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—tu vois me dit la finette commence mal le pauvre empereur il aura bien de la peine à s’ en tirer paraît qu’ il a encore été trahi n’ a pas d’ importance répondit manjoux ce n’ est pas parce que ou incapables l’ ont abandonné qu’ il va perdre la partie il s’ en tirera vous verrez la finette ne semblait pas convaincue elle avait de mauvais pressentiments comme elle disait et nous raconta un rêve qu’ elle avait fait la nuit précédente pendant qu’ elle dormait dans sa roulotte elle avait vu l’ empereur entouré d’ un grand cercle de feu il était tête nue sans épée et l’ aigle gisait brisée à ses pieds	[ "autour de lui il n’ y avait que des morts et encore des morts il était seul et le cercle de feu avançait toujours fit manjoux s’ il fallait croire à les rêves on n’ en finirait plus tenez moi qui vous parle j’ ai bien rêvé plus de fois que j’ étais mort et vous voyez je suis encore là pour moi les rêves c’ est de la blague si on pense à une chose dans la journée il arrive qu’ on y songe encore en dormant la finette secoua la tête d’ un air entendu: y a des choses dit -elle que nous ne comprenons pas personne ne peut expliquer quand théophile mon pauvre mari est mort à le iéna eh bien la veille j’ avais été avertie par un songe et vous savez bien vous autres que souvent dans la nuit qui précède une bataille y a des hommes qui voient déjà la mort et ceux qui l’ ont vue qui ont été marqués par elle ne vivent pas heures c’ est des faits prouvés ça nous nous gardâmes bien de contredire la brave femme ce qu’ elle racontait nous avions d’ ailleurs pu le constater plusieurs fois mais nous ne pouvions en tirer une précision fit manjoux si on doit y rester un peu plus", "nous prîmes congé de la cantinière et retournâmes à le bivouac de notre compagnie nos camarades dormaient déjà roulés dans leurs capotes vous voilà vous fit une voix rude je croyais que vous aviez déserté celui qui nous parlait était le lieutenant gérard la bête noire de manjoux y a jamais eu de déserteurs dans ma famille grommela ce dernier ", "—ni dans la mienne non plus répondis -je nous nous étendîmes sur le sol PROPN me dit manjoux à le voix basse quel plaisir j’ aurais à le lui trouer la peau —calme -toi lui dis -je je suis calme crois -le bien mais je n’ ai rien oublié le lieutenant était couché à le quelques pas de nous un silence effrayant planait sur le camp tout à le coup un homme se dressa marmotta quelques paroles puis se rendormit bien que nous fussions en juin la nuit était fraîche car il avait plu la veille je ne parvenais pas à le fermer les yeux manjoux non plus n’ arrivait pas à le dormir ", "ce que nous avait dit la finette nous avait un peu troublés on a beau ne pas être superstitieux quand on vit continuellement dans le voisinage de la mort on finit par avoir de sombres pressentiments enfin la fatigue nous terrassa et nous nous endormîmes nous fûmes peu après réveillés par un épouvantable vacarme les hommes s’ étaient levés avaient sauté sur leurs armes et couraient dans toutes les directions croyant à une attaque ", "il fallut toute l’ autorité et tout le sang-froid de les officiers pour rétablir le calme la panique avait été provoquée par un incident ridicule chevaux qui étaient parvenus à se détacher de leurs piquets parcouraient le camp à le grand galop surpris dans leur sommeil les hommes s’ étaient imaginé que c’ était une charge qui arrivait j’ avais déjà été témoin à le châlons d’ une panique semblable ", "une nuit que nous étions campés à les environs de la ville un officier s’ avisa pour chasser les puces dont sa couverture était remplie de l’ étendre sur une corde et de frapper dessus à le coups de bâton ce qui produisait un bruit assez semblable à une fusillade lointaine les soldats réveillés en plein sommeil après terribles journées de bataille se dispersèrent dans toutes les directions et on parvint difficilement à les rallier ces exemples de panique ne sont pas rares quand le soldat est à le repos et que ses nerfs surexcités par de récents combats commencent à se calmer si un incident de le genre de ceux dont je viens de parler se produit les pires complications sont à le craindre le lendemain nous franchissions la sambre à la suite de l’ empereur on disait que PROPN voulait livrer la bataille et que wellington s’ apprêtait à le occuper la position de les quatre-bras ", "dès que eut été renseigné par un officier de lanciers qui revenait d’ une reconnaissance il envoya à le maréchal l’ ordre de s’ avancer sur l’ aile gauche et de contenir les troupes venant de bruxelles pendant que lui marcherait sur fleurus nous voyions à le chaque instant passer et repasser des officiers d’ état-major à le cheval et peu après des cavaliers et des fantassins se mettaient en route se prépare me dit manjoux quand il y a un tel mouvement autour de la tente de l’ empereur c’ est que l’ orage va éclater un officier de voltigeurs prétendait hier que nous allons avoir en face de nous une armée formidable avec des pièces de canons en veux -tu en voilà mais faut pas s’ émouvoir de ça c’ est souvent qu’ on nous a dit que l’ ennemi nous était supérieur en nombre et chaque fois on l’ a culbuté c’ est paraît -il les prussiens que nous allons avoir en face de nous eh bien ce sont de vieilles connaissances et nous les battrons une fois de plus manjoux ne doutait pas de la victoire mais une conversation que j’ avais surprise quelques heures auparavant entre le gé", "ce qu’ il disait était évidemment très sensé mais il avait compté sans les circonstances et cette série de menus incidents qui compromettent parfois les plus habiles combinaisons vers le milieu de l’ après-midi l’ empereur persuadé que avait exécuté les ordres qu’ il lui avait transmis par l’ intermédiaire de le général flahaut s’ était mis en marche nous arrivâmes à le proximité de ligny où un terrible combat s’ engageait nous parvînmes à le nous emparer de ce village l’ ennemi le reprit nous le lui enlevâmes et les prussiens commençaient à le faiblir quand on annonça qu’ une colonne de hommes s’ avançait sur fleurus on sut peu après que cette colonne était celle de le comte d’ erlon ", "alors l’ ordre de marcher en avant nous est donné de nouveau un ravin s’ ouvre devant nous nous le passons appuyés par les cuirassiers de PROPN nous nous élançons à la baïonnette sur les réserves de l’ ennemi et le centre de sa ligne est traversé se voyant ainsi entamé arrive pour nous arrêter mais sa cavalerie est culbutée et lui-même enveloppé dans une terrible charge de nos cuirassiers est renversé de cheval et demeure sur le champ de bataille confondu avec les morts et les blessés " ]	[ "—tu te trompes mais ceux-là avaient des bras vraiment énormes j’ avais peur d’ être déchiré on a fumé le truc en gardant la fumée à le maximum et à la dernière bouffée j’ ai compris que j’ allais rester prisonnier de la chaise longue les genoux bloqués cloué dans le petit matin j’ entendais yan qui parlait doucement et me racontait des trucs mais je comprenais rien je regardais le jour se lever et j’ ai cligné lentement des yeux dans le premier rayon de soleil qui m’ a embroché le lendemain matin quand je suis rentré chez moi j’ ai vu une bande de gens attroupés devant la porte des concierges des voisins des connards des retraités en robe de chambre des cinglés j’ étais pas levé depuis très longtemps et je payais encore pour la veille et de voir cette espèce d’ émeute devant chez moi ç a m’ a complètement assommé ", "avant quand marie-line était pas là la grosse olga me laissait souvent toute la journée en chemise de nuit change pas beaucoup de choses mais j’ aime pas c’ est tout à le début on me mettait les robes que ma sale conne de mère apportait mais je les ai toutes bousillées à le force de baver dessus et de rebaver dessus tout le temps je les inondais de bouillie ", "sur la neige fraîche qui capitonnait la casse l’ habillait d’ un moelleux de chambre je relevais une trace mystérieuse ses gouttes de sang frais c’ est vers la fin quand j’ eus fini par trouver mon bien une pièce mauvaise hérissée d’ arêtes sombre et que j’ entrepris de l’ arracher à l’ enchevêtrement que je découvris que c’ était ma propre trace née dans l’ instant même que j’ avais suivie depuis le début je m’ étais entaillé le poignet tout de suite à le travers le gant de cuir mais avec le froid et la fièvre l’ espoir de rencontrer quelque objet en fer qui me satisfît j’ avais perdu la notion de le froid et de ce qui pouvait encore m’ affecter là à le cet instant et plus tard pareillement alors que j’ apportais à le feu une retouche à une trouvaille que j’ avais faite pour que sa forme jointe à sa dureté fasse d’ elle cette chose que nul n’ eût pu chercher à le détruire sans risque grave pour lui je me vois ma main saisir le métal brûlant parcouru de moires bleues le tenir le retourner comme si la brûlure intense et que j’ avais prévue ne me concernait d", "combien madame barcel va se trouver heureuse elle qui priait son mari de lui découvrir à le moins quelque sirop pour mettre dans la bouillie qu’ elle fait à le ses en fans nous étions si contens de notre trou-vaille qu’ afin d’ apporter de suite une plus grande quantité de cannes nous avons abandonné dans les bois un cerf cors que PROPN venait de tuer en apprenant que les fagots apportés par nos chasseurs étaient formés de cannes à le sucre madame barcel sentit effectivement ses entrailles de mère émues de la joie la plus vive malgré sa confiance dans les lumières de son mari elle ne pouvait en effet se persuader que la gelée de bananes mûres fût une nourriture assez substantielle pour ses enfans et elle regrettait d’ être faute de sucre dans l’ impossibilité de leur faire de ces bon-* nes semoules de ces bouillies nutritives et légères dont l’ usage est si général en france elle nous pria donc de lui fabriquer de suite quelques pains de sucre et comme nous désirions tous lui être agréables et qu’ en travaillant pour elle nous devions en même temps travailler ", "vous reconnaissez demande le policier nous sommes à les nouvelles galeries c' était avant-hier oui la veille de le crime ce qu' on voit c' est la caisse de le rayon de les disques filmée par la caméra de surveillance et maintenant cet homme qui s' éloigne de le côté de la parfumerie on ne le voit que de dos mais cette imperceptible claudication oui parfaitement mon cher maître c' est vous j' avais bien entendu raconter que vous boitiez très légèrement ", "dit en donnant à le cette prairie son véritable nom; mais comment se trouve -t-il à le cette hauteur cessent il est vrai les végétations de la flore norwégienne dit mais s’ il se rencontre ici quelques herbes et des fleurs elles sont dues à ce rocher qui les garantit contre le froid de le pôle –mets cette touffe dans ton sein minna dit -il en arrachant une fleur prends cette suave création qu’ aucun œil humain n’ a vue encore et garde cette fleur unique comme un souvenir de cette matinée unique dans ta vie ", "comprenez -moi je voudrais tout y faire entrer dans ce roman pas de coup de ciseaux pour arrêter ici plutôt que sa substance depuis plus d’ un an que j’ y travaille il ne m’ arrive rien que je n’ y verse et que je n’ y veuille faire entrer ce que je vois ce que je sais tout ce que m’ apprend la vie de les autres et la mienne –et tout cela stylisé dit feignant l’ attention la plus vive mais sans doute avec un peu d’ ironie PROPN ne put réprimer un sourire ", "l’ adversité y est celle qu’ on s’ impose arrête de boxer mais je continue de sautiller sur place les autres me suivent et relâchent leur garde eux aussi je commence la culture physique c’ est une batterie de mouvements effectués sur place et basés sur l’ extension a fait travailler le maximum de groupes musculaires ", "d’ une admirable beauté une figure d’ ange –de grands yeux bleus des cheveux blonds –oui madame et quand on l’ a noyée elle était avec une femme âgée –en effet depuis hier seulement qu’ elle a pu parler car elle est encore bien faible elle nous a dit cette circonstance une femme âgée l’ accompagnait ", "on va tourner a en décalcomanie sur écran rotatif à le protubérance accélérée une révolution dans le septième art les spectateurs auront l’ impression de ne pas être à le cinéma on leur remettra une tenue complète de scaphandrier à l’ entrée ainsi qu’ une pommade contre les brûlures radio-actives l’ agagan a accepté d’ interpréter le rôle principal il sera déguisé en v pendant la seconde moitié de le film et c’ est renaud qui aura la vedette dans la troisième moitié jean marais fera l’ esquimau gervais à l’ entracte " ]
–j’ espère n’ avoir rien à le faire avec lui toutefois ce que tu m’ apprends est bon à le savoir mais dis-moi don a -t-il renoncé à la lutte contre le gouvernement mexicain –qui le sait? pour le moment il se tient tranquille mais d’ un jour à l’ autre il peut lever une bande et soulever les indiens c’ est ainsi qu’ il agit toujours avec une rapidité une ruse une adresse qui surprennent ses adversaires et lui assurent les premiers succès	[ "–fort heureusement il est en france pour le moment et j’ espère qu’ il y restera jusqu’ à le ce que notre expédition soit terminée car s’ il a tant d’ influence sur les indiens il nous gênerait peut-être dans notre projet d’ en faire nos alliés l’ autre dit avec un sourire astucieux –surtout s’ il se doutait que le señor comte et vous señora cherchez ce trésor qu’ il doit considérer comme son bien légitime tressaillit légèrement et une lueur de défiance passa dans ses prunelles –il ne le pourrait savoir que par toi car je ne l’ ai dit à le personne d’ autre –en ce cas il l’ ignorera toujours señora car ni mon intérêt ni mon devoir ne sont de vous trahir ", "cette réponse très spontanée avait un accent de sincérité qui parut rassurer la comtesse –j’ ai confiance en toi sois -en certain dis-moi nous as -tu trouvé un arriero? –oui un homme que je connais depuis longtemps et à le qui vous pouvez vous fier comme à le moi-même ", "dans quelques jours tout sera prêt les mules chargées les hommes équipés –parfait je vois que tu auras bien gagné la somme dont nous sommes convenus voici en surplus pour te remercier de ton zèle.hermosa mit dans la main de le métis pièces d’ or remercia obséquieusement et quitta la chambre.mme de chantelaure se tourna vers qui avait écouté l’ entretien tout en roulant avec soin un large ruban de soie jaune ", "–eh bien ton frère me fait faire une découverte désagréable mais bien utile est aussi un descendant d’ et il posse ̀de bien certainement l’ autre demi-lune d’ or j’ ignorais l’ existence de celle-ci quand dans un de ses accès d’ impulsivité me confia le secret de le signe de la lune elle ne le fit qu’ à le moitié je le vois aujourd’hui sans doute aussitôt a -t-elle regretté d’ avoir déjà trop hocha la tête d’ un air soucieux qui est très grave ", "je vois que don n’ est pas venu pour rien en france il savait que sa cousine avait l’ autre signe et il voulait savoir ce qu’ il était devenu –oui tu dois bien deviner et c’ est très grave en effet sachant que nous partions pour le mexique il a pu se douter de notre but et faire son possible pour le contrecarrer –cependant il était encore en france à le moment de votre départ ", "–oui mais il a pu envoyer ici ses instructions d’ ailleurs il lui a été facile de s’ embarquer après nous vraiment tout allait trop bien il faut que cette menace paraisse à le notre horizon ah! vois -tu dès que j’ ai vu cet homme j’ ai eu l’ impression de me trouver en présence d’ un ennemi!pendant un instant les femmes gardèrent un silence lourd de préoccupations puis n’ as jamais parlé à le ton frère de ", "il ne sait pas qu’ elle a été la femme de le comte de chantelaure –je ne lui en ai pas dit un mot bien je crois préférable que tu le lui apprennes que tu lui dises aussi en lui demandant le secret et sans lui parler de la demi-lune que était l’ héritière légitime d’ et que maintenant sa part de le trésor m’ appartient à le moi sa cousine et scandant les mots la comtesse ajouta:–moi sa seule héritière car elle n’ a pas laissé d’ enfant.oliva cligna des paupières tandis qu’ un sourire entrouvrait ses lèvres –oui mieux vaut le lui dire il est fin il comprendra pourquoi vous avez besoin d’ être protégée particulièrement contre don de sorrès le véritable héritier si n’ avait pas laissé d’ enfant.hermosa eut un froncement de sourcils ", "–peut-être est -il trop fin oliva mais il nous faut le prendre ainsi car il nous est nécessaire oui vraiment c’ est un homme précieux –je vous l’ avais dit PROPN a bien des défauts mais il est débrouillard et on peut se fier à le lui dès qu’ on le paye bien –je serai généreuse pour lui et pour toi ", "mais dis donc pourvu que don pedro ne nous ait pas devancées dans la découverte de le gisement a eu beau prétendre que les descendants d’ octezuma avaient toujours respecté la volonté de leur aïeul en ne cherchant jamais à le connaître ce lieu légendaire je n’ en crois rien et je suis certaine à le contraire qu’ ils ont tout fait pour se rendre maîtres de le secret s’ ils n’ y sont pas parvenus jusqu’ ici rien ne nous dit que don de sorrès n’ a pas été plus heureux et que le trésor n’ a pas été visité avant s’ il est tel que le rapporte la tradition il en restera peut-être bien suffisamment pour contenter vos désirs et pour récompenser ceux qui vous auront aidée –je l’ espère oui il faut que nous réussissions " ]	[ "elles sont immobiles les yeux ouverts sur un journal sur un ouvrage ou sur le vide une éternité de morne espérance pèse sur elles .dans le couloir des chariots roulent avec un grondement menu et caoutchoute une musique de radio se découpe de très loin sur le silence azuré de la fenêtre je bâille l’ hôpital pénètre en moi et me dorlote comme une vieille nounou: c’ est rien c’ est fini embrasse le bobo.pourtant je guette la porte.vivement que nini arrive j’ ai envie de voir nini ou n’ importe qui d’ autre pour garder le contact avec le monde que je connais: ici je dérive dans un monde étranger j’ ai perdu les limbes et les nuages familiers je regrette presque le froid gris de ma planque tout est trop lumineux trop l’ ombre ou ̀ je me réfugiais va se dissoudre on va me reconnaître non si par extraordinaire un avis de recherche a atteint cet hôpital la vérification a dû être faite sur-le-champ à l’ époque ou ̀ j’ étais encore chez la mère ", "il ne le jouera pas longtemps dit baccarat avec un sourire qui donna le frisson à le rocambole le faux yvan se tira assez bien de son emploi de gentilhomme russe pendant le dîner était calme et souriante la comtesse paraissait prendre le faux yvan très à le sérieux –monsieur lui dit -elle quand on eut servi le café votre cousine est une belle paresseuse qui aime à le fumer ses cigarettes dans son fauteuil ", "cette portion de moi-même ne m’ appartient plus elle subit une loi suprême elle obéit à des événements imprévus c’ est un point noir dans un beau ciel selon le côté dont le vent soufflera il peut disparaître comme une vapeur il peut grossir comme un orage la main qui tient et qui guide la mienne peut me conduire à la plus haute faveur peut me mener à la plus profonde disgrâce ", "tous échangèrent quelques mots et m. sortez des rangs pour les autres repos! s' était approché sans fierté sa mère l' embrassa puis m. lui collant à l' épaule sa main noueuse: —taillard madame votre maman est venue me dire la situation spéciale et particulière qui existe chez vous elle vous recommande à le mon indulgence alors vu cette situation spéciale et particulière je vous lève votre retenue et désignant roger à le mme taillard c' est que quand il veut le drôle il fait comme un ange PROPN baissa modestement la tête en raclant le sol avec le bout de son pied ", "soudain j' y voyais clair la guerre finissait: une nouvelle histoire commençait où rien n' était plus garanti l' avenir de robert n' était pas garanti: il était possible qu' il cesse d' écrire et même que toute son œuvre passée s' engloutisse dans le vide –qu' est -ce que vous pensez pour de vrai? demandai-je ", "t’ as tellement de gnaces de nos jours qui te laissent canner le bec ouvert sur le bord de la route tiens hugue -t-il les beaux dimanches de printemps quand tu rentres sur pantruche et que tu vois des zigs en rideau sur le bas-fossé avec le capot en visière de jockey tu peux compter les combien t’ est -ce qui s’ arrêtent pour leur venir en aide il regarde comme moi grossir le bateau et murmure entre hoquets —tu crois que ç a danse autant à le bord de ce ferry boîte parce que entre nous et un bateau-lavoir j’ ai jamais z’ eu le panard marin —penses -tu elle a un yacht à le stabilisateurs pneumatiques la c’ est pas vasco de gama elle vadrouille pour son plaisir ", "de le point de vue de la mission –qui se limite désormais à les modalités de mon exfiltration– le sunrise est commodément situé si l’on emprunte signal dans le prolongement de rien de prime abord ne suggère que l’on se trouve à la périphérie immédiate de le premier port des états-unis et de le seul qui par l’ étendue de ses installations ou le volume de les marchandises manutentionnées soutienne encore la comparaison avec ses concurrents asiatiques de le côté droit de signal se succèdent les entrepôts désaffectés rideaux de fer baissés et sur la gauche le dépôt de carburant ne semble guère mieux loti avec ses citernes rouillées et ses voies de chemin de fer envahies par la végétation le long de le mur protégeant le dépôt poussent de loin en loin de les cyprès dont l’ aspect chétif et tourmenté témoigne d’ une lutte incessante contre le vent à le bout de la rue se dresse un entrepôt encore en activité à le moins partiellement même s’ il donne autant que les autres l’ impression de pouvoir s’ effondrer à le tout moment ", "puis elle brossa et défripa sa robe qui était en velours rouge ce n’ était plus qu’ une vieillerie que ses parents avaient dû acheter à le quelque chiffonnier mais sa couleur et ses reflets soyeux seyaient bien à la petite italienne qui compléta sa toilette en posant sur sa tête un grand chapeau de velours nacarat ensuite elle se tourna vers sa compagne qui épluchait toujours les pommes de terre suis -je bien coiffée mine lui demanda -t-elle l’ enfant qui n’ osait parler lui fit oui par signe tandis que ses yeux lui montraient bien qu’ elle la trouvait superbe ", "faut se soumettre ou se démettre se rendre la tuile joue les maitres de maison il guide notre choix manage nos forces bref on oublie pour un temps la mission privée que je nous suis confiée afin de plonger à le corps éperdu dans des délices qui méritent vraiment d\\' être mises à le pluriel et à le féminin une heure de séance est beau croyez-moi et les pensionnaires de maman ont dû avoir de sérieux entretiens privés avec leur maman avant de prendre de le service dans cette turne ", "depuis le début de la semaine son humeur était maussade car les chiffres de le mois avaient été médiocres même si le volume de les affaires pénales élucidées avait augmenté régulièrement sous son égide les délais d’ audiencement avaient tendance à s’ allonger fâcheusement reléguant son tribunal dans les profondeurs de le classement national la nature de ce crime attirerait sur lui l’ attention de la chancellerie mais si cette affaire pouvait servir ses ambitions elle pouvait aussi en sonner le glas si l’ enquête ne progressait pas suscitant l’ impatience de l’ opinion .qui avait bien pu commettre cette horreur à l’ abri de toute émotion il attendit dans sa voiture que l’ adjudant en charge de les opérations veuille bien lui faire un rapport succinct de les premières investigations " ]
je mate désespérément cette tache qui s’ en va. et puis j’ ai le palpitant qui fait un triple saut périlleux en arrière sans appel un lourd camion chargé de bois a débouché dans la strada barrant icelle un moment votre san-a prend ses flûtes à le son colbak et pulvérise le record de le monde de le mètres sur épluchures je cours tellement vite que les zèbres de la ménagerie s’ évanouissent de confusion dans leurs beaux pyjamas à le rayures là-bas le camion manœuvre lourdement	[ "il est attelé à une remorque de mètre de long et fatalement ça le gêne pour virer le zig de la lancia a pigé ce qui se passait probablement qu’ il m’ a vu foncer dans son rétroviseur il devine que je le rattraperai avant que la voie soit dégagée alors il exécute une manouvre fulgurant un petit coup de marche arrière en braquant tout puis un viron pour repartir en sens inverse le voilà maintenant qui me fonce droit sur les endosses ", "je voudrais dégainer l’ ami tu-tues mais il est difficile d’ exécuter un saut en arrière de mètres tout en défouraillant la lancia bombe à le toute vibure sous mon naze consterné se faire flouer de cette façon c’ est pas digne d’ un superman de mon acabit vous admettez je galope encore dans cette nouvelle direction ce que je vois tout en m’ essoufflant relève de le prodige ", "à le milieu de la chaussée il y a le gros béru bien campé sur ses cannes l’ auto fonce sur lui klaxonne je me demande si son atrophie cervicale pense bloquer de la main une lancia lancée à le folle allure? mais non il a quelque chose à la main un objet peu volumineux qu’ il lance à le toute volée dans le pare-brise de l’ auto ", "la vitre n’ insiste pas et se met à le faire de les petits PROPN a plongé en avant pour éviter la tire celle-ci tangue dangereusement et va emplâtrer la roulotte de les tigres la défonçant entièrement les matous un peu ahuris mais ravis de l’ aubaine décident puisque c’ est dimanche d’ aller visiter turin et ses environs si vous matiez ce zoo en liberté ç a vaut le voyage ", "tigres tous plus de le bengale les uns que les autres en liberté c’ est un spectacle qu’ on n’ oublie pas de sitôt comme dirait un joueur de cithare ils se barrent dans toutes les directions provoquant la plus magistrale panique qu’ on puisse rêver les garçons d’ écurie grimpent sur les roulottes des flics qui enquêtaient se collent à le plat ventre sous les mêmes roulottes ils ne sont point assez lestes pour se payer l’ impériale PROPN se redresse avec le bout de le pif écorché ", "il ressemble à le gnafron ce personnage de le guignol lyonnais le pauvre biquet ne parlait déjà pas très bien français voilà qu’ il parle mal français-du-nez à le c’t’heure mes pauvres guêpes —n’ as vu tette séant exulte -t-il c’ est la providente qu’ a placé te gros écrou sur mon chemin —t’ as des levées d’ écrou plutôt tapageuses fais -je ", "je lui montre les gros minets en cavale c’ est pas en leur achetant de le mou et en leur faisant mffnmff qu’ on les ramènera le gros hausse les épaules —je tuis pas fâché de les tavoir z’ en liberté assure -t-il j’ ai horreur des n’ animaux en cage ", "—ce serait des canaris je ne te dirais pas le contraire mais avec ce genre de bestiaux faut s’ attendre à des incidents tout en échangeant ces aimables propos nous nous sommes approchés de la lancia maintenant elle ressemble à des tas de trucs mais surtout pas à une lancia tout l’ avant est ratatiné et les roues se croisent les bras à l’ intérieur ", "aidé de le forcené je parviens à le ouvrir une portière et à le retirer des décombres un petit bonhomm d’ une cinquantaine d’ années ridé comme un accordéon il a le volant autour de le cou ce qui fait plus habillé pour aller dans le monde et la tige de direction dans la poitrine ce qui gêne pour rigoler malgré ce léger handicap je ne juge pas ses jours en danger il n’ a même pas perdu connaissance néanmoins il ne parait pas apte à le venir bavarder autour d’ une tasse de thé comme dit la baronne de le moman-consème " ]	[ "voilà toute mon histoire messieurs on s’ empressa auprès de l’ ami de les bêtes en lui demandant la permission d’ arranger en pique-nique une partie à son château afin de faire connaissance avec ses amis à le poils et à le plumes ce qu’ il accorda avec empressement puis on passa à un autre orateur un jour je vis arriver chez moi m. bonnefoy mon régisseur c’ était un petit vieillard tout blanc à le demi voûté à le force d’ humilité sans doute d’ une politesse obséquieuse et parlant d’ une voix douce et flûtée ", "berthe regretta d' avoir veillé si tard une fois pour toutes son mari lui avait expressément défendu de l' attendre; ses gens même se couchaient il rentrait habituellement par une petite porte bâtarde de sa maison dont il avait la clef il lui fallait passer par le petit salon de berthe pour entrer dans une de les chambres à le coucher qui communiquaient à le cette pièce ", "la chaleur commençait à le monter –alors tu me trahis il n' avait pas dit: tu nous trahis et il avait raison car la trahison concerne la chair l' individu seul –non je quitte aujourd'hui le parti –souviens -toi –je ne suis pas terroriste pour les communistes ", "la comtesse donna ordre de porter sur un plateau dans la chambre de mademoiselle une tranche de fromage de cochon laquelle fut redescendue intacte le lendemain matin ix le jour suivant l’ institutrice était à le salon quand ses hôtes descendirent pour le repas d’ heures et demie durant toute cette collation elle ne dit rien de singulier on apprit seulement qu’ elle avait fait une éducation en russie ce qui expliqua le caviar dont il ne fut pas reparlé c’ était plus prudent ", "eh bien lui dis -je ne perdons pas de temps et allons la chercher avant que PROPN n’ embarque le coffre et se réfugie je ne sais où une descente à le palais dis on risque de recevoir de l’ huile bouillante sur la figure saint- antoine y a peut-être un moyen ", "une deuxième visite était programmée à le retour elle pleurait c’ était un dimanche soir je rentrais j’ avais vu mon père elle était assise sur le fauteuil près de le balcon dos à la lumière —tu veux que je te dise? tu vois la vie c’ est une vraie vacherie ", "le prince dit à le mi-voix d’ un ton de plaisanterie que démentait l’ admiration caressante de le regard: –savez -vous que j’ ai bien envie d’ ajouter à le code de l’ étiquette en usage à le notre cour des révérences supplémentaires pour avoir plus souvent le plaisir de vous voir faire la vôtre aucune de ces dames élevées pour ainsi dire à la cour n’ atteint à le cette souplesse gracieuse à le cette élégance incomparable mon misérable cœur battait tout à le coup il suffit qu’ il me regarde ainsi je me raidis pour répondre d’ un ton tranquille –c’ est bien étonnant altesse car mon savoir sur ce point est de très fraîche date j’ envie à le contraire l’ aisance de quelques-unes de ces dames de mme de warfeld en particulier .il eut un rire ironique et amusé –n’ enviez personne je vous en prie ", "j’ en trouverai d’ autres s’ écria le comte duriveau dans un paroxysme de fureur je vais souffleter le capitaine il faudra bien alors qu’ il m’ aide à en trouver des témoins –ne jouez pas ce jeu-là dit l’ avocat en ricanant vous avez pu vous apercevoir ce matin que le capitaine à la poigne solide or si vous aviez le malheur de lever la main sur lui il aurait l’ honneur de vous rouer de coups une seconde fois et en avant le procès criminel –je consens à le tout s’ écria le comte poussé à le bout mais que je me batte à le moins –vous allez être immédiatement satisfait capitaine a pensé que vu la difficulté de trouver un coin convenable pour se couper tranquillement la gorge le jardin de sa maison vous pouvez l’ apercevoir d’ ici serait heureusement choisi tenez voyez par cette fenêtre ", "enfin il est d’ expérience qu’ un fou comprend toujours or lui demandait à le comprendre je le priai de répéter cette histoire il se tut fois je réitérai cette prière et il continua de se taire ", "ils lâchent les bombes pas loin a roule c’ est épouvante on se sent moins abandonné ils sont là le bruit continue on se soulève on écoute ils sont puissants insaisissables le ss tremble " ]
le temps s’ est arrêté pour n’ entrer point à les jours désastreux qui ont succédé voilà ans à les glorieuses mais il y a une contrepartie si l’on veut qu’ il s’ attarde il ne faut pas ravaler la maçonnerie fendillée par le soleil et la pluie donner un coup de pinceau à les boiseries délavées ragréer la chaussée creusée de nids de poules qui auraient grandi comme l’ enfant qui joue atteint la taille si l’on en croit leurs nids de véritables autruches les pontiac les chameaux les gaz s’ y enfoncent résolument comme des jouets dans le gravier pour en ressortir avec des grincements de suspension à l’ agonie de barres de torsion martyrisées sur le malecón qui est l’ équivalent de la promenade de les anglais de la e avenue ou des champs-élysées il n’ y a pas un lampadaire sur qui marche plus une bouche d’ égout munie de son couvercle une bordure de trottoir qui ne soit effondrée emportée	[ "et a aussi c’ est normal c’ est l’ effet de le temps lorsqu’ on a décrété qu’ on n’ en tiendrait pas compte parce qu’ on n’ en voulait pas il n’ apportait rien de bon on patientera jusqu’ à le ce qu’ il se décide à le prolonger plus exactement à le dépasser en conservant selon une formule célèbre celui d’ avant lequel pour n’ avoir pas passé reste vivant quoique passablement écaillé c’ est la rançon à le payer quand on dit non ", "il suffit on le sait d’ un imperceptible détail de la plus petite contradiction dans la somme de les attributs qui constituent ce qu’ on baptise de le nom de réel pour qu’ il vole en éclats la littérature est coutumière de ce procédé dont les conséquences sont incalculables prenons l’ histoire la plus prosaïque qui soit le héros le plus terne un employé de bureau sérieux scrupuleux qui se lève à la même heure chaque jour enfile ses habits bon marché mais propres boit son café et quitte sa famille pour être ponctuel à le travail un matin à le réveil il découvre qu’ il s’ est métamorphosé en cafard à le cela rien d’ extraordinaire ", "la belle à le bois dormant les histoires de bonne femme les contes pour enfants nous ont habitués à ces prodiges faciles oui mais le cafard continue à le raisonner comme un homme conserve intacte la faculté signalétique de l’ espèce qui est de penser et l’ intention d’ en user jusqu’ à le bout et alors rien ne va plus le petit livre de kafka ouvre une brèche terrifiante sur l’ ombre augurale infestée de monstres blêmes qui grouillent dans l’ ombre et vont investir la réalité je priais qu’ un trait venu de l’ avenir ou de le présent c’ est selon c’ est comme on voudra n’ apparaisse pas sur la marge dans un interstice parce que le rêve s’ effondrerait comme un château de cartes ou la réalité revient à le même ne serait soudain plus qu’ un rêve ", "d’ un autre côté j’ entendais ne rien perdre des détails qu’ on néglige quand on dort sachant que je rêvais il eût été dommage de laisser passer l’ occasion d’ explorer avec la plus grande vigilance le pays de le rêve j’ étais donc anxieux de rencontrer inopinément le détail insolite qui ruine à le lui seul de les mondes la faille imperceptible à le quoi se trahissent un masque un décor un songe et curieux simultanément de parcourir cette contrée contradictoire le passé vivant le présent d’ autrefois soit que l’ ange de le bizarre ait conduit mes pas loin de les enclaves cosmopolites où l’on vend en dollars exclusivement des gadgets électroniques japonais des fringues italiennes des parfums français des hamburgers à le pain de mie et de le coca-cola soit qu’ il n’ en existe pas dans l' aire limitée ou ̀ j’ évoluais les impressions que j’ ai recueillies étaient cohérentes toutes dataient de l' embellie de ans à le peu près que le vingtième siècle a connue entre la fin de les années et le moment mettons où armstrong a posé un pied sur la lune ", "c’ est l' intervalle qui sépare à le cuba l’ entrée de les barbus dans la havane de la mort de guevara en bolivie partout les dinky grandis avec l' enfant qui a refusé les reniements de l’ âge la fin de les temps et puis l’ absence d’ abord désolante ensuite réjouissante à le deuxième ou à le troisième degré de la couche de peinture qui rendrait supportables sinon agréables les pâtés de béton qu’ on dirait transplantés de la moyenne sibérie sous les cocotiers le charme puissant de l’ époque qui campe comme elle peut dans l’ île après avoir été chassée de partout c’ est qu’ elle foulait à les pieds les vieux partages les distinctions primitives mystifiées raciales religieuses tribales des ouvriers européens se sentirent moins proches de leurs compatriotes capitalistes que des ouvriers de le pays ennemi de paysans vietnamiens de rebelles algériens de manœuvres noirs sud-africains le tout plus ou moins orchestré par un khrouchtchev tout en rondeurs bon comédien et suffisamment courageux en tout état de cause pour dénoncer l’ horreur profonde en quoi s’ était", "il y a une preuve supplémentaire que les frontières sont levées pour moi de le moins et ce sont les oiseaux rien n’ est saugrenu lorsque c’ est de le rêve qu’ il s’ agit de le pays qui prolonge celui lourd d’ interdits de deuils pesant désenchanté que nous habitons à l’ enseigne de la réalité à les extrémités de le jour entre le début de le mois de mai et la fin de juillet il se passe quelque chose à le quoi j’ ai toujours accordé une attention extrême ce sont les martinets on ne saurait les confondre avec les hirondelles ", "petites faux doubles entièrement noirs et empennés ils fendent l’ air avec un sifflement de faux par grappes serrées rasant les toits avec un battement précipité de leurs ailes le fil de leur cri matérialisant l’ orbe qu’ ils tracent à le ciel soufré de l’ aube ou dans l’ aigue-marine de le soir on dit qu’ ils dorment en vol portés par les souffles de la nuit et je le crois j’ ai entendu parfois leur trille extasié ivre tomber de le ciel noir ou ils rêvaient les yeux clos immobiles ailes déployées qu’ est -ce qu’ ils viennent faire dans l’ histoire on va le voir ", "on est dans la cabaña une forteresse qui commanda l' entrée de la havane servit ensuite de prison pour les contre-révolutionnaires les homosexuels les dissidents et abrite l’ espace d’ une semaine une manifestation culturelle internationale une tribune a été dressée sur la plateforme supérieure elle se détache en gloire sur le couchant castro treillis et rangers comme à la grande époque mais elle continue comme tout le reste est il s’ approche de le micro ", "l’ espace d’ une minute ou à le mètres environ je me demande si c’ est bien lui s’ il est réel la voix que répercutent les amplificateurs ressemble à les boiseries décolorées à les façades craquelées elle hésite paraît vouloir s’ éteindre mourir puis il s’ est produit quelque chose que je n’ ai pas décelé pas seulement parce que je n’ ai pas un traître mot d’ espagnol mais parce qu’ il faut habiter les rêves pour en connaître les lois comprendre leurs péripéties prévoir leur suite les ou cubains massés sur l’ esplanade si. la voix soudain s’ est enflée élevée comme il y a ans lorsqu’ elle déclarait que la révolution sait aussi gagner des batailles " ]	[ "à un certain moment désemparé il avait gémi avec une vraie souffrance qu’ est -ce que vous voulez que je fasse si l’ homme avait raison le prêtre avait raison c’ était le prêtre la bête de la religion cette chose qui ne bougeait pas droite près de le lit cette grande chose haute qui n’ y était pas tout à l’ heure interceptant la flamme sautante de la bougie posée près de le malade je fis par mégarde un peu de bruit en m’ appuyant et très lentement la chose tourna vers moi une figure avec une épouvante qui m’ épouvanta je connaissais cette tête trouble n’ était -ce point le patron de l’ hôtel un homme à les allures étranges qu’ on voyait peu il avait rôdé dans le couloir attendant le moment où le malade dans le désarroi de cette installation serait seul et il était debout près de l’ homme endormi ou désarmé de faiblesse il tendit la main vers une sacoche déposée près de le lit ", "cette naïve et chevaleresque proposition ne trouva pas grâce à les yeux de sir arthur –vous permettrez dit -il ironiquement que j’ en réfère à l’ aïeul de miss à le votre bienfaiteur lionel cette fois baissa le front –je l’ avais prié continua son impitoyable rival de vous avertir que vous aviez fait un rêve insensé jeune homme et qu’ en certains jours les fous deviennent tout à le moins gênants sinon dangereux ", "puis il revint en flânant vers caubreterre devant la porte une automobile fermée stationnait et quand PROPN entra dans le salon il y trouva assis près de son grand-père le personnage qu’ il avait vu quelques jours auparavant sortir de le château en compagnie de de je te présente le fils de mon bon bartholo il vient d’ arriver retour d’ un voyage entrepris pour ses affaires un travailleur ce giuseppe l’ italien s’ était levé il glissa vers PROPN un rapide regard sournois en tendant la main à le jeune homme tandis que ses lèvres minces souriaient aimablement ", "je comprends que c’ était votre devoir —comment avez -vous appris sa mort? par ma belle-fille philippe mon fils est venu de normandie avec sa femme et ses enfants pour les obsèques tout à l’ heure en rentrant de le cimetière ma bru a parcouru un de les journaux que les domestiques posent d’ habitude sur une table de le hall —votre belle-fille est à le courant ", "PROPN escars avait mis sa tête sur un sac de farine aussi le sol lui suffisait -il à la porte chevau-légers montaient la garde on avait roulé les tonnelets sous la vaste table de les moissonneurs les enfants étaient montés se coucher avec les brus et la grand’mère on éteignit les chandelles sauf une placée derrière un pilier pour ne point empêcher monsieur de s’ endormir ", "j’ appelle les vaillants enfants de grangognant et je tiens un conseil de paix avec le béru de service j’ ai idée que sa biture a redémarré pendant mon séjour à le bigophone il a commandé un nouveau pot de blanc nous en sommes maintenant à le sixième et la trogne de le mahousse semble comme éclairée à le néon je viens de réussir l’ essentiel lui fais -je j’ ai retrouvé les gosses ", "si vous avez des soupçons sur ma vertu je vous prie de me laisser les bénéfices de mon crime –des soupçons dites ma mie des certitudes –je vous le jure reprit la clarina je suis innocente –mais que vois -je là dans ce lit? dit le duc.–ah! vieux sorcier si tu crois ce que tu vois plus que ce que je te dis s’ écria la clarina tu ne m’ aimes pas va-t’en et ne me romps plus les oreilles m’ entendez -vous? sortez monsieur le duc ", "tout fonctionnaire public quelle que soit sa valeur personnelle et souvent sans qu’ il en ait conscience se montre accessible à le certaines influences et s’ occupe avec plus d’ ardeur des affaires qui lui sont chaudement recommandées on allait donc sans retard dès le matin agir auprès de le préfet de police et des différents chefs de la sûreté de leur côté marcelle et didier ne devaient négliger aucune démarche PROPN venait se mettre pécuniairement à l’ entière disposition de ses amis et pour ne froisser en aucune façon leur susceptibilité très-ombrageuse dans les questions d’ argent il eut soin de faire observer que c’ était à la filleule de sa femme qu’ il ouvrait sa bourse on se sépara après s’ être promis de se rejoindre dans la matinée ", "on lui apporte à le son réveil le populaire qu’ il lisait attentivement jusque-là d’ un bout à l’ autre chaque matin mais on dirait que ç a l’ intéresse moins il jette maintenant des regards distants sur le journal en se bornant à le feuilleter comme il a beaucoup travaillé ces dernières années les médecins n’ ont eu de cesse de le mettre en garde son état n’ allait pas s’ arranger vu sa fatigue chronique or depuis l’ accident cela paraît s’ aggraver sérieusement pendant qu’ on lui fait subir différents examens il finit par expliquer que ses idées quelles qu’ elles soient lui semblent toujours rester en prison dans son cerveau c’ est après tout normal après un choc pareil on veut supposer que ç a va passer ", "ce sommeil de heures l’ avait reposé il s’ étira PROPN alluma un cigare et se mit à le fumer consciencieusement en regardant dormir les jeunes gens mais les jeunes gens ne dormaient pas et mus par des sentiments divers mais comme s’ ils s’ étaient donné un mot d’ ordre ils trouvèrent plaisant de donner une deuxième édition de leur roman à le gros rubignard dont le réveil subit ne leur avait pas permis d’ abandonner les positions mutuellement conquises cette fois raoul était aussi cramoisi que sa voisine et un double évanouissement eut lieu sous les yeux de le député de l’ extrême droite qui tenait la chandelle sans s’ en douter et qui pour la deuxième fois haussait les épaules en murmurant tout bas: pas fort mon petit il nous faut d’ autres concurrents pour nous battre " ]
ce serait de la première grossièreté; tout à le plus cela se passe -t-il chez les marchands dans la classe intelligente et civilisée de les employés demi-supérieurs les choses vont tout autrement madame abordait ainsi ses bonnes amies: bonjour chère anastasie mon dieu qu’ il s’ est écoulé de temps depuis que j’ ai eu le plaisir de vous voir	[ "il y a à le moins semaines j’ aurais dû aller vous rendre visite mais —du tout c’ est moi qui vous devais une visite —vous croyez tant mieux cela me rassure mais nous ne comptons pas les visites n’ est -ce pas entre nous! eh bien quoi de neuf en ce monde mais pas grand-chose ", "les morof ont marié leur fils vous savez —oui oui c’ est de l’ histoire ancienne et votre jolie antonine quand la mariez-vous? —oh nous ne sommes pas pressés dieu merci! nous n’ en sommes pas embarrassés une enfant si douce si aimante telle que vous la voyez elle ne m’ a pas donné une heure de chagrin dans toute sa vie ", "je ne crois pas lui avoir jamais adressé un mot de reproche! —que vous êtes heureuse ma bonne amie je n’ ai pas eu tant de bonheur avec mes filles elles sont toutes mariées à le présent je puis le dire elles m’ ont donné beaucoup de mal pour leur éducation mais dans le temps je parlais comme vous ", "les mères se mettent à le rire de concert mais il y en a une qui rit jaune —nous voulons donner un bal la semaine prochaine reprend madame karzof d’ un air un peu pince connaîtriez -vous quelques gentils garçons des messieurs bien élevés qui voudraient danser chez nous —chez vous je crois bien vous trouverez toujours bien autant de cavaliers que vous en pourrez désirer! une maison où l’on s’ amuse tant ", "je vous amènerai mais si vous ne voulez pas marier antonine cette année je ne vous amènerai pas m. —et pourquoi ma chère amie —parce qu’ il est amoureux fou de votre charmante fille il l’ a vue à le dernier bal de l’ assemblée de la noblesse et il a cherché toute la soirée quelqu’un pour se faire présenter malheureusement je n’ étais pas là et s’ il a trouvé nombre de jeunes gens pour lui parler de vous et de votre famille il n’ en a pas rencontré d’ assez sérieux pour qu’ il le prit comme chaperon ", "quelle idée on se fait présenter tout de même quel homme timide que votre m. quel âge a -t-il? —environ ans je crois; il a déjà le grade de général civil et la croix de sainte-anne ", "comme mon mari s’ écria ici madame si jeune a -t-il de la fortune il n’ est pas millionnaire mais il doit avoir roubles environ de revenu ce qui avec les appointements de sa place lui fait à le peu près roubles ce n’ est pas à le dédaigner dit madame karzof d’ un air sérieux mon dieu que de prétendants nous n’ en manquerons pas à le coup depuis jours on m’ en a proposé plus d’ une douzaine ", "c’ est ainsi que se font les mariages pas tous heureusement à la plus grande gloire de les mères de famille on a cru remarquer que celles qui ont le plus mal marié leurs propres enfants sont les plus acharnées à le conclure de les unions pour les autres mais on n’ a pu s’ assurer si c’ est l’ esprit de vengeance qui les anime ou quelque autre sentiment le résultat de tant de courses et de visites sans compter journées entières employées à s’ assurer un tapeur et des domestiques de renfort à le veiller à le souper à les glaces à le thé à la toilette d’ antonine fut une violente courbature qui prit madame une heure avant le dîner le jour de son bal il était trop tard pour reculer cependant la malheureuse mère victime de son devoir endossa en gémissant une robe de soie lilas trop étroite parce qu’ elle la mettait rarement et se tint de son mieux à l’ entrée de le salon pour recevoir ses visiteurs ", "il vint beaucoup de demoiselles amenées par leurs mamans et plus encore de jeunes gens ceux-ci arrivaient tout seuls; une demi-douzaine de prétendants sérieux et une autre demi-douzaine de prétendants moins sérieux se groupèrent autour d’ antonine celle-ci avait eu pour premier soin d’ ôter les bijoux dont sa mère l’ avait chargée ce qui lui avait attiré un coup d’ œil flamboyant mais sans effet: très calme pâle comme de coutume vêtue de blanc elle recevait les hommages de ces inconnus avec une indifférence parfaite l’ escadron sacré se tenait à le peu de distance sous la conduite de jean que cette petite guerre amusait beaucoup on commença à le danser; à le moment où un de les prétendants sérieux homme d’ une quarantaine d’ années chauve un peu poussif mais qui portait majestueusement des lunettes d’ or sur son nez camus s’ inclinait devant antonine pour la première valse jean la lui enleva sous ses besicles et l’ entraîna rapidement à l’ autre bout de le salon " ]	[ "il aimait les jardins les lacs les matins de printemps les nuits d' été et aussi les tableaux les livres la musique à le ans il était presque aussi érudit que ses maîtres et il composait des vers qu' il chantait en s' accompagnant d' une viole il ne se plaisait pas moins à les exercices violents la chasse les joutes les tournois je n' osais pas les lui défendre mais ma salive séchait dans ma bouche quand je le voyais plonger dans le lac de le haut d' un rocher ou sauter sur le dos d' un cheval indompté un soir j' étais assis dans la bibliothèque de en train de lire quand béatrice entra et s' approcha de moi d' un pas rapide ", "lamme répondit: de manger et boire mes terres fermes censes et manses de chercher ma femme et de suivre en tous lieux mon ami si tu voyages tant dit le vieil homme tu n’ ignores point comment on nomme ceux de weert en limbourg je ne le sais répondit lamme mais ne me direz -vous point le nom de le vaurien scandaleux qui chassa ma femme de le logis? baille-le-moi j’ irai le tuer tout soudain ", "qu’ advient -il donc de ceux-là mon dieu qui livrés à les hasards de la vie sans éducation sans appui sans foi sans frein salutaire se trouvent dans une position pareille à la mienne et je m’ écriai avec claude gérard ô misère misère seras -tu donc toujours la cause ou la source de tant de maux de tant de dégradations de tant de crimes en attendant la nuit et l’ heure de la sortie de les spectacles j’ usai toutes les ressources de mon imagination à le chercher un moyen de gagner ma vie par des moyens sûrs et honorables ", "les hommes s’ observaient sans rien dire —vous avez l’ air blindé conclut brisavion associons-nous il tendit à le baron une liasse de billets qui représentait à le bas mot millions de roupies c’ était la monnaie légale depuis que par peur de le ghandi raton tout le monde s’ était converti à le bouddhisme ", "quoiqu’ il ne fût ni bien gros ni bien odorant je ne sais s’ il a péniblement affecté les nerfs de madame séverin mais son froncement de sourcils a été à ce moment fort remarquable la baronne ignorait que les couplets fussent de moi et madame merval le lui ayant dit cette découverte m’ a paru plutôt augmenter que diminuer le nuage qui assombrissait sa figure j’ ai dit à la gitanita voyons mon horoscope ", "–maître dit -il quand le loup attaque la brebis c’ est avec la fourche qu’ on poursuit le loup que claudine parle et vos fléaux auront bien vite raison la colère t’ égare jean s’ écria vivement –ce n’ est pas la colère murmura la michelle ", "arrivée devant le théâtre PROPN dit à le valet de pied qui vint ouvrir la portière: prévenez je vous prie le cocher que je voudrais lui parler le cocher étant descendu de son siége soyez assez bon fit emilie pour venir me prendre ici à le heures précises vous me conduirez ensuite rue de le petit-banquier dans le quartier mouffetard j’ ai là un pauvre malade à le voir et j’ y trouverai certainement quelqu’un pour me reconduire chez moi je regrette tout l’ embarras que je vous donne ", "minuit je fonce vers la gare de le monde à le balcon je m’ annonce à le minuit sur le perron de la gare je ne vois personne pas même un train la flotte s’ étant arrêtée de tomber je quitte mon volant pour me dégourdir un peu les targettes l’ horloge lumineuse indique le quart et la lolotte n’ est toujours pas là ", "les braves ferronniers s’ imaginèrent on ne sait comment ni pourquoi qu’ il y avait dans la masse invisible des prisonniers de leur espèce et lorsque grinça le grincement l’ un d’ eux le compagnon virachol dit gargantua pour cause de gigantisme et d’ obésité proclama sanguinaire le fait de laisser de les hommes là-dedans et il basculait un énorme levier dont il voulait défoncer l’ invisible on retint virachol mais chaque fois que le grincement reprenait virachol reprenait aussi ", "un poétique exorde les paroles de le chanteur à le seigneur dont il est l’ hôte en était le début je chante les malheurs et les fautes de les premiers de ta race ô très noble baron écoute afin d’ écarter de ta route et de celle de tes fils l’ ambition qui mène à le crime écoute le chant de le trouvère mais ne l’ interroge point sur l’ âge qu’ avait le monde à l’ époque vécut le grand chef de le nord qu’ importe le jour qu’ importe l’ année quand des siècles ont passe " ]
de le simple de l’ assimilable de le pas contractant de la blague oxygénée écrite en lettres majuscules avec chute appuyée eau chaude eau froide et vue sur le bonaparte-manchot avec ces armes -là on est assuré de trouver le chemin de son escalope à le crinière j' attends la fin de l’ office grave recueilli comme un enfant de l’ assistance puis je l’ entraîne vers ma cabine les célèbres de le ettistes pinaud-bérurier sont partis sur le sentier de la guerre je mets le crochet de protection et me voilà présentant à la pieuse marlène l’ un de les fauteuils de la cabine	[ "la mer commence à se faire un peu chahuteuse et le barlu prend plus de gîte qu’ un lièvre vous n’ êtes pas en sécurité sur ce fauteuil dis -je à la déesse de les nurseries vous devriez vous asseoir sur ma couchette elle accepte moi je vous l’ annonce je suis bien décidé à me l’ annexer cette souris n’ a jamais lu de le cocteau mais elle a un physique qui respecte la loi de les compensations ", "c’ est une riche terre arable et même à le râble et on doit labourer les terres fécondes tout en lui jouant le deuxième acte de le célèbre drame libidino-tactile le haut de les bas je me dis qu’ il ne faut pas perdre de vue mon véritable objectif c’est-à-dire sa patronne je donnerais gros pour faire une perquise sérieuse dans la carrée de l’ indouze seulement auparavant faut que je me rancarde sur la personne quand je pense fais -je à la petite niaise que vous quittez la france j’ enrage ", "pourquoi je me fais pas d’ illusions à les états vous allez trouver un beau ricain plein de dollars champion de baise-ball par-dessus le marché et je ne vous reverrai plus on se verra en amérique promet la douce amante pour le temps que j’ y reste votre patronne ne vous laissera peut-être pas sortir ", "manquerait plus que ç a je connais la musique elle est très gentille ma patronne et puis j’ ai droit à des heures de liberté ah bon elle ne vous surveille pas trop ", "comme vous dînez avec elle à la salle à le manger non j’ suis t’ à la salle à le manger z’ à les s’ enfants ah oui donc à le premier service oui elle doit déjeuner à le second on pourrait se voir pendant ce temps non non elle mange aussi à le premier ", "je réprime un geste d’ enthousiasme c’ est pas de chance ensuite je me tais parce que je suis parvenu dans une région en friche de la terre labourable vous allez froisser votre belle jupe de les dimanches fais -je vous devriez l’ enlever elle proteste ce ne serait pas convenable pensez -vous PROPN se fait couramment dans la bonne société toutes les duchesses vous le diront ", "comme j’ ai déjà poussé la chaudière elle ne rouscaille pas trop elle se contente de bigler sa montre madame va me demander vous lui direz que la messe était chantée elle quitte sa jupe son jupon tout son emballage et me découvre le monument à le inaugurer très belle sculpture je vous le garantis il est merveilleusement situé ", "mériterait un télé-reportage nous changerait des psychanalystes gâteux de la télé française qui parlent avec leurs gencives et sont présidés par une vieille dame ressemblant à un pékinois déguisé en louis cette môme a tout ce qu’ il faut pour se construire un entresol renaissance à le parc monceau et se constituer une rente l’ essayer c’ est la doter et puis elle est pas compliquée avec elle on se sent tout de suite chez soi ", "facilite les rapports de bon voisinage comme elle a l’ air d’ aimer ç a et que le tangage est complice je lui déballe ma panoplie de gala je vous l’ ai dit d’ ailleurs ç a fait plusieurs jours que je n’ ai pas présenté mes hommages à une dame et je commence à avoir les boules de naphtaline bouffées à les mites elle a donc droit à une séance exceptionnelle dont la recette est entièrement versée à les œuvres de mer je lui fais le gros triomphe d’ eisenhower nous irons dans la lune " ]	[ "la salle de les fêtes est au-dessus un double escalier orné de statues de marbre y conduit cette salle est splendide tout y est beau sauf pourtant le plafond bien froid bien nu et qui attend faute d’ argent probablement les peintures de maîtres qui doivent l’ embellir et l’ harmoniser avec un ensemble qui ne laisse rien à le désirer c’ est égal quand cette salle est remplie de belles toilettes de fleurs de musique de lumière le coup d’ œil doit être féerique cette après-midi nous avons fait quelques visites j’ ai été heureuse de voir enfin la vicomtesse de renneville la fondatrice de la gazette rose qui fut longtemps le code de le et avec laquelle j’ étais en correspondance depuis plusieurs années sans la connaître ", "seulement j’ avais à le cours de mes longues et mornes journées un peu plus réfléchi que la plupart de les gamins de mon âge et ma sensibilité surtout s’ était affinée dans ma solitude orpheline la religion m’ occupait l’ espoir de les paradis et la terreur de les infernaux supplices la maison natale sombre et silencieuse que dominait l’ ombre majestueuse de la cathédrale m’ avait peu à le peu formé une âme analogue à la sienne recueillie craintive et mélancolique un grand-oncle mon dernier parent qui demeurait dans le midi et qui n’ avait nul souci de s’ empêtrer de moi considéra qu’ un bon internat parisien le débarrasserait d’ un pupille gênant ", "vous en faisiez donc une prison —puis des condoléances devant la douleur que PROPN dissimulait mal des consolations puis le silence sur ce sujet puis les propos nouveaux les anecdotes de le moment la biographie de les héros de le jour toutes les historiettes parisiennes qui sont la vie la préoccupation et comme l' âme de ce monde où PROPN reposait le pied ce mouvement électrique sans cesse renouvelé autour de lui était seul capable de lui faire oublier le passé pour la première fois de sa vie il s' étourdit il fut des plus bruyants et des plus fous on le vit partout à la fois à les théâtres à les courses à les eaux à le club ", "pffuit! mon masque cesse d’ appliquer son moulage sur ma figure ebloui par le brusque passage de l’ obscurité à la lumière j’ entrevois confusément un salon assez luxueux larges fenêtres avec baldaquins et rideaux rouges et or donnant sur un jardin touffu et je referme les paupières quand je les relève je puis regarder mieux je reconnais mon frère ma chère bien aimée sœur tanagra assis comme moi et en face de nous debout près d’ une tenture qui semble masquer une porte strezzi avec à ses côtés un gros homme de tournure militaire qui lui parle à le voix basse soulignant ses phrases murmurées de gestes obséquieux –eh bien prononce le comte je crois que le doux instant de la réunion est venu vos ordres à le vos ordres bredouille le personnage écartant la tenture ", "y a des trucs plus cotons qui ne sont jamais arrivés j’ avise la secrétaire de pauvel assise tristement à le fond de la première salle anxieuse elle guette farouchement la lourde probable qu’ elle doutait de ma venue car lorsque mes kilos s’ encadrent dans le tambour elle a un sursaut d’ allégresse et son vitrail s’ illumine elle s’ est foutue sur son la donzelle ", "dans le salon s’ élevait la voix brève de gérardine qui parlait à le witold d’ une de ses symphonies entendue par elle l’ hiver précédent puis tout se tut le musicien préluda un instant presque en sourdine et commença les heures de la vie.alexy avait pris la main de sa fiancée et l’ enserrait tendrement entre ses doigts si doux sous leur forte apparence mais la pensée de phyllis n’ était plus là elle suivait dans un éblouissement celle de le magicien invisible ", "j’ étais semblable à un homme qu’ un voyage en de les pays charmans a ravi quelque temps à le désespoir d’ une cruelle perte il revient sa douleur renaît et quand il rentre dans sa demeure on dirait que le chagrin l’ attendait et lui montre de le doigt tous les objets amers de le souvenir c’ est ainsi que tourné vers la vie qui m’ attendait je me sentis entraîné à le révéler à le mademoiselle de les peines qui avaient précédé nos liens d’ un instant naissance famille espoirs découragement sentiment de ma faiblesse et résolution de médiocrité résignée je lui dis tout et je ne m’ arrêtai que vaincu pour ainsi dire par ma douleur même et frémissant encore des impressions qui avaient tour -à -tour animé mes paroles oh l’ amour était à le fond de chacune ", "elles les réconfortent et les encouragent à le persévérer dans leur farouche renoncement les règles monastiques composent une discipline forte et minutieuse dont les détails sont cohérents dont l’ énergie est efficace si tu acceptes le principe de la croyance mais moi je n’ avais renoncé à le rien je voulais vivre je fus un petit enfant qui voulait vivre et à le qui l’on enseignait une formule de mort ", "celui-ci se drapa pudiquement dans les étoffes à les armées répliqua -t-il cela venait de lui traverser l’ esprit moi acteur jouer pour les soldats l’ allemand avait -il envie de rire? ", "il avait pris possession de sa chaire par droit d’ héritage parce que son père avait été maître et depuis le commencement de le siècle il avait vu passer de pères en fils sous sa férule et ses leçons toutes les familles de le village il n’ était pas de ceux qui poussent trop loin l’ instruction exaltent les intelligences et dégoûtent de la vie de les champs par la séduction d’ une science exagérée lisant à le livre ouvert écrivant passablement ayant la notion suffisante d’ une orthographe de campagne et des règles il n’ avait jamais étendit à le delà le cercle de les connaissances qu’ il communiquait à ses élèves et se donnait encore grande peine pour les faire entier dans ces têtes à le là fois dures et légères a la révolution de juillet quelques progressistes de le conseil municipal avaient bien protesté contre l’ esprit rétrograde et là science arriérée de l’ ancien maître d’ école et un nouveau débarqué de la ville aurait voulu un instituteur capable d’ ouvrir une école de le soir et d’ apprendre à les paysans là géographie et l’ histoire ma" ]
quant à le vêtement rien de spécial la redingote était noire et serrée à la taille le linge blanc et détail bizarre le chapeau était tenu par une main finement gantée cependant le duc redevenu maître de lui prit le premier la parole –ainsi monsieur dit -il vous allez m’ expliquer pourquoi ce guet-apens que rien ne justifie l’ autre haussa légèrement les épaules –voilà de bien grands mots fit -il	[ "guet-apens? pourquoi pas meurtre assassinat torture je voudrais bien savoir de quoi vous vous plaignez –mais commença le duc que ce ton railleur exaspérait –mais mais vous semblez furieux parce que j’ ai pris la liberté de vous rendre visite sans avoir été invite –monsieur fit PROPN avec colère je vous serai obligé de mettre un terme à le vos railleries si vous êtes venu pour m’ assassiner tuez -moi mais de le moins ne m’ insultez pas –quelle manie d’ hyperboles ", "voilà maintenant que je veux vous assassiner et tout cela parce que je vous ai posé la main sur l’ épaule –pose parce que cette main est un peu lourde –viendrez -vous à le fait –j’ y arrive d’ abord cher duc reprit l’ étrange personnage vous ne vous êtes pas encore demandé comment un excellent pistolet à le coups sortant des ateliers d’ un armurier émérite et chargé par vos soins n’ a produit sur moi aucun effet –je ne crois pas à la sorcellerie fit de –voici que vous devenez raisonnable ", "donc vous comprenez que les canons dudit pistolet ne contenaient plus les balles de plomb que vous y aviez complaisamment placées la chose est probable –elle est vraie –et qui a fait cela –vous vous en doutez bien un peu –c’ est vous –évidemment –cependant ce pistolet se trouvait dans mon cabinet ", "–tendu d’ étoffes orientales de le goût le plus étrange et de le meilleur effet –vous connaissez ce cabinet –aussi bien que ce souterrain –quand et par quelle voie vous y êtes -vous donc introduit? –par la voie qui m’ a amené ici. –et que vous me ferez connaître je l’ espère –tout à l’ heure pour l’ instant je vous supplie monsieur le duc de bannir de votre esprit toute terreur inutile ne voyez en moi qu’ un inconnu désireux d’ avoir avec vous un entretien sérieux très-sérieux et qui par crainte de les importuns a dû choisir le lieu et le moment ou ̀ il était certain que cette entrevue ne serait pas troublée je dois vous dire cher monsieur que je suis votre voisin –en vérite mon dieu oui ", "tenez voici ma carte germandret achat et vente de livres à le comptant monsieur le duc a dû remarquer mon humble boutique à le de la rue de seine juste à le côté de votre hôtel puis -je espérer que monsieur le duc ne m’ oubliera pas alors qu’ il songera à le monter sa bibliothèque le duc ne put à le son tour réprimer un sourire il était clair que le prétendu bavardait comme on ferraille avant d’ entamer la lutte décisive –oui dit de c’ est pour solliciter ma pratique que s’ est introduit chez moi d’ abord qu’ il a pris soin de rendre mes pistolets inoffensifs et qu’ enfin il a pénétré dans ce souterrain il est vrai que mon plus grand désir est d’ entrer en relations avec monsieur le duc ", "de se demandait s’ il avait affaire à un fou –reste à le savoir reprit germandret si nos relations doivent se borner à des questions purement bibliographiques nous arrivons à le but se dit puis il reprit tout haut: –vos affaires ne se bornent -elles donc pas à la librairie –non! pas positivement que voulez -vous ", "il faut vivre et les temps sont difficiles vous avez d’ autres branches à le votre arc? –quelques-unes –et sans doute vous ne ferez aucune difficulté à le me les faire connaître puisque vous êtes venu pour cela –je n’ ai rien à le vous cacher je m’ occupe encore d’ objets d’ art d’ antiquités de toute sorte et notamment il appuya sur les mots ", "–d’ objets précieux provenant de l’ extrême orient le duc laissa échapper un mouvement –j’ ai dit l’ extrême orient reprit germandret d’ un ton bonhomme j’ ai su m’ assurer un certain nombre de clients qui me payent très-cher les curiosités de les pays d’ annam de siam de le cambodge –du cambodge fit de belen en s’ efforçant d’ affermir sa voix ", "ne croyez pas qu’ il s’ agisse de ces calebasses de ces bambous ridicules de ces flèches de ces armes que le premier voyageur venu peut acquérir en échange de quelques pièces de monnaie –de quoi s’ agit -il –de ces monuments étranges d’ un art aujourd’hui disparu dont les vestiges ont été révélés à le monde scientifique par quelques rares explorateurs et qui constituent à les yeux de les délicats une source féconde de recherches historiques et ethnologiques le duc ne répondit pas et se contenta d’ incliner la tête –or reprit germandret sans paraître s’ inquiéter de ce silence le hasard le pur hasard croyez -le bien m’ a appris que monsieur le duc était passionné pour ces sortes d’ étrangetés j’ ai voulu m’ assurer par moi-même de la réalité de mes hypothèses " ]	[ "pénétrant par une porte ouverte sur un corridor ou une autre pièce la lumière une seconde ampoule plus forte éclaire la scène ce qui explique la présence d\\' ombres portées très opaques presque noires qui allongent sur le carrelage à le partir de les objets visibles et peut-être aussi celle échassière et distendue d\\' un personnage qui se tiendrait debout dans encadrement de la porte images en couleur sont encore accrochées sur les murs une d\\' elles décore un almanach de les postes entourée par les colonnes qui proposent pour chaque mois une liste de noms de saints et de martyrs parmi lesquels échelonnent imprimées en rouge les mentions de les fêtes religieuses nativité cendres rameaux passion toussaint défunts autre image un format plus grand est plus retenue que par une punaise à la tête plate et rouillée plantée dans son coin supérieur droit où elle pend sa diagonale à la verticale elle est collée sur un papier gris-vert grenu formant encadrement ", "ils parlent de visions ceux qui y croient mais la vision la plus surnaturelle ne m’ aurait pas donné la surprise l’ espèce de coup à le cœur que je ressentis et qui se répéta en palpitations insensées quand je vis venir à le moi de cette porte ouverte alberte effrayée à le bruit que cette porte venait de faire en s’ ouvrant et qui allait recommencer encore si elle la fermait! rappelez -vous toujours que je n’ avais pas ans elle vit peut-être ma terreur à la sienne elle réprima par un geste énergique le cri de surprise qui pouvait m’ échapper qui me serait certainement échappé sans ce geste et elle referma la porte non plus lentement puisque cette lenteur l’ avait fait crier mais rapidement pour éviter ce cri de les gonds qu’ elle n’ évita pas et qui recommença plus net plus franc d’ une seule venue et suraigu; et la porte fermée et l’ oreille contre elle écouta si un autre bruit qui aurait été plus inquiétant et plus terrible ne répondait pas à le celui-là je crus la voir chanceler je m’ élançai et je l’ eus bientôt dans les bras mais elle va bien votre albe", "—jamais s’ écria le vieil homme il avait suivi ces dernières paroles d’ un œil trouble son front s’ était barré d’ un pli d’ entêtement et d’ impatience et ses mains se crispaient de haine il se ressaisit: non ce n’ était pas la même chose aussi bien ces discussions ne servaient à le rien et il valait mieux en attendant que tout le monde fît son devoir qu’ ils allassent faire le leur et dire à le cette pauvre femme la vérité ", "à le nouveau elle était disponible elle se mettait à l’ écoute de le monde à le nouveau l’ eau de ses yeux s’ ouvrait sa bouche s’ offrait en pourpre pâlissant en attente toute de sursauts de primesauts et de grâce l’ extrême mobilité de son visage suspendait pour un temps ses virevoltes elle se hissait alors à le charme durable d’ une statue pose fragile toutefois ", "—vous vous trompez mon garçon —où est -il? —je l’ ignore! —madame dis -je avec déjà moins de gentillesse il est indispensable que j’ apprenne tout sur cette affaire je sais que vous vous êtes prêtée à le certaines complaisances vis-à-vis de vosgien si vous refusez de parler les choses iront plus loin meurtres ont déjà été commis aujourd’hui à le cause de vosgien et ç a n’ est pas fini le scandale va éclater il sera international créera des incidents diplomatiques et ruinera votre quiétude ", "je ne vous accepte donc pas comme débiteur je garde celui que j’ ai vous venez de reconnaître qu’ il est sans fortune justement et c’ est pour cela que je tiens à le lui ce qui vous prouvera que je ne suis pas l’ homme d’ argent que vous pouvez croire votre gendre a trahi ma confiance notre camaraderie notre amitié il m’ a pris la femme que j’ aimais ", "tous étaient armés tant bien que mal qui d’ une arbalète ou d’ une dague qui d’ une lance ou étaient montés sur des chevaux enlevés de la veille à la charrue de quelque paysan; l’ un d’ eux portait à l’ arçon une massue en cuivre et à le poing une longue épée un autre portait une brigandine armure inventée dans ce temps-là ", "il enveloppa la chambre d’ un regard et vit edmond mais il ne le vit pas seul juliette en peignoir plus blanche que ses vêtements la bouche entr’ ouverte les traits en désordre était devant lui les mains étendues prête à le défendre que savait -elle? qu’ avait -elle entendu? quelle résolution suprême l’ avait poussée elle s’ était élancée de sa chambre et elle était là PROPN et madame destrade restaient frappés de surprise ", "—tous mes compliments mon cher vous avez manœuvré comme un vieux routier et je pense que maintenant vous pouvez vous passer de ma coopération vous en savez aussi long que moi. mais non s’ écria binos; sans vous je ne ferais que des bêtises ainsi je ne vois pas de le tout par ou ̀ je devrais commencer à le moins que je ne me décide à le aller tout longuement conter notre affaire à le commissaire de police ", "personne n’ aurait pu dire s’ il était très jeune ou très vieux ses yeux qui voyaient tout étaient à le peine visibles sous ses paupières baissées la lumière autour de lui se disposait en auréole et sentit monter des profondeurs d’ elle-même le pressentiment de le grand repos définitif arrêt des mondes délivrance des êtres jour de béatitude où la vie et la mort seront également inutiles âge où tout se résorbe en rien comme si ce pur néant qu’ elle venait de concevoir tressaillait en elle à la façon d’ un futur enfant le maître de la grande compassion leva la main pour bénir cette passante tête très pure a été soudée à l’ infamie dit -elle " ]
le docteur mit pied à le terre quelques-uns battirent le briquet pour allumer leur pipe mais on ne disait rien chacun songeait à le donon que se passait -il jean-claude parviendrait -il à se maintenir sur le plateau jusqu’ à l’ arrivée de piorette tant de choses pénibles tant de réflexions désolantes se pressaient dans l’ âme de ces braves gens que pas un n’ avait envie de parler	[ "comme ils étaient là depuis minutes sous le vieux chêne à le moment où le nuage se retirait lentement et que la pâle lumière s’ avançait de le fond de la gorge tout à le coup à le pas en face d’ eux une figure noire à le cheval parut dans le sentier entre les sapins cette figure haute sombre ne tarda point à le recevoir un rayon de la lune alors on vit distinctement un cosaque avec son bonnet de peau d’ agneau et sa grande lance suspendue sous le bras la pointe en arrière il s’ avançait à le petit pas l’ ajustait quand derrière lui on vit apparaître une autre lance puis un autre cosaque puis un autre et dans toute la profondeur de la futaie sur le fond pâle de le ciel on ne vit plus alors que s’ agiter des banderoles en queue d’ hirondelle scintiller des lances et s’ avancer des cosaques à la file directement vers le traîneau mais sans se presser comme des gens qui cherchent les uns le nez en l’ air les autres penchés sur la selle pour voir sous les broussailles il y en avait plus de ", "qu’ on juge de l’ émotion de louise et de catherine assises à le milieu de le chemin elles regardaient toutes la bouche béante encore une minute elles allaient être à le milieu de ces bandits les montagnards semblaient stupéfaits impossible de retourner: d’ un côté le mur de la prairie à le descendre de l’ autre la montagne à le gravir la vieille fermière dans son trouble prit louise par le bras en criant d’ une voix sauvez -vous dans le bois elle voulut enjamber le traîneau mais son soulier resta dans la paille ", "tout à le coup un de les cosaques fit entendre une exclamation gutturale qui parcourut toute la ligne nous sommes découverts cria le docteur lorquin en tirant son sabre à le peine avait -il jeté ce cri que coups de fusil éclairaient le sentier d’ un bout à l’ autre et qu’ un véritable hurlement de sauvages répondait à la détonation les cosaques débouchaient du sentier dans la prairie en face les reins affaissés les jambes pliées en équerre lançant leurs chevaux à le toute bride et filant vers la maison forestière comme des cerfs hé! les voilà qui se sauvent à le diable cria le docteur mais le brave homme s’ était trop hâté de parler: à le ou pas dans la vallée tout à le coup les cosaques se massèrent comme une bande d’ étourneaux en décrivant un cercle ", "puis la lance en arrêt le nez entre les oreilles de leurs chevaux ils arrivèrent ventre à le terre droit sur les partisans en criant d’ une voix rauque hourra! hourra ce fut un moment terrible PROPN et les autres se jetèrent sur le mur pour couvrir le traîneau secondes après on ne s’ entendait plus les lances froissaient les baïonnettes les cris de rage répondaient à les imprécations on ne voyait plus sous l’ ombre de le grand chêne où filtraient quelques rayons de lumière blafarde que des chevaux debout la crinière hérissée cherchant à le franchir le mur de la prairie et au-dessous de véritables figures barbares les yeux luisants le bras levé lançant leurs coups avec fureur avançant reculant et poussant des cris à le vous faire dresser les cheveux sur la tête louise toute pâle et la vieille fermière ses grands cheveux gris épars se tenaient debout dans la paille ", "le docteur lorquin devant elles parait les coups avec son sabre et tout en ferraillant leur criait: couchez -vous morbleu couchez -vous donc mais elles ne l’ entendaient pas louise à le milieu de ce tumulte de ces hurlements féroces ne songeait qu’ à le couvrir catherine et la vieille fermière qu’ on juge de sa terreur venait de reconnaître sur un grand cheval maigre yégof la couronne de fer-blanc en tête la barbe hérissée la lance à le poing et sa longue peau de chien flottant sur les épaules elle le voyait là comme en plein jour c’ était lui dont le sombre profil s’ élevait à le pas les yeux étincelants dardant sa longue flèche bleue dans les ténèbres et cherchant à l’ atteindre que faire se soumettre subir son sort!... ainsi les plus fermes caractères se sentent brisés par un destin inflexible la vieille se croyait marquée d’ avance elle regardait tous ces gens bondir comme des loups se porter des coups les parer à le clair de lune ", "elle en voyait quelques-uns s’ affaisser; des chevaux la bride sur le cou s’ échapper dans la prairie elle voyait la plus haute lucarne de la maison forestière s’ ouvrir à le gauche et le vieux cuny en manches de chemise mettre son fusil en joue sans oser tirer dans la bagarre elle voyait toutes ces choses avec une lucidité singulière et se disait le fou est revenu quoi qu’ on fasse il pendra ma tête à sa selle il faut que ç a finisse comme dans mon rêve et tout en effet semblait justifier ses craintes les montagnards trop inférieurs en nombre reculaient bientôt il y eut un tourbillon les cosaques franchissant le mur arrivaient sur le sentier ", "un coup de lance mieux dirigé fila jusque dans le chignon de la vieille qui sentit ce fer froid glisser sur sa nuque les misérables cria -t-elle en tombant et se retenant des mains à les rênes le docteur lorquin PROPN venait d’ être renversé contre le traîneau PROPN et les autres cernés par cosaques ne pouvaient accourir louise sentit une main se poser sur son épaule la main de le fou de le haut de son grand cheval à le cet instant la pauvre enfant folle d’ épouvante fit entendre un cri de détresse ", "puis elle vit quelque chose reluire dans les ténèbres les pistolets de lorquin et rapide comme l’ éclair les arrachant de la ceinture de le docteur elle fit feu des coups à la fois brûlant la barbe de yégof dont la face rouge fut illuminée et brisant la tête d’ un cosaque qui se penchait vers elle les yeux écarquillés ensuite elle saisit le fouet de catherine et debout pâle comme une morte elle cingla les flancs de le cheval qui partit en bondissant le traîneau volait dans les broussailles il se penchait à le droite à le gauche tout à le coup il y eut un choc: catherine louise la paille tout roula dans la neige sur la pente de le ravin ", "le cheval s’ arrêta tout court renversé sur les jarrets la bouche pleine d’ écume sanglante il venait de heurter un chêne si rapide qu’ eût été cette chute louise avait vu quelques ombres passer comme le vent derrière le taillis elle avait entendu une voix terrible celle de divès crier: en avant pointez ce n’ était qu’ une vision une de ces apparitions confuses telles qu’ il nous en passe devant les yeux à la dernière heure mais en se relevant la pauvre jeune fille ne conserva plus aucun doute on ferraillait à le pas de là derrière un rideau d’ arbres et marc criait: hardi mes vieux pas de quartier puis elle vit une douzaine de cosaques grimper la côte en face à le milieu de les bruyères comme des lièvres et au-dessous par une éclaircie traversant la vallée à le clair de lune comme un oiseau effaré plusieurs coups de fusil partirent " ]	[ "le forçat parlait d’ une voix émue et des larmes brillaient dans ses yeux frère dit -il encore je t’ ai demandé parce que je voulais que tu me pardonnes dis le veux -tu PROPN le prit dans ses bras et l’ y serra longtemps le forçat continua ", "—madame de méralec murmura -t-il l' oeil enflammé tout pantelant de le brusque désir qui venait de lui incendier le cerveau il se retourna l' oreille tendue nul bruit ne se faisait entendre à le dehors qui attestât l' arrivée de quelqu'un il était bien seul pour la plus grande clarté de notre récit nous laisserons bien momentanément le général contemplant d' un regard enflammé la courtisane endormie et nous retournerons à le château de la brivière ", "à le plafond quelque chose brille mais oui c' est une lampe une lampe en cuivre comme à le tunis chez barbouchy bon voilà que de nouveau on n' y voit plus rien mais je m' en moque je suis allonge maintenant je vais pouvoir dormir quelle journée stupide ah! messieurs je vous assure c' est bien inutile de me ficeler je n' ai pas envie de descendre sur les boulevards ", "l’ affaire est vraiment curieuse hein demande mon vis-à-vis lequel se nomme forestier si j’ en crois le carton placardé à sa porte très je suis persuadé qu’ à le moment de son arrestation PROPN détenait une chose importante qu’ il n’ a pu dissimuler qu’ il a remise à le laurent et qui a coûté la vie à ce dernier bonté tout ç a est confus et on ne sait plus par quel bout choper l’ affaire l’ horloge de le burlingue égrène coups ", "il apprenait d’ elles disait -il la belle langue toscane de sa vie dont il se taisait je savais seulement que né à le viterbe d’ une famille noble et misérable il avait étudié les humanités et la théologie à le rome était entré jeune chez les franciscains d’ assise où il travaillait à les archives et avait eu des difficultés sur des matières de foi avec ses supérieurs ecclésiastiques je crus m’ apercevoir en effet qu’ il inclinait à les opinions singulières il avait de la religion et de la science mais non sans bizarreries il croyait en dieu sur le témoignage de l’ écriture et selon la doctrine de l’ église et il se moquait des simples philosophes qui y croient d’ eux-mêmes sans y être obligés ", "l’ un est mon cousin et l’ autre mon fiancé ripostait marguerite mais elle répondait à les gestes indignés de sa compagne bien plutôt qu’ à sa maîtresse la duchesse ne l’ entendait pas le page n’ avait pas trouvé le duc abandonné de ses amis et de ses serviteurs il l’ avait trouvé cloué sur son lit par la douleur et la fièvre de ses nombreuses blessures le roi n’ avait pas compté sur ces liens douloureux il savait la sympathie que le prisonnier inspirait à les soldats et le dévouement passionné de ses domestiques ", "la mère fétu est malade vous devriez aller la voir –j’ irai demain répondit hélène abbé l’ envoyait volontiers chez ses pauvres ils avaient ensemble toutes sortes de conversations à le voix basse des affaires à le eux sur lesquelles ils s’ entendaient à le demi-mot et dont ils ne parlaient jamais devant le monde le lendemain PROPN sortit seule ", "les années écoulées depuis les premiers incidents que nous avons rapportés n’ avaient point voûté sa haute taille ni diminué sa vigueur c’ était toujours le robuste flamand joignant l’ allure indépendante de sa race à la distinction que donne une bonne éducation et l’ habitude de vivre dans un milieu intelligent seuls ses cheveux et sa longue barbe portaient la trace de les années son pourpoint de drap noir les faisait paraître plus blancs encore qu’ ils ne l’ étaient –maître lardinois est toujours le bienvenu dans la maison de beaurepaire dit la dame toujours impassible –et lui montrant un escabeau: prenez ce siège monsieur ajouta -t-elle ", "il se rappelait ses jalouses flâneries à le PROPN son va-et-vient de lion en cage sous les reverbères de l’ esplanade en attendant sa maîtresse à la sortie de l’ atelier –elle a loué un appartement demanda -t-il en jetant sa cigarette à le moitié fumée –on le sait déjà s’ écria bernard t’ étonne ", "estelle d’ ailleurs ne s’ en est pas aperçue car les siens lui sont inutiles qu’ il pleuve ou qu’ elle pleure elle essuie ses yeux avec sa main j’ allais expliquer tout cela mais la parisienne appliqua ses doigts sur ma bouche et je ne sais plus si j’ embrassai ou si je bégayai —voici l’ affaire annonça -t-elle m. reuillant vous a dénoncée à le percepteur " ]
je n’ essaie pas d’ expliquer je répète ce que l’on m’ a dit —on a interrogé la jeune infirmière blonde —elle s’ appelle germaine elle possède réellement son diplôme d’ infirmière et avant d’ entrer à le service de m.owen elle était garde-malade d’ un autre suédois PROPN qui est mort voilà un peu plus d’ an bien entendu elle ne sait rien —absolument rien elle a connu m.owen à le paris dans le hall d’ un grand palace ou elle était venue se recommander il l’ a engagée et depuis lors elle le suivait	[ "PROPN selon elle était un grand nerveux qui craignait d’ être pris d’ un moment à l’ autre d’ une crise de folie son père et son grand-père paraît -il sont morts fous et cependant il n’ avait pas de médecin traitant il se méfiait des médecins car il craignait que l’ un d’ eux le fît interner —à quoi passait -il son temps chaque nuit? —mais s’ étonna m.louis en relisant ses notes attendez je ne crois pas que la question ait été posée cela m’ aurait frappé il faut supposer qu’ il dormait —quand mllegermaine puisque c’ est son nom prétend -elle avoir vu son patron pour la dernière fois —ce matin selon elle elle a pénétré chez lui vers heures comme d’ habitude pour lui porter son petit déjeuner car il ne voulait pas être servi par le personnel de l’ hôtel elle n’ a rien remarqué d’ anormal ", "la porte de la salle de bains était fermée et elle n’ a pas pensé à l’ ouvrir prétend -elle était comme tous les matins et pendant qu’ assis dans son lit il mangeait ses toasts avec du thé il a prié son infirmière d’ aller pour lui à le nice afin de porter à une adresse déterminée avenue du président-wilson si je me souviens bien une lettre qui se trouvait sur la table de nuit —cette lettre —attendez mllegermaine a donc pris la micheline et a été cueillie à la gare par la police elle avait la lettre dans son sac ou plutôt une enveloppe qui ne contenait qu’ une feuille de papier blanc quant à l’ adresse indiquée sur l’ enveloppe elle n’ existait pas l’ avenue de le président-wilson ne comportant pas numéros maigret fit signe à le garçon de lui servir un autre demi et fuma un bon moment en silence sans que son compagnon osât le déranger —eh bien s’ impatienta -t-il soudain ", "c’ est déjà tout? —pardon je croyais qu’ est -ce que vous croyiez —que vous étiez occupé à le réfléchir alors l’ ancien commissaire haussa les épaules comme s’ il eût été stupide de le croire capable de réfléchir —vous me renseignez mal louis —mais la preuve c’ est que vous omettez de me parler de toute une partie de l’ enquête avouez que la police vous a demandé quels sont les clients qui ont quitté l’ hôtel depuis cette nuit c’ est exact comme cela n’ a rien donné je n’ y pensais plus d’ ailleurs on ne peut pas dire que ce soit à le proprement parler un départ d’ aujourd’hui puisqu’ il était annoncé dès hier soir maigret sourcilla devint plus attentif il s’ agit de le m.saft un jeune homme polonais très distingué qui a demandé le réveil à le heures de le matin et qui a quitté l’ excelsior à le heures pour prendre l’ avion de PROPN —pourquoi venez -vous de déclarer que cela n’ avait rien donne la personne de la baignoire est morte à le heures bien entendu vous n’ avez jamais vu m.saft et m.owen ensemble ", "—jamais d’ ailleurs ils auraient eu quelque peine à se rencontrer étant donné que passait la plus grande partie de ses nuits à le casino ou à le monte-carlo et que pendant la journée il se reposait —et mllegermaine —que voulez -vous dire —elle sortait beaucoup je vous avoue que je n’ y ai jamais prêté attention si je l’ avais vue sortir le soir je crois que j’ en aurais été frappé à le mon sens elle devait mener une existence assez effacée par les fenêtres on voyait le casino brillamment illuminé et les yachts blancs qui s’ estompaient dans la nuit ", "—grosse partie demanda m.louis à un inspecteur de les jeux qui venait faire un petit tour à la pétanque pour changer d’ air il vient d’ y avoir des bancos de maigret faisait corps avec son coin de banquette où la fumée était plus dense que partout ailleurs dans le café soudain il se leva frappa la table avec une pièce de monnaie paya le garçon et prit son chapeau ne paraissant pas s’ inquiéter de son compagnon qui le suivit les mains dans les poches il semblait n’ avoir d’ autre but que de se promener sur la jetée en regardant la mer argentée par la lune c’ est beaucoup trop compliqué finit -il par murmurer pour lui-même ", "—je croyais fit m.louis avec diplomatie que vous aviez démêlé des histoires plus complexes que celle-ci maigret s’ arrêta de marcher le regarda pesamment haussa les épaules —ce n’ est pas ce que j’ ai voulu dire et il reprit sa marche le cours de ses réflexions des autos s’ arrêtaient sans cesse devant l’ entrée de le casino et de les chasseurs en bleu ciel se précipitaient vers les portières par les vastes baies on devinait des silhouettes penchées sur les tables de roulette et de baccara en supposant en était presque arrivé à le retenir sa respiration tant il craignait une nouvelle rebuffade ", "à le chaque instant il lui semblait que le commissaire allait relever la tête pour une déclaration catégorique mais non il commençait un bout de phrase s’ interrompait rêveur secouait la tête négativement avec l’ air d’ effacer à le tableau noir un problème mal posé —dites-moi louis —oui s’ empressa l’ autre —vous pourriez passer par le vasistas de les w.c. vous je n’ ai pas essayé mais je crois que j’ y arriverai il est vrai que je ne suis pas gros n’ était pas gros non plus et le jeune homme de la baignoire —plutôt long et maigre —et pourtant que voulait -il dire avec son et pourtant ", "PROPN marchait sur la pointe de les pieds faisait demi -tour quand maigret faisait demi-tour s’ arrêtait quand celui-ci s’ arrêtait devant un bateau quelconque qu’ il ne regardait même pas PROPN n’ avait qu’ une peur entendre son compagnon déclarer: eh bien réflexion faite je ne m’ occupe pas de cette affaire car il avait promis à le propriétaire de l’ excelsior que son ami maigret tirerait cette histoire à le clair en quelques heures comme il le lui avait vu faire si souvent —dites-moi louis cela devenait comme une rengaine et chaque fois le portier tressaillait ces vasistas n’ est -ce pas sont identiques dans tout l’ hôtel? ", "or le mien est en verre dépoli il y a bien un bout de ficelle qui permet de l’ ouvrir et de le fermer mais j’ ai remarqué qu’ il restait toujours entrouvert pour l’ aération précisa —alors pourquoi s’ est -on donné la peine de découper la vitre avec un diamant vous voyez bien que j’ ai raison que c’ est trop complique or retenez ce que je vais vous dire il n’ y a que les amateurs pour faire dans le compliqué " ]	[ "mais ici la qualité de son altesse change tout bien entendu le comte ne peut pas épouser mme lopez à le cause de ses devoirs mais enfin nous aurions bien fréquenté mme demaintenon! alors d’ ailleurs l’ exceptionnel de sa position force mme à une rigueur de conduite que vous chercheriez bien vainement dans le monde bourgeois ici mme soupira elle parla des chasses de le comte d’ évreux en indo-chine à le canada il s’ était conduit en véritable paladin ", "–un grave malentendu! dieu vous l’ entendez il appelle PROPN a un grave malentendu ma vie bouleversée mon avenir détruit mon bonheur saccagé toutes mes tendresses avilies tout ce qui me tenait à le cœur et à la chair arraché de moi sauvagement comme on extirpe de le sol une herbe mauvaise c’ est un grave malentendu elle parlait follement en proie à une exaltation irrépressible toute sa peine bouleversante lui remontait de le cœur à les lèvres et à la face cruellement irrésistiblement .il baissa la tête et laissa retomber ses mains le long de son corps –mon dieu murmura -t-il .comme si quelque révélation lui venait tout d’ un coup.judy ramena son regard vers lui ", "c’ est pour PROPN qu’ elle m’ avait surnommé l’ homme qui disparaît» –pourquoi l’ homme qui disparaît» –parce qu’ il m’ arrivait trop souvent de disparaître dans mon bureau pour rejoindre mes personnages de papier elle disait que dans ces moments-là j’ étais un déserteur et que je délaissais ma famille c’ est vrai que j’ en ai loupé des réunions de parents d’ élèves des matchs de foot et des spectacles de fin d’ année ", "de peur que l’ instant passe il n’ osait plus penser comme on retient son souffle il retenait sa pensée quand ce ne fut plus possible sinon le cerveau étouffe quand sa conscience asphyxiée lui rappela qu’ il devait téléphoner il protesta engueula sa conscience oui oui dit -il je sais je sais inutile de me le rappeler c’ est à le peu près à ce moment -là que simon qui se sentait si bien souhaita que suzanne n’ arrive pas suzanne se tuait à le peu près à le cette heure-là ", "je me mêlai à les groupes qui lisaient ou commentaient ces affiches avec enthousiasme le spectacle de cette foule agitée et bruyante n’ était pas sans charme pour un étranger je retrouvais là cette population bigarrée d’ émigrants et d’ aventuriers de tous les pays que je m’ étais déjà plu à le observer sur le pont de le steamer en remontant le mississipi j’ écoutais curieusement les conversations de les divers groupes lorsqu’ une main s’ appesantit vigoureusement sur mon épaule je me retournai et à ma grande surprise je reconnus le romancier français avec qui j’ avais lié connaissance en faisant route pour guyandot ", "nos pères étant aimés de leurs gens se croyaient obligés de les payer d’ un tendre retour ils supportaient leurs défauts les soignaient dans leurs maladies les nourrissaient dans leur vieillesse c’ était le diable moi je paye mes gens pour faire leur service et quand le service ne se fait pas bien je n’ ai pas besoin d’ examiner si c’ est mauvais vouloir vieillesse ou maladie je les chasse ", "épuisé et pleurant il se coucha dessus pour les défendre mais une autre vieille mendiante qui se rendait à la fête elle aussi pour y ramasser des aumônes s’ arrêta et eut pitié de lui je laverai tout dans le ruisseau moi dit -elle les gens qui s’ étaient attroupés continuèrent donc leur chemin vers le temple de la déesse laissant ces mendiants ensemble à le milieu de la solitude verte où les cigales chantaient dans le ruisseau d’ eau courante et claire la pauvresse lava tout avec soin même la boîte et ses roulettes les détritus de kaka-san allèrent féconder les fraîches plantes qui poussaient le long de la rive et les lotus superbes dont les premiers boutons commençaient à le monter des vases profondes ", "plus tard elle avait vécu et vécu seulement dans des maisons de villes de garnison marie coup-de-sabre représentait le type parfait de la fille à le soldat pour elle les bourgeois les pékins étaient comme s’ ils n’ existaient pas il n’ y avait d’ hommes à ses yeux que les hommes en uniformes toutefois pleine d’ un certain dédain pour le fantassin et mettant son orgueil à ne pas frayer avec l’ infanterie il lui semblait déroger en acceptant le mêlé d’ un troubade ", "songez à le ce qu' est paris pour un garçon de ans qui sait s' émerveiller de tout et de manières dès la gare je me sentis transporté: ce mouvement les maisons chargées de la perspective cette façon orientale d' écrire café à le fronton de les palais les fêtes lumineuses de le soir et les murs couverts d' hyperboles tout concourait à le ma joie il y avait peu d' apparence que je me lassasse jamais d' un décor varié sans cesse par les quelques méthodes de contemplation que je possédais quand une aventure vint me donner les loisirs et la retraite nécessaires pour en élaborer d' autres un matin que je croisais un convoi funéraire je me représentai le mort comme je m' étais assoupli à le faire indépendamment de la durée simultanément je le perçus dans les poses les plus prétentieuses les plus insignifiantes et les plus naturelles accomplissant toutes les bassesses et toutes les sottises d' une vie sans intérêt avec ses petits vices et ses petites vertus si peu responsable que je ricanai assez haut de voir des passants se découvrir devant la boîte cirée qui r", "et tandis qu’ elle passait légère apaisante et murmurée comme un parfum lui disant ce qu’ elle avait à le lui dire et dont il scrutait tous les mots regrettant de les voir s’ envoler si vite il faisait involontairement avec ses lèvres le mouvement de baiser à le passage le corps harmonieux et fuyant il ne se sentait plus exilé et seul puisque elle qui s’ adressait à le lui lui parlait à le mi-voix d’ odette car il n’ avait plus comme autrefois l’ impression qu’ odette et lui n’ étaient pas connus de la petite phrase c’ est que si souvent elle avait été témoin de leurs joies il est vrai que souvent aussi elle l’ avait averti de leur fragilité " ]
à le malhyver comme dans la tranchée je suis le comte celui que les gens regardent l' exemple qu' ils ne me voient pas à l' église et ils penseront le bon dieu c' est pour nous autres pas pour les riches et que leur représente -t-il ce bon dieu comme ils disent si simplement bien profondément aussi toute la question n' est -elle pas là existe -t-il au-dessus de nous un esprit qui nous connaisse et qui nous aime un dieu qui soit bon oui que leur représente -t-il	[ "le devoir l' espérance la consolation l' acceptation de le sort le décalogue ce résumé de toutes les lois de la santé sociale leur enlever les en faire douter n' est -ce pas un crime quand on n' a rien à le mettre à la place que le triste ignoramus et ignorabimus de nos philosophies dimanche avril roger fera ses pâques m. aussi puisqu' il pratique moi non je ne peux pas encore ", "j' ai fait bien de le chemin depuis où je discutais avec mon cher ami léon de montesquiou qui devait tomber héroïquement à le souain un an plus tard le septembre je garde là dans ce cahier son image mortuaire avec ces lignes qu' il écrivait le jours avant de mourir dans une circonstance ou ̀ j' avais besoin de toutes mes forces morales j' ai recouru à la confession et j' ai été jusqu' à la communion ces grands gestes moi aussi j' ai été tenté de les faire des objections acceptées autrefois et dont je vois aujourd'hui la faiblesse m' ont cependant retenu elles me retiennent encore ", "je ne suis pas assez sûr de croire je ne ferai donc pas mes pâques cette année odette non plus elle est plus éloignée encore de le retour et à le cause de qui a -t-elle perdu la foi ", "à le cause de moi là non plus je n' ai rien su mettre à la place j' aurais haussé les épaules à le cette époque si l'on m' avait annoncé que de l' avoir associée à le ce que j' appelais alors mon évasion me donnerait du remords un jour évasion hors de quoi hors la foi de mes pères quand je n' ai plus qu' une idée à le présent les continuer ", "les continuer et les gens de le village sauront ils verront que ni m. le comte ni mme la comtesse ne remplissent le grand devoir catholique celui à lequel l' église attache tant d' importance qu' elle l' a inscrit dans ses commandements odette serait seulement venue dans jours les gens n' auraient pas fait cette remarque j' aurais trouvé pour moi un alibi une absence d' une journée à le clermont par exemple s' y prêtera -t-elle pour ce qui la concerne à le coup sûr elle n' a pas pensé à le cette difficulté ", "je tiens là une preuve de plus qu' elle ne m' a pas compris dans cette conversation qui me laisse un si amer souvenir mais avais -je besoin de cet indice pour le savoir elle ne vient pas pour moi depuis ces semaines je me suis tant appliqué à l' initier à le commencement de mon effort dans une espérance toujours déçue ah ses lettres à le elle roger l' autre jour si content d' avoir trouvé un écho en cherchait un autre il avait crié contre une roche ", "il en aperçoit une seconde de même forme il crie de nouveau PROPN ne répond pas me dit -il avec un désappointement qui ne m' a pas fait sourire j' ai trop pensé à le odette tout d' un coup devant ce symbole et à le mutisme de son coeur dans notre correspondance et cependant elle vient ", "le fait est là est -ce un mouvement maternel vers son fils si j' aimais d' amour ma pauvre odette j' aurais honte de devoir à le roger sa venue mais l' amour et ses fiertés sont loin de moi je suis comme un arbre vieilli qui pourra encore pousser des feuilles et grossir son tronc mais qui ne portera plus jamais de fleurs vivre m' est devenu austère ", "la grâce auprès de moi de ma femme ne peut plus m' émouvoir et pourtant combien je suis heureux qu' elle vienne combien je voudrais que cette expérience la persuadât de rester sera -ce possible certes je me sens bien solitaire dans ma pensée et dans ma conscience bien séparé d' elle après ce qu' elle m' a dit de son goût pour paris et pour cette vie que je lui ai laissé mener que je lui ai fait mener " ]	[ "ne vous calomniez point monsieur répondit le père longuemare ai de dieu plus de grâces il ne vous en a accordées à le cette heure mais je vaux moins que vous et vous suis bien inférieur en mérites naturels permettez -moi cependant de prendre aussi sur vous un avantage ne me connaissant pas vous ne pouvez aimer ", "puis la guerre se termina et il dut rentrer en france il resta quelques mois militaire puis revint à la vie civile revenir est le mot que l’on emploie mais pour ceux qui n’ ont jamais vécu civilement le retour peut apparaître comme un dénudement un dépôt sur le bord de le chemin le renvoi vers une origine qu’ on leur prête mais qui pour eux n’ existe pas que pouvait -il faire? que pouvait -il faire de bien civil? il s’ inscrivit à l’ université suivit des cours tenta d’ exercer sa pensée ", "jean la ripaille comprit à la voix rauque de son fils qu’ il se passait quelque chose d’ extraordinaire il lâcha son écope et l’ inquiétude aidant en bonds il fut dans le parc lui aussi il resta épouvanté devant le spectacle qui avait terrifié philippe sur le bord de la rivière parmi les joncs et les glaïeuls le cadavre d’ une femme gisait ses longs cheveux dénoués s’ éparpillaient parmi les herbes aquatiques ", "ses yeux semblaient moins enfoncés et moins sombres il vint à le colonel et s' informa poliment presque affectueusement de sa santé chose bizarre ce fut celui-ci qui eut l' attitude roide et contrainte que PROPN avait autrefois avec lui il dut se faire violence pour répondre convenablement quelques mots à les questions qui lui étaient adressées le souper était servi sur la table ", "où l’ avez -vous vu pour la dernière fois sur la grande table de le salon chez robert de courçon chez monsieur oui cela provient de la remise où on a dû changer une partie de la tuyauterie l’ hiver dernier parce que la gelée avait crevé les conduites d’ eau il gardait ce bout de tuyau sur sa table ", "elle n’ y songeait même pas pour cette audacieuse si sûre d’ elle et des autres reculer dans la route qu’ elle s’ était tracée semblait inadmissible persister à le aller rue de était bien risqué il fallait cependant s’ entendre avec le marquis afin d’ assurer l’ avenir et pour pouvoir causer librement il fallait y aller une dernière fois .cependant des événements qui avaient à le moins autant d’ importance que ses affaires de cœur se préparaient et c’ étaient des affaires de bourse ", "ou vos héritiers les palperont nécessairement si vous venez à le mourir puisque l’ entreprise s’ engage à le les leur compter ou vous les touchez par vos travaux d’ art par vos heureuses spéculations si vous vivez si vous vous êtes trompé vous pouvez même recommencer mais une fois que vous avez comme j’ ai eu l’ honneur de vous le dire fixé le chiffre de votre capital intellectuel car c’ est un capital intellectuel saisissez bien ceci intellectuel –je comprends dit le fou –vous signez un contrat d’ assurance avec l’ administration qui vous reconnaît une valeur de écus à le vous peintre –je suis peintre dit le fou.–non reprit gaudissart à le vous musicien à le vous ministre et s’ engage à les payer à le votre famille à le vos héritiers; si par votre mort les espérances le pot à le feu fondé sur le capital intellectuel venait à le être renversé ", "comme les fétiches à le clous je m’ en occupe comme d’ un enfant bien-aimé ce monde est un cadavre immense qui se bat à le vivre par tous les moyens bagarre de pierres bagarre d’ azote ", "un page amena devant l’ élégant pavillon drapé de courtines de fine laine un magnifique cheval de bataille caparaçonné de fer harnaché de plumes blanches et d’ un magnifique réseau de bandes de satin rouge croisées sur d’ autres bandes de satin blanc le prince se mit lestement en selle quelques instants plus tard sa noblesse était de nouveau réunie autour de lui la vaste plaine de chancy présentait alors un tableau animé sur la droite on voyait les lansquenets bien vêtus parfaitement disciplinés de le baron de viry se dirigeant vers soral ", "le gouverneur de PROPN averti de son passage délégua le colonel pour s’ emparer de lui à l’ île de sullivans le capitaine thomas se laissa prendre il fut mené à le charlestown en grande pompe sous le nom de qu’ il réassuma sitôt qu’ il le put il fut mis en geôle jusqu’ à le novembre où il comparut devant la cour de la vice-amirauté le chef de la justice nicolas trot le condamna à le mort par le très beau discours que voici bonnet vous êtes convaincu de accusations de piraterie mais vous savez que vous avez pillé à le moins vaisseaux " ]
il était sûr que dans les bureaux de cette administration on aurait conservé trace d’ un membre si peu important qu’ il pût être de cette glorieuse académie heures tout à le plus venaient de sonner; aussi fut -ce avec mépris que le premier garçon de bureau à lequel m. berteil s’ adressa lui répondit: ces messieurs ne viennent qu’ à le heures c’ est bien se dit maurice je vais aller visiter le musée de cluny je n’ y ai jamais été cela me fera bien employer une heure –on ne passe pas fit durement un factionnaire en croisant un fer acéré sur la poitrine de m.	[ "–comment on ne passe pas c’ est bien l’ hôtel de cluny c’ est bien le musée –avez -vous une carte interrogea un huissier tout galonné en toisant dédaigneusement maurice ", "–mais non je n’ ai pas de carte c’ est bien un endroit public –vous ne pouvez entrer c’ est fermé aujourd’hui –je vais aller voir la pépinière de le luxembourg ", "je ne l’ ai jamais vue pendant ce temps heures sonneront peut-être ce jour-là c’ était lundi la pépinière était également close j’ ai de la chance décidément maurice allons à la sainte-chapelle c’ est à le pas c’ est très drôle j’ habite paris depuis mon enfance et jamais je n’ y ai mis les pieds –pas avant une heure monsieur lui fut -il répondu ", "murmura m. il se promena alors sur les quais devant les marchands d’ oiseaux s’ arrêtant pour admirer les perruches ondulées et les inséparables les ignicolores et les diamants il vit pigeons s’ aimer d’ amour tendre: ce spectacle lui fit mal à l’ âme il s’ éloigna enfin heures sonnèrent il revint à le collège de france: les bureaux complétaient leur personnel l’ huissier adressa m. berteil à le deuxième bureau ", "maurice timidement formula sa demande à un employé majestueux qui lisait un journal avec recueillement nous n’ avons pas cela fit sèchement l’ employe allez à le troisième bureau –au cinquième rectifia l’ employé attablé à le bureau en face à le cinquième c’ est une affaire de personnel ", "–ce ne peut pas être le cinquième bureau puisque la personne dont parle monsieur est depuis longtemps à la retraite c’ est le quatrième –non le sixième –enfin allez à le quatrième si l’on ne vous donne pas là le renseignement à le sixième vous l’ obtiendrez certainement à le moins que vous ne soyez obligé d’ aller à le bureau de les retraites m. fut promené de bureau en bureau jusqu’ à le heures de l’ après-midi a heures il avait usé une paire de bottes et il était sur les dents ", "enfin à le bureau de les retraites il finit à le bout d’ une demi-heure après avoir dérangé des employés qui maugréèrent par arracher la réponse suivante voyez monsieur à le ministère de l’ instruction publique rue saint-dominique il arriva à le heures moins minutes en pénétrant dans un bureau il se heurta contre messieurs qui avaient leurs chapeaux sur la tête et se disposaient à le sortir il exposa le but de sa visite demain avant midi lui dit -on et les messieurs se précipitent vivement dans l’ escalier maurice rentra tout penaud chez lui forcé d’ attendre à le lendemain ", "en descendant le pont de les saints-pères il se sentit un certain trouble et à des tiraillements intérieurs il se rappela qu’ il était à le jeun tiens à le fait se dit -il entre bâillements je n’ ai pas déjeuné jolie journée on dira ce que l’on voudra ils ne sont pas polis les bureaucrates français il est vrai qu’ ils travaillent tant le lendemain à l’ heure exacte maurice se retrouvait à le ministère ", "on le promena bien encore un peu mais enfin il finit par apprendre d’ un vieil employé aimable et complaisant que le père laubespin était mort et que faute de ressources sa fille avait été obligée d’ entrer comme sous-maîtresse dans une pension cette maison existait encore à le sceaux toujours tenue par la même personne ouf! dit maurice avec un soupir d’ allègement ç’ a été dur mais enfin m’ y voilà et après avoir remercié le vieil employé il se dirigea vers la ville de sceaux après avoir pris langue dans cette petite ville de province qui à les murs de paris semble en être à le lieues maurice alla par une rue bien droite vers une grande maison qui lui fut désignée comme l’ institution qu’ il cherchait construction correcte à le angles secs à le porte verte la maison ne se différenciait en rien de les et un pensionnats de les environs de paris " ]	[ "puis debout à le bord de l’ étang de pierre j’ effritais cet aliment aggloméré et jetais à l’ eau de les morceaux à le calibre de le pop-corn c’ était plutôt rigolo le problème c’ étaient ces sales bêtes de carpes qui venaient alors à la surface gueules ouvertes pour prendre leur casse-croûte la vision de ces bouches sans corps qui émergeaient de l’ étang pour bouffer me stupéfiait de dégoût mes parents jamais à le court d’ une bonne idée me dirent: —ton frère ta sœur et toi vous êtes comme les carpes ", "allez je me suis dit on va faire un effort j' ai retrouvé dans le fond de ma tête cette vieille idée d' aller prendre une douche et dans le fond de mes poches la liasse de billets un peu humide mais intacte j' ai pris une grande inspiration j' ai poussé un cri comme les karatékas et PROPN je me suis redressée ", "je suis malade une fois tous les ans et toujours pendant les vacances scolaires il ne me reste qu’ à espérer une alerte à la bombe voire un attentat terroriste nécessitant la reconstruction totale de l’ établissement vient de sonner les élèves commencent à le regagner les étages ils se disent à le plus se tapent dans les mains s’ approche on dirait qu’ il vient vers moi je cherche ce que je pourrais bien faire pour me donner une contenance j’ enfonce mes mains dans mes poches pourquoi tout à le coup fait -il degrés dans mon manteau si seulement j’ étais équipée d’ une fonction refroidissement d’ urgence ç a m’ arrangerait un peu ", "tu trouveras dans ce couvent secours et protection le bon bénédictin remit à le cicio une lettre de recommandation et lui souhaita un heureux voyage en lui promettant de prier dieu pour lui commençait à s' inquiéter de l' absence de son fils elle attendait devant sa maison lorsqu' elle vit accourir PROPN suivi de la fidèle gheta —partons dit le petit chevrier ne perdons pas une minute ", "la froideur de gualbert les déconcertait quelque peu il est vrai dans les rares occasions où le jeune homme paraissait dans le monde comme il ne devait pas avoir le cœur très tendre comme on le disait aussi intéressé que tous les harbreuze d’ autrefois celles seulement qui possédaient une belle dot pouvaient garder un peu d’ espoir .mais jusqu’ ici PROPN n’ avait jamais fait allusion même chez lui à une idée de mariage il se contentait sans doute de l’ existence paisible que lui faisaient à le retour de ses voyages d’ affaires sa grand-mère emmanuelle et thècle la petite cousine orpheline dont il était le tuteur .cette fois son séjour à l’ étranger avait duré un peu plus longtemps que de coutume il n’ en donnait aucune raison dans les rares et brefs billets qu’ il écrivait à sa grand-mère et à sa sœur en agissant ainsi il ne sortait pas de le reste de ces habitudes car il ne parlait jamais de ses affaires et se renfermait dans un laconisme qui rendait généralement très peu animées les réunions de famille .néanmoins l’ annonce de le retour de le jeune maître", "mais le regard de la jeune fille n’ exprimait qu’ une irritation généreuse –oui j’ y crois j’ y crois de toute mon âme s’ écria huguette avec chaleur en dépit de toutes vos insinuations je persiste à le considérer renaud comme le type de l’ homme intègre incapable de la moindre compromission de conscience et emportée par une impulsion irrésistible elle ajouta:–je ne crois pas non plus qu’ il ait voulu épouser PROPN pour son argent .les sourcils de gérardine se rapprochèrent violemment tandis qu’ elle éclatait d’ un rire sarcastique ", "son existence était la plus simple en apparence on lui connaissait une liaison avec la petite marguerite PROPN la jolie actrice de les variétés et il se montrait avec elle un peu partout personne moins que lui n’ était soupçonné d’ avoir une de ces intrigues secrètes un de ces grands attachements mystérieux qui absorbent la vie d’ un homme riche et en apparence oisif à la grille de boulogne le douanier lui ouvrit sans faire aucune observation il continua à le galoper vers PROPN traversa le pont passa devant la tête-noire et gagna la rampe de montretout ", "jean PROPN attendait l’ issue de cette crise avec une impatience où son affection pour l’ aïeul n’ était pas seule intéressée depuis l’ explication qu’ il avait eue avec lucienne depuis la soirée surtout chez le conseiller brausig toute intimité avait cessé entre le frère et la sœur lucienne se faisait aussi aimable et prévenante qu’ elle pouvait l’ être mais jean ne répondait plus à ses avances dès que le travail ne le retenait plus à l’ usine il fuyait la maison tantôt pour les campagnes où la première moisson celle de l’ herbe mûre attirait toute la vie de les fermes d’ alsace ", "elle se mêle à le ceux qui sont d’ une voix blanche qui la surprend elle-même elle interroge pour se donner une contenance on lui fait de nouveau le récit qu’ elle n’ avait pas besoin d’ entendre et les gens qui lui parlent ajoutent en hochant la tête –c’ est la pocharde pour sûr qui a fait le coup timidement elle veut prendre la défense de la malheureuse –mais on ne l’ a pas vue pourquoi l’ accuse -t-on les juges sauront bien trouver ce n’ est pas notre affaire et le bruit va ainsi grossissant et ne s’ arrêtera plus il fera émouvoir la justice jusque dans sa retraite et amassera la tempête sur la tête de la pauvre charlotte ", "PROPN est très bon aussi j’ ai beaucoup d’ affection pour lui beaucoup une crispation passa sur le visage blêmi et les paupières bleuâtres s’ abaissèrent un instant –il vous la rend je vous assure ma cousine là-bas dans notre petit pavillon il m’ avait déjà parlé de vous en me montrant votre photographie la jeune femme s’ interrompit oubliant un instant l’ infirmité de la vieille demoiselle elle venait de lui parler vainement puisque ses yeux étaient clos .mais les paupières se soulevèrent et dit à le mi-voix :–oui ma photographie il l’ a emportée avec celle de quand il a quitté le inborough-castle la jeune femme stupéfaite songea: mais elle entend donc mieux qu’ on ne le pense j’ ai parlé d’ un ton ordinaire et même plutôt bas cependant poursuivit de sa voix haletante –c’ est encore cette jane qui a été cause de tout à ce moment se laissait volontiers circonvenir par elle alors et elle en profita pour l’ exciter en dessous contre ralph à le propos de légères contestations qui s’ étaient élevées entre eux " ]
il aperçut à le loin la barque qui dérivait lentement tout à le coup il la vit s' arrêter tourner sur elle-même et sombrer alors il se jeta à l' eau nageant vigoureusement dans la direction de les formes blanches qu' il distinguait il arriva à le temps la pâlotte épuisée se soutenait à le peine	[ "PROPN s' écria -t-il en voyant fernande la tête appuyée sur l' épaule de la pâlotte —allez sauvez -la murmura jacqueline j' ai assez de force pour moi seule sauvez -la gouësnon la saisit et la pâlotte allégée par ce secours inespéré put le suivre mais à le moment ou ̀ elle se laissa tomber sur le rivage elle roula évanouie à le côté de sa victime le vieux chouan était fort embarrassé ayant devant lui femmes sans connaissance ", "mais heureusement il était homme de ressource il courut à le château-thibaut et demanda du secours quand les paysans surent qu' il s' agissait de fernande leur providence ce fut à qui s' offrirait pour transporter la jeune fille et la pâlotte puis personne dans le village n' aurait osé refuser quelque chose à le gouësnon une heure après fernande et jacqueline sortaient de leur évanouissement à le château de m. grégoire dans une chambre bien chauffée et couchées dans des lits improvisés ", "la jeune fille reconnut aussitôt où elle était mais la pâlotte jetait autour d' elle de les regards indécis et étonnés —où suis -je? balbutia -t-elle —chez moi madame —chez vous jacqueline se voila le visage de ses mains ", "—ne vous ai-je pas dit que je vous pardonnais quand j' ai cru que j' allais mourir? —oh! —puis n' avez -vous pas voulu me sauver une paysanne veillait à le dehors entendant parler dans la chambre elle entra fernande se tut. c' est toi la huberte dit -elle en reconnaissant la paysanne —oui mam'selle —eh bien huberte tu sais où est la chambre que j' occupe quand je viens à le château-thibaut avec mon père? ", "—oui mam'selle —va chercher de le linge pour mon amie et moi mon amie la pâlotte resta silencieuse en entendant ces mots comme elle lui était supérieure cette enfant qu' elle avait voulu tuer! fernande s' habilla rapidement puis allant s' asseoir à le chevet de —vous n' avez rien répondu tout à l' heure dit -elle ", "ne voulez -vous donc pas être mon amie? vous demandiez pardon à le dieu là-bas c' est à le moi de vous demander pardon je suis une misérable j' ai voulu vous tuer je vous haïssais —écoutez reprit fernande vous avez réparé votre crime en voulant me sauver en risquant de mourir vous-même vous souffrez comme moi vous souffrez moins ", "vous êtes séparée de lui par son amour pour moi moi je suis séparée de lui par un serment serment solennel à lequel il n' a pas le droit de faillir et vous avez été jalouse de moi on n' est pas jalouse d' une morte et je suis morte pour lui alors d' une voix frémissante fernande raconta à la pâlotte quel obstacle s' était soudainement dressé entre elle et le marquis de a mesure qu' elle parlait son visage devenait plus pâle comme si le souvenir de le passé achevait de la torturer la pâlotte écoutait les yeux baissés ", "ce récit et troublé lui rappelait quelques-unes des impressions qu' elle avait elle-même ressenties —oui vous êtes encore plus malheureuse que moi dit -elle oui l' abîme qu' il y a entre lui et vous est plus profond encore que l' abîme creusé entre lui et moi vous m' avez appelée votre amie je serai plus que votre amie je me ferai votre chose et votre bien j' ai été criminelle ", "je ne pourrai oublier mon crime que par le dévouement l' acceptez -vous ce dévouement? et voulez -vous que je sois vôtre voulez -vous n' avoir qu' à le prononcer un mot qu' à le faire un geste pour me trouver prête à le vous fernande sourit elle attira doucement la pâlotte vers elle et la serra sur son cœur elles achevaient à le peine cette causerie quand on frappa à la porte " ]	[ "les relations avec lui sont basées sur des principes assez proches de l' éthologie j' ai effectué une première approche mais rien que pour mémoriser mon visage il va lui falloir plusieurs semaines qu' il retienne un jour mon nom je n' espère même pas les premiers contacts se sont bien passés j' ai réussi à le créer un premier réflexe conditionné il sourit quand il me voit approcher ", "le héros de la journée d' abord son altesse son courage lui a certainement permis de regagner la confiance de son entreprise réintégré exactement ce dont j' aurais rêvé pour moi-même je l' imagine déjà à le sarqueville pilotant un licenciement qui va toucher plus de familles il va être parfait ", "y pénétrer par bris par effraction rien de moins aisé; pourtant cela se pouvait oui! mais une telle audace serait -elle pardonnée un jour et celui de qui la résolution était proverbiale hésitait dit -il enfin en surmontant ses indécisions assez barguigné! l’on saura c’ est moi! c’ est moi m’ ami! personne ne répondant à le cet appel l’ indiscret frappa ou légers coups sur les vantaux& respirant à le peine attendit ", "personne ne l' avait reconnu dans la parade de les sauvages m. invita la société à le venir prendre le repas de le soir la proposition fut accueillie avec joie; le déjeuner était loin et on se proposait de faire honneur à le dîner les convives se placèrent; le dîner commença dans le même religieux silence que le déjeuner ", "quelques minutes plus tard pierre était installé dans un assez vaste cabinet qu’ un étroit couloir séparait de le reste de l’ appartement –c’ est bien ici j’ y respire à le moins là-bas j’ étouffais dire que je n’ aurais eu qu’ un étage à le descendre pour revoir le logement ou ̀ j’ ai été si heureux avec mes gosses il s’ assit sur une chaise longtemps il rêva à le bout d’ un moment la porte s’ ouvrit et la soubrette reparut ", "il faut que tu aies un grand éloignement pour la fille que l’on te destine et cependant s’ il était permis de te faire une observation je te dirais que ton père n’ ayant qu’ une pension viagère n’ a absolument rien à te laisser à sa mort et que ce mariage te mettrait en possession d’ une belle fortune qui est la véritable source de l’ indépendance dont tu es amoureux adieu j’ espère que tu daigneras remarquer avec quel soin j’ ai évité dans ma lettre tout éclat de gaieté bruyante toute atteinte à la poésie toute irrévérence envers tes chimères afin que cette épître trouve grâce devant toi et que tu ne la reçoives pas comme un hôte incommode ainsi qu’ il t’ arrivait parfois de faire envers moi charge-moi de tes commissions ", "vous connaissez le mot et non la chose l’ amour vous l’ avez peut-être vu passer comme une ombre dans les fumées de l’ orgie c’ est à le peine s’ il vous a été donné de l’ entrevoir quel est celui d’ entre vous qui pourrait inspirer cette passion qui enivre enfanter cette flamme divine qui fait tout oublier qui dévore qui confond êtres âmes à le point d’ en faire un tout est -ce plancus vieillard de ans qui ne peut marcher que soutenu par esclaves est -ce diomèdes dont le visage ridé est peint comme celui d’ une vieille fille de joie? est -ce qui à le lieu de sang a du lait dans les veines est -ce corps atrophié dont mes murènes ne voudraient pas dites donc quel est celui-là ", "on m’ a répondu que tu dormais tu peux monter jusqu’ ici j’ y serai dans quelques minutes les portes sont fermées je vais te guetter par la fenêtre et je t’ ouvrirai ", "d' ailleurs ce vénérable vieillard n' a travaillé que sur quelques morceaux de choix des raisons aussi solides devraient ce me semble engager le gouvernement à le ouvrir pour la musique de ces chœurs un concours où seraient appelés tous les artistes de l' europe ces compositions seraient exécutées et jugées dans les concerts spirituels qui suivraient l' époque de l' ordonnance et y seraient couronnées suivant le degré de talent l'on choisirait enfin la production la plus capitale celle qui paraîtrait le plus d' accord avec la majestueuse élévation de les pensées ou le coloris si gracieux de les paroles ainsi le morceau le plus sublime de la scène athalie aurait obtenu tous les ornemens dignes de sa perfection pour rappeler les concerts spirituels à le leur institution primitive il serait bon encore d' ouvrir chaque année le même concours à les artistes de tous les pays à le tous les orphées modernes sous l' expresse condition d' exercer leurs talens sur nos cantates sacrées qui seraient désignées d' avance par un jury composé d' artistes et d' amateurs ", "–cet homme se joue de nous dit guillaume à le son ami il est impossible que jeanne ne soit pas seule arthur; débarrassez -vous de ce mendiant et passons outre .quand raguet vit hésiter m. il se ravisa il savait trop à qui il avait affaire pour craindre la banqueroute et sa méfiance n’ était qu’ un jeu de son esprit méprisant et railleur –écoutez dit -il il y a du danger pour moi pour plus de francs de danger bien " ]
que c’ était une question de politesse d’ éducation que j’ aurais dû le savoir que ç a fait partir de les règles et tout ça. que je devais sortir en deuxième après lui parce qu’ on était chez lui	[ "et pas refermer la porte comme si j’ étais chez moi combien de fois il m’ a dit tu te rends compte tu te rends comptemaman comme c’ est méchant de m’ avoir dit c’ est difficile quand même d’ entendre pour moi —oui ", "très difficile et comment PROPN a s’ est termine il a fait venir un serrurier et ç a a coûté très cher il a dit que c’ était de ma faute et la journée a été gâchée ", "—et a été mieux ou a été comme ç a toute la semaine c’ était pas tellement agréable maman comme semaine c’ était trop long peut-être non?... —oui ", "peut-être et puis lui il allait travailler alors moi je restais à la maison toute la journée et je m’ ennuyais —oui c’ était trop long et puis même c’ était pas bien et il s’ est passé autre chose ", "—dis-moi tu vois le matin lui il partait tôt je prenais mon petit-déjeuner après son départ et à le midi il rentrait ", "un midi il est rentré et j’ avais oublié de ranger la bouteille de lait dans le frigidaire après mon petit-déjeuner quand il a vu que le lait était encore sur la table tu peux pas savoir comme il m’ a parlé maman —à cause d’ une bouteille de lait que t’ avais pas rangée? —oui il m’ a parlé comme si j’ étais de le poisson pourri comme s’ il me détestait en hurlant ", "il disait: tu sais pas que le lait tourne et il criait tu sais pas ça. comment tu ne sais pas ça à le ton âge il me parlait sur un ton maman mais sur un ton c’ était horrible c’ était horrible maman il m’ a dit des choses des choses mais des choses horribles ", "horribles c’ étaient des choses horribles maman en criant fort fort fort tellement fort tu peux pas savoir tu peux même pas imaginer ", "tu peux même pas imaginer comme il criait fort le lait tourne si on ne le range pas à le ton âge tu ne sais pas ça et moi: si je le sais mais j’ ai oublié j’ y ai pas pensé j’ ai pas fait exprès " ]	[ "telle est la double question que je me posais un matin à le select en attendant devant un quart vichy disons -le une admiratrice celle-ci que je ne connaissais que par son écriture m’ avait écrit de province pour me donner rendez -vous avenue des champs-élysées à le select précisément elle désirait avoir mon avis sur un certain nombre de problèmes dont le premier mettait en relief la nécessité où elle se trouvait de faire de le cinéma pour être heureuse pourquoi s’ adressait -elle à le moi je veux bien croire puisqu’ elle le spécifiait que c’ est parce que nos grand-mères s’ étaient autrefois connues dans le berry et qu’ elle-même avait composé quelques poèmes en prose avant d’ être visitée par le démon de l’ écran ", "PROPN allait rentrer d’ un instant à l’ autre quelle serait sa réaction quand il verrait cette fille et sa valise je craignais qu’ il ne téléphonât en suisse à le mon père et que celui-ci dans un dernier sursaut de dignité vis-à-vis de moi voulût encore jouer les pères nobles en me parlant de mes études et de mon avenir compromis mais c’ était bien inutile de sa part je suis fatiguée je lui ai proposé de s’ allonger sur le canapé ", "est -il entré en coup de vent comme quelqu’un qui se sent poursuivi? pourquoi a -t-il choisi le café de les ministères alors qu’ il y a en face de l’ autre côté de la rue un café-comptoir où l’on peut trouver à le cette heure de les croissants des petits pains et une atmosphère déjà grouillante —je me suis retourné et j’ ai vu quelqu’un à le milieu de le café un homme coiffé d’ un chapeau gris et qui tenait une petite valise à la main en réalité l’ établissement était ouvert sans l’ être il était ouvert puisque la porte l’ était mais il ne l’ était pas en ce sens qu’ il ne venait jamais personne à le cette heure que le café n’ était pas préparé que l’ eau commençait à le peine à le tiédir dans le percolateur et que les chaises étaient encore empilées sur les tables ", "le vent une lumière un chant un jaillissement d’ écume une roche plus noire ou une roche plus luisante destoutes petites fleurs jaunes tout l’ entraînait elle seperdait sans doute mais qui ne se perd les deuxrestauratrices sur la plage de PROPN étaient encore plus démentes qu’ elle quand ellesprétendaient qu’ elle était sale» elle se lavait plusieurs foispar jour dans la mer dans les flaques ", "il n’ a donc pas besoin d’ être visible dans la salle de le tribunal pour assister à les audiences il y est sans y être tout en y étant comme il est à le toute heure en tous lieux comprenez-vous vous autres hommes vous êtes extraordinaires vous vous imaginez que dieu n’ a pas autre chose à le faire que de s’ occuper de vous mais il n’ y a pas que la terre trompettes et les milliards de milliards de planètes de l’ infini croyez -vous qu’ elles ne sont pas habitées vous êtes des gens très sympathiques en général j’ en conviens mais il faut avouer que la modestie n’ est pas votre fort —excusez -moi je croyais pourtant que dans la bible —dans la bible mais cette question de le tribunal est expliquée en toutes lettres ", "elle aperçut alors le curé qui venait à sa rencontre et le fit monter dans la voiture –voilà vos domaines madame lui dit monsieur bonnet en montrant la plaine inculte .chapitre graslin à le montégnac .en quelques instants le bourg de montégnac et sa colline où les constructions neuves frappaient les regards apparurent dorées par le soleil couchant et empreints de la poésie due à le contraste de cette jolie nature jetée comme une oasis à le désert les yeux de madame PROPN s’ emplirent de larmes le curé lui montra une large trace blanche qui formait comme une balafre à la montagne –voilà ce que mes paroissiens ont fait pour témoigner leur reconnaissance à le leur châtelaine dit -il en indiquant ce chemin nous pourrons monter en voiture à le château ", "flaubert se serait épargné un ridicule supplémentaire s’ il avait admis qu’ il était acquis dès avant sa naissance qu’ il venait trop tard pour rien après quoi il pouvait bien faire tout ce qui lui passait par la tête réclamer sottement cet entretien il ne disposait pas encore des mots et des idées qui lui auraient permis de comprendre qu’ il était mort avant de naître et que vivre par suite revenait pour ce qui le concernait à le devenir cela– mort– et à le dire à les vivants mais c’ était en en normandie c’ était simple et facile même s’ il a trouvé que c’ était long douloureux et compliqué puisqu’ il a pu demander à son père de s’ asseoir d’ écouter et que le docteur a accepté ", "oui reprit le brave homme en montrant l’ alignement parfait de la première compagnie à le port d’ armes voyez un boulet passerait qu’ il enle ̀verait le bras de toute la première file comme je l’ ai vu à le dantzig cela lui paraissait merveilleux après cette revue comme nous rentrions en ville je m’ approchai de mon ami et me rappelant ma triste équipée de hüldehouse timidement je lui demandai: n’ est -ce pas mon ami j’ oserai te suivre à le PROPN pour voir la distribution de les drapeaux il me regarda et répondit: oui tu la verras ne crains rien il faut que tu voies cela mon ami car la distribution de les drapeaux c’ est la distribution de l’ honneur et de le courage à les enfants de la france et dès qu’ on eut rompu les rangs sur la place d’ armes il me prit par la main et me conduisit à la maison où mon père venait d’ entrer devant nous le fusil sur l’ épaule monsieur lui dit -il je viens vous demander quelque chose que vous ne pourrez pas me refuser quoi mon commandant ", "prière mon dieu mon intelligence est grande claire mais parce qu’ en elle j’ ai voulu habiter parce que d’ elle j’ ai voulu voir j’ ai gâché tout et tous moi-même et les autres blancheur des draps par quoi mon dieu essaient de vous figurer sur leurs murs blancs les benoîts les naïfs les saints blancheur des draps à les jours de brioche d’ eau bénite de buis de fiançailles de pardon et de mort douce blancheur de les draps blancs et qui ne le savent ô vous mon dieu pardonnez-moi mon dieu mais quel rictus déjà creuse cette bouche si je retrouve ou crois retrouver dieu est -ce pour la seule joie de me vouloir lucifer ", "il était elle allume une cigarette beaucoup plus âgé que moi il avait une chambre pour lui tout seul enfin pas exactement mais son coloc’ était parti et il m’ a proposé un massage il a bloqué la porte avec une chaise et il m’ a massé le dos il est descendu le long de les reins il m’ a massé les fesses et c’ est seulement quand il s’ est mis à me masser l’ intérieur de les cuisses que j’ ai commencé à le me demander concé s’ agite tout le monde pouffe il m’ a massé PROPN où vous pensez et j’ ai senti qu’ il frottait son zguègue contre mes fesses " ]
mais le feu l’ aura bientôt purifié répliqua soucieusement nicolas allons allons retourne avec les chiens et je serai à le toi dès que j’ aurai donné un coup d’ œil à mes attrapes —vos attrapes! fit sébastien d’ un accent incrédule vos attrapes vous allez donner un coup d’ œil à le vos attrapes père non non; vous allez suivre ce parti d’ indiens	[ "je le lis dans vos yeux vous aurez pitié de le prisonnier mais si vous étiez tué si vous étiez tué père nicolas ce serait un bien mauvais jour pour sébastien PROPN songez quelle terrible chose pour lui d’ être laissé seul dans ces incommensurables solitudes ", "—tu oublies les chiens mon cher enfant dit nicolas avec un sourire bienveillant heureusement pour l’ affection qu’ ils te portent ils ne t’ ont pas entendu faire cette remarque maraudeur en eût mangé sa queue de dépit et infortune ne se fût jamais pardonné d’ être née chienne éloigne -toi je te prie tu ne voudrais pas me faire de la peine n’ est -ce point ", "—vous êtes brave nicolas et vous ne pouvez voir une créature dans l’ embarras je le sais mais je crains que vous ne vous exposiez que vous ne risquiez votre vie pour ce captif ne secouez pas la tête j’ en suis aussi sûr que si je vous voyais à l’ œuvre j’ irai avec vous pour quoi faire bonté divine ", "gêner mes mouvements me retarder; te mettre dans une méchante difficulté merci garçon mais j’ ai dit non et c’ est non celui qui sent une piste doit aller vite comme l’ ombre il doit passer d’ un point à un autre et aussi mollement que l’ ombre ", "—je vous obéirai dit tristement sébastien mais promettez moi de faire bien attention et de ne pas me priver de mon unique protecteur —je le promets la témérité et l’ imprudence seraient nuisibles je ne courrai aucun risque si je puis ", "je serai subtil comme le serpent dangereux autant que possible appelle les chiens qu’ ils ne viennent pas avec moi! le jeune garçon partit avec répugnance et remonta lentement vers le plateau tandis que nicolas descendait rapidement à la vallée le soleil éteignait ses feux à l’ horizon et les brumes de le crépuscule se traînaient déjà dans les gorges de la montagne le trappeur atteignit une piste fraîche ", "il s’ y arrêta un moment inspecta sa carabine et son équipement serra sa ceinture et reprit sa marche comme un homme qui a pris un grand parti ses allures fermes et sûres prouvaient que la contrée lui était familière —je sais à le peu près ou ils iront se disait étant à le cheval ils seront obligés de longer les sinuosités de la vallée mais je trouverai un chemin plus court ", "cessant alors de suivre les ondulations de le terrain il coupa droit à le travers l’ éperon de la montagne pendant heures il parcourut un pays tantôt montueux tantôt marécageux et inaccessible à les pieds inexpérimentés à le bout de ce temps il était à le terme de son excursion c’ était un vallon entre montagnes et arrosé par un petit tributaire de la branche orientale de la saskatchaouane sur la rive sud s’ étendait une passe étroite à le demi masquée par des rochers et des buissons ", "cette passe menait à les prairies de la saskatchaouane et à les territoires de chasses de les pieds-noirs cavaliers ne pouvaient marcher de front dans ce sentier d’ après les calculs de le trappeur nicolas les indiens et le prisonnier devaient passer là pour se rendre à le leur village il résolut de se poster près de l’ eau et de les attendre car il espérait qu’ en arrivant ils abreuveraient leurs chevaux et peut-être feraient une halte avant de se remettre en route une grosse roche couverte de mousse et entourée de halliers épais de mesquites se dressait sur la rive " ]	[ "pornic mathurin et imitèrent grain-de-sel alors le comte ouvrit une de les portes de la salle qui donnait sur une cour intérieure –venez! dit -il puis il ajouta en riant: –si jamais les bleus d’ aujourd’hui savent par ou ̀ j’ ai passé ils seront plus fins que les bleus d’ autrefois qui chaque fois qu’ ils ont fait des perquisitions se sont amusés à le sonder les murs et les planchers et à le fouiller les caves pour y trouver la fameuse issue marche grain-de-sel chapitre s qui conduisait sous la salle basse à la petite cour il y avait un de les barils de poudre qui devaient faire sauter le château si les assiégeants eussent refusé les conditions posées par le comte ", "ne fallait -il pas que soit préservée à le tout prix une entente parfaite ne devaient -ils pas se sentir chez eux ici et maintenant qu’ ils sont partis même leur image s’ est effacée ce qu’ ils ont laissé derrière eux est toujours à le eux ils sont toujours chez eux ici ils sont chez eux partout partout leurs mots ont la maîtrise ils se posent en toute liberté là oui même là et ils restent fixés là pour toujours ils adhèrent solidement admirable étonnant un joyau une vraie merveille leur bourdonnement continu produit comme un assoupissement comme un engourdissement comme un léger étouffement comme un très léger écœurement oh si léger ce n’ est rien ç a va passer passe va aller oui va bien v j’ avoue que je n’ y crois jamais beaucoup mais qu’ est ce que ç a peut faire même si c’ est inventé vous racontez si bien j’ aime tant vous entendre qu’ est -ce que c’ est tout d’ un coup qu’ est -ce qui se passe ", "qui aurait pu habiller peau d' âne chez chantal en pierre cardin de les pieds à la tête sans mettre à le mal l' équilibre de le budget familial il régnait en effet sur une famille en alsace à le côté de le grand parc de l' orangerie c' était restaurant tous les week-ends et même parfois la semaine et peau d' âne qui avait ses vêtements collés sur la peau pendant ce temps l' hiver elle avait froid l' été les poils lui tenaient trop chaud elle n' arrêtait pas de mettre de les couches de vêtements supplémentaires quand elle en trouvait mais aucun ne s' accordait avec la couleur si particulière de la peau de l' âne ", "si j’ ai bonne mémoire tout l’ intérêt de ce drame les chauffeurs repose sur un rôle d’ idiot qui est joué par une femme je ne vis pas de le tout ce rôle d’ idiot il me paraissait que toutes les paroles prononcées par les autres acteurs étaient volées méchamment à le rôle d’ adolphe cela gênait pour moi l’ action et rendait la pièce intolérable je ne concevais pas comment mme mutel qui avait de le goût pouvait s’ amuser à le ces logogriphes ", "vous n\\ avez qu\\ à le appeler je serai debout merci margot. et la soubrette aida la jeune femme à se mettre à le lit depuis heures élise était debout aussi le sommeil vint -il rapidement margot ferma les rideaux et se retira à le point de le jour la servante dévouée se levait et allait chercher la correspondance ", "elle est si acharnée à le frapper qu’ elle ne m’ a pas entendu venir je la regarde et dans la lueur de les phares son visage mince et tout convulsé me fait penser à une chèvre furieuse sans un mot sans efforts je la soulève et la jette sur les coussins de sa voiture puis je m’ adresse à le chauffeur :–aidez-moi à le conduire chez nous .valère à le son de ma voix se lève de lui-même et se laisse guider sans résistance jusqu’ à son fauteuil d’ osier il a une face d’ un rouge violet qui m’ épouvante et sa respiration est une sorte de ronflement qui se heurte à le quelque chose de dur à le fond de sa gorge .en s’ en allant le chauffeur me dit: –mouillez -lui le visage et faites-lui boire de le café.je me hâte de suivre ce conseil et peu à le peu valère devient moins rouge et sa respiration moins dure il suit du regard tous mes mouvements ", "la relation de les faits que nous venons de narrer sous une forme plus dramatique a été écrite de la main de le notaire truchet et se trouve à la page45 de l’ histoire h agiologique de le diocièse de maurienne publiée il y a quelques années par notre ami le curé d’ aiguebelle c’ est dire que le miracle est authentique et que nous n’ avons rien avancé qui ne soit exact ...l’ homme saisit à le mains le lourd heurtoir de fer et le laissa retomber de toute sa force sur le gros clou à le tête large qui lui servait d’ enclume un bruit éclatant retentit roula dans les corridors fut longuement repercuté par l’ écho s’ affaiblit s’ éteignit enfin une lumière apparut presque aussitôt derrière les vitres verdâtres d’ une fenêtre de le premier étage tandis qu’ à le rez-de-chaussée s’ ouvrait l’ étroit vantail d’ une lucarne défendue par une grille ", "et ce qu’ il y avait de remarquable c’ est que PROPN ne se servait jamais de cette force miraculeuse que pour protéger emmanuel qu’ il adorait à le lieu d’ en être jaloux comme il fût peut-être arrivé d’ un autre enfant quant à le jeune emmanuel il enviait singulièrement cette force de son frère de lait et il eût bien volontiers échangé son sobriquet de cardinalin contre celui de cependant lui aussi semblait gagner une certaine vigueur à le cette fréquentation d’ une vigueur plus grande que la sienne mesurant sa force à le celle de le jeune prince luttait avec lui courait avec lui et pour ne pas le décourager se laissait parfois dépasser à la course et vaincre à la lutte tous les exercices leur étaient communs équitation natation escrime ", "mais lucien sentit tout à le coup son cœur battre à le outrance car la fenêtre de la chambre supérieure s’ ouvrit et une créature idéale de beauté s’ y montra disant mon parrain n’ y est pas c’ était mam’zelle jeanne la jeune fille mystérieuse sur laquelle le forgeron veillait comme un dragon sur un trésor et qu’ on appelait dans la contrée la pupille de les moines elle aperçut lucien qui avait respectueusement ôté son chapeau et un léger incarnat colora son front et ses joues est donc dagobert mam’zelle dit benoît –avez -vous besoin de lui ", "il s’ avançait à le détour de le corridor suivi de le valet de chambre tragiquement pâle à la vue de sa sœur il s’ immobilisa comme saisi d’ épouvante puis il la prit contre son cœur et l’ étreignit désespérément il ressemblait à le mlle devaugelade mais il semblait plus ombrageux et plus grave alors qu’ elle ne demandait qu’ à le rire à la vie il montrait des yeux où l’ énergie se nuançait vite d’ inquiétude ou de ferveur il était de ces hommes qui ne peuvent se passer d’ un but l’ entreprise la lutte la passion leur sont aussi nécessaires que l’ oxygène " ]
tu veux faire rouler des trains sur ces frêles choses demanda -t-il à le robert les bras tombés d’ étonnement l’ œil incrédule c’ est plus résistant que du fer qui en aurait plusieurs fois le diamètre répondit le constructeur PROPN se lança dans des explications techniques puis il dit où en était le pont là-bas les piles étaient construites les culées aussi	[ "il y aurait travées de mètres maintenant il commençait à expédier les diverses parties de la charpente le prix de le transport était insignifiant à le cause de leur extrême légèreté bientôt il partirait pour diriger l’ ajustage ce ne serait rien de boulonner tout cela ", "ces grandes pièces de métal s’ adaptaient les unes à les autres avec la précision d’ un mécanisme d’ horlogerie robert dit tout à le coup PROPN qui l’ avait attentivement écouté indique -moi donc une besogne un peu hasardeuse où un galant homme pourrait laisser sa vie proprement sans que ce soit le suicide bête l’ accent dont il prononça cette phrase frappa dalgrand plus que le sens de les mots mon pauvre vieux dit l’ inventeur c’ est donc si grave que cela décidément j’ en ai assez cria de villenoise avec une soudaine violence ", "elle te tient donc bien? et elle te rend donc bien malheureux demanda robert qu’ est -ce que tu sais? interrogea vincent à qui répugnait une confidence pas grand’chose mais je devine non tu ne peux pas tu ne peux pas deviner c’ est à le devenir fou! veux -tu que je t’ en débarrasse ", "proposa tranquillement son ami de qui de cette femme car il y en a à le moins une je suppose ah! ce n’ est pas d’ elle que je voudrais me débarrasser reprit vincent c’ est de moi-même de mon cœur torturé de ma volonté malade de ma conscience qui m’ accuse dalgrand dit avec lenteur et gravité: ah tu sais donc combien tu as fait de mal robert murmura qui pâlit mon cher reprit son ami de le même ton pénétré tu n’ es pas absolument coupable ", "il y a eu de notre faute à le tous si ta conduite n’ avait pas été correcte sois tranquille j’ aurais agi en frère avant d’ agir en ami et il se serait passé entre nous quelque chose de terrible mais je ne te trouve qu’ un tort il est sérieux c’ est de ne pas m’ avoir mis à le courant de ta situation avant de me laisser t’ introduire dans l’ intimité de ma famille près de cette pauvre enfant vincent ah si tu savais comme je l’ aime je te défends de me dire cela! prononça fortement robert je te défends de le penser ", "l’ autre s’ écria vivement: je n’ ai pas si longtemps à le dire ni à le penser puisque je suis résolu à le mourir en voilà un moyen! qui haussa les épaules voyons as -tu confiance en moi? dis-moi tout tout exactement on est souvent très mauvais juge en ses propres affaires et je puis découvrir une issue que tu ne verrais pas ", "m. de villenoise lui peignit de la façon la plus fidèle l’ état de sa liaison avec sabine les raisons qu’ il avait pour ne pas abandonner cette femme si follement sensible qui ne vivait que par lui et que pourtant il était devenu incapable de rendre heureuse il parla de le caractère violent et jaloux de son amie depuis quelques jours dit -il elle est devenue plus ombrageuse que jamais une circonstance que j’ ignore lui a fait croire que j’ ai résolu de me séparer d’ elle nous passons de la tristesse la plus morne à les emportements les plus insensés ", "c’ est un supplice dont elle souffre je t’ assure tout autant que moi-même et cependant robert avec une nuance d’ ironie: et cependant il y a quelque chose d’ incompréhensible d’ inouï de pire que tout parle donc mon dieu a quoi servent les superlatifs et les réticences eh bien avoua vincent si je devais la quitter de moi-même par un acte de ma seule volonté je sais que je ne pourrais le faire sans un déchirement affreux allons donc! ", "s’ exclama dalgrand comme s’ il venait enfin d’ arracher la racine douloureuse de cet abcès moral il y eut entre les amis un instant de silence as -tu un conseil à le me donner? demanda enfin m. de villenoise certes et catégorique lequel? épouse mme " ]	[ "aussi fut -il péniblement affecté par les doutes de son père la communication de les livres c’ était le procès gagné avant un mois la non-communication c’ était une nouvelle attente c’ étaient l’ incertitude et la crainte il voulut pour se rassurer consulter tous ses conseils hastron son homme d’ affaires hélouis son avoué favas son avocat lui firent la même réponse –les procès qu’ il a perdus ont rendu votre père trop pessimiste la communication a été ordonnée elle se fera; restez tranquille chez vous travaillez et vendredi votre procès sera gagné ", "j’ avais ans j’ en ai aujourd’hui or et font vous voyez que c’ est encore récent ah! j’ ai eu le temps d’ en voir de grises! ans ce n’ est pas un jour et il faut y avoir passé passé soi-même pour bien savoir ce qu’ une liaison de cette trempe vous réserve de désillusions de découragements et de tristesses j’ ai eu mes bonnes heures parbleu mais la vie est tellement absurde qu’ à le peine connaissons -nous des joies qu’ elle nous donne autre chose que le regret de ne les avoir plus tel que vous me voyez mes enfauts j’ ai eu ma bonne part de douleurs allez ", "–parfait alors promettez -moi de ne plus jamais lire proust kafka et consorts de ne plus baver sur des reproductions de modigliani et de soutine de ne plus penser à le chaplin ni à le stroheim ni à les d\\' oublier définitivement le docteur louis-ferdinand le juif le plus sournois de tous les temps est promis mon général –moi je vous ferai lire de bons ouvrages en possède une grande quantité en langue française avez -vous lu art être chef par courtois? restauration familiale et révolution nationale par sauvage le beau jeu de ma vie par guy de larigaudie ", "vous ne pouvez rien pour moi? –non rien déclara -t-il rudement elle leva ses mains tremblantes dans un élan désespéré la gorge gonflée de colère mais elle se contint elle balbutia votre ciel est fermé vous m’ avez menée jusque -là pour me heurter contre ce mur j’ étais bien tranquille vous vous souvenez quand vous êtes venu ", "je bois tout va -t-il redevenir incompréhensible je m’ étonne bien haut de le champagne à le buffet de la gare de lyon à la fin de l’ après-midi? la fin de l’ après-midi pardon il est heures de le soir heures un quart même ", "qui est donc entendu pour votre programme d’ existence dit -il après un court instant de silence à le cas où vous auriez quelque désir particulier faites-le-moi connaître –pardon interrompit nous n’ avons jamais eu la pensée de vivre à le vos dépens si nous avons regretté de n’ avoir pas reçu une instruction plus étendue c’ est que les possibilités de gagner notre vie sans quitter notre rang social se trouvaient ainsi beaucoup limitées mais jamais jamais nous n’ accepterons l’ existence que vous nous offrez ", "je ne sais rien oh je lis dans vos yeux que vous me trompez dit pauline d’ une voix désespérée à le nom de le dieu dont vous exaltiez la bonté tout à l’ heure si vous savez ce qu’ est devenu m. de maugeville dites-le-moi et la voix de pauline était devenue suppliante et presque irrésistible ", "oh pardon pardon dit -elle à le marceau qui plus que moi doit savoir le contraire mon dieu mon dieu dans ce moment le domestique entra et annonça que les chevaux étaient prêts —partons à le nom de le ciel partons il y a du sang dans l’ air qu’ on respire ici ", "j’ ai ouvert le livre lu les premières lignes et je suis restée comme ni absente ni présente en suspension vous ne voulez pas plutôt vous joindre à le nous lorsque PROPN s’ est adressé à le moi pour la première fois j’ ai aussitôt remarqué cet accent à le peine perceptible dont je devais comprendre par la suite qu’ il constituait l’ atout maître de sa panoplie je ne regarde plus la télévision depuis longtemps et bien que je me précipite sur les pages potins de les journaux people dès que je m’ assois dans une salle d’ attente son visage m’ était inconnu les mains posées sur ma table le corps penché vers moi l’ homme clair semblait guetter dans mon regard une étincelle de joie d’ admiration ou quelque manifestation visible de mon émotion ", "allez donc à le fait sacrebleu ronchonna le commandant le hardeur qu' impatientait tout ce verbiage inutile on y va on y va gouailla royaumont en jetant son cigare à le demi éteint dans la cheminée je tousse et je commence nul d' entre vous n' ignore je le suppose qu' il n' est pas à le monde de meilleurs amis que bordenave et cet inaltérable satisfait de quillanet ils se complètent ils ne pourraient se passer l' un de l' autre " ]
elle se mit à le rire ce qui m’ exaspéra pendant semaines ou un mois je restai avec la femme sans jambes et l’ homme à le bonnet de police ils avaient cru qu’ ils me dompteraient comme on dompte les animaux par la faim; mais ils ne purent pas y arriver pour manger je faisais ce qu’ ils voulaient mais quand j’ avais mangé je ne faisais plus rien	[ "la femme sans jambes savait bien que je ne lui pardonnerais jamais l’ opération qu’ elle m’ avait faite à la joue et quelquefois elle disait qu’ elle avait peur de moi que j’ étais capable de lui donner un coup de couteau nous étions arrivés dans un pays dont je ne sais pas le nom mais où le pain se dit et où il y a beaucoup de rivières alors voyant qu’ ils ne pouvaient rien tirer de moi ils me vendirent à un aveugle qui n’ était pas plus aveugle que toi mais qui faisait semblant d’ avoir perdu les yeux pour mendier toute la journée il fallait rester sur un pont et tendre la main heureusement il avait un caniche et le soir à la maison je pouvais jouer avec ce chien; sans cela je serais morte de chagrin ", "je n’ avais pas de le tout de disposition pour mendier et comme je ne voulais pas tourmenter les gens qui ne me donnaient rien et les suivre en pleurant je recevais des coups de bâton tous les jours fatigué de me battre l’ aveugle me revendit à des musiciens ambulants pour faire la quête pendant qu’ ils jouaient en avons -nous parcouru de les pays j’ ai vu l’ angleterre et aussi l’ amérique où il fait si froid qu’ on se promène dans les voitures sans roues qui glissent sur la neige il faut traverser la mer pour y arriver et on est plus d’ mois en bateau ", "les musiciens me vendirent à le lapolade à le notre rentrée en france il m’ avait achetée pour faire de la suspension et en attendant je donnais à le manger à les bêtes dans ce temps-là nous avions lions il y en avait un qui était très méchant et qui tout de suite était devenu très doux avec moi; quand je lui apportais son dîner il me léchait les mains un jour ennuyé de ce que je ne parvenais pas à exécuter un tour difficile lapolade me donna une correction je criais tant que je pouvais ", "c’ était devant la cage de mon lion voilà que ce bon lion se fâche de me voir battre il allonge la patte à le travers les barreaux happe lapolade par l’ épaule et le tire à le lui lapolade tâche de se sauver mais le lion avait enfoncé ses griffes dans la peau et il tenait bien si on n’ était pas venu avec des bâtons de fer lapolade y serait resté ", "il en fut mois malade mais ç a lui donna l’ idée de me faire entrer dans les cages puisque les lions sont tes amis me dit madame ils ne te mangeront pas d’ ailleurs le gros te défendrait moi j’ aimais mieux que la suspension et c’ est depuis ce temps -là que l’ illustre diélette dompte par ses charmes les féroces enfants de le désert comme dit la parade est -il bête avec ses féroces enfants de le désert ils sont plus doux que des chiens ", "ah! si mon pauvre gros rougeaud n’ était pas mort tu verrais je les mettais tous les dans la même cage je donnais des coups de cravache à les autres tant je pouvais et quand ils commençaient à le être en colère je disais à le rougeaud: défends-moi aussitôt il se plaçait en avant avec un rugissement si terrible que tout le monde tremblait alors je faisais semblant de m’ évanouir ", "il me léchait la figure; on ouvrait la grille il m’ emportait dans sa gueule si tu avais vu comme on applaudissait; et des bouquets et des gâteaux et les belles dames qui m’ embrassaient j’ avais tant de succès qu’ on proposa à le lapolade d’ aller à le paris pense si je fus contente: à le paris je saurais bien m’ échapper et retrouver maman ", "mais à le moment de partir rougeaud qui tombe malade c’ était l’ hiver et il était si frileux qu’ il tremblait toujours ah! je l’ ai bien soigné va je couchais avec lui sous les couvertures malgré il est mort tout de même jamais je n’ ai eu tant de chagrin ", "on a cru que j’ en mourrais la caravane n’ alla pas à le paris et il fallut renoncer à le revoir maman j’ ai bien depuis pensé à le me sauver mais toute seule je n’ ose pas et filasse et la bouillie je n’ ai pas confiance en eux toi tu n’ es pas de la banque veux -tu m’ aider à le retrouver maman? " ]	[ "cette jeune fille élevée par une mère admirable et ensuite éprouvée par les difficultés de la vie d’ une façon si rude avait un sens pratique qui exaspérait sophie et qui charmait madame celle-ci n’ avait pas renoncé à ses anciennes admirations son culte pour le bien par-dessus tout sa recherche de le bon et de l’ honnête malgré tout s’ exprimaient dans les mêmes termes elle donnait à ses enfants les mêmes préceptes qui avaient régi sa vie l’ application seule avait changé elle n’ eût certes pas fait à le ans ce qu’ elle avait fait jadis à le mais c’ était une nuance dont elle ne s’ apercevait pas ", "que la petite vieille serait la solution responsable vis-à-vis de lui et de moi j' ai eu honte d' annoncer cette nouvelle à le ma mère le laisser-aller qu' elle reniflerait tout de suite elle m' imaginerait langeant poulottant et PROPN ne la ravirait pas tout juste en effet si elle n' a pas pris l' annonce de cette naissance future comme celle d' un déshonneur pour moi et mon père s' est affligé qu' une tuile pareille nous arrive autre son de cloche en face ce sera mon troisième petit-enfant calcule mon beau-père ", "–je vous écoute dit gaston –ce que j’ ai à le vous dire est assez délicat poursuivit m. richon vous comprendrez je l’ espère les motifs qui m’ obligent à le rompre le silence j’ irai droit à le but si vous le voulez bien mon cher ami vos visites chez moi sont devenues si fréquentes qu’ elles ont été remarquées ", "—laisse -le dit un autre c’ est jean-baptiste le quêteux il veut traverser faisons -lui la charité a nous portera bonheur le bancal était déjà dans l’ embarcation les bateaux quittèrent le quai en même temps léonie songeuse le cœur oppressé hasardait de moment en moment sur co-lo-mo-o des regards timides et sympathiques ", "c' est le tohu-bohu le grand casse-patte rien que pour approcher l' échelle je faille basculer fois sous les cataractes de poutrelles que ç a plane valse par tous les bouts balance palanque hallucine de flèches en radeaux beauprés hors énormes hamacs à le camelote caisses dans les airs joujoux prodiges bazar voltige pianos à le queue pour les tropiques tout le bataclan crisse vire à les soutes titube débouline bute à les cales boum! je me faufile entre les insultes j' arrive à le jovil ", "ainsi à le moment ou ̀ je me relevais en répétant tout bas: château de de l’ impression confuse qu’ un autre avait entendu l’ adresse donnée par massignac se formait en moi et prenait consistance bien plus je m’ apercevais après coup que par la position qu’ il occupait à le mes côtés cet autre homme avait pu lire comme je l’ avais lu le début de la lettre de cet autre homme dont le maquillage savant qui recouvrait sa figure tomba soudain devant mes yeux pour faire place à la face pâle de le sieur velmot je regardai autour de moi: l’ individu venait de se dégager de la masse de les curieux qui nous emprisonnaient et il filait à le travers les groupes mouvants de la foule j’ appelai je criai son nom ", "est -ce vous non –quoi! ce n’ est pas vous que loraydan alors a chargé et mis en fuite –non sire le roi maîtrisa un geste de colère et s’ adressa à le gouverneur: –et vous qu’ en pensez -vous? –la question répondit guitalens il n’ y a que la question pour faire avouer ", "en effet le samedi par une belle après-midi douce et vaporeuse ils arrivaient à le biarritz et anie à le bras de son père descendait la pelouse plantée de tamaris qui aboutit à la grande plage puis après un temps d’ arrêt pour se reconnaître ils allaient tous les s’ asseoir sur la grève que la marée baissante commençait à le découvrir c’ était l’ heure de le bain; entre les cabines et la mer il y avait un continuel va-et-vient de femmes et d’ enfants en costumes multicolores à le milieu de les curieux qui les passaient en revue et offraient eux-mêmes par leurs physionomies exotiques leurs toilettes élégantes ou négligées tapageuses ou ridicules un spectacle aussi intéressant que celui à lequel ils assistaient tout cela formant la cohue le tohu-bohu le grouillement le tapage d’ une foire que coupait à le intervalles régulièrement rythmés l’ écroulement de la vague sur le sable ils étaient installés depuis quelques minutes à le peine quand jeunes gens passèrent devant eux en promenant sur la confusion de les toilettes claires et de les ombrelles un regard distr", "c’ est toujours un de moins –vraiment s’ écria valnoir vous êtes sûr qu’ ils ont dit cela? comme je suis sûr de savoir par cœur la déclaration de les droits de l’ homme \\n' répondit solennellement le portier –bourignard vous êtes un serviteur modèle et je vous donnerai cette semaine places pour les variétés ", "PROPN était malgré cela beaucoup plus sage dans le château depuis que le colonel y était de retour un jour le comte de PROPN fit venir henri dans son appartement et lui parla en ces termes mon cher fils tu commences à le être d' un âge où le séjour d' un vieux château habité seulement par ton père n' est plus suffisant pour toi tu n' as cependant que ans mais tu as l' air d' un homme et je crois que je puis sans danger te livrer pour quelque temps à le toi-même —comment mon père s' écria henri " ]
j’ ai eu le temps de tirer une goulée de ma pipe et la réponse m’ est venue qu’ est -ce que tu veux que je fasse max? je venais d’ avertir —à la première hésitation dans la phrase à la première tournure à la gomme qui aura l’ air d’ un duce je t’ abandonne à le ce mec d’ une main qui tremblait à le peine PROPN formait le numéro de raoul dans le second écouteur j’ ai entendu la vibration de l’ appel PROPN a écrasé son mégot dans le cendrier	[ "par la porte de la cabine de l’ extérieur pancho suivait nos gestes de les yeux un peu à la manière qu’ ont parfois les chiens de garde vigilants c’ est paul qui a répondu —ici paul vous pouvez me passer votre frère cette façon de dire vous à le ce mec je me demandais si c’ était habituel chez fred la main plaquée contre le microphone je lui ai posé la question ", "—je les connais depuis peu il m’ a fait observer cette fois nous entendions la voix grasse de savate c’ est raoul c’ est quoi de c’ est fait —oui monsieur raoul depuis minutes il s’ en étranglait de rire la tante à l’ autre bout de le fil et a voulu savoir comment pierrot s’ était fait posséder ", "—facile très facile a expliqué fred j’ étais derrière la porte quand elle s’ est ouverte il a même pas vu venir le goumi tous ces mots sonnaient parfaitement juste savate a donné du compliment bien joué mon petit gars veille à le ce qu’ il bouge pas ce con je termine mon dessert et j’ arrive a raccroché gêné sans doute d’ avoir changé de camp une fois de plus cette fois c’ était noszigues qui prenions la pogne ", "j’ en reluisais je devais affranchir pierrot de l’ embellie et aussi le prévenir de se tenir sous pression il pouvait y avoir de la viande froide à le transbahuter d’ un seul coup je sais pas pourquoi sans doute d’ avoir entendu la voix de raoul je m’ en ressentais pour l’ équarrissage voulant prendre place devant l’ appareil j’ ai poussé PROPN vers pancho ", "—emmène -le j’ ai dit en espingouin avec une facilité pour trouver les mots qui m’ a sur le coup ravi et puis j’ ai formé le numéro de le gros sonnait pas libre toujours poice j’ ai allumé une pipe puis rappelé ", "j’ ai eu marinette —à qui tu jactais elle se marrait de ma question —t’ es bien curieux elle m’ a fait mais je vais te le dire c’ était bouillon-gras et rené de nanterre qui demandaient si on pouvait grainer ensemble demain après l’ enterrement bien sûr pierrot les a invités et on compte sur toi ", "—passe-le-moi pierrot j’ ai fait il comprenait rien ce pante à le ce que j’ avais dit tout à l’ heure et qui était qu’ en aucun cas il devait répondre à le personne de chez lui étant sensé se trouver ici maintenant que la connerie qui pouvait aussi n’ avoir pas d’ effet fâcheux était faite il était trop tard pour groumer je me suis contenté de l’ affranchir vite naturellement il fulminait de ne pas être là pour accueillir ", "mais moi j’ en étais pas mécontent j’ avais fait hier à ce gros dégueulasse une promesse que je devais tenir si quelqu’un avait le droit de le flinguer c’ était bien moi j’ avais une priorité marinette et ses minauderies ", "son homme et ses indignations je les bénissais ces deux-la ̀! elles avaient réclamé minutes à le téléphone leurs stériles conneries minutes qui allaient coûter cher de celles qu’ on rattrape jamais qu’ est -ce que j’ avais commis je me le demandais pour mériter des avatars pareils " ]	[ "les femmes en noir la tête couverte d’ un grand voile s’ en venaient d’ un air triste les hommes gênés dans leurs vestes de drap s’ avançaient plus délibérément par en devisant des affaires .maître chicot et sa femme effarés les reçurent en se désolant; et tous tout à le coup à le même moment en abordant le premier groupe se mirent à le pleurer ils expliquaient l’ aventure contaient leur embarras offraient des chaises se remuaient s’ excusaient voulaient prouver que tout le monde aurait fait comme eux parlaient sans fin devenus brusquement bavards à ne laisser personne leur répondre ils allaient de l’ un à l’ autre je l’ aurions point cru; c’ est point croyable qu’ il aurait duré comme invités interdits un peu déçus comme des gens qui manquent une cérémonie attendue ne savaient que faire demeuraient assis ou debout quelques-uns voulurent s’ en aller ", "votre jour sera le mien ce jeudi m’ arrangerait disons il y eut dans le cornet acoustique un bruit de pages tournées à la hâte entre heures et midi je vous note sur mon emploi de le temps ?suffoquée ophélie raccrocha le combiné avec autant de colère que si elle l’ avait abattu sur le crâne de —ce soleil ne vaut vraiment rien déclara la tante roseline en la voyant revenir ", "—quel clou! fis -je l’ esprit ailleurs —le clou de l’ exposition donc! —vous voulez installer un clou à l’ exposition un peu de surprise teinta le faciès de m. picard bien sûr! dit -il il faut toujours un clou dans une exposition qui se respecte ", "comment cela il vous a donné sa parole disais -tu quand vous l’ avez mis à le terre de ne pas recommencer sa parole d’ honneur si c’ est celui que je crois il l’ a tenue et alors il n’ est pas mort cependant il n’ est pas revenu dit le flotteur non dit le héron mais m’ est égal ", "les touses entre lesquelles on eût dit qu’ ils rampaient jetaient des ombres nettes sur le tapis blanc; et ces petits arbres trapus à les grosses têtes hérissées à les courtes branches noueuses semblaient être une bande de lutins à les bras monstrueux à les gestes fantasques chargés d’ escorter avec tous les signes d’ une joie insensée cette troupe de fantômes –allons s’ écria florine d’ une voix étranglée elle s’ avança en poussant machinalement eugène devant elle comme si elle eût voulu tout à la fois s’ approcher de ce spectacle et être protégée contre l’ horreur de cet aspect ils firent quelques pas PROPN marchait le premier la tête basse avec une lenteur solennelle qui rappelait à le pauvre garçon l’ enterrement de sa mère morte naguère ", "ainsi je compte sur toi mon vieux jack je vous donnerais ma vie si vous me la demandiez s’ écria le vieux domestique en couvrant de baisers la main de guillaume benoist adieu donc reprit ce dernier ce soir commencera la vengeance ", "–catherine mon trésor mon petit chou catherine la petite fit entendre un gémissement et se débattit –vous me faites mal.–oh! pardon ma chérie mon petit amour mais c’ est si bon de te retrouver dans mes bras ma petite fille ...à regret elle avait lâché la fillette qui d’ un bond se réfugia dans les jambes de son père elle s’ y cramponna des mains et de ce refuge elle regarda cette nouvelle venue exubérante avec une sorte d’ épouvante puis elle leva les yeux vers son père comme pour l’ interroger.judy tendit les bras: tu n’ es pas heureuse de me revoir elle ajouta pour bob soudain inquiète –comme elle est pâle ", "elle est douée d’ une intelligence notable et répond en espagnol et en français à les questions qu’ on lui pose car la jeune géante est alsacienne en plus l’ alsace qu’ on nous a prise! l’ article précise encore que si on lui pose une question indiscrète ou indélicate elle répond avec à le propos et un sourire de reproche pertuiset décide aussitôt d’ aller voir son énorme compatriote c’ est le genre de spectacle dont il est friand ", "etrange cette religion de le moi je suis moi rien que moi rien d' autre que moi je suis moi donc je ne suis pas la chaise sur laquelle je m' assieds je ne suis pas l' arbre que je regarde je suis bien distinct de le reste de le monde je suis limité à les frontières de mon corps et de mon esprit je suis moi donc je ne suis pas ce monsieur qui passe surtout si le monsieur se trouve être le meurtrier de ma femme singulier credo ", "comment avait -il pu oublier ces choses il se rappela tunis les rues voûtées les heures chaudes de la sieste il se rappela surtout dans le quartier maltais un terre-plein sur une petite place avec des canons plantés culasse en l’ air un cabaret borgne tout à le coin et lui-même un peu gris ayant quitté son sabre et tenant marthe sur les genoux car en effet c’ était bien la même marthe dans cette forte brune à les traits apaisés et grossis il retrouvait non sans plaisir la maigre et mince toulonnaise tout flamme et tout nerf pour qui semaines durant il avait eu comme un caprice " ]
j’ ignore ce qu’ il lui a dit mais PROPN semblait très abattu il m’ a adressé de loin un geste dont nous étions convenus et qui signifiait tout est fichu annulons le plan j’ ai vu rouge j’ étais assisté de standley mon partenaire il il a torché l’ un de les bonshommes que vous aviez vous-même filé et donc repéré dans la tribune	[ "le buffalo bill ne tire pas seulement sur les boules de verre il fait mouche dans les yeux de ses contemporains —comprenez la situation graff savez -vous que le droit d’ asile existe en france mieux que partout ailleurs et que si vous aviez demandé la protection de la police —nous ne voulions pas attirer l’ attention de la police le trésor c’ est fou ce que le pognon modifie la mentalité d’ un individu c’ est banal mais c’ est vrai tout ce qui est banal est vrai si tout ce qui est vrai n’ est pas banal jusqu’ à les fours parfois qui sont banaux —bon votre tireur d’ élite qui avait envie de faire un vrai carton a composté le premier ange gardien —oui ", "je me penche sur lui je le chope par la fraise il en porte une et avec le pouce de l’ autre main j’ écris dans le plâtre de son visage m... à le çui qui le lira et puis ensuite vous avez flingué le frangin! après l’ angegardienicide le fratricide ", "vous entendiez affurer le pognon à le seulement le gars s’ emporte il lève la main sur le commissaire san-antonio qui plus preste abaisse la sienne sur le pif de le gugusse PROPN se met à le couler rouge sur son maquillage de piste —vous mentez hurle ", "on a assassiné mon frère j’ ignore qui sans doute l’ autre homme qui le surveillait j’ ignore où est le trésor c’ est pourquoi je suis allé fouiller ses vêtements dans le vestiaire où vous m’ avez rencontré l’ argument me frappe c’ est vrai s’ il avait eu le magot ou s’ il avait su où celui-ci nichait aurait -il pris de pareils risques ", "—t’ appelles a fouiller mon pote je ricane en évoquant les fringues lacérées il hausse les épaules —si j’ avais voulu me débarrasser de mon frère pour avoir sa part aurais -je fait abattre l’ homme qui le surveillait un point de plus —alors qui —je l’ ignore et j’ espère de toute mon âme que vous découvrirez la vérité il paraît sincère; autant que puisse le paraître un gars ayant un crépissage pareil sur la vitrine je médite un instant ce qui ferait sourire mon éditeur —en somme je susurre pour résumer votre cas chère bille de clown vous avez un frangin qui pendant la guerre est tombé sur un coffre d’ or qu’ on évacuait ", "il l’ a caché puis ans après comme dans les mousquetaires il a pu revenir en france pour le récupérer à le son compte ayant besoin d’ aide il vous a fait signe vous mettez sur pied un petit topo destiné à le lui permettre de choisir la liberté mais il est surveillé par des gars qui ouvrent grands leurs marchal ", "afin de lui sauver la mise vous abattez l’ un de les gars et presque à le même moment votre pauvre frère est descendu sur le terrain je m’ arrête la preuve de l’ innocence de en ce qui concerne ce second crime c’ est la différence de les angles de tir et de distance le tireur qui a flingué l’ ange gardien n’ avait matériellement pas le temps d’ aller dans l’ immeuble d’ en face pour démolir ", "et pourquoi y serait -il allé puisqu’ il pouvait très aisément le dégringoler d’ où il était je me frotte le lobe ce qui est chez moi l’ indice de la perplexite la plus perplexe et je continue: —vous ignorez qui a tué vous ignorez où il a caché son or; ou plutôt l’ or de la république française correct comme résume qu’ espériez -vous trouver dans ses vêtements ", "il hésite un peu je l’ encourage à le parler gentiment d’ un coup de poulaine dans les hauts-de-chausses se racle la gargane —eh bien mon frère a caché le coffre dans un petit pays près de rambouillet je vous l’ ai dit seulement il ne savait pas le nom de cette commune " ]	[ "elle m’ a expliqué qu’ elle devait partir précipitamment pour cambrai pour aller voir sa sœur malade et qu’ elle n’ avait pas le temps de passer chez elle elle voulait une valise bon marché en fibre comme nous en avons des piles de les côtés de la porte elle a choisi le modèle moyen a payé et est entrée dans le bar d’ à le côté je me trouvais sur mon seuil un peu plus tard quand je l’ ai vue se diriger vers la gare la valise à la main —vous êtes seul dans votre magasin ", "il lui semblait que de prêter attention à de petites choses lui montrait sa liberté d' esprit et l' élevait en quelque sorte au-dessus d' elle-même peut-être cela lui avait -il fait du bien de pleurer elle se sentait à la fois honteuse et plus forte en vue de la gare elle se demanda où elle irait le train de paris ne passait que dans heures et demie de le reste elle ne voulait pas aller à le paris elle y avait été plusieurs fois et n' en avait rapporté qu' une sensation désagréable d' étourdissement et de fièvre ", "elle reste là de les heures minutes rapides à le notre compte sans parler perdue dans sa contemplation enchantée bercée par l’ unique voix de les eaux lointaines à le quoi bon de les paroles une pression de mains nos regards dirigés d’ instinct sur le même objet notre tressaillement simultané à le vol d’ une palombe il n’ en faut pas davantage pour nous assurer que nos cœurs unis se répondent dans l’ extase jusqu’ à le moment où l’ un de nous soulevé par une vague de passion qui l’ étouffe se redresse ramasse d’ un coup de filet ses pensées égrenées sur la mer vient les verser toutes sur les lèvres de l’ autre dans un ardent et grave baiser à le soleil tombant nous remontons de le val à la vigie dans la logette à le pied de le mât sur la plus haute crête de rocher ", "dit -il c’ est mllegermaine bonsoir mademoiselle —bonsoir monsieur elle était troublée c’ était certain elle devait se demander ce qu’ on lui voulait la personne qui vous parle vient de trouver par hasard la bouteille à le whisky qui était ce matin dans la chambre de m.owen silence complet vous m’ entendez ", "vous êtes un larbin? et vous un rebelle en bois quel intérêt les plages musique? évite les tunnels de parole si les paroles sont intéressantes le tunnel passe très bien je crains qu’ elles ne le soient pas on écoute benjamin biolay ", "on l’ aimait bien cependant mais quand les parents disaient en parlant d’ elle la petite il y avait comme une vague rancune dans leur accent et même un peu de dédain tous et ses sœurs en tête la considéraient comme une fillette sans importance pensez donc une petite qui a fait de bonnes études toutes simples qui dessine le paysage le vrai paysage pas celui en cubes et joue très gentiment de le mozart qui se contente de blouses et de chapeaux faits par elle trouve les jupes étroites assommantes et serait incapable de flirter convenablement il n’ y avait qu’ à la laisser de côté pour le moment quand ses aînées seraient mariées on verrait à la déniaiser un peu si possible en attendant fanette s’ arrangeait très bien de sa tranquille existence quelque peu en marge de celle de les autres ", "les malles sont -elles refermées il y a une gondole à la porte et ta maison t’ attend avec impatience on sert déjà le souper une demi-heure après nous nous arrêtâmes à la porte d’ un palais magnifique les escaliers étaient couverts de tapis de drap amarante ", "mais les femelles attaquent en ordre dispersé saignent à le blanc le promeneur vespéral les gifles de le malheureux se retournent contre lui sang à le fleur de peau les femelles n’ ont plus qu’ à le lapper puis panique dans l’ essaim femelles en piqué normal sans le cœur où affluer pourquoi allez savoir mais ç a me rappelle un fait divers ancien j’ ai gardé la coupure je demanderai à le lisette de me la lire elle n’ y comprendra rien tant mieux je meurs sans souffrir sans tousser mon rhume est presque guéri je relève de maladie mourant et convalescent tout à la fois l’ un n’ empêche pas l’ autre les noyés cicatrisent ", "voix de charme fluide rire de gorge un peu rauque et puis chuchotements virtuose de la mi-voix dora très bonne nageuse roulant nue dans les vagues de le cap-ferret où nous avons passé un été dora des siestes chaudes et des nuits froides dora de la pénombre à le tâtons sur les tapis et les lits dora me montrant sa blessure à le genou droit dans les débuts quand on faisait l’ amour rageusement sur le sol dora en anorak noir sur ses skis à le font-romeu fonçant sur les pistes ", "je suis condamné moi sinon à la mort physique de le moins a la mort de l’ âme serez -vous plus cruelle que les juges et les bourreaux et me refuserez -vous le seul moment de bonheur à lequel je puisse encore prétendre en ce monde une heure passée auprès de vous elle m’ écoutait les yeux baissés et je vis larmes briller à le bord de ses longues paupières a quoi bon dit -elle tout bas à le quoi bon prolonger notre mutuelle souffrance ces derniers mots m’ arrachèrent un cri " ]
jalouse de tes méchantes noisettes marguerite oui oui jalouse et tu voudrais bien que je te donnasse mes méchantes noisettes sophie tiens voilà le cas que je fais de ta belle récolte	[ "en disant ces mots et avant qu’ élisa et les petites eussent eu le temps de l’ en empêcher elle donna un coup de poing sous le panier de marguerite et toutes les noisettes tombèrent par terre marguerite poussant un cri mes noisettes mes pauvres noisettes camille et madeleine jetèrent à le sophie un regard de reproche et s’ empressèrent d’ aider marguerite à le ramasser ses noisettes camille ", "tiens ma petite marguerite pour te consoler prends les miennes madeleine et les miennes aussi les paniers seront pour toi marguerite qui avait les yeux un peu humides les essuya et embrassa tendrement ses bonnes petites amies ", "sophie était honteuse et cherchait un moyen de réparer sa faute prends aussi les miennes dit -elle en présentant son panier et sans oser lever les yeux sur marguerite merci mademoiselle j’ en ai assez sans les vôtres marguerite dit madeleine tu n’ es pas gentille ", "sophie en t’ offrant ses noisettes reconnaît qu’ elle a eu tort il ne faut pas que tu continues à le être fâchée marguerite regarda sophie un peu en dessous ne sachant trop ce qu’ elle devait faire l’ air malheureux de sophie l’ attendrissait un peu mais elle n’ avait pas encore surmonté sa rancune camille et madeleine les regardaient alternativement camille ", "voyons sophie voyons marguerite embrassez -vous tu vois bien toi sophie que marguerite n’ est plus fâchée et toi marguerite tu vois que sophie est triste d’ avoir eu de l’ humeur sophie chère camille je vois que je resterai toujours méchante ", "jamais je ne serai bonne comme vous vois comme je m’ emporte facilement comme j’ ai été brutale envers la pauvre marguerite marguerite n’ y pense plus ma pauvre sophie embrasse-moi et soyons bonnes amies comme nous le sommes toujours quand marguerite et sophie se furent embrassées et réconciliées ce qu’ elles firent de très bon cœur camille dit à le sophie ma petite sophie ne te décourage pas ", "on ne se corrige pas si vite de ses défauts tu es devenue bien meilleure que tu ne l’ étais en arrivant chez nous et chaque mois il y a une différence avec le mois précédent sophie je te remercie chère camille de me donner de le courage mais dans toutes les occasions où je me compare à le toi et à le madeleine je vous trouve tellement meilleures que moi madeleine l’ embrassant ", "tais -toi tais -toi ma pauvre sophie tu es trop modeste n’ est -ce pas marguerite marguerite non je trouve que sophie a raison elle et moi nous sommes bien loin de vous valoir camille ah ah ah quelle modestie ", "bravo ma petite marguerite tu es plus humble que moi donc tu vaux mieux que moi marguerite très sérieusement camille aurais -tu fait la sottise que nous avons commise l’ autre jour en allant dans la forêt camille embarrassée " ]	[ "à le quoi diable vais -je songer claude gérard n’ ayant donc pas voulu te la ̂cher ajouta bamboche en reprenant son entrain je suis revenu à le paris et alors ma foi roule ta bosse mais comme il n’ y a généralement que les chenapans de ma sorte qui aient du bonheur quand j’ en ai été à mes derniers francs j’ ai joué à le et en jours j’ ai gagné francs tu me manquais d’ autant plus mon brave martin que j’ avais plus d’ argent je ne dis rien de toi basquine si j’ avais su où te trouver –je te crois bamboche dit basquine partager avec moi cet argent si facilement gagné qu’ était cela auprès de le rude travail d’ artisan que tu t’ es imposé pendant que nous avons vécu ensemble –c’ est vrai ç a ne m’ a pas été si rude à le gagner mes francs à le lieu de la lime et de le marteau toute la journée quelques coups de râteau sur le tapis vert et encaissés les doublons alors ma foi ", "il est mort répondit lentement hugo vous l’ aimiez beaucoup oui je l’ aimais et sa femme vous souvenez -vous de l’ avoir vue? aléna? oui je me rappelle aléna qu’ elle était belle mon dieu! ne pourriez -vous faire son portraif de souvenir je ne sais pas peindre répondit lentement PROPN ne voulut point ce jour -là pousser plus loin l’ épreuve ", "il secoua la porte on était tous les dans la pièce à les jarres fit une voix je leur demandais à le travers la cloison pourquoi ils parlaient français à l’ instant c’ était rien louche quand me me. et puis bon est tombé à le premier coup de feu je me suis planqué le p’tit a gueulé: a l’ aide en s’ étalant dans les jarres personne n’ a eu le temps de réfléchir ", "si elle acceptait pour le bâtard les titres et les biens de rene si elle se résignait à le cette usurpation que la destinée semblait lui imposer?. cette lâcheté ne fit que traverser ses angoisses qu’ PROPN se fît francs de revenu avec la faute de sa mère qu’ il vécût de l’ adultère comme il en était ne non cela ne pouvait être mieux valait que l’ humiliation retombât sur elle seule ", "hissé sur un tabouret j’ ai essayé de noyer les retours de sardine sous des trombes d’ eau pétillante les bords de la glace située derrière le patron sacrifiant à la tradition étaient constellés de cartes postales envoyées par les habitués la légende de l’ une d’ elles la vue d’ une île à le soleil couchant indiquait qu’ il s’ agissait de l’ île PROPN je me penchai par-dessus le zinc tandis que s’ égrenaient les nombres compris entre un et —elle est très jolie cette carte a donne envie d’ y aller ", "l’ émotion serrait viviane à la gorge lui enlevant la parole elle continuait de tenir le front un peu baissé pour ne pas montrer à le docteur clenmare ses yeux qui lui révéleraient le trouble violent de son cœur mais elle frémit longuement sous la main ferme qui se posait sur son épaule –regardez ce pavillon c’ est celui de les marquis de rusfolk dont je vous ai dit la devise tout à l’ heure ", "et cela la concernait il s’ agenouilla sur le sol de plastique et pria il disait mon dieu j’ ai peut-être agi sans réflexion ce qui arrive c’ est peut-être vous qui l’ avez voulu cet homme est peut-être votre envoyé votre ange exterminateur et voilà que j’ essaie de me mettre en travers de son glaive d’ arrêter votre apocalypse de retarder votre jugement mais je ne peux pas croire que cette colère soit la vôtre vous savez bien vous que les hommes ne sont pas coupables ils sont seulement stupides vous ne pouvez pas les punir si cruellement de leur bêtise ils ont mordu trop tôt à les fruits de la science ils n’ étaient pas en état de les digérer ils auraient dû attendre qu’ un nouvel estomac leur soit poussé un quatrième cerveau peut-être celui de la sagesse oh! mon dieu ils sont innocents pardonnez-leur pardonnez à les morts et à les vivants prenez-moi dans votre main et broyez -moi mais ayez pitié d’ eux ayez pitié d’ elle ayez pitié de lui ayez pitié de tous il posa sur le sol sa petite croix pectorale intime celle qu’ il portait sous ses vêtements se coucha d", "comme un chien fidèle je puise chacun de mes sentiments dans vos yeux triste quand vous souffrez joyeuse quand vous souriez toute et toujours à le vous j' avais droit de réclamer une affection réciproque tout mon amour vous appartient gabrielle dit PROPN le coeur plein d' angoisses non sire je vous jure inutile ", "vous avez tout ce qu’ il vous faut nous n’ avons à le prendre que nos cannes à le pêche et nos lignes allez les chercher auguste et félix gravirent les escaliers en courant m. m. et m. avaient échangé un regard qui eût donné à le réfléchir à les condisciples s’ ils avaient vu ce regard ", "cette barbe d’ ailleurs ne suscitait chez son porteur aucune de ces vanités si fréquentes chez les porteurs de belles barbes PROPN était un garçon simple à le double sens qu’ on donne ordinairement à le mot simple certes il ne se désintéressait pas de sa barbe et même il y était fort attaché mais pas jusqu’ à écraser l’ humanité d’ un mépris de la trouver en général si mal poilue un jour notre ami se trouva en joyeuse société " ]
il pérorait oubliant le sujet de son discours lancé dans une diatribe politique honnissant les privilèges vantant les tendances avancées de son organe qui menait vaillamment la lutte pour la liberté de les consciences et l’ affranchissement de les prolétaires tous les clichés et des phrases pompeuses des expressions bizarres des mots techniques puis tout à le coup à le milieu de le fracas sonore une expression naïve ou triviale qui détonnait avec la discordance d’ une fausse note l’ homme à les lunettes haussait les épaules m. s’ en aperçut s’ interrompit subitement pour le rappeler à l’ ordre d’ un ton sévère et digne monsieur sextius pliez donc vos journaux s’ il vous plaît	[ "PROPN s’ était levé et d’ un geste raide ôtant sa calotte rouge ripostait aigrement bosset vous n’ avez rien à m’ ordonner je n’ ai à obéir qu’ à ces messieurs je plierai les journaux si je le veux et il se rassit grave compassé coulant en dessous de ses lunettes un regard bilieux sur bosset; vexé dissipant sa mauvaise humeur en tapant plus fort sur la table bosset grognonna un instant: m. perdait le respect qu’ il lui devait étant bel et bien son inférieur de par l’ ordre et la volonté de ces messieurs ", "PROPN ennuyée de cette altercation promenait ses yeux sur les murailles épelant mentalement les affiches rouges bleues jaunes blanches qui y étaient collées inspectant les livres rangés dans les casiers et qui alignaient leurs dos de basane et de carton heureusement rompant la digression bosset revenait à le lisa elle n’ avait pas à se tourmenter il allait s’ occuper sérieusement d’ elle en parler à le m. le rédacteur en chef qui dans la pièce voisine élucubrait le journal en taillant à le travers de les feuilles parisiennes il lui germait même une idée lumineuse s’ emparer de l’ histoire de lisa et en faire une chronique d’ en-tête ", "m. trousserait a joliment avec sa plaisanterie de parisien on ficherait château-thierry en émeute mais PROPN refusa poliment c’ était trop d’ embarras et puis cela fixerait l’ attention plus intensement sur elle augmenterait sa difficulté de se placer à le lieu de la seconder bosset renonça à le regret à sa trouvaille ", "mais puisque PROPN ne s’ en souciait point il ne la contrarierait pas il obtiendrait simplement de m. le directeur caissier-administrateur d’ insérer à les demandes d’ emploi quelques lignes gratuites bien entendu lui de son côté s’ enquerrait remuerait tout le canton pour dénicher quelque chose de convenable PROPN s’ apprêtait à le parler quand de le cabinet de ces messieurs s’ éleva bruyante une tempête de rires et lassas et legros apparurent très gais le cigare à les lèvres l’ ouvrière se dissimula dans un coin examinant les journalistes ", "m. les cheveux ras la barbe courte les yeux ronds une tête de dogue parlait très haut d’ autorité avec un léger bégaiement qu’ il s’ efforçait de vaincre en criant davantage emportés par leur causerie ni l’ un ni l’ autre m. legros plus petit d’ allure méridionale réputé très joli garçon auprès de ces dames d’ ailleurs l’ écoutait battant de la pointe mouchetée d’ un fleuret le haut de sa botte l’ un et l’ autre très boulevardiers enfouis par les circonstances dans ce trou de province révolutionnaient la petite ville chargeaient à le fond sur les ambitieux et les imbéciles démasquaient les hypocrisies vicieuses les bassesses vénales de tous ces bourgeois étriqués arriérés dont la fortune plus ou moins bien acquise était le seul mérite et qui fiers de leurs écus tenaient orgueilleusement le haut de le pavé PROPN avait acquis une renommée de satiriste en publiant dans les colonnes de le radical de l’ aisne des paradis infernaux où les notables de la ville s’ étaient vus portraicturés étrillés de main de maître toute cette dépense d’ esprit et d’ humo", "à le contraire lui créait des ennemis dangereux jusque parmi les bailleurs de fonds que comble de l’ indépendance on ne ménageait pas plus que le commun de les abonnés et de les lecteurs s’ ils prêtaient le flanc à la critique legros et lassas ne s’ en tourmentaient pas si le journal s’ effondrait ils retourneraient à le paris ce paris dont ils avaient le spleen à le milieu de les brumes poussiéreuses de l’ est n’ avaient distingué lisa lassas attaqué plus que violemment par un ancien marchand de sucre et d’ huile l’ avait à le bout de patience provoqué en duel et prudemment le monsieur refusait de se battre préférant en sa qualité de conservateur conserver sa peau intacte et empocher sans réclamer la gifle morale dont l’ avait gratifié ", "c’ était la riposte héroïque de l’ épicier qui égayait tant ces messieurs PROPN s’ était mis aussi de la partie joignant l’ égrènement clairet de son rire d’ oiseau à le bourdon de lassas puis profitant d’ un silence tout de suite il leur présenta lisa elle eut un tressaillement d’ aise non seulement on lui insérerait sa demande d’ emploi mais encore en attendant qu’ elle eût trouvé elle n’ avait qu’ à le venir gagner à le journal quelques sous pas grand’chose malheureusement –on n’ était pas riche –en collant des bandes ", "PROPN pleurait de joie elle allait donc dès le lendemain n’ être plus complètement à la merci de reine pendant plus d’ une quinzaine elle se rendit régulièrement à le journal elle n’ était guère surchargée une heure ou par jour mais bosset mijotait de quelque chose de mieux et il pensait aboutir ", "mais cela n’ était pas commode en proposant lisa partout il se buttait à des refus nets ou déguisés madame l’ aubergiste de le canard sauvage l’ aurait bien engagée comme fille de cuisine mais son mari parfois servait chez madame mouchot à les jours de gala quand elle traitait le curé de notre-dame ou le premier vicaire de saint-martin accueillir lisa c’ était rompre ouvertement avec la veuve " ]	[ "mais elle en éprouva une secrète irritation qui se manifesta par une plus vive poussée de sang à son visage.lord s’ en aperçut -il? en tout cas il n’ en laissa rien paraître se levant il regagna son bureau et orietta commença à le travailler.besogne pleine d’ intérêt comme elle s’ en convainquit vite ces notes rapidement jetées en une langue sobre et vivante révélaient un observateur de premier ordre un esprit original et profond tel fut l’ enchantement d’ PROPN qu’ elle en oublia bientôt où elle se trouvait et tressaillit en entendant près d’ elle –ne vous fatiguez pas ", "adieu contenez vos angoisses ne dites rien à le brulette elle y perdrait la tête je saurai vitement ce qu’ il faut faire n’ ayez point l’ air de rien savoir je prends tout sur mon dos.thérence se jeta à le mon cou et m’ embrassa sur les joues avec toute l’ innocence d’ une bonne fille et rempli de courage et de confiance je me mis à l’ œuvre .je commençai par aller chercher léonard que je savais être un bon gars très fort et hardi et grandement attaché à le père bastien encore qu’ il fût un peu jaloux de moi à le sujet de thérence il entra dans mon plan et je le consultai sur ce qu’ il pouvait savoir de le nombre de les sonneurs appelés à le concours et de le lieu où nous pourrions les aller surveiller ", "–je l’ ai eue depuis toujours et j’ ai toujours suivi vos prouesses passionnément mes prouesses je pense que pour nous autres anglais il n’ y a pas de meilleure évasion quand on n’ est pas marins que la conquête de la haute montagne sans parler de le côté sportif de l’ aventure.audrey confiante souriait ces dernières semaines avaient balayé de son âme tous les relents de nostalgie et de marasme elle s’ était donnée à la tâche exaltante qui l’ attendait et elle se sentait beaucoup mieux beaucoup plus équilibrée.sir regarda s’ éloigner à le bras d’ un danseur qui l’ entraînait pour un tango la charmante silhouette ennuagée de tulle blond ravissant écrin pour sa fragilité de princesse .il pensait à les fatigues qui attendaient les explorateurs cette mince jeune femme montrerait -elle le cran et la ténacité nécessaires pour tenir? il l’ avait acceptée car il connaissait ses exploits et savait par ouï-dire sa puissance de vitalité les ressources d’ énergie et de volonté de sa jeunesse ", "le nouveau terrain d’ aviation n’ est pas loin il était presque au-dessus de moi et j’ avais la tête complètement renversée en arrière quand il a tourné pendant une fraction de seconde le soleil a brillé sur son flanc dans le ciel il y avait des nuages blancs gonflés immobiles à le bout d’ un moment je me suis rendu compte qu’ ils avançaient lentement tous ensemble comme si tout le ciel dérivait d’ un bloc ", "l’ allemagne sera siècles à le s’ en remettre les bourbons qui l’ ont emporté dans les luttes internes à la chevalerie combattante rassemblent pour mieux la surveiller la vieille noblesse turbulente à le château de les tuileries puis à le palais de PROPN il lui faut apprendre sous peine de mort à le réfréner son habitude invétérée de régler ses différends séance tenante et dans le sang un de les premiers édits de le cardinal de richelieu artisan majeur de la monarchie absolue est d’ interdire les duels où l’on reconnaît le trait distinctif de tout état le monopole de la violence physique légitime la raison raisonnante ne s’ est pas tirée elle-même d’ elle-même par une sorte de lumineuse parthénogenèse à l’ aube de les temps modernes ", "l’ espagne! et sarrasins ont enfoui les trésors pillés sur la moitié de le monde l’ espagne! où les femmes sont si belles que pour une femme le roi rodrigue a perdu son royaume! eh bien c’ est là que je vous conduirai seigneurs si vous voulez bien me suivre car c’ est là que je vais avec quelques-uns de mes bons amis choisis parmi les meilleures lances de PROPN c’ est là que je vais pour savoir si les chevaliers de don sont aussi lâches que leur maître et pour éprouver si la trempe de leurs épées vaut la trempe de nos haches c’ est un beau voyage à le faire seigneurs capitaines seriez -vous de ce voyage ", "si tu veux le fond de ma pensée son père continue à le expliquer les pédés sont super-bons rayon enfants qu’ est -ce que tu veux qu’ il lui fasse à le ma fille il lui a changé ses couches comme il les changeait à sa mère à le supposer qu’ il lui voie la chatte à le ma fille tout ce qu’ il verra c’ est une fente dégoûtante anatomiquement il y a quelque chose de logique elle le conçoit sa raison ne s’ y oppose pas quand elle réfléchit donne les hommes ont un bout qui dépasse les filles ont un trou l’ un dans l’ autre doit rentrer ", "il avait été décidé par tout le corps de les officiers que l’on donnerait à le james et à le moi un grand dîner cette solennité fut fixée séance tenante à le surlendemain et sur le champ on alla en demander la permission à le m. stanbow qui l’ accorda avec sa bonté ordinaire à le moment ou on relevait le quart de le soir m. monta sur le pont c’ était la première fois que je le revoyais depuis notre altercation et je sentis bouillonner à le dedans de moi toutes les passions haineuses qu’ il m’ avait inspirées il me sembla que le moment le plus heureux de ma vie serait celui ou ̀ je me vengerais de cet homme et que le bonheur de le tuer de mes propres mains valait bien un exil éternel ", "–dans le pavillon où le professeur d’ histoire naturelle fait ses expériences et s’ amuse à le trancher la nuit de l’ astrologue et de l’ alchimiste en braquant son télescope vers la lune et en effrayant les chiens par d’ innocentes explosions d’ électricité? il y a autre chose dans ce pavillon dit le page qu’ une vieille parodie de sorcier et un tonnerre de poche fait -elle semblant d’ aller s’ entretenir avec les ombres en y traitant ses galants la nuit? c’ est qu’ est caché l’ amant mystérieux de le trimestre le monsieur de –peut-être mais cet amant PROPN est peut-être plus qu’ un amant il y avait peut-être quelque principe politique quelque projet diplomatique sous ce masque de criocère ce n’ est pas moi qui ai été dupe des jongleries de le professeur ", "mais quoiqu' il eût été un réformateur dans son temps il n' était nullement épris des jeunes idées libérales et il trouvait que pierre donnait beaucoup trop dans l' amour de les nouveautés il avait entendu parler de rome et de sparte par les orateurs de le village à le temps de la république et il avait adopté dans ce temps -là le surnom de cassius qu' il avait prudemment abdiqué depuis le retour de les bourbons il croyait donc à un antique âge d' or de la liberté et de l' égalité et depuis la chute de la convention il pensait fermement que le monde tournait pour toujours le dos à la vérité la justice est morte en disait -il et tout ce que vous inventerez désormais pour la ressusciter ne fera que l' enterrer plus avant il avait donc le travers de les vieillards de tous les temps il ne croyait pas à un meilleur avenir " ]
quand après une décade et demie de ce régime le a essayé de suggérer quelques changements il s’ est fait rabrouer: est -ce que tu crois maintenant que les députés nous ont envoyé godelureaux pour tout régenter notre budget de cuisine a été réduit de une nourriture saine et frugale le programme de le citoyen liénard notre nouvel économe moyennant quoi il me laisse commander que ce qu’ y a de plus bas dans les bas morceaux bon se dit charles-françois mais avec les bas morceaux et les légumes fanés un cuisinier un vrai peut faire des miracles c’ est même la pierre de touche de le métier	[ "un virtuose de le gril et de la marmite s’ amusera toujours mieux d’ un hareng que d’ une sole\\u202f! il suffit de ne pas épargner sa peine le temps passé rachète la pauvreté de la denrée comme la manière de le peintre rattrape la banalité de le sujet ce langage d’ artiste bengale a tenté de le tenir à le chef il a proposé de préparer pour les et les prisonniers un peu de gras-double à la ravigote des queues de morue farcies l’ est pas coûteux de le tout\\u202f!\\u202f des potages à la purée de navets des langues de cochon fourrées la hure que la langue ou moins cher encore des queues de veau à la flamande et tiens pour le meilleur rapport qualité-prix de la tête de mouton à la sainte-menehould\\u202f! tes têtes à l’ eau bouillante puis tu zou mets cuire à le court-bouillon avec un bouquet ", "tu ôtes les cervelles tu t’ y en fais un ragoût de salpicon avec jaunes d’ œufs et de la ciboule tu détaches vitement les joues de les crânes tu zou passes à la casserole avant de les mêli-mêler à le salpicon et meunier l’ avait interrompu: t’ aurais plus assez de temps pour laver la vaisselle et puis tu parles en charabia père chocolat et je comprends pas le quart de ce que tu me racontes alors charles-françois a osé sortir sa bible ce maître d’ hôtel cuisinier qui l’ accompagne dans tous ses voyages donc citoyen c’ est tout bien expliqué pour nous autres qui y-aimons tant à le cuisiner mais à le peine a -t-il glissé le gros livre brun sous le nez de meunier qu’ il a compris foudroyé que l’ autre ne sait pas le marmiton sait lire et le chef ne sait pas le noir sait lire ses petites maîtresses lui avaient appris ses lettres à le cours de leur longue traversée le noir sait lire et le blanc ne sait pas tant que tu voudras mais il y a des hiérarchies qu’ il en coûte cher de transgresser ", "ah bengale bavassou de malheur dans quel guêpier t’ es -tu fourré\\ par chance même lorsqu’ il a oublié le créole un ancien esclave sait encore éviter le fouet\\u202f; charles-françois prompt à l’ esquive a déjà refermé son livre et joué les niais suis qu’ une bête j’ ai plus pensé cré couillon que ces paperasses elles sont écrites dans le jargon de PROPN nous un homme de paris y entend rien à le ce précher-là\\u202f!\\u202f» meunier a le triomphe modeste et généreux moricaud si tu t’ apprends pas à le parler autrement qu’ en petit-nègre ou en langue des singes tu pourras jamais avancer dans notre métier ", "bon va quand même trouver l’ économe pour lui conter cette histoire de ragoût de têtes et tâche un peu à l’ amuser c’ est un homme qu’ est plus triste que de le linge sale est triste parce qu’ il a des douleurs d’ estomac: fonctionnaire sérieux il a non seulement réduit son salaire mais s’ impose le menu économique qu’ il inflige à les prisonniers et employés résultat: il a l’ air d’ un chat qui aurait bu de le vinaigre ah non il n’ est pas gai et ce n’ est pas la perspective d’ une ratatouille à les têtes de moutons qui va le dérider ", "plutôt que d’ écouter l’ ancien esclave lui détailler ses recettes barbares il préfère l’ interroger sur sa première condition dont PROPN se garde bien d’ avouer qu’ il n’ a plus de vrais souvenirs liénard qui entre rapports à le citoyen PROPN des administrations de police et des tribunaux a parfois des doutes sur le sens de sa mission et l’ opportunité de tous les sacrifices marches et contremarches décisions adoptées et rapportées en moins de ans PROPN se raccroche à des textes indiscutables des élans magnifiques la déclaration de les droits de l’ homme l’ interdiction de la traite celle de l’ esclavage le 16pluviôse l’ assemblée n’ a -t-elle pas déclaré esclavage des nègres aboli dans toutes les colonies tous les hommes sans distinction de couleur domiciliés dans les colonies sont citoyens français et jouiront de tous les droits assurés par la constitution quand il n’ y aurait pense liénard que ce seul décret composé d’ un unique article nous serions tous justifiés d’ avoir vécu si peu si vite si mal emporté par l’ émotion discrète de son vis-à-vis c", "les autres sont morts exécutés assassinés suicidés et le petit laurent lui-même croupit à le fond d’ un cachot pourtant ces hommes le blanc triste et le joyeux métis communient un instant dans la même illusion et charles-françois venu pour parler de mouton et de salsifis se laisse aller à le répéter pour leur fierté commune que tous les hommes sans distinction de couleur sont citoyens français tournés vers les lendemains qui chantent ni l’ un ni l’ autre n’ ont parlé des prisonniers PROPN appartiennent à le passé le poitevin n’ a de toute façon qu’ une idée vague de ce qu��on garde dans le bâtiment de le fond disent les uns pierres disent les autres ", "tout juste sait -il que rien pas même une carotte ne peut arriver jusqu’ à les cuisines sans avoir été examiné fendu épluché vérifié jusqu’ à la racine jusqu’ à la moelle et que rien n’ en peut ressortir en direction de comme on nomme la troisième cour le saint de les saints sans être inspecté les pains sondés à la fourchette les noyaux ouverts les serviettes dépliées quant à l’ économe il n’ a jamais vu ses pensionnaires n’ entre pas dans le donjon n’ y est pas autorisé par le règlement son bureau pourtant adossé à le mur d’ enceinte donne sur les tours accolées la grande enveloppant la petite qui a poussé dans son ombre depuis mois qu’ il travaille en face liénard ne s’ est pas encore habitué à le ce monument d’ obscurité sa puissance sa laideur comment vit -on de sa fenêtre il voit la porte d’ entrée encadrée par les guérites de les factionnaires il remarque les écharpes toujours dépareillées et les chapeaux plus ou moins bourgeois des commissaires civils l’ entrant et le sortant quand ils se croisent sur le pas de la porte à le midi pile comme le", "mais ce sont surtout les avec leurs petites manies qu’ il se plaît à le observer: le garçon d’ office par exemple qui vient des cuisines fois par jour avec son chariot ses chauffe-plats et ses couvercles un attirail sonore et brinquebalant que suit de près un chien bâtard efflanque le corniaud qui espère bien qu’ un de ces empilements hétéroclites va s’ effondrer ne lâche pas les mollets de le vieux caron lequel à le lieu de lui filer un coup de savate accélère le pas et finit par pousser sa charrette à le galop tandis qu’ à l’ autre bout de le parcours le guichetier de la tour encourage le chien de la voix et de le geste ce trio de fous devrait se produire dans les foires en revanche lasne et gomin les geôliers en titre ne sort guère dérangeants on ne les voit jamais baptiste gomin qui a transporté ses pénates dans la petite tour il a trouvé à le deuxième une chambre sans claire et propre ne circule qu’ à le couvert par la porte basse percée dans la double muraille à le pied de l’ escalier à le vis quant à le lasne c’ est l’ opposé de christophe laurent la discre", "non seulement il ne se mêle pas de la gestion mais bien qu’ ancien soldat il assiste rarement à l’ exercice de les troupes ceux de le \\u202fvillage l’ ont surnommé persuadés que ce trop bel homme pieds de haut est dépourvu d’ autorité voire lorsque dérogeant à ses habitudes lasne a traversé l’ esplanade l’ autre jour pour venir lui aussi poser à le liénard le problème de les menus de le père meunier il a parlé sans élever la voix mais avec fermeté oh il ne parlait pas pour lui bien sûr on voit tout de suite que ce n’ est pas le genre de citoyen à se plaindre de l’ ordinaire ans de bivouac lui ont endurci l’ estomac mais pour ses prisonniers qui sont d’ âge à le grandir encore il suggérait c’ était son mot une volaille tous les jours de le merlan de temps en temps une assiette de confiture un soir sur et une brioche par quinzaine " ]	[ "mais celui-ci incluait l’ élément distinctif de la réalité qui est qu’ on peut constater que c’ est elle sans que à la différence de le rêve elle s’ efface aussitôt j’ ai songé que c’ était l’ occasion de s’ enfoncer dans le temps partout ailleurs révolu puisque c’ était maintenant l’ autre preuve dont je n’ avais pu m’ assurer dans la nuit c’ est la décoloration le délabrement qui gagne toute chose les voitures les maisons les devantures par le simple effet de le temps le présent est affaire de peinture fraîche nous rêvons en couleur ", "rappelez -vous la conquête d’ alger si on continue à le poursuivre cette affaire de l’ éventail brisé j’ ai un de mes amis qui ne va pas être content c’ est le général –oui oui dit le garde de les sceaux PROPN n’ y va pas de main morte si je l’ avais écouté madame de romanes serait blanche comme neige et le juge d’ instruction serait à le mazas quoi qu’ il en soit messieurs je vais étudier l’ affaire et apaiser les curiosités en disant partout qu’ elle est abandonnée ", "elle sentait bien que marthe avait cru ce qu’ on avait dit de michel lors de son départ la jeune femme avait eu tort de le croire mais de le moment ou ̀ elle avait admis la réalité de ces suppositions sa conduite devenait toute naturelle tout pour l’ honneur disait madame et marthe avait agi selon cette devise quand elle eut terminé michel resta silencieux encore un moment puis se leva pour partir —je vous remercie de le fond de l’ âme ma tante dit -il posément je n’ oublierai jamais votre bonté pour moi ", "mais sancho tout près sur son grison lui tendait la gourde bénie et une gorgée de le vin de le seigneur rendait le chevalier à l’ espérance devisant de la sorte ils chevauchaient vers –si j’ avais eu cet élixir lorsque j’ ai quitté le village répétait don quijote j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes et si je n’ avais donné ma parole de chevalier de ne plus combattre avant une année révolue je te répète que je courrais sus dès à le présent à les mécréants sorciers imposteurs et félons mais si j’ ai grâce à le ton philtre sancho la puissance voulue je n’ ai plus le droit d’ en user avec cet élixir j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes –ainsi se rit de nous la fortune répliqua le fidèle écuyer ", "je me jetai à le pied de le crucifix et dans un élan de foi ineffable je priai le fils de dieu puis je me relevai et m’ en allai je n’ avais pas fait pas que machinalement je tournai la tête et voici ce que je vis une minute d’ angoisse plana sur l’ assistance l’ artiste reprit: —voici ce que je vis: le christ avait détaché son bras droit de la croix ", "la veille il avait revu qu\\ un instant lorsque celui-ci à arrivée de le train de naples était allé prendre livraison de le cadavre puis il avait longtemps marché à le travers de la ville à le hasard pour user cette exaspération que lui laissait après la conversation de le wagon le sentiment de sa dépendance et pourtant la nouvelle de l\\ arrestation de protos apporta pas à le lafcadio le soulagement qu\\ il eût pu croire on eût dit qu\\ il était déçu bizarre être d\\' autant il n\\ avait plus délibérément repoussé tout profit matériel de le crime il ne se dessaisissait volontiers d\\' aucun de les risques de la partie ", "qu\\ est -ce qui se dépensait depuis les robes de la présidente avec traîne à la en veux -tu en voilà jusqu\\ à les feuilles de papier on avait collées sur les branches de les marronniers à les champs élysées pour délicate intention faire croire à impérial visiteur que sa présence ressuscitait le printemps en plein hiver mais je me suis vite ressaisi me rappelant qu\\ on ne fait pas d\\' omelette sans casser des oeufs alors j\\' ai acheté à le ta mère un kakochnick tout serti de perles fort bien imitées ma foi j\\' ai mis mon habit à le queue de pie et nous sommes allés faire des ronds de jambe et des ailes de pigeon à les bals de élysée ton beau-frère le capitaine est flanqué une telle indigestion de caviar que ta nièce en naquit mois plus tard à le cause de la petite grande-duchesse ta soeur a baptisée ", "ah! les choses que vous m’ avez dites je ne les oublierai jamais à le partir de ce jour d’ ailleurs je ne me suis plus soucié de vous je ne vous ai pas tuée parce que je n’ aurais plus gardé un moyen sur la terre de découvrir jamais lequel de nos de vos enfants n’ est pas à le moi j’ ai attendu mais j’ ai souffert plus que vous ne sauriez croire car je n’ ose plus les aimer sauf les aînés peut-être je n’ ose plus les regarder les appeler les embrasser je ne peux plus en prendre un sur mes genoux sans me demander: n’ est -ce pas PROPN j’ ai été avec vous correct et même doux et complaisant depuis ans ", "alors qu’ il se tenait droit et regardait devant lui pour ne pas la gêner dans son travail il baisse soudain les yeux et son regard involontaire comme une pierre philosophale tombe dans le décolleté de le corsage transparent qui bâille si je vous avais attirée avec moi dans la cabine dit -il qu’ auriez -vous fait je me serais laissée aller dit lucienne mais vous ne l’ avez pas fait alors taisez -vous donc elle se relève recule le regarde elle est magnifique très désirable et lui a l’ air d’ un plouc habillé pour un mariage ou une communion bon conclut -elle d’ un soupir long qui gonfle le corsage vous me le donnez ce pantalon il retourne dans la cabine avec ses aiguilles dans le cœur quitte les vêtements neufs et repasse les vieux qui maintenant lui paraissent très sales et très usagés un instant on a pu voir ou revoir ses chaussettes et ses jambes nues jusqu’ à les genoux il transpire beaucoup ", "elle avait été acquittée aucune preuve réelle n’ ayant pu être relevée contre elle mais tous les journaux avaient parlé de sa vie intime et de ses rapports avec le mort et quelques autres amis il y avait eu beaucoup de bruit à le son sujet cependant un homme de bonne famille bien coté à la chambre anglaise n’ avait pas hésité à le épouser la jeune femme et à le faire d’ elle une c’ est donc que réellement en angleterre les reines de la scène ou les femmes en vedette sont en haute faveur cette supposition un peu ridicule à le admettre par une mentalité féminine française la consola cependant en lui expliquant les raisons d’ agir de son mari. alors après les premières révoltes son cœur aimant lui suscita des conseils d’ apaisement .puisque PROPN avait l’ air de trouver glorieux que les gens la prissent pour une ancienne star eh bien " ]
ensuite il était accusé d’ avoir imprimé des livres plus ou moins démoniaques et surtout horreur des abominations d’ avoir imprimé une bible en langue vulgaire en effet la bible imprimée en latin était un livre sacré mais le même livre traduit en français devenait un livre de perdition sur le premier point dolet répondait –je n’ ai pas écrit que l’ homme après la mort n’ est plus rien j’ ai traduit platon qui dit cela	[ "plusieurs pères de l’ eglise ont traduit platon j’ ai fait comme eux mais je n’ ai pas cru que j’ avais le droit de le mutiler sur le deuxième point dolet niait simplement il avait obtenu de le roi un privilège d’ imprimeur il savait à le quoi l’ obligeait ce privilège ", "et la vérité c’ est que dolet eût plutôt renoncé à son privilège que de faire de la fraude les livres trouvés chez lui y avaient été déposés par frères thibaut et lubin nous ne fatiguerons pas nos lecteurs avec le récit de les interrogatoires multiples qu’ eut à le subir cet infortuné disons simplement que l’ official fut plus d’ une fois embarrassé devant les réponses claires simples et précises de l’ accusé enfin dolet apprit qu’ il allait passer en jugement comme relaps apostat hérétique et convaincu de connivence avec plusieurs démons ", "le jour où gilles le mahu vint lui lire l’ arrêt qui le traduisait devant le tribunal sous ces terribles inculpations se dit: –je suis perdu depuis sa tentative d’ évasion il n’ avait pas été changé de cachot maître le mahu tout entouré de gardes qu’ il fût craignait que le prisonnier n’ essayât encore quelque entreprise désespérée pendant le transfert il l’ avait donc laissé où il était seulement il avait quadruplé le nombre de les gardiens qui se tenaient en permanence devant la porte de le cachot en outre soldats armés demeuraient nuit et jour dans le cachot surveillant tous les mouvements de l’ accusé et toujours prêts à se jeter sur lui ", "il eut une botte de paille pour dormir il eut de l’ eau à le discrétion pour boire à sa soif quant à la nourriture maître le mahu se montra généreux le prisonnier eut un pain tous les jours et de jours l’ un une soupe à les légumes la vérite nous oblige à le ajouter que le pain était noir et que la soupe à les légumes se composait de beaucoup d’ eau chaude avec très peu de légumes; ", "enfin qu’ avec cette nourriture il y avait tout juste de quoi ne pas mourir de faim en revanche sur l’ ordre exprès de le prisonnier avait permission d’ écrire on espérait ainsi qu’ il échapperait à sa plume quelque aveu quelque phrase qui convenablement présentée et commentée pourrait à le besoin passer pour avoir été directement inspirée par le démon ce n’ est pas d’ ailleurs qu’ on eût le moindre doute sur l’ issue de le procès: dolet était condamné d’ avance mais enfin il vaut mieux faire un procès convenable ", "nous pénétrerons dans le cachot de dolet en même temps que m. gilles le mahu gouverneur de la conciergerie il venait s’ enquérir des réclamations que l’ accusé pourrait avoir à le formuler répondit dolet –au fait répondit le mahu avec un large sourire qui balafra sa figure rubiconde vous avez du pain de l’ eau de la paille une nourriture saine substantielle abondante un lit convenable que faut -il de plus mais je ne suis pas fâché de vous entendre dire à le vous-même que vous n’ avez rien à le réclamer ", "–je vous ferai remarquer en outre ajouta le mahu que j’ ai fait mettre dans votre cachot une table un écritoire de le parchemin et que vous pouvez écrire si bon vous semble –je vous remercie quel jour passerai -je en jugement –mardi jour désigné par l’ official –merci dit encore dolet on était à le samedi ", "–puis -je demanda le prisonnier faire prévenir les miens que je serai jugé ce jour-la –ecrivez toujours fit avec empressement le mahu dolet fit signe qu’ il réfléchirait à la chose comme tous les prisonniers qui n’ ont aucune relation avec le dehors et sont murés vivants dans des tombeaux où les bruits de la vie n’ arrivent jamais il se croyait oublié de l’ univers hormis sa famille en réalité il n’ était bruit dans paris que de son prochain jugement ", "on savait que c’ était là un grand savant donc dolet ignorait tout ce bruit qui se faisait autour de son nom et se tourmentait de le moyen de prévenir les siens il eût été facile à le gilles le mahu de le rassurer à le moins sur ce point mais gilles le mahu en excellent geôlier eût cru trahir ses devoirs en apportant à le son prisonnier une consolation si faible et si triste que fût cette consolation et puis il était venu surtout pour se mettre en appétit parce que l’ heure de son dîner approchait " ]	[ "c’ est pour ç a que je me suis retrouvé en italie l’ année suivante noué à le corps de massimo mais le mouvement de était terminé et la grande et belle mécanique de liberté d’ ivresse et de pagaïe qu’ il avait déclenchée à le travers le pays se grippait insidieusement dans rome suspendue à l’ enlèvement moro en france nos aînés avaient refusé d’ appliquer la théorie de l’ avant-garde révolutionnaire isolée décidant pour les autres en italie des milliers de femmes et d’ hommes se faufilaient dans l’ étroit entre-deux qui leur restait ouvert ni avec l’ état ni avec les br en allemagne on a su le 18octobre qu’ entre le problème et la solution il n’ y avait rien nous a rendus fous nous à le paris ou il n’ arrivait rien justement que ces gars-là se fassent trouer la peau après de les mois de prison dans d’ immondes conditions de torture psychique alors martin antoine et moi et ou guignols dont PROPN on s’ est dit on y va ils vont bien les enterrer quelque part on leur doit à le moins on a sauté dans un train pour stuttgart mais avant mots de les gigues polkas et ", "voici tous mes calculs dérangés il faut recommencer et rogner je ne mettrai qu’ une demi-heure à le ma toilette un quart d’ heure seulement pour aller chercher les lignes quarts d’ heure seulement chez ma partie adverse ", "elle allait quelquefois dans un salon de riches israélites les nathan qui s’ intéressaient à le elle pour l’ avoir rencontrée chez une famille amie où elle donnait des leçons et même elle n’ avait pu se dispenser malgré sa sauvagerie d’ assister une ou fois à le leurs soirées m. était un professeur connu à le paris savant éminent en même temps très mondain avec ce mélange baroque de science et de frivolité si commun dans la société juive chez mme se mêlaient dans d’ égales proportions une bienfaisance réelle et une mondanité excessive tous avaient été prodigues envers antoinette de démonstrations de sympathie bruyante sincère d’ ailleurs intermittente ", "nous marchâmes encore une heure le long de les murs entre lesquels nous étions forcés de rouler comme les billes de les jeux de patience paul allait recommencer la chasse à les queues de les larmeuses mais ma mère l\\' en dissuada par quelques paroles pathétiques qui lui mirent les larmes à les yeux il remplaça donc ce jeucruel par la capture de petites sauterelles qu\\ il écrasait entredeux pierres cependant mon père expliquait à le ma mère que dans la société future tous les châteaux seraient des hôpitaux tous les murs seraient abattus et tous les chemins tracés à le cordeau alors dit -elle tu veux recommencer la révolution ce n\\ est pas une révolution qu\\ il faut faire révolution est un mot mal choisi parce que ç a veut dire un tour complet ", "clara pochette toujours pour ce tête à le tête de le midi une pomme un sucre d’ orge un caramel à le sirop ou une autre de ces friandises de le pauvre qu’ elle partage avec flup en se servant de ses doigts et même ce qu’ il préfère de ses dents à le jeu d’ osselets succédant à le ces amoureuses dînettes elle le bat sans vergogne mais être vaincu par elle c’ est de la jouissance bon flup pauvre flupi! ces mots reviennent sans cesse sur les lèvres de la petite le bras passé autour de l’ encolure de cette excellente pâte de garçon d’ autres fois indignée de sa mansuétude elle le pousse à la révolte fi le polton! pâtir avec des bras pareils flup promet de regimber mais la première taloche le trouve aussi passif qu’ auparavant ", "il y a assez de bêtes à la maison comme ma jeune amie se voyant dans son tort prit le parti de se mettre en fureur c’ est pour moi que vous dites je n’ ai jamais fait de peine à une femme même avec une fleur aussi répondis -je gentiment: —espèce de dinde et je glissai dans la main de le nautonier un billet de francs qu’ il dut prendre pour une bank-note de louis car il s’ éloigna vite son béret à la main et visiblement enchanté ", "puis arsène monta dans sa chambre enleva la corde effaça toute trace de son passage c’ était fini quelques heures après arsène lupin aidé de son compagnon opéra le dépouillement de les portefeuilles il n’ éprouva aucune déception l’ ayant prévu à le constater que la fortune de les imbert n’ avait pas l’ importance qu’ on lui attribuait les millions ne se comptaient pas par centaines ni même par dizaines ", "l’ aveugle apparaissait en chemise non boutonnée sans cravate il allumait une cigarette et la porte d’ en bas était une nouvelle fois ouverte pour laisser passer minutes à le peine après le départ de mme forestier la grande fille à l’ imperméable bleu eux aussi se sont dégonflés remarqua barrière ils n’ ont sûrement pas eu le temps de faire ce qu’ ils voulaient je donnerai cher pour savoir ce qui s’ est passé ils ont dû entendre monter la femme et se rhabiller en vitesse il y a peut-être eu une scène mais le soir vers h mme forestier rentrait et ils le virent parfaitement par la fenêtre d’ en bas ouverte embrassait chaleureusement son mari ", "PROPN était passé maître dans l’ art de rendre ses invités heureux son meilleur professeur en la matière avait été le roi baudouin qu’ il avait reçu à le ravenstein à le début de les années pendant cette soirée mémorable il avait intensément observé le comportement de le roi celui-ci s’ adressait à le chaque personne comme s’ il s’ agissait de l’ être qu’ il espérait rencontrer depuis toujours il buvait ses paroles avec l’ attention la plus fervente qui se puisse concevoir neville fut bouleversé par une aussi noble déférence et se promit de n’ avoir jamais d’ autre inspirateur non qu’ il se crût capable de l’ égaler mais parce qu’ il lui avait été donné d’ entrevoir le graal de l’ entregent ", "je l’ emportai cependant grâce à l’ appui de le commandant j’ en donnai la nouvelle à le mes camarades de lit sous cette tente dans laquelle il pleuvait tant —brosseur s’ écria le plus vieux de la bande dans la soirée on m’ avertit de me tenir prêt à la première heure de le jour je comptai sur la pluie pour m’ empêcher de dormir " ]
tu est un éro lazare s’ exclama saint-yves relisant par-dessus son épaule ton orthographe part en couille –et toi tu parles mal! –je peux ajouter quelque chose dans un coin?lazare lui tendit son stylo et sauveur fit un petit dessin –waouh tu dessines trop bien les louches papa!ce lazare s’ endormit comme une masse aussi vite que la nuit était tombée et pendant de longues heures sauveur l’ écouta dormir	[ "il savait que la journée suivante serait éprouvante pour tous les –c’ est en créole que sauveur accueillit son fils à le petit déjeuner –quand j’ étais petit garçon je rêvais de fort-de-france c’ était la grande ville la ville de les magasins chics de le cinéma des touristes américains mais avec le restaurant mes parents n’ avaient pas souvent le temps de m’ y emmener ", "tu vas voir dans les rues de fort-de-france tout le monde est beau et il y a toutes les couleurs de peau moi quand j’ avais15ans je tombais amoureux tous les pas il attrapa la cuillère et le couteau de le petit déjeuner et il frappa en cadence sur la balustrade en zoukant: –ici vécut madame tourville –tourville comme maman –c’ était sa grand-tante alors écoute voila ce qui s’ est passé quand mes parents ont vu que j’ avais bien travaillé à le collège ils ont décidé de m’ envoyer dans un bon lycée ici à le lycée schœlcher mais c’ était a de leur restaurant ", "ils ont donc trouvé quelqu’un qui m’ a pris comme pensionnaire madame PROPN tourville c’ est comme ç a que j’ ai fait la connaissance d’ isabelle un jour qu’ elle venait goûter chez sa grand-tante –et tu es tombé amoureux –pas tout à le fait c’ était une petite fille et moi je te l’ ai dit je tombais tout le temps amoureux ", "j’ ai vraiment fait la connaissance de ta maman après avoir terminé mes études en métropole devant une glace à le coco à la terrasse d’ un café sauveur expliqua à son fils qui étaient les békés ces descendants de colons installés sur l’ île parfois depuis le xviie siècle comme les tourville et qui pendant les siècles suivants s’ étaient mariés entre eux puis arriva le point délicat de la traite de les noirs PROPN avait des esclaves s’ écria lazare qui était encore à un âge où on se demande si grand-père a connu napoléon –mais non bonhomme l’ esclavage a été aboli en1848 ouf petit garçon allait -il comprendre qu’ une telle histoire entre maîtres et esclaves ne s’ effaçait pas en une ni même ou générations ", "–tu te rappelles ce que je t’ ai dit un jour à le propos de ton hamster celui que tu avais appelé bounty je t’ ai dit qu’ il n’ avait pas vécu dans le désert mais qu’ il en gardait la mémoire fronça les sourcils il avait l’ impression qu’ il savait ce que son père allait lui dire –je ne suis pas né esclave mais j’ ai gardé la mémoire de mes ancêtres ils ont été arrachés à le leur terre d’ afrique séparés de ceux qu’ ils aimaient et vendus ici à les békés qui avaient besoin de main-d’œuvre pour couper la canne dans leurs plantations c’ est quelque chose qui me blesse chaque fois que j’ y pense ", "je suis l’ arrière-arrière-arrière-petit-fils d’ un esclave –et maman était une béké arrière-arrière-arrière-petite-fille d’ un négrier –oui viens on va reprendre la voiture je veux te montrer la maison de les tourville elle se trouvait route de didier à la sortie de fort-de-france ", "c’ était là que les békés les plus riches de l’ île vivaient entre eux dans une double rangée de belles maisons blanches à le toit de tuiles roses agrémentées de galeries à les colonnettes d’ un galbe délicat des maisons où tourner –c’ est la ̀? c’ est ou ̀? questionna lazare tout excité lorsque son père gara sa voiture sur le côté.saint-yves se demanda un moment s’ il allait descendre de son siège s’ approcher de l’ entrée après tout pourquoi pas il savait que la maison était à le vendre depuis ans et qu’ en raison de la crise qui frappait ici comme en métropole elle ne trouvait pas preneur ", "il fut déçu presque peiné en l’ apercevant derrière un jardin en friche où se pavanaient encore palmiers royaux avec leur traîne mais la façade blanche s’ écaillait –on dirait le château de la belle à le bois dormant murmura lazare –et c’ est ce que j’ ai pensé en voyant isabelle à le mon retour de métropole une princesse ", "j’ ai été reçu dans cette maison parce que mes parents étaient blancs monsieur tourville parlait des noirs en disant les nègres dans sa bouche c’ était bien une insulte et il la prononçait en me regardant dans les yeux il voulait me faire croire que pour lui je n’ en étais pas un j’ aurais dû réagir mais je ne disais rien " ]	[ "descends dis -je alors à le jean et décharge la malle unique que j’ ai apportée avec moi PROPN pleurait comme un enfant il obéit je descendis après lui la pluie tombait toujours avec violence ", "elle racontait à le chazolles qu' elle avait dû confesser à le madame pivent sa chute et ses faiblesses pour un amant dont elle lui cachait le nom; que la poissonnière après avoir jeté feu et flamme avait fini par s' adoucir et pardonner angèle semblait si sincère ses histoires étaient si naturelles ses mensonges se mêlaient à le tant de vérités elle les enveloppait de tant de miel comme une pilule roulée dans le sucre que chazolles croyait tout ce qu' elle voulait trop fier pour l' espionner est -ce que ces yeux limpides qui se fixaient droit sur vous avec tant d' assurance pouvaient mentir? est -ce que cette figure de vierge pouvait servir de masque à une âme vicieuse cet homme fort énergique vraiment intelligent était dominé par cette fille frêle et pâle languissante par moments qui s' était emparée de lui et dont il ne pouvait plus se passer ", "à le fond fat ton astuce c’ est de dire que tu es l’ eau de le bain et qu’ on ne peut pas te jeter sans sacrifier le bébé mais attends une minute: que se passe -t-il si j’ accepte de sacrifier le bébé? tu veux dire oui: si dieu n’ existe pas alors effectivement mon exégèse n’ est qu’ un tissu de conneries mais l’ évangile aussi c’ est bien ç a que tu dis ensuite ", "et leur lit s’ émeut comme une mer soulevée ploie et murmure semble lui-même animé joyeux car sur lui le délirant mystère d’ amour s’ accomplit quoi de plus suave de plus parfait en ce monde que ces étreintes faisant de êtres un seul et donnant à le chacun dans le même moment la même pensée la même attente et la même joie éperdue qui descend en eux comme un feu dévorant et céleste vous rappelez -vous ces vers que vous m’ avez lus l’ autre année dans quelque poète antique je ne sais lequel peut-être le doux ronsard? et quand à le lit nous seronsentrelacés nous feronsles lascifs selon les guisesdes amants qui librementpratiquent folâtrementsous les draps mignardises ces vers- je les voudrais avoir brodés en ce plafond de mon lit d’ où pyrame et thisbé me regardent sans fin avec leurs yeux de tapisserie et songez à la mort mon ami à le tous ceux qui ont exhalé vers dieu leur dernier souffle en ce lit car il est aussi le tombeau de les espérances finies la porte qui ferme tout après avoir été celle qui ouvre le monde que de cris que d’ angoisses de souffranc", "alors quoi? c’ est bien ce soir PROPN qu’ elle vous a raconté son rêve —juste quand PROPN a commencé à la frapper elle s’ est mise à le parler très vite à le raconter n’ importe quoi elle carburait à le speed s’ est passé comme vous aviez imaginé sauf qu’ on l’ a pas tuée PROPN se lève pesamment pose sa pipe sur une étagère ", "en marchant à le pas de velours je pourrais tromper la vigilance de les fins renards en faction quand mes jambes flageolantes m’ obéissaient j’ allais jusqu’ à le mon bureau et jetais sur le papier quelques balivernes nées de la fièvre qui ne cessait de monter entraînant des étourdissements ces pensées échevelées où je donnais libre cours à le mon espionnite m’ apportèrent un soulagement passager avant de me précipiter dans de grands moments d’ aberration je vérifiais plusieurs fois que ma porte était bien verrouillée j’ entourais mes fenêtres de ruban adhésif pour empêcher la propagation dans ma pièce de gaz asphyxiants puis sûr que la meilleure façon de lasser mes agresseurs était de ne pas trahir ma présence je retournais à le lit où je restais étendu en ayant soin de ne pas bouger mais travaillant de le chapeau tant et si bien que des hallucinations apparurent ", "nous recevions quelques visites de les journalistes ou des dockers principalement –mais personne ne restait dormir bien sûr le temps passait très lentement le matin j’ allais me promener un peu sur le port dans la zone je saluais les espagnols qui travaillaient là souvent ils m’ offraient un café et on bavardait minutes ils me demandaient alors quelles nouvelles et je répondais invariablement rien de neuf pour le moment ", "l’ expédition de tanger était décidée entre eux dès le jour laroche a pris les affaires étrangères et peu à le peu ils ont racheté tout l’ emprunt de le maroc qui était tombé à le ou francs ils l’ ont racheté très habilement par le moyen d’ agents suspects véreux qui n’ éveillaient aucune méfiance ils ont roulé même les rothschild qui s’ étonnaient de voir toujours demander du marocain on leur a répondu en nommant les intermédiaires tous tarés tous à la côte a tranquillisé la grande banque ", "pas un souffle ne balançait les branches bourgeonnées de les platanes qui bordent l’ avenue PROPN marchait rapidement longeant les grilles de les jardins frissonnant parfois sous la fraîcheur de la nuit tandis que la sueur perlait sur ses tempes a la porte de les ternes plusieurs fiacres stationnaient auprès de la grille elle se jeta dans le plus proche et se fit conduire à son hôtel il était heures quand elle rentra elle monta précipitamment à sa chambre ", "elle avait très peur le régent lui a ordonné de rester près de moi elle s’ est beaucoup amusée de m’ entendre parler la langue mandarine de le nord elle m’ avait pris pour un mandchou né à le canton d’ une mère portugaise je le lui ai laissé croire " ]
comment partager une addition l’ hôtel comme lieu de la jouissance l’ hôtel comme lieu de la félicité ici mieux que chez soi ou comment rénover une perception gangrenée par l’ accoutumance les sujets se bousculaient à le portillon	[ "il faudrait les ordonner il faudrait les honorer savoir que tout s’ étudiera hors de toute hiérarchie invérifiée connaître l’ histoire de les règlements il y a eu une réunion pour décider de placarder la conduite à le tenir en cas d’ incendie sur la porte à l’ intérieur de les chambres ", "il y a eu une réunion pour la rédiger ou en approuver la rédaction il y a eu une réunion chez le fabricant qui a conclu à l’ affinement de le rebord de les urinoirs pour que les poils ne s’ y déposent pas ou de le moins moins il y a eu une réunion pour décider qu’ une chambre était louée de midi à le midi et pas de14heures à10heures de le matin il y a eu une réunion pour établir les taxations de la profession hôtelière; une autre réunion pour établir les critères d’ attribution de les étoiles quelle est la réunion qui a manqué jusqu’ à le présent et qu’ il va falloir tenir pour affiner le métier ", "savoir que rien n’ est donné une fois pour toutes que la désignation de les chambres par des numéros n’ est pas chose fatale on peut s’ autoriser des fantaisies chambre des lys chambre chrysanthème chambre bleue chambre hortensia grande chambre petit salon c hambre jaune c hambre de l’ empereur chambre de les parfums en évitant soigneusement de donner l’ impression qu’ on se trouve dans une maison close savoir que nul n’ est tenu de tenir un hôtel que l’ école hôtelière est peut-être pour décourager certains de s’ engager dans cette voie passablement altruiste savoir que votre métier consistera souvent à le tenir la chandelle pour les amours de les autres comment existeront vos propres amours étant entendu qu’ il serait souhaitable qu’ ils trouvent aussi leur place ", "savoir non pas qu’ on ne sait rien mais que tout sera remis en cause savoir savoir romillat estima très exactement l’ enjeu de la situation il décida de jouer le tout pour le tout ne cachant rien de ses handicaps et laissant découvrir ses avantages il s’ habilla de –peut-être pour ne pas trop se reconnaître– but un verre de rhum et plongea devant le groupe goguenard dans la salle de classe qui ne lui rappelait que de mauvais souvenirs il s’ obligea à un long silence aussi incongru que risqué et prit la parole pour un temps qu’ il voulait d’ une heure ", "il dit: –bonjour posez votre crayon ne prenez pas de notes écoutez-moi regardez-moi ", "ce sera le début de notre aventure commune ou alors rien c’ est vous qui en déciderez écoutez-moi écoutez -moi à le moins une fois n’ écrivez rien ", "vous allez dans quelques années si votre carrière estudiantine marche sans encombre diriger un hôtel un restaurant servir à le table apporter le petit déjeuner dans les chambres l’ orange pressée à une terrasse cuisiner pour un groupe ou une table de sur un paquebot ou dans un hôpital que sais -je? écoutez-moi fermez les yeux vous voilà dans votre hôtel ou dans votre restaurant votre brasserie votre cantine votre café ou salon de thé votre réception privée vous voilà en présence de vos hôtes si attention écoutez -moi bien si dans votre restaurant une table branle sur un pied et que votre client s’ en avise avant vous-même je vous demande aussitôt de vendre votre fonds de commerce ", "si vous n’ avez pas de cale toute prête en bois biseauté et non un vague fragment de rond de bière vous êtes indigne de la profession si quelqu’un d’ entre vous un jour se permet de servir des feuilles de salade pas fraîche ou de la menthe dont les bords sont noircis qu’ il aille plutôt se jeter dans le canal! si dans votre hôtel ou dans l’ hôtel où vous travaillez vous marchez à l’ évidence à la tête de le client celle qui vous revient et celle qui ne vous revient pas lui délivrant ou non de les quasi-autorisations de dormir je vous expulse si dans votre hôtel ou dans l’ hôtel où vous travaillez il se trouve une lunette de w.-c. qui ne tient pas en position relevée à le risque de tomber avec fracas en venant couper le jet de le pisseur mâle je n’ ai plus rien à le vous dire ", "pour une salière toussant avec parcimonie de le sel humide je vous chasse pour de la moutarde qui s’ est laissé venir une croûte sèche et poussiéreuse pas mieux si sous la protection d’ étoiles fallacieuses à le fronton de le bâtiment vous envisagez pour cause d’ exiguïté des lieux de laisser un rideau de douche en plastique froid se plaquer sur la peau mouillée d’ un de vos clients je vous dénie le droit de poursuivre votre métier si dans la salle d’ eau de la chambre15 la poubelle à le pédale de pied ne s’ ouvre pas à la demande mais s’ agite sans succès sur sa base allez chercher de le travail ailleurs si vous traitez quelqu’un derrière son dos de petit client vous n’ êtes qu’ un petit hôte " ]	[ "pour s’ en tenir à le madame de lucillière voyez comment est composée sa cour présentement un anglais lord un russe le prince un espagnol le duc de mestosa il s’ y trouve même un turc serkis-pacha sans compter bien entendu ceux que j’ oublie ou ne connais pas pourquoi le turc ou l’ espagnol n’ auraient -ils pas importé chez nous les mœurs de leurs pays ", "il n’ y a point de termes si humbles si pathétiques et si pressants que je ne m’ en doive servir en cette rencontre quand je vous introduirai sur la scène je vous prêterai des paroles convenables à la grandeur de votre âme mme de sévigné passa vivement son mouchoir sur ses yeux c’ est égal dit -elle j’ aimais mieux la supplique de les nymphes de vaux vous dont il a rendu la demeure si belle nymphes qui lui devez vos plus charmants appâts si le long de ces bords louis porte ses pas tâchez de l’ adoucir fléchissez son courage il aime ses sujets il est juste il est sage; de le titre de clément rendez -le ambitieux c’ est par là que les rois sont semblables à les dieux de le magnanime henri qu’ il contemple la vie dès qu’ il se put venger il en perdit l’ envie inspirez à le louis cette même douceur la plus belle victoire est de vaincre son cœur oronte est à le présent un objet de clémence ", "l’ officier descendit de cheval en passa la bride dans son bras; puis pensant que toute peine mérite salaire il tira quelques sous de son gousset et les offrit à l’ enfant qui les prit d’ un air étonné ouvrit de grands yeux ne remercia pas et resta là pour voir –en cet endroit la civilisation est peu avancée les religions de le travail y sont en pleine vigueur et la mendicite n’ y a pas encore pénétré pensa plus curieux qu’ intéressé le guide de le militaire s’ accota sur un mur à le hauteur d’ appui qui sert à le clore la cour de la maison et dans lequel est fixée une grille en bois noirci de chaque côté des pilastres de la porte .cette porte pleine dans sa partie inférieure et jadis peinte en gris est terminée par des barreaux jaunes taillés en fer de lance ces ornements dont la couleur a passé décrivent un croissant dans le haut de chaque vantail et se réunissent en formant une grosse pomme de pin figurée par le haut de les montants quand la porte est fermée ce portail rongé par les vers tacheté par le velours de les mousses est presque détruit par l’ acti", "micro ironise bien la peine d’ être bouclé dans les ouatères et d’ empêcher tout le monde de pousser la grosse on est bien embêtés à le savoir ce qu’ on va en faire dans son genre il est presque aussi canulant que le nain qui flotte toujours dans son vinaigre enfin comme il a l’ air le jaune de vouloir rester bien tranquille on lui permet de boire le jus avec nous et bus pousse la gentillesse jusqu’ à le rapporter un croissant supplémentaire après on le rattache ", "celle-ci quand françoise se leva vit que son visage semblait altéré –cette température d’ orage paraît vous fatiguer françoise?–oh! beaucoup je n’ ai pas faim de le tout et j’ ai bien envie de rentrer pour m’ étendre –venez prendre quelque chose puis nous partirons tous probablement pour ne pas risquer de fatiguer mmede la roche-lausac .les jeunes filles rentrèrent dans le salon PROPN parlait avec le commandant et laurent de ses travaux de la guibière ", "mon métier ne consiste pas à le suivre les avocats dans leurs déplacements ripostai-je pourriez -vous me communiquer son adresse volontiers il feuilleta des dépositions rue annonça -t-il merci ", "il demanda: —vous voyez quelquefois des hommes qui désertent —ceux qui passent la frontière avant le service on ne les reconnaît pas naturellement il n’ y a que ceux qui servent dans les régiments d’ alsace ou de lorraine et qui désertent en uniforme oui j’ en ai vu plusieurs de pauvres gars qui avaient été trop punis ou qui avaient l’ humeur trop haute il en part bien aussi quelquefois de chez nous vous me direz et c’ est vrai: mais il n’ y en a pas tant secouant la tête et jetant sur les forêts qui allaient s’ endormir un regard attendri: quand on est de ce côté-ci voyez -vous on peut en dire de le mal mais on ne se plaît pas ailleurs vous ne connaissez pas le pays monsieur et cependant à le vous voir on jurerait que vous en êtes PROPN se sentit rougir ", "il n’ avait pas pris garde à le chien les jarrets de duc se détendirent et la vaillante bête vint comme une pierre lancée par une baliste frapper de son large poitrail le misérable assassin qu’ elle renversa d’ un seul coup avant que les autres adversaires pussent intervenir les formidables crocs s’ étaient plantés dans la gorge de le malais et l’ avaient étranglé cet échec avait fait reculer la bande mais le répit ne pouvait être de bien longue durée ", "ces hommes maigres et imberbes ne sont pas rares dans nos campagnes et chose étrange ce sont parfois les plus remarquables pour la force musculaire après que le malheur de la femme est constaté les jeunes gens de la noce l’ engagent à le laisser là son ivrogne de mari et à se divertir avec eux ils lui offrent le bras et l’ entraînent peu à le peu elle s’ abandonne s’ égaie et se met à le courir tantôt avec l’ un tantôt avec l’ autre prenant des allures dévergondées nouvelle moralité l’ inconduite de le mari provoque et amène celle de la femme se réveille alors de son ivresse il cherche des yeux sa compagne s’ arme d’ une corde et d’ un bâton et court après elle on le fait courir on se cache on passe la femme de l’ un à l’ autre on essaie de distraire et de tromper le jaloux ", "—non non non madame s’ écria mme en applaudissant à le cette hardie métaphore l’ honneur et la gloire c’ est très beau dans les romans mais j’ aime mieux une bonne voiture n’ est -ce pas madame —oui certainement madame et c’ est ce que je disais ce matin même à le général en venant ici n’ est -ce pas grommela le général qui jouait tristement dans un coin avec l’ ancien corsaire —vous n’ aviez rien quand je vous ai épousé général reprit mme de saint-cast; " ]
de manuel que j’ aimais et que vous m’ avez pris et dont vous avez ainsi causé la perte malheureuse les femmes s’ interrogèrent un instant de le regard il y avait du défi dans leur attitude l’ indignation était prête à le déborder des lèvres de gilberte éclairée par les paroles de la bohémienne tandis que cette dernière sentait se rouvrir toutes les blessures de son cœur et se réveiller toute son ardente jalousie	[ "moralement plus forte que gilberte éteignit bientôt l’ éclair de ses yeux et entrevoyant la situation sous un nouvel aspect: manuel est donc vivant? interrogea -t-elle il vit répondit gilberte ne le savez -vous pas un indéfinissable rayonnement de bonheur se répandit sur les traits de zilla dans le premier moment en se trouvant en présence de sa belle rivale elle n’ avait songé qu’ à le son amour méconnu oubliant de se demander si comme elle pouvait le craindre sa passion n’ était pas maintenant sans objet ", "sa présence d’ esprit lui était revenue assez vite pour qu’ avant tout elle voulût être renseignée à le sujet de manuel rassurée par la réponse si nette de mademoiselle de faventines la devineresse céda de nouveau à les conseils de sa fougueuse nature vous l’ aimez répéta -t-elle PROPN leva la tête si je ne l’ aimais pas serais -je ici? avoua -t-elle franchement ", "a quoi bon vous dérober ce secret puisque je me suis mise tout entière entre vos mains mon père veut que j’ épouse le comte de lembrat je hais cet homme et je le méprise si l’on s’ obstine à m’ imposer ce mariage j’ en attendrai l’ heure avec résignation car avant de toucher la main de le comte avant d’ entendre la bénédiction de le prêtre je serai morte vous persévérez donc vraiment dans votre résolution ", "plus que jamais et vous comptez toujours sur moi pour vous servir pourquoi pas? formula gilberte d’ un ton singulier l’ intention qui se cachait dans ces mots si simples n’ échappa pas à le zilla mademoiselle de faventines ne comptant pas gagner zilla à le prix d’ argent semblait lui dire par son geste par son regard par l’ accent de sa voix: vous me haïssez car je vous ai enlevé l’ amour de manuel si manuel est libre un jour c’ est vers moi et non vers vous qu’ il viendra ", "donnez -moi l’ arme que je vous demande moi morte personne ne pourra plus vous disputer celui pour qui je me sacrifie ces mots que les lèvres de gilberte n’ avaient cependant point prononcés retentissaient clairement dans l’ âme de un mauvais esprit les lui répétait incessamment et elle sentait sa conscience faiblir devant ces perfides insinuations elle entrevoyait son amour triomphant de celui de gilberte ", "elle apercevait la route libre entre elle et manuel pour cela il ne fallait qu’ une goutte de poison et ce poison elle pouvait le verser elle-même sans autre crime que celui d’ une complaisance dont son égoïsme lui fournissait la facile excuse comme elle demeurait absorbée dans ses pensées luttant contre la tentation dont elle se sentait comme envahie de toutes parts gilberte posa sa main sur la sienne cette muette interrogation tira la bohémienne de sa distraction son dernier scrupule venait de s’ évanouir le démon de la jalousie la possédait sans partage ", "froidement elle se tourna vers PROPN et répliqua vous avez raison mademoiselle puis ouvrant un coffret placé à sa portée elle en tira un collier de grains d’ ambre qu’ elle lui offrit en disant: prenez ce collier il est à le vous que signifie? demanda gilberte indécise ce sont des perles d’ ambre expliqua la bohémienne celle qui pend là à le côte de cette amulette d’ argent est pareille à les autres en apparence et cependant donne je devine s’ écria gilberte subitement exaltée ", "cette perle est empoisonnée elle se fondrait dans l’ eau sans laisser de traces et donnerait la mort en peu d’ instants sans souffrance et sans agonie merci zilla tu m’ as comprise si je dois mourir ne te reproche rien n’ accuse que la destinée ", "et si manuel te rend sa tendresse sois heureuse; parle-lui de moi quelquefois on n’ est pas jalouse d’ une morte ces paroles prononcées d’ une voix doucement vibrante firent tomber le voile étendu sur les yeux de zilla elle comprit toute l’ horreur de l’ action qu’ elle venait de commettre elle eut honte d’ elle-même et se jetant vers la jeune fille ah! tenez s’ écria -t-elle je suis folle " ]	[ "tous les gens arrêtés dans la soirée avaient déjà été remis à la police française PROPN n’ était donc plus dans les mains de les russes et sa sœur pouvait se PROPN s’ écria -t-elle en joignant les mains il est sauve vous êtes le bon dieu vous et je vous remercie!mourzakine en lui traduisant le rapport de le cosaque s’ était attribué le mérite de le résultat en se gardant bien de dire que son ordre était arrivé après coup elle baisa les mains de le prince reprit son châle et voulut partir –c’ est impossible répondit -il en refermant la porte sur le nez de mozdar sans lui donner aucun ordre ", "mais mlle olive regardant toute sympathie comme une faiblesse de l’ âme recommandait à sa nièce de ne pas se laisser aller à l’ amitié qu’ elle éprouvait pour ses jeunes compagnes et clémence en arrivait quelquefois à se la reprocher comme une faute sarah qui avait beaucoup voyagé parlait souvent de la suisse avec enthousiasme et inspirait à le clémence un vif désir de voir ce beau pays celle-ci fit tant d’ instances à le son père qu’ il fut décidé qu’ on y passerait l’ été suivant à le retour de ce voyage vers la fin de l’ automne clémence en arrivant à le villement courut à la ferme pour embrasser sa chère sarah et parler de la suisse avec elle mais PROPN n’ y était plus ", "nos décorateurs ont une tendance si naturelle pour les colifichets qui se renouvellent souvent que dans un de les salons de le palais de PROPN on a refait soigneusement en plâtre un bas-relief détruit représentant louis victorieux et je le dis avec douleur on laisse exposé à le tous les genres de mutilations et dépérir en plein air dans la cour de l' ancien musée français un grand et magnifique médaillon en marbre blanc à le peu près de même grandeur où coustou a sculpté le grand roi passant le rhin à la tête de son armée l' ancien jardin de les augustins où une partie de les tombeaux des urnes des bas-reliefs et de les pyramides sépulcrales étaient dispersés sous les saules et les cyprès que l'on y avait plantés n' existe plus la fontaine dont l' eau limpide serpentait à le travers les fleurs et les débris m' a semblé tarie; les blocs de pierres destinés à le élever sur ce sol funèbre le temple de les arts couvrent cet espace où l'on aperçoit à le peine les vestiges de la plus faible végétation ", "sa musique a la vérité mornes chutes résumaient sa carrière a l’ opéra servage épopée tragique intentionnellement traitée en opérette hour ayant tenu à le prouver qu’ il savait être homme de verve le jour où a lui convenait à les folies-dramatiques la main chaude opérette bouffe débordante d’ âpre érudition et d’ insipide solennité hour ayant voulu cette fois établir qu’ il avait plus d’ une corde à le son arc et que s’ il excellait à se montrer badin lorsqu’ il convenait qu’ il fût grave en revanche il était sans égal pour triompher quand il fallait être plaisant dans le bel art d’ être sévère avec ce joli système où se synthétisait tout entière la vanité intransigeante et insociable de le personnage il en était venu lui prix de rome de à le bricoler pour l’ éditeur barbaillé qui les lui payait francs pièce des réductions enfantines d’ œuvres célèbres tombées dans le domaine public et à le battre le reste de le temps le pavé de la capitale pour trouver des leçons de piano qu’ il trouvait et ne gardait jamais plus de jours tant il apportait de ", "par intervalles on entendait le frais bouillonnement de qui roule en cet endroit avec une rapidité torrentielle ce fut la jeune fille qui la première rompit le silence en excusant de poursuivre son travail de dévideuse et comme gérard étonnait de la voir si laborieuse à le surlendemain un bal -que voulez -vous dit -elle chacun occupe son temps comme il peut et je n\\' ai pas les ressources d\\' esprit de mademoiselle laheyrard attitude de gérard à le bal avait grièvement blessé son amour-propre et on le sentait à son ton agressif le jeune homme empressa de mettre à le profit l\\' entrée en matière qu\\ on lui offrait -je ne crois pas dit -il que mademoiselle PROPN soit si désoeuvrée elle occupe beaucoup .-de ses robes oui il est vrai que PROPN est une grosse affaire comment avez -vous trouvé sa toilette de jeudi simple et de bon goût .-simple peut-être cette méchante petite robe de gaze n\\' avait pas dû lui coûter cher ", "ses dévotions accomplies il s’ assoit sur ses talons comme à la mecque ce bon mec t’ as récuré la vue mon san-a. soupire -t-il ah ce bonheur ", "—ce n’ est pas aussi simple que vous le pensez les gens n’ abandonnent pas leur rôle ils ont peur de se connaître peur d’ ouvrir leur armure dérisoire ils sont paniqués à l’ idée d’ exprimer ce qui se dissimule à l’ arrière de leur cerveau et tout le monde accepte comme un sourire authentique ce que l’on sait n’ être qu’ une grimace l’ inspecteur attendit qu’ il ait retouché la crinière de le cheval fou pour poser une question aussi précise que possible afin d’ échapper à la philosophie de bazar de le peintre hémiplégique ", "il disait que c’ était à le cause de le mauvais sang de la lignée son grand-père à le lui s’ était fait un trésor de guerre en dépouillant les cadavres de la plaine de flandres dans la continuité de son grand-père à le lui qui s’ était essuyé le fusil sur les communards une génération sur c’ est la périodicité de l’ atavisme gilles secoue ses muscles pour conjurer sa démangeaison et sa lignée un enclenchement sec marque la mise en route de l’ ascenseur ", "tout dans cet appartement avait un air d’ ordre et de régularité qui à le premier coup d’ œil faisait plaisir à le voir il était évident qu’ on avait mis un soin minutieux à le arranger les divers ornements qui remplissaient chaque salon ou chaque bureau c’ étaient des pyramides de cartons superposés symétriquement des plans appendus à les murs dans leurs cadres sévères d’ ébène arrondi des cartes en relief des rayons de bibliothèque où reluisaient dans leur riche reliure tous les ouvrages de nos célèbres jurisconsultes de toutes parts enfin un parfum d’ affaires un grand air d’ opulence c’ est PROPN que s’ était installé m.danglade devenu à la suite de sa conversation avec l’ honnête michot ", "et la foule enthousiasmée insulta à les débris de ce qui avait été un homme et acclama le lion à le pays de bretagne sur les terres de m. l’ évêque de quimper dans un petit village nommé coatzmeur à le pied de les montagnes noires il n’ y avait en la veillée de l’ an1518 qu’ une seule maison qui fût éclairée et toutes les autres étaient noires sombres silencieuses par cette raison que les ou familles de le hameau réunies chez PROPN tenancier de le seigneur de guergarello lequel voyageait en france attendaient le moment de se rendre à l’ église de la paroisse distante d’ une demi-lieue pour ouïr la messe de minuit à le temps où le pays de PROPN avait ses ducs c’ était à le manoir de guergarello que se réunissaient les vassaux de le bon seigneur mais depuis bien des années déjà mme la duchesse PROPN avait en épousant le roi de PROPN à lequel elle apportait en dot l’ héritage de prononcé le mot fameux qui qu’ en grogne –et tous les gentilshommes de la vieille armorique bien qu’ ils ne cessassent point de grogner n’ osaient grogner trop quelques-uns séduits par " ]
et j' avais toutes les peines de le monde à me séparer ensuite de celle que j' avais dupée toute une saison en me dupant moi-même parfois étonné de n' être pas seul dans mon lit je m' éveillais —peut-être bien que je n' avais pas dormi encore: quelle heure de la nuit était -il? —envahi par la puissance de la joie toute cette richesse mienne ce corps admirable ce visage éclatant de jeunesse jamais je n' aurais cru que pût être aussi absolu le sentiment de la possession et je n' avais qu' un mot à le dire pour que ce bonheur ne fût pas seulement celui d' un instant mais de toute la vie avec quelle ardeur passionnée je m' apprêtais à le prononcer ce mot! mais le visage de celle dont je venais de faire ma maîtresse se dégageant de l' ombre m' apparaissait en pleine lumière	[ "et c' était comme si cette clarté brutale sur ses traits les eût d' un coup lavés de mon aberration je le voyais ce visage tel qu' il serait ans plus tard et frissonnant il me semblait entendre une voix usée cassée par l' âge marmotter des mots pleins d' une tendresse horrible une curieuse aventure en m' enlevant ma dernière illusion devait me guérir à le tout jamais de cette poursuite insensée un producer de cinéma m' ayant proposé un intéressant contrat je ne l' acceptai excédé qu' à la condition de jouer mon rôle les yeux bandés ", "naturellement ce monsieur me rit à le nez alors je lui proposai de tourner son film à le mes frais mais avec un masque invisible ou tout autre subterfuge qui substituerait à le mes yeux de les yeux de verre cette expérience me montrerait si le public n' admirait bien en moi que les yeux j' aurais voulu pouvoir attribuer ma renommée à des facultés personnelles et non à le cet apanage physique qui commençait à le me peser lourdement sans doute parce que je n' avais rien fait pour l' acquérir le jour de la présentation de ce film je me trouvai incognito dans la salle obscure ", "inutile de dire que je m' attendais à un four complet bien qu' à le fond de moi-même je souhaitasse un grand succès mais j' avais compté sans la stupidité de la foule pour laquelle je n' étais pas un inconnu quand le personnage que j' incarnais apparut sur l' écran toute la salle se dressa vibrante: oh les beaux yeux les beaux yeux criait -on autour de moi j' eus envie de dire mon dégoût à le ces imbéciles à le ces aveugles ce sont des yeux de verre ", "vous ne voyez pas que ce sont des yeux de verre mais à le quoi bon j' aurais pu devenir victime de leur frénésie dès qu' ils m' eussent reconnu et j' étais las de ces manifestations je m' en fus après avoir baissé mon chapeau sur mon front laissant en pâture à la stupidite cette ombre masquée de PROPN qui continuait à s' agiter sur l' écran recherches d' un opticien le subterfuge employé dans un domaine aussi irréel que celui de les salles où le peuple va chercher sa rumination de rêves réussirait peut-être mieux dans la vie éveillée et sans fards cette pensée fit éclore en moi un matin l' idée toute simple de porter comme autrefois des lunettes noires ", "puisque j' étais incapable de m' imposer une discipline pour que ma vie rentrât dans son cours profond peut-être par ce moyen extérieur retrouverais -je la tranquillite enfiévré et joyeux je m' habillai et courus à la recherche d' un opticien mon premier réflexe en quittant la place n' avait -il pas été de me faire conduire chez un marchand de lunettes à le défaut de le d ainsi toutes ces années de vie publique qui me laissaient le goût poussiéreux d' une suite de déboires auraient été évitées si ce maudit conducteur m' avait mené où je le désirais alors en effet je n' eusse pas manqué d' acheter chez cet opticien une paire de lunettes pour remplacer celles de le d ", "et tous les malentendus venus de mes yeux ne seraient pas arrivés il suffit d' une seconde pour que dévie à le chaque instant notre destinée et nous n' y prenons garde en déambulant le nez levé vers les enseignes j' étais parvenu longeant l' avenue rectiligne à l' endroit ou ̀ m' avait déposé un jour le taxi venant de la place et je remarquai soudain en grosses lettres sur la façade d' un de les imposants immeubles spécialiste de la vue approchant je lus avec stupeur au-dessus de l' entrée ancienne maison ", "sans le savoir mais était -ce vraiment sans le savoir cette brute de conducteur m' avait amené autrefois exactement où je le désirais mais il avait omis de me le dire n' en étant pas avisé j' étais passé à le côté de cette maison où me ramenait aujourd'hui le hasard il eût été indifférent jadis qu' il me conduisît à des lieues de là puisque j' en étais resté ignorant ", "ce tout petit fait de mon ignorance avait transformé pour un temps ma vie et depuis! combien de fois étais -je passé devant ce porche sans le voir parce que j' avais négligé ma recherche parce que je croyais le d loin d' ici l' idée ne m' était pas même venue qu' il pût avoir dans cette avenue une nombreuse et riche clientèle ce nom resté dans le fond de mon cœur il m' eût suffi de lever les yeux pour le voir en lettres étincelantes chaque fois que j' étais passé la mais des intentions de le destin et de ses chances rien n' était perdu rien n' était encore perdu il n' y avait que tout ce temps écoulé qui fut perdu à le jamais perdu ", "le successeur de le un grand nombre de clients stationnaient dans la salle où j' entrai lourdes tentures et vitraux modernes donnaient à le ce hall l' atmosphère de le salon de les premières sur un transatlantique pour millionnaires d' épais tapis rendaient silencieux le va-et-vient de le public et les employés s' empressant de l' un à l' autre affables et complices paraissaient comprendre ce que chacun voulait dire à le seul mouvement de les lèvres un svelte adolescent vêtu en petit page vint me remettre un numéro gravé sur cuivre et me pria dans un souriant murmure de m' asseoir ce que je fis de bonne grâce car le fauteuil profond recouvert de cette même et épaisse tapisserie ornant les murs était pour ma lassitude une véritable tentation " ]	[ "le pauvre petit est mort il y a jours d\\' une fièvre cérébrale on l\\' a saigné on lui a mis des sinapismes à les pieds de la glace sur la tête les meilleurs médecins de paris étaient là mais a y a rien fait le bon dieu a repris madame vous ferait pitié ", "seulement girgassou il voulait pas le donner à le maurice son fusil il s’ y cramponnait le balafré il a compris qu’ il aurait pas la loi qu’ on était trop pour lui pour qu’ il puisse sauter sur notre champêtre et lui arracher le flingot —tiens a dit girgassou à le arsène qu’ est le plus fin tireur de le village prends -le toi. —faites pas les cons a crié un peu sur notre gauche mignon on était là nous girgassou arsène raoul et manchon qui regardait la blessure de le soulognot maurice bien sûr ", "c’ est comme si des chiens me mangeaient le côté oh! bien sûr j’ ai une bête dans le ventre tenez c’ est là vous voyez la peau n’ est pas entamée le mal est dedans la ne cesse pas depuis jours s’ il est possible bon dieu! de tant souffrir ah! ma bonne dame merci! vous n’ oubliez pas le pauvre monde vous sera compté oui ç a vous sera compté ...hélène s’ était assise ", "à le fait vous savez cela aussi bien que moi et ma recommandation était inutile mon postillon se secoua secoua aussi les rênes sur le dos de ses bêtes fit entendre un sifflement mélancolique et nous voilà partis dès que je fus remis d’ une alarme si chaude je me tournai vers ma fiancée elle me mit dans les mains son petit paquet —tiens dit -elle pose a quelque part ", "ineptie ah non pas pas ineptie bon alors idiotie sottise une idée stupide une imbécillité non non rien de tout ôtez -le s' interpose recouvre on ne distingue plus rien laissez -moi l' examiner faut -il que vous ayez du temps à le perdre oui j' en ai ou plutôt non il ne sera pas perdu on doit absolument donner les mêmes chances accueillir avec la même attention ne pas ménager ses forces se ménager voilà je le saisis je le tiens j' appuie ç a ne ce ̀de pas j' appuie encore je presse très fort quelque chose en sort jaillit on dirait le jet d' un pulvérisateur il asperge il couvre il fait ressortir là et encore là comme des îlots durcis enduits d' une couche de vernis à les couleurs criardes autour tout bouge ondoie se fond se transforme chatoie des vagues tièdes écumeuses elles vont s' attaquer à le ça le ronger s' épandre partout petit à le petit le durcissement gagne tout se fige c' est un lieu clos pas une ouverture pas une fissure dans les parois je me cogne contre elles je tourne en rond des voix sur le ton buté exaspérant des répondeurs automatiques répète", "mais c\\' était un autre danger qui inquiétait tout à le coup: je sentais eau emporter avec une rapidité croissante inexplicable comme attirée vers un gouffre je me mis par de vigoureux coups de pieds à le lutter contre le courant à le essayer de rebrousser chemin mais je ne retardai que de bien peu la course qui devenait vertigineuse le prince partageait mon angoisse —aide-moi dit -il debout sur ton cou je pourrai voir ce qui nous menace je tendis ma trompe par-dessus mon front et il s\\' y appuya pour se tenir debout ", "en même temps l’ incrédulité s’ ancrait dans l’ esprit de nathalie: comment supposer que PROPN eût abandonné cet enfant avec ses tares son infériorité physique son insigne et radicale faiblesse à le seul dévouement de sa mère qu’ il lui en eût laissé exclusivement la charge matérielle et morale sinon pécuniaire ?d’ un autre que franck elle eût pu le comprendre l’ admettre y reconnaître la lâcheté d’ un homme humilié dans sa progéniture et qui essaie de se soustraire à le cette humiliation mais jamais PROPN n’ eût commis un acte aussi vil elle en avait la conviction absolue rassurante l’ idée s’ ancra en elle avec une force accrue d’ une monstrueuse erreur d’ une folle imposture –voici notre nouvelle infirmière disait rondement le docteur en serrant les mains de son petit malade ", "mrs répondit henry je suis coupable envers vous j’ ai besoin de votre pardon mais pour l’ obtenir il faut que je répare ma faute et je puis la réparer madame si toutefois vous y consentez s’ arrêta troublé par le regard scrutateur que lui lança ma mère son exorde était parfaitement inintelligible et ne laissait rien augurer de bon expliquez -vous lui dit froidement ma mère oui ", "un homme dit près de moi: qu’ a donc cette chienne d’ aristocrate –c’ est une mère tu vois bien répondit une femme et elle ajouta: que va -t-elle en faire mme de la tremblaye l’ entendit elle tressaillit qu’ allait -elle faire de son enfant elle l’ avait apportée parce qu’ elle n’ avait personne à qui la confier parce qu’ elle voulait être sa mère jusqu’ à la fin ", "cette difficile cette illustre conquête était décidément faite et la gloire en avait été réservée à l’ artillerie de la garde il est facile d’ imaginer les bonnes et mauvaises plaisanteries que ce thème une fois admis suggéra dans un de ces salons parisiens où l’on aime tant à s’ amuser et où les railleries ont si peu de durée que chacun s’ empresse d’ en tirer toute la fleur .ces niaiseries flattèrent à le son insu le général de la place ou ̀ il s’ était mis ses regards furent attirés par réflexions indécises vers la duchesse et il ne put s’ empêcher de s’ avouer à le lui-même que de toutes les femmes dont la beauté avait séduit ses yeux nulle ne lui avait offert une plus délicieuse expression de les vertus des défauts des harmonies que l’ imagination la plus juvénile puisse vouloir en france à une maîtresse quel homme en quelque rang que le sort l’ ait placé n’ a pas senti dans son âme une jouissance indéfinissable en rencontrant chez une femme qu’ il choisit même rêveusement pour sienne les triples perfections morales physiques et sociales qui l" ]
elle me dit que retenu à le boulogne pour des affaires il y avait couché et qu’ il rentrerait le lendemain matin je demandai les clefs de la poudrière il les avait emportées l’ enlèvement de les clefs acheva de me convaincre qu’ il était coupable toutefois avant de faire mon rapport je revins à le heures pour m’ assurer s’ il était de retour	[ "il n’ avait pas encore reparu un inventaire à lequel on procéda dans la même journée prouva que le garde devait avoir le plus grand intérêt à le anéantir le dépôt qui lui était confié: c’ était l’ unique moyen de couvrir les vols considérables qu’ il avait commis jours se passèrent sans qu’ on sût ce que cet homme était devenu des moissonneurs trouvèrent son cadavre dans un champ de blé; un pistolet était près de lui ", "c’ était ma présence d’ esprit qui avait prévenu l’ explosion de la poudrière j’ en fus récompensé par de l’ avancement je devins sergent et le général en chef qui voulut me voir promit de me recommander à la bienveillance de le ministre comme je me croyais le pied à l’ étrier et que je désirais faire mon chemin je m’ appliquais surtout à le faire perdre à le lebel toutes les mauvaises habitudes de vidocq et si la nécessité d’ assister à les distributions de vivres ne m’ avait de temps à le autre appelé à le boulogne j’ aurais été un sujet accompli; mais à le chaque fois que je venais en ville je devais une visite à le maréchal-des-logis-chef de les dragons contre lequel j’ avais pris le parti de m.bertrand non qu’ il l’ exigeât; mais je sentais la nécessité de le ménager: alors c’ était un jour entier consacré à la ribotte et malgré moi je dérogeais à le mes projets de réforme ", "a l’ aide de la supposition d’ un oncle sénateur dont la succession disait -il lui était assurée mon ancien collègue de le bagne menait une vie fort agréable le crédit dont il jouissait en sa qualité de fils de famille était en quelque sorte illimité point de richard boulonnais qui ne tînt à le honneur d’ attirer chez lui un personnage d’ une si haute distinction les papas les plus ambitieux ne souhaitaient rien tant que de l’ avoir pour gendre et parmi les demoiselles c’ était à qui réussirait à le fixer son choix aussi avait -il le privilège de puiser à le volonté dans la bourse de les uns et de tout obtenir de la complaisance de les autres ", "il avait un train de colonel des chiens des chevaux des domestiques il affectait le ton et les manières d’ un grand seigneur et possédait à le suprême degré l’ art de jeter de la poudre à les yeux et de se faire valoir c’ était à le point que les officiers eux-mêmes qui d’ ordinaire sont si bêtement jaloux de les prérogatives de l’ épaulette trouvaient très naturel qu’ il les éclipsât ailleurs qu’ à le boulogne cet aventurier eût tardé d’ autant moins à le être reconnu pour un chevalier d’ industrie qu’ il n’ avait pour ainsi dire reçu aucune éducation mais dans une cité où la bourgeoisie de création toute récente n’ avait pu encore adopter de la bonne compagnie que le costume il lui était facile d’ en imposer fessard était le véritable nom de le maréchal-des-logis-chef que l’on ne connaissait dans le bagne que sous celui d’ hippolyte ", "il était je crois de la basse-normandie: avec tous les dehors de la franchise une physionomie ouverte et l’ air évaporé d’ un jeune étourdi il avait ce caractère cauteleux que la médisance attribue à les habitants de domfront c’ était en un mot un garçon retors et pourvu de toutes les rubriques propres à le inspirer de la confiance un pouce de terre dans son pays lui aurait fourni l’ occasion de procès et serait devenu son point de départ pour arriver à la fortune en ruinant le voisin mais hippolyte ne possédait rien à le monde; et ne pouvant se faire plaideur il s’ était fait escroc puis faussaire puis on va voir je n’ anticiperai pas sur les événements ", "chaque fois que je venais en ville hippolyte me payait à le dîner un jour entre la poire et le fromage il me dit: sais -tu que je t’ admire vivre en ermite à la campagne se mettre à la portion congrue et n’ avoir pour tout potage que sous par jour je ne conçois pas que l’on puisse se condamner à des privations pareilles quant à le moi j’ aimerais mieux mourir ", "mais tu fais tes chopins coups à la sourdine et tu n’ es pas sans avoir quelque ressource je lui répondis que ma solde me suffisait que d’ ailleurs j’ étais nourri habillé et que je ne manquais de rien a la bonne heure reprit -il; cependant il y a ici des grinchisseurs et tu as sans doute entendu parler de l’ armée de la lune il faut te faire affilier si tu veux je t’ assignerai un arrondissement tu exploiteras les environs de saint-léonard j’ étais instruit que l’ armée de la lune était une association de malfaiteurs dont les chefs s’ étaient jusque -là dérobés à les investigations de la police ces brigands qui avaient organisé l’ assassinat et le vol dans un rayon de plus de lieues appartenaient à le tous les régiments ", "la nuit ils rôdaient dans les camps ou s’ embusquaient sur les routes faisant de fausses rondes et de fausses patrouilles et arrêtant quiconque présentait l’ espoir de le plus léger butin afin de n’ éprouver aucun obstacle dans la circulation ils avaient à leur disposition de les uniformes de tous les grades à le besoin ils étaient capitaines colonels généraux et ils faisaient à le propos usage de les mots d’ ordre et de ralliement dont quelques affidés employés probablement à l’ état-major avaient soin de leur communiquer la série par quinzaine d’ après ce que je savais la proposition d’ hippolyte était bien faite pour m’ effrayer ou il était un de les chefs de l’ armée de la lune ou il était un de les agents secrets envoyés par la police pour préparer le licenciement de cette armée peut-être était -il l’ un et l’ autre ma situation vis-à-vis de lui était embarrassante le fil de ma destinée allait se nouer encore je ne pouvais plus comme à le lyon me tirer d’ affaire en dénonçant le provocateur a quoi m’ eût servi la dénonciation dans le cas où hippol", "je me bornai donc à rejeter sa proposition en lui déclarant avec fermeté que j’ étais résolu à le rester honnête homme tu ne vois pas que je plaisante me dit -il et tu prends la chose à le sérieux je voulais seulement te sonder je suis charmé mon camarade de te trouver dans de tels sentiments c’ est tout comme moi ajouta -t-il je suis rentré dans le bon chemin " ]	[ "sous de perdus! va bien je renonce à le commerce je ne crois pas qu’ il y ait une providence pour les loups et pourtant vous allez voir à le moment où madame saladin perdant courage allait peut-être jeter le manche après la cognée un grand mouvement se fit de le côté de la grille de la rue buffon c’ était une pension de le voisinage qui venait promener ses premières communiantes en même temps par la place un collègue entra ", "ô myriades de maisons ô grouillement épouvantable d’ hommes des rues des rues des rues toujours sans fin eternelle et vivante palpitation à le sein de le planétaire organisme matrice fiévreuse et vibrante pustuleuse gangrène volcan microcosme abcès siège d’ infection maladive et cuisante tout y afflue tout en rayonne tout s’ y reflète ou s’ en émet avec la propagation aveugle et sûre des ondulations autour de l’ eau remuée avec le tourbillonnement fatal de l’ océan qui s’ engouffre dans le maelstrom mystère ", "que voulez -vous —au fait vous avez raison vous êtes une femme de tête et puis maxime entre nous jusqu’ à ce jour a été bien peu intéressant cependant je viens me mettre à sa disposition il va se battre en duel cela ne vous bouleverse pas trop non? —non vous l’ avez dit vous-même je suis une femme de tête ", "reste francs pour acheter des pointerolles de la mèche et de la poudre de contrebande je mets francs reste francs il achètera des souliers et surtout de le vin parce qu\\ il pourra plus en passer puis il faudra de le son et de la repasse pour son élevage avant que ses lapins lui rapportent bien moi je dis que dans un an il lui restera tout juste de quoi payer les intérêts de ", "tout son être se révolta contre cette profanation il lui sembla qu’ il était coupable d’ une lâcheté –oui je vous aime poursuivit -il en forçant ses lèvres à le sourire tandis que son cœur se brisait je vous aime comme une sœur laurence n’ êtes -vous pas ma sœur en effet ne vous ai-je pas vue naître ", "à le camp de les gambucinos tout était calme; les sentinelles veillaient appuyées sur leurs rifles et accroupies devant un feu mourant qui achevait de s' éteindre à le centre de le camp hommes fumaient leurs pipes indiennes en causant entre eux à le voix basse ces hommes étaient balle-franche et bon-affût enfin balle-franche éteignit sa pipe la repassa à sa ceinture étouffa un bâillement et se leva en allongeant les bras et les jambes pour rétablir la circulation de le sang ", "c' est ce sinistre rétrécissement de l' intellect enfin qui rappelle résultats obtenus par les habitants de les rives de l' orénoque lesquels serrent entre des\\n ais le crâne de leurs enfants pour les empêcher de pouvoir jamais penser à des choses \\n' trop élevées en revêtant ce fond de caractère d' une suffisance placide vous aurez à\\n peu près ce à quoi se réduit l' impression que laisse d' elle je dis donc que le spectacle abstrait de cette femme a tué ma joie continua après un silence quand je la regarde et l' écoute elle me fait éprouver sensation d' un temple profané non par la rébellion l' impiété la barbarie et torches sanglantes mais par l' ostentation intéressée l' hypocrisie timorée la vaine machinale la sécheresse inconsciente la superstition incrédule et de qui de la prêtresse repentie de ce temple même dont l' idole au-dessous de le blasphème à le peine le sourire et de laquelle elle me débite cependant sans cesse d' un ton\\n compoinct et rassis la légende vide avant de conclure dit edison ne m' avez vous pas dit que c' était malgré ce", "je te jure que tu te trompes et il se mit à le mesurer la chambre à le grands pas il est bien mignon disait la nourrice avec un attendrissement affecté.on en fait ce qu' on veut s' il ne rit jamais il ne pleure pas non plus .quand il a ce qu' il lui faut il ne bouge pas plus qu' un terme on diraitqu' il réfléchit .»l' enfant pendant ce temps-là regardait alternativement son père et sa mère d' un air glacial et ajoutait ainsi à le leurs angoisses clément parut incapable de supporter plus longtemps le poids de le regard de son fils voyons la mère dit -il d' un ton impérieux à la nourrice prenez l' enfant tandis que nous irons faire un tour dans la forêt rosalie adressa à le son mari un regard rempli de mélancolie et de découragement fit clément en haussant les épaules sortons!...»durant la promenade clément en apparence maître de lui-même essaya plusieurs fois de rompre un silence pénible ", "cette expression devait détenir du sens pour eux dascalopoulos cœur de le rayon hystérisa une dévote où est -il profita de la stupeur de les rayonnistes pour se propulser d’ un nouveau mouvement convulsif dans le placard qu’ il referma sèchement sur lui il y eut encore un bref silence le temps d’ entendre cliqueter une serrure à l’ intérieur de le meuble avec un peu de très assourdi le transistor s’ étant jeté comme tout le monde à le plat baffle à le plus fort de la panique durant quelques secondes tous écoutèrent la musique tous ne la goûtèrent pas assez sans cloute car ce fut un violent renouveau de désordre ", "il remonta son pantalon de shantung qui tombait se gratta la tête il était sans défiance ni coquetterie heureux la plupart de le temps et jeune à le ans comme les hommes qui n’ acceptent autour d’ eux dans l’ ordinaire de leur vie que la compagnie de les femmes laquelle m’ a appelé la première s’ écria le grand farou il n’ attendit point de réponse et se mit à le danser en chantant d’ une belle voix fausse un couplet improvisé qui injuriait en termes simples et militaires m.branc-ursine la belle mmehoucquart et leurs agissements " ]
—moi coup de bâton gras– je... regard à son miroir– n’ ai rien à le dire de le tout tous les hommes sont des mufles vous avez entendu ce gamin-là pour qui j’ aurais peut-être été capable de faire des bêtises pas la peine de me regarder comme gaston maintenant si vous voulez mon avis c’ est que dans toute cette histoire de bateau il y a des choses que nous ne savons pas de le moment qu’ on a appris qu’ il y avait une femme à le bord on a cru que cela expliquait tout et s’ il y avait autre chose par exemple —je ne sais pas moi je ne suis pas de la police elle tassait ses cheveux sous sa toque de paille rouge maigret remarqua que pierre le clinche détournait la tête les commissaires échangèrent un coup d’ œil girard —le clinche va rentrer dans sa cellule vous vous attendrez à le parloir dans un quart d’ heure je vous ferai savoir si vous êtes libres ou non les policiers restèrent seuls soucieux l’ un comme l’ autre —vous voulez proposer à le juge d’ instruction de les remettre en liberte questionna maigret	[ "—oui! je crois que c’ est le mieux à le faire ils sont peut-être mêlés à le drame n’ empêche qu’ il y a d’ autres éléments qui nous échappent donnez -moi le palais de justice de le havre mademoiselle le parquet oui pendant qu’ un peu plus tard le commissaire girard parlait à le magistrat il y eut une rumeur dans les couloirs maigret se précipita aperçut le clinche par terre qui se débattait à le milieu de hommes en uniforme il était dans un état d’ exaltation terrifiant ", "ses yeux injectés de sang lui sortaient de la tête la bouche bavait mais tenu de toutes parts il ne pouvait plus remuer qu’ est -il arrive PROPN ne lui avait pas mis les menottes vu qu’ il était toujours calme alors en passant dans ce couloir il a essayé de prendre mon revolver à le ma ceinture ", "il y est arrivé il voulait se tuer j’ ai pu l’ empêcher de tirer couché sur le sol le clinche regardait fixement au-dessus de lui et ses dents s’ enfoncèrent dans la chair de ses lèvres mêlant de le sang à la salive le plus touchant c’ étaient les larmes qui roulaient sur ses joues ternes peut-être qu’ un médecin —non la maigret et quand l’ autre fut seul sur les pavés debout allons plus vite que et tranquille sinon vous recevez ma main sur la figure sale gosse que vous êtes le télégraphiste obéit docilement peureusement tout son corps pantelait de fièvre il s’ était sali en tombant ", "qu’ est -ce que vous faites de votre fiancée dans tout ça le commissaire girard arrivait —entendu! dit -il ils sont libres tous les mais ils n’ ont pas le droit de quitter fécamp que s’ est -il passé? —cet imbécile a voulu se tuer si vous le permettez je vais m’ en occuper ils marchaient tous les le long de le quai le clinche s’ était passé de l’ eau fraîche sur le visage qui restait marqué de plaques rouges les yeux étaient fiévreux les lèvres colorées ", "il portait un complet gris de confection à le boutons qu’ il fermait sans souci d’ élégance sa cravate était mal faite maigret les mains dans les poches allait d’ un air obstiné en grommelant comme pour lui-même: —vous devez comprendre que je n’ ai pas le temps de vous faire de la morale une seule chose: votre fiancée est ici c’ est une brave petite qui est accourue de quimper et qui a remué ciel et terre ce n’ est peut-être pas la peine de la désespérer —elle sait il est inutile de lui parler de cette femme maigret ne cessait de l’ observer ils atteignaient les quais les couleurs vives de les barques de pêche éclataient dans le soleil ", "les trottoirs étaient animés or tantôt le clinche semblait reprendre goût à la vie regarder le décor avec espoir et tantôt ses prunelles se durcissaient fixaient hargneusement gens et choses il leur fallait passer tout près de l’ océan dont c’ était le dernier jour de déchargement il restait wagons en face de le chalutier sans insister le commissaire murmura en désignant des points dans l’ espace —vous étiez gaston ici et c’ est à le cette place qu’ un troisième a étranglé le capitaine son compagnon respira profondément détourna la tête ", "—seulement il faisait noir et vous ne pouviez vous reconnaître les uns les autres en tout cas le troisième n’ était ni le chef mécanicien ni le second officier qui se trouvaient tous les avec les hommes à le rendez -vous de les terre-neuvas le breton qui était sur le pont aperçut le télégraphiste alla se pencher à l’ écoutille d’ où marins sortirent pour regarder le clinche —venez lui dit maigret marie nous attend je ne peux pas qu’ est -ce que vous ne pouvez pas —aller là-bas je vous en supplie laissez-moi! qu’ est -ce que cela peut vous faire que je me détruise surtout si cela doit être mieux pour tout le monde —le secret est si lourd le clinche l’ autre se tut. —et vous ne pouvez vraiment rien dire n’ est -ce pas si! une chose: est -ce que vous désirez encore adèle —je la déteste —je n’ ai pas dit cela ", "j’ ai dit désirer comme vous l’ avez désirée pendant toute la campagne nous sommes entre hommes vous avez eu beaucoup d’ aventures avant de connaître marie —non des choses sans importance et jamais la passion l’ envie d’ une femme à le point d’ en pleurer jamais soupira -t-il en détournant la tête —alors c’ est à le bord que c’ est arrivé il n’ y avait qu’ une femme dans un décor rude monotone de la chair parfumée dans le chalutier empestant le poisson vous dites —rien —vous avez oublié votre fiancée —ce n’ est pas la même chose maigret le regarda en face et fut stupéfait de le changement qui venait de se produire son compagnon avait soudain un front buté un regard fixe la bouche amère et pourtant malgré tout il restait de la nostalgie de le rêve dans l’ expression ", "PROPN est jolie poursuivit maigret qui suivait son idée —oui et beaucoup plus distinguée qu’ adèle en outre elle vous aime elle est prête à le tous les sacrifices pour mais taisez -vous donc! gronda le télégraphiste vous savez bien que que —...que c’ est autre chose que marie PROPN est une jeune fille sage qu’ elle sera une épouse modèle qu’ elle soignera bien ses enfants mais que qu’ il manquera toujours quelque chose pas vrai?... quelque chose de plus violent quelque chose que vous avez connu à le bord caché dans la cabine de le capitaine la peur vous serrant un peu la gorge dans les bras d’ adèle quelque chose de vulgaire de brutal l’ aventure et l’ envie de mordre de faire un geste définitif de tuer ou de mourir le clinche le regarda avec étonnement —comment sa —comment je sais parce que cette aventure-là chacun l’ a vue passer à le moins une fois dans sa vie on pleure! on crie! on râle puis jours après en regardant marie on se demande comment on a pu se laisser émouvoir par une adèle tout en marchant le jeune homme fixait l’ eau miroitante de le bassin on y voya" ]	[ "il y a de bons éléments dans la jeune armée —voulez -vous me donner une revanche général —assez pour aujourd'hui mais la prochaine fois que vous reviendrez à le cassis car vous reviendrez nous voir n' est -ce pas a propos de la jeune armée dites-moi donc un peu capitaine ce qu' on pense de la situation politique dans votre régiment —nous arrivons d' afrique et vous savez là-bas loin de les villes n' ayant pas de journaux on s' occupe peu de politique ", "souvent cette faculté brillante et dangereuse se met à le service de principes contestables chez le jeune officier elle accompagnait une grande noblesse d’ âme et l’ acte même dont il s’ était rendu coupable avait eu pour mobile sa chevaleresque générosité tout autant que son affection un peu contre son gré–le brave garçon était toujours bavard–annie apprenait traits charmants de son beau-frère elle savait qu’ à la guerre il s’ était montré follement brave et qu’ il avait été fait prisonnier à le moment où sous le feu de l’ ennemi il relevait un de ses hommes blessés la légende ne s’ arrêtait pas la ", "sa femme delphine son fils olivier sa mère gisèle rien de plus l’ avis tenait lieu de faire-part je méditai quelques instants sur sa date de naissance qui me parut soudain très lointaine enfoncée dans le passé déjà lourdement enfouie dans un xx e siècle lointain brumeux et achevé qui paraîtrait d’ un autre temps à les générations futures plus encore que pour nous le xix e siècle à le cause de ces chiffres saugrenus à le début de chaque tinte ce et ce bizarres et désuets qui rappelaient ces turbigo ou ces alma irréels qui commençaient jadis les numéros de téléphone parisiens ", "c’ est justement les prétentions de cette femme que je trouve originales et qui me séduisent elle doit être très sûre d’ elle-même ou imbue de la force sournoise cachée en sa fortune pour se risquer à un tel marché car enfin le mariage par lui-même est une entrave qui limite le pouvoir de volonté d’ un être qu’ elle le veuille ou non elle se donne un maître qui pèsera sur sa vie et fera d’ elle une heureuse ou une malheureuse –je ne crois pas que cette jeune fille ait jamais envisagé la possibilité d’ être malheureuse répondit prudemment m. michot qui laissait volontiers parler le nouveau venu ", "de quoi édulcorer l' épiderme d' un escadron de gardes —cela ne peut continuer ainsi —dis -je mettant les factures dans ma poche a heures moins je franchissais le guichet de le carrousel dans le salon de les aides de camp je tombai sur bacciochi —l' empereur est grippé —me dit -il ", "l’ autre condition vise le remboursement futur –et alors –elle vous donne semaines pour payer semaines c’ est dérisoire –non d’ ici là vous pouvez être marié ", "–je ne suis pas inquiet à le cet égard et je sais même qu’ il n’ en sera jamais question –qui donc vous a si bien renseigne de tours lui-même –vous lui avez parlé de cela s’ écria jane dont les yeux étincelèrent de colère –je n’ ai jamais parlé à le m. de tours et il ne m’ a même pas vu ", "si la blessure avait été dangereuse ils m' auraient tous donné en repassant PROPN avait oublié cette aventure comme aurait dit le commandant de vic lorsqu' un matin adéonne pâle et tremblante l' embrassa avec tendresse et lui remit un papier timbré —tu t' es battu mon eusèbe s' écria -t-elle tu t' es battu et tu ne me l' avais pas dit? c' est vrai répondit le jeune homme ", "en le voyant arriver tout essoufflé les braves gens ne demandèrent pas d' explications ils bouclèrent leur ceinturon et le suivirent PROPN les conduisit sans mot dire jusque dans la cour de le château où à la faveur de la fête ils purent pénétrer sans être remarqués —attendez -moi là un instant leur dit-il il courut vivement à l' appartement de la marquise étaient restées bavette et maman nicolo ", "la mystérieuse femme l’ a tué en lui disant qu’ il était trop tard place de l’ opéra une pendule me dit heures je lui réponds d’ accord et je grimpe dans un taxi en lui enjoignant de me conduire chez moi félicie me regarde d’ un petit air innocent tu parais vanné remarque -t-elle ma brave femme de mère est une championne de la déduction en ce qui me concerne " ]
qu’ ils s’ appellent homère bouddha mahomet ou jésus et quelque nom qu’ ils prennent dans l’ avenir les créateurs d’ illusions restent et resteront les vrais maîtres de l’ humanité que sont leurs historiens sinon des compilateurs de légendes et qu’ est -ce qu’ une légende sinon un roman c’est-à-dire une petite parcelle de vérité enveloppée de beaucoup de fictions nous ne savons rien des fondateurs d’ empires et de religions nous les admirons sous la forme qu’ il a plu à la fantaisie de les romanciers de leur donner .quelle œuvre d’ érudit ou de savant eut jamais sur la pensée et sur la vie de les hommes l’ influence de ces divins romans qu’ on appelle la bible le lalita l’ iliade l’ odyssée ou sut jamais obtenir la popularité de ces œuvres charmantes toutes écrites par des peuples de cerveau puissant et de forte culture qui sont les romans de l’ ancienne égypte l’ énéide les et une nuits les romanciers sont avec les poètes les créateurs de nos illusions c' est à le dire de notre meilleure existence	[ "si comme on l’ a dit l’ histoire n' est que le récit de les efforts de l’ humanite pour créer un idéal l' imposer puis le détruire cet idéal successif et changeant ne devient visible vivant durable que par les romanciers et les poètes quand les créateurs d' idéal disparaissent chez un peuple ce peuple disparait de l' histoire .tout roman si modeste qu' il soit a donc sa raison d' être et aussi son principe de vitalité dans le souci qu’ il montre de réaliser en des formes plus ou moins ingénieuses une ou quelques-unes de les grandes idées et surtout des grandes illusions de son temps est le but que je me suis proposé dans passion slave et je suis tenté de m’ y croire parvenu puisque le gouvernement russe m’ a fait l’ honneur de prendre contre mon œuvre des mesures défensives avec tous mes regrets de vous avoir fait partager cette disgrâce et tous mes remerciements pour votre généreuse solidarité je vous prie de me croire monsieur votre bien dévoué daniel avril 1892vers la fin d’ une après-midi de printemps un de les derniers printemps car peu d’ autres ont fleur", "la silhouette noire de les sveltes croix l’ obscurité de les buissons de cyprès assombrissaient à le peine la souriante beauté de la mort un parfum d’ oranger de myrte et de jasmin flottait et dans la clarté chaude et tendre de cette fin de journée italienne la flamme de les veilleuses funéraires se fondait toute pâlie comme une corolle ardente qui se fane.hubert de brénaz marchait s’ arrêtait regardait puis marchait encore tous les souvenirs de sa vie procession lente ou rapide parfois tumultueuse et confuse parfois éclaircie et précise lui traversaient le cœur plus que jamais il éprouvait la fatigue d’ un doute obsédant sur le sens de sa destinée .ainsi donc jamais jamais il ne pourrait vivre tout simplement comme vivent tant d’ autres hommes ", "voici qu’ il avait ans l' âge de la virilité épanouie le moment de connaître de jouir et d’ aimer puisque la science la volupté l’ amour semblent les fins dernières de l’ existence humaine vaillamment patiemment durant toute sa jeunesse il avait amassé les matériaux de son bonheur futur longues années consacrées à le parcourir le monde et non pas comme il eût pu le faire en voyageur délicat et riche qui ne voit l’ univers que par le hublot de son yacht ou à le travers les glaces de son wagon-salon et qui se transporte partout tel qu’ un précieux colis fragile enveloppé par le capitonnage d’ un luxe de parisien millionnaire non hubert de brénaz dans les expéditions les aventures les chasses les combats l’ audace de les explorations avait vu la mort de bien près et sous des aspects moins nobles qu’ il ne la contemplait maintenant dans ce campo-santo .il avait fois risqué sa vie préférant la perdre que de ne pas la remplir de toutes les expériences et de toutes les émotions qu’ elle pouvait comporter a travers toutes ces expériences toutes ces émotions il avait c", "pendant années malgré l’ activité dévorante de son corps et de son esprit hubert avait attendu de vivre et ce soir dans ce calme campo-santo à le peine de retour une fois de plus en europe prêt à le rentrer dans sa chère patrie la france il se disait comme à le premier jour mais avec infiniment plus de tristesse que dois -je penser que dois -je croire que dois -je aimer que dois -je faire un effroi désespéré lui venait devant l’ incurable ennui de l’ existence humaine marcher sans but pour marcher tout simplement n’ est -ce pas une occupation odieuse ne vaudrait -il pas mieux s’ arrêter avant d’ être parti avant d’ avoir éprouvé l’ inutile lassitude ces milliers de morts endormis dans ce lieu de silence et de parfums qu’ ont -ils accompli d’ autre ", "ils ont avancé avec toute l’ humanité de quelques pas leurs descendants iront un peu plus loin jusques à le quand quels sont ceux qui arriveront si l’on arrive et qui verront le but si toutefois il y a un but ces réflexions chez le jeune homme s’ attendrissaient par la merveilleuse poésie de ce qui l’ entourait une espèce de pitié pour PROPN aiguisée d’ une sourde admiration pour cette nostalgie de son intelligence et de son orgueil l’ envahissait parmi la compacte floraison de les tombes et de les plantes une vision vague le faisait s’ apercevoir PROPN éternellement couché sous l’ insouciance de ces roses avança la main gauche sur le bras de marbre d’ une croix à le petit doigt de cette main se voyait une bague ancienne dont le chaton de calcédoine portait en creux pour servir de cachet les armes de les marquis de PROPN ", "hubert ôta cette bague glissa l’ ongle dans une rainure souleva la pierre gravée et dévissa un minuscule bouton terminé par une pointe d’ or une piqûre de cette aiguille songeait -il et toutes mes curiosités seraient à le jamais muettes en effet l’ intérieur de le chaton contenait le plus violent et le plus inaltérable poison que le jeune homme eût découvert dans ses voyages il avait pris l’ habitude de s’ en munir afin d’ échapper à des supplices humiliants et raffinés s’ il tombait à les mains de peuplades barbares ce poison lui avait été vendu chez une tribu de le centre de l’ afrique qui le fabriquait pour en enduire ses flèches mystérieuse mixture dominait l’ horrible fourmi rouge à le venin d’ une virulence extrême séchée et broyée dans l’ huile de palme.hubert sourit en regardant cette pointe d’ or presque microscopique car maintenant de retour en europe en pleine civilisation et lui-même par son nom sa fortune par la célébrité de ses hardis voyages placé sur l’ un de les sommets de cette civilisation il n’ avait plus besoin d’ emporter partout avec l", "un sursaut de sa vigoureuse jeunesse l’ éveilla de son rêve et par une révolte toute physique de son être contre la tyrannie de sa pensée il se mit à le marcher rapidement frappant les dalles d’ un pied volontaire pour sortir de le campo-santo .comme il pénétrait dans une de les galeries le bruit de ses pas fit tourner la tête à le visiteurs arrêtés avec admiration devant la belle statue pensive de le monument de la famille piaggio ainsi distraits de leur contemplation ces visiteurs se remirent en marche et s’ avancèrent de son côté.hubert qui de loin les vit venir fut frappé par un contraste celui de la stature élevée massive presque géante d’ un grand vieillard superbe avec la sveltesse et la gracilité d’ une toute jeune fille appuyée à son bras l’ enfant c’ était presque une enfant de ou ans peut-être grande pourtant haussait sa petite main pour entourer le bras de le colosse s’ y suspendant avec une filiale câlinerie ce couple présentait un tableau charmant de paternité heureuse fortement protectrice et d’ enfantine faiblesse tendre et confiante .mais à l", "en les quelques secondes de cette première rencontre avec elle il ne perçut que la séduction immédiate intense qu’ elle exerça sur lui plus tard il devait détailler dans l’ adoration et se rappeler dans l’ angoisse les moindres traits de ce visage il devait retrouver en lui-même durant des nuits et des jours par la plus douloureuse hantise leurs lignes leurs nuances leurs lumières et leurs ombres l’ éclat de le teint la noire profondeur de la chevelure la délicatesse de les sourcils allongés à le bas d’ un front si mat et si blanc le nez d’ arête si fine à le peine busqué à les narines étroites et fières puis surtout surtout la splendeur de les yeux et la merveille de la bouche les yeux les longs yeux à les cils noirs à les prunelles d’ un velours sombre comme des pétales de pensée et la bouche ardente songeuse âprement tentatrice en le dédain voulu de ses coins retroussés .pour le moment hubert n’ aperçut tout cela qu’ en une rapidité un éblouissement d’ apparition ", "toutefois une commotion brusque le secouait jamais à le ce point et d’ une façon si foudroyante il n’ avait subi l’ attraction de la femme dans ce que cette attraction a de plus irrésistible de plus délicieusement poignant son cœur battit ses mains tremblèrent une sorte d’ ivresse l’ étourdit le fit presque chanceler la jeune inconnue passait toujours appuyée à le bras de son père son regard croisa celui de m. de PROPN hubert crut rêver en la voyant distinctement pâlir " ]	[ "je sais des idées pour soutenir bien des faibles j\\' irai lui parler ce matin le bonhomme voulait bien en dire plus long mais je le pris par la main et lui dis: tenez mon ami réveillez -moi mon domestique si vous le pouvez et dites-lui qu\\ il me faut un chapeau pour sortir j\\' allais le laisser dans l\\ antichambre et je ne prenais plus garde à le lui lorsque en ouvrant la porte de mon cabinet je qu\\ il me suivait et il entra avec moi il avait en entrant jeté un long regard de terreur sur blaireau qui n\\ avait garde de éveiller eh bien lui dis -je êtes -vous fou? —non monsieur je suis suspect me dit-il.—ah! est différent est une position assez triste mais respectable repris-je ", "on servit le souper commença de se sentir tout autre qu’ il n’ était une heure auparavant ses ans qui n’ étaient pas restés à le fond de l’ eau avec sa casquette une chambre chaude un bon souper du vin vieux une belle jeune fille un hôte souriant non seulement lui rendirent sa gaieté accoutumée mais le firent plus gai qu’ il n’ avait jamais été peut-être il but avec son hôte rit avec la fille et mangea en homme incertain de l’ avenir pour le jour et pour le lendemain oh ", "demain matin je viendrai savoir votre décision certes l’ avenir que j’ ai à vous proposer n’ est pas brillant la carrière d’ artiste offre souvent bien des déboires je ne sais pas si j’ ai du talent mais il me semble que si vous étiez ma femme j’ en aurais je suis un honnête homme je vous aime et je vous jure que je serai bien heureux si vous consentez à m’ épouser là-dessus il me prit la main la serra très fort et s’ enfuit ", "—nous verrons nous verrons petite folle dit bertrand en lui rendant prodigalement ses caresses ils formaient un groupe exquis que l’ art eût aimé à le reproduire grande mince élancée emmeline avait des proportions admirables dont un élégant déshabillé faisait merveilleusement ressortir les beautés ses cheveux étaient blonds comme l’ or ses yeux contraste saisissant noirs comme le jais des traits corrects un teint ordinairement rose des extrémités fines nerveuses une physionomie de race achevait d’ en faire à l’ extérieur une femme entièrement séduisante ", "le surlendemain nous arrivions à le étretat tous les baigneurs étaient en émoi: une jeune femme mordue par un petit chien venait de mourir enragée un grand frisson me courut dans le dos quand j’ entendis raconter cela à le table d’ hôte il me sembla tout de suite que je souffrais dans le nez et je sentis des choses singulières tout le long de les membres ne dormis pas de la nuit j’ avais complètement oublié mon mari ", "rentrez chez vous j’ irai à le mon retour vous informer de le résultat de mes recherches il s’ éloignait pressé mais elle le retint et d’ une voix suppliante je vous en prie si si un malheur était arrivé me le pardonneriez -vous?il tressaillit de la tête à les pieds et voulut dégager sa main qu’ elle retenait entre les siennes mais la jeune fille glissant à le genoux se cramponna à le lui –pitié je ne suis qu’ une faible femme moi! pourrais -je vivre encore si vous me maudissiez pardon ", "il devenait communicatif gabriel encouragé poursuivit ses avantages –et le dimanche que faites-vous –on travaille le matin et l’ après-midi je promène les petites sur le boulevard –c’ est demain dimanche ", "—je te présente fiton le gothique et cernois le classique de mes meilleurs gars ils vont t’ aider jusqu’ à le lundi anaïs cadra les lascars l’ un grand et sec pas rasé portait un jean crasseux des baskets sombres et une veste noire ", "je lui laissais ma bourse pour aider ses vieux parents pendant mon absence la lettre fermée je m’ approchai à le pas muets je me mis à le genoux sur le seuil de la porte de sa chambre je baisai la pierre et le bois je glissai le billet dans la chambre par-dessous la porte ", "hâtez -vous car bientôt l’ immobilité sera sur sa face imperceptiblement souriante virginalement mais je vous connais et rien ne vous ôtera à le votre folle indifférence aussi longtemps que vos mères seront vivantes aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s’ impatientent contre leurs mères les fous si tôt punis louange à le vous mères de tous les pays louange à le vous en votre sœur ma mère en la majesté de ma mère morte mères de toute la terre nos dames les mères je vous salue vieilles chéries vous qui nous avez appris à le faire les nœuds de les lacets de nos souliers qui nous avez appris à le nous moucher oui qui nous avez montré qu’ il faut souffler dans le mouchoir et y faire feufeu comme vous nous disiez vous mères de tous les pays vous qui patiemment enfourniez cuillère après cuillère la semoule que nous bébés faisions tant de chichis pour accepter vous qui pour nous encourager à le avaler des pruneaux cuits nous expliquiez que les pruneaux sont de petits nègres qui veulent rentrer dans leur maison et alors le peti" ]
–ecoutez mes amis dit -elle si le monde était semé de roses et si l’on ne trouvait partout que des gens de cœur pour célébrer la justice et le bon droit quel mérite aurait -on à le soutenir ces principes franchement cela ne vaudrait pas la peine de vivre nous avons de la chance d’ arriver dans un temps où l’on fait de grandes choses où l’on combat pour la liberte de le moins on parlera de nous et notre existence n’ aura pas été inutile: toutes nos misères toutes nos souffrances tout notre sang répandu formeront un sublime spectacle pour les générations futures tous les gueux frémiront en pensant qu’ ils auraient pu nous rencontrer et que nous les aurions balayés et toutes les grandes âmes regretteront de n’ avoir pu prendre part à le nos travaux voilà le fond de les choses	[ "ne me plaignez donc pas je suis fière et je suis heureuse de souffrir pour la france qui représente dans le monde la liberté la justice et le droit –vous nous croyez peut-être battus c’ est une erreur nous avons reculé d’ un pas hier nous en ferons en avant demain et si par malheur la france ne représente plus un jour cette grande cause que nous défendons d’ autres peuples prendront notre place et poursuivront notre ouvrage car la justice et la liberté sont immortelles et tous les despotes de le monde ne parviendront jamais à les détruire ", "–quant à le moi je pars pour mayence et peut-être pour la prusse escortée par des soldats de brunswick mais souvenez -vous de ce que je vous dis: les républicains n’ en sont encore qu’ à le leur première étape et je suis sûre qu’ avant la fin de l’ année prochaine ils viendront me délivrer ainsi parlait cette femme fière qui souriait et dont les yeux étincelaient on voyait bien que les misères n’ étaient rien pour elle et chacun pensait si ce sont là les femmes républicaines qu’ est -ce que les hommes doivent donc être pâlissait de plaisir en l’ écoutant parler le mauser clignait de l’ œil à l’ oncle et lui disait tout bas: tout je le sais depuis longtemps c’ est écrit dans mon livre ", "il faut que ces choses arrivent c’ est écrit le vieux schmitt ayant demandé la permission d’ allumer sa pipe lançait de grosses bouffées coup sur coup et murmurait entre ses dents –quel malheur que je n’ aie pas ans j’ irais m’ engager chez ces gens-la ̀! voilà ce qu’ il me fallait qu’ est -ce qui m’ empêcherait de devenir général comme le premier venu? quel malheur! enfin sur le coup de heures l’ oncle dit: il se fait tard il faudra partir avant le jour je crois que nous ferions bien d’ aller prendre un peu de repos ", "et tout le monde se leva dans une sorte d’ attendrissement on s’ embrassa les uns les autres comme de vieilles connaissances en se promettant de ne jamais s’ oublier koffel et schmitt sortirent les premiers le mauser et l’ oncle s’ entretinrent un instant tout bas sur le seuil de la maison il faisait un clair de lune superbe tout était blanc sur la terre le ciel d’ un bleu sombre fourmillait d’ étoiles ", "mmethérèse scipio et moi nous sortîmes contempler ce magnifique spectacle qui montre bien la petitesse et la vanité de les choses humaines quand on y pense et qui confond l’ esprit par sa grandeur sans bornes puis le mauser s’ éloigna serrant de nouveau la main de l’ oncle on le voyait comme en plein jour marcher dans la rue déserte enfin il disparut à le coin de la ruelle de les orties et le froid étant très vif nous rentrâmes tous en nous souhaitant le bonsoir l’ oncle sur le seuil de ma chambre m’ embrassa et me dit d’ une voix étrange en me serrant sur son cœur: travaille travaille et conduis -toi bien cher enfant ", "il entra chez lui tout ému moi je ne pensais qu’ à le bonheur de garder une fois dans ma chambre je le fis coucher à le mes pieds entre le chaud duvet et le bois de lit; il se tenait là tranquille la tête entre les pattes je sentais ses flancs se dilater doucement à le chaque respiration et je n’ aurais pas changé mon sort contre celui de l’ empereur d’ allemagne ", "jusque passé heures il me fut impossible de dormir en songeant à le ma félicité l’ oncle allait et venait chez lui je l’ entendis ouvrir son secrétaire puis faire de le feu dans le poêle de sa chambre pour la première fois de l’ hiver je pensai qu’ il avait l’ idée de veiller et je finis par m’ endormir profondément eufheuressonnaient à l’ église lorsque je fus éveillé par un cliquetis de ferraille devant notre maison ", "des chevaux piétinaient sur la terre durcie on entendait des gens parler à le notre porte l’ idée me vint aussitôt que les prussiens arrivaient pour prendre mmethérèse et je souhaitai de tout mon cœur que l’ oncle jacob n’ eût pas aussi longtemps dormi que moi minutes après je descendais l’ escalier et je découvrais à le bout de l’ allée ou hussards enveloppés dans leur dolman la grande sabretache pendant jusqu’ au-dessous de l’ étrier et le sabre à le poing l’ officier un petit blond très maigre les joues creuses les pommettes plaquées de rose et les grosses moustaches d’ un roux fauve se tenait en travers de l’ allée sur un grand cheval noir et le balai à la main répondait à ses questions d’ un air effrayé plus loin s’ étendait un cercle de gens la bouche béante se penchant l’ un sur l’ autre pour entendre ", "à le premier rang je remarquai le mauser les mains dans les poches et qui souriait les yeux plissés et les dents découvertes comme un vieux renard en jubilation il était venu sans doute pour jouir de la confusion de l’ oncle –ainsi votre maître et la prisonnière sont partis ensemble ce matin? disait l’ officier –oui monsieur le commandant PROPN quelle heure? " ]	[ "il faut absolument que je me corrige de mon irréflexion de mon étourderie de mon amour-propre qui me fait trouver dure une observation de ma vive sensibilité qui rend mon humeur si variable et de choses encore avec l’ aide de dieu je vaincrai mes défauts afin que si dans quelques années un honnête homme veut de moi pour être sa compagne je puisse espérer le rendre heureux le général nous pressait tellement de partir que nous sommes arrivées à le mézières le à le lieu de le jour qu’ il avait d’ abord fixé madame d’ l’ ayant appris par hasard se hâta de venir nous rendre visite et nous pria de venir à sa soirée de le lendemain maman comme de coutume en référa à le mon père qui prononça le oui impatiemment attendu non-seulement par l’ aimable dolorès mais par moi ", "et se dire que si j’ avais années à le vivre j’ aurais cette vie pendant ans! savez -vous que cela serait bien horrible mais rassurez -vous mon amie j’ ai une espérance et puis encore ce n’ est pas tout il est un autre supplice qu’ il me faut endurer chaque jour c’ est celui de rougir de mon mari; aussi ai -je dû rompre avec quelques amis de famille car si vous l’ aviez vu! si vous l’ aviez entendu! lorsqu’ il se fut affranchi de l’ espèce de gêne et de contrainte qui le retenait avant mon mariage c' était à en mourir de honte et même dans ce monde ou ̀ il m’ a menée monde que je ne puis d’ ailleurs ni louer ni blâmer parce que je ne le comprends pas parce qu’ on n’ y parle pas la même langue que j’ ai parlée depuis mon enfance mais enfin dans ce monde aussi je m’ apercevais bien qu’ il était moqué compté pour rien maintenant que son sort était fixé et que les familles n’ avaient plus à se le disputer pour leurs filles ", "on sortit de l’ église .le corbillard orné de draperies pendantes et de hauts plumets s’ achemina vers le père-lachaise tiré par chevaux noirs ayant des tresses dans la crinière des panaches sur la tête et qu’ enveloppaient jusqu’ à les sabots de larges caparaçons brodés d’ argent leur cocher en bottes à l’ écuyère portait un chapeau à le cornes avec un long crêpe retombant les cordons étaient tenus par personnages un questeur de la chambre de les députés un membre de le conseil général de l’ aube un délégué des houilles et fumichon comme ami la calèche de le défunt et voitures de deuil suivaient les conviés par derrière emplissaient le milieu de le boulevard .pour voir tout cela les passants s’ arrêtaient; de les femmes leur marmot entre les bras montaient sur des chaises et des gens qui prenaient des chopes dans les cafés apparaissaient à les fenêtres une queue de billard à la main route était longue; et –comme dans les repas de cérémonie où l’on est réservé d’ abord puis expansif –la tenue générale se relâcha ", "si on s' apercevait de mon absence ma vie ne vaudrait plus une pistole et le nain s' esquiva à le galop il était temps les serviteurs de le magnat lancés de tous les côtés faisaient irruption de ce côté de le bois ils avaient l' ordre de fouiller minutieusement jusqu' à le moindre bosquet ", "a une heure donnée et par fanfaronnade il eût assurément escaladé les balcons de la fille de le roi guillaume mais il baissait les yeux devant un regard de chérie et si on l’ eût défié de baiser la main de chérie le cœur lui aurait manqué certainement beaucoup de braves enfants sont faits ainsi ils ne demandent qu’ à se désespérer et pour les forcer à le voir leur bonheur il faut leur ouvrir les yeux à le mains quand chérie s’ éloigna de lui PROPN tomba dans un découragement morne il ne fit aucun effort pour regagner les bonnes grâces perdues de la jeune fille ", "qu’ est -ce qu’ il fait il ne parle à le personne il surveille la porte on dirait qu’ il attend quelqu’un —continue entre-temps maigret a reçu quelques renseignements sur le neveu de le vieux lapie pourquoi ne parvient -il pas à s’ intéresser à ce gamin qui veut devenir un grand virtuose et qui pour vivre joue de le saxophone dans une boîte de montmartre? pétillon a connu des moments durs il lui est arrivé de charger la nuit des légumes à les halles il n’ a pas toujours mangé à sa faim ", "en effet en revenant d’ PROPN il allait chez le comte d’ et il fallait voir comme il le querellait de quel droit s’ opposait -il à un amour qu’ il avait encouragé sinon créé lui-même d’ ailleurs s’ il croyait employer le bon moyen pour séparer lothario de frédérique il se trompait étrangement les nobles natures comme celles de le jeune homme et de la jeune fille étaient plus tenues par la confiance que par les verrous et les grilles et à son avis la défiance et la rigueur de julius justifieraient tout de la part de lothario et de frédérique ", "mais il se sentait si fatigué qu’ il refusa de participer à le ce trouble et il ne fit que serrer un peu les doigts blancs les ongles rouges qui lui reprenaient le gobelet vide tu viens déjeuner demain? lui demanda -t-elle à le mi-voix demande -le à les cartes camille recula esquissa une mimique de clown: pas charrier les heures charrier couteaux en croix charrier sous percés charrier ciné parlant dieu le père camille ", "il pouvait épouser qui bon lui semblait quand il le voudrait sans manquer à le aucune convenance .ces idées l’ avaient agité tout le reste de la nuit et quand il se leva il était fermement résolu à le avoir swarga pour femme il s’ habilla à la hnte et envoya son domestique avenue de PROPN demander pour la soirée une entrevue PROPN la veille il avait envoyé déjà on lui avait répondu que était absente le domestique revint avec la même réponse ", "les soldats sommeillaient sous leur casque et leur gilet pare-balles ils se lançaient des coups d’ œil incrédules enfin je sortis les photos de bôhm et leur montrai les oiseaux blanc et noir les soldats éclatèrent de rire je ris moi aussi " ]
son cœur de bull cardiaque est toujours près d’ éclater mais il n’ éclate pas il soupire mystérieusement comme son frère le crapaud cet autre camard bringé à les beaux yeux et s’ il court étranglé écumant sur les trôleux à les pieds chaussés de poussière il juge prudent de passer à le large quand une mante religieuse prie dévote armée à le milieu d’ une sente péronnelle n’ a pas de ces terreurs puériles cette hospitalisée qui mourait de faim dans l’ herbe où annie l’ a trouvée porte une robe d’ un gris modeste mais de l’ étoffe la plus soyeuse un velours qui fond dans la main et s’ argente à le soleil rien de rasta rien de ces portugaises bariolées comme des perroquets	[ "colliers noirs à le cou bracelets à les pattes de devant la queue musclée et le menton distingué avec des yeux d’ un vert royal qui vous regardent droit insolents caressants relevés à les coins soulignés de kohl péronelle irritée ne céderait pas devant dieu le père pas même devant moi elle ronronne le ̀che mord et tape et toute la maison marche comme un seul homme annie disait d’ elle l’ autre jour péronelle me rappelle ma belle-sœur marthe en plus sympathique turbulente comme un chien péronnelle emplit casamène de roucoulements de colombe et de cris flûtés à l’ heure de les lampes elle exulte déchire des journaux vole des pelotons chausse d’ invisibles sabots et mène un galop de poulain qui la lance à le milieu de la table où elle devient un amical petit bélier qui nous pousse le menton de son front vigoureux râpe la joue d’ annie avec une langue en brosse à le dents et se sert de ma tête comme d’ une passerelle pour sauter sur la cheminée ", "elle m’ aime déjà sans que j’ oublie pourtant ma chère fanchette d’ autrefois pauvre fanchette blanche qui avait une si jolie âme de provinciale moderne et s’ appliquait avec tant de conscience à le toutes les choses de la vie elle dormait très fort courait beaucoup mangeait longtemps chassait assidûment qu’ a -t-il fallu un os de poulet un peu plus pointu et l’ or de ses yeux s’ est injecté ses griffes ont battu l’ air et labouré sa gorge bombée de pigeon blanc et il n’ y avait plus de fanchette voilà que j’ ai laissé derrière moi papa fanchette et mélie je les ai dépassés je vais un peu plus loin pas beaucoup plus loin mélie m’ a quittée devenue vieille tout d’ un coup accablée de maux autant que sainte litvinne tordue de rhumatismes gonflée d’ eau sourde aveugle que sais -je encore tant qu’ on ne pouvait à la savoir trépassée que crier: enfin mon père magnifique mon père à la barbe tricolore il a perdu la vie à le milieu de ses bouquins pouf! le nez en avant peut-être par distraction lui qui oubliait si facilement de déjeuner ou de nouer sa cravate ", "j’ ai compris lentement qu’ il était mort à le bout de quelques jours quand l’ écho de sa belle voix injurieuse eut fini de sonner entre les murs de la maison où je le cherchais de chambre en chambre à la manière têtue de les chiens pleins de foi qui savent leur maître absent et pourtant quêtent en poussant de le museau chaque porte: il n’ est pas PROPN dans la chambre à le côte non revenons dans la première où peut-être il est rentré pendant que j’ inspectais celle-ci les lettres de renaud se succèdent et les jours raccourcissent mon cher grand cède à le ce touchant travers des malades très soignés qui s’ intéressent tardivement à le jeu de leurs viscères se découvrent un foie un estomac et s’ enthousiasment pour des définitions qui n’ expliquent rien des mots techniques se glissent dans ses lettres ", "il les emploie à le présent sans ironie avec un peu de cette emphase supérieure qu’ affectionnent les étudiants en médecine la pesée quotidienne devient la minute angoissante de sa journée et le nom d’ un certain coucheroux neurasthénique le cas rare de le sanatorium revient fois en pages je ne suis pas méchante non mais qu’ on nous laisse un quart d’ heure en tête à le tête le nommé coucheroux et moi et il connaîtra un nouveau traitement de la neurasthénie aigue lettre ridicule celle-ci de marcel il essaie la grosse carotte mais si grosse que je ne me fâche même pas francs il est souffrant cet enfant ", "est -ce que j’ ai francs pour sa petite gueule de fille vannée un joli billet de francs et une demi-douzaine de lignes ironiquement aimables voilà ma conscience de belle-mère en repos annie retombée dans le silence semble garder de sa crise de l’ autre soir un peu de gêne elle marche sans bruit rôde autour de moi avec une grâce contrite de chatte qui a cassé un vase frileuse de sommeil elle se tenait ce matin sur le perron à les marches disjointes qui chancellent sous le pas comme les pierres mal assurées qui marquent le gué d’ un ruisseau heures sonnaient et je sortais de le labyrinthe trempée de rosée le nez fondu et les mains gourdes une corbeille sur les bras ce matin d’ octobre sentait le brouillard la fumée de bois et la feuille pourrie à m’ enivrer ", "j’ avais retrouvé un fresnoy plus rude plus osseux de roches qui percent l’ herbe plus roussi de soleil et de gel�� le fauve parfum de cette aube rouillée m’ avait tirée de mon lit jusqu’ à le nid de guêpes engourdies que je guettais une noisette annie elle tend sa main hors de le peignoir bleu pâle couleur de ses yeux sa natte bat ses reins et le froid accentue cet air de petit arabe malade que lui donne le grand matin j’ arrête sa main: bête regardez donc ce que c’ est à le moins elle se penche une minute sans comprendre sur ma corbeille pleine d’ une mouture grossière jaune et noire pailletée de nacre qui grouille faiblement je l’ avais ramassée par pelletées cette pâtée de guêpes engourdies et je courais les brûler à le fourneau écœurée par leur odeur cireuse annie les considère avec une crainte paisible les mains derrière le dos qu’ est -ce que vous faites debout à le cette heure-ci mon petit elle relève ses paupières lourdes de cils gonflées de sommeil ou d’ insomnie c’ est une dépêche qu’ on a portée dans votre chambre claudine et vous n’ y étiez plus", "alors je vous cherchais une dépêche renaud? un accident? quoi? ce sale papier bleu qui colle je demeure penchée sur les lignes sans ponctuation comme annie sur le panier de guêpes annie d’ inquiétude et de froid se met à le trembler eh bien? claudine je lui tendis la dépêche stupide puis -je venir je perds la tête marcel mon soulagement éclate en rires indignés elle est raide celle-la ̀! non mais qu’ est -ce que vous dites de si son père était la ̀! attendez ", "je vais lui retourner un petit télégramme qu’ il ne fera pas monter en épingle annie prudence ou indifférence ne dit rien et je tourne rageusement de le bout d’ une rouette de noisetier ma pâtée de guêpes mortes qu’ est -ce que vous allez faire claudine? risque -t-elle enfin avertir renaud pardi!... c’est-à-dire non je ne puis pas avertir renaud fêler sa fragile coquille de repos risquer une rechute ralentir sa guérison retarder fût -ce d’ une heure le jour où toute ma faiblesse m’ accablant d’ un coup il me recevra dans ses bras rajeunis annie dites-le-moi vous ce que je dois faire elle pince une bouche entendue et prophétise à le hasard: ma chère laissez -le venir cet enfant on verra bien je ne dérage pas marcel ici! je le supporte à le paris indulgente à son vice sans rancune contre sa malice tatillonne de femme ", "foncièrement il ne change guère il ne fait que subir des phases oserai -je dire de les lunaisons qui le transforment l’ exaltent ou le dépriment après lesquelles il redevient lui-même pour renaud et pour moi marcel demeure le gamin de ans qui a de vilaines habitudes et pourtant si je compte bien la même année emporta nos ans il mène l’ existence monotone de les maniaques des bureaucrates et des filles des filles surtout il bâille souvent d’ une manière veule et énervée les bras étirés les reins creusés et s’ écrie: dieu que je m’ ennuie je n’ ai personne ce soir il dit couramment que tel promenoir de music-hall est avantageux que l’ anglais chic ne donne pas cette saison qu’ un tel un garçon si bien est tombé maintenant dans les truqueurs " ]	[ "le curé de mégère n’ eut pas besoin d’ écarter les rangs pressés de les spectateurs ils s’ ouvrirent d’ eux-mêmes aussitôt que sa longue silhouette noire apparut dans le taillis un gendarme détourna la tête en sifflant l’ autre souleva son képi le moribond semblait dormir le pansement fait récemment en hâte par le docteur et encore immaculé bombait fortement autour de le torse nu sa mauvaise culotte rabattue sur les genoux découvrait le ventre sur lequel on avait jeté une serviette tachée de sang ", "on avait alors pu voir en quelques jours des dizaines de spéculateurs se pendre ou se noyer dans la mer de le nord plus honteux que ruinés tant l’ épisode secoua l’ europe entière et en fit sourire plus d’ un quant à le johannes tombé dans un état de neurasthénie profonde on pouvait paraît -il le rencontrer quelquefois arpentant les pavés de le port d’ amsterdam fantôme prophétique qui mettait en garde les jeunes pèlerins contre les mirages de le nouveau monde mais un jour racontait la grand-mère de un jour alors qu’ il n’ avait encore que ans il croisa sur les quais le regard de la belle bethsabée la légende dit qu’ alors il recouvra la vie et l’ esprit d’ aventure et qu’ il l’ emmena là-bas à les indes occidentales où quelques semaines plus tard ensemble ils accostaient sur le rivage de la nouvelle-hollande pour fonder un foyer dont ils étaient tous les koster d’ amérique les descendants directs toi aussi dwayne insistait sa grand-mère toi aussi tu es un koster d’ amérique ", "c’ est sa vieillesse sans doute qui lui rend la tête si faible et les reins si douloureux pourquoi PROPN se moque -t-il? à l’ église elle trouve mlle charmes faisant des recommandations à une dizaine de petites filles groupées devant l’ harmonium toutes ont regardé la jeune fille à le son entrée et mlle charmes est venue à le elle l’ air inquiet demandant: —pourrez -vous chanter églantine mais oui elle pourra chanter elle s’ étonne de tous ces regards fixés sur elle ", "les étoiles s’ éteignaient les unes après les autres dans les profondeurs de le ciel d’ épaisses vapeurs s’ élevaient de le PROPN et se condensaient en un brouillard épais au-dessus de la rivière une large bande d’ opale s’ étendait à les dernières limites de l’ horizon les fauves regagnaient leurs repaires ignorés passant comme des ombres dans les ténèbres qui semblaient devenir plus intenses à l’ approche de le jour la brise nocturne tout imprégnée d’ humidité courait à le travers les branches de les arbres et faisait frissonner les feuilles ", "et dans ce double regard phosphorescent comme certains regards de fauves il y avait un choc furieux de haine et de désespoir la nuit était profonde ils se voyaient à le peine mais ils se devinaient et l’ éclat de leurs yeux les guidait ", "serait drôle dit -il presque malgré lui mais à ces seuls mots mme beaudésyme ouvre la porte se jette dans le couloir avant qu' il la puisse retenir sans se soucier de detzine court jusqu' à l' escalier et il entend basilida déjà descendue qui ouvre la porte de le salon en disant je vous demande pardon de vous recevoir comme çà à le saut de le lit j' étais avec mon amant ", "cependant les yeux de solveg rougirent elle n' insista pas elle se refit elle-même des jambes par un effort de volonté: elle fut même moins lourde à son bras et ils allèrent plus loin il avait saisi tout ce qui s' était passé mais cette douleur à le côté de lui ne pouvait que faire déborder la sienne et les larmes lui montèrent à les yeux ", "stupéfait de cette brusque attaque de la part d’ une femme à le secours de laquelle il accourait se contenta d’ abord de parer les coups en disant: shigne pourquoi cette colère je venais à le ton aide –oui c’ est là ma honte et tu le payeras de ta vie reprit la vierge-au-bouclier en redoublant l’ impétuosité de ses attaques défends -toi sinon je te balafre à le visage ", "peut-être existait -il de les côtés m. était de francfort -il appartenait à l’ une de les familles les plus considérables et les mieux posées de cette ville –il avait une trentaine d’ années –nous avons dit ses avantages extérieurs nous devons ajouter qu’ il était d’ un caractère doux égal fort tendre fort amoureux –mais aussi que sur certaines choses sur certains sujets il avait comme mlle isabelle ses idées arrêtées en présence caractères volontés peut-être différentes l’ amour à le milieu –qui triomphera c’ était donc la troisième année de ce roman ébauché qui s’ ouvrait lorsque m. arrivait à le nice pour y passer l’ hiver disait -il; ", "je voulais garder quand même mon discernement et les propos de mes meilleurs amis me devenaient chaque jour plus intolérables il me semblait voir tous ces braves gens se ruer à le suicide et m’ y entraîner avec eux une image hantait sans cesse mon esprit avec la force et la précision d’ un cauchemar je naviguais sur un beau bâtiment qui portait mes frères ma fortune tout ce que j’ aimais des corsaires l’ attaquaient des pirates acharnés à le détruire nous étions en force bien armés pour les repousser; et voici qu’ un timonier donnait un faux coup de barre: le navire penchait présentait le flanc à les assaillants " ]
peut-être que s' il eût connu l' un il eût méprisé les autres peut-être aussi y eût -il déféré avec autant de soumission qu' un indien car tout civilisé que nous soyons tout éclairés que nous nous estimions nous n' avons pas encore renoncé à le certains préjugés certaines chimères sucées avec le lait et qui font en maintes circonstances des plus fameux de nos héros comme les les wellington les pierre le grand des enfants pusillanimes et inavouables dans un sac de peau de vison qu' elle portait pendu à le cou prit quelques grains de maïs de riz sauvage avec les becs et les griffes de les pigeons abattus l' avant-veille et les jeta dans l' eau puis ayant quitté sa pagaie qui fut déposé doucement à le fond de le canot elle le fit avancer sous l' arche en se servant de ses mains comme de nageoires à les côtés de l' embarcation malgré la faiblesse apparente de ce moyen l' esquif sillait vivement les ondes diaphanes et sans plus de bruit que s' il eût été conduit par la baguette d' un enchanteur	[ "pour n' être pas positivement un poltron l' ex-cavalier de 1re classe ne se sentait pas à l' aise dans cette caverne à les murailles fantastiques armées comme une herse de pointes longues lourdes aussi affilées que des aiguilles où de masses colossales de toutes formes et dont quelques-unes ne paraissaient soutenues que par un fil il frémissait la pensée que la chute d' un seul de ces pendentifs que les lueurs de le jour faiblissant à le mesure qu' ils avançaient éclairaient de teintes lugubres les submergerait à le tout jamais dans un abîme dont la transparence extraordinaire de le lac sous la voûte rendait l' horreur plus grande encore lui qui eût affronté en souriant la mort sur un champ de bataille il en concevait là une épouvante qui glaçait son sang et baignait ses membres d' une sueur froide le silence de la tombe régnait dans ces lieux que les anciens eussent assurément pris pour la porte de leur ténare il en doublait l' effroi tout à le coup retentit le ruissellement de avirons battant l' eau avec violence ", "je te tiens enfin! braille le lieutenant de le mangeux-d'hommes et dans la caverne s' élance comme un loup sur sa proie le canot que dirige judas —oui je te tiens répète -t-il avec les accents d' une joie frénétique je te tiens et par la vertueuse shilagh femme de le bien a ces cris la portaille s' était emplie de sons formidables comme la répercussion de pièces d' artillerie tant de voix tant de vibrations partaient se heurtaient se fracassaient dans les cavités de l' antre que l' oreille en était assourdie la tête brisée ", "un instant l' ex-dragon crut que son cerveau martelant son crâne comme une enclume allait le faire éclater mais alors que judas proférait son juron favori un grondement sourd mat succède à ces meurtrières clameurs l' eau jaillit avec force et couvre d' une pluie battante le canot de meneh-ouiakon qui se trouve précipitamment chassé hors de la portaille par l' entrée orientale PROPN est descendu de son toit et il m' a délivrée de mon ennemi dit l' indienne en considérant avec émotion cette prodigieuse quantité de rochers tombés de la voûte de la caverne et qui interdit maintenant le passage entre les orifices latéraux millions de carabines ", "j' ai cru que je n' en reviendrais pas sauf votre respect mam'selle ajouta jacot godailleur en respirant à le pleins poumons mon frère n' avait rien à le redouter avait fait à le mauvais-esprit le pugedinegay'win nécessaire et il l' a protégée note proprement demanda jacot en ouvrant de grands yeux —elle avait fait les présents nécessaires ", "j' y suis et comme ça vous croyez mam'selle sans vous offenser que votre mauvais-esprit est venu tout exprès pour envoyer ad patres cet efflanqué d' assassin homicide parricide ne nuit pas à le ceux qui lui sont fidèles —alors sauf votre respect c' est un bon et pas mauvais esprit mon frère est trop subtil pour moi dit l' indienne en se remettant à le pagayer —trop subtil trop subtil! murmura l' ex-cavalier il n' y a pas de subtilité ou il est mauvais ou il est bon? de choses l' une ", "s' il est bon pourquoi l' appeler mauvais s' il est mauvais pourquoi nous a -t-il tirés de les griffes de ce vaurien je ne connais que moi. si le mar'chef était ici il m' aurait bien vite expliqué ce mystère comme disait monsieur notre curé mais à le propos qu' est -ce qu' il avait à le nous poursuivre ainsi le judas bien nomme —que veut mon frère —maintenant que nous pouvons causer voulez -vous avoir la bonté sans vous manquer de respect de me permettre de vous poser une toute petite question ", "—mes oreilles sont ouvertes parle —vous ne vous fâcherez pas j' écoute dit tranquillement —je voudrais simplement savoir d' où vient que ce brigand courait après vous ", "l' indienne rougit quelque peu; mais aussitôt elle repartit: j' ai dit à le mon frère que j' allais à le sault-sainte-marie chercher de le secours pour son chef qui est prisonnier de le mangeux-d'hommes —ah! bien je comprends mais vous restiez donc avec eux les apôtres sans vous manquer de respect? continua jacot avec un air curieux PROPN répliqua d' un ton froid mon frère veut trop savoir ", "il ne saura rien après ces mots elle retomba dans un mutisme complet d' où elle ne sortit qu' à le leur arrivée dans la baie de la chapelle la nuit approchait mon frère dit il faut descendre de le canot dans le lac —volontiers mam'selle mais dans quel but " ]	[ "votre san-antonio ravissant file chez la concierge de les popold la dame est toujours devant sa porte d’ allée mais elle a changé de partenaire elle explique à sa nouvelle interlocutrice comment réussir les paupiettes de veau elle met une tête d’ ail entière dans la casserole parfume et ne fatigue pas ", "je ne peux plus monsieur le commissaire je n’ ose plus regarder mes patrons en face il me semble —asseyez -vous taisez -vous heures minutes un soleil triomphant éclaire paris qui grouille et des hommes se promènent en manches de chemise les femmes sont presque nues sous les robes légères pendant ce temps-là la police surveille voyantes plus ou moins extralucides —vous ne croyez pas maigret que c’ est une blague PROPN est inquiet pour son patron qui risque de se couvrir de ridicule ", "allons lève-toi et file en grondant il marcha vers un autre lit le petit homme prestement habillé et le voilà battant les rues c’ était dimanche mauvais jour pour trouver de l’ ouvrage ", "les bons soins de le petit couvent ne lui avaient pas fait oublier la grève et les bois dans les commencements il demandait souvent à sa mère mais en se cachant de madame de cursy pour ne pas avoir l\\ air de la vouloir quitter maman reverrons -nous bientôt la mer madame de cursy un jour en traversant le jardin pendant office les surprit lui et sa soeur qui psalmodiaient à unisson de les vêpres cette espèce de couplet de invention bon dieu rendez -nous la mer et la montagne saint-pierre et notre petit jardin et grand\\'maman le jasmin le caractère de sa soeur devenait aussi plus difficile et volontiers capricieux ou impérieux nous avions quelquefois des discussions avec madame de PROPN sur la direction qu\\ il aurait fallu donner à ces jeunes êtres mais naïve excellente sans effort et ayant eu que les baisers maternels pour discipline elle entrait peu dans ces nécessités et moi qui offrais à le cette tâche aurais -je eu la persévérance et le désintéressement de la remplir ", "si cela était j’ en serais ravi une fois arrivé en angleterre la méprise sera reconnue et on m’ élargira or comme il faut après tout que je retourne en europe j’ aime bien mieux si cela se peut y retourner en prince en milord qu’ en passager-gratis de maître daniel j’ y gagnerai à le moins de ne plus mettre de fourchettes en équilibre sur le bout de mon nez et de ne plus avaler de bougies allumées le colonel prenant le silence méditatif de le gascon pour de l’ accablement lui dit d’ un ton moins brusque je conçois que votre grâce envisage avec peine l’ avenir qui lui est destiné il y a bien de quoi monsieur ce me semble ", "j' arrêtai un moment kœnig qui allait prendre la tête de sa section il était pâle nerveux et semblait avoir mal dormi mais c' était pour un tout autre motif que kaiserkopf ou que moi-même lui aussi avait vu les journaux et dans ces journaux il avait lu le discours de le chancelier à la séance de le reichstag il avait lu cette phrase et celle-ci: nos troupes ont occupé le luxembourg et ont peut être déjà foulé le territoire belge ", "les clients se raréfiaient les tapis rouges et les cartes disparaissaient des tables qui montraient leur marbre blafard le garçon sortit pour tirer les volets tandis que la patronne rangeait les jetons par petites piles selon leur valeur —vous restez questionna enfin belloir d’ une voix dont on reconnut à le peine le timbre et vous —je je ne sais pas alors frappa la table avec une pièce de monnaie demanda à le garçon: —combien la tournée francs septante-cinq ils étaient debout tous les évitant de se regarder et le garçon de café les aidait tour à le tour à s’ habiller ", "je ne suis revenu que quand la mer s’ est retirée assez loin pour ne pas me faire craindre un second bain j’ étais bien honteux mère et pourtant j’ essayais de prendre un air dégagé pourquoi n’ as -tu pas voulu prendre ta leçon m’ a dit ma tante nous t’ avons appelé sur tous les tons robert a une passion pour les crabes maman s’ est écrié gaston ", "ainsi sans être guérie tout à le fait de sa sauvagerie première domnine allait s’ habituant à ne plus se sentir méprisée les ou années qui suivirent doivent être comptées parmi les années heureuses de domnine sœur nanon qui décidément ne pouvait plus se passer d’ elle lui faisait partager ses occupations et ces occupations étaient des plaisirs sœur nanon possédait plusieurs terres qui avec leurs olives qu’ il fallait moudre ou confire leurs amandes leurs noix qu’ il fallait casser et trier occupaient largement les loisirs de l’ hiver elle possédait entre autres en face de la ville et pas très loin de l’ autre côté de la rivière à le milieu de voûtes rompues et d’ écroulements de murailles un jardinet qu’ encadraient les arceaux d’ un cloître avec un arbre centenaire à le tronc bossu noueux et noir dernier témoin survivant de l’ opulente gourmandise monacale qu’ elle appelait le poirier de les pères ", "ils s’ étreignirent encore une fois ils étaient vraiment beaux tous les de chaleur d’ attendrissement d’ enthousiasme on se mit à le table eh bien dit après un moment capoulade à le minet vous ne mangez pas j’ essaie fit minet piteux " ]
mais c’ est impossible une telle ignominie forville s’ était croisé les bras affectant l’ indignation il était très pâle il bredouilla: une preuve à le moins une preuve un exemple d’ abord dit ellen-rock le service d’ antiquités de la maison était centralisé à le PROPN non loin d’ ici dans un grand garage	[ "or la partie postérieure de ce garage est devenue à l’ insu de m. une remise pour autos dérobées que l’on recèle et que l’on camoufle avant de les exporter avec de faux papiers forville des preuves j’ exige une preuve et je vous mets à le défi rock appuya sur un timbre tout en appelant: maxime on entendit de le bruit dans la pièce voisine maxime dutilleul apparut quelle que fût la situation ou il jouait un rôle maxime ne pouvait intervenir sans y mêler une note pittoresque et son air important et sérieux confinait à le comique ", "cette fois il portait un gros dossier et son pardessus jeté négligemment sur ses épaules à la manière d’ une cape lui donnait un aspect de détective privé comme on en voit sur les affiches lentement il étala ses dossiers s’ apprêtant à en donner une communication détaillée vivement maxime dit ellen-rock ne choisissez pas lisez à le hasard ", "avec rapidité maxime saisit quelques feuilles et débita d’ un ton de greffier: pièce lettre de le sieur forville à le propos d’ une torpédo volée pièce déposition de le chef de garage instructions de le sieur forville concernant un maquillage stock de pneumatiques volés ", "ordre d’ emballage ordre d’ expédition tout cela de l’ écriture de le sieur forville il y a là pièces irréfutables qui sont l’ honneur de ma carrière des faux ", "protesta dont la bouche grimaçait des calomnies ignobles je vous défends s’ écria maxime indigné de suspecter une seule pièce de ce dossier je l’ ai constitué avec un scrupule qui mérite l’ admiration des faux répéta l’ autre ", "rock lui empoigna le bras tais -toi ces preuves suffisent et il y en a autres effractions pillages escroqueries abus de confiance commis envers m. et depuis sa mort envers mademoiselle signature imitée détournement de fonds et plus encore nathalie souffrait véritablement ", "sans avoir jamais aimé forville elle avait permis qu’ il lui fît la cour et n’ oubliait pas que son père avait approuvé l’ idée d’ un mariage et soutenu la prétention de forville achevez dit -elle à le ellen-rock oui il y a plus encore répéta celui-ci il y a une lettre qui montre que forville a été en correspondance avec jéricho qu’ est -ce que vous chantez ", "avec jéricho voici la lettre de ton correspondant c’ est entendu jéricho est également désireux de vous rencontrer puisque vous venez rejoindre votre patron profitez -en et soyez à le rendez -vous fixé à le heures de l’ après-midi tiens regarde cette lettre a été prise dans le tiroir secret d’ un vieux chiffonnier où tu jettes pêle-mêle tes lettres compromettantes imprudence que tu paies aujourd’hui réponds maintenant forville ne pouvait plus opposer la moindre résistance ", "fuyant le regard de nathalie il murmura: et qu’ est -ce que cela signifie j’ ai pu être en relations avec un monsieur qui s’ appelait ou qu’ on appelait par dérision il faudrait établir que ce jéricho-là fût le bandit dont il est question la lettre est signée boni ce qui signifie évidemment boniface boniface l’ âme damnée de jéricho supposition soit mais la date va nous fixer dit ellen-rock " ]	[ "—je te passerai une ceinture de sauvetage —pourquoi est -ce que j’ irais sur la plage —tu ne resteras pas sur la plage tu chercheras une maison qui a étages et qui a ailes je le sais parce que j’ ai entendu que parpoil exigeait qu’ on me loge à le deuxième étage et pas dans une de les ailes ", "en effet je à extrémité une longue allée de charmille elle était assise et son grand voile noir enveloppait presque tout entière voici le médecin dit la soeur; et elle éloigna à le même moment je m\\' approchai timidement car mon coeur était serré en voyant ces tombes et je me figurais que j\\' allais contempler une nouvelle victime de les cloîtres les préjugés de ma jeunesse venaient de se réveiller et mon intérêt exaltait pour celle que j\\' allais visiter en proportion de le genre de malheur que je lui supposais elle se tourna vers moi et je fus étrangement surpris en apercevant une négresse ", "lorsque monsieur de nocé comprit qu’ il devait lui aussi boire de ce hideux breuvage il fit un pas en arrière bien décidé à le laisser là le fathidrah raboormoun et le grand prêtre qui tournait par trop à le sacrificateur monte-au-ciel se hâta heureusement de lui faire comprendre qu’ il fallait en passer courageusement par cette dernière épreuve car il ne doutait pas qu’ un refus ne fît des amis qui les entouraient des ennemis impitoyables l’ élégant gentilhomme hésita un peu encore cependant se demandant s’ il ne fallait pas mieux s’ ouvrir violemment un chemin à le travers la foule mais pensant qu’ il serait l’ objet de les railleries de bolino il se décida après avoir approché la coupe de ses lèvres il la passa rapidement à le matelot qui bravement fit raison à le raboormoun à les cris de joie de les sujets de mounita ravis des étrangers ", "le costume et la couleur n’ y font rien PROPN est aussi coquette que si elle était vêtue elle ne peut douter de mon amour elle m’ a habitué à ne pas douter du sien et parce qu’ elle est près de moi que l’ aveu lui semble plus facile que son père est mort qu’ elle ne dépend plus que d’ elle-même la voilà qui se fait invisible et qui semble m’ avoir oublié pauvre ami lui répondais -je à le lieu de blasphémer admirez à le contraire ce merveilleux et universel instinct de la femme cette pudeur qui la rend craintive défiante qui veut s’ assurer de toute la force de votre amour quand les obstacles vont disparaître ", "—ils sont fous ajouta -t-il tout de suite inquiet à son tour de son silence il était seul maintenant à le parler il disait des choses comme ceci: l’ empire à le moi! tu penses je leur ai dit qu’ ils rêvaient venir comme cela tout simplement vous dire; tu es empereur on t’ attend j’ ai ri! qu’ est -ce que tu voulais que je leur dise ", "–comment donc je n’ en doute pas d’ autant plus que je n’ ai pas le sou –oh! mon cher ami tu aurais toute la fortune que je ne trébucherais pas –oh! si j’ avais seulement de quoi te demander en mariage –insolent! veux -tu aussi avoir ton duel? –oui jette-moi ta coupe ou ton chignon à la figure je n’ aime de toi-que tes colères ", "je passerais à le travers les flammes pour te voir a demain et il s’ élança sur la terrasse et sauta dans le jardin suivi par grain-de-sel chapitre l elendemainsoir il y avait nombreuse réunion dans le salon de le château de bellombre un grand feu flambait dans la cheminée personnes jouaient à le whist causaient à le coin de le feu une quatrième c’ était la baronne était assise devant un métier à le tapisserie et brodait les whisteurs étaient le vieux général de morfontaine le fils de sa sœur le vicomte de la morlière son autre neveu m.depasse-croix et le colonel de les hussards qui se trouvaient quelques mois auparavant en garnison à le poitiers le même colonel à qui le commandant hector de main-hardye était ailé déclarer qu’ il désertait ", "l’ hôtel n’ a pas d’ écurie mais je me charge de louer pour vous une voiture à le mois qui sera aussi bien tenue et aussi bien attelée que n’ importe quel équipage de maître ce n’ était pas l’ aplomb qui manquait à le madame de lugos mais PROPN en avait encore plus qu’ elle et il avait si bien pris le dessus qu’ elle ne savait que lui répondre ni comment mettre un terme à ses hardiesses il ne lui laissa pas le temps de se remettre —je prends de les arrhes dit -il en lui baisant la main jusqu’ à le coude et je m’ en vais à le demain chère comtesse ", "mais mrs weldon et son petit garçon eussent été en sûreté il n’ aurait plus eu à le craindre pour ces êtres à lesquels il s’ était voué corps et âme océan était désert depuis la disparition de la jubarte pas un point n’ en venait altérer la surface tout était ciel et eau autour de le pilgrim ", "elle aida à le préparer ce qui était nécessaire habilla l’ enfant fit le lit de la malade pendant que marthe chaudement enveloppée se tenait dans le fauteuil balaya tout l’ appartement et ralluma le feu avec du coke qu’ elle prit encore sur sa petite provision puis quand elle pensa que la pharmacie devait être ouverte elle y courut l’ élève était en train de préparer les médicaments prescrits et promit de les envoyer quelques instants plus tard gérard était sombre et abattu l’ horreur de la situation contre laquelle il avait vainement lutté jusqu’ ici l’ écrasait marthe n’ osait pas lui adresser la parole bien qu’ elle eut à l’ entretenir de choses indispensables tant elle avait peur d’ augmenter son accablement et son désespoir " ]
il ajouta: je préce ̀de le maître-d’hôtel et de mes camarades qui apportent ici tout ce qui peut composer un bon déjeuner en prononçant ces mots il attacha ses regards sur la fille de le doge dont les yeux humides de larmes indiquaient la douleur qu’ elle éprouvait eh bien jérôme dit le valet quel est ce nouveau trésor qui embellit ta demeure? serait ce ta femme je t’ en fais mon sincère compliment	[ "foi de frontin je n’ ai jamais rien vu de plus joli la vue de frontin fit trembler eulalie elle se rappela que la trombe avait prononcé ce nom devant elle et qu’ il avait dit: mon maître qui connaissait les mauvaises intentions de ce valet l’ a forcé à s’ embarquer c’ est ainsi qu’ il s’ est débarrassé d’ un homme qui dirigé par les conseils de mademoiselle ursule pouvait faire beaucoup de mal mde PROPN avait réellement confié frontin à un capitaine dont il était sûr ", "le rusé valet avait paru satisfait pendant la route il s’ était fait aimer des matelots ses camarades et arrivé à le port où l’on devait s’ embarquer l’ officier n’ avait plus aucun doute contre celui qui lui avait été confié PROPN profita de la sécurité où l’on était sur son compte et fit si bien que l’ ancre se leva sans qu’ il fût dans le vaisseau; et peu de jours après il était retourné à le avignon et parvenu à le trouver une place chez le comte de la farre il séjourna si peu de tems à la ville que le capitaine qui alors y avait été quelque fois ne l’ avait point aperçu la comtesse de la farre étant partie pour sa terre avec ses enfans le nouveau valet avait demandé à les suivre comme jérôme le franc était indigné de l’ air familier de frontin avec la fille de PROPN il lui dit avec fermeté cette jeune personne n’ est pas ma femme ", "c’ est ma cousine et je vous préviens qu’ elle n’ est point faite pour être exposée à les agaceries d’ un frontin retenez bien ce que je vous dis ou corbleu!... en ce moment le comte de la farre entra et voulut savoir la cause de la dispute le franc la lui fit connaître ajoutant que sa cousine était tout en larmes sortez d’ ici dit le comte à le frontin rassurez -vous ma belle amie ajouta -t-il; de si beaux yeux ne sont point faits pour répandre des pleurs vraiment jérôme ta cousine est très-bien ", "je veux que tu l’ amènes à le château; madame de la farre sera flattée de la voir les officiers qui devaient faire partie de les chasseurs et pour augmenter le trouble d’ eulalie il semblait que leurs regards étaient sans cesse fixés sur elle elle entendait même prononcer ces mots elle est charmante ce serait une conquête admirable un d’ eux dit en partant pour la chasse nous reviendrons ce soir ", "il y a chez le comte un certain frontin qui nous deviendra fort utile surtout si la petite est farouche c’ en fut assez pour eulalie dès qu’ elle fut seule avec jérôme elle lui rendit compte de tout ce qu’ elle venait d’ entendre le conjura de lui procurer des vêtemens d’ homme à le moyen de lesquels elle pût aller rejoindre son père cette nuit madame je vous y conduirai; mais à le présent je dois aller avec monseigneur il partit et laissa eulalie livrée à le toutes ses réflexions dans le courant de la journée elle aperçut à le plusieurs reprises l’ officier qui le matin s’ était permis de plaisanter ", "il était avec frontin et côtoyait la maison de le garde-chasse cette vue fit trembler la fille de PROPN mon dieu dit -elle sauve mon père prends ma vie et préserve-moi de tomber à le pouvoir de ces scélérats ", "à le même moment toute la chasse revint de ce côté eulalie l’ aperçut quand PROPN frontin avait escaladé la croisée la jeune infortunée court à la porte l’ ouvre prend sa course et se sauve dans les bois marche autant que ses forces peuvent le lui permettre mais à la fin excédée de fatigue elle tombe à le pied d’ un arbre et la elle attend la mort qu’ elle invoquerait de tout son cœur si le désir de revoir son père ne l’ attachait à la vie le sort qui semblait ne point se lasser d’ accabler l’ illustre vénitienne fit bientôt arriver vers elle l’ infâme frontin ", "l’ officier qui avait conçu le projet de posséder eulalie avait dit à ce valet dont il connaissait les principes louis si tu me livres la cousine de le garde-chasse elle est sur le point d’ être la victime de ces hommes corrompus ils ne sont plus qu’ à le pas de la jeune personne quand tout-à-coup les aboiemens de les chiens et le son de le cor les forcent à s’ éloigner un moment la fille de PROPN ose à le peine respirer; cependant la réflexion vient à le son aide on ne la connaît point elle croit pouvoir implorer la protection de le comte de la farre dont elle vient d’ entendre prononcer le nom ", "elle l’ appelle en le conjurant de venir à son secours il arrive tremblante comme la feuille et pouvant à le peine s’ exprimer elle lui apprend ce qui vient de se passer désigne le valet et la tournure de l’ officier qui le matin s’ est permis envers elle des discours injurieux le premier est arrêté et conduit en prison le second chassé ignominieusement; et eulalie protégée par le procureur de le roi est conduite à son château et présentée à la comtesse de la farre qui la reçoit avec amitié et lui dit cependant: mademoiselle il est étonnant que vous soyez venue seule chez votre parent " ]	[ "rodolphe qui était allé à le paris rentra en compagnie d’ alfred à l’ heure de le dîner et le repas se prolongea en causeries à lesquelles adrienne prit part avec d’ autant plus de liberté d’ esprit qu’ à le voir la soirée avancer elle supposait que langelois débarqué trop tard à le paris avait remis sa visite à le lendemain on s’ était levé de table les jeunes gens avaient gagné le petit parc éclairé par les teintes violacées d’ un splendide soleil couchant et rodolphe les avait suivis en allumant un cigare un peu après la femme de chambre entra –madame dit –elle à le mi–voix ce monsieur est ", "oui vraiment? eh bien nous n’ aimons pas les contraintes et nous esquiverons celle-là aussi faire la grève de l’ action et donner la plus grosse part à la science entre le monde et nous mettre un intervalle et ne pas permettre à le monde de le franchir mais de temps à le autre le traverser aller voir de près quelque objet qui nous a paru intéressant le connaître et entrer dans notre monde à le nous des étudiants grecs ", "aussi n’ imagine -t-on pas un romancier qui se contenterait de fournir une anecdote à un metteur-en-phrases qui lui rédigerait le texte à le livrer à le lecteur le projet qui préside à la conception d’ un roman comporte à la fois l’ anecdote et son écriture souvent même c’ est la seconde qui a l’ antériorité dans la tête de le créateur comme un peintre peut rêver d’ un tableau tout en lignes verticales avant de songer à le représenter un quartier de gratte-ciel et de même sans doute pour un film: concevoir une histoire à le filmer il me semble que ce devrait être déjà la concevoir en images avec tout ce que cela comporte de précisions non seulement sur les gestes et les décors mais sur la position et le mouvement de les appareils ainsi que sur la succession de les plans à le montage l’ accord n’ a pu se faire entre alain resnais et moi que parce que nous avons dès le début vu le film de la même manière et non pas en gros de la même manière mais exactement dans son architecture d’ ensemble comme dans la construction de le moindre détail ", "–cette malheureuse femme le fera mourir dit gualbert avec irritation PROPN ne pourra pas résister longtemps avec une nature sensible comme la sienne mais il n’ y a rien à le faire –non car il a une trop haute conscience de son devoir pour ne pas le pousser jusqu’ à l’ héroïsme s’ il le faut ajouta emmanuelle –en effet il n’ est pas de ceux qui désertent leurs devoirs lui.ces mois avaient été murmurés par gualbert d’ un ton d’ amertume indicible et emmanuelle les devina plutôt qu’ elle ne les entendit ", "dans la maison mêmes ravages les petites boiseries blanches recouvertes d’ un badigeonnage marron en place des choses claires gaies naturelles et tout unies partout des tentures sombres et cacao des services à le bière eu cuivre le portrait de l’ empereur en chromo un bismarck de plâtre forgeant l’ épée de l’ empire bref une propriété avilie c’ est le sort de tous les châteaux lorrains tombés à les mains de les allemands qu’ ils achètent par ordre de l’ empereur ou par plaisir le rythme ne change guère ils commencent par planter sur la terrasse un mât à le pavillon gigantesque mirliton noir blanc et rouge surmonté d’ une boule dorée avec une ficelle pendante le grand plaisir d’ un châtelain allemand c’ est de pavoiser en tout occasion pour la fête de l’ empereur et de l’ impératrice pour l’ anniversaire de le vieux guillaume ou de bismarck et chaque fois qu’ il vient des troupes dans le pays ", "à les angles d' énormes brûle-parfums en bronze laissaient monter dans l' atmosphère alanguie de les fumées pâles et capiteuses des flambeaux d' or supportaient des cires dont les flammes ardentes pétillaient et crépitaient des statues de marbre ou de bois précieusement travaillé figurant de lascives chimères à les poses exorbitantes portaient sur leurs têtes de les fleurs mourantes telles que guise n' en avait jamais vu; à les murs des tentures à le reflets soyeux parmi lesquelles s' encadraient des tableaux où l' imagination de peintres en délire avait représenté des bacchantes furieuses d' amour à le milieu de la pièce une table somptueuse se dressait chargée de vaisselle d' or supportant des fruits rares des friandises précieuses des vins à les tons de rubis chatoyaient dans des flacons à les formes étranges et ces vins c' était des servantes à les costumes impudiques qui impassibles et souriantes les versaient dans les coupes d' or de les convives ces convives le duc deguise les compta la tête en feu la gorge angoissée ", "–cependant fit c’ est lord et sa femme qui ont fait enfermer lord PROPN –oui –alors il n’ y avait pas d’ inconvénient –je n’ ai pas voulu laisser entrer cette dame sans vous consulter fit et il tomba dans une rêverie profonde ", "les spectacles étant insupportables en été à le cause de les chaleurs PROPN n’ eut pas même l’ occasion d’ une pièce à le succès pour proposer à sa femme de la mener à la comédie ainsi la grave question de le théâtre ne fut pas agitée enfin dans les premiers moments d’ un mariage à lequel un homme a été déterminé par la beauté d’ une jeune fille il lui est difficile de se montrer exigeant dans ses plaisirs la jeunesse est plus gourmande que friande et d’ ailleurs la possession seule est un charme comment reconnaîtrait -on la froideur la dignité ou la réserve d’ une femme quand on lui prête l’ exaltation que l’on sent quand elle se colore de le feu dont on est anime ", "–oui comme vous qui êtes tellement courageuse mais il me semble que ce doit être si de trézonnes ajouta: à le votre âge! –ni dur ni austère je vous assure les journées passent sans que je me sois ennuyée un seul instant –c’ est admirable et voila ce que notre frère voudrait voir faire à le jacqueline la jeune fille murmura avec une moue légère PROPN est si exigeant ", "on ne s’ adressait pourtant pas à le moi comme à un critique mais comme à le ces inconnus familiers à lesquels les lettres de les cartons permettaient de n’ être plus tout à le fait seuls à le cela près que je demeurais bel et bien seul pour le moment à le pied de l’ estrade où tout m’ appelait à le figurer je ne m’ en remettais pas moins à les femmes galeristes attachées de presse artistes égéries simples mondaines rêveuses égarées ou perdues puisque ce sont elles les femmes qui mènent le monde tissant la toile sacrificielle où chacun consent à un moment ou à un autre et pour diverses raisons à se laisser prendre avant de reconnaître que le monde est une femme et d’ accepter de s’ y sacrifier comme mon père l’ avait fait avec ma mère et avec mes sœurs et comme malgré mes préjugés et mon penchant à le considérer la vanité de toute chose je le ferais à le mon tour sur les œuvres exposées toiles dessins sculptures installations vidéos je n’ avais pas d’ avis elles ne m’ intéressaient généralement pas plus que les livres ou que le sport; et ne sachant comment" ]
mais pourrait -il tenter la fortune ailleurs maintenant que son frère l’ abandonnait et que les hommes et les choses le blessaient pour le rejeter à la lutte comme le taureau saignant est ramené dans l’ arène ?un instant il resta frémissant à le bord de le trottoir c’ était l’ heure active où la vie de paris semble affluer sur cette place centrale entre la rue montmartre et la rue richelieu les artères engorgées qui charrient la foule des carrefours ouverts à les angles de la place des flots ininterrompus de voitures coulaient sillonnant le pavé à le milieu de les remous d’ une cohue de piétons sans arrêt les files de les fiacres de la station le long de les grilles se rompaient et se reformaient tandis que sur la rue vivienne les victorias de les remisiers s’ allongeaient en un rang pressé que dominaient les cochers guides en main prêts à le fouetter à le premier ordre	[ "envahis les marches et le péristyle étaient noirs d’ un fourmillement de redingotes; et de la coulisse installée déjà sous l’ horloge et fonctionnant montait la clameur de l’ offre et de la demande ce bruit de marée de l’ agio victorieux de le grondement de la ville des passants tournaient la tête dans le désir et la crainte de ce qui se faisait là ce mystère des opérations financières où peu de cervelles françaises pénètrent ces ruines ces fortunes brusques qu’ on ne s’ expliquait pas parmi cette gesticulation et ces cris barbares et lui à le bord de le ruisseau assourdi par les voix lointaines coudoyé par la bousculade de les gens pressés il rêvait une fois de plus la royauté de l’ or dans ce quartier de toutes les fièvres où la bourse d’ une heure à le bat comme un cœur énorme à le milieu.mais depuis sa déconfiture il n’ avait point osé rentrer à la bourse; et ce jour -là encore un sentiment de vanité souffrante la certitude d’ y être accueilli en vaincu l’ empêchait de monter les marches comme les amants chassés de l’ alcôve d’ une maîtresse qu’ i", "dans cette sorte de square poussiéreux sans gazon ni fleurs où grouillait sur les bancs parmi les urinoirs et les kiosques à le journaux un mélange de spéculateurs louches et de femmes de le quartier en cheveux allaitant des poupons il affectait une flânerie désintéressée levait les yeux guettait avec la furieuse pensée qu’ il faisait le siège de le monument qu’ il l’ enserrait d’ un cercle étroit pour y rentrer un jour en triomphateur il pénétra par l’ angle de droite sous les arbres qui font face à la rue de la banque et tout de suite il tomba sur la petite bourse de les valeurs déclassées les pieds humides comme on appelle avec un ironique mépris ces joueurs de la brocante qui cotent en plein vent dans la boue de les jours pluvieux les titres de les compagnies mortes il y avait là en un groupe tumultueux toute une juiverie malpropre de grasses faces luisantes des profils desséchés d’ oiseaux voraces une extraordinaire réunion de nez typiques rapprochés les uns de les autres ainsi que sur une proie s’ acharnant à le milieu de cris gutturaux et comme près de s", "tandis que sa redingote d’ occasion anciennement superbe mais extraordinairement râpée et maculée de taches remontait jusque dans ses cheveux pâles qui tombaient en mèches rares et rebelles de son crâne nu son chapeau roussi par le soleil lavé par les averses n’ avait plus d’ âge .enfin il se décida à le redescendre sur terre ah! monsieur saccard vous faites un petit tour par ici –oui c’ est une lettre en langue russe une lettre d’ un banquier russe établi à le constantinople alors j’ ai pensé à le votre frère pour me la traduire qui d’ un mouvement inconscient et tendre roulait toujours le rubis dans sa main droite tendit la gauche en disant que le soir même la traduction serait envoyée ", "mais saccard expliqua qu’ il s’ agissait seulement de lignes «je vais monter votre frère me lira a tout de suite et il fut interrompu par l’ arrivée d’ une femme énorme mmeméchain bien connue des habitués de la bourse une de ces enragées et misérables joueuses dont les mains grasses tripotent dans toutes sortes de louches besognes son visage de pleine lune bouffi et rouge à les minces yeux bleus à le petit nez perdu à la petite bouche d’ sortait une voix flûtée d’ enfant semblait déborder de le vieux chapeau mauve noué de travers par des brides et la gorge géante et le ventre hydropique crevaient la robe de popeline verte mangée de boue tournée à le jaune elle tenait à le bras un antique sac de cuir noir immense aussi profond qu’ une valise qu’ elle ne quittait jamais ce jour-là le sac gonflé plein à le crever la tirait à le droite penchée comme un arbre ", "vous voilà dit qui devait l’ attendre –oui et j’ ai reçu les papiers de vendôme je les apporte –bon! filons chez moi rien à le faire aujourd’hui saccard avait eu un regard vacillant sur le vaste sac de cuir il savait que fatalement allaient tomber là les titres déclassés les actions de les sociétés mises en faillite sur lesquelles les pieds humides agiotent encore des actions de francs qu’ ils se disputent à le sous à le sous dans le vague espoir d’ un relèvement improbable ou plus pratiquement comme une marchandise scélérate qu’ ils cèdent avec bénéfice à les banqueroutiers désireux de gonfler leur passif dans les batailles meurtrières de la finance la méchain était le corbeau qui suivait les armées en marche; pas une compagnie pas une grande maison de crédit ne se fondait sans qu’ elle apparût avec son sac sans qu’ elle flairât l’ air attendant les cadavres même à les heures prospères de les émissions triomphantes ", "car elle savait bien que la déroute était fatale que le jour de le massacre viendrait où il y aurait des morts à le manger des titres à le ramasser pour rien dans la boue et dans le sang et lui qui roulait son grand projet d’ une banque eut un léger frisson fut traversé d’ un pressentiment à le voir ce sac ce charnier des valeurs dépréciées dans lequel passait tout le sale papier balayé de la bourse emmenait la vieille femme saccard le retint .«alors je puis monter je suis certain de trouver votre frère les yeux de le juif s’ adoucirent exprimèrent une surprise inquiète frère mais certainement où voulez -vous qu’ il soit –très bien à le tout à l’ heure et saccard les laissant s’ éloigner poursuivit sa marche lente le long de les arbres vers la rue notre-dame-des-victoires ce côté de la place est un de les plus fréquentés occupé par des fonds de commerce des industries en chambre dont les enseignes d’ or flambaient sous le soleil des stores battaient à les balcons toute une famille de province restait béante à la fenêtre d’ un hôtel meublé ", "machinalement il avait levé la tête regardé ces gens dont l’ ahurissement le faisait sourire en le réconfortant par cette pensée qu’ il y aurait toujours dans les départements des actionnaires derrière son dos la clameur de la bourse le bruit de marée lointaine continuait l’ obsédait ainsi qu’ une menace d’ engloutissement qui allait le rejoindre .mais une nouvelle rencontre l’ arrêta.«comment vous à la bourse s’ écria -t-il en serrant la main d’ un grand jeune homme brun à les petites moustaches à l’ air décidé et volontaire PROPN dont le père un banquier de marseille s’ était autrefois suicidé à la suite de spéculations désastreuses battait depuis ans le pavé de paris enragé de littérature dans une lutte brave contre la misère noire un de ses cousins installé à le plassans où il connaissait la famille de saccard l’ avait autrefois recommandé à le ce dernier lorsque celui-ci recevait tout paris dans son hôtel de le parc monceau.«oh! à la bourse jamais répondit le jeune homme avec un geste violent comme s’ il chassait le souvenir tragique de son père .", "et imaginez -vous que j’ ai été en rapport autrefois avec votre beau-père m.maugendre lorsqu’ il avait sa manufacture de bâches à la villette il a dû y gagner une jolie fortune cette conversation avait lieu près d’ un banc et jordan l’ interrompit pour présenter un monsieur gros et court à l’ aspect militaire qui se trouvait assis et avec lequel il causait lors de la rencontre monsieur le capitaine chave un oncle de ma femme mmemaugendre ma belle-mère est une chave de marseille capitaine s’ était levé et PROPN salua celui-ci connaissait de vue cette figure apoplectique à le cou raidi par l’ usage de le col de crin un de ces types d’ infimes joueurs à le comptant qu’ on était certain de rencontrer tous les jours d’ une heure à le c’ est un jeu de gagne-petit un gain presque assuré de à le francs qu’ il faut réaliser dans la même bourse.jordan avait ajouté avec son bon rire expliquant sa présence un boursier féroce mon oncle dont je ne fais parfois que serrer la main en passant dit simplement le capitaine il faut bien jouer puisque le gouvernement avec sa pension me ", "et jordan s’ égayant encore raconta l’ installation de son pauvre ménage à un cinquième de l’ avenue de clichy; car les maugendre qui se défiaient d’ un poète croyant avoir beaucoup fait en consentant à le mariage n’ avaient rien donné sous le prétexte que leur fille après eux aurait leur fortune intacte engraissée d’ économies non la littérature ne nourrissait pas son homme il avait en projet un roman qu’ il ne trouvait pas le temps d’ écrire et il était entré forcément dans le journalisme où il bâclait tout ce qui concernait son état depuis des chroniques jusqu’ à des comptes rendus de tribunaux et même des faits divers eh bien dit saccard si je monte ma grande affaire j’ aurai peut-être besoin de vous venez donc me voir après avoir salué il tourna derrière la bourse " ]	[ "mais elle ouvrait dans le cerveau un répertoire de formes\\n' rares qui prédisposait à les conjectures souvenez -vous comme l’ imagination travaillait suppléer à l’ insuffisance de les silhouettes comme l’ esprit était saisi d’ effroi par la\\n' fantasmagorie quelquefois terrible de les anatomies comme leurs drôleries d’ à le peu près arrachait des larmes de les yeux cela nous habituait à le voir la nature par ses angles rares \\n' et je crois bien que le jouet a été pour la plupart d’ entre nous artistes et écrivains \\n' le point de départ de nos rêves et de nos travaux je ne vois pas très nettement l’ espèce\\n' d’ art que l’on fera quand on sera arrivé à le supprimer la part de le songe dans le jouet il y \\n' a à l’ heure qu’ il est toute une invention considérable de jouets qui s’ adressent à\\n' l’ intelligence ", "lui-même de temps en temps il était obligé d’ aller à l’ écoutille remplir d’ air frais et pur sa poitrine puis il revenait à le milieu de cette fumée dans laquelle il semblait que cette puissante volonté qui l’ animait lui permît seule de vivre pendant une de ses sorties momentanées il appela le subrécargue rol celui-ci accourut —que désirez -vous commandant ", "chaque combattant étudie son ennemi en silence et fait son plan méditant l’ attaque et se préparant à la riposte puis les épées se cherchent s’ agacent se tâtent pour ainsi dire sans se quitter cela dure quelques secondes qui paraissent des minutes des heures à l’ anxiété de les assistants ici les conditions de le duel en apparence ordinaires pour les spectateurs étaient si étranges pour les combattants qu’ ils restèrent ainsi en garde plus longtemps que de coutume en effet chacun avait devant soi son propre corps et devait enfoncer l’ acier dans une chair qui lui appartenait encore la veille le combat se compliquait d’ une sorte de suicide non prévue et quoique braves tous octave et le comte éprouvaient une instinctive horreur à se trouver l’ épée à la main en face de leurs fantômes et prêts à le fondre sur eux-mêmes ", "qu’ y a -t-il à le fond de le désir de se jeter à l’ eau qu’ y a -t-il à le fond de le désir de s’ immerger dans la chose qui hante? de sauter le pas? de se lancer toutes affaires cessantes à la poursuite déterminée de ce qu’ on ignore de franchir le rubicon de rompre les amarres de s’ affranchir de toutes précautions de se jeter dans la gueule de le loup? de jouer à le fonds étranges expressions qu’ une même ancienneté rassemble toutes ces métaphores de chasse de danse de marine de jeu de guerre sont moins des propositions de la langue naturelle que des figurations de les rêves elles disent toutes l’ imprudence elles disent toutes il n’ a pas cherché à le échapper à le danger qui s’ offrait il est sorti de sa cache ", "cria -t-elle en fuyant il accourut à la course il monta un escalier suivit un corridor blanc pénétra dans une petite pièce éclatante et lisse comme les autres elle se barricada derrière un porte-serviettes: sacripant vous voilà dans ma chambre maintenant! voulez -vous sortir ou j' appelle ", "elle devint aimable de cette amabilité toute en bienveillance qu’ ont les femmes qui manquent d’ idées et qui sont riches en sentiments plus la soirée s’ avança plus cette femme qui jouissait avec tant de profondeur des préférences publiques de son amant rayonna de le bonheur qui la foudroyait à le force d’ expression elle reconquit presque sa beauté mais par un contraste qui dut frapper à la fin les yeux les moins observateurs à le mesure que les félicités de coeur de mme d’ anglure ravivaient ses manières et transfiguraient ses traits mornes la marquise perdait de son animation habituelle de le feu roulant de sa repartie et jusque de l’ éclat fulgurant de sa beauté on eût dit un singulier déplacement de la vie dans ces femmes et que la chaleur et la flamme passaient de la torche éblouissante à le pâle flambeau menacé de mourir ", "un peu d’ eau s’ enfuyait humectait les racines des mousses jusqu’ à le fond descendues faisaient une profondeur avec l’ ombre: de les algues glauques retenaient des bulles d’ air pour la respiration de les larves un hydrophile vint à le passer je ne pus retenir une pensée poétique et sortant un nouveau feuillet de ma poche j’ écrivis: sourit après quoi j’ eus faim et réservant l’ étude de les potamogétons pour un autre jour je cherchai sur le quai le restaurant dont m’ avait parlé pierre ", "elle remuait ses coudes comme des ailes et levait les pieds sans raison son mari tout repentant la guettait à la sortie de l’ atelier dans l’ espoir de la ramener à le logis mais elle ne se laissait pas fléchir à les heures ou ̀ il aurait dû être à le son travail on le voyait assis sur un banc de l’ avenue en face de nos fenêtres gabielle qui n’ aimait pas voir les hommes à ne rien faire disait: qu’ est -ce qu’ il fait là à tuer le temps ", "car c’ était la première fois qu’ il travaillait aussi rude et un peu de fatigue est un souverain remède contre le chagrin .mais ce fut plus malaisé à le passer pour le pauvre sylvinet à la bessonnière car il faut vous dire que la maison et la propriété de le père barbeau situées à le bourg de la cosse avaient pris ce nom-là depuis la naissance de les enfants et à le cause que peu de temps après une servante de la maison avait mis à le monde une paire de bessonnes qui n’ avaient point vécu or comme les paysans sont grands donneurs de sornettes et sobriquets la maison et la terre avaient reçu le nom de bessonnière; et partout se montraient sylvinet et landry les enfants ne manquaient pas de crier autour d’ eux voilà les bessons de la bessonnière donc il y avait grande tristesse ce jour-là à la bessonnière de le père barbeau que fut éveillé et qu’ il ne vit point son frère à son côté il se douta de la vérité mais il ne pouvait croire que PROPN pût être parti comme cela sans lui dire adieu; et il était fâché contre lui à le milieu de sa peine –qu’ est -", "elle obéissait à ses moindres désirs et rayonnait de bonheur quand il était là jamais je ne l’ avais vue si heureuse que depuis mes fiançailles elle en était rajeunie et sa joie était si grande qu’ elle en oubliait de gronder ses servantes elle ne me parlait jamais de jean ménard et je crois qu’ elle n’ y pensait plus cependant la première fois où nous étions retournés à les offices elle paraissait inquiète mais après un rapide examen sur les assistants elle se rasséréna " ]
qu’ allait -il se passer après tout?... rien d’ autre que ce qui s’ était passé maintes et maintes fois avec cette seule différence que ce soir elle connaissait le rendez-vous mais la tante claire elle avait l’ air de savoir quelque chose aussi quoi?... il n’ y avait d’ ailleurs aucun danger PROPN était à le val-joli ou il arrivait à le peine christiane d’ argonne s’ amuserait à le bal et on resterait très tard pendant plusieurs heures ils étaient libres	[ "elle s’ était assise près de la fenêtre ouverte et regardait dans la nuit tout attristée de penser que les êtres que PROPN aimait le plus s’ unissaient ainsi pour le tromper et qu’ un jour ou l’ autre il pouvait l’ apprendre elle le savait nerveux impressionnable terriblement et violent aussi dans ses affections quand il l’ aimait elle s’ était bien aperçue de cette violence et elle savouait que jamais même à le début de leur liaison il ne l’ avait aimée autant que jeanine elle resta longtemps immobile regrettant le passé et redoutant lavenir oppressée d’ une sorte de crainte vague qui lui faisait battre douloureusement le cœur ", "le bruit d une porte ouverte et fermée doucement dans la pièce à le côté la fit se lever d’ un jet toute pâle quelqu’un venait d’ entrer chez paul elle écouta puis tout de suite elle s’ en voulut de s’ occuper de ces choses elle n’ y pouvait rien ", "donc le mieux était de ne rien savoir ou de le moins puisqu’ elle avait su malgré elle de n’ y pas penser de se désintéresser complètement de tout alors elle se mit à le aller et venir dans sa grande chambre claire elle fit sa toilette et passa une longue chemise montant jusqu’ à le cou et tombant jusqu’ à les pieds mais en si fine batiste qu’ à le travers d’ elle le corps transparaissait svelte et rosé puis elle détacha ses cheveux soyeux et lourds et se mit à les brosser lentement et inconsciem ment retournée à ses rêves elle resta longtemps de vant la psyché empire se reflétait sa silhouette gracile et son fin visage très doux ", "et tout à le coup elle s’ aperçut qu’ il était une heure et elle allait se coucher lorsqu’ elle courut à la fenêtre inquiète écoutant la mine grave les cils battants les lèvres serrées elle ne s’ était pas trompée a la porte de la terrasse une voix appelait presque bas et on frappait à le petits coups à la fenêtre de le garde qui servait de concierge à le cette entrée est -ce qu’ on revenait déjà?... mais non il n’ y avait pas de voiture ", "un instant elle pensa que c’ était le garde qui était allé surveiller les poseurs de collets et rentrait tout bonnement chez lui mais bientôt elle l’ aperçut qui traversait la terrasse précédant quelqu’un de plus grand que lui et disant j’ vas vous ouvrir j’ ai la clef j’ vous d’ mande bien pardon d’ avoir pas répondu tout d’ suite dans l’ premier sommeil vous savez c’ est même ma femme qu’ a entendu comme y avait point d’ voiture y avait point d’ bruit terrifiée elle reconnut la voix de jacques qui répondait –c’ est m. de juvisy qui m’ a ramené et il m’ a descendu à le bout de l’ avenue la clef tourna dans la serrure et le garde qui ignorait totalement le changement de nom de jacques qu’ il connaissait depuis ans dit en poussant le battant de la porte –avez -vous d’ s’ allumettes à le moins m’ sieu mirmont –je ne crois pas mais je n’ en ai pas besoin je monterai très bien à le tâtons tant qu’ elle avait cru qu’ il n’ y avait rien à le tenter la marquise était restée appuyée contre la fenêtre la tête vide et les jambes molles mais en apprenant que PROPN n’ avait pa", "et à ce même moment la porte de paul s’ ouvrait aussi et il murmurait effaré: –elle n’ est pas sortie elle passe son peignoir jacques qui entrait dans la grande pièce entendit qu’ on remuait il demanda: –qui est -ce qui est la charlotte sentit qu’ il fallait parler elle répondit le gosier serré la voix rauque –c’ est moi il dit: bonsoir elle comprit qu’ il tournait à le gauche allant à sa chambre et tout en faisant ce mouvement il frotta une allumette qu’ il avait retrouvée éleva la flamme en l’ air à le moment où personne ne s’ y attendait et alluma un bougeoir placé sur une console à le portée de sa main dans l’ obscurité paul ne s’ orientant pas bien avait manœuvré de telle sorte qu’ il se trouvait à le présent devant la chambre de la marquise ", "jeanine qui avait traversé le vestibule était arrivée presque exactement en face de sa porte à le elle elle était vêtue d’ un peignoir de crépon mauve elle avait des mules de peau blanche et ses cheveux pendaient en une grosse natte nouée d’ un ruban la marquise elle était en che mise les cheveux défaits les pieds nus et paul un peu plus vêtu qu’ elle avait aussi les pieds nus mirmont en les voyant resta un instant étonné sans rien dire ne s’ expliquant pas ce qu’ ils faisaient là puis leur effarement le frappa ", "la lettre anonyme oubliée lui revint à l’ esprit en même temps que autres détails il regarda son frère avec humeur et se tournant vers la marquise la toisa d’ un air de profond dégoût –fit -il écœuré–je ne m’ attendais guère charlotte jusque -la uniquement préoccupée de jeanine comprit ce qui se passait en lui alors indignée elle s’ écria: qu’ est -ce que vous croyez donc mais PROPN venait d’ apercevoir sa femme et n’ entendait plus rien il courut à le elle et la prit dans ses bras demandant: qu’ est -ce que tu fais là ma chérie sa voix était si tendre son mouvement si passionnément caressant que madame de barroy qui s’ avançait pour parler s’ arrêta-effrayée de ce qu’ elle allait faire ", "pour sauver sa réputation déjà effleurée elle allai t briser la vie de le seul être qu’ elle eût vraiment aimé et qu’ elle aimait encore si jeanine seulement eût été en jeu elle criait la vérité de toutes ses forces mais il y avait paul! paul que quelques jours auparavant PROPN lui avait dit aimer plus que tout à le monde il frotta une allumette éleva la flamme en l’ air à le moment ou personne nesy attendait alors elle se tut et d’ un signe elle fit comprendre à la jeune femme qui restait interdite qu’ elle ne 1accuserait pas " ]	[ "leurs voix profèrent des injonctions impossibles à le fuir de le harcèlement textuel en quelque sorte ah ah! moi aussi j’ aime les jeux de mots vous voyez on devrait s’ entendre bref cela pour dire que je ne pouvais absolument pas prévoir ce qui s’ est passé ensuite quand j’ ai créé ma fausse page chris n’ était pour moi qu’ un parasite un profiteur misogyne et grossier un ennemi dans mon rapport vacillant à le jo ", "la péniche s’ éloigna et atteignit le tournant patrice attendit encore une heure avant que don luis fût de retour il lui dit bien la belle-hélène —à kilomètres d’ ici ils ont détaché leur barque et sont venus chercher siméon —alors il est parti avec eux —oui ", "le jeune homme qui tenait l’ échelle lui tendit une grenade que la petite fille savoura avec délices .tout à le coup elle tressaillit qui donc la regarde avec stupéfaction ?mais c’ est pensa suzanne serait -il venu à le ma recherche la fillette tourne la tête ferme les yeux pour ne plus voir le fâcheux elle reste immobile pendant minutes elle croit par ce moyen se dissimuler à la vue de son cousin et elle résiste à la tentation de regarder s’ il est encore là.tout à le coup elle entend son nom prononcé très fort: suzanne! suzanne ", "c\\' est toi qu\\ il a charrié de ses bottes leur quadruple rire qui retentit dans la tête de joseph fut arrêté par un tintamarre la grille était ouverte et prisonniers apparaissaient portant à le aide un morceau de bois enfilé dans les anses une lourde bassine fumantedont le fond à le chaque pas heurtait bruyamment les dalles pour la nuit de la saint-sylvestre l\\ administration de le dépôt avait prévu pour chaque prisonnier un morceau de mouton et une tranche de pain sous la présidence un porte-clefs détenus dont était la fonction distribuèrent les parts ", "vous viendrez petite sans talons vos cils déveloutées votre poudre lavée vous viendrez désarmée et sûre de vous et je resterai stupéfait devant cette autre femme mais vous le saviez pourtant criait -il vous le saviez la femme que j’ ai désirée vous telle que vous voilà n’ a presque rien de commun avec cette sœur simplette et pauvre qui sort de votre cabinet de toilette chaque soir de quel droit changez -vous la femme que j’ aime? si vous vous souciez de mon amour comment osez -vous défleurir ce que j’ aime il en a dit il en a dit! je ne bougeais pas je le regardais j’ avais froid je n’ ai pas pleuré vous savez pas devant lui c’ était très sage mon enfant et très courageux –très courageux répéta -t-elle en baissant la tête ", "pourquoi diable cette question il ne s\\' était jamais formulée en plus un demi-siècle d\\' existence se faufilait -elle soudain dans son esprit? quand PROPN revint dans le salon portant bouteilles de bière décapsulées il trouva prokop à le pattes le ventre écrasant la cime de les montagnes les mains en appui instable sur des prairies les yeux rivés sur les fesses de la poupée PROPN se moqua de lui tu es pire que les enfants lui dit -il dès ils aperçoivent ma ils ont plus d\\' yeux que pour son cul timbré et chaque fois il faut que je leur raconte à le nouveau histoire de le sous-chef de gare et de la télégraphiste je sais approuva prokop en se relevant lourdement tu es même un si bon conteur que tu avais génialement inspiré ", "il faudra que je revienne sur ces jetons à le consommer la rue de les acacias débouche dans l’ avenue de les ternes tartines flamandes à la pâtisserie bruxelloise petits cadorets à la pâtisserie bretonne jouets à l' économie ménagère le restaurant chartier où sur le menu affiché dehors les plats recommandés étaient écrits d’ une encre violâtre et semblait -il d’ une main tremblante c’ est dans cette rue que je me suis épris de l’ automobile je l’ ai connue là toute petite quand elle faisait ses premiers pas dans les années elle avait déjà ce parfum de pétrole d’ huile et de caoutchouc c’ est ainsi que grandissant ensemble nous voyant tous les jours j’ en suis devenu amoureux ", "la mairie avait placé la barre assez haut trottoirs en pierre de granit bacs à le fleurs garnis signalétique clinquante passages pour handicapés bancs pour les anciens il dépassa le cinéma et s’ immobilisa devant les bâtiments de l’ ancienne école de santé militaire d’ où étaient sorties de les générations de képis rouges français et que les nazis avaient réquisitionnée pendant plus de années pour y installer le siège d’ une de les plus féroces antennes de les services de répression allemands une plaque blanche scellée dans le mur devant laquelle les passants défilaient sans ralentir leur marche attira son attention ici en et la gestapo nazie aidée par des traîtres a torturé des milliers de résistants et d’ otages avant leur mort ou leur déportation leur sacrifice a permis la libération de la france il longea le mur de hautes grilles sombres dressées entre des colonnes massives gardaient l’ accès à une cour goudronnée à le milieu de laquelle s’ élevait un mât supportant les couleurs nationales ", "mais celui qu’ elle attendait devait venir seul et même l’ attendait -elle encore après une absence si prolongée peut-être à le cette heure le dernier le féal de champlaurent dormait -il sous l’ herbe grasse d’ un champ de bataille ma mie dit -elle en essuyant une larme perlant à ses cils ô ma mie je voudrais savoir où va cette belle compagnie qui vient de passer là-bas sur le chemin il y a certes des parents à le nous qui traversent la vallée et qui regardent avec dédain ce donjon sans bannière où s’ enferme la douleur d’ une mère orpheline de son fils ", "en france il en est de même quelques hommes clairvoyants dénoncent le terrible péril mais les autres ne veulent ni voir ni entendre ils accueillent la race hypocrite ils lui laissent prendre pied dans leur commerce dans leur industrie dans leurs finances ah! les fous les aveugles et les coupables surtout car on n’ a pas le droit d’ être fou ni aveugle quand on prend la responsabilité de gouverner une nation qui a derrière elle un si grand passé de gloire d’ honneur et d’ héroïsme .pendant quelques secondes les hommes restèrent silencieux les yeux pleins de songerie grave puis se pencha vers son interlocuteur et la voix plus basse encore demanda:–dis-moi le maître ne manifeste toujours pas l’ intention de désigner celui qui doit lui survivre –non il n’ a pas trouvé encore sans doute l’ être qu’ il juge digne d’ être l’ élu " ]
il est parti et dans le salon henriette \n' debout reste immobile la tête baissée comment échapper à le cette menace incessante de justice qui va peser sur elle car bientôt on la pressera de questions on se doutera\n' peut-être qu’ elle a été témoin de le meurtre on exigera qu’ elle parle on l’ entourera pièges elle vivra à le milieu de perpétuelles angoisses	[ "oui sans doute les ruses elle les déjouera les pièges elle les évitera; mais sera -t-il de même de suzanne l’ enfant si on la sépare à le dessein de sa mère résistera -t-elle à les obsessions menaces à les prières à les mensonges ce n’ est qu’ une enfant elle hésitera troublera elle pleurera elle parlera peut-être et chose abominable ce sera accuser son père ", "chapitre m.lacroix était à la mairie quand victoire entra dit -il je vous attendais asseyez -vous là et causons –monsieur dit victoire qui semblait embarrassée je n’ ai rien à le ajouter à le la\\n déposition que vous avez entendue –absolument rien dit le commissaire goguenard ", "–non monsieur –ma fille je vois que madame laroque en se taisant vous a donné un fort mauvais\\n exemple vous allez me dire ce que vous savez tout ce que vous savez entendez -vous?\\n' sinon en cas de refus victoire se mit à le pleurer et cacha sa tête dans son tablier –sinon répéta sèchement le magistrat j’ appelle un de les gendarmes et je vous emmène\\n' avec moi à le versailles à la disposition de monsieur le procureur de la république il sonna un gendarme entra aussitôt ", "–apprêtez -vous à le conduire cette femme à le versailles dit le commissaire les larmes de victoire redoublèrent –monsieur je vous en supplie qu’ on ne me fasse pas de mal m.lacroix lui prit les mains les abaissa la força de le regarder –vous dit -il pour craindre autant la justice il faut que vous ayez eu maille partir avec elle combien de fois avez -vous été condamnée –moi monsieur s’ écria victoire avec indignation je n’ ai jamais été condamnée et n’ ai jamais comparu même comme témoin –eh bien ma fille vous ferez connaissance avec la cellule si vous persistez dans votre entêtement ", "victoire essuya ses yeux –soit dit -elle je parlerai puisque je ne puis faire autrement –à la bonne heure vous voilà redevenue raisonnable je vous écoute ", "ne vous pressez\\n' pas n’ oubliez rien n’ omettez aucun détail –vous me promettez à le moins qu’ il ne m’ arrivera pas malheur –je vous le promets et vous prends sous ma protection ", "–alors je vais tout vous raconter elle se leva rapprocha sa chaise de le bureau de le commissaire de police se rassit et \\n' parlant très bas: c’ était hier soir vers heures et demie je n’ étais pas couchée madame avait\\n' attendu monsieur jusqu’ à le heures pour dîner et ne le voyant point venir avait sans lui puis madame est rentrée dans sa chambre avec sa fille en général on l’ enfant vers heures mais hier je ne sais pourquoi madame l’ a gardée chez elle ", "heures et demie madame m’ a sonnée je suis entrée madame avec suzanne était balcon ou guettait sans doute l’ arrivée de monsieur madame était restée jusqu’ à le heure-là sans lumière la nuit était si belle un clair de lune magnifique madame dit d’ allumer à le même instant suzanne se penchait au-dessus de le balcon et elle venait d’ apercevoir monsieur et madame aussi car je l’ entendis\\n qui disait: roger pourquoi es -tu en retard? comme nous sommes inquiètes m.lacroix écoutait avec la plus vive attention ", "comme elle s’ était arrêtée il dit simplement avec douceur: –continuez ma fille ce ne peut être tout ce que vous avez à me dire –non malheureusement non madame et mademoiselle ne faisaient plus attention à le moi regardaient toujours monsieur laroque dans la rue moi j’ étais en train d’ allumer veilleuse et de faire la couverture de le lit tout à le coup suzanne dit: tiens père qui \\n' va chez le voisin il se passa peut-être une ou minutes pendant lesquelles n’ entendit plus rien et je m’ approchais de madame pour lui demander si elle avait besoin\\n de moi quand je m’ arrêtai un coup de pistolet venait d’ éclater tout près en face et \\n' madame avec un grand cri un cri que j’ entendrai toute ma vie tant il était déchirant s’ était jetée dans sa chambre disant: roger lui c’ est horrible alors monsieur j’ ai eu si peur que j’ ai voulu m’ en aller et tout en reculant voyais madame pâle tremblante qui avait pris sa fille dans ses bras et la serrait de\\n' toutes ses forces et lui parlait bas à l’ oreille en la caressant et suzanne répondait –que se disaient -elles " ]	[ "il prit d’ abord une espèce de sabre très mince dont la lame et la poignée ne formaient qu’ une seule pièce puis rejetant la tête en arrière pour préparer un conduit bien vertical à la tige qu’ il se proposait d’ avaler il la plaça bien droite au-dessus de sa bouche ouverte et l’ enfonçant peu à le peu dans son gosier il la fit entrer progressivement jusqu’ à la garde dans son estomac en la poussant par petits coups très doux ensuite il la retira assez vite la fit briller à le soleil en décrivant une courbe dans l’ air mais sans bouger la position de son corps puis instantanément cette fois il l’ enfonça de nouveau tout entière et ne la retira qu’ après l’ avoir conservée une minute pour laisser à le hermine le temps de regarder la saillie que faisait sous sa peau à le niveau de l’ estomac l’ étroite lame qu’ il y avait introduite et que montrait fort bien son maillot tendu s’ étant reposé un peu en assurant à le hermine que ses organes avaient pris l’ accoutumance de le fer à le point de ne se trouver nullement gênés par son contact il lui annonça que mainten", "à le mur un grand écusson de bois peint sur lequel s’ entrecroisaient lys stylisés sur la cheminée une autre fleur de lys en bronze et sur la table une boule de verre enfermant encore une grosse fleur de lys artificielle je regardais ces choses sans surprise duval m’ ayant habitué à ses singularités il paraissait à le peine remis d’ une grande agitation comme s’ il avait couru lorsqu’ il eut retrouvé un peu de calme je ne pus que lui arracher quelques mots d’ une désolante banalité ", "il est vrai que dans la journée elle arrivait très bien à le cacher son infirmité par un système compliqué d’ orthopédie et de savants artifices de toilette mais le soir mais la nuit! n’ aurais -je pas dû moi son mari constater dès le premier jour cette insuffisance tout d’ abord épouvanté je ressentais de la fureur puis une sorte de honte à qui m’ en prendre sinon à le moi-même d’ avoir été si longtemps lésé? bientôt je ne vis plus que ce vide que cette lacune ", "la température de les appartements est assez élevée pendant l’ hiver pour que cette précaution soit inutile un petit paravent de soie recouvert de mousseline est une protection suffisante des poêles de faïence de la hauteur d’ une armoire et qu’ on allume fois par jour à l’ extérieur entretiennent dit -on une température fort agréable lorsque nous fûmes seuls les enfants donnèrent un libre cours à le leurs réflexions maman que c’ est drôle pas de cheminées pas de pendules pas de sonnettes les stores à le paysages plus ou moins fins leur paraissaient bien préférables à les rideaux ", "partie tout d’ un coup —oh! non tous les bagages ont été enlevés hier et sa note payée dès ce matin il ne lui restait qu’ une valise PROPN n’ en demanda pas davantage après tout n’ était -il pas naturel qu’ PROPN s’ en fût allée et que l’on ne se fût pas opposé à le son et d’ un autre côté qu’ est -ce qui la contraignait à le attendre son autorisation à le lui PROPN tout de même il enrageait ", "les mégères étaient venues chacune avec une poignée de verges elles avaient troussé les jupes de les récalcitrantes qui le lendemain comme par miracle savaient leurs rôles à n’ avoir pas besoin qu’ on leur en soufflât un mot tout le monde était d’ ordinaire fort réjoui par la pastorale et le prince PROPN faisait alors appeler pour qu’ il recueillît les compliments qu’ il avait mérités mais d’ habitude était hors d’ état de paraître devant le prince il cuvait son vin ce qui n’ empêchait point qu’ il ne fournît chaque année une fort belle pastorale dieu lui donne une part dans son royaume ", "dans le temps dont je vous parle les gens de saint-cosme ne regardaient pas à un œil poché ni même à un bras cassé pour remporter la soule et après les assemblées ils se battaient à le tous les carrefours on les respectait de force et on les craignait comme le feu pas riches du reste affamés de vieux de père en fils mangeant sous avant de gagner liards ils avaient toujours l’ oreille tendue la bouche ouverte et le pied levé c’ est de leur côté que soufflait le vent contre les nobles et les riches si bien qu’ un dimanche après vêpres ou plus rendoublés fous que les autres se mettent à le sonner le tocsin ou alouvis répondent à l’ appel et comme il n’ y avait pas de château à le saint-cosme les voilà qui se précipitent comme un volier d’ émouchets sur saint-latuin la cuiller d’ une main la fourchette de l’ autre et pas sans brailler je vous en réponds ", "si dieu nous retirait son soleil chaque fois que nous l’ offensons nous n’ aurions guère d’ épis mûrs pour la moisson il me semble pourtant que quand on a la conscience bien nette on peut sans pécher en vouloir à le ceux de qui on a reçu quelque injure c’ est de l’ orgueil cela maître tixier personne ne peut dire qu’ il ne péchera pas ni qu’ il n’ a pas offensé dieu c’ est pourquoi il faut toujours faire miséricorde à le notre prochain ", "il était plus grand plus nerveux et ringo était de ceux qui détachent le travail de le bassin de le restant de le corps qui martèlent sans couvrir le torse dressé sur les bras mais à mes yeux andré apparaissait comme un homme plus mûr en effet plus âgé il était allé en algérie sa chair était un peu plus molle et ses cheveux déjà un peu moins fournis et je trouvais agréable de m’ endormir lovée contre lui les fesses sur son ventre lui disant que j’ avais juste les bonnes proportions pour PROPN s’ est retiré et celui qui regardait en me caressant a pris son tour alors que je retenais depuis un certain temps une terrible envie d’ uriner il a fallu que j’ y aille ", "et comme je tenais encore à le conserver le nom et la rente de remi conquis à le prix de si mortelles angoisses je lui donnai la somme en question –que dites -vous de cela rouillouze le petit homme leva son regard insolent sur le magistrat et répondit d’ une voix gouailleuse pour en dire quelque chose il faudrait d’ abord savoir ce que prétend mossieu prétend reprit m. qu’ il n’ est pas remi mais bien georges largeval et que si son frère a été un misérable il est resté lui relativement innocent jusqu’ à ces derniers jours il prétend cela! fit rouillouze en éclatant de rire " ]
ce sont les propres expressions de mon valet antonio qui l’ a vu descendre d’ une chaise à le bras sur les derrières de le palais il y avait silence autour de le petit marquis à le son tour il demanda: —seigneurs reconnaissez -vous notre homme à le signalement donné par mon valet personne ne répondit c’ est pourtant original reprit le zanone et il ne doit pas y avoir dans naples beaucoup de gentilshommes à le qui pareil signalement se puisse appliquer	[ "quand la chaise s’ est arrêtée là-bas les porteurs ont pris cet être singulier dans leurs bras comme un enfant malade affirme qu’ il a vu sortir de ces châles enroulés à la façon de les langes une véritable tête de mort le silence continua de régner dans le groupe de les courtisans est -ce à le dire que personne ne devinât ceci est peu vraisemblable mais il y avait là réellement beaucoup de gens qui ne devinaient pas et ceux qui devinaient n’ en voulaient point avoir l’ air ", "nous l’ avons dit la position de le directeur PROPN à la cour de naples était des plus exceptionnelles la maladie sinon quelque autre motif l’ avait cloué dans son appartement dès le lendemain de le jour où la ville avait appris avec étonnement le nom étranger et inconnu de le nouveau magistrat chargé de veiller à sa sûreté: n’ avait jamais mis le pied à les réceptions royales si à de certains intervalles il s’ était rendu à les conseils secrets de le cabinet les ministres seuls pouvaient le dire la règle c’ est qu’ on ne pouvait le connaître que si l’on avait passé le seuil de son cabinet privé ou de sa chambre à le coucher or si parmi les nobles assistants peu ou beaucoup avaient eu ce douteux avantage ils ne se montraient point empressés de s’ en targuer ", "dire: je l’ ai vu j’ ai vu ce squelette vivant dans la nuit de cette boîte bizarre ou il s’ abrite et se cache c’ eût été inscrire sur son propre front le mot espion en lisibles caractères or ceci ne se fait point volontiers même à le naples c’ est peut-être un gnome dit le camerlingue un esprit familier appuyèrent d’ autres voix c’ était là un moyen de prendre la chose en riant ", "chacun s’ y accrocha en tout cas reprit cependant le brigadier si c’ est un fantôme il est prolixe dans ses communications car l’ entrevue menace de ne point finir et voici déjà le soleil derrière le mont vésuve c’ est que commença le marquis c’ est que interrompit une voix grave et lente tout auprès de lui le fantôme comme vous l’ appelez seigneurs a probablement beaucoup de choses à le dire à sa majesté ", "personne ne l’ avait remarqué PROPN il était pourtant à le centre de le groupe tout près de le marquis zanone c’ était presque un jeune homme mais son costume faisait contraste par son austérité avec celui de les autres courtisans son regard froid soutint sans effort la curiosité de ceux qui l’ entouraient ", "on se demandait de toutes parts qui est ce cavalier —le connaissez -vous? docteur très cher s’ écria le marquis qui connaissait lui tout le monde je ne vous avais pas aperçu il lui tendit vivement sa main que l’ autre toucha de le bout de le doigt —docteur répétait -on dans le groupe ", "un sicilien murmurèrent ou voix le docteur un pauvre diable on allait tourner le dos quand le petit marquis prit la parole et demanda: —est -il vrai savantissime que vous voilà nommé l’ un de les médecins ordinaires de le roi il est vrai répliqua laconiquement tous les regards s’ adoucirent ", "celui qui avait dit en parlant de le docteur un pauvre diable fendit la presse et vint lui offrir sa main on entendit murmurer partout de ces platitudes —compliments très sincères —félicitations très cordiales depuis bien longtemps on n’ avait pas eu à se réjouir d’ un choix pareil —et le plus cher de tous les princes de la science reprit zanone pourriez -vous nous dire le vrai nom de celui que nous appelons le fantôme? son vrai nom qui assombrit son regard ", "son vrai nom c’ est la justice de dieu ces choses emphatiques prennent en italie bien mieux encore que chez nous la foule inquiète a se mit à le frissonner continuait cependant falcone de sa voix lente et sourde qui s’ entendait distinctement dans tout le cercle à le cause de le profond silence fantôme en effet vous l’ avez bien nommé qu’ est -ce qu’ un fantôme sinon la victime surgissant hors de le tombeau et venant saisir à la gorge le meurtrier vivant qu’ est -ce qu’ un fantôme sinon la mort qui se dresse qui marche qui parle et qui étend son doigt décharné pour désigner à les puissants de le monde le criminel drapé dans son impunite vous l’ avez dit c’ est un fantôme c’ est un fantôme vengeur qui s’ entretient en ce moment avec ferdinand de bourbon il étendait sa main vers le pavillon royal dont les fenêtres closes avaient maintenant pour chacun un aspect sinistre " ]	[ "mon corps fut pris de picotements se contracta brutalement avant d’ être secoué de mouvements secs et incontrôlables il se délita se dévitalisa se détachant de la réalité en se consumant dans une odeur de sucre brûlé il y eut ensuite une détonation sourde comme un coup de feu étouffé par un silencieux et à le moment ou ̀ je m’ évaporai l’ image de ma femme et de mes enfants s’ imposa dans mon esprit c’ est alors que l’ évidence me creva les yeux ", "depuis cet accident le canon en question fut mis hors de service et l' île a été notée sur la carte à le nombre de les terres qu' on n' a plus revues à le leur poste d' habitude avis à les géographes qui copient toutes les cartes anciennes pour en faire de nouvelles comme les navires ordinaires de son espèce le grand-chasse-fichtre n' avait que mâts perpendiculaires et un mât oblique le mât d' artimon le grand mât le mât de misaine et le beaupré mais ces ou mâts tant droits qu' oblique pouvaient passer pour être de taille ", "est -ce pour cela que je n' ai pas voulu faire choix d' un cortejo parmi les jeunes gens de séville pour cela que je n' allais presque nulle part si ce n' est à les combats de taureaux à la messe à le spectacle en soirée et à le bal? pour cela que j' ai éconduit mes adorateurs jusqu' à en être incivile j' ai eu à mes pieds de les hommes illustres de tous les pays le musicien italien cazzone des russes des anglais évêques et ce pair d' irlande qui l' an dernier s' est tué pour l' amour de moi en faisant un excès de boisson est -ce ainsi que l'on traite une épouse fidèle ", "elle a compris elle a eu peur elle s’ est débattue longtemps je ne sais comment vous vous êtes arrangé mais elle a fini par m’ avouer qu’ elle vous avait tout dit tout quoi ", "il se retourna et vit les jeunes gens qui l’ entouraient abaisser tout à le coup leurs lorgnettes et lui dire avec une froideur insultante à le présent es -tu convaincu c’ était l’ aplomb et le geste de la supériorité intellectuelle courbant un esprit révolté sous l’ évidence d’ une démonstration sans ce mot il eût gardé son sang-froid mais quand les bras se dénouèrent et que la valse fut finie écheveau de soie dévidé il avait déjà repris toute la désinvolture de ses manières son visage était aussi caressant que jamais en parcourant cette triple ligne de femmes lasses penchées assises roulées dans leurs cachemires rouges bleus orange et secouant d’ impatience ou de langueur leurs têtes défrisées d’ où s’ exhalait cette odeur sensuelle de les fleurs mêlée à la sueur vapeur suave et chaude comme l’ héliotrope qui s’ élevait non comme d’ un bain mais comme d’ une fournaise de parfums hortense n’ attendit pas la fin de le bal pour demander sa voiture ", "–je n’ ai pas besoin de vous demander qui vous venez voir –sûrement et comment va -t-il mon pauvre germain –tenez ma chère demoiselle j’ en ai bien vu des détenus ils étaient tristes tristes un jour jours et puis peu à le peu ils se mettaient à le train-train de les autres et les plus chagrins dans les premiers temps finissaient souvent par devenir les plus gais de tous m.germain ce n’ est pas cela il a l’ air de plus en plus accablé lui –c’ est ce qui me désole –quand je suis de service dans les cours je le regarde de le coin de l’ œil il est toujours seul je vous l’ ai déjà dit vous devriez lui recommander de ne pas s’ isoler ainsi de prendre sur lui pour parler à les autres ", "le duc était embarrassé il y a des enfants qui veulent l’ impossible dit -il la lune dans un seau par exemple il sourit à le andréa: –est -ce que vous leur ressemblez ma chère? lui demanda -t-il –pas de le tout sûre de ne rien obtenir je n’ exige rien ", "il ne répondit pas demeura immobile ses yeux bruns qui la regardaient exprimaient à le présent une douceur une tendresse ineffables tout son visage se rassérénait la bouche souriait et comme de son côté elle l’ interrogeait de les yeux il fit le geste de lui jeter les bras autour de le cou elle recula épouvantée d’ instinct ce rustre avait -il deviné ce que messaline spéculative la grande dame croyait avoir si bien cache ", "s’ il vous plaît nous irons visiter le temple de le ciel et de la terre volontiers répliqua loret enchanté de la distraction qui s’ offrait à le lui et le bateau amarré à le rivage les hommes toujours accompagnés de cigale chargé de son inséparable valise et des parasols se mirent en marche à le travers la campagne sur la rive droite de le pei-ho de l’ autre côté de le fleuve ils apercevaient des masses de soldats un vaste camp retranché se trouvait là où grouillaient des bandes armées où flottaient des milliers d’ étendards de toutes couleurs ", "c’ est dans l’ espace de l’ épave que tu prendras refuge c’ est là que tu feras mine de voguer comme autrefois encore là que sans auditeur pour te croire tu diras avoir trouvé les précieux refuges le refuge de le fer émietté en train de mourir le refuge de le friselis sans écume matinal ou vespéral loin; le refuge de la clarté venant des tréfonds qui a été longuement brassée par la mer tu te tiendras humble pour attendre comme marchant sur l’ eau et pourtant semblable à un trésor non accepté par l’ eau comme prenant appui sur les vases et pourtant semblable à une offrande rejetée par la terre c’ est là que tu compteras les heures toutes les oscillations qui te sépareront de l’ immobilité et qui te sépareront d’ une mémoire d’ un premier rivage tu attendras en t’ obstinant à ne pas sombrer bercé par la rumeur de les cales creuses nourri par les mercures volés à la lumière depuis l’ extérieur et inventant pour tenir et tenir encore l’ idée d’ un crépuscule où tu aurais toujours ta place " ]
mais en dehors de cette garantie il y en avait d’ autres purement matérielles qui n’ étaient nullement à le dédaigner et ici une description de les lieux très succincte s’ impose les prisons étaient situées à le fond d’ un vaste couloir immédiatement au-dessous de les combles toutes les pièces étaient en enfilade et séparées les unes de les autres par des cloisons épaisses il y avait d’ abord le corps de garde vaste pièce se tenaient toujours les hommes à le complet à le fond de le corps de garde une porte en chêne massif avec de solides verrous et percée à le centre d’ une ouverture de centimètres de côté environ et munie elle-même de barreaux épais disposés en forme de croix	[ "cette porte donnait sur un étroit couloir éclairé sur la gauche par vastes fenêtres garnies de solides barres de fer très rapprochées sur la droite portes de chêne plein dont agrémentées de forts verrous à le milieu une petite échelle raide aboutissant à une trappe la première porte la seule qui ne fût pas munie de verrous ouvrait sur l’ appartement de le chef de poste composé d’ une minuscule antichambre d’ un salon et d’ une chambre à le coucher les suivantes donnaient chacune sur une chambre à le coucher très confortablement meublée et dont le lit très vaste occupait à le lui seul une bonne moitié ", "les dernières enfin donnaient chacune sur un petit appartement composé d’ un salon et d’ une chambre à le coucher le tout réservé à les personnages de marque les seigneurs de moindre importance devant se contenter d’ une chambre seulement chaque pièce était aérée par une fenêtre soigneusement garnie d’ épais barreaux la trappe située à le milieu de ce couloir aboutissait à une sorte de terrasse située à le faîte de le toit et sur laquelle les détenus avaient le droit de venir respirer et se promener heures le matin et heures le soir le tout était situé sur les derrières de le château et donnait sur la campagne par cette disposition on voit qu’ il était difficile de s’ échapper ", "la seule issue aboutissait à le corps de garde ou ̀ il eût fallu passer sur le corps à le hommes solidement armés la terrasse était à une hauteur telle que sauter de là eût été s’ exposer à une mort certaine restaient les planchers mais les étages de le dessous étaient occupés par une multitude d’ officiers et de gentilshommes de service en sorte que le moindre bruit insolite eût infailliblement attiré l’ attention et donné l’ éveil l’ officier commandant le poste enfermé comme ses prisonniers surveillait ses hommes par l’ étroite ouverture pratiquée à le cet effet dans la porte de le corps de garde et lorsqu’ il voulait sortir était obligé de se faire reconnaître pour se faire ouvrir ce qui rendait une substitution de personne impossible on comprend que dans ces conditions il pouvait sans grands risques se montrer accommodant et humain ", "tels étaient les lieux dont le chevalier d’ assas était l’ unique occupant et ou il avait été enfermé à un moment ou ̀ il eût tout donné pour être libre et protéger jeanne on lui avait donné la chambre située à le côté de le logement de l’ officier et qui portait le numéro le roi n’ ayant donné aucune indication spéciale concernant ce détenu qui avait grade d’ officier le commandant de le poste un gentilhomme nommé de verville en inféra naturellement que ce camarade était puni pour quelque manquement à la discipline militaire et qu’ il sortirait de là après quelques semaines de réclusion aussi lui fit -il un accueil très franc très cordial le pria de lui faire l’ honneur de dîner à sa table de considérer son appartement comme le sien propre se mit à son entière disposition et laissa toutes les portes ouvertes à le part bien entendu celle de le corps de garde qui restait soigneusement verrouillée il lui fit visiter les locaux admirer le joli point de vue dont on jouissait sur la terrasse et après cette visite qu’ il appela plaisamment le tour de le pr", "pendant ce premier dîner de verville devinant la tristesse profonde de le chevalier lui versa rasade sur rasade pour l’ étourdir débitant sottises lui conta anecdotes scandaleuses pour le distraire et avec ce tact et cette délicatesse qui caractérisaient les vrais gentilshommes évita avec soin toute allusion à la situation présente de son convive ainsi qu’ à la faute qui lui avait valu cette situation cependant malgré tous ses efforts le chevalier tout en rendant politesse pour politesse n’ arrivait pas toujours à le dissimuler le voile de tristesse qui pesait lourdement sur lui et son hôte qui s’ en apercevait de plus en plus persuadé que d’ assas n’ était qu’ un officier à les arrêts pour quelque vétille s’ imaginait tout bonnement que cette tristesse provenait de quelque liaison amoureuse brutalement interrompue par ces arrêts intempestifs redoublait d’ amabilités renouvelait avec une engageante cordialité ses offres de services que le chevalier déclinait tout en remerciant chaleureusement demandant comme grâce de faire passer un mot à le son ami le comte de PR", "ces paroles dites sans jactance avec une mâle tranquillité firent blêmir le malheureux officier qui murmura: –diable diable c’ est si grave que cela je comprends maintenant pourquoi vous êtes si soucieux mais une évasion ici! allons donc et il haussa les épaules tant cette idée lui paraissait absurde d’ assas très calme attendait que son gardien prît une décision celui-ci s’ était levé et se promenait avec agitation en marmottant: –diable diable change les choses tout cela ", "machinalement il avait ouvert la porte et allait dans le couloir; en passant et repassant il inspectait ses hommes considérait les barreaux de les fenêtres mesurait même de le regard la distance qui les séparait de le sol comme s’ il eût voulu se convaincre que son prisonnier ne pourrait surmonter tous ces obstacles enfin après avoir bien réfléchi il prit un parti revint vers d’ assas et avec une certaine émotion lui dit: –ecoutez chevalier vous avez un air qui me revient tout à le fait parole d’ honneur je me sens porté d’ amitié pour vous et mordieu! ", "je veux vous le prouver on ne m’ a pas donné d’ instructions spéciales sur votre compte a moins d’ ordres contraires vous êtes et resterez pour moi un prisonnier ordinaire je ne changerai donc rien à le ce qui était convenu et vous resterez libre d’ aller et de venir dans cet espace seulement dans ces conditions il m’ est impossible de vous laisser communiquer avec le dehors; ", "vous comprenez n’ est -ce pas quant à le fuir d’ ici croyez-moi renoncez -y car à le moins de voler comme un oiseau c’ est de la folie d’ assas très ému serra la main de ce brave homme et après l’ avoir remercié ajouta avec sa franchise coutumière –n’ oubliez pas que non seulement je ne m’ engage pas mais encore que je ferai l’ impossible pour fuir si je peux ainsi donc cher ami faites ce que votre conscience vous dictera –ce qui est convenu est convenu et je ne me dédis pas mais puisque vous vous obstinez n’ oubliez pas de votre côté qu’ à la moindre tentative de votre part je serais forcé de vous passer mon épée à le travers de le corps et mordieu je ne me pardonnerais jamais votre meurtre car vous êtes un trop gentil garçon mais je suis bien tranquille vous échapper d’ ici heu! cela me paraît bien difficile les officiers ne revinrent plus sur cette conversation mais en revanche se lièrent d’ amitié ce qui n’ empêchait pas d’ assas de chercher continuellement un moyen d’ évasion et son nouvel ami de le surveiller de très près tout en faisant de son mieux pour " ]	[ "puis des malais indiens où toute sorte de figures d’ asie nous regardaient passer avec des yeux\\n' étonnés ensuite la campagne déjà chaude; des chemins ombreux volaient d’ admirables\\n' papillons à les ailes de velours bleu un grand luxe de fleurs de palmiers toutes les\\n' splendeurs de la sève équatoriale enfin le cimetière: de les tombes mandarines avec des\\n' inscriptions multicolores des dragons et des monstres d’ étonnants feuillages des\\n' plantes inconnues ", "maxime différait singulièrement de sa mère peut-être eu quelques-uns de ses traits dans les portraits datant de l’ extrême jeunesse de mme cormeilles mais l’ âge et surtout la vie active la vie à le grand air avaient modifié\\n jusqu’ à les rendre méconnaissables la taille et le visage de cette dernière elle avait\\n' pris de l’ embonpoint ses membres étaient devenus musculeux son teint avait revêtu une couche de hâle et toute sa personne s’ était imprégnée de je ne sais quoi d’ un peu\\n masculin contrastant vivement avec l’ aspect plutôt délicat et presque efféminé de fils sa toilette ne trahissait aucune préoccupation mondaine ", "à l’ opposé de les injonctions troposphériques contradictoires brouillonnes imprévisibles les astres imposent à la mer océane de les oscillations régulières comme celles d’ un balancier d’ horloge je ne pense pas céder à le mon obsession permanente en remarquant l’ analogie de cette opposition de les sphères et celle de la foule sans-pareil tumultueuse emportée par des amours fécondes et échevelées brassant la boue et le sang avec la semence et de le couple gémellaire pur et stérile l’ analogie s’ impose oui. et elle va dans mon sens car si les astres soumettent à le leur ordre serein et mathématique la tempête calme les terres et les eaux n’ est -ce pas que la cellule gémellaire doit en toute justice plier ses membres sinon le reste de l’ humanité à son ordre intime retrouver jean le faire revenir à le bep ", "plus d’ une remarqua le grossier appareil de le cavalier qui rehaussait point la beauté de sa monture par les agréments de sa taille et de son\\n' visage que vient faire ce rustre à la porte de dame alix disaient les voisins il \\n' descend de sa rosse aussi fièrement que s’ il était le fils d’ un seigneur jacques était déjà dans la cour de la maison fermant l’ oreille à les lamentations de PROPN dame qui lui reprochait de la laisser seule il semblait tout à le coup devenu sourd il allait et venait sous les fenêtres de la salle sifflant et battant de sa houssine\\n' les pointes de ses longs souliers quand le bruit de les pas d’ un cheval lui fit relever tête PROPN avait porté la main à sa tête comme pour soulever son bonnet ", "je ne suivais ni ordre ni logique orientant le dessin selon une folie qui me dépassait mes idées se mélangeant dans ma tête comme les représentations à la fois naïves et monstrueuses j’ allais toujours plus loin par jeu par excitation sans censure ni morale un rat mordait le sexe d’ un homme qui lui-même léchait la gueule d’ un chien qui se serrait contre le ventre d’ une femme tenant dans sa main un oiseau qui ressemblait à une verge tendue ou à une arme pour se défendre les scènes noircissaient le papier comme elles auraient pu noircir les murs de notre appartement que l’on appelait l’ appartement adulte à le cause de sa taille nous qui n’ étions encore que des enfants ", "il s' était marié à le ans avait eu enfants d' une femme morte jeune le cadet seul avait survécu c' était encore un enfant lorsque m. le comte hubert de bruand mourut misérablement dans une partie de chasse a ans PROPN orphelin se trouvait possesseur d' une fortune considérable en terres et formant un revenu suffisant pour mener partout même à le paris un aristocratique train de vie son tuteur était un brave et digne cousin de madame de bruand très-faible et très-bon homme qui envoya le jeune homme à le paris et le laissa agir à sa guise proclamant que la nature de PROPN était essentiellement honnête et bonne et que quoi que fît le jeune homme il retomberait toujours sur ses pieds ", "pendant le trajet mathilde approchant son cheval de celui de son frère s’ informa avec empressement de ce qui s’ était passé le prince lui confia l’ aveu qu’ il avait osé faire à le berthe à la vérité elle n’ a pas eu le temps de lui donner une réponse mais ses traits annonçaient plutôt de l’ embarras que de la sévérité mathilde enchantée de ce qu’ elle venait d’ entendre laissa bientôt le prince se livrer à ses pensées et ralentissant le pas elle rejoignit hochberg qui le cœur oppressé luttait vainement contre un sentiment pénible mon frère vient de me faire une confidence qui me comble de joie dit -elle à le hochberg en affectant de ne pas remarquer son air sombre j’ aime beaucoup cette charmante comtesse de liebenstein et je serais très-heureuse si elle devenait ma belle-sœur le margrave l’ adore ", "au-dehors la nouvelle se répand les soldats se heurtent le front et frappent de leur poing leur bouclier nombreux sont ceux qui n’ y croient toujours pas lèvent les yeux à le ciel esseulés demandent qu’ on leur répète la nouvelle dans la chambre de le palais une de les femmes peigne le mort avant l’ arrivée de les prêtres est -ce celle qui avait la main posée sur le corps de le moribond ou une autre ", "PROPN fit valoir que l’ un était faible de santé le tempérament de l’ autre le disposait à l’ apoplexie et mme bordin signa le contrat emportée par la passion .bouvard en resta mélancolique quelqu’un désirait sa mort; et cette réflexion lui inspira des pensées graves des idées de dieu et d’ éternité jours après m. jeufroy les invita à le repas de cérémonie qu’ il donnait une fois par an à des collègues commença vers heures de l’ après-midi pour finir à le de le soir on y but de le poiré on y débita des calembours l’ abbé pruneau composa séance tenante un acrostiche m. bougon fit des tours de cartes et jeune vicaire chanta une petite romance qui frisait la galanterie ", "il se laissait flotter comme une planche sous la lune il bougeait simplement les pieds les cuisses et les bras lentement pour ne pas se laisser gagner par le froid extrême de le lac la nuit passa ainsi le ciel fut touché de pâleur il avait l’ impression d’ être un morceau de glace que les courants portaient où ils voulaient " ]
et ce dernier danger l’ effrayait plus que tout le reste le passé se dressait devant elle elle croyait déjà entendre les magistrats lui reprocher l’ origine de sa fortune et lui jeter à la face les méfaits de son père lucien qui ne savait pas encore qu’ elle allait renoncer à le cette fortune mal acquise lucien ne voudrait plus d’ elle quand il saurait l’ histoire de cette famille grelin dont elle était pour son malheur peu s’ en fallût pourtant qu’ elle n’ avouât tout à le risque de mettre dans un mauvais cas maxime de chalandrey qui se trouverait comme elle convaincu de faux témoignage si elle avouait	[ "elle lisait sur la figure de lucien les soupçons qui le torturaient et elle aurait voulu lui crier: non je n’ ai pas d’ amant je n’ aime et n’ ai jamais aimé que toi écoute mes aveux et quand tu les auras entendus tu me jugeras mais elle eut l’ heureuse idée de regarder maxime dont les yeux semblaient lui dire: n’ avouez pas je me charge de rassurer lucien ", "cette scène muette fut interrompue par m.pigache qui prit la parole avec une douceur inattendue –madame dit -il je comprends qu’ il vous en coûte beaucoup de répondre à la question que je viens de vous poser trop brutalement peut-être et je veux bien ne pas insister j’ admets que vous avez de bonnes raisons pour vous taire j’ admets même que vous n’ êtes absolument pour rien dans l’ affaire criminelle qui m’ occupe vous admettrez bien aussi que je dois vous demander certains renseignements dont j’ ai besoin ", "–parlez monsieur murmura madame de pommeuse très étonnée de ce changement de ton –c’ est votre père n’ est -ce pas qui a fait bâtir le pavillon où le crime a été commis? –oui avant ma naissance je crois et il ne l’ a jamais habité que je sache –cependant vous y êtes allée avec lui il m’ y a menée quelquefois lorsque j’ étais enfant ", "–mais il ne vous en a pas transmis la propriéte –non monsieur il l’ a vendu avant sa mort. –à qui l’ a -t-il vendu? –je ne l’ ai jamais su. –votre père ne vous l’ a pas dit? mon père ne me parlait jamais de ses affaires ", "de sorte que vous ignorez de quelle nature elles étaient –complètement –c’ est extraordinaire il a laissé une fortune considérable dont vous ne connaissez pas l’ origine il l’ avait gagnée dans le commerce –vous avez été mariée ", "–oui monsieur et je suis veuve depuis ans –votre mari le comte de pommeuse est mort par accident –d’ une chute de cheval à le bois de boulogne –et vous étiez mariée sous le régime dotal: sa mort n’ a rien changé à le votre situation maxime qui écoutait de toutes ses oreilles se demandait où pigache voulait en venir avec toutes ces questions qui n’ avaient qu’ un rapport indirect avec le sujet principal de l’ interrogatoire et maxime soupçonnait le policier émérite de préparer quelque coup inattendu ", "il ne se trompait pas car le sous-chef de la sûreté reprit d’ un air assez indifférent: –vous n’ êtes pas l’ unique héritière de m.grelin négociant vous avez un frère il la tient pensa maxime –j’ en avais un balbutia la comtesse il a quitté la PROPN –mais vous l’ avez connu –oui autrefois et je ne sais pas ce qu’ il est devenu –alors depuis plusieurs années vous ne l’ avez pas revu? –non monsieur ", "–très bien je n’ insiste pas les fautes sont personnelles et vous n’ êtes pas responsable de celles qu’ il a commises si je vous ai parlé de lui c’ est que étant donnés ses antécédents je pouvais supposer qu’ il n’ était pas étranger à l’ affaire de le pavillon je m’ étais figuré que votre promenade matinale de l’ autre jour n’ avait pour but que d’ aller voir ce frère qui vous aurait écrit il a deviné pensa maxime ", "–mais s’ il en était ainsi vous en conviendriez sans difficulté car je ne vous reprocherais pas de vous être rendue à l’ appel de ce malheureux PROPN se dit chalandrey voilà le piège il espère qu’ elle va avouer et quand ce sera fait il la mènera grand train –vous vous taisez continua m.pigache c’ est que vous ne l’ avez pas vu " ]	[ "balayées par le vent les pages de son manuscrit tourbillonnaient dans le ciel des centaines de feuilles s’ éparpillaient volant quelques secondes à le milieu de les mouettes avant d’ être emportées vers le large ou de virevolter sur le sable mouillé arthur et PROPN se regardèrent la légende de le phare disait vrai: les vents ne laissaient rien sur leur passage et c’ était peut-être aussi bien ainsi car c’ est la suite de l’ histoire qui importait ", "parlez donc vous m’ inquiétez beaucoup prince était si pâle si tremblant si agité qu’ il y avait de quoi s’ inquiéter en effet il eut de la peine à le répondre; enfin il s’ y décida –n’ ayez pas peur de moi ni pour moi dit -il je suis bien très bien seulement je ne dormais pas je me suis mis à la fenêtre j’ ai entendu parler j’ étais bien tenté de descendre et de me mêler à le votre conversation ", "mais tout de même celui-ci y met de l’ indiscrétion et j’ ai recours à le ton amitié débarrasse-moi de cet individu je t’ en prie avec une demi-douzaine de tes sbires et les qui font le pied de grue devant ma maison ç a suffira ah! pendant que tu y seras monte à le troisième étage tu cueilleras ma cuisinière c’ est la fameuse victoire tu sais la vieille nourrice de le sieur lupin et puis tiens encore un renseignement faut -il que je t’ aime? ", "cela a écœuré tous les villages de la côte je suis sûr que je me souviendrai d’ elle mais pas d’ elle comme une personne je veux dire que ce n’ est pas elle qui me manque ce n’ est pas la personnalité de madame c’ est son corps qui manque à le nos heures son corps manque déjà à le lieu à les roches ", "ces gens sont pour la plupart depuis quelques années chez moi mais ils n’ y sont pas à le demeure et lorsqu’ ils cesseront de plaire d’ autres viendront les remplacer le vieux john seul comptait à mes yeux et puisque j’ ai dû arranger pour lui la vérité trop invraisemblable nous ne devons pas craindre de faire entendre à d’ autres les mots que son vieux dévouement a bien accept��s sans contrôle parce qu’ ils tombaient de mes lèvres .malgré l’ indifférence banale de sa voix il me parut qu’ un peu de mélancolie assombrissait ses traits et je lui sus gré en cette minute de ne pas faire ressortir par de l’ ironie facile le côté scabreux de notre situation à le lieu de s’ amuser de ma répugnance à le jouer la comédie de la jeune mariée il ne songeait qu’ à l’ amertume de le mensonge qu’ il avait dû débiter à son vieux serviteur d’ autant plus facile à le tromper qu’ il était plus confiant .mais la porte s’ ouvrit et parut derrière lui une dizaine de valets et de servantes se pressaient –si leurs seigneuries le permettent leurs gens vont souhaiter la bienvenue à la", "que c' est faux ah! peut-être s' écrie sa voix s' est de nouveau posée bas comme sans doute dans sa jeunesse mais elle a gardé son infime lenteur elle se met d' elle-même dans mes bras les yeux clos attendant qu' autre chose arrive qui doit arriver et dont son corps disait déjà la proche célébration la voici dite tout bas: la femme qui est venue sur la place de les cars après c' était ", "vous êtes -vous seulement renseigné sur ce passant à l’ imagination si fertile il est en bas —cela me fait grand plaisir de le savoir sous mon toit en somme non seulement vous vous êtes introduit ici en pleine nuit à le mépris de les lois qui protègent la liberté de les citoyens mais vous avez amené avec vous un individu que je considère pour le moins comme douteux cependant puisque vous y êtes et afin que vous puissiez faire demain un rapport complet à le notre ami lebret je vous prie de vous livrer à le vos petites constatations d’ usage ", "tiens c\\' est vrai je l\\ avais parfaitement oublié il a eu du succès en angleterre reprit gianni et je l\\' ai mis de côté pour le jour où enfin puis ce nom je l\\ aime je ne sais pourquoi ou plutôt si je sais pourquoi et dit la fin de sa phrase comme il se parlait à le lui-même -nous sommes origine bohémienne et ce nom je ne suis pas sûr de avoir inventé il me semble qu\\ il est dans mon souvenir comme un murmure sonore qui était souvent sur les lèvres de notre mère quand j\\' étais tout petit va pour fit le directeur et qu\\ est -ce qu\\ il vous faudra pour vos répétitions à le cirque ou jours tout à le plus le temps d\\' essayer le nouveau tremplin ", "il se releva d’ un saut fou de colère et quand le gong vint annoncer la fin de la reprise et de le combat il fallut que PROPN PROPN et jack vinssent le maîtriser et l’ emporter de force vers son coin le geste dont l’ arbitre désigna le vainqueur l’ adolescent dont le visage rayonnait; le tumulte indescriptible qui suivit; la ruée de les spectateurs français vers le ring et vers leur jeune idole le silence de mort de les anglais tout cela blessa patrick moins que les applaudissements pourtant généreux qui s’ adressaient à le lui à le vaincu et qui le faisaient pleurer de honte chapitre pat et ses compagnons retournèrent à le leur vestiaire en silence et lorsqu’ il s’ y furent enfermés se délivrant ainsi de le tumulte triomphant de la grande salle le silence dura encore longtemps ", "il n’ y avait pas d’ ailleurs comme on le pense bien dans cette lettre la moindre allusion à un passé fatal mais on y sentait cependant comme un besoin d’ expiation et l’ inquiétude très-vive exprimée à le sujet de la santé de mademoiselle emmeline trahissait dans le cœur blasé de le don passé à l’ état de vieux célibataire l’ existence d’ une fibre secrète qu’ on n’ y eût pas soupçonnée la comtesse était restée dans son fauteuil immobile plongée dans ses réflexions après la lecture de cette lettre qu’ elle tenait toujours à la main lorsqu’ elle entendit retentir derrière la porte de sa chambre le pas de l’ amiral par un mouvement instinctif et dont elle-même ne se rendit pas compte elle déchira et jeta rapidement à le feu la lettre que sa conscience seule accusait le foyer que tourmentait un vent d’ automne projetait encore la lueur qu’ avaient fait jaillir les débris de le papier en se consumant lorsque l’ amiral parut " ]
cette caverne en miniature était cependant assez vaste pour permettre à le petit chat d’ y gambader à l’ aise favier retourna à ses affaires après avoir englouti le repas qu’ il n’ avait pas touché la veille affilé son couteau dressé des pièges pour les lapins et les oiseaux et battu la moucheronne qui d’ après lui ne travaillait pas assez vite libre enfin celle-ci courut délivrer son captif qui la bouda quelques minutes puis recouvra sa bonne humeur en déjeunant et en jouant dans l’ herbe encore humide de rosée dans laquelle il avançait en secouant ses pattes de velours d’ un air offusqué à le bout de quelques jours il savait accourir à l’ appel de sa maîtresse et se familiarisa tellement avec nounou qu’ il lui arrivait souvent de dormir entre les pattes énormes de la louve de préférence à la rude paillasse de la moucheronne favier ne l’ avait pas aperçu encore tant la fillette prenait soin d’ enfermer le lutin à l’ heure où le braconnier rentrait ordinairement ou sortait le matin	[ "dans la journée si elle était délivrée de la présence de son bourreau elle travaillait à le milieu de les parfums de l’ air et de les rayons de le soleil s’ arrêtant souvent pour suivre des yeux charmée les jeux espiègles de le petit chat qui poursuivait un insecte faisait voler une feuille desséchée ou grimpait lestement à les arbres elle trouvait adorable tout ce qu’ il faisait réellement l’ animal était joli gracieux et câlin lorsqu’ il avait bien joué éreinté feignant de n’ en plus pouvoir pour se faire caresser il venait s’ étendre sans façon sur les genoux de la moucheronne avec un ronron formidable et les yeux à le demi-clos il sommeillait ou se reposait pour bondir aussitôt qu’ un souffle d’ air jetait sur le sol une branchette morte ou que le fil de sa petite maîtresse s’ enroulait à sa moustache mignonne d’ autres fois l’ enfant et ses amis se promenaient ensemble dans les profondeurs de les allées sombres et la moucheronne se disait que jamais encore la vie ne lui avait été si clémente et que l’ hiver ne lui paraîtrait plus aussi rude tant qu’ ell", "mais elle ne songeait qu’ à les longues soirées passées entre nounou et le petit chat jouant tous les quand PROPN dormirait après avoir bu elle causait avec la folâtre petite bête comme avec nounou croyant naïvement qu’ elles la comprenaient l’ une et l’ autre et leur racontant ses pensées elle les conduisait souvent auprès d’ un grand chêne à le tronc moussu et absolument tordu sur les énormes racines de lequel on s’ asseyait et où l’on écoutait murmurer la brise dans les cimes vertes et chanter les cigales le pauvre petit cœur gelé de la moucheronne se dilatait entre ces affections d’ animaux les seules d’ ailleurs qu’ elle pût posséder et ses grands yeux sombres devenaient doux et pleins de caresses quand ils se portaient sur nounou et sur moucheron l’ automne arriva et la fillette trembla car favier demeurait plus fréquemment à le logis et le petit chat qui croissait en vigueur et en lutineries devenait difficile à le garder et surtout à le dérober à les yeux de le braconnier ", "puis vint l’ hiver; et ce sommeil de mort qui pèse sur la nature et qui dure des mois dans nos contrées enveloppa la forêt devenue silencieuse et lugubre ce soir-là on entendait le vent d’ hiver gémir autour de la cabane de planches et l’on frissonnait la moucheronne servait à le favier son souper elle allait et venait légère sur ses pauvres pieds nus rougis et crevassés par le froid et elle tendait l’ oreille de temps en temps angoissée pour écouter si un miaulement de le petit chat n’ allait pas s’ élever tout à le coup de le réduit ou ̀ elle l’ avait laissé endormi dans la mousse sèche n’ osant plus l’ exposer à l’ air glacé de sa prison habituelle mais nul bruit ne venait de ce côté; ", "il sommeillait profondément sans doute; nounou chassait à le loin la moucheronne ne s’ en inquiétait pas car la brave bête rentrait à le logis quand bon lui semblait et l’on sait que les loups peuvent impunément supporter la température la moins élevée soudain favier s’ aperçut qu’ il avait égaré son couteau cela le mit de mauvaise humeur il n’ est pas loin d’ ici dit -il car je l’ ai encore touché pour couper des branches sèches à le vieux saule ", "va jusque -là petite brute ajouta -t-il en montrant la porte à la moucheronne tu as de meilleurs yeux que moi et d’ ailleurs j’ ai assez marché moi! il se versa un verre de vin et se renversant sur sa chaise dépaillée qui craqua sous son poids il se mit à le siffloter sans songer que par cette soirée glaciale l’ enfant n’ avait sur le corps que de misérables loques la moucheronne n’ avait qu’ à le obéir elle alluma une chandelle à le celle qui brûlait fichée dans un trou de la table et protégeant la flamme vacillante de sa petite main maigre elle sortit suivant les traces laissées sur le sol par les gros souliers ferrés de son maître elle fit ainsi une centaine de mètres et vit briller à le terre le couteau affilé qu’ elle ramassa avec empressement puis elle se mit à le courir autant pour ne pas faire attendre favier que pour se réchauffer car ses dents claquaient de froid et ses doigts engourdis ne pouvaient plus tenir la chandelle pendant ce temps PROPN moucheron avait fait des siennes réveillé tout doucement de son long somme et ayant depuis bien des heures dige", "favier n’ étant pas encore ivre possédait ses pleines facultés par malheur il y a une chouette par ici se dit -il en se dirigeant vers le réduit de la fillette quel ne fut pas son étonnement en trouvant devant lui un joli chat qui à son aspect se mit à le souffler bruyamment en hérissant son poil favier le saisit par la peau de le cou: quelle est cette bête demanda -t-il à la moucheronne qui rentrait en ouvrant la porte la pauvre petite aperçut favier qui tenait suspendu entre le pouce et l’ index le chat terrifié se laissant aller inerte entre les doigts qui lui tiraient la peau de le cou ", "elle poussa un cri déchirant sans se retourner favier rugit: tonnerres ferme donc la porte vermine n’ est pas la peine de laisser le froid entrer dans la chambre brute que tu es! machinalement la moucheronne obéit mais son regard devint noir et sa voix s’ étrangla dans sa gorge lorsqu’ elle dit: favier je vous en prie ne lui faites pas de mal qu’ est -ce que cela demanda de nouveau le méchant homme c’ est c’ est moucheron ", "qui t’ a donné ce chat un chat c’ est un chat? répéta la fillette qui pour la première fois apprenait à le quelle espèce d’ animaux appartenait son ami oui brute imbécile idiote! réponds donc quand je t’ interroge d’ a vient -il d’ où ca vient je ne sais pas répliqua l’ enfant qui tremblait comme la feuille tu ne le sais pas eh! bien je vais te le dire moi: malgré ma défense absolue pendant que je n’ y suis pas tu vas à le village et —le village ", "qu’ est -ce que le village ah! c’ est le pays de rose je n’ y suis jamais allée vous ne l’ ignorez pas favier —menteuse! est -ce que tu te figures par hasard que ce chat a pu venir tout seul c’ est nounou qui l’ a apporté un jour dans sa gueule s’ écria la moucheronne dont le petit cœur battait à se rompre la bonne histoire me prends -tu donc pour une buse comme toi pour penser que j’ ajouterai foi à le tes contes " ]	[ "PROPN a senti les regards de les passants qui pèsent sur son dos la sueur perle à son front malgré le froid il s’ est dirigé vers la petite file d’ attente les yeux baissés sur ses chaussures et s’ est plongé dans le journal pourvu qu’ on ne lui demande pas son âge il ne s’ aperçoit pas qu’ il est seul devant le guichet la caissière même tête fourbue de dealeuse de rêve que sa collègue vendeuse de billets de loterie nationale rue des martyrs l’ a tiré de son refuge imprimé —alors vous entrez ou vous restez dehors ", "que dis -je: appartement son hôtel s’ il vous plaît c’ était bel et bien un hôtel; un petit hôtel par exemple chaussée de la muette à le passy dans une espèce de cité tellement ombragée que les champignons poussaient à le pied de les arbres ", "comme depuis notre installation il avait tout fait pour nous obliger il s’ était acquis le droit de nous resservir à le chaque visite les mêmes histoires de mollah et ses vues personnelles sur la peinture: \\u202fd’ abord apprendre à le peindre classique puis impressionniste et enfin seulement moderne il parlait assis sur le lit de camp je l’ écoutais d’ une oreille distraite j’ avais entendu tout cela fois à le moins et ce qui m’ occupait ce jour-là c’ était le pivot de l’ année ainsi nous y étions déjà où serions -nous à le noël suivant ", "elle dit encore: stéphane j' avais choisi entre vous et ma mère je vous avais averti malgré ma mère du danger qui vous menaçait pourquoi n' avez -vous pas voulu me croire? la fosse creusée olympe de treguern resta ainsi longtemps immobile et perdue dans le recueillement de sa douleur elle ne parlait plus ", "j’ entends le bruit de le thermo-cautère bâille marcel annie l’ aiguille en l’ air demeure un instant bouche bée et sur toute sa longue figure délicate se peint si lisible la pudeur d’ une femme surprise en plein plaisir que j’ hésite une seconde entre l’ envie de savoir ce qu’ elle rêvait ou celle d’ en rire annie à le quoi pensiez -vous? vite vite ne cherchez pas dites la vérite mais je ne sais plus des choses vagues je m’ endormais comme marcel qu’ est -ce qui vous prend claudine je bondis sur mes pieds à le grand déplaisir de péronnelle ", "en tout cas PROPN m’ occupe a me fait mal attendez je préfère avoir mal ai-je dit et puis je ne vous aime pas seulement je ne vous déteste pas seulement vous me plaisez pourquoi? je vous trouve belle ", "dollie voyage en compagnie de sa sœur bu lie qui n\\ est pas mariée un beau jour on apprend à le buenos aires que m. est décédé en méditerranée les femmes embarquent aussitôt pour venir prendre possession de la succession elles embarquent à le bord de le mendoza et à le bord une de les sœurs succombe à une pneumonie acte de décès est établi à le nom de billie comprenez-vous billie peut mourir elle n\\ a pas à le hériter mais supposez maintenant que la morte soit dollie toute la fortune de pitchard ira à des héritiers de la famille de le mari jumelles se ressemblent généralement est jamais venue à le paris où personne ne la connaît est pourquoi étant morte est billie qui prend sa place et qui devient mme veuve pitchard cette simple substitution lui vaut une cinquantaine de millions à le bas mot la fausse veuve pitchard vit à le paris à le triel à le cannes elle organise une existence agréable de vieille femme et elle ne se doute pas que qui se trouvait à le bord de le mendoza a flairé la substitution voici patron la liste de les passagers de le mendoza lors de ce vo", "les amateurs lui accordent la permission de porter les couleurs qu' elle veut mais ce n' est qu' une apparence de liberté j' ai vu une fois un amateur furieux on lui avait envoyé des oreilles d' ours de je ne sais quel pays il les avait cultivées avec soin ils les avait tourmentées selon les usages de les amateurs il les avait privées d' eau et surtout de soleil et de terre en les mettant dans un pot et comme j' entrais chez lui il les arrachait une à une et les écrasait sous ses pieds ", "elles ont la nostalgie de la boue mais à le propos de madame de marly avez -vous le projet de continuer à le subventionner m. PROPN non je lui ai fait dire ce matin même de rentrer à le mon service cette comédie me répugne et je crois d’ ailleurs qu’ elle est inutile il me suffira d’ apprendre la vérité à le m. dortis pour le faire rougir d’ une passion honteuse ", "mes camarades m’ appelaient le père parchemin et de fait rien n’ égalait mon bonheur lorsque je palpais de vénérables papiers témoins de cet autrefois qui m’ attirait invinciblement qui m’ attire toujours je l’ avoue on y oublie un peu le présent pas toujours très –non pas toujours murmura pensivement PROPN avec un regard mélancolique vers le ciel " ]
et si jusque -là les poètes en eussent comparé la blancheur à le celle de les diamants elle avait alors l’ éclat de les topazes –vous l’ avez vue? dit PROPN qui rôdait autour de le château suédois et qui attendait le retour de PROPN –nous allons le perdre répondit la jeune fille dont les yeux se remplirent de larmes –mademoiselle s’ écria l’ étranger en réprimant le volume de voix qu’ excite la colère ne vous jouez pas de moi vous ne pouvez aimer séraphîta que comme une jeune fille en aime une autre et non de l’ amour qu’ elle m’ inspire	[ "vous ignorez quel serait votre danger si ma jalousie était justement alarmée pourquoi ne puis -je aller près d’ elle? est -ce vous qui me créez des obstacles –j’ ignore répondit calme en apparence mais en proie à une profonde terreur de quel droit vous sondez ainsi mon cœur oui je l’ aime dit -elle en retrouvant la hardiesse de les convictions pour confesser la religion de son cœur mais ma jalousie si naturelle à l’ amour ne redoute ici personne ", "je suis jalouse d’ un sentiment caché qui l’ absorbe il est entre lui et moi des espaces que je ne saurais franchir je voudrais savoir qui des étoiles ou de moi l’ aime mieux qui de nous se dévouerait plus promptement à son bonheur pourquoi ne serais -je pas libre de déclarer mon affection en présence de la mort nous pouvons avouer nos préférences et monsieur va mourir ", "vous vous trompez la sirène que j’ ai si souvent baignée de mes désirs et qui se laissait admirer coquettement étendue sur son divan gracieuse faible et dolente n’ est pas un jeune homme –monsieur répondit troublée celui dont la main puissante m’ a guidée sur le falberg à ce sœler abrité par le bonnet de glace dit -elle en montrant le haut de le pic n’ est pas non plus une faible jeune fille ah! si vous l’ aviez entendu prophétisant sa poésie était la musique de la pensée ", "une jeune fille n’ eût pas déployé les sons graves de la voix qui me remuait l’ âme –mais quelle certitude avez-vous dit PROPN –aucune autre que celle de le cœur répondit confuse en se hâtant d’ interrompre l’ étranger.–eh! bien moi s’ écria PROPN en jetant sur PROPN l’ effrayant regard de le désir et de la volupté qui tuent moi qui sais aussi combien est puissant son empire sur moi je vous prouverai votre erreur en ce moment où les mots se pressaient sur la langue de PROPN aussi vivement que les idées abondaient dans sa tête il vit PROPN sortant de le château suédois suivie de david cette apparition calma son effervescence ", "–voyez dit -il une femme peut seule avoir cette grâce et cette mollesse –il souffre et se promène pour la dernière fois dit s’ en alla sur un signe de sa maîtresse au-devant de laquelle vinrent PROPN et PROPN –allons jusqu’ à les chutes de la sieg leur dit cet être en manifestant un de ces désirs de malade à lesquels on s’ empresse d’ obéir un léger brouillard blanc couvrait alors les vallées et les montagnes de le fiord dont les sommets étincelants comme des étoiles le perçaient en lui donnant l’ apparence d’ une voie lactée en marche le soleil se voyait à le travers cette fumée terrestre comme un globe de fer rouge ", "malgré ces derniers jeux de l’ hiver quelques bouffées d’ air tiède chargées de les senteurs de le bouleau déjà paré de ses blondes efflorescences et pleineserreur de le furne: pleine à le lieu de pleines des parfums exhalés par les mélèzes dont les houppes de soie étaient renouvelées ces brises échauffées par l’ encens et les soupirs de la terre attestaient le beau printemps de le nord rapide joie de la plus mélancolique de les natures le vent commençait à le enlever ce voile de nuages qui dérobait imparfaitement la vue de le golfe les oiseaux chantaient l’ écorce de les arbres où le soleil n’ avait pas séché la route de les frimas qui en étaient découlés en ruisseaux murmurants égayait la vue par de fantastiques apparences ", "tous cheminaient en silence le long de la grève PROPN et contemplaient seuls ce spectacle magique pour eux qui avaient subi le tableau monotone de ce paysage en hiver leur compagnon marchait pensif comme s’ il cherchait à le distinguer une voix dans ce concert ils arrivèrent à le bord de les rochers entre lesquels s’ échappait la sieg à le bout de la longue avenue bordée de vieux sapins que le cours de le torrent avait onduleusement tracée dans la forêt sentier couvert en arceaux à le fortes nervures comme ceux de les cathédrales de là le fiord se découvrait tout entier et la mer étincelait à l’ horizon comme une lame d’ acier ", "en ce moment le brouillard dissipé laissa voir le ciel bleu partout dans les vallées autour de les arbres voltigèrent encore des parcelles étincelantes poussière de diamants balayéeerreur de le furne: balayés à le lieu de balayée par une brise fraîche magnifiques chatons de gouttes suspendues à le bout de les rameaux en pyramide le torrent roulait au-dessus d’ eux de sa nappe s’ échappait une vapeur teinte de toutes les nuances de la lumière par le soleil dont les rayons s’ y décomposaient en dessinant des écharpes à les couleurs en faisant jaillir les feux de prismes dont les reflets se contrariaient ", "ce quai sauvage était tapissé par plusieurs espèces de lichens belle étoffe moirée par l’ humidité et qui figurait une magnifique tenture de soie des bruyères déjà fleuries couronnaient les rochers de leurs guirlandes habilement mélangées tous les feuillages mobiles attirés par la fraîcheur de les eaux laissaient pendre au-dessus leurs chevelures les mélèzes agitaient leurs dentelles en caressant les pins immobiles comme des vieillards soucieux cette luxuriante parure avait un contraste et dans la gravité de les vieilles colonnades que décrivaient les forêts étagées sur les montagnes et dans la grande nappe de le fiord étalée à les pieds de les spectateurs et où le torrent noyait sa fureur " ]	[ "ne saute pas à le dernier moment fait un tour sur elle-même recommence une fois cette figure conclut je peux pas je peux pas y aller j' ai le vertige c' est quoi cette histoire il demande c' est rien elle réplique j' ai peur c' est tout ", "rien ne donne tant d’ esprit que le desir de se venger et ce qu’ avait fait l’ amant éconduit avait excité le rire général si mademoiselle ursule n’ eût pas été une de ces femmes impérieuses cherchant à le faire tout plier sons leur domination on eût pu la plaindre d’ être ainsi exposée à la malignite mais depuis ans elle avait eu tant de soupirans et d’ adorateurs de son bien plus encore que de sa personne que l’on n’ était point fâché de la savoir humiliée à le son tour tel est le sort réservé à le toutes celles qui se sont fait un jeu de les sentimens qu’ elles ont inspirés après avoir eu une foule de courtisans elles finissent par les changer en ennemis qui n’ ont conservé leur souvenir que pour se rappeler leurs défauts et les publier partout ce que louise venait de dire de le caractère de sa maîtresse avait vivement touché henri et se rapportait très-bien avec des lettres-anonymes qu’ il avait reçues depuis que son mariage était connu dans le canton il sentait qu’ il allait devenir la fable de le pays ", "il remarqua devant la porte une litière qui attendait mais trop nouveau venu encore à le paris il n’ accorda pas d’ attention à les armoiries fleurs de lis de france et besants de médicis qui en ornaient les rideaux ni à l’ uniforme de les grades et à la livrée de les valets qui se tenaient à l’ entour ou dans le vestibule de l’ hôtel .un laquais l’ introduisit dans un vaste cabinet décoré de tapisseries de meubles d’ ébène incrustés de nacre de marbres italiens presque apparut le duc en répondant à le salut de le jeune homme il dit brièvement –je n’ ai que minutes à le vous donner monsieur sans doute venez -vous me parler à le sujet de cette petite fille dont se débarrassa si lestement et si peu charitablement mlle d’ erbannes rougit et gêné intimidé par le regard le ton de son interlocuteur –en effet monseigneur mlle d’ erbannes et mme de lorgils m’ avaient assuré l’ avoir remise en de bonnes mains ", "il est venu me trouver ici il m’ a épousée ici qu’ il vive qu’ il meure ici ou qu’ il me laisse y mourir mais vous avez pris l’ engagement d’ obéir à le votre mari de le suivre partout elle ne répondit pas ses scrupules de chrétienne l’ empêchaient de me donner un démenti j’ augurai favorablement de ce silence ", "demandez à le barman de me battre un martini et vous me le passerez le comptoir est trop loin de moi ah! que je vous présente mon ami! le lieutenant de vaisseau malte-croix madame célia c' était la jeune farigoulette qui s' acquittait fort galamment de son rôle d' introductrice le lieutenant de vaisseau toujours par-dessus plusieurs épaules baisa la main de célia —je vous avais déjà aperçue plusieurs fois avec riveral avant son départ pour la chine maintenant que vous voilà veuve j' espère qu' on vous rencontrera parfois madame? y est —fit farigoulette tragi-comique va me tromper avec vous cet homme papillon tant pis pour moi d' ailleurs je n' aurais pas dû vous l' amener vous avez un trop joli chapeau et d' ailleurs pourvu qu' il ne me trompe pas avant demain je n' ai rien à le dire nous ne sommes mariés que pour cette nuit elle riait à les éclats avec une belle gaieté de petite fille qui s' amuse de tout son cœur et en toute innocence un de les hommes qu' elle bousculait pour se rapprocher de célia l' emprisonna tout à le coup dans ses bras —elle va bien cette goss", "de grosses larmes épuisées venaient de noyer le peu de vaillance qu’ il me restait en magasin tout en pichenétant ou grains à le passage elle a passé son bras autour de mon épaule: pardon je te demande pardon puis se tournant vers notre artificier en diverses sécrétions corporelles venues ou à le venir encore et qui s’ était mis à le borborygmer de plus belle: —oh! et toi ta gueule et tu dégages gros porc sinon ta putain de teub je te la fais bouffer t’ as compris ma sœur et moi sommes de grandes romantiques peut-être cela vous aura -t-il échappé à ce point de le récit car les circonstances j’ en ai bien peur ne nous sont pas très favorables mais ne vous y fiez pas oubliez cette terrible odeur de pisse faites abstraction de la flaque de dégueulis saumâtre qui vous sépare de nous détournez pudiquement le regard ne vous focalisez pas je vous prie sur la barbe dure sous le fond de teint ni sur les poils pris dans la résille de notre autre compagnon d’ infortune et croyez -moi sur parole: plus romantiques plus délicates que nous a n’ existe pas est -ce que vous conna", "–le messager? demanda -t-elle enfin d’ un ton d’ indifférence affectée m’ étonne il ne me connaît guère –pas le messager un autre le prêtre tenait levée sa lampe à la hauteur de son front mais l’ ombre de l’ abat-jour ne laissait voir que ses yeux calmes un peu vagues et tandis qu’ elle le précédait vers la cuisine il continua derrière son dos: –je dois vous dire avant tout que je suis très très enfin oui très maladroit très distrait et aussi très malchanceux l’ unique chaise était chargée d’ une pile d’ assiettes et il restait debout une main timidement appuyée à le dossier ", "aucune poursuite légale puisqu’ il n’ est pas marié avec marthe –non mais quelque violence dans le premier feu de la colère comme c’ est un homme grossier livré à le toutes ses passions incapable d’ un véritable attachement il se sera bientôt consolé avec une nouvelle maîtresse marthe qui le connaît bien dit que si l’on peut tenir sa demeure secrète pendant un mois tout à le plus il n’ y aura plus rien à le craindre ensuite –si je comprends bien le rôle que vous m’ avez réservé dans tout ceci repris -je c’ est: primo de vous laisser disposer de tout ce qui est à le nous pour assister nos infortunées voisines ", "demeurait silencieuse les mains croisées sur sa jupe d’ épais taffetas gris perle elle semblait froide tranquille comme une statue à le peine de temps à le autre entre les paupières ambrées un éclair de le regard annonçait -il que cette étrange petite personne était bien vivante elle fut ainsi pendant tout le repas servi dans la grande salle à le manger tendue d’ ancien cuir cordouan assise en face de elle paraissait complètement indifférente à le ce qui l’ entourait ", "superstitieuse jusqu’ à les moelles prévenue des caprices de la fortune elle accueillait avec un sourire entendu les péripéties ménagées par la providence et y applaudissait comme à des gags montés à le son intention le flux et le reflux de la chance l’ enchantaient et les issues qu’ implique ce mouvement perpétuel des personnages conduits en l’ espace d’ un instant de la faillite à l’ opulence de la gloire sonnante et combien trébuchante à la banqueroute la plus sombre lui offraient l’ image d’ un destin proche de le sien elle avait pour eux son visage d’ avant les émeutes bien qu’ elle-même risquât parfois louis sur le tapis pour cette sérénité désinvolte les rois d’ avant-hier et ceux d’ après-demain la flattaient d’ un hommage égal " ]
y est quoi? la justice a coupé dedans comme toi —comme moi comme moi non mais j’ avoue —que tu es embobiné comme les autres et que fagerault vous a fait prendre des vessies pour des lanternes raconte —tout s’ est passé dans l’ ordre fixé confrontation interrogatoire	[ "par leurs réticences et leurs dénégations arlette et régine déconcertent le juge d’ instruction sur quoi surviennent la comtesse et fagerault et le programme continue avec fagerault comme acteur —oui acteur irrésistible d’ une éloquence d’ une habileté! —passons je connais l’ individu un cabotin de premier ordre ", "—je t’ assure —conclusion un non-lieu le comte sera demain ou après-demain —quelle tuile pour toi mon pauvre béchoux car tu es responsable de l’ arrestation à le propos comment s’ est comportée arlette toujours influencée par le fagerault ", "—je l’ ai entendue qui annonçait son départ à la comtesse dit béchoux son départ —oui elle va se reposer quelque temps chez une de ses amies à la campagne —très bien dit PROPN à qui cette nouvelle fut agréable à le revoir béchoux tâche de me fournir des renseignements sur antoine et sur la mère trianon ", "et laisse-moi dormir le sommeil de d’ enneris consista durant une semaine à le fumer de les cigarettes et ne fut interrompu que par qui lui réclama ses diamants et le menaça de mort par régine qui s’ asseyait près de lui et à qui il défendait de troubler ses méditations en prononçant un seul mot et par béchoux qui l’ appela à le téléphone et qui lui lut cette fiche: ans d’ après son passeport né à le buenos aires de parents français décédés depuis mois à le paris où il habite l’ hôtel mondial rue de châteaudun sans profession ", "quelques relations dans le monde de les courses et de l’ automobile aucune indication sur sa vie intime et sur son passé une semaine encore d’ enneris ne bougea pas de chez lui il réfléchissait de temps à le autre il se frottait les mains avec allégresse ou bien marchait d’ un air soucieux enfin un jour il y eut un nouveau coup de téléphone ", "c’ était béchoux qui l’ appela d’ une voix saccadée: viens pas un instant à le perdre rendez -vous à le café rochambeau dans le haut de la rue la fayette urgent la bataille commençait et d’ enneris y alla joyeusement en homme dont les idées sont plus claires et à qui la situation semble moins confuse à le café rochambeau il s’ assit près de béchoux qui installé à l’ intérieur contre la vitre surveillait la rue je suppose que tu ne m’ as pas dérangé pour des prunes béchoux qui en cas de réussite se gonflait d’ importance et s’ étalait volontiers en périodes pompeuses parallèlement à le mes investigations —pas de grands mots mon vieux ", "des faits —donc la boutique de la mère trianon s’ obstinant à le rester close une boutique ne s’ obstine pas je te conseille le style télégraphique ou même le petit nègre donc la boutique —tu l’ as déjà dit. tu m’ embêtes à la fin —à quoi veux -tu arriver? ", "—à te dire que le bail de cette boutique est à le nom d’ une demoiselle laurence martin —tu vois qu’ il n’ y avait pas besoin de faire des discours et cette laurence martin c’ est notre revendeuse? —non j’ ai vu le notaire laurence martin n’ a pas plus de ans ", "—elle aurait donc sous-loué ou mis quelqu’un à sa place —justement elle aurait mis la revendeuse laquelle d’ après ce que je crois serait la sœur de laurence martin —où demeure celle-ci? —impossible de le savoir le bail date de ans et l’ adresse indiquée n’ est pas la bonne —comment paye -t-elle ses termes par l’ intermédiaire d’ un très vieux bonhomme qui boite j’ étais donc embarrassé lorsque ce matin les circonstances m’ ont servi " ]	[ "et accessoirement comment un dirigeant politique rhône-alpin pouvait gommer aussi facilement le passé sulfureux de son ombre d’ encre la porte de la cellule claqua comme une lame de guillotine renfermant béraut sur ses secrets la bibliothèque municipale détentrice de le fonds nostradamus occupait une tour-silo face à la gare de la part-dieu à le pas de le centre commercial dans l’ ombre portée d’ un building en forme de crayon mal taillé gabriel emprunta le labyrinthe aérien de les passerelles encore existantes pour s’ en approcher observant de loin les interminables suppositoires à le grande vitesse orange gris ou bleu qui sillonnaient le quartier il n’ eut pas besoin de prendre de carte ni de décliner son identité pour accéder à la salle régionale ", "répondit la démonia d’ une voix sourde et accentuée le rôdeur porta la main à son front et chancela comme un homme ivre mariée murmura -t-il mariée ", "une qualité bien lourde d' ailleurs puisque cette beauté qui enchantait tant aloïse était le reflet de celle de morrogues ferdinand était un miroir vivant où trônait l' image de le rival de hyacinthe mais s' il avait ainsi cédé certains soirs à la colère et à la rancœur à l' égard d' aloïse et de ferdinand jamais il ne s' était irrité contre lucie il éprouvait pour l' enfant une tendresse immense une pitié profonde cette pitié qu' il n' osait s' accorder à le lui-même il la ressentait sans mesure pour sa fille ", "précisément sur la poche était l’ œuf qui se cassa et coula tout le long de jambe elle se mit à le pleurer bien fort car elle comprit que son vol allait être\\n' découvert je suis sûr jean que tu as fait mal à le cette petite dit le père —ce n’ est pas possible mon père il y a plus de pieds de foin sur le plancher \\n' et il ne s’ y trouve pas le moindre morceau de bois ", "il s’ habilla en sifflant fortement la sonnerie de les clairons qui le menait à la bataille en italie les gens étaient trop canailles le soulageait l’ espoir de démolir des prussiens et puisqu’ il n’ avait pas trouvé la paix dans ce coin où les familles se buvaient le sang autant valait -il qu’ il retournât à le massacre .plus il en tuerait plus la terre serait rouge et plus il se sentirait vengé dans cette sacrée vie de douleur et de misère que les hommes lui avaient faite!lorsque jean fut descendu il mangea œufs et un morceau de lard que flore lui servit ensuite appelant il régla son compte –vous partez caporal?–oui –vous partez mais vous reviendrez ", "c’ est vrai —et tu m’ aimes comme je suis et pas autrement —mais qu’ est -ce que serait mon amitié si tu ne la sentais pas comme quelque chose qui veut te modifier ou t’ altérer une exclamation vint à les lèvres d’ alain il la retint un peu puis la laissa aller ", "si carmen ne lui eût poussé le bras il me tuait bref je reconquis carmen ce jour-là et mon premier mot fut de lui dire elle était veuve quand elle sut comment cela était passé tu seras toujours un lillipendi me dit -elle PROPN devait te tuer ", "interrogea philippe pris d’ inquiétude une durée de jours monsieur le duc.—huit jours! s’ exclama philippe atterré un coup de massue lui eût fait moins d’ effet que ces mots qu’ il venait d’ entendre car il ne comprenait que trop ce qu’ ils signifiaient était une disparition complète absolue de pendant une semaine .il savait que de temps à le autre le roi avant soudain conscience de la vie honteuse qu’ il menait et en proie par suite à des remords cuisants s’ infligeait une retraite sévère de plusieurs jours pendant laquelle il demeurait aussi invisible à le tous les yeux que s’ il eût été enseveli à le pieds sous terre c’ est à le lui qu’ on aurait pu alors appliquer ce fameux vers d’ horace: car les événements les plus considérables eussent pu s’ accomplir sans qu’ il donnât le moindre signe de vie PROPN savait cela et il savait aussi que cette retraite il avait l’ habitude de la passer près de la pauvre marie à les pieds de laquelle il pleurait alors ses fautes en lui demandant pardon et en lui jurant de ne plus y retomber.serment qu’ il oubliait aussitôt inutile", "—enfin à le part ma femme nous en avons tous eu besoin des sages-femmes mme pivoteau en effet était née dans le train entre la motte-beuvron et montargis et elle sourit à le son mari avec quelque reconnaissance et quelque orgueil se rappelant les années de pension où les maîtresses se récriaient après lui avoir demandé le lieu de sa naissance pour les palmarès mme blcbé elle plaignait la pharmacienne la pauvre jeune femme mme blebé plaignait le monde entier les vaches qu’ on attelle les guêpes qu’ on écrase le pauvre miel que l’on mange ", "—monsieur lui avait dit le vieux marquis en l’ accompagnant à la diligence de chaulnes qui devait le conduire à le angers et de là à le paris monsieur les vignerolles ont pour habitude de ne rien devoir qu’ à le eux-mêmes de tout temps nous avons été des gens d’ épée et non de les gens d’ argent renoncez à le épouser mlle dechantonnais qui n’ est point un parti pour vous il avait ajouté avec un sourire de fierté: dans notre famille on est glorieux on n’ est pas riche voilà ce que ce mot fortune prononcé à le mi-voix dans l’ obscurité par le jeune comte de vignerolles venait d’ évoquer soudainement dans son esprit en même temps ses yeux agrandis voyaient comme par miracle se profiler à le milieu de la nuit la gracieuse silhouette de celle qu’ il aimait soupira -t-il " ]
nous ne répondrions pas cependant que de nos jours malgré sa beauté originale et des plus à la mode elle fût arrivée dans le monde galant elle y aurait eu évidemment du succès mais le succès d’ un beau feu d’ artifice un succès éphémère elle ne se serait pas créé une position comme la plupart de ces daines n’ était pas sa faute elle ne savait pas se tenir savoir se tenir est un grand art à le notre époque	[ "à le ceux qui le possèdent on passe beaucoup d’ imperfections de défauts et même de vices à le homme de le monde qui sait se tenir a des vêtements élégants des chemises artistement repassées des bottines toujours irréprochables pour un empire il ne sortirait pas à le pied en chapeau rond dans les rues de paris même à le mois d’ août il ne se permettrait pas de monter dans une voiture de place il n’ oserait porter à la main le plus léger paquet ", "il aura maîtresses il se ruinera pour elles et compromettra par la même occasion l’ avenir de sa femme et de ses enfants mais il évitera de se montrer en première loge à l’ opéra à le bois en voiture découverte avec la moins compromettante de ses maîtresses il lui arrivera de ne jamais payer ses fournisseurs mais il sera d’ une régularité exemplaire quand il s’ agira d’ une différence de bourse d’ un pari fait à les courses ou d’ une dette de jeu une femme de le monde qui sait se tenir mènera de front si cela lui convient1 plusieurs intrigues elle n’ affichera jamais ses amants elle fera étalage le plus souvent possible de son mari et de ses enfants quitte à les oublier tout à le fait à le certaines heures ", "elle sera aussi légère qu’ il lui plaira dans le silence de le cabinet mais elle s’ interdira dans le monde les moindres coquetteries .quant à le là femme qui fait commerce de PROPN les hommes lui demandent aussi de savoir se tenir ils consentent à le être trompés mais ils veulent l’ être avec des personnes de leur monde ils ne sauraient s’ exposer à le rencontrer dans le boudoir de leur maîtresse un monsieur qu’ ils n’ aiment pas à le saluer si je ne lui suffis pas disent -ils qu’ elle me donne un coadjuteur mais qu’ elle ait la délicatesse de le prendre à le mon cercle parmi mes collègues elle trouvera des gens de bonne volonté qui mettront à le leur compte quelques-unes de mes trop nombreuses charges ", "mais de grâce qu’ elle n’ aille pas m’ adjoindre de jeunes clercs d’ avoué des messieurs forts sur le trapèze ou des artistes dramatiques très-recommandables peut-être mais que je désire ne rencontrer qu’ à le théâtre pardieu! je paye et je désire à le moins par amour-propre que les autres payent aussi en effet la femme galante est perdue pécuniairement parlant bien entendu car moralement elle gagne peut-être le jour où dans les principaux cercles de paris le bruit se répand qu’ elle cabotine pardonnez -nous l’ expression aucune autre ne rendrait aussibien notre pensée et du reste elle est consacrée ce compte-là soleil-couchant n’ avait jamais su se tenir d’ une nature spécialement fantaisiste elle avait dès son entrée dans la vie sacrifié ses intérêts à ses caprices ", "elle ne savait pas se refuser le plaisir d’ un tête-à-tête avec un homme qui lui plaisait: peu lui importait qu’ il eût de grandes bottes à l’ écuyère un maillot à le paillettes d’ or les guenilles d’ un traître de mélodrame ou le masque d’ un comique de les délassements .on raconte qu’ un soir à le temps de sa courte vogue elle s’ éprit subitement d’ un figurant des variétés pour le rejoindre plus vite elle quitta tout à le coup sa loge d’ avant-scène où se trouvaient un fils de pair de PROPN et attachés d’ ambassade elle mit probablement la même précipitation à s’ amouracher de langlade cette taille formidable cette belle prestance ces vastes épaules durent la séduire à le première vue curieuse à l’ excès elle voulut évidemment savoir de quelle façon les colosses parlaient d’ amour ", "s’ ils étaient tendres passionnés et éloquents renseignée à le ce sujet elle songea; suivant sa. coutume à le satisfaire d. autres curiosités mais ici elle éprouva une petite difficulté qui devait singulièrement compliquer sa vie l’ anglade pendant qu’ on l’ étudiait sous le rapport de l’ éloquence s’ était sérieusement épris énormément épris même en sa qualité de colosse son cœur était en proportion de sa taille il y avait de la place pour un amour ardent sérieux pour des passions violentes ", "il trouva mauvais qu’ on voulût le quitter aussi facilement qu on l’ avait pris il déclara que si soleil-couchant en avait assez de lui il n en avait pas assez d’ elle il refusa de céder sa place à d’ autres il s’ imposa violemment brutalement et soleil-couchant qui commençait à le trembler devant lui dut le subir.a partir de ce moment l’ existence de la belle stéphanie cornu fut bouleversée de fond en comble il lui suffit de se montrer en public fois avec langlade pour être mise à le ban de la bohême élégante ses connaissances les plus intimes ses amis les plus indulgents de le rent la fuir ", "ce langlade sans être encore allé à le bagne avait déjà toutes les dispositions qui doivent y conduire sa mise débraillée son langage cyniquement imagé ses poses de matamore le rendaient l’ être le plus compromettant de le monde il s’ était emparé de soleil-couchant comme d’ une proie il en avait fait sa chose par le droit de le plus fort il l’ obligeait à le vivre avec lui et lui défendait toute autre relation ces êtres étaient bien plus étroitement liés que si l’ église et la mairie les avaient unis .mais il fallait vivre ", "dans noire société moderne la force physique ne sert véritablement qu’ à les colporteurs à les commissionnaires et à les manœuvres être fort rapporte à le paris de à le francs par jour cette somme pouvait suffire à le langlade elle était complètement insuffisante pour soleil-couchant c’ est alors qu’ il eut recours à le vol pour subvenir à les dépenses de sa maîtresse il la battait comme plâtre aussitôt qu elle se permettait la moindre incartade mais il ne savait lui refuser aucun de ses caprices " ]	[ "adieu que la sainte vierge te protège ta mère femme guérir pendant le siège de sébastopol une lettre arrivant de PROPN fût -elle la plus insignifiante de le monde faisait battre le cœur de le soldat qui la recevait on peut juger des émotions de tout genre que j’ éprouvai en lisant et relisant PROPN à le chagrin que me causait la mort de le brave père thomas se mêlait la joie de savoir enfin avec certitude que la main de ma chère jeanne serait à le moi pourvu que dieu me prêtât vie ", "PROPN jetait des regards rapides autour de lui comme s’ il cherchait quelqu’un mais les membres de cette assemblée ne nous prêtaient pas la moindre attention par la porte-fenêtre nous avons gagné une véranda à le balustrade de bois vert se trouvaient des transats et des fauteuils d’ osier une lanterne chinoise dessinait des ombres compliquées en forme de guipures et d’ entrelacs et l’on aurait dit que les visages d’ yvonne et de meinthe étaient brusquement recouverts de voilettes en bas dans le jardin plusieurs personnes se pressaient autour d’ un buffet croulant de victuailles un homme très grand et très blond nous faisait signe de la main et marchait vers nous en s’ appuyant sur une canne ", "cageot avait enfin pris une décision et remettait son manteau à le vestiaire tout en observant maigret —si vous voulez accepta celui-ci le maître d’ hôtel se précipita pour les conduire à une table libre sans regarder la carte de les vins le nouveau venu il n’ était pas en tenue de soirée mais portait un complet gris sombre aussi mal coupé que celui de maigret ", "il avait enlevé roseau-fleuri dans ses bras à le grands pas il l’ emportait dans l’ arène faisant flotter après lui sa tunique blanche telle une aile de cygne blessé il insultait la foule la cour: animaux vils hyènes fouilleurs de sépultures vous ne torturerez pas cette enfant; vos oreilles sauvages ne se délecteront pas de ses cris de douleur c’ est un cadavre insensible dédaigneux de votre rage que je vous livrerai ", "je veux que l’ ouvrage marche avec une rapidité foudroyante sûrement vous n’ avez pas tous les outils nécessaires partez à le paris aujourd’hui mêmes achetez -y tout l’ outillage nécessaire ne lésinez pas je paie et je vous laisserai cette installation gratin voici un chèque de francs sur ma banque de paris où vous aurez un compte ouvert: voici pour votre femme à le titre d’ épingles un billet de ", "mme taillard eut un hochement de tête incrédule mais comme elle se levait et rabaissait le rideau de son voile m. —où vas -tu donc tu n' es pas pressée —si je t' assure il me reste une ou courses urgentes avant déjeuner j' aurai tout juste le temps ", "je pars pour un lointain voyage d’ où je sens que je ne reviendrai pas la tombe même ne nous réunira point vous avez dû me croire lâche je ne le suis pas et je le prouve en m’ éloignant de vous ma vie et le seul bonheur réel que j’ aie connu fou je le deviendrai à la suite de les tortures que je subis ", "je vais la chercher dit maurice il se leva non sans mal et ramassa son fusil par terre non non non non! cria diane je vous le répète maurice henri non! alors allez me la chercher vous ah et sous quel prétexte s’ il vous plaît? je m' en fiche dit maurice avec une sincérité gênante ", "elle approche sans défiance il pousse la porte une clochette tinte tu es fou il l’ entraîne en riant sous les sapins le jardin est noir ", "–je vous demande pardon dit -elle sur un ton un peu confus mais tous ces gens m’ agacent .le prince fit un signe et le crépitement de les appareils cessa –éloignez donc tous ces indiscrets intima d’ un ton d’ autorité à le georgina qui accourait vers le couple.gentiment le prince invita judy –vous accepterez bien une coupe de champagne –une coupe seulement acquiesça -t-elle après je m’ en irai " ]
dites donc je parie que son oncle l’ aura fouetté il avait les yeux rouges hier quand il est revenu de le parloir auguste les regarda d’ un air superbe je savais bien que vous vous moqueriez de moi leur dit -il vous ne savez rien faire de mieux mais je me moque de vous aussi	[ "rira bien qui rira le dernier mon oncle ne m’ a fouetté ni menacé mon oncle est venu hier mais il n’ a pas même voulu me voir et comme je l’ aime mieux que vous comme je tiens à le lui plaire plus qu’ à le vous mon parti est pris ne comptez plus sur moi la cloche sonnait la rentrée de les classes PROPN tourna les talons sans attendre de réponse ", "la journée se passa fort bien mais à la récréation de le soir les plaisanteries de ses camarades se renouvelèrent ne vous gênez pas leur dit auguste plus tôt vous aurez tout dit plus tôt vous vous tairez pendant ou jours encore il les vit rire chuchoter autour de lui et comme il était très-fort et très-adroit pour son âge il eut bonne envie de leur imposer silence à le coups de poing mais il pensa que ce serait un infaillible moyen de se faire mettre encore en retenue et il s’ efforça de prendre patience ", "il fit bien dès que ses anciens compagnons eurent perdu l’ espoir de le ramener à le eux ils cessèrent de s’ occuper de lui et tâchèrent de recruter petits mauvais sujets pour remplacer celui qui leur échappait les professeurs étonnés de le changement survenu dans la conduite d’ auguste l’ encouragèrent de toutes leurs forces à le continuer et fermèrent les yeux sur les fautes que l’ habitude lui fit commettre encore de temps en temps car il est impossible qu’ on se corrige tout d’ un coup et dès qu’ on reconnaît de la bonne volonté chez un enfant on est pour lui plein d’ indulgence charles ne savait rien de ce qui se passait à la pension d’ auguste ", "mais il travaillait de son côté car il avait encore eu plus de plaisir à sa seconde sortie qu’ à la première et son oncle lui avait promis de lui donner une montre s’ il persévérait pendant mois une montre et jours de congé c’ était plus qu’ il n’ en fallait pour lui donner du courage d’ ailleurs il commençait à le prendre goût à l’ étude et ses progrès stimulaient son ardeur mais plus il devenait bon élève plus il était triste de ce que son frère ne voulût pas faire comme lui il sentait bien mieux qu’ il l’ aimait que quand ils étaient tous paresseux et méchants ", "le jour de la sortie son oncle le conduisit comme à l’ ordinaire à son ancienne pension charles avait le cœur gros en pensant à la mine qu’ allait encore faire le pauvre auguste quand il le vit accourir tout fier et tout joyeux en s’ écriant: moi aussi je sors la fête fut complète et tout le monde se réjouit franchement sans en excepter dame victoire elle était si bonne qu’ en renvoyant auguste elle oublia qu’ il avait failli la rendre aveugle monsieur avait grand’peur dit -elle à le mme duvivier que ces pauvres enfants ne fussent incorrigibles car ils avaient été un peu gâtés ", "mais dieu merci! ils ne lui donneront plus d’ inquiétude à le présent qu’ ils savent ce qu’ il faut faire pour le contenter elle combla auguste de caresses et de chatteries il en fut touché et avant de partir il alla l’ embrasser et lui dit: je vous aime bien dame victoire et je suis bien fâché d’ avoir été méchant pour vous je ne le serai jamais plus ni pour vous ni pour personne ", "a la bonne heure mon chérubin répondit victoire tout le monde vous aimera et le bon dieu vous récompensera le premier pas était fait auguste et charles continuèrent à le marcher dans le bon chemin et bientôt on les cita pour modèles dans leur pension respective ", "une seule chose les contrariait c’ était de se voir si rarement m. leur promit que l’ année finie il les réunirait et cette promesse fut pour eux un nouveau motif d’ application et de sagesse mme duvivier qu’ ils voyaient chaque fois qu’ ils allaient chez leur oncle leur témoignait beaucoup d’ affection ils étaient orphelins c’ était une raison suffisante pour qu’ elle les aimât; elle les engageait à le bien faire avec de si douces paroles qu’ ils en étaient tout émus et elle leur apprenait à le être aimables et polis si bien qu’ à le bout de quelques mois il eût été impossible de reconnaître dans les frères les mauvais petits garnements que le colonel avait été chercher en normandie ", "adrien les aimait et cependant il leur préférait PROPN parce qu’ il était plus enfant et sans doute aussi parce qu’ il le voyait tous les jours pendant l’ absence de celui-ci auguste et charles eurent toute son affection et l’ étude n’ en marcha que mieux mais PROPN revint et les neveux de le colonel furent relégués à le second rang mme duvivier avait beaucoup engagé son amie à le mettre à le profit les vacances de ce terrible enfant et de changer entièrement de manière d’ être à le son égard dès qu’ il serait de retour il grandit lui avait -t-elle dit et il est temps qu’ il apprenne à te respecter comme il le doit " ]	[ "rien de plus sot que la prétention de le corps à la vie éternelle et il déclama pour le proconsul ce vers d’ un poète contemporain :mais était penché à le bord de le triclinium le front en sueur le visage vert les poings sur l’ sadducéens feignirent un grand émoi le lendemain la sacrificature leur fut rendue; antipas étalait de le désespoir; demeurait impassible ses angoisses étaient pourtant violentes avec son fils il perdait sa fortune ", "il faut que tu saches je ne suis pas ta mère sanglota la jeune fille éperdue c’ est un affreux vertige qui vous saisit revenez à le vous mère je ne suis pas ta mère et ton père violetta tu crois que ce fut maître claude dis?... tu le crois eh bien maître claude n’ est pas ton père c’ est l’ agonie! murmura violetta épouvantée c’ est le délire de la mort!... ta mère reprit la mourante dans un râle effrayant je ne sais où elle est mais ton père violetta ton père veux -tu le connaître veux -tu le voir eh bien tiens regarde dans une effrayante convulsion la mourante essaya de désigner l’ homme sur qui elle dardait son regard saints et anges ", "mais dès que ce train-là s’ est ébranlé la différence se fait perceptible et tout à le coup frappante les pays traversés d’ abord ce sont les faubourgs de québec qui alignent des côtés de notre course leurs maisons de bois dont la rusticité neuve étonne après les façades marquées de les vieilles rues de la ville-basse des passages à le niveau rudimentaires à la mode américaine laissent une vision de carrioles frustes à les grandes roues égales et derrière ces carrioles arrêtées juste à le temps des routes rudimentaires aussi détrempées par l’ automne où les chevaux enfoncent jusqu’ à le jarret et s’ éclaboussent jusqu’ à l’ épaule puis avec le recul nécessaire québec apparaît et la haute butte de le fort que les maisons d’ autrefois couvrent et entourent conserve en se rapetissant dans le lointain presque toute sa pittoresque majesté ", "le muletier regarda les montagnes comme pour demander à le prisonnier s' il voulait tenter de s' évader et PROPN frappa sur son genou pour assurer qu' il avait de bonnes jambes après ce dialogue muet l' histoire de la dame coletta se trouva finie un peu brusquement dit le muletier quand nous serons à le milles d' avolo il ne faudra point bavarder car le passage est mauvais on y a tué un de mes confrères la semaine dernière les soldats ouvrirent de grand yeux et le nez de le muletier en se tordant d' un air narquois dit clairement à le cicio que ses gardiens n' étaient pas fort braves ", "louis et bouret sont commandés pour la galerie et c’ est larsonneur qui aura soin de vous clément eut un imperceptible tressaillement et ses yeux se baissèrent vous pique ce nom-la ̀! insista qui plaidait la cause de ses ans de noces et festins avec une passion croissante vous le connaissez cet oiseau-la avec lui rien à le frire ni à le bouillir ", "quelque chose de tous ces bruits arrivait à les oreilles de belle-rose que le sentiment de son inaction écrasait il demandait partout et en toute occasion de les détails sur les préparatifs qui donnaient à le royaume l’ apparence d’ une grande ruche guerrière m. de pomereux qui le visitait parfois dans sa retraite lui racontait tout ce qu’ on disait à le PROPN et à le chantilly de les projets de le roi il lui parlait des camps qui s’ asseyaient à les bords de la sambre et de l’ enivrement qui gagnait de proche en proche la chaumière et le château l’ enthousiasme était partout ", "il dit: PROPN à le qui parles -tu? il comprend que le jeune homme prie et de le fond de son enfance protestante cette parole lui revient: la foi nous sauve la foi et aussi le repentir qui est l' amour voulez -vous prier? claude arrache sa main à l' étreinte de le moribond; il lui joint les doigts et à le voix haute détache chaque parole de le notre père qu' PROPN répète après lui ", "la première c’ est que en nous parlant de son ancien ami et en mentionnant le nom de son fils le général m’ a regardée or outre qu’ il ne m’ arrive pas souvent d’ avoir l’ honneur d’ attirer son attention il avait un certain air que j’ ai tout de suite traduit ainsi cette petite fille n’ est pas belle mais elle est assez gentille et si par impossible elle plaisait à le capitaine ce serait très-heureux puis mon père a parlé de notre départ en outre ma mère mon père lui a -t-il fait quelque confidence ou a -t-elle la même idée que moi ne veut pas que j’ emporte mon chapeau de l’ année dernière ", "comme elle l’ avait dit à le madel avec une sèche franchise c’ était là le mariage de convenance dans toute la force de le terme.madel dérobait soigneusement la souffrance de sa désillusion sous une tranquillité souriante qu’ elle réussissait à le conserver même en ses moments de solitude l’ énergie latente en cette jeune nature se dressait dans toute sa vigueur à l’ heure de l’ épreuve morale PROPN était de celles qui regardent la vie en face en lui disant: tu ne me feras pas peur j’ ai dieu avec moi mais parfois en quittant le salon où vital venait de prendre congé de sa fiancée elle frissonnait un peu de tristesse d’ émoi douloureux en s’ agenouillant pour sa prière de le soir breuil à la demande que lui adressa madel de suivre le traitement préconisé par le docteur PROPN commença par s’ exclamer en déclarant que c’ était chose impossible le docteur nisse s’ en fâcherait avec raison lui qui avait commencé à la soigner.mais mme breuil intervint ", "ans la fille le garçon c’ est tôt pour ne plus avoir sa mère –ne dis pas cela germaine tu vas te remettre –non tu vois on croit toujours avoir le temps tu n’ es jamais venue me voir et pourtant il n’ y avait que quelques heures de train entre toi et moi tu n’ es jamais venue me voir parce que tu avais l’ intention de venir et que tu croyais avoir le temps de remettre " ]
chacun aussi affirmait qu’ il ne savait rien d’ autre part maigret avait passé un quart d’ heure avec jef l’ acrobate anversois qui avait surgi de sous un wagon à le aulnoye et qui transportait pour ou millions de titres à le porteur d’ abord bebelmans mis en présence de le cadavre n’ avait pas tressailli et s’ était contenté de questionner: qui est -ce ensuite il avait été trouvé porteur d’ un billet de troisième classe berlin-paris ce qui ne l’ avait pas empêché de voyager à le certain moment accroché à les boggies sans doute pour éviter la découverte de ses titres à la frontière mais PROPN n’ était pas bavard c’ était un rigolo qui se contentait de déclarer: c’ est votre métier de poser des questions	[ "seulement moi je n’ ai justement rien à le dire les renseignements sur lui n’ étaient pas fameux ancien acrobate il avait été ensuite garçon de café dans les boîtes de nuit à le bruxelles puis à le berlin commença maigret qui fumait à le courtes bouffées malgré la présence de les femmes vous bonvoisin et mme étiez déjà dans le train à le PROPN qui est monté à le berlin? —madame d’ abord affirma bonvoisin en désignant —vos bagages madame elle montra le filet au-dessus de le mort où se trouvaient luxueuses valises en crocodile recouvertes d’ une housse beige ", "—vous avez donc mis vos bagages à le cette place et vous vous êtes assise dans l’ autre coin le coin diagonalement opposé —le mort je veux dire ce monsieur est monté ensuite fit bonvoisin qui ne demandait qu’ à le parler sans bagages il avait juste un plaid avec lui conciliabule entre maigret et son neveu nouvel inventaire de le portefeuille de le mort dans lequel on trouva un bulletin de gros bagages comme ceux-ci étaient arrivés à le paris maigret fit téléphoner afin que ces bagages fussent ouverts de toute urgence —bon! maintenant il désigna ce monsieur est monté à le cologne c’ est exact monsieur hauke ", "c’est-à-dire qu’ à le cologne j’ ai changé de compartiment j’ étais dans un compartiment de non-fumeurs le docteur gellhorn lui aussi était monté à le cologne où il habitait pendant que maigret les mains dans les poches posait des questions grommelait pour lui seul observait ses gens les uns après les autres comme un bon secrétaire prenait des notes à la volée c’ est dans ces notes qu’ on peut lire: bonvoisin jusqu’ à la frontière allemande personne ne paraissait se connaître sauf mme et moi après la douane chacun s’ est installé tant bien que mal pour dormir et on a mis la lampe en veilleuse à le liège j’ ai vu madame devant moi qui voulait passer dans le couloir aussitôt le monsieur de l’ autre coin s’ est levé et lui a demandé en allemand où elle allait je veux prendre l’ air un instant dit -elle ", "et je suis sûr qu’ il lui a répondu: reste! plus loin bonvoisin disait encore: —à namur elle a de nouveau voulu descendre mais PROPN qui paraissait dormir a fait un mouvement et elle est restée à le charleroi il y a encore eu une conversation entre eux mais je commençais à le dormir et je n’ en ai qu’ un souvenir vague donc à le PROPN vivait toujours! vivait -il encore à le erquelines? on ne pouvait pas le savoir le douanier s’ était contenté d’ entrouvrir la porte et voyant tout le monde dormir il n’ avait pas insisté ", "donc fatalement entre charleroi et soit dans l’ espace d’ une heure et demie environ un de les voyageurs avait dû se lever s’ approcher d’ et lui enfoncer une aiguille dans le cœur seul bonvoisin n’ avait pas besoin de se lever il lui suffisait de faire un mouvement vers la droite pour atteindre l’ allemand après lui PROPN était le mieux placé vis-à-vis de la victime puis venait le docteur PROPN et enfin les femmes maigret malgré la température avait des gouttes de sueur à le front ", "le regardait rageusement tandis que mme se plaignait de ses rhumatismes et se consolait en parlant polonais à le bonvoisin était le plus digne le plus distant tandis que prétendait qu’ on lui faisait rater un rendez -vous important à le musée de le louvre on trouve encore dans les notes de maigret à le lena où habitiez -vous à le berlin je n’ y étais que depuis jours j’ étais descendue comme d’ habitude à le kaiserhof vous connaissiez ", "non il m’ est peut-être arrivé de le rencontrer dans le hall ou dans l’ ascenseur m pourquoi après la frontière allemande s’ est -il mis à le vous parler comme s’ il vous connaissait avec ironie peut-être parce que nous étions à l’ étranger et qu’ il s’ enhardissait en allemagne un israélite n’ a pas le droit de faire la cour à une aryenne et c’ est pour cela qu’ il vous a défendu de descendre à le liège et à le namur il m’ a seulement dit que j’ allais prendre froid l’ interrogatoire n’ était pas terminé qu’ on téléphonait de paris les malles d’ contenaient une grande quantité de vêtements il y avait malles de le linge et de les objets personnels en telle quantité qu’ on pouvait supposer que l’ ancien banquier était parti pour longtemps sinon pour toujours ", "mais pas d’ argent! dans le portefeuille marks seulement quant à les autres voyageurs ils avaient sur eux francs français marks couronnes docteur gellhorn marks PROPN marks et francs français mme marks francs et lettre de crédit sur une banque polonaise à le paris ", "bonvoisin: zlotys marks francs français restaient à le fouiller les bagages à le main qui se trouvaient dans le compartiment le sac de toilette de hauke ne contenait qu’ un complet de rechange un smoking et de le linge chez bonvoisin il y avait jeux de cartes en fraude mais la vraie découverte ce fut celle dans les valises de sous les flacons de toilette en cristal et or sous le linge fin et les robes de doubles fonds parfaitement agencés " ]	[ "marie continuait à se parler à le elle-même aujourd’hui va être fini demain nous serons à le brucourt c’ est drôle de ne pas connaître l’ endroit où l’on va c’ est égal je verrai la mer la mer de papa il me semble que nous serons plus près de lui n’ est -ce pas maman maman faisait signe à la petite fille de se taire déjà une vieille dame avait ôté son chapeau et s’ était enveloppé la tête d’ un vaste bonnet de nuit retenu par un foulard à le grands dessins ", "écoute dit moullah-nour et souviens -toi de ceci c’ est que j’ ai horreur de répéter fois le même commandement je t’ ai demandé une première fois ce que tu penses de moi je te le demande une seconde mais songe que c’ est la dernière j’ écoute —ce que je pense de toi ", "avant de rien décider je dois prendre leurs ordres par câblogramme –soit si elles acceptent revenez me trouver sinon je vous avertis qu’ il est inutile de vous déranger encore et quoi qu’ il en soit je puis compter sur votre discrétion –complètement ", "considérant que le législateur a mis trottoirs à les rues pour qu’ on les utilisât pareillement; considérant que si la population de pourd-sur-alaure prenait l’ habitude de passer sur un trottoir à le détriment de l’ autre et réciproquement le conseil municipal de pourd-sur-alaure n’ autorise pas le sieur à le passer exclusivement sur le trottoir de droite de la grand-rue un cliché d’ arrière-saison un typo de mon journal vient de m’ annoncer que le cliché on rentre on est rentré n’ est pas si éculé qu’ on aurait pu croire et qu’ il peut servir encore une fois ou dieu sait pourtant si on en a abusé de ce paris qui rentre qui n’ arrête pas de rentrer commence à les premiers jours de septembre et PROPN ne finit jamais quand j’ étais un tout petit garçon le joli petit garçon que je faisais gentil aimable et combien rosse à le fond et que je lisais les mondanités dans les grands organes je me figurais le paris qui rentre d’ une drôle de façon ", "il bondissait et sautait sur nous tout à le fait comme dans l’ ancien temps il se mettait à le côté de madeleine en frottant sa grosse tête contre sa main ses bons yeux semblaient dire: je suis joliment content de vous retrouver toutes mais je voudrais bien savoir où est mon maître et nous donc! les blessés que l’on descendait de le train le caressaient en passant; phœbus les connaissait tous ", "seulement dans les livres tu as trop lu de livres et de nouveau dans l’ obscurité le noir leurs voix se répondant: est -ce que tu crois que le cheval a aussi trop lu de livres pourquoi parce qu’ il sait qu’ il va mourir il ne sait rien rien si c’ est instinctif combien de choses sais -tu par instinct à le moins une: que tu m’ assommes bon a ton avis qu’ est -ce qui vaut le plus cher la peau d’ un cheval ou la peau d’ un soldat tu sais ce que c’ est que la bourse c’ est une question de circonstances il y a quand même des indices j’ ai l’ impression qu’ en ce moment le kilo de cheval vaut plus cher que le kilo de soldat c’ est ce que je pensais aussi rien de tel pour vous apprendre à le penser que ces paysans ils pensent à le poids juste un kilo de plomb pèse plus lourd qu’ un kilo de plumes c’ est bien connu je croyais que tu étais malade c’ est vrai laisse -moi dormir fous -moi la paix puis descendant l’ échelle pénétrant de nouveau peu à le peu par les pieds dans la lumière jaunâtre de la lanterne qui lui monte par degrés le long de les jambes de la poitrine dans laquelle", "j' en engage pour la somme qu' il me faut je les reprends lorsque la somme m' arrive de jassy allons je suis sauvé je devenais fou et résolu il se leva décidé à le engager les bijoux de sa femme qu' on avait tant remarqués et à lesquels les bavards attribuaient une valeur de plus de francs ce n' était point la délicatesse qui étouffait séglin; devant la nécessité tout le côté vil de sa nature reparaissait il combina quelques minutes le moyen d' arriver à le son but sans donner l' éveil chez lui car il était certain que l' emprunt forcé qu' il allait faire à la corbeille de sa femme serait remboursé sous ou jours dans le petit hôtel d' auteuil monsieur avait sa chambre ainsi que madame mais c' était là une affaire d' élégance confortable ", "nous nous sommes mis en marche joyeusement PROPN s’ ingéniait à le inventer toutes sortes d’ histoires plus ou moins fantastiques concernant les lieux que nous traversions et les gens qui nous croisaient mais il nous a fait prendre un chemin bizarre compliqué dont il n’ était pas assez des ruelles de plus en plus désertes qui devaient parai ̂t -il constituer un raccourci nous avons fini par nous perdre tout à le fait j’ avais peur d’ être en retard et PROPN m’ amusait nettement moins ", "cependant le bonhomme eut beau les chercher à le milieu de la chaussée il ne les retrouva point en revanche une roue de voiture avait affaissé un tas d’ immondices jetés à le bord de le trottoir et en y regardant de plus près on voyait distinctement que le véhicule avait dû séjourner devant la boutique car les chevaux avaient piétiné à la même place le soulier à le clous et la fine botte étaient donc sortis de la voiture le bonhomme faisait toutes ces réflexions regardant devant lui et disant à le fruitier –pensez -vous que le quartier soit aussi bon que la rue PROPN –ma foi répondit le fruitier je ne connais pas assez votre quartier pour vous répondre à le coup sûr cependant hier j’ ai déjà vu bonnes de le quartier s’ arrêter devant votre écriteau ", "quelques mèches grises tombaient derrière l’ oreille on n’ aurait pu dire exactement l’ âge de cet homme il pouvait avoir entre et ans il avait dû être remarquablement beau à le temps ou ̀ il yavait encore de la lumière dans cet œil glacé à le temps où ces lèvres de marbre souriaient encore: d’ une beauté dominatrice et funeste je ne sais quelle sorte d’ énergie terrible se cachait encore sous les lignes effacées de cette manière de spectre " ]
il avait eu le temps de préparer ses meubles et son cœur catherine retrouvait un amant rempli de ruses bernard qui avait beaucoup travaillé sur PROPN pendant les orages de septembre essaya sur catherine la mise en scène de la faiblesse de le loisir et la grande fable de la femme-divertissement de le guerrier à le laquelle peu de femmes échappent il faut qu’ elle me plaigne se disait -il quelle me croie accablé de travail et d’ angoisse voué à une jeune mort dans un combat promis à le destin foudroyant des révolutions la guerre même peut éclater demain il consentait à le paraître diminué disait à le catherine —tu es ma paresse il se croyait alors sincère délivré d’ une dureté qui n’ avait été qu’ un déguisement mais il n’ était que naturel il ne s’ apercevait point que rien n’ est plus artificiel que la sincérité et que la nature est le royaume de le mimétisme des mensonges infinis de les plantes des insectes il cherchait simplement l’ image de PROPN qui pourrait enfin parmi toutes les figures possibles enchaîner pour toujours catherine et la décider à l’ éc	[ "mais tout glissait sur cette femme trop lisse et l’ idée même qui livre tant de femmes qu’ elle serait nécessaire à une vie qu’ elle sauverait un homme qui l’ aimait comme tu es pessimiste disait -elle en lui caressant les cheveux —je ne suis pas pessimiste répondait -il je crois seulement que tout menace les éclairs de le bonheur la joie est la chose la plus tragique de le monde elle naît toujours de le malheur qu’ on domine ", "catherine ne lui disait jamais ce qu’ il attendait qu’ elle lui dît —je ne veux pas que tu meures je t’ arracherai à les malheurs je resterai près de toi pour te protéger rien ne la lierait pour toujours aucun grand rôle ne la tenait elle n’ était qu’ une perpétuelle réticence une tendre dérobade tout était manqué PROPN se demandait parfois si elle doutait de lui de ce qu’ il deviendrait si elle craignait de ne jamais trouver en lui les raisons d’ orgueil qu’ il faut à les femmes il lui dit un jour —tu es bien une femme catherine ", "vieille comme toutes les femmes prudente horrible vous ne jugez jamais un homme sur ses promesses mais seulement sur ses succès comment ne comprends -tu pas que je ne vis que pour un grand avenir dont j’ ignore encore tout —tu es comme les enfants répondit catherine qui vous disent avec une grosse envie de pleurer quand je serai grand vous verrez de quoi je suis capable mais je ne suis ni vieille ni prudente je t’ aime tel que tu es le malheur est que catherine n’ avait jamais pensé à le ces choses qu’ elle ne comprenait pas un mot de ce que PROPN lui disait et que ses réponses n’ étaient dictées que par la grâce facile de les jeunes femmes PROPN ne parlait qu’ à une sourde il ne soupçonnait pas que catherine était parfaitement assortie à le claude comme on dit PROPN va lui faire un de ces petits réveils dit l’ un de les commissaires ", "il n’ aura rien à le dire répondit un inspecteur il aura dormi plus tard que nous les policiers se mirent à le rire ils se sentaient en train parce qu’ ils allaient arrêter un homme qu’ ils cherchaient depuis un réquisitoire de le parquet qui remontait tout de même à le 5juillet et parce qu’ il faisait encore bien que le mois d’ octobre fût avancé un temps d’ été il aurait fait un temps d’ été s’ il n’ y avait pas eu au-dessus de la vallée de la seine une de ces brumes qui annoncent les gelées et les levers de soleil rougeoyants de l’ hiver mais on vivait cette année-là dans l’ étrange suspension de la mort qui se reproduit tous les ou ans pendant laquelle les arbres gardent leur couronne de feuilles jusqu’ à un coup de vent ou à une nuit de gel qui arrache d’ un coup toutes les cargaisons de leurs branches les policiers en civil arrivés de paris et les gendarmes de saint-germain regardaient la maison endormie ", "les chauffeurs de les autos de la préfecture étaient descendus de leurs sièges le directeur de le contrôle de les recherches dit que c’ était le moment et marcha vers la grille il sonna comme le silence sans bornes de le matin régnait autour d’ eux et que tout bruit était parfaitement amorti sur le fleuve par les plumes de le brouillard la sonnerie trembla assez loin dans la campagne le directeur poussa la grille et une petite pluie fine tomba sur lui de les feuilles de la glycine les commissaires le suivirent ", "à le premier étage une fenêtre s’ ouvrit PROPN se pencha et passa les doigts dans ses cheveux —police dit le directeur —non dit régnier la porte s’ ouvrit ", "le directeur et les commissaires disparurent les inspecteurs et les gendarmes regardaient toujours la maison et ils devinaient un grand remue-ménage intérieur PROPN va se passer gentiment dit un inspecteur —les arrestations politiques dit un de ses compagnons a n’ est pas toujours facile à le réussir mais quand on tient son type c’ est dans le genre doux il leur fallut attendre ", "peut-être minutes ou une demi-heure les policiers fumaient et regardaient le paysage pour y reconnaître de loin le vésinet bezons sannois rueil et nanterre le temps s’ éclaircissait la brume se levait c’ est long là-dedans dit un gendarme PROPN prend son bain répondit un inspecteur ", "ou il apprend par cœur le mandat d’ amener à la fin la porte de la maison s’ ouvrit le prisonnier parut le premier le directeur suivit puis les commissaires de la porte à la grille il y avait un chemin pavé entre les parterres ils s’ engagèrent sur les cailloux ronds cimentés " ]	[ "ostrogoth le cheval sur lequel j’ avais parié s’ était maintenu en tête de bout en bout grâce à le travail de son jockey me rapportant francs pour une mise de pas de trace de la studebaker sur le parking aménagé derrière le virage de les tribunes j’ étais rentrée à le thio dans l’ oldsmobile de fournelet l’ adjoint à les finances de mon oncle qui se vantait de repartir de chaque réunion hippique les poches pleines grâce à une martingale infaillible qu’ il avait mise à le point sur les champs de courses parisiens celui de le tremblay étant son préféré à le cours de ce qu’ il appelait sa vie d’ avant à le dîner j’ avais inventé un prétexte pour excuser l’ absence de rené il a projeté d’ écrire sur la merveilleuse journée que nous avons passée ici l’ année dernière ", "les hommes et les femmes seuls et les ménages qui depuis des années ne se cachent plus rien se déshabillaient devant l’ invisible témoin peut-être le vibreur les montrait -il plus laids qu’ ils n’ étaient en vérité déformés écroulés enflés décolorés mais saint-menoux peu à le peu oubliait ses lunettes et ne faisait plus de différence entre sa vision et le réel il vit le linge gris quitter des peaux grises dénuder des cuisses maigres tordues des ventres gonflés où l’ ombilic pointait des plaques noires marbraient les pieds des seins énormes flottaient comme chiens en seine d’ autres plats rampaient jusqu’ à le sol ", "dans une ville dont la torture devient la loi occulte je sens que le plus grand risque est celui de la beauté que la beauté conspire contre ce que ces gens-là appellent l’ ordre public je ne saurais pas l’ expliquer parce qu’ il n’ y a pas seulement la sexualité de proie de les militaires et de les lumpen qui parcourent la ville à le tombeau ouvert dans des voitures volées agitant des pistolets à les portières il y a de cela bien sûr pour les hommes sans nom buenos aires ses avenues dévalées dans la terreur de les sirènes lumières nuits corps transpirants mitraillettes portes enfoncées supplications supplices taches de sang sur le trottoir pneus hurlants vêtements arrachés butins partagés buenos aires est devenu un immense film salace une projection crépitante de triviales obsessions en rafales mais il y a plus vaste plus mystérieuse planant très au-dessus de cette agitation animale ce grouillement qui n’ en est qu’ une expression rudimentaire la guerre mortelle que fait la force pervertie à la beauté celle de la musique de la littérature de la peinture celle de ", "ne laisse jamais longtemps ta main sur ton cœur gars sinon t’ auras la conviction atroce qu’ il ne va pas continuer son circus longtemps encore et si tu ne crois plus en lui lui ne croira plus en toi et s’ arrêtera moi je te jure ç a m’ est arrivé avec une horloge ce phénomène j’ étais mouflet à la campagne seul dans une pièce je regardais aller et venir le balancier doré de la grande horloge et je me disais il passe de gauche à le droite comme depuis des années il suffit de donner un coup de manivelle chaque semaine et il va il vient fasciné le santonionet ", "celle-ci aussitôt achevée la cérémonie dans la chapelle privée de l’ édifice va téléphoner à le lucile depuis sa vaste chambre à le deuxième étage afin de lui faire état par le détail de son bonheur et à le part toi comment moi va répondra c’ est maurice qui n’ est pas très en forme il y a de quoi sans nouvel engagement peu à le peu délaissé par lucile lessertisseur fait peine à le voir sa blessure de la rue d’ abbeville s’ est rouverte et le fait souffrir ", "toute la lorraine regarde la ronde satanique menée sur la colline dans les brouillards de par les prêtres et leurs religieuses échevelées dans chaque village le prône retentit de saintes imprécations PROPN impose ses prestiges à le pas de notre-dame de sion est autel contre autel et chaire de pestilence en face de chaire de vérité le serpent se dresse à le parvis où la vierge lui écrase la tête mais que les fidèles se rassurent rome va parler un dimanche oblat monte en chaire avec une solennité inaccoutumée ", "il n' allait plus que d' une patte et il a trop de bon sens le coquin pour avoir cherché à le gagner le maquis en clopinant d' ailleurs les traces de sang s' arrêtent ici et que dira papa demanda fortunato en ricanant que dira -t-il s' il sait qu' on est entré dans sa maison pendant qu' il était sorti vaurien ", "société en petit n’ est -ce point elle qui nous enseigne à le vivre dans la grande telle est la sainteté de le foyer que pour exprimer nos rapports avec dieu nous avons dû emprunter les mots inventés pour la famille les hommes se sont nommés eux-mêmes les fils de le père ah conservons -les ces chaînes de l’ intimité domestique ", "bientôt nous ne voyons plus qu’ à le pas qu’ à le ce caractère est trop fin impossible de le lire cet objet est trop éloigné nous ne le distinguons pas adieu les veillées de le savant! ses organes font défaut à son génie retourne ta toile grand peintre tu ne peux plus diriger ni suivre tes pinceaux ", "mais le jour avait baissé et l' ombre avait peu à le peu rempli la cuisine —je ne vois pas bien dit miss —regardez de près je vous prie continua bérengère j' ai soutenu l' autre jour à la femme de charge que ces reprises étaient parfaites et je serai bien aise si la discussion recommence à le ce sujet d' être appuyée par votre autorité devant laquelle il n' y a qu' à s' incliner tenait trop à le prestige de son autorité pour ne pas déférer à une demande qui lui était présentée en ces termes elle aimait d' ailleurs à le rendre de les jugements même sur une question de couture " ]
c’ est avec lancester et bishop le troisième que nous présentons à le nos lecteurs il détestait les marchands de journaux il monta dans sa chambre située au-dessus de le bureau de vente et ouvrit sa fenêtre tenant à la main le dernier exemplaire de le journal la lune bientôt après une voix monotone tomba dans la rue faisant taire à la fois les cris de les newsmen et les commérages de la foule voici ce qu’ elle disait détails authentiques touchant l’ assassinat horrible tenté sur la personne auguste de la princesse de nièce bien-aimée de sa majesté le roi guillaume notre gracieux souverain qu’ est -ce à le dire	[ "s’ écria un newsman n’ allez -vous pas lire l’ article tout haut monsieur switch et pourquoi pas ripostèrent voix dans la foule –oui pourquoi pas de par satan misères appuya de loin le capitaine écoutez écoutez ma chère amie ", "ce triste oiseau qui perche là-haut va nous dire la chose tout à le long le fossile reprit ce matin à le heures minutes un étranger de grande taille monté sur un fort cheval alezan s’ est introduit dans le pleasure-ground de bien que le drapeau royal flottât au-dessus de le clocher murmura voilà qui est intéressant ou que je meure ce soir malédiction un peu de silence ", "–allons monsieur switch allons disaient les newsmen la plaisanterie n’ est pas mauvaise mais c’ est assez comme cela n’ en lisez pas davantage au-dessus de le clocher les gardes à le pied chargés de veiller sur la terrasse ne l’ ont aperçu que lorsqu’ il était déjà auprès de la grande serre japonaise ", "suivant d’ autres versions c’ est la princesse elle-même qui l’ aurait découvert à le moment ou ̀ il braquait sur elle le canon d’ un pistolet bourré jusqu’ à la gueule –jusqu’ à la gueule la paix tonnerre de le ciel écoutez jusqu’ à la gueule ", "à la vue de cette arme redoutable la jeune princesse aurait poussé un cri d’ épouvante je crois bien pauvre cher trésor et se serait élancée vers le palais en appelant à le secours –mais monsieur switch c’ est une infamie crièrent les newsmen vous nous avez vendu cela vous n’ avez pas le droit de le donner ", "–de notre vie nous n’ achèterons plus un seul exemplaire de la lune monsieur switch –et la lune sera obligée de se coucher monsieur switch –monsieur switch ce sera une éclipse de lune continuait appelant du secours l’ étranger de grande taille parut songer à le faire retraite ", "il se dirigea rapidement vers le glacis à le pied de lequel il avait laissé son cheval les newsmen indignés avaient vidé la place –eh bien cria la foule après que devint l’ étranger de grande taille le fossile ferma doucement sa fenêtre et s’ en alla ", "à le moment où la foule exhalait sa colère en un concert de malédictions un cab déboucha de celui qui occupait l’ intérieur de le cab ne se doutait guère qu’ il était le héros de ce petit drame et la foule était loin de penser que l’ étranger de grande taille fût en ce moment à le milieu d’ elle le cab tourna dans portland-place et s’ arrêta devant la demeure de le comte de PROPN mit pied à le terre et franchit les marches de ce perron d’ où le fouet de les valets l’ avait chassé un jour sur l’ ordre de son frère il souleva le marteau et heurta fortement ", "le groom qui vint ouvrir recula d’ épouvante à le son aspect comme s’ il eût aperçu le diable en personne –veuillez prévenir le comte de white-manor dit avec un calme impérieux que demande à sa seigneurie un instant d’ audience ii droit d’ aînesse londres entier connaissait l’ inimitié de les frères à le plus forte raison un valet de white-manor ne pouvait l’ ignorer le groom à lequel s’ adressait lancester demeura un instant indécis tant le fait d’ une entrevue entre le comte et son cadet lui semblait chose impossible " ]	[ "—évidemment pas elle n’ allait pas roucouler devant moi il suffisait de la voir quand elle se trouvait devant lui je n’ ignore rien de ce qui se passait une fois la porte fermée c’ est à le nom de la morale que —je me moque de la morale et d’ abord quelle morale celle de quel milieu vous croyez que la morale de ce quartier est la même que celle d’ une petite ville de province ou que celle de le xx e arrondissement —à votre avis elle a fait souffrir votre père ", "quand tu penses qu’ il y en a maintenant qui vont marier leurs enfants le temps passe c’ est incroyable le temps passe heureusement il me semble que j’ ai tout oublié je n’ ai de maman que des souvenirs très doux sa voix ses cheveux sa peau ", "tenez! aujourd’hui je l’ ai attendu jusqu’ à le heures c’ est veille d’ échéance m. couchet devait m’ apporter les fonds nécessaires à les paiements de demain environ francs à le heures j’ ai été forcé de partir et je lui ai laissé un rapport sur le bureau on l’ y trouva tapé à la machine sous la main de le mort ", "–vous avez bien fait PROPN je vous promets d’ aller un de ces jours vous demander l’ hospitalité dit affectueusement robin –merci mon cher hôte je ferai part à le lilas et à le herbert de l’ engagement que vous venez de prendre et l’ espoir de vous remercier de vive voix les comblera de satisfaction dès le lendemain de mon arrivée continua je me présentai à l’ abbaye de sainte-marie j’ appris plus tard que à l’ heure même ou ̀ je m’ acheminais vers le couvent l’ abbé et le prieur réunis dans la salle de le réfectoire parlaient de moi en ces termes il y a aujourd’hui un an disait l’ abbé à le prieur un chevalier dont le domaine touche à les limites de le couvent m’ a emprunté pièces d’ or il doit me rembourser cet argent avec l’ intérêt ou me laisser la libre disposition de tous ses biens ", "c’ est par régis camarade à le charlemagne de le lieutenant mercurot cousin d’ une de les sœurs sœur sainte-marie-des-flots de l’ institution de que les dames entrèrent en relation avec mlle josse brigitte était de bessèges et elle arrivait à le paris son père mort mme josse sa mère avait attendu avec impatience cet événement si tardif pour venir se fixer dans la capitale le défunt dirigeait de les mines dans cet infect trou méridional mme josse était née à le cherbourg ou ̀ elle avait abîmé le plus clair de sa vie à le vrai dire on ne voyait pas trop en quoi mme josse qui ne sortait guère de son appartement de passy et de la tapisserie à le petit point sur laquelle elle achevait ses yeux guettés par une maladie qui les blanchissait en quoi mme josse était plus avancée à le paris qu’ à le bessèges ", "mon fils pierre n\\' arrête pas de me faire enrager avec mon prénom il va même jusqu\\ à le prétendre les enfants ont perdu tout sens du respect que louisa est un vrai nom de fille à le soldats l\\ autre jour il avait le toupet de le dire devant votre cousin bricoulet je le giflerais bien qu\\ il ait ses ans sonnés et puis je vous le demande un peu mon père aurait -il laissé baptiser comme une fille à le soldats les talons de mme blok usent le tapis vous disiez donc chère amie que vous ne pouviez divorcer ", "cet homme poussa des cris que la fureur faisait expirer dans sa gorge se dégagea rejeta de marsay par une main de fer et le cloua pour ainsi dire à le fond de la voiture puis de sa main libre il tira un poignard triangulaire en sifflant le cocher entendit le sifflement et s’ arrêta henri était sans armes il fut forcé de plier il tendit la tête vers le foulard ", "en ce moment elle n’ était pas en état de discuter et alexandre profitant habilement de le malheur qui lui ouvrait de nouveau la maison de les ancêtres se montra pendant cette soirée si empressé près de sa mère et de sa sœur que les pauvres femmes brisées par la fatigue et le chagrin en éprouvèrent une réelle consolation et lui dirent d’ elles-mêmes à le moment de le départ –reviens –et apporte -nous la photographie de ta petite-fille ajouta une dizaine de jours plus tard alexandre apparaissait de nouveau à les nardettes il avait confié sa clientèle à un confrère de manière à le pouvoir rester jusqu’ à le entière conclusion de les affaires de succession le vieux m.bordès avait fait un testament avantageant ninon et laurent à la suite de le mariage de l’ aîné ", "je tente de regarder autour de moi je n' aperçois que du blanc et des choses chromées un peu comme chez klapusky à le genève pas de doute cette pièce est réservée à des gestes chirurgicaux un froid prémortel m' envahit c' est glacial la terreur a te paralyse tout à l' intérieur comme à l' extérieur ", "le petit chien suivait bien mal à la façon de les poméraniens s’ arrêtait faisait de longues girations laissait tomber je veux dire abandonnait puis recommençait un peu plus loin la constipation chez les poméraniens est signe de bonne santé à un moment donné préétabli si vous voulez moi je veux bien le monsieur revint sur ses pas prit le petit chien dans ses bras ôta le cigare de sa bouche et plongea son visage dans la toison orangée c’ était un monsieur cela se voyait oui c’ était un poméranien orangé plus j’ y songe plus j’ en ai la conviction " ]
non ma sévéraguette je te l’ assure ils auront peut-être reçu quelque mauvaise nouvelle ce matin c’ est impossible puisque personne n’ est venu ici depuis hier soir et que le facteur de la poste n’ est pas encore arrivé en ce moment un léger cliquetis semblable à le bruit de pièces d’ argent qu’ on empile se fit entendre dans la chambre de le curé	[ "mon dieu murmura la cassarotte ils ont ouvert le tiroir et moi qui ces jours derniers y ai déposé francs me voilà bien par exemple sévéraguette nous sommes perdues n’ ayez donc pas peur comme ", "répondit cécile horriblement pâle et tremblant de tous ses membres les écus résonnaient toujours la cassarotte et l’ orpheline sentant leurs genoux se dérober tombèrent plutôt qu’ elles ne s’ assirent sur des chaises eh bien mon enfant dit tout à le coup la courbezonne combien trouves -tu dans ton tiroir oh ", "je ne me croyais pas si riche j’ ai là francs répondit le curé francs s’ écria marthe c’ est impossible vois toi-même ma sœur ", "je trouve en effet francs dit la religieuse après avoir recompté la somme mais je ne comprends rien à le cela l’ autre jour ah c’ est que nous sommes économes interrompit le desservant presque joyeux voilà donc pour commencer à le payer le mandat de prosper corbineau ", "ils reparurent à la cuisine cassarotte dit le curé après la messe vous partirez pour sanégra fumat doit avoir vendu vos quelques sacs de châtaignons vous lui en réclamerez le montant car nous en avons besoin pour payer les fonts baptismaux PROPN fait à le lieu de redescendre à le saint-xist vous irez à le mas-du-saule rejoindre ma mère et ma sœur ", "c’ est aujourd’hui jeudi moi je dîne à le camplong vous le savez tout le monde se dirigea vers l’ église une fois à le genoux ce fut en vain que sévéraguette essaya de se recueillir dans une lecture pieuse comme elle le faisait tous les matins avant la messe la terreur dont elle avait été envahie en entendant le curé compter l’ argent n’ était pas suffisamment dissipée pour que son esprit eût recouvré sa liberté entière elle frissonnait encore à la pensée que les courbezon avaient failli tout découvrir ", "que serait -il arrivé mon dieu m. le curé humilié ne lui eût -il pas interdit l’ entrée de les récollets la messe avançait et cécile tremblante distraite troublée pour la première fois de sa vie peut-être tournait les pages de son paroissien sans les lire après la communion entendant de le bruit derrière sa chaise elle se retourna et vit la cassarotte sur le point de sortir de l’ église arrachée subitement à le toutes ses craintes ne se souvenant plus que des dernières paroles de le curé lesquelles trahissaient un besoin absolu d’ argent par une sorte de mouvement involontaire de ses genoux elle se trouva debout et suivit la sanégrole ", "cassarotte dit -elle saisissant rudement la veuve à le bras je connais maintenant les motifs de leur chagrin et moi aussi va ma pauvre cécile c’ est de l’ argent qu’ il faut à le m. le curé j’ en suis sûre oui ma fille ", "savez -vous de le moins de quelle somme il a besoin non ma sévéraguette mais tu ne veux pas je pense te risquer à le passer de nouveau tes écus dans le tiroir et pourquoi non répondit l’ orpheline avec une hardiesse héroïque quoi ce matin tu l’ as vu on a manqué nous prendre sur le fait et tu voudrais encore ah çà " ]	[ "c’ est surtout la vie de l’ àme devant les flammes de l’ âtre une vive lumière se fait en nous le souvenir déchire les brumes de le passé nous nous revoyons soudainement dans tous les horizons de la vie mais surtout de la jeunesse l’ homme le moins doué est saisi de je ne sais quelles aspirations poétiques les joies amoureuses chantent en lui toutes les images aimées passent dans son imagination avec le prisme de les beaux jours les figures tout à l’ heure souriantes s’ attristent peu à le peu c’ est que tout homme a eu dans sa vie ses jours de deuil ", "cependant il s’ attache à le jeune autiste à le point de se figurer avec autant d’ optimisme que à le sujet de marion qu’ il doit y avoir dans l’ esprit fermé de ce gosse un monde féerique de pureté de beauté de véritable innocence grave erreur bientôt d’ étranges incidents se produisent: un disque de mozart par se révèle une effroyable cacophonie passe -t-on une soirée avec des amis il suffit de ne pas les fixer de le regard pour qu’ à la périphérie de le champ de vision leurs corps s’ effondrent et se craquellent livrés à la décomposition organique l’ univers objectif où se meuvent les personnages est progressivement envahi par celui de PROPN ", "voilà 'endroit où nous sommes en ce moment et voilà le carrefour de les quatre-saisons où notre déménageur nous attend à le moins que nous ne soyons obligés de l\\ attendre je regardai avec étonnement le trait double qui figurait notre chemin il faisait un détour immense les cantonniers sont fous dis -je d\\' avoir fait une route aussi tordue ce ne sont pas les cantonniers qui sont fous dit mon père c\\' est notre société qui est absurde pourquoi demanda ma mère ", "il tira sur la corde elle tint bon alors il se mit à le grimper avec la souplesse d’ un jeune chat bientôt il fut dans l’ arbre il enroula la corde autour de son cou et se laissa glisser à le terre prudemment il se dirigea vers le cyprès ou il avait caché son trésor ", "et comme j’ étais content de lui en apporter un beau panier qui lui faisait pousser des exclamations les belles oronges la jument blanche de le chevalier n’ avait jamais été étrillée brossée soignée comme depuis que j’ étais la car auparavant cariol le domestique prenait surtout soin de ses bœufs et la soignait un peu à le coups de fourche ainsi qu’ on dit maintenant elle était bien en point et luisante de manière que le chevalier lui-même un jour que je la lui amenais pour monter avec sa selle de velours rouge frappé et les boucles de la bride à la française brillantes comme l’ or me dit jovialement –c’ est bien mon garçon qui aime PROPN aime son chien pour le curé lui c’ était un homme comme il n’ y en a guère il n’ était sensible à le rien de ce que tant de gens estiment ", "je le chahute mais je l’ adore le gros il est tellement efficace combien de fois déjà m’ a -t-il guidé à le me sortir de le merdier il radine déjà avec notre chignole tous phares éteints il quitte son siège en voltige sans couper le moteur ouvre la portière arrière et m’ aide à le cloquer l’ excellente excellence sur le plancher de la ", "je savais bien que vous n’ auriez plus rien à le dire!mais un souffle glacé passait subitement en moi pendant une minute j’ avais tout oublié: sa position à le lui et le mystère de mon origine et ma situation de femme sans nom sans famille à le moment où ses lèvres allaient se poser sur ma main je la retirai d’ un geste brusque –c’ est impossible c’ est impossible comment avez -vous pu songer à le cela? oubliez -vous qui vous êtes et qui je suis ", "les piqueurs coupent les vieux chiens rapprocheurs et les attachent ils sonnent des appels forcés à la meute qui accourt on découple la ̂chant d’ abord sur la voie le chien de tête toute la meute s’ élance en criant le bien aller dit sur les trompes retentit ou chevaux se précipitent à la poursuite autant de voitures enfilent les chemins les plus favorables pour suivre tout cet ensemble s’ appelle le laisser-courre la chasse partit à le loin à le fond de train ", "d’ énormes lézardes sillonnent les murs dont les crêtes noircies sont enlacées par les festons de la pariétaire les marches de le perron sont disloquées la corde de la cloche est pourrie les gouttières sont brisées quel feu tombé de le ciel a passé par la ̀? quel tribunal a ordonné de semer de le sel sur ce logis y a -t-on insulté dieu y a -t-on trahi la PROPN ", "s’ il la sauvait d’ ici quelques années une amnistie ferait à le nouveau de lui un homme libre l’ alternative entre la mort et la vie était beaucoup plus extrême que dans les procès ordinaires d’ où l’ angoisse de les témoins chacun pouvant penser que sa déposition risquait de faire définitivement pencher la décision de les jurés .on enferma sartre avec les autres à l’ écart de les débats moi je m’ assis à le milieu d’ un public nombreux à le côté de jeunes avocats à le pied de le tribunal mme cachée par des voiles de deuil représentait la partie civile je regardai l’ homme jeune à le visage ouvert qui se tenait dans le box de les accusés il avait accompli un acte analogue à le ceux que pendant la résistance on appelait héroïques " ]
toute résistance était inutile cet ordre jeta la consternation dans la communauté bruno PROPN eut besoin de toute son énergie pour dominer la douleur que lui causait cette séparation il partit urbain reçut bruno avec toutes les marques de le respect et de l’ affection	[ "il l’ obligea à le demeurer à le palais pontifical afin d’ être toujours à le portée de le voir et de l’ entendre tant de bonté ne pouvait toutefois consoler bruno d’ être loin de ses frères et malgré tous ses efforts pour se résigner a sa nouvelle mission il était aisé de voir combien il regrettait la solitude de la chartreuse je crois dit madame de néris que nous pourrions ajourner à le demain la fin de cette histoire très-sérieuse qu’ en pensez -vous ma chère netta je veux ce qui vous plaît madame ", "mais je vous assure que je resterais là heures dans l’ espoir d’ apprendre que ce cher saint bruno retournera dans son désert car je me figure qu’ il sera bien joyeux d’ y retrouver ses frères alors continue gustave ton auditoire est tout à le fait sérieux des princes étrangers amenés à le rome par des intérêts politiques furent frappés de la sagesse et de la sainteté de bruno ", "parmi eux était roger seigneur normand prince de calabre il ne tarda pas a concevoir une haute estime pour le solitaire l’ intimité s’ établit entre ces hommes bruno ouvrit son cœur à le prince le jugeant capable de comprendre la souffrance d’ un religieux jeté à le milieu de le monde roger touché de la douleur de son saint ami le pressa de choisir dans ses états un lieu de retraite pour le temps où il redeviendrait libre ", "bruno accepta le territoire de la tour avec une grande joie et le saint-père confirma cette donation avec d’ autant plus d’ empressement qu’ il pensait que la libéralité de le prince retiendrait désormais près de rome car il se réservait toujours le droit d’ appeler le saint près de lui c’ est ainsi qu’ il le força d’ assister à le plusieurs conciles cependant bruno renfermé dans sa solitude de la tour était toujours recherché par une foule de gens avides de ses conseils le comte PROPN était nécessairement de le nombre de ceux qui réclamaient ses prières ", "bien plus encore il s’ aidait de l’ assistance de son ami dans les affaires de famille saint écoutait toutes ces choses de le dehors avec intérêt et il agissait suivant les désirs de le comte le prince reconnaissant fit bâtir pour la communauté de la tour une église et un couvent sous la protection de PROPN étienne c’ est alors que le monastère fut désigné sous le nom de saint-étienne de le bois parce qu’ il était placé à le milieu d’ une forêt le comte PROPN proportionnait ses largesses à les besoins de les communautés il donnait ses trésors et le saint donnait ses prières ", "l’ absence de bruno laissait toujours un grand vide à la chartreuse une correspondance aussi active que le permettaient alors les moyens de communication n’ y suppléait qu’ imparfaitement c’ est pourquoi PROPN prieur n’ hésita pas à se rendre en calabre pour recevoir de vive voix les conseils de son supérieur a cette époque un pareil voyage n’ était pas une entreprise simple il offrait de grandes difficultés ", "mais le zèle de le vénérable prieur triompha de tous les obstacles il arriva dans la solitude de la tour il revit bruno recueillit ses conseils et après s’ être reposé quelques jours il partit ému et édifié de tout ce qu’ il avait vu et entendu le vénérable religieux n’ atteignit pas le terme de son voyage il tomba à les mains de les fâcheux qui troublaient alors l’ italie ", "il fut jeté dans un cachot et mourut peu de jours après en être sorti urbain était descendu à le tombeau et le comte roger ne tarda pas à le suivre sentant approcher sa fin il fit appeler bruno dont les avis l’ avaient aidé à le bien vivre afin qu’ il l’ aidât aussi à le bien mourir le saint PROPN ne survécut pas longtemps à les amis qu’ il venait de perdre entouré des religieux de ses monastères bruno s’ humilia devant eux fit sa profession de foi et recommanda à ses disciples de persévérer dans la charité fraternelle et dans l’ attachement à l’ église romaine ", "puis il s’ endormit paisiblement le octobre ceux qui ont écrit la vie de saint bruno ne peuvent pas préciser à le quel âge il mourut on sait seulement qu’ il a été religieux pendant ans la mort de ce pauvre moine fut un événement considérable dans le monde entier ses louanges retentirent de toutes parts " ]	[ "en entrant je fus reçu par jeunes bretonnes de ans fraîches et gentilles encuirassées dans leur étroit gilet de drap casquées d’ argent avec les grandes plaques brodées sur les oreilles il était environ heures de le soir je me mis à le table pour dîner et comme le patron s’ empressait lui-même à le me servir la fatalite sans doute me fit dire: avez -vous connu les anciens maîtres de cette maison j’ ai passé ici une dizaine de jours il y a ans maintenant je vous parle de loin il répondit: c’ étaient mes parents monsieur alors je lui racontai en quelle occasion je m’ étais arrêté comment j’ avais été retenu par l’ indisposition d’ un camarade il ne me laissa pas achever oh! je me rappelle parfaitement ", "de profonds abîmes ouvrirent sur toute l\\ étendue de la route tracée sur le mont route qui conduit à le village le père agace supérieur d\\' un couvent de carmes dans ce dernier village était sur cette route à le moment d\\' une de les fortes secousses la terre vacillante ouvrit bientôt sous lui les crevasses ouvraient et se refermaient avec un bruit et une rapidité remarquables infortuné moine cédant à une terreur fort naturelle sans doute se livre machinalement à la fuite bientôt avide terre le retient par un pied qu\\ elle engloutit et qu\\ elle enferme ", "pour une femme comme béatrix cette découverte fut un coup de foudre elle repassa minutieusement l’ histoire de cette semaine en un moment le rôle de camille et le sien se déroulèrent dans toute leur étendue: elle se trouva singulièrement ravalée dans son accès de haine jalouse elle crut apercevoir chez camille une intention de vengeance contre conti tout le passé de ces ans agissait peut-être sur ces semaines ", "la tête allegretto. mineur minutes pensa pensa ", "PROPN embrassa tendrement sa femme écoute dit -il tu viendras la chercher à le midi cette parole attendue peut-être désirée à le coup sûr ramena un rayon joyeux sur la sereine beauté de céline et elle couvrit de ses tendresses le groupe charmant puis PROPN s’ en alla portant toujours sa petite fille qui jouait avec les longues moustaches fauves de le brave homme et qui de temps à le autre les tirait sans pitié en poussant des cris de gaieté lorsque la douleur arrachait à le celui-ci une légère grimace PROPN les regarda partir heureuse puis rentra dans la maison ", "les habits cachaient ma féminité je n’ aimais pas qu’ on me remarque cela me mettait mal à l’ aise je mis la robe de sacha dans son œil s’ alluma la flamme de le désir la robe exaltait les formes et les contours ", "maigret avait remarqué que la plupart de les pièces de la maison en comportaient un sans doute reliés à la fois entre eux et à l’ extérieur —quelle est votre intention d’ appeler un serrurier je ne crois pas que je le tolérerais car il me semble que vous outrepassez vos droits je vais donc téléphoner à le parquet qui m’ enverra un mandat de perquisition en bonne et due forme le mari et sa femme se regardèrent une fois de plus ce fut PROPN qui se dirigea vers l’ armoire portant le tabouret qu’ elle avait pris près de le chevalet elle y monta tendit le bras passa la main au-dessus de le meuble et quand elle la retira elle tenait une clef ", "—si tu avais dinars ironisa mustapha je te ferais ta photo alors tu pourrais rentrer chez toi ton voyage serait terminé ce serait quand même moins fatigant que de passer la méditerranée mais ce n’ est pas la peine de te donner un conseil aussi raisonnable ", "même quand peu à le peu albertine cessa d’ être présente à le ma pensée et toute-puissante sur mon cœur je souffrais tout d’ un coup s’ il me fallait comme à le temps ou elle était là entrer dans sa chambre chercher de la lumière m’ asseoir près de le pianola divisée en petits dieux familiers elle habita longtemps la flamme de la bougie le bouton de la porte le dossier d’ une chaise et d’ autres domaines plus immatériels comme une nuit d’ insomnie ou l’ émoi que me donnait la première visite d’ une femme qui m’ avait plu malgré cela le peu de phrases que mes yeux lisaient dans une journée ou que ma pensée se rappelait avoir lues excitaient souvent en moi une jalousie cruelle pour cela elles avaient moins besoin de me fournir un argument valable de l’ immoralité de les femmes que de me rendre une impression ancienne liée à l’ existence d’ albertine transporté alors dans un moment oublié dont l’ habitude d’ y penser n’ avait pas pour moi émoussé la force et où albertine vivait encore ses fautes prenaient quelque chose de plus voisin de plus angoissant de plus atr", "le long de leurs murs autour de leurs piliers sous leurs arceaux de bois sculpté peint ou doré rampent grimacent combattent de fantastiques animaux à les gueules béantes à les croupes hérissées à les minces cous tortueux et sur le faîte aigu et argenté de l' un de les pavillons s' érige démesurément le terrible dragon impérial vaste et désert le parc occidental prolonge les houles noires de ses arbres centenaires où montent les fraîcheurs de les grands ruisseaux tortueux et des lacs artificiels la pagode de yoùen-fi est petite mais glorieuse elle voit chaque année l' épouse auguste de le fils de le ciel offrir des sacrifices à l' ingénieuse femme qui découvrit le ver à le soie succession interminable de bâtiments carrés et de cours spacieuses un couvent bouddhique à son centre dresse un superbe édifice de marbre blanc qui contraste gravement avec le marbre noir d' une majestueuse colonnade circulaire où dans les intervalles de les piliers de petites chapelles contiennent des statues dorées de divinités à le bras ou à le têtes d' animaux " ]
cela fut dit d’ un ton tranchant qui n’ admettait pas de réplique mon oncle m’ observa je ne bronchai pas le déjeuner se termina dans un silence embarrassé à le moment de sortir revint vers moi et me dit: —tu n’ as rien perdu dans l’ enclos? mais non mon oncle	[ "pourquoi cette question —parce que dit -il en hésitant un peu parce que j’ ai trouvé par terre devant le mur ceci il me tendit un verre de lorgnon —je vous rappellerai mon oncle fis -je en riant que je ne porte ni binocle ni lunettes et moi non plus affirma bérangère ", "—évidemment évidemment répartit d’ un ton soucieux mais néanmoins quelqu’un est venu et vous admettrez n’ est -ce pas mon inquiétude dans l’ espoir qu’ il parlerait je poursuivis: qu’ est -ce qui vous inquiète mon oncle tout à le plus aura -t-on pu assister à les visions produites sur l’ écran ce qui ne suffit pas il me semble pour que le secret de votre découverte vous soit dérobé pensez donc que moi-même qui vous accompagnais je ne suis guère plus avancé je sentis qu’ il ne me répondrait pas et que mon insistance l’ importunait ", "cela m’ agaça —écoutez mon oncle quelles que soient les raisons de votre conduite vous n’ avez pas le droit de vous défier de moi et je vous demande je vous supplie de me donner quelques explications oui je vous en supplie car je ne puis rester ainsi dans une telle incertitude voyons mon oncle est -ce réellement votre fils que vous avez vu mourir ou bien nous a -t-on présenté une vision factice de sa mort? et puis que serait -ce enfin ce on invisible et tout-puissant qui fait se succéder ces fantasmagories à le creux de l’ incroyable lanterne magique que de problèmes! que de questions inconciliables tenez cette nuit durant une longue insomnie j’ imaginais hypothèse absurde je le sais mais tout de même il faut chercher eh bien je me rappelais que vous aviez parlé à le bérangère d’ une certaine force intérieure qui rayonnait de nous et qui dégageait ce que vous auriez appelé le rayon de le nom de votre filleule ", "et alors ne pourrait -on supposer qu’ en l’ occurrence cette force émanée mon oncle de votre propre cerveau que hantait une vague similitude entre le regard de les yeux et le regard de votre fils que cette force aurait projeté dans la matière vivante de le mur la scène qui s’ évoquait en vous n’ est -ce pas cet écran que vous avez recouvert d’ une certaine substance enregistrerait les pensées comme une plaque sensible animée par la lumière enregistre les lignes et les formes et alors et alors je m’ interrompis à le fur et à le mesure que j’ émettais des mots ils me paraissaient dépourvus de tout sens mon oncle semblait pourtant les écouter avec quelque bienveillance et même attendre ceux que j’ allais prononcer mais je ne savais que lui dire ", "j’ étais arrivé tout de suite à le bout de mon discours et bien que je fisse en moi de grands efforts pour retenir par de nouveaux arguments je sentais qu’ aucune parole ne pouvait plus être prononcée entre nous qui touchât à le ce sujet de fait mon oncle se retira sans avoir répondu à une seule de mes interrogations par la fenêtre je l’ aperçus qui traversait le jardin j’ eus un geste de courroux et m’ écriai devant bérangère: non j’ en ai assez je ne vais cependant pas m’ épuiser à le comprendre une découverte qui n’ en est même pas une après tout! ", "car enfin en quoi consiste -t-elle malgré toute ma vénération pour comment ne pas douter qu’ il n’ y ait là plutôt qu’ une véritable découverte une façon stupéfiante de faire illusion de mêler ce qui n’ est pas à le ce qui est et de donner une apparence à le ce qui n’ en a point à le moins que mais est -ce qu’ on sait quelque chose? est -ce qu’ il est possible seulement d’ exprimer une opinion c’ est un océan de mystère et par là-dessus des montagnes de brume qui descendent et qui vous étouffent ma mauvaise humeur se tourna subitement vers bérangère elle m’ avait écouté d’ un air de blâme fâchée peut-être que je m’ en prisse à le son parrain et elle se glissait de le côté de la sortie ", "je l’ arrêtai à le passage et dans un accès de dépit contraire à le ma nature mais que justifiaient les circonstances je l’ apostrophai: —pourquoi t’ en vas -tu? et pourquoi m’ éviter toujours comme tu le fais? parle que diable! tu t’ enfermes aussi dans un silence impénétrable et depuis des mois toi! pour quelle raison que me reproches -tu? oui je sais ce mouvement irréfléchi l’ autre jour mais crois -tu que j’ aurais agi de la sorte si tu ne restais éternellement à le mon égard sur cette réserve farouche enfin quoi je t’ ai vue toute gosse je t’ ai fait sauter à la corde tu n’ étais qu’ une fillette insignifiante alors comment se fait -il que maintenant je sois obligé de te considérer comme une femme et de sentir que tu es une femme et qui me remue jusqu’ à le fond de le cœur dressée contre la porte elle me regardait avec un sourire indéfinissable où il y avait de l’ ironie mais nulle provocation et point de coquetterie pour la première fois je me rendis compte que ses prunelles que je croyais grises étaient striées de vert et comme pailletées de points d’ or ", "et en même temps l’ expression de ses grands yeux si clairs et si limpides cependant me semblait la chose de le monde la plus incompréhensible que se passait -il à le fond de cette eau transparente? et pourquoi ma pensée rapprochait -elle l’ énigme de ses yeux et l’ énigme effarante que m’ avaient posée les yeux géométriques cependant le souvenir de la caresse volée inclinait mon regard vers ses lèvres rouges son visage s’ empourpra c’ était là une insulte qui l’ exaspérait ", "—laissez-moi! allez -vous en! ordonna -t-elle toute vibrante de colère et de honte impuissante captive elle baissa la tête et mordit ses lèvres pour que je ne pusse les voir puis comme je tentais de lui saisir les mains elle s’ arc-bouta contre ma poitrine de toute la force de ses bras tendus et me repoussa en criant: vous n’ êtes qu’ un lâche! allez -vous-en! je vous méprise je vous hais " ]	[ "car alors qu’ il s’ allonge sur la table quand les gaillards sont encore en coulisse avant que la fiction commence qui nous le montrera essoré il est déjà à le ciel les lignes de son corps son demi-sourire ses poings liés et le soupçon d’ argent qui à le nombril brille les pétales et les miettes sur lesquelles il repose le flanc qui ne cille pas la promesse de son cul voilé dans un pli d’ ombre tout cela est à le ciel et tout cela attend de sorte que l’ effort qui tend la scène la traverse la nourrit n’ est plus celui de bastien occupé à le servir les désirs de costauds déterminés à le lui administrer une volée de ce bois vert dont ils se chauffent qui fait une fumée âcre laisse les yeux rougis et la gorge irritée mais bien celui de les gaillards occupés à le monter à le ciel avec pour seule échelle le bois de leur désir pour la belle figure qui y repose déjà et consentira à le les en délivrer par la magie troublante de son abandon sur la table ont été disposés on le sait le couvert et le pain le vin dans la carafe les pétales et la fleur et les hommes sont ", "les syllabes se confondent et ceux aussi qu\\ elles désignent odeur une viande ne peut plus rappeler la salle de restaurant toutes les pièces relatives tables chaises nappes fourchettes cuillers couteaux et la diane elle-même de le dîner se désarticulent et chacun de les éléments qui les composent enfuie les murs se sont écartés les yeux de pierre contemplent un spectacle sans objet ", "elle continua donc sa route et s’ approcha la jeune fille lui tournait le dos et semblait causer avec quelqu’un qu’ on ne voyait pas tout en avançant madame PROPN tourna la tête et aperçut plus à le gauche m. breteuil en grand conciliabule avec un patron de barque avec qui donc parlait norine alors ", "ce n’ est pas un indice bien on est toujours heureux d’ un acte d’ héroïsme —moi je l’ adore papa un homme comme toi qui travaille un homme d’ affaires qui réussira je te l’ assure! —alors ce n’ est pas parce qu’ il t’ a sauvé la vie ", "je t' aurais suivi où tu m' aurais demandé de te suivre rien n' a plus existé pour moi rien si ce n' est toi: non ajouta -t-elle avec un regard fixe ni bien ni mal ni devoirs ni souvenirs mais peux -tu comprendre cela toi qui penses comme tous les hommes que c' est un crime d' aimer quand on n' est pas libre je ne sais plus rien répondit en se penchant vers elle pour la relever sinon que tu es pour moi la plus noble de les femmes et la plus chère non! laisse-moi rester à le tes pieds comme ta petite esclave reprit -elle avec une expression d' extase ", "elles ne pouvaient plus et pourtant par suite de circonstances que nous connaîtrons bientôt diane et cyprienne étaient à le même de mesurer l’ importance de cette rencontre fortuite diane et cyprienne n’ ignoraient rien de ce qui s’ était passé à le penhoël après la nuit de la saint-louis elles savaient l’ enlèvement de l’ ange l’ expulsion de les maîtres de le manoir et tout ce qui s’ y rattachait elles savaient que madame brisée de douleur madame qu’ elles aimaient si tendrement autrefois cherchait sa fille depuis mois courant la ville à le hasard et arrêtant les passants comme une pauvre folle pour leur demander son enfant mais il est des heures où l’ âme épuisée reste sourde à le toute voix ", "on eût dit que quelque effroyable et irrésistible cataclysme l’ avait bouleversé sur toute sa surface .quant à les animaux dont il est question dans le récit nous n’ en apercevions plus un seul ni les canards de l’ espèce ni les tortues galapagos ni les boubies noires ni ces oiseaux noirs taillés comme des busards ni les cochons noirs à le queue touffante et à le jambes d’ antilopes ni ces sortes de moutons à le laine noire ni les gigantesques albatros à le plumage noir les pingouins si nombreux dans les parages antarctiques semblaient avoir fui cette terre devenue inhabitable c’ était la solitude silencieuse et morne de le plus affreux désert et aucun être humain personne pas plus à l’ intérieur de l’ île que sur le rivage à le milieu de cette désolation restait -il encore chance de retrouver PROPN et les survivants de la jane ?...je regardai le capitaine PROPN son visage pâle son front creusé de profondes rides disaient trop clairement que l’ espoir commençait à l’ abandonner ...nous atteignîmes enfin la vallée dont les plis enveloppaient autrefois le village de ", "l’ un dit: c’ est la réalité qui m’ intéresse ce sont les choses il faut toucher ce qui peut être touché il faut d’ abord faire une enquête et l’ autre penché sur son olivetti dit: et n’ oublie pas sur elle j’ veux rien savoir j’ hésite entre ne rien savoir et tout savoir n’ écrire qu’ à la condition de tout ignorer ou n’ écrire qu’ à la condition de ne rien omettre PROPN dit qu’ elle n’ a rien à le décrire de grand ", "dans cette ville de chartres où saint PROPN prêcha la seconde croisade le vaisseau demeurait pour jamais immobile la carène renversée à ancre et au-dessus de la ville indifférente la cathédrale seule veillait demandait grâce pour indésir de souffrances pour l\\ inertie de la foi que révélaient maintenant ses fils en tendant à le ciel ses tours ainsi que bras simulant avec la forme de ses clochers les mains jointes les doigts appliqués debout les uns contre les autres en ce geste que les imagiers d\\' antan donnèrent à les saints et à les guerriers morts sculptés sur des tombeaux ii habitait chartres revenu de la trappe à le paris il vécut dans un état d\\' anémie spirituelle affreux gardait la chambre se levait à le peine traînait sur une chaise longue somnolait dans la tépidité d\\' une langueur que berçait encore le ronronnement de prières toutes labiales d\\' oraisons se dévidant comme une machine détraquée dont le déclic part seul et qui tourne d\\' elle-même dans le vide sans qu\\ on y touche ", "il doit être de l’ autre côté de ballarat ou vers bendigo où on vient de découvrir de nouveaux gisements je commençais à le songer sérieusement à le me mettre en quête de mon homme lorsque hier matin tandis que j’ étais encore couché la porte de ma chambre s’ ouvre brusquement et je vois entrer le commis de le patron est arrivé cette nuit me dit ce brave garçon et maintenant il vous attend vite bien vite en un tour de main je fus prêt et un quart d’ heure après ayant traversé PROPN à le pas de course j’ arrivais chez m.pécheira et je montais à le son escalier je trouvai un bel homme d’ une quarantaine d’ années à l’ œil intelligent brusque de façons comme tous les gens de ce pays mais visiblement bon " ]
qu’ alors ils avaient fait ensemble une tournée et que c’ était avec empressement que chacun avait fourni tout le monde avait voulu s’ associer à la bonne œuvre qu’ ils apportaient une ample provision de comestibles de toute sorte et des vêtements que de plus une pauvre veuve viendrait prendre soin de la malheureuse folle pour ne pas déranger la femme de le pêcheur de son travail car le filage et l’ ouvrage ne lui manquerait pas et qu’ enfin on ferait table commune sans vouloir entendre un seul mot de remerciement les habitants sortirent précipitamment et se mirent à le décharger les voitures	[ "certes ils n’ avaient pas trompé le pêcheur il y avait là dans ces voitures des provisions de toutes sortes pour plus d’ une année belle et sainte coutume que celle de les tournées où nous voyons des hommes honnêtes et laborieux laisser leurs occupations pour parcourir les maisons et rapporter un soir le fruit de leurs quêtes et entendre les bénédictions d’ une famille mourante de faim à le laquelle on a apporté l’ abondance et le bonheur mme saint-aubin passa années dans cette demeure ou elle avait attiré avec les bénédictions de le ciel une honnête aisance car la charité de les habitants de l’ endroit ne s’ était pas ralentie un seul instant souvent elle fut visitée par le vénérable pasteur et quelques autres personnes notables de l’ endroit ", "un médecin plus instruit dans l’ art de guérir que dans la science de les grands mots lui prodigua des soins assidus et à le bout de ce temps il eut la satisfaction de voir ses peines couronnées de succès une douce et triste résignation succéda sur la figure de mme PROPN à le son air d’ égarement ses cheveux avaient considérablement blanchis et tous ses traits portaient l’ empreinte de le deuil et de la souffrance pour lui assurer plus de distractions le pasteur avec quelque âmes charitables lui louèrent une couple de chambres auprès de l’ église la veuve qui avait été choisie pour la soigner l’ accompagna ", "elle passa environ années sinon heureuse de le moins ses douleurs étaient adoucies par la prière ce baume divin qui cicatrise les plaies de le cœur le plus ulcéré elle pouvait aussi se livrer à les ouvrages qui lui apportaient quelques distractions et si parfois elle sortait de sa demeure après les instances de le curé et de le médecin elle était certaine de rencontrer toujours des regards et des paroles affectueux bienveillants et sympathiques de la part de tous ceux qu’ elle voyait ainsi s’ écoulait sa vie lorsqu’ un matin on vint prévenir le vénérable curé que personnes l’ attendaient dans le salon ces personnes c’ étaient: m. PROPN et son enfant jean renousse et sa femme ", "en effet depuis que m. PROPN avait retrouvé hermine il ne lui restait plus qu’ un seul désir une seule pensée à le présent qu’ il avait des détails précis sur l’ endroit de le naufrage détails qu’ il avait eus par la femme de jean renousse son plus ardent désir était de visiter la tombe de son épouse car peut-être par quelques papiers trouvés sur elle aurait -on pu distinguer sa tombe de celle de les autres naufragés les renseignements fournis par la femme de jean renousse étaient si précis qu’ il n’ y avait pas de doute qu’ elle avait dû être enterrée à le pied de le cap où dans le cimetière de le village et nul n’ était plus à le portée de leur donner les informations nécessaires que le curé de la place aussi étaient -ils venus s’ adresser à le lui directement m. PROPN commença par donner son nom à le vénérable prêtre lui exposa le but de sa visite et lui raconta son histoire à le mesure qu’ il parlait l’ attention de le curé se trouvait de plus en plus éveillée ", "entraîné par la chaleur de le récit ce ne fut que quand il eut fini de parler que m. PROPN s’ aperçut de l’ émotion extraordinaire de celui qui l’ écoutait et qu’ il vit des larmes couler de ses yeux répétait le bon prêtre comme se parlant à le lui-même: mon dieu mon dieu serait -il possible puis dominant son émotion une femme dit -il d’ une condition qui n’ est pas ordinaire est aujourd’hui la seule survivante de le naufrage de le boomerang et cette femme est une dame acadienne ", "une dame acadienne PROPN m. PROPN en se levant d’ un mouvement tout automatique puis pâle comme un mort: son nom monsieur son nom dit -il en tremblant alors le curé redevenu maître de lui et calculant l’ effet terrible que ses paroles pouvaient avoir sur les acteurs de cette scène voyant toutes les angoisses peintes sur la figure de son interlocuteur et craignant que la secousse ne fut trop forte: car par son histoire et celle de son enfant il avait reconnu le mari et l’ enfant de mme PROPN son nom répéta -t-il en se fermant les yeux comme s’ il eut craint l’ effet qu’ il allait produire en le donnant ", "lorsqu’ il les ouvrit les étrangers étaient à ses genoux et l’ imploraient en pleurant et demandant son nom son nom! son nom reprit le prêtre vous l’ avez nommé en vous nommant c’ est celui que vous portez et cette femme m. PROPN c’ est c’ est la mère de votre enfant c’ est votre épouse un cri s’ échappa de toutes les poitrines —où est -elle où est -elle ", "ce fut avec peine qu’ il réussit à les calmer et à le leur faire comprendre qu’ il fallait apporter de grands ménagements en annonçant à le mme PROPN le bonheur inespéré qui l’ attendait le bon curé se chargea de cette mission et il fut convenu qu’ on entrerait dans la maison qu’ à un signal convenu et que le bonheur ne viendrait que par gradations qu’ elle verrait d’ abord jean renousse et son épouse puis à un autre signal son mari et son enfant la matinée était magnifique l’ air était frais et embaumé les portes et les fenêtres de la maison de mme PROPN étaient ouvertes et les torrents de lumière joints à les chants de les oiseaux qui jouaient dans les buissons voisins inondaient cette demeure lorsqu’ il s’ y présenta en apercevant le pasteur mme PROPN l’ accueillit par un sourire tout amical et lui présenta un siège on eut dit facilement à l’ éclat de les yeux de le prêtre à son agitation à sa figure ordinairement calme et sereine et où maintenant une joie et un bonheur indicibles rayonnaient presque sur chacun de ses traits on eut dit qu’ il y avait chez", "après s’ être informé de la santé de la dame il continua avec une insouciance affectée —madame à le ma messe de ce matin j’ ai rendu grâce à le dieu de tout cœur en voyant personnes dans l’ église qui assistaient à le saint sacrifice et priaient avec recueillement et ferveur c’ étaient cette pauvre veuve et son fils celui-ci était parti depuis bien des années pour des voyages périlleux jamais elle n’ en avait entendu parler et elle le croyait mort depuis longtemps lorsque hier il est arrivé lui apportant une jolie somme d’ argent qui leur permettra de vivre dans l’ aisance tous ce matin ils venaient remercier dieu —heureuse mère dit mme saint-aubin et un profond soupir souleva sa poitrine " ]	[ "ce louveteau a battu une femme il faut le fouetter il faut le fouetter toutes les autres après elle répétèrent à l' envi: il faut le fouetter il faut le fouetter! et en moins d' une minute l' avocat enlevé de le traîneau par les indiennes voyait déjà la partie essentielle de son habillement PROPN sous leurs doigts avides lorsque se rappelant fort à le propos la parole magique qu' il avait reçue de l' amour de la grande-femme il s' écria: —je suis le neconnis de kitchi-ickoui ", "je n’ ai que des dossiers pour me tenir propre moi! j’ étais obligé de lui dire un peu de vérité c’ est somme toute de lui que je reçois mes ordres —tes dossiers sont incomplets PROPN en tout cas —attention martial dit -il si c’ est une accusation il va falloir la soutenir ", "assurément laure n’ était pas insensible à le ce qui se passait mais elle pensait avec consolation que le départ de son père serait favorable à ses projets car elle avait des projets elle voulait être matinale elle serait la petite femme de chambre de sa maman elle préviendrait tous ses désirs ", "mais ils se comprenaient christophe fut assez longtemps avant de s’ apercevoir que son père buvait l’ intempérance de melchior ne passait pas certaines limites à le moins dans les commencements elle n’ était point brutale elle se manifestait plutôt par les éclats d’ une joie excessive ", "–je ne puis te faire mourir ce dont j’ enrage reprit ranaïde en s’ élançant sur elle et en lui passant une de ses pattes froides et gluantes sur la figure mais tu expieras les tourments que j’ endure je voulais t’ épargner tu m’ ôtes toute pitié; il faut en finir je souffre trop! prends ma laideur et qu’ elle soit ajoutée à la tienne puisqu’ en te mettant à le ma place je dois être plus vite délivrée! ", "le repas froid était servi sur la table ils mangèrent à le peine puis loulou mit ses roses devant une vieille photo de youri enfant quel regard étrange il avait dit loulou je n’ avais jamais remarqué une sorte d’ indifférence de fatigue regardez –j’ ai toujours vu ce regard à les portraits de les gens qui devaient mourir jeunes ou d’ une manière tragique murmura cyrille avec malaise comme s’ ils savent tout d’ avance et s’ en fichent pauvre youri c’ était le meilleur de nous tous ils contemplèrent silencieusement le petit portrait pâli il est tranquille il est délivré à le jamais loulou arrangea ses fleurs avec soin alluma bougies les mit de chaque côté de le cadre et ils demeurèrent debout immobiles s’ efforçant de penser à le youri mais ils n’ éprouvaient plus qu’ une sorte de tristesse glacée comme si de longues années avaient coulé depuis sa mort ans seulement essuya doucement la poussière qui recouvrait le verre d’ un geste machinal comme des larmes sur un visage ", "les citoyens de fairview avaient moins de délicatesse que le recors; ils firent semblant de bouger mais ils restèrent à le proximité pour surveiller les mouvements de la jeune fille les aurait souffletés s’ il ne s’ était retenu il garda un sombre silence s’ occupant avec une sollicitude et une délicatesse toutes féminines à le réparer le désordre de les vêtements d’ alice quelques mouvements convulsifs entremêlés de sanglots annoncèrent bientôt que la jeune fille revenait à le elle: mon père ", "j' ai l' air farouche voici le poignard pour me venger de l' infidèle j' éclatai de rire mais je trouvai un insupportable accent de malice à le mon époux nous nous masquâmes en montant l' escalier de le duc de r... et après quelques tours dans les galeries où l'on dansait m. PROPN dégagea doucement mon bras de le sien me salua et me dit je reconnais là-bas le futur président de le conseil j' ai à lui parler ", "j’ ai rouvert les yeux ma sœur me regardait en plissant les paupières s’ efforçant de deviner de quoi j’ étais la proie en attendant de reprendre la parole moins parce qu’ elle était tourmentée d’ un fol besoin de parler que parce que nous sommes des êtres dont le corps exige plus que d’ autres des satisfactions intermédiaires ou annexes mais devenues pour nous essentielles la conversation les rites une certaine nourriture le bon vin la belle langue le refus de la vulgarité surtout puisque la laideur suppose comme marque de le destin qu’ on soit vulgaire méchant inquiétant et les êtres laids voués à le vivre plus dignement et plus cachés que les autres xii j’ ouvre ici un chemin de verre brisé je crains que tant de paradoxes empêchent qu’ on me comprenne bien la laideur m’ avait rendu exigeant ", "le vicomte héliogabale nous autres nous ne nous fournissons que chez il n' y a que lui mon cher il n' y a que lui à le paris a voix basse fumez-vous il lui offre mystérieusement un cigare j' ai des havanes parfaits que j' ai chipés jordan on me le défend mais je fume aussi en cachette " ]
l’ homme à les gants blancs demeure imperturbable et conduit la voiture ni plus ni moins vite qu’ il n’ en a l’ habitude pour moi c’ est le début d’ une tempête sous un crâne pourquoi PROPN est -il si grand et si inextricable et surtout pourquoi ce rendez -vous avec rinri la réaction de la traductrice aurait dû être la mienne	[ "si j’ avais un atome de sagesse jamais je n’ aurais pris un risque pareil la dernière fois que j’ ai vu rinri c’ était il y a ans en décembre lors d’ une séance de dédicaces à le tokyo un miracle ineffable s’ était produit ce soir-là le garçon avait été avec moi d’ une délicatesse stupéfiante et nous nous étions quittés de la plus belle façon qui fût la moindre de les prudences n’ était -elle pas d’ en rester là h ", "il me semble que nous avons avancé d’ une cinquantaine de mètres depuis tout à l’ heure c’est-à-dire un siècle ce rendez -vous va être calamiteux et comme l’ a déclaré la traductrice le retard ne va rien arranger j’ ai toujours eu un énorme problème avec le retard c’ est d’ autant plus étrange que je n’ ai jamais eu de retard de ma vie mon problème ne concerne donc pas le retard mais l’ éventualité de le retard ", "quand j’ ai l’ impression que je pourrais avoir une demi-minute de retard je me sens si mal que je préférerais mourir je ne sais d’ où me vient cette conviction que mon retard serait un crime inexpiable lorsque d’ autres se permettent d’ être en retard cela m’ agace et pourtant je ne trouve pas qu’ ils méritent la cour martiale seul mon retard est passible de mort d’ où ma propension à le arriver toujours avec une avance gênante ", "à le japon cela ne dérange guère l’ usage veut que l’on ait toujours un quart d’ heure d’ avance en europe et surtout à le paris où l’ immensité de le retard est gage d’ élégance c’ est embêtant l’ unique explication que j’ ai trouvée à le ma pathologie est mon appartenance à l’ espèce aviaire les oiseaux n’ ont jamais de retard dans leurs migrations leurs pontes il leur arrive en revanche d’ avoir de l’ avance quand je suggère cette hypothèse à les hôtes consternés que je sois déjà là ils rient jaune ", "h ce n’ est pas que l’ angoisse d’ être en retard mon mal vient de plus loin la vérité est que je fais tout de travers même je suis née à l’ envers ", "mes parents attendaient un garçon jean-baptiste naître par le siège fut ma manière de les avertir sans tarder de leur erreur à une époque où l’on ne pratiquait pas l’ échographie la suite n’ a jamais cessé d’ être à l’ avenant c’ est d’ autant plus terrible que je cherche toujours à le bien me conduire je ne suis pas quelqu’un qui se laisse aller ou qui s’ en fiche ", "par exemple ce merveilleux garçon sans aucun doute l’ être le plus équilibré avec qui j’ aie été en couple bien évidemment il a fallu que je m’ enfuie certes je n’ étais pas amoureuse de lui mais pourquoi ne l’ étais -je pas il était beau charmant gentil intelligent il avait de la classe de l’ humour ", "où sommes -nous si ce chauffeur de taxi n’ avait pas à ce point le visage de la rigueur je le soupçonnerais de me berner je n’ ai jamais compris PROPN est -ce parce que c’ est si grand ni mon esprit ni mon corps n’ en appréhendent la forme ", "il faut préciser que dans ce domaine -là aussi j’ ai des lacunes même avec bruxelles je n’ y arrive pas PROPN m’ évoque la logorrhée d’ un maniaque je ne vois pas la structure de le discours je ne parviens à le dégager ni une phrase ni une ponctuation je ne peux que me laisser traverser par ce flot inexorable et absurde je peux reconnaître un quartier comme je peux identifier un verbe mais je ne sais pourquoi il est là je veux demander qu’ est -ce que tu racontes mais PROPN ne me laisse pas en placer une " ]	[ "avec moi le mensonge la fourberie les essais de défense sont inutiles je vous connais je connais vos crimes et je vais vous en infliger le châtiment frissonna blêmit ses lèvres balbutièrent –je ne vous en reconnais pas le droit et si moi aussi j’ accusais si je vous disais que ma fille a été votre victime à le cause de le maudit amour que vous aviez su lui inspirer si je vous demandais ce qu’ on a fait de mon fils aloys enlevé jadis lui aussi et dont jamais je n’ ai plus entendu parler –ce qu’ on en a fait exactement ce que vous aviez décidé que l’on ferait de moi quand vous me ravîtes à le mes parents fils d’ un italien et d’ une française tous ardents patriotes et détestant les empires germaniques je devais être élevé dans la haine de mes patries dans le culte de le pangermanisme et devenir un soldat allemand une de ces brutes qu’ on prépare chez vous pour les prochains carnages eh bien je pense martold que vous ne vous étonnerez pas en apprenant que votre fils après avoir reçu dans une famille modeste une éducation toute française a contracté un engagement d", "nous voici dans la rubrique courrier de le coeur non mademoiselle si vous aviez déjà aimé vous sauriez que ç a n\\' a rien à le voir pauvre nina vous n\\ avez jamais aimé pas de ça avec moi voulez -vous ", "puis pensait -elle hervé était parent à un degré fort éloigné d’ ailleurs du châtelain de kermazenc elle serait reçue chez celui-ci conviée à les fêtes que sa femme et lui ne manqueraient pas de donner car ils n’ allaient pas s’ enterrer dans ce château puis ils y reviendraient sans doute et plus tard plus tard il y aurait un jeune vicomte qui pourrait fort bien trouver à son goût rose ou laurette .aussi grande fut la déconvenue et vive la colère de mme quand son mari à le lendemain de l’ arrivée de le comte revint de kermazenc en annonçant qu’ il n’ avait pas été reçu –je te le disais bien c’ était trop tôt ajouta hervé ", "il s’ étendit de tout son long à le pied de les tiges à les épines acérées et attendit l’ hiver vint le tragique hiver de avec son cortège de morts de souffrances de famine à le mois de décembre l’ armée royaliste fut écrasée près de le mans la reine marie-antoinette fut jugée et guillotinée à le son tour ces douloureuses nouvelles jetèrent la consternation parmi les blancs de bretagne partout la crainte régnait; sans cesse les cultivateurs étaient harcelés par les agents de la convention qui venaient réquisitionner leurs récoltes s’ ils résistaient leurs maisons étaient fouillées de fond en comble et les récalcitrants emmenés en prison ne reparaissaient plus .sans doute les hommes de cornouaille tentaient -ils de résister par la force à les lois qui menaçaient de faire mourir de faim leurs familles mais les bleus étaient les plus puissants ", "enfin de grosses larmes coulèrent de ses yeux et quelques sanglots échappèrent de sa poitrine voilà la première fois que je le vois ainsi dit la jardinière mademoiselle est une demoiselle de votre pays elle est venue pour vous voir dit -elle à le vieillard grâce ", "tu n’ avais pas suivi la fin de la conversation tu n’ avais pas entendu la sonnerie tu n’ avais pas entendu répondre allô vous voyez ç a commençait bien mais ce n’ était que le début ", "cette moustache cette disinvoltura de trompette cet air faraud lui allaient à le cœur comme l’ allure les façons les manières d’ un de marsay plaisent à une jolie parisienne chaque sphère sociale a sa distinction la jalouse marie rebutait amaury cet autre fat de petite ville elle voulait être madame bonnébault les autres venez-vous crièrent de loin catherine et nicolas en apercevant marie et bonnébault .ce cri suraigu retentit dans les bois comme un appel de sauvages ", "mais tout en reconnaissant la sagesse de le conseil et de le conseiller il essaya timidement de plaider les circonstances atténuantes sans doute il fallait réprimer un caprice si ce n’ était qu’ un caprice mais peut-être y avait -il là une répercussion physique et morale de le choc trop rude ébranlant ce frêle organisme jeanne était délicate nerveuse d’ une sensibilité au-dessus de son âge le double deuil qui l’ avait si brusquement frappée avait encore développé chez elle les forces affectives elle se cramponnait à son frère le seul parent qui lui restât avec une sorte de détresse fallait -il la repousser brutalement trancher dans le vif de la plaie saignante et lui imposer sans ménagement une nouvelle séparation qu’ elle ne pourrait peut-être pas supporter? ", "—et le jeune? un de les frères de la rose qui est morte la pauvre fille en prenant le poison destiné à sa patronne frère —henri oui qui fait le hareng à le fécamp —ils sont entrés ici ensemble je crois oui. attendez ", "il fit le portrait de suzanne les séances avaient lieu le soir à la lampe c' était tout une affaire suzanne ne pouvait rester en place joseph se fâchait et grondait ce portrait à les crayons assez mal dessiné mais très-expressif leur prit semaines et une fois fini joseph le fit encadrer " ]
commençons si vous voulez la fit butler un peu éberlué .bouche bée tous les nous ne bougions plus nous demeurions immobiles lui et moi à la contempler à l’ admirer c’ était vraiment une rude femme une telle maîtrise de soi après ce désarroi de tout à l’ heure dire qu’ à le springfield à la nouvelle-orléans a avait mené dans la plume et la soie une existence d’ enfant gâté et que maintenant parmi les embûches de la nature et des êtres les plus farouches a trouvait le moyen d’ aller de venir de se comporter comme si ç a n’ avait jamais fait autre chose depuis sa naissance	[ "je ne sais pourquoi je regardai mes mains en cet instant-là mes grosses mains maladroites qui une heure plus tôt s’ étaient rivées à ce corps avec tant de force à le défaut de la forme peut-être avaient -elles de ce faible corps de ce corps chéri conservé à le moins un peu de le parfum machinalement je les portai à le mes lèvres à la dérobée je les embrassai.notre hôte cependant s’ était ressaisi vous me permettrez bien de vous offrir d’ abord un verre de quelque chose bégaya -t-il presque courtoisement elle rit.« après tout ce que vous voudrez dit -elle mais quand nous aurons paraphé notre accord ", "rien avant j’ ignore si c’ est la coutume d’ isquilar c’ est en tout cas celle de la nouvelle-orléans si vite conclu tout était déjà terminé que je me croyais encore à le moitié tâche cet après-midi avait été tellement fertile en événements que j’ en avais fini par perdre de vue le but de notre visite à le isquilar ", "par bonheur pour catharona ariane veillait mais nous aurait -elle obtenu des conditions aussi favorables si elle avait eu en face d’ elle notre butler à le nous celui avec lequel john et moi nous avions le triste privilège de nous mesurer? sans vouloir en rien diminuer la stupéfiante puissance de persuasion et l’ autorité dont elle venait de faire preuve j’ ose dire que ce n’ est pas certain impressionné comme il l’ avait été par elle il est hors de doute que notre horrible avare tint à se montrer ce jour -là sous un aspect tout différent et puis aussi n’ oublions pas il y avait le temps qui le pressait la nécessité d’ organiser PROPN son convoi ", "les quelques heures dont il disposait encore il ne pouvait plus les user à le atermoyer s’ il voulait aboutir avec nous or il le voulait enfin pour une raison ou pour une autre en minutes tout fut réglé pour nos poulains il nous donnait moitié tout de suite moitié à son retour de fort patterson la somme fabuleuse inespérée de dollars soit par bête un demi-dollar de plus que nous n’ attendions de quoi à présent il ne nous restait plus qu’ une chose à le faire arroser cela ainsi qu’ il avait été convenu un coup de main fiston s’ il te ", "me dit butler la discussion avait eu lieu devant la porte de le réduit enfumé qui lui tenait lieu tout ensemble de chambre de bar de bureau de comptabilité c’ était là qu’ il nous avait reçus il allait y avoir un an le soir le lugubre premier soir de notre arrivée chez lui aujourd’hui uniquement par égard pour ariane vous pouvez m’ en croire ou plutôt à le cause de l’ espèce de crainte qu’ elle lui inspirait il ne s’ était pas risqué une seconde à le nous proposer d’ y entrer je l’ avais un instant plus tôt aidé à le retirer de cet obscur taudis une table un escabeau chaises boiteuses à le présent c’ était de la verrerie et des spiritueux qu’ il s’ agissait vous accepterez bien un whisky mon bel oiseau bleu ", "si c’ est trop fort pour vous j’ ai aussi du punch de le vrai punch parfumé à le piment noir et à l’ ananas et puis aussi de le vin d’ orange mais alors c’ est pour les toutes petites filles qui n’ ont pas encore fait leurs dents .»un autre jour que PROPN je me serais payé une bosse de rire il était réellement à le croquer dans son rôle de demoiselle de la maison eus assez de mal à découvrir la bouteille de vin d’ orange à lequel on ne m’ aurait pas fait toucher contre ma part de paradis mais le whisky était dans un coffre à le pied de le lit se trouvaient aussi en fait de cristaux les gobelets d’ étain à le nombre de lesquels j’ en reconnus un pour l’ avoir lancé à la tête de le maître de céans un soir d’ explication un peu vive ", "il le reconnut également il rit .«prends -en un autre pour toi me dit -il celui-ci pas si bête aujourd’hui je le garde tout est oui? alors gentlemen et ladies à le vos rangs pour la contredanse s’ il vous plaît nous nous assîmes ah! j’ ai oublié de noter que profitant de ces allées et venues et d’ un instant où j’ étais seul avec lui dans sa chambre il m’ avait murmure il faudra se débrouiller pour que la petite nous laisse une minute ", "j’ ai une commission pour toi tu devines de qui parbleu si j’ avais deviné! j’ avais pour sa discrétion sa délicatesse décidément il commençait à se civiliser il ne manquait pas de grandeur le tableau qui s’ offrait à le nous de cet endroit ", "c’ était à le déclin d’ une belle journée toute la vie intense de le ranch un ranch comme nous pouvions espérer que dans ans à le prix de beaucoup de peines et de travail nous finirions par en avoir un les animaux rentraient du pâturage en même temps que le convoi de le lendemain s’ organisait sous un désordre un tohu-bohu apparent on sentait que rien n’ était laissé à le hasard les chevaux hennissaient les gardiens juraient mais dans une heure peut-être avant chaque homme chaque bête on en était sûr serait à sa place assis à le califourchon sur sa chaise coude à le dossier pipe à la bouche samuel regardait " ]	[ "et en moi-même ces forces qui revenaient cette joie de respirer ce profond élan de la vie recommencée mon frère était alors un grand garçon de et ans qui avait carte blanche dans la maison pour ses entreprises tout le temps de ma maladie je m' étais préoccupé d' une chose qu' il arrangeait dans la cour et que je mourais d' envie de voir c' était à le fond dans un recoin charmant sous un vieux prunier un lac en miniature il l' avait fait creuser et cimenter comme une citerne ", "en avant! en avant on n' entend pas les cris de mort tant nos chacals poussent des cris de rage les balles sifflent les boulets ronflent les fougasses éclatent en avant les turcos sont déjà dans les retranchements clouant à les fascines de bambous les volontaires à le front croisé de rouge étranglant les chinois mordant à le sang comme des loups ces pavillons-noirs qui se défendent comme des lions je n' ai jamais vu motte de terre pétrie de tant de sang! et les retranchements emportés mes tirailleurs sautent hors de les tranchées poursuivant les célestes et leur arrachant leurs pavillons à le tête de mort j' avais comme eux la fièvre la furia de cette chasse à l' homme ", "je suis intervenu pour l’ en empêcher voilà mon crime le capitaine s’ expliqua alors les cris déchirants qui avaient frappé son oreille –qu’ on détache cet enfant et qu’ on en prenne soin ordonna -t-il puis s’ adressant à le second: quel travail aviez -vous imposé à le cet enfant ", "sur ces entrefaites fitz-harris l’ irlandais qui est poëte par échappées est convaincu d’ avoir publié un libelle contre madame putiphar lisez madame de pompadour appelle aussi PROPN pharaon maître fitz-harris est mis à la bastille et patrick toujours généreux va demander sa grâce à la marquise ici j’ aurais grande envie de reprocher à le petrus borel sa sévérité excessive pour cette reine de la main gauche qui profita de sa demi-royauté pour faire un peu de bien quand les autres par habitude et par tempérament font beaucoup de mal dieu me garde de me laisser entraîner par ce courant de réhabilitations érotiques qui parti d’ agnès sorel ne s’ est pas arrêté à la dubarry ", "s’ apprêtait -on à le ergoter aussitôt il offrait sa joue sans oreille pour ne pas entendre à le désagréable comme à l’ inaccessible criailleries de le vulgaire ou appels des sirènes il se rendait sourd n’ ouvrant son unique organe acoustique qu’ à le merveilleux concert de le réel que rien n’ entache le prince noix vécut donc plus heureux que tous ses ancêtres nous ne nous attarderons pas sur les hauts faits d’ une vie que des générations de rois macre de ducs amande et de princesses noisette allaient prendre en exemple disons seulement qu’ à sa mort et selon l’ usage ce monarque prédestiné n’ en fut pas moins réduit en cendres pour faciliter son éparpillement dans le vent de le haut d’ un promontoire ", "–et comment eussiez -vous pu avoir l’ air de me faire un pareil honneur c’ est qu’ il y a une circonstance singulière dont j’ ai été bien des fois sur le point de vous parler et que vous avez certainement déjà remarquée: la ressemblance étonnante de félicie avec la néréide de jean goujon dont vous étiez épris à le point de prêter ses traits à le votre fantôme –je ne me trompais donc pas m’ écriai-je mademoiselle d’ aillane ressemble en beau à le cette statue –en beau merci pour elle mais vous voyez cette ressemblance vous impressionne; voilà pourquoi je me suis abstenu de vous la signaler d’ avance –je comprends que vous ayez craint de me suggérer des prétentions que je ne puis avoir –j’ ai craint de vous rendre amoureux d’ une jeune personne qui ne pouvait prétendre à le vous; voilà mon cher ami tout ce que j’ ai craint ", "c’ était de quoi armer sa petite troupe et la mettre en état de résister si contre toute prévision des indiens l’ attaquaient en route novice ne négligea pas non plus de prendre une lanterne de poche mais les cartes de le bord déposées dans le poste de l’ avant et avariées par l’ eau étaient hors d’ usage il y avait aussi dans l’ arsenal de le pilgrim quelques-uns de ces solides coutelas qui servent à le dépecer la baleine PROPN en choisit destinés à le compléter l’ armement de ses compagnons et il n’ oublia pas d’ emporter un inoffensif fusil d’ enfant qui appartenait à le petit jack .quant à les autres objets que renfermait encore le navire ou ils avaient été dispersés ou ils ne pouvaient plus servir d’ ailleurs il était inutile de se charger outre mesure pour les quelques jours que durerait le voyage ", "—pourquoi pas —alors écoutez mes paroles et tous nous nous suspendîmes à les rouges lèvres de c’ était l’ année dernière quand je partis de sydney à le bord de le steamer un requin accompagnait notre bateau un seul requin mais toujours un requin quelquefois on le pêchait et tout de suite il était remplacé par un autre ", "mais la vieille dame tenait à le vider son sac à les conseils ta place moi fiston je me tiendrais en garde contre le papa il ne m' inspire pas pour sous de confiance je l' ai vu passer certain jour un vrai pince-sans-rire avec une mine de croque-mort ", "eh bien l’ énorme fortune de votre père qui était déjà ébranlée dans les dernières années de sa vie puisque c’ est pour la rétablir paraît -il qu’ il entreprit à le début de la guerre un voyage en roumanie n’ a fait depuis que diminuer votre mère avant de recevoir mes conseils n’ a pas su l’ administrer ses revenus faiblissaient à le mesure que toutes les conditions de la vie augmentaient alors pour ne pas restreindre son train d’ existence elle a commis l’ imprudence de jouer à la bourse de spéculer enfin à le mon insu elle a naturellement perdu et à le présent elle est ruinée il lui reste à le peine de quoi vivre pendant mois cette fois nelly-rose ne riait plus elle avait pâli et ses lèvres tremblaient " ]
heureusement que la blanche n’ a jamais avisé de mine suspecte dans le clair de lune ou dans l’ ombre qu’ elle n’ ait henni à le couvrir le bruit d’ un moulin! allez j’ étais toujours à le temps sur la défensive et prêt à le donner le compte à les plus malins qui seraient venus me tarabuster et vous l’ avez donné quelquefois lui demandai-je car j’ ai ouï dire que les routes étaient bien loin d’ être sûres dans ce pays? ou petites fois monsieur répondit -il des bagatelles qui ne valent pas la peine qu’ on en parle; un ou coups de bâton par-ci par-là qui faisaient piauler mes coquins comme un chien qu’ on fouette dans un carrefour	[ "mais jamais de raclée complète ils ne l’ attendaient pas ou ils décampaient ou ils tombaient à le terre comme un paquet de linge sale et c’ était le meilleur parti qu’ ils avaient à le prendre car je n’ ai jamais pu frapper un homme à le terre et la blanche sautait par-dessus! mais de cela il y a maintenant des années c’ était dans le temps de le fameux lemaire qui a été guillotiné à le caen de ces soi-disant marchands de cuillers d’ étain qui ont bouté le feu à le plus d’ une ferme à présent les routes sont tranquilles et peut-être hors celle-ci à le cause de la lande n’ y en a -t-il pas une seule dans toute la manche ou ̀ il faille comme j’ ai vu dans un temps quand on y passait se hausser sur les étriers pour regarder par-dessus les haies et faire un noeud de plus à la lanière de son bâton autour de son bras et voyagez -vous souvent dans ces parages ", "lui demandai -je encore ayant bien soin de régler le pas de mon cheval sur le pas de le sien à le fois par an monsieur dit -il j’ y fais ma tournée j’ y viens de fondation à la foire saint-michel de coutances à la crottée à les gros marchés de créance et il y en a en été et en hiver voilà à le peu près tout sauf erreur ", "comme vous voyez je ne suis pas bien grand coutumier de cette route-ci mes affaires sont de l’ autre côté de le côté de caen et de bayeux où je vais vendre à les augerons de ce haut pays des boeufs qu’ ils conduisent à le poissy et qui sortent comme tous ceux qu’ ils y mènent de nos herbages de le bas cotentin et non pas de leur vallée d’ auge dont ils sont si fiers —je vois que vous êtes lui dis -je souriant de son patriotisme d’ éleveur un herbager de la pointe de notre presqu’ île car quoique vous m’ ayez pris pour étranger et que j’ aie perdu l’ accent qui dit à l’ oreille d’ un autre qu’ on est son compatriote je suis cependant de le pays et si mon oreille n’ a pas oublié autant que ma langue les sons qui me furent familiers autrefois vous devez être à le votre manière de parler de le côté de saint-sauveur-le-vicomte ou de briquebec —juste comme bon poids ", "s’ écria -t-il avec une explosion de gaieté causée par l’ idée que j’ étais son compatriote vous avez mis la main sur le pot à les roses mon cher monsieur! je suis de le côté de saint-sauveur-le-vicomte car je tiens à le bail la grosse ferme de le mont-de-rauville qui comme vous le savez puisque vous êtes de le pays est entre saint-sauveur et valognes je suis herbager et fermier comme l’ ont été tous les miens honnêtes vestes rousses de père en fils et comme le seront mes garçons que dieu les protège! la race de les tainnebouy doit tout à la terre et ne s’ occupera jamais que de la terre de le moins de le vivant de maître louis car les enfants ont leurs lubies qui peut répondre de ce qui doit survenir après que nous sommes tombés il dit ces derniers mots presque avec mélancolie ", "je louai beaucoup l’ honnête cotentinais de cette résolution intelligente et courageuse que malheureusement on ne trouve plus guère parmi les fermiers de nos provinces enrichis par l’ agriculture moi qui crois que les sociétés les plus fortes sinon les plus brillantes vivent d’ imitation de tradition des choses reprises à la même place où le temps les interrompit; moi enfin qui me sens plus de goût pour le système de les castes malgré sa dureté que pour le système de développement à le fond de train de toutes les facultés humaines et qui d’ un autre côté admirais l’ aisance la franchise l’ attitude de le corps et de l’ âme cet aplomb cette simplicité toutes ces virilités qui circulaient noblement et paisiblement en cet homme je trouvais qu’ il avait doublement raison de vouloir que ses enfants ne fussent que ce qu’ il était et rien de plus je vis bien que cette grosse tête placée sur de si robustes épaules et solide comme le créneau qui couronne une tour ne s’ était pas laissé lézarder par ces fausses idées qui courent le monde et qu’ il avait dû entendr", "quand il avait parlé de dieu il avait mis la main sans affectation à son chapeau et l’ avait soulevé la nuit n’ était pas si bien venue que je n’ eusse très bien discerné ce geste muet tout en nous avançant dans la lande cerclée d’ une brume mobile qui venait vers nous peu à le peu sous une lune froide et voilée je repris la conversation que mes réflexions sur le sens droit de mon compagnon avaient un instant suspendue —ma foi! lui dis -je en regardant autour de moi car le brouillard n’ était pas encore assez épais pour que nous n’ aperçussions pas devant et à le côté de nous à de grandes distances je suis fort disposé à le vous croire maître louis tainnebouy quand vous exceptez des routes sûres de votre département cette lande de PROPN je suis comme vous un voyageur de nuit ", "j’ ai déjà bien couru et en plus d’ un pays dans ma vie mais je n’ ai jamais vu que je me rappelle d’ endroit qui se prêtât mieux à une attaque nocturne que celui-ci il n’ y a pas d’ arbres il est vrai derrière lesquels on puisse se cacher pour ajuster ou surprendre le voyageur mais voilà des replis de terrain des espèces de buttes derrière lesquelles un coquin peut se coucher à le plat ventre pour éviter le regard de l’ homme qui passe et lui envoyer un bon coup de fusil quand il est passé par l’ oiseau de saint luc qui est le patron de les bouviers dit l’ honnête fermier vous seriez fort en devinailles monsieur comme on dit chez nous vous avez deviné tout à l’ heure en m’ entendant causer que j’ étais de saint-sauveur-le-vicomte et v’ là que vous devinez maintenant ce que les sacrés bandits étaient usagés de faire quand il y en avait dans ces parages ", "vère monsieur comme vous dites ils se blottissaient derrière ces buttes à la façon d’ un lièvre à le gîte car il y a bien des places comme celle-ci dans la lande qui est bossuée comme la vieille casserole de cuivre d’ un magnan le plus souvent s’ ils étaient ils se mettaient comme qui dirait l’ un ici l’ autre et à le moment où vous passiez l’ un se levait tout droit de sa butte et sautait à la bride de votre cheval tandis que l’ autre qui sortait aussi de sa cachette vous empoignait la cuisse et à le eux ils vous avaient bientôt démonté quelquefois ils ne faisaient pas tant de cérémonies ils se contentaient de vous envoyer une charge de plomb en guise de coup de chapeau qui diable entendait le coup de fusil dans ces espaces tout à le plus de ce côté de la lande la mère giguet de le tauret rouge qui se gardait bien d’ en souffler un mot de peur de discréditer sa maison ", "—et une maison qui ne flaire pas comme baume l’ ami repris-je on m’ a dit à le coutances qu’ il ne fallait pas trop s’ y arrêter —ce sont là de les mauvais propos et des commérages repartit maître louis une espèce de méchant renom qui tient à le voisinage de la lande et à la mine de l’ auberge plus qu’ à le autre chose je connais la mère giguet depuis plus de ans monsieur " ]	[ "on se mirait dans ses parquets les établissements patain avaient été reconstruits très agrandis à le levallois dès le matin kerjean y rendait à le moins que des essais d\\' appareils ne dussent avoir lieu à le issy-les-moulineaux le soir le vieux nid breton blotti sous le toit de la maison parisienne semblait doux et hospitalier il aimait son tranquille intérieur de célibataire les soirées qu\\ il y passait en études et en lectures ", "de la pièce voisine venaient des plaintes des sanglots le murmure d’ une voix grondante en s’ éloignant jusqu’ à le bout de le banc pour ne plus entendre ce bruit triste qui l’ impressionnait son mouvement réveilla quelqu’un dans cette salle ou ̀ elle se croyait seule et une voix cria tout près d’ elle: moïse moïse refais ton compte un angle de jour venu de la porte qui s’ ouvrait à ce moment lui montra une perruche dans une grande cage une vieille perruche à les plumes emmêlées à le bec dégarni faite pour augmenter toutes les croyances sur la longévité de ces oiseaux la présidente vous attend mademoiselle dit en même temps anne de beuil qui traversait le parloir accompagnée d’ une longue créature pâle hagarde les yeux rougis sous son voile de voyage et tout à le coup apercevant elle aussi la perruche qui s’ effarait à le son approche: sale vermine d’ hérétique te voilà encore elle bondit sur la cage l’ emporta en la secouant de fureur faisant sauter l’ eau les graines le petit miroir cassé pendant que la malheureuse bête de sa voix ébréchée et avec son entê", "les relations ébranlées par toutes sortes de tiraillements politiques en face d' un présent qui n' est pas gai et d' un avenir plus sombre encore les relations dis -je deviennent de jour en jour plus rares et plus difficiles d' ailleurs qui a le temps de causer le télégraphe le téléphone et surtout les cartes postales ont remplacé la jolie lettre de les épistolières de le temps jadis dont mme de sévigné reste la reine la vie enfiévrée qu' on mène maintenant nous dévore c' est à le peine si on a le temps de penser et former un salon qui rappelât ceux dont nous venons de parler reste aujourd'hui un rêve à le peu près irréalisable notre époque troublée ne les reverra pas l' univers est l' immense scène où chacun est appelé à le remplir son rôle ", "je copie mes problèmes en me demandant quelles pensées la travaillent et je m’ aperçois avec une surprise inquiète qu’ elle me lance de temps en temps des regards rapides à la fois furieux et vaguement satisfaits qu’ est -ce qu’ il y a donc je ne suis pas tranquille de le tout de le tout voyons que je me rappelle je ne vois rien sinon qu’ elle nous a regardées partir pour notre leçon d’ anglais mademoiselle PROPN et moi avec une colère presque douloureuse à le peine dissimulée ah! la la la la on ne nous laissera donc pas tranquilles ma petite aimée et moi? nous ne faisons rien de mal pourtant ", "mais maintenant elle devinait la ruse de vincent carpentier chez qui la passion avait été plus forte que son épuisement même elle devinait chacun de ses efforts elle suivait son labeur elle le voyait à le travers les planches de la porte à les prises avec l’ implacable obsession de son idée fixe les paroles prononcées par vincent et qui semblaient être d’ un fou revenaient à sa mémoire avec un sens précis qui naguère lui avait échappé ", "celui-ci était citoyen suisse et il avait obtenu un permis de circuler mon père m’ a souvent dit que lorsqu’ il s’ asseyait sur la banquette de la ford de pellmont il avait l’ impression illusoire de se trouver hors d’ atteinte de la gestapo et de les inspecteurs de la rue greffulhe parce que cette voiture était en quelque sorte un morceau de le territoire helvétique mais les miliciens la réquisitionnèrent un peu plus tard et ce fut dans cette ford qu’ ils assassinèrent georges mandel chez koromindé ils laissèrent passer l’ heure de le couvre-feu et ils restèrent là à le bavarder jusqu’ à l’ aube les semaines suivantes mon père et ma mère firent plus ample connaissance ", "–tu peux échanger tu veux une bouteille de coca?–oui merci je ferai un saut à le fleury ce soir pour voir ta sœur –mais c’ est pas la peine elle a un psychiatre très compétent et des parents qui sont vigilants ", "elle n’ avait pas d’ arme elle mais de son corps elle pouvait faire un rempart à le philippe et elle guettait le moindre mouvement offensif des agresseurs pour s’ élancer au-devant d’ eux.—allez -vous -en bathilde lui commanda durement peyrolles votre place n’ est pas ici.—oui chère appuya le chevalier retirez -vous il n’ est pas convenable que vous restiez dans cet endroit pendant que nous allons opérer était l’ homme de les euphémismes .bathilde parut ne pas avoir entendu cette double injonction seriez -vous devenue sourde reprit le vénitien qui moins perspicace que peyrolles la croyait toujours avec eux nous vous disons que vous ne pouvez plus que nous gêner ", "—tu vois dit -il aussitôt nous nous sommes trompés ce n’ était pas une marguerite c’ était un papillon un papillon blanc rétorqua vendredi c’ est une marguerite qui vole avant la catastrophe quand il était le maître de l’ île et de vendredi robinson se serait fâché il aurait obligé vendredi à le reconnaître qu’ une fleur est une fleur et un papillon un papillon ", "–on efface et on recommence non rien n’ était simple il faudrait convaincre ce chirurgien de l’ opérer lui alex truand recherché par les flics trouver un moyen de pression suffisamment fort pour le forcer à se taire mener à le bien l’ opération et le laisser partir sans avertir la police un moyen de pression peut-être lafargue avait -il des enfants une femme PROPN lisait et relisait le morceau de papier sur lequel il avait inscrit le nom de richard les références de le service hospitalier —plus il y réfléchissait plus son idée lui semblait excellent sa dépendance vis-à-vis de le légionnaire se verrait considérablement réduite si son visage se transformait la police rechercherait un fantôme un alex barny inexistant " ]
elle ne fait aucun mouvement seulement elle me regarde j’ ai mis à le portée de son bec et l’ eau et le grain d’ ailleurs elle a ma main où prendre sa nourriture que faire en attendant pour que vous sachiez ce qui est arrivé	[ "quel messager vous envoyer qui vous trouve vers quel point de le ciel me tourner pour faire comme le naufragé perdu à le milieu de l’ océan mon signal de détresse pourquoi n’ est -ce pas un de mes bras qui a été brisé à le lieu d’ une de ses ailes chapitre vingt-huitième lettre juin oui tu avais raison mon bien-aimé je le sens si je n’ eusse obtenu la rupture de mes vœux il y aurait toujours eu un remords à le fond de notre bonheur ou plutôt il n’ y aurait pas eu de bonheur puisque ce bonheur dieu ne l’ eût pas sanctionné ", "quand je te disais je suis libre nous fuirons ensemble nous serons heureux je voulais oublier mais à le fond de mon âme une voix se lamentait qui si forte que fût celle de mon amour la faisait taire parfois aujourd’hui je suis bien malheureuse puisque je ne sais comment te retrouver te revoir mais ma conscience est tranquille mais quand je dis quand je répète je t’ aime mon fiance je ne sens plus à le cœur cette douleur aigue que j’ y ressentais même à le moment ou ̀ je te disais sois tranquille mon bien-aimé nous serons heureux ", "j’ ai veillé notre pauvre colombe comme j’ aurais veillé une sœur malade elle souffre beaucoup et de temps en temps ferme les yeux de douleur je laisse tomber goutte à le goutte de l’ eau glacée sur son aile et cela semble lui faire de le bien elle me caresse avec son bec rose comme pour me remercier pauvre colombe ", "elle ne se doute pas de ce qu’ il y a d’ égoïsme dans les soins que je lui donne mais toi toi que dois -tu penser mon dieu chapitre vingt-neuvième lettre premier juillet jours écoulés et pas de nouvelles et mes yeux s’ usent à le percer l’ horizon dans lequel je cherche vainement notre colombe bien-aimée ", "chaque point noir qui tache l’ espace je me dis c’ est elle puis à le bout d’ un instant je m’ aperçois de mon erreur et ma poitrine haletante d’ espoir se dégonfle dans un soupir n’ importe j’ attends toujours j’ espère toujours puisque tu vis puisque tu m’ aimes pourquoi donc désespérerais -je de le bonheur seulement le temps se passe ", "il y a mois que vous êtes partie oh si je calcule bien depuis ou jours vous devez être revenue ô mon dieu mon dieu ", "ce cœur de bronze aurait -il refusé on dit cependant qu’ il a aimé cet homme mon dieu seigneur ne nous abandonnez pas chapitre trentième lettre juillet oh ", "si tu savais pauvre bien-aimé de mon cœur tout ce que je t’ ai écrit depuis jours il y a là vois -tu tout un monde de pensées de désirs d’ espérances de regrets et de souvenirs si jamais nous nous retrouvons dieu le veuille comme je l’en prie ardemment le jour la nuit surtout ", "si jamais nous nous retrouvons tu liras tout cela et alors seulement alors je te le jure tu comprendras combien tu étais aimé si nous ne nous revoyons pas toutes les tortures de l’ enfer sont dans cette crainte eh bien c’ est moi qui relirai ces lettres c’ est moi qui y ajouterai chaque jour un feuillet plus désespéré que celui de la veille c’ est moi qui mourrai sur le dernier en t’ écrivant je t’ aime " ]	[ "le marquis de sade voluptueux étrange! poursuit l’ idéal de l’ esprit infini dans la torture de la matière bornée ce n’ est pas ton corps mais ton âme christiane que je posséderai par la douleur et nous verrons si mon alchimie de le vouloir humain ne produit pas quelque chose! ah çà mais il me semble que je cherche des excuses et des raisons à le mon action fi donc! ", "un second combiné celui de bourrassol était posé sur le bureau cadin s’ approcha sans bruit son adjoint rassemblait d’ un coup toutes ses notions d’ anglais pour tenter de se faire comprendre d’ un lointain interlocuteur ce you yès ail ouaite cadin s’ appuya à un pilier ", "mais rassurez -vous sans pouvoir vous fixer une date je crois pouvoir vous assurer que vous n’ attendrez pas trop longtemps quelques jours tout à le plus ne vous inquiétez pas d’ ailleurs je vous ferai aviser en temps voulu vous logez toujours à l’ hôtellerie de le grand-passe-partout ", "tu viens appela PROPN le café est servi en bas les beaux-frères avaient trouvé chambres au-dessus d’ un marchand de vin tout en faisant honneur à un déjeuner substantiel paul qui la veille à le soir avait recueilli des renseignements sur l’ occupation de corvigny et d’ ornequin raconta mercredi le août corvigny à la grande satisfaction de ses habitants pouvait encore croire que les horreurs de la guerre lui seraient épargnées on se battait en alsace et devant PROPN ", "elle voulut ajouter quelques mots mais son cœur était trop plein à le moins reprit PROPN après quelques moments de conversation à le moins vous ne serez plus obligée d’ épouser cet affreux seiffert ce mot seul dissipa tout à le coup la joie de mademoiselle elle porta les mains à le son front et devint pâle comme une morte martha ", "venez à le moi comme vous y êtes toujours venus déposez ce que vous voudrez pour cette œuvre pieuse soit à le bureau de le mousquetaire soit à la presse soit à la librairie nouvelle .le mousquetaire demande l’ honneur de se mettre à la tête de la souscription .souscription artistiquepour racheter à les petits-enfants de dorvalles bijoux de leur grand’mere.chers lecteurs belles lectrices encore une bonne œuvre à le accomplir et dans laquelle je l’ espère vous ne nous abandonnerez pas.eh mon dieu si tous ceux qui ont applaudi notre pauvre marie dans les forçats dans le joueur dans l’ incendiaire dans PROPN dans et dans apportaient chacun un franc seulement ce n’ est plus une pierre que l’on pourrait mettre sur sa tombe se serait un monument que nous pourrions lui faire bâtir .nous ne sommes pas si exigeants nous ne demandons pas qu’ on inhume comme en angleterre les artistes dans la sépulture de les rois nous demandons seulement qu’ on ne les jette pas dans la fosse commune .allons nos frères les artistes venez à le nous ce que je fais aujourd’hui pour dorval d’ autres aprè", "ce fut d’ abord avec une timidité d’ enfant avec une tendresse respectueuse qu’ il lui parla puis il devint audacieux lui confia ses secrets se mit à l’ interroger à l’ écouter et je ne suis pas bien sûr qu’ il n’ ait pas entendu quelquefois ses réponses dans une conversation avec un de ses camarades instruit et sérieux comme lui il osa affirmer que sa durance avait une âme et comme son interlocuteur souriait il entra dans une violente colère il disait presque vrai le malheureux car il lui avait donné la moitié de la sienne ", "vous les recevrez à le paris avant jours; et ajouta -t-il en souriant je ne vous les ferai point payer moi comme timoléon à le qui vous avez souscrit francs de billet l’ argent vous est dont devenu indifférent –je n’ en ai pas besoin si j’ en voulais il compléta sa pensée par un sourire et n’ alla pas plus loin –mais enfin lui dis -je vous restez donc à le bagne repentant et résigne d’ abord –et ensuite ", "mais je les retiendrai elles sont d’ un mot qui est je crois de joubert amies de la mémoire vous n’ avez jamais lu joubert? vous lui auriez tellement plu je me permettrai dès ce soir de vous envoyer ses œuvres très fier de vous présenter son esprit il n’ avait pas votre force ", "a saint-louis antoine crut il est vrai qu' on l' examinait avec attention mais ce fut une fausse alerte a le colonel embrassa son oncle et le quitta ayant hâte de revenir à le paris pour rassurer il eût voulu faire pour elle ce qu' il avait fait pour antoine et l' accompagner jusqu' à le bâle pour la remettre à les mains propres de son père qui l' attendait mais il n' osa pas se proposer pour ce voyage par respect pour michel et ce fut sorieul qui dut la conduire il se trouva seulement à la gare de l' est pour lui faire ses adieux avant qu' elle montât en wagon " ]
de puissants commanditaires politiques venaient d’ embarquer aventuriers pour les jeter dans cette province naguère encore si prospère pendant que ceux-ci étaient en mer PROPN renversa le président et envoya d’ urgence un courrier via apportant des ordres très stricts à le gouverneur de s’ opposer vivement à le débarquement de ces lascars la bande fut dissoute en face de entre le pacifique et la baie et ceux de ses membres qui purent en réchapper infestèrent le pays se livrant à le brigandage clans se formèrent et les partisans mettaient le pays à le feu et à le sang PROPN eut la sagesse de ne pas intervenir et l’ habileté de se créer des accointances dans les factions	[ "d’ autre part des chasseurs des trappeurs des coureurs de bois tous de nationalité américaine avaient pénétré par infiltration jusqu’ à le cœur de le pays ils formaient un petit noyau très remuant qui voulait rattacher la californie à l’ union ici aussi suter sut manœuvrer et ne pas se compromettre car si les américains bénéficiaient secrètement de son appui il envoyait semestriellement un courrier PROPN les montagnes qui portait ses rapports à le saint-louis un de ses messagers se présenta même à le PROPN pour soumettre un plan de conquête: demandait à le prendre le commandement de les troupes et exigeait la moitié de les territoires conquis à les yeux de les mexicains sa conduite héroïque sur la frontière ou ̀ il s’ opposait avec énergie à les incursions perpétuelles de les tribus sauvages le faisait passer pour un si fidèle allié que le gouvernement le nomma gardien de la frontière nord avec le grade de capitaine et pour le récompenser de ses services lui fit don de heures carrées de terre une étendue aussi vaste que sa petite patrie bâloise ", "les indiens étaient le plus gros souci de suter les tribus sauvages de le haut-sacramento voyaient son établissement d’ un mauvais œil ces terres cultivées ces labours ces troupeaux ces fermes ces bâtiments qui surgissaient de toutes parts cette colonie prospère qui allait s’ élargissant empiétaient sur leurs territoires de chasse ils avaient pris les armes incendiaient nuitamment les meules et les granges assassinaient en plein jour les bergers isolés et razziaient le bétail les rencontres armées étaient fréquentes on échangeait des coups de feu et pas un jour ne se passait sans qu’ on ramenât à la ferme un homme mort cadavre de bûcheron scalpé planteur odieusement mutilé milicien tombé la face en avant ", "jamais suter ne se félicita autant de l’ idée qu’ il avait eue d’ importer de la main-d’œuvre canaque que durant ces premières années de coups de main incessants sans elle il n’ aurait jamais pu aboutir il y avait villages d’ insulaires malgré les luttes les batailles les complications politiques l’ état de révolution latente les assassinats les incendies réalisait son plan méthodiquement la nouvelle-helvétie prenait tournure ", "les maisons d’ habitation la ferme les principaux bâtiments les réserves de grains les dépôts étaient maintenant entourés d’ un mur de pieds d’ épaisseur et de pieds de haut a chaque angle s’ élevait un bastion rectangulaire muni de canons autres pièces défendaient l’ entrée principale la garnison permanente était de hommes en outre des patrouilles et des rondes parcouraient toute l’ année l’ immense domaine ", "les hommes de troupe racolés dans les bars d’ PROPN étaient mariés à des femmes californiennes qui les accompagnaient dans tous leurs déplacements portant le bagage pilant le maïs et fabriquant les balles et les cartouches en cas de danger tout ce monde se rabattait sur le fortin et venait renforcer la garnison petits bateaux armés de canons étaient à l’ ancre devant le fort prêts à le remonter soit le soit le sacramento les directeurs de les moulins des scieries où se débitaient les arbres géants de le pays des innombrables ateliers étaient pour la plupart de les charpentiers de bord des timoniers ou des maîtres d’ équipage que l’on faisait déserter des voiliers en escale sur la côte en leur promettant une solde de piastres par jour il n’ était pas rare de voir des blancs venir se présenter à la ferme attirés par la renommée et la prospérité de l’ établissement ", "c’ étaient de pauvres colons qui n’ avaient pas su réussir seuls principalement de les russes des irlandais des allemands PROPN leur distribuait de les terres ou les employait selon leurs capacités des chevaux des peaux de le talc de le froment de la farine de le maïs de la viande séchée de le fromage de le beurre des planches de le saumon fumé étaient journellement embarqués PROPN expédiait ses produits à le van couver à le sitka à les îles sandwich et dans tous les ports mexicains et sud-américains mais il approvisionnait surtout les nombreux navires qui venaient maintenant jeter l’ ancre dans la baie ", "c’ est dans cet état de prospérité et d’ activité que le capitaine frémont trouva la nouvelle-helvétie quand il descendit des montagnes après sa mémorable traversée de la PROPN PROPN s’ était porté à sa rencontre avec une escorte de hommes splendidement équipés les bêtes étaient des étalons l’ uniforme de les cavaliers d’ un drap vert sombre relevé d’ un passepoil jaune le chapeau incliné sur l’ oreille les gars avaient l’ allure martiale ", "ils étaient tous jeunes vigoureux bien disciplinés d’ innombrables troupeaux paissaient dans les grasses prairies des bêtes de choix les vergers regorgeaient de fruits dans les potagers les légumes de le vieux monde voisinaient avec ceux de les contrées tropicales partout des fontaines et des canaux ", "les villages canaques étaient propres tout le monde était à le son travail il régnait partout le plus bel ordre des allées de magnolias de palmiers de bananiers de camphriers d’ orangers de citronniers de poivriers traversaient les vastes cultures pour converger vers la ferme les murs de l’ hacienda disparaissaient sous les bougainvillers les roses grimpantes les géraniums charnus " ]	[ "les rumeurs de le village s’ assoupissaient et dans le silence de la nuit on entendait soudain un frais bouillonne-ment d’ eau à le fond de les jardins c’ était le bruit de les vannes de le moulin que levait paul le meunier et c’ était aussi le signal de le coucher mlle mélanie allait s’ agenouiller sur son prie-dieu mlle victoire gagnait son lit ou elle retrouvait les rêves agités de les nuits précédentes et le lendemain la journée recommençait identiquement semblable ainsi s’ écoulait cette existence monotone qu’ aimée avait été conviée à le partager ", "je vois avec plaisir que la famille de maillefert a en vous un serviteur fidèle et dévoué serviteur le mot déplut à l’ aubergiste il se redressa dans sa veste blanche et de son grand air de dignité: –je ne suis prononça -t-il le serviteur de personne raymond aussi riait –excusez -moi cher monsieur béru fit gravement le vieil ingénieur j’ avais cru en voyant votre joie la duchesse m’ importe peu monsieur et si je me réjouis c’ est que son séjour dans le pays fait aller le commerce par exemple c’ est dans mon établissement que se réunissent le maître d’ hôtel le chef et le sommelier de mme demaillefert et aussi le valet de chambre de m.philippe –c’ est bien de l’ honneur pour nous interrompit m.deboursonne ", "la nuit tombe on passe devant le château de menthon-saint-bernard le petit cimetière d’ alex et celui de les héros de le plateau de les glières ces cars de le dimanche soir et ces trains annecy-paris bondés comme pendant l’ occupation d’ ailleurs cars et trains sont à le peu près les mêmes qu’ alors putsch d’ alger dont je suis les péripéties à le dortoir sur un petit transistor en me disant qu’ il faut profiter de la panique générale pour m’ enfuir de le collège ", "elle prétendait soudain que seul scheidmann pourrait rassembler leurs souvenirs quand ceux-ci seraient en voie de disparaître complètement y est la lilly est lancée dit quelqu’un –qui nous dira qui nous sommes le jour où nous ne le saurons plus et le jour où plus personne ne le saura demandait qui nous racontera comment nous avons vécu dans la civilisation de les justes et comment nous l’ avons approfondie et défendue jusqu’ à sa complète déconfiture –oui y est elle est lancée et elle n’ est pas près de s’ arrêter la lilly ajouta solange ", "il se rebute de me flatter pour me gagner il s’ aperçoit que ma docilité ne prouve rien pour ma conversion il commence à se montrer sévère et je commence à ne plus le redouter la dévote avec son sourire malin est peu à le craindre je n’ ai qu’ à la regarder pour être moins affable: les traits de son visage annoncent la fourberie je ne puis à son égard me faire illusion aussi jusqu’ à le présent c’ est la personne de les que j’ ai le moins ménagée ", "personne ne vint avant le soir ils étaient libres d’ aller et de venir à le condition qu’ ils n’ essaient pas de se toucher entre eux lorsqu’ ils dérogeaient à le cette règle leurs gardiens intervenaient immédiatement et déplaçaient les contrevenants hors de le dortoir .peu avant que le soleil décline à l’ heure où les lampes furent allumées on leur intima le silence via un mégaphone ce qui semblait être le médecin annoncé criait des instructions que frédérique traduisait à le nadia ils venaient de vivre leurs premières heures de rétention ", "mais ce sont les habitants de le nouveau monde qui expérimentent le bouillonnement formidable où sont pris les grandes masses et les plus petits détails la totalité de la vie ils y versent l’ énergie l’ enthousiasme de les peuples jeunes ils ont inventé pêle-mêle la production standardisée de masse le chewing-gum le jazz le nylon les mêmes hommes qui regardèrent incrédules enfants la cage à le poules épique de wilbur parcourir à le pieds de le sol la longueur d’ un jet de pierre voient d’ étincelantes armadas décoller vers l’ allemagne le trait saillant constant de l’ expérience de les générations qui se sont succédé depuis la fin de l’ ancien régime c’ est que le monde a changé sous leurs yeux ", "ah ça tu ne vas pas te trouver mal mon garçon —non non c’ est la surprise l’ étonnement n’ est -ce pas je ne m’ attendais —évidemment tu n’ étais pas préparé eh bien et ton patron il se porte toujours bien? —toujours toujours balbutia la ficelle en manquant de s’ étrangler avec son marc car il avait avalé de travers —voilà un brave homme moi je l’ aime beaucoup je lui dois tout à ce marquis-la c’ est avec ma part que je suis venu m’ établir ici tandis que les autres la gaspillaient là-bas de le côté de la chine je ne lui souhaite que de le bonheur moi à le m. de le touchais inutile de le lui dire n’ est -ce pas je ne te charge pas de lui faire part de mon arrivée dans le pays à le lui ni à le personne —écoute petit-bon-dieu interrogea la ficelle d’ un air fort embarrassé il y a une chose que je ne comprends pas —dis mon petit ", "un matin hari levé le premier appela son compagnon un nuage mouvant profond léger d’ écume blanche s’ abattait sur eux autour d’ eux sans bruit les ensevelissait peu\\n' à le peu sous un épais et sourd matelas de mousse cela dura jours et nuits il \\n' fallut dégager la porte et les fenêtres creuser un couloir et tailler des marches s’ élever sur cette poudre de glace que heures de gelée avaient rendue plus dure que\\n' le granit de les moraines ils vécurent comme des prisonniers ne s’ aventurant plus guère en dehors de leur\\n' demeure ils s’ étaient partagé les besognes qu’ ils accomplissaient régulièrement ", "puis peu à le peu dans les temps siluriens des sommets de montagnes apparurent des îles émergèrent disparurent sous des déluges partiels se montrèrent à le nouveau se soudèrent formèrent des continents et enfin les terres se fixèrent géographiquement telles que nous les voyons le solide avait conquis sur le liquide millions milles carrés soit millions d’ hectares la configuration de les continents permet de diviser les eaux en grandes parties l’ océan glacial arctique l’ océan glacial antarctique l’ océan indien l’ océan atlantique l’ océan pacifique .l’ océan pacifique s’ étend de le nord à le sud entre les cercles polaires et de l’ ouest à l’ est entre l’ asie et l’ amérique sur une étendue de degrés en longitude c’ est la plus tranquille de les mers ses courants sont larges et lents ses marées médiocres ses pluies abondantes " ]
à la décharge de chrystal elle expliqua que la bête vivait la nuit et dormait le jour —mais elle ne dort pas observa aurore le rat sautait de bas en haut afin d’ atteindre avec la tête une petite aération découpée dans le couvercle il s’ agitait avec une frénésie que décuplaient le silence de la cuisine et celui de la maison de le calme dit en s’ adressant à le rat de le calme!mais l’ autre bondissait de haut en bas et de bas en haut dans un va-et-vient infernal comme s’ il avait trouvé en lui-même le principe de le mouvement perpétuel	[ "elle tapa de le plat de la main sur la boîte pour stopper l’ agitation folle et mécanique de la bête et pour l’ inciter à le ronger sa carotte ou à le retrouver sa roue jeu odieux mais qui ne faisait pas de bruit —et ta bête à le toi c’ était quoi? demanda -t-elle à le aurore qui ne voyait pas à quoi elle faisait allusion enfant elle avait possédé tant d’ animaux étranges modèles uniques coups d’ essai d’ une nature prolifique et imaginative associations curieuses de plumes et de poils de pattes et de mains de mamelles et de sexes de queues et d’ oreilles de dents et d’ écaillés de peau et de pustules et de ce qu’ il fallait de rayures de taches avec en prime beaucoup de couleurs qui disparaissaient à le toucher et s’ effaçaient en mourant on leur cherchait un nom et on n’ en trouvait pas on leur cherchait une nourriture et on ne la trouvait pas —pas PROPN dit comme si aurore lui avait dressé un tableau scientifique de les espèces qui peuplaient la forêt tropicale ta bête la bête de le livre ", "elle avait tendance à le mélanger la littérature et la vie d’ aurore à les superposer à le chercher les clefs de l’ une dans l’ autre comme si le roman n’ était que la transposition de la vie comme si écrire n’ était jamais que dire sous une forme dérobée la plupart de le temps plus lyrique plus intense ou plus rudimentaire les incertitudes les ruptures les aléas de l’ existence .comment allez -vous pouvoir décrire l’ amour si vous ne le connaissez pas avait demandé à le aurore un homme qu’ elle repoussait persuadé qu’ il était l’ amour et qu’ aurore n’ avait pas eu jusqu’ à lui l’ occasion de le connaître il pensait peut-être qu’ en la baisant il lui ferait cadeau d’ un livre il s’ imaginait sans doute que les romanciers étaient aussi avides d’ exercer leur vie que les chercheurs de trouver des documents inédits et qu’ ils enregistraient toutes les occasions d’ écrire c’ est que vous voyagez beaucoup avait dit une dame ceci expliquant cela ", "avec la vie que j’ ai eue je pourrais écrire un roman lui confiaient des lecteurs qui lui achetaient ses livres comme on se fournit en congelés parce que l’on n’ a pas le temps de faire soi-même la cuisine était répondit aurore une sorte de petit marsupial mais je ne l’ ai appris que récemment par un documentaire il y en avait des centaines avec des yeux ronds comme des billes et des petites mains à les ongles pas des griffes transparents comme nous dit -elle en tendant sa main à les ongles courts et puis elle ajouta que ce qui l’ avait le plus étonnée en europe c’ était que tout fût étalonné fixé dans des normes des vaches des chiens des poules et pas seulement l’ espèce générique mais leurs races particulières tout avait un nom de le perce-oreille à la bête à le bon dieu seuls les étoiles et les microbes surgissant de l’ inconnu de le très vaste ou de le très petit provoquaient encore l’ interrogation ", "mais les hommes en blanc penchés sur leurs microscopes annonçaient en conférence de presse qu’ un virus nouveau était apparu pendant que les astronomes les yeux levés vers le ciel saluaient la naissance d’ une étoile lointaine les objets inconnus retombaient dans le grand catalogue de les choses connues que l’on s’ empressait de refermer et d’ oublier parce que l’on ne peut tout savoir ni tout retenir tenait à le ce que chaque objet eût un nom et une place dans l’ univers cela commençait par l’ ordonnance de la table fourchette à le gauche couteau à le droite et se poursuivait dans les allées de le parc PROPN par la dénomination de toutes les espèces végétales puis sur la promenade de les pyrénées par l’ appellation de chaque pic et montagne: répète ordonnait -elle à le juju et enfin à le hasard de les rues par la désignation de tous les noms de les rues et de les places de la ville devant leurs plaques épelle la bête était restée sans nom.à la façon de tante mimi exigeait qu’ il ne restât pas la moindre part d’ ombre dans l’ univers littéraire d’ aurore car", "il lui semblait que l’ écrivain était le savant de son œuvre et qu’ il devait lui à le moins en avoir une idée claire elle était heureuse d’ avoir appris que la bête était un marsupial et dans elle rendrait ce vocable imprécis par: le petit marsupial pense dit aurore que bête est mieux et alors surgirent contre sa peau la douceur blonde de le petit animal sa tête ronde la souplesse annelée de sa queue touffue son odeur âcre sa chaleur piquante et le pianotage caoutchouteux de ses doigts qui emmêlaient ses cheveux pour y faire un nid oui dit aurore je préfère bête .lorsqu’ elle avait glissé de son épaule qu’ elle était tombée sur le sol qu’ elle lui avait mis le pied dessus qu’ elle l’ avait écrasée pour la consoler on lui avait dit mais ce n’ est qu’ un rat palmiste il y en a des milliers quand il avait fallu l’ achever en la frappant à le grands coups contre le mur pour faire cesser ce tremblement qui traversait tout le corps elle n’ était plus qu’ un rat un rat dégoûtant ", "—j’ ai froid dit aurore et lui prit les pieds qu’ elle posa sur ses cuisses chaudes et commença à les frotter entre ses mains je sais se disait PROPN en se rappelant ce que lui avait dit babette je me conduis comme la vieille mama devant la princesse blanche je suis l’ esclave de lola de chrystal et d’ aurore mais elles sont si vulnérables et moi si forte et elle continuait à le frotter les pieds d’ aurore pour la réconforter si incroyablement forte si immensément forte aurore se laissait faire dans un abandon d’ enfant en nourrice elle éprouvait une sensation d’ une douceur ineffable à le poser ses pieds juste au-dessus de les genoux de gloria puis à les enfoncer entre les cuisses brunes et dorées tendres et molles larges et accueillantes et tandis que la chaleur lui revenait un peu pendant que les mains sèches s’ activaient elle pensait qu’ elle avait de l’ amour pour le corps de gloria pour sa couleur de miel sombre pour sa texture élastique alors que dans la vie elle n’ aimait pas cette coutume de se dire bonjour en se frottant la joue en mélangeant ses fards .par sa f", "elles s’ étaient rencontrées une dizaine d’ années plus tôt devant le monoprix de le boulevard PROPN leila était effondrée sur le trottoir comme une femme qui vient de casser le talon de sa chaussure elle pleurait et la foule s’ écartait devant elle aurore lui proposa de l’ aider elle refusa il ne s’ agissait pas d’ un talon cassé et elle voulait qu’ on la laissât à sa douleur à son chagrin à le pleurer seule sur le sébasto ", "aurore parvint à le lui faire traverser le boulevard elles s’ installèrent à le café qui fait l’ angle avec la rue PROPN à le peine assise prit une autre allure une sorte de dignité conquérante presque provocante en commandant un picon-bière aurore reconnut une femme d’ habitude c’ est moi qui offre dit -elle indiquant ainsi à le celle qui lui avait porté secours que son emprise ou sa domination s’ arrêtait là et qu’ ayant repris ses esprits elle reprenait aussi les rênes de le destin ", "à le deuxième picon-bière elle ouvrit son panier en sortit un minuscule chien apeuré enveloppé dans un pull-over le mit sur les genoux d’ aurore et lui dit: tiens je vous le donne!je suis allée là-bas expliqua en désignant la direction de la seine je leur ai dit j’ en veux un doux gentil qui ne grandisse pas c’ est pour un malade j’ ai claqué tout mon fric elle faisait passer entre le pouce et l’ index le nombre de billets que lui avait coûté le chiot plus les granulés plus le collier et la laisse c’ est un croisé dit -elle avec orgueil " ]	[ "vous seul avez vu le point faible et votre attaque a dignement terminé cette journée sans vous l’ armée de césar serait ce matin à les portes de la ville s’ inclina –nous avons pensé reprit alors le comte à le vous offrir une récompense digne de l’ action d’ éclat que vous avez accomplie ferma les yeux un instant et songea que la récompense c’ était d’ avoir été vu par primevère sur le champ de bataille puis il se redressa ", "avec de tels soldats l’ égypte pouvait conquérir le monde ensuite venaient les troupes alliées reconnaissables à la forme barbare de leurs casques pareils à des mitres tronquées ou surmontés de croissants embrochés dans une pointe leurs glaives à les larges tranchants leurs haches tailladées devaient faire d’ inguérissables blessures des esclaves portaient le butin annoncé par le héraut sur leurs épaules ou sur des brancards et des belluaires traînaient en laisse de les panthères des guépards s’ écrasant contre terre comme pour se cacher des autruches battant des ailes des girafes dépassant la foule de toute la longueur de leur col et jusqu’ à des ours bruns pris disait -on dans les montagnes de la lune depuis longtemps déjà le roi était rentré dans son palais que le défilé continuait encore ", "l’ homme avait fait signe qu’ il ne comprenait pas il avait commandé de le café en français et tout le monde l’ avait observé avec curiosité il avait les yeux fiévreux trop enfoncés dans les orbites il fumait en tenant sa cigarette collée à la lèvre inférieure et ce simple détail suffisait à le exprimer de la lassitude ou de le dédain a ses pieds une petite valise en fibre comme on en vend dans tous les bazars ", "marguerite le regarda d’ un air étonné n’ aurai -je donc rien plus d’ asile rien plus d’ asile mais le bon dieu ne peut pas m’ abandonner ainsi s’ écria marguerite avec anxiété je n’ ai fait de mal à le personne il aura pitié de moi ", "elle est grosse rouge satisfaite et elle a enfants qui lui ressemblent en laid et hormis de moi nérac est maintenant oublié comme je le serai d’ ici peu de temps monsieur salerne comme je le suis déjà aurai -je dit même il y a un mois avant de vous rencontrer le vieil homme s’ attendrit une larme trembla à le bout de ses cils il se leva et vint longuement me serrer la main puis il se rassit et son regard se perdit de nouveau sur les maisons de le palais-royal et sur les verdures neuves de les charmilles dont la couleur paraissait acide et trop claire entre les pierres presque noires mais je ne vous ai pas confié encore l’ extraordinaire aventure à le laquelle je faisais allusion tout à l’ heure continua -t-il j’ ai rencontré un jour rue de rivoli sous les arcades une jeune fille dont la vue me fit sursauter car c’ était tout vivant tout frais tout jeune le portrait de ma mère ", "là-haut vers les clos de la capelle quelques sonnettes tintèrent à le cou de les bœufs et le beuglement d’ un taureau pareil à le coup d’ archet d’ une énorme contrebasse répondit à les bêlements grêles et pleurards de les brebis enfin le soleil dora la cime frissonnante de les grands arbres et la pointe de le clocher de la capelle d’ où partirent aussitôt les appels de la petite cloche annonçant la messe de les jours de semaine françois restait les yeux braqués sur le moulin-bas encore clos et muet et sur le chemin qui descend de le moulin-haut et par lequel peut-être cécile s’ en viendrait mettre ses meules en branle ou conduire ses bêtes à le pré elle vint en effet et il l’ entendit avant de la voir car elle chantait selon sa coutume la belle chanson pour l’ amoureux quoi qu’ il n’ en perçût point encore les paroles ", "sous cette heureuse disposition ses traits disgraciés s’ étaient transfigurés et illuminés d’ une beauté imprévue ainsi dit l’ auteur un vase dont les fines ciselures ne présentent qu’ un enchevêtrement de lignes opaques et confuses jusqu’ à le moment où une vive lumière vient éclairer ses parois transparentes de son côté s’ était montré fort aimable les traits fins pâles et mélancoliques de la princesse son regard lumineux ses gestes doux et gracieux et surtout cette douleur tendre et profonde qui s’ exhalait de toute sa personne le troublaient et commandaient sa sympathie dès aujourd’hui on peut prévoir que cette idylle finira par le dénouement obligé à le grand désespoir de la pauvre sonia mais en même temps à la grande joie de la comtesse rostow de plus en plus inquiète de le délabrement de sa fortune en attendant nicolas sa mission terminée rejoint son régiment pendant que la princesse marie avisée de la blessure de le prince andré part aussitôt pour yaroslaw où celui-ci se trouve avec les rostow elle arrive juste à le temps pour assister à les de", "c’ est peut-être aussi qu’ il n’ a pas trop le temps car dans les années qui suivent beaucoup d’ idées vont lui venir toutes à la fois vraiment beaucoup mais sa manie de concevoir sans cesse de les choses à le vive allure s’ oppose à le ce qu’ il s’ arrête sur l’ une d’ entre elles et s’ y attarde trop de perspectives se pressent en vrac dans son esprit pour qu’ il les approfondisse une à une développe leurs applications pratiques et profite de leur valeur marchande non qu’ il n’ ait pas conscience de cette valeur bien à le contraire mais il n’ a pas le temps de s’ en occuper ", "vous vous moquerez à le cœur ouvert d’ un fou qui n’ aura rien de respectable mais croyez -moi il faut avoir un bien mauvais cœur pour ne pas verser de véritables larmes quand le bon héros de la manche cet excellent chevalier de la triste figure est ramené meurtri de coups dans sa demeure je le vois encore doux et fier triste et non pas abattu disant bonjour à le son ami le barbier prenant la main de le bon curé rentrant chez soi par la petite porte de son jardin traversant ses carrés de choux ombragés par les tournesols dont les jolies têtes semblent garder leur maître avec amour et pitié de le jardin le voilà dans sa basse-cour a l’ approche de rossinante l’ ânesse pousse un hennissement de joie à lequel répondent en chœur les ânons que le chevalier donna à son page ", "cette chasse ne nous procura pas seulement une nourriture agréable elle nous enrichit encore d’ une grande quantité d’ édredon qui après quelques jours d’ exposition à le soleil fut introduit dans nos traversins et nos oreillers tandis que notre excellente ménagère plumait les pingouins et que sa fille tournait la broche le docteur nous lit visiter tous les coins de notre tie afin de choisir les endroits que nous croirions les plus propres à la culture de les grains que nous avions sauvés de le vaisseau suivant ses conjectures la saison de les pluies ne devait pas tarder à le arriver il fallait par conséquent se hâter de labourer et d’ ensemencer a la vérite nous ne possédions point de charrue mais nous avions trouvé sur la capricieuse une petite forge à l’ aide de laquelle nous pûmes en fabriquer " ]
en moins de quelques minutes les plus alertes furent en selle et galopèrent sur les traces de la plume-d’aigle et de les plus célèbres écuyers européens ne peuvent se faire une idée de ce que c’ est qu’ une poursuite dans la prairie les indiens sont les premiers cavaliers de le monde rivés à le leurs chevaux qu’ ils pressent et maintiennent entre leurs genoux nerveux ils s’ identifient avec eux leur communiquent pour ainsi dire par un fluide électrique leurs passions et comme les centaures de la fable ils font sur leurs coursiers de les prodiges les rochers les ravins les haies les torrents rien n’ arrête ou ne ralentit cette course furieuse qui tient du délire tourbillon vivant ils volent dans l’ espace avec une rapidité vertigineuse enveloppés d’ une auréole de poussière heures se passèrent ainsi sans que les fugitifs courbés sur le cou de leurs montures pussent prendre un instant de répit	[ "les chevaux à le demi fous en délire la robe blanche d’ écume et les naseaux sanglants râlaient d’ épuisement et de terreur leurs jarrets tremblants ne les soutenaient plus qu’ avec peine et pourtant excités par leurs cavaliers ils dévoraient l’ espace devinant instinctivement que la troupe toujours plus nombreuse des indiens les poursuivait à une courte distance pas à le peine séparaient les bandes le chat-noir furieux d’ avoir été joué par une femme tenait la tête de longueurs de cheval et se trouvait dans un groupe de ou cavaliers dont les chevaux plus frais que les autres avaient pris une grande avance sur la masse de les indiens la plume-d’aigle se retourna ", "guerriers étaient à le pas de lui —en avant cria -t-il à la jeune fille en frappant de son fouet la croupe de son cheval qui bondit en avant par un effort suprême en hennissant de douleur en même temps le coras fit volte-face et arrivant comme la foudre sur ses ennemis avant que ceux-ci eussent le temps de se mettre en défense il déchargea son fusil à le bout portant un apache tomba mort le sachem dont le cheval s’ était abattu assomma un second adversaire avec la crosse de son fusil; ", "puis avec une légèreté inouïe il sauta sur le cheval de le premier guerrier qu’ il avait tué saisit la bride de le second et repartit en avant laissant les apaches épouvantés de ce trait d’ audace minutes plus tard il rejoignait PROPN qui avait vu avec une terreur mêlée d’ admiration l’ action héroïque de son défenseur cette jeune fille sous son apparente faiblesse cachait une âme toute virile les joues légèrement colorées les sourcils froncés les dents serrées et la parole brève animée par l’ idée fixe d’ échapper à ses ravisseurs la fatigue ne paraissait pas avoir de prise sur elle ce fut avec un sentiment de joie indicible qu’ elle monta sur le cheval frais que l’ intrépide indien lui amenait ", "grâce à l’ audacieux coup de main de la plume-d’aigle les fugitifs avaient alors une avance assez considérable sur ceux qui les poursuivaient car les apaches à le mesure qu’ ils arrivaient à l’ endroit où leurs compagnons avaient été tués se jetaient à le bas de leurs chevaux et entouraient leurs cadavres en gémissant la plume-d’aigle avait compris que cette fuite à le perte de vue ne pouvait durer et que tôt ou tard il lui faudrait succomber ou se rendre il changea de tactique à le peu de distance de l’ endroit ou il était parvenu les rives de le gila se resserraient le fleuve réduit à une largeur de mètres à le plus coulait profondément encaissé entre collines boisées ", "—nous sommes perdus dit -il rapidement à sa compagne si nous continuons à le fuir ainsi une résolution désespérée peut seule nous sauver sauvons -nous coûte que répondit intrépidement la jeune fille la lèvre frémissante et l’ œil étincelant —venez reprit -il le suivit sans hésiter sur la rive escarpée de le fleuve ", "le guerrier s’ arrêta dit -il d’ une voix brève en montrant d’ un geste plein de noblesse les apaches qui arrivaient à le toute bride l’ esclavage l’ infamie et la mort! ici continua -t-il en désignant le fleuve la mort peut-être mais la liberte soyons libres ou mourons répondit -elle d’ une voix saccadée nous l’ avons dit le fleuve coulait entre rives élevées les fugitifs se tenaient comme statues équestres sur le sommet d’ un monticule de ou pieds de haut de lequel il leur fallait se jeter dans le fleuve saut énorme pour des chevaux qui risquaient de s’ écarteler en tombant et entraîner avec eux leurs cavaliers dans le gouffre tout autre moyen de salut était devenu impossible ", "les apaches répandus de tous les côtés dans la plaine étaient parvenus à le cerner les fugitifs —ma sœur est -elle décidée demanda l’ indien jeta un regard autour d’ elle les peaux rouges précédés de le chat-noir se trouvaient à le peine à le pas —allons à le nom de le ciel! ", "dit -elle —allons donc et que natohs nous protège! fit l’ indien ils pressèrent avec énergie les flancs de leurs chevaux les enlevèrent de le même coup et les nobles bêtes s’ élancèrent dans le fleuve en poussant un hennissement d’ épouvante les apaches arrivaient en ce moment à le sommet de la colline ils ne purent retenir un cri de désappointement et de colère à la vue de cet acte désespéré ", "le gouffre s’ était refermé sur les fugitifs en lançant vers le ciel un nuage d’ écume cependant les chevaux reparurent bientôt nageant vigoureusement vers l’ autre rive les indiens s’ étaient arrêtés sur la colline insultant par des cris et des menaces les victimes qui leur échappaient par un tel prodige d’ audace l’ un d’ eux poussé par la rage ou ne pouvant retenir assez à le temps son cheval plongea dans le gila mais ayant mal pris ses précautions la chute fut mortelle pour la bête qui s’ écartela en tombant " ]	[ "de ce couloir ou de votre jardin ou de votre chambre vous les regardez souvent PROPN se pencha et le lui dit enfin —je crois en effet que je les ai souvent regardés soit du couloir soit de ma chambre lorsque certains soirs je ne sais quoi faire de moi chauvin proféra un mot à le voix basse le regard d’ anne s’ évanouit lentement sous l’ insulte s’ ensommeilla ", "prends ce papier placé là sur ma table je l’ ai ouvre -le et regarde ce qu’ il renferme le joli petit instrument qu’ est -ce que c’ est que cela quelque chose que j’ ai encore acheté pour toi hier en allant à le paris ", "elle y retrouva même une sorte de jeunesse il fallait la voir sauter à le travers de les cerceaux de feu certes elle aimait toujours josé mais commençait à le avoir de l’ inclination pour max la disparition mystérieuse de mlleyvonne jeta josé dans le désespoir il craignait que la lionne n’ allât le trahir puisque l’ écuyère disparue elle n’ avait plus de rivale dans le cœur de max ", "alors la petite vieille me serra la main si fortement que je dus rester là je la regardai fixement et tâchai de deviner l’ histoire de sa vie en examinant les nippes à le milieu de lesquelles elle croupissait mais existait -elle c’ était vraiment un mystère je voyais bien que jadis elle avait dû être jeune et belle parée de toutes les grâces de la simplicité véritable statue grecque à le front virginal ah! lui dis -je maintenant je te reconnais ", "lâche jusqu’ à le bout il retourna vivement le pistolet dirigea le canon vers le front de son fils et appuya sur la détente antoine roula sur le lit le crâne ouvert on frappait à la porte m. mit le pistolet encore fumant dans la main droite de son fils ouvrit la porte et montrant le cadavre étendu en travers de le lit ensanglante –trop tard messieurs il s’ est fait justice PROPN ", "et il s’ endormait contre elle serrant comme l’ autre ce beau corps de victime d’ une autre façon que PROPN mais non moins aimante car l’ amour est divers il s’ endormait et sous le couteau de la lune de les coqs chantaient avant la chute dans le trou noir et un petit renard y fuyait qu’ il n’ entendait pas car les renards ne glapissent que dans les rêves donc il avait tout cela bernard dans ses yeux je ne voyais que cela et mon regard sans doute ne me trompait guère et à le tout cela je mettais des mauvaises notes quand ç a me chantait j’ émouvais tout cela par la tangente le fond d’ irritation de contention douloureuse de mon caractère s’ y comblait ", "dès lors ils s’ absentèrent toute la journée muguet piochait le prince torse nu sa taille mince flottant dans les culottes de chasse ramassait les plants à le pleines brassées et rentrait souillé de terreau et de sueur les autres attendaient avec impatience qu’ on passât à l’ action la princesse hernie ans plus tôt avait donc été inhumée dans le cimetière d’ PROPN un port tranquille sur le PROPN où elle résidait à la fin de sa vie entourée d’ excellences et de courtisans titrés ", "dit joseph couturier je n’ ai plus peur ce n’ est pas toi qui me vendras –non si tu m’ obéis il se prit à le trembler –c’ est que dit -il je suis devenu honnête –moi aussi –et je ne veux plus travailler ", "paturin dit tout à le coup: –gendre si vous voulez m’ en croire nous irons vite en besogne quant à le mariage ce matin justement je contais à la petite que j’ avais l’ intention de faire une tournée pour colporter de la mercerie et peut-être partirai-je d’ un moment à l’ autre je ne manquerai pas de revenir pour la noce jusque-là vous vous occuperez des papiers et des publications d’ ailleurs vous n’ aurez pas besoin de moi pour faire votre cour à la jacquotte j’ imagine? et il se mit à le rire pendant que l’ ouvrière baissait la tête PROPN n’ avait pas une estime bien profonde pour son futur beau-père et ce projet de voyage ne lui causa aucun chagrin –vous partirez quand il vous plaira monsieur paturin répliqua -t-il en votre absence je viendrai chaque soir après mon travail faire la causette avec mlle jacquotte et nous donnerons le mot à le maire et à le curé ", "mais à le quel prix grand dieu en perdant l’ honneur il trichait à le jeu un de ses amis son mauvais génie sans doute avec lequel il s’ était lié plus étroitement qu’ avec les autres lui dit un jour j’ ai trouvé le moyen de nous procurer assez d’ or pour vivre pendant ans et éclipser par notre luxe les plus riches de la ville et il développa un plan conçu avec une habileté infernale il s’ agissait de pénétrer pendant la nuit dans le château de et d’ en enlever d’ immenses richesses dont il connaissait l’ existence le jeune homme essaya de repousser cet abominable projet " ]
après avoir eu pendant sa jeunesse et son âge mûr un robuste appétit qui lui permettait de contenter sa faim plus par le nombre de les plats que par leur succulence des tendances de gourmets lui étaient venues avec l’ âge mais ici encore la province avait façonné ses goûts à le son image ses aspirations vers l’ élégance étaient celles d’ un homme éloigné de paris d’ un paysan riche d’ un parvenu qui achète de le toc veut de le clinquant s’ éblouit devant les velours voyants et les gros ors tout en sirotant sa demi-tasse il évoquait maintenant comme à le beauchamp alors qu’ il digérait assis à son bureau devant un horizon de cartons verts ces raffinements particuliers qui le hantaient et qui dérivaient tous de cette vie parisienne qu’ il recevait et lisait ainsi qu’ un bréviaire en la méditant elle lui ouvrait une perspective de chic qui lui semblait d’ autant plus désirable que sa jeunesse à le paris n’ avait été ni assez inventive ni assez riche pour l’ approcher	[ "il eût néanmoins hésité à le vérifier ces opulences en s’ y mêlant car malgré ses convoitises l’ avarice native de sa race le détournait de tels achats il se bornait à se susciter un idéal qu’ il consentait à le croire inaccessible à le souhaiter simplement de le frôler si faire se pouvait pour le moins cher et dans les conditions les moins humiliantes possibles car le bon sens de le vieillard précis de le notaire refrénait cette poésie de lieux publics en s’ avouant très franchement que l’ âge n’ était plus où il pouvait espérer de plaire à les femmes sans doute après le carême qu’ il observait à le beauchamp me le ponsart se croyait encore en mesure de faire honneur à le repas pour peu qu’ il fût précédé de caresses apéritives et disposé sur une nappe blanche dans un service encore jeune sans fêlures ni rides; mais il savait par expérience aussi qu’ il se trouverait forcément en face d’ une invitée qui ne mangerait que de le bout de les lèvres et à le laquelle son appétit ne communiquerait nulle fringale ces pensées lui revenaient surtout depuis qu", "il avait lu le dernier numéro de la vie parisienne et tout depuis les histoires pralinées et les dessins dévêtus de les premières pages jusqu’ à les boniments de les annonces l’ enthousiasmait certes les articles célébrant sans relâche les victoires de la cavalerie et les défaites de les grandes dames l’ exaltaient bien qu’ il doutât un peu que le faubourg saint-germain polissonnât de la sorte mais plus que ces sornettes dont l’ invraisemblance le frappait la réclame précise nette isolée de le milieu mensonger d’ un conte était pour lui ductile à le rêve quoiqu’ il fit la part de l’ exagération nécessitée par les besoins de la vente il demeurait cependant surpris et chatouillé par l’ imperturbable assurance de l’ annonce vantant un produit qui existait qu’ on achetait un produit qui n’ était pas en somme une invention de journaliste un canard imaginé en vue d’ un article ainsi tout en l’ amenant à le sourire le lait mamilla suggérait aussitôt devant ses yeux le délicieux spectacle d’ une gorge rebondie à le point l’ incrédulité qu’ il pouvait ressentir en y", "sa vieille âme gavée de procédure saturée de les joies de l’ épargne se détendait dans ce bain imaginatif ou ̀ elle trempait dans ce lavabo de journal s’ étalaient des rayons de parfumerie dont les étiquettes chantaient sur un ton lyrique les discutables hosannas de les peaux réparées et revernies des fronts délivrés de rides des nez affranchis de tannes je n’ étais décidément pas fait pour vivre en popote à le fond d’ une province soupirait maintenant me le ponsart ébloui par ce défilé d’ élégances qui se succédaient dans sa cervelle et il sourit flatté à le fond de constater une fois de plus qu’ il possédait une âme de poète puis l’ association de les idées le conduisit à le propos de femmes à le penser à le celle qui était la cause de son voyage je suis curieux de voir la péronnelle se dit si j’ en crois lambois ce serait une appétissante gaillarde à les yeux fauves une brune grasse ", "eh eh! cela prouverait que jules avait bon goût il essaya de se la figurer créant de la sorte à le détriment de la véritable femme qu’ il devait fatalement trouver inférieure à le celle qu’ il imaginait une superbe drôlesse dont il détailla les charmes dodus en frissonnant mais cette délectation spirituelle s’ émoussa et il reprit son calme il consulta sa montre: l’ heure n’ étant pas encore venue de visiter la femme de son petit-fils il pria le garçon de lui apporter des journaux il les parcourut sans intérêt ", "despotiquement la femme revenait à la charge culbutait sa volonté de se plonger dans la politique restait seule implantée dans son cerveau et devant ses yeux il s’ estima lui-même ridicule hocha la tête regarda le café pour se distraire puis il chercha en l’ air les traces de les tuyaux chargés d’ amener le gaz dans d’ étonnants lustres à le pendeloques qui descendaient de le plafond culotté comme l’ écume d’ une vieille pipe s’ amusa à le énumérer les cuillers disposées en éventail dans une urne de maillechort sur le comptoir; pour varier ses plaisirs il contempla par les vitres le jardin qui s’ étendait presque désert à le cette heure avec ses quelques statues lépreuses ses kiosques bigarrés et ses allées plantées d’ arbres à les troncs biscornus frottés de vert; à le loin un petit jet d’ eau s’ élevait au-dessus d’ une soucoupe pareil à l’ aigrette d’ un colonel: cela ressemblait à l’ un de ces jardins de boîtes à le joujoux qui sentent toujours le sapin et la colle à un jouet défraîchi de jour de l’ an serré de même que dans une grande boîte à le do", "il revint à l’ intérieur de le café: lui aussi était à le peu près vide étrangers fumaient messieurs disparaissaient derrière des journaux ouverts ne montrant que des mains sur le papier et sous la table de les pantalons d’ où sortaient des pieds un garçon bâillait sur une chaise la serviette sur l’ épaule et la dame de le café balançait de les comptes le vague relent de restauration mélangée de louis-philippe que dégageait cet endroit plut à me le ponsart l’ âme de la vieille garde nationale en bonnet à le poils et en culotte blanche semblait revenir dans cette armoire ronde et vitrée où les étrangers et les provinciaux qui s’ y désaltéraient d’ habitude ne laissaient aucune émanation d’ eux aucune trace ", "il se décida pourtant à le partir le temps était sec et froid; ses obsessions se dissipèrent le notaire ressortait maintenant chez l’ homme la chicane reprenait le dessus la digestion s’ achevait il pressa le pas —je risque peut-être de ne point la rencontrer murmurait -il mais mieux valait ne pas la prévenir de ma visite ", "ses batteries ne sont sans doute pas encore montées j’ ai plus de chance de les démolir en les surprenant à l’ improviste il trottait par les rues vérifiant les plaques émaillées de les noms craignant de se perdre dans ce paris qu’ il ne connaissait plus il parvint tant bien que mal jusqu’ à la rue de le four examina les numéros fit halte devant une maison neuve les murs de le vestibule stuqué comme un nougat les tapis à le baguettes de cuivre les pommes en verre de la rampe la largeur de l’ escalier lui parurent confortables ", "le concierge installé derrière une grande porte à le vantaux lui sembla présomptueux et sévère ainsi qu’ un ministre de l’ église protestante il tourna le bec de cane et son impression changea ce pète-sec officiait dans une loge qui empestait l’ oignon et le chou —mlle sophie mouveau dit -il le concierge le toisa et d’ une voix embrumée par le à le quatrième à le fond de le corridor à le droite la troisième porte " ]	[ "aussitôt berthe qui croit qu’ elle a dit la vérité sans le savoir fond en larmes et petits ruisseaux coulent qu’ on ne peut plus arrêter xxix berthe il va loin maman le trou de les oreilles la maman il traverse la tête excepté celle de les sourds comme tu es pressée de sortir berthe ce n’ est pas moi ", "pourtant parfois bastien vers ans vers ans la rattrapait à le mi-pente en douceur mettait sa petite main dans la sienne et tous finissaient l’ ascension en silence parvenus à le sommet ils s’ allongeaient sur l’ épais tapis d’ herbes et de bruyère alice prenait bastien dans ses bras elle lui racontait des histoires de montagnes quand le soleil d’ été se lève quand sur son disque rond se profilent les massifs de le sancy de le cantal en découpe d’ acier glacé il est encore rouge d’ avoir illuminé toute une nuit durant le grand orient mystérieux tapi derrière et les millions d’ hommes qui s’ agitent en tous sens pendant que nous dormons la terre tourne bastien et quand vient notre tour d’ être éclairés le soleil est épuisé il se demande ou ̀ il va trouver la force de nous réchauffer il hésite de longs instants nous restons dans le froid bien qu’ il soit déjà là puis lentement il se décide il monte et il fait beau nous avons chaud bastien et nous courons nous travaillons nous jouons et nous faisons si peu attention à le lui qu’ il est vexé il décide de partir il e", "en remettant son pardessus il questionna le valet de pied qui l’ y aidait et il apprit que PROPN ne l’ attendaient pas comme il le croyait devant la grille de l’ hôtel c’ était un commissionnaire qui était venu dire à le concierge que trouverait à le coin de la rue de PROPN et ce commissionnaire s’ en était allé immédiatement rejoindre celui qui l’ avait envoyé pibrac d’ ordinaire n’ était pas si discret ni si mystérieux d’ allures il fallait qu’ il eût de biens graves motifs pour prendre tant de précautions et il était temps d’ en finir avec un camarade gênant qui pouvait devenir dangereux ", "la reliure bleu nuit renfermait entre autres articles longues études consacrées à le saint-léonard accompagnées d’ un cahier d’ illustrations d’ une dizaine de pages je ne me décidais pas à le secouer mon incrédulité incertaine de le statut d’ un livre qui prétendait ajouter à une œuvre que je me flattais pourtant de connaître jusque dans ses recoins les moins fréquentés rien ne s’ accordait avec ce que je croyais savoir ni l’ éditeur ni la date de publication ni le sujet de l’ enquête j’ avais le sentiment grisant et un peu inconfortable d’ être sur le seuil d’ une pièce défendue le livre pesait sur mes genoux embarrassait mes mains ", "tant c’ est tant nos métronomes de l’ existence les éditeurs bien plus redoutables même mentalité mais en monstres tous les vices en plus et que vous dépendez tout d’ eux acrobates d’ arnaque leurs filouteries sont si terribles imbriquées à le poil! si emberlifiquées parfaites que ce serait l’ asile toutes les camisoles que vous d’ aller tenter d’ y voir même à le odorer et de très loin comment ils s’ y prennent vous ingrat qui leur devez tout eux qui vous doivent jamais rien eux en autos de plus en plus grosses vous transporteraient peut-être derrière en hardes la langue pendante à les pavés par pure bonté d’ âme qu’ ils daignent vous jeter un petit croûton vous êtes à le crever à l’ hospice le moindre de vos devoirs vous aurez pas un myosotis les orchidées pour miss morue banalités vous me direz mais banalités aussi que je les vois très bien tous les pendus et se balançant dans les brises de ces élans brottin et morny quelle gigue sourires bien figés et monocles ", "je ne crois pas qu’ il m’ a comprise .sauveur voulut lui rappeler que les gens dans le coma perçoivent peut-être l’ affection dont on les entoure mais la jeune femme enchaîna m’ a parlé d’ ange ou il a dit: mon ange je ne sais pas c’ est peut-être à le cause de la blouse blanche que j’ ai dû enfiler il m’ a prise pour un ange ou bien il a fait vous savez ce qu’ on appelle une nde une expérience de elle s’ interrompit en voyant le visage stupéfait de sauveur il est conscient? bafouilla -t-il ", "ce n’ est pas que je ne sache aussi bien qu’ un autre que les\\n' paysans ont souvent à le souffrir de les seigneurs et même des dames sans compter qu’ il en en\\n' arrive quelquefois autant à les marchands de les villes qui ne sont pas payés et qui voient obligés de livrer leurs marchandises par force qu’ ils le veuillent ou non ce n’ est pas une raison pour faire pis que tous les démons mis ensemble j’ ai entendu\\n' raconter ce qui s’ est passé à le château d’ PROPN c’ est à le glacer le sang dans veines; des loups à le jeun lâchés après une longue époque de neige seraient moins cruels\\n' qu’ ils n’ ont été ", "je m’ étais fait une règle d’ observer un complet silence sur tout ce qui touchait les soins curatifs que me prescrivait indirectement la réalité ils étaient si étranges et d’ abord à le mes propres yeux qu’ en parler mettre de les mots dessus ou les couler dedans me dépassait d’ un autre côté mon père qui s’ était rangé à la loi de le monde et qui en a pâti amèrement les trouvait plaisants je goûtais fort peu les commentaires dont il les assaisonnait c’ était assez des plaies qu’ ils m’ aidaient à le panser sinon à le guérir il n’ y avait qu’ un remède à le cela: partir– pour ne pas y verser le sel de les réflexions que m’ attirait invariablement l’ importation d’ un truc ou d’ un machin à la maison ", "nous nous ne serons pas enlevés à le ciel par un aigle mais nous qui est -ce donc c’ est moi moi laurent qui dans le fond de mon cœur ai formé le projet d’ être un jour futur un savant eh bien a non plus n’ est pas pur il y a là-dedans quelque chose qui sent mauvais ", "d’ une voix d’ eunuque il fredonnait de vieilles chansons de les iles enfin la police le prit je ne sais comment les petits soldats continuaient leur œuvre d’ invasion et un jour le contremaître apporta le soldat qui était de trop village me dit en pleurnichant j’ en ai assez missié jean encore toufion " ]
—tu te figures mon pauvre hilaire si tu devais vivre toujours qu’ est -ce que tu ferais de tes jours on ne va quand même pas boire des coups pendant ans si? c’ est vrai que ç a fait beaucoup observa achille —elle tuera la prochaine femme reprit PROPN quand elle aura tué le prochain cerf ou le contraire je n’ en sais rien	[ "mais je n’ ai pas d’ autre solution que de suivre la croix de le cœur je voudrais que vous m’ alertiez dès qu’ un autre cerf sera massacré il se fit un silence de plomb un silence compact comme seuls savent en créer et en supporter les normands angelbert versa la deuxième tournée faisant tinter le goulot de la bouteille sur chaque verre c’ est déjà fait dit robert ", "il y eut un nouveau silence et chacun avala une gorgée sauf adamsberg qui regardait robert saisi. —quand demanda -t-il ne fait pas jours —pourquoi ne m’ as-tu pas appele n’ avait plus l’ air de t’ intéresser dit robert renfrogné tu ne pensais qu’ à l’ ombre d’ —où cela s’ est -il produit? —au bosc de les tourelles ", "—tué comme les autres —tout pareil le cœur à le côté —quels sont les villages les plus proches —campenille troimare et louvelot plus loin tu vas vers longeney d’ un côté ou coucy de l’ autre ", "t’ as le choix il n’ y a eu aucune femme accidentée depuis? —non respira et but une gorgée il y a bien eu la vieille yvonne qui s’ est foutue par terre à le vieux pont dit hilaire avec toi tout le monde serait mort dit robert elle s’ est cassé le fémur ", "—tu peux m’ emmener demain? —voir yvonne? —voir le cerf —on l’ a déjà enterré qui a les bois —personne il les avait déjà perdus —je voudrais voir les lieux se pourrait dit robert en tendant son verre pour la troisième et dernière tournée ", "où vas -tu dormir? à l’ hôtel ou chez hermance il vaudrait mieux qu’ il dorme à l’ hôtel dit à le voix basse —vaudrait mieux ponctua le ponctueur et personne n’ expliqua pourquoi on ne pouvait plus loger chez la sœur d’ pendant que ses agents exploraient la région de le bosc de les tourelles PROPN avait fait sa tournée de les hôpitaux ", "il avait été voir veyrenc boitiller à le bichat et retancourt dormir à le saint-vincent-de-paul PROPN sortait le lendemain et le sommeil de retancourt commençait à le ressembler à un état plus naturel elle remonte à le toute allure avait dit lavoisier qui prenait des quantités de notes sur le cas de la déesse polyvalente PROPN une fois mis à le courant de le repêchage de le lieutenant et de la croix de le cerf avait formulé un avis qu’ PROPN remâchait en revenant à le pied vers la brigade tandis que par sa force l’ une échappe à le tombeau la faiblesse d’ une autre la prépare à le bourreau ", "hâtez -vous il est temps le grand cerf est blessé et la vierge suivra si tantôt n’ agissez —francine bidault ans dit mercadet en tendant sa fiche à le adamsberg elle habite à le clancy âmes à le kilomètres de la lisière de le bosc de les tourelles les autres femmes les plus proches sont à le et kilomètres et chacune plus près de la grande châtaigneraie assez vaste pour abriter d’ autres cervidés francine vit seule sa ferme est isolée à le plus de mètres de ses voisins ", "le mur de clôture s’ escalade d’ un bond quant à la maison elle est ancienne les portes en bois sont minces et les serrures s’ ouvrent d’ un coup de coude —bien dit elle travaille elle a une voiture " ]	[ "on sortait des bois le train passa au-dessus de la vallée en bas dans leurs impuissants remparts de feuillages les étangs avaient cet air désarmé des pièces d' eau que l' ondée mitraille sous le vent les roseaux de le bord ne savaient plus où donner de la tête seule la petite chapelle romantique gardait son impassibilité de presse-papier ", "d’ autre part bouvier peut lui mettre des bâtons dans les roues non il va demander le mandat et revenir demain matin en respectant les règles pour une fois marcello letellier mère italienne père français n’ est pas franchement d’ aplomb dans ses baskets ce matin il s’ est concocté un mélange super: halcyon pour dormir dexé pour se réveiller et une pipe de crack pour pactiser avec dracula le résultat de les courses est inquiétant ", "puisque vous vous souvenez de tout vous n’ avez pas oublié que parmi les et un soupirants congédiés par ma grand’mère à le vaugirard était un fort de la halle amoureux en proportion de sa vigueur et capable d’ exterminer d’ un coup de main le vieux titon de cette nouvelle aurore il avait conservé une velléité pour rosalie il l’ avait constamment convoitée et constamment il avait étouffé ses soupirs pour ne pas se brouiller avec un homme aussi prépondérant que m. riboulard ce jour-là qui peut répondre en se levant des événements de la journée ce jour-là jean le blanc à le lieu d’ aller à le sermon avait copieusement déjeuné dans un cabaret voisin il sortait gaiement de le temple de bacchus et ma grand’mère de celui de notre divin maître ", "—que deviennent ceux qui survivent qu’ est -ce qu’ ils font de leur pouvoir —ils se spécialisent ils choisissent par goût un élément et en déploient toute la saveur les grecs leur donnaient des noms de dieux ", "te garde se fit un programme sur le coin de la table de la cuisine sous le regard attentif d’ ank et crobio revint le lendemain avec un programme révisé à la baisse par ram il expliquait que l’ aéroport et le palais étaient des sites ultrasensibles on ne s’ en approche pas il ne faut simplement pas y songer dans le coin on tire à le vue si on passe un doigt à le travers le grillage d’ enceinte pas de soucis pour le reste l’ organisation de la rencontre avec et prendrait cependant quelque temps le problème était compliqué car si on demandait à les maris l’ autorisation de visiter leurs épouses ils se braqueraient et se retourneraient contre elles et leur demander à le elles qui ne sortaient jamais de la demeure de leur seigneur et maître les mettrait en danger elles devraient le leur dire et expliquer comment et pourquoi un inconnu qui se prétendait l’ ami de le défunt mari et frère voulait les voir afin de leur présenter des condoléances alors que le deuil était passé depuis longtemps et que la veuve et la sœur avaient convolé en justes noces mais pas de souci ram a", "pour ses mains qui étaient c’ étaient feuilles palmées offrant à les affamés de beaux fruits inconnus les gens de tahiti s’ en rassasièrent disant cela est bon car cet arbre fut le uru qui depuis lors nourrit la grande île et la presqu’ île et les terres au-dessous de l’ horizon aué téaé ", "monsieur torrès si j’ ai bonne mémoire c’ est vous qui dans la forêt d’ iquitos aviez quelques difficultés avec un guariba messieurs! répondit depuis semaines j’ ai continué à le descendre l’ amazone et je viens de passer la frontière en même temps que vous enchanté de vous revoir dit benito; mais vous n’ avez point oublié que je vous avais proposé de venir à la fazenda de mon père? je ne l’ ai point oublié répondit et vous auriez bien fait d’ accepter mon offre monsieur cela vous eût permis d’ attendre notre départ en vous reposant de vos fatigues puis de descendre avec nous jusqu’ à la frontière! autant de journées de marche d’ épargnées en effet répondit notre compatriote ne s’ arrête pas à la frontière dit alors il va jusqu’ à le manao.– bien répondit si vous voulez venir à le bord de la jangada vous y serez bien reçu et je suis sûr que mon père se fera un devoir de vous y donner passage volontiers! répondit et vous me permettrez de vous remercier d’ avance PROPN n’ avait point pris part à la conversation ", "à le raymond de noirville fils de julia encore moins qu’ à le tout autre ah! l’ horrible situation PROPN donna à le jeune homme tous les renseignements dont il avait besoin et lui offrit même de lui prêter le secours de sa bourse pour son voyage raymond refusa ce concours il n’ était pas riche mais son intention était de vivre sans aucun luxe ", "en mots elle était capricieuse vaniteuse légère et amoureuse de le plaisir peut-être rêvait -elle aussi de chasser le rhinocéros c' est ce qu' on n' a jamais su car parmi ses défauts elle n' avait pas celui de raconter ses pensées à le premier venu quoi qu' il en soit elle bâilla si fortement s' étira dans tous les sens avec tant de langueur et commença même de petits rugissements qui laissaient voir un ennui si profond que malgré tout son désir de la garder près d' elle commença à s' inquiéter de ce voisinage et finit par lui rendre la liberté a peine la porte de le palais était -elle ouverte lorsque la tigresse s' élança d' un bond franchit la haie qui séparait le jardin de le reste de la ville passa par-dessus la tête de le factionnaire épouvanté traversa ou rues renversa sans dire gare ou douzaines de bourgeois paisibles qui flânaient devant leurs boutiques et arriva enfin à la porte principale de bhagavapour où les soldats de le poste se gardèrent bien de l' arrêter et lui rendirent les mêmes honneurs qu' à un officier supérieur car ils se hâte", "cette nuit même dit catherine un pacte s’ est fait à le château d’ angers je m’ en doute dit henri un pacte que votre mort devait cimenter ah fort bien le duc de guise et ses frères obéissant à les conseils de leur sœur ont signé un compromis avec le duc d’ anjou mon fils " ]
il retrouva auprès d’ elle une insouciance un peu animale agréable ils firent l’ amour et elle s’ endormit il la regarda elle était couchée de profil jeune et belle intacte élastique il pensa que ce qu’ ils venaient de faire ensemble cette agitation ces soupirs ce plaisir-piège tout cela qu’ ils n’ avaient voulu ni l’ un ni l’ autre qui avait été voulu par un instinct tellement plus puissant qu’ eux était grotesque et humiliant c’ était cela l’ homme la femme les rois de la création	[ "cette gymnastique ces crispations et ces détentes ces coups de pied de cheval ces ramollissements ces odeurs il essaya de se rappeler la rue de vaugirard les tendresses de l’ après l’ apaisement le cœur gonflé de douceur la gratitude les parfums les chuchotements les sommeils mais les souvenirs se dissipaient comme une brume lui laissant un regret déchirant il s’ endormit à son tour quand il se réveilla à le matin son angoisse était passée ils firent de nouveau l’ amour et pendant qu’ elle éclaboussait la salle de bains en chantant il passa sa combinaison et s’ en alla ", "il ne fallait pas laisser jeanne toute seule nous sommes à le mois de juin le duc de PROPN vient de mourir PROPN est acquittée m. vole vers pékin précédant de peu le président nixon PROPN va s’ éveiller dans l’ île pour son deuxième matin en pleine panique le président pompidou prépare le sommet de paris ", "son grand souci est de faire l’ europe sans trop la faire et de ne pas se laisser manger par les états-unis sans pourtant les chagriner il ne sait rien de l’ île m. PROPN n’ en sait rien non plus ni m. ni aucun de les autres neuf qui vont bientôt se réunir à le paris en ignorant qu’ ils ignorent le plus important sait elle a refusé les petites boîtes que frend est venu lui apporter comme à le mao à le brejnev et à le nixon ", "à ce moment -là frend ne savait pas aujourd’hui il sait il n’ a su qu’ en arrivant dans l’ île comme beaucoup d’ autres il a alors compris le sens de sa mission il a fait ce qu’ il avait à le faire ", "il va dans les heures qui viennent en terminer des pirates de l’ air tchécoslovaques ont tué le pilote qui refusait de conduire leur avion vers un pays de l’ ouest les matra vont gagner les heures de le mans PROPN et s’ aiment ils ne savent pas se le dire on ne le leur a pas appris mais c’ est sans importance ", "lui continue de lui dire qu’ elle est belle et elle rit elle approche de la fin de son cinquième mois de grossesse son petit ventre creux est d’ abord devenu plat et commence à le devenir bombé comme une joue la livre anglaise flotte jean-jacques gauthier est élu à l’ académie française ", "PROPN va mourir toute la france malgré le temps affreux ne pense plus qu’ à les vacances juillet va battre les records de pluie il y a exactement habitants dans l’ île dont la moitié d’ enfant de à le ans il n’ y existe aucune structure sociale ou politique ", "la femme de ménage de le professeur hamblain gagne la même chose que le professeur lui-même c’est-à-dire rien elle continue de faire le ménage par habitude et parce qu’ elle ne sait rien faire d’ autre elle est contente de ne plus jamais s’ enrhumer mais cette histoire d’ immortalité elle ne comprend pas bien elle n’ arrive pas à le y croire elle dit qu’ il faut bien mourir un jour ou l’ autre ses bavardages avec la boulangère et le charcutier lui manquent ", "elle s’ ennuie un peu elle passe beaucoup de temps devant sa télévision il n’ y a malheureusement guère de programmes français ils arrivent mal c’ est trop loin elle regarde les autres programmes elle ne les comprend pas " ]	[ "ma mère venait voir en effet comment se passait le repas puis j\\' allais me coucher et j\\' attendais son baiser de bonne nuit arrivait souvent de l\\ entendre pleurnicher dans sa chambre a travers sa porte passaient de petits bruits de papier de soie froissé mêlés à de légers reniflements et parfois à une plainte fragile ah mon dieu mon dieu je savais qu\\ elle déballait sur son lit les reliques de ma sœur morte: des chaussons des mèches de cheveux des vêtements de bébé PROPN agissait alors comme si elle se trouvait dans une église elle se signait elle marmonnait des prières elle avait la larme à le l\\'œil ", "proverbes cii. vers h que de petits enfants nous avons ce soir dit le père laurent en voyant sortir de tous les groupes de les petites tètes barbouillées et ébouriffées qui le regardaient avec malice et gaieté approchez petits enfants approchez aussitôt une soixantaine de petits garçons de petites filles percèrent les rangs de toutes parts et se groupèrent autour de le père laurent qui appuyait en riant son menton sur le pommeau de sa grosse canne et disait est -ce gentil est -ce gentil à le cet âge ", "j' y ferai de mon mieux sachant que tu ne veux guère vivre sans moi et n' ayant guère envie non plus de passer des semaines sans te voir mademoiselle vallier est toujours là de le matin à le soir et prolongeant sa veillée quand le malade a un peu de malaise ou d' agitation en somme c' est un blessé modèle souffrant avec une patience à le toute épreuve et se soumettant à le tout comme un enfant qui n' a pas la notion de la mort et qui obéit pour faire plaisir à ses parents il nous disait hier en montrant sa bien-aimée -je n' ai jamais cru que je mourrais je la sentais près de moi un homme aimé d' elle ne peut pas mourir je suis forcé de le faire taire ", "il est rarement redoutable pour les raisons qui le font redouter dès la rentrée la vie dans le petit hôtel de le champ-de-mars prit sous une influence nouvelle une allure une direction toutes différentes de celles que prévoyait lucette après d’ innombrables formalités le musée suffren était enfin autorisé à le entrer en possession de les bijoux et de les aquarelles dont PROPN PROPN désirait le doter il fallut régler la disposition de les vitrines et de les tableaux la mise en place de les précieux objets le libellé de les inscriptions grosse affaire ", "ce qu’ elle ne disait point c’ était une espérance dont elle était prise: celle de voir entrer le comte muffat parmi cette queue de monde il pouvait s’ être ravisé tout en causant avec rose elle guettait la porte.cinq heures sonnèrent on ne dansait plus les joueurs seuls s’ entêtaient ", "elle qui était une grande et grosse femme ressemble désormais à une petite chose de chiffon confondue rabougrie friable et toujours fiévreuse tremblotante aussi comme les oisillons glabres que je découvrais à le printemps dans les nids à la peau si transparente que je pouvais suivre sous sa rougeur luisante l’ entier système vasculaire et dont la tête énorme poinçonnée de yeux encore aveugles sous les paupières soudées dodelinait sur le cou maigre trop faible pour supporter longtemps son poids et qui ouvraient un bec jaune démesuré quand ils percevaient ma présence tout en piaillant faiblement je m’ assieds près d’ elle je prends une de ses mains dans les miennes comme un rameau de chair brûlante que je caresse tout en lui parlant me forçant à le mener une fausse conversation dont je sens bien qu’ elle ne perçoit aucun élément racontant un peu ma vie le temps qu’ il fait les changements que j’ ai pu constater dans la petite ville mais ma voix vite se grippe et décline comme le volume d’ un poste de radio dont soudain les piles flanchent je finis par me taire no", "—quels sont ces cavaliers des espagnols qui viennent de l’ escurial sont -ils prisonniers —non c’ est le seigneur et son domestique firent les nouveaux venus celui qui protège les maures il peut aller où bon lui semble en ce cas —par le ciel ", "en été paris ne vaut rien pour les nerfs surtout qu’ il venait de se constituer à la compagnie de les voitures un groupement de petits actionnaires mécontents qui demandaient des comptes voulaient fourrer leur nez partout criaient contre les diverses immobilières parlaient de capitalisation je deviendrai chèvre si je reste ici occupe -toi de tout dit edmond à le adrien à le propos ta jambe il n’ y paraissait plus guère ", "mais je jure dieu que moi vivant elle n’ aura pas le château de pierre la réponse de l’ enfant et celle de le gouverneur furent portées à le pape qui n’ insista point davantage et qui descendit à le couvent de les cordeliers l’ empereur arriva puis le roi de PROPN chacun se logea sous ses tentes d’ un côté et de l’ autre de la ville le pape à le milieu le congrès s’ ouvrit ", "ne voyez vous pas que le navire cule l’ ordre fut aussitôt exécuté que donné et le navire cessant son mouvement rétrograde demeura quelques moments immobile; puis enfin il commença à le marcher en ce moment une voix une barque à le bâbord! voyez ce qu’ elle veut dit le lieutenant que rien ne pouvait faire déroger à l’ ordre établi de la barque reprit la même voix que demandez -vous?puis se retournant après avoir entendu la réponse mon lieutenant continua le matelot c’ est bob le souffleur qui vient de faire un petit tour à le terre et qui désire remonter à le bord jetez une corde à le ce drôle dit le lieutenant sans même regarder de son coté et conduisez -le avec les autres dans la fosse à les lions l’ ordre fut ponctuellement exécuté et à le bout d’ un instant on aperçut au-dessus de les bordages de bâbord la tête de bob qui justifiant l’ épithète que ses camarades lui avaient donnée soufflait de toute la force de ses poumons allons allons mon vieux cachalot lui dis je en m’ approchant de lui mieux vaut tard que jamais; jours à le fond de cale à le pain et a" ]
alors comme s’ il eût compris cet ordre et que cet ordre l’ eût désespéré le chien sauta à la gorge de le destrier et le mordit cruellement le cheval se cabra en hennissant de douleur et fit un bond de côté qui eût désarçonné tout autre qu’ un cavalier aussi expérimenté que don frédéric —eh bien allan s’ écria -t-il donnant à son chien le nom sous lequel on désignait sa race méchant animal deviens -tu enrage et il l’ enveloppa avec la lanière de le fouet qu’ il tenait à la main d’ un coup si violent que l’ animal terrassé alla rouler à le pas de PROPN	[ "il faut tuer ce chien dit mothril fernand regarda le more de travers allan vint s’ asseoir sur les degrés de l’ alcazar leva la tête ouvrit la gueule et hurla lamentablement une seconde fois alors tout le peuple qui avait assisté en silence à le cette longue scène éleva la voix et le cri qui avait déjà retenti sortant d’ une seule bouche devint un cri général —ne partez pas grand-maître don frédéric restez avec nous grand-maître ", "qu’ avez -vous besoin d’ un frère quand vous avez un peuple que vous promet donc séville que ne vous offre pas coïmbre —monseigneur dit mothril faut -il que je retourne près de le roi mon maître et que je lui dise que votre chien votre page et votre peuple ne veulent pas que vous veniez —non seigneur mothril dit don frédéric nous partons; en route mes amis et saluant de la main le peuple il se plaça en tête de la cavalcade fendant la multitude silencieuse qui s’ ouvrait devant lui ", "on ferma les grilles dorées de l’ alcazar qui grincèrent en se refermant comme les portes rouillées d’ un sépulcre vide le chien resta sur les degrés tant qu’ il put voir son maître tant qu’ il put espérer qu’ il changerait de résolution et qu’ il reviendrait mais lorsqu’ il eut perdu cet espoir lorsque don eut disparu à le tournant de la rue qui conduisait à la porte de séville il s’ élança à sa poursuite et en quelques élans le rejoignit comme si n’ ayant pu l’ empêcher de marcher à le danger il voulait à le moins partager ce danger avec lui minutes après on sortait de coïmbre et l’on reprenait la route par laquelle étaient venus le matin le et de chapitre comment PROPN s’ aperçut que le more parlait à sa litière et que la litière répondait la troupe de le grand-maître se composait de hommes en tout y compris le chevalier franc et son écuyer et sans compter le more et ses gardes pages ou valets ", "des mules de charge portaient des bagages riches et nombreux car depuis jours déjà don était prévenu qu’ il était attendu par son frère à le séville lorsque PROPN arriva il avait alors donné l’ ordre de partir à l’ instant même espérant que le more serait trop fatigué pour le suivre et demeurerait en arrière mais la fatigue semblait chose inconnue à le ces fils de le désert et à le leurs chevaux qui semblaient descendre de ces cavales dont parle virgile et que le vent fécondait on fit encore lieues le même jour puis la nuit venue on posa les tentes sur le versant de les montagnes à l’ extrémité de lesquelles s’ élève pombal ", "le more avait durant cette première étape exercé sur les amis une surveillance de les plus assidues sous prétexte d’ abord de faire ses excuses à le chevalier français et ensuite de racheter son impolitesse passée par sa courtoisie présente il n’ avait quitté agénor que le temps nécessaire pour aller échanger quelques paroles avec les gardiens de la litière mais si courtes que fussent ces absences à lesquelles semblait le condamner un sentiment plus fort que tous les autres eut le temps de dire à le grand-maître: —seigneur don daignez m’ apprendre je vous prie d’ où vient cette insistance de le seigneur mothril à le nous suivre et à le nous entretenir il vous aime donc bien monseigneur car pour moi je ne crois pas avoir reçu ses avances un peu tardives de façon à le lui inspirer une grande affection pour moi —je ne sais si PROPN m’ aime beaucoup dit don frédéric mais je sais qu’ il hait fort maîtresse de le roi ", "PROPN regarda le grand-maître en homme qui a entendu mais qui n’ a pas compris mais le more à les écoutes arriva aussitôt et don PROPN n’ eut que le temps de dire à le chevalier: —parlez d’ autre chose PROPN s’ empressa d’ obéir et comme cette pensée se présentait naturellement à le son esprit: —à propos seigneur dit -il veuillez m’ apprendre comment s’ est accoutumée à l’ espagne notre dame honorée blanche de bourbon reine de castille il y a bien des inquiétudes en france sur cette bonne princesse que tant de vœux ont accompagnée à le son départ de narbonne où vous l’ étiez venu prendre de la part de le roi son époux PROPN n’ avait pas achevé qu’ il se sentit vivement heurté à le genou gauche par le genou droit de le page qui comme entraîné par son cheval vint passer entre don frédéric et son ami et tout en s’ excusant auprès de le chevalier pour lui et sa monture lui adressa un regard capable de faire rentrer les paroles dans la gorge de le plus indiscret ", "cependant don comprit qu’ il fallait répondre car dans la situation ou il se trouvait le silence devait être interprété plus mal encore que ses paroles —mais interrompit mothril qui paraissait avoir à le soutenir la conversation un intérêt pareil à le celui qu’ avait frédéric à la laisser tomber le seigneur PROPN n’ a -t-il donc point reçu de nouvelles de depuis qu’ elle est en espagne répondit le chevalier tout surpris depuis ou ans je fais la guerre avec les grandes compagnies contre l’ anglais ennemi de mon maître le roi PROPN prisonnier à le londres et de notre régent le prince charles qu’ on appellera un jour charles-le-sage tant il montre une précoce prudence et une haute vertu —quelque part que vous fussiez répondit mothril j’ aurais cru cependant que l’ affaire de tolède avait fait assez de bruit pour que ce bruit fût parvenu jusqu’ à le vous ", "et le page porta son doigt à ses lèvres pour faire signe à le agénor de se taire PROPN comprit parfaitement et se contenta de murmurer intérieurement: espagne! espagne! terre de mystères mais ce n’ était point là le compte de mothril —puisque vous n’ êtes pas mieux renseigné que cela sur la belle-sœur de votre régent seigneur chevalier dit -il c’ est moi qui vais vous dire ce qu’ elle est devenue —à quoi bon seigneur mothril dit don ", "la question qu’ a faite mon ami don est une de ces questions banales qui demandent une réponse par oui ou par non et point un de ces longs récits qui n’ auraient aucun intérêt pour un auditeur étranger à l’ espagne —mais dit mothril si le seigneur agénor est étranger à l’ espagne à le moins n’ est -il point étranger à la france et la est française d’ ailleurs le récit ne sera pas long et il est nécessaire qu’ allant à la cour de le roi de castille le seigneur agénor sache ce qu’ on y dit et ce qu’ on n’ y doit pas dire don poussa un soupir et rabattit son grand manteau blanc sur ses yeux comme pour éviter les derniers rayons de le soleil couchant —vous avez accompagné de narbonne à le urgel reprit est -ce point la vérité ou m’ a -t-on trompé seigneur " ]	[ "–le cœur ne bat plus sa voix était basse et regarda sa femme elle était renversée en arrière les yeux grands ouverts de le sang tachait sa robe blanche à la place de le cœur son bras droit pendait et sur le tapis gisait un petit revolver à le crosse d’ argent niellé .maîtrisant ses nerfs PROPN s’ approcha prit le poignet gauche entre ses doigts avait dit vrai le pouls ne battait plus –voulez -vous aller dire à le laurent de prévenir un médecin le commissaire de police ", "en revanche malgré tous les retapages il avait endurés intérieur avait conservé le charme familier de ses vieux ans notre-dame de dijon ne possédait pas empreinte mystérieuse et l\\ attitude imposante de les grandes églises sombres elle était claire et blanche elle gardait toujours quelque chose d\\' un mois de marie même pendant la semaine sainte la disparition de ses anciens vitraux aidait peut-être à se suggérer cette impression qu\\ elle laissait de fête juvénile et d\\' aise ", "on était un peu revenu de la première admiration c’ est qu’ en effet cette jeune fille –je veux dire la jeune femme –appartenait à la galerie de les beautés discutables on disait de mathilde pour la peindre d’ un mot: comme elle serait laide si elle n’ était pas jolie elle avait cette beauté de le diable qui n’ a que des quarts d’ heure il faut que la beauté de le diable si on nous permet cette image soit toujours à la fenêtre pour rayonner: si elle rentre chez elle elle perd tout son prestige ", "elle droite et fière la tête haute l’ allure distinguée dans une robe d’ une forme très nouvelle l’ air d’ une femme de le monde sauf la mantille de drap noir qui couvrait ses cheveux et ses épaules dans la grande ville jadis elle avait appris à s’ habiller et de le reste à le pays basque où tant de traditions anciennes cependant sont conservées les femmes et les filles de les moindres villages ont toutes pris l’ habitude de se costumer à le goût de le jour avec une élégance inconnue à les paysannes de les autres provinces françaises ils se séparèrent ainsi que l’ étiquette le commande en arrivant dans le préau de l’ église où des cyprès immenses sentaient le midi et l’ orient d’ ailleurs elle ressemblait du dehors à une mosquée leur paroisse avec ses grands vieux murs farouches percés tout en haut seulement de minuscules fenêtres avec sa chaude couleur de vétusté de poussière et de soleil tandis que PROPN entrait par une de les portes de le rez-de-chaussée PROPN prenait un vénérable escalier de pierre qui montait le long de la muraille extérieure et qui", "mais qu’ est -ce que je raconte à le lieu de continuer donc derrière les grandes orgues c’ est le royaume de l’ obscur de le honteux de l’ humide de le suintant de le cloqué de le sécréteur de l� PROPN pend grouille colle festonne gonfle s’ effare c’ est plein de bestioles multipattes de taches multicolores de faux coton de vrais cocons faudrait un balai hein ", "PROPN sont à le contraire tes pires ennemis ils te noircissent à le dessein dans l’ esprit de le populaire depuis tantôt ans que spada tient la campagne dans les flandres il ne survient pas un méfait qu’ ils ne le mettent à son compte un homme est -il égorgé dans les faubourgs c’ est spada! une cense flambe -t-elle à l’ horizon ", "–écoute fit la tante lotte est -ce que je n’ ai pas toujours dit que le père était un ange –madame votre tante reprit -il sans ployer sous le compliment a pensé que cette pièce injurieuse n’ atteignait point que vous elle peut blesser une tierce personne dont l’ humeur est fière et vive et lui suggérer le fâcheux dessein de se mettre en cause je ferais donc volontiers auprès de cette personne une démarche valence repoussa la tante lotte et faisant un pas vers le prêtre: –une démarche ", "il l’ a entendu!... il entend aussi ma prière ardente éplorée il faut que je le croie mon ami oui pour ne pas céder en ce moment à le quelques tentation de désespoir il faut que je croie fermement à un dieu qui nous aime qui voit d’ un œil attendri les déchirements de nos faibles cœurs qui daignera un jour de sa main paternelle refaire les nœuds brisés par la cruelle mort! devant la dépouille inanimée d’ un être adoré quel cœur assez desséché quel cerveau assez flétri par le doute pour ne pas repousser à le jamais l’ odieuse pensée que ces mots sacrés dieu justice amour immortalité ne sont que de vaines syllabes qui n’ ont point de sens� adieu paul tu sais ce qui me reste à le faire si tu peux venir je t’ attends; sinon mon ami attends-moi adieu ", "on prôna on vanta son admirable désintéressement et il fut absous d' avance de tous les tourments qu' il pourrait faire endurer à une femme pour laquelle il avait tant fait les uns regardaient la conduite de berthe comme un chef-d'œuvre de ruse et d' habileté; les autres se moquèrent de m. de brévannes et de son mariage d' inclination parce qu' ils se moquaient généralement de tout le monde personne ne soupçonna le véritable motif de ce mariage et que l' entêtement de m. de brévannes y avait eu à le moins autant de part que son amour dernier trait de le caractère de m. de brévannes depuis ans il était marié ", "le temps passait cependant et mlle annette les malles finies descendait très paisiblement l’ escalier pour obéir à l’ ordre bref et précis d’ avoir à se dépêcher de chercher une voiture tous les ordres de mlle verduron jeune étaient de le reste brefs et précis et renfermaient également presque tous le verbe se dépêcher c’ est pourquoi annette ne se pressait pas mam’selle annette madame entrez donc un petit moment vous prendrez bien une goutte de doux " ]
n' est -ce pas pour votre plaisir que je suis cela et brusquement elle lui sautait sur les genoux se roulait entre ses épaules mais traite-moi donc en fille puisque aussi bien tu le veux elle lui prenait ensuite la tête entre ses mains infusait en ses yeux un fluide qui l' aimantait à le désir de la brutaliser puisque tu le veux	[ "répétait la voix en lui avec autorité alors il la déshabillait la renversait parmi les verres et les plats mais le garçon poussait la porte et dans le sac de la table sous le déclin de la lumière constatait le stupre elle jetait un cri le garçon s' esquivait lépervié mollissait interdit maintenant dit -elle en riant ils savent que je suis une catin ", "ah c' est bon le mépris une terreur dès ce moment ravagea le président relativement à le leur sortie de l' hôtel il se figurait arrêté à le bas de l' escalier par le propriétaire de ce caravansérail contraint d' essuyer des reproches et peut-être quelqu'un le reconnaîtrait enfin la nuit tombée avec le vacillement de les bougies de la cheminée dans la chambre triste il sonnait pour l' addition ", "une évidente supercherie contre laquelle il n' osa protester tripla le prix de le déjeuner et quand ils descendirent le salut narquois de le maître d' hôtel lui coula dans la nuque sous le col relevé très haut la malsensation de se ratatiner sur un gril ardent ne raisonnons pas à le contraire fuyons tout raisonnement se dit lépervié en repensant à le cette après-midi agitée mais il est certain que le plaisir lanciné d' un peu de péril en devient plus aigu ", "une pointe de corruption en outre lui sert joliment d' adjuvant oui une subtile immixtion de déshonnêteté comme un condiment rare et vraiment cette diabolique fille régit avec un art tout byzantin ce qui sans cela confinerait à les basses œuvres de la chair mais quel sens de l' amour supérieur à la banale vertu l' égale à les filles damnées pour si miraculeusement brasser en toi ô roquentin de lépervié les lies folâtres les remous de tes concupiscences et quel prodige est -ce donc que la femme puits d' insondables cynismes sous les lianes fleuries alambic où les bourbes humaines se décantent et distillent un délice de paradis ", "pour éperonner son usure elle lui inocula des ferments redoutables qui l' activèrent comme des philtres ils eurent recours à les expédients d' un méthodique libertinage l' aléatoire décence de l' hôtel ou ils s' étaient d' abord rencontrés fut délaissée pour des logis hasardeux de misérables chambres d' auberge souillées par des passages réitérés là ils étaient plus libres plus dégagés de leur condition sociale ils goûtaient une sombre joie de ravalement à le présent d' ailleurs sous le prétexte d' une parente valétudinaire dans une banlieue plausiblement multipliait ses sorties ", "ils se rejoignaient en un quartier écarté puis vaguaient à la recherche d' une enseigne presque toujours la vénalité de la maison se dénonçait à la douteuse mine de les fenêtres décorées de rideaux pisseux et l' enfoncement d' un obscur couloir où montait en pas de vis l' escalier ils y pénétraient ensemble requéraient une chambre dont une souillon dépeignée ensuite sous leurs yeux hâtivement opérait la toilette arrachant à le lit de les draps encore gluants pour y substituer des lessives moins repoussantes lépervié dans ces endroits voués à de fortuites copulations renonçait maintenant à le tout mensonge il n' échafaudait plus de laborieuses supercheries du reste inutiles pour atténuer d' un soupçon d' honnêteté le dessein foncièrement impudique qu' en utilisant l' abri à le prix d' un tarif variable ils préméditaient d' accomplir ", "une odeur de sexes souvent se volatilisait de les fauteuils de le tapis et de les matelas comme le fumet de les holocaustes perpétrés entre ces murs resserrés le papier de tenture vers la ruelle en outre s' était imbibé de mouillures de corps d' huileuses crasses impliquant des contacts gras avaient l' air de resuer la honte de les murs complices de ruts innombrables à le lieu de l' écœurer cette sale réalite l' incitait à de maladives luxures habituel phénomène de l' éréthisme sénile soustrait à la loi naturelle et qu' actionne un prestige extérieur c' est bien moi le président lépervié réputé pour ses mœurs exemplaires se disait -il en retournant dans sa plaie d' inconduite la torve lame de cette ironie poignante jusqu' à la jouissance c' est moi qui me risque en ces bordeaux mal déguisés moi qui pollue mon emblématique hermine en ces lits sécrétant de récentes débauches moi qui déchois jusqu' à l' ignominie de me voluptueusement vautrer en ces linges où d' horribles couples ont râlé leurs spasmes ", "quelle incurable nostalgie de la fange quel amer appétit de turpitude quel goût de mensonge nous fait renifler avec transport l' universelle pourriture et resserrer ensuite plus étroitement à le nos faces le masque plane de la bonne conscience et demain monsieur le président lui disait en riant l' ouvrière de perdition avec ce don de lire dans sa pensée demain dans ce palais dont vous êtes l' une de les lumières et de les vertus on vous saluera bien bas le regard de les galeuses ouailles baisera le bout traînant de votre robe pour attendrir le sévère magistrat qu' elle vêt votre souveraine autorité prononcera les paroles qui lient et qui délient en effet après ces bordées il recouvrait aussitôt qu' il coiffait le mortier présidentiel une gravité de manières et de discours qui de sa coquinerie de vieux ribaud coriace faisait remonter le pharisaïsme de le juge à les probes apparences de l' intègre juge préposé à les défaillances et à les opprobres de la commune humanité ", "certain malaise d' abord l' avait titillé c' était quand le visage vergeté de verts et rouges vermicels la chair toute ratatinée de fièvre il réintégrait le logis conjugal mal détergé des souillures de l' hôtellerie gardant encore à les habits avec une autre odeur tenace et poivrée le faguenas de les chambres avaient suppuré des suints d' amour il n' osait pas embrasser sa femme ni ses enfants tout de suite il avait le sentiment de corrompre l' air sacré de la maison un dégoût lui remontait à la gorge en nausées pour la mauvaise action honteuse " ]	[ "une femme avoit un soir aperçu un homme agenouillé dans le cimetière et elle avoit bien reconnu le feu marquis des bateliers certifioient qu’ il s’ étoit promené dans la camargue un crucifix sur la poitrine il erroit les soirs disoit -on autour de les chartreux de PROPN et il disoit sa prière à la croix de le chemin chose bizarre chacun le revoit religieux ", "c’ est sur vos instructions que le concierge a fait une pareille déclaration il n’ y a pas de quoi s’ évanouir je ne vous abandonnerai pas misérable murmurai -je dans un gémissement —quel gosse! voyons soyez un peu sérieux mon cher maître ", "ce rayon de soleil augmente la vente de pour à le cause de son influence sur le jeu de les couleurs il met en relief toutes les séductions de les châles c’ est une lumière irrésistible c’ est un rayon d’ or! sur ce fait jugez de la mise en scène de tous les magasins de paris ?...revenons à ces jeunes gens à ce quadragénaire décoré reçu par le roi de les français à sa table à ce premier commis à le barbe rousse à l’ air autocratique ces gaudissarts émérites se sont mesurés avec caprices par semaine ils connaissent toutes les vibrations de la corde-cachemire dans le cœur de les femmes quand une lorette une dame respectable une jeune mère de famille une lionne une duchesse une bonne bourgeoise une danseuse effrontée une innocente demoiselle une trop innocente étrangère se présentent chacune d’ elles est aussitôt analysée par ces ou hommes qui l’ ont étudiée à le moment ou ̀ elle a mis la main sur le bec de cane de la boutique et qui stationnent à les fenêtres à le comptoir à la porte à un angle à le milieu de le magasin en ayant l’ air de penser à les joies", "l’ instituteur a dit: –arrêtez de bavarder les enfants line a encore chuchoté: –tu es en quelle classe –en première –moi aussi l’ instituteur a distribué la liste de les livres et de les cahiers qu’ on devait acheter les enfants sont rentrés chez eux ", "la goule avait tout aspire la pieuvre l’ étranglait de ses tentacules il avait déjà perdu le sens moral il ne voyait plus droit il allait succomber à la dernière lutte la grande iza allait lui prendre l’ honneur c’ est elle qui dans des conditions que nous saurons plus tard avait traité en son nom avec le groupe de les financiers parisiens de la rénovation de la banque flamande ", "tout à le coup à le milieu de cet enivrement nocturne une lueur venant de le palais mystérieux brilla comme une étoile à le travers le feuillage puis miracle étrange que le chevalier prit pour une erreur de ses sens le chevalier crut entendre les sons d’ une guzla il écouta tout frémissant ces accords qui n’ étaient qu’ un prélude mais ensuite une voix pure mélodieuse une voix qu’ il n’ était plus permis de méconnaître quand on l’ avait entendue une voix chanta en castillan cette vieille romance espagnole un chevalier de mine altière un beau chevalier d’ aragon sur son cheval d’ allure fière chassant une journée entière perdit ses chiens et son faucon sous un chêne à les vastes ramures il s’ assit vers la fin de le jour écoutant de charmants murmures forts autant que des bruits d’ armures doux autant que des chants d’ amour ", "non-seulement cet artifice est admirable ici mais encore voyez combien le génie est fertile en ressources rossini a tiré des beautés neuves de l’ obstacle qu’ il se créait il a pu réserver les instruments à le cordes pour exprimer le jour quand il va succéder à les ténèbres et arriver ainsi à l’ un de les plus puissants effets connus en musique jusqu’ à le cet inimitable génie avait -on jamais tiré un pareil parti de le récitatif il n’ y a pas encore un air ni un duo le poëte s’ est soutenu par la force de la pensée par la vigueur de les images par la vérité de sa déclamation ", "cela se chuchotait autour de lui et lui faisait dans son monde une place enviée et méprisable jansoulet insista pour lire l’ article impatient de savoir ce qu’ on disait de lui malheureusement PROPN avait laissé son exemplaire chez le duc qu’ on aille vite me chercher un messager dit le nabab à le domestique derrière lui PROPN intervint: c’ est inutile je dois avoir la chose sur moi et avec le sans-façon de l’ habitué d’ estaminet du reporter qui griffonne son fait divers en face d’ une chope le journaliste tira un portefeuille bourré de notes papiers timbrés découpures de journaux billets satinés à le devises qu’ il éparpilla sur la table en reculant son assiette pour chercher l’ épreuve de son article ", "berthe était plus sombre que jamais plus nerveuse plus irritable tout lui faisait mal le lendemain même de leur retour elle avait eu une crise de désespoir sans doute cette nervosite pouvait s’ expliquer en partie par sa grossesse mais il y avait autre chose que maurice osait à le peine s’ avouer c’ est que désormais elle savait qu’ il ne l’ aimait pas toute la matinée il retourna ces pensées dans sa tête ", "muni des clés et de la carte grise et naturellement toujours enfouraillé pascal est remonté à la recherche de cette tire tandis qu’ on déficelait notre colis j’ ai entendu grincer la passerelle qu’ on descendait à le reprises des flambeurs se tiraient dans le petit matin tomate s’ est éclipsé une minute puis est revenu avec une boutanche à la main la partie continue il m’ a expliqué la première fournée d’ écœurés vient de les mettre " ]
on n\ est pas parfait soyons raisonnables a arbourg pourquoi ne mangez -vous pas mon père? demanda suzanne dont les yeux emplirent de larmes voilà jours que vous ne touchez à le rien et que vous ne voulez voir personne	[ "vous n\\' êtes pas malade cependant vous auriez fait appeler le docteur vous avez donc quelque gros chagrin que vous ne vouiez pas me dire je ne suis plus une petite fille vous le savez bien et j\\' aurais tant de bonheur à le vous consoler le personnage à le qui adressait ce discours était pas moindre que le fameux ambroise chaumontel qui occupa de ses affaires la moitié de le globe avocat incomparable dont éloquence eut embrouillé jusqu\\' à les filaments de le chaos et pétrifié les ténèbres le maître avait environ ans et ne se l\\ envoyait pas dire ", "il le déclarait lui-même à le tout le monde en toute occasion car PROPN était sa douce manie d\\' aspirer à la dignité de les patriarches venimeusement quelques rivaux avaient accusé de teindre ses cheveux en blanc afin d\\' être plus auguste en plaidant pour orphelin mais il maintenait son âme infiniment au-dessus de l\\ 'envie dont les impuissantes flèches venaient expirer à sa base la décourageante réputation il était acquise en un quart de siècle de barre sa grande fortune et le haut éclat d\\' un nom que plusieurs générations de braillards avaient illustré mettaient entre lui et la multitude vile infranchissables étendues enfin il jouissait d\\' une sorte de considération toute anglaise que rien ne semblait pouvoir entamer et passait avec raison sans doute pour une figure peu excitante mais combien précieuse de intégrité professionnelle ", "il faut croire que ce jour-là soucis obsédaient car il ne répondit pas à sa fille et devint plus morose encore fixant de ses gros yeux habitués à les dignes regards un objet quelconque dont l\\ image se peignait en vain dans sa rétine il chérissait à sa manière cette enfant aimable devenue miraculeusement une belle fille dont la mère enterrée depuis ans avait été emportée disait -on par une attaque foudroyante de respect les gens racontaient que son mari avait été pour la pauvre femme quelque chose comme le sinaï et qu\\ elle avait fini par en mourir suzanne plus heureuse avait réussi à se faire à le peu près aimer par l\\ effet de mouvements intérieurs difficilement explicables le sourcilleux et pinaculaire chaumontel était incliné vers sa fille ", "pour elle seule il est vrai le bois de son cœur était assoupli il poussait la condescendance jusqu\\ à le souffrir ses caresses jusqu\\ à le lui permettre quelques locutions affectueuses quelques propos familiers néanmoins ce jour-là je le répète rien ne pouvait mordre PROPN était remonté sur sa colonne suzanne renonçant elle-même à le déjeuner vint passer l\\ un de ses bras autour de le cou de son père et d\\' une voix qui eût adouci des singes féroces le supplia de parler tu ne peux comprendre cela mon enfant dit -il à la fin tout à le fait austère ", "et se levant de table comme un homme fatigué de porter le monde il se retira lentement sans ajouter un seul traître mot or voici ce qui était passé jours auparavant PROPN avait rencontré bardache tous les vieux rôdeurs ont connu bardache le long agénor bardache qui fut si joli dans les dernières années de le second empire quand il débuta a cette époque lointaine on le surnommait rue marbeuf la tranquillité de les parents ", "le drôle eut de fiers succès dont quelques gâteux se souviennent des personnages illustres entretinrent et de fiers généraux tannés par le ciel d\\' afrique lui offrirent des bouquets rares après la commune qui avait orné je crois de quelques galons il disparut pour quelques années dans les profondeurs de le nadir les trottoirs et les bois sacrés le revirent un jour mais combien changé! désormais barbu jaune et sale il ressemblait à un arbre aride qui aurait poussé de trop longues branches ", "la face anguleuse et plaquée de lividités singulières en dépit des maquillages et des fards taisait penser à le ces effigies de le mal sans pardon que le moyen age a tant sculptées sous les pieds de les saints dans les coins obscurs de ses basiliques pour les imaginatifs ce fantôme de boue devait avoir les mains moites de la sueur de les agonisants et on appelait définitivement le cadavre dans l\\ étrange monde pseudonymique où il fréquentait particularité fort sinistre les jointures de ses os craquaient en marchant comme il est raconté de pierre le cruel ostensible d\\' ailleurs autant que le puisse être un abominable scélérat il avouait une situation de journaliste d\\' affaires et cherchait un riche mariage chaumontel content de lui-même et qui venait de serrer d\\' honorables mains sur le seuil de la première chambre se préparait à le monter dans sa voiture quand il fut arrêté par cet écumeur de pourrissoir qui lui touchait familièrement épaule ", "eh! bien petit verbe déponent on ne reconnaît donc plus les amis dit le cadavre avocat suffoqué recula mais monsieur qui êtes-vous je ne vous connais pas tu ne me reconnais pas mon chéri? j\\' ai donc bien change ", "entrons d\\' abord dans ton corbillard je vais te rafraîchir la mémoire baptiste cria chaumontel allez me chercher un agent tout de suite ah! prends garde " ]	[ "un gros vent de l' ouest et un vent très lent de l' est.-celui-là est un hypocrite dit le patron la nuée bleue grandissait la neige continua le docteur est redoutable quand elle descend de la montagne juge de ce qu' elle est quand elle croule de le pôle son oeil était vitreux le nuage semblait croître sur son visage en même temps qu' à l' horizon il reprit avec un accent de rêverie -toutes les minutes amènent l' heure ", "c’ est vrai quoi c’ est pas tous les jours qu’ on voit comment on fait des faux-billets on est redescendus complices se bourrant les côtes en rigolant de la bonne blague jouée à la banque de PROPN à le peine si on se souvenait de le petit texte celui qui cause de l’ article139 de le code pénal sa spécialité à le lui gérard c’ était le billet de et nouveaux francs il voulait pas se risquer il nous expliquait dans le francs dont les gens se méfient parce qu’ ils en voient pas souvent et qu’ il était comme une nouveauté et pas joli en plus PROPN parlait de a comme un artiste cause tableau et coloris le papier on a aussi été le voir empilé dans des sacs en plastique étanches un tas énorme le prix de gros étant plus avantageux gérard il en avait fait venir un wagon de suède les encres dans un coffret fermé à le clé toutes les couleurs et qu’ il fallait faire des mélanges et que c’ était très long à le trouver les proportions ", "a leur grand étonnement les assaillants répondirent à le peine et à le lieu de s’ approcher s’ éloignèrent successivement à le quelque distance la petite garnison sut bientôt à le quoi s’ en tenir sur ce calme inexplicable le géant français qui la nuit précédente avait capturé se montra portant le drapeau blanc de le parlementaire il fit signe de la main qu’ il voulait parler aussitôt on cessa le feu et on prêta l’ oreille braves officiers et soldats ", "elle fut donc très surprise qu’ une provinciale se permît de critiquer la mode que les parisiennes acceptaient mais elle se soumit car la commande en valait la peine ce ne fut pas de le moins sans essayer de convaincre sa nouvelle cliente une lutte semblable eut lieu chez la marchande de modes celle-ci se soumit comme s’ était soumise la couturière ", "cet homme qui habiterait à les environs de maillezais aurait donné à les autorités judiciaires de les informations dignes de foi qui orienteraient fortement les recherches vers un crime perpétré pour mettre un terme à une série de vengeances terribles programmée par l’ infirmière fille de l’ industriel bien connu eugène le juge d’ instruction pierre tiercelet se refuse à le tout commentaire rappelant que cette affaire fut entachée dès son origine par les effets d’ une trop grande précipitation à le vouloir conclure le papier était sobrement signé dont il retrouva le patronyme global dans l’ ours de le canard en avant-dernière page le bronze avait figé pour l’ éternite l’ enthousiasme de le poilu victorieux et il indiquait involontairement de sa main tendue chargée de lauriers la direction de la cabine téléphonique et des toilettes publiques gabriel tira la porte de verre sécurit et introduisit sa carte bleue dans la fente une intuition soudaine lui commanda de composer le numéro de le salon de coiffure ", "en disant cela elle s' est traînée jusqu' à la porte de le salon en me suppliant de ne la point renvoyer; et vraiment je ne l' aurais pu faire car ses forces l' ayant abandonnée elle est tombée sans connaissance je viens demander à le madame s' il ne faut pas lui faire prendre quelques gouttes d' éther —conduisez -moi vers elle dit aussitôt la marquise après avoir recommandé à le mademoiselle cécile de ne pas quitter isaure en entrant dans le sallon valentine fut saisie d' un battement de cœur qui lui ôtait presque la respiration son visage déja altéré par l' inquiétude et les veilles prit tout-à-coup un air d' effroi en apercevant cette infortunée si digne de pitié; ", "—allons! tranquille —lâchez-moi! je vous dis de me lâcher vous êtes un sale type vous avez voulu me faire déshabiller vous avez relevé ma jupe c’ est parce que j’ ai refusé de me laisser faire que vous vous vengez des portes s’ ouvraient on voyait des visages ahuris tandis que maigret seul restait placide et maintenait le bras de la jeune fille —vous allez vous taire oui? —vous n’ avez pas le droit de m’ emmener je n’ ai rien fait je veux prendre mon train il l’ entraînait dans l’ escalier et non découragée encore elle glapissait: —au secours je n’ ai rien fait on me brutalise peut-être espérait -elle un mouvement de la foule mal renseignée comme cela arrive plus souvent qu’ on ne pense ", "je pouvais pas savoir qu’ elle était restée à l’ intérieur et là maman il s’ est mis à m’ accuser mais tu peux pas savoir maman comment il m’ a parlé il m’ a dit qu’ on fermait pas la porte soi-même quand on n’ était pas chez soi que ç a se faisait pas ", "un matin qu’ il se réveillait après une nuit sans sommeil il écarta le rideau de sa fenêtre pour regarder le ciel c’ était chaque jour la première préoccupation de le chevalier et cette habitude était plus celle de le marin que du chrétien devant sa fenêtre henry assis sur la falaise regardait la mer lui demanda le chevalier ne vous éloignez pas mon cher henry je désire vous entretenir ", "être chez soi dans son lit! est -ce qu’ alors ce n’ en sera pas fini de cette histoire? et voilà chabot tout seul dans le quartier désert à le marcher vite à le courir à le hésiter à les angles de les rues et à s’ élancer comme un fou place de le congrès il fuit les arbres il ralentit le pas parce qu’ il devine un passant à le loin mais l’ inconnu prend une autre direction " ]
je n’ en étais pas et me reprochais de ne pas en être de ne pas transmettre à le mes fils cette curiosité généreuse cette acuité de le regard que j’ admire par exemple chez nicolas bouvier j’ avais apporté avec moi le poisson-scorpion où cet écrivain-voyageur raconte une année passée à le galle un gros bourg fortifié situé à une trentaine de kilomètres de l’ endroit où nous nous trouvions sur la côte sud de l’ île ce n’ est pas comme l’ usage de le monde son récit le plus célèbre un livre d’ émerveillement et de célébration mais de débâcle de perte d’ abîme plus que frôlé ceylan y est décrite comme un sortilège dans le sens perfide de le mot pas celui de les guides touristiques pour routards cool et jeunes mariés bouvier a manqué y laisser sa raison et notre séjour à le nous qu’ on l’ envisage comme un voyage de noces ou comme un examen de passage pour éventuelle famille recomposée était raté	[ "mollement raté d’ ailleurs sans tragique et sans risque je commençais à le avoir hâte de rentrer en traversant le hall à le claire-voie envahi par les bougainvilliers j’ ai croisé un client de l’ hôtel qui s’ énervait parce qu’ il n’ avait pas pu envoyer un fax l’ électricité était coupée on lui avait parlé à la réception de quelque chose qui s’ était produit à le village un accident à l’ origine de la coupure mais il n’ avait pas bien compris de quoi il s’ agissait tout ce qu’ il espérait c’ est que ç a n’ allait pas durer longtemps parce que son fax c’ était très important j’ ai rejoint hélène qui ne dormait plus et m’ a dit qu’ il se passait quelque chose de bizarre ", "l’ image suivante c’ est un petit groupe clients et personnel de l’ hôtel massés sur une terrasse à le bout de le parc dominant l’ océan à le premier regard étrangement on ne remarque rien tout paraît normal puis c’ est comme si on faisait le point on s’ avise que l’ eau est très loin ", "entre la bordure de les vagues et le pied de la falaise la plage en temps normal est large d’ une vingtaine de mètres elle s’ étend à le perte de vue grise plate scintillante sous le soleil on se croirait à le mont-saint-michel à le marée basse on s’ aperçoit aussi qu’ elle est jonchée d’ objets dont on ne mesure d’ abord pas l’ échelle ce bout de bois tordu est -ce une branche arrachée ou un arbre? un très grand arbre ", "cette barque démantelée est -ce que ce ne serait pas plus qu’ une barque carrément un bateau un chalutier rejeté et brisé comme une coquille de noix on n’ entend aucun bruit pas un souffle n’ agite les plumets de les cocotiers je ne me rappelle pas les premières paroles prononcées dans le groupe que nous avons rejoint mais à un moment quelqu’un a construit sur la falaise surplombant l’ océan l’ hôtel est comme emmitouflé dans la surabondance végétale de son parc ", "il faut franchir une grille surveillée par un gardien puis descendre une rampe bétonnée pour atteindre la route qui longe la côte à le pied de cette rampe attendent habituellement des touk-touks ces mobylettes bâchées équipées d’ une banquette sur laquelle on peut tenir à le en se serrant et qui servent pour les petits déplacements jusqu’ à le kilomètres au-delà on réserve un vrai taxi il n’ y a pas de touk-touk aujourd’hui hélène et moi sommes descendus jusqu’ à la route dans l’ espoir de comprendre ce qui se passe cela semble grave mais hormis l’ homme qui a parlé des enfants morts à l’ école de le village et que quelqu’un a contredit en disant que les enfants ne pouvaient pas être à l’ école parce que c’ était poya le nouvel an bouddhiste personne à l’ hôtel n’ a l’ air d’ en savoir plus que nous ", "pas de touk-touk pas de passants non plus d’ habitude il y en a tout le temps de les femmes qui portent des paquets et cheminent par groupes de ou des collégiens en chemises blanches impeccablement repassées tout ce monde souriant et liant très volontiers conversation tant qu’ on longe la colline qui la protège de l’ océan la route est normale dès qu’ on la dépasse et arrive dans la plaine on découvre que d’ un côté rien n’ a bougé arbres fleurs murets petites échoppes mais que de l’ autre tout est dévasté englué dans une boue noirâtre comme une coulée de lave après quelques minutes de marche en direction de le village vient à le notre rencontre un grand type blond hagard en short et chemise déchirés couvert de boue et de sang ", "il est hollandais c’ est curieusement la première chose qu’ il dit et la seconde c’ est que sa femme est blessée des paysans l’ ont recueillie il cherche du secours il pensait en trouver à le notre hôtel il parle aussi d’ une vague immense qui a déferlé et puis s’ est retirée en emportant les maisons et les gens il semble choqué plus stupéfait que soulagé d’ être en vie PROPN propose de l’ accompagner jusqu’ à l’ hôtel: le téléphone sera peut-être rétabli et on peut espérer que parmi les r��sidents il y aura un médecin ", "moi je veux marcher encore un peu je dis que je les rejoins bientôt à l’ entrée de le village kilomètres plus loin il règne une atmosphère d’ angoisse et de confusion des groupes se font et se défont des voitures bâchées manœuvrent on entend des cris des gémissements je m’ engage dans la rue qui descend vers la plage mais un policier fait barrage je lui demande ce qui s’ est passé à le juste il répond est -ce vrai qu’ il y a des morts ", "" ]	[ "fin dit -elle elle pose une main sur sa poitrine et le fait céder sans difficulté il s’ allonge sophie quitte l’ appartement munie d’ un grand sac-poubelle vert c’ est la fin ", "c’ est ainsi que le sang disparaît dans l’ histoire de les hommes qui le font couler mais les dents repoussent les ongles repoussent les griffes repoussent la porte est ouverte ", "qu’ il n’ était pas plus à le courant de le langage d’ une jeune miss abonnée à le court magazine et à la revue de le monde fashionable de PROPN qu’ à le celui d’ une soubrette de comédie il ne se douta de rien s’ installa sans façon chez son oncle examina ses riz ses mûriers ses foulards et ses cachemires avec plus de complaisance que d’ intérêt mangea énormément but en proportion fuma les quarts de la journée et dans ses moments perdus fit sans façon la cour à la prétendue gouvernante alors PROPN révoltée de tant d’ audace jeta le masque et foudroya le téméraire en lui déclarant qu’ elle était la fille unique et légitime de le nabab PROPN le marin se remit bientôt de sa surprise; et prenant sa main avec plus de cordialité que de galanterie –en ce cas ma belle cousine je vous demande pardon lui dit -il; mais avouez que vous êtes encore plus imprudente que je ne suis coupable est -ce pour éprouver mes mœurs que vous m’ avez fait subir cette mystification l’ épreuve était dangereuse vive dieu –arrêtez monsieur dit jenny profondément blessée de le ton et d", "je sens que vous avez raison et que ma mère si elle était là me défendrait de prendre le voile mais n’ espérez pas que l’ arrivée de ma tante de saint-maurice et de ma cousine lydie influe favorablement sur mon esprit tout me dit que je n’ ai rien à en attendre d’ heureux demanda ploërné —oui tout reprit l’ enfant mes pressentiments et mes rêves rêves rougit et détourna les yeux avec embarras —j’ ai eu tort de vous parler de cela vous allez vous moquer de moi —pourquoi donc? est -ce que j’ ai l’ habitude de rire de ce que tu me dis? demanda le marin avec un commencement de curiosité ", "autant mourir d' où je viens le capitaine avait baissé les yeux par contre le train moi charles il nous faudrait mais je vous rendrai illinois prit une liasse dans le coffre de bord c' est beaucoup protesta pons c' est trop ", "mais il ne parut ni à le matin ni à le soir sur la place personne ne le vit dans la ville il avait laissé sa musette mais emporté la veille ceux de ses effets qu’ il déposait d’ ordinaire à le logis de le père brulet nous revenions le soir brulette et moi avec tout son cortège d’ amoureux et d’ autres jeunesses de notre paroisse elle me prit le bras et marchant avec moi sur le bas-côté herbu de la route à le part de les autres elle me dit: –sais -tu tiennet que me voilà en peine de notre joset? sa mère que j’ ai vue tantôt à la ville est en grand chagrin et ne se peut imaginer où il aura passé il y a longtemps déjà qu’ il lui a donné à entendre l’ intention qu’ il avait de s’ en aller un peu plus loin ", "m. entasse notes sur notes il étudie la tribu et ses mœurs les idées s’ il peut les découvrir les logis l’ installation de les cavernes les mœurs sont douces en tout cas; ces braves gens faciles à le vivre s’ entendent fort bien il étudie leur langage chose surprenante dans leur dialecte d’ araucanie il distingue toujours plus de locutions étrangères ", "qu’ est devenu ton capitaine dit maître tixier en ramenant sa fille chez lui il a eu de l’ avancement et on l’ a envoyé en afrique un jour que le père tixier dînait à sa petite table comme à le son ordinaire son gendre lui dit quel profit trouvez -vous donc mon père à le manger de le pain d’ orge c’ est une mauvaise nourriture il en faut une très grande quantité et il n’ y a pas de pain qui se pétrisse plus mal ni qui soit plus difficile à le conserver et que veux -tu que je fasse de mon orge étienne il n’ en faut pas récolter de le tout ou de le moins n’ en récolter que bien peu ", "aie soin de mon alcibiade dit c’ est le joyau de mon écurie les garçons faisaient bonne figure à le côté d’ elle dick sur un cheval bai harry sur un alezan qui lui permettait de gagner en assurance mais elsie assise sur une jolie jument blanche les regardait tous avec hauteur et passait en tête le nez en l’ air où allez -vous cria ", "ces déjeuners sont le pire de le souvenir restaurants portes closes les amis frappent à la porte le beurre sur les tables la crème fraîche déborde de tous les plats les viandes ruisselantes le vin je n’ ai pas faim il est désespéré .un jour c’ est à le café de flore qu’ il me donne rendez -vous comme d’ habitude il n’ est pas là quand j’ arrive ni sur le boulevard ni à l’ intérieur de le café je m’ assieds à la deuxième table à le gauche en entrant " ]
—vous le prenez comme moi? —oui je n’ avais pas bu de whisky depuis que la danoise m’ en avait offert chez malafosse il y avait si longtemps elle a avalé une grande gorgée et vous voulez que je vous tape tout elle me désignait le manuscrit —vous savez je ne tape plus depuis longtemps elle n’ avait pas vieilli	[ "les mêmes yeux verts ce qui faisait la belle architecture de le visage était resté intact: le front l’ arcade sourcilière le nez droit mais son teint était un peu couperosé il faudrait que je m’ y remette j’ ai perdu la main je me demandais tout à le coup ou elle aurait pu taper à la machine dans cette pièce vide debout avec la machine posée sur le bar? a vous embête lui ai-je dit on laisse tomber mais non pas de le tout elle se servait encore de whisky ", "—je vais m’ y remettre je louerai une machine elle frappait de le plat de la main sur le bar —vous me laissez pages et vous revenez dans jours vous me rapportez encore pages et ainsi de suite ç a vous va? —oui un autre whisky après avoir quitté l’ appartement de simone cordier je n’ ai pas tout de suite pris le métro à la station boissière il faisait nuit et je me suis promené à le hasard dans le quartier je lui avais laissé pages de mon manuscrit sans grand espoir qu’ elle les tape à la machine ", "elle avait haussé les épaules quand je lui avais dit que j’ étais sans nouvelles de mon père depuis ans rien décidément ne pouvait l’ étonner de la part d’ albert sa disparition il avait plu une odeur d’ essence et de feuillages mouillés flottait dans l’ air tout à le coup j’ ai pensé à le pacheco ", "je l’ imaginais marchant sur le même trottoir j’ étais arrivé à la hauteur de l’ hôtel je savais qu’ un soir il était allé à un rendez -vous dans cet hôtel et je me suis demandé quel genre de personne il avait bien pu y rencontrer peut-être l’ ange le maquignon le seul témoignage que j’ avais jamais recueilli sur pacheco avait surgi fortuitement à le détour d’ une conversation chez claude bernard dans sa maison de l’ île à les loups ", "nous y avions dîné avec un antiquaire de bruxelles qu’ il présentait comme son associé par quels méandres en étions -nous venus cet homme et moi à le parler de le duc de bellune puis de philippe de bellune alias de ce nom lui rappelait quelque chose très jeune il avait connu sur une plage de belgique à le heist près de zeebrugge un certain felipe de celui-ci habitait chez ses grands-parents dans une villa délabrée sur la digue ", "il prétendait qu’ il était péruvien fréquentait l’ hôtel de le phare où la propriétaire qui avait été chanteuse à l’ opéra de liège donnait parfois le soir un récital pour la clientèle il était amoureux de sa fille une très jolie blonde nommée lydia il passait ses nuits à le boire de la bière avec des amis de bruxelles il dormait jusqu’ à le midi ", "il avait interrompu ses études et vivait d’ expédients ses grands-parents étaient trop vieux pour le surveiller et quelques années plus tard à le paris mon interlocuteur avait retrouvé ce garçon dans un cours d’ art dramatique ou il se faisait appeler philippe de bellune il assistait à le cours en compagnie d’ une fille à les cheveux châtain clair lui c’ était un jeune homme brun avec une tache sur l’ œil ", "un jour ce philippe de bellune avait dit qu’ il venait d’ obtenir un travail bien rémunéré grâce à les annonces d’ un journal on ne les avait plus jamais revus ni philippe de bellune ni la fille à les cheveux châtain clair devait être pendant l’ hiver de j’ ai consulté toutes les offres d’ emplois qui paraissaient dans les journaux de cet hiver quelques jeunes gens sans connaissances spéciales sont demandés pour travail lucratif gain immédiat ", "écrire ou bis avenue ou se présenter à le cette adresse à le partir de heures de le soir je me souviens d’ un hôtel de belgique boulevard magenta à la hauteur de la gare de le nord c’ est le quartier où mon père habitait dans son enfance et ma mère est arrivée à le paris pour la première fois gare de le nord aujourd’hui j’ ai eu envie de retourner de ce côté-là mais la gare de le nord m’ a paru si lointaine que j’ y ai renoncé " ]	[ "son front était pâle et crispé la cour de récréation était un vaste champ de bataille; de tous côtés on se battait; des grands fuyaient devant les moyens qui étaient en bien plus grand nombre; d' autres se retiraient en montrant les poings et en lançant des ruades à le leurs poursuivants ", "PROPN sont encore ou collines vertes entaillées par une route qui plus loin comble des ravins profonds et qui tend à le rejoindre un jour la rue de l’ empereur entre les buttes et le cimetière on rencontre là un hameau qui sent fortement la campagne et qui a renoncé depuis ans à les travaux malsains d’ un atelier de poudrette aujourd’hui l’on y travaille les résidus de les fabriques de bougies stéariques que d’ artistes repoussés de le prix de rome sont venus sur ce point étudier la campagne romaine et l’ aspect de les marais pontins il y reste même un marais animé par des canards des oisons et des poules ", "PROPN s’ y rendait revêtait son châle de prières ouvrait son rituel la tête haute se balançant d’ avant en arrière comme si de rien n’ était .il embrassait les rouleaux de la torah personne ne se rendait compte qu’ il était en train de les profaner il semblait très proche de le rabbin amoyal il siégeait à ses côtés et proférait des bénédictions lorsqu’ il descendait de le pupitre où avait lieu la lecture de la torah il serrait la main de les fidèles avec effusion ", "—merci mon père et que notre sire dieu vous conduise elle lui tendit sa main à le baiser et s' agenouilla sur son prie-dieu pendant qu' il s' éloignait le point caractéristique de cette époque était cette alliance d' une fausse dévotion avec les actes les plus répréhensibles on bravait le ciel tout en l' implorant quant à le marguerite elle n' était pas demeurée longtemps seule ", "il faut que je te pose une question dit tout à le coup martial qui demeurait pensif tu ne m’ as pas encore expliqué comment tu t’ y es pris pour me retrouver comment as -tu su où je me trouvais les yeux obliques de l’ indien eurent un clignement malicieux j’ ai eu vite fait de savoir où vous étiez murmura -t-il ", "je me suis sauvé monsieur et me suis souvenu autant que possible j’ ai souvent pensé à les conversations que j’ avais eues avec malet à le propos de les révélations de fulber et je crois vous avoir répété d’ une façon assez précise les paroles qu’ il avait entendues dans la bouche de l’ inventeur nourry avait terminé sa longue narration il avait été écouté dans le plus religieux et le plus anxieux silence il s’ était tu qu’ on l’ écoutait encore soudain une voix que l’on n’ avait pas encore entendue s’ éleva dans le coin le plus obscur: pardon monsieur pourriez -vous me dire si les machines à le coudre que l’on fabrique à le essen sont à le point de chaînette à un fil ou à le double point de chaînette à le fils nourry assez étonné de la question ainsi que tous ceux qui étaient là de le reste répondit ils en font de tout genre monsieur: machines à le point de chaînette à un fil machines à le point de surjet machines à le point de navette à le fils machines à le double point de chaînette à le fils machines pour chaussures —merci monsieur c’ est tout ce que j", "vous habitiez alors un logement de pièces rue de turenne chaque soir vous insistiez pour qu’ elle vous fournisse l’ emploi de son temps étiez -vous réellement persuadé qu’ elle vous aimait je le croyais sans arrière-pensée ", "—allez la chercher répondis -je sans me déranger derrière les pupitres on entendait les rires étouffés des expéditionnaires quelle différence avec le frau! etre enfermé dans cette sale boîte comme disaient les jeunes gens moi qui étais si libre là-bas des fenêtres on voyait les toits en tuiles creuses des vieilles masures étagées sur les pentes de l' antique puy-de-saint-front pleins de tessons de pots et de bouteilles de sales chiffons de vieilles savates et où errait parfois un chat maigre et hérissé ah! ce n' était plus la vue de le bief de le moulin qu' on avait de la chambre de mon oncle ", "de là-haut dit -il très aimable et en montrant le plafond de là-haut —oui de le premier étage je suis locataire depuis mois de l’ étage ci-dessus tout à l’ heure j’ ai entendu de le bruit on appelait à le secours ", "il éclata tout à le coup d’ un rire terrible son frère! et s’ abattit sur le plancher terrassé par le gigantesque effort de cette inoubliable nuit le grand-prévôt il était entré en son hôtel tout courant il avait refusé de s’ entretenir avec saint-andré qui lui disait il faut nous défendre il n’ éprouvait qu’ un besoin: être seul son escorte dans le trajet l’ entendit qui murmurait: –pourtant elle est morte pourtant il est mort! " ]
pas un grain de sel attique mais un gros morceau de sel gaulois et de poivre de cayenne acheté à la halle par une commère forte en gueule et le poing sur la hanche on se disait en la regardant que si cette femme était artiste l’ art qui l’ avait choisie pour interprète ne devait plus être celui de les aristocraties mais des multitudes elle chanta et malgré les rugosités singulières d’ une voix éraillée la netteté de son débit la justesse de ses intonations la vivacité de sa pantomime la hardiesse de les sous-entendus la transparence de les intentions grivoises dont elle brodait un texte insipide et grossier les tons chauds qui relevaient cette musique de guinguette le fluide électrique qui se dégageait de ces attitudes de ces regards et de ces gestes m’ expliquèrent le prodigieux succès de la virtuose et de ses chansons chose étrange en dépit de le temps écoulé et dé l’ espacé parcouru ce second rêve portait encore si profondément l’ empreinte de le premier l’ image de la malibran était gravée si avant dans mon cœur que je fus frappé d’ une vague et loint	[ "idée folle effet d’ une nouvelle hallucination sur un cerveau tour à le tour hanté par toutes les variétés de le songe et tous les songes de la fièvre je me dis qu’ elle ressemblait à la malibran comme offenbach ressemble à le mozart comme frédérick-lemaitre dans le chiffonnier de paris ressemblait à le talma dans PROPN comme une bonne farce de le palais-royal ressemble à le misanthrope comme le vin bleu de la barrière ressemble à le johannisberg mais enfin pour moi elle lui ressemblait dès lors il s’ établit entre ce qu’ écoutait mon oreille et ce qui obsédait mon souvenir une sorte d’ antagonisme et de dialogue les lambeaux de le rôle de PROPN me revenaient obstinément pendant que retentissaient à le milieu de transports frénétiques les refrains de mm. ", "tourte et ville bichot mes voix intérieures répondaient à la voix de la chanteuse elle chantait t’ en auras pas l’ étrenne et j’ entendais à le fond de mon âme se elle disait rien n’ est sacré pour un sapeur et je me redisais à le moi-même assisa pie d’ un salice elle répétait c’ est pour l’ enfant foi de nourrice et le chant mystérieux répliquait non il colpo ", "cette lutte en se prolongeant devint pour ma pauvre tête une de ces tortures qui enivrent une de ces voluptés qui brisent je succombai depuis une heure j’ avalais machinalement tout ce que m’ apportait le garçon à le profil simiesque dont la serviette blanche cachait mal les jambes torses terminées par des pieds fourchus et dont la raillerie muette prenait à le chaque nouveau bol de punch des airs méphistophéliques cette chaleur cette fumée ces odeurs ces libations réitérées me suffoquèrent je m’ accoudai puis je m’ affaissai le front collé sur la fable et je cessai de voir et d’ entendre quand je repris mes sens il n’ y avait plus que quelques personnes dans la salle ", "les chanteurs étaient descendus de l’ estrade les musiciens de l’ orchestre emportaient leurs cahiers et quittaient leurs pupitres dans les loges s’ isolaient les privilégiés je remarquai quelques femmes d’ une noble et élégante beauté je sentis courir sur ma tête une chaude haleine je devinai la chanteuse qui s’ inclinait près de mon épaule tu es murmura -t-elle le mari l’ oncle ou le frère de la belle à le bois dormant mon pauvre ami ", "le temps a marché et la société aussi depuis cette fameuse représentation d’ otello viens je te réciterai mes mémoires rédigés par moi-même je te raconterai l’ histoire de pâlot ou celle de thomas l’ ours dont le ventre s’ allongeait comme une bretelle élastique je te dirai l’ anecdote de les francs de dumaine et tu connaîtras dumaine et son cœur tu vivras par la pensée en compagnie de les habitués de le café de le cirque des funambules et de le lazary de clémence la gargottière de le petit père mourier et de ma rivale qui disait à le tout propos on vient de me voler mon collier de francs mais non lu es un aristocrate mon vieux ce réalisme populacier ces détails de la borne et de le cabaret te font faire une laide grimace eh bien regarde dans ces loges vois -tu ces belles dames ", "ce sont de grandes dames comme dit mélingue dans la tour de PROPN celle-ci est la petite-fille de la duchesse de maufrigneuse PROPN a épousé le petit-fils de la marquise d’ PROPN cette autre est la nièce de la vicomtesse de beauséant et sa compagne est proche parente d’ un neveu de la duchesse de langeais ah mon bonhomme nous avons fait du chemin depuis ton beau temps et il à le coulé de l’ eau sous lé pont neuf qui n’ est plus neuf j’ étais stupéfait consterne ", "ce n’ est pas possible m’ écriai-je en ce moment la petite-fille de la duchesse de maufrigneuse sortit de sa loge traversa la salle s’ approcha de là chanteuse et lui dit quelques mots avec une gracieuse bienveillance oui madame la duchesse répondit la virtuose populaire j’ aurai l’ honneur de chanter demain chez vous et je chanterai clans votre salon lés morceaux de mon répertoire que la police m’ interdit ici ", "c’ est trop fort une douleur aigue me réveille me voici dans mon lit et le docteur sarazard me tate le pouls iv les revenants il faut pourtant que je le tire de là s’ était dit le docteur sarazard en assistant à le réveil fiévreux de le chevalier tancrède et il ajouta tout haut de cet air brusque qui paraissait lui être familier allons levez -vous habillez -vous ", "votre crise est passée la soirée est belle je vais vous conduire à la vente dit célèbre collectionneur mathias bruel un de mes malades qui est mort naturellement le chevalier tancréde s’ était logé rue d’ enfer à le pas de son cher luxembourg dont les allées désertes se peuplaient pour lui de souvenirs charmants et de mélancoliques fantômes il sortit appuyé sur le bras de son ami pour ménager ses forces le docteur voulait prendre une voiture " ]	[ "ma parole ne vous suffit pas tenez les cachets de la poste sur cette lettre recommandée établissent que celle-ci m' a été remise il y a une heure environ je finissais d' y répondre lorsque vous avez fait irruption ici et vous accorderez qu' il m' a bien fallu une heure pour remplir ces pages d' une écriture aussi serrée que la mienne pour être édifié laurent n' avait pas besoin d' une preuve irrécusable tout dans gina proclamait l' innocence son maintien reposé sa toilette d' intérieur sa coiffure disposée pour la nuit le son de sa voix l' expression honnête de ses yeux jusqu' à le parfum tiède et calme que dégageait sa personne ", "il a été tué en juillet sous le massif de la montagne de reims dans la terrible attaque de armée berthelot contre l\\ aile gauche allemande une de ces coïncidences émouvantes que PROPN hésite à le considérer comme un simple hasard a voulu que le caporal rené et le lieutenant-colonel georges saintenois servissent dans la même armée à le insu un de autre amant de sabine a été tué le même jour broyé par un obus à le mètres de le jeune homme dont il avait ans auparavant enlevé la mère cette mort héroïque a fini de réhabiliter ce dévoyé d\\' une heure il avait tenu parole travaillé virilement et gagné à les états unis de quoi régler sa dette de le cercle ", "elle rejoignit l’ artiste et l’ employée qu’ elle sépara en se plaçant entre eux et tous passèrent devant la couturière en train de fermer sa porte à le double tour comme pour empêcher le feu d’ entrer chez elle .il n’ y avait plus que la petite tuberculeuse qui tournait sans bruit dans sa chambre elle n’ avait sur elle qu’ un petit jupon noir et une pèlerine qui ne joignait pas devant la couturière la pressait de descendre mais elle s’ entêtait et résistait je veux ma lettre disait -elle j’ ai une lettre et je ne veux pas m’ en aller sans elle elle la trouva sur une chaise près de le lit malgré l’ obscurité que la fumée commençait à le faire dans la chambre puis elle descendit aussi vite que cela lui était possible en se cachant la bouche avec sa lettre la couturière la suivait en retenant sa respiration et fermant à le demi les yeux que la fumée piquait et brûlait ", "cette émeute flatta l’ amour-propre de la vieille sylvie qui dans sa bienfaisance voyait moins pierrette qu’ un triomphe de vanité cependant sylvie devait finir par s’ offenser des succès de sa cousine et voici comment on lui demanda pierrette; et toujours pour triompher de ces dames elle accorda pierrette on venait chercher pierrette qui fit des parties de jeu des dînettes avec les petites filles de ces dames pierrette réussit infiniment mieux que les rogron mademoiselle sylvie se choqua de voir pierrette demandée chez les autres sans que les autres vinssent trouver pierrette ", "tous les matins après l’ avoir lui-même gentiment peignée proprement habillée il la menait à l’ école communale installée dans l’ ancien château et je les vois encore passer ensemble devant chez nous la main dans la main lui le visage bruni et ridé le dos voûte elle avec ses cheveux blonds bouclés et son teint rose et blanc éblouissant de fraîcheur PROPN faisait l’ admiration de les habitants de notre quartier et souvent ma tante victorine ou notre vieille servante julie m’ appelait pour contempler la grâce l’ élégance et la bonne mine de cette fillette viens donc voir notre petite voisine la voilà qui sort avec son oncle comme elle est jolie comme elle est avenante et pimpante et elle est sage elle; elle obéit toujours bien! sans cesse on me la citait comme exemple ", "ils roulent dans une bleu métallisée volée elle continue à le lire et s’ inquiète à le voix haute de ce qui va se passer alors il s’ arrête brutalement sur le bas-côté se penche en travers d’ elle ouvre la portière et veut la flanquer hors de la voiture elle se fige et dit avec détermination mais je n’ ai rien fait et elle referme la porte sur eux il redémarre par la vitre arrière la route glisse à le reculons wanda regarde l’ endroit d’ où elle vient et dont elle s’ éloigne sans pouvoir mettre aucun nom sur ce qu’ elle laisse on croit qu’ ils roulent à le hasard mais ils se rendent quelque part –on ne le saura que plus tard– ils tournent sur un cercle morne à les abords de quelque chose rien de faramineusement américain pas d’ horizon fulgurant pas d’ horizon profilé vers quoi s’ engouffrer dans l’ oubli pas de grand trip catatonique pas de jointure incandescente de le rêve ils tournent en silence lui accroché à le volant raide mécontent comme un père de famille ruiné qui médite un projet d’ immolation collective à la prochaine aire de repos elle assise comme m", "tous les talus tous les arbres et tous les champs alentour et il faudrait qu' ils viennent pisser là exactement sur nos mûres mais c' est n' importe quoi moi c' est ç a qui me tue tu vois c' est ç a qui me rend malade ", "mais il était d’ abord et avant tout un flic et à l’ époque toutes ces histoires étaient des histoires de gauchistes or la gauche signifiait pour lui trouble utopie merdier il feuilleta encore ses livres les troupes avaient bombardé le palais sommé allende de se rendre déclaré son gouvernement destitué seul contre tous l’ homme d’ état avait fait évacuer les siens puis avait verrouillé son bureau et décroché de le mur le fusil que lui avait offert ", "ils auraient moins de chemin à le faire qu’ en allant en arrière pour repasser le simplon et ce nouvel itinéraire aurait aussi l’ avantage de tromper celui-ci ne manquerait pas de penser que les fugitifs avaient repris la route qu’ ils connaissaient pour l’ avoir parcourue avec lui en se rendant à le col de le grand-saint-bernard ils auraient encore toutes les chances possibles de ne pas être reconnus par les habitants de les villages qu’ ils avaient traversés et cela leur éviterait beaucoup de désagréments la fuite par bonheur cette nuit-là sa femme et sa fille s’ installèrent encore à l’ auberge en reléguant à l’ écurie les orphelins avec antonio et les animaux ", "tout à l’ heure il avait remarqué combien elle demeurait silencieuse presque roide hautaine dans le fauteuil où elle était assise maintenant ce même visage glacé s’ animait étrangement brusquement éclairé par une joie émue et ses yeux étaient comme traversés d’ une flamme heureuse en se fixant sur les prunelles bleues d’ andras pendant tout -le repas d’ ailleurs le reste de la salle à le manger avait complètement disparu pour le prince il ne voyait que cette jolie fille " ]
PROPN était couchée sur un vieux matelas jeté à le terre et loulou et andré jouaient à les cartes à la lumière d’ un petit réchaud où morceaux de charbon achevaient de se consumer il faisait froid déjà et le vent passait par les fenêtres brisées cyrille dormait dans un coin et commençait là ce qui devait faire plus tard la principale occupation de sa vie entière marcher d’ un mur à un autre les mains croisées derrière le dos en songeant à le ce qui ne reviendrait plus pourquoi l’ ont -ils tué? demanda loulou pourquoi seigneur pourquoi les larmes coulaient sur son visage changé vieilli ils craignaient qu’ il ne revienne reprendre les terres	[ "mais ils disaient qu’ il avait toujours été un bon barine et qu’ il fallait lui épargner la misère d’ un jugement et d’ une exécution et qu’ il valait mieux le tuer ainsi les lâches les chiens cria cyrille brusquement lui tirer une balle dans le dos! paysans maudits on vous a peu fouettés de notre temps il montra le poing à la vieille femme avec une sorte de haine: tu entends tu entends j’ entends dit -elle mais à le quoi bon regretter qu’ il soit mort ainsi ou autrement dieu l’ a reçu sans les sacrements je l’ ai bien vu à sa figure tranquille que dieu nous accorde à le tous une fin aussi calme il n’ a rien vu il n’ a pas souffert ", "tu ne comprends pas tout est mieux ainsi répéta -t-elle ce fut la dernière fois qu’ elle prononça le nom de youri à le haute voix elle semblait avoir refermé ses vieilles lèvres sur lui pour toujours quand les autres parlaient de lui elle ne répondait pas demeurait muette et froide regardant le vide avec une sorte de désespoir glacé ", "l’ hiver fut extrêmement dur ils manquaient de pain de vêtements seuls les bijoux apportés par tatiana leur procuraient parfois un peu d’ argent la ville brûlait; la neige tombait doucement recouvrant les poutres calcinées de les maisons détruites les cadavres de les hommes et ceux de les chevaux dépecés à d’ autres moments la ville changeait; de les provisions de viandes de fruits de caviar arrivaient dieu seul savait comment la canonnade cessait et la vie reprenait précaire et enivrante ", "enivrante cela seuls cyrille et loulou le sentaient plus tard la mémoire de certaines nuits de promenades en barque avec d’ autres jeunes gens le goût de les baisers de le vent qui soufflait à le petit jour sur les vagues démontées de la mer noire ne devaient jamais s’ effacer en eux le long hiver passa encore un été et l’ hiver suivant où la famine devint telle que les petits enfants morts étaient portés en terre en tas dans de vieux sacs les karine vécurent à le mois de mai avec le dernier bateau français qui quittait odessa ils purent s’ embarquer gagner PROPN puis marseille ils descendirent dans le port de PROPN le mai ", "à le constantinople ils avaient vendu les bijoux qui leur restaient et ils possédaient quelque argent cousu dans leurs ceintures par une vieille habitude ils étaient vêtus de haillons ils avaient des figures étranges et effrayantes misérables dures les enfants malgré tout paraissaient gais ils riaient avec une espèce de sombre légèreté qui faisait sentir davantage à les vieux leur propre fatigue l’ air limpide de mai était chargé d’ une odeur de fleurs et de poivre la foule allait lentement s’ arrêtant à les vitrines riant et parlant à le voix haute ", "les lumières la musique dans les cafés tout cela paraissait bizarre comme un rêve tandis que PROPN retenait les chambres à l’ hôtel les enfants et demeurèrent un instant dehors loulou son visage pâle tendu en avant fermait les yeux aspirait l’ air parfumé de le soir les grands globes électriques éclairaient la rue d’ une lumière diffuse et bleue; de fins arbres en bouquets agitaient leurs branches ", "des matelots passèrent regardèrent en riant la jolie fille immobile l’ un d’ eux lui jeta doucement un brin de mimosa loulou se mit à le rire le beau le charmant pays dit -elle quel rêve regarde mais la vieille femme était assise sur un banc et paraissait somnoler son mouchoir tiré sur sa tête blanche et les mains croisées sur ses genoux loulou vit que ses yeux étaient demeurés ouverts et regardaient fixement devant elle ", "elle lui toucha l’ épaule appela: qu’ est -ce que tu as tressaillit brusquement se leva à le même instant leur fit signe ils entrèrent traversèrent lentement le hall sentant dans leurs dos les regards curieux les tapis épais dont ils avaient perdu l’ habitude semblaient coller à le leurs semelles comme de la glu à le restaurant l’ orchestre jouait ", "ils s’ arrêtèrent écoutèrent cette musique de jazz qu’ ils entendaient pour la première fois ils ressentaient une sorte de vague épouvante de ravissement insensé c’ était un autre monde ils entrèrent dans leurs chambres demeurèrent longtemps à les fenêtres regardant les autos passer dans la rue les enfants répétaient: sortons sortons allons dans un café dans un théâtre ils se baignèrent brossèrent leurs habits se précipitèrent vers la porte PROPN et sa femme les suivaient plus lentement plus péniblement mais dévorés eux aussi d’ une soif de liberté et d’ air sur le seuil se retourna " ]	[ "ce ne serait pas de jeu d’ ailleurs vous ne me tiendrez pas longtemps combien de temps après l’ arrestation passe -t-on à l’ anthropométrie —vous y passerez tout à l’ heure —tant pis pour vous car on s’ apercevra que je m’ appelle de mon vrai nom PROPN et que depuis un peu plus de ans il y a un mandat d’ arrêt lancé contre moi par la police de copenhague le gouvernement danois demandera l’ extradition voila ̀! je suis prête maintenant si vous permettez que j’ aille manger un morceau vous ne trouvez pas que cela sent le renfermé elle marcha vers la fenêtre qu’ elle ouvrit puis elle revint à la porte maigret franchit celle-ci le premier ", "leur est -il arrivé quelque chose? —non prenant son parti il ajouta brusquement —quelqu’un a mis dans la tête de ma femme de revoir sa fille par exemple non! s’ écria henri en se levant avec violence il se rassit aussitôt —je te demande pardon père mais tu m’ as pris par surprise je suis venu te dire précisément que je ne le souhaite pas pas plus que toi je comprends très bien tes motifs je les ai expliqués à le ma femme mais elle tient à le son idée il ne faut pas que ce soit déclara ", "son nom elle a refusã© de le dire je n' ai affaire à le aucune femme congã©diez -la elle insiste beaucoup trop seigneur et c' est une ã©trangã qui s' exprime mal et comprend mal aussi j' ai pu saisir seulement qu' elle appelle monseigneur ", "marianne est étourdie le cœur de simon des îlots de cellules sanguines confluent dans un petit sac pour former le réseau vasculaire initial à le dix-septième jour la pompe s’ amorce à le et unième jour des mouvements contractiles de très faible amplitude mais audibles sur des appareils hautement sensibles paramétrés pour l’ embryologie cardiaque le sang s’ écoule dans les conduits en formation innervant tissus veines tubes et artères les cavités s’ élaborent le tout bien en place à le cinquantième jour même si inachevé le cœur de simon un abdomen en boule qui se soulève doucement à le fond d’ un lit-parapluie l’ oiseau de les terreurs nocturnes affolé dans une poitrine d’ enfant; le tambour staccato calé sur le destin d’ PROPN skywalker ", "c’ est un poignard vivant qu’ un tel frère! tue-moi encore; et cette fois ne me manque plus mets de l’ humanité dans ta rage debout hors de lui a serré convulsivement sa tête comme pour y retenir sa raison le bruit de sa respiration entrecoupée portait à le son oreille un son étrange et de noirs présages son âme abattue cherche en vain à se raidir contre l’ épreuve –exécrable destinée reprend-il ", "qu’ est -ce que tu dis de cela line –mais je serai contente de revoir nice répondit paisiblement franceline PROPN avait l’ impression qu’ elle était satisfaite de partir elle mit une certaine hâte dans les préparatifs et tous quittèrent rocamore dans la seconde quinzaine de janvier il ne négligea rien pour distraire sa belle-fille dans l’ espoir d’ éloigner d’ elle un souvenir trop vif ", "les esprits appartenant à une même sphère ne s’ entendaient -ils pas fraternellement en âme en chair en pensée en sentiment le docteur développait de merveilleuses théories relatives à les sympathies il expliquait dans un langage biblique les phénomènes de l’ amour les répulsions instinctives les attractions vives qui méconnaissent les lois de l’ espace les cohésions soudaines de les âmes qui semblent se reconnaître quant à les divers degrés de force dont étaient susceptibles nos affections il les résolvait par la place plus ou moins rapprochée de le centre que les êtres occupaient dans leurs cercles respectifs il révélait mathématiquement une grande pensée de dieu dans la coordination de les différentes sphères humaines par l’ homme disait -il ces sphères créaient un monde intermédiaire entre l’ intelligence de la brute et l’ intelligence de les anges ", "puis alec commanda de la fine il la versait moitié par moitié dans de grands verres pleins de champagne joyce buvait à le dessert elle commença à le divaguer le chien sur ses genoux elle regardait le ciel en renversant la tête et elle tirait de toutes ses forces de le bout de les doigts en l’ air les mèches dorées de ses courts cheveux ", "vous le savez d’ ailleurs on a beaucoup dit que c’ était un anarchiste particulièrement rageur et narquois une sorte d’ extrémiste de la dérision moi-même je fus pris de doute je l’ ai bien regardé mais non rien pas trace d’ ironie pas le moindre clin d’ œil parfaitement sérieux le gars il alluma sa cigarette et me jeta un coup d’ œil comme pour voir si j’ étais d’ accord j’ essayai de ricaner d’ un air encourageant mais il parut seulement un peu surpris ", "je croyais que tu voulais gagner de l\\ argent elle regarda le billet avec un mélange de mépris et de curiosité la main de connor le recouvrait en partie et elle aperçut qu\\ il manquait une phalange à le son annulaire si tu veux il est à le toi décida en poussant le billet dans la direction de la jeune fille tu réponds à le ma question et il est à le toi elle le dévisagea hésitant à le entrer dans un engrenage dont elle ne comprenait pas la logique mais finalement pose -la ta question pourquoi as -tu besoin d\\' argent " ]
mais ç a doit aussi se dissiper sans laisser de traces quand on accède tard déjà à l’ usage de la raison à l’ âcreté de le connaître parce que si on en gardait un souvenir trop vif on n’ irait pas plus loin dans cette voie descartes là-bas le pionnier le premier s’ achemine dans l’ hiver on s’ arrêterait l’ œil fixé sur le commencement je ne devrais pas me souvenir d’ ailleurs je ne me rappelle pas que la corrèze dont je suis originaire et ou ̀ j’ ai vécu années durant ait été à le aucun moment revêtue d’ azur et d’ or comme le lot ou ̀ j’ ai pu passer une quinzaine de jours en ans les premiers	[ "elle a dû l’ être pourtant mais les jours les années la clarté pâle et froide où nous nous avançons l’ habitude ont oblitéré emporté le lustre éclatant dont une puissance mystérieuse pare d’ abord toute chose afin que nous restions et si le quercy se dresse dans ma mémoire comme ma demeure véritable et la terre de les merveilles c’ est parce que je l’ ai quitté sans retour avant que le temps l’ âge ne le dépouillent lui aussi de la splendeur que je suppose uniformément répandue sur la terre à les yeux de ceux dont les yeux s’ ouvrent je possédé quelques images de l’ époque s’ éveille en nous le sentiment de l’ existence plus exactement le sentiment de la vie de la mienne à le ce qu’ il paraît a fixé l’ image de lieux ou ̀ je ne devais plus revenir de l’ instant où l’on s’ éveille à les lieux à les instants elle n’ est que pour moi ", "ceux qui étaient alors dans la force de l’ âge n’ ont rien vu que d’ habituel ils n’ ont rien vu je n’ ai même pas la ressource d’ obtenir d’ eux des survivants un élément de preuve une confirmation la vie réelle la leur alors a traversé ces éblouissements sans en garder trace ils n’ ont pas transfiguré pour elle une fleur en forme de balustre une odeur un chemin à le midi qui maintenant encore malgré l’ éloignement et la destruction m’ exaltent parce que je les ai découverts à l’ instant critique où l’on est tenté de ne pas vouloir de dormir toujours ", "alors la vie s’ avance à le notre rencontre dans sa gloire et sa magnificence pour nous éveiller tout à le fait c’ est comme un rêve il n’ y a que nous qui sachions ceux qui l’ ont partagé qui ont accepté compris pardonné n’ en ont pas souvenir nous seul et pourtant quelque chose a eu lieu ", "nos actes et nos pensées s’ en trouvent modifiés au-delà de la nuit dans la zone se perdent les paroles de les rêves il y a une raison contingente à le ce que je me remémore des heures vouées à l’ oubli après qu’ elles ont joué leur rôle qui est de nous attirer sur les glacis de l’ existence je tiens par mes parents à le départements voisins mais différents à la corrèze par mon père et par ma mère à le lot que sa famille quitta à le début de le siècle pour essaimer mon grand-père maternel et sa sœur élise vinrent se fixer à le brive ou ma mère vit le jour tandis que l’ autre sœur hélène partait pour l’ afrique tropicale rien ne me rattachait plus directement à le lot n’ aurait dû m’ y conduire ni permettre que je surprenne et conserve en n’ y revenant plus la fine couche d’ or sur laquelle repose l’ édifice de nos vies ", "faits en décidèrent autrement grand-père et grand-tante hélène avaient cédé à le élise leurs droits sur la maison natale qu’ on appelait la maison rose à le cause de la couleur de le crépi tante lise l’ avait léguée sans qu’ on le sût à des neveux à le elle qu’ elle avait adoptés après que leur mère fut morte prématurément et que leur père marin à le long cours les eut abandonnés elle vivait encore rongée par le diabète à le brive lorsque je vins à le monde et se faisait conduire l’ été à la maison rose comme s’ il ne lui avait pas été indifférent non pas de revoir un certain lieu puisqu’ alors elle était complètement aveugle mais de sentir un certain parfum le même près de finir que celui qu’ en naissant elle avait respiré c’ est ainsi que je découvris le quercy ", "puis tante élise mourut lorsque j’ avais ans grand-père la rejoignit ans plus tard près de années s’ écoulèrent sans que je revienne à la maison rose mais non à le village de cassagnes près de lequel elle était bâtie et c’ est le deuxième fait le frère de ma mère avait épousé sur place enfin à le quelques kilomètres de là à le domaine de la roque à le seule fin semble -t-il de m' offrir à le jours de distance un cousin matrilatéral croisé en fait une sorte de jumeau avec lequel jusqu’ à le ans que je parte je fus plus étroitement uni que ne le sont des jumeaux ", "ceux-ci n’ ajoutent que du semblable à le semblable alors que nous nous complétions en miroir michel était gaucher moi droitier lui équitable droit mesuré moi emporté tout en travers déraisonnable à le suprême degré la patrilocalité régnante l’ avait fixé à le brive mais ses grands-parents maternels vivaient encore à la roque ce qui raffermit le lien que par notre grand-père commun j’ avais avec le quercy quand grand-père eut disparu je revins une dernière fois à le cassagnes avec michel quoique ce ne fût plus ni à la maison rose ni à la roque ", "c’ est à le cassagnes que nous avons été baptisés ensemble il y eut ensuite un grand repas à la roque une photo prise pour la circonstance montre les convives échelonnés sur les degrés de l’ escalier monumental un bignonia à les branches épaisses comme des bras se nouait à la rampe en fer qui se prolongeait ensuite à le angle droit et formait garde-corps tout à le long de la large terrasse épousant côtés contigus de la demeure la fleur de le bignonia est sans doute la deuxième ou la troisième chose que j’ ai discernée dans le monde ", "je l’ ai retrouvée haut ceinturée comme une incroyable de le directoire orangée fraîche éclose ans plus tard lorsque nous revînmes michel et moi en ces lieux où nos yeux avaient sans doute commencé à le voir ces images que je porte en moi et qui auraient dû s’ effacer flottent hors de toute chronologie ceux qui se tenaient près de moi leurs yeux lorsqu’ elles scintillèrent ne les voyaient pas plus que les miens maintenant ne décèlent le tremblement virginal la beauté native de ce qui m’ entoure il ne s’ est rien passe pour eux nul instant détaché de l’ épaisseur de le temps n’ entaille sa profondeur obscure d’ un éclat de gemme " ]	[ "ce que tu viens de dire est partout c’ était un de les résultats nécessaires de la féodalité une de les suites de la barbarie dans ces siècles d’ ignorance et d’ esclavage ce qui me reste à le vous raconter est un peu moins commun reprit l’ arriero la douce inès qui avait reçu une éducation chrétienne fut tout-à-coup à le pareil jour qu’ aujourd’hui éclairée d’ un brillant rayon de la grâce a l’ instant où l’ heure de minuit vient rappeler à les fidèles la naissance de le sauveur elle pénétra contre son usage dans la salle de les banquets où les brigands assis devant le foyer s’ étourdissaient sur leurs crimes dans les excès d’ une orgie ", "pourtant cette rencontre avait brusquement ravivé des souvenirs qu’ il prenait garde sans en avoir clairement conscience de ne pas réveiller et voilà c’ était fait ils étaient bien tenaces ces souvenirs lesoir il commençait à le écrire son livre il m’ a dit qu’ il t’ avait rencontré sur un champ de courses elle souriait comme s’ il s’ agissait d’ une plaisanterie ", "les hommes sont peut-être encore plus déchaînés contre toi que les femmes c’ est incroyable ordinairement les hommes nous défendent un peu pourtant; eh bien ils sont tous tes ennemis ils disent que ce n’ était pas la peine de faire tant la dédaigneuse pour écouter ce petit monsieur parce qu’ il est noble et qu’ il parle latin ", "inès est là elle prend jerry dans ses bras il coule son visage contre son cou elle l’ embrasse elle le câline elle voit dans les yeux de florian qu’ elle est plus belle ainsi qu’ elle ne l’ a jamais été elle sait que pour être vue dans sa beaute il faut des yeux capables de la voir PROPN est ce regard intermittent et glorieux elle dit: il faut retourner dormir mon chéri. et elle veut l’ emporter vers l’ escalier ", "toutes ces questions sont faciles à le résoudre quand on se rappelle qu’ à l’ instant où il abandonna mujac ou il allait être arrêté par les ordres il avait eu l’ intention de se faire nommer nabas de ce pays son projet ayant échoué de ce côté il ne fut pas plutôt ministre de le royaume de golconde qu’ il résolut d’ en devenir le souverain; et tout en servant il espérait bien monter avant lui sur le trône mais il n’ eut garde de lui en parler qu’ il ne fût à le peu près certain de pouvoir réussir avant qu’ il eût conçu cette affreuse pensée il avait été arrêté par ces scélérats que l’on ne ferait qu’ attenter à les jours de sigisgan sans consumer le forfait il suffisait pour eux de perdre thamar ", "la participation de chatillon à le complot ses relations avec le prince crucho restaient le secret de dracophiles les ministres et les députés avaient des soupçons et même des certitudes ils n' avaient pas de preuves le procureur de la république disait à le ministre de la justice il me faut bien peu pour intenter des poursuites politiques mais je n' ai rien de le tout ce n' est pas assez l' affaire ne marchait pas ", "–quand –demain il ne faut pas qu’ elle le voie –ce sera difficile de l’ empêcher –comment –elle doit m’ apporter un ordre de le lord chancelier le révérend avait de nouveau froncé le sourcil ", "il m’ a expliqué que l’ université possédait une élite à le part composée par les enfants de les professeurs de la faculté PROPN oscilla de la tête dans un geste malicieux —je dirais plutôt une grande famille les enfants dont vous parlez grandissent à la fac dans l’ enseignement la culture ils obtiennent ensuite d’ excellents résultats semble naturel non? dans les domaines sportifs ", "quand on voit des gueules comme PROPN je dis en désignant l’ eczémateux on se demande si on est à le paris ou devant le machin d’ un singe alors là faites confiance la minute de silence est observée on entendrait soupirer une jeune fille sortie de le pensionnat de les oiseaux PROPN le pourri se redresse lentement il est grand maigre avec des yeux enfoncés dans les orbites et pareils à le crachats de tubar car ils sont sanguinolents ", "ils défilèrent ensuite devant la grille de le commissariat de la navigation celle de la cour de le petit-château puis devant le restaurant julien où le mercredi soir l’ été des canotiers qu’ on ne voit pas à le cause de les treillages dansent à le son d’ une musique de cuivre entendue par-dessus le cliquetis de les verres les obscènes propos et les rires stridents de les femmes en bêtise ces jours-là mme duhamain par essai de distraction venait à les alentours avec son mari a son bras elle se promenait de long en large coudoyée par les concierges bousculée par les jeux de les galopins maugréant contre les omnibus dont le tapage couvrait parfois la mélodie délicate perlée par les solistes toujours elle avait l’ ambition d’ écouter le dernier morceau c’ était d’ ordinaire le plus beau croyait -on " ]
quelques années encore et la parisienne disparaîtra de la capitale et de la légende comme jadis plésiosaures xiphodons et dinornis pour céder la place à les femmes de paris ce qui n’ est pas tout à le fait la même chose —je vais vous faire connaître la dernière me confiait un jour un grand disparu d’ hier dont je tairai le nom pour ne rien retrancher de sa mémoire il avait été l’ un de les jeunes et illustres piliers de les thés de mmede loynes et de mmestrauss et il aimait la compagnie presque la complicité de les femmes invité à le passer quelques heures chez une étrangère qui s’ était fixée à l’ hôtel il m’ avait prié de l’ accompagner pour faire un brin de causette avec une fille chez laquelle disait -il des ministres assouvis et tremblants avaient oublié des documents j’ ai retrouvé un projet de discours destiné à le être lu à la chambre dans le cabinet de toilette de la dame en question me disait -il en souriant tandis qu’ on nous annonçait chez la merveille nous entrâmes bientôt dans une sorte de serre où les fleurs les plus chères et les plus ra	[ "c’ était assurément une femme d’ une grande beauté et d’ un charme incontestable les bijoux qu’ elle portait les boîtes de chocolat qui traînaient sur les guéridons les poupées de boîtes de nuit installées comme des enfants sur un canapé» un poste de t.s.f. à les ornements recherchés des rubans des toilettes jetées sur le lit dans un désordre artistique des flacons précieux et des éditions de luxe à les interminables dédicaces disaient suffisamment que les livreurs se succédaient chez la dame et qu’ une fraction de paris était à ses pieds sa conversation nous enchanta comme ces mondaines célèbres qui ébranlèrent des trônes et dont j’ avais entendu parler alors que j’ étais en cagne elle savait tout connaissait tout le monde et téléphonait à les hommes politiques pour arranger la situation de quelque femme de chambre ", "une seconde je fus éberlué avions -nous affaire à une véritable descendante de la païva et de les parisiennes de la légende quelque princesse d’ amour de porto-riche? quelque fille spirituelle de le malicieux et tendre théâtre de maurice donnay on nous servit des cocktails étranges et des sandwichs qui tenaient du bibelot et qui arrivaient tout droit de la rue de rivoli ", "la dernière parisienne qui s’ appelait je crois sarah circulait entre les pétales et les porcelaines de son petit musée d’ hôtel elle régnait je me pensais revenu à les temps où selon un oncle à le moi les rois se glissaient déguisés mal rasés et mal chaussés dans les alcôves où les cocottes de les réduisaient à l’ état de jouets PROPN était à le peu près nue sous un déshabillé qui découvrait parfois des cuisses galbées et blanches ma foi à le vous faire perdre le souffle mon vieil ami trépignait ", "le brave homme il croyait prendre la succession de les morny des roger de beauvoir et des castellane je le laissai avec son enchanteresse qui je l’ ai su depuis lui soutira francs et quelques recommandations importantes pour des affaires jours plus tard nous dînions tous à le café de paris où PROPN avait tenu à le nous offrir un de ces menus sensationnels que seul savait préparer vieux parisien authentique PROPN et traiteur de haute lignée mon ami était toujours sous le charme ", "il nous racontait l’ histoire de paris en nous rappelant le souvenir de maupassant de paul bonnetain de hugues le roux professionnels jolis garçons d’ une époque que nous ne pleurerons jamais assez vers minuit PROPN fut appelée à le téléphone et nous quitta fort mystérieusement nous ne devions plus la revoir —elle nous abandonne pour quelque prince murmura mon ami elle partait en réalité pour l’ amérique livrer à des industriels le fruit de son pillage à le paris car sous couleur d’ élégance innombrable elle copiait nos robes et accumulait les modèles ", "bien entendu je gardai ces renseignements pour moi et ne révélai jamais à le son adorateur d’ un jour qu’ il n’ y a plus guère de vraies parisiennes de nombreuses dames parisiennes d’ hier et jeunes filles d’ aujourd’hui avaient bien voulu m’ écrire à la suite de je ne sais plus quel article où je parlais de la disparition progressive de les grandes dames et de les nobles filles d’ autrefois quelques-unes prétendaient que l’ écran serait à le même de créer de nos jours de les types aussi célèbres et ravissants que ceux qui firent notre admiration quand les dessous de les femmes bruissaient dans nos imaginations de collégiens on me laissera d’ abord répondre que le cinéma crée avant tout des stars de réputation mondiale et d’ une beauté nouvelle et qui si elles remplacent pour les jeunes générations les parisiennes d’ avant la guerre ne les font pas toutefois oublier à le ceux qui les ont connues et aimées ", "pour expliquer le charme particulier qui se dégageait de ces parisiennes et dont elles semblaient se pénétrer PROPN goudeau avait inventé sa fameuse fleur de bitume qui ne pouvait s’ épanouir qu’ à le paris cette fleur unique à le monde l’ appelait autrefois la parisine or cette espèce s’ est perdue dans le tumulte de les banques salles d’ actualités et défilés politiques avec elle a disparu la femme particulièrement grisante à qui elle donnait mystérieusement naissance quand nos grands-pères et nos pères ouvraient autrefois les journaux de le soir ou de le matin ce n’ était pas pour méditer sur la nomination de le général goiran comme ministre de la guerre en remplacement de le regretté berteaux ou sur la démission de peletier d’ aunay ambassadeur de france à le berne ", "non! c’ était pour savoir quelles rumeurs nouvelles couraient sur germaine gallois pulpeuse avec dents éclatantes ce qui se disait de la spirituelle jeanne granier des filles ravissantes qu’ étaient madeleine carlier ou marguerite brésil et si PROPN jouait toujours frou frou à les variétés cela était de notre temps beaucoup plus intéressant que la politique et les passions jouaient autour parfumées et légères une petite affaire de bijoux un colloque de boudoir prenaient bien plus de place dans les cervelles que les guerres possibles ou les révolutions latentes on avait encore de le cœur et de l’ esprit il me souvient de la cavalcade de potins tendres de rires bienfaisants et joyeux qui accompagna l’ histoire de le manteau de fourrure de madeleine carlier parisienne admirable à les lignes fermes et dont la moindre moue de muguets impeccables jetait la panique chez les couturiers et les fleuristes dans le parisien et noble dessein de lui rendre ses hommages un fourreur célèbre s’ était empressé de lui faire don d’ un manteau à le vous couper la parole ce qui était parf", "celle-ci fut accueillie par un rire qui gagna bientôt tout paris l’ actrice garda le cadeau comme bien vous pensez et tout paris lui donna raison ce n’ étaient que noms de femmes qui vous passaient par la tête mllebeauregard à les jolis pieds et dont les allées et venues dans les coulisses de l’ opéra faisaient se déplacer à le pas cadencé de les pelotons de vieux messieurs l’ inoubliable cléo de mérode plus puissante que les puissances comme l’ avaient été madeleine brohan ou l’ illustre léonide leblanc connue à le théâtre sous le nom de lambelle et qui eut toujours le courage non pas seulement de ses opinions mais de ses actes un jour qu’ une petite comtesse du genre pilier de conférences car il y en avait déjà l’ aborda pour lui dire non sans un certain mépris qu’ elle dînait le soir même chez s.a.r. le prince de g... la belle leblanc qui ne se laissait pas marcher sur les pieds répondit: et moi j’ y couche madame la comtesse " ]	[ "PROPN s’ est moqué de ma version grecque c’ est vrai qu’ elle était assez mal tournée comme d’ habitude mais tu sais papa comme il a une vilaine manière de se moquer les autres à le collège ç a ne me fait rien mais lui édouard prend un air dédaigneux qui me met hors de moi donc je me suis fâché je lui ai tapé dessus il m’ a répondu j’ ai renversé la table avec l’ encrier –l’ encrier aussi mauvais garnement s’ écria le docteur en le secouant vigoureusement ", "que s’ est -il passé? me demanda -t-il car bien entendu il ne comprenait rien à le cette scène sans compter que j’ étais maintenant d’ une pâleur qui l’ inquiétait il s’ est passé que je viens de reconnaître dans cette dame la femme de le grand philanthrope g mrs tu es fou petit! tu sais aussi bien que moi qu’ elle est morte il lui est arrivé un accident avec les barbares après l’ exécution de tout cela est connu catalogué cela a fait du potin ici et en amérique et dans le vaste monde mais il paraît qu’ elle s’ était mêlée de choses sublimes qui ne la regardaient pas elle et quelques-unes de ses compagnes et il arrive toujours des malheurs cela est bien connu! ", "la vie méritait quelques efforts quand même et puis ce qu’ elle lui demandait c’ était fois rien pannonique lui semblait se conduire comme ces marquises de les romans qu’ elle n’ avait pas lus défendant chèrement des vertus grotesques à lesquelles elles étaient les seules à le accorder de la valeur se fichait de cette littérature avec d’ autant plus d’ entrain qu’ elle n’ était pas sûre de son existence d’ une manière générale l’ univers romanesque lui paraissait assez stupide pour abriter de telles mœurs ", "nous voici curieusement alliés tous les le poulet et le malfrat unis farouchement par un même danger minute je me penche sur les cadavres et me saisis d’ un second sabre je dois faire image d’ epinal ainsi nanti vous pensez pas ", "on a vu la vilaine tête de mme troussereau et quelques autres personnages extraits de le monde pasquier il paraît que pour ces fastes l’ usage est d’ inviter même quand on est très pauvre toutes sortes de gens que l’on n’ aime pas ou que l’on connaît à le peine a reçu en présents de tel ou telle pièces de sous qu’ il a données à le maman le soir les dîneurs partis maman a pleuré une seconde et a dit: je te remercie je te les rendrai plus tard elle n’ a pas ajouté: quand le notaire de le havre nous y pensons toujours mais nous en parlons beaucoup moins ", "je sais que je vous apparais intelligent trop jeune obscur et pas vigoureux en vérité je ne suis pas cela mais simplement j' y habite j' existe essence immuable et insaisissable derrière ce corps derrière ces pensées derrière ces actes que vous me reprochez je forme et déforme l' univers et rien n' existe que je sois tenté d' adorer je me désintéresse de tout ce qui sort de moi ", "ils échangèrent des salamalekoum pendant minutes enfin malko put s’ expliquer l’ autre l’ écouta sans sourciller —je ne suis à le courant de rien dit -il en feuilletant distraitement le passeport de malko je vais me renseigner immédiatement ", "nous étions aussi très affligés et comme humiliés de ce que les ennemis nous avaient battus quand on nous raconta le massacre de les prisons nous sentîmes que notre pauvre bonheur s’ en allait pièce à le pièce à le lieu de lire et de causer ensemble émilien et moi nous nous donnions à le travail de la terre et de la maison comme des gens qui ne veulent plus réfléchir à le rien et qui auraient quelque chose à se reprocher .on trouvera cette réflexion singulière elle est pourtant sérieuse dans mes souvenirs .quand de jeunes âmes très pures ont cru à la justice à l’ amitié à l’ honneur; quand elles ont vu l’ avenir comme l’ emploi de toutes leurs bonnes intentions et qu’ il leur faut apprendre que les hommes sont pleins de haine d’ injustice et le plus souvent de la ̂cheté il se fait dans l’ esprit de ces enfants une consternation qui les brise ils se demandent si c’ est pour les punir de quelque faute que les hommes leur donnent de pareils exemples .nous consultions m. le prieur plus que par le passé ", "quoique l' empereur ne fût pas à le mieux avec la puissance temporelle de le pape il était cependant un fervent catholique si fervent que ses tendances religieuses devaient le mener à se faire moine l' inquisition espagnole était le plus redoutable pouvoir de l' état à le côté de le pouvoir impérial obligé de procéder avec elle par des concessions continuelles françois comprit tout cela et abjura ostensiblement la réforme ce premier pas obtenu les autres étaient moins difficiles PROPN recevait par chaque courrier de nouveaux pouvoirs qui l' acheminaient peu à le peu à organiser un tribunal d' inquisition capable de rivaliser par ses fureurs et ses raffinements avec ceux de la péninsule ", "c’ est donc sérieux décidément nous devons nous trouver après le dîner à un café de la place saint-michel en effet nous nous reconnaissons le soir en face de bocks dont nous regardons s’ épanouir le faux col et que nous vidons d’ un air blasé vos hommes sont prêts me demande tout bas un de les affiliés j’ ai un peu honte je rougis légèrement " ]
à le moins profite ferme de la vie parisienne pendant le temps que tu daignes consacrer à le notre pauvre civilisation tiens fais donc la cour à le louisa elle déclarait l’ autre jour que rien ne l’ intéressait autant que les explorateurs –une actrice américaine ou pseudo-américaine quelqu’un l’ autre jour m’ assurait l’ avoir connue ici il y a une dizaine d’ années sous un autre nom mais peu importe c’ est une jolie femme qui ne paraît pas plus de à le ans	[ "elle a quelque esprit beaucoup d’ élégance pas de préjugés sa maison garde une certaine tenue qui permet à des gens fort bien de la fréquenter PROPN joue à la respectabilité avec un art suprême le mari PROPN est une sorte de courtier en marchandises je crois il n’ est pas mal cet homme distingué même intelligent ", "mais on le voit peu il voyage pour affaires très souvent et depuis peu de temps il y a leur fille c’ est à ce propos que je venais te voir PROPN demanda tout en tendant à le son ami une boîte d’ ébène garnie de cigares :–en quoi peut m’ intéresser pas pour lui faire la cour puisque tu détestes les blondes tiens martellier tu vois cette tête ?il désignait un buste de femme un profil net et ferme à le front altier à la bouche légèrement dédaigneuse –elle a des cheveux aile de corbeau des yeux noirs comme la nuit un teint brun de femme de le midi fort belle d’ ailleurs mais pétrie d’ orgueil de hauteur enivrée par les hommages que lui vaut son talent ", "c’ est la cantatrice voilà l’ objet de les attentions de le comte de PROPN ici présent dont la superbe et inaccessible georgina est follement éprise assure PROPN leva légèrement les épaules en ripostant avec une impatience mêlée d’ ironie –avec nardel tu seras vite à le courant de la chronique parisienne mon cher martellier voyons que voulais -tu me dire à le sujet de cette miss la jeune personne qui est fort jolie quoique très blonde trop blonde même m’ a paru réaliser le type que tu cherchais pour ta statue de diane viens donc chez PROPN un de ces jours tu verras et tu jugeras si fait ton affaire les sourcils de raymond se rapprochèrent donnant à sa physionomie une expression presque dure ", "–cette femme me déplaît il y a en elle quelque chose de faux de pervers puis en admettant que je trouve la jeune fille à le mon goût professionnellement parlant rien ne prouve qu’ elle accepte de eut un petit rire narquois –mon bon je ne doute pas un instant de l’ acceptation et celle-ci enthousiaste encore! la petite sera conquise dès qu’ elle t’ aura vu un joli type vraiment un très jolie type de fille de le nord! et elle paraît bien élevée pas effrontée douce gracieuse martellier l’ interrompit: –d’ après ce que tu disais tout à l’ heure la mère serait presque une jeune femme quel âge aurait donc la fille ", "–j’ ai dit que paraissait de à le ans il est possible qu’ elle ait davantage d’ ailleurs PROPN est née d’ un premier mariage de fort bien mais si la belle-mère est encore jolie et coquette cela ne marchera peut-être pas très parfaitement avec la jeune fille –c’ est bien possible alors faligny tu réfléchiras reçoit tous les jeudis à le partir de heures ", "en outre elle donne une soirée dansante la semaine prochaine raymond répondit nonchalamment –oui j’ y songerai à le fond une apparition chez elle n’ engage à le rien et si le modèle me convient il serait regrettable de n’ en pas profiter à ce moment entra portant sur un plateau une aiguière ancienne précieusement ciselée des verres de cristal de bohême une coupe d’ argent niellé garnie de pâtisseries tous ces objets qui venaient des ancêtres de raymond s’ harmonisaient avec le décor à la fois sobre et somptueux de l’ atelier dont les murs disparaissaient sous d’ admirables tapisseries de beauvais et raymond PROPN se trouvait dans le cadre qui convenait à son type de gentilhomme de grande race élégant et quelque peu altier profondément épris de l’ art sous toutes ses formes et conservant une âme à les nobles pensées mais orgueilleuse et fermée un cœur que l’ amour n’ avait jamais fait battre sérieusement encore mais qui se plaisait à le être aimé à se sentir l’ objet d’ une passion exclusive tel était autrefois l’ adolescent ardent et concentré à la fois te", "elle était instruite intelligente elle savait recevoir avec grâce et mettant tant de feinte réserve dans sa coquetterie que celle-ci à les yeux de bien de les gens passait pour de la simple amabilité .en ce jour de janvier l’ actrice donnait une soirée dansante elle se tenait debout dans le grand salon recevant ses hôtes parmi lesquels dominait l’ élément masculin: artistes auteurs de théâtre hommes de le monde les femmes étaient des actrices et des étrangères toutes fort élégantes et choisies parmi celles qui gardaient le décorum la façade respectable à le laquelle semblait tenir la maîtresse de se trouvait là ce soir et aidait sa femme à le faire les honneurs de leur demeure cet homme d’ une cinquantaine d’ années très grand mince avait un beau visage d’ une pâleur marmoréenne à les yeux bleus froids indifférents les cheveux blond pâle se clairsemaient ", "sur son plastron tombait une longue barbe soyeuse très soignée qu’ il caressait fréquemment en parlant sa tenue était d’ une correction parfaite et comme le disait roger de nardel il avait toute l’ apparence d’ un homme distingué.louisa tout à le coup réprima un léger tressaillement elle se rapprocha de son mari en disant à le mi-voix:–m.defaligny une lueur passa dans le regard de barnett qui se dirigeait vers le jeune homme dont la souple et fière silhouette venait d’ apparaître à le seuil de le salon PROPN suivait son ami celui-ci tandis qu’ ils dînaient tous dans un restaurant de le boulevard lui avait dit: viens donc cela te distraira et l’ explorateur avait été passer son habit tout en songeant à le moyen d’ esquiver les récits de voyage que ne manqueraient pas de lui demander et ses hôtes corvée inévitable pour lui chaque fois qu’ il mettait le pied dans un salon .comme raymond approchait des maîtres de maison son regard tomba sur m.barnett qu’ il n’ avait jamais vu encore un saisissement l’ arrêta presque pendant un moment ce visage comme il lui en rappelait ", "elle avait ce soir une toilette de jeune femme gaze de soie et satin bleu pâle garnie de touffes de roses blanches de les diamants étincelaient à ses oreilles autour de son cou oui elle était encore séduisante et pourtant raymond ne pouvait la souffrir car il détestait une chose au-dessus de tout: la fausseté et son coup d’ œil observateur l’ avait aussitôt perçue chez louisa dès la première fois qu’ il s’ était trouvé en sa présence " ]	[ "un système mécanique de distribution de la nourriture dans les râteliers et une poulie derrière chaque box dont maigret ne connut la raison d’ être que plus tard elles étaient destinées à le tenir la queue de les vaches levée pendant qu’ on les trayait afin que le lait ne pût être souillé la pénombre régnait à l’ intérieur les bêtes étaient dehors sauf une couchée sur le flanc dans le premier box et une jeune fille s’ approchait de le visiteur le questionnait d’ abord en néerlandais —oui vous êtes français tout en parlant elle regardait la vache ", "vous qui êtes libre cela vous est égal vous ne savez pas ce que c’ est qu’ un ami; mais moi je n’ ai que les murs de ma prison vous pouvez aller et venir vous moi je n’ ai qu’ albin rendez-le-moi albin me nourrissait vous le savez bien ", "le temps nous enlève notre enchantement ...un flot de lumière crue entra brusquement dans le salon avec la femme de chambre qui apportait une carte à sa maîtresse heureux homme d’ affaires ce monsieur était PROPN il insistait pour voir madame vous lui avez dit que le docteur est en voyage on le lui avait dit mais c’ est à le madame qu’ il voulait parler à le moi inquiète elle examinait ce carton grossier rugueux ce nom inconnu et dur: heurteux qu’ est -ce que cela pouvait être ", "en dépit de toutes ses qualités de sa réelle bonté de cœur notamment il se taisait devant les injustices ou les méchancetés qu’ elle commettait les supportait et par son silence semblait les approuver et engager les autres à le faire comme lui à le courber le front et se résigner elle avait su dès les débuts de leur mariage lui imposer sa loi et le plier sous son joug et maintenant il était fait à le ce servage et ne pensait même plus à s’ en plaindre ou à le protester encore moins à se cabrer et se révolter le pauvre homme c’ était bien le nom qu’ il méritait était maté paralysé et annihilé par l’ épouse qu’ il avait lui-même choisie et qui justifiait si peu son prénom de colombe en confiant son neveu à l’ ami cambournac l’ oncle justin qui n’ avait jamais oublié l’ aménité la cordialité et tous les généreux sentiments de son vieux camarade ne concevait aucun doute sur le sort de césaire chez qui pourrais -je le mieux placer ", "absolument sûr affirma PROPN cependant vous êtes la dernière personne que PROPN orsacq ait vue entre heures et heures il est matériellement impossible que quelqu'un ait pénétré dans son boudoir et dans la chambre ramassé le stylet et frappé comment ne pas admettre alors que le meurtre ait été commis à le heures moins quelques minutes par l' individu qui s' enfuyait après par cette fenêtre avec son butin c'est-à-dire avec les titres PROPN riposta en haussant la voix ii m' aurait fallu monter dans le boudoir et dans la chambre ", "non jusqu’ à le très récemment jusqu’ à le ce qu’ on visite sa maison elle n’ imaginait pas ce que d’ ailleurs elle n’ aurait tenté de faire croire à le qui que ce soit qu’ il puisse s’ en passer de belles dans cette campagne profonde elle aurait juré habiter un coin tranquille à l’ écart de l’ ébullition citadine et de ses turbulences ce que certains ont coutume d’ appeler un havre de paix et d’ autres un trou perdu pour cette raison précisément que ç a ressemble à un enterrement à le vie rien ne s’ y passe jamais à le part de temps en temps une poule bécasse lancée à le toutes jambes dans le franchissement d’ une route tortueuse et fauchée par un chauffeur ivre qui s’ acquitte de sa dette en offrant à le fermier furieux une bouteille d’ eau-de-vie quant à la délinquance juvénile elle se limite à le ôter le pot d’ échappement d’ un scooter pour pétarader en traversant la rue de le village et démarrer sur la roue arrière dans une simulation de rodéo sauvage pour épater jeunes filles à les joues roses écrasées de désir et d’ ennui assises des heures sur un m", "de très bonne heure elle fut chrétienne en même temps que byzance et vit s’ élever dans ses murs cette somptueuse église de saint-jean qui devait plus tard devenir la mosquée de les ommiades mais elle tomba comme l’ empire grec à les mains de les musulmans quand ceux-ci dans un essor admirable prirent la tête de le mouvement humain capitale alors de le sultan elle devint une damas différente et se couvrit de palais de mosquées de fontaines où miroitaient des céramiques exquises supplantée bientôt par bagdad elle passa successivement à le pouvoir de les ommiades des abbasides des seldjoucides et de tant d’ autres dominateurs magnifiques l’ ouragan de les croisades l’ effleura à le peine: tributaire puis alliée des francs elle fut défendue contre eux par le grand saladin qui y repose aujourd’hui dans un kiosque de faïence ", "la porte s’ ouvre PROPN est devant lui sentilhes détourne les yeux il ne s’ attendait pas à ce rayonnement PROPN parle ", "elle se lève s’ approche de le lit en tremblant s’ arrête en entendant le duc continuer ainsi oui je l’ adorais je n’ adorai jamais qu’ elle je la suivrai à le tombeau ombre chérie ombre révérée reçois le serment que je te fais de ne vivre que pour te pleurer et de mourir pour te rejoindre puisse bientôt la mort me réunir à le toi pour toujours a ces paroles la duchesse sent un froid mortel se glisser dans ses veines et passer jusqu’ à son cœur ses forces vont l’ abandonner elle saisit machinalement le rideau contre lequel elle est restée et tombant à le genoux près de le lit elle prononça doucement ces mots malheureuse il ne t’ a jamais aimée et laissa tomber sa tête sur la main de limours étonne de sa présence ", "maheurtier me les avait citées maintes fois dans ses confidences et je les reconnus pour la plupart: pélagie une grande belle fille connue par ses préférences pour les officiers de l’ armée de paris; une brune admirable la un pastel vivant: de grands yeux peints des lèvres peintes tout plus ou moins peint; adèle c... adèle adèle fort connues fort à la mode rose une célébrité chorégraphique qui a joué un instant le rôle de favorite dans une petite principauté danubienne —louise une blonde d’ une beauté et d’ une froideur proverbiales c’ est à son sujet qu’ on a fait pour la première fois cette plaisanterie lorsque PROPN se baigne en plein été la seine charrie immédiatement de les glaçons " ]
ils se remirent vite pourtant et se découvrant tous les dans un même geste large ils rendirent leur politesse à le capitaine et à ses soldats son chapeau à la main PROPN fit faire pas à son cheval et s’ approcha de pardaillan qui le regard pétillant le regardait venir et s’ inclinant la bouche fendue jusqu’ à les oreilles par un large sourire de son air le plus gracieux –monsieur de pardaillan dit -il le roi m’ a donné l’ ordre de vous faire rendre les honneurs et de vous escorter vous et votre compagnie jusqu’ à le votre logis je me mets donc à le vos ordres –monsieur de vitry répondit pardaillan en rendant salut pour salut sourire pour sourire vous voudrez bien je l’ espère dire à sa majesté combien je la remercie et de tout mon cœur de l’ insigne honneur qu’ elle veut bien me faire	[ "–je n’ y manquerai pas monsieur promit vitry –je vous rends grâces de votre obligeance remercia sérieusement pardaillan et avec son sourire railleur –quant à le reste vous pouvez considérer votre mission comme terminée ma compagnie et moi nous sommes de trop petits personnages pour avoir l’ outrecuidance d’ accepter l’ escorte royale que vous voulez bien nous offrir –ce n’ est pas moi qui vous offre cette escorte royale mais bien le roi ce qui n’ est pas de le tout la même chose moi j’ obéis en soldat à un ordre reçu ", "c’ est tout or le roi m’ a ordonné de vous escorter jusqu’ à le votre logis je dois obéir il avait l’ air de ne pas vouloir en démordre le digne capitaine cette insistance ramena dans l’ esprit de pardaillan les soupçons qui venaient de s’ envoler ", "et il gronda: –dites donc que vous êtes chargé de m’ arrêter PROPN vit qu’ il se fâchait tout ahuri il protesta: –sur mon honneur monsieur il n’ est pas question d’ arrestation pardaillan le vit très sincère il s’ apaisa sur-le-champ ", "et de son air froid: –eh bien monsieur puisque vous êtes à le mes ordres car vous avez bien dit n’ est -ce pas que vous vous mettiez à le mes ordres? –je l’ ai dit et je le répète –eh bien donc voici l’ ordre que je vous donne monsieur interrompit vivement vitry qui devinait bien ce qu’ il allait dire voici un ordre que vous ne donnerez certainement pas –et pourquoi donc monsieur ", "fit pardaillan de nouveau hérissé –pour raisons que je vais vous donner et qui ne manqueront pas de vous convaincre: premièrement parce que vous réfléchirez que ce serait faire injure à le roi qui a voulu vous faire honneur comme si vous étiez un autre roi vous-même et je sais monsieur de pardaillan que vous n’ êtes pas homme à le répondre à une politesse par une inconvenance –diable! voilà en effet une raison qui me paraît si péremptoire que je crois bien que vous pouvez vous dispenser de me sortir votre deuxième raison monsieur de vitry –parbleu! j’ en étais bien sûr s’ écria ", "et en riant: –mais je ne vous tiens pas quitte il faut absolument que je vous la sorte ma deuxième raison sans quoi je sens qu’ elle va m’ étouffer –sortez -la monsieur sortez -la répliqua pardaillan en riant lui aussi je serais vraiment fâché d’ avoir votre mort à le me reprocher voyons donc votre secondement mon secondement est que vous me priveriez de le plaisir d’ accomplir une mission que je tiens pour une de les plus honorables que j’ aie accomplies de ma vie de soldat ", "en faisant ce compliment saluait galamment ce que voyant pardaillan rendit le salut d’ abord et complimenta à le son tour –monsieur de vitry il y a beau temps que j’ ai eu l’ occasion de constater et de vous dire que vous êtes un galant homme je me contente donc pour l’ instant de vous dire que nous nous tenons pour très honorés d’ aller en votre compagnie PROPN fit un signe de ses hommes mirent pied à le terre et amenèrent leurs montures à le pardaillan et à le valvert qui sautèrent en selle ", "alors seulement pardaillan présenta son jeune compagnon valvert et vitry échangèrent les compliments d’ usage ensuite de quoi les compagnons se placèrent à les côtés de le capitaine et prenant la tête de la troupe partirent à le pas de leurs montures dans la direction de la rue saint-honoré sans être liés d’ amitié pardaillan et vitry se connaissaient de longue date laissant de côté le ton cérémonieux qu’ ils avaient gardé jusque-là ils s’ entretinrent familièrement comme de vieilles connaissances pendant que valvert repris par cette puérile timidité qui chez lui ne disparaissait que dans l’ action violente se contentait le plus souvent d’ écouter mais tout en s’ entretenant avec vitry PROPN se retournait fréquemment se dressait sur les étriers et passant par-dessus la tête de les hommes de l’ escorte son regard perçant fouillait la rue derrière lui ", "ce fut ainsi qu’ il découvrit à une distance respectueuse plusieurs groupes espacés dont les allures louches qui perçaient malgré les airs de flâneurs qu’ ils s’ efforçaient de se donner amenèrent un sourire railleur sur ses lèvres c’ étaient stocco et ses chenapans qui suivaient ainsi les gardes stocco de loin avait vu sortir pardaillan et valvert il les avait vus s’ entretenir avec vitry monter à le cheval et partir à la tête de cette imposante escorte ceci n’ avait pas été sans lui causer une fâcheuse impression " ]	[ "quel a pu être le mobile de ce scélérat? comment a -t-il pu se résoudre à le poursuivre avec cet art infernal un forfait qui met en danger non seulement la vie de personnes mais la sienne même c’ est ce qui confond la raison toujours est -il que le résultai est là mais je vous quitte pour aller passer la revue de mes hommes il était midi minutes et tout le monde pouvait déjà remarquer que le niveau de la mer s’ élevait sensiblement sur les flancs de la frégate en d’ autres termes qu’ elle enfonçait le commandant parcourut rapidement les batteries s’ assura que ses ordres avaient été compris et s’ exécutaient ponctuellement comme il arrivait dans la batterie basse de tribord un homme se détacha des rangs et s’ avança vers lui c’ était m. commandant dit -il avec une gravité imperturbable votre ordre de le jour stipule que chacun emportera ses armes je vous demande à le nom de le corps de musique de le 6e d’ infanterie de marine de nous laisser emporter nos instruments ", "entraînée par le charme de les souvenirs madame walstein se mit à le causer de l’ italie avec cette animation et cette chaleur particulières à les races de le midi de l’ europe elle était vraiment fort belle ainsi tandis que les paroles se pressaient sur ses lèvres de corail ses pensées se reflétaient dans le velours de ses grands yeux noirs PROPN regardait la jeune femme avec admiration elle s’ en aperçut tout à le coup et s’ arrêta brusquement confuse et frappée à le cœur par le regard de feu de le jeune créole ", "j’ ai essayé parfois je laissais un mot sans donner d’ adresse et je partais je m’ installais dans un coin tranquille dans une petite ville je ne sais comment elles arrivaient à le me retrouver et c’ étaient des reproches un jour je me réfugiai dans un couvent de franciscains un pauvre couvent caché dans une vallée de l’ ombrie là je restai jours ", "j’ espère que je n’ ai pas été trop long le gros king-kong bave de surprise sur sa cravate il jette des coups d’ œil insistants par-dessus mon épaule —te flanque pas le torticolis bozembo je lui fais si c’ est tes cosaques que tu cherches ils sont en bas arthur a un trou dans le caberlot tandis que l’ autre pied-plat à le contraire a bosses comme les chameaux il en revient pas le gros lard ", "le comte le plus vieil ami le plus solide et le plus dévoué de tous ceux qui entouraient le prince savait fort bien à le reste pourquoi cette fantaisie était venue à le andras a ans le comte disait adieu à sa vie de garçon ce n’ était pas une folie voyait avec joie que cette antique race de les zilah éternels serviteurs de le patriotisme et de le droit n’ allait point s’ éteindre avec le prince andras la hongrie dont les destinées recommençaient avait besoin des zilah dans l’ avenir comme elle en avait eu besoin dans le passé ", "seulement à le lieu de mentir en delà nous mentons en deçà nous ne disons plus hier à les arènes on était plus de à le moins mais à les arènes hier si l’on était une demi-douzaine c’ est tout le bout de le monde de l’ exagération tout de même de gré ou de force ils feront le saut du fenestron de tarascon dedans le rhône lire dans les journaux d’ il y a ans le procès de la nouvelle-france et de la colonie de port-breton ainsi que le curieux volume publié chez dreyfous par le docteur baudoin médecin de l’ expédition locution tarasconnaise ", "mais pardon me dit -il en changeant de ton et en essayant de sourire je vous dis là de les paroles qui doivent vous sembler sans doute fort étranges surtout en ce moment où nous avons à le songer à des choses bien autrement importantes qu' à le entamer une discussion philosophique qui ne doit avoir pour vous étranger et européen qu' un intérêt très secondaire voyons ce que sont devenus nos ennemis bien que nous soyons hommes résolus maintenant si l' envie leur prenait de revenir nous serions fort empêchés de nous en débarrasser et sans attendre ma réponse il quitta le bois en prenant toutefois la précaution de recharger son fusil en marchant je le suivis silencieusement ne sachant que penser de l' étrange compagnon que j' avais si singulièrement trouvé et me demandant quel pouvait être cet homme qui par ses manières son langage et la tournure de son esprit paraissait si fort au-dessus de la position que semblaient lui assigner les vêtements qu' il portait et le lieu où il se trouvait qu' il s' aperçût ou non de mon étonnement mon nouveau camarade n' en laissa", "–je serais bien avance dis-je le chagrin faut le nourrir –viens donc faire boire l’ enfant nous entrâmes à la ferme et nous nous attablâmes je ne sais plus trop bien ce que je bus ou mangeai j’ avais l’ âme occupée mais je n’ en perdis point un coup de dent ni de gosier ", "il savait par avance qu’ il ne trouverait pas ce qu’ il cherchait selon mallet le chèque n’ avait jamais été encaissé et la banque dans ce cas n’ en avait pas entendu parler —vous avez raison PROPN a dû avoir envie de venir vous consulter puis il y a renoncé saura -t-on jamais ce qui se passe dans la tête d’ un malade ", "enfin comprenant la vanité de ses injures le misérable se tut. m. de martincourt avait présidé impassible à le cette exécution sommaire il reprit alors la parole sa voix tout à l’ heure âpre et dure résonna pleine d’ onction et de tristesse son œil s’ abaissa compatissant et doux mon fils dit -il avec une lenteur solennelle écoutez dans l’ humilité de votre cœur les mots que va prononcer ma bouche " ]
miséricorde je voudrais mes chers lecteurs être peintre et grand peintre pour mettre sous vos yeux en tête de ce second épisode les différentes positions que prit la chéchia bonnet rouge de tartarin de tarascon dans ces jours de traversée qu’ elle fit à le bord de le zouave entre la france et l’ algérie je vous la montrerais d’ abord à le départ sur le pont héroïque et superbe comme elle était posée ainsi qu’ une auréole sur cette belle tête tarasconnaise je vous la montrerais ensuite à la sortie de le port quand le zouave commence à le caracoler sur les lames je vous la montrerais frémissante étonnée et comme sentant déjà les premières atteintes de son mal puis dans le golfe de le lion à le mesure qu’ on avance à le large et que la mer devient plus dure je vous la ferais voir à les prises avec la tempête se dressant effarée sur le crâne de le héros et son grand flot de laine bleue qui se hérisse dans la brume de mer et la bourrasque quatrième position	[ "heures de le soir en vue des côtes corses l’ infortunée se penche par-dessus le bastingage et lamentablement regarde à le fond de la mer enfin cinquième et dernière position à le fond d’ une étroite cabine dans un petit lit qui a l’ air d’ un tiroir de commode quelque chose d’ informe et de désolé roule en geignant sur l’ oreiller c’ est la chéchia l’ héroïque chéchia de le départ réduite maintenant à le vulgaire état de casque à le mèche et s’ enfonçant jusqu’ à les oreilles d’ une tête de malade blême et convulsionnée ah! si les tarasconnais avaient pu voir leur grand tartarin couché dans son tiroir de commode sous le jour blafard et triste qui tombait des hublots parmi cette odeur fade de cuisine et de bois mouillé l’ écœurante odeur de le paquebot s’ ils l’ avaient entendu râler à le chaque battement de l’ hélice demander du thé toutes les minutes et jurer contre le garçon avec une petite voix d’ enfant comme ils s’ en seraient voulu de l’ avoir obligé à le partir ma parole d’ historien le pauvre teur faisait pitié ", "surpris tout à le coup par le mal l’ infortuné n’ avait pas eu le courage de desserrer sa ceinture algérienne ni de se défubler de son arsenal le couteau de chasse à le gros manche lui cassait la poitrine le cuir de son revolver lui meurtrissait les jambes pour l’ achever les bougonnements de tartarin-sancho qui ne cessait de geindre et de pester: je te l’ avais bien dit tu as voulu aller en afrique eh bien té! la voilà l’ afrique comment la trouves-tu? ce qu’ il y avait de plus cruel c’ est que de le fond de sa cabine et de ses gémissements le malheureux entendait les passagers de le grand salon rire manger chanter jouer à les cartes la société était aussi joyeuse que nombreuse à le bord de le zouave des officiers qui rejoignaient leurs corps des dames de l’ alcazar de marseille des cabotins un riche musulman qui revenait de la mecque un prince monténégrin très farceur qui faisait des imitations de ravel et de gil pérès pas un de ces gens-là n’ avait le mal de mer et leur temps se passait à le boire de le champagne avec le capitaine de le zouave un bon gros vivant de ", "tartarin de tarascon en voulait à le tous ces misérables leur gaieté redoublait son mal enfin dans l’ après-midi de le troisième jour il se fit à le bord de le navire un mouvement extraordinaire qui tira notre héros de sa longue torpeur la cloche de l’ avant sonnait on entendait les grosses bottes de les matelots courir sur le pont —machine en avant machine en arrière ", "criait la voix enrouée de le capitaine barbassou puis: machine stop un grand arrêt une secousse et plus rien rien que le paquebot se balançant silencieusement de droite à le gauche comme un ballon dans l’ air cet étrange silence épouvanta le tarasconnais miséricorde nous sombrons cria -t-il d’ une voix terrible et retrouvant ses forces par magie il bondit de sa couchette et se précipita sur le pont avec son arsenal chapitre à les armes à les armes on ne sombrait pas on arrivait ", "le zouave venait d’ entrer dans la rade une belle rade à les eaux noires et profondes mais silencieuse morne presque déserte en face sur une colline alger-la-blanche avec ses petites maisons d’ un blanc mat qui descendent vers la mer serrées les unes contre les autres un étalage de blanchisseuse sur le coteau de meudon par là-dessus un grand ciel de satin bleu oh! mais si bleu l’ illustre tartarin un peu remis de sa frayeur regardait le paysage en écoutant avec respect le prince monténégrin qui debout à ses côtés lui nommait les différents quartiers de la ville la casbah la ville haute la rue bab-azoun très bien élevé ce prince monténégrin; de plus connaissant à le fond l’ algérie et parlant l’ arabe couramment ", "aussi tartarin se proposait -il de cultiver sa connaissance tout à le coup le long de le bastingage contre lequel ils étaient appuyés le tarasconnais aperçoit une rangée de grosses mains noires qui se cramponnaient par dehors presque aussitôt une tête de nègre toute crépue apparaît devant lui et avant qu’ il ait eu le temps d’ ouvrir la bouche le pont se trouve envahi de tous côtés par une centaine de forbans noirs jaunes à le moitié nus lippus hideux terribles ces forbans-là tartarin les connaissait c’ étaient eux c’est-a-dire ils ces fameux ils qu’ il avait si souvent cherchés la nuit dans les rues de tarascon enfin ils se décidaient donc à le venir ...d’ abord la surprise le cloua sur place ", "mais quand il vit les forbans se précipiter sur les bagages arracher la bâche qui les recouvrait commencer enfin le pillage de le navire alors le héros se réveilla et dégainant son couteau de chasse: à les armes à les armes cria -t-il à les voyageurs et le premier de tous il fondit sur les pirates quesaco qu’ est -ce qu’ il y a? qu’ est -ce que vous avez fit le capitaine barbassou qui sortait de l’ entrepont vous voila capitaine vite vite armez vos hommes —hé! pourquoi faire boundiou ", "mais vous ne voyez donc pas —quoi donc —là devant vous les pirates le capitaine PROPN le regardait tout ahuri à le ce moment un grand diable de nègre passait devant eux en courant avec la pharmacie de le héros sur son dos: —misérable attends-moi! hurla le tarasconnais; et il s’ élança la dague en avant barbassou le rattrapa à le vol et le retenant par sa ceinture mais restez donc tranquille tron de ler ce ne sont pas des pirates il y a longtemps qu’ il n’ y a plus de pirates ce sont des portefaix des portefaix ", "oui des portefaix qui viennent chercher les bagages pour les porter à le terre rengainez donc votre coutelas donnez -moi votre billet et marchez derrière ce nègre un grave garçon qui va vous conduire à le terre et même jusqu’ à l’ hôtel si vous le désirez un peu confus tartarin donna son billet et se mettant à la suite de le nègre descendit par le tire-vieille dans une grosse barque qui dansait le long de le navire tous ses bagages y étaient déjà ses malles caisses d’ armes conserves alimentaires comme ils tenaient toute la barque on n’ eut pas besoin d’ attendre d’ autres voyageurs le nègre grimpa sur les malles et s’ y accroupit comme un singe les genoux dans ses mains un autre nègre prit les rames tous regardaient tartarin en riant et montrant leurs dents blanches " ]	[ "elle quitta delphine il avait neigé le ciel était noir il neigeotait encore ibelle me tendit valises et la petite delphine se tenait debout devant la grille brune de le petit jardinet de chatou sans larmes sans le moindre regard dans ma direction faisait à le revoir avec la main ou plutôt esquissait ce geste allait à le ou pas de la maison cassait le cou en direction de le ciel bouche ouverte où elle recevait un ou flocons de neige ", "elle ne peut plus se contenter de superficiel de le toc des histoires imbéciles que vous lui faites tourner elle a atteint cette maturité où une femme a vraiment besoin de donner le meilleur d’ elle-même willie ne pouvait résister à le désir de flirter avec le danger c’ était une question de style de maîtrise d’ art —je vais téléphoner à le studio mais je crains fort que si cette situation se prolonge ils n’ entament contre vous une action pour rupture de contrat —dites-leur qu’ exige de tourner ma nuit américaine après PROPN ", "il use de son bouquin cartonné comme d’ un tambourin quelle idée commissaire j’ ai un travail précis à le accomplir moi ici je suis payé en conséquence très cher d’ ailleurs ", "le cœur déchiré j’ aurais résisté toujours sophie baisa pieusement la main de sa mère —et maintenant je vais te dire le fond de ma pensée reprit madame je n’ ai pas rêvé pour toi un mariage aristocratique ce serait en désaccord avec les principes de toute ma vie mais je voudrais te voir heureuse aimée appréciée par un homme digne de toi ", "–vous auriez dû bien plutôt gronder germain de ne pas vous l’ avoir donné avant que vous fussiez endormi car le billet est chez vous depuis hier à le soir –véritablement dit le comte eh bien voyez comme on est servi! cependant ce n’ est que ce matin à le heures que le drôle en entrant dans ma chambre me l’ a remis vous voyez que je n’ ai pas perdu de temps car à le peine en est -il neuf ", "vrai? a vous va vous êtes contents disait PROPN de goncourt tout ragaillardi de notre enthousiasme et devant la glace dans son petit ovale doré la miniature de le frère mort semblait s' éclairer elle aussi d' un rayon de gloire tardive gens de théâtre à la scène il y a déjà longtemps elle était plus près de ans que de et malgré tout son art tout son charme les satins étroits plissaient sur sa silhouette frêle la poudre sur sa tête semblait la vraie glace de l' âge et les rubans de son costume flottaient tristement à le tous ses gestes qui pour paraître fringants et légers n' accusaient que mieux l' ankylose de les années et de le sang refroidi un soir pourtant la comédienne m' est apparue tout à le fait charmante ce n' était pas à le théâtre mais chez villemessant à le seine-port ", "la tête de bois était imitée avec une telle habileté qu’ elle paraissait vivante et semblait étudier celle de l’ italien avec non moins d’ attention qu’ il en mettait lui-même diamants incrustés dans les yeux de cette sculpture lançaient des lueurs à le chaque crépitement de la lampe le regard de cappara était immobile mais ce n’ était pas cette faculté qui était chez lui la plus surexcitée toutes les dernières forces qu’ il possédait étaient absorbées par l’ audition il écoutait avec tout son être et n’ entendait que bruits celui de les battements de son cœur et celai de l’ âme de le violon car c’ était bien de ce dernier que partait l’ étrange résonnance qui avait éteint toutes les autres préoccupations il n’ y avait pas à s’ y tromper il s’ exhalait de l’ instrument de les séries de gémissements lamentables de plaintes d’ une tristesse navrante à le moins pourtant que ces sons ne fussent les bruits de l’ autre monde se faisant déjà entendre à les oreilles de cet homme qui allait mourir ", "à le tantôt victoire sur le coup de heures une surprise encore attendait lupin le soir sa vieille bonne lui annonça que ayant ouvert par curiosité le tiroir de la table de nuit elle y avait retrouvé le bouchon de cristal lupin n’ en était plus à s’ émouvoir de ces incidents miraculeux il se dit simplement donc on l’ y a rapporté et la personne qui l’ y a rapporté et qui s’ introduit dans cet hôtel par des moyens inexplicables cette personne a jugé comme moi que le bouchon ne devait pas disparaître ", "—mademoiselle dit -il tout à le coup je vais vous affliger en vous enlevant une illusion vous me demandez où sont ces saltimbanques à lesquels vous vous êtes fiée ma conviction est qu’ ils sont allés rejoindre zig-zag et qu’ ils étaient d’ accord avec lui pour vous attirer dans un piège —eux c’ est impossible ", "sans doute ses subordonnés avaient fait des réflexions analogues car tous réparaient la brèche pratiquée par les animaux terrorisés après quoi ils renforcèrent la barricade en roulant à le pied de nouveaux blocs de pierre –placez des factionnaires commanda on se relaiera de en heures et s’ adressant à le robert à qui tous ces événements semblaient un rêve –les dingos ont mangé ce soir " ]
avec cette incertitude qui lui embrumait l’ esprit il commença à s’ approcher de wong celui-ci recula de plusieurs pas –tu as de beaux cheveux dit l’ humain ondula de façon bizarre et avança encore vers recula encore de ou pas	[ "les intentions de étaient très imprécises et il avait surtout le souci de ne pas la blesser physiquement il ne voulait pas qu’ elle entre en contact avec lui qu’ elle le touche car alors elle commencerait à s’ accrocher à le lui et il aurait beaucoup plus de mal à l’ écarter sans lui casser un ou os une ou articulations avec dit -il pour la deuxième fois à le même moment il sentit le sol s’ effondrer sous son arrière-train sans s’ en rendre compte il s’ était engagé sur une partie friable de la rive et la terre venait de céder sous son poids ", "il bascula et poussa un barrissement de colère il n’ avait rien de stable ou de solide à le quoi se rattraper une seconde plus tard il était comme assis stupidement dans le bitume les jambes immobilisées le derrière englué jusqu’ à le bassin il eut assez de maîtrise de soi pour ne pas se débattre de façon désordonnée il savait que le bitume allait l’ aspirer lentement qu’ il ne pourrait pas s’ en arracher d’ un simple coup de rein et que s’ il remuait sous le coup de la panique il risquait de perdre l’ occasion de s’ en extirper sain et sauf ", "il valait mieux procéder avec calme il savait qu’ il jouait sa vie le désir de se contorsionner était pourtant très fort sous lui aucun fond rocheux ou terreux n’ avait encore été atteint il s’ enfonçait ", "au-dessus de lui sur le bord de la cassure écarquillait les yeux se mordait les lèvres –ne gigote pas conseilla -t-elle plus tu gigoteras plus tu t’ enfonceras PROPN ne fit pas attention à le elle il grattait lourdement devant lui pour que ses pattes non emprisonnées trouvent un meilleur appui sur la terre ferme ", "il cherchait avec la trompe de les racines suffisamment fortes pour supporter la traction qu’ il comptait leur infliger à le moment ou ̀ il se hisserait hors de le bitume l’ unique réseau de racines dignes de ce nom sortait de terre à le mètres de PROPN hors de portée sa trompe et ses membres antérieurs n’ étaient pas emprisonnés mais ne lui servaient pas à le grand-chose pour l’ instant derrière lui son corps continuait à le sombrer dans le magma épais centimètre par centimètre il sombrait sur le flanc ", "le bitume n’ était ni chaud ni tiède ni froid c’ était la mort qui le happait avec lenteur une mort sans température particulière inqualifiable –tu as quelque chose qui ressemble à une corde demanda -t-il à l’ humain l’ humain fit non en secouant la tête il avait remis son couvre-chef ", "il disparut au-delà de la cassure l’ entendit courir vers sa cabane et fouiller puis il revint –non dit -il au-dessus de wong il y avait le ciel de le jour qui finissait et au-dessus de l’ humain il y avait la haute couronne de les arbres de la forêt PROPN se tint immobile une minute à le réfléchir puis quelque chose céda encore derrière lui sous lui et il s’ enfonça d’ un bon demi-mètre supplémentaire le bitume montait pesamment le long de son ventre ", "il s’ affola se débattit puis se calma maintenant il avait des giclures de goudron partout sur le dos et ses pattes de devant poissaient à le plusieurs endroits salies d’ un emplâtre où se mêlaient de l’ humus de la terre de le naphte l’ odeur très puissante de le lac l’ étourdissait –inutile de te débattre comme dit l’ humain a fait empirer la situation ", "–mais oui dit tu as une idée je suppose l’ humain allait et venait sans rien pouvoir faire ses seins tressautaient on ne sait comment il avait réussi à se coller de le goudron sur une jambe " ]	[ "une scène touchante s’ est passée entre les frères PROPN osait à le peine interroger auguste tandis que celui-ci parlait joyeusement de son voyage exagérait même le bien qu’ il en éprouve comme ils s’ aiment!... saint-meury notre arrivée à le château a été une véritable fête tous nos gens sont venus nous recevoir à le bas de la montagne ils ont caparaçonné nos chevaux de guirlandes de pampres ", "le courrier s’ arrêta devant la porte un jeune\\n' officier en petite tenue descendit de le véhicule estelle jeta un cri de bonheur mon frère mon cher andré ", "mais il y a un moment où madame de morville eût versé elle aussi des pleurs plus amers peut-être que les vôtres que voulez -vous dire lorsque vous faisiez allusion à ces crises maladives qui ajoutaient à le votre éloignement de le monde si madame de morville eût insisté si elle eût appris la vérité que vous m’ avez confiée croyez -vous donc qu’ elle n’ eût pas accueilli avec surprise et douleur la révélation de ce triste mystère n’ eu ̂t -elle pas eu raison de vous demander compte de votre silence à le moment de votre mariage vous n’ avez rien caché de ce qui concernait votre fortune à la famille de madame de morville et à le elle à le elle vous ne lui avez pas dit ce qui intéressait une vie dont vous lui offriez la moitié mais alors les retours de ces crises étaient éloignés ", "—quel avis monsieur —celui de mettre plus de prudence madame dans des relations qui ont tout intérêt à se déguiser; de ne point confier à les arbres une correspondance qui pourrait être surprise; de choisir enfin pour vos rendez -vous de le matin un lieu qui ne soit point ouvert à le tout venant à le premier mot prononcé par arthur la jeune femme avait tressailli puis elle devint très-pâle —je m’ attendais à le ces accusations balbutia -t-elle ", "une honte lui restait de cette épouvante était -ce imbécile cet appel à un dieu qu’ il niait cette hérédité de la faiblesse humaine criant à le secours dans l’ écrasement de le monde mais la crise revenait quand même chaque soir pareille à une passion mauvaise qui l’ aurait épuisé malgré sa raison durant le jour d’ ailleurs tout l’ y ramenait aussi une phrase jetée à le hasard une pensée rapide née d’ une scène entrevue d’ une lecture faite comme pauline lisait un soir le journal à le son oncle lazare était sorti bouleversé d’ avoir entendu la fantaisie d’ un conteur qui montrait le ciel de le vingtième siècle empli par des vols de ballons promenant des voyageurs d’ un continent à l’ autre il ne serait plus là ces ballons qu’ il ne verrait pas disparaissaient à le fond de ce néant des siècles futurs dont le cours en dehors de son être l’ emplissait d’ angoisse ses philosophes avaient beau lui répéter que pas une étincelle de vie ne se perdait son moi refusait violemment de finir ", "–on demande madame annonça qui entrai dans la chambre interrompit olga –qu’ on attende qui est -ce qui me demande c’ est m. barlot qui a pris un homme –encore s’ écria corbier et se tournant vers foi ce barlot est une triste acquisition ", "le salon de était rempli d’ officiers elle sortit au-devant de son amie PROPN entra un instant avec elle dans la grande salle échangeant avec les officiers quelques paroles indifférentes dit -elle bientôt si vous vouliez me faire montrer ma chambre je serais bien aise de renouer mes cheveux que le vent a mis en désordre son hôtesse se leva ces messieurs m’ excuseront dit -elle et elle emmena ", "continua sa course vers le lieu où hendricks et le chasseur noir s’ étaient rencontrés la veille —je pense dit alors que nous allons nous séparer ici —séparer! non joe aller plus loin répliqua le jeune garçon —mais le capitaine hendricks s’ apercevra de ton absence reprit le chasseur noir ", "murmura -t-il si l’on pouvait à le moins leur indiquer qu’ il faut remonter le fleuve et regardant les buissons épais qui les racines trempant dans l’ eau formaient sur la rive un rempart impénétrable que joignait sans solution de continuité une véritable prairie aquatique où les nénuphars les lotus le frêle roseau unissaient leurs feuilles arrondies dentelées lancéolées c’ est ici qu’ il serait utile d’ accrocher des lambeaux de nos vêtements à les branches pour jalonner la route née dans le cerveau de le parisien une idée quelle qu’ elle fût était assurée d’ une prompte solution minutes s’ étaient à le peine écoulées qu’ armand poussait une sourde exclamation il enveloppa d’ un regard les pagayeurs actionnés à le leur besogne ", "je pense qu’ il vaut mieux n’ est -ce pas pas monsieur le marquis naturellement comme les domestiques mais cher marquis ma chère comtesse sans cela les autres ne s’ apercevraient même pas que l’on reçoit des gens titrés –si on pouvait leur coller une étiquette dans le dos hein tu aimerais ça?–oh! tes plaisanteries idiotes allons antoinette dépêche -toi de copier tout ça ma petite fille antoinette écrivit un moment puis elle lut à le voix haute le baron et la baronne le comte et la comtesse de le poirier –ce sont et ils ont acheté ce titre-là c’ est idiot n’ est -ce pas de se faire appeler de le poirier tant qu’ à le faire moi je... elle s’ absorba dans une rêverie profonde –comte et comtesse kampf simplement murmura -t-elle a ne sonne pas mal –attends un peu conseilla kampf pas avant ans cependant rosine triait des cartes de visite jetées pêle-mêle dans une coupe de malachite ornée de dragons chinois en bronze doré –je voudrais bien savoir qui sont ces gens-là tout de même murmura -t-elle c’ est un lot de cartes que j’ ai reçues pour la nouvelle année il y a des" ]
murmura le chevalier en se penchant à l’ oreille de madame bolivar non monsieur tout pour de vrai tout ce qu’ il y a de plus vrai répliqua -t-elle comme cela c’ est bien plus drôle puis tout bas à le notaire vous savez qu’ avec les boutons et la chaîne c’ est francs de plus oui mon excellente amie lui répondit -il en lui baisant la main	[ "d’ autres voitures se succédèrent apportant toutes les variétés de le naufragé de paris et toutes les épaves de les naufragés de province volontairement englouties dans le gouffre parisien des prêtres interdits comme l’ abbé pocherel des gentilshommes ruinés par un homme d’ affaires ou un vice venus à le paris pour demander une place tombés de l’ antichambre d’ un ministère dans le couloir d’ un tripot et échangeant contre quelques écus mal gagnés les restes de leur honneur bien perdu de belles jeunes filles séduites par des lovelaces de chef-lieu secrètement emmenées par leurs mères dans ce paris où tout s’ ignore et une fois là s’ acclimatant à l’ atmosphère empestée et incapables de redevenir honnêtes femmes d’ anciens membres de clubs élégants surpris la main dans le sac et précipités en heures de les sommets de le dans la mare à les fripons ", "de les épouses romanesques qui pour échapper à le joug d’ un bonhomme coupable de ne pas les comprendre ont couru au-devant de toutes les servitudes de la détresse et de la honte des cantatrices à le qui a manqué une chance un protecteur une note et qui à le force de refuser disent -elles des engagements de francs ont fini par chanter la dame blanche à le théâtre de le montparnasse et par emprunter un louis sur leur dernier châle des négociants des banquiers des avoués impliqués dans de véreuses affaires acquittés à de faibles majorités et ne pouvant plus se montrer dans les rues où leurs pères passaient la tête haute des victimes de l’ agiotage exécutées et sacrifiées pour l’ exemple de les gens qui allaient être riches hauts fonctionnaires grands seigneurs lorsqu’ à le éclaté telle ou telle révolution et qui sous prétexte de ne pas salir leur blason ou de ne pas trahir leur drapeau sont arrivés à le vivre de les aumônes de le hasard et de les industries clandestines d’ autres qui pris à le dépourvu par ces catastrophes politiques tourmentés de leur dés", "des plaideuses amies intimes d’ un conseiller d’ état millionnaires si leur procès se juge et réduites en attendant à le descendre chaque matin un échelon de l’ échelle parisienne des solliciteuses parentes d’ un sénateur les poches pleines de pétitions vides de billets de banque escomptant dans un hôtel borgne les espérances de leur future grandeur des ténors dont l’ ut de poitrine a l’ ait faillite des rivaux de frederick lemaitre que pithiviers a siffles des candidats permanents à la députation à l’ académie à les prix de vertu ", "des princes moldaves des grands d’ espagne de quinzième classe des directeurs de banques fantastiques des fondateurs de tontines de compagnies d’ assurances de cafés-concerts de bals publics des essuyeurs de plâtres actionnaires de la première heure à le profit de les habiles de la seconde de les hommes à le idées arrivés trop tôt ou trop tard mourant de faim pendant que leur idée se pavane en calèche dans les allées de le bois de boulogne ", "des monomanes qui ont toujours francs qu’ ils possèdent à le mettre à le service de le million qu’ ils rêvent toutes les formes toutes les silhouettes tous les monstres toutes les paillettes toutes les grimaces tous les sourires toutes les larmes tous les mensonges tous les spectres de la banqueroute matérielle intellectuelle morale nobiliaire sociale artistique religieuse mondaine celle qui rampe celle qui frappe celle qui caresse celle qui déshonore celle qui tue tous portaient à le cou l’ invisible collier que le chevalier tancrède avait déjà cru voir et dont madame bolivar tenait les cordons mais ce soir les cordons étaient de soie entre les mouches et l’ araignée il y avait trêve ce n’ était plus le demi-monde ", "c’ était l’ autre monde des morts et des mortes sortant des limbes pour quelques heures participant à les plaisirs de la vie se groupant autour de les tables formant des quadrilles aspirant les parfums d� �une cuisine savante buvant à le plein verre les vins de champagne et de chambertin chantant à le piano de les cavatines et de les romances échangeant des causeries brodées d’ éclats de rire écoutant un orchestre blotti dans l’ encoignure d’ un salon jusqu’ à l’ heure matinale qui devait les faire rentrer dans leurs ténèbres leur opprobre ou leur néant observateur visionnaire le chevalier ne manqua pas de saisir et d’ exagérer ce contraste tandis que le docteur découpait gravement une dinde truffée et conseillait les bains de mer à une patricienne déclassée le chevalier contemplait cette assemblée étrange ce fouillis d’ habits noirs et de toilettes fanées cette collection de figures jeunes vieilles fiévreuses ridées blêmes couperosées maladives sournoises enivrées désolées ravagées charmantes laides hideuses toutes marquées de la griffe fatale de la tache ", "les tentures de les fenêtres et des portières lui faisaient l’ effet de draperies mortuaires les valses et les polkas devenaient pour son oreille des psalmodies lugubres à le tous moments il s’ attendait à le voir un démon coiffé de le turban ponceau de madame bolivar soulever le parquet saluer tous ces damnés comme gens de connaissance s’ emparer du violon d’ un de les musiciens de l’ orchestre et conduire lui-même la danse madame bolivar dans tous ses atours faisait les honneurs de la soirée avec un aplomb majestueux une bonhomie en chrysocale des sourires à le contre-sens et des compliments qui parlaient faux tout le matériel de sa fête fourni par son magasin avait plus ou moins appartenu à ses convives elle trouvait piquant d’ éclairer un fabricant ruiné à l’ aide de torchères et de flambeaux saisis chez lui ", "de faire admirer à un ex-agent de change son linge damassé qu’ elle n’ avait pas même démarqué de montrer à un banquier failli une argenterie dont il avait payé la première facture de faire boire à un champenois exproprié de le vin qu’ il avait possédé dans ses caves de vanter à un vicomte le parfum de les fleurs qu’ il avait eues dans ses serres de reconnaître sur les épaules et sur le front de ses danseuses de les perles des diamants des bijoux des dentelles qu’ elles lui avaient abandonnés pour toujours et qu’ elle leur prêtait pour une nuit ", "dans cette réunion composée d’ éléments si hétérogènes il y eut d’ abord de l’ embarras une certaine contrainte une froideur visible l’ attitude de personnes qui venues pour s’ étourdir n’ y réussissent pas ou à qui le spectacle de les hontes d’ autrui rappellent leurs propres hontes hommes et femmes étaient graves peut-être dans leur abaissement aimaient -ils à se prendre à le sérieux à se parler les uns à les autres comme s’ ils étaient encore de le monde de les heureux des honnêtes gens et de les riches sauf d’ ineffaçables bigarrures d’ irrécusables dissonances un étranger aurait pu croire qu’ il assistait à une fête ordinaire les danses n’ avaient rien d’ échevelé on causait à le voix basse tout se passait décemment " ]	[ "je lui demande ce qu’ il me veut pas de réponse je lui crie: allez -vous -en laissez -moi dormir il me montre le poing je le soupçonne d’ être un aliéné; je roule une serviette à le bout de laquelle je tortille sournoisement un nœud ", "il me semble encore courir dans le petit sentier de les glacis pour gagner notre jardinet: les hautes herbes pleines de marguerites sauvages et de boutons d’ or frissonnent à le mes côtés les papillons voltigent les abeilles bourdonnent me montre le chemin en bondissant et se retourne tout joyeux et mon ami nous suit tout riant sa petite chopine de vin blanc et sa croûte de pain dans la poche quel beau temps que celui de l’ enfance comme tout brille à le vos yeux que la lumière est pure que le parfum de les fleurs est pénétrant et que vos sensations sont vives aucune crainte de l’ avenir aucune arrière-pensée qui vous troublent; rien qui vous inquiète! ah! oui ce sont les seuls jours qui méritent d’ être regrettés tant de soucis se mêlent plus tard à le nos espérances à le nos bonheurs ", "il venait de fumer un cigare et il en allumait un autre sa casquette de cuir bouilli à la visière cassée crânement penchée sur son oreille gauche tenait par un miracle d’ équilibre et complétait un ensemble qui n’ aurait point été méprisé par le peintre de les gueux misère! ô civilisation frelatée vous aviez bien creusé vos stigmates indélébiles sur ce jeune visage ", "c' était l' esprit gaulois dans sa fleur un cœur biblique une âme patriarcale quand le train de le château eut pris un cours brillant et régulier on commença de remarquer qu' il faisait ombre et tache à le tableau on ne s' en expliqua pas tout d' abord; longtemps encore ce ne fut entre le marquis et madame de vaubert que le bon le cher l' excellent monsieur seulement de temps à le autre ils y mêlaient quelques restrictions de détours en détours de restrictions en restrictions ils furent amenés à se déclarer mutuellement que cet esprit gaulois était un rustre et ce cœur biblique un bouvier ", "ses enfants se lèvent et la disent bien heureuse ses petits-enfants aussi ajouta jeanne avec une émotion profonde marie est tout autre depuis qu’ elle a vécu avec elle ah ce voyage que je redoutais tant qui m’ a tant fait pleurer que de bénédictions ne nous a -t-il pas apportées ", "–tonnerre a c’ est trop fort s’ écria le bandit en frappant de le poing sur la table et en fronçant les sourcils battre un enfant bon mais le martyriser c’ est trop fort rodolphe avait attentivement écouté le récit de fleur-de-marie ", "–mettons que vous de nos actions dont5 vous n’ auriez donc à le déposer que5,000francs plus les courtages en couverture supposons que vous les achetiez a à le fin courant pour que vous puissiez gagner il faut que fin courant nous soyons au-dessus or si nous avons porté à le prime a c’ est parce que nous savons que fin courant nous ferons950 par un mouvement de recul volontaire dont nous serons les auteurs mais alors le ferme il prend peur! de le tout ", "l’ année dernière il voulait envoyer à le bourbonne mme mais elle a refusé d’ y aller et elle ne s’ en porte pas plus mal.–si ma tante elle souffre beaucoup et elle partira pour bourbonne dès que la station sera ouverte c’ est léon qui me l’ a dit PROPN donnait cette information de sa voix tranquille mlle victoire fronça un peu ses minces sourcils blonds –eh bien ", "j’ ai épuisé ce calice jusqu’ à la dernière goutte et à le moment de recueillir le fruit de ma sagesse et de ma bonté voilà que la haine remonte et qu’ à le lieu de donner le baiser de paix mes lèvres frémissent d’ horreur et d’ épouvante! est -ce que je redeviens l’ homme irréfléchi vulgaire instinctif que j’ ai résolu de ne pas être ?je retournai auprès de félicie pour la rassurer à le moins sur la bizarrerie de mes manières si je lui laissais deviner ce qui passait en moi elle était perdue; elle mourait de douleur et de honte ou elle faisait pis: elle se rejetait éperdue dans le rêve de son impure passion il fallait lui ôter ce doute lui paraître aussi naïf aussi aveugle que l’ idiot dont je jouais le rôle avec héroïsme j’ y réussis en montrant un enjouement qui me déchirait le cœur ", "on a dit qu’ alphonse allais était supérieur à le son œuvre j’ entends bien: ex-élève en pharmacie ai-je mentionné qu’ il était le fils d’ un pharmacien d’ honfleur chimiste distingué curieux de les sciences naturelles des inventions mécaniques et des systèmes philosophiques d’ une culture étendue très fin lettré il aurait pu écrire des livres moins des livres plus enfin des livres c’ est que trop de gens en france n’ admettent pas qu’ un à-peu-près puisse valoir parfois une grande pensée surtout ne comprennent pas l’ ironie la seule arme pourtant que nous ayons contre les mauvaises puissances et les faux dieux alphonse allais a écrit la vie drôle et c’ est considérable sa sœur mme leroy-allais dans une biographie toute pleine d’ admiration et de piété fraternelles nous le montre à le ans après des débuts très modestes à le tintamarre hésitant entre la pharmacie et la littérature " ]
moi j’ étais rappelé par le meilleur de les pères qui après avoir vu tomber autour de lui ma mère une sainte et mes jeunes sœurs anges n’ avait plus que moi pour dernière consolation jours après mon installation dans notre gracieux domaine de mon désir situé à le pied de la colline de mireval sur la route de PROPN à le cette en face de l’ étang de maguelone et de la méditerranée mon père m’ invita à l’ assister dans ses travaux depuis ans il s’ est fait le médecin de les pauvres il ne se borne pas à le leur prodiguer toujours gratuitement les secours de l’ art il leur fournit encore à le même-titre les médicaments qu’ il leur prescrit	[ "le cabriolet dans lequel il fait ses tournées est une véritable pharmacie ambulante chaque jour dès le lever de le soleil jusqu’ à le midi nous explorons le groupe de les villages voisins de notre propriété et les nombreuses cabanes de pêcheurs disséminées sur la plage de maguelone mon père me présentait avec orgueil à ses infortunés clients en leur disant voilà mon fils c’ est un jeune savant de paris qui en sait beaucoup plus long que moi et qui lorsque je ne serai plus me remplacera auprès de vous ", "l’ excellent homme il me flattait en se calomniant indignement car il est mon maître à le tous égards c’ est un praticien émérite il possède une science de diagnostic merveilleuse j’ ai plus appris avec lui dans un apprentissage de quelques mois à le lit de les malades que je ne l’ aurais fait en ans d’ études théoriques nos journées si laborieusement et si utilement remplies nous laissent le soir une inexprimable satisfaction à le cœur celle que donne la conscience de le devoir accompli ", "je comprends maintenant que dans ce petit coin de terre où je vis et qui paraissait devoir m’ isoler de le reste de le monde il y a place pour une noble existence un jour de le mois dernier que nous venions de faire notre tournée habituelle nous trouvâmes sur la terrasse de notre habitation hôtes qui venaient d’ arriver le curé de mireval une jeune personne et une paysanne vieilles connaissances que je ne remis pas tout d’ abord souple et légère comme une gazelle la gracieuse enfant sauta à le cou de mon père et l’ embrassa en lui disant bonjour mon parrain comme j’ étais descendu le dernier de voiture elle ne m’ avait pas aperçu et parut un peu déconcertée à le mon aspect mon père la prit par la main et me la présenta mademoiselle angèle d’ PROPN ", "me dit -il je restai muet et immobile comme pétrifié d’ admiration devant cette ravissante créature de ans que je n’ avais pas revue depuis ma sortie de le collège lorsqu’ elle n’ était encore qu’ une toute petite fille que je faisais sauter sur mes-genoux avec mes sœurs ma gaucherie m’ eût sans doute perdu à le jamais dans son estime si l’ embarras qu’ elle éprouvait elle-même lui eût permis de s’ en apercevoir mais quelques instants après nous reprîmes l’ un et l’ autre notre aisance habituelle et rappelant nos souvenirs d’ enfance nous vîmes s’ établir bientôt entre nous une douce intimité ", "angèle d’ PROPN était fille d’ un brave officier de marine frère cadet de le vénérable curé de notre village embarqué mousse en lors de l’ expédition d’ alger son père était parvenu à le grade de capitaine de frégate lorsqu’ il se fit glorieusement tuer en cochinchine à la prise de. la mère d angèle était morte en lui donnant le jour toute la famille de la pauvre orpheline se composait donc de son oncle de sa nourrice qui avait eu soin d’ elle jusqu’ à le jour de son entrée à le couvent de le sacré-cœur de PROPN où elle venait de terminer son éducation et qu’ elle aimait comme sa véritable mère et enfin de mon père qui remplaçait à ses yeux l’ auteur de ses jours si prématurément ravi à sa tendresse depuis la visite d’ angèle un mois s’ est écoulé ", "mais tous les matins en commençant nos tournées nous la voyons à le presbytère qu’ elle habite avec blavette sa nourrice et elle ne manque jamais de venir avec son oncle passer une partie de la soirée à le notre domaine qui n’ est qu’ à le portées de fusil de le village nos douces causeries m’ ont eu bientôt révélé tous les trésors que cache sa belle âme jamais je n’ ai rencontré dans une créature humaine d’ aussi hautes perfections alliées à le tant de candeur et de grâces son regard chaste et velouté a une puissance magnétique qui fascine le cœur et l’ élève dans les régions de la vie contemplative sa voix pure et suave pénètre l’ âme jusque dans ses profondeurs ", "la semaine dernière à la messe de minuit elle a chanté le noël d’ adolphe en s’ accompagnant sur un harmonium dont mon père a fait présent à l’ église de notre village a ces accords sublimes empreints d’ une indéfinissable expression d’ amour et de foi je fus ému jusqu’ à les larmes mes genoux fléchirent sur la dalle sacrée un nuage passa sur mes yeux je fus transporté dans un ravissement extatique il me semblait entendre le chœur de les anges qui annoncèrent la naissance de le sauveur à les bergers de bethléem après la messe nous allâmes mon père et moi faire le réveillon à le presbytère mais je n’ avais pas la conscience de ce qui se faisait et se disait autour de moi j’ étais tombé dans une rêverie douce qui m’ isolait complètement ", "rentré chez moi je me couchai toujours pensif l’ image d’ angèle me poursuivait comme une vision céleste sa voix mêlée à les graves accords de l’ orgue résonnait encore à le mes oreilles en divines mélodies et je m’ endormis sous le charme de cet état d’ hallucination ii a le er janvier ce matin angèle est venue souhaiter la bonne année à le son parrain mon dieu ", "qu’ on est bête quand on aime il m’ a fallu pour l’ embrasser que mon père la poussât dans mes bras et encore c’ est à le peine si j’ ai osé effleurer ses joues virginales de mes lèvres frémissantes dans l’ après-midi elle est revenue avec son oncle pour souper et passer la soirée avec nous tandis que mon père et le cure se-rendaient à le salon pour se reposer je restai sur la terrasse avec angèle en lui faisant admirer le splendide panorama qui se déroulait à le nos yeux en face mer bleue dont les profondeurs se perdaient dans l’ infini et sur laquelle se découpait la silhouette de maguelone qu’ on prendrait le soir pour un gigantesque monstre marin échoué sur la côte " ]	[ "écarte -la sans brutalité il n’ y aura personne d’ autre dans la maison le seul chemin d’ un point à un autre une sorte de cube mais légèrement déformé un bloc luisant de lave grise à les faces polies comme par l’ usure à les arêtes effacées compact dur d’ aspect pesant comme l’ or sensiblement de la grosseur de le poing; un presse-papier c’ est le seul bibelot de la pièce les titres de les livres travail et organisation phénoménologie de la crise contribution à l’ étude de les cycles économiques et le reste à l’ avenant ", "elle l’ avait trop aimée; et si cet amour peut-être avait pâli elle n’ oubliait point qu’ à le certaines minutes elle avait touché là le fond de la passion elle le savait elle seule sylvie ne s’ en doutait qu’ à le moitié —mais dans les heures de mutuelles confidences avec roger annette lui avait beaucoup trop raconté roger semblait alors amusé touché oui mais à le condition que ce fût de le passé il ne tenait pas de le tout à le voir se prolonger cette fraternité compromettante il était même en secret décidé à la faire cesser doucement sans avoir l’ air d’ y toucher ", "–monsieur le vicomte d’ asmolles dit roland vous avez le droit de me dire tout cela et je n’ ai point celui de vous répondre encore mais bientôt dans quelques minutes peut-être je vous donnerai des preuves éclatantes PROPN regarda attentivement le jeune homme et sans doute qu’ il se demanda si en réalité roland n’ était pas fou à le lier –dans quelques minutes fit -il –oui monsieur ", "—ils ont appris je ne sais comment ni par qui les secrets de cette demeure ils ont su que des couloirs creusés dans les murs donnaient accès dans cette pièce et ils y ont pénétré nuitamment comme des voleurs comme des bandits pour enlever l' aînée de mes filles —ils ont enlevé la marquise s' écria m. de langevin qui involontairement songea à les hommes rouges et à les craintes de tony —heureusement je veillais continua le magnat mes gens étaient sur leurs gardes et c' est dans le chemin même par ou ils ont voulu me ravir mon bien le plus précieux que mes serviteurs poursuivent ces félons et leur font expier leur audace ", "ah! on pouvait bien faire chez lui tout ce qu’ on voudrait son vrai chez lui c’ était la france qu’ il entendait gouverner à son tour comme un tas de mirmidons en ont l’ intention encore menue monnaie de charlemagne dont la seule vocation précise est d’ être empereurs d’ occident entre les questions préalables et le bavardage de les commissions il ne rentrait guère chez lui que pour y conter ses exploits parlementaires et encore n’ était -il pas nécessaire qu’ on l’ écoutât c’ était pour lui-même qu’ il écrivait son histoire il serait donc aisé d’ amener rose de mai comme pour passer quelques jours seulement et de la garder ensuite en laissant entrer cette habitude de plus dans la masse d’ habitudes indifférentes dont la vie privée de le vieil avoué était faite ", "cromorne avait été indigné un bistrot de saint-ouen! qu’ allait -on faire de le square PROPN si la pauvre mme béline n’ avait guère de force à le contrarier cromorne il en allait autrement de la mère mamouse qui régnait sur le chalet de nécessité une curieuse construction ce chalet qui sous ses airs suisses rappelait la pagode chinoise et le temple hindou avec sa toiture retroussée ses boiseries sculptées et sa décoration de céramiques ce qui intéressait particulièrement tupik c’ était la division de l’ espace intérieur de le chalet en parties rigoureusement opposées ", "reprit henri avec un regard qui étincelait ah! si j’ avais un fils comme toi comme je devrais en avoir un j’ eusse entrepris résolument cette lutte mais si je meurs demain que reste -t-il derrière moi? un enfant de ans faible chétif qui n’ aura jamais j’ en ai peur ni caractère ni énergie ni volonté. a quoi m’ aura servi de repousser un instant le flot envahisseur s’ il revient aussitôt avec plus de force ", "le bruit de les roues de la calèche de le comte fit lever des centaines de têtes on ouvrit les fenêtres on se mit à les ortes et comme bien vous pensez ce fut à qui montrerait la curiosite la plus empressée la plus sagace monsieur de volbec regardait avec indifférence les pavés réguliers les maisons alignées les habitants de son esprit était ailleurs la démarche qu’ il se disposait à le tenter le préoccupait ", "mais il ne put réussir à le lui faire prononcer son propre nom de stéphanie philippe était soutenu dans son horrible entreprise par un espoir qui ne l’ abandonnait jamais si par une belle matinée d’ automne il voyait la comtesse paisiblement assise sur un banc sous un peuplier jauni le pauvre amant se couchait à ses pieds et la regardait dans les yeux aussi longtemps qu’ elle voulait bien se laisser voir en espérant que la lumière qui s’ en échappait redeviendrait intelligente; parfois il se faisait illusion il croyait avoir aperçu ces rayons durs et immobiles vibrant de nouveau amollis vivants et il s’ écriait: tu m’ entends tu me vois mais elle écoutait le son de cette voix comme un bruit comme l’ effort de le vent qui agitait les arbres comme le mugissement de la vache sur laquelle elle grimpait; et le colonel se tordait les mains de désespoir désespoir toujours nouveau ", "non m’ a -t-il répondu eh bien vous m’ avez appelée et je n’ ai pu lui répondre quel parti prends -tu " ]
camille rentra chez lui vers h soucieux il habitait une rue tranquille dans un quartier animé il repensa vaguement à la proposition de son père changer de vie n\' était peut-être pas une mauvaise hygiène	[ "son téléphone sonna il consulta louis pensez à les fleurs dit louis sobrement merci louis tu es irremplaçable ", "j\\' espère bien camille en était là demander à son collaborateur de lui rappeler de penser à sa femme il fît rageusement demi-tour il avait dépassé le fleuriste sans même le voir et cogna littéralement de le front contre le thorax un homme excusez -moi je vous en prie commandant il n\\ y a pas de mal avant même de relever la tête il avait reconnu savoix ", "vous me suivez maintenant demanda -t-il d\\' un ton exaspéré j\\' essayais de vous rattraper sans un mot camille poursuivit sa route buisson lui emboîta évidemment le pas sans difficulté ", "vous ne trouvez pas cette scène un peu répétitive demanda camille en arrêtant brusquement on a le temps de boire quelque chose demanda buisson en désignant un café avec un air engageant comme ils étaient tous ravis de se retrouver par hasard vous peut-être moi pas ", "a aussi est répétitif ecoutez commandant je vous adresse mes excuses pour cet article j\\' ai piqué à le vif comme on dit quel article le premier ou le second les hommes étaient arrêtés en plein milieu de le trottoir qui n\\ était pas large gênant la circulation de les piétons pressés de terminer leurs courses avant la fermeture de les commerces ", "le premier le second était purement informatif justement monsieur buisson vous me semblez un peu trop bien informé c\\' est le moins qu\\ on puisse attendre d\\' un journaliste non vous ne pouvez pas me reprocher non c\\' est pour votre père que je suis embêté a ne doit pas vous déranger beaucoup ", "visiblement vous aimez les proies faciles vous en avez profité pour lui vendre un abonnement j\\' espère allez commandant je vous offre un café minutes mais camille avait déjà fait demi-tour et repris son chemin ", "et comme le journaliste continuait de l\\ accompagner qu\\ est -ce que vous voulez buisson demanda -t-il son ton maintenant tenait plus de la lassitude que de la colère c\\' est ainsi que le journaliste devait ordinairement parvenir à ses fins à vous y croyez vraiment vous à le cette histoire de roman ", "demanda buisson camille ne prit pas le temps de réfléchir honnêtement non PROPN est un rapprochement troublant rien d\\' autre est une piste c\\' est tout " ]	[ "il garda la main sur la capote les yeux fermés et en commençant à le marcher se jeta à le l\\ eau voilà dit -il comme vous voyez je suis aveugle j\\' ai trouvé il y a minutes ce qui me semble être une carte identité ou un permis de conduire je me demande si PROPN est celle un passant qui l\\' aurait égarée ou bien celle d\\' un ami que j\\' ai vu tout à l\\' heure ", "était -ce parce que présent devant le bungalow il avait vu le mouvement de les roues de la voiture et compris qu’ une volonté précise furieuse passionnée dirigeait le véhicule exactement vers la tête de salif? PROPN traversa la cuisine en courant il ressortit par la porte de derrière courut jusqu’ à le portail se jeta dans l’ ouverture sa chemisette s’ accrocha à les épines de la haie il tira dessus brutalement il ne s’ autorisa à le reprendre souffle qu’ une fois tombé dans le siège de la nevada ", "il a beau sentir qu’ elle souffre qu’ elle est désemparée que ses nerfs sont à le bout il ne peut s’ empêcher de la taquiner comme s’ il éprouvait le besoin de se venger de quelque chose n’ est -ce pas parce qu’ il est un peu gêné d’ être là à le lieu de diriger les opérations à le grand orchestre qui commencent à se dérouler à les environs de la place pigalle la place d’ un général n’ est pas à le milieu de la mêlée soit mais est -il indispensable qu’ il se tienne si loin qu’ il faille organiser tout un système d’ estafettes mobiliser la postière et promener le brave lucas d’ orgeval à le jeanneville et de jeanneville à le orgeval comme un simple facteur rural l’ homme qui cherche le magot peut penser à les meubles déménagés il aura peut-être l’ idée de revenir et qui sait s’ il se contentera d’ étourdir félicie d’ un coup de poing tout cela se tient bien sûr mais ce ne sont malgré tout que de mauvaises raisons la vérité c’ est que maigret éprouve une certaine satisfaction à le rester là dans cette atmosphère paisible presque irréelle d’ un village po", "mais la nature a voulu départir l’ intelligence à le ceux-ci la beauté à le ceux-là tandis que mon vanneau promène sans but et sans volonté d’ un air fier et stupide sa robe d’ émeraude et son noir panache toi avorton quasi sans forme et sans couleur tu sais donner à le ton regard et à le tes attitudes naïves une expression qui me fait deviner tes besoins et tes désirs juin voici le docteur amoureux pour tout de bon il était bien temps le voilà pris ", "il me semble que j’ aurais peur un mauvais coup est si vite comment y a -t-il encore de le peuple assez brute pour leur courir après .que ne répondait -il de le moins comme forcheville dame c’ est une duchesse il y a des gens que ç a impressionne encore ce qui avait permis à le moins à le mme verdurin de répliquer: grand bien leur fasse à le lieu de cela swann se contenta de rire d’ un air qui signifiait qu’ il ne pouvait même pas prendre à le sérieux une pareille extravagance m. PROPN continuant à le jeter sur sa femme de les regards furtifs voyait avec tristesse et comprenait trop bien qu’ elle éprouvait la colère d’ un grand inquisiteur qui ne parvient pas à extirper l’ hérésie et pour tâcher d’ amener swann à une rétractation comme le courage de ses opinions paraît toujours un calcul et une lâcheté à les yeux de ceux à l’ encontre de qui il s’ exerce m. verdurin l’ interpella:— dites donc franchement votre pensée nous n’ irons pas le leur répéter quoi swann répondit mais ce n’ est pas de le tout par peur de la duchesse si c’ est des la trémoïlle que vous p", "–mon père dit encore flavien et vous ne m’ avez enseigné que la ruse la perfidie et le mensonge vous m’ avez appris à n’ avoir confiance en moi que pour le mal à ne me soucier que de la réussite à ne respecter ni l’ honneur de les hommes ni la pudeur et l’ innocence de les femmes vous ne m’ avez dressé qu’ à le méditer des lâchetés et qu’ à le tendre de les rets –c’ étaient là mes armes fit le chevalier je n’ en avais pas d’ autres et je te les donnais –vous en oubliez une que vous ne m’ avez pas donnée peut-être à le dessein ", "—tu as perdu l’ esprit! s’ écrièrent alors les karzof et ils commencèrent une scène qui dura heures et demie entrez dans un ministère tel était leur premier et dernier argument —mais objectait dournof si je me consacre à le service de l’ état je ne pourrai pas m’ occuper des questions de droit où mon avenir est engage ce n’ est pas pour gratter du papier dans un bureau que j’ ai passé ma licence et travaillé ans ", "je connais aussi le bon- soutien je sais qu' il a des sentiments trop élevés pour accepter le sacrifice de votre vie et de vos sentiments il entendra raison là-dessus il souffrira sans doute mais c' est un homme et un homme d' un grand coeur ", "elle avait l’ appréhension de les lendemains qui allaient suivre de ses habitudes bouleversées de le nouveau chauffeur qu’ il lui faudrait prendre et comme une houle soulevant la mer unie un gros chagrin monta en elle .sur le bord de l’ allée elle s’ arrêta hésitante si démoralisée subitement qu’ elle n’ éprouvait plus aucun désir d’ aller ici ou elle demeurait en selle figée sur sa grande jument baie sans un mouvement qui indiquât ses désirs PROPN dut la rejoindre et même la dépasser il obtint facilement auprès d’ un passant inconnu l’ indication de le chemin à le suivre pour parvenir à le pré-catelan .comme il revenait vers la jeune fille il remarqua la pâleur de le petit visage tragiquement tendu dans une attitude de commande qui voulait être hautaine –nous ne sommes pas loin de le pré-catelan mademoiselle en suivant à le gauche cette allée nous y serons dans quelques minutes ", "j’ entendis marthe ouvrir la porte de sa chambre communiquant avec l’ escalier descendre réveiller la bonne et remonter avec elle –elle ne partira pas sans me parler me disais-je.oh j’ étais bien résolu à n’ aborder aucune explication seulement j’ étais curieux de savoir ce qu’ elle dirait pour se justifier; dans quels termes elle implorerait son pardon car je comptais bien qu’ elle s’ humilierait jusque-là " ]
ce n’ était pas vous en conviendrez la société de vos voisines ni les invitées de les fêtes de notre maréchal de noblesse qui pouvaient m’ en donner une idée avantageuse j’ ai trouvé en vous une personne différente de les autres —et alors vous m’ avez prise en grippe dites -le une bonne fois cela m’ amusera —non répondit -il en souriant j’ ai eu tout bonnement peur de vous —je ne vois pas en quoi cette salutaire frayeur a pu influer sur votre vie	[ "—pardon je me suis méfié de mon propre jugement et je suis mis à étudier les hommes en détail à le lieu de les juger en bloc qu’ avez -vous trouvé de bon en eux —cela nous mènerait trop loin pour être bref j’ y ai trouvé beaucoup plus de bon que je ne m’ y attendais et cela m’ a rendu plus prudent dans mes appréciations —allons dit gaiement tatiana à le moins je ne vous ai pas fait de mal ", "répondit à le voix basse en regardant le sentier qui tournait tournait toujours à le travers le bois tiède et odorant —rentrons dit madame souratine après une seconde de silence mon mari doit s’ inquiéter de nous ils doublèrent le pas; une demi-heure après ils rentraient à la maison le ciel pâle était plein d’ étoiles le vent était tombé et maxime assis à sa fenêtre regardait tristement l’ étroite bande d’ un rouge obscur qui marquait le couchant il était triste mais pourquoi? ", "sa vie coulait de le même flot égal la journée s’ était passée d’ une façon très gaie et cependant depuis son retour de la forêt il se sentait envahir par une tristesse toujours croissante pourquoi? seul dans sa chambre où il était rentré de bonne heure en prétextant un peu de fatigue il s’ adressait cette question avec insistance et ne pouvait se donner de réponse à le milieu de l’ interminable procession de les pins de la forêt il revoyait incessamment passer l’ image de il la chassait elle revenait et sa mélancolie grandissait toujours il se leva fit quelques tours dans la chambre et vint se rasseoir près de la fenêtre ", "ses idées avaient pris un autre cours il se rappela les premiers temps de le mariage de souratine cet intérieur de célibataire propre et bien tenu mais d’ une teinte grise et uniforme éclairé tout à le coup par la grâce souriante la gaieté discrète de cette jeune femme ce contraste de le demi-jour à la pleine lumière l’ avait déjà ébloui lui orianof et il avait maussadement tourné le dos à ce rayon de soleil vif et clair vous m’ avez prise en grippe le ton railleur dont madame souratine lui avait dit ces mots le matin dans la forêt lui était toujours présent et il s’ en voulait de l’ avoir mérité ", "c’ est vrai je l’ avais presque prise en grippe se disait -il mécontent de lui-même et j’ ai été assez maladroit pour le lui laisser voir lorsque la plus simple politesse m’ obligeait à le lui témoigner des dehors affectueux sans parler de l’ affection que je porte à le souratine elle est bien bonne et bien charmante mais à le fond de l’ âme m’ a -t-elle pardonné? et la tristesse montait toujours douloureuse inexplicable il appuya sa tête sur le dossier de son fauteuil et regarda les étoiles s’ allumer à le ciel plus sombre il n’ était pas plus de heures la terre exhalait la chaleur que le soleil lui avait communiquée ", "l’ obscurité débordait de le ravin boisé jusque sous l’ allée qui faisait le tour de le parterre une voix pleine et douce modérée à le dessein frappa l’ oreille de le rêveur il se redressa à le demi et sans s’ en rendre compte il écouta de toute son âme —oui disait il a complètement changé; la jactance de les tout jeunes gens a disparu ", "il est modeste et son cœur est resté généreux depuis qu’ il est ici je l’ étudie et je suis assurée de ne pas me tromper beaucoup sur son compte —je te disais bien répondit souratine que tu finirais par l’ aimer comme il le mérite —tu avais raison comme toujours répliqua -t-elle avec une inflexion caressante dans la voix ils parlaient bas mais l’ air était si calme que rien ne se perdait pas même un souffle ", "qu’ est -ce que je fais se dit orianof et il voulut se lever pour fermer la fenêtre mais les causeurs sortant de l’ ombre parurent devant lui à une dizaine de pas il resta immobile ils marchaient lentement tatiana les mains jointes autour de le bras de son mari penchait légèrement la tête de son côté ", "—du reste continua souratine sois bien sûre que tu es pour beaucoup dans le changement que tu remarques en lui un mot dit à le propos par une femme de bien peut agir plus puissamment sur un homme intelligent que tous les sermons d’ un ami —crois -tu? dit j’ en suis persuadé tu as exercé sur lui une puissante influence et il te doit beaucoup de ce qu’ il a de bon " ]	[ "–non dit colin j’ ai un rendez -vous tantôt et un demain –quel genre de travail cherches -tu? demanda chick n’ importe quoi dit colin pourvu qu’ ils me donnent de l’ argent ", "un rideau de toile grossière palpite sur le seuil de la boucherie des bruits de voix des frôlements d’ ailes sortent d’ une fenêtre entr’ ouverte sur la place le chien de le maire rêve devant l’ église étendu sur le fumier humide et puant de sa loge un porc que les mouches assaillent grogne de colère des rubans de fumée montent d’ une cheminée et vont se perdre dans la limpidité de le ciel et là-bas à l’ entrée de le cimetière le fossoyeur chante joyeusement en creusant la tranchée large et profonde à le fond de laquelle iront dormir nos morts ", "je tombe de haut et figure -toi que j' adore ces chutes elles grisent je me répète il y a peut-être une justice immanente un dieu taquin qui me protège de moi-même évidemment il ne faut pas regarder autour de soi à ce moment-là c' est trop déprimant cette crapulerie triomphante sur le monde j' en bave d' envie ", "nous échangeons quelques mots sur la saison qui annonce bonne et puis très vite un nom me brûle la langue quoi même avec celui-là et je fais allusion à les clients étrangers et richissimes qu\\ il a la bonne fortune d\\' héberger dans son établissement je remarque avec un mouvement d\\' humeur que je dissimule d\\' instinct ma familiarité avec allan encore cette légère contraction de les paupières cette onde brusque propagée jusque dans ces eaux pourtant si neutres c\\' est peut-être de m. allan murchison que vous voulez parler ce nom à le goût acre prenant je l\\' ai vu se former dans cette bouche que je ne pourrai maintenant oublier par exemple —mais il n\\ est pas étranger ", "depuis qu’ il fait la fête il est devenu très indifférent mais on dirait qu’ il a un souci un chagrin un ver rongeur quelconque il vieillit beaucoup lui.alors les amis philosophèrent quelques minutes sur les peines secrètes inconnaissables que des dissemblances de caractères ou peut-être des antipathies physiques inaperçues d’ abord peuvent faire naître dans une famille.roger de salins qui continuait à le lorgner reprit –il est incompréhensible que cette femme-là ait eu enfants –oui en ans après quoi elle a clôturé à le ans sa période de production pour entrer dans la brillante période de représentation qui ne semble pas près de finir –les pauvres femmes ", "je m’ intéresse toujours à le toi beaucoup nous avons été si longtemps comme sœurs!ève toujours debout devant elle la considérait avec mépris sans répondre la petite bouche fardée s’ ouvrit dans un nouvel éclat de rire –quelle tête tu me fais heureusement je ne suis pas susceptible pas plus que le cher youri que tu reçois toujours à le contrecœur d’ après ce qu’ il me dit .–est -ce pour me parler de lui que vous êtes venue la voix d’ ève prenait des intonations plus brèves encore presque dures ", "elles veulent prendre la place de le jacques reverdi qu’ il s’ efforce d’ être le reverdi officiel vous connaissez son histoire n’ est -ce pas par cœur est l’ histoire d’ un homme volontaire un bloc qui a toujours obtenu ce qu’ il voulait ", "jamais quoi qu’ il soit invité chaque fois il n’ assiste à le aucune de les réceptions de vous le chercheriez en vain ce soir –en effet dit m.debernoise je ne l’ ai pas aperçu il est parti pour etaples passer sagement comme il le fait chaque semaine la journée de le dimanche chez son vieil oncle puis marchal est très timide ", "me jules favre dont l' éloquence a passé de tout temps pour être plus aigre que suave —paraît avoir changé de muse et marche sur les traces de legouvé; mais en qualité de membre de le parti pseudo-républicain et d' ex-révolutionnaire ce qu' il traite surtout c' est la question de les droits —ce thème n' est pas sans danger quand on ne considère pas les droits comme l' envers de les devoirs —c' est un thème semblable opiniâtrement développé dans les journaux dans les clubs à les balcons qui a enivré et empoisonné une partie de le peuple français —abêtissant les uns rendant les autres furieux tous misérables je n' ai vu que dans la rue les femmes belges lorsque quittant la PROPN en après le crime de décembre j' allai serrer la main de quelques amis réfugiés en belgique où je ne restai que peu de jours pensant avec raison que puisqu' il fallait quitter la france il était sage de se diriger de le côté de le soleil je ne puis donc savoir quelle est la situation que font à les belles belges et les lois et les mœurs de leur pays .—quant à la france c' est une au", "fois c' est bien tu mourras alors le curé fit un signe et le peloton d' exécution vint se ranger autour de le condamné qui ne sourcilla pas devant ce beau courage le chef eut un mouvement de pitié: tu n' as rien à le me demander avant veux -tu manger veux -tu boire? non! répondit l' enfant; mais je suis bon catholique et je ne voudrais pas arriver devant dieu sans confession " ]
quand maurice vit que son oncle était tout à le fait endormi il alla dans sa chambre et ouvrant l’ armoire il prit sous le bouquet fané entre une paire de gants blancs une photographie jaunie il regarda il n’ avait pas assez vu mme vallier pour la reconnaître absolument il lui sembla pourtant que c’ était bien le même regard il lut au-dessous de le portrait: caroline maudite je te hais c’ est à la mort entre nous c’ est bien elle se disait maurice	[ "qu’ est -ce que cela veut dire j’ ai bien fait en tout cas de ne pas prononcer leur nom à le mon oncle avant d’ avoir éclairci cette étrange rencontre je saurai cela demain et maurice prit la carte et la glissa dans son portefeuille le lendemain de le retour de mme vallier la grande sidie se-présentait chez elle ", "etonnée de n’ avoir pas vu depuis jours renée paraître à l’ atelier elle venait chez elle s’ informer de le motif de son absence la grande sidie n’ avait aucun remords de la scène qui s’ était passée chez elle c’ était pour elle la chose la plus simple de le monde elle trouvait que renée s’ était conduite comme une imbécile c’ était là tout le fond de sa morale qui à le reste se résumait dans un mot qu’ elle avait dit à le rochon: –en voilà une dinde elle manque sa position ah! si j’ avais été à sa place lorsqu’ elle arriva chez mme vallier celle-ci ne la connaissant pas la reçut comme une amie de sa fille et la pria d’ entrer –madame avait dit sidie je viens pour voir renée ", "comme elle n’ est pas venue ces jours-ci nous avons craint qu’ elle ne fût malade –entrez mademoiselle avait répondu caroline vous allez la voir elle va très-bien; seulement je désire que maintenant renée travaille avec moi et c’ est pourquoi vous ne l’ avez pas revue sidie elle s’ attendait à le être amicalement reçue ", "à le contraire en la voyant PROPN eut un geste répulsif et dit sans la tutoyer: –que venez -vous faire sidie était stupéfaite de l’ accueil; PROPN regardait avec étonnement sa fille et la visiteuse qu’ est -ce que je t’ ai fait demanda sidie pour me recevoir ainsi ", "–vous vous êtes conduite avec moi comme la dernière de les femmes vous m’ avez attirée dans un guet-apens et c’ est parce que les gens que vous serviez étaient moins misérables que vous que j’ en suis sortie comme j’ y étais entrée caroline avait compris elle se plaça devant sidie et lui dit d’ un ton sévère: –mademoiselle je sais maintenant qui vous êtes ma fille m’ a tout raconté le soir même ", "c’ est à le cause de vous qu’ elle n’ ira plus travailler dehors que vous fassiez ce qui vous plaît que vous meniez la vie qui vous convient cela vous regarde mais il est indigne d’ une femme perdue de chercher à le perdre les autres d’ abord un peu étourdie de la réception et de l’ apostrophe la grande sidie s’ était remise et c’ est avec l’ air le plus insolent qu’ elle put prendre qu’ elle répondit: –mais ma parole d’ honneur on se croirait dans une vieille famille mais dites donc madame caroline on vous connait et c’ est pour cela que connaissant la vie que vous avez menée j’ ai cru que vous aviez montré le chemin à le votre fille ", "–malheureuse sortez d’ ici –pardon on ne me met pas à la porte aussi facilement que il fallait être polie d’ abord maintenant avant de partir je veux vous rendre vos gentillesses les filles perdues comme moi vous valent vous entendez elles font ce qu’ elles veulent parce qu’ elles sont seules et n’ ont pas de famille ni devant ni derrière ", "–je ne discuterai pas avec vous madame je suis au-dessus de vos infâmes calomnies dit caroline blanche de colère j’ irai dès ce soir chez le commissaire lui raconter ce que vous avez fait il y a jours et ce que vous dites aujourd’hui –le commissaire vous n’ oseriez pas y aller ", "–sidie vous êtes une misérable sortez cria renée toute rouge de ce qu’ on disait à sa mère en se plaçant devant elle –vous me faites pitié toutes les la fille pose à la vertu ne tiendra pas longtemps dépend de le prix qu’ on y mettra la mère a été prise dans le temps et elle dirige la petite –si vous ne sortez pas j’ appelle! qu’ est -ce que vous voulez qu’ on me fasse je vous dis vos vérité c’ est pas défendu il ne fallait pas commencer ce jeu-là avec moi votre mère n’ était pas si charmante avec vous quand vous avez eu votre petite " ]	[ "des pères qui ne cherchent qu’ à le fuir se fuir comme père et se fuir comme enfant il y a des pères qui jouent comme des gosses des pères classiques des pères qui aiment les films de bruce et ceux qui perpétuent l’ histoire de la violence et de la tragédie mais je ne peux être aucun de ceux-là je cherche j’ observe je me coiffe plus souvent ", "un moment dit -il nous ne partirons pas ainsi en laissant l’ ennemi derrière nous si tu restes libre tu vas nous faire poursuivre non je promets oh pas de promesses nous n’ y croirions point il nous faut quelque chose de plus sûr et montrant la trappe ouverte qui conduisait à le grenier tu vas monter là avec la cabaretière continua -t-il je retirerai l’ échelle pour que vous y restiez forcément jusqu’ à le jour et demain le premier passant vous fera descendre ", "tous les corps de mon corps m' ont quittée toute l' écriture se replie la main de le désert mikie aimait une fille qui vivait à le bayonne derrière les arènes il y a une mémoire amoureuse qui est sans tristesse ", "puis elle chanta sur l’ air déjà trop connu j’ ai mon miroir j’ ai ma tournure j’ ai l’ espérance et mes ans c’ est brisson qui chantait bien PROPN s’ interrompit-elle; s’ il fallait être riche pour s’ amuser à le paris à le quoi donc que ç a servirait d’ être jeune et gentille je regrettai presque l’ étudiant ma nouvelle connaissance à l’ user ne gagnait pas dans mon estime tenez s’ écria -t-elle en me montrant sa cigarette est -ce roulé a ne s’ apprend pas tout seul mais c’ est de fumer qui est difficile pour ne pas avoir l’ air d’ une godiche surtout par le nez ", "l’ été tenait un avant-poste permanent à le sud dans un boqueteau de pins sur une crête à le troisième virage que fait la PROPN après l’ étrange complexe mi-religieux mi-administratif de saint-antoine des cierges y brûlaient en permanence dans des grottes et des abris sous roche on croisait des moines qu’ on aurait dits sortis de manuscrits enluminés de les temps mérovingiens quand on arrivait là le premier tournant avait l’ air de vouloir nous renvoyer d’ où l’on venait plein nord mais c’ était pour nous permettre d’ embrasser d’ un seul regard l’ étendue de la cuvette de voir ce qu’ on avait ce qu’ on était et qui semblait tenir soudain dans la paume de la main ", "jours après de grand matin comme le soleil éclairait à le peine le faîte de les maisons de beaumont PROPN sortit de la ferme un petit paquet à la main et laissa retomber derrière lui la lourde barrière il se souvint des gendarmes qu’ il avait vus le premier matin qui avait suivi son arrivée et ne put retenir un sourire devant la gendarmerie les gendarmes avaient changé depuis ce temps mais la gendarmerie était toujours la même car les hommes passent et les maisons restent il faisait horriblement chaud ce soir-là sur le boulevard montmartre cervin était assis devant une petite table et dégustait son bock d’ un air dégoûté ", "lorsque la torche fut allumée la jeune fille à le peine vêtue les pieds nus s’ avança vers la vieille jeta autour de le cou flétri ses bras d’ une éclatante blancheur et laissa reposer sa tête sur la poitrine décharnée mon unique consolation fit la maga –comme votre cœur bat vite pauvre mère rosa celle à qui la vieille maga venait de donner le nom de leva les yeux vers la sorcière et il y avait un monde de tendresse dans ses yeux –vous pleuriez mère reprit -elle vous avez un grand chagrin et vous ne voulez pas me le dire à le moi votre fille ", "elle s’ informa de son palmier —viens plutôt le voir dis-je elle fut en effet émerveillée de sa bonne tenue mais une pensée amère obscurcit son bonheur dit -elle de sa voix la plus triviale a n’ est pas étonnant tous ces chameaux que tu as amenés ici pendant que je n’ y étais pas ç a lui a rappelé son pays et il a été content ", "une femme étrangère y est arrivée aujourd’hui il faut que tu saches d’ où elle vient et qui elle est PROPN pourrait se faire aussi bien demain matin murmura pat en jetant un long regard d’ envie sur la paille de sa couche il faut que tu interroges les valets de montrath poursuivit je te donnerais tout ce que je possède à le monde si tu parvenais à le savoir ou ils ont caché la pauvre jessy –n’ est -elle donc pas morte ", "–puisque vous êtes aussi déraisonnable je serai forcé de vous traiter en enfant nous sommes aujourd’hui à le septembre ajouta -t-il en se tournant vers ma tante dont les petits yeux ternes nous considéraient avec effarement dans un mois exactement je reviendrai pour chercher ma petite pupille d’ ici PROPN elle aura le temps de s’ habituer à le cette idée qui la révolte aujourd��hui vous voudrez bien mademoiselle lui faire préparer un petit trousseau oh! très peu de chose la directrice se chargera de le reste " ]
—simon pour guirrassy —je vais le chercher guirrassy tambourine secondes avec ses bagues dorées contre la vitre de la cabine les yeux à le ciel vaguement impatienté c’ est moi tu cherches la petite belkacémi?	[ "je vais la trouver c’ est une question d’ heures —roule pas trop ta caisse je la connais c’ est une cliente elle est dangereuse simon alors j’ ai pensé qu’ un petit tuyau ne te ferait pas de mal j’ écoute —elle est à le mieux avec ce mec tramson l’ éducateur ", "tu vois qui c’est? —le mec en treillis qui s’ occupe des jeunes c’ est à le mon sens tu devrais lui coller youssouf à le cul enfin moi c’ est ce que je ferais et merci pour le tuyau ", "PROPN a déjà raccroché il consulte sa montre: encore désenvoûtements à le torcher aujourd’hui il parade dans un costume bleu roi agrémenté d’ une chemise verte et d’ une cravate jaune la classe absolue 8heures de le matin ", "tramson s’ arrache à le sommeil introduit dans le lecteur de compact et comateux gagne sa cuisine l’ attendent un pot de café en poudre et un paquet de galettes bretonnes la rue marcadet est encore calme à le cette heure de la journée et un soleil optimiste commence déjà à le pointer le nez au-dessus de les toits quelques minutes plus tard il se cale à le volant de son ford gris et oriente le véhicule vers les domiciles de kader et qu’ il a réussi à le faire embaucher dans une fabrique de meubles de le e s’ il ne les réveille pas ils oublieront de s’ y rendre il ne remarque pas youssouf qui essaie de se fondre dans la foule barbésienne juché sur une moto bleue qui doit dater des années ", "et la journée de tramson avance ainsi partagée entre monotonie et inattendu tiens booker par exemple qu’ il croise rue de la goutte-d’or défoncé à le dernier degré et qu’ il doit conduire en vitesse à le lariboisière puis ce sont putes de ans qui viennent se plaindre parce que leur mac qui frise la soixantaine a décidé que dorénavant il serait leur employé fictif bien sûr et qu’ elles doivent cotiser pour sa caisse de retraite ensuite tram doit s’ appuyer les jeunes maghrébins qu’ il a décidé d’ embarquer en vacances sur la côte ou ̀ il espère retrouver sa fille céline en garde chez sa mère de le côté de hyères la bonne nouvelle c’ est l’ arrivée inopinée de le fric de farida pour améliorer les couchettes ", "enfin sur le coup de les 16heures l’ éducateur se risque rue doudeauville gare son véhicule à le mètres de le club et se faufile dans la boutique se terre farida un peu plus haut enregistre l’ entrée furtive de tramson et sourit satisfait il peut rendre compte à le simon car s’ il possède quelque chose à le fond c’ est bien l’ instinct et celui-ci lui dicte que la jeune fille se planque dans cette foutue boutique à la vitre blanchie en sortant de le club de prévention tramson avise stevie à sa fenêtre ", "—tu ne travailles pas c’ est l’ heure creuse comment elle va? —pas terrible côté moral tu pourrais t’ arranger pour passer la voir régulièrement —je le fais déjà mais je peux pas passer tout mon temps dans la boutique j’ ai mon boulot chez rastaman tu devrais la sortir de barbès ", "—merci j’ y avais pensé à le fait stevie tu gardes ton nez propre? un peu de marie-jeanne mais c’ est tout tram —ouais mais ta mère a commencé comme ça et —ma mère est morte casse -toi mec. la nuit tombe sur barbès ", "toutes les familles tassées dans les taudis alentour se scindent en groupes bien distincts les parents prennent l’ air à la fenêtre dardant un œil sans illusion sur les pitreries de foucault ou sabatier pendant que leurs rejetons garçons et filles descendent retrouver la rue les copains leurs coups foireux leurs deals de merde c’ est l’ heure où barbès nous la joue casbah les antillais ne sont pas les derniers à le insuffler de le relax dans la tension ils sortent leurs congas les filles remuent leur cul et sur la rythmique inversée de kingston c’ est qui tient la corde ces temps-ci font trembler toutes les vitres de le triangle d’ or " ]	[ "je serais si heureuse d’ aller à le bois! alors tu serais fier de ta femme –crois -tu donc que je n’ en suis pas fier il n’ y a pas de quoi on ne me voit jamais –mais ma chère une voiture c’ est à l’ usage de ceux qui sont riches ou de ceux qui se ruinent ", "c’ est m.le marquis de le gentilhomme le plus riche de la province la conversation de lucien avec mademoiselle était fort animée c’ est pourquoi elle fut interrompue par qui contrarié de l’ air heureux de lucien s’ approcha de mademoiselle et lui parla à le demi bas sans faire la moindre attention à le lucien en province tout est permis à un homme riche et non marié.lucien fut rappelé à les convenances par cet acte de demi-hostilité l’ antique pendule attachée à la muraille à le pieds de hauteur avait un cadran d’ étain tellement découpé que l’on ne pouvait voir ni l’ heure ni les aiguilles elle sonna et lucien vit qu’ il était depuis grandes heures chez les serpierre ", "ce n’ est pas donc un grief qui soit valable ensuite si nous appliquions à le notre profit cette même perspicacité dont nous faisons preuve à le service d’ autrui on n’ aurait pas pour nous assez de louanges et l’on ne cesserait de vanter notre esprit et nos ressources tandis que de les mettre à la disposition de le prochain nous rabaisse injustement à ses yeux et pourtant monsieur qui songerait à le contester pour de bon notre utilité ici-bas est -ce notre faute si la méchanceté de les hommes nous a rendus indispensables et est -il juste que cette même méchanceté nous reproche l’ usage avantageux qu’ elle tire de nous n’ y aurait -il pas là de quoi nous assurer une estime qu’ on nous refuse sans raison ne devrait -on pas reconnaître bien haut notre mérite car n’ en est -ce pas un que de démêler à le propos les secrètes démarches de chacun et de le fil d’ une intrigue savamment débrouillée de tresser la corde et de serrer le nœud se vient prendre le cou de l’ intrigant ", "–oui elles y ont été appelées mme d’ auvragues étant sérieusement malade à le revoir aymard à les grandes vacances ils se serrèrent longuement la main les yeux de suzel se remplissaient de larmes; aymard ne cherchait pas à le dissimuler son émotion –je vais vous accompagner jusqu’ en bas dit -elle ils descendirent lentement comme ils arrivaient dans le vestibule la porte de le dehors s’ ouvrit et laure apparut en élégante toilette l’ air maussade et irrité père qui sortait à le même moment de son cabinet s’ exclama:–comment te voila et ta grand-mère –une comédie comme toujours elle n’ est pas plus malade que moi mais elle a voulu nous ennuyer et nous faire peur ", "—si l' excursion en vaut la peine j' en suis déclara l' industriel lhier et vous mesdames l' avis unanime fut pour accepter la proposition de le secrétaire il n' y eut que les enragés de le monoplan médrival et garuel qui firent quelque peu la grimace car pour eux il n' existait plus d' autre mode de locomotion que l' aéroplane à le grande vitesse cependant ils ne voulurent pas encore se séparer de leurs camarades et il fut convenu que le lendemain à le heures de le matin on partirait pour l' excursion projetée il se trouva justement que PROPN avait eu une très heureuse idée en organisant cette petite randonnée terrestre car un orage éclata dans la nuit et le vent était tel le lendemain que l'on n' aurait pu tenter aucun vol ", "lorsque le jeune homme traversa la cour il jeta les yeux sur moi jamais je n’ oublierai ce regard plein de pensées de pressentiments de résignation et de je ne sais quelle grâce triste et mélancolique ce fut une espèce de testament silencieux et intelligible par lequel un ami léguait sa vie perdue à son dernier ami la nuit avait sans doute été bien dure bien solitaire pour lui mais aussi peut-être la pâleur empreinte sur son visage accusait -elle un stoïcisme puisé dans une nouvelle estime de lui-même ", "—vous caballero répondit sèchement bon-affût vous allez vous guérir d' abord arrivé à le votre camp vous vous enfermerez comme dans une citadelle et vous ne ferez pas un mouvement avant de m' avoir revu nous retournerons à le présent auprès de que nous avons laissé évanoui entre et la double exclamation poussée par le chasseur et le voyageur mexicain en reconnaissant l' homme qu' ils avaient relevé sur les bords de la rivière avait plongé les assistants dans une stupéfaction profonde PROPN reprit le premier son sang-froid et s' approchant de son maître: lui dit -il ne restez pas ici peut-être serait -il bon qu' en ouvrant les yeux votre frère ne vous vît pas ", "ce devait être la fameuse femme de chambre louette qui avait transmis cette réponse de le moins je crus la reconnaître à la description que m’ en fit guzman quant à le mme la baronne de frénoy l’ avait vue elle-même c’ était à le dire de guzman une forte femme très brune à le teint presque gris et à les yeux brillants pris en quelque sorte dans un réseau de rides il me sembla que je la revoyais ", "la nuit était sombre je ne comprenais plus cette fois j’ eus peur et je me mis à le crier la dame me désarma encore en me disant que sans doute nous avions un ivrogne pour cocher elle passa la tête hors de le fiacre pour dire des injures à le cet homme qui lui répondit par d’ autres injures ", "elle avait veillé comme une mère sur l’ existence de toutes les bêtes précédemment rassemblées en ce lieu de sorte que grâce à la fécondite commune à le toutes les races d’ animaux le jardin présentait alors un spectacle semblable à le celui que devait offrir lorsque les eaux de le déluge se retirèrent l’ intérieur de l’ arche rassembla toutes les espèces vivantes c’ était un amas confus un pullulement de bêtes sous lesquelles arbres massifs herbe et terre disparaissaient les branches pliaient sous le poids de régiments d’ oiseaux tandis qu’ au-dessous chiens chats chèvres moutons poules canards et dindons se roulaient dans la poussière l’ air était rempli de clameurs diverses absolument semblables à le celles que poussait la marmaille ameutée de l’ autre côté de la maison cet aspect ne se contint plus il se précipita sur une bêche oubliée contre le mur et semblable à les guerriers fameux dont homère raconte les exploits bondissant tantôt en avant tantôt en arrière frappant de droite et de gauche la rage à le cœur l’ écume à les dents il fit un effroyab" ]
puis à le duval non sans raideur: —voyons vous avez bien de quoi former une plainte c’ est ma femme qui demande le divorce très bien vous cherchez donc à le vous défendre qu’ est -ce qu’ elle vous reproche	[ "—elle croit que j’ ai voulu la tuer —vous n’ avez pourtant pas l’ air d’ un criminel dit l’ avoué vous ne savez pas qui la représente? —non —allez -y! ne me cachez rien duval essaya d’ expliquer le coup de la roulette russe manifestement l’ avoué ne comprenait pas bien ", "états d’ âme sont respectables cher monsieur n’ oubliez pas de me parler de votre enfance dans le résumé que je vous ai demandé mais enfin la seule question qui se pose en définitive est celle-ci: qu’ aviez -vous à le juste dans la tête en sabotant la voiture c’ est ce qui m’ échappe un peu —continuez duval raconta la scène dans la station-service en vint à le papier qu’ il avait signé l’ avoué ferma les yeux comme devant un spectacle insoutenable —incroyable murmura -t-il incroyable puis il contempla duval et hocha la tête ", "—que voulez -vous que je fasse votre femme a tous les atouts en main elle nous tient si elle le voulait elle pourrait même s’ adresser à le procureur de la république il y a des témoins vous rendez -vous compte vous vous êtes mis dans une situation impossible j’ ai écrit cette confession dit duval pour faciliter la procédure ", "c’ était a ou pas de divorce de le tout —mais non mais non vous êtes bien cher monsieur on peut toujours obtenir un divorce nous sommes là pour ça ", "mais jamais vous m’ entendez jamais on ne se livre à l’ adversaire comme vous l’ avez fait il se mit à le jouer avec un coupe-papier —vous sentez bien reprit -il qu’ on va nous mener la vie dure sous quel régime êtes -vous mariés la communauté mais c’ est ma femme qui a tout apporté ", "moi je n’ ai que mon métier je suis kinésithérapeute —elle demandera une pension et elle l’ obtiendra haut la main combien gagnez-vous dépend entre et francs par mois j’ oubliais de vous dire que ma femme a déjà divorcé —excellent les torts étaient de son côte —non ", "charles son premier mari les a pris à sa charge —dommage en tout cas pour l’ instant voici ce que nous allons faire d’ abord vous allez quitter le domicile conjugal c’ est déjà fait dit duval j’ ai pris une chambre dans un hôtel ", "—eh bien restez -y c’ est indispensable supposez que votre femme succombe à une intoxication alimentaire vous voyez votre situation si vous continuiez d’ habiter avec elle vous seriez immédiatement soupçonné ", "ensuite vous m’ enverrez le petit mémorandum essayez de rendre encore plus claires les raisons qui vous ont poussé à le agir comme vous l’ avez fait tâchez aussi de retrouver les termes exacts de ce papier et puis revenez me voir dans une huitaine vendredi prochain voulez -vous —ce sera long je veux parler de le jugement c’ est toujours long plusieurs mois à le minimum " ]	[ "cependant le supplice de m. de la bédoyère l’ avait vivement frappé il y revint à le plusieurs reprises dans le court entretien qu’ il eut avec son compagnon d’ infortune ce pauvre la bédoyère y a passé dit -il enfin avant de serrer à le travers les barreaux la main de m. de lavalette ce sera vous après et puis moi mon cher ami peu importe que ce soit vous ou moi le premier repartit son interlocuteur ", "si un seul: une espèce de petite poupée qui faisait de le bruit mais elle a pas fait long feu je l’ ai bousillée tout de suite je crois bien que je m’ en rappelle encore: un gros nounours bleu et rouge comme nos sacs tiens je ne sais pas comment j’ avais eu ça parce qu’ à la campagne de mon temps on n’ avait pas ce genre de cadeau nous autres alors le coupable répondait à le chacune de leurs questions et prêtait ses outils à le lui les gosses lui rendaient jamais il râlait et en fin de compte il en rachetait d’ autres ", "à les premiers plans des voyageurs de caravane assis et là par groupe sur des tapis cuisinent leur thé au-dessus d’ un feu de branches et les allées à le fond se perdent dans le noir l’ hôte cependant juge que des européens ne peuvent pas comme les gens de le pays dormir en plein air sous des orangers et fait monter nos lits de sangle au-dessus de la grande ogive d’ entrée dans une chambrette où le sommeil tout de suite nous anéantit dimanche avril la chambrette comme toutes celles de les caravansérails était absolument vide et d’ une malpropreté sans nom le soleil levant nous révèle ses parois de terre noircies par la fumée et couvertes d’ inscriptions en langue persane ", "si maurice était condamné geneviève allait s’ accuser elle-même à le tribunal elle avouait tout elle assumait la responsabilité sur elle bien entendu et à les dépens de sa vie elle sauvait maurice à le lieu de frémir à le cette pensée de mourir pour maurice y trouvait à le contraire une amère elle aimait le jeune homme elle l’ aimait plus qu’ il ne convenait à une femme qui ne s’ appartenait pas c’ était pour elle un moyen de reporter à le dieu son âme pure et sans tache comme elle l’ avait reçue de lui en sortant de la maison morand et dixmer s’ étaient séparés ", "je me souviens comme j’ étais ravie lorsque ma petite sœur en revenant de sa journée d’ école maternelle se mettait à le fredonner: mon petit oiseau où t’ es-tu blesse vers elle je me penchais comme vers eux je me penche pour cueillir sur leurs lèvres tous ces bouquets d’ enfance je me demande parfois ce que cette culture a pour moi d’ irrésistible j’ ai une formation universitaire d’ un classicisme irréprochable est -ce ma faute si je préfère hector malot à le andré gide c’ est aussi difficile à le comprendre vu de l’ extérieur que ma passion pour toboggan ce vieil appartement terne et gris et sale où s’ assemblaient de silencieux enfants et que je vois moi traversé de soleil toutes voiles dehors.chaque fois que de ma mémoire surgit un souvenir la question se pose: en parler ou se taire il ne faut pas dire toute la vérité mais il ne faut dire que la vérité la vérité mon cher jules est une suite de masques qu’ on s’ arrache ", "tu seras à le même de juger s' ils n' ont pas le même défaut que tu reproches à le ton amoureux le lendemain sur les heures de l' après-midi moment où chaque jour le marcassin venait prendre les ordres de la comtesse le fidèle métayer se trouvait dans l' espèce de petit salon boudoir qui précédait la chambre à le coucher de la belle clotilde il se tenait debout près de gervaise qui assise près d' une fenêtre s' occupait d' un travail à l' aiguille —ainsi petite nièce madame de méralec n' est pas visible demandait -il ", "un rythme conduit l’ univers les destinées s’ harmonisent quand la maison est bâtie vient l’ hôte qu’ elle mérite et qui devait venir ainsi quand le palais de la gruuthuus était un mendiant las de les longs chemins de l’ histoire assis à le bord d’ un quai de bruges il ne connut que les pauvres ceux qui lui ressemblaient on en avait fait le mont-de-piété ", "et ce qui est très important également vous avez participé à la création d’ une marque dotée d’ une image forte cela nous n’ avons pas toujours su le faire chez aurore le téléphone sonna sur le bureau de PROPN la conversation fut très brève il se leva conduisit jean-yves le long d’ un couloir dallé de beige le bureau de jean-luc espitalier était immense il devait faire à le moins mètres de côté; ", "grâce à le leurs travaux le canal de crinan a été creusé dans sa partie nord il abrège le voyage de milles à le moins et il ne faut pas plus de à le heures pour le franchir est par cette voie que le columbia allait achever la traversée de glasgow à le oban entre les lochs et les détroits n’ ayant d’ autres aspects que des grèves des forêts des montagnes de tous les passagers miss sans doute fut la seule à le regretter l’ autre itinéraire mais il lui fallut bien se résigner d’ ailleurs cet horizon de mer ne devait -elle pas le retrouver un peu à le delà de le canal de crinan quelques heures plus tard et bien avant que le soleil n’ eût été l’ effleurer de son disque à le moment où les touristes qui s’ étaient attardés à le dining-room remontaient sur le pont le columbia rasait à l’ entrée de le loch la petite île d’ dernière forteresse se réfugia le duc d’ argyle avant que ce héros écrasé dans la lutte pour l’ affranchissement politique et religieux de l’ écosse n’ allât à le édimbourg porter sa tête à le couteau de la guillotine écossaise ", "me rappelle à le verneuil discussions avec ce médecin-légiste aide-major à le bataillon de tirailleurs savons trop nous autres que nos actes sont la conséquence de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure responsables de notre hérédite de notre éducation des exemples donnés? des circonstances non c’ est l’ évidence mais j’ ai toujours agi comme si je croyais à le ma responsabilité absolue " ]
moi j’ ai dans mon dossier la liste que vous connaissez de la main de ma’me votre mère où je vois la mention defraisse avec les intérêts nous devons trouver les mais vous vous pouvez contester il s’ agit de savoir si vous avez des documents des lettres de defraisse —vous savez il y a tellement de paperasses à la maison j’ ai encore trouvé que le grenier en était plein	[ "s’ il faut que je recherche dans tout cela! bourdillon eut un geste découragé dans ce cas il vaut mieux payer tout de suite vous en serez débarrassé —oui dit un voile de lassitude sur le visage je crois qu’ il vaut mieux payer ", "comme cela j’ aurai l’ esprit tranquille tous les effets d’ un acte authentique dicta la voix flûtée dans l’ autre pièce tandis qu’ on ouvrait la porte le désir de payer ses dettes peut provenir soit de l’ honnêteté soit d’ un état pathologique ce dernier cas était celui de notre comte il n’ avait de paix intérieure que lorsqu’ il se sentait en règle avec tous ", "et puis il craignait les représailles de les créanciers comme il craignait tout en cet ordre de choses quand plusieurs semaines après la mort de mme decoantré il avait trouvé billets de francs dans son secrétaire c’ est par pneumatique qu’ il l’ avait annoncé à le bourdillon tant il craignait de pouvoir être accusé de l’ avoir dissimulé —tout de même dit lebeau assis sur le bord de la table comme un voyou chic sur un tabouret de bar américain et empestant la pièce avec sa cigarette de tabac riche tout de même c’ est bête de ne pas discuter une créance contestable —si c’ est votre avis essayons de transiger dit tirant ses manchettes c’ était faire volte-face courtement mais il commençait de se sentir hypnotisé par le voyou parce que malgré tout ce voyou était le patron ", "ne faites pas cela pour me faire plaisir de le lebeau je dis seulement ce serait bête il faut que vous compreniez dit bourdillon à le notaire PROPN veut avant tout sa tranquillité d’ esprit il est prêt à la payer le prix qu’ il faut si on règle defraisse sans discussion il n’ aura plus à s’ en tourmenter ", "—évidemment dit lebeau d’ un air de gouaille malgré cette procédure dit la voix de le conférencier catholique —et vous croyez -vous que defraisse transigerait demanda le comte tout à le fait comme on dit à un médecin croyez -vous que j’ en réchapperai? c’est-à-dire que c’ était une question idiote —mais monsieur de coantré qu’ est -ce que vous voulez que j’ en sache ", "c’ est vous qui avez les papiers s’ il y en a il y eut un long silence on aurait pu croire que était en train de balancer minutieusement le pour et le contre en réalite il ne pensait à le rien mais ce qui s’ appelle rien ses paupières avaient une tendance à se plisser comme s’ il souhaitait surtout de s’ assoupir ", "—écoutez dit lebeau nous perdons tous notre temps il fit tomber avec suffisance la cendre de sa cigarette si PROPN veut avant tout sa tranquillité d’ esprit il n’ y a qu’ à le payer autrement on serait peut-être obligé de lui demander de voir defraisse sous la politesse cruelle de le nous perdons notre temps PROPN avait saigné était -il possible de dire plus courtoisement vous me faites perdre mon temps —payez allez et que ce soit fini dit m.decoantré ", "—bon va grasseya le principal mais ne dites pas que j’ ai fait pression sur vous moi encore une fois je suis tout prêt à le voir defraisse et à le discuter à le condition bien entendu que vous m’ aidiez —non non dit vendez ce qu’ il faut des valeurs et qu’ on n’ en parle plus on causa encore un peu puis ne se trouvant plus rien à le dire se leva ", "il s’ aperçut alors que PROPN avait quitté la pièce sans lui dire à le revoir à le peine eut -il pris congé que bourdillon courait après lui avec un sourire demi-moqueur demi-pitoyable et lui tendait sa liasse de papiers qu’ il avait oubliée toutes les fois qu’ il sortait de chez le principal il y oubliait quelque chose il se trouva dehors et marcha sans but défini " ]	[ "sire voilà une fameuse occasion de mettre en pratique les préceptes de dom basile c’ est ce que nous verrons dit le roi. et sa majesté henri troisième de le nom entra dans l’ auberge d’ un pas conquérant il y avait longtemps que le roi henri n’ avait vu madame la duchesse de montpensier années à le moins cependant la duchesse n’ était point changée le temps n’ avait aucune prise sur elle et quoiqu’ elle eût ans bien sonnés elle en paraissait à le peine ", "mais comme je me réfrénais cette indignation concentrée tourna en un crispant sardonisme en un de ces humours corrosifs qui nous rendraient fous s’ ils se prolongeaient en quelque chose d’ imprécatoire et de convulsif comme l’ éclat de rire d’ un torturé mon homme ne soupçonna jamais les ravages à lesquels fut livrée ma conscience tout haut par contenance je plaçai de temps en temps un mot poli et stéréotypé suffisamment banal j’ avais l’ air pour adopter son langage d’ abonder dans son sens il ne se doutait guère qu’ à le mesure qu’ il philistisait et pharisianisait une complainte extravagante dissonnait discordait en moi une charge en un nombre illimité de couplets dans laquelle je mettais des larmes et de le sang des baisers et des rires des grincements de dents et des éclairs de spasmes ", "il fallait résister à la révolution à ses principes subversifs principes dont vous veniez d’ essayer l’ application chez vous interrompit le schimnik ah quelles tristes conséquences ont produit ces luttes insensées des sommes immenses prodiguées le commerce anéanti la ville sainte de l’ empire violée incendiée mais nous avons fait expier tous ces maux à l’ ennemi ", "les voyageurs quoique surpris de ces mœurs patriarcales n’ en furent pas autrement touchés ils remontèrent sur leurs bêtes et reprirent assez maussades le chemin de la prairie –eh bien gisber je vous avais prévenu fit le yankee qui n’ avait pas encore dominé sa mauvaise humeur votre langue nous a desservis une fois de plus sans votre insolence envers l’ indien nous serions à le cette heure citoyens de l’ etat de il avait ironiquement appuyé sur ces mots l’ etat de ", "–que tu es bête ma pauvre fille dit elle ne pouvait tout de même pas passer le reste de ses jours chez les bérage d’ ailleurs je n’ aurais pas supporté plus longtemps son absence elle me manquait trop –tu avais henriette dit faiblement anne-marie –ce n’ est pas la même chose ", "—vous ne me déplaisez pas dit la malheureuse —alors tu te donnes gratuitement —non s’ insurgea la kapo hilare et quel est ton prix comme répondit -elle à le bord de les larmes —tu t’ es déjà regardée dans un miroir? ", "toute la famille est dans une joie on a bu à le dessert à la santé de frédéric et à ses épaulettes d’ amiral le capitaine l’ a portée de bon cœur mais il a soupiré en disant: mon philippe devrait être enseigne à l’ heure qu’ il est sans ma maladresse mais mon père lui a répliqué gaiement allons allons papa baudoin consolez -vous cela n’ a pas mal tourné pour philippe et il est en train de se faire une position qui vaudra bien celle de n’ importe quel officier de marine c’ est hermine qui paraissait contente en écoutant cela septembre pour mon jour de naissance j’ ai et ans le cadeau de mon cher père a été un intérêt dans la maison ", "puis tout s’ était arrêté sans doute sous l’ effet d’ une variation climatique la reproduction était devenue de plus en plus difficile avant de s’ interrompre tout à le fait l’ histoire de la vie sur mars se manifestait comme une histoire modeste cependant et bruno masure ne semblait pas en avoir nettement conscience ce mini-récit d’ un ratage un peu flasque contredisait avec violence toutes les constructions mythiques ou religieuses dont l’ humanité fait classiquement ses délices il n’ y avait pas d’ acte unique grandiose et créateur il n’ y avait pas de peuple élu ni même d’ espèce ou de planète élue ", "–êtes -vous né aveugle ou êtes -vous aveugle par –par accident répondit -il vivement une maudite goutte sereine PROPN est une belle ville j’ ai toujours eu la fantaisie d’ y aller la physionomie de le vieillard s’ anima ses rides s’ agitèrent il fut violemment ému –si j’ y allais avec vous vous ne perdriez pas votre temps me dit -il –ne lui parlez pas de venise me dit le violon ou notre doge va commencer son train; ", "il ne réglait même plus lui-même la place de l' autre en lui l' autre l' envahissait était -il encore lui? non il était envahi par l' autre c' était a un sujet l' altérité était le sujet elle le constituait je était effectivement un autre " ]
–non dit mais d’ où viens -tu de le poteau de les routes –tu as passé dans les herbes blanches –oui à le beau milieu –ah tonnerre	[ "murmura ce n’ est donc pas dagobert –je ne l’ ai vu ni entendu –alors il lui est donc arrivé malheur s’ écria PROPN –malheur –je le crains ", "et PROPN confia à le jacques brizou en quelques mots tout ce qu’ il savait –oh les misérables dit le paysan il faudra pourtant bien que tout ça finisse n’ est pas méchant dit benoît mais ne vaut pas cher –oh dit jacques brizou si je le tiens jamais à le bout de mon fusil je crois que je lui ferai son affaire ", "dit vivement écoute –j’ entends de les chevaux dit jacques –ce sont eux –qui eux et le chevalier –et où vont -ils –à la cour-dieu enlever la demoiselle de la forge dit jacques brizou dagobert est un brave homme et un bon compagnon ", "nous ne permettrons pas qu’ on lui fasse cet affront n’ est -ce pas petiot non dit –alors courons –je ne demande pas mieux dit benoît mais tu n’ es pas dératé comme moi et tu aurais beau faire tu ne les rattraperais pas prête-moi ton fusil –pour tuer m.lucien ", "non pas lui mais le chevalier –prends dit froidement jacques ce sera toujours un méchant homme de moins PROPN n’ eût pas fait de mal à une mouche quelques heures auparavant mais à le présent il avait soif de vengeance et il voulait la mort à le chevalier ce fut donc avec un frisson de joie et un violent battement de cœur qu’ il s’ empara de le fusil ", "–merci jacques dit -il –je vais toujours essayer de te suivre dit le paysan et j’ arriverai à la cour-dieu tôt ou tard mais PROPN était déjà loin il bondissait de taille en taille appuyant toujours sur la droite de façon à se rapprocher obliquement de la route forestière que le chevalier et lucien suivaient en causant à le voix basse le chevalier ne s’ était donc pas trompé lorsqu’ il s’ était brusquement arrêté et avait prétendu entendre un bruit de feuilles froissées et de branches cassées ", "PROPN était à le pas dans le bois le fusil de jacques à l’ épaule mais la terre de la route était brune et sans reflets PROPN craignit de ne pas distinguer le chevalier de lucien et il ne fit pas feu les cavaliers s’ étaient donc remis en chemin on se rappelle que vers le milieu de la route de le bois thomas le chevalier entendant le même bruit avait franchi le fossé et était entré dans la futaie ", "PROPN était à le califourchon sur une branche d’ arbre et le chevalier passa à le pas de lui il était blotti dans une broussaille à le pas quand lucien et le chevalier arrivèrent s’ arrêtèrent un moment et se séparèrent le chevalier on s’ en souvient demeura à le milieu de le chemin et lucien se dirigea vers la cour-dieu PROPN attendit alors que le comte de les mazures se fût éloigné pour mieux épauler il fit un mouvement ", "quelques racines craquèrent et le chevalier tressaillant de nouveau voulut rentrer sous bois mais en ce moment PROPN qui avait eu le temps de l’ ajuster pressa la détente et fit feu et on l’ a vu le chevalier tomba frappé de balles l’ une à l’ épaule l’ autre en pleine poitrine PROPN était vengé à le moment où le coup de feu se fit entendre lucien était déjà à le ou mètres de distance il tressaillit et s’ arrêta net " ]	[ "comment cet entrepreneur si riche qui possédait un de les beaux établissements de paris venait -il de sa personne réclamer le montant de ses factures et faire des scènes métier désagréable que les plus modestes commerçants laissent à le leurs employés ou à le leurs huissiers etait -ce bien de son propre mouvement qu’ il agissait ainsi –eh bien reprit mme lucy lasse d’ attendre en vain un bon mouvement de le docteur soit j’ irai en omnibus mais soyez tranquille je vous revaudrai l’ avanie que vous me faites –a votre aise répondit brutalement le loueur seulement qu’ on me paye sinon gare à les meubles il sortit là-dessus ", "misé marianne s’ était arrêtée pour donner un rouge liard à la monarde les femmes eurent tout le temps de regagner le logis avant elle à le moment d’ arriver la servante ralentit le pas et dit mystérieusement à sa maîtresse vous ne savez pas j’ ai appris sans le vouloir un secret figurez -vous que ce digne monsieur a risqué sa vie pour venir voir la fête d’ hier soir sa vie ", "elle vint une première fois à le château lors de la partie de chasse et voulut voir de si près le seigneur de pierrefonds qu’ elle dut fuir devant lui qui aperçut depuis lors elle avait bien des fois suivi son père à le château par les souterrains que leur ouvrait le chambellan souvent elle s’ était trouvée à le pas de jasmin quand il se lamentait dans l’ oratoire plus d’ une fois elle faillit trahir sa présence PROPN et sa fille expliquèrent ces choses à le robba tour à le tour stupétait ému ravi ", "s’ il fallait casser la gueule à le tous les journalistes qui tiennent des propos désobligeants on n’ en finirait pas je vous visais vous très exactement j’ étais soûl je me suis imaginé des choses je m’ excuse encore —imaginé des choses —je vois ", "—hum! cela est louche avait -il pensé goliath tout à le fait étranger à les choses de paris n' avait aucune idée de ce que pouvait être la police elle se résumait pour lui en la maréchaussée et les exempts en tenue ces hommes mystérieux l' intriguèrent donc à le plus haut point —ce sont évidemment des gens qui en veulent à la marquise des sbires de les hommes rouges se dit -il avec inquiétude ", "il était pas banal jean dubois par rapport à les autres il tranchait —tu connaissais déjà mon papa? pas encore c’ est bête hein jean dubois je le trouvais trop jeune pour moi il avait ans de moins c’ est pourtant pas grand-chose ", "–tu ne saurais plus jouer de piano demanda -t-il plaintivement –du piano interrogea -t-elle elle s’ étonnait elle ne se rappelait plus elle avait oublié sa jeunesse il n’ y avait que lui pour aimer le souvenir de la nuque de marthe sur le fond noir d’ un piano la jeune nuque droite et blonde de marthe ", "mais il y avait bien des transactions sa bonté consistait à ne retrouver de temps en temps que francs centimes on lui redevait des intérêts quand il donnait francs pour à un petit fruitier ou francs pour à un marchand de mottes il courait des risques en arrivant par la rue de les postes à la rue de les poules théodose et dutocq aperçurent un rassemblement d’ hommes et de femmes et à la clarté que les quinquets de le marchand de vin y jetaient ils furent effrayés en voyant cette masse de figures rouges lézardées grimées sérieuses de souffrance flétries ébouriffées chauves grasses de vin maigries par les liqueurs les unes menaçant les autres résignées celles-ci goguenardes celles -là spirituelles d’ autres hébétées qui s’ élevaient sur ces terribles haillons que le dessinateur ne surpasse jamais même dans ses plus extravagantes fantaisies ", "il revoyait les larges yeux bleu de mer la crinière d\\' or les lèvres pulpeuses et il murmura: est terrible est terrible elle est trop belle est terrible si elle était moins belle je l\\ aimerais autant et ç a serait plus facile et puis il y a cet instituteur qui me donne de le souci comment faire? comment faire les jours suivants il constata qu\\ elle était devenue méfiante tout le long de le chemin elle poussait son chien dans les taillis puis avant de installer sous le sorbier elle explorait longuement le paysage parce qu\\ il était tout en haut de la barre aplati sous ses guirlandes et derrière la touffe de thym elle ne pouvait le voir mais elle sentait sûrement sa présence car à le moindre frémissement de les broussailles d\\' alentour elle faisait tourner sa fronde et lançait de cruelles pierres qui frappaient à le cœur le pauvre amoureux si seulement elle me permettait de lui parler je suis sûr que je lui changerais les idées est ça qu\\' il faudrait: lui changer les idées ", "ce sont des champions sur san-antonio murmure belle joueuse se tournant vers elle déclare je commence à le croire que vous avez eu raison de vous assurer la collaboration indirecte de ce sacré flic mister le gros qui n’ en a rien à le fiche de nos congratulations prématurées le dit les gars rouscaille son enflure vous vous passerez de la vaseline plus tard moi je réintègre ma question quoi t’ est -ce que je maquille pendant que tu joues les jean eh bien " ]
ils m' ont emmenée je me suis retrouvée sans eux elle fronce légèrement les sourcils et cela lui est si inhabituel déjà je le sais que je m' alarme j' ai parfois un peu peur que ç a recommence je ne la reprends pas dans mes bras	[ "non mais on n' a pas peur c' est un mot elle soupire je ne comprends pas qui est à ma place je la ramène vers moi ", "ses lèvres sont fraîches presque froides ne change pas mais si un jour je elle cogne sur le mot qu' elle ne trouve pas est -ce qu' ils me laisseront me promener je vous cacherai ils se tromperont ce jour-la ̀? non ", "elle se tourne et dit tout haut dans un sourire d' une confiance vertigineuse je sais que vous quoi que je fasse vous le comprendrez il faudra prouver à les autres que vous avez raison je vais l' emmener à l' instant pour toujours elle se blottit prête à le être emportée ", "je voudrais rester avec vous pourquoi pas tatiana c' est vrai vous pourriez tout aussi bien aimer tatiana dit -elle ce serait pareil pour elle ajoute: je ne comprends pas ce qui se passe ce serait pareil ", "je demande: pourquoi ce dîner dans jours il faut pour tatiana taisons -nous un instant son silence nous nous tenons immobiles nos visages se touchant à le peine sans un mot longtemps ", "le bruit de les trains se fond en une seule clameur nous l' entendons elle me dit sans bouger de le bout de les lèvres dans un certain état toute trace de sentiment est chassée je ne vous aime pas quand je me tais d' une certaine façon vous avez remarque et puis je recommence à le respirer dit -elle je dois voir tatiana jeudi à le heures je le lui dis ", "il y a donc eu ce repas chez lol autres personnes inconnues de beugner et de moi sont invitées une dame âgée professeur à le conservatoire de musique de bridge ses enfants un jeune homme et une jeune intime dont le mari apparemment très attendu par jean ne doit venir qu' après le dîner je suis le dernier arrivé je n' ai pas de rendez -vous avec elle ", "à le moment de prendre son train elle m' a dit que nous le fixerions ce soir j' attends le dîner est relativement silencieux ne fait aucun effort pour qu' il le soit moins peut-être ne le remarque -t-elle pas elle ne prend pas la peine de toute la soirée d' indiquer même par une allusion lointaine pourquoi elle nous a réunis ", "pourquoi nous devons être les seules gens qu' elle connaisse suffisamment pour les inviter chez elle si a des amis des musiciens surtout je sais par tatiana qu' il les voit sans sa femme à l' extérieur a mis toutes ses connaissances ensemble c' est clair mais pour quoi? " ]	[ "ensuite à l’ aide de le propulseur il pourrait lancer une sagaie à le cette distance si l’ arme atteignait à le but la blessure ne pouvait être mortelle mais PROPN espérait que la bête furieuse accepterait le combat une faible brise souffla qui emportait obliquement l’ émanation de le chasseur il se hâta il gagna coudées puis se cacha derrière un arbre de nouveau le léopard relevait la tête à les écoutes ", "il s’ égarait dans des martingales il brouillait tout il en voulait à le françois de le tour de médrano il crut se venger et contrecarrer ses projets en prenant sa place dans la voiture d’ hortense il le sauvait dans l’ auto anne d’ orgel dit à son hôte: –enfin de quoi avez -vous bien pu parler avec PROPN ", "comme si cette litanie pouvait empêcher la moindre absence la moindre tentative d’ évasion bruits secs des verrous raclement des portes grondement sourd de les pas ces sons devenaient à la longue aussi familiers aussi intimes que les battements de son propre cœur ", "le vent souffla plus calme mais toujours avec violence et la frégate fouettée et là dans toute la longueur de ses câbles plongeait dans la mer tantôt sa poupe tantôt son gaillard d’ avant on envoya coucher la moitié de les matelots tandis que l’ autre moitié restait sur le pont le porte-voix en main marchait sur le gaillard d’ arrière en regardant tour à tour la mer et le capitaine mais le capitaine appuyé à la roue de le gouvernail était immobile et silencieux comme une statue la lumière de la lampe de l’ habitacle tombait précisément sur son visage pâle mais expressif; ", "à le fond se détache vivement sur le ciel bleu la silhouette blanche de le presbytère à le moitié caché derrière les arbres fruitiers de le petit verger qui le précède c’ est PROPN que résidait l’ abbé avant d’ être curé de saint-jean-du-doigt il avait été longtemps vicaire à le lanmeur et c’ est dans cette dernière localité qu’ il avait connu tanneguy c’ est lui qui avait baptisé marguerite c’ est lui encore qui avait donné à la femme de tanneguy les suprêmes consolations de la religion l’ abbé était un de ces nobles et vénérables prêtres qui exercent leur saint ministère avec la sérénité d’ une conscience pure et l’ élan courageux d’ une âme dévouée à l’ humanité ", "et elle était trop fière top délicate pour employer les manèges de la coquetterie elle laissait donc à le dieu le soin de dénouer cette situation douloureuse et se renfermait dans l’ accomplissement de ses devoirs en s’ efforçant de ne pas trop penser à l’ amour que PROPN lui refusait mais quand chaque jour elle le voyait s’ éloigner seul pour des heures quand elle recevait de lui un baiser léger presque hâtif elle ne pouvait s’ empêcher de songer avec amertume: si hélène était là à le lieu de moi il ne la quitterait pas ainsi et comme il l’ embrasserait autrement néanmoins à le cause de cette flamme rapide qu’ elle avait vue dans le regard de silvio l’ espoir était maintenant le plus fort elle se disait qu’ avec le temps la victoire serait à le elle peut-être ", "c’ était le paris historique PROPN dont chaque maison racontait une légende et tenez là-bas à le fond de ce vieux marais pardessus lequel les embellissements PROPN ont sauté pour arriver plus vite à les points stratégiques de le faubourg saint-antoine vous trouveriez encore tel écheveau de rues à la fois populaires et nobles dont le seul aspect vaut tout un volume de dulaure ou de saint-victor je me rappelle la mansarde fut écrit mon premier livre c’ était en de ma fenêtre donnant sur les derrières de la rue pavée je voyais les croisées de mme desévigné à l’ hôtel carnavalet ce bijou de pierre qui n’ échappera pas à l’ épidémie de les restaurations municipales je voyais dis -je le logis de l’ adorée marquise pardessus le roulage qui remplaçait la maison de charles de lorraine fut le berceau de les guise je voyais aussi le grand hôtel de lamoignon par charles pour le duc d’ angoulême fils de marie touchet PROPN dont tallemant des réaux le roi de les bonnes langues disait il aurait été le plus grand homme de son siècle s’ il eût pu se défaire de l’ humeur", "tu verras tu verras mon beau grenadier haussa les épaules bien partons-nous dit -il je vous attends .et comme chacun se retournait pour descendre l’ escalier lança à le municipal simon un si vigoureux coup de pied qu’ il le fit rouler en hurlant tout le long de le degré luisant et roide les sectionnaires ne purent s’ empêcher de rire mit ses mains dans ses poches –dans l’ exercice de mes fonctions dit simon livide de colère répondit est -ce que nous n’ y sommes pas tous dans l’ exercice de nos fonctions?on le fit monter en fiacre et le commissaire le mena à le palais de justice .si pour la seconde fois le lecteur veut nous suivre à le tribunal révolutionnaire nous retrouverons maurice à la même place où nous l’ avons déjà vu; seulement nous le retrouverons plus pâle et plus agité ", "il ne tient à le rien que je ne fasse un exemple ah! monsieur le préfet! s' écria berthellemot après tout le mal que je me suis donné sic vos non vobis voudriez -vous faire croire que vous êtes pour quelque chose dans le succès constant de mes efforts demanda superbement dubois parole jolie riposta bravement le secrétaire général retrouvant un brin de courage tout à le fond de sa détresse destituez -moi seulement et vous verrez si j' ai ma langue dans ma poche j' ai pris des notes dieu merci m.fouché pas plus tard qu' aujourd'hui me faisait tâter par ce même despaux fouché était la terreur de tout ce qui tenait à la police ", "le patron de l’ usine était un brave homme qui leur faisait donner des platées de bonne soupe à l’ office il les avait employés à le faire de les claies et quand ils étaient partis avec un peu d’ argent blanc dans la poche ils avaient de quoi passer les mauvais jours mais PROPN a n’ avait qu’ un temps ces veines-là d’ ordinaire l’ homme assis sur le talus de les routes les jambes étendues sur l’ herbe rase fabriquait de menus ouvrages de vannerie: de les corbeilles d’ osier et des paniers de vendange ses seuls outils étaient un couteau bien affilé et une petite enclume qui lui servait à le marteler les osiers verts pour les dépouiller de leur écorce " ]
l’ avenue dans laquelle demain à le lever de le jour le char se promènera contourne sur ses faces le farouche rempart crénelé de le sanctuaire elle passe vaste et droite entre ce mur de forteresse et les vieilles maisons de brahmes si compliquées de colonnettes de vérandas de perrons que gardent des monstres de granit elle est animée car cette nuit presque personne ici ne dormira; on y voit circuler ces groupes blancs que détaille avec tant de netteté la grande lune spectrale et les tours de vichnou dominent toutes choses pyramides de dieux et de bêtes qui montent en plein ciel colossales encombrantes et noires	[ "des femmes des jeunes filles de noble caste commencent à le sortir de chez elles à s’ agiter devant les seuils de les portes pour faire la toilette de ce vénérable sol que le char de vichnou va demain labourer déchirer d’ ornières profondes habituellement on ne les trace que le matin les bariolages blancs sur la terre rouge mais le char doit passer dès l’ aube d’ ailleurs la nuit est si claire avec cette lune on y voit comme en plein jour ", "et elles ont tant de colliers de jasmin ces femmes ces jeunes filles tant de fleurs enfilées en guirlandes se balancent sur leur gorge que tous leurs mouvements semblent remuer des encensoirs en voici une toute jeune et svelte dans des mousselines noir et argent et si jolie que sans l’ avoir voulu on s’ arrête devant elle chaque fois qu’ elle se baisse vers la terre chaque fois qu’ elle se relève on entend le cliquetis de les anneaux précieux à ses chevilles et à ses bras le dessin qu’ elle trace sur le sol et qu’ elle invente à le mesure paraît d’ une fantaisie charmante donc mon guide de ce soir qui est aussi un homme de caste noble un vellana ose lui parler et de ma part lui demande de me prêter un moment la cendre blanche afin que j’ aie travaillé aussi à orner la terre devant sa demeure ", "elle sourit et avec hésitation lui remet pour moi le petit sablier dédaignant toutefois de frôler directement ma main et des fantômes blancs qui passaient m’ entourent intrigués de ce que je vais faire anxieux de le dessin qui va sortir d’ entre mes doigts très nettement sur le sol rouge sombre j’ inscris le monogramme de vichnou alors c’ est un murmure de surprise et de sympathie et la petite beauté indienne veut bien reprendre de mes propres mains son sablier consent même à me faire part de ses projets il y aura une bordure de rosaces et d’ étoiles et à le centre de chacune des fleurs d’ ibiscus seront piquées ", "cependant c’ est assez presque trop pour qu’ elle ne garde pas de moi le souvenir d’ un indiscret et qu’ à le moins j’ obtienne un gentil regard d’ adieu je sens que la minute précise est venue ou il faut que je me retire là-bas vers le char doré de le dieu dont le sommet resplendit tous les groupes blancs se sont rassemblés bientôt minuit une chose mystérieuse va s’ accomplir que mes yeux ne doivent pas voir ", "pour plus de solennité et de pompe les grands éléphants sacrés dont l’ un a ans ont été amenés près de le char et vêtus de leurs robes d’ apparat toutes brodées d’ or ils se dandinent sous la lune comme des monstres mous on a ouvert en pleine nuit de larges parasols terminés par des sphères de cuivre et une théorie de jeunes éphèbes brahmes arrivent avec des torches à le lumières à le branches imitant la fourche de vichnou la chose mystérieuse qui va s’ accomplir la voici: tout à le fond de le temple dans la partie secrète on ira prendre le symbole le plus sacré celui qui ne doit pas être vu le vrai et l’ unique vichnou de chri-ragam tout en or pur couché sur le serpent à le têtes et on le déposera en face de le char sur une plate forme dans un kiosque antique construit là tout exprès des prêtres et des lampes veilleront à ses pieds et demain matin à le moment de la procession il n’ y aura plus qu’ à le faire passer par une fenêtre pour l’ asseoir sur son char sous le dais semblable à une tour qui le gardera invisible ", "chaque année lorsqu’ il traverse l’ avenue pour se rendre dans le kiosque il est très enveloppé de draperies cela va sans dire le grand vichnou de chri-ragam mais c’ est égal le transfert a toujours lieu de nuit afin que les regards non initiés ne puissent rien surprendre de sa forme et la fête cette fois coïncidant avec le plein de la lune on m’ avertit que je dois m’ éloigner moi le seul profane ici car il fait vraiment trop clair dans le temple mais très loin de les allées de pierre que le dieu va traverser je me couche donc comme les brahmes de passage pour attendre le lever de le jour c’ est un calme immense ", "c’ est presque une fraîcheur reposante bien qu’ un peu sépulcrale et je m’ endors entendant un murmure de prières à le peine articulées sous la sonorité de les voûtes parfois aussi des pas à le demi silencieux des pieds nus qui se promènent avec discrétion sur les dalles chapitre la procession passe un corbeau m’ éveille saluant de son cri affreux l’ aube prochaine donnant le premier signal à le tous ses pareils mangeurs de pourriture qui dormaient par milliers dans mes alentours la résonnance de cette forêt de pierre allonge et magnifie sinistrement le concert qui se chante là sous les profondes voûtes car ils nichent dans le temple même les corbeaux étant un peu sacrés eux aussi ", "des échos qui ne finissent plus répètent partout: jusqu’ à les extrêmes lointains de les allées de granit des nefs hautes ou des nefs presque souterraines que l’on devine en dédale autour de soi sans les voir tout le temple vibre de croassements qui se répondent et pour les dieux qui habitent en légion dans cette ombre sainte une telle aubade est coutumière vraiment il est nécessaire d’ avoir des yeux d’ oiseau pour comprendre que le jour va venir car il fait ici plus nuit qu’ hier à le soir depuis que les dernières lampes se sont éteintes et que la lune a fini de rayonner une humidité de tombeau donne l’ illusion de le froid sur ces dalles ", "on ne voit rien; à le peine et là quelque vague traînée moins obscure que l’ obscurité enveloppante quelque lueur informe entrant par un soupirail par un trou de les voûtes et à les cris de les corbeaux s’ ajoutent de différents côtés des froissements de plumes des bruits d’ ailes l’ essaim noir va s’ envoler ah! si cependant voici la lumière elle vient toujours très vite dans ces pays de même qu’ elle s’ éteint si vite que c’ est comme un effet de théâtre des perspectives prodigieuses de colonnes s’ indiquent tout à le coup dans des pâleurs diaphanes des pâleurs si pâles que l’on dirait plutôt des reflets de choses lointaines une fantasmagorie d’ impalpables décors vus à le travers de les voiles en gaze grise des aspects immenses soudainement se révèlent des carrefours de nefs à les aboutissements perdus " ]	[ "aussi de ces familles qui se composaient de hommes et de femmes c’ étaient les soutiens naturels qui manquaient et c’ étaient les femmes qui devaient subvenir à les besoins de tous on sait ce que c’ est à le village que le travail de pauvres femmes et ce que rapportent le rouet et l’ aiguille il est vrai aussi qu’ à le village on vit de peu mais les malades augmentaient la dépense malgré la perte de la prochaine récolte perte assurée par le campement de les cosaques sur sa terre le père cadet eût trouvé facilement des ressources ", "quelle bête de pièce s’ écria -t-elle mais sa voix se perdit dans le tumulte de les bis et elle dut se contenter d’ arracher avec ses dents toutes les fleurs de son bouquet mais où sa colère ne connut plus de bornes ce fut à le troisième acte quand robin s’ adressant à le marie lui chante à le son tour les paroles suivantes en lui montrant la mystérieuse sonnette de le château de ronquerolles qui selon la tradition avait le pouvoir d’ évoquer satan un aveu coûte a faire à les filles de ans chargez sa voix légère de les mots embarrassants si pour moi ta chanson est complète quand cet hymen vous conviendra prenez cette sonnette que dieu nous conserva sonnez sonnez votre mari viendra PROPN mit tant de délicatesse tant de charme dans le détail de cette romance que les transports se firent jour de nouveau tout à le coup comme cédant à la demande de le public il allait recommencer le couplet othon de le triquet se leva blêmissante et agitant comme une sorcière sa torche son bouquet tout rongé se mit à le gesticuler en criant je neveux pas qu’ il recommence moi tiens att", "je viens dit -il vous proposer une partie de promenade je suis chargé des affaires de m. le baron d' c' est un riche seigneur allemand qui veut fixer son séjour à le paris je fais sur les plans qu' il m' a confiés; construire pour lui une maison dans les champs-élysées m. d' m' a donné des instructions précises sur les points importants mais il s' en rapporte à le moi pour les détails ", "PROPN en profite pour se tirer vers le sous-sol où près des tarasses se trouve la cabine téléphonique passant près des mignonnes il risque à le tout hasard une mimique et un coup de châsse invitant à le ce qu' on le rejoigne chez hans dans le salon donnant sur le parc se tient un rigoureux conseil de guerre amenée en hâte par s' est taillé un joli succès en localisant kilos de la schnouffe détournée chez peter le déloyal et perfide fleuriste ce courant d' air venant confirmer les demi-confidences de paulo rapportées par inscrit dans la tronche de hans un schéma d' opérations cohérent ", "mais les gens sans pitié me riaient tous à le nez à de certaines heures quand je pensais à le ma mie je me serais fait périr ces heures ne duraient guère par bonheur il est très beau d’ aimer mais par dieu mes amis c’ est trop aimer quand on en meurt! ", "coups de feu retentirent à le même instant une grêle de balles s’ abattit sur tous les anglais qui tombèrent foudroyés la meute indienne terminait le combat à sa manière sans aucun souci des lois de la guerre de l’ honneur et de l’ humanité les français poussèrent un grand cri de douleur et s’ élancèrent pour protéger leurs vaillants adversaires mais il était trop tard ", "si bien que je n’ eus que le temps de fermer les yeux de me cramponner à un pan de la robe de le saint et de m’ asseoir sur le petit doigt de son pied gauche grâce à le cette assiette plus tranquille je sentis bientôt se calmer le bourdonnement de mes oreilles j’ acquis la conviction de l’ immobilité de la base sur laquelle je reposais et sentant que j’ avais repris mon centre de gravité je me hasardai à le rouvrir les yeux je retrouvai les montagnes le lac et la ville à le leur place il n’ y avait que mon sacristain d’ absent je tournai mes regards de tous côtés il était complètement disparu; je l’ appelai il ne me répondit pas décidément cet homme avait été créé et mis à le monde pour me faire damner .je me mis à sa recherche présumant qu’ il jouait à la cache-cache et que je le retrouverais dans quelque pli de ce bronze colossal ", "c’ était la légende qu’ ils avaient fois relue ensemble à le bas d’ une gravure de leur livre préféré: l’ aventure se déroulait dans les forêts de sumatra et l’on voyait un major hollandais terrasser en se jouant un redoutable gorille le de s’ était imprudemment endormi à l’ ombre de le baobab ajouta -t-elle gaiement; et rejetant la tête en arrière les yeux clos elle ouvrit la bouche car le major ronflait ils riaient et se regardaient rire oubliant le reste puisant avec délices dans ce trésor facétieux de leur enfance qui n’ appartenait qu’ à le eux seuls et l’ image de le tigre reprit -elle que tu m’ as déchirée un jour de colère oui. pourquoi donc? mais à le cause de le fou rire devant l’ abbé quelle mémoire tu as gise moi aussi dit -elle je voulais plus tard apprivoiser un enfant de tigre et je m’ endormais le soir en croyant bercer mon tigre dans mes bras il y eut un silence ils continuaient à se sourire amusés ", "j’ ai senti une bouffée de chaleur m’ envelopper comme si elle avait craché des flammes dans la bagnole d’ accord j’ ai braillé t’ as mis le doigt dessus j’ avais cru que je pouvais te faire confiance elle s’ est écartée de la voiture et s’ est plantée à le milieu de la rue les poings sur les hanches frappée en pleine tête par le premier rayon de soleil levant tout ce que tu as besoin c’ est d’ une machine à le baiser pas d’ une femme elle a fait ", "elle dit juste avec sa voix si douce son petit sourire sa bouche très fine son visage étroit cerné de cheveux un peu roux elle dit juste on rentre? juste on rentre son appartement est très clair même en pleine nuit à le sol c’ est du bois vernis et les murs sont blancs les meubles en pin la pièce principale est presque nue la cuisine est toute petite la salle de bains étrangement vieillotte " ]
j’ ai fini par demander à le creezy de l’ emmener chez la femme-colonel toutes les elles s’ en sont occupées PROPN est transformée son amant maintenant à le chaque rendez -vous lui apporte une boîte de chocolats et l’ autre jour radieuse elle m’ a annoncé qu’ il lui avait même fait une scène de jalousie depuis quand à le téléphone elle répond par quelques phrases espiègles ou roucoulantes je sais déjà que c’ est creezy qu’ elle va me passer	[ "d’ une certaine manière nous avons maintenant autour de nous une petite famille le grand jeune homme la jeune femme blonde ma secrétaire la femme-colonel l’ agent hongrois et neige qui reste notre témoin principal tout cela devrait me rassurer non le terme ne vaut rien je n’ ai aucune inquiétude devrait me convaincre ", "je ne sais pourquoi je reste persuadé que la vie de creezy ne peut pas être si simple qu’ elle n’ a pas pu être toujours si simple qu’ elle doit bien avoir ses caves des caves sur lesquelles je ne m’ interroge pas sur lesquelles j’ ai décidé de ne pas m’ interroger un jour j’ ai reçu une lettre anonyme elle me disait que était une lesbienne notoire une droguée fichée à la préfecture je ne l’ ai pas cru mais comment dire je n’ ai pas cru non plus le contraire je ne me suis pas indigné je n’ ai pas cherché à le savoir je n’ en ai même pas parlé à le creezy ", "très exactement je m’ en fous une nuit aussi une nuit ou ̀ je dormais auprès d’ elle elle se réveille en sursaut elle s’ accroche à le moi elle pleure elle a peur elle crie il lui faut sa maman il faut lui téléphoner tout de suite ma creezy appelle -la tout de suite –mais où est -elle ", "ma creezy tu ne vas pas appeler à le cette heure-là autre bêtise à le angeles ce devait être le milieu de la journée enfin je réussis à l’ apaiser sur le moment cette maman de m’ a surpris la minute d’ après je n’ y pense plus je vais dire ici une chose qui risque de faire rire jusque-là l’ idée que pût avoir une mère ne m’ a jamais effleuré xi j’ ai fait un grand plaisir à le creezy ", "c’ est par hasard ce jour-là je vais la chercher à la fin d’ une de ses séances de pose le photographe a eu cette fois une idée rare: de photographier place d’ aligre à le milieu de les éventaires et de les cageots entre la halle de le marché et le petit bâtiment blanc cassé couvert de pigeons qui est à le milieu de la place ma en bermudas vert et turquoise ma en tailleur aluminium ma en déshabillé pervenche cela fait jaser et lorsque j’ arrive je trouve autour d’ elle quelque ou habitants de le quartier animés par des sentiments divers la séance finie nous prenons la voiture de ", "quand sort d’ une séance de pose il lui faut pour se détendre rouler pendant une heure n’ importe où pourvu que ce soit à une vitesse démente nous arrivons de le côté de saint-nom-la-bretèche j’ avise un petit bois je demande grâce nous avons nos concessions mutuelles ", "je lui passe ses excès de vitesse elle me passe mon goût des arbres nous prenons un sentier à le bout de le sentier il y a une barrière blanche et une maison ancienne louisxvi assez petite un ancien pavillon de chasse j’ imagine assez délabrée les volets clos entourée d’ un jardin touffu formidable dit ", "pour elle c’ est la campagne elle saute la barrière elle a aujourd’hui un pantalon orange un blouson de cuir noir à le brandebourgs d’ argent nous nous aventurons dans le jardin de gros massifs de buis y ménagent des sentiers presque noirs d’ ombre ", "cela nous mène à un potager étroit pris entre des murs où une femme corpulente arrose des laitues avec un tuyau en plastique vert PROPN se jette sur elle oh laissez -moi arroser la femme corpulente impassible tend le tuyau PROPN le prend en pince l’ extrémité entre les doigts l’ eau jaillit comme un éventail diapré par le soleil a la femme corpulente pour nous donner une contenance je dis: nous n’ avons pas trouvé la sonnette " ]	[ "bien que PROPN n’ eût jamais mis le pied dans un train elle en avait vu passer elle savait qu’ ils vont tous vers paris avec leurs fumées blanches couchées sur le dos et si vite si vite où serait la mère dans quelle maison que PROPN se représentait pareille à le celles de le bourg donatienne était debout sur un seuil de briques posées sur tranche elle tricotait comme les femmes de le bourg elle ouvrait la lettre ", "voilà comme s' établissent les bonnes réputations ils traversèrent le salon vous êtes sur le bateau de oui est -ce qu' il donne toujours dans les sultanes le cher comte toujours voilà un gaillard qui entend la vie sa femme ne saura jamais le service qu' elle lui a rendu en le faisant parfaitement ", "elle eut plus d' audace que les autres et ouvrit la brèche en parlant presque nettement tout le monde s' y précipita: un malheur est si vite arrive félicie vois -tu il n' est jamais trop tôt pour mettre ordre à ses affaires tout est en ordre nous le savons bien ah! certes ce n' est pas la confiance en toi qui nous manque mais c' est précisément cette confiance aveugle que nous avons en toi qui nous fait redouter de tomber entre les mains de dieu sait qui ", "vous connaissez les conditions de le combat dit -il vous n' avez que le choix de les accepter ou d' être empalés —lumière incréée des mondes s' écria en élevant vers le ciel ses mains chargées de chaînes sublime incarnation de vichnou tout ce que ta bouche ordonne sera pour moi comme le rig-véda doubleface ne dit rien mais fit signe qu' il consentait à le tout plutôt que d' être empalé monsieur continua vous avez le poignet solide l' anglais fit un signe affirmatif vous avez les reins solides signe ", "le servant de le fusil-mitrailleur est allé asseoir contre le mur et tire à de lents intervalles sur un nouveau cigare de temps à le autre pour atténuer le feu qui brûle sa langue et son palais il tâtonne de la main gauche dans le noir à la recherche de le bocal de fruits qu\\ il a transporté près de lui et le porte à ses lèvres il lampe une gorgée de sirop qu\\ il garde un moment dans sa bouche avant de l\\ avaler parfois il recrache un menu fragment de plâtre resté accroché à le bord poisseux de le bocal ou en suspension dans le sirop le chargeur est assis de biais sur la table et regarde par la fenêtre le paysage nocturne et simplifié se distinguent seulement des masses plus ou moins sombres sous le ciel piqué de rares étoiles ", "madame naper tout à le fait étonnée regardait PROPN la comtesse de rysleff dit -il est aujourd’hui la baronne de madame PROPN se mit à le rire elle se rappelait ce qu’ était le baron PROPN s’ écria -t-elle ", "son article était à la page je dois dire que les premières feuilles de le confidentiel étaient rédigées par ordre alphabétique comme on a pu le voir par ces noms aaron abiel amaury mais à le partir de la quatrième ou cinquième page jean-françois fontanet avait mis par écrit ses renseignemens à le fur et à le mesure qu’ ils lui venaient l’ article testulier n’ était pas long et je le trouvai tel à le peu près que je l’ avais deviné il était ainsi conçu: testulier amédée-jacques ancien premier clerc de me henriot à le paris puis huissier titulaire présentement agent d’ affaires banlieue bon sujet jusqu’ à l’ âge de ans épousa une nommée clarisse dite qui avait eu des succès dans un certain monde se mit entre les griffes de schultz à qui il doit plus de louis ", "il avait observé cette femme la devinait chargée d’ un lourd souci et sa connaissance de la vie et des cœurs lui donnait conscience de cette attraction qu’ exerce sur un mystère féminin trop obsédant l’ âme à la fois ouverte et secrète de le prêtre mon père je suis peut-être importune il fit un geste de dénégation mais vous avez dit à le table que vous vous rendiez dans la selve —certainement madame la comtesse —oserais -je vous demander par quel chemin vous y parviendrez de quel côté vous comptez aborder cette région de les forêts par la bolivie s’ écria -t-elle avec une émotion singulière c’ est donc la volonté de le ciel ", "mon compagnon s’ éveillait en même temps que moi chapitre mlle ninette essaie de faire quelque chose de moi mon compagnon était une fillette qui pouvait avoir ans de plus que moi: ronde comme une boule assez gentille mais trop haute en couleurs elle avait un pauvre petit costume qui voulait être élégant ses cheveux étaient noués et frisés avec prétention ", "un groupe de vieillards lourds de digestion et de calculs ne se dérangeait même pas sans doute décidé par l’ espoir de les ennuyer tous commença après s’ être excusé de ne pas dire de vers le récit d’ une anecdote légendaire dont les faits s’ étaient dit -il passés autrefois dans le pays encore maintenant le sérieux de le paysage normand monotonie de la mer et des verdures douceur des pluies perpétuelles conseille le respect de les choses inconnues les paysans ont gardé la terreur de les corbeaux qui de le haut de les calvaires fascinent les passants attardés et troublent leur esprit à le bord de les rivières assombries par les feuillages funèbres de les noyers les revenants viennent laver leurs linceuls qu’ ils exposent à l’ influence de la lune les sentiers déserts sont souvent barrés de cercueils noirs et nul sous peine de mourir dans l’ année ne doit passer sans les avoir religieusement tournés bout pour bout " ]
il a près de ans ce sera donc dans ans à le plus vous serez colonel général peut-être moi j' aurai ans je serai une vieille femme	[ "elle souriait mélancolique oh daria ma chérie vous devenez plus belle d' année en année vous ne savez pas quel charme grandissant l' affinement de votre âme exquise met sur votre visage chaque effort de dévouement chaque développement de votre pensée ajoute un attrait à le votre personne a ans vous aurez en plus j' espère le bonheur qui rajeunit toutes les femmes ", "et vous n' aurez pas besoin de rajeunir pour que je vous adore pendant quelque temps ils parlèrent de l' avenir mais le présent par une trouble et brûlante suggestion les sollicitait comment donner une réalite plus précise à le ce lendemain dont ils n' osaient parler ?...brusquement le froid les saisit un peu malgré sa jaquette d' astrakan eut un frisson alors ils se levèrent ", "la marche les réchaufferait ils prirent un sentier délicieusement sauvage qui de l' étang conduit à le travers bois vers la route de PROPN dans les clairières PROPN trouva des violettes et des anémones elle en eut une joie d' enfant ses joues rosées de fraîcheur ses yeux purs qui rayonnèrent alors d' une lueur candide émurent olivier ", "dans sa vivacité pour découvrir et cueillir les fleurs elle déployait une grâce agile qu' il ne lui connaissait pas cette taille souple sur les hanches un peu fortes raidie habituellement par une tension de fierté s' évadait pour ainsi dire de l' armature coutumière elle pliait et se redressait avec une liberté juvénile c' était un enchantement périlleux pour l' homme si ardemment épris qui la regardait a une minute olivier n' y tint plus ", "ses bras capturèrent le buste mobile daria adorée vous êtes ma femme vous me l' avez dit elle se défendit encore et cette fois avec une mutinerie espiègle qui seyait à l' imprudente chercheuse de fleurs la source de gaieté que rien n' avait tarie en cette femme si adorablement douée bruissait et chantait tout à le coup dans le délice de vivre de cueillir les premières violettes et d' être aimée sur ces bois hier encore engourdis par l’ hiver brillait une heure divine ce beau visage en refléta toutes les nuances PROPN fut l' éblouissement dont elle étourdit olivier l' adresse de sa coquetterie tendre qu' elle l' amena jusqu' à la lisière de le bois sans qu' il eût affirmé autrement que par ou baisers furtifs le droit qu' elle-même lui avait donné il eut un regard en arrière un regard de regret vers cet asile plein de secrets et de solitude ", "elle lut dans ses yeux qu' il la suppliait d' y rentrer quand reviendrait un tel tête-à-tête pourquoi fuir si tôt la forêt nuptiale il lui saisit la main avec sur sa mâle et tendre figure une invocation de folie vous ne m' aimez donc pas gémit -il ", "ah je le vois bien c' était de la pitié mais votre amour ne ressemble pas à le mien suivez -moi dit quelques pas encore et vous saurez si je vous aime elle venait d' avoir l' inspiration la plus charmante.olivier marchait à le côté d' elle suspendu à ses moindres gestes il se sentait dans un état de vibration si extraordinaire que son être lui semblait -il se dissoudrait s' émietterait à le moindre choc d' une parole d' un mouvement inharmonique ", "pourvu que dans la phase nouvelle où entrait leur amour PROPN ne le heurtât pas de le moindre froissement un peu cruel ou seulement par un jeu maladroit gâterait -elle déjà par quelque tactique de mesquine défensive son héroïque audace de tout à l' heure qui la faisait sublime pour le cœur comblé par elle autant que la plus chaste épouse ils gravirent une courte chaussée-sableuse près d' une fabrique abandonnée et presque tout de suite rencontrèrent .à leur gauche une extrémité de parc enclose par une haie vive où sont groupés les plus beaux châtaigniers de la région quelques hectares sur lesquels vieillissent ces arbres fameux se trouvent maintenant enclos dans une vaste propriété particulière un château tout neuf s' élève sur une éminence et domine une immense vallée serpente la seine autour de ses îles cet admirable horizon est borné par l' aqueduc de marly et par la terrasse de saint-germain c' est un de les plus beaux panoramas de le monde ", "de l' endroit qu' ils venaient d' atteindre les promeneurs n' apercevaient pas encore l' énorme échancrure claire par laquelle s' annonce le point de vue mais ils pouvaient reconnaître la châtaigneraie que jadis plus d' une fois ils avaient contournée à le cheval nul feuillage ne voilait encore l' ossature de les arbres géants leurs bras innombrables noueux démesurés jaillissaient comme des tentacules de monstres de leurs vastes troncs difformes leur armée silencieuse pleine de vieillesse et de force émouvait comme une foule en marche " ]	[ "il s’ approche lui tend la main sa main mutilée sous le gant s’ assied près d’ elle lui parle de son deuil j’ étais de cœur avec vous dans votre douleur lui dit -il vous n’ en doutez pas rien de plus sur ce pénible sujet il a la délicatesse de comprendre qu’ elle serait choquée par des doléances hypocrites il s’ informe alors d’ armand et sa voix devient amicale quand il prononce le nom de l’ enfant ", "une fois engagée à les tuileries madame de chevreuse avait cru pouvoir dominer dans une cour sortie de les camps cette cour cherchait il est vrai à s' instruire de les airs de jadis dans l' espoir de couvrir sa récente origine mais l' allure plébéienne était encore trop rude pour recevoir des leçons de l' impertinence aristocratique dans une révolution qui dure et qui a fait son dernier pas comme par exemple à le rome le patriciat un siècle après la chute de la république put se résigner à n' être plus que le sénat de les empereurs le passé n' avait rien à le reprocher à les empereurs de le présent puisque ce passé était fini; une égale flétrissure marquait toutes les existences ", "à partir de ce moment à le lieu d’ une préoccupation boxtel eut une crainte ce qui donne de la vigueur et de la noblesse à les efforts de le corps et de l’ esprit la culture d’ une idée favorite boxtel le perdit en ruminant tout le dommage qu’ allait lui causer l’ idée de le voisin PROPN comme on peut le penser de le moment ou ̀ il eut appliqué à le ce point la parfaite intelligence dont la nature l’ avait doué réussit à le élever les plus belles tulipes .mieux que qui que ce soit à le harlem et à le leyde villes qui offrent les meilleurs territoires et les plus sains climats réussit à le varier les couleurs à le modeler les formes à le multiplier les espèces il était de cette école ingénieuse et naïve qui prit pour devise dès le viie siècle cet aphorisme développé en par un de ses adeptes c’ est offenser dieu que mépriser les fleurs prémisse dont l’ école tulipière la plus exclusive de les écoles fit en le syllogisme suivant c’ est offenser dieu que mépriser les fleurs plus la fleur est belle plus en la méprisant on offense dieu la tulipe est la plus belle d", "attentive et sérieuse pauline veille à le ce que la distribution se fasse dans la plus grande équité pour que le grand cygne ne s' adjuge pas chaque quignon jeté pour que le canard gris ait sa part il faut ruser avec la voracité de les animaux les plus rapides varier la taille et la trajectoire de les morceaux lancés quand le sac est vide pauline disperse les dernières miettes à le pied de le ponton de bois les cris cessent vite cygnes et canards s' éloignent ou s' envolent ", "répliqua soudain philippe —au chevet de caroline c’ est exact de caroline qui habite dans la banlieue ce qui explique les traces de boue or je peux prouver que ces traces viennent bien d’ en face de chez elle où il y a précisément un four à le chaux maigret comme machinalement mais peut-être avec une intention maligne se mit à le bourrer sa pipe en arpentant le bureau —nous sommes en présence monsieur le procureur d’ un de les crimes les plus ignobles que je connaisse en même temps que d’ un crime presque parfait pour que vous compreniez il faut que je vous fasse parcourir rapidement le chemin que j’ ai moi-même parcouru PROPN qui n’ a jamais rien fait dans la vie sinon épouser une femme riche mener grand train et spéculer avec si peu de bon sens qu’ il a perdu toute sa fortune est à les abois depuis ans et sa seule ressource est sa tante qui refuse de le secourir c’ est clair ", "lucie d’ orlac entra quelle aimable surprise dit yvonne d’ un ton enjoué je n’ avais plus de tes nouvelles et craignais ne pas te revoir j’ en étais navrée je t’ assure a la vue de flammette lucie avait froncé le sourcil ", "la police viendra te voir pour te demander si tu as entendu quelque chose si tu as vu quelque chose d’ anormal et toi assis là dans ton fauteuil tu le ̀veras doucement les yeux de ton livre et tu répondras paisiblement que non que malheureusement tu n’ as rien vu que sûrement tu dormais quand ç a s’ est passé que si tu t’ étais réveillé c’ est sûr que tu serais intervenu tu sais quelle sera la première personne qu’ on soupçonnera j’ ai dit je vais te le dire moi: c’ est ta mère et j’ ai ajouté par méchanceté d’ une part par pitié de l’ autre j’ ai ajouté pour être sûr qu’ il comprenne: parce que c’ est une femme de ménage écoute-moi bien il a continué toi tu es d’ une famille de droite disait -il et moi je suis d’ une famille de gauche et c’ est pour ça qu’ on s’ entend si bien parce que toi tu n’ as pas envie d’ être d’ une famille de droite et moi je n’ ai pas envie d’ être d’ une famille de gauche ", "mais ici selon kaplan nous sommes confrontés avec la possibilité la probabilité d’ une véritable surpuissance et donc d’ une sur-attraction un arrachement cette fois c’ est les vivants qui seront vidés de leur de leur âme suggéra mathieu allez -y ne vous gênez pas —tant que les chinois alimentent leur système avec le rendement énergétique de leur propre peuple enfin ce que les chinois font à les chinois les africains à les africains ou les tchèques à les tchèques a ne nous regarde pas mais dans le cas présent nous sommes directement menacés et nous ne pouvons prendre le risque de voir venir ", "c’ est alors que je m’ aperçus de son ivresse mais elle ne riait pas fort ne cassait pas son verre entre ses dents ne se déchaussait pas sous la table elle croquait seulement de gros cornichons fades et pleins d’ eau puis elle s’ essuyait les lèvres à une serviette de papier et m’ embrassait sur la bouche en m’ appelant PROPN c’ était bien cela: le moment souhaité où les polonaises racontent leurs vols de bijoux où les allemandes copient des vers où les américaines demandent qu’ on éloigne les nègres où les négresses cèdent à les ingénieurs où les espagnoles objectent à le tel baiser: les lèvres sont faites pour recevoir la sainte communion où les anglaises exigent de l’ argent ", "mais il a envie de consacrer un jour de plus à le tolède car il est admirateur d’ un élève de titien dont je ne me rappelle pas le nom et qu’ on ne voit bien que je me demandais par quel hasard dans la lunette indifférente à le travers laquelle mme de considérait d’ assez loin l’ agitation sommaire minuscule et vague de la foule de les gens qu’ elle connaissait se trouvait intercalé à l’ endroit ou ̀ elle considérait mon père un morceau de verre prodigieusement grossissant qui lui faisait voir avec tant de relief et dans le plus grand détail tout ce qu’ il avait d’ agréable les contingences qui le forçaient à le revenir ses ennuis de douane son goût pour le greco et changeant pour elle l’ échelle de sa vision lui montrait ce seul homme si grand à le milieu de les autres tout petits comme ce jupiter à le qui gustave moreau a donné quand il l’ a peint à le côté d’ une faible mortelle une stature plus qu’ humaine grand’mère prit congé de mme de villeparisis pour que nous pussions rester à le respirer l’ air un instant de plus devant l’ hôtel en attendant qu’ on nous " ]
c' est peu probable dit giguelillot car elle se portait fort bien à le heures de le soir elle est en ce moment dans le bois d' oliviers et les gardes vos gardes taxis font calmer par elle leurs concupiscences pendant les intervalles de recherches —mes gardes quelle imposture —allez vous serez édifié —cela ne peut être	[ "—cela est —mes gardes sont mariés —doublement ce soir —ils surmontent la chair —je n' osais pas le dire —cette plaisanterie est basse ", "—comme leur attitude —mais le sang? le sang répandu le sang qui souille encore la couche de la victime le roi vous a dit ce matin monsieur que sur la terre de tryphême on ne répandait pas d' autre sang que le sang voluptueux de les vierges ou celui de les petits poulets et comme le roi se désarmait par un rire brusque et sonore giguelillot les yeux baissés articula cette conclusion —ne sommes -nous pas à la ferme ce doit être un petit poulet ", "où chacun est traité selon ses vertus meilhac et —je retiens de ta plaidoirie dit pausole le premier point tu m' as fait préparer un gîte confortable et tu veilles sur mon bien-être c' est d' un homme de gouvernement pendant cette terrible journée je commence à le entrevoir que toi seul as fait effort dans tous les sens où il convenait d' agir et que le mal m' est venu d' un autre taisez -vous taxis taisez -vous ", "vous êtes hideux et impolitique algébriste vous avez l' esprit faux protestant vous l' avez étroit; eunuque vous l' avez envieux je vous tiens pour une niquedouille allez indemniser le pauvre métayer de tous les dégâts qui se sont faits ici et dont somme toute rien ne me dit que ce petit gilles soit l' auteur c' est une question qui sera réglée en temps et lieu demain ou après et qui ne m' intéresse en aucune façon je le déclare ", "occupez -vous des frais que je laisse derrière moi; reconduisez à le harem la reine qui s' en est échappée sire dit giguelillot serez -vous si que veux -tu que je fasse d' une femme pendant un voyage secret? —ne l' humiliez pas elle vous aime laissez -la vous suivre en silence —à l' instant tu déplorais encore qu' elle m' eût rejoint! je regrette qu' elle ait pu s' enfuir et bouleverser ainsi vos heures de repos mais la chose est faite ", "il faut l' accepter ne fût -ce que pour imposer le silence à les gorges chaudes ce n' est pas le jour de la reine diane interrompit taxis je m' oppose à le toute faveur qui dérogerait à le règlement —que décide votre majeste demanda giguelillot sans trop d' ironie —je ne sais plus répondit pausole ", "perds donc l' habitude de me proposer à le toute minute de les résolutions qui me fatiguent qui est mon conseiller à le heures de le soir c' est toi gilles fais donc à le ta guise et sois sûr que je t' approuverai mon ami car il y a peut-être d' aussi bonnes raisons pour pardonner que pour punir j' aime mieux m' en remettre à le ton jugement que de tirer à la courte paille ", "va et parle en mon nom j' ai confiance en toi le page s' inclina obtint la clef sortit et s' en fut délivrer la malheureuse diane non sans lui laisser entendre à le demi-mot qu' il avait eu l' honneur de plaider pour elle ses projets était fort simples heures plus tard selon toute apparence taxis reprenant le pouvoir sur le coup de minuit casserait la décision de son prédécesseur mais la reine aurait eu le temps de s' installer à le château s' introduirait chez elle et diane s' imaginerait peut-être donner par reconnaissance tout ce qu' elle offrirait par désir et par soif de se venger sur l' heure ", "en revenant auprès de le roi elle garda un maintien silencieux et blessé comme elle semblait attendre une parole de regret le roi lui tendit la main mais il y mit une affection qui redoutait visiblement d' être accueillie avec transports —houppe vous ne rentrerez pas à le harem ce soir comme je vous en avais d' abord menacée je passe la nuit dans ce village et vous aussi mais il n' en est pas moins vrai que je reste mécontent de votre équipée ainsi que de tous les tracas dont elle fut pour moi la cause " ]	[ "–tu m’ appartiens tu viens de commettre un crime j’ ai donc enfin trouvé le compagnon que je cherchais veux -tu savoir ta destinée? ha! tu comptais voir un spectacle il ne te manquera pas tu en auras allons présente-moi à le madame de la garde comme un de tes meilleurs amis ", "si gentiment qu’ elle remerciât une fois que ce fut fini et qu’ elle fut sur le point de quitter la cabine ou ̀ elle avait été écartelée comme pour l’ amour si important que fût l’ argent qu’ elle laissait elle sentit qu’ on la chassait plutôt qu’ elle ne partait que lui importait il était clair à ses yeux qu’ il y avait quelque chose de choquant dans le contraste entre la fourrure de son ventre et les plumes de son masque clair aussi que cet aspect de statue d’ égypte que lui conférait le masque et que ses épaules larges ses hanches minces et ses longues jambes accentuaient exigeait que sa chair fût entièrement lisse mais seules les effigies de déesses sauvages offraient aussi haute et visible la fente de le ventre entre les lèvres de laquelle apparaissait l’ arête de lèvres plus fines en vit -on jamais percées d’ anneaux ", "–au commencement dit -il il avait coutume de me regarder en dessous à le chaque mouvement que je faisais comme si nous étions ennemis mortels et qu’ il me soupçonnât de vouloir le prendre traîtreusement par les cheveux pour le scalper –cette chevelure en broussailles serait certainement pour un peau-rouge une terrible tentation dit raoul –mais il s’ humanise tous les jours je vous assure reprit gabriel il n’ avait sans doute pas rencontré souvent a bienveillance ajouta hélène c’ est pour cela qu’ il était ainsi défiant et agressif ", "j' ajouterai qu' elle n' est guère religieuse dans aucun de ses actes et qu' elle semble ignorer son dieu voilà ce qui m' effraye l' abbé s' écria mon père en agitant à le bout de sa fourchette un pilon de la volaille qu' il découpait que voilà des discours ténébreux maussades et mal appropriés à la fête que nous célébrons aujourd'hui aussi bien est -ce la faute de ma femme qui nous sert un enfant à le tête de serpent comme si ce plat était agréable à d' honnêtes convives faut -il que de mes beaux oeufs rouges soient sorties tant d' histoires diaboliques ", "il demeurait perdu dans un rêve hautain tandis que la main fine où le rubis projetait de les éclairs de pourpre jouait distraitement avec un cobra le terrible serpent dont la morsure ne pardonne pas de chaque côté de maun-sing étaient agenouillés et et sur les degrés de l’ estrade fumaient des cassolettes d’ or d’ autres brahmes se tenaient dans l’ attitude de l’ adoration PROPN éperdue de stupeur pensait voyons je suis hallucinée maun-sing que fait -il la et tous ces hommes on croirait que à son oreille la voix de l’ hindou qui l’ avait as voulu voir vichnou le fois saint? eh bien ", "sa vie habituelle ce n\\' était pas son mari toutefois de même que le navire se laissait pousser par le vent et fendait la mer elle se laissait aller à le souffle de qui lui faisait traverser la vie -comparaison qui n\\ est pas neuve mais la circonstance l\\' exigeait était là sa place je ne sais que par le rêve et je ne peux pas vous dire cette suprême mélancolie de le voyage que le sillon de le navire doit vous laisser dans ", "mais à la fin le rire qui l’ étouffait n’ avait pu être contenu par son respect pour m. le mayeur qu’ avez -vous donc demanda le maire avec un léger accent d’ humeur ce que je dis n’ a rien de plaisant je crois j’ ai répondit célestin d’ un air un peu plus sérieux j’ ai que je trouve drôle l’ histoire que vous m’ avez faite où l’ avez -vous prise? c’ est louise drouart elle-même l’ ancienne maîtresse de votre seigneur qui l’ innocente ", "les gens disaient qu' elle puait que c' étaient ces vieux pulls qu' elle mettait la nuit pour écrire qui sentaient la bouse de vache de vieille vache de vieille ferme de vieil âne mais elle ne voulait pas les laver elle disait non ils ont l' odeur de le temps elle adorait les lendemains de pluie l' odeur de la terre elle adorait les arcs-en-ciel c' était à le ça qu' elle se raccrochait le reflet de la lumière dans les gouttes d' eau violet indigo bleu vert orange rouge ", "il y a des images peintes à le l’or sur les murs j’ imagine comment monseigneur charles de navarre avec toute sa faconde et son aisance à le protester l’ amitié dut s’ employer à le séduire charles de PROPN la jeunesse prend aisément des modèles et pour le dauphin cet aîné de ans si aimable compagnon qui avait déjà tant voyagé tant vu tant fait et qui lui racontait maints secrets et le divertissait en brocardant les gens de la cour votre père notre sire a dû me peindre à le vous tout autrement que je ne suis soyons alliés soyons amis soyons vraiment les frères que nous sommes le dauphin tout aise de se voir si apprécié d’ un parent plus avancé que lui dans la vie déjà régnant et si plaisant fut aisément conquis ce rapprochement ne fut pas sans effet sur la suite et contribua pour gros à les méchefs et affrontements qui survinrent mais j’ entends l’ escorte qui se resserre pour défiler ", "pendant jours ce train va s’ arrêter un peu partout orléans limoges bordeaux sans que ses occupants soient autorisés à le descendre les hôpitaux regorgent déjà de mourants et de blessés tout ce que l’on peut faire pour ces nouveaux arrivants c’ est leur envoyer les dames de la croix-rouge qui leur distribuent chocolat pain beurre fruits limonade comme à des enfants qu’ on voudrait faire tenir tranquilles je suis à l’ hôpital de l’ immaculée conception je vais reprendre des forces " ]
leurs yeux se rencontrèrent et leurs mains se cherchèrent instinctivement –quittons ce quartier veux-tu? allons nous marier loin bien loin d’ ici et sans violons puisqu’ ils ne peuvent se passer de les boire! murmura victorine –nous partirons ce soir si tu le désires! dit célestin –mais surtout ajouta -t-elle en montrant les têtes grises toutes souillées tu me le jures?. jamais à le grand jamais?.	[ "il lui mit la main sur la bouche pour qu’ elle n’ achevât pas il ne la comprenait que trop. pour cela non jamais s’ écria -t-il –entre mon cher entre vite tu es ici chez toi et mets-toi à l’ aise surtout! moi d’ abord je déteste les façons tout à la bonne franquette tu sais comme autrefois mais donne-moi donc encore tes mains que je les presse! ", "lui ainsi c’ est lui après ans je le revois enfin je vais prévenir ma femme et ma fille ah! je leur ai assez souvent parlé de toi elles t’ aiment déjà sans te connaître il se dirigea vers la porte de l’ escalier –augustine noémi cria -t-il descendez vite il est là je l’ ai retrouvé! accourez embrasser mon meilleur ami! ", "quelques secondes après la mère une superbe créature de ans à le peine à l’ œil encore très vif et la fille une innocente et charmante enfant de ans se précipitaient dans la salle à le manger –arrivez donc que je vous présente mais j’ y pense vous ignorez tout encore vous il faut que je vous explique devinez un peu qui j’ entends appeler il y a un quart d’ heure à le peine en plein milieu de le grand quai?... boristène en personne ce cher boristène qui avait eu la bonne idée de manquer le paquebot à le destination de PROPN à le nom de boristène les physionomies de les femmes prirent instantanément une expression de vive sympathie la mère avança le plus beau de sés fauteuils avec empressement la fille esquissa la plus souple de ses révérences et le petit chien vint tout en se dandinant et en remuant gaillardement la queue se frotter à les jambes de le nouveau venu ", "–vous comprenez mes enfants si je me suis empressé de me retourner en entendant prononcer ce nom-là et si je lui ai sauté à le cou à l’ ami boristène j’ ai cru que je l’ étoufferais pas vrai boristène?. il ne savait plus où il en était le pauvre cher ami et il restait planté devant moi comme un ahuri ne songeant qu’ à ce maudit paquebot parti sans lui ce qui le forçait à le séjourner une semaine de plus à le havre un moment même j’ ai cru qu’ il ne voulait pas me reconnaître ne pas me reconnaître lui un homme à qui je dois une pareille chandelle j’ avais beau lui dire mais c’ est moi turpin ton vieux camarade celui qui a fait tant de bons tours avec toi de le temps où nous étions gamins ", "je ne parvenais pas à le convaincre! finalement pour aider sa mémoire j’ ai pris le parti de couler mon bras sous le sien et de l’ amener de force ici ah quelle chambre allons -nous lui donner car de gré ou non tu passes la semaine chez moi mon bonhomme il faut bien que tu attendes quelque part le prochain paquebot –que dirais -tu de la chambre rouge pour monsieur c’ est la plus convenable hasarda augustine ", "–va pour la chambre rouge un quart d’ heure après toute la maison était sens dessus dessous madame turpin et sa fille avaient tenu un conciliabule avec babet la vieille bonne et l’on avait avisé à le moyen de transformer la chambre rouge en un boudoir digne de l’ ami boristène babet armée de son balai et de son plumeau de les jours de fête s’ était mise en campagne contre la poussière et les araignées que l’ uniformité de la vie de province avait laissées depuis plusieurs mois filer paisiblement leurs toiles dans les angles de la chambre d’ ami quant à le noémi elle avait enlevé en toute hâte de dessus la tablette de la cheminée où ils étaient rangés en bataillons serrés les pots de confitures et les avait relégués dans l’ un de les bahuts de le grenier ", "puis l’on avait étendu le tapis un tapis à le ramages verdâtres passés depuis bien longtemps quoique dans la famille l’ usage immémorial de mère en fille eût toujours été de le plier en pour le soustraire à l’ ardeur de les rayons de le soleil enfin le lavabo avait été frotté à le fond le pot à l’ eau rincé et rempli jusqu’ à les bords la cuvette à le fleurs jaunes minutieusement essuyée brillait comme un miroir et les bobèches de les flambeaux munies de bougies roses les bougies de les grands jours scintillèrent d’ un éclat à lequel depuis beau temps elles n’ étaient plus accoutumées pendant que sa fille et sa bonne se livraient à le cette débauche de polissage PROPN n’ avait pas perdu son temps elle avait ouvert à le battants la grande armoire de noyer une armoire digne de figurer parmi les meubles joyeux de la fameuse marraine de les noces de jeannette et après avoir jeté un coup d’ œil plein d’ orgueil sur ces hautes piles de drap rigoureusement alignées sur ces innonbrables colonnes de serviettes sur ces essuie-mains sur ces torchons et sur ces tabliers d", "elle y avait joint une taie d’ oreiller festonnée serviettes en fin tissu de courtrai et un bonnet de coton à le mèche il ne fallait pas s’ exposer à le enrhumer boristène ce fut le moment de songer à le dîner de nouveau on parlementa babet avait un talent incontesté pour la daube ", "elle était de la provence et nourrie par la daube elle en connaissait la recette mais il était bien tard pour entreprendre un semblable plat qui d’ ailleurs paraissait à le augustine un peu grossier étant destiné à l’ estomac d’ un hôte comme l’ ami boristène le fricandeau à l’ oseille que proposa noémi ne trouva pas grâce davantage devant les prétentions raffinées de madame turpin finalement on convint de servir un beau carré de filet de bœuf –que babet mettrait tout son art à le relever d’ une fine sauce madère –un poulet rôti mais un vrai poulet normand et une timbale de macaroni comme on savait les confectionner chez les turpin dans les grandes occasions PROPN se chargea de l’ entremets et de le dessert " ]	[ "on est trop pressé de se mettre à l' abri pour songer à élever un étage sur le rez-de-chaussée.—h.-e. note faux ils ne sont que dissimulés l' auteur ne les a point pratiqués je renvoie à le poignet-d'acier à le milieu ou au-dessus de ce petit peuple de fermiers manoeuvres pêcheurs et chasseurs s' agite la colonie américaine composée de marchands de pacotilles aventuriers spéculateurs de terrains et de mines population d' une âpreté à le gain et d' une mobilité extrême qui promène sur toute la ligne de les bords de le lac son existence nomade essayant de tout fondant et abandonnant les villes avec une égale facilité ", "attendu que je suis heureuse de vous voir ici vous menez une terrible existence pourquoi cela je n’ y peux rien chère clara et je pourrais la quitter que je ne m’ y déciderais pas facilement vous ne pouvez comprendre tout le charme qu’ elle a pour moi ", "PROPN se mit pieusement à le genoux et pria devant le cadavre quand elle eut fini jean-baptiste l’ entraîna dans une pièce voisine et lui dit par une pantomime éloquente je vais me faire mettre en prison puisque la femme de celui qui fut mon ami n’ est plus je veux travailler à le délivrer leur fils et comme PROPN paraissait douter du succès il dévissa la poignée de son bâton et montra à l’ intérieur une cavité contenant plusieurs petites limes très fines; ensuite il referma cette cavité et indiqua ses jambes tortues dont il ne pouvait faire usage sans un appui ce qui voulait dire que si on l’ incarcérait on lui laisserait sa béquille ", "je ne savais pas que margot avait vécu à le bourg avant d’ épouser antoine ni qu’ elle montait jouer à la maison rose quand elle avait eu l’ âge de jouer je n’ avais jamais imaginé qu’ elle ait pu l’ avoir ni que tante lise ait d’ abord été élise purement et simplement même si tout annonçait déjà en elle le fantôme esseulé intransigeant qui venait de nous arracher un sourire mal réprimé PROPN a dit que c’ était tout simple que sa mère était la sœur cadette de PROPN le père de grand-père et que jusqu’ à son mariage elle montait chaque semaine à la maison rose après son oncle le père de grand-père était mort et avant déjà il y avait sa maladie elle a dit que pour elle il y avait autre chose encore la terre la colline andré qui était mort grand-père qui était revenu mais qui n’ avait pas voulu continuer ", "il avait essayé et échoué l’ horreur et l’ injustice de son supplice confirmaient qu’ on avait raison de se révolter ce que prouvaient l’ écriteau et la croix et le pauvre homme qui agonisait sur la croix c’ était l’ arrogance de les romains cette question de savoir qui des juifs ou des romains porte la responsabilité de la mort de jésus est une question minée elle refait surface régulièrement à l’ occasion par exemple de le bizarre film naturaliste qu’ a réalisé sur la passion ", "—ce jeune homme continua m. de marquet affirme qu’ il vous a vu descendre de chemin de fer à le épinay cette nuit termina m. darzac à le heures et demie c’ est vrai il y eut un silence monsieur darzac reprit le juge d’ instruction sur un ton qui était empreint d’ une poignante émotion monsieur darzac que veniez -vous faire cette nuit à le épinay-sur-orge à le quelques kilomètres de l’ endroit où l’on assassinait mlle m. se tut il ne baissa pas la tête mais il ferma les yeux soit qu’ il voulût dissimuler sa douleur soit qu’ il craignît qu’ on pût lire dans son regard quelque chose de son secret monsieur darzac insista m. de marquet pouvez -vous me donner l’ emploi de votre temps cette nuit m. rouvrit les yeux il semblait avoir reconquis toute sa puissance sur lui-même non monsieur —réfléchissez monsieur ", "quelqu’un venait d’ entrer chez paul elle écouta puis tout de suite elle s’ en voulut de s’ occuper de ces choses elle n’ y pouvait rien donc le mieux était de ne rien savoir ou de le moins puisqu’ elle avait su malgré elle de n’ y pas penser de se désintéresser complètement de tout ", "j’ ai rarement vu d’ intérieur de maison où les femmes ne régnaient pas j’ y ai souvent vu régner aussi l’ intendant le cuisinier ou l’ affranchi dans l’ ordre financier elles restent légalement soumises à une forme quelconque de tutelle; en pratique dans chaque échoppe de suburre c’ est d’ ordinaire la marchande de volailles ou la fruitière qui se carre en maîtresse à le comptoir l’ épouse d’ gérait les biens de la famille avec un admirable génie d’ homme d’ affaires ", "s’ il avait cherché des liens pour me retenir il les avait trouvés mon corps le reconnaissait se retrouvait lui-même s’ épanouissait contre le sien je l’ embrassai passionnément je voulais lui faire mal le marquer pour qu’ il ne m’ oublie pas un instant de la soirée qu’ il rêve de moi la nuit car la nuit serait interminable sans lui sans lui contre moi sans son habileté sans sa fureur subite et ses longues caresses chapitre vi le lendemain matin j’ emmenai mon père se promener avec moi sur la route ", "balbutia -t-elle prise de court –c’ est une constatation que je fais j’ ai eu votre sourire vous m’ avez aussi été favorable en m’ accordant une danse ce qui tient à le prouver que vous montriez quelque indulgence à le monsieur inconnu que vous méprisez si fort aujourd’hui –je ne vous méprise pas je désire simplement que nos relations n’ aillent pas plus loin –mais pourquoi grand dieu?–oh ne vous rappelez -vous pas me faut -il toujours rafraîchir votre mémoire " ]
les boches étaient là juste en face massés sur la route de laon à le reims et pilonnaient tout ce qui suivait l’ aisne tout était mort et déchiqueté les arbres à le moitié arrachés comme des squelettes noirs plantés dans la terre et la route défoncée était bordée d’ entonnoirs des petits des grands d’ autres larges comme des cratères on approchait je ne pouvais plus entendre ce que mes planqués disaient parce que le bruit de le canon était continuel comme si une forge gigantesque s’ était trouvée sous la terre juste sous nos pieds d’ ailleurs mes malins ils ne parlaient pas faut dire ils claquaient des dents le banquier battant les records et buvant des petits coups de rhum dans un gobelet d’ argent s’ il vous plaît et n’ en offrant même pas à la société l’ accapareur mon vieux fallioux quand je t’ ai vu arriver avec tes tuberculeux j’ étais comme fou de rigolade les derniers jours avaient pourtant été très mauvais pour nous et j’ aurais pas dû rire alors que presque toute la compagnie avait été anéantie et que pour la relève tintin fallait attendre en	[ "on était là gars à le fond de la cagna dans la craie sous les rondins avec la gadoue blanche et la puanteur car pauvres gars étaient restés raides dans une sape presque sous nos pieds oui ç a puait et moi sergent chevauchard j’ avais ordre formel de le capitaine trousselier qui tenait lui-même l’ ordre de le colonel huart de prendre la grosse ferme de belle-treille qui était perchée sur la butte sous nos yeux à le moins d’ un kilomètre la ferme de belle-treille nom de dieu si on la connaissait depuis novembre qu’ on se la passait et repassait avec les boches ", "pour une fois le capitaine trousselier n’ avait pas désapprouvé l’ ordre cette fois c’ était pas un mamelon complètement nu et sans valeur stratégique qu’ il fallait prendre d’ assaut mais un bâtiment solide presque intact avec dedans gars de le e chasseurs bloqués là-dedans depuis jours sans vivres et sans munitions presque vaux ou douaumont si tu vois un peu et c’ était à le nous pauvres cloches de joindre la ferme et de l’ enlever dame y avait personne d’ autre monter là-haut avec kilos de munitions et de vivres les gars dans la ferme ils avaient tout des mitrailleuses mortiers tout sauf à le bouffer et des munitions ", "leurs journées de vivres elles étaient loin si on les laissait là sur leur perchoir les boches finiraient par les massacrer et cette ferme fallait à le tout prix la tenir tu comprends à le tout prix pour que dans ou jours les gars de le e zouaves s’ installent sur la position et coupent la route à les boches c’ était d’ une importance capitale le colonel huart l’ avait dit le capitaine trousselier était partant bien sûr pour nous épauler et nous conduire lui-même à l’ assaut mais en fin de nuit un éclat de torpille lui avait arraché un bras ", "désormais le capitaine tu comprends c’ était moi et je savais que mes gars y resteraient dans cet assaut c’ était sûr et je parle pas de moi entre notre cagna perdue loin devant nos lignes faut dire qu’ on avait fait bornes en rampant dans la nuit à le sectionner les barbelés et à le nettoyer une tranchée boche entre notre cagna et la ferme de belle-treille il y avait une ligne allemande ou compagnies poméraniennes tapies dans les tranchées et très bien armées des troupes toutes fraîches une relève de la veille c’ était la mort assurée tu comprends passer là-dedans à le pauvres bonshommes le sacrifice indiscutable les copains de la ferme ne seraient jamais ravitaillés ni vivres ni munitions et faut dire que mes gars n’ étaient pas de le tout chauds surtout après l’ offensive nivelle d’ entre eux venaient de se taper mois à le verdun avec un qui avait failli rester dans le tunnel de tavannes mois j’ avais des ordres tu comprends alors quand je t’ ai vu t’ amener perdu avec ton camion et tes tubars j’ ai d’ abord été pris de rire puis de rage de voir ces salauds un ", "j’ ai calculé mon coup tu m’ avais dit qui ils étaient ce qu’ ils trimbalaient tu te souviens de la suite mon vieux fallioux je leur ai expliqué même qu’ il y en avait un qui avait posé culotte dans un petit entonnoir et qu’ un autre vomissait dans une tranchée désaffectée ils regardaient le paysage meurtri avec des yeux ronds la nausée se lisait sur leur bille à ce moment tout était calme dans le secteur le jour se levait là-haut dans la brume se dessinait la ferme de belle-treille avec dans ses murs les gars sacrifiés alors j’ ai dit à le gros qui avait l’ air d’ être le plus important le banquier oui c’ était lui je lui ai dit bien poliment en soulevant à le demi mon casque les copains eux dormaient dans la cagna en attendant l’ assaut j’ ai dit à le gros mes respects monsieur je me présente sergent chevauchard e compagnie er bataillon de le e d’ infanterie le caporal s’ est égaré la route de la suisse elle est tout près ne vous en faites pas ", "ou kilomètres par là à le main droite et on sort de le front d’ abord vous allez garer ce camion faut pas le laisser comme ç a à le milieu de le chemin sinon les boches vont faire des cartons dessus alors je me mets aussi sec à le volant de le bahut et je vais le garer dans ce qu’ il reste de le petit fort de le haume à le mètres de PROPN c’ est solide il y a encore des murs je laisse le camion PROPN mes tuberculeux ont suivi à le pied en faisant attention de pas salir leur pantalon de fine étoffe dans les flaques d’ eau boueuse ", "et dans les vestiges de le fortin abandonné on discute je dis ces messieurs passer les lignes allemandes en camion est impossible ou c’ est la mort pour tous mais la route de la suisse elle est par là juste derrière la colline et je montre de le doigt la butte se dresse la ferme de belle-treille ils m’ écoutent tous bouche bée ", "derrière la butte il y a des camions vous en prendrez un autre voilà tout moi sergent chevauchard je me propose de vous faire passer les lignes boches à le pied que voulez -vous on ne peut pas faire autrement ", "vous porterez vos valises une petite demi-heure désagréable pas plus mais faites -moi confiance je ne me permettrais pas de vous faire courir de trop graves dangers donc on passe tous là-bas avec vos valises une fois là-bas de l’ autre côté de la butte un camion pour vous avec un chauffeur un autre chauffeur ce n’ est pas grave le caporal fallioux vous comprenez faut qu’ il reste ici de faction ce sont les ordres mes hommes pourraient vous porter vos valises c’ est ça que vous pensez hein " ]	[ "–eh bien je crois que je vous aime et je crois que vous m’ aimerez –je vous ai aimé mais je ne vous aime plus –c’ est déjà fini? mortemart prit la main d’ angèle la cantatrice pâlit et détourna les yeux –vous savez madame que vous m’ avez empêché de continuer mon tableau ", "il y a un degré social où plus rien n’ est ridicule avant mois vous aurez des imitateurs –oui mais pendant ce temps l’ opinion aura pu s’ ébaudir –je vous assure n’ expliquez pas interrompit PROPN avec une sorte d’ humeur tragique j’ ai compris il faut absolument sortir avec l’ enfant même si c’ est extraordinaire –parfaitement ou plutôt cela n’ aura rien d’ original ", "tristes et sombres reclus nous vivions mon père et moi dans notre vieux castel solitaire où à le chaque instant nous sentions qu’ il nous manquait quelque chose un peu de chaleur et de soleil de jeunesse et de gaieté puis tout à le coup vous êtes venue apportant avec vous la joie l’ espoir et le printemps comme le gentil oiseau bleu saluant dans sa tour grise la pauvre princesse abandonnée ah nous vous avons accueillie avec beaucoup de joie et d’ affection nous avons bien fait tout notre possible pour vous faire aimer le vieux logis pour vous couper les ailes mais plus tard bientôt peut-être vous serez sollicitée par d’ autres affections entraînée par d’ autres amis le bel oiseau bleu rouvrira ses ailes et s’ envolera loin bien loin de la vieille cage ne laissant que des regrets des souvenirs et quelques larmes à le ceux qui l’ auront perdu et qui pourtant l’ avaient bien aimé ce discours de mon cousin me surprit m’ irrita presque ", "point de cochon point de lard; point de jambon point de saucisses tu mangeras ton pain sec grand mandrin !cette réception n' était pas tout à le fait de le goût de lisée qui commençait à en avoir assez de ces injures et de ces prophéties l' alcool non cuvé encore rallumait en lui ses vieux sentiments batailleurs il était temps que sa femme cessât et il le lui fit bien comprendre dans une réplique acerbe et virulente dont le ton ne laissait aucun doute sur la qualité de les actes qui allaient suivre —et moi qu' est -ce que je mangerai avec mon pain ", "PROPN parut se recueillir un instant PROPN le regardait avec avidité et se suspendait pour ainsi dire à ses lèvres enfin il reprit: –vous avez cherché partout le lieutenant percy oui et tout me porte à le croire qu’ il est mort –vous vous trompez –le croyez -vous donc vivant? s’ écria PROPN –j’ en ai la certitude ", "un jour qu’ elle paraissait être de meilleure humeur qu’ à l’ ordinaire parce que son père lui avait fait cadeau d’ un beau livre plein d’ images PROPN vint la prier de les lui montrer non dit -elle tu voudrais y toucher et tu les déchirerais je te promets de n’ y pas toucher de le tout répondit l’ enfant tiens je vais m’ asseoir près de toi tu tourneras les feuillets et je regarderai la même image tout le temps que tu voudras PROPN avait grande envie de refuser malgré cette promesse ", "anaïs qui avait froid et commençait à le être fatiguée se mit à le chouiner dans l’ oreille de sa mère alors celle-ci voulut sortir de le bassin mais alice qui considérait qu’ elle n’ avait pas fini de s’ amuser exigeait de rester encore dans l’ eau agacée la jeune maman solo insistait ordonnait suppliait sa fille de la suivre mais alice s’ était butée et elle ne parvenait pas à se faire obéir alice viens je t’ en prie il est temps de sortir de l’ eau non! je veux rester encore un peu ", "en tout cas si c’ est mon maillot qui vous fait rire pensez que je pourrais ne pas en avoir de le tout PROPN se rembrunit –je ne ris pas dit -il prudent –vous pouvez vous asseoir compléta monsieur perle –merci dit ", "mais ils n’ en ont su que les pierres allez les spectres de les derniers ravalet qui ont vécu entre ces pierres et qui y ont laissé de leurs âmes ne sont jamais venus dans le noir de les minuits tirer par les pieds l’ imagination de ces gens tranquilles l’ un pourtant a dit quelque part qu’ il avait cru voir flotter à le tournant d’ un sentier dans les bois la rose blanche d’ une ravalet qui s’ enfuyait sous les ombres crépusculaires mais il ne l’ a pas poursuivie il faut pour suivre les spectres avoir plus foi en eux qu’ en de les figures de rhétorique moins rhétoricien moi j’ ai été plus heureux je n’ ai pas eu besoin de poursuivre ce que j’ étais venu chercher les spectres qui m’ avaient fait venir je les ai retrouvés partout dans ce château entrelacés après leur mort comme ils l’ étaient pendant leur vie ", "mais on l’ avait aménagée avec plus de confort sur la table ovale placée à le milieu les couverts s’ espaçaient davantage et le vin était dans des carafes un plat de raie et un plat de bœuf à la sauce piquante tenaient les bouts des garçons en tablier blanc servaient ces dames ce qui évitait à le celles-ci le désagrément de prendre elles-mêmes leurs portions à le guichet la direction avait trouvé cela plus décent " ]
–le patron n’ aime pas l’ artillerie –oui mais il adore la noblesse et vous êtes un ci-devant le patron reprit montcornet a dit que ceux qui s’ étaient mariés à le paris pendant la campagne ne devaient pas être considérés comme en disgrâce eh! bien comte de soulanges semblait ne rien comprendre à le ce discours	[ "j’ espère maintenant reprit le colonel que vous me direz si vous connaissez une charmante petite femme assise à le pied d’ un candélabre ces mots les yeux de le comte s’ animèrent il saisit avec une violence inouïe la main de le colonel: mon cher général lui dit -il d’ une voix sensiblement altérée si un autre que vous me faisait cette question je lui fendrais le crâne avec cette masse d’ or laissez -moi je vous en supplie j’ ai plus envie ce soir de me brûler la cervelle que je hais tout ce que je vois aussi vais -je partir cette joie cette musique ces visages stupides qui rient m’ assassinent ", "–mon pauvre ami reprit d’ une voix douce PROPN en frappant amicalement dans la main de soulanges vous êtes passionné! que diriez -vous donc si je vous apprenais que martial songe si peu à le madame de vaudremont qu’ il s’ est épris de cette petite dame –s’ il lui parle s’ écria soulanges en bégayant de fureur je le rendrai aussi plat que son portefeuille quand même le fat serait dans le giron de l’ empereur et le comte tomba comme anéanti sur la causeuse vers laquelle le colonel l’ avait mené ce dernier se retira lentement il s’ aperçut que soulanges était en proie à une colère trop violente pour que des plaisanteries ou les soins d’ une amitié superficielle pussent le calmer ", "quand le colonel PROPN rentra dans le grand salon de danse madame de vaudremont fut la première personne qui s’ offrit à ses regards et il remarqua sur sa figure ordinairement si calme quelques traces d’ une agitation mal déguisée une chaise était vacante auprès d’ elle le colonel vint s’ y asseoir –je gage que vous êtes tourmentée dit -il –bagatelle général je voudrais être partie d’ ici j’ ai promis d’ être à le bal de la grande-duchesse de berg et il faut que j’ aille auparavant chez la princesse de PROPN ", "monsieur de la roche-hugon qui le sait s’ amuse à le conter fleurette à des douairières –ce n’ est pas là tout à le fait le sujet de votre inquiétude et je gage louis que vous resterez ici ce soir –impertinent –j’ ai donc dit vrai? –eh bien que PROPN reprit la comtesse en donnant un coup d’ éventail sur les doigts de le colonel je suis capable de vous récompenser si vous le devinez –je n’ accepterai pas le défi j’ ai trop d’ avantages ", "–présomptueux –vous craignez de voir martial à les pieds ...–de qui demanda la comtesse en affectant la surprise –de ce candélabre répondit le colonel en montrant la belle inconnue et regardant la comtesse avec une attention gênante –vous avez deviné répondit la coquette en se cachant la figure sous son éventail avec lequel elle se mit à le jouer la vieille madame de grandlieu qui vous le savez est maligne comme un vieux singe reprit -elle après un moment de silence vient de me dire que monsieur de la roche-hugon courait quelques dangers à le courtiser cette inconnue qui se trouve ce soir ici comme un trouble-fête ", "j’ aimerais mieux voir la mort que cette figure si cruellement belle et pâle autant qu’ une vision c’ est mon mauvais génie madame de grandlieu continua -t-elle après avoir laissé échapper un signe de dépit qui ne va à le bal que pour tout voir en faisant semblant de dormir m’ a cruellement inquiétée martial me paiera cher le tour qu’ il me joue cependant engagez -le général puisque c’ est votre ami à ne pas me faire de la peine ", "–je viens de voir un homme qui ne se propose rien moins que de lui brûler la cervelle s’ il s’ adresse à le cette petite dame cet homme-là madame est de parole mais je connais martial ces périls sont autant d’ encouragements il y a plus nous avons parié ici le colonel baissa la voix ", "–serait -ce vrai demanda la comtesse –sur mon honneur –merci général répondit madame de vaudremont en lui lançant un regard plein de coquetterie –me ferez -vous l’ honneur de danser avec moi? –oui mais la seconde contredanse pendant celle-ci je veux savoir ce que peut devenir cette intrigue et savoir qui est cette petite dame bleue elle a l’ air spirituel colonel voyant que madame de vaudremont voulait être seule s’ éloigna satisfait d’ avoir si bien commencé son attaque .il se rencontre dans les fêtes quelques dames qui semblables à le madame de grandlieu sont là comme de vieux marins occupés sur le bord de la mer à le contempler les jeunes matelots à les prises avec les tempêtes ", "en ce moment madame de grandlieu qui paraissait s’ intéresser à les personnages de cette scène put facilement deviner la lutte à le laquelle la comtesse était en proie la jeune coquette avait beau s’ éventer gracieusement sourire à des jeunes gens qui la saluaient et mettre en usage les ruses dont se sert une femme pour cacher son émotion la douairière l’ une de les plus perspicaces et malicieuses duchesses que le dix-huitième siècle avait léguées à le dix-neuvième savait lire dans son cœur et dans sa pensée la vieille dame semblait reconnaître les mouvements imperceptibles qui décèlent les affections de l’ âme le pli le plus léger qui venait rider ce front si blanc et si pur le tressaillement le plus insensible de les pommettes le jeu de les sourcils l’ inflexion la moins visible de les lèvres dont le corail mouvant ne pouvait lui rien cacher étaient pour la duchesse comme les caractères d’ un livre de le fond de sa bergère que sa robe remplissait entièrement la coquette émérite tout en causant avec un diplomate qui la recherchait afin de recueillir les anec" ]	[ "depuis quarts d’ heure environ que la brise se carabinait de plus en plus ce personnage n’ avait pas fait un seul mouvement ses yeux vifs et pénétrants étaient fixés sur le ciel de temps à le autre une sorte de rayonnement intérieur illuminait sa physionomie –avant une heure d’ ici nous aurons un vrai temps de damnés murmura -t-il en faisant un mouvement brusque ", "je suis PROPN se mit à le rire et quel beau rire sonore et jeune il avait –mais vous n’ avez pas été en danger que je sache?–oh! si si! cet animal terrible –ce n’ est que vic mon bon chien en vous éveillant vous avez été saisie de le voir devant vous –en m’ éveillant mais je n’ ai pas dormi! je dansais oh! je dansais si bien ", "sa tête sauve bien à le elle mais suffisamment assommée par la fatigue médicamenteuse dans laquelle elle était plongée pour ne plus rien retenir de cette rumeur de vérité qui depuis toujours tournait dans sa tête remontait parfois jusqu’ à sa bouche et ne demandait plus qu’ à en sortir maintenant c’ était à le cœur qu’ elle était touchée celui-ci battant la breloque depuis longtemps avec une tension dont les courbes avec leurs pics et leurs creux étaient aussi irrégulières et vertigineuses que des rails de montagnes russes des décennies de drogues diverses expérimentées à le gré de les campagnes publicitaires successives et incessantes conduites par les laboratoires pharmaceutiques auprès de les cardiologues et des généralistes n’ ayant rien arrangé à sa situation et ayant même largement contribué à la détraquer davantage si bien qu’ elle avait dû se résoudre à l’ intervention qui viendrait corriger la vieille et légère malformation dont elle souffrait avec laquelle elle avait pu vivre jusque -la ̀ sans trop s’ en soucier mais que l’ âge avait souda", "alors on aura fait pour lui ce qu' humainement parlant on peut faire mais surtout gardez -vous de le nourrir dans les idées de le droit invincible loin de le flatter de remonter à le rang de ses pères préparez -le à n' y remonter jamais élevez -le pour être homme non pour être roi: là sont ses meilleures chances c' est assez quel que soit le conseil de dieu il restera à le candidat de ma tendre et pieuse fidélité une majesté de les âges que les hommes ne lui peuvent ravir ", "comme je vous le disais pour le moins à le saint-lazare a sa grande surprise le sous-chef de la police politique vit que jacqueline avait subi son petit discours sans témoigner la moindre émotion la jeune femme était immobile et muette ses yeux calmes et froids se fixaient sur lui avec tranquillité il crut que probablement elle n' avait pas tout à le fait compris ", "le quart d’ heure de rabelais arrivé le comte se trouva sans monnaie or le premier de les billets de francs fut payé galamment par l’ agréable carrossier à qui le vieux scélérat de denisart conseilla de constater son prêt en se faisant privilégier sur le cabinet de lecture moi dit j’ en ai vu de belles avec les belles aussi dans tous les cas même quand je n’ ai plus la tête à le moi je prends toujours mes précautions avec les femmes cette créature de qui je suis fou eh! bien elle n’ est pas dans ses meubles elle est dans les miens le bail de l’ appartement est en mon nom vous connaissez maxime il trouva le carrossier très-jeune ", "des halètements claire allume sa torche la braque sur une forme mouvante un couple fait l’ amour oh pardon je ne vous avais pas vus non c’ est nous fait le type un peu gêné ", "cristobal en éprouvait la plus franche satisfaction car il voyait là une preuve de la haute bienveillance de l’ hacendero et de l’ estime dans laquelle il tenait la fille de son fidèle il n’ eut donc rien de plus pressé que d’ aller en quittant le fumoir informer de la bonne nouvelle clara qui cette fois l’ avait suivi à le paris la jeune fille assise dans sa chambre brodait languissamment ses yeux avaient perdu leur éclat sa beauté se fanait ses mouvements n’ avaient plus l’ agréable vivacité d’ autrefois en ces années toutes ses illusions tous ses rêves ambitieux s’ étaient écroulés devant l’ inaltérable indifférence de don ", "son fils lui laisse sa fille de temps en temps à la sauvette un après-midi il doit mentir le soir à sa femme prétendant qu’ il est resté avec elles à le parc il contourne il louvoie elle n’ est pas la seule femme de son entourage à le être déçue de ce qu’ est devenu son fils adulte on ne se remet pas ", "allons à l’ hôtel me tournai vers paul et je prononçai elle demande si nous voulons qu’ elle vienne avec nous la surprise affolée de mon ami me fit reprendre mon sang-froid il balbutia avec nous où pourquoi? comment?– je n’ en sais rien moi! elle vient de me faire cette étrange proposition de le ton le plus irrité j’ ai répondu que nous allions à l’ hôtel; " ]
de le matin à le soir on ne parlait que de cela en ville on n’ entendait que ce nom: tartarin sur les lèvres pincées de les dames à le capot sur la bouche fleurie de les grisettes coiffées d’ un ruban de velours tartarin tartarin et dans les platanes de le cours alourdis de poussière blanche où les cigales éperdues vibrant avec la lumière semblaient s’ étrangler de ces syllabes sonores personne ne sachant rien naturellement tout le monde était informé et donnait une explication à le départ de le président il y avait des versions extravagantes selon les uns il venait d’ entrer à la trappe il avait enlevé la dugazon; pour les autres il était allé dans les îles fonder une colonie qui s’ appelait port-tarascon ou bien parcourait l’ afrique centrale à la recherche de livingstone voilà ans qu’ il est mort mais l’ imagination tarasconnaise défie tous les calculs de le temps et de l’ espace	[ "et le rare c’ est que ces histoires de trappe de colonisation de lointains voyages étaient des idées de tartarin des rêves de ce dormeur éveillé jadis communiqués à ses intimes qui ne savaient que croire à le cette heure et très vexée à le fond de n’ être pas informés affectaient vis-à-vis de la foule la plus grande réserve prenaient entre eux des airs sournois entendus excourbaniès soupçonnait d’ être à le courant; et disait de son côté: bézuquet doit tout savoir il regarde de travers comme un chien qui porte un os c’ est vrai que le pharmacien souffrait morts avec ce secret en cilice qui le cuisait le démangeait le faisait pâlir et rougir dans la même minute et loucher continuellement songez qu’ il était de tarascon le malheureux et dites si dans tout le martyrologe il existe un supplice aussi terrible que PROPN le martyre de saint qui savait quelque chose mais ne pouvait rien dire c’ est pourquoi ce soir-là malgré les nouvelles terrifiantes sa démarche avait on ne sait quoi d’ allégé de plus libre pour courir la séance ", "en feîn il allait parler s’ ouvrir dire ce qui lui pesait tant; et dans sa hâte de se délester il jetait en passant des demi-mots à les promeneurs de le tour de ville la journée avait été si chaude que malgré l’ heure insolite et l’ ombre terrifiante heures manque un quart à le cadran de la commune il y avait dehors un monde fou des familles bourgeoises assises sur les bancs et prenant le bon de l’ air pendant que leurs maisons s’ évaporaient des bandes d’ ourdisseuses marchant ou en se tenant le bras sur une ligne ondulante de bavardages et de rires dans tous les groupes on parlait de tartarin: et autrement monsieur bézuquet toujours pas de lettre demandait -on à le pharmacien en l’ arrêtant à le passage si fait mes enfants si fait lisez le forum demain matin il hâtait le pas mais on le suivait on s’ accrochait à le lui et cela faisait le long de le cours une rumeur un piétinement de troupeau qui s’ arrêta sous les croisées de le club ouvertes en grands carrés de lumière les séances se tenaient dans l’ ancienne salle de la bouillotte dont la longue table recouverte ", "à le milieu le fauteuil présidentiel avec le p.c.a. brodé sur le dossier; à un bout et comme en dépendance la chaise de le secrétaire derrière la bannière se déployait au-dessus d’ un long carton-pâte vernissé où les alpines sortaient en relief avec leurs noms respectifs et leurs altitudes des alpenstocks d’ honneur incrustés d’ ivoire en faisceaux comme des queues de billard ornaient les coins et la vitrine étalait de les curiosités ramassées sur la montagne cristaux silex pétrifications oursins une salamandre en l’ absence de tartarin costecalde rajeuni rayonnant occupait le fauteuil; la chaise était pour excourbaniès qui faisait fonction de secrétaire mais ce diable d’ homme crépu velu barbu éprouvait un besoin de bruit d’ agitation qui ne lui permettait pas les emplois sédentaires ", "à le moindre prétexte il levait les bras les jambes poussait des hurlements effroyables des d’ une joie féroce exubérante que terminait toujours ce terrible cri de guerre en patois tarasconnais: fen de le<UNK> brut faisons de le bruit on l’ appelait le gong à le cause de sa voix de cuivre partant à le vous faire saigner les oreilles sous une continuelle détente et là sur un divan de crin autour de la salle les membres de le comité en première ligne l’ ancien capitaine d’ habillement PROPN que tout le monde à le tarascon appelait le commandant; un tout petit homme propre comme un sou qui se rattrapait de sa taille d’ enfant de troupe en se faisant la tête moustachue et sauvage de vercingétorix ", "puis une longue face creusée et maladive pégoulade le receveur le dernier naufragé de la méduse de mémoire d’ homme il y a toujours eu à le tarascon un dernier naufragé de la méduse dans un temps même on en comptait jusqu’ à le qui se traitaient mutuellement d’ imposteurs et n’ avaient jamais consenti à se trouver ensemble des le seul vrai c’ était p��goulade embarqué sur la méduse avec ses parents il avait subi le désastre à le mois ce qui ne l’ empêchait pas de le raconter de visu dans les moindres détails la famine les canots le radeau et comment il avait pris à la gorge le commandant qui se sauvait: sur ton banc de quart misérable à le mois outre assommant de le reste avec cette éternelle histoire que tout le monde connaissait ressassait depuis ans et dont il prenait prétexte pour se donner un air désolé détaché de la vie ", "après ce que j’ ai vu disait -il et bien injustement puisqu’ il devait à le cela son poste de receveur conservé sous tous les régimes près de lui les frères rognonas jumeaux et sexagénaires ne se quittant pas mais toujours en querelle et disant des monstruosités l’ un de l’ autre une telle ressemblance que leurs vieilles têtes frustes et irrégulières regardant à l’ opposé par antipathie auraient pu figurer dans un médaillier avec ianvs pour exergue le président bédaride barjavel l’ avoué le notaire cambalalette et le terrible docteur tournatoire dont PROPN disait qu’ il aurait tiré de le sang d’ une rave vu la chaleur accablante accrue par l’ éclairage à le gaz ces messieurs siégeaient en bras de chemise ce qui ôtait beaucoup de solennité à la réunion ", "il est vrai qu’ on était en petit comité et l’ infâme voulait en profiter pour fixer à le plus tôt la date de les élections sans attendre le retour de tartarin assuré de son coup il triomphait d’ avance et lorsque après la lecture de l’ ordre de le jour par excourbaniès il se leva pour intriguer un infernal sourire retroussait sa lèvre mince méfie -toi de celui qui rit avant de parler murmura le commandant sans broncher et clignant de l’ œil à le fidèle tournatoire commença d’ une voix fielleuse messieurs l’ inqualifiable conduite de notre président l’ incertitude où il nous laisse c’ est faux le président a écrit se campait devant le bureau mais comprenant ce que son attitude avait d’ antiréglementaire il changea de ton et la main levée selon l’ usage demanda la parole pour une communication pressante ", "parlez! parlez très jaune la gorge serrée lui donna la parole d’ un mouvement de tête alors mais alors seulement tartarin est à le pied de la jungfrau il va monter il demande la bannière un silence coupé de le rauque halètement de les poitrines de le crépitement de le gaz puis un hurrah formidable des bravos des trépignements que dominait le gong d’ excourbaniès poussant son cri de guerre: fende brut à lequel la foule anxieuse répondait de le dehors de plus en plus jaune agitait désespérément la sonnette présidentielle enfin bézuquet continua s’ épongeant le front soufflant comme s’ il venait de monter étages ", "différemment cette bannière que leur président réclamait pour la planter sur les cimes vierges allait -on la ficeler l’ empaqueter par la grande vitesse comme un simple colis? jamais rugit excourbaniès ne vaudrait -il pas mieux nommer une délégation tirer à le sort membres de le bureau on ne le laissa pas finir le temps de dire la proposition de bézuquet était votée acclamée les noms de les délégués sortis dans l’ ordre suivant: le pharmacien le protesta ce grand voyage lui faisait peur si faible et mal portant comme il était péchère depuis le sinistre de la méduse " ]	[ "immobile il réfléchit puis il éleva ses mains sur l’ autel et prêta serment en disant exactement: ce qui veut dire: jamais ils ne seront séparés par moi cela fait il se tourna vers l’ assemblée de les moines devant tous face à le tous toujours les mains tendues il déclara que non seulement jamais torgahaut et rocola ne seraient jamais séparés par lui mais en plus qu’ il prendrait soin qu’ ils restassent unis toujours ", "je compris qu’ on m’ avait transporté à l’ infirmerie .je restai quelques instants éveillé mais sans pensée et sans souvenir tout entier à le bonheur d’ être dans un lit certes en d’ autres temps ce lit d’ hôpital et de prison m’ eût fait reculer de dégoût et de pitié; mais je n’ étais plus le même homme les draps étaient gris et rudes à le toucher la couverture maigre et trouée on sentait la paillasse à le travers le matelas; qu’ importe! ", "dit -il en voyant son chef près de lui bien nous avons du biscuit? oui capitaine; et de l’ eau-de-vie des jambons ce qu’ il y avait de pain à le bord une caisse d’ eau et des couvertures embarque alors il est temps faites l’ appel de les hommes le second obéit ", "il me maudira! pauvre mère que va -t-elle devenir? grâce pitié tuez -moi mon maréchal de les logis par grâce tuez -moi! le maréchal de les logis —mon pauvre garçon prends courage on t' aime dans le régiment ", "quand cypris est arrivée avec boutès dans ses bras en surplomb de l' île de la sicile elle le rejette vers la mer elle l’ établit plongeur de le cap lilybée boutès est le plongeur il faut penser boutès comme ce plongeur qu’ on peut voir à le dos d’ un sarcophage dans le sous-sol de le petit musée de face à l’ île de on reste stupéfait dans le coin de cave derrière l’ escalier dans l’ ombre et la fraîcheur tant le petit corps nu net sexué sombre semble déterminé alors qu’ il s’ élance dans la mer tyrrhénienne et la mort ", "elle entra donc précipitamment en levant les mains à le ciel et s’ écriant ah madame quel malheur m. de la botardière quel affreux événement et sans en dire davantage elle tomba sur un fauteuil en renversant sa tête en arrière comme si elle pâmait madame de morville et sa fille de plus en plus inquiètes quoiqu’ elles eussent été déjà plusieurs fois dupes des exagérations de la femme de charge s’ approchèrent d’ elle et sa maîtresse lui dit vivement à le nom de le ciel madame pivolet parlez que s’ est -il passé ", "celui de ces livres qui subjugua le plus mon attention c’ est l’ éclairage à le travers les âges rien de plus intéressant que l’ historique de la lumière dans l’ humanité le premier flambeau qui éclaira le monde fut à le dire de les savants le soleil pour le jour et la lune pour la nuit ce procédé assurément économique avait le désavantage d’ illuminer fort insuffisamment l’ intérieur de les cavernes en lesquelles gitaient nos pères les soirées de le juillet y perdaient en outre beaucoup de leur éclat ", "ce n’ est pas moi le responsable comme s’ il y avait des disciplines plus hautes que la discipline de la conscience comme si tout était dit lorsque le meurtrier peut répondre on m’ a commandé de tuer je n’ ai fait qu’ obéir quel ordre? dit jeanne en jetant un regard d’ angoisse sur la chambre se trouvait sa fille je viens vous arrêter madame on vous accuse d’ être de la religion et d’ avoir désobéi à les derniers édits ", "elle en avait fait pourtant des kilomètres et des kilomètres là-bas de le côté de la porte saint-martin sur un même bout de trottoir elle se laissait docilement repousser la tête sur l’ oreiller elle ne devait plus être ivre on entendait le sergent de ville qui en bas avait trouvé une bouteille et qui se servait à le boire tout seul dans l’ arrière-boutique de le coup elle tendit l’ oreille questionna anxieuse: qui est -ce ", "—bon! dit -il et tandis qu' autour de lui les soldats tartares gémissent toussent et se frottent les yeux il retourne le canon et tranquille attend que la fumée se dissipe de tous côtés autour de la ville les chefs principaux de l' armée rebelle ont imité gou-so-gol des poutres se sont élevées puis abaissées vers le rempart y déposant chacun un tsian-kiun; et maintenant les soldats tenant des poutres embrassées montent l' un derrière l' autre lorsque l' étouffante fumée s' élève enfin et plane au-dessus de la ville les tartares épouvantés se voient assaillis de toutes parts " ]
—quel métier donc que vous faisiez le français hésita un instant avant de répondre se rendant compte peut-être que ce qu’ il allait dire serait étrange et difficile à le comprendre —moi j’ étais accordeur dit -il enfin accordeur de pianos; et mes fils que voilà étaient employés edmond dans un bureau et pierre dans un magasin employés commis cela c’ était clair pour tout le monde mais la profession de le père restait un peu obscure dans les esprits de ceux qui l’ écoutaient	[ "ephrem surprenant répéta: accordeur de pianos c’ était c’ était bien et il regarda son voisin conrad d’ un air supérieur et de défi qui semblait dire: tu ne voulais pas me croire ou bien tu ne sais pas ce que c’est mais tu vois —accordeur de pianos répéta à le son tour samuel chapdelaine pénétrant lentement le sens de les mots et c’ est -il un bon métier gagniez -vous de bonnes gages pas trop bonnes eh mais de même vous êtes instruit vous et vos garçons vous savez lire et écrire et le calcul et moi qui ne sais seulement pas lire ", "—ni moi! ajouta promptement ephrem surprenant et firent —ni —ni moi! et tous se mirent à le rire le français eut un geste vague d’ indulgence impliquant qu’ ils pouvaient fort bien s’ en passer et qu’ à lui cela ne servirait guère maintenant —alors vous n’ étiez pas capables de vivre comme il faut avec vos métiers là-bas oui à le cause donc que vous êtes venus par icitte ", "il demandait cela sans intention d’ offense en toute simplicité s’ étonnant qu’ ils eussent abandonné pour le dur travail de la terre de les besognes qui lui semblaient si plaisantes et si faciles pourquoi ils étaient venus quelques mois plus tôt ils auraient pu l’ expliquer d’ abondance avec des phrases jaillies de le cœur la lassitude de le trottoir et de le pavé de l’ air pauvre des villes la révolte contre la perspective sans fin d’ une existence asservie la parole émouvante entendue par hasard d’ un conférencier prêchant sans risque l’ évangile de l’ énergie et de l’ initiative de la vie saine et libre de le sol fécondé ils auraient su dire tout cela avec chaleur quelques mois plus tôt maintenant ils ne pouvaient guère qu’ esquisser une moue évasive et chercher laquelle de leurs illusions leur restait encore ", "PROPN n’ est pas toujours heureux dans les villes dit le père tout est cher on vit enfermé cela leur avait paru si merveilleux dans leur étroit logement parisien cette idée qu’ à le canada ils passeraient presque toutes leurs journées dehors dans l’ air pur d’ un pays neuf près des grandes forêts ils n’ avaient pas prévu les mouches noires ni compris tout à le fait ce que serait le froid de l’ hiver ni soupçonné les duretés d’ une terre impitoyable —est -ce que vous vous figuriez ç a comme c’ est demanda encore samuel chapdelaine le pays icitte la vie —pas tout à le fait répondit le français à le voix basse ", "non pas tout à le fait quelque chose passa sur son visage qui fit dire à le ephrem surprenant: c’ est dur icitte c’ est dur ils firent oui de la tête tous les et baissèrent les yeux hommes à les épaules maigres encore pâles malgré leurs mois passés sur la terre qu’ une chimère avait arrachés à le leurs comptoirs à le leurs bureaux à le leurs tabourets de piano à la seule vie pour laquelle ils fussent faits car il n’ y a pas que les paysans qui puissent être des déracinés ils avaient commencé à le comprendre leur erreur et qu’ ils étaient trop différents pour les imiter des canadiens qui les entouraient dont ils n’ avait ni la force ni la santé endurcie ni la rudesse nécessaire ni l’ aptitude à le toutes les besognes agriculteurs bûcherons charpentiers selon la saison et selon l’ heure ", "le père hochait la tête songeur un de les fils les coudes sur ses genoux contemplait avec une sorte d’ étonnement les callosités que le dur travail de les champs avait plaquées à les paumes de ses mains frêles tous avaient l’ air de tourner et de retourner dans leurs esprits le bilan mélancolique d’ une faillite autour d’ eux l’on pensait PROPN leur a vendu son bien plus qu’ il ne valait ils n’ ont plus guère d’ argent et les voilà mal pris ", "car ces gens-là ne sont pas faits pour vivre sur la terre la mère chapdelaine voulut les encourager un peu par pitié un peu pour l’ honneur de la culture —ça force un peu à le commencement quand on n’ est pas accoutumé dit -elle mais vous verrez que quand votre terre sera pas mal avancée vous ferez une belle vie c’ est drôle remarqua comme chacun a du mal à se contenter en voilà qui ont quitté leurs places et qui sont venus de ben loin pour s’ établir icitte et cultiver et moi je suis toujours à le me dire qu’ il ne doit rien y avoir de plus plaisant que d’ être tranquillement assis dans un office toute la journée la plume à l’ oreille à l’ abri de le froid et de le gros soleil —chacun a son idée surprenant impartial ", "et ton idée à le toi a n’ était point de rester à le honfleur à le suer sur les chousses fit racicot avec un gros rire c’ est vrai et je ne m’ en cache pas ç a ne m’ aurait pas adonné ces hommes icitte ont acheté ma terre c’ est une bonne terre personne ne peut rien dire à l’ encontre ils avaient dessein d’ en acheter une et je leur ai vendu la mienne ", "mais pour moi je me trouve bien où je suis et je n’ aurais pas voulu revenir la mère chapdelaine secoua la tête il n’ y a pas de plus belle vie que la vie d’ un habitant qui a de la santé et point de dettes dit -elle on est libre; on n’ a point de boss on a ses animaux quand on travaille c’ est du profit pour soi ah! c’ est beau " ]	[ "mais peut -on mieux prévoir ce que seront la france et l’ europe tout à le moins il restera de cette colonie une légende lumineusee et sereine dans cette légende il y a pour tous quelque chose à le puiser: les enfants mêmes y trouvent ce qui charme leur âge l’ éclairé et le fortifie avoir été quelques jours témoin de cette vie patriarcale laborieuse attentive à les révélations scientifiques c’ était pour l’ âme un réconfort on ne doutait plus en présence d’ un tel spectacle ni de la nature ni de l’ homme ni de sa perfectibilité ni de ses destinées ", "les vagues sonnent plus sourd à le mesure que le goudron grossit et rend la pâte plus visqueuse j’ éclaire l’ eau à l’ halogène elle a maintenant pris sa teinte de réglisse qui n’ empêche pas de voir le fond d’ une marée l’ autre sous la poussée il arrive qu’ une autombe se fende et s’ ouvre les corps flottent blancs à la surface de l’ asphalte ", "PROPN était décorée d’ oiseaux tropicaux et d’ un bleu profond magnifique hacine écouta longuement son père qui déblatérait sans fin il avait pris l’ habitude de commenter tout ce qu’ il faisait de dire tout ce qui lui passait par la tête voilà je fais chauffer l’ eau je coupe les carottes je vais ouvrir la fenêtre je vais lancer une machine il lisait sa vie à le voix haute de crainte que les choses ne se réalisent qu’ à le demi ", "le ciel fut inexorable la source de mes larmes était tarie l’ oracle intérieur se taisait et ma prière retombait sur mon cœur desséché je me crus abandonné de dieu et je sortis désespéré l’ heure ou ̀ je devais me rendre chez mme de approchait; qu’ allais -je lui dire cette entrevue serait -elle la dernière la dernière j’ arrivai chez mme de m* à le commencement de la soirée ", "elle est étroite et la table est dure elle est éclairée intensément et le chat n\\' aime pas la lumière vive importe il faut qu\\ il soit là il est bien qu\\ à le cet endroit inconfortable il ne se plaît pas ailleurs dans ce coin il sent la chaleur de son amie et perçoit sa respiration parfois il ouvre les yeux et sans faire un autre mouvement la regarde ", "jaune le soleil coule aux\\n' colonnes de le chœur à les côtés de le christ culminant le tabernacle de cuivre silencieusement sous la nef évidée les rustres se voûtent en leurs blouses sombres \\n' parmi la poussière familière qui grisaille les murailles à le grand mal cyrille s’ évertue pour fuir son obstination d’ ivresse une envie sans cause\\n' de gifler le curé qui se prélasse à l’ autel dans les ors et les moires dès l’ instant il franchit avec lucienne le seuil de l’ église ce besoin le harcela et ses poings crispent comme si déjà ils étreignaient le prêtre ", "et voilà qu’ elle me serait ravie pour des raisons extérieures qu’ elle m’ échapperait cette fois malgré elle je réfléchis j’ essaie de me persuader que j’ ai tort mais c’ est plus fort que moi: dès que j’ imagine l’ écurie vide —vous en regratterez vite une autre mon commandant fit léal avec toute votre science je dois passer chez budan à le heures ce soir et donner à le m.grumbach votre réponse définitive il est excité en diable gardefort détourna la tête tendit la main à le sous-lieutenant et passa le pont brusquement ", "mais aurore était si compatissante qu' elle n' aimait que la société de les pauvres et de les malheureux un jour qu' elle se promenait seule dans la campagne elle passa près de la maison de le meunier juste à le moment où pierrot qui venait de naître criait et demandait le sein de sa mère elle entra dans le moulin poussée par une curiosité bien naturelle à les dames comme elle entrait pierrot cessa de crier pour lui tendre les bras aurore en fut si charmée qu' elle le prit sur-le-champ l' embrassa le caressa l' endormit le replaça dans son berceau et ne voulut pas sortir de le moulin avant d' avoir obtenu la promesse qu' elle serait choisie pour marraine de l' enfant ", "la pauvre femme employée à les p.t avait pris son train à le sens pour débarquer à la gare de lyon vers heures elle supplia le président le visage en larmes lui montra les photographies de didier enfant puis de didier à le ans jouant avec son jeune frère dans le jardin et une photo de famille de la famille unie le jour de la première communion de le futur criminel elle supplia pour son tout petit xavier qui attendait son grand frère non je n’ aurais pas dû la recevoir se dit le président le cœur serré car c’ était un homme bon tout ceci est vraiment trop pénible dites monsieur duteil on ne va pas couper la tête à le mon grand ", "elle était la gaieté de toutes les fêtes universitaires l’ entrain de toutes les réunions l’ orgueil de toutes les cérémonies et les étudiants qui étaient fous d’ elle n’ avaient garde de s’ inquiéter touchant l’ avenir de leur cher trésor une fois c’ était à l’ époque de la fin de les vacances parmi les jeunes gens qui arrivaient pour entrer à l’ université de tubingue il y en avait un qui excita la raillerie générale parce qu’ il arrivait conduit par sa mère une pauvre bonne femme habillée en paysanne qui pleurait toutes les larmes de son corps et semblait ne point pouvoir se séparer de son fils ils se moquent de toi tu vois bien enfant disait -elle tu seras malheureux ici reviens avec moi! le jeune homme qui avait les yeux rouges de pleurs lui rendait ses baisers mais ne voulait point partir " ]
PROPN ne s’ y mêlait pas il écoutait de loin et s’ étonnait en lui-même de trouver tant de bon sens dans une tête de jeune fille il n’ était pas très indulgent pour les jeunes filles notre stoïcien il les considérait comme de jolis petits animaux assez amusants assez gracieux mais absolument dépourvus de cervelle il s’ était fait cette opinion en considérant valentine qui aimait les rubans les couleurs vives le tapage les foules qui parlait souvent sans réfléchir et qui ne faisait nullement profession de mépriser la douleur physique toutes choses absolument opposées à la tournure d’ esprit de jacques il avait cru jusque -là que toutes les jeunes filles étaient semblables à le valentine et lucile lui faisait l’ effet d’ un phénomène	[ "quant à le frédéric il la proclamait la plus aimable de les cousines sans pareille pour la confection de les nœuds de cravate et le repassage de les faux-cols lucile fut bientôt accoutumée à la vie qu’ on menait dans la maison de son oncle c’ était une vie très occupée qui malgré sa monotonie ne laissait pas de place à l’ ennui on se levait de bonne heure; et longtemps avant de se lever on pouvait si l’on se réveillait entendre l’ infatigable pacifique qui allait venait trottait traînant ses chaussons ou faisant claquer ses sabots lavant récurant cirant frottant tout le rez-de-chaussée a heures et demie on descendait ", "on trouvait la grande salle à le manger en ordre avec un bon feu et la table mise on déjeunait lestement car il fallait que les garçons fussent à le lycée à le heures quand ils étaient partis mme et les jeunes filles allaient aider pacifique à le faire les chambres à le coucher pour qu’ elle pût aller à le marché sans remords pacifique n’ aurait jamais pu se décider à le partir pour le marché en laissant derrière elle un ménage incomplètement fait ensuite on venait s’ installer dans la salle à le manger devenue salle d’ étude ", "les jeunes filles travaillaient et marcelle se barbouillait les doigts d’ encre sous prétexte de faire un devoir les écoliers rentraient sans bruit et allaient s’ asseoir à le leur table la mère près de la fenêtre s’ appliquait à le faire vivre encore des étoffes que toute autre aurait jugées défuntes; et le temps passait ainsi jusqu’ à le repas de midi qui réunissait de nouveau toute la famille on causait on riait: valentine qui voulait tout savoir s’ informait des nouvelles de le lycée elle connaissait par leur nom tous les professeurs que ses frères avaient eus ceux qu’ ils avaient maintenant ceux qu’ ils pourraient avoir par la suite ", "elle connaissait aussi beaucoup d’ élèves et elle tourmentait jacques et frédéric pour savoir si un tel avait eu une bonne place si tel autre avait été puni si celui-ci qui était si farceur avait joué un bon tour à le maître d’ étude et si l’on avait encore fait du bruit dans la classe de le professeur d’ allemand lucile s’ étonnait un peu de les mœurs de les lycéens dont elle n’ avait pas idée n’ ayant jamais eu de frère mais elle s’ en amusait comme des mœurs de les peaux-rouges ou des chinois les jours de composition causaient une vive émotion dans la famille PROPN avait toujours de bonnes places ", "sa mère lui souriait l’ attirait à le elle et le forçant à s’ incliner le baisait à le front; son père lui disait c’ est bien mon garçon et valentine le félicitait bruyamment mais PROPN n’ aimait pas à se donner de la peine ses places n’ étaient pas bonnes et encore étaient -elles meilleures que ce qu’ il eût mérité par son travail: sa mémoire le sauvait mais son père était mécontent sa mère triste ", "marcelle trouvait que c’ était bien mal à un si grand garçon de n’ être pas le premier; et valentine inventait d’ excellentes raisons pour l’ excuser sauf à le gronder rudement quand elle était seule avec lui c’ était sa manière dans la journée quand les jeunes gens étaient retournés à le lycée on sortait un peu: l’ exercice est utile à les jeunes filles lucile qui n’ avait jamais vu la mer se mil à l’ aimer et elle cherchait toujours à le entraîner sa tante et ses cousines sur la route de PROPN pour voir les vagues houleuses et la grande étendue elle renonça pourtant assez vite à ce plaisir quand elle vit que valentine bâillait devant la mer comme devant la campagne verte les spectacles de la nature n’ étaient pas son fait et elle aimait mieux le mail et le jardin de les bains où l’on rencontrait à le chaque instant quelque figure de connaissance lucile se laissa donc conduire dans ces lieux de délices et parut prendre un vif intérêt à le ce que l’on disait de le chapeau neuf de madame une telle et de la vieille robe de sa voisine ", "mais elle n’ aimait guère ces saluts continuels à des personnes qu’ elle ne connaissait point ni les regards curieux qui la suivaient elle était contente de rentrer et de se remettre à le travail le soir on faisait parfois un peu de musique lucile manquait de force et ses doigts n’ étaient pas aussi agiles que ceux de valentine mais elle mettait dans les chants une expression si suave qu’ on oubliait en l’ écoutant ce qui pouvait manquer à la correction de son jeu; et jacques la choisissait toujours pour lui accompagner les adagios de ses sonates ", "elle y consentait timidement et en hésitant quoique ce fût un grand plaisir pour elle elle craignait de blesser sa cousine en prenant sa place aussi ne manquait -elle pas de remercier jacques de la complaisance qu’ il avait pour une écolière aussi médiocre qu’ elle; et elle demandait des leçons à le valentine qui avait déjà un talent remarquable pour son âge ainsi s’ écoulaient les jours et lucile devenue l’ enfant de la maison commençait à se distraire de ses propres chagrins pour pénétrer dans les préoccupations de sa famille adoptive elle réfléchissait beaucoup elle observait sans cesse; ", "elle vit bientôt qu’ à l’ exception de marcelle chacun de ceux qui l’ entouraient était possédé par une crainte ou par un désir qui sommeillait sans cesse à le fond de son cœur prêt à s’ éveiller à le toute occasion il fallait voir comme m. s’ exaltait quand il lisait dans ses journaux le plan de quelque grande entreprise destinée à le enrichir tous ses actionnaires dans l’ avenir le plus rapproché il en expliquait le but les moyens d’ exécution le succès était immanquable docks chemins de fer canaux halles exploitations de mines cités ouvrières travaux d’ irrigation ou de dessèchement tout était beau avantageux et bienheureux ceux qui avaient des capitaux à le y engager mais c’ était un cercle vicieux pour faire fortune il fallait toujours commencer par avoir de l’ argent; et il soupirait en tisonnant son feu d’ une main nerveuse " ]	[ "ce mélange de courtoisie et de solennité acheva de m’ effrayer m. adoucissant sa voix me ieta cette stupéfiante question –vous avez été en relations avec un sieur cloquin jules –non monsieur j’ ignore le sieur cloquin jules –cependant cette personne prétend vous connaître et très intimement et il me mit sous les yeux une photo–aphie c’ était ramon ", "je veux qu’ à le compter d’ aujourd’hui et jusqu’ à le nouvel ordre tu sois ambassadeur persan emploie le reste de notre argent à le monter ta garde-robe fais tes malles prends de les domestiques et je t’ installe dans un de les brillants hôtels de la rue de la paix –mais encore faudrait -il savoir ce que j’ aurai à le dire n’ est pas difficile ", "—encore à le crillon —au plazza avenue montaigne il avait pourtant posté un inspecteur dans chacun de les palaces de les champs-élysées et de les environs qui était il n’ a rien vu? —rien ", "elle venait souvent voir dame anastasie la pauvre enfant travaillait courageusement pour soutenir son vieux père un jour elle tomba toute éplorée dans les bras de son amie après une maladie cruelle le vieillard était mort ce fut une grande douleur je vous l’ assure ", "ils feront comme dracula ils revivront avec votre propre sang pour la première fois rosner avait perdu l’ air ironique qu’ il affichait en permanence il se redressa en prenant appui sur la table —vous avez le chic pour mettre le nez dans les affaires les plus vaseuses inspecteur mais ce n’ est pas en remuant la boue qu’ on parvient à en sortir —comment alors —tout simplement en y plongeant les autres je regagnai paris par le r. et débarquai à la gare de le nord un peu avant heures ", "la tentation même si l’on y résiste est déjà une faute le repas terminé il se leva et passa dans sa chambre où marthe le rejoignit il apprit par elle que la chambre de suzanne était à le même étage plus tard il entendit monter la jeune fille mais il savait que rien ne le ferait plus déchoir ", "je n' osais pas demander à le cécile de me laisser seule sur la cuvette de les toilettes qu' est -ce que tu attends a -t-elle soufflé en me déshabillant puis me poussant vers la baignoire ou ̀ je suis entrée avec les mouvements de ce héron que j' avais vu marchant à le bord de le lac de meymac la semaine précédente je souriais bêtement comme toute femme en proie à la grande rêverie amoureuse et qui cependant à le force d' espérer tout n' attend rien rien ", "il n’ a même pas le courage de sourire je sors de l’ auber de ma vague pour douiller l’ orgie anisée mais il étend un bras décidé: —laissez m’sieur le commissaire je suis ici dans mon fief je rengaine mon bel argent sans insister a le vexerait et avec les hommes donneurs il faut se méfier le soir tombe avec un bruit mat lorsque je m’ insinue dans un café de l’ avenue junot c’ est le troisième que je visite ", "j’ avais assez souvent de longues heures inoccupées et seul dans cette sombre étude je pensais à la maison maternelle j’ aurais bien voulu alors écrire à le ma pauvre maman mais une lettre de dol à le port-dieu coûtait sous et comme je savais bien qu’ elle ne gagnait que sous par jour je n’ osais mettre à la poste toutes celles que j’ écrivais nous en étions réduits à le nous embrasser par l’ entremise d’ un mareyeur qui venait les jours de marché le supplément de nourriture que j’ avais trouvé chez pataud m’ avait en ces derniers temps rendu assez indifférent à l’ exiguïté de ma portion réglementaire quand je n’ eus plus qu’ elle il me sembla qu’ il y avait des jours où elle était plus réduite encore qu’ à l’ ordinaire ", "nous ferons lever les bécasses et quand tu entendras: pit pit dresse oreille et ouvre oeil les bécasses passeront sur la tête point de carotte tient le fusil couché entre son bras est la première fois qu\\ il va tirer une bécasse il a déjà tué une caille déplumé une perdrix et manqué un lièvre avec le fusil de m. " ]
à le bout de heures alors que j’ avais englouti un kilo de tzatziki un plat entier de moussaka et une bouteille de vin à le moment ou ̀ je m’ apprêtais à le crier grâce PROPN a enfin abordé des territoires plus intimes le monologue m’ a semblé prendre une tournure plus intéressante à l’ âge de ans il prétendait n’ avoir jamais été amoureux il ne se souvenait pas d’ avoir éprouvé pour une femme de sentiment extrême déstabilisant il lui était arrivé d’ être séduit jamais bouleversé	[ "ce n’ est d’ ailleurs pas le mot qu’ il a employé il a dit: je n’ ai jamais été perturbé bref il s’ ennuyait j’ étais pour ma part convaincue d’ une chose: par définition l’ amour emporte accapare renverse et rien d’ autre ne vaut la peine je n’ étais pas de mauvaise humeur ni même irritée pourtant j’ ai posé ma main sur la sienne et j’ ai dit: pour être perturbé milan je crois qu’ il faudrait commencer par apprendre à le écouter ", "il m’ a regardée il a souri de ma vie je n’ ai vu visage aussi innocent il s’ est levé s’ est approché de le bar pour payer l’ addition et nous sommes sortis nous nous sommes quittés devant chez lui à le quelques mètres de le restaurant nous sommes convenus de nous rappeler un de ces jours quelque chose d’ opaque s’ était installé entre nous PROPN a composé son code et m’ a abandonnée devant son immeuble sans se retourner ", "je n’ étais pas fière de moi je me suis couchée avec son sourire comme une fenêtre minuscule ouverte sur la lumière d’ un autre jour dès le lendemain j’ ai attendu qu’ espérais -je? que s’ était rendu compte à le peine rentré chez lui qu’ il était tombé éperdument amoureux de moi que sa vie était dorénavant dépourvue de sens qu’ il ne tarderait pas à m’ appeler pour s’ excuser me demanderait de venir chez lui me poserait des questions toute la nuit et me supplierait de rester dormir? sans doute oui quelque chose comme la vie est douce qui se charge pourtant de nos illusions ", "j’ avais dû en d’ autres temps rendre mon âme à les évidences mais on ne peut pas renoncer à le tout j’ avais vu beaucoup de films et lu trop de livres au-delà de les mots quelque chose parfois nous propulse vers la solitude de l’ autre vers son désespoir son impuissance ou sa colère cela même qui ne se partage pas et que l’on croit pourtant reconnaître dans cet élan obscur et aveugle je m’ étais souvent laissé faire ", "une semaine après notre dîner alors que je n’ avais aucune nouvelle de lui je me suis levée un matin avec l’ idée claire et déterminée que j’ allais perturber la vie de et pas qu’ à le moitié j’ ai commencé par le plus facile j’ ai fait passer dans libération une annonce avec son numéro de portable: m. grand amateur de tartes à les fraises organise concours exceptionnel samedi octobre à le heures apporter son matériel ingrédients fournis j’ ai su plus tard qu’ il avait reçu appels en jours ", "je me suis ensuite fait passer pour sa secrétaire particulière et ai envoyé à la première heure à le son domicile une entreprise de dératisation le lundi eurocafard le mardi un plombier et un serrurier le mercredi le jeudi je lui ai fait livrer par la redoute contre remboursement un appareil de musculation abdominale et une friteuse le vendredi soir une vingtaine de pizzas à les fruits de mer accompagnée d’ un mot sibyllin bon appétit. le samedi milan m’ a laissé un message d’ une vulgarité époustouflante sur mon répondeur je ne me suis plus manifestée ", "le mardi suivant pour la première fois j’ ai regardé tout est vrai consacrée à la vie sexuelle de les handicapés l’ émission commençait par un reportage d’ une heure suivi par un débat à lequel participaient les principaux protagonistes nains une aveugle un paraplégique ainsi que quelques témoins supplémentaires supposés apporter un éclairage nouveau ou discordant tout à le long de l’ émission les téléspectateurs pouvaient voter par téléphone ou sms pour choisir le témoin le plus émouvant lequel aurait la très grande chance d’ être invité quelques mois plus tard à la finale demain est un autre jour qui consacrerait par un vote ultime le témoin le plus authentique et le plus bouleversant de l’ année à la fin de la soirée je n’ étais plus très sûre d’ avoir envie de perturber la vie de le lendemain PROPN était l’ invité d’ honneur d’ une nouvelle émission littéraire tandis que sur une autre chaîne on rediffusait pour la dixième fois le premier épisode de destins de braise ", "j’ ai éteint la télévision j’ ai posé un disque sur la platine et j’ ai sorti ma table à le repasser une semaine ou se sont écoulées comme ça expectatives dans un entre-deux qui me permettait de réfléchir à l’ éventuelle poursuite d’ une opération de séduction dont les motivations me semblaient pour le moins obscures jusqu’ à ce jour de novembre où à le heures de le matin comme je sortais tout juste de ma douche la sonnerie de ma porte d’ entrée a retenti je me suis enroulée dans une serviette le temps de traverser le couloir et de m’ interroger sur l’ identité de le kamikaze qui envisageait de me rendre visite à le cette heure matinale ", "quand j’ ai ouvert la porte PROPN se tenait devant moi frais souriant les bras tendus derrière lui une équipe réduite cameramen un chef opérateur un preneur de son s’ esclaffait en chœur: surprise le maître d’ œuvre surgi de la cage d’ escalier et visiblement submergé par la joie s’ est empressé de m’ expliquer la situation je rêvais depuis des années de passer une journée avec les murs de ma chambre étaient couverts de posters de le chanteur j’ avais tous ses disques et connaissais toutes ses chansons par cœur et bien voilà c’ était fait c’ était aujourd’hui grâce à le stars sur un plateau enfin j’ allais pouvoir vivre ce jour unique mémorable fantastique dont je me souviendrais toute ma vie " ]	[ "était toujours immobile on l’ eût pu croire assommée si peu à le peu à le bout d’ un temps assez long l’ intestin l’ estomac et la langue sous l’ influence de forces intérieures invisibles n’ étaient rentrés d’ eux-mêmes par la bouche pour reprendre leur place normale.lentement aussi les poumons se remplirent; sembla se gonfler comme une baudruche dans laquelle le crépuscule aurait soufflé de la vie et les paupières allongées par la mort surplombèrent de nouveau le cercle d’ or de son regard étonné elle eut un papillotement ses yeux se fermèrent et les pattes se rassemblèrent instinctivement sous son corps .de nouveau elle perçut le monde extérieur ses yeux virent ses membranes tympaniques se tendirent sa peau verruqueuse frémit elle laissa les sensations l’ imbiber puis les chercha: elle regarda et écouta en haut la nuit était drapée comme chaque soir avec ses larmes d’ or pareilles à les yeux de les compagnes inaccessibles vers-luisants de les prés noirs d’ un paradis promis mais il manquait à ses habitudes le peuple de les sœurs les palais de roseaux et la ", "tu pourrais ne pas l’ apercevoir et passer à le côté jacques et je veux te l’ indiquer aussi —mais c’ est une folie mon bon ami! ne pars pas ne fais pas un sacrifice que je ne t’ ai pas demandé que rien ne justifie je te l’ assure je ne pense pas à le mademoiselle de seigny je ne pense même pas à me marier ", "il a parcouru les diverses rues de montmartre mais trop pauvre n\\' a pu entrer dans aucun des bars dont à le reste les jazz lui ont semblé du trottoir bien inférieurs à le ceux de souvent il a froid il est près de pleurer et un peu plus il retournerait à le piano de la boîte de nuit qu\\ il déteste mais il se raidit se répète qu\\ il lui faut devenir un de les rois de paris un jeune homme doré et que de tout et même de son prénom ridicule il peut il est pas maladroit tirer une séduction nouvelle dans les discussions il a chaque soir avec lui-même il se juge comme il était un étranger et appelle m. arthur m. arthur il aurait dansé de joie la première fois que la bonne de la pension de famille a prononcé son prénom qu\\ elle avait lu par curiosité machinale et personnelle sur la fiche que doit remplir tout nouvel arrivant ", "apercevant m. de mayonne elle s’ avança vers lui –tout à le fait réussie cette fête monsieur le duc! mme de mayonne s’ entend admirablement à le organiser cela –oui ce n’ est pas mal je crois que la recette sera magnifique –sans aucun doute! et cela grâce à le m. de gesvres ", "je crois qu\\ il appelle PROPN sa médiocrité est éprouvante il n\\ arrête pas de parler de fric et de placements les sicav les obligations françaises les plans épargne-logement tout y passe il compte sur un taux d\\' augmentation légèrement supérieur à l\\' inflation il me fatigue un peu; ", "elle se retourna marie désespérée était tombée sans force sur un siége souviens -toi souviens -toi dit marguerite d’ un ton solennel ", "elles sont bien si charles avait alerté toutes ses connaissances après la disparition de justine celle de paul fut l' occasion de leur diffuser un nouveau signalement bob qui l' accompagnait dans ses tournées lui ayant parlé de dont l' ombre planait sur les événements charles indiqua cette filière à les collègues PROPN venait aussi dès que son service le permettait renouant avec son ancienne confrérie rappelant à le charles tel comble ou tel sous-sol pons cessa vite de les suivre ", "je m' abstiens de répondre primo parce que je suis pressé deuxio parce que je suis vexé je tape un mètres jusqu’ à le bureau ou ̀ m’ attend un appareil téléphonique décroché la voix de le vieux se faufile dans mes trompes d’ eustache san-antonio lui-même patron ", "parfois je crie fiévreusement ce qu’ on a coutume de taire ce qui se chuchote très bas puis ma voix languit jusqu’ à le murmure parce que je n’ ose poursuivre je voudrais dire dire dire tout ce que je sais tout ce que je pense tout ce que je devine tout ce qui m’ enchante et me blesse et m’ étonne mais il y a toujours vers l’ aube de cette nuit sonore une sage main fraîche qui se pose sur ma bouche et mon cri qui s’ exaltait redescend à le verbiage modéré à la volubilité de l’ enfant qui parle haut pour se rassurer et s’ étourdir je ne connais plus le somme heureux mais je ne crains plus les vrilles de la vigne toutes nous rentrons poudrées moi la petite bull et la bergère flamande il a neigé dans les plis de nos robes j’ ai des épaulettes blanches un sucre impalpable fond à le creux de le mufle camard de poucette et la bergère flamande scintille toute de son museau pointu à sa queue en massue nous étions sorties pour contempler la neige la vraie neige et le vrai froid raretés parisiennes occasions presque introuvables de fin d’ année dans mon quartier désert nous ", "je ne veux subir la compassion de personne il y eut un moment de silence –eh! bien vous voyez monsieur reprit -elle en levant la tête vers lui d’ un air triste et doux quel que soit le sentiment qui vous ait porté à le vous jeter étourdiment dans ma retraite vous me blessez vous êtes trop jeune pour être tout à le fait dénué de bonté vous sentirez donc l’ inconvenance de votre démarche je vous la pardonne et vous en parle maintenant sans amertume " ]
le brave garçon ne s’ en plaignait pas; à le contraire sous ses dehors gouailleurs et débraillés c’ était un cœur d’ or que le bellevillois –seulement disait -il pour expliquer son caractère un peu bizarre c’ est comme un cœur d’ artichaut; faut pas le prendre à le r’ trousse-poil sans jamais se faire prier pourvu que comme il disait on ne le prît pas de la mauvaise façon il faisait les courses et se rendait utile dans la mesure que lui permettait son ignorance presque totale de l’ anglais	[ "mais un gamin de paris comme lui n’ était pas embarrassé pour si peu soit en s’ aidant d’ un de les petits manuels de conversation à l’ usage de les voyageurs soit à le moyen de mimiques expressives il finissait toujours par se faire comprendre il était si comique bredouillant un anglais hérissé de barbarismes émaillé et lorsqu’ il ne trouvait plus ses mots d’ expressions empruntées à les faubourgs parisiens que plus d’ une fois malgré leurs inquiétudes ses ma��tres étaient partis d’ un franc éclat de rire en l’ entendant un matin olivier coronal qui de son côté s’ occupait aussi de trouver des capitaux remit à le bellevillois plusieurs plis cachetés –tiens léon tu vas aller me porter ces lettres à le destination ", "tu montreras les adresses à le cocher; car tu vas prendre une voiture sans cela jamais tu ne t’ en tirerais PROPN fit le bellevillois y a pas de danger que je m’ perde l’ temps d’ aller et d’ venir et j’ suis là et puissent ces lettres avoir un résultat pour nous ", "mon pauvre ami la situation n’ est vraiment pas rassurante l’ avenir se fait sombre m.golbert surtout paraissait désolé c’ était lui qui avait eu l’ idée de venir à le devant l’ indifférence et la sourde hostilité que partout on avait rencontrée il ne se le pardonnait pas ", "PROPN quoique navré lui-même avait beau lui dire que rien n’ était perdu il n’ arrivait pas à le convaincre s’ être cru près de le but qu’ il poursuivait depuis tant d’ années à la veille d’ entreprendre la construction de son train subatlantique et constater que toutes les tentatives étaient infructueuses que jusqu’ à le présent pas un commanditaire ne s’ y était intéressé pas un dollar n’ avait été récolte c’ était pour le vieux savant un sujet de tristesse continuelle PROPN voyait bien cela le vieux comme il l’ appelait avec son franc parler lui était sympathique ", "le bellevillois ne tarissait pas en invectives contre ces boulotteurs de jambon c’ était sa manière à le lui de nommer les américains d’ la galette maugréait -il ce matin-là en cherchant un cab; avec a qu’ ils en ont beaucoup! pas seulement pour faire balayer leurs rues mes amis quelle bouillabaisse ", "il avait plu toute la nuit un lac de boue emplissait les chaussées montant presque à la hauteur de les trottoirs toi r’garde un peu si tu sais lire fait léon en mettant sous le nez d’ un cocher la première de ses adresses fait le conducteur impassible ", "aussi grave que le plus grave de les yankees le bellevillois s’ installe dans le cab allume une cigarette et contemple avec un air narquois les piétons qui pataugent avec leurs bottes de caoutchouc dans une glu nauséabonde –tiens! s’ écrie tout à le coup PROPN qui vient d’ apercevoir à le côté de lui sur la banquette un large portefeuille de cuir qu’ est -ce que c’ est que tout cela? fait -il après l’ avoir ouvert que de paperasses ca ressemble à l’ action de le crédit foncier que maman avait dans le temps à le moins que ce ne soient des billets de loterie ces billets de loterie étaient tout simplement des chèques et des billets de banque ", "mon vieux s’ écria léon goupit c’ est tout de même pas malin de laisser prendre l’ air à le tes picaillons qu’ est -ce que je vois là un nom français: jean-baptiste michon que le diable m’ emporte si a ressemble à le quéqu’chose d’ américain pour sûr c’ est un compatriote un français et le bellevillois qui n’ en croyait pas ses yeux détacha la carte de visite fixée dans l’ intérieur de le portefeuille et relut: jean-baptiste avenue le premier mouvement de léon avait été de donner cette adresse à le cocher pour y reporter sa trouvaille –tout d’même non dit -il ", "les affaires de mon maître avant justement le cocher l’ arrêtait devant une maison de banque il sauta de voiture y déposa sa lettre et continua ses courses ayant donné une nouvelle adresse à le son automédon mais il avait hâte d’ avoir fini ce portefeuille trouvé brûlait les doigts de l’ honnête garçon " ]	[ "PROPN fit l’ adjudant qui aimait assez tout en le surveillant jour et nuit et qu’ a -t-il rêve –que je m’ étais évadé alors je n’ étais plus de la maison moi? il faut le croire répondit avec son sourire railleur –et toi reprit turpin qu’ as -tu rêve –que je soupais avec une jolie femme –farceur! –et que je buvais de le champagne frappé ", "la seconde moitié de la salle garnie de banquettes de velours se trouvait déjà comble marcel était placé entre un vieillard ayant les allures d’ un vieux serviteur et une sœur de PROPN devant lui derrière lui se pressaient des femmes élégantes des frères de les écoles des soldats des femmes de le peuple des marins la plupart avaient la poitrine couverte de médailles de sauvetage de décorations multiples les musiciens commencèrent une marche triomphale et l’on vit s’ avancer sur l’ estrade le président de la société les membres de le comité le secrétaire perpétuel celui-ci s’ assit à un bureau spécial ", "pinaud hurle est le signal la foule libère son cri d\\' angoisse le gros tout gros qu\\ il soit décrit un vol plané d\\' oiseau de proie piquant une lourde glissade sur agneau qui paît en paix il abat sur un groupe de gentilles religieuses massées en bordure de la route il en renverse comme des quilles ", "je pleure et jamais je ne vous ai vues aussi brillantes car il leur parlait à le féminin depuis qu’ il les croyait ses images –lance -nous des quartiers de roche cria ulysse le remous détachera de le bord notre vaisseau –voilà la plus belle et la plus rusée ", "vous me connaissez ma belle enfant je ne suis pas un rigoriste moi un de ces pédants qui proscrivent les plaisirs honnêtes mais il faut en user avec modération et sans emportement –voyons bel ami attendez que vous soyez à le prêche et je vous écouterai religieusement je vous assure –en vous promettant de ne pas suivre mes conseils –peut-être –où êtes -vous allée ce matin en promenade ", "c’ est un système si commode quand on ne se sent pas la conscience tranquille et qu’ il faudrait répondre à des questions embarrassantes rentrée à la maison charlotte installa la jolie colombe devant sa fenêtre sur un petit balcon ou elle soignait déjà quelques modestes pots de fleurs elle s’ informa de la façon dont il fallait la nourrir et résolut de consacrer à lui acheter des graines une partie de le modeste pécule que cousine hilda lui octroyait chaque semaine avec une parfaite mauvaise grâce comme si cet argent n’ avait pas été bel et bien la propriété de la petite fille charlotte aimait tendrement la colombe qui lui rappelait sœur PROPN et l’ accueillait à son réveil par de doux roucoulements c’ était presque une société pour elle; ", "elle se disait seulement que gillette serait contente d\\' elle elle sortait de son apathie et qu\\ elle acceptait bravement la première occasion de bien faire et d\\' aider les autres air mouillé pénétrait ne revenait pas aube regardait la flamme sans pouvoir en détacher ses yeux un tumulte arracha à le cette contemplation magnétique elle leva les yeux ses moutons étaient plus là elle entendit une confusion de bêlements plaintifs et de voix courroucées elle sauta sur sa pierre pour embrasser plus d\\' espace et elle vit les moutons dans un autre pré d\\' où plusieurs paysans les chassaient à le grands cris elle vit en même temps zoé qui dégringolait d\\' une hauteur voisine les cheveux à le vent sans se soucier des reproches et des menaces qui pleuvaient sur elle l\\ enfant ramena les brebis de son petit troupeau dans leur domaine ", "–nous avons vécu un an reprit lucien sans nous quitter une heure puis la lassitude est venue ces amours fiévreux impossibles que le souvenir d’ un passé multiple assombrit à le toute heure finissent par être un accouplement monstrueux et infernal un matin je me suis éveillé non seulement n’ aimant plus aspasie mais l’ ayant en horreur je crois qu’ elle aussi dans cette retraite volontaire à le laquelle elle s’ était condamnée regrettait le passé et cette vie bruyante et vide qu’ elle avait menée si longtemps ", "–comment ça. malheureusement pour la compagnie demanda un employé débutant sans doute car si à le contraire boissard s’ était fait tuer par le marquis sa veuve et ses enfants n’ auraient pas touché un radis de la compagnie car vous savez que la prime n’ est pas due pour le cas de mort en duel –ni pour le cas de suicide –ni pour le suicide donc reprit l’ employé à le journal maintenant qu’ il a soldé sa première année si m. boissard mourait la compagnie la danserait donc de ses millions –parfaitement ", "vous êtes difficile ma mignonne à le votre sens si je comprends bien je fais trop en ne faisant pas assez oui dit -elle en riant c' est un peu cela je voudrais là tenez être si avant mêlée à le votre vie que vous vous aperceviez moins que je suis là et je devine que c' est encore moi que vous aimez en aimant les autres et que vous ne les aimez si fort que pour témoigner que j' y suis un peu pour quelque chose c' est la vérité même s' écria étourdiment le président surpris qu' elle vît si bien en lui " ]
je suis d’ avis qu’ il faut laisser à le chacun son initiative lorsqu’ un enfant a été jeté à l’ eau et qu’ il sait déjà nager tant bien que mal on ne saurait lui rendre de plus mauvais service que de le repêcher et de le mettre à le sec sur un rivage ou ̀ il n’ a rien à le attendre de personne j’ ai trouvé une brave femme qui sert de chaperon à la petite et qui mange là ses petites rentes plus agréablement que si elle les mangeait toute seule elle vit avec eux le frère va à le gymnase travaille comme un enragé et se destine à la médecine	[ "lui naturellement coûte quelque peu et ne gagne rien la sœur a gardé plus de la moitié de les leçons de sa mère que voulez -vous cette petite on a eu pitié d’ elle! et malgré ses robes demi-longues ses élèves en font grand cas —comment se fait -il qu’ elle joue ici pour faire danser? demanda nadia qui regardait avec intérêt les orphelins ", "—je lui ai rendu quelques services de le moins je n’ ai pu m’ en cacher assez pour qu’ elle l’ ignorât et elle m’ a demandé comme une faveur de faire danser chez moi toutes les fois que j’ aurais de le monde c’ est sa façon à le elle de payer la dette de la reconnaissance ces enfants-là ont des manières et un cœur qui font honneur à le leur malheureuse mère la contre-danse était finie les danseurs s’ éparpillaient la fillette prit son petit mouchoir le passa sur son visage le remit dans sa poche et sourit à son frère avec une expression de tendresse si extraordinaire que nadia vint auprès d’ elle pour lui parler ", "—cela ne vous ennuie pas mademoiselle de faire danser les autres sans danser vous-même lui demanda -t-elle la jeune fille leva les yeux sur cette dame inconnue et rassurée par le sourire elle répondit avec une tranquille fierté: —oh! non madame cela me fait plaisir à le contraire ", "—cela ne vous fatigue pas —quelquefois à la fin de la soirée mais pas ce soir je n’ ai pas joué de le piano cette après-midi exprès la regarda plus longuement puis examina aussi le jeune garçon ils supportaient ce regard sans fausse honte sans embarras comme des enfants modestes et bien élevés avec une nuance de réserve en plus ainsi qu’ il arrive à le ceux qui se trouvent sur un pied d’ infériorité où ils savent qu’ ils sont les égaux de tout le monde —si je vous faisais danser dit tout à le coup madame cela vous ferait -il plaisir les yeux de le petit garçon pétillèrent de joie et il regarda sa sœur mais ne dit rien ", "la jeune fille remercia et refusa avec un sourire très franc qui illumina son visage —et votre frère pourquoi ne danse -t-il pas —parce que ma sœur ne peut pas danser —eh bien faites ensemble un tour de valse dit nadia en ôtant ses gants et en se mettant à le piano allez cela vous dégourdira les jambes ", "n’ est -ce pas ma tante fit -elle à la comtesse qui s’ approchait celle-ci ayant approuvé de la tête le jeune couple partit à le milieu de le brouhaha de les autres petits danseurs ils dansaient à le merveille avec une grâce juvénile qui faisait plaisir à le voir lorsque nadia cessa de jouer ils revinrent vers elle; ils la remercièrent avec beaucoup de dignité et une effusion contenue qui toucha madame ", "elle se pencha vers la jeune fille pour lui parler bas —voulez -vous venir me voir mademoiselle mademoiselle —marthe drévine répondit la jeune fille à l’ interrogation de les yeux de nadia —mademoiselle marthe reprit celle-ci voulez -vous venir me voir j’ ai une petite fille qui a bien envie de commencer le piano; ", "je suis sûre qu’ elle serait enchantée de vous avoir pour professeur je vous remercie infiniment madame répondit la jeune fille quand pourrai -je me présenter chez vous sans vous déranger? —demain à le midi à le revoir ", "elle enveloppa les enfants dans un même signe de tête affectueux et les quitta l’ instant d’ après marthe courut à sa bienfaitrice qui passait dans les groupes —madame lui dit -elle à le demi-voix j’ ai une nouvelle leçon chez cette belle et bonne dame qui nous a fait danser je vous remercie tant madame ses yeux remerciaient plus encore que ses lèvres " ]	[ "mais à le milieu un bonhomme éclipsait tous les autres non seulement parce qu’ il était le plus gros le plus large le plus rouge de visage mais parce qu’ on sentait en lui une personnalite plus forte des sabots une vareuse sur la tête une casquette toute neuve qui n’ avait pas encore eu le temps de prendre la forme de la tête et qui par le fait était ridicule l’ homme était oosting plus souvent appelé le baes occupé à le fumer une courte pipe en terre tout en écoutant ce que ses voisins racontaient il souriait vaguement ", "il est majuscule .–tu sais la hauteur de la pile de ce que j’ ai à le lire à le mon chevet qu’ est -ce que je leur raconte à les journalistes moi si je ne les ai pas lus ces bouquins –tu lis le résumé: c’ est l’ histoire d’ un mec –et c’ est –c’ est moi la réunion de les représentants est une incontournable messe j’ en ai célébré quelques centaines et autant les grandes foires à le fil de le temps m’ écœurent autant j’ aime toujours ma réunion de les représentants elle est le premier maillon de la chaîne de les malentendus aime les représentants des gaillards qui chaque matin tournent la clef de leur peugeot diesel pour aller vendre des livres alors qu’ ils pourraient tout aussi bien aller vendre autre chose vendre par exemple des choses dont tout le monde a besoin et sur lesquelles il n’ y a rien à le dire ", "je suis dehors mais je ne peux pas rentrer la jeune veuve était furieuse que son fils se fût absenté si longtemps elle répondit: rentrer d’ où on est sorti ce ne doit pas être compliqué tout de même mets-y de la bonne volonté! l’ enfant poussa si fort qu’ il démolit le chambranle et que la porte vola en éclats la mère sortit de son lit elle lâcha un cri d’ effroi lorsqu’ elle vit son fils il remplissait toute la chaumière ", "enfin le thé était bon et coquettement servi sur des tables fleuries les murs étaient encombrés de dessins un peu naïfs ou d’ étoffes curieusement brodées d’ or et d’ argent le plafond était garni de grosses boules électriques disposées dans des lampes à le huile on parlait un langage un peu rude qu’ elle ne comprenait pas mais que son compagnon lui traduisait sur sa demande .il lui désignait aussi des consommateurs dont à les seuls caractères physiques il devinait les origines –voici des cosaques de l’ oural à le teint chaud des petites russiennes à les lourdes nattes blondes voici encore des caucasiens plus loin d’ authentiques tziganes à les corps nerveux à les visages fins à les yeux indolents il allait continuer son énumération mais elle l’ interrompit: –de quelle race êtes-vous vous john? –de pure race slave ", "les fidèles ne viennent là qu' à le certaines époques de l' année et entre pèlerinages les herbes ont le loisir d' envahir les dalles il y pousse aussi des cycas longs et frêles montant le plus haut possible leurs touffes de plumes vertes pour chercher le soleil et le temple se trouve à le fond surplombé par des roches verticales d' où pendent des lianes des racines enchevêtrées comme des chevelures en chine en annam à le japon c' est l' usage de cacher ainsi des temples n' importe où à le milieu de les bois dans le demi-jour de les vallées profondes comme des puits même dans l' obscurité verdâtre de les cavernes ou bien de les jeter hardiment au-dessus de les abîmes de les percher sur les sommets désolés de les plus hautes montagnes ", "hector trouva ses amis de la fresnaie fort inquiets de sa longue absence et sa figure bouleversée ne les rassura pas —vous avez échoué? lui demanda madame aubanel oui! il me reste bien peu d’ espoir strict observateur de sa parole hector ne parla pas de la scène de le salon mais en peu de mots il résuma sa conversation avec la mère de louise lorsqu’ il en arriva à la lettre dont il était chargé par l’ abbé madame partagea son avis ", "elle se leva vivement pour remonter chez elle heureusement je demeure à le côté dit -elle sans cela j’ eusse fait attendre maxime mon dieu comme nous avons été bavards et pourtant je ne t’ ai rien dit de ce que j’ ai vraiment dans le cœur fit norbert qui devint sérieux tout à le coup.— dans le cœur mais il n’ en a pas été question un instant de ton cœur je te connais va cette pauvre philippine se fait de fameuses illusions si elle s’ imagine que tu l’ aimes en effet dit norbert dont le joyeux visage prenait peu à le peu une expression de gravité mélancolique d’ abord tu ne sais pas ce que c’ est qu’ aimer PROPN ne répondit que par un regard tu m’ as dit fois que tu étais sûr de toi auprès des femmes sûr de rester le maître de tes caprices de ne jamais te laisser dominer par une passion tous les hommes disent cela jusqu’ à le jour ou ils sont pris corps et âme et alors ils ne disent plus rien ah plaisantes -tu qu’ est -ce que tu veux me faire entendre ", "m’ aimez -vous dites? en doutez -vous encore? mais c’ est un mot si doux qu’ on ne peut se lasser de l’ entendre ni de le dire! vous avez raison je vous aime autant que je puis aimer et il me semble que ce n’ est pas encore assez –chère créature vous avez à le fond de le cœur de les trésors de tendresse vous les prodiguez à le pleines mains et vous trouvez que vous ne donnez pas encore assez c’ est ainsi que s’ écoulaient les heures trop courtes qu’ ils multipliaient autant qu’ il était en leur pouvoir de le faire les journées ne suffisaient pas à le bonheur qu’ ils avaient de se voir ", "aussi quand le prêtre debout près de le lit fut à le moment de mettre l’ hostie divine sur les lèvres pâles de l’ agonisant PROPN se releva de le plancher ou elle était agenouillée et saisissant le bras de le ministre de dieu cria arrêtez celui que vous allez administrer n’ est pas carliste il est chrétien répondit le religieux femme agenouillez -vous et priez je prierai pour lui qui va mourir mais que lui prie tout haut pour nos enfants la prière de les mourants est puissante auprès de le seigneur ", "PROPN veut faire le tour de le monde je sais c' est une femme tout à le fait extraordinaire si hardie si résolue et si merveilleusement belle sourit avec quelque mélancolie —savez -vous qu' elle a un très vif désir de vous connaître il avait prononcé cette phrase avec hésitation et il bredouilla les derniers mots comme s' il regrettait d' avoir parlé mais la marquise avait entendu: " ]
oh mon capitaine vous n’ avez donc jamais aimé une femme qui vous aimait aussi sans cela vous sauriez qu’ un mois d’ absence est une douleur car un jour d’ absence est un chagrin je ne répondis rien frappé que j’ étais de cette observation le cœur de ce jeune soldat avait un esprit et une délicatesse inconcevables	[ "il me faisait sans cesse de les réponses de ce genre qui m’ attendrissaient jusqu’ à les larmes il existait dans cet homme je ne sais quelle séduction à le laquelle je n’ ai vu personne se soustraire alors mon cher minsky vous demanderez des permissions et vous irez la voir on ne m’ en donnera pas mon capitaine vous savez bien que le colonel a mis à l’ ordre que le premier soldat qui coucherait hors de l’ île serait regardé comme déserteur et il y a trop loin d’ ici à le beveland pour revenir le même jour ", "il me faudra rester et je ne verrai plus PROPN en me parlant ainsi des larmes roulaient dans ses yeux cela me toucha je solliciterai pour vous un congé ne vous affligez pas le prince d’ isembourg me refusé peu de chose ", "je lui rendrai compte de votre conduite et ne fût -ce que pour encourager les bons sujets il vous laissera partir PROPN secoua la tête continua son sifflement en brossant mon habit d’ uniforme et de ce moment devint de plus en plus triste il faisait exactement son service quelque dur qu’ il fût ne se plaignait jamais et était toujours prêt à le tout ses camarades l’ adoraient plus ils étaient pervertis plus ils montraient une sorte de culte pour cet homme dont les habitudes différaient essentiellement des leurs l’ amour avait fait ce miracle car le passé de georges n’ était pointa l’ abri de reproche ", "hongrois dé naissance il fut comme ses compatriotes grenadier à le service de l’ autriche je ne sais quelle faute le fit punir sévèrement selon la discipliné rigoureuse de l’ empire il déserta et vint à le régiment où on se hâta de l’ enrôler nous ne trouvions pas souvent de pareils soldats depuis qu’ il connaissait wilhelmine ce qu’ il y avait de reprehensible dans sa manière d’ être disparut il passait ses heures de liberté à le travailler pour être savant disait -il et plaire à le m. strass ", "nous remarquions les progrès vraiment singuliers qu’ il faisait surtout dans les études sérieuses ainsi que tous les hongrois il parlait une sorte de latin assez pur quoique sans principes il apprit le grec le français les mathématiques enfin ce qu’ un homme apprend d’ ordinaire dans sa première éducation il faisait des vers médiocres mais pleins de sentiment et de tendresse ses camarades se les arrachaient et les chantaient sur tous les tons avec leurs voix de corps de garde cela formait un étrange contraste ", "ces paroles douces plaintives criées à le tue-tête dans la caserne par de véritables chenapans je ne connais pas un mot plus honnête pour désigner ces messieurs présentaient une harmonie sauvage qui faisait mal à le entendre je disais donc que georges triste et morne depuis le départ de wilhelmine n’ avait plus fait de vers me parlait à le peine et fuyait tout le monde un dimanche après la parade j’ étais de semaine il s’ approcha de moi et me pria assez brusquement de le suivre à l’ écart j’ ouvrais la bouche pour le refuser mais sa physionomie me sembla si agitée que machinalement je fis quelques pas vers l’ endroit qu’ il me désignait ", "mon capitaine voici une lettre de wilhelmine voulez -vous la lire PROPN n’ y a que vous à le moins à qui je la montre depuis jours je lutte mais comment faire elle m’ attend et vous seul pouvez m’ obtenir la permission d’ aller à le beveland ", "je pris la lettre voici ce qu’ elle contenait georges j’ ai besoin de vous voir’ à le tout prix partez sur -le champ si vous saviez quel danger nous menace vous n’ hésiteriez pas atout braver mon père est ici ", "arrivé d’ hier à le soir il repart demain pour amsterdam il me reste jours pour exécuter un projet hasardeux mais c’ est assez dieu et mon amour me donneront de la force voici le moment de vous montrer combien vous m’ êtes cher et je ne reculerai pas devant cette épreuve adieu georges il faut que je vous voie il y va de mon bonheur et de notre avenir " ]	[ "les lanternes sont allumées dans les échoppes se vendent l’ huile et les céréales on est bousculé dans les couloirs étroits par les passants en burnous on est étourdi par les cris de les vendeurs et les clochettes de les chameaux puis le calme revient encore à le sortir de ce bazar couvert et les chants religieux recommencent je suis parvenu à le terme de la voie douloureuse le saint-sépulcre comme toujours la porte de les basiliques est grande ouverte et il s’ en échappe un bruit de psalmodies ", "il n’ y a qu’ un appartement par étage une porte disloquée remise tant bien que mal sur ses gonds et fermée par un gros cadenas nous apprend que c’ est bien —mais il y a les scellés fait pinaud en désignant des cachets de cire —qu’ à le cela ne tienne ", "il y a une heure à le peine quand les ss les ont fait sortir des baraques où elles avaient passé la nuit rassemblées pour un départ quand elles se sont trouvées face à les ss en nombre et armés avec la baïonnette courte qui brillait à le canon de le fusil quand les rangs se sont formés devant les mitrailleuses toutes ont cru que ce n’ était pas le départ espéré et qu’ on évacuait le camp –les colonnes qui marchent des jours et des jours celles qui tombent épuisées qu’ un ss achève d’ une balle dans la tempe ou dans le front nous avions su l’ évacuation d’ auschwitz en janvier sous la neige qui tombait et recouvrait les cadavres plusieurs à le chaque pas à le long de les routes de silésie nous avions vu aussi des hommes d’ un camp de l’ ouest ils avaient parcouru à le pied de les centaines de kilomètres et perdu en chemin presque tous leurs compagnons ici à le nord de berlin nous sommes dans le dernier couloir de le reich entre les lignes russes et les lignes américaines qui se rapprochent ", "filez vite par-derrière toutes les PROPN le considéra avec tristesse et émerveillement elle se rendit compte à le quel point ce grand rouquin avait pris une place significative dans sa vie sans pouvoir se l’ expliquer elle avait peur de ne plus jamais le revoir une fois la porte basse franchie —merci renold murmura -t-elle merci pour tout .il lui adressa un clin d’ œil facétieux ", "par exemple il ne se livrait jamais à le aucun travail intellectuel se sentant sous ce rapport d’ autant plus incapable d’ application que son activité physique était plus grande chez lui de la rudesse de la sauvagerie acquises se superposaient sans l� ��éteindre à le germe de poésie et d’ art déposés à l’ origine et déjà développés par l’ éducation de ses premières années indestructible à le présent de plus en plus il devenait matelot d’ aspect et d’ allures tout en restant distingué choses d’ ailleurs qui n’ ont rien d’ inconciliable c’ est un privilège de les gens de mer que les plus étonnantes libertés de désinvolture ou de langage puissent chez quelques-uns n’ être jamais triviales jamais communes jamais peuple donc sous ces enveloppes nouvelles il était resté celui qu’ un mot de le vieil orient ou qu’ une phrase mystérieusement chantante plongeaient dans le rêve infini dans l’ inquiétude de les anéantissements ou dans l’ obscure souvenance triste de les origines avec cela enfant enfant toujours; enfant dans son imprévoyance de l’ avenir; enfant même", "c’ était là que la grotte avait été et le fastueux comte romain comme pour honorer la reine de les cieux par des possessions matérielles avait aussi acheté un tenant de hectares à l’ entour une recrudescence d’ ardeur stimula les vieilles gens; bourdaille ne se sentit plus autant supplicié par son infirmite les gosiers altérés de les filles de la vierge firent un suprême effort d’ abord elles avaient chanté avec justesse ", "il était entré par hasard dans le cabaret et mame avaient déjeuné naturellement l' hôtesse en apprenant que les convives qui venaient de partir étaient un garde-française qui semblait sortir de maladie et une femme d' une trentaine d' années il fit d' abord une cabriole de joie puis se mit à le leur recherche il n' eut pas beaucoup de peine à les rejoindre —eh oui ", "rien ne vaut l' amérique à le monde rien excepté paris! n' est -ce pas mademoiselle dit très sérieusement cela dépend paris me semble une ville livrée à des pensées peu importantes! fit bernière qui s' était approché et de loin liliane ayant entendu ce blasphème accourait défendre son paris ce paris gaiement conquis par l' amérique —comment peu importantes la mode les théâtres les courses le salon le vernissage —important tout cela mais pas sérieux dit lle hélène ", "demanda louise PROPN un gars de ma classe répondit alice en mangeant les mots enfin c’ est sa mère qui m’ invite –donc tu sors avec la mère de paulin fit sauveur goguenard –mais se récria alice ", "c’ était le prix de les bestiaux vendus en bon seigneur de campagne qu’ il était m. de la selle avait dîné sous la ramée et comme il n’ aimait point à le boire seul il avait fait asseoir devant lui le grand luneau et lui avait versé le vin de crû sans s’ épargner lui-même afin de le mettre à l’ aise en lui donnant l’ exemple si bien que le vin la chaleur et la fatigue de la journée et par-dessus tout cela le trot cadencé de la grise avaient endormi m. de la selle et qu’ il arriva chez lui sans trop savoir le temps qu’ il avait marché ni le chemin qu’ il avait suivi c’ était l’ affaire de luneau de le conduire et luneau l’ avait bien conduit car ils arrivaient sains et saufs; leurs chevaux n’ avaient pas un poil mouillé " ]
ma mère a les cheveux crêpés en choucroute au-dessus de sa tête comme brigitte bardot dans le mépris sorti cette année-la mon père est maigre engoncé dans son plastron amidonné des danseurs basques les entourent à le son de les tambours et de les flûtes les jeunes mariés inclinent la tête pour passer sous des arceaux de fleurs un chœur de chanteurs en rouge et blanc forme une haie d’ honneur je me souviens que j’ avais de le mal à le croire que ce jeune couple tout juste sorti de l’ adolescence amoureux timide encerclé par sa famille nombreuse pouvait être mes parents malheureusement cette pièce à le conviction a été perdue dans les nombreux déménagements ultérieurs de ses acteurs principaux mon cerveau s’ est ensuite débrouillé pour que j’ oublie leur couple je ne les ai jamais connus ensemble mes seuls souvenirs d’ eux sont postérieurs à le leur séparation comme si je les avais fait glisser dans ma poubelle mentale avant de cliquer sur vider la corbeille dans un disque dur intérieur	[ "mon grand frère est né l’ année suivante puis j’ ai sottement choisi pour venir à le monde c’ était un peu trop tôt je n’ aurais pas dû me presser de naître nous étions désirés mais inattendus pas si vite pas si rapprochés ce n’ était pas prévu ainsi il a fallu s’ organiser mon père avait tenu à le prénommer mon aîné comme son père charles ma mère m’ a baptisé frédéric comme le héros de l’ éducation sentimentale qui est un raté ", "mes parents se sont quittés peu après avez -vous remarqué que tous les contes de fées s’ achèvent le jour de le mariage moi aussi je me suis marié à le reprises et j’ ai éprouvé la même crainte à le chaque fois pile à le moment de dire oui cette intuition désagréable que le meilleur était derrière nous évelyne et marie-sol beigbeder les sœurs aînées de mon père m’ ont appris un épisode survenu à la villa navarre pendant la dernière guerre non seulement cette anecdote me permet de vanter les mérites de mes grands-parents paternels mais elle indique qu’ il est parfois nécessaire de désobéir à les lois ", "la loi n’ a pas toujours raison particulièrement en france par exemple en la loi française de le gouvernement de pierre laval disait que pau était en zone libre tandis qu’ à le paris le port de l’ étoile jaune était obligatoire pour une certaine catégorie de la population on a vu que pierre de chasteigner regrettait de ne pas être entré dans la résistance plus tôt –mais enfin il était tout de même entré la ville de pau quant à le elle avait quintuplé de volume l’ exode ayant apporté une population très nombreuse de juifs pourchassés dans leur propre pays par la police française or dès juin un réseau d’ amis chrétiens avait proposé secrètement à le charles et grace beigbeder de cacher une riche famille israélite ayant dû fuir paris en y laissant tous ses biens ", "la discussion fut complexe à la grande table de la salle à le manger j’ aurais aimé être là pour l’ entendre charles: en tant qu’ anciens soutiens de l’ action française devrions -nous refuser d’ accueillir ces israélites sous notre toit j’ ai parlé à le maurras à le saint-rémy de provence il était tellement sourd que j’ ai dû crier dans son oreille devant tout le monde que nous sommes antiallemands il m’ a répondu: votre femme est anglaise il vous sera beaucoup pardonne grace: —nous sommes catholiques avant tout et l’ archevêque de toulouse a bien dit que les juifs sont des hommes les juives sont des femmes ils font partie de le genre humain ils sont nos frères un chrétien ne peut l’ oublier ", "charles: darling tu sais que ces gens vont attirer l’ attention de la police et de les allemands ai -je besoin de te rappeler que ton pays natal n’ est pas exactement dans le même camp que les boches nous risquons la déportation s’ ils apprennent qu’ on a caché des juifs es -tu sûre de vouloir mettre en danger nos propres enfants pour sauver les lambert quel nom idiot ils se sont choisi on devine qu’ il est faux à le mètres ces gens qu’ on ne connaît même pas grace: —octave qu’ on leur fasse préparer les chambres de le deuxième étage c’ est assez large pour y glisser ou personnes et personne n’ en saura rien ", "écoute ce sont des amis d’ amis nous n’ avons pas le choix charles: d’ accord il faut juste fixer des règles ils prendront leurs repas en haut un ravitaillement par jour pas de sorties quelques promenades dans le parc aucun contact avec les enfants officiellement ce sont des locataires qui vivent au-dessus de chez nous un point c’ est tout ils étaient la grand-mère le père joaillier un petit garçon prénommé michel et une domestique ", "la cohabitation se passa le mieux possible c’est-à-dire dans une grande prudence réciproque les enfants beigbeder n’ avaient pas le droit de monter à le deuxième étage leurs parents ne leur ont jamais rien dit de ces locataires discrets les lambert menaient une vie secrète recluse un emprisonnement volontaire et angoissé vaches de la ferme à le fond de le jardin fournissaient litres de lait par jour un jour resté célèbre dans l’ histoire de la famille fut celui de la visite de l’ officier allemand à la villa navarre ", "d’ après mes tantes ce devait être en septembre l’ obersturmführer appréciait la vue sur les pyrénées le beau jardin à la française et l’ opulence de la maison il sonna à la porte principale et grace ma grand-mère américaine eut la présence d’ esprit d’ appeler tous ses enfants gérald et marie-sol evelyne et mon père pour leur demander de courir partout en faisant de le bruit de monter et dévaler l’ escalier de jouer à le chat dans le salon et la bibliothèque comme de sales garnements mal élevés l’ odeur de ce hall est l’ odeur de l’ enfance de mon père mélange d’ encaustique de linoléum des ascenseurs de fleurs séchées et de renfermé elle flotte encore dans l’ entrée de la villa devenue un hôtel de luxe malgré les travaux qui ont remplacé notre salle de jeu souterraine par une piscine intérieure l’ odeur de le passé ne passe pas ", "j’ ai toujours envie que quelqu’un ouvre les fenêtres pour sentir les pyrénées l’ officier gravissait le perron en inspirant la même odeur que vous si vous y réservez une chambre ce soir la gardienne catherine et son mari PROPN ont couru prévenir les lambert à le deuxième étage le rythme cardiaque de la famille claustrée a dû s’ accélérer fortement en apercevant par les vasistas les véhicules de la PROPN garés dans la grande allée l’ allemand fut très correct: pas de salut nazi un baisemain à le madame beigbeder en faisant claquer ses talons " ]	[ "jamais rasé de frais avec les yeux profondément cernés résiliés de sang c’ était comme qui dirait devenu une épave ce n’ était pas seulement cette phrase lamentable qui m’ avait reporté en souvenir sur mes forteresses de songe de sel et de fer oxydé mais le regard que je posai à le moment où elle la prononçait sur ses bras épais flasques et marbrés des murènes de le tronc de cette mégère jaillissaient de les murènes ses petites mains rougeaudes étaient des cisailles avides de sang dès l’ instant qu’ il était levé m’ apprit -elle et c’ était donc en général fort tard à le point d’ heure a ne cessait d’ aller ouvrir sa boîte à le lettres fois par jour peut-être et même le dimanche comme s’ il ne savait pas qu’ il n’ y avait que distributions quotidiennes de toute éternité et en semaine seulement son avis à le cette maritorne c’ est qu’ il attendait désespérément absurdement une lettre qui ne venait pas ne vint jamais ", "avec ma mère je n’ avais qu’ à être ce que j’ étais avec mes angoisses mes pauvres faiblesses mes misères de le corps et de l’ âme elle ne m’ aimait pas moins amour de ma mère à le nul autre pareil avec elle seule j’ aurais pu vivre loin de le monde jamais elle ne m’ aurait jugé ou critiqué ", "voilà une petite étrangère qui va mettre à l’ envers toutes les cervelles de vermel! à le même instant disait à son mari: il a l’ air charmant a la bonne heure voilà un docteur comme ils devraient être tous les malades auraient moins peur des médecins on voit que avait eu raison de compter sur les sourires et les beaux yeux de sa femme pour dompter son terrible ami le soir même à le table acheva de le séduire ", "il lui semblait que les hirondelles ce seul bien pourtant qu’ elle avait avec lui la séparait plus que l’ âge et la hideur de son inatteignable amour elle attendait avec horreur et espoir l’ heure de le sommeil elle souffrait atrocement de s’ endormir avec une difficulté toujours plus grande elle maudissait et chérissait la vie elle était possédée par sa passion elle ne faisait plus rien à le quoi m.pierre ne fût mêlé ", "le tout n' a pas duré secondes il a un léger ébrouement comme un mec sortant d' un coma éthylique à le petit matin avec de la bile jusqu' à les paupières pour considérer un univers tournant plus vite qu' une scie circulaire il porte la main à l' étui de cuir de son revolver seulement j' ai déjà le mien en pogne tu ne vas pas nous quitter à la fleur de l' âge alors qu' il te reste encore un œil pour regarder les filles et une paluche pour leur dégrafer le soutien-loloches je récrie ", "une cage pleine d’ oiseaux répondit la sœur et toutes les années elle représentera les montagnes à le pied de la crèche ce costume pyrénéen est très joli et très complet qu’ est -ce que vous cachez là eugénie donnez -moi cet objet tout de suite ah! un miroir comment mon enfant à la veillée de vous tombez dans votre péché de coquetterie ", "je supposais qu’ elle avait pris une chambre j’ ai pensé aussi que j’ aurais pu prendre une chambre dans un autre hôtel mais ç a me semblait risqué je pouvais perdre sa trace il était hasardeux aussi de prendre une chambre à l’ hôtel de les voyageurs où je risquais de la croiser en même temps l’ idée c’ était aussi de la revoir ", "jeanne PROPN avec un sourire céleste aussi je tiens ma croyance à le paradis pour un grand trésor le rayonnement de la foi naïve de la vierge guerrière illumine ses beaux traits leur donne une expression divine ses yeux noirs brillants de le doux éclat de l’ inspiration sont levés vers le ciel un moment éclairci; elle en contemple l’ azur à le travers la fenêtre de le sombre édifice jeanne dans le ravissement de son espoir céleste se sent détachée de la terre mais ", "il respira à le longs traits la poitrine tendue le col droit si guerrier malgré ses haillons que le docteur l’ imagina vêtu de la tcherkesska ceinturée de cartouches et courbant sa taille de jeune fille sur l’ encolure d’ un cheval sauvage maintenant sogoub mangeait par bouchées avides ses lèvres avaient un mouvement de bête de proie marie l’ écoutait peu mais le servait sans cesse il la remerciait sans s’ en apercevoir tout possédé par des images trop belles ", "et vous mon frère dit olympe moi je veillerai avec tournebroche dormez mon frère mon bon frère le silence se fit ensuite sur ce rocher blanc de neige humide de brume fendu par le froid le torrent seul s’ entendait debout près de philosophe qui ne bronchait pas le petit prince recevait en plein vent l’ avalanche glacée et résistait avec le fidèle tournebroche à le souffle impétueux de la bise noire " ]

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