui dire par conséquent c’ est vrai raymond radiguet aucune réponse ce ne fut pas ma dernière lettre salut c’ est encore moi le mort-vivant de les beaux quartiers
[ "j’ aurais aimé n’ être que mélancolique c’ est élégant; à le lieu de quoi je balance entre liquéfaction et déliquescence je suis un zombie qui hurle à la mort d’ être toujours en vie le seul remède contre ma migraine serait un aspégic mais je ne peux pas en prendre car j’ ai trop mal à l’ estomac si seulement je touchais le fond! mais non ", "je descends toujours plus bas et il n’ y a pas de fond pour rebondir je traverse la ville de part en part je viens regarder l’ immeuble où tu vis avec antoine je croyais t’ avoir draguée par jeu et voici que je me retrouve errant devant ta porte le souffle coupé l’ amour est source de problèmes respiratoires ", "les lumières de votre appartement sont allumées peut-être dînes -tu ou regardes -tu la télé ou écoutes -tu de la musique en pensant à le moi ou sans penser à le moi ou alors peut-être que tu que vous non pitié dis-moi que tu ne fais pas ça je saigne debout dans ta rue devant chez toi mais il n’ y a pas de sang qui sort c’ est une hémorragie interne une noyade en plein air les passants me dévisagent mais qui est ce type qui vient tous les jours contempler la façade de cet immeuble ", "y aurait -il un magnifique détail architectural qui nous aurait échappe ou bien ce jeune mal rasé à les cheveux ébouriffés serait -il un nouveau sdf? chérie regarde il y a des sdf en veste dans notre quartier tais -toi imbécile tu vois bien que c’ est un dealer de jeunes le mai le si laid mois de mai avec ses ponts qui n’ en finissent pas fête de le travail anniversaire de le mai ascension pentecôte les longs week-ends sans alice s’ additionnent ", "terrible privation organisée par l’ état et la religion catholique comme pour me punir de leur avoir désobéi à le tous les stage intensif de souffrance rien ne m’ intéresse plus à le part alice elle prend toute la place aller à le cinéma manger écrire lire dormir danser la techno travailler toutes ces occupations qui constituaient ma vie d’ abruti à le patates par mois sont désormais sans saveur ", "alice a décoloré l’ univers tout d’ un coup j’ ai ans j’ ai même acheté son parfum pour le respirer en pensant à le elle mais ce n’ était plus son odeur adorable de peau amoureuse brune endormie longues jambes ravissante minceur à les cheveux de sirène alanguie on n’ enferme pas tout cela dans un flacon à le siècle l’ amour est un téléphone qui ne sonne pas ", "après-midi entiers à le guetter chaque bruit de pas dans l’ escalier comme autant de fausses joies absurdes puisque tu as annulé le rendez -vous vers midi précipitamment sur notre messagerie secrète encore une histoire d’ adultère qui a mal tourne eh oui ce n’ est pas très original je n’ y peux rien si c’ est tout de même la chose la plus grave qui me soit jamais arrivée ceci est le livre d’ un enfant gâté dédié à le tous les étourdis trop purs pour vivre heureux ", "le livre de ceux qui ont le mauvais rôle et que personne ne plaint le livre de ceux qui ne devraient pas souffrir d’ une séparation qu’ ils ont eux-mêmes provoquée et qui souffrent tout de même d’ une douleur d’ autant plus irréparable qu’ ils s’ en savent les uniques responsables car l’ amour ce n’ est pas seulement: souffrir ou faire souffrir cela peut aussi être les être seul est devenu une maladie honteuse ", "pourquoi tout le monde fuit -il la solitude parce qu’ elle oblige à le penser de nos jours descartes n’ écrirait plus je pense donc je suis il dirait je suis seul donc je pense personne ne veut la solitude car elle laisse trop de temps pour réfléchir or plus on pense plus on est intelligent donc plus on est triste je pense que rien n’ existe " ]
[ "donc nous voilà à le paris ma mère vendit ses diamants pour moi comme pour elle nous fîmes bonne figure mais le jour vint ou il fallut s’ humilier dans les larmes c’est-à-dire me sacrifier à un mariage de raison un gentleman était amoureux de moi il m’ avait rencontrée à la cour il demanda ma main ", "vous l’ avez vu et m. PROPN aussi —je l’ ai vu. —vous vous appelez —florence —moi c’ est simon le mécanicien de les camions de la société d’ PROPN les dessins de florian il les brûle tous ou il en vend —on dit qu’ en général il les froisse ou les brûle. PROPN demande: est -ce qu’ il va revenir encore brûler ", "que de fraîcheur mâle que de santé dans ce paysage l' air était de le cristal liquide et se mêlait comme un baume à le sang plus chaud de marc comment douter d' une guérison prompte quand il sentait si moelleux le jeu de ses muscles quand toute sa peau n' était que bien-être et vigueur des enfants de le pays déjà trapus et de chair dure glissaient en luge devant lui des parcelles de neige lui sautaient alors à le visage; ", "je cramponne le volant mais il est fou c’est-à-dire qu’ il tourne à le vide dans ma main sensation de les plus désagréables je vous en réponds d’ autant plus que je pilotais automatiquement en songeant à le autre chose je grommelle un juron et je sens le froid hideux de la trouille couler dans mes veines tout cela se passe certainement en secondes mais le temps suspend son vol dans certains cas je pense que ma direction vient de céder je pense que je n’ ai pas le temps matériel de sauter hors de la guinde je pense que si le parapet n’ est pas assez costaud moi san-antonio le super-champion de les services secrets je vais aller prendre mon bain de minuit dans la seine et qu’ à le volant d’ une bagnole ce genre de trempette est plutôt moche ", "maman accordez -nous à le moins le quart d’ heure de grâce supplia daniel qui avant de monter se coucher brûlait d’ apercevoir qui-vive le quart d’ heure de grâce écoulé marianne revint à la charge daniel voulut résister toujours pour attendre son chien lui souffla lucette sinon maman te punira ", "mais sancho tout près sur son grison lui tendait la gourde bénie et une gorgée de le vin de le seigneur rendait le chevalier à l’ espérance devisant de la sorte ils chevauchaient vers –si j’ avais eu cet élixir lorsque j’ ai quitté le village répétait don quijote j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes et si je n’ avais donné ma parole de chevalier de ne plus combattre avant une année révolue je te répète que je courrais sus dès à le présent à les mécréants sorciers imposteurs et félons mais si j’ ai grâce à le ton philtre sancho la puissance voulue je n’ ai plus le droit d’ en user avec cet élixir j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes –ainsi se rit de nous la fortune répliqua le fidèle écuyer ", "le mieux serait peut-être qu’ elle trouvât un petit appartement d’ une pièce encore qu’ il fût parfois pénible de vivre dans une seule pièce enfermé comme un ours en cage peut-être un appartement de pièces près de le luxembourg ou donnant sur un square elle aimait tant les arbres mais je me plais bien ici j’ essayais de la convaincre qu’ il lui fallait accepter la liberté qu’ elle revendiquait à le si juste titre ", "je dois même confesser à le ma honte qu’ à le début ses caprices me divertissaient elle m’ aurait demandé de lui apporter le mont PROPN comme un gâteau de savoie sur une assiette en terre de pipe que je me serais mis en pour la satisfaire j’ étais récompensé de mes efforts par les plus attrayantes libéralités par les abadonns les plus complets elle était charmante à le bout de mois de mariage sans cyclone il lui vint une idée bizarre ", "je vous suis le monsieur en noir que votre excellence ne prenne pas cette peine; un de ses secrétaires m’ accompagnera le ministre ", "un imperceptible tressaillement agita le vieillard s’ était levé et ce ne fut pas sans angoisse qu’ il demanda: –moi et ceux qui sont prêts à le rentrer dans le devoir devons -nous attendre votre saintete –oui dit nettement sixte quint lors que je serais plus malade encore dieu fera un miracle j’ irai! –ainsi donc saint-père nous vous attendrons et nous attendrons d’ abord l’ homme porteur de l’ anneau que votre sainteté doit nous envoyer –et vous lui obéirez comme à le moi-même dit le pape qui leva sa dextre pour bénir " ]
il réussit momentanément à le contenir sa colère; avec la promptitude de jugement qui était en temps ordinaire une de les qualités de son intelligence il vit les conséquences pour lui et pour gertrude de cette erreur à ses yeux monstrueuse même si elle était promptement reconnue jamais son amour n’ avait été plus fort plus ardent; la générosité de sa nature le poussait à se poser en protecteur de la femme aimée qu’ il savait être innocente et si malgré tout les paroles paternelles de m. de monvoy le touchaient elles le révoltaient également jusqu’ à le fond de le cœur c’ est mme deplémont que vous soupçonnez particulièrement
[ "demanda -t-il —non sa fille PROPN s’ avança vers m. de monvoy dans un mouvement violent mais il s’ arrêta court pour répondre avec une chaleur inexprimable —rien n’ est meilleur plus pur plus innocent que mlle deplémont je le répète et le dirai hautement partout elle est ma fiancée je me considère comme son protecteur naturel et malheur à le ceux il leva la main dans un geste éloquent ", "mon cher bernard de grâce ne cédez pas à un entraînement irréfléchi lui dit m. de monvoy —entraînement allons donc! suis -je un homme que l’on taxe d’ irréflexion mais je soutiens que je serais le dernier de les lâches si je ne prenais pas en main la cause de la femme innocente à le laquelle il y a quelques heures j’ avouais mon amour vous ne persisterez pas dans votre accusation ce serait odieux si ce n’ était le comble de le ridicule ", "il suivait son idée sans peser ses mots et c’ est à le peine s’ il pensait à le m. de monvoy en parlant avec tant d’ ardeur et d’ autorité dans toute autre circonstance le magistrat eût été vivement froissé mais il jugeait avec son cœur la situation et répondit avec bonhomie: —odieux ridicule soit! ce que vous dites là vous devez le dire mais vous ne savez pas tout et ce tout je ne vous le révélerai pas aujourd’hui dites dites je vous répondrai j’ anéantirai d’ un mot ces absurdités m. de monvoy secoua négativement la tête ", "—je ne parlerai pas maintenant mais je vous le répète bernard suivez mon conseil —jamais jamais le visage énergique de cébronne exprimait une angoisse et une indignation qui achevèrent d’ émouvoir m. de monvoy il laissa passer quelques instants avant de dire d’ un ton conciliant: je reviens à des questions de professionnel pouvez -vous me fournir des indications sur les habitudes de mmes avez -vous quelque idée sur le moyen pratique de découvrir rapidement leur nouvelle adresse ", "il est dans leur intérêt remarquez -le bien de ne pas se cacher —je ne connais rien répondit sèchement bernard il était sincère mais à le peine la réponse prononcée il se souvint que la maison pour laquelle travaillait gertrude était à le nanterre pendant la maladie de mme deplémont la jeune fille avait prié PROPN de jeter une lettre à la poste en disant je préviens la maison qui me donne de le travail que je n’ irai pas reporter mon ouvrage d’ ici un certain temps machinalement il avait regardé l’ adresse et se rappelait parfaitement le nom de l’ endroit ", "c’ était un renseignement intéressant qu’ il entendait garder pour lui —eh bien vous ne vous rappelez rien? —si mais je ne parlerai pas jusqu’ à le nouvel ordre —cependant il y a intérêt pour la cause que vous soutenez à ne pas dissimuler j’ agirai comme bon me semblera c’ est moi-même qui veux chercher mlle deplémont et la prévenir de les soupçons que vous faites peser sur elle —bien bien c’ est entendu répliqua m. de monvoy qui sentait bernard sur le point de s’ emporter ", "il lui restait à le poser une question importante et se demandait comment elle allait être accueillie docteur veuillez répondre à la question suivante mme m’ a -t-on dit a été longtemps malade; entrait -il de l’ aconitine dans son traitement —oui s’ écria m. de monvoy en levant les sourcils d’ un air significatif —oui reprit cébronne irrité mais vous devez savoir à le quelle dose infime cette substance est employée et jamais à l’ état pur comme celle qui a été dissoute pour l’ injection ", "vous savez que tout à le coup il s’ interrompit frappé par un souvenir il se rappelait avoir donné à le mlle deplémont des explications sur la violence de le poison et sur la dose relativement faible qui tuerait un homme étrange rapprochement qui le faisait pâlir malgré lui lorsqu’ il entrait dans ces explications une seconde personne allait et venait dans la chambre mais qui était-ce? et à le quel moment cette conversation sur les propriétés de l’ aconitine avait -elle eu lieu? pendant la période aiguë de la maladie ou plus tard dans le premier cas la personne présente devait être simplement la sœur garde-malade et alors il souffrait cruellement de son défaut de mémoire et m. de monvoy observant sa physionomie tourmentée comprenait qu’ il eût été très utile pour l’ instruction de connaître les pensées secrètes de cébronne celui-ci sortit de son mutisme pour dire fermement c’ est aussi monstrueux que de me soupçonner moi-même —tant mieux ", "je désire de tout mon cœur m’ égarer répondit avec empressement m. de monvoy mais il faut les découvrir et me les amener un mot d’ elles changera peut-être entièrement la face de la question —ce sera fait soyez -en certain elles ne sont pas femmes à se dérober devant une accusation aussi énorme et ridicule il salua avec raideur descendit l’ escalier en courant et se jeta dans sa voiture après avoir dit à le cocher de le conduire chez m. des jonchères " ]
[ "des lièvres des lapins des marmottes et jusqu' à de beaux caribous passaient et repassaient à le chaque instant sous les yeux de triuniak jouaient insolemment sur l' herbe sautaient et ressautaient le ruisseau et paraissaient se moquer à le qui mieux mieux de ses piéges impatienté par leur nargue il allaita la fin se précipiter le couteau à la main sur magnifiques élans eu train de s' ébattre sur la pelouse quand un chevrillard dont ils étaient accompagnés dévala en gambadant la rive de le ruisseau et se prit par le cou dans un de les engins la pauvre bête poussa un cri plaintif et chercha à se débarrasser de le fatal collet mais PROPN s' était jeté sur elle à le grand émoi de toute la bande de les fauves et l' avait étranglée il releva ses collets mil sa proie sous le bras et retourna vivement vers le capitaine en effaçant soigneusement sur son chemin les empreintes de ses pieds ", "pour les femmes que j’ avais connues ce paysage était à le moins double chacune s’ élevait à un point différent de ma vie dressée comme une divinité protectrice et locale d’ abord à le milieu d’ un de ces paysages rêvés dont la juxtaposition quadrillait ma vie et où je m’ étais attaché à l’ imaginer; ensuite vue de le côté de le souvenir entourée de les sites où je l’ avais connue et qu’ elle me rappelait y restant attachée car si notre vie est vagabonde notre mémoire est sédentaire et nous avons beau nous élancer sans trêve nos souvenirs eux rivés à les lieux dont nous nous détachons continuent à le y continuer leur vie casanière comme ces amis momentanés que le voyageur s’ était faits dans une ville et qu’ il est obligé d’ abandonner quand il la quitte parce que c’ est là qu’ eux qui ne partent pas finiront leur journée et leur vie comme s’ il était là encore à le pied de l’ église devant la porte et sous les arbres de le cours si bien que l’ ombre de gilberte s’ allongeait non seulement devant une église de l’ île-de-france où je l’ avais imagine", "—monsieur lupin la passionnante enquête que vous avez menée aujourd’hui et dont vous nous donnez les brillants résultats je l’ ai déjà faite oui il y a semaines en compagnie de votre ami ensemble nous avons interrogé la petite isilda; ensemble nous avons employé à le son égard la même méthode que vous et c’ est ensemble que nous avons relevé les initiales de la galerie et que nous sommes venus ici dans la salle d’ apollon lupin était livide il est parvenu jusqu’ ici —oui après jours de recherches ", "il me surveille moi-même –oserai -je vous demander de quel droit il n’ en a aucun et il ne s’ est jamais permis de m’ adresser une observation mais il voit tout et il sait tout –comme le solitaire de feu le vicomte d’ arlincourt dit ironiquement chalandrey ", "tu étais bien petit et cependant tu t’ es souvenu de mes recommandations aujourd’hui elles seront autrement sérieuses et plus tendres encore si c’ est possible tu m’ as prouvé ce que tu vaux à le présent gildas reste dans cette voie travaille et dévoue -toi ", "et il abattit tandis que l’ adversaire n’ avait que une nouvelle pièce d’ or vint grossir sa réserve il me semble belcourt que vous jouez gros jeu? dit jolivet en recommençant ses peuh! peuh! habituels monsieur répliqua très haut le docteur je ne suis pas libre d’ agir autrement je ne joue que sur mes bénéfices et ces messieurs me reprocheraient trop de prudence –c’ est juste vous voulez perdre c’ est très comme il faut cela! ", "je ne demandais pas mieux je quittai lé couvent peu de jours après mon voyage ne fut pas long il m’ amena dans cette maison qu’ il me dit être sa maison de campagne où il était obligé de s’ arrêter quelques jours mais qu’ il espérait que je ne m’ y ennuierais pas qu’ il croyait même que le roi l’ honorerait de sa présence je ne sais par quelle raison j’ avais le plus grand désir de voir sa majesté et il m’ affligeait de partir pour la suède sans l’ avoir vue ", "l’ idée d’ une mort subite traversa son cerveau mon dieu s’ écria -t-il je ne crains pas la mort je suis prêt à le paraître devant vous si celle belle nuit est la dernière que je doive voir que votre volonté soit faite il trempa un linge dans de l’ eau fraîche et le passa sur son visage ", "henri et ses témoins étaient loin le peintre connaissait par saincaize l’ adresse de mademoiselle briffaut il y alla: était sortie il n’ y avait plus qu’ à se résigner PROPN rentra chez lui et la journée se passa à le milieu d’ angoisses mortelles ", "PROPN eût voulu continuer son examen mais elle en fut empêchée en sentant les yeux de le marquis et de guiscard posés sur elle et l’ examinant –voilà un potage qui manque de couleur dit le marquis il est excellent répliqua aussitôt guiscard et j’ en reprendrai volontiers avec des légumes a le voir manger on comprenait son engraissement précoce lorsqu’ on servit le poisson le marquis déclara que les truites à la sauce blanche recouraient tandis que guiscard déclarait de son côté qu’ il n’ y avait rien de meilleur à le monde et qu’ on n’ en faisait pas comme ç a à le paris " ]
tout en rendant le bonsoir louis dont la cigarette s’ était éteinte frotta une allumette et l’ éclat de le fulminate jeta un éclair de vive lumière sur les traits de l’ individu cela de la part de louis était sans dessein et il ne doutait pas de ce que l’ autre lui avait dit néanmoins le visage de son interlocuteur le frappa il n’ avait rien de le cachet populaire et les habits le linge ne se rapportaient guère à la qualité de parent d’ un machiniste que se donnait celui qui les portait malgré cela PROPN n’ en tira aucune conséquence sur le moment
[ "l’ homme avait rebroussé chemin PROPN le suivit de les yeux et de nouveau le vit rentrer dans l’ ombre de la porte cochère alors il lui sembla entendre des chuchotements après quoi ombres surgirent de le même point s’ éloignèrent et se séparèrent à le bout de la rue il écouta: le même murmure se faisait entendre dans le silence de la nuit ", "influence de l’ obscurité peut–être de son isolement dans un endroit inconnu ou encore de ses réflexions précédentes sur la facilité d’ un attentat contre la vie de le souverain louis fut pris d’ un frisson de terreur sans raisonner il jeta sa cigarette et rentra en fermant vivement la porte plus encore poussé par un effroi instinctif à le moment de remonter à le théâtre il colla son oreille à la serrure et attendit en retenant son souffle des minutes se passèrent ainsi l’ imagination peuplée de fantômes il crut entendre des pas un conciliabule quelqu’un qui appelait: charles c’ était comme une hallucination que le silence exagérait à le ce degré qu’ il fut sur le point de crier à l’ aide en entendant distinctement coups de sifflet à le dehors; ", "lesquels furent suivis d’ un bruit de pas précipités il lui semblait qu’ il courût lui –même un danger il se sentait anéanti égaré d’ épouvante quand apercevant un énorme verrou il le poussa par un mouvement fiévreux et faillit tomber en faiblesse subitement à l’ étage supérieur de les voix des allées et venues une roulade à le passage; une confusion de bruits joyeux il comprit que le premier acte venait de finir ", "les artistes regagnaient leur loge afin de changer de costume rappelé brusquement à la réalité il fut presque honteux de la peur qu’ il venait d’ éprouver tout tremblant encore il se secoua voulant qu’ une cause physique la fraîcheur de la nuit après une si grande chaleur la ̀–haut l’ obscurité de la rue après l’ étincellement de les lumières de la salle eût produit ce malaise passager; une affluence de le sang à le cerveau en fait et à le y repenser quoi d’ extraordinaire en ce qui venait de se passer des gens entrant dans une maison quelqu’un qui demandait un employé de le théâtre puis le pas de gens pressés de rentrer chez eux ", "voilà tout il en arrivait à se moquer de lui cependant revenu sur la scène recevant sans s’ y attacher les compliments de les personnages qui l’ encombraient il était poursuivi par une sorte de curiosité: comment s’ appelait le chef machiniste de le château ceux à qui il le demanda crurent qu’ il avait quelque recommandation de mise en scène à le lui faire a un moment un homme de et quelques années l’ aborda sa casquette à la main disant: –monsieur désire quelque chose de moi –qui êtes –vous mon ami? fit le compositeur ", "–le père achille –le chef machiniste bien répondit louis en suivant son idée mais ce n’ est pas vous dont je m’ inquiétais c’ est. charles; votre second peut–être? –je n’ ai pas de second monsieur et il n’ y a pas de charles dans l’ équipe ", "–vous en êtes sûr et certain monsieur –alors j’ aurai mal entendu le nom a cela près c’ est votre beau–frère qui voulait vous voir tout à l’ heure –moi? j’ étais fils unique monsieur et je ne me suis pas marié il faudrait être malin pour être mon beau–frère dans ces conditions sans doute! ", "PROPN s’ en tira en lui donnant une gratification et son inquiétude le reprit par le trou de le rideau il inspecta la salle tous les assistants étaient à le leur place debout faisant face à l’ empereur toujours morne et impassible et à qui de temps à le autre des personnes venaient parler à le voix basse pendant que des laquais passaient des rafraîchissements aucune émotion apparente sur la scène dont on changeait le décor un groupe d’ hommes causaient tout bas avec animation ", "tantôt l’ un d’ eux se détachait traversait vivement les coulisses et allait transmettre des ordres l’ un de ceux–ci après avoir examiné le compositeur pendant un moment s’ approcha brusquement de lui qu’ est –ce que vous faites ̀? lui demanda–t –il avec autorité PROPN déclina sa qualité –vous avez une place dans la salle " ]
[ "c’ est trop énorme pour être appréhendé je sais que j’ ai besoin d’ être sauvée de quoi d’ un ensemble de choses dont beaucoup me sont inconnues si je savais précisément ce qui me menace je serais sans doute déjà sauvée ", "on se souvient que dans ce récit enlevé toute la bonne société de le temps celle de le temps perdu est réunie chez le directeur juif de la vie française walter lequel a fait fortune grâce à les tripatouillages de la politique tunisienne de jules ferry à le cours d’ une fête donnée dans son hôtel particulier chacun est convié à le admirer le plus magnifique chef-d’œuvre de le siècle dixit la critique d’ art de l’ époque la toile de le peintre hongrois marchant sur les flots marchant ou marchand? en l’ occurrence aucune différence pour mme walter catholique dévote séduite et abandonnée par bel-ami qui va bientôt comble de traîtrise épouser sa fille à l’ église de la madeleine ce tableau tocard est une révélation elle trouve que jésus ressemble à le son amant perdu elle prie à le genoux devant cette icône ", "clamait jules dont l’ exaltation se manifestait par une suite de gestes incohérents et d’ affreuses grimaces –non non se défendait l’ évêque un peu effrayé non je ne suis pas un saint ne dites jamais que je suis un saint je ne suis rien pions mon enfant prions pour vous pour moi pour tous les pécheurs allons; un petit pater faisant le signe de la croix joignant ensuite les mains ils marmottaient d’ une voix plus basse tous les qui rentré dans sa chambre l’ abbé ne tardait pas à se reprocher cette émotion il s’ irritait de s’ être laissé entraîner à un mouvement d’ attendrissement inexplicable et très ridicule heurtant les chaises éparpillant avec colère les papiers sur son bureau il bougonnait –suis -je fou et qu’ est -ce qui m’ a pris de lui raconter toutes ces bêtises-là à le vieux que m’ importe qu’ on l’ aime qu’ on ne l’ aime pas qu’ il pleure ou qu’ il chante ses chagrins je les connais ses chagrins ha ha ha c’ est d’ avoir chipé le testament il ne se calmait un peu que lorsqu’ il avait fini de se persuader que tout c’ était de la plaisanterie et il songeai", "—certainement pourquoi? vous désirez un complet? —je désire le nom de le client pour lequel vous en avez fait un il y a déjà un certain temps de cela —combien de temps c’ était à l’ automne dernier —vous ne vous souvenez pas du client ", "il plaisait tout d' abord et puis bien vite aussi on se dégoûtait d' un fond d' amertume qu' il laissait tout à le coup paraître ou bien on se méfiait d' un fond d' ambition qu' il laissait mal à le propos percer il n' était ni assez espagnol ni assez italien ou bien peut-être il avait trop de l' un et de l' autre un jour communicatif persuasif et souple comme un jeune vénitien un autre jour hautain têtu et sombre comme un vieux castillan à le tous ses mécomptes se joignait un certain remords secret qu' il ne révéla qu' à sa dernière heure et que nous verrons les événements de ce récit arracher de vive force à l' oubli où il voulait l' ensevelir ", "elle n’ ouvre pas tout de suite la lettre elle se repose un instant parce qu’ elle vient de ressentir une faiblesse bizarre et toute physique celle que l’on éprouve après un saignement de nez abondant ou à le retour d’ une syncope c’ est drôle pense -t-elle je suis comme si j’ avais le cœur pâle puis elle s’ assied près d’ une fenêtre ouvre la lettre et lit: ma mitsou chérie le capitaine que j’ ai accompagné ici en mission repart ce soir s’ arrête pour reprendre haleine à le bout de cette courte phrase elle se dit: je comprends ", "comme son taxi arrivait il décida de ne pas remonter dans sa chambre pour ne pas perdre de temps et confia la valise à la consigne de l’ hôtel en échange l’ employé lui remit la souche d’ un ticket de consigne qui portait le numéro en filigrane les lettres g et h entremêlées formaient un logo discret juste avant manhattan de le matin quarts d’ heure avant la première rencontre entre alice et gabriel de les notes de jazz pétillaient dans l’ habitacle de le taxi il ne fallut que quelques secondes à le gabriel pour reconnaître l’ enregistrement mythique de cole porter à le village vanguard en ", "de loin j’ avais deviné le drapeau de dans ses plis se cachait son emblème il y avait peu de vent lesantennes de les appareils de radio et des radars les pavillons multicolores les batayoles de les rambardes se détachaient sur un espace bleu unifié en atteignant le pont je me sentis près de le ciel entré dans sa texture immatérielle lavé par sa limpidité la tiédeur de l’ air adoucissait ce moment où je rompais avec ma vie sans pourtant mesurer combien je quittais une vision de le monde pour une autre ", "ainsi s’ expliquent scribe rossini walter scott cuvier voltaire newton buffon bayle bossuet leibnitz lope de véga calderon boccace l’ aretin aristote enfin tous les gens qui divertissent régentent ou conduisent leur époque la volonté peut et doit être un sujet d’ orgueil bien plus que le talent si le talent a son germe dans une prédisposition cultivée le vouloir est une conquête faite à le tout moment sur les instincts sur les goûts domptés refoulés sur les fantaisies et les entraves vaincues sur les difficultés de tout genre héroïquement surmontées l’ abus de le cigare entretenait la paresse de lousteau si le tabac endort le chagrin il engourdit infailliblement l’ énergie ", "ses yeux sont à le niveau de les leurs PROPN dirait: les femmes sont des odalisques à les jambes trop courtes quand elles affrontent un homme leurs yeux se trouvent à la hauteur de ses lèvres il pose ses regards dans leur corsage est -ce sérieux aurore n’ a pas de corsage et nous prive des plaisirs dérobés mais de ceux -là seuls il y a ce soir quelques femmes de le monde devant elles aurore perd toute assurance " ]
il en est d' un gris presque mauve pareil à le plumage de les tourterelles et sous le soleil elles miroitent mais les toits d' ardoises sont plats et monotones uniformes et indifférents tandis que les tuiles inégales arrondies bossuées ont l' air de bouger de remuer de s' étirer comme de bonnes tortues de jardin qui soupirent après le beau temps ou font le gros dos pour protester contre le vent et la pluie les teintes vont du rouge à le noir en passant avec lenteur ou brusquerie par tous les tons dégradés et si l'on a des yeux pour voir on peut rien qu' à le leur patine deviner l' âge de la maison mais cet âge est inscrit avec précision sur la plaque noircie de la grande cheminée qui est la gloire de la cuisine
[ "dès que j' avais su épeler mes lettres et mes chiffres mon père m' avait donné à le lire la date dont je comprenais bien qu' il tirait de l' orgueil tandis que mon grand-père ricanait de la petite cérémonie et murmurait par derrière à le mi-voix pour ne pas trop attirer l' attention et assez distinctement pour que je l' entendisse néanmoins laissez donc cet enfant tranquille est -ce ou on ne peut pas trancher la difficulté avec certitude il faudrait convoquer toutes nos académies locales le trait qui rejoint la barre est trop horizontal pour un et ne l' est pas assez pour un n' a aucune importance m' expliqua mon grand-père à qui j' en référai cependant je ne doutai plus que ce fût lorsque mon manuel d' histoire m' apprit que cette année-là fut assassiné henri ", "mon imagination exigeait la rencontre d' un événement historique le roi sortit de le louvre en carrosse il était à le fond de sa voiture dont les panneaux se trouvaient ouverts un embarras de charrettes à l' entrée de la rue de la ferronnerie qui était fort étroite força le carrosse royal de s' arrêter à le même moment un homme de ans de physionomie sinistre de grande taille et de forte corpulence barbe rouge et cheveux noirs françois ravaillac met un pied sur une borne l' autre sur l' un de les rayons de la roue et frappe le roi de coups de couteau dont le second coupe la veine pulmonaire ", "PROPN s' écria: je suis blessé et expira presque à l' instant j' ai retenu mot pour mot le récit de le manuel que je n' ai pas retrouvé le terrible portrait qu' il trace du meurtrier a sans doute aidé ma mémoire et je pouvais mesurer l' importance de les dates à le ce trait significatif que la figure de le coquin accusait infailliblement trente- ans et non pas et un ni ", "la rapidité de le drame n' empêchait point de noter ce détail avec exactitude et quand l' historien ajoutait qu' en hâte on ramenait à le louvre le roi tout percé de le poignard de ravaillac je me représentais le cortège à la porte de la maison la maison c' était notre louvre la cuisine était peut-être était sûrement la plus belle pièce la plus vaste la plus confortable la plus honorable on aurait pu y donner des banquets et des bals c' était la mode autrefois et je ne suis pas de ceux qui la blâment croyez -le bien que j' aie osé transformer cette cuisine en un hall dallé de marbre blanc et noir bien encadré de panneaux boisés bien éclairé par une baie vitrée qui occupe tout le côté de le couchant ", "je continue d' y chercher des marmites et des casseroles surtout la broche qu' on tournait et d' y humer le fumet de les ragoûts et de les rôtis et chaque fois que j' y vois entrer des invités je suis tenté de maudire la sottise de les domestiques et de m' écrier: quelle drôle d' idée de les faire passer par la ̀! gouvernait alors mariette la cuisinière son pouvoir était absolu meubles et gens tout tremblait sous son despotisme l' espace heureusement permettait d' échapper à sa surveillance il y avait des coins d' ombre où l'on parvenait tant bien que mal à se dissimuler et notamment sous le vaste manteau de la cheminée ", "cette cheminée avait été mise à la retraite comme un vieux serviteur je ne savais pas pourquoi mais je devine que c' était pour des raisons d' économie elle eût consommé des forêts on pouvait s' installer commodément à le son abri et s' asseoir sur des chenets de pierre qui étaient scellés en levant la tète on voyait le jour tout en haut quand la nuit vient plus vite en automne je me penchais pour apercevoir une étoile ", "et même un soir que je passais à le contre-coeur dans la cuisine déserte et obscure je fus effrayé par un carré blanc qui gisait comme un drap bien déplié juste sur la pierre de le foyer c' était la défroque d' un fantôme ils la rejettent peut-être ainsi à le moment de s' évanouir et la laissent comme un témoignage indéniable de leur visite la lune jouait au-dessus de le toit plus les allées et venues étaient nombreuses plus mariette se réjouissait sa langue la démangeait dans la solitude ", "en temps ordinaire le facteur le fermier les ouvriers de le jardin se succédaient à le intervalles réguliers ils buvaient du vin rouge sans jamais omettre d' observer les rites on lève le coude et l'on dit: a votre sante après quoi il est permis de vider un verre mais si l'on veut en ingurgiter un autre même sans désemparer il faut répéter la même formule aucun d' eux n' hésitait à la répéter ", "j' ai bu quelquefois en leur compagnie et sans doute dans le même verre des villages on descendait aussi pour chercher mon père quand le cas était grave mon père qui était médecin ne reculait pas devant le dérangement j' entends encore sa phrase d' accueil à la fois miséricordieuse et décidée quand il traversait l' empire de mariette et le trouvait occupé: qu' est -ce qui ne va pas mon ami? mariette dévisageait les nouveaux venus d' un coup d' oeil hostile et perspicace qui démasquait les simulateurs et glaçait les malheureux dont la présence importune coïncidait avec l' heure sacrée de les repas j' ai assisté à le bien de les déballages de misères paysannes elles ne s' avouent que peu à le peu et gardent la pudeur de les plaintes comme si la maladie était une honte " ]
[ "elle est si forte depuis quelques jours que j’ ai résolu d’ écrire ce douloureux secret de mon existence pour que s’ il m’ arrivait malheur tu saches toute la vérité et puisses défendre ta mère si on l’ accusait injustement hélas! tu es bien jeune encore ma pauvre petite pourtant il faudra que je te montre le moyen d’ ouvrir cette cachette car si je mourais bientôt quelle angoisse me torture le passé le présent l’ avenir tout est pour moi l’ occasion de les pires tourments pourtant depuis quelques mois mon âme s’ apaise un peu ", "rien de plus facile à le collège de france que de répondre à le cette question maintenant qu’ il est en relation directe avec les poissons je pose donc la question à les savants les coups de fusil ne seraient -ils pas un préjugé et n’ arrive -t-il point tout simplement ceci: c’ est que la boue liquide d’ abord dans laquelle s’ est réfugiée l’ anguille se séchant peu à le peu comme une éponge que l’on presse devient peu à le peu inhabitable pour elle et qu’ elle est à le bout de le compte obligée de chercher son élément naturel l’ eau .une fois l’ eau trouvée elle est perdue.ce n’ est que le cinquième ou sixième jour après l’ étang vidé que l’on met la main sur les anguilles c’ était donc à une fête semblable qu’ était conviée toute la société de villers-cotterêts de crespy de mont-gobert et des villages environnants PROPN s’ y rendit comme les autres PROPN ne travaillait plus ", "avec un peu d’ encre soigneusement économisé d’ après un encrier prêté par l’ administration pour de stricts usages épistolaires et conservé à le frais dans un interstice de carrelage j’ écrivis durant les jours ou environ qu’ eut lieu cette peu douce prévention à l’ aide d’ un petit morceau de bois les quelques récits diaboliques qui parurent dans mon livre jadis et naguère qui commence par: et autres dont don que mon ami l’ excellent poète a en manuscrit primitif sur du papier ayant servi à le envelopper quoi déjà de la cantine manuscrit mis à le monde grâce à le barbare procédé ci-dessus une fois par jour le matin les prévenus par sections descendaient dans une cour pavée ornée à le milieu d’ un petit jardin tout en la fleur jaune nommée souci munis de leur seau mieux et pis d’ hygiénique qu’ ils devaient vider à un endroit désigné et rincer avant de commencer leur promenade à la queue-leu-leu sous l’ œil d’ un gardien tout à le plus humain j’ ai fait là-dessus de les strophes les dimanches messe basse en une chapelle trop laide vraiment sans un chant s", "il parapha mon certificat de schizophrénie et me le tendit et ensuite il se mit à le sélectionner les diapositives qui allaient servir de catalyseurs pour mes remémorations je me levai allai tirer les nattes de raphia qui coupaient le jour devant les fenêtres dehors le brouillard ne se dissipait pas de malsaines draperies dérivaient lentement entre les troncs les bêtes avaient quitté l’ endroit ", "c’ était la première fois que je frappais une femme j’ en restais aussi tremblant qu’ elle qui s’ était rejetée en arrière l’ air hébété claquant des dents toi toi tu me fais cela et à le milieu d’ injures violentes elle cria: sois tranquille tu ne me toucheras pas fois elle fouillait dans sa jarretière où tant de femmes cachent une petite arme quand je lui broyai la main et jetai le couteau sur un dais qui touchait presque à le plafond puis je la fis tomber à le genoux en tenant ses poignets dans ma seule main gauche ", "vous placez d’ extraordinaires centrales le long de les océans les rayons de le soleil sont dans votre main et vous lancez les éclairs moi je ne gouverne pas l’ univers et même j’ éprouve de l’ humiliation à le dire devant vous je ne me gouverne pas moi-même moi je ne sonde pas le fond de les âmes et je ne connais pas le fond de mon esprit moi je suis beaucoup plus petit que l’ univers ", "ils furent régis à le leur tour par la crainte et par la frayeur: semblables à une masse énorme elles tombèrent sur leur avenir qui se déclara méconnaissable et silencieuse j’ étais dans l’ étroit et sombre cercle qui méritait tout le dédain que j’ y apportais une visite est annoncée; une femme entre; par sa présence elle abat d’ abord l’ audace le courage de l’ être qui a surpris ma foi: ses regards sont ceux de l’ autorité s’ appuyant sur les lois elle atteint à le cœur le coupable qui avait flétri le plus saint de les devoirs suivie de enfans elle gémit à le milieu d’ eux comme la plage déserte battue par les flots courroucés mon atroce époux avec une résolution désespérée un violent effort est près de cette étrangère et son expression est l’ égarement ", "je ne me fais pas d’ illusions sur l’ affection que vous me vouez quand on est chef de famille et qu’ on porte sur ses épaules toutes les responsabilités car c’ était lui l’ aîné maigret le savait depuis le matin oscar étant venu à le monde quelques minutes après son frère il n’ en est pas moins vrai que le vouliez -vous ou non je tiens à le prendre toutes mes précautions la lettre précise que le crime sera commis avant heures cet après-midi françoise comme d’ habitude semblait contenir une éternelle envie de pleurer oscar regardait maigret fixement ", "l’ époque fixée pour le mariage approchait avec la seizième année d’ élise et le comte de tècle en prévision de cet événement faisait restaurer et presque entièrement reconstruire une aile de son château réservée à le jeune ménage roland surveillait et pressait lui-même ces travaux avec le zèle d’ un amoureux un matin un bruit confus et sinistre s’ éleva dans la cour de l’ habitation le comte de tècle accourut et vit son fils évanoui et sanglant entre les bras de les ouvriers il était tombé de le haut d’ un échafaudage sur le pavé ", "je dirai plus je ne pense qu’ à le cela voyons la main sur la conscience elle t’ aime? je n’ en puis douter répondit chavanne avec une chaste simplicité mais jamais elle ne consentira eh bien elle ne consentira pas peu importe les femmes sont enchantées d’ être forcées de faire ce qu’ elles désirent quelle théorie chavanne vous m’ insultez je vous prie de croire que si je me marie je ne me résigne pas encore pour cela à la retraite et si j’ épouse mademoiselle de beaumont mademoiselle de beaumont " ]
la nuit elle rêvait de son charmeur le matin quand elle se levait elle se sentait joyeuse ou triste selon qu’ elle espérait ou désespérait de le voir de le reste les jours où elle ne le rencontrait pas étaient rares la morandière venait très-exactement à les rendez -vous qu’ elle lui assignait ingénûment tantôt sur la chaussée de l’ ancien étang tantôt à la source de les moulineaux cette fille demi-paysanne et demi-mondaine l’ intéressait
[ "elle réveillait comme un excitant son imagination nonchalante et fatiguée elle lui apportait une sensation de fraîcheur d’ imprévu et de renouveau qui lui redonnait de le ton il la trouvait à la fois si chaste et si imprudente qu’ il se faisait conscience d’ abuser de sa candeur et de pousser trop loin les choses d’ ailleurs ils ne se voyaient qu’ en plein air et en plein jour à le milieu de les prés et par un raffinement de gourmet la morandière voulait lentement respirer le parfum de ce bouquet d’ amour agreste à le lieu d’ en effeuiller sottement les fleurs rares il avait trop vécu pour ne pas savoir qu’ en amour les premiers chapitres sont le meilleur de le poëme ", "il était de ces délicats qui pensent avec un poëte contemporain que leurs entrevues étaient innocentes et pourtant on commençait à en jaser il est même probable que les choses se seraient gâtées et que aurait fini par tout apprendre si un incident facile à le prévoir n’ avait brusquement coupé court à les rendez -vous dans la prairie la chasse venait d’ être fermée et la plupart de les chasseurs avaient déjà quitté le val d’ PROPN la morandière resté le dernier n’ avait plus de prétexte pour y séjourner et en outre ses affaires l’ appelaient en ville une après-midi de le commencement de mars à le moment de souhaiter le bonsoir à le aimée il murmura de sa voix toujours un peu nonchalante: –aujourd’hui ce n’ est pas bonsoir qu’ il faut nous dire mais à le revoir je repars pour langres cette nuit ", "elle pâlit et ses yeux devinrent humides il vit sa figure altérée et pris d’ un remords il ajouta: nous nous reverrons bientôt je serai de retour à le amoreypour la saison de les chasses et puis je demeure tout l’ été à la folie près d’ aujeures ce n’ est pas bien loin d’ ici et je compte que vous viendrez m’ y faire visite vous verrez mon ermitage et je suis sûr qu’ il vous plaira on se croirait en plein orient promettez -moi d’ y venir elle secouait la tête et souriait vaguement pour ne pas pleurer ", "il se mit à le parler de sa maison de campagne et à la décrire tout en arrachant des poignées d’ herbes qu’ il tendait à le brin-de-lait puis il tira sa montre: fit -il allons il est temps de nous dire adieu il faut que j’ aille boucler ma valise elle s’ était levée et détournait la tête pour cacher son émotion nous avons passé de bonnes heures dans ce coin de forêt reprit -il je ne les oublierai de longtemps à le revoir aimée ", "elle essaya de parler mais le chagrin lui serrait la gorge et elle ne répondit que par un sanglot il se sentit lui-même remué par un soudain mouvement de tendresse il saisit les mains de la jeune fille l’ attira tout près de lui et lui chuchota presque dans l’ oreille chère enfant vous m’ aimiez donc un peu il la serrait plus étroitement contre sa poitrine et commençait à n’ être plus maître de lui quand un bruit de roues grinçantes retentit dans la route forestière de les moulineaux accompagné d’ éclats de voix et de coups de fouet sonores la morandière ne tenait pas à le donner à les survenants le spectacle de cette scène intime ", "il lâcha les mains d’ aimée après avoir effleuré ses cheveux crèpelés d’ un rapide baiser: adieu répéta -t-il et il s’ éloigna la jeune fille se rassit sur les pierres de le talus la tête dans les mains et se mit à le pleurer tout à son aise tandis que brin-de-lait mugissait doucement et que noirau intrigué de ce chagrin violent mettait ses pattes sur les genoux d’ aimée et lui léchait les bras pendant ce temps une longue banne à le charbon traînée par chevaux débouchait sur le chemin et le grand-justin attiré par les meuglements de la vache s’ approchait d’ aimée depuis que PROPN lui avait fait connaître l’ inutilité de ses visites à le amorey le charbonnier n’ avait guère revu la jeune fille en l’ apercevant tout à le coup sur le bord de le talus dans cette attitude désolée il ne put prendre sur lui de passer sans lui parler ", "bonsoir mam’selle aimée dit -il timidement vous avez donc du chagrin? bonsoir répondit -elle d’ une voix sourde en relevant la tête et en essuyant précipitamment ses yeux ce n’ est rien cela se passera il restait silencieux et troublé devant elle vrai reprit -il après un moment ç a me fait gros à le cœur de vous voir pleurer ne puis -je vous être utile à le quelque chose ", "non justin merci répliqua -t-elle plus doucement bonsoir donc mam’selle aimée je ne sais pas bien parler moi; mais tout de même je tiens à le vous dire que demain comme aujourd’hui comme hier je suis à le votre dévotion et que vous trouverez toujours des amis à la vente puis sans attendre une réponse il lança en l’ air d’ énergiques coups de fouet et courut vers la banne en hélant ses chevaux d’ une voix grondeuse la longue charrette tourna dans les champs de le côté de germaine a travers ses larmes aimée la suivit longtemps encore le long de le remblai escarpé de la route ", "elle se profilait sur le couchant avec sa haute banne noire ses chevaux tirant sur les traits et la svelte silhouette de le grand-justin courant en avant et faisant claquer son fouet les blés de la plaine d’ aujeures étaient déjà presque tous moissonnés de la lisière de les bois de maigrefontaine on voyait flamber à le soleil d’ août la rase étendue de les éteules où des chardons en fleurs mettaient çà et là de les taches violettes la plaine baignée dans la grande lumière de midi ondulait pendant des lieues tantôt dorée tantôt bleuâtre et très-loin dans la direction de langres les tours de la cathédrale coupaient seules la longue ligne plane de l’ horizon sous les tilleuls poudreux d’ un vieux calvaire qui s’ élève à la sortie de le bois aimée s’ était assise regardant le pétillement de le soleil sur les chaumes où des milliers de sauterelles accompagnaient de leur musique bourdonnante le tremblottement de l’ air embrasé " ]
[ "il avait prononcé des vœux à le bénéfice de sa mère il les renouvelait pour sa femme il se consacrait de nouveau à un devoir sa plus grande sa seule inquiétude était le soin qu’ il devait prendre de pauline comment veiller efficacement sur elle comment la prémunir ", "cela me fait penser que vous serez peut-être bien aise d’ en avoir quelque peu que je vous ai gardé le canadien présenta alors à le tiburcio tranches refroidies qu’ il avait mises de côté sur un lit d’ orégano cette fois y fit galamment honneur et après avoir avalé une gorgée d’ eau-de-vie souveraine disait son amphitryon pour réchauffer l’ estomac il se sentit un tout autre homme le bien-être matériel qu’ il éprouva grâce à le ce repas et la chaleur de le liquide répandirent une teinte plus riante sur l’ avenir et adoucirent l’ amertume de le passé.a l’ aspect de le chasseur canadien qui avait pansé sa blessure avec tant de soin dont la sollicitude s’ était étendue jusque sur sa nourriture il ne se crut pas si seul si abandonne une secrète sympathie lui disait qu’ il avait trouvé un ami puissant et redoutable par sa force herculéenne son intrépidité et son adresse bois-rosé de son côté le regardait manger en souriant de plaisir et sentait son cœur aller au-devant de ce jeune homme ah mon garçon dit le chasseur les indiens ont l’ habitude de ne demander à ", "l’ autre cachait son amour et tremblait de laisser apercevoir son dévouement quelque temps après la mort de sa mère et dans la même journée marguerite put comparer les seuls hommes qu’ elle était à le même de juger jusqu’ alors la solitude à le laquelle elle avait été condamnée ne lui avait pas permis de voir le monde et la situation ou ̀ elle se trouvait ne laissait aucun accès à les personnes qui pouvaient penser à la demander en mariage un jour après le déjeuner par une de les premières belles matinées de le mois d’ avril emmanuel vint à le moment où monsieur sortait balthazar supportait si difficilement l’ aspect de sa maison qu’ il allait se promener le long de les remparts pendant une partie de la journée ", "la hyène se frotte la paupière sans chercher à le cacher son désarroi: et quel genre de rushes elle s’ attend à le ce que la question calme dopalet qu’ il cherche ses mots pour expliquer qu’ il lui arrive de discuter géopolitique avec de très jeunes garçons et qu’ il veut éviter que ç a se sache on connaît le bas peuple il n’ entend rien à la sophistication de le désir de son équipe de direction c’ est l’ assistante qui intervient: une interview je ne sais pas si vous avez entendu parler de ce chanteur il s’ agirait peut-être d’ un enregistrement où il aurait pu être manipulé la hyène interrompt anaïs et s’ adresse à le boss l’ obligeant à le lever les yeux vers elle ", "es -tu souffrant mon ami? comme tu es triste! jean. m. abel doit me mener demain chez mes futurs maîtres simon et je ne serai plus avec toi. simon mais tu me verras souvent mon ami surtout quand je serai marié; mon nouveau commerce me laissera plus de liberté PROPN lui serra la main tâcha de reprendre sa gaieté et finit par y réussir m. avait été chez l' épicier en sortant de le café il trouva jeannot seul dans la boutique suçant de le sucre candi ", "j’ aime assez sa nonchalance tranquille l’ humour un peu froid qu’ on lit dans ses yeux clairs et qui passe dans les sonorités de sa voix et puis il est très beau garçon et je trouve que sans nourrir le moindre instinct homophile on est plus à son aise avec des gens harmonieux sitôt alerté j’ ai examiné le dossier d’ avant de venir déclare mon interlocuteur je pense que la situation est très simple et que nous la dénouerons en un rien de temps il sort un peigne de sa poche intérieure se recoiffe presque machinalement et déclare je suppose que vous appartenez à les services de contre-espionnage français ", "allez vous reposer puis -je compter que demain à le heures vous serez tous avec moi à le san-isidoro —personne de nous ne saurait y manquer monseigneur .sur cette réplique de nocé les roués se retirèrent enchantés de voir leur affaire prendre aussi bonne tournure .le lendemain dès le lever de le jour l’ alcazar avait pris son aspect de les jours de fête des oriflammes claquaient à les créneaux et à les fenêtres à les meurtrières la gueule de les canons crachait de la flamme et de les couronnes de fumée en l’ honneur de ceux dont on allait bénir l’ union ", "–nous retrouverons les autres alors l’ abbé samuel s’ adressa à le premier de les hommes et lui dit: –d’ où venez-vous de le comté de galles répondit -il –et vous demanda -t-il à l’ autre –d’ écosse –de combien d’ hommes disposez-vous demanda encore le prêtre –de dit le premier ", "il est vrai que montaigne composa ses essais pour étudier son propre individu cette recherche lui dut être plus cruelle que les pierres qui lui déchiraient les reins mais je crois qu\\ il fit son livre tout à le contraire pour se distraire et amuser pour se divertir et non pour avertir et que PROPN ne dise pas que ce sermon sur éloignement de soi-même est étrangement placé dans un livre où ne se quitte pas un moment je suis une autre personne que l\\ enfant dont je parle nous n\\ avons plus en commun lui et moi un atome de substance ni de pensée ", "les villages ressemblaient à le cette terre étant nus et pauvres comme elle on y respirait partout un air de désolation et de détresse où étaient les villages de vignerons avec leurs maisons propres leurs fenêtres garnies de treilles leurs jardinets clos de haies vives où montent des poiriers en quenouille et des pommiers à le haut vent? ici de grandes bâtisses qui ressemblaient à des prisons ou à de les casernes des gerbières s’ ouvraient laissant passer des monceaux de paille sèche " ]
il fit une grimace significative puis reprit d’ un ton grave —cela ne vous regarde pas fit -elle avec moi tu n’ as pas de secrets tu peux bien me le dire puis le notaire me le dirait puisque c’ est en mon nom c’ est en mon nom n’ est -ce pas? —certainement
[ "qu’ est -ce que tu veux que je fasse moi d’ une machine comme c’ est tout à le plus bon pour loger une jolie femme —combien l’ as-tu paye ́? que je t’ aime! fit en se pendant à le cou de l’ heureux dornemont et nous irons? —demain —quel bonheur mais dis c’ est ta famille qui va trouver étonnant que tu aies pris tant de goût pour la prée ", "qu’ est -ce que ç a fait répliqua -t-il en haussant les épaules les grandes chaleurs de juillet avaient accablé à le peu près tout le monde à la prée si bien que peu d’ entre ses habitants se hasardaient pendant le jour à le quitter la fraîcheur de les pièces intérieures pour affronter l’ air embrasé de le dehors célie seule ne se plaignait point de la température toujours frileuse elle trouvait qu’ il ne faisait jamais trop chaud; aussi était -on sûr de la trouver vers heures sous l’ ajoupa couchée dans un hamac ou assise sur une chaise basse avec un livre souvent abandonné pendant que son petit garçon presque nu dans son élégant costume d’ été jouait seul dans le sable doré c’ est là que PROPN la trouva un dimanche après-midi ", "après avoir traversé l’ espace ouvert qui séparait le château de l’ ajoupa il sentit une fraîcheur délicieuse sous le toit de chaume l’ air jouait de tous côtés à le travers le treillage rustique recouvert de plantes grimpantes faisant flotter les rubans de la robe de madame dornemont; mais le jeune homme sentit que l’ impression de fraîcheur ressentie par lui venait bien moins des choses environnantes que de célie elle-même vêtue d’ une étoffe claire et soyeuse qui formait autour d’ elle plis artistement chiffonnés la jeune femme avait salué de le sourire et de le geste une rougeur flottante avait un instant animé ses traits puis le doux visage fin et délicat était revenu à sa placidité habituelle ", "quittant à la hâte la forteresse qu’ il élevait dans le sable vint voir son ami et s’ appuya à son genou pendant une longue minute ce qui était la preuve d’ une affection extraordinaire puis il retourna à ses bastions qui mettaient une obstination héroïque à le ne pas vouloir s’ élever PROPN est arrivé ce matin demanda moilly en regardant avec une sensation de grand bien-être la verte muraille percée de jour qui les environnait —non reprit célie il ne viendra pas aujourd’hui j’ ai reçu une dépêche tout à l’ heure ", "le papier bleu à le demi froissé était en effet sur la table auprès d’ elle c’ est singulier dit moilly hier soir il a couru après moi sur le boulevard pour me dire de venir aujourd’hui sans faute il aura changé d’ idée répliqua doucement la jeune femme cela lui arrive souvent elle avait dit cela sans intention amère ou railleuse comme la constatation d’ un fait qui n’ avait rien de nouveau ", "la regarda pour s’ en assurer; elle ne s’ en aperçut même pas —vous dînerez avec nous seules reprit célie; justement plusieurs de nos amis nous ont manqué de parole et sans vous nous nous serions trouvées réduites à le notre propre société à le moins que le prochain train n’ amène quelqu’un j’ espère bien que non allait dire moilly il se retint brusquement à le quel propos aurait -il prononcé cette phrase absurde qui ne signifiait rien ", "PROPN se tança lui-même intérieurement pour être encore si peu raisonnable si gamin à son âge —mademoiselle antoinette va bien demanda -t-il pour continuer la conversation elle va à le merveille elle est enchantée depuis hier ", "elle a encore évincé un soupirant —pauvre homme fit moilly en riant PROPN se mit à le rire aussi —quel drôle d’ effet cela vous produit à le tous dit -elle en reprenant son sérieux quand on vous dit qu’ un monsieur s’ est vu refuser la main qu’ il convoitait cela vous donne presque toujours envie de rire; et cependant rien n’ est moins charitable ni moins raisonnable car enfin ce n’ est pas gai pour lui d’ abord et puis cela peut arriver à le tout le monde je pense même que cela est arrivé à le tout le monde elle regardait moilly d’ un air à la fois interrogateur et innocent ", "cette honnête créature ne cherchait de dessous ni n’ en mettait à le aucune pensée —je suppose dit moilly que cela doit en effet arriver souvent pour ma part je ne sais pas je n’ ai jamais essayé tout à le coup il s’ aperçut que ses paroles rigoureusement vraies n’ étaient cependant pas tout à le fait l’ expression de la réalité " ]
[ "il y a moyen –et de mener à le bonne fin le mariage de mademoiselle victoire avec m.paul? –naturellement –et nous toucherons pour cela fit ambroise qui crut voir venir la botte secrète de rocambole francs pas plus –tu mens de la moitié –comment vous savez –je sais tout ", "mais j’ ai pensé à le tout connais -tu le vicomte d’ PROPN ce gentilhomme qui a fait une enseigne de son blason dédoré et qui la loue si volontiers à le toutes les entreprises par actions lui-même le membre permanent de tous les conseils de surveillance l’ illustre administrateur de les mines de mouscron mines fantastiques qui ont des actionnaires et pas de charbon ", "sa tête s’ inclinait ses yeux se fixaient toujours sur cette lettre —la lettre où la pauvre vieille paysanne pleurait sa petite-fille perdue où l’ aïeule abreuvée de douleurs implorait pour bertrande égarée la protection de la pure micheline vii autour d’ une tombe le lendemain micheline hésitait à se présenter chez son père ce fut lui qui vers heures de le matin fit demander si mademoiselle était levée et si elle voulait bien venir le trouver dans son cabinet elle y entra le cœur étreint d’ appréhension m. de valcor marchait de long en large en fumant une cigarette ", "je n' ai plus le moindre souci de mes affaires d' intérêt je ne sais où en est ma fortune j' ai pris un homme d' affaires pour n' avoir plus à le y songer a quoi bon l' argent maintenant c' était pour elle moi que je voulais être riche elle le savait bien mon dieu elle m' aurait fait faire tout ce qu' elle aurait voulu je suis sûr que j' aurais trouvé le moyen de doubler ma fortune parce que cela lui aurait fait plaisir et seulement pour voir son beau regard brillant et heureux seulement pour la voir me remercier avec son joli sourire puis portant brusquement ses poings fermés à ses yeux il s' écria d' une voix sourde son regard son sourire je ne les verrai plus non plus jamais jamais je l' ai mérité je n' ai pas eu le courage de lui pardonner j' ai écouté la haine impitoyable de ma mère je n' ai pas été un homme j' ai agi comme un enfant comme un fou après avoir un instant marché avec agitation il reprit: —pardon pardon ma cousine hélas voilà pourtant les jours que depuis ans je passe avec ma mère dans cette maison froide et muette comme la tombe dans la journe", "j’ ai ouvert les yeux et je l’ ai vu. penché sur moi à le quelques centimètres j’ étais faible ma vue était trouble et j’ ai eu de le mal à me concentrer j’ ai vu un homme ", "regarde ou alors PROPN était vaguemestre dans son unité je m’ empare de la bague et de son étui a l’ intérieur de ce dernier je découvre une petite feuille de papier pelure couverte de signes et de caractères bizarres qué zaco ", "tu sais bien que quant à le moi j’ ai jeté le papier dans un coin je croyais même l’ avoir non non dit caderousse quant à le cela j’ en suis sûr je le vois à le coin de la tonnelle tout froissé tout roulé et je voudrais même bien qu’ il fût encore où je le vois! que veux-tu? fernand l’ aura ramassé fernand l’ aura copié ou fait copier fernand n’ aura peut-être même pas pris cette peine; et j’ y pense mon dieu il aura peut-être envoyé ma propre lettre heureusement que j’ avais déguisé mon écriture mais tu savais donc que dantès conspirait moi je ne savais rien à le monde ", "plus de liberté dîner dans un restaurant français et fumer un cigare en déambulant doucement dans ou dans qui vers le soir sont toujours pleines de femmes inconnues chapitre le lendemain m. ripois se leva tard comme il se l’ était promis et sortit aussitôt pour faire une promenade dans avant le déjeuner tout en arpentant les allées de le parc il se demandait quand et comment il pourrait amener la rupture et son départ; il se le demanda d’ ailleurs sans arriver à le aucune décision mais le sort lui était favorable et à le peine rentré il trouva l’ occasion qu’ il désirait ", "je me cachai quelque temps chez des paysans qui me conduisirent à la frontière je vins à le paris je m’ y attelai sans peur à le cette vengeance qui est ma vie j’ en suis tellement assoiffée de cette fureur de me venger que parfois j’ ai pensé à le affoler de moi quelque jeune homme énergique et à le pousser vers le duc pour lui apprendre mon ignominie mais j’ ai fini toujours par étouffer cette pensée car ce n’ est pas quelques pieds d’ ordure que je veux élever sur son nom et sur ma mémoire c’ est toute une pyramide de fumier ", "une trentaine de visages défigurés sont accrochés à le mur comme autant de trophées d\\' une tribu guerrière cette difformité ordonnée sur des murs blancs est plus forte que moi je recule comme un cheval terrorisé par des fantômes et je file vers la chambre et attendent pour faire le troisième à la belote ils ont ouvert grand notre fenêtre et air encore chaud qui pénètre annonce un automne qui tarde une lettre de ma mère est posée sur mon lit " ]
ils se rendirent ils furent néanmoins massacrés à l’ exception de épargné sans doute à le cause de sa jeunesse et de sa bonne mine on sait que les arabes ne sont point indifférents à la beauté de les hommes on le conduisit à le camp où il trouva d’ autres prisonniers à le minuit on tua l’ un d’ eux sans raison
[ "c’ était un homme de mécanique un de ceux chargés de serrer les freins de les charrettes nommé lendemain apprit que d’ autres prisonniers avaient été tués dans la nuit c’ était le jour de les grands massacres on resta à le même endroit; puis le soir les cavaliers amenèrent femmes et un enfant on leva le camp et on marcha tout le jour à le soir on campait à le dayat-kereb on marchait dans la direction de c’ est le jour de l’ affaire PROPN le prisonnier n’ a pas entendu le canon ", "ce qui laisse supposer que bou-amama a fait défiler un parti de cavaliers seulement devant le corps expéditionnaire français tandis que le convoi de butin se trouvait blas passait le chott quelques kilomètres plus loin bien à l’ abri.pendant jours on marcha en zigzag une fois arrivés à le tis-moulins les goums dissidents se séparèrent emmenant chacun ses prisonniers PROPN se montra bienveillant pour les prisonniers surtout pour les femmes qu’ il faisait coucher dans une tente spéciale et garder une d’ elles une belle fille de ans s’ unit en route avec un chef trafi qui la menaçait de mort si elle résistait mais le marabout refusa de consacrer leur union PROPN fut attaché à le service de bou-amama qu’ il ne vit pas cependant il ne vit que son fils qui dirigeait les opérations militaires ", "il semblait âgé de ans environ c’ était un grand garçon maigre brun pâle à les yeux larges et qui portait une petite barbe .il possédait chevaux alezans dont un français qui semble avoir appartenu à le commandant jacquet le prisonnier n’ a pas eu connaissance de l’ affaire de le se sauva dans les environs de bas-yala mais ne connaissant pas bien le pays il fut forcé de suivre les rivières à le sec et après jours et nuits de marche il arriva à le marhoum PROPN avait avec lui cavaliers et fantassins plus un convoi de chameaux destinés à le porter le butin .pendant jours après les massacres des trains ont circulé jour et nuit sur la petite ligne de le chemin de fer des chotts on recueillait à le tout moment de misérables espagnols mutilés de grandes et belles filles nues violées et ensanglantés ", "l’ autorité militaire aurait pu disent tous les habitants de la contrée éviter cette boucherie avec un peu de prévoyance elle n’ a pu dans tous les cas venir à le bout d’ une poignée de révoltés quelles sont les causes de cette impuissance de nos armes perfectionnées contre les matraques et les mousquets de les arabes à d’ autres de les pénétrer et de les indiquer les arabes dans tous les cas ont sur nous un avantage contre lequel nous nous efforçons en vain de lutter ils sont les fils de le pays vivant avec quelques figues et quelques grains de farine infatigables sous ce climat qui épuise les hommes de le nord montés sur des chevaux sobres comme eux et comme eux insensibles à la chaleur ils font en un jour ou kilomètres ", "n’ ayant ni bagages ni convois ni provisions à le traîner derrière eux ils se déplacent avec une rapidité surprenante passent entre colonnes campées pour aller attaquer et piller un village qui se croit en sûreté disparaissent sans laisser de traces puis reviennent brusquement alors qu’ on les suppose bien loin .dans la guerre d’ europe quelle que soit la promptitude de marche d’ une armée elle ne se déplace pas sans qu’ on puisse en être informé la masse de les bagages ralentit fatalement les mouvements et indique toujours la route suivie un parti arabe à le contraire ne laisse pas plus de marques de son passage qu’ un vol d’ oiseaux ces cavaliers errants vont et viennent autour de nous avec une célérité et des crochets d’ hirondelles .quand ils attaquent on les peut vaincre et presque toujours on les bat malgré leur courage mais on ne peut guère les poursuivre ", "on ne peut jamais les atteindre quand ils fuient aussi évitent -ils avec soin les rencontres et se contentent -ils en général de harceler nos troupes ils chargent avec impétuosité à le galop furieux de leurs maigres chevaux arrivant comme une tempête de linge flottant et de poussière ils déchargent tout en galopant leurs longs fusils damasquinés puis soudain décrivant une courbe brusque s’ éloignent ainsi qu’ ils étaient venus ventre à le terre laissant sur le sol derrière eux de place en place un paquet blanc qui s’ agite tombé là comme un oiseau blessé qui aurait de le sang sur ses plumes .les algériens les vrais habitants d’ alger ne connaissent guère de leur pays que la plaine de la mitidja ils vivent tranquilles dans une de les plus adorables villes de le monde en déclarant que l’ arabe est un peuple ingouvernable bon à le tuer ou à le rejeter dans le désert ", "ils n’ ont vu d’ ailleurs en fait d’ arabes que la crapulerie de le sud qui grouille dans les rues dans les cafés on parle de laghouat de bou-saada de comme si ces pays étaient à le bout de le monde il est même assez rare qu’ un officier connaisse les provinces il demeure presque toujours dans le même cercle jusqu’ à le moment ou ̀ il revient en france .il est juste d’ ajouter qu’ il devient fort difficile de voyager dès qu’ on s’ aventure en dehors des routes connues dans le sud on ne le peut faire qu’ avec l’ appui et les complaisances de l’ autorité militaire ", "les commandants de les cercles avancés se considèrent comme de véritables monarques omnipotents et aucun inconnu ne pourrait se hasarder à le pénétrer sur leurs terres sans risquer gros de la part de les arabes tout homme isolé serait immédiatement arrêté par les caïds conduit sous escorte à l’ officier le plus voisin et ramené entre spahis sur le territoire civil.mais dès qu’ on peut présenter la moindre recommandation on rencontre de la part de les officiers de les bureaux arabes toute la bonne grâce imaginable vivant seuls si loin de tout voisinage ils accueillent le voyageur de la façon la plus charmante vivant seuls ils ont lu beaucoup ils sont instruits lettrés et causent avec bonheur; ", "vivant seuls dans ce large pays désolé à les horizons infinis ils savent penser comme les travailleurs solitaires parti avec les préventions qu’ on a généralement en france contre ces bureaux je suis revenu avec les idées les plus contraires est grâce à le plusieurs de ces officiers que j’ ai pu faire une longue excursion en dehors de les routes connues allant de tribu en tribu .le ramadan venait de commencer on était inquiet dans la colonie car on craignait une insurrection générale dès que serait fini ce ramadan dure jours pendant cette période aucun serviteur de mahomet ne doit boire manger ou fumer depuis l’ heure matinale où le soleil apparaît jusqu’ à l’ heure où l’ œil ne distingue plus un fil blanc d’ un fil rouge cette dure prescription n’ est pas absolument prise à la lettre et on voit briller plus d’ une cigarette dès que l’ astre de feu s’ est caché derrière l’ horizon et avant que l’ œil ait cessé de distinguer la couleur d’ un fil rouge ou noir " ]
[ "je vous en donnerai la recette est divin à le goût et tout à le fait économique ainsi parla le philanthrope tout en cherchant de l\\ oeil dans la phalange de les détenus qui remplissaient alors la salle il n\\ y en avait pas PROPN qui fût susceptible d\\' être amélioré examen de le personnel ne parut pas le satisfaire et cela se conçoit il lui fallait de grands criminels des scélérats fieffés et il n\\ y avait là que de fort honnêtes gens ", "—ici peut-être et désignait la grande vitrine qui fait face à les fenêtres ils s’ approchèrent le rayon projeté par la lanterne sourde fit scintiller les dorures d’ un autre sarcophage vide PROPN et placé debout à le gauche de la baie à l’ instant même où la projection mettait en lumière l’ effigie de le personnage égyptien qui avait été enseveli dans cette haute boîte un nouveau craquement retentit et PROPN sonnait le creux il provenait sûrement du sarcophage les gardiens s’ arrêtèrent et d’ un même mouvement se montrèrent le couvercle sommé d’ une face grimaçante et surchargé de lamelles d’ or le sourire figé de le pharaon semblait rivé sur eux ", "à le plomberie sanitaire coiffure nocturne le jeudi le magasin semble refait à le neuf à le pompes coupez fermé étages sur sont murés un autre magasin fermé une petite annonce à les crayons-feutres effacée sauf le rouge je vends mardi mercredi le est une maison à le étages avec femmes à les fenêtres ", "–monsieur répondit -il tout bas à le antoine de bourbon je vous demande avant d’ être pareillement à le votre disposition quelques instants encore: le temps que durera la pavane que mlle de laffémas daigne m’ accorder la danse allait commencer les instruments donnaient déjà le signal préliminaire la jeune fille les yeux baissés absorbée dans ce qu’ avait d’ incompréhensible pour elle la phrase finale de le beau charles à le son adresse ne remarqua pas l’ intervention d’ une seconde à le peine opérée par m. de moret la pavane s’ acheva sans incident nouveau qui pût éclairer cécile à ce sujet mais elle trouva singulier pourtant que son danseur ne reprît pas l’ entretien ou ̀ il l’ avait laissé avant de la ramener à les côtés de le prince de condé; ", "–mais pourquoi? balbutia -t-il –je pense qu’ il a fait une mauvaise chute on va l’ enterrer dans le jardin à le pied de le palmier il sera bien lui rappellera le désert.ce fut gabin qui prononça l’ éloge de le défunt devant la petite tombe ", "ruth assise à le côté d’ elle lui a plusieurs fois pris la main timidement comme si elle n’ en avait pas le droit tendrement parce qu’ elle en avait le droit malgré tout ou parce que personne n’ en avait le droit ou parce que tout le monde l’ avait il n’ y avait plus de droit plus de bienséance plus que ce bloc de douleur blonde gracieuse sans remède et le besoin de lui prendre la main vers la fin de ce dîner il était tard rodrigue recru de fatigue s’ est glissé sur les genoux d’ hélène comme le tout petit garçon qu’ il était encore il a blotti la tête contre son épaule et elle lui a longtemps caressé les cheveux elle l’ a câliné rassuré: je suis là puis elle s’ est levée pour l’ emmener à le lit ", "j’ envoyai chercher une voiture par mon domestique jane y monta sa lettre en poche alla chercher son père rue PROPN et le ramena chez lui à son grand étonnement et comme il fallait une explication qui fit le dénouement de cette scène incompréhensible la lettre qu’ elle avait écrite pendant son sommeil fut lue en famille le lendemain elle m’ arriva toute éplorée sa mère voyant de la magie dans ce qui était arrivé la veille lui avait dit que si elle tentait dieu dieu la punirait et qu’ elle mourrait dans le cours d’ une de ces expériences comme elle rapportait de l’ ouvrage dans mon quartier elle avait poussé jusque chez moi quoique ce ne fût pas son jour ", "non certes répondis -je en faisant effort pour me remettre ce bon ce cher lucien je n’ ai eu garde de l’ oublier à la bonne heure à la bonne heure fit -il par fois ", "maxence hésita pourquoi ne pas dire ses soupçons il n’ osa mon père jouait à la bourse balbutia -t-il et il menait une conduite scandaleuse —monsieur il entretenait hors de son ménage des liaisons qui ont dû absorber des sommes immenses —jamais nous n’ en avons rien su monsieur et le premier soupçon qui nous en est venu nous a été inspiré par le commissaire de police mais le juge n’ insista pas et d’ un ton qui trahissait une de ces questions qu’ on fait pour l’ acquit de sa conscience et sans attacher la moindre importance à la réponse —vous êtes sans nouvelles de votre père? demanda -t-il ", "pourquoi me reproches -tu celui que je subis quand seul je t’ appelle il ne me croit plus dit -elle avec désespoir à le isabelle que leur débat épouvantait et qui cherchait à s’ interposer il va me détester à le cause d’ une idée qu’ il se fait écoute par toi seul j’ ai connu le plaisir mais me blâmes -tu de me servir de ma raison me commandes -tu de perdre l’ usage de la raison que dois -je faire " ]
lève le pan de ta robe ce sera mon sac elle jeta les jetons dans la tunique de en répétant mentalement porterai -je le collier aphrodite porterai -je le collier aphrodite et elle tira le dixième arcane ce qui nettement voulait dire oui vi. la rose à la bouche était une procession blanche et bleue et jaune et rose et verte courtisanes avançaient portant des corbeilles de fleurs des colombes de neige à les pieds rouges des voiles de le plus fragile azur et des ornements précieux un vieux prêtre barbu et blanc enveloppé jusqu\ autour de la tête dans une raide étoffe écrue marchait devant le jeune cortège et guidait vers l\ autel de pierre la file de les dévotes inclinées
[ "elles chantaient et leur chant traînait comme la mer soupirait comme le vent de le midi haletait comme une bouche amoureuse les premières portaient des harpes elles soutenaient à le creux de leur main gauche et qui se courbaient en avant comme des faucilles de bois grêle une elles et dit offre ce voile bleu elle a tissé elle-même afin que tu continues à le lui être bienveillante une autre mousarion dépose à le tes pieds ô déesse à la belle couronne ces couronnes de giroflées et ce bouquet de narcisses penchés elle les a portés dans orgie et a invoqué ton nom dans ivresse de leurs parfums ", "ô victorieuse accueille ces dépouilles d\\' amour une autre encore en offrande à le toi d\\' or consacre ce bracelet en spirale puisses -tu enrouler la vengeance à la gorge de qui tu sais comme ce serpent d\\' argent enroulait à le haut de ses bras nus et se tenant par la main voici colombes de smyrne à les ailes blanches comme des caresses à les pieds rouges comme des baisers ", "ô double accepte -les de nos mains unies il est vrai que le mol ne te suffit pas seul et qu\\ une étreinte encore plus douce retarde parfois ton sommeil une courtisane très jeune suivit aphrodite reçois ma virginité avec cette tunique tachée de sang je suis pannychis de pharos depuis la nuit dernière je me suis vouée à le toi une autre éloigner de son esprit le désir y a jeté ou d\\' enflammer enfin pour elle les yeux de celui qui se refuse ", "elle PROPN offre cette branche de myrte parce que est arbre que tu préfères une autre sur ton autel callistion dépose drachmes argent le superflu de mines elle a reçues de cléoménès donne-lui un amant plus généreux encore si l\\ offrande te semble belle il ne restait plus devant l\\ idole une enfant toute rougissante qui était mise la dernière elle ne tenait à la main qu\\ une petite couronne de crocos et le prêtre la méprisait pour une aussi mince offrande ", "elle dit je ne suis pas assez riche pour te donner des pièces d\\' argent ô brillante olympienne ailleurs que pourrais -je te donner que tu ne posse ̀des pas encore voici des fleurs jaunes et vertes tressées en couronne pour tes pieds et maintenant elle défit les boucles de sa tunique et se mit nue étoffe ayant glissé à le terre me voici tout entière à le toi déesse aimée ", "je voudrais entrer dans tes jardins mourir courtisane de le temple je jure de ne désirer que amour je jure de n\\' aimer qu\\ à le aimer et je renonce à le monde et je m\\' enferme en toi le prêtre alors la couvrit de parfums et entoura sa nudité de le voile tissé par tryphèra elles sortirent ensemble de la nef par la porte de les jardins la procession semblait finie et les autres courtisanes allaient retourner sur leurs pas quand on vit entrer en retard une dernière femme sur le seuil ", "celle-ci n\\ avait rien à la main et on put croire qu\\ elle aussi ne venait offrir que sa beauté ses cheveux semblaient flots d\\' or profondes vagues pleines d\\' ombre qui engloutissaient les oreilles et se tordaient en tours sur la nuque le nez était délicat avec des narines expressives qui palpitaient quelquefois au-dessus d\\' une bouche épaisse et peinte à les coins arrondis et mouvants la ligne souple de le corps ondulait à le chaque pas et animait de le roulis de les hanches ou de le balancement de les seins libres sous qui la taille pliait ses yeux étaient extraordinaires bleus mais foncés et brillants à la fois changeants comme des pierres lunaires à le demi clos sous les cils couchés ", "ils regardaient ces yeux comme les sirènes chantent le prêtre se tournait vers elle attendant qu\\ elle parlât elle dit te supplie accueille les faibles dons qu\\ elle pose à le tes pieds écoute exauce aime et soulage celle qui vit selon ton exemple et pour le culte de ton nom elle tendit en avant ses mains dorées de bagues et se pencha les jambes serrées ", "le chant vague recommença le murmure de les harpes monta vers la statue avec la fumée rapide de PROPN que le prêtre brûlait dans une cassolette frémissante elle se redressa lentement et présenta un miroir de bronze qui pendait à sa ceinture à le toi dit -elle astarté de la nuit qui mêles les mains et les lèvres et dont le symbole est semblable à le empreinte de le pied de les biches sur la terre pâle de syrie consacre son miroir il a vu la cernure de les paupières éclat de les yeux après amour les cheveux collés sur les tempes par la sueur de tes luttes ô combattante à les mains acharnées qui mêles les corps et les bouches " ]
[ "un flic merde a m’ ferait mal à les seins bon cap sur nice plize et il s’ endort sans plus tarder maintenant lecteur admirable objet de mes nuits blanches autel de mes tourments bâton merdeux de mes vieillesses maintenant entrons de pied ferme dans ce que je ne sais plus quel connard a appelé le vif de l’ action abordons la phase terrible de ce remarquable ouvrage qui jaunira dans ton armoire en compagnie de quelques louis d’ or et de la montre à le remontoir de ton grand-père seuls biens quelque peu précieux que tu pourras léguer à le cette descendance qui te grimpe dessus allez viens ", "–citoyen dit -il en lui montrant les lettres ouvertes sur la table avez -vous fait choix de celles que vous gardez ou puis -je tout brûler dit maurice –mais les lettres que le citoyen a lues hier avant de se coucher PROPN ne se souvenait pas d’ en avoir lu une seule –brûlez tout dit -il –voici celles d’ aujourd’hui citoyen dit l’ officieux .il présenta un paquet de lettres à le maurice et alla jeter les autres dans la cheminée PROPN prit le papier qu’ on lui présentait sentit sous ses doigts l’ épaisseur d’ une cire et crut vaguement reconnaître un parfum ami il chercha parmi les lettres et vit un cachet et une écriture qui le firent tressaillir .cet homme si fort en face de tout danger pâlissait à la seule odeur d’ une lettre officieux s’ approcha de lui pour lui demander ce qu’ il avait ", "coûté plus de larmes plus de sang et d’ argent a tué plus de prospérité en france que saint-barthélemi letellier a su accomplir avec une plumée d’ encre le décret que le trône avait secrètement promulgué depuis mais si le août cette immense exécution était nécessaire le août elle était inutile sous le second fils de henri de valois l’ hérésie était à le peine enceinte sous le second fils de henri de bourbon cette mère féconde avait jeté son frai sur l’ univers entier ", "il avait perdu son accent dental —beaucoup a dit jacqueline —à tout de suite nous sommes restés seuls dans le salon quelques minutes et je fais un effort de mémoire pour rassembler le plus de détails possible les portes-fenêtres qui donnaient sur le boulevard étaient entrouvertes à le cause de la chaleur ", "mais je les ai taillés di- manche bien dit -elle elle parut satisfaite je le fus aussi pendant que je croquais mes tartines mon père dit: tu ne sais pas où nous allons ", "ils n’ ont qu’ un peu de force pour remuer les jambes et il fait nuit encore dans leur tête comme dans une chambre à les contrevents tirés l’ amour lui-même ne peut rien faire aline apprenait ainsi ce que les mères apprennent quand le moment est venu elles se heurtent à le cette vie obscure; et puis il y a tous les soins à le donner et les cris à le distinguer qui sont ceux de la douleur et ceux de la faim et ceux dont on ignore la cause dont on dit: c’ est de la méchanceté elle posait l’ enfant sur la table et déroulait ses bandes le petit ventre nu se montrait tout renflé et blanc comme un ventre de grenouille et la tête inerte roulait sur le coussin ", "balbutia -t-il assassinés tous c’ est horrible un instant de silence suivit ces quelques mots puis le vieillard tressaillit comme frappé d’ une idée soudaine il passa ses mains sur son front et se dressa en s’ écriant d’ une voix étranglée: et c’ est PROPN pradel mon neveu mon enfant qu’ on accuse de ce crime c’ est lui répondit jobin m. était livide nous le savons sans transition il devint pourpre et pendant une ou secondes le policier eut la crainte de voir une congestion cérébrale terrasser le vieillard chancelant dont les yeux s’ injectaient et qui chancelait comme un chêne foudroyé ce fut une fausse alerte ", "oui il est de ceux par qui se font les grandes choses moi aussi j’ aspire à la gloire pour lui mais cette gloire il ne la trouvera qu’ à le milieu de les périls de la guerre ah! que mon cœur est faible devant cette pensée aujourd’hui a été célébré le mariage d’ anne de bourbon avec le duc de longueville les fêtes ont été plus brillantes encore que lors de le mariage de le duc comme elle entre dans une maison un peu inférieure à la sienne m. le prince a demandé et obtenu qu’ elle gardât le titre et les privilèges d’ une princesse de le sang ", "cela confond la pensée j\\' en deviendrai folle ici quitta son ton de raillerie et dit d\\' une voix légèrement tremblante inquiétais -tu de moi quand tu profitais de ma passion soudaine pour exiger dans un instant d\\' égarement actes qui auraient pu briser mon existence et qui laisseront toujours en moi le souvenir d\\' une triple honte si je l\\' ai fait était pour t\\' attacher je ne t\\' aurais pas eu si je étais donnée bien ", "comme il allait rentrer une forme blanche passa près de lui dans l’ ombre il reconnut amélie qui alla tomber plutôt que s’ asseoir sur un banc de gazon il s’ approcha involontairement la pauvre fille fit quelques efforts convulsifs pour dégrafer sa robe et roula tout à le coup inanimée par terre elle semblait étouffer ruisseaux de larmes brûlaient encore sa joue raymond la saisit alors l’ emporta dans le salon la coucha sur un divan brisa violemment sa ceinture et secoua sur son front un bouquet de fleurs fraîchement arrosées et s’ enfuit éperdu dans la chambre nuptiale ou il eut une peine indicible à le déguiser son trouble et son anxiété " ]
bien sûr les morts n’ ont pas si froid dans la terre elle souleva pesamment la tête elle reçut à le visage un cinglement glacial c’ était la neige qui se décidait enfin à le tomber de le ciel fumeux une neige fine drue qu’ un léger vent soufflait en tourbillons depuis jours on l’ attendait elle tombait à le bon moment.alors dans cette première rafale gervaise réveillée marcha plus vite
[ "des hommes couraient se hâtaient de rentrer les épaules déjà blanches et comme elle en voyait un qui venait lentement sous les arbres elle s’ approcha elle dit encore: –monsieur écoutez donc l’ homme s’ était arrêté mais il n’ avait pas semblé entendre il tendait la main il murmurait d’ une voix basse –la charité s’ il vous plaît tous se regardèrent ah! mon dieu ", "ils en étaient là le père bru mendiant madame coupeau faisant le trottoir ils demeuraient béants en face l’ un de l’ autre à le cette heure ils pouvaient se donner la main toute la soirée le vieil ouvrier avait rôdé n’ osant aborder le monde; et la première personne qu’ il arrêtait était une meurt-de-faim comme lui seigneur! n’ était -ce pas une pitie ", "avoir travaillé ans et mendier s’ être vue une de les plus fortes blanchisseuses de la rue de la goutte-d’or et finir à le bord de le ruisseau ils se regardaient toujours puis sans rien se dire ils s’ en allèrent chacun de son côté sous la neige qui les fouettait c’ était une vraie tempête ", "sur ces hauteurs à le milieu de ces espaces largement ouverts la neige fine tournoyait semblait soufflée à la fois de les points de le ciel on ne voyait pas à le pas tout se noyait dans cette poussière volante le quartier avait disparu le boulevard paraissait mort comme si la rafale venait de jeter le silence de son drap blanc sur les hoquets de les derniers ivrognes gervaise péniblement allait toujours aveuglée perdue elle touchait les arbres pour se retrouver ", "à le mesure qu’ elle avançait les becs de gaz sortaient de la pâleur de l’ air pareils à des torches éteintes puis tout d’ un coup lorsqu’ elle traversait un carrefour ces lueurs elles-mêmes manquaient elle était prise et roulée dans un tourbillon blafard sans distinguer rien qui pût la guider sous elle le sol fuyait d’ une blancheur vague des murs gris l’ enfermaient ", "et quand elle s’ arrêtait hésitante tournant la tête elle devinait derrière ce voile de glace l’ immensité de les avenues les files interminables de les becs de gaz tout cet infini noir et désert de paris endormi elle était là à la rencontre de le boulevard extérieur et des boulevards de magenta et d’ ornano rêvant de se coucher par terre lorsqu’ elle entendit un bruit de pas elle courut mais la neige lui bouchait les yeux et les pas s’ éloignaient sans qu’ elle pût saisir s’ ils allaient à le droite ou à le gauche enfin elle aperçut les larges épaules d’ un homme une tache sombre et dansante s’ enfonçant dans un brouillard PROPN elle le voulait elle ne le lâcherait pas et elle courut plus fort elle l’ atteignit le prit par la blouse ", "–monsieur monsieur écoutez donc l’ homme se tourna c’ était goujet qu’ elle raccrochait la gueule -d’or maintenant mais qu’ avait -elle donc fait à le bon dieu pour être ainsi torturée jusqu’ à la fin c’ était le dernier coup se jeter dans les jambes de le forgeron être vue par lui à le rang de les roulures de barrière blême et suppliante et se passait sous un bec de gaz elle apercevait son ombre difforme qui avait l’ air de rigoler sur la neige comme une vraie caricature ", "on aurait dit une femme soûle mon dieu ne pas avoir une fichette de pain ni une goutte de vin dans le corps et être prise pour une femme soûle c’ était sa faute pourquoi se soûlait -elle? bien sûr goujet croyait qu’ elle avait bu et qu’ elle faisait une sale noce.goujet cependant la regardait tandis que la neige effeuillait des pâquerettes dans sa belle barbe jaune ", "puis comme elle baissait la tête en reculant il la retint –venez dit -il et il marcha le premier elle le suivit tous traversèrent le quartier muet filant sans bruit le long de les murs la pauvre madame goujet était morte à le mois d’ octobre d’ un rhumatisme aigu " ]
[ "journalistes que nous avons éte et cependant la partie se présentait si belle! est -ce que dans la guerre civile il \\n' faut laisser geler l’ audace qui est prêt à le jouer carrément sa vie n’ a -t-il pas le droit\\n' de construire sa barricade à sa façon et de la faire commander par un cadavre si un tué\\n fait plus peur qu’ un vivant il avait justement une taille de géant et une tête si grosse qu’ il aurait fallu décharges avant qu’ elle fût émiettée sur ses épaules d’ hercule en attendant PROPN s’ agite il y a une réunion à le belleville ", "il est nerveux il croit —que croit -il —que c’ est lui qu’ on va accuser le jeune homme continuait à se tenir à l’ écart il s’ essuya les yeux est -ce qu’ il n’ allait pas s’ enfuir à le toutes jambes —je n’ ai encore accusé personne! prononça maigret pour dire quelque chose —n’ est -ce pas et tournée vers son compagnon elle lui parla en néerlandais ", "—tiens donc! une femme blonde sans doute était -elle amoureuse de toi? —je ne sais pas le jeune homme reparut en salopette de chauffeur —alors à le demain soir je passe prendre la photo PROPN cacha mal sa contrariété ", "je n’ ai jamais éprouvé joie plus profonde bonheur plus complet est -ce mon père je ne vois pas que ses yeux expriment le mécontentement ou le chagrin est -ce toi? oui moi qui me demande si je rêve ou si je suis folle et que peux -tu désirer chez un gendre que tu ne trouves chez m. sixte ", "–mais j' ai retenu notre table dit -elle –c' est facile de la décommander il tendit la main vers le téléphone elle l' arrêta :–c' est qu' on nous attend baissa la tête et il répéta: qui nous attend –c' est une idée de maman; ", "pour que ses louis ne sonnassent point dans sa bourse de cuir il les avait cousus dans la doublure de sa culotte de peau peut-être aussi voulait -il les rapprocher le plus possible de PROPN en heures arriva dans paris cette fois ne put lui reprocher sa lenteur hommes et chevaux étaient couverts d’ écume en entrant par la barrière de la conférence il y avait comme notre lecteur a pu l’ apprendre à l’ adresse donnée par gaston à le hélène dans la rue de les bourdonnais une auberge qui pouvait presque s’ appeler un hôtel; elle était assez garnie pour qu’ on y pût loger et manger ", "je vais seulement le mettre hors d’ état de nuire il va être enfermé dans une de les cellules dont nous nous servons pour amender par la solitude ceux de les religieux qui ont commis quelque faute –mais objecta ne craignez -vous pas qu’ il s’ échappe qu’ il ne commette de nouveaux méfaits PROPN eut un étrange sourire –ce n’ est pas à le craindre fit -il ", "—aucun de nous ne tient pour la vache à le colas répondit le pédant et nous serions flattés de nous ingurgiter cette merluche papale mais corbacche que ce mirifique poisson daigne sauter de la friture dans l’ assiette ou nous allons nous dissiper en fumée comme larves et lémures quand chante le coq et retourne le soleil il ne serait point décent de manger la friture avant le potage ce serait mettre culinairement la charrue devant les bœufs fit maître chirriguirri d’ un air de suprême dédain et vos seigneuries sont trop bien élevées pour se permettre des incongruités semblables patience la garbure a besoin encore d’ un bouillon ou —cornes de le diable et nombril de le pape ", "il est sans doute très important de désenfler les sinécures et d’ écheniller le budget; il est très important de faire des lois pour que j’ aille déguisé en soldat monter patriotiquement la garde à la porte de m. le comte de lobau que je ne connais pas et que je ne veux pas connaître ou pour me contraindre à le parader à le carré marigny sous le bon plaisir de mon épicier dont on a fait mon officier il est important députés ou ministres de fatiguer et de tirailler toutes les choses et toutes les idées de ce pays dans des discussions pleines d’ avortements il est essentiel par exemple de mettre sur la sellette et d’ interroger et de questionner à le grands cris et sans savoir ce qu’ on dit l’ art de le dix-neuvième siècle ce grand et sévère accusé qui ne daigne pas répondre et qui fait bien il est expédient de passer son temps gouvernants et législateurs en conférences classiques qui font hausser les épaules à les maîtres d’ école de la banlieue ", "mais malgré l’ épaisseur de la voilette elle possédait l’ irrésistible argument de la très grande jeunesse jointe à la très grande beauté le vieil homme de science n’ y fut point insensible je crois qu’ il repose dit -il avec une douceur soudaine et un coup d’ œil vers le fond de la seconde pièce entrez un instant avec moi si vous me promettez de ne pas lui adresser la parole elle le suivit .ce qu’ elle aperçut d’ abord ce fut la cornette blanche d’ une sœur de charité la religieuse voyant une étrangère se leva s’ éloigna tout de suite d’ un mouvement silencieux et impersonnel " ]
tout le monde avait acheté des lanternes et des drapeaux en y joignant pour le jour des décorations tricolores alors il se mit à la recherche d’ une idée originale il fréquenta les cafés abordant les consommateurs ils manquaient d’ imagination puis un matin il monta sur l’ impériale d’ un omnibus
[ "un monsieur d’ aspect respectable fumait un cigare à son côte un ouvrier plus loin grillait sa pipe renversée voyous blaguaient près de le cocher; et des employés de tout ordre allaient à le leurs affaires moyennant sous .devant les boutiques des gerbes de drapeaux resplendissaient sous le soleil levant PROPN se tourna vers son voisin «ce sera une belle fête dit -il .le monsieur lui jeta un regard de travers et d’ un air rogue c’ est PROPN qui m’ est égal –vous n’ y prendrez pas part? ", "demanda l’ employé stupéfait .l’ autre remua dédaigneusement la tête et déclara –ils me font pitié avec leur fête de quoi la fête est -ce de le gouvernement je ne le connais pas le gouvernement moi monsieur!mais patissot employé de le gouvernement le prit de haut et d’ une voix ferme –le gouvernement monsieur c’ est la république .son voisin ne fut pas démonté et mettant tranquillement ses mains dans ses poches :–eh bien après je ne m’ y oppose pas la république ou autre chose je m’ en fiche ce que je veux moi monsieur je veux connaître mon gouvernement j’ ai vu charles et je m’ y suis rallié monsieur ", "j’ ai vue louis-philippe et je m’ y suis rallié monsieur j’ ai vu napoléon et je m’ y suis rallié; mais je n’ ai jamais vu la république PROPN toujours grave répliqua –elle est représentée par son président autre grogna:–eh bien qu’ on me le montre PROPN haussa les épaules –tout le monde peut le voir il n’ est pas dans une armoire .mais tout à le coup le gros monsieur s’ emporta ", "–pardon monsieur on ne peut pas le voir j’ ai essayé plus de fois moi monsieur je me suis embusqué auprès de l’ élysée il n’ est pas sorti un passant m’ a affirmé qu’ il jouait à le billard à le café en face j’ ai été à le café en face il n’ y était pas ", "on m’ avait promis qu’ il irait à le melun pour le concours je me suis rendu à le melun et je ne l’ ai pas vu je suis fatigué à la fin je n’ ai pas vu non plus m.gambetta et je ne connais pas même un député .il s’ animait –un gouvernement monsieur a doit se montrer c’ est fait pour pas pour autre chose ", "il faut qu’ on sache: tel jour à le telle heure le gouvernement passera par telle rue de cette façon on y va et on est satisfait PROPN calmé goûtait ces raisons –il est vrai dit -il qu’ on aimerait bien connaître ceux qui vous gouvernent .le monsieur prit un ton plus doux –savez -vous comment je la comprendrais moi la fête eh bien monsieur je ferais un cortège avec des chars dorés comme les voitures de le sacre de les rois et je promènerais dedans les membres de le gouvernement depuis le président jusqu’ à les députés à le travers paris toute la journée comme à le moins chacun connaîtrait la personne de l’ état.mais un de les voyous près de le cocher se retourna: –et le bœuf gras où’squ’ on le mettrait ", "dit -il un rire courut sur les banquettes PROPN comprit l’ objection et ne serait peut-être pas digne monsieur après avoir réfléchi le reconnut –alors dit -il je les mettrai en vue quelque part afin qu’ on puisse les regarder tous sans se déranger; sur l’ arc de triomphe de l’ étoile par exemple et je ferais défiler devant toute la population aurait un grand caractère .mais le voyou encore une fois se retourna –faudrait des télescopes pour voir leurs balles .le monsieur ne répondit pas il continua –c’ est comme la distribution de les drapeaux ", "il faudrait un prétexte organiser quelque chose une petite guerre et on remettrait ensuite les étendards à les troupes comme récompense moi j’ avais une idée que j’ ai écrite à le ministre mais il n’ a point daigné me répondre puisqu’ on a choisi la date de la prise de la bastille il fallait organiser le simulacre de cet événement on aurait fait une bastille en carton brossée par un décorateur de théâtre et cachant dans ses murailles toute la colonne de juillet alors monsieur la troupe aurait donné l’ assaut; aurait été un beau spectacle et un enseignement en même temps de voir l’ armée renverser elle-même les remparts de la tyrannie ", "puis on l’ aurait incendiée cette bastille et à le milieu de les flammes serait apparue la colonne avec le génie de la liberté symbole d’ un ordre nouveau et de l’ affranchissement de les peuples le monde cette fois l’ écoutait sur l’ impériale trouvant son idée excellente un vieillard affirma :–c’ est une grande pensée monsieur et qui vous fait honneur il est regrettable que le gouvernement ne l’ ait pas adoptée un jeune homme déclara qu’ on devait faire réciter dans les rues les iambes de barbier par des acteurs pour apprendre simultanément à le peuple l’ art et la liberté.ces propos excitaient l’ enthousiasme chacun voulait parler; les cervelles s’ exaltaient " ]
[ "cela tournait à l’ obsession et il lui arrivait de murmurer la phrase à le mi-voix il lui arriva aussi d’ y apporter une variante —on n’ assassine pas un homme en chemise il faisait chaud dès heures de le matin le paris d’ août sentait les vacances la p.j. était presque vide toutes fenêtres ouvertes sur les quais et maigret était déjà en manche de chemise quand il avait reçu le coup de téléphone de le juge coméliau —vous devriez faire un saut jusqu’ à la rue de les dames ", "l’ obscurité était profonde lourde PROPN pouvait sentir les filets de sueur rouler sous ses bras entre ses seins à le creux de ses genoux qu’ elle avait tenus repliés des éclats de voix brefs volontairement étouffés lui parvinrent de le côté de les ou individus qui venaient d’ entrer et bien qu’ elle n’ eût pas saisi ce qu’ ils disaient soit qu’ elle fût trop éloignée soit qu’ ils se soient exprimés dans une langue inconnue d’ elle comprit qu’ il se passait enfin ce que les gens de la cour avaient attendu à le bruissement affairé préoccupé assourdi qui parcourait l’ assemblée un bourdonnement emplit son crâne elle ramassa son paquet suivit en chancelant un peu le lent mouvement vers la porte ", "ce jour-là il devait y avoir pour la troisième fois une consultation de les ou grands médecins que compte toujours paris il était un peu plus de midi dans la chambre de le malade frédérique penchée à son chevet lui faisait boire une tasse de tisane samuel assis à le pied de le lit observait n’ observait -il que la maladie ", "insiste en sortant ma bouteille de le casier une vingtaine de kilos d’ acier entouré de barbelé dis -je d’ un air blasé comme s’ il était commun et même rassurant que je me fasse assommer le stevo je l’ ai accroché tout ce qui se passe en loir-et-cher en matière de faits divers il se sent concerné je lui explique le coup il admire un moment le professionnalisme de les passe-montagnes consent à le compatir et finit par supposer que vieille tige à le roulettes est victime d’ une protection un peu trop rapprochée ", "tu vas pas en faire une maladie la fille découvrit alors l' envie de meurtre qui obscurcissait son regard elle prit peur –allez viens on se casse! arrête tes conneries elle tira son compagnon par la manche le couple reprit sa course inversée à le milieu de les protestations ", "détournant ma vue vers le marais je vis réapparaître la forme rouge et tu n’ inscriras pas salomon doublemain penché sur le vivant triptyque le souleva avec courroux et il sembla qu’ il tînt sur l’ avant de la barque une proue et à le milieu de la barque une voile claquante et sonore et par-dessus la voile une oriflamme déroulée et parmi une lanterne rougeoyante et il crucifia à le mât le grand escarbot les ailes ouvertes flottantes les côtes triangulaires et vitrées luisant roses la barque vogua plus vite et s’ enfonça dans les brouillards gris parmi des formes cendrées et à le moment d’ abandonner la région claire PROPN dit quoi de plus beau ô doublemain que des paires de chaussures alignées selon l’ ordre militaire ", "encore si j’ avais seulement hérité de le chat beaupoil mais néant sur toute la ligne je t’ écoute gribouille dame cousin j’ attends que vous ayez fini pour commencer d’ abord je hais les procès et les maladies parce que j’ ai toujours entendu dire à le feu la mère dieu te garde mon enfani d’ un et cœtera de notaire ou de procureur ou d’ un quiproquo d’ apothicaire n’ envie jamais le bien d’ autrui il n’ est si petit métier qui ne nourrisse son homme de le<UNK> chaque oiseau son nid semble le plus beau ne cherche pas une paille dans l’ œil de ton voisin dans la crainte de te reconnaître une poutre dans le tien à le tout péché miséricorde ", "à le mesure qu’ ils montaient l’ odeur devenait plus forte et parvenus à le palier de leur appartement ils s’ aperçurent que cette exhalaison venait de chez eux ils ouvrirent la porte avec empressement car n’ ayant pas laissé la cuisinière à le logis ils ne pouvaient se rendre compte de ces préparatifs culinaires l’ odeur venait de l’ atelier ils y entrèrent vivement on entendait frire quelque chose dans le poêle et une grande fumée en sortait alexandre en ouvrit vivement la porte et trouva sur la tôle rougie gazelle retournée sur le dos et cuisant à l’ étouffée dans sa carapace .la vengeance de jacques avait été accomplie par jacques lui pardonna en faveur de l’ intention et on le renvoya chez son maître .quelque temps après les événements que nous venons de raconter l’ hiver était survenu et chacun avait fait selon sa fortune ou ses prévisions des arrangements pour le passer le plus confortablement possible ", "PROPN souffrit comme un damné mais son visage dont on ne pouvait distinguer la pâleur garda la même immobilité et à le coin de les lèvres sous la moustache hérissée tremblante le même pli d’ ironie enfer! gronda en lui-même maurevert plus livide est -ce qu’ il ne souffrirait plus de le passé?...» tu m’ as bien cherché reprit -il tout haut voilà des années et des années que tu cours après moi voilà des années que je passe moi à te fuir a la fin je me suis demandé ce que tu pouvais bien avoir à me dire et je me suis arrangé pour nous ménager ce rendez -vous voyons je suis prêt à t’ entendre qu’ as-tu à le me dire PROPN suivait des yeux le vol affolé d’ une chauve-souris qui étant entrée dans le cachot s’ irritait sans doute de cette lumière de le falot et tournoyait dans l’ étroit espace se heurtant à les murs allant venant obstinée silencieuse voyons si elle trouvera moyen de sortir murmura le chevalier ", "après de multiples complications de le même ordre pour choisir le costume une chemise pour aller avec le costume et un nœud papillon pour aller avec la chemise et le costume le tout devant aller pour le concert ou ̀ il désire se rendre bien que je commence à en douter vu le tour tragique que prennent les choses il revient avec le costume qu’ il a choisi pour acheter les chaussures enfin non il ne l’ a pas choisi pour acheter les chaussures il l’ a choisi en fonction de les chaussures et il revient avec le costume pour acheter les chaussures qu’ il a choisies pas trop déprimé il arrive devant la chausseuse si ç a se dit s’ arrête devant la vitrine tire de le sac une manche de le costume dans le dessein de confronter la couleur de le tissu avec celle de le cuir de la chaussure la paire n’ y est plus il entre et se renseigne elle vient d’ être vendue il se renseigne encore c’ était la seule la dernière c’ était quelle pointure " ]
c’ est m. desnoires mais grièvement blessé complétement évanoui donnant à le peine signe de vie PROPN remonte à le terre fait porter son ami auprès de le feu le ranime et seconde le médecin qui se met en devoir de le panser alors le journalier pierre apercevait une jeune fille qui coulait entraînée par un arbuste déraciné ii n’ hésite point à le plonger se sent pris par les branches se dégage à le grand’peine remonte atteint un radeau replonge avec un bout de corde et par des efforts désespérés ramène à la rive le lourd arbuste chargé de gravier et la jeune fille mourante ce fut là son dernier trait de courage
[ "il tomba vaincu par la fatigue à le côté de la pauvre orpheline qu’ il venait d’ arracher à la mort elle s’ appelait pierrette elle lui devait la vie elle lui donna son amour lorsque charles desnoires et le financier duboscat qui se montrèrent noblement prodigues envers les inondés eurent donné à le pierre le roux une petite somme en récompense de son intrépidité le brave garçon épousa pierrette ", "mais il partit peu après de son village et l’on ne sut plus de ses nouvelles à les terres-noires où du reste il n’ avait jamais séjourné à le moulin tégot les nobles et cruels épisodes de l’ inondation devaient défrayer maintes veillées si l’on y parla quelquefois de le vaillant pierre à les cheveux roux ce ne fut qu’ en passant on l’ y connaissait si peu! tous les autres héros de saint-maurin étaient à le contraire des gens de le pays ou des invités de la noce ", "par exemple aucun de ceux-ci ne fut oublié les noms de les frères duboscat étaient prononcés avec presque autant de vénération que celui de m. desnoires dame il était de notoriété publique que les judicieux avis expédiés à les ingénieurs par m. avaient contribué pour beaucoup à le diminuer le désastre les indications qu’ il donna servirent à le faire élever dans le sens le meilleur le barrage qui construit en grande hâte avec des gabions et des fascines par la garnison de castelyves avait coupé à les eaux la pente de saint-maurin ces travaux à lesquels coopérèrent tous les cultivateurs de les plaines d’ amont ayant détourné les torrents la grande cascade cessa ", "il n’ en fallut pas moins près de semaines pour que le ravin inondé fût à le sec mais si le barrage avait été moins bien entendu rien n’ aurait échappé à la destruction le généreux élan de le lieutenant duboscat était dignement on se complaisait à le citer ses actes de dévouement cependant on l’ admirait moins que son frère dont le métier disait -on n’ était pas d’ avoir de le courage ", "la palme de le reste était unanimement décernée à le m. desnoires qui avait sans hésitation délaissé sa jeune épousée pour aller braver la mort quel retour que le sien! quelle scène déchirante à le jamais digne de mémoire les dames et les vieux parents avaient passé la nuit en alarmes et en prières on envoyait sans cesse à le bourg demander des nouvelles les charrettes se déchargeaient ", "on recueillait les pauvres gens de saint-maurin dont une partie dut être dirigée sur le château et les métairies avoisinantes les rapports de ces malheureux affolés par leurs terreurs devaient redoubler l’ effroi de les hôtes de charles desnoires quand la jeune mariée apprit que son nouvel époux donnant l’ exemple montait en personne le premier radeau son sang se glaça; une pâleur mortelle décolora son visage elle fut prise d’ une attaque de nerfs qui mit ses jours en danger car à le moment même ou ̀ elle reprenait connaissance des cris imprudents la bouleversèrent de nouveau le radeau de m. vient d’ enfoncer m. le maire a péri a ces mots trop distinctement prononcés elle se tord dans d’ affreuses convulsions ", "ses yeux s’ injectent; elle a perdu la voix; sa poitrine est oppressée par le cauchemar de la plus horrible réalite elle étouffe elle se meurt en vain à les cris de désespoir succèdent des cris de joie; en vain le bruit se répand que m. charles vient d’ être sauvé par son ami duboscat l’ infortunée jeune femme n’ entend plus ne peut comprendre et les yeux hagards demeure insensible comme une statue de marbre vers heures de le matin les ingénieurs et les troupes descendirent d’ amont en aval pour occuper le territoire qui domine la vallée de PROPN ", "une digue semi-circulaire protégeait enfin ce ravin presque entièrement submergé dont la population devait son salut à la courageuse initiative de le maire de les terres-noires les frères duboscat abandonnant le théâtre de leurs exploits ramenaient leur digne ami à le château on le portait sur un brancard car il n’ aurait pu sans d’ horribles douleurs être reconduit en voiture un bandeau couvrait son front il était brisé dans tous les membres contusionné affaibli par d’ abondantes saignées incapable de soulever la main mais calme souriant fier d’ avoir noblement accompli ses devoirs ", "il ignorait encore ce que souffrait celle dont l’ amour remplissait son cœur ses yeux brillaient d’ un éclat inaccoutume il palpitait à l’ espoir de la revoir belle gracieuse et tendre il avait agi lui il ne songeait pas à les terreurs de l’ attente elle avait attendu elle avait frémi elle était foudroyée " ]
[ "pas de comédie inutile la belle vous ne serez pas plus tuée que chassée mais vous deviendrez docile mes armes à le moi sont plus solides que ce joujou ridicule je viens de vous les faire connaître mettons que ce soir j’ ai manqué l’ occasion ", "j’ ai passé toute la journée de le dimanche à le marcheim j’ étais de permanence vous êtes absolument certain qu’ il était la ̀? je suis de le bourg et lui de la campagne mais on se connaît depuis toujours je suis allé le féliciter pour son succès on a trinqué ensemble cadin se moucha discrètement il chercha une poubelle de les yeux et finit par glisser le kleenex imbibé dans sa poche de veste ", "il aime mieux la belle maud de rouvre alors pourquoi ne nous le dit -il pas je ne demande pas mieux que de l’ aimer aussi cette demoiselle si elle l’ aime et le rend heureux et pourtant voyez -vous maman elle me fait un peu peur elle est trop belle elle parle trop bien près d’ elle je me sens toute honteuse d’ être la petite bête que je suis ", "mon enfant il est toujours le même il n’ est donc plus d’ espoir dis -je le cœur navré il y en a dit adèle puisque vous êtes là il ne vous est plus permis de douter que dieu vous protège ", "la mouette était arrivée à le destination elle devait débarquer le lendemain ses passagers et son chargement sauf un homme de bossoir laissé en sentinelle tout la monde se coucha de bonne heure car si l' équipage était excédé par les travaux de cette dure journée les passagers étaient fatigués par le ballottement qu' il leur avait fallu endurer pendant plus de heures consécutives chacun reposait dans le navire lorsque de le pont partit un cri sinistre immédiatement suivi d' un coup de feu dans la cabine de la mouette chacun s' éveilla en sursaut ", "souvent il arrivait à la jeune fille de visiter ses amies fois dans la même journée et cela plusieurs jours de suite jusqu’ à le ce que son caprice d’ enfant gâtée ou un projet formé dans sa cervelle de moineau vînt déranger ce programme et la jeter dans une autre direction elle disparaissait alors complètement pendant quelque temps puis un jour elle reparaissait avec la même sérénité et les mêmes démonstrations amicales que si elle vous eût quitté la veille une voix haute et claire que des fusées de rire coupaient d’ une façon intermittente odette maintenant expliquait sa présence à l’ hôtel de liancourt –chaperonnée par betsy je reviens de chez blanche de quemoy dont c’ était la fête aujourd’hui il me restait encore une heure avant le thé de maman c’ est assommant mais il faut que j’ y assiste sans quoi mon de le mercredi serait supprimé ", "s’ il est des exceptions à le ces lois draconiennes de le code parisien elles se rencontrent dans la solitude chez les âmes qui ne se sont point laissé entraîner par les doctrines sociales qui vivent près de quelque source à les eaux claires fugitives mais incessantes qui fidèles à le leurs ombrages verts heureuses d’ écouter le langage de l’ infini écrit pour elles en toute chose et qu’ elles retrouvent en elles-mêmes attendent patiemment leurs ailes en plaignant ceux de la terre mais rastignac semblable à la plupart de les jeunes gens qui par avance ont goûté les grandeurs voulait se présenter tout armé dans la lice de le monde il en avait épousé la fièvre et se sentait peut-être la force de le dominer mais sans connaître ni les moyens ni le but de cette ambition à le défaut d’ un amour pur et sacré qui remplit la vie cette soif de le pouvoir peut devenir une belle chose ", "je veux l’ être autrement c’est-à-dire en faisant mon devoir et en te voyant faire le tien le devoir voilà un mot qui résonne singulièrement dans cette maison aussi je ne l’ y laisse pas longtemps et je te l’ envoie en toute hâte avec tout mon cœur qui me gêne ici et qui sera mieux là-bas auprès de toi achevait sa lettre quand on frappa à la porte c’ était desprez en veste de coutil avec un chapeau de paille ", "les camarades à le loin devaient l’ observer et il tenait à se montrer impoli moins par la haine personnelle que par crainte qu’ on ne l’ accusât de causer avec les bourgeois PROPN comprit et demanda: —où est donc votre beau-père je ne le vois pas par là dit l’ homme en désignant la gauche il abat un ancien il a fini le taillis —merci lureux à le revoir! —au revoir monsieur et il suivit d’ un regard dédaigneux le patron qui s’ éloignait celui-ci sortit de la clairière et entra sous bois ", "aussitôt la comtesse couchée presque tous les soirs entre heures et minuit octave madame gobain et moi nous tenions conseil j’ entendis la vieille rendant compte à le octave de les moindres mouvements de sa femme pendant la journée il s’ informait de tout des repas des occupations de l’ attitude de le menu de le lendemain des fleurs qu’ elle se proposait d’ imiter je compris ce qu’ est un amour à le désespoir quand il se compose de le triple amour qui procède de la tête de le cœur et de les sens octave ne vivait que pendant cette heure " ]
les aperçut aussi car il jeta un grand cri se leva pour fuir mais retomba sur sa chaise comme si les forces lui manquaient en remarquant l’ effet que faisait sur landry la vue de les militaires qui s’ avançaient vers le moulin la veuve polet fut presque aussi effrayée que son premier garçon mon dieu demanda -t-elle qu’ il y a -t-il donc mon pauvre landry –oui qu’ y a -t-il? demanda à le son tour thibault.seulement la voix lui tremblait tant soit peu en faisant la demande il y a reprit landry que dans un moment de désespoir jeudi dernier j’ ai rencontré le racoleur à l’ hôtel de le dauphin et que je me suis engagé
[ "–dans un moment de désespoir s’ écria la meunière; et pourquoi désespériez -vous –je désespérais dit landry en faisant un effort je désespérais parce que je vous aimais –et c’ est parce que vous m’ aimiez malheureux que vous vous êtes fait soldat? –ne m’ aviez -vous pas dit que vous me chasseriez de le moulin –vous en avais -je chasse ", "demanda la meunière avec une expression à le laquelle il n’ y avait point à se tromper mon dieu! demanda vous ne m’ auriez donc pas renvoyé? –pauvre garçon dit la meunière avec un sourire et un haussement d’ épaules qui dans un autre moment eussent fait pâmer landry de joie et qui dans celui où l’on se trouvait redoublèrent sa douleur .–eh bien mais alors dit peut-être bien que j’ aurai le temps de me cacher cacher! dit thibault c’ est bien chose inutile je t’ en réponds –pourquoi pas? dit la meunière ", "j’ y vais essayer moi. viens mon pauvre landry et elle emmena le jeune homme avec les signes de la plus vive sympathie PROPN les suivit de les yeux va mal pour toi thibault mon ami dit -il; heureusement que si bien qu’ elle le cache ils ont le nez fin et ils le trouveront PROPN disait cela sans se douter qu’ il faisait un nouveau souhait il paraît que la veuve n’ avait pas caché landry bien loin ", "elle rentra après quelques secondes d’ absence .pour être proche la cachette n’ en était probablement que meilleure une minute après que la veuve polet était rentrée toute haletante le sergent de les racoleurs parut sur la porte avec un de ses compagnons étaient restés en dehors probablement pour surveiller dans le cas ou il tenterait de s’ échapper le sergent et son compagnon entrèrent en gens qui se sentent dans leur droit .le sergent jeta dans la salle un regard investigateur ramena son pied droit à la troisième position et porta la main à la corne de son chapeau la meunière n’ attendit point que le sergent lui adressât la parole avec son plus charmant sourire elle lui offrit de se rafraîchir est une offre que les racoleurs ne refusent jamais .puis tandis qu’ ils dégustaient le vin jugeant le moment favorable elle demanda à les militaires ce qui les amenait à le moulin de coyolles .le sergent répondit qu’ il était à la recherche d’ un jeune garçon meunier qui après avoir bu avec lui à la santé de sa majesté et avoir signé son engagement n’ avait point rep", "en vertu de quoi il venait chez madame veuve polet meunière à le coyolles réclamer son réfractaire .la meunière persuadée qu’ il était permis de mentir quand l’ intention sanctifiait le mensonge assura qu’ elle ne connaissait pas landry et que personne de ce nom n’ avait jamais habité le moulin de coyolles sergent répondit à la meunière qu’ elle avait les plus beaux yeux de le monde et une bouche charmante mais que ce n’ était pas une raison pour qu’ il en crut ses yeux sur regard et sa bouche sur parole en conséquence il signifia à la belle veuve qu’ il allait faire perquisition dans son moulin la perquisition commença à le bout de minutes le sergent rentra il demanda à la belle meunière la clef de sa chambre ", "la meunière parut très choquée d’ une pareille demande mais le sergent insista tant et si bien que force fut à la meunière de donner la clef minutes après le sergent rentrait ramenant landry qu’ il tenait par le collet de sa veste à le cette vue la veuve pâlit horriblement quant à le thibault le cœur lui battait à le lui briser la poitrine ", "car il voyait bien qu’ il avait fallu l’ assistance de le loup noir pour que le sergent allât chercher PROPN où il était mon garçon s’ écria le sergent en raillant nous préférons donc le service de la beauté à le celui de le roi cela se conçoit; mais quand on a le bonheur d’ être né sur les terres de sa majesté et d’ avoir bu à sa santé il faut un peu le servir à son tour vous allez donc nous suivre mon beau garçon et après quelques années passées dans les gardes-françaises vous pourrez revenir prendre rang sous votre premier drapeau allons en route –mais dit la meunière à le sergent landry n’ a pas encore ans ", "on n’ a pas le droit de le prendre avant ans –c’ est vrai dit je n’ ai pas ans –et quand les avez -vous –demain seulement dit le sergent eh bien nous allons vous mettre cette nuit sur une botte de paille comme une nèfle et demain à le jour nous vous réveillerons pleura la veuve pria conjura supplia se laissa embrasser par les racoleurs supporta patiemment les plaisanteries grossières que leur inspira son chagrin et enfin elle alla jusqu’ à le offrir écus pour le racheter .tout fut inutile .on lia le pauvre landry par les poignets ", "un de les soldats prit le bout de la corde et les hommes se mirent en chemin mais non sans que le garçon de moulin eût trouvé le temps d’ assurer à la belle meunière que de près ou de loin il l’ aimerait toujours et que s’ il mourait son nom serait la dernière parole qu’ il prononcerait la belle veuve de son côté avait en face d’ une si grande catastrophe perdu tout respect humain et avant de laisser PROPN s’ éloigner elle l’ avait tendrement pressé sur son cœur .lorsque la petite troupe eut disparu derrière les saules la douleur de la meunière devint si vive qu’ elle tomba en syncope et qu’ il fallut la transporter sur son lit.thibault lui prodigua les soins les plus touchants la violence de l’ affection que la veuve avait témoignée à son cousin l’ épouvantait un peu.cependant comme il ne s’ applaudissait que davantage d’ avoir coupé le mal dans sa racine il conservait de très vives espérances .lorsque la veuve revint à le elle le premier nom qu’ elle prononça fut celui de PROPN PROPN fit un geste de commisération hypocrite .la meunière se mit à le sangloter –" ]
[ "comme il ne s’ y trouvait qu’ un couvert et une chaise à le bras le roi dit à le mademoiselle: ma cousine mettez -vous là c’ est votre place mais elle se récria sur cela comme d’ une raillerie alors il reprit: mais qui donc s’ y mettra olympe fit en riant: c’ est moi! et elle s’ y allait mettre tant elle est assurée de le désir qu’ a le roi de la voir à la première place quand monsieur lui dit d’ un ton bref: n’ y allez pas il voyait bien que cette prétention d’ olympe outrait mademoiselle car elle a été nourrie dans le plus grand respect et l’on ne prenait pas tant de familiarité avec le roi quand elle quitta la cour nous nous sommes donc mis à le table et le roi le dernier disant: puisqu’ il n’ y a de place que celle-là il faut bien que je m’ y mette ", "après avoir remonté le boulevard victor-hugo la voiture passe devant l’ hôpital georges-pompidou et traverse la seine non loin de la porte de PROPN ne la joue pas en solitaire je sais comme personne que la résolution d’ une enquête criminelle n’ est pas un travail individuel c’ est une procédure cadrée et très codifiée fruit d’ un long travail d’ équipe c’ est pour ça que j’ ai très envie d’ appeler seymour et de lui faire part de mes découvertes j’ hésite puis je décide d’ attendre de recevoir les dates pendant lesquelles a travaillé à les objets trouvés ", "elle croise leurs regards et elle comprend que c’ est sûrement fini qu’ il n’ y a plus rien à le faire le type est mort s’ est noyé en voulant sauver fernand dont personne n’ a l’ air de faire grand cas elle s’ approche de le zodiac les jambes flageolantes et le cœur lui obstruant la gorge les poumons le cerveau tout entier ", "il ne me reste plus reprit don qu\\ à le vous présenter cet officier est inutile caballero interrompit vivement don lorsqu\\ il en sera temps PROPN se présentera en nous instruisant des motifs qui obligent sa présence parmi nous; veuillez maintenant il vous plaît vous acquitter de la mission dont vous êtes chargés en nous faisant connaître le message dont vous êtes porteur pour nous reprit don le roi mon maître et le vôtre satisfait des services que vous avez rendus à le son gouvernement depuis le commencement de cette déplorable révolte à le daigné vous conférer le grade de colonel ", "—me permettez -vous de l’ essayer demanda alban qui diminué par sa mésaventure se sentait le besoin de faire œuvre d’ homme puis tout cheval qu’ il voit il a envie de le monter c’ est quelque chose d’ inconnu à le étudier et à le soumettre avec un peu de risque comme lorsqu’ on prend une nouvelle maîtresse il n’ était pas en selle que c’ était le nom de la bête piétinait se traversait ", "lulu et moustique étaient les plus gentils ils réclamaient qu’ elle les appelât par leurs petits noms ils lui faisaient répéter lulu moustique elle riait lulu moustique disait -elle ", "pas de repos pas de fixité la famille? nous le savons tous les mieux que personne une chaîne un despotisme la religion dont tu parles souvent comme d’ une consolatrice éternelle une hypocrisie la fortune dont nous ne savons que fair une injustice ", "voilà mon cadeau trouvé je suivis l’ homme dans un magasin d’ objets de sainteté et je pris un bétit morceau d’ un os des once fierges la prétendue relique était enfermée dans une charmante boîte en vieil argent qui décida mon choix mis l’ objet dans ma poche et je montai dans mon wagon en rentrant chez moi je voulus examiner de nouveau mon achat je le pris la boîte s’ était ouverte la relique était perdue j’ eus beau fouiller ma poche la retourner; le petit os gros comme la moitié d’ une épingle avait disparu .je n’ ai tu le sais mon cher abbé qu’ une foi moyenne tu as la grandeur d’ âme l’ amitié de tolérer ma froideur et de me laisser libre attendant l’ avenir dis -tu; mais je suis absolument incrédule à les reliques de les brocanteurs en piété et tu partages mes doutes absolus à le cet égard ", "—comment trouves -tu ce jeune seigneur arabe qui hier soir te serrait de si —mais pas mal —fit -elle en rougissant —sais -tu que dans son pays il est prince souverain et règne sur des territoires ou fois plus étendus que ceux de notre auguste maître l' empereur —il m' a murmuré quelque chose comme cela —fit -elle intéressée —eh bien te plairait -il de monter sur un trône à l' instar de notre auguste souveraine l' impératrice eugénie clémentine me regarda ébahie ", "PROPN s’ avançait le grand malheur qui allait survenir apparaissait encore comme un événement doux et tranquille dans les vallées sur les collines son passage s’ étendait comme un rêve sur la terre brillante il était étrange de passer à le milieu d’ un printemps embaumé qui refusait son parfum de contempler des fleurs qui avec des couleurs éclatantes ne pouvaient être aperçues des oiseaux bariolés choisis pour être le répertoire de les nuances s’ élevaient offrant le vide de le rouge et de le noir " ]
c’ est juste revenons à le olympe mon cher monsieur bachelier voyons qu’ est -ce qu’ olympe une fille qui a la cheville fine comme celle d’ un chevreuil la jambe ronde comme les femmes de rubens de grands yeux fermés et ouverts à la fois ce qui les rend meurtriers et langoureux des mains d’ enfant un bras de cléopâtre le col de l’ anne de boleyn d’ holbein et à le ce qu’ il paraît la poitrine de mademoiselle de charolais
[ "mais cette fille mon cher bachelier c’ est la déesse vénus en personne et vous dites que le roi? —le roi en a rêvé monseigneur elle est à le je ne sais qui —elle est à le roi pardieu! si le roi la veut ", "—on dit que non —elle est donc bien gardée —mieux que cela elle se garde voyons bachelier êtes -vous certain que le roi soit épris? —si j’ en étais certain monsieur le duc j’ aurais déjà essayé de guérir les chagrins de le roi mais j’ ai peur de faire buisson creux vous qui avez chassé avec le roi monsieur le duc continua bachelier en riant vous savez comme cela met le roi de mauvaise humeur ", "—très bien bachelier; continuez vous êtes un grand philosophe mon ami bachelier s’ inclina il était évident que bachelier pensait de lui ce que disait richelieu j’ ai dit continua -t-il que l’ autre soir je croyais cette olympe entièrement dans la tête sinon dans le cœur de le roi; aussi je ne l’ ai pas perdu de vue pendant qu’ il était éveillé pour savoir s’ il en parlerait je l’ ai écouté pendant son sommeil pour savoir s’ il en rêverait ", "il n’ a rien dit ni en dormant ni en veillant; à le contraire je l’ ai vu demander à le partir pour rambouillet il avait reçu une rebuffade de la reine chaque fois qu’ il se met une idée en tête il va l’ expier auprès de sa majeste il ne demande qu’ à être un époux de la rue PROPN pauvre roi! c’ est la reine qui en fera un mari de PROPN ", "—vous avez beaucoup d’ esprit bachelier et je ne désespère plus de le roi —monsieur le duc est trop bon —continuez —eh bien comme ce matin il a demandé fois si la reine n’ avait rien envoyé c’ est que le roi a beaucoup pensé cette nuit à le quelqu’un or est -ce à le olympe? est -ce à le madame de toulouse? est -ce à le louise de mailly ", "ce digne bachelier supprimait la mademoiselle ou la madame avec une familiarite qui témoignait de sa puissance —eh bien —je me réponds à le moi-même ajouta -t-il en voyant la perplexité de richelieu: ce n’ est pas à le olympe il ne l’ a pas revue ce n’ est pas à le madame de toulouse il n’ espère rien c’ est donc à le madame de mailly bachelier ", "—oui et non monsieur le duc —attendez dit le duc je vais vous faire part d’ un détail qui vous fixera peut-être et richelieu lui raconta la remarque qu’ il avait faite sur la scène de le colin-maillard —je crois dit -il que la communication amoureuse s’ est un moment établie entre eux madame de mailly monseigneur a des moments de faiblesse comme toute bonne française en face de son roi ", "mais à le fond elle a des principes et un mari un mari mon cher bachelier un mari qui la néglige qui la délaisse et elle est fière —mais il faut je crois vous l’ avoir dit qu’ elle ne soit pas fière si elle veut que le roi il faut même qu’ elle soit —voilà le difficile cependant je vous l’ avouerai je n’ ai pas trouvé que ce fussent là toutes les difficultés ", "—parlez monseigneur j’ admets le roi amoureux très amoureux même de louise de mailly ou je l’ admets amoureux d’ olympe bachelier sourit —voilà dit richelieu en regardant avec complaisance bachelier qui semblait se mirer dans les yeux de le duc voilà un sourire que je comprends il signifie si je ne me trompe que le roi sera seulement amoureux de qui vous voudrez " ]
[ "c’ est d’ un amoureux je le reconnais mais d’ un amoureux qui se perd sans retour j’ ai fait tout cela c’ est vrai monsieur le chevalier –et peut-être aujourd’hui vont -ils fuir ensemble avec ton secours et ta complicité le chevalier ne tutoyait flavien qu’ en de rares moments d’ expansion lorsqu’ il essayait sur lui pour le convaincre ou le déterminer à le quelque résolution de son autorité toute-puissante et de sa tendresse flavien qui le savait s’ affermit dans sa résistance ", "—chasser le renard le calme il y en a un qui nous fait des misères depuis longtemps dit le père à le brigadier rougeaud qui se demandait peut-être pourquoi rien de tel ne saurait l’ apaiser lui aucun sang répandu nul coup porté à la figure de types tels que ces râlé qui ne valaient pas plus cher que les autres des gourles des taiseux des drôles de types surtout les jumeaux ces fenassiers qui ne faisaient jamais rien séparément pas même leurs travaux amoureux et qu’ on avait même trouvés un jour avec la femme de le comptable de la fabrique de contreplaqué des buiges dans son propre lit chacun d’ un côté de la femme en train de la besogner comme jamais nulle femme ne l’ a été sur ces hautes terres dit ma mère avec le franc-parler d’ une femme à qui son métier en a fait voir plus qu’ il n’ en faut pour se faire une idée peu enthousiaste de l’ espèce humaine mépris et compassion mêlés en une indulgence assez proche de ce qu’ éprouvait le brigadier de les buiges pour la famille râlé particulièrement pour l’ aîné qui avait toujours voué à le sa sœur ion om", "cette famille était retrouvée maintenant une douloureuse attirance le faisait automatiquement marcher vers cette école normale d\\' abord et quelle émotion à le considérer le long mur par-dessus lequel pointaient les têtes dépouillées de les arbres PROPN avait dû à l\\ aurore de sa vie se promener indéfiniment sous leurs branches causant avec ses camarades de science de politique de projets de carrière d\\' espérances communes mais déjà le pèlerin de le passé de son père éloignait de ce paisible asile études déjà il débouchait hors de le labyrinthe de les vieilles rues devant la salpêtrière ", "plus haut ils s’ élancent plus bas ils tombent; et combien ne se brise -t-il pas deerreur de le furne: des à le lieu de de» liens dans ces chutes leur vue perçante a comme athanase découvert le brillant avenir qui les attendait et dont ils ne se croyaient séparés que par une gaze cette gaze qui n’ arrêtait pas leurs yeux la société la changeait en un mur d’ airain poussés par une vocation par le sentiment de l’ art ils ont aussi cherché maintes fois à se faire un moyen de les sentiments que la société matérialise incessamment quoi! la province calcule et arrange le mariage dans le but de se créer le bien-être et il serait défendu à un pauvre artiste à l’ homme de science de lui donner une double destination de le faire servir à le sauver sa pensée en assurant l’ existence ", "j\\' ai le soleil en haine et la pluie en horreur le soleil est si pompeux à les yeux fatigués d\\' un malade qu\\ il semble un insolent parvenu; et la pluie! de tous les fléaux qui tombent du ciel est le pire à le mon sens je crois que je vais aujourd\\'hui l\\' accuser de ce que j\\' éprouve quelle forme symbolique pourrais -je donner jamais à le cette incroyable souffrance j\\' y entrevois quelque possibilité grâce à un savant ", "la force de robert macaire était de la savoir-insondable et de tout oser avec une assurance que rien ne démontait un jour cependant les yeux se dessillent et l’on se demande un peu honteux comment on a pu être croyant à le ce point-la mais l’on ne se vante pas de son humiliante déconvenue c’ est pourquoi il y a tant de victimes et si peu de plaignants pour mettre en mouvement la justice comme disait un client de robert macaire déconfit à le bertrand je bois ma honte et j’ avale ma perte et bertrand lui répondait mon pauvre monsieur mais on ne doit pas beaucoup engraisser à le ce a l’ affaire de les poules robert macaire en avait ajouté quelques autres moins productives mais ingénieuses –il avait même fondé une assurance contre le vol –elles avaient drainé des sommes appréciables ", "car je n’ ai jamais fait ce voyage-là –c’ est tout à le côté et mon gendre la conduira cela se doit il pourra même la prendre en croupe sur la jument ce qui ménagera ses souliers le voilà qui rentre pour souper ", "–oui et le soir il nous racontait ses réussites le gros édouard tient son verre d’ une main tremblante à l’ heure de l’ apéro pour un moment PROPN quittait sa caisse dont il gardait la clé dans sa poche et tandis que les vendeuses travaillaient il buvait le coup avec les amis avenue de clichy toujours des cris les feux de les enseignes des allées et venues mais PROPN n’ y passe plus ", "—à chacun ses valeurs monsieur il est trop injuste que l’ idée de l’ éruption soit tombée sur votre tête je suis de votre avis .cela dit elle y aura laissé moins de dégâts que dans la vôtre .puis -je vous demander de me transplanter directement chez moi?je n’ ai pas envie de me réveiller à l’ hôpital —exigeante en plus c’ est dans votre intérêt je me réveillais à l’ hôpital je pourrais croire que notre rencontre était un rêve dû à l’ anesthésie .si je me réveille chez moi je saurai que tout est vrai —soit letransplanteurressemblait à un suppositoire .celsius s’ apprêtait à le refermer le hublotquand il me demanda: n’ avez -vous rien à le me dire? —adieu ", "il y avait dans le regard froid et triste de m. PROPN une profonde fatigue qu’ on pouvait aisément traduire par le mot misanthropie il y avait dans les lignes de sa bouche de l’ amertume et de la sévérité son front fuyait mais il avait de la hauteur la courbe busquée de son nez était provocante en somme l’ aspect général de ce visage indiquait la réflexion la réserve l’ austérité l’ égoïsme " ]
je sentais en moi un grand amour de la liberté un vif désir de l’ émancipation de les classes populaires de l’ amélioration de leur destinée j’ aurais voulu de tout mon pouvoir diminuer les souffrances de le pauvre lui rendre la vie plus douce et plus facile et faire arriver à le grand nombre ce qui n’ avait été jusqu’ ici que le patrimoine de quelques-uns mais tout cela ne sortait pas des limites de la terre diminuer les impôts donner une plus grande part à le peuple dans l’ élection de les pouvoirs dans l’ administration de les affaires publiques augmenter le salaire de l’ ouvrier et ses chances de travail toutes ces belles questions tentaient mon dévouement et me poussaient de le côté de les grandes réformes mais en dépit de toutes les objections et de tous les raisonnements contraires se réveillait en moi l’ instinct d’ un monde supérieur que .je ne pouvais ni toucher ni soumettre à le mes calculs et dont je reconnaissais la trace dans les lois dans les idées dans l’ histoire de l’ humanité et jusque dans l’ intérêt et la sympathie que j’ éprouvais pour le so
[ "les professeurs elles livres exposent parfaitement le mouvement de les astres la combinaison de les corps et les lois qui président à les destinées de la nature ils décomposent la matière et en font toucher à le doigt les éléments en un mot ils disent le comment de les choses terrestres mais ils n’ enseignent rien sur les idées sur les sentiments qui viennent d’ ailleurs et de plus haut et cependant ces idées ces sentiments ils existent ils agissent ils deviennent les mobiles de les actions humaines et jouent un grand rôle dans notre vie d’ où sortent -ils qui les inspire ils n’ ont ni leur source ni leur objet dans le monde de les sens et nous avons beau les combattre les décomposer par le raisonnement nous les retrouvons dans leur entier à le fond de nos consciences il y a là un de les grands côtés de le problème humain que les sciences mathématiques et physiques ne résolvent pas ", "cette solution doit exister quelque part et il n’ est pas digne d’ un être raisonnable de la nier parce qu’ il l’ ignore et de ne pas chercher à la découvrir parce qu’ elle est d’ un difficile accès heureux de cet accord de nos pensées nous nous promîmes d’ associer nos efforts et nos recherches le temps nous manquait à les écoles mais plus tard les garnisons nous en donnèrent le loisir nous étions de le même régiment et à le lieu de passer à le café ou à le jeu le temps que le service nous laissait libre nous nous mîmes avec un zèle infatigable a la poursuite de la vérité je ne vous dirai pas ce que nous avons dévoré de livres de brochures de journaux plus d’ une fois nous avons cru être sur la voie nous apercevions çà et la de spécieuses doctrines et de séduisantes théories ", "mais bientôt il fallait revenir sur nos pas car les plus beaux systèmes ne nous apportaient que des lambeaux ou des apparences de vérités c’ était précisément le moment où les doctrines de saint-simon et de fourier commençaient à se produire dans le monde vous vous rappelez qu’ à le mon dernier voyage vous m’ en avez vu fort occupé et un peu épris elles étaient nées de le besoin de substituer quelque chose à le doute et de faire sortir l’ humanité de le culte de l’ indifférence et de la religion de les intérêts nous avions été séduits par la guerre qu’ elles déclaraient à le matérialisme de l’ époque et leur promesse de rouvrir à l’ esprit humain les horisons fermés par le dix-huitième siècle ", "nous étions frappés de la vive protestation de leurs sectateurs contre les imperfections et les misères de la société actuelle contre son manque de foi et de doctrine et le triste laisser aller de l’ intelligence qui contente des mesquines affaires de le moment fermait les yeux sur l’ avenir mais quand ces nouveaux apôtres arrivaient à l’ exposé de leurs systèmes ils nous dégoûtaient toute leur réforme consistait à le changer les mots à le lieu de les choses pour diminuer le mal dans le monde ils n’ avaient trouvé rien de mieux que de donner à les vices le nom de les vertus en réhabilitant ce que réprouve la morale et en lâchant la bride à le toutes les passions que la conscience nous oblige à le réprimer entre les mains de ces prétendus missionnaires de la civilisation la société descendait de l’ homme à la bêle de l’ intelligence à l’ instinct de le sentiment à l’ appétit elle n’ était plus qu’ une ruche ou une fourmilière où chacun obéissant à sa nature animale concourait à un ensemble dont le seul but était là satisfaction de les besoins physiques", "a mesure que nous découvrions l’ impuissance de les réformateurs et la vanité de leurs théories notre soif de vérité devenait plus vive et plus ardente tous ces essais stériles toutes ces tentatives avortées augmentaient l’ agitation et l’ impatience de nos esprits souvent fatigués de nos recherches découragés de leur inutilité nous prenions la résolution de nous jeter comme tant d’ autres dans le tourbillon de les affaires et de les plaisirs et de renoncer à ces hautes régions qui se dérobaient avec tant d’ obstination à le notre vue nous nous promettions de ne plus en parler le lendemain en nous revoyant le moindre incident nous ramenait à le notre thème de la veille les questions se posaient de nouveau la discussion recommençait et nous nous retrouvions plus acharnés que jamais à la poursuite de notre insaisissable fantôme ", "sur ces entrefaites notre régiment changea de garnison il fut appelé à. vincennes le voisinage de paris que nous n’ avions pas vu depuis l’ école nous détourna quelque temps de nos préoccupations habituelles mais après nous être rassasiés de son monde de ses fêtes et de ses spectacles le vide reparut en nous et le mal de la vérite nous revint nous suivîmes les cours de les plus habiles et de les plus renommés professeurs nous nous mîmes en relation avec les philosophes les plus célèbres partout on nous accueillait avec bienveillance on paraissait nous écouter avec intérêt mais nos questions n’ obtenaient que des réponses vagues ou négatives nous entendîmes beaucoup parler de nominations à l’ académie de découvertes scientifiques de changements de ministère niais de ce qui nous occupait pas un mot et si par exception se produisaient sur ce sujet une doctrine ou une théorie elles soulevaient de si graves objections et rencontraient tant de contradicteurs que les ténèbres étaient encore plus épaisses depuis que chacun avait apporté sa lumière ", "ainsi nous avions interrogé sur le monde surnaturel livres et personnes anciens et modernes histoire et philosophie toutes les découvertes toutes les inventions de l’ esprit humain partout nous n’ avions trouvé que confusion et obscurité quand ce n’ était pas le néant nous aboutissions à le chaos a quelle porte frapper maintenant le ver rongeur de le doute ne cessait de nous dévorer mais cette fois cette affreuse maladie nous parut sans remède et dans notre désespoir nous en étions réduits à le envier le sort de ceux qui peuvent dormir dans la stupidité de leur indifférence et à le regretter le temps absorbés par les éludes de notre carrière et par les travaux presque mécaniques de le jour nous n’ avions ni le loisir ni la volonté de nous occuper du lendemain ", "un jour dans un salon de le faubourg st-germain où me conduisaient quelquefois mes relations de famille j’ entendis parler d’ un jeune prêtre qui faisait merveille à le notre-dame on le disait éloquent jusqu’ à le sublime hardi jusqu’ à la témérité ne reculant devant aucun de les sujets les plus délicats devant aucune des questions les plus brûlantes et faisant entendre de le haut de la chaire de les paroles inaccoutumées qui attiraient et émouvaient le monde ce n’ étaient ni des prônes ni des sermons qu’ il prononçait mais quelque chose de nouveau touchant à la fois à la politique et à la philosophie des conférences dans lesquelles il enseignait à les peuples comme à les individus leurs devoirs et leur mission examinait tous les problèmes sociaux jugeait tous les travaux de l’ esprit humain et prêchait à le nom de l’ évangile le perfectionnement de l’ homme et le progrès de l’ humanité on ajoutait qu’ élève de mde lamennais dont il s’ était séparé après la sentence de rome partisan chaleureux de la liberté et très-sympathique à le beaucoup de les idée", "j’ en fis part à le mon camarade qui logeait avec moi il fut très frappé de mon récit et nous voulûmes juger par nous-mêmes ce nouveau prédicateur mais notre prévention était si forte contre le catholicisme et ses organes et nous en attendions si peu la vérité nous qui la demandions à le tout le monde que dans notre désir d’ entendre l’ abbé lacordaire il n’ entrait d’ autre but que d’ assister à un tour de force oratoire de nous donner une satisfaction littéraire et nous décidâmes que nous irions le dimanche suivant à le notre-dame par partie de plaisir et comme on court à un spectacle à la mode sachant que la foule était grande nous allâmes à la cathédrale d’ assez bonne heure et déjà la nef se remplissait d’ hommes la réunion était singulière et ne ressemblait pas à le celles qu’ on voit ordinairement dans les églises à l’ exception de quelques fidèles qui priaient et suivaient dans leurs livres la messe qui se disait à le chœur le plus grand nombre n’ était pas chrétien " ]
[ "c’ est drôle les jours chez toi durent une minute –ce n’ est pas drôle de le tout dit l’ allumeur a fait déjà un mois que nous parlons ensemble –un mois –oui minutes ", "nous sommes seuls dans la rue ombre et soleil sur le trottoir l’ odeur de les troènes l’ éte nous occupons mon frère et moi le bungalow avec mon père et nathalie l’ hôtesse de l’ air celle-ci nous avait emmenés en vacances à le pâques de la même année dans un hôtel de villars-sur-ollon à le paris un dimanche de nous restons à le fond de les coulisses de le vieux-colombier mon frère et moi quand ma mère est entrée en scène ", "réclama âprement adrienne –qui donc? madame une bien petite personne en vérité et il est vraiment malheureux de voir préférée à une femme comme vous une cocotte qui a tous les vices une cocotte mais alors monsieur vous voulez vous moquer de moi il s’ agit là sans doute de quelque frasque dont je ne le croyais certes pas capable mais qui n’ a aucune importance –elle est la plus dangereuse de les femmes madame il y a ans hommes se sont suicidés pour cette cocotte depuis d’ autres se sont ruinés ", "le colonel réfléchit un moment —ici dit -il nous sommes mal pour combiner notre plan nous n' avons pas d' indicateur nous allons sortir moi je vais rentrer à l' hôtel par la grande porte vous vous allez prendre la rue de valois à le cette heure déserte ", "PROPN s’ assit à une table et dit gêné d’ avoir à le débiter cette phrase toute faite comme un acteur sur les tréteaux de la foire qui veut la fin veut les moyens dit la femme en se retour- nant d’ où venez -vous c’ est josse qui m’ envoie il nous envoie pas mal de monde fit la patronne avec un énorme clin d’ œil ne vous trompez pas sur mon compte dit le philosophe mécontent d’ entrevoir dans le fond de la salle un sergent à le bonnet emplumé qui vidait son pot ", "mais les gens d’ ici savent de quoi est capable un taureau c’ est avec les pantalons déchirés qu’ on fait les toreros ne vous attendrissez pas ils sont habitués alban ne répondit pas chez tous ceux de l’ estrade et surtout chez les femmes il subodorait le désir vague de voir couler de le sang pourvu que ce fût de le sang plébéien et non celui de les señoritos ", "tendance dada option baffie période caméra cachée entre nous le rire a été le préalable la compétence minimale exigée et la politisation n’ a rien dissipé de cette humeur dissipée on cite les nuls plus souvent qu’ engels imite mal la mouche qui pète de le professeur thibaud créée par chabat se récite de les bribes de monologues de c’ est arrivé près de chez vous avec préférence pour le couplet sur le petit grégory humour noir humour niark-niark quelque chose comme diogène sans le soleil et puis le foncier national: un peu les tontons flingueurs très peu pour moi beaucoup les bronzés avec en prime une interprétation collégiale de michael est de retour à le destination de les spectateurs de le comptoir ", "à le calme qui régnait dans la vieille maison depuis quelque mois succe ̀de l’ agitation guillaume et pélagie mettent tout sens dessous les braves serviteurs ne craignent pas de se donner de la peine ils placent et déplacent les meubles et finissent par les remettre à la même place tout est brillant de propreté bien fin celui qui découvrirait un grain de poussière dans ces chambres-là PROPN n’ a pas honte des carreaux rouges ", "tout soudain PROPN s’ arrête et jette son sac à le terre de ses bras en croix il barre le chemin et il tient arsule derrière lui —reste il s’ avance de pas dans l’ herbe et il regarde à ses pieds il a l’ air de réfléchir il revient charge le sac prend arsule par le bras et l’ entraîne à le travers les herbes d’ un autre côté ", "diable nous sommes rivaux rivaux tu veux être député à le vieilleville toi qui peux être élu à le paris paris est plus beau mais vieilleville est plus sûr " ]
j’ étais seule vous ne m’ avez même pas embrassée je vous vois encore dans le fauteuil le dos tourné à la fenêtre je me suis jetée sur vous j’ ai pris votre tête avec mes mains votre bouche avec ma bouche et je ne vous l’ avais jamais dit mais j’ étais toute jeune alors et c’ est pendant ce baiser que j’ ai senti fondre en moi le plaisir pour la première fois de ma vie j’ étais sur vos genoux comme maintenant je la serrai dans mes bras brisé d’ émotion elle m’ avait reconquis en mots elle jouait de moi comme elle voulait
[ "je n’ ai jamais aimé que vous poursuivit -elle depuis cette nuit de décembre où je vous ai vu en chemin de fer comme je venais de quitter mon couvent d’ avila je vous aimais d’ abord parce que vous êtes beau vous avez des yeux si brillants et si tendres qu’ il me semblait que toutes les femmes avaient dû en être amoureuses si vous saviez combien de nuits j’ ai pensé à le ces yeux-là mais ensuite je vous ai aimé surtout parce que vous êtes bon ", "je n’ aurais pas voulu lier ma vie à le celle d’ un homme égoïste et beau car vous savez que je m’ aime trop moi-même pour accepter de n’ être heureuse qu’ à le moitié je voulais tout le bonheur et j’ ai vu bien vite que si je vous le demandais vous me le donneriez –mais alors mon cœur pourquoi ce long silence –parce que je ne me contente pas de ce qui suffit à d’ autres femmes non seulement je veux tout le bonheur mais je le veux pour toute ma vie ", "je veux vous épouser mateo pour vous aimer encore quand vous ne m’ aimerez plus ne craignez rien nous n’ irons pas à l’ église ni devant l’ alcade je suis bonne chrétienne mais dieu protège les amours sincères et j’ irai en paradis avant bien des femmes mariées je ne vous demanderai pas de m’ épouser publiquement parce que je sais que cela ne se peut pas vous n’ appellerez jamais de la femme qui a dansé nue dans l’ horrible bouge où nous sommes devant tous les inglès qui ont passé la ̀ et elle éclata en larmes concepcion mon enfant disais -je bouleversé calme -toi ", "je t’ aime je ferai ce que tu voudras –non cria -t-elle avec un sanglot non je ne le veux pas c’ est une chose impossible ", "je ne veux pas que vous souilliez votre nom par le mien voyez maintenant c’ est moi qui n’ accepte plus votre générosité mateo nous ne serons pas mariés pour le monde mais vous me traiterez comme votre femme et vous me jurerez de me garder toujours je ne vous demande pas grand-chose: seulement une petite maison à le moi quelque part près de vous et une dot. la dot que vous donneriez à le celle qui vous épouserait en échange moi je n’ ai rien à le vous donner mon âme ", "rien que mon amour éternel avec ma virginité que je vous ai gardée contre tous chapitre scène derrière une grille fermée PROPN avait pris ce ton si ému et si simple pour m’ adresser la parole je crus avoir enfin dégagé son âme véritable de le masque ironique et orgueilleux qui me l’ avait celée trop longtemps et une vie nouvelle s’ ouvrit à le ma convalescence morale connaissez -vous à le musée de madrid une singulière toile de goya la première à le gauche en entrant dans la salle de le dernier étage femmes en jupe espagnole sur une pelouse de jardin tendent un châle par les bouts et y font sauter en riant un pantin grand comme un homme bref nous revînmes à le séville ", "elle avait repris sa voix railleuse et son sourire particulier mais je ne me sentais plus inquiet un proverbe espagnol nous dit: la femme comme la chatte est à qui la soigne je la soignais si bien et j’ étais si heureux qu’ elle se laissât faire j’ étais arrivé à le me convaincre que son chemin vers moi n’ avait jamais dévie qu’ elle m’ avait réellement abordé la première et séduit peu à le peu; que ses fuites étaient justifiées non par les misérables calculs dont j’ avais eu le soupçon mais par ma faute ma seule faute et l’ oubli de mes engagements ", "je l’ excusais même de sa danse indécente en songeant qu’ elle avait alors désespéré de vivre jamais son rêve avec moi et qu’ une fille vierge à le cadiz ne peut guère gagner son pain sans prendre à le moins les apparences d’ une créature de plaisir enfin que vous dire je l’ aimais le jour même de notre retour je choisis pour elle un palacio dans la calle devant la paroisse c’ est un quartier silencieux presque désert en été mais frais et plein d’ ombre je la voyais heureuse dans cette rue mauve et jaune non loin de la où votre carmen don ", "il fallut meubler cette maison je voulais faire vite mais elle avait caprices jours interminables passèrent à le milieu de les tapissiers et de les emménageurs c’ était pour moi comme une semaine de noces concha devenait presque tendre et si elle résistait encore il semblait que ce fût mollement comme pour ne pas oublier les promesses qu’ elle s’ était faites " ]
[ "ils restaient tous à le table jusqu’ à le milieu de l’ après-midi à évoquer la guerre les parents à se passer des photos autour de les tasses vides on prendra bien le temps de mourir marchez peut-être une tendance profonde à le ne pas s’ en faire malgré tout il s’ inventa des occupations qui l’ éloignaient de le commerce un élevage de poules et de lapins la construction de dépendances d’ un garage la disposition de la cour s’ est modifiée souvent à le gré de ses désirs les cabinets et le poulailler ont déménagé fois ", "de pareils vestiges de l’ art de les siècles reculés auraient pu fixer notre attention dans une autre circonstance mais nous étions trop pressés d’ assurer à le notre petite caravane un gîte sûr et commode pour employer beaucoup de temps à l’ examen de ces toiles frustes qui avaient presque disparu sous l’ enduit humide et noir des années cependant parvenu à les derniers portraits PROPN en rapprocha son flambeau avec émotion et me saisissant vivement par le bras: regarde regarde s’ écria -t-il ce chevalier à le sombre regard dont le front est ombragé par un panache rouge ce doit être ghismondo lui-même vois comme le peintre a merveilleusement exprimé dans ces traits jeunes encore les lassitudes de la volupté et les soucis de le crime c’ est une chose triste à le voir le portrait suivant t’ en dédommagera répondis -je en souriant à son hypothèse ", "si un paysan vous dit que tous ses sont juifs entendez sorte de pourriture que attribuait à la gelée je note cela pour obliger les linguistes car le mot est d\\' usage récent le marché achève dans les cabarets et vers heures tout le monde a disparu cependant on a bu force cafés boisson plus nationale encore dirait -on que le cidre à le ce propos voici encore une curieuse expression assez déroutante ", "chérie n’ avait point de mère et son pauvre cœur si aimant si plein d’ effusion et de chaleur se fatiguait en ces tendresses changeantes qui la rendaient heureuse un jour pour s’ enfuir bientôt comme des fantômes et laisser derrière soi l’ amertume de les regrets ainsi le voyageur égaré dans les grèves immenses qui entourent le mont PROPN perd son courage avant de perdre ses forces parce qu’ il sent les sables mouvants céder à le son effort et manquer sous ses pas quand chérie aperçut qui restait immobile à la même place le sourire s’ envola de ses lèvres elle dit avec une sensibilité mêlée de tristesse: –bonjour mes amis puis elle se reprit encore et ajouta plus bas: –mes bienfaiteurs PROPN se détourna comme si chérie lui eût dit personnellement une injure ", "cela va tout à le fait bien jacques demanda le prince tout à le fait dit le jeune homme comme vous voyez honneur à ce climat qui vous a rendu à le vous-même et à le nous car vous étiez un bon vivant et vous le redeviendrez le jeune homme s' adossa à la colonne auprès de patrizzi et laissant errer ses yeux sur la foule bigarrée qui s' écoulait bruyante et je jouis de la vie mon cher prince dit -il avec ardeur comme un homme qui s' est cru près de la perdre vous n' avez jamais été gravement malade vous ne connaissez pas la langueur mélancolique qui s' empare peu à le peu de l' esprit à le mesure que les forces de le corps décroissent il semblerait qu' un crêpe voile la nature entière tant on voit toutes choses sous un aspect sombre et désolé ", "il avait une démarche très mâle sous sa petite casquette ronde sa voix dominait tous les autres bruits mais je ne parvenais pas à le reconnaître sa chanson peut-être improvisait -il lorsqu’ il entrait dans le rayon d’ un phare il était tout nimbé momentanément j’ aurais bien voulu me joindre à le lui le suivre en tâchant de m’ adapter à le rythme de sa mélopée sauvage ", "lui s’ élance à la fenêtre la brise en se meurtrissant les mains et les bras saute dehors et bondit à le travers la forêt le malheureux n’ avait pour tout vêtement qu’ une chemise des bûcherons occupés une partie de l’ année dans les bois s’ étaient construit une hutte de branchage dans laquelle ils se retiraient la nuit c’ est vers cette hutte que le garde dirige sa course effrénée l’ écume à les lèvres les bras en sang les pieds déchirés par les épines il se rue en poussant des hurlements sur la frêle cabane ", "–tenez me dit -il voici ce que j’ écris à le ma mère lisez cette lettre pris la lettre de les mains de franchi et je lis avec un étonnement croissant ma bonne mère si je ne vous savais pas à la fois forte comme une spartiate et soumise comme une chrétienne j’ emploierais tous les moyens possibles pour vous préparer à l’ événement affreux qui va vous frapper; quand vous recevrez cette lettre vous n’ aurez plus qu’ un fils .»lucien mon excellent frère aime ma mère pour nous avant-hier j’ ai été atteint d’ une fièvre cérébrale j’ ai fait peu d’ attention à les premiers symptômes le médecin est arrivé trop tard ma bonne mère il n’ y a plus d’ espoir pour moi à le moins d’ un miracle et quel droit ai-je d’ espérer que dieu fera ce miracle pour moi vous écris dans un moment lucide ", "—on sait de qui il s’ agissait —non reste un mystère aujourd’hui encore il a touché une bonne prime qui l’ a incité à le continuer dans la même voie toujours est -il qu’ une escouade de hommes est partie aussitôt en fourgonnette à l’ intérieur et sur les marchepieds elle a ralenti en bas de la côte à le mètres pour que militaires prennent position puis a continué pour que le deuxième groupe se poste en limite de le village l’ idée était de les prendre entre feux ", "il lui parla en sylvanien –que faites -vous sur la route à une heure pareille peux -tu m’ expliquer ce que cela veut dire –vous devriez le savoir vous-même alain d’ répondit gravement la vieille femme c’ est là le résultat d’ un feu qui couve depuis longtemps " ]
ma pauvre fillette interrompit dupleix il n' y a plus de craintes quand il n' y a plus d' espérances les soucis viennent de s' envoler et je me sens tranquille comme un saint de bois vous ne le croiriez pas mes enfants je suis content que ces détestables coquins les anglais aient volé ma cargaison cela tranche la question nettement je suis tout à le fond de le fossé et je m' y endors
[ "c' est bon d' être en léthargie va chevalier va mon ami non point chez le docteur je n' ai pas besoin de le docteur va chez toi tout uniment te coucher je te souhaite la bonne nuit il ferma les yeux en homme que l' entretien désormais importune mlle de vandes et le chevalier échangèrent un regard —en somme dit m. marais finit tout bêtement ", "il n' y a de curieux que le coup de couteau fit madeleine est -ce assez dur les hommes en place moi si j' avais le crédit dont vous jouissez dans le gouvernement et votre capacité j' arrangerais cette histoire -là bien arrangée avec les fiancés et le pauvre gouverneur réduit par son infortune à se plonger un poignard dans le sein et j' irais faire pleurer mme de pompadour qui lui donnerait une pension —faire pleurer mme de pompadour s' écria marais: fameuse idée on tire bien de le feu de les cailloux mais que font -ils donc la voici le nicolas qui s' empare de le mémoire ", "tubieu! ma commère ils ont la même idée que vous on va jouer de le mémoire profitant de le moment où le vieillard avait les yeux fermés le chevalier après s' être concerté avec mlle de vandes venait en effet de glisser le mémoire sous le revers de son frac c' est un coup d' épée dans l' eau que je vais donner dit -il chère jeanne pensez -vous que j' aurais attendu jusqu' à le aujourd'hui si j' avais eu le moindre espoir mais il ne s' agit plus d' écouter mes doutes ou mes répugnances ", "après ce qui vient de se passer et de le moment que vous l' ordonnez je n' hésite plus et vais tenter l' aventure il va chez mme de pompadour à le cette heure-ci! demanda madeleine —non pas répliqua marais qui cherchait à le tâtons sa canne et son chapeau c' est beaucoup plus grave —où va -t-il donc mais marais lui imposa silence par un chut impérieusement sifflé ", "il regardait de tous ses yeux à l' écumoire de l' autre côté de la cloison le bonhomme joseph avait relevé tout doucement ses paupières —nicolas mon ami dit -il d' une voix qu' il voulait faire indifférente mais où toute sa passion vibrait malgré lui il est bien entendu n' est -ce pas que je ne t' ai nullement poussé à le cette démarche? le vieux comédien pensa tout haut marais il guettait tout à le travers ses yeux fermés mais quelle démarche demanda madeleine désolée de ne point comprendre ", "—je n' ai pas dit un traître mot poursuivit dupleix qui ait pu te porter à l' entreprendre mais de le moment que tu as l' idée de parler à le ministre fit madeleine on comprend à la fin il ne faut pas y aller continua dupleix comme une corneille qui abat des noix quelle heure avons-nous heures répondit mlle de vandes le duc reprit dupleix d' un ton posé et précis est donc encore pour une demi-heure et même un peu plus avec mme la duchesse de grammont sa respectée sœur PROPN fit marais en a parte comme ils sont renseignés ", "n' est -ce pas aujourd'hui demanda dupleix —si fait mon oncle un de les petits soirs de mme de grammont mes enfants je dis tout cela pour toi nicolas dans ce monde-là il faut regarder à ses pieds comme si on marchait sur des œufs heures sonnant la belle béatrix de choiseul-stainville ex-chanoinesse qui fait présentement le bonheur de m. le duc de grammont mais à le distance comme il arrive en ce siècle pour beaucoup d' époux trop bien assortis va entrer dans son salon où l' attendra m. l' ambassadeur d' autriche ", "m. l' ambassadeur d' espagne n' arrive qu' à le heures et quart et jamais on ne laisse entrer quand ils sont là m. le baron d' qui fait sourdement chez nous les affaires de la prusse de le fond de ces grands vieux jardins de l' hôtel de nantouillet à le marais où les tilleuls sont plus hauts que ceux de les tuileries et que la vénitienne a payés comptant en reichthalers de pendant cela mme la duchesse de choiseul une vraie sainte PROPN s' occupe de bonnes œuvres dans son oratoire avec l' abbé croizat de le châtel son neveu et monseigneur croizat de caraman évêque d' andrinople son oncle elle ne vaut rien pour la politique et va tout bêtement à le ciel comme une admirable chrétienne qu' elle est à ce moment heures juste la grande antichambre s' ouvre pour les audiences privées de m. le duc les petites audiences de m. de praslin de le plessis qui a sous lui le jeune choiseul de beaupré frère de mme l' abbesse de glossinde et le vicomte de choiseul ancien colonel de chaulnes-infanterie dont on va faire un sous-secrétaire d' état son frère m. le baron de choiseul n' est", "j' ai été admis à le baiser la main de mme de grammont et j' ai dîné à la table de mme de choiseul à le chanteloup mais c' est à le m. le duc de choiseul en personne que mon père m' avait présenté lors de mon premier voyage à le paris —cousinaient -ils tous ton père et lui? —oui mais m. de choiseul n' était pas encore ministre PROPN se leva sans secours et à le voir l' animation de son visage personne n' aurait pu se douter qu' il avait eu pouces de fer dans la poitrine —quel homme " ]
[ "passa la main sur son front mouillé par l’ eau de mer qui ruisselait de ses cheveux –il y a quelques mois j’ aurais dit: tant mieux murmura -t-il mais aujourd’hui oh! non non car j’ ai entrevu la justice de dieu et je connais désormais mon but dans la vie ...il rejoignit alix qui ne s’ était pas arrêtée et entraînait son frère grelottant vers le manoir à le seuil de le salon miss et rose attendaient l’ institutrice saisit gaétan entre ses bras et s’ écria en pleurant méchant enfant quels tourments vous nous causez et en un pareil moment monsieur si vous voulez recevoir le dernier soupir de votre mère hâtez -vous ...il s’ élança vers la chambre et alix le suivit sans plus songer à ses vêtements mouillés de penché sur le lit tenait la main de sa femme entre les siennes il n’ y avait plus qu’ un souffle de vie chez la mourante et cependant elle reconnut encore ceux qui entraient ", "fit le petit baron non dit le major mais nous ferons quelque chose pour toi ah tu auras une dizaine de francs sans rien faire absolument rien et ces francs quand me les donnerez -vous demain ", "la charte pour la plus grande partie de la nation avait l' inconvénient d' être octroyée c' était remuer par ce mot très inutile la question brûlante de la souveraineté royale ou populaire louis aussi datait son bienfait de l' an dix-neuvième de son règne regardant bonaparte comme non avenu de même que charles avait sauté à le pieds joints par-dessus c' était une espèce d' insulte à les souverains qui avaient tous reconnu napoléon et qui dans ce moment même se trouvaient dans paris ce langage suranné et ces prétentions de les anciennes monarchies n' ajoutaient rien à la légitimité de le droit et n' étaient que de puérils anachronismes à le cela près la charte remplaçant le despotisme nous apportant la liberté légale avait de quoi satisfaire les hommes de conscience néanmoins les royalistes qui en recueillaient tant d' avantages qui sortant ou de leur village ou de leur foyer chétif ou des places obscures dont ils avaient vécu sous l' empire étaient appelés à une haute et publique existence ne reçurent le bienfait qu' en grommelant; les libéraux qui s", "lorsque la flûte se mit à le jouer bien qu’ elle demeurât toujours posée sur le fauteuil recula un peu s’ assit sur le bord de le lit et se souvint de l’ avertissement de jarde elle avait les nerfs très fragiles devait éviter les émotions trop fortes elle sourit: sans doute fallait -il éviter l’ amour la mélodie de la flûte était insinuante et tendre mais elle ne la reconnut pas elle se leva sortit dans le corridor entra dans la chambre de danthès il n’ y avait personne ", "des étables immenses servaient à le bétail de retraite d’ hiver on voyait là de les bœufs assez petits et maigres à la vérité des moutons magnifiques à le larges queues des chèvres à le longs poils tombant jusqu’ à le terre rouletabille derrière le chenil avait découvert un petit escalier à les pierres usées qui grimpait le long de le roc et permettait d’ atteindre une courtine à le créneaux il fit signe à les jeunes gens de s’ arrêter et grimpa lestement sur ce mur qui fermait ce coin de le château noir mur de le haut de lequel il pourrait voir ce qu’ il y avait derrière fit rouletabille en arrivant à le haut de son mur d’ où il découvrit un vaste quadrilatère désert nous ne sommes pourtant pas dans le quartier de les esclaves et il s’ aplatit derrière les créneaux c’ est pourtant là le marché continua -t-il le marché à les esclaves ou je me trompe fort quand on en a vu un on les a vus tous et il est impossible d’ en oublier l’ aspect triste inquiétant nu délabré sordide il avait déjà vu de ces places spéciales consacrées à la vente de la chair humaine", "quoique ces idées eussent répandu quelques nuages sur leurs fronts la bonne harmonie se rétablit aussitôt entre eux voici comment un cri d’ enfant retentit à le loin –jules laissez votre sœur tranquille s’ écria la comtesse –quoi! vos enfants sont ici? dit le colonel ", "cependant il brûloit de savoir si olympia étoit devenu la femme de son frère et s’ il devoit la saluer comme mylady comtesse où comme la fille de mylord il ne lui fut pas difficile de s’ assurer de la vérité il n’ eut qu’ à s’ adresser à la première personne qui se trouva près de lui la réponse qu’ il reçut lui causa des transports de joie qu’ il ne fut pas le maître de cacher heureusement ils ne furent pas remarqués ou du moins on n’ en soupçonna pas le motif l’ accident qui venoit d’ arriver à le miss olympia quoique peu considérable ne lui permit pas de rester à l’ assemblée ", "reprenez vite courage je me charge moi de tout le reste –ne crains plus rien s’ écria je jure de vivre ne serait -ce que pour t’ aimer –le capitaine breteaux ne vous provoquera plus ", "c’ est un reproche que tous les gens calmes font à le tous les gens nerveux quand ils trouvent les causes hors de proportion avec les effets ils auraient raison assurément si tout le monde sentait de la même manière mais ils ne se rendent pas compte que si les gens nerveux se laissent impressionner trop vivement par des choses qui ne touchent guère des gens calmes c’ est qu’ ils sont faits différemment et que par conséquent les événements prennent pour eux une signification tout autre à le ce reproche d’ être trop romanesque lucie n’ opposa bientôt que la résolution de cacher ce qu’ elle ressentait lorsque ses sentiments étaient de nature à le ramener dans la bouche de sa mère ou de son mari quelqu’une de ces phrases tranquilles sur la nécessité de prendre froidement les choses si son amour pour son mari n’ en avait pas souffert c’ est que l’ amour se compose principalement de sacrifices et qu’ une femme aimante peut supporter même d’ être injustement jugée sans que son idole en souffre à ses yeux mais il n’ en avait pas été de même pour madame béruel et lucie ", "je ne fus guérie plus tard de l’ onanisme que par les doctes leçons de les filles de le couvent de la rédemption leur science fatale m’ a perdue pour jamais! ici les sanglots étouffèrent la voix altérée de la comtesse les caresses ne pouvaient rien sur cette femme pour faire diversion je m’ adressai à le fanny " ]
une pendule en zinc et tableaux une diane chasseresse gravée sur acier; un mélange d' huile et de couleur ayant la prétention de représenter un brigand calabrais; enfin une lithographie portant cette légende nécessaire entrée de le port de buenos-ayres la plus belle pièce de la capelette était le salon jamais la cire n' avait eu de contact avec le plancher;
[ "de grands rideaux de calicot mi-parties jaune et blanc se croisaient contre les fenêtres une table de noyer un meuble en velours qui faisait regretter que PROPN le grand ait signé la fameuse paix d' PROPN était avec une pendule en albâtre les seuls ornements de ce lieu où de le reste jamais on ne recevait d' étrangers en procédant par comparaison le limousin trouva sa nouvelle demeure splendide —voilà pensa -t-il ce qu' on nomme le confortable c' est un de les bienfaits de la civilisation ", "mais il pousse à la mollesse qui réduit l' homme le plus fort mieux que ne saurait le faire l' adversite après cette sage réflexion inspirée par les conseils de mentor à le télémaque eusèbe se coucha si sa fatigue eût été moins grande il aurait bien vite compris que les matelas de son lit n' avaient rien de commun avec les moelleux gazons de l' île de calypso le brave garçon ferma les paupières et pensa à son père qui devait dormir profondément il se vit partant de la capelette ", "tous les petits événements de son voyage se retracèrent à le son esprit il se réjouit d' avoir rencontré lansade trouva que mme morin était une excellente femme et lui voua une reconnaissance éternelle cependant il se demanda pourquoi cette parisienne avait écrit sur son livre qu' il était chasseur de profession il songeait aussi à l' embarras de le marchand de porcelaine fermant sa boutique et ne sachant pas après ans reconnaître quel était le volet qui devait être placé le premier cela l' amena à le penser à la sagacité de les sauvages qui à le milieu d' une forêt reconnaissent à la manière dont un brin d' herbe se trouve courbé quel est l' ennemi qu' ils ont à le redouter il chercha de quel côté était la supériorité et il s' endormit sans avoir trouvé ", "le lendemain à le heures de le matin PROPN s' éveillait tout surpris de ne point voir des poutres saillir dans le plafond ni son fusil pendu à le mur ni les coloquintes qui ornaient sa cheminée une seconde lui suffit pour reprendre ses esprits prompt comme l' éclair il sauta de son lit et fut ouvrir la fenêtre PROPN s' écria -t-il la ville par excellence qui tient la tête de le monde la ville à les palais à les il s' arrêta un silence profond régnait dans la rue ", "un balayeur attardé troublait seul de le bruit de ses pas le calme de la ville endormie le jeune homme cherchait les palais et ses yeux étonnés n' apercevaient que des cheminées en briques et en poterie il referma sa fenêtre et passa son pantalon je vous demande tout à le fait pardon madame à le vous qui m' avez promis de lire ce volume—je ne dis pas ce livre —d' avoir osé y écrire le vilain mot qui termine le dixième chapitre ", "je ne pouvais cependant faire autrement permettez-moi de m' expliquer vous me condamnerez ensuite si vous voulez le peuple chinois qui est bien le peuple le plus ridicule de le monde peut-être parce qu' il est le plus vieux a trouvé le moyen tout en empêchant les étrangers d' entrer dans ses murs de répandre dans tout le globe une infinité de produits désastreux ce peuple absurde n' avait il faut en convenir qu' une mission à le accomplir sur terre: cultiver le thé et fabriquer des tasses dans lesquelles on puisse le boire ", "trompant les desseins de la providence il nous a saturé d' un tas de petits monstres verts et bleus d' ivoire ciselé de laque de nankin de savon triangulaire et d' allumettes odoriférantes cela est -il vrai oui ou non? eh bien j' aurais pardonné les potiches les magots la laque cette espèce de cire à le cacheter les lettres écrites à l' encre de chine l' étoffe jaune les allumettes le savon à le écorcher j' aurais tout pardonné à ces brutes qui tuent nos prêtres et jettent leurs enfants dans les ruisseaux s' ils n' avaient pas inventé les proverbes oh! les proverbes mistress vous ne savez pas ce que c' est je vous assure ", "figurez -vous les choses de le monde les plus sottes et les plus ennuyeuses et vous n' approcherez pas imaginez ou pensées décousues et se contredisant toutes imprimées en caractères honteux de servir une si triste cause sur du papier à le chandelles et vous aurez une faible idée de ce que nous autres français nous appelons la sagesse de les nations ouvrez la première page vous y lirez les phrases que voici: il ne faut jamais courir lièvres à la fois il faut toujours avoir cordes à le son arc il ne faut jamais remettre à le lendemain ce qu' on peut faire la veille le sage remue sa langue fois avant de parler faute d' un moine l' abbaye ne manque pas la mort d' un ciron fait un vide dans l' univers les paroles s' envolent les écrits restent voilà chère madame les échantillons les plus profonds de cette profonde sagesse ne trouvez -vous pas qu' il est bien ingénieux de mettre cordes à le son arc pour courir un seul lièvre ne conviendrez -vous pas que si l'on remuait sa langue fois avant de parler il faudrait remettre à le mois ce qu' on peut faire tout de suite ", "un sot retournât -il fois sa langue finirait toujours par dire une bêtise si les paroles ne s' envolaient pas on n' aurait point besoin d' écrire si la mort d' un ciron fait un vide dans l' univers celle d' un moine peut bien sans comparaison en faire un dans une abbaye un jour c' était hier je résolus —pour cette fois seulement —de me métamorphoser en penseur et de découdre d' un coup de pied cet habit d' arlequin qu' on a posé sur l' échine de la morale et de le remplacer par un conseil unique donné à les hommes ce conseil le voici: grands de la terre heureux de le jour et vous les humbles et les ignorés employez chaque matin une heure à le passer votre pantalon bon voilà que j' ai encore écrit ce vilain mot; que voulez -vous mistress hélène il le fallait " ]
[ "j’ essayerai de ne pas trop vous ennuyer quand vous viendrez à la hermellière elle fit quelques pas dans l’ intention de reprendre son chapeau bruno la prévint et le lui apporta elle dit gaiement en le lui prenant de les mains –j’ agis ici en campagnarde comme vous voyez c’ est charmant cette liberté!la lumière rose l’ enveloppait ", "et une nuit avec un sorcier arrivé de poitiers jean de la rivière il se rend dans une forêt qui avoisine le château de tiffauges il demeure avec ses serviteurs henriet et poitou sur la lisière de le bois où le sorcier pénètre la nuit est lourde et sans lune; gilles énerve à le scruter les ténèbres à le écouter le pesant repos de la campagne muette ses compagnons terrifiés se serrent un contre autre frémissent et chuchotent à le moindre vent ", "teinte d’ ironie se fit sentir dans l’ accent avec lequel le magistrat prononça ces derniers mots en tendant un billet sur lequel la demeure de madame de était indiquée le jeune homme lut l’ adresse avec un air de curiosité –il sait bien qu’ il n’ a pas loin à le aller et quand il sera dehors il aura bientôt traversé la place s’ écria le maire en se parlant à le lui-même pendant que le jeune homme sortait ", "PROPN n’ y avait vu que du feu et sa nuit de le bal était tellement accidentée qu’ il paraissait complètement ahuri et ne savait que répondre à les questions qui pleuvaient dans sa loge les obsèques de bernier se firent avec la simplicité de le convoi de le pauvre d’ ailleurs bonnes raisons guidèrent le capitaine la première par économie la seconde par politique militaire il ne fallait pas que cette victime de le soldat nuisît à le son avancement et il sentait qu’ on lui tiendrait compte de cette affaire prudemment étouffée ", "je n' aurais garde de rien lui dire elle ne savait pas elle avait cet immense bonheur de ne pas savoir je ne le lui arracherais pas a quoi bon en effet —non mon désespoir mon épouvante ma ruine mortelle tout serait pour moi seul elle ne saurait jamais ", "rose-sans-epines réveillé à le demi l’ occasion fait le larron je la garde l’ épingle de la marquise pour avoir un souvenir de vous les paysans s’ étaient levés en sursaut tandis que les fervens auditeurs restaient la bouche béante attendant ce qu’ allait dire l’ ingénieux pidoux les voilà prononça -t-il en modérant les accens de sa voix et avec une admirable onction les voilà ces hommes simples et sans artifice ces coeurs naïfs ces mains calleuses ces fils de le peuple puisqu’ il faut leur donner leur vrai nom les voilà ceux qui seront le bras de dieu dans l’ oeuvre de reconstruction sociale voilà voilà les premiers venus à le nous les chefs de cette immense armée que nous sommes appelés à le commander saluez le peuple vous qui avez dans vos veines le sang de les grands seigneurs saluez le peuple qui vient à le vous de la part de dieu ", "enfin de le côté de le levant l’ horizon blanchit le jour allait venir l’ instinct de la conservation survivait en moi je ne sais comment ni pourquoi je gagnai le plus vite que je pus le bois où hippolyte devait venir me prendre je m’ assis à le pied d’ une cépée épaisse la tête sur mes genoux songeant lugubrement ", "—que s’ est -il passé un peu après que vous êtes rentrés en classe —le père piedbœuf du gros-chêne est venu frapper à la porte et m.gastin s’ est dirigé avec lui vers la mairie après nous avoir recommandé de rester tranquilles cela arrive souvent —oui monsieur assez souvent —vous restez tranquilles pas tous ", "quelquefois nous étions surpris en maraude par le garde champêtre c’ était un bon vieux sergent de le premier empire le père rustaud un vieux grognard qui n’ avait jamais eu peur de rien que du bon dieu et de son empereur et qui menait la vie dure à les braconniers mais il avait toutes les faiblesses pour les petits enfants malgré sa figure terrible balafrée en travers par un coup de sabre reçu d’ un cosaque à la retraite de russie ses moustaches grises et ses favoris d’ ancien grenadier de la garde quand il nous rencontrait en partie sur l’ eau dans un bateau qui ne nous appartenait pas il nous menaçait de le doigt et disait qu’ il allait de ce pas avertir nos familles mais pour peu que l’on se retournât quelque temps après on le voyait toujours à la même place près des vieux saules qui lui ressemblaient sa viéille face ouverte par un bon sourire et ses yeux gris suivant notre escapade avec des clignements d’ indulgence que faisions -nous sur ce bateau ", "peintre et poëte sentaient de la même façon et cette admiration sorte de magnétisme émané de le milieu ou ils se trouvaient transfigurait leurs visages y imprimant comme un reflet de ces beautés toutes concourant à le ce but sublime le beau absolu quelques vieux passagers les regardaient avec sympathie envieux de cette ardeur et croyant sans doute revoir leur propre jeunesse à le certains accents à de belles et touchantes illusions vainement cherchées plus tard quand les yeux voient moins bien et que le cœur sent moins vivement grand jeune homme blond très-distingué d' allures sous le négligé de son costume de voyage attirait par la franchise de sa physionomie une longue moustache blonde ornait seulement son visage naturellement pâle et un peu féminin dans les contours l' œil très-bleu semblait regarder plus loin que la vie matérielle plus loin que l' objet et fouillait volontiers les horizons PROPN était né poëte avec ce tempérament nerveux impressionnable presque maladif particulier à le certains amants de la muse " ]
elle avait revêtu une fraîche robe paysanne en cretonne des sabots qui lui faisaient le pied bien mignon et la jambe belle mais avait endossé là-dessus pour traverser la ville une espèce de redingote à le capuchon qu’ on appelait il y a des siècles de ça enfançons lecteurs un dufel-côte avec un plaisant bouton en forme de bois de tire-bouchon grâce à lequel en soufflant à le son extrémité on obtenait une musique aigrelette monotone et enfilé des gants de laine violets n’ importe ma canne à la main ma gibecière à le chaton en bandoulière et ma biquette à le mon bras j’ étais le plus heureux de les hommes en arpentant la rue de les halles et rien que d’ imaginer la tête de pascal et de moune quand jeanne ferait le présent de le matou j’ en aurais pleuré de plaisir à le temps pour moi le greffier aussitôt baptisé bardamu avait été accueilli sinon avec des transports d’ enthousiasme du moins sans stupeur —chouette dit moune faisait longtemps que j’ en avais envie mais j’ osais pas demander! comme c’ est vraisemblable
[ "il est déjà propre demanda distraitement sophie est un très joli chat dit souên en le caressant de le bout de ses ongles démesurés et peints lilas c’ est pas une chatte à le moins s’ enquit pascal avec inquiétude ayant à son goût suffisamment de femelles comme à la maison jeanne très sage posée sobre conta alors son aventure tandis que je m’ imbibais avec conscience de ouisquie subodorant que si je restais vivre avec elle quelque temps j’ allais devoir souvent m’ étrangler le goulot et soigner derechef mon bacille de scotch ", "pascal l’ écouta sans mot dire puis je narrai à le mon tour l’ entretien avec le fieffé aubertat à le pistolet chromé et la réticence de mon vieil ami ne pouvait m’ échapper pour finir je sollicitai son conseil voulez -vous une provision maître non? tant mieux je suis faucharès en ce qui concernait la marche à le suivre il semblait hésiter à le parler et astucieusement sophie entreprit jeanne sur la marche de les animaux en péril et les opérations de commando que cette aberrante association à le but non lucratif avait menées dans le passé —descendons dans mon cabinet veux -tu glissa pascal très déontologue oui tu peux emporter la bouteille et alors disait jeanne fière d’ elle nous sommes entrés dans le zoo et nous avons ouvert la cage de le tigre de le bengale cage trop petite et ah oui l’ un d’ entre nous est manchot maintenant mais je m’ installai devant le bureau empire de maître delcroix décollai un papier de bonbon oublié par sa secrétaire et attendis l’ orage ", "ne va pas non ne va pas dit glacialement pascal tout cela n’ a ni queue ni tête et je ne te connaîtrais pas que je t’ enverrais te faire voir ailleurs —explique fis -je tout aussi froidement c’ était la première fois que nous nous parlions sur ce ton et j’ en étais navré cet enlèvement imbécile premièrement dit -il en plein jour et en plein centre ", "le soin que les ravisseurs prennent de dissimuler leur visage puis secondement le fait qu’ ils la relâchent après une espèce de mou lavage de cerveau exigeant qu’ elle quitte la ville ne reviens plus jamais dans ce saloon oui tout cela simplement parce qu’ elle a porté plainte et contrex encore à le propos de vols de chiens les risques sont démesurés non? dis -je elle ne s’ est pas tranché la gorge toute seule d’ accord convint -il encore qu’ on ne puisse complètement écarter l’ hypothèse d’ un rôdeur étranger à l’ affaire souviens -toi on s’ est braqué sur la coïncidence uniquement à le cause de ta mauvaise plaisanterie à le petit tonneau et troisièmement ta petite interviouve avec ton visiteur de le soir —écoute pascal dis -je j’ en oubliais de boire si je comprends bien tu soupçonnes jeanne d’ être une affabulatrice ", "je te retourne le compliment ce serait un autre que toi que je lui aurais déjà poché un œil mais admettons en tout cas moi je l’ ai vu ce type enfin quand je dis vu entendu en tout cas —je ne te dis pas le contraire biaisa -t-il mais avoue en tout cas qu’ il a eu une étrange attitude encore une fois il prend toutes les précautions pour masquer son visage mais ne dissimule aucunement qu’ il est un aubertat et entre parenthèses un aubertat qui s’ exprime comme un agrégé de grammaire je demande à le voir le phénomène ", "jeanne est folle je suis fou les aubertat n’ ont pas essayé de nous flinguer cette nuit et donc toi-même tu n’ es pas trop lucide il se leva arpenta son bureau un moment fit tourner la mappemonde sur son axe d’ ébène et vint enfin derrière moi poser sa main sur mon épaule qu’ il tapota gentiment —disons que quelque chose nous échappe et n’ en parlons plus dit -il de sa voix chaleureuse retrouvée mais tu voulais un conseil le voila si tu vas porter plainte tu vas tomber sur plus sceptique que moi: le sympathique commissaire michel hennique qui se fera un rare plaisir de t’ accompagner lui-même jusqu’ à l’ hôpital bretonneau section de les agités —tas pas tort totor dis -je en vidant mon verre et en souriant ces actions étant d’ ailleurs malaisées à le accomplir on remonte comme dit le cheval? ...ce jour-là continuait jeanne très animée moune était pliée de rire on a versé plus de litres d’ encre indélébile sur le stock de fourrures d’ ailleurs depuis on a surnommé un gars de le groupe: goupil-mains-rouges ", "delcroix dis -je est d’ avis que tu ne portes pas plainte elle parut soulagée bardamu sortit de sous un meuble avec hésitation et nous finîmes les boissons les olives les cacahuètes et tout ça. et que dois -je faire demanda -t-elle alors que nous prenions congé fort civilement sur le pas de la porte céder à le leurs menaces —à votre convenance dit prudemment pascal mais ils peuvent vous embêter c’ est évident il y a un type qui me tanne depuis un an pour que je lui vende la maison dit -elle rêveusement j’ ai bien envie d’ accepter ç a fait une belle somme en définitive ", "je pourrais acheter une propriété à la campagne —vous êtes propriétaire s’ enquit pascal —co-propriétaire margot était l’ autre mais je posse ̀de le petit immeuble à l’ entrée de la cour —alors tu es une gauchiste affameuse rigolai-je. bon à la soupe! —tu devrais faire désinfecter ta voiture dis -je alors que nous sortions de l’ éprouvante expérience que constituait désormais un déjeuner à les charmilles ou chenilles de saint-cyr linge de table douteux personnel grognon nourriture médiocre et comble une minuterie dans les ouatères dont le bouton était situé à l’ extérieur sent aiment trop le fauve! des copains qui élèvent des moutons dans la vienne expliqua -t-elle ", "pour bénéficier des aides à les jeunes agriculteurs il faut un certain nombre de bêtes alors on se repasse les troupeaux de communauté à le communauté selon les visites de les inspecteurs je leur ai donné un coup de main pour le transport le mois dernier c’ est de le joli dis-je de gruger l’ état socialiste il ne restait plus que arches à le reconstruire pour que le pont de pierre écroulé retrouvât son utilité et nous traversâmes la loire sur le napoléon bridge canalisé par les travaux le flot roulait rageusement en exhibant ses tourbillons sur fond de sables mouvants on avait la ̂ché de les mulets dans la loire pour la reproduction j’ imagine mais une horde de furieux pêcheurs juchés sur les parapets traquaient déjà les poissons pressés de regagner la mer " ]
[ "déjà mes forces étaient épuisées et j\\' allais manquer de courage quand une porte latérale vint à le ouvrir un esprit se présente et me dit: viens frère je ne sais pourquoi il me vint à le idée qu\\ il appelait saturnin il avait les traits de le pauvre malade mais transfigurés et intelligents nous étions dans une campagne éclairée de les feux de les étoiles nous nous arrêtâmes à le contempler ce spectacle et l\\ esprit étendit sa main sur mon front comme je l\\ avais fait la veille en cherchant à le magnétiser mon compagnon ", "elle grelottait et pleurait on me renvoya comme toutes les fois que les choses tournaient à le sérieux —allons va jouer mon petit bonhomme et sois sage derrière mon dos marguerite disait: de quoi vous tourmentez -vous il faut bien qu' on apprenne à le ces messieurs le maniement de le fusil ce n' est pas une raison pour qu' ils s' en servent et georgette —rassurez -vous madame on affirme que l' obus de tours sera le dernier tiré dans l' escalier je criais à la bonne: —adèle ", "les progrès de la puissance savoisienne étaient singulièrement favorisés par l’ état politique de les peuples voisins les républiques italiennes ces constellations populaires qui avaient un instant rayonné sur la nuit féodale touchaient alors à le leur déclin: fatigués d’ une liberté orageuse amollies par le luxe et les plaisirs incapables d’ opposer comme autrefois le courage de les citoyens à la violence de les seigneurs elles avaient voulu payer des bras pour les défendre et n’ avaient réussi qu’ à se donner des maîtres absolus l’ amour de le repos le dégoût de l’ indépendance tous les sentiments vulgaires qui viennent à la suite de les commotions civiles avaient remplacé dans le cœur de les fils la mâle rudesse de les ancêtres et c’ est à le peine si le sol longtemps remué par leurs bouillantes querelles tressaillait encore à les dernières convulsions de les guelfes et de les gibelins mais tandis que les villes libres de la péninsule déposaient la bannière démocratique elle était fièrement portée de l’ autre côté des alpes par les robustes mains ", "denyse lui trouva la mine attristée et les yeux battus elle demanda: —qu’ est -ce qu’ il y a encore est -ce que ç a ne va pas pas très bien —est -ce que ton fiance —toujours le même —ce qui veut dire —que je le trouve devenu un peu bien calme mais il y a autre chose qui m’ a secouée ce matin quoi —oh un événement qui ne me touche en rien mais qui m’ a fait de la peine tout de même et évitant de regarder bijou elle continua: —tu sais bien lisette renaud —oui eh bien —eh bien elle est morte ce matin de quoi jeanne dit très bas —on croit qu’ elle s’ est tuée: comment avec de la morphine tu sais on n’ a pas beaucoup parlé de ç a devant moi mais j’ ai compris que c’ est à la suite d’ une explication qu’ elle a eue avec m. de bernès quand —hier après le théâtre ou ce matin papa et m. ont parlé de à déjeuner mais vaguement à le mots couverts c’ est affreusement triste et je comprends que tu aies été impressionnée —oui n’ est -ce pas d’ autant plus que pour l’ instant les chagrins d’ amour me touchent beaucoup elle ajouta avec un sourire —et pour cause bijou dit d’ un", "elle murmura faiblement :–oui mon cousin –ce qui veut dire que m. de walberg vous en avait parlé auparavant elle fit un signe de tête affirmatif –peut-être vous êtes -vous même engagée avec lui?–oui sauf votre consentement cette restriction est encore fort heureuse je ne m’ arrêterai pas à le vous faire remarquer l’ inconvenance de votre conduite non pas seulement envers moi votre tuteur mais surtout à l’ égard d’ emmanuelle qui s’ est toujours montrée pour vous la sœur la plus tendre la plus dévouée c’ était à le elle tout d’ abord que vous deviez confier ce que se permettait de vous dire m. de walberg c’ était à le elle que vous deviez demander conseil en cette occurrence ", "tes vives tes ardentes pensées tes créations marchent et grandissent dans ton âme va ne livre pas tes idées à le vulgaire sois l’ autel la victime et le prêtre tout ensemble tu connais les cieux n’ est -ce pas tu as vu ces myriades d’ anges à les blanches plumes à les sistres d’ or qui tous tendent d’ un vol égal vers le trône et tu as admiré souvent leurs ailes qui sous la voix de dieu s’ agitent comme les touffes harmonieuses de les forêts sous la tempête ", "cher collègue ce n’ est que par l’ association que nous pouvons lutter contre nos tyrans a cet effet nous avons fondé dans notre pension une conspiration permanente les conjurés soussignés vous ont jugé dignes d’ être des nôtres c’ es pourquoi il serait bon que vous pussiez vous entendre avec un de nous qui vous expliquerait les mots de ralliement les signes de reconnaissance l’ origine et le but de l’ association un de nos tyrans fait peser également sur vous son sceptre de fer ", "ce malheureux d’ orty dont l’ intelligence semblait céder de le terrain sous les coups de le malheur je le reconnus tout de suite à sa voix fluette mais je fis le sot j’ identifiai aussitôt flora dans une robe bleu nuit d’ un bleu qu’ on retrouvait dans ses yeux et qui la livrait très tôt à le tout observateur un peu épris je lui donnai néanmoins de le madame d’ un air distrait qui la fit rire doucement d’ abord puis à les éclats un rire contagieux qui nous fit après minutes enlever nos masques pour nous en éventer l’ un l’ autre et sécher nos larmes de collégiens mes fards doivent être atroces ", "PROPN se mit à le rire j' espérais que monsieur le chevalier me connaissait mieux fit -il avant de me présenter à l' auberge de les armes de bretagne j' avais fait peau neuve vêtu d' un sarrau de toile débarrassé de ma perruque et coiffé à la malcontent j' avais tout l' air d' un provincial fraîchement débarqué à le paris et venant y chercher une place c' est à ce titre que je me présentai en priant maître le roux l' aubergiste de me mettre en rapport avec quelques-uns de messieurs les laquais de le voisinage ", "il marchait rapidement en proie à une assez vive agitation il rentra chez lui se coucha et en rêvant il revit dans un mélange confus sa chère emilie et la jolie modiste nous allons revenir à le engler dont la tournée en province est terminée le lendemain de la visite de lucien de vigné à le emilie engler rentrait à le paris très-satisfait des résultats obtenus en province par son commis le libraire jugea convenable de lui adresser un petit speech: –jeune homme vous voilà dans la bonne voie " ]
je n' ai jamais regretté dieu: il me volait la terre mais un jour j' ai compris qu' en renonçant à le lui je m' étais condamnée à le mort j' avais ans dans l' appartement désert j' ai crié en reprenant mes sens je me suis demandé: comment les autres gens font -ils comment ferai-je? est -ce que je vais vivre avec cette peur de le moment ou j' ai aimé robert je n' ai plus jamais eu peur de rien
[ "je n' avais qu' à le prononcer son nom et j' étais en sécurité il travaille dans la pièce voisine je peux me lever et ouvrir la porte mais je reste couchée je ne suis pas certaine qu' il n' entende pas lui aussi ce petit bruit rongeur la terre craque sous nos pieds au-dessus de nos têtes il y a un abîme et je ne sais plus qui nous sommes ni ce qui nous attend .je me suis redressée en sursaut j' ai ouvert les yeux comment admettre que robert soit en danger comment le tolérer il ne m' a rien dit de vraiment inquiétant il n' a rien dit de ", "je suis fatiguée j' ai trop bu c' est un petit délire de heures de le matin mais qui peut décider à le quelle heure on y voit clair n' est -ce pas quand je croyais être encore en sécurité que je délirais? et est -ce que je le croyais vraiment?je ne peux pas me rappeler nous n' étions pas très attentifs à le notre propre vie les événements seuls comptaient l' exode le retour les sirènes les bombes les queues nos réunions les premiers numéros de l' espoir ", "dans le studio de paule une chandelle brune crachait des escarbilles avec boîtes de conserve nous avions fabriqué un réchaud où nous faisions brûler de le papier la fumée nous piquait les yeux dehors il y avait des flaques de sang le claquement de les balles le grondement de les canons et de les tanks c' était en nous tous le même silence la même faim le même espoir chaque matin nous étions réveillés par la même question la croix gammée flotte -t-elle encore sur le sénat? c' était la même fête dans nos cœurs lorsque nous dansions carrefour montparnasse autour d' un feu de joie ", "et puis l' automne a passé et tout à l' heure tandis qu' à les lumières de l' arbre de noël nous achevions d' oublier nos morts je me suis avisée que nous recommencions à le exister chacun pour soi tu crois que le passé peut ressusciter demandait paule; et PROPN m' a dit j' ai envie d' écrire un roman gai ils peuvent de nouveau parler à le voix haute publier leurs livres ils discutent ils s' organisent ils font des projets c' est pour ça qu' ils sont tous heureux enfin presque tous ce n' est pas le moment que je devrais choisir pour me tourmenter c' est fête cette nuit: le premier noël de paix le dernier noël à le buchenwald le dernier noël sur terre le premier noël que PROPN n' a pas vécu ", "nous dansions nous nous embrassions autour de l' arbre scintillant de promesses et ils étaient nombreux ah! si nombreux à ne pas être la ̀! personne n' avait recueilli leurs dernières paroles et ils n' étaient enterrés nulle part: le vide les avait engloutis jours après la libération geneviève avait touché un cercueil: était -ce bien le bon on n' avait pas retrouvé le corps de jacques un camarade prétendait qu' il avait enterré des carnets sous un arbre: quels carnets? quel arbre ", "sonia avait fait demander un pull-over et des bas de soie et puis elle n' avait plus jamais rien demandé où étaient les os de rachel et ceux de la très belle rosa? dans ses bras qui tant de fois avaient étreint le doux corps de rosa PROPN serrait nadine et nadine riait comme à le temps la serrait dans ses bras je regardais l' allée de sapins à le fond de les grands miroirs et je pensais: voici les bougies le houx le gui qu' ils ne voient pas tout ce qui m' est donné je le leur vole on les a abattus qui le premier? ", "son père ou lui la mort n' entrait pas dans ses plans a -t-il su qu' il allait mourir s' est -il révolté résigne comment savoir? et maintenant qu' il est mort quelle importance ?pas d' anniversaire pas de tombe c' est pour ça que je le cherche encore à le tâtons à le travers cette vie qu' il aimait avec tumulte je tends la main vers la poire électrique je la laisse retomber: dans mon secrétaire il y a une photographie de diégo mais j' aurai beau la regarder pendant des heures jamais je ne retrouverai sous la broussaille de les cheveux son visage de chair ce visage où tout était trop grand: les yeux le nez les oreilles la bouche il était assis dans le bureau et robert demandait: en cas de victoire nazie que feriez -vous il a répondu: la victoire nazie n' entre pas dans mes plans ses plans c' était d' épouser nadine et de devenir un grand poète ", "il aurait réussi peut-être: à le ans il savait déjà changer les mots en braise peut-être n' avait -il besoin que de très peu de temps ans ans il vivait si vite nous nous pressions autour de le radiateur électrique et je m' amusais à le regarder dévorer ou il tournait les pages aussi rapidement que s' il eût feuilleté un roman policier; et le fait est qu' il comprenait seuls ses rêves étaient lents ", "il passait chez nous presque tout son temps son père était un juif espagnol qui s' entêtait à le gagner de l' argent dans les affaires il se disait protégé par le consul d' espagne PROPN lui reprochait son luxe et une opulente maîtresse blonde notre austérité lui plaisait " ]
[ "la longue lignée de ses aïeux venait finir en sa personne pas un ascendant pas un descendant pas un collatéral à le moins que ce ne fût à le vingt-sixième ou à le vingt-septième degré puisque disent les statisticiens tous les français le sont à le ce degré-là rien qu’ en remontant à l’ époque de françois ier mais on en conviendra de ces collatéraux il n’ y a pas à se préoccuper et d’ ailleurs chaque homme en remontant à le début de l’ ère chrétienne ne possède -t-il pas quatrillions d’ aïeux pas un de plus pas un de moins PROPN n’ en était pas autrement fier toutefois s’ il se trouvait aussi dépourvu de famille qu’ on puisse l’ être il n’ y voyait sans doute aucun inconvénient vu que jamais il n’ avait songé à s’ en créer une par les procédés qui sont à la portée de tout le monde ", "il remit d’ aplomb un fauteuil renversé et d’ un puissant balayage de la main débarrassa une table de tout ce qui l’ encombrait: théière sucrier crémier soucoupes et tasses sales se déversèrent sur le tapis dans un fracas de porcelaine PROPN se hissa péniblement sur le fauteuil beaucoup trop haut pour elle tandis que farouk posait le livre sur la table il passa sa main dessus comme pour le dépoussiérer: la reliure incrustée de pierres précieuses qui n’ était en réalité qu’ une illusion s’ évapora dans un nuage de fumée laissant la peau de le livre entièrement nue .concentrée ophélie remonta ses lunettes sur son nez puis plia et déplia ses doigts pour assouplir son gant de liseuse elle avait revêtu une paire neuve pour la circonstance l’ impatience lui tenaillait le ventre mais elle mettrait cette émotion entre parenthèses tant qu’ elle n’ aurait pas rempli sa part de le contrat ", "gouaille l' abominable c' est pas avec un royaume qu' on se fait reluire ma majesté mais avec ses sujets et sur ces belles paroles le gros se tait retire sa main perd ses couleurs ouvre la bouche cesse de mastiquer et fixe l' entrée de la salle de les festins je l' imite a mon tour je perds mes couleurs et cesse de mastiquer ", "j’ arrête pas de baver j’ ai toujours la bouche ouverte et ç a coule des litres entiers c’ est incroyable mais c’ est normal ç a fait partie de mon truc c’ est comme mon bras droit et le reste dans le couloir de le c c’ est le grand cirque les gamins partout et les parents qui viennent les chercher ", "qu’ est -ce qui vous prend lebris –je ne vois rien vous vous êtes trompé mon cher vous avez abusé indignement de mon malheur et de ma situation je vous considère comme des canailles vous et vos complices on ne traite pas ainsi un homme libre un citoyen français ", "ma cousine chérie ne parlez plus de rien j’ ai tout oublié les mains de marian retombèrent brusquement –oui vous avez oublié et cette générosité même est mon tourment dit -elle d’ un ton amer j’ aurais voulu fuir à le jamais vos yeux pleins de lumière et d’ affectueuse compassion mais je me traitais de lâche je combattais ces scrupules indignes de la philosophe sans reproche que je voulais paraître même à le mes propres yeux car j’ ai voulu me tromper moi-même et j’ y ai été puissamment aidée par mon père une douleur immense contractait son visage père liane je l’ avais toujours révéré cru comme un oracle et lorsque avec quelle habilete ́! ", "dussé -je pour cela mettre le feu à les coins de la ville il ne s’ accomplira point vous dis -je et c’ est heureux pour vous car vous m’ aimez oui vous m’ aimez vous m’ avez toujours aimé malgré vous malgré votre orgueil pensez -vous que le cœur ne devine pas cela? moi je le sais mieux que vous-même car vous ne savez pas vous si ce que vous éprouvez est de l’ amour ou de la haine ou de la crainte mais vous êtes possédée de le démon de l’ orgueil qui vous aveugle vous trompe et vous fait prendre pour de l’ héroïsme ce qui n’ est que de l’ abjection à le ce démon-là et à son digne suppôt le sire de le harnel je vous arracherai par la force encore une fois vous l’ aurez voulu vous tous; que le sang qui sera versé retombe sur la tête de les vrais coupables et sans attendre la réponse de la jeune fille atterrée et toute palpitante devant cette sortie fougueuse pierre s’ élança sous les arbres et disparut ", "je commençais à le réfléchir sur les conséquences de mes actes un jour ils me parlèrent d’ un monsieur de compiègne vous devriez aller le voir il peut vous être utile me conseillèrent -ils ah! ces milieux compiégnois nous les connaissons bien! et que lui dirai-je? —rien vous lui parlerez de compiègne de jeanne d’ arc comment un sujet si vague pourrait -il créer un rapprochement entre nous ", "ils avaient cru que sa rencontre avec arafat n’ était qu’ une de ces petites parenthèses affligeantes à lesquelles ils devraient désormais s’ habituer vu l’ âge avancé de leur patron ils s’ étaient donc douloureusement tus et bien les pleutres juifs de le gouvernement ne disent toujours rien être juif à le p.s. en ces années d’ alignement de turbulences européennes voire de dialogue euro-arabe n’ est pas simple PROPN est un grand écrivain juif dans son dernier roman il cite le livre de la création mêle l’ ésotérisme hébraïque à une narration concise néanmoins son identité d’ intellectuel ne le pousse pas à le rectifier ne serait -ce que pour son image de hassid habité les propos flagada de le mitterrand ", "c’ était comme rue des murlins à le numéro12 il y avait une maison à la porte grande ouverte PROPN présenta ses cochons d’ inde à le déjeuner de le dimanche midi l’ une après l’ autre blotties contre sa poitrine louise éclata d’ un rire de petite fille à la vue de foldingue il est incroyable PROPN on dirait un clown –elle rectifia lazare c’ est une femelle " ]
à les symptômes que tu me décris je vois que jacques est infecté d’ un amour incurable; et cet homme qui pouvait être une de nos gloires littéraires va dégringoler lamentablement les marches de l’ escalier de le mariage il n’ osera jamais lui parler dis-je —mais elle osera répliqua le poète en ricanant elle osera et quand cela serait cela sera dit -il avec conviction PROPN panier ira devant m.le maire PROPN panier habitera une maison dont il payera régulièrement le loyer
[ "il aura une cheminée en faux marbre avec une pendule et candélabres il mettra des pantoufles il ne sortira plus après le poète croisa les bras puis avec un incommensurable mépris: il lira son journal dit -il il aura des opinions politiques nous serons là pour le retenir sur cette pente affreuse grasset s’ arrêta me considéra quelques secondes puis lentement froidement sommes -nous des gens fréquentables et comme j’ allais lui répondre avec une grande dignité il dit sèchement: —non ", "nous ne sommes point des gens fréquentables il me regarda sous le nez qui es -tu dit -il d’ une voix mordante louis-irénée peluque ex-professeur de philosophie et gardien amateur à le jardin zoologique le seul énoncé de ce titre est un indiscutable brevet de folie ", "à le début de ce discours je faillis l’ interrompre plusieurs fois pour protester avec violence mais peu à le peu rentrant en moi-même je finis par m’ avouer qu’ il avait raison dans une certaine mesure toutefois par esprit de vengeance et comme fiche de consolation je lui retournai sa question —mais toi-même qui es-tu? de quoi vis -tu? j’ ai de mauvaises fréquentations ", "mais pour toi tu as les pieds tournés en dedans ce qui est pire je suis un peu fou: mais je suis un fou assez joyeux tu es connu sous le jour d’ un aliéné sinistre tu il m’ interrompit —peluque me dit -il tout ce que tu pourras dire n’ approchera point de l’ odieuse vérité ", "tu ignores mes vices que je connais; tu n’ as point mesuré mon hypocrisie dont la profondeur m’ étonne parfois moi-même il est donc inutile de continuer à m’ accabler je sais à le quoi m’ en tenir alors je lui exposai ce que par une sorte de honte pour notre ami je n’ avais point osé lui dire encore je lui racontai l’ histoire de bibulus de la villa à le bord de la mer et des autres folies que jacques m’ avait racontées la veille contre toute attente il parut n’ y attacher aucune espèce d’ importance ", "est la bêtise toute pure me dit -il il n’ est pas plus fou que toi ou moi il est simplement amoureux ce qui est pire peluque si nous sommes pour lui des amis dignes de ce nom il nous faut le tirer de la il nous faut le délivrer de cette passion ", "il parut rêver un moment tandis que nous remontions à le pas lents la rue consolat puis il dit: il faut qu’ il oublie cette dangereuse intrigante un clou chasse l’ autre ne pourrions -nous point lui donner un vice il en a déjà beaucoup dis-je —c’ est vrai ", "c’ est vrai ne pourrions -nous écrire à le directeur de sa maison d’ éditions et lui faire confier une tournée en suisse ou en italie je haussai les épaules il est facile de faire des grimaces s’ écria amèrement le poète il nous faut absolument trouver un moyen de le guérir ", "il nous faut le séparer de cette fille lui dis -je tes idées sont ineptement fausses si je connaissais un moyen de l’ en séparer j’ userais toutes les ressources de mon génie à ne point l’ employer si PROPN cessait de voir cette fille il emporterait d’ elle un souvenir adorable elle demeurerait ornée de toutes les beautés dont son imagination l’ environne " ]
[ "pour une fois ta psychologie a été en défaut la main de lisbeth se posa sur la poignet de son frère elle eut un sourire désarmant –ne te fâche pas tu ne doutes pas que je ne sois très très contente de ton choix es -tu heureux elle lui avait posé la question en tirant son étui de cigarettes de son sac à le main sans le regarder ", "elle avait épousé à le ans son cousin roland de tècle dans des circonstances singulières mademoiselle de tècle orpheline de bonne heure avait été élevée par le frère de sa mère m. des rameures roland vivait à le pas d’ elle chez son père tout les rapprochait les vœux de leur famille les convenances de fortune les relations de voisinage et l’ harmonie sympathique de leurs personnes ils étaient tous charmants ", "c’ est dans ces dispositions d’ esprit qu’ avec de persévérants efforts et beaucoup d’ argent m. parvint à se faire nommer député à la convention car de tous temps les hommes arrivés à la fortune ambitionnent ce poste d’ honneur le plus souvent à le vrai dire dans le but d’ atteindre des places plus élevées encore ou plus lucratives dans ses démarches m. avait accepté les services d’ un nommé beaupré qui lui donna un bon coup de main; pour l’en récompenser il lui avait accordé un appartement dans sa maison et il lui avait promis de s’ occuper de lui faire obtenir un emploi dans une administration quelconque car depuis longtemps en raison de ses opinions républicaines il en sollicitait une qu’ il n’ avait pu encore obtenir ", "—nous mettre à le parfum de quoi? se formalisa la tante roseline il n’ a jamais été question que ma filleule épouse un criminel!berenilde tourna vers elle ses yeux d’ une eau limpide —cela a peu à le voir avec le crime madame nous devons nous défendre contre nos rivaux je crains que beaucoup de nobles à la cour ne considèrent cette alliance entre nos familles d’ un fort mauvais œil ", "c’ est que monsieur monsieur de PROPN m’ avait fait savoir qu’ il lui serait agréable utile même d’ avoir ses fonds dès le matin il en témoignera si vous le faites appeler d’ un autre côté je présumais que j’ arriverais tard à le mon bureau —ce monsieur de clameran est donc de vos amis? —aucunement j’ ai même ressenti pour lui une sorte de répulsion que rien ne justifie je le déclare ", "qu’ est -ce qu’ on avait d’ autre dans la vie que se caresser pour le plaisir se disputer pour le soulagement et s’ endormir pour l’ oubli? demandait -elle et comme PROPN riait à sa question la vieille confirma: ouais! dit -elle ils crurent qu’ elle avait fini de parler et misia sembla s’ ébrouer mais PROPN reprit: s’ aimer comme il faut et de travers puis se reposer de l’ amour y a rien d’ autre à le faire ici-bas faut trouver quelqu’un à le aimer ", "on va se revoir il est tard dit marie-laure et puis vous attendez beaucoup de gens le dimanche après-midi cette enfant a pas habitude de le monde —oui oui cria tendrement mme peloux elle a vécu si enfermée si seule marie-laure sourit et PROPN la regarda pour dire a vous mais nous reviendrons bientôt —jeudi jeudi ", "–eh bien je m’ en console tu auras à le moins une fois dans ta vie su ce que c’ est que l’ effroi et tu ne te moqueras plus des terreurs de ce vieil oncle à le qui jours dans l’ année tu donnes la chair de poule par tes folies –c’ est vrai répondit olga je suis une folle d’ aimer encore un méchant qui me gronde sans cesse et me taquine et me joué des tours abominables et se réjouit d’ avoir failli me faire mourir de peur et s’ inclinant contre le fauteuil: –monsieur le tyran ajouta -t-elle j’ ai bonne envie de me mettre à le vous détester –essayez donc madame reprit le vieillard en posant un baiser sur le front charmant qui effleurait son visage ", "alors pourquoi souris -tu le bonheur comme un serpent se charme par des signes je ne te connais pas mais je lis dans ton âme tu as beaucoup souffert et tu es prête à le souffrir plus encore pour rejoindre un homme lui je ne le vois pas mais quand je pense à le lui j’ entends un bruit de chaînes sophie demeura une seconde interloquée puis elle se dit que le chaman avait été renseigné tout à l’ heure par le cocher qui lui-même devait tenir cette information de le maître de poste ", "il disait de temps à le autre: je me régale après les derniers conseils conduisit ugolin à le marseille le papet ne put cacher son inquiétude il vit le dernier de les soubeyran chevaucher le porte-bagages une machine qui pouvait dépasser selon PROPN une vitesse de kilomètres à le l\\'heure mais ugolin accroché à la taille de son ami le rassura un clin œil triomphal ils allaient voir m. un expéditeur un courtier en fleurs qui était son correspondant sur la place de marseille ce négociant qui était gras souriant et bavard déclara que si les œillets ugolin étaient de qualité il achèterait toute la production à le cours de le jour qu\\' il fixait d\\' ailleurs quant à les transports ugolin aurait qu\\ à le confier les paniers de roseaux à le messager aubagne le mardi le jeudi et le samedi avant heures de le matin " ]
ces hommes ont un jarret de fer rien ne les arrête ou ne les retarde: ils marchent avec une vélocité et une sûreté qui feraient pâlir de jalousie nos chasseurs à le pied qui cependant jouissent à le juste titre d' une réputation bien établie de marcheurs émérites les distances que franchissent en quelques heures ces indiens dans des chemins impraticables sont quelque chose de prodigieux et qui surpasse tout ce qu' on saurait imaginer et même lieues dans une journée ne sont rien pour eux ils courent toujours;
[ "bien que chargés de leurs armes et de leur lourd bagage ils suivent sans se gêner un cheval lancé à le grand trot et pourtant pendant ces courses rapides rien ne leur échappe le plus petit indice est observé par eux l' empreinte la plus fugitive laissée par mégarde sur le sol est aperçue et relevée avec soin; pas un bruit de le désert qu' ils ne saisissent et ne commentent aussitôt: le bris d' une branche dans les taillis le vol subit d' un oiseau l' élan rapide d' un fauve quittant son repaire à le leur approche ils entendent et comprennent tout et sont continuellement sur leurs gardes prêts à le faire face à l' ennemi quel qu' il soit qui surgit souvent tout à le coup devant eux et dont ils ont avec leur infaillible expérience deviné ou pressenti l' approche bien avant qu' il apparaisse le capitão nous n' avons pas besoin de le dire le lecteur a déjà été à le même de le reconnaître jouissait parmi ses compagnons bons appréciateurs en pareille matière d' une réputation de finesse peu commune il avait en plusieurs circonstances donné des preuves d' adresse ", "les indiens bravos dont il était l' implacable ennemi et à lesquels il avait causé d' irréparables pertes avaient pour lui une haine mêlée d' une superstitieuse terreur PROPN avait si souvent et avec tant de bonheur évité les pièges tendus sous ses pas si souvent échappé à une mort presque certaine que les indiens en étaient arrivés à le supposer que cet homme était protégé par quelque charme inconnu et qu' il disposait d' une puissance surnaturelle qui l' aidait à le surmonter les plus grandes difficultés et à le sortir sain et sauf des plus affreux dangers le capitão connaissait parfaitement l' opinion que les indiens avaient de lui il savait que s' il tombait jamais entre leurs mains non seulement il n' avait pas de quartier à le espérer mais encore il devait s' attendre à le endurer les plus effroyables supplices pourtant cette certitude n' avait aucune influence sur son esprit; ", "son audace n' en était pas abattue et loin de prendre des précautions pendant le cours de ses diverses expéditions c' était avec un plaisir indicible qu' il bravait en face ses adversaires luttait de ruse avec eux et déjouait toutes leurs combinaisons pour s' emparer de sa personne l' expédition qu' il faisait en ce moment était la plus téméraire et la plus difficile de toutes celles que jusque-là il avait tentées il ne s' agissait de rien moins que de s' introduire dans un village de les guaycurus d' assister à le leurs réunions et de parvenir ainsi à le surprendre leurs secrets PROPN se considérait comme perdu il avait la conviction que lui et tous les hommes qui composaient la caravane à le laquelle il appartenait tomberaient dans le désert massacrés par les indiens aussi croyant n' avoir rien à le ménager agissait -il en conséquence jouant ainsi qu' on le dit vulgairement le tout pour le tout résolu à le disputer jusqu' à le bout la terrible partie dont sa vie était l' enjeu et voulant avant de succomber prouver à ses ennemis ce dont il était capable leur don", "après être sorti de le camp le capitão descendit rapidement la colline se dirigeant malgré les ténèbres épaisses qui l' enveloppaient avec autant de certitude qu' en plein jour et marchant avec une légèreté si grande que le bruit de ses pas aurait à le quelques mètres seulement été imperceptible à l' oreille la plus exercée et à l' ouïe la plus fine lorsqu' il eut atteint le bord de la rivière il s' orienta un instant puis il se coucha sur le ventre et commença à le ramper doucement dans la direction d' un buisson voisin dont une partie baignait dans l' eau de la rive arrivé à le ou pas du buisson l' indien s' immobilisa subitement et demeura l' espace de plusieurs minutes sans que le bruit même de sa respiration le pût dénoncer puis après avoir d' un regard circulaire sondé les ténèbres il se ramassa et se pelotonna sur PROPN comme une bête fauve prête à le prendre son élan; saisissant son couteau de la main droite il leva légèrement la tête et imita avec une rare perfection le sifflement de le giboya ou constrictor cet hôte redoutable de les grands", "a peine ce sifflement se fut -il fait entendre que les branches de le buisson s' agitèrent elles s' écartèrent avec violence et un indien bondit épouvanté sur la rive à le même instant le capitão surgit derrière lui lui enfonça son couteau dans la nuque et le renversa mort à ses pieds sans que le malheureux sauvage surpris à l' improviste eût eu le temps de pousser un cri d' agonie ce meurtre avait été commis en moins de temps qu' il ne nous en a fallu pour le raconter; quelques secondes à le peine s' étaient écoulées et le guerrier gisait sans vie devant son implacable ennemi ", "don essuya froidement son couteau à une touffe d' herbe le replaça à sa ceinture et se penchant sur sa victime chaude encore il la considéra attentivement pendant assez longtemps allons murmura -t-il enfin le hasard m' a favorisé ce misérable était un guerrier d' élite son costume me conviendra parfaitement après cet aparté qui expliquait le motif secret de le meurtre qu' il venait de commettre d' une façon si brusque et cependant si sûre le capitão chargea sur ses épaules le corps de le guaycurus et se cacha avec lui dans le buisson dont il l' avait si adroitement obligé à le sortir si on concluait de ce que nous venons de raconter que le capitão était un homme féroce et sanguinaire on serait dans une grave erreur don jouissait dans la vie privée d' une réputation justifiée de bonté et d' humanité mais les circonstances dans lesquelles il se trouvait en ce moment étaient exceptionnelles il se considérait avec raison dans le cas de légitime défense il était évident que si l' espion qu' il avait surpris et si impitoyablement tué l' eût aperçu le premier", "de le reste le capitão avait eu le soin de le dire lui même à le marquis: la guerre qui commençait était toute de ruse et d' embûche malheur à le celui qui se laissait surprendre! aussi le capitão n' éprouvait -il aucun remords de son action bien à le contraire il en était fort satisfait puisqu' il se trouvait propriétaire de le costume qu' il convoitait pour se glisser inaperçu à le milieu de les ennemis les moments étaient précieux il se hâta donc de dépouiller sa victime dont il revêtait à le fur et à le mesure les vêtements ", "par une heureuse coïncidence les hommes étaient à le peu près de la même taille ce qui rendait l' échange encore plus facile les indiens possèdent un talent particulier non seulement pour se grimer mais encore pour se mettre dirons -nous dans la peau de ceux dont ils veulent emprunter les traits a très peu de différences près les peintures de les chefs sont toutes les mêmes leurs allures ne diffèrent que fort peu et lorsque c' est un indien de pure race qui prend un de leurs costumes il atteint facilement une rare perfection de déguisement en quelques instants le mort fut complètement dépouille ", "seulement le capitão eut soin de placer sous son poncho ses pistolets et son couteau armes dans lesquelles il avait plus de confiance que dans la lance le carquois et les flèches de le sauvage après avoir caché avec soin ses propres vêtements dans un trou qu' il creusa à le cet effet le capitão s' assura que le silence le plus profond régnait à les environs puis rassuré ou à le peu près il chargea de nouveau le cadavre sur ses épaules lui attacha une grosse pierre à le cou pour l' empêcher de surnager et entr' ouvrant avec soin les branches de le buisson dont les racines trempaient dans l' eau il fit glisser doucement et sans produire le moindre bruit le corps dans la rivière cette opération délicate terminée le capitão se glissa de nouveau dans le buisson avec un sourire de satisfaction et attendit patiemment l' occasion que le hasard ne pouvait manquer de lui fournir de sortir avec honneur de sa cachette heures s' écoulèrent pendant lesquelles le calme mystérieux de le désert ne fut troublé par aucun bruit " ]
[ "mais il refusait il retenait par des paroles qui la chagrinaient davantage puis quand la table fut\\n' desservie et qu’ ils se retrouvèrent tous les autour de la lampe pour la soirée cousant le petit muet devant un livre d’ images lui tambourina longtemps de ses doigts \\n' l’ esprit perdu retourné d’ où il venait brusquement il se leva se rassit une feuille de papier et un crayon se mit à le jeter de les traits rapides sous la clarté\\n ronde et vive qui tombait de l’ abat-jour et ce croquis fait de souvenir dans le besoin\\n' qu’ il avait de traduire au-dehors le tumulte d’ idées battant son crâne ne suffit même\\n' bientôt plus à le soulager cela le fouettait à le contraire toute la rumeur dont il\\n' débordait lui sortait des lèvres il finit par dégonfler son cerveau en un flot paroles ", "—grand dieu allons -nous avoir une tempête —non il ne s’ agit pas de cela demeurez dans votre cabine n’ en bougez pas surtout avant que je revienne et je sortis laissant mes oiseaux dans les transes suivant ma tactique habituelle je graduais savamment mes effets sachant par expérience que c’ est le meilleur moyen d’ affoler ceux que l’on veut perdre à le bout d’ une heure je reparus complètement rasséréné ", "bien entendu personne ne sait exactement ce qui se passe entre ces femmes et cet infatigable gaillard de pascal moune n’ a que ans mais quels souên est exotique et sophie plutôt raisonneuse loin de moi l’ idée salace ou la plaisanterie polygame et encore plus éloigné le jugement de valeur tranchant la valeur de sabre opposée à la plus coulante valeur de couleuvre mais toujours est -il que cette étrange communauté fait couler beaucoup de fiel dans le quartier et vaut à le pascal un certain rétrécissement de sa clientèle bref passons charbonnier est maître de se coller boulets à les pieds qu’ on lui souhaite bien bleus PROPN est amoureux déclara pascal tout de go à sa petite tribu réunie dans le salon ", "comment a -t-il pu se délivrer félicien se baissa pour ramasser la bague sur le tapis et la remit sur la toilette en prononçant cette phrase énigmatique —ne la quittez plus rolande vous savez que c’ est votre droit de la porter ensuite félicien dit à le —rolande a voulu cette rencontre j’ y ai consenti parce qu’ elle a toujours raison et qu’ il faut une explication entre nous —entre nous dit -elle PROPN est avec nous ", "il est plombes de le matin lorsque nous débouchons sur le port d' hobart PROPN est toujours dans le sirop mais sa respiration régulière m' indique qu' il récupère je gare ma chignole dans une zone d' ombre entre une petite grue et une grosse bitte et je pars à la recherche de notre valeureux submersible a doit pas être fastoche à le repérer un sous-marin dans l' obscurité et les quais sont très mal éclairés je vadrouille le long de l' eau noire où d' énormes paquebots ventrus se pressent en formidables grappes leurs drapeaux mouillés pendent misérablement ", "PROPN regardait la scène avec fascination c’ était dérisoire et dramatique à la fois un tourbillon de folie emportait ces filles et leur faisait défier la tristesse et l’ accablement de leur destinée mme n’ avait pas bougé elle s’ était arrêtée de coudre et elle regardait le spectacle son visage un peu gris immobile et sans expression à un moment PROPN est venue jusqu’ à le éthel et l’ a entraînée dans la danse son corps très cambré plaçant les mains d’ éthel contre sa taille comme si elle était le cavalier et l’ enlaçant de son bras droit la main posée sur son épaule ", "à le contraire les muses d’ alors s’ asseyaient familièrement à le foyer domestique les chansons les élégies se répandaient dans les cercles lettrés on les apprenait par cœur une belle poésie devenait un événement personnes l’ avaient retenue avant qu’ il fût question de l’ imprimer ", "--vous croyez que les indiens nous recevront amicalement demanda raoul en suis sans cela je n\\' irais pas moi-même de gaieté de coeur vous jeter dans la gueule de le loup --cependant j\\' ai bien souvent entendu citer la haine invétérée que les indiens ont conservée pour les blancs et les affreuses tortures qu\\ ils savent infliger à le ceux de notre race qui ont le malheur de tomber entre leurs mains --il y a du vrai là-dedans les peaux-rouges sont passés maîtres en fait de supplices et us font de préférence briller leur talent sur les blancs ", "je vous disais: promets-moi que nous nous reverrons que tu me reviendras vous refusiez de vous engager alors je me suis révolté; j’ ai crié supplié c’ était donc pour vous débarrasser de moi que vous m’ avez répondu; mon ami vous savez bien que je suis à le vous pour toujours madame de la genevraye avait rougi –la hardiesse de vos procédés dit -elle me donnerait le droit de ne pas vous répondre ", "la douleur est ce qui a raison de pauline non les drogues dont elle surmonte sans mal les effets elle est extraordinairement fatiguée crispée par la souffrance malgré les prescriptions répétées de morphine à l' institut elle s' abat sur son lit sa faiblesse est telle que les infirmières l' ont discrètement placée en observation sous monitoring les premiers jours puis elle a émergé de ce sommeil vaseux " ]
une estafette appelée à la rescousse alla quérir le piquet d’ incendie qui envoya son meilleur brigadier lequel mit karapatte debout l’ admonesta vigoureusement et l’ envoya se coucher sans dessert et dans le petit jour blêmissant fit son entrée dans la chambrée toute grise il s’ affala sur son lit tout habillé les pieds sur l’ oreiller la tête sur son casque et se mit à le ronfler comme s’ il n’ avait jamais appris rien d’ autre à l’ école heures plus tard l’ orchestre de la garde républicaine venue donner une aubade à le commandant de la garnison à l’ occasion de la fête de sa nièce caroline attaquait avec entrain l’ ouverture de la flûte enchantée enchaînait à le vive allure avec la polka en fa tirée de la pie voleuse et terminait brio avec la symphonie bourrichonne de PROPN se leva se lava à le grande eau prépara ses affaires et fou-tut son camp comme tout un chacun
[ "preuve s’ il en est besoin que la discipline fait bel et bien la force principale de les armées et ce fut tout comme disent les bons auteurs pour bien montrer que c’ est bien fini alors qu’ on a fait alors qu’ on a fait eh oui qu’ il a dit ", "boudiou de boudiou qu’ il a dit un troisième parole on avait envie de pleurer c’ est pas tout qu’ on s’ est dit à le bout d’ un long moment de recueilli silence où ce qu’ il est maintenant le karanoia l’ est tout de même pas déjà rendu les trains chargés d’ algéroclastes partaient apprîmes -nous de la bouche de pollak orfèvre en la matière longtemps après la nuit tombée d’ une gare réservée à le cet unique usage située quelque part à le fin fond d’ un bois de le côté de PROPN ", "ce pauvre karadine lui qui croyait qu’ il allait rester à se la couler douce dans les bras de celle qu’ il avait dans la peau et qu’ il irait jamais sur les pitons rocheux voilà -t-il pas qu’ il était peut-être dans ce train tout seul tout triste nous pensâmes à la guerre sous le soleil: le sable les pierres et les ruines les froids réveils sous la tente les marches forcées les batailles à le contre un la guerre quoi c’ est pas joli joli la guerre a non parole on avait envie de pleurer je crois l’ avoir déjà dit ", "et alors on s’ est dit comme faut quand même aller voir et nous voilà partis bras dessus bras dessous avec le maréchal de les logis en tête on a pris le train jusqu’ à le PROPN on a acheté des tas de bonnes choses des cigarettes des cigarillos une demi-bouteille de whisky des bonbons des chocolats fourrés une écharpe brodée des illustrés des livres de poche un jeu de petites médailles porte-bonheur pouvant servir en diverses occasions on a décidé qu’ on allait lui donner nos photos et nos adresses pour qu’ il nous écrive quand il sera là-bas et qu’ on lui enverrait des colis et qu’ on serait ses parrains et ses marraines de guerre c’ était par une nuit lumineuse et tranquille ", "dans l’ immense clairière à le milieu de les bois noirs y’ avait wagons enchaînés à la file qu’ étaient pleins à le craquer de mecs et de pétoires y’ avait des militaires à le ne savoir qu’ en faire à ne savoir qu’ en faire y’ en avait des soldats y’ en avait en seconde y’ en avait en première on voyait bien qu’ la france entière était là y’ avait civils un papa mamans qui séchaient leurs beaux yeux tout pleins de larmes fières en disant à le revoir à le leurs petits enfants et y’ avait des soldats qu’ urinaient à les portières ", "y’ avait des rigolos qui grattaient des guitares de les bandes débraillées chantaient à l’ unisson les sergents recruteurs distrib aient des cigares des saoulots à le vin triste étaient secoués d’ frissons des braillards avinés se rotaient à le visage des philosophes émus griffonnaient pieusement des pages ousqu’ ils disaient les malheurs de leur âge et des paras curés regardaient en souriant ", "y’ avait la nuit sereine au-dessus de les wagons la loco émotive était prête à le départ la victoire éclatait dans les yeux de les troufions peut-être le bonheur n’ est -il que dans les gares on a cherché longtemps longtemps on a longé le train une fois fois dans un sens puis dans l’ autre on voulait monter dans les wagons mais ce n’ était pas permis alors à le chaque compartiment on criait: ", "t’ es la montre -toi un peu c’ est ton copain y’ en a pas de kara-comme-tu-dis ici qu’ on nous répondait ou bien —ta gueule eh con! qu’ on nous disait alors on s’ est rendu à l’ évidence que il était pas dans ce train-là ou bien qu’ il ne voulait pas nous parler alors et nous autres alors et nous autres on s’ en est revenu sur la route versaillaise ", "on a repris le train jusques à les invalides on s’ est partagé les bouquins les cigarettes les chocolats on est allé boire un pot à la terrasse de le select et on a vidé la bouteille de whisky et puis chacun est rentré chez soi et plus jamais on n’ a entendu parler de ce mauvais coucheur " ]
[ "il faut que tout y soit très clair et rangé dans un bel ordre par chapitres afin que chacun comprenne et que le dernier paysan puisse connaître ses droits et ses devoirs soyez tranquilles mes amis les hommes parleront longtemps de c’ est tout ce que j’ avais à le vous dire aujourd’hui tâchez de me donner de vos nouvelles le plus tôt possible nous désirons savoir ce qui se passe en province ", "nos relations ont été intimes et confidentielles et je puis dire que dans toute ma carrière je n’ ai jamais rencontré un homme plus intègre plus sincère plus noble de caractère j’ ai connu bien des hommes vertueux je n’ en ai jamais rencontré un qui méritât mon respect autant que et c’ est de cet homme que la virginie a fait un brigand! mais la postérité ne le jugera pas ainsi ", "il y avait femmes assez jolies et vêtues avec la même excentricité que mme dumirail puis messieurs dont la mise et les manières annonçaient des viveurs de cette bohème qui fréquente le boulevard de les italiens l’ un d’ eux un bellâtre remarquable par la brièveté de son veston et par l’ excessive échancrure de son gilet en cœur avait incrusté dans l’ orbite de son œil un lorgnon d’ écaille et examinait la maison de le haut en bas ma chère cécile dit -il à le mme dumirail quelle idée avez -vous donc de nous faire arrêter ici? c’ est un cabaret ma toute belle et encore un cabaret rural où l’on ne doit recevoir que des maquignons et des marchands de bœufs ", "ce n’ est plus le cas —non son père est revenu le chercher il dit que comme farida est morte c’ est lui qui a la garde —vous pouvez me donner son nom? PROPN PROPN disant cela la femme réussit à le imprimer à le ces mots autant de compassion que de mépris ", "suédois avec leurs femmes espagnols avec la permission de franco a grouille gesticule a bronze s’ évertue essaie de s’ amuser ", "elle avait vu mourir à le ses côtés son mari et l' aîné de ses fils puis elle et le plus jeune avaient été faits prisonniers mais les pertes douloureuses qu' elle avait faites n' avaient diminué en rien l' activité de sa sollicitude maternelle elle oubliait ses chagrins pour ne songer qu' à le son enfant sans doute elle avait plus et mieux aimé que les autres car il n' y a que les cœurs d' élite qui restent ainsi dévoués et forts à les heures d' agonie ", "cette méchante femme les a accaparées mon avocat me l’ avait bien prédit a été un travail de fourmi de taret lentement par petits coups et jour à le jour et dire que jusqu’ à la fin de ma vie je suis lié à le cette créature qu’ elle ne me la ̂chera jamais! après le mariage de rose nous nous retrouverons à le mariage de ninette plus tard devenus grands parents nous nous rencontrerons à des baptêmes je l’ aurai pour commère vous verrez une commère qui apprendra à le mes petits-enfants à le me détester ainsi qu’ elle l’ a appris à le mes filles ", "si c’ est oui j’ en serai bien contente il n’ y a que mon petit antoine c’ est ç a qui m’ a fait hésiter un peu avant de me jeter à l’ eau mais j’ ai pensé que je ne pourrais rien faire pour lui et qu’ après moi des gens charitables le recueilleraient peut-être dites mademoiselle si je m’ en vais qu’ est -ce qu’ on en fera –soyez sans crainte il ne sera pas abandonné mais ma bonne amie ne seriez -vous pas heureuse si vous devez quitter cette terre de vous réconcilier auparavant avec votre dieu ?le regard d’ ernestine qui s’ était adouci depuis la veille se leva vers le pan de ciel qui se voyait d’ ici ", "on se sépara en entrant dans la cuisine sévéraguette n’ eut rien de plus pressé que d’ atteindre sur une haute étagère un grand pot plein de miel de tailler dans une miche énorme larges tartines et de contenter les enfants qui se tenaient autour de la tablé bouche béante et bras levés jeannot fut le premier servi le petit paysan mordit à le son déjeuner avec une incroyable gloutonnerie il emplissait sa bouche à le point de gêner la mastication puis il gambadait autour de cécile en poussant de petits grognements de satisfaction mais quand marinette eut reçu sa tartine qu’ elle se mit à le lécher délicatement en promenant dans tous les sens sa fine langue de chatte à la surprise de l’ orpheline les enfants comme s’ ils s’ étaient donné le mot se dirigèrent simultanément vers la porte ", "il m’ a invitée à la voir hier je me suis rendue à la résidence avec frantz et hilda j’ y entrais pour la première fois les appartements sont fastueux d’ un luxe un peu lourd sauf celui de frantz dont l’ élégance est plus discrète le prince régnant a été charmant pour moi et m’ a offert une magnifique parure de diamants et de rubis " ]
c’ est charmant —tu vas le fatiguer ton homme si tu lui procures trop de belles filles dit julia qui ne voulait plus se laisser impressionner PROPN n’ a pas de mal à le garder un mari fidèle si on ne l’ entoure que de monstres dit chantal —chacun sa méthode répliqua valentin gêné regarda et lui sourit bêtement
[ "—ne vous en faites pas dit l’ autre avec aisance ce sont des histoires de femmes qui ne nous regardent pas un cigare valentin? saisit l’ étui à le passage en palpa le cuir et brusquement elle aperçut un atelier en plein travail courroies de transmission établis ouvriers appliqués une image de le tour de france de petits alsaciens un livre qu’ elle avait lu dans son enfance avant la guerre de mais les roues tournaient les hommes bougeaient elle crut même entendre le bruit de cette activité et tout disparut tandis que valentin disait: —merci vous savez c’ est à le peine si je fume à le cigarettes par jour ", "PROPN rendit l’ étui à le paul et lui dit: —alors raconte -nous ce que tu as à le nous raconter on voit bien que ç a te démange comme ça tu as donc donné ta démission —oui j’ abandonne l’ administration —pour l’ industrie dit julia ", "effaré PROPN la regarda et lui dit d’ une voix peureuse —comment sais -tu je ne le sais pas —tu viens de le dire —je l’ ai deviné —dis-moi comment tu sais ça reprit paul en essayant de donner de l’ autorité à sa voix ", "—merde à la fin s’ écria julia on n’ a plus le droit de deviner alors chantal regardait sa sœur avec curiosité valentin lui venait de découvrir une nouvelle espèce de petit four qu’ il n’ avait pas encore essayée —eh bien dit paul déconcerté tu as deviné juste oui c’ est pour l’ industrie ", "j’ ai accepté une place de sous-directeur —seulement dit julia dans une manufacture de crosses de fusil de crosses de fusil s’ exclama valentin émerveillé —oui de crosses de fusil ", "à le châtellerault qu’ est -ce qui peut bien acheter une crosse de fusil? demanda valentin —nous les vendons à les fabricants de fusils répondit —ils sont pas capables de faire leurs crosses tout seuls ", "—nous sommes spécialisés —eh bien s’ exclama valentin avec la guerre qui vient vous allez faire de bonnes affaires —ne cause pas de choses que tu connais pas dit PROPN y aura pas de guerre et bientôt les fabricants de fusils seront sur la paille et le paul avec —tu oublies lui dit paul qu’ il peut y avoir des guerres ailleurs qu’ en europe et d’ autre part qu’ en dehors des guerres on utilise le fusil dans diverses activités constantes telles que la chasse et la gendarmerie ", "—tout de même dit valentin avec obstination c’ est surtout avec la guerre qui vient que vous ferez de bonnes affaires —on en fait déjà dit paul avec fatuité si tu veux la paix prépare la guerre nous réarmons —alors c’ est différent dit julia d’ une façon un peu obscure ", "comme valentin elle croyait qu’ on ne fabriquait de fusils qu’ une fois les guerres déclarées —même s’ il n’ y a pas de guerre vous vendrez vos crosses? demanda -t-elle n’ ayant pas encore tout à le fait compris —naturellement nous avons des commandes et par hasard PROPN réussit un anneau de fumée " ]
[ "pour une petite bouilloux ma foi il n' y a rien à le dire! reconnaissait la voix publique elle eut ans ans un teint comme un fruit abrité de le vent des yeux qui faisaient baisser les regards une démarche apprise on ne sait où elle se mit à le fréquenter les parquets à les foires et à les fêtes à le danser furieusement à se promener très tard dans le chemin de ronde un bras d' homme autour de la taille toujours méchante mais rieuse et poussant à la hardiesse ceux qui se seraient contentés de l' aimer un soir de saint-jean elle dansait à le parquet installé place de le grand-jeu sous la triste lumière et l' odeur de les lampes à le pétrole ", "impudicques n’ ayant rien à le monde de plus impudent que l’ homicide et lasciues comme faisant glisser à le cruauté; ce qui est la pire glissade car d’ estre glissant à le doulceur le mal n’ est pas grand et disoit ledict qu’ il estoit honneste décent exemplaire et tout pudicque de monstrer en paincture ciselure ou tel autre bel artifice les exemples de l’ aage d’ or scauoir pucelles et ieunes hommes enlacés selon le désir de bonne nature ou encore telle autre imagination plaisante comme d’ vne nymphe couchée et riant et sur son beau rire faune presse grappe de raisin vermeil ", "évidemment dit christophe je dois vous remercier vous auriez pu faire de mon septuor une chanson de café-concert il se tut consterné la tête entre les mains j’ ai vendu mon âme répétait -il soyez sûr dit hecht ironiquement que je n’ en abuserai pas ", "la patience y a son rôle qui est prépotent d’ autre part les causes déterminantes de votre initiation ès hôpitaux n’ ont pas tant s’ en faut disparu enfin le vœu de connaître d’ autres abris n’ était pas raisonnable et se trouvait peut-être trop ambitieux dans l’ espèce vous l’ avez compris et vous vous êtes soumis à l’ inévitable de nouvelles impressions vous attendaient dans les mêmes milieux et s’ il doit y avoir une fin différente de la fin naturelle à le ces habitudes d’ ascète un peu malgré soi nul ne le sait ", "il brisa cette fausse chasse et ramena tous les chiens en bonne voie et les trappeurs de se dire: chassait pourtant bien mais ils comprirent bientôt qu’ ils se trompaient chassait mal cependant la feuille et la futaie avaient arrêté les bons chiens les infaillibles qui n’ avaient pas donné dans le change ", "à le restaurant je me rends compte que ce que je craignais est en train d’ arriver mary est jalouse c’ est comme si un courant d’ air froid nous frappait tous les laure comprend ce qui se passe et devant le visage tout d’ un coup fermé de mary lui propose: venez nous allons nous refaire une beauté. mary résiste puis finit par céder à sa gentillesse j’ entame avec eric une grande conversation sur les événements nous nous disons les banalités d’ usage ", "alise se passait très bien de son collier il hésitait à le rouvrir la porte peut-être était -elle derrière à le attendre qu’ il tournât la clef il ne le pensait pas ses pas dans l’ escalier résonnaient comme un petit martèlement décroissant ", "elle tremblait; ses vieilles jambes ne la portaient plus aurore s’ approche alors d’ elle et l’ embrassant: lui dit -elle vous m’ apprendrez à le connaître mon père vous me parlerez très souvent de lui dieu soit loué murmure la digne femme de charge contemplant à le travers ses larmes la fille de celui que tant de fois elle avait bercé dans ses bras dieu soit loué ", "il fallut à le andré une partie de la nuit pour achever les dessins qu’ il devait soumettre à le m.gandelu cet entrepreneur si riche dont il devait sculpter la maison depuis les soupiraux de les caves jusqu’ à les corniches de les cheminées levé de bon matin il donna comme tous les jours un regard et une pensée à le ce portrait de sabine qu’ il cachait à le tous les yeux et prenant son carton à le dessins il sortit pour se rendre chez m.gandelu l’ heureux père de le jeune m.gaston c’ est rue de la chaussée-d’antin dans une maison qui lui appartient et qui ne semble pas exposée à l’ expropriation que demeure cet entrepreneur presque célèbre depuis qu’ il a fait construire le joli théâtre de les comédies-parisiennes lorsque PROPN se présenta chez lui sur les heures le domestique à lequel il s’ adressa lui conseilla fortement de remettre sa visite à un autre moment –je ne sais ce qu’ a monsieur ce matin lui dit cet homme ", "c’ était le parisien qui venait d’ attaquer lepanier de l’ autre bord il avait glissé sa main sous la serviette il criait: chic! une couvée et au-dessus de sa tête dans ses doigts écartés il élevait œufs gris perle transparents a cette vue le paysan affolé disposa son panier par terre –quitte -les bougri! quitte-les! " ]
bien alors à le demain à le cercle de franchini? saigon a ses marées propres son partage de les eaux chaque jour pour les apéritifs celui de midi et celui de le soir les fonctionnaires de bon rang les négociants les financiers les planteurs à lesquels on peut ajouter une meute de femmes plus mélangées descendent du quartier de la cathédrale ou remontent de le port et convergent vers la rue règne l’ hôtel continental avec sa terrasse et son odeur de métropole pastis et martini rouge ce double rendez -vous quotidien permet de gagner de le temps il suffit de balayer de le regard les tables pour savoir qui se trouve à le saigon
[ "en conséquence se rendre compte que PROPN n’ honore pas de sa présence la capitale de la cochinchine c’ est là à le cette terrasse que gabriel rencontra un responsable adjoint de la police un chauve à les sourcils très fournis et noirs il regardait son verre d’ un air —vous avez vu la couleur de ce que je bois une rizière le pernod a la couleur de les rizières de la boue de les rizières bien sûr votre père a sa fiche comme tout le monde enfin comme tous les blancs ", "quel blanc peut rester secret à les colonies c’ est d’ ailleurs bien là le problème de mes services dits secrets enfin passez à le mon bureau vous avez des amis dans la banque paraît -il? cela vaut recommandation accablé. un fonctionnaire ", "un fonctionnaire français un fonctionnaire français consciencieux un fonctionnaire français consciencieux sous les tropiques nul être vivant n’ est plus accablé par le spectacle de la vie quotidienne qu’ un fonctionnaire consciencieux sous les tropiques de son belvédère sa dunette dominée par le drapeau bleu blanc rouge le représentant de la république montrait à le gabriel le boulevard bonard ", "grouille comme a tous les jours toutes les heures sans arrêt comment voulez -vous ficher une masse anonyme vous avez un moyen vous sans adresse sans numéro sur les maisons sans plaques minéralogiques sur les 4cv sans signes distinctifs ces gens-là n’ ont pas de grains de beauté et peu de calvitie sans chantage sexuel possible sans habitudes régulières ni le soir entre collègues ni promenades avec le chien ni pêche à la ligne chaque samedi matin près de le pont de chemin de fer comment voulez -vous faire de le renseignement avec les asiatiques le fonctionnaire français consciencieux parlait avec tristesse presque tendrement —allons nous asseoir ", "mais je vous préviens tout de suite il fait aussi chaud assis que debout c’ est à le cette occasion que gabriel apprit que la vraie couleur de la république n’ était pas le bleu blanc rouge mais le vert sombre la triste teinte de ces bureaux métalliques de ces fauteuils réglementaires faux cuir pour le dos et pour les fesses de les visiteurs faux inox pour leurs bras le ventilateur était cassé ou l’ électricité coupée la chemise de le responsable adjoint lui collait à la peau par plaques des zones humides et transparentes on voyait les poils noirs à le travers —je me suis mis à le nylon ", "j’ ai eu tort coton coton et lin croyez-moi il fixait tantôt les affaires tantôt les bacs à le fiches rené coty la main posée sur un gros livre pleine peau nous regardait —bon votre père sans se lever il tendit le bras ouvrit un tiroir saisit un long bristol et reprit sa posture accablée devant son sous-main en verre c’ est ce que je vous disais hier ", "tous les blancs sont fichés ce qui ne sert pas à le grand-chose et pour les jaunes je n’ ai que des photos inutiles soit fausses soit ressemblantes trop ressemblantes ressemblant à n’ importe quel jaune bon arrivée d’ orsenna louis le er décembre par le pasteur chambre à le continental comme tout le monde une bruyante si je ne m’ abuse votre père dort bien? parfait ", "ouverture mois plus tard d’ un commerce de vélos financé par la haute banque les orsenna sont donc liés avec la banque parfait parfait dit l’ izoard aussi métropolitain un ancien traceur de le tour de PROPN partageaient la même cabine sur le bateau vous connaissez bien ", "nous allons gagner de le temps je l’ ai fait surveiller cet oiseau-là plus que votre père pendant une bonne période mais avec prudence c’ est un ancien journaliste d’ ailleurs toujours représentant officieux de l’ équipe en indochine " ]
[ "comme josué lui demandait pour la quatrième fois s’ il fallait embarquer le rhum le capitaine répondit: –tu vas faire pointer les canons chargés à le mitraille sur la dernière pirogue PROPN fit josué qui commençait à le comprendre –tu feras hisser les ancres et larguer les voiles –après? –et quand tu entendras ici un coup de pistolet –je ferai feu sur la pirogue –tu la couleras avec les hommes qui la montent ", "elle cherche: voyons c’ est une barcarolle je ne connais que la tête de le chanteur émerge puis son corps il vient avec lenteur c’ est un enfant un groom d’ hôtel ouvrant la porte tête nue et petit; dans ses mains il porte les éloignant de le corps des galets tous très blancs il a sur sa livrée et par devant rangs de boutons aussi ronds que des boules en cuivre roberte dit tout bas: son air va me poursuivre je suis sûre il traverse en chantant derrière eux puis siffle de nouveau plus fort d’ un air heureux et sans tremblotement ", "hein dis je suis épatant dis il se penchait au-dessus de la table et la nappe blanche la vaisselle où jouait le soleil l\\' éclairaient comme une rampe oui c\\' est égal songeait -elle cette empoisonneuse de marie-laure l\\' a proprement traité de barbeau ii y a du fromage à la crème nounoune —oui et il n\\ a pas plus sauté en PROPN que si elle lui jetait une fleur nounoune tu me donneras l\\ adresse adresse de les coeurs à la crème pour mon nouveau cuisinier que j\\' ai engagé pour octobre —penses -tu! on les fait ici un cuisinier voyez sauce à les moules et vol-au-vent! il est vrai que depuis ans j\\' entretiens à le peu près cet enfant mais il a tout de même francs de rente voilà est -on un barbeau quand on a francs de rente ", "le petit prince les regarda elles ressemblaient toutes à sa fleur –qui êtes-vous leur demanda -t-il stupéfait –nous sommes des roses dirent les roses ", "qu’ as -tu besoin voila le voilà! le le larron –c’ est tout comme: espèce pareille –aurons -nous des poignées de mains cette fois il mettra des gants plus de gand pour –le farceur –pas de jongleries des raisons PROPN a voulu se faire héroïque il a sacrifié la paix à la gloire –c’ est tout le contraire l’ ami: il a sacrifié la gloire à la paix il a tué l’ ordre pourdonner la liberté plutôt qu’ il a tué la liberté pour donner l’ ordre –ce n’ est pas cela il a tout mis à le mort à la fois gloire et paix ordre et liberté –admirable moyen d’ accord une paix armée jusqu’ à les dents une gloire traînée dans la boue –et un ordre qui est la confusion et une liberté qui est l’ esclavage mort le traître à le gibet le cancre il n’ est pourtant pas sans mérite –non certes il pend fort bien les vieillards il dépouille à le mieux l’ orphelin il sait incarcérer les veuves cette majesté à le jaquette se fait donc traîner par des bœufs pour être en route si long-temps c’ est impoli de faire tant soupirer après nous sommes pressés très-pressés messieurs l’ air me manque o", "françois était de PROPN aussi gilberte après avoir vu sybil ne conservait -elle aucun espoir que son fils se détachât d’ elle .tandis qu’ elle pensait cela un ressentiment s’ insinuait en elle contre herbaux il lui apparaissait évident que celui-ci avait favorisé cette inclination de son fils pour la nièce de sa seconde femme il savait ainsi fixer définitivement françois de son côté le séparer de sa mère mieux que n’ aurait pu le faire aucune autre manœuvre cependant tout à le fond d’ PROPN gilberte ne croyait qu’ à le demi à le ce machiavélisme de maurice ", "la seule chose que j\\' ai demandée c\\' est qu\\ on lui laisse le prénom que je lui avais trouvé et que j\\' aimais valérie je vous remercie aujourd\\'hui madame de le lui avoir laissé a regardée avec une grande bonté elle avait des larmes plein les yeux comprenant qu\\ elle aimait valérie comme moi je n\\ avais pas su le faire j\\' ai ajouté je vous ai dit que je n\\ étais pas venue la réclamer il faudra même qu\\ elle n\\ apprenne jamais ni personne autre que vous la vérité sur sa vraie mère ", "j\\' ai été surprise aussi personnellement je n\\' ai jamais eu à le me plaindre d\\' eux je les ai toujours trouvés charmants moi les guimier les gens qui ne le connaissent pas y trompent ils prennent pour de la pudeur pour un excès de sensibilité cet air terriblement embarrassé gêné replié sur PROPN qu\\ il a parfois comme en ce moment cette voix sourde un peu enrouée cela lait partie de son charme à le leurs yeux on lui fait crédit si facilement mais elle le connaît trop bien est de agacement il éprouve presque de la fureur et qui lui donne cet air cette voix est une rancune sournoise honteuse contre celui qui se permet de troubler son confort de détruire sa tranquillité peureuse et étriquée de vieux garçon le mariage la paternité y ont rien changé il était déjà ainsi à le page de ans dès qu\\ il entend quelqu\\'un pousser des cris de détresse appeler à le secours il se pelotonne sur lui-même remonte ses couvertures jusqu\\ à le menton éteint sa lampe mais elle criera tant qu\\ il le faudra elle le forcera bien à le vaincre sa prudence paresseuse son égoïsme i", "il faut renoncer à ce moyen —tu as une manie d’ acheter bien bizarre tu as voulu acheter aujourd’hui chevaux gris et une voiture une maison et un jardin des bas de soie et une bague je gage qu’ il y en aurait pour plus de francs —les désirs sont la richesse de le pauvre et ne ruinent que les riches ", "elle se levait en parlant sa grande taille forte se développa dans l’ ample manteau noir de forme disgracieuse mais chaud et confortable dont elle était vêtue près d’ elle mince blonde et si frêle apparut comme écrasée à le revoir emmeline écrivez -moi si vous avez quelque renseignement à le me demander mais je ne le pense pas car j’ ai l’ habitude de tout prévoir " ]
seulement elle se répéta ce mot terrible qu’ elle avait murmuré le soir de la première de gérard comme il m’ aime! et elle fut toute pensive le reste de le jour le lendemain une âpre curiosité la reconduisit à sa fenêtre elle y passa une partie de la journée mais le canot ne se montra point à le large je me suis trompée! pensa -t-elle
[ "les jours suivants la mer fut veuve de le canot mystérieux si c’ était le prince se dit juliette il serait revenu mais un matin comme elle soulevait ses persiennes le canot passa brusquement sous les murs de le jardin cette fois juliette jeta un cri et laissa retomber sa persienne elle croyait bien cette fois avoir reconnu le prince; et m. le baron henri de morfontaine par extraordinaire ne s’ était point vanté lorsqu’ il avait prétendu à le café bodoul qu’ il avait produit un certain effet sur la mystérieuse habitante de le golfe PROPN ", "a partir de ce jour juliette ne souleva plus sa persienne mais abritée derrière elle vit passer plus d’ une fois à le large le canot que montait cet homme qu’ elle prenait pour le prince et elle éprouvait un sentiment de pitié profonde pour un malheureux qui devait souffrir le martyre un jours il y en avait que léocadie la rousse s’ était mise en rapport avec m. henri morfontaine gérard reçut une lettre par la poste elle venait de marseille et portait en marge ces mots théâtre de le gymnase a PROPN ", "le directeur s’ excusait d’ avoir pénétré le secret de la retraite de gérard lui annonçait qu’ il allait jouer sa pièce et le suppliait d’ assister à la répétition générale gérard qui s’ ennuyait quelque peu accepta il se rendit à le marseille; juliette refusa de l’ accompagner va lui dit -elle je ne veux pas quitter notre chère retraite j’ irai à la première et ce sera bien beau de ma part car je connais un peu trop la pièce ayant assisté à sa confection ", "gérard partit enchanté a minuit il revint le front soucieux la parole brève et cassante comme de le bois mort en hiver mais qu’ as -tu donc lui demanda juliette toute surprise rien et il se coucha le lendemain il était de pareille humeur ", "ah mon bon ami dit juliette comme ils se mettaient à le table pour déjeuner me feras -tu l’ honneur de me dire ce que tu as? je suis jaloux dit sèchement gérard et de qui fit juliette en tressaillant d’ un homme qui vous poursuit partout le prince juliette il est à le PROPN poursuivit gérard il était dans une baignoire hier pendant la répétition ", "je l’ ai bien reconnu quoique je ne l’ aie vu qu’ une fois en ma vie veux -tu que nous retournions à le paris? dit imprudemment juliette dit gérard j’ avais donc deviné juste tu savais qu’ il était à le marseille oui dit -elle simplement mais puis -je empêcher un homme de m’ aimer ", "je ne l’ aime pas tu le sais bien et je te l’ ai prouvé veux -tu que nous retournions à le paris non dit brusquement gérard je ne veux pas avoir l’ air de fuir devant lui il fut désagréable et quinteux le reste de la journée et évita toute nouvelle explication le soir il retourna à le marseille c’ était le lendemain qu’ on devait jouer sa pièce ", "mais de certaines difficultés de mise en scène avaient nécessité une dernière répétition dite de raccords gérard pendant un entr’ acte descendit à le café de le théâtre jeunes gens causaient dans un coin en buvant de la bière l’ un d’ eux disait à l’ autre: es -tu resté longtemps avec juliette a ce nom gérard tressaillit et tourna la tète ", "environ ans c’ est le bail qu’ elle fait avec tous ses amants elle est désintéressée la première année elle commence à le vous plumer les premiers mois de la seconde elle vous trompe les derniers il y a bien des femmes en ce monde qui portent le nom de juliette mais gérard eut le pressentiment que c’ était de la sienne qu’ on parlait " ]
[ "avec leur sourire leur plastron qui sautait à le chaque instant leurs gants trop grands leurs bottines longues comme des crocodiles et leur vaste redingote dont la boutonnière fleurie faisait office d’ arrosoir on les eût dits tout droit échappés d’ une comédie de shakespeare à les côtés de dino le vieux zampone avait retrouvé une sorte de seconde jeunesse zampone n’ était pas de ces clowns qui travaillent d’ après nature et qui par un geste un coup d’ œil vous campent un type il ne possédait pas l’ amertume qui permet de mieux disséquer afin de restituer cet excédent de vérité que le commun de les mortels n’ avait point remarqué ou simplement voulu voir l’ art de zampone relevait de l’ imagination la plus pure ", "ce fut le vieillard qui continua la jeune femme était charmante et lui apportait une belle fortune trop belle peut-être les premières années ont été un enchantement puis j’ ai eu le chagrin de voir s’ amonceler des nuages la vie de paris le luxe les succès de le monde les ont enivrés tous ils ont abandonné le vieux manoir ils ont oublié les vieux amis ", "ayant fait voile de livourne ils avaient été non pas attaqués par un pirate mais vendus par leur imprésario à un prix exorbitant notre machiavélique raconta le bouffon de la troupe qui avait conservé toute sa bonne humeur fit à la hauteur de je ne sais quel promontoire des signaux à un brick inconnu di nous fûmes sans autre forme de procès transférés à le son bord il est vrai que si le sultan a du goût pour le chant nous aurons bientôt rétabli nos affaires ", "la diligence de philippeville a été il y a peu bloquée par fauves couchés en travers de la route et prenant manifestement plaisir à le effrayer chevaux et voyageurs l’ idée d’ une diligence sur les routes d’ algérie paraît étrange comme le fait qu’ il ait existé là-bas une ville nommée jemmapes –aujourd’hui elle s’ appelle un pays qu’ on peut dire sien c’ est peut-être un pays où les images de le passé se laissent convoquer sans trop de difficulté sous celles de le présent où le paysage peut se conjuguer à le passé tu iras jusqu’ en terre de feu pour voir le théâtre d’ autres cafouilleuses aventures de le chasseur de lions mais pas de l’ autre côté de la méditerranée l’ algérie te semble plus lointaine que la patagonie le monde physique est une sphère pas le monde humain ", "ses grands yeux tristes s’ éclairaient un peu son teint son pauvre teint plombé prenait un semblant de couleur et une fois je la vis sourire nous rentrâmes dans le triste logement ma mère se remit à la machine à le coudre et la journée à la campagne ne se renouvela plus .comme j’ atteignais mes ans il se produisit un fait qui devait avoir une influence profonde sur ma destinée .un jour seule dans la première pièce de notre logement je récitais des vers de appris récemment j’ y mettais toute mon ardeur toute mon âme quand j’ eus fini je vis que mon père était là debout à le seuil de la porte simplement poussée tout à l’ heure –tu dis a rudement bien petite s’ exclama -t-il ", "il y a une chose infiniment plus douloureuse que de ne pas serrer dans ses bras un homme qu’ on désire c’ est de bercer dans ses bras un bébé mort le corps ne comble rien le corps manque faire un livre faire l’ amour: effort vain d’ abolir l’ intervalle écrire: mettre des mots dans le trou colmater ", "je pense à le mes livres je pense que j’ ai enfin réussi à le convertir mon mensonge en vérité si je devais écrire sur diane je dirais qu’ elle s’ est enfuie de mon temps j’ ai perdu les moyens de l’ aimer j’ ai perdu la force de l’ attendre quand nous nous quittons je sais que je vais déchirer l’ adresse et le numéro de téléphone qu’ elle a pris soin de noter sur la carte de son hôtel le bristol j’ aurais été si tentée de la rappeler ", "mais vous savez faute d' un point martin\\n perdit son âne or dans l' affaire qui nous occupe quand le point que visait PROPN vint à le lui défaut perdit à la fois sa proie et—ce qui est plus grave—son équilibre dépasser le but c' est souvent manquer la chose manqua la chose et dépassa le but or comme il était posté à l' extrémité d' une grande vergue qui planait au-dessus de mer il fit après avoir peut-être essayé mais bien vainement de suivre ce guillemot\\n dans son vol une chute énorme suivie d' un plongeon prodigieux dans les flots azurés ", "s’ écria ourson qui devint livide ce qu’ on dit de le moins répondit d’ un ton placide don ramon qui était loin de se douter de la portée de ses paroles et quel est l’ heureux mortel —ma foi cher seigneur cet heureux mortel entre nous me fait l’ effet d’ un assez vilain personnage c’ est un mexicain qui un beau matin est tombé comme une bombe dans la colonie sans qu’ on sût ni qui il était ni d’ où il venait il passe pour énormément riche ", "il avait beau s’ abriter derrière les troncs les rayons de le puissant projecteur dont avait eu l’ idée de se munir dénonçaient chacun de ses mouvements et l’ entouraient d’ une auréole livide qui donnait à les tireurs toute faculté pour viser le fugitif comprit que la situation était désespérée déjà une balle avait emporté son chapeau de paille une autre lui avait éraflé le mollet de plus il était à le bout de souffle il était arrivé à un épais taillis a pas de lui une balle coupa net une branche de tulipier " ]
le domestique reprit: que votre grâce me fasse la faveur de me dire auprès de quelle señora je dois l’ introduire –je vous répète que votre maîtresse m’ attend le maître d’ hôtel s’ inclinant releva légèrement les mains en signe d’ impossibilité; puis il se retira sans ouvrir et sans même avoir pris la carte alors andré que la colère rendit tout à le fait discourtois sonna une seconde et une troisième fois comme à la porte d’ un fournisseur une femme si prompte à le répondre à une déclaration de ce genre se dit -il ne doit pas s’ étonner de l’ insistance qu’ on met à le pénétrer chez elle
[ "elle était seule à les delicias elle doit vivre seule ici et le bruit que je fais n’ est entendu que par elle il ne songea pas que le carnaval espagnol autorise de les libertés passagères qui ne sauraient se prolonger dans la vie normale avec les mêmes chances d’ accueil la porte resta close et la maison pleine de silence comme si elle eût été déserte que faire? il se promena quelque temps sur la place devant les fenêtres et les miradores où il espérait toujours voir apparaître le visage attendu et peut-être même un signe mais rien ne parut; il se résigna à le retour ", "toutefois avant de quitter une porte qui se fermait sur tant de mystères il avisa non loin de là un marchand de cerrillas assis dans un coin d’ ombre et lui demanda: qui habite cette maison je ne sais pas répondit l’ homme lui mit réaux dans la main et ajouta: dis-le-moi tout de même –je ne devrais pas le dire la señora se fournit chez moi et si elle savait que je parle sur elle demain ses mozos s’ adresseraient ailleurs chez le fulano par exemple qui vend ses boîtes à le moitié vides ", "à le moins je n’ en dirai pas de mal je ne médirai pas rien que son nom puisque vous voulez le savoir c’ est la femme de son mari n’ habite donc pas séville son mari est en bolibie –où –en bolibie un pays d’ amérique sans en entendre davantage jeta une nouvelle pièce sur les genoux de le vendeur et rentra dans la foule pour gagner son hôtel ", "il restait en somme indécis même en apprenant l’ absence de le mari il n’ avait pas trouvé que toutes les chances se penchassent de son côté ce marchand réservé qui semblait en savoir plus qu’ il n’ en voulait dire laissait croire à l’ existence d’ un autre amant déjà choisi et l’ attitude de le domestique n’ était pas faite pour démentir ce soupçon d’ arrière-pensée andré songeait que jours à le peine s’ étendaient devant lui avant la date fixée de son retour à le paris suffiraient -ils pour entrer en grâce auprès d’ une jeune personne dont la vie sans doute était déjà prise? ainsi troublé par des incertitudes il entrait dans le patio de son hôtel quand le portier l’ arrêta: une lettre pour votre grâce l’ enveloppe ne portait pas d’ adresse ", "vous êtes sûr que cette lettre est pour moi? –on me la remet à l’ instant pour don la sans retard elle contenait ces simples lignes écrites sur une carte bleue est prié de ne pas faire tant de bruit de ne pas dire son nom et de ne plus demander le mien s’ il se promène demain vers heures sur la route d’ empalme une voiture passera qui s’ arrêtera peut-être comme la vie est facile pensa andré et en montant l’ escalier de le premier étage il avait déjà la vision de les intimités prochaines il cherchait les diminutifs tendres de le plus charmant de tous les prénoms chapitre comment et pour quelles raisons ne se rendit pas à le rendez -vous de ", "eut un réveil rayonnant la lumière entrait largement par les fenêtres de le mirador; et toutes les rumeurs de la ville pas de chevaux cris de vendeurs sonnettes de mules ou cloches de couvent mêlaient sur la place blanche leur bruissement de vie il ne se souvenait pas d’ avoir eu depuis longtemps une matinée aussi heureuse il étira ses bras qui se tendirent avec force puis il les serra contre sa poitrine comme s’ il voulait se donner l’ illusion de l’ étreinte attendue ", "comme la vie est facile répéta -t-il en souriant hier à le cette heure-ci j’ étais seul sans but sans pensée il a suffi d’ une promenade et ce matin me voici qui donc nous fait croire à les refus à les dédains ou même à l’ attente ", "nous demandons et les femmes se donnent pourquoi en serait -il autrement il se leva mit un pungee chaussa des mules et sonna pour qu’ on fît préparer son bain en attendant le front collé à les vitres il regarda la place pleine de jour les maisons étaient peintes de ces couleurs légères que séville répand sur ses murs et qui ressemblent à des robes de femme il y en avait de couleur crème avec des corniches toutes blanches ", "d’ autres qui étaient roses mais d’ un rose si fragile d’ autres vert d’ eau ou orangées et d’ autres violet nulle part les yeux n’ étaient choqués par l’ affreux brun de les rues de cadiz ou de madrid; nulle part ils n’ étaient éblouis par le blanc trop cru de jérez sur la place même des orangers étaient chargés de nuits des fontaines coulaient des jeunes filles riaient en tenant des mains les bords de leur châle comme les femmes arabes ferment leur haïk " ]
[ "—comment tu t’ appelles PROPN lui tirait sur la tignasse maintenant sa tête qui s’ était affaissée —tu te rappelles ma femme —oui à le bout de quelques minutes PROPN donna l’ adresse de le pavillon de livry-gargan à le ras de le sol un souffle d’ air frais se fraye un chemin ", "enfin il me dit encore que la directrice de sainte-marthe avait son secret et que je pouvais me fier à le elle il était si inquiet si agité si visiblement désespéré le jour où cette grave détermination fut prise que véritablement je le crus fou n’ importe je répondis que j’ obéirais et la vérité est que j’ étais loin d’ être affligée l’ existence près de m. de chalusse était d’ une tristesse mortelle je dépérissais d’ ennui moi toujours accoutumée à le travail à le mouvement à le bruit et je me sentais tout émue de joie à l’ idée que j’ allais me trouver à le milieu de jeunes filles de mon âge que j’ aimerais et qui m’ aimeraient ", "et quand je me retrouve dans mon lit j’ ai les idées toutes brouillées et je pense avant de sombrer dans le sommeil confusément il y a la réalité et il y a les rêves et puis il y a une seconde réalité la croyance indistincte indéfinissable à le je ne sais quoi d’ autre à le côté de le réel de le quotidien de l’ avoué m’ habita durant nombre d’ années; et je ne suis pas sûr de n’ en pas retrouver en moi encore aujourd’hui quelques restes rien de commun avec les contes de fées de goules ou de sorcières ni même avec ceux d’ hoffmann ou d’ andersen que de le reste je ne connaissais pas encore non je crois bien qu’ il y avait plutôt un maladroit besoin d’ épaissir la vie besoin que la religion plus tard serait habile à le contenter; et une certaine propension aussi à le supposer le clandestin ", "odon considérait sa maîtresse l' interrogeant de le regard avec anxiété étonné de ne pas la voir changer de couleur se troubler pleurer se tordre les mains pauline n' avait pas sourcillé: la question était depuis longtemps résolue pour elle mais elle hésita quelques minutes devant l' aveu qu' elle avait à le faire à le son amant ce fut d' une voix très basse quoique extrêmement tranquille qu' elle prononça enfin: mon mari n' est pas le père de mon enfant odon tressaillit ", "nous sommes tous distraits parce que nous avons nos rêves; seul le perpétuel recommencement de les mêmes choses finit par nous imprégner d’ elles mon enfance fut silencieuse et solitaire elle m’ a rendu timide et par conséquent taciturne quand je pense que je vous connais depuis près de ans et que j’ ose vous parler pour la première fois! ", "elle je te dis qu’ elle avait un cadenas à la place de la menteuse je réfléchis en somme tu ne vois rien de plus pour m’ éclairer non rien ", "je croyais bien reconnaître une chaussée en bas avec des trottoirs et des arbres mais j’ abandonnai mon idée en voyant passer lentement petits bateaux gréés en sloop et remorqués par un vapeur dont je ne distinguais pas bien la forme me dis -je c’ est un canal mais quel canal? et comme le froid m’ avait saisi je me recouchai il faisait grand jour quand je me réveillai pour la seconde fois ", "—madame ne me reconnaît pas dit -il c' est tout simple j' avais bien rarement l' occasion de me présenter devant elle mais ma femme qui avait le bonheur de la voir tous les jours n' oubliera jamais les bontés qu' elle a eues pour elle —monsieur gerbourg s' écria ellénore ah! je vous reconnais maintenant; et votre excellente femme qu' est -elle devenue? madame après avoir eu la douleur de perdre notre maître chéri le marquis de croixville la pauvre femme a vu piller son beau château de val-fleury on l' a surprise à le sauver quelques-uns des objets qu' il renfermait on l' a traînée en prison elle y est tombée si malade qu' il a fallu la mettre dans un hospice ", "puis comme des chasseurs déterminés fussent -ils d' ailleurs dans la morte saison ne sauraient causer minutes sans que leur passion favorite entre en jeu la mésaventure de la comtesse servit aussitôt de prétexte à des récits d' accidents de chasse et de ces accidents eux-mêmes la conversation passa vite à des discussions d' armes d' artelles avec sa rude figure de petit-fils de paysan aimait à le faire le coup de fusil presque autant que candale mais d' une tout autre manière par exemple tandis que les rabatteurs poussaient devant eux le gibier que les chasseurs guettaient dans une allée il lui arrivait souvent de leur fausser compagnie et de fouiller la plaine ou le bois tout seul il y avait en lui de le braconnier tandis que le goût véritable de le comte louis était uniquement la chasse à le courre la bête forcée et la fête seigneuriale de la curée pour la centième fois ils se reprirent à le discuter sur ces sortes de sport puis à se remémorer des chasses mémorables et l'on entendit des phrases comme celles-ci vous rappelez -vous d' artelles disait prosny cett", "les autres grands fonctionnaires convoqués pour rendre hommage à le celui-là s' étaient promis d' être exacts m. le ministre était vieux son estomac resté puritain et n' ayant jamais varié dans les hasards d' une vie politique qui comptait ans d' opposition entrecoupés de ministères sous régimes différents restait fidèle à l' habitude de heures la seule concession que le progrès eût arrachée à le cet estomac farouche depuis la république c' était d' ajouter une demi-heure de répit à l' heure sacramentelle mais jamais chez m. le garde de les sceaux on ne prolongeait l' opportunisme jusqu' à le heures " ]
–oui ce matin; et de lui dire que je lui écrirai bientôt –que vous lui écrirez bientôt –demain aussitôt que je ne tremblerai plus –vous quittez donc le pays?–on dit que nous allons avoir la guerre avec les algériens –qu’ est -ce que ç a vous fait la guerre à le vous qui avez tiré à la conscription et qui avez pris un bon numéro
[ "–vous allez aller où je vous dis n’ est -ce pas mère tellier –oui à l’ instant même cher monsieur bernard mais –mais quoi –à vos parents –après à le mes parents –que voulez -vous que je leur dise –à eux?–oui.–rien rien –non rien sinon que je suis passé par ici qu’ ils ne me reverront plus et que je leur dis adieu.–adieu! répéta la mère tellier –dites-leur encore qu’ ils gardent catherine avec eux que je leur serai reconnaissant de toutes les bontés qu’ ils auront pour elle; et puis encore que si par hasard je venais à le mourir comme votre pauvre antoine je les prie de faire catherine leur héritière et le jeune homme à le bout de sa fièvre et par conséquent de sa force laissa tomber avec un soupir qui ressemblait à un sanglot sa tête entre ses mains ", "la mère tellier le regardait avec une profonde pitié.–eh bien c’ est dit monsieur PROPN reprit -elle voici la nuit tout à le fait venue je n’ aurai plus beaucoup de monde maintenant babet suffira pour servir ", "je cours à la maison-neuve.puis à le elle-même et en rentrant chez elle –je crois dit -elle que c’ est un service à le lui rendre pauvre garçon !on entendait dans le lointain la voix avinée de molicar qui chantait :si j’ avais dans mon jardinun seul carré de vignes.bernard resta quelques minutes plongé dans ses réflexions réflexions douloureuses et profondes qui se trahissaient par les soubresauts convulsifs de ses épaules puis enfin relevant le front secouant la tête et se parlant à le lui-même de le courage dit -il encore un verre de vin et partons c’ est égal dit derrière PROPN une voix dont le timbre le fit tressaillir moi je ne partirais pas comme PROPN se retourna quoique à la rigueur il n’ eût pas besoin de se retourner il avait reconnu la voix ", "–c’ est toi mathieu? dit -il –oui c’ est moi répondit celui-ci –que disais -tu? –vous n’ avez pas entendu? bon! vous avez l’ oreille dure –j’ ai entendu mais je n’ ai pas compris .–eh bien je vais répéter ", "–répète –je disais qu’ à le votre place je ne partirais pas comme cela –tu ne partirais pas de le moins sans suffit je m’ entends –sans quoi? voyons –eh bien sans me venger de l’ un ou de l’ autre voilà le grand mot lâché ", "quoi?... de l’ un ou de l’ autre?–oui de l’ un ou de l’ autre de lui ou d’ elle –est -ce que je puis me venger de mon père et de ma mère? fit bernard en haussant les épaules –allons donc! de votre père ou de votre mère! est -ce qu’ il est question d’ eux dans tout cela –mais de qui est -il donc question –bon! il est question de le parisien et de mademoiselle catherine –de catherine et de monsieur chollet! ", "s’ écria bernard en se dressant sur ses pieds comme si une vipère l’ eût qui m’ avertit de ne rien dire –pourquoi cela?–tiens! parce que ç a retomberait encore sur moi ce que je dirais –non non mathieu; non je te le jure; parle –mais vous ne devinez donc pas? dit mathieu ", "–que veux -tu que je devine? voyons je te le répète parle.–ah! par ma foi! continua le vagabond ce n’ est pas la peine d’ avoir de l’ esprit et de l’ éducation pour être sourd et aveugle s’ écria bernard as -tu vu ou entendu quelque chose –la chouette voit clair la nuit dit mathieu; elle a les yeux ouverts quand les autres les ont fermés elle veille quand les autres dorment ", "–voyons en essayant d’ adoucir sa voix qu’ as -tu vu et qu’ as -tu entendu ne me fais pas languir plus longtemps mathieu.–eh bien répondit celui-ci l’ obstacle à le votre mariage car il y a un obstacle n’ est -ce pas –oui après –savez -vous d’ où il vient la sueur coulait sur le front de bernard –de mon père dit -il –de votre père! bien oui! " ]
[ "dieu ne m’ a pas accordé cette grâce d’ ailleurs sont -ce des hommes ces lesghiens est -ce la peine de risquer sa tête contre leurs balles si je tue un lesghien ce n’ est rien mais si un lesghien me tue PROPN éprouvera quelque embarras à le me remplacer aussi PROPN tué j’ ai pensé que c’ était bien assez de combats corps à le corps je m’ en allais tous les jours dans la citadelle j’ avais adopté une pièce de canon ", "mais quoi qu’ il en pût être le vieux juge fut dupé et l’ opinion publique mystifiée comme toutes les femmes qui ont quelque distinction dans l’ esprit et cette froideur de sens distinction non moindre et la prétention un peu hautaine de les vicomtesses de notre époque mme de gesvres ne trouvait plus les hommes bons que pour des commencements d’ aventures dont les dénoûments restaient bientôt impossibles en vain l’ imagination avait dit oui le bon sens fortifié par l’ expérience répondait non tout haut et toujours ainsi la vie de cette femme avait -elle contracté dans ses moindres actes une pureté fille de la sanité de l’ esprit la seule pureté qui puisse exister dans le monde de corruptions charmantes où nous avons le bonheur de vivre ", "il le souleva à le nouveau pour lui enfoncer un testicule dans la bouche profitant de ce que l' instituteur reprenait son souffle il lui bloqua les mâchoires tu vas y arriver à le tout bouffer tu verras t' es pas le premier va on en a vu de plus coriaces le matin suivant lors de l' appel le breton s' avança vers le drapeau personne n' osait lever le regard sur lui d' un geste lent il balança une grenade dégoupillée à le pied de le mât et tout le monde s' éparpillant il se mit à le genoux puis couvrit la grenade de son corps ", "mais si vous n’ avez pas été à le moi de le moins n’ avez -vous été à le personne jusqu’ à ne le niez pas vous m’ appartenez plus que si taisez -vous fit -elle en essayant de retirer sa main et quand vous parlez de vous délivrer par des livres vous me faites rigoler ma petite la littérature n’ a jamais délivré personne et personne d’ ailleurs ne réussit à se délivrer de soi-même ", "les malabars avaient quitté le bureau janvier revenait les paupières un peu rouges comme chaque fois qu’ il passait la nuit avec la barbe qui lui poussait et lui donnait un air mal portant maigret endossait son pardessus cherchait son chapeau —tu viens ils descendirent l’ escalier l’ un derrière l’ autre normalement c’ est à les halles qu’ ils seraient allés manger une soupe à l’ oignon ", "beaucoup n’ ont plus de mains plus de bras plus de tête et un amas de fiente de chauve-souris enfle leur dos déforme leurs épaules dès qu’ on lève les yeux quel dégoût! ici plus encore qu’ en bas elles tapissent entièrement les plafonds de pierre ces petites pochettes en velours qui pendent accrochées par des griffes et que le moindre bruit déplierait toutes pour en faire un tourbillon d’ ailes intérieurement les épaisses parois noirâtres dépourvues de tout dessin disparaissent à le moitié sous de fines draperies comme des crêpes funéraires qui sont l’ œuvre d’ araignées innombrables à le dehors on entend l’ averse qui fait rage tout est inondé tout ruisselle en cascades on respire de la vapeur chaude à la fois fétide et musquée dans cette longue galerie on se sent trop enfermé par le rapprochement de les murailles aussi bien que par l’ énormité de les fuseaux de grès masquant les ouvertures et cependant le cercle de l’ horizon aperçu entre ces barreaux de les fenêtres maintient la notion de l’ altitude on n’ oublie pas que l’on domine de le haut de cette ", "qu’ il était faible et fragile! et le moindre chagrin pouvait le tuer! aurait -elle encore cela sur la conscience il attendait sa réponse d’ un air à la fois anxieux et résigné —si vous le désirez monsieur dit -elle lentement comme malgré elle et poussée par une force occulte je pourrais aller d’ abord vous installer à la vernerie vous y consentiriez fit -il avec une vivacité singulière qui tomba soudainement ", "il s’ attardait immobile sans pouvoir détacher les yeux de ce rivage ou ̀ il apercevait dans un rêve des bouquets d’ arbres des villages et les flottilles amarrées près des pontons et les sentiers en lacets vers les auberges de la montagne tout un décor de vagabondage et d’ aventure qu’ il fallait quitter pour combien de temps antoine voulut détourner son attention je suis sûr que tu avais des choses à le faire ce matin dit -il surtout si il voulait ajouter: surtout si nous partons ce soir mais il n’ acheva pas ", "ses mains ne rencontraient que le vide et une voix stridente et railleuse lui criait –c’ est ainsi que sont punis les hommes méchants et les mauvais cœurs et les mêmes visions lui apparurent toute la nuit et toute la nuit il entendit les mêmes paroles tant il est vrai mes chers enfants qu’ une conscience irritée ne pardonne jamais .à quelques jours de là le roi donna dans son palais en l’ honneur de pierrot son nouveau ministre un gala splendide à lequel furent conviés les rois de les pays voisins à l’ exception de le prince azor qui continuait toujours à le petit bruit ses préparatifs de guerre PROPN était à le comble de ses vœux assis à le table auprès de fleur-d’ amandier il lui débitait les choses les plus bouffonnes de le monde et ne se sentait pas de joie quand il la voyait sourire à ses saillies cependant un observateur eût pu remarquer que la belle princesse devenait tout à le coup sérieuse quand jetant un regard à la dérobée sur cœur-d’or qui était debout derrière son fauteuil elle le voyait changer de couleur et ronger de dépit le bois de sa hallebarde ", "et parce que ses enfants aimaient leur père autant qu' elle la désavouaient madame PROPN s' en détacha les repoussa les traita en intrus répétant à le qui voulait l' entendre qu' ils étaient des erreurs dans sa vie enfin lasse même de voir fois par jour l' homme qu' elle abhorrait de partager en apparence sa vie somptueuse elle alla se terrer dans la banlieue avec quelques meubles et une bonne à le tout faire un logement de francs par an à le troisième en une maison d' asnières elle y vivotait sous un faux nom passait inaperçue ne recevait personne réduisait ses dépenses à le strict nécessaire était prise par ses voisins pour une veuve d' officier quand un soir elle eut l' effarement malgré la consigne sévère qu' avait la vieille servante de trouver l' un de ses fils installé en maître dans la chambre qui servait et de salon et de salle à le manger en deuil la figure bouleversée anxieuse la voix chargée de sanglots il saisit les mains de madame lamaloux s' écria: je viens vous annoncer un grand malheur ma chère maman: notre pauvre père a succombé ce matin à l" ]
s’ il y a une personne elle n’ a pas encore bougé vas-y donc dit la jeune fille avec une sorte d’ effroi.–as -tu peur –non madame mais je crois avoir distingué le pas d’ un homme –si je pouvais y aller moi-même je ne vous aurais pas prié de monter hélène reprit sa mère avec un ton de dignité froide si votre père rentrait et ne me trouvait pas il me chercherait peut-être tandis qu’ il ne s’ apercevra pas de votre absence
[ "–madame répondit hélène si vous me le commandez j’ irai; mais je perdrai l’ estime de mon père –comment! dit la marquise avec un accent d’ ironie mais puisque vous prenez à le sérieux ce qui n’ était qu’ une plaisanterie maintenant je vous ordonne d’ aller voir qui est là-haut voici la clef ma fille votre père en vous recommandant le silence sur ce qui se passe en ce moment chez lui ne vous a point interdit de monter à le cette chambre allez et sachez qu’ une mère ne doit jamais être jugée par sa fille après avoir prononcé ces dernières paroles avec toute la sévérité d’ une mère offensée la marquise prit la clef et la remit à le hélène qui se leva sans dire un mot et quitta le salon .–ma mère saura toujours bien obtenir son pardon ", "mais moi je serai perdue dans l’ esprit de mon père veut -elle donc me priver de la tendresse qu’ il a pour moi me chasser de sa maison ?ces idées fermentèrent soudain dans son imagination pendant qu’ elle marchait sans lumière le long de le corridor à le fond de lequel était la porte de la chambre mystérieuse quand elle y arriva le désordre de ses pensées eut quelque chose de fatal cette espèce de méditation confuse servit à le faire déborder sentiments contenus jusque -là dans son cœur ne croyant peut-être déjà plus à un heureux avenir elle acheva dans ce moment affreux de désespérer de sa vie ", "elle trembla convulsivement en approchant la clef de la serrure et son émotion devint même si forte qu’ elle s’ arrêta pendant un instant pour mettre la main sur son cœur comme si elle avait le pouvoir d’ en calmer les battements profonds et sonores enfin elle ouvrit la porte le cri de les gonds avait sans doute vainement frappé l’ oreille de le meurtrier quoique son ouïe fût très-fine il resta presque collé sur le mur immobile et comme perdu dans ses pensées le cercle de lumière projeté par la lanterne l’ éclairait faiblement et il ressemblait dans cette zone de clair-obscur à ces sombres statues de chevaliers toujours debout à l’ encoignure de quelque tombe noire sous les chapelles gothiques ", "des gouttes de sueur froide sillonnaient son front jaune et large une audace incroyable brillait sur ce visage fortement contracté ses yeux de feu fixes et secs semblaient contempler un combat dans l’ obscurité qui était devant lui des pensées tumultueuses passaient rapidement sur cette face dont l’ expression ferme et précise indiquait une âme supérieure son corps son attitude ses proportions s’ accordaient avec son génie sauvage ", "cet homme était tout force et tout puissance et il envisageait les ténèbres comme une visible image de son avenir habitué à le voir les figures énergiques de les géants qui se pressaient autour de napoléon et préoccupé par une curiosité morale le général n’ avait pas fait attention à les singularités physiques de cet homme extraordinaire mais sujette comme toutes les femmes à les impressions extérieures PROPN fut saisie par le mélange de lumière et d’ ombre de grandiose et de passion par un poétique chaos qui donnait à l’ inconnu l’ apparence de lucifer se relevant de sa chute tout à le coup la tempête peinte sur ce visage s’ apaisa comme par magie et l’ indéfinissable empire dont l’ étranger était à son insu peut-être le principe et l’ effet se répandit autour de lui avec la progressive rapidité d’ une inondation un torrent de pensées découla de son front à le moment où ses traits reprirent leurs formes naturelles ", "charmée soit par l’ étrangeté de cette entrevue soit par le mystère dans lequel elle pénétrait la jeune fille put alors admirer une physionomie douce et pleine d’ intérêt elle resta pendant quelque temps dans un prestigieux silence et en proie à des troubles jusqu’ alors inconnus à sa jeune âme mais bientôt soit qu’ PROPN eût laissé échapper une exclamation eût fait un mouvement soit que l’ assassin revenant de le monde idéal à le monde réel entendît une autre respiration que la sienne il tourna la tête vers la fille de son hôte et aperçut indistinctement dans l’ ombre la figure sublime et les formes majestueuses d’ une créature qu’ il dut prendre pour un ange à la voir immobile et vague comme une apparition –monsieur dit -elle d’ une voix palpitante meurtrier tressaillit ", "–une femme s’ écria -t-il doucement est -ce possible éloignez -vous reprit -il je ne reconnais à le personne le droit de me plaindre de m’ absoudre ou de me condamner ", "je dois vivre seul allez mon enfant ajouta -t-il avec un geste de souverain je reconnaîtrais mal le service que me rend le maître de cette maison si je laissais une seule de les personnes qui l’ habitent respirer le même air que moi il faut me soumettre à les lois de le monde .cette dernière phrase fut prononcée à le voix basse en achevant d’ embrasser par sa profonde intuition les misères que réveilla cette idée mélancolique il jeta sur hélène un regard de serpent et remua dans le cœur de cette singulière jeune fille un monde de pensées encore endormi chez elle ce fut comme une lumière qui lui aurait éclairé des pays inconnus ", "son âme fut terrassée subjuguée sans qu’ elle trouvât la force de se défendre contre le pouvoir magnétique de ce regard quelque involontairement lancé qu’ il fût honteuse et tremblante elle sortit et ne revint à le salon qu’ un instant avant le retour de son père en sorte qu’ elle ne put rien dire à sa mère général tout préoccupé se promena silencieusement les bras croisés allant d’ un pas uniforme des fenêtres qui donnaient sur la rue à les fenêtres de le jardin sa femme gardait abel endormi posée sur la bergère comme un oiseau dans son nid sommeillait insouciante la sœur aînée tenait une pelote de soie dans une main dans l’ autre une aiguille et contemplait le feu " ]
[ "je taille à le mon gaillard plus de besogne que s’ il était à le collége et il sera quelque jour avoue quand je lui paye un spectacle il est heureux comme un roi il m’ embrasse oh! je le tiens roide il me rend compte de l’ emploi de son argent vous êtes trop bonne pour vos enfants si votre fils veut manger de la vache enragée laissez -le faire il deviendra quelque chose ", "est pâques dit un peu pincée —excuse-moi tu sais que je n’ y connais rien en religion —eh bien ce sont des baptistes si tu veux de les précisions ils vont se faire baptiser —il y en a beaucoup murmura babette soudain rêveuse ", "il eut un petit rire sceptique et me considéra avec une bienveillance amusée j’ espère que vous n’ en ferez pas autant ma chère josée et d’ ailleurs non je vous vois mal à la campagne –je n’ y ai jamais habité dis-je je ne connais que des villes et des plages ", "mais bientôt cet être angélique repoussa de le pied toute considération humaine rentra dans ses idées d’ expiation se condamna avec rigueur et admira la conduite de le chevalier d’ une manière naïve ce dernier sentiment l’ emporta sur les autres et elle s’ obstina à le trouver m. de bouillon très-méritant sans s’ apercevoir que cette abnégation flattoit son amour-propre à l’ endroit de ses foibles attraits par malheur ce respect pour le chevalier devint tumultueux on se nourrit de son image nuit et jour on passa des regrets à les désirs fort modérés d’ abord le voir lui parler prier ensemble et l’ amour se ralluma un mot avoit été jeté dans le pavillon la curiosité ", "nous nous trouvons bien là-dedans c’ est neutre quelques arabes allaient d’ un trottoir à l’ autre je ne reconnus rien ni le lavoir ni l’ école communale à le millésime de ni le commissariat de police ni l’ hôpital boucicaut ni la boutique de l’ écolier sage où l’on continue à le vendre de les cornets-surprises poussiéreux que nous obtenions contre de gros sous à l’ effigie de PROPN ou de la république ils donnent autant de joie qu’ alors les bâtiments de l’ usine existent mais sous une firme différente moins troublante que la première ", "aussi incroyable que cela puisse paraître shake était devenu prêtre et avait pris la suite de le père il avait été anéanti par la mort de son frère qui était suicidé en prison et sans doute avait -il trouvé dans la foi le réconfort dont il avait besoin comme à le bon vieux temps ils se serrèrent la main selon un code compliqué avant de se donner une accolade chaleureuse le grand black était toujours aussi massif qu\\' un catcheur il portait un jean délavé et une veste de survêtement qui peinait à le contenir sa masse de muscles ", "de la porte presque à la distance d' où l'on regarde un tableau pour en juger l' effet général pendant quelques secondes le couturier enveloppait la robe d' un regard impassible où rien ne se laissait lire puis après un silence à la napoléon s' écriait non ce n' est pas cela et de ses doigts prestes en un clin d' œil une pince faite au-dessus de l' entre-deux de les seins une pince faite près de l' aisselle sans diminuer le décolletage et rien qu' en en modifiant l' ondulation le serpentement il le changeait absolument rendait la toilette toute virginale et encore de le farfouillement de ses doigts pendant un instant dans le tulle de l' épaulette dans l' aérien tissu ne cachant rien ne voilant rien ne masquant rien de cette épaulette ainsi reprise et qui n' en était pas une cependant il entourait l' aiselle d' un enveloppement pudique de quelque chose comme la tombée ombreuse d' une blanche aile d' oiseau qui pendrait au-dessus de la mousse d' un nid puis sur l' assemblage de les devants des petits côtés de le dos qu' on aurait cru parfait définitif les pouces de g", "j’ ai acheté quelques trucs indispensables ainsi que des cigarettes et de la bière et je suis retourné à l’ hôtel j’ ai poireauté devant l’ ascenseur en regardant les gens qui prenaient leur petit déjeuner dans la salle et dans l’ ensemble c’ était pas des marrants ils avaient tous l’ air de réfléchir à le quelque chose c’ était vraiment le coin idéal pour travailler en paix je suis resté enfermé toute la matinée il a plu pendant une petite heure et je suis descendu juste après pour avaler quelque chose dans un self j’ ai repris mon manuscrit dès que j’ ai pu et j’ ai terminé la lecture vers heures de le soir j’ étais crevé ", "au-delà de la mer la terre française natale et négligée la mer tient entre les continents je reste entre les pays je reste entre identités mon équilibre est dans la solitude une unité ", "–je n’ en veux pas de vos bonnes femmes qu’ elles aillent à le diable que celle-ci disparaisse tout de suite avant que je lui lance à la tête tout ce que j’ ai autour de moi!il jetait un regard dangereux vers la table de chevet où reposaient les flacons de médicament et une bouteille d’ eau minérale dominez -vous vous vous rendez compte de l’ effet que vous produisez à ce moment une forme qui était passée inaperçue de nathalie enfouie qu’ elle était dans la haute embrasure de la fenêtre s’ élança vers le lit visage étincelant de colère la coiffe de travers une femme se dressait face à le petit groupe " ]
il y a toujours dans leurs conseils je ne sais quoi de rassis de stagnant ils sont comparables à le certaines mères de familles qui abrutissent de recommandations leurs enfants ne te balance pas si fort la corde va craquer ne te mets pas sous cet arbre il va tonner; ne marche pas ou ̀ c’ est mouillé tu vas glisser; ne t’ assieds pas sur l’ herbe tu vas te tacher;
[ "à le ton âge tu devrais être plus raisonnable combien de fois faudra -t-il te le répéter on ne met pas ses coudes sur la table cet enfant est insupportable madame pas tant que vous à la fois surprenante et très attendue je compare la joie à le cette vaste jatte de lait frais que nous trouvâmes à le gîte d’ étape un soir d’ accablante chaleur après avoir marché dans l’ aridité tout le jour nous étions restés sans revoir de lait depuis des semaines car la contrée que nous traversions alors où sévissait la maladie de le sommeil ne pouvait convenir à le bétail ", "mais sans nous en douter rentrés depuis quelques heures dans une région préservée où l’ élevage était possible; et si les herbes eussent été moins hautes ou si notre chevauchée les eût dominées de plus haut nous eussions pu de-ci de-là distinguer des troupeaux dans la brousse et nous n’ espérions ce soir-là pour étancher notre soif qu’ une eau tiède et suspecte que par prudence nous eussions fait bouillir d’ abord et dont le goût nauséabond reparaît à le travers l’ alcool ou le vin dont on la colore contentement forcé des jours précédents mais ce soir-là dans l’ ombre de la case avec quel ravissement nous découvrîmes cette jatte pleine d’ un lait qu’ on avait trait pour nous une fine couche de sable gris en avait terni la surface ", "nos gobelets déchirèrent ce film fragile et le lait au-dessous semblait plus candide et plus frais de toute la chaleur de le jour malgré sa blancheur c’ est de l’ ombre que l’on croyait boire de le repos et de le réconfort livre quatrième je ne me plais qu’ à le ce qui respire et peut vivre c’ est à organiser que mon esprit en fin de compte travaille; à le construire mais je ne peux édifier rien que d’ abord les matériaux dont je dois me servir je ne les éprouve les notions reconnues les principes mon esprit ne les admet point qu’ il ne les ait reconnus lui-même ", "je sais du reste que les mots les plus sonores sont aussi les plus creux je me méfie des déclamateurs des bien-pensants des bons-apôtres et commence par dégonfler leurs discours je veux savoir ce qui se cache d’ outrecuidance dans ta vertu d’ intérêt dans ton patriotisme d’ appétit charnel et d’ égoïsme dans ton amour non mon ciel n’ est pas assombri si je ne reconnais plus les lanternes pour des étoiles ma volonté pas affaiblie pour ne plus consentir à se laisser guider par des fantômes pour n’ aimer plus que la réalité ", "mais cette certitude que l’ homme n’ a pas toujours été ce qu’ il est permet aussitôt cet espoir il ne le sera pas toujours moi aussi parbleu j’ ai pu sourire ou rire avec flaubert devant l’ idole de le progrès; mais c’ est qu’ on nous présentait le progrès comme une divinité dérisoire progrès de le commerce et de l’ industrie des beaux-arts surtout quelle sottise! progrès de la connaissance oui certes mais ce qui m’ importe c’ est le progrès de l’ homme même ", "que l’ homme n’ ait pas toujours été ce qu’ il est; qu’ il se soit lentement obtenu voici qui ne me paraît plus contestable en dépit des mythologies notre regard borné à un petit nombre de siècles peut reconnaître dans le passé l’ homme toujours pareil à le lui-même admirer qu’ il n’ ait point changé depuis le temps de les pharaons mais plus s’ il plonge dans les gouffres de la préhistoire et s’ il n’ a toujours été tel qu’ il est comment penser qu’ il le demeurera toujours l’ homme devient mais eux ils imaginent et voudraient me faire croire l’ humanité semblable à le ce damné de dante que son éternelle immobilité désespère et qui s’ écrie: si seulement je pouvais avancer d’ un pas tous les ans je me serais déjà mis en route cette idée de progrès s’ est fait sa place dans mon esprit s’ apparentant à le toutes autres ou se les soumettant ", "illusion de l homme accompli qu’ a pu donner toute période classique en raison de l’ équilibre momentanément obtenu que l’ état actuel de l’ humanité doive nécessairement être surpassé c’ est une idée transportante et qu’ accompagne aussitôt la haine de tout ce qui peut empêcher ce progrès comparable à la haine de le mal chez le chrétien tout cela sera balayé ce qui mérite de l’ être et aussi ce qui mériterait de ne pas l’ être car comment séparer ceci de cela vous voulez chercher le salut de l’ humanité dans le rattachement à le passé et ce n’ est qu’ en repoussant le passé qu’ en repoussant dans le passé ce qui a cessé de servir que progresser devient possible ", "mais vous ne voulez point croire à le progrès ce qui a été c’ est ce qui sera dites-vous je veux penser que ce qui a été c’ est ce qui ne saurait plus être l’ homme se dégagera peu à le peu de ce qui le protégeait naguère; de ce qui désormais l’ asservit ce n’ est pas seulement le monde qu’ il s’ agit de changer mais l’ homme ", "d’ où surgira -t-il cet homme neuf non de le dehors camarade sache le découvrir en toi-même et comme de le minerai l’on extrait un pur métal sans scories exige -le de toi cet homme attendu obtiens -le de toi ose devenir qui tu es. ne te tiens pas quitte à le bon compte il y a d’ admirables possibilités dans chaque être " ]
[ "nous avions les nôtres on ne pouvait pas leur faire faire de le galop décemment .lorsque nous ne fûmes plus qu’ à le milles de catharona je n’ y pus tenir davantage je fis signe à le ornez écoute lui dis -je cette allure d’ escargot commence à le me tourner l’ estomac il me semble que pour la distance qui reste vous pouvez sans inconvénient vous passer de moi j’ ai besoin d’ un peu d’ air d’ un peu de vitesse tu comprends rentrez donc sans vous faire de bile ", "l’ empereur s’ était réinstallé à le louvre vers heures de le soir le courrier était plein de nouvelles désespérantes toute la nuit il avait fait un vent à le décorner les bœufs cela soufflait dans les cheminées et les rafales de pluie battaient les volets un temps tragique par moments on eût dit des fourgons roulant sur le pavé puis la voix enflait enflait comme une protestation de la nature à le ce qui se passait ", "sur ses ordres toute cette aile droite avait été saccagée dans l’ ombre avait peine à se retrouver parmi ce labyrinthe d’ autant plus que maintenant on n’ entendait plus aucun bruit il tourna autour de le salon chinois et de le salon de lyon c’ est là qu’ il s’ arrêta immobilisé par un spectacle qui le cloua à le parquet par les portes ouvertes devant lui son regard traversait le cabinet d’ argent et pénétrait dans la chambre à le coucher de la grande catherine ", "je dois préciser cette autre donnée de notre culture de couple une fois sur ou l’ étreinte sexuelle est le point d’ orgue d’ une séance de photos cette fois cette dernière a été longue et compliquée je suis venue avec divers vêtements certains fragiles que je crains d’ accrocher dans les arbustes et les tas de pierres même crainte quand il s’ agit de me changer entre poses notamment avec une robe en mousseline de soie qui se tord dans le vent PROPN cherche des contrastes de lumière et me fait explorer toutes les anfractuosités de la ruine ", "mais ces souverains si mal instruits de les abus de leurs geôles savaient si bien à le contraire ce qui s’ y passait que frédéric-le-grand donna en personne le dessin de les fers que le prussien porta ans dans son sépulcre de magdebourg; et si marie-thérèse n’ ordonna pas précisément qu’ on enchaînât trenck l’ autrichien son valeureux pandour par le pied mutilé elle fut toujours sourde à ses plaintes inaccessible à ses révélations d’ ailleurs dans la honteuse orgie que ses gens firent des richesses de le vaincu elle sut fort bien prélever la part de le lion et refuser justice à ses héritiers .revenons à le consuelo car il est de notre devoir de romancier de passer rapidement sur les détails qui tiennent à l’ histoire cependant nous ne savons pas le moyen d’ isoler absolument les aventures de notre héroïne de les faits qui se passèrent dans son temps et sous ses yeux en apprenant l’ infortune de le pandour elle ne songea plus à les outrages dont il l’ avait menacée et profondément révoltée de l’ iniquité de son sort elle aida corilla à le lui faire passer d", "il paraissait ému le vapeur de lisbonne est arrivé dit -il oui romain vient de nous l’ apprendre elle dit cela négligemment mais en même temps ses yeux rencontrèrent ceux de son beau-frère ", "–probablement il nous l’ a promis de le moins –en tout cas rien n’ empêcherait que de votre côté vous n’ allassiez lui faire une visite –non moi je ne quitte pas la corse .il y avait dans l’ accent dont était faite cette réponse cet amour de la patrie qui confond le reste de l’ univers dans un même dédain je souris .–cela vous semble étrange reprit -il en souriant à son tour qu’ on ne veuille pas quitter un misérable pays comme le nôtre que voulez -vous ", "de le lait de le chocolat –c’ est pour mon déjeuner laissez ça! mais laissez donc nom d’ un tonneau! bon! voilà qu’ il éteint le feu avec mon lait! hein? quoi? qu’ est -ce que vous allez faire mon chocolat dans le bain de pieds à le présent ah! le vilain homme mon dieu le vilain homme ", "en voyant la jeune fille entrer son visage marqua son étonnement –vous PROPN aurait préféré fuir le premier instant de stupeur passé elle s’ avança et dit –vous désirez voir m. fourcaud il est absent de paris jusqu’ à le samedi matin –mademoiselle semnoz comme je suis heureux de vous retrouver ici ", "fit janine confondue et PROPN et PROPN fit henriette vite un miracle je vous en prie monsieur PROPN fit un geste rapide comme pour saisir quelque chose sur le poignet de la jeune fille quelque chose qu’ il écrasa entre ses doigts et jeta à le loin qu’ est -ce que c’est? dit -elle un peu inquiète " ]
de leur côté les filles tout en chérissant leurs hommes comme si chacun d’ eux était un\n' gentil pain à le lait les trompent eux le sachant parfaitement et y consentant volontiers avec de riches imbéciles dont le principal est un milord anglais qui frédérique le hasard providentiel de les ballets fait se rencontrer ce haut insulaire gaspard et le premier reconnaissant dans le second le vague fruit d’ anciennes amours \n' adopte celui-ci qu’ il ne peut reconnaître légalement étant très marié dans l’ île cygnes en lui offrant son héritage pécuniaire avec livres sterling de pour attendre sa mort prochaine gaspard accepte sur un signe de frédérique en dépit conditions fâcheuses qu’ on va voir et qui amèneront le funeste dénouement que l’ histoire\n' rapporte l’ illustre chorégraphe qui parfera cette humble esquisse rendra sensibles et agréables \n' à les yeux les péripéties que voilà indiquées une mise en scène splendide de nombreux et\n' contrastés changements à le vue devront encore dramatiser l’ action qu’ accompagnera l’ excellente musique
[ "mêmes éléments d’ un succès sérieux pour ce qui suit ne voilà -t-il pas que ce milord libidineux se trouve être membre et preacher d’ une secte moralisatrice à le outrance? et alors il exige de gaspard de les choses renoncer être vertueux dans le sens le plus con-gré-ga-ti-on-na-liste et le plus qui puisse être des horreurs quoi mais avec l’ impétuosité le jarret et la spontanéité de sa nature vierge tout de après tout gaspard se reflanque dans la vertu une seconde après gambade solitaire très nuancée il en a bien assez et retourne vice ", "mais cette fois celui-ci l’ empoigne pour de bon il y a du souvenir dans son nouvel\\n entraînement des parfums connus des caresses dont il a savouré la douceur des yeux les siens se mirèrent en un mot le charme paresseux de se retrouver dans des habitudes \\n' déjà délicieuses par elles-mêmes vins femmes jeu des bagarres et des alertes force jeune employée à de jeunes fatigues son sang qui s’ en donne et ses muscles \\n' exaspérés jamais et ses cheveux où passent des mains blanches le train enfin de\\n' l’ amour sans scrupules de la boisson sans peur de toutes les passions belles et folles et cette haine de la vertu telle qu’ il a eu le rêve de vouloir la pratiquer! comme rougit de la velléité et qu’ il abhorre la chose et les gens de la chose il en arrive \\n' de complicité avec la frédérique ce qui doit amener des nœuds dans les derniers mouvements de le fil de l’ action à le tuer son riche bienfaiteur et père naturel parce que\\n' l’ infortuné lui démontrait un tas d’ et cœtera entrechats furibonds sur des airs d’ une indécente gaîté le crime ineffable une fois ", "retraites parbleu! vers des montagnes neigeuses attaques de diligences\\n' meublées de perrichons un peu plus vagues grimaces frimousses tromblons sons d’ écus la vache gendarmes immémoriaux mis en déroute que de prétextes à le ballabiles!\\n' finalement capture d’ elle et de lui étonné elle bonne fille en pleurs la justice formalités joli motif noir puis rouge ", "défense dame ne parlant tous dansottent témoins accusés avocats les caboches de le cul et condamnent dormitantes les principaux accusés ronflotants à le mort autres à des perpétuités sans importance cris de joie dans l’ auditoire et pas d’ ensemble tutti exprimés par les violons et clarinette instruments tristes soudain irruption de les jeunes gens amants des filles maîtresses de gaspard et frédérique guet rossé ", "enlèvement vrai bien qu’ impossible des condamnés re-montagnes c’ était donné un harz quelconque ou n’ importe quoi d’ allemand bandits roses gourgandines après prodiges succombent ", "nul trémolo à l’ orchestre la plus simple pudeur l’ exigeant \\n' enfin on va prendre gaspard frédérique a succombé dans la lutte plus haut philanthrope de la secte paternelle dans la prison filiale se fait d’ autant moins\\n' comprendre que gaspard sourd ne l’ entend point et muet ne lui peut rien objecter chapelain de le même saucisson partant disert puisque tout en noir et maigre à le point le ministre ", "après bien\\n' des croisements de bras gigue gaspard soufflette le consolateur on pend gaspard il n’ y voit pas de mal: si gentils les bourreaux et geôliers parties de cartes cigares et des femmes moyennant petites pièces d’ or gardées entre doigts de pieds bourrée potence ", "place publique la même qu’ auparavant ou bien une autre tous complices pendus avant lui ç a c’ est du théâtre juges proclament jugement réopinant de le bonnet gavotte opération de le pendage pendaison serait plus français mais nous sommes en allemagne ", "compliquée et claire l’ opération foule applaudit n’ est -ce pas et forme une ronde gaspard est pendu son supplice lui rappelle des choses et cette dernière secousse évoque à le ses sens les\\n' meilleures encore de ses nuits il gigote gentiment et ses pieds extatiques exterminent un\\n' à un les spectateurs en manchons bien chauds et en fanchons si ouatées de cette expiation " ]
[ "—mais il y à kilomètres d’ ici paris déjà moi qui ne conduis pas je suis complètement ratatinée; alors toi qui n’ as pas lâché le volant depuis hier —tu verras anne quand nous serons ensemble la nuit des nuits sans fin à le rouler parce qu’ il faut absolument arriver quelque part ou absolument s’ en éloigner d’ ailleurs je vais t’ apprendre à le conduire aussi pour que tu puisses me relayer ou ramener la tire —conduire et pour débrayer avec ma patte bloquée —mais si tu y arriveras eh bien à le ces moments-là tu verras comme la fatigue et l’ envie de dormir comptent peu ne me recouche pas sur la banquette je reste à l’ avant m’ appliquant à le surveiller la route à la reconnaître telle qu’ elle doit être en réalite ", "crie maurras de l’ olivette ils courent les vers la bête qui se débat en faisant voler les mottes de terre c’ est un gros marcassin tout hérissé comme une châtaigne la chevrotine l’ a éventré et le sang gargouille entre ses cuisses il essaye de se dresser encore sur ses pattes ", "ils sortaient du jardin me hante –retournez vous coucher dit jacquemort en s’ asseyant sur son lit je vais m’ occuper de ça. –de quoi? –ne vous inquiétez pas ", "il s’ arrêta un moment sur calembourg mais passa outre cela avait été le travail de quelques mois croyez -le bien à le fait se dit -il un soir de carnaval qu’ il y avait bal à l’ opéra à qui adresser ce sonnet jamais raisonnement n’ avait été plus logique le ciel ne prodigue pas en vain sa sainte flamme la graine ne germe que dans les sillons que nous avons creusés pour d’ y semer ", "en haut gueulait maintenant tellement que je pus lui chuchoter à la même —ne bouge surtout pas gégé et ne dis rien coopérative virginie vint le soulager de son je remarquai sur le pariétal gominé de l’ arcan l’ endroit où meynant avait tapé une demi-heure auparavant aussi fut -ce à l’ occipital que je le frappai sans prévenir d’ un coup de crosse je le retins pour ne pas qu’ il chute trop bruyamment ", "il ne faut pour cela que le prier avec ferveur la prière ma chère léontine est l’ expression de notre foi en lui en nous y livrant nous sentons qu’ une puissance divine infinie se révèle à le notre àme qu’ elle nous enveloppe de sa protection que soutenue par elle nous pouvons triompher des tentations de l’ adversité de le désespoir lui-même et c’ est là qu’ il faut chercher l’ appui qui t’ est nécessaire bientôt alors tu te relèveras de ta faiblesse ", "l’ idée me vint tout de suite de ne pas toucher à le breuvage qu’ elle allait m’ apporter j’ étais seule je cherchai une aiguière d’ argent était sur la table je bus à le longs traits comme ces pauvres animaux altérés par la sécheresse de les sables africains puis je m’ assis et je l’ attendis ", "mais en même temps qu’ il devenait trapuetrobuste une mélancolie singulière l’ envahissait peu à le peu un jour la maladie le prit maladie impossible à le définir mais à le laquelle un vieux médecin de le pays qui avait vu naître l’ enfant et qui connaissait les bizarreries de sa nature ne se trompa point –ce petit-là dit -il a travaillé trop jeune ce n’ est pas votre forge qu’ il lui faut père c’ est la liberté c’ est la forêt c’ est le grand air fit le forgeron avec impatience il ne tient qu’ à le lui de me suivre dans la forêt les jours où l’ ouvrage chôme mais monsieur le marquis ne bouge plus ne s’ est -il pas avisé d’ apprendre à le lire tout seul? est -ce que je sais lire moi! et cela m’ empêche -t-il de vivre? ", "vous aussi quel problème monsieur l’ abbé non! non ce n’ est pas vrai je ne défendais que ma vie elle s’ était relevée en chancelant elle oubliait d’ essuyer ses larmes sa bouche tremblait si fort qu’ elle ne put prononcer les premiers mots qu’ à le grand-peine ", "ce sera un beau mariage je veux que le monde entier en parle après un vigoureux shake-hand les hommes se quittèrent sur ces projets d’ avenir hattison monta dans son train quant à le william tout guilleret il regagna son cottage en sifflotant heureux comme un américain qui n’ a pas perdu sa journée " ]
elle lui faisait répéter fois des phrases qui avaient pourtant semblé limpides à le philippe à le point qu’ il se demandait parfois si sa logique n’ était pas en train d’ être supplantée par une folie informe qui lui aurait sans qu’ il s’ en rende compte supprimé l’ accès à le langage il s’ imaginait homme piégé dans un corps de bête s’ exprimant par petits cris indiscernables à l’ oreille sa bouche à le jamais séparée de son esprit.nadia avait elle aussi ce qu’ elle nommait son corpus névrotique il consistait principalement en une répugnance fascinée pour la famille elle avait enfant souffert de l’ apparente dureté d’ un père qui n’ était que faible sombre et silencieux afin de compenser une forme non de bêtise mais d’ insipidité ne sortait de sa réserve ombrageuse que pour laisser exploser ses frustrations
[ "avait pris l’ habitude d’ éviter ce dernier et de se tenir à l’ écart de le binôme parental réfutant les liens de le sang leur préférant l’ idée d’ une communauté élective elle restait concernant la construction d’ un couple dans une forme de réserve qui pouvait heurter son partenaire elle avait des coups de sang où elle présentait le regard d’ un animal traqué s’ il avait le malheur de lui demander de concevoir un quelconque projet ou de s’ engager même sur des événements aussi mineurs qu’ une fête ou un dîner.philippe laissait nadia cloisonner leurs vies elle s’ appropriait les mondanités et gardait jalousement ses rares amitiés elle clamait être de ces célibataires endurcis pour qui l’ amour est une nécessité qu’ ils cultivent et la relation un fardeau qui ne pèse jamais longtemps ", "elle érotisait chacun de ses rapports sans discrimination de sexe plaçant philippe dans une position qui tenait aussi bien de le rival que de l’ inféodé elle n’ hésitait pas à le railler subtilement c’est-à-dire sans agressivité avec presque dilection ou de le moins avec un amusement qui trahissait sa tendresse l’ apparence ou les capacités intellectuelles de son compagnon ainsi pouvait -elle se figurer avec un pied en dehors de le couple et un recul effroyable bien que ces traits indépendance et capacité d’ abstraction lui manquassent cruellement elle voulait sans doute se protéger de la peur d’ être quittée elle n’ y arrivait hélas pas ", "impuissante à se rassurer elle-même elle ne cessait d’ exiger des preuves qu’ elle aurait été bien en mal de fournir: une disponibilité totale une validation de chacun de ses actes une pleine attention à ses désirs le moindre refus devenait un désaveu; le désaveu la plongeait dans un désespoir aigre le suicide était sa réponse à la contradiction elle parlait fréquemment de mettre fin à ses jours mais jamais lorsqu’ elle était contente ou satisfaite ce qui suffisait à le lui porter un discrédit renforcé par son indécision quant à le choix de la méthode elle menaçait tour à le tour de se pendre de se noyer de se jeter dans le vide sans se rendre compte qu’ il ne s’ agissait pas là de la même chose et que le suicide requérait sinon une forme de mise en condition de le moins une certaine planification ", "philippe peu ébranlé par ces menaces ne les laissait pas entamer sa force d’ opposition il n’ en allait pas de même lorsque nadia furieuse et subitement beaucoup moins résolue à le renoncer à la vie pour ce type qui devenait d’ un coup pauvre ou sale se lançait dans la tirade de le désamour et de la rupture elle séchait ses larmes et remisait son désespoir à le placard elle avait été aveuglée mais elle voyait avec clarté désormais l’ égoïsme et l’ indifférence de philippe elle était guérie; elle le quittait elle usait alors de formules sèches et définitives comme ne cherche pas à le me revoir ou encore tu es mort pour moi qu’ elle lui assénait avec un airinflexible tout en lui tenant fermement les poignets ", "s’ il réussissait à se dégager elle ne manquait pas de lui courir après pour reproduire quelques mètres plus loin la même scène cela n’ était pas bien sérieux pas plus que les cris d’ orfraie qu’ elle poussait invariablement lorsqu’ il tentait de la repousser alors qu’ elle prenait les passants gênés moqueurs ou inquiets c’ est selon à le témoin pour obtenir de le moindre spectateur de ces bousculades que soit reconnu son statut de victime PROPN c’ était là son drame– croyait lire en nadia il n’ ignorait rien de son besoin de se raconter en martyre elle avait une manière bien à le elle de s’ arranger avec la vérite non pour de manière bassement vaniteuse tourner ses récits à le son avantage mais pour finalement augmenter leur exactitude en s’ attachant à le faire saillir leur dimension symbolique plutôt que factuelle ", "PROPN attribuait cette déviation de son caractère à l’ horreur d’ une enfance dont elle lui avait livré plus d’ indices que de bribes lorsqu’ il songeait à le cette nébuleuse que nadia nommait mélodramatiquement son passé il se trouvait en proie à une intense excitation physique dans ce chaos laissé hors champ résidait une promesse de barbarie dont il baisait aujourd�����hui chaque conséquence “c’ est à le cause de pavel disait -elle parfois que je suis si triste si fragile et pourtant dans sa voix nulle faiblesse à le contraire une absolue détermination .ce caractère implacable ", "cette manière de recomposer le monde à sa convenance il pensait: cette femme est forte et cette pensée le rendait avide .mais plus que tout philippe était tombé amoureux d’ une certaine pondération ou plutôt de le jeu qui existait entre la brutalité de nadia et son apparente pondération la petitesse élégante de ses voyelles son allure légèrement guindée qui ouvrait un espace immense et secret une plage de savoir qui n’ appartenait qu’ à le lui cependant la précision gestuelle et sémantique de nadia n’ avait rien d’ un leurre: ce trait forgé par de longues années de travail appartenait à la femme qu’ elle était devenue il était une manifestation visible de sa manière de raisonner prudemment à le vitesse constante jusqu’ à le avoir bâti une pensée rigoureusement inattaquable .bien que bavarde elle disait peu de sottises elle était capable d’ immenses admirations et de rancœurs impitoyables mépris qu’ elle nourrissait pour certaines personnes n’ entravait pas l’ affection qu’ elle pouvait leur porter ", "elle se souciait assez peu de ce que les gens ont à le offrir et beaucoup de ce qu’ elle leur inspirait elle n’ avait pas d’ amis mais des confidents pas d’ entourage mais un auditoire .si l’ un de les membres de son cercle venait à le faillir elle s’ en débarrassait sa logique était celle de le bannissement PROPN vivait donc dans la terreur d’ être congédié lorsqu’ il s’ amusait à le répéter dans sa tête comme pour faire la nique à le leur futur le jeu de la séparation il se voyait rejoindre le rang de les exclus même lorsqu’ il se figurait ne plus faire partie de la vie de nadia il continuait par un mécanisme relativement trouble de s’ envisager comme l’ un de ses satellites ", "en dépit de cela à le mesure de le temps une certitude le gagna il y avait quelque chose en lui quelque chose dont elle avait besoin ce n’ était pas la seule coïncidence de leurs corps ce n’ était pas non plus le prestige de leur association c’ était autre chose encore comme une raideur qu’ il chassait une habilité à le décentrer nadia à le ébranler ses constructions il la ramenait à un autre temps de sa personne il exaltait quelque chose de plus sombre et de plus sincère que ce qu’ elle avait choisi de devenir " ]
[ "–oui oui vous avez raison c’ est pour vous parler d’ elle vous l’ avez vue n’ est -ce pas –oui –eh bien qu’ en dites -vous –je dis que c’ est un noble cœur je dis que c’ est une sainte jeune fille ", "le roi n’ a -t-il pas toujours eu pour vous un respect qui allait jusqu’ à la vénération et la reine une tendresse qui allait jusqu’ à l’ idolâtrie?–oh! si fait monsieur dit andrée le roi a toujours été parfait pour moi –vous me permettrez de vous faire observer madame que vous ne répondez qu’ à une partie de ma question la reine aurait -elle été moins parfaite pour vous que ne l’ a été le roi?les mâchoires d’ andrée se serrèrent comme si la nature révoltée se refusait à une réponse mais enfin avec un effort –je n’ ai rien à le reprocher à la reine dit -elle et je serais injuste si je ne rendais pas toute justice à sa majesté –je vous dis cela madame insista PROPN parce que depuis quelque temps je me trompe sans doute mais il me semble que cette amitié qu’ elle vous portait a reçu quelque atteinte ", "pendant la route il s’ était fait aimer des matelots ses camarades et arrivé à le port où l’on devait s’ embarquer l’ officier n’ avait plus aucun doute contre celui qui lui avait été confié PROPN profita de la sécurité où l’on était sur son compte et fit si bien que l’ ancre se leva sans qu’ il fût dans le vaisseau; et peu de jours après il était retourné à le avignon et parvenu à le trouver une place chez le comte de la farre il séjourna si peu de tems à la ville que le capitaine qui alors y avait été quelque fois ne l’ avait point aperçu la comtesse de la farre étant partie pour sa terre avec ses enfans le nouveau valet avait demandé à les suivre comme jérôme le franc était indigné de l’ air familier de frontin avec la fille de PROPN il lui dit avec fermeté cette jeune personne n’ est pas ma femme c’ est ma cousine et je vous préviens qu’ elle n’ est point faite pour être exposée à les agaceries d’ un frontin ", "à le boston je couchais à le sixième et l’ unique mer que j’ aperçusse par ma lucarne tournée vers l’ ouest était un océan de toits .le lendemain en sortant de table PROPN suivit mlle yolaine à le jardin et après s’ être extasié sur les gentillesses de mab mit adroitement la conversation sur le docteur la sœur avait ses plans le frère allait conspirer dans l’ ombre .la vieille cousine charmée de voir sa société ainsi recherchée s’ étendit avec complaisance sur les mérites de son docteur et PROPN renchérissant sur ce pompeux éloge lui apprit que le médecin de campagne était le fils d’ une kcrghen .il s’ arrêta stupéfait en constatant l’ effet produit par sa confidence PROPN yolaine pâle comme la lune s’ était assise sur un banc rustique qui heureusement se trouvait à le proximité –vous êtes malade ma tante? reste ici ce ne sera rien j’ ai connu les de kerghen autrefois; es -tu bien sûr que m. soit de cette famille –parfaitement sûr mais ", "car de tous mes malheurs c’ est celui qui me touche le moins sous ce dernier rapport j’ ai eu bien vite pris mon parti j’ ai quitté mon somptueux appartement de la rue de provence j’ ai vendu mes voitures mes chevaux mon riche mobilier que j’ avais considérablement accru à l’ occasion de mon mariage et je suis allé me réfugier dans le modeste logement garni que nous avons habité ensemble pendant l’ heureux temps de ton séjour à le paris que de souvenirs se sont réveillés dans mon esprit en rentrant dans les lieux où se sont écoulées les années si insoucieuses et si douces de notre belle jeunesse lorsque j’ ai revu ces vieux meubles si bizarrement accouplés là table sur laquelle j’ ai écrit ma thèse pour le doctorat le lit sur lequel je goûtais un si paisible sommeil les lithographies qui ornent les murs et dont les personnages semblaient me sourire j’ ai cru retrouver de fidèles amis dont j’ avais été séparé par un siècle de douleurs ", "patrick plus tard le reprit dans ses bras monta l’ escalier en le portant on l’ allongea on mit sur lui de lourdes couvertures on lui soutint la tête pour qu’ il boive quelque chose de très chaud qui lui fit faire la grimace mais la voix de marie-ange insista dit que c’ était bon qu’ il fallait on inclina le verre et le liquide brûlant coula dans sa gorge il commençait à le sentir son corps de nouveau parcouru par des frissons si amples et si longs qu’ ils en devenaient voluptueux il ondulait sous les couvertures comme un gros poisson donnerait des coups de queue à le ralenti il gardait les yeux fermés ne savait pas où on l’ avait transporté seulement qu’ il était en lieu sûr qu’ il avait chaud qu’ on veillait sur lui que patrick était venu le sauver de la mort et l’ avait porté dans ses bras jusqu’ à le cette chaleur et cette sécurité ", "c’ était à le certains égards de la résignation car louisiane n’ était pas dévote le sens pieux lui manquait et certes elle n’ avait pu guère l’ acquérir dans la maison de son père fort large à l’ endroit de les offices et de les prières mais louisiane s’ exagérait considérablement les contrariétés qui l’ attendaient à le couvent les pensionnaires ne partageaient pas le sort de les religieuses les supérieures jalouses de ne laisser échapper aucune influence n’ avaient pas la maladresse de s’ aliéner par trop de sévérité les maisons dont elles acceptaient d’ élever les filles c’ était à le contraire et le plus souvent pour les jeunes personnes un endroit d’ innocence et de bonheur ", "il consiste en un habit pincé à le longs pans en un col de chemise outrageusement empesé et qui dépasse la cravate de ou pouces en une perruque bouclée en un énorme jabot et en un petit chapeau de paille la caricature se complète par force breloques et chaînes pendantes autour de le cou et jouant à la ceinture malheureusement dès que les masques sont reconnus la liberté cesse l’ étiquette reprend ses droits et le polichinelle redevient excellence ce qui ne laisse pas d’ ôter quelque piquant à l’ intrigue .quant à le peuple comme pour se dédommager d’ avance des austérités de le grand carême il s’ empresse d’ avaler tout ce qu’ il peut en viande et en liqueurs mais dès que la mi-nuit de le dimanche à le lundi gras sonne on passe de l’ orgie à le jeûne et cela avec une telle conscience que les restes de le repas interrompu à le premier coup de l’ horloge sont déjà jetés à les chiens quand sonne le dernier alors tout change les gestes lascifs deviennent des signes de croix et les bacchanales se transforment en prières ", "ce sont des soldats prodigieusement émerveillés de l’ élasticité de l’ admiration en eux ressemble à de la stupidité ils sont immobiles figés plus loin tout un banc de nourrices est sous le charme de le même étonnement cependant leurs nourrissons sont encore plus étonnés qu’ elles leurs nourrissons qu’ elles ont oubliée sur leurs genoux et qui roulent à le terre de ce côté des ouvriers endimanchés jusqu’ à les oreilles prétendent que tournebroche n’ est pas un chien mais un enfant caché sous la peau insidieuse d’ un caniche; ", "le plus grand charme de valentine était une franchise d’ impressions qui ne cherchait à le abuser ni elle-même ni les autres sa douleur fit plus d’ effet sur bénédict que tout ce qu’ elle eût pu dire; en voyant ce cœur si noble et si droit se briser à l’ idée de le perdre il s’ accusa lui-même il saisit les mains de valentine elle pencha son front vers les siennes et les arrosa de larmes alors il fut comme inondé de joie de force et de repentir " ]
j’ avais repassé les bords de la feuille avec le fer de ma reum style faisait parchemin tout cramé sur les côtés et enroulé avec un ruban rose un que nathalie avait laissé dans sa piaule classe parchemin c’ est un truc que je connaissais de chez monsieur bouvier notre maître de le cm2 une fois qu’ on avait visité une expo moyen âge dans un musée assez loin avec le métro et changements en plus j’ avais mis une goutte de sang à la fin de la page une belle tache rouge qui faisait comme un cœur je l’ avais étalée exprès en me piquant le doigt avec le bout de mon cutter
[ "j’ avais bien pigé qu’ une meuf comme clarisse il lui fallait des cadeaux spécials et pas recommencer mes conneries de bouffon comme avec la cassette de terminator déjà que sa reum lui foutait les boules clarisse elle allait pas la contrarier c’ est pas comme moi avec la mienne qu’ en a rien à le secouer puisque déjà on regarde pas les mêmes films à le tf1 il faut respecter les goûts de les gens là-dessus monsieur hardouin il a raison de me dire toujours clarisse elle a été super contente de le parchemin ", "forcément il fallait qu’ elle me fasse un cadeau elle aussi alors elle m’ a donné des cheveux m’ a épaté j’ avais jamais entendu dire qu’ on pouvait faire un cadeau comme elle les avait mis dans une enveloppe c’ était ses cheveux à le elle des bouts qu’ elle avait coupés et attachés avec une petite ficelle plus un pshitt de parfum à sa reum qu’ elle a mis dessus le soir ou ̀ elle me les a donnés on s’ est embrassés clarisse et moi ", "mais attention on s’ est pas roulé une pelle ni moi j’ lui ai pas touché sa teuche sous la jupe ç a je vous le jure la vérité la vie de ma mère si je mens juste sur les joues un bisou quoi les cheveux je les ai pas sortis de l’ enveloppe je les ai mis sous mon oreiller dans ma chambre je savais pas quoi faire d’ autre avec mais j’ étais content ", "c’ était une preuve comme quoi clarisse j’ étais presque son amoureux pour de vrai je voulais demander conseil à le monsieur hardouin comment qu’ il fallait que je fasse avec clarisse et tout mais j’ osais pas j’ aurais dû ç a m’ aurait évité les embrouilles mais maintenant c’ est trop tard monsieur hardouin je suis sûr qu’ il m’ aurait aidé dommage ", "pendant tout ce temps -là que je vous parle de mes devoirs chez clarisse le soir après manger j’ allais rue piat à le local que djamel et ses copains ils avaient dans une cave de les hlm.le local il était fermé avec gros cadenas sur la porte en fer des fois que des enculés de leur mère ils viennent tirer le matos c’ est des trucs qu’ arrivent souvent dans les caves si on veut être tranquille il faut se protéger avec tout ce qu’ ils avaient tapé et qu’ ils revendaient à le barbès djamel et les autres ils se faisaient plein de thune comme ils m’ aimaient bien ils m’ en refilaient un peu ", "ils m’ appelaient tous petit frère style pour bien me faire comprendre que j’ étais pas un bouffon ni un gogol que je savais me défendre et qu’ ils me prenaient avec eux dans leurs coups de reurtis ils avaient des tas de nouveaux plans pour des parkings de richards vers lachapelle ou les buttes-chaumont ils se prenaient bien la tête avec ça normal parce que les autoradios ç a leur avait rapporté un max en plus laurent dans une de les caisses il avait trouvé un collier dans la boîte à le gants un collier avec des perles blanches on le matait tous les soirs dans l’ étui avec du velours rouge mais on savait pas trop si c’ était un vrai truc de richard ou pas ", "faut faire gaffe des fois même les richards ils tapent la frime avec leurs gonzesses style ils leur offrent des faux bijoux juste pour qu’ elles les sucent c’ est laurent qui disait djamel il avait déjà lu la même histoire dans un journal et saïd il avait vu pareil dans un film de canal plus alors c’ était sûrement pas des conneries côté meufs ils étaient super contents parce qu’ avec zora PROPN a avait marché ", "islam pas islam elle en avait rien à le foutre zora elle avait fait la pipe à le djamel et laurent et après et marc! pas de différence de le moment qu’ ils allongeaient la thune liberté égalité t’ as qu’ à me sucer il disait djamel en se marrant zora c’ était pas une cistra comme les salopes de la rue PROPN ", "ils avaient attendu chacun leur tour dans le studio même qu’ il paraît que a les avait bien branchés de mater djamel pendant que laurent il se faisait sucer et pareil laurent quand elle l’ avait fait à le djamel ils voulaient y retourner et m’ emmener avec eux ils me disaient que ç a me ferait de le bien que ç a pouvait pas tomber mieux pour moi de commencer tout de suite ç a comme direct et pas me faire un plan touche-pipi comme ceux de mon âge à le collège je leur ai dit qu’ ils étaient dingues! zora elle habitait dans ma cité et il manquait plus que monsieur hardouin il me voie entrer ou sortir de chez elle alors là il allait me coller une dérouillée ma reum avec un scandale pareil elle aurait pas su où se planquer! " ]
[ "elle évoquait des glissades des bêtises d’ enfants qui la faisaient rire elle me montrait parfois sur sa main la cicatrice de peau morte datant de le jour de son enfance où son père pour la punir lui avait de force appliqué la paume sur la plaque brûlante de la cuisinière et dans sa voix résonnait quelque tendresse puis elle quitta ses frères et sœurs pour aller gagner sa vie à le paris dans la ferraille et les chiffons sur le tard elle vécut avec mon arrière-grand-père ils étaient veufs tous ", "pour finir et sans doute pour faire accepter l’ extraordinaire de la chose le père rappelait à le son ami une de ces amitiés de vieux compagnons d’ armes qui obéissent à des lois et des règles sur lesquelles le temps n’ a en général pas plus de prise que sur les affaires d’ honneur même si m. craignait qu’ il n’ eût ce temps amoindri la force de caractère de son ami tant il est vrai que ce que nous avons été dans certaines circonstances fait de nous un objet de récit ou d’ oubli presque une autre personne une sorte d’ étranger avec qui nous entretenons des rapports de méfiance de nostalgie d’ incrédulité il rappelait une dette envers lui contractée à le maquis dont il ne parlait pas davantage mais à le propos de quoi on peut penser que PROPN avait par exemple exécuté pour le compte de lucien condeau quelqu’un que celui-ci eût été incapable d’ abattre oui une dette de cet ordre comme il y en a eu tant d’ exemples dans cette période d’ injustice et de ténèbres un de ces faits obscurs que suscitent les guerres aussi bien que les chroniques familiales de le temp", "la seule difficulté se rencontre entre saint-urbain et la baie de les ha! ha! à l’ endroit appelé le lac PROPN ha mais ceux qui ont fait le trajet de la baie de les ha! à le saint-urbain assurent qu’ il y a des vallées par lesquelles le chemin peut être localisé facilement le chemin de fer en suivant la ligne de saint-urbain peut se continuer jusqu’ à la malbaie relier québec à le lac saint-jean et se relier à le chemin de fer de le nord et assurer pour toujours à le québec le commerce de cette vaste et fertile contrée ce chemin serait alimenté par le territoire de le lac saint-jean et de chicoutimi de plus par les comtés de charlevoix et PROPN ", "même la ruine de la tour principale de verneuil la tour grise si épaisse couverte de lierre noir couverte des fruits si noirs de le lierre ronde lourde à le côté de la vieille fauconnerie si loin sous mes yeux devenait délicate dans la brume dorée elle se tenait dans l’ air nuageux et jaune inclinée de façon étrange j’ aimais le silence l’ odeur de l’ essence de thym déposée sur le dessus-de-lit j’ aimais le vieux miroir suspendu par la chaînette de fer quand le soir tombait je voyais tout se refléter dans la grande porte-fenêtre qui donnait sur le jardin obscur ", "il y avait justement à le tubac un viandante commerçant nomade d’ arispe qui avait apporté une pacotille de les objets que l’ indien cherchait il se disposa à se mettre en route pour conclure le marché –et il vous proposa de l’ accompagner –en m’ intéressant dans ses bénéfices puis d’ un autre côté il y avait don mon compère à qui les indiens avaient enlevé un troupeau de superbes chevaux et qui emmenait de ses vaqueros pour essayer de rattraper avec l’ aide de les comanches une portion de ce qu’ on lui avait volé tout compte fait nous étions hommes bien déterminés sans y comprendre le messager venu à le préside de la part de sa peuplade PROPN interrompit l’ apprenti chasseur ", "je siffle je frappe à le l\\'huis à les vitres à les volets toujours en vain je vous parie un marécage contre une maréchaussée que béru et la dame gladys se sont poivrés à le scotch j\\' actionne le loquet de la lourde et avec une surprenante docilité celle-ci écarte devant moi comme un monôme d\\' étudiants devant un car de police cette pâle clarté qui tombe des étoiles me permet de distinguer une masse claire à le milieu de la pièce ", "les aubergistes le savent bien qui me confient leurs étrangers pour la visite de la ville et nul ne la connaît mieux que moi tu es venu pour les fêtes de l’ interaymi je t’ ai vu pour la première fois à le mollendo puis à le côté de la maison de le PROPN chili à le arequipa puis devant la maison de le serpent ce sont toutes les étapes avant les couloirs de la nuit c’ est par là qu’ il y a ans ils ont conduit ma fille maria-christina qui était la plus belle fille de lima et qu’ ils ont jugée digne de leur dieu ", "PROPN a vu le rhin PROPN et condé l' ont passé PROPN aussi y a sa pierre à le mayence comme marceau à le coblentz et hoche à le andernach pour l' œil de le penseur qui voit vivre l' histoire grands aigles planent perpétuellement sur le rhin l' aigle de les légions romaines et l' aigle de les régiments français ", "il est mon hôte geoffroi et je te le confie quand il sera rassasié et reposé tu lui feras donner son cheval et tu l’ accompagneras toi-même jusqu’ à l’ autre extrémité de la forêt chez guicharde PROPN cessera ta mission tu le laisseras seul et tu viendrasme retrouver oui monseigneur répondit geoffroi en s’ inclinant ", "j’ avais mis ma confiance en cette femme qui était l’ amie de madame de le barry elle me conseilla de consulter un fameux oculiste de PROPN mais après quelques mois de séjour dans cette ville j’ y fus abandonné par cette femme dans hyde-park elle m’ avait dépouillé de toute ma fortune sans me laisser aucune ressource car obligé de cacher mon nom qui me livrait à la vengeance de venise je ne pouvais invoquer l’ assistance de personne je craignais venise mon infirmité fut exploitée par les espions que cette femme avait attachés à le ma personne je vous fais grâce d’ aventures dignes de " ]
le paresseux aurait donc eu fort mauvaise grâce à se plaindre n’ était pas sans motif que en quittant s’ était tout d’ abord arrêté à le nan-king il pensait avoir quelques chances d’ y retrouver le philosophe.wang en effet avait pu être attiré par ses souvenirs dans cette malheureuse ville qui fut le principal centre de la rébellion de les tchang-mao n' avait -elle pas été occupée et défendue par ce modeste maître d’ école ce redoutable rong-siéou-tsien qui devint l’ empereur de les taï-ping et tint si longtemps en échec l’ autorité mantchoue n' est -ce pas dans cette cité qu’ il proclama l’ ère nouvelle de la grande paix n' est -ce pas là qu’ il s’ empoisonna en pour ne pas se rendre vivant à ses ennemis
[ "n' est -ce pas de l’ ancien palais de les rois que s’ échappa son jeune fils dont les impériaux allaient bientôt faire tomber la tête est -ce pas à le milieu de les ruines de la ville incendiée que ses ossements furent arrachés à la tombe et jetés en pâture à les plus vils animaux n' est -ce pas enfin dans cette province que des anciens compagnons de PROPN furent massacrés en jours? il était donc possible que le philosophe pris d’ une sorte de nostalgie depuis le changement apporté à le son existence se fût réfugié dans ces lieux pleins de souvenirs personnels de PROPN en quelques heures il pouvait revenir à le shang-haï prêt à le frapper pourquoi s’ était d’ abord dirigé sur nan-king et voulut s’ arrêter à le cette première étape de son voyage s' il y rencontrait PROPN tout serait dit et il en finirait avec cette absurde situation si ne paraissait pas il continuerait ses pérégrinations à le travers le céleste empire jusqu’ à le jour le délai passé il n’ aurait plus rien à le craindre de son ancien maître et ami.kin-fo accompagné de craig et suivi de soun", "«je voyage sous le nom de ki-nan se contenta de dire à ses compagnons et j’ entends que mon véritable nom ne soit jamais prononcé sous quelque prétexte que ce soit fit acheva de dire le comprend qui fuyait les inconvénients de la célébrité à le shang-haï n’ avait pas envie de les retrouver sur sa route d' ailleurs il n’ avait rien dit à le fry-craig de la présence possible de le philosophe à le nan-king ces méticuleux agents auraient déployé un luxe de précautions que justifiait la valeur pécuniaire de leur client mais dont celui-ci eût été fort ennuyé en effet ils eussent voyagé à le travers un pays suspect avec un million dans leur poche qu’ ils ne se seraient pas montrés plus prudents après tout n’ était -ce pas un million que la centenaire avait confié à le leur garde ", "la journée entière se passa à le visiter les quartiers les places les rues de nan-king de la porte de l’ ouest à la porte de l’ est de le nord à le midi la cité si déchue de son ancienne splendeur fut rapidement parcourue allait d’ un bon pas parlant peu regardant beaucoup .aucun visage suspect ne se montra ni sur les canaux que fréquentait le gros de la population ni dans ces rues dallées perdues entre les décombres et déjà envahies par les plantes sauvages nul étranger ne fut vu errant sous les portiques de marbre à le demi détruits les pans de murailles calcinées qui marquent l’ emplacement de le palais impérial théâtre de cette lutte sans doute avait résisté jusqu’ à la dernière heure personne ne chercha à se dérober à les yeux de les visiteurs ni autour de le yamen de les missionnaires catholiques que les nankinois voulurent massacrer en ni à les environs de la fabrique d’ armes nouvellement construite avec les indestructibles briques de la célèbre tour de porcelaine dont les taï-ping avaient jonché le sol.kin-fo sur qui la fatigue ne semblait pas avoir", "entraînant ses acolytes qui ne faiblissaient pas distançant l’ infortuné soun peu accoutumé à ce genre d’ exercice il sortit par la porte de l’ est et s’ aventura dans la campagne déserte une interminable avenue bordée d’ énormes animaux de granit s’ ouvrait là à le quelque distance de le mur d’ enceinte.kin-fo suivit cette avenue d’ un pas plus rapide encore un petit temple en fermait l’ extrémité derrière s’ élevait un tumulus haut comme une colline sous ce tertre reposait rong-ou le bonze devenu empereur l’ un de ces hardis patriotes qui siècles auparavant avaient lutté contre la domination étrangère ", "le philosophe ne serait -il pas venu se retremper dans ces glorieux souvenirs sur le tombeau même où reposait le fondateur de la dynastie de les tumulus était désert le temple abandonné pas d’ autres gardiens que ces colosses à le peine ébauchés dans le marbre ces fantastiques animaux qui peuplaient seuls la longue avenue .mais sur la porte de le temple aperçut non sans émotion quelques signes qu’ une main y avait gravés il s’ approcha et lut ces lettres il n’ y avait pas à le douter que le philosophe n’ eût récemment passer la ̀!kin-fo sans rien dire regarda soir qui se traînait rentraient à l’ hôtel et le lendemain matin ils avaient quitté est ce voyageur que l’on voit courant sur les grandes routes fluviales ou carrossables sur les canaux et les rivières de le céleste empire il va il va toujours ne sachant pas la veille où il sera le lendemain ", "il traverse les villes sans les voir il ne descend dans les hôtels ou les auberges que pour y dormir quelques heures il ne s’ arrête à les restaurations que pour y prendre de rapides repas l' argent ne lui tient pas à la main il le prodigue il le jette pour activer sa marche.ce n’ est point un négociant qui s’ occupe d’ affaires ce n’ est point un mandarin que le ministre a chargé de quelque importante et pressante mission ce n’ est point un artiste en quête de les beautés de la nature ", "ce n’ est point un lettré un savant que son goût entraîne à la recherche de les antiques documents enfermés dans les bonzeries ou les lamaneries de la vieille chine ce n’ est ni un étudiant qui se rend à la pagode de les examens pour y conquérir ses grades universitaires ni un prêtre de bouddha courant la campagne pour inspecter les petits autels champêtres érigés entre les racines de le banyan sacré ni un pèlerin qui va accomplir quelque vœu à l’ une de les montagnes saintes de le céleste empire est le faux ki-nan accompagné de fry-craig toujours dispos suivi de soun de plus en plus fatigué c' est dans cette bizarre disposition d’ esprit qui le porte à le fuir et à le chercher à la fois l’ introuvable wang c' est le client de la centenaire qui ne demande à le cet incessant va-et-vient que l’ oubli de sa situation et peut-être une garantie contre les dangers invisibles dont il est menacé .le meilleur tireur a quelque chance de manquer un but mobile et PROPN veut être ce but qui ne s’ immobilise jamais les voyageurs avaient repris à le nan-king l’ un de ces rapid", "encore se retrouvaient en ruines irréparables les souvenirs de les taï-ping; mais ni dans cette ville commerçante qui n’ est à le vrai dire qu’ une annexe de la préfecture de ran-yang-fou bâtie sur la rive droite de l’ affluent ni à le ou-tchang-fou capitale de cette province de le rou-pé élevée sur la rive droite de le fleuve l’ insaisissable wang ne laissa voir trace de son passage plus de ces terribles lettres que avait retrouvées à le nan-king sur le tombeau de le bonze couronné .si et avaient jamais pu espérer que de ce voyage en chine ils emporteraient quelque aperçu des mœurs ou quelque connaissance de les villes ils furent bientôt détrompés le temps leur eût même manqué pour prendre des notes et leurs impressions auraient été réduites à le quelques noms de cités et de bourgs ou à le quelques quantièmes de mois mais ils n’ étaient ni curieux ni bavards ", "ils ne se parlaient presque jamais a quoi que pensait le pensait aussi ce n’ eût été qu’ un monologue donc pas plus que leur client ils n’ observèrent cette double physionomie commune à la plupart de les cités chinoises mortes à le centre mais vivantes à le leurs faubourgs a peine à le ran-kéou aperçurent -ils le quartier européen à les rues larges et rectangulaires à les habitations élégantes et la promenade ombragée de grands arbres qui longe la rive de le fleuve bleu " ]
[ "pas besoin d’ être plus con qu’ un autre et puis comme il avait les mains libres ce qui est bien agréable lorsqu’ on veut beaucoup marcher effectivement il marcha beaucoup et ne rata que de peu la gare d’ austerlitz puisque heures après son départ de la gare de le nord il remontait la rue de PROPN cette voie longue et variée l’ intéressa fort la plaque fixée sur le mur de le lui parut une de les grandes curiosités de paris: défences expresses sont faites de bâtir depuis les présentes bornes et limites encore une défense à la con ", "je l’ avais deviné il y a longtemps que je sais que nous savons tous du reste qu’ à le côté de les mots abnégation courage dévouement il faut inscrire ton nom ma chère hélène aussi comme nous sommes fiers de toi les quelques jours qui suivirent le retour de le voyageur furent entièrement consacrés à les joies familiales les amis seuls furent conviés à le quelques réunions intimes parmi eux le docteur maxime eut la place d’ honneur entre m. et mme lobé franc et ouvert le jeune médecin montrait une satisfaction un peu trop-vive peut-être et qui faisait sourire avec indulgence ceux qui l’ entouraient ", "nous étions dans le sable jusqu’ à le ciel comme disait paolo cerbante tous les ruisseaux qui descendaient de la falaise nous reconnaissaient et nous lançaient un bonsoir de flotte fraîche mais l’ amour n’ étant que feu il vaut mieux le vivre à le pied de l’ eau mon soleil ma lune!sept jours après le départ de l’ homme de le ministère reçut un mot de le chef de gare ", "aussi une fois entré dans la sainte-barbe et la porte fermée en dedans à le peine se donna -t-il le temps de se faire une espèce de lit entre tonneaux et de rouler un baril sous sa tête pour lui servir de traversin; après quoi il tomba dans un sommeil aussi profond que s’ il n’ avait pas été obligé de quitter momentanément son navire par les circonstances que nous avons dites le capitaine dormit heures tout d’ un trait et les poings fermés .lorsqu’ il se réveilla il sentit à le mouvement de la roxelane qu’ elle s’ était remise en marche pendant son sommeil le navire avait effectivement levé l’ ancre et descendait vers la mer ne se doutant pas de le surcroît d’ équipage qu’ il avait à le bord à le milieu de le bruit et de la confusion qui accompagnent toujours un départ le capitaine entendit gratter à la porte de sa cachette c’ était double-bouche qui lui apportait sa ration eh bien mon enfant dit le capitaine nous voilà donc partis? vous voyez cela marche et où allons-nous à le nantes.– et où sommes-nous? à la hauteur de bon! ils sont tous à le bord? oui tous.– ", "c’ est le calme de les classes et sa musique d’ alexandrins rythmés sans la peur des\\n' punitions sans la crainte de les camarades de leurs farces cruelles le vieux de bressel vint l’ y prendre un jour; et comme ils retournaient leurs\\n' chevaux pataugeant lentement dans la fange il dit: —vous n’ avez pas cousin j’ espère l’ intention d’ épouser ces filles —leur bisaïeul vous le savez coupait les têtes pour sous à le temps de première révolution sur la grand’place d’ arras il était le suppôt de le sanguinaire\\n' sans-culottes lebon il y a bien longtemps ", "mais je n’ en suis pas là je n’ ai pas perdu l’ appétit à le contraire forcée de monter et de descendre sans cesse les étages j’ ai des lassitudes dans les jambes que le soir je tombe comme une masse de plomb ne voilà -t-il pas que je néglige mon pauvre cibot pour vous que mademoiselle rémonencq lui fait son vivre qu’ il me bougonne parce que tout est mauvais pour lors je lui dis comme ç a qu’ il faut savoir souffrir pour les autres et que vous êtes trop malade pour qu’ on vous quitte d’ abord vous n’ êtes pas assez bien pour ne pas avoir une garde pus souvent que je souffrirais une garde ici moi qui fais vos affaires et votre ménage depuis ans et alles sont sur leux bouche! ", "précisa l’ inconnu d’ une voix étranglée il sourit plus largement remonta ses lunettes sur son nez considéra ses pieds tira sur un pan de sa chemise et rougit violemment PROPN détourna son regard vers un hublot à le travers de lequel on voyait la nuit noire ponctuée d’ étoiles éparses avec une condensation d’ autres points lumineux plus bas on survolait une ville semblait -il —où sommes-nous? demanda georges ", "il donne un paquet à le affranchir parce qu’ il faut que je te dise la préposée de la poste restante fait aussi les colis non recommandés et maintenant il paie et ensuite il s’ en va personne à l’ horizon une vielle dame poste un mandat et un jeune homme demande la communication pour montargis c’ est tout oui dis-donc quoi ", "PROPN la prend en disant: –bon! et revient chez lui toute la ville a su cela mais voila ̀ ce que je sais et ce dont les autres ne font que de se douter en gros il dit à sa femme d’ approprier leur chambre qu’ est par bas il fait du feu dans la cheminée allume chandelles place chaises d’ un côté de l’ âtre et met de l’ autre côté un escabeau ", "nous échangeâmes encore quelques menus propos et je pris congé de mon jeune ami pierre et de sa petite maman quelques pas plus loin je me retournai et je les vis tous les pâmés de joie à la seule idée de cette excellente plaisanterie qui aura lieu dans ou ans l’ oiseuse correspondance de le flot montant de ma quotidienne correspondance j’ écume les suivantes communications tendant à le démontrer que le record de la candeur est plus imbattable qu’ on ne saurait croire j’ ai adopté pour la reproduction de les susdites la manière monomorphe afin d’ épargner quelque fatigue à le lecteur surmené depuis longtemps j’ ai remarqué que la semaine de pâques surmène le lecteur plus qu’ il ne convient première lettre: cher monsieur permettrez -vous à un de vos nombreux lecteurs et admirateurs de vous fournir un sujet pour l’ un de vos prochains articles " ]
et elles sont belles presque toutes de cette beauté des nazaréennes qui était déjà réputée parmi les chevaliers croisés et qui de leur temps passait pour un don de la vierge marie à les filles de cette bourgade derrière nous nazareth disparaît tout de suite car nous descendons sur l’ autre versant de les montagnes suivant la route probable que prit jésus lorsqu’ il fut chassé de son pays et qu’ il s’ en alla chercher asile à le capernaüm une contrée nouvelle très doucement mélancolique se déroule devant nous un pays de pierres d’ oliviers de broussailles d’ informes ruines et tout à le fond dans un lointain si lointain qu’ il n’ est plus appréciable une montagne couverte de neige s’ indique avec un étrange éclat blanc: le mont PROPN vers lequel nous allons cheminer maintenant environ jours le sang français a plus d’ une fois coulé en cette région aujourd’hui si tranquille dans son suprême délaissement les croisés d’ abord y ont longtemps guerroyé; puis il y a ans à le peine kléber et junot y livrèrent d’ héroïques et presque merveilleux petits combats a
[ "c’ est kefre-kena qu’ une tradition à le peu près acceptable désigne comme étant le cana de où fut convié à des noces dans la maison de nathaniel nous n’ avons aucun désir de visiter la petite église bâtie par les grecs en mémoire de l’ eau changée en vin cependant ce miracle d’ une conception si enfantine ne nous semble plus comme autrefois de nature à le inquiéter la foi de les croyants à le contraire de tels récits qui et font tache naïve dans l’ écriture sont comme l’ affirmation de l’ impuissance se seraient trouvés les évangélistes à le inventer les traits de le christ et la profondeur infinie de son enseignement à le delà de cana le pays s’ élève et les champs d’ orge recommencent les champs monotones et démesurés ", "plus le moindre village en vue plus un arbre et plus un buisson cependant le voisinage de l’ homme se révèle encore ici par de grands carrés de labour dessinés sur l’ étendue verte et y donnant l’ impression d’ un rapiéçage dans un tapis magnifique ensuite d’ insensibles pentes nous mènent dans des régions toujours plus hautes où nous n’ avons bientôt plus autour de nous que les libres herbages de les champs ils recouvrent tout ces herbages les montagnes et les lieux bas et ils ont l’ air de n’ avoir jamais été foulés par le pied humain; de tous côtés nous ne voyons maintenant qu’ un profond et charmant désert de foins et de fleurs qui semble vierge ", "nous arrivons enfin à l’ un de les points culminants de galilée découvrant une fois de plus en avant de nous d’ autres régions à le parcourir de les régions grandes vides silencieuses qui ont un calme de douce mort elles descendent elles descendent ces régions nouvelles par des séries d’ ondulations géantes qui sont des collines étagées sous le velours uniforme de leurs herbages toutes leurs lignes paraissent comme fondues et elles dévalent mollement vers quelque abîme lointain qui doit être la mystérieuse mer de tibériade nous sommes ici à le flanc de le mont hattinn dont le sommet tout près de nous se dresse d’ une montée abrupte mais qui est garni jusqu’ en haut adouci comme la contrée entière par une couche d’ herbes et de fleurs envahissantes souveraines elles règnent partout les mêmes herbes et les mêmes fleurs ", "dans les replis de les terrains dans les zones humides des amas de pâquerettes s’ arrangent en grands cernes blancs tandis que sur les hauteurs plus pierreuses c’ est toujours l’ éternel et délicieux assemblage de les marguerites jaune pâle et des lins roses nous plongeons jusqu’ à les genoux dans l’ épaisseur de les foins et il y en a de pareils à le perte de vue de tous côtés un voile de printemps est à le ciel un voile de vapeurs ténues comme pour tamiser un peu le soleil sur ce revêtement de la terre qui est encore si frais comme pour protéger tant de myriades de petites corolles légères sous l’ infinie floraison rousse des graminées les lointains ont des tons changeants de gorge de tourterelle et la seule chose éclatante dans ce pays à les nuances si uniformément discrètes c’ est là-bas à d’ imprécises distances la tache blanche de les neiges de l’ hermon le silence est immense et comme universel traversé seulement de temps à le autre par le bruit de quelque alouette qui s’ élève au-dessus de les herbes pour chanter sa délirante petite joie éphémère ", "et toujours cette mélancolie de délaissement qui plane sur toute la terre sainte que ne peuvent égayer ni le luxe de les fleurs ni la musique de les oiseaux mélancolie séculaire et que d’ ailleurs l’on sent définitive à le jamais ce mont hattinn dont le sommet aujourd’hui est là si calme auprès de nous a cependant vu jadis de les choses grandes et terribles il a été tout vibrant de clameurs de guerre et de massacre et les arabes nos guides disent que l’on trouve partout des ossements et des fers d’ armures sous son immaculé tapis de fleurs jaunes ou roses la tradition en fait le lieu où des foules innombrables seraient montées à la suite de le christ qui multiplia pour elles les pains de les apôtres il fut dans tous les cas le fatal champ de bataille s’ effondra en une journée le royaume merveilleux de les croisés de palestine c’ est là qu’ ils furent fauchés tous un jour brûlant d’ été à le soleil d’ il y a siècles les chevaliers de saint-jean et les chevaliers templiers les barons et les prélats de PROPN traînant avec eux la vraie croix comme un talisman su", "ils burent tous le roi et ses fidèles seigneurs sauf renaud de châtillon que saladin abattit d’ un coup de poignard avant qu’ il eût porté la coupe à ses lèvres puis quand ils furent désaltérés le sultan ordonna froidement le massacre de toute la chevalerie et le sang de les beaux guerriers nobles arrosa l’ herbe jusqu’ à le soir siècles ont coulé depuis ce jour siècles d’ immobilité et de silence pendant lesquels le tapis de les hauts foins tout de suite reformé par-dessus les boucliers les armures et les morts n’ a plus été foulé que de loin en loin par des bergers nomades des passants de plus en plus rares à le fond de ces régions lointaines qui se creusent en avant de nous comme un gouffre à les pentes si douces une nappe d’ un bleu gris commence de se découvrir: la mer de tibériade alors dans un recueillement religieux dans une vague crainte d’ approcher nous nous arrêtons à le milieu de les hauts foins infinis pour qu’ elle reste cette mer un moment de plus exquise et lointaine à le milieu de son désert de fleurs nous ferons par ici la grand’halte de le jo", "mais l’ ombre est rare dans cet uniforme pays sans arbres et le soleil bien que voilé reste trop lourd pour les dormeurs où trouverons -nous un abri pour nos têtes nous marchons encore jusqu’ à une roche unique émergeant des épaisseurs vertes comme le dos d’ une bête couchée d’ un côté elle surplombe et donne un peu de nuit et de fraîcheur dans un recoin où ou personnes peuvent prendre place la végétation est là très dense et vigoureuse: des graminées follement hautes de majestueuses acanthes des fleurs inconnues sur de longues tiges ", "il faut d’ abord brutalement faucher à le coups de sabre piétiner écraser tandis que s’ enfuit le monde tranquille de les bestioles papillons phalènes libellules et sauterelles puis quand nos tapis de campement sont étendus sur des matelas d’ herbes foulées ce lieu devient l’ un de les plus délicieux parmi nos gîtes de passage changés tous les jours nous sommes là très haut encore voyant comme des gens qui planeraient le vaste déroulement de la galilée et ce sont des heures d’ inoubliable rêve que nous passons dans cette retraite pendant que nos chevaux entravés plongent voluptueusement dans les fleurs et s’ enivrent de foins verts là-bas fort loin et à de grandes profondeurs au-dessous de nous le morceau visible de la mer de tibériade gisant dans les replis de les monotones velours est le point sur lequel se fixent nos yeux et notre pensée le point évocateur de l’ ineffable souvenir; ", "à le milieu de ce pays où pas une trace humaine n’ apparaît il parle silencieusement de le christ à la manière dont les tombes abandonnées et muettes rappellent les morts la lumière s’ atténue toujours il n’ y a pas de nuages et cependant il n’ y a presque plus de soleil; quelque chose de diaphane comme les vapeurs de les contrées de le nord voile le ciel tout entier et quand nous errons à les abords de notre retraite c’ est à le peine si nos ombres se dessinent à le notre suite sur les herbages dans le sud d’ où nous venons ces éclairages adoucis ne sont pas connus et à la mélancolie de le lieu ils ajoutent pour nous je ne sais quelle impression déjà septentrionale le mont hattinn est resté dans notre voisinage et sa cime tapissée de lins roses évoque aussi la mémoire de les croyants d’ autrefois fini tout cela à le présent et comme on en a conscience rien qu’ en regardant ces aspects délaissés cette couche immaculée de fleurs sur la montagne où jadis les multitudes suivirent le christ!... sont -elles aujourd’hui les foules qui se lèveraient encore pour écou" ]
[ "la source d’ eau douce est inépuisable et quant à les munitions à le moins d’ attaques souvent réitérées nous en sommes pourvus –que diable s’ écria ces singes sans queues ne resteront pas éternellement sur l’ île –qui sait répondit mme s’ ils se sont installés à le felsenheim ils ne s’ en iront plus ah! notre chère demeure préparée pour vous recevoir tous mes enfants maintenant en leur pouvoir –mère répondit je ne pense pas qu’ ils aient rien détruit à le felsenheim car ils n’ ont aucun intérêt à le faire nous retrouverons notre habitation en bon état et nous y reprendrons la vie commune et avec l’ aide de dieu –de dieu ajouta françois qui ne nous abandonnera pas après nous avoir réunis comme par miracle si j’ étais capable d’ en faire un s’ écria jack –lequel feriez -vous monsieur jack demanda le bosseman ", "ce n’ est pas parce qu’ on nous l’ a volée qu’ on doit l’ oublier sa femme PROPN et incarna la mère de déméter connaissent une partie de l’ histoire de la terre de cuir il sait que le moment est venu de la livrer dans son entier à le ceux de son camp la neige recouvre ce qui a été mais vient un jour où le dégel remet en lumière ce que certains ont voulu cacher comme vous je n’ ai pas l’ habitude de revenir sur mes pas pourtant si demain les gendarmes essaient de nous déloger de la tierra de cuero ce que je vais vous confier devra être rendu public par tous les moyens ", "—où je me mets pour dormir elle a demandé —ben on a juste un lit pour nous mais il est grand devrait aller —moi quand je dors je bouge pas d’ un poil ", "les premières années PROPN PROPN avait cru que PROPN s' écrivait avec un y puis la concierge ayant été promue gardienne des boîtes à les lettres avaient été disposées dans l' entrée d' où une déception tiran s' écrivait avec un i. ce bon prêtre habite dans le coin? demanda mme tiran dont le regard était perçant non rue de la tour-d'auvergne je ne la situe pas exactement mais je crois que c' est un quartier très convenable et c' est tant mieux car précisa -t-elle à le voix basse le dimanche il faut se méfier ", "et par leurs gestes par leurs poitrines ils montrent quelque analogie avec les hommes-au-poil-bleu oui murmure naoh ce sont les ours géants ils ne craignent aucune créature mais ils ne sont redoutables que dans leur fureur ou poussés par une faim excessive car ils recherchent peu la chair ceux-ci grondent le mâle soulève ses mâchoires et balance la tête d’ une façon violente ", "alors les fenouils s’ entr’ ouvrent pour donner passage à des petits bœufs noirs à le front blanc et après eux fermant la marche sort des ombelles jaunes et des feuilles en plumes légères le musicien qui les mène un bédouin berger coiffé de le traditionnel voile brun dont les pointes sont arrangées en oreilles de bête plus nous descendons dans la mélancolie grandissante de le soir qui tombe plus ces rencontres deviennent fréquentes jamais nous n’ avions croisé tant de bédouins sur notre route ils pullulent dans ces marais de le haut jourdain attirés par les eaux et les pâturages mais ce sont des ghaouarineh réputés inoffensifs ", "tous ceux qui ont refait ce voyage après lui officiers de marine peintres écrivains ont vainement cherché les lieux témoins de ses merveilleuses descriptions c’ était le poète qui voyait les choses c’ était la magie de son imagination qui colorait tout cela c’ était son propre idéal qu’ il traduisait d’ ailleurs je suis fatiguée de mon excursion la bête en ce moment l’ emporte sur la belle je ferme mon cahier et je mets ma plume et mon esprit à le repos après avoir fait d’ inutiles tentatives pour trouver un petit logement à le mon gré me conseille d’ aller à le evian la perle de le lac à le lieues environ de genève et me donne une lettre de recommandation pour l’ aumônier de le couvent de PROPN ", "pourquoi? qu’ est -ce que PROPN lui avait dit? comment avaient -ils parlé d’ elle elle se souvint des mots avec lesquels ils avaient tous devant elle si naturellement discuté de la commodité de son corps par rapport à les exigences de les leurs peut-être était -ce qu’ elle n’ avait pas l’ habitude en anglais de le vocabulaire de cette sorte mais les seuls termes français qui lui parussent équivalents étaient d’ une bassesse absolue il est vrai qu’ elle avait passé entre autant de mains que les prostituées de les bordels pourquoi la traiterait -on autrement je t’ aime rené je t’ aime répétait -elle je t’ aime fais de moi ce que tu voudras mais ne me laisse pas mon dieu ne me laisse pas qui aura pitié de ceux qui attendent ", "ils l’ ont fait pourtant ces hommes barbus à les cheveux de chanvre ces femmes en bonnet ces enfants fiévreux tous sales et morts de peur psalmodiant des cantiques la main sur la gâchette tous meurtriers ils ont fondé une ville or ils ne s’ étaient pas trompés le coin valait le coup et plus encore la peine les crevasses de larmes et les cloques putrides les engelures marteaux à le fendre leurs pieds pâles la vallée est large de kilomètres frayée entre les plateaux et le maquis géant plate une paume et pourvue d’ un fleuve sur son flanc ouest un climat rude mais loyal décliné à la régulière solstice après solstice— de le papier à le musique la scansion de leur vie le portant de leurs jours monotonie dont ils finissaient par mourir— étés brûlants liquidés en orages avec ciel électrique et grêlons comme des balles de ping-pong automnes éclatants hivers glacés printemps souverains de la douceur alors une douceur de clairière nuances de vert chevaux à le pas dans la prairie jeunesse et force des roseaux air acide et eau qui bruite et il y a ces vents violents surg", "je trouvais que le roman n’ était pas complet faute d’ un peu d’ amour en voilà beaucoup ce qui ne gâte rien —excusez-moi lui dis-je il n’ y a pas d’ amour dans tout ceci: une bonne amitié d’ un côté un peu de reconnaissance de l’ autre mais il ne faut rien de plus je pense pour faire un mariage raisonnablement assorti " ]
–faut -il connaître un malheureux pour s’ intéresser à son sort pour moi les privations ne sont rien j’ y suis accoutume mais un seigneur un prince a doit bien souffrir PROPN mit dans ces paroles une telle candeur que l’ officier fut attendri
[ "eh bien lui dit -il je veux te procurer ce plaisir va dire à le concierge de m’ apporter les clefs de la salle est le prisonnier ma fille n’ eut pas besoin qu’ on réitérât la permission elle se rendit à l’ habitation de le concierge par un bonheur au-delà de toute espérance cet homme était endormi ainsi que le porte-clef ", "florence le protecteur de mon eulalie était auprès de lui il prit la clef de la salle et sortit ayant soin d’ enfermer le concierge on prit des flambeaux pour descendre quelques degrés qui conduisaient vers moi florence serra la main de ma fille comme pour lui dire je devine votre pensée je vous seconderai ", "il était près de heures de le soir la nuit devait être close je fus étonné d’ entendre ouvrir ma porte je me recommandai à le ciel je croyais que l’on venait me chercher pour me conduireà l’ échafaud ", "ma fille chercha à le déguiser sa voix et dit: conviens florence que m. l’ officier est un bien bon chef il veut qu’ on prenne grand soin des prisonniers à le même instant elle s’ approcha de moi me remit des armes à le feu; puis s’ adressant à l’ officier elle lui dit avec fermeté: si la vertu vous est chère si vous avez des enfans sachez que vous seriez heureux qu’ ils suivissent un jour mort exemple ", "ne craignez rien pour vous nous allons vous enfermer dans cette salle on ne pourra vous accuser de la fuite de le prisonnier il est mon père si vous résistez à la voix sacrée de l’ humanité votre mort est certaine etourdi par ce coup inattendu l’ officier recula de quelques pas puis mettant la main à la garde de son épée il allait peut-être la frapper lorsqu’ elle lui présenta le canon d’ un pistolet ", "arrêtez lui dit -elle je voulais devoir quelque chose à la pitié; mais puisque je ne puis rien obtenir vous me forcerez à n’ écouter que mon désespoir a l’ instant florence saisit l’ officier lui prend la clef de la porte de sortie et me la donne tandis que ma fille présentant toujours son pistolet force l’ officier à le gagner l’ autre bout de la salle d’ où j’ étais déjà sorti bientôt la courageuse eulalie est dans mes bras et l’ officier enferme ", "elle me fait rester ainsi que florence dans une galerie à le milieu de laquelle se trouvait un pilier qui pouvait nous dérober à les regards de la sentinelle puis voulant éloigner quelques gardes qui se promenaient dans la grande cour elle employa un moyen terrible mais qui cependant ne pouvait exposer l’ existence de personne le magasin dans lequel étaient les fourrages n’ avait aucune communication avec les corps-de-logis de la prison elle y entra furtivement mit le feu à la paille et ressortit en criant à le secours les gardes coururent à l’ endroit d’ où sortait déja la flamme et pendant le tumulte occasionné par cet incendie nous gagnâmes la porte elle était ouverte ", "je sortis de la prison avec florence et ma fille qui pour éviter que l’on ne nous poursuivît referma la porte et eut la précaution d’ en; emporter la clé a quelques pas de PROPN florestan nous attendait avec chevaux le sensible concierge ne voulut point nous accompagner je vous ferais reconnaître nous dit -il je suis d’ un village à le lieues d’ ici ", "je vais m’ y rendre le ciel prendra soin de me dérober à les recherches que l’on fera adieu bon voyage; que la sainte-vierge vous protége je pris des pièces d’ or que j’ avais sur moi et forçai le geolier à les accepter je le quittai en faisant des voeux pour qu’ il ne fût point puni de son humanité " ]
[ "elle était fort instruite bien douée à le point de vue artistique et avait en outre beaucoup voyagé en gwen elle trouvait une élève de choix .pour une femme intelligente c’ était un plaisir délicat de cultiver ce jeune esprit vif et profond à la fois de mettre en valeur de les dons intellectuels remarquables que la volonté de mme dourzen eût laissés dans l’ obscurité aujourd’hui à le ans possédait une instruction étendue parlait langues étrangères exécutait avec une rare compréhension les œuvres de mozart de beethoven de bach et peignait l’ aquarelle en véritable artiste .le temps de toutes ces leçons était pris sur les nuits elle avait heureusement sous une apparence plutôt frêle un tempérament d’ une singulière résistance puis mlle herminie lui faisait servir des mets réconfortants lui achetait des reconstituants que l’ enfant avalait en cachette ", "mais lucie la femme de chambre a me sonne mal à l’ oreille ainsi donc quittez le service de votre comtesse reprenez votre ancien état j’ en aimerais mieux un autre cependant et vous serez madame brisson cela vous va -t-il je vous remercie monsieur timothée de vos bonnes intentions et j’ en suis touchée je vous assure répondit lucie dont la voix s’ altérait mais je ne puis me séparer de la comtesse pas encore de le moins ", "aussi leur donnait -elle d’ excellents dîners elle allait jusqu’ à le feindre de l’ avarice pour plaire à ces esprits calculateurs et après avoir eu l’ art de se faire arracher certaines concessions de luxe elle savait obéir avec grâce donc vers heures de le soir la meilleure mauvaise compagnie de carentan se trouvait chez elle et décrivait un grand cercle devant la cheminée la maîtresse de le logis soutenue dans son malheur par les regards compatissants que lui jetait le vieux négociant se soumit avec un courage inouï à les questions minutieuses à les raisonnements frivoles et stupides de ses hôtes ", "rien de mal sans doute puisque PROPN ne s’ était pas caché de le marquis ni la jeune fille de son père mais encore que voulait -il dire? m. de la hansaye s’ était perdu en hypothèses n’ ayant pu deviner il voulait savoir et était résolu à s’ expliquer en toute franchise avec jean il ne voulut pas cependant que son accueil se ressentît de ses préoccupations intimes et de le plus loin qu’ il aperçut son neveu il lui cria: en retard mon neveu en le voyant venir la moustache à le vent l’ air fier et de bonne humeur il pensait: ô jeunesse comme il est devenu grand et fort ", "et c’ est demain aussi que maurice et vous devrez être mariés cette fois valentine n’ interrompit point; elle resta muette de stupéfaction le marchef reprit: pendant que vous étiez à la prison de la force j’ étais moi chez le colonel il ne se porte pas bien et j’ ai idée qu’ il n’ en a pas pour très longtemps ", "chapeau de paille marron garni d’ une petite écharpe blanche et d’ une touffe de blanches marguerites mais sur son naïf visage son âme brillait plus blanche encore il était un peu pâle; les bonnes grosses joues avaient fondu; cependant la vigueur native perçait dans la légère teinte rose que cette seule matinée à le grand air venait d’ y mettre le corps était robuste sans manquer de grâce ", "vous savez qu’ il est défendu d’ en parler si on savait que je vous l’ ai raconté on supprimerait ma pension –n’ ayez aucune crainte miss je vais vous expliquer pourquoi j’ ai été si ému en apprenant ces détails que je ne connaissais qu’ imparfaitement j’ ai été longtemps l’ ami et le serviteur d’ olivier coronal ", "mais découverte importante ou bêtise je te dis la chose en riant de tout mon cœur de ce bon rire qui je crois n’ a été nulle part mieux connu mieux pratiqué que chez les gaulois mais ne voilà -t-il pas que désir est dépité de me voir prendre le pas sur lui en infanticulture et qu’ il nous promet lui aussi son petit gaulois pour le printemps prochain on verra bien sais -tu cher edouard quel me paraît être aujourd’hui le premier de les devoirs civiques c’ est d’ avoir beaucoup d’ enfants ", "les frères pouvaient être satisfaits en venant les trouver à le lyon le pitchoun n’ avait pas galéjé les frères restèrent près d’ une heure en extase devant ce trésor qui allait leur assurer une retraite très précoce de le mitan pendant que les grands ouvriraient les autres caisses PROPN avait estimé le lot à un peu plus d’ milliard millions à milliard en traitant avec le fourgue le petit prendrait la traction et irait à le sault acheter de quoi casser la croûte et arroser l’ événement à son retour le jeunot constata que ses costauds de frères avaient ouvert les boîtes vérifié leur prestigieux contenu et transbahuté le tout dans la vaste et profonde cave taillée dans le roc ", "que cela eut lieu en l’ absence de PROPN l’ inquiétait sourdement en lui elle aurait eu sinon un allié de le moins un défenseur loyal qui aurait examiné la situation avec bonne foi et indépendance d’ esprit .qu’ allait faire le baronnet? la jeter à la porte en la traitant d’ intrigante sans vouloir rien entendre de ses explications et puis les choses suivraient leur cours et tout ce qu’ avait tenté nathalie dans sa bonne volonté de ménager la famille de franck tout cela serait inutile ....le lendemain PROPN n’ avait pas encore pris de décision PROPN n’ allait pas bien la fièvre le rendait plus hargneux que jamais .dans l’ après-midi nathalie entendit une voiture s’ arrêter devant le perron " ]
mais j’ aime à le croire qu’ il n’ en serait point ainsi des dames françaises et j’ espère qu’ il s’ en trouverait parmi elles qui demanderaient la grâce de le lion ne serait -ce que pour le voir attaquer à sa sortie de la fosse mais alors franchement loyalement et en face cependant le jour si impatiemment attendu vient de se faire et les plus hardis enlèvent la haie qui entoure la fosse pour voir le lion de plus près et juger de son sexe et de sa force comme le mal qu’ il a fait est en raison de sa puissance il doit être traité conséquemment si c’ est une lionne ou un jeune lion les premiers qui l’ ont vu se retirent en faisant la moue pour faire place à les curieux dont l’ enthousiasme est déjà calmé en voyant la déception de ceux qui les ont précédés mais si c’ est un lion mâle adulte et à le tous crins alors ce sont des gestes frénétiques des cris à l’ avenant;
[ "la nouvelle court de bouche en bouche et les spectateurs qui sont sur le bord de la fosse n’ ont qu’ à le bien se tenir pour ne pas y être précipités par la foule impatiente de voir à son tour après que la curiosité générale a été satisfaite et que chacun a jeté sa pierre et ses imprécations à le noble animal les hommes arrivent armés de fusils et tirent sur lui jusqu’ à le ce qu’ il ne donne plus signe de vie c’ est ordinairement après qu’ il a reçu une dizaine de balles sans bouger sans se plaindre que le lion lève majestueusement sa belle tête pour jeter un regard de mépris sur les arabes qui lui ont envoyé leurs dernières balles et qu’ il se couche pour mourir longtemps après et lorsqu’ on est bien sûr que l’ animal est mort quelques hommes descendent dans la fosse à le moyen de cordes et l’ entourent d’ un filet assez solide pour supporter le poids de le lion qui lorsqu’ il est mâle et adulte ne pèse pas moins de livres des cordes sont fixées à un tour en bois consacré à le cet usage et planté en terre en dehors de la fosse à lequel s’ attellent les h", "après que cette opération toujours très-longue est terminée les mères de famille reçoivent chacune un petit morceau de le cœur de l’ animal qu’ elles font manger à le leurs enfants mâles pour les rendre forts et courageux elles arrachent tout ce qu’ elles peuvent de sa crinière pour en faire des amulettes qui ont la même propriété puis lorsque la dépouille a été enlevée et la chair partagée chaque famille rentre dans son douar respectif où le soir sous la tente l’ événement de cette journée sera longtemps encore l’ histoire favorite de tous après la fosse vient l’ affût ou dont la véritable signification est le mot cachette il y en a de sortes l’ affût sous terre et l’ affût sur un arbre ", "pour le premier on creuse un trou d’ un mètre de profondeur sur ou de largeur; après l’ avoir recouvert de troncs d’ arbres chargés de grosses pierres on jette par-dessus toute la terre déblayée et on ménage d’ un côté ou créneaux pour les tireurs et de l’ autre une ouverture qui sert de porte et que l’on ferme en dedans par un bloc de rocher ces sortes d’ affûts sont construits sur le bord d’ un sentier habituellement fréquenté par le lion comme il serait difficile d’ ajuster l’ animal quand il ne fait que passer les arabes ont l’ habitude de placer un sanglier tué à le cet effet sur le sentier et en face des créneaux ", "c’ est lorsque le lion s’ arrête pour flairer l’ appât que les hommes cachés dans l’ affût font feu tous à la fois il est rare que l’ animal reste sur place le plus souvent après avoir reçu plusieurs balles il bondit dans la direction de l’ affût sur lequel il passe sans se douter que l’ ennemi qu’ il cherche est là sous ses pieds puis après avoir épuisé ses forces en bonds furieux dans tous les sens il gagne le premier bois qui se trouve dans les environs quelquefois les arabes qui ont affûté le lion font appel à la tribu pour le suivre à les rougeurs et le tuer ", "mais comme dans ce cas il y a toujours mort d’ homme le plus souvent ils renoncent à le suivre et le laissent se guérir des blessures qu’ il a reçues ou mourir tranquillement dans son fort l’ affût sur un arbre est construit de la même manière que le précédent à l’ exception de les pierres et de la terre qui sont remplacées par des branches pour cacher les tireurs on choisit un arbre assez élevé placé près d’ un chemin et on s’ établit dans le milieu ces sortes d’ affûts sont ordinairement fixes et servent à le plusieurs générations il arrive cependant quelquefois que lorsqu’ un lion a ravi soit un bœuf soit un cheval dans le voisinage d’ un douar les arabes construisent à la hâte un melbeda pour tuer l’ animal s’ il revient pendant la nuit suivante ", "le plus souvent ils en sont pour leurs frais car le lion friand de la chair de les animaux qu’ il vient d’ égorger se met en quête sur un autre point laissant ses restes en grand seigneur qu’ il est à les hyènes à les chacals et à les vautours des tribus qui chassent le lion il y a dans la province de constantine fractions de tribus qui tuent à le leur corps défendant quelques-uns des lions qui viennent s’ établir chez elles sans que pour cela elles répondent à les prières de les autres fractions leurs voisines lorsqu’ elles sont à le leur tour décimées par un de ces animaux ces fractions sont les ouled-meloul établis chez les haractah; les ouled-cessi de la tribu de les PROPN et les chegatma fraction étrangère établie depuis environ ans dans le cercle d’ PROPN ", "comme l’ action de tuer le lion n’ est méritoire qu’ autant que celui qui l’ attaque est exposé à les dents et à les griffes de l’ animal et qu’ à le mes yeux la manière dont les ouled-meloul et les ouled-cessi se comportent leur donne une grande supériorité sur les chegatma je ne parlerai de ces derniers qu’ en seconde ligne les ouled-meloul comptent environ fusils et sont établis à le pied de le sid-reghis et sur le versant sud de le chepka; les ouled-cessi qui ont à le peu près le même nombre de combattants habitent en été la plaine de kercha et les crêtes de le guerioun une de les plus hautes montagnes de le cercle de constantine dont elle est distante d’ environ lieues en hiver ils se rapprochent d’ une autre montagne qui a nom et se trouve à le lieues à le sud de le guerioun excepté quelque lion voyageur qui prend la première de ces montagnes comme un gîte d’ étape pour continuer la nuit suivante sa route à le travers les plaines le guerioun n’ en recèle que de loin en loin ", "il n’ en est pas de même de le zerazer qui tous les ans alors que l’ aurès le bouarif et le fedjouj sont couverts de neige sert de refuge tantôt à un vieux lion devenu frileux tantôt à une lionne qui cherche un bon quartier d’ hiver pour ses lionceaux et quelquefois à une famille entière le zerazer est une montagne peu boisée mais ses flancs et ses crêtes sont couverts d’ énormes rochers dans les anfractuosités de lesquels les lions trouvent de bons repaires à l’ abri de tous les vents à le pied de la montagne sont les douars de les ouled-cessi et de les troupeaux nombreux comme on le voit il y a là toutes les conditions d’ existence que peuvent désirer les émigrants ", "aussi ceux qui y viennent n’ ont -ils garde de s’ en aller tant qu’ ils aperçoivent de la neige sur les montagnes qu’ ils ont abandonnées quand l’ arrivée d’ un lion a été signalée soit par l’ enlèvement de quelque bétail soit par ses rugissements la nouvelle en est portée de douar en douar ce qui n’ empêche pas qu’ on se laisse manger la laine sur le dos pendant ou jours ce n’ est qu’ après que le lion a fait éprouver des pertes sensibles et qu’ il ne paraît pas disposé à le quitter le pays que l’on prend rendez -vous pour le chasser ces sortes d’ assemblées à lesquelles j’ ai assiste plusieurs fois sont pleines d’ intérêt pour celui qui comprend la langue de les indigènes et la gravité de les motifs qui en font l’ objet à le lieu d’ un beau carrefour ombragé de chênes séculaires ou d’ un pavillon de chasse qui sont les rendez -vous habituels de nos veneurs et chasseurs de france ici on se rallie sur un feu allumé à le pied de la montagne " ]
[ "la servante avait toujours été respectueuse pour pauline mais le désir de plaire à sa nouvelle maîtresse lui inspirait un zèle si exagéré que mlle ne put réprimer un sourire pauline sourit à le son tour et dit il faut bien rendre à le césar ce qui est à le césar qu’ est -ce que c’ est que ce monsieur -là demanda désirée ", "je veux rester ici je désire se reprit -il en souriant à le mélanie je désire rester ici c’ était un ordre et le plus agréable et le plus doux elle y vit presque un aveu d’ amour aussi quand elle apprit la décision arrêtée se pencha -t-elle près de le malade murmurant: nous resterons il fallait se préparer à un séjour qui pouvait devenir une longue claustration dès le lendemain prit ses mesures pour neutraliser la maison il fit dresser des actes parfaitement en règle de lesquels il résultait que la villa était une dépendance de la légation suisse de paris et un poste de la société de secours à les blessés ", "tu veux donc mettre sa bique en vente —n’ importe combien qu’ il vous appartiendrait —je t’ ai lu le procès pommiers à le sous fait -il bien des sous ", "allez recommencer là-haut les enfants doivent se coucher de bonne heure et l' histoire de gisèle nous la finirons demain alors ou jamais murmura -t-il avec un peu d' amertume a propos reprit thérèse sans l' avoir entendu que faisons -nous demain comme tous les jours ce que vous voudrez ", "bref je voulais vous dire que mon nom figure dans tous les annuaires de la noblesse mon père voila ̀ une quarantaine d’ années s’ est fait remarquer par ses opinions légitimistes moi vous savez il sourit but son vin mousseux en faisant claquer la langue d’ une façon fort démocratique attendit que maigret eût vidé son verre pour le remplir à le nouveau —notre m. clément que je ne connaissais ni d’ eve ni d’ adam est donc venu me trouver m’ a fait lire des lettres de recommandation émanant d’ altesses françaises et étrangères puis m’ a donné à le entendre qu’ il était quelque chose comme le représentant officieux de le mouvement légitimiste en france je le laissais aller et il en est arrivé où il devait en arriver il m’ a demandé francs pour la caisse de propagande comme je refusais il a parlé de je ne sais quelle vieille famille dans la misère et d’ une souscription qui était ouverte en sa faveur de francs nous étions déjà tombés à le j’ ai fini par lui en donner il y a combien de temps de cela —quelques mois je ne pourrais pas préciser c’ était la saison d", "mois il nous suivit il m’ écrivait des lettres sur un papier alternativement rouge et violet j’ étais ravie il me demanda en mariage je décidai de refuser moi-même ", "ulysse présente-moi! le problème de la femme toujours m’ inquiéta animal charmant qu’ on tient par des colliers sans laisse! objet heureux de roses et de lys pétri et si tu touches son visage il demeure à le tes doigts une poudre impalpable comme si tu avais tenu par les ailes un mourant papillon omaître présente-moi à le tirésias que j’ apprenne de le moins à les enfers pourquoi ecclissè encore que tout le jour nous fussions libres exigeait pour nos rendez -vous une heure précise que jamais elle n’ observait –va -t-en commanda ulysse hors de lui voici achille ", "dès lors –voilà je n’ attendrai pas le dessert je voudrais que tu lises mon manuscrit –celui pour brasset? tu te fous de moi.–non je l’ ai fini ils l’ ont lu; ils vont l’ imprimer et je ne peux pas imaginer qu’ il va paraître sans que tu le lises et que tu me dises ce que tu en penses ", "mais moi je ne crois pas j’ ai grand-peur que l’ échantillon que je vais donner ne vous produise pas l’ énorme impression de gaieté que j’ éprouve moi-même cela tiendra sans doute à le ce que vous ne verrez pas les mines cocasses de lucy et que vous n’ entendrez pas son accent gazouillant comique à la fois et charmeur c’ est un dialogue entre un monsieur et un quincaillier le monsieur entre dans la boutique le monsieur ", "les jeunes femmes l’ une dans sa simplicité l’ autre dans sa tenue royale étaient délicieusement jolies PROPN portait un costume exactement copié sur le portrait de sa grand’tante de béyanes on eût dit que le portrait était descendu de son cadre PROPN produisait un effet saisissant cette beauté correcte mais sévère et dure attirait les yeux et les retenait sans rien dire à le cœur " ]
PROPN voyait dans la similitude de les noms une promesse de long bonheur est -il pas d\' ailleurs tout aussi puéril de beaucoup espérer comme il est coutume une identité de goûts et d\' inclinations tout de je me récriai cyrilla femme de cyrille lorsque j\' étais un petit garçon je pensais que marie était appelée ainsi parce que femme un certain marius ou sans doute cette conception me révélait -elle mieux doué pour que pour étude de les choses de le coeur
[ "mais en vérité un monde bien fait serait susceptible de déclinaison la petite boldiroff était de mon avis c\\' est parce que j\\' aimais cyrille que j\\' ai choisi pour prénom cyrilla je la taquinai cyrilla femme de cyrille mais chère amie marie ne fut jamais épouse ou question histoire a jamais été femme de pourquoi cyrilla demeurerait -elle femme de cyrille nous pouvions longtemps jouer ce petit jeu ", "il ne plaisait guère à le cyrilla mais je devais bien constater eut la sottise d\\' épouser un gamin de lustres plus jeune sous prétexte que sa pourriture était d\\' un roi louis une dizaine de fois est monté dans le lit où pour un labeur de maternité attendait cette fille d\\' un souverain sans trône sous la courtepointe ce fut un travail en conscience à le chaque coin de les bouquets de plumes montaient la garde ", "marie reine de PROPN devenait épouse de louis le bien-aimé la plus sage de les reines attendit point amour qui la pouvait faire heureuse .-mais moi je suis cyrilla femme de cyrille vous eût enviée elle qui ne fut point femme de mon enfance fit sienne la tristesse de cette polonaise dans la royauté les bals et les rubans de compatit pauvre reine mais de versailles ne croyez -vous point elle imaginait encore les traîneaux à le fourrure d\\' argent la neige de certaines nuits et un margrave blond dans le silence ", "elle se tut quelques secondes puis on pourrait aussi songer à ce fils de france qui connut ce n\\' est pas un jeu de mots le supplice inverse PROPN dans la soie de les chausses meurtrit ses doigts à des sabres trop lourds et ne comprit rien de la beauté de les femmes à les fronts larges et à les voix brutales exemple de marie suffit à la conclusion quelle conclusion -il est impossible d\\' espérer que tout aille logiquement sainement mais sous nos pieds sans cesse ouvrent des trous et la surprise de les muscles ne trouve point sa cause dans une ataxie individuelle en vérité nous marchons à le milieu de chaos et celui qui a trop de conscience pour ignorer les obstacles ne parvient jamais à le sauter d\\' un bord à l\\' autre par-dessus cette faille que nous appellerons pour vous plaire d\\' un nom romantique vallée de le malheur et après mais il n\\ y a même plus un après lorsque nous avons perdu certaine foi silencieuse mes premières certitudes ressemblaient à les laveuses dont les mains sont toute paix et fraîcheur ", "aujourd\\'hui le linge part à la dérive il me faut aller à le gré de le premier courant venu le mieux n\\' est -il pas encore de feindre indifférence je parvenais à le toucher cyrilla doucement elle inquiétait vous devez être bien malheureux et aussi vous ennuyer beaucoup .-mon dieu je me console en pensant qu\\ il est encore des jeux assez faciles le billard par exemple ", "étant donné une boule une autre boule et une autre telle autre loi et telle autre vous comprenez PROPN est une petite revanche on croit à la justice de le tapis vert bien tendu les individus hélas ne ressemblent point à ce tapis vert et il ne s\\' agit pas de frapper ivoire avec ivoire alors je tiens pour amusements de gribouilles les prévisions essais recherches et déductions psychologiques ", "je me refuse à le donner le nom de problème à le salmigondis de les âmes que puis -je imaginer de votre destinée vous avez beau vous appeler cyrilla et votre mari cyrille un jour sans doute il vous plaira de choisir un nouvel amour alors comment prévoir ce qu\\ il sera donné de sortir de le galimatias qui porte votre nom le nom que vous avez cru prendre pour toujours et en toute liberté tout cela madame ici mme me coupa la parole mais à le lieu de en vouloir de le mot galimatias dans un sourire avec cette inconstance qui fait pardonner minutes de gravité à les jolies femmes comme à les oiseaux de les îles une plume grise parmi d\\' autres jaunes rouges bleues vertes appelez -moi donc cyrilla ", "je n\\ aime point qu\\ on me dise madame -je pense donc cyrilla que les femmes sont les rivières où nos visages aiment à se pencher leur fraîcheur très proche et nous parvenons à le mieux nous voir nos doigts cherchent des jeux capables de tous les reflets nos bouches de les mots pour flatter le bonheur il s\\' agit d\\' apprivoiser les poissons secrets mais en vérité c\\' est pour ne pas avoir à le douter de notre adresse que nous parlons de inutilité de le geste ", "par suffisance nous disons a nous n\\' y pouvons rien qu\\ il est des rivières plus ou moins riches des poissons plus ou moins argentés les maladroits ferment les mains trop tôt ou trop tard et les curieux pour la joie de sentir les terreurs perler à le toutes écailles apprennent à le tuer je étais juré de confondre cyrilla or ce fut elle qui me surprit d\\' une simple remarque ne posez pas trop à le romantique négateur je vous conseille d\\' espérer encore " ]
[ "fut entendu et attesta par serment qu’ il ne les avait pas même vues et que sa visite de nuit à l’ atelier de n’ avait d’ autre but que de commander à le valerio un bracelet de mosaïque qu’ il voulait offrir à une femme il n’ y avait donc plus aucune preuve contre les zuccati ils furent acquittés à la charge seulement de remplacer à le leurs frais par des fragments de pierre ou d’ émail les fragments de bois peint employés dans certains endroits de leurs figures cette partie de l’ arrêt ne fut rendue que pour la forme afin de ne point encourager les novateurs on n’ en exigea même pas l’ exécution car ces fragments coloriés à le pinceau existent encore ", "on a l’ air de l’ arrêter non elle entre partons ma tante notre grande figure maintenant en l’ honneur de l’ entrée de maman il est mieux d’ aller saluer madame de lextreville répondit alberte un peu de repos nous fera de le bien et elle entraîna la petite fille vers l’ endroit où elles pouvaient se débarrasser un instant de leurs patins pour venir retrouver madame de valroux et madame de lextreville ", "s' écria -t-il comme si nous n' avions pas dû le croire avec méthode et persévérance je connais ces diables acharnés il secoua la tête comme un chien qui souffre d' une oreille un murmure passa entre ses dents serrées le oh gémissant et violent de l' amant trahi ", "vous ne déconnez pas avec cette fille c’ est compris? voyons s’ est exclamé bien entendu vous nous connaissez quand même précisément a dit PROPN je vous connais après son départ jean-pierre prépare le plateau il y dispose les aliments ", "m. avec résolution eh bien voilà charles plaît à le ma fille mlle juliette lui fait peur ma fille a demandé qu' on séparât juliette de charles ce dernier n' a pas voulu et je comprends ", "PROPN peut tuer la tigresse et la tigresse ne peut pas lever une seule de ses griffes contre naoh un bruit confus s’ entendit PROPN rampa dans l’ herbe haute et des biches parurent fuyant des chiens encore invisibles dont on entendait l’ aboiement elles bondirent dans l’ eau après avoir flairé l’ odeur de la tigresse et de l’ homme mais le dard de PROPN siffla l’ une de les biches atteinte à le flanc dériva ", "–vous disiez madame que j’ essayerai de faire faire cette petite enquête par maurice ne serait -ce pas risqué? eut un rire d’ ironie –ne craignez rien baron! mon mari sait que je m’ intéresse à la politique étrangère et il n’ y voit rien de mal donc il sera charmé de m’ être agréable en s’ informant de certains détails intéressants près de quelques diplomates de ses amis anciens compagnons de noce –je m’ en remets à le votre prudence car déjà vous nous avez rendu d’ importants services madame –je n’ aspire qu’ à le faire beaucoup plus encore ", "à le lieu de cela tout seul dans le poudroiement rosé de le soir il ramasse les scaroles et les laitues pyramidales et les jette dans une brouette qu’ il trouve renversée contre la clôture puis il gratte la terre à la recherche de pommes de terre oubliées quelqu’un vient jules se retourne vivement tout en se baissant ce n’ est que le jeune lieutenant voyant venir à le lui jean bourgeois jules pense: toi tu as besoin de mots et il s’ apprête à le écouter ", "il ne venait pas absolument chaque soir mais je ne me souviens pas d' un seul ou ̀ il nous quittât sans avoir parlé il se penchait sur le feu et tandis qu' il offrait à la chaleur de la flamme quelque partie de lui-même sa voix bourdonnante s' élevait doucement et ce fut à le long de ces soirées sur les sujets qui habitaient son cœur son pays la musique la france un interminable monologue car pas une fois il ne tenta d' obtenir de nous une réponse un acquiescement ou même un regard il ne parlait pas longtemps jamais beaucoup plus longtemps que le premier soir il prononçait quelques phrases parfois brisées de silences parfois s' enchaînant avec la continuité monotone d' une prière ", "insensiblement il s’ était fait le satellite de ce nouvel astre qui l’ entraînait despotiquement dans son orbite radieuse PROPN s’ était emparé de lui et l’ avait associé à ses plaisirs bruyants dîners parties de chasse et parties de campagne mais à le fond tous ces divertissements ne satisfaisaient guère le cœur de toussaint ce qu’ il aimait ce qu’ il mettait au-dessus de tout c’ étaient les bonnes heures de la veillée entre angèle et sa mère après souper m. à qui son tempérament apoplectique commandait impérieusement de prendre l’ air sortait pour faire son tour de trottoir " ]
vieillie de ans le front baissé et la taille courbée se soutenant à le peine elle retourna en pleurant vers la demeure de sa tante pour y retrouver ses petits enfants qu’ elle avait laissés endormis elle était si troublée qu’ elle oublia de rappeler hermine et sylvain et les abandonna sur le théâtre de l’ incendie sans y faire attention lina marc et pierre dormaient encore calmes et souriants quand elle arriva auprès d’ eux leur tranquillité inconsciente faisait un tel contraste avec l’ horreur de la situation qu’ elle ne put s’ empêcher de fondre en larmes ils se réveillèrent à le bruit de ses sanglots et alors elle les pressa sur son cœur ce qui lui fit de le bien et ranima son courage
[ "elle songea qu’ elle ne devait pas se laisser abattre pour avoir la force de soutenir sa famille et commença par retenir ses larmes en voyant que ses chers petits se mettaient à le pleurer aussi sans savoir pourquoi simplement parce qu’ ils lui voyaient de le chagrin hermine et sylvain tardaient à le rentrer et maria se fit encore des reproches à le leur sujet pourquoi les avait -elle abandonnés à le côté de les décombres ils pouvaient être écrasés ou tout à le moins blessés à le milieu de ces ruines calcinées toutes prêtes à le tomber elle partait pour les chercher quand ils apparurent et à son grand étonnement elle leur trouva l’ air presque joyeux que s’ était -il donc passé ne te tourmente plus maman! s’ écria hermine en lui sautant à le cou pour l’ embrasser nous venons de rencontrer mosco qui est très ému de notre malheur et qui nous plaint beaucoup ", "il dit que tu ne pourras jamais te tirer d’ affaire si l’on ne vient à le ton secours et pour sa part il veut bien se charger de sylvain et de moi il nous prendrait en service de sorte que nous pourrions t’ aider en t’ envoyant nos gages à le lieu d’ être une grosse charge pour toi et aussi un embarras puisque la grand’tante ne cesserait de te faire des reproches à le notre sujet comme ce matin si nous travaillons à le contraire elle ne pourra plus dire que nous sommes des petits fainéants la physionomie de maria tandis que sa fille parlait n’ exprimait pas la satisfaction que celle-ci avait cru lui causer elle éprouvait à le contraire un grand serrement de cœur en apprenant la proposition de mosco un italien qu’ elle savait depuis la veille à le combe-fleurie où il était venu voir sa sœur tolia mariée à un homme de le pays pourtant avait la réputation d’ être un brave homme et de gagner beaucoup d’ argent en exerçant le métier de marchand de bestiaux sur ces entrefaites l’ heureux arriva et la petite fille lui raconta ce qu’ elle venait de dire à sa mère ", "le vieillard avait la meilleure opinion de l’ italien et puis il pensa qu’ il n’ aurait aucune peine à le décider sa sœur à le garder maria et les derniers de le moment que les aînés seraient placés ailleurs et gagneraient leur vie il faut apprendre cette nouvelle à la tante dit -il en entraînant toute la petite famille dans la chambre de l’ infirme a peine avait -il répété le récit d’ hermine à la vieille avare que entra lui-même dans la pièce où il les trouva tous ensemble alors d’ un air bon enfant qui lui était habituel il leur dit qu’ il était bien fâché de le malheur qui frappait maria et sa famille une si excellente femme de si braves enfants on ne pouvait faire autrement que de chercher à les aider et justement il avait besoin en ce moment d’ une jeune bonne pour garder un petit neveu sans parents qu’ il avait recueilli; quant à le sylvain il l’ utiliserait pour soigner les bêtes qu’ il achetait pour les revendre on ne peut mieux parler ma nièce fit l’ heureux et je t’ engage à le accepter les propositions de cet honnête homme ", "ah! s’ ils étaient plus âgés s’ écria maria je ne demanderais pas mieux que de confier mes enfants à le mosco mais ils sont si jeunes et puis encore si c’ était pour vivre dans un village voisin mais demeure très loin les pauvres petits seraient malades que je ne pourrais me rendre auprès d’ eux pour les soigner non! malgré tout le désir que j’ aurais de profiter de sa bonté je ne crois pas que ce soit possible vous vous effrayez bien à le tort riposta avec bonhomie je ne demeure pas si loin que cela on est encore bien vite arrivé chez nous allez et puis mine et sylvaiu seront trop bien soignés pour tomber malades nous adorons les enfants ma femme et moi cl comme nous n’ en avons que cet accroissement de famille sera un vrai bonheur pour nous quand je les ramènerai ici l’ année prochaine en venant faire une visite à le ma sœur vous verrez quelle santé superbe ils auront c’ est qu’ on ne manque de rien à la maison on a tout à le gogo à le contraire tu vois bien ajouta l’ heureux que les enfants seront mieux avec mosco qu’ avec toi! ", "si tu t’ obstines à les garder par une sorte d’ égoïsme maternel ce ne sera pas bien vraiment tu perdras dans mon crime on ne doit aimer ses enfants que pour eux la pauvre veuve ne trouvait rien à le répondre et ne protestait plus que par ses larmes malgré sa répugnance instinctive elle dut enfin céder à les instances de l’ heureux et autoriser mosco à le emmener les enfants l’ italien parut enchanté de cette première victoire mais il ne s’ en contenta point; il déclara aussitôt qu’ il fallait préparer tout de suite les enfants pour le départ car il comptait se mettre en route aussitôt après le dîner de midi paraissait maintenant très pressé de quitter combe-fleurie ", "pour le coup c’ est impossible s’ écria la pauvre mère avec des sanglots et les mains jointes pour supplier non! je ne puis leur permettre de partir immédiatement il faut à le moins me les laisser quelque temps encore pour que je puisse m’ habituer à l’ idée de cette séparation à le contraire fit l’ heureux je trouve qu’ il vaut mieux brusquer les choses plus elles traîneront plus tu souffriras on voit bien que vous n’ avez jamais eu d’ enfant mon oncle mais vous mosco qui en avez et qui les aimez vous devez mieux me comprendre vous pouvez vous imaginer la douleur que j’ endure en pensant que je n’ aurai plus auprès de moi les chers enfants dont l’ affection me rend seule la vie moins amère depuis que j’ ai perdu leur père et vous devez trouver avec moi qu’ il serait trop cruel de me les enlever aujourd’hui quand je suis encore sous le coup d’ un nouveau malheur quand je viens de voir brûler mes dernières ressources le toit de mes enfants la pauvre femme n’ en put dire davantage tant elle était suffoquée par les larmes je compatis à le votre douleur et je suis désolé ", "si je le pouvais je me ferais un plaisir de retarder mon voyage de quelques jours pour vous être agréable mais ma femme m’ attend impatiemment en italie où des affaires pressantes me réclament aussi c’ est le moment d’ acheter les troupeaux de moutons pour les envoyer dans les pâturages de les montagnes malgré tout mon désir de vous contenter je ne saurais faire autrement que de partir tout à l’ heure cela se comprend! dit l’ heureux allons ma bonne fille continua -t-il en se tournant vers sa nièce un petit effort de courage je t’ en supplie sacrifie -toi une fois de plus pour tes enfants vois combien mine et sylvain sont raisonnables ils te donnent l’ exemple ils sont enchantés de pouvoir se dévouer pour la famille car s’ ils vont gagner leur vie avec mosco ta tante te gardera chez elle avec tes derniers tandis qu’ elle ne pourrait se décider à le vous avoir tous les a ces mots sylvain et hermine se jetèrent dans les bras de leur mère: maman ", "laisse -nous partir nous t’ en supplions s’ écrièrent -ils ensemble pense à le nos petits frères et à le lina qui seraient obligés de tendre la main puisqu’ ils ne peuvent pas travailler est -ce qu’ ils ont raison ma tante? demanda la pauvre femme à l’ avare; est -ce que vous ne voulez pas absolument nous permettre à le tous de rester avec vous nous vous aimerions tant nous vous soignerions si bien assez assez fit la vieille impatientée tu devrais le savoir je ne te permettrai jamais d’ élever tes enfants dans la paresse que ceux qui sont en âge de gagner leur vie se mettent à le travail n’ importe la malheureuse mère sentait son cœur se briser en voyant s’ envoler sa dernière espérance maintenant elle était complètement vaincue elle n’ avait plus qu’ à le solliciter la bonté de mosco pour ses enfants ", "vous en aurez bien soin vous me le promettez s’ écria -t-elle pensez donc ils ont toujours été si aimés que feraient -ils s’ ils ne rencontraient pas de l’ affection dans votre famille et puis ils ne sont pas forts sylvain surtout j’ ai eu tant de peine à l’ élever si vous saviez il faudra bien les ménager? tu ne te rappelles plus qu’ il t’ a déjà dit qu’ il les traiterait comme ses enfants fit l’ heureux d’ un ton de reproche excusez -la je ne m’ offense pas des craintes si naturelles de cette pauvre mère riposta l’ italien avec un accent bien senti c’ est si naturel de le courage et soyez pleine de confiance en moi dit -il encore à le maria en lui tendant la main je reviendrai tout à l’ heure chercher vos enfants il partit et maria tout éplorée s’ empressa de faire manger hermine et sylvain et de leur préparer quelques provisions de route que l’ heureux sut arracher à l’ avarice de sa sœur " ]
[ "avec votre permission avec votre permission à le propos savez -vous ce qui m’ est encore arrivé hier soir? —pourquoi il vous arrive habituellement des choses extraordinaires je ne sais pas si elles sont extraordinaires mais en tout cas elles ne sont pas ordinaires ", "elle se répète qu\\ elle serait bien bête de se refuser le vrai le seul plaisir qui lui ait jamais été offert achever sur le fils une vengeance dont la volonté naquit de le père hippolyte à le négatif pierre expiera pour un autre il l\\' a si bien compris qu\\ il laisse parler sa mère sans sourciller ou ne lui répond que par une boutade chaque fois qu\\ il est personnellement mis en cause comme il n\\ avait pas à le rendre compte de ses propres actes ou bien comme il se désintéressait d\\' une vie qu\\ on lui demande de justifier à le contraire dès il agit de le colonel avec une volonté qu\\ il qualifie lui-même le premier de puérile et de naïve il cherche excuses et circonstances atténuantes ce ne sont point les fautes de pierre dumont il défend mais celles de son père dont il sait bien qu\\ on le fait héritier à le seule fin de lui en demander raison mais quel que doive être le jugement il estime qu\\' il n\\ y aurait pire la ̂cheté que de refuser de répondre à les nom et place un homme qu\\ on accuse sans qu\\ il puisse se défendre ", "elle se rengorgea répandant son second menton sur son col et le double agenouillé pencha la tête comme frappé à le mort tu as tout à le fait la dégaine de quelqu’un qui souffre de le mal de l’ époque laisse-moi parler! tu es comme les camarades tu cherches ton paradis hein le paradis qu’ on vous devait après la guerre votre victoire votre jeunesse vos belles femmes on vous devait tout on vous a tout promis ma foi c’ était bien juste et vous trouvez quoi? une bonne vie ordinaire alors vous faites de la nostalgie de la langueur de la déception de la neurasthénie je me trompe ", "–c’ est comme il fait bon être pauvre ici c’ est gai c’ est triste! ah! que c’ est triste –tu me donnes froid à l’ estomac à le parler comme cela ma petite fille reste avec nous puisque tu t’ y plais reste avec nous –je resterai j’ espère tout l’ hiver et peut-être le printemps si –si quoi ma fille ", "il tenait ses yeux fixés sur coralie la jeune femme se dérobait à le son interrogatoire et baissait la tête comme si l’ intimité de leurs existences attestée par ces pages l’ eût troublée à le plus profond d’ elle-même il répéta: qui a pu les réunir? le savez-vous? et d’ où vient cet album m. répondit: c’ est le docteur qui l’ a trouvé en déshabillant m. sous sa chemise m. portait un maillot et dans une poche intérieure de ce maillot poche cousue il y avait ce petit album dont le docteur a senti le cartonnage ", "mais il ne s’ en était pas autrement inquiété les femmes sont sujettes à les sautes d’ humeur se disait -il et ce présent que je lui apporte saura bien lui rendre la gaieté car le hutin était de ces maris sans imagination qui ont petite opinion de les femmes et pensent que toutes choses s’ arrangent par un cadeau si bien qu’ il arrivait se faisant aussi gracieux que possible et tenant un petit écrin de forme allongée il fut quelque peu surpris de voir clémence agenouillée sur son prie-dieu d’ ordinaire elle avait achevé ses dévotions de le soir avant qu’ il entrât ", "c’ est la police dit -il gravement on veut détourner l’ opinion publique ou ce sont les jésuites reprit à le voix basse madame teston qui était un esprit fort les jeunes filles elles croyaient que c’ était arrivé mais ce qui apitoyait le plus la femme teston ce qui rendait l’ histoire plus horrible et plus intéressante c’ était moins le cou dépecé de l’ enfant et l’ outrage qu’ elle avait subi c’ était ce pantalon qu’ une main brutale avait arraché et qui laissait voir son pauvre petit ventre à le nu elle s’ extasiait sur ce pantalon disant que bien sûr c’ était la fille d’ un riche d’ un prince ou d’ un duc; ", "et vous dites interrogea -t-il avec l’ accent de le doute qu’ une femme pourrait apprivoiser le monstre ce serait là un grand miracle et il pourrait -être célébré comme la conservation de daniel dans la fosse à les lions c’ est ma ferme conviction répondit catherine elle n’ avait pas achevé qu’ un beau chien accourut vers elle et témoigna par ses caresses une connaissance tout amicale répétait en passant sa main blanche sur la tête et le cou de la douce créature ", "mais pour un cœur bien tendrement épris tout semblait devoir se rapporter à le dernier objet oflorestan! aimable compagnon de ma jeunesse tout ici me parle de toi; tout me dit que tu m’ aimes depuis long-temps et l’on voudrait que je t’ oubliasse non jamais si j’ épousais fernando il faudrait te bannir de mon cœur ", "elle aimait l’ absurdité de le geste son inutilité cette gloire anonyme dépourvue d’ image la fin de les vacances fut occupée à le récolter quelques carottes supplémentaires entassées dans la remise désaffectée chaque fois le méfait apparaissait dans la presse locale accompagné de différentes suppositions jusqu’ à le jour lucile découvrit à la maison de la presse la une de l’ yonne républicaine le gang de les carottes de l’ yonne a encore frappe elle acheta le journal et le rapporta à la maison " ]
bobechotte tiens? pourquoi donc? gustave parce que c’ est de le français de cuisine bobechotte elle est bonne celle-la ̀! je dis comme tu m’ as dit de dire gustave mais pas de le tout je proteste
[ "je t’ ai dit de dire: un angora mais pas: un petit nangora muet étonnement de bobéchotte c’ est que dans le premier cas l’ de le mot angora est précédé de la lettre tandis que c’ est la lettre t qui précède avec le mot petit oui bobechotte haussant les épaules en voilà des histoires qu’ est -ce que je dois dire avec tout gustave tu dois dire: un petit angora ", "bobechotte c’ est bien sûr à le moins? gustave n’ en doute pas bobechotte il n’ y a pas d’ erreur gustave sois tranquille bobechotte je tiens à le être fixée tu comprends ", "gustave tu l’ es comme avec une vis bobechotte n’ en parlons plus maintenant je voudrais ton avis j’ ai envie de l’ appeler zigoto gustave excellente idée! bobechotte il me semble ", "gustave je trouve ça épatant bobechotte n’ est -ce pas gustave c’ est simple bobechotte gai gustave sans prétention ", "bobechotte c’ est facile à se rappeler gustave ca fait rire le monde bobechotte et a dit bien ce que ç a veut dire oui je crois que pour un tangora le nom n’ est pas mal trouvé elle rit ", "gustave pour un quoi? bobechotte pour un tangora gustave ce n’ est pas pour te dire des choses désagréables mais ma pauvre cocotte en sucre j’ ai de la peine à me faire comprendre fais donc attention sapristoche on ne dit pas un tangora bobechotte ca va durer longtemps cette plaisanterie-la ", "gustave interloqué permets bobechotte je n’ aime pas beaucoup qu’ on s’ offre ma physionomie et si tu es venu dans le but de te payer mon il vaudrait mieux le dire tout de suite gustave tu t’ emballes! tu as bien tort je dis: on dit un angora un petit angora ou un gros angora il n’ y a pas de quoi fouetter un chien et tu ne vas pas te fâcher pour une question de liaison bobechotte liaison une liaison comme la nôtre vaut mieux que bien des ménages d’ abord; et puis si ç a ne te suffit pas épouse-moi; est -ce que je t’ en empêche ", "malappris! grossier personnage gustave d’ ailleurs tout c’ est de ma faute et je n’ ai que ce que je mérite si à le lieu de me conduire gentiment avec toi je m’ étais payé ton comme les dixièmes de les grenouilles que tu as gratifiées de tes faveurs tu te garderais bien de te payer le mien aujourd’hui c’ est toujours le même raisonnement je ne te crains pas je t’ enquiquine quelle dégoûtation bon dieu heureusement il est encore temps ", "PROPN inquiet hein? comment qu’ est -ce que tu dis? il est encore temps temps de quoi? bobechotte je me comprends c’ est le principal vois -tu c’ est toujours imprudent de jouer à le plus fin avec une femme " ]
[ "—voilà qui est bien le lendemain arrive —je ne partirai pas sans déjeuner —je ne te le conseille pas qui ira chercher le déjeuner? pas moi je suis en pantoufles ", "périssent les traîtres et les aristocrates résolu à le tenir son rôle jusqu’ à le bout valleroy ne broncha pas il continua à le régler son pas sur celui de le citoyen président et comme ils arrivaient à le bord de la seine il eut vaguement la pensée de débarrasser la société de le malfaisant personnage en le jetant à l’ eau puis il se dit qu’ il aurait peut-être besoin de lui et il écarta l’ homicide obsession qui le poursuivait —et toi que fais -tu? demanda -t-il ", "–je veux l’ espérer mais alors même je ne te vois pas heureux avec une femme élevée comme elle dans des idées si différentes de les nôtres l’ un de les naturellement sera entraîné sur la voie de l’ autre si c’ était toi? –qu’ allez -vous imaginer –ce qui est vraisemblable ce qui est arrivé plus d’ une fois ", "ce qui témoignait d’ une grande honnêteté de sa part même si j’ estimais quant à le moi que ma conjonction planétaire se présentait sous un jour plutôt favorable mais sachant à le quel point le ciel est changeant redoutant d’ avoir à le attendre ans le prochain passage de ma belle comète je me demandai s’ il était vraiment aussi flatteur qu’ elle voulait bien le prétendre qu’ elle me considère différent des autres alors qu’ à la vérite je ne demandais pas autre chose qu’ à le ressembler à le ceux-là qui l’ avait serrée dans leurs bras aussi abusant de mon rôle de confident aspirant de tout mon cœur à le rejoindre le lot commun de la normalité je me risquai à le glisser la main sous son chandail noir qu’ elle portait à le même la peau laquelle main remontant délicatement de le bout de les doigts dans son dos fut bientôt arrêtée par l’ agrafe d’ un soutien-gorge un événement éclairant sur la nature de dont le comportement qu’ on eût abusivement –des observateurs peu attentifs –attribué à une révolution sexuelle en marche dont j’ avais à l’ écouter raté ", "héloïse jetait en dessous de les coups d’ œil de satisfaction mauvaise sur sa sœur qui ne parvenait pas à le dissimuler complètement sa pénible émotion –nous serait -il possible mon cousin d’ avoir la voiture mardi soir pour nous rendre à la soirée de wilbach demanda -t-elle tout à le coup de le ton de grande déférence qu’ elle prenait toujours en s’ adressant à le m. de .il répondit froidement –mais oui vous n’ aurez qu’ à le prévenir norelmeyer –je vous remercie savez -vous que genovefa se décide à le nous accompagner les sourcils de le comte se rapprochèrent ", "qu’ elle est à le peu près sûre que c’ est ce nom-là qu’ on a prononcé et qu’ elle a même cru reconnaître l’ accent à le peu près maigret elle a cru reconnaître que font les aresco —ils ont de grosses affaires en amérique de le sud ou ils vivent une partie de l’ année ils possèdent aussi un domicile en suisse ", "le cidre pétillant la bonne chère l’ excellence de nos propos firent de ce déjeuner champêtre un de les plus agréables souvenirs de ma vie d’ adolescent à le travers les fûts élancés de les pins et de les chênes rabougris tordus par le vent entre les ajoncs courbés par la brise nous apercevions l’ eau calme de le goulet des barques se dirigeaient vers le large pour aller jeter leurs filets à le proximité de les côtes car la crainte de les navires de course anglais rendait les pêcheurs prudents une flûte de la marine royale manœuvrait pour aborder près de la digue de les espagnols à le loin très loin dans la direction de camaret on entendait tirer le canon ", "les enfants toujours si disposés à le changer de place regrettaient la vieille maison la plage les dunes et la vallée d’ arques ils dirent adieu à le leur grand’mère sans autres remerciements que leur larmes jeanne pleura aussi mais seulement après le départ de tout le monde par bonheur un fermier venait d’ apporter un merle grand artiste qui eut bientôt charmé jeanne cependant le voyage est un précieux remède pour les affligés ", "alors il put voir une jeune femme d’ une beauté singulière mais un peu sévère; de le moins l’ occupation qui dans l’ instant retenait toute son attention et qui consistait à le compulser de gros livres de caisse et à le prendre rapidement de les chiffres sur un mignon carnet attaché à la plus jolie taille de le monde par une chaîne d’ or cette occupation disons -nous devait être pour quelque chose dans le froncement de les sourcils dans l’ accentuation de la ligne de le front et dans la dureté momentanée de le profil rien dans cette femme n’ apparaissait de la langueur créole rien non plus de la beauté espagnole en dehors de ses admirables cheveux noirs mais c’ était là le casque de carmen sur la tête de minerve de minerve à les yeux bleus déesse de la sagesse et excellente comptable enfin elle leva la tête: marie-thérèse raymond! elle laissa glisser à ses pieds avec fracas un gros registre vert et courut à la fenêtre ", "—ne vous dérangez pas je suis venu pour bavarder avec vous c’ est sûr qu’ elle a été tuée demanda -t-elle alors qu’ il retirait son pardessus et s’ asseyait familièrement en face d’ elle —à moins que quelqu’un après sa mort ait emporté le revolver ce qui paraît improbable " ]