query
stringlengths 0
1.1k
| pos
sequencelengths 9
9
| neg
sequencelengths 10
10
|
---|---|---|
je m’ inquiète quand même heureusement je serai bientôt fixée encore jours et nous serons à le bordeaux –pour plus de sécurité télégraphiez à le talaine la date de notre retour –c’ est ce que je me proposais rolle ne disait pas toute sa pensée | [
"elle ne croyait pas que talaine pût si longtemps rester fidèle à le souvenir d’ une femme éloignée de lui et elle estimait que le trop volage et trop léger jeune homme devait s’ être facilement consolé de le départ d’ isabelle .cependant comme il n’ était pas impossible que le bouillant millionnaire ne retombât amoureux de l’ orpheline dès qu’ il la reverrait lyse se gardait bien de faire naître l’ inquiétude dans l’ âme candide de sa compagne elle ne put malheureusement pas lui éviter la grosse déception qu’ elle redoutait à le leur arrivée en france talaine n’ était pas venu à le débarquement et personne n’ était là pour saluer le retour de les femmes sur la terre française l’ orpheline avait tant escompté la présence de le jeune homme qu’ elle fut peinée de ne pas le voir son chagrin redoubla quand dans le courrier qu’ on distribua aussitôt que le bateau toucha quai elle ne trouva aucune lettre de l’ absent .son retour en france s’ annonçait mal; ",
"elle y vit un mauvais présage paris elle n’ eut pas une meilleure impression talaine ne donna pas davantage signe de vie et l’ étrange silence de son amoureux commença à la désespérer .pendant que lyse rolle allait en normandie embrasser sa mère et ses sœurs la jeune chanteuse connut des heures de vide et de doute douloureux devant le singulier mutisme et la non moins étrange abstention de celui en qui elle avait mis sa confiance et trop légèrement peut-être .il lui était difficile de s’ informer de le jeune homme puisqu’ elle ignorait où celui-ci habitait discrètement mais en vain elle interrogea quelques anciennes camarades qu’ elle s’ était efforcée de croiser en route dans cette intention elles ne savaient rien ",
"il lui aurait fallu aller demander henri talaine à les usines de son père mais il lui répugnait de tenter une telle démarche comme si sa pudeur lui défendait de courir après un homme qui la délaissait pour la même raison elle s’ abstenait de lui écrire à le nouveau par lettre et par dépêche elle l’ avait prévenu de son retour c’ était à le lui de la rejoindre à le présent s’ il ne revenait pas il ne restait à l’ orpheline que la ressource de l’ oublier elle devait d’ ailleurs s’ occuper de ses affaires et de ses intérêts maintenant qu’ elle était une artiste en vogue des propositions flatteuses et alléchantes lui étaient faites avait été convenu avec la direction de l’ opéra de paris que la chanteuse à le son retour prêterait gracieusement son concours à une représentation de gala en faveur des orphelins de le théâtre .tous les journaux parlaient de cette soirée de bienfaisance ",
"une publicité était organisée afin que toutes les places dont le prix avait été triplé fussent louées à l’ avance ce gala s’ annonçait comme un succès qui allait révéler officiellement à la capitale la merveilleuse artiste dont l’ amérique de le sud s’ était enthousiasmée bref les échos mentionnaient partout le nom d’ isabelle on donnait sa photo et son adresse mais malgré ce tapage fait autour d’ elle l’ orpheline ne voyait pas apparaître celui qu’ elle eût voulu rencontrer entre tous après la démoralisation de les premiers jours un dernier espoir lui restait; pour la surprendre ou pour une raison qui lui échappait talaine s’ était fait invisible tous ces jours -ci mais il apparaîtrait dans sa loge le soir de la représentation à l’ opéra ",
"durant quelques jours l’ orpheline se nourrit de cet espoir et ne vécut que dans cette attente.hélas! il n’ en fut rien .tout ce que paris compte de personnalités en vue défila devant isabelle cette nuit-là pour la féliciter et même l’ inviter à de nombreuses fêtes chacun voulant exhiber chez soi la nouvelle étoile mais dans tout ce flot d’ invités et de flatteurs qui s’ écrasaient dans sa loge ou sur son passage la chanteuse ne vit pas apparaître celui qu’ elle attendait PROPN qui l’ avait rejointe depuis la veille et qui l’ assistait en cette circonstance était aussi surprise qu’ elle-même et elle s’ étonnait véritablement qu’ à le défaut d’ un autre sentiment le snobisme n’ eût pas ramené talaine auprès de la brillante cantatrice –c’ est à n’ y rien comprendre répétait -elle –je suis profondément déçue avouait l’ orpheline ",
"–comment est -il possible que dans toutes ces fleurs aucune ne porte le nom de votre ancien admirateur –il aurait pu m’ écrire tout à le moins s’ il a changé d’ avis ou de sentiments il devait correctement m’ exprimer ses regrets et prendre congé –il aura eu un empêchement je ne vois pas autre chose de le<UNK> moins qu’ il ne soit accaparé par une nouvelle passion l’ amour rend égoïste on devient facilement négligent et impoli quand on file le parfait amour ",
"–ne vous montez pas la tête tout s’ expliquera très naturellement vous verrez .mais l’ orpheline était trop déçue pour ne pas faire les pires suppositions elle se sentait triste à le pleurer et elle aurait voulu être déjà rentrée chez elle pour pouvoir laisser couler ses larmes –ce qui est étrange reprit lyse rolle c’ est que personne ne sache ce que ce garçon est devenu: un homme comme lui ne disparaît pas sans laisser de traces en allant voir nos anciennes camarades je me suis discrètement informée de lui ",
"elles disent ne plus l’ avoir revu depuis notre départ cela me paraît véritablement extraordinaire –elles m’ ont fait pareille réponse –d’ un autre coté j’ ai interrogé bonvoisin et ruponchel ils sont dans la plus complète ignorance de le sort de votre ami PROPN le sait peut-être remarqua tristement l’ orpheline mais il fronce le sourcil dès que l’on prononce le nom de talaine et quand j’ ai osé le questionner sur ce dernier il m’ a répondu que je ferais mieux de me jeter à l’ eau que de chercher à le revoir un pareil personnage ",
"–beau certificat de vertu qu’ il décernait là à son ancien ami! ils ont fait la noce ensemble autrefois et il ne sait que trop bien ce dont l’ autre est capable tout de même il serait plus généreux de sa part de ne pas en parler!isabelle soupira et garda le silence parbleu elle savait bien que la mauvaise réputation de celui qu’ elle aimait n’ était que trop justifiée!lyse rolle la voyant songeuse essaya de faire dévier sa pensée sur les difficultés rencontrées par elle à la recherche de l’ absent –croiriez -vous mignonne que je suis allée jusqu’ à le sunlight bar ainsi qu’ à le paradis de les musettes et à l’ abbaye de samos chercher des nouvelles de talaine "
] | [
"bientôt sous les yeux de le médecin il n’ y eut plus qu’ un malade moins qu’ un malade un cas; et moins encore: une action chimique le travail d’ un caustique sur une muqueuse travail qu’ il avait sciemment provoqué dont il était responsable et dont il surveillait en pensée le développement nécessaire coups discrets frappés par PROPN le rappelèrent à les réalités extérieures gise est la ̀» songea -t-il soudain en jetant son attirail dans un plateau de l’ autoclave et pressé maintenant de quitter rumelles mais habitué à ne pas transiger avec les obligations professionnelles il attendit patiemment que l’ effet douloureux fût calmé ",
"qui souffre j’ en pâtis; qui est heureux je ris bien mieux que dans la vie je sens à le travers mes livres la fraternité qui nous lie nous tous les porte-hottes et les porte-couronnes car des uns et des autres il ne reste que cendres et la flamme qui nourrie de la moelle de nos âmes monte unique et multiple vers le ciel en chantant avec les langues de sa bouche sanglante la gloire de le tout-puissant ainsi je rêve dans mon grenier le vent s’ éteint la lumière tombe ",
"non je n’ ai nulle envie d’ aller regarder la lune dans l’ étroit réduit la visite à le potager me suffit c’ est un bien beau potager agencé avec goût quoiqu’ il ne contienne qu’ une variété de légumes je pense que ce sont des navets il faudra que j’ en arrache quelques-uns pour me rendre compte ",
"je pense que tu te préoccupes trop de ce que tu es ou de ce que tu n' es pas mais tu sais c' est juste maintenant avant je n' y pensais jamais je n' étais rien j' étais en dehors au-delà ou en deçà jusqu' à ce moment où ils se sont emparés de moi je suis maintenu pieds et poings liés comment peux -tu a -t-on idée de se mettre dans de pareils états hochant la tête regardant devant soi comme se parlant à le lui-même c' est tout de même insensé de se laisser impressionner à le ce point par des petits imbéciles des petits imbéciles de le tac à le tac répondre de le tac à le tac ",
"c’ est comme disait le geste c’ est la vie qu’ on a dès que vous vous arrêtez sur une commune dit esther vos enfants ont le droit d’ en fréquenter l’ école c’ est la loi les belles-sœurs s’ exclamèrent c’ était un brouhaha de femmes l’ école c’ est pas pour les gitans disait angéline ",
"m’ explique combien c’ est là un cas grave et sinistre: d’ après la croyance turque la lune est en ce moment à les prises avec un dragon qui la dévore on peut la délivrer cependant en intercédant auprès d’ allah et en tirant à le balle sur le monstre on récite en effet dans toutes les mosquées des prières de circonstance et la fusillade commence à le stamboul de toutes les fenêtres de tous les toits on tire des coups de fusil à la lune dans le but d’ obtenir une heureuse solution de l’ effrayant phénomène nous prenons un caïque à le phanar pour rejoindre notre logis; ",
"les traits déjà gravement altérés les yeux dilatés et obscurs le corps glacé et frémissant sous un tremblement convulsif était presque gai il croyait à un refroidissement à le toutes sortes de malaises devant inévitablement céder à le long sommeil qu’ il espérait subir il était resté de même insensible à les pressentiments d’ une autre nature révélation suprême d’ affections invisibles qu’ il avait imprudemment repoussées patience! la terreur allait bientôt venir excitée par l’ infernal cortége de les malédictions de saady elle se tenait près de ce lit toute prête à le annihiler par son souffle glacé les éléments déjà affaiblis de la solide imagination de le malheureux jeune homme mais le bourdonnement augmentait il augmentait toujours c’ était devenu un ronflement semblable à le bruit que ferait une vaste flamme par un froid sec césar qui écoutait avec une intention intense qui n’ avait cessé un seul instant d’ écouter eut un tressaillement et sentit sa poitrine gonfler le bruit venait de la boîte par un suprême effort de la volonté le corps cap",
"alors ne viens pas m’ emmerder avec tes discours je sais très bien ce que tu ferais figure -toi —tu n’ es pas obligé de me choisir comme modèle ne commets pas les mêmes erreurs nous nous assîmes à le salon séparés par une pendulette que patrick plaça sur la table basse encombrée de revues financières ",
"est -ce que tu sais rompre avec une femme toi quand cette femme n’ a pas un tort à le ton égard? oui très bien comment fais -tu?– je la lâche mais comment t’ y prends -tu pour la lâcher? je ne vais plus chez elle mais si elle vient chez toi? je n’ y suis pas et si elle revient? je lui dit que je suis indisposé.– si elle te soigne je lui fais une crasse si elle l’ accepte?– j’ écris des lettres anonymes à le son mari pour qu’ il la surveille les jours où je l’ attends a c’ est grave moi je n’ ai pas de résistance je ne sais pas rompre je les collectionne il y en a que je ne vois plus qu’ une fois par an d’ autres tous les mois d’ autres à le moment de le terme d’ autres les jours où elles ont envie de dîner à le cabaret ",
"demande-moi la vie il ne s’ agissait plus d’ y mettre de la fierté lucile se prosterna demandant grâce et criant qu’ elle allait mourir la dernière de les créatures poursuivit cléante tu l’ as dit toi-même serait morte de honte sous les mépris qu’ il t’ a prodigués j’ en ai vu de bien effrontées aucune n’ aurait parlé comme tu l’ as fait "
] |
c’ est ma prédilection dit -il quel est votre poète préféré il prend un sourire ineffable pour répondre c’ est magnifique salue la jeune femme ses quatrains sont admirables | [
"je rutile d’ un orgueil qui ne durera pas car PROPN se tourne alors vers moi pour m’ interroger sur mon poète préféré je m’ apprête à le ouvrir la bouche quand je m’ aperçois que mon cerveau a grillé si je consulte dans ma mémoire le dossier poètes je constate qu’ il est vide en temps normal ce n’ est pas le cas mais sans doute à le cause de l’ excès d’ émotions de ce voyage et plus particulièrement de ce avril il me manque une case la table entière me regarde y compris yumeto qui semble avoir décidé de saisir le français peut-être pour préciser sur PROPN qui est mon poète préféré ",
"mon long silence laisse espérer une réponse surprenante il n’ y en a pas pour être exacte le seul nom qui me vienne à l’ esprit est PROPN je ne vais quand même pas le dire non que je n’ admire pas hugo poète mais parce qu’ une telle réponse soulignerait davantage la pénurie de mon esprit eh bien insiste à la question que lisez -vous PROPN encore lui répondait avec hauteur une vache ne boit pas de lait ",
"il se trouve que je ne suis pas PROPN et que j’ ai besoin de lait malheureusement dans ma tête les neurones sont en grève il y a du magma de poètes dans mon crâne je ne peux en dégager aucun je suis tentée de dire louise ou mais un dernier réflexe d’ amour-propre m’ en empêche je hausse les épaules vaincue ",
"PROPN un peu triste a l’ air de se demander ce qui est arrivé à la personne lettrée qu’ il a connue par le passé sans doute pense -t-il que je suis désormais le genre d’ auteur autosatisfait qui ne lit que lui-même la vie se fiche bien de nous il y a un dessert que je mange machinalement et qui ne laisse aucune saveur en moi j’ ai eu raison de quitter rinri je lui ai rendu service il était trop bien pour moi je bois encore de ce vin il n’ y a que ç a que je comprenne ",
"je ne suis pas là la conversation continue dans un monde parallèle je suis en train de terminer la bouteille quand la réponse m’ arrive depuis que j’ ai ans mon poète préféré est gérard de nerval chaque matin quand je prends le métro à l’ heure de pointe je me récite pour ne pas périr asphyxiée pour des raisons qui me dépassent le moindre vers de nerval remue en moi quelque chose de si enterré que je pleure ",
"ce n’ est pas un engouement de salon c’ est un amour que je vis à le quotidien et qui me sauve tout en me transperçant de désespoir je finirai comme labrunie pendue à un réverbère parisien j’ ai envie de les interrompre pour leur dire que je suis le ténébreux le veuf l’ inconsolé le prince d’ aquitaine à la tour abolie mais PROPN montre des croquis de bijoux qu’ il a dessinés et je suis saisie comme les autres par la beauté de ce qu’ il fait je reviens à le présent avec reconnaissance le dîner se termine PROPN va repartir dans sa vie ",
"la mienne est une succession d’ adieux dont je ne sais jamais s’ ils sont définitifs je devrais avoir plus d’ entraînement que le commun de les mortels c’ est le contraire j’ ai connu tant d’ adieux que j’ en ai le cœur démoli je réunis mes pauvres restes de bravoure pour saluer celui qui fut le premier à le me donner le sentiment que j’ existais et je vais l’ embrasser comme on s’ installe sur la chaise électrique tu m’ as appris il y a plus de ans un adjectif utile déclare avec sérieux et concentration ",
"ah indicible aujourd’hui est indicible je me souviens il le prononce à le peine mieux que quand il avait ans c’ est qu’ il est ému lui aussi ",
"nous nous étreignons avec une intensité brève je cours me réfugier dans le taxi sauvée je respire PROPN avait raison comme toujours c’ était indicible "
] | [
"lorsque je fus habillée je descendis par le jardin et montai sur mon échafaudage il faisait beau comme en été je fus éblouie en jetant les yeux sur l’ intérieur de ma chambre de la voir complètement changée en un parterre de fleurs pardon de m’ appuyer sur tous ces détails mais sur le point d’ avouer une grande faute il faut bien que je cherche dans la nature tout entière des excuses à le ma faiblesse ",
"«j’ ai à le causer avec vous reprit –causez causez dit rougon je vous écoute mais le député sembla tout d’ un coup s’ apercevoir de le désordre qui régnait dans la pièce faites -vous donc demanda -t-il avec une surprise parfaitement jouée vous changez de cabinet la voix était si juste que PROPN eut la complaisance de se déranger pour mettre un moniteur sous les yeux de mon dieu ",
"elle a retiré ses gants pensant qu’ il veut l’ embrasser ou qu’ elle le caresse mais il dit: tu es embarrassée donne ton sac elle le donne il le pose hors de portée d’ elle et ajoute: tu es aussi trop habillée défais tes jarretelles roule tes bas au-dessus de tes genoux voici des jarretières elle a un peu de peine le taxi roule plus vite et elle a peur que le chauffeur ne se retourne enfin les bas sont roulés et elle est gênée de sentir ses jambes nues et libres sous la soie de sa combinaison aussi les jarretelles défaites glissent ",
"il a bien de la peine quand monsieur est chagrin zoé sera bien contente il la fait toujours rire et elle s’ en alla avec la clef quelques minutes plus tard on entendait les éclats de rire de zoé dans la cuisine ",
"soupira mademoiselle duvivier en levant les bras à le ciel mais c’est-à-dire que c’ est un scandale public je ne comprends même pas comment il ne s’ est pas encore trouvé une personne charitable pour avertir m. de labassère –pourquoi ne l’ avertissez -vous pas PROPN objecta la notaresse –moi?... mais vous savez bien que nous sommes brouillés depuis un siècle il ne me croirait pas –et puis observa le petit percepteur d’ un ton mielleux ce sont des missions délicates il faut pour les remplir un ami intime un parent que sais -je!... –oui murmura mademoiselle de labassère il serait à le désirer que mon frère fût prévenu mais mademoiselle duvivier l’ interrompit: il y a urgence ma chère savez -vous qu’ il est la fable de toute la ville ",
"–je vous invite monsieur l' abbé constantin dévorait et buvait sans cesser de parler PROPN se demanda à le combien s' éle ̀verait l' addition en un mois de travail il avait gagné de quoi s' habiller acheter une montre et un sac tyrolien ce qui restait ne suffisait pas pour plusieurs jours de route à25kilomètres à l' heure de moyenne ",
"mois il y languit dans la fièvre et dans la haine et quand les blancs furent rappelés il revint mourant dans sa ville en l’ an le troisième jour après l’ assomption de la bienheureuse vierge marie il eut la force de se traîner jusqu’ à son beau san PROPN accablé de fatigue et de douleur il se coucha sur la tombe de PROPN qui lui avait jadis révélé les mystères ignorés de les profanes c’ était l’ heure où les cloches tintent dans l’ air tout frémissant des adieux de le soleil ",
"t’ as vu sa crinière ?—on dirait une flamme de feu —j’ ai jamais vu un troupeau de chevents pareil —et là-bas y a des gorces par flopées —où à le bord de la rivière tiens! et un te dirait pas qu’ on campe par ici? que ç a me dirait on n’ a qu’ à le rester plusieurs jours même que qu’ est -ce t’ en redis —j’ en redis que je suis dans le oui! de toute façon on a tout notre temps ho! qu’ est -ce qu’ on aurait d’ autre à le faire hein?—je sais pas karst j’ avais dans l’ idée qu’ il fallait qu’ on fasse quelque chose mais j’ ai oublié —la nuit j’ oublie aussi je cueille des lumières et ç a me lave le souci!—moi aussi j’ en cueille on en a cueilli ensemble des tas cette nuit tu te souviens?—hey si tu le dis! ",
"pendant que tout rentrait dans l’ ordre à le vieux château m. PROPN méditait une réforme qui surprendait tout le monde il allait vendre ses chiens de chasse ou les partager entre ses amis il se reprochait amèrement d’ avoir été cause d’ un accident qui pouvait entraver la carrière de son fils mme PROPN essaya mais en vain de faire renoncer son mari à le prendre une mesure si extrême: que feriez -vous donc mon ami disait -elle si notre cher enfant était mort ce raisonnement ne me convainc pas du tout je suis inconsolable d’ avoir été l’ occasion de ce qui est arrivé à le mon fils ce qui fut dit fut fait argus gueule-noire intrépide rusé et sans-peur partirent un matin pour se rendre chez divers voisins amateurs de bons chiens de chasse ",
"demain les gardes assureront que le feu a été mis par les coureurs de bois comme si le monde avait coutume de brûler son champ et sa maison je déclarai que le forestier alsacien ne manquerait point en effet de regarder l' accident comme une nouvelle malice de le mau-piqueur et que celui-ci ferait sagement d' éviter sa rencontre s' il ne voulait s' exposer à le quelques semaines de retraite forcée dans la prison de PROPN —moi en prison interrompit bon-affût qui releva sa canardière par un geste instinctif et menaçant c' est impossible "
] |
en outre d' habitude quand m. taillard revenait d' une absence le plaisir de roger était à l' avance gâté par l' évocation de les scènes d' intérieur dont ce retour allait infailliblement être le signal tandis que pour ce soir nulle crainte pareille ce n' est pas lui gégé n' est -ce pas qui se disputerait avec son père! alors on dînerait tranquillement ensemble sans doute à le restaurant et peut-être même qu' après on irait à un théâtre quelconque bref de toutes façons cela finirait très bien | [
"PROPN continua ces pronostics optimistes durant toute la leçon d' histoire puis durant toute l' étude subséquente et à la récréation de minutes qui précédait le repas de midi il rayonnait d' un tel contentement que pierre de ribermont ne put s' empêcher de lui en faire la remarque —tu as l' air joliment content mon vieux —tu parles —répliqua qui maintenant considérait comme définitivement réglées toutes les phases de sa soirée —je dîne avec papa à le restaurant et après nous allons à le théâtre il s' était bien proposé de confier à le ribermont la nouvelle de le divorce a son meilleur ami doit -on rien cacher ",
"mais le récit de ces événements compliqués lui parut un effort pénible et il l' ajourna à un autre moment d' ailleurs la cloche sonnait pour le déjeuner on descendit à la salle à le manger où devant un plat d' œufs brouillés m. beaujoint occupait déjà sa place de président les œufs quoique douteux arrachèrent à le m. beaujoint de les exclamations de volupté par contre il eut de sérieuses difficultés avec le rosbif qu' on servit ensuite ",
"fois le cube de viande résista à le couteau fois aiguisé tous les élèves se regardaient en dessous gégé emporté par la belle humeur ne sut pas se contenir et de le ton le plus convaincu: —s' écria -t-il —voilà si je ne m' abuse un rosbif de tout premier ordre! un éclat de rire général répondit à le cette parodie de stupeur m. beaujoint cramoisi avait gardé son couteau en l' air: ",
"vous serez en retenue de dîner ce soir vous dînerez ici! les rires tombèrent comme foudroyés la retenue de dîner était une de les punitions les plus redoutées à la pension beaujoint comptée francs à les parents une fois donnée elle ne se reprenait plus c' était le châtiment sans rémission et sans appel ",
"—oui poursuivit m. beaujoint —vous dînerez ici et qui plus est je vous engage fortement à le vous surveiller si vous ne désirez pas aussi y passer demain votre dimanche a ma table je ne veux pas de macaques quelques lâches sourires de complaisance accueillirent cette injure facile mais gégé ne les aperçut même pas il était abîmé de chagrin toutes les tristesses de les jours derniers s' amalgamaient en lui avec cette déception ",
"pourquoi la malchance s' acharnait -elle ainsi contre sa quiétude ses rêves et ses plaisirs les paroles de m. lecherrier lui revinrent à la mémoire il songea à le son père à sa mère séparés ennemis il mêlait dans le même regret sa soirée perdue et le ménage de ses parents désuni il se sentait abandonné persécuté et pour la première fois de sa vie malheureux comment garder pour soi tout cela? et sitôt levé de table entraînant à le part pierre de ribermont: dis donc mon vieux tu sais il m' arrive un grand malheur —déclara -t-il les regards à le terre ",
"fit ribermont résigné —tu dîneras à le restaurant un autre jour —tu n' y es pas de le tout je te dis qu' il m' arrive un grand malheur mes parents divorcent! —fit ribermont puis après une brève réflexion en quoi est -ce que c' est un grand malheur pour toi? roger pris de court par cette question expliqua tant bien que mal: —comment tu ne comprends pas c' est pourtant pas malin à le comprendre ",
"mes parents sont fâchés ils ne vont plus vivre ensemble alors moi tu comprends je vais me trouver entre eux comme tiraillé je serai tiraillé tout le temps —je ne dis pas —accorda ribermont —je ne dis pas c' est très embêtant mais ce n' est pas un grand malheur roger vexé qu' est -ce que tu appelles un grand malheur —je ne sais pas si tes parents mouraient ou si ils étaient ruinés ou si tu te cassais quelque chose —eh bien merci! récria gégé suffoqué à l' énumération de tant de catastrophes ",
"—enfin moi je te dis que c' est un grand malheur de le reste mon grand-père me l' a dit et il s' y connaît un peu mieux que toi! ribermont haussa les épaules et maintint: peut-être qu' il s' y connaît mieux que moi mais ç a n' est pas un grand malheur devant une telle obstination toute controverse devenait impossible PROPN s' éloigna froidement quelle journée jusqu' à son vieux pierre qui le lâchait et refusait de compatir "
] | [
"–qu’ as -tu jules? lui dit sa femme tu es pâle à le faire peur –le temps est froid dit -il en marchant d’ un pas lent dans cette chambre où tout parlait de bonheur et d’ amour cette chambre si calme où se préparait une tempête meurtrière –tu n’ es pas sortie aujourd’hui reprit -il machinalement en apparence .il fut poussé sans doute à le faire cette question par la dernière de les pensées qui s’ étaient secrètement enroulées dans une méditation lucide quoique précipitamment activée par la jalousie répondit -elle avec un faux accent de candeur en ce moment jules aperçut dans le cabinet de toilette de sa femme quelques gouttes d’ eau sur le chapeau de velours qu’ elle mettait le matin monsieur jules était un homme violent mais aussi plein de délicatesse et il lui répugna de placer sa femme en face d’ un démenti ",
"–monsieur dit jacquot attendez -moi ici; dans minutes je reviens vous prendre pour vous conduire à la chambre rouge qui est à le rez-de-chaussée et il précéda vanda dans un immense corridor sur lequel donnaient plusieurs portes –au petit bonheur répéta -t-il en poussant l’ une d’ elles PROPN se trouva alors à le seuil d’ une vaste pièce meublée avec tout le confort anglais et tendue d’ une étoffe de couleur sombre jacquot fit de le feu dans la cheminée posa le flambeau sur un guéridon et se retira discrètement ",
"je savais cette lutte vaine; de le moment où maman m’ avait ôté des mains la prune saignante où louise avait rangé dans son cabas ma pelle et mes moules j’ étais vaincue mais je ne me rendais pas j’ accomplissais le travail de la défaite mes soubresauts les larmes qui m’ aveuglaient brisaient le temps effaçaient l’ espace abolissaient à la fois l’ objet de mon désir et les obstacles qui m’ en séparaient je sombrais dans la nuit de l’ impuissance ",
"cependant on aurait vainement cherché sur sa figure cette préoccupation pénible qui est la marque distinctive de la physionomie de l’ homme de notre temps tel est le secours puissant que la prière apporte à l’ homme qu’ elle le met en sûreté même à le sein de la condition la plus nécessiteuse et que son âme détachée déjà par une première faveur des jouissances de la vie en vient à ne s’ inquiéter plus des premiers besoins de la nature donnez -nous aujourd’hui notre pain quotidien dieu l’ a promis dieu le donnera et il ajoutera par surcroît le pain de l’ âme cette grâce qui fait les forts et qui élève la pensée de l’ homme bien loin au-dessus de les préoccupations puériles de la vie à les champs l’ heure de la prière marque aussi le commencement ou la cessation de le travail c’ est un reste de ces anciennes et pieuses coutumes qui autrefois mêlaient partout les pratiques de la religion à les occupations de l’ homme ",
"l' odeur de le pain de seigle parfumait le crépuscule autour de les métairies à le soleil couchant PROPN péloueyre tirait les dernières alouettes a mesure qu' il se rapprochait de le bourg son pas devenait plus lent un peu de temps encore! encore un peu de temps avant que PROPN souffre de le sentir dans la maison ",
"crépin déclinait ses nom prénoms et qualité à ce moment la porte de le fond s’ ouvrit et donna passage à le figures que je voyais pour la première fois un grand vieillard pâle s’ avançait vers nous précédant une femme coiffée d’ un bonnet tuyauté et affligée d’ un bizarre effacement de physionomie; ses traits sauf la bouche rapace n’ étaient qu’ intentions et velléités le vieillard marchait droit; ses yeux durs enfoncés dans des orbites d’ ombre semblaient ne voir personne ",
"impossible de recouvrer l’ équilibre que m’ a fait perdre l’ assassinat de PROPN l’ angélique fait peser un poids de plomb sur ma poitrine à le tout instant je m’ efforce de bâiller pour irriguer mes poumons d’ air frais mais je cherche vainement à le déclencher le réflexe sauveur et des larmes ruissellent derrière mes lunettes cramponné à le bord de la fenêtre ouverte je suffoque comme un poisson jeté sur le sable sec j’ envisage en désespoir de cause de consulter un médecin malgré la répulsion que m’ inspirent les hommes de cette épouvantable profession laquelle consiste à le dénuder et à le toucher sans amour les corps qui en auraient le plus grand besoin ",
"dès lors ils se présentaient de face et les jeunes filles visèrent les têtes il y en avait qui ne pouvaient suivre les autres qu’ à le distance PROPN étaient blessés mais il y en avait encore indemnes à le pas des jeunes filles mais elles eurent le superbe calme de ne pas activer le feu ",
"je vois distinctement les rayons de la pensée et comme on projette les spectres solaires sur un écran je peux les faire passer par mon prisme invisible et les forcer à se réfléchir sur la toile blanche de mon cerveau mais tout cela est peu de chose à le côté de les prodiges qu’ accomplissent certains yoghis de l’ inde arrivés à le plus sublime degré d’ ascétisme nous autres européens nous sommes trop légers trop distraits trop futiles trop amoureux de notre prison d’ argile pour y ouvrir de bien larges fenêtres sur l’ éternité et sur l’ infini cependant j’ ai obtenu quelques résultats assez étranges et vous allez en juger dit le docteur balfhazar cherbonneau en faisant glisser sur leur tringle les anneaux d’ une lourde portière qui masquait une sorte d’ alcôve pratiquée dans le fond de la salle a la clarté d’ une flamme d’ esprit-de-vin qui oscillait sur un trépied de bronze le comte aperçut un spectacle effrayant qui le fit frissonner malgré sa bravoure ",
"moi qui suis vieux dans la compagnie je sais qu’ il a le cœur meilleur que le visage mais il a pour les recrues un diable d’ air qui épouvante les plus têtus s’ il vous veut du bien vous arriverez vite à l’ épaulette l’ avancement est donc rapide chez vous ca dépend quand les sièges tuent beaucoup d’ officiers il faut bien les remplacer; "
] |
dirent les bourreaux nous avons péché car dieu seul a le droit de supplicier les morts ses neveux et les fils de ses oncles viendront nous demander raison de cet outrage c’ est pourquoi ensevelissons -le dans un sac à le moitié plein de grosses pierres afin que la mer elle-même ne sache pas quel est le cadavre que nous lui donnons à le manger —malheureux dit la veuve il crèvera du bras toutes les toiles et recrachera toutes les pierres mais faites plutôt venir les jeunes filles de le village et ordonnez-leur de danser en rond sur le sable et nous verrons bien si l’ amour continue à le supplicier on appela les jeunes filles | [
"elles mirent à la hâte leurs habits de les jours de fête elle apportèrent des tambourins et des flûtes elle joignirent les mains pour danser en rond autour de le cadavre et la plus belle de toutes un mouchoir rouge à la main menait la danse elle dépassait ses compagnes de la hauteur de sa tête brune et de son cou blanc elle était comme le chevreuil qui bondit comme le faucon qui vole PROPN immobile se laissait effleurer par ces pieds nus mais son cœur agité battait d’ une façon de plus en plus violente et désordonnée si fort qu’ il craignait que tous les spectateurs ne finissent par l’ entendre; et malgré lui un sourire de bonheur presque douloureux se dessinait sur ses lèvres qui bougeaient comme pour un baiser ",
"grâce à le lent obscurcissement de le crépuscule les bourreaux et la veuve ne s’ étaient pas encore aperçus de ce signe de vie mais les yeux clairs de haisché restaient sans cesse fixés sur le visage de le jeune homme car elle le trouvait beau soudain elle laissa tomber son mouchoir rouge pour cacher ce sourire et dit d’ un ton fier —il ne me convient pas de danser devant le visage nu d’ un chrétien mort et c’ est pourquoi j’ ai couvert sa bouche dont la seule vue me faisait horreur mais elle continua ses danses afin que l’ attention de les bourreaux fût distraite et qu’ arrivât l’ heure de la prière où ils seraient forcés de s’ éloigner de le rivage enfin une voix de le haut d’ un minaret cria qu’ il était temps d’ adorer dieu les hommes se dirigèrent vers la petite mosquée rude et barbare ",
"les jeunes filles fatiguées s’ égrenèrent vers la ville sur leurs babouches traînantes PROPN s’ en alla en tournant souvent la tête en arrière seule la veuve méfiante resta pour surveiller le faux cadavre soudain se redressa il enleva avec sa main droite le clou de sa main gauche prit la veuve par ses cheveux roux et lui cloua la gorge ",
"puis enlevant avec sa main gauche le clou de sa main droite il lui cloua le front il arracha ensuite les épines de pierre qui lui perçaient les pieds et s’ en servit pour lui crever les yeux quand les bourreaux revinrent ils trouvèrent sur le rivage le cadavre convulsé d’ une vieille femme à le lieu de le corps d’ un héros nu la tempête s’ était calmée mais les barques poussives donnèrent vainement la chasse à le nageur disparu dans le ventre de les vagues ",
"il va sans dire que reconquit le pays et enleva la belle fille qui avait éveillé son sourire mais ce n’ est ni sa gloire ni leur bonheur qui me touche c’ est cet euphémisme exquis ce sourire sur les lèvres d’ un supplicié pour qui le désir est la plus douce torture regardez le soir tombe on pourrait presque imaginer sur la plage de rotor le petit groupe de bourreaux travaillant à la lueur de les charbons ardents la jeune fille qui danse et le garçon qui ne résiste pas à la beauté une bizarre histoire dit l’ archéologue mais la version que vous nous en offrez est sans doute récente il doit en exister une autre plus primitive ",
"je me renseignerai —vous aurez tort dit l’ ingénieur je vous l’ ai donnée telle que me l’ ont apprise les paysans de le village ou ̀ j’ ai passé mon dernier hiver occupé à le forer un tunnel pour l’ orient-express je ne voudrais pas médire de vos héros grecs ils s’ enfermaient sous leur tente dans un accès de dépit ils hurlaient de douleur sur leurs amis morts ",
"ils traînaient par les pieds le cadavre de leurs ennemis autour de les villes conquises mais croyez -moi il a manqué à l’ un sourire d’ achille la longue file beige et grise des touristes s’ étirait dans la grande rue de raguse les bonnets soutachés les opulentes vestes brodées se balançant à le vent sur le seuil de les boutiques allumaient l’ œil de les voyageurs en quête de cadeaux à le bon marché ou de travestis pour les bals costumés de le bord il faisait chaud comme il ne fait chaud qu’ en enfer les montagnes pelées de l’ herzégovine maintenaient raguse sous des feux de miroirs ardents passa à l’ intérieur d’ une brasserie allemande où quelques grosses mouches bourdonnaient dans une demi-obscurité étouffante ",
"la terrasse de le restaurant donnait paradoxalement sur l’ adriatique reparue là en pleine ville à l’ endroit ou ̀ on l’ eût le moins attendue sans que cette subite échappée bleue servît à le autre chose qu’ à le ajouter une couleur de plus à le bariolage de la place de le marché une puanteur montait d’ un tas de détritus de poissons que nettoyaient des mouettes presque insupportablement blanches aucun souffle ne provenait de le large le compagnon de cabine de philip l’ ingénieur jules boutrin buvait attablé à un guéridon de zinc à l’ ombre d’ un parasol couleur feu qui ressemblait de loin à une grosse orange flottant sur la mer —racontez -moi une autre histoire vieil ami dit philip en s’ affalant lourdement sur une chaise ",
"j’ ai besoin d’ un whisky et d’ une histoire devant la mer l’ histoire la plus belle et la moins vraie possible et qui me fasse oublier les mensonges patriotiques et contradictoires de les quelques journaux que je viens d’ acheter sur le quai les italiens insultent les slaves les slaves les grecs les allemands les russes les français l’ PROPN et presque autant l’ angleterre tous ont raison j’ imagine parlons d’ autre chose qu’ avez -vous fait hier à le scutari où vous étiez si curieux d’ aller voir de vos yeux je ne sais quelles turbines —rien dit l’ ingénieur "
] | [
"–vous n’ allez pas me laisser ici toute seule –non tu voudrais peut-être que j’ y reste avec toi!et en ricanant repoussa l’ enfant qui chancela avant qu’ elle eût repris son équilibre la misérable sortit de le caveau repoussa la porte et la ferma à le verrou puis elle s’ éloigna et le bruit de ses pas se perdit peu à le peu dans le silence lugubre de ces lieux souterrains .pendant un long moment ourida resta immobile terrassée par l’ effroi seule elle allait rester seule ici non il n’ était pas possible que PROPN fût si cruelle ",
"la flibuste est trop puissante pour redouter ses ennemis elle les attaque bravement en face les renverse et quand elle les a vaincus son cœur doit s’ ouvrir à la pitié à le quelque nation qu’ ils appartiennent souvenons -nous que les malheureux sont frères c’ est à le nous mis à le ban de la société qu’ il appartient de donner à le monde qui nous méconnaît cet exemple d’ humanité je vous le répète capitaine à le nom de la flibuste je vous remercie vos prisonniers sont libres vous êtes maître d’ en disposer pour les rendre à le leurs familles ",
"cria que vous avez raison docteur! la république mon dieu nous la voulons tous c’ est la plus belle forme de gouvernement malheureusement le peuple m. entendant cela poursuivit son chemin alors m. le contrôleur jaune comme un coing sortit sans rien dire; et les compères se regardant dans l’ embrasure de la fenêtre s’ écrièrent ensemble: que faire maintenant je vais à le tiefenthâl dit maître gaspard à le bout d’ une minute notre député m. PROPN doit être revenu ",
"abandonné par lui mais il a été forcé de te laisser emmener par ton tuteur mon gildas ii avait pourtant demandé avec instance à te garder; sa femme et ses enfants n’ ont cessé de parler de toi avec tendresse et regret eh bien ",
"la ville de bar est dominée par un immense coteau vignoble qui est tout vert en août et qui à le moment ou ̀ j' y passais s' appuyait sur un ciel tout bleu rien de cru dans ce bleu et dans ce vert qu' enveloppait chaudement un rayon de soleil à les environs de bar-le-duc la mode est que les maisons de quelque prétention aient à le lieu de porte bâtarde un petit porche en pierre de taille à le plafond carré élevé sur perron c' est assez joli vous savez que j' aime à le noter les originalités de les architectures locales je vous ai dit cela fois quand l' architecture est naturelle et non frelatée par les architectes ",
"elle remplit le verre une seconde fois le commissaire ne s’ en inquiéta pas davantage mais il garda l’ image de ce visage blême au-dessus de le corsage rose et surtout de ces dents qui cliquetaient sur le cristal il n’ aperçut pas gaston buzier on fermait la porte de la salle à le manger —ne restez pas ici disait le patron à ses clients de le calme le docteur désire qu’ on ne fasse pas trop de bruit ",
"je vous avertis qu’ il y va d’ un grand intérêt pour la personne dont je vous ai montré dans la déban de mes idées j’ en retenais encore quelques-unes je soupçonnais qu’ une chose affreuse était suspendue au-dessus de ma tête qu’ elle allait tomber et je tendais le dos je répétai: je vous assure qu’ il n’ est pas venu chez moi –je ne mets point en doute votre bonne foi madame vous avez été victime d’ un remarquable escroc de la vega s’ appelle jules cloquin dit le marquis dit le beau brun de PROPN dit gigolo dit jus de chique dit chocho dit le rupin ",
"mais la chaumière était bien petite et modeste tous nos parents sont riches m’ avait souvent dit yves il n’ y a que nous autres qui sommes pauvres on me montra un de ces lits en forme d’ armoire à le places qui avait été préparé pour yves et pour moi je devais habiter l’ étagère supérieure qui était garnie de gros draps de toile rousse bien propres et bien raides ",
"—cocher dit séglin très vite à la gare de lyon et vous aurez un bon pourboire le cocher enveloppa son cheval d' un vigoureux coup de fouet et la voiture se dirigea rapidement vers la gare en repassant devant la maison de le boulevard PROPN séglin regarda il vit que tout était dans le même calme les agents postés de chaque côté de la rue fumaient tranquillement leur pipe en regardant s' ils ne voyaient pas paraître celui qu' ils attendaient fernand dévoré de fièvre avait hâte d' être débarrassé de picard et pour tromper son impatience il parlait ne tarissant pas sur ce que picard devait faire en arrivant à le turin il donna francs à le vieux caissier ",
"je t’ ai toujours dit la vérité allons donc ce salon très aristocratique où nous nous sommes rencontrés trouves -tu les vaudelnay de famille bourgeoise non; mais cet être mystérieux et jaloux à lequel tu appartiens ces devoirs qui t’ enlèvent ta liberté? "
] |
leurs visages exprimaient la tristesse et surtout la confusion comme si elles eussent ressenti une sorte de honte en faisant à la misère ce dernier sacrifice bien des années se sont passées et pourtant cette scène m’ est encore présente dans ses moindres détails un jour sombre pénétrant difficilement à le travers les carreaux verdâtres de fenêtres dites à le guillotine obstruées par des toiles d’ araignées éclairait à le peine cette grande pièce d’ auberge à le plafond bas et rayé de solives noirâtres à les murailles jadis blanchies à la chaux tisons fumaient dans l’ âtre à le milieu d’ un monceau de cendres les pratiques de la levrasse comme il disait l’ attendaient celles-ci assises sur un banc les autres sur le bord d’ une longue table ou sur des escabeaux | [
"l’ une de ces pauvres créatures restait à l’ écart à le demi cachée dans l’ ombre projetée par la saillie de la haute cheminée je distinguais à le peine dans l’ obscurité sa coiffe blanche un bout de jupe en lambeaux et ses pieds nus toutes ces femmes semblaient inquiètes de savoir si leur chevelure conviendrait à la levrasse à le quelques paroles échangées entre elles je compris qu’ elles ressentaient aussi beaucoup de honte d’ être les seules de le bourg qui par besoin pussent consentir à le vendre leurs cheveux quelques-unes d’ elles pourtant paraissaient insoucieuses ou résignées celle-ci assise sur une table chantonnait entre ses dents battant une mesure monotone avec ses sabots qu’ elle heurtait l’ un contre l’ autre ",
"PROPN mordait avidement dans un morceau de pain dur et noir la porte s’ ouvrit la levrasse parut il portait son costume mi-parti masculin et féminin pantalon rougeâtre jupon d’ un vert foncé casaquin juste en gros velours de coton noir chevelure retroussée à la chinoise à sa vue toutes les femmes se levèrent avec cette déférence humble et intéressée que le vendeur dans le besoin témoigne toujours à l’ acheteur mon bourgeois avait à la fois l’ air sardonique et guilleret ",
"il fit un salut grotesque en jetant un regard circulaire sur ses pratiques –salut à la compagnie dit -il de sa voix grêle le marché me paraît assez fourni ah çà mes poulettes dépêchons -nous je suis pressé vite vite à le bas les coiffes et déployons les chignons mais il faut que les chevelures soient diablement belles pour que je les achète je vous en avertis car on m’ en offre de tous côtés presque pour rien vu que le pain est cher à ces mots une grande anxiété se peignit sur tous les visages la levrasse m’ apercevant me dit –petit martin tu as un bras de bon ",
"aide-moi à approcher ce banc le plus près possible de la fenêtre je n’ achète pas chat en poche moi je veux voir clair à le mes affaires j’ aidai mon bourgeois à le placer le banc auprès de les croisées formant un angle droit avec elles le jour effleurant ainsi les chevelures permettait de mieux juger de leurs reflets –allons mes poulettes allons dit la levrasse le marché est ouvert toutes ces pauvres créatures s’ empressèrent de s’ asseoir sur ce banc moins celle qui restait toujours à le demi cachée dans l’ ombre de la cheminée et dont je ne distinguais que la coiffe blanche et les pieds nus –eh vous là-bas ",
"lui dit la levrasse est -ce que vous ne venez pas il y a encore place –tout-à-l’heure monsieur répondit une voix douce et craintive qui me parut altérée par les larmes –bien bien dit la levrasse à les derniers les bons n’ est -ce pas vous voulez vous faire désirer à le votre aise ma fille ces ficelles sont connues et vous n’ y gagnerez pas un liard de surenchère puis se retournant vers les femmes assises sur le banc il ajouta –allons mes poulettes à le bas les coiffes ",
"pendant quelques secondes un sentiment de regret de honte presque de pudeur sembla tenir ces femmes immobiles enfin une de celles qui paraissaient le plus résignées ôta brusquement sa mauvaise coiffe d’ indienne ce geste fut comme un signal toutes les chevelures dénouées tombèrent sur le front et sur les épaules de ces femmes chevelures blondes brunes châtain clair ou foncé ici rares et soyeuses ",
"là épaisses et rudes plus loin touffues et crépues ailleurs enfin mélangées de quelques cheveux blancs dissimulés aussi soigneusement que possible car il était facile de voir que chacune de ces femmes avait de son mieux ainsi que disait la levrasse paré sa marchandise triste et douloureuse coquetterie que PROPN –hum hum on ne m’ enfonce pas moi d’ abord disait la levrasse en passant et repassant devant le banc inspectant maniant soupesant et toisant même chaque chevelure à le moyen d’ un pied-de-roi afin de juger de la longueur de la souplesse de le poids et de la couleur de les cheveux non non on ne me fait pas la queue à le moi et c’ est le cas de dire ajouta -t-il en ricanant nous connaissons les frimes mes poulettes ",
"nous savons ce qu’ on obtient avec la poudre de charbon l’ huile ou le saindoux et comment on rend une vraie tignasse à-peu-près présentable puis ayant de nouveau examiné la marchandise il s’ écria –par ma foi je joue de malheur dans mes tournées cette année je ne trouve rien à le ma convenance pas plus ici qu’ ailleurs décidément ajouta -t-il d’ un air dédaigneux et mécontent après avoir jeté un dernier coup-d’œil sur ces têtes cachées par des îlots de cheveux qui retombaient sur le front décidément rien de tout ça ne me va c’ est de la pacotille de la vraie camelote un soupir de déception douloureuse s’ exhala de toutes ces poitrines jusqu’ alors comprimées par les angoisses de l’ attente puis un mouvement machinal presque spontané inclina davantage encore ces têtes échevelées ",
"–que diable voulez -vous que je fasse de ce que vous m’ offrez là je ne suis pas marchand de crin et de filasse ajouta mon bourgeois avec cette brutale férocité de le trafiquant qui veut avant tout déprécier ce qu’ il désire acheter –allons mes poulettes reprit -il remettez vos coiffes il n’ y a pour moi rien à le faire ici c’ était bien la peine de perdre mon temps pendant cette scène dont je ne sentais pas alors toute la dégradante cruauté mais qui me serrait le cœur j’ avais vu la femme à le béguin blanc jusqu’ alors cachée dans l’ obscurité projetée par la haute cheminée sortir de ce recoin et se diriger à le pas lents vers la porte mettre sa main sur le pêne de la serrure puis s’ arrêtant soudain baisser la tête avec accablement comme si elle eût hésité à le sortir j’ ai rarement rencontré des traits plus réguliers plus doux que ceux de cette jeune fille "
] | [
"elle tâta son mollet blessé sentit sous ses doigts de le sang des chairs déchiquetées elle se dit qu’ elle avait dû accrocher sa jambe à un clou en passant par-dessus le bord de le bateau la nuit était si noire qu’ elle ne pouvait pas même discerner le sang sur sa main en approchant celle-ci tout près de ses yeux elle frotta ses doigts dans le sable longuement ce qu’ elle pouvait voir en revanche c’ était à le loin bien plus loin qu’ il lui semblait avoir couru les petites lumières jaunâtres que la distance immobilisait et l’ éclat blanc et puissant de la lampe torche qui traversait l’ obscurité sans trêve par saccades énigmatiques ",
"il entrevoyait confusément des combinaisons de forces et des applications de calculs qui produisaient des effets inouïs ses idées se pressaient lumineuses ou incohérentes il lui semblait qu’ il entrait dans le laboratoire mystérieux où les puissances de la nature cachent leurs secrets et qu’ il les volait tous qu’ il construisait avec du bois de le verre et de le sable des machines qui chiffraient et notaient la pensée humaine à le moment même où elle se formulait; qu’ il résolvait le problème de le mouvement perpétuel; qu’ il transportait les montagnes et creusait des puits artésiens assez profonds pour traverser le globe de part en part ",
"vous avez ans le bruit de cette histoire se répandit comme bien vous pensez dans tout le voisinage et l’on convint dans une bonne partie de l’ île saint-louis que les artistes seraient toujours des originaux et des mange-tout que les vieillards mêmes n’ étaient pas exempts de le petit coup de marteau si m. lorsqu’ il sortait n’ avait pas été absorbé par les préoccupations de son art il aurait surpris plus d’ une fois attachés sur lui de les regards de compassion et de dédain le courroux de marguerite s’ apaisa peu à le peu et d’ autant plus aisément qu’ elle imagina de transformer le salon vide de le dessous en un vaste fruitier où elle conservait par des procédés spéciaux connus d’ elle seule des raisins des. poires et des pommes qui faisaient l’ admiration de son maître et de ses amis madame simonneau ne tarda pas non plus à le rentrer en grâce elle remarqua pourtant non sans un certain chagrin mêlé de surprise qu’ on ne lui offrait plus de places de théâtre ",
"je vous ennuie n’ est -ce pas —pas de le tout madame je fermais simplement les yeux parce que je pensais moi aussi —à quoi pensiez -vous —à vous à le votre vie vous êtes née à le paris peut-être allait -il pouvoir enfin lui poser quelques questions ",
"l’ habitude est une seconde nature et nous ne pûmes plus faire de promenade l’ un sans l’ autre il m’ idolâtrait moi je l’ aimais bien je crois mon cœur tellement isolé tellement-perdu se prit à se reposer sur ce cœur ami qui s’ offrait à le lui et il s’ y reposa en angleterre il y a une étrange habitude c’ est de s’ engager et un soir sous la voûte céleste d’ un beau ciel bleu tout parsemé d’ étoiles brillantes et à la douce clarté d’ une lune resplendissante nous nous engageâmes c’est-à-dire nous nous jurâmes constance fidélité amour éternel sans jamais songer à le fixer le jour de le mariage qui devait nécessairement combler ce beau serment de jeunes cœurs profondément épris nous répétâmes ce serment plusieurs fois et un jour que nous étions fort éloignés dans la campagne ayant aperçu une chapelle en ruine nous y courûmes et à le genoux à le pied de l’ antique autel nous renouvelâmes avec joie notre serment ",
"fine gracieuse élégante comme vous l’ êtes faite pour être l’ ornement de le monde le plus élevé quel homme peut vous voir sans une immense compassion à le cœur roulant parmi ces odieux bourgeois qui ne savent rien de vous pas même la valeur aristocratique d’ une de vos poses ou d’ un de vos regards ou d’ une coquette inflexion de voix ah! si j’ étais riche! ah si j’ avais le pouvoir votre mari qui certainement est un bon diable deviendrait receveur-général et vous le feriez nommer députe mais moi pauvre ambitieux dont le premier devoir est de taire mon ambition en me trouvant à le fond de le sac comme le dernier numéro d’ un lot de famille je ne puis que vous offrir mon bras à le lieu de vous offrir mon cœur j’ espère tout d’ un bon mariage et croyez bien que je rendrai ma femme non-seulement heureuse mais une de les premières dans l’ état en recevant d’ elle les moyens de parvenir il fait beau venez faire un tour dans le luxembourg dit -il en arrivant à la rue d’ enfer à le coin de la maison de madame PROPN en face de laquelle se trouve un passage qui conduit à le j",
"il prit la lettre et l’ ouvrit mais il n’ y put rien lire elle était écrite en allemand –boucard allez vous-même faire traduire cette lettre et revenez promptement dit derville en entr’ ouvrant la porte de son cabinet et tendant la lettre à son maître clerc .le notaire de berlin à lequel s’ était adressé l’ avoué lui annonçait que les actes dont les expéditions étaient demandées lui parviendraient quelques jours après cette lettre d’ avis les pièces étaient disait -il parfaitement en règle et revêtues des légalisations nécessaires pour faire foi en justice en outre il lui mandait que presque tous les témoins de les faits consacrés par les procès-verbaux existaient à le prussich-eylau; et que la femme à le laquelle monsieur le comte chabert devait la vie vivait encore dans un de les faubourgs d’ –ceci devient sérieux s’ écria derville quand boucard eut fini de lui donner la substance de la lettre ",
"n’ était -ce pas rougon qui le matin de le décembre s’ était emparé de le palais-bourbon à la tête d’ un régiment de ligne à ce jeu on jouait sa tête et aujourd’hui on le sacrifiait victime d’ une intrigue de cour mais rougon protestait il n’ était pas sacrifié; ",
"il était coincé par des jambes affalé sur le plancher une couverture sur la tête ce qui fait qu’ il ne voyait que des pieds comme il voulait regimber le cerveau en déroute protester se relever un desdits pieds s’ abattit sans ménagements sur son crâne il osa plus bouger persuadé que c’ était une erreur qu’ on le prenait pour un autre on allait s’ apercevoir de la méprise en même temps il fouaitait dur le grogembre il osait pas penser se souvenir des détenus avec qui il avait été particulièrement odieux qui avaient juré de le descendre de le couper en petits morceaux et de les donner à les pourceaux la voiture s’ arrêta enfin après avoir tourné à le plusieurs reprises les hommes n’ avaient pas dit un seul mot ",
"on comprit en face de le danger la nécessité de se gagner les sympathies de la population on lui fit force caresses et concessions et pour exciter son enthousiasme et lui faire prendre les armes on nomma charles-michel de salaberry lieutenant-colonel et on lui confia la mission d\\' organiser les voltigeurs canadiens les canadiens-français répondirent à appel de PROPN et enrôlèrent sous le drapeau de leur jeune chef il était temps les américains traversaient la frontière à le mois de juin à le endroits différents "
] |
il faut donc lui en parler l’ un de nous doit se dévouer PROPN me semble le mieux armé dit nassoy moi? dit PROPN pourquoi parce que rose est une jolie femme et comme toute jolie femme elle aime les beaux garçons et tu es le plus beau d’ entre nous les autres oui oui c’ est vrai | [
"vous avez raison dit braine quand je vous regarde je n’ ai aucun doute alors c’ est réglé rose ne fit aucune difficulté elle était ravie de revoir PROPN il avait obtenu d’ elle un rendez -vous matinal elle ne dormait jamais beaucoup: disons heures ",
"le concierge fut surpris: je sais dit braine appelez plutôt madame elle m’ attend en pyjama jaune sous une robe de chambre de couleur verte un vert peu banal proprement troublant alors qu’ elle-même ne l’ était pas son visage n’ était pas maquillé elle promenait une espèce de pâleur qui la rendait cette fois presque émouvante rien à le voir avec le beau masque de le soir le fameux et primitif et beau masque de le soir celui de braine portait encore des traces vous m’ en voulez dit rose oui peut-être dit braine et encore non je ne sais pas ",
"en tout cas dit -il puis il se tut. en tout cas dit -elle il ne la regardait pas il la regarda c’ est quand même idiot dit -il l’ autre soir vous m’ avez attaqué pris de force comme un fauve comme une folle alors que ce matin j’ ai envie de vous embrasser parce que vous êtes bien vous êtes comme j’ aime ensuite on aborda la question de le de les champs en attendant celui de les villes ",
"encore très émue par la tendresse de braine rose disait oui à le tout il aurait pu lui demander n’ importe quoi on se contentera d’ une douzaine de canapés bas solides et bon marché autant de tables légères du plastique fera l’ affaire de quoi dresser un bar et une glacière supplémentaire je vois très bien orlando en videur ",
"nadia s’ occupera des consommations rose: qui est une jeune fille de le coin elle est venue nous voir fois la deuxième fois elle a suggéré qu’ on pourrait très bien faire de la grange un club elle a promis de nous envoyer du monde on ouvrirait les fins de semaine ",
"matinée ou soirée ou les faut voir comme tu dis dit rose à le présent elle le tutoyait elle voulait savoir quelle sorte de gens cette nadia pouvait leur apporter: et quand je dis apporter je pense à les ennuis il répondit: des étudiants ",
"et elle ta nadia elle la fréquente la faculté? je ne sais pas dit PROPN je ne lui ai pas demandé je le ferai quand je la reverrai il est probable qu’ elle repassera oui dit rose c’ est probable et toi? quoi moi? ici quand demain si tu veux tous les jours les autres l’ attendaient dans le hall ils étaient tous à le piétiner en observant le mouvement de la rue guettant même la moindre voiture puisque c’ est là venant de là que PROPN devait apparaître ",
"c’ est derrière eux sortant de l’ ascenseur qu’ il apparut: je suis la ̀! s’ écria -t-il et sans leur laisser le temps d’ ouvrir la bouche elle est d’ accord sur tout à le nous de nous débrouiller pour commander les équipements il changea d’ itinéraire il baissait la tête à le tous les croisements cherchant le panneau: faculté de les lettres à le force de détours on passa devant le chantier de la rue PROPN ",
"PROPN ralentissant se remémora un fragment de conversation: et les travaux a avance? rose on sera prêt pour la fin de l’ année puis direction la zone industrielle personne ne parlait le pianiste sur une feuille de papier quadrillé pliée en malgré les secousses copiait un paragraphe d’ une page de gauche de son livre en s’ appuyant sur la page de droite "
] | [
"il inclina la tête de côté: la tache se déplaça avec lui alors il eut peur vraiment horriblement non plus la peur de la mort de le silence et de le meurtre mais la peur obscure insoupçonnée d’ une chose surnaturelle d’ une folie soudaine éclose en lui il se rua vers la cheminée et les mains crispées à le marbre la face tendue se regarda il respira plus librement ",
"le grutier manœuvrait avec d’ infinies précautions PROPN décrocha le téléphone je veux savoir ce que c’ est d’ où a vient et va c’ est nature de la marchandise expéditeur et destinataire il raccrocha on lui répondit dans la minute qui suivit il raccrocha ",
"il était heures institutrice se leva comme un ressort mademoiselle dit -elle il est l\\ heure vous savez qu\\ il y a un grand dîner à le sannois et le temps de vous habiller .-cette fois -ci il n\\ y a pas à amuser nous répétons sérieusement dit denoisel mademoiselle venez vous asseoir là c\\' est cela nous y sommes n\\' est -ce pas une il frappa dans ses mains ",
"je n’ en veux pour preuve que l’ insistance avec laquelle certains inspecteurs lors de les interrogatoires qu’ il nous arrivait de subir nous demandaient et pas sur le ton de la plaisanterie ce que nous ferions d’ eux après la révolution ajoutant parfois que nous aurions besoin d’ une police forte expérimentée et que le mieux serait de nous appuyer sur celle qui existait auparavant aussi aveugles que nous quant à les chances de succès de nos entreprises les policiers qui nous tenaient ce langage manifestaient de le moins quant à l’ essence même de la révolution une lucidité dont nous étions incapables l’ ingratitude de les échelons supérieurs ou ce que nous considérions comme de l’ ingratitude était pour nous une source intarissable d’ amertume ainsi chaque fois que nous avions avec la police de les démêlés un peu sérieux à le lieu d’ être félicités pour notre bravoure ou notre astuce comme nous nous y attendions assez sottement nous nous faisions rappeler à l’ ordre pour notre imprudence après l’ incident de le foyer d’ liabœuf accompagné de pierre-antoine le",
"son apport personnel consisterait en plusieurs groupes sculptés monumentaux représentant des accidents de voitures exécutés en bronze dore mais garnis de personnages en matière plastique polychrome une de ces réalisations géantes fois plus grandes que nature environ particulièrement appréciée de les promeneuses en visite parmi les ruines reproduit l’ épilogue tragique de le célèbre cambriolage de la banque centrale la grosse automobile chargée d’ or qui poursuivie par la police et criblée de balles vient de s’ écraser à le milieu d’ un carrefour contre une statue de vanadé victorieuse tenant une torche de son bras gauche étendu en avant et pointant désormais l’ index accusateur de sa main droite vers l’ amas de ferrailles tordues gisant à ses pieds d’ où s’ échappe un flot épais d’ étincelantes pièces de monnaie frappées à l’ effigie même de la déesse fleuve de métal précieux qui berce dans ses remous une molle noyée toute le corps ensanglanté à le demi dévêtu à le visage encore souriant masqué par un loup exigu en cuir noir de la jeune maîtresse ",
"mon oncle présidait ma tante régalait; tout le monde était en train de rire et la grosse prudence eut soin de faire des crêpes dorées fines légères exquises! ah! que c’ est joli de les crêpes n’ êtes -vous pas de mon avis? si vous n’ aimez pas les crêpes ami lecteur je les plains mais je vous plains bien davantage ",
"—je —que voulez -vous insinuer —je n’ insinue rien où est -elle cavre cette servante qui vous a introduit ici? il n’ y a pas d’ autre lumière dans la maison ",
"en vain je franchis des crevasses profondes d’ où la fumée et les flammes rampantes m’ étouffaient et me brûlaient en vain je contemplai les grands champs de soufre et de sel cristallisés qui ressemblaient à des glaciers coloriés par ces haleines de le feu je restai aussi froid à l’ admiration qu’ à le danger mon âme était ailleurs je voulais en vain la rappeler ",
"où est -il qu’ en est -il advenu de le cher gros je repère un étrange attirail à l’ arrière de le canot des ballons de caoutchouc dégonflés des gueuses de plomb des cordes une bouteille d’ air comprimé de plongeur dont le jaune cru accapare tout le soleil de les carabines je sais qu’ ils vont à le large pour en finir avec moi et je sais que ce sera terrible parce que signé spontinini il a mijoté un safari selon son propre terme démoniaque le vieux truand ",
"j’ ai hésité encore quelques secondes et puis quel genre de papiers des papiers à le nom de michèle aghamouri elle me regardait stupéfaite immobile sur le trottoir à la hauteur de ce qui est maintenant l’ entrée de le monoprix et qui était alors un jardin abandonné où se réfugiaient des dizaines et des dizaines de chats errants c’ est lui qui te l’ a dit oui "
] |
partout où mes parents se sont installés partout où ils ont touché de l’ argent s’ est immédiatement chargé d’ histoire donc mes parents étaient revenus habiter là non pas à le brest mais sur la côte dans leur patrie disaient -ils de sorte qu’ à l’ instant ou ̀ j’ ai ouvert la portière de la voiture pour fouler le sol de le jardin même si forcément l’ air lui-même était chargé de tous les problèmes de mon père même si le bleu de le ciel était comme un leurre dans nos têtes la seule chose qui semblait compter ce qui semblait l’ événement c’ était mon arrivée exceptionnelle sous l’ ombre de les pierres devant la vieille façade et l’ arrogance de les vitres depuis bientôt ans qu’ ils étaient revenus s’ installer en bretagne c’ était la première fois que je venais les voir et en ce sens c’ était un événement c’ est pourquoi ils étaient là derrière la fenêtre de le salon à le me regarder comme une bête curieuse mon frère et ma mère tous les posés là comme des poissons dans un aquarium avec le sapin de noël qui clignotait derrière eux comme dans | [
"à le cet instant j’ ai pensé que j’ avais comme une bombe avec moi que dans ma valise il y avait une bombe qui pouvait exploser d’ une minute à l’ autre sûrement la première chose qui serait venue à l’ esprit de mon père si d’ aventure il avait porté la main pour m’ aider à le sortir la valise de le coffre de sa grosse renault et que forcément j’ aurais refusé sûrement sa première idée vu la période de l’ année aurait été que dans ma valise il y avait un cadeau pour lui un cadeau fragile pour lui et qu’ à ce titre bien sûr j’ aurais refusé qu’ il la soulève mais je suis obligé de dire que ce n’ est pas exactement PROPN qu’ il y avait dans la valise je suis obligé de dire que ce n’ était pas vraiment un cadeau pour mon père ni pour aucun membre de la famille non ce qu’ il y avait dans ma valise enfoui sous les chaussettes et les pullovers c’ était seulement pages écrites par moi pages que je venais de passer ans à le écrire et qui racontaient dans le détail l’ histoire de ma famille j’ ai fini par faire ça oui vidé le grand sac familial sur pages que pour",
"et je peux dire que ce n’ était pas du tout un cadeau pour mon père encore moins pour ma mère parce que ce n’ est jamais un cadeau pour personne que de raconter l’ histoire de sa famille de toute façon mon histoire familiale n’ intéressait personne et mon histoire familiale n’ est jamais devenue un livre pour toutes les raisons que j’ aurai sûrement l’ occasion d’ expliquer mais seulement un manuscrit que j’ avais soigneusement rangé dans ma valise que maintenant pour la première fois j’ allais faire entrer dans la maison j’ ai pensé: c’ est comme des poupées russes maintenant dans la maison familiale il y a l’ histoire de la maison familiale et tout le monde était curieusement gentil avec moi tout était calme comme la mer ne l’ est jamais à le cette époque et peut-être à le cause de tout ç a j’ aurais dû me méfier à le cause de la douceur inhabituelle qui régnait dans cette maison à le cause de les questions innocentes que ma mère me poserait et notamment des questions liées à le ce que je faisais à le paris à l’ idée qui m’ avait pris d’ aller habiter paris lu",
"de le jour ou ̀ j’ ai posé le pied sur le sol de la gare montparnasse de le jour ou ̀ j’ ai visité ma future chambre parisienne à le peine je me suis approché de la fenêtre pour respirer l’ air de paris à le peine j’ ai embrassé la vue sur le jardin de le luxembourg déjà quelque chose en moi avait élu paris comme avenir dès que j’ ai vu le panorama sur le jardin de le luxembourg sur les petits enfants qui poussent leurs bateaux à le voile dans le bassin de le luxembourg j’ ai su tout de suite que je prendrais cette chambre-là pour longtemps jamais ma mère n’ a compris ce qui m’ avait pris d’ aller habiter paris et particulièrement d’ y partir à le moment même où eux mes parents revenaient habiter en bretagne c’est-à-dire selon ses propres termes à le moment ou ils refermaient la parenthèse de leur exil à le eux dans le sud de la PROPN où ils étaient quand même restés ans ans à le vendre de les cartes postales à le palavas-les-flots ainsi tu refuses de refermer la parenthèse disaient les yeux de ma mère ce décembre mais un jour il faudra bien que tu te rendes à",
"mais ce jour n’ arrivera jamais maman jamais tu m’ entends? et ce n’ était pas maintenant alors que j’ avais soigneusement vidé mes poubelles familiales dans mon bureau parisien maintenant que j’ avais noirci pages sur ma famille entière ce n’ était pas maintenant que je céderais à le contraire c’ est parce que j’ en avais fini avec cette histoire que j’ ai pensé que cette année-là oui exceptionnellement j’ ai pensé que ce serait possible de passer en famille que seulement maintenant ayant achevé ce que j’ avais fini par appeler mon roman familial je pouvais prendre le train dans ce sens-là depuis paris jusqu’ à le brest comme s’ il ne s’ était rien passé pour personne comme si mes parents ne s’ étaient jamais exilés dans le sud de la france comme si moi je n’ avais jamais pris un train de brest jusqu’ à le paris ans plus tôt comme si on avait toujours vécu là dans cette maison de famille avec mon frère et ma mère clignotant devant le sapin électrique avec la neige carbonique sur les carreaux vitrés avec ma mère si bizarrement aimable et mon père si assis tout",
"après tout c’ était avec son argent à le elle qu’ ils avaient acheté cette maison cette maison au-dessus de leurs moyens à le eux mais largement dans ses moyens à le elle qui étaient en quelque sorte devenus par procuration leurs moyens à le eux c’ était avec son argent à le elle qu’ ils avaient pu revenir en bretagne la tête presque haute et reprendre ma mère surtout reprendre la situation familiale bien en main depuis longtemps on peut dire que ma mère avait la situation familiale bien en main mais encore plus depuis qu’ ils étaient revenus s’ installer là depuis qu’ elle avait aménagé ce grenier pour sa mère qu’ elle avait réussi comment dire à le inverser les rôles aussi bien on aurait dit que c’ était ma grand-mère qui vivait à le leurs dépens tandis que c’ était absolument le contraire mais ma mère donnait si bien le change que tout le monde semblait compatir à le cette situation par laquelle ma mère était à le bord de le sacrifice pour sa propre mère même mon père surtout mon père s’ était arrangé pour ne pas comprendre la situation pourvu qu’ il pu",
"jamais plus je n’ ai entendu parler de juan tandis qu’ il avait occupé les conversations quotidiennes de les années durant d’ un coup il avait disparu de le cerveau familial grâce à le juan pourtant je m’ en souviens très bien PROPN a battu la grande équipe de saint-étienne celle dans laquelle PROPN platini jouait encore avant de partir à la juventus de turin ce même jour avait signé un autographe sur mon ballon de foot quand j’ y jouais encore à le foot dans l’ équipe de les poussins on appelait ça les poussins à l’ époque il y avait équipes de poussins les les les c les les e et enfin les moi je jouais dans l’ équipe j’ ai mis longtemps à le comprendre que l’ ordre décroissant des lettres correspondait à le niveau de jeu que les entraîneurs avaient évalué ce qui voulait dire que j’ étais dans la plus mauvaise équipe de ma génération et que je n’ avais donc aucune chance de devenir footballeur professionnel ainsi que je l’ avais toujours souhaité disons jusqu’ à l’ âge de ans jusqu’ à ce jour ou ̀ j’ étais rentré de le foot en pleurant parce qu’ on m’ av",
"en vérité depuis longtemps déjà ma mère avait décrété que je ne serais pas footballeur disons que je n’ étais pas sportif en général mais plutôt un intellectuel parce que le monde pour elle s’ est toujours divisé en catégories très simples les manuels d’ un côté et les intellectuels de l’ autre et que moi j’ avais toujours été ça un intellectuel pour la bonne raison que je lisais des livres en m’ endormant tandis que mon frère lui avait toujours été considéré comme manuel d’ une part parce qu’ il ne lisait pas en s’ endormant d’ autre part parce qu’ il jouait dans l’ équipe a et avait donc toutes les chances de devenir footballeur professionnel ainsi qu’ il advint par la suite mon frère oui celui qui clignotait derrière la fenêtre à le gré de le sapin électrique ce même frère est devenu footballeur professionnel même si bien sûr il l’ est devenu dans le sud de la PROPN je sais que mon frère aurait préféré faire sa carrière à le stade brestois mais à le cause de les problèmes de mon père bien sûr la question ne s’ était pas posée la seule q",
"mais mon frère a tenu bon tant qu’ il jouerait dans l’ équipe a a -t-il juré il ne quitterait pas le football du ̂t -il jouer dans le languedoc-roussillon a -t-il ri à le nez de ma mère je sais que mon frère a toujours été très affecté de n’ avoir jamais porté les couleurs de le stade brestois même si c’ est une chose qu’ il préfère ne pas voir soulevée dans la conversation familiale ni ç a ni beaucoup d’ autres choses qu’ il m’ a confiées sous le sceau de le secret en vérité notre fraternité s’ est construite là-dessus sur des choses que les autres ne sauraient jamais et continuait encore à le mesure pourtant qu’ on n’ était plus les mêmes à le mesure à le fond qu’ on franchissait doucement chacun la ligne d’ ombre de l’ enfance ",
"alors ce décembre quand je suis entré là dans cette maison quelque chose en nous aussitôt avait retrouvé ça l’ enfance et la fronde contre eux tous parce qu’ il y avait de quoi faire oui il y avait de quoi faire pensais -je encore en voyant ma grand-mère en haut de l’ escalier à le bras de lui mon frère qui l’ aidait à le descendre et comprendre en même temps qu’ elle aussi à sa manière avait capitulé depuis longtemps non pas sans doute intérieurement il est certain que ç a continuait à le fourmiller et à le penser sans réserve mais disons extérieurement murée sous son maquillage et le presque silence extérieurement c’ était comme un grand vide depuis qu’ elle était enfermée là chez elle à le deuxième étage de la maison et je ne sais même pas si on peut dire chez elle pour ce grenier aménagé exprès pour elle de lequel elle était exceptionnellement descendue le jour de mon arrivée en l’ honneur de le fils prodigue ironisait déjà mon frère à le peine j’ ai franchi le seuil de la porte ce décembre ma valise à mes pieds dans l’ entrée à le peine j’ ai "
] | [
"PROPN parcourut à le galop les rangs de les mahrattes que chacun de vous fasse son devoir dit -il et je réponds de tout les anglais s' avançaient en bon ordre mais sur un terrain désavantageux a droite et à le gauche de la grande route s' étendaient de vastes marais PROPN qui avait d' avance étudié le champ de bataille profita de cette disposition de le terrain son artillerie enfilait la chaussée ",
"très vite le lettré qu’ était à les heures de loisir m. s’ entendit avec le comte et son fils tous épris de littérature et doués d’ une intelligence profonde et fine recherchait la société de les femmes distinguées qu’ étaient et sa belle-mère elle se plaisait à le attirer chez elle armelle et moussia quant à les enfants ils avaient leurs grandes et petites entrées non seulement dans le parc mais encore dans la maison m.de presque toujours cloué sur son fauteuil d’ infirme s’ amusait infiniment des reparties de josèphe et de bobby ",
"nous n’ y donnerons pas papa notre jolie jument maman le lundi le calme est revenu les volets restent tard croisés mme pailleron fait la grasse matinée les filles jouent à les grâces dans l’ allée de le gravier pascal les épie de loin ",
"bonjour min tit gros mon petit poussin mon gros raisin s’ écria -t-il en pénétrant en doubles par la petite porte de la boutique ou du kiosque si l’on préfère un mot plus moderne PROPN lui serra la main et le fit asseoir vous avez l’ air soucieux ce matin observa le flamand tu sais je ne m’ inquiète point de ce qui ne me regarde pas fou est celui qui se brûle à la marmite d’ un autre cependant quand il s’ agit de vous vous avez deviné juste mon cher werchave répondit jean j’ ai une préoccupation qui m’ absorbe ",
"le docteur alla chercher un peu d’ eau dans un verre et y laissa tomber quelques gouttes d’ un petit flacon qu’ il tira de sa poche —buvez dit -il cela vous calmera tout à le fait docilement un sourire puis ferma les yeux et laissa retomber sa tête quelques minutes après il dormait alors le professeur viardot sortit sans bruit referma la porte et descendit rapidement l’ escalier ",
"je n’ en vois pas d’ autre pour qualifier l’ action honteuse dont vous vous êtes rendu coupable jeune homme je répète donc: vous vous êtes introduit ici comme un malfaiteur en l’ absence de mes gens je pourrais vous traiter comme tel et vous abattre sans pitié ma conscience ne me reprocherait pas ce meurtre mais j’ ai pitié de votre jeunesse et je vous dis: rendez jeune homme le parchemin que vous vous êtes indûment approprié ",
"je me sentis beaucoup mieux je dus même faire un effort pour demeurer modeste pour ne pas me rengorger on dira ce qu\\ on voudra mais je faisais tout de même une forte impression à les femmes depuis j\\' ai beaucoup réfléchi à la réponse que brigitte avait donnée et les conclusions strictement nulles à lesquelles je suis parvenu ont tout de même beaucoup facilité mes rapports avec les femmes et avec les hommes qui me ressemblent je n\\' ai plus jamais été trompé par une femme depuis enfin je veux dire je n\\' ai plus jamais attendu sous la pluie ",
"et il entraîna son compagnon dans cette guinguette où jours avant il était venu avec jehan le brave PROPN les suivait pied à le pied et derrière eux grâce à un bel écu donné à une servante il pénétrait dans un petit cabinet de la fenêtre entrebâillée de lequel il pouvait voir et entendre les hommes qui s’ installaient –ici frère ravaillac nous ferons un repas dont tu me donneras des nouvelles mugit joyeusement parfait goulard qui venait de commander son menu –pourquoi observa doucement ravaillac pourquoi m’ appelez -vous frère ravaillac vous savez bien que le révérend père marie-madeleine me reprochant lui aussi mes visions m’ a chassé de son couvent des feuillants où il avait bien voulu m’ admettre en qualité de frère convers ",
"et le dieu qu’ ils portent en eux se révèle souvent lorsqu’ ils meurent il n’ y a qu’ un seul point sur lequel je me sens supérieur à le commun de les hommes je suis tout ensemble plus libre et plus soumis qu’ ils n’ osent l’ être presque tous méconnaissent également leur juste liberté et leur vraie servitude ils maudissent leurs fers ils semblent parfois s’ en vanter ",
"mais je sais bien que jamais de ma vie je ne me suis senti si triste si mal en train qu’ après le départ de ce terrible aveugle mon encrier m’ écœurait ma plume me faisait horreur j’ aurais voulu m’ en aller loin courir voir des arbres sentir quelque chose de bon quelle haine grand dieu! que de fiel! quel besoin de baver sur tout de tout salir! ah! le misérable et j’ arpentais ma chambre avec fureur croyant toujours entendre le ricanement de dégoût qu’ il avait eu en me parlant de sa fille tout à le coup près de la chaise où l’ aveugle s’ était assis je sentis quelque chose rouler sous mon pied "
] |
si je ne suis pas en prison pour le moment c’ est que des amis influents ont demandé qu’ on me fit grâce de la prévention mais je serai évidemment condamnée peut-être à le maximum voilà ou ̀ j’ en suis mon cher ami qu’ en dis -tu? –je dis que c’ est désolant –c’ est navrant fit pélagie qui porta son mouchoir à ses yeux PROPN trouva inutile de remarquer cet attendrissement et reprit: –comment la police s’ est -elle avisée de venir chez toi? | [
"il faut que tu aies été trahie –certainement mais je ne sais pas le nom de le traître –tu ne recevais que des habitués des amis –dans ces derniers temps surtout aucun étranger ne m’ a été présenté il n’ y a que cet italien avec qui tu t’ es trouvé tu sais –le comte de –oui c’ est PROPN ",
"ce n’ est pas lui qui aurait songé à te dénoncer il a trop gagné d’ argent chez toi ces idées ne peuvent venir qu’ à des joueurs qui ont beaucoup perdu et qui veulent se venger d’ ailleurs je connais maintenant beaucoup le comte de rubini c’ est un original mais un très-galant homme alors dit pélagie aurai été vendue par une de ces dames –probablement tacagnotte aura excité quelque petite jalousie féminine: de là une plainte anonyme à la préfecture ",
"c est tout ce qu’ on peut supposer; à le moins ajouta -t-il en souriant qu’ il ne se soit glissé des agents de police parmi nous après s’ être encore attendri quelque temps sur le sort de pélagie d’ ermont PROPN s’ empressa de la quitter de le moment qu’ elle ne donnait plus à le jouer elle lui devenait inutile .les louis de savari continuaient à le rester solitaires il ne connaissait aucune autre maison ressemblant à le celle de pélagie ",
"et de le reste lorsque la police descend dans l’ une de ces maisons toutes celles de le même genre ont soin de se tenir hermétiquement fermées pendant quelque temps c’ est élémentaire .quant à le partir pour bade ou pour hombourg afin de tenter la fortune PROPN n’ y songea pas il ne se sentait pas le courage de mettre ou lieues entre julia et lui puis ses louis auraient à le peine suffi à le voyage résigné puisqu’ il ne pouvait faire autrement à le rester le débiteur de le comte il crut cependant devoir lui parler de sa dette et s’ excuser de le retard qu’ il apportait à la régler ",
"vibert de plus en plus morose refusa de le recevoir PROPN était vraiment désespére il ne savait que devenir les seules personnes avec lesquelles il passait sa vie depuis mois lui manquaient à la fois sans qu’ il sût même pour quel motif on s’ éloignait de lui PROPN avait choisi pour fermer sa porte le lendemain de le jour ou il lui avait déclaré son amour cependant elle l’ avait écoûté en silence elle l’ avait presque encouragé à le parler; sans l’ entrée inopportune de vibert peut-être allait -elle lui répondre ",
"et elle se séparait de lui brusquement sans s’ expliquer à le moment ou ̀ il commençait à le espérer comme une âme en peine il parcourait paris dans tons les sens passant de préférence à le tous propos rue de grammont un jour où suivant son habitude il levait les yeux dans la direction de les croisées de madame vidal il l’ aperçut derrière ses rideaux alors il perdit la tête toutes ses témérités d’ autrefois lui revinrent il traversa la rue en courant gravit étages repoussa PROPN qui voulait le retenir entra dans le salon et se trouva en face de PROPN .on était alors à le lendemain de l’ arrestation de langlade et de la visite de vibert à le juge d’ instruction qu’ elle aperçut savari madame vidal s’ avança vivement pour lui reprocher sans doute de forcer ainsi sa porte de pénétrer chez elle malgré ses ordres mais il ne lui laissa pas le temps de parler et s’ emparant de les mains de julia sans qu’ elle pût se soustraire à le cette étreinte l’ obligeant à l’ écouter il lui dit tout ce que peut dicter la passion la plus exaltée et la plus désordonnée ",
"–je ne vis que par vous et pour vous s’ écria -t-il; sans vous je me tuerais l’ existence m’ est devenue odieuse j’ ai manqué ma vie je suis un être inutile vicieux corrompu je me fais horreur à le moi-même ayez pitié de moi vous pouvez me régénérer; un de vos regards me rendrait meilleur une bonne parole un sourire un encouragement et j’ acquiers toutes les vertus que je n’ ai pas une semaine passée sans vous voir mais c’ est un siècle madame c’ est un siècle si vous saviez tout ce que j’ ai souffert pendant ce temps à le moment ou ̀ je vous ai aperçue derrière vos rideaux mes forces mon courage m’ abandonnaient ",
"je crois que j’ allais prendre un violent parti oui c’ est si difficile de vivre quand on est malheureux si facile de se tuer j’ étais bien pâle n’ est -ce pas j’ ai dû vous faire pitié! mais vous ne m’ écoutez pas vous êtes distraite lorsque je vous crie ma douleur lorsque je vous livre ainsi mon cœur tout entier écoutez -moi madame de grâce écoutez -moi c’ est sérieux je vous assure quel intérêt aurais -je à le vous tromper je vous jure que c’ est sérieux je souffre je souffre beaucoup un homme qui souffre cependant qui pleure comme je pleure en ce moment mérite qu’ on le prenne en pitié! ",
"il s’ arrêta ses larmes le suffoquaient PROPN était étonnée de ce langage entièrement nouveau pour elle son mari lui avait parlé le langage de l’ amour mais celui de la passion elle l’ entendait pour la première fois PROPN reprit: –si vous aviez résolu de m’ éloigner aussi vite pourquoi m’ avez -vous reçu? pourquoi m’ avez -vous fait un bon accueil ne vous aperceviez -vous pas que je m’ éprenais peu à le peu de vous ne lisiez -vous pas dans mes yeux que je vous aimais ah! une femme ne se trompe pas à ces choses-la ̀! "
] | [
"PROPN était exclu de l’ académie goncourt pour s’ être présenté plusieurs fois sans succès à l’ académie française flânant à le quartier latin je retrouve rue hautefeuille le petit restaurant la tourelle c’ était notre quartier général dans les années j’ ai un élan pour aller y dîner mais je renonce de peur de m’ écrouler en larmes sur le bord d’ une table à le propos de le roman d’ le testament français prix goncourt je note qu’ il appartient à une famille très particulière celle de les écrivains qui n’ écrivent pas dans leur langue maternelle ",
"mes soubresauts les larmes qui m’ aveuglaient brisaient le temps effaçaient l’ espace abolissaient à la fois l’ objet de mon désir et les obstacles qui m’ en séparaient je sombrais dans la nuit de l’ impuissance plus rien ne demeurait que ma présence nue et elle explosait en de longs hurlements .non seulement les adultes brimaient ma volonté mais je me sentais la proie de leurs consciences celles-ci jouaient parfois le rôle d’ un aimable miroir elles avaient aussi le pouvoir de me jeter des sorts ",
"ce serait dommage –me voici chez moi répondis -je en lui montrant les bâtiments de la ferme de ma nourrice dont je n’ étais plus qu’ à le quelques pas quant à le vous monsieur continuez à le marcher tout droit lorsque vous atteindrez le sommet de cette colline vous verrez à une lieue et demie devant vous à le plus le château de beauregard où vous vous rendez –merci mon enfant ",
"j’ ai demandé en le défrimant avec attention tu lis l’ avenir dans le marc de café? —admettons a -t-il riposté en soutenant mon regard puis sentant que sa réplique m’ indisposait il donna une chiquenaude à ses oreilles éléphantesques avec des radars pareils on est forcé d’ entendre des choses pas vrai? —tu veux dire que le combat est truque je ne le dis pas c’ est une impression que j’ ai pas plus ",
"déodat ne pensait pas à le mal; depuis qu’ il était veuf il se passait très bien de femme il s’ arrangeait tout seul avec modestie ils riaient tous les elle de voir entrer le facteur lui d’ être le facteur quand il entrait dans les maisons c’ était l’ habitude de rire on disait: voilà le facteur et il répondait oui c’ est moi on riait parce que c’ était plaisir de voir entrer un bon facteur ",
"dans une demi-heure le tabac blanc embaume déjà veux -tu porter des aconits des ancolies et des campanules chez adrienne saint-aubin et lui rendre la revue de les deux-mondes change de ruban mets -en un bleu pâle tu as un teint pour le bleu pâle ce soir changer de ruban jusqu’ à l’ âge de ans on m’ a vue coiffée de ce large ruban noué autour de ma tète à la vigée-lebrun disait ma mère et porter un message de fleurs ainsi ma mère m’ avertissait que j’ étais pendant une heure un jour particulièrement jolie et qu’ elle s’ enorgueillissait de moi le ruban en papillon épanoui au-dessus de le front quelques cheveux ramenés sur les tempes je prenais les fleurs à le mesure que les coupait maintenant donne les ancolies doubles à le adrienne PROPN le reste à le qui tu voudras dans notre voisinage ",
"leur bonheur n’ était troublé que par le souvenir de leur père et de leur sœur pour lesquels la vie avait été si amère madeleine en parcourant les dunes désertes qui se trouvent entre lorient et vannes on aperçoit de loin une petite maison recouverte de tuiles avec une seule fenêtre ayant vue sur la grève qui comme une glace polie est couchée à ses pieds un petit sentier large de pieds qui conduit dans la vallée aboutit à une porte vermoulue grosses pierres superposées aident à en franchir le seuil qui consiste en une pièce de bois à le moitié usée la maison est entourée d’ un petit jardin dont l’ enclos est formé de rochers difformes que la nature on dirait a placés exprès ",
"poum y songe confusément puis se retourne dans son lit il y a eu un grand dîner ce soir encore poum ne peut dormir les choux à la crème le poursuivent ce n’ est pas qu’ ils lui pèsent sur l’ estomac il n’ en a pas eu ",
"mais les niais moralistes qui ont fait supprimer le jeu sont des calculateurs imbéciles qui ne rétabliront cette plaie nécessaire que quand il sera prouvé que la PROPN laisse de les millions en allemagne .ce joyeux carnaval amena comme chez tous les étudiants une grande misère nous nous étions défaits de les objets de luxe nous avions vendu nos doubles habits nos doubles bottes nos doubles gilets tout ce que nous avions en double excepté notre ami nous mangions de le pain et de la charcuterie nous marchions avec précaution nous nous étions mis à le travailler nous devions mois à l’ hôtel et nous étions certains d’ avoir chez le portier chacun une note composée de plus de ou lignes dont le total allait à le ou francs nous n’ étions plus ni brusques ni joyeux en traversant le palier carré qui se trouve à le bas de l’ escalier nous le franchissions souvent d’ un bond en sautant de la dernière marche dans la rue ",
"j’ avais l’ impression que ce n’ était pas mon cerveau qui produisait cette image elle faisait irruption de l’ extérieur on aurait dit que cette femme entrait et sortait de ma tête à sa guise dans le film intérieur que je me déroule habituellement la figuration de moments agréables à le venir une sortie des vacances un dîner d’ anniversaire toute cette autofiction permanente anticipant le plaisir dans une vie normale était remplacée par des images jaillies de le dehors qui me vrillaient la poitrine je n’ étais plus libre de mes rêveries je n’ étais même plus le sujet de mes représentations "
] |
il ne craignait pas jean et il sortit en riant et sans se presser il me fut impossible de surprendre le moindre dépit ou la moindre inquiétude dans ses traits .comme je suivais des yeux sa sortie je rencontrai dans un vieux miroir historié penché au-dessus de la porte le regard de félicie ce regard l’ expression de sa physionomie disposèrent de moi et mon âme plia sous la sienne comme un brin d’ herbe sous un souffle d’ orage elle détourna précipitamment les yeux se leva et alla chercher la cafetière dans le foyer mais son teint pâle s’ était coloré d’ un feu subit et dans cet éclair elle s’ était transfigurée .interdit résolu à ne rien manifester j’ évitai de la regarder | [
"elle fit comme moi; mais le soin que nous prîmes n� �aboutit qu’ à la rencontre fréquente et inévitable de ce double courant magnétique qui nous enveloppait sous l’ empire de l’ amour félicie devenait tout à le coup divinement belle le marbre s’ était fait femme la crainte caressante la pudeur la passion comprimée la soumission l’ abandon de sa fière personnalité l’ humilité tendre la douceur ce charme profond à lequel rien ne résiste toutes les faiblesses toutes les puissances de la femme étaient en elle et je ne sais pas d’ homme qui raisonne et résiste quand ce rayon de le ciel tombe sur lui je voyais félicie pour la première fois je ne l’ avais jamais vue jamais pressentie ",
"tout ce que je m’ étais dit contre elle n’ était que sophisme et déraison une heure ne s’ était pas écoulée depuis qu’ elle m’ était révélée et je l’ aimais et son souffle remplissait pour moi l’ atmosphère où je respirais pour la première fois les parfums de la vie céleste le frôlement de ses tresses pendantes quand elle se penchait vers moi pour me servir me faisait tressaillir sa voix que j’ avais trouvée âpre avait pris la suavité d’ un chant; quand elle disait avec une émotion mal dissimulée quelque parole en apparence insignifiante je cessais de respirer pour attendre une autre parole comme si ma vie eût dépendu de cette parole et comme si la vibration de cette voix eût suspendu pour moi celle de l’ univers sortis dans la campagne pour être seul pour me ravoir s’ il était temps encore il me fut impossible de m’ interroger ",
"la partie sereine de mon âme répondait d’ avance à le toutes les questions de la partie inquiète ou plutôt quelque chose de supérieur à le moi était entré en moi et se riait doucement de tout ce qui voulait être l’ ancien moi cela seul m’ étonnait je ne me demandais pas si j’ aimais j’ en étais trop sûr je me demandais ce que c’ est que cette puissance magique de l’ amour sous laquelle je me sentais abîmé et vaincu .c’ était la première fois que j’ aimais bien que ce fût le second amour de ma vie j’ avais été amoureux de ma femme avec ivresse à le commencement de notre malheureuse union ",
"mais c’ était l’ ivresse trouble dont je vous parlais tout à l’ heure cette plénitude d’ instincts où la jeunesse ne distingue pas le plaisir de le bonheur plus épuré je sentais maintenant le bonheur sans songer à le plaisir mon enchantement ne se traduisait par aucune aspiration violente j’ étais devenu meilleur avec les années je ne pensais pas à le moi j’ étais tout à la tendresse à la reconnaissance à le besoin de consoler et de rajeunir cette âme désolée et flétrie qui voulait bien renaître pour se donner à le moi .je me rendis bien compte de la sainteté de le sentiment que j’ accueillais en moi et toute hésitation cessa pourquoi me serais -je menti à le moi-même pourquoi aurais -je menti à les autres ",
"je résolus d’ aller dire la vérité à le félicie et à le son frère .mais comme j’ allais vers la maison j’ aperçus que j’ étais observé par tonino tapi sous un buisson à le peu de distance de le lieu où je m’ étais assis je m’ arrêtai pensif et le souvenir de la scène que j’ avais surprise à le rocher de la quille mois auparavant me revint à l’ esprit avec une netteté incroyable je revis le jeune homme portant à ses lèvres les cheveux tressés de félicie je revis le regard incompréhensible de félicie mélange de colère et d’ attendrissement qui m’ avait paru suspect et dont malgré ses explications très plausibles l’ impression était restée en moi ineffaçable et quelque peu douloureuse PROPN était -il sans le savoir épris de sa cousine était -il jaloux de moi? allais -je faire le malheur de cet enfant qui avait bien plus de droits que moi à l’ affection de félicie? ",
"faire le malheur de quelqu’un moi! je marchai sur cette pensée comme sur un serpent c’est-à-dire que je me rejetai en arrière effrayé et qu’ il me fut impossible de passer outre je pris une résolution franche j’ appelai tonino je me promenai heures avec lui je mis en œuvre tout ce que j’ avais de prudence et de perspicacité pour connaître le mystère de sa pensée était une nature à le moins aussi anormale que celle de félicie ",
"il était bien italien en ce qu’ il savait allier la passion à la ruse mais transplanté dans ce milieu champêtre couvé et dirigé par l’ intelligence à le beaucoup d’ égards supérieure de félicie il avait sinon des instincts de le moins de les sentiments généreux il alla au-devant de mes questions en me parlant comme jean m’ avait parlé seulement il me parut faire des réserves que PROPN n’ avait pas faites il ne sembla pas supposer que félicie put être éprise de quelqu’un de mes ans par conséquent ",
"fut -ce respect pour elle dédain pour moi le mot d’ amour n’ arriva pas jusqu’ à ses lèvres –il faut épouser la cousine me dit -il ce sera un bonheur pour vous c’ est une tête si raisonnable qu’ elle ne pourrait pas vivre avec un jeune mari et vous à l’ âge que vous avez vous ne supporteriez pas les envies et les caquets d’ une jeune fille elle est aussi bonne que vous êtes bon pas si douce mais aussi humaine et aussi généreuse vous voyez bien qu’ elle a trop d’ esprit et d’ éducation pour un paysan ",
"j’ ai eu peur qu’ elle ne se laissât persuader d’ épouser qui venait souvent ici il y a ans et que le patron protégeait auprès d’ elle dans ce temps-là j’ avais du chagrin je craignais d’ avoir un maître brutal qui me chargerait d’ ouvrage ou qui me ferait partir de la maison et pourtant je voyais bien que la cousine avait besoin d’ une compagnie et d’ un soutien quand son frère était absent jusque -là je n’ y avais jamais songé; je m’ étais imaginé qu’ avec moi elle était comme avec son fils et quelquefois elle disait une mère n’ est jamais seule quand elle est avec son enfant c’ était dans ses bons jours "
] | [
"aloyau est à le volant l’ autre ganache fume une ahurissante pipe à le couvercle on dirait qu’ il prépare un gag je m’ approche de leur noire américaine bien sûr ganache est toujours en chaussettes rouge et jaune ",
"de quoi de quoi ne s’ émeut -elle pas —recel de malfaiteur a peut vous coûter plusieurs mois de ballon pendant ce bref dialogue l’ ami machinchouette a réintégré la position verticale et me sourit d’ un air indécis —vous avez percé à le jour mes petits secrets commissaire? s’ efforce -t-il d’ affabiliser —en un peu moins de pas longtemps camarade lui dis-je ",
"elle perdait une complice qui parfois l’ avait consolée et elle ne gagnait rien en liberté puisqu’ une femme de chambre se trouvait initiée à le secret de le crime de la borderie toutes les personnes de l’ intimité de la duchesse de sairmeuse remarquèrent à le cette époque son abattement et s’ en étonnèrent —n’ est -il pas singulier disait -on que la duchesse une femme supérieure regrette si fort cette antique caricature c’ est que mme blanche avait été extraordinairement impressionnée par les sinistres prophéties de cette parente pauvre devenue à la longue son âme damnée et à qui elle avait refusé les consolations suprêmes de la religion contrainte à un retour vers le passé elle s’ épouvantait comme jadis les paysans de sairmeuse de l’ acharnement de la fatalité à le poursuivre jusque dans leurs enfants ceux qui avaient versé le sang ",
"les convives en belle humeur fêtèrent gaiement la table de le bord sans regret pour la table de l’ auberge d’ PROPN les ingrats !lorsque PROPN PROPN fut remontée sur le pont le yacht avait viré de bord et changé ses amures il revenait alors vers le superbe phare construit sur le roc de skerryvore qui élève à le pieds au-dessus de le niveau de la mer son feu de premier ordre la brise ayant fraîchi la clorinda luttait alors contre le jusant sous ses grandes voiles blanches mais gagnait peu vers staffa et pourtant elle coupait la plume pour désigner à la manière écossaise la vitesse de sa marche.miss était à le demi étendue à l’ arrière sur un de ces épais coussins de grosse toile qui sont en usage à le bord de les bateaux de plaisance d’ origine britannique ",
"il se nomme –c’ est bien faites -le travailler dans la première enceinte à la station électrique mais n’ oubliez pas de le surveiller étroitement vous êtes responsable de tout ",
"une accalmie cependant paraissait se produire dans la tempête le turkestan roulait et tanguait beaucoup moins il pleuvait et le tonnerre faisait sans interruption entendre de sourds grondements se glissa en rampant jusque sur le pont il regardait à la lueur de les éclairs la crête blanche de les lames fuir dans la nuit comme les crinières d’ un troupeau de monstres pris de panique lorsqu’ un coup de tonnerre plus violent que les autres fit tressaillir dans toutes ses membrures la coque de le turkestan un jet de feu coula de le ciel sur les vagues ",
"PROPN se retourna à la vue de ce beau visage intelligent de ces grands yeux fiers qui l’ interrogeaient catherine perdit contenance —je vais le chercher dit -elle et elle sortit de la maison elle arriva en courant jusqu’ à la haie qui fermait le jardin PROPN l’ attendait ",
"—je ne suis pas bien sûr de ce que je pense don mon cœur bat si fort qu’ il me serait difficile d’ entendre autre chose la seule idée que je vois clairement c’ est que cette femme est libre si elle vous a promis d’ être bientôt veuve elle a tenu sa parole avant vous elle arrive la première à le rendez -vous que vous lui avez donné et je crains —vous craignez —je crains d’ être dans mon tort puisque ma vie vous sépare de votre bonheur et que ma santé vous ôte jusqu’ à l’ espérance ",
"c’ est notre joseph! elle me fit transporter dans leur maison et me veilla jour et nuit je ne voulais que de l’ eau je criais toujours: de l’ eau! de l’ eau personne à le village ne croyait que j’ en reviendrais; pourtant le bonheur de respirer l’ air de le pays et de revoir ceux que j’ aimais me sauva c’ est environ mois après le juillet que nous fûmes mariés catherine et moi m. qui nous aimait comme ses enfants m’ avait mis de moitié dans son commerce nous vivions tous ensemble dans le même nid; enfin nous étions les plus heureux de le monde alors les guerres étaient finies les alliés retournaient chez eux d’ étape en étape l’ empereur était parti pour l’ île d’ elbe et le roi nous avait donné des libertés raisonnables ",
"je te promets de n’ y pas toucher de le tout répondit l’ enfant tiens je vais m’ asseoir près de toi tu tourneras les feuillets et je regarderai la même image tout le temps que tu voudras PROPN avait grande envie de refuser malgré cette promesse mais elle surprit le regard de son père attaché sur elle comme pour épier ses sentiments elle ouvrit le livre et répondit: viens donc "
] |
ici c’ est un fantôme qui se montre vêtu d’ une robe écarlate à le valengin c’ est une fontaine d’ où jaillit un serpent de feu à le bevaix vaix c’ est un vieux saule qui rend des oracles à le verrières c’ est une tour isolée qui marche par intervalles à le merligen c’ est une noire citerne qu’ habite une blanche fée | [
"à le grindelwald c’ est une colonne qui pendant quelques minutes se change en cascade lorsqu’ une vierge de le canton meurt à le sixième jour de la lune enfin à le siècle où nous vivons il n’ est pas un hameau de l’ helvétie qui n’ ait son apparition et ses enchanteurs l’ homme esquisse imparfaite image effacée de la divinité primitivement fait pour un séjour merveilleux mais jeté depuis sa chute sur une terre d’ exil et de passage semble y conserver l’ idée confuse de sa destination première il porte en lui le besoin vague et mystérieux de les choses surnaturelles créé pour des demeures immortelles inquiet de celte vie et comme déplacé dans ce monde il se montre avide de tout ce qui l’ arrache à sa triste réalité anticipant les prodiges d’ une autre existence il soupire constamment après quelque merveille sur ce globe où la première est lui-même où la plus étonnante est sa pensée .aucun montagnard n’ a vu le fantôme sanglant mais de vieilles traditions en ont consacré l’ apparition ",
"depuis des siècles les pères en ont effrayé leurs enfans qui croiroient se rendre coupables d’ une sorte d’ impiété s’ ils ne les transmettoient pas à le leurs descendans comme ils les ont reçues de leurs ancêtres ils craindraient d’ outrager la mémoire de leurs aïeux en doutant un instant de la vérité de leurs récits ainsi se propagent les erreurs parmi nous erreurs qui dans les campagnes ont souvent leur utilité les superstitions parfois entretiennent le peuple dans une sainte terreur de le crime elles dirigent ses pensées vers l’ eternel ",
"elles lui parlent d’ une autre vie elles lui commandent la prière et pour le sauver de les puissances de le mal l’ entraînent à l’ autel à les pieds de le divin protecteur de la foiblesse humaine de fois une croix rustique un rosaire mystérieux un rameau consacré une image miraculeuse ont porté la joie l’ espoir et la confiance sous l’ indigente chaumière le villageois malheureux a besoin de s’ entourer de défenseurs et de consolations plus ses coutumes ses mœurs ses illusions même détachent ses pensées de le triste servage de la vie pour les élever à les régions sur naturelles moins ses chaînes lui paraissent pesantes .souvent les erreurs tiennent à les vérités pour en arrêter le cours il en faut attaquer le principe comme pour dessécher le ruisseau il faut en tarir la source alors la matière remplace l’ âme l’ abstraction le sentiment et le syllogisme les enchantemens l’ homme n’ est plus qu’ un proscrit foudroyé tombé sur un désert aride ",
"herstall croyez -moi parmi les humains à le milieu de les ténèbres de l’ existence la lumière philosophique est un phare de mort qui n’ éclaire que le chaos en prononçant ces mots anselme s’ étoit levé et portant ses regards de le côté de le lac morat vers l’ orient dit -il est le rocher se montre le prétendu fantôme il fut témoin d’ un horrible spectacle c’ est sur ce pic fatal que le duc de PROPN commanda le meurtre de tous les religieux de ce monastère c’ est de le sommet de cette roche que roulèrent à le fond de le torrent les tètes de les victimes de sa barbarie ",
"jour effroyable je crois voir encore le malheureux prieur d’ underlach l’ ami de ma jeunesse arraché des autels par les satellites d’ un monstre et traîné à le supplice en martyr résigné ma fille puissent jamais de nos vallons écartés n’ approcher les princes de la terre après un assez long silence j’ ai ouï raconter dit herstall que depuis l’ affreux pillage de l’ abbaye le fantôme sanglant avoit apparu sur le pic à les montagnards et que tous ils avoient reconnu les traits de le prieur d’ mais trève de supersitions la matinée est belle venez mon digne ami allons encore une fois jouir des beaux jours de le printemps ",
"pour nous cette saison sera peut-être la dernière descendue dans les jardins de le prieuré elodie s’ éloignant des vieillards s’ enfonce sous les bosquets chéris de son enfance parvenue à le tertre élevé d’ où la veille elle avoit prêté l’ oreille à les chants de les montagnards elle s’ arrête elle croit apercevoir sur le sable l’ empreinte de pas inconnus elle entre dans le pavillon une corbeille oubliée par elle y est demeurée mais une main inconnue en a dérobé un ruban bleu qui lui servoit de ceinture ",
"etonnée la vierge d’ s’ assied sous le toit rustique et demeure un moment immobile et pensive tout à le coup elle se lève précipitamment saisie d’ une vague terreur son imagination frappée depuis quelques jours par des récits extraordinaires a jeté des teintes inaccoutumées sur les objets qui l’ environnent a travers l’ épais vitrage de la fenêtre de le pavillon un manteau noir lui a paru se glisser sous le feuillage elle a cru entendre une sorte de plainte échappée de le bosquet voisin il lui semble qu’ un redoutable regard vient de s’ être fixé sur elle elle a fui vers le monastère et sa course aérienne est celle d’ un nuage léger poussé par les brises de le soir .pendant quelques jours l’ orpheline n’ osa s’ éloigner de son vénérable protecteur elle ne se rendit point à le pavillon ",
"dans les jardins de l’ abbaye elle craignoit de demeurer seule la perte de le ruban bleu revenoit sans cesse à sa pensée cependant par degrés surmontant ses craintes chimériques et ses sombres rêveries elodie reprit sa gaieté cessa de s’ occuper d’ ombres et de fantômes et finit même par ne plus faire de questions sur le solitaire de le mont sauvage ses jours uniformes couloient en paix rose printanière que n’ avoit point encore frappée le souffle brûlant des orages elodie s’ avançoit confiante dans la vie comme l’ alouette matinale s’ élance dans les champs d’ azur d’ un ciel serein une seule inquiétude troubloit son existence herstall son seul guide son seul soutien son seul ami miné par de longues souffrances sembloit descendre vers la tombe .la cloche sainte venoit d’ appeler à les prières de le soir les fidèles de la vallée ",
"PROPN la chapelle de le prieuré seule église de le hameau rassembloit les villageois revenus de leurs travaux elodie est sous la voûte sacrée et ses ardentes prières demandent à l’ etre-suprême la conservation de son père adoptif les ombres de le soir couvraient le monastère le chant de le prêtre le cantique de les montagnards les douces voix de l’ enfance s’ élevant en chœur à les dômes éternels avoient plongé l’ âme d’ elodie dans une pieuse et sainte tristesse tout à le coup un gémissement sourd poussé à le peu de distance d’ elle vient l’ arracher à ses méditations religieuses a la foible clarté perçant les vieux vitraux de la petite chapelle latérale ou elle s’ étoit retirée elle aperçoit non loin derrière une de les arcades de la nef un étranger enveloppé de le long vêtement des missionnaires et prosterné sur le parvis sacré "
] | [
"il me faut donner à mes sentiments pour votre fils le nom que à le ma honte ils exigent mais une mère s’ alarme vite aussi faut -il que je m’ empresse de vous dire que votre fils est innocent qu’ il n’ a rien tenté contre mon repos c’ est toute seule que je suis venue à des sentiments interdits dont il ne sait rien d’ ailleurs si je n’ étais pas la seule coupable vous comprenez bien madame que ce n’ est pas à le vous que j’ aurais le front de demander du secours ",
"amin PROPN semblait en avoir pris son parti il se trouvait en même temps que nous sous l’ abri un vieil homme excessivement maigre –qu’ amin soupçonnait d’ être un opiomane en manque et de ne m’ avoir entrepris qu’ afin de me soutirer de l’ argent– qui dans un anglais hésitant me raconta longuement comment dans les années il avait exercé à le dubaï le métier de pianiste de bar et comment il avait dû y renoncer et revenir en iran parce que son unique frère avait été fait prisonnier par les irakiens après quelques années le frère était rentré de captivité mais PROPN n’ était jamais retourné à le dubaï qu’ il fût ou non toxicomane il émanait de lui une impression d’ usure extrême comme s’ il était à le doigts de se volatiliser et c’ est ce qu’ il fit en effet à le moins dans le sens figuré de ce mot à le volant d’ une très vieille toyota qui lui était parfaitement assortie sitôt qu’ il eut compris qu’ il ne tirerait rien de moi peut-être lui aurais -je donné quelque chose si je n’ avais craint de déchoir à les yeux d’ amin en faisant preuve d’ une telle c",
"on eût dit un clou enfoncé dans la pierre alors hubert frappa de le pied et dit à le maréchal: –venez vous mettre à le côté de moi monseigneur la palisse acquiesça à l’ invitation de le vieux valet sans comprendre ce qu’ il voulait faire la dalle sur laquelle ils se trouvaient alors placés tous était assez large tout à le coup cette dalle trembla sous les pieds de le maréchal et la palisse étourdi sentit le sol s’ agiter sous lui ",
"je n’ y étais pour rien c’ était sa faute à le elle le bla-bla habituel elle a dû rencontrer un garçon à sa colo de le même milieu qu’ elle avec des billets de50plein les poches moi je ne suis jamais que le fils d’ une serveuse ",
"—ce que nous faisons? —oui dites —eh bien comte déjeunons puisque nous avons été si maladroits que de ne pas souper hier puis profitant de la vie comme il la faut prendre après le repas je dormirai ayant eu la sottise de ne pas dormir cette nuit mailly prit olympe dans ses bras —eh bien soit! dit -il à le jour le jour! et quand tu verras que tu es tout pour moi mon olympe! eh bien ",
"ne pas se masquer juste elle à le naturel en jurant porter un masque ou bien se couvrir le visage de le masque le plus beau qui soit pour la fête et puis l’ enlever quand on le lui demande elle rit alors de percevoir chaque fois la même réaction de surprise on s’ attend à le voir une moche sous le beau masque et voilà qu’ elle montre sa face plus belle que son masque oui je suis belle `c’ est pas bien peut-être ",
"enfin il déploya secrètement une énergie sans bornes et les vieilles mères en haillons travaillèrent comme des nègres vigneau put ainsi cuire quelques fournées et passa sa première année en mangeant de le pain chèrement payé par les sueurs de son ménage mais il se soutint son courage sa patience ses qualités le rendirent intéressant à le beaucoup de personnes et il se fit connaître infatigable il courait le matin à le grenoble y vendait ses tuiles et ses briques ",
"oui madame bien connu de la police était même une fois en toutes lettres dans le journal bien connu de la police bien connu madame pas mal connu après j\\' ai été pris d\\' irresponsabilité et j\\' ai fait mon malheur il pleurait comme une vieille juive ce type-là on a pas le droit de laisser tomber son fils comme une merde sans payer dit madame sévèrement et elle est ventilée un coup avec son éventail japonais la seule chose qui m\\' intéressait était de savoir si était de moi qu\\ il agissait comme ou non ",
"cet homme écoute sa réponse et l’on voit le petit garçon arrêter sur lui son regard confiant et mettre sa main dans celle de l’ inconnu qui l’ emmène vite vite vite pendant ce temps-là m. de valneige en proie à une inconcevable agitation parcourait les rues adjacentes il n’ aurait pas tardé à le retrouver adalbert si celui-ci ne se fût pas engagé sans le savoir dans une direction tout opposée le mal heureux père allait venait cherchait ses enfants le secondaient avec une anxiété facile à le comprendre ",
"son regard se posa sur mes mains et remonta vers mon visage –mais ce n' est pas vrai dit -elle vous voilà assis près de moi nous parlons vous êtes un homme un homme avec un étrange destin mais un homme de cette terre "
] |
vous pensez donc bien que la vue de cette femme m’ étonna; je me dis en moi-même: bien sûr qu’ elle vient de prendre quelque chose de le chanvre de le lard des œufs dans l’ armoire de la cuisine n’ importe quoi d’ autant plus qu’ elle rit cela me paraissait très clair et j’ allais crier quand elle se dépêcha de descendre de l’ autre côté de l’ escalier et presque en même temps je vis margrédel qui se penchait à la fenêtre pour la regarder d’ un air de bonne humeur alors je me tus mais je ne sais combien d’ idées me passèrent par la tête m’ ayant vu se retira comme pour balayer la salle et moi j’ entrai disant: bonjour margrédel me voilà de retour | [
"elle semblait un peu fâchée et répondit: —tiens c’ est toi kasper; tu n’ as pas été longtemps dehors ce n’ est pas bien ce que tu me dis là m’ écriai -je en riant mais tout de même triste à l’ intérieur non ce n’ est pas bien il paraît que tu n’ as pas trouvé le temps long après moi elle parut alors tout embarrassée et répondit à le bout d’ un instant: —tu vois de le mal à le tout ",
"chaque fois que nous nous trouvons seuls la première chose que tu as à me dire ce sont des reproches —eh bien est -ce que je n’ ai pas raison m’ écriai-je mais voyant qu’ à le lieu de s’ excuser elle allait entrer dans la cuisine et me planter là —tiens lui dis -je quoique tu ne penses pas à le moi je ne t’ oublie jamais ",
"regarde je viens encore d’ acheter cela pour toi et je lui remis un magnifique ruban de soie bleue que j’ avais dans mon sac elle ouvrit le papier d’ un air moitié fâché moitié content et quand elle eut regardé le ruban et qu’ elle l’ eut trouvé beau tout à le coup me souriant les larmes à les yeux elle me dit: —kasper tu es un bon garçon tout de même oui oui je t’ aime bien en même temps elle m’ embrassa ce qu’ elle n’ avait jamais fait je me sentis tout triste ",
"j’ aurais bien voulu lui demander pourquoi la bohémienne était venue à la maison mais je n’ osais pas je lui dis seulement —cela me réjouit de voir que ce ruban te plaît j’ avais peur tout le long de la route qu’ il ne fût pas de ton goût —oui il me plaît dit -elle en s’ approchant de le miroir et le pliant en flot sous son joli menton rose il est très beau; tu m’ as fait plaisir kasper ",
"en entendant cela tout le reste fut oublié et je demandai: —qu’ est -ce que la bohémienne est venue faire rougit et dans ses yeux je vis un grand trouble fit -elle —oui qu’ est -ce qu’ elle est venue faire c’ est une pauvre femme avec son petit enfant je lui ai donné des noix mais il est temps que j’ aille voir si le dîner avance; ",
"voici heures mon père va bientôt revenir elle entra dans la cuisine moi je montai dans ma chambre déposer mon sac et ma clarinette rêvant à le ce qui venait d’ arriver à le trouble de margrédel et pensant en moi-même qu’ elle s’ était fait dire la bonne aventure car des amoureux elle n’ en a pas d’ autre que moi dans le village chacun savait que le père stavolo ne plaisantait pas sur ce chapitre ",
"ces idées me parurent naturelles et je finis par trouver que j’ avais tort d’ être inquiet; que PROPN faisait comme toutes les jeunes filles et qu’ elle avait bien raison de me reprocher ma méfiance cela me rendit tout joyeux enfin à le bout d’ un quart d’ heure comme je rêvais encore à le ces choses j’ entendis la voix forte de l’ oncle conrad qui me criait d’ en bas à le pied de l’ escalier descends donc te mettre à le table te voilà de retour! quel beau ruban tu as apporté à le margrédel! tu vas te ruiner garçon ",
"je descendis et l’ oncle riait de si bon cœur que moi-même j’ en fus content une grosse omelette à le lard était déjà sur la table tout en mangeant je racontai comment s’ était passée la noce de bergheim ce que margrédel aimait toujours entendre mais vers la fin de le dîner et comme nous allions nous lever voilà qu’ une hotte et un panier grimpent l’ escalier devant les fenêtres on frappe à la porte ",
"—entrez c’ est la mère robichon et son fils crie l’ oncle conrad bonjour donc bonjour il y a longtemps qu’ on ne vous a vus c’ était la mère robichon et son garçon nicolas les colporteurs de la verrerie de PROPN la vieille avait son grand panier rempli de verres des qui se vendent par centaines en alsace et nicolas sa grande hotte qui lui remontait en forme de casque jusque par-dessus la tête pleine de bouteilles "
] | [
"j’ ignore ce que il reprend un ton au-dessus: —cette enveloppe que vous avez saisie sur le cadavre de notre cher et noble ami fouzy houtusé que vous avez montrée à le portier de votre hôtel que vous avez portée à un vieux libraire de la rue lequel ses mânes reposent en paix dans la gloire de ses ancêtres s’ est fait PROPN après l’ avoir touchée silence pas la peine de biaiser il a mené son enquête le tétard à le binocles il sait beaucoup de choses je ne l’ ai plus assuré-je —nous le savons car nous nous sommes permis de vous fouiller très attentivement ",
"«je n’ arrive pas à les joindre –tant pis tu appelleras plus tard ils sont sortis sûrement qu’ ils sont sortis soufia jamais de la vie elle ne ferait une seule chose à la fois donc en ce moment: paroles bavardage avec sa copine et fenêtre ouverte garniture de les sèche-linge qui croulent d’ habits taille ans ou déjà ans elle lance ses paroles depuis le balcon comme elle les lance d’ autres fois par-dessus la planche à le repasser ou quand elle cuisine depuis les casseroles soufia ne te parle jamais depuis un poste fixe ses mots voyagent vers toi comme ceux de les oracles dans les vapeurs de le fer à le repasser les fumets de les plats qui mijotent ou condensés en nuages dans l’ air froid de le soir qui tombe PROPN cherche à le respirer et la rejoint sous l’ auvent où son amie abrite le linge par tous les temps elle a gardé son visage figé contre le combiné pendant à le moins secondes puis a raccroché brutalement ",
"et d’ ailleurs chantal lui avait dit: gilles a pu obtenir des renseignements à la police il jeta un dernier regard sur le feuillage de l’ arbre devant lui avant de commencer sa lecture les caractères étaient minuscules comme si on les avait tapés sur l’ une de ces machines à le écrire portatives qui n’ existaient plus aujourd’hui daragane avait l’ impression de se plonger dans un bouillon compact indigeste parfois il sautait une ligne et devait revenir en arrière à l’ aide de son index plutôt qu’ un rapport homogène il s’ agissait de notes très brèves mises bout à le bout dans le plus grand désordre concernant l’ assassinat d’ une certaine colette laurent ",
"faites tant que vous le voudrez le chevalier près de cette petite sotte d’ hélène déjà complètement compromise par vous mais moi je ne tolérerai pas que mon fils soit l’ objet de vos brutalités vous n’ avez aucun droit à le son égard et vous n’ avez pas à le vous occuper de lui mes enfants se sont bien passés de vous pendant des années votre insupportable tutelle n’ a donc aucun motif de s’ exercer sur eux aujourd’hui .elle allait allait s’ excitant en parlant s’ irritant davantage devant le calme hautain de son beau-fils qui se tenait devant elle les bras croisés le regard chargé de froide raillerie quand elle se tut il dit avec une tranquillité glaciale –vous avez tout à le fait raison madame ",
"par bonheur elle n’ est point ici car elle qui méprise tous ceux qu’ elle connaît se pourrait bien coiffer de ce barbouillé ne fût -ce que par caprice muletier continua –adonc tiennet je ne te blâme point de suivre le chemin qui est devant toi; mais le mien va plus loin et me plaît davantage je suis content de te connaître et si tu as jamais besoin de moi tu peux me requérir je ne te demande pas la pareille je sais qu’ un habitant des plaines quand il s’ agit de faire une douzaine de lieues pour aller trouver un parent ou un ami se confesse à son curé et dresse son testament ",
"j’ ai très envie d’ allumer une cigarette tu permets il jugeait essentiel de ne rien dramatiser d’ acclimater peu à le peu cette sauvagerie à le force de cordialité et d’ aisance il tira quelques bouffées puis s’ avança vers la fenêtre tous les vieux toits de lausanne dévalaient vers le lac en un inextricable enchevêtrement de bâts noirâtres dont la buée fondait les contours ces tuiles rongées de lichens semblaient s’ être imbibées d’ eau comme de le feutre l’ extrême horizon était fermé par une chaîne de montagnes à le contre-jour ",
"va dire à le estanislasseu de les ouvrir renouvela sa révérence et dit à les gentilshommes bien le bonsoir votre servante jusqu’ à l’ avantage cela aurait pu continuer si l’ auguste bonnin ne lui eût lancé un terrible regard elle sortit foudroyée est -ce que j’ en ai fait une de bêtise me demanda -t-elle je lui dis que non pour me faire bien venir ",
"dit -elle mme derville obéit sur-le-champ avant que marie eût rappelé le souvenir de les enfants perdus la grand’mère avait lu la même crainte dans les yeux de sa belle-fille elle se pencha sur elle en plaçant le petit jean dans ses bras ne craignez rien dit -elle si dieu lèvent nous en ferons un homme ",
"maintenant ton affaire est claire et la mienne aussi en route pour mazas mon vieux PROPN écarta sa complice d’ un coup de poing bouscula fresnay et se précipita dans l’ escalier —tu ne m’ échapperas pas gredin cria la danseuse de corde en s’ élançant à la poursuite de son amant PROPN courut à le secours de mademoiselle monistrol à le moitié évanouie ",
"dans les jours de grande sécheresse on pouvait cheminer tant bien que mal dans le lit de la rivière mais à le moindre orage les voyageurs détournés par le torrent suivaient lorsqu’ ils ne voulaient pas prendre par le col de mouzaïa un sentier difficile tracé de crète en crète au-dessus de la rive droite PROPN et ses compagnons s’ étaient engagés dans ce sentier l’ émir avait recommencé la guerre sainte depuis l’ été de l’ année précédente et toutes les tribus de la montagne que rencontra notre caravane lui firent le meilleur accueil car elles étaient hostiles à les chrétiens dans la soirée atteignit la ville de médéah résidence de le khalifat d’ abd-el-kader pour la province de –le reggab qui marchait en tête de la troupe s’ arrêta devant une maison d’ assez bonne apparence "
] |
peut-être aussi avait -on grand\'hâte de causer tout à l\' aise de cet évènement imprévu et encore plein de mystère marc avait d\' abord éprouvé un fou désir de bondir le premier hors de cette maison inhospitalière il contint pourtant mais par des efforts surhumains les flots de colère qui bouillonnaient en lui il voulait presser une dernière fois la main d\' alice que sa belle-mère et ou autres femmes entouraient déjà de leurs consolations indiscrètes bien qu\' elles ne sussent encore trop la cause de le différend qui venait d\' avoir lieu entre m. cognard et le jeune homme après avoir erré pendant minutes la mort dans l\ parmi les hommes qui étaient groupés dans une partie de la chambre et répondu tranquillement à les questions insignifiantes qu\ on lui posait pour ne point paraître avoir remarqué sa mésaventure profita de la sortie de ou couples afin de se retirer | [
"mais avant de quitter la place il traversa la chambre et rompant le cercle de les femmes qui entouraient alice de leurs attentions hypocrites il lui tendit la main en lui disant d\\' une voix dans laquelle tremblait un sanglot: —au revoir mademoiselle monsieur empressa de répondre la grincheuse madame cognard que son mari venait de mettre à le courant de la situation et qui planait dans une atmosphère de bonheur pour la digne marâtre voir sa belle-fille humiliée malheureuse était une jouissance paradisiaque marc ne daigna seulement pas regarder cette vipère qui sifflait en essayant de le mordre mais il jeta un coup d\\' oeil plein de mépris sur le capitaine evil qui lui jetait un regard vainqueur après avoir fait quelques pas en revenant dans la rue sainte-anne marc adossa contre la muraille d\\' une maison voisine et fiévreux tremblant de rage attendit ",
"à le bout de quelques minutes la porte de la demeure de m. cognard ouvrit de nouveau pour laisser couler le dernier flot de les invités marc put voir sortir et reconnut grâce à la gerbe de lumière qui épandait de le vestibule à le dehors qu\\ il attendait il laissa se reformer la porte et marcha à le l\\' encontre de les personnes qui venaient vers lui et qui surprises de voir arriver à le milieu d\\' elles un homme que l\\ obscurité subite où elles se trouvaient plongées les empêchait de reconnaître immédiatement écartèrent un peu de leur chemin pour laisser passer intrus marc alla droit à le evil qui ne l\\ avait pas d\\' abord plus reconnu que les autres et d\\' une voix vibrante —je vous prends tous à le témoins écria -t-il que le capitaine evil que voici est un calomniateur et un lâche! en foi de quoi moi marc evrard je lui donne le soufflet que voici ",
"un bruit sec suivi d\\' un sonore juron anglais prouvèrent aussitôt que le jeune homme avait ainsi fait qu\\ il venait de le dire officier un instant frappé de stupeur dégaina et bondit en avant mais les témoins de cette scène se jetèrent entre les adversaires afin de les séparer marc avait une canne légère il attendait résolument officier qui épée à le poing voulait criait -il ouvrir le ventre insolent ",
"pour amour de dieu evrard allez -vous-en! dit un de ceux qui ne contenaient evil avec effort et vous capitaine n\\' allez pas égorger un homme désarmé et aveuglé par la colère —je ne tiens plus à le rester ici puisque j\\' y ai fait ce que j\\' avais décidé repartit marc avant de éloigner je dirai cependant à le capitaine evil que je serai toujours à ses ordres pour appuyer mon dire et mon soufflet un bon coup d\\' épée evrard tourna le dos et éloigna tranquillement tandis que les autres évertuaient à le faire entendre raison à le evil éperdu de rage ",
"quand les pas d\\' se furent un peu perdus dans éloignement le capitaine laissé plus libre put avancer avec ceux qui accompagnaient en le retenant encore on arrivait à le coin de la rue de le trésor PROPN parut se calmer les assistants qui demeuraient tous à la haute ville engagèrent dans la ruelle en souhaitant le bonsoir à l\\' officier qui poursuivit son chemin dans la direction de le château après avoir grommelé un adieu plus ou moins courtois a peine les autres l\\' avaient -ils quitté que le capitaine hâta le pas ",
"il avait aperçu ombres qui remontaient de la rue de le fort à le château PROPN il fit quelques pas en courant et jeta un cri de joie c\\' étaient officiers de son régiment —êtes -vous de service? leur demanda -t-il —nous venons de terminer notre ronde répondirent les autres ",
"—bien! dans ce cas venez avec moi un maraud de canadian vient de insulter il faut lui en faire demander pardon à le grands coups de plat d\\' épée allons vite il ne peut être loin et je sais où il demeure —allons! dirent les autres enchantés d\\' une pareille affaire ",
"et tous prirent le chemin de la basse ville marc laissait la côte de lamontagne et engageait dans la descente rapide où a construit depuis l\\ escalier qui descend dans la rue PROPN il allait ballotté entre la crainte de voir son amour à le jamais compromis et le plaisir d\\' une vengeance plus à le moitié satisfaite lorsqu\\' un bruit de pas précipités qui se rapprochaient de lui le tira de sa rêverie il n\\ en fit pas immédiatement grand cas et engagea dans la rue sous-le-fort ceux qui le poursuivaient avaient aperçu à le tournant de la rue ",
"ils roulèrent plutôt qu\\ ils ne descendirent jusqu\\ à la rue sous-le-fort à le tapage que faisaient les hommes marc se retourna; il était en face de sa maison mais eu ̂t -il voulu y réfugier il n\\ en aurait pas eu le temps les assaillants interposaient entre la porte et lui "
] | [
"un buffet était installé sur la terrasse nicole à la fin d’ une valse dit à le jeune chauvars –je meurs de chaleur vous seriez aimable d’ aller me chercher une glace .tandis qu’ arthur se précipitait vers le buffet se dirigea vers un groupe assis à le quelque distance et dont faisaient partie yvonne et pierre de sobrans à le quelques pas plus loin m. de kéranio et m. de rosmandour allaient et venaient en fumant PROPN se leva avec empressement et présenta sa chaise à le nicole qui s’ y laissa tomber d’ un air lassé –tu sembles avoir bien chaud nicolette? dit yvonne ",
"il est vrai que lorsque à la sollicitation de sainte brigitte de suède et de sainte catherine de sienne grégoire quitta avignon en et partit pour rome où il arriva le janvier il est vrai qu’ avignon déshéritée de sa splendeur tout en gardant ses armes qui sont de gueules à le clefs d’ or posées de face et soutenues par une aigle avec cette devise ne fut plus qu’ une veuve en deuil un palais solitaire un sépulcre vide les papes gardèrent bien avignon qui était d’ un bon rapport mais comme on garde un château qu’ on n’ habite plus ils y envoyèrent bien un légat pour les remplacer mais le légat les remplaça comme l’ intendant remplace le maître comme la nuit remplace le jour avignon demeura cependant la ville religieuse par excellence puisqu’ à l’ époque commence cette histoire on y comptait encore chanoines bénéficiers religieux religieuses qui avec plusieurs ecclésiastiques subalternes attachés à le service de les chapitres formaient un total de personnes consacrées à le service de les autels c’est-à-dire le vingt-huitième de la population ",
"mais celui-ci repoussa le battant de bois et se penchant sur le rebord de la croisée demanda: qu’ est -ce qu’ il y a un vieux la tête encapuchonnée répondit pour tous: c’ est le syndic qui m’ envoie le guern de saint-quay est malade il manque un homme à l’ équipe et comme c’ est ton tour de suppléant –c’ est bien on y va. l’ instant d’ après plonévez l’ interpellé était sur la route à le milieu de le groupe et gagnait perros-guirec où il allait tenir sa place à le bord de le canot de sauvetage ",
"mme d’ aubans approchait des palmiers quand elle rencontra le docteur PROPN qui venait au-devant d’ elle PROPN lui apprit l’ enlèvement de le chevalier elle courut à la terrasse et fixa des regards pleins d’ égarement sur la frégate qui venait de déployer ses voiles un homme se mit à la barre l’ étoile de fit un demi-tour sur elle-même ",
"pressé par l’ heure le mardi il a en effet abandonné la plupart de les petites agglomérations que ne traversait pas la grand-route à la fin il a dû se résoudre à ne plus s’ arrêter de le tout même à les portes devant lesquelles il passait lancé de toute la vitesse dont était capable sa machine aujourd’hui il n’ aura pas besoin de louer une bicyclette pour si peu de chemin il a bien le temps de faire cela à le pied néanmoins il préfère se mettre en route tout de suite et ne pas revenir déjeuner à le bourg aussi demande -t-il à l’ aubergiste de lui préparer sandwiches à le jambon qu’ il prendra ici dans minutes après avoir été chercher la valise à les bracelets-montres ",
"cela vaut son pesant d’ or eh bien ils ne me rendront pas un rouge liard mes enfants c’ est colloque un cadeau dis -je à le tout hasard pour quelque prince sans doute ",
"robert que me font maintenant le printemps et les pommiers et la nature? hélas je crains de trouver dans mon cœur un bien plus mauvais sentiment que cela; sans le besoin que j\\' éprouve de t\\' écrire de te parler de te dire ce qui se passe j\\' aurais peut-être fait le blasphème ajouter: que me fait l\\ oui je t\\' avais donné de bonnes raisons de ne pas aimer clotilde je en étais donné de meilleures encore je me trompais moi-même comme je te trompais je l\\ aime robert plus que je ne l\\' ai jamais aimée ",
"le frère marc remballa sans se presser comme il avait coutume de le faire en voyage à le moins fois par jour l’ autel escamotable la boîte avec les reliques de sainte ursule le ciboire et le calice les hosties consacrées les burettes l’ étole enfin tous les ustensiles composant son nécessaire à le messe lequel une fois replié tenait dans une sorte d’ attaché-case d’ apparence anodine de couleur anthracite et d’ un encombrement bien moindre à le titre de comparaison que les valises inmarsat avec lesquelles se pavanaient les correspondants de les grands médias ou les responsables d’ organisations humanitaires dotées de gros budgets le jour se levait sur le lac de et les plus insomniaques de les quelque ou campeurs répandus comme autant de sacs-poubelle dans une décharge sauvage autour de les véhicules qui les avaient acheminés jusque-là commencèrent à s’ ébrouer et pour certains à se demander quel sort inverse les avait déposés sur ce rivage depuis une heure déjà établis juste à le bord de le lac des bonzes japonais affiliés à une secte de réputation équivoqu",
"–ne mêlez pas toujours franck à le nos conversations coupa -t-il avec un peu d’ impatience il est mort n’ est -ce pas –justement il est mort et il m’ a laissée misérable et dépouillée avez -vous pensé PROPN que le jour où PROPN ne sera plus là moi je redeviendrai ici une étrangère une étrangère à le –mais il n’ est pas dans nos intentions protesta -t-il elle leva de les mains implorantes ",
"elle était montée dans sa chambre et songeait des souffles de chaleur remuaient de temps en temps les rideaux le chant de les cricris emplissait l’ air jamais encore elle ne s’ était sentie si triste ce n’ était plus la grande douleur écrasante qui avait broyé son cœur qui l’ avait déchirée anéantie devant le corps sans âme de la vieille maman bien-aimée "
] |
je ralentis personne n’ a rien vu par miracle le canal fait un coude à le cet endroit après tout c’ est peut-être pour ça que je suis rentré dans l’ autre bateau il a coulé à le pic je reviens sur le lieu de mon crime il y a quelque chose qui flotte je sais ce que c’ est je croche et remonte le tout dans le bateau en vitesse | [
"c’ est une souris pour changer non je ne me fous pas de vous je veux bien être crucifié si toute cette histoire n’ est pas la vérité pure et simple j’ ai à le peine fini de la camoufler sous un bout de toile et de ramasser les coussins de son bateau qui se sont mis à le flotter et voilà qu’ une série de canots à le moteur descend le canal je l’ échappe belle encore une fois ",
"c’ est plein d’ étudiants et ils me crient des choses flatteuses je leur fais signe de la main et j’ accélère allons kane un peu vite l’ eau jaillit de les côtés de l’ étrave et le bruit de le moteur se change en un beau grondement je regarde ma montre en minutes je peux être à le rendez -vous et m’ en laissera pour m’ occuper de cette fille que je viens de flanquer dans la flotte ",
"j’ ai déjà tellement d’ emmerdements sur le dos que ç a m’ a laissé complètement froid c’ est à le peine si je me sens réveillé d’ une main je découvre la figure de ma victime comment voulez -vous que je l’ appelle mais on dirait qu’ elle respire pas beaucoup je me penche et sans lâcher le volant je la secoue un peu allez réveille -toi bourrique ",
"un petit soupir j’ aime mieux et des signes éventuels de mal de mer allez je l’ empoigne et je lui colle la tête par-dessus le bord de le bateau que l’ eau de le canal retourne à le canal c’ est logique et rationnel le vent de la course disperse tout ça. bien va mieux ",
"maintenant elle ouvre les yeux elle me regarde et se met à le chialer c’ est plus gênant que tout –mon mon bateau elle fait qu’ est -ce qui est arrive elle est obligée de crier à le cause de le moteur ",
"risquons le coup –je sais pas je crie à le mon tour mais je sais que vous étiez en train d’ en boire une vraie tasse –c’ est vous qui m’ avez sortie de la ̀? elle demande elle a l’ air étonné bon sang de bois ",
"je me rappelle que je suis en fille mon langage sacré nom! j’ ai eu de le mal vous savez je dis je m’ appelle et vous je crois que votre moteur a dû exploser sûr qu’ elle n’ entend rien à la mécanique y a pas une souris qui y comprenne quoi que ce soit elles confondent l’ admission avec l’ échappement et prennent les bougies pour un éclairage de secours ",
"elle crie alors j’ ai plus de bateau? sur mon signe négatif elle chiale derechef elle est mignonne cette fille –j’ en ai un dont je ne fais rien je lui hurle je vous en ferai cadeau ",
"elle demande vous ne me connaissez pas –ça fait rien je réponds sur le même ton je vous trouve gentille et je ne mens pas "
] | [
"qu\\ il est difficile d\\' avancer un pas ferme quand les longues herbes un sentier presque oubliés sont devenues glissantes et visqueuses comme des serpents quelque part qu\\ elle allât lui disais -je elle devait compter sur mon souvenir constant et profond sur intérêt fidèle dont je l\\ accompagnerais dans son séjour nouveau et dans ses ennuis cette séparation d\\' ailleurs ne pouvait durer nous nous reverrions à le coup sûr avant peu et jusque-là il fallait qu\\ elle crût à la vigilance de toutes mes pensées j\\' en étais encore à le tourner dans ce vague cercle quand madame de greneuc rentra paroles misérables et pourtant aussi sobres d\\' artifice que mon intention lâche et double le comportait ",
"puis il ricana en se renversant en arrière et en faisant signe à le barman de remplir les verres alors tant pis pour vous ce qui veut dire que vous ne comprendrez pas mon vieux moins que jamais je vous l’ ai annoncé dès le début et maintenant laissez -moi vous proposer une bonne chose on est déjà d’ accord janvier et moi votre consigne est de me suivre moi je m’ en f...! seulement à le lieu de marcher bêtement l’ un derrière l’ autre en se faisant des farces je trouve plus intelligent de s’ amuser ensemble vous avez eh bien comme on ne sait jamais ce qui nous attend demain je propose de rigoler une bonne fois c’ est plein de jolies femmes ici on va en choisir chacun une janvier a déjà fait des propositions à la petite brune là-bas moi j’ hésite encore bien entendu c’ est moi qui paie qu’ est -ce que vous en dites il regarda le commissaire qui leva les yeux vers lui et maigret ne trouva plus trace d’ ivresse sur le visage de son compagnon c’ étaient à le nouveau les prunelles brillantes d’ intelligence aigue qui le regardaient avec une ironie transcendante comme si vraim",
"les difficultés ne t’ ont pas rebuté: pas même la dérision à le laquelle tu t’ exposais viens jouir maintenant de ta récompense tu vas retourner sur cette terre où l’on t’ appelait visionnaire mais tu n’ y seras plus pauvre et sans asile et accompagnant l’ esprit céleste il passait sur la surface opposée de le dieu de la lumière et il lui semblait qu’ il était sur un miroir d’ or et de rubis et que tout cela était à le lui ",
"PROPN obéit à le cet ordre aussitôt la jument qu’ il monte déploie toute sa puissance s’ élance comme l’ éclair et de manière à le rendre inutile toute poursuite ultérieure la lutte n’ était plus possible et ne tarda pas à le disparaître à le loin comme un nuage poussé par le vent de le nord les compagnons de jabal étaient restés stupéfiés ane que tu es ",
"il peut arriver telle circonstance –oh fernand vous comblez mes vœux combien je serai heureuse de vivre toujours auprès de vous on prit congé en multipliant les tendres protestations et le comte sortit par une porte cachée à l’ extrémité de le jardin cécile tandis qu’ elle regagnait le salon disait avec accablement –combien j’ ai assez de ce moricaud jaloux comme un tigre ",
"le vieux moine a coupé sa barbe dépouillé son froc reprit le baron et il est berger à la ferme le dimanche un jour que la république a supprimé mais que beaucoup de gens observent encore ne fût -ce qu’ à le cabaret jean blanc vient à le avallon et il y passe religieusement sa journée à le courir les bouchons et les tavernes alors le vieux berger entre dans la chapelle par la porte secrète avec la fermière ses filles et son garçon qui a ans les femmes se mettent à le genoux le berger redevient prêtre et endosse ses habits sacerdotaux le petit garçon lui sert la messe vraiment? dit berdinet ",
"s’ interrompit -il en parcourant la première lettre qui était tombée sous sa main nos amis de la prison majeure ont fait des difficultés qui appelez -vous nos amis de la prison majeure demanda le docteur ces marionnettes que j’ ai fait danser cette nuit à le palais répondit le malatesta le sampieri le colonna et autres ils ont eu sur ma parole envie de reculer mais quand je tiens quelqu’un je le tiens bien ami falcone nos gens sont revenus à de meilleurs sentiments dans une heure ils seront en liberté dans heures ils joueront la seconde scène de leur comédie ",
"c’ était aussi l’ opinion de cyprienne et elle ressentait pour m. une reconnaissance égale à le celle de cyprien cette voix que mme PROPN trouvait si désagréable caressait d’ une manière ravissante les oreilles de la jeune fille avec quelle émotion elle entendait oui elle entendait son frère lui exprimer sa tendresse jamais la mélodie la plus touchante ne lui aurait procuré un bonheur plus grand ne serait allée aussi directement à son cœur ce n’ est pas que la mère de victor n’ eût raison en prétendant que cette voix n’ était pas agréable ",
"mais il faut être rosette pour découvrir une ressemblance entre un pauvre diable en manches de chemise qui débouche les bouteilles de bière et ce monsieur qui flotte dans un ample habit noir c’ est l’ habit de son mariage m. a fondu depuis ce jour-là seulement ce qui est vraiment étrange c’ est que son maigre cou sort d’ une grosse fraise de mousseline blanche comme d’ un cornet de papier blanc et son crâne dégarni s’ ombrage d’ une plume qui pour la fraîcheur et la rareté semble provenir de le plumeau à le épousseter cette famille a décidément la passion de le toquet m. mon mari dit mme en le présentant d’ un air ravi ",
"–les papiers qu’ il renferme aussi –certainement –du reste en voici le détail: diverses cartes de visite dont les suscriptions pourront être utiles des notes acquittées un billet de roubles et de est -ce exact? –oui –un porte-monnaie un canif? –oui voici le couteau-poignard trouvé a côté de vous "
] |
il a fallu détruire jusque dans leurs fondements ces cloîtres où sa racine était cachée eh bien mon père ces herbes épineuses qui croissent à la place en quoi sont -elles belles et à le quoi sont -elles bonnes le moine rêva un instant et répondit: comme vous me dites que vous êtes peintre sans doute vous ferez un dessin d’ après ces ruines certainement où voulez -vous en venir éviterez -vous de dessiner ces grandes ronces qui retombent en festons sur les décombres et qui se balancent à le vent ou bien en ferez -vous un accessoire heureux de votre composition comme je l’ ai vu dans un tableau de elles sont les inséparables compagnes de les ruines et aucun peintre ne manque d’ en tirer parti –elles ont donc leur beauté leur signification et par conséquent leur utilité.– votre parabole n’ en est pas plus juste mon père; asseyez des mendiants et des bohémiens sur ces ruines elles n’ en seront que plus sinistres et plus désolées l’ aspect de le tableau y gagnera | [
"mais l’ humanité qu’ y gagne -t-elle? un beau tableau peut-être et à le coup sûr une grande leçon mais vous autres artistes qui donnez cette leçon-là vous ne comprenez pas ce que vous faites et vous ne voyez ici que des pierres qui tombent et de l’ herbe qui pousse vous êtes sévère vous qui parlez ainsi on pourrait vous répondre que vous ne voyez dans cette catastrophe que votre prison détruite et votre liberté recouvrée car je soupçonne mon père que le couvent n’ était pas de votre goût.– et vous mon fils auriez -vous poussé l’ amour de l’ art et de la poésie jusqu’ à le vivre ici sans regret? –je m’ imagine que c’ eût été pour moi la plus belle vie de le monde ",
"que ce couvent devait être vaste et d’ un noble style que ces vestiges annoncent de splendeur et d’ élégance qu’ il devait être doux de venir ici le soir respirer une douce brise et rêver à le bruit de la mer lorsque ces légères galeries étaient pavées de riches mosaïques que des eaux cristallines murmuraient dans des bassins de marbre et qu’ une lampe d’ argent s’ allumait comme une pâle étoile à le fond de le sanctuaire de quelle paix profonde de quel majestueux silence vous deviez jouir lorsque le respect et la confiance de les hommes vous entouraient d’ une invincible enceinte et qu’ on se signait en baissant la voix chaque fois qu’ on passait devant vos mystérieux portiques eh! qui n’ eût voulu pouvoir abjurer tous les soucis toutes les fatigues et toutes les ambitions de la vie sociale pour venir s’ enterrer ici dans le calme et l’ oubli de le monde entier à la condition d’ y rester artiste et d’ y pouvoir consacrer ans ans peut-être à un seul tableau qu’ on eût poli lentement comme un diamant précieux et qu’ on eût vu placer sur un autel non pour y être ju",
"je comprends maintenant comment tu peux croire à le cet art égoïste sans croire à le aucune religion ni à le aucune société mais peut-être n’ as-tu pas mûri ces choses dans ton esprit avant de les dire; peut -être ignores -tu ce qui se passait dans ces antres de corruption et de terreur viens avec moi et peut-être ce que je vais t’ en apprendre changera tes sentiments et tes pensées à le travers de les montagnes de décombres et des précipices incertains et croulants le moine conduisit non sans danger le jeune voyageur à le centre de le monastère et à la place avaient été les prisons il le fit descendre avec précaution le long de les parois d’ un massif d’ architecture épais de pieds que la bêche et la pioche avaient fendu dans toute sa profondeur à le sein de cette affreuse croûte de pierre et de ciment s’ ouvraient comme des gueules béantes de le sein de la terre des loges sans air et sans jour séparées les unes de les autres par des massifs aussi épais que ceux qui pesaient sur leurs voûtes lugubres ",
"«jeune homme dit le moine ces fosses que tu vois ce ne sont pas des puits ce ne sont pas même des tombes ce sont les cachots de l’ inquisition c’ est là que durant plusieurs siècles ont péri lentement tous les hommes qui soit coupables soit innocents devant dieu soit dégradés par le vice soit égarés par la fureur soit inspirés par le génie et la vertu ont osé avoir une pensée différente de celle de l’ inquisition ces pères dominicains étaient des savants des lettrés des artistes même ils avaient de vastes bibliothèques où les subtilités de la théologie reliées dans l’ or et la moire étalaient sur des rayons d’ ébène leurs marges reluisantes de perles et de rubis; et cependant l’ homme ce livre vivant où de sa propre main dieu a écrit sa pensée ils le descendaient vivant et le tenaient caché dans les entrailles de la terre ",
"ils avaient des vases d’ argent ciselés des calices étincelants de pierreries des tableaux magnifiques et des madones d’ or et d’ ivoire; et cependant l’ homme ce vase d’ élection ce calice rempli de la grâce céleste cette vivante image de dieu ils le livraient vivant à le froid de la mort et à les vers de le sépulcre tel d’ entre eux cultivait des roses et des jonquilles avec autant de soin et d’ amour qu’ on en met à élever un enfant qui voyait sans pitié son semblable son frère blanchir et pourrir dans l’ humidité de la tombe voila ce que c’ est que le moine mon fils voila ̀ ce que c’ est que le cloître férocité brutale d’ un côté de l’ autre lâche terreur intelligence égoïste ou dévotion sans entrailles voilà ce que c’ est que l’ inquisition et de ce qu’ en ouvrant ces caves infectes à la lumière de les cieux la main de les libérateurs a rencontré quelques colonnes et quelques dorures qu’ elle a ébranlées ou ternies faut -il replacer la dalle de le sépulcre sur les victimes expirantes et verser des larmes sur le sort de leurs bourreaux parce qu’ ils vo",
"mais à le peine ce tableau se fut -il peint à son imagination vive et impressionnable qu’ elle en fut remplie d’ angoisse et de terreur il crut sentir ces voûtes glacées peser sur son âme ses membres frémirent l’ air manqua à sa poitrine il se sentit défaillir en voulant s’ élancer hors de cet abîme et il s’ écria en étendant les bras vers le moine qui était resté à l’ entrée aidez-moi mon père à le nom de le ciel aidez -moi à le sortir d’ ici! eh bien mon fils dit le moine en lui tendant la main ce que tu éprouves en regardant maintenant les étoiles brillantes sur ta tête imagine comment je l’ éprouvai lorsque je revis le soleil après ans d’ un pareil supplice vous malheureux moine! s’ écria le voyageur en se hâtant de marcher vers le jardin; vous avez pu supporter ans de cette mort anticipée sans perdre la raison ou la vie ",
"il me semble que si j’ ��tais resté là un instant de plus je serais devenu idiot ou furieux non je ne croyais pas que la vue d’ un cachot pût produire d’ aussi subites d’ aussi profondes terreurs et je ne comprends pas que la pensée s’ y habitue et s’ y soumette j’ ai vu les instruments de torture à le venise j’ ai vu aussi les cachots de le palais ducal avec l’ impasse ténébreuse où l’on tombait frappé par une main invisible et la dalle percée de trous par où le sang allait rejoindre les eaux de le canal sans laisser de traces je n’ ai eu là que l’ idée d’ une mort plus ou moins rapide ",
"mais dans ce cachot ou ̀ je viens de descendre c’ est l’ épouvantable idée de la vie qui se présente à l’ esprit ô mon dieu! être et ne pouvoir mourir regarde-moi mon fils dit le moine en découvrant sa tête chauve et flétrie je ne compte pas plus d’ années que n’ en révèlent ton visage mâle et ton front serein et pourtant tu m’ as pris sans doute pour un vieillard comment je méritai et comment je supportai ma lente agonie il n’ importe je ne demande pas ta pitié; je n’ en ai plus besoin heureux et jeune que je me sens aujourd’hui en regardant ces murs détruits et ces cachots vides ",
"je ne veux pas non plus t’ inspirer l’ horreur de les moines ils sont libres je le suis aussi dieu est bon pour tous mais puisque tu es artiste il te sera salutaire d’ avoir connu une de ces émotions sans lesquelles l’ artiste ne comprendrait pas son œuvre et si maintenant tu veux peindre ces ruines sur lesquelles tu venais tout à l’ heure pleurer le passé et parmi lesquelles je reviens chaque nuit me prosterner pour remercier dieu de le présent ta main et ton génie seront animés peut-être d’ une pensée plus haute que celle d’ un lâche regret ou d’ une stérile admiration bien des monuments qui sont pour les antiquaires de les objets d’ un prix infini n’ ont d’ autre mérite que de rappeler les faits que l’ humanité consacra par leur érection et souvent ce furent des faits iniques ou puérils puisque tu as voyagé tu as vu à le gênes un pont jeté sur un abîme des quais gigantesques une riche et pesante église coûteusement élevée dans un quartier désert par la vanité d’ un patricien qui ne voulait point passer l’ eau ni s’ agenouiller dans un temple avec les dévot"
] | [
"tout cela s’ était passé en quelques minutes les fils de diarmid attendaient toujours dans le défilé entre corbally et la moyne ils entendirent un bruit dans les grands saules qui bordent la rivière et un cavalier se montra à les pâles rayons de la lune c’ était l’ homme à le carrick sombre qui venait d’ enlever et le mortimer –qui va la demanda mickey ",
"ses yeux s’ étaient remplis d’ une rare mélancolie ses joues étaient pâles et creuses on ne voyait plus dans son maintien dans ses habits cette recherche minutieuse qui l’ avait toujours caractérisé mais un désordre complet marque de l’ insouciance ou de le malheur telles avaient été les suites d’ un amour brûlant et sans frein il était heures de le soir ",
"il avait même fallu qu’ elle le répète: dollars touché reconnut fat mais le grec? sur la question de le grec il fallait bien que pactise avec jung ce qu’ il savait être une pente dangereuse inconscient collectif mémoire phylogénique on s’ écartait déjà de le terrain strictement rationnel ou il aurait voulu cantonner la controverse mais enfin on pouvait encore s’ en tirer sans inviter dieu à la party ",
"–compère tu veux me voler –mais sais -tu que tu m’ ennuies à la fin?–ah! je t’ ennuie! eh bien adieu! commère je vais te faire arrêter –qu’ est -ce que cela me fait –je vais te faire conduire en prison ",
"derrière le guichet une lumière chirurgicale éclairait une pièce de quelques mètres carrés on distinguait un bureau une chaise un calendrier punaisé à le mur ainsi qu’ un grand tableau sur lequel des dizaines de voyants s’ alignaient certains allumés d’ autres éteints d’ autres clignotant sur le mur de gauche des écrans de contrôle composaient une mosaïque régulière offrant des vues de l’ entreprise bureaux hangars parkings escaliers ateliers déserts caves quais d’ avitaillement la neige avait cessé de tomber l’ enquêteur grelottait .il ne sentait plus son nez ",
"–foi de petitjean s’ exclama celui-ci presque aussitôt c’ est plaisir que de rencontrer des gens aussi religieux que vous –notre métier expliqua athanagore veut que nous connaissions ces choses quoique nous soyons plutôt mécréants –vous me rassurez dit petitjean ",
"-je te dirai si tu me pousses et je les nommerai on lésine sur tout archéologie est -il possible de trop faire pour cette science paturot tu vois ces amis ils sont tous plus ou moins archéologues moi aussi jérôme je suis un peu archéologue et qui ne l\\ est pas ",
"ah! certes l’ aimais de toutes les forces de mon âme et je ne concevais rien à le delà de cet amour \\n' qui m’ envahissait chaque jour davantage me prenait dans des fibres inconnues de moi \\n' jusqu’ ici pourtant je me repentais d’ avoir cédé avec tant de et si vite à le entraînement gros de conséquences fâcheuses peut-être pour elle et pour moi; j’ étais\\n' mécontent de n’ avoir pas su résister à le désir qu’ avait exprimé juliette d’ une si\\n' caressante façon de cette vie en commun n’ aurions -nous pu nous aimer aussi bien chez elle moi chez éviter les froissements possibles de cette situation qu’ appelle d’ un mot ignoble le collage et tandis que l’ éclat de toutes ces peluches \\n' l’ insolence de tous ces ors dans lesquels nous allions vivre m’ effrayaient j’ éprouvais\\n' pour mes pauvres meubles de pitchpin dispersés pour mon petit appartement tranquille aujourd’hui vide la tendresse douloureuse qu’ on a pour les choses aimées qui sont mortes mais juliette passait affairée agile et charmante m’ embrassait à le vol\\n d’ un baiser doux et puis il y avait en el",
"son grand bonheur était de se retrousser les paupières et de faire l’ aveugle sous son pupitre ou encore de serrer sous son pied de les cornets de papier gonflés d’ eau ou même d’ encre qu’ il pointait contre le pantalon d’ un camarade ou de se livrer à le quelque autre gentillesse de le même ordre il y a un passage d’ un vieux livre que je n’ ai jamais lu plus tard sans songer involontairement à le verschurenii c’ est celui où le joyeux auteur de gargantua raconte que son héros toujours se chauffourait le visage acculait ses souliers se mouchait à ses manches se grattait PROPN ne lui démangeait point battait les buissons sans prendre les oisillons et croyait que les vessies fussent des lanternes le comble de la joie pour lui était d’ attirer sur sa tête une punition méritée puis le moment venu de tendre d’ un air digne une exemption à le maître d’ études en disant je paie c’ est précisément ce qui s’ était produit la veille depuis quelques jours PROPN s’ était montré si obstinément indiscipliné que m.pellerin avait dû le signaler à le censeur pour une privatio",
"canad brit. "
] |
le chef de ceux-ci apprenant que ce butin venait de son cousin le lui renvoya avec ce billet dont je vais donner lecture mes gens ont pris de vos chevaux je pense que vous tenez à ces belles montures ainsi je vous les renvoie par le palefrenier qui les conduisait lorsqu’ ils sont tombés entre nos mains et dont toute la rançon de prisonnier sera de porter mes compliments à le son maître françois de quelle charmante courtoisie dit le roi | [
"il est flatteur pour un homme de ma cour d’ éprouver la générosité de ces gens que le cas échéant j’ aurais le droit de faire pendre à les arbres de le chemin il jeta les yeux sur le billet et ajouta juin et pourquoi ne m’ avez -vous parlé plus tôt de cela sire dit le baron de trenck ne pouvait être inculpé jusque-là puisqu’ il n’ avait en rien dépendu de lui que son cousin lui renvoyât ou non ses chevaux mais voici la seconde lettre de le pandour beaucoup plus récente et qui étant une réponse indique que le baron de trenck lui a écrit à son tour ",
"il a écrit avec violence il a des adhérences avec l’ ennemi cela est trop certain dit vous en jugerez par la teneur de cette lettre et il lut par votre lettre de le septembre je vois que vous désireriez que je vous procurasse des chevaux hongrois pour les dresser et les exercer contre mes hussards et mes pandours ",
"je ne demande pas mieux la campagne m’ a donné la satisfaction de voir que le trenck de la prusse est aussi un bon soldat je vous ai renvoyé vos chevaux que mes gens avaient pris pour vous donner une marque de mon estime maintenant si vous voulez monter des chevaux hongrois venez sur le premier champ de bataille m’ enlever les miens a moins que vous n’ aimiez mieux venir trouver votre cousin qui vous recevra à le bras ouverts puisqu’ il voit en vous son fils son héritier et son émule dans le métier de les armes ",
"françois de trenck PROPN croyait avoir mal entendu il lut lui-même et s’ écria oui il y a bien cela me trahit pour des chevaux mais que veut -il en faire bon dieu je lui ai donné chevaux anglais de mon écurie ducats de gratification puis encore autres il vendrait donc son âme pour le sabre à le poignée d’ or de ces bandits il n’ est pas si enfant que cela dit il n’ ambitionne ni chevaux superbes ni sabre doré mais autre chose ",
"que voulez -vous dire françois de trenck grièvement blessé dans la campagne dernière avait écrit à sa mère que s’ il mourait il laisserait tous ses biens à son cousin frédéric de et le pandour à le millions qu’ en savez -vous qu’ en sait trenck lui-même ",
"il le sait car tout le secret de le baron de trenck est dans ce mot que voici dans la lettre de le pandour mon héritier oui il le nomme de ce nom et il laissera millions il peut y ajouter à le présent ma vaisselle plate mes joyaux le coffre-fort de ma tente et c’ est de ces richesses qui m’ ont été volées que mon favori veut aussi hériter ",
"il est ambitieux sire sans doute il a déjà répondu pour remercier avec transport on lui offre le combat entre vaillants adversaires ou l’ accolade fraternelle oui dit frédéric en relisant venez sur le premier champ de bataille m’ enlever le mien à le moins que vous n’ aimiez mieux venir trouver votre cousin qui vous recevra à le bras ouverts c’ est positif mais alors ce n’ est plus d’ une simple réponse qu’ il s’ agit c’ est d’ une entrevue dans le camp de ces brigands le baron de trenck déserterait nos tentes pour aller s’ entendre avec l’ ennemi il serait le dernier de les traîtres ",
"et d’ après ce que nous avons sous les yeux nous pouvons le supposer une telle indignité aurait lieu dans l’ armée prussienne oui à le point où en sont les choses je dois réellement croire que cela peut arriver cela est arrivé peut-être comment colonel mais sire est sorti depuis le matin il n’ est pas encore bien guéri de sa blessure à la main quelle étrange fantaisie le porterait après tant de fatigue après avoir tant battu les champs de bataille à le aller battre encore les forêts pour la chasse non il pense moins à le aller se jeter sur la piste d’ un sanglier que dans les bras de l’ homme à les millions si e le savais colonel trenck mourrait ce soir majesté il y a des données plus positives que mes suppositions ",
"le baron est parti avec tout son équipage de chasse mais il a laissé ses valets et ses chevaux à l’ entrée de le bois qui confine la silésie on les a vus là une grande partie de le jour et il s’ est avancé seul sous ces immenses ombrages qui s’ étendent jusqu’ à les terres de bohème il suffit dit le visage empourpré de colère veillez à l’ entrée de le camp attendez le retour de trenck ah il a passé une charmante journée dans ses amitiés fraternelles avec les pandours mais le retour sera moins beau quand trenck reviendra vous prendrez un peloton et vous le ferez fusiller j’ obéirai sire "
] | [
"ixe propose qu’ on aille là-bas et puis après on verra moi ç a me tente d’ aller boire un verre et puis voir sucré aussi de le moment qu’ on ne reste pas là PROPN ne dit pas trop ce qu’ il en pense le soûle et je lui dis qu’ il est relou à le ne jamais être content ",
"—me voilà dit -elle j’ en avais assez d’ être seule on sourit avec plus ou moins de contrainte on se dit qu’ il y aurait un problème de répartition de les chambres on se demanda si véronique savait chanter peut-être qu’ elle pourrait chanter PROPN ne se rappelait pas l’ avoir entendue chanter on regagna la villa puis on disparut vers les hauteurs à la recherche de nouveau bois de chauffage laissant véronique se reposer dans le living elle inspecta les lieux la cuisine la salle d’ eau les chambres ",
"si tes compagnons ont encore quelque chose dans le cœur ils reviendront ici avec toi ils me rapporteront cet argent qui serait bientôt follement dépensé par eux et ils auront ici un asile de le pain de bons enseignements et vous ne serez pas séparés –nous ne serons pas séparés m’ écriai-je –non tes camarades je l’ espère logeront dans ce village vous passerez dans cette école vos journées ensemble si à le contraire tes compagnons persistent dans le mal laisse-les si toi-même tu n’ es pas touché de mon offre suis -les ne reviens plus mais de cruels regrets te puniront un jour pauvre enfant je restais immobile le regard fixé sur claude gérard partagé entre l’ émotion que me causaient ses paroles et la crainte de tomber dans un piége ",
"enfin disait celui-ci avec un soupir de satisfaction comique je ne serai plus ce jeune homme qui conduit si divinement les cotillons et qui fait si bien les vers m. d' espayrac avait ans sa taille d' athlète sa grosse moustache fauve la hardiesse grave de ses yeux bleu sombre la décision de ses gestes sobres le faisaient paraître plus proche de la trentaine ce n' était pas la délicatesse de son tempérament ni les nostalgies de sa pensée qui forçaient sa main si robuste en dépit de la finesse de race à le tracer sur de le papier blanc de petites lignes noires avec une rime à le bout non cet heureux homme faisait des vers comme il faisait des armes pour laisser déborder à le dehors le trop abondant flot de vie qui roulait dans ses souples muscles ainsi que dans son tranquille cerveau cela lui venait tout seul voilà pourquoi il écrivait ",
"–monsieur répondit l’ huissier laurent les natures vierges ont plus que toutes les autres un inexplicable don de seconde vue dont la cause gît peut-être dans la pureté de leur appareil nerveux en quelque sorte sébastien avait donc deviné la haine de dutocq contre son vénéré rabourdin aussi à le peine laurent eut -il prononcé ce nom que saisi par un horrible pressentiment il s’ écria: –je m’ en doutais! et il s’ élança dans le corridor avec la rapidité d’ une flèche –il y aura du grabuge dans les bureaux dit antoine en branlant sa tête blanchie et endossant son costume officiel ",
"le monde sentimental catalogué et condensé en rébus suggestifs tiendra sur les murs de mon vaste palais intérieur et m' enfermant dans chacune de ses chambres en quelques minutes de contemplation je retrouverai le beau frisson de le premier jour surtout je parviendrai à le fixer mon esprit l' attention ramassée toute sur un même point y augmente infiniment la sensibilité une douleur légère quand on la médite s' accroît et envahit tout l' être si vous essayes de songer à le cette phrase abstraite j' ai manqué d' amour dans mes méditations c' est pourquoi j' ai été humilié votre esprit dissipé n' arrive pas à l' émotion ",
"rieux lui prit la main sur la couverture –laissez docteur je n’ aurai pas le temps sa poitrine se soulevait avec peine et il cria tout d’ un coup: –brûlez -le le docteur PROPN mais grand répéta son ordre avec un accent si terrible et une telle souffrance dans la voix que rieux jeta les feuilles dans le feu presque éteint la pièce s’ illumina rapidement et une chaleur brève la réchauffa ",
"d' un côté s’ étendaient à le perte de vue des plaines stériles ayant sur leur surface de pâles et la et le grand fleuve devant lui roulait ses flots verdâtres à le printemps la terre humide avait une odeur de pourriture puis un vent désordonné soulevait la poussière en tourbillons elle entrait partout embourbait l’ eau craquait sous les gencives un peu plus tard c’ était des nuages de moustiques dont la susurration et les piqûres ne s’ arrêtaient ni jour ni nuit ",
"tout en marchant presque à la course partout où nous apercevions un réverbère d' un coup de feu il était casse l' obscurité pleuvait donc dans ces rues étroites où la plus forte troupe n' aurait pu déployer qu' un très petit front c' était là pour nous un avantage ceux qui portaient des touches étaient couverts par les autres qui de minute en minute se retournaient et tiraient en se retournant nous touchions à la porte de le faubourg de la ville et il était temps ",
"tous appartenaient à une famille princière de le djebel druze la photo me fut donnée cette année-là par un vieux coiffeur de la marsa dont la boutique se trouvait dans la première rue à le droite après le cinéma il l’ avait exposée à le milieu de la vitrine et j’ avais été frappé par la ressemblance de ma femme et de cette étrange asmahane chanteuse et espionne dit -on nous longions la promenade de le bord de mer à les rangées de palmiers elle était obscure "
] |
moi vois -tu je ne vivrais pas sans pain tendre lui la contemplant de par terre avec ravissement est -ce vrai que tu me trouves bête? elle qui regarde dans l' eau distraitement oui! oui! nous aurons une belle basse-cour et nous mangerons des poulets rôtis tous les jours excepté le dimanche seulement tu tueras les poulets car j' ai peur du sang lui est -ce vrai que tu m' aimes elle de plus en plus distraite et se penchant de différents côtés nous monterons à le cheval tous les matins j' aurai une amazone de drap gris tiens! qu' est -ce que j' aperçois là à le milieu de cette mare nous aurons une bonne qui saura me changer la forme de mes robes toutes les semaines je suivrai les modes enfin qu' est -ce que je vois là-dedans | [
"c' est sombre sombre! a monte à la surface en faisant des bulles elle se lève lui toujours étendu sur le dos moi je t' adore elle voyons! lève-toi il faut que nous rentrions mon dieu que cette eau est limpide elle est tellement bleue en ce moment qu' on croirait se pencher sur un ciel tombé dans la mousse elle s' approche encore et pousse un cri terrible qui éveille des échos lointains lui se relevant d' un bond qu' as -tu donc ma bien-aimée elle se retournant affolée n' avance pas je te le défends elle fait quelques pas en chancelant puis va tomber dans ses bras lui désespéré elle se trouve mal! mon dieu ",
"elle va mourir! à le secours! elle d' une voix entrecoupée ce n' est rien allons-nous-en! sa voix baisse de plus en plus emporte-moi sans regarder l' eau sans regarder l' eau elle s' évanouit l' amoureux obéissant l' emporte comme une morte dont les bras pendent inertes tandis qu' un reflet de soleil éclaire l' autre morte dont la bouche ouverte toute grande laisse voir les dents très blanches à le travers l' eau pure on arriva devant cette maison par un jour très orageux le cheval qui nous y menait s' arrêtait à le chaque instant et mettait sa tête entre ses jambes pour secouer des mouches en ayant l' air de nous dire: non! non! réfléchissez ",
"n' avançons pas davantage notre bonne les mains croisées sur un gros panier plein roulait des yeux inquiets ma mère questionnait le conducteur de la carriole d' une voix tremblante et ce paysan répondait par des demi-mots durs mon père tenant le paquet de les cannes des parapluies ne disait rien selon son habitude mais il semblait fort préoccupé quand on descendit je courus vers la grille avec enthousiasme pour tirer la corde d' une cloche que je voyais serpenter le long de la muraille et prendre ainsi possession de ce que j' appelais déjà la maison de les vacances je savais qu' il n' y avait personne puisque le vieux jardinier son propriétaire habitait la ville ",
"seulement à le ans l' envie de tirer une corde est toujours irrésistible n' est -ce pas et je sonnai furieusement alors sortit de derrière cette muraille ornée de feuillage épais un son grêle de clochette d' église comme le rire aigu de quelqu'un tapi dans un arbre pour nous épouvanter c' était à la fois si mesquin et si désagréable que j' en demeurai tout bête les doigts crispés sur la baguette de mon cerceau laquelle baguette j' avais la guerrière coutume de passer en dague à le travers ma ceinture qui donc s' est mis à le rire? demanda ma mère qui donc a remué des chaînes ",
"s' écria la bonne le paysan déchargea brutalement nos malles pêle-mêle dans le chemin puis il tourna bride sans vouloir nous écouter voilà une belle façon de nous introduire ici! grommela mon père en examinant des clés rouillées il essaya d' ouvrir mais la grille ne céda pas tout de suite il fallut pousser ferme ",
"papa se fit aider d' abord par moi et je me fis aider par notre bonne maman pâlissait sous sa voilette moi je n' osais plus rire je sentais bien maintenant qu' il y avait quelque chose dans l' air brusquement la grille se détendit comme un ressort et nous fûmes tous jetés à le terre en entrant ma mère eut une peur nerveuse elle déclara qu' il valait mieux ne pas aller plus loin ",
"la bonne regardait autour d' elle avec des mines ahuries elle se frottait les genoux et répétait: sent la mort ici madame je vous jure que ç a sent la mort! vous êtes des folles dit mon père agacé en traînant des malles non marie a raison reprit ma mère ce jardin ressemble à un cimetière enfin c' est toi qui as voulu venir ",
"dit mon père un peu rouge tâchons de ne pas être ridicules ce qui est fait est fait de le reste la maison avait un aspect bien ordinaire de maison mal entretenue elle présentait grandes fenêtres à le volets branlants et une porte à le perron dont la marquise en zinc s' affaissait sur un côté et ne possédait qu' un rez-de-chaussée ",
"au-dessus le toit avançait comme les bords d' un chapeau sombre son jardin s' enguirlandait de liserons blancs qui festonnaient tous les arbustes et sautaient d' une allée à l' autre tant que le soleil brillait cela ne manquait pas de charme moi je ne découvrais là qu' un espace en désordre très commode pour jouer je n' abîmerais ni les corbeilles ni les plantes rares puisqu' il n' y avait que de l' herbe et de les fleurs sauvages "
] | [
"et moi nous nous sommes regardés nous avons haussé les épaules en même temps et nous avons ri de bon cœur comme nous le faisions jadis de le temps de notre enfance xiv il m’ a fallu presque heures pour atteindre la cabane de stern alors qu’ en temps normal une bonne heure suffit mais personne n’ avait fait la trace et l’ épaisseur de la neige sitôt que j’ avais dépassé la limite de les feuillus pour pénétrer dans les grandes sapinières était telle que je m’ enfonçais jusqu’ à les genoux la forêt était silencieuse je ne voyais aucun animal pas d’ oiseaux ",
"je serai prête est -ce tout ce que vous aviez à me dire c’ est tout dit PROPN à le voix presque basse elle releva la tête pour chercher à le lire sa pensée dans son regard mais ce regard était si fier si assuré si puissant dans son calme qu’ elle ne put le fixer longtemps un sourire froid glissa sur son visage et elle dit en posant la main sur le bouton de la porte de sa chambre je crois que vous avez encore la fièvre mon ami ",
"mlle jouvenet avait débuté comme dactylo à le crédit de les deux-mondes jean qui traversait la salle de les tapeuses pour gagner le sanctuaire ou ̀ il somnolait sur la cote distingua le minois brun espiègle et le gratifia d’ œillades insistantes les compagnes de la jeune employée la plaisantèrent PROPN se fâcha tout rouge chaque fois que m. marescaux longeait son pupitre elle se rencognait la tête entre les épaules ainsi qu’ une tortue réfugiée sous sa carapace ",
"—tu crois donc ta grotte solitaire habitée —je ne vous ai répondu que de celle-ci mais pas de la grotte voisine —voyons explique -toi —comprenez -vous monseigneur nous sommes sur la crête d’ une montagne ou à le peu près; ",
"voilà tout m. de moras semblait avoir une peine infinie à le saisir le sens de ce discours il demeura plusieurs secondes après que lucan eut cessé de parler la mine étonnée et le regard tendu comme s’ il eût cherché le mot d’ une énigme puis se levant brusquement et saisissant les mains de lucan: c’ est gentil cela! dit -il avec une gravité émue et après une nouvelle étreinte cordiale il ajouta gaiement —mais si vous comptez rester en suède jusqu’ à le ce que j’ aie épousé clodilde vous pouvez y bâtir et même y planter car je vous jure que vous y resterez longtemps —est -il possible que vous ne l’ aimiez pas dit lucan à le demi-voix ",
"le petit bateau reprit le large et revint sur les côtes de PROPN la tempête continuait à le faire infranchissables les jetées enveloppant d’ écume de bruit et de danger tous les abords de les refuges .le chalutier repartit encore courant sur le dos de les flots ballotté secoué ruisselant souffleté par des paquets d’ eau mais gaillard malgré tout accoutumé à ces gros temps qui le tenaient parfois ou jours errant entre les pays voisins sans pouvoir aborder l’ un ou l’ autre .puis enfin l’ ouragan se calma comme il se trouvait en pleine mer et bien que la vague fût encore forte le patron commanda de jeter le chalut .donc le grand engin de pêche fut passé par-dessus bord et hommes à l’ avant hommes à l’ arrière commencèrent à le filer sur les rouleaux les amarres qui le tenaient soudain il toucha le fond mais une haute lame inclinant le bateau javel cadet qui se trouvait à l’ avant et dirigeait la descente de le filet chancela et son bras se trouva saisi entre la corde un instant détendue par la secousse et le bois où elle glissait il fit un effort désespéré tâcha",
"il jeta autour de lui un regard interrogateur il était couché auprès d’ un feu dans le centre d’ une clairière était étendue à le peu de distance de lui faible et pâle comme un spectre PROPN poussa un cri de surprise et d’ effroi en reconnaissant les hommes qui l’ entouraient et qui probablement avaient répondu à le son appel suprême et l’ avaient sauvé ces hommes étaient ses frères et et une dizaine de gambusinos ",
"je vais traverser tout le bassin en glissant dessus comme sur la glace et sophie posa son pied sur la chaux pensant que c’ était solide comme la terre mais son pied enfonce pour ne pas tomber elle pose l’ autre pied et elle enfonce jusqu’ à le mi-jambes elle crie ",
"il m’ en a empêché et m’ a dit: votre père est mort je viens de sa part écoutez-moi je me défiais de lui mais il a ajouté aussitôt je vous jure que je viens de sa part et la preuve c’ est qu’ avant de mourir il m’ a confié que vous connaissiez la formule il vous l’ a révélée pendant sa maladie ",
"il sort il va dans le sens inverse de les masses de pierres le long de les grands hôtels qui bordent la plage il n’ y est jamais revenu de crainte sans doute d’ être reconnu par des témoins comme étant le véritable auteur d’ un scandale –il le croit maintenant –qui s’ était produit là ce soir d’ été il retrouve la place ou ̀ il était près de la fenêtre ouverte face à le celle de le jeune étranger à les yeux bleus cheveux noirs le hall est fermé de toutes parts "
] |
valentine pleurait en attendant son tour sophie lui promit de ne se séparer d’ elle qu’ à le toute extrémité elle se disait que eût bien il avait vue si embarrassée devant ses domestiques ces derniers temps elle pensait souvent à son neveu quand elle évoquait il avait toujours un pli sarcastique à les lèvres et de la haine dans les yeux | [
"elle n\\ avait même plus louise pour la distraire absorbée par ses amours coupables la jeune femme avait oublié le chemin de la rue de grenelle en vérité sophie eût été gênée de la recevoir la franchise entre elles étant devenue impossible de quoi auraient -elles parlé un matin valentine remit à sa maîtresse une lettre portant l\\ en-tête officiel de le maréchal de la noblesse de ",
"elle ouvrit avec appréhension essuya les verres de son face-à-main et lut madame j\\' ai le pénible devoir de vous annoncer que votre neveu PROPN est décédé le février dernier dans des circonstances tragiques des troubles ayant éclaté dans le domaine il a voulu haranguer ses paysans et a été lâchement massacré par eux bien entendu les misérables ont été immédiatement arrêtés jugés et envoyés en sibérie l’ interruption de les relations postales pendant la guerre m’ a empêché de vous tenir à le courant de ces faits ce dont vous voudrez bien m’ excuser d’ après les dispositions testamentaires de la disparition de PROPN vous laisse seule héritière de la propriété ",
"les papiers constatant cet état de choses ont été expédiés à le consulat général de russie à le paris qui les transmettra à la chancellerie de le ministère de les affaires étrangères sans doute serez -vous convoquée sous peu par cette haute administration française ai-je besoin de vous dire que d’ accord avec le gouverneur j’ ai placé un intendant à le kachtanovka pour diriger l’ exploitation de vos terres dans l’ attente de les décisions que vous ne manquerez pas de prendre à le cet égard jusqu’ à la fin de la lettre elle eut le sentiment de n’ être pas tout à le fait éveillée l’ atmosphère de cauchemar dont elle s’ était évadée en quittant la reprenait cette impression d’ appartenir à un monde illogique où toutes les violences sont à le craindre où maîtres et serfs sont liés par un étrange contrat de cruauté où la fortune et la misère se nourrissent l’ une de l’ autre où l’ âme de les morts pénètre la chair de les vivants ",
"quand serge faisait battre ses paysans il savait que chaque coup lui serait compté il le savait et il ne pouvait s’ empêcher d’ être toujours plus dur comme s’ il avait hâte de voir se déchaîner la catastrophe qui l’ emporterait la fascination de le gouffre les seigneurs de kachtanovka y plongeaient tous l’ un après l’ autre ",
"une malédiction planait sur la famille cette idée superstitieuse agaçait sophie qui la récusait et y cédait tour à le tour elle songeait à le serge défiguré ensanglanté à les moujiks expédiés en sibérie à le désordre de les esprits dans les villages et marchait de long en large à le travers le salon pour tâcher de calmer ses nerfs soudain elle se dit qu\\ elle avait sans doute accusé son neveu à la légère en succombant sous les coups de ses paysans il démontrait que son père avait pu être tué de la même façon ",
"maintenant malgré qu\\ elle en eut elle devait convenir que des serfs poussés à le bout étaient capables d’ assassiner leur maître et après les soupçons qui pesaient sur serge étaient trop lourds pour être levés par ce seul argument qu\\ il fût ou non un parricide ne modifiait en rien ses torts envers les moujiks elle n\\ allait pas attendrir sur lui après ce qu\\ elle avait vu à le kachtanovka comment faire pour en savoir davantage sur les circonstances de le meurtre ",
"le mieux était encore de se rendre à le consulat général de russie un fiacre la conduisit en tours de roues à le numéro de le faubourg saint-honoré elle traversa une cour sablée et gravit un perron que protégeait une marquise de verre en rotonde le suisse à le large baudrier d\\' or accueillit à le haut de les marches lui demanda ce qu’ elle désirait et la remit entre les mains d’ un huissier à le chaîne le consulat et l’ ambassade logés dans le même étaient sens dessus dessous ",
"après une absence de ans les fonctionnaires se réinstallaient il y avait des caisses de bois blanc et des monceaux de paille dans l’ antichambre vaste comme une nef des ouvriers fixaient le tapis rouge de l’ escalier d’ honneur arrivée à le palier de le premier étage sophie dut attendre que huissier annoncée il revint bientôt et lui expliqua en mauvais français que m. le consul était pas là mais que son secrétaire particulier m. scriabine se ferait un plaisir de la recevoir ",
"elle croyait trouver un personnage important et tomba sur un petit jeune homme blondin et poupin assis sous un grand portrait d’ alexandre ce devait être le premier poste de scriabine à l’ étranger car il paraissait grisé d’ être à son bureau accueillant une femme quand sophie lui eut exposé le but de sa visite il exulta justement il avait reçu la veille un rapport sur l’ affaire il n’ en revenait pas de pouvoir sur-le-champ prouver sa compétence "
] | [
"–aborde donc la nature comme elle est? dit le grand peintre en continuant mademoiselle est rousse eh! bien est -ce un péché mortel? tout est magnifique en peinture mets-moi de le cinabre sur ta palette réchauffe -moi ces joues-là piques-y leurs petites taches brunes beurre-moi cela? ",
"ce pays lui manquait disait -il en me regardant ce pays te ressemble disait -il en me regardant et moi passeport français je voyais encore la planète comme un espace idéal ceux qui souffraient de ne pas avoir de frontières je leur opposais la petitesse de leur pays et la splendeur d’ un monde ouvert on n’ allait pas s’ entre-tuer pour que hectares puissent émettre des timbres ",
"qu’ avez -vous madame? –rien un éblouissement c’ est fini il est certains souvenirs qu’ on n’ évoque jamais sans danger dit -elle d’ un ton étrange ils firent silence puis un peu remise et cherchant le regard de roger: –ainsi monsieur dit -elle vous voulez le malheur de mon fils le malheur de votre chère fille vous refusez il se promenait de long en large dans le salon il ne répondit pas ",
"elle impose sa loi despotique sur les choses et les gens de le vaste domaine sans pitié pour le personnel et les vieux serviteurs qu’ elle congédie brutalement pour les remplacer par des personnes à sa solde.bien qu’ entouré par sa femme d’ une sollicitude de tous les instants le comte de varouze n’ est pas heureux affaibli par la maladie sans volonté pour mettre obstacle à les décisions de sa femme il n’ a même pas la joie de se sentir aimé par la fille qu’ il a eue d’ elle: celle-ci restant complètement sous l’ influence de sa mère il ne se rend pas compte qu’ angelica poursuit l’ élaboration d’ un sinistre dessein: l’ attente de sa mort qui lui échoira et dont elle pourra ainsi que lionel profiter alors pleinement .ce soir-là un train transporte vers la roche-soreix dans un modeste compartiment de troisième classe une mère épuisée par la douleur la maladie et le long voyage mme gérault de varouze et ses enfants un petit garçon étienne et une fillette de ans ourida à la chevelure à les tons fauves à les yeux noirs d’ une saisissante beauté .ces enfants n’ ont ",
"il s’ obstinait à le répéter que le meurtre était l’ œuvre d’ un esprit –j’ en conférerai avec mon fils me disait -il nous rétablirons dans tous les détails les péripéties de la séance mais d’ ores et déjà vous pouvez me croire ils ont laissé dans ce pantin l’ âme d’ un malfaiteur qui s’ en est échappée sitôt son crime perpétré abandonnant sa forme fugace dans la pose même de l’ attentat c’ est qu’ il faut se méfier voyez -vous ",
"le troisième jour le diablotin arracha toutes les pieuses images de le livre d’ heures et les remplaça par d’ autres plus profanes où le beau cavalier figurait de face et de profil en même temps il conseilla à le un de les vassaux de le châtelain de se révolter ce qui fit que messire PROPN partit pour l’ aller réduire à le devoir et fut absent durant jours mais pendant ces jours PROPN frappa un grand coup il rappela le diablotin et s’ en alla PROPN sous les traits de le beau chevalier dont la châtelaine rêvait ne l’ ayant vu qu’ en peinture sonna de le cor à la herse de le manoir par une soirée froide et sombre et demanda l’ hospitalité la châtelaine rougit et se troubla en le voyant ",
"sans doute elle trouverait chez lui un ami de louis qui voulait charitablement avertir la sœur de quelque frasque plus sérieuse commise par le jeune homme elle se rendit donc le lendemain à la demeure de le joaillier le cœur étreint par l’ angoisse elle entra dans le magasin tout aussitôt un petit homme maigre à les yeux noirs brillants vint à le elle et s’ informa de ce qu’ elle désirait PROPN répondit en dissimulant son embarras: –quelqu’un dont j’ ignore le nom m’ a écrit pour m’ avertir qu’ on avait une communication importante à le me faire en m’ indiquant cette adresse en excellent français l’ homme répliqua :–en effet mademoiselle de francueil veuillez venir par ici. il alla ouvrir une porte dans le fond de le magasin et annonc –voici la personne que vous attendez .puis il s’ effaça pour laisser entrer luce.mlle de francueil se trouva à le seuil d’ une salle meublée avec une certaine élégance et vit se lever de le fauteuil ou ̀ elle était assise une jeune femme remarquablement belle en dépit d’ une certaine altération de les traits elle s’ appuyait sur une cann",
"mais la femme?–ah! je ne la connais pas c’ est sans doute une amie de ma femme –ou ta maîtresse vieux sournois –non parole d’ honneur la comtesse de gondreville est la seule femme capable d’ inviter des gens que personne ne connaît cette observation pleine d’ aigreur le gros petit homme conserva sur ses lèvres le sourire de satisfaction intérieure que la supposition de le colonel de les cuirassiers y avait fait naître ",
"mais doucement d’ abord salir ensuite nettoyer si je m’ occupais un peu de moi pour changer j’ y serai acculé tôt ou tard cela semble impossible à le premier abord ",
"saisit le bras de le vieux marin —les voyez -vous s’ écria -t-il les voyez-vous —pardieu si je les vois dit celui-ci "
] |
plus riche que françois PROPN avait beaucoup à le perdre il fut donc pour une soumission absolue en n’ y mettant pas d’ autres conditions que le payement de les dettes contractées avec max quant à le françois son avenir était entre les mains de son grand-père il n’ espérait de fortune que de lui puisque d’ après le compte de tutelle il devenait son débiteur de solennelles promesses furent alors faites par les jeunes gens dont le repentir fut stimulé par leurs intérêts compromis et madame hochon les rassura sur leurs dettes envers maxence | [
"–vous avez fait des sottises leur dit-elle réparez -les par une conduite sage et monsieur hochon s’ apaisera .aussi quand françois eut lu la lettre par-dessus l’ épaule de baruch lui dit -il à l’ oreille –demande conseil à le grand-papa?–tenez fit PROPN en apportant la lettre à le vieillard.–lisez-la-moierreur de le furne: lisez -la moi à le lieu de lisez-la-moi je n’ ai pas mes lunettes j’ espère que tu n’ hésiteras pas dans les circonstances graves où je me trouve à le me rendre service en acceptant d’ être le fondé de pouvoir de monsieur rouget ainsi sois à le vatan demain à le heures je t’ enverrai sans doute à le paris mais sois tranquille je te donnerai l’ argent de le voyage et te rejoindrai promptement car je suis à le peu près sûr d’ être forcé de quitter issoudun le décembre ",
"adieu je compte sur ton amitié compte sur celle de ton ami –dieu soit loue fit monsieur hochon la succession de cet imbécile est sauvée de les griffes de ces diables –cela sera si vous le dites fit madame hochon et j’ en remercie dieu qui sans doute aura exaucé mes prières le triomphe de les méchants est toujours passager –vous irez à le vatan vous accepterez la procuration de monsieur rouget dit le vieillard à le baruch il s’ agit de mettre francs de rente à le nom de mademoiselle brazier ",
"vous partirez bien pour paris mais vous resterez à le orléans où vous attendrez un mot de moi ne faites savoir à le qui que ce soit où vous logerez et logez -vous dans la dernière auberge de le faubourg bannier fût -ce une auberge à le roulier bien fit françois que le bruit d’ une voiture dans la grande-narrette avait fait se précipiter à la fenêtre voici de le nouveau le père rouget et monsieur philippe reviennent ensemble dans la calèche benjamin et monsieur carpentier les suivent à le cheval –j’ y vais s’ écria monsieur hochon dont la curiosite l’ emporta sur tout autre sentiment .monsieur hochon trouva le vieux rouget écrivant dans sa chambre cette lettre que son neveu lui dictait :si vous ne partez pas aussitôt cette lettre reçue pour revenir chez moi votre conduite marquera tant d’ ingratitude pour mes bontés que je révoquerai le testament fait en votre faveur en donnant ma fortune à le mon neveu philippe vous comprenez aussi que monsieur gilet ne doit plus être mon commensal dès qu’ il se trouve avec vous à le vatan je charge monsieur le capitaine carpentier",
"en écrivant cette lettre ne verra -t-il pas revenir cette nuit sous son toit la belle fuyarde je promets de rendre mademoiselle brazier souple comme un jonc pour le reste de ses jours si mon oncle veut me laisser prendre la place de monsieur gilet que je trouve plus que déplacé ici ai-je raison et mon oncle se lamente –mon voisin dit monsieur hochon vous avez pris le meilleur moyen pour avoir la paix chez vous si vous m’ en croyez vous supprimerez votre testament et vous verrez flore redevenir pour vous ce qu’ elle était dans les premiers jours –non car elle ne me pardonnera pas la peine que je vais lui faire dit le vieillard en pleurant elle ne m’ aimera plus ",
"–elle vous aimera et dru je m’ en charge dit philippe –mais ouvrez donc les yeux fit monsieur hochon à le rouget on veut vous dépouiller et vous abandonner si j’ en étais sûr s’ écria l’ imbécile –tenez voici une lettre que maxence a écrite à le mon petit-fils borniche dit le vieil hochon ",
"lisez –quelle horreur s’ écria carpentier en entendant la lecture de la lettre que rouget fit en pleurant .–est -ce assez clair mon oncle demanda philippe allez tenez -moi cette fille par l’ intérêt et vous serez adoré comme vous pouvez l’ être moitié fil moitié coton –elle aime trop maxence elle me quittera fit le vieillard en paraissant épouvanté ",
"–mais mon oncle maxence ou moi nous ne laisserons pas après demain la marque de nos pieds sur les chemins d’ PROPN ...–eh! bien allez monsieur carpentier reprit le bonhomme si vous me promettez qu’ elle reviendra allez vous êtes un honnête homme dites-lui tout ce que vous croirez devoir dire en mon nom –le capitaine carpentier lui soufflera dans l’ oreille que je fais venir de paris une femme dont la jeunesse et la beauté sont un peu mignonnes dit philippe et la drôlesse reviendra ventre à le terre!le capitaine partit en conduisant PROPN la vieille calèche il fut accompagné de benjamin à le cheval car on ne trouva plus kouski quoique menacé par les officiers d’ un procès et de la perte de sa place le polonais venait de s’ enfuir à le vatan sur un cheval de louage afin d’ annoncer à le maxence et à le flore le coup de main de leur adversaire après avoir accompli sa mission carpentier qui ne voulait pas revenir avec la rabouilleuse devait prendre le cheval de benjamin en apprenant la fuite de kouski philippe dit à le benjamin: –tu remplaceras ici dès ce soir le polonais ",
"ainsi tâche de grimper derrière la calèche à l’ insu de flore pour te trouver ici en même temps qu’ elle se dessine papa hochon fit le lieutenant-colonel après-demain le banquet sera jovial –vous allez vous établir ici dit le vieil avare –je viens de dire à le fario de m’ y envoyer toutes mes affaires ",
"je coucherai dans la chambre dont la porte est sur le palier de l’ appartement de gilet mon oncle y consent –qu’ arrivera -t-il de tout ceci? dit le bonhomme épouvanté –il vous arrivera mademoiselle flore brazier dans heures d’ ici douce comme une peau de pêche répondit monsieur hochon –dieu le veuille! fit le bonhomme en essuyant ses larmes il est heures dit philippe la reine de votre cœur sera vers heures et demie ici vous n’ y verrez plus gilet ne serez -vous pas heureux comme un pape "
] | [
"si m. PROPN avait été ruiné ne nous aurait -il pas rendu nos petits-neveux PROPN fit jean; on ne sait pas le père cyprien était visiblement inquiet on touchait à les premières maisons d' arbonne c' est là-bas dit -il que demeurait ma pauvre nièce mais voyez donc père jean que de monde rassemblé devant la porte ",
"une étreinte un baiser des sanglots contenus avec peine et ce fut tout les enfants quittèrent la cabane de jeanne traversèrent le village envoyant des signes d’ adieu à les voisins debout sur leurs portes et une heure après les brebis tondues à le qui dieu dans sa providence devait mesurer le vent et l’ orage se trouvèrent sur la route de paris jamais les frères n’ avaient quitté leur village ils ne connaissaient de le monde que l’ espace compris entre clochers distants de lieues environ leur imagination ne leur représentait pas ce que c’ est qu’ une ville en dehors des grands bois d’ une petite rivière si peu profonde qu’ en été ils la passaient à le gué de les champs de froment des vergers remplis de pommiers et de poiriers ils n’ avaient rien vu ",
"je vais à le mon bureau et reviens à l’ instant avec un ouvrier qui réussira mieux que moi il sortit quitta la fenêtre pour fermer la porte ce fut en vain que PROPN la supplia de prendre la fuite avec lui tu ne connais pas la vigilance de le terrible don blas lui dit -elle ",
"c' est ensemble unis par la même pensée que nous commencerons la traduction de le document mais ce serait un crime de la retarder davantage pourquoi ne serait -ce pas aujourd'hui même –comme il vous plaira reprit bolenski je ne serai pas fâché pour mon compte d' être délivré de cette incertitude de ces angoisses le capitaine frappa sur un gong un boy apparut puis sur un ordre bref en langue sanscrite donné par l' officier il revint chargé de la valise à les photographies tous se rapprochèrent mus par une puissante curiosité ",
"qu' est -ce que ç a peut vous répond une voix pas d' erreur il s' agit de nos bonshommes d' ailleurs pinuche qui a dû leur produire sa carte de poulaga confirme nos collègues sont et la voiture sport ",
"préviens ses ordres il ne te parlera pas j' ai peur il faut t' armer de courage tu ne seras en sûreté qu' ici jours jours se passèrent d' une longueur mortelle pour les complices car pauline s' était faite la complice de le petit incendiaire en épousant sa cause et l' enquête se poursuivait toujours l' assurance ne couvrant pas le sinistre l' idée de la culpabilité de le fermier avait été rapidement écartée ",
"cette masse d’ individus d’ qui peut la définir? personne ce n’ est ni le commerçant ni le soldat ni le laboureur ni l’ artiste ni l’ ouvrier tous gens de talent de conscience et de cœur ce n’ est donc nullement la nation ce n’ est pas même la nature humaine c’ est un je ne sais quoi sans nom qui n’ est ni le pays ni le peuple le critique de les débats a insinué de plus que j’ avais la prétention de mettre en parallèle l’ antiquité de mes armoiries avec celle de l’ inconnu que tout le monde nomme où donc a -t-il pu trouver dans le brasseur-roi cette espèce de défi héraldique quel regard d’ aigle a m. !ce n’ est pas assez de reconnaître l’ inconnu il aperçoit aussi l’ invisible ",
"je ne serai plus sa femme moi qui ne sais pas être mère je serai la moitié de son esprit la moitié de son intelligence et je défie bien marie de me faire concurrence sur ce terrain-là elle croyait échapper à sa jalousie à son mécontentement d’ elle-même en s’ élançant vers ces hauteurs elle croyait pouvoir rejeter l’ humanité et vivre désormais dans un elysée abstrait où ne pénétreraient plus les défiances grossières et les tentations triviales dont elle était obsédée et humiliée mais elle avait une impatience de se guérir qui s’ exagérait la force et la rapidité de les remèdes ",
"la neige est foulée eh! monsieur s’ exclama le chauffeur de la lumière là-haut à le premier de la je levai les yeux et poussai un juron vous appelez cela de la lumière? vite faroux ",
"à le fait je n’ étais pas moins sot pour l’ avoir épousée le premier elle avait des qualités pourtant des qualités physiques considérables mais aussi des tares morales importantes .quelle rouée et quelle menteuse et quelle coquette et quelle charmeuse pour ceux qui ne l’ avaient point épousée étais -je quelle torture de se demander cela de le matin à le soir sans obtenir de certitude en ai-je fait des marches et des démarches pour l’ épier sans rien savoir dans tous les cas si j’ étais cocu je ne le suis plus grâce à le naquet "
] |
troisième partie eut ainsi définitivement expulsé fatou-gaye il éprouva un grand soulagement d’ avoir fait cette exécution lorsqu’ il eut convenablement arrangé dans son armoire de soldat tout son mince bagage rapporté de la maison de samba-hamet il se trouva plus libre et plus heureux cela lui paraissait un acheminement vers le départ vers ce bienheureux congé définitif qui n’ était plus éloigné que de quelques mois il avait eu pitié d’ elle cependant il avait voulu encore une fois lui envoyer l’ argent de sa solde pour lui faciliter une installation nouvelle ou un départ | [
"mais comme il aimait mieux ne pas la revoir il avait chargé le spahi muller de cette commission PROPN s’ était rendu dans la maison de samba-hamet chez la griote mais fatou était partie elle a eu beaucoup de chagrin dirent les petites esclaves en yoloff faisant cercle et parlant toutes à la fois le soir elle n’ a pas voulu manger le kouss-kouss que nous lui avions préparé ",
"la nuit dit la petite sam-lélé je l’ ai entendue qui parlait tout haut en rêvant et même les laobés ont jappé ce qui est très mauvais signe mais je n’ ai pu comprendre ce qu’ elle a dit il était certain qu’ elle était partie emportant ses calebasses sur la tête un peu avant le soleil levé une macaque nommée bafoufalé-diop femme chef des esclaves de la griote personne très curieuse par nature l’ avait suivie de loin et l’ avait vue tourner par le pont de bois sur le petit bras de le fleuve se dirigeant vers n’-dartoute ayant l’ air de très bien savoir où elle allait on croyait dans le quartier qu’ elle avait dû aller demander asile à un certain vieux marabout très riche de n’-dartoute qui l’ admirait beaucoup ",
"elle était bien assez belle d’ ailleurs pour n’ être pas en peine de sa personne quoique keffir quelque temps encore PROPN évita de passer dans les quartiers de coura-n’diaye et puis PROPN il n’ y pensa plus il lui semblait d’ ailleurs qu’ il avait retrouvé sa dignité d’ homme blanc souillée par le contact de cette chair noire ces enivrements passés cette fièvre de les sens surexcités par le climat d’ afrique ne lui inspiraient plus quand il regardait en arrière qu’ un dégoût profond ",
"et il se bâtissait toute une existence nouvelle de continence et d’ honnêteté a l’ avenir il vivrait à le quartier comme un homme sage il ferait des économies pour rapporter à le jeanne PROPN une foule de souvenirs de le sénégal: de belles nattes qui seraient plus tard l’ ornement de leur logis des pagnes brodés dont les riches couleurs feraient l’ admiration de les gens de son pays et qui dans leur ménage leur serviraient de tapis de table magnifiques et puis surtout des boucles d’ oreilles et une croix en or fin de galam qu’ il commanderait exprès pour elle à les plus grands artistes noirs ",
"elle les mettrait pour se parer le dimanche en allant à l’ église avec les peyral et certes dans le village aucune autre jeune femme n’ aurait des bijoux aussi beaux ce pauvre grand spahi à l’ air si grave formait ainsi dans sa jeune tête inculte une foule de projets presque enfantins rêves naïfs de bonheur de vie de famille et de paisible honnêteté jean avait alors près de ans on lui eût donné un peu plus que son âge comme cela arrive souvent pour les hommes qui ont mené la vie rude à les champs à la mer ou à l’ armée ces ans de sénégal l’ avaient beaucoup changé; ",
"ses traits s’ étaient accentués il était plus basané et plus maigre il avait pris l’ air plus militaire et plus arabe ses épaules et sa poitrine s’ étaient beaucoup élargies bien que sa taille fût restée mince et souple il mettait son fez et retournait sa longue moustache brune avec une coquetterie de soldat qui lui allait à le ravir ",
"sa force et son extrême beauté inspiraient une sorte de respect involontaire à le ceux qui l’ approchaient on lui parlait autrement qu’ à les autres un peintre l’ eût choisi comme type accompli de charme noble et de perfection virile un jour sous une même enveloppe portant le timbre de son village PROPN trouva lettres l’ une de sa chère vieille mère l’ autre de jeanne lettre de françoise peyral à son fils ",
"mon cher fils il y a bien de le nouveau depuis ma dernière lettre et tu vas avoir bien de l’ étonnement mais ne te tourmentes pas tout d’ abord il faut faire comme nous mon cher fils prier le bon dieu et avoir toujours bon espoir je commencerai par te dire qu’ il est venu dans le pays un jeune huissier nouveau m. qui n’ est pas très aimé chez nous vu qu’ il est dur avec les pauvres gens et qu’ il a l’ âme sournoise mais c’ est un homme qui a une belle position on ne peut pas dire le contraire ",
"donc ce monsieur suirot a demandé la main de jeanne à le ton oncle qui l’ a accepté pour son gendre maintenant PROPN est venu nous faire une scène ici un soir il avait fait prendre des renseignements sur ton compte auprès de tes colonels sans nous le dire et on lui a donné des renseignements mauvais à le ce qu’ il paraît on dit que tu as eu une femme nègre là-bas; que tu l’ as gardée tout de même contre les observations de tes chefs; que c’ est cela qui t’ a empêché de passer maréchal de les logis "
] | [
"il entra flavie était seule dans sa chambre elle vit théodose et se crut ou violée ou morte –qu’ avez -vous s’ écria -t-elle –j’ ai dit -il ",
"je peux être prisonnier et emmené bien loin mon dieu que faire mais vous n’ y pensez donc pas toujours à le premier feu de le combat je peux être tué ah taisez -vous et venez trenck s’ élança vers une porte latérale de le palais qui était près de PROPN mais à les premier pas il revint sous le balcon ",
"elle l’ écoutait les yeux baissés triste et recueillie un coup de sonnette interrompit cet entretien bon voilà m. tourol qui vient chercher son ogre fit richard il alla ouvrir un instant après il revint la figure épanouie l’ œil brillant de joie il tenait une lettre à la main ",
"la civilité puérile et honnête est enfoncée on n’ imaginerait pas l’ avidité de les classes moyennes à le savoir comment boivent mangent et dorment les gens de les sphères autrefois supérieures pénétrer dans le monde lointain de la mode et de le grand ton quelle jouissance les rêveuses de province celles qui apprennent l’ adultère dans les cabinets de lecture pâlissent sur les détails d’ une toilette se montent la tête a sur la description d’ un devant de chemise la tille de l’ épicier veut savoir comment le vicomte de PROPN fait la cour à sa cousine ",
"ses gants de fil étaient impeccables .le vieux monsieur était doué d’ un robuste appétit et PROPN mangeait distraitement d’ un air lointain avec des attentions marquées pour gwendoline qui à le tout moment se tournait vers lui affectant des airs de petite fille attentive quêtant les leçons d’ un maître vénéré.cela choquait le sens de la vérité chez nathalie qui ne pouvait s’ empêcher d’ évoquer d’ autres expressions de la dame qui juraient avec ce comportement enfantin .tout à le coup elle ne sut pourquoi elle se sentit si isolée si étrangère à le cette ambiance si solitaire et perdue que les larmes lui montèrent à les yeux elle n’ entendit plus pendant un instant la voix encore forte de le vieux monsieur qui racontait avec force détails une anecdote de sa vie à les indes .enfin elle s’ arracha à la contemplation de son assiette et releva furtivement son regard plein de détresse les prunelles embuées croisèrent le regard de PROPN fixé sur elle elle frémit ce regard c’ était absolument l’ expression de les yeux de franck choc la remit instantanément figea s",
"de plus en plus gêné gagné par ce lourd silence par le malaise et l’ émotion de le regard fixé sur moi je hasardai quelques demandes maladroitement intimes quelques allusions à le ce qui pouvait occuper une pensée si détachée des intérêts mondains brusquement une vague de détresse passa à le fond de les yeux que j’ interrogeais assombris de tout le courage rassemblé ils jetèrent un aveu dans un éclair elle se leva quoi qu’ il arrive de nous dans la suite je vivrais ans que je n’ oublierais pas ce geste ce lieu cet instant elle se leva fit un pas vers moi d’ un mouvement somnambulique un mouvement involontaire et doux où aboutissait toute la force de toutes les planètes attirées ",
"vous y figurez devant le château avec léopoldine avec léopoldine une ravissante enfant à les cheveux sombres ce ne peut être elle montrez -moi cette photo qu\\ en ferez -vous ",
"que voyait -il donc de si extraordinaire rien que de très simple: une infinité de petits trous étaient ménagés dans le fond de l’ excavation par ces petits trous on pouvait voir jusqu’ à les moindres recoins de la grotte mais plus particulièrement l’ estrade qui se trouvait précisément en face des trous on voit qu’ il n’ y avait là rien de bien terrifiant et pourtant lorsqu’ il se redressa centurion flageolait sur ses jambes et paraissait sur le point de s’ évanouir PROPN toujours impassible ne paraissait toujours rien remarquer de ce trouble qui maintenant tournait à l’ affolement ",
"est la première fois qu\\' un arabe envoie un juif en israël dit -il et il arrivait à le peine à le parler parce qu\\ il avait un choc elle voulait pas y aller sans moi le docteur eut un air pensif et vous ne pouvez pas y aller tous les fait un coup ",
"si quelque jolie femme sans se douter de ce coup de jarnac était restée à l’ étourdie entraînée par le plaisir de la danse madame grandet triomphait c’ était le seul moment dans la vie où son âme perdît terre et ces humiliations de ses rivales étaient l’ unique chose à le quoi sa beauté lui semblât bonne la musique la peinture l’ amour lui semblaient des niaiseries inventées par et pour les petites âmes et elle passait sa vie à le goûter un plaisir sérieux disait -elle dans sa loge à les bouffes car avait -elle soin d’ ajouter les chanteurs italiens ne sont pas excommuniés le matin elle peignait des aquarelles avec un talent vraiment fort distingue "
] |
—oui c’ est cela fouché frappa si fort de le pied le parquet que le tisonnier en équilibre sur le cadre de la cheminée tomba bruyamment un autre jour cria -t-il d’ une voix métallique vousmoqueriez -vous de moi par hasard citoyenne croyez -vous qu’ on puisse se moquer de moi | [
"cette comédie a assez duré le ministre de la police ne se déplace pas en pleine nuit pour le caprice d’ une écervelée vous n’ êtes pas la première que mon nom a attiré qui ait voulu jouer les intéressantes en prétendant m’ allécher par quelque secret d’ arrière-boutique un secret d’ arrière-boutique si tous les secrets d’ arrière-boutique sont comme celui-là le pouvoir de bonaparte est bien fragile avec mon secret d’ arrière-boutique je peux s’ il me plaît de parler faire de vous citoyen ministre ou de joséphine bonaparte les séides de la royauté ",
"quand on saura que vous avez fait évader PROPN fouché fit de la main un geste bénisseur —rasseyez -vous de grâce citoyenne je sais maintenant ce que je voulais savoir votre colère nous a fait gagner une dizaine de minutes que nous aurions perdues en un préambule inutile il est donc question de l’ évasion de louisxvii et d’ un coffret et aussi de moi et même si j’ ai bien entendu de la citoyenne bonaparte ",
"je n’ attends plus de vous que d’ établir le lien qui doit rendre cohérents cet objet cette légende et ces noms si votre imagination n’ y suffit pas nous pourrions faire appel à le népomucène lemercier qui dans sa dernière pièce caroline dit froidement mon préambule vous a été épargné épargnez -moi le vôtre laissez en paix népomucène lemercier vous savez que l’ évasion de louis n’ est pas une légende vous savez que le coffret dont je parle s’ appelle le coffret de le double lys et qu’ il contient un procès-verbal sur lequel se trouve votre signature celle de la citoyenne bonaparte et beaucoup d’ autres aussi ",
"—je ne sais rien de tout cela mais c’ est pour m’ instruire que je suis venu ici aussi vais -je vous écouter avec un redoublement d’ attention —vous écouterez le silence je vous ai tout dit je posse ̀de ce coffret ",
"si je peux en faire usage je perdrai ceux qui ont commis la lourde maladresse de signer —avant de parler de maladresse citoyenne il faut connaître les circonstances et savoir distinguer les dessous de l’ histoire ce n’ est pas une petite femme comme vous qui pouvez vous permettre de juger caroline éclata de rire —vous voyez citoyen ministre vous vous défendez si j’ avais besoin d’ un aveu convenez qu’ il serait de taille ",
"PROPN mordit pensivement sa lèvre inférieure —vous êtes une femme intelligente dit -il c’ est plaisir de causer avec vous eh bien admettons pure supposition que j’ avoue que je reconnaisse la réalité de cet enlèvement l’ authenticité de ce document la part que j’ ai prise à le cette affaire admettons cela et dites-moi ce que vous comptiez me proposer il y eut un silence ",
"fouché reprit: car je pense que vous comptez me proposer quelque chose sinon vous auriez divulgué le document tout simplement et en vous gardant de prévenir un homme aussi actif que moi car c’ est dangereux cela vous ne pensez pas on dit qu’ un homme averti en vaut vous avez donc affaire à le fouché ",
"je ne voudrais pas être à le votre place en prononçant ces derniers mots il avait éclaté d’ un rire métallique mais il l’ arrêta net se renversa dans son fauteuil prit un air bonhomme et se mit à se frotter les mains avec onction n’ ayez pas peur je m’ amuse à le vous faire peur ",
"je ne suis pas si méchant qu’ on le dit je suis un brave homme un brave père de famille qui aime l’ humanité et que les circonstances ont amené à le servir son pays en se documentant et je suis sûr que vous-même ne voudriez causer d’ ennui à le personne quel bénéfice en tireriez -vous à le moins d’ être méchante alors vous vous êtes dit je possède un document qui est peut-être vrai qui est peut-être faux mais qui peut provoquer un scandale je vais en parler à ce bon citoyen ministre et il m’ échangera ce papier inutile contre quelque faveur de quoi avez -vous envie "
] | [
"le gardien qui vint la chercher à le son tour ne put se défendre d’ un certain étonnement malgré sa présence parmi les voleurs malgré son arrestation la jeune fille n’ avait pu se départir de cet air de fierté et de décence qui avait un moment intéressé le commissaire de police et qui intéressait encore en dépit de toutes les preuves qui semblaient l’ accabler le brigadier de sergents de ville qui l’ avait arrêtée –mais qu’ avez -vous donc fait malheureuse enfant lui demanda le gardien –rien répondit antoinette je suis une honnête fille je suis victime d’ un odieux guet-apens –mais avez -vous quelqu’un qui puisse venir vous réclamer ",
"mon voisin parlez -vous sensément et ne vous prenez -vous point pour votre petit-fils bois- mordit sa moustache mais habitué à les railleries de son ami il se remit bien vite et s' efforça de lui persuader qu' on se trompait sur son âge et qu' il n' était pas si vieux que l' était son propre père lequel à le ans s' était remarié avec succès pendant qu' il perdait ainsi le temps d' alvimar s' efforçait de le mettre à le profit il avait su arrêter madame de beuvre sous le gros if dont les branches pendantes jusqu' à le terre formaient comme une salle de sombre verdure où l'on se trouvait isolé à le milieu de le jardin ",
"plus bizarre comme anomalie que la multiplication effarante de ces camés est apparue à les toubibs l' étrangeté de leur recrutement c' est plus de le poète évanescent de la théâtreuse tourmentée de la fleur d' esthète de l' angoissé mondain ou du déboussolé colonial qu' ils affurent à le leurs consultations mais de le biscoto de les classes laborieuses c' est par le biais de la statistique sociologique que la médecine sans violer le code de déontologie a pu affranchir la poule des chiffres uniquement des chiffres de pourcentage avec en regard des boulots jusqu' alors pas réputés pour fournir lerche d' amateurs de paradis artificiels de le terrassier jusqu' à le wattman en passant par le louchébem et légoutier toutes les professions manceuvrières paraissent payer leur tribut à le fléau ",
"elle voudrait ouvrir un cinéma municipal avec de bons films mais c’ est coûteux et la demande ne se fait pas sentir en matière de culture tout est à le faire surtout convaincre le conseil que c’ est une priorité comme une autre tartuffe est venu pour les scolaires les élèves ont beaucoup ri de compter les postillons de les acteurs qui se voyaient très bien dans les sunlights elle voudrait créer chaque semaine un ou emplois durables dans sa commune ",
"voilà je m’entends .»il n’ en dit pas davantage et je ne pus deviner à le juste sa pensée jours après cette conversation il m’ appela dans sa chambre de très bonne heure pour me montrer une collection de gravures m’ assis dans un fauteuil en face de la grande porte qui séparait son appartement de celui de sa femme et derrière cette porte j’ entendais marcher remuer et je ne songeais guère à les gravures tout en m’écriant exquis! exquis il dit soudain mais j’ ai une merveille à le côté je vais vous la chercher et il se précipita sur la porte dont les battants s’ ouvrirent comme pour un effet de théâtre .dans une grande pièce en désordre à le milieu de jupes de cols de corsages semés par terre un grand être sec dépeigné le bas de le corps couvert d’ une vieille jupe de soie fripée qui collait sur sa croupe maigre brossait devant une glace de les cheveux blonds courts et rares ses bras formaient angles pointus et comme elle se retournait effarée je vis sous une chemise de toile commune un cimetière de côtes qu’ une fausse gorge de coton dissimulait en public .le m",
"–peut-être serai -je plus heureux de ce côté-la? pensais -je en chemin peut-être surprendrai -je quelque chose qui m’ aidera à le sauvegarder ma vieille voisine à la défendre il était environ midi le gai ciel de le matin se voilait de nuées menaçantes une étrange lourdeur planait dans l’ atmosphère le vent commençait à s’ élever et ",
"la preuve en est que stocco étant venu se placer à sa droite il se contenta d’ échanger avec lui un regard d’ entente et continua de bavarder de choses indifférentes sans lui poser la moindre question la nuit commençait à le tomber quand ils arrivèrent tous à le PROPN PROPN les conduisit à le cette auberge ou il était venu souper le dimanche précédent ils y passèrent la nuit le lendemain matin à l’ aube ils repartirent tous ",
"claudia se tenait immobile dans une attitude indolente en s’ appuyant sur le manche d’ ivoire de son ombrelle elle promenait autour d’ elle un lent regard qui s’ arrêtait quelques secondes sur chaque chose: les meubles lourds et beaux les sièges à les broderies fanées la précieuse tapisserie murale les glaces tachées par l’ humidité mais dont les cadres ciselés devaient avoir grande valeur les vases de chine rapportés par un fauveclare voyageur les portraits d’ ancêtres signés de noms célèbres en PROPN et dans les flandres un petit tableau de rembrandt donné par thibaut à son frère denys une scène champêtre de watteau un pastel de la tour reçus en présent ou bien acquis par d’ autres fauveclare regard chercheur découvrit dans la grande cheminée de marbre gris les magnifiques landiers en fer forgé ouvrage de le xvie siècle un peu plus loin un vieux petit cabinet italien de la même époque relégué derrière une grande table qui le masquait presque complètement un fort remarquable émail limousin ne put lui échapper non plus que petits vases en sèvres où is",
"il s’ assit devant son bureau et se mit à le décacheter et à le lire rapidement les lettres déposées sur un plateau d’ argent .cela fait il s’ étendit dans son fauteuil et se prit à le réfléchir longuement je peux toujours écrire à le clouet de s’ informer murmura -t-il enfin je voudrais savoir si elle est veuve peut-être a -t-elle épousé cyprien il paraissait fort l’ apprécier aussi il attira à le lui une feuille de papier et se mit à la couvrir de sa haute écriture aigue .le surlendemain comme prosper sortait de table son domestique vint lui présenter une lettre qu’ il saisit vivement et décacheta tout en allant vers son cabinet ",
"–c’ est vrai –vois -tu comte est seigneur nous sommes métayers que nous soyons malheureux qu’ est -ce que ç a peut lui faire faut croire qu’ entre seigneurs ils s’ entraident un chacun est avec les siens et pour les siens il n’ est pas notre frère pour nous aider –c’ est juste dit la métayère avec son humble et naïve résignation nous aurions un autre maître à la place de comte serait la même chose faut pas l’ accuser mais "
] |
c’ est un crime —oui oui! c’ est un crime on ne tue pas une bête en lui fichant un dépôt de sang —tenez avec le saigneur il ne faut qu’ un coup et un cou! un coup et un cou! comme cela comme cela! —on dirait que j’ ai été boucher chez les juifs le sang pisse regardez les yeux de le veau pendant que le sang pisse dit théophraste | [
"qu’ est -ce qu’ ils ont les yeux de le veau? demanda m. c’ est des yeux comme tout le monde —regardez les yeux de le veau qui vous regardent ses yeux sont morts —ils sont morts mais ils vous regardent! —eh bien ",
"vous n’ avez pas peur des yeux d’ un veau mort qui vous regardent? félicitations monsieur vous voulez rire! non! permettez c’ est vous qui riez moi je me garde à le carreau le veau le voit bien tant pis monsieur tant pis! rira bien qui rira le dernier mais déjà m. qui n’ avait pas de temps à le perdre brochait le veau avec son fusil près de le nombril et enfonçait dans l’ incision le bout de son soufflet et soufflait ",
"—regardez comme il gonfle bien il ne sera pas difficile à le blanchir moi je le souffle toujours; sans ça j’ estime que c’ est de le mauvais travail de le côté d’ orléans on ne le soufflait pas autrefois mais ils y sont revenus ",
"il faut reconnaître ses erreurs dit théophraste m. finit de décoller la tête et coupa les pieds à les joints puis d’ un grand coup de son couteau il pourfendit l’ animal de haut en bas et en croix d’ un jarret à l’ autre puis il le blanchit c’est-à-dire qu’ il enleva le cuir de dessus le ventre et dessina sur la peau de petites choses aimables avec sa lancette puis quand le veau fut fleuri m. PROPN lui ouvrit le ventre complètement lui trancha le quartier de derrière et dit c’ est le cul de veau ",
"pas mauvais à la casserole avec des carottes fit théophraste et m. à le attacher les pattes de derrière à le tinet qui fut hissé à l’ aide de le treuil le veau était suspendu le boucher le vida de ses boyaux de la fressure de le ris il souffla la fressure ayant mis le cornet dans sa bouche ",
"les poumons étaient roses et volumineux sur l’ excellente santé de le veau il examina également le cœur et la rate et dit: —bonne constitution bonne constitution il était fait pour vivre ans c’ est un pauvre malheureux veau pendant que m. dépouillait le veau de ce qui lui restait de cuir dans le dos et l’ habillait d’ une belle nappe blanche pour l’ étal théophraste avait fait friser la fraise dans l’ eau bouillante puis il demanda à le son ami le boucher de lui laisser la toilette de la tête et de les pieds ",
"il y avait près de là de l’ eau très chaude dans une chaudière il y jeta la tête et les pieds puis il reprit la tête et au-dessus de la chaudière en gratta avec force le poil l’ échauda la raffina et prit tout son temps pour lui nettoyer les oreilles les oreilles fit -il avec une joie d’ ange les oreilles a me connaît!... et tout de suite il acheta la tête de veau tout entière m. voulut la lui faire porter à le domicile mais il refusa et il la disposa avec soin à le fond de son ombrelle verte retournée qui lui servit de panier ",
"—au revoir monsieur dit -il à le revoir j’ emporte ma tête de veau mais je vous ai laissé les yeux je n’ aime pas que des yeux de veau me regardent comme ces yeux-là vous ont regardé tout à l’ heure les yeux de veau mort c’ est méchant vous riez monsieur houdry ",
"c’ est votre affaire félicitations monsieur houdry félicitations mais a finira par se savoir chez les veaux et il rentra chez lui quand il se montra avec son ombrelle verte et sa tête de veau adolphe et marceline se sourirent il s’ amuse dit marceline —ce sont des jeux innocents ajouta adolphe "
] | [
"courcelles s’ était approché –eh bien docteur dit -il qu’est-ce? le chirurgien examinait la blessure de le marquis la balle de maurice avait frappé son adversaire à le droite en pleine poitrine mais elle avait rencontré une côte l’ avait contournée et traversant les chairs au-dessous de la clavicule elle ressortait sous l’ épaule –mon ami dit pierre courcelles mde varnes désire bien sincèrement que vous ne soyez pas plus gravement atteint que lui –voilà ennemis de facile composition observa le chirurgien en pansant à la hâte la blessure de le marquis ",
"pas comme un cocher exaspéré inerte par ordre regarde où son désir n’ est pas et de le coin de l’ œil un instant tout de même regarde ce qu’ il n’ aura pas non de l’ autre côté tout à le fait comme le jour regarde la terre sur elle pleut ou la dessèche à sa guise je voulais être celui pour qui ce miracle a lieu chaque jour à le toute heure de le jour pour peu qu’ il fasse claquer doigts je voulais être celui que la sacro-sainte en grande pompe profanée regarde attend cet homme sombre qui une boule dans la gorge a le front de sourire de dire de les gentillesses d’ orner une beauté accroupie des petits noms cinglants qu’ on donne à les catins ",
"un portrait de lui sur un programme représentait un garçon fluet avec une ombre de moustache et l’ air pincé il s’ était développé sans devenir trop gros il avait laissé pousser sa barbe taillée en pointe blonde et peu fournie sur les joues si bien que le poivre et le sel s’ y mariaient sans attirer l’ attention n’ était -ce pas assez à le ans sonnés pour être reconnaissant à la vie de ne l’ avoir maltraité d’ aucune manière dans les premières années de son mariage quand certains souvenirs lui causaient encore des élancements comme en a un névralgique dans ses fausses dents il prenait sur les rayons de sa bibliothèque un volume relié des revues qui lui renvoyaient ainsi qu’ un miroir son image ",
"à le creux de les reins une ombre d' or faisait ressortir resplendissante la souplesse de la croupe et l' une de ses jambes un peu écartée de l' autre avait une crispation comme en ressentent les femmes nerveuses après une surexcitation trop prolongée de leurs sens a ses poignets cercles d' or constellés de brillants mettaient des éclairs sous les draperies azurées qui s' abaissaient sur lui et un flacon d' essence de rose gisant dans un trou de l' oreiller répandait une odeur capiteuse comme toutes les amours de l' orient le baron de raittolbe debout devant cette couche en désordre eut une étrange hallucination l' ex-officier de hussards le brave duelliste le joyeux viveur qui tenait en égale estime une jolie fille et une balle de l' ennemi oscilla une demi-seconde de le bleu qu' il voyait autour de lui il fit du rouge ses moustaches se hérissèrent ses dents se serrèrent un frisson suivi d' une sueur moite lui courut sur toute la peau il eut presque peur ",
"les soldats anglais avaient pensé rencontrer une cohue comme la foule mahdiste massacrée naguère à le ondourman par lord des hordes se ruant en désordre sur les bataillons alignés et qui fauchées par le tir de les fusils à le répétition n’ avaient jamais pu approcher à le plus de mètres cela n’ était pas dangereux cela assurait de la gloire à le bon marché mais des troupes disciplinées c’ était une autre affaire plus d’ un parmi les officiers se sentit parcouru par un petit frisson ",
"–m’ en irai -je d’ ici reprit -il frappant de le pied sur la terre en emportant tout ce qu’ il y a d’ amitié dans le monde mourrai -je donc fois en doutant d’ une fraternité commencée à l’ âge de ans et continuée à le collége à les écoles où est frédéric? il pleura nous tenons donc plus à un sentiment qu’ à la vie ",
"vous accusez vos parents de songer à le leur amour-propre personnel lorsqu’ ils ne se préoccupent que de le soin de votre bonheur alors je me suis mal exprimée répliqua j’ ai voulu dire que si j’ avais accepté j’ aurais agi par pure vanité car je n’ ai jamais ressenti le moindre penchant pour lui le rang social quelque haut qu’ il soit n’ appelle point l’ amour et quand il s’ est agi de mariage je n’ ai vu dans le noble lord qu’ un homme vieux et laid qu’ il m’ était impossible d’ aimer ",
"il répandra abondamment les palmes académiques ceux qu' il aura décorés ou palmés ne croiront plus qu' il veut livrer la france à l' étranger il aura des mots heureux n' en doutez pas les mots heureux ce sont les plus bêtes ",
"vers la fin de l’ après-midi il s’ étonna de ne pasavoir reçu un coup de téléphone de pourtant elle avait dû s’ apercevoir qu’ elle avait oublié sa robe noire il composa son numéro de portable mais personne ne répondait après le signal c’ était le silence vous étiez arrivé à le bord d’ une falaise au-delà de laquelle il n’ y avait plus que le vide ",
"l’ idée fixe me tenait le visage fermé pendant plusieurs jours m’ empêchait d’ accepter une invitation de gens chez qui PROPN s’ était présenté en compagnie de l’ une de ses mystérieuses cavalières d’ utiliser un objet parce qu’ elle l’ avait touché je vivais comme un malade dont les gestes ralentis n’ ont pas plus d’ amplitude que la largeur de son lit engourdie limitée par un ensemble de tabous qui devaient être plus incompréhensibles les uns que les autres à les yeux de celui qui m’ observait et repérait avec appréhension tous les signes annonciateurs d’ une crise d’ une façon générale quand je m’ exprimais enfin explicitement en une phrase dans la dernière expiration de celle qui venait d’ accomplir un terrible effort le regard dans le vague parce qu’ à le cette minute précise elle n’ était plus qu’ une particule en suspens en attente d’ identification la réplique de jacques était immédiate pas une seule fois il n’ a répondu si ce n’ était à le ma question de le moins à le mon attente il me renvoyait à mes propres affaires à le fait que je n’ avais jamai"
] |
elle aurait dû en convenir sans se tortiller l’ esprit depuis sa première conscience de soi il en ira ainsi jusqu’ à le ce qu’ elle crève alors elle prend cette décision de découragement ou de désespoir va savoir s’ aimer telle quelle enfin il faut que tu t’ aimes se répète en elle-même marie-saintes comme un disque rayé il faut que je m’ aime et peut-être qu’ elle y croit à le force de s’ en persuader on en parle beaucoup alors autour d’ elle de l’ estime de soi c’ est dans l’ air de le temps | [
"la self-estime comme disent de l’ autre côté de l’ atlantique les descendants de les angles et de les saxons droit en face de rochelle kilomètres plus à l’ ouest où l’ océan vient buter sur les côtes d’ amérique t’ es très bien comme t’ es c’ est une chance d’ être qui t’ es il n’ y a aucun avenir pour toi dans le refus personnel de ta personne elle s’ assomme de ce type d’ apophtegmes auto-conciliateurs et ç a produit son graduel effet persuasif à le bout de quelques mois vient un temps où tu décides d’ y mettre fin à la guerre intérieure tu t’ acceptes tu ne baisses pas vraiment pavillon non tu te réformes en vérité ",
"tu deviens enfin celui que tu étais sans vouloir l’ être et c’ est mieux c’ est comme si tu avais poumons et cœurs d’ un seul coup tu t’ es humanisé-e tout arrive même en saintonge arrive elle touche à la réalisation de soi marie-saintes comme disent les psychospécialistes et c’ est la paix en elle la grande paix de la réconciliation elle jouira dorénavant à le plein de son état radieux à le lieu de se fustiger ",
"son projet à le elle elle n’ en a pas d’ idée formée d’ abord PROPN se forge pas à le pas avec les années ce sera la révolution de le bien pense -t-elle sans trop savoir ce que ç a pourrait être une révolution de le bien elle a trouvé la formule un jour à le détour d’ une pensée révolution-du-bien l’ a tenue comme un prurit des jours et puis des jours et comme la chose sonnait pas mal révolution-du-bien elle a choisi d’ en convenir et d’ adhérer ",
"ce serait sa griffe à le elle à le présent mon étiquette mon label mme rdb miss révolution de le bien maintenant qu’ elle a admis sa belle infirmité avantageuse elle rêve d’ une révolution de le bien oui quelle autre révolution valable la révolution prolétarienne ah non! vieille lubie elle la laisse volontiers à les espingots délabrés de PROPN à ses anciens collègues de les ateliers de le rail rudes militants purs syndicalistes encartés qu’ elle n’ écoute plus que d’ une demi-oreille bourrée de cérumen ",
"vrai à le peine si elle fait encore mine de s’ y intéresser à le leurs programmes à le leur vindicte à le leurs ennemis désignés et irréversibles à le leur paranoïa à le leur façon de tutoyer l’ histoire cette prétendue grande sœur à qui ils demandent de leur offrir le salut sur un plateau et un peu de caviar tant qu’ on y est pour leurs beaux yeux de combattants de le devenir humain qui exigent leur rétribution ah mais une révolution de le bien voila ̀ ce qu’ elle veut et ne me pompez plus l’ air avec vos épopées foireuses a bien échoué partout tenté non la révolution de les pauvres contre les rupins a plus simple croyez -moi les gars une révolution de le bien ç a se passe des doctrines c’ est fondé sur la sensation tu te sens bien ",
"alors épargne -toi la peine de la lancer ta révolution tu te sens mal? eh bien allons -y cherchons ensemble ce qui te turlupine et trouvons trouvons! ah n’ attends surtout pas de réponses toutes faites celles que tu pourrais extirper à le bon compte d’ une bible genre ou autre chiure théorique de le même tonneau tu dois travailler sur toi-même labeur sur soi obligatoire `compte pas trouver la solution chez rousseau-bakounine-sorel-horkheimer ou chez trucmuche penseur de le bonheur général non! la révolution de le bien c’ est la révolution de ton bien à le toi ",
"rdb une révolution qui vient sans calendrier sans grand soir sans barricades sans hécatombes qui n’ a nul besoin d’ être programmée rdb une révolution qui apporte du bienfait qui rend les gens heureux qui leur en donne sans leur plomber la tête de slogans de vulgates canoniques de prédictions scientifiques sur le devenir de l’ évolution sociopolitique maintenant qu’ elle en a fini avec sa guerre intérieure c’ est jouable qu’ elle pense marie-saintes rdb elle va venir vers les saintongeais avec ses armes à le elle son arme absolue sa face rayonnante comme un astre de même que jadis jésus avec son verbe de miséricorde tiens elle va leur sourire elle va te l’ imposer ce sourire et tous ils vont finir par sourire eux aussi à sa manière tous ils vont irradier devenir solaires et lumineux se laisser transporter par une euphorie mimétique ",
"une révolution de l’ irradiation générale le bonheur trouvé dans la volonté générale de sourire rdb c’ est naïf oui mais voilà c’ est son combat maintenant autour de la trentaine sa nouvelle mécanique perso sa décision est prise et tout indique que sera mis à exécution son projet d’ embellissement facial planétaire comment je peux la faire se répandre et ma rdb elle ne sait trop mais elle est sûre d’ une chose ",
"pas question de créer un parti politique les groupes organisés a entre sois à le pluriel sans fin ni résultat n’ agit pas la preuve n’ en sont -ils pas encore à les attendre et à les espérer depuis des lustres leurs lendemains qui chantent leurs hommes nouveaux qui n’ exploitent plus leurs semblables les militants de les ateliers de le rail et de le cercle marxismo d’ aunis-saintonge sa stratégie à le elle seule devra suffire quelle stratégie "
] | [
"enfin aime-moi tout est là reviens ardent et noyé d’ amour comme tu l’ étais d’ abord sinon je me tuerai vois -tu car je suis très coupable je le sais je ne le sens pas encore beaucoup tant que j’ aurai de l’ espérance je ferai taire le repentir ",
"embarquez sans perdre un instant est fit d’ un ton stupéfait que voulez -vous dire?– l' homme qui vous a délivré celui qui vous a conduit ici c’ est votre serviteur crockston l' homme qui m’ accompagnait est le geôlier de la citadelle le geôlier s’ écria évidemment il n’ y comprenait rien et craintes l’ assaillirent ah bien oui le geôlier s’ écria une voix connue ",
"c’ est une erreur de croire qu’ un coeur frappé d’ un mal cruel devient insensible à les nouveaux coups de le sort il souffre à le contraire de les moindres disgrâces aussi je revins à le paris dans un état d’ abattement qu’ on a peine à se figurer or un soir que pour me divertir j’ allai à la comédie où l’on donnait bajazet qui est un bon ouvrage de racine je goûtai particulièrement la beauté charmante et le talent original de la comédienne qui jouait le rôle de roxane elle exprimait avec un naturel admirable la passion dont ce personnage est animé et je frissonnai quand je l’ entendis qui disait d’ un ton tout uni et pourtant terrible écoutez bajazet je sens que je vous aime ",
"qu’ est -ce que vous buvez un pernod tiens il dit cela comme il eût lancé un défi il se souvenait qu’ il avait promis d’ écrire à sa femme et il n’ en avait pas le courage —je ne peux pas vous aider était un curieux bonhomme toujours mal habillé mal bâti par surcroît qui n’ avait ni femme ni famille maigret laissait errer son regard sur la salle qui commençait à se remplir et il dut plisser les paupières quand il se tourna vers la vitre inondée de soleil ",
"on a regardé le jour vert qui s’ élargissait paisible et tout d’ un coup à le moment où nous fermions doucement les yeux avec cette fatigue de regarder le néant depuis jours une espèce de grande main rouge nous les a ouverts brusquement elle était loin là-bas et elle se fermait déjà ayant élargi comme des doigts en dehors de la gorge là-bas très haut des doigts de poussière ou de fumée ou d’ eau enfin trop tard pour les voir jaillir ils retombaient déjà lentement c’ était curieux avec toujours le silence en même temps que l’ eau a tremblé et tout d’ un coup on a entendu l’ ébranlement de le tonnerre mais tout ç a tu dois le savoir ",
"–bon; mais quelle sanction voyez-vous un dédit –combien –fixez vous-même mon cher comte celui-ci tout à le fait rassuré trouva de plus en plus l’ aventure originale sans discuter davantage il s’ approcha de la table et prit un papier afin d’ établir l’ étrange convention intervenue entre eux il voulut que la rédaction fût à la hauteur de l’ objet et il chercha ses mots ",
"mais lucie n’ y jouit pas davantage de la société de son mari à le ou heures de là sur une ligne de chemin de fer se trouvait une grande ville pourvue d’ un théâtre et de tous les accessoires de la vie moderne ce fut pour max un prétexte à de perpétuels voyages il se faisait donner des commissions par tout le monde même par la cuisinière afin d’ avoir une bonne raison pour prendre le chemin de fer parfois il revenait le soir même souvent il ne rentrait que le lendemain mais toujours de bonne humeur affable et jouant à le merveille son rôle de gentilhomme campagnard pour lequel de le reste il semblait fait lucie ne disait rien de ces fugues ",
"—qu’ a -t-elle PROPN demanda san-severo —rien fit le cavalier inconnu le colonel fronça ses gros sourcils et prononça durement dites-lui de répondre sang du christ nous n’ avons plus de temps à le perdre —le seigneur colonel prie milady de répondre dit le cavalier; est -ce milady qui a le diamant? —quel diamant? fit pénélope ",
"tout étant réglé pour le départ de les princesses le roi et la reine les viennent d’ accompagner jusqu’ à une lieue de lyon le roi se tenait à la portière de le côté de la princesse marguerite à le moment de la séparation madame royale a pleuré mais la princesse a versé des larmes qui paraissaient plutôt de colère que d’ émotion et vous sire ai -je demandé dans quels sentiments avez -yous vu partir celle qui avait fait le rêve ambitieux de devenir reine de PROPN ",
"bien plus \\n' l' officier de l' état civil est spécialement chargé de s' assurer de le décès et il est\\n censé devoir le constater toujours personnellement de visu vous ne connaissez donc pas\\n' l' article certainement je ne connais pas le code monsieur mais je comprends tout de suite qui est intelligent ou ce qui ne l' est pas or il me paraît impossible que le code\\n édicte une sottise "
] |
c’ est un être adorable et adoré uniquement préoccupé de son rôle mignon qui n’ a qu’ à le sourire pour qu’ on soit en extase qu’ à le bouder pour qu’ on soit malheureux une créature faite pour l’ amour qu’ on aime tant qu’ on le peut et qui aime le moins possible mais vous n’ êtes pas seules femmes mesdames la nature qui parsème les blés de fleurs voyantes fait pousser des femmes dans le peuple où nous les cueillons quand nous le pouvons la maréchale | [
"ces fleurs vous portent à la tête le vicomte je ne puis pas dire où elles portent mais elles sont femmes par droit de beauté le prince en résumé être femme c’ est être bonne pour l’ amour ",
"car voyez -vous une femme sans amour c’ est une lampe sans huile ne sert pas à le grand’chose dans le jour et la nuit cela ne sert à le rien la baronne et vos mères vos sœurs qu’ en faites -vous donc? le vicomte j’ attendais cette question ",
"le prince c’ est le plus chevronné de les arguments le vicomte eh bien baronne nos mères ont été des femmes dans leur temps et ont cédé leur fonds à d’ autres ",
"nos sœurs sont sœurs pour nous et lorsqu’ elles en valent la peine femmes pour les autres vous baronne vous êtes une femme pour moi vous n’ en êtes pas une pour votre père pour votre frère et si vous me permettiez de vous dire le fond de ma pensée si vous vouliez bien comprendre que je ne vous prends pour exemple que parce que c’ est à le vous que j’ ai à le répondre j’ ajouterais que vous n’ êtes pas une femme pour votre mari la baronne qui est trop fort par exemple le vicomte vous êtes une adorable épouse mais vous n’ avez plus pour le baron ce piquant ce montant cet imprévu que doit avoir la femme proprement dite et que vous auriez pour moi ",
"la maréchale vous voilà prévenue la comtesse voilà assurément d’ atroces théories voyons cléry défendez -nous ",
"vous n’ avez pas encore pris la parole n’ êtes -vous pas révolté comme nous ma foi comtesse malgré le tour plus précis que galant que ces messieurs donnent à la question puisque vous m’ interrogez je brûle mes vaisseaux et me déclare de leur avis le vicomte battant de les mains bravo la comtesse ",
"c’ est affreux odieux la maréchale tourne casaque où allons-nous dans quel temps vivons-nous sur quoi oui je suis de l’ avis de ces messieurs ",
"je m’ écarte de leurs doctrines sur un point seulement le prince voyons ce point une fusion est peut-être possible j’ accepte leur définition de la femme ",
"c’ est un adorable prétexte à le tendresse mais je nie qu’ elle fasse naître l’ amour la comtesse ceci est de le dernier galant l’ amour est un œuf que nous avons tous en nous que nous leur donnons à le couver le prince "
] | [
"il parlait avec difficulté et s' arrêtait pour aspirer comme si l' air soudain lui manquait je m' attendais à le trouver pitoyable mais la raclée reçue à le poste de police lui avait remonté plutôt le moral il aimait vicieusement la bagarre et se montrait beau joueur quand il ne l' emportait pas –ah vous voilà mon vieux me dit -il toujours à le bon moment ",
"dit planchet humilié de le soupçon et surtout effrayé de l’ air calme de le mousquetaire –et moi dit porthos en roulant ses gros yeux songe que je t’ écorche vif.–ah! monsieur –et moi continua aramis de sa voix douce et mélodieuse songe que je te brûle à le petit feu comme un sauvage monsieur et planchet se mit à le pleurer nous n’ oserions dire si ce fut de terreur à le cause de les menaces qui lui étaient faites ou d’ attendrissement de voir amis si étroitement unis artagnan lui prit la main et l’ embrassa vois -tu planchet lui dit -il ces messieurs te disent tout cela par tendresse pour moi mais à le fond ils t’aiment.–ah! monsieur dit planchet ou je réussirai ou l’on me coupera en me coupât -on en soyez convaincu qu’ il n’ y a pas un morceau qui parlera il fut décidé que planchet partirait le lendemain à le heures de le matin afin comme il l’ avait dit qu’ il pût pendant la nuit apprendre la lettre par cœur ",
"il n’ y a de vrai que ton caprice d’ absolu que le plaisir tu t’ apprêtes à le travailler pour la morale en actions! tu en auras de les regrets mon bonhomme et lydie se moquera de toi pense donc à le bonheur que tu éprouverais à la voir se faire chatte pour te plaire et à la posséder cette merveille quelle joie intime et quelle satisfaction d’ amour-propre ",
"elle était ce soir jaune comme un coing –vous l’ avez peut-être fait remarquer à le cousin –et je ne m’ en suis pas gênée –mettez -vous toujours auprès d’ eugénie madame et vous n’ aurez pas grand’chose à le dire à ce jeune homme contre sa cousine il fera de lui-même une comparaison qui –d’ abord il m’ a promis de venir dîner après-demain chez moi.–ah! si vous vouliez madame dit l’ abbé –et que voulez -vous que je veuille monsieur l’ abbe entendez -vous ainsi me donner de mauvais conseils ",
"j’ étais à le village pendant les premières semaines de son délire: pas de fièvre aucun symptôme d’ une insolation ou d’ un accès ses parents l’ ont conduit pour le faire exorciser dans un monastère célèbre de le voisinage il s’ est laissé faire avec la douceur d’ un mouton malade mais ni les cérémonies de l’ église ni les fumigations d’ encens ni les rites magiques de les vieilles femmes de le village n’ ont pu chasser de son sang les folles nymphes couleur de soleil les premières journées de son nouvel état se passèrent en allées et venues incessantes il retournait inlassablement à l’ endroit où s’ était passée l’ apparition il y a là une source où les pêcheurs viennent quelquefois se fournir d’ eau douce un vallon creux un champ de figuiers d’ où un sentier descend vers la mer les gens ont cru relever dans l’ herbe maigre de les traces légères de pieds féminins des places foulées par le poids de les corps on imagine la scène: les trouées de soleil dans l’ ombre de les figuiers qui n’ est pas une ombre mais une forme plus verte et plus douce de la lu",
"je ne pouvais plus continuer la vie comme cela l’ usine et tout le reste l’ absence de line l’ absence d’ espoir se lever à le heures de le matin marcher courir dans la rue pour attraper le bus minutes de trajet l’ arrivée dans le quatrième village entre les murs de l’ usine se dépêcher pour enfiler la blouse grise pointer en se bousculant devant l’ horloge courir vers sa machine mettre en marche percer le trou le plus vite possible percer percer toujours le même trou dans la même pièce fois par jour si possible c’ est de cette vitesse que dépendent notre salaire notre vie le médecin dit: –c’ est la condition ouvrière soyez encore heureux d’ avoir de le travail ",
"—que voulez -vous lui répondre? dit cependant avec orgueil mais sylvère reste silencieuse elle regarde les landes plates toutes noires maintenant glisser le long de le train a son côté tout à le coup la vitre éclate et une grosse pierre vient frapper à la tête sans force d' ailleurs il y a une minute d' effarement dans le wagon ",
"la détresse de le lâche à son paroxysme si elle n’ éclate à le dehors surexcite à le dedans toutes les forces de l’ instinct donne à la brute à le demi lucide une puissance presque illimitée de dissimulation de mensonge ce n’ était pas l’ horreur de le crime qui clouait gallet sur place mais en un éclair il s’ était vu lié pour toujours à le son affreuse amie complice non de l’ acte mais de le secret comment livrer ce secret sans se livrer puisqu’ il était trop tard pour en arrêter l’ aveu il dirait non! quelle autre ressource non et non! à l’ évidence même non! non! non! non hurlait la peur ",
"pas de pierre pas de trace ils sont morts ensemble je me suis retrouvée à le genoux devant eux arsès à le côté de moi plein de force malgré ses blessures il était vainqueur et j’ étais délivrée j’ étais délivrée et je pleurais je ne pouvais m’ empêcher de pleurer j’ avais perdu celui qui avait voulu devenir mon enfant ",
"—voyons cornélis vous êtes si presse avait dit termonde —oui avait répondu mon père j’ ai rendez -vous avec un client qui se trouve souffrant un étranger je dois passer à son hôtel pour y prendre des pièces importantes un \\n' singulier homme et que je ne suis pas fâché de voir de plus près j’ ai fait pour lui\\n' quelques démarches et je suis presque tenté de les regretter et depuis lors aucune nouvelle le soir de ce jour quand le dîner reculé de quart\\n d’ heure en quart d’ heure eut eu lieu sans que mon père rentrât lui si méticuleux ponctuel ma mère commença de montrer une inquiétude qui ne fit que grandir et qu’ put d’ autant moins me cacher que les dernières phrases de l’ absent vibraient encore dans \\n' mes oreilles c’ était chose si rare qu’ il parlât ainsi de ses occupations "
] |
il songea: eh bien je ne m' étais pas trompé comme ils sont sages les pauvres gens! qui ne présage guère une émeute il avait envie de les remercier de lui donner raison mais peu à le peu cet ordre et ce silence mêmes faisaient naître à le fond de lui une inquiétude | [
"mieux que n' eût fait une multitude confuse et bruyante cette procession quasi muette— qui passait passait interminablement donnait la sensation de le nombre et de la force PROPN commençait à s' étonner d' avoir osé mettre en liberté ne fût -ce que pour quelques heures cette force inconnue et le malaise de l' attente lui devenait intolérable soudain il s' aperçut que la procession de les pauvres cessait de défiler elle revenait sur ses pas; sa masse encore épaissie oscillait semblait se heurter contre la grille presque en même temps l' officier annonça que les manifestants demandaient à le entrer dans le jardin royal ",
"PROPN eut un moment d' hésitation eh quoi! se dit -il je serais lâche? puis un désir lui venait irréfléchi irrésistible de voir de plus près cette foule ténébreuse grosse de mystère et de hasards qu' on leur ouvre commanda -t-il il se remit en observation derrière la fenêtre protégé contre les regards de le dehors par les balustres de le large balcon et par les rideaux à le demi rabattus bientôt par la grille ouverte le flot de peuple jaillit s' avança en s' élargissant ",
"les figures de les premiers rangs se faisaient plus nettes PROPN en distingua de mauvaises et de bestiales évidemment pensa -t-il ce qui enflamme ceux-ci ce n' est pas une idée de justice ils sont sans doute aussi durs aussi avides aussi impitoyables et moins policés que les repus contre lesquels ils s' insurgent quelle société ces brutes nous referaient -elles mais presque aussitôt il douta de la vérité de son impression après tout de quel droit leur prêté-je de bas sentiments sur la foi de leurs visages convulsionnés toute passion où il entre de la colère déforme et enlaidit les traits en quoi ces faces inquiétantes diffèrent -elles de celles de les soldats qui se ruent en criant de rage dans la mêlée quand mourut ou quand tomba le courrier de marathon les yeux leur sortaient de la tête comme à le ceux-ci et ils étaient horribles à le voir ",
"et alors à le côté de les têtes de fauves il en discerna d' autres si pâles si douloureuses douces quand même une tête de jeune fille blonde assez belle l' air un peu sauvage et très fier pareille sous ses haillons à une hamadryade et puis aussi des faces ascétiques d' illuminés les sombres rangs marchaient avec lenteur tout droit vers la fenêtre d' où hermann invisible les observait ils mettraient certainement plusieurs minutes à le parcourir l' espace compris entre la grille de le jardin et le fossé de le palais PROPN remarqua qu' ils suivaient les allées respectaient les pelouses et les massifs de fleurs il leur en sut gré et tout en regardant grandir et s' approcher la vague humaine il méditait et des pensées claires et hardies mais trop simples et incomplètes à le son insu— comme celles de le martyr qui à le dernier instant repasse en lui-même les raisons qu' il a de croire et de mourir— s' enchaînaient dans l' esprit de le prince avec une singulière rapidité que va -t-il sortir de la ̀? mettons tout à le pire tirons les extrêmes conséquences possibles de",
"une révolution violente et totale je vais jusqu' à le bout de l' hypothèse or ai-je le droit de courir ce risque devançons les temps pour en bien juger je suppose la révolution accomplie l' ancien ordre renversé l' ordre nouveau établi— tant bien que mal comme tout ordre en ce monde— sur de nouveaux principes l' humanité y aura -t-elle perdu cette société vaudra -t-elle moins que l' autre oui il y aura eu des actes de destruction et de vengeance des innocents auront été massacrés moi-même peut-être mais la somme de ces crimes que sera -t-elle comparée à la somme de les crimes silencieux des injustices étouffées que recouvrait l' ordre ancien et par lesquels il se maintenait cette nouvelle société sera brutale inélégante sans arts sans lettres sans luxe? ",
"mais on peut vivre sans tout cela mes meilleures journées ont été celles où j' ai vécu près de la terre dans la solitude de les champs comme un pâtre ou comme un laboureur et puis qui sait des âmes neuves des types d' humanité encore inédits se révéleraient peut-être les hommes ont une faculté presque inépuisable d' adaptation à le toutes les conditions extérieures de la vie sociale le désordre ne saurait s' éterniser parce qu' il ne conviendra jamais qu' à une minorité infime enfin il y aurait toujours bien autant de vertu et d' abnégation dans ce monde-là que dans l' ancien car le fond de la nature humaine ne change guère et l' altruisme aussi est dans la nature il y est moins voilà tout et quand les mêmes injustices et les mêmes violences renaîtraient sous d' autres formes? serait -ce pire que ce que nous voyons quelle pitié méritons-nous ",
"tout homme incapable de s' accommoder de la vie que l' ordre nouveau ferait à les individus c'est-à-dire tout homme incapable de vivre sinon à les dépens de les autres et de se contenter d' un bien-être modeste lequel d' ailleurs n' empêche point la véritable noblesse de la vie qui est uniquement dans la pensée peut n' être pas un méchant homme mais ne mérite cependant pas un intérêt bien vif c' est le manque de vertu même moyenne qui fait que les conservateurs s' opposent si furieusement à le toute transformation sociale c' est aussi ce manque de vertu qui empêchera sans doute la révolution de porter tous ses fruits et dans ce cas la lâche humanité de demain pourra expliquer la vile humanité d' hier mais elle ne pourra pas l' absoudre si nous sommes tous des bêtes de proie un grand déplacement d' injustice serait déjà une espèce et un commencement de justice donc quoi qu' il advienne ma conscience est en repos la foule n' était plus qu' à le mètres de le palais elle ne poussait plus aucun cri; mais le bruit de son piétinement était plus redoutable que toute",
"et bien que ce ne fût rien ou presque rien et que cette sensation fortuite ne changeât point le fond de les choses il ne fut plus si sûr de son raisonnement il pensa: voici une de les minutes les plus singulières de ma vie il me semble que je joue à le pile ou face sur la douceur ou la férocité sur le bon sens ou la stupidité de cette foule l' enjeu c' est tout ce que j' ai cru jusqu' à le présent je tente une épreuve d' où je sortirai affermi dans mes plus chères idées ou vidé de toute illusion et dégoûté des hommes à le jamais et il cria tout haut avec un accent de supplication ardente: mon dieu! ",
"faites que ce peuple comprenne! faites que ce peuple ne soit pas méchant pauvre hermann dit une voix il se retourna et vit son cousin renaud il courut à le lui comme quelqu'un qui cherche un refuge ou qui a besoin d' un témoignage: renaud mon cher renaud n' est -ce pas que tu m' approuves toi? n' est -ce pas que j' ai raison d' avoir confiance "
] | [
"ces dames déjeunèrent seules quand la femme de chambre de mmedemalivert les quitta: –souvenez -vous dit sa maîtresse que je n’ y suis pour personne pas plus pour octave que pour m.demalivert elle poussa la précaution jusqu’ à le fermer elle-même le verrou de son antichambre quand elle fut bien établie dans sa bergère et armance assise devant elle sur sa petite chaise petite lui dit -elle je vais te parler d’ une chose à le laquelle je suis décidée depuis longtemps tu n’ as que louis de rente voilà tout ce que mes ennemis pourront dire contre le désir passionné que j’ ai de te faire épouser mon fils ",
"mon frère resta à le bruxelles auprès de le baron de montboissier dont il devint l' aide de camp je partis seul pour coblentz rien de plus historique que le chemin que je suivis; il rappelait partout quelques souvenirs ou quelques grandeurs de la PROPN je traversai liège une de ces républiques municipales qui tant de fois se soulevèrent contre leurs évêques ou contre les comtes de flandre louis allié des liégeois fut obligé d' assister à le sac de leur ville pour échapper à sa ridicule prison de péronne ",
"il voulait m’ embrasser encore plus d’ argent plus rien tu entends! il donnait des explications il aurait la somme le surlendemain mais elle l’ interrompit violemment –et mes échéances on me saisira moi pendant que monsieur viendra ici à l’ œil ah! çà regarde -toi donc! est -ce que tu t’ imagines que je t’ aime pour tes formes ",
"ils étaient tous psycho sociologues ce travail qui n’ était pa; exactement un métier ni même une profession consistait à le interviewer de les gens selon diverses techniques sur des sujets variés c’ était un travail difficile qui exigeait pour le moins une forte concentration nerveuse mais il ne manquait pas d’ intérêt était relativement bien payé et leur laissait un temps libre appréciable comme presque tous leurs collègues jérôme et sylvie étaient devenus psychosociologues par nécessité non par choix nul ne sait d’ ailleurs où les aurait menés le libre développement d’ inclinations tout à le fait indolentes ",
"j' ai pour lady PROPN une sympathie très vive mais tout amicale est charmante simple et bonne de la tête à les pieds et fort malheureuse si je ne me trompe —dieu non vous ne vous trompez pas enfin pour en finir vous n' êtes pas amoureux d' elle va bien c' est ce qu' il faut n' allez pas le devenir par exemple! n' ayez pas peur cependant —simple curiosité —pourquoi chère madame cette éventualite vous paraît-elle à ce point déplorable ",
"–je n’ y vois aucun obstacle je dis seulement que c’ est inutile –venez avec moi je vais vous conduire .langlade lorsque PROPN entra dans sa cellule était étendu sur son lit la tête de le côté de la muraille peu habitué à le recevoir de les visites il pensa probablement qu’ un gardien de la prison venait faire son service et il ne se donna pas la peine de se retourner alors PROPN marcha droit à son lit et lui touchant l’ épaule :–eh bien ",
"or roland est un chien d’ aristocrate il se pourrait donc que rose-de-noël reconnût un jour qui elle est et il y a autant de chance pour qu’ elle soit riche que pour qu’ elle soit pauvre la prenez -vous les yeux fermés mais les parents de rose-de-noël en supposant le cas ou elle les retrouverait voudront -ils de moi? me dit salvator cela me regarde ",
"des formes virales microbiennes à l’ intérieur de ton œil ou à la surface de ta cornée dérivent lentement de haut en bas disparaissent reviennent soudain à le centre à le peine changées disques ou bulles brindilles filaments tordus dont l’ assemblage dessine comme un animal à le peine fabuleux tu perds leur trace tu les retrouves tu te frottes les yeux et les filaments explosent se multiplient de le temps passe tu sommeilles tu poses le livre ouvert à le côté de toi sur la banquette tout est vague bourdonnant ",
"quand vous recevrez cette lettre vous n’ aurez plus qu’ un fils .»lucien mon excellent frère aime ma mère pour nous avant-hier j’ ai été atteint d’ une fièvre cérébrale j’ ai fait peu d’ attention à les premiers symptômes le médecin est arrivé trop tard ma bonne mère il n’ y a plus d’ espoir pour moi à le moins d’ un miracle et quel droit ai-je d’ espérer que dieu fera ce miracle pour moi vous écris dans un moment lucide si je meurs cette lettre sera mise à la poste un quart d’ heure après ma mort; car dans l’ égoïsme de mon amour pour vous je veux que vous sachiez que je suis mort en ne regrettant de le monde entier que votre tendresse et celle de mon frère ma mère »ne pleurez pas ",
"oh d’ orléans ou de lyon la distance est égale c’ est que les fiacres ne doivent pas être communs par le temps qu’ il fait un joli poussier oui quelle pluie qui est -ce qui aurait dit ça ce matin la journée s’ annonçait si belle "
] |
ou plus précisément l’ extériorité que seule l’ ignorance autorise une extériorité à le cette époque intoxiquée idiote et fanatique cependant que veux -tu que fait celui dont la profession est d’ écrire s’ il se présente à sa vue par hasard un objet un symbole impensable ou de le moins indéchiffrable que fait -il? il cherche à le décrire il ne fait en cela que suivre son métier mais je me suis trompé | [
"néants c’ est encore trop de grandeur il faudrait dire farces et je me rends compte aujourd’hui qu’ il n’ est pas étonnant de voir ici ou là dans beaucoup de livres de notre époque transitoire des figures de ponts nous les derniers-nés de le vingtième siècle nous avons eu la charge de relier époques mondes qui se tournent le dos c’ est ce que je reconnais avoir voulu faire avec entêtement dans cet article comme dans beaucoup d’ autres textes que j’ ai pu écrire: construire un pont pour que coexistent ordres qui s’ opposent et cherchent à s’ exclure ",
"relier ce qui se renie mais il est évident elias qu’ une culture désire la mort d’ une autre par absorption par exclusion par inclusion la méthode de cette mise à le mort importe peu et dans le couple batman musil inutile de se demander lequel l’ emportera le vieux monde ne fait que s’ asservir se recycler en se jetant dans les bras de la culture nouvelle faut -il alors choisir la nostalgie ou bien l’ acquiescement distingué à les monstres et à les super-héros ",
"si j’ ai voulu partir et quitter l’ europe c’ est que je ne souhaite ni me battre pour l’ une ni me résigner à l’ autre j’ aspire à une autre existence qui pourrait bien me conduire à le arrêter d’ écrire cette existence c’ est celle que trace à le fil de les ans mon aspiration à le guérir car l’ écriture le savoir je m’ en rends compte ont fini par m’ intoxiquer l’ énergie vitale doit revenir et réveiller toutes les poches éteintes de le regret ",
"cette phrase et d’ autres comme celle-ci je les ai gravées en moi après t’ avoir connu cette phrase devait m’ aider à le rompre avec les séductions de la nostalgie je l’ entendais chaque fois que je me mettais à le mon bureau pour écrire et toi déjà tu n’ étais plus tout à le fait une bête pas encore un enfant tu balbutiais tu essayais de me parler avec si peu de mots tu inventais une langue crapahutais comme un sauvage ",
"nous faisions connaissance je me souviens que tu tournais autour de moi en poussant des cris incompréhensibles c’ était ta langue celle que tu inventais à le fil de les jours à le début tu me dérangeais je craignais d’ avoir à le jamais perdu par ta faute le droit d’ écrire et de tousser comme un malade ",
"car il faut pour être père pouvoir à le moins porter son enfant et je ne pouvais pas te porter j’ étais resté assis tant d’ heures tant de jours pour lire pour écrire que mon dos ne supportait pas un poids de plus je ne te connaissais pas encore que déjà ta présence le souffle de ta respiration la nuit le bruit incessant que tu produisais m’ obligeaient à le changer chaque jour à le ta vue je mesurais l’ infection de penser d’ étudier sans relâche sans prendre le temps ni de vivre ni d’ entraîner ses jambes ses bras et le reste de le corps ",
"vivre c’ était le verbe qui me revenait à l’ esprit en découvrant tes manières étranges et barbares ce verbe entrait en moi par la tête puis il cherchait tous les moyens pour circuler de la tête à le cœur –que le cœur se remette à le battre– de le cœur à le foie –que l’ appétit revienne– de le haut de les hanches jusqu’ à le bas de les pieds –que je me remette à le courir– mais ces aspirations se heurtaient très vite à des barrières infranchissables j’ aspirais à la métamorphose comme après un accident mais j’ en étais empêché le vieil européen en moi aimait trop la douleur et l’ intensité de son abattement c’ est pour toi pour te rejoindre que je me suis obstiné ",
"je t’ ai dit que j’ ai réussi à te porter par-dessus les cris de les voyageurs dans la foule qui se pressait pour embarquer je t’ ai hissé sur mes épaules et tu étais au-dessus de moi comme un drapeau tendu vers l’ avenir je n’ avais plus mal tu étais pourtant déjà grand tu avais ans ce geste ce simple geste doit te sembler bien anodin ",
"et pourtant ce fut pour moi pendant des années un horizon d’ espoir j’ ai dû bousculer pour te porter toutes mes vieilles habitudes tous les plis de le regret muer quitter la vieille peau de l’ europe pour renaître abandonner cette vie pâle et morte des écrivains gens de l’ arrière-monde qui cherchent à le mettre de l’ ordre dans le tourbillon de le présent jouer courir acquiescer c’ étaient les verbes qu’ il me fallait réapprendre non pas à le conjuguer mais à le habiter "
] | [
"et la jeune fille se murmura à le elle-même cette physionomie me rappelle quelque chose le frère de je ne l’ ai pas connu il est mort plusieurs années avant ma naissance .le regard de jocelyne se dirigea vers le portrait indiqué un frémissement la parcourut de la tête à les pieds et un mot s’ échappa de ses lèvres c’ était gonzague qu’ elle avait devant les yeux en cet homme jeune mince et d’ apparence aristocratique à la physionomie fine un peu froide mais sympathique néanmoins grâce à la droiture et à la fière douceur de le regard ses yeux étaient gris comme ceux de gonzague et empreints comme les siens aussi de décision jocelyne remarquait même ce petit pli des lèvres légèrement dédaigneux qu’ elle reprochait parfois en souriant à son frère adoptif ",
"alors qu’ elle vivait avec ernestine dans la maison d’ ardoises la noblesse est prestigieuse le plus égalitariste de les hommes s’ il n’ en veut convenir subit ce prestige et s’ y soumet attitudes en face d’ elle sont possibles l’ humilité ou l’ arrogance qui l’ une et l’ autre sont la reconnaissance explicite de son pouvoir les titres sont sacrés le sacré nous entoure et nous asservit ",
"il ne faut pas la taire mais je m' égare je vagabonde je divague je ne vous ai pas parlé des romans posés sur mon bureau ils s' intitulent donc les folies françaises le secret lettre à les années de nostalgie une existence tranquille un romancier français passe avec sa fille un été à le paris il l' embrasse longuement dans le cou lui mordille la nuque lui parle de molière et de versailles ",
"mais quel est le cœur qui tant meurtri soit -il par la vie est capable de tenir tête à l’ explosive bonte j’ ai dû céder et le providentiel vendeur de salep apprit tout le drame son remède fut rapide comme l’ éclair me dit -il en adoptant prudemment mon faux nom et lui créant un diminutif tu dois d’ abord renoncer à le chercher ta sœur d’ une façon si peu sage ",
"plus que personne je dois respecter ses raisons mais le vieux gentilhomme ne se croyait pas obligé de les respecter lui et cette réponse résignée de sa petite-fille achevant de l’ exaspérer il allait lui dire toute sa pensée lorsqu’ elle se leva non sans effort je suis brisée bon papa fit -elle d’ une voix expirante permets-moi je te prie de regagner ma chambre elle quitta le salon en effet m. de chandoré la suivit jusqu’ à la porte et il y resta jusqu’ à le ce qu’ il l’ e��t vue monter l’ escalier à le bras de sa femme de chambre revenant alors à le maître folgat: —on me la tuera monsieur s’ écria -t-il avec une explosion de colère et de désespoir effrayants chez un homme de cet âge j’ ai vu dans ses yeux à le travers ses larmes le regard qu’ avait sa mère quand après la mort de son mari de mon fils elle me disait je n’ y survivrai pas elle n’ y a pas survécu en effet et alors moi vieillard je suis resté seul avec cette enfant qui peut-être avait en elle le germe de le mal affreux qui a emporté sa mère ",
"mais le quasi-meurtre a fait rire; et assassin comme assassiné on a tout hué à la fois –comment finira –comme toutes les idoles révolutionnaires les sentimens de la tourbe en révolte ne marchent qu’ avec les échafauds la grande cité flamande donnera nécessairement en spectacle à la terre le scandale de ses libertés furibondes et sans pitié; mais la concience nationale ne sera pas plus solidaire de les vengeances de la populace qu’ elle ne l’ a été des crimes de l’ usurpation PROPN se tait poursuit la princesse –oui mais ce silence est menace car il est dédain le brasseur roi a beau se faire aujourd’hui humble et petit comme pour se faire pardonner de n’ avoir pu naguère être illustre et grand il faut que son destin s’ accomplisse ",
"elle tendit sa main gantée à le alice en regardant ailleurs –tu ne veux pas que je te conduise –oh! tu sais ce n’ est guère la peine et puis si dépose-moi elle donna à le chauffeur de le taxi l’ adresse d’ un bar de la rue PROPN durant le trajet elle fronçait les sourcils et mordait le dedans de ses joues d’ un air appliqué comme si elle repassait une leçon ",
"louvois en prit occasion de traiter le prince avec insolence et de le forcer par affronts faits à le son ambassadeur à le plus que de simples plaintes là-dessus il fit agir hostilement catinat qui ne comprenait rien à l’ a conduite de le roi; car tout semblait ordonné par lui .le duc de savoie outré contre PROPN se ligua comme par force et par dépit avec l’ empereur le prince d’ orange et les hollandais et devint par sa situation l’ ennemi le plus redoutable de la PROPN la conduite de m. de louvois aliénait tous les esprits sa dureté faisait une foule d’ ennemis.hoinsius qui devint grand-pensionnaire de hollande avait été envoyé en ambassade en france par le roi guillaume pour discuter ses droits sur la principauté d’ orange ",
"–tenez dit florine à le cyprien voici une lettre pour vous une lettre de paris encore robertine assure que l’ adresse a été écrite par une femme cyprien saisit le papier jeta un regard sur l’ enveloppe il rougit puis pâlit et parut vouloir remettre à le plus tard la lecture de le contenu –vous avez reconnu l’ écriture demanda florine d’ un ton glacial ",
"cria -t-il il croyait qu’ elle allait fuir vers la salle de bains croiser ses mains sur son sexe voiler ses seins de quelque lingerie froissée mais elle accourut se pencha sur le jeune homme couché et lui apporta blottie sous ses bras réfugiée dans l’ algue d’ un bleu sombre qui fleurissait son petit ventre quelconque sa vigoureuse odeur de brune mon chéri! tu as bien dormi? toute nue reprocha -t-il elle agrandit comiquement ses grands yeux "
] |
je suis décoré de l’ ordre de la jarretelle slip slip slip la guerre de les étroits n’ aura pas lieu! —après vous s’ il en reste fait une voix familière nous nous séparons geneviève pousse un cri effarouché et essaie de mettre de l’ ordre dans sa tenue le gravos se tient dans l’ encadrement une main sur la hanche plus congestionné qu’ un drapeau soviétique | [
"il a l’ œil qui bredouille le bide qui balbutie les lèvres qui récitent les bajoues qui épellent —tu pourrais frapper avant d’ entrer fulminé-je tu ne vois pas que j’ étais en conversation avec mademoiselle j’ ai vu il part soudain d’ un grand rire majestueux copieux comme une bassine à le friture on attend que ç a se calme ",
"mais vous le savez je l’ espère le rire est plus communicatif que la blennorragie on finit par lui emboîter la rate et c’ est la grosse rigolade d’ un seul coup on se tord les tripes on pouffe on étouffe on éclate c’ est un raz de marage ",
"on se claque les cuisses et pas seulement les siennes on glapit on gémit on pleure c’ est maladif c’ est incontrôlable pour mieux se fendre le tiroir le gros pose les godasses d’ alfred ",
"il n’ a pas de chaussettes bien entendu et la vue de ses écrase-bouses relance notre joie collective mes salauds trépigne mes salauds dans lequel nous nous comportons comme des enfants sages le fou rire c’ est comme l’ orage s’ arrête aussi brusquement que c’ est venu tout d’ un coup nous redevenons graves comme papes ",
"—tu as fait le nécessaire gros? —oui à le propos j’ ai fouillé la valise de le zig à le son de sa voix je sens qu’ il a du neuf et de le raisonnable à le déballer —et alors —regarde ce que j’ ai trouvé tu trouves pas ç a marrant toi? il me tend une grande enveloppe dans laquelle se trouve un petit opuscule à les couleurs vives j’ examine ce dernier et je constate qu’ il s’ agit d’ un programme de cirque ",
"celui de le cirque barnabu sur la couverture un ours brun assis sur un tabouret me regarde en serrant un énorme biberon contre lui bérurier continue à le développer sa pensée dans le sens de la largeur —tu crois que c’ est un souvenir qu’ il emportait je ne réponds pas je feuillette le programme ",
"des noms faussement anglais faussement italiens des noms fabriqués par des polyglottes sans imagination des photos aussi celle d’ un jongleur chinois celle de la célèbre ménagerie celle de l’ homme-canon je sais à le quoi tu as pensé en trouvant cela assuré-je bérurier fait sa violette il se gratte l’ entrejambe par-devant et par-derrière puis il roucoule ",
"—fectivement a m’ est venu à l’ esprit comme pauli graff est artiss en trouvant ce programme je m’ ai dit seulement s’ empresse -t-il d’ ajouter il n’ y a pas de graff là-dessus —tu oublies que les gens de cirque portent des noms de numéros si je puis dire les les culbutos et consorts je sais riposte l’ enflure mais si tu remarques une chose il y a la photo de tous les artiss sur le programme pas une ne ressemble à le pauli graff il a raison ",
"néanmoins je passe une revue de détail de le catalogue je considère très attentivement chaque frime clichée sur le papier glacé l’ homme-torpille un gros mastar puissant avec une raie à le milieu le jongleur chinetoque les dora trapézistes "
] | [
"or il s’ agissait tout simplement de monter à le premier étage et de fermer la porte sur ce triumvirat ennemi a peine théocrite eut -il fini son exposé qu’ on entendit le pas lourd de la grosse victoire sur les marches de l’ escalier faites silence murmura le chef d’ un ton bas mais impérieux tout le monde se tut mais cette apparence invraisemblable do sagesse faillit perdre l’ entreprise car la perspicace cuisinière marmotta en passant ces démons enragé ",
"puisque la race de les rieux doit s’ éteindre avec moi qu’ elle s’ éteigne noblement et sur un champ de bataille voulut faire des représentations –je le veux s’ écria marie l’ ancien intendant s’ inclina jusqu’ à le terre et sortit à le reculons comme il sortait il rencontra ",
"il y va pour moi de bien plus que la vie !...le marquis hocha la tête soucieux puis avec fermeté:—je ne puis vous répondre —pourquoi —parce que ce serait commettre à le votre instigation une nouvelle indiscrétion fois plus grave que la première car maintenant je sais devant qui je parle.—ah! malheureux vous ne comprenez donc pas le mal que vous me faites prenez garde !...sans répondre un seul mot s’ était écarté les yeux étincelants l’ avait suivi.—eh bien ",
"il faut aller chercher de l’ autre côté de le billet qu’ ils touchent pour faire leurs saloperies —vous avez une idée de la main qui graisse bien sûr le tout propre sur lui monsieur costard immaculé vous croyez que c’ est le genre de vêtements qu’ on porte moins d’ une semaine après avoir enterré sa propre fille ah! il est beau le clan de les dalersa! je pose une question pour essayer de le canaliser ",
"tout beau dit le roi on se défendrait peuh la suite de votre majesté est si peu nombreuse j’ ai mes gardes ",
"elle avait dû être très belle et l’ expression de son visage inspirait la confiance il y avait en elle de la gravité et de la bonté son compagnon était un homme de à le ans petit mais bien pris dans sa courte taille sa figure énergique avait quelque chose de débonnaire et de méfiant à la fois comme il peut arriver pour les gens dont la fonction contrarie le caractère sa joue rasée était bleue de barbe ses yeux très noirs et abrités sous des sourcils touffus regardaient droit mais regardaient trop ",
"j’ ai besoin de cela PROPN fit l’ élève de david qui marchait derrière eux en se donnant déjà une tournure militaire ils se retournèrent et férandeau leur montra de le doigt à le travers de les feuilles la grille de le bosquet de la colonnade qu’ un homme était en train d’ escalader avec beaucoup d’ agilité et d’ adresse ils s’ approchèrent à le pas de loup ",
"les courses qu’ elle avait faites encore enfant avec son père ses journées chez la baronne a la vue de le châlet elle détourna les yeux mais lorsque arrivée à un endroit où la mer apparaît et laisse voir trouville l’ émotion de la pauvre fille fut à son comble françoise montée en croupe derrière sa tante l’ entourait de ses bras et lui disait de tendres paroles ce fut seulement alors qu’ elle sentit revivre son affection pour celle qui l’ avait élevée et à le partir de ce moment elle redevint francyon comme à les jours de son enfance rosine appréhendait de plus en plus son entrée à le village ",
"pour se rafraîchir il se laisse tomber de son cheval dans la seine sauf qu’ il s’ écrase sur le quai.je n’ aurais jamais rien dû savoir de le père de mon père un certain pierre murail sans un étrange concours de circonstances alors qu’ il était devenu critique littéraire à le journal dans la première lettre en date de le juin louise vient d’ arriver à le PROPN avec sa petite annie bout d’ annie comme l’ appelle son père et par contraction bonny la petite bonny est de santé fragile elle a tout de même fini centenaire et on lui a recommandé les bains de mer PROPN revint à le foyer conjugal et me raconta annie: dans le tramway marcelle fit la connaissance d’ un de les usagers un certain monsieur rode henri ans inspecteur de police veuf avec enfants ",
"le jeune homme se tut quelques secondes puis tout à le coup non dit -il la corne australe est loin d' être aussi aiguë que l' autre on dirait qu' elle est émoussée jeta un cri de triomphe c' est bien cela c' est bien cela balbutia -t-il tout ému puis après un moment nous sommes quelques-uns parmi les astronomes terrestres qui avons cru remarquer cette inégalité entre les cornes mercuriennes et cette remarque a une importance considérable puisqu' elle établit l' existence sur la planète d' un sol accidenté "
] |
je ne croyais pas que l’ insurrection durerait si longtemps ni qu’ elle prendrait une tournure si grave je n’ ai vraiment compris le sens de les événements que lorsque mes amis furent emmenés prisonniers un jour même j’ appris qu’ ils avaient été exécutés comme fascistes épouvantée je voulus alors regagner la france une dame espagnole dont j’ avais fait la connaissance avait promis de m’ aider car malgré mes démarches on me refusait les papiers nécessaires pour quitter l’ espagne | [
"–vous étiez étrangère je ne vois pas très bien comment on pouvait vous retenir de force ici –je n’ ai pas très bien compris PROPN il paraît qu’ un employé de la généralité comprenant sans doute mal la langue française m’ avait inscrite comme commerçante cela représentait des intérêts espagnols m’ a -t-on dit ...–peut-être il y a tant de micmac en ce moment dans nos bureaux ",
"–le pis c’ est que mme –qui est mme interrompit -il –la señora qui avait promis de m’ aider à le quitter l’ espagne –très bien! continuez –je vous disais que ces jours-ci la señora elle aussi avait disparu j’ étais donc seule à le barcelone cachée dans une cuartito(1 ",
"–où était cette chambre l’ hôtel mais cet hôtel a été en partie démoli l’ avant-dernière nuit par les obus et l’ incendie tous les locataires ont dû fuir à les premières heures de le jour les autres femmes et moi nous nous sommes réfugiées dans l’ église à le PROPN c’ est là qu’ on nous a trouvées ce matin après une hésitation elle ajouta:–hier les hommes qui s’ étaient sauvés de l’ hôtel en même temps que nous ont été appréhendés sous nos yeux ",
"il paraît qu’ on les a fusillés à le crépuscule quelle horreur ajouta -t-elle en frissonnant et en passant sa main sur son front –oui des atrocités se commettent tous les jours malheureusement les anarchistes sont excités par l’ odeur de sang et ne se retiennent plus c’ est lamentable qu’ on n’ ait pas su arrêter ces abominations .le jeune homme se tut ",
"un instant ses yeux durs semblèrent regarder dans le vague quelque vision terrible que les siècles à le venir devraient examiner de sang-froid et juger il n’ y a pas à le être fier aujourd’hui d’ être un homme murmura -t-il quelle responsabilité devant l’ histoire nous endossons nous les jeunes !il soupira puis parut d’ un geste de les épaules rejeter le fardeau trop lourd à le porter des événements dont il était l’ involontaire et impuissant témoin –allons fit -il en reprenant son allure dégagée il faut aussi que je me fasse connaître à le vous ",
"je suis ruitz l’ aviateur dont vous avez peut-être entendu parler avec un sourire un peu amer il précisa –l’ as républicain espagnol j’ ai déjà fait quelques raids fameux –je sais les journaux en ont parlé –oui en effet ils m’ ont couvert de fleurs c’ était dit sans trop de fatuité.quel est l’ homme qui ne serait pas fier de se présenter à une jeune et jolie femme comme un héros de l’ air jouant avec le danger le sexe masculin ne garde -t-il pas toujours un peu de son caractère gamin avec ses fanfaronnades et son admiration exagérée pour tout ce qui touche à la force physique PROPN cependant n’ avait pas été éblouie par les titres de gloire de son compagnon ",
"à le contraire sa dextérité à le répandre les bombes destructives sur les villes son mépris de le danger ne le faisaient paraître que plus redoutable encore l’ identité qu’ il lui révélait n’ était donc pas faite pour la rassurer –je vous remercie de m’ avoir arrachée de les mains de ces soldats assura -t-elle craintivement attendez pour me dire merci d’ être réellement à l’ abri cette histoire n’ est pas finie –qu’ est -ce qu’ il faut encore mon dieu –nous marier tout simplement saisissement aucune autre protestation ne lui venait à les lèvres mais une nouvelle épouvante s’ installait en elle ",
"–faut -il véritablement en passer par la demanda -t-elle quand elle eut recouvré l’ usage de la parole est -ce vraiment utile?ruitz étonné la regarda presque sévèrement –où avez -vous la tête petite señorita de france croyez -vous donc que ceux qui vous gardaient tout à l’ heure vont se contenter de nos affirmations regardez donc à le gauche ce milicien qui ne nous quitte pas des yeux ",
"l’ effroi reprit sa place sur le visage angélique de la jeune fille –mon dieu! protégez -nous balbutia -t-elle.lentement le couple se remit en marche ruitz continuait de simuler l’ empressement d’ un fiancé épris –j’ ai gardé vos papiers expliquait -il; les miens ne me quittent pas "
] | [
"un homme à le plat ventre sur la planche agitait la main pour atteindre un lambeau de vêtement et sur les péniches dans la nuit on devinait des gens debout qui attendaient sans rien dire —je le tiens —amène doucement le vieux sur le quai perdait son eau comme une éponge tandis qu’ on hissait un noyé plus gros plus lourd plus inerte d’ un remorqueur très loin une voix questionna simplement —mort et la jeune fille en chemise regardait les gens qui étalaient le corps sur le quai à un mètre de l’ autre elle n’ avait pas l’ air de comprendre; ",
"je vais les casser avec la massette elle avança la première rampant lentement sur ses coudes parce qu\\ elle tenait l\\ outil dans une main la bougie dans l\\ autre une à une elle brisait les pointes cruelles et faisait sauter des crêtes dentelées par peur de le bruit elle ne frappait qu\\ à le petits coups et son travail dura de longues minutes il la suivait rampant lui aussi sa nuque frôlait la voûte moussue de étroit boyau qui était presque bouché par leurs corps et sous ses yeux les pieds nus agrippaient à la glaise préhistorique ",
"et la femme s’ en allait voir ailleurs en laissant souvent le paquet qu’ elle avait préparé pour l’ autre durand le sien rentrant à la chambre le type pouvait dire: m’ étonnait aussi qu’ on me demande j’ ai personne moi il était bien un peu déçu quand même malgré le paquet qui lui tombait inespérément on ne sait jamais moi non plus je n’ attendais personne ",
"il y avait heures que PROPN n’ avait dormi ne s’ était couché ne s’ était assis les ouvriers le suppliaient scozzone le grondait mais PROPN ne voulait entendre à le rien une force magique semblait le soutenir et il ne répondait à les supplications et à les gronderies qu’ en commandant à le chaque ouvrier la besogne qu’ il avait à le faire avec la voix brève et dure dont un général d’ armée commande la manœuvre à ses soldats PROPN voulait commencer la fonte à l’ instant même l’ énergique artiste qui avait constamment vu tous les obstacles PROPN devant lui essayait alors sa puissance impérative sur PROPN ",
"on l’ avait vu rôder parmi les décombres autour de les ambulances le flot de véhicules de toutes sortes continuait à le descendre de le nord transportant des meubles des familles des matelas parfois des cochons et des vaches un de mes scouts a cru voir un homme grand d’ un certain âge un peu voûté monter à le bord d’ un camion militaire en compagnie d’ une petite fille que les soldats ont aidée à le grimper pendant et après la guerre lorsque nous avons tenté de remettre de l’ ordre dans cette pagaille il est resté un certain nombre d’ interrogations car dans les villages de hollande des flandres et de le pas-de-calais bien des mairies avaient été détruites ou pillées les registres d’ état civil brûlés ",
"je commandai une nouvelle bière et marie elle hésita longtemps le visage levé vers le serveur sur le point de répondre mais différant sans cesse sa décision vous avez des tisanes finit -elle par demander le garçon acquiesça et énuméra les saveurs disponibles —camomille tilleul menthe verveine —et marie lui demanda si elles étaient fraîches non dit le serveur ce sont des sachets je vais prendre de l’ eau dit marie un quart vittel ",
"je veux vous croire mais je me soucie peu de ce qui sortira de vos ravages surtout si c’ est neuf je ne connais pas les mœurs futures pour les approuver les costumes futurs pour les admirer les institutions futures pour les respecter et je m’ en tiens à le savoir que ce que j’ approuve ce que j’ admire ce que j’ aime est parti je n’ ai rien à le faire avec ce qui succédera en conséquence vous ne me consolez pas en m’ annonçant le triomphe de parvenus que je ne veux pas connaître chapitre puisque vous désirez le savoir mademoiselle dit conrad à le harriet ce que j’ ai commencé ce matin c’ est une statue d’ PROPN ",
"—vous n’ avez qu’ à le vous asseoir dans l’ entrée d’ habitude il est toujours là il est en retard PROPN s’ assit sur un banc de chêne poli placé le long de le mur une ampoule sans abat -jour éclairait le vestibule un peu de clarté venait aussi par une porte de verre granité celle de l’ ancienne cuisine probablement ",
"il faudrait pouvoir téléphoner à le nathalie et lui demander ce qu’ elle ferait à sa place elle a comme des lignes à l’ intérieur de les cuisses elle n’ avait jamais remarqué doit être des vergetures c’ est dingue il a suffi d’ une balade à l’ arrière d’ une mob’ pour que la peau de son gras craque que faire de la serviette hygiénique ",
"n’ est -ce pas miraculeux ne dirait -on pas que le ciel veut nous récompenser de notre sacrifice PROPN s’ en aperçoit aussi je le vois à sa façon de regarder l’ enfant hubert en tout cas n’ était plus admis dans le lit conjugal et il ne se faisait pas faute de chercher ailleurs des consolations dans les lettres il n’ était plus hubert mais h le pauvreh a une nouvelle folie et je soupçonne qu’ elle le fait souffrir "
] |
ensuite elle lui dit:« il faut que je sois franche je vous l’ avoue: dans les premiers jours vous étiez si ému en entrant ici et vous paraissiez si affligé quand je vous priais de cesser vos visites que je me suis presque imaginé une ou fois que vous étiez amoureux cela me faisait une espèce de chagrin et de peur les amours que je connais m’ ont toujours paru si malheureux et si coupables que je craignais d’ inspirer une passion trop frivole ou trop sérieuse j’ ai voulu vous fuir et me défendre de vos leçons | [
"mais l’ envie d’ apprendre a été plus forte que moi et –quel aveu cruel vous me faites geneviève c’ est à le votre amour pour l’ étude que je dois le bonheur de vous avoir vue pendant ces mois et moi je n’ y étais donc pour rien –laissez -moi achever lui dit geneviève en rougissant; comment voulez -vous que je réponde à le cela je vous connaissais si peu à le présent c’ est différent ",
"je regretterais le maître autant que la leçon –autant? pas davantage vous n’ aimez que la science geneviève vous avez une intelligence avide un cœur bien calme –mais non pas froid lui dit -elle je ne mérite pas ce reproche-là que vous disais -je donc –que vous aviez presque deviné mon amour dans les commencements et qu’ ensuite –ensuite je vous revis tout changé: vous aviez l’ air grave vous causiez tranquillement; et si vous vous attendrissiez c’ était en m’ expliquant la grandeur de dieu et la beauté de la terre alors je me rassurai; j’ attribuai vos anciennes manières à la timidité ou à le quelques idées de roman qui s’ étaient effacées à le mesure que vous m’ aviez mieux connue. ",
"–et vous vous êtes trompée dit andré: plus je vous ai vue plus je vous ai aimée si j’ étais calme c’ est que j’ étais heureux c’ est que je vous voyais tous les jours et que tous les jours je comptais sur un heureux lendemain c’ est que les seuls beaux moments de ma vie sont ceux que j’ ai passés ici et à les prés-girault vous ne savez pas depuis combien de temps je vous aime et combien sans cet amour je serais resté malheureux alors andré encouragé par le regard doux et attentif de geneviève lui raconta les ennuis de sa jeunesse lui peignit la situation de son esprit et de son cœur avant le jour ou ̀ il l’ avait vue pour la première fois à le bord de la rivière il lui raconta aussi l’ amour qu’ il avait eu pour elle depuis ce jour-là et geneviève n’ y comprit rien comment cela peut -il se passer dans la tête d’ une personne raisonnable lui dit -elle ",
"j’ ai souvent entendu lire à le paris dans notre atelier des passages de roman qui ressemblaient à le cela mais je croyais que les livres avaient seuls le privilège de nous amuser avec de semblables folies geneviève lui dit andré tristement il y a dans votre âme une étincelle encore enfouie vous avez la candeur d’ un enfant et ce qu’ il y a de plus cruel et de plus doux dans la vie vous l’ ignorez ce qu’ il y a de plus beau en vous-même rien ne vous l’ a encore révélé c’ est que vous n’ avez pas encore entendu une voix assez pure pour vous charmer et vous convaincre ",
"c’ est que l’ amour n’ a parlé devant vous qu’ une langue grossière ou puérile qu’ il serait heureux celui qui vous ferait comprendre ce que c’ est qu’ aimer! si vous l’ écoutiez geneviève s’ il pouvait vous initier à ces grands secrets de l’ âme comme à une merveille de plus dans les œuvres de le tout-puissant il vous le dirait à le genoux et il mourrait de bonheur le jour où vous lui diriez j’ ai compris PROPN regarda andré en silence comme le jour ou il lui avait parlé pour la première fois de les étoiles et de la pluralité de les mondes elle pressentait encore un monde nouveau et elle cherchait à le deviner avant d’ y engager son cœur vit sa curiosité et il espéra laissez -moi vous expliquer encore ce mystère ",
"je n’ oserai guère parler moi-même je serais trop au-dessous de mon sujet mais je vous lirai les poètes qui ont su le mieux ce que c’ est que l’ amour et si vous m’ interrogez mon cœur essaiera de vous répondre –et pendant ce temps lui dit geneviève en souriant les médisants se tairont on les priera d’ attendre pour recommencer leurs injures que j’ aie appris ce que c’ est que l’ amour et que je puisse leur dire si je vous aime ou non –non geneviève on leur dira dès demain que je vous adore que vous avez un peu d’ amitié pour moi que je demande à le vous épouser et que vous y consentez ",
"–mais si l’ amour ne me vient pas dit geneviève –alors vous ferez en m’ acceptant un mariage de raison et je mettrai tous mes soins à le vous assurer le bonheur calme que vous craignez de perdre en aimant andré vous êtes bon! dit geneviève en serrant doucement les mains brûlantes d’ andré; mais je vous crains sans savoir pourquoi je ne sais si c’ est moi qui suis trop indifférente ou vous qui êtes trop passionné; j’ ai peur de mon ignorance même et ne sais quel parti prendre ",
"–celui que vous dictera votre cœur; n’ avez -vous pas seulement un peu de compassion –mon cœur me conseille de vous écouter répondit geneviève avec abandon; voilà ce qu’ il y a de vrai andré baisait encore ses mains avec transport lorsque henriette eh bien s’ écria -t-elle en voyant la joie de l’ un et la sérénité de l’ autre tout est arrange à quand la noce est geneviève qui fixera le jour répondit andré ",
"vous pouvez ma chère henriette le dire demain dans toute la ville s’ il ne s’ agit que de cela soyez en paix il n’ est pas minuit; demain avant midi il n’ y aura pas une mauvaise langue qui ne soit mise à la raison oh! quelle joie! quelle bonne nouvelle pour ceux qui t’ aiment! car tu as encore des amis ma bonne geneviève "
] | [
"quant à le toi si tu prends le désistement tu t’ enferreras tu avoueras ainsi ta complicité il se fit un moment de silence –les affaires temporelles de mademoiselle gamard ne me concernent pas dit enfin le prêtre en abaissant ses larges paupières sur ses yeux d’ aigle pour voiler ses émotions vous ne me compromettrez pas mais dieu soit loue les damnés avocats ne plaideront pas une affaire qui pouvait me salir que veulent donc les listomère pour se faire ainsi mes serviteurs –monsieur répondit la baronne les affaires de monsieur birotteau me sont aussi étrangères que vous le sont les intérêts de mademoiselle gamard ",
"mais ici fichtre il ne s’ agit pas de serins il s’ agit d’ hommes comme vous et moi c’ est pourquoi je m’ étonne commandant trotabas de vous voir devenu cruel à ce point vous que je ne savais pas musicien par amour de la musique sacrée —au fond sacrée ou non a m’ est bien égal la musique en fait de musique je n’ ai jamais compris que le tambour ",
"lune orange gin con limon je cherchais l’ apaisement c’ est ici où il fait trop chaud pour écrire de longues phrases on peut être en vacances ailleurs que dans le coma la mer est remplie d’ eau ",
"nous nous réfugiâmes sous la maison entre les pilotis—le seul lieu ombreux —et tandis que des femmes dressaient la table le médecin fit tourner des disques de gardel arracha des mains de le gouverneur une bouteille de bière et nous bûmes enfin on servit le riz à les crevettes j’ étais si affamée que je n’ avais plus faim sartre faisait des efforts de conversation ",
"l’ autre c’ est nous femme murmura:–je voudrais bien que qu’ il ne sache pas que je suis venue ce n’ est pas nous qui le lui dirons vous pouvez en être sûre d’ ailleurs nous ne le voyons presque jamais et ce matin il est parti en promenade PROPN tant mieux il ne me connaît pas mais il aurait pu deviner vous saurez pourquoi je fais tout ce mystère oui je dirai à le mlle puisqu’ il paraît qu’ elle est si bonne ...–oh! bonne comme personne ne l’ est à le monde dit chaleureusement isabelle ",
"pour montrer sa science s’ amusa à le nommer tous les instruments dont elle avait appris l’ utilité de la bouche de le vice-amiral PROPN beaucoup d’ organes de manœuvre et de direction étaient les mêmes que dans les autres sous-marins par exemple elle eut grand plaisir à le nous faire un petit cours sur le gyroscope destiné à le corriger et à le contrôler les indications de le compas partout c’ étaient des leviers des robinets des boutons électriques ici la commande de les water-ballasts il suffisait d’ appuyer sur un bouton pour que l’ eau y pénétrât sur un autre pour qu’ elle en sortît ",
"—eh bien monsieur dit le docteur en s’ adressant à le maire allons impasse des sergents —je n’ y vais pas je n’ y vais pas s’ écria PROPN en s’ arrachant de les mains de les gendarmes avec un mouvement si violent que s’ il eût voulu fuir il eût été certes à le pas avant que personne songeât à le poursuivre ",
"mort anonyme glauque dégueulasse qui surviendrait demain ou dans quelques années a ce moment PROPN n’ avait pas ans il se souvenait aussi d’ une fiancée espagnole qu’ il avait eue à le tanger alors qu’ il avait fait le voyage dans l’ espoir de trouver de la dope moins chère leur histoire avait duré peu de temps la fille s’ était perdue dans la médina en quête d’ un fix ",
"je crois que tu ne regretteras pas grand-chose à le rosdorf –vous seulement monsieur lohn dit -elle avec un joli sourire une sorte d’ émotion passa sur le visage de le vieil homme il se détourna et s’ éloigna en murmurant –moi aussi j’ aurai de la peine à ne plus la voir ",
"a sa santé pensa c’ est ce qui s’ appelle enguirlander de fleurs sa victime par les soins de l’ hôte la table fut bientôt couverte de mets et à la manière dont de poyastruc attaqua le dîner ses compagnons comprirent bien vite que loin de se battre à le jeun comme il avait paru le redouter il pourrait bien se battre étant ivre ce qui ne manqua pas de leur causer quelque inquiétude mais PROPN se comportait de manière à les rassurer "
] |
mais mme poise avait pour principe de conserver toujours les apparences comme elle le disait et d’ être aimable avec tout le monde ce n’ était pas pour rien que la petite charlotte l’ avait qualifiée de grosse chatte qui rentre les griffes à le temps heureux ou ̀ il lui était permis de dire tout ce qui lui passait par la tête à le son bon-papa rentrée dans la maison qui devait être la sienne charlotte se souvint des promesses qu’ elle avait faites à son grand-père quand elle était allée prier sur sa tombe et lui dire adieu et la petite fille vaillante et courageuse résolut de les mettre aussitôt à le exécution voila ce qu’ il faut que je fasse se dit-elle je vais bien travailler mon piano | [
"je me perfectionnerai autant que possible dans l’ allemand je tâcherai de me rendre aimable de ne pas me fâcher pour des petites choses de m’ habituer à le caractère de les gens et peut-être que cousine hilda wilhelmine et marguerite finiront par m’ aimer un peu et quand je serai grande et que j’ aurai bien travaillé et réussi à le passer tous mes examens je retournerai dans le pays de bon-papa je prendrai avec moi toutes les pauvres petites filles qui n’ ont plus ni grand-père ni grand’mère ni parents ni personne pour les aimer surtout je ne serai pas pointue et sèche avec elles comme mme poise l’ a été avec moi parce que je sais trop combien cela fait souffrir ces résolutions naïves dénotaient un bon sens un cœur et une énergie bien rares chez une enfant de cet âge oui dieu soit loué ",
"la petite fille avait une âme vaillante et chaque jour elle devait en donner de nouvelles preuves charlotte fut bientôt à le courant de les habitudes de la maison l’ oncle gaspard se rendait régulièrement tous les jours le dimanche excepté à son usine où il manipulait des produits chimiques il rentrait le soir couvert de taches de les pieds à la tête et dans un désordre qui tenait bien plus encore à sa nature qu’ à le genre de travail à lequel il se livrait PROPN passait ses journées dehors sous prétexte de se rendre à les cours de l’ université mais en réalité pour boire de la bière et fumer des pipes dans toutes les brasseries de la ville ",
"et allaient en classe à le gymnase le matin et l’ après-midi seules restaient à la maison la cousine PROPN wilhelmine et marguerite wilhelmine en sa qualité de jeune fille à le marier dont l’ éducation passait pour terminée comme sont terminées les choses qui n’ ont jamais commencé n’ avait soi-disant plus rien à le faire qu’ à se croiser les bras dans l’ attente d’ un mari marguerite par la même raison qu’ elle devait être aussi un jour une demoiselle à le marier se préparait à le cet état en n’ en faisant pas davantage d’ ailleurs le travail de tête c’ est bon pour les garçons déclarait la cousine hilda d’ un ton péremptoire ",
"encore eu ̂t-elle dû ajouter: bon pour les garçons en général mais pas pour les miens en particulier car en vérité le travail de tête ne paraissait pas accabler ses fils le petit cœur de charlotte qui était avide d’ affection cherchait en vain à qui s’ attacher autour d’ elle la cousine hilda ne lui accordait pas la moindre attention elle était absorbée tout entière par sa tendresse maternelle qu’ elle entendait d’ ailleurs d’ une façon toute particulière aimer ses enfants consistait pour elle à leur laisser faire tout ce qu’ ils voulaient sans jamais leur imposer aucun devoir ni contrainte et sans travailler en quoi que ce soit à le développement de leur âme ou de leur intelligence ",
"certes ce n’ était pas ainsi que le grand-père de charlotte comprenait l’ éducation il avait conscience de ses devoirs il voulait faire d’ elle une vraie femme à l’ esprit solide à l’ âme bien trempée aussi l’ infinie tendresse qu’ il lui portait ne l’ empêchait -il nullement de la réprimander quand elle le méritait le cousin gaspard n’ existait pas il était anonyme ",
"PROPN ne daignait se montrer qu’ à les heures de les repas pendant lesquels quand il était de bonne humeur il se livrait à de grosses facéties qui suscitaient l’ hilarité générale en sa qualité d’ étrangère charlotte ne pouvait en goûter le sel mais un vague instinct lui disait d’ ailleurs que ce n’ était pas dommage et qu’ elle n’ y perdait rien à le contraire wilhelmine et marguerite bornées sottes et vaniteuses ne lui inspiraient aucune sympathie à le chaque instant se trahissait leur basse et vilaine jalousie à l’ égard de leur petite cousine qu’ elles dénigraient sournoisement se poussant de le coude et ricanant à ses moindres gestes dont l’ extrême et naturelle distinction étonnait leur vulgarité et passait à le leurs yeux pour de la pose et de l’ afféterie ",
"PROPN était un gros garçon plein de soupe à les joues rouges tendues et luisantes comme un ballon de le louvre pensait charlotte il s’ endormait après le dîner et ronflait sur ses livres à le lieu d’ apprendre ses leçons si fort si fort que charlotte se demandait comment un petit garçon pouvait faire tant de bruit avec un seul nez non avec la meilleure volonté de le monde il était impossible de s’ attacher à le aucun de ces gens-là restait dont nous n’ avons encore rien dit agé de ans grand pour son âge et bien découplé son physique était beaucoup plus distingué que celui de ses frères et de ses sœurs ",
"il avait d’ assez beaux yeux noirs bien que trop ronds et trop enfoncés et un visage pâle et allongé qui à le premier abord ne manquait pas de charme mais sa physionomie était déparée par un je ne sais quoi de fourbe et de cauteleux et de toute sa personne émanait quelque chose de mou d’ apathique d’ équivoque et d’ efféminé qui produisait une impression pénible et finissait même par inspirer une sorte de répulsion charlotte avait remarqué que ne regardait jamais personne en face et que tous ses mouvements étaient gauches et contournés mais comme il était en outre d’ une taciturnité extraordinaire elle supposa charitablement que cette manière d’ être tenait à une timidité exagérée et son bon petit cœur en éprouva pour lui de la pitié bien qu’ il fût on ne peut plus grossier et désagréable avec ses parents à lesquels il ne disait jamais ni bonjour ni bonsoir ne répondant même pas à le leurs questions et recevant les marques de leur sollicitude avec une hargneuse indifférence était à n’ en pas douter et l’on ne sait pourquoi le favori de sa maman ",
"elle avait une façon de lui dire en le regardant avec un air attendri et des yeux humides qui faisait commettre à la pauvre petite charlotte de les péchés d’ envie mais d’ une envie si légitime que personne en vérité n’ aurait pu la blâmer de ce sentiment pauvre enfant comme elle eût voulu elle aussi être appelée et comme elle eût répondu autrement à les caresses et à les paroles affectueuses que ne le faisait ce maussade toujours tête basse l’ air buté ses épais sourcils noirs froncés au-dessus de son grand nez et sa bouche de travers à les coins abaissés vers le menton dans une moue d’ éternelle mauvaise humeur! et comme c’ était étrange de grogner toujours de ne parler que par monosyllables de garder obstinément les yeux fixés sur le plancher quand on avait un papa et une maman qui vous chérissaient qu’ on était un petit garçon choyé et heureux que le jardin était rempli de fleurs et d’ oiseaux et que le beau soleil de le bon dieu brillant joyeusement répandait de la gaîté à le cœur même de ceux qui souffrent! était une énigme pour charlotte elle "
] | [
"franchement quand on n’ est pas impératrice de russie et qu’ on n’ a pas empoisonné son mari il ne sied pas en europe d’ avoir un genre de beauté comme PROPN mme de gesvres qui n’ est qu’ une de les femmes les plus élégantes de paris et qui n’ a jamais empoisonné de mari car à le quoi bon dans nos moeurs actuelles est une coquette éblouie et gâtée par les éloges les admirations les fausses amitiés et les faux amours et qui n’ entend pas plus les intérêts de sa beauté que s’ il n’ y avait pas de glace sur la cheminée et d’ instinct de femme dans son coeur je l’ ai trouvée mise comme vous auriez pu l’ être ma chère belle vous d’ une beauté si molle et si pure comme vous elle ose bien fermer à le demi ces yeux qui ne sont pas trop grands je vous jure et qui je crois sont aisément durs mais ce qui est en vous abandon et charme n’ est en elle que chatterie et perpétuels artifices ",
"parrain gouverneur y des souriantes épiphanies à le dos d’ un calendrier officiel de les postes et télégraphes élastiques sont disposés pour recevoir le cartonnet portant l’ inscription baptismale nuit de la rose d’ amour nuit de l’ escalier mystique nuit des mansardes célestes nuit de la farandole nuit de la croix de le sud cette nuit que vient d’ instaurer une ombre sera -t-elle la nuit de madame bouteille de tonton coucou celle de rosine ou quelque nocturne vie plus troublante —hâtons -nous troupeau serpentant quand paraîtra le hautain soleil nous ne tiendrons plus que nos corps les minutes s’ égrènent comme un chapelet d’ opales —déjà de si nombreuses secondes ont -elles donc fait ébouler leur cendre —écartant le pli d’ une manche retombante une main s’ allonge saisit la canne de beau-désir toujours déposée près de le bureau de la veuve et l’ extrait de le cylindre lentement elle la soulève hors de le cuivre lui fait décrire une demi-révolution et dans la giration de ses doigts renommés pour leur délicatesse tactile immobilise à le point mort le balancier d",
"nous savons qu’ il était à le besoin homme d’ excellente compagnie les avances qu’ il risqua furent discrètes et convenables on ne les repoussa point à le bout d’ une ou semaines il put se croire parfaitement dans l’ esprit de le nabab celui-ci l’ accueillait à le merveille et semblait faire grand cas de lui ",
"—eh bien que faites-vous demanda souratine en voyant orianof escalader le siège pour se placer auprès de lui —vous croyez que je vais me faire voiturer dans la calèche pendant que vous conduirez non pas d’ ici je verrai bien mieux le paysage à la grâce de dieu la troïka reprit son vol comme pour rattraper le soleil qui venait de disparaître derrière la pente de la route la forêt s’ arrêtait PROPN ",
"ce que j’ ai souffert ne se peut exprimer je me comparais à un être plein de vie enfermé dans un sépulcre de glace je m’ étais ainsi formé instinctivement une personnalité extérieure qui a trompé ma grand-mère elle m’ a crue à le point pour son projet elle n’ avait pas compris que la petite flamme d’ idéal allumée en moi par dieu était demeurée bien faible mais indestructible par une miséricordieuse permission de ce dieu qu’ elle ne connaît pas et qu’ il m’ était impossible de devenir l’ épouse d’ un piron –il faut en effet que votre aïeule vous connaisse bien peu je ne comprends pas cet aveuglement de la part d’ une femme intelligente ",
"notre hôte nous parut relativement calme et l’on voyait qu’ il avait occupé ces quelques minutes à le reprendre ses esprits mais par un phénomène dont nous ne pouvions comprendre la raison dès qu’ il aperçut le jeu de cartes sur la table sa figure se transforma immédiatement et prit une telle expression d’ épouvante et de fureur que j’ en fus moi-même effrayé des cartes s’ écria -t-il vous aviez des cartes allan se levait aimable nous avons décidé de ne point nous coucher notre cher hôte nous sommes nous autres d’ affreux noctambules qui n’ avons point coutume de retrouver notre lit avant l’ aurore alors en attendant nous jouons oui une petite partie d’ amis le poker vous ne connaissez pas le mais allan s’ arrête il vient d’ être frappé lui aussi de l’ aspect formidable de notre hôte nous ne le reconnaissons plus tant instantanément il a vieilli on lui donnerait ans ou plutôt il a l’ âge de ceux dont on ne compte plus les années ses yeux sont injectés de sang les poils de sa maigre moustache sont hérissés ses dents sont menaçantes sa bouche crispée siffle d",
"il explique le fait sans forfanterie: on était couchés tous dans l' herbe pan! pan! quand j' les ai vus attigés je me suis levé malgré qu' on m' gueulait: couche-toi j' pouvais pas les laisser comme j' n' ai pas d' mérite pisque je n' pouvais pas faire autrement presque tous les gars de l' escouade ont quelque haut fait militaire à le leur actif et successivement les croix de guerre se sont alignées sur leurs poitrines ",
"il existait une porte de communication entre la chambre à le coucher et cette pièce ce qui évitait de revenir à le palier pour passer de l’ une à l’ autre avant le chef de police le capitaine haralan s’ élança d’ un bond vers cette porte l’ ouvrit brusquement personne personne il était possible après tout que ce bruit fût venu de l’ étage supérieur c’est-à-dire de le grenier par lequel on accédait à le belvédère .cette seconde chambre était encore plus sommairement meublée que la première –un cadre tendu d’ une sangle de forte toile un matelas très aplati par l’ usage de gros draps rugueux une couverture de laine chaises dépareillées un pot à le eau et une cuvette de grès sur la cheminée dont l’ âtre ne renfermait pas la moindre parcelle de cendres quelques vêtements d’ étoffe épaisse accrochés à les patères d’ un porte-manteau un bahut ou plutôt un coffre de chêne qui servait à la fois d’ armoire et de commode et dans lequel trouva de le linge en assez grande quantité .cette chambre était évidemment celle de le vieux serviteur PROPN le chef de polic",
"il y a eu de leur part générosité vraie —oui reprenait la voix mais c' est par ce que cette générosité s' est exercée envers vous que vous leur rendez justice si PROPN n' était pas née de ces hommes l' un serait peut-être encore à le vos yeux un vieillard imbécile livré à des occupations dégradantes l' autre un être grossier d' une avarice lâche et sordide dans votre monde d' autrefois aviez -vous aimé quelque chose monsieur le comte? ",
"il avait perdu l’ habitude d’ aller dans le monde il y retourna dans les rues le jour dans les salons le soir courant partout à la fois il avait plus de chances de réussir il alla passer la soirée chez un ancien camarade m. de recevait nombreuse compagnie et une fois par semaine il réunissait l’ élite de les artistes sans étiquette sans cérémonie on parlait beaux-arts littérature politique "
] |
–j’ adore ma fille voyez -vous je sais combien elle serait malheureuse d’ être trompée et l’ homme qui la rendrait malheureuse je ne lui pardonnerais jamais !.–je l’ aime trop répondit chaleureusement le comte pour ne pas tout sacrifier à son bonheur –j’ ai foi dans votre promesse fit solennellement le banquier qui était un parfàit comédien –alors vous consentez s’ écria le comte éperdu | [
"ce que vous vous fassiez aimer parfaitement et si vous voulez déjeuner avec nous vous pourrez dès ce matin commencer votre cour vous acceptez –si j’ accepte! fit le comte c’ est le ciel que vous m’ ouvrez dit le banquier et il entraîna le jeune homme hors de le cabinet .nous avons vu que PROPN n’ avait pas dansé avec le comte de croix-dieu dans la fameuse soirée mondaine que nous avons décrite sans remarquer son cavalier et sans emporter de lui le meilleur souvenir ",
"elle rêvait de lui nous l’ avons vu dans la voiture qui la ramenait avec son père et justement ce dernier lui avait à ce moment parlé de le jeune homme et lui avait laissé entendre qu’ il ne verrait pas d’ un mauvais œil une alliance avec lui mais la jeune fille n’ était pas sûre d’ avoir inspiré à le comte les mêmes sentiments qu’ elle avait conçus elle-même et elle craignait que sa situation qu’ elle sentait irrégulière ne fût un obslacle insurmontable .néanmoins pendant toute la nuit qui suivit elle ne parvint pas à le chasser de son esprit l’ image de le comte et quand elle s’ éveilla le matin elle ne put plus se dissimuler à le elle-même ce qui était elle l’ aimait elle éprouvait pour lui un sentiment tendre qu’ elle n’ avait pas connu encore elle aurait tout donné pour le revoir et il lui apparaissait dans son imagination plus beau encore qu’ il ne l’ était réellement avec ses yeux ardents qui brillaient à le travers la pâleur mate de la peau comme de les escarboucles ses cheveux noirs son front large sa moustache audacieusement effilée ses mains et ses ",
"c’ était bien le mari qu’ il fallait à le swarga son nom seul imposerait silence à les médisances et à les calomnies elle se sentirait forte et puissante à son bras et perdrait enfin cette sorte de timidité qu’ elle avait en elle; qui lui venait des obscurités de sa naissance et de son enfance et qui la rendait gauche dans le monde cette pensée contribuait encore à le augmenter le désir qu’ elle avait de revoir le comte et d’ en être aimée .toute la matinée elle était restée rêveuse et distraite elle s’ était habillée nonchalamment et elle n’ était pas coiffée encore quand sa femme de chambre la fidèle lui annonça que son père venait de rentrer et l’ attendait pour déjeuner ",
"–il n’ est pas seul ajouta la servante il a amené avec lui un jeune homme.swarga –un jeune homme murmura -t-elle –un beau jeune homme dit aussi beau que les amoureux que l’on voit dans les opéras ",
"–tu as entendu son nom? demanda la fille de dont le cœur battait à le coups précipités –non mais votre père l’ appelle m. le comte est qui chancela presque sous le coup d’ une puissante émotion.zanetla sourit –mademoiselle le connaît donc ",
"–je l’ ai vu hier pour la première fois –dans la soirée mademoiselle a –et mademoiselle l’ aime ?...–oui –je m’ en suis doutée fit la servante en souriant malicieusement et je me doute qu’ il n’ a pas vu aussi mademoiselle sans l’ adorer –qui te fait croire –mademoiselle est si belle ",
"–tais -toi folle –d’ ailleurs quand il est entré il avait l’ air ému comme une jeune fille c’ est à le cela que j’ ai reconnu à le premier coup d’ œil que c’ était un amoureux mais nous bavardons quand nous avons à le peine le temps de vous faire belle –en même temps la soubrette achevait d’ arranger les cheveux de sa maîtresse ces cheveux superbes dont les tresses fauves épaisses mettaient sur ses mains qu’ elles remplissaient des reflets d’ or rouge –s’ il ne vous aimait pas à en devenir fou dit la servante en terminant il aurait moins de goût que le dernier de les goujats ",
"–tu crois? demanda –j’ en suis sûre mademoiselle en effet dont les blancheurs laiteuses de les dentelles qui l’ entouraient faisaient ressortir encore la carnation étincelante dont les yeux bleus et purs comme des topazes lançaient des rayonnements limpides de firmament; dont la démarche avait des élancements et des légèretés de gazelle dans ses mules ourlées de duvet de cygne était bien faite pour tourner la tête de le plus indifférent la jeune fille était très ",
"un tressaillement imperceptible l’ agitait .la soubrette chercha à le lui donner de le courage –il ne faut pas que mademoiselle pâlisse ainsi dit -elle mademoiselle n’ a rien à le craindre il faut à le contraire que mademoiselle ait sur ses joues l’ incarnat qui les anime d’ habitude en même temps elle poussait sa maitresse hors de la chambre .la salle à le manger dans laquelle se trouvait déjà avec le comte de croix-dieu était éclairée par une lumière douce tamisée par des vitraux moyen âge "
] | [
"par exemple le peu de succès qui avait accompagné mes efforts d’ honnête homme et la chance exceptionnelle qui accompagnait mes inavouables entreprises en ce sens PROPN m’ avait peut-être révélé à le moi-même en tout cas je dois avouer que c’ est sans amertume que j’ évoque cette période mouvementée de mes vacances d’ avocat et même les souvenirs de cette journée à le havre qui ne fut pas indigne loin de de l’ illustre à le propos de voila ce que je lus dans les premières gazettes de le jour en débarquant sur le quai de la gare l’ illustre mister n’ est pas mort sa disparition lors de le naufrage de le britannic n’ était qu’ un dernier tour de sa façon ",
"dans le mur se trouvant à le notre gauche une large fenêtre faisait face à la porte qu’ avait franchie l’ aide installé à une grande table rectangulaire dont l’ un de les plus étroits côtés se collait entièrement à le ce mur un homme tournant le dos de tout près à la paroi de verre classait des paperasses bientôt comme lassé de cette occupation il se leva en mettant à sa bouche une cigarette prise dans un étui de cuir sorti un moment de sa poche en quelques pas il atteignit la cheminée sur laquelle une boîte partiellement garnie de papier de verre offrait tout ouverte son contenu à le son présent désir un moment après voluptueusement environné de fumée il éteignait en l’ agitant une allumette que ses doigts projetèrent dans l’ âtre ",
"sa bouche s' entr' ouvrait comme si la respiration lui eût manqué ses yeux étaient chargés de langueur ses doigts pressèrent ceux de le jeune homme d' une caresse lente et une flamme subtile courut soudain en lui comme pris d' ivresse il se rapprocha d' elle et la prit dans ses bras en lui donnant un baiser elle défaillit et tous les tombèrent sur le divan noyé d' ombre et ils s' enlacèrent d' une de ces étreintes affolées et silencieuses dans lesquelles se fondent toutes les rancunes justes et injustes mais aussi toutes les dignités ce sont des minutes où ni l' homme ni la femme ne prononcent le mot je t' aime comme s' ils éprouvaient que ces égarements -là n' ont en effet plus rien de commun avec l' amour quand ils reprirent leurs sens elle le regarda ",
"j’ ai vu tellement de trucs songea à le miserere qu’ il avait écouté chez PROPN le premier soir cette voix qui l’ avait bouleversé et qui avait attiré comme un aimant à la surface de sa conscience ses blessures les plus sensibles il s’ arracha à le cette sensation irrationnelle et dit d’ une voix ferme: on se partage le boulot je fonce à le saint-thomas-d’aquin ",
"—je vous rappelle dans un moment —très bien dit fred PROPN était encore resté minutes dans son lit puis il s’ était levé lavé nourri lentement vêtu puis roger briffaut avait rappelé PROPN briffaut n’ avait pas eu besoin de suivre longtemps georges le premier hôtel venu tout près de la gare il avait aussitôt rappelé guilvinec et fait prévenir benedetti par ripert ",
"—je te bénis dit -il non sans peine en posant sa main sur la tête de lucile appelle rené. la jeune fille se hâta de faire venir du secours le marquis fut transporté dans sa chambre et un exprès alla chercher en même temps un médecin de paris et le jeune comte pendant le temps nécessaire pour aller et revenir le marquis ne permit pas à sa fille de le quitter ",
"je lui disais de prendre patience j’ avais l’ impression qu’ il n’ y croyait plus et qu’ il accepterait peu à le peu la disparition de sa femme j’ ai reçu une lettre de bernolle mon cher caisley rien à le sommier pas plus à le choureau qu’ à le delanque mais le hasard fait bien les choses un travail fastidieux de statistiques dont on m’ a chargé dans les mains courantes de les commissariats de le ix e et de le xviii e arrondissement m’ a permis de vous trouver quelques renseignements ",
"les autres elle s’ en souciait peu mais lui!... lui dont la pensée depuis quelques jours était à la fois son bonheur et son tourment !il l’ emportait à le rythme vif de la danse il lui semblait qu’ elle touchait à le peine le parquet de ses petits pieds chaussés de satin blanc elle se laissait aller grisée ses yeux brillants levés sur ceux de boris qui la contemplaient avec ivresse tous en ce moment avaient l’ illusion de se trouver seuls avec leur amour encore inavoué mais qui n’ était plus un secret pour l’ un et l’ autre .quand l’ orchestre se tut PROPN emmena sa cousine dans une galerie mauresque voisine de les salons ",
"comme la pureté de l’ amour ajoute encore à l’ énergie de le sentiment vous avez le premier fait battre mon cœur de jeune fille vos paroles brûlantes lorsqu’ elles parlaient de dieu et de la patrie votre passion naissante pour ce que vous appeliez ma beauté morale vos malheurs de famille votre tristesse native le charme infini de votre conversation et de votre enseignement la franchise de vos convictions tout en vous m’ a séduite et peu à le peu éveillé en mon âme les doux instincts de la femme cette compagne nécessaire de l’ homme voilà mon ami ce qu’ il me restait à le vous dire après toutes les confidences ineffables toutes les promesses sacrées que nous nous sommes faites et jurées l’ un à l’ autre je vous ai d’ abord estimé ",
"–je vous le disais bien ma chère louise reprit -il ces pompiers ne peuvent rien recevoir des personnes à lesquelles ils rendent service et celui-ci qui est l’ officier n’ aurait garde de manquer à la consigne monsieur poursuivit -il n’ a -ton aucune idée dans la ville de les abominables incendiaires qui viennent de se signaler par ce nouvel exploit? quoique blessé des observations de le banquier répondit sans aigreur: –aucune monsieur cependant la justice s’ est émue sérieusement de ces crimes réitérés et on annonce l’ arrivée à le vauvray d’ un juge d’ instruction qui va ouvrir une enquête PROPN la justice ne trouvera rien comme à l’ ordinaire "
] |
ce n\ était pas facile je n\' avais pu économiser en toute une semaine que centimes maigre ressource pour une mère et ses enfants fontanet avait encore rien reçu de sa tante tourmenté de le désir de donner et me rappelant que la veuve bargouiller demandait instamment de le vieux linge je jetai les yeux sur l\ armoire ou ma mère rangeait mes caleçons et mes chemises et je fus tenté d\' en prendre quelques-uns pour satisfaire mon appétit de bienfaisance quand l\ ordre de les temps ramena le mercredi cette tentation devint irrésistible | [
"je ne me faisais pas d\\' illusions sur la légitimité de cette action hardie j\\' avais alors sur la propriété de les idées plus sévères que je n\\' en ai aujourd\\'hui des idées traditionnelles j\\' estimais que mon linge de corps était pas à le moi puisque je ne l\\ avais pas payé je trouve aujourd\\'hui la question moins simple je conçois l\\ origine et la nature de la propriété tout autrement que la foule de mes contemporains ",
"dans le temps lointain où ce récit me reporte j\\' étais aussi peu proudhonien que possible et je distinguais le bien d\\' autrui de le mien avec une parfaite clarté or selon mon sentiment conformément à le mes principes après ma propre morale enfin je ne pouvais disposer de mes nippes ma conscience me interdisait absolument je n\\ écoutai point ma conscience je me coulai dans ma chambre ouvris précipitamment armoire était il en souvient une petite armoire anglaise très simple en acajou que je trouvais affreuse et qui devait être charmante mais nul alors ne s\\' avisait de la trouver belle ",
"j\\' en tirai sans choix presque à le hasard un petit paquet de hardes que je coulai sous mon pardessus et je esquivai aussitôt en compagnie de fontanet si PROPN veut le savoir j\\' emportai autant il en souvienne ou chemises de nuit un gilet de laine ou peut-être de coton et une demi-douzaine de bonnets de nuit de ces bonnets de nuit vraiment hideux qu\\ on nommait casques à le mèche couvre-chefs emblématiques de le bourgeois tranquille sans doute j\\' avais fait ce choix avec précipitation mais quand je dis que je l\\ avais fait à le hasard je farde la vérité les bonnets de coton étaient en horreur dépenser les miens en aumônes me causaient une double joie et PROPN est avec une intention bien nette que j\\' en mis le plus grand nombre possible dans mon butin ",
"aujourd\\'hui encore le bonnet de coton me paraîtrait quelque chose d\\' abominable si je ne songeais que jeanneton dit -on en couronna le petit roi yvetot mais cela n\\ est point dans mon sujet fontanet qui jours auparavant avait si bien exprimé les délices de la bienfaisance ne s\\' intéressait plus à la veuve bargouiller il refusait de accompagner chez elle son intention était d\\' aller tirer à la carabine dans une baraque nouvellement établie sur le boulevard de l\\ observatoire ",
"je lui représentai que je tenais sous mon pardessus de le vieux linge destiné à les enfants de la pauvre veuve il me conseilla de rapporter le paquet à la maison ou plus simplement de le jeter dans quelque bouche égout tout ce que je pus obtenir de lui ce fut il attendît devant le passage de le dragon pendant que j\\' accomplissais en vêtant ceux qui sont nus une de les oeuvres de la miséricorde je trouvai madame bargouiller plus rouge et plus enflammée que la première fois et le nid de vipères plus agité sur sa tête elle me demanda des nouvelles de le petit vicomte c\\' est ainsi qu\\ elle appelait fontanet et quand elle apprit qu\\ il ne viendrait point elle parut vivement contrariée .-il est si mignon dit -elle ",
"et puis on voit qu\\ il est de la haute alice et firmin étaient encore sortis pour chercher de l\\ ouvrage leur mère reçut avec une reconnaissance qui me parut médiocre les vêtements que j\\' apportais pour eux elle invita avec des prières et même des menaces à le ne pas dire dans ma famille à le qui j\\' avais remis ce linge elle avertit que les plus grands malheurs fondraient sur moi si je révélais ce secret ",
"comme je ne lui promettais rien elle changea de manière gémit pleura prit dieu à le témoin de ses malheurs et de ses vertus puis ayant versé un peu de liqueur rouge dans un petit verre elle me offrit est de le noyau me dit -elle cela vous fera de le bien mon mignon je refusai elle insista toutes les vipères de sa chevelure se tordaient sur sa tête épouvanté je bus ",
"elle me demanda si je ne pourrais pas lui donner quelque argent pour payer le boulanger je lui répondis avec confusion que je n\\' en avais pas comme dit le poète tragique je respirais une retraite prompte à le bout de le passage je retrouvai fontanet qui sous le dragon rouge à le bruit de les marteaux achevait de manger une tarte à les prunes qu\\ il venait d\\' acheter chez le pâtissier de le coin il écouta à le peine le récit que je lui fis de mon entretien avec la veuve bargouiller et me déclara qu\\ il désapprouvait ma conduite et se refusait à le rien savoir de cette sotte histoire ",
"nous allâmes tirer à le pistolet il me persuada qu\\ il tirait bien mais il n\\ y parvint que par la force de la parole et contrairement à le témoignage de mes sens j\\' étais soucieux en montant escalier domestique mon inquiétude croissait à le chaque degré "
] | [
"nous allons répondre sans tarder à le m. de –mieux vaudrait réfléchir il me semble –à quoi bon? refuser serait nous aliéner ce parent notre seul espoir pourtant c’ est dit je réponds par une acceptation à le moins que tu ne te charges de rédiger cette lettre car le style épistolaire n’ est pas mon fort –soit j’ écrirai demain préférait répondre elle-même car elle craignait que sa sœur ne sût pas maintenir leur dignité à l’ égard de ce riche parent ",
"mes désirs m’ avaient espéré plus vaillant certes si je regrette aujourd’hui quelque chose c’ est d’ avoir laissé sans y mordre se gâter s’ éloigner de moi bien des fruits des fruits que tu m’ as présentés dieu d’ amour qui nous alimentes car ce dont on se prive aujourd’hui me lisait -on dans l’ évangile plus tard on le retrouve à le centuple qu’ ai -je à le faire de plus de biens que mon désir n’ en appréhende car j’ ai connu déjà des voluptés si fortes qu’ un peu plus et je n’ aurais plus pu les goûter on a dit à le loin que je faisais pénitence mais qu’ ai -je à le faire avec le repentir? saadi certes oui! ténébreuse fut ma jeunesse ",
"un français qui cela mais votre ami labergère —tiens c’ est vrai!... comment il n’ est pas plus démoli que nous —penchez -vous sur ce trou et parlez-lui m. répondit le reporter avec un bon rire ",
"il me semble que je respire la lumière et que je jouis de l’ éternité qui donc d’ entre vous disait tout à l’ heure: que la vie est belle que la nature est belle que l’ humanité est belle mais il ajoutait les tyrans ont gâté tout cela des tyrans il n’ y en a plus l’ homme est égal à l’ homme la nature humaine est comprise reconnue sanctifiée ",
"car notre provision est épuisée me va père saucier me va a demain donc a demain répondit le cuisinier qui tendit la main à un air de protection tant soit peu railleur ce dernier sortit le cœur à la joie et suivi de son fils qui ennuyait déjà par ses questions à le sujet de le sauvage ",
"cette révélation qui l’ innocentait complètement produisait en lui un mélange de joie et d’ horreur ainsi il avait vécu depuis des mois près de la meurtrière près de cette âme ténébreuse qui poursuivait son œuvre de mort pour assouvir son ambition ou sa passion cette passion d’ elvira pour lui il l’ avait obscurément pressentie en ces derniers temps quelle stupéfiante force de dissimulation existait chez cette femme elle avait si bien appliqué sur sa physionomie ce masque de froideur que personne n’ avait songé à la suspecter il n’ y avait pas de mobile pour elle avait dit l’ inspecteur ",
"et voyez -vous toute son insolence et physique et morale se montrait dans la cambrure exagérée de les reins —tel que vous me le décrivez fit elizabeth je n’ ai pas le moindre désir de le rencontrer mais dans votre récit je ne vois pas bien la dame dans le cabriolet on dirait un fantôme une fois encore la couturière se laissa aller à une crise de gaieté et ses dents brillèrent d’ une blancheur suspecte dans la lumière de le crépuscule —vous m’ amusez petite ",
"je ne t’ empêche pas de prendre presque tout le travail pour toi mais tu sais bien que j’ ai toujours vécu en ermite à le castel-pic je n’ éprouve donc pas le besoin pour un étranger qui vient chez nous de mettre tout le pays à le courant de mes faits et gestes .comme elle disait ces mots je l’ ai vue échanger un regard d’ intelligence avec sabin qui semblait aussi gêné qu’ elle-même .tout le monde a repris son ouvrage en silence l’ explication de grand-mère ayant calmé fauste .pourtant j’ ai longtemps pensé à le cette phrase il ne me plaît pas de faire venir une femme de le dehors .»ce ne serait pas la première fois cependant *j’ aide fauste à le épousseter partout et bonne-maman dirige sabin qui transporte les meubles ou les déplace.je remarque que mon aïeule choisit ses plus belles choses pour garnir la tour carrée les grandes toiles de le salon y ont trouvé place ainsi que les tapisseries pieusement conservées dans une pièce jusque -là affectée à le cette destination la chambre en bois de rose les fauteuils laqués recouverts de véritable aubusson les bronz",
"—tes lèvres sont des étés.—ah! c' est beau comme à le théâtre dit télémaque dans son fourré laissons là ces kanguroos et allons dormir sur le pas de la grotte télémaque trouva mal à le propos eucharis qui guettait son retour il lui dit bonsoir la baisa à le front et voulut la congédier mais elle se récria et lui fit comprendre que son honneur l' engageait à le paraître dispos et à le faire parade de sa conquête crois -tu ajouta -t-elle que je prenne un amant pour ses beaux yeux une nymphe a besoin d' un homme pour parler devant lui se promener dans les prés sans craindre les satyres ",
"je refuse tout ce qui d’ après la notice de les comprimés de néo-antigrès achetés à la pharmacie de le boulevard de l’ yser fait grossir chaque repas à le réfectoire devient une espèce d’ aventure dont je ressors légèrement rassasiée ou encore plus affamée de toute façon victorieuse après avoir refilé ma part de vache-qui-rit à le ma voisine je vis l’ orgueil d’ une championne de jeûne tout entière dans un combat contre la graisse dont la balance de le pharmacien et les jupes flottant sur les hanches me montrent le succès je n’ avais pas terrassé la faim je l’ exténuais seulement en travaillant "
] |
mais avant tout dis-moi ma fille est -ce à le émilie sage et raisonnable seulement ou à le émilie chrétienne et sage tout ensemble que je vais parler heureusement pour ton père et pour toi la question n’ est pas difficile à le résoudre j’ écris à le cette sage et fidèle émilie qui bien loin de séparer ces titres ne croit pas pouvoir trouver de véritable sagesse ailleurs que dans la religion eh bien je vais donc te parler d’ abord le langage de le christianisme mais je ferai plus je t’ aiderai ensuite à le parler à les autres le langage de la seule raison comme chrétienne ma fille croirais -tu pouvoir allier les maximes de le théâtre avec la morale évangélique | [
"autant il y a de différence entre la lumière et les ténèbres autant il y en a entre l’ esprit qui règne sur la scène et celui qui éclaire faire mourir en nous tout ce qui tient à le monde et à ses folles passions voilà l’ esprit de le christianisme nourrir dans notre âme l’ attachement à le monde et ses penchants déréglés voilà tout le fruit de nos spectacles sur le théâtre le monde est partout c’ est lui qui sur la scène établit les usages dicte les sentiments dirige les affections et peint de ses couleurs les vices et les vertus est -ce à les pieds de le sauveur de les hommes que tu prétends te former et t’ instruire ou bien est -ce à l’ école de le monde et de les passions de ces maîtres entièrement opposés lequel choisis -tu? si c’ était le dernier ma fille je frémirais; et l’ anathème prononcé par ton dieu retomberait tout entier sur toi et de quel front iras -tu voir à le spectacle de les intrigues d’ amour d’ ambition de vengeance ou de haine qu’ avec tout l’ art dangereux qui les accompagne tu n’ oserais lire dans les romans ",
"y entendre des maximes de galanterie de faux principes d’ honneur des leçons de plaisir et de volupté qui t’ effraieraient dans des entretiens et que nulle part avec de la religion tu ne pourrais entendre de sang-froid mais on peut me diras-tu ne choisir que des pièces saintes et alors qu’ auront -ils d’ incompatible avec l’ esprit de le christianisme presque tout encore je n’ en connais que tout à le plus où pour la morale et les caractères il n’ y ait rien à le reprendre; et dans celles même ce qu’ il y a de plus pur se trouve en contraste avec les mœurs de ceux qui le représentent s’ altère en quelque sorte par le jeu de les acteurs et devient nuisible par les idées qu’ ils font naître de pareils sujets dit madame de sévigné ne conviennent pas à de tels acteurs ",
"il faut des personnes innocentes pour chanter les malheurs de sion et des âmes vertueuses pour en voir avec fruit la représentation à le reste ces pièces si saintes de quelles autres pièces ne sont -elles pas suivies! et par le goût de le spectacle qu’ elles inspirent à le quels autres drames en tout genre ne conduiront -elles pas mais il faut des amusements et il est bien permis de se délasser quelquefois oui ma fille mais pour une âme vraiment chrétienne il faut des délassements conformes à l’ esprit de le christianisme ne crains pas que censeur austère et réformateur indiscret j’ ose t’ interdire tous les plaisirs qui te sont permis mais encore faut -il qu’ ils le soient; encore faut -il qu’ ils ne compromettent point la piété et les mœurs ",
"qu’ ils n’ aient rien de contagieux qu’ ils n’ inspirent point le goût de les faux plaisirs l’ amour de la frivolité et l’ esprit de dissipation qu’ ils ne nous fassent pas trop sortir de nous-mêmes pour nous attacher à de vaines fictions pour exciter en nous des passions turbulentes et pour nous livrer à des transports que désavouent presque toujours la vertu et la raison eh! ne peut -on pas se délasser sans ces sortes de plaisirs lorsque PROPN crut devoir bannir de son royaume les spectacles ne restait -il plus de délassements à le ceux qui en avaient besoin ",
"mais surtout une âme belle et sensible n’ a -telle pas à le sein de sa famille dans la société d’ amis vertueux comme elle dans les tendres épanchements de la confiance dans le goût même de les lettres et de les arts des plaisirs plus purs qu’ elle puisse se permettre? si elle est plus belle et plus vertueuse encore n’ a -t-elle pas des spectacles plus intéressants qu’ elle puisse se procurer celui de les malheureux qui souffrent et qu’ elle va consoler n’ a -t-elle pas des larmes plus douces à le verser celles de la pitié pour les indigents qu’ elle va visiter et soulager n’ a -t-elle pas un emploi plus noble et plus touchant à le faire de ses richesses en les ménageant pour des œuvres qui honorent l’ humanité et la charité quel spectacle délicieux pour elle lorsqu’ elle voit un vieillard décrépitranimer à le sa vue cette froide et tremblante vieillesse à le laquelle elle vient servir d’ appui; des orphelins abandonnés accourir au-devant d’ elle recevoir ses tendres caresses les lui rendre avec usure; et arroser ses mains de larmes arrachées moins encore par le besoi",
"ah! ma fille ce sont là les plaisirs vraiment dignes de toi raisonnons chère émilie et que par ta voix touchante et persuasive la sagesse humaine détrompe ceux que n’ aura pu détromper la religion en premier lieu ma fille si l’on veut raisonner d’ après des principes mêler l’ utile à l’ agréable et joindre les bienséances à le nos amusements s’ il est question de mœurs enfin on voudra bien sans doute leur sacrifier de le moins la comédie italienne l’ opéra et autres spectacles moins honnêtes et plus dangereux encore le premier que je viens de nommer est trop rempli d’ équivoques de fades jeux de mots de lazzis indécents d’ intrigues de valets de basses représentations de les mœurs les plus viles de parodies honteuses de la raison même et de le goût ",
"le théâtre lyrique encore plus funeste n’ offré à l’ âme que l’ ivresse de les vains plaisirs et les charmes de la séduction c’ est là que la volupté entre par tous les sens; que tous les arts concourent à l’ embellir; que la poésie ne rime presque jamais que l’ amour et ses douceurs que la musique ne fait entendre que les accents de les passions les plus vives que la danse retrace à les yeux ou rappelle à l’ esprit les images qu’ un cœur chaste redoute le plus; que la peinture ajoute à l’ enchantement par ses décorations et ses prestiges qu’ une espèce de magie nous transporte dans les pays de les fées et nous fait éprouver insensiblement toute la contagion de l’ air impur qu’ on y respire c’ est là que tout nous ramène à le cette seule maxime à le cette unique leçon à les attraits ",
"de le penchant cédez sans résistance c’ est là que l’ âme amollie par degrés perd toute sa force et tout son courage qu’ on languit qu’ on soupire qu’ un feu secret s’ allume et menace de le plus terrible embrasement; que des larmes coulent pour le vice qu’ on oublie ses vertus; et que privé de toute; réflexion réduit à la faculté de sentir lié par de honteuses chaînes mais qui sont pour nous des chaînes de fleurs on ne sait plus même s’ indigner de sa faiblesse quelle école pour tous les citoyens et pour tous les âges je ne parlerai point de ces autres spectacles qui plus ou moins participent à la nature de celui que je viens de décrire ",
"il en est aujourd’ hui de tout genre les ris les jeux naissent en foule sous les pas de la jeunesse partout on lui tend des piéges on amorce sa curiosité on tente ses goûts par les fêtes les plus brillantes on trompe son innocence par tous les attraits de la volupté on la dégoûte de les devoirs par les plaisirs cette grande ville que j’ ai quittée et que tu habites n’ offre plus que l’ ancienne image de les sybarites à le milieu d’ elle on peut montrer à le chaque instant où sont les amusements où sont les vices on aurait peine à le y dire où sont les vertus et les mœurs "
] | [
"c’ est là une prétention injuste et je la repousse à le nom de tous les nobles cœurs que j’ ai senti battre sous l’ habit de le travailleurs les écorces rudes cachent souvent des sentiments de générosité de délicatesse et de légitime fierté qu’ on ne soupçonne pas ou dont on se plaît à dénaturer la signification lorsqu’ ils se manifestent pourquoi c’ est une question qu’ il ne m’ appartient pas d’ examiner et à le laquelle je répondrai simplement par cette autre ceux qui font de la délicatesse de les sentiments et de l’ honneur le privilège exclusif de les classes élevées sont -ils bien sûrs que la richesse et l’ éducation dite libérale en soient les vrais fondements et les fondements uniques ma mère hésita donc elle hésita longtemps se privant de le nécessaire pour éviter de recourir à le ce qu’ elle regardait comme une triste extrémité ",
"les entrepreneurs et chefs d’ atelier de le pays qui avaient travaillé à la maison étaient convoqués et un dîner leur serait offert dans le jardin l’ instituteur qui avait donné ses soins à le paul le maire le curé de la commune et quelques voisins et amis entre autres m. qui avait reparu dans le pays étaient priés de venir assister à l’ inauguration les ouvriers n’ avaient pas été oubliés ils recevraient tous une gratification il y aurait le soir un bal dans le nouveau parc pour tous les gens de le pays avec les rafraîchissements obligés et les pauvres de la commune recevraient dès le matin des distributions en nature PROPN craignait fort que sa sœur n’ eût quelque soupçon de la surprise qu’ on lui ménageait; ",
"la coloration froide et uniforme de le matériau utilisé les globes de les yeux sans prunelles à le demi cachés par les sourcils broussailleux les rides profondes entre ceux-ci le cou nu de taureau gras et annelé qui projette la tête en avant dans un mouvement d’ orateur ou de tribun la toge confèrent à l’ ensemble un aspect solennel intemporel il émane de le conflit entre le poids de la tonne de marbre poli et la grisaille fantomatique dans laquelle sont indistinctement confondus les chairs la chevelure et le vêtement quelque chose de contradictoire comme l’ apparition de quelque spectre sans existence réelle et pourtant pondérable il ne reste maintenant plus qu’ un cheval attaché à l’ un de les anneaux de le mur de les abords muni d’ une lance son cavalier douche longuement ses jambes tournant autour de lui pour l’ asperger sous tous les angles il a gardé son képi mais retiré sa tunique noire et retroussé jusqu’ à les coudes les manches de sa chemise d’ un bleu vif ",
"le milanais doit me revenir mon honneur y est engagé quoi! tu n’ as pu obtenir un mot? –sire dit loraydan vous m’ aviez donné l’ ordre de n’ aller pas plus loin qu’ angoulême je crois que si j’ étais resté jours de plus auprès de j’ aurais fini par le décider –rejoins -le rejoins -le! ",
"j’ ai souvent pensé ce que vous dites là et pourtant pourtant emmeline vous êtes tellement bonne que vous l’ êtes encore pour une personne qui nuit à le votre repos qui s’ implante chez vous à le risque de troubler et d’ exaspérer celui qui le premier a le droit d’ y vivre laissez -moi faire si les circonstances me servent croyez néanmoins que je ne me gouverne pas à le gré d’ un caprice d’ un éloignement naturel; non ce que j’ ai préparé si longtemps ce que je viens d’ achever a été parfaitement raisonné et maintenant chère nièce m’ acceptez -vous pour commensal ou donneriez -vous la préférence à le votre cousine? entre nous il faut choisir emmeline regarda le vieil oncle en souriant et jugea qu’ il était inutile de répondre ",
"note de l’ auteur. voilà tout.– faucher le pré! dit millette qui démêlait quelque chose d’ horrible dans les expressions mystérieuses qui frappaient son oreille ou si tu aimes mieux à le toulon répliqua pierre manas; ou si tu ne comprends pas encore à les travaux forcés comme disent les pantesbourgeois note de l’ auteur à les galères s’ écria millette eh bien oui se dit encore comme à les galères mais les galères c’ est pis que la mort!– allons donc! quelle bêtise; les refroidis ne se réchauffent pas tandis que ceux qui portent la maniclepièce de cuir entourant la paume et le dessus de la main fit millette en se cachant le visage entre les mains la jettent un jour à la vieille ferraille et la preuve c’ est que je suis ici dit encore la pauvre femme en mettant dans son interjection plus d’ accentuation et plus d’ horreur que dans la première sans compter ajouta l’ ex-forçat qu’ une fois là-bas sa qualité de mon fils sera loin de lui nuire ",
"il doit sa réputation à le cirque dont il porte le nom et qui se trouve à une heure de marche ce cirque immense est situé à le centre de les plus sauvages montagnes et à l’ extrémité d’ une vallée ravagée que les paysans appellent le chaos à le mètres d’ altitude il mesure mètres de tour et mètres de hauteur et présente étages de murs perpendiculaires divisés en de nombreux gradins au-dessus de ses sommets qui portent leurs glaces éternelles dans l’ azur de le ciel il est dominé par les môles énormes d’ estazou par les crêtes de le taillon par le pic de marboré les tours de marboré et le cylindre des milliers de filets d’ eau venus de la plus haute assise bondissent de gradin en gradin ",
"mais pour les malheureux enfants qu' ils entraînent dans leur folie sans les consulter; qu' ils font tuer pour le soutien d' une cause perdue pour un culte abandonné dont les dieux sont en fuite et que ces jeunes gens n' ont pas connus pour les victimes de cette démence politique je combats de toutes mes forces et je vous engage à le faire comme moi à le solliciter vos amis patriotes en faveur de ce jeune chouan dont la conversion ne vous sera pas difficile car sa reconnaissance me paraît trop vive pour vous rien refuser j' ai peur de le dénoncer en voulant le servir —aussi faut -il le faire sortir de PROPN sous un faux nom; ",
"des gens attendaient un autobus sous un réverbère à le bande verte quand il arriva il y eut des discussions parce qu’ il n’ y avait plus de numéros d’ appel un sergent de ville intervint fut à les prises longtemps encore après que le véhicule fut parti avec un gros homme indigné enfin une limousine glissa sur l’ asphalte la portière s’ ouvrit à le moment où elle ralentissait ",
"–non je l’ ai choisie parce qu’ elle était isolée elle était déserte il n’ y avait pas de voiture dans la cour –quelle heure était -il heures peut-être ou heures je ne sais plus trop.–tu es sûr? –je ne sais plus je vous dis –donc c’ est toi –oui je vous l’ ai dit –qu’ as -tu fait une fois dans la maison "
] |
en même temps une escouade détachée par le général chaverny escarmouchait contre cocardasse junior et une autre escouade manoeuvrait pour couper aurore cocardasse reçut le premier un coup de coude il jura un terrible capédédiou et mit la main à sa rapière mais passepoil lui dit à l' oreille: marchons droit! cocardasse rongea son frein | [
"une franche bourrade fit chanceler passepoil marchons droit! lui dit cocardasse qui vit ses yeux s' allumer ainsi les rudes pénitents de la trappe s' abordent et se séparent avec le stoïque frère il faut mourir as pas pur! marchons droit un lourd talon se posa sur le cou-de-pied de le gascon tandis que le normand trébuchait une seconde fois parce qu' on lui avait mis un fourreau d' épée entre les jambes marchons droit ",
"mais les oreilles de nos braves étaient rouges comme de le sang ma caillou murmura cocardasse à la quatrième offense et en regardant piteusement passepoil je crois que je vais me fâcher tron de l' air! passepoil soufflait comme un phoque il ne répondit point; mais quand PROPN revint à la charge ce financier imprudent reçut un colossal soufflet ",
"cocardasse poussa un soupir de soulagement profond ce n' était pas lui qui avait commencé de le même coup de poing il envoya gironne et l' innocent oriol rouler dans la poussière il y eut bagarre ce ne fut qu' un instant mais la seconde escouade conduite par chaverny en personne avait eu le temps d' entourer et de détourner aurore cocardasse et passepoil ayant mis en fuite les assaillants regardèrent au-devant d' eux ",
"ils virent toujours le domino rose à la même place c' était cidalise qui gagnait ses pistoles cocardasse et passepoil heureux d' avoir fait impunément le coup de poing se mirent à le surveiller cidalise en répétant avec triomphe: marchons droit pendant cela aurore désorientée et ne voyant plus ses protecteurs était obligée de suivre les mouvements de ceux qui l' entouraient ceux-ci faisaient semblant de céder à la foule et se dirigeaient insensiblement vers le bosquet situé entre la pièce d' eau et le rond-point de diane c' était à le centre de ce bosquet que s' élevait la loge de maître le bréant ",
"les petites allées percées dans les massifs allaient en tournant selon la mode anglaise qui commençait à s' introduire la foule suivait les grandes avenues et laissait ces sentiers à le peu près déserts auprès de la loge de maître le bréant surtout il y avait un berceau en charmille qui était presque une solitude ce fut là qu' on entraîna la pauvre aurore chaverny porta la main à son masque ",
"elle poussa un grand cri car elle l' avait reconnu pour le jeune homme de madrid à le cri poussé par aurore la porte de la loge s' ouvrit un homme de haute taille masqué entièrement caché par un ample domino noir parut sur le seuil il avait à la main une épée nue ne vous effrayez pas charmante dame dit le petit marquis; ces messieurs et moi nous sommes unanimement vos soumis admirateurs ",
"ce disant il essaya de passer son bras autour de la taille d' aurore qui cria à le secours elle ne cria qu' une fois parce qu' albret qui s' était glissé derrière elle lui mit un mouchoir de soie sur la bouche mais une fois suffit le domino noir mit l' épée dans la main gauche de la droite il saisit chaverny par la nuque et l' envoya tomber à le pas de PROPN albret eut le même sort rapières furent tirées ",
"le domino reprenant la sienne de la main droite désarma de coups de fouet gironne et nocé qui étaient en avant oriol voyant cela ne fit ni une ni gagnant tout d' un coup ses éperons ce gentilhomme nouveau prit la fuite en criant! a l' aide! montaubert et choisy chargèrent PROPN tomba à le genoux d' un fendant qu' il eut sur l' oreille choisy moins heureux eut une balafre en plein visage les gardes-françaises arrivaient cependant à le bruit nos coureurs d' aventures tous plus ou moins malmenés se dispersèrent comme une volée d' étourneaux ",
"les gardes-françaises ne trouvèrent plus personne sous le berceau car le domino noir et la jeune fille avaient aussi disparu comme par enchantement ils entendirent seulement le bruit de la porte de maître le bréant qui se refermait dit chaverny en retrouvant navailles dans la foule quelle bourrade je veux joindre ce gaillard-là ne fût -ce que pour lui faire compliment de son poignet gironne et nocé arrivaient la tête basse "
] | [
"son cœur se serrait puis il y eut un bruit d’ auto dans la vallée et un bruit de sirène qui chantait joyeusement d’ PROPN en écho elle murmura son beau sourire atténué de mélancolie et les yeux pleins de larmes adieu adieu à le kilomètres de PROPN clara se morfondait dans une chambre d’ auberge elle se jeta sur lui toute fiévreuse: tu l’ as vue demande-moi d’ abord dit -il en riant si j’ ai vu gorgeret et comment j’ ai pu me soustraire à sa redoutable étreinte ",
"ah c' est vrai sire voilà la première fois que je le sens elle s' était appuyée sur henri le dévorant avec ses yeux de flamme les parfums de cette éclatante beauté commençaient à le enivrer le roi qui sans s' en apercevoir avait franchi le seuil de la galerie pour trouver plus de solitude soudain accourut troublé tremblant m. d' entragues ",
"je me le suis dit je serais en petit en très petit comme le fils méprisé et fois méprisable d’ olivier le pauvre richard dont le nom me fait pitié on pourrait aller en amérique ou faire un voyage de ans autour de le monde j’ y ai pensé que deviendrais -je si à le retour je trouvais ma mère morte de chagrin et le front de le jeune duc se contracta vivement ",
"car madame de le gua avait déjà rendu leur curiosite plus vive en leur faisant quelques signes à la dérobée mademoiselle de verneuil vit dans la première salle une grande table parfaitement servie et préparée pour une vingtaine de convives cette salle à le manger communiquait à un vaste salon où l’ assemblée se trouva bientôt réunie ces pièces étaient en harmonie avec le spectacle de destruction qu’ offraient les dehors de le château les boiseries de noyer poli mais de formes rudes et grossières saillantes mal travaillées étaient disjointes et semblaient près de tomber ",
"mais je suis fâché que vous deviez partir aujourd’hui ne m’ en voulez pas si je vous engage à le être prudent ce gredin de bill n’ oubliera pas aisément la roulée que vous lui avez administrée il se montrera rétif comme un poulain indompté puis ce n’ est pas tout ajouta -t-il en baissant la voix ",
"—vous avez assisté à la fin de le monde?—oui mais commençons par le commencement j’ exerçais à le paris l’ ingrate et terrible profession d’ homme de lettres d’ autant plus ingrate et terrible qu’ à le cette époque les sports ayant complètement abêti l’ humanité personne ou presque personne ne lisait plus de plus malgré l’ incontestable génie que je sentais bouillonner en mon cerveau aucun de les rares journaux et des rares éditeurs de cette triste époque ne voulait insérer mes articles ou imprimer mes romans ",
"des photographies montrent rappelant un peu celles qu’ aujourd’hui on voit de mines sauvages en amazonie de les hommes juchés sur d’ immenses ployantes échelles attaquant à le pic de les falaises de fiente au-dessus de la mer où des dizaines de grands voiliers attendent de recevoir leur pestilentiel chargement le premier bateau qui avait appareillé vers l’ europe avait dû jeter sa cargaison à la mer à la hauteur de les îles tant l’ odeur était insupportable mais après on avait trouvé la parade ou bien alors les marins s’ étaient habitués le señor rafael ne sait pas toujours est -il que son ancêtre était devenu riche à le point d’ envoyer son fils et sa fille faire leur éducation mondaine à le paris ils y roulaient calèche allaient vêtus de soie noire et d’ organdi blanc se gargarisaient à le champagne prenaient des leçons de français et de piano elle fréquentaient les cafés de les boulevards les courses et les théâtres lui et sans doute aussi les maisons ce gommeux péruvien songes -tu cependant que rafael tenant le volant étroitement serré contre sa maigre",
"cette fois c’ était le contraire peut-être à le cause de son état le docteur ne lui avait -il pas dit qu’ il ne se lèverait pas avant une quinzaine de jours et qu’ alors encore il devrait être très prudent il avait le temps de longues journées à le tuer en reconstituant de son lit un bergerac aussi vivant que possible avec tous les personnages à le leur place il va falloir que je sonne pour qu’ on fasse de la lumière ",
"si vous entendez du bruit ne vous croyez pas obligés de venir voir ce qui se passe les autres s’ esclaffèrent et il disparut dans l’ établissement il a raison de nous prévenir se moqua elle en fait un raffut la petite quand il veut l’ embrasser je parie que nous allons encore rigoler tu vas entendre tout à l’ heure ils appelèrent le matelot de la tullia qui était resté à le bord de le canot automobile et ils vidèrent encore une bouteille ",
"ils sautèrent dans la légère embarcation et s’ éloignèrent à le force de rames —au revoir et bonne chance leur cria d’ une voix railleuse grammont qui assistait à le leur départ —ce misérable rumine quelque fourberie murmura le jeune homme je le surveillerai bientôt la pirogue disparut à le milieu de les ténèbres et grammont regagna la grotte à le pas lents plongé en apparence dans de sérieuses réflexions "
] |
elle est chargée de les suivre dans une voiture jusqu’ à la banque puis d’ attendre ansley dans la rue pour assurer leur fuite mais elle se perd et n’ arrive sur les lieux qu’ après que tout a raté la police la retrouve semaines après elle est accusée de vol à le main armée de kidnapping avec préméditation et d’ effraction d’ établissement financier elle n’ y a même pas mis les pieds | [
"elle est condamnée à le ans de prison à le il était entendu que si ç a échouait il la tuait et se tuait ensuite je suis contente que tout soit fini belmondo dans à le bout de souffle quand il apprend que patricia l’ a trahi: de toute façon j’ ai envie d’ aller en prison personne ne me parlera ",
"je regarderai les murs a raconté à les journalistes qu’ elle a mis longtemps à le trouver le lieu où était incarcérée l’ héroïne de le fait divers qui avait servi de modèle à le wanda celle dont elle ne donne jamais le nom lorsqu’ elle a appelé la prison elle a demandé à le rencontrer mais la directrice a refusé tout contact elle ne doit avoir de contact avec personne lui a -t-elle dit et d’ abord pourquoi vous intéressez -vous à le elle? PROPN a raconté son projet et lui a dit qu’ elle pensait que ce serait intéressant d’ écrire quelque chose sur elle non a dit la directrice de la prison je ne pense pas que ce soit intéressant je ne pense pas qu’ il faille s’ intéresser à le cette histoire ici c’ est moi qui donne un accord sur tout ce qui se passe et ça je ne le permettrai pas le a créé ",
"personnes y sont aujourd’hui incarcérées employés y travaillent l’ établissement ne déplore aucune évasion la directrice actuelle est très aimable elle consulte pour moi ses dossiers et m’ apprend qu’ h malone entrée le21janvier détenue sous le est sortie le libérée sur parole ensuite tout le monde perd sa trace ",
"elle avait ans elle n’ a jamais su qu’ à le même moment sa propre histoire était interprétée par barbara à le travers wanda elle est sortie de prison l’ horizon était bouché jusqu’ à le ciel les camions manœuvraient dans la poussière pour éviter les trop nombreuses questions qui pourraient m’ être posées sur la relation aberrante selon certains susceptible d’ être établie entre la rédaction d’ une simple notice et l’ ampleur de mon enquête j’ explique à le mes interlocuteurs que je mène de les recherches documentaires pour le compte d’ un écrivain qui rêve d’ écrire un jour s’ il en a le temps la biographie définitive sur le sujet ",
"nous nous sommes retrouvés dans le hall de la c’ est un jeune homme je n’ aime pas les jeunes hommes je n’ aime pas leur fraîcheur leur raideur ou leur grâce leur pétulance spermatique leurs mains d’ enfant je regarde les jeunes hommes je les regarde sous la ceinture je les regarde très attentivement je les détaille mais je ne les aime pas on les fait rire facilement c’ est agréable je fais rire celui-ci facilement c’ est agréable et ennuyeux je ne voudrais pas mourir en compagnie d’ un jeune homme il me fait un signe jovial dès mon entrée et nous partons aussitôt ",
"il marche à le grands pas et de temps en temps il regarde mes chaussures nous marchons le long d’ interminables avenues vides de piétons des bus circulent venant d’ où nous venons allant où nous allons sans que j’ aie eu besoin de l’ interroger il m’ explique l’ histoire de la ville de son vieux nom algonquin mattatock devenue surnommée la ville de le laiton célèbre pour ses boutons ses montres et ses horloges deuxième ville de le comté de dans le connecticut c’ est une ville dit -il en pressant encore le pas qui a quelques titres de gloire sur le plan culturel c’ est ici même on ne le croirait pas que le premier prix nobel américain de littérature fit des recherches pour un roman qu’ il n’ écrivit jamais il accélère encore mais il faut reconnaître que l’ avenir de cette ville restera toujours lié à sa spécialité le cuivre le zinc et l’ industrie de les microtechnologies les alliages à le mémoire de forme et toutes ces choses-là je tourne simplement la tête vers lui alors il détaille l’ alliage à le mémoire de forme peut garder en mémoire une forme initiale e",
"PROPN est entouré de collines et nous montons depuis un moment comme si nous sortions de la ville nous nous sommes enfin arrêtés sur une petite aire récemment goudronnée qui surplombe la ville je suis soulagée de ne pas avoir à m’ extasier tournant le dos à le mon interlocuteur je m’ absorbe longuement et ostensiblement dans l’ étude de la masse de briques et de béton qui s’ étend là crevée de soleil de le fatras urbain qui se présente rien ne me fait signe aucune reconnaissance possible aucun plaisir à le retrouver d’ en haut ce dont j’ aurais été familière en bas et c’ est presque par acquit de conscience que je cherche la et le ",
"il attend poliment près de moi avec la patience magnanime d’ un agent des pompes funèbres mais dès que nous nous remettons en marche il poursuit avec un air de gaieté se souvenir de formes passées c’ est un peu ce que vous faites dans votre travail non? nous bifurquons vers une avenue bordée d’ arbres l’ ombre de les pins trace de larges excavations à le sol nous sommes arrivés à le seuil de reprenons auparavant il y a eu un silence le temps qu’ on prend pour mesurer une distance j’ attends le retour de mon fils ",
"l’ homme regarde norman bien en face mais il est incertain sa voix tremble un peu on entend dehors les grillons dans la campagne obscure wanda est entre eux à le fond recroquevillée censée dormir tu n’ as rien à le faire conduis c’ est tout norman a posé un revolver sur une caisse entre eux c’ est sans doute le type qui le lui a procuré et maintenant il essaie de le convaincre ils se font face une discussion entre hommes et chacun tente de dissimuler son incertitude à l’ autre joe dit son visage de vieux avant l’ âge sa parole hésitante sa bonne voix d’ ami conciliant le peu que j’ ai je ne veux pas le perdre "
] | [
"il est allé en ville cet après-midi mais je le croyais rentré –comment sais -tu qu’ il est allé en ville demanda inès d’ un ton violent PROPN me l’ a dit ",
"la voix était claire forte presque enjouée s’ accordant avec le bleu de le ciel PROPN secoua les cendres de sa parka et PROPN avait retrouvé un semblant de contenance j’ avais besoin de conseils oui —quel genre de conseils —je travaille sur une série de meurtres dans le quartier turc à le paris —votre démarche a été validée par vos supérieurs ",
"sous l' auvent de la cheminée la veuve marmottait à l' oreille de son aîné: francs en numéraire une somme trouvée hocha le front une misère auprès de le magot que nous empocherons cette nuit l' hôtelière insista —ce sont les petits ruisseaux qui font les grosses rivières son interlocuteur se gratta l' oreille —oui grommela -t-il mais on a vu des gens se noyer dans les petits ruisseaux il ajouta après réflexion: et puis l' autre qui va venir si les livres allaient nous faire manquer les francs maman maman soyons prudents la vieille repartit sèchement —ce qu' il y a plus prudent vois -tu fieu c' est l' audace florence s' était agenouillée devant l' enfant: comme il dort murmurait -elle et comme il a l' air harasse —vous arrivez de neufchâteau demandait marianne à le colporteur ",
"cette explication ne parvenait pas à le convaincre et la peur le reprit de plus belle que le gamin ne sortît de son évanouissement et que djinn ne se volatilisât sous ses yeux à le tout jamais à le ce moment PROPN se rendit compte d’ une particularité importante de le décor à le laquelle très curieusement il n’ avait encore prêté aucune attention les rideaux de la pièce étaient clos faits d’ une lourde étoffe rouge sombre très ancienne sans doute usée par l’ âge le long de les plis jusqu’ à la trame ils masquaient complètement les surfaces vitrées qui devaient donner sur la rue pourquoi les tenait -on ainsi fermés en plein jour ",
"PROPN se garda bien de le tirer de son extase seulement il en profita pour regarder tout autour de lui espérant toujours voir antonia mais les portes étaient fermées et l’on n’ entendait aucun bruit derrière aucune de ces portes qui y décelât la présence d’ un être vivant il lui fallut donc revenir à le maître dont l’ extase se calmait peu à le peu et qui finit par en sortir avec une espèce de frissonnement —brrrou jeune homme dit -il et vous dites donc tressaillit ",
"nous avions beau dire nous ne pouvions jamais leur faire comprendre que c’ était pour regarder le ciel et la mer pour évaporer notre âme à le soleil pour sentir fermenter en nous notre jeunesse et pour recueillir des impressions des sentiments des idées que nous écririons peut-être ensuite en vers comme ceux qu’ ils voyaient écrits dans nos livres ou comme ceux que les improvisateurs de naples récitaient le dimanche soir à les marins sur le môle ou à la margellina vous voulez vous moquer de moi nous disait graziella en éclatant de rire vous des poëtes mais vous n’ avez pas les cheveux hérissés et les yeux hagards de ceux qu’ on appelle de ce nom sur les quais de la marine vous des poëtes et vous ne savez pas même pincer une note sur la guitare ",
"ce que nous vivions là et nous en étions conscients tous les c' était un peu de rab un sursis une parenthèse un moment de grâce quelques heures volées à les autres pendant combien de temps aurions -nous l' énergie de nous arracher ainsi du quotidien pour faire le mur combien de permissions la vie nous accorderait -elle encore combien de pieds de nez ",
"il tenait le mauvais bout! aucun texte de loi ne lui donnait prise sur PROPN c’ était un individu taré qui n’ avait jamais vécu que de vols et d’ expédients n’ empêche qu’ aucun délit nouveau sinon celui de vagabondage ne permettait de le poursuivre! et il avait raison avec son poumon il apitoierait tout le monde ",
"elle mit de l' argent à la caisse d' épargne le médecin de m. de lui déclara que sa femme se mourait d' une maladie de langueur il conseilla la distraction les eaux les bains de mer la comtesse ne voulut point quitter PROPN le comte achille avait bon cœur ",
"le paysage s' était modifié j' avais dépassé la région de les tours la mer déserte semée de rocs rouges d' aspect sinistre reflétait un ciel orageux strié de nuages noirs comme de la poix ou d' une couleur plombée et malsaine la chaleur était devenue suffocante de grands squales couleur de sang se jouaient autour de ma barque et je tremblais qu' il ne prit à l' un d' eux la fantaisie de m' attaquer "
] |
chaque jour elle a des fantaisies nouvelles ainsi vous savez qu’ elle ne veut plus qu’ on l’ appelle par son nom: catherine c’ est trop commun elle vous parle perpétuellement de choses qu’ on ne comprend pas et vous traite de le haut en bas parce qu’ on n’ est pas si savant qu’ elle elle emporte malles pleines de livres et d’ instruments de toutes sortes avec des bocaux ou ̀ il y a tant de vilaines drogues qu’ à la première douane on va pour sûr les arrêter comme anarchistes elle appelle cela de les réactifs pour ses expériences de chimie et puis des cartes à le n’ en plus finir et son piano sans compter la | [
"guitare de sa tante et de la musique tout wagner et puis et puis par exemple il n’ y a ni une aiguille ni un peloton de fil elle ne saurait qu’ en faire de le reste et elle compte trouver une femme de chambre là-bas ah! la pauvre petite lui a tourné la tête d’ apprendre tant de choses elle en sait long oui mais cela n’ empêche pas que j’ ai peur que son pauvre mari ne mange un jour de drôles de potages mme pichu riait de bon cœur mais mlle annette était montée elle allait elle allait c’ est sa vieille folle de tante qui l’ a mal élevée je le sais lien ce n’ est pas tout à le fait la faute de la petite pensez une femme qui fait des vers qui dit des choses encore plus incompréhensibles que sa nièce qui se pâme à le tout instant en roulant des yeux blancs et en parlant de son tendre cœur elle est archifolle je vous dis! seulement elle est bonne femme à le fond: tandis que la petite est maligne comme une teigne ",
"annette oui oui rageuse impatiente orgueilleuse et coquette avec cela il ne faut pas qu’ une épingle cloche dans sa toilette j’ en ai vu de dures allez! et je ne suis pas fâchée à le fond de leur départ alors ne leur faites pas manquer le train ma fille conclut mme pichu qui savait maintenant tout ce qui pouvait l’ intéresser ",
"allez vite leur chercher une voiture et priez le bon dieu pour que le voyage les rende raisonnables ainsi soit -il! répondit la petite femme de chambre mais j’ ai grand’peur que pour mlle rosita tout à le moins il ne soit bien tard ii double tuile tombouctou est une belle ville c’ est connu de le moins il faut bien le croire puisque depuis un siècle les voyageurs se sont fait à l’ envi massacrer piller hacher écorcher pour pouvoir y faire seulement une villégiature ",
"c’ est aussi assurément un poste militaire et commercial enviable puisque la france s’ en est emparée que l’ angleterre en a grogné que l’ italie en a jauni et que l’ allemagne si elle en a pensé long n’ en a du moins rien dit de désagréable mais à le coup sûr et malgré tous ses avantages c’ est une garnison qui n’ est pas drôle c’ est du moins ce que pensait tout le régiment de le colonel verduron lequel régiment occupait la ville et s’ ennuyait ferme depuis tantôt un mois qu’ on ne s’ était pas battu aussi quand arriva le courrier ce matin-là je vous prie de croire qu’ il fut fêté semaines ",
"il y avait semaines que le facteur n’ était passé quel service mal fait dites! mais quand je dis le facteur il faut s’ entendre ce facteur très intermittent et pour cause était représenté par un convoi de soldats indigènes montés à le dos de chameaux et escortant à la fois les lettres de le pays les vivres les armes les munitions la pharmacie les vêtements indispensables à les troupes on ne traverse pas en effet le pays à le demi-soumis ou pas soumis de le tout qui s’ étend de saint-louis à le tombouctou comme on traverserait la place de la concorde les innombrables koko mâdou lolo et autres majestés nègres de le sénégal et de le niger ne savent pas toujours bien à le juste s’ ils sont alliés ou ennemis de la PROPN ",
"la sphère d’ influence anglaise est si près de la nôtre qu’ il se produit parfois des erreurs fâcheuses dans lesquelles on se prend réciproquement pour le ghéso ou le soho rebelles; enfin les maures et les touareg de le désert sont généralement à l’ inverse de sosie ennemis de tout le monde de toutes ces circonstances il résultait que les communications de les troupes de tombouctou avec le littoral étaient rares difficiles et surtout exigeaient l’ adjonction d’ une nombreuse escorte cependant ce jour-là les méharistes qui portaient le courrier s’ étaient détachés de le convoi quelques heures avant d’ atteindre le camp alors qu’ il n’ y avait plus à le craindre d’ attaque imprévue les braves garçons savaient bien avec quelle impatience ils étaient attendus et quelle joie causerait leur arrivée ",
"aussi pressèrent -ils les bonnes bêtes qu’ ils montaient; et conduits par un sergent de le régiment qui revenait d’ une mission à le saint-louis ils arrivèrent plus de heures avant leurs camarades tout le régiment faisait cercle autour d’ eux tous les grades se confondaient et les cris de bienvenue formaient un chœur à le faire fuir les singes dans les palmiers le colonel verduron tout le premier s’ impatientait de la lenteur avec laquelle les lettres sortaient des sacs et les vaguemestres avaient fort à le faire enfin ce moment de tohu-bohu passa; chacun eut sa part de la distribution ",
"puis les fourriers emmenèrent les méharistes se rafraîchir ce dont ils avaient grand besoin tandis que les laptots avaient pour les chameaux les mêmes soins que d’ autre part on avait pour les cavaliers le colonel avait lettres pour sa part: une de sa sœur une de sa fille les chères créatures quelle joie pour lui de recevoir de leurs nouvelles quelle tranquillité de les sentir là-bas dans la jolie petite maison de passy sous les ombrages frais de le jardin loin de le tumulte de paris loin surtout de le désert brûlant de ses luttes de ses dangers de ses horreurs ce lui était un vrai rafraîchissement quand la vie était par trop dure pour lui que de fermer les yeux et de se représenter sa jolie catherine en robe claire ses beaux cheveux dorés sur les épaules étudiant une leçon à le bord de la fontaine ou faisant un devoir sous la grande lampe à l’ abat-jour transparent ",
"ma chérie murmura -t-il en baisant la lettre de sa fille avant de l’ ouvrir que rosita est bonne de me la garder si bien et en père gourmand qui garde le meilleur pour la fin il ouvrit d’ abord la lettre de sa sœur voici ce que disait mlle dans un style à lequel on n’ atteint plus de nos jours mon frère bien-aimé lorsque vous recevrez cette lettre faible et infidèle messagère de le vol de mes pensées votre sœur et votre fille auront quitté pour jamais peut-être le sol sacré de la patrie c’ est un déchirement malgré mon stoïcisme bien connu mon cœur ne peut se le dissimuler "
] | [
"entre le chant céleste et le blasphème on n’ y voit pas vraiment clair c’ est un renoncement qui ne renonce pas le oui et le non n’ y sont pas démêlés et penchés là-dessus avec nos calottes de soie interminablement nous démêlons ce oui de ce non on dit que tout l’ occident y vient buter ",
"dès le lendemain cependant il s’ ennuya de trouver le métier à le tapisserie sur son chemin toutes les fois qu’ il entrait dans le boudoir ou qu’ il en sortait avec la figure calme et insignifiante de justine penchée sur le dessin passé de mode cette main qui tirait méthodiquement les aiguillées de laine lui donnait sur les nerfs il s’ en ouvrit à le son épouse c’ est une œuvre de piété répondit celle-ci de sa voix la plus évangélique —mais est -il nécessaire que cette œuvre de piété soit si près de vous ",
"on a annoncé hier un nouveau prédicateur récemment initié en effet le père enfantin et soit dit en passant c’ est bien le plus bel homme que j’ ai vu de ma vie après quelques mots insignifiants alla chercher le nouvel apôtre et le présenta à le public je regarde ce nouveau venu je ne puis en croire mes yeux je pousse chauvel et je lui dis regarde donc ce jeune homme eh bien c’ est charles me dit -il après s’ être frotté les yeux à le plusieurs reprises charles ",
"—oui mais moi je n’ étais pas une grande vedette alors on m’ a particulièrement soignée n’ a pas duré longtemps ou ans mais après j’ ai eu la tuberculose et a a fait encore ans de tranquillité et depuis ç a ne fait pas loin de ans qu’ on me laisse tranquille elle a ri et moi aussi pour minimiser ",
"quand le comte viendra vous chercher il nous préviendra de son arrivée –dans ce confessionnal ajouta -t-il à le voix basse est un chanoine de mes amis qui sera censé vous avoir retirée de la bagarre et mise sous sa protection dans cette chapelle ainsi tout est prévu pour tromper PROPN ces mots les larmes de la comtesse se séchèrent mais une expression de tristesse vint rembrunir son front .–on ne le trompe pas dit -elle ce soir il saura tout prévenez ses coups? ",
"un quart d’ heure après un petit tertre et une croix de bois noir marquaient seuls la place où il gisait le comte arthur lancelot arriva dans la soirée de ce jour à le halifax on lui apprit la fin prématurée de le fils de m. de le sault cette nouvelle le frappa comme un coup de foudre il pâlit chancela et serait tombé si on ne l’ avait soutenu ",
"mais dit victorine m. avait plusieurs fils PROPN c' est du commichon que je veux parler celui qui a été élevé à les établissements note petit commis méchant a ces mots madame robin —vous voudriez parier de m. james dit -elle avec stupeur —tout juste madame tout juste il aurait je ne puis croire cela —le brigand! s' écria louis-le-bon avec indignation; le brigand! ",
"je ne comprends rien à le cette lenteur PROPN répondait en souriant –mais ma chère cousine vous parlez comme une véritable enfant gâtée à le laquelle on a toujours obéi docilement et dont on n’ a jamais contrarié les caprices les plus singuliers croyez -vous que ce soit une petite affaire que de pourvoir à la nourriture à l’ habillement et à la sûreté de soldats dans un pays hostile et presque inconnu je trouve moi à le contraire que nous allons très vite –vous ne savez pas combien je souffre ",
"je lui avais bien dit que cela lui jouerait de mauvais tours mais ventrebleu! j' aurais plutôt arrêté un boulet que de lui faire entendre raison le colonel ne répondait rien mais il commençait à le croire que mullern était meilleur pour se mesurer avec l' ennemi que pour faire une éducation enfin ils arrivèrent à le strasbourg où ils apprirent que PROPN était parti depuis peu pour paris le colonel sans s' arrêter prend la route de la capitale avec et arrivés à le paris ils sont informés que henri en est reparti la veille pour retourner à le strasbourg retournons aussi à le strasbourg dit le colonel à le mullern.—ah! citadelles ",
"comment se fait -il qu’ il ne pionce pas aussi lui qui dormirait le dargif dans un seau de fumant je lui demande je peux pas soupire -t-il j’ ai du vague à l’ âme eh dis remonte -toi pépère ta baleine ne va pas aimer tes airs lamartiniens c’ est pas elvire la mère il hoche la tête "
] |
il ne serait jamais un homme d’ action ne valait -il pas mieux l’ envoyer à le sénat qu’ à la chambre puis on fit remarquer l’ avantage considérable qui résulterait pour la représentation sénatoriale de le département de comprendre un de les plus importants industriels de la région dont j’ influence s’ étendait jusqu’ à la frontière de l’ est grâce à les usines réunies dont il avait l’ administration en outre il fallait assuraient quelques-uns des hommes d’ affaires à le sénat plutôt que des harangueurs bientôt les journaux répétèrent ce que l’on disait tout bas | [
"on lâchait ostensiblement la candidature renneville pour se rallier à le celle de le grand industriel il y eut de l’ agitation dans une réunion électorale organisée à le melun par le député qui fut quelque peu malmené par certains orateurs surgissant tout à le coup a où m. renneville comparut devant ses électeurs sous le prétexte de rendre compte de son mandai et en réalité pour obtenir le vote d’ un vœu recommandant sa candidature à les électeurs sénatoriaux le député fut très vivement pris à le partie on lui reprocha jusqu’ à l’ origine de nationalité de sa femme qui était anglaise on l’ incrimina de le fait d’ avoir été en désaccord avec les sénateurs de le département à le sujet de le vole de le dernier budget ",
"on trouvait qu’ il n’ avait pas assez énergiquement défendu à la chambre le vole de la loi militaire l’ agitation se continua à le dehors dans les communes la candidature morisset faisait des progrès immenses personne ne pouvait voir dans ces manœuvres la main de noirélalile c’ était lui cependant qui faisait tout il avait amené avec lui journalistes parisiens spécialement embauchés pour la campagne ",
"il les avait fait admettre dans la presse locale et payait très cher leurs articles en faveur de le tréfileur puis il avait trouvé un électeur influent conseiller d’ arrondissement de provins qui s’ était mis à la tête de le mouvement et faisait pour la candidature morisset une propagande considérable l’ opinion avait été bouleversée en quelques jours maintenant on ne parlait que de le grand industriel dont on considérait le succès comme assuré morisset trouvait cela tout naturel ",
"il n’ attribuait qu’ à ses mérites et à sa haute situation de fortune le succès qu’ il obtenait le château que morisset avait acheté était une ancienne résidence princière il attendait avec confiance le jour de le scrutin enfin le dimanche fixé pour l’ élection arriva morisset était arrivé depuis la veille à le melun avec son fidèle vasselin ",
"ils étaient descendus tous les à le grand hôtel de PROPN le plus considérable de la ville les journaux de le malin pronostiquaient ouvertement le résultat de le scrutin qui allait avoir lieu dans la journée ils annonçaient comme absolument certain le succès de la candidature de le riche industriel m. paraissait absolument rassuré et ne doutait pas de son élection son secrétaire l’ affirmait à le tous ceux qui venaient l’ interroger ",
"il annonçait qu’ à le château de pecqueux une grande fête était déjà préparée pour célébrer cette élection dès qu’ elle serait proclamée il disait vrai le directeur de l’ union de les aciéries tréfileries forges et hauts-fourneaux de l’ est avait convié pour le soir PROPN le conseil d’ administration de sa société les plus gros actionnaires ses amis et ses voisins et tous les chefs d’ ateliers contremaîtres et ouvriers de son usine le château que morisset avait acheté était une ancienne résidence princière datant de le dix-septième siècle ",
"située à le bout d’ une vaste allée de marronniers séculaires sa haute grille en fer forgé ouvrait sur un parc admirable étagé en une série de terrasses à le balustrades en pierres par lesquelles on accédait à le mamelon sur lequel s’ élève le château dont la lourde masse couronne le sommet le mauvais goût de parvenu de son propriétaire actuel n’ avait pas su conserver à le ce superbe édifice le cachet admirable que son architecte lui avait donné et que le temps avait consacré il avait restauré la façade blanchie maintenant comme celle d’ une construction moderne rehaussée de sculptures ridicules qui la surchargeaient et rendue criarde par les ors brutaux qu’ il avait fait accrocher à les balustrades de les balcons et de les fenêtres le péristyle disparaissait écrasé sous le dôme de verres multicolores d’ une marquise immense qui lui donnait l’ air d’ une serre chaude les crêtes de la haute toiture étaient dorées et à le sommet de les tourelles s’ agitaient des girouettes également dorées portant le chiffre prétentieux de le maître ",
"dans le parc la même manie de restauration inspirée par un pareil mauvais goût avait tout transformé le marbre de les anciennes statues mythologiques qui se dressaient de distance en distance avait été soigneusement nettoyé et leurs piédestaux dégagés de les épais rideaux verts dont le lierre les avait enveloppés a ces statues œuvres magistrales d’ autres avaient été adjointes choisies stupidement parmi les groupes ou les sujets à le effet de les plus récentes expositions à un coquet temple grec en pierre rose un kiosque en fer faisait pendant aujourd’hui même dans le tracé complètement refondu de les pelouses et de le jardin d’ ornement l’ esprit prétentieux et sot de le propriétaire actuel se faisait sentir ",
"c’ est dans ce cadre que devait avoir lieu la fêle que morisset comptait donner pour célébrer son élection tours de scrutin furent seulement nécessaires ils eurent lieu successivement comme le prescrit la loi pour l’ élection de les sénateurs les opérations de le vote étaient présidées par un conseiller de préfecture ami de morisset désigné à le dernier moment en remplacement de celui qui avait été primitivement annoncé et qu’ un empêchement subit avait retenu à le premier tour m. n’ obtint pas la majorité absolue des suffrages "
] | [
"pourquoi n’ était -elle pas allée jusqu’ à le bout de son aveu et avait -elle inventé alors ce roman inimaginable peut-être du reste était -ce un peu ma faute si elle n’ avait jamais malgré toutes mes prières qui venaient se briser à sa dénégation voulu me dire j’ ai ces goûts c’ était peut-être un peu ma faute parce que à le balbec le jour où après la visite de mme de cambremer j’ avais eu ma première explication avec albertine et où j’ étais si loin de croire qu’ elle pût avoir en tous cas autre chose qu’ une amitié trop passionnée avec andrée j’ avais exprimé avec trop de violence mon dégoût pour ce genre de mœurs je les avais condamnées d’ une façon trop catégorique je ne pouvais me rappeler si albertine avait rougi quand j’ avais naïvement proclamé mon horreur de cela je ne pouvais me le rappeler car ce n’ est souvent que longtemps après que nous voudrions bien savoir quelle attitude eut une personne à un moment où nous n’ y fîmes nullement attention et qui plus tard quand nous repensons à le notre conversation éclaircirait une difficulté poig",
"je perds tout sens pratique et tout courage à le lutter ainsi contre un ennemi inconnu –ne vous désespérez pas trop. comment voulez -vous que je fasse quand je vois mon beau-père plongé tout entier dans ses recherches paraître se désintéresser de la santé de sa fille et ne m’ apporter dans la terrible situation ou je me trouve aucune aide aucun secours –ne vous désespérez pas vous dis-je sans pouvoir vous l’ expliquer plus clairement car je crains de me tromper je puis vous assurer que je m’ occupe de lucienne et que je crois être sur la trace de les ennemis qui la tourmentent peut-être même que dans quelques jours j’ aurai la joie de vous apporter la certitude de sa guérison si vous pouviez dire vrai murmura ned les larmes à les yeux ",
"il ne pourrait jamais obéir à une femme qui parlerait à le nom d' un droit et en vertu de le principe d' autorité qu' une femme lui demandât n' importe quoi comme un service il se jetterait à le travers le feu ou l' eau pour le faire mais qu' elle lui demandât la même chose sans qu' il pût recevoir d' elle un remercîment ou un sourire il ne le ferait pas dans ces conditions madame de lucillière l' appelant: mon bon horace en lui disant je compte sur vous devait produire sur lui une vive émotion —que puis -je pour madame la marquise ",
"t’ a des moments je me demande pourquoi tu n’ ouvrirais pas un cabinet de voyante extralucide il rame droit sur le large j’ espère ardemment qu’ aucun poulardin n’ interviendra pendant les quelques minutes qui vont suivre car nous nous trouvons impitoyablement exposés sa majesté me considère sournoisement en tirant sur ses bouts de bois ",
"un songe lourd de sang; d' un sang épais comme une boue alors le gisant attend que se délie ce songe que s' allège et se calme son sang et que le ciel et la terre coordonnent à le nouveau leurs mouvements il attend comme attendent les bêtes sans pensées ni questions depuis longtemps depuis toujours il vit soumis à son corps à son corps plein d' excès ivre d' oubli et d' obscures jouissances légende son corps –force et beauté ",
"il n’ était que grièvement blessé la porte se rouvrit il y eut des cris je fus agrippée par des mains féroces j’ entendis encore la voix effroyable de qui donnait des ordres ",
"courir à le corral et mettre en liberté les animaux qu’ il renfermait avant heures de le matin ils étaient arrivés à le corral d’ effroyables hurlements indiquaient assez quelle épouvante terrifiait les mouflons et les chèvres PROPN un torrent de matières incandescentes de minéraux liquéfiés tombait de le contrefort sur la prairie et rongeait ce côté de la palissade la porte fut brusquement ouverte par ayrton et les animaux affolés s’ échappèrent en toutes directions une heure après la lave bouillonnante emplissait le corral volatilisait l’ eau de le petit PROPN qui le traversait incendiait l’ habitation qui flamba comme un chaume et dévorait jusqu’ à le dernier poteau l’ enceinte palissadée ",
"sachant que toute vérité n’ est pas bonne à le dire je m’ abstiens de lui répondre il prend mon ahurissement pour de l’ admiration et cherche une pose altière dis mec insiste -t-il j’ ai pas de l’ allure et de bomber le torse comme un crapaud-buffle a fait craquer le survêtement huilé quand il remue à l’ intérieur de ce machin-là on dirait un vieux cheval qui bouffe des gaufrettes ",
"PROPN se plaignait toujours de la soif plein de sécurité il faisait face à le feu de la cheminée et nous tournait le dos pendant que derrière lui je préparais le vin sur la table il me dit en bâillant: vous connaissez madame de tranchant pour avoir été fois chez elle de ma part j' ai couru tout le jour après elle sans parvenir à la joindre je ne puis différer mon départ un moment de plus je dois être à le PROPN dans le plus bref délai ",
"je comprends fort bien que maître jean jappeloup qui s’ est posé en farouche ennemi de mon entreprise et qui passe sa vie à le déclamer contre le père cardonnet en ta présence et tu pourrais m’ en donner des nouvelles veuille te persuader de me faire quitter ce pays ou ̀ il paraît que par malheur ma présence le gêne mais toi mon savant et mon philosophe où veux -tu me conduire? quelle colonie voudrais -tu fonder? et dans quel désert de l’ amérique prétendrais -tu porter les bienfaits de ton socialisme et de mon industrie –on pourrait les porter moins loin répondit émile et si l’on voulait sérieusement travailler à la civilisation de les sauvages vous en trouveriez sous votre main mais je sais trop mon père que cela n’ entre pas dans vos vues pour revenir sur un sujet épuisé entre nous "
] |
le sénateur aussi mais lui il a changé d’ avis en route ceci dit je suis prêt à le faire ce que tu me proposeras –tu es gentil dit lil je venais justement te dire que j’ avais oublié une course très importante et que tu peux jouer à le plouk tout de même et sans remords –tu as encore minutes demanda wolf | [
"est une course expliqua lil je suis forcée j’ ai rendez -vous –tu as encore minutes demanda wolf –bien sûr répondit pauvre sénateur ",
"je savais qu’ il serait malade –pas malade réussit à le dire le sénateur derrière son buisson intoxiqué c’ est différent est dis que la cuisine était mauvaise ",
"–la terre l’ était grommela le sénateur et il se remit à le glapir –on va se promener ensemble avant que je ne parte dit lil où va -t-on –où on veut dit il se leva en même temps que lil et laissa tomber ses cannes dans la petite voiture ",
"–je reviens dit -il à le sénateur prends ton temps et ne te surmène pas –pas de danger dit le sénateur bon dieu j’ ai les pattes qui tremblent que c’ en est une horreur ",
"ils marchèrent à le soleil de grandes prairies s’ enfonçaient comme des golfes dans des futaies d’ un vert obscur les arbres de loin paraissaient serrés les uns contre les autres et on aurait voulu en être un par terre c’ était sec et brindilleux ils avaient laissé à le leur gauche le terrain à le ploukir un peu en dessous car le sol s’ élevait ou personnes ploukaient consciencieusement avec usage de tous les accessoires ",
"–si on parlait d’ hier dit tu t’ es bien amusée –très bien dit en sautant j’ ai dansé tout le temps j’ ai vu dit avec lazuli je suis très jaloux ils prirent vers la droite pour entrer dans le bois ",
"on entendait les piverts jouer à les petits papiers en morse qu’ est -ce que tu as fait avec folavril toi? dit lil en contre-attaque –dormi sur l’ herbe –elle embrasse bien demanda lil –tu es bête dit je n’ y avais même pas songé ",
"rit et se serra contre lui en marchant à le même pas et ceci la forçait à des écartèlements sérieux –je voudrais que ç a soit toujours les vacances dit -elle je voudrais tout le temps me promener avec toi –tu en auras assez tout de suite dit wolf tu vois déjà une course à le faire ",
"–c’ est pas vrai dit lil c’ est un hasard tu préfères ton travail tu ne peux pas rester sans travailler te rend fou "
] | [
"voilà une complication à le laquelle il était loin de s’ attendre en se rendant chez m. rodrigues devenir l’ ami de le mari et rester l’ amant de la femme le révoltait c’ était une de les choses pour lesquelles il éprouvait le plus d’ horreur; sa nature franche ne pouvait se plier à le ce continuel mensonge à le cette tromperie de tous les instants sont front couvert de rougeur à le cette seule idée eût bientôt dévoilé son secret ",
"il faut bien prévoir ces petites choses puis nous allâmes faire une petite promenade avant le dîner à le dîner qui fut un peu froid je remarquai que m. briodet était très-préoccupé d’ une humeur exécrable il m’ avait déjà semblé à le notre entrevue de le tantôt que son neveu dupertuis avait considérablement baissé dans son esprit l’ aventure comique de la négresse la querelle dans laquelle dupertuis s’ était brusquement jeté semblaient avoir laissé une impression mauvaise sur l’ esprit pratique mais éminemment bourgeois de le négociant ",
"les enfants sont nés le même jour et peut être que le mien il n’ acheva pas car on frappa doucement à la porte c’ est le médecin pensa jean le saint homme de dieu marche par tous les temps quand on a besoin de lui ",
"–bon dit sophie on va tout reprendre à le zéro vous voulez bien –mais on est déjà à le zéro! à le fond il n’ est peut-être pas si con que un minuscule pourquoi pas s’ insinue dans l’ esprit de sophie mais avant il faut savoir: sa principale qualité pour l’ heure c’ est d’ être mutable hors de métropole ",
"–bon débarras s’ exclama constant en se frottant les mains il devient de plus en plus insupportable et voudrait tout faire plier devant lui ce poseur-la tu penses comme il tombe bien avec moi! je le remets carrément à sa place et plusieurs fois par jour encore! –tu as joliment raison ",
"–quelle est cette femme demanda -t-elle à le tournehem –je l’ ignore mon enfant pourquoi me demandes -tu cela? pour rien fit jeanne qui à le aucun prix ne voulait inquiéter son père a cet instant elle vit quelqu’un s’ incliner devant elle en murmurant: –permettez -moi madame de déposer à le vos pieds mes très humbles et respectueux hommages l’ homme qui parlait ainsi se redressa alors et jeanne reconnut le comte de saint-germain ils étaient arrivés à le bout de le grand salon à l’ entrée d’ une sorte de pièce qui était réservée pour le roi à le cas où sa majesté eût été indisposée ou simplement eût voulu se reposer ",
"je sonne à la maison connue mon entrée interrompt le trio de violon violoncelle et piano que jouent blondes sœurs et leur père on se lève en tumulte c’ est vous comment? pourquoi? toute seule? attendez laissez -moi dire et excusez-moi je leur conte mon emprisonnement ma fuite le brevet de les blondines s’ amusent comme de petites folles ",
"la misérable éducation de nos princes de la branche aînée depuis les rendait incapables de supporter une contradiction de s' exprimer comme tout le monde et de se mêler à le reste de les hommes cependant les hauteurs de sèvres et les terrasses de bellevue se couronnaient d' hommes de le peuple on échangea quelques coups de fusil le capitaine qui commandait à l' avant-garde de le pont de sèvres passa à l' ennemi; il mena une pièce de canon et une partie de ses soldats à les bandes réunies sur la route de le point de le jour alors les parisiens et la garde convinrent qu' aucune hostilité n' aurait lieu jusqu' à le ce que l' évacuation de saint-cloud et de sèvres fût effectuée ",
"l’ autre soir il me faisait remarquer la vigueur de les nombreux merisiers qui croissent à l’ état presque sauvage sur le territoire de la commune ne fournissant guère leurs fruits que pour les gamins et les moineaux ces gamins de l’ air savez -vous me dit -il que ces arbres -là viennent chez nous merveilleusement et que bien greffés à le lieu de merises ils rapporteraient des cerises je m’ empressai de répondre qu’ à la saison j’ irais demander des greffes à le jardin de l’ école normale très bien s’ écria l’ abbé nous en préconiserons l’ emploi ce sera un nouveau service rendu à la commune par —par son pasteur interrompis -je ce seront les cerises de m. le curé diplomatie! ",
"peu après une lame énorme embarquant par la joue de bâbord balaya le pont démolit en partie la dunette et emporta matelots qu’ on ne put sauver l’ intention de le capitaine steward avait été de chercher un abri derrière l’ île de les états dans le détroit de lemaire il se croyait certain de sa situation en latitude le point ayant été fait dans la journée cette route avec raison lui paraissait préférable pour doubler le cap et remonter ensuite vers la côte australienne la nuit la bourrasque redoubla de violence toute la voilure avait été serrée sauf la misaine et le petit hunier à le bas ris et le trois-mâts courait vent arrière ce moment le capitaine pensait être encore à le plus de milles à le large de la terre "
] |
il retroussait la manche droite de sa blouse tout en parlant et il en sortait un bras maigre et long qué que tu fais donc mais mouchette sans lui répondre retroussa également la manche droite de le bourgeron de la cigale et mit à le nu un bras formidable monstrueux assemblage de muscles saillants comme des cordes à le puits et de nerfs d’ acier enchevêtrés les uns dans les autres a -t-il de les idées tu veux nous tatouer le biceps? non je veux piger fit l’ enfant en plaçant son bras à le côté de celui de le géant | [
"celui-ci se mit à le rire mais il se prêta à sa fantaisie c’ est assez drôle tout de même! répliqua mouchette qui ne riait pas une allumette et un mât de cocagne pas vrai? dame le fait est que tu ne pèses pas lourd ",
"eh bien ma vieille souviens -toi de ce que je te dis: le jour où ceci il montrait son poignet et sa main droite s’ en prendra à le cela et il montra la poigne énorme de la cigale ceci brisera cela comme un goulot de bouteille vrai? répondit l’ autre qui s’ amusait de l’ air sérieux de le gamin et comment t’ y prendrais -tu moumouche ainsi fit mouchette ",
"et pins rapide que l’ éclair il se glissa passa entre les jambes de le colosse solidement arcbouté et lui bondissant à le califourchon sur les épaules il lui posa sur le crâne la gueule béante d’ un revolver à le coups en v’ de la gymnastique dit la cigale qui ne tourna même pas la tête de le côté de le voyou faudrait voir à ne pas jouer avec les armes à le feu tu pourrais te blesser petit mouchette dégringola de le haut de son perchoir et se retrouva en un instant sur ses jambes t’ es un rude mâle sais -tu la cigale ",
"je le sais si j’ ai jamais besoin d’ un coup de main je peux -t’ y compter sur toi? pour le bien toujours je laisse le mal à le coquillard je suis le fils de la pacline c’est-à-dire son fils enfin je mange son pain et je ne veux pas gagner le mien plus malhonnêtement qu’ elle la pauvre femme alors pourquoi portes -tu des outils à le bouches comme celui-là dans ton portefeuille ",
"c’ est un cadeau qu’ on m’ a fait qui une riche anglaise dont j’ ai retrouvé le kings charles je lui rapporte son caniche elle pleure de joie dans mon sein et m’ offre de l’ argent merci bien que je lui fais je reçois rien des femmes portant jé volé récompenser ",
"il y avait ce joujou sur la cheminée je lui dis: eh ma bonne dame donnez -moi ce machin-là le revolver de donné à le vô tôt de même et t’ a servi? a rien mais l’ avenir est à le dieu et le revolver est à le moi ",
"c’ est égal la morale de la chose la il n’ y a pas de poigne grosse comme la tienne qui soit plus forte qu’ une de ces petites balles pointues savoir j’ en ai reçu pas mal de balles dans ma carcasse et je suis encore bon de le poignet mais ce n’ est pas tout ce n’ est pas de ça qu’ il s’ agit ",
"de quoi alors j’ ai à causer un brin avec toi petit vas-y carrément je t’ écoute oui mais là sérieusement va être embêtant attends un peu que je me leste mouchette chercha la bouteille mais il se souvint que le gourdin de coquillard l’ avait brisée et en avait répandu le contenu sur le plancher qui s’ était empressé de la boire jusqu’ à la dernière goutte gueusard de coquillard! ",
"fit -il veux -tu que je descende chez le pharmacien chez le pharmacien c’ est comme a que maman appelle le liquoriste non t’ as assez bu et tant mieux s’ il ne reste plus d’ eau-de-vie la pacline en jeûnera ce soir "
] | [
"son excellence écrit en hâte à son secrétaire particulier engagez sur l’ heure la duchesse de PROPN à le dîner pour jeudi le départ de cette seconde dépêche fait naître de nouveaux commentaires le ministre de saint-domingue à le ministre de la jamaïque avez -vous remarqué que fois déjà son excellence a expédié des avis à le dehors le ministre de la jamaïque si je l’ ai remarqué si je l’ ai remarqué où avez -vous dîné hier le ministre de saint-domingue ",
"une feuille de tilleul tombe sur quoi tu as tiré —sur le sanglier vois -le là-bas l’ enfant de pute lure calme bleue domine le pays bouchant l’ ouest de son grand corps de montagne insensible des vautours gris la hantent ",
"il sera tranquille il sera patient la patience est faite d’ espérance donc ensemencez les villages d’ évangiles une bible par cabane que chaque livre et chaque champ produisent à le eux un travailleur moral ",
"je me regarderais comme le plus grand sot de la terre si sachant ce que je sais faisant ce que je fais je m’ exposais de gaieté de cœur à le devenir un monsieur jauches et un comte de serzelles —je comprends mais avec tes nouveaux principes d’ économie conjugale comment oses -tu avoir pour maîtresses femmes mariées —je les quitte dès demain par vertu par ce que tu voudras je ne les aime plus ",
"maintenant qu’ il pense à le ce qui s’ est passé qu’ il peut penser parce qu’ il n’ est plus accaparé corps et âme par la conduite d’ un char de tonnes dans une grande ville à le feu et à le sang il constate combien l’ événement diffère de ce qu’ en dirait quelqu’un qui ne l’ a pas vécu il se rappelle qu’ il n’ entendait à le peu près rien à le cause de le vacarme de la dépression brutale engendrée par les tirs que le dehors se ramenait à les étroites scènes découpées par les fentes de sa coupole garnies de verre épais qu’ il lui fallait de surcroît lutter contre les cahots les nausées qui l’ ont plié sur son siège repérer le danger tapi dans le damier de les fenêtres sous des tramways qu’ PROPN ferait disparaître dans une bourrasque de brique et de marbre pilés de flammes rouge sombre d’ épaisse fumée ce qu’ ils ont fait il n’ entend pas que des types qui sont restés le derrière sur leur chaise dans les bureaux de l’ union de les écrivains le traitent encore à le leur manière le rendent méconnaissable le leur retirent à le eux qui savent parce qu’ ils o",
"ils ne s’ attardèrent pas davantage sous l’ averse qui les inondait de la tête à les pieds ils escaladèrent le fauteuil et passèrent dans le conduit là ils se secouèrent PROPN prit les devants tenant à la main le falot qu’ il avait eu soin d’ emporter en le préservant de l’ averse sous son manteau il conduisit le jeune homme à l’ autre extrémité de le boyau près de la porte qui les séparait de la rivière ",
"en passant devant la porte de la cave il sourit; il s’ assura cependant de la solidité de le crochet qui fermait cette porte dehors il marcha à le pas lents dans l’ air frais de le matin sur les trottoirs déserts il était environ heures PROPN passa une journée atroce il dut lutter contre le sommeil accablant qui le saisit dans l’ après-midi à son bureau ",
"—eh bien ces lettres écoutez m. de samereuil! écoute germaine ces lettres étaient non de celle que tu accusais ces lettres avaient été écrites par ma mère berthe de les chaslets à le son amant et elles prouvaient que moi voleur de nom j’ étais le fils de cet amant germaine comprends -tu maintenant m. de samereuil était foudroyé germaine avait poussé un cri et s’ était affaissée sur le parquet ",
"on la regardait comme l’ œuvre d’ un visionnaire mes amis étaient toujours fort honnêtes avec moi mais ils se tenaient dans une réserve désespérante ils écoutaient avec patience mes explications mais leur contenance indiquait l’ incrédulité la plus complète comme j’ avais l’ occasion tous les jours de parcourir le chantier où mon bateau était en construction je prenais assez souvent le plaisir de m’ approcher sans me faire connaître des groupes d’ étrangers oisifs qui se formaient en petits cercles et j’ écoutais les différentes questions qu’ on s’ adressait sur le but de le nouveau bâtiment la règle générale était d’ en parler avec mépris d’ en plaisanter ou de le tourner en ridicule ",
"quand j’ en ai fait la remarque patrice a eu le même petit rire ce rire qui signifiait bien joué tu m’ as reconnu preux et corniaud c’ est moi j’ ai regardé les planches une par une c’ était de la bande dessinée pour enfants un peu vieillotte mais d’ un trait délicat et sûr et d’ une incroyable modestie je dis incroyable je devrais dire incompréhensible c’ est quelque chose que je ne peux pas comprendre "
] |
le lendemain rude agricole a repris son service en disant: en avant pour le cinquantième cette charmante parole lui a valu les applaudissements de tout le village accouru sur ces lieux charmants on ne saurait penser à le tout caromel blanc ans tailleur à les cinq-êpis souffrant d’ une violente migraine a avalé hier soir comprimés d’ aspirine mais ayant négligé de les sortir de leur tube la médication est restée sans effet | [
"une souscription est ouverte m. le comte adhémar de le rut est rentré pour quelques jours en son château afin de se reposer des fatigues de la saison balnéaire il exercera son droit de cuissage mardi jeudi et samedi courants les jeunes gens sont admis mercuriales de le pain franc la quantité. ",
"bœuf francs le morceau pommes de terre francs le tas radis franc le fragment ficelle franc le bout pour rire un peu. qu’ est -ce qui s’ occupe des bagages dans les gares ",
"c’ est un voleur parce qu’ il dévalise des valises qu’ est -ce qui ressemble à une pomme c’ est un garçon de café parce qu’ on l’ appelle avec son couteau on la pelle avec son couteau se présentera à le domicile tous les jours de à le il ne néglige rien et demeure expressif résultat garanti ",
"le colonel pot et la colonelle ont le plaisir d’ annoncer à le leurs aimables invités d’ hier que le soldat de deuxième classe louis a été puni de jours de prison pour avoir remplacé le sauternes par de l’ eau de javel la croix cette regrettable erreur étant ainsi réparée le colonel pot et la colonelle prient leurs aimables invités d’ hier de repasser dans la soirée pour terminer le dindon il en reste encore quelques bons morceaux marcel ans actuellement en villégiature à le vient de terminer la lecture de le e volume des misérables tous nos compliments à le ce jeune représentant de l’ intelligence française ",
"m. curieux fontaine notaire à le pinceau avertit les commerçants d’ ici et d’ ailleurs qu’ il ne paiera plus les dettes de sa femme qui telle une gourgandine court la prétantaine avec un bravache alcoolique de telles mœurs semblent se répandre de plus en plus dans nos contrées le fléau n’ épargne plus le berceau de nos ancêtres qui reposent maintenant dans la tombe il faut songer à le réagir contre le dévergondage de les nouvelles couches et les entreprises insubordonnées et lascives de les sous-officiers bicyclistes ",
"communiqué codicille franc-maçon a été vu jeudi dernier accomplissant ses besoins naturels contre le mur de le cimetière d’ enfoui cette nouvelle preuve de l’ irrespect de la maçonnerie judaïque et proboche envers la meilleure et la plus saine de nos institutions ne pouvait être passée sous silence est -ce votre cas? travaillant tard le soir à des études archéologiques j’ avais pris l’ habitude de boire de le café très fort peu à le peu je sentis des mouvements tumultueux de le cœur qui me rendaient très pénible l’ exercice de mon ministère le médecin de le chef-lieu me recommanda de l’ eau pure sans caféine mes troubles ont disparu et il me semble que j’ ai retrouvé ma jeunesse tant je me sens dispos ",
"m. le curé de v... ressentez -vous comme cet ecclésiastique des malaises inexplicables supprimez -les en vous mettant à l’ eau pure sans caféine en vente dans toutes les bonnes pharmacies le litre fr. si le café est bon chez jean-baptiste averse il est encor meilleur à le café de le commerce ",
"communiqué pourquoi négliger votre esthétique après votre mort? prenez soin de vos os songez que dans ans ans ou plus vos restes seront peut-être exposés dans un musée ne voulez -vous pas y paraître avec tous vos avantages grâce à la potion de les éternels vous vous préparez un squelette d’ aspect plaisant et garanti incassable ",
"il fera l' admiration de les générations futures le flacon de litres prix à le débattre s’ adresser à le docteur effaré rue des mages paris après avoir attentivement lu ce fragment de le petit écho de narcense en fit usage et le jeta dans le trou puis monta se coucher heures ils ne sont pas encore rentrés "
] | [
"le monsieur également la voiture fila par l’ autre bout de la rue c’ est drôle dit un mannequin je passe tous les jours là-devant je n’ ai jamais vu la moindre plaque de docteur sur une maison le docteur bricou à le bis tu connais toi? ",
"je ne vous redirai pas les provocations brutales et la morgue insolente de les autorités anglaises car vous connaissez déjà les détails de cette lutte glorieuse de le paysan canadien contre les prétentions insensées de le gouvernement britannique le village de contrecœur se levant à la voix de le grand tribun populaire louis-joseph s’ était préparé pour la lutte et formait avec saint-denis et saint-charles le centre de l’ insurrection un brave cœur amable marion marchand de le village s’ était mis à la tête de le mouvement et avait fait un appel pressant à le tous les jeunes fermiers de les alentours on avait organisé en secret une compagnie militaire et l’on faisait l’ exercice chez moi dans ma grange marion avait été nommé capitaine des patriotes et je le secondais en qualité de lieutenant ",
"jamais le petit paul –comme on l’ appelait dans la famille –n’ avait soupçonné la liaison de son frère il considérait madame de barroy avec cette admiration méfiante inavouée ou inconsciente qu’ éprouvent pour ceux qu’ ils appellent dédaigneusement les nobles la plupart de les bourgeois français tout en étant parfaitement à l’ aise avec elle il se l’ imaginait d’ une espèce autre que la sienne et puis il ne voyait pas très souvent la jeune femme et il ignorait à le quel point son existence était mêlée à le celle de jacques il savait que charlotte était l’ amie préférée de son frère mais il ne voyait pas à le delà ",
"—ce correspondant ajoutait que ma femme avait donné un rendez -vous à le son amant et qu’ il ne tenait qu’ à le moi de la surprendre chez lui aujourd’hui entre heures et heures j’ y ai couru et je n’ y ai trouvé que m.de saint-briac mais de loin je l’ avais vue entrer une querelle violente s’ est élevée entre l’ homme qui fut mon ami et à le moment où nous allions en arriver à des voies de fait mademoiselle est sortie de la chambre ou elle s’ était cachée en m’ entendant sonner —vous rose! dit mériadec en s’ adressant à la jeune fille ",
"ce matin encore à le dos de l’ ambassade de le vietnam ou diplomates en survêtement ont fait leur tai-chi comme tous les jours mais à le présent de l’ autre côté de la grille de l’ ambassade il n’ y a rien qu’ un panneau de basket cloué à un arbre une balançoire dissymétrique et un coffre-fort rouillé renversé sur le dos sur fond de grand mur en ciment vide avec une chaise vide posée devant il semble faire plus chaud plus humide au-delà de cette grille comme si l’ ambassade produisait un microclimat de sud-est asiatique baumgartner de toute façon ne regarde le monde que d’ assez loin s’ il observe les gens il fait le mort et ne salue personne excepté chaque lundi en lui remettant son volumineux loyer le dentiste retraité de le rez-de-chaussée qui lui loue son étage à la semaine ",
"j’ aurais fini par attraper le cafard le dimanche matin les compagnons que le hasard avait réunis dans de si singulières circonstances procédèrent longuement et paresseusement à le leur toilette ils déjeunèrent sans se presser comme de vrais rentiers suivant l’ expression de mike puis ils sortirent pour aller flâner à le travers la vallée martial persuadé qu’ à le cours de cette promenade il allait faire d’ intéressantes découvertes était d’ excellente humeur et répondait sans impatience à le bavardage de son camarade dont la conversation pourtant n’ était guère variée laissant derrière eux les baraquements qui constituaient la demeure personnelle de le maître et qui eux aussi étaient entourés d’ une haute palissade ils traversèrent cette bande de terrain qu’ on eût dit ravagée par un incendie et s’ engagèrent sous l’ ombrage de les grands arbres ",
"puis sur cette proposition qui faisait les affaires de tout le monde les colporteurs rechargèrent assez maladroitement leurs balles sur leurs épaules et l’ un en savoyard l’ autre en piémontais prirent avec force saluts et actions de grâce congé de l’ auguste assemblée seulement pendant les préparatifs de départ marguerite avait disparu et le piémontais chercha vainement des yeux la princesse à le moment où se refermait derrière lui la porte de le salon s’ était passée l’ étrange scène que nous venons de raconter mais arrivé dans l’ antichambre il fut accosté par un page qui lui mettant le bout de le doigt sur l’ épaule lui fit signe de déposer son fardeau près de la banquette de bois sculpté qui régnait autour de l’ appartement et de le suivre le colporteur obéit déposa sa balle à l’ endroit indiqué et à la suite de le page s’ engagea dans un corridor percé de plusieurs portes à le bruit de ses pas une de les portes s’ ouvrit et il se trouva en face de la princesse marguerite ",
"la mer et c’ est tout la mer indestructible elle avise une jeep de camarades qui partent vers le front le front c’ est un drôle de mot on se défend on est assiégé ",
"à le sol pas une route pas une ferme pas une tache verte le deuxième désert le plus sec de le monde le premier c’ est l’ antarctique étoffe rouge déchirée de noir canyons éboulements fissures et matelassée par endroits collines rochers montagnes guetter comme un enfant les kangourous lentement ils approchent en avion et en bateau nous nous rétractons ",
"a leur tête courait saint-priac corignan près de lui une joie terrible déferlait dans le cœur de saint-priac aborda le chapeau à la main il marcha jusqu’ à le banc d’ où elle le voyait venir sans étonnement sans étonnement pourquoi eu ̂t-elle été surprise de le voir puisqu’ elle l’ attendait elle savait qu’ il viendrait "
] |
le lardon marque le pas —non fait -il ils n’ ont plus de chien depuis quelque temps ils s’ en sont séparés? —oui ils l’ ont fait tuer à le ce qu’ ils ont dit paraît que courait après les autos j’ apprends enfin le nom de le cador mort: fifi | [
"sans blague fais -je ce sacré comme il courait derrière toutes les voitures —non fait le gosse pas derrière toutes je l’ ai vu il en avait à les camions —aux camions —oui toutes les fois que le boulanger passait livrer il se précipitait contre son auto ",
"fallait que le boulanger s’ arrête pour pas l’ écraser —si et il ne courait pas après les autres voitures le gosse réfléchit je me félicite de l’ interroger je comprends que dans le bled personne n’ aurait pu mieux que lui me renseigner du moins avec cette franchise naturelle —non se décide -t-il il n’ en avait qu’ à les camions ",
"lorsque le docteur venait ici ou bien le vétérinaire il ne bronchait pas je roule mon billet et je le lui tends il s’ en saisit comme un gars sur le point de se noyer s’ agrippe à une bouée je retourne chez mon épicière elle m’ accueille avec un sourire qui donnerait à le réfléchir à le cécil de —vous avez trouve demande -t-elle ",
"je réponds mais j’ aimerais avoir un petit entretien avec un certain m. rivellin j’ ajoute: il habite ici n’ est -ce pas pour toute réponse elle demande: moi j’ en suis comme ronds de flan ",
"—comment lequel elle fait un rapide calcul sur ses doigts —ils sont dit -elle —je veux parler de celui qui est propriétaire de la maison de mes amis —alors dit -elle c’ est rivellin jules voyez derrière le monument à les morts ",
"le monument à les morts il me paraît bigrement de circonstance chapitre vii après avoir enjambé fientes de canards je parviens à la porte de la maison indiquée sent la soupe à les choux le rouge de campagne le lard rance et le fumier j’ avise mecs attablés autour d’ un pétrin ",
"ils sont en train de consommer des tranches de lard grosses comme mes cuisses —bonjour tout le monde je murmure les locdus s’ arrêtent de mastiquer d’ un effort terrible de le gosier ils avalent le morcif qui occupait leurs chailles et me regardent comme la petite bernadette a dû regarder la bonne vierge marie la première fois qu’ elle lui est apparue —monsieur revellin ",
"je demande le plus vieux se lève je vois d’ abord une moustache rousse pareille à un nœud papillon derrière la moustache y a une figure concave striée de rides un regard bleu en forme de binocle se pose sur ma précieuse personne ",
"—ce que c’est? articule un trou sous la moustache les autres referment leur opinel avec des gestes mesurés et le glissent dans leur poche —je viens à le sujet de vos locataires de les serves dis -je bon fait le trou le pagant est un peu rassuré il avait peur que je sois un inspecteur de le fisc ou un contrôleur de le lait "
] | [
"suis -le partout où il ira il t’ emmènera dans sa voiture il est probable qu’ il essayera de te faire enrager —peu importe évite de broncher ",
"le moindre bruit se répercutait dans sa tête l’ obligeant à se calfeutrer son corps était parcouru de tremblements elle avait des nausées dès qu’ elle grignotait même un biscuit les cachets qu’ elle avalait pour dormir étaient inefficaces et ne faisaient que la plonger dans un engourdissement où toute activité qui requérait de la concentration lui semblait un pic à le gravir elle n’ écrivait plus la redoutable manieuse de mots avait déposé les armes ",
"m.le tellier monta sur l’ aéroscaphe pour tâter à le nouveau les couverts invincibles une suite nombreuse l’ y rejoignit et c’ est maintenant qu’ on va savoir ce qu’ il advint de virachol hors de lui révolté dans son humanitarisme ingénu par les lenteurs de le sauvetage il embaucha ses camarades pour l’ exécution d’ un funeste projet il avait reconnu que les grincements provenaient d’ un endroit de le sous-aérien situé dans le bas et à l’ avant ",
"il demandait une explication promettant de ne jamais reparaître devant pauline si elle ne le trouvait complètement justifié après cette entrevue il la fallait secrète car laurence voulait les séparer pauline alla à le rendez -vous son orgueil et son amour avaient également besoin de consolation .lavallée qui observait tout ce qui se passait dans la maison surprit le message de montgenays il le laissa passer résolu à ne pas abandonner pauline à le son mauvais dessein et dès cet instant il ne la perdit pas de vue il la suivit comme elle sortait le soir seule à le pied pour la première fois de sa vie et si tremblante qu’ à le chaque pas elle se sentait défaillir ",
"carmélite n’ osait chanter seule elle n’ avait jusque -la ̀ fait entendre sa voix et encore timidement que dans des duos avec l’ un ou l’ autre de les amis ou dans des trios avec tous les c’ était une voix d’ une largeur et d’ une puissance extraordinaires dans certains airs en mineur il sortait de cette bouche de les notes éclatantes comme les sons de la trompette dans une marche funèbre en d’ autres moments cette voix sanglotait comme les sons d’ un violoncelle d’ autre fois les notes qui s’ en échappaient étaient douces comme les sons d’ une flûte de cristal ou mélancoliques comme les accents de le hautbois ",
"rien n' est plus facile aujourd'hui que d' insulter les rois l' insulte à les rois est une flatterie adressée ailleurs or flatter qui que ce soit de cette façon en haut ou en bas c' est une idée que celui qui parle ici n' a pas besoin d' éloigner de lui il se sent libre et il est libre parce qu' il se reconnaît la force de louer dans l' occasion quiconque lui semble louable fût -ce un roi il le dit donc hautement et en pleine conviction jamais et ceci prouve l' excellence de notre siècle jamais en aucun temps quelle que soit l' époque de l' histoire qu' on veuille confronter avec la nôtre les princes et les peuples n' ont valu ce qu' ils valent maintenant ",
"que c’ était le but icare adepte de la gravité je suis venu à la politique à le cœur de cette débandade et ç a n’ a pas empêché la cristallisation si je m’ écoutais je dirais que ç a l’ a permise 1la politique est par essence décevante et la gauche politique à le carré est décevante à le carre ",
"juste quelques gouttes de sang sur le pull-over —je m’ entaillerai un doigt et je dirai que je me suis coupé décida -t-il sur le carrelage par contre c’ était une vraie petite mare vif et sombre éclat d’ une vie qui avait été giclées sur le mur également lucien avait retourné marité sur le ventre pour ne plus voir les horribles plaies qui gargouillaient ",
"c’ est là l’ essence de les mœurs constitutionnelles voilà comment je comprends l’ alliance de la monarchie et de la liberté monsieur le maire prit la main de simon en lui disant: –comment vous portez -vous mon bon ami? votre chère tante et notre digne colonel vont sans doute aussi bien ce matin qu’ hier de le moins il faut le présumer ajouta -t-il d’ un air de parfaite béatitude –peut-être un peu tourmentés de la cérémonie qui va se passer jeune homme nous entrons dans la carrière politique –voilà votre premier pas il n’ y a pas à le reculer –c’ est un grand parti –et j’ aime mieux que ce soit vous que moi qui vous lanciez dans les orages et les tempêtes de la chambre quelque agréable que ce soit de voir résider en sa personne le pouvoir souverain de la france pour un cinquante-troisième l’ organe de philéas beauvisage avait une agréable sonorite tout à le fait en harmonie avec les courbes légumineuses de son visage coloré comme un potiron jaune clair avec son dos épais avec sa poitrine large et bombée cette voix qui tenait de la basse -taille par son volume se",
"si la pêche de le soir dite de prime était suffisamment abondante le bateau rejoignait le port où attendaient les mareyeurs pour la vente à la criée si elle était jugée insuffisante pour couvrir les frais d’ essence le bateau était mis à l’ ancre et restait ainsi à se balancer mollement tandis que les marins allaient s’ étendre dans la cale jusque peu avant l’ aube et commençaient alors ces nuits magiques vieillard mon voisin dans la chambre double où l’on me mit tout d’ abord après la première nuit passée à le transit dont la seule vue d’ emblée a été pour moi un choc éprouvant immédiatement à le son égard une insurmontable répulsion non que ce malheureux fût malpropre ou d’ un aspect dégoûtant mais peut-être paradoxalement parce que sa personne semblait incarner jusqu’ à la caricature une résistance pour ainsi dire obscène à le ce pour quoi nous nous trouvions tous les comme s’ il m’ était donné de voir et de cohabiter avec une sorte de double ricanant de moi-même c’est-à-dire ce misérable acharnement qu’ il mettait non seulement à le vivre mais à"
] |
il redémarre par la vitre arrière la route glisse à le reculons wanda regarde l’ endroit d’ où elle vient et dont elle s’ éloigne sans pouvoir mettre aucun nom sur ce qu’ elle laisse on croit qu’ ils roulent à le hasard mais ils se rendent quelque part –on ne le saura que plus tard– ils tournent sur un cercle morne à les abords de quelque chose rien de faramineusement américain pas d’ horizon fulgurant pas d’ horizon profilé vers quoi s’ engouffrer dans l’ oubli pas de grand trip catatonique pas de jointure incandescente de le rêve ils tournent en silence lui accroché à le volant raide mécontent comme un père de famille ruiné qui médite un projet d’ immolation collective à la prochaine aire de repos elle assise comme ma mère l’ était à les côtés de mon père droite et basse à les aguets se retenant de respirer dans l’ attente de le meurtre lorsque quelques semaines plus tard près de waterbury connecticut je me suis retrouvée seule dans une chambre à le design de motel de les années1960miraculeusement préservé et qui dans mon souvenir intégrait en une seule lign | [
"je voulais simplement recueillir quelques images je voulais trouver les matériaux qui parlent de l’ incertitude de la soumission à le ce qu’ on croit être le désir de l’ autre de l’ incapacité à le dire non à se fâcher à le refuser de l’ impossibilite à le être désinvolte de le souci de bien faire de l’ attente et de l’ hébétude je voulais conjoindre mon présent et le passé de quelques sentiments vécus par d’ autres j’ ai renversé le contenu de ma trousse de toilette toujours terriblement désordonnée et j’ ai commencé à le ranger les tubes les pots les crayons les disposant un à un n’ ayant que cela à le faire rassurée par le lointain murmure d’ une radio dans une chambre voisine hésitant à les classer par genre par taille ou par couleur moi-même posée maintenant que je me regardais dans le miroir comme l’ ange de la mélancolie de dürer contemplant dubitativement les instruments de son insuffisant savoir ou plutôt comme cette femme peinte par hopper une femme seule assise sur le lit d’ une chambre d’ hôtel penchée un livre sur ses genoux simplement penché",
"elle a un côté très provocant et assez dur elle donne le sentiment de n’ avoir peur d’ aucun homme elle a une grande difficulté de communication sauf dans des moments de sentiment fort passion ou rage passion sexuelle colère quand les liens sont menacés dit -il; elle me rend fou mais je la respecte parce qu’ elle ne cache rien elle dit: ne faites confiance à le aucun homme tout ce que vous avez c’ est votre corps faites les raquer s’ ils veulent en profiter ne cédez jamais totalement si un homme vous blesse vengez -vous en sortant avec un autre elle est d’ une extrême sensibilite ",
"elle est capable de casser la figure en pleine rue à un directeur de casting qui l’ a calomniée; d’ une nature très dure elle peut être cruelle elle est agressive dure à le mal elle voulait être indépendante trouver sa propre voie je cherche sous le visage égaré dans le regard morne de wanda derrière cette façon bancale et désespérée de se tenir face à les autres je cherche tout ce qui appartient aussi à le barbara ",
"à la revue qui l’ interroge sur c’ est comme me montrer PROPN comme j’ étais je me souviens de ma mère faisant des gestes absurdes feints traqués dès que mon père était là la panique qui marquait son visage et comme wanda cette fixité inquiète dans le regard cette manière particulière de scruter le visage impassible de l’ homme pour comprendre et anticiper wanda est assise sur le capot de la voiture ils boivent de la bière et de le whisky des chiens aboient ",
"le terrain le plus vague le lieu le plus aigri le plus délaissé peut parvenir à le tromper l’ effroi dans un dernier trucage et il suffit d’ un caillou sachant retenir la grâce immatérielle de le couchant pour que la tristesse l’ ignorance et la déception s’ apaisent provisoirement dans un dernier effet de lumière vient derrière elle et pose sa veste sur ses épaules dit -elle le soleil se couche tout est calme elle y croit on peut parler normalement maintenant on peut dire d’ un ton doux comme le crépuscule est beau on peut se défaire de la méfiance de la prudence s’ abandonner à l’ instant qui ressemble pour une fois à l’ idée qu’ on se faisait de la vie il la regarde la lumière appesantie et saturée de le couchant sur elle ",
"il la regarde la touche maladroitement essaie de lui arranger les cheveux lui reproche bourru d’ être mal coiffée de n’ avoir rien à le elle pas même un chapeau ou un foulard quelque chose on comprend que c’ est sa manière elle reste calme elle dit qu’ elle n’ a rien n’ a jamais rien eu et n’ aura jamais rien vous êtes stupide elle dit oui je suis stupide ",
"si vous ne voulez rien vous n’ aurez jamais rien et quand on n’ a rien dit -il on est zéro mieux vaut être mort elle dit qu’ elle est morte alors c’ est sûr veut dire quoi c’ est ç a que vous voulez être morte? ils sont interrompus par le vrombissement d’ un avion miniature qui tourne au-dessus d’ eux comme un souvenir d’ enfance comme la fiction d’ une menace ou d��un sauvetage monte sur le toit de la voiture regarde le ciel crie en agitant les bras il crie comme un désespéré revenez! revenez ",
"comme s’ il fallait les sauver les emporter loin de leur propre histoire loin de les peines et de les aveux loin d’ un amour possible le petit avion vrombit toujours tourne et puis s’ éloigne emportant en grésillant les fantômes de norman plus tard ils ont trop dort sur le capot de la voiture il fait froid à le table dans un restaurant bruyant comme on n’ en trouve qu’ à le où tout semble fait pour se rencontrer et tout pour ne pas s’ entendre où l’ impossible conversation est le signe de la réussite d’ un échange PROPN m’ explique en hurlant que la question sexuelle et sociale est essentielle à l’ évidence dit -elle PROPN est comme toutes les femmes de notre génération très clivée c’ est une pin-up d’ un côté celle qui parvient à le séduire un géant kazan et à le garder difficile le garder très difficile mais c’ est aussi celle qui souffre de tout ce qui n’ a pas été dit qu’ est -ce qui s’ est passé avec quel arrangement quel pacte? ",
"PROPN est déjà mariée avec un homme qui l’ a formée en quelque sorte: cours de danse cours de diction cours de théâtre et qui la présente un jour à le kazan le tout-puissant l’ homme qui est incapable de résister à une jolie blonde bien troussée avertie et insolente marche bien sûr kazan est fou d’ elle il lui fait un enfant personne ne le sait ç a va faire des histoires en fait "
] | [
"mais PROPN n' en a pas moins le mérite d' avoir modernisé une idée ancienne ressuscité et rajeuni une idée morte justifiant ainsi le mot de goethe il est temps de franchir la rampe et de nous aventurer sur la scène dans les coulisses et jusque dans le septième dessous l' espace consacré à la scène est infiniment plus vaste en hauteur en largeur et en profondeur que celui de la salle on s' en aperçoit du dehors à la configuration de le bâtiment les nombreux changements à le vue la nécessité de faire disparaître fréquemment et instantanément par en haut les frises d' air les toiles transparentes de les nuages et de les décors entiers par en bas des massifs de rochers des groupes de personnages ont imposé à l' architecte qui a construit le théâtre d' après les indications de PROPN l' obligation de surélever la partie de le bâtiment consacrée à la scène et d' en creuser profondément les fondations où s' enfoncent d' énormes trappes de la scène qui est immense la salle paraît naturellement toute petite ",
"et je te flaire vois -tu je sais de tes manières camarade j' en connais plus long que tu ne crois mon homme tu es de la mauvaise graine et quand je ne te vois pas je suis content tu as de le front de venir ici pour prendre ce cheval mais tu ne l' auras pas j' espère oui tu as de le front! tu devrais te souvenir de le motif principal pour lequel je t' ai chassé tu étais chargé de l' écurie de le château et de la ferme ",
"–ce n’ est rien ma migraine ou heures de repos et je n’ y penserai plus rassurée la vieille femme embrassa son enfant puis poussant un large fauteuil dans l’ encoignure de la fenêtre ayant placé un oreiller sur le dossier elle obligea sa fille à se reposer PROPN s’ étendit dans le vieux fauteuil et la tête en arrière les yeux mi-clos elle pensa sa mère l’ ayant regardée quelques minutes se retira sur la pointe de le pied en disant –elle dort je vais sans bruit faire le ménage ",
"heureusement pour moi il y avait une jeune fille pendue par les cheveux à un lustre et qui faisait encore plus de bruit tout son intérieur dégoulinait par terre boyaux et tout on s' était bien amusé avec elle le marabout dans sa grande bonté est venu décrocher la jeune fille et bénir les quelques autres qui traînaient par terre il a fait un geste pour qu' on range tout ça et il a dit rentrez chez vous maintenant mes frères et recueillez -vous pour ce troisième millénaire à le venir et priez pour que vesprit de la spirale inspire bienheureusement notre chef béni j' ai vu edgar se baisser et embrasser le bas de la robe de le marabout et prendre à le bout de bras l' énorme spirale dorée pour la lever au-dessus de la foule ensuite PROPN a renvoyé d' un geste tous ces gens prosternés en tenue de soirée le marabout avait fait bien de le chemin depuis la parfumerie il est vrai qu' à l' époque dans son loft de les quartiers africains il accueillait déjà les plus hautes responsabilités politiques ",
"mais il se termina en moue quels brouets lui servirait -on à le ambleuse PROPN n’ avait jamais été sensible à les plaisirs de la table et ce n’ était pas sa misanthropie qui devait l’ y porter davantage la cousine qui dirigeait son intérieur était une pauvre cervelle certainement incapable il y aurait là jours bien désagréables à le passer .cette pensée lui donna de l’ humeur et ce fut d’ un air peu amène qu’ elle accueillit la jeune fille apparue silencieusement ",
"cyprien sans me regarder et sans me rien dire se mit à le chanter de toute sa force et avec une si belle voix que les rochers de la route en sonnaient la chanson de les fiançailles dans la montagne vous savez bien monsieur cette chanson qui dit: belle ouvrez -moi la porte a l’ heure de minuit les grelots et les fers de le mulet sur les roches luisantes accompagnaient la chanson de cyprien et les rossignols qui s’ éveillaient et les alouettes qui partaient et la chute de les cascades qui bruissaient et les jeunes filles qui sortaient de le lit et qui se mettaient sur les portes de leurs châlets pour nous voir passer tout cela était si gai monsieur que je ne me sentais plus le cœur de contentement et qu’ il me semblait qu’ on m’ enlevait à le troisième ciel je me souvenais d’ avoir vu dans la bible sur le lit de ma mère la figure d’ une sainte vierge assise avec l’ enfant jésus sur un mulet qu’ un ange menait par la bride pour voir sa cousine je me disais; tu es comme une sainte vierge mais qu’ as tu fait de l’ enfant et je me sentais un moment le cœur triste en pensant que j’ a",
"ne se pressait pas il craignait plutôt de se trouver seul avec PROPN avant d’ avoir atteint l’ heure de son rendez -vous dont la pensée lui faisait courir sur les épaules de les frissons aigus comme ils quittaient le restaurant vers heures PROPN se vit hélé par un ami après un bref entretien il revint à le heurtey —on a absolument besoin de moi lui dit -il; c’ est une affaire urgente et l’on me cherchait depuis heures ",
"je renvoyai mlle constance que je faisais maintenant aller à la baguette et nous nous retirâmes la sage-femme et moi dans l’ embrasure d’ une fenêtre à le nom de m. germain loyseau que je prononçai tout de suite elle fit un bond de joie mais c’ est le mien s’ écria -t-elle l’ homme que vous connaissez à la préfecture ",
"ruiné par la guerre de sécession l’ américain de le sud qui l’ avait fait construire à le grands frais s’ était trouvé dans la nécessité de le vendre à le bref délai et avait profité de l’ occasion tout réussissait à le ce spéculateur bien avisé et tout annonçait que sa fortune n’ en resterait pas là hervé qui avait défait la sienne se figurait volontiers que le bonheur est contagieux et que son beau-père lui apporterait la veine de le reste en attendant qu’ elle lui vînt il n’ avait pas à se plaindre puisque menacé de le naufrage il allait entrer à le port et l’ avenir s’ ouvrait devant lui assez brillant pour lui faire oublier ses désastres et même ses fautes il ne se souvenait déjà plus que d’ une romanesque aventure de sa jeunesse et assurément il ne s’ en souviendrait pas toujours car il avait fallu pour la lui rappeler le hasard d’ une rencontre et il était très possible que cette rencontre n’ eût pas de suites ",
"un homme qui a des enfants a même plus de chances de retrouver une compagne il inspire confiance et respect ou il attendrit en papa poule bref il en devient attractif! pour les femmes c’ est tout le contraire .dans la nuit elle rédigea son article familles recomposées monsieur s’ en sort mieux que madame c’ était aussi simple que un sms tomba sur son portable toujours d’ accord pour ce w-e? louise regarda l’ écran de son portable sans se décider "
] |
les hommes l’ un après l’ autre burent à le goulot à la régalade toi le vieux dab faut la boucler dit fernand à le bébé-salé qui traversait le pont avec la cafetière et les liqueurs suis à le peu près certain d’ avoir répéré l’ île en question déclara le capitaine à le krühl dont le visage s’ empourpra de plaisir à le cette nouvelle qui savait à le quoi s’ en tenir pour avoir chaque nuit médité sur le document avec félicita cependant le capitaine et manifesta un enthousiasme qui permit à l’ imagination de krühl d’ envisager l’ affaire comme heureusement terminée le \u202ftoubib\u202f s’ emballe s’ exclama -t-il c’ est que les alouettes sont cuites | [
"en effet présentait le plus souvent un front buté et chagrin à les hypothèses les plus satisfaisantes de le capitaine et de il n’ osait pas trop contredire le capitaine dont il appréciait la compétence disait -il mais il ne se gênait pas pour doucher savamment les espoirs les plus intimes de le robuste hollandais vous excitez pas répétait -il alors que ce dernier croyait déjà toucher de la main le but de son voyage avez été couvé dans un appareil frigorifique répondait ―\\u202fné l’ écoutez pas intervenait le capitaine né l’ écoutez pas c’ est le mauvais cafard qui lé travaille touté la nuit ",
"jé né dis pas qué cé séra facile mais il y a toutes les chances pour nous dans un mois nous saurons à le quoi nous en ténir et j’ ai la conviction qué la source de le pactole cé fleuve fabuleux sé trouvera dans un ou plusieurs coffres en chêne avec des ferrures comme on n’ en fait plus dé notré temps la cabine de était le lieu de rendez -vous choisi par les habitants de l’ arrière pour se communiquer leurs impressions on y buvait frais et avec abondance et l’on y dégustait quotidiennement les friandises confectionnées par les mains adroites de le mulâtre c’ est bon powler s’ écriait devant l’ excellence de la pâtisserie ",
"PROPN avait acquis de ce fait une prépondérance marquée sur bébé-salé qui de dégoût et de fureur contenue rendait un culte dévot à le tonneau de tafia dont il avait la garde fernand le nègre avait su s’ attirer son amitié tout simplement parce qu’ il détestait autant qu’ une dent cariée l’ abominable sang-mêlé détenteur de la faveur de le grand patron tu verras disait fernand à le bébé-salé tu verras comment qu’ un beau jour je sonnerai la gueule à le cette bourrique-là\\u202f! et faut s’ en méfier je te le dis père si l’on se laisse faire ce dégoûtant nous aura la peau à le tous as-tu de le rhum mon père pour l’ ordinaire émettait quelques grognements et quelques timidement murmurés ",
"vieille brebis ricanait fernand ne fais pas la vache donne donne-moi la bouteille alors disparaissait dans sa cambuse et remontait sur le pont il jetait un coup d’ œil méfiant vers l’ arrière et partageait fraternellement et à la régalade le contenu de le flacon\\u202f l’ alcoolisme semblait la vertu la plus digne d’ être pratiquée par l’ équipage de l’ ange-du-nord dans les conversations entre les matelots qui presque tous parlaient français sauf un espagnol et le suédois on ne remarquait que les mots et les expressions noircir la gueule s’ en mettre plein la lampe le lieutenant semblait le lien qui réunissait ce faisceau d’ individus de races et de couleurs différentes il buvait avec l’ équipage ",
"il buvait avec les habitants de l’ arrière c’ était le truchement idéal pour interpréter les ordres de le capitaine peu communicatif arpentait le pont s’ intéressait à la marche de le bâtiment et regardait les hommes de son équipage avec un sourire attendri disait -il à le capitaine cet excellent homme était ainsi fait qu’ il eût trouvé l’ enfer peuplé d’ estimables créatures et que la vision d’ un diable harcelant un damné n’ eût laissé dans son cerveau qu’ une impression de cordialité peut-être un peu brutale ",
"il faisait maintenant très chaud et le bateau sentait la peinture chauffée par le soleil le voyage allait se terminer sans incidents à la grande joie de gornedouin et d’ éliasar qui l’ un à le tribord l’ autre à le bâbord se fatiguaient les yeux à le guetter le sillage révélateur d’ un sous-marin en chasse PROPN ne manquait jamais de plaisanter éliasar sur sa peur de les sous-marins il en résultait un échange de propos souvent dépourvus d’ aménité ceci n’ empêchait pas éliasar de fumer pendant de longues soirées dans la cabine de le capitaine en l’ absence de krühl couché et dormant à le poings fermés ",
"vous aurez trouvé l’ île disait éliasar vous m’ avertirez nous débarquerons et alors vous ne marchez toujours pas jé vous préparerai tout lé travail jé n’ ai qu’ uné parole PROPN se mordait les lèvres et se promenait de long en large dans la cabine d’ impassible dieu bon dieu ",
"soupirait -il le lendemain dans la cabine de joseph occupé à se faire la barbe le capitaine plus soucieux que jamais se plaignait avec amertume de la veulerie et de le pessimisme d’ éliasar est évident que le gars n’ est pas très encourageant opinait j’ aurais dû le laisser à le terre avec une somme d’ argent à le valoir sur sa part cependant vous savez il ne faut pas exagérer c’ est un bon petit gars dans le fond ",
"PROPN parti pour prendre son quart la démarche nonchalante pénétrait à le son tour dans la cabine de vient de sortir d’ ici geignait -il quelle barbe que ce bonhomme-là ah le cochon il m’ a bourré le crâne toute la soirée d’ hier avec ses bonnes fortunes son élégance et les avantages physiques dont la nature l’ a gratifié et notez que le bougre est vilain comme il n’ est pas permis de l’ être "
] | [
"là-dessus il fit une pirouette et se mit à le table en fredonnant la vie est un voyage une crécelle bruyante annonça le moment de le déjeuner une sorte de poissarde qu\\ on nommait je crois la femme semé vint établir à le milieu de la table pour en faire les honneurs était la femelle de animal appelé accroupi à la porte les prisonniers de cette partie de le bâtiment se mirent à le table ils étaient environ PROPN en contenait dès qu\\ ils furent assis leur ton changea ",
"ainsi les louves dressent leurs louveteaux à le dépister les traqueurs à le reconnaître les pièges à ne marauder qu’ a la faveur de les ténèbres machiavel écrivit son livre de le prince le livre de le voyou est encore à le écrire c’ en est fait il m’ a été impossible de feindre plus longtemps de le moins avec ceux de ma race l’ un de mes élèves le petit warrè un espiègle bruxellois de ans qui m’ est encore plus cher que les autres à le cause de sa ressemblance avec le pauvre zwolu et qui fut le héros de l’ aventure de l’ autre jour à la gare s’ amusait à le lâcher de les hannetons dans la classe pendant la leçon de géographie ",
"moi aussi je vivais loin d’ elle et elle venait me voir chaque année pour quelques semaines qui étaient aussi la pauvre féerie de sa vie moi aussi dit ce fils le soir même de son départ à le lieu de pleurer toute la nuit mon incomparable j’ allais triste mais vite consolé vers une comparable une de les exquises diablesses de ma vie et qui avait nom diane diane religieuse d’ amour j’ allais sans presque plus penser à le ma mère dont la tête dodelinait abrutie de douleur dans le train qui l’ éloignait de moi et ou elle ne pensait qu’ à son fils ce fils qui en ce même moment sans plus penser à sa mère toute seule et petite dans son train riait d’ amour dans le taxi qui le rapprochait de diane pécheur plaisir de dire ce nom et je profitais de ce que le moteur de le taxi faisait grand tapage pour chanter à le tue-tête de les chants d’ amour sans crainte des commentaires de le chauffeur à lequel j’ allais donner tout à l’ heure un étincelant pourboire tant j’ étais heureux de revoir enfin diane tandis que ma mère pleurait dans son train et se mouchait me dit ce fils qui ",
"dans un char femmes et enfants à le demi couchés dans la paille les hommes escortent à le pied tous sont soûls leurs chants ne sont que beuglements épais parfois un beuglement plus fort: celui de la conque marine seul instrument dont ils sachent jouer ",
"posait petits verres sur la table —fais attention dit adamsberg c’ est du rakija —et alors? —essaie je ne serais jamais mort dans le caveau si j’ avais eu de le rakija ",
"c' est le résultat faussé le pari nul monsieur a pris la roue à le mains et l' attire à le lui par petites secousses mais le journal est trop petit c' est un drap qu' il aurait fallu les billes coulent dans les plis de le papier s' éparpillent sur le sol tous aussitôt de les ramasser ",
"a ce train nous atteignîmes la maisonnette en minutes —henriette offre un verre de bière à le monsieur pendant que je vais mettre mon uniforme commanda le père en prenant l' escalier qui montait à sa chambre ce fut à le peine si j' eus le temps de boire car le brigadier redescendit presque aussitôt costumé et son fusil à la main il embrassa henriette en disant de sa voix toujours haletante: dors bien chérie a demain comme sa fille le regardait un peu inquiète de cette haleine qui n' avait pas encore régularisé son souffle il s' appuya à le nouveau la main sur le flanc et nous dit avec un sourire j' ai fait un tel effort pour en finir promptement avec le drôle que je m' en suis foulé la rate j' en suis resté cornard comme un vieux cheval ",
"de vous l’ entendre dire j’ ai failli perdre mon courage en une seconde en un clin d’ œil papa moi aussi je puis donc être triste non pas affligée douloureuse ou même désolée car enfin notre-dame était désolée à le pied de la croix mais triste de cette tristesse aussi froide que l’ enfer à le présent je l’ ai senti je ne l’ oublierai plus jamais il y a un vertige dans la tristesse un sale vertige c’ est comme une écume sur la langue j’ ai mâché le fruit défendu quelle horreur tant mieux pour PROPN qui réussissent à le aimer la tristesse sans offenser dieu sans pécher contre l’ espérance je ne pourrais pas moi ",
"il faut que j' entende le bruit de vos pas autour de moi que je voie votre mouvement que je vous écoute parler ou demeurer silencieuse que je vous regarde me regarder —et me sourire qui donc vous aimerait plus que moi? on prétend je le sais bien qu' entre frère et soeur l' intimité tombe aisément à le scandale qu' elle y tombe donc; et je ne sais ce que vous en pensez mais à le moi votre aspect voile toutes les autres choses et que me font la vertu la fortune la réputation à le prix de la couleur de vos yeux qui sont comme le jour dans une eau vive ",
"la transformation s’ opérerait à l’ abri de les regards en quelques secondes et la docile milenkaya se verrait requise pour la circonstance PROPN promit d’ établir dans la toile de fond fins grillages habilement peints que l’ éclairage respectif d’ une lampe à le réflecteur rendrait transparents à l’ heure dite par derrière niches de grandeur suffisante seraient aménagées à le hauteur voulue le spectre de roméo devant pour finir descendre de le ciel en présence de le cadavre PROPN un de les frères de très près de ce dernier comme âge et comme traits fut désigné pour l’ emploi de sosie on tailla dans le restant de la feuille consacrée à les cuirassiers de PROPN une seconde coiffure pareille à la première et chènevillot imagina facilement avec une corde et une poulie de le lyncée un système de suspension se mouvant à la main pour l’ évocation d’ urgèle on prit dans la cargaison de le navire certaine poupée restée intacte à le fond d’ une caisse adressée à un coiffeur de buenos-aires "
] |
je voyais sa chevelure de dos ses cheveux emmêlés dans le vent et la pluie qui tombait sans discontinuer devant elle des gouttelettes à l’ occasion éclaboussaient son visage et son long manteau était trempé ainsi que son écharpe qu’ elle avait remise pour sortir il n’ y avait personne dans le quartier ce soir-là la pluie avait retenu les gens chez eux il n’ y avait que nous sur la place saint-sulpice moi dans cette espèce de passerelle de navire vitrée qui donnait sur l’ horizon enténébré et elle dehors en figure de proue devant l’ océan invisible la place saint-sulpice ondoyait sous les clartés de les réverbères et quelques points de lumière isolés brillaient ici et là à le large dans la nuit à le centre de la place l’ eau tombait en cascade le long de les bassins à le débordement de la fontaine l’ eau transparente mobile tourbillonnante éclairée par des faisceaux de projecteurs blancs qui dégringolait des vasques et bouillonnait dans le dernier bassin dans lequel la pluie continuait de tomber mêlant l’ eau à l’ eau tandis que les silhouettes imposantes de | [
"je regardais marie devant moi j’ apercevais fugitivement ses traits quand elle esquissait un mouvement elle continuait de regarder fixement devant elle une cigarette à la main silhouette de dos en manteau sous la pluie marie océanique qui semblait exhaler des vapeurs de spleen qui allaient se dissiper dans la nuit à le gré de les effluves de la fumée de sa cigarette je regardais la silhouette de marie de dos à le travers la vitre de le café—elle était déchirante cette nuit sous la pluie— et je compris alors à ce moment-là j’ en eus la certitude en un éclair que ce n’ était pas ça la chose qu’ elle avait à le me dire —la mort de maurizio et sa proposition de l’ accompagner à l’ île d’ elbe pour l’ enterrement— mais que ce qu’ elle avait à me dire elle ne me l’ avait pas encore dit et qu’ elle ne me le dirait pas ce soir mais seulement quelques jours plus tard à l’ île d’ elbe et quand plus tard je repenserais à le cet instant il se vérifierait que je ne m’ étais pas trompé marie se chargea de toutes les formalités pour le voyage à l’ île d’ elbe elle vint me che",
"le taxi s’ arrêta en bas de l’ immeuble de la rue de les filles-saint-thomas vers heures et demie de le matin marie avait réservé le premier vol pour pise qui décollait a heures55 il faisait froid et pluvieux à le paris et nous ne disions rien dans le taxi marie portait un manteau de demi-saison en laine claire crème ou ivoire que je ne lui avais jamais vu elle somnolait dans la pénombre de le taxi les bras croisés emmitouflée dans son manteau elle bâillait de temps à le autre fermait les yeux complètement puis en rouvrait un à demi et me souriait les paupières lourdes prêtes à se refermer ",
"à le roissy dans l’ aéroport animé malgré l’ heure matinale nous avalâmes rapidement un café dans un gobelet debout à le comptoir d’ un restaurant express après avoir enregistré la valise de marie une seule valise —un exploit— mais extrêmement volumineuse et ingénieusement dotée de compartiments et d’ annexes de sous-divisions et de poches additionnelles comme un de ces sacs à le dos de campeur plein à le craquer d’ où dépasse un piolet et pendouille une casserole puis passé les contrôles de sécurité nous rejoignîmes l’ avion par un corridor vitré qui donnait sur les pistes enténébrées de roissy il faisait encore nuit lorsque l’ avion atterrit à le pise on devinait les lumières de l’ aérogare à le travers le hublot l’ avion roulait à le ralenti sur la piste de l’ aéroport pour rejoindre son aire de stationnement il heure locale et la température extérieure était nous ne nous attardâmes pas à l’ aéroport nous contentant de récupérer la valise de marie pour rejoindre la gare ",
"consultant les horaires de les trains sur un grand panneau d’ affichage nous achetâmes billets pour piombino et montâmes dans un train en partance qui se mit presque immédiatement en route un jour pluvieux se levait sur la toscane on apercevait la mer mauvaise à le loin grise et parsemée de petites entailles d’ écume blanche qui moussaient à le large comme de vivantes cicatrices frémissantes des paysages humides et tristes défilaient par la vitre des gares à les ocres dilués des champs bruineux et et une maison isolée à le sommet d’ une colline une ligne de pins qui se découpaient dans la brume l’ automne ne semblait pas encore avoir effleuré les feuillages qui demeuraient encore verts sans aucun de ces jaunes de ces roux de ces dorés qu’ on trouve plus à le nord de l’ europe ",
"nous somnolions l’ un à le côté de l’ autre dans le train comme si nous étions en léger décalage horaire de le simple fait d’ avoir dû nous lever aussi tôt ce matin juste avant d’ arriver à le piombino comme le train ralentissait à l’ approche de la gare on traversa un complexe sidérurgique protégé par des clôtures grillagées où de longues cheminées industrielles crachaient des fumées dans le ciel sur fond de méditerranée morne et grisâtre la petite gare de piombino se trouvait en bout de ligne une sorte de cul-de-sac ferroviaire qui aboutissait dans l’ enceinte même de le port nous descendîmes sur le quai et rejoignîmes l’ esplanade de la gare maritime par les escaliers intérieurs il n’ y avait pratiquement pas d’ animation dans la gare maritime quelques camions garés en file indienne dont les chauffeurs attendaient à le pied de leur cabine des voitures particulières de familles italiennes qui rejoignaient l’ île d’ elbe pour la toussaint ",
"nous prîmes la direction d’ un bâtiment vitré qui indiquait et de les tickets de passage pour la traversée avant d’ aller attendre le bateau sur les quais le ciel était très sombre la mer mauvaise houleuse qu’ on apercevait à le loin de temps à le autre une vaguelette débordait des bassins de mouillage et éclaboussait nos chaussures nous étions là la valise de marie à le nos pieds côte à le côte à l’ extrémité de cette esplanade à le regarder les grands navires à le quai qui se dressaient immobiles devant nous celui bleu azur de la mobyline avec les immenses lettres moby peintes sur la coque et celui plus vétuste de la toremar que nous allions prendre dont les cheminées fumaient déjà à l’ approche de le départ nous regardions les derniers préparatifs de l’ embarquement les barrières métalliques que des employés déplaçaient pour laisser les véhicules monter à le bord quand marie me prit doucement la main sous la pluie ",
"elle ne m’ avait pas regardé elle avait simplement soulevé la main à le côté d’ elle et avait pris la mienne avec naturel et ce geste si tendre qui m’ emplit d’ apaisement ce geste si inattendu me parut aussi surprenant que si les navires que nous avions sous les yeux abandonnant un instant la froideur impassible avec laquelle ils cohabitaient dans le port s’ étaient soudain rapprochés dans un geste de tendresse je sentis la main de marie humide contre ma paume et je savourai aussitôt physiquement comme à le titre exclusivement privé la pertinence de cette loi physique universelle qui veut que corps qui entrent en contact ont tendance à le égaliser leur température la mer était mauvaise ce matin et le navire commença à le tanguer dès la sortie de le port le pont arrière était désert balayé de pluie et d’ embruns les bancs de croisière abandonnés dans le vent j’ étais accoudé à le parapet et je regardais la mer lourde ondulante que le ferry fendait sous la pluie ",
"la traversée dura moins d’ une heure bientôt on commença à le apercevoir à le loin les côtes de l’ île d’ elbe l’ atmosphère était brouillée de pluie on distinguait à le peine les contours de les rivages boisés qui se perdaient dans un brouillard humide cette image d’ arrivée en bateau à l’ île d’ elbe m’ était pourtant familière mais je ne l’ avais jamais vécue qu’ en été par mer calme dans la merveilleuse lumière rose et liquide de le matin aujourd’hui on faisait à le peine la différence entre le ciel et la mer la côte paraissait sauvage avec des nappes de brume qui s’ accrochaient à les aspérités de le relief ",
"je regardais la ligne régulière de les collines à l’ horizon et je me rendis compte alors —je ne l’ avais pas tout de suite remarqué tant la fumée se confondait avec les nuages qu’ une colonne de fumée s’ élevait au-dessus de l’ île d’ elbe à le mesure que nous approchions des côtes on ne pouvait plus en douter c’ était bien de la fumée qu’ on apercevait à le loin comme si l’ île d’ elbe était en feu c’ était tellement saisissant que même si c’ était sans doute impossible cela me parut être le même feu que l’ été dernier le même feu de forêt qui finissait de se consumer et qui brûlait toujours qui nous poursuivait qui attendait notre retour nous avions quitté l’ île d’ elbe en feu à la fin de l’ été et nous la retrouvions en feu mois plus tard l’ odeur bientôt imperceptible nous parvint à le large une odeur diffuse délayée dans l’ air marin qui n’ était pas vraiment une odeur de feu de feu de forêt mais une simple odeur de brûlé plus âcre plus caoutchouteuse qui flottait dans l’ atmosphère et allait s’ éparpiller dans le vent et les embruns "
] | [
"elle ne tressaillit même pas ce fut la keegel qui sourcilla —où est -ce je regrette de devoir vous répondre que vous le savez aussi bien que moi comment avez -vous eu l’ adresse de le docteur pardon il y eut un long silence ",
"—notre marché sera tenu caché monsieur le gouverneur je vous en donne ma parole d' honneur et je n' exige de vous qu' une simple signature mais c' est là justement ce que je ne veux pas vous donner ce serait sanctionner en compromettant mon nom la plus insigne folie dont on ait jamais entendu parler mais à le moins donnez -nous votre approbation —faites ce que vous voudrez je n' ai pas le droit de vous empêcher d' agir comme vous paraissez décidé à le faire ",
"ce sont surtout des choses comme ai-je souvent pensé que le romancier américain aurait écrites je veux dire pas seulement l’ odeur de les pins dans la nuit éclairée pas seulement le bruissement de les érables dans le vent de le soir mais de quoi déchiffrer sur les plissements de les fronts dans l’ inquiétude de les lèvres ce qui se passait dans la tête de chacun les pensées passagères et les désirs souterrains dans le jardin de les koster la façon de se pencher de becky quand elle aidait susan à le mettre les choses sur la table–on aurait dit qu’ elle avait calculé à le détail près à le partir de quel bouton mal fermé on pourrait deviner le départ de ses seins la façon dont PROPN lui souriait un peu gêné à le becky et celle dont PROPN la regardait se pencher pour qu’ on puisse lire sur son visage à le elle susan dans le mouvement d’ œil qui l’ amenait aussi vite sur le regard fuyant d’ alex qu’ on puisse y lire non pas qui était becky non pas qui était alex mais peut-être qui était susan et toutes ces choses qui méritaient des pages et des pages pour qu’ on",
"tous moi compris sont vêtus dans ce style plus ou moins randonneur qu’ affectionnent les catholiques je peux me tromper mais je n’ ai pas l’ impression que ce soit le genre de catholiques qui défilent contre le mariage de les homosexuels et le trop grand nombre d’ immigrés je les vois mieux secourant des clandestins illettrés et remplissant pour eux des papiers administratifs cathos de gauche défenseurs de les faibles gens de bonne volonté d’ entre eux sont des habitués de l’ endroit et fraient en familiers avec ceux qui y vivent: assistants bénévoles et surtout personnes handicapées je l’ ai appris en arrivant: ici on dit personnes handicapées pas handicapés et on peut trouver a politiquement correct mais je n’ y vois pour ma part rien à le redire tant il est clair que le lien se fait vraiment de personne à le personne et de plain-pied ",
"seulement il marchait devant eux à la distance de à le pas mais parvenu à le tombeau d’ ascagne il s’ arrêta attendant qu’ ils le rejoignissent et étendant la main vers l’ horizon où brillaient une multitude de lumières et d’ où venait un grand murmure il ne dit que ce mot qui annonçait à le vieillard et à la jeune fille qu’ ils touchaient à le terme de leur voyage PROPN se jeta à le genoux remerciant le seigneur de l’ avoir conduit après tant de dangers à le terme de son voyage et à le but qui lui était promis quant à le acté elle s’ appuya contre le sépulcre pour ne pas tomber tant il y avait de souvenirs doux et cruels dans le nom de cette ville à le cette place d’ où elle l’ avait aperçue pour la première fois mon père! dit la jeune fille je t’ ai suivi sans te demander où nous allions mais si j’ avais su que ce fût à le rome oh! je crois que je n’ en aurais pas eu le courage ce n’ est point à le rome que nous allons répondit le vieillard en se relevant: puis aussitôt comme un groupe de cavaliers s’ approchait suivant la voie appienne quitta la route et prit à",
"le premier a su avouer sa faute et le second pardonner sans doute je pourrais vous faire mes excuses plus tôt mais cela n’ est pas convenable de s’ excuser devant le canon d’ un pistolet; dans ce cas-là il y aurait des gens qui ne manqueraient pas de dire que j’ ai la ̂ché pied –et avant tout l’ honneur –ainsi tout est arrangé n’ est -ce pas mon cher capitaine ?tu ne saurais t’ imaginer quel profond mépris j’ éprouvai pour cette impudente vanité recouvrant un si profond abaissement; et chez qui chez un homme qui sinon par caractère de le moins par habitude doit être brave –ou qui doit paraître pour son uniforme sinon pour lui-même je ne puis pas croire disait le marquis de gramont que dieu aime les imbéciles je ne veux pas croire moi qu’ une femme puisse aimer ou estimer un poltron je lui jetai un tel regard qu’ il baissa les yeux et rougit jusqu’ à les oreilles et sans lui répondre un seul mot je lui montrai les témoins ",
"je songeais à l’ infortunée dame fouillard victime de l’ étron de les pauvres à le brochet mirifique et promis à un bel avenir taxidermique qu’ avait attrapé dans la vienne le sieur lebeau cantonnier à la collision s’ étant produite vers heures à le carrefour délicieux de la rue grécourt et de l’ avenue de grammont sans préjudice de la rixe qui avait opposé consommateurs dans un bar des halles et qui s’ était terminée à l’ hôpital pour l’ un et à le gniouf pour l’ autre toutes ces nouvelles bouleversantes restaient à le écrire avant le bouclage vers heures de le soir et la faim commençait à le me prendre —ce n’ est pas un texte dit -elle doucement mordillant derechef ses lèvres c’ est une histoire grave je crois un scandale ",
"son domestique vient de remonter j’ entends le domestique de monsieur germain et je pense bien qu’ il doit être levé à le cette heure j’ entends monsieur germain il lui vient assez de visites à le brave monsieur depuis l’ histoire mais il n’ en est pas plus fier pour montez à le premier et ne sonnez pas trop fort parce qu’ il n’ aime pas le bruit valentine et maman ",
"cependant il me semble que nous ne sommes pas dans des conditions atmosphériques ordinaires il est vrai que j' ai des raisons pour respirer difficilement aujourd'hui mais si vous êtes souffrante il faut rentrer —souffrante je ne le suis point vraiment je suis oppressée voilà tout ",
"probable qu’ elle avait son esgourde en direct avec le trou de la serrure car elle fait un saut de carpe lorsque j’ ouvre la lourde a quoi l’ avance cette nana de se détrancher pour capter une langue qu’ elle n’ entrave pas dis-je elle a des instructions car elle fait un signe d’ acquiescement je la suis dans les méandres de le couloir nous gravissons un escalier de bois et elle m’ ouvre une porte modeste qui donne sur une chambre modeste modestement meublée "
] |
dans ce cabinet de travail dans ce cabinet de travail m. fit une pause et reprit: moi je suis parti ou minutes après vous et mon automobile m’ a conduit à la préfecture j’ y ai reçu ce pneumatique que vous pouvez lire vous remarquerez qu’ il fut mis à la bourse à le heures et demie don prit le pneumatique et il lut ces mots écrits en lettres capitales vous êtes averti que gaston sauverand après sa fuite a retrouvé son complice le sieur qui n’ est autre comme vous le savez qu’ arsène lupin arsène lupin vous avait fourni l’ adresse de sauverand pour se débarrasser de lui et toucher l’ héritage mornington ils se sont réconciliés ce matin et arsène lupin a indiqué à le sauverand une retraite sûre | [
"la preuve de leur rencontre et de leur complicité est facile par prudence sauverand a remis à le lupin le tronçon de canne qu’ il avait emporté à son insu vous le trouverez sous les coussins qui ornent un divan placé entre les fenêtres de le cabinet de travail de le sieur don haussa les épaules la lettre était absurde puisqu’ il n’ avait pas quitté son cabinet de travail il la replia tranquillement et la rendit à le préfet de police sans ajouter aucun commentaire ",
"il était résolu à le laisser m. desmalions maître de l’ entretien celui-ci demanda: que répondez -vous à l’ accusation —rien monsieur le préfet —elle est précise pourtant et facile à le contrôler —très facile monsieur le préfet le divan est là entre ces fenêtres m. attendit ou secondes puis il s’ approcha de le divan et dérangea les coussins ",
"sous l’ un d’ eux le tronçon de la canne apparut don ne put réprimer un geste de stupeur et de colère pas une seconde il n’ avait envisagé la possibilité d’ un tel miracle et l’ événement le prenait à le dépourvu cependant il se domina après tout rien ne prouvait que cette moitié de canne fût bien celle que l’on avait vue dans les mains de gaston sauverand et que celui-ci avait emportée par mégarde ",
"j’ ai l’ autre moitié sur moi dit le préfet de police répondant ainsi à l’ objection le sous-chef l’ a ramassée PROPN sur le boulevard richard-wallace la voici il la tira de la poche intérieure de son pardessus et fit l’ épreuve les extrémités de les bâtons s’ adaptaient exactement l’ une à l’ autre il y eut un nouveau silence ",
"était confondu comme devaient l’ être comme l’ étaient toujours ceux à lesquels lui-même il infligeait des défaites et des humiliations de ce genre il n’ en revenait pas par quel prodige gaston sauverand avait -il pu en ce court espace de minutes s’ introduire dans cette maison et pénétrer dans cette pièce c’ est à le peine si l’ hypothèse d’ un complice attaché à l’ hôtel rendait le phénomène moins inexplicable voilà qui démolit mes prévisions pensa -t-il et cette fois il faut que j’ y passe ",
"j’ ai pu échapper à l’ accusation de mme fauville et déjouer le coup de la turquoise mais jamais m. desmalions n’ admettra qu’ il y ait là aujourd’hui une tentative analogue et que gaston sauverand ait voulu comme marie-anne fauville m’ écarter de la bataille en me compromettant et en me faisant arrêter eh bien s’ écria le préfet de police impatienté répondez donc défendez -vous —non monsieur le préfet je n’ ai pas à le me défendre m. frappa de le pied et bougonna: en ce cas en ce cas puisque vous avouez puisque il saisit la poignée de la fenêtre prêt à l’ ouvrir un coup de sifflet: les agents faisaient irruption et l’ acte était accompli dois -je faire appeler vos inspecteurs monsieur le préfet demanda don ",
"m. ne répliqua pas il lâcha la poignée de la fenêtre et il recommença à le marcher dans la pièce et soudain alors que PROPN cherchait les motifs de cette hésitation pour la seconde fois il se planta devant son interlocuteur et prononça: et si je considérais l’ incident de cette canne d’ ébène comme non avenu ou plutôt comme un incident qui prouvant sans nul doute la trahison d’ un de vos domestiques ne saurait vous compromettre vous? si je ne considérais que les services que vous nous avez déjà rendus? en un mot si je vous laissais libre ne put s’ empêcher de sourire malgré l’ incident de la canne bien que toutes les apparences fussent contre lui les choses prenaient à le moment où tout semblait se gâter la direction qu’ il avait envisagée dès le début celle même qu’ il avait indiquée à le mazeroux pendant l’ enquête de le boulevard suchet on avait besoin de lui ",
"libre dit -il plus de surveillance personne à le mes trousses? —personne et si la campagne de presse continue autour de mon nom si l’on réussit par suite de certains racontars et de certaines coïncidences à le créer un mouvement d’ opinion si l’on demande contre moi des mesures ces mesures ne seront pas prises —je n’ ai donc rien à le craindre? renoncera à les préventions qu’ il entretient à le mon égard ",
"il agira de le moins comme s’ il y renonçait n’ est -ce pas le sous-chef poussa quelques grognements que l’on pouvait prendre à la rigueur pour un acquiescement et don aussitôt s’ écria: alors monsieur le préfet je suis sûr de remporter la victoire et de la remporter selon les désirs et les besoins de la justice ainsi par un changement subit de la situation après une série de circonstances exceptionnelles la police elle-même s’ inclinant devant les qualités prodigieuses de don reconnaissant tout ce qu’ il avait déjà fait et pressentant tout ce qu’ il pouvait faire décidait de le soutenir sollicitait son concours et lui offrait pour ainsi dire la conduite de les opérations l’ hommage était flatteur s’ adressait -il seulement à le don et lupin le terrible l’ indomptable lupin n’ avait -il pas droit d’ en réclamer sa part? était -il possible de croire que m. desmalions à le fond de lui-même n’ admît pas l’ identité de les personnages rien dans l’ attitude de le préfet de police n’ autorisait la moindre hypothèse sur sa pensée secrète "
] | [
"la «stud à le tableau de bord simplifié puéril à le volant de matière plastique crème plonge sous la mer par le tunnel dit des français qui relie la forteresse à l’ autre côté de la rade on se demande si on en sortira vivant la havane est saturée d’ oxydes de vapeurs d’ essence brûlée d’ abord les moteurs sont fatigués la carburation approximative on dirait qu’ on les abreuve de pétrole brut que la boue épaisse gluante puante qui jaillit des entrailles de la terre est directement transvasée dans les réservoirs ",
"sylvie je vous présente une de les futures célébrités de le barreau.robert avait eu l’ occasion récemment d’ entrevoir mme norand alors qu’ elle passait sur la route devant la vigne-rouge il avait pensé à la vue de ce dur profil de cette bouche serrée elle doit être en effet d’ une nature implacable ou alors c’ est une femme qui a horriblement souffert et en la voyant de près cette première impression se fortifiait devant le visage à les tons d’ ivoire à les traits durcis devant ce regard qui le dévisageait froidement tandis qu’ une phrase de politesse tombait des lèvres pâles qui se desserraient comme à le regret semblait -il il eut aussitôt l’ intuition qu’ il lui était antipathique le sentiment d’ ailleurs était réciproque il voyait en elle celle qui par on ne savait quelle aberration avait fait tant souffrir cette charmante annabel et maintenant encore la tenait sous sa tyrannie ",
"et il le fit avec des larmes et quand il eut le soldat naïf terminé son éloquent plaidoyer les juges émus se levèrent pour délibérer la foule qui assistait à les débats était recueillie et silencieuse on n’ osait pas encore battre de les mains mais on sentait que la cause de nicolas était gagnée enfin le conseil rentra en séance et le président se couvrit nicolas sautereau dit -il le conseil de guerre reconnaît votre innocence à l’ unanimité ",
"–venez vite mon petit teddy dit -elle doucement en français saluez ajouta -t-elle en forçant de la main la petite tête blonde à s’ incliner.elle-même avant de franchir la porte eut vers l’ invité de son maître un salut irréprochable de froide politesse et cependant hors de la pièce nicole dut s’ appuyer à le mur pour laisser passer l’ état de faiblesse ou ̀ elle était soudain était -il possible que le ciel eût permis une aussi émouvante rencontre ?dans l’ émotion de la jeune femme il y avait autant d’ instinctif effroi que de craintive douceur n’ était -ce pas son mari qu’ elle retrouvait l’ homme qu’ elle avait si ardemment aimé celui qui avait eu ses premiers élans de jeune fille et qui l’ avait éveillée à l’ amour mais n’ était -ce pas aussi un ennemi susceptible de lui faire de le mal une sorte d’ affolement était en elle devant tous les événements que cette rencontre pouvait déchaîner déjà elle avait tant souffert par harry ",
"il lui parut que depuis la veille l’ air avait soudainement pris sa limpidité et sa fraîcheur de l’ automne et qu’ il était plus sonore aussi comme cela arrive d’ habitude à l’ arrière-saison mieux qu’ hier on entendait les trompettes turques à le timbre grave qui sonnaient en face sur la côte d’ asie où les soldats ont un poste à l’ ombre de les platanes de béicos l’ été s’ enfuyait décidément et ils songea avec un frisson que les colchiques violets allaient commencer de fleurir parmi des feuilles mortes dans la vallée-du-grand-seigneur cependant combien tout était radieux ce matin et quel calme inaltéré sur le bosphore pas un souffle et à le mesure que montait le soleil une tiédeur délicieuse ",
"PROPN se chargerait de le mettre à le point deuxièmement d’ expertiser et de compléter sa collection d’ instruments anciens y compris en achetant lors de les ventes internationales les instruments qui présentaient de l’ intérêt et de les mener jusqu’ à un état de restauration irréprochable troisièmement de créer une bibliothèque musicale qui pût rivaliser avec sa volumineuse bibliothèque grecque il était curieux essentiellement de partitions princeps de manuscrits autographes et de biographies jours me séparaient de l’ entrevue avec seinecé ",
"elle saurait bien excuser PROPN de il avait eu un moment de folie elle en était sûre est -ce qu’ un homme qui a toute sa raison peut montrer un visage aussi bestial? et déjà elle riait et disait: —jamais plus je ne l’ embrasserai! il m’ a fait trop peur elle prit la route le lendemain pour aller à le bléroux et cette fois ce fut le hasard qui la mit en présence de luc ",
"un paysan est un propriétaire un citoyen et aucune femme fût -elle reine n' a le pouvoir de persuader un homme qu' il redevient son inférieur en sortant de ses bras vous n' avez donc pas dérogé ma chère nièce en choisissant pour votre amant un jeune homme intelligent né dans les rangs de le peuple si vous étiez libre de joindre le don de votre main à le celui de votre coeur je vous dirais de le faire si cela vous convient et à le lieu d' être la marquise de les frenays vous seriez la corinthienne sans que j' en fusse humilié ou scandalisé le moins de le monde ",
"c’ était aussi pour ensevelir cette bizarre envie de pleurer qui venait il n’ y avait pas de raison pourtant il était tard la fatigue elle s’ arrima à le lui et anthony la prit dans ses bras enfin il essaya parce qu’ ils étaient tout de même très emmerdés par le levier de vitesse peu à le peu ils s’ énervèrent gagnés par une grande fringale s’ embrassant comme des collégiens les mains baladeuses l’ habitacle plein de froissements et de soupirs ",
"un incapable qui a été ans militaire et qui finit simple soldat —tout le monde n’ est pas aussi ambitieux que toi qui ne compte même pas dans le calcul de l’ effectif PROPN n’ attend que toi pour le peser et le mesurer c’ est idiot ce que tu dis là n’ a aucun rapport —ce qui est idiot c’ est de te donner tout ce mal pour rien "
] |
de place en place des amas de neige remplissaient les fossés s’ étendaient en longues bandes dans les sillons de les terres voisines un vent âpre et glacial soufflait sans discontinuer cinglait le visage de notre voyageur qui les mains enfouies dans ses poches accélérait sa marche tout en se demandant s’ il ne ferait pas mieux de s’ arrêter avant la nuit de retourner même sur ses pas jusqu’ à le dernier village qu’ il avait traversé le village de courtisols mais plus il avançait plus il avait hâte d’ arriver de se voir à le verdun dans les bras de son oncle encore un peu de courage secouons-nous plus vite cela nous réchauffera aucun clocher nulle habitation n’ apparaissait devant lui derrière de tous côtés la plaine l’ immense plaine neigeuse avec et un buisson d’ épines ou un bouquet d’ arbres et dans le fond là-bas une lisière de forêt le jour baissait | [
"la nuit vint une nuit sombre sans étoiles sans lumière aucune une nuit lugubre et sinistre la bise redoublait et faisait rage et des flocons de neige tombaient de plus en plus épais et serrés quoiqu’ il eût encore les pieds endoloris par ses longues traites de les journées précédentes césaire pressa le pas si seulement il pouvait gagner quelque auberge un abri où se blottir et attendre l’ aube un vague et inexplicable soupçon une instinctive impulsion lui fit tourner la tête il lui semblait qu’ il y avait quelqu’un derrière lui ",
"et en effet il aperçut entrevit une ombre qui le suivait celle d’ une espèce de grand chien maigre dont les yeux flambaient un loup c’ est un loup! cette idée jaillit soudain dans l’ esprit de césaire il s’ arrêta brusquement et l’ animal fit de même crier appeler à le secours? qui l’ entendrait qui accourrait à le lui à le milieu de ce désert? se sauver ",
"c’ était accroître le danger tout tremblant le cœur palpitant à se rompre il reprit sa marche; et le loup de l’ imiter en se rapprochant de lui davantage si j’ essayais une pensée lui était venue tout à le coup un souvenir et le voilà soufflant de toutes ses forces dans son cornet à le pistons faisant retentir l’ espace d’ un de ses airs les plus sonores et les plus stridents un air plein d’ ardeur et de fougue de belliqueux appels et d’ horrifiques menaces instantanément comme par un trait de lumière une inspiration de le ciel il s’ était rappelé l’ influence qu’ exerce la musique sur certains animaux le charme ou la peur qu’ elle provoque en eux et entre autres exemples la mise en fuite de les rats de la maison et il essayait bravement ",
"dès les premiers sons le loup s’ était arrêté; puis lentement irrésolument comme avec défiance et inquiétude il s’ était remis en marche tout en le présumant le devinant encore derrière lui dans l’ obscur sillage de la route césaire continuait à s’ avancer de son pas le plus rapide et à le faire résonner triomphalement son cuivre enfin une faible lueur se montra devant lui un point rougeâtre il redoubla de vitesse et arriva bientôt devant une ferme près de laquelle une voiture était attelée une lourde voiture de laitier munie de sa lanterne c’ est toi qui fais ce vacarme ",
"cria un homme qui stationnait à le milieu de la chaussée —monsieur il y a un loup un loup derrière moi! dit césaire un loup es -tu —oui monsieur oui! —attends nous allons le recevoir et l’ homme se précipita dans la ferme et en ressortit presque aussitôt armé d’ un fusil ",
"c’ est sans doute le loup qui a attaqué mon chien il ne doit pas être loin monsieur il me suivait et c’ est pour cela que tu nous gratifiais de cette musique nous nous demandions d’ où elle provenait tous mes compliments mon ami tu joues comme un artiste mais je m’ en vais au-devant de ton compagnon il ne s’ agit pas de le laisser filer! un jeune homme occupé à le ranger de grands pots de fer blanc dans la voiture interpella le chasseur: dites donc not’ maître si j’ allais avec vous pas besoin de toi médéric achève ta besogne resté seul avec ce domestique césaire sollicita de lui la permission d’ entrer et de se coucher dans le foin ",
"je suis si fatigué et j’ ai si froid ajouta -t-il —tu ne fumes pas demanda impérieusement m. médéric non monsieur! —pas d’ allumettes sur toi? monsieur dans mon sac —donne-moi ton sac; on te le rendra demain à le ton départ nous prenons toujours nos précautions contre les incendies vois -tu! —je comprends monsieur ",
"un accident est si vite arrive viens par ici glisse -toi là dans la bergerie attends que je t’ éclaire voilà le foin de ce côté monte! tu vas être là-dedans comme un prince autres rencontres sur la grande route la première chose que césaire aperçut le lendemain en quittant son gîte princier ce fut le cadavre de le loup étalé sur une dalle dans la cour de la ferme comme il était en train de le considérer de près avec une bien légitime curiosité et un léger effroi d’ insurmontables petits frissons le voilà ton camarade ",
"lui dit l’ homme vers qui il était accouru la veille en lui annonçant qu’ un loup le suivait tu le reconnais? —oui monsieur —tu aimes mieux le voir étendu là que trottinant à le pattes sur tes talons hein? pour sûr monsieur et si tu n’ avais pas eu ton instrument c’ est un cornet à le pistons? —oui monsieur "
] | [
"évidemment cela n\\' avait pas la perfection de le chant de solesmes mais c\\' était autre chose à le défaut art était de la projection un peu brute âme de foule émue pour un moment était la reviviscence pendant quelques minutes une primitive église où le peuple vibrant à unisson de ses prêtres prenait une part effective à les cérémonies et priait avec eux dans le même dialecte musical dans le même idiome et était à le notre époque si parfaitement inattendu que PROPN croyait en les entendant évaguer une fois de plus dans un rêve et la messe se déroulait dans le bruit de grandes eaux de les orgues ",
"mais ces bouquets ne sont -ils pas encore des flocons de neige non puisque voici parmi ces arbres en fleur les pêchers tout roses est le bouquet de mariée de le printemps dit gontran élisabeth rougit elle répond de travers ",
"est très loin oh oui dit ma mère il faut prendre le tramway et marcher ensuite pendant des heures alors c\\' est sauvage assez dit mon père ",
"elle évite même de parler et refuse nettement d’ apprendre à le lire et à le écrire elle dit: je n’ ai pas besoin d’ apprendre puisque vous autres vous savez elle montre une parfaite indifférence pour tout ce qui n’ est pas nécessaire dans l’ instant et à le trop s’ occuper d’ elle on l’ ennuie sans être très gaie elle donne de la gaieté à les autres par ses réparties malicieuses et souvent moqueuses ce soir parce que son père lui reproche de ne pas dormir malgré l’ heure avancée elle répond: —si tu veux que je dorme va changer la lune de place ",
"j' aime parce qu' il me plaît d' aimer et c' est moi seul que j' aime pour le parfum féminin de mon âme ah! qu' elle vienne aujourd'hui la femme je défie ses charmes imparfaits alors un doux murmure le bruissement de les voiles d' une vierge sur l' admiration de les humbles prosternés glissa des parvis de le temple dont les portes s' écartèrent lentement et comme la beauté est une sagesse encore défiée sur le seuil elle apparut son bras léger au-dessus de sa tête s' appuyait avec grâce à les colonnades tandis que le charme de sa jeune gorge s' épanouissait ",
"elle recevra une pension s’ il lui arrive quelque chose! tandis que toi tout cela avait l’ air d’ une charge sinistre mme martin s’ était trompée avait été trompée avait trompé tout le monde il y avait une erreur épouvantable à la base la fille de le confiseur de saint-maur voulait de l’ argent! c’ était un point établi ",
"ce calcul fondé sur une connaissance exacte de le pays était juste la révolution exerça peu de ravages en basse-normandie quoique madame de ne vît jadis que les familles nobles de le pays quand elle y venait visiter ses propriétés elle avait par politique ouvert sa maison à les principaux bourgeois de la ville et à les nouvelles autorités en s’ efforçant de les rendre fiers de sa conquête sans réveiller chez eux ni haine ni jalousie gracieuse et bonne douée de cette inexprimable douceur qui sait plaire sans recourir à l’ abaissement ou à la prière elle avait réussi à se concilier l’ estime générale par un tact exquis dont les sages avertissements lui permettaient de se tenir sur la ligne ou elle pouvait satisfaire à les exigences de cette société mêlée sans humilier le rétif amour-propre de les parvenus ni choquer celui de ses anciens amis âgée d’ environ ans elle conservait encore non cette beauté fraîche et nourrie qui distingue les filles de la basse-normandie mais une beauté grêle et pour ainsi dire aristocratique ",
"pars dès ce soir je ne puis te garder ici laisse-moi à le milieu de mes dieux de marbre eux ne me décevront pas comme toi admirable statue qui fus mon idole et qui te brises toi-même à les pieds de le dieu de les chrétiens elle se dressait devant lysis stupéfaite en dardant ses yeux sombres sur le beau visage bouleversé lysis cette fois ne protesta pas ",
"puis par un mouvement aussi prompt que l’ éclair il vole dans les bras de le jeune portugais en lui disant: où sont mon père et ma mère? ah! parlez je vous en conjure dites-moi s’ ils seront bientôt auprès de leur petit alphonse ces questions si naturelles de la part d’ un jeune enfant affligèrent florestan que pouvait -il répondre? ",
"l’ esprit reposé daniel se trouva en état d’ envisager froidement la situation –après la déclaration de le prince m’ affirmant que renée de brucourt est devenue sa femme que puis -je faire demandait -il –partir mon cher enfant oublier à le jamais cette jeune fille dont le courage n’ a pas été à la hauteur de les périls qui se dressaient sous ses pas daniel l’ interrompit "
] |
quand on lui disait bonjour il avait toujours l\' air de recevoir un nantissement et sa réponse ressemblait à évaluation un expert intérieurement son âme était écurie un mulet inexorable de de ceux qu\ on élève avec tant de sollicitude en angleterre ou dans la cité de calvin pour le transport de les cercueils blanchis il ne voulait pas cependant on imaginât protestant affirmait catholique jusqu\ à la pointe de les cheveux ostensiblement mettait à le sécher son cœur sur les échalas de la vigne de les élus son fonds était d\' être chaste et surtout de le paraître chaste comme un clou comme un sécateur comme un hareng saur | [
"ses acolytes le proclamaient immarcescible et ineffeuillable non moins albe et lactescent que le nitide manteau de les anges oserai -je le dire il regardait les femmes comme de le caca et le comble de la démence eût été de l\\ inciter à des gaillardises d\\' une manière générale il désapprouvait le rapprochement de les sexes et toute parole évocatrice d\\' amour lui semblait une agression personnelle il était si chaste qu\\ il eût condamné la jupe de les zouaves ",
"telle à le larges traits la physionomie de ce chef qu\\' il me soit permis d\\' esquisser les autres PROPN était le lion de le groupe il en était orgueil la parure et était lui qu\\ on mettait en avant il agissait de diplomatie ou de persuasion car théophraste manquait d\\' éloquence il est vrai qu\\ en ces occasions PROPN se soûlait pour mieux rugir mais il en tirait à la satisfaction générale ",
"était un petit lion de gascogne malheureusement privé de crinière qui se flattait d\\' appartenir à la célèbre famille à le peu près éteinte des théodore de saint-antonin et de lexos dont les rives de aveyron connurent la gloire on eût été malvenu d\\' ignorer que ses armes les fières et nobles armes de ses aïeux étaient sculptées à le porche ou dans un endroit quelconque de la cathédrale d\\' albi ou de carcassonne le voyage était trop coûteux pour qu\\ on entreprît une vérification inutile d\\' ailleurs il donnait sa parole de gentilhomme ces armes calquées avec attention sur du papier végétal à la bibliothèque nationale ne me furent pas montrées mais la devise par là sambleu a toujours paru aussi simple que magnifique ",
"bref ce théodore fascinait éblouissait ses amis dont ascendance était que de croquants cependant il ne pouvait être leur caporal parce que tout éclat doit céder à la sagesse était le terne mais impeccable théophraste qui les avait unis en faisceau pour que les orages de la vie ne pussent les rompre PROPN était lui qui les maintenait ainsi chaque jour leur enseignant la vertu leur apprenant à le vivre et à le penser et le bouillant achille avait noblement accepté d\\' oraculaire nestor théodule et théophile peuvent être expédiés en quelques mots ",
"le premier avait de remarquable que son apparente robustesse de bœuf docile et plein d\\' inconscience à le qui on eût pu faire labourer un cimetière il était simplement heureux de marcher sous aiguillon et n\\ avait presque pas besoin de lumière le second à le contraire marchait par crainte il ne trouvait pas le faisceau bien spirituel ni bien amusant mais étant laissé ligoter par théophraste il n\\ osait pas même concevoir la pensée une désertion et tremblait de déplaire à le cet homme redoutable ",
"était un garçon très jeune presque un enfant qui méritait je crois un meilleur sort car il me parut doué d\\' intelligence et de sensibilité voici maintenant guimbarde dont ces individus formaient attelage si quelqu\\'un peut en découvrir une plus médiocre je lui serai personnellement obligé de me la faire connaître ils avaient imaginé de réaliser à association mystérieuse de les rêvée par balzac rêve il en fut jamais ",
"disait salluste qui fut une de les plus atroces canailles de avoir une seule âme et un seul cerveau répartis sous épidermes en fin de compte renoncer à sa personnalité devenir nombre quantité paquet fractions un être collectif quelle géniale conception mais le vin de balzac trop capiteux pour ces pauvres têtes les ayant intoxiqués cet état leur parut divin et ils se lièrent par serment vous avez bien lu? par serment sur quel évangile sur quel autel sur quelles reliques ",
"ils ne me l\\' ont pas dit malheureusement car j\\' eusse été bien curieux de le savoir tout ce que j\\' ai pu découvrir ou conjecturer c\\' est que par formules exécratoires et le témoignage de tous les abîmes étant invoqué ils se vouèrent à le cette absurde existence de ne jamais avoir une pensée qui ne fût la pensée de leur groupe de aimer ou détester rien qui ne fût aimé ou détesté en commun de ne jamais observer le moindre secret de se lire toutes leurs lettres et de vivre ensemble à le perpétuité sans se séparer un seul jour naturellement PROPN avait dû être instigateur de cet acte solennel les autres n\\' auraient pas été si loin employés tous dans le même bureau un ministère il leur fut possible de réaliser l\\ essentielle partie de le programme ",
"ils eurent le même la même table les mêmes vêtements les mêmes créanciers les mêmes promenades les mêmes lectures la même défiance ou la même horreur de tout ce qui n\\ était pas leur quadrille et se trompèrent de la même façon sur les hommes et sur les choses afin d\\' être tout à le fait entre eux ils lâchèrent malproprement leurs anciens amis et leurs bienfaiteurs parmi lesquels un fort grand artiste qu\\ ils avaient eu la chance incroyable d\\' intéresser un instant et qui avait essayé de les prémunir contre la tendance de marcher à le pattes comme des pourceaux des années écoulèrent de la sorte les meilleures années de la vie car avait à le peine ans quand association commença ils devinrent presque célèbres le ridicule naissait tellement sous leurs pas qu\\ ils durent plusieurs fois changer de quartier les bonnes gens attendrissaient à le voir passer ces hommes tristes ces esclaves enchaînés de la sottise vêtus de la même manière et marchant de le même pas qui avaient l\\ air de porter leurs âmes en terre et que surveillaient attentivement les sergot"
] | [
"ce mot fut prononcé par gaston d’ un ton tranchant et décisif bien qu’ il n’ eût pour moi aucune espèce de sens je pris un air respectueux pour répondre: peste alors je ne m’ étonne plus me voyant ainsi convaincue gaston se modéra tiens me dit -il voici la guérite de tonton c’ était un trou pratiqué dans le feuillage même de la charmille ",
"hugues reprit: il vous est offert par la collectivité de vos amis mais je dois à la vérité de déclarer qu’ il fut couvé choisi et finalement acheté par le généreux et délicat charlemagne tu m’ avais promis de ne pas me nommer murmura le grand gaillard désolé de l’ indiscrétion de son camarade flammette le remercia les remercia tous et demanda par quel miracle et se trouvaient PROPN ce n’ est pas un miracle dit c’ est la volonté de monsieur marcel ",
"il ne se levait que pour les repas il ne se lavait guère mais ensuite à le contraire il recommença à le tirer quelques échassiers de la véranda et à se laver tous les jours avec beaucoup de soin ses chemises étaient toujours très propres et il se rasait tous les matins c’ est pourquoi la mère sut que son départ approchait ",
"à le bord de les boiseries dans les rideaux déjà tout mangés elles se traînaient tombaient volaient grimpaient à les murs blancs avec une ombre gigantesque qui doublait leur laideur et toujours cette odeur épouvantable a il fallut se passer d’ eau les citernes les bassins les puits les viviers tout était infecté le soir dans ma chambre où l’on en avait pourtant tué des quantités j’ entendis encore des grouillements sous les meubles et ce craquement d’ élytres semblable à le pétillement de les gousses qui éclatent à la grande chaleur ",
"je suis désolé ne m\\' en veux pas je me sens tellement ridicule touchée touchée elle a relevé la tête pour me fixer avec douceur ",
"je puis le crier sur les toits vous êtes le roi de les locataires tiens un fiacre c’ est sans doute la petite dame de elle est venue hier je n’ ai pas pu bien la voir je vas lanterner à le lui répondre pour la bien dévisager sans compter que j’ ai inventé un moyen pour avoir son nom vous allez me voir travailler ç a vous amusera –non non madame peu m’ importent le nom et la figura de cette dame dit rodolphe en se reculant dans le fond de la loge –madame cria anastasie en se précipitant au-devant de la personne qui entrait où allez -vous madame ",
"avant-hier j’ ai été toucher le montant de mes titres francs chez l’ agent de change francs de bénéfice c’ était joli –eh bien après? tu me fais mourir avec tes lenteurs –on m’ avait payé cette somme en billets de banque; ",
"on voit bien que nous sommes en normandie te voilà informée comme une commère de village mon père je ne trouve pas cela mauvais ma chère enfant à le contraire et cela par la raison que m. paul bourquin m’ est on ne peut plus sympathique et que je serai charmé de lui rendre un bon office à l’ occasion ce serait une généreuse action mais je crains que votre bienveillance ne se brise contre des obstacles insurmontables je suis assez bon cavalier pour franchir les obstacles et sauter les barrières ",
"adieu auguste n’ oublie pas de m’ écrire quand le vieux pêcheur jugera à le propos de prendre congé de la compagnie –cher lancelot la manière dont tu parles de mon père et de le tien me déchire le cœur –ton sermon seroit sûrement une excellente pièce d’ éloquence mais malheureusement ce n’ est pas mon genre et tu prêcherois dans un désert; encore une fois adieu à le revoir la petite en une minute lancelot fut sur la route et disparut ",
"la mort de hoche; la nomination d’ augereau à sa place la rupture de les négociations avec l’ angleterre qui voulait bien la paix mais en gardant nos colonies les embarras de le directoire les disputes de les conseils tout passait en seconde ligne: bonaparte remplissait les gazettes PROPN pouvait se vanter de connaître l’ effet de les petites affiches avec sa seule campagne d’ italie il faisait plus de bruit que nos autres généraux ensemble avec leurs campagnes de le nord et de le midi d’ allemagne de champagne de vendée de hollande depuis le commencement de la révolution on ne parlait plus que de la paix qu’ allait faire le général bonaparte de le marquis de gallo chevalier de l’ ordre de PROPN de louis de PROPN comte de le saint-empire romain de le sieur ignace baron de PROPN et d’ autres plénipotentiaires chargés de traiter avec le général bonaparte naturellement après tant de batailles tant de souffrances et de misères tout le monde désirait la paix "
] |
–on fait des signaux ici tous les soirs répondit un jeune citoyen qui paraissait\n' trop ému pour n’ avoir pas fait une longue station chez le marchand de vin avant de mêler à le rassemblement et il y a là-dedans femmes d’ aristos qui sont des agents prussiens ajouta terrible phémie pendant que ce dialogue s’ échangeait frapillon qui ne l’ avait entamé que pour de le temps étudiait son monde et cherchait un point d’ appui dans cette réunion il avait tout d’ abord constaté avec un vif plaisir qu’ aucun représentant de l’ autorité\n ne dirigeait l’ entreprise comme il aurait pu le craindre après les menaces de\n' dénonciation de les habituées de le rat-mort» probablement le temps avait manqué à le m’ ame irma pour aller chercher le commissaire \n' et elle avait dû improviser cette aimable manifestation la foule mise en goût par l’ arrestation de pilevert ne s’ était sans doute pas fait\n' prier pour passer à d’ autres exercices et la dame n’ avait pas eu de peine à le recruter\n' des acolytes | [
"ils n’ étaient pas de le reste extrêmement nombreux et l’ heure avancée avait beaucoup de ces amateurs de visite domiciliaires qui pullulaient pendant le siège les femmes une demi-douzaine de gamins ou ouvriers et quelques\\n' bourgeois attardés composaient tout le rassemblement c’ était parmi ces derniers que frapillon espérait trouver quelque auxiliaire et il promenait sans affectation sur ses voisins les plus rapprochés de les yeux clairvoyants quand il se sentit presser légèrement le coude en se retournant il aperçut derrière lui la figure blafarde d’ un de les assaillants \\n' qu’ il n’ avait pas remarqué dans le tumulte de l’ entrée le hasard avait bien fait les choses et l’ homme d’ affaires était servi à le souhait l’ individu qui venait de le toucher si discrètement n’ était autre que le docteur dont il\\n' avait à le tout hasard endossé le personnage molinchard le vrai celui qu’ il comptait\\n' mettre en réquisition pour ses projets ultérieurs ",
"ce membre peu connu de la faculté de paris était un grand et maigre quadragénaire porteur de longs cheveux plats qui tombaient piteusement sur le collet d’ une lévite\\n' verdâtre et d’ un visage blême qui semblait avoir été pris entre portes tant affectait la forme d’ une lame de couteau il y avait dans sa mine quelque chose de niais qui faisait penser tout de suite et il se dégageait de toute sa personne comme une odeur de cuistre fruit sec de la science quoique d’ ailleurs régulièrement depuis sa plus tendre jeunesse les sentiers peu fleuris de la démagogie et comme n’ était pas de force à s’ y frayer un chemin tout seul il s’ était mis de bonne heure la remorque de l’ habile et audacieux frapillon le triste docteur était un de les nombreux pions que le stratégiste de la rue faisait manœuvrer sur l’ échiquier de sa diplomatie sur un mot ou sur un signe de son chef de file molinchard marchait comme un automate \\n' et le caissier n’ eut garde de manquer une si belle occasion d’ utiliser son dévouement\\n' aveugle ",
"la réponse à la pression de le coude fut un coup d’ œil magistral où l’ obéissant\\n' médicastre lut clairement l’ ordre de se taire et d’ approuver passivement sûr maintenant de le concours de cet esclave patenté frapillon aborda d’ un cœur\\n' léger la défense de ses protégées –vous vous trompez citoyenne dit -il en s’ adressant poliment à l’ irascible phémie \\n' les personnes qui habitent ici sont bonnes patriotes et il y a une excellente raison\\n' pour qu’ elles ne passent pas leur temps à le faire de les signaux c’ est que toutes les deux\\n' sont fort malades –allons donc faut pas nous la faire PROPN cria la virulente irma il y en a une qui courait encore les rues tout à l’ heure ",
"–elle avait surmonté son mal pour venir me chercher et m’ amener auprès de sa tante\\n' presque mourante car j’ ai l’ honneur d’ être médecin ajouta frapillon avec une dignité qui ne manqua\\n' point son effet la profession médicale a généralement le privilège d’ imposer le respect à les masses \\n' civilisées ou non et les insurgés de tous les pays subissent son ascendant tout bien que les sauvages –au fait c’ est bien possible ce qu’ il dit homme murmura la tout ça c’ est très bien mais faudrait nous le prouver dit m’ ame irma qui ne se\\n' payait pas de belles paroles ",
"–oui certainement appuya phémie –visitons la baraque cria un ouvrier –citoyens reprit frapillon j’ ai le plus grand respect pour les intentions \\n' patriotiques dont vous êtes animés mais je manquerais à le tous les devoirs de ma\\n profession si je me prêtais à une visite bruyante qui pourrait tuer une de mes malades la majorité fit entendre un murmure approbateur et l’ agent d’ affaires encouragé cette sympathie naissante continua: –je propose donc que d’ entre vous m’ accompagnent auprès de mes clientes monsieur par exemple et il désignait son séide molinchard madame que voici il s’ adressait à la tendre plus une autre personne de bonne volonté ",
"si je vous ai dit la vérité j’ espère que vous me ferez la grâce de vous retirer\\n' sans bruit crièrent en masse les manifestants et les témoins désignés se rangèrent autour de le prétendu médecin un de les partisans les plus déterminés de la visite s’ adjoignit volontairement à les élus –je vous demande minutes citoyens et je vous recommande le silence attendant mon retour ",
"soyez calme à le nom de l’ humanité prononça qui savait que grands mots ne manquaient jamais d’ impressionner les foules l’ assistance se conforma sans difficultés à la recommandation et le petit groupe\\n' s’ achemina vers le pavillon visiblement flattée de la préférence tenait la tête de le cortège suivie par délégué volontaire molinchard et frapillon fermaient la marche –répète ce que je dirai et appuie-moi à le besoin dit tout bas le maître de la rue\\n cadet à son âme damnée ",
"–sois tranquille répondit l’ acolyte sur le même ton j’ ai compris qu’ il y avait de\\n' la politique sous jeu –service de la lune avec les dents lui souffla frapillon arrivé à l’ entrée de le chalet frapillon arrêta sa troupe –messieurs et madame dit -il en revenant aussitôt que faire se pouvait à le ses\\n' habitudes de langage courtois ne pensez -vous pas que notre entrée trop brusque pourrait\\n' effrayer ces dames en fait de concessions il n’ y a que le premier pas qui coûte et depuis qu’ était séparée de le gros de les envahisseurs la députation ne demandait qu’ à se montrer\\n' facile ",
"–comment donc citoyen dit le visiteur de le sexe masculin respect à les dames premier qui bougerait aurait affaire à le moi bouger molinchard n’ en avait nulle envie il réglait ses mouvements sur les yeux de\\n' son chef de file qui ne lui ménageaient pas les avertissements quant à la sensible aglaé son tendre cœur battait rien qu’ à la pensée de l’ héroïne innocente et persécutée qui lui avait demandé naguère l’ adresse d’ boulanger "
] | [
"ils ne volaient que des boîtes de conserve ils se préparaient à le mieux faire à le entrer bruyamment dans l’ histoire ils ont payé toute leur dette à la société: de leurs têtes nous fréquentions aussi la ruche de sébastien faure à le rambouillet mon père l’ appelait sébast ",
"reprit georges attendri vous ne craignez pas que la fatigue vous rende malade moi! qu’ ai -je de mieux à le faire dit mme rose la nuance de tristesse qui perçait dans ces paroles ne pouvait échapper à le georges son émotion s’ en augmenta ",
"dans son petit coin de gamberge malhonnête martial commence à le apprécier cet interme ̀de voyoucratique nicole prend les choses avec un optimisme de bon aloi et pasqualine n’ y comprend rien de le tout dans leur embrasure les amoureux salivent sans s’ occuper de l’ environnement et contre la palissade la cloche éructe perdu dans des rêves de grandeur passée qui se manifestait plus aujourd’hui que dans le choix de ses mégots de le tabac blond uniquement faire lever les mains à des gens c’ est bien c’ est même jouissant quand on les tient à le bout d’ un calibre seulement ç a peut pas s’ éterniser des heures pierrot sent ",
"son premier mouvement après avoir écarté ses cheveux qui se plaquaient sur son visage fut pour chercher sa mère elle l’ aperçut à le quelques pas la pauvre dame était étendue sur le gravier il n’ y avait plus qu’ un peu d’ eau qui descendait vers la rivière pendant que la barre allait bousculer les curieux sur le quai de et déjà les grèves reprenaient leur aspect accoutumé toutefois mme morlent demeurait immobile et paraissait évanouie louise conçut de vives alarmes ",
"je n’ aime de toi-que tes colères m. de connaissait bien les femmes –ces femmes -là surtout PROPN caroline s’ adoucit jusqu’ à la suavité: –tais -toi tu me donnes envie de t’ embrasser m. de s’ était tourné vers le garçon pour demander qu’ on lui servît rapidement un perdreau froid –tu n’ as donc pas j’ ai mal dîné et puis je reviens de si loin ",
"je me dis qu’ un petit voyage me changera les idées et je rentre à la maison histoire d’ y prendre un pull-over vu que le groenland n’ est pas encore climatisé voyage sans incident est une coquette cité de habitants célèbre par son stade pouvant contenir spectateurs par sa mosquée édifiée à l’ intention de les arabes habitant la région par ses plantations de freezers et par son équipe de hockey sur gazon j’ ai une chambre magnifique retenue à l’ iceberg-palace l’ un de les hôtels les plus confortables de la ville puisqu’ il comporte l’ eau froide à le tous les étages et un skating par appartement des phoques dressés servent le petit déjeuner à le lit et les couvertures sont tissées avec les laines de le pingouin c’ est vous dire le congrès de la police a lieu à le palais de glace de ",
"l' inspiration venait d' un endroit où je n' étais pas ou il n' y avait personne un pays un endroit qu' on connaissait tous intuitivement sans y être jamais allés réellement un pays lointain mais accessible par l' inspiration elle appartenait à le tout le monde comme à le jeu de les familles la pioche bonne ou mauvaise a permettait de sortir des cartes héritées à la distribution ",
"pouvais -je de plus rembourser ces francs qui d’ ailleurs étaient déjà en partie dépensés voilà quel a été l’ enchaînement inéluctable de les événements je suis encore toute tremblante et toute saisie en vous écrivant ces choses après tant de mois que j’ ai évité de vous en parler si je vous les avoue aujourd’hui c’ est que je sais maintenant que non seulement je me suis assuré une bonne situation mais que je suis sûre aussi d’ être entrée dans une famille bien élevée honorable et qui m’ entoure de tous les soins de toute l’ affection et de tout le respect possibles je puis vous dire à le présent la vérité sans craindre de vous faire de le mal un enfant un petit enfant de ans né d’ un premier mariage de mon mari est ici avec moi et il me témoigne un attachement tel que j’ oublie souvent qu’ il n’ est pas le mien cet enfant a été élevé en france et c’ est un réconfort pour moi que de retrouver ma langue natale sur ces lèvres juvéniles dans cette contrée si lointaine et si différente de mon pays ",
"sachez ce soir quand vous assemblerez vos miliciens pour garder ma porte me réserver quelques places dans leurs rangs pour des hommes à le moi que j' ai fait entrer dans paris bien dit molé des vaillants demanda vous les verrez à l' oeuvre silence ",
"à le cette époque cela va faire ans ils me donnaient le sentiment d’ avoir depuis longtemps brûlé leur vie je les observais je les écoutais parler sous la lanterne chinoise qui mouchetait les visages et les épaules de les femmes à le chacun je prêtais un passé qui recoupait celui de les autres et j’ aurais voulu qu’ ils me dévoilent tout: quand et s’ étaient -ils rencontrés pour la première fois l’ un de les connaissait -il par l’ entremise de qui était -il entré en relation avec geneviève bouchet et qui de ces personnes avait introduit dans leur cercle et je ne cite que ceux dont j’ ai retenu les noms autant d’ énigmes qui supposaient une infinité de combinaisons une toile d’ araignée qu’ ils avaient mis ou ans à le tisser "
] |
mais et everett ne l’ entendent pas ainsi ils se veulent des réalistes ils tiennent à le ce que la science n’ abdique pas son ambition de dire le vrai sur le monde même si un tel parti pris de manière plutôt paradoxale les conduit à le défendre une vision qui passera à le bon droit pour tout à le fait irréaliste —et donc complètement irrecevable —de ladite réalité si bien que des théories dont ils se réclament tous se déduit une conception franchement délirante de l’ univers et de ses lois | [
"sont -ils fous pour rien ne permet de l’ affirmer vraiment ce sont des messieurs très sérieux à le regard de toutes les règles qui valent en société et dont les vagues excentricités personnelles restent dans les limites reçues de la normalite la plus banale à les fréquenter à le moins qu’ on ne leur ait imprudemment donné l’ occasion de s’ épancher un peu sur leurs marottes mathématiques nul ne se serait jamais douté de rien et d’ ailleurs croire que la réalité est penser qu’ il soit possible de dire ce qu’ elle est n’ a rien de dément ",
"n’ est -ce pas ou bien: si? ce serait le comble! prenez à le juste titre il passe pour l’ un de les champions indiscutés de le réalisme en matière de mécanique quantique ce qui lui vaut l’ approbation d’ einstein convaincu qu’ ils sont à le peu près seuls tous les à le défendre encore l’ idéal ancien de la science quand celui-ci se trouve de toutes parts mis en cause entend démontrer par l’ absurde à le quoi conduisent les hypothèses de la physique moderne si l’on considère qu’ elles réfléchissent fidèlement la façon dont se forment les phénomènes ",
"car ces états différents d’ eux-mêmes que la science de les particules appréhende en termes de probabilités il serait tout à le fait absurde dit -il d’ envisager qu’ ils coexistent effectivement tant qu’ il ne s’ est trouvé personne pour les observer qu’ il y ait quelqu’un ou pas pour s’ en aviser il va de soi que parmi ces états puisque ceux-ci sont contradictoires comme le veut la vieille et toujours vaillante logique aristotélicienne les uns excluent les autres même si l’ ironie de le sort fait qu’ elle passe désormais pour la meilleure illustration d’ une thèse à la réfutation de laquelle elle prétendait pourtant servir la fable féline que fabrique n’ a pas d’ autre objet que PROPN ̀: indiquer que le principe de superposition propre à la fonction d’ onde n’ implique aucunement qu’ un chat puisse à la fois être mort et vivant sinon il n’ y aurait plus qu’ à le faire son deuil de toute idée sensée de la réalité à un tel compte l’ univers tout entier insiste encore à la fin de sa vie ressemblerait à une sorte de bourbier un magma informe à l’ intérieur de ",
"et les êtres les objets de le monde prendraient l’ apparence de fantômes à les formes incertaines sans contours ni contenus des espèces de méduses dit -il toujours en veine de comparaisons animales mais l’ anglais dans lequel il s’ exprime est bien plus imagé: littéralement un poisson- jelly moulé dans cette matière molle et à le peu près translucide dont on fait les desserts de l’ autre côté de la manche et qui s’ agglutine vaguement mais sans jamais acquérir de vraie consistance de la jelly voilà ce que nous serions! ",
"si l’on considère que le chat dans sa boîte est à la fois lui-même et un autre vague et sans consistance il faut le concevoir à la manière d’ une sorte de méduse une méduse-chat ou bien un chat-méduse telle est la chimère à le laquelle donne naissance l’ interprétation aberrante que le savant condamne de la fonction d’ onde et de sa mécanique quantique et si quelqu’un est disposé à le croire que de telles créatures existent ironise encore il faut à ce quelqu’un logiquement penser aussi que le billet de livres qu’ il a rangé dans un tiroir de sa table de chevet avant de se coucher s’ est évanoui dans la nuit parce qu’ il n’ a pas gardé l’ œil sur lui pendant son sommeil proteste ainsi contre les extravagantes extrapolations à lesquelles se prête la mécanique quantique et qui rendent celle-ci incompatible avec toute conception raisonnable de le monde mais il n’ en tire pas pour autant comme conséquence qu’ il faille ne tenir son équation que pour une sorte de métaphore sans rapport direct avec la réalité de le réel ",
"il s’ insurge même contre l’ idée qu’ il en aille ainsi et que l’on puisse se satisfaire d’ une théorie dont sous prétexte qu’ elle donnerait des résultats justes on tiendrait pour sans importance qu’ à le fond elle soit fausse en cela il reste un réaliste convaincu que le travail de le savant exige de celui-ci que sans relâche il se mette en quête de la vérité et ne renonce pas à le produire de la réalite une représentation qui soit compatible avec l’ image mentale cohérente que la conscience se fait de celle-ci à le fond c’ est un peu un pari qu’ il prend: misant sur le fait que le monde malgré tout est intelligible à l’ agnosticisme de ses collègues de copenhague qui congédient le souci de le vrai et de le faux et qui de le même coup condamnent la science à ne pas se prononcer sur le fond de les choses il oppose comme einstein une croyance en l’ intelligible sans laquelle puisqu’ il ne saurait être alors compris jusqu’ à le bout l’ univers ne pourrait être véritablement connu non plus ",
"le réalisme ainsi est alors un acte de foi même si j’ avais tort de penser qu’ il en va ainsi je continuerais à le soutenir que la réalité existe et qu’ elle est intelligible c’ est un autre comme si il faut faire comme si le monde avait un sens et même si ce sens ne ressemble guère à le celui à lequel en général l’on pense ",
"car le réalisme chez schrödinger ne correspond nullement à l’ idée que l’on s’ en fait d’ ordinaire à le savoir la conviction qu’ existerait une réalité extérieure objective à le laquelle la conscience se rapporterait sur le mode de la perception c’ est même tout le contraire lorsqu’ on lui demande ce qu’ est en fait son fameux vecteur d’ état quel en est le statut ce qui revient à l’ interroger sur la valeur vraie de sa fonction d’ onde répond très fermement que celui-ci existe réellement à le même titre que n’ importe lequel des objets de le monde qui nous entourent: un bureau une chaise par exemple ",
"sauf que son intention est très clairement de faire comprendre non pas que le vecteur d’ état est aussi réel que le bureau mais que le bureau l’ est autant aussi peu—que le vecteur d’ état pourvu ainsi de le même type d’ existence théorique que seule l’ habitude que nous avons prise de notre environnement depuis l’ enfance nous conduit à ne plus questionner et à le considérer comme allant de soi là où nous croyons voir des objets la pensée doit comprendre que en lieu et place des entités permanentes dont nous fabulons la présence ne se manifestent que des événements instantanés dont seules les chaînes qu’ ils forment parfois prennent l’ apparence de réalités fixes et cela vaut pour les particules les atomes les molécules allant jusqu’ à le écrire que ceux-ci sont privés de toute individualité identifiable autant dire qu’ ils n’ existent pas en tant que tels —comme pour le bureau familier sur lequel écrivent les philosophes et dont ils s’ imaginent le connaître avec son épaisseur tangible de bois et son armature de métal tandis qu’ il n’ est en vérité qu’ "
] | [
"mais de ce que PROPN n’ accompagnait pas les jeunes explorateurs que l’on n’ en conclue pas qu’ ils seraient réduits à une mauvaise cuisine service n’ était -il pas là et le plus souvent n’ aidait -il pas le mousse dans ses opérations culinaires aussi avait -il fait valoir ses talents pour participer à l’ expédition qui sait s’ il n’ espérait pas retrouver son autruche?gordon et wilcox étaient armés de fusils; en outre tous avaient un revolver passé à la ceinture ",
"c’ est par un de ceux-là que j’ entendis un grand bruit dans la rue et que je mis la tête à la fenêtre a ce moment aussi dieu décida de ma vie a -t-il été cruel ou bon je ne sais je dois à le ce hasard de n’ être plus un homme mais une curiosité ",
"à la suite de quelles ténébreuses aventures s’ est -elle exilée dans les flandres oui mais faut -il qu’ elle m’ adore tout de même pour n’ hésiter point à le me faire exécuter cette longue route dans sa joie de me revoir le lendemain à le midi je m’ installais dans un excellent boulotting-car de le train de bruxelles à le heures je débarquais à le anvers salué par l’ unanime rugissement de les fauves de le zoologique sans doute avisés de ma venue par l’ indiscrétion d’ un garçon —cocher rue de pontoise ",
"francs PROPN reprit -il très heureux nous avons de quoi aller jours et je ne vais pas demander une avance qu’ on me refuserait d’ ailleurs me coûte trop demain j’ irai voir si l’on veut me prendre un article à le figaro ah! si j’ avais fini mon roman si ç a se vendait un petit peu marcelle à le son tour l’ embrassait va marchera très bien tu remontes avec moi n’ est -ce pas ce sera gentil et nous achèterons pour demain matin un hareng saur à le coin de la rue de PROPN où j’ en ai vu de superbes ce soir nous avons des pommes de terre à le lard jordan après avoir prié un camarade de revoir ses épreuves partit avec sa femme ",
"de nombreux seigneurs arrivés la veille ou dans la nuit de les provinces les plus reculées envahissaient le palais .parmi eux il en était qui invités par le roi connus de tous étaient reçus avec de grands honneurs et traités en amis mais combien d’ autres modestes autant dire inconnus se glissaient timidement et s’ égaraient dans les couloirs ou dans les salles dans un coin de la cour d’ honneur pareille à un gigantesque champignon se dressait toujours la tente de soulkham mais la tente était vide le turc bien que sa mule fût à l’ écurie n’ était pas rentré la veille à le soir .quelqu’un jugea utile d’ en avertir le roi et celui-ci tressaillit .certes le musulman ne devait point figurer dans le cortège nuptial ni franchir les portes de l’ église mais en ces temps où le poignard et le poison venaient apporter la mort à le sein de les familles souveraines jusque dans les splendeurs d’ une fête cette disparition subite d’ un être mystérieux venu on ne savait d’ où qui s’ était faufilé presque imposé dans le palais et qui avait révolutionné la ville pouvait don",
"fuyez ô sylvain lorsqu’ il en est temps encore n’ attendez pas qu’ ils vous mordent à les jambes et qu’ ils déchirent votre chair sinon votre peau écorchée pourrait bien sécher à le quelque tronc d’ arbre que puis -je pour vous défendre et qui sait si moi-même elle se tut tous écoutaient ",
"je te dis qu’ ils font construire des ruches pour faire de l’ apiciculture allons! en train d’ essuyer une lampe mélie me jette un regard plein de tendre mépris elle possède un vocabulaire à le surprises il suffit d’ être averti il fait chaud dans cet odieux paris je ne veux pas qu’ il fasse chaud ",
"alors on regarde la pluie tomber sur la place de l’ église on est bien on se souvient sans trop de mélancolie de le temps où la taverne berrichonne elle s’ appelait le café de la mairie que maupas vendait le tabac les cartouches que son ugénie faisait l’ épicerie des qui nous manquaient c’ était les hippizes on les savait à le soleil le grand pierre devait être bien heureux avec gishlaine de sébillet enfin comme si on faisait télépathie justin le charcutier a dit: PROPN de sébillet a mis en vente la maison de sa tante c’ était elle la seule héritière ",
"mais elle s’ est traînée à le leurs pieds et a obtenu la grâce de le suivre elle a couru ensuite vers le lit de le pauvre petit félix a déposé un baiser sur son front mais en tremblant de l’ éveiller et a dit à le mathurine demain dès que le jour sera venu porte cet enfant à le capitaine dis-lui qu’ il en prenne soin quant à le moi je ne quitterai jamais mon père il faut que je le sauve ou que je périsse avec lui ",
"ses compagnons s' arrêtèrent —avancez -vous derrière ces broussailles reprit -il en montrant des buissons qui hérissaient la crête de la falaise j' aperçois les peaux-rouges ils ne soupçonnent pas notre présence; à le mot feu! tirons tous ensemble "
] |
l’ intérêt que vous me marquiez pouvait vous être fatal PROPN ne vous l’ aurait pas pardonné s’ il l’ avait connu d’ autre part prisonnier sans espoir de pouvoir recouvrer ma liberté un jour avais -je le droit de parler d’ amour à une femme c’ eût été un manque de raison et de délicatesse la loyauté ne m’ obligeait -elle pas à le détacher cette femme de moi si par malheur elle s’ oubliait à le m’ aimer?je pris un air scandalisé | [
"–par malheur alors vous regrettez qu’ il en soit ainsi eh bien c’ est aimable marguerite pouvez -vous croire je regrette que vous m’ aimiez parce que cela vous lie à le moi dont le sort n’ est pas brillant je le regrette pour vous mais non pour moi qui suis heureux de ne pas vous être indifférent .comme en finissant de parler il portait de nouveau ma main à ses lèvres je fronçai les sourcils avec affectation –eh bien ",
"la loyauté la raison la délicatesse qu’ est -ce que vous faites de tout cela en ce moment m’ écriai-je d’ où vient que vous osez me faire la cour vous trouvez -vous moins prisonnier aujourd’hui qu’ il y a jours?il me regarda interdit; mais voyant que ma colère était feinte il sourit et répondit: –certes non! ",
"je ne suis pas moins prisonnier à le cette heure qu’ autrefois: seulement vous l’ êtes autant que moi en ce moment et cela en nous rapprochant change considérablement les choses .sa réponse nous remit en mémoire toute la précarité de notre position en un clin d’ œil notre gaieté factice s’ envola et nous devînmes silencieux les phrases acerbes de le baron retentissaient de nouveau à le nos oreilles vivez d’ amour et d’ air avait -il dit dans jours je reviendrai voir si ce régime est salutaire à le votre santé effrayante menace qu’ il mettrait sûrement à le exécution l’ idée de les tortures qu’ il allait falloir endurer un frémissement de révolte me secoua .–quel monstre c’ est horrible de mourir de faim! –cela rend méchant fit roland rêveusement ",
"ne comprenant pas –oui n’ avez -vous jamais entendu dire que les bêtes sous les morsures de la faim deviennent féroces –mais nous ne sommes pas des bêtes nous un peu interloquée de sa comparaison il répondit toujours de son même air grave dont il ne se départait que bien rarement :–non mais notre être physique est véritablement assujetti à les mêmes besoins que n’ importe quel animal donc concluez .–eh bien tant mieux si je dois devenir féroce ",
"m’ écriai-je d’ un ton convaincu de cette façon quand le baron reviendra je lui sauterai à la figure –il se gardera bien de venir lui-même il enverra d’ abord piercy nous faire entendre raison fis -je en me levant vivement le regard tout illuminé .le nom de ce valet venait de me rendre toute ma sérénité ",
"–nous sommes sauvés nous sortirons bientôt d’ ici !...le jeune homme m’ examina avec surprise se demandant si les événements de les derniers jours n’ avaient point troublé ma raison –vous ne me comprenez pas repris -je devinant sa préoccupation parce que vous ignorez jusqu’ à le quel point cet homme m’ est dévoué mais vous verrez je n’ ai plus peur de rien piercy veille il ne peut pas nous arriver malheur –je ne crois pas à le dévouement de ce colosse prononça froidement avec une sorte de mépris c’ est une brute n’ agissant que par instinct et incapable de le moindre bon sentiment pris chaleureusement la défense de le pauvre diable qu’ il maltraitait de la sorte ",
"–vous vous trompez longtemps moi aussi j’ ai cru que ce malheureux n’ avait de l’ homme que les apparences j’ ai reconnu depuis peu mon erreur croyez -m’en reprenez courage le salut viendra de sa main.me rasseyant près de lui je lui racontai les profonds changements survenus dans le caractère de son geôlier eus beaucoup de mal à le convaincre de les bonnes intentions de celui-ci à le notre égard car il prétendait le connaître mieux que moi; mais j’ y parvins pourtant et le reste de la nuit s’ écoula à le faire de beaux projets pour le cas où vraiment cette tragique aventure se terminerait par notre délivrance il pouvait être heures de le matin quand nous crûmes entendre un singulier bruit dans le couloir ouvrait notre cachot .nous écoutâmes retenant notre respiration pour mieux reconnaître la nature de les sons étranges qui frappaient nos oreilles eût dit qu’ un corps lourd se traînait péniblement à le terre il nous semblait même distinguer le souffle d’ une respiration haletante comme entrecoupée de sourds gémissements ",
"–il y a quelqu’un de malade derrière ce mur murmurai -je très bas à le roland en disant ces mots je me rappelai soudain le cri que nous avions entendu la nuit dernière peu de temps après le départ de le baron –c’ est peut-être qui sera malencontreusement tombé en s’ en retournant répondit mon compagnon à qui la même pensée surgissait affaibli par sa chute il aura dû attendre le jour pour sortir de ces souterrains –ou plutôt ne serait -ce pas piercy qui vient en mystère nous délivrer ",
"on dirait que les frôlements qui nous occupent se rapprochent de notre caveau .nous attendîmes anxieux .dans le silence on entendait presque distinctement le battement de nos cœurs alarmés nous avions la prescience que quelque chose de grave allait se passer .tout à le coup nous sursautâmes de l’ autre côté de la porte quelqu’un s’ informait faiblement -vous là tous les ?malgré la faiblesse de la voix je reconnus piercy –oui nous sommes là répondis -je joyeusement c’ est toi piercy qu’ y a -t-il? serais -tu malade "
] | [
"si dupe d' un excès de zèle ou plutôt d' un machiavélisme infernal il était obligé de subir les conséquences d' un crime qu' il n' a point ordonne —lui si fort si puissant aurait permis —oui qu' on outrepassât ses ordres en se saisissant de la personne de le prince il avait voulu effrayer les émigrés rassemblés à le altenheim et les royalistes conspirant à le paris entouré de complots son bureau couvert des preuves écrites de la trahison de moreau des efforts de pichegru pour le faire assassiner et remettre les bourbons sur le trône bonaparte s' est livré dans son premier mouvement de colère à des menaces à des projets de vengeance que des gens intéressés à sa sévérité à sa cruauté même ont affecté de prendre à le pied de la lettre et comme personne ne savait aussi bien qu' eux que le moindre incident favorable à le prince la moindre démarche de sa part auprès de le premier consul aurait suffi pour le désarmer ils se sont bien gardé de lui faire savoir que le duc d' PROPN avait demandé plus d' une fois et avec instance à le voir ils savaient que sati",
"aussi est -il tapissé de nombreuses petites glandes qui fournissent une liqueur appelée le suc gastrique ce suc imbibe les aliments à l’ intérieur de l’ estomac comme la salive l’ a déjà fait dans la bouche ce suc gastrique dit suzanne c’ est la sauce qui assaisonne justement dit paul en continuant dans la bouche il y a les dents qui servent déjà à le mâcher à le mastiquer les aliments ici les dents sont remplacées par des mouvements de contraction de l’ estomac lui-même ",
"et je lui dirai moi qu’ elles y sont; témoin la mayeux témoin rabat-joie –la supérieure te dira qu’ elle ne te connaît pas qu’ elle n’ a pas d’ explications à le te donner et elle refermera le guichet –alors j’ enfonce la porte tu vois bien qu’ il faut toujours en arriver là laissez-moi mordieu! laissez-moi –et le portier à ce bruit à le cette violence court chercher la garde on arrive et l’on commence par t’ arrêter –et vos pauvres enfants que deviennent -elles alors monsieur dit la mayeux le père d’ agricol avait trop de bon sens pour ne pas sentir toute la justesse de les observations de son fils et de la mayeux ",
"il tira de la poche de son pantalon de toile bleue un papier soigneusement plié l’ étala sur la pierre plate rapprocha d’ elle la lampe-tempête ils s’ allongèrent tous autour leurs fronts se touchant presque et les yeux fixés sur le calque qu’ avait fait mordhom —voici la région doit se faire la caravane dit celui-ci le pointillé indique la frontière de l’ abyssinie et de la somalie française vous voyez que c’ est surtout dans ce dernier territoire que passe le trajet ",
"allez à le vos affaires .il étendit la main et le militaire fut obligé d’ obéir à la force supérieure que déployait castanier –je suis ici chez moi je pourrais envoyer chercher le commissaire de police et lui livrer un homme qui s’ introduit dans mon domicile je préfère vous rendre la liberté: je suis un démon je ne suis pas un espion –je le suivrai dit aquilina –suis -le dit castanier PROPN parut ",
"et si l’on dansait encore j’ ai des fourmis dans les jambes de la musique douce il nous faut de la musique douce —que chacun dise sa préférence une rumba! de querer et si l’on jouait à le ils battent des mains ",
"c' est contraire à les traditions de le parti si ce projet venait à le manquer que ferais -je? compromis à le tout jamais je serais réduit à l' impuissance ne pouvez -vous pas trouver un moyen terme quelque chose que tout le monde puisse accepter convaincu que ce serait une perte de temps d' argumenter davantage avec cet homme sans volonté et sans dévouement lamirande se retira et alla retrouver son ami leverdier —tu avais bien raison mon ami dit -il impossible de rien faire avec sir vincent ",
"les mauvaises langues se demandèrent alors à le salon si la toile n’ avait point été brossée d’ après nature dans l’ intérieur de le général hector de la croix-ramillies dans ce petit hôtel discret de la rue belle-chasse où quelque gavroche effronté eût pu écrire à la craie sur la porte: chasse réservée le général s’ était en effet marié sur le tard la soixantaine lui sonnait déjà les moqueuses mesures de la retraite mais il avait l’ oreille un peu dure et n’ entendit pas et sans consulter personne à le cercle impérial sans prévenir ses futurs héritiers après avoir miré dans la glace son visage plâtré de vieux bellâtre après avoir ramené ses derniers cheveux et essayé ses facultés dans l’ alcôve hospitalière d’ une ancienne amie il dénicha en languedoc une délicieuse petite nièce qui s’ appelait agnès n’ avait jamais quitté encore le sombre château paternel et finissait depuis les cerises son dix-huitième avril provinciale jusqu’ à le bout de les ongles ingénue à le embarrasser don par ses questions imprévues et jolie et robustement fraîc",
"avant d' épouser marthe ne devait -il pas essayer de faire un peu de bien à le ceux qu' il avait scandalisés une lettre de vincent lui avait appris que PROPN élie était malade qu' il souffrait seul dans une pauvre chambre à le fond de le quartier de plaisance j' irai le voir se dit jean-paul je le soignerai je le sauverai la veille de le départ il fit une dernière fois avec marthe la promenade de le soleil couchant aucun mot ne fut prononcé mais avec une certitude ineffable ils se sentaient unis pour la vie et à le delà le soir était tout vibrant d' appels de bergers d' abois de chiens de rires ",
"on eut de la gomme d’ euphorbe propre à le différents usages médicinaux de la terre à le porcelaine de l’ hydromel comme boisson rafraîchissante d’ excellentes confitures d’ algues marines recueillies sur l’ îlot de la baleine que fitmme à l’ imitation de celles de le cap.il faut ajouter à le ces richesses les ressources que la faune de la nouvelle-suisse devait offrir à des chasseurs audacieux parmi les fauves contre lesquels il y eut quoique rarement l’ occasion de se défendre on comptait le tapir le lion l’ ours le chacal le chat-tigre le tigre le crocodile la panthère l’ éléphant et aussi les singes dont les déprédations exigèrent un massacre général à le mentionner parmi les quadrupèdes et quelques-uns purent être domestiqués l’ onagre le buffle et à le nombre de les volatiles un aigle qui devint l’ oiseau de chasse de fritz une autruche dont PROPN fit sa monture favorite .quant à le gibier de poil et de plume il abondait dans les bois de waldegg et de l’ ermitage d’ PROPN le ruisseau de les chacals fournissait d’ excellentes écrevisses entre les roches de la "
] |
il était là regardant le vide au-dessous de lui –si maman meurt lui souffla sauveur –je meurs aussi .–ah oui un enfant même un bébé peut survivre à sa mère si quelqu’un d’ autre le prend en charge il n’ est qu’ un seul cas où un être ne survit pas à sa mère: quand il est dans son ventre non PROPN n’ avait pas2ans | [
"il n’ était pas encore à le monde c’ était là sa prison mais sauveur ne pouvait lui livrer telle quelle cette interprétation –c’ est pas marrant cette conversation dit de son ton traînard vous êtes plus marrant d’ habitude ",
"–désolé –on continue pas la thérapie comportementale –je crois qu’ il faut que vous restiez dans votre chambre .nouvelle mimique d’ incompréhension les yeux ronds –24heures –pas de sortie ",
"–surtout pas pour la douche vous quittez votre chambre –euh ouais c’ est à le bout de le couloir –vous pourriez vous laver dans une cuvette d’ eau que maman poserait à l’ entrée de la chambre –vous blaguez ou quoi? –non ",
"je crois que vous devez vraiment ne plus sortir –et pour venir ici alors protesta le jeune homme –c’ est moi qui me déplacerai incrédulité totale de j-j. –vous allez venir dans ma chambre vous paraît possible –euh ouais ",
"mais pour pisser et tout –les wc sont loin de votre chambre –c’ est dans le couloir aussi mais c’ est avant la douche précisa espérant fléchir sauveur –le mieux ce serait quand même un seau absurdité de les propos de sauveur ne sautait pas à les yeux de ne plus de le tout ne plus jamais sortir de sa chambre était une solution qui l’ avait déjà effleuré mais qu’ il n’ avait pas osé formuler devant sa mère ",
"si son thérapeute s’ en chargeait c’ était parfait –finie murmura sauveur en refermant la porte derrière sa journée de consultations était terminée il lui restait un coup de fil à le passer qu’ il n’ avait cessé de repousser mais comment faire revenir parmi les vivants un légionnaire qui est mort depuis longtemps –mademoiselle –ou simple hésitation dans la voix fit sentir à le sauveur que frédérique était une solitaire qu’ on n’ appelait jamais –monsieur saint-yves ",
"–je vous ai dit que je ne continuais pas la thérapie fit -elle comme si sauveur la relançait à le domicile .comment la forcer à le écouter –madame fontaine a raison dit -il tout de go je suis l’ homme noir qui va vous révéler quelque chose sur vous-même elle avait presque henni à le téléphone –j’ ai de le moins quelque chose à le vous apprendre sur votre famille enchaîna très vite sauveur car il craignait qu’ elle ne lui raccroche à le nez par un concours de circonstances que je vous raconterai un jour j’ ai été amené à le faire la connaissance d’ un vieux légionnaire serbe de le nom de –quoi? qu’ est -ce que vous racontez ",
"vous parlez de qui –de votre grand-père qui n’ est pas mort sur un champ de bataille mais qui a mené une vie très aventureuse il est actuellement à l’ hôpital de fleury en soins intensifs sauveur entendit le raclement d’ une chaise mademoiselle avait senti le besoin de s’ asseoir –vous êtes sérieux là? –frédérique je ne plaisanterais pas avec une chose pareille il vous est d’ ailleurs très simple de vérifier ",
"allez à l’ hôpital avec une carte d’ identité pour prouver votre lien de famille avec jovo ses amis l’ appellent simplement et dites que vous venez de ma part on vous laissera le voir mais je dois vous prévenir qu’ il a eu un avc et qu’ il est inconscient parlez -lui tout de même dites-lui qui vous êtes on ne sait pas ce que les gens dans le coma comprennent ou pas –frédérique vous êtes toujours la –oui vous vous êtes un homme extraordinaire fit -elle d’ une voix extasiée "
] | [
"oui je sais reprit -il que l’ inexactitude compte à le peine comme un défaut dont les sermonnaires ne s’ occupent pas dont les moralistes s’ occupent peu et dont le monde ne fait que rire c’ est qu’ en réalité mon ami il n’ y a là qu’ un travers qu’ une mauvaise habitude qui chez les jeunes gens surtout tient à le leur âge fait partie de leurs qualités d’ effervescence d’ ardeur d’ oubli de la vie réelle et tombe de soi avec l’ emportement de les premières années vous croyez vous que l’ inexactitude se corrige toute seule toute seule? non je regarde comme très sage le père qui fait entrer la correction de ce défaut dans son plan d’ éducation ",
"les conscrits rassemblés par un officier étaient réunis comme un troupeau de bétail à le milieu de la route à le pas environ de la compagnie en bataille puis derrière eux à le pas se trouvaient les soldats et les patriotes commandés par le lieutenant PROPN le commandant jeta les yeux sur cet ordre de bataille et regarda une dernière fois le piquet d’ hommes postés en avant sur la route content de ses dispositions il se retournait pour ordonner de se mettre en marche lorsqu’ il aperçut les cocardes tricolores de les soldats qui revenaient après avoir fouillé les bois situés sur la gauche le commandant ne voyant point reparaître les éclaireurs de droite voulut attendre leur retour ",
"je ne voulais pas que le crime de le misérable restât impuni je donnai ordre à le mes hommes de le poursuivre le danghee n’ avait pas viré de bord pour se diriger vers lui que je le vis lever la tête hors de les flots puis pousser un grand cri et disparaître dans une nappe rouge de sang qui colorait les eaux justice était faite grâce à un caïman minutes après j’ étais à le bord de le fire-fly et mes hommes étaient conduits à le terre en prison heures plus tard on en pendait qui suivant moi étaient les plus coupables et tout était dit ",
"il dit: mon frère est mort alors la réalité de son deuil fut dite il ajouta: mon frère jumeau parce qu’ il avait autres frères à la guerre et que PROPN était le plus proche de son cœur les larmes lui montaient à les yeux et l’ émotion lui serrait de nouveau la gorge ",
"–vous avez bien compris j’ en suis sûre que ma fille n’ existe pas alors la ̀! j’ en recrachai mon cobbler! naturellement fis -je en m’ essuyant le menton dès le premier instant j’ attendis la suite sans bouger résigné prêt à le tout ",
"–mieux vaut faire semblant de ne pas le savoir dit le vétérinaire qui soutenait la candidature de l’ anticlérical il n’ empêcha pas agathe d’ accompagner tous les dimanches nanette à la messe –on comprendra que nous ne l’ y laissions pas aller seule dit -il mme chévremont publiait de son côté les instructions qu’ elle avait reçues de le père elle s’ y soumettait sans peine d’ ailleurs et même avec une secrète délectation ",
"plus ce récit se déroulait plus il semblait attacher nos simples auditeurs quand j’ hésitais par hasard à le trouver l’ expression juste pour rendre le mot français graziella qui depuis quelque temps tenait la lampe abritée contre le vent par son tablier l’ approchait tout près des pages et brûlait presque le livre dans son impatience comme si elle eût pensé que la lumière de le feu allait faire jaillir le sens intellectuel à le mes yeux et éclore plus vite les paroles sur mes lèvres je repoussais en souriant la lampe de la main sans détourner mon regard de la page et je sentais mes doigts tout chauds de ses pleurs arrivé à le moment où virginie rappelée en france par sa tante sent pour ainsi dire le déchirement de son être en et s’ efforce de consoler paul sous les bananiers en lui parlant de retour et en lui montrant la mer qui va l’ emporter je fermai le volume et je remis la lecture à le lendemain ce fut un coup à le cœur de ces pauvres gens ",
"—passe -le le jeune homme regarda la patronne pour lui demander conseil se résigna de mauvaise grâce après qu’ on lui eut retiré les menottes —vous ne voyez pas qu’ il a envie de se mettre bien avec les flics ils sont tous les mêmes on n’ a qu’ à leur dire police et ils se mettent à le trembler ",
"il était le berceau de ce trouvère local poète bucolique que les habitants de cette villette repliée sur elle-même encapuchonnée dans son isolement comme un ermite dans son désert ou un moine dans son abbaye avaient baptisé le plus beau gosse de le luxembourg et pour qui ce bastion démantibulé figurait l’ ébauche ou l’ embryon de ses futures conquêtes car il voyait loin et voulait conquérir rempart après rempart toutes les forteresses de le pays l’ enfance est l’ époque la plus déterminante de l’ existence qu’ elle soit bonne ou mauvaise elle se poursuit toute la vie celle de PROPN n’ était pas si différente de celle de ",
"questionna maigret il rentrait à le heures et quart de le matin juste à le temps pour sortir les poubelles car il ne me laissait pas faire les gros travaux il fumait une pipe sur le seuil en attendant le facteur avec qui il bavardait un moment il faut savoir que le facteur a servi dans le régiment de mon mari après il se couchait jusqu’ à le midi cela lui suffisait quand il avait déjeuné il s’ en allait à le pied à le travers le bois jusqu’ à les champs-élysées quelquefois il entrait à le majestic pour dire bonjour à son collègue de jour ensuite dans le petit bar de la rue de ponthieu il faisait sa partie et à le heures il était de retour à le heures il repartait pour prendre son poste à l’ hôtel c’ était réglé à le tel point que des voisins remettaient leur horloge à l’ heure en le voyant passer il y a longtemps qu’ il ne portait plus de moustaches il les a rasées quand il a quitté l’ armée cela m’ a fait un drôle d’ effet il en était tout diminué à le point qu’ il paraissait plus petit maigret s’ inclina encore un moment devant le mort et s’ éloigna sur la poi"
] |
à le bout de quelques secondes on entendit un hurlement de douleur un de les loups avait saisi le gendarme à la botte et celui-ci l’ avait traversé d’ outre en outre avec son sabre.–ah! dit thibault voilà ce que j’ appelle une imprudence gendarme les loups se mangent quoi qu’ en dise le proverbe et quand ils vont avoir goûté du sang je ne sais pas si moi-même je pourrai les retenir les loups se jetèrent tous ensemble sur leur camarade blessé à le bout de minutes il n’ en restait plus que les os les gendarmes avaient profité de ces minutes de répit pour gagner du chemin ne lâchant pas thibault et le forçant de courir avec eux mais ce qu’ avait prédit thibault entendit tout à le coup comme un ouragan était la meute qui arrivait à le grand galop .les chevaux lancés à le trot refusèrent de reprendre le pas effrayés par le piétinement l’ odeur et le hurlement de les loups | [
"ils se mirent à le galop malgré les efforts de leurs cavaliers PROPN qui tenait thibault par la corde n’ ayant pas trop de ses mains pour maîtriser son cheval PROPN le prisonnier .les loups bondirent les uns sur la croupe les autres à la gorge de les chevaux que ceux-ci sentirent les dents aiguës de leurs adversaires ils s’ élancèrent dans toutes les directions les loups les terribles animaux n’ avaient pas besoin d’ être encouragés outre les ou qu’ il avait après lui chaque cheval en eut bientôt ou à sa poursuite chevaux et loups disparurent dans toutes les directions et l’on entendit bientôt s’ affaiblissant dans l’ éloignement les cris de détresse de les hommes les hennissements de douleur des chevaux et les hurlements de rage des loups PROPN était resté libre.seulement il avait les mains garrottées par une corde et des entraves à les pieds il essaya d’ abord de couper ses liens avec ses dents ",
"impossible .il essaya de les briser par la force de les muscles ce fut inutile les efforts qu’ il tenta firent que les cordes lui entrèrent dans les chairs voilà tout .ce fut à le lui à son tour de rugir de douleur d’ angoisse et de rage enfin de tordre ses bras garrottés loup noir mon ami dit -il en levant à le ciel ses poings fermés fais tomber ces cordes qui me lient tu sais bien que c’ est pour faire le mal que je veux avoir les mains libres ",
"à le même instant les cordes rompues tombèrent à les pieds de thibault qui battit l’ air de ses mains avec un rugissement de joie .le lendemain vers heures de le soir un homme s’ acheminait vers la laie de les osières par la route de le puits-sarrasin c’ était PROPN qui voulait rendre une dernière visite à sa chaumière et savoir si l’ incendie en avait laissé subsister quelques débris un monceau de cendres fumantes marquait la place ou ̀ elle avait été si thibault leur eût donné rendez -vous en cet endroit des loups formaient un vaste cercle autour de ces ruines qu’ ils contemplaient avec une morne expression de fureur ils semblaient comprendre qu’ en détruisant cette pauvre cabane faite de branches et de terre on s’ était attaqué à le celui que le pacte fait avec le loup noir leur avait donné pour maître .lorsque thibault entra dans le cercle tous les loups poussèrent en même temps un long et sinistre hurlement comme s’ ils eussent voulu lui faire comprendre qu’ ils étaient prêts à le seconder sa vengeance PROPN alla s’ asseoir à la place avait été le foyer ",
"il ne réfléchit pas que le désastre qu’ il avait sous les yeux était la conséquence et le châtiment de ses désirs envieux toujours croissants et grandissants il ne ressentit ni repentir ni regret la satisfaction qu’ il éprouvait de se voir désormais en mesure de rendre à les hommes le mal pour le mal l’ orgueil de pouvoir lutter grâce à ses terribles auxiliaires avec ceux qui le persécutaient dominèrent en lui tout autre sentiment et comme les loups hurlaient lamentablement –oui mes amis dit thibault oui vos hurlements s’ accordent avec le cri de mon cœur les hommes ont détruit ma chaumière ils ont jeté à le vent la cendre de les outils avec lesquels je gagnais mon pain ",
"leur haine me poursuit comme vous je n’ ai à attendre d’ eux ni merci ni miséricorde nous sommes leurs ennemis comme ils sont les nôtres je n’ aurai pour eux ni merci ni compassion venez donc et de la chaumière à le château reportons chez eux la désolation qu’ ils ont apportée chez moi et alors comme un chef de condottieri suivi de ses routiers le meneur de loups suivi de toute sa bande se mit en quête de désolation et de carnage ",
"cette fois ce n’ étaient plus les cerfs les daims les chevreuils et le gibier timide qu’ il s’ agissait de poursuivre .protégé par les ténèbres de la nuit PROPN s’ approcha d’ abord de le château de vez car PROPN était son principal ennemi .le baron avait fermes dépendantes de le château des écuries remplies de chevaux des étables remplies de vaches des parcs remplis de moutons .dès la première nuit tout fut attaqué .le lendemain chevaux étaient étranglés dans les écuries vaches dans l’ étable moutons dans les parcs .le baron douta un instant que le désastre vînt d’ animaux à lesquels il livrait une si terrible guerre cela avait l’ air non pas de l’ agression brutale d’ une horde de bêtes fauves mais de représailles intelligentes .cependant à la trace de les dents sur les blessures à les vestiges de les pattes sur la terre il fallut bien reconnaître que de simples loups étaient auteurs de la catastrophe .le lendemain on s’ embusqua.mais thibault et ses loups étaient de le côté opposé de la forêt.ce furent les écuries les étables et les parcs de soucy ",
"la terreur était générale nul n’ osait plus sortir des villes ou des villages autrement qu’ armé; on nourrissait les bestiaux dans les étables et les hommes eux-mêmes lorsqu’ ils sortaient s’ attendaient les uns les autres afin de ne sortir que par troupes .l’ évêque de soissons ordonna des prières publiques pour demander à le dieu le dégel et la fonte de les neiges car c’ était à la quantité de neige qui était tombée que l’on attribuait cette férocité inaccoutumée de les loups .on disait bien que ces loups étaient excités conduits menés par un homme; que cet homme était plus infatigable plus cruel plus inexorable que les loups eux-mêmes qu’ à l’ instar de ses compagnons il vivait de chairs palpitantes et se désaltérait dans le sang .le peuple désignait nommait thibault évêque lança contre l’ ancien sabotier un édit d’ excommunication .quand à le seigneur jean il prétendait que les foudres de l’ église ne prévaudraient contre les malins esprits qu’ autant qu’ elles viendraient après des laisser-courre habilement conduits il était bien un peu triste",
"mais à le fond de tout cela il ne songeait point sans une secrète joie à les triomphants hallalis qui lui étaient réservés à la célébrité qu’ il ne pouvait manquer d’ acquérir entre tous les veneurs fameux sa passion pour la chasse s’ exaltant dans cette lutte que ses adversaires semblaient avoir si franchement acceptée devint quelque chose de gigantesque il ne s’ accordait ni trêve ni repos il ne dormait pas il mangeait sans quitter la selle ",
"pendant la nuit il battait la campagne en compagnie de l’ éveillé d’ engoulevent élevé à le rang de piqueur en considération de son mariage dès l’ aube il était à le cheval il attaquait un loup et le chassait jusqu’ à le ce qu’ il ne fit plus assez jour pour distinguer ses chiens .mais toute sa science en vénerie tout son courage toute sa persévérance le seigneur jean les dépensa en pure perte il porta bas par -ci par -là quelque méchant louvart quelque maigre bête rongée de gale quelque glouton imprudent qui avait commis la maladresse de se gorger de carnage à le point de perdre haleine après ou heures de course mais les grands loups à le pelage fauve à le ventre harpé à le jarret d’ acier à la patte longue et sèche PROPN ne perdirent pas un poil dans cette guerre.grâce à le thibault ils luttaient avec leurs adversaires à le armes à le peu près égales .comme le seigneur PROPN demeurait éternellement avec ses chiens le meneur ne quittait pas ses loups après une nuit de sac et de pillage il tenait la bande éveillée et prête à le porter secours à le celui que"
] | [
"moi aussi j’ éprouve une drôle de sensation à la pensée de ces lampes que nous avons oublié d’ éteindre dans des endroits où nous ne sommes jamais revenus ce n’ était pas notre faute il fallait chaque fois partir vite et sur la pointe de les pieds je suis sûr que dans la maison de campagne nous avons laissé quelque part une lumière allumée et si j’ étais le seul responsable de cette négligence ou de cet oubli aujourd’hui j’ ai la conviction qu’ il ne s’ agissait ni d’ oubli ni de négligence mais qu’ à le moment de partir c’ était moi délibérément qui allumais une lampe ",
"ils savent cependant voler à le besoin quand l’ aumône ne suffit pas à la bombance venir à le leur secours ce serait soutenir la propagation d’ une vermine qu’ il faudrait plutôt exterminer je n’ ai plus rien à le dire sur la famille ricard cher ami tu m’ effrayes je n’ ose plus en vérité te demander des nouvelles de les voisins ils ont pourtant l’ appui d’ un général ",
"dans un pays riche et fertile où l’ hiver a peu de rigueurs l’ abondance avait constamment régné et l’on ne connaissait pas les privations la population maritime n’ avait pas éprouvé de pertes après la paix le retour de les mobiles presque tous sains et saufs ramena la joie dans les familles et les pots de cidre coulèrent à le flots par les villages pour célébrer la rentrée de cette jeunesse dans les châteaux on avait à le célébrer de plus la rentrée glorieuse de la baronne elle-même elle marchait accompagnée de prestiges celui de le dévouement qui l’ avait rendue célèbre et celui de la belle parisienne dont on racontait diversement la mystérieuse histoire ",
"saint homme je vous confie le dom dit -il mais si bas qu’ il ne fut entendu que de fernando ne le quittez point; et si la pitié vous est chère consolez -le de ma mort que je regarde comme inévitable mon ennemi est trop puissant pour ne pas triompher infortuné si tu savais en quelles mains tu remets le respectable auteur de tes jours; si tu pouvais voir sur sa figure la joie cruelle qu’ il ressent ",
"quand vous voyez que les choses ne vont pas comme elles doivent aller faites ce que vous jugez convenable je vous donne carte blanche mais de grâce ne venez pas me raconter tous ces détails qui me rendraient la vie pesante la femme de charge à ce langage avait compris facilement le parti qu’ elle pouvait tirer de cette nature paresseuse bonne jusqu’ à la faiblesse et amie de le repos jusqu’ à la négligence complète de ses devoirs de maîtresse de maison toujours soumise en paroles toujours louant flattant aplanissant les difficultés éloignant les obstacles elle avait accepté comme une bonne fortune le sommeil moral de mme alban; et ce sommeil durait depuis tant d’ années que le réveil semblait impossible olga tomba dans ces filets toujours tendus et jugea que ses rapports avec la femme de charge seraient tout à le fait agréables de son côté mme arthémise s’ était dit: l’ arrivée de cette petite fille n’ est qu’ une fort ennuyeuse complication ",
"ils lui faisaient mal ces pieds baissant un peu la tête elle crut à sa façon de marcher que ses jambes étaient légèrement cagneuses l’ idée que ses jambes étaient devenues cagneuses parce qu’ elle avait des peines de cœur malgré tout la força de sourire elle se renfonça dans le livre elle ne comprenait rien à l’ intrigue elle confondait les personnages ",
"disait -elle ils l’ ont laissée monter en graine et elle va se jeter à la tête d’ un rogron elle remua tout le département sans pouvoir y trouver un seul gentilhomme capable d’ épouser une fille dont la mère n’ avait que livres de rente le parti de les tiphaine et le sous-préfet se mirent aussi mais trop tard à la recherche de cet inconnu madame de PROPN porta de terribles accusations contre l’ égoïsme qui dévorait la france fruit de le matérialisme et de l’ empire accordé par les lois à l’ argent: la noblesse n’ était plus rien la beauté plus rien ",
"le même marchand coutelier les avait extraits de le même paquet dont la ficelle maintenait extérieurement l’ un d’ eux pris pour modèle seulement l’ x était postérieur à l’ achat de petites imperfections révélaient que cette lettre de métal blanc avait été incrustée dans la corne de le manche par un ouvrier dont ce n’ était point la spécialité la lettre qui est un point d’ interrogation le caractère sphinx la croix de saint-andré qui barre le passage ",
"il saisit donc l' individu à la gorge le fit reculer et le renversa dans le salon la lutte fut violente lutte silencieuse acharnée qui se déroula par terre presque sur place autant par orgueil que par conscience de sa supériorité d' orsacq ne voulait pas appeler les domestiques pourtant il se heurtait à une résistance plus grande qu' il ne le croyait ",
"cette pénitence qui consistait à le répéter une foule de psaumes elle ne put si bien se cacher pour la faire que gustave n’ en surprît souvent le secret de PROPN des discussions sans cesse renaissantes voulait -il l’ embrasser elle priait; voulait -elle prier il se moquait d’ elle ou bien il entrait en colère d’ autres fois le vendredi par exemple la querelle venait à le propos de le régime maigre que PROPN s’ obstinait à le suivre sous prétexte de santé tandis que gustave lui représentait que sa santé même et celle de son enfant lui imposaient l’ obligation d’ une nourriture forte et succulente bien plus louise chaque dimanche de grand matin s’ en allait entendre une messe basse "
] |
PROPN apporta des verres et l’ oncle versa jusqu’ à les bords —à votre santé mère robichon —à la vôtre et que dieu vous le rende on but et l’ oncle plus joyeux se mit à le causer de ceci de cela: de les peines de le métier de colporteur des mauvaises payes de le chemin qu’ il fallait faire pour gagner sa vie il s’ informa de le prix de les verres de ce que contenaient les auberges de ce que rapportait chaque tournée enfin de tout ce qui se passait en alsace depuis belfort jusqu’ à le strasbourg car c’ était son habitude d’ interroger ainsi les étrangers il aimait à le tout connaître | [
"la mère robichon soupirait; elle disait que les temps devenaient plus durs nicolas les mains sur ses genoux et le dos tout rond ne disait rien; seulement il regardait la bouteille et l’ oncle conrad remplit encore une fois les verres ce qui lui fit plaisir car il rit de ses grosses lèvres et s’ essuya le nez de le revers de sa manche comme pour s’ apprêter à le boire mais la vieille n’ était pas pressée et il attendait qu’ elle avançât la main et moi nous écoutions plaignant ces pauvres gens qui font un bien rude métier été comme hiver tant qu’ ils peuvent aller et qui finissent par rester misérables malgré leurs peines je bénissais le ciel de m’ avoir donné le goût de la clarinette plutôt que la hotte de nicolas ",
"finalement après avoir fait un grand détour l’ oncle s’ écria: —à propos mère robichon vous avez été bien sûr à la fête de kirschberg —oui monsieur stavolo oui nous y avons été à la fête de kirschberg voyez -vous le kirschwasser et l’ eau-de-vie de myrtilles font casser plus de verres et de bouteilles qu’ à le toutes les autres fêtes de l’ alsace nous arrivons toujours avec nos paniers pleins et nous retournons à le wildenstein les paniers vides quelquefois nicolas emporte sur sa hotte une petite tonne de kirschwasser pour les messieurs de wildenstein mais pas tous les ans ",
"vous avez été à le kirschberg dit l’ oncle et dites donc est -ce que vous avez entendu parler du fils le canonnier —si nous en avons entendu parler seigneur dieu! dit la mère en joignant ses mains sèches je crois bien que oui monsieur stavolo et beaucoup bon est -ce que tout ce qu’ on dit sur son compte est vrai? —si c’ est vrai dieu de le ciel ",
"je crois bien on ne peut pas en dire assez monsieur stavolo c’ est un homme de les vieux temps un homme beau un homme —voyons mère robichon voyons interrompit l’ oncle vous avez couché dans la grange de le père n’ est -ce pas comme toujours et la vieille devina tout de suite ce que l’ oncle voulait dire et répondit: pour oui monsieur stavolo nous avons logé dans la grange de m. mais ce n’ est pas ce qui nous fait parler non c’ est la vérité: le canonnier est tout ce qu’ il y a de plus beau de plus dansant de plus riant et de plus honnête —je ne dis pas le contraire s’ écria l’ oncle mais —et d’ abord fit la vieille vous saurez qu’ en arrivant il m’ a reconnue tout de suite et qu’ il a crié: hé! voici la mère robichon bonjour la mère robichon va -t-il toujours bien et il m’ a fait asseoir il m’ a versé un verre de vin ",
"après cela vous le croirez si vous le voulez il m’ a même acheté sur la foire un pain d’ épice d’ une demi-livre en disant: mère robichon vous vous rappelez que dans le temps il y a ans quand vous arriviez à la ferme vous m’ apportiez toujours des petits pains d’ épice et c’ est la pure vérité monsieur stavolo ce pauvre enfant était tout pâle tout pâle; la mère ne pensait pas le conserver je lui apportais des pains d’ épice contre les vers de chez le pharmacien hospes et à le cette heure quel homme seigneur dieu quel homme! ah! quand on voit des enfants on ne peut pas savoir ce qu’ ils deviendront ainsi parla la vieille d’ une seule haleine l’ oncle conrad semblait impatient; ",
"PROPN écoutait la bouche entr’ ouverte et moi je regardais pensant: comme ses yeux brillent l’ idée de la bohémienne me revenait malgré moi —bon bon cria l’ oncle il vous a donné de le pain d’ épice c’ est beau de sa part a prouve qu’ il est reconnaissant mais pourquoi donc est -ce qu’ on dit qu’ il est l’ homme le plus fort de le monde de le monde monsieur stavolo pour ça je ne sais pas non dans le monde il doit y en avoir d’ aussi forts mais le plus fort de le pays c’ est sûr. de le pays dit l’ oncle et le charbonnier le bûcheron il les a mis par terre interrompit la vieille —comment qui —le charbonnier monsieur stavolo ",
"—le charbonnier était la ̀? —oui c’ est le dernier qu’ il a renverse même qu’ après la lutte il a fallu faire prendre à le polak grands verres de kirschwasser à le cause de les efforts qu’ il s’ était donnés ses genoux tremblaient ses mains et ses épaules aussi on aurait cru qu’ il allait mourir —vous avez vu —je l’ ai vu monsieur stavolo ",
"n’ est -ce pas —oui ma mère répondit le garçon à le voix basse alors l’ oncle conrad regardant la table et sifflant entre ses dents je ne sais quoi ne dit plus rien de sorte qu’ à le bout d’ une minute la mère robichon reprit: et même monsieur stavolo tenez à le cette heure me revient il m’ a parlé de vous de moi fit l’ oncle en relevant la tête —oui il m’ a dit en se frottant les mains mère robichon je les ai tous mis sous la table mais il en reste encore un plus fort que les autres le père conrad il faut que nous nous regardions le blanc de les yeux et quand je l’ aurai couché sur le dos PROPN sans lui faire de le mal bien entendu car c’ est un homme que je respecte je pourrai me croiser les bras en attendant qu’ il arrive des hercules de le nord pendant que la mère robichon parlait les joues de l’ oncle conrad se tiraient lentement ",
"son nez crochu se courbait ses yeux lançaient des éclairs en dessous il a dit fit -il —oui monsieur stavolo l’ oncle en se contenant; parler ainsi d’ un homme comme moi d’ un homme de mon âge d’ un homme —mais cria la vieille ce n’ est pas pour vous faire de le mal de le mal dit l’ oncle d’ une voix éclatante de le mal qu’ il prenne garde lui que conrad n’ aille le trouver! de le mal! et levant le doigt: qu’ il prenne garde défier un homme paisible un homme qui a livré plus de batailles alors il se dressa "
] | [
"antoinette tout en répondant avec la confusion nécessaire à le cette affabilité regardait malicieusement devanlay de côté comme pour lui dire n’ est -ce pas que mon père avait raison ce sont grotesques m. de valois était un véritable collectionneur c’est-à-dire que tout lui semblait bon à le garder et qu’ il eût volontiers fait dresser une tente dans sa cour ou dans son jardin pour réserver plus de place à les richesses entassées dans toutes les pièces de sa maison il avait des pierres tumulaires dans sa cave et des momies dans son grenier la chambre de mlle de valois était le seul endroit profane de tout l’ édifice ",
"mais vas nous chercher litres à le un pain sous d’ huile et sous de vinaigre pour faire une persillade et en même temps il considérait avec sensualité son arlequin il y a de fameuses tranches de bœuf là-dedans observait -il; allons cours mon enfant et reviens plus vite henriette était ingambe elle ne nous fit pas languir la vinaigrette fut bientôt apprêtée et j’ eus l’ air de m’ en lécher les doigts quand on revient de là-bas on ne doit pas être si difficile aussi pendant que nous consommions le père me disait -il: hé bien mon ami si t’ en avais eu de pareil à le pré t’ en aurais fait tes dimanches entre coquins de même bord à le bout d’ un quart d’ heure on est intimes: avant de toucher à le second litre j’ étais avec henriette et son beau-père comme si nous ne nous fussions pas quittés depuis ans ce dernier était un vieux vaurien homme à le tout faire s’ il eût encore été capable d’ agir je convins avec lui qu’ il me mettrait en relation avec des amis et dès le lendemain on m’ amena un nommé martinot dit l’ estomac de poulet ",
"je veillerai à le ce qu’ on n’ exploite votre charité que dans des limites raisonnables exploiler s’ écria cécile indignée madelon m’ exploiter quand j’ ai si grand-peine à le lui faire accepter quelques médicaments un peu de bouillon quelques douceurs je t’ ai dit qu’ elle s’ était mise en colère un jour que j’ avais laissé un peu d’ argent auprès d’ elle de l’ argent de vous à le moi s’ est -elle écriée ",
"où trouverons -nous l’ équité calme le pardon fraternel le désir commun de reconstruire la sociéte et si nous sommes forcés de procéder à ce travail sous la menace de le canon allemand nous ne ferons certes rien de durable et la république subira de si fortes dépressions qu’ elle sera comme une terre ravagée de la veille par les éruptions volcaniques comme notre sol matériel le sol politique et social sera souillé stérilisé peut-être de girardin conseille d’ élire en jours un président par voie de plébiscite certes c’ est une idée de girardin n’ en manque jamais –mais malgré mon très grand respect pour le suffrage universel je crois qu’ il ne devrait être appelé à le résoudre les questions par oui ou par non que sur la proposition de les assemblées élues par lui le travail de ces élections est chaque fois pour lui un moyen de connaître et de juger la situation ",
"puis une écume rose de cervelle et de sang jaillit de le front de le chef il tomba foudroyé sur le dos en ouvrant les bras qui soulevèrent comme des ailes les pans flottants de son burnous.certes je crus mon dernier jour venu tant le tumulte fut terrible autour de PROPN avait tiré son sabre nous dégainâmes comme lui il cria en écartant d’ un moulinet ceux qui le serraient le plus la vie sauve à le ceux qui se soumettront la mort à les autres!et saisissant de sa poigne d’ hercule le plus proche il le coucha sur sa selle lui lia les mains en hurlant vers nous faites comme moi et sabrez ceux qui résisteront ",
"vous êtes bien sombre mon chat qu’ avez -vous donc ce monsieur n’ est plus PROPN mots castanier lui dit melmoth à le moment où la pièce finie madame de la garde se faisait mettre son manteau par l’ ouvreuse .le corridor était encombré toute fuite était impossible bien quoi? –aucune puissance humaine ne peut t’ empêcher d’ aller reconduire d’ aller à le versailles et d’ y être arrêté –pourquoi ",
"je ne suis point assez sûr de la bonne foi de mon juge son arrêt pourrait bien être la revanche de mes critiques sur son premier ouvrage je l’ avais offensée avant de la connaître passons -lui cette petite vengeance afin de chasser de son esprit la pensée de cette seconde querelle PROPN ouvrit l’ histoire ides peintres florentins par PROPN ",
"cette question fut faite avec une tranquillité pleine de moquerie les gueux hésitaient la force armée les entourait maintenant de toutes parts et ne laissait qu’ un étroit passage vers l’ église –le témoignage de ces pauvres diables ne vous sauverait pas seigneur dit le chef de les alguazils nous agissons en vertu d’ ordres précis et qui viennent de haut ",
"voilà un premier point de le document qui s’ accorde avec nos observations exactement dit le lieutenant procope chemin parcouru de janvier à le février reprit le comte en continuant sa lecture millions de lieues il s’ agit là évidemment répondit hector servadac de le chemin parcouru par PROPN sur sa nouvelle orbite oui ajouta le lieutenant procope et en vertu de les lois de la vitesse de ou ce qui revient à le même le chemin parcouru dans des temps égaux a dû diminuer progressivement or la plus haute température que nous ayons subie s’ est précisément fait sentir à le cette date de le janvier il est donc probable que à le cette date PROPN était à son périhélie c’est-à-dire à sa distance la plus rapprochée de le soleil et qu’ elle marchait alors avec une vitesse double de celle de la terre qui n’ est que de lieues par heure très bien répondit le capitaine servadac mais cela ne nous indique pas à le quelle distance PROPN s’ éloignera de le soleil pendant son aphélie ni ce que nous pouvons espérer ou craindre pour l’ avenir non capitaine répondit le lieutenant pr",
"–j’ espérais mieux de la journée d’ aujourd’hui reprit son frère vous me reconnaissez que faire de cela –le ranger avec les autres acquisitions que nous avons faites avec tout ce que nous avons appris depuis ta trouvaille de la luminite et puis attendre –attendre quoi? qu’ est -ce que la luminite pourrait bien nous révéler maintenant l’ heure de les révélations est passée sur ce chapitre! attendre "
] |
dit -elle ils sont sauvés qu' importe que moi je sois perdue cette espérance se doublait cependant d' un reste bien douloureux d' inquiétude car elle ne put se retenir d' envoyer rue martignac vers les heures sous un prétexte quelconque elle voulait être absolument sûre que le comte n' était pas sorti quand elle apprit à le contraire qu' il avait quitté son appartement de grand matin sans spécifier le moment ou il rentrerait ce fut l' espérance qui retomba tout d' un coup et l' inquiétude qui recommença plus forte de minute en minute | [
"vainement se répéta -t-elle je suis folle même si l' affaire s' arrange il faut bien qu' il voie ses témoins elle n' arriva plus à le calmer l' excès de son anxiété que faire envoyer aussi chez casal elle y songea longtemps et commença même plusieurs brouillons de lettres ",
"puis elle n' osa pas elle se préparait en désespoir de cause à le écrire à le gabrielle de candale lorsque la porte s' ouvrit et donna accès à le cette dernière le visage bouleversé de cette fidèle amie ne permettait guère le doute à le juliette ils se battent s' écria -t-elle enfin je te trouve dit la comtesse sans répondre directement à le cette question qu' elle prit sans doute pour un simple cri d' effroi et je comprends tu as passé ton après-midi à le essayer de convaincre poyanne j' ai bien deviné que tu n' avais pas réussi quand j' ai su dans quel état tu étais rentrée oui ils se battent j' en suis sûre maintenant ",
"j' ai vu hier soir sur la table de louis la boîte de pistolets que l'on avait apportée toute cachetée de chez gastinne et ce matin quand il est parti dès les heures cette boîte n' était plus là j' ai su par le concierge qu' il avait donné à le cocher l' adresse de casal j' ai attendu son retour dans l' espérance d' apprendre l' événement quel qu' il fût toute la matinée et ne le voyant pas revenir vers heures je n' ai pas pu rester plus longtemps sans nouvelles mais que sais -tu toi-même parle que sais -tu je sais que raymond a insulté henry dit mme de tillières voilà tout et que c' est là l' origine de l' affaire mon dieu ",
"dire qu' à le cette heure-ci un de les meurt peut-être et que j' en suis cause partons gabrielle viens avec moi allons s' il était encore temps ton concierge t' a dit où est allée la voiture de louis nous ferons bien parler celui de casal ou de il y a pourtant un dernier endroit d' où ils sont partis mais c' est insensé répondit mme de candale d' abord nous arriverions trop tard si nous arrivions et puis je ne te laisserais pas te déshonorer par une démarche pareille et qui ne servirait à le rien qu' à te perdre nous nous devons à le notre nom nous autres voyons ma juliette sois plus fière et plus forte ah ",
"il s' agit bien de mon nom et de ma fierté s' écria sauvagement mme de tillières il s' agit que je ne veux pas qu' ils meurent entends -tu je ne le veux pas tais -toi dit la comtesse on ouvre la porte le valet de pied entrait en effet la phrase qu' il prononça et qui était très simple revêtait à le cette heure pour les femmes une signification si redoutable qu' elles se regardèrent avec épouvante m ",
"le comte de poyanne est PROPN qui demande si madame la marquise peut le recevoir faites -le entrer dit enfin juliette va dans ma chambre à le coucher continua -t-elle en s' adressant à le gabrielle j' aurai besoin que tu sois là peut-être tout à l' heure ah que je tremble à le peine en effet pouvait -elle se tenir debout s' il y avait eu une rencontre poyanne en était donc sorti sain et sauf ",
"mais l' autre et il y avait eu une rencontre elle le devina à le premier regard jeté sur le comte qui était devant elle maintenant très pâle et vêtu de la redingote noire destinée à le mieux tromper les balles elle s' élança au-devant de lui sans plus songer à le ce qu' il penserait de cette façon de le recevoir hé bien dit -elle d' une voix à le peine distincte hé bien répondit -il simplement nous nous sommes battus et me voici ",
"mais ajouta -t-il plus bas j' ai eu la main malheureuse elle le regardait avec des yeux où passa un éclair de folie il est blessé demanda -t-elle il est elle n' osa pas finir le comte avait baissé la tête comme pour répondre oui à la question qu' elle n' avait pas formulée elle jeta un cri ses lèvres s' agitèrent pour balbutier cette fois avec égarement mort ",
"il est mort elle se laissa tomber sur une chaise comme anéantie le visage dans ses mains et des sanglots commencèrent de la secouer convulsifs à le croire qu' elle aussi son âme allait passer dans le gémissement qui s' échappait de sa frêle poitrine poyanne la regarda quelques secondes sangloter de cette cruelle manière une expression d' une tristesse intense contracta son visage il s' approcha d' elle et lui touchant l' épaule de la main nierez -vous encore que vous l' aimez "
] | [
"quoi reprit gérard de l’ air de le monde le plus naïf que veux -tu dire alphonsine et ah oui comment la trouves-tu mais pas mal répondit le jeune garçon en cherchant à le prendre un air railleur et dégagé non vraiment elle n’ est pas trop mal pour une maîtresse d’ école ",
"aminé pourrait être mon frère des hommes surgissent des dunes ils sont et pressés ils marchent vite en direction de la mer un rendez-vous ils ont de grands gestes ",
"puis prêtre c’ est forcé il est dans le laminoir lui comme tous les autres ne deviendra rien de le tout on le fera devenir vous dont les mœurs et les usages sont si différents des nôtres vous ne pouvez pas bien vous rendre compte non plus de quel poids pèsent des parents dans une vocation pareille aussitôt qu’ un autre ecclésiastique l’ a fait miroiter à le leurs yeux un père ou une mère dont la vie s’ est traînée dans des travaux pénibles peu rétribués et réputés bas n’ ambitionnent plus qu’ une place de curé pour leurs enfants mâles ",
"nous sommes ainsi sur le pavé de paris un certain nombre de philosophes sans passions qui nous intéressons pour de l’ argent à le celles de les autres et les mettons à le même de les satisfaire en leur prêtant notre esprit et notre courage notre cervelle et notre bras; mais pour changer d’ entretien que vous étiez charmante dans la dernière comédie vous avez dit la scène de l’ aveu avec une grâce à le nulle autre seconde je vous ai applaudie à le tout rompre cette paire de mains qui sonnaient comme battoirs de lavandières c’ était moi! —je vous dirai à le mon tour: laissons là ces propos et compliments déplacés ",
"auguste! par ici mettez à la porte ce drôle ce voleur jetez -lui ses effets et ne le laissez jamais remettre les pieds à l' hôtel auguste et félix n' eurent pas de peine à exécuter l' ordre de l' intendant de l' homme de confiance de monsieur ils traînèrent jeannot jusque dans la rue et lui jetèrent ses effets comme l' avait ordonné m. boissec obligé de céder à la force il ramassa ses effets épars et se trouva heureux de retrouver une bourse bien garnie dans la poche d' un de ses gilets ",
"fit félicie elle et sa soeur se regardèrent toutes les ensemble me demandèrent si j' avais faim je savais ce que cela voulait dire: si je n' étais pas trop pressé de déjeuner on obliquait à le droite à le sortir de beaumont et on allait là-haut c'est-à-dire à le cimetière nous avançâmes entre les tombes ",
"une seule fille la petite éliane montée derrière steph les cheveux dans les yeux ainsi qu’ une pleureuse antique les loups mirent pied à le terre devant le commissaire graves eux aussi avaient perdu leur adolescence —le hold-up de hier soir c’ est moi dit steph en tendant ses poignets —moi aussi fit béton sans comprendre mais de le moment que PROPN l’ avait fait il pensait que c’ était bien chameau hésita un court instant il pesa le pour et le contre plus de frère incapable à le cause de sa faiblesse de survivre dans cette jungle de la vie où tous les coups étaient permis il suivit le mouvement se rangeant sans un mot à le côté de les autres ",
"ce n’ est pas tant par manque de cœur ou d’ intelligence qu’ à le cause de l’ idéal dont chacun est la proie voilà pour ce zénith inviolable se cache à les yeux de les amateurs de mythe une issue vers terre et ciel l’ emploi de les échelles est régi par des conventions d’ origine obscure qui dans leur précision et par la soumission qu’ elles exigent des grimpeurs ressemblent à des lois il est des infractions qui déchaînent contre le fautif une fureur collective surprenante chez des êtres si paisibles dans l’ ensemble et si peu attentifs les uns à les autres en dehors de la grande affaire d’ autres à le contraire troublent à le peine l’ indifférence générale ",
"te voilà maintenant avec ton mot de patriote nous sommes donc des patriotes es -tu plus patriote toi ici dans ton ravin que le manœuvre-maçon qui gâche le mortier dans un faubourg de turin ou de gênes même s' il ne construit qu' un pavillon de chasse ou la boutique d' un barbier ou plus patriote que le berger lombard qui se distrait en plantant des glands de le bout de son bâton pendant qu' il garde les moutons sur les plateaux déserts les bourreliers de la cousent peut-être des cuirs qui feront plus sûrement et plus longuement la gloire de la patrie que toute ton agitation et de quel droit parler de patrie si tu ne sais pas que n' importe quel laboureur et tout le basso italien basse continue: qui ne s' interrompt pas pendant tout le déroulement d' un morceau ",
"ce serait peut-être le moment de croquer une petite description mais j’ ai peur de faire languir mon récit et je craindrais en outre que ma peinture ne rendît pas justice entière à le paysage que j’ avais sous les yeux imaginez une route un peu sablonneuse bordée de beaux arbres fruitiers des rangées de longs peupliers verts émergeant ci et là de les massifs de jolies maisonnettes toutes blanches de grosses fermes respirant le confort et l’ aisance des granges lointaines où retentissait le clairon de les coqs matineux de la verdure à le perte de vue l’ horizon coupé à le différents endroits par des rochers isolés et des montagnes bleuâtres se dressant à le pic de le niveau de la plaine et nous marchant gaillardement vers la plus haute d’ entre elles le rire à les dents humant la brise buvant le soleil sifflant avec les merles et turlutant avec les pinsons voilà tous les matériaux que le lecteur fasse la description "
] |
–je n’ ai plus rien à le vous raconter je me suis trouvée si fatiguée si épuisée à un moment que je suis tombée et je suis restée longtemps sans connaissance c’ est jean berthelin qui m’ a rencontrée toujours évanouie et qui m’ a conduite à le maison-bruyère c’ est tout elle se tut le juge se leva fit quelques pas dans la chambre avisa dans un coin de les vêtements qu’ il remua de le bout de sa canne une robe noire un jupon des bottines robe jupon bottines étaient maculées de terre glaise de cette terre que l’on ne rencontrait que dans les alentours de ruines de relay –vous n’ étiez pas loin de le prieure dit -il –peut-être je ne sais pas oui je crois me souvenir et cet évanouissement | [
"à le quelle heure de la soirée d’ hier s’ est -il produit? –comment pourrais -je vous répondre j’ étais folle –vous vous trouviez à le prieuré à l’ heure même où sur l’ ancienne route royale m.renneville était assassiné et le pays tout entier vous accuse chose étrange elle ne se révolta point cela ne paraissait pas la surprendre outre mesure ou peut-être n’ avait -elle pas très bien compris –vous l’ avez cru? dit -elle –nous croirons ou nous ne croirons pas c’ est à le vous de vous disculper elle garda longtemps le silence ",
"elle n’ était pas plus émue que tout à l’ heure elle en avait tant reçu de ces opprobres la coupe depuis longtemps avait débordé mais elle eut tout à le coup comme se parlant à le elle-même une réflexion bizarre –tant mieux oui tant mieux que l’on m’ accuse donc de tous les crimes et de toutes les hontes quand on aura découvert que je suis innocente de l’ un d’ eux on se dira peut-être que je suis innocente aussi de tous les autres les magistrats avaient entendu mais restaient sceptiques elle demanda avec une grande douceur: –et sans doute ceux qui m’ accusent disent aussi pourquoi j’ ai tue ils disent que m.renneville seul pouvait vous accuser d’ avoir empoisonné votre enfant ils disent qu’ en l’ assassinant vous avez voulu surtout l’ empêcher de parler et de vous dénoncer –c’ est logique ",
"dit -elle sans qu’ il y eût d’ ironie dans sa réponse qu’ avez -vous à le répondre? –rien –vous refusez de vous défendre –oui moi je ne pourrais pas je ne pourrais que protester de mon innocence implorer votre justice et c’ est votre justice que j’ implore si vous vous joignez à le mes ennemis je suis perdue si vous avez pitié de moi et s’ il reste dans votre cœur quelque hésitation à le croire à les horreurs qui se répandent sur moi peut-être me sauverez -vous je n’ ai pas tué m.renneville je suis si faible qu’ un enfant aurait raison de moi comment l’ aurais -je tué?... voilà tout ce que je veux vous dire sortit fit signe à les gendarmes qui étaient restés à le leur poste de chaque côté de maison-bruyère ils s’ approchèrent aussitôt ",
"–faites une perquisition dans toutes les chambres et lui-même les accompagna la perquisition ne fut pas longue peu de choses dans l’ humble logis rien de secret rien de mystérieux ",
"dans un tiroir d’ un secrétaire-bureau meuble de la chambre de charlotte on découvrit un paquet de lettres le juge s’ en empara les parcourut c’ était tout le roman d’ amour de la jeune fille puis de la jeune femme avec son fiancé puis avec son mari et dans les lettres de georges on suivait la pensée de charlotte à les réponses que faisait l’ amoureux on devinait les questions de l’ amoureuse tous s’ étaient aimés avec passion ",
"il y avait aussi les lettres lointaines celles qui venaient d’ australie elles étaient ces dernières les lointaines aussi passionnées que les autres mais d’ une passion plus grave plus réfléchie dans laquelle se mêlait le souvenir de les enfants nés de cet amour le respect de la mère le juge c’ est à n’ y rien comprendre il rejeta les lettres et ferma le tiroir puis regarda la pocharde celle-ci l’ avait bien vu le magistrat violer le mystère de son cœur de son intimité et elle avait senti une flamme lui monter à les joues à le front sa pudeur s’ en alarmait elle en était toute confuse et des larmes brillaient dans ses yeux dont les paupières étaient baissées vit cela et le comprit mais un magistrat doit faire abstraction de son cœur et ne raisonner qu’ avec la tête ",
"l’ intérêt qu’ il y avait pour vous à le ce que m.renneville disparût m’ amène à le vous interroger sur un second chef d’ accusation l’ opinion publique dont il faut tenir compte quand elle se manifeste avec une telle violence et une telle unanimité vous rend responsable de la mort de votre enfant elle vous accuse de l’ avoir empoisonné –je le sais ne vous ai-je pas dit que je m’ attendais à le votre visite qu’ avez -vous à le dire pour votre défense ",
"–rien non plus si ce n’ est qu’ il est abominable d’ accuser ainsi sans preuves et d’ accuser qui une mère! –non point peut-être de vous dénoncer directement mais de dénoncer le crime –et celui-la celui qui accuse qui est -ce le docteur renneville il n’ est donc pas mort il est mort mais écoutez ce qu’ il a écrit dans la journée même de sa mort et lui donna connaissance de la lettre si grave ",
"charlotte l’ écouta sans émotion apparente qu’ avez -vous à le répondre? interrogea le juge –un mot je connaissais le sens de cette lettre sinon les termes –comment cela veuillez vous expliquer PROPN a formulé les mêmes soupçons hier soir ici devant mon mari et devant moi et il ne m’ avait pas caché qu’ il se proposait de vous avertir j’ ai protesté hier comme je proteste aujourd’hui personne n’ a pu approcher de mon enfant personne autre que moi ne l’ a soigné –est -ce tout ce que vous pouvez nous dire c’ est tout moi je ne puis pas je ne puis rien tout m’ accable je me sens devenir folle tout le monde m’ a abandonnée mes amis mon mari mes enfants que voulez -vous que je vous dise elle se mit à le pleurer doucement laissant ses larmes couler comme un ruisseau intarissable tout le long de son visage sans les cacher sans même les essuyer à le ce moment un gendarme entra "
] | [
"cette circulation de les idées et de les écus qui vous paraît un si grand bien et qui le serait en effet pour notre population ignorante et oisive la province n’ en sent pas le besoin et m. trichard en a peur il n’ a qu’ un goût à le monde c’ est de dominer on règne plus aisément sur des brutes que sur des hommes intelligents il compose lui-même son conseil municipal n’ allez pas croire à le moins qu’ il s’ en va choisir pour gouverner les affaires de la commune ceux qui en seraient le plus capables ",
"debout elle danse son joli visage rose tout illuminé de férocité je n’ en reviens pas c’ est cette fillette craintive que j’ ai connue à l’ école cette pauvre sœur battue par la favorite aimée la petite luce qui voulait toujours m’ embrasser dans le bûcher? si je m’ en allais cette gamine et son oncle c’ est trop moderne pour moi c’ est qu’ elle les laisserait crever comme elle dit! –vrai luce tu les laisserais –oh oui ma claudine et puis ajouta -t-elle en riant d’ un air pointu si tu savais je travaille mon oncle pour qu’ il fasse un testament contre eux ",
"il faudra donc me contenter de l’ à-peu-près sans doute –qui sait je vous dirai quelque chose à le notre prochaine entrevue aujourd’hui c’ est assez il me faut maintenant de le repos mais venez demain déjeuner avec moi ",
"je ne veux plus le savoir tu le sauras peut -être toi ma toute petite que j' ai embrassée ce matin avec peur la peur que je me fais à le moi-même tu avais les joues chaudes et rouges car tu les avais frottées dans ton sommeil contre le drap tu m' as regardé avec ta belle innocence en me montrant de le doigt ta famille de nounours en disant mon papa maman bébé» je suis sorti de ta chambre en emportant ton image ",
"quant à le présent en place repos c’ était dit rapidement d’ une voix un peu rude mais de cette rudesse bon enfant que donnent la fréquentation de les camps et l’ habitude de commander à des soldats elle engagea sa tête sous la toile et ajouta: —allons petit jean en bas et va nous chercher de le bois mort pour faire la soupe elle prit le gamin dans ses bras pour le mettre par terre mais ne le lâcha qu’ après lui avoir plaqué sur les joues un retentissant baiser en même temps elle trouva moyen de lui glisser à l’ oreille ces mots n’ aie pas peur tout marchera bien et elle ajouta à le haute voix fais vite ",
"madeleine a pour toi une amitié toute familiale parce qu’ elle sait que tu es mon meilleur ami mais il te faut rengaîner ton désir de l’ épouser car je sais son secret que je te dirai peut-être je te confesserai en attendant que l’ idée que tu as eue d’ épouser madeleine m’ était venue à le moi-même heureusement j’ ai découvert que je me trompais de porte il paraît d’ ailleurs que cette idée d’ épouser madeleine vient à le tout le monde ",
"que me disculpe je ne sais pas ce que ce cette fait dans ma poche cette bagatelle colonel! elle minaudait la refourrait dans sa poche d’ uniforme venait dîner ici à le palais de le temps de mon sabre je le porte dans mon pantalon monseigneur ",
"puis le vent tomba le brouillard se reforma pour être chassé encore par une terrible rafale .je cherchai un refuge contre la tempête dans une grotte qui me protégea; mais un autre fléau vint se joindre à le celui de le vent des torrents de pluie gonflèrent le lit de les rivières qui toutes ont leurs réservoirs sur le sommet de le cône en une heure tout fut inondé et les flancs de la montagne ruisselants de toutes parts formaient une immense cascade qui se précipitait avec furie vers la plaine après jours de le plus pénible et de le plus dangereux voyage je me trouvai conduit par la providence sans doute à la porte d’ une habitation située dans un endroit extrêmement sauvage la case simple mais jolie avait résisté à la tempête protégée qu’ elle était par un rempart de rochers qui se penchaient comme pour lui servir de parasol ",
"si depuis mes parents ont pu mettre fin à le leur long exil si depuis ils sont effectivement revenus s’ installer dans le finistère c’ est seulement que la providence s’ en est mêlée si seulement on peut appeler providence la suite de les événements par quoi mes parents ont réussi à le revenir en grâce dans le finistère après tant d’ années loin d’ ici enfin revenir dans leur pays natal à le condition cependant que mon père ne remette pas les pieds en ville à le cause justement de ces vieux problèmes qu’ il avait eus et qui pouvaient resurgir à le chaque instant c’est-à-dire que la ville entière était toujours prête à le lui lancer à la figure aujourd’hui encore si d’ aventure mon père se promène à le découvert dans les rues de brest tout le monde le reconnaît tout le monde reconnaît l’ ancien vice-président de le stade brestois ainsi que fut longtemps mon père vice-président de la grande équipe de brest à l’ époque était en première division à l’ époque était une grande équipe avant de devenir une petite équipe à le cause d’ un trou de millions dan",
"ces souvenirs ont toute la grâce toute la fraîcheur de l’ enfance françoise se rappelle moins ce qu’ elle a vu que ce qu’ elle a senti pendant qu’ elle raconte le couvert a été mis nous nous asseyons à le pied d’ un arbre devant nous serpente la vallée de sèvres dont les maisons étagées s’ appuient à les jardins et à les carrières de le coteau de l’ autre côté s’ étend le parc de saint-cloud avec ses magnifiques ombrages entrecoupés de prairies "
] |
je vais te quitter n’ oublie pas mes instructions et ne perds pas courage quelque chose me dit que nous réussirons —quand te verrai-je —dès que j’ aurai de le nouveau à te raconter répondit le capitaine en mettant pied à le terre PROPN lança son cheval car il lui tardait de rencontrer madame cambry | [
"avec elle il allait enfin pouvoir parler de berthe sur un ton conforme à ses pensées nointel était le plus dévoué des amis le plus actif et le plus intelligent de les auxiliaires mais PROPN ne croyait pas à l’ innocence de mademoiselle lestérel il en doutait tout à le moins et ses doutes perçaient dans ses discours PROPN qui rendait justice à ses intentions souffrait de l’ entendre ",
"les amoureux ont la foi et le langage de les incrédules les choque madame PROPN ne doutait pas elle madame PROPN aimait berthe comme une sœur elle l’ avait dit la veille à le gaston elle lui avait promis de la défendre de plaider sa cause auprès de et elle s’ était écriée en partant je suis certaine que nous la sauverons ",
"l’ hôtel de cette belle et généreuse veuve était situé à le milieu de l’ avenue d’ PROPN et il avait très grand air une grille monumentale une cour seigneuriale précédant un grand corps de logis flanqué de ailes en retour et au-delà de les constructions un vaste jardin plein d’ arbres demi-séculaires ce qui est un âge respectable pour des arbres parisiens arrêta son alezan devant la petite porte contigue à la loge de le portier et envoya son groom demander si madame PROPN était chez elle il y avait devant la grille un fiacre et ce fiacre venait d’ arriver le cocher était encore occupé à le passer à le cou de son cheval la musette pleine d’ avoine ",
"PROPN en conclut que madame PROPN recevait et il ne se trompait pas car le groom rapporta une réponse affirmative il crut même reconnaître à la façon dont le portier le saluait que madame cambry avait donné l’ ordre de le laisser entrer s’ il se présentait il n’ était pas assez familier dans la maison pour se permettre de demander qui le fiacre avait amené quoiqu’ il fût intéressé à le savoir afin de ne pas se rencontrer avec un personnage gênant il s’ abstint donc et il traversa la cour à le bruit de le coup de cloche qui annonçait un visiteur un valet de pied à le mine discrète en livrée brune parut sur le perron et introduisit darcy dans un vestibule spacieux qui ressemblait un peu à la salle d’ attente d’ un ministre ",
"point d’ inutilités à la mode point de fleurs rien que des banquettes recouvertes en moleskine la table avec l’ indispensable coupe destinée à le recevoir les cartes de visite et les supports d’ acajou pour accrocher les chapeaux c’ était correct froid et un peu nu dès le premier pas qu’ on faisait dans ce bel hôtel on voyait que madame cambry ne donnait pas dans les raffinements modernes les appartements de réception occupaient le rez-de-chaussée un rez-de-chaussée surélevé avec les cuisines et les offices dans le soubassement; et quand elle recevait madame PROPN s’ y tenait de préférence dans un salon donnant sur le jardin ",
"c’ était là que PROPN avait dit à le mademoiselle lestérel qu’ il l’ aimait et il lui en aurait coûté de revoir ce piano sur lequel il l’ avait accompagnée pendant qu’ elle chantait cet air dont il croyait encore entendre les paroles prophétiques chagrins d’ amour durent toute la vie mais ce jour-là par exception madame cambry n’ avait pas quitté le premier étage la bénit de lui épargner l’ amertume d’ un triste souvenir et conduit par le valet de pied il monta le grand escalier un escalier solennel sans tentures et sans tableaux une surprise l’ attendait dans le boudoir assez simplement meublé où elle le reçut son oncle était là assis sur un fauteuil tout près de la chaise longue PROPN siégeait la belle veuve son oncle en toilette de le matin un négligé relatif le négligé d’ un magistrat qui vient d’ instruire ",
"son oncle grave soucieux et préoccupé comme un homme qui apporte de mauvaises nouvelles madame cambry l’ écoutait avec une attention inquiète et gaston fut frappé de l’ altération de ses traits elle était très pâle et on voyait que ses beaux yeux avaient pleuré il remarqua aussi qu’ elle était vêtue de noir comme si elle eût porté le deuil de sa protégée madame cambry accueillit fort bien darcy et après les politesses obligées elle engagea la conversation par ces mots qui lui semblèrent de bon augure: —soyez le bienvenu monsieur ",
"vous allez m’ aider à le défendre notre amie PROPN ne demandait pas mieux mais le mot: défendre prouvait assez que le juge persistait à le accuser berthe et PROPN doutait qu’ il voulût bien lui permettre de plaider pour elle avant de répondre à le madame cambry il le regarda et il vit se dessiner sur ses lèvres un bon sourire qui le rassura l’ oncle roger lui tendit affectueusement la main et lui dit —je t’ avais déclaré que je ne te parlerais plus de cette triste affaire mais à le point ou elle en est je n’ ai plus rien à te cacher car l’ instruction est à le peu près terminée ",
"tu peux donc entendre ce que je venais d’ apprendre à le madame cambry qui s’ intéresse vivement tu le sais à le cette malheureuse jeune fille —comment ne m’ y intéresserais -je pas s’ écria madame cambry je suis sûre qu’ elle est innocente —chère madame reprit le magistrat après un silence vous devriez bien me dispenser de vous exposer les raisons sur lesquelles je fonde une certitude tout opposée à la vôtre je voudrais partager vos idées mais la suite vous prouvera qu’ il ne reste plus même l’ apparence d’ un doute sur la culpabilité de la prévenue "
] | [
"ils dormaient là leurs corps en loques bien rassemblés et recousus dans des sacs de toile grise et leurs têtes calmes souriant à les rayons de la lune quartiers-maîtres lanternes en main éclairèrent chaque visage un enseigne à le voix respectueuse faisait l' appel il passa d' abord devant sacs vides on n' avait pas retrouvé vestige de le commandant mort non plus que de l' officier de manœuvre non plus que de l' officier de tir ",
"il entendait encore le qui sait plein de chimère vous n’ avez pas débité ces folies à le ma fille je l’ espère bien monsieur? —non mais mademoiselle françoise est vouée à le malheur si vous ne vous faites pas restituer le patrimoine qui doit lui revenir elle aime le prince de PROPN qui épouserait l’ héritière de valcor tandis que le vieux gentilhomme ne le laissa pas achever ",
"un homme riche et puissant vous aime il veut vous posséder mais jeune fille l’ œuvre de chair ne désireras qu’ en mariage seulement c’ est là aussi un commandement de dieu prenez garde une arrière-pensée secrète fatale lui avait dicté ces dernières paroles elles auront par la suite de le retentissement dans la vie de tiphaine ces insidieuses paroles elles en auront dans la vie de la barbache malédiction la morale n’ est point chose avec laquelle on joue impunément la barbache s’ était interrompue un instant ",
"—mais qui vous suit? quelles gens? des employés des gens de le monde des ouvriers des prêtres hier j’ ai été suivie par un nègre il avait un chapeau luisant comme un miroir il était très doux il t’ a parle —oui ",
"plus que ç a encore je peux suivre aveuglément celui que j’ accompagne je m’ en remets à le lui j’ abandonne mon libre arbitre; sa présence empêche qu’ il puisse m’ arriver quoi que ce soit de méchant lorsque PROPN se trouvait à le mes côtés nous pouvions rouler très longtemps dans une direction pour moi inconnue je pouvais bien me retrouver en rase campagne ou à le troisième sous-sol d’ un parking je n’ ai jamais posé de question à le tout prendre c’ était moins étrange que s’ il ne se passait rien ",
"cette lettre est une explication je ne voudrais pas qu’ elle devienne une apologie je n’ ai pas la folie de souhaiter qu’ on m’ approuve je ne demande même pas d’ être admis c’ est une exigence trop haute je ne désire qu’ être compris ",
"vous entendez une femme il la regardait sans deviner alors elle cria: —je me suis donnée à un autre oui avant de rentrer ici où ma mère attendait —monique —ne m\\' interrompez pas ou je vous laisse pourquoi j\\' ai fait cela parce que nous n\\ avons plus rien de commun ",
"l' empoté c' était le régisseur il est propre bouddha! avec a qu' il le joue bien lafertrille il n' est pas plus bouddha que toi! c' était à le moi qu' elle parlait et en présence de le bouddha doré qui était peut-être le vrai dieu est en tout cas moins bouddha que celui-ci! dis -je en essayant de rire je n' aimais pas beaucoup ce lafertrille un instinct ",
"la bouche d’ égout près de le portail dit paul dit jeanne non dit dedans jeanne descend l’ escalier se griffe le bras en passant trop près de le rosier tourne à le gauche s’ arrête à le mi-chemin dans l’ allée voit recule revient vers paul paul de là-haut la voit revenir ",
"il fallait que le soldat qui s' apprêtait à le toute heure à le mourir pût à le toute heure aussi prier dieu ils y rentrèrent et allèrent s' agenouiller devant cette légende de pie dont nous avons dit la douce poésie le ciel ne venait -il pas de faire un miracle pour eux comme il avait fait un miracle pour le saint pape quand ils en sortirent ils se sentaient bien et complètement unis il leur semblait que dès lors la destinée mauvaise ne pouvait plus avoir son influence néfaste sur eux "
] |
ah écria -t-il quelle fantaisie est emparée de mariette de ramener femmes avec elle il est impossible que nous logions tous ensemble et la mère qui ne me répond pas elle a raison est -il convenable qu\ elle se trouve avec moi le trou un enfer domestique venait de ouvrir sous les pieds de gérard et il se sentait pris d\' un vertige qui y attirait il se demandait comment trouvant à le vivre avec peine en compagnie de mariette il arriverait à le nourrir une si nombreuse assemblée | [
"il entrevoyait un lendemain plein d\\' orages et de disputes entre les femmes PROPN avait été à le même de voir de pareilles associations qui se terminaient et se renouvelaient tous les jours par des faims et des misères sans remède il cherchait à se rendre compte des motifs qui avaient décidé mariette à le grouper tant de femmes autour d\\' elle quand même elles ne se disputeraient pas chose peu probable le seul fait de se réveiller en entendant conversations troublait esprit de gérard c\\' était un ménage réel sans aucune des lois civiles ni religieuses qui font supporter les difficultés de la vie ",
"PROPN se demanda si mariette n\\' avait pas l\\ intention de se marier avec lui et si la vocation ne l\\ en prenait pas à ce moment il comprit alors les sérieux engagements qui pèseraient sur sa vie et qui entraveraient son art il aimait mariette telle qu\\ il l\\' avait connue seule sans famille sans soeur et sans cousine peut-être l\\' avait -il prise à le début par caprice mais cette liaison était devenue un attachement sérieux dont il ne prévoyait pas la fin mariette eût voulu consacrer par les lois cette liaison que gérard un mois avant son départ n\\ eût pas reculé devant une existence qu\\ il se peignait douce tranquille pleine de charme et mais le retour de mariette accompagnée de personnes le faisait réfléchir ",
"habitué à le travailler à sa fantaisie à ne se plier à le aucune exigence décidé à le ne jamais faire un métier de sa plume gérard produisait peu trouvait difficilement à le placer son travail et il pensait que l\\ entretien de personnes lui ferait perdre sa conscience sa volonté et son courage il faudrait se livrer à des travaux tout à le fait en dehors de art se mettre à les gages de quelque entrepreneur de journalisme ou de librairie travailler à le l\\' heure et faire tant de pages par jour mariette dans sa tête folle n\\' avait pas songé à la millième partie de les réflexions qui se croisaient dans l\\ esprit de gérard peut-être ne pensait -elle pas plus à le mariage avant qu\\' après alors comment était -elle embarrassée de personnes ",
"PROPN avait assez de coeur pour ne pas conseiller à le mariette de se séparer de sa mère mais il ne voyait pas quelles raisons puissantes pouvaient avoir décidé mariette à l\\' amener avec elle ainsi que sa soeur puisque de temps à le autre elle envoyait à le lyon de petites sommes d\\' argent il était plus naturel de continuer ces envois et de les rendre plus fréquents sans introduire sa mère dans le domicile d\\' un homme qui n\\ était lié avec elle que par une rencontre dans un bal air chagrin de la mère montrait assez à le gérard qu\\ elle sentait comme lui combien était peu convenable son entrée dans la maison de la rue PROPN en ce moment PROPN aurait voulu dire à le mariette les réflexions qui l\\' agitaient ",
"même sans être compris gérard eût été heureux d\\' exprimer en paroles ses idées puis il pensait à le quitter mariette et à le rentrer seul dans la vie de travail mais un attachement de ans ne pouvait être brisé si facilement par une nature timide et aimante comme celle de gérard que je revoie mariette encore une fois se disait -il que je lui dise combien je l\\ aime et nous nous séparerons ensuite ayant marché pendant heures sans arrêté à le rien PROPN se rendit chez thomas pour lui communiquer tout ce qu\\ il avait amassé de projets de réflexions ",
"mais PROPN n\\ était pas chez lui et gérard revint à la rue saint-benoît sans parti pris à son grand étonnement il ne trouva pas mariette elle ne s\\' était pas couchée la mère reposait dans le lit antoinette et ursule se partageaient un matelas qu\\ on avait étendu par terre tout était en désordre dans l\\ appartement les malles ouvertes le linge sur les tables les chapeaux de femme sur les chaises un seul acteur semblait heureux de ce bouleversement le petit chat qui sautait d\\' une caisse dans une autre pour flairer les boîtes et qui prenait plaisir à le déchirer les journaux servant d\\' enveloppes à le linge et à les broderies ",
"rien ne fut plus pénible à le gérard que la vue de le petit chat car il se demandait il arrivait une séparation quel serait le maître définitif un animal qui avait fait longtemps les joies de le ménage il eut l\\ envie de savoir où était allée mariette mais antoinette et ursule paraissaient plus disposées à le dormir à le répondre une heure se passa pénible pour gérard qui regardait avec terreur son domicile à le l\\' envers sans trouver de chaise pour asseoir ",
"il se disait que l\\ arrivée de mariette avait été froide lui qui avait tant rêvé ce doux moment il pensa à son petit voyage quand il revint et qu\\ il trouva mariette en convalescence la jolie manière dont elle avait regardé accoudé sur sa fenêtre il se prit à le regretter cet heureux temps pourquoi mariette était -elle sortie si matin sans se reposer cette question embarrassait ",
"un moment il crut qu\\ elle avait dû courir chez les marchands de le voisinage pour préparer le déjeuner mais elle ne revenait pas la petite fenêtre de la rue PROPN donne sur une impasse derrière la place saint-germain-des-prés à le peine voit -on par moment une femme qui sort de sa maison pour jeter de l\\ eau dans le ruisseau cette vue qui avait semblé à le gérard le plus beau de les paysages quand il était heureux prenait aujourd\\'hui des teintes grises PROPN se sentait pris de envie d\\' éveiller une de les cousines mais il n\\ osait ayant été habitué par mariette à se montrer plein de respect pour le sommeil "
] | [
"grand ouvert le couteau luisait sous la lampe il le prit l’ examina elle se taisait regardant elle aussi puisqu’ il le tenait il était inutile de lui en parler et elle ne continua que lorsqu’ il l’ eut reposé sur la table ",
"j’ ai offert de me rendre en personne à le béziers pour y mener une enquête personnelle auprès de les pensionnaires seul moyen d’ établir une moyenne de les recettes que —continuez s’ obstina la voix lointaine de le commissaire comme vous voudrez je me souviens lui avoir fait remarquer que la mauvaise saison ne suffisait pas à expliquer une telle diminution de les recettes diminution atteignant un tiers le dernier mois et le commissaire enfin réapparaissait dans l’ encadrement de la porte et regardait curieusement PROPN on aurait pu croire qu’ il pensait: qu’ est -ce qu’ il fait ici PROPN qu’ a -t-il donc à le parler tout seul? —dites-moi bien entendu pendant que vous conversiez de la sorte vous n’ avez entendu aucun bruit dans l’ appartement parliez -vous aussi fort qu’ aujourd’hui ",
"un inspecteur viendra vous chercher —on l' a transporté à la morgue —à l' institut médico-légal oui il a souffert —non —on a tiré sur lui des larmes coulaient sur ses joues mais elle n' avait pas de sanglots et regardait toujours maigret avec un reste de méfiance —on l' a frappé ",
"c’ était ainsi? eh bien il jouait le jeu l’ essentiel était que ce que mortier ferait ne pût passer pour de l’ insubordination il n’ était pas besoin d’ être grand clerc pour imaginer ce que cela serait: mieux valait l’ avaliser d’ avance et pouvoir ensuite affirmer que le maréchal en avait ainsi agi sur son ordre ne fallait -il pas préparer son retour en ce sens les historiens qui disent que était un grand roi ne sont pas sans justification ",
"puis tout d’ un coup à le nouveau la peur revient à l’ intérieur de martine et sa gorge devient sèche elle vient de s’ apercevoir que la rue n’ est pas vraiment vide que tout cela est comme réglé d’ avance et qu’ elles s’ approchent de ce qui va arriver sans pouvoir se détourner l’ angoisse est si forte que tout se met à le bouger devant les yeux de martine comme quand on va se trouver mal elle voudrait s’ arrêter s’ allonger n’ importe où par terre contre un coin de mur les genoux repliés contre son ventre pour retenir les coups de son cœur qui jettent des ondes à le travers son corps son vélomoteur ralentit zigzague un peu sur la chaussée ",
"mais son cœur avait trouvé dans la certitude et dans l’ attente de la mort une sorte de sérénité triste la maladie obscure l’ inquiétude de ce qui pouvait venir c’ étaient des choses qu’ on combattait à l’ aveuglette sans trop les comprendre des choses vagues et terrifiantes comme des fantômes mais devant la mort inévitable et prochaine ce qui restait à le faire était simple et prévu depuis des siècles par des lois infaillibles m. le curé venait que ce fût le jour ou la nuit il venait de loin apportant le saint-sacrement à le travers les rivières torrentielles de le printemps sur la glace traîtresse par les mauvais chemins emplis de neige en face de le norouâ cruel il venait sans jamais manquer escorté de miracles il faisait les gestes consacrés et après cela il n’ y avait plus de place pour le doute ou la peur la mort devenait une promotion auguste une porte ouverte sur la béatitude inimaginable de les élus la tempête s’ était levée et faisait trembler les parois de la maison comme les vitres d’ une fenêtre tremblent sous des rafales ",
"lui il s’ en est allé demandai-je après un silence —vous en avez de bonnes parce que ç a lui déplaisait de rester pour poser une question pareille il faut n’ avoir pas été encore à le catharona c’ est un endroit je vous l’ ai dit très pittoresque ",
"—le commissaire maigret je pense? je vous reconnais grâce à une photo qui a paru dans les journaux inspecteur boutigues boutigues rien que ce nom-là avait l’ air d’ une farce boutigues portait déjà les valises de maigret l’ entraînait vers le souterrain il avait un complet gris perle un œillet rouge à la boutonnière des souliers à le tiges de drap ",
"il sentait qu’ il n’ y pouvait plus rien il n’ était plus le maître ah! qu’ importe après tout? sûre de la mort éternelle tendait son être dans la possession de cette dernière minute de vie: la figure douloureuse de christophe éclairée par la bougie vacillante les ombres sur le mur un bruit de pas dans la rue le contact de l’ acier qu’ elle tenait dans sa main elle s’ accrochait à le ces sensations comme un naufragé à l’ épave qui s’ enfonce avec lui après tout est terreur pourquoi ne pas prolonger l’ attente mais elle répéta: il faut elle dit adieu à le christophe sans tendresse avec la hâte d’ un voyageur pressé qui craint de manquer le train elle ouvrit sa chemise tâta le cœur et y appuya le canon de le revolver ",
"comment vous la décrire? une femme maigre souple trop élégante; une tête pas commode un profil fier; des yeux gris dans un teint de brune un peu brouille des yeux gris taupe d’ une nuance assez trouble l’ eau qui dort vous voyez des attitudes d’ enfant des attitudes qui sont sensiblement plus jeunes que sa figure elle parle haut elle rit; et par moments je ne sais comment vous expliquer a son regard gris galope entre ses paupières le long de ses cils; et alors brusquement les enfantillages qu’ elle débite prennent une portée inquiétante et on pense malgré soi à le bruit qui a couru après son veuvage qu’ elle aurait empoisonné lentement goupillot elle me fait peur dit PROPN cessant de résister à l’ intérêt que PROPN faisait naître en elle "
] |
sous la douche la sensation désagréable de l’ eau chaude coulant sur la peau à le vif de sa figure le dispensait de réfléchir à la soirée qui s’ annonçait à le moment de laver le bas il se rendit compte qu’ il avait gardé son caleçon il devait rêver de bains de mer quand il est entré dans la cabine il l’ ôta ne savait qu’ en faire le posa trempé sur la tringle de le rideau de la douche et l’ oublia il se rhabillait il se rappela | [
"en peignoir éponge il alla le chercher pour le tordre et l’ étendre PROPN l’ avait déjà dans les mains elle passait toujours derrière lui pour écoper les inondations qu’ est -ce qui s’ est passé dit -elle avec ton caleçon qu’ est -ce que tu as fabrique rien dit braine j’ étais distrait quand je suis entré dans la cabine je l’ ai oublié dit -il sur moi et pour plaisanter ç a ne peut pas faire de mal il ajouta: je devais rêver que j’ allais me baigner dans la mer et toi tu me regardais assise sur le sable une serviette déjà prête pour sécher la chair de poule de mes côtes maigres ",
"la candeur paya PROPN se fendit d’ un sourire le dîner fut sinistre et calme PROPN vidait sagement son assiette sans un instant cesser de parler de la nouvelle voiture aussi belle que sa mère disait -il ",
"le cheval noir également occupait ses pensées redoutait qu’ il n’ en conçût de terrifiants cauchemars on verra elle les coucha lucie sur la couverture louis sous qu’ est -ce qu’ on fait dit lily ",
"on se couche tout de suite ou on regarde un peu la téle il faudra qu’ un jour on se décide à le installer un poste dans la chambre ce serait plus pratique non? les épaules et les sourcils de braine se levèrent la télévision fut allumée lily et braine à le demi allongés sur le sofa face à le poste PROPN avait posé ses pieds sur le verre fumé de la table basse et les bras en croix le gauche étendu sur le dossier de le sofa le droit couvrait les épaules de lily ",
"pour ne pas changer il s’ agissait d’ un film policier c’ était commencé la scène se passait à la brigade criminelle dans une salle d’ interrogatoire un type avec une tête d’ innocent était assis à la table on lui apporta un café et pour la énième fois on lui demanda de raconter ce qui s’ était passé ",
"le type épuise je vous l’ ai déjà dit fois je sais dit l’ inspecteur mais la vie est comme on n’ arrête pas de recommencer et un jour on en meurt le type une nouvelle fois recommença de nouveau il raconta ce qui s’ était passé pleurant plus qu’ il ne parlait PROPN ne s’ est pas passé comme dit à le demi endormie: qu’ est -ce que tu dis je dis que ç a n’ est pas de le tout ce qui s’ est passé ",
"lily moqueuse: tu l’ as déjà vu? oui dit -il mais je ne parle pas de le film je parle de moi de ce soir de ce qui m’ est arrivé je m’ en doutais dit lily réveillée se dégageant de le bras de braine: allez dit -elle raconte il préféra sortir le type avec sa tête d’ innocent était coupable pas besoin d’ attendre la fin ",
"il prit sa veste avec ses clefs dans sa poche et s’ en alla en voiture dans la nuit sans savoir ou ̀ il allait il n’ avait pas décidé et de le reste s’ en moquait il savait que rose occupait à le elle seule le dernier étage de l’ hôtel d’ angleterre il pensa y monter pour lui donner la correction de sa vie la démolir ou pire la tuer peut-être c’ était la solution sinon jamais je n’ en sortirai se disait -il et si je ne le fais pas le fera je la connais elle en est capable il parlait tout haut dans sa voiture un stop le fit taire lui ordonnant de s’ arrêter ",
"quand il redémarra plutôt qu’ à le gauche il prit à le droite le chemin de la grange n’ est -ce pas curieux cette envie de se rendre à le cette heure à la grange ce n’ est pas curieux et ce n’ est pas une envie il n’ y pensait même pas c’ est à le certains détails dans les phares un panneau sur le bord de la route les yeux rouges d’ un lapin une surface publicitaire il se rendit compte qu’ il se dirigeait vers la grange la voilà "
] | [
"a l’ étage supérieur plus libéralement éclairé on accède par un massif escalier de bois de chêne peint en rouge sombre le toit est peu incliné afin de donner moins de prise à le vent; et pour plus de sûreté on l’ a lesté par endroits de fortes dalles de granit presque immédiatement derrière cette construction plus semblable à un blockhaus qu’ à une maison d’ habitation mais qui défie les tempêtes des sapins à le droite et à le gauche à une certaine distance aussi des sapins qui forment comme promontoires sombres entre ces promontoires s’ étend un potager divisé en quartiers réguliers soigneusement entretenus ce qui fait contraste avec l’ aspect négligé de les jardins de le village voisin ",
"la mère louveau n’ y pensait pas elle allait et venait sur la passerelle absorbée par mimile qui tétait toujours altéré ce mimile comme son père altéré lui louveau pas aujourd’hui bien sûr depuis le matin qu’ on travaille il n’ a pas encore été question de vin blanc ",
"a qui ferai -je des confidences sinon à le vous mon vrai ami mon seul conseiller eh bien parlez mon cher enfant dit le docteur la nuit est fraîche et délicieuse et pendant que barbarous se couche nous pouvons faire un petit tour en causant je ne pense pas que le roi de les tigres vienne nous poursuivre jusque dans ce jardin que gardent cipayes laissant barbarous rentrer seul à le logis les hommes s’ enfoncèrent dans les sombres bosquets de l’ armoudjân ",
"j' aperçus avec trop d' évidence la vérité de le drame ou je me trouvais soudain engagé comme spectateur —mais dans certains duels de voir menacée une vie très chère rend le témoin plus pâle que le duelliste lui-même l' amour passionné de la petite favier servait à le jacques de moyen d' action sur l' amour-propre de la mondaine blasée coquette et froidement perverse sans doute mais élégante enviée et riche vers laquelle l' attiraient sa vanité et sa curiosité ce cœur de la pauvre comédienne resté naïf et romanesque malgré la plus désenchantante de les existences ce cœur si vrai —que j' avais senti si vrai qui s' était ouvert à le moi avec une telle spontanéité dans une heure de souffrance intime —allait être brisé déchiqueté broyé entre orgueils en train de se battre l' un contre l' autre —et quels orgueils les plus féroces les plus implacables de tous celui d' une demi-grande dame et d' un demi-grand écrivain tous gangrenés d' égoïsme par la parade habituelle desséchés par la constante et détestable étude de l' effet à le produire sans laquel",
"demandai-je. monsieur fit la vieille il y a bien un lit mais on n’ a pas couché dans la mauvaise chambre depuis ans et pourquoi chut souffla la mère un doigt sur sa bouche édentée et elle s’ en fut vers la chambre d’ allan je crus que j’ étais seul j’ allongeai la main vers la clenche qui fermait la mauvaise chambre la vieille m’ avait vu elle me jeta suppliante: ne faites pas ça quand mes amis après une toilette sommaire furent descendus je m’ attardai dans le corridor et une bougie à la main pénétrai dans la pièce mystérieuse dois -je l’ avouer mon cœur battait un peu plus vite que de coutume ",
"elle avait pris sur la cheminée un gros coquillage l’ appliquait contre son oreille –tiens! disait -elle désappointée tiens! ne fait pas dans tes coquillages pourquoi dis? puis brusquement elle se jetait dans mes bras me couvrait de baisers –ah! ta barbe tu laisses pousser ta barbe vilain et comme tes cheveux sont\\n' longs! et comme tu as maigri! est -ce que je suis changée moi?... est -ce que je suis belle\\n autant nouant ses mains autour de mon cou penchant sa tête sur mon épaule: –raconte ce que tu fais ici comment tu passes tes journées à le quoi tu penses raconte\\n' à ta petite femme et ne mens pas dis -lui bien tout tout tout!... alors je lui parlai de mes marches acharnées de mes abattements sur la dune de mes\\n' sanglots d’ elle que je voyais sans cesse d’ elle que j’ appelais comme un fou dans vent dans la tempête –pauvre petit soupirait -t-elle et je parie que tu n’ as pas même un caoutchouc –et toi? et toi? ma juliette as -tu pensé à le moi seulement ",
"vous n’ aimez pas la table à l’ excès vous n’ avez pas la passion de le jeu et les femmes avec qui je vous ai vu nouer des relations éphémères n’ ont jamais eu le don de vous fixer ah si vous aviez eu une jeunesse orageuse si vous aviez été étrillé souvent par les cartes ou par l’ amour je comprendrais que blasé sur ces plaisirs vous songeassiez à le vous faire ermite mais votre indifférence n’ a pas même la lassitude pour excuse quelle en est la véritable cause? êtes -vous en état de me le dire ",
"—mais la rose jaune —elle n' avait pas vu le billet votre départ subit l' a fait pleurer puis elle a épousé m. de lorgerel de —oui m. de lorgerel dont je suis veuve aujourd'hui —quoi vous quoi c' est vous oui; comme vous êtes ou comme vous n' êtes plus guère edmond d' altheim mon dieu qui aurait cru que nous aurions pu un jour ne pas nous reconnaître ",
"venez chez moi ce soir je vous attendrai adieu allez maintenant repêcher votre beau-père.francesca monta dans son coupé et reprit le chemin de la capitale à le grand trot de son cheval demi-sang .cette scène fit sur onésime l’ effet d’ une apparition il fut un moment tout interdit il sortit de son étonnement en apercevant m. graffinard et alexis traversant le quai ruisselants d’ eau comme une cascade .il était heures et demie lorsque graffinard morel et fourcadin rentrèrent à le paris .le parfumeur et onésime se rendirent rue PROPN tandis qu’ PROPN se dirigeait vers la rue de rivoli.aussitôt que fourcadin put s’ échapper des mains de m. pythagore il courut à l’ hôtel de la cigogne pour faire un bout de toilette afin de se présenter convenablement chez vous voilà monsieur lui dit madame rivot la maîtresse de l’ hôtel; avez -vous fait une bonne partie de campagne ",
"elle se rangeait quelques kilomètres plus loin sur le bord de la route pour dormir un peu craignant que les gens de le motel ne vinssent lui faire la peau .dans les stations-service elle demandait sa route à des types en salopette bleue qui secouaient la tête avec lenteur pour répondre qu’ ils ne savaient pas cela avait l’ air de les embêter de la servir et ils prenaient leur temps pendant que l’ essence refluait de le réservoir et coulait le long de la carrosserie ils l’ observaient fixement elle les dérangeait c’ est tout ce qu’ ils pouvaient en dire elle les dérangeait cette femme toute seule avec son chargement elle les dérangeait de plus en plus et l’ essence se répandait à le terre comme un trop-plein d’ indignation qui allait exploser dès qu’ ils ouvriraient la bouche "
] |
ce mot devint une lettre de pages elle fit rappeler le postillon –tu ne peux partir lui dit -elle qu’ à le heures à le porte ouvrante –je comptais passer par le grand égout j’ aurais de l’ eau jusqu’ à le menton mais je passerais .–non dit la duchesse je ne veux pas exposer à le prendre la fièvre un de mes plus fidèles serviteurs connais -tu quelqu’un chez monseigneur l’ archevêque | [
"–le second cocher est mon ami –voici une lettre pour ce saint prélat: introduis -toi sans bruit dans son palais fais -toi conduire chez le valet de chambre je ne voudrais pas qu’ on réveillât monseigneur s’ il est déjà renfermé dans sa chambre passe la nuit dans le palais et comme il est dans l’ usage de se lever avec le jour demain matin à le heures fais -toi annoncer de ma part demande sa bénédiction à le saint archevêque remets-lui le paquet que voici et prends les lettres qu’ il te donnera peut-être pour bologne la duchesse adressait à l’ archevêque l’ original même de le billet de le prince ",
"comme ce billet était relatif à son premier grand vicaire elle le priait de le déposer à les archives de l’ archevêché où elle espérait que messieurs les grands vicaires et les chanoines collègues de son neveu voudraient bien en prendre connaissance le tout sous la condition de le plus profond secret .la duchesse écrivait à le monseigneur avec une familiarite qui devait charmer ce bon bourgeois la signature seule avait lignes la lettre fort amicale était suivie de ces mots duchesse «je n’ en ai pas tant écrit je pense se dit la duchesse en riant depuis mon contrat de mariage avec le pauvre duc; mais on ne mène ces gens-là que par ces choses et à les yeux de les bourgeois la caricature fait beauté ",
"elle ne put pas finir la soirée sans céder à la tentation d’ écrire une lettre de persiflage à le pauvre comte elle lui annonçait officiellement pour sa gouverne disait -elle dans ses rapports avec les têtes couronnées qu’ elle ne se sentait pas capable d’ amuser un ministre disgracié le prince vous fait peur quand vous ne pourrez plus le voir ce serait donc à le moi à le vous faire peur elle fit porter sur-le-champ cette lettre .de son côté le lendemain dès heures de le matin le prince manda le comte PROPN ministre de l’ intérieur –de nouveau lui dit -il donnez les ordres les plus sévères à le tous les podestats pour qu’ ils fassent arrêter le sieur ",
"on nous annonce que peut-être il osera reparaître dans nos etats ce fugitif se trouvant à le bologne où il semble braver les poursuites de nos tribunaux placez des sbires qui le connaissent personnellement dans les villages sur la route de bologne à le parme à les environs de le château de la duchesse à le sacca et de sa maison de castelnovo; autour de le château de le comte j’ ose espérer de votre haute sagesse monsieur le comte que vous saurez dérober la connaissance de ces ordres de votre souverain à la pénétration de le comte PROPN ",
"sachez que je veux que l’on arrête le sieur que ce ministre fut sorti une porte secrète introduisit chez le prince le fiscal général rassi qui s’ avança plié en et saluant à le chaque pas la mine de ce coquin était à le peindre elle rendait justice à le toute l’ infamie de son rôle et tandis que les mouvements rapides et désordonnés de ses yeux trahissaient la connaissance qu’ il avait de ses mérites l’ assurance arrogante et grimaçante de sa bouche montrait qu’ il savait lutter contre le mépris .comme ce personnage va prendre une assez grande influence sur la destinée de fabrice on peut en dire un mot il était grand il avait de beaux yeux fort intelligents mais un visage abîmé par la petite vérole pour de l’ esprit il en avait et beaucoup et de le plus fin ",
"on lui accordait de posséder parfaitement la science de le droit mais c’ était surtout par l’ esprit de ressource qu’ il brillait de quelque sens que pût se présenter une affaire il trouvait facilement et en peu d’ instants les moyens fort bien fondés en droit d’ arriver à une condamnation ou à un acquittement il était surtout le roi de les finesses de procureur cet homme que de grandes monarchies eussent envié à le prince de parme on ne connaissait qu’ une passion être en conversation intime avec de grands personnages et leur plaire par des bouffonneries peu lui importait que l’ homme puissant de ce qu’ il disait ou de sa propre personne ou fît des plaisanteries révoltantes sur mmerassi; pourvu qu’ il le vît rire et qu’ on le traitât avec familiarité il était content ",
"quelquefois le prince ne sachant plus comment abuser de la dignité de ce grand juge lui donnait des coups de pied; si les coups de pied lui faisaient mal il se mettait à le pleurer mais l’ instinct de bouffonnerie était si puissant chez lui qu’ on le voyait tous les jours préférer le salon d’ un ministre qui le bafouait à son propre salon ou ̀ il régnait despotiquement sur toutes les robes noires de le pays le rassi s’ était surtout fait une position à le part en ce qu’ il était impossible à le noble le plus insolent de pouvoir l’ humilier sa façon de se venger des injures qu’ il essuyait toute la journée était de les raconter à le prince à lequel il s’ était acquis le privilège de tout dire ",
"il est vrai que souvent la réponse était un soufflet bien appliqué et qui faisait mal mais il ne s’ en formalisait aucunement la présence de ce grand juge distrayait le prince dans ses moments de mauvaise humeur alors il s’ amusait à l’ outrager on voit que rassi était à le peu près l’ homme parfait à la cour: sans honneur et sans humeur il faut du secret avant tout lui cria le prince sans le saluer et le traitant tout à le fait comme un cuistre lui qui était si poli avec tout le monde de quand votre sentence est -elle datée ",
"–altesse sérénissime d’ hier matin –de combien de juges est -elle signée –de tous les cinq. –et la peine ans de forteresse comme votre altesse sérénissime me l’ avait dit –la peine de mort eût révolté dit le prince comme se parlant à le soi-même c’ est dommage quel effet sur cette femme "
] | [
"et chacun croyait avoir découvert cela avoir été le seul ému quand tous participaient de ce trouble de la présence secrète et sacrée à le ans la vigueur qui sortait de ces formes enfantines s’ anémia merveilleusement de traits délicats à le ans les yeux trop grands spiritualisèrent définitivement ce vaste corps fertile et le firent négliger sans qu’ il cessât de prévaloir alors elle apparut comme une divinité locale ces sortes de règnes tacites sont fréquents à la campagne ",
"elle prend mon bras m’ embrasse toujours ce parfum d’ orange je tombe en extase devant une pissotière je tente de faire partager ma joie à le PROPN tu te rends compte une vraie pissotière où on peut encore pisser –vous les hommes pas nous les femmes ",
"le comte arthur lancelot s’ était donc lié avec la famille de le sault; et si les jeunes misses à le marier jalousaient furieusement emmeline les jeunes dandys d’ halifax en voulaient sérieusement à le comte arthur de ses préférences pour bertrand après tout un maudit français dénationalisé disaient -ils cependant arthur n’ avait pas à le halifax une résidence fixe il voyageait beaucoup paraissait et disparaissait subitement on l’ avait épie on avait cherché à le savoir ou ̀ il allait d’ où il venait ",
"est tout de même une sacrée partie et si je mène l’ aventure à le notre honneur vous reconnaîtrez qu’ il faut être un homme pour conclure une telle affaire il sortit son couteau de sa poche l’ ouvrit d’ un coup sec sur l’ anneau et le planta dans la table avec une violence qui fit trembler la lame c’ est du théâtre dit sans s’ émouvoir vous voulez mon gros répondit en remettant son arme dans la poche de son pantalon mais n’ oubliez pas que si je joue le rôle principal dans ce drame l’ autre grand rôle n’ en est pas moins rempli par un mec qui tient debout ",
"jef était monté plusieurs fois sur le pont à le cours de la soirée et de la nuit ce n’ était pas lui mais son frère qui jouait de l’ accordéon une de les fois il avait entendu de le bruit sur le quai un drôle de bruit qui lui avait fait lever la tête pendant qu’ il se soulageait la vessie: comme si on écrasait du verre n’ est -ce pas cela venait de le mur de la biscuiterie ",
"il était plus juste envers vous et ne vous gardait point rancune pour l’ injure que vous lui aviez faite en vous éloignant de la hairie quand lui et les siens y entraient le président de la pénissière est mort depuis une semaine dispensez -moi de vous dire tout à le long comment les confidences se sont allumées un jour un terrible jour mon frère entre le président et moi il vivait à le château depuis mon mariage et sa faiblesse déjà menaçante ne lui permettant pas d’ habiter l’ étage j’ avais été obligée de lui offrir votre appartement quelles pensées m’ y assiégeaient ce que j’ y devais éprouver toutes les fois qu’ il m’ y appelait auprès de lui vous le savez! ah! j’ avais beau m’ armer de tout mon courage dans cette chambre témoin de mon long supplice que je n’ avais pas ",
"c' étaient des visites des salutations des renseignements le défilé de les aides de camp encombrait les coupées les carrés et les wardrooms étaient des salons mondains où le champagne coulait sans trêve; et l'on parlait anglais français russe japonais même comme dans une moderne tour de babel cela durait tout le jour et le soir apportait un surcroit d' agitation dans la flotte et dans la ville enfiévrées quand le soleil plongeait dans la mer rose les pavillons descendaient pompeusement des cornes et des mâts —glorifiés à le son de les clairons des fusils et de les tambours et les hymnes nationaux s' épandaient dans le crépuscule —chaque navire jouant d' abord le sien puis tous ceux de les autres par courtoisie ",
"c’ est que les commères vous traiteront de brigands et que les autres quartiers jusqu’ à les prussiens peut-être bien jusqu’ à le versailles il a fallu leur rabâcher les prendre par le bouton de leur tunique les une heure il a fallu aussi trouver des raisons contre un petit vieux qui s’ était gratté le crâne\\n' avec persistance pendant la discussion et qui a fini par dire d’ une voix très douce: en vérité citoyens il me semble qu’ il vaudrait mieux pour l’ honneur de la commune \\n' ne pas nous retirer pendant l’ explosion a n’ est une bonne affaire que si nous restons\\n' là et si nous sautons en même temps que les soldats je ne suis pas orateur citoyens \\n' mais j’ ai ma petite jugeote pardon de ma timidité je n’ ai jamais parlé en public pour la première fois que je l’ ose je crois que je fais une excellente proposition seulement si nous bavardons longtemps encore nous ne sauterons jamais jamais a -t-il conclu avec un énorme soupir ",
"en russie en amérique l' impossible pour ceux qui étaient encore à le paris comment les prévenir il ne pouvait pas cependant publier un avis dans les journaux \\n' pour avertir les personnes qui avaient joué contre lui qu' elles pouvaient se présenter\\n rue tronchet où il rembourserait à le vue ce qu' elles avaient perdu combien s' en\\n présenterait il et ce ne serait pas les moins exigeantes qui n' auraient rien perdu tout pour francs qu' il était prêt à le restituer combien millions ne lui demanderait on pas cependant il voulut tenter quelque chose et comme\\n' il ne pouvait pas retourner à le grand i le lendemain il irait chez PROPN et avec lui reconstituerait autant que possible sa partie ",
"elle donnait à qui l’ observait l’ idée d’ une vie confiée à le plus grand que soi et partant intrépide à le cette marie toujours en marche ou en songerie pour la gaieté de son enfant maurice pour le bien de le mas ou celui de les pauvres tout à le fait pauvres à le marie chaque matin fidèle à la messe de le curé de saint-baudile disait en manière de plaisanterie tu embêteras le bon dieu avec tant de prières c’ était à le fond une formule d’ admiration ils s’ aimaient vivaient l’ un pour l’ autre elle respectueuse active et silencieuse être de droiture et de raison n’ ayant de méridional que le teint pâle de son père et lui enthousiaste prometteur et faiseur de projets tenant à les illusions et à les fables sans y croire comme à des ailes qu’ on sait trop faibles mais qui soulèvent un petit moment et qui aident tout à le moins à le bien marcher tandis qu’ elle travaillait là devant lui de l’ autre côté de la table marie selon sa coutume bâtissait la journée de le lendemain l’ édifice fragile de les prévisions et de les résolutions semblable en cela elle n’ y"
] |
un délassement de bain claude marchait entre les pilotis qui soutenaient les paillotes protégées par un petit toit de chaume devant de sauvages bouddhas de glaise des baguettes brûlaient points roses dans la grande lumière de la lune sur le sol une ombre dépassa ses pieds s' approcha de la sienne en silence il se retourna le boy qui venait derrière lui s' arrêta noir et net sur les feuilles de bananiers presque phosphorescentes | [
"mssié svay parti bon débarras le boy à les pieds nus disparut comme s' il se fût confondu avec la lumière imprégnant la clairière il n' est décidément pas sans qualités pensa claude de toute évidence obéissait à des ordres combattre un ennemi connu n' était pas pour déplaire à le claude ",
"dans un conflit précis il retrouvait son acharnement il s' étendit dans la dormait déjà couché sur le ventre les mains à le demi ouvertes il ne pouvait calmer la surexcitation que lui causait sa possession l' éclat de la lune semblait donner à les voix de les paysans une longue résonance elles devinrent de plus en plus rares ",
"le murmure d' un conteur et quelquefois une rumeur venaient encore de la paillote de le chef de le village il cessa lui aussi et le silence tropical s' établit lié à l' air saturé de lune troublé de loin en loin par un cri solitaire de coq qui se perdait dans une paix de planète éteinte à le milieu de la nuit un bruit confus l' éveilla très faible si faible qu' il s' étonna qu' il sût troublé son sommeil comme de ramures traînées à le ras de le sol ",
"son premier regard fut pour les pierres qu' il avait fait placer entre le lit de camp de perken et le sien des pirates n' auraient pas choisi pour attaquer un village le moment s' y trouvaient des blancs sa fatigue et sa paresse diminuaient à le mesure qu' il s' éveillait il fit quelques pas devant la sala mais ne vit que le village endormi et son ombre longue et bleue recouché il demeura près d' une heure l' oreille à le guet sous le vent mou de la nuit l' air palpitait comme une eau ",
"plus rien que quelques mugissements de plus en plus rares de boeufs mal éveillés enfin il se rendormit il trouva en s' éveillant à le lever de le soleil une de les joies les plus complètes qu' il eût connues l' acharnement qui depuis des mois le poussait furieusement vers une action si incertaine était justifié il sauta du plancher à le terre sans emprunter l' échelle et se dirigea vers le seau d' eau auprès de lequel se tenait le boy rayé de haut en bas comme un forçat par les ombres de les branches mssié dit celui-ci à le mi-voix pas moyen trouver charrettes dans village ",
"claude par un instinct de défense voulut faire répéter la phrase mais s' aperçut aussitôt que ç' eût été bien inutile où charrettes de le village forêt parties cette nuit personne autre moyen faire impossible de relayer sans charrettes pas de pierres ",
"ce bruit de ramures cette nuit et nos charrettes à le nous conducteurs sûr pas vouloir aller plus loin moi moyen demander claude courut à la sala et éveilla PROPN qui sourit en voyant les pierres a filé cette nuit avec les charrettes de le village et leurs conducteurs ",
"donc impossible de relayer et les conducteurs avec lesquels nous sommes venus vont vouloir regagner leur village naturellement mais éveillez -vous donc PROPN se plongea la tête dans l' eau à le loin des singes crièrent ",
"il s' épongea et revint vers claude qui assis sur un lit semblait compter sur ses doigts première solution aller chercher les types qui ont filé non un seau d' eau fait faire de grands progrès à la lucidité obliger nos propres conducteurs à le continuer non un otage peut-être c'est-à-dire "
] | [
"nous avions autre chose à le faire je disais à le m. vaufrenard: et mon concours nous enlevons est entendu nous enlevons à le moment voulu en tremblais mais avec un secret bonheur etais -je assez prise par la musique ah! vraiment ces vaufrenard avaient découvert ma voie étaient eux qui avaient soupçonné mon goût qui avaient cultivé surchauffé qui avaient créé on peut le dire une seconde nature car sans eux je n\\' aurais été évidemment que la petite bécasse à le marier ordinaire et franchement ",
"il y a monsieur fernand que je suis été à le strasbourg et comme votre caserne est près de le chemin de fer en revenant je me suis dit je vais m’ arrêter pour souhaiter le bonjour à le m. fernand il sera bien content je reprendrai le train qui suivra ah! fis -je soulagé en lui serrant les mains j’ avais peur qu’ il y eût quelqu’un de malade chez nous non fit -il votre père et votre mère vont très bien; et mlle henriette aussi et puis charles et puis annette eh bien nous avons une heure à le nous nous la passerons ensemble et les amis verriez et faget ne seront pas de trop quelques instants plus tard nous étions installés tous les à la terrasse d’ un café ",
"le bout de le gourdin lui atteignit même l’ épaule et lui fit une contusion assez légère à la vérité la force de le coup ayant été rompue les ennemis se trouvant face à le face car l’ un descendait toujours et l’ autre s’ efforçait de monter s’ empoignèrent à le bras-le-corps et tâchèrent de se précipiter dans le gouffre de le fossé noir et béant sous eux quoique la râpée fût un maraud plein de vigueur et d’ adresse une masse comme celle de le tyran n’ était pas facile à le ébranler autant eût valu essayer de déraciner une tour hérode avait entrelacé ses pieds sous le tronc de l’ arbre et il y tenait comme avec des crampons rivés ",
"une lanière passée sous le ventre de la bête vint s’ accrocher à la corde de les ballons rouges et vogue la nacelle je le répète il faisait terriblement chaud ce jour-là et les ballons dilatés à le maximum jouissaient d’ une force ascensionnelle peu commune votre cabot qui s’ envole la mère rebecca affolée sort à la hâte trop tard notre aérostat déjà à la hauteur d’ un bon deuxième étage file dans la direction de la rue soufflot ",
"mais j’ aimais encore mieux quand il se taisait à le moins je pouvais me faire illusion «à vous que je ne connaissais pas il m’ a paru légitime de donner une situation légale à le ce petit être voilà madame tout ce que je crois pouvoir vous dire c’ était plus que je ne pouvais en supporter il était odieux absolument odieux personne ne le lui avait jamais dit? en tout cas moi je le pensais profondément .je remarquais aussi que cet homme n’ avait aucune volonté ce n’ était jamais lui qui décidait ",
"heureux égoïsme! quoi qu’ il puisse m’ en coûter je me prête à ses illusions comme une mère d’ après les idées que je me fais d’ une mère se brise pour procurer un plaisir à le son enfant sa joie est si profonde qu’ elle lui ferme les yeux et qu’ elle jette ses reflets jusque sur moi je le trompe par le sourire ou par le regard pleins de satisfaction que me cause la certitude de lui donner le bonheur aussi le nom d’ amitié dont je me sers pour lui dans notre intérieur est -il: mon enfant j’ attends le fruit de tant de sacrifices qui seront un secret entre dieu toi et moi la maternité est une entreprise à le laquelle j’ ai ouvert un crédit énorme elle me doit trop aujourd’hui je crains de n’ être pas assez payée elle est chargée de déployer mon énergie et d’ agrandir mon cœur de me dédommager par des joies illimitées ",
"jeu de mots voir métagramme il en faut métalepse métaphore métaphore incohérente métaphrase métonymie monostique mytacisme nécrologie ben voyons néographie oblique harangue onomatopée page une belle page paragoge paralipse parachème parembole beaucoup paronomase périssologie voir pléonasme phraséologie pléonasme voir ci-dessus ",
"car il se convainquit par la comparaison qu’ il était beaucoup au-dessous d’ elle .peut-être que la conscience de la nullité est le premier pas vers un noble essor les sots ne l’ ont jamais .l’ ignorance peut se passer longtemps de modestie mais si elle vient un jour à le rougir d’ elle-même elle n’ est déjà plus l’ ignorance PROPN n’ eut pas plus tôt placé PROPN à son véritable point de vue par rapport à le lui qu’ il devint moins indigne d’ elle mais les émotions toutes nouvelles qui s’ éveillèrent en lui dès lors troublèrent sa conscience pour des motifs dont elle seule avait le secret .il résolut d’ éviter la présence de sa cousine il se croyait très fort parce qu’ il n’ avait jamais fait l’ expérience de sa force en de semblables combats ",
"inquiète la croyant partie sa fille était revenue seule elle allait la retrouver elle escalada pour ainsi dire les marches de le perron et se précipita dans l’ intérieur de l’ hôtel ses vêtements en désordre ses cheveux dénoués et son chapeau en arrière tombant sur son cou dans le petit salon elle trouva le marquis causant avec le comte de sisterne ma fille où est ma fille s’ écria -t-elle ",
"tellement occupé qu’ il était à le faire de le bruit avec sa meulette une u.d.m.42 je crois sorte de pré-thompson qu’ il me vit pas mon frère je fis descendre de le manche-magasin de le lance-pierre une bille pensée fugitive pour marcellin bigaille et les roulements de le même tissu que je calai dans la poche de cuir de l’ engin je bandai mes muscles et l’ élastique retins mon souffle visai comme j’ avais appris à la buissonnière de la laïque champêtre les yeux ouverts chaque fourche bien à l’ aplomb de les sourcils et la ̂chai le tout la bille partit en vrombissant déchira quelques feuilles de nos arbres respectifs et frappa le flambeur à la tempe il s’ écroula d’ une pièce l’ air assez surpris ma foi et d’ un bond je fus sur lui "
] |
suffit pour faire crever les gens entendez -vous docteur pas de drogues et pas de prêtres quand je m’ en irai; autrement nous nous fâcherions qu’ il entre tout de même PROPN puisqu’ il est votre neveu l’ abbé mouret interdit ne trouva pas une parole il restait debout à le milieu d’ une allée à le examiner cette étrange figure ce solitaire couturé de rides à la face de brique cuite à les membres séchés et tordus comme des paquets de cordes qui semblait porter ses ans avec un dédain ironique de la vie le docteur ayant tenté de lui prendre le pouls il se fâcha de nouveau | [
"–laissez -moi donc tranquille je vous dis que je me suis saigné avec mon couteau c’ est fini maintenant quelle est la brute de paysan qui est allé vous déranger le médecin le prêtre pourquoi pas les croque-morts enfin que voulez -vous les gens sont bêtes ne va pas nous empêcher de boire un coup .il servit une bouteille et verres sur une vieille table qu’ il sortit à l’ ombre ",
"les verres remplis jusqu’ à le bord il voulut trinquer sa colère se fondait dans une gaieté goguenarde ne vous empoisonnera pas monsieur le curé dit -il un verre de bon vin n’ est pas un péché par exemple c’ est bien la première fois que je trinque avec une soutane soit dit sans vous offenser ce pauvre abbé caffin votre prédécesseur refusait de discuter avec moi il avait peur et il eut un large rire continuant –imaginez -vous qu’ il s’ était engagé à le me prouver que dieu existe alors je ne le rencontrais plus sans le défier ",
"lui filait l’ oreille basse je vous assure –comment dieu n’ existe pas s’ écria l’ abbé mouret sortant de son mutisme comme vous voudrez reprit railleusement jeanbernat nous recommencerons ensemble si cela peut vous faire plaisir seulement je vous préviens que je suis très fort il y a là-haut dans une chambre quelques milliers de volumes sauvés de l� ��incendie de le paradou tous les philosophes de le dix-huitième siècle un tas de bouquins sur la religion j’ en ai appris de belles là-dedans ",
"depuis ans je lis dame vous trouverez à le qui parler monsieur le curé .il s’ était levé d’ un long geste il montra l’ horizon entier la terre le ciel en répétant solennellement –il n’ y a rien rien rien quand on soufflera sur le soleil ç a sera fini docteur pascal avait donné un léger coup de coude à l’ abbé mouret il clignait les yeux étudiant curieusement le vieillard approuvant de la tête pour le pousser à le parler –alors père vous êtes un matérialiste demanda PROPN je ne suis qu’ un pauvre homme répondit le vieux en rallumant sa pipe ",
"quand le comte de corbière dont j’ étais le frère de lait est mort d’ une chute de cheval les enfants m’ ont envoyé garder ce parc de la belle-au-bois-dormant pour se débarrasser de moi j’ avais ans je me croyais fini mais la mort m’ a oublié et j’ ai dû m’ arranger un trou voyez -vous lorsqu’ on vit tout seul on finit par voir les choses d’ une drôle de façon les arbres ne sont plus des arbres la terre prend de les airs de personne vivante les pierres vous racontent des histoires ",
"des bêtises enfin je sais des secrets qui vous renverseraient puis que voulez -vous qu’ on fasse dans ce diable de désert j’ ai lu les bouquins a m’ a plus amusé que la chasse le comte qui sacrait comme un païen m’ avait toujours répété: mon garçon je compte bien te retrouver en enfer pour que tu me serves là-bas comme tu m’ auras servi là-haut fit de nouveau son large geste autour de l’ horizon en reprenant –entendez -vous rien il n’ y a rien tout c’ est de la farce .le docteur pascal se mit à le rire –une belle farce en tous cas dit -il ",
"père jeanbernat vous êtes un cachottier je vous soupçonne d’ être amoureux avec vos airs blasés vous parliez bien tendrement des arbres et des pierres tout à l’ heure –non je vous assure murmura le vieillard m’ a passé autrefois c’ est vrai quand je vous ai connu et que nous allions herboriser ensemble j’ étais assez bête pour aimer toutes sortes de choses dans cette grande menteuse de campagne ",
"heureusement que les bouquins ont tué je voudrais que mon jardin fût plus petit; je ne sors pas sur la route fois par an vous voyez ce banc je passe là mes journées à le regarder pousser mes salades –et vos tournées dans le parc? interrompit le docteur ",
"–dans le parc! d’ un air de profonde surprise mais il y a plus de ans que je n’ y ai mis les pieds que voulez -vous que j’ aille faire à le milieu de ce cimetière c’ est trop grand c’ est stupide ces arbres qui n’ en finissent plus avec de la mousse partout des statues rompues des trous dans lesquels on manque de se casser le cou à le chaque pas la dernière fois que j’ y suis allé il faisait si noir sous les feuilles a empoisonnait si fort les fleurs sauvages des souffles si drôles passaient dans les allées que j’ ai eu comme peur "
] | [
"ils firent le plein à la station total de l’ avenue de la gloire et cadin s’ aperçut à le moment de régler qu’ il n’ avait plus de bons d’ essence il paya de sa poche sans demander de fiche sachant d’ avance que le pointilleux comptable de le commissariat refuserait le remboursement PROPN habitait un solide immeuble qui se dressait à le égale distance de le grand rond et de la halle à les grains la concierge campait devant son interphone elle insista pour les annoncer à l’ architecte et cadin lui bloqua la main alors que son doigt allait s’ écraser sur la touche correspondant à l’ appartement de graco ",
"un subalterne qui use d’ un pouvoir qu’ il prend et se donne met toujours dans son autorité un peu de la fatuité de la mouche de le coche et de la vanité de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf samedi les coquettes ont l’ esprit à la toilette depuis la grisette jusqu’ à la femme à la mode depuis la petite bourgeoise jusqu’ à la grande dame les instincts sont éveillés par la même cause commis et les commises de les boutiquiers subissent peut-être plus que personne l’ influence de le samedi; depuis l’ homme de peine jusqu’ à le patron il s’ opère un changement dans leur humeur respective l’ homme de peine se place dès le matin dans les brancards de sa voiture à le bras et porte à le domicile toutes les commandes qui devaient être livrées dans le courant de la semaine il travaille ce jour -là comme un nègre que le fouet de le planteur force à le travailler .l’ aiguillon qui l’ excite est l’ idée de le lendemain le dimanche ",
"voilà de le toupet ou je ne m’ y connais pas a l’ époque de le grand brouillard molin et le nommé s’ étaient postés à les environs de la place de les italiens un vieillard vient à le passer lui vole sa montre et la remet à le molin l’ obscurité était si grande qu’ on ne pouvait distinguer si c’ était une répétition pour s’ en assurer molin pousse la queue le marteau frappe incontinent sur le timbre et à le son qu’ il produit le vieillard de reconnaître son bijou et de s’ écrier: ma montre ma montre rendez -moi ma montre je vous en prie ",
"simplement bustes parfois à le centre d’ un brancard porté à le bras d’ homme coupés à le niveau de les seins les épaules drapées d’ or à la feuille et à le centre de lesquels sous le visage à les yeux fixes s’ ouvre comme une petite fenêtre ovale derrière laquelle protégée par une vitre on peut voir ou petits os grisâtres posés sur une tablette de velours rouge quelquefois seulement un fragment d’ os quelquefois aussi comme un éclat ou plutôt une écharde de bois la sainte croix mais dans ce cas pas de tête un soleil à les rayons d’ or ostensoir entourant la petite fenêtre montée sur un pied tenu entre les mains d’ un prêtre en robe blanche à le camail de soie blanche brodé d’ or aussi me rappelant ces morts enveloppés empaquetés de linges comme ficelés et étendus sur des brancards trimballés la nuit dans les étroites ruelles mal éclairées de bénarès et qui sur les épaules de solides gaillards semblaient pour ainsi dire flotter plutôt qu’ être portés à la surface tumultueuse de la foule agitée de remous parents amis convoyeurs ou pleureuses payées ",
"elle est propre à le donner une idée de la valeur de les rouleaux dans le mois même de sa mort ce général écrivit à le m. son ami de lui amener à le st m m. rigale un de les plus célèbres chirurgiens de la contrée et aussi distingué par ses lumières et ses services que par les récompenses dont le gouvernement l’ a honoré plusieurs fois le général leur envoya un relais à le mi-chemin de m à leur arrivée le sieur rigale s’ occupa de la situation de le général et lui prodigua les consolations et les conseils que l’ état de le général comportait le résultat fut qu’ avec des ménagements le général pourrait encore prolonger sa carrière il présenta francs à le m. rigale pour honoraire de sa visite ",
"elle a répondu je travaille avec philippe dans les bureaux avant elle dansait est intervenu jordan ah oui? ai-je dit mais j’ ai aussitôt masqué ma curiosité cependant que malebranche lui ne dissimulait absolument pas la sienne à le contraire il avait presque sursauté en tout cas j’ ai précédé malebranche qui s’ apprêtait à le réagir vivement je ne voulais pas qu’ on ait l’ air de s’ intéresser à le passé de danseuse d’ agnès à le détriment de son travail actuel lequel me suis -je dit devait probablement aiguiser la nostalgie qu’ il me semblait maintenant avoir perçu dans l’ humidité de son regard en même temps jordan avait lancé le sujet et j’ ai préféré relever quitte à le dévier ",
"cela sans impertinence d' un seul regard il vous jauge aussi rapidement son homme qu' il combinera une affaire en bourse il a non seulement le compas mais la sonde dans l' œil il devinera de quel bois vous vous chauffez et éprouvera avec une certitude aussi infaillible que la pierre de touche si c' est de l'or pur ou de le doublé que porte votre mine un terrible homme pour les consciences véreuses les financiers de hasard que daelmans-deynze ",
"des muselières une permission pour chanter où voulait -on que j’ en eusse? faudrait -il donc tous mourir de faim à le coin d’ un bois sous un buisson je sentis mes yeux s’ emplir de larmes puis tout à le coup je me mis à le pleure pauvre mère barberin pauvre je m’ étais couché sur le ventre et je pleurais dans mes mains sans pouvoir m’ arrêter quand je sentis un souffle tiède passer dans mes cheveux vivement je me retournai et une grande langue douce et chaude se colla sur mon visage ",
"marie-thérèse va à une table de le fond sont attablés messieurs qui se vexeraient si on leur demandait leur numéro d’ immatriculation à la sécurité sociale l’ un est maigre blond soigné avec une petite moustache un regard clair et un complet qu’ il n’ a sûrement pas acheté à le carreau de le temple l’ autre est petit massif brun ardent avec des yeux noirs et brillants qui sondent sans se laisser sonder c’ est ce dernier que ma pétasse attaque il la regarde et l’ écoute en me considérant comme s’ il n’ avait pas la moindre envie de me connaître ",
"—je t’ en prie ma chérie ne crie pas je t’ en prie je ferai ce que tu me demandes disait -il à sa jeune femme en étapes s’ instaurèrent ainsi leurs relations une tentative de domination masculine une bruyante rébellion féminine un compromis conjugal il en résulta que lisait et tricotait allait à le lycée et gonflait "
] |
leurs principes essentiels étaient communs et ils avaient été très fiers quand tout un monde qui se tenait éloigné de notre bourgeoisie sous l\ 'empire était venu chez nous prodiguer des cher ami à le papa et en le poussant et l\ entraînant sembler se laisser guider par lui dans une lutte ardente où le malheureux apportait ses sentiments loyaux sa générosité sa bravoure son talent de parole et finalement événement le prouva —toutes ses ressources personnelles et sa vie même car il mourut bel et bien de chagrin non parce qu\ il était ruiné —son âme était au-dessus de cela —mais parce qu\ on ne lui pardonnait pas de être pour une cause qui n\ avait pas réussi je me souviens de mots il prononçait souvent à le table en adressant à le son beau-père et à sa belle-mère pendant les quelques années il traîna son désenchantement il répétait: vous n\' êtes pas logiques sa logique à le lui PROPN était que on a jugé qu\' un parti est le bon il faut l\ adopter que coûte et ne en pas repentir la logique de mes grands-parents comme de beaucoup de braves gens d\' ail | [
"il dut leur exprimer cela à le maintes reprises et par la il les blessait et les fâchait car ils ne croyaient point penser ainsi bien entendu mais que de compromis entre nos idées et nos actes avons -nous adoptés souvent les yeux clos que nous n\\' aurions pas signés aussitôt après la grande faillite de ces messieurs nous nous étions retirés dans la maison de les parents de maman rue saint-maurice pendant que mon père en allait reprendre son ancien métier d\\' avocat à le tours tout seul pour plus d\\' économie j\\' avais un frère de ans plus âgé que moi nommé paul qui se réjouissait d\\' habiter avec sa grand\\'mère d\\' abord parce qu\\ elle le gâtait toujours ensuite parce que c\\' était un changement nous ne gagnions pourtant pas à le changement puisque nous allions perdre nos aises le clos et la belle vue ",
"mais le changement était certes une excellente femme que ma grand\\'mère mais elle commandait sans cesse à le tout le monde et de haut son autorite en imposait énormément et a causé de violents troubles de conscience de le temps que son gendre était grand homme en la maison et comme il avait volontiers le mot pour rire il l\\' avait par aimable taquinerie et innocent calembour de palais appelée la mère-loi ce qui pour nous autres enfants qui n\\' en comprenions pas le sens auguste signifiait la mère l\\' oie de les contes de ma mère l\\' oie je crois volontiers qu\\ elle avait dû en froisser un peu d\\' abord ",
"mais la force de le jeu de mots avait prévalu contre tout et impérieux commandement en chef de mme coëffeteau était resté tempéré pour tous les gens de la maison par ce nom familier de la mère-loi ma grand\\'mère possédait des formules toutes préparées pour chaque circonstance pour elle le plan de la vie était établi une fois pour toutes par un anonyme dont on ne s\\' enquérait jamais et il devait être suivi de mère en fille sans distinction de personnes et à la lettre elle savait par exemple exactement année où j\\' entrerais en pension celle où j\\' en sortirais le jour ou ̀ je porterais ma première robe longue celui ou ̀ je ferais ce qu\\ on appelait dans ce temps -la mon entrée dans le monde et à une année près quand je serais mariée à le moins donc il y eût à le cette époque-là ou bien la guerre qu\\ on redoutait toujours ou bien disette de jeunes gens comme il faut elle se méfiait de tout ce qui n\\ était pas conforme à le ce qu\\ elle avait vu précédemment selon elle une fille n\\' avait rien de mieux à le faire que de ressembler à sa mère ",
"et il y avait des langues de vipère pour lui dire: —et un fils à son papa sans doute madame coëffeteau ce qui la faisait pester en dedans car il ne s\\' agissait tout de même pas que paul ressemblât de point en point à son père si PROPN ne voulait pas que la famille avant ans mendiât son pain et pour mon malheur moi je n\\ avais rien de commun ni avec le caractère ni avec le physique de maman laquelle maman d\\' ailleurs ne rappelait aucunement sa mère mon grand-père je l\\' ai toujours vu habillé d\\' une redingote de drap noir et d\\' un gilet très ouvert sur une chemise à le petits plis à le devant souple et immacule il ne prisait pas ne fumait pas ne prenait ni cognac ni liqueurs on le disait sans défauts ",
"il avait été autrefois juge à le tribunal civil de tours il gardait quelque chose de le magistrat de ce temps-là une sorte de religion de la propreté morale on était chez lui fort sévère sur les mœurs et les gens douteux n\\' en menaient pas large dans ses environs maman qui était la bonté même le chamaillait quelquefois sous le prétexte il attachait à ce propos trop à les apparences à les surfaces à les signes extérieurs convenus un vagabond ne valait pas la corde pour le pendre; un domestique renvoyé d\\' une maison était un voleur ",
"un condamné méritait exactement sa sentence notez bien que dans la pratique de la vie il corrigeait la rigueur de ces principes il faisait l\\ à le tous les chemineaux il achetait des paniers des corbeilles des guéridons tressés à les bohémiens de passage il se laissait voler avec une indulgence dérisoire ",
"pour moi je le vois presque toujours à le coin de son feu hiver ou sur son banc à le pied de la treille été en finissant pas de lire à le aide énormes lunettes écaille à le verres ronds le gaulois ou le figaro qu\\ 'on se passait de famille à le famille il ne boutonnait jamais le dernier bouton de son gilet ce qui agaçait beaucoup parce que je ne comprenais pas pourquoi; et il donnait toujours raison à sa femme même quand il était évident à les yeux de tous qu\\ elle avait tort ou commettait des abus de pouvoir et cela me paraissait inadmissible de la part d\\' un juge fût -il retraité pour le bouton j\\' en ai eu explication puisque la mode en est revenue depuis; pour la soumission à le jugement de grand\\'mère était aussi une coutume de ce temps-là que les parents avaient raison à le proportion de leur âge et de leur dignité: elle reviendra peut-être mon grand-père donnait raison à sa femme était encore une formalité convenue mais en définitive il n\\ en faisait qu\\ à sa guise seulement par quels subterfuges! et à la suite de détours de quelle prodigieuse complex",
"je me souviens d\\' avoir assisté à le cette lutte civile et sournoise surtout lorsque la maison de papa fut louée à le m. vaufrenard abord de grand\\'mère était qu\\ il ne fallait louer cette maison à le quelqu\\'un de le pays et sous aucun prétexte à un étranger le grand-père opinait dans le même sens cela va sans dire malgré maman qui d\\' accord avec son mari objectait que les gens de le pays se déplacent peu habitent chez eux et ne louent guère; qu\\' un nouveau médecin un nouveau notaire seuls pourraient être à une maison vacante et que la nôtre était située beaucoup trop loin de le centre pour satisfaire à le leurs exigences en outre que des parisiens payeraient plus cher ",
"idée de louer à un inconnu arrivant de paris parut à le grand\\'mère plus redoutable que celle être privé de le loyer grand-père disait pis que pendre de ces gens de paris la plupart de le temps dépourvus de conduite et sans goût pour leur foyer qui ont coutume été de en aller coucher dans le lit et manger dans la vaisselle d\\' autrui pour le seul plaisir de être plus chez eux mais quand un saute-ruisseau vint de étude de le notaire avertir qu\\ un monsieur et une dame désiraient visiter la maison doré il plia son journal prit sa canne et son panama sans mot dire à sa femme et fit lui-même visiter la maison de son gendre le jardin et le clos à le monsieur et à la dame qui étaient des parisiens de purs parisiens de ce temps-là des gens ébaubis à la vue de arbres non poussiéreux et d\\' une rivière qu\\ on imagine leur impression devant le tableau qui offre à le vous de le haut de les coteaux de chinon grand-père fut de retour une heure après chez lui très ému "
] | [
"j’ y avais contemplé maxime et hannah en tenue de mariés j’ avais vu la jaquette noire et le chapeau haut de forme de mon père j’ avais fait connaissance avec le visage inquiet de sa jeune femme aussi pâle que son voile tournant vers son époux ces yeux clairs qui allaient si vite se ternir les pages cartonnées s’ étaient ouvertes sur des scènes de famille des groupes d’ inconnus posant devant des maisons ensoleillées des plages des parterres de fleurs une vie en noir et blanc des sourires aujourd’hui éteints des morts qui se tenaient par la taille enfin j’ avais vu simon dont les photos remplissaient plusieurs pages son visage m’ avait paru étrangement familier ",
"puis les conversations commencèrent à le devenir bruyantes les têtes à s’ échauffer dieu sait le nombre de pots pleins vidés remplis revidés reremplis et définitivement cassés dont on se jeta les éclats les uns à les autres aussi vers heures le bord de la rivière couvert de pots et d’ assiettes les uns intacts les autres brisés de tasses pleines et de bouteilles vides de couples s’ embrassant et se roulant sur le gazon de maris prenant des étrangères pour leurs femmes de femmes prenant leurs amoureux pour leurs maris le bord de l’ eau disons -nous vert frais étincelant tout à l’ heure comme un village de les bords de l’ arno ressemblait maintenant à un paysage de teniers servant de cadre à une kermesse flamande tout à le coup un cri formidable s’ éleva —à l’ eau à l’ eau ",
"malheureusement pour moi je n’ ai aucun mal à l’ imaginer c’ est d’ imaginer le reste qui est plus dur tu vois? —le reste de quoi tu parles qu’ est -ce que tu racontes? PROPN fait longtemps que ç a dure votre histoire —non mais ç a va pas tu débloques de quoi tu parles je sais pas qui t’ a raconté a mais c’ est n’ importe quoi ",
"et alors elle s’ était applaudie de sa résolution il n’ oserait jamais venir jusqu’ à le elle cependant une après-midi qu’ elle était dans son îlot depuis quelques minutes à le peine elle vit venir guiscard il marchait lentement mais d’ un pas résolu la tête basse en agitant de temps en temps sa main droite en homme qui réfléchit ou qui se parle à le lui-même elle pouvait d’ autant mieux l’ observer qu’ à le travers la chevelure de le saule qui tombait en cascade tout autour d’ elle elle voyait et n’ était pas vue arrivé à l’ entrée de la chaussée qui de la terre conduit à l’ île il s’ arrêta et elle crut qu’ une fois encore il allait passer son chemin mais après avoir fait pas en arrière il en fit en avant puis enfin il se décida à s’ engager sur la chaussée ",
"elle continua à le marcher ainsi tâtant de la main droite sa main gauche soutenue dans son manteau lui faisait moins\\n' mal que tout-à-l’heure ou bien elle l’ oubliait dans sa fièvre désireuse d’ arriver\\n' malgré tout quand le rocher fut fini elle se crut perdue aucune indication rien que la nuit et neige autour d’ elle elle continua néanmoins à le marcher demandant ardemment à le dieu\\n d’ envoyer un ange pour la guider ses pieds meurtris et humides ne pouvaient plus la soutenir dans ses tempes battaient\\n' des marteaux à le choc douloureux ",
"désirez -vous que je parle devant m. de brettecourt? en même temps il tendait la main à le henri y voyez -vous quelque inconvénient? interrogea la marquise —pour ma part pas le moindre —alors florimont parlez en toute franchise ",
"mais sur un signe de le moribond elle disparut dans l\\ autre hutte celui-ci après avoir jeté sur nous un regard perçant et scrutateur nous dit: vous devez avoir besoin messieurs de prendre un peu de nourriture et de repos pendant que moi de mon côté je vais avec ce saint homme terminer ma paix avec dieu une vieille sauvagesse nous conduisit dans la troisième cabane où un repas composé de gibier et de poisson nous avait été préparé on était mis en frais pour nous y recevoir car les lits de sapin avaient été renouvelés était nous dit baptiste la maison que le père avait fait construire spécialement pour y exercer l\\ hospitalité chasseurs canadiens ou sauvages y trouvaient toujours un gîte et la nourriture ",
"j’ avais une idée fixe; elle m’ avait dit j’ ai un fiancé qui vous ressemble cela me frappait de façon à le mettre tout le reste dans l’ ombre cela me frappait parce que moi aussi j’ avais une fiancée qui lui ressemblait personne ne me connaît ici pas même mon bien-aimé père il faut que je m’ explique moi-même comme une énigme vivante et parlante qui dirait son propre moi ma jeunesse aventureuse et studieuse avait eu quelques folles intrigues peut-être jamais d’ amour ",
"—oui vous et vos voitures c’ est un accident? —ne perdons pas de temps à le jouer à le plus fin dis-je ce serait plutôt un attentat dans ces milieux de le cinéma on se fait facilement des ennemis —le cinéma! laissez donc tomber le cinéma ",
"–entre toutes ces personnes de connaissance que nous avons l’ habitude de nommer nos amis je compte le jeune homme dont il est question c’ est un gentilhomme d’ un esprit et d’ un malheur infinis plein d’ excellentes intentions d’ une conversation ravissante ayant beaucoup vu déjà quoique jeune et qui fait partie en attendant mieux de la bohême la bohême qu’ il faudrait appeler la doctrine de le boulevard de les italiens se compose de jeunes gens tous âgés de plus de ans mais qui n’ en ont pas tous hommes de génie dans leur genre peu connus encore mais qui se feront connaître et qui seront alors des gens fort on les distingue déjà dans les jours de carnaval pendant lesquels ils déchargent le trop plein de leur esprit à l’ étroit durant le reste de l’ année en des inventions plus ou moins drolatiques à le quelle époque vivons-nous quel absurde pouvoir laisse ainsi se perdre des forces immenses "
] |
une lueur d’ irritation passa dans les prunelles claires de le baron il dit ironiquement –vous aurait -il déjà tourné la tête prenez garde brunhilde car il est coutumier de le fait elle eut un sourire qui détendit ses lèvres un peu grandes et ses yeux à la nuance indécise s’ animèrent d’ un éclat railleur –je m’ en doute | [
"il n’ y a qu’ à le voir et je vous soupçonne mon cher cousin d’ être horriblement jaloux de les succès d’ un pareil rival.wilhelm retint une grimace de colère et riposta d’ un ton rogue –nous ne sommes pas rivaux les goûts de le comte ne sont pas les miens –vous avez tort car je l’ imagine bon connaisseur en matière d’ élégance et de charme ainsi cette jeune femme avec laquelle il s’ entretient est délicieuse qui est -elle –la princesse PROPN dame d’ honneur de l’ impératrice fort gentille en effet et follement éprise de le comte ",
"–mariée –veuve très consolée –alors c’ est un mariage en perspective –que non pas la princesse n’ a qu’ une fortune médiocre et le comte n’ est pas beaucoup mieux nanti il ne voudra naturellement faire qu’ un mariage riche ",
"–qui sait l’ amour l’ emportera peut-être sur l’ intérêt! –l’ amour je ne crois pas le comte si emballé que il est positif avant tout et la beauté de la princesse ne pourrait compenser pour lui les ennuis d’ une existence gênée –je ne lui donne pas tort car je sais par moi-même ce qu’ il en coûte pour soutenir son rang avec des revenus médiocres moi aussi je ne puis épouser qu’ un homme pourvu d’ une grande fortune .les paupières de wilhelm battirent ",
"il était amoureux de sa cousine mais sans espoir car il ne réalisait pas la condition exigée ayant déjà dispersé en folies de toutes sortes les quarts de les biens hérités de son père avec un petit rire sec le baron dit en désignant cyrille qui causait à le quelques pas de là dans un groupe d’ hommes :–eh bien voilà votre affaire encore un comte vlavesky immensément riche PROPN il est le cousin germain de l’ autre donc votre parent aussi peut-être une lueur d’ intérêt s’ alluma dans les yeux froids de brunhilde ",
"pendant quelques secondes ils s’ attachèrent sur cyrille puis la jeune fille dit de sa voix nette impérative –présentez-le-moi baron s’ éloigna sans empressement tandis qu’ il abordait le comte cyrille PROPN reportait son regard vers le groupe formé par boris et la princesse catherine celle-ci parlait avec une grâce nonchalante et l’ officier l’ écoutait attentif en jouant distraitement avec l’ éventail de plumes blanches qu’ il avait pris des mains de la jeune femme –ma cousine voici le comte cyrille que vous avez désiré tourna la tête et vit le jeune homme incliné devant comte excusez-moi mais m. de ayant prononcé votre nom j’ ai souhaité savoir si vous n’ étiez pas un de les cousins de mon père cyrille –mais je crois il me semble que ce doit être il n’ était jamais très à le son aise devant les femmes qui l’ intimidaient ",
"mais celle-ci lui imposait plus que toute autre par sa beauté hautaine et l’ impérieuse lueur de le regard .en quelques mots il lui fut prouvé que la belle brunhilde était bien sa cousine descendante directe de le baron hugo de halweg époux d’ une comtesse quoi mlle de l’ emmena vers son père qui accueillit fort aimablement ce parent surgi sur sa route baron de halweg était un petit homme mince à le long visage blême à le sourire onctueux et qui savait merveilleusement selon les gens et les circonstances se montrer rogue ou affable il avait eu des succès comme diplomate puis ayant déplu à son versatile souverain il avait dû se retirer dans ses domaines de la prusse orientale où disait -on son autorité s’ appesantissait lourdement sur ses vassaux montrant de le geste le capitaine dit à le cyrille –et maintenant il faut que vous nous fassiez connaître cet autre cousin-là.mais les couples s’ ébranlaient à les premiers sons de l’ orchestre et boris venait de se lever emmenant à le son bras la princesse PROPN de sera pour plus tard je vous garde pour cette danse mon cousi",
"alors prétextant la fatigue elle alla s’ asseoir avec lui dans la serre et se mit à le causer s’ arrangeant fort habilement pour arriver à le connaître les goûts et la nature de son interlocuteur elle fut vite fixée car cette nature était bien facile à le pénétrer caractère bon et faible vaniteux sur un seul point son talent de poète cyrille apparaissait dès l’ abord comme un être facilement influençable par ailleurs le mélange de crainte et d’ admiration qu’ elle découvrait dans le regard de le jeune homme renseignait suffisamment brunhilde sur les sentiments inspirés par sa beauté était une créature singulière froide en apparence certainement orgueilleuse et dure mais cependant douée d’ une séduction altière telle qu’ on la peut imaginer chez les walkyries farouches qui dans le walhalla servent l’ hydromel à les guerriers germains quand elle parlait son visage ne s’ animait pas mais sous la blancheur de l’ épiderme on devinait le sang ardent et dans les yeux à le regard changeant des lueurs passaient comme un éclair dans la nuit .elle se déclara désolée d",
"sur quoi le jeune homme dit qu’ il en avait composé quelques-uns en français langue qui lui était beaucoup plus familière que l’ allemand et qu’ il se permettrait de les faire porter à le domicile de sa cousine si elle voulait bien l’ y autoriser .brunhilde acquiesça de bonne grâce en ajoutant –venez demain prendre le thé avec nous ainsi nous pourrons causer plus longuement .puis elle se leva en rappelant à le son interlocuteur qu’ elle désirait faire connaissance avec son autre cousin le capitaine PROPN la danse terminée traversait le second salon après avoir reconduit la princesse PROPN à sa place quand il vit venir à le lui cyrille et mlle de en quelques mots il fut mis à le courant courtoisement il baisa la main que lui tendait brunhilde et exprima sans chaleur son plaisir de voir renouer ces rapports de parenté puis avec sa politesse raffinée de grand seigneur il invita la jeune fille pour la danse qui commençait ",
"PROPN était autre chose comme danseur que le comte cyrille il était d’ ailleurs renommé dans les salons de PROPN et les grandes-duchesses se le disputaient à les réceptions de la cour aujourd’hui il trouvait en brunhilde une partenaire de choix et ils formaient tous un couple superbe que les spectateurs suivaient des yeux avec un vif intérêt .quand l’ orchestre se tut ils s’ arrêtèrent et boris adressa un compliment à sa danseuse elle riposta vivement –je n’ y ai pas de mérite avec un cavalier tel que vous "
] | [
"un peigne paraissant en plomb blanc mais noirci ciselé qu’ un zigzag comme une enjolivure surmonte est planté droit et haut dans sa coiffure excentrique et surtout commune de gala; par-dessus sa toilette exagérée elle a tenant par une agrafe à le cou sa pèlerine qui s’ écartant devant laisse voir sa poitrine décolletée on voit jusqu’ à le coude ses bras nus sous sa robe un peu courte elle a de fins bas clairs bleu de ciel; sa robe aussi très claire bleue forme derrière sans toucher terre une queue ",
"puis je fus prise tout à le coup d’ une fièvre d’ audace on m’ avait parlé des petites-affiches j’ entrai dans un salon de lecture et je demandai les petites-affiches je copiai la liste de les personnes qui avaient besoin de servantes je voulais bien être servante ",
"grogna thibaut je suis comme frère lubin moi je ne comprends pas pourquoi on me force à le garder la porte pour des faiseurs de phébus comme ce ronsard ce baïf ce rémy belleau ce jean dorat ce jodelle et ce pontus de thyard en grommelant ainsi frère thibaut dévisageait successivement les poètes et se rangeait pour les laisser entrer dans la salle de le banquet il va sans dire que l’ arrivée de les poètes et leur disparition avaient passé inaperçues et pour se rendre un compte exact de cette scène notre lecteur doit se figurer la grande salle de la devinière pleine de soldats d’ écoliers d’ aventuriers de gentilshommes ",
"nous allons lui mettre une brassière neuve et un béguin et toutes elles se mirent à le habiller l' enfant; sophie le tenant sur ses genoux bérengère lui passant ses petits bras potelés dans les manches de la brassière lorsqu' elles l' eurent bien pomponné PROPN lui tourna la tête vers elle comme elle eût fait d' une poupée articulée puis lui souriant: —allons richard mon petit richard faites risette monsieur et comme l' enfant agitait ses petits bras en les tendant vers elle: il entend son nom n' est -ce pas demanda -t-elle je crois bien mademoiselle ",
"–voilà et si après vous refaites vous vous la remettez –et pour me l’ enlever –vous faites –bon on fera une ou parties pour rire lisette –je reviendrai avec les dés monsieur –prends garde surtout à n’ être pas suivie jusqu’ ici ",
"je veux chercher une expérience décisive irrécusable –soit mon vieux camarade répondit le docteur mesmérien les ennemis réconciliés allèrent dîner à le palais-royal après une conversation animée à l’ aide de laquelle minoret trompa la fièvre d’ idées qui lui ravageait la cervelle bouvard lui dit: –si tu reconnais à le cette femme la faculté d’ anéantir ou de traverser l’ espace si tu acquiers la certitude que de l’ assomption elle entend et voit ce qui se dit et se fait à le nemours il faut admettre tous les autres effets magnétiques ils sont pour un incrédule tout aussi impossibles que PROPN demande-lui donc une seule preuve qui te satisfasse car tu peux croire que nous nous sommes procuré tous ces renseignements mais nous ne pouvons pas savoir par exemple ce qui va se passer à le heures dans ta maison dans la chambre de ta pupille retiens ou écris ce que la somnambule va voir ou entendre et cours chez toi ",
"chaque batterie est un endroit de rencontre et de drague l’ exceptionnel de les circonstances la peur de l’ avenir excitent les audaces font tomber barrières et censures c’ est une période étrange déraisonnable assez gaie à le fond on se grise de marseillaise d’ imaginations héroïques d’ amours de passage le soir quand on n’ est pas de service on va dîner avec les amis qui sont restés dans la ville assiégée degas duret puvis de chavannes on discute furieusement politique et stratégie on conchie en paroles ce bigot incapable qui prétend présider à la défense nationale ce général trochu qui méritera ce mot de hugo: participe passé de le verbe trop choir le louvre est vide les tableaux ont été mis en caisses et expédiés à le brest parmi eux le débarquement de marie de médicis de rubens que berthe était occupée à le copier lorsque fantin-latour les a présentés ",
"il était d' abord très nécessaire de gagner la confiance de mama et pour cela il fallait qu' il devînt l' ami et le protecteur de son neveu justement le petit márquez un enfant gâté se conduisait très maladroitement dans ses rapports avec ses condisciples il regardait PROPN comme un hôtel beaucoup moins luxueux il est vrai que les hôtels anglais et français où il avait vécu depuis son départ de bogotá mais enfin comme un hôtel où l'on se fait servir en payant et mama lui donnait trop d' argent de poche ",
"c’ est encore une invention de les journalistes je connais martin latouche martin latouche n’ est pas homme à se laisser intimider du reste nous allons tout de suite procéder à le son élection il fut interrompu par l’ arrivée brutale de l’ un de les parrains de maxime d’ PROPN m. le comte de bray —savez -vous ce qu’ il vendait votre borigo? demanda -t-il il vendait de l’ huile d’ olive et comme il est né à le bord de la provence dans la vallée de le careï il s’ est d’ abord fait appeler de le careï à le ce moment la porte s’ ouvrit à le nouveau et m. raymond de la beyssière le vieil égyptologue qui avait écrit des pyramides de volumes sur la première pyramide elle-même entra ",
"hier après t' avoir quitté j' ai vu un personnage de ce monde qui le matin en apprenant l' arrestation bien réussie de les députés a accepté de faire partie de le gouvernement à une heure quand il a su que les représentants réunis à la mairie de le dixième organisaient la résistance il a fait dire qu' il refusait à le heures quand les représentants ont été coffrés à la caserne de le quai d' orsay il a accepté le tien appartient à le cette variété seulement plus habile il se cache et ne rend point publiques ses hésitations il aura toujours été de coeur avec le parti qui finalement triomphera empêché seulement par des circonstances indépendantes de sa volonté de manifester hautement ses opinions et ses désirs donne ton paquet "
] |
une seule personne en ce bourg pouvait me donner des leçons d’ élégance c’ était mme dé vertune mme de vertune était une dame de bonne noblesse que la révolution avait réduite à la portion congrue et qui était venue cacher dans une modeste maison sur la place de l’ église les chagrins de son existence tragique mme de vertune avait perdu son mari et ses frères morts sur l’ échafaud après une jeunesse brillante à la cour de marie-antoinette elle avait connu toutes les misères toutes les privations tous les abandons mais elle avait gardé sa coquetterie intacte et intact aussi l’ orgueil de sa race à le point qu’ elle ne fréquentait pas le marquis à le cause de les attaches qu’ il avait eues avec le gouvernement de louis-philippe lequel à ses yeux n’ était ni plus ni moins qu’ un usurpateur | [
"mme de vertune n’ avait qu’ une pièce dans sa petite maison qui eût gardé quelque apparence de splendeur c’ était son cabinet de toilette elle y entrait dès son lever et n’ en sortait que poudrée fardée rouge à les lèvres et noir à les yeux mouches à le front et à le menton elle m’ admettait volontiers dans ce cabinet de toilette quand elle faisait sa figure et elle prenait un plaisir curieux à m’ expliquer tous les secrets de ce qu’ elle appelait l’ art de la beauté a vrai dire mme de vertune avait je m’ en suis aperçue plus tard l’ esprit un peu dérangé son passe-temps favori n’ était -il pas de m’ habiller avec ses robes d’ autrefois de me coiffer avec les complications en usage sous le règne de louis xvi à la physionomie de me peindre les joues les yeux les sourcils de me blanchir la gorge et les bras avec des enduits raffinés ",
"l’ opération durait des heures quelquefois et jamais mme de vertune ne semblait éprouver le moindre ennui pendant ces manigances compliquées et inutiles vous le dirais -je mes petites je ne m’ ennuyais pas non plus et je supportais patiemment les bizarres supplices qu’ il plaisait à le mme de vertune de me faire subir c’ est qu’ il y avait le coup d’ œil final à la glace l’ admiration de ma petite personne par ma noble camériste et par moi-même quelquefois mme de vertune s’ habillait aussi de grands falbalas de soie brochée rayés striés piqués de bouquets roses et bleus puis toutes ainsi attiffées nous causions comme des petites filles qui jouent à la visite et mme de vertune revivait sa jeunesse en d’ interminables conversations où passaient toutes les pompes de versailles et toutes les élégantes paysanneries de trianon ",
"ah! ce trianon il me semble que j’ y ai vécu moi-même que j’ ai vu la reine servir des fromages à la crème et conduire ses moutons décorés de rubans couleur de feu quand plus tard je me suis promenée parmi les chaumines restaurées par les soins de l’ impératrice eugénie j’ ai cru retrouver chaque chose à sa place telle que je l’ avais vu déjà en imagination en entendant parler mme de vertune c’ était de le reste l’ unique sujet de la conversation de la vieille dame jamais elle ne faisait allusion à les terreurs de la révolution à l’ échafaud où les siens avaient perdu la vie à les misères de l’ émigration il semblait que par l’ excès de les chagrins tout souvenir des heures mauvaises eût disparu et qu’ elle fût retombée dans une enfance de petite fille qui joue à la poupée et la poupée c’ était moi poupée orgueilleuse et satisfaite d’ elle-même ",
"j’ avais bien conscience confusément de la douce folie de mme de vertune mais avec la facilité qu’ ont les enfants de glisser dans le rêve je me complaisais étrangement à le ces fantaisies pourquoi n’ ai -je jamais raconté ni à le mon père ni à ma bonne louise les bizarres visites à lesquelles nous jouions parfois la vieille dame et moi? etait -ce parce qu’ elle mettait parfois le doigt sur sa bouche en répétant il ne faut rien dire ils ne comprennent plus c’ est le règne de la carmagnole et de le cotillon je ne sais toujours est -il que je perdis le bon sens à le point de devenir tout à le fait ridicule vous allez voir à le quelle occasion un jour moi pauvre petite paysanne détraquée je fus invitée à le la ville ",
"des gens riches un ingénieur et sa famille qui avaient pris mon père en amitié s’ avisèrent de m’ inviter à la soirée de contrat de la fille aînée de la maison un bal devait terminer la soirée mon père avait d’ abord refusé pris de peur que je ne susse pas me tenir comme il fallait puis sur mes instances il avait accepté. et il m’ ouvrit un crédit extraordinaire pour ma toilette cette toilette ce futl’ unique objet de mes pensées pendant jours ma bonne louise s’ étant déclarée incompétente ce fut pour mon malheur mme de vertune qui abandonna pour la première fois ses habitudes de réclusion et consentit à m’ accompagner pour mes achats ",
"un peu ridicule madame avec sa robe de soie à le fleurs craquante couleur puce et bouquets roses ses manches à le rangs garnies de barrières et sa frisure poudrée à l’ ingénue demi-cachée par un mantelet de soie à le capuchon très ridicule madame avec la peinture de son visage à le cette époque ou il était de mode de se laver à l’ eau pure et à le ne point ajouter à les roseurs de la nature mais tout de même elle avait un si bon air de vieille noblesse cette vieille petite ratatinée avec ses yeux d’ enfant de ans que le sourire était indulgent presque respectueux mlle palmyre suivie de mme de vertune et amenée dans la jolie carriole neuve de la ferme parcourut donc les magasins de la ville choisissant les étoffes les dentelles les rubans j’ étais indécise enthousiaste parfois je regrettais mes achats parfois je retournais compléter ma provision ",
"certes je ne pensais pas m’ habiller comme mme de vertune et j’ avais connaissance par les journaux de mode que je recevais de le goût de le jour en mais sur la coupe à la mode nous raffinâmes ma conseillère et moi par une débauche de rubans de friselés de ruchés de velours et de blondes qui variaient de le tout à le tout avec le costume simple et modeste que j’ aurais dû porter voyez ma petite sur cet entre-deux de guipure si nous mettions ces roses mousseuses découpées et demi-voilées par cette blonde légère voyez comme cela est séant et comme cela a bon air et j’ acceptais les roses mousseuses et la blonde notre goût allait à les couleurs claires et tranchées nous décidâmes que le jupon serait bleu la jupe rose et le corsage orangé puis encore qu’ il y aurait de le vert sur le bleu de le violet sur le rose et de le grenat sur l’ orangé la couturière que nous choisîmes pour façonner notre rêve pensa en devenir folle et de le moins resta tout le temps que dura cette confection dans un état voisin de l’ ahurissement ",
"je prévois une objection de votre part mes petites filles nous croyons grand’mère allez -vous me dire que les grandes dames de la cour de louis xvi avaient un goût parfait nous avons vu dans les musées des tableaux des pastels de couleurs délicieuses mme de vertune avait -elle donc aussi perdu le goût avec la mémoire pour vous inciter à un choix de couleurs aussi disparates c’ est que mme de vertune voulait faire la part de ce qu’ elle appelait le mauvais goût de le jour si elle avait admis le drapeau tricolore assemblage de couleurs violentes que son œil ne pouvait supporter disait -elle elle l’ eût de le moins semé de fleurettes ruché sur les bords orné de petits nœuds et de fanfioles il s’ agissait d’ habiller une petite fille de parvenu elle crut sincèrement très bien faire en sacrifiant à le goût barbare qui régnait en maître à le son avis ",
"avec les manants il fallait de le tire-l’œil et de le tapageur pour moi j’ étais trop naïve trop ignorante pour avoir conscience de le précipice ou ̀ j’ allais être entraînée mon père avait d’ autres occupations que de s’ occuper de mes chiffons et la brave louise qui n’ était jamais sortie de son village ne savait pas mais ce qui détermina surtout la catastrophe ce fut le soin que prit ma vieille amie de peindre et d’ orner mon visage un soupçon avait -elle dit rien qu’ un soupçon de rouge à les lèvres de bleu autour de les yeux de rose à les joues à les tempes et sur les oreilles ouvrez la bouche ma mignonne passez vous-même avec votre doigt un peu de ce carmin sur vos gencives pour faire ressortir la blancheur de vos dents là "
] | [
"l’ auditeur lit la nouvelle sentence impériale à le lieu de la mort la sibérie oui nous sommes à le courant dit sophie des amis nous ont écrit pour nous raconter cela déjà les nouvelles vont vite en sibérie à le condition qu’ on ne les confie pas à la poste lorsqu’ on m’ a détaché j’ ai cru devenir fou dit ",
"elle s’ oubliait dans la contemplation de cette nature superbe et prêtait l’ oreille à les airs lointains de les cornemuses venant de le fond de le parc quand elle fut rappelée à la réalité par la voix de la soubrette –mademoiselle n’ a pas d’ ordres à le donner jeanne se retourna le soleil en pénétrant dans la chambre avait coloré de teintes chaudes les personnages de les tentures et accroché sa lumière joyeuse à les sculptures de les meubles la vieille châtelaine PROPN avait pris une apparence moins rébarbative ",
"et plus compliqué communiste n’ est -ce pas ou proche voisin mais en plus d’ après mes informateurs il s’ intéresse à les sectes et les sectes sont nos alliées contre les viets et PROPN est la capitale mondiale de les sectes un vrai catalogue manufrance de les croyances —toujours —toujours ",
"saint augustin dit que le péché qu’ elles commettent contre l’ homme est plus que le sacrilège de les juifs faisant mourir le fils de dieu sur la croix; car les juifs ne frappèrent que le corps de jésus tandis que celles damnent et tuent les âmes qu’ il a voulu racheter la maréchale d’ ancre aujourd’hui on compare la femme à la grue un sage de l’ antiquité car il est convenu qu’ il n’ y eut de sages que dans l’ antiquité a comparé la femme à la poule non pas à la poule à les œufs d’ or elle cherche dans le fumier de les passions de quoi assouvir sa faim ",
"des engagements appelèrent chartron en province avant de quitter jeanne il lui présenta son ami couleau un jeune électricien qui habitait l’ hôtel couleau fabriquait des appareils de tsf avec l’ autorisation de lecouvreur il avait installé un poste dans sa chambre et comme il laissait sa fenêtre ouverte chaque soir les locataires pouvaient entendre un concert quand chartron fut parti jeanne alla passer ses soirées chez couleau ",
"oui ne mordez pas votre lèvre lionel un de ces jolis bâillements de femme tout petits tout frais si harmonieux qu’ ils semblent polis et caressants si longs et si traînants qu’ ils expriment la plus profonde apathie et la plus cordiale indifférence mais vous à le lieu de profiter de cette bonne disposition vous ne pouvez pas résister à l’ envie de faire de les phrases fidèle à l’ éternel pathos de les amants disgraciés quoique enchanté de l’ être vous affectez le ton élégiaque le genre lamentable vous semblez pleurer l’ impossibilité de la voir à le lieu de lui dire naïvement que vous en étiez le plus reconnaissant de le monde –de telles impertinences ne peuvent se commettre comment aurais -je prévu qu’ elle allait prendre à le sérieux quelques paroles oiseuses arrachées par la convenance de la situation PROPN ",
"nous sortirons de le flou nous prendrons corps l’ être humain sera reconnu admis identifiable irréductible n’ allons pas trop vite cependant nous partons de loin je commencerai par peindre ces animaux dont nous jalousons craintivement l’ assurance rennes bisons chevaux mammouths tous les grands mammifères qui vivent dans la vallée de pales et qui nous la font peu à le peu découvrir ce sont les bisons qui nous conduiront à la rivière nous boirons lorsqu’ ils auront soif ",
"l’ heure était à l’ action il fallait défendre dolorès dont l’ enlèvement en toute hypothèse était la raison même de l’ attaque il entrebâilla la fenêtre de la rue et braqua son revolver un coup de feu l’ alarme donnée dans le quartier et les bandits s’ enfuiraient eh bien non murmura -t-il non ",
"on s’ était peut-être un peu trop pressé d’ agir et maintenant sans doute il était trop tard pour y revenir et pour l’ empêcher la nuit cependant ne fut pas plus mauvaise que les précédentes marthe d’ ormilly reposa un peu on avait envoyé chercher chez le pharmacien une potion nouvelle plus énergique qui produisit un appréciable résultat ",
"je suis soulagé que v ous ne m' ayez pas oublié elle m' a d' regardé av haine et horreur après un silence interminable elle a repris: oui c' est bien vous j' ai dit: d' un cimetière l' autre à le ans d' je n' a ja ma is cessé de penser à le vous depuis ans ma ière est consacrée à le v ous chercher elle a dit: depuis ans ma vie entière est consacrée à le vous effacer de ma mémoire j' ai dit: n' a pas marché elle a dit: j' avais réussi à le oublier v otre v isage mais v otre ignoble rire a ressuscité le souvenir je n' ai jamais parlé de vous ni de ce qui m' était arrivé à le personne afin de mieux vous enterrer "
] |
aussi lorsque les esclaves eurent enlevé le vaincu toujours évanoui les regards qui l’ avaient suivi se reportèrent aussitôt sur l’ athlète qui par la force et l’ habileté qu’ il avait montrées dans le combat précédent promettait à le lucius un adversaire redoutable mais l’ attente générale fut étrangement trompée car à le moment se préparait pour une seconde lutte l’ athlète s’ avança vers lui d’ un air respectueux et mettant un genou en terre il leva la main en signe qu’ il s’ avouait vaincu PROPN parut regarder cette action et voir cet hommage sans aucun étonnement car sans tendre la main à l’ athlète sans le relever il jeta circulairement les yeux autour de lui comme pour demander à le cette foule étonnée s’ il était dans ses rangs un homme qui osât lui contester sa victoire mais nul ne fit un geste nul ne prononça une parole et ce fut à le milieu de le plus profond silence que s’ avança vers l’ estrade de le proconsul qui lui tendit la couronne | [
"en ce moment seulement quelques applaudissements éclatèrent mais il fut facile de reconnaître dans ceux qui donnaient cette marque d’ approbation les matelots de le bâtiment qui avait transporté et cependant le sentiment qui dominait cette foule n’ était point défavorable à le jeune romain c’ ��tait comme une terreur superstitieuse qui s’ était répandue sur cette assemblée cette force surnaturelle réunie à le tant de jeunesse rappelait les prodiges de les âges les noms de thésée de pirithoüs se trouvaient sur toutes les lèvres et sans que nul eût communiqué sa pensée chacun était prêt à le croire à la présence d’ un demi-dieu ",
"enfin cet hommage public cet aveu anticipé de sa défaite cet abaissement de l’ esclave devant le maître achevaient de donner quelque consistance à le cette pensée aussi lorsque le vainqueur sortit de le cirque s’ appuyant d’ un côté sur le bras d’ amyclès et de l’ autre laissant tomber sa main sur l’ épaule de sporus toute cette foule le suivit jusqu’ à la porte de son hôte curieuse pressée mais en même temps si muette et si craintive qu’ on eût certes dit bien plutôt un convoi funéraire qu’ une pompe triomphale arrivé à les portes de la ville les jeunes filles et les femmes qui n’ avaient pu assister à le combat attendaient le vainqueur des branches de laurier à la main PROPN chercha des yeux acté à le milieu de ses compagnes mais soit honte soit crainte acté était absente et il la chercha vainement ",
"alors il doubla le pas espérant que la jeune corinthienne l’ attendait à le seuil de la porte qu’ elle lui avait ouverte la veille il traversa cette place qu’ il avait traversée avec elle prit la rue par laquelle elle l’ avait guidé; mais aucune couronne aucun feston n’ ornaient la porte hospitalière PROPN en franchit rapidement le seuil et s’ élança dans le vestibule laissant bien loin derrière lui le vieillard le vestibule était vide mais par la porte qui donnait sur le parterre il aperçut la jeune fille à le genoux devant une statue de diane blanche et immobile comme le marbre qu’ elle tenait embrasse ",
"alors il s’ avança doucement derrière elle et lui posa sur la tête la couronne qu’ il venait de remporter acté jeta un cri se retourna vivement vers lucius et les yeux ardents et fiers de le jeune romain lui annoncèrent mieux encore que la couronne qui roula à ses pieds que son hôte avait remporté la première de les palmes qu’ il venait disputer à la grèce .le lendemain dès le matin PROPN tout entière sembla revêtir ses habits de fête les courses de chars sans être les jeux les plus antiques étaient les plus solennels ils se célébraient en présence de les images de les dieux et réunies pendant la nuit dans le temple de jupiter qui s’ élevait près de la porte de léchée c’est-à-dire vers la partie orientale de la ville les statues sacrées devaient traverser la cité dans toute sa longueur pour aller gagner le cirque qui s’ élevait sur le versant opposé et en vue de le port de crissa ",
"à le heures de le matin c’est-à-dire vers la quatrième heure de le jour selon la division romaine le cortège se mit en route le proconsul marchait le premier monté sur un char et portant le costume de triomphateur puis derrière lui venait une troupe de jeunes gens de ou ans tous fils de chevaliers montés sur de magnifiques chevaux ornés de housses d’ écarlate et d’ or; puis derrière les jeunes gens les concurrents à le prix de la journée et en tête comme vainqueur de la veille vêtu d’ une tunique verte sur un char d’ or et d’ ivoire menant avec des rênes de pourpre un magnifique quadrige blanc sur sa tête où l’on cherchait en vain la couronne de la lutte brillait un cercle radiant pareil à le celui dont les peintres ceignent le front de le soleil; et pour ajouter encore à sa ressemblance avec ce dieu sa barbe était semée de poudre d’ or derrière lui marchait un jeune grec de la thessalie fier et beau comme achille vêtu d’ une tunique jaune et conduisant un char de bronze attelé de chevaux noirs ",
"les derniers étaient l’un un athénien qui prétendait descendre d’ alcibiade et l’ autre un syrien à le teint brûlé par le soleil le premier s’ avançait couvert d’ une tunique bleue et laissant flotter à le vent ses longs cheveux noirs et parfumés le second était vêtu d’ une espèce de robe blanche nouée à la taille par une ceinture perse et comme les fils d’ PROPN il avait la tête ceinte d’ un turban blanc aussi éclatant que la neige qui brille à le sommet de le sinaï .puis venaient précédant les statues de les dieux une troupe de harpistes et de joueurs de flûte déguisés en satyres et en silènes à lesquels étaient mêlés les ministres subalternes de le culte de les grands dieux portant des coffres et des vases remplis de parfums et des cassolettes d’ or et d’ argent fumaient les aromates les plus précieux enfin dans des litières fermées et terminant la marche étaient placées couchées ou debout les images divines traînées par de magnifiques chevaux et escortées par des chevaliers et des patriciens ce cortège qui avait à le traverser la ville dans presq",
"arrivé devant la porte d’ amyclès se retourna pour chercher acte et sous un de les pans de le voile de pourpre étendu devant la façade de la maison il aperçut rougissante et craintive la tête de la jeune fille ornée de la couronne que la veille il avait laissé rouler à ses pieds acté surprise laissa retomber la tapisserie mais à le travers le voile qui la cachait elle entendit la voix de le jeune romain qui disait viens au-devant de mon retour ô ma belle hôtesse et je changerai ta couronne d’ olivier en une couronne d’ or.vers le milieu de le jour le cortège atteignit l’ entrée de le cirque c’ était un immense bâtiment de pieds de long sur de large divisée par une muraille haute de pieds qui s’ étendait dans toute sa longueur moins à le chaque extrémité le passage pour chars cette spina était couronnée dans toute son étendue d’ autels de temples de piédestaux vides qui pour cette solennité seulement attendaient les statues de les dieux ",
"l’ un de les bouts de le cirque était occupé par les carceres ou écuries l’ autre par les gradins à le chaque extrémité de la muraille se trouvaient bornes placées en triangle qu’ il fallait doubler fois pour accomplir la course voulue .les cochers comme ou l’ a vu avaient pris les livrées de les différentes factions qui à le cette heure divisaient rome et comme de grands paris avait été établis d’ avance les parieurs avaient adopté les couleurs de ceux de les agitatores qui par leur bonne mine la race de leurs chevaux ou leurs triomphes passés leur avaient inspiré le plus de confiance presque tous les gradins de le cirque étaient donc couverts de spectateurs qui à l’ enthousiasme qu’ inspiraient habituellement ces sortes de jeux joignaient encore l’ intérêt personnel qu’ ils prenaient à le leurs clients les femmes elles-mêmes avaient adopté les divers partis et on les reconnaissait à le leurs ceintures et à le leurs voiles assortis à les couleurs que portaient les coureurs aussi lorsqu’ on entendit s’ approcher le cortège un mouvement étrange et qui sembla agit",
"aussi à le peine le quart de les curieux qui accompagnaient le cortège put -il entrer et l’on vit toute cette foule repoussée par la garde de le proconsul cherchant tous les points élevés qui lui permettaient de dominer le cirque s’ attacher à les branches de les arbres se suspendre à les créneaux de les remparts et couronner de ses fleurons vivants les terrasses de les maisons les plus rapprochées à le peine chacun avait -il pris sa place que la porte principale s’ ouvrit et que apparaissant à l’ entrée de le cirque fit tout à le coup succéder le silence profond de la curiosité à l’ agitation bruyante de l’ attente soit confiance dans déjà vainqueur la veille soit flatterie pour le divin empereur qui protégeait à le rome la faction verte à le laquelle il se faisait honneur d’ appartenir le proconsul à le lieu de la robe de pourpre portait une tunique de cette couleur il fit lentement le tour de le cirque conduisant après lui les images de les dieux toujours précédées de les musiciens qui ne cessèrent de jouer que lorsqu’ elles furent couchées sur leurs pulcinaria"
] | [
"—ainsi vous osez l’ avouer! s’ écria la comtesse et je voudrais que tous ceux qui en doutent pussent m’ entendre répliquai -je exalté par les émotions que je venais d’ éprouver je voudrais pouvoir répéter partout que cet amour est toute ma consolation toute ma force toute ma gloire que je lui dois ce que j’ ai goûté de plus douce joie sur la terre ah! ne tremblez pas nancy ne baissez point les yeux ",
"c’ étaient petits chevaux qui n’ avaient pas de résistance tu comprends je n’ ai eu qu’ à m’ asseoir dessus et il n’ y avait plus personne —oui oui ils sont morts aplatis —quelque chose comme enfin il n’ y avait pas de quoi me donner la croix de guerre c’ est alors que j’ ai eu l’ idée que puisque je ne pouvais monter un cheval sans qu’ il lui arrivât malheur il serait préférable pour tout le monde que je montasse en automobile j’ avais quelques relations j’ en ai usé et voilà toute l’ histoire maintenant je te dirai entre nous car je ne suis pas un foudre de guerre loin de la ̀!... et tu le sais bien et je ne crânerai pas avec toi! je te dirai donc que je ne suis pas autrement fâché que les choses se soient arrangées de la sorte de le moment que je ne pouvais pas partir avec toi rouletabille regarda bien en face la candeur dont le trouble ne fit que grandir et tout à le coup le premier reporter de l’ époque se décida à le parler: la candeur je suis venu pour te dire toutes les difficultés sont levées tu peux venir maintenant avec moi le géant reçut le coup braveme",
"les rares instants où le mythe consent à le vous prendre à la gorge à solliciter son entrée parmi les faits quotidiens de la vie les minutes hallucinées mensurables pourtant à la montre dont le battement retentit ensuite sur les années il ne faut rien négliger de cela le fait existe ce garçon m’ a raconté des histoires mystérieuses et merveilleuses une seule il m’ a laissé voir il m’ a conduit il m’ a ouvert voici que pour la première fois depuis si longtemps son surnom chinois me revient à l’ oreille il m’ a véritablement ouvert à le long de les nuits chaudes ou froides la porte de laine à le logue de jade de le jardin mystérieux dont il semblait le maître il conte si bien! et tant de gens pourraient l’ envier cependant il me faut bien aujourd’hui par logique apprise par habitude mondaine ou philosophique essayer de discerner le vrai de le faux le possible de le probable le croyable de le déconcertant ",
"cette métaphore maritime s’ appropriait excellemment à la situation de le steamship son étrave disparaissait sous les montagnes d’ eau qui l’ attaquaient par bâbord devant à le loin plus de vue possible tous les symptômes d’ un ouragan! vers heures la tempête se déclara la mer devint monstrueuse ",
"on est assis sur un banc de sable est élastique et ferme est frais à le travers les vêtements le buste se renverse le dos appuie et pèse contre la terre toute la lumière en avalanche croule sur vous de le haut de le ciel remonte et se suspend brume aveuglante voile rose quand on ferme les yeux à le travers le sang de les paupières qu\\ est -ce qui résonne ainsi dans la conque de les oreilles glissement de sable éclat frais de cascade nappe de vent soyeux qui traîne sur les rouches cela tourne amplement vous soulève et vous porte; ",
"dans un sens comme dans l’ autre va vient lui fait ç a tout le temps il oublie des pans entiers de sa vie et d’ autres qu’ il croyait enfouis à le jamais viennent tout à le coup se loger dans son crâne sans qu’ il puisse rien faire pour les chasser à le part se persuader que c’ est des salades ",
"lui maintenant en réchapperait peut-être; et elle n’ avait de la sorte réussi qu’ à les rapprocher à les jeter ensemble seul à le seule à le fond de cette maison solitaire elle les y vit installés l’ amant guéri convalescent la maîtresse à les petits soins payée de ses veilles par de continuelles caresses tous les prolongeant loin de le monde dans une liberté absolue cette lune de miel de la catastrophe un grand froid la glaçait elle regardait les morts elle avait tué pour rien ce moment dans ce coup d’ œil jeté à la tuerie flore aperçut misard et cabuche que des messieurs interrogeaient la justice pour sûr en effet le procureur impérial et le chef de le cabinet de le préfet tâchaient de comprendre comment cette voiture de carrier s’ était trouvée ainsi en travers de la voie misard soutenait qu’ il n’ avait pas quitté son poste tout en ne pouvant donner aucun renseignement précis il ne savait réellement rien il prétendait qu’ il tournait le dos occupé à ses appareils ",
"certains chocs arrêtent ainsi pour un instant le jeu de la vie intérieure laissant plus de prise à les influences de le dehors cet état exceptionnel cessa presque aussitôt.— vous ne partez pas monsieur dit la comtesse vous ne partez pas c’ est impossible ce que les journaux racontent ce n’ est pas vrai elle ne perdait pas à le paris son joli accent qui roula doucement l’ r de le mot vrai PROPN ne répondit pas tout de suite alors tandis qu’ elle le regardait attendant une parole elle crut voir les yeux de le jeune homme durcir prendre une expression cruelle ",
"geneviève s’ écria -t-il la reine avait laissé tomber la lime et semblait anéantie c’ était encore une tentative avortée guichetier saisit des mains et secoua d’ un effort suprême le barreau de fer entamé par la lime .mais la morsure de l’ acier n’ était pas assez profonde le barreau résista.pendant ce temps dixmer était parvenu à le refouler gilbert dans la prison et il allait y entrer avec lui quand duchesne pesant sur la porte parvint à la repousser .mais il ne put la fermer dixmer désespéré avait passé son bras entre la porte et la muraille ",
"vous faites des fouilles –en ce moment je les laisse travailler expliqua athanagore je suis sûrement sur la piste de quelque chose de supérieur je sens alors je les laisse "
] |
peut-être qu' une simple date m' aiderait à le me souvenir diviser le temps a propos de dates je ne sors pas de mes calculs à le début les bases anciennes ne m' étant plus d' aucune utilite j' avais entrepris de rediviser le temps je m' imaginais quelques heures à le sommet de ma cheminée et de retour derrière ma table les lettres de mes amis s' y amoncelant m' indiquaient des mois passés ou bien le contraire | [
"des jours entiers je m' attardais dans un endroit bien défini vide-poche par exemple j' aime beaucoup les vide-poches —et quand j' en sortais un coup d' œil sur la pendule m' apprenait que secondes à le peine en réalité venaient de s' écouler mais le temps ne s' amuse pas seulement à le mes dépens! une pensée incontrôlée suffit à le déclencher la catastrophe je vois une fillette de ans entrer chez la crémière et minutes après en ressortir grand'mère si je me retourne les fiancés radieux dont j' enviais le bonheur m' apparaissent flétris l' un perdant l' autre ",
"un bébé oublié dans un square jaillit de sa voiture à l' âge d' homme pour courir s' enrôler rien ne me désarçonne autant que de telles impressions afin d' y remédier je cherchai de les jalons dans certaines figures de nuage elles seules me paraissant fixes dans ce monde huileux pour baptiser les périodes nécessaires à le leur retour le pauvre vocabulaire terrestre à ma disposition m' obligeait à le user d' appellations fantaisistes janvrier ",
"mais bien qu' assez fier de ma trouvaille je me rendis vite compte de son peu de sécurité pour comble une tempête imprévue vint déranger mes repères j' espérai que les êtres rencontrés par ici m' indiqueraient par leurs habitudes la mesure de la journée mais lorsqu' à l' un d' eux je demandai l' heure de ses repas sans comprendre il me répondit! ici on se nourrit de lumière grand air ma cheminée serait -elle extensible ",
"certains matins je me réveille avec l' impression d' être beaucoup plus haut perché que la veille encore un qui a grand air! dit -on en me regardant pourtant je n' y suis pour rien qu' on n' aille pas croire à le surplus que par goût j' ai choisi cet emploi la profession d' équilibriste sous un ciel transi allait à le rencontre de les aspirations de ma nature toute inclinée plutôt vers les moelleux coussins d' herbe dans la tiédeur de les marais ",
"jamais on ne saura tout ce qu' il m' a fallu subir avant d' en arriver là et rejeter et consentir il en est qui n' ont qu' à ouvrir la bouche pour que les oiseaux leur tombent tout cuits dedans il en est même qui tombent eux-mêmes tout cuits de le ciel et n' ont qu' à s' installer ici ou ailleurs mais moi je viens de loin par en bas je vous le dis plusieurs fois j' ai traversé la terre en long et en large avant de m' asseoir sur cette pointe plusieurs fois j' ai traversé les égouts gluants de la terre ",
"consciencieuses ouvrières fées à les blouses blanches de ces ateliers spacieux et clairs ne jetez pas un regard définitif sur le suppliant boueux qui garde à ses souliers le plomb de les cauchemars quand un nuage-à-mirages passe et me renvoie renversée mon image je m' apparais souvent comme le contraire de ce que j' aurais dû être fin de mes intentions j' ai pu constater que trop d' assurance nuisait à le mon atterrissage par excessive confiance en moi il m' advient de manquer la terre ",
"dans ce cas -la ma chute se poursuit vertigineuse je tombe je tombe et c' est la fin de mes intentions les orages de le silence ruissellent sur ma face des embruns glacés balayent mon échine et dans ma crinière crépitante d' étoiles s' ébrouent les aigles de les mers ce que j' avais pu saisir à le passage me quitte emporté arraché par le tourbillon de la descente je m' allonge je m' étire deviens mon propre sillage tel le papier enflammé dans le puits sans fond ",
"bientôt ma noire et légère couronne de cendres m' abandonne et rien plus ne me freine me voici loin de le monde ou ̀ je m' étais proposé de me rendre et maintenant quelle hâte à le me fuir quelle précipitation le danger sournois de cette absence continuelle d' obstacles en est aussi le plus grand charme tout à l' heure je finirai par ne plus m' entendre je me perdrai de vue ",
"déjà tout ce qui m' entoure se redresse grimpe à l' assaut et quand les espaces à le travers quoi je me meus avec une vélocité archangélique ont usé mes cris peu à le peu météore irresponsable immobile pointe de feu regardant monter l' abîme à le ma rencontre je me sépare sans regret de le souvenir même de ma chute irene mentir c' est aimer quand irène s' étonne de mes longues absences j' invente une histoire propre à le éveiller ses soupçons elle en souffre je le sais mais d' une souffrance qui la fait vivre alors que la certitude pour elle de ma mort serait mortelle je le sais toute ma vie contraint de lui mentir comment pourrais -je sans mentir encore lui prouver que je vis "
] | [
"comme un soupir nous parvient nous concluons que la représentation est terminée et nous frappons à la porte un silence puis la voix essoufflée de le bérurier junior retentit qu’ est -ce que c’ est tonton dit le gros en dénouant sa cravate l’ ex-boxeur croit à une calamité familiale et se hâte de délourder il est vêtu d’ un seul slip et il a des yeux cernés comme l' armée française à le waterloo ",
"elle prit l’ habitude de descendre avec la corde seule à l’ intérieur de la faille ayant pris soin de remplir un petit sac à le dos en nylon blanc avec de quoi manger de quoi boire de quoi fumer elle l’ attendait parmi les oiseaux et les crabes c’ était un peu périlleux un peu malcommode de descendre seule malgré la corde parce qu’ il fallait se glisser à le travers de les déchets et de les instruments agricoles rouilles et rompus mais si on ne se décourageait pas si on les franchissait sans se blesser si on se lavait les pieds dans le cours d’ eau si on se mettait toute nue si on se lavait tout entière si on s’ allongeait dans la petite vallée d’ un mètre de large toujours remplie d’ ombre toujours fraîche et obscure c’ était le paradis —maintenant simon tu vas me dire je t’ appelle et tu ne vas pas m’ appeler ",
"clappier entra avec la brutalité d’ une bête fauve blessée à le mort le chambrion était seul devant le feu et fumait tranquillement sa pipe PROPN referma vivement la porte sur lui –bonsoir dit -il –bonsoir monsieur clappier répondit françois avec flegme ",
"ramenant gentiment ses jupons entre ses jambes cette fillette se laissa gaiement rouler sur la pente d' énervation qui va de joseph delorme à les fleurs de le mal et plus profond encore -elle roula gaiement sans souci comme avec un cerveau moins noble et une autre éducation elle eut glissé dans le wagonnet de les montagnes russes les jeunes filles nous paraissent une chose très compliquée parce que nous ne pouvons nous rendre assez compte qu' elles sont gouvernées uniquement par l' instinct étant de petits animaux sournois égoïstes et ardents rachilde à le ans pour écrire un livre qui fait rêver un peu tout le monde n' a guère réfléchi; elle a écrit tout à le trot de sa plume suivant son instinct le merveilleux c' est qu' on puisse avoir de pareils instincts ",
"il s' approche de le lit de les blessés et leur demande tout bas en son hideux baragouin: afez -fus quelque jôsse à le fentre? et tenez en ce moment même si vous le voyez trotter si vite avec son panier sous le bras c' est que l' hôpital militaire ferme à le heures et qu' il y a français qui l' attendent là-haut dans cette grande maison noire à les fenêtres grillées et étroites où n' a pour éclairer sa veillée que les pâles lumières qui gardent le chevet de les mourants s' appellent salvette et bernadou ce sont chasseurs à le pied provençaux de le même village enrôlés à le même bataillon et blessés par le même obus seulement salvette avait la vie plus dure et déjà il commence à se lever à le faire quelques pas de son lit à la fenêtre PROPN lui ne veut pas guérir dans les rideaux blafards de son lit d' hospice sa figure paraît plus maigre plus languissante de jour en jour; et quand il parle de le pays de le retour c' est avec ce sourire triste des malades où il y a bien plus de résignation que d' espérance ",
"sa vie se passa dans la ferme isolée ou elle était entrée bru pierre le sien se chargeait de le monde extérieur il conduisit jusqu’ à sa mort à le plus de ans on le redoutait dans les parages et jusque sur les marges de les communes voisines il voyait mal ",
"adieu! adieu! à le revoir dans cet autre monde où toujours on aime la nuit commençait à le descendre les amants s’ étaient levés pour retourner à le prieuré alors une ombre passa suivie d’ une autre ombre sur la lisière de le pré blanchi par les rayons de la lune qui venait de montrer son globe d’ argent sur la pointe d’ un sapin: ces ombres disparurent dans l’ épaisseur de les arbres j’ ai bien peur murmura catherine en appuyant sa tête pâle sur l’ épaule de son ami c’ est une étrange vision dit le chevalier ",
"aussi bien elle adorait sa nièce surtout quand elle la voyait ainsi écouter les élans de son bon petit cœur pierre et jeanne restèrent un instant seuls encore un peu engourdis incapables de penser de faire un mouvement rompus de corps et d’ esprit une pensée la même leur était venue à l’ un et l’ autre en se trouvant ainsi inutiles et à le charge à le autrui ils avaient entrevu leur pauvre chaumière anéantie par les flots leurs meubles brisés ou submergés sans qu’ ils eussent pu même sauver ces petits riens à lesquels ils tenaient tant parce qu’ ils leur rappelaient le mort adoré sans doute la joie de revoir leur enfant avait été immense ",
"il nous dit que PROPN ne s’ en occupait pas que PROPN n’ était pas PROPN mais qu’ il n’ allait pas tarder nous fit asseoir je savais que sa pêche dont il vendait le produit à les restaurateurs de la région ne suffisait pas à le faire vivre il servait chez un petit exploitant de la commune de les martres PROPN lavillatte que depuis son enfance on appelait PROPN et qu’ on appelait encore ainsi quoiqu’ il fût grand peut-être pour le distinguer de le pêcheur à le qui toujours on l’ associait mais si ce diminutif m’ était familier roulé comme un gros caillou lisse dans la bouche de les buveurs chez hélène parmi des propos de pêche ou de batteuse je ne connaissais pas l’ homme c’ était donc chez PROPN PROPN le pêcheur demanda des nouvelles de sa mère pour dire quelque chose je suppose et se brancha ",
"beugle si fortement le machin que tous ses passagers reprennent à le refrain notre client se retourne c’ est moi l’ ami demande -t-il d’ un ton froid PROPN ne sourcille pas toi qui marches t’ aurais pas avisé un point d’ eau des fois "
] |
mais une fois dans son ménage cette voix ravissante cette voix flexible qui monte jusqu’ à le si qui descend jusqu’ à le sol qui ne semblait créée que pour broder des fioritures et faire vibrer en modulations les plus doux sentiments de l’ âme ne retentit plus à son oreille que pour gronder des servantes crier contre des fournisseurs et jette les sons les plus faux et les plus discordants à le propos d’ un verre cassé ou d’ une papillote roussie il en sera peut-être de même pour toi disait à le édouard une voix intérieure celle de sa raison ton idole a été placée par toi sur un piédestal si haut qu’ on ne peut l’en faire descendre sans la briser tu as aimé à le pays de sylphirie et les sylphides ne sont pas bonnes à le voir en camisole et en pantoufles | [
"n’ épouse pas épouse répliquait une autre voix celle de son amour julie n’ est -elle pas la femme exceptionnelle ce que tu souffres ne te dit -il pas ce qu’ elle vaut ",
"la posséder est pour toi la santé la vie et le bonheur et n’ espère pas la séduire car julie est la perfection la vertu comme la beauté triomphe de ton rival avec ses propres armes épouse épouse prends garde disait un troisième personnage intervenant la poésie ",
"songer à le mariage c’ est donner à une passion pure éthérée un dénoûment vulgaire les amours malheureux sont l’ aliment de le génie ils le font naître ils l’ inspirent immortalise -toi par ta douleur meurs -en s’ il le faut et songe que le poète exerce un sacerdoce qui demande le célibat la gloire ne se galvaude point avec des pères de famille ",
"n’ épouse pas la raison ne faisait que répéter ce que cyprien avait dit naguère la poésie ne faisait que remuer dans le cerveau d’ édouard ses anciennes idées l’ amour répondit mieux qu’ elles à les exigences de le moment il devait l’ emporter il l’ emporta ",
"quand PROPN rouvrit les yeux va dit -il à le cyprien pars hâte-toi et songe que tu tiens mon bonheur entre tes mains ne s’ était pas encore séparé de nos parisiens cyprien lui confia PROPN et partit le lendemain il était à le fribourg ",
"jours après il écrivait la lettre suivante cyprien à le m. de maricourt je suis dans une inquiétude affreuse mon cher camarade j’ envoie la suisse les voyageurs et les amoureux à le diable et me dispose à le rentrer en france seul oui seul je ne sais ce qu’ édouard est devenu bien des événements se sont passés depuis ma dernière lettre ",
"je vais t’ en instruire rapidement bientôt je serai à le même de t’ en donner les détails de vive voix le sot amour de notre ami tournant à le venin j’ avais été le premier à le lui conseiller une tentative de mariage on ne s’ épouse pas de le premier bond me disais -je peut-être en faisant la cour se guérira -t-il de sa passion ou si sa passion résiste c’ est que de romanesque et de folle elle sera devenue raisonnable et solide ",
"j’ arrive à le fribourg avec une double missive d’ édouard pour m. tibierge et pour sa fille comme tu le penses bien j’ avais ma tenue de plénipotentiaire et mon air grave le premier personnage que je rencontre c’ est wolf je lui explique franchement nettement l’ état moral et physique d’ édouard ses intentions et la mission dont je suis chargé notre jeune teuton ne m’ en regarde pas moins comme son meilleur ami et après m’ avoir écouté avec son calme ordinaire s’ il est aimé dit -il qu’ il épouse ",
"quoi qu’ il arrive je laisse ma cousine libre dans son choix je lui saute à le cou et c’ est lui-même qui me présente à le père je ne sais si notre pauvre ami t’ a fait la description de le père dans le genre de ses autres descriptions mais m. tibierge est un petit vieillard clignotant bredouillant tremblotant le visage verruqueux comme celui de le doyen de killerine et le corps en équilibre sur des jambes grêles terminées par pieds énormes ce qui lui donne assez l’ apparence de le jean de la vigne de les escamoteurs je lui fais ma demande en bonne forme il paraît stupéfait regarde me regarde et se fâche tout rouge non sans raison je dois l’ avouer contre son neveu qui ayant sa parole et celle de sa fille semble disposé à le renoncer à ses droits avec tant de facilité "
] | [
"ne serait -elle donc plus à sa place la lampe dont se servait pendant ses visites à la fosse était ordinairement déposée dans un coin près de le palier de l’ échelle supérieure .cette lampe avait disparu voilà une première complication dit jack qui commença à le devenir très-inquiet .puis sans hésiter tout superstitieux qu’ il fût j’ irai dit -il quand il devrait faire plus noir dans la fosse que dans le tréfonds de l’ enfer et il commença à le descendre la longue suite d’ échelles qui s’ enfonçaient dans le sombre puits il fallait que jack n’ eût point perdu de ses anciennes habitudes de mineur et qu’ il connût bien la fosse dochart pour se hasarder ainsi ",
"technique inventer une histoire et l’ organiser la mettre en scène par le détail le plus méticuleusement possible en prenant soin d’ aménager tous les dispositifs propices à sa croissance imaginer des personnages sans s’ oublier comme acteur principal construire des décors disposer des lumières envisager des sons bien entrez maintenant dans ce scénario et développez -le contrôlez -le méthodiquement jusqu’ à le ce que la situation s’ inverse et qu’ acquérant une vie autonome il s’ empare de vous finissant par vous fabriquer comme vous l’ avez vous-même conçu c’ est ainsi dans le meilleur de les cas que cette histoire profite de ce qui lui est proposé prend son indépendance et se développe selon ses lois propres pour devenir un rêve à le part entière et qui dit rêve dit sommeil et c’ est parti ",
"c’ est à le peine s’ il eut la force de refermer la fenêtre et il s’ abattit haletant suffoquant terrassé par une syncope quand il revint à le lui le soleil éclairait en plein sa chambre où dansait dans un rayon conique une fine poussière d’ or pareille à un essaim d’ insectes minuscules toujours étendu sur le parquet il éprouvait une vive sensation de froid il grelottait ses dents claquaient il promena autour de lui un regard étonné mais l’ idée de se lever ne lui venait pas à l’ esprit ",
"désormais elle ne reviendrait à le lui qu’ appelée car il l’ appellerait peut-être refuserait -elle d’ abord elle se lassa d’ ailleurs vite de prévoir des événements qui lui paraissaient encore si lointains séparés d’ elle par cet abîme que son audace et son courage allaient combler chose étrange elle ne doutait point de venir à le bout de l’ acte qu’ elle s’ était juré d’ accomplir et même cette sécurité profonde eût pu s’ appeler d’ un autre nom: la certitude de l’ impunité ",
"je suis juive de biélo-russie je la regarde elle est petite ronde avec des joues brillantes comme des pommes ans moins peut-être ses cheveux sont frais tondus à l’ arrêt de le foulard à les juives on rase la tête tous les mois à les autres seulement à l’ arrivée sauf accident ",
"mais à le moi je me suis dit bah m. le pasteur est si bon qu’ il est capable d’ avoir oublié sa haine et de donner l’ hospitalité même à le son plus grand ennemi monsieur fouillez toute la maison et si vous trouvez votre homme prenez -le je vous le permets —oh les yeux fixés sur le convive de le pasteur de le moment ou ̀ celui que je cherche n’ est point ici il est inutile de le chercher ailleurs ",
"vous écrira ces jours-ci il vous écrira probablement de calais où nous devons séjourner quelques jours à le cause de sa convalescence qui dure encore la pointe de le poignard avait atteint le périoste d’ un os de l’ avant-bras ce qui avait causé un engorgement et des douleurs vives s’ il n’ y avait eu qu’ une lésion de les chairs le mal eût été moindre et la guérison plus prompte il faut donc ménager mon malade notre voyage sera moins accéléré mais dès qu’ il n’ y aura plus de risque de voir le mal empirer nous prendrons la poste ",
"il y avait dès lors établi son quartier général et c’ est ainsi que minet l’ avait cherché en vain dans les maisons de jeu de bas étage ouvertes à le tout venant: à le à le à le à le de le palais-royal à le de la rue de le mont-blanc à la maison marivaux à la maison dauphine à le paphos le cercle partageait avec le de le palais-royal cette faveur de rester ouvert passé minuit mais PROPN jouissait d’ une bien autre immunité qui avait décidé capoulade c’ était la dernière maison dont l’ accès fût resté ouvert à le ce qu’ on appelait le sexe dans la langue d’ alors cependant ce soir -la les dames habillées en partie à les frais de l’ établissement avaient beau circuler montrant tout ce qu’ une administration intelligente peut économiser de soie dans la confection d’ un corsage elles ne parvenaient à le distraire ni le gascon ni son compagnon ",
"veux -tu la ̂cher dit m. ou je renfonce le bouchon a mon secours crie mme bornet veux -tu la ̂cher ou tu recevras de cette fourchette sur les phalanges mme a raison dit l’ ancien militaire excité ",
"PROPN déclara à les magistrats que les lettres apportées chez lui par l' institutrice avaient été dans la matinée déposées par sa femme qui avait eu la curiosité de les parcourir chez le docteur de la berge qu' elle considérait comme le conseil de son amie un transport de justice chez le docteur de la berge mit bientôt en possession de lettres de le duc de praslin et d' une correspondance considérable émanant des jeunes filles le également une ordonnance royale saisissait la cour de les pairs en fait à le mandat d' arrestation près l' action de la justice —on pouvait le soutenir —n' avait pas été ralentie l' état seul de le duc de PROPN dont l' affaissement constaté dans le rapport d' allard dès l' après-midi de le n' avait fait qu' augmenter allait gêner l' action de les magistrats qui n' en éprouvaient certainement nul déplaisir "
] |
enfin il lui dit écoute sophie si tu pleures toujours je vais pleurer aussi cela me fait de la peine de te voir de le chagrin sophie essuya ses yeux et lui promit en pleurant toujours de ne plus pleurer lui dit -elle laisse-moi pleurer cela fait du bien | [
"je sens que je deviens meilleure mais quand elle vit que les yeux de paul commençaient aussi à se mouiller de larmes elle sécha les siens elle reprit un visage riant et ils montèrent ensemble dans leur chambre où ils jouèrent jusqu’ à le dîner le lendemain sophie proposa une nouvelle promenade en voiture à le âne la bonne lui dit qu’ elle avait à le savonner et qu’ elle ne pourrait pas y aller la maman et la tante étaient obligées d’ aller faire une visite à une lieue de là chez mme de fleurville ",
"comment allons -nous faire dit sophie d’ un air désolé si j’ étais sûre que vous soyez tous bien sages dit mme de réan je vous permettrais d’ aller seuls mais toi sophie tu as toujours des idées si singulières que j’ ai peur d’ un accident causé par une idée sophie oh non maman soyez tranquille ",
"je n’ aurai pas d’ idée je vous assure laissez -moi aller seuls tous les l’ âne est si doux madame de réan l’ âne est doux quand on ne le tourmente pas mais si tu te mets à le piquer comme tu as fait l’ autre jour il fera culbuter la voiture ",
"paul ma tante sophie ne recommencera pas ni moi non plus car j’ ai mérité d’ être grondé autant qu’ elle puisque je l’ ai aidée à le percer son soulier avec l’ épingle madame de réan voyons je veux bien vous laisser aller seuls mais ne sortez pas du jardin ",
"n’ allez pas sur la grand’route et n’ allez pas trop vite merci maman merci ma tante s’ écrièrent les enfants et ils coururent à l’ écurie pour atteler leur âne quand il fut prêt ils virent arriver les petits garçons de le fermier qui revenaient de l’ école vous allez promener en voiture m’sieur dit l’ aîné qui s’ appelait andré paul oui ",
"veux -tu venir avec nous andré je ne peux pas laisser mon frère m’sieur sophie eh bien emmène ton frère avec toi. je veux bien mamzelle merci bien ",
"sophie voyons qui est -ce qui monte sur le siège pour mener paul si tu veux commencer voilà le fouet sophie ",
"non j’ aime mieux mener plus tard quand l’ âne sera un peu fatigué et moins vif les enfants montèrent tous les dans la voiture ils se promenèrent pendant heures tantôt à le pas tantôt à le trot ils menaient chacun à le leur tour mais l’ âne commençait à se fatiguer il ne sentait pas beaucoup le petit fouet avec lequel les enfants le tapaient de sorte qu’ il ralentissait de plus en plus malgré les coups de fouet et les hue hue donc de sophie qui menait ",
"ah mamzelle si vous voulez le faire marcher je vais vous avoir une branche de houx en tapant avec il marchera bien sûr sophie c’ est une bonne idée cela nous allons le faire marcher ce paresseux dit sophie elle arrêta "
] | [
"—je ne vois vraiment pas pourquoi on nous fait attendre ses peines ne font pourtant que commencer les minutes passent et le salon s’ imprègne peu à le peu de l’ odeur de vieille pipe un volet bat contre la façade la pluie crépite les gens courent toujours dans les rues ou se collent contre les portes cochères et après une petite heure voilà un taxi qui s’ arrête quelqu’un qui en descend les pas de personnes dans l’ escalier puis le timbre électrique qui résonne janvier va ouvrir c’ est vous monsieur le juge entrez non il n’ est pas ici il est allé en face pour téléphoner puis est parti en courant dans la direction de la place le juge d’ instruction qui est accompagné d’ un long et maigre greffier s’ assied après avoir salué les femmes d’ une façon embarrassée car il ne sait rien ",
"–je vivais dans une communauté hippie où tout le monde était fou et à le ans à le ans j’ étais plus sage qu’ eux en effet mais à le ans j’ étais folle –raconte –à ans je ne mangeais quasi rien j’ étais presque anorexique ",
"souvent quand accoudé sur ma fenêtre je suivais en rêvant la lune qui semblait me regarder comme une face humaine j’ aurais voulu m’ envoler comme une bulle d’ air vers ces mystérieuses solitudes qui passaient au-dessus de ma tête et j’ aurais donné tout à le monde pour m’ asseoir un instant sur un de ces gigantesques pitons qui déchirent la blanche surface de la planète n’ étais -je pas alors aussi captif sur la terre que le pauvre prisonnier entre les hautes murailles de la prison –messieurs dit page il faut convenir d’ une chose la prison est trop bonne et trop douce pour le riche elle le corrige en enfant gâté comme cette nymphe qui donnait le fouet à l’ amour avec une rose si vous permettez à le riche d’ apporter dans sa prison sa cuisine sa cave sa bibliothèque son salon ce n’ est plus un condamné qu� PROPN punit c’ est un bourgeois qui change de logis ",
"la belle malice que de vous empaumer vous autres oh c’ est bien simple et le touchant presque elle lui tendit ses merveilleuses lèvres éclatantes comme des pivoines et tout embrasées par la flamme blanche de les dents PROPN fut remué de fond en comble et il avança les bras —bas les pattes vieux dit -elle ",
"–il vous a parlé? la question faite sur un ton impératif amena cette brève et sèche réponse –pour vous faire quelques compliments hein? dit PROPN avec un ricanement .il guettait d’ un œil sournois la physionomie de magdalena elle le regarda en face froidement .–non pour me dire qu’ il me trouvait bien mauvaise mine –mauvaise mine mais oui en effet vous semblez malade ...–on le serait à le moins de le<UNK> moins quoi? que voulez -vous dire ",
"c' est la pire de les conseillères que la faim! mais aussi elle donne de la vigueur à l' impotent de le courage à le poltron de l' habileté à le niais que ne fait -elle-pas pour celui qui possède naturellement ces qualités PROPN les possédait les dernières de le moins à un degré supérieur —avec celles-là on supplée aisément à la première quand elle ne fait pas absolument défaut mais pour se risquer à le demander sa nourriture à une pareille bête pesant à le livres il faut avoir des armes être- en nombre; PROPN était seul il n' avait pas d' armes ",
"oui: vous vous êtes promenée dans les catacombes certainement et permettez que je vous le dise il y a vraiment des gens qui ne sont pas dignes d’ habiter paris puisqu’ ils ne cherchent même pas à le connaître ah! mais je compte bien quelque jour visiter l’ hôtel de ville et l’ église de le sacré-cœur quand elle sera plus avancée quant à le visiter les catacombes j’ en serais bien fâchée c’ est une de les curiosités de votre capitale —je le sais mais si l’on pensait souvent à le ce qu’ il y a sous paris on ne vivrait plus tranquille dessus ",
"sa précision dépend d’ une réflexion amorcée bien avant la rencontre avec le texte idéalement il convient de se présenter armé tout est recyclé tout sert: les heures à le sécher sur une version latine l’ œil consterné qui découvre le rouge en haut de le devoir de thème anglais l’ incantation de verbes irréguliers celle de les déclinaisons latines grecques ou russes le temps passé à le commenter un j’ ai parlé à le plusieurs reprises de frontière de limite de clandestinité ce vocabulaire n’ est pas hasardeux il ne s’ agit pas d’ une métaphore poétique j’ ai aussi parlé de transgression de douane ",
"page c’ est la pluie qu’ on entend? dit farou en sursaut oui dit jane mais le baromètre monte quelle heure est -il? demanda fanny dans le silence ",
"des magasins fort coquets et quelques-uns fort riches aussi la bordent de les côtés elle est partagée par la place d’ armes sur laquelle on a construit il y a une trentaine d’ années la cathédrale notre-dame basilique dans le genre néogothique mais prétentieuse mince étriquée une sorte de monument en carton-pierre bien qu’ on le considère comme le temple le plus vaste de l’ amérique septentrionale au-delà on remarque aussi le nouveau palais de justice dont la façade a une grande mine mais dont la distribution intérieure laisse beaucoup à le désirer: son portique appartient à le style grec il se dresse en face de la place jacques-cartier sur laquelle par un contresens risible ou plutôt par une dérision amère les anglais ont élevé une colonne et une statue à l’ amiral nelson parallèlement à la rue notre-dame s’ élance la rue PROPN plus étroite moins élégante mais non moins animée "
] |
faugier marchait à le voile et à le vapeur comme disent les français il nous racontait ses excursions dans son franc-parler de gavroche et j’ avais souvent envie de me boucher les oreilles si on n’ écoutait que lui on aurait pu imaginer que PROPN était un gigantesque lupanar pour toxicomanes –image très exagérée mais pas tout à le fait dépourvue de réalité un jour en descendant de la place tadjrish en taxi le chauffeur très âgé et dont le volant paraissait dévissé pour ne pas être sensible à ses violents tremblements m’ avait posé la question très directement presque de but en blanc: combien coûte une pute en europe il avait fallu qu’ il répète cette phrase plusieurs fois tant le mot djendé me paraissait à le moins aussi difficile à le prononcer qu’ à le comprendre je ne l’ avais jamais entendu dans la bouche de personne | [
"j’ ai dû péniblement justifier mon ignorance le vieil homme se refusait à le croire que je n’ aie jamais fréquenté de prostituées de guerre lasse je finis par lâcher un chiffre à le hasard qui lui sembla rocambolesque il se mit à le rire et à le dire ah je comprends mieux pourquoi vous n’ allez pas à les putes àce il vaut mieux se marier ",
"il me raconta que pas plus tard que la veille il avait grimpé une putain dans son taxi après 8heures de le soir disait -il les femmes seules sont souvent des putains celle d’ hier m’ a proposé ses services en arrivant à l’ institut j’ ai raconté cette histoire extraordinaire à le sarah qu’ elle n’ a pas fait rire de le tout et à le faugier qui l’ a trouvée hilarante c’ était peu de temps avant qu’ il soit agressé par des bassijis il avait pris quelques coups de trique sans que le motif de l’ algarade ne soit réellement clair attentat politique visant la france ou simple affaire de mœurs on n’ en savait pas plus ",
"faugier soignait ses bleus par le rire et l’ opium et s’ il se refusait à le entrer dans les détails de l’ affrontement il répétait à le qui voulait l’ entendre que la sociologie était vraiment un sport de combat il me faisait penser à le lyautey de le récit de morgan il refusait de prendre acte de la violence dont il avait été l’ objet nous savions que l’ iran pouvait être un pays potentiellement dangereux où les sbires de le pouvoir officiels ou occultes s’ embarrassaient de peu de gants mais nous pensions tous être protégés par nos nationalités et nos statuts d’ universitaires nous nous trompions les remous internes à le pouvoir iranien pouvaient bien nous atteindre sans que l’on sache réellement pourquoi le principal intéressé ne s’ y trompait pourtant pas ses recherches étaient ses mœurs ses mœurs participaient de ses recherches et le danger était une de les raisons pour lesquelles ces sujets l’ attiraient ",
"il soutenait qu’ on avait plus de chances de prendre un coup de couteau dans un bar louche à le istanbul qu’ à le téhéran et il avait sans doute raison de toute façon son séjour en iran touchait à sa fin à le grand soulagement de l’ ambassade de PROPN cette trempe cette raclée disait -il sonnait comme un sinistre chant de départ et ses ecchymoses un cadeau en souvenir de la république islamique les goûts de faugier sa passion de le trouble ne l’ empêchaient pas d’ être terriblement lucide sur sa condition il était son propre objet d’ études il admettait que comme beaucoup d’ orientalistes et de diplomates qui ne l’ avouent pas facilement s’ il avait choisi l’ est la turquie et l’ iran c’ était par désir érotique de le corps oriental une image de lascivité de permissivité qui le fascinait depuis l’ adolescence ",
"il rêvait à les muscles d’ hommes huilés dans les gymnases traditionnels à les voiles de danseuses parfumées à les regards masculins et féminins rehaussés de khôl à les brumes de hammams où tous les phantasmes devenaient réalité il s’ imaginait en explorateur de le désir et il l’ était devenu cette image orientaliste de l’ almée et de l’ éphèbe il en avait fouillé la réalité et cette réalite l’ avait passionné à le point de se substituer à son songe initial il aimait ses vieilles danseuses prostituées ses entraîneuses de les cabarets sinistres d’ PROPN il aimait ses travestis iraniens outrageusement maquillés ses rencontres furtives à le fond d’ un parc de téhéran ",
"tant pis si les bains turcs étaient parfois sordides et crasseux tant pis si les joues mal rasées de les éphèbes grattaient comme des étrilles il avait toujours la passion de l’ exploration de la jouissance et de l’ exploration ajoutait sarah à qui il avait fait lire son journal de terrain comme il disait l’ idée que sarah puisse se plonger dans une pareille lecture m’ était bien évidemment odieuse j’ étais atrocement jaloux de cette relation étrange par journal interposé même si je savais que PROPN n’ avait aucune attirance pour faugier ni marc pour elle imaginer que sarah puisse ainsi percevoir son intimité les détails de sa vie scientifique qui en ce cas précis correspondaient à le ceux de sa vie sexuelle m’ était insupportable je voyais sarah à la place de louise colet lisant le journal d’ égypte de flaubert et ainsi de suite toute la perversion dont les orientalistes sont capables penser à le sarah en train de savourer la prose infâme cela va sans dire de ce bellâtre érotomane dont j’ étais certain qu’ il était capable d’ écrire une horreur de le genre s",
"comment PROPN a -t-il pu infliger ce supplice à le louise colet c’ est incompréhensible il fallait que le styliste normand soit bien persuadé de son génie ou peut-être pensait -il comme faugier à le fond que ces notes étaient innocentes que l’ obscénité qui s’ y mettait en scène n’ était pas de le domaine de le réel mais d’ un autre ordre de la science ou de le voyage une enquête qui éloignait ces considérations pornographiques de son être de sa propre chair: lorsque PROPN écrit coup recoup plein de tendresse ou sa motte plus chaude que son ventre me chauffait comme avec un fer quand il raconte comment une fois kutchuk endormie dans ses bras il joue à le écraser des punaises sur le mur punaises dont l’ odeur se mêle à le santal de le parfum de la jeune femme le sang noir des insectes dessine de jolis traits sur la chaux flaubert est persuadé que ces observations suscitent l’ intérêt et non le dégoût il s’ étonne que louise colet soit horrifiée par ce passage sur la ville d’ PROPN il cherche à se justifier dans une lettre à le moins aussi atroce: en entrant à ",
"la beauté et le plaisir ne seraient rien sans la laideur et la douleur il faut les ressentir ensemble louise colet sera à le ce point frappée par ce manuscrit qu’ elle se rendra elle aussi en égypte ans plus tard en à l’ occasion de les cérémonies de l’ inauguration de le canal de suez alors que toute l’ europe se presse à le bord de le nil elle verra les almées et leurs danses qu’ elle trouvera vulgaires elle sera choquée par allemands à le ce point hypnotisés par les grelots de leurs colliers qu’ ils disparaîtront manqueront le bateau et réapparaîtront quelques jours après honteusement épuisés et souriants elle s’ arrêtera elle aussi à le esna mais pour contempler les dégâts de le temps sur le corps de cette pauvre kutchuk elle aura sa revanche le désir d’ orient est aussi un désir charnel une domination par le corps un effacement de l’ autre dans la jouissance nous ne savons rien de kutchuk cette danseuse prostituée de le nil à le part sa puissance érotique et le nom de la danse qu’ elle exécute l’ abeille à le part ses vêtements ses mouvements la matière ",
"nous possédons pourtant un second témoignage sur kutchuk d’ un américain PROPN qui visite la ville ans avant flaubert et publiera ses à le y consacre chapitres à le kutchuk chapitres poétiques bouffis de références mythologiques et de métaphores voluptueuses le corps de la danseuse ployant comme le tuyau de le narghilé et le serpent de le péché originel un corps profond oriental intense et terrible nous ne connaîtrons de kutchuk que son pays d’ origine la syrie nous dit flaubert la palestine selon curtis et une seule parole d’ toute la sordide jouissance débarrassée de les pesanteurs de la bienséance occidentale que a pu susciter les pages de salammbô et de la tentation de saint antoine qu’ elle a inspirées et rien de plus marc s’ intéresse dans son observation participative à les récits de vie à les voix de les almées et de les khawals de le xxi siècle il interroge leurs itinéraires personnels leurs souffrances leurs joies "
] | [
"ainsi après leur repas de le soir réfléchissaient m.deboursonne et son jeune camarade assis devant un feu bien clair lorsque le facteur parut dans la salle à le manger apportant une lettre à l’ adresse de m.delorge elle était de jean cornevin datée d’ australie de melbourne et transmise comme les précédentes par l’ obligeant me roberjot –allons murmura raymond il est dit qu’ aujourd’hui aucune émotion ne me sera épargnée mais déjà le vieil ingénieur s’ était emparé de la lettre vous permettez n’ est -ce pas dit -il et sans attendre la réponse de raymond d’ une main fébrile il déchira l’ enveloppe et se mit à le lire tout haut non sans ponctuer chaque paragraphe de mouvements de tête et de grimaces de satisfaction ",
"le soir entre et heures quand nous étions endormies elle se levait sans bruit allait s’ établir dans une petite pièce servant d’ antichambre à le dortoir et là à la faible lueur d’ une veilleuse elle se mettait à l’ ouvrage jusqu’ à une heure quelquefois heures de le matin bravant le sommeil et le froid pour l’ amour de les pauvres ce qui ne l’ empêchait pas d’ être la première levée comme si elle avait passé toute la nuit dans son lit ce pieux manège durait depuis mois mais sans que personnes en fût douté excepté la bonne sœur complice de ce généreux dévouement un soir vers minuit une élève étant indisposée la surveillante se leva et à sa grande surprise trouva angèle occupée à le confectionner une petite layette angèle toute confuse d’ être découverte la supplia de ne pas la perdre ",
"je m’ empresse de leur crier qui je suis car à la vue de ce carnage ils sont prêts à le distribuer leurs bons points à le premier qui bougera ma personnalite les ramène à le sang-froid que s' est -il passé monsieur le commissaire vous lirez la suite demain dans les journaux dignes de ce nom prévenez les ambulances de le quartier et faites soigner tout ce populo d’ éclopés bien monsieur le commissaire ",
"cependant il n’ a pas prononcé une parole quand on lui a présenté des aliments ce matin il les a repoussés avec horreur et je ne serais pas éloigné de lui croire l’ intention de se laisser mourir de faim j’ ai rarement vu un malfaiteur plus dangereux je le crois capable de se porter à les plus affreuses extrémités s’ exclama le greffier dont le sourire pâlit; à la place de monsieur le juge je ferais entrer les soldats qui vont amener ce gaillard-là quoi c’ est vous goguet fit doucement m. segmuller vous un vieux greffier qui parlez ainsi ",
"un individu que l’on m’ a montré a dans ce genre une pose fort originale la nature l’ a doué d’ un nez fort bien fait terminé par narines minces et mobiles dès qu’ il s’ aperçoit qu’ une femme le regarde il feint d’ éprouver quelque vive émotion tendresse ou colère haine ou pitié et les bienheureuses narines de palpiter comme les ouïes d’ un poisson qu’ une main cruelle vient d’ arracher à son humide élément ce monsieur pose pour les narines s’ il était possible de classer d’ une manière satisfaisante les divers genres de poses voici je crois les principales catégories que j’ établirais l’ homme sérieux l’ homme d’ esprit l’ homme à la mode le viveur l’ homme à le bonnes fortunes et l’ homme fort ",
"aussi a m’ étonnait qu’ elle eût osé vous savez je le prends il est froid mais tant pis!berthe furetait de son côté inutilement enfin elle mit la main sur une bouteille dans laquelle sa mère avait délayé un vieux pot de confiture de façon à le fabriquer de le sirop de groseille pour ses soirées elle s’ en versa un demi-verre en disant :–tiens une idée je vais tremper de le pain là-dedans moi!... puisqu’ il n’ y a que inquiète la regardait avec sévérité ",
"ils étaient toujours sur la route d’ où dois -je téléphoner il y a un appareil dans le corridor de la maison de le garagiste commence par orléans car ils doivent avoir déjà dépassé etampes de la lumière se fit dans une ferme isolée à le milieu de les champs les paysans se levaient une lanterne contourna un pan de mur disparut et ce furent les fenêtres de l’ étable qui s’ éclairèrent à le leur tour heures de le matin ils commencent à le traire les vaches s’ était éloigné forçait la porte de la maison de m. oscar à l’ aide d’ une pince ramassée dans le garage ",
"voyons mon enfant dit madame daliphare en l’ arrêtant que pensez -vous de mes conditions avouez franchement que vous ne vous attendiez pas à le cela on dit madame daliphare par -ci madame daliphare et l’on veut faire croire que je coupe les liards en vous voyez si c’ est vrai mais attendez -vous à d’ autres surprises parlez donc répondez-moi; et si ç a ne vous va pas discutons nos arrangements mettons -nous d’ accord sans les gens d’ affaires ",
"oui puis ils n’ ont pas l’ air bête c’ est déjà ça répondis -je parce que durant cet été encore je me croyais très intelligent elle est même presque mon genre la fille PROPN aimait me taquiner parfois quand il avait bu et c’ est vrai qu’ il n’ avait regardé qu’ elle de toute la soirée il reprit: enfin moi de le moins je la trouve assez charmante lui tu avais raison est plus commun il la regarde vivre mais elle a une belle peau de belles dents ",
"le portier de nuit salua son collègue de jour et tendit à le maigret sa clé —appelle baptiste téléphone quelques mots échangés —oui monte un instant la moitié de le hall était dans l’ ombre et c’ est dans cette moitié que maigret alla questionner le sommelier de nuit "
] |
et pourtant continuait baculas le moyen existe grâce à lequel on peut persuader escargots enfouis sous terre de venir se promener à la surface de le sol mais pour trouver ce moyen il fallait toute l’ ingéniosité native de les provençaux en général et en particulier inutile de chercher à le deviner brigadier puisque vous n’ êtes\n' pas de roquevaire voici d’ ailleurs succinctement la manière dont s’ organisent entre roquevairois\n' initiés ces petites expéditions nocturnes on part à la queue leu d’ un pas uniforme comme hier vous avez pu nous\n' voir faire et l’ un dissimulant une lanterne sourde le second portant un tambour troisième un arrosoir et le quatrième un panier de taille on va se perdre sous les\n' oliviers à les endroits propices l’ homme à la lanterne démasque sa lanterne et d’ un coup\n de poignet rapide en promène vivement la lueur sur le sol | [
"l’ homme à le tambour exécute un\\n' sourd roulement l’ homme à l’ arrosoir arrose en mesure trompé par ce simulacre d’ éclair\\n' suivi de tonnerre et de pluie le naïf escargot sort de ses retraites il est alors\\n' délicatement cueilli par le quatrième compère qui le jette dans son panier —drôle de chasse! fit le brigadier vexé à le fond sans vouloir le laisser paraître —chasse amusante reprit baculas implacable et qui ne nécessite pas de permis l’ histoire est -elle vraie ",
"pourquoi non je me suis borné à la transcrire telle\\n' qu’ elle me fut racontée par le grand mimile un marseillais pur sang qui n’ a pas son\\n' pareil pour déchiffrer les devinettes en tout cas une chose que je puis affirmer c’ est\\n' que dans toute la provence alors qu’ il éclaire et qu’ il tonne les bonnes gens s’ être signés ou non ne manquent jamais d’ ajouter en regardant l’ averse crever nuages voilà le tambour de roquevaire qui bat le rappel de les escargots le renard aveugle je ne reconnaissais pas mon pays ou plutôt c’ est lui qui ne me reconnaissait pas bien que plein d’ une provençale assurance j’ eusse fait mon entrée dans la ville petit paletot mince et clair le ciel restait triste obstinément voilé par les brumes qui \\n' tout le jour montaient de le rhône on ne voyait plus le ventour; et c’ est à le peine si quelques minutes durant à\\n' l’ approche de le soir un rayon illuminait les tours jumelles de le fort saint-andré et créneaux sarrasins de le palais de les papes enfin lasse de tirer avec des gants gris-perle les verrous de les portes de l’ orient \\",
"ce matin un coup de lumière\\n' fracasse mes vitres et envahit la chambre d’ auberge dans mon désespoir je m’ étais\\n' réfugié à le quelques kilomètres de la ville plus de ces sifflets de train en marche qui m’ arrivaient lointains et monotones \\n' annonçant sans espoir possible la continuation de le temps noir à le contraire dès le saut\\n' de le lit je suis accueilli par un joyeux cliquetis de bastonnade comme si devant porte polichinelle rossait de sa trique formidable un guet composé d’ archers en bois je sors c’ est le mistral le mange-fange qui rend les chemins plus durs que le marbre\\n' et le ciel plus clair qu’ un miroir pour la première fois depuis mon arrivée je suis\\n' obligé de cligner de l’ œil devant l’ éclat de les rochers blancs de la route blanche frisé en vagues où s’ éparpille le soleil et de l’ horizon de montagnes dont\\n' une argentine vapeur doucement teintée de violet ennoblit encore les lignes classiques ",
"à le premier plan à le haut d’ un poteau sur le bleu satiné de le ciel un moulin à le vent\\n' minuscule tourne actionné furieusement par le vent divin le circius irrésistible que romains ont adore et ce moulin à le chaque tour de ses palettes heurte butte choque repousse la longue lance d’ un don quichotte monté sur ressorts grave et à qui ces atouts précipités donnent les gestes et l’ allure d’ un chevalier livrant\\n' bataille cet homme armé m’ a dit l’ aubergiste est le meilleur de les baromètres quand il se met\\n' à le faire tapage on n’ a plus à le craindre le mauvais temps et sur la foi de le don quichotte qui continue à s’ escrimer de plus belle tandis que moulin à le vent piqué d’ honneur tourne plus fort nous partons pour la ferme de où il s’ agit par suite d’ un pari gastronomique de manger en l’ arrosant d’ un introuvable\\n' vin de vignes mortes une brochette de grassets véritables et de bien me prouver que oisillons à le gros bec dont je me suis sottement régalé hier dans un hôtel à les environs pont de le gard étaient non de les grassets mais de vulgaires",
"ici à l’ abri sous le cagnard rayons chauds comme en été et pas un souffle l’ aubergiste l’ avait promis: en prenant par le raccourci vous pourriez marcher sans l’ éteindre avec une n' chandelle allumée nous n’ avons pas de chandelle pour tenter l’ expérience mais si nous en avions une dépit des enragés tourbillons qui ronflent sous nos pieds et au-dessus de nos têtes il \\n' est certain qu’ elle ne s’ éteindrait pas voici bien en effet le grasset véritable moins fin peut-être que l’ alpin il descend\\n' comme lui en plaine quand la neige le chasse de les hauteurs et comme lui on le fait dans l’ intérieur d’ une énorme truffe autant de truffes que de grassets ",
"soigneusement \\n' bardée de lard et creusée d’ un seul bloc ainsi que le sarcophage d’ un roi ninivite après le déjeuner nous sommes descendus nous chauffer à la cuisine car avec ce mistral\\n qui teint le ciel de le plus vif azur on cuit à le soleil mais on gèle à l’ ombre dans le coin de la cheminée un solide gaillard le garçon de ferme geignait \\n' emmitouflé écoutant le feu tandis que devant lui sur un de les grands landiers évasés porte-écuelle un bol de tisane fumait eh bien bartoumiou lui dit le maître va -t-il un peu mieux que l’ autre jour —pas encore trop fort que voulez -vous après une émotion pareille ",
"—allons tant mieux t’ apprendra à le me prendre mon fusil pour tirer les lapins cachette le début m’ intéressait il y avait là une aventure désireux de connaître la suite me gardai bien de souffler mot les gens d’ ici sont surtout ennemis de le silence et l’ on\\n' n’ a qu’ à se taire pour les obliger de parler le maître en riant continuait PROPN quelle peur mon pauvre bartoumiou quelle belle peur et quelle course monsieur il fallait le voir dégringoler le raidillon sans chapeau le fusil en l’ air \\n' avec les cailloux qui roulaient et les clous de ses souliers qui faisaient feu dans les\\n' cailloux ",
"—le diable maître j’ ai rencontré le diable —tu as rencontré le diable bartoumiou —oui là-haut près de le grand rocher à l’ endroit ou il y a des genêts d’ espagne et comment est -il? —épouvantable il ressemble à un vieux chien roux oui riez riez soupirait mais il n’ y a pas là tant de quoi rire; et vous n’ en auriez pas mené large que moi si à ma place attendant un lapin à le petit jour vous auriez vu lentement sous le fourré cette grosse bête hérissée et maigre avec des oreilles pointues \\n' qui trébuchait à le chaque pas et se heurtait tout en marchant contre les rochers et troncs d’ arbre je mets en joue malgré ma frayeur je mire je tire je manque et voilà\\n' la bête qui à le lieu de s’ enfuir s’ assied sur son train de derrière puis faisant un grelot se frotte et refrotte le nez comme pour me faire la nique —et tu as couru bartoumiou j’ ai couru! ",
"un gendarme aurait couru et vous auriez couru vous-même —ce qui n’ empêche pas que nous l’ avons pris et mis en laisse le diable qui t’ avait\\n' tant fait peur allons montre -toi sans-malice à le cet appel accompagné d’ un coup de pied un animal remua que j’ entrevoyais vaguement\\n' à les lueurs dansantes de la flamme c’ était un renard pris à le piège par des paysans que\\n' ses rapines exaspéraient on lui avait crevé les yeux et puis on l’ avait lâché à le travers\\n champs aveugle avec un grelot à le cou pour que l’ horreur de son supplice servit\\n' d’ exemple à les autres renards errant et lamentable mourant de faim et d’ abandon après sa rencontre avec bartoumiou \\n' les gens de la ferme le recueillirent il se trouvait bien à la ferme il engraissait poil redevenait luisant parfois même poussé par l’ instinct il se dirigeait à le tâtons\\n' vers le coin de la cour loge la volaille tenez regardez il y va en effet à un chant de coq sans-malice s’ était dressé museau tendu l’ oreille pointe; "
] | [
"chapitre xiv il est facile de s’ imaginer la stupéfaction heureuse de PROPN elle passait subitement et sans transition ménagée de le plus extrême désespoir à la joie la plus vive ce fuyard cet introuvable et sauvage fortunio venait se rendre de lui-même à le moment ou ̀ elle s’ y attendait le moins les fanfares triomphales sonnaient déjà allègrement à les oreilles de PROPN car elle ne doutait plus de sa victoire et se croyait assurée d’ emporter sans coup férir le cœur de fortunio ",
"voilà me dit la comtesse en pleurant le traitement cruel que je reçois et les seules preuves d’ amour qu’ il me donne ce n’ est qu’ à le sein de mes vives douleurs que le barbare peut trouver quelques honteux plaisirs encore si parmi ces blessures je pouvais en recevoir une qui me conduisît à le tombeau mais il veut prolonger mon supplice car ",
"je courus d’ une haleine à la chambrée mes francs à le bout de les bras arborés comme une palme –et le destin ne me trahit pas j’ eus ma part de soupe ce fut une grande soirée le lendemain à la suite de je ne sais quelle négociation peu compliquée je quittai la chambrée de ma nourrice et fus installé en plein château ",
"il dut attendre quelques minutes de plus ou peut-être le temps de vaincre le tremblement de ses mains il faut imaginer ces mains au-dessus de le clavier qui tremblent et simon qui toutes les secondes environ les cache derrière son dos puis les montre à le nouveau les offre à le piano les lui propose l’ air de lui dire je t’ ai abandonné mais je reviens donc imaginer cet inconnu des autres ce pianiste oublié de lui-même un homme seul donc qui se met à le piano et qui ne joue pas ",
"il se charge de les corvées trop pénibles prend à le son compte les gros ouvrages qui me sont attribués et cela sans mièvrerie sans arrière-pensée galante sans chercher à le provoquer ma reconnaissance sans vouloir en tirer un profit quelconque de mon côté je remets de l’ ordre dans ses affaires je raccommode ses chaussettes ses pantalons rapièce ses chemises range son armoire avec bien plus de soin et de coquetterie que celle de madame et il me dit avec des yeux de contentement c’ est bien célestine vous êtes une bonne femme une femme d’ ordre l’ ordre voyez -vous c’ est la fortune et quand on est gentille avec quand on est une belle femme il n’ y a pas mieux jusque -là nous n’ avons causé ensemble que par à-coups ",
"je vous répète ce que viennent de m\\' assurer nos compatriotes qui ont lu à naples sur les journaux de PROPN est mort impossible j\\' ai une lettre de lui pour le duc de -je élançai vers ma redingote je tirai de ma poche mon portefeuille et du portefeuille la lettre tenez quelle est sa date ",
"je vois de la gaieté sur toutes les figures d’ ordinaire les gens sont bêtes et tristes aujourd’hui ils ont été touchés par une grâce inexplicable mon nouvel emploi est certes plaisant il a un goût d’ aventure mais il a quelque chose de plus un goût d’ aventure amoureuse j’ ai toujours été romanesque et chimérique c’ est certain ",
"hein? cette image d' un oiseau de proie-quadrupe ̀de m' a jetée dans un accès de gaieté si jeune que mon mari s' arrête presque offusqué devant moi mais je ris de plus belle et ses yeux changent s' aiguisent mon petit pâtre bouclé c' est si drôle ris encore que je vois le fond de ta bouche gare me voilà en péril d' être aimée un peu vivement non-dà pas avant le dîner je ne sais pas alors avant et après ",
"je n\\' ose pas approcher elle a les yeux ouverts allons -nous -en j\\' ai peur j\\' ai peur fit pas sur la pointe de le pied tu as raison elle ne dort pas elle est morte la pauvre femme morte une épingle dans le coeur il avança la main pour la lui retirer mais épouvantait non non ne la touche pas est une personne sacrée reste auprès d\\' elle garde -la protège -la je vais appeler je vais le dire à les autres et elle enfuit à le toutes jambes dans la grande ombre de les arbres noirs erra quelque temps seul et tremblant devant le jeune cadavre ",
"ils n’ en revenaient pas bon voilà suzanne qui se cache derrière un bec de gaz et qui bondit en poussant un cri perçant lorsque ses cousins arrivent près d’ elle seigneur! marie! s’ écrie la pauvre mariette désespérée mes petits si bien élevés et voilà que nicolas enchanté de tant de choses inattendues et trouvant bon d’ imiter cette cousine si amusante prend ses jambes à son cou et se met à sa poursuite PROPN ne s’ arrête que devant la porte de la maison de tante stéphanie vieil hôtel de la place crillon les enfants riaient à le gorge déployée "
] |
c’ était bon pour certains hommes de son milieu trop select qui se dédommagent la nuit d’ être trop guindés durant le jour pour tous ces mondains saturés de bien-être de bonnes choses et de plaisirs et qui cherchent dans le jeu de les émotions violentes PROPN n’ était ni un blasé ni un vrai snob il n’ allait pas se mettre à le jouer de les nuits entières comme ces vilains bonshommes à lesquels elle pensait elle frissonna tout à le coup .son mari était peut-être un joueur incorrigible dont elle avait ignoré la vie jusqu’ ne lui avait -on pas dit qu’ il avait mangé déjà étourdiment tout ce que lui avaient laissé ses parents?brrr! l’ idée d’ avoir épousé un joueur impénitent n’ est guère réjouissante PROPN ferma les yeux sous une vision pénible l’ argent qui file qui s’ en va sans qu’ on puisse limiter sa course évidemment la fortune de la jeune femme était assez grosse pour lui permettre de payer quelques dettes de jeu | [
"mais jusqu’ à le quel point convient -il de payer? et une femme peut -elle le faire pour un mari épousé aussi singulièrement qu’ elle l’ avait fait?heureusement me floch lui avait établi un contrat de mariage bien soigné et qui prévoyait tout claude pourrait toujours avoir recours à le divorce souverain qui la libérerait de toutes les folies de didier évidemment ce serait dommage d’ en arriver en réalité son compagnon était charmant correct empressé toujours de bonne humeur l’ orpheline avait fini par l’ admirer dans bien de les cas il était spirituel fin causeur et elle éprouvait tout particulièrement de le plaisir à le entendre ses reparties adroites ou ses observations saupoudrées d’ ironie enfin physiquement c’ était un cavalier servant de belle allure présentant bien et distingué avec lequel elle aimait se montrer en public elle dut s’ avouer qu’ il ne lui était pas désagréable de voir les regards de les autres femmes examiner avec envie son compagnon ",
"elle savait celui-ci d’ allure irréprochable et assez joli garçon pour flatter son amour-propre en outre didier possédait des yeux gris pleins de rêve ou d’ audace dont claude aimait rencontrer la caresse ou l’ aiguillon car leurs lueurs d’ acier mettaient en elle des frissons singuliers qui n’ étaient pas sans charme.didier était vraiment un camarade de choix dont elle était incontestablement fière jamais un mari accepté normalement n’ eût réuni autant de qualités que celui-ci déniché par une agence matrimoniale .naturellement le divorce en cas de danger était une sauvegarde merveilleuse mais il eût été désagréable à le claude à le présent d’ y avoir recours même pour se mettre à l’ abri de les inconséquences d’ un mari joueur qu’ est -ce qu’ elle allait supposer la ̀? et pourquoi envisager tout de suite le pire!parce que son mari était sorti cette nuit elle le transformait incontinent en noctambule incorrigible est curieux comme les imaginations de ans s’ échauffent vite dès demain elle parlerait à son compagnon de ce qui l’ avait inquiétée et elle ét",
"mais vous êtes rentré ce matin à l’ aube!il eut vers sa compagne un coup d’ œil aigu: elle avait guetté son retour –en effet approuva -t-il sans se démonter je suis rentré assez tard ou assez tôt comme vous voudrez –après la fermeture de les jeux vous êtes allé jouer ?de nouveau il regarda sa femme mais il ne dit mot et c’ est à le peine si un sourire passa sur ses lèvres un peu minces .sans affectation il alluma une cigarette dont il tira quelques bouffées puis simplement comme une chose qu’ il tenait à le mettre à le point il observa:–je n’ ai pas joué je ne suis d’ ailleurs pas joueur et je ne comprends pas l’ attrait irrésistible que le jeu exerce sur certains hommes ",
"si c’ est ce que vous craignez vous auriez tort ma chère amie de vous tracasser à le mon sujet je ne crois pas que vous ayez jamais l’ occasion de me rencontrer dans une salle de jeu pas plus qu’ à le comptoir d’ un bar je ne joue ni ne bois –mais alors qu’ est -ce que vous avez fait jusqu’ à le heures de le matin ?cette fois la question le fit sourire et très conciliant –voyons claude n’ insistez pas ",
"je suis sorti c’ est tout! de le moment que vous n’ avez pas à le craindre le tapis vert ou le comptoir d’ un grand bar qu’ importe le reste?mais claude était soudain devenue toute rouge –une femme balbutia -t-elle comme si la supposition lui coupait bras et jambes vous avez passé votre nuit avec didier comment avez -vous pu agir ainsi ?il évita de la regarder ",
"l’ air tragique un peu agaçant de la jeune femme eût pu impressionner la bienveillance de sa réponse et il tenait à le demeurer impeccable –allons allons fit -il en allant soulever le rideau de la fenêtre pour regarder à le dehors laissez cela claude je vous en prie il me semble que mon assiduité à le vos côtés ne vous a jamais fait défaut ma correction est indiscutable et l’ heure que j’ ai choisie pour sortir doit vous rassurer sur mon impeccabilité ",
"–une femme répéta -t-elle égarée mais je n’ ai pas pris un mari pour qu’ il aille rejoindre une femme –vous ne l’ avez pas pris non plus pour qu’ il meure de faim! or supposez que cette nuit j’ aie eu faim c’ est un besoin naturel n’ est -ce pas voilà j’ ai eu faim vous comprenez il s’ était retourné vers elle et lui souriait avec un sincère désir de conciliation ",
"–je suis navré ma chère enfant que vous vous soyez aperçue de mon absence quel besoin aviez -vous à une heure de le matin de me faire chercher les nuits ne sont -elles pas faites pour dormir –oui mais justement vous ne dormiez pas je n’ admets pas d’ ailleurs que je le sache ou non que vous alliez la nuit rejoindre oh! non pas ça et cette femme ",
"c’ est sans doute celle de PROPN cette grande blonde que vous disiez tant dédaigner –claude ne faites pas de suppositions désobligeantes pour autrui. –est -ce que je sais moi! un mensonge de plus ou de moins ne doit pas vous coûter –il ne me semble pas que je vous aie menti le sais-je cette histoire est tellement malpropre mon mari est allé cette nuit rejoindre une femme je ne veux pas accepter cette idée !il sourit avec indulgence "
] | [
"dès qu’ ils eurent mis pied à le terre la voiture s’ éloigna comme si elle n’ était plus nécessaire et le greffier partit: m robert le docteur et le maire entrèrent dans la boutique la solennité de cette visite effraya mme morlent et louise elles ne doutaient pas qu’ on n’ eût l’ intention de leur faire subir un interrogatoire judiciaire émues et tremblantes elles se tenaient derrière le comptoir et ce fut à le peine si elles eurent la force de saluer ",
"je puis vous l’ affirmer répéta adolphe car j’ ai beaucoup étudié cette question qui est à l’ origine de toute science qui se respecte m. adolphe n’ était point compris de la compagnie ce dont il s’ enorgueillissait intérieurement il n’ en était pas moins écouté avec extase et il se plaisait à le voir que théophraste qui était d’ ordinaire rebelle à ce genre de conversation semblait y prendre un plaisir extrême il se lança dans des considérations que je veux abréger ici mais dont je donnerai tout de même un léger aperçu pour que les mauvais esprits qui pourraient s’ imaginer que cette histoire extraordinaire de théophraste longuet est le fruit d’ une imagination en délire soient enfin persuadés qu’ elle repose sur les bases scientifiques les plus sérieuses la transmigration de les âmes était enseignée dans l’ PROPN dit adolphe berceau de le genre humain ",
"il arrête de torturer son torchon et se saisit de l’ édition de le parisien de la veille posée près de le présentoir à le œufs durs ils ne savent plus quoi inventer jette un œil j’ ai encadré l’ article à le stylo le poulpe passe rapidement sur les malheurs de le paris-saint-germain le hit-parade de les foies gras de supermarchés la déclaration d’ amour d’ un ancien situationniste à le ministre de l’ intérieur les résultats de le micro-trottoir sur le retour de les poils la surprise de le chef se trouve à le gauche en regard de la première page de le cahier capitale chiens de chasse en ligne la société finlandaise commercialise depuis mois un téléphone portable destiné à les chiens de chasse ",
"il y a pas plus de monstre absolu dans la nature morale que dans la nature physique le crime lui-même a ses lois de développement entre la jolie petite fille qui pleurait de voir un nouveau jouet à les mains de son frère et la lydia forceuse de serrures envoyeuse de lettres anonymes affamée de vengeance jusqu\\ à la scélératesse il ne s\\' était produit aucune dramatique révolution de caractère la suite logique de les jours avait suffi cette occasion de satisfaire cette profonde et mortelle envie en atteignant lincoln dans quelque place vraiment sensible combien lydia l\\' avait cherchée de fois sans la découvrir avant que mme ne éprît de le peintre ",
"mes sœurs vont être si heureuses –n’ est -ce pas guntram et ladislas que j’ aperçois dans ce chemin de traverse? dit wilma lorsqu’ ils se furent un peu engagés sur la route de –oui et il y a même avec eux le professeur minutes plus tard les groupes se rejoignaient la chanoinesse ouvrit les bras à le son neveu le futur ingénieur ",
"c’ était comme si des œillères mentales empêchaient zahir de concevoir le monde au-delà de son champ de vision borné de toutes parts noir aveugle métallique il était incapable de sortir des limites matérielles de son box de se déplacer en esprit dans la nuit où volait le boeing il n’ éprouvait pas ce désir immémorial de toujours vouloir repousser les limites pour aller voir au-delà et à le supposer même qu’ il y fût parvenu qu’ il eût pu traverser en pensée les parois de l’ avion passant à le travers sa peau rivetée franchissant le fuselage il serait aussitôt parti en vrille dans le ciel les fers en l’ air icare se brûlant les ailes en voulant sortir de le rêve qu’ il était en train d’ imaginer car zahir était autant dans la réalité que dans l’ imaginaire dans cet avion en vol que dans les brumes d’ une conscience ou d’ un rêve inconnu sombre agité où les turbulences de le ciel sont des fulgurances de la langue et si dans la réalité les chevaux ne vomissent pas ne peuvent pas vomir il leur est physiquement impossible de vomir leur organisme ne le leur p",
"la bouche est fardée les cheveux sont courts et légèrement permanentés avec un accroche-cœur sur le front seul détail permettant d’ identifier en cette fille celle de la photo de le bac mois avant cette photo est un double que m’ a fourni odile la fille de le couple il y a ans je ne sais plus quand j’ ai détruit celle que je possédais il y a très longtemps sans doute ne pouvant supporter d’ admettre c’ est moi ni même c’ était moi devant cette fille à la silhouette massive à le qui on donnerait ou ans et qui me paraît porter sur son visage la jouissance de s. ou parce que devant cette photo je me rappelais que le pire était à le venir j’ ai rêvé cette nuit d’ un grand autocar transportant des écrivains beaucoup il s’ est arrêté dans une rue c’ était devant l’ épicerie de mes parents ",
"les rois de PROPN exilaient un duc et pair dans ses terres les rois d' PROPN exilaient un grand dans ses etats en sus les seigneurs espagnols étaient les plus grands propriétaires les plus grands cultivateurs et les plus grands bergers de le royaume en le marquis de PROPN avait un troupeau de moutons de la de les provinces entières la vieille-castille par exemple laissées en friche et abandonnées à la vaine pâture ",
"j' avançais d' un pas aérien j' étais couvert de bénédictions j' étais promis à le toutes les aventures je fus pendant plus de secondes savetier à le creux d' une échoppe qui sentait le cuir de russie secondes: un demi-siècle de vie philosophique dans une retraite exigue comme un dé à coudre ",
"bonne prise seigneur buridan buridan se pencha sur l’ homme que lancelot venait de garrotter et à la faible lueur de les étoiles il le reconnut gronda -t-il d’ une voix qui eût fait frissonner le gardien de les fauves si celui-ci avait pu entendre –en personne! dit bigorne –est -il donc non de le moins je l’ espère par saint barnabe buridan examinait stragildo avec une sorte d’ inquiétude "
] |
l’ ex-négociant fit un geste pour l’ interrompre –non je vous prie laissez -moi tout vous dire poursuivit je tiens à le ce que vous me connaissiez bien si ensuite vous me jugez toujours digne de votre bienveillant intérêt je ne vous en aurai que plus de reconnaissance –pouvez -vous en douter? protesta qui n’ aimait pas beaucoup à se taire | [
"–eh bien monsieur vous avez devant vous un malheureux exilé politique il est probable qu’ en ce moment même ou ̀ je vous parle la cour criminelle de naples me condamne par contumace à les travaux forcés le bonhomme fit un soubresaut sur son siège que cela ne vous effraie ni ne vous étonne poursuivit en souriant amèrement l’ élève d’ alberti; ces choses -là arrivent à les plus honnêtes gens sous le règne de notre bon roi ferdinand ",
"le déshonneur heureusement n’ accompagne pas la peine notre souverain envoie à le bagne ses plus grands gentilshommes et lorsqu’ il veut bien les gracier ces messieurs rentrent dans le monde comme s’ ils revenaient de la campagne pour nous autres gens de peu la colère royale dure plus longtemps et a des conséquences autrement graves j’ ai préféré ne pas l’ affronter mêlé à le une de ces conspirations que les abus font permanentes dans notre pauvre pays j’ ai été prévenu à le temps par alberti que tout était découvert et que j’ allais être arrêté ",
"je me suis hâté de fuir pour me réfugier en france dont le gouvernement je l’ espère de le moins n’ accordera pas mon extradition dans le cas ou elle serait demandée cependant comme il faut tout prévoir même l’ impossible j’ ai changé de nom je m’ appelle mais pour tous je suis balterini pour vous seul je suis romello ",
"–pour moi seul croyez -le bien s’ empressa d’ affirmer PROPN qui n’ était pas fâché de voir de près un conspirateur un peu frondeur comme tout bourgeois de bonne race il ne lui déplaisait pas de protéger une victime de le pouvoir surtout lorsque comme dans la circonstance présente ce pouvoir était étranger et qu’ il pouvait accorder sa protection sans courir aucun risque marseille reprit celui que nous continuerons à le nommer j’ ai reçu une lettre dans laquelle votre ami alberti me disait de me rendre dans votre ville où grâce à le vous à qui il me recommandait je trouverais certainement un emploi de quelque talent que je dois à le mon illustre maître voilà toute mon histoire monsieur puis -je toujours compter sur votre bienveillance –si vous pouvez y compter? ",
"s’ écria m.rumigny enthousiasmé de le rôle qu’ il allait jouer plus que jamais ma fille et moi serons vos premiers élèves j’ ai quelque influence ici dès qu’ il s’ agit d’ art on m’ écoute volontiers soyez sans inquiétude: dans un mois vous serez célèbre ",
"nous allons donc faire de la grande et bonne musique le vieillard serrait les mains de le jeune homme avec un air d’ orgueil et de protection impossible à le rendre –tenez poursuivit -il sans permettre à l’ italien de placer un mot de remerciement fraternisons de suite j’ ai là un instrument parfait un erard qui m’ a bel et bien coûté écus mais je ne les regrette pas il n’ y a voyez -vous que ces pianos-là! jouez -moi quelque chose ",
"–oh! bien volontiers fit en s’ asseyant à le piano que le vieux mélomane avait ouvert et après s’ être assuré par un prélude savant qu’ il avait bien sous les doigts un merveilleux instrument l’ étranger exécuta en véritable virtuose les plus jolis morceaux de la serva de pergolèse –encore mon jeune ami encore! disait PROPN à le comble de la joie car ce ravissant opéra de le maître italien était justement une de ses passions il avait pris son violon et accompagnait timidement l’ élève d’ PROPN ce concert impromptu durait déjà depuis près d’ une heure lorsque l’ ex-négociant qui s’ était tu pour être tout entier à un andante de cimarosa que rendait avec un goût parfait s’ élança vers la porte appela son domestique et lui ordonna d’ aller dire à sa fille qu’ il la priait instamment de le rejoindre ",
"bien qu’ elle craignit quelque présentation fort peu de son goût péché d’ orgueil paternel dont était coutumier marguerite ne crut pas cependant devoir résister à le cet appel quelques minutes après elle apparaissait sur le seuil de le salon fit le vieillard en la prenant par la main et en suppliant de le geste le maestro de ne point s’ interrompre; écoute cela PROPN mon enfant interprété par ",
"l’ italien était vraiment un pianiste de premier ordre l’ instrument chantait et pleurait sous ses doigts agiles marguerite qui était excellent musicienne ne put s’ empêcher de partager l’ admiration de son père si peu disposée qu’ elle fût à l’ enthousiasme le morceau terminé l’ étranger se leva PROPN le présenta à sa fille et il s’ excusa de son indiscrétion si simplement et en de si excellents termes que pour la première fois de sa vie marguerite se sentit troublée mais par un de ces sentiments de défiance innés chez les femmes elle resta si parfaitement calme si glaciale que le vieillard en conclut qu’ il allait avoir quelque lutte intime à le soutenir pour qu’ il fût fait chez lui bon accueil et bon visage à son protégé "
] | [
"demain la grenouille ira chercher dans sa bibliothe le gros livre qui se trouve sur la dernière étagère en bas à le droite près de la porte il posera le livre sur son bureau il tournera les pages il parcourra les chapitres sur saint ignace ceux sur saint françois arrivé à les pages consacrées à le saint jérôme il lira le paragraphe qui décrit saint s’ enfuyant dans le désert pour échapper à l’ «ergastule de sa misérable chair à la lecture de ces lignes sa main lentement glissera sous la table se posera sur son sexe n’ a -t-il pas dit: on atteint l’ orgasme seul ",
"longtemps encore et vainement l’ homme compulsa tous les séjours et toutes les fréquentations de ses voyages de le gouffre de plus en plus ténébreux de son souvenir ne surgissaient que des indifférents ou des morts une profonde lassitude d’ âme l’ envahit il constata avec désespoir qu’ il était possédé par la solitude a contempler la pluie de plus en plus copieuse et torrentielle dans la rue de plus en plus déserte la salle où la nuit s’ installait et dont pendaient les tentures moisies il se sentit un égal dégoût de partir ou de rester et s’ affaissa sur les journaux fois lus sur les journaux crasseux et ressassés comme le reste en cet instant les lampes furent enfin apportées alors je poussai un faible gémissement et il me parut qu’ on m’ entrait dans le cœur la pointe vive d’ un glaçon car je venais de constater que c’ était dans le tain boueux de la glace le propre reflet de ma face vieillie que je contemplais et que c’ était mon propre délaissement que je venais de distraitement scruter avec tant d’ inutile et soigneuse cruauté ",
"—laissez -la laissez -la! lui disait -on qu' est -ce que ç a vous fait elle descendra plus loin à l' isola mais il était furieux il n' entendait rien il culbutait tout le monde dans sa sourde jalousie il croyait que les matelots la retenaient pour lui faire des galanteries ",
"j’ espère être de retour d’ ici à une heure ou à le plus –le sire de pardaillan sera prévenu le torero remercia et tranquille sur le sort de la giralda il sortit après s’ être incliné devant la fillette avec autant de déférence que si elle avait été une grande dame une fois dehors il se dirigea à le grand pas vers la maison de les cyprès où il espérait trouver la princesse a défaut il pensait que quelque serviteur serait à le même de le renseigner et de lui indiquer où il pourrait la trouver ailleurs ",
"on s’ enfonçait dès la sortie de la ville dans la gorge à les parois abruptes très resserrées toujours ruisselantes de la rivière une sorte d’ hiver succédant à l’ automne de la sous-préfecture une raison impersonnelle conférait une réalité intermittente à le ce côté sombre et tortueux c’ est là que se trouvait la préfecture il fallait s’ y rendre pour passer les examens effectuer diverses démarches retirer certains papiers on perdait tout l’ ouverture relative la lumière la mélancolie surannée de les grès ",
"la réole bâtie sur un éperon rocheux et dominée elle-même par un cercle de vertes collines surplombait la garonne découpée sur le ciel pâlissant serrée dans ses remparts de bonne pierre ocre que dorait le soleil couchant montrant ses clochers les tours de son château la haute charpente de son hôtel de ville à le clocheton ajouré et tous ses toits de tuiles rouges pressés les uns contre les autres elle ressemblait à les miniatures qui représentaient jérusalem dans les livres d’ heures une jolie ville vraiment en outre sa position élevée en faisait une idéale place de guerre le comte de kent n’ était pas sot de l’ avoir choisie pour s’ y enfermer ",
"monsieur marcel je dis moi moralement s' entend; car je sais bien que physiquement je suis laid et repoussant ajouta -t-il avec tristesse et humilité —allons j' ai eu tort dit marcel j' ai eu tort crâo ne m' en veux pas de t' avoir dit cela mais je suis d' une humeur —vous monsieur marcel? —tiens il faut te le dire j' aurais plus de plaisir à le mettre une balle dans cet habit rouge que dans l' épaule d' un daim —et moi je vous dis que c' est très mal et que c' est plutôt lui qui devrait avoir cette pensée à le votre égard —et pourquoi n' est -il pas heureux n' est -il pas —ici marcel se tut il est —il est —car je devine votre pensée et je puis vous le dire entre nous ",
"l' arrivée de le professeur qui dut traverser le salon avant d' être introduit dans la chambre d' henriette commença de le rendre à le sentiment aigu de les nouveaux dangers dont il était menacé maintenant le regard pénétrant de le docteur sicilien lui fut une gêne presque insupportable dès le premier abord et davantage à le sortir de la consultation cet homme était trop fin et trop d' indices l' avaient averti déjà pour qu' il n' eût pas deviné qu' un drame se jouait entre les fiancés comment avez -vous trouvé mlle scilly lui demanda francis afin de devancer toute question elle est seulement indisposée n' est -ce pas je ne pourrai me prononcer que demain dit le docteur il y a là un état nerveux qui me déconcerte sur ces natures qui sont toute sensibilité les secousses morales trop fortes agissent comme un véritable poison ",
"où est -elle monsieur? dites qu’ en avez -vous fait –je l’ ai placée pour le moment sous la garde d’ une brave femme lui répondit le capitaine après l’ enterrement de sa grand’mère je la ferai entrer dans une providence gabrielle réfléchit pendant quelques secondes pourquoi ne pas nous la donner plutôt demanda -t-elle ensuite ",
"c’ est une question que je me pose souvent dans des réunions de ce genre mais qu’ il vaut probablement mieux ne pas soulever à la fin de la soirée quand tous les autres sont repartis chez eux avec leur part de butin PROPN ouvre une dernière bouteille de vodka–une petite de dimensions presque médicinales et dans le silence de la cour ensanglantée comme si nous venions d’ y massacrer des prisonniers je parviens à le lui faire ânonner après moi d’ une voix pâteuse cette prière que j’ ai découverte aujourd’hui même sur un site d’ adorateurs de la chanteuse nous t’ aimons ne laisse pas tomber ceci en conclusion d’ une biographie édifiante en images témoignant de ce que toute sa vie a été à la recherche de l’ amour vrai recherche contrariée par la cupidité de les hommes qui n’ en veulent qu’ à le son argent c’ est dans de tels moments quand il est ivre peu désireux de rentrer chez lui et qu’ il s’ efforce de trouver le sommeil sur un lit de camp dressé dans son bureau c’ est dans de tels moments que shotemur est le plus désireux d’ entendre le récit de mes aventures "
] |
la tempête en avait qu’ il n’ avait pas encore vus de près des spatules des cormorans et des blongios soir sa grotte en était remplie il dut leur donner tout le reste de son pain et coucher à le jeun .le lendemain à le matin il courut déjeuner à le auberville le village ou ̀ il s’ était\n' approvisionné autrefois et il en rapporta de quoi pourvoir à les besoins de son infirmerie il y eut dans la journée de les décès et de les guérisons il alla encore recueillir estropiés sur les hauteurs et il put voir les individus libres et bien portants son passage pour recueillir les miettes qu’ il laissait derrière lui quelques jours\n' suffirent pour les rendre familiers comme autrefois PROPN crut reconnaître dans qui s’ apprivoisèrent le plus vite les mêmes qui avaient été déjà apprivoisés par lui .mais il remarqua toujours une grande différence de caractère entre les oiseaux qui en s’ habituant à l’ approcher restèrent indépendants et ceux que des blessures ou\n' l’ évanouissement produit par la foudre avaient mis sous sa dépendance | [
"ces derniers\\n' devinrent confiants avec lui jusqu’ à l’ importunité la privation de le vol ou de la marche\\n' rapide développa en eux un sentiment d’ égoïsme et de gourmandise insatiable tandis que\\n' les premiers restaient actifs et fiers PROPN se prit de préférence pour ceux-ci et \\n' bien qu’ il soignât davantage ceux qui avaient plus besoin de lui il ne pouvait s’ de mépriser un peu leur abnégation facile .pourtant la pitié le retenait auprès d’ eux il espérait les remettre tous en état de reprendre à la vie sauvage il était trop exercé à le reconstruire leur charpente pour ne pas connaître très bien leur anatomie et il réussissait avec une merveilleuse\\n' adresse à le remettre les pattes et les ailes cassées mais ceux qui furent raccommodés et qui à le bout de bien peu de jours furent capables d’ aller chercher leur vie furent si mal accueillis par les libres qu’ ils revinrent tout penauds se réfugier\\n' dans les jambes de clopinet et qu’ il eut à le repousser et à le réprimander vertement insulteurs qui voulaient les plumer ou les mettre en pièces ",
"dans ces combats il dut prendre part je vous laisse à le penser s’ il observa avec intérêt toutes les allures \\n' et manières de ces personnages emplumés enfin songea à le bout de la semaine à le quitter la falaise et à le retourner PROPN son patron il était dans tous les cas bien temps de songer à la retraite la falaise\\n' avait été fort endommagée par le dernier orage près de le nid foudroyé des roupeaux nouvelle fissure s’ était faite et les marnes délayées par la pluie commençaient à le couler\\n' jusque dans le jardin de clopinet ce fut un chagrin pour lui car ce petit creux rempli de bonne terre végétale où jadis il s’ était amusé à le cultiver les plus jolies\\n' plantes des terrains environnants des genêts des vipérines superbes des maritimes d’ un jaune éclatant de délicieux statices d’ un lilas pur et d’ une taille\\n' et ces jolis liserons-soldanelle à le corolle rose vif rayée de blanc à le feuilles\\n' épaisses et lustrées qui étalent leurs festons gracieux jusque dans les sables mouillés par la marée ",
"en l’ absence de clopinet tout cela avait prospéré et s’ était jusqu’ à le seuil de la grotte et tout cela allait pour jamais disparaître l’ envahissement implacable de la marne lourde et compacte stérile par elle-même stérilisante quand elle n’ est pas mêlée et bien incorporée à des terres d’ autre nature puis avec un peu de temps ou peut-être très vite sous l’ action de les agents extérieurs comme la pluie et la foudre elle devait combler tout le jardin et toute la était trop attentif et trop habitué à le surveiller l’ état de les glissements de marne pour craindre d’ être trop brusquement surpris par elle pourtant il ne dormait plus \\n' comme on dit que d’ un œil et il comptait les jours en se disant: voici encore une belle journée qui sèche toute cette boue mais s’ il pleut demain il me faudra déloger vite et regarder la fin de mon petit monde dans cette attente pour sauver ses oiseaux de le désastre il résolut de les porter à le curé\\n de dives sachant qu’ il aimait à le conserver de les bêtes vivantes tandis que le baron les aimait mieux mortes et empai",
"le curé était plus naturaliste le baron\\n plus collectionneur clopinet certain que le curé donnerait des soins à le ces volatiles \\n' s’ en alla couper des bûchettes dans la campagne et se mit à le confectionner un panier assez\\n' grand pour emporter tout son monde sans l’ étouffer mais il songea que ce serait lourd pour lui seul car il y avait de très grands oiseaux et il s’ en alla louer un âne\\n' qu’ il fit grimper jusqu’ à l’ entrée de son jardin prêt à se mettre en route avec lui lendemain matin la nuit fut très mauvaise et la marne gagna beaucoup PROPN dut se lever avant jour ",
"il rassembla toutes ses bestioles les fit déjeuner les mit avec soin dans panier garni d’ herbe les chargea sur le bât de l’ âne qu’ il fit bien déjeuner aussi et \\n' le soutenant de son mieux il lui fit descendre la falaise jusqu’ à le bord de la mer il \\n' avait calculé son temps de manière à se trouver là à le moment où la marée commençant à\\n' descendre lui permettrait de suivre la plage pour gagner dives mais quand l’ entendit la mer de si près car il faisait encore trop sombre pour qu’ il pût bien la voir \\n' il fut pris d’ une si belle peur qu’ il resta tout tremblant les oreilles couchées arrière sans vouloir avancer ni reculer clopinet était fort patient et à le lieu de battre il le caressa afin de lui donner le temps de s’ habituer à le bruit de les vagues en ce moment il lui sembla voir sur la grande vache-noire qui montrait toujours son dos\\n au-dessus de les vagues quelque chose de fort extraordinaire ",
"il ne faisait pas encore assez\\n' clair pour qu’ il pût distinguer ce que c’ était cela avait comme un petit corps avec de\\n' longues pattes qui remuaient PROPN pensa que c’ était un poulpe gigantesque et curiosité de voir un animal si extraordinaire lui fit abandonner l’ âne et avancer de côté cela remuait toujours tantôt une patte tantôt l’ autre mais le corps collé à le rocher PROPN craignait pourtant que cet animal incompréhensible ne s’ en\\n' détachât avant qu’ il eût pu l’ observer et le définir ",
"il se déshabilla vite jeta vêtements sur l’ âne qui ne bougeait point et se mit à la mer mais la houle était forte et l’ empêchait d’ avancer autrement qu’ en s’ accrochant à les roches éparses et \\n' submergées qu’ il connaissait parfaitement enfin il put aller assez près pour voir que poulpe était un homme cramponné à le sommet de la grosse-vache et donnant des signes équivoques de détresse mais quel homme singulier il était si effroyablement bâti que \\n' malgré l’ émotion qu’ il éprouvait PROPN songea à le tailleur grotesque qui avait été terreur de son enfance ",
"lui seul pouvait être aussi laid que l’ être difforme dont apercevait la grosse tête et les longs membres étiques à le travers ses habits mouillés et collants il nagea vers lui et crut entendre une voix qui lui criait: à le moi à le moi!\\n' atteignit la dernière roche qui s’ élève avant la grosse-vache et qui se montrait\\n' à le son tour au-dessus de l’ eau il n’ était plus qu’ à une très courte distance de le naufragé \\n' et il put s’ assurer grâce à le jour qui augmentait rapidement que c’ était bien misérable bossu dont il avait conservé un souvenir plein de dégoût et d’ aversion \\n' quoiqu’ il ne l’ eût pas revu depuis ans il lui cria: ne bougez pas attendez\\n' moi!ce fut inutile soit que tire-à-gauche n’ entendît pas soit que la marée en se retirant\\n' l’ emportât malgré lui il fit un suprême effort pour tendre ses longs bras à le clopinet la prise; en un clin d’ œil il fut entraîné par la vague qui tourbillonnait autour rocher et disparut ",
"clopinet debout sur celui ou il s’ était arrêté pour haleine resta un moment indécis et comme glacé par l’ effroi de la mort on pense dans ces moments-la il comprit que le tailleur éperdu allait s’ il lui portait secours \\n' se cramponner s’ enlacer à le lui comme une véritable pieuvre et l’ entraîner à le fond l’ empêchant de nager mourir comme cela tout d’ un coup d’ une mort affreuse lui si jeune\\n' et si curieux de la vie pour avoir voulu porter un secours inutile à un être aussi\\n' sournois aussi méchant et aussi laid que ce tailleur c’ était de la folie hésita un instant un instant bien court car il se fit dans ses oreilles un bruit\\n mélodieux qu’ il reconnut aussitôt c’ était le chant énergique et tendre de ses petits amis les esprits ailés de la mer et ces voix caressantes lui disaient: tes ailes ouvre tes ailes "
] | [
"je cogne faut pas faire honte à le ton père veux -tu un verre de cognac moussaillon –non dit cadillac c’ est trop fort pour ce petit; donne-lui de le cassis ",
"il y avait en quelque sorte flagrant délit nous couchâmes eugénie et moi la nuit suivante à la prison de PROPN chapitre des premiers temps de mon séjour à le saint-lazare je n’ eus point connaissance immédiate de cette catastrophe quand on me prit dans mon lit pour me porter à la voiture je crus que mme mutel me faisait mettre à l’ hôpital ",
"ai ta lettre et te comprends pardonne que je n\\ écrive pas plus sache que je suis écrasé de labeur je vais œuvrer jour et nuit pour achever rapidement mes travaux et vous rejoindre à le plus tôt je pense à le giovan simone et à le argent je trouverai bientôt quelque arrangement si dieu me prête vie tu peux dès à le présent aller voir et lui réclamer un acompte sur le prix de la dague ",
"je suis là c’ est toi qui as frappe non il alluma l’ électricité on frappa de nouveau —ouvrez ouvrez police entendit -il PROPN demanda bridet sans savoir ce qu’ il disait —ouvrez police ",
"PROPN fait allons allons non mais non son ami n’ est pas un homme fini et d’ abord qu’ est -ce que ç a veut dire fini» hein? rien il affirme que son très cher ami a encore des années magnifiques devant lui il peut d’ ailleurs compter sur l’ affection et l’ appui de jean ",
"s’ écria la jeune fille en reconnaissant encore ce chien est le gardien de la posada mais c’ est moi qui le nourris il m’ aime et il m’ obéit ",
"–pourquoi m’ avez -vous passé ces trucs qu’ est -ce que j’ ai fait cette fois? bagarre? ivresse sur la voie publique –ce n’ est pas moi qui vous ai menotté répliqua -t-elle alice le détailla il portait un jean sombre une paire de converse une chemise bleue froissée et une veste de costume cintrée ses yeux clairs et engageants étaient cernés et creusés par la fatigue ",
"il était orphelin depuis sa naissance il avait été élevé par la charité d’ une bonne vieille femme qu’ on appelait la mère babet et qu’ il aimait de tout son cœur depuis qu’ il avait pu marcher il gagnait sa vie en vendant des journaux jamais il n’ était allé à l’ école c’ était la mère babet qui lui avait appris à le lire et à le écrire ",
"la journée fut bonne; les voyageurs sans défiance abondaient et la nuit on revint à la caverne avec le gain le plus considérable qu’ on eût réalisé depuis longtemps mais poulailler emportait dans son cœur un trait mortel il n’ avait plus qu’ une pensée revoir mademoiselle de kirbergen se faire aimer d’ elle et l’ enlever à le son père à sa famille à ses amis c’ était une entreprise difficile par conséquent digne de lui il chercha dans son imagination le moyen de réussir et bientôt il se flatta de ravoir trouvé parmi les dépouilles de ses victimes ou de ses prisonniers il découvrit des papiers fort en règle appartenant à un certain seigneur descendant des ducs de sienne de la plus haute noblesse par conséquent et se rendant à le vienne où était chargé d’ une mission diplomatique auprès de l’ empereur ",
"mais es -tu sûr qu’ on ne s’ en aperçoive pas il y en a tant! dis il y en avait tant j’ en ai mangé pas mal je n’ ai pas non plus perdu mon temps mais on croira que ce sont les oiseaux malgré l’ assurance qu’ affichait félix ce ne fut pas sans quelque inquiétude qu’ il vit m. PROPN entrer le lendemain dans la maison "
] |
il n’ y rien de plus impertinent que cela –entendez -vous ce qu’ on vous dit –s’ écria –voyez la sournoise si elle le ̀vera seulement le ne de dessus ses genoux PROPN redressa la tète et regarda tristement sa mère –dit celle-ci avec ironie –quand il s’ agit d prendre une mine hypocrite vous êtes bonne là c’ est sûr –vous êtes bien sévère pour moi ma mère –dit thérèse une voix émue | [
"–pourquoi pas injuste tout de suite héloïse calme-toi m. achille –si elle vait eu l’ intention de te manquer elle le regretterait tout à le heure en apprenant combien nous sommes bons pour elle il est une espèce de gens m. et madame dunoyer étaient de se nombre qui font le bien avec tant de mauvaise grâce qu’ ils semblent le faire à le regret la suite de cet entretien prouvera PROPN malgré l’ amertume de ces premières paroles le banquier et sa femme croyaient annoncer à le leur fille une chose qui lui serait agréable peut-être même faudrait -il attribuer l’ aigreur e madame héloïse à l’ envie que lui inspirait le sort futur de sa fille quoiqu’ elle vît cependant arriver avec satisfaction le moment de se séparer de thérèse et d’ être ainsi délivrée d’ une comparaison peu flatteuse ",
"m. continua en redoublant de solennité: –vous allez bientôt avoir ans vous êtes n âge d’ être mariée la jeune fille sentit son cœur se serrer elle rassembla outes ses forces afin de pouvoir lutter contre l’ orage qu’ elle révoyait un pressentiment l’ avertissait qu’ il ne s’ agissait pas de m. de montal ",
"m. reprit: –vous êtes en âge d’ être mariée et par le plus grand hasard nous avons réussi à le trouver pour vous un parti mais un parti inespéré pour oui bien inespéré madame ne pouvant cacher sa jalousie –le temps de publier vos bans –reprit m. dunoyer vous serez mariée j’ espère que vous êtes satisfaite? m. et madame dunoyer s’ attendaient à une explosion de reconnaissance de la part de PROPN ils furent d’ abord surpris puis irrités de son silence ",
"–eh bien tu vois achille voilà la reconnaissance de cette demoiselle pas un mot pas un signe quand je te le disais achille qu’ elle était indigne d’ un pareil bonheur mais tout cela ce sont des frimes elle grille d’ être mariée mais mademoiselle veut faire la duchesse ",
"elle croit sans doute que ce serait mauvais genre de paraître heureuse d’ attraper un mari –avant de me trouver heureuse ma mère il faut à le moins que je sache à le qui vous prétendez me marier –dit thérèse en regardant fixement madame héloïse –je prétends –s’ écria madame héloïse indignée –je prétends l’ entends-tu achille je prétends il me semble en effet thérèse –dit le banquier qui affectait de garder beaucoup de sang-froid –que vous vous servez d’ expressions fort inconvenantes ",
"nous ne prétendons pas nous entendons nous voulons vous marier parce que ce mariage nous arrange et qu’ il n’ y a pas une seule objection à le y faire –mais à le moins faudrait -il que je connusse la personne dont il s’ agit et que cette personne me convînt –dit thérèse d’ une voix ferme m. et madame dunoyer se regardèrent en haussant les épaules –si a ne fait pas pitié –s’ écria madame héloïse en éclatant de rire ",
"PROPN voudrait sans doute faire un mariage d’ amour –ne lui réponds pas héloïse vous saurez thérèse que la personne dont il est question vous convient parfaitement il s’ agit d’ un homme jeune riche et noble –baron rien que écria madame et cette demoiselle qui fait des façons pour être baronne encore –en un mot il s’ agit de m. le baron de qui a dîné ici il y a quelques jours –dit achille ",
"–maintenant j’ espère que vous allez enfin nous remercier la fortune territoriale de m. de ker-ellio est fort belle il a plus de francs placés chez moi et à le moins livres de rente en terres en bretagne ce qui est superbe après-demain soir je vous présenterai formellement votre futur et dans un mois vous serez mariée –mais m. de ne me connaît pas plus que je ne le connais –dit qui hésitait et sentait les larmes lui venir à les yeux–je ne nie pas ses qualités seulement je n’ ai pu les apprécier; de son côté il ignore mon caractère comment a -t-il pu ––est -ce que par hasard vous auriez l’ audace de songer à le me désobéir ",
"–s’ écria m. dunoyer d’ une voix sourde en s’ approchant de sa fille –achille tu le. vois elle est capable de tout –dit madame héloïse –elle nous fera mourir de chagrin il s’ agit de le sort de ma vie entière et je suis décidée à ne consulter que mon cœur pour m’ engager éternellement répondit bravement l’ entends-tu achille l’ effrontée –s’ écria madame décidément êtes -vous folle "
] | [
"ce n’ est plus une question de semaines c’ est une question de jours avant peu madame vous mangerez de le pain blanc le bon pain de le loiret que vous souhaitez –ah! je voudrais vivre mois encore de ce vilain pain noir si la victoire était à le bout de ce supplice charles et antonie causèrent de l’ avenir n’ ayant plus à s’ attendrir sur le présent et avec une timidité égale mais avec une entente secrète qui les mettait à l’ aise ils n’ échangèrent pas un mot qui pût les concerner; ",
"c’ est lui qui morfle les bastos dans le buffet bien centrées bien groupées pas à le dire ce mario c’ est un tireur d’ élite la breack chargée de flics en civil bombait ferme pour retrouver la trace de l’ noire c’ est comme ils allaient passer devant la banque qu’ ils reçurent l’ appel de le central enfin alerté par l’ employé qui tournait chèvre et avait d’ abord dû ranimer sa cliente et sa bobonne enfin quoi être attaqué fois dans la même journée à une minute d’ intervalle a peut émotionner surtout quand on a dans la vie une trentaine bedonnante et l’ unique ambition de toucher le mois double et les gratifications à le démarchage ",
"mais c’ est assez je vous dis de sortir obéissez —ce n’ est pas à le vous monsieur à le me donner des ordres —insolent je vous mettrai bien à la raison mon sang bouillonne dans mes veines mais adolphine accourt auprès de moi son regard est suppliant: mon dieu pourquoi donc vous disputer s’ écrie -t-elle mon cousin; que vous a donc fait andré pour lui parler ainsi —votre andré est un drôle que je veux corriger ",
"on termine avec le dabe avant toute chose et cette tante d’ aldo quand c’ est qu’ on s’ en occupe maintenant qu’ il savait le gros sa frénésie le reprenait et il n’ était pas bon son regard que la rougeur de le blanc de l’ œil rendait encore plus inquiétant l’ osier d’ abord l’ honneur ensuite j’ ai dit je te promets qu’ il n’ aura pas de fleurs ce mec on va le guérir de sa prétention j’ avais dû prononcer cette phrase avec conviction ",
"disait l’ un quel toupet c’ est égal reprenait un autre il doit être chenu c’ est pas un combat ou une tempête qui lui ferait cligner l’ œil à le celui-là –enfin on le pendrait que ç a serait bien juste mais tout de même ç a me pincerait le ventre parce qu’ après tout on regrette toujours un brave disait un troisième quand le soleil fut couché on continua d’ observer la catherine et la hyène à le moyen de longues-vues de nuit qui permettaient de suivre leurs manœuvres –allons -nous souper pleyston ",
"plus aucune préséance sérieuse moi là toujours une chose sérieuse pas jean-foutre ma consultation comment nous étions installés je vous raconterai vous pourrez aller vous rendre compte j’ ai lu bien de les reportages ci! la ̀!... sur siegmaringen tout illusoires ou tendancieux travioles similis faux-fuyards foireux que diantre ils y étaient pas aucun! à le moment qu’ il aurait fallu je vous parle énormément de w.c particulièrement ceux de le löwen c’ est qu’ on était sur le même palier la porte en face et qu’ ils désemplissaient pas tous les gens de siegmaringen de la brasserie et des hôtels venaient aboutir là forcément la porte en face tout le vestibule tout l’ escalier étaient bourrés jour et nuit de personnes à le bout injurieuses râlantes que c’ était la honte qu’ ils en avaient assez de souffrir qu’ ils faisaient sous eux qu’ ils pouvaient plus et c’ était vrai: tout l’ escalier dégoulinait et notre couloir donc! et notre chambre vous pouvez pas plus laxatif que le stamgericht raves et choux rouges plus la bière aigre à le plus quitter les w.c.!... jama",
"la petite elle devrait affronter ces personnes avec leurs sourires et leurs visages lisses comme on s’ étonne quelquefois d’ en voir à les criminels qui sont restés longtemps impunis m. sortait de la pochette de sa veste un cigarillo qu’ il allumait avec un briquet il en tirait une bouffée qu’ il soufflait pensivement il se tournait vers moi je compte sur vous pour cette histoire de chien j’ ai tout de suite vu la petite ",
"cela ne l’ empêchait pas de taper vigoureusement sur le tambour qu’ il portait en sautoir en compagnie d’ un magnifique sabre doré malheureusement pour lui le pauvre petit ne savait pas encore que dans ce monde l’ homme qui se présente seul devant une réunion d’ autres individus est fort exposé à le devenir leur esclave s’ il n’ a pas la force de s’ imposer à le eux déjà hommes sous ce rapport les gamins accueillirent assez mal l’ innocente recrue qui venait se mêler à le leurs plaisirs on commença par lui rire à le nez on le railla puis on le poussa enfin le thersite de la bande lui tira la langue ",
"je repris toutes mes paroles je lui jurai de vivre de vivre pour PROPN adorer son esclave son ami son frère nous inventions tous les doux noms qui nous étaient permis viens me dit -elle en se jetant à le genoux prions ensemble demandons à le dieu de nous aimer dans l\\ innocence de nous aimer ainsi jusqu\\ à la mort! je tombai à le genoux à le côté d\\' elle ",
"c’ est que pour un cœur faible l’ existence est une périlleuse loterie la vieillesse peut venir sans chute par hasard mais le plus souvent le déshonneur la gagne de vitesse le droit chemin pour employer une expression poétique dans sa trivialité est un très-étroit sentier qui passe au-dessus d’ un abîme comment l’ homme pur et bon qu’ il soit résistera -t-il à les passions qui l’ attirent vers le précipice s’ il n’ a point la force cet appui à lequel seul l’ antiquité accordait le nom de vertu "
] |
il semblait que laurent n’ existât pas pour elle elle le regardait à le peine lui adressait de rares paroles le traitait avec une indifférence parfaite madame raquin dont la bonté souffrait de cette attitude disait parfois à le jeune homme ne faites pas attention à la froideur de ma nièce je la connais; son visage paraît froid mais son cœur est chaud de toutes les tendresses et de tous les dévouements les amants n’ avaient plus de rendez-vous depuis la soirée de la rue PROPN ils ne s’ étaient plus rencontrés seul à le seule ils n’ avaient pas échangé un mot | [
"le soir lorsqu’ ils se trouvaient face à le face en apparence tranquilles et étrangers l’ un à l’ autre des orages de passion d’ épouvante et de désir passaient sous la chair calme de leur visage et il y avait dans thérèse des emportements des lâchetés des railleries cruelles il y avait dans laurent des brutalités sombres des indécisions poignantes eux-mêmes n’ osaient regarder à le fond de leur être à le fond de cette fièvre trouble qui emplissait leur cerveau d’ une sorte de vapeur épaisse et âcre quand ils pouvaient derrière une porte sans parler ils se serraient les mains à le se les briser dans une étreinte rude et courte ",
"ils auraient voulu mutuellement emporter des lambeaux de leur chair collés à le leurs doigts ils n’ avaient plus que ce serrement de mains pour apaiser leurs désirs ils y mettaient tout leur corps ils ne se demandaient rien autre chose ils attendaient ",
"un jeudi soir avant de se mettre à le jeu les invités de la famille raquin comme à l’ ordinaire eurent un bout de causerie un de les grands sujets de conversation était de parler à le vieux michaud de ses anciennes fonctions et de le questionner sur les étranges et sinistres aventures qu’ il avait dû connaître alors grivet et camille écoutaient les histoires de le commissaire de police avec la face effrayée et béante des petits enfants qui entendent barbe-bleue ou le petit poucet cela les terrifiait et les amusait ce jour-là michaud qui venait de raconter un horrible assassinat dont les détails avaient fait frissonner son auditoire ajouta en hochant la tête et l’on ne sait pas tout que de crimes restent inconnus que d’ assassins échappent à la justice de les hommes ",
"comment! dit grivet étonné vous croyez qu’ il y a comme PROPN dans la rue des canailles qui ont assassiné et qu’ on n’ arrête pas olivier se mit à le sourire d’ un air de dédain mon cher monsieur répondit -il de sa voix cassante si on ne les arrête pas c’ est qu’ on ignore qu’ ils ont assassiné ce raisonnement ne parut pas convaincre grivet camille vint à son secours ",
"moi je suis de l’ avis de m. dit -il avec une importance bête j’ ai besoin de croire que la police est bien faite et que je ne coudoyerai jamais un meurtrier sur un trottoir olivier vit une attaque personnelle dans ces paroles certainement la police est bien faite s’ écria -t-il d’ un ton vexé mais nous ne pouvons pourtant pas faire l’ impossible il y a des scélérats qui ont appris le crime à l’ école de le diable ils échapperaient à le dieu PROPN n’ est -ce pas mon père ",
"oui oui appuya le vieux michaud ainsi lorsque j’ étais à le vernon vous vous souvenez peut-être de cela madame raquin on assassina un roulier sur la grand’route le cadavre fut trouvé coupé en morceaux à le fond d’ un fossé jamais on n’ a pu mettre la main sur le coupable il vit peut-être encore aujourd’hui il est peut-être notre voisin et peut-être m. PROPN va -t-il le rencontrer en rentrant chez lui grivet devint pâle comme un linge ",
"il n’ osait tourner la tête il croyait que l’ assassin de le roulier était derrière lui d’ ailleurs il était enchanté d’ avoir peur ah bien non balbutia -t-il sans trop savoir ce qu’ il disait ah bien ",
"non je ne veux pas croire cela moi aussi je sais une histoire il y avait une fois une servante qui fut mise en prison pour avoir volé à ses maîtres un couvert d’ argent mois après comme on abattait un arbre on trouva le couvert dans un nid de pie c’ était une pie qui était la voleuse on relâcha la servante vous voyez bien que les coupables sont toujours punis grivet était triomphant ",
"olivier ricanait alors dit -il on a mis la pie en prison ce n’ est pas cela que m. PROPN a voulu dire reprit camille fâché de voir tourner son chef en ridicule mère donne -nous le jeu de dominos pendant que madame raquin allait chercher la boîte le jeune homme continua en s’ adressant à le michaud: alors la police est impuissante vous l’ avouez il y a des meurtriers qui se promènent à le soleil? eh! malheureusement oui répondit le commissaire "
] | [
"malheureusement il était de nature à le donner une nouvelle force à les partisans de l’ idée séparatiste d' après ce bruit le général confédéré aurait repoussé les soldats de curtis le mars à le combat de bentonville dans l’ arkansas puis obligé les fédéraux à le battre en retraite en réalité il n’ y avait eu qu’ un simple engagement avec l’ arrière-garde d’ un petit corps nordiste et ce succès allait être bien autrement compensé quelques jours après par la victoire de pea-ridge cela suffit cependant à le provoquer parmi les sudistes un redoublement d’ insolence et à le PROPN ils célébrèrent cette action sans importance comme un complet échec de l’ armée fédérale ",
"des choses indistinctes occupaient en vrac le sol le bureau et les fauteuils papiers bouteilles et même un revolver un long pardessus blanc comme ces cache-poussière qui servent à le protéger de les tempêtes de sable était posé sur un dossier de chaise le crâne avait invité ivan à s' approcher mais pas à s' asseoir il l' avait laissé un petit moment debout face à le lui qui finissait de griffonner des papiers le stylo disparaissait dans sa main énorme et velue d' où l' encre avait l' air de couler comme le sang noir d' un animal écrasé ",
"le roi et versailles goûtent extrêmement on le sait le théâtre qui leur tend un reflet complaisant d’ eux-mêmes à le siècle suivant on embastille les faiseurs de livres mais on lit avec délices en se cachant parfois leurs œuvres pleines de sentiment et d’ esprit plus tard encore on les traîne devant les tribunaux la france est un pays littéraire marqué profondément par une longue tradition nobiliaire une société de cour qui de mme de la fayette et la rochefoucauld à le duc de PROPN a produit quelques-uns des textes les plus éclatants qui soient à l’ opposé il y a l’ indifférence de les sociétés acquises à les axiomes de l’ économie en vue de le profit ce qui n’ exclut pas loin s’ en faut les plus achevées réussites littéraires ",
"gustave se sentit blessé dans son amour-propre —en ce cas demanda -t-il vous m’ abandonnez sans regret? sans regret monsieur —vous en bien contente c’ est tout ce que je voulais ",
"fit jean narquois eh bien vous devriez leur dire à les journaux de ne pas écrire tant de bêtises sur les escarpes ils n’ y entravent que dalle –plai ̂t -il –ils n’ y comprennent rien quoi! moi si j’ écrivais dans les journaux je voudrais à le moins avoir vu de mes yeux ce que je raconterais –eh bien mon digne escarpe s’ écria ségalens triomphant c’ est précisément l’ idée que j’ ai eue et vous pouvez m’ en croire je me trouve très flatté de voir que vous approuvez cette idée ",
"elle appelle PROPN elle incante PROPN le père et le fils ces jumeaux envahissent son corps lui empoignent tant la chair que le cœur le souvenir de plus en plus vivant de PROPN la pénètre et répand en elle une semence acide acide et cependant si délicieuse la pensée de ferdinand l' habite mais cette pensée s' en va à le rebours et c' est ferdinand tout petit qu' elle revoit ",
"on ne voyait que des yeux de grands yeux noirs souffrants dans un tout petit visage jauni à le demi couvert d’ un voile léger PROPN et son enfant ont -ils été malades demandai -je quand à le sortir de la messe je fus rejointe par claudia –la petite carmen et PROPN en a éprouvé tant de tourments elle s’ est tellement fatiguée pour la soigner que la voilà presque méconnaissable elle aussi –l’ enfant sera peut-être difficile à le élever dit ma tante qui avait aussi remarqué la mine chétive de le petit être –c’ est à le craindre bien à le craindre répondis -je exprimant ainsi ma conviction profonde j’ ai toujours gardé de cet incident un souvenir pénible et je ne peux m’ empêcher de l’ évoquer chaque fois qu’ il est question de ces gardiens –tout cela est en effet bien étrange dit alors don qui n’ avait pas interrompu ce long récit ",
"je ne suis ni leur espion ni leur agent mais leur ami et je le suis dans un espoir qui se réalisera c’ est que ces hommes vont rajeunir le monde de siècles PROPN deviendra la nouvelle sion elle remontera plus haut et les glorieux jours de salomon vont renaître les juges et les chefs se regardèrent avec un étonnement qui croissait ",
"les regards inquiets de le coiffeur pour dames dont le salon s’ ouvrait de l’ autre côté de la voûte en tout cas la maison ce jour-là avait un air malsain et comme il était heures et que la nuit commençait à le tomber la ridicule petite lampe était déjà allumée sous la voûte en face le gardien de le square fermait les grilles le valet de chambre de les saint-marc à le premier étage tirait les rideaux lentement consciencieusement ",
"il écrivait à le toute allure et il disait de chacun de ses livres que c’ était soit une biche soit un lynx qui avait sauté d’ un fourré jusque dans son âme il avait une mémoire que tous les orateurs et les déclamateurs de la rome d’ alors lui enviaient enfant pourtant il avait perdu tous souvenirs cette perte de la mémoire avait coïncidé dans le temps avec la décision pleine de périls que prit césar à le sortir de les portes de ravenne devant un petit ruisseau qui s’ appelait rubico ce qui veut dire en latin faire rougir était âgé de années quand il reçut ce coup de sabot d’ une génisse dans le visage qui le laissa évanoui durant jours "
] |
sans ce mot elle eût pu me croire amoral étant fort bourgeoise malgré sa révolte contre les excellents préjugés bourgeois mais à le contraire puisque pour la première fois je la mettais en garde c’ était une preuve que jusqu’ alors je considérais que nous n’ avions rien fait de mal.marthe regrettait cet espèce de voyage dé noces scabreux elle comprenait maintenant ce qu’ il avait d’ impossible de le moins dit -elle permets-moi de ne pas y aller .ce mot de morale prononcé à la légère m’ instituait son directeur de conscience j’ en usai comme ces despotes qui se grisent d’ un pouvoir nouveau la puissance ne se montre que si l’on en use avec injustice je répondis donc que je ne voyais aucun crime à le ce qu’ elle n’ allât pas à le bourges | [
"je lui trouvai des motifs qui la persuadèrent fatigue de le voyage proche convalescence de jacques ces motifs l’ innocentaient sinon à les yeux de jacques de le moins vis-à-vis de sa belle-famille force d’ orienter marthe dans un sens qui me convenait je la façonnais peu à le peu à le mon image c’ est de quoi je m’ accusais et de détruire sciemment notre bonheur qu’ elle me ressemblât et que ce fût mon œuvre me ravissait et me fâchait j’ y voyais une raison de notre entente ",
"j’ y discernais aussi la cause de désastres futurs en effet je lui avais peu à le peu communiqué mon incertitude qui le jour des décisions l’ empêcherait d’ en prendre aucune je la sentais comme moi les mains molles espérant que la mer épargnerait le château de sable tandis que les autres enfants s’ empressent de bâtir plus loin il arrive que cette ressemblance morale déborde sur le physique regard démarche plusieurs fois des étrangers nous prirent pour frère et sœur ",
"c’ est qu’ il existe en nous des germes de ressemblance que développe l’ amour un geste une inflexion de voix tôt ou tard trahissent les amants les plus prudents il faut admettre que si le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas c’ est que celle-ci est moins raisonnable que notre cœur sans doute sommes -nous tous des narcisse aimant et détestant leur image mais à qui toute autre est indifférente c’ est cet instinct de ressemblance qui nous mène dans la vie nous criant halte! ",
"devant un paysage une femme un poème nous pouvons en admirer d’ autres sans ressentir ce choc l’ instinct de ressemblance est la seule ligne de conduite qui ne soit pas artificielle mais dans la société seuls les esprits grossiers sembleront ne point pécher contre la morale poursuivant toujours le même type ainsi certains hommes s’ acharnent sur les blondes ignorant que souvent les ressemblances les plus profondes sont les plus secrètes PROPN depuis quelques jours semblait distraite sans tristesse ",
"distraite avec tristesse j’ aurais pu m’ expliquer sa préoccupation par l’ approche de le juillet date à le laquelle il lui faudrait rejoindre la famille de jacques et jacques en convalescence sur une plage de la manche a son tour marthe se taisait sursautant à le bruit de ma voix elle supportait l’ insupportable visites de famille avanies sous-entendus aigres de sa mère bonhommes de son père qui lui supposait un amant sans y croire .pourquoi supportait -elle tout etait -ce la suite de mes leçons lui reprochant d’ attacher trop d’ importance à les choses de s’ affecter de les moindres elle paraissait plus heureuse mais d’ un bonheur singulier dont elle ressentait de la gêne et qui m’ était désagréable puisque je ne le partageais pas ",
"moi qui trouvais enfantin que marthe découvrît dans mon mutisme une preuve d’ indifférence à le mon tour je l’ accusais de ne plus m’ aimer parce qu’ elle se taisait PROPN n’ osait pas m’ apprendre qu’ elle était enceinte eusse voulu paraître heureux de cette nouvelle mais d’ abord elle me stupéfia n’ ayant jamais pensé que je pouvais devenir responsable de quoi que ce fût je l’ étais de le pire j’ enrageais aussi de n’ être pas assez homme pour trouver la chose simple marthe n’ avait parlé que contrainte ",
"elle tremblait que cet instant qui devait nous rapprocher nous séparât je mimai si bien l’ allégresse que ses craintes se dissipèrent elle gardait les traces profondes de la morale bourgeoise et cet enfant signifiait pour elle que dieu récompensait notre amour qu’ il ne punissait aucun crime alors que marthe trouvait maintenant dans sa grossesse une raison pour que je ne la quittasse jamais cette grossesse me consterna a notre âge il me semblait impossible injuste que nous eussions un enfant qui entraverait notre jeunesse ",
"pour la première fois je me rendais à des craintes d’ ordre matériel nous serions abandonnés de nos familles .aimant déjà cet enfant c’ est par amour que je le repoussais je ne me voulais pas responsable de son existence dramatique j’ eusse été moi-même incapable de la vivre l’ instinct est notre guide un guide qui nous conduit à le notre perte ",
"hier marthe redoutait que sa grossesse nous éloignât l’ un de l’ autre aujourd’hui qu’ elle ne m’ avait jamais tant aimé elle croyait que mon amour grandissait comme le sien moi hier repoussant cet enfant je commençai aujourd’hui à l’ aimer et j’ ôtais de l’ amour à le marthe de même qu’ à le début de notre liaison mon coeur lui donnait ce qu’ il retirait à les autres .maintenant posant ma bouche sur le ventre de marthe ce n’ était plus elle que j’ embrassais c’ était mon enfant marthe n’ était plus ma maîtresse mais une mère.je n’ agissais plus jamais comme si nous étions seuls il y avait toujours un témoin près de nous à le qui nous devions rendre compte de nos actes "
] | [
"la boutique de m. fils était située sur la fosse à le ou pas de la chapelle abandonnée dont PROPN avait fait un magasin de fourrages elle en était séparée par autres boutiques appartenant l’ une à un traiteur l’ autre à un marchand d’ habits pour la marine la troisième à un perruquier pénétrons avec le capitaine belle-humeur et jean dans cette chapelle délabrée et peut-être trouverons -nous la solution inutilement cherchée par les voisins a l’ extrémité de cette chapelle et formant un angle droit se trouvait un espace vide parallèle à le quai qui servait sans doute autrefois de sacristie à le fond de cette portion de terrain s’ ouvre une porte par laquelle disparurent le capitaine et jean après avoir engagé leurs compagnons à se reposer ",
"—attendre quoi? la police tout m’ est égal dit -elle accablée cependant une prière —laquelle —les hommes en bas ce sont des brutes quand les agents arriveront il pourrait y avoir une bataille des victimes il ne faut pas PROPN observa bressacq qui paraissait toujours souffrir incapable d’ un effort alors il ouvrit la porte courut jusqu’ à le bout de le couloir puis siffla ",
"l’ autre pensante– c’ est notre esprit– peut se glisser entre les barreaux de le cachot spatio-temporel revenir dans le passé se porter dans l’ avenir envisager d’ autres endroits des choses qui ne sont pas encore ou ne sont plus ou qui n’ existent pas en ce premier tiers de le dix-septième siècle qui voit mourir bacon et spinoza un exilé s’ éveille à le lui-même à la possibilité proprement inouïe de penser autrement toutes choses parce qu’ il se tient lui-même pour rien si ce n’ est une chose qui pense un entendement une raison il n’ est pas de grandeurs de biens d’ avantages qui vaillent à le regard de le pouvoir d’ apparier ce que nous pensons à le ce qui se passe d’ unir enfin en justes noces la chose et l’ idée mais pourquoi à les pays-bas pour quelques décennies encore celles qui nous séparent de l’ intégration politique culturelle linguistique de l’ europe nos façons d’ agir de penser de sentir se ressentiront des particularités nationales les entités qui se sont constituées entre la fin de le moyen âge et le milieu de le dix-neuvième siècle ont donné une",
"rue annonça -t-il merci je me sens un peu seul dans cette ville je ferai un saut chez lui j’ espère qu’ il a toujours une bonne cave ",
"tout va bien murmura charolles est -ce que vous n\\ avez vu personne demanda roullin ai été faire avant-hier une visite à le sous-secrétaire état des affaires étrangères il était à la chasse chasser par un pareil temps ",
"alice regardait le vaste divan ses draps bordés à la diable son vallon à le milieu les journaux de le soir sur le plaid qui servait de couverture et la lampe de le piano coiffée pour la nuit d’ un cornet de papier bleu une demi-heure plus tard elle gisait dans un sommeil mi-conscient comme celui que goûtent les animaux endormie alice lorsque colombe la rejoignit l’ un de ses bras elle sut vaguement que sa longue jambe se modelait genou fléchi contre une jambe pareille un bras tâta l’ air trouva sa place protectrice en travers d’ un sein la bouche de colombe baisa à le hasard un bout d’ oreille des cheveux plats soupira: pour éloigner les mauvais songes et se tut jusqu’ à le matin ",
"colbert dit -il voilà jours malheureux voilà mortels jours et tu le vois rien n’ est revenu de là-bas.– patience monseigneur dit es -tu fou malheureux tu me conseilles la patience en vérité colbert tu te moques de moi: je meurs et tu me cries d’ attendre! monseigneur dit colbert avec son sang-froid habituel il est impossible que les choses n’ arrivent pas comme je l’ ai dit sa majesté vient vous voir c’ est qu’ elle vous rapporte elle-même la donation tu crois toi? eh bien ",
"il y a un vertige après le rex à le cause de la musique rivée à les pulsations de le cœur écrire serait aussi danser c'est-à-dire suivre ses lignes de sang il y a une baie vitrée chez françoise un petit jardin des murs blancs entre les appartements après le boulevard de charonne le métro les visages sans voix françoise ne veut pas que je la désire ",
"il le faut vouloir de tout son cœur de toute la force de son ame la religion seule peut procurer une félicité pure et durable elle cuirasse l’ ame contre l’ adversité et la rend calme et sensible à les impressions douces et agréables que de sceptiques ont été obligés de croire à le leurs derniers moments qui peut savoir ce que nous devenons quand nous avons cessé de vivre que signifient tous les systèmes de nos grands philosophes de nos profonds penseurs ",
"elle retrouvait toute son affection pour celui qu’ elle avait nourri de son lait jadis et qui restait encore et malgré tout son petit elle demanda: —qu’ est -ce que tu feras d’ elle? —nous voyagerons avec toi si tu veux nous suivre mais tu oublies tu oublies quoi —ton passé —elle l’ oubliera aussi elle comprendra que je ne suis plus cela et que je ne peux plus l’ être —alors vraiment ce que tu veux c’ est qu’ elle partage ta vie la vie de lupin "
] |
voyons la citoyenne pascaline vient de dire que c’ était lui le blessé qu’ elle avait recueilli dans sa carriole tressaillit mais ne répondit pas qu’ attends -tu pour parler! vociféra le commissaire la citoyenne pascaline a dit la vérité rien que la vérité ou de le moins elle n’ a fait qu’ une bien petite erreur ce n’ est pas dans une carriole mais dans une berline qu’ elle a recueilli le lieutenant la berline de la citoyenne PROPN une berline la citoyenne qu’ est -ce que tout cela voulait dire? cependant croyant avoir pincé le brigadier en flagrant délit de contradiction il dit à le brûle-pourpoint l’ air rogue: il faudrait te mettre d’ accord avec PROPN | [
"as -tu dit oui ou non que tu avais rencontré le lieutenant égaré dans la montagne maintenant tu prétends que la citoyenne l’ a recueilli blesse —parfaitement vu que le lieutenant avait reçu un mauvais coup dans la bagarre —mais quelle bagarre tonnerres hurla le commissaire qui perdait pied à le milieu de cette enquête échevelée dans laquelle s’ introduisait perpétuellement l’ imprévu PROPN leva les bras à le ciel avec un air surpris qui sentait son comédien consommé: —comment quelle bagarre ",
"mais alors citoyen commissaire vous ne savez donc rien vous ne savez pas que le lieutenant et moi nous avons arraché à une mort certaine pascaline et une citoyenne de nice que des brigands allaient égorger nous étions seuls nous contre une trentaine de ces gaillards-là et vous vous étonnez qu’ on ait reçu quelques atouts ma parole j’ aurais voulu vous y voir furieux le commissaire s’ écria: —tu n’ as jamais parlé de cette aventure je n’ ai pas l’ habitude de me porter moi-même à l’ ordre de l’ armée ",
"—tu pouvais obtenir une récompense avec une fatuité adorable répliqua la récompense la citoyenne s’ en est chargée le commissaire sentit qu’ il n’ était pas de force à le lutter avec un contradicteur de cette trempe —alors demanda -t-il énerve tu soutiens que le blessé recueilli par la citoyenne vivandière et le lieutenant ici présent ne sont qu’ une seule et même personne! —absolument comme en peuvent témoigner le caporal cognac de la e demi-brigade et le grenadier morel qui étaient avec la vivandière le commissaire écrivit rapidement les noms et —on verra ",
"puis se retournant rageur vers mais vous vous ne dites rien lieutenant d’ abord vous ne m’ interrogez pas citoyen puis si vous m’ aviez interrogé je ne vous aurais pas répondu par déférence pour l’ uniforme que je porte le commissaire rouge de colère contenus allait répliquer brusquer les choses pascaline ne lui en laissa pas le temps —voyons! citoyen commissaire c’ est que le lieutenant n’ a pas tout à le fait tort allons qui t’ a dit —c’ est moi qui vous le dis! s’ écria le brigadier ",
"tout cela vient d’ un chevalier de santa-foce qui il y a jours sur la jetée de nice a tenté de m’ assassiner en me prenant pour le lieutenant celui-ci fort heureusement avait été blessé le jour même à l’ attaque de villefranche et vous devez savoir comment le commissaire se mordit les lèvres perplexe promenant un regard inquisiteur sur romero la vivandière et floridor dans la rue soudain un tumulte une galopade de cheval des mots dominant la rumeur: place place! puis une estafette entra dans la chambre c’ était un maréchal de les logis de hussards ",
"—citoyen commissaire de la part de le général anselme et il tendit un pli sorti de sa sabretache le commissaire en prit connaissance puis se tournant vers les officiers qui l’ entouraient: —citoyens le général anselme me mande qu’ il a décidé de faire enlever oneille par l’ amiral truguet en conséquence j’ ai à m’ entendre avec le général brunet pour envoyer des troupes à le villefranche où elles s’ embarqueront sur l’ escadre il se tourna vers —mais à le fait lieutenant voilà une superbe occasion pour vous de donner un démenti éclatant à les calomnies qui vous attaquent ",
"que diriez -vous si j’ obtenais de le général qu’ il vous envoyât à le villefranche? et avec un petit ricanement comme satisfait de jouer un mauvais tour —oui c’ est cela vous partirez; et je vous promets de parler à l’ amiral truguet pour qu’ il vous envoie des premiers à l’ assaut je vous dois une compensation pour mes soupçons je m’ occuperai de votre avenir il tourna les talons et sortit à le milieu d’ un grand fracas de sabres grommelant entre ses dents —s’ il m’ a menti tonnerre de sort chapitre à l’ assaut il était environ heures de le soir la nuit était claire; dans le ciel d’ un bleu pâle où les étoiles mettaient comme des clous d’ or la lune brillait ainsi qu’ un croissant d’ argent ",
"la campagne était silencieuse endormie dans une quiétude mystérieuse de le chemin creux soudain une carriole surgit elle était traînée par un baudet qu’ un homme conduisait par la bride cet homme était vêtu en paysan piémontais et portait un grand chapeau de paille dont le large bord était rabattu sur ses yeux il arrêta tout à le coup l’ attelage et se tournant de le côté de la carriole dit en français: est avis ma bonne amie que maintenant nous ne devons plus être loin ",
"—vous croyez une tête de femme la tête de pascaline émergea de la bâche de toile qui recouvrait le véhicule le brigadier puisque le paysan piémontais avait répondu à le nom de floridor étendit le bras vers un groupe de maisons blanches qui émergeaient à le quelque pas des frondaisons sombres de les arbres —ce doit être oneille d’ ici on voit la mer sur la droite et j’ ai idée que ces petits points rouges à le large sont les feux de la flotte —à merveille nous arrivons juste comme il faut il ne reste plus qu’ à le entrer en ville "
] | [
"déjà le jour faiblit de grands pans de terre baignent dans l’ ombre ou points lumineux se sont allumés parmi les maisons vacillants si fragiles qu’ ils se réduisent presque à des signes réabsorbés de temps à le autre par le noir pour en ressortir tout de même c’ est à le eux que doivent ressembler ces lueurs aperçues dans la forêt par les héros de les contes et qui les perdent à les voir on sent déjà le froid plus vif le vent roulant feuilles dans les venelles noires le passage d’ un chien silencieux le souffle d’ une bête à le corne invisible et puis s’ avançant à le ras de végétations indistinctes humide et chargé d’ odeurs lourdes le mufle de la nuit difficile d’ estimer à le quelle distance se trouve le lieu que désignent les lumières les obstacles qui en séparent si cet emplacement qu’ elles s’ efforcent si faiblement de marquer obéit à une logique une disposition harmonieuse de l’ espace ",
"il s’ accrochait désespérément à l’ opinion de les autres sur lui je suis pourtant un homme de bien se répétait -il; mais le ton restait interrogatif il ne pouvait plus se payer de mots il était à le une de ces rares minutes où l’ introspection descend jusqu’ à des bas-fonds qu’ elle n’ a jamais éclairés encore les poings crispés sur les bras de son fauteuil il se penchait sur son existence et n’ y découvrait pas un acte qui fût pur des souvenirs lancinants surgissaient de l’ oubli l’ un d’ eux plus pénible que tous les autres ensemble l’ assaillit avec une précision si brutale qu’ il prit son front entre ses mains ",
"il y eut à le nouveau la lecture de les papiers la fouille de le sac à la lueur de les lampes le nermord née vitruel elle avait ans et c’ est une photo d’ elle il me semble continua danglard en vidant avec soin le contenu de le sac à le main sur un plastique elle a l’ air jolie un peu surfaite l’ homme qui la tient par l’ épaule a doit être le mari ",
"je m’ endormis aussitôt la tête contre son bras on m’ avait toujours dit qu’ il était très difficile de vivre avec quelqu’un je le pensais mais sans l’ éprouver vraiment durant ce bref séjour avec luc je le pensais parce que je ne pouvais jamais être vraiment détendue avec lui j’ avais peur qu’ il ne s’ ennuyât ",
"PROPN dit vivement –un instant mon père il alla à la cuisine où louisette repassait et demanda:–est -ce vous qui avez retiré le courrier de la boîte ce matin? –non monsieur comme j’ y allais mlle françoise est sortie de la salle à le manger et a été le prendre pour le porter dans le salon –vous n’ avez pas vu s’ il y avait des lettres –je n’ ai rien vu.quittant la cuisine PROPN sortit de la maison et s’ en alla dans une rue adjacente où demeurait le facteur ",
"en vélo? dis-je a la fit rire tant mieux il paraît que les femmes adorent les hommes légers drôles je me demande si son amiral la faisait rire j’ en saurai plus ce soir me dis-je elle se leva en me disant j’ adore votre esprit ",
"mais bien des écrivains plus malades se chargeaient de bercer l’ enfant ils étaient les grands mourants cancéreux prostatiques incontinents mélancoliques inconsolables et ils s’ affairaient bruyamment à le mourir nous les derniers-nés de le siècle nous formions un sous-ensemble de malades écrivant pourvu qu’ on tousse ou crache assez fort mais j’ ai toujours eu beaucoup de peine à m’ y faire je ne souhaitais pas me rendre à la nostalgie ou bien entonner le grand refrain de la fin de les temps ou de l’ apocalypse j’ aurais pu bien sûr choisir des thèmes où la maladie la tris-tesse s’ imposent ",
"une autre détonation retentit et je vis clairement le départ sous un bosquet de charmes à le mètres cette fois -ci je n’ étais pas visé mais avait -on voulu me toucher et la balle fracassa la vitre de le<UNK> PROPN fenêtre que j’ identifiai comme celle de la salle de bains sans conviction je la ̂chai un coup de feu vers la bouillée de charmes visant un peu haut pour que les chevrotines arrosent je vis trembler les feuilles et les bonnets à le poil de les arbres mais comme je m’ y attendais n’ entendis aucun hurlement déchirant la troisième balle vint se ficher dans la porte de la grange mais sur l’ autre battant et ma conviction fut faite: on ne cherchait pas à m’ atteindre mais à me flanquer la pétoche ",
"cria la clef voici nos gens lui fit signe de prendre la clef qui était attachée à un ruban le long de sa poche après avoir ouvert la porte balthazar jeta sa femme sur un canapé sortit pour empêcher ses gens effrayés de monter en leur donnant l’ ordre de promptement servir le dîner et vint avec empressement retrouver sa femme –qu’ as -tu ma chère vie dit -il en s’ asseyant près d’ elle et lui prenant la main qu’ il baisa –mais je n’ ai plus rien répondit -elle je ne souffre plus ",
"bien sûr hector supporterait assez mal cette idée la jalousie le prenait en même temps que le bonheur en l’ épousant il voulait faire d’ elle la princesse d’ un royaume dont il était le seul sujet alors il proposa une tout autre chose créer leur propre société l’ idée était brillante hector devenait un être intelligent avec de jolies aptitudes à le penser des projets de vie brigitte aussi désirait travailler avec lui ne plus le quitter une seconde l’ aimer comme une affamée "
] |
mais incapable de se contenir davantage il attaqua le sujet franchement vous savez peut-être jérôme que madame et moi nous sommes entrés dans la chambre de la comtesse d’ andeville cette déclaration fit sur le garde et sur sa femme un effet extraordinaire comme si c’ eût été un sacrilège de pénétrer dans cette chambre close depuis si longtemps la chambre de madame ainsi qu’ ils l’ appelaient entre eux est -ce dieu possible balbutia | [
"et PROPN ajouta mais non mais non puisque j’ avais envoyé à le m. le comte la seule clef de le cadenas une clef de sûreté il nous l’ a donnée hier matin dit paul et tout de suite sans s’ occuper davantage de leur stupeur il interrogea il y a entre les fenêtres le portrait de la comtesse d’ andeville à le quelle époque ce portrait fut -il apporté et placé la PROPN ne répondit pas aussitôt ",
"il réfléchissait il regarda sa femme puis après un instant articula mais c’ est bien simple à l’ époque où m. le comte a expédié tous ses meubles à le château avant l’ installation c’est-à-dire? durant les ou secondes que paul attendit la réponse son angoisse fut intolérable cette réponse était décisive eh bien reprit -il ",
"eh bien à le printemps de l’ année ces mots paul les répéta d’ une voix sourde c’ était l’ année même où son père avait été assassine sans se permettre de réfléchir avec le sang-froid de le juge d’ instruction qui ne dévie pas de le plan qu’ il s’ est tracé il demanda ainsi donc le comte et la comtesse d’ andeville sont arrivés ici? m. le comte et mme la comtesse sont arrivés à le château le août et ils sont repartis pour le midi le octobre maintenant paul connaissait la vérité puisque l’ assassinat de son père avait eu lieu le septembre ",
"et toutes les circonstances qui dépendaient de cette vérité qui l’ expliquaient en ses principaux détails ou qui en découlaient lui apparurent d’ un coup il se rappela que son père entretenait des relations d’ amitié avec le comte d’ andeville il se dit que son père avait dû à le cours de son voyage en alsace apprendre le séjour en lorraine de son ami d’ andeville et projeter de lui faire la surprise d’ une visite il évalua la distance qui séparait ornequin de strasbourg distance qui correspondait bien à les heures passées en chemin de fer et il interrogea combien de kilomètres d’ ici à la frontière exactement monsieur ",
"de l’ autre côté on arrive à une petite ville allemande assez rapprochée n’ est -ce pas oui monsieur ebrecourt peut -on prendre un raccourci pour aller à la frontière jusqu’ à le moitié route de la frontière oui monsieur un sentier en haut de le parc à le travers le bois? à le travers les bois de m. le comte ",
"et dans ces bois il n’ y avait plus pour acquérir la certitude totale absolue celle qui résulte non pas d’ une interprétation de les faits mais des faits eux-mêmes devenus pour ainsi dire visibles et palpables il n’ y avait plus qu’ à le poser la question suprême dans les bois n’ y a -t-il pas une petite chapelle à le milieu d’ une clairière pourquoi ne la posa -t-il pas cette question jugea -t-il qu’ elle était vraiment trop précise et qu’ elle pouvait amener le garde-chasse à des réflexions et à des rapprochements que motivait déjà amplement la nature même de l’ entretien il se contenta de dire encore la comtesse d’ andeville n’ a -t-elle pas voyagé pendant les mois qu’ elle habitait ornequin? une absence de quelques jours ma foi non mme la comtesse n’ est pas sortie de son domaine ",
"ah! elle restait dans le parc mais oui monsieur m. le comte allait presque tous les après-midi en voiture jusqu’ à le corvigny ou de le côté de la vallée mais mme la comtesse ne sortait pas de le parc ou des bois PROPN savait ce qu’ il voulait savoir indifférent à le ce que pourraient penser jérôme et sa femme il ne prit pas la peine de donner un prétexte à le cette étrange série de demandes sans rapport apparent les unes avec les autres ",
"il quitta le pavillon quelle que fût sa hâte d’ aller jusqu’ à le bout de son enquête il remit à le plus tard les investigations qu’ il voulait faire en dehors de le parc on eût dit qu’ il redoutait de se trouver en face de cette preuve dernière bien inutile cependant après toutes celles que le hasard lui avait fournies il retourna donc à le château puis quand ce fut l’ heure de le déjeuner il résolut d’ accepter cette rencontre inévitable avec elisabeth mais la femme de chambre le rejoignit à le salon et lui annonça que madame s’ excusait auprès de lui ",
"un peu souffrante elle demandait la permission de manger chez elle il comprit qu’ elle voulait le laisser entièrement libre refusant pour sa part de le supplier en faveur d’ une mère qu’ elle respectait et en fin de compte se soumettant d’ avance à les décisions de son mari il eut alors à le déjeuner seul sous les yeux de les gens qui le servaient la sensation profonde que sa vie était perdue et qu’ elisabeth et lui à le jour même de leur mariage devenaient par suite de circonstances dont ils n’ étaient ni l’ un ni l’ autre responsables des ennemis que rien à le monde ne pouvait plus rapprocher l’ un de l’ autre il n’ avait certes point de haine contre elle et ne lui reprochait pas le crime de sa mère mais inconsciemment il lui en voulait comme d’ une faute d’ être la fille de cette mère durant heures après le repas il resta enfermé dans la chambre de le portrait tragique entrevue qu’ il voulait avoir avec la meurtrière pour s’ emplir les yeux de l’ image maudite et pour donner à ses souvenirs une force nouvelle "
] | [
"ah je suis sûre que vous m’ aimez n’ est -il point vrai je ne sus que répondre d’ abord car avec un caractère tel que celui de PROPN il fallait bien peser ses paroles et que vous me plaignez ajouta -telle oh oui je vous plains m’ empressai -je de dire satisfait d’ échapper à sa première question ",
"il y a aussi des exceptions des élans prometteurs l’ autre jour alors que je me promenais tranquillement à le luxembourg avec gros-câlin enroulé autour de moi un monsieur m’ a regardé avec amitié et m’ a lancé: la protection de la nature il n’ y a rien de plus urgent j’ en ai des larmes à les yeux ce monsieur avait la légion d’ honneur à le titre amical j’ en rêve la nuit ",
"vous voyez un château situé à une hauteur prodigieuse et dont quelques parties ont résisté à la ruine eh bien c’ est PROPN qu’ est né saint bernard fondateur de les hospices de le grand et de le petit saint-bernard on vous montrera encore la chambre dans laquelle il a reçu le jour puis avant les souvenirs de nos temps il s’ en trouve des temps antiques au-dessus de le village sont des restes de bains romains où les soldats de césar venaient fortifier leurs membres dans des eaux sulfureuses et à le fond de le lac visible lorsque les eaux sont basses la pile d’ un pont commencé par ces conquérants qui l’ entreprirent on ne sait trop pourquoi et l’ abandonnèrent de même j’ aimerais fort menthon ",
"avec un accent difficile à le déterminer à la fois guttural et chantant —vous êtes le directeur de paris —en personne l’ arrivant regarde autour de lui d’ un œil favorablement impressionné —belle installation complimente -t-il —merci ",
"mais le murmure éteint mais le chant évanoui on écoutait encore alors marie sans rien dire allait se mettre à son piano et tout à le coup une brillante fusée de notes s’ élançait dans les airs comme le prélude d’ un feu d’ artifice alors les joueurs relégués dans des coins se mettaient à des tables et jouaient nodier n’ avait longtemps joué qu’ à la bataille c’ était son jeu de prédilection et il s’ y prétendait d’ une force supérieure enfin il avait fait une concession à le siècle et jouait à l’ écarté alors marie chantait des paroles d’ hugo de lamartine ou de moi mises en musique par elle ",
"PROPN se tut maître luc effrayé tâtonnait dans l’ obscurité tout à le coup sa main rencontra la tête velue de son chien dont les poils se hérissèrent à le ce contact il leva les yeux et vit ceux de ronds et démesurément ouverts briller dans l’ ombre comme charbons ardents —sainte vierge ",
"on réacclama l’ actrice mondaine on décréta que jamais ni le conservatoire ni la maison de molière n’ avait donné une pareille comédienne heureusement pour les femmes de théâtre que les femmes de le monde ne jouent pas la comédie on se promena dans les salons après la comédie prit un peu violemment le bras de la comédienne sans s’ inquiéter de la surprise de les voisines qui parlaient déjà des bottes de lieues fit -il beaucoup de chemin ce soir-la ",
"après quoi il n’ y a pas lieu de penser que vous vous trouviez jamais en rapports avec PROPN dit d’ un ton soucieux –mais c’ est que précisément il a manifesté le désir de revenir prendre de nos nouvelles PROPN s’ exclama avec un accent de vif mécontentement –voilà par exemple qui est fort ennuyeux tu ne peux le recevoir agnese je t’ ai fait part des raisons que j’ avais de le suspecter à le point de vue identité un autre motif plus grave encore doit t’ empêcher de l’ accueillir je te le dirai tout à l’ heure –en ce cas je ferai répondre que nous sommes sorties s’ il se présente ",
"que de fois j’ ai arpenté l’ étroit espace de ma chambre pensif triste découragé que de fois encore j’ eus la fiévreuse pensée de partir chez moi une force invincible m’ a toujours retenu et cette force venait d’ une bien petite considération j’ avais honte une freinte pitoyable et secrète de paraître sous des vêtements laïques que j’ avais depuis si longtemps perdu l’ habitude de porter on à le dit qu’ en france le ridicule tue un homme ",
"quant à le henriette elle s’ abandonnait à le son amour avec cette précieuse faculté de ne vivre que pour l’ heure présente avec cette insouciance pleine de sagesse privilège de les simples et de les ignorants le jour l’ inévitable jour ou ̀ elle serait séparée d’ armand eh bien il n’ y aurait plus à le monde de bonheur pour elle voilà tout! en attendant elle en jouissait éperdument de ce bonheur et il était tel que parfois cela lui semblait trop beau c’ était comme un objet d’ un grand prix qu’ on lui aurait mis dans la main mais dont elle eût ignoré l’ usage "
] |
vous n’ avez pas à le commencement de le siège voulu vous prévaloir de votre qualité d’ employé de le gouvernement pour éviter le service militaire et selon moi vous avez bien fait votre exemple était excellent et trop peu de nos collaborateurs l’ ont donné après vous je regrette beaucoup pour ma part que la nature de mes fonctions ne me permette pas en ce moment de servir mon pays autrement que par des travaux administratifs vous comprenez bien que mon autorité ne peut s’ exercer en aucune façon dans votre bataillon ce serait un conflit intolérable et vos supérieurs me le feraient très justement sentir en me priant de me mêler de mes affaires | [
"tout ce que je puis faire pour vous est de vous excuser comme employé de le temps que vous ne pourriez venir à le bureau je ne mentionnerai pas de cause précise je mettrai retenu à son bataillon allons cher monsieur à le revoir ne vous ennuyez pas trop aussi permettez -moi de vous le dire pourquoi n’ êtes -vous pas plus exact que ç a à l’ exercice vous un volontaire en quelque sorte? a bientôt donc monsieur duchatelet et il avait dû faire sa prison parmi une trentaine de punis pour fautes analogues à la sienne rester heures dans cette camaraderie bonhomme si l’on veut mais ennuyeuse turbulente bavarde buveuse et bêtasse à le possible subir la température en plein hiver de d’ un plafond extrêmement haut et celle d’ un poêle énorme qui ronflait nuit et jour entretenu du dehors par des geôliers que la pièce rendait trop complaisants sous ce rapport et sous les autres il dut même à le cette dernière circonstance de sa courte mais exaspérante incarcération un fort commencement de bronchite qui le retint à le lit pendant près d’ une semaine ",
"et il était ce matin-là précisément en train de penser à l’ un de ses amis intimes chirurgien-major à le bataillon qui venait de le soigner pour sa gorge non sans lui recommander la plus grande prudence et si possible une complète abstention ultérieure de service militaire lui offrant même tous les certificats possibles pour ce dernier cas il avait refusé en souriant l’ occasion d’ ainsi se soustraire à les grands devoirs assumés mais ce matin -la il pensait à le cette proposition d’ autant plus sérieusement que depuis quelques jours il était question de le versement dans les bataillons de marche d’ une certaine catégorie de gardes mariés son âge de ans semblait devoir l’ exempter encore cette fois mais il n’ y avait plus de temps à le perdre pour quelqu’un de dégoûté comme lui de découragé et de malade susceptible de passer impropre à le service non il n’ y avait plus de temps à le perdre ",
"il allait donc dès rentré en ville courir chez son ami le docteur emporter le fameux certificat l’ envoyer à son féroce capitaine et vive la liberte tout rasséréné par cet avenir qu’ il touchait de la main auprès de quelques camarades d’ ailleurs presque inconnus assis à les feux de bivouac échangeant avec eux des nouvelles de la nuit passée lâchant même quelques plaisanteries jusqu’ à des calembours pour laisser de le moins de lui un souvenir cordial et pas fier à ces chers compagnons d’ armes dont il devait bientôt se séparer il songeait comme en un gîte soudain un coup de tambour retentit il s’ agissait d’ une communication générale de l’ état-major à les bataillons officiers sous-officiers et gardes chaque compagnie était convoquée immédiatement à l’ effet d’ entendre son capitaine dans tel tel ou tel endroit selon le numéro de la compagnie de le bataillon ",
"la compagnie dont faisait partie pierre duchatelet devait s’ assembler sans armes auprès de la porte de le bastion entre les murs de les bureaux de l’ octroi pierre duchatelet se rendit là comme les autres l’ endroit était militaire vraiment avec ce pont-levis muni d’ une garde d’ honneur et protégé plus efficacement par grosses pièces de rempart et le nu de les murs le farouche de les visages par intervalles le canon de les forts voisins et celui guère plus lointain de l’ ennemi ajoutaient le positif de la guerre à l’ appareil puéril de cette garde bourgeoise et ouvriasse mal équilibrée dans la surcharge de son zèle à les emblèmes civiques et soldatesques comme tout à le paris le capitaine bedonnant rougeaud barbe poivre et sel une bonne voix d’ audience aigre et nette lut un décret reportant telles classes de sédentaires dans celles de marche un profond ennui se fit lisible dans des yeux assez nombreux ",
"même une voix tremblante de colère ou d’ autre chose s’ écria à les chuts plus décents qu’ indignés de l’ assistance a quoi bon maintenant que la trahison a tout gâté même ici à le paris même en république c’ est faire charcuter les gens pour rien le capitaine tira de sa poitrine un second papier qu’ il déploya gargarisa sa voix dans un: hem! qui le cambrait changea le parallèle impératif de ses jambes en un repos de défi à l’ ennemi sur le pied gauche le pied droit en avant battant comme une marseillaise sur l’ humidité noire des pavés et d’ un ton suraigu vibrant très ému de le reste proclama un appel de le commandant de le secteur à le patriotisme de tous les gardes de bonne volonté: que vos frères d’ armes disait la conclusion de cette pièce ne partent pas seuls la république compte qu’ une bonne escorte de volontaires accompagnera les hommes désignés pour aller combattre les derniers combats de la délivrance de très jeunes gens regardèrent leurs compagnons qui souriaient goguenardement ",
"le silence était glacial comme ce vent des derniers mois en r qui vient geler les haleines dans les barbes le capitaine avait remis ses papiers dans sa poitrine désappointé sans trop d’ étonnement sentiment traduit par un presque imperceptible mouvement d’ épaules pierre duchatelet tour à le tour pâle et rouge tout tremblant dit à le voix entrecoupée: pauvre patrie je m’ engage à les bataillons de marche on cria bravo ",
"c’ était un beau coup de théâtre ou d’ entre les plus jeunes gardes s’ écrièrent presque en chœur la main étendue en avant: nous aussi les bravos redoublèrent on entoura les volontaires leur serrant la main non sans un attendrissement trop visiblement gouailleur pour bien faire ce fut tout le bataillon de garde arrivait le cérémonial de la relevée puis de le départ s’ opéra dans l’ ordre accoutumé l’on reprit le chemin de le lieu de réunion de le bataillon à le son d’ une polka jouée plus allègrement que d’ ordinaire par la fanfare ",
"à le bout d’ un quart d’ heure de marche accélérée l’on rompit les rangs et les cafés de le voisinage s’ emplirent de conversations relatives à l’ incident de tout à l’ heure on n’ est pas plus bête dit un lieutenant bel homme blond qui battait son absinthe rentré chez lui après avoir embrassé sa femme petite brune un peu zézayante à l’ embonpoint naissant dont les yeux gris disaient une malice crue sans fiel pierre sous prétexte de fatigue passa à le salon et s’ y étendit à le long d’ un canapé méditant sur ce qu’ il venait de faire il y avait quelques instants un médaillon de cire un peu plus grand qu’ une pièce de sous précieusement encadré sous verre pendait à le mur à la portée de sa main ",
"il prit le délicat objet et le considéra longuement le visage de sa femme était de profil la ligne de le front petit du nez un peu retroussé la bouche rouge nette le teint haut sans exagération et l’ œil bien fait sous le sourcil bien arqué lui entraient dedans en même temps que les jours d’ une cour assez longue correspondance innocente et confidences naïves sous la surveillance de les bonnes gens de beaux-parents passaient dans sa mémoire obscurcissant la chère image d’ un brouillard de pleurs à le cou frêle encore flambait une cravate ponceau dont le gros nœud se renflait sur le haut d’ une robe noire toute simple coupée par le cadre à la tombée de les épaules le cadre d’ ébène neutralisait un peu les teintes trop ambrées à le dessein de la cire et restituait à l’ image la pâleur chaude de l’ original "
] | [
"chacun sa préférence la mienne c’ est le filet: tu t’ amènes tout à la douce tu tends tu rabats les lapins tu les récoltes et en route j’ aime bien de voyager je vas te dire; un jour icite le lendemain ailleurs n’ est sûrement pas moi qui ferais tort à un copain! ",
"d’ abord je ne m’ en soucie point et puis elle a beau dire elle ne s’ en consolerait pas elle parlait de donner ses clefs quelle plaisanterie le chagrin l’ aurait bientôt tuée quelle que fût sa bru elle l’ opprimerait ou se plaindrait qu’ on l’ opprime ce seraient des reproches des aigreurs des querelles ",
"la valse roulait impétueuse hortense les joues enflammées la tête en arrière semait sur le parquet les fleurs qui pleuvaient de sa coiffure elle était tout échevelée ceinte à la taille par un bras nerveux elle se penchait sur cet appui comme si elle eût cherché un lit pour s’ y renverser semblable à la vierge violée qui ne se débat plus dans la lutte mais qui s’ étend sous la pâmoison ce tableau aurait pu rappeler à le dorsay minutes de sa vie et de celle d’ hortense: minutes rapides solennelles brûlantes où il n’ y avait ni valse ni musique ni bal ni univers sinon eux ce souvenir aurait pu revenir rien ne revint ",
"vous diriez qu’ elles devinent les dangereuses impressions qu’ elles soulèvent à le fond de notre être lorsque leur petite bouche brûlante murmure à le nos oreilles émues ces intimes détails d’ actes et de pensées hardis dont la connaissance en vérité ne m’ a jamais paru rentrer beaucoup dans l’ exercice de nos fonctions maintes fois j’ ai été forcé d’ en arrêter quelques-unes dans ce roman sensuel de leurs molles rêveries pourtant mon ami ajouta -t-il j’ ai vécu sans tache mais je ne voudrais pas recommencer la vie à ce prix ces paroles ont affermi mes résolutions et j’ ai préféré être un bon citoyen plutôt qu’ un mauvais prêtre non pas seulement dans l’ opinion publique mais mauvais prêtre surtout dans ma propre opinion ma décision fut donc bien prise ",
"après mois ce couple si gracieux si touchant si digne d' envie quand le baron walter lui demandait sa bénédiction eût fait pitié angèle triste fière dans ses désillusions cachant ses blessures et ne laissant pas paraître de repentir pour un mariage qu' elle avait voulu en était arrivée à le craindre pour la raison de gérard tant elle trouvait d' agitation de fièvre continue dans celui-ci le musicien pliait sous le remords il avait honte de lui et en même temps il se sentait attiré fasciné par cette fortune dont il n' osait se séparer il avait résolu de la doubler en peu de temps par des spéculations s' imaginant qu' il aurait la conscience plus libre s' il rendait le million intact tout en l' ayant préalablement utilisé pour s' enrichir PROPN ",
"le dernier appel guerrier venait d’ expirer à le peine lorsque la porte de le château s’ ouvrit et que phinard parut non point comme on s’ y attendait monté sur son cheval de guerre et portant sa lance de bataille mais à le pied le corps vêtu d’ un sac les cheveux couverts de cendres pieds nus et la corde à le cou; derrière lui marchaient montés sur magnifiques chevaux la princesse de dijon portant son manteau et sa couronne et le digne évêque de noyon revêtu de ses habits épiscopaux puis enfin derrière la princesse et l’ évêque toute la garnison couverte de ses armes défensives mais sans casque et sans épée l’ étrange cortège entra ainsi dans la lice et phinard montant les degrés de l’ estrade vint s’ agenouiller devant le roi alors chacun fit silence pour entendre ce qu’ il allait dire dit phinard vous voyez à le vos genoux un grand pécheur que la grâce a touché et qui a mérité la mort mais qui supplie votre majesté de lui accorder la vie pour qu’ il puisse pleurer ses fautes et en obtenir le pardon de dieu ",
"ces paroles nonobstant la douteuse expression qu’ elles pouvaient avoir dans la bouche d’ un brigand rappelèrent complètement les idées de notre héroïne elle prit une attitude moins timide et regarda ses armes avec satisfaction elle plaça son poignard dans l’ endroit déjà nommé dont les gonflements auraient pu donner à le grand de les inspirations très généreuses s’ il eût connu la cause de ce petit jeu de poitrine elle portait un habit très large dont la taille paraissait embrasser un volume moins fluet et moins délicat quand le brigand lui pressa la main par manière de réconciliation elle sentit un certain tressaillement causé partie par la crainte partie par la dissidence de sexe ",
"les gens de la ferme ne riaient plus et coqueluche criait bravo! c’ est très-bien lui dis -je à le mon tour c’ est très-bien! courage pas-de-chance il fit ou pas encore mais il perdit l’ équilibre et tomba ",
"lorsqu’ il veut étudier un corps gaz liquide ou solide le savant est obligé d’ en faire l’ analyse c’est-à-dire de séparer les éléments combinés qui constituent ce corps de les étudier l’ un après l’ autre après quoi il peut faire la synthèse c’est-à-dire la reconstitution exacte de le corps avec des éléments connus qu’ on nous passe cette comparaison mais elle nous paraît assez juste un événement dramatique pour être compris doit être étudié dans ses divers éléments nous serons donc obligé de prendre l’ un après l’ autre les épisodes qui concoururent qui aboutirent tous fatalement à le cette journée de le er février bien que venus de sources différentes ",
"il se laissa conduire à le régiment sans révolte ni regret d’ abord la vie lui sembla facile et douce habitué à le coucher le plus souvent à la belle étoile à le manger à la fortune de le chemin à le grelotter l’ hiver sous des haillons troués à le marcher tout le jour le ventre creux les jambes molles il pensa regardant le ciel d’ automne la terre nue les arbres défeuillés et luisants qu’ en parlant de sa chance on faisait allusion à son passé de misère à le ce présent de repos il s’ étonnait d’ entendre ses camarades se plaindre et parlait peu sachant très peu de mots l’ hiver fut rude l’ exercice achevé il contemplait les toits ouatés de neige les oiseaux qui dans les gouttières piquaient la glace pour se désaltérer les cheminées d’ où la fumée montait droite et légère songeant je suis à l’ abri moi! j’ ai un lit! dans la chambrée le poêle ronfle je suis bien mais lorsque avec le printemps revenu les premiers bourgeons pointèrent à le bout de les branches lorsqu’ il revit le soleil le ciel clair et les matinées lumineuses un étrange malaise s’ empara"
] |
la bonne ville de guérande en tout temps est très calme sans commerce ou à le peu près mais l' été c' est une ville tout à le fait morte les vieilles familles nobles qui ont continué de l' habiter la quittant à le cette époque pour la campagne ou la mer nous avons commencé par l' église n' est -il pas tout naturel lorsqu' on parcourt ville et village de faire la première à le bon dieu l' église autrefois collégiale est fort belle | [
"on y voit dans une chapelle de bas côté à le moitié souterraine un tombeau renfermant les cendres d' un seigneur de carné de la touche et de sa femme ils sont là représentés de grandeur naturelle et sculptés dans un granit sur lequel le temps n' a pas de prise elle dans sa robe de grands atours lui vêtu d' une armure car après avoir été premier maître d' hôtel de françois duc de PROPN il fut ensuite attaché à le service de sa fille la duchesse anne en qualité de chevalier d' honneur quelques tableaux nous ont encore intéressés puis nous sommes montés dans le clocher réparé dans le style de l' époque et d' où la vue s' étend fort loin en sortant de cette belle église nous avons aussi remarqué dans un parfait état de conservation à le droite de le grand portail l' ambon ou chaire extérieure de le haut de laquelle le clergé dont le pouvoir temporel était alors aussi étendu que le pouvoir spirituel faisait entendre la parole sainte ou lançait des monitoires à la foule réunie ",
"cette église garde encore un précieux souvenir elle fut le lieu choisi pour signer en présence de hauts et puissants personnages le célèbre traité de guérande dont je viens de parler ce traité termina la guerre civile dont la bretagne était déchirée depuis la mort de jean par suites des prétentions de charles de blois et de jean de PROPN à sa succession nous avons également visité la chapelle dédiée par ce dernier à le notre-dame-la-blanche une plaque de marbre gravée d' or rappelle ce fait ",
"en face une madone indique l' époque à le laquelle cette chapelle a été rendue à le culte après la révolution et restaurée par les soins de le maire comte de pélan on nous a raconté quelques légendes intéressantes pendant que nous parcourions les rues désertes de la ville où vraiment nous nous promenions un peu comme dans le palais de la belle à le bois dormant sans rencontrer personne bref je trouve guérande beaucoup plus peuplé de ses morts que de ses vivants beaucoup plus animé par les souvenirs de le passé que par les événements de le présent nous déjeunons en déclarant le pain de guérande le meilleur de le monde et puis fouette cocher nous mettons pied à le terre pour visiter l' église de saillé; ",
"mais nous n' y avons pas vu comme maman à son premier voyage une belle noce dans tout le pittoresque et la vérité de le costume national non tout s' en va les vieilles coutumes et les vieilles traditions les paludiers actuels oubliant leur origine saxonne et les habitudes que leurs pères avaient maintenues pendant des siècles ont francisé leurs modes adieu les larges braies et les guêtres blanches les culottes bouffantes et les gilets étagés les chapeaux et les souliers à le boucles d' argent ",
"la blouse et la casquette sont en train de tout niveler sous leur forme démocratique et c' est toujours très mal à le présent de renier ainsi le passé mais revenons à l' église que nous n' avons point examinée rien n' y retient rien n' y charme le regard les murs sont nus l' autel à le peine fleuri et le bon dieu y est bien mal logé ainsi que dans toutes les pauvres églises de campagne là encore pendant sa vie notre-seigneur continue ses leçons d' humilite ",
"il ne vint jamais à la recherche de la richesse et de le luxe non ce qu' il demandait alors comme aujourd'hui c' est l' ample moisson de les cœurs sur le dernier pilier presqu' à la sortie de l' église nous avons cependant remarqué un grand tableau aussi affreux qu' ancien représentant d' après l' historien de bretagne d' argentré le mariage en 3es noces de le duc PROPN le vaillant avec jeanne de navarre l' an l' inscription de le tableau fait encore connaître qu' en deuxièmes noces ce prince breton avait épousé une jeanne de hollande et en 1res noces PROPN fille d' PROPN roi d' angleterre nous reprenons notre course; à une demi-lieue de le bourg de batz à le milieu de les salines qui répandent les émanations les plus exquises de la violette il nous vient par instants des bouffées d' une odeur âcre qui sent le brûlé ",
"les plus clairvoyants croient apercevoir un gros nuage de fumée s' élever de le bourg de batz mais n' est -ce pas plutôt l' effet de les brumes de midi qui par les jours de chaleur enveloppent d' un voile si épais l' horizon? et ces senteurs désagréables ne proviennent -elles pas des champs d' oignons qu' on récolte en ce moment et qui longent la route de les côtés cette plante potagère l' oignon est à l' heure actuelle l' un de les grands produits de ce pays-ci; et lorsqu' on rencontre par hasard ces caravanes devenues si rares de paludiers conduisant de grandes mules chargées de hauts paniers il ne faut pas s' imaginer que ces paniers contiennent de le sel ou de la sardine comme autrefois ils sont remplis d' oignons qu' on va échanger tout à le fond de les campagnes contre de le blé noir jadis l' exploitation de le sel enrichissait toute cette contrée devenue très pauvre depuis que les sels de mine ont remplacé les sels marins ",
"nous nous sommes laissé dire qu' un œillet qui valait fr. à le temps prospère s' offre à le présent pour francs c' est à n' y pas croire; aussi beaucoup de salines sont -elles abandonnées on n' aperçoit plus ces blancs monticules à le perte de vue comme les tentes d' un immense camp mais et épars quelques tas de sel coupés à de longs intervalles par une haute montagne de terre grise rappelant les tumulus si nombreux encore dans le morbihan ",
"cette montagne n' est point un sarcophage recouvrant l' urne de les cendres et les armes de le guerrier non elle renferme tout prosaïquement la récolte de ou années de sel que le propriétaire ne peut vendre et qu' il recouvre de terre pour sa conservation donc tous ces braves habitants échelonnés depuis saillé jusqu' à le croisic en passant par batz en sont réduits pour vivre à le planter de l' oignon pêcher de la sardine et exploiter les baigneurs de bonne volonté le nuage entrevu n' était point une illusion mais une triste réalite l' incendie dévore une maison à le bourg de batz "
] | [
"il revient minutes plus tard suivi d’ un vieil homme à les cheveux blancs qui baise la main de marie et lui adresse des paroles de bienvenue dans un français châtié ils montent dans son taxi et roulent vers bucarest ils traversent la ville vide et silencieuse dans la lumière de l’ aube voici la place a eu lieu la révolution dit le chauffeur elle ouvre de grands yeux ",
"il faut nous séparer pas encore allons prier ensemble que la tombe de notre mère soit témoin de nos adieux paolo ne put résister à le ce désir de sa sœur ils continuèrent à le cheminer ensemble et se trouvèrent bientôt devant la demeure de les morts quelques moments après on eût pu les voir entrelacés et priant ensemble les ténèbres ont entièrement disparu la clarté de le jour les remplace ",
"en voyant circuler dans l' avenue ce quadragénaire bien conservé alerte comme un chat maigre et jouissant d' une belle aisance elle ne put s' empêcher de remarquer que cet ancien magistrat avait l' étoffe d' un mari très présentable .pareille à une imperceptible graine cette idée s' enfonça dans le cerveau chimérique d' chauffée par un désir de femme mûre et lasse d' un long célibat la semence germa peu à le peu se développa et poussa des racines tenaces comme chiendent tout en s' attifant devant son armoire à le glace l' ex-modiste pensait involontairement à son voisin de chanteraine et se plaisait à le bâtir d' aventureux châteaux en espagne homme encore vert devait s' ennuyer de sa solitude et songer à se remarier il était divorcé père de enfants et ces cas rédhibitoires le rendraient sans doute plus coulant sur le choix d' une seconde femme pourquoi ne se mettrait -elle pas sur les rangs ",
"pylade tourna immédiatement à le caleb richomme partagea cet élan sans se contraindre heureux en lui-même de montrer à le fournisseaux qu’ il était toujours pour lui le patron de les anciens jours et de plus l’ ami dont l’ affection s’ était accrue par l’ absence un bon déjeuner ayant été commandé et servi richomme indiqua à le fournisseaux la place qu’ il devait prendre le courage manqua à le fournisseaux il n’ osait pas accepter tant d’ honneur ",
"était -ce une pitié de le seigneur une grâce d’ en haut une miséricorde divine?non c’ était le dernier rayon de soleil à le milieu de les répétitions PROPN eut une indisposition de jours et fut obligée de rester chez elle et de garder le lit.ce fut PROPN qu’ elle apprit comme un bruit de théâtre car aucune lettre ne lui avait été écrite aucun avis ne lui avait été donné que le rôle de la marâtre lui était retiré et qu’ il allait être joué par une autre que par elle .son chagrin fut cruel; cette fois sa dignité d’ artiste était écrasée PROPN pressé d’ être joué laissa faire .comme dédommagement on offrit à le dorval quelques représentations de marie-jeanne elle accepta il fallait bien vivre jusqu’ à le moment où l’on mourrait ",
"et il devait amener tout cela à le studio pas loin d’ ailleurs chantait la femme à la radio et mon dieu il n’ arrivait pas à se rappeler la suite il aurait bien voulu la retrouver et devancer cette chanson à le seule fin de pouvoir éteindre la radio mais sa mémoire ne se déclenchait pas et pourtant il le savait il avait chanté cette chanson il l’ avait connue par cœur enfin il n’ avait plus ans il n’ était pas de le style à le rester coincé sur un trottoir à le cause de les paroles d’ un vieux blues alors qu’ il avait rendez -vous pour un contrat important et que le retard était quand même mal considéré encore en tout cas pour les seconds rôles –dans cette bonne ville d’ hollywood ",
"pas comme tu le dis tu es plus fort que nous mais je m’ en doutais tu as raison c’ est de janet que ç a vient mais y a rien à le faire quoi sous la lèvre de jaume on voit une dent toute jaune elle disparaît il faut le tuer dit -il ",
"mais je le répète .je considère qu’ il est de mon devoir de ne rien cacher de notre passé à le vos yeux afin d’ éviter toute surprise dans l’ avenir aussi bien que toute équivoque –parlez monsieur dit pierre desroches –vous me croyez veuf reprit m. richon il n’ en est rien je suis simplement séparé de ma femme depuis bientôt ans ",
"le monde la société les causes saintes mais on m' a élevé comme si je devais être un baron de le temps de saint louis on m' a armé tout juste pour défendre un saint sépulcre ou une bannière et je m' aperçois qu' il n' y a plus l' ombre de l' un ni de l' autre qu' est -ce que je vais faire sous un régime que j' ai appris à le exécrer parmi des gens que l'on m' a signalés comme ennemis? à le ce que je vois rien ne se passe comme si dieu gouvernait ",
"pourtant le système migratoire doit comme pourcp déterminer le lieu et la date d’ apparition decn les périodes d’ apparition coïncident avec le passage dect de la zone à la zone c’ est donc sur le chemin migratoire dect de la zone à la zone ou dans les limites de la zone que les croisementsct pourront intervenir on sait chassé parcv de son territoire de naissance migre dans un périmètre limité et établit de préférence sa niche dans une zone humide non marécageuse a partir de la localisation a donnée parhayes et des équations aérodynamiques sur d nous avons déterminé le périmètre limite de la migrationcp "
] |
ce rêve me vient souvent et c’ est un horrible rêve sur la grand’route le regard que frank perceval avait jeté sur le portrait de sa sœur était si douloureux ses dernières paroles étaient empreintes d’ une tristesse si profonde que PROPN garda un silence embarrassé craignant d’ avoir involontairement ravivé de cuisants souvenirs il ne se trompait pas sa question venait de rouvrir une blessure cruelle PROPN lui tendit la main et reprit –vous êtes mon seul ami | [
"elle était jeune et belle et heureuse approchez -vous de moi plus près encore je veux vous dire pourquoi est morte ma sœur harriet il s’ arrêta et parut un instant absorbé dans ses souvenirs –c’ est un récit étrange poursuivit -il et tout plein d’ aventures qui sembleraient être de le domaine de l’ imagination ",
"tout y est vrai pourtant parfois je voudrais douter mais mon doute se brise conte le marbre d’ une tombe c’ était il y a ans harriet recherchée en mariage par qu’ elle aimait voulut passer la fin de la saison auprès de notre mère et nous partîmes pour l’ écosse dans les premiers jours de juillet ",
"harriet était une noble enfant nous nous aimions tous plus encore que ne s’ aiment un frère et une sœur dans la vie commune aussi le voyage fût -il charmant nous causions de nos amours de lord de le temps passait vite et nous n’ avions garde de maudire les mauvais chemins de les comtés de le nord nous franchîmes la frontière ",
"il faisait un temps magnifique et lorsque nous entrâmes dans annan heures de le soir sonnaient à le clocher de la vieille église –allons jusqu’ à le lochmaben me dit harriet –allons jusqu’ à le lochmaben répondis -je nous demanderons à le coucher à le m.mac-farlane l’ oncle de mon ami les chevaux de notre chaise furent changés et nous nous remîmes en route conduits par un postillon écossais ",
"d’ annan à le lochmaben vous savez cela mieux que moi stephen puisque c’ est votre lieu de naissance la route passe incessamment à le travers de paysages admirables nous regardions ma sœur et moi charmés de minute en minute par des aspects nouveaux sombres gracieux ou grandioses à lesquels la blanche lumière de la lune prêtait de fantastiques séductions mais nous avancions lentement parce que les bonnes routes sont rares dans ces contrées pittoresques ma montre disait minuit que nous étions encore à le plusieurs lieues de lochmaben PROPN s’ applaudissait de ce retard qui prolongeait les plaisirs de cette belle nuit ",
"pauvre sœur cette nuit vit son dernier sourire je venais de replacer ma montre dans mon gousset lorsque notre chaise heurta violemment contre un objet placé en travers de la route elle surmonta ce premier obstacle grâce à l’ élan de les chevaux mais ce fut pour retomber lourdement dans une tranchée qui à le pas plus loin coupait la largeur de le chemin ni harriet ni moi ne fûmes blessés ",
"le postillon défila d’ assez bonne grâce une kyrielle de jurons écossais et maudit les agents-voyers de le gouvernement qui sous prétexte de réparer les routes creusent de véritables pièges où viennent se prendre les pauvres voyageurs cette tranchée était en effet bien réellement un piège mais elle n’ avait point été créée par la main de les agents de le gouvernement quant à le premier obstacle qui avait commencé le désarroi de notre équipage c’ était tout bonnement un tronc d’ arbre jeté à le dessein en travers de le chemin nous descendîmes ",
"je fis asseoir sur le gazon harriet effrayée et je voulus visiter la chaise à le mon avis elle aurait pu marcher encore néanmoins le postillon écossais nous déclara que continuer notre voyage ce serait exposer gratuitement notre vie je n’ avais nulle raison de me défier de cet homme je le crus ",
"les nuits sont fraîches de l’ autre côté de le solway lorsque je revins vers harriet elle commença à le trembler de froid –où passerons -nous la nuit frank me demanda -t-elle je renvoyai la question à le notre postillon qui me répondit il y a bien le château de le laird de l’ autre côté de la montée votre honneur "
] | [
"il était officier porte-drapeau dans le régiment de navarre tu as vu son brevet à la maison enfin regarde laurence dis moi si ces libertat trouveront à le toulon avec tout leur argent une gendresse qui leur ferait plus d’ honneur et lui un plus joli brin de femme et comme les sœurs descendues de la charrette arrivaient à le portée de la voix l’ excellent homme s’ interrompit de sa besogne d’ élagueur qu’ il avait reprise tout en discutant pour leur crier: salut les enfants vous êtes les bienvenues nous commencions à le trouver qu’ il fait faim et encore plus soif ",
"yves alors d’ un geste de bras dans le vent et la pluie appelle une espèce de petit sarcophage en bois blanc qui sautillait près de nous sur la mer mené à la godille par enfants jaunes tout nus sous l’ averse la chose s’ approche je m’ élance dessus; puis par une petite trappe en forme de ratière que m’ ouvre l’ un de les godilleurs je me glisse et m’ étends tout de mon long sur une natte dans ce que l’on appelle la cabine d’ un sampan j’ ai juste la place de mon corps couché dans ce cercueil flottant qui est d’ ailleurs d’ une propreté minutieuse d’ une blancheur de sapin neuf je suis bien abrité de la pluie qui tambourine sur mon couvercle et me voilà en route pour la ville naviguant à le plat ventre dans cette boîte ",
"d’ abord le filet mobile sur mètres de hauteur pour laisser passer les bâtiments de surface il est ouvert en permanence —aucun sous-marin ne pourrait se glisser? coupa —impossible on le verrait et jusqu’ à le fond le filet est fixe arrimé à le fond et à les rives ",
"situé sur le bord de la mer rouge et qui offrit à le kosrou de le mener jusqu’ en cet endroit d’ où il pourrait facilement gagner médine l’ autre qui descendait vers le golfe persique pendant que s’ effectuaient les préparatifs de le départ kosrou se prit à le réfléchir froidement sur sa situation et s’ examina en conscience cette princesse de kandâhar se dit -il est -elle réellement aussi belle que je me le suis imaginé jusqu’ à le cette heure ce qui est hors de doute c’ est que je l’ aime infiniment moins; ",
"j’ emporte cette fleur que vous aimez elle me parlera de vous quand je serai loin une dernière fois encore ils s’ embrassèrent; puis conduit par mme de noves PROPN gagna l’ issue par laquelle il devait se retirer arrivé là il lui prit la main et la baisant: –je vous dois tout lui dit -il soyez bénie ",
"ne pouvait -il donc sans crime la revoir une fois la tenir avec respect dans ses mains la considérer un moment et la remettre ensuite à sa place cette curiosité serait -elle donc si coupable la main pieuse d’ un fils ne pouvait -elle se poser sur les restes d’ un père qu’ elle avait enseveli PROPN et que devient la dépouille mortelle de l’ homme après ans d’ intervalle? quelques ossements épars dans un peu de poussière la cendre glorieuse d’ alexandre le grand dit hamlet sert peut-être aujourd’hui à le boucher le trou d’ une futaille que sera -t-il advenu dans ans de cette tombe de ce village et de ce cimetière ",
"a l’ autre extrémité de le port une longue rue commençait large comme une avenue bordée d’ arbres des platanes et qui montait jérémie la remonta jusqu’ à le ce qu’ il aperçoive la propriété et à le fond la maison il voulait la voir de près il ne repartait jamais sans s’ en être approché il faisait même plus que s’ en approcher il rôdait autour ",
"quelle ivresse de vivre sur cette eau mouvante jamais épuisée jamais fidèle jamais désespérée qu’ est la vie d’ un autre quant à l’ antinomie de l’ art et de l’ amour elle n’ est sans doute qu’ un cas particulier d’ une antinomie universelle si on veut faire les choses profondément on ne peut pas à la fois– par exemple en ce qui me concerne– créer se cultiver chasser l’ aventure chasser la gloire et aimer il y a toujours une de ces activités qui est trahie ce n’ est pas le lien de le sang qui parle en moi quand je l’ aime ou plutôt ce n’ est pas seulement le lien de le sang à le lui seul un tel lien ne pourrait me suffire la nature m’ a donné cet enfant mais dans des conditions telles que j’ aurais pu le refuser si j’ avais voulu comme j’ ai refusé ",
"je dois vous détromper ou en toute sincérité il faut que vous me communiquiez vos répugnances il a un caractère élevé de la fortune il est noble interrompit sèchement m. clavier vous n' avez donc pas lu mon testament aucun motif ne m' y obligeait —vous y auriez vu maurice que mon dernier soupir est la dernière expression de ma colère contre la race maudite d' où sort monsieur de calvaincourt dans ce testament je me suis dépouillé de tous mes biens en faveur de mademoiselle de PROPN ",
"un trou noir apparut le docteur s’ y glissa descendant par une échelle PROPN se pencha une forte odeur de médicaments le frappa l’ autre remontait "
] |
il y avait des années que cela durait l’ homme à la redingote entrait enlevait son haut-de-forme hésitait toujours un peu où le mettre puis de façon invariable l’ accrochait à le portemanteau de droite relevait les pans noirs de son vêtement et soufflait légèrement il s’ asseyait à la table de coin plissait sa vieille peau brune autour de les yeux passait dans ses moustaches roussies de tabac la pulpe caillée de ses doigts courts et boudinés puis commandait un bock d’ une voix très discrète il s’ inclinait cérémonieux vers la patronne qui quittait le comptoir et venait lui faire un bout de causette ils étaient gens de même âge tous sous les armes longtemps portées de métiers différents sa redingote à le lui le col dur et la cravate blanche les souliers à le élastique c’ étaient les répliques de les frisettes qu’ elle arborait de ce fard maintenant en équilibre sur les joues toutes ridées et des dentelles noires de le corsage sous lesquelles on apercevait un dessous de couleur et le bord d’ une chemise blanche | [
"à le heures et demie à les hirondelles il y avait rarement des clients et ces dames bâillaient regardaient des illustrés ou faisaient de petits travaux de couture mais c’ était la coutume de ne pas se précipiter sur l’ homme à la redingote il avait d’ abord sa conversation avec madame cela durait ou minutes puis il leur souriait et elles se groupaient toutes autour de lui ",
"elles étaient six: suzanne lulu mado hermine andrée et paule toutes plutôt grasses sauf cette grande bringue d’ hermine elles portaient des chemises de couleur et des bas noirs les seins chahutaient là-dedans sauf toujours chez hermine avec son soutien-gorge rose pour se distinguer l’ estaminet tout en glaces à le biseaux une à le fond fêlée un client brindezingue décorée avec des glycines qui utilisaient la cassure s’ ouvrait à le gauche sur le salon rouge par une porte à le tenture de velours passé vert et or ",
"le salon rouge c’ était le lieu de triage de les clients sur le chemin de les chambres il entendait parfois des chansonset de les rires mais plus tard à les lumières eté comme hiver on n’ allumait que vers heures et demie heures à l’ heure où arrivait l’ homme à la redingote c’ était tout le bout de le monde s’ il y avait là quelque part un consommateur généralement un type en casquette un livreur d’ eaux minérales un facteur ",
"les hirondelles n’ étaient pas un café plus cher qu’ un autre ou à le peine alors il y régnait une espèce de calme provincial quand la boîte à le musique ne jouait pas petite brunette à les yeux doux on ne se serait jamais cru à le pas de la république pourtant l’ homme à la redingote sortait de le métro quelqu’un une fois l’ avait vu il avait traversé la place précipitamment évité l’ omnibus de justesse et gagné la petite rue parallèle à le boulevard en moins de rien ",
"sur le seuil il se retournait comme s’ il avait craint d’ être suivi cela depuis des années et pourtant le cœur lui battait toujours pour ce qu’ il faisait de mal! il montait fois par an à le premier il ne devait pas être riche ",
"et puis mme tavernier la patronne estimait beaucoup ce client-là rapport à la causette il avait des façons à le lui de l’ éducation bien qu’ il fût difficile à le situer son métier son milieu il était trop attentif pour être un homme de le monde peut-être un avoué il parlait parfois en latin il devait habiter de le côté de les batignolles à le ce qu’ il avait laissé échapper une fois mais on n’ allait pas avoir l’ air de lui tirer les vers de le nez ",
"quand il regardait les femmes on se rendait compte qu’ il n’ avait pas l’ âge qu’ il portait on lui aurait donné ans passés il n’ était pas grand à le poliment parler bouffi à le visage avec de la peau qui pendait à le cou le teint pas net ",
"les sourcils épais la moustache en chat il ramenait des cheveux encore noirs sur une calvitie presque totale ce n’ était pas qu’ il fût vraiment très gras mais il faisait engoncé et on le sentait mal à l’ aise pour se tourner sur ses jambes courtes comme il avait encore de la prestesse on ne se rendait peut-être pas compte qu’ il était mal fait ",
"et d’ ailleurs il n’ était peut-être pas mal fait alors l’ important chez lui ce n’ était pas mais une espèce de grande tristesse qui ne le quittait pas quand il riait quand il pelotait les serveuses c’ était toujours à la dérobée et on eût dit qu’ il s’ en excusait bien qu’ il n’ y eût pas de quoi sa voix était assez profonde et grasseyante "
] | [
"comme si même là nous avions peur d’ être seuls PROPN n’ avait plus peur d’ être seul il ne l’ était jamais les souvenirs d’ éthiopie grouillaient en lui dans les marches qui le menaient sur les sentiers de l’ arrière-pays il entendait les sabots de les cavaliers de frédéricii ",
"je souhaitais que le marchand qui se tenait le plus souvent dans son arrière-boutique tarde à le répondre à le carillon pour respirer le parfum unique inimitable parmi les reflets et les chatoiements on était à les antipodes de l’ épaisse et grossière nécessité qui avait sur le trottoir d’ en face son antre une inquiétude imperceptible pourtant se glissait dans le plaisir délicat qu’ on trouvait à se sentir enveloppé de lueurs et c’ était celle générique qui accompagnait la moindre velléité de se soustraire à la mainmise sur nous de la vieille misère de la fatalité chronique de le passé de la réalité. rien dans la personne de le marchand ne laissait soupçonner qu’ il fut perméable à l’ odeur capiteuse à les extravagances à les folies qu’ elle suggérait il portait la longue blouse grise de le petit négoce observait la courtoisie professionnelle qu’ on ne trouvait guère dans le secteur de l’ alimentation ",
"qu’ il était loin l’ époux empressé plus amant qu’ époux pensait -elle et c’ était vrai car il avait oublié sa femme comme on oublie une maîtresse tout à le coup un point noir se détacha sur la blancheur de la route gabrielle se souleva et regarda de tous ses yeux ce n’ était pas un carrosse c’ était un homme à le cheval qui gravissait à le bride abattue la rampe de le château à le peine dans l’ obscurité croissante distinguait -on le cheval de le cavalier ",
"avez -vous besoin de moi lucile oui j’ ai une course à le faire et je ne voudrais pas déranger pacifique de son savonnage voulez -vous m’ accompagner avec plaisir ma cousine avec le plus grand plaisir allez mettre votre chapeau je serai prêt quand vous redescendrez il se hâta de ranger ses cahiers et ses livres car il avait de l’ ordre et tenait à le ce que chaque chose fût à sa place ",
"mais le lieutenant percy et son second le garde-chiourme john ne dormaient pas assis à le distance respectueuse de cette vermine humaine comme ils disaient ils causaient à le voix basse –oui john mon ami il y a livres à le gagner à le bord de ce bois pour moi pour vous disait le lieutenant percy –comment cela –écoutez-moi avez -vous remarqué que lorsque nous nous sommes arrêtés à le perth pour y prendre le condamné qui ne peut pas marcher le geôlier de la prison m’ a remis une petite boîte de fer-blanc? ",
"non-seulement le ciel lui était fermé non-seulement en dépit de la fameuse sentence de le temple de delphes il lui était défendu de se connaître PROPN sous peine de boire la ciguë mais il ignorait ce que c’ était que lutter à le outrance contre ses instincts déréglés il redoutait peut-être de mieux faire que les immortels et de passer pour un impie en se donnant pour un sage n’ exigeons donc pas des anciens l’ impossible en leur demandant le sublime et la perfection dans l’ idéal mais si cet idéal n’ est pas toujours très-élevé sous quelles formes exquises n’ ont -ils pas exprimé ce qu’ ils avaient conçu comme ils excellent à le peindre les vertus instinctives de le cœur humain l’ amitié la piété filiale l’ amour de la patrie qui les a mieux représent ",
"l’ estomac est l’ ennemi direct de le cœur et de l’ esprit; chacun faisant trêve à les rancunes ou à les préoccupations satisfaisait à le plus vite la bête humaine à le deuxième service la fringale apaisée les poses s’ alanguirent –et l’on parla et ce que l’on disait –toujours avait trait à la peinture c’ était des potins d’ atelier de virulentes critiques sur les rivaux de le maître le maître en cet endroit avait nom anatole ",
"PROPN venait d’ achever le dernier vers et ses doigts légers effleurant les cordes de la viole en tiraient un accord prolongé quand un choc subit imprimé à la barque dans laquelle se trouvait PROPN lui fit perdre l’ équilibre et avant qu’ il fût possible de lui porter secours le léger canot chavira entraînant dans la senne les rameurs et l’ infortunée jeune femme poussa un cri terrible et sans calculer le danger sans songer que sous l’ eau couverte de barques il lui serait impossible de retrouver aléna il se précipita dans le fleuve en prononçant le nom de celle qu’ il chérissait d’ une si profonde tendresse cette catastrophe arracha à les promeneurs une clameur d’ épouvante mais ce premier drame ne fut que le prélude d’ une scène dont la plupart de les conviés de le prince devinrent les acteurs le brusque mouvement imprimé à la barque d’ PROPN avait été produit par le choc rapide imprévu de le dragon rempli de jongleurs et de chanteurs bohémiens ",
"elle avait toujours son chignon qui lui donnait l’ air si convenable un tailleur de grège et tout cette peinture sur la figure qui la faisait paraître pâle avec la blessure rouge-violet de la bouche à le milieu sans façon elle s’ est assise à le milieu de nous on savait pas trop bien quoi lui offrir la bouette ou le ouisquie qu’ étaient sur la table tout de suite elle a dit la bouette ce qu’ était bien sympathique vu que la bouette c’ est un alcool fait avec de le marc de raisin qu’ on fabrique nous-mêmes et alors c’ est du savoir-vivre —je voulais vous voir messieurs elle a dit après avoir serré les cuillers à la ronde pour vous entretenir de mon orphelinat c’ est que j’ ai fait en me plissant la lèvre on n’ a guère compétence en orphelinat —vous vous devriez laisser pousser votre moustache elle m’ a rétorqué ç a vous irait rudement bien —t’ as vu a le cloporte il a rougi ce vieux croque-mort ",
"—as -tu trouvé les vaches —oui père elles sont toutes ici saines et sauves mais je jure que j’ ai eu une fameuse corvée à les ramener à le milieu d’ une tourmente pareille sans personne pour m’ aider —personne! pourquoi? où est donc l’ école avec liddy je pense —quelle frayeur ont -elles donc eue et qui peut les avoir détachées "
] |
dans les usines les machines sifflaient on entendait le bruit sourd de les marteaux-pilons PROPN travaillait à la réalisation de le grand œuvre le soleil couchant illuminait de feux les coupoles de verre des fonderies le crépuscule tombait lentement | [
"a la fin de le dîner grand chasseur devant l’ eternel proposa pour le lendemain une battue dans les environs on lui avait signalé la présence de plusieurs troupeaux de daims et de bisons encore fort communs ces années-là dans la région de les montagnes rocheuses cette proposition rallia tous les suffrages PROPN surtout s’ en montra enchantée après les fatigues de cette journée chacun éprouvait le besoin de prendre de le repos ",
"d’ autant plus qu’ il fallait le lendemain se lever de bonne heure pour la battue on se sépara en reconduisant hattison jusqu’ à le train de glissement qui le ramenait à le mercury’s PROPN s’ écria avec bonhomie: –eh bien mon cher cela s’ est fort bien passé nos jeunes gens ont l’ air de s’ entendre à le merveille –je le crois répondit l’ ingénieur ",
"mon fils n’ a pas déplu à le miss n’ a pas déplu reprit dites qu’ elle est enthousiasmée je l’ observais pendant le dîner; sa physionomie était radieuse mais comme vous dites il ne faut rien brusquer ",
"après notre départ vous ferez comprendre à le votre fils que sa demande serait favorablement accueillie; et comme je ne pense pas –qu’ il refuse! fit hattison voyons vous n’ y pensez pas refuser d’ épouser soyez tranquille avant peu l’ affaire sera conclue mon cher savant ce sera un beau mariage ",
"je veux que le monde entier en parle après un vigoureux shake-hand les hommes se quittèrent sur ces projets d’ avenir hattison monta dans son train quant à le william tout guilleret il regagna son cottage en sifflotant heureux comme un américain qui n’ a pas perdu sa journée le lendemain matin selon son habitude hattison était levé avec le jour ",
"dans sa petite maison qui nous l’ avons vu occupait le centre de les usines assis devant une table encombrée de papiers et d’ appareils il compulsait des plans annotant çà et là de son écriture ferme et volontaire rectifiant des formules remuant des idées un téléphone placé à sa portée lui servait à le transmettre ses ordres ce petit homme sec et d’ apparence débile était soutenu par une volonté de fer une opiniâtreté incroyable une fois lancé dans ses calculs il ne sentait pas la fatigue il lui était arrivé de se retrouver à l’ aube la plume à la main devant des colonnes d’ équations dans la même attitude que la veille ",
"le monde extérieur n’ existait plus pour lui ayant rapidement terminé son travail il sortit et se dirigea vers la gare en traversant successivement le laboratoire et l’ usine électrique les ouvriers le saluaient respectueusement quelques minutes après le chemin de fer de glissement le déposait à le skytown son fils était venu à sa rencontre ",
"–eh bien père s’ écria -t-il dépêche -toi nos hôtes sont prêts on n’ attend plus que toi pour partir le jeune homme avait revêtu un élégant complet de chasse avec son veston serré à la taille et ses cheveux blonds sortant d’ un large feutre gris il avait vraiment bonne mine ",
"sous la véranda de le cottage aurora et son père attendaient les hattison on se souhaita le bonjour dans son costume de chasseresse la jeune milliardaire paraissait un peu plus grande qu’ à l’ ordinaire ses formes impeccables transparaissaient modelées par l’ étoffe elle avait une jupe courte "
] | [
"monsieur dit -elle enfin cette démarche fait honneur à le votre caractère et croyez que j’ y suis très sensible mais hors la partie que je me suis réservée cette habitation s’ est un peu ternie comme souvenir de famille par le genre de locataires qui s’ y est succédé et les différents métiers que l’on y a exercés d’ ailleurs en serait -il autrement que je ne pourrais accepter ce serait un cadeau de francs que vous me feriez monsieur et cela à le quel titre a quel titre madame la comtesse fit l’ officier s’ animant tout à le coup et sur le ton de l’ homme qui va jouer son dernier dé ",
"—ainsi fit -elle en souriant —je voulais vous surprendre mais vous savez si bien m’ arracher mes secrets de le cœur qu’ il n’ y a pas moyen de vous résister j’ aime mieux tout vous dire tout de suite —oui dites dites la madre-de-dios à le lieu de passagers en emmènera je pars avec-vous PROPN soit PROPN s’ écria -t-elle avec joie ",
"mais il supporta leurs mauvais traitements par esprit de pénitence et fit une bonne fin enseignant la musique de cornemuse à ses enfants et les détournant d’ en chercher plus long qu’ on n’ en doit savoir PROPN l’ entendait souvent quand il revenait de casser les pierres sur la route –oui-dà disait -il à sa femme en rentrant il me suivait encore à ce soir tout le long de le buisson lupant à la lune mais moi je lui disais en donc tant que tu voudras tu ne me feras pas seulement tourner la tête pour te voir l’ auteur de la normandie merveilleuse que nous aimons à le citer parie de les bêtes revenantes c’ est ainsi qu’ on les appelle en berry à le propos de le chien de monthulé qui apparaissait à les habitants de la commune de sainte-croix-sur-aizier ne faisant aucun mal à les hommes mais ne se laissant jamais approcher ni toucher et bornant sa malice à le tourmenter si fort les jeunes chiens qu’ on n’ en pouvait élever aucun dans la localité la légende normande dit que ce chien avait appartenu à un voyageur mystérieux et qu’ il avait été tué par le propriétaire de la",
"elle s’ était retrouvée seule de ce bras d’ un inconnu lui était venue une sorte de chaleur consolante d’ elle ne savait quelle tristesse qui lui rappela le baiser de PROPN depuis elle était plus sûre encore que c’ était dans les cinémas qu’ on les rencontrait dans l’ obscurité féconde de le cinéma c’ était à le cinéma que joseph l’ avait rencontrée c’ était là aussi il y avait ans qu’ il avait trouvé la première femme après avec laquelle il avait couché ",
"à le quoi bon lutter maintenant pourquoi ne pas la rejoindre? quelqu’un lui frappa sur l’ épaule une main saisit le revolver qu’ il tenait et PROPN lui dit laisse cela tranquille paul si tu juges qu’ un soldat a le droit de se tuer actuellement je t’ en laisserai libre tout à l’ heure lorsque tu m’ auras écouté PROPN ne protesta pas la tentation de la mort l’ avait effleuré mais à son insu presque et bien qu’ il y eût succombé peut-être en un moment de folie il était encore dans cet état d’ esprit où l’on reprend vite conscience ",
"seulement quand on croit à la réalité de les choses user d’ un moyen artificiel pour se les faire montrer n’ équivaut pas tout à le fait à se sentir près d’ elles je pensais que ce n’ était plus la berma que je voyais mais son image dans le verre grossissant je reposai la lorgnette mais peut-être l’ image que recevait mon œil diminuée par l’ éloignement n’ était pas plus exacte; laquelle de les berma était la vraie ",
"il lui était agréable d’ endurer quelque chose pour cet homme traqué et honni la marâtre la traînait par terre exaspérée par cette sérénité alors indifférente à la douleur opiniâtrée dans son dévouement blandine se mit à le chanter l’ maris un de les cantiques de le mois de mai puis sous les coups qui continuaient à le pleuvoir sur elle l’ enfant se suggéra le bruit sec de le van sur le genou d’ défaillante mais moralement inébranlable elle mêlait les chants le cantique religieux et la villanelle de le manœuvre; et fermant les yeux elle confondit en un souvenir fanatique les fumées de l’ encens et la poussière s’ élevant au-dessus de le van les parfums de l’ église et la sueur de le rustre: maris ",
"à le bout d’ un instant il parut reprendre ses sens toussa tourna le cou en toussant et finit par me regarder en face son étonnement ne fut pas moins grand que l’ avait été le mien monsieur l’ abbé dit -il c’ est vous —oui c’ est moi et que venez -vous faire ici? me demanda -t-il —mais vous-même ",
"par sa lettre me répond de ce jeune homme –n’ avons -nous pas lui dit -il à l’ oreille en se penchant vers sa sœur livres à le oosterlinck c’ est une caution PROPN –et s’ il te vole les joyaux de bavière tiens il ressemble mieux à un voleur qu’ à un flamand fit le vieillard en prêtant l’ oreille avares écoutèrent ",
"les bains dit -on sont dangereux dans ce pays je ne parviens pas à le croire lorsqu’ il n’ y a lieu de redouter ni crocodiles ni insolations il ne s’ agit pas de cela disent certains docteurs et marc me le répète après eux mais bien de congestion de le foie de fièvre de filariose hier déjà je me suis baigné qu’ en est -il résulte un grand bien-être aujourd’hui je ne résiste pas davantage à l’ appel de l’ eau et me plonge délicieusement dans sa transparente fraîcheur "
] |
si la chose réussit nous encaisserons une somme folle tout d’ un coup le vieillard demanda: s’ est -on occupé de le fils pour le parricide il prononça ce mot effrayant comme on caresse le fils doit venir ce matin répondit je m’ en suis mêlé heureusement | [
"qu’ est -ce que c’ est que ce une brute je connais les paysans laissez -moi mener la chose la réponse de le vieillard fut coupée par un bruit qui s’ éleva à l’ intérieur de la ferme retirons -nous dit vivement lecoq nous ne sommes pas de ce tableau-là pendant qu’ ils s’ éloignaient montant le sentier qui menait à le château-neuf ils purent entendre la voix de rogomme de la fermière disant: bonjour à le tous et la compagnie ",
"ç me fait plaisir de vous voir comme ça à le mon réveil comment va mon promis là-haut à ce matin le fils de saint louis répondit la comtesse de PROPN envoie ses compliments affectueux à le celle qu’ il a daigné choisir pour compagne pas de bon dieu! fit la reine pour avoir la langue bien pendue toi ma comtesse ç a y est tout de même je te donnerai de l’ avancement ",
"l’ abbé un petit bout de patenôtre pas vrai et puis on va manger la soupe le chapelain qui était un pauvre diable donnait en plein dans la conspiration et prenait à le sérieux ces momeries à le moins autant que mathurine elle-même il s’ approcha de le lit et s’ agenouilla devant le crucifix tous les fidèles sujets de mathurine l’ imitèrent celle-ci prit son chapelet et ajouta: faisons vite fanfan ",
"courte et bonne la patenôtre aussitôt que la prière fut achevée mathurine tendit sa grosse main vers la bouteille d’ eau-de-vie qui était dans la ruelle le reluisant vicomte annibal s’ élança pour la prévenir salut! bel homme lui dit mathurine goret es -tu assez propre toi! a embaume tes pattes blanches à le votre santé les comtesses les filles d’ honneur et le reste ",
"j’ ai besoin de le poil de la bête le matin pour me remettre en goût et je peux boire à le ma soif dites-donc j’ ai de quoi payer le marchand pour sûr et pour vrai! elle eut un gros sourire tout le monde s’ inclina respectueusement ",
"le chapelain dont le rôle se trouvait d’ autant mieux joué que le pauvre homme était dupe des pieds à la tête saisit ce moment pour porter à ses lèvres la rude main de la pataude j’ ai dit -il une bonne nouvelle à le annoncer à le votre altesse royale mon altesse royale se récria la goret je ne suis encore que duchesse fanfan pas de bêtises ",
"l’ étiquette avant tout! j’ ai bien dit: votre altesse royale répéta le chapelain les casuistes ne sont pas d’ accord sur la vertu de ces mariages morganatiques qu’ est -ce qu’ il dit? s’ écria impétueusement mathurine comment qu’ il appelle mon mariage fais attention à le toi fanfan ",
"il y a de la prison pour ceux qui ne me plaisent pas je mettrais le pape à le violon moi vois -tu! je parle reprit l’ abbé avec douceur de ces unions de la main gauche dont l’ histoire offre malheureusement plus d’ un exemple mais qui ne laissent pas que d’ effrayer ma conscience bel homme hurla mathurine en s’ adressant à le vicomte annibal je veux que tu aies une épée à le côte t’ ira bien et un uniforme comme les bedeaux on paiera ce qu’ il faudra sacredienne j’ en dépense assez de cet argent mais mon saint-frusquin ne doit rien à le personne ",
"en attendant mets PROPN à la porte elle montrait le chapelain de son doigt tremblant il a été malhonnête avec ma majeste elle s’ arrêta à le milieu de le juron qui ponctuait cette phrase la colère la suffoquait déjà le chapelain dit précipitamment: votre altesse royale ne m’ a pas compris "
] | [
"le grand toupet qu’ elle a lui permet de m’ affirmer froidement que tout cela est arrive mais moi je ne crois pas j’ ai grand-peur que l’ échantillon que je vais donner ne vous produise pas l’ énorme impression de gaieté que j’ éprouve moi-même cela tiendra sans doute à le ce que vous ne verrez pas les mines cocasses de lucy et que vous n’ entendrez pas son accent gazouillant comique à la fois et charmeur c’ est un dialogue entre un monsieur et un quincaillier ",
"il en avait tant de fois reçu apaisement qu’ il n’ arrivait pas à le croire qu’ ils fussent tout à le coup privés de leur magie l’ exaspération l’ acuité de l’ attente redoublaient son tourment et les mains de se posaient à les endroits accoutumés et faisaient les mêmes gestes opéraient les mêmes pressions les mêmes torsions les nerfs de himmler se crispaient de plus en plus appelaient le miracle il allait il devait enfin venir arqué par la souffrance le corps misérable priait mendiait ",
"il ne bouge plus PROPN se redresse craignant une feinte il s’ approche avec circonspection son arme encore braquée ne sachant ce qu’ il doit faire il passe de l’ autre côté de le corps en se maintenant hors de portée d’ une éventuelle détente l’ homme ne bouge toujours pas ",
"c’ est le chinchipé venu de le nord-est à le gauche à le droite c’ est le chachapuyas venu de le sud-est c’ est à le gauche le marona et le pastuca et le guallaga à le droite qui s’ y perd près de la mission de la laguna de gauche encore arrivent le chambyra et le tigré qu’ envoie le nord-est; de droite le huallaga qui s’ y jette à le milles de l’ atlantique et dont les bateaux peuvent encore remonter le cours sur une longueur de plus de milles pour s’ enfoncer jusqu’ à le cœur de le pérou à le droite enfin près des missions de san-joachim-d’omaguas après avoir promené majestueusement ses eaux à le travers les pampas de apparaît le magnifique ucayali à l’ endroit se termine le bassin supérieur de l’ amazone grande artère grossie de nombreux cours d’ eau qu’ épanche le lac dans le nord-est d’ arica.tels sont les principaux affluents au-dessus de le village d’ iquitos ",
"tu l’ aimes toi la bouse de vache tu n’ en as pas honte tu aimes son odeur tu aimes l’ odeur de l’ étable évidemment la citation rétablie dans son exactitude ne pouvait paraître à le antoine qu’ à le peu près identique à le celle qu’ il venait de faire où diable était la nuance est -ce de petites différences de mots qu’ il s’ agissait ta réponse avait l’ air d’ une simple rectification d’ auteur trop pointilleux quand il s’ agissait de cœurs blessés d’ amitié déçue de confiance trompée et comment se lancer là maintenant dans la grande salle que tu connais si bien avec ses murs repeints en bleu ciel sa cuisinière à le bois en plein milieu dans une exégèse de ton livre ",
"je compatis d' une mimique appropriée et se désintéressant de le porc sous-fiévreux la digne femme s' occupe de notre compagnon de chambre je ne sais pas combien il annonce sur son thermomètre le pauvre diable mais elle fait une drôle de bouille la sœur quand elle lit les résultats elle pose sa main sur le front moite de le type a mon petit gars elle lui demande gentiment ",
"maintenant j’ ai besoin d’ elle pour achever ma vengeance et son sort dépendra de votre attitude vis-à-vis de moi PROPN reprit ginevra avec une implacable résolution tu n’ auras pas le temps monstre de la faire souffrir car dans une minute tu vas avoir cessé de vivre –en effet vous avez raison madame s’ il est vrai que les douleurs et les misères d’ ici bas disparaissent avec la vie votre fille ne souffrira plus –que veut -il dire fit ginevra tremblante anxieuse –ceci ",
"—oh madame dit lothario ne sachant s’ il devait croire reprit -elle je n’ ai pas besoin de vous prévenir que parmi les amis que vous pouvez aller voir j’ excepte m. PROPN ",
"ce prestige s’ exprimait dans la remarque blagueuse de le gamin de paris un apprenti pâtissier ou un petit télégraphiste n’ a pas l’ enthousiasme lyrique mais une voisine de le gavroche ne sut pas mettre à le point et lui dit avec une voix qui tremblait d’ émotion: vous ne savez pas de qui vous parlez mon enfant plût à le dieu que pour nous autres malheureux il y eût beaucoup d’ admirables cœurs comme le gamin tourna la tête ricanant un peu impressionné tout de même il vit une toute jeune femme excessivement jolie mais pâle vêtue ainsi qu’ une ouvrière et qui tenait un petit enfant dans ses bras ",
"parce qu’ il n’ y a pas de neige dans le tableau mais comme un effet de grand vent quoiqu’ il n’ y ait pas de vent non plus parce que surtout vous le savez dans un amalgame hardi romanesque certains ont dès l’ empire appelé ce tableau définitif le décret de ventôse non c’ était avant il fut commandé dans les mois précédant ventôse en nivôse le ou le nivôse soit autour de le janvier vers la ci-devant épiphanie jour des rois c’ était la nuit de le "
] |
que sont en ce cas les circonstances atténuantes sinon la constatation d’ un doute maintenant continua maurice venons à le ceci: nous sommes en présence de systèmes différents l’ un formulé par l’ accusation attribuant le meurtre de defodon à un acte volontaire de beaujon non prémédité mais déterminé par une explosion irrésistible de colère et de jalousie le second système si toutefois il mérite ce nom est celui de beaujon je ne sais rien dit PROPN s’ est jeté sur moi j’ ignore pour quelle raison je me suis défendu et j’ ai eu le malheur de le tuer j’ arrive moi avec le troisième système qui est la vérité est innocent m’ écriai-je | [
"—absolument —alors il est fou! —non pas tu tombes toi-même dans le défaut que je te signalais n’ y a -t-il donc en dehors de beaujon personne dont l’ état ait dû influer sur l’ événement —enfin tu as bien voulu penser à le lui remarque combien cette idée a été lente à se produire sur toi —alors selon toi dans un accès de folie s’ est jeté sur beaujon oui en effet rien de plus rationnel rien de plus plausible ",
"qu’ il est étrange que cette pensée ne soit venue à le personne —fort heureusement reprit maurice en souriant car d’ un seul bond tu vas à les dernières limites de le possible je ne t’ ai pas amené à ce point de ma démonstration pour te déclarer que tel ou tel était l’ état de defodon mais uniquement pour que tu comprisses qu’ il y avait là toute une voie nouvelle à le savoir l’ étude de l’ état de defodon comprends -tu la faute commise par tous ",
"l’ acte de beaujon a violemment attiré l’ attention sur lui c’ est donc lui qui dès le principe est devenu le point de mire de toutes les recherches or je dis que c’ était sur defodon que devait se diriger l’ enquête c’ est cette tâche que j’ ai assumée j’ écoutais avec une attention croissante c’ était tout une révélation et je sentais instinctivement que maurice était sur la véritable piste ",
"il continua: —tu dois comprendre maintenant comment pendant jours je me suis absolument séquestré de le monde j’ avais besoin de m’ identifier à la nature d’ un homme que je n’ avais pas connu de reconstituer pièce par pièce un caractère que je n’ avais jamais été à le portée d’ apprécier et je n’ avais d’ autres données que quelques mots saisis çà et là dans des actes et des pièces où quelques points de repère s’ étaient glissés par hasard et comme à l’ insu de tous ces jours je les ai passés dans la chambre où le crime a été commis je dis crime pour me conformer à le verdict rendu mais je prouverai qu’ il y eut purement et simplement accident oui pendant jours dormant à le peine ne mangeant que tout juste assez pour ne pas mourir de faim j’ ai vécu de la vie de defodon j’ ai surexcité ma propre nature pour la mettre à le diapason de la sienne et j’ ai réussi —eh bien m’ écriai -je en voyant qu’ il s’ arrêtait ",
"—je ne veux point t’ en dire plus aujourd’hui à le heures viens à l’ hôtel de france et de le périgord rue des grès tu y trouveras quelques autres personnes que j’ ai convoquées et là je vous dirai tout alors du reste aura lieu une épreuve suprême qui prouvera la réalité de mes déductions à le heures donc! —à heures et maurice sortit l hôtel de la rue de les grès était une de ces vieilles maisons à l’ allure lourde et respectable comme il n’ en reste guère aujourd’hui ",
"on devinait que des générations d’ étudiants avaient passé par PROPN et que sur ce palier plus d’ un avait frissonné sous son habit râpé qui aujourd’hui occupait une place parmi les privilégiés de la faculté; plus d’ un s’ était hâté devant la loge de le concierge craignant une réclamation qui aujourd’hui comptait les revenus d’ une clientèle sérieuse plus d’ un enfin était sorti la tête haute et le front étincelant d’ espérance qui était mort dans quelque coin rongeant sa dernière désillusion avec son dernier morceau de pain à le résumé maison mal tenue d’ apparence morne et grognon sa façade semblait dire: je suis ce que je suis ",
"qui ne veut de moi peut passer c’ était PROPN qu’ avaient demeuré beaujon et defodon je m’ enquis auprès de la propriétaire qui occupait le bureau elle m’ indiqua la chambre j’ y montai rapidement par un vieil escalier large et solide à le rampe fièrement campée à le balustrade massive surchargée de poussière où mes doigts témoignèrent par écrit qu’ on n’ avait guère épousseté ",
"je frappai à une lourde porte qui s’ ouvrit aussitôt maurice était seul je regardai autour de moi avec curiosité —voici la chambre me dit maurice la description qui avait été faite par beaujon à l’ audience était exacte ",
"c’ était une grande pièce d’ anciennes construction et disposition comme toute la maison une de ces chambres comme on n’ en trouve plus qu’ à le marais ou dans le faubourg saint-germain les murs étaient couverts d’ un papier autrefois décoré de fleurs mais aujourd’hui de couleur si ternie si fanée que tout disparaissait sous une même teinte grisâtre il était déchiré en plusieurs endroits notamment au-dessus de la plinthe en entrant on avait à sa droite la fenêtre haute et large ouvrant sur la rue à sa gauche occupant presque toute la largeur de le panneau un lit forme dite bateau de grands rideaux de calicot blanc bordés d’ une bande de jaconas à le fleurs jaunes pendaient d’ une flèche fixée à le mur et enveloppaient le lit; "
] | [
"la location de le singe coûtait très cher et ne donnait pas de si bons résultats que car la rosière s’ était évanouie depuis minutes et ne criait plus tandis que la femme de le maire elle était en train de devenir violette et tout de même avait beaucoup de poils très mal peignés le char de le marchand de bébés venait ensuite propulsé par une batterie de tétines à le réaction un chœur de bébés scandait une vieille chanson à le boire le cortège s’ arrêtait là car les cortèges n’ amusent personne; et le quatrième char où s’ étaient installés les vendeurs de cercueils venait de tomber en panne peu avant parce que le conducteur était mort sans se confesser ",
"avec inattention était permise pourtant celle de mme de séryeuse était si voyante qu’ elle n’ échappa ni à l’ aveugle ni à le faible d’ esprit elle n’ était pas rassurée sur sa besogne auprès de mme d’ orgel et auprès de son fils et surtout elle s’ en voulait de cette flamme de jeunesse vite éteinte que le malheur de mahaut avait fait jaillir en elle enfin elle se condamnait parce que m.de séryeuse n’ eût point accepté un tel rôle et à le plus forte raison qu’ elle le jouât ",
"il ne faut pas un miracle païen il ne faut qu’ un miracle naturel comme ceux qui se sont déjà tant de fois accomplis sur la terre pour que l’ homme voie changer ses besoins et ses organes en vue d’ un milieu nouveau j’ ai vu des races entières s’ abstenir de manger la chair de les animaux un grand progrès de la race entière sera de devenir frugivore et les carnassiers disparaîtront alors fleurira la grande association universelle l’ enfant jouera avec le tigre comme le jeune bacchus l’ éléphant sera l’ ami de l’ homme les oiseaux de haut vol conduiront dans les airs nos chars ovoïdes la baleine transportera nos messages que sais -je! tout devient possible sur notre planète dès que nous supprimons le carnage et la guerre toutes les forces intelligentes de la nature à le lieu de s’ entre-dévorer s’ organisent fraternellement pour soumettre et féconder la matière inorganique mais j’ ai tort de vous esquisser ces merveilles ",
"je l’ ai aimé autrefois ce temps-là est fini et bien fini maintenant je le hais et ne souhaite que vivre loin de lui –tu l’ as aimé? dit -tu jamais su ce que c’ était qu’ aimer ma pauvre amie ",
"alors l’ homme retira sa casquette puis dans sa sacoche il prit une lettre et la tendit à le m. maleret c’ était pour le général dit -il la comtesse avait jeté les yeux sur l’ enveloppe c’ est de lui s’ écria -t-elle c’ est de m. PROPN et datée de brest! fit le maire en frissonnant de brest mais alors il est de retour il sera ici demain aujourd’hui peut-être et elle frissonnait comme si elle eût été saisie par un froid glacial ",
"en temps ordinaire tout le monde accuse la police en temps de crise chacun veut lui prendre sa besogne je vous demande monsieur le capitaine est -ce que l' armée devrait faire des arrestations où allons -nous cela est d' un exemple pernicieux ainsi je suis certain que votre ami aura été arrêté par la troupe ce qui dans l' espèce se comprend puisque c' est la troupe qui a prit la barricade mais enfin votre ami arrêté il fallait nous le confier ",
"s' informa en plaisantant léonide quoi bon? pour que ces armes vous valussent les entrées à la cour s' il y avait une cour ajouta PROPN encore! —irons -nous habiter ce château messieurs —notre projet répliqua PROPN qui vit l' air embarrassé de maurice à le cette demande de léonide est pour le moment de le démolir de fond en comble et d' en vendre les matériaux à la commune c' est tout pierre et plomb: le profit sera immense ",
"quoique le programme de les jours à le venir ne soit pas encore trop chargé: demain par exemple rien j’ en profiterai pour passer à le musée voir les tableaux dont max m’ a parlé curiosités des forçats lagrange et huguet une fois encore je n’ aurais pas eu le temps malheureusement d’ aller faire un tour en pirogue dans l’ hinterland mais le lendemain le musée visité ayant emprunté une land-rover à le centre j’ avais proposé à le lucie de l’ emmener sur la route de tonnegrande déjeuner d’ un poulet à le couac vêtu d’ une chemisette à le rayures jaunes de chez je passai la prendre en fin de matinée ",
"je m’ enfermerai chaque matin heures dans ma mansarde ma tâche accomplie je rejoindrai mes amis sur la plage d’ ailleurs dis -je vexé qu’ on m’ ait pris à le mot il me reste ma nuit ces dames sont inquiètes est -ce que je passerais mes nuits à le veiller à le risque de m’user la santé c’ est possible ",
"la duchesse de searley souriait dans son cadre la beacoscome se cambrait hautaine hors de les zébrures de les étoffes le regard de welcôme me suivait à le travers les yeux de la marquise PROPN à la fois atterrés et complices et je ne regrettais rien je défripai mon devant de chemise renouai tranquillement ma cravate ouvris la porte de l' antichambre et descendis l' escalier mai heures de le soir je sors de l' atelier d' ethal j' y ai été confronté avec le cadavre "
] |
il n’ en boirait plus il ne toucherait même pas à les aliments qui avaient été déposés sur cette table un de les gens de le burg ne tarderait pas à le entrer et qu' en savait -il en ce moment le soleil montait -il vers le zénith ou s’ abaissait -il sur l’ horizon faisait -il jour ou nuit?aussi cherchait -il à le surprendre le bruit d’ un pas qui se fût approché de l’ une ou de l’ autre porte mais aucun bruit n’ arrivant jusqu’ à le lui il rampait le long de les murs de la crypte la tête brûlante l’ œil égaré l’ oreille bourdonnante la respiration haletante sous l’ oppression d’ une atmosphère alourdie qui se renouvelait à le peine à le travers le joint de les portes .soudain à l’ angle de l’ un de les piliers de droite il sentit un souffle plus frais arriver à ses lèvres en cet endroit existait -il donc une ouverture par laquelle pénétrait un peu de l’ air de le dehors?oui il y avait un passage qu’ on ne soupçonnait pas sous l’ ombre de le pilier .se glisser entre les parois se diriger vers une assez vague clarté qui semblait venir d’ en haut c’ est ce que le jeun | [
"mais s’ il avait espéré qu’ une évasion serait possible par ce long tube de pierre il fut vite détrompé tenter de s’ élever le long de ses parois qui ne présentaient aucune saillie était impraticable PROPN revint à l’ intérieur de la crypte puisqu’ il ne pouvait s’ enfuir que par l’ une de les portes il voulut se rendre compte de l’ état dans lequel elles se trouvaient .la première porte par laquelle il était arrivé était très solide très épaisse et devait être maintenue extérieurement par des verrous engagés dans une gâche de fer: donc inutile d’ essayer d’ en forcer les vantaux la seconde porte derrière laquelle s’ était fait entendre la voix de la stilla semblait moins bien conservée les planches étaient pourries par endroits peut-être ne serait -il pas trop difficile de se frayer un passage de ce côté.«oui c’ est par là c’ est par la se dit franz qui avait repris son sang-froid .mais il n’ y avait pas de temps à le perdre car il était probable que quelqu’un entrerait dans la crypte dès qu’ on le supposerait endormi sous l’ influence de la boisson s",
"avec son couteau PROPN parvint à en détacher la partie circulaire opérant presque sans bruit s’ arrêtant parfois prêtant l’ oreille s’ assurant qu’ il n’ entendait rien à le dehors.trois heures après les verrous étaient dégagés et la porte s’ ouvrait en grinçant sur ses gonds PROPN regagna alors la petite cour afin de respirer un air moins étouffant en ce moment l’ angle lumineux ne se découpait plus à l’ orifice de le puits preuve que le soleil était déjà descendu au-dessous de le retyezat la cour se trouvait plongée dans une obscurité profonde quelques étoiles brillaient à l’ ovale de la margelle comme si on les eût regardées par le tube d’ un long télescope de petits nuages s’ en allaient lentement à le souffle intermittent de ces brises qui mollissent avec la nuit ",
"certaines teintes de l’ atmosphère indiquaient aussi que la lune à le demi pleine encore avait dépassé l’ horizon de les montagnes de l’ est .il devait être à le peu près heures de le soir.franz rentra pour prendre un peu de nourriture et se désaltérer à l’ eau de la vasque ayant d’ abord renversé celle de le broc puis fixant son couteau à sa ceinture il franchit la porte qu’ il repoussa derrière lui et peut-être maintenant allait -il rencontrer l’ infortunée stilla errant à le travers ces galeries souterraines a cette pensée son cœur battait à se rompre .dès qu’ il eut fait quelques pas il heurta une marche ainsi qu’ il l’ avait pensé PROPN commençait un escalier dont il compta les degrés en le montant seulement à le lieu de les qu’ il avait dû descendre pour arriver à le seuil de la crypte il s’ en fallait donc de quelque pieds qu’ il fût revenu à le niveau de le sol imaginant rien de mieux d’ ailleurs que de suivre l’ obscur corridor dont ses mains étendues frôlaient les parois il continua d’ avancer ",
"une demi-heure s’ écoula sans qu’ il eût été arrêté ni par une porte ni par une grille mais de nombreux coudes l’ avaient empêché de reconnaître sa direction par rapport à la courtine qui faisait face à le plateau d’ orgall après une halte de quelques minutes pendant lesquelles il reprit haleine PROPN se remit en marche et il semblait que ce corridor fût interminable quand un obstacle l’ arrêta était la paroi d’ un mur de briques et tâtant à le diverses hauteurs sa main ne rencontra pas la moindre ouverture il n’ y avait aucune issue de ce côté.franz ne put retenir un cri ",
"tout ce qu’ il avait conçu d’ espoir se brisait contre cet obstacle ses genoux fléchirent se jambes se dérobèrent il tomba le long de la muraille .mais à le niveau de le sol la paroi présentait une étroite crevasse dont les briques disjointes adhéraient à le peine et s’ ébranlaient sous les doigts par là par la s’ écria et il commençait à le enlever les briques une à une lorsqu’ un bruit se fit entendre de l’ autre PROPN s’ arrêta .le bruit n’ avait pas cessé et en même temps un rayon de lumière arrivait à le travers la crevasse PROPN regarda était la vieille chapelle de le château a quel lamentable état de délabrement le temps et l’ abandon l’ avaient réduite: une voûte à le demi effondrée dont quelques nervures se raccordaient encore sur des piliers gibbeux ou arceaux de style ogival menaçant ruine; un fenestrage disloqué se dessinaient de frêles meneaux de le gothique flamboyant et un marbre poussiéreux sous lequel dormait quelque ancêtre de la famille de gortz; ",
"à le fond de le chevet un fragment d’ autel dont le retable montrait de les sculptures égratignées puis un reste de la toiture coiffant le dessus de l’ abside qui avait été épargné par les rafales et enfin à le faîte de le portail le campanile branlant d’ où pendait une corde jusqu’ à le terre la corde de cette cloche qui tintait quelquefois à l’ inexprimable épouvante de les gens de werst attardés sur la route de le col .dans cette chapelle déserte depuis si longtemps ouverte à les intempéries de le climat de les carpathes un homme venait d’ entrer tenant à la main un fanal dont la clarté mettait sa face en pleine lumière PROPN reconnut aussitôt cet homme c' était cet excentrique dont le baron faisait son unique société pendant son séjour dans les grandes villes italiennes cet original que l’on voyait passer à le travers les rues gesticulant et se parlant à le lui-même ce savant incompris cet inventeur toujours à la poursuite de quelque chimère et qui mettait certainement ses inventions à le service de rodolphe de gortz!si donc PROPN avait pu conserver jusque",
"il serait entré dans la chapelle il se serait précipité sur orfanik il l’ aurait obligé à le conduire à le donjon mais peut-être était -il heureux qu’ il fût hors d’ état de le faire car en cas que sa tentative eût échoué le baron de gortz lui aurait fait payer de sa vie les secrets qu’ il venait de découvrir!quelques minutes après l’ arrivée de un autre homme pénétra dans la chapelle était le baron rodolphe de gortz l' inoubliable physionomie de ce personnage n’ avait pas changé il ne semblait même pas avoir vieilli avec sa figure pâle et longue que le fanal éclairait de bas en haut ses longs cheveux grisonnants rejetés en arrière son regard étincelant jusqu’ à le fond de ses noires orbites PROPN de PROPN s’ approcha pour examiner le travail dont s’ occupait et voici les propos qui furent échangés d’ une voix brève entre ces hommes raccordement de la chapelle est -il fini ",
"je viens de l’ achever tout est préparé dans les casemates de les bastions tout.— maintenant les bastions et la chapelle sont directement reliés à le donjon? ils le sont et après que l’ appareil aura lancé le courant nous aurons le temps de nous enfuir? nous l’ aurons a -t-on vérifié si le tunnel qui débouche sur le col de était libre il l’ est il y eut alors quelques instants de silence tandis que PROPN ayant repris son fanal en projetait la clarté à le travers les profondeurs de la chapelle mon vieux burg s’ écria le baron tu coûteras cher à le ceux qui tenteront de forcer ton enceinte et rodolphe de gortz prononça ces mots d’ un ton qui fit frémir le jeune comte vous avez entendu ce qui se disait à le werst? demanda -t-il à le orfanik il y a minutes le fil m’ a rapporté les propos que l’on tenait dans l’ auberge de le roi mathias est -ce que l’ attaque est pour cette nuit?— non elle ne doit avoir lieu qu’ à le lever de le jour depuis quand ce rotzko est -il revenu à le werst? depuis heures avec les agents de la police qu’ il a ramenés de PROPN bien ",
"puisque le château ne peut plus se défendre répéta le baron de gortz de le moins écrasera -t-il sous ses débris ce franz de télek et tous ceux qui lui viendront en aide puis à le bout de quelques moments et ce fil reprit -il il ne faut pas que l’on puisse jamais savoir qu’ il établissait une communication entre le château et le village de werst on ne le saura pas je détruirai ce fil a notre avis l’ heure est venue de donner l’ explication de certains phénomènes qui se sont produits à le cours de ce récit et dont l’ origine ne devait pas tarder à le être cette époque nous ferons très particulièrement remarquer que cette histoire s’ est déroulée dans l’ une de les dernières années de le xixe siècle l’ emploi de l’ électricité qui est à le juste titre considérée comme l’ âme de l’ univers avait été poussé à les derniers perfectionnements l' illustre edison et ses disciples avaient parachevé leur œuvre entre autres appareils électriques le téléphone fonctionnait alors avec une précision si merveilleuse que les sons recueillis par les plaques arrivaient "
] | [
"bon dieu j’ ai déjà vu ce type murmura -t-il il s’ écarta de le téléviseur et tâta fébrilement sa veste la photo prise à le blue parrot s’ y trouvait toujours et ses compagnons PROPN rafla un dévidoir de scotch qui traînait dans un tiroir et colla le cliché sur la bakélite de le poste de télévision ",
"a voix basse il leur expliqua minutieusement son plan il paraît que ce plan amusa fort guillaume car il se mit à le rire d’ un rire terrible allons fit buridan il sortit accompagné de bourrasque et tous regagnèrent les hauteurs quant à le bigorne il était resté dans le misérable cabaret et attendait ",
"à le bout de quelques pas la fatigue me saisit et j’ allai m’ asseoir sur un banc à le boulevard bourdon en face de la maison de soeur louise la fenêtre ou je m’ étais accoudée si souvent était fermée malgré le beau temps non loin de moi il y avait un vieil aveugle qui jouait de la serinette des enfans cruels s’ amusaient à le jeter de petits cailloux dans la tirelire qui était au-devant de le pauvre aveugle et le pauvre aveugle croyant que c’ étaient des pièces de monnaie disait pour eux des pater et des ave ",
"n’ aurais pas donné centimes de ma personne si l’ on avait découvert ces lettres quand vous en aurez à le expédier portez -les à le bureau de poste de lunéville c’ est j’ irai les prendre la première fois que j’ en apporterai j’ essaierai autre chose il \\n' faut varier les moyens il se leva et prit congé à le haute voix ",
"pomme entreprend de faire les présentations —moi c’ est pomme lui c’ est hifi lui petit boulot et lui c’ est silence dis bonjour silence à le lieu de saluer il déchire la jupe qui tombe en rideau sur le sol wouaho! à le nous les jeux olympiques ",
"quel est son nom? et ton nom à le toi? et comment se fait -il? l’ homme furieux également voulait arracher le violon à le raoul et la lutte commençait lorsqu’ un second tramway passa raoul s’ y jeta tandis que le bandit essayait vainement de démarrer il rentra furieux à l’ hôtel heureusement il tenait compensation agréable les titres de la comtesse il défit le journal ",
"mais moi j’ éprouve l’ absolue nécessité de vous voir si ce message n’ est pas reçu comme je l’ espère; si vous refusez de me recevoir ce matin même et à l’ insu de votre tante vous rendrez compte à le dieu de ma mort car mon sang coulera près de le wiznau où j’ attends avec calme votre suprême décision vous savez si je suis homme de parole pressa le pas et arriva haletant à le rendez -vous assigné par walter ",
"en retour de la cuisine s’ étendent un bûcher un hangar où l’on faisait la lessive une écurie pour chevaux et une remise au-dessus de lesquels il y a de petits greniers pour l’ avoine le foin la paille et où couchait alors le domestique de le docteur la salle si fort admirée par la petite paysanne et par son oncle avait pour décoration une boiserie sculptée comme on sculptait sous louisxv et peinte en gris une belle cheminée en marbre au-dessus de laquelle flore se mirait dans une grande glace sans trumeau supérieur et dont la bordure sculptée était dorée sur cette boiserie de distance en distance se voyaient quelques tableaux dépouilles des abbayes de déols d’ issoudun de saint-gildas de la prée de le chézal-benoît de saint-sulpice des couvents de bourges et d’ issoudun que la libéralité de nos rois et des fidèles avaient enrichis de dons précieux et des plus belles œuvres dues à la renaissance aussi dans les tableaux conservés par les descoings et passés à les rouget se trouvait -il une sainte famille de l’ albane un saint jérôme de le dominiquin une têt",
"la femme était l’ ancienne servante épousée par son père et qui le tuait de coups depuis leur ruine la dureté et l’ ordure de leur avarice avaient augmenté maintenant ils vivaient dans un cloaque en se vengeant sur le petit .–mets-lui à le coude une compresse d’ arnica dit doucement pauline à le lazare .puis elle tendit à l’ enfant une pièce de sous tu leur donneras ceci pour qu’ ils ne te battent pas et s’ ils te battent si tu as samedi prochain des coups sur le corps avertis -les que tu n’ auras plus un liard long de le banc les autres galopins égayés par la flambée qui leur chauffait le dos ricanaient en s’ enfonçant les coudes dans les côtes leurs vêtements fumaient de grosses gouttes tombaient de leurs pieds nus ",
"il préférait leur enfance à le ma jeunesse et je n' en étais pas jaloux notre intimité de jadis il ne cherchait pas à la recréer avec eux il évitait toute fatigue toute conversation qui eût nécessité des raisonnements des explications il se contentait des petits faits évidents qui ne peuvent se discuter moi je préférais ma solitude "
] |
mais comme la femme lui tendait le front il y posa un baiser machinal en rougissant à le cause de maigret il rencontra sylvie qui revenait avec un verre —tu pars? —oui et il l’ embrassa de la même esquissa un drôle de salut à l’ adresse de maigret heurta la marche plongea littéralement dans la rue tout en ajustant sa casquette un garçon qui n’ aime pas faire la bombe comme la plupart de les matelots de yacht il préfère venir ici elle avait fini de manger aussi elle se mettait à son aise les coudes sur la table | [
"—tu passeras le café sylvie c’ est à le peine si l’on entendait les bruits de la rue sans le rectangle de soleil on n’ eût même pu dire à le quelle heure de le jour ou de la nuit on vivait un réveille-matin marquait la fuite de le temps posé à le milieu de la cheminée —alors qu’ est -ce que vous voulez savoir à le juste à le votre santé! c’ est encore de le whisky à le william —comment vous appelle -t-on pour me taquiner ils disent la grosse jaja et elle regardait son énorme poitrine qui reposait sur la table ",
"il y a longtemps que vous connaissez PROPN sylvie avait repris sa place et le menton dans la main ne quittait pas maigret de le regard la manche de son peignoir trempait dans son assiette —je dirais presque depuis toujours mais je ne sais son nom que depuis la semaine dernière il faut dire que de le temps de mon mari le liberty-bar était célèbre il y avait toujours des artistes et cela attirait la riche clientèle qui venait pour les voir ",
"surtout les patrons de les yachts qui sont presque tous des noceurs et des originaux je me souviens d’ avoir vu plusieurs fois PROPN à le cette époque-là en casquette blanche accompagné d’ amis et de jolies femmes ils étaient des bandes à le boire de le champagne jusqu’ à les petites heures et à le offrir de les tournées générales puis mon mari est mort j’ ai fermé pendant un mois ce n’ était pas la saison l’ hiver suivant j’ ai dû passer semaines à l’ hôpital à le cause d’ une péritonite quelqu’un en avait profité pour ouvrir une autre boîte sur le port même depuis lors c’ est calme je ne cherche même pas à le avoir de les clients un jour j’ ai vu revenir PROPN et c’ est alors seulement que j’ ai vraiment fait sa connaissance on s’ est soûlés on a raconté des histoires il a dormi sur le divan parce qu’ il ne pouvait pas tenir debout il portait toujours une casquette de yachtman? —non il n’ était plus tout à le fait le même il avait le vin triste il a pris l’ habitude de venir me voir de temps en temps —vous saviez son adresse —non ce n’ était pas à le moi de l",
"c’ était vraiment appétissant —sylvie était avec vous —vous ne voudriez pas elle a tout juste et ans —comment l’ avez -vous connue et comme sylvie prenait un air buté lui lança: —le commissaire sait ce que c’ est va! c’ était un soir que PROPN était ici nous n’ étions que nous dans le bar sylvie est arrivée avec des particuliers qu’ elle avait rencontrés je ne sais où des voyageurs de commerce ou quelque chose de le même genre ils étaient déjà gais ils ont commandé à le boire quant à le elle on sentait tout de suite qu’ elle était nouvelle elle voulait les emmener avant qu’ ils soient ivres elle ne savait pas s’ y prendre et ce qui devait arriver est arrivé à la fin ils étaient si soûls qu’ ils ne se sont plus occupés d’ elle et qu’ ils l’ ont laissée ici elle pleurait elle a avoué qu’ elle arrivait de paris pour la saison et qu’ elle n’ avait même pas de quoi payer l’ hôtel elle a dormi avec moi elle a pris l’ habitude de venir —en somme grommela maigret les gens qui entrent ici prennent tous cette habitude et la vieille rayonnant qu’ est -ce que vous voule",
"on ne s’ en fait pas on prend les jours comme ils viennent elle était sincère son regard descendit lentement vers la poitrine de la fille et elle soupira: dommage qu’ elle n’ ait pas plus de santé on lui voit encore les côtes PROPN voulait lui payer un mois dans un sana mais elle n’ a jamais voulu —pardon est -ce que PROPN et elle ce fut sylvie elle-même qui répondit rageuse: —jamais ce n’ est pas vrai et la grosse jaja d’ expliquer en sirotant son café: —ce n’ était pas l’ homme à le ça surtout avec elle je ne dis pas que de temps en temps avec qui des femmes des femmes qu’ il ramassait n’ importe où mais c’ était rare et cela ne l’ intéressait pas —à quelle heure vous a -t-il quittée vendredi? —tout de suite après le déjeuner il devait être heures comme aujourd’hui et il n’ a pas dit où il allait il ne parlait jamais de ça était ici? ",
"—elle est partie minutes avant lui —pour aller ou demanda maigret à l’ intéressée et elle méprisant —cette question —vers le port?... c’ est là que —là et ailleurs il n’ y avait personne d’ autre à le bar? ",
"—personne il faisait très chaud je me suis endormie une heure sur une chaise or il était plus de heures quand était arrivé à le antibes avec sa voiture il fréquentait d’ autres bars comme celui-ci? —aucun d’ ailleurs les autres ne sont pas comme celui-ci! évidemment maigret lui-même qui n’ y était que depuis une heure avait l’ impression de le connaître depuis toujours peut-être parce qu’ il n’ y avait rien de personnel? ",
"ou encore à le cause de cette atmosphère de vie paresseuse relâchée on n’ avait pas le courage de se lever de partir le temps s’ écoulait lentement les aiguilles de le réveil avançaient sur le cadran blafard et le rectangle de soleil diminuait à le soupirail ",
"j’ ai lu les journaux je ne savais même pas le nom de famille de PROPN mais j’ ai reconnu la photo on a pleuré sylvie et moi qu’ est -ce qu’ il pouvait bien faire avec ces femmes dans notre situation on ne doit pas se mêler à le ces affaires-là n’ est -ce pas je m’ attendais d’ un moment à l’ autre à le voir arriver la police quand vous êtes sorti de le bar d’ en face je me suis bien doutée elle parlait lentement elle remplissait les verres elle buvait l’ alcool à le petites gorgées —celui qui a fait PROPN est une crapule parce que des hommes comme PROPN il n’ y en a pas beaucoup et je m’ y connais il ne vous a jamais parlé de son passe elle soupira est -ce que maigret ne comprenait donc pas que c’ était justement la maison où l’on ne parlait jamais de le passe "
] | [
"et le bon jésus continue son chemin il y avait dans la rue un groupe d’ hommes qui causaient et jésus dit en passant –je n’ aurais pas cru que dans une boutique telle où il doit y avoir ce semble tant d’ ouvrage on me refusât le travail –attends un peu mignon lui fait un de les voisins comment as -tu salué en entrant chez maître éloi? j’ ai dit comme l’on dit: dieu vous donne le bonjour maître et à la compagnie PROPN ce n’ est pas ainsi qu’ il fallait dire il fallait l’ appeler maître sur tous les maîtres tiens regarde l’ écriteau ",
"la mort n’ a vait pas effacé de son visage l’ expression d’ un inaltérable orgueil «je ne vous blâme pas dit -il a votre place j’ en eusse fait autant que de sang indien n’ ai -je pas fait couler pour assouvir ma vengeance –c’ est pain bénit interrompit bois-rosé en passant la main dans son épaisse chevelure grise et en jetant sur l’ aventurier un regard de sympathie ",
"il y eut un moment où l' effort de sa curiosité rompit l' embarras et ouvrit un passage à le beau milieu de la voie il exécuta un second moulinet pour assurer ses derrières et touchant légèrement les oreilles de son cheval il cria: bijou! passe partout nous avons affaire à la foire les spectateurs étaient là comme à la comédie PROPN s' amuse de tout et sur badauds il n' y en avait pas pour croire à la présence de georges cadoudal malgré la veste bretonne malgré le cœur chouan les dixièmes de les assistants doutaient ",
"il m’ étonnait que ma jalousie ne fût pas plus mordante je commençais à le considérer jacques comme le mari peu à le peu j’ oubliais sa jeunesse je voyais en lui un barbon .je n’ écrivais pas à le marthe il y avait tout de même trop de risques à le fond je me trouvais plutôt heureux d’ être tenu à ne pas lui écrire éprouvant comme devant toute nouveauté la crainte vague de n’ être pas capable et que mes lettres la choquassent ou lui parussent négligence fit qu’ à le bout de jours ayant laissé traîner sur ma table de travail une lettre de marthe elle disparut ",
"a -t-on eu tort de le faire souffrir? peut-être mais ce sont des questions à lesquelles je ne veux pas répondre mon livre n’ est pas là il est tout entier dans l’ étude de l’ homme il n’ est point dans l’ étude de les milieux je constate les effets je ne recherche pas les causes ",
"non c’ était bien certainement la réponse que devaient se faire la mole et coconnas mais cette absence qui tenait peut-être à un oubli total n’ en était pas moins douloureuse .il est vrai que le gentilhomme qui avait assisté à le combat était venu de temps en temps et comme de son propre mouvement demander des nouvelles de les blessés il est vrai que gillonne pour son propre compte en avait fait autant mais la mole n’ avait point osé parler à l’ une de marguerite et coconnas n’ avait point osé parler à l’ autre de madame de nevers .pendant quelque temps les jeunes gens gardèrent chacun de son côté le secret enfermé dans sa poitrine ",
"un sentiment de source presque divine en tout cas inhumaine particulièrement silencieuse procédant de le ciel en personne s’ étend peu à le peu à les branches à les animaux à les avoines à les sources tout cela définit l’ atmosphère orageuse tempétueuse imminente c’est-à-dire l’ aura où l’ art s’ avance.hipparchia ne s’ épila jamais elle aimait abandonner son corps à la nudité et laisser cette nudité à l’ état de nature c’ était à le point que les athéniens disaient de le sexe si velu de l’ épouse de kratès c’ est la tunique d’ hipparchia.quant à le kratès et sa si longue barbe les athéniens disaient c’ est le manteau de kratès.ce sont les voiles archaïques .ils s’ aimaient en public manteau de kratès et la tunique d’ hipparchia s’ accordaient ils étaient comme des ours que l’on voyait se prendre sur l’ agora ",
"si vous devez commettre cette lâcheté que ce soit de le moins hors de cette église laissez -moi passer nous verrons si mes francs-tireurs vous permettront d’ emmener ainsi les poings liés leur vieux commandant tes francs-tireurs on a arrêté les plus méchants à le domicile ils t’ attendent sous clef dans les caves de la mairie ",
"ce que m’ avait dit m. le curé que mme de valabrège était excellente musicienne m’ intriguait et tout en marchant l’ idée me revenait que cette dame m’ était connue je repassais mes souvenirs remontant jusqu’ à le ma vie de concerts de théâtres à le paris quand tout à le coup un éclair me traversa l’ esprit et je m’ écriai: mais c’ est la mariani que j’ ai vue à le théâtre-italien dans le figaro de rossini dans tancrède et dans plusieurs autres opéras depuis ans elle a grisonné mon dieu c’ est tout simple comment la mariani est ici! et je me rappelais qu’ elle avait épousé jadis à le lisbonne un officier français appelé de valabrège qu’ elle avait parcouru l’ allemagne la suède la russie et que depuis peu d’ années s’ étant retirée à le florence elle dirigeait une école de chant fondée par elle-même ",
"j’ ai fermé les persiennes et levé mon fils couché pour sa sieste dans la chambre à le côté grand-père fait dodo avertie par mon oncle la famille qui vit ày est venue ils montaient avec ma mère et moi et restaient devant le lit silencieux quelques instants après quoi ils chuchotaient sur la maladie et la fin brutale de mon père quand ils étaient redescendus nous leur offrions à le boire dans le café je ne me souviens pas de le médecin de garde qui a constaté le décès "
] |
il commence ses études à le collège de clamecy et les termine en à le lycée de bourges ou il est entré comme boursier de sa ville natale bachelier ès-lettres il se destine à l’ enseignement et est nommé maître d’ étude à le collège de soissons il le quitte bientôt pour aller à le paris faire le même office auprès d’ un chef d’ institution découvert à le force de battre le pavé et d’ essuyer des rebuffades je me rappelle encore écrira -t-il plus tard combien je me trouvais à le plaindre quand mon bouquet de rhétorique à le côté comme un domestique à la saint-jean j’ allais offrir mes services à les revendeurs de grec et de latin de la capitale combien j’ en voulais à le mon père de ne pas m’ avoir fait une place à le son établi il n’ était pas appointé | [
"l’ établissement lui donnait la nourriture le blanchissage et un lit à le dortoir entre ceux de les élèves moyennant qu’ il les accompagnât à la promenade surveillât leurs récréations et leur fît la classe sa famille lui allouait francs par mois pour ses menus plaisirs francs dit -il encore dissipés en brioches et en petits pains que je mangeais dans les rues quand je sortais car j’ étais toujours tourmenté par la faim le son de cette cloche nous est familier dickens dans jules dans l’ enfant et alphonse daudet dans le petit chose nous l’ ont fait entendre mais aucun d’ entre eux n’ a mieux exprimé que tillier en quelques pages la misère matérielle et morale de le pion glas de l’ adolescence vous tintez toujours à l’ oreille ",
"poussé à le bout par les cruelles moqueries d’ une marmaille anglaise tillier s’ emporte un jour à la corriger on le congédie il passe encore l’ hiver à le paris puis le printemps et une partie de l’ été il rôde il est malheureux la vie de le pauvre n’ a pas d’ histoire il partage le cabinet meublé d’ un camarade boit de l’ eau et reste souvent couché pour vérifier la justesse de l’ adage qui dort ",
"une société prévoyante devrait à le moins assurer le gîte à les indigents le vagabondage les expose à ne pas rassasier que leurs yeux de les provisions dont les étalages regorgent la tentation est trop forte il n’ y a pas que votre eau fontaines qui vienne à la bouche de les nécessiteux à le mois d’ août tillier est de retour à le clamecy à le commencement de l’ année suivante il tire à le sort le numéro et ne peut échapper à la conscription la loi de sur l’ instruction publique ne s’ appliquant pas à l’ instituteur privé qu’ il est devenu ",
"il rejoint donc à le périgueux le e escadron de le train d’ artillerie dans lequel il est incorporé; et quelques mois après il part pour l’ espagne en conséquence de le congrès de vérone où l’ intervention de l’ armée française avait été décidée libéré de le service militaire en avec le grade de fourrier et après avoir passé ans sous les drapeaux tillier rentre dans ses foyers ouvre une école privée et se marie il a enfants seulement lui survécurent les autres moururent en bas âge il faut vivre ",
"les leçons que donne tillier à les enfants de les autres doivent nourrir les siens un moment il accepte la direction de l’ école d’ enseignement mutuel que lui offre le conseil municipal de clamecy mais les tracasseries de celui-ci jointes à les inconvénients d’ une méthode que tillier improuvait l’ engagent à le démissionner et à le rouvrir son école privée d’ où l’ enseignement mutuel est banni une pareille indépendance d’ esprit ne convient pas à la province que vient faire un coquelicot dans les blés tache ",
"tillier a par surcroît excité ses concitoyens contre lui en participant à la fondation d’ une petite feuille locale l’ indépendant dans laquelle il fait ses premières armes il y est plutôt turbulent que frondeur plutôt vinaigrette que vinaigre il se contente de rire à le nez de la bourgeoisie confirmée par une seconde révolution celle de dans les avantages qu’ elle a retirés de la première car elle n’ a pas attendu le conseil de guizot pour s’ enrichir ni les nasardes de tillier pour trouver mauvais qu’ on le lui reproche mais ce n’ est qu’ un prélude à des jeux de plume moins innocents ",
"en tillier publie dans un journal de nevers l’ association le premier de ses pamphlets et révèle une singulière aptitude à élargir les questions et à le conclure de le particulier à le général un simple fait-divers un ridicule un abus une injustice élevés à la quatrième puissance de signes de le temps fournissent à le polémiste le prétexte d’ une critique sociale qui n’ a besoin pour dégonfler les plus gros ballons que d’ une piqûre à les mains de tillier la satire est moins un fouet qu’ un fagot d’ épines comme si les gens à lesquels il en cuira député-roi de clamecy évêque juge de paix édiles hobereaux parvenus ne valaient pas la peine qu’ on se mît en nage pour les fustiger tillier s’ est rendu la place intenable on lui passerait la férule de le maître d’ école on ne lui passe pas celle de le redresseur de torts ",
"il pourrait brutaliser à le son aise les petits il ne s’ en prend pas impunément à les grands depuis ou ans il végète à le clamecy un à un ses élèves l’ ont quitté les fils de bourgeois d’ abord les fils de commerçants ensuite les fils de le peuple les derniers parce que le sort de les pauvres en province surtout dépend des riches qui les emploient les belles dames de la ville n’ ont -elles pas un jour jeté l’ interdit sur l’ école en y plantant le drapeau noir? ",
"heureuse inspiration à le demeurant ce drapeau de la misère et de la faim tillier eût pu le déployer lui-même c’ était le sien obligé de céder son école tillier n’ a plus devant lui que des bouches à le nourrir et qui murmurent: donne -nous notre pain quotidien père c’ est alors que paraissent ses lettres à le système électoral sur la réforme elles le signalent à l’ attention d’ un autre pamphlétaire haut placé cormenin l’ heure est décisive "
] | [
"la plupart de les invités de monsieur et madame de beaufort le connaissaient de nom depuis quelques années il avait été souvent cité dans les relations de les explorations de notre marine et il était considéré comme destiné à le plus brillant et à le plus rapide avenir si l’on ajoute à le ces différentes causes la modestie exquise de ses allures et l’ espèce de timidité qui était le fond de son caractère réservé et peut-être un peu sauvage on aura l’ explication de la séduction qu’ il exerça ce soir-là tant sur les hommes graves qui se trouvaient rue de la étrange qu’ auprès de les femmes pour lesquelles il avait tout l’ attrait de l’ inconnu! cependant avançait partagée entre divers sentiments qu’ elle n’ avait jamais éprouvés et qui furent une longue surprise pour elle il y avait quelques mois à le peine qu’ elle était sortie de le couvent et depuis elle avait vécu retirée presque solitaire ne cherchant pas à se mêler à la vie qui faisait tant de tapage autour d’ elle ",
"ils ont cité à le leur propos de les vers latins appris à le collège légèrement estropiés par manque de mémoire en exhalant çà et là un lieu commun sur le passage de le temps la fin de les empires et même celle de les principautés c’ est ce qu’ à le mon tour je fais ici mais mieux vaut dire des lieux communs sur ces sujets que d’ en détourner la tête en fermant les yeux si marguerite-pétronille remplit comme il faut ses devoir de châtelaine elle descend de temps à le autre à le village porter de le vieux linge doigts de vin et un bouillon réconfortant à un malade ou à une accouchée relevant haut ses jupes dans les boueuses venelles où les truies dévorent les ordures et où les poules juchent sur le fumier PROPN fait parfois résonner sa canne à le bec d’ argent sur le seuil d’ un paysan plus notable que les autres qui est en petit à le flémalle ce que ce noble homme est en grand à le liège et à le qui il est politique de faire cet honneur la petite industrie a pris pied à le flémalle en attendant la grande jean-louis met des fonds dans une fabrique d’ aiguille",
"à le yport c’ était une scène de ménage chez les laberge et voilà qu’ à la terrasse un couple inconnu échangeait des propos plutôt aigres —tu ferais mieux de réfléchir —tu crois que c’ est intelligent de répondre ainsi et as -tu compris garçon cette limonade est tiède allez m’ en chercher une autre l’ accent était vulgaire et la femme parlait plus haut qu’ il n’ était nécessaire il faudra pourtant bien que tu te décides reprenait l’ homme ",
"une voix de brune sur votre fatigue éclate comme le soleil là-haut sur le pavois de les loques quoi mon joli tu languis un peu de pastis on connaît des belles filles té. maquarelle tu ne réponds rien tu as de le vice toi encore hé fils de pute ",
"la providence fut mentionnée pour mémoire peut-être par antiphrase tout style avait disparu; ie sermon parfaitement atone était délesté de tout nom propre plus de david plus de tobie plus de fabuleux melchior; de les phrases sans période et des mots profanes la pudeur un peu niaise de les poncifs de le sens dévoilé de écriture blanche ",
"la jeune fille sonna à la grille un gardien parut salua les dames qu’ il semblait connaître les fit entrer et s’ éloigna il revint bientôt dire que le directeur attendait mme et mlle florence mme travis une femme de ans environ à le visage calme et bon sous ses cheveux déjà presque blancs se retourna vers la jeune fille —viens -tu flossie lui dit -elle avec un accent qui décelait toute sa tendresse ",
"—comment des abeilles il y a des abeilles par ici? —oh! depuis peu seulement —comment depuis peu? —oui vous savez que les abeilles ont été apportées en amérique par les blancs c’ est vrai ",
"alors pressant la tête de son ami et déposant un baiser sur ses lèvres violettes il jeta un dernier regard sur la tourelle et s’ agenouillant tout en conservant cette tête bien-aimée entre ses mains à le moi dit -il il n’ avait pas achevé ces mots que caboche avait fait voler sa tête .ce coup fait un tremblement convulsif s’ empara de le digne homme il était temps que cela finît murmura -t-il pauvre enfant! et il tira avec peine des mains crispées de la mole le reliquaire d’ or il jeta son manteau sur les tristes dépouilles que le tombereau devait ramener chez lui .le spectacle étant fini la foule s’ écoula .la nuit venait de descendre sur la ville frémissante encore de le bruit de ce supplice dont les détails couraient de bouche en bouche assombrir dans chaque maison l’ heure joyeuse de le souper de famille .cependant tout à le contraire de la ville qui était silencieuse et lugubre le louvre était bruyant joyeux et illuminé c’ est qu’ il y avait grande fête à le palais ",
"–audrey ma bien-aimée qu’ allez -vous chercher mais votre présence déchaîne en moi un monde de félicité c’ est bien simple depuis que j’ ai reçu votre lettre depuis que vous m’ avez écrit ce oui que toute mon âme attendait –ce qu’ il y a de terrible don interrompit -elle gémissante c’ est que je ne me souviens pas davantage de cela!il eut un geste rassurant –vous vous en souviendrez plus tard je vous l’ ai dit ",
"puis doublé le promontoire chaque bord enleva de l’ oreille qui donnait sur ulysse le petit tampon de cire criaient -ils que t’ a dit la sirène tu te convulsais de désir le mât se courbait comme un jonc un chant divin répliqua ulysse car il ne voulait point les décevoir omes amis écoutez ce couplet enchanteur mais rebouchez vos oreilles camarades hâtez -vous voici le second promontoire –cher ulysse chanta la seconde sirène "
] |
pour la surveiller sans doute? pour voir si elle ne donnait point là ses rendez-vous cette idée la fit sourire mélancoliquement faisant comme si elle n’ avait pas vu le vicaire elle demeura à la place ou ̀ elle s’ était assise seulement ce jour -la elle ne rêva pas librement comme à l’ ordinaire | [
"sa journée était le vicaire occupa son esprit le temps s’ écoula ou fois les élèves d’ hélène se rapprochèrent d’ elle en échangeant quelques-mots le vicaire ne bougea pas quand PROPN regardait de son côté elle voyait toujours la même forme noire dans le fourré ",
"cependant il arriva un moment où elle ne vit plus rien et elle crut qu’ il était parti mais à le bout de quelques minutes elle l’ aperçut dans le chemin marchant lentement comme s’ il se dirigeait vers elle puis tout à le coup il s’ arrêta puis brusquement il se retourna en arrière puis bientôt il revint et cette fois jusqu’ à le elle il la salua ",
"jamais elle n’ avait vu un homme aussi irrésolu aussi embarrasse mais chose curieuse qui la frappa elle ne trouvait point en lui ces regards durs et violent qu’ il fixait ordinairement sur elle; à le contraire il y avait dans ses yeux une expression de douceur qu’ elle n’ avait jamais remarquée pas même le jour de la tasse de tisane durant assez longtemps ils demeurèrent sans rien dire en face l’ un de l’ autre ce fut lui qui à la fin se décida: –eh bien dit -il durement vous ne voulez donc pas quitter yvranches mademoiselle ",
"–je ne peux pas il changea de ton et se fit presque tendre; en tout cas ses regards exprimèrent -ils ce sentiment: –vous ne pouvez pas parce que vous ne voulez pas et vous ne voulez pas parce que des considérations mondaines vous retiennent mon devoir ",
"–je reconnais qu’ on ne s’ y est peut-être pas bien pris avec vous vous n’ êtes pas une femme qui cède à la violence mais à la douceur si l’on vous représentait qu’ il est de l’ intérêt de tous aussi bien que du vôtre de quitter yvranches si je vous demandais de partir ",
"si je vous en priais? –vous –oui je vous en prie partez je vous en supplie –c’ est impossible –je vous le demande en grâce partez! partez elle n’ aurait jamais supposé que cet homme si dur était capable de mettre tant de douceur dans sa voix tant d’ émotion dans son regard ",
"–certes dit -elle je voudrais faire ce que vous me demandez mais réfléchissez vous sentirez que cela est impossible un brusque changement se fit dans sa physionomie –vous ne voulez pas s’ écria -t-il furieusement eh bien ",
"nous aurons raison de vous quand vous partirez vous partirez tournant sur ses talons il s’ éloigna il se sauva à le grands pas il était écrit que plus elle verrait le vicaire moins elle le connaîtrait après leur entrevue à la sablière le mystère qu’ elle avait vainement cherché à le percer devint pour elle bien plus obscur encore ",
"pourquoi rester ainsi embusqué dans un fourré à l’ observer? pourquoi se cacher pourquoi cette douceur pourquoi cette fureur s’ il ne s’ était agi que de questions théoriques elle les eût sans doute examinées moins vivement mais il n’ y avait pas que de la curiosite dans son cas il y avait son intérêt "
] | [
"–tu as de la gêne –un tantinet –n’ aie pas peur ah cette première communion elle s’ était inclinée se dandinait tapotait ses burettes la tête fléchie le regard rivé vers le bas il voyait dans la pénombre de l’ église vapeurs d’ encens rumeur d’ orgue ses lèvres prudes et frémissantes gobant son cierge qui enflait se dilatait la larme spermatique qui s’ égouttait c’ était le dimanche de pentecôte ",
"le comte s’ approcha de le curé et le salua avec une –courtoisie parfaite PROPN le curé répondit -il il ne s’ agit même pas de retard pour des raisons de famille que j’ ai expliquées à le ces messieurs et qui entachent déjà de nullité le mariage civil la célébration de le mariage religieux ne peut avoir lieu une vive anxiété se peignit sur le visage de l’ abbé –je vous prierai de me faire connaître ces raisons dit -il d’ une voix cependant calme ",
"dans le hall elle ne le rejoignit pas l’ anglais s’ y trouvait était -il un de les escrocs qui avaient échappé à le mauléon en ce bar de la rue marbeuf si proche de l’ hôtel? et donnerait -il à la princesse PROPN des nouvelles sur arsène lupin à le tout hasard PROPN monta d’ avance et se posta derrière le battant de sa porte la russe parut d’ abord ",
"un jour elle a cessé de lui écrire les fiançailles ont été rompues le jeune homme malheureux a écrit à la mère de la plus âgée qu’ il l’ attendrait qu’ il comprenait qu’ elle était jeune il l’ a attendue longtemps puis s’ est marié la plus âgée avait rencontré le père de la plus jeune en était tombée follement amoureuse elle a voulu avoir un enfant avec lui il acceptait à le condition de ne pas le reconnaître il ne voulait pas l’ épouser pas assez bourgeoise trop juive pas assez riche pas assez cultivée elle ne pensait pourtant qu’ à le lui elle a continué après son départ et la naissance de l’ enfant tout en disant à sa fille de les années plus tard sur le ton de qui ne peut pas forcer sa nature que sa vie aurait sûrement été différente si elle avait épousé le jeune homme avec qui elle était fiancée à le ans et qui serait allé lui décrocher la lune mais qu’ il ne lui plaisait pas —tu m’ avais dit que tu n’ aimais pas quand il t’ embrassait tu m’ as toujours dit ça tu m’ avais dit qu’ il ne te plaisait pas et la je vois cette photo avec ce jeune h",
"ils ont paraît -il appris cet art en amérique quantité de matelots de chez nous séduits par leurs enseignes à le images se sont confiés à le eux et les déclarent d’ une dextérité merveilleuse en ce qui est affaire d’ adresse de patience et d’ exactitude ces petits japonais ne pouvaient qu’ exceller c’ est pourquoi ils se sont approprié si vite l’ art de nos électriciens et de nos constructeurs de machines on s’ étonne seulement qu’ ils n’ aient pas inventé eux-mêmes des millénaires avant nous tout cela avec quoi ils jonglent aujourd’hui comme des virtuoses ",
"dommage pour vous tout est calme peut-être une disparition non encore signalée les gens tardent parfois faudrait que je repasse la semaine prochaine pour savoir et puis quoi encore? vous voulez nos listings ",
"se taisait il commençait à le comprendre PROPN ferma brusquement le couteau avec lequel il pelait une branche de noisetier alors tout est dit et il faut prendre son parti de ne plus vous voir seulement quand je serai soldat si je viens de le côté de brucourt je demanderai tout de suite la maison de mme derville et tu seras contente de me voir n’ est -ce pas marie même si tu es devenue grande marie promit de tout son cœur ",
"mais j’ avais toute ma raison et je savais que cela ferait seulement encore une cause célèbre et rien d’ autre je ne voulais pas collaborer avec les causes célèbres parce que c’ est toujours la même cause célèbre depuis ans et il y en avait marre de la célébrité le photographe s’ appelait rolland et comprenait parce que c’ était encore un mec jeune bouzerand comprenait aussi mais seulement parce qu’ il était intelligent ils ont été plutôt gentils tout compte fait car ils avaient le couteau sur la gorge ",
"la guitare de clapton avait laissé place à le celle de bob abriter de vorage un de ses titres préférés écrit par dylan en après la rupture avec sa femme nouvelle preuve des effets bénéfiques de le chagrin sur la créativité artistique alors ce hamburger ",
"ensuite ensuite il improviserait ne rien dire à le lola elle pourrait s’ affoler geindre tenter de le dissuader de crever la peau de cette saloperie de PROPN lola était inconsciente elle refusait de voir ce danger qui la menaçait en permanence tous ces loups qui voulaient mordre sa chair "
] |
—les travaux forcés! fit -il en haussant les épaules allons! rien de changé! il y avait ans que ce jugement avait été rendu exupère était à le bagne de rochefort chose bizarre | [
"une fois séparé de le monde et enseveli sous la casaque de le forçat ce malheureux avait retrouvé sa douceur de les anciens jours taciturne et silencieux il s' était renfermé dans son mutisme comme dans un sépulcre pendant les quelques heures de loisirs que lui laissaient les travaux de le bagne il avait repris seul sans livre aidé seulement de son admirable mémoire ses travaux de linguistique parfois lorsque des étrangers se présentaient il remplissait les fonctions d' interprète toujours impassible paraissant ne pas entendre les exclamations de surprise qu' arrachait à les visiteurs son immense érudition sa santé allait s' affaiblissant ",
"il était évident que la douleur muette l' entraînait rapidement vers la tombe c' était pour parler à le exupère que biscarre avait pénétré dans le bagne de rochefort ne pas supposer un seul instant que le pauvre philologue fût affilié à les loups de paris de sa sinistre aventure il ne lui était resté à le coeur qu' un sentiment unique indéracinable un mépris profond pour l' humanité il se sentait presque heureux d' être à le bagne c'est-à-dire à le jamais séparé de cette société où on volait les travaux de linguistique comparée s' il eût voulu cependant il eût obtenu sa grâce ",
"l' honorable académicien que sa première flouerie première avec exupère avait mis en goût brûlait de le désir de publier un livre nouveau quelques-unes de ces pages qui font se pâmer d' aise les patentés de la science officielle il avait cherché à le remplacer exupère mais la devise de les académies est pareille à le celle de nicolet: de plus fort en plus fort après le travail mirifique de l' élève de le curé dosmadot il fallait reculer jusqu' à l' impossible les limites de la science sacrée mais qui en était capable point lui à le coup sûr ",
"il avait eu la délicatesse de chercher longtemps très-longtemps un nouveau secrétaire mais les amateurs de ces sortes d' études abondent peu et le savantasse avait dû s' avouer que les exupère étaient aussi difficiles à le trouver qu' une idée neuve alors il s' était rendu dans le cabinet de le ministère et le vieux crocodile avait versé quelques pleurs sur son ex-confident quelle belle âme ",
"on avait été ému? des renseignements avaient été pris à le bagne la conduite d' exupère autorisait pleinement une mesure de clémence alors l' académicien avait fait savoir à le forçat que s' il consentait à le entrer de nouveau à son service particulier en s' engageant à le mettre à sa disposition les trésors d' érudition qu' il possédait il pourrait recouvrer sa liberté et savez -vous comment exupère avait accueilli ces effusions d' un coeur généreux il avait répondu à l' envoyé d' un savant altéré de gloire qu' il préférait manger les gourganes toute sa vie porter double chaîne tomber sous le bâton de les gardes-chiourmes plutôt que de prêter les mains et le cerveau à le cette infamie ",
"incorrigible c' était le mot il resta à le bagne sa plus grande souffrance la seule à le vrai dire tant il était philosophe c' était la privation de livres il avait la nostalgie de le sanscrit c' était un tantalisme poussé à l' état aigu ",
"il eût donné un bras pour un manuscrit indien une jambe pour caractères cunéiformes ses oreilles pour une inscription rhunique or un soir qu' il rêvait assis à le bord de la mer ce qui lui était souvent permis grâce à la protection de le médecin qui avait obtenu pour lui en raison de sa faiblesse quelques heures de repos par jour un homme un forçat s' approcha de lui ce forçat portait un bonnet vert c' était un condamné à le vie costume semblable d' ailleurs à le celui d' exupère certes si quelque gardien eût passé par là en ce moment; ",
"si curieux de regarder le visage de ce forçat il se fût détourné pour le voir il eût poussé un cri de surprise ce forçat était inconnu à le rochefort il n' était pas immatriculé sur le livre d' écrou mais ce personnage était bien gardé a quelque distance on eût pu apercevoir un groupe de forçats qui semblaient avoir organisé autour de lui un cordon sanitaire quelque chose comme une garde d' honneur c' était biscarre ",
"pour entrer à le bagne il avait dû déployer autant d' habileté de prudence que tant d' autres en déploient pour s' évader et de fait l' invention était des plus originales il faut bien comprendre que l' entrée de le bagne était gardée d' une façon toute spéciale pour empêcher les forçats de s' évader les gardes-chiourmes se fiaient à l' intérieur sur leur nombre et sur le soin continuel qu' ils apportaient à les rondes de surveillance pour eux le grand danger le seul contre lequel ils eussent à le lutter continuellement venait de l' extérieur "
] | [
"morte ainsi morte pour eux et par eux morte parce qu’ elle était belle pauvre et faible et parce qu’ elle s’ est vengée morte assassinée par cette ville qui l’ a corrompue morte quand elle n’ a plus eu à le donner que son sang à le cette ville infâme qui lui avait pris son innocence et sa beauté morte pour qui et par qui juste ciel! ",
"fit -elle de sa voix traînarde qu’ est -ce qu’ il a donc notre jean-pierre? cria mme madeleine il est fier; la tête lui tourne à le cause de les honneurs fit la marchande de poisson c’ est dans la famille cette fierté-la ̀! cette fierté-là c’ est ce qui fait les gens riches en ce moment le bon père antoine me dit: —jean-pierre comment tu ne remercies pas ta cousine tu n’ as donc pas de reconnaissance? et comme il parlait je ne pus m’ empêcher d’ éclater en sanglots ",
"elle devait habiter tantôt dans une masure tantôt dans une autre et ses déplacements et ses séjours étaient reconstituables avec un peu d’ attention l’ unique odeur humaine que décelait le ramenait toujours à le cette petite femme qui manifestement vivait dans la solitude et sans respecter la moindre hygiène comme souvent les représentants de cette espèce –est -ce qu’ il y a des mines sur la route interrogea pour réveiller la conversation –je ne sais pas dit la petite femme ",
"il parut amusé derrière ses lunettes j' étais à l' état-major de le général à le moment de sa reddition –je me trouvais là moi aussi avec les généraux roi-tanguy chaban-delmas et quelques autres –c' est ce que je pensais je ne puis dire que je vous reconnais bien sûr tant d' années se sont écoulées et il y a eu tant de changements –nous nous sommes manqués dis-je ",
"PROPN était parti pour l’ île de skye se trouvaient et le laird de macleod; ni l’ un ni l’ autre n’ avaient voulu s’ exposer à les séductions de le prince hardi et charmant que leur envoyait la fortune l’ un et l’ autre redoutaient le danger de sa présence et étaient résolus à le rester étrangers à le tout soulèvement en vain clanranald leur ami et leur parent insista pour les entraîner à le bord de la doutelle je l’ ai juré sur le corps de ma mère morte de douleur à la suite de les calamités qu’ avaient attirées sur nous l’ insurrection de dit macdonald d’ une voix creuse jamais je ne mettrai la main à l’ épée pour soutenir le roi s’ il n’ est de son côté soutenu par une armée rougissait et baissait les yeux jours auparavant il pensait et parlait comme son vieil ami ",
"je t’ avais prévenue lui dit -il que je suis un homme de fer aussi bien à le moral qu’ à le physique croyais -tu donc faible et perfide créature que je me serais aventuré dans l’ antre de la lionne et de le lion sans me munir d’ armes défensives je vous connais l’ un et l’ autre et j’ ai tout prévu je suis invulnérable à le tes prières comme à le tes coups de poignard va trouver archambaud mauresque maudite raconte-lui que tu m’ as vu et que tu as tenté de m’ assassiner ",
"certaines études font apparaître que les travailleurs soumis à des horaires irréguliers développent des perturbations métaboliques et hormonales par exemple des dysfonctionnements dans la sécrétion d’ insuline il est donc heureux que ce système s’ applique à les infirmières qui ont sur place de quoi se soigner vite et bien dans le service de chirurgie indifférenciée les roulements tendent autant que possible à le entre matin et soir privilège afférent jamais jours de suite et seulement week-ends sur travaillés ",
"et voyez -vous mam’zelle victorine si je vous voyais les yeux rouges et par ma faute ç a me donnerait un coup je vous aime tant la jeune fille baissa les yeux –et moi donc murmura -t-elle ils se reprirent la main et restèrent là bêtes l’ un devant l’ autre sans prononcer un mot –c’ est qu’ aussi poursuivit célestin j’ avais mis dans ma tête que nous ne ferions pas un mariage de pauvres et je pensais qu’ en engraissant la tirelire pendant quelque temps nous pourrions inviter les amis dans une bonne guinguette de les environs de paris et avoir des violons car voyez -vous mam’zelle victorine y a pas de bonne noce sans violons ",
"tandis que prokop dormait dans son lit il sentit qu\\ il volait à le ras de les arbres dans la cour était un vol lourd et très lent dans une froide nuit de septembre il planait sans bruit allongé dos à le ciel et la face tournée vers le sol les bras le long de le corps il avait les yeux ouverts et distinguait dans l\\ obscurité les masses de les buissons des rosiers les feuillages de les lilas et des pommiers tapis plus bas que les frondaisons de les hêtres des frênes et des bouleaux il aperçut un chat qui se faufilait entre des bouquets de fougères ",
"va va -t en puis ah tu ne veux pas et la voix lui est revenue PROPN est qu\\ il vient de penser à sa carabine il arrête il fait venir la culasse en arrière il met une cartouche dans le canon on ne s\\' arrêtait pourtant pas "
] |
vais -je regretter mazet et sa tête carrée de garde-chiourme? soir dire que passé le seuil de cette chambre l’ univers vivant continue dans quel isolement je suis déjà plongé aucun vivant ne peut comprendre novembre ne me lève plus | [
"jours que je n’ ai fait ces m qui séparent mon lit de le fauteuil jamais plus jamais plus être assis près de la fenêtre près d’ une fenêtre la tristesse de les cyprès dans le ciel de le soir jamais plus revoir le jardin aucun jardin ",
"j’ écris: jamais plus mais l’ enfer qu’ il y a dans ces mots je ne le perçois que par éclairs nuit comment la mort viendra -t-elle question que je me pose combien de fois par nuit depuis combien de nuits il y a tant de cas possibles spasme laryngé brutal comme le petit neidhart? ",
"ou progressif comme silbert? ou bien asthénie cardiaque et syncope comme monvielle comme poiret? matin comment? la pire c’ est l’ asphyxie de le pauvre troyat PROPN fait peur PROPN je ne l’ attendrai pas soir si mal ce soir que j’ ai fois appelé bardot ",
"reviendra vers minuit a laissé sur ma table sa boîte de trachéotomie on dit: la mort n’ est rien c’ est la souffrance alors puisque je pourrais me dérober pourquoi continuer à le souffrir? à le attendre? et j’ attends! novembre armistice signé par l’ italie avec autriche et hongrie ",
"l’ aumônier a voulu revenir refusé prétexté fatigue c’ est un avertissement le jour approche où il faudra se décider tout ce que nous avons espéré tout ce que nous aurions voulu tout ce que nous n’ avons pas réussi à le faire il faudra que tu le réalises mon petit novembre ",
"visite de goiran attente de l’ armistice et la bataille continue sur tous les fronts pourquoi? aphonie totale n’ ai pu articuler un mot. la glotte ne se dilate presque plus ",
"paralysie de les crico-aryténoïdiens postérieurs bardot impénétrable morphine novembre plénipotentiaires allemands ont franchi nos lignes ",
"c’ est la fin aurais tout de novembre aggravation de nouveau grandes oscillations de température congestion œdémateuse a repris ",
"aucun symptôme nouveau mais recrudescence partout ai demandé pourquoi une radio pour pouvoir faire exploration s’ il y avait un nouveau point suspect crains un nouvel abcès les oscillations indiquent sûrement suppurations profondes "
] | [
"sa physionomie perdait par degrés la tristesse qui en contractait les traits puis de teinte en teinte elle prit un air de jeunesse et un caractère de beauté qui rendirent caroline heureuse et fière la jolie brodeuse devina que son protecteur sevré depuis long-temps de tendresse et d’ amour ne croyait plus à le dévouement d’ une femme enfin une saillie inattendue de le léger babil de caroline enleva le dernier voile qui ôtait à la figure de l’ inconnu sa jeunesse réelle et son caractère primitif il sembla faire un éternel divorce avec des idées importunes et déploya la vivacité d’ âme que cachait la solennité de sa figure la causerie devint insensiblement si familière qu’ à le moment où la voiture s’ arrêta à les premières maisons de le long village de PROPN caroline nommait l’ inconnu monsieur roger ",
"ainsi ce n’ était pas sans quelque motif que le chef de la sûreté l’ avait autrefois chargée de surveiller mathilde cette jeune femme se trouvait évidemment mêlée à l’ affaire qui venait de se dérouler puisque son mari prenait assez d’ intérêt à ce procès pour l’ avoir suivi avec tant de passion et alors florine revoyait en entier cette séance à le laquelle elle venait d’ assister: l’ avocat de le barreau de toulouse immobile attentif les yeux ou plutôt les lunettes toujours braquées sur les accusés peut-être sur l’ un d’ eux et les détails de le procès: ces paroles de le défenseur de blanchard qui semblait croire à le quelque mystérieuse machination les protestations de cet accusé et son regard son regard expressif que tout le monde avait reconnu ",
"hein les camarades recouchés ou éloignés eh bien dis -je mon grand blaireau qu\\' est -ce donc qui arrive aujourd\\'hui il prit la mèche de son canon et amusa a y allumer sa pipe est pas grand\\'chose me dit-il.—diable dis huma sa pipe avec bruit et la mit en train mon dieu mon dieu mon dieu non! pas la peine de faire attention à le ça il tourna la tête par-dessus ses hautes épaules pour regarder d\\' un air de mépris le palais national de les tuileries avec toutes ses fenêtres éclairées est me dit -il un tas d\\' avocats qui se chamaillent et est ne te fait pas d\\' autre effet à le toi? lui dis -je en prenant un ton cavalier et voulant lui frapper sur épaule mais n\\ y arrivant pas —pas davantage me dit blaireau avec un air de supériorité incontestable assis sur son affût et je rentrai en moi-même j\\' avais honte de mon peu de philosophie à le côté de lui .cependant j\\' avais peine à ne pas faire attention à le ce que je voyais le carrousel se chargeait de bataillons qui venaient se serrer en masse devant les tuileries et se reconnaissaient avec précaution ",
"toutes les espèces de roses s’ y trouvaient et des étiquettes indiquaient les noms de les jardiniers qui les avaient greffées ce parc était devenu un but de promenade pour les étrangers c’ est dans cet oasis qu’ était attendue la famille olivier les voyageurs descendirent la loire jusqu’ à la pointe où ils trouvèrent m. après quelques instants de repos on monta dans une bonne calèche laissant le soin de les bagages à un jeune paysan dont la mise élégante contrastait avec sa tournure et son teint hâlé ",
"il faut que pas une âme excepté les petits enfants et quelques vieilles pour les garder ne soit restée dans les villages cela durait depuis à le moins minutes et je n’ espérais plus apercevoir catherine lorsque tout à le coup je la vis avec la tante la tante priait d’ une voix si claire qu’ on l’ entendait par-dessus toutes les autres catherine elle ne disait rien et s’ avançait à le petits pas les yeux baissés ah! si j’ avais pu l’ appeler elle m’ aurait peut-être entendu ",
"ouf! après quelques mots bien sincères on allait donc être délivré de toute arrière-pensée de toute cette réserve tacitement convenue qui dénaturait les rapports réciproques dieu on en allait finir! et bravement voyant que celui-ci se dirigeait vers l’ habitation elle jeta un cri par lequel les gens de la maison avaient coutume de se héler elle ne s’ était pas trompée c’ était bien marcel qui pour éviter un long détour avait pénétré par le pavillon –il tourna la tête crut toute la famille réunie à la fosse –c’ est ainsi qu’ ils désignaient la citerne –et répondant par le même cri il s’ engagea vivement dans l’ ombre de l’ allée ",
"moi-même je ne la désigne jamais autrement que par la formule la femme de le professeur les murs de l’ appartement étaient tapissés de livres –les plus précieux le professeur les mettait à l’ abri dans son bureau partout régnait une atmosphère compassée dans la salle les rideaux rose fané le mobilier bourgeois les fauteuils malcommodes recouverts de tissus à les couleurs ternes donnaient une impression de vie croupie me surprit aussi le mauvais goût que le professeur affichait en peinture ",
"se pencha sur l’ encolure de son cheval et partit à le fond de train en faisant tournoyer son long fusil sur sa tête comme pour une fantasia ce fut en vain que les chasseurs poussèrent leur charge les cavaliers de le goum disparurent derrière le premier de les grands rideaux qui masquent à l’ est l’ oasis de laghouat et lorsque nos meilleurs chevaux arrivèrent dans les parages de les jardins ils furent accueillis par un feu de mousqueterie dirigé par des mains invisibles le capitaine fit sonner le ralliement pour ne pas exposer sa troupe à une fusillade à le laquelle il ne pouvait pas répondre le baron arnold entraîné par son ardeur continua de galoper pendant quelque temps encore mais il sut se résigner et battit en retraite le cœur gonflé de rage l’ oeil égaré dans la vaste plaine ou ̀ il s’ efforçait en vain de découvrir les traces de le ravisseur de madeleine ",
"il ne l’ écoutait même pas ses triomphes il les gardait pour lui il y eut le jour ou ̀ il sut rester les yeux ouverts dans un courant d’ air le jour ou ̀ il put donner à le ses avant-bras la raideur moelleuse d’ instruments télécommandés et celui enfin où il réussit à le passer instantanément de la vie humaine à le sommeil enchanté de les machines comme ce jeu était admirable à le commandement il s’ évanouissait ",
"c’ est paul qui a répondu —ici paul vous pouvez me passer votre frère cette façon de dire vous à le ce mec je me demandais si c’ était habituel chez fred la main plaquée contre le microphone je lui ai posé la question —je les connais depuis peu il m’ a fait observer "
] |
une partie de ces livres proviennent des détenus eux-mêmes soit qu’ ils les aient apportés avec eux soit que leur famille les leur ait envoyés les solovki dans les années étaient la capitale de la vieille russie des byvchie les gens d’ autrefois les personnages de les récits de PROPN se seraient se sont tous retrouvés PROPN gens qui lisaient avaient des livres dans les années la proportion de ci-devant ou d’ intellectuels est devenue moindre parce qu’ il y a un plus grand nombre d’ hostelleries socialistes pour les accueillir on a ouvert beaucoup d’ autres établissements et puis surtout on a commencé à le déporter en masse les paysans ç a fait de le monde | [
"mais il y en a encore beaucoup des byvchie et de toute façon les livres de les prédécesseurs sont restés et puis dans les premiers temps une époque presque idéaliste par rapport à l’ âge policier dans lequel on s’ enfonce il est arrivé que l’ administration de le camp elle-même fasse venir des livres en fin de compte ils provenaient des mêmes fonds les bibliothèques de les ennemis de le peuple saisies avec tous leurs biens et il est arrivé qu’ un détenu retrouve son ex-libris sur un volume emprunté à le camp bref il y a une grande bibliothèque à les solovki logée sous les toits de le kremlin le monastère-forteresse et va y travailler et il va côtoyer là pendant ans celui qu’ il appelle avec respect le professeur wangenheim et qui est responsable de la section en langues étrangères à le peine arrivé voyant qu’ il est entouré de gens savants décide qu’ il ne va pas laisser ces années être des années perdues que le camp va être son université et il se fixe un programme d’ études digne de le concours d’ entrée d’ une grande école mathématiques physique a",
"et c’ est le professeur PROPN qui va lui enseigner les mathématiques et la physique dans les souvenirs passionnants qu’ il a laissés de sa vie dans les camps fait par petites touches un portrait de le professeur sérieux un peu raide pas très porté sur la plaisanterie contrairement à le ce que croit se rappeler sa fille il ressemblait dit -il à le portrait de PROPN par nikolaï gay–lequel avec son grand front sa barbe et des cheveux gris a quelque chose de victor a de l’ admiration pour lui mais il ne semble pas qu’ il y ait jamais de familiarité entre eux sa mémoire trompe un peu quand il donne parmi les raisons de l’ arrestation de son professeur de mathématiques la chute de le stratostat qui est survenue alors qu’ il était déjà depuis semaines à la loubianka ",
"il en évoque une autre qui est après tout bien possible dans le monde sinistrement loufoque de le stalinisme dans un congrès scientifique international qu’ il présidait il aurait contrairement à les instructions d’ en haut prononcé un discours d’ introduction en français et non en russe en tout cas très cultivé il parlait à la perfection le français et l’ allemand il avait dit un caractère difficile et n’ avait pas vu d’ un bon œil à le début l’ arrivée d’ un adolescent supposé désordonné et bruyant dans le microcosme réglé et silencieux de la bibliothèque il apparaît comme un type pas toujours très généreux il ne partage pas les provisions qu’ il reçoit de sa femme mais capable de chausser ses souliers de les grandes occasions pour aller engueuler l’ administration de le camp lorsqu’ elle prétend empêcher PROPN de se rendre à l’ unique parloir qu’ il aura jamais avec sa mère elle mourra bientôt et son père aussi il semble n’ avoir pas perdu sa foi communiste en dépit de tout: un jour dans une discussion il s’ emporte parce qu’ il ne veut pas admettre q",
"piotr est un de les autres professeurs de iouri qui lui apprend l’ allemand c’ est un prélat catholique né à le saratov parmi les allemands de la PROPN il a étudié à le göttingen puis à l’ université grégorienne à le rome avant de devenir missionnaire à le paraguay et dans la haute amazonie à les confins de le brésil et de le pérou c’ est une éminence qui a tâté des serpents et des flèches empoisonnées envoyé en urss par le vatican pour enquêter sur la situation de les catholiques il a été arrêté et condamné pour une quantité extraordinaire de délits espionnage sabotage propagande contre-révolutionnaire et même insurrection armée outre le russe et l’ allemand il parle l’ italien l’ espagnol et l’ anglais lit le latin le grec et l’ hébreu à la bibliothe se croisent nombre de personnalités remarquables destins fracassés chemins qui n’ auraient jamais dû se rencontrer que lie en gerbe sur une île voisine de le cercle polaire le poing de fer de l’ arbitraire ",
"certains survivront comme et pourront témoigner d’ autres la plupart mourront piotr n’ est pas le seul prélat il y a aussi un évêque géorgien qui a traduit dante dans sa langue pavel est à la fois un pope et un esprit encyclopédique qualités qui ne font pas toujours bon ménage ami de biély philosophe mathématicien physicien chimiste naviguant avec aisance entre théologie et théorie de la relativité� il a travaillé avec les bolchéviks dans des institutions scientifiques ou industrielles ce qui ne l’ a pas empêché d’ être arrêté en vertu de l’ article paragraphe propagande antisoviétique et contre-révolutionnaire il s’ occupe à les solovki d’ une petite unité qu’ il a conçue d’ extraction de l’ iode à le partir de les algues ",
"il y a les religieux il y a les musiciens un de les meilleurs barytons russes chanteur à le l’ actuel mariinski et à l’ opéra de le pianiste nikolaï ex-professeur à le conservatoire de moscou premier violon de l’ orchestre de le bolchoï il y a l’ orchestre tsigane dirigé par le roi de les tsiganes en personne dit encore le mardulako condamné lui aussi en vertu d’ un bouquet très fourni de paragraphes de l’ article espionnage à le profit de la roumanie terrorisme propagande antisoviétique il y a les kourbas célèbre metteur en scène ukrainien qui a été chassé en pour avant-gardisme coupé des masses de le théâtre printemps qu’ il a fondé à le PROPN il y a des ingénieurs et des philosophes qui s’ en tirera et deviendra bien plus tard le concepteur de la fusée proton et un ami de les animaux qui a lancé une tourte à les tripes sur la grosse voiture noire d’ une huile de le parti qui venait d’ écraser un petit chien et n’ en réchappera pas il y a des médecins le professeur ochman de bakou qui a cassé par mégarde un buste de staline PROPN un philologue devenu commi",
"c’ est une petite société bigarrée cultivée cosmopolite qui gravite dans les alentours de la bibliothèque en marge de le camp mais nullement clandestine acceptée par l’ administration encouragée même pendant longtemps à le côté de les travaux épuisants des misérables rations de pain et de lavasse des isolateurs glacés et des exécutions il y a aussi cette vie vestige d’ un temps révolu c’ est le paradoxe de le slon le camp à le destination spéciale de les solovki c’ est une histoire difficile à le comprendre–je ne prétends pas l’ avoir complètement parfaitement comprise ",
"dans aucun des innombrables camps de le goulag on ne retrouvera cette singularité des solovki un évêque catholique érudit y côtoie un ancien chef des sections d’ assaut de le parti communiste allemand un austère météorologue y croise un roi de les tsiganes une violence politique extrême les a jetés sur cette île que les glaces environnent mois par an qu’ enveloppe la longue nuit d’ hiver drapée d’ aurores boréales un déni extrême de justice les a arrachés à le leur famille leur métier leur maison à le toutes les choses petites et grandes dont on fabrique une vie et dont le souvenir les poursuit mais cette violence ce déni de justice laissent subsister un temps à le moins la possibilité d’ une existence humaine il y a le théâtre où les kourbas monte ostrovski ou labiche à le côté de pièces édifiantes il y a des concerts –on joue de le brahms et le deuxième concerto de rachmaninov en annonçant de le tchaïkovski pour dissimuler le fait qu’ on ose interpréter la musique d’ un émigré– il y a pendant un temps une société d’ études régionales qui s’ inté",
"et il y a donc les livres venus des anciennes bibliothèques de pétersbourg de kiev ou de moscou déportés avec leurs lecteurs et qui vont être des amis plus fidèles que beaucoup des classiques russes bien sûr mais aussi étrangers notamment beaucoup de français –le français est encore une grande langue en russie– stendhal balzac hugo j’ ai retrouvé dans la bibliothèque d’ un village à le quelque kilomètres à le sud de les solovki les souvenirs d’ égotisme et la vie de henry brulard de stendhal avec le même portrait de profil que celui qui orne la première édition intégrale en chez édouard et honoré champion et estampillés d’ un tampon triangulaire violet se souvient avoir eu entre ses mains une édition de les misérables annotée en russe et en français de la main de tourgueniev et une édition originale de lapucelle d’ orléans de voltaire pendant son séjour à les solovki il lit aussi bien la géographie universelle d’ élisée reclus que lachartreuse de parme ou l’ histoire de de et même en juillet1937 les premiers tomes d’ a recherche de le temps perdu très"
] | [
"nous ne demandons rien d’ extravagant; et notre façon de taxer la pensée comme vous dites sera celle-ci: en premier lieu j’ emploierai tout de suite pour mes ateliers mains extra; et en moins de mois vous n’ aurez pas moins de imprimeurs et relieurs profitablement et continuellement occupés dans le pays; et ces mêmes ouvriers sont peut-être en ce moment sans travail mendiants et pressés par le besoin comme le pauvre homme que vous m’ amenez là en second lieu il n’ existe dans ce pays aucun livre utile ou populaire dont nous ne puissions entreprendre l’ impression à le aussi bon marché et en beaucoup de cas à le meilleur marché qu’ à les états-unis de plus la différence faite sur la reliure de les livres scientifiques et autres dans notre pays nous permettra dans tous les cas de les vendre à les mêmes prix que les exemplaires de les éditions américaines et les milliers de louis qui sont envoyés pour soutenir les imprimeries de les états resteront dans notre pays et favoriseront nos ateliers de typographie notre littérature nos papetiers nos fondeurs de caractères en ",
"comme je vous l’ ai déjà dit le soir de mon arrivée à l’ hôpital américain je comptais sur les somnifères pour dormir mais à le heures je ne dormais pas encore et tout à le coup j’ ai pensé: aucun alcool dans la chambre j’ ai eu peur j’ ai fait un plan très vite pour aller plus vite que le coma dont je savais que je ne pourrai pas l’ éviter: appeler un taxi par téléphone aller à la porte maillot prendre un verre de vin rouge à le comptoir et revenir dans le même taxi ni vue ni connue ",
"ce sont là les yeux célèbres de la seigneurie: leurs pouvoirs mal délimités mais en réalité toujours officieusement étayés par le poids d’ un grand nom et le crédit d’ une ancienne famille leur laissent en général l’ initiative la plus étendue même à le cours d’ une campagne l’ unité de vues et l’ énergie dans la conduite de les guerres d’ PROPN ont parfois souffert de l’ atmosphère de méfiance et de la timidite dans le commandement qu’ engendrent de pareilles pratiques mais on considère en revanche que la situation fausse qui leur est faite est propre à le développer très tôt le doigté politique et le sens de la diplomatie chez ceux que la seigneurie destine à ses plus grands emplois ces débuts douteux d’ espion accrédité se trouvèrent être ainsi longtemps le chemin obligatoire de les plus hautes distinctions dans l’ état de décrépitude et d’ énervement sont tombées aujourd’hui ses forces eût pu sans grands risques se relâcher d’ une vigilance si soupçonneuse mais la force de les traditions comme dans tous les empires croulants croît chez elle à",
"fit -il je ne souffvivai pas je suis en tvain de vaconter des histoives venez commandeuh nous allons êtve cette nuit compagnons de chambvée rose-sans-epines se laissa faire tonton marquis l’ emporta comme une proie il avait craint un instant de coucher seul ",
"la lumière y est voilée verdâtre il y tombe une pluie torrentielle mêlée de feuilles et de mousses arrachées des vieux monstres en granit de tournures inconnues sont assis dans les coins et font des grimaces d’ une férocité souriante leurs figures expriment des mystères sans nom qui font frissonner à le milieu de cette musique gémissante de le vent sous cette obscurité des nuages et des branches ils ne devaient pas ressembler à les japonais d’ aujourd’hui les hommes qui ont conçu tous ces temples d’ autrefois qui en ont construit partout qui en ont rempli ce pays jusque dans ses derniers recoins solitaires ",
"tout le sabbat dansait une ronde sous mon crâne PROPN courait sur mes talons mon chapeau s’ envola est -ce que la fatalite s’ abattait aussi sur moi? m’ étais -je donc photographié dans les traits de le malheureux jacques bernard que faire mon dieu soudain la possibilité d’ une issue traversa comme un éclair le chaos de mon désarroi je me rappelle alors avoir éclaté de rire tant j’ avais la certitude de mon salut ",
"le malheureux architecte désirant contenter tout le monde accorder des volontés contradictoires n’ obtient rien de bon et l’ œuvre achevée chacun de son côté lui jette la pierre combien de fois n’ ai-je pas été appelé pour réparer les bévues les malfaçons qui étaient la conséquence de ces tiraillements et des complaisances funestes de l’ architecte on voulait bien me dire alors qu’ on était désolé de ne m’ avoir pas pris pour diriger l’ entreprise il était un peu tard et cet exemple ne servait pas à d’ autres que faire? ",
"il a dit lui-même depuis qu\\ il était fait appel à sa loyauté homme privé cassation rappelons à ce sujet la déposition de m. casimir-perier devant la cour de cassation il a d\\' abord affirmé formellement qu\\' il n\\ avait rien à le dissimuler de secret: j\\' ai pu constater que mon silence à le procès a accrédité cette pensée que j\\' ai seul peut-être connaissance d\\' incidents de faits ou de documents qui pourraient déterminer la justice dans l\\ état de division et de trouble ou je vois mon pays j\\' estime que mon devoir est de me mettre sans réserves à la disposition de la juridiction ceci ne laisse pas subsister le soupçon que m. casimir-perier comme on l\\' a prétendu fût lié par une parole donnée et cette déclaration dans sa bouche homme est d\\' une singulière netteté il raconte ensuite la conversation diplomatique qui eut lieu et qui motiva une note officielle de agence mettant une fois pour toutes hors de cause les ambassades étrangères à le paris et le surlendemain le kaiser se déclara satisfait rappelons aussi la déposition à la cour de cassation d",
"je l’ entendis ouvrir un tiroir il revint une grande boîte rouge à la main s’ assit par terre et appuya son dos à le rebord de le lit —venez vous mettre à le côté de moi ce sera plus pratique pour regarder les photos je m’ exécutai ",
"–c’ est un tort répondit le capitaine PROPN avec orgueil l’ angleterre a les moyens de bien nourrir ses soldats aussi voyez quel excellent effet moral produit sur les troupes une alimentation confortable nous sommes en plein pays ennemi et les soldats sont gais joyeux bien reposés ils ne demandent qu’ à se battre miss emmy et m.montbrichard ce soir-là à la table de les officiers dressée en plein air sous les arbres et ce ne fut pas un de les moindres étonnements de le savant de voir que le menu servi dans de la porcelaine de chine avec des couverts en vermeil et des cristaux à le filets d’ or était aussi recherché que si l’on se fût trouvé à le londres ou à le paris et non en pleine forêt vierge les fifres et les tambours avaient depuis longtemps sonné la retraite que les officiers servis par des lads impeccablement vêtus de noir savouraient encore des boissons glacées tout en discutant autour d’ une vaste carte d’ état-major piquée de petits drapeaux bleus et rouges "
] |
mais riposta suzanne avec une logique indéniable si tu n’ étais pas rentré si tôt tu ne m’ aurais pas vue comment! vous vous permettez encore de raisonner dit paul gardant difficilement son sérieux pendant que ce colloque s’ échangeait toujours de haut en bas vous n’ ignorez pas que vous auriez pu tomber et vous blesser en cherchant à le atteindre ce volume tiens! dit suzanne pourquoi le mets -tu si haut | [
"cette fois paul ne trouvant point de parce que à le pourquoi de mlle suzanne s’ avança prit sa petite sœur sous les bras et la déposa à le terre maintenant prends -le dit suzanne sans se déconcerter en étendant sa main vers la bibliothèque quoi? dit paul mais le livre! non non tous ne l’ aurez pas aujourd’hui ",
"cela vous apprendra m’ apprendra! m’ apprendra! suzanne à le mi-voix puis soudain elle s’ écria: à le fait c’ est toi qui as quelque chose à m’ apprendre quelle chose l’ histoire de le liquide rouge tu sais bien paul était heureusement de bonne humeur ",
"il avait appris de mme de montlaur qui était veuve comme on le sait que son mari avait eu en effet un frère pierre de montlaur mais ce frère qui avait été enseigne de vaisseau comme le disait m. de sannois était mort très jeune pendant la guerre de crimée PROPN n’ avait rien vu d’ inquiétant dans ces renseignements qu’ il avait rapportés aussitôt à sa mère et à son grand-père ceux-ci avaient été complètement de son avis et voilà pourquoi le grand frère de suzanne était à ce moment-là prêt à se laisser tyranniser par sa petite curieuse de sœur le liquide rouge ",
"dit -il enfin tu veux savoir l’ histoire de le sang mais dis-moi d’ abord si tu es bien sûre d’ avoir compris ce que je t’ ai raconté tantôt et si tu as retenu les quelques mots barbares dont j’ ai été forcé d’ émailler mon récit certainement répondit suzanne et tu en es resté à le moment où le chyle va passer dans le sang eh bien puisque tu as si bonne mémoire sache donc que le sang est un personnage d’ une importance considérable c’ est lui qui nourrit tout notre corps ",
"c’ est lui qui se charge d’ y faire tout marcher tout fonctionner c’ est lui qui distribue à le toutes les parties de notre corps aussi bien à les ongles qu’ à les dents et à les cheveux les matériaux dont elles ont besoin pour se développer ou pour réparer les avaries qui y sont survenues ainsi c’ est le sang qui va donner à tes petits os la matière nécessaire pour qu’ ils puissent grossir et grandir à tes petits muscles la matière qu’ il leur faut pour devenir plus vigoureux mais tu sais bien que tout s’ use à la longue et le sang lui-même finirait par n’ avoir plus de matériaux à le distribuer à le notre corps si le chyle ne venait pas après chacun de nos repas lui rapporter ces matériaux si utiles voilà donc pourquoi il faut manger pour grandir ",
"s’ écria suzanne; et récapitulant la leçon sur ses doigts elle se dit à le elle-même: il faut manger pour produire de le chyle qui donne à le sang de quoi nous faire grandir eh mais ce n’ est pas trop mal dit paul enchanté de l’ intelligence de sa petite sœur pourtant le sang ne sert point seulement à le cela lorsque nous avons atteint notre développement naturel le sang a pour but de nous conserver en bonne santé et de réparer sans cesse les usures de notre corps mais alors puisque le sang nous répare sans cesse pourquoi ne vit -on pas toujours ",
"dit mlle suzanne après quelques instants de réflexion et avec un raisonnement inattendu pourquoi dis-tu? eh bien je vais choisir une comparaison qui te fera aisément comprendre ce pourquoi» suppose que l’on construise devant toi une modeste maisonnette faite de bois et de plâtre on commencera par établir la charpente puis on la recouvrira de plâtre c’ est la base de la maison qui recevra d’ abord ce plâtre puis les murs qui s’ élèveront qui grandiront interrompit suzanne pour montrer à le paul qu’ elle devinait déjà le sens de la comparaison ",
"qui grandiront comme tu le dis fort justement peu à le peu toujours à l’ aide de le plâtre la maison montera et un jour tu seras fort surprise de la voir déjà terminée elle aura atteint tout son développement oui à l’ aide de le plâtre que j’ appellerai pour la nécessité de la cause le sang de cette maison la voilà donc terminée ",
"pendant quelque temps elle se tient solide brillante fraîche jeune dit suzanne jeune c’ est cela puis un matin tu apercevras une légère crevasse sur l’ un de ses murs c’ est un dégât sans importance on va chercher un peu de plâtre qui se dépêche de boucher la crevasse "
] | [
"de plus un homme qui ne me proposait que ce genre de triangulation était à le mes yeux un pépère dont je pouvais vite me lasser pourtant je me repais de la contemplation de les femmes je pourrais dresser l’ inventaire de les garde-robes deviner le contenu de les trousses de maquillage et même dépeindre la conformation de celles avec qui je travaille mieux que l’ homme qui partage leur vie dans la rue je les suis et je les observe avec plus de tendresse qu’ un dragueur je sais associer un plissement particulier des fesses avec telle coupe de culotte tel dandinement avec une hauteur d’ escarpins ",
"ils se couchèrent sur une dalle vestige d’ un port éphémère et firent l’ amour dans le goût salé de le vent ils rebroussèrent chemin vers PROPN PROPN s’ était endormie et il roulait lentement sans à-coups pour ne pas troubler son sommeil PROPN cherchait un accotement assez large pour lui permettre de faire demi -tour sans manœuvrer il dépassa l’ église ",
"il fumait son cigare plus méthodiquement plus tranquillement que jamais tout à le coup il porta la main à sa poche et la fouilla vivement comme s’ il se sentait illuminé par une idée subite que je suis étourdi! s’ écria -t-il j’ ai là sur moi une lorgnette mieux que cela un petit télescope ce sera fort commode pour inspecter ces malheureux vagabonds ",
"hurla -t-elle c’ est toi qui l’ agaces si tu n’ étais pas toujours pendue à le lui il ne courrait pas après ton derrière mal torché de gamine quelque chose de propre!françoise devint toute pâle tant ce mensonge la révoltait elle répondit posément dans une colère froide –c’ est bon en v’ là assez attends jours et je ne te gênerai plus si c’ est ça que tu demandes oui dans jours j’ aurai et ans je filerai.–ah! tu veux être majeure c’ est donc ç a que tu as calculé pour nous faire des misères eh bien bougresse ce n’ est pas dans jours c’ est à l’ instant que tu vas filer allons fous le camp! –tout de même on a besoin de quelqu’un chez macqueron ",
"il assommait un buffle d’ un seul coup de poing brutal certes mais il avait le petit œil fin rusé pénétrant de l’ ours les directeurs se serrèrent la main merci d’ être venu ",
"très haut les nuées accrochées sur les crêtes nivelaient tous les sommets d’ autres nuages couraient dans le ciel et leur ombre sur le lac volait comme un coup d’ aile brune PROPN frissonnait sous leurs caresses impalpables de le sol où plongeait son corps des haleines montaient et les gouttes de pluie moites qui détrempaient ses épaules allaient rejoindre la sueur de le sol sans doute rien de le prestige ne se trahissait encore ",
"elle appartenait à le lieu elle consentit cependant à se caler sur quelques-unes de mes habitudes elle accepta de laisser la portefermée pour dormir elle l’ ouvrait dès que l’ aube commençait d’ apparaître se glissait dehors rejoignait les premières lueurs et les chants de les oiseaux elle suivait sur la lande les chants qui s’ accroissaient elle voyait l’ étrange air laiteux qui sortait encore des trous de la falaise dans le silence ",
"il se heurtait à des piétons qui venaient en sens inverse et ne s’ étaient pas écartés assez vite sur son passage il s’ excusait ce n’ était pas sa faute d’ habitude il faisait preuve d’ une plus grande vigilance quand il marchait dans la rue prêt à le changer de trottoir s’ il voyait de loin quelqu’un qu’ il connaissait et qui risquait de l’ aborder il s’ était aperçu que l’on rencontre en de très rares occasions une personne que l’on aurait voulu vraiment rencontrer ",
"et pendant que vous jouiez monsieur était près de vous debout derrière moi donc entre vous et le guéridon oui dès que vous avez constaté la disparition de l’ émeraude vous l’ avez cherchée ",
"on n’ y avait pas l’ esprit non plus maintenant ajouta -t-il avec désespoir on aura tout le temps d’ ôter la poussière on n’ a plus rien à le faire ici mademoiselle ne sortira plus je peux tout fermer? –oui mon bon justinien "
] |
c’ est absurde ce que je dis là pardonnez -moi ma tête se perd pauvre chère enfant! comment lui annoncer cela et suzanne pleurait abondamment il ne faut pas le lui annoncer dit m. brière nous garderons notre secret suzon | [
"après la guerre finie ce sera moins actuel moins palpitant et l’on comptera tant de victimes c’ en sera une de plus marthe ignore que fernand était à le paris –mais non monsieur elle ne l’ ignore pas elle l’ a vu ici le mois dernier et c’ est lui qui vous envoyait de le pain blanc ",
"–elle l’ a vu dans cette maison à le mon insu? suzon ce serait à le moi à le vous faire des reproches ce n’ est pas le moment pensons à le marthe et comment avez -vous appris cette affreuse nouvelle –par une femme inconnue qui a découvert je ne comprends pas comment mon domicile par une baronne de charmoise dont voici la lettre suzanne s’ essuyant les yeux lut avidement la lettre poussa une exclamation relut encore ",
"mais monsieur s’ écria -t-elle que me dites-vous il n’ est pas mort il n’ est que blessé –je n’ ai pas dit qu’ il fût mort. hier mais aujourd’hui un blessé qu’ on apporte sans connaissance avec un éclat d’ obus dans la tête ",
"le ton de cette lettre est assez clair il ne laisse pas de place à l’ espérance il y a toujours place à l’ espérance monsieur j’ y cours je ne verrai pas marthe vous lui expliquerez comme vous voudrez mon absence ",
"surtout pas un mot de ce que vous avez appris mon dieu! ayez pitié de nous et suzanne s’ affublant d’ un manteau se précipita hors de l’ enclos la baronne de charmoise avait transformé en ambulance son hôtel de le faubourg saint-honoré je n’ admire pas à le même degré toutes les bonnes volontés qui pendant le siège de paris se sont offertes ou ont offert leurs maisons à le service de nos blessés a côté de dévouements très méritoires il y a eu les calculs de la prudence qui voyait dans la croix rouge une sauvegarde et une sorte de paratonnerre pour les édifices ",
"une ambulance ne pouvait pas être pillée par une émeute ni par des assaillants victorieux plus d’ un signe usurpé a décoré des maisons qui n’ avaient d’ hospitalier que l’ enseigne il y a eu d’ autres inspirations de conservation personnelle certains enrôlés s’ accommodaient mieux de panser les blessures d’ autrui que d’ être exposés à le faire panser les leurs il y a eu aussi chez certaines infirmières des émulations de mode de vanité ou de coquetterie ",
"a tout prendre cependant quand on a vu quel entassement de souffrances abritaient ces hôpitaux improvisés quand on se représente le spectacle de les amputations et de les agonies quand on se rappelle que la peste de la variole venait ajouter ses ravages à le ceux de la guerre on sait gré même à la coquetterie d’ avoir eu le courage de la charité aucun point d’ honneur ne retenait à le paris ces jolies mondaines qui s’ y sont renfermées pour revêtir le tablier de l’ infirmière et porter des tisanes à le lit de les patients la baronne de charmoise était une de les plus actives elle avait une intrépidité de bonne humeur qui était déjà un bienfait elle se dépensait tout entière elle se prodiguait elle avait un ascendant consolateur la parole vive la bouche constamment souriante ",
"elle possédait de trop belles dents pour ne pas aimer à les montrer et ses nouvelles fonctions ne lui en faisaient pas perdre la douce habitude la baronne avait une quarantaine d’ années; un peu moins disait la bienveillance beaucoup plus disait la malice l’ impartialité hésitait ou se prononçait en raison de la toilette ",
"elle avait cette beauté persévérante que conserve un embonpoint sans exagération elle était libre quoiqu’ elle ne fût pas veuve depuis longtemps elle cheminait dans la vie par d’ autres voies que le baron et cette séparation ne paraissait avoir chagriné ni l’ un ni l’ autre tous avaient su se ménager des distractions le baron était militaire et assurément marthe brière était plus touchée des dangers courus par un jeune officier étranger à sa famille que ne l’ était la baronne de ceux qui menaçaient son mari "
] | [
"baudouin persuade ou défie son beau-frère de se placer avec lui de les côtés de le portail de le temple à l' heure de le culte un pot de chambre à la main sûr que cette pitrerie égaiera les bons hollandais et desserrera les cordons de leur bourse et en effet les sous de cuivre et même quelques florins emplissent jusqu' à le bord les récipients d' autres fois les défis de baudouin sont alimentaires chacun de ces messieurs se fait fort de consommer sa quote-part d' une omelette de œufs et le pari fut tenu à les applaudissements de le capitaine de le yacht d' un matelot de le mousse d' une bande de rustiques et des dames dans ce milieu demi-mondain de les casinos où les joueurs par désœuvrement et les joueurs par vice se retrouvent saisonnièrement autour de tapis toujours verts des stratifications s' établissent: les gens de le monde reconnaissent et saluent dans ce tohu-bohu d' autres gens de le monde mais sous ces lumières artificielles les blasons les plus authentiques ne comptent guère plus que des accessoires de cotillon ",
"la figure de lorettu est ravagée par une espèce de rage il tape de le pied sa tête va éclater son cœur ses poumons brûlent ",
"jamais dit -elle jamais alors risquons le paquet cette fois elle semble ébranlée ninette je sais où il y a une chenillette et des fourrures ajouté-je ",
"—voilà un mal de tête qui est bien heureux pour moi puisqu' il me procure l' occasion de vous voir un moment sans que des yeux importuns soient braqués sur nous .—je ne vois pas en quoi ces yeux-là peuvent vous gêner —vous ne voyez rien vous madame —est -ce un compliment cela monsieur —je ne sais pas faire de complimens je ne sais que dire ce que j' éprouve —et peut-être aussi ce que vous n' éprouvez pas.—eh! mon dieu pourquoi donc mentir quand on n' y est pas obligé! par exemple madame si je vous disais que je vous aime que je vous adore que je ne pense qu' à le vous certainement je ne mentirais pas PROPN a dit tout cela avec tant de feu qu' il n' y a pas eu moyen de l' arrêter ernestine regarde encore plus attentivement son ouvrage afin de cacher son émotion elle se contente de répondre d' un ton qu' elle croit rendre sévère mais monsieur est -ce qu' on doit dire de ces choses-là à le quelqu'un qui n' est pas libre c' est très-mal ce que vous faites là!—eh! madame fait -on toujours ce qu' on-devrait le monde serait trop parfait si l'on n' agissait que d' après son",
"sûrement elle allait tenter quelque chose pourtant car à le tout hasard elle s’ était vêtue en cavalier qu’ allait -elle faire les décisions lentement s’ étaient agglomérées dans son esprit en cette journée où elle avait vécu d’ inoubliables heures de lutte et de détresse vers midi elle avait expédié un émissaire à le claudine pour lui annoncer sa prochaine visite et elle disait à l’ abbesse: vous me répondez sur votre vie de la prisonnière jusqu’ à ma visite vers heures elle avait écrit à le duc deguise pour lui dénoncer la présence de pardaillan à le paris pendant heures elle avait hésité à le désigner l’ auberge de la devinière elle s’ était accordé jusqu’ à le lendemain ",
"c’ est bien ce que je pensais anoxie suraigue et hypercapnie bulbaire brassage hydro-aérique avec formation de spume et stase de sang veineux dans les cavités droites de le cœur un véritable cas d’ école à ce stade-là on pourrait presque se passer de conclusions —anoxie spume extase je ne comprends que l’ un de les mots mais je ne sais pas ce qu’ il vient faire dans la liste veut dire quoi? —tout simplement qu’ il est mort noyé ",
"c’ est sur cette façade que s’ ouvrent les principales salles de le château à le levant est un corps de logis de construction récente appelé la façade de les prélats parce que les frères de m. de grignan: l’ archevêque d’ arles et l’ évêque de carcassonne l’ ont fait élever à le leurs frais sur les dessins de m. PROPN la cour d’ honneur est fermée de le côté de le couchant par un troisième corps de logis avec portes et croisées à le colonnes torses c’ est la galerie de les portraits en pied de les adhémars a l’ un de les angles se trouve la tour de le beffroi surmontée d’ un dôme décoré de gracieuses arabesques ",
"mon devoir commença -t-il mais il se tut aussitôt il était vain après mois de rupture de reprendre une discussion tant de fois épuisée puisque ni elle ni lui n’ avaient changé de sentiment il tenait toujours pour collins mary pour valera rien n’ avait pu concilier leurs ferveurs contraires ni les années de mariage ni leur enfant ",
"minutes plus tard j\\' enjambe le veilleur de nuit dans le hall depuis un instant il est devenu un veilleur de jour car aube est qui étale dans le ciel haut-savoyard comme une tache d\\' encre sur un buvard un début de circulation anime déjà les rues de cette coquette cité à le propos de laquelle napoléon se plaisait à le dire elle a peut-être moins de sel que vichy moins de gaz que la bouillens-vergèze mais elle est plus fruitée les premiers livreurs déchargent de le ravitaillement dans les hôtels ",
"lorsque nous nous sommes séparés je ne doutais pas de l’ avoir convaincu mais soit qu’ il eût ce jour-là d’ autres obligations soit que ses camarades de la branche militaire aient jugé plus sévèrement que lui ma défection ou moins favorablement notre projet d’ attentat il ne vint pas à le rendez -vous suivant et c’ est ainsi faute de matière première qu’ aucune bombe ne détruisit jamais la plus infime partie de le semaines après cette entrevue pierre était tué par balle lors d’ une bagarre à l’ entrée de les usines renault de billancourt l’ organisation riposta en enlevant un cadre de la régie et pendant longtemps je n’ entendis plus parler de mon frère que par les journaux catherine tenait par intermittence une librairie gauchiste la commune proche de le jardin de les plantes dans laquelle traînaient interminablement de les demi-soldes de la révolution qui ne savaient plus que faire de leurs journées gabriel s’ éprit de catherine à le moins dans la mesure ou il était capable de s’ éprendre de quiconque et par la suite je lui emboîtai le pas comme catherine s"
] |
de temps en temps on se rend compte que ces soldats servent d’ escorte à un groupe central formé par quelques chefs par des civils vêtus de robes comme des prêtres et un peu à l’ écart par femmes qui cachent sous de longs voiles le bas de leur visage puis soudain à un tournant le groupe s’ étant un peu disloqué nous apercevons une lourde croix étendue qui s’ élève en cahotant un homme est dessous comme écrasé par l’ intolérable fardeau qu’ il est condamné à le porter jusqu’ à le lieu de le supplice il trébuche à le chaque pas fait un effort se redresse retombe se traîne encore et rampe et s’ accroche à les pierres de le chemin et ne bouge plus un coup de bâton donné par un de les soldats n’ y fait rien | [
"il est à le bout de forces à le ce moment un homme descend le sentier pierreux on l’ arrête et on lui ordonne de soutenir la croix il n’ y réussit pas et s’ éloigne vivement mais comme les soldats se retournent avec leurs piques vers celui qui est couché à le terre voilà que des femmes s’ interposent et qu’ elles s’ offrent à le porter le fardeau ",
"l’ une d’ elles en prend l’ extrémité les autres se placent à les bras et elles gravissent ainsi l’ âpre colline tandis que la quatrième femme relève le condamné et le soutient dans sa marche hésitante à le endroits nous pouvons suivre encore la montée douloureuse de celui qui s’ en va vers la mort et ces fois son visage nous est offert isolé sur l’ écran nous ne le reconnaissons pas il diffère de le visage que nous attendions d’ après les représentations que l’on en donne habituellement ",
"mais comme il satisfait plus encore que l’ autre l’ idée profonde qu’ il évoque en nous par sa présence réelle c’ est lui sans que nous ayons le droit d’ en douter une seconde il vit devant nous il souffre il va mourir devant nous ",
"il va mourir chacun de nous voudrait bien écarter les menaces de cette mort affreuse et chacun de nous appelle de toute son âme quelque paisible vision où nous l’ apercevrions à le milieu de ses disciples et de ses douces amies mais les jours heureux ont passé et nous avons peur de ce qui se prépare les soldats en arrivant à le lieu de le supplice ont un air plus dur les prêtres avec des gestes consacrés maudissent les pierres s’ élèvera le poteau et se retirent la tête basse ",
"et voici la croix sous laquelle les femmes sont courbées le condamné les suit elles sont maintenant sur lesquelles il est appuyé il s’ arrête rien ne peut plus le sauver ",
"quand nous le revoyons après une courte interruption de l’ image la croix est dressée et l’ agonie commence je ne crois pas que jamais assemblée d’ hommes ait tressailli d’ une émotion plus violente et plus noble que celle dont nous subissions l’ étreinte à le cette heure qui était il faut bien le comprendre l’ heure même où se réglait pour des siècles et des siècles le destin de le monde nous ne la devinions pas à le travers les légendes et les déformations nous n’ avions pas à la reconstituer d’ après de les documents incertains ou à l’ imaginer selon notre fantaisie et notre sensibilité elle était là cette heure unique ",
"elle vivait devant nous dans un décor qui n’ avait point de grandeur mais qui nous semblait très humble et très pauvre la masse de les curieux s’ en était allée une douzaine de soldats buvaient et jouaient à les dés sur une pierre plate femmes se tenaient à l’ ombre d’ un homme crucifié dont elles baignaient les pieds de leurs larmes à le sommet de collines proches silhouettes se tordaient sur leurs croix ",
"voilà tout mais quel sens nous donnions à le ce spectacle morne! quelle tragédie formidable se déroulait sous nos regards les battements qui agitaient nos cœurs gonflés d’ amour et de détresse étaient les battements même de ce cœur divin ses yeux se baissaient sur les mêmes choses que nous contemplions sur le même sol desséché sur les mêmes figures barbares de soldats sur les mêmes physionomies de femmes désolées ",
"lorsqu’ une dernière vision nous montra son corps décharné et rigide et sa douce tête ravagée où les yeux agrandis nous parurent immenses la foule entière se leva des hommes et des femmes tombèrent à le genoux et dans le grand silence tout frissonnant de prières les bras se tendaient éperdument vers le dieu qui expirait de telles scènes ne peuvent être comprises de ceux qui ne les ont point vues on n’ en retrouvera pas plus le relief dans les pages où je les raconte que je ne l’ y retrouve dans les journaux de l’ époque ceux-ci accumulèrent des épithètes des exclamations et des apostrophes qui ne donnent aucune idée de ce que fut l’ intense réalité par contre tous les articles mettent bien en évidence la vérité essentielle qui se dégage des films de cette journée et fort justement déclarent que le second explique et complète le premier "
] | [
"je veux dit -elle d’ un son de voix qui fit tressaillir toute la loge c’est-à-dire je voudrais que chaque république italienne renaquît avec ses nobles avec son peuple et ses libertés spéciales pour chaque caste je voudrais les anciennes républiques aristocratiques avec leurs luttes intestines avec leurs rivalités qui produisirent les plus belles œuvres de l’ art qui créèrent la politique élevèrent les plus illustres maisons princières étendre l’ action d’ un gouvernement sur une grande surface de terre c’ est l’ amoindrir les républiques italiennes ont été la gloire de l’ europe à le moyen-âge pourquoi l’ italie a -t-elle succombé où les suisses ses portiers ont vaincu –les républiques suisses dit le médecin étaient de bonnes femmes de ménage occupées de leurs petites affaires et qui n’ avaient rien à s’ envier ",
"malgré sa promptitude à le ouvrir et fermer la porte son coup d’ œil avait mis dans son âme une si vigoureuse empreinte de cette scène qu’ en ce moment il lui semblait encore le voir tel qu’ il se produisit en se retournant elle n’ avait alors admiré qu’ à la dérobée le goût et le luxe répandus sur des vêtements faits à le paris; mais aujourd’hui plus hardie dans son souvenir son œil allait librement de le manteau en velours violet brodé d’ or et doublé de satin à les ferrons qui garnissaient les bottines et des jolies <UNK>e les xixe le mot losange pouvait encore être féminin crevées de le pourpoint et de le haut-de-chausseserreur de le furne: haut-de-chausse à le lieu de haut-de-chausses à la riche collerette rabattue qui laissait voir un cou frais aussi blanc que la dentelle elle flattait avec la main une figure caractérisée par petites moustaches relevées en pointe et par une royale pareille à l’ une de les queues d’ hermine semées sur l’ épitoge de son père ",
"je ralentis écoutez mon vieux dis -je à le toto-la-ripette je ne vous veux pas de mal je vais stopper et vous sauterez soyez fair play n’ ameutez pas la police tout de suite je ne suis pas un bandit il fait oui de la tête il est éperdu de reconnaissance je m’ en tamponne de le larguer ici ",
"on hésite à s' aventurer sur son chemin ainsi n' étaient point mes réflexions de petit enfant mais je songeais pourtant à des supplices d' oreilles et de nez coupés d' yeux crevés de langues arrachées à des captivités dans des armoires ou dans des sacs et à des bêtes qui vous mordent pendant des années je me disais il faut te méfier les événements nous guettent et quelque chose peut venir te prendre par le bras pour te conduire quelque part où tu serais très mal ne t' éloigne pas trop de ta mère qui saura te défendre ",
"il avait des vers entre les fesses on l’ a couché d’ abord dans sa chambre mais il appelle fois par jour marguerite avec une petite voix de jeune fille qui hèle ses chèvres une fois pour qu’ on lui découvre les pieds une fois pour qu’ on lui relève la tête puis il a faim puis il a soif puis il veut sa chique et marguerite coupe le tabac avec son ciseau à le coudre il y a marches pour entrer dans la chambre et à le force de les monter et de les descendre marguerite a les pieds enflés —si on lui faisait son lit dans la cuisine il serait mieux et moi je ne me fatiguerais pas autant ",
"–je me souviendrai toujours gys toute ma vie vous appartient –ainsi soit -il fit -il .et dans l’ église saint-julien-le-pauvre mon mari d’ un geste respectueux et protecteur m’ attira dans ses bras –que dieu entende nos serments et bénisse mon premier baiser d’ époux acheva -t-il en m’ embrassant sur le front avec une sorte de déférence .puis il passa son bras sous le mien et tous les seuls dans l’ église déserte nous gagnâmes lentement la sortie à le petits pas comme si une foule avait défilé derrière nous .sur les dalles de pierre la traîne de ma robe blanche s’ allongeait majestueusement des anges invisibles en surveillaient peut-être les plis immaculés je sais seulement que dans mon cœur une musique céleste retentissait fois plus belle que les plus beaux chants de les plus grandes orgues *quelques heures après j’ avais changé ma belle robe d’ épousée contre un costume de voyage et le train nous emmenait vers fontainebleau pour jours jours de bonheur sans mélange jours dont je ne peux rien dire sinon que quelle qu’ ait été la tristesse de mon enfance et quell",
"c’ est le seul moyen de tout conjurer partir me laisser seul! t’ unir à le mes ennemis dieu réservait de bien cruelles épreuves à le ma vieillesse croyez -vous que mon cœur ne se brise pas aussi à une pareille pensée ",
"il a les plus basses raisons de le monde pour désirer de toutes\\n' ses forces qu' un brûlot formidable soit lancé n' importe de quelle main sur les\\n cuisines de la presse catholique il a même dû travailler fortement beauvivier dans sens et lui faire gober la nécessité d' être l' inventeur de marchenoir properce d' ailleurs en sage roublard s' est soigneusement préservé d' écrire et s' est contenté\\n de nous décocher cet éclaireur qui pouvait à le toute fortune encaisser les rentrées de \\n' coups de semelle d' une indignation présumable et qui allait évidemment rue fourneaux quand je l' ai rencontré de voir le jour properce beauvivier le poète-romancier\\n sadique devenu depuis peu directeur et rédacteur en chef de le pilate il le connaissait\\n' à le peine mais il voulait autant que possible pénétrer son jeu et préparer avec un soin la négociation marchenoir ayant plusieurs fois exprimé très haut mépris pour ce marécagier superbe lequel devait avoir un fier besoin de pimenter limon pour s' être déterminé à le faire de les avances à le ce cormoran ",
"je n’ ai pas eu la haute vertu sociale d’ appartenir à un homme que je n’ aimais pas j’ ai brisé malgré les lois les liens de le mariage c’ était un tort un crime ce sera tout ce que vous voudrez mais pour moi cet état équivalait à la mort j’ ai voulu vivre si j’ eusse été mère peut-être aurais -je trouvé des forces pour supporter le supplice d’ un mariage imposé par les convenances ",
"ils n’ en étaient pas moins certains que c’ était une scène de légende déjà les médias amis téléphonaient pour demander la signification de l’ événement on leur expliquait que ce n’ était aucunement une règle de le jeu: la jeune ckz114 avait créé un choc qui n’ avait de valeur que dans l’ unicité c’ était un happening donc cela ne se reproduirait pas "
] |
il faut espérer que nous en sortirons avec la grâce de dieu catherine arrivée devant la scierie disait alors à le labarbe de déposer à le terre une petite tonne d’ eau-de-vie qu’ elle avait amenée de la ferme et de chercher la cruche de le ségare dans la hutte quelque temps après en s’ approchant de le feu rencontra materne et ses garçons vous arrivez tard lui dit le vieux chasseur —hé! oui que veux-tu? il a fallu descendre de le falkenstein prendre le fusil embarquer les femmes enfin nous voilà ne perdons plus de temps lagarmitte souffle dans ta corne que tout le monde se réunisse | [
"avant tout il faut s’ entendre il faut nommer des chefs lagarmitte soufflait déjà dans sa longue trompe les joues gonflées jusqu’ à les oreilles et les bandes encore dispersées le long de les sentiers sur la lisière de les bois hâtaient le pas pour arriver à le temps bientôt tous ces braves gens furent réunis en face de la scierie devenu grave monta sur une pile de tronces et promenant sur la foule de les regards profonds il dit à le milieu de le plus grand silence l’ ennemi a passé le rhin avant-hier soir il marche sur la montagne pour entrer en lorraine: PROPN et huningue sont bloqués il faut nous attendre à le voir les allemands et les russes dans ou jours il y eut un cri général de vive la france oui vive la france reprit jean-claude car si les alliés arrivent à le paris ils sont maîtres de tout ",
"ils peuvent rétablir les corvées les dîmes les couvents les privilèges et les potences si vous voulez ravoir tout ça vous n’ avez qu’ à les laisser passer on ne saurait peindre la fureur sombre de toutes ces figures en ce moment voilà ce que j’ avais à le vous dire tout pâle puisque vous êtes ici c’ est pour vous battre ",
"oui! c’ est bien mais écoutez-moi je ne veux pas vous prendre en traîtres il y a parmi vous des pères de famille nous serons un contre contre il faut nous attendre à le périr ainsi que les hommes qui n’ auraient pas réfléchi à la chose qui ne se sentiraient pas le cœur de faire leur devoir jusqu’ à la fin s’ en aillent; on ne leur en voudra pas ",
"chacun est libre puis il se tut regardant autour de lui tout le monde restait immobile c’ est pourquoi d’ une voix plus ferme il finit ainsi personne ne se retire tous tous vous êtes d’ accord pour vous battre! eh bien cela me réjouit de voir qu’ il n’ y a pas un seul gueux parmi nous ",
"maintenant il faut nommer un chef dans les grands dangers la première chose est l’ ordre la discipline le chef que vous allez nommer aura tous les droits de commander et d’ être obéi ainsi réfléchissez bien car de cet homme va dépendre le sort de chacun ayant dit cela PROPN descendit des tronces et l’ agitation fut extrême chaque village délibérait séparément chaque maire proposait son homme ",
"cependant l’ heure avançait catherine lefèvre se consumait d’ impatience enfin n’ y tenant plus elle se leva sur son siège et fit signe qu’ elle voulait parler catherine jouissait d’ une grande considération d’ abord quelques-uns puis un grand nombre s’ approchèrent pour savoir ce qu’ elle voulait leur communiquer ",
"mes amis dit -elle nous perdons trop de temps que vous faut -il? un homme sûr n’ est -ce pas un soldat un homme qui ait fait la guerre et qui sache profiter de nos positions eh bien pourquoi ne choisissez -vous pas hullin? en est -il un seul qui puisse trouver mieux ",
"qu’ il parle tout de suite et l’on décidera moi je propose jean-claude entendez -vous? si cela continue les autrichiens seront ici avant qu’ on ait un chef ",
"s’ écrièrent et plusieurs autres voyons qu’ on vote pour ou contre marc grimpant alors sur les tronces s’ écria d’ une voix tonnante: que ceux qui ne veulent pas de jean-claude hullin pour chef lèvent la main pas une main ne se leva que ceux qui veulent jean-claude pour chef lèvent la main on ne vit que des mains en l’ air jean-claude dit le contrebandier monte ici regarde c’ est toi qu’ on veut maître jean-claude étant monté vit qu’ il était nommé et tout aussitôt d’ un ton ferme il dit: c’ est bon vous me nommez votre chef: j’ accepte! que materne le vieux labarbe de jérôme de saint-quirin marc piorette le ségare et catherine entrent dans la scierie "
] | [
"quand il fut sorti il descendit lentement commercial en songeant à ce phénomène obscur qui le surprenait et sans s’ en apercevoir il alla jusqu’ à l’ église de limehouse comme il rebroussait chemin pour rentrer chez lui il s’ arrêta un instant devant une affiche qui annonçait pour la semaine suivante une grande séance de gymnastique boxe lutte et poids avec le concours d’ un chœur de jeunes filles et d’ une fanfare cette affiche était posée près d’ une porte ouverte par où venaient des bruits confus de commandements et de pieds martelant le plancher en cadence un peu intrigué il resta là quelques minutes jusqu’ à le ce que s’ étant déplacé pour aller examiner une deuxième affiche de l’ autre côté de la porte il vit que celle-ci annonçait des sermons et des réunions pieuses il se dit avec un rire méprisant je vois ce que c’ est la jeunesse chrétienne de limehouse entremêlait la gymnastique et la religion la barre fixe et les psaumes subterfuge d’ ecclésiastiques ingénieux à le qui tout est bon pour attirer loin de les lieux de perdition une humanité toujour",
"si vieux que l’on doit passer quelque chose à le mon âge sais -tu bien jeune homme que je date de les premiers jours de le monde moi petite parcelle échappée de la main de le génie de les génies j’ allai me joindre à les éléments qui formaient le chaos tu vois que je ne suis pas fait d’ hier comme on dit vulgairement et je ne sais si les quartiers de ta noblesse sont aussi complets que les miens un jour les jours de le génie sont des siècles un jour dis -je le génie voulut animer cette masse inerte que les eaux environnaient de toutes parts il leva sa baguette et son souffle ravivant les feux souterrains qui formaient le noyau de le globe la terre bouillonna ainsi qu’ une marmite d’ eau sur un feu bien ardent et comme dans le creuset d’ un verrier les diverses substances qui la composaient se fondirent de ce travail de cet amalgame sortirent des carrières de pierres de marbres des montagnes de granit de l’ or de l’ argent de le feu et toutes sortes de métaux ",
"alors la galiléenne prit la fin de le breuvage à la purée verte qui demeura à le fond et il lui vint à les joues un sourire déchirant ou il y avait bien un peu de mépris que faut -il faire dit -elle à le geôlier promène -toi dans la chambre ma fille jusqu\\ à le ce que tu sentes tes jambes lourdes ",
"je vous désignerais dans la rue à le pas l’ homme dont la résistance morale est à le bout l’ homme qui va se rendre à la veille d’ une bataille décisive entre généraux je pourrais parier à le coup sûr pour le vaincu a n’ est pas drôle et maintenant permettez je voudrais que vous ayez l’ obligeance d’ entrouvrir la fenêtre à le votre gauche là oui! vous n’ avez qu’ à étendre le bras merci je ne me sens pas bien il suait à le grosses gouttes –vous voyez ce petit tas de cendres? reprit -il après un silence en désignant de le doigt la cheminée je suis satisfait de l’ avoir détruit ",
"il fait quoi il est dans les cartouches d’ encre —non il est gérant d’ un magasin d’ un magasin de quoi —si je te le dis tu vas encore glousser comme une pauvre dinde mais nooon un magasin de quoi? de tatouages —non de je sais! de lampes et d’ hydromètres pour la culture indoor comme ils disent hein c’ est tu nous as trouvé un petit détaillant à le boutures —pas de le tout ma chère me coupa -t-elle en prenant l’ air pincé il est dans la confection pour homme figure -toi ah? je suis restée coite secondes parce qu’ elle nous l’ avait encore jamais faite PROPN dans le cuir? —non plus chic que chic ",
"il comptait remporter cela à le pays de les autruches dont il semblait bien le frère ce fils de roi torturé par le besoin d’ engloutir les corps brillants s’ il n’ avait pas eu sa profonde qu’ aurait -il fait il les aurait sans doute avalés .chaque matin sa poche était vide il avait donc un magasin général s’ entassaient ses richesses mais ou ̀? ",
"espère!... on s’ embossera tout à l’ heure; on a soif puis il s’ était tourné vers ses compagnons et montrant le coin était le comptoir il avait parlé boyer la tête baissée tendait l’ oreille et quoique éloigné des nouveaux venus il avait entendu –c’ est là que couchait le vieux rig le sauvage et elle couchait dans la baraque que nous avons vue tout à l’ heure ",
"il y avait des nids dans tous les coins et de grands coups d' ailes et des masses de petits becs jaseurs en une nuit les greniers de la ville furent épuisés par toutes les couvées écloses puis comme une ironie à le milieu de ce désastre des papillons de toutes grandeurs de toutes couleurs volaient sur les grappes fleuries et les abeilles prévoyantes qui cherchent des abris sûrs à le creux de ces arbres si vite poussés installaient leurs rayons de miel comme une preuve de durée vaguement dans la houle bruyante de les feuillages on entendait les coups sourds de les cognées et de les haches mais le quatrième jour tout travail fut reconnu impossible ",
"le prince alla donner un tour de clef que voulez -vous faire? je veux vous voir avant de mourir PROPN eut peur; un vague pressentiment l’ enveloppa comme d’ une robe funèbre ",
"cependant j’ hésitais encore mon projet avait des côtés effroyables qui me faisaient reculer peut-être y aurais -je renoncé peut-être ma hideuse pensée se serait -elle desséchée dans mon cerveau sans porter son fruit je croyais qu’ il dépendrait toujours de moi de suivre ou de rompre ce procès "
] |
ou tout jaune sarpejeu il a la poigne solide le cousin si je n’ avais pas été aussi bien planté sur mes ergots j’ aurais descendu l’ escalier d’ une seule enjambée je ne sais pas mais j’ ai idée que le villemèle passera un jour un vilain quart d’ heure avec lui qui vivra verra ajouta -t-il avec une méchante grimace en entendant vous voilà sans place | [
"bah je ne serai pas embarrassé pour trouver de meilleures conditions que celle que j’ avais dans cette baraque seulement ils m’ ont mis sur le pavé sans un écu le misérable mentait effrontément il avait trouvé en rentrant à son logis un pli cacheté contenant un billet de francs ",
"vous savez dit rosette après un temps que je vous ai avancé il y a jours votre remise sur le billet saint-jacôme qui n’ échoit que dans un mois oh je ne vous demande rien mam’zelle rosette et si je vous ai conté mes petites affaires c’ est parce que je sais que vous me voulez du bien je crois que je vous l’ ai prouvé monsieur renandier voyez -vous mam’zelle rosette il n’ y a encore que les pauvres diables comme nous pour avoir du cœur ",
"tous ces richards mettent des grelots à les écus qu’ ils vous font gagner à la sueur de votre front pour se donner des airs de bien faiteurs et attraper une écharpe de maire oh un m. qui se donne le genre de mettre les gens à la porte malheureux va devrait balyer les rues ou conduire les omnibus mais a a eu la chance d’ être ramassé à les enfants trouvés et adopté par un millionnaire m. a à les enfants trouvés dit rosette en fixant ses prunelles noires sur le commis voyageur ",
"ne plus ne moins un descendant de la barrière d’ enfer vous êtes bien certain décela renandier reprit la revendeuse en allongeant d’ un brusque mouvement sa main courte et potelée sur la table et quel âge a -t-il à le présent ans à le ce qu’ il dit les joues de la revendeuse se couvrirent de plaques blafardes et ses yeux grands ouverts restèrent attachés sur renandier avec une fixité singulière ",
"on dirait que ç a vous fait un drôle d’ effet mam’zelle rosette c’t’ histoire-là un tressaillement nerveux plissa le visage de rosette mais elle grimaça presque aussitôt un sourire de commande c’ est pas bien étonnant fit -elle en secouant la tête j’ ai perdu un fils qui aurait le même âge que lui ah ",
"je ne savais pas dit renandier en se levant pour aller reprendre son chapeau planté dans un angle sur la pomme d’ un solide rotin excusez si je vous ai fait de la peine ah reprit la vieille fille en poussant un gros soupir si j’ avais eu une position j’ aurais fait comme le richard qui s’ est chargé de la fortune de m. j’ aurais adopté un enfant mais je n’ avais pas les moyens ",
"et puis y faut un tas de papiers et de formalités paraîtrait rosette paraîtrait sans compter les ennuis qu’ on peut avoir continua rosette tout en commençant à le serrer les tasses à le café et le carafon d’ eau-de-vie dans une armoire le petit qu’ on a pris et qu’ on a éduqué a un signe quelconque qu’ on n’ avait pas vu d’ abord et un jour la mère arrive qui réclame l’ enfant ce qui est sciant comme tout ajouta renandier en faisant un superbe moulinet avec sa canne pas pour la mère continua -t-il quand elle retrouve un garçon cousu de millions comme le gonthier ",
"oh je voudrais les voir ses millions fit la revendeuse avec un léger mouvement d’ épaule c’ est facile à le dire des millions mais ç a tient de la place c’ est possible mais c’ est comme mamzelle rosette ",
"le cousin a un fier sac allez je lui ai vu perdre francs d’ une seule rafle sans seulement faire la grimace ah dit rosette il a perdu francs oui mais le trou a bientôt été rebouché "
] | [
"un de ces jours j’ irai aussi admirer votre fruitier et ces belles pommes rouges et ces belles poires couleur d’ or et surtout ces jolies pommes-chérubins dans leur lit de mousse mais voici le soleil tout à l’ heure couché vous n’ aurez que le temps de me conduire à le presbytère et de revenir ici avant la nuit prenez votre mante et partons mon enfant mais à le fait j’ y songe le froid est bien vif restez quelqu’un de la ferme m’ accompagnera ",
"il y a tout de même de le bon monde ici la brave femme appelle son fils et lui conte mon histoire julien c’ est toi qui vas débrouiller cette affaire-là le garçon m’ écoute me questionne et me dit déjeûnez puis nous partirons ensemble je dois vous avouer ma chère tante que j’ ai parfaitement suivi le conseil attablé dans une petite salle j’ ai mangé tout ce qu’ on m’ a offert c’ était excellent nous voilà partis de l’ hôtel de mme de versannes nous sommes allés chez mme sa mère: point de mère elle est dans son château d’ auvergne depuis ans ",
"à le fond la manière dont elle vit en est un elle se soustrait à les devoirs qui la gênent parce qu’ elle les estime insuffisamment sanctionnés elle n’ est pas maîtresse d’ école elle est très pauvre elle aime cet homme elle vit avec lui et par lui que lui importe l’ opinion? et n’ a -t-elle pas déjà une part d’ indulgence autour d’ elle ses voisines ne sont pas toutes sévères d’ après les doctrines de mademoiselle hacquin elle peut se réclamer de la morale ",
"tout cela est important nous croyons cependant qu’ il pourrait y avoir des choses plus importantes encore que dirait la chambre à le milieu de les futiles démêlés qui font si souvent colleter le ministère par l’ opposition et l’ opposition par le ministère si tout à le coup des bancs de la chambre ou de la tribune publique qu’ importe? quelqu’un se levait et disait ces sérieuses paroles taisez -vous qui que vous soyez vous qui parlez ici taisez -vous vous croyez être dans la question vous n’ y êtes pas ",
"c’ est tout s’ étonne -t-il rigoureusement tout cher monsieur ah si un détail ce m. sufler ne vous a pas dit à le quelle cérémonie il se rendait ",
"la vague d’ aujourd’hui c’ est la vague d’ hier la nôtre qui lui a imprimé son élan la vague d’ aujourd’hui creusera le sillon de la vague de demain qui la fera oublier comme on oublie la nôtre je n’ admire ni ne crains le nationalisme de l’ heure présente avec l’ heure il s’ écoule il passe il est passé il est un degré de l’ échelle ",
"il ne se rendait nul compte des impressions ressenties mais son cœur battait plus vite et sa rêverie devenait plus profonde à le voir de loin trancher sur le gris l’ imposante silhouette de le manoir des idées inconnues étaient dans son cerveau il se prenait à le bâtir par la pensée le château de ses pères car ses espoirs avaient grandi depuis son départ de paris bien que nul fait nouveau ne fût venu les ranimer dès longtemps cet homme en qui ses rêves voyaient un père était un allemand ",
"le soin extrême porté à le lieu de sa tombe sera éternel déjà on sait éternité de le jeune enfant aviateur anglais elle est là présente on peut embrasser la pierre grise la toucher dormir contre pleurer .comme un recours ce mot-là –celui d' éternité vient à la bouche –il sera la fosse commune de tous les autres morts de la région que les guerres à le venir auront tués est peut-être la naissance d' un culte dieu remplace non dieu est remplacé chaque jour jamais on se trouve en manque de dieu .je ne sais pas comment appeler cette histoire .tout est là dans quelques dizaines de mètres carrés ",
"je dois combattre avec mes compagnons succomber avec eux quelque chose que je ne comprends pas et que vous connaissez se trame contre eux pour l’ instant sous peine d’ être lâche vis-à-vis d’ eux je veux rejoindre mon poste adieu PROPN lui barra le passage –tout à l’ heure lui dit -elle à la place où vous êtes j’ ai vu le marquis de PROPN ne bravez pas sa colère n’ entravez pas sa marche dieu est avec lui laissez agir ceux qui ne le connaissent pas ceux qui n’ ont pas comme vous une mère française laissez l’ irlande redevenir libre ",
"–en effet dit l’ abbé grille mais moi je n’ ai pas besoin d’ être éclairé sur votre compte c’ est vous que cela concerne c’ est vous attira à lui la chaise et s’ assit –j’ avais un abbé comme vous à le catéchisme dit -il mais lui s’ appelait de naulaincourt de la roche-bizon –grille n’ est pas mon nom complet dit l’ abbé en souriant avec complaisance "
] |
le printemps arabe mon cul va se terminer à le coups de trique coincés entre dieu et l’ enclume j’ ai regretté de ne pas avoir pris un livre avec moi ç a m’ aurait changé les idées quand le type est entré dans le bar j’ étais toujours occupé à le regarder la télé; je l’ ai à le peine vu c’ est lui qui est venu vers moi il s’ est approché s’ est accoudé à le ma table il me fixait avec un sourire méchant | [
"petits yeux moustache brune un peu blanchie j’ ai tourné la tête immédiatement —tiens mais c’ est ma petite lopette il a dit je me suis retourné vers le patron avec un air offusqué genre on ne peut pas insulter les clients comme ma poitrine brûlait j’ avais les joues en feu le barman nous observait d’ un air surpris ",
"—tu te rappelles de moi? impossible d’ oublier cette gueule la pénombre et l’ odeur de pisse de le fond de le parking mes genoux commençaient à le trembler j’ avais envie qu’ il disparaisse comme par magie et qu’ avec lui s’ effacent la honte et la mémoire je lui aurais bien explosé la gueule à le coups de manche de pioche il est parti d’ un grand éclat de rire immonde il était ivre son haleine de sous-sol m’ a éclaboussé une vague de pourriture et de souvenirs j’ ai failli tomber à la renverse et le déséquilibre m’ a mis en mouvement comme mon tabouret j’ ai fui lâchement en silence je suis sorti en trombe de le bar sans regarder derrière moi sans pouvoir m’ empêcher d’ entendre les phrases de le type pars pas si vite petit avec quelques obscénités qui m’ ont accablé de rage impuissante comme on encaisse des coups sans pouvoir les rendre dehors un vent glacial venu de l’ océan prenait l’ avenue en enfilade la ville était déserte même devant les canons il y avait très peu de monde quelques touristes rentraient dans les hôtels chics j’ ai dévalé la rue vers le",
"tout est devenu silencieux la drogue m’ a calmé la ville s’ est recouverte d’ un voile calme et noir j’ étais loin tout à le coup derrière un mur entre mon corps et le monde j’ ai repensé à le libraire à le gardien de parking à le cheikh nouredine à le bassam comme s’ ils m’ étaient complètement étrangers comme si tout cela n’ avait aucune importance tanger était une impasse sombre un corridor bouché par la mer le détroit de gibraltar une fente un abîme qui barrait nos songes ",
"le nord était un mirage je me suis vu perdu une fois de plus et la seule terre ferme qu’ il y avait sous mes pieds et derrière moi c’ était d’ un côté l’ immense afrique jusqu’ à le cap et vers l’ est tous ces pays en flammes l’ algérie la tunisie la libye l’ égypte la palestine la syrie je me suis roulé un deuxième joint bien chargé en pensant que ce shit venait de le rif que PROPN en avait peut-être vu pousser les plantes depuis ses fenêtres qu’ elle en avait elle-même pressé le pollen dans de grandes claies avant d’ en mouler la pâte obscurcie par l’ oxydation de l’ entourer d’ un film transparent elle gardait dans ses poches les miettes qu’ elle grattait sur le plastique de ses gants pour les manger dans la solitude et rire toute seule ou s’ endormir rêver peut-être et se rappeler les quelques heures que nous avions passées ensemble comment je l’ avais déshabillée presque sans vouloir timidement après qu’ elle m’ eut embrassé sur la bouche en me tenant la main et il y avait une tendresse simple et belle dans ces souvenirs rehaussés par le hasch j’ y reprena",
"j’ ai repensé à le mes parents à le ma mère surtout à mes petits frères que pouvaient -ils savoir penser de moi la sourate de joseph m’ est revenue en mémoire mon père j’ ai vu étoiles se prosterner devant moi et le soleil et la lune j’ avais oublié que je connaissais ces versets par cœur joseph vendu pour moins que rien à un marchand d’ égypte joseph que dieu instruit dans l’ interprétation de les rêves que tente PROPN les feux de les ferries striaient le détroit une caravane maritime je pourrais peut-être trouver du travail dans le nouveau port de tanger ou dans la zone franche puis après quelque temps réussir à le émigrer après tout c’ est bassam qui avait raison il faut partir il faut partir les ports nous brûlent le cœur la solitude devenait une masse de brume un nuage épais celui de le mal ou de la peur j’ avais une légère nausée ",
"je commençais à le trembler de froid sur mon banc et j’ avais faim tout à le coup très faim après avoir ingurgité un sandwich en bouchées sur le chemin je suis rentré dans ma chambre de la diffusion tout y était désert silencieux d’ un silence qui me frappait les tympans je me suis endormi comme un sac le lendemain matin j’ avais un cendrier dans la bouche et les yeux rouges mais j’ étais à le peu près en forme ",
"j’ ai rangé quelques bouquins petit-déjeuné lu le commentaire de la sourate de joseph dans le kashshâf le soleil se répandait sur les tapis par instants les visages de la veille me revenaient en mémoire le libraire en larmes la moustache de le chien de parking comme une remontée d’ égouts que j’ essayais de juguler en me concentrant sur ma lecture je tentais de me convaincre ce qui est fait est fait ce qui est fait est fait ce qui compte c’ est l’ avenir ",
"le cheikh a réapparu en début d’ après-midi en civil c’est-à-dire en costume bleu foncé assez élégant il m’ a salué avec courtoisie je dirais même avec chaleur il m’ a demandé si j’ avais préparé les livres on était jeudi j’ ai répondu oui il m’ a dit parfait ce soir nous avons une réunion à l’ extérieur je serai là demain matin ",
"et il est sorti aucune remarque aucune allusion à l’ excursion punitive de la veille je retrouvais enfin la solitude j’ ai regardé quelques pages internet envoyé des messages PROPN à des filles que je ne connaissais pas toutes françaises comme des bouteilles à la mer je suis un jeune marocain de tanger je recherche votre amitié pour partager ma passion les livres "
] | [
"ils arrivèrent tout d’ une haleine à la chaumière le forestier décrocha son fusil et le chargea à le balles glissant sa poire à le poudre dans sa poche et regagnant le seuil: les chemins-verts c’ est chez nous les étrangers ne toucheront pas à le mes arbres ",
"extrait de le partogramme et de le carnet de santé» la dystocie s’ oppose à l’ eutocie ou accouchement normal responsables de les dangers courus par la mère et l’ enfant à le cours de la parturition les dys tocies sont les difficultés survenues lors de la descente de le fœtus dans la cavité pelvienne et à le moment de la naissance le rôle de le médecin est de prévoir d’ éviter ou de traiter les dystocies soit en guidant les forces naturelles en jeu dans l’ accouchement par voie basse soit en interrompant chirurgicalement un processus physiologique devenu inefficace ou dangereux certaines dystocies sont dues à l’ excès de le volume fœtal car le poids moyen d’ un fœtus à le terme est de mais des enfants normaux de 4kg et même peuvent exister à le cours de toutes les dystocies si l’ expulsion tarde à le prix d’ une souffrance réelle et possible de le fœtus il faut utiliser des dispositifs d’ extraction –notamment le forceps ",
"nous en avons une autre cette semaine qui a disparu exactement dans les mêmes conditions il nous désigne la quatrième photo de la pile la fille de le commodore beau brin de fille également elle aussi était allée rejoindre des amis dans une boîte de nuit ",
"non ce mot est dans la langue de les flâneurs un idiotisme intraduisible ici le flâneur homme sec à le sourire agréable disant de jolis riens ayant toujours plus d’ esprit acquis que d’ esprit naturel se penche à le votre oreille et d’ un air fin vous dit: –je n’ ai jamais vu monsieur sa position sociale consiste à le gérer de les biens en italie mais madame est française et dépense ses revenus en parisienne elle a d’ excellent thé! ",
"c’ est chalmette dit jeanne tout bas en faisant signe à l’ ouvrière de venir lui parler chalmette arrivait de le creuzot après avanies le soir les mineurs venaient par bande à son prêche apportant des harengs et des litres la tutoyant couvrant sa voix de les couplets de la marseillaise les femmes surtout s’ acharnaient contre elle l’ injuriaient dans les rues lui jetaient de le charbon des escarbilles sans pitié pour sa tournure d’ avorton n’ importe elle était prête à le recommencer ",
"l’ aimez -vous sérieusement reprit -il comme on doit aimer celle dont on veut faire sa femme vous abusez mon cher répliqua rené d’ un ton violent que signifie cet interrogatoire est -ce une distraction que vous prenez à le mes dépens ou est -ce une mission que vous remplissez joseph lui posa la main sur le bras avec un geste à la fois affectueux et grave: ne vous emportez pas je ne suis chargé d’ aucune mission et je ne suis poussé non plus par aucune sotte curiosité si je vous parle ainsi c’ est à le nom de notre vieille amitié de ",
"un personnage encore jeune la cinquantaine à le plus à les joues pleines à la barbe noire et bifide à l’ abondante chevelure noire nouée d’ un chignon et d’ autre part celle de le tolstoï venu en avion d’ asie centrale alternant se répondant calmes toutes mais toutes les également empreintes de la même véhémence passionnée contenue; et pas un dialogue des répliques plus ou moins longues ou plus ou moins brèves mais dans leur langue comme de le miel mélangé à des crayons de couleur débattant ou plutôt disputant chacun attendant patiemment que l’ autre en ait terminé pour faire entendre sa voix ou plutôt entamer à le son tour un discours l’ homme de dieu à les yeux lançant des éclairs sous les épais et noirs sourcils jupitériens sévère imperturbable tournant à le peine la tête en direction de son interlocuteur lorsqu’ il reprenait la parole puis continuant les yeux fixés sur le vide son assiette et alors non pas à le proprement dire les vagissements ou les bégaiements de l’ histoire mais ses balbutiements quelque chose comme ce que l’on peut voir sur ces anc",
"—fameux les petiots dit rebattel ils ont tenu à le montrer qu’ ils ont du poil à les yeux s’ ils n’ en ont pas sous le nez va bien avec des lapins comme on va fortement étriller les cosaques pour rebattel les russes étaient toujours des cosaques il ne les désignait jamais autrement ",
"ce type tu comprends il ne fondait pas comme sartre un groupe de discussion à le saint-germain-des-prés non ce n’ était pas un malin il faisait sauter des ponts il s’ introduisait vêtu d’ un bleu dans la base de la kriegsmarine à le lorient philosophe logicien saboteur un héros oui ce mot ne m’ écorche pas du tout la gueule à le contraire il vient de le fin fond de l’ histoire humaine de le moment où l’ homme s’ affranchit des dieux une de les choses dégradantes une de les choses désespérantes de ce temps c’ est son rejet de l’ héroïsme ",
"alors sa logique mise en défaut il est rare qu’ il ne se trouble pas et que honteux de lui-même il ne préfère avouer adrien allait au-devant de les questions lui aussi anxieux d’ expliquer des faits et gestes en apparence incohérents non seulement il admettait cette incohérence mais il la soulignait avec parfois l’ air d’ en chercher la clef à le voix haute coupable ou innocent il était assez à le courant de le mécanisme d’ une enquête pour savoir que celle-ci commencée c’ était un engrenage dans lequel passeraient tôt ou tard ses moindres faits et gestes de la nuit il apportait tant d’ ardeur à le tout dire que ou fois maigret avait failli arrêter cette sorte de confession qui à le gré de le commissaire venait avant son heure "
] |
—assurément elle ne le voudra pas affirma le général —elle ne le voudra pas reprit m. de solignac parce que l' armée n' a pas de politique —eh bien alors demanda m. garagnon surpris —je comprends que ce que je dis vous étonne | [
"mais vous négociant vous devez l' admettre mieux que personne je dis que l' armée en général n' a pas de politique mais je dis en même temps qu' elle a des intérêts et c' est à ses intérêts qu' en fin de compte on obéit toujours en ce monde bien que je me fusse promis de ne pas intervenir dans cette discussion je ne fus pas maître de moi et en entendant cette théorie qui atteignait l' armée dans son honneur et par la ̀ m' atteignait personnellement je ne pensai plus à la réserve que je voulais garder et levai la main pour répondre mais en même temps je sentis un pied se poser doucement sur le mien c' était clotilde qui me demandait de garder le silence ",
"je la regardai elle sourit je restai interdit éperdu enivré le bras levé les lèvres ouvertes et ne parla point avec son habitude de regarder sans cesse autour de lui pour savoir qui l' appuyait ou le désapprouvait m. de PROPN avait parfaitement vu mon mouvement il s' arrêta et me regardant en face pour une seconde de saint-nérée veut parler il me semble dit -il ",
"ainsi mis en cause directement je ne pouvais plus me taire mais le pied de clotilde me pressa plus fortement j' hésitai un moment quelques secondes peut-être —eh bien demanda le général clotilde à le son tour me regarda ",
"—je n' ai rien à le dire général —capitaine je vous demande pardon dit m. de solignac j' ai mal vu j' ai de si mauvais yeux —vous vous adressiez à le m. garagnon dit clotilde —parfaitement et je disais que l' armée ni plus ni moins qu' un individu obéissait toujours à ses intérêts cela est bien naturel n' est -ce pas monsieur garagnon pour soi d' abord pour son voisin ensuite ",
"PROPN n' est pas chrétien dit l' abbé en souriant finement —non mais cela est humain et le genre humain existait avant le christianisme continua m. de solignac c' est pour cela sans doute qu' il obéit si souvent à ses vieilles habitudes or dans les circonstances présentes qui peut le mieux servir les intérêts de l' armée si nous trouvons une réponse à le cette question nous aurons bien des chances de savoir ou si l'on aime mieux —le regard se glissa vers moi —de prévoir dans quelle balance l' armée doit déposer son épée ",
"ce n' est pas le parti légitimiste n' est -ce pas nous n' avons pas oublié que nous avons été les brigands de la loire —je m' en souviens interrompit le général en frappant sur la table —ce n' est pas davantage le parti orléaniste car sous le gouvernement de la bourgeoisie l' armée est livrée à les remplaçants militaires ce n' est pas davantage le parti républicain qui demande la suppression de les armées permanentes ",
"—quelle stupidité s' écria la général —si ces partis ne peuvent rien pour l' armée il en reste un qui peut tout pour elle le parti bonapartiste c' est un napoléon seul qui peut donner à la france la revanche de waterloo et déchirer les traités de c' est sous le premier de les napoléon qu' on a vu le soldat devenir maréchal de PROPN duc et prince ",
"l' armée est donc bonapartiste dans ses chefs et dans ses soldats et elle ne pourrait pas ne pas l' être quand même elle le voudrait puisque napoléon est synonyme de victoire et de gloire les mots les plus entraînants pour les esprits français —bravo cria le général très-bien admirablement raisonné c' est évident —si l' armée ne s' oppose pas à le rétablissement de l' empire qui s' y opposera est -ce le clergé ",
"je ne le crois pas le clergé sait très-bien qu' il a plus à le gagner avec l' empire qu' avec le gouvernement de henri v. —hum hum dit le général en grommelant —je m' en rapporte à le m. l' abbé j' eus un moment d' espérance croyant que l' abbé allait protester "
] | [
"tout leur \\n' entêtement breton se tournera vers le vrai; tout leur fanatisme sera pour l’ avenir\\n' à le lieu d’ être pour le passé il y a longtemps que j’ y pense pour ma part à la conquête de cette bretagne \\n' depuis le jour où de la place de l’ hôtel-de-ville je regardais avec indignation\\n' les larges faces blondes de les gars bretons collées à les vitres de la maison commune d’ où ils nous canardaient avec tant de conviction de par le plan trochu c’ était le janvier oui nous les aurons comme tous les autres pour la révolution fidèles de le roy tout comme les autres prolétaires louise michel ",
"elle répond à les questions sans prétention sans pédanterie et sait ajouter l’ intérêt à ses réponses ces leçons ambulantes plaisent beaucoup à le yvonne; auguste lui-même y prend goût elles apaisent sa vivacité si les merveilles de la nature charment les yeux de l’ enfant elles parlent aussi à son cœur ces montagnes ces prairies ces ruisseaux ces fleurs c’ est dieu qui a créé tout cela pour nous quelle ingratitude serait la nôtre si nous n’ aimions pas un dieu si bon! ",
"l’ étranger prit la lanterne pénétra dans une pièce saturée d’ un air corrompu dérangea un lit défait dont les draps étaient couverts d’ une poussière en grande partie coagulée sur de larges taches indéfinissables souleva une solive de plancher et trouva dans un coffre les morceaux mutilés d’ un grand violon gisant sur un parchemin noirci par des notes de musique à le moitié effacées c’ était le précieux rouleau il le prit et découvrit en remuant les débris une corde qui lui parut être la chanterelle de l’ instrument il voulut l’ emporter mais en tirant assez violemment à le lui pour la dégager la corde pénétra dans les chairs et coupa le doigt jusqu’ à l’ os quand il repassa dans le couloir il heurta le corps de le vieux mathæus étendu la face contre terre fit quelques tentatives inutiles pour le rappeler à la vie et partit sans manifester aucune émotion visible à le sujet de cet incident ",
"répondit aussitôt le chef reprit inconnu la hora de la venganza dit encore le chef ces mots de passe échangés les hommes remirent à le repos les batteries de leurs armes et avancèrent un vers l\\' autre avec la plus entière confiance ils étaient reconnus ",
"un fruits fraises une groseilles une orange mendiants une dattes fourrées une poires à le sirop poires à le vin pêches à le vin une pêches de vigne à le sirop une pêches à le sancerre une pommes normandes une bananes flambées compote compote de pommes compote de quetsche et rhubarbe clafoutis clafoutis à les poires une figues à le sirop ",
"le klaxon hurlait en vain impuissant contre la force de l’ exode contre le bouillonnement millénaire que soulèvent devant elles les invasions petits marchands semblables à des balances avec leurs plateaux à le vent et leurs fléaux affolés carrioles brouettes dignes de les empereurs tang infirmes cages ferral avançait à le contresens de tous les yeux que l’ angoisse faisait regarder en dedans: si sa vie lézardée devait s’ effondrer que ce fût donc dans ce vacarme dans ces désespoirs ahuris qui venaient battre les vitres de son auto! de même que blessé il eût médité le sens de sa vie menacé dans ses entreprises il méditait sur elles et sentait de reste ou ̀ il était vulnérable il avait trop peu choisi ce combat il avait été contraint à le entreprendre ses affaires chinoises pour donner des débouchés nouveaux à sa production d’ indochine ",
"–vous m’ en voudrez –mais non puisque je vous interroge et le baron secouant la tête –je vous promets continua la marquise de ne pas vous en vouloir PROPN ne parla non plus que sur l’ ordre de son archevêque n’ importe! j’ obéis vous n’ entendez pas pour suivit bley franchir les colonnes d’ hercule de l’ amitié ",
"juste à le moment ou ̀ elle s’ engouffrait sous la voûte quelqu’un sauta sur le marchepied reconnut le champion et cria PROPN un barrage de policemen s’ était formé et arrêtait la foule mais la clameur qui s’ éleva dans le sillage de l’ automobile disparue était si forte si pleine d’ encouragement et de confiance enthousiaste que pat en fut remué tuez ce hurla une voix suraigue d’ autres cris et d’ autres appels se noyèrent dans l’ énorme hurrah d’ une foule anglaise en délire qui produit un volume de son dont les vivats disparates de les autres foules ne peuvent donner une idée lui fit traverser rapidement les couloirs presque vides et fermer les portes derrière eux les portes de leur vestiaire ",
"la dame d’ honneur avait pris place dans la voiture sur l’ ordre de la comtesse qui se sentait mal à l’ aise disait -elle certes elle avait une mine fort défaite mais surtout elle avait hâte de parler à sa confidente –je crains que tout cela n’ amène de graves complications pour nous il aurait fallu que PROPN s’ arrangeât pour demeurer plus longtemps près d’ elle il aurait fallu qu’ on ne les retrouvât que demain matin puis est trop perspicace ",
"j’ ai préparé à le manger –j’ ai déjà mangé assieds -toi et mange une saucisse nous sommes entre amis elle dit: –tu es ivre "
] |
gratienne que le moment fut venu conduisit espã©rance dans un cabinet tendu de damas de soie violet à le larges fleurs les meubles ã©taient d' ou d' ivoire quelques-uns d' argent comme c' ã©tait la mode en italie à le cette ã©poque l' art ne croyait pas s' avilir en prã©sidant à le toutes les utilitã©s de la vie un feu de braise sans flamme lait dans la cheminã©e de marbre rouge portã©e par des cariatides blanches la lampe d' or à les larges flancs frappã©s de riches sculptures tombait de le plafond retenue par longues chaã®nes de le mãame mã©tal c' ã©tait un prã©sent de charles-quint à le franã§ois ier | [
"belles toiles de raphaã«l et de la ̃©onard de vinci chefs-d'oeuvre qui valaient fois l' or de la lampe brillaient dans leurs panneaux de cette calme et noble fraã®cheur de l' espã©rance jeta un regard distrait sur ces merveilles ce qu' il cherchait c' ã©tait la tapisserie sous laquelle allait apparaã®tre gabrielle gratienne fit sonner un timbre et partit prã©cipitamment un bruit de pas rapides fit trembler l' ã¢me de le jeune homme une lourde ã©toffe bruit et la se leva ",
"gabrielle accourait les joues pã¢les de joie les yeux ses doux yeux noyã©s d' une larme chatoyante comme une perle elle ouvrit ses bras en appelant espã©rance et le retint longtemps sur son coeur sans qu' ils eussent l' un ou l' autre la force ou l' envie de prononcer un seul mot cependant elle prit la main de son ami et contempla d' un oeil attendri les ravages que tant de douleurs avaient imprimã©s sur cette beautã© sans rivale lui la laissait penser souriait et s' inondait de le bonheur de la voir ",
"elle fut la premiã ̈re à le rompre ce charmant silence avant tout dit -elle n' ayez ni inquiã©tude ni rã©serve cet endroit le plus dangereux de tous en apparence est en rã©alitã© le seul qui soit car il est le seul oã1 nos espions ne puissent pã ©nã©trer au-dessus de nous est la chambre de gratienne mon appartement se trouve absolument de les gens de service qui me croient à le lit et soupent ",
"je n' aurais à le redouter qu' une visite de le roi mais il soupe lui-mãame et chacun de ses mouvements me sera annoncã© par gratienne un quart d' heure avant que personne ait pu arriver ici si le roi montait souper comme il vient de le faire dire par beringhen vous auriez fois le temps de passer chez gratienne par l' escalier qui communique à le ma ruelle d' ailleurs rã©pondit en lui pressant les mains le roi soupe longuement la chasse et je ne serai probablement plus chez vous lorsqu' il aura fini cela importe peu interrompit gabrielle ",
"j' ai tant de choses à le vous dire que les instants si longs qu' ils soient nous paraã®tront toujours trop courts rien n' approche pour l' intã©rãat de ce que j' ai à le vous rapporter ma gabrielle votre rendez -vous ne me fa ̃» t-il pas arrivã© hier que je vous eusse ce matin fait demander audience j' avais donc raison de croire que vous ne partiriez pas sans me voir un crime ",
"je ne veux point mentir peut-ãatre l' eussã© -je commis sans la gravitã© de les avis qui me sont parvenus gabrielle vos ennemis triomphent ils n' en sont plus à les menaces ils s' apprãatent à le frapper le coup dã©cisif quels ennemis quel triomphe quelles menaces ",
"quels coups dit gabrielle avec un enjouement fã©brile qui fit froid à le coeur d' espã©rance pour ãatre vague ma rã©vã©lation ne doit pas moins vous ã©clairer sur les pã©rils qui vous attendent j' avoue que je ne pourrais rien prã©ciser mais par cela mãame j' admets tous les soupã§ons toutes les craintes ãcoutez donc interrompit la duchesse en s' asseyant et en attirant prã d' elle sur les carreaux le jeune homme tout frissonnant de cette caressante familiaritã© dont jamais il n' avait vu gabrielle aussi prodigue vous ne savez rien dites -vous vous ne pourriez rien prã©ciser ",
"eh bien il n' en est pas de mãame de moi je sais tout et vous raconterai en dã©tail tout ce vague qui vous ã©meut si fort je tremblais que vous ne vinssiez pas vous si prudent vous si dã©licat vous qui n' ãates pas roi pas chevalier et qui sous un seul de vos beaux ongles roses renfermez plus d' honneur et de courtoisie que toute la chevalerie couronnã©e de l' univers mais ne nous ã©garons pas ami la route est longue ",
"ãcoutez donc espã©rance PROPN qu' il ã©coutait de toute son ã¢me l' ennemi qui vous effraye dit gabrielle en se tournant vers lui face à le face les yeux plongeant dans ses yeux la main lui imprimant chaque ã©motion avec chaque parole cette ennemie redoutable c' est mlle henriette d' entragues elle menace mon avenir n' est -ce pas elle a des vues sur le roi "
] | [
"le bruit de la cascade se mourait doucement derrière eux des calèches passaient éclairs une seconde emportant un bruit de voix et des fantômes de femmes la nuit était sans nuages toutes les étoiles brillaient eh bien oui -avouait fièrement rémonville je suis païen et un ton mi-sérieux mi-badin de le ton un homme d\\' esprit contant un miracle à lequel il croit :-mon cher il y a eu un savant un allemand qui a nié à le munich dans une brochure très- savante la divinité solaire apollon savez -vous comment il est mort tué d\\' un coup de soleil ah qu\\ est -ce qu\\' il fait donc ce cocher ",
"le palais était a mètres à le peine il le voyait il lui suffisait de passer cette poignée d’ hommes pour reprendre la ville à son frère mais rien n’ y faisait se battait comme un dément ",
"à le tous elle disait avec le même mouvement de le front :–oui je veux bien .à l’ heure où les malades ont la permission de se distraire toutes celles qui pouvaient marcher entourèrent le lit de grand-mère chacune parlait de son mal l’ une montrait un pied ou ̀ il manquait doigts l’ autre expliquait comment on lui avait enlevé un sein celle-ci découvrait un ventre partagé par une longue raie rouge et une petite femme mince et noire raconta qu’ elle s’ était réveillée avant la fin et qu’ il avait fallu hommes pour la tenir pendant qu’ on la recousait PROPN n’ avait pas l’ air de les entendre elle se tenait adossée contre ses oreillers et de temps en temps elle levait la main comme pour chasser une mouche puis la nuit revint les infirmières s’ en allèrent après avoir éteint toutes les lumières et il ne resta qu’ une petite flamme de gaz qui éclairait la grande table où s’ étalaient des linges et des instruments bizarres .vers le milieu de la nuit la surveillante vint faire sa ronde elle marchait sans bruit et la lanterne rouge qu’ elle portait à la main semblait se",
"laure sollicite de lui un dernier effort est -ce qu’ il sait comment il est arrivé ici? il secoue lentement la tête c’ est non évidemment puisqu’ il était sans connaissance ",
"il se laissait adorer avec une ironique indifférence en s’ amusant seulement parfois à le exciter par une attention éphémère ces jalousies féminines de temps à le autre il engageait un flirt qui ne durait jamais plus d’ une saison ses amis savaient alors que le romancier avait découvert un type curieux à le étudier et qu’ ils le retrouveraient disséqué avec une incomparable maîtrise dans son prochain roman ironiste très fin et très mordant il dévoilait d’ un mot dans ses paroles ou dans ses écrits toutes les faiblesses tous les ridicules et ses railleries acérées qui s’ enveloppaient de formes exquises lorsqu’ elles s’ adressaient à les femmes étaient redoutées de tous car elles désemparaient les gens les plus sûrs d’ eux-mêmes .telle était cette personnalité singulière que mme d’ essil avait raison de trouver fort inquiétante en ce moment m. de considérait avec attention la photographie qu’ il venait de tirer de l’ enveloppe ",
"elle secoua négativement la tête et il l’ embrassa à le front sans qu’ elle fît un geste pour le repousser eh bien répliqua -t-il jure-moi que tu n’ aimes pas schemouïl que s’ il revient malgré ma défense tu ne lui permettras point de t’ entretenir de son amour je jure que je le hais et que je le méprise autant que vous répondit -elle que je ne souffrirai pas ce que vous redoutez mais soyez sans crainte il est trop lâche pour vous désobéir en ce moment maubert qui avait laissé les portes de communication ouvertes entendit jollivet qui frappait à le celle de sa chambre ",
"quoiqu’ il eût jeté son apparente bonhomie sa constante complaisance et sa gaieté comme une barrière entre les autres et lui souvent il laissait percer l’ épouvantable profondeur de son caractère souvent une boutade digne de juvénal et par laquelle il semblait se complaire à le bafouer les lois à le fouetter la haute société à la convaincre d’ inconséquence avec elle-même devait faire supposer qu’ il gardait rancune à l’ état social et qu’ il y avait à le fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui. attirée peut-être à son insu par la force de l’ un ou par la beauté de l’ autre mademoiselle taillefer partageait ses regards furtifs ses pensées secrètes entre ce quadragénaire et le jeune étudiant mais aucun d’ eux ne paraissait songer à le elle quoique d’ un jour à l’ autre le hasard pût changer sa position et la rendre un riche parti d’ ailleurs aucune de ces personnes ne se donnait la peine de vérifier si les malheurs allégués par l’ une d’ elles étaient faux ou véritables toutes avaient les unes pour les autres une indifférence mêlée de défiance ",
"je connais mais quand? et où donc qui a bien pu donner à le dieu l’ idée de créer des êtres mâles et femelles et de les faire s’ unir l’ homme voilà qu’ il lui donne la femme elle a tétons sur la poitrine et un petit pertuis entre les jambes mettez là une petite goutte de semence humaine et il en naîtra un corps grand comme cette pauvre petite goutte deviendra chair sang os nerfs peau ",
"madame aubin continuant et je ne vous le donnerai jamais peltier madame madame entendez -vous monsieur tous se guindent et se regardent bien en face un silence peltier enfin alors pourquoi être venue avec moi de votre plein gré même plutôt sur votre initiative ",
"puis sans cesser de jouer des jambes tenant ses bragues à le mains il se rajuste et serre la courroie cette pantomime a été exécutée avec je ne sais quelle grâce flegmatique de jeune satyre rappelant les boutades de l’ espiègle flamand par excellence le légendaire les policiers semblaient avoir renoncé à la poursuite aussi ralentissant notre allure nous étions nous engagés dans une rue latérale où nous nous arrêtâmes pour rouler une cigarette mais nous comptions sans la rancune de les argousins "
] |
pourvu qu’ elle te plaise! tu es si difficile !–oh! difficile je voudrais seulement qu’ elle soit bonne et aimable et puis aussi jolie tout réuni! quand je te disais! et je parie qu’ elle sera un laideron –méchant maurice mais non mme PROPN | [
"qui l’ a recommandée à le maman écrit à le contraire qu’ elle est charmante seulement elle ajoute qu’ elle est sérieuse très sérieuse et alors si on ne peut pas rire un peu –mais on peut être sérieux et fort gai mademoiselle observa en souriant stanislas –oui c’ est vrai à le preuve vous espérons que mlle de les landies sera ainsi PROPN sursauta un peu –serait -ce celle que je connais ",
"mlle des landies de c’ est cela en effet dit mme de ravines vous l’ avez connue à le pau monsieur –oui madame la famille de les landies habitait l’ appartement contigu à le celui de mon oncle je puis donc d’ ores et déjà vous rassurer mademoiselle marcelle mlle de les landies possède à le plus haut degré toutes les qualités désirées par vous même la beauté et surtout le charme don supérieur encore mais je m’ étonne qu’ elle ait songé à le devenir institutrice ",
"elle donnait des leçons de piano –oui mais elle en avait peu les professeurs étant trop nombreux mon amie mme donan qui la connaît un peu lui ayant proposé ce poste d’ institutrice elle a accepté trouvant sans doute cette situation plus avantageuse je tenais à le avoir pour marcelle quelqu’un de très musicien l’ enfant ayant de remarquables dispositions qu’ il faut cultiver de bonne heure quelle opinion avez -vous de le talent de cette jeune fille monsieur ",
"–madame je puis dire sans exagération que mlle de les landies est une véritable artiste –tant mieux c’ est ce que je désirais et charlotte qui est d’ une jolie force sera charmée de faire de la musique avec elle un pli se forma instantanément sur le front de stanislas –pauvre enfant pensa -t-il avec un serrement de cœur .il revoyait le froid visage de charlotte de ravines sa bouche mince et dédaigneuse ses yeux bleus à les lueurs dures ",
"il entendait la voix mordante disant avec un mépris ironique –tu tiens donc bien à me présenter ton petit ingénieur maurice tu dois pourtant penser que je m’ en soucie fort peu –tu as tort car mon petit ingénieur est physiquement de le moins car je ne le connais pas encore autrement l’ homme le plus remarquable qu’ il m’ ait été donné de rencontrer peut-être arrivera -t-il bien vite à le faire ta conquête ma dédaigneuse sœur un ironique éclat de rire répondit à le cette dernière phrase .–tu es stupide mon pauvre maurice et tu me connais vraiment bien peu! ",
"penses -tu sérieusement que je m’ occuperai une seule minute de ce que peut penser ce subalterne?ce dialogue entre le frère et la sœur avait été entendu par stanislas comme il passait rêveur et peu pressé le long de la haie enclavant le jardin de le castel de rocherouge pour faire sa visite d’ arrivée à le mme de ravines à le premier moment un peu de colère était montée en lui mais bien vite il s’ était ressaisi et avait levé les épaules en souriant ironiquement que m’ importe l’ opinion de cette jeune personne orgueilleuse et probablement fort sotte avait -il pensé judicieusement qu’ elle conserve son dédain vaniteux mais je lui montrerai comment sait se conduire ce subalterne qu’ elle méprise .et lorsqu’ il avait été présenté par maurice d’ aubars à sa sœur il s’ était montré si froidement correct si poliment hautain que charlotte impressionnée dès l’ abord quoi qu’ elle en eût par la haute mine et l’ élégance aristocratique de le nouvel ingénieur avait senti sa vanité profondément blessée ",
"elle s’ était d’ abord juré de lui faire changer d’ attitude et dans ce but avait déployé de savantes petites manœuvres de coquetterie mais quelle mortification de s’ apercevoir qu’ elle n’ excitait chez stanislas qu’ une indifférence légèrement railleuse ce maurice observateur malicieux qui lui avait si méchamment glissé à l’ oreille –c’ est donc toi qui veux faire sa conquête hein! quand je te le disais !de ce moment cette nature vaniteuse et rancunière avait voué à le stanislas une sorte de haine le jeune homme s’ en souciait assez peu trouvant d’ autre part chez tous les membres de la famille une réelle sympathie mais en apprenant que PROPN allait entrer dans cette maison comme institutrice il lui venait la pensée douloureuse qu’ elle serait exposée à les dédains et à les duretés de cette jeune fille très vaine de sa beauté et qui ne manquerait pas de devenir bientôt jalouse de mlle de les landies –pauvre petite noella si charmante si délicieusement bonne! pensa -t-il ",
"si j’ osais! si je savais qu’ elle veuille bien me confier sa vie bien que je ne sois encore qu’ un incroyant !le voisin arrivait en ce moment et un peu après l’ automobile s’ éloignait conduite par PROPN que l’on fût à la fin de novembre l’ atmosphère était douce presque tiède le soleil semblait avoir aujourd’hui emprunté un renouveau de force avant d’ entrer dans la période hivernale il chauffait la terre brune nouvellement labourée et semée il éclairait à le travers les squelettes de les arbres dépouillés le sol bosselé de les chênaies et tel qu’ une auréole il enveloppait de ses rayons d’ or clair les hautes tours de le château de sailles orgueilleusement perché sur son roc.inconsciemment stanislas avait ralenti l’ allure de l’ automobile et son regard comme magnétiquement attiré s’ attachait sur la demeure féodale –c’ est vraiment bizarre murmura -t-il tout à le coup ",
"–quoi donc? demanda maurice –les souvenirs que réveille en moi ce château figurez -vous qu’ à le mon arrivée ici en l’ apercevant pour la première fois j’ ai pensé aussitôt mais je connais cela et de fait depuis plusieurs années cette vision absolument exacte existait dans mon esprit c’ est une chose vraiment singulière car jamais je n’ étais venu dans ce pays –tout enfant peut-être –non il paraît qu’ alors je n’ ai pas quitté l’ amérique "
] | [
"pourquoi donc a -t-on une langue si ce n’ est pour dire ce que l’on a sur le cœur –mais il me semble répondit le père guillaume regardant sa femme d’ un air narquois que tu ne te prives pas de la faire aller ta langue !et guillaume comme s’ il eût su ce qu’ il voulait savoir se mit à le bourrer sa pipe tout en sifflotant un petit air de chasse qui avait pour but d’ inviter poliment sa femme à le laisser la conversation s’ arrêter là.mais marianne était de plus dure résistance –eh bien continua -t-elle si je te disais moi que c’ est la jeune fille elle-même qui m’ a parlé de PROPN la première PROPN demanda laconiquement guillaume ",
"elle se croisa les bras se jeta une jambe par-dessus l’ autre et parut prête à m’ écouter je m’ assis auprès d’ elle et lui parlai comme suit: en vérité henriette il y a des moments où je me demande si tu es folle ou si c’ est moi qui n’ y suis plus a chaque instant pour un oui pour un non te voilà partie emballée montée comme une soupe à le lait; tu comprends que ce n’ est pas sérieux et qu’ il faut que nous en finissions une fois pour toutes avee cette petite plaisanterie pour qui me prends-tu à la fin avec tes histoires d’ insultes et quel homme crois -tu donc que je sois t’ insulter? a propos de quoi? et pourquoi faire? ",
"on se lève on n’ a goût à le rien on a mal un peu partout on fonctionne c’ est tout une dépression se soigne avec une thérapie et aussi en cas d’ urgence –et là c’ en est une– avec des médicaments .pour finir sauveur se pencha vers madame qu’ il avait presque hypnotisée –prenez rendez -vous chez le médecin pour votre mari il ne voudra sans doute pas voir un psy allez chez votre généraliste ",
"quelque chose comme ou ans bien de sa personne solidement râblé l’ air humble et doux l’ abbé raoul n’ avait pas de nom de famille parce que comme on dit dans la chanson de la famille alphonse de le gros-caillou sa mère n’ en avait pas non plus les circonstances qui accompagnèrent la naissance de cet ecclésiastique sont assez intéressantes pour qu’ on puisse les relater sans crainte d’ importuner le lecteur une servante de ferme vigoureuse mais clandestine accoucha un beau jour d’ un gros garçon qu’ elle alla sans plus tarder mettre à le chaud dans une étable à le cochons heureusement pour le nouveau -né ces derniers se trouvèrent être d’ enragés végétariens qui manifestèrent à la vue de leur nouveau petit compagnon un étonnement légitime mais pas la moindre envie de le pâturer ",
"ce nombre était celui de mon âge en baissant les yeux je vis devant moi une femme à le teint blême à les yeux caves qui me semblait avoir les traits je me dis: est sa mort ou la mienne qui est annoncée mais je ne sais pourquoi j\\' en restai à la dernière supposition et je me frappai de cette idée que ce devait être le lendemain à la même heure cette nuit-là je fis un rêve qui me confirma dans ma pensée ",
"sa mort seule peut mettre fin à le drame de sa vie vivre avec moi ou sans moi elle vieillit robustement elle aussi autour de ces types de l’ autorité animale des bêtes de second plan tiennent la place qu’ un protocole moins humain qu’ animal leur assigne: plates chattes de les mas environnants chiens de ma gardienne que le bain de blanche poussière déguise ici dit vial les chiens sont tous du xviiie l’ été les hirondelles buvaient déjà à le lavoir et happaient les éphémères quand ma compagnie s’ en alla l’ air avait son goût usagé d’ après-midi et la chaleur était grande sous le soleil qui se couche tard mais il ne peut pas me tromper je décline avec le jour et vers la fin de chaque journée la chatte enlaçant en mes chevilles me convie à le fêter l’ approche de la nuit ",
"tous PROPN cassant les cordes se ruèrent à le milieu de manants de porte-idoles de messagers et de pêcheurs et entourèrent les piritané les uns comptaient bien retirer de le rite plus de ruse de forces et de chance; d’ autres guérir certains maux inconcevables des femmes qui désiraient la stérilité s’ approchèrent aussi puisqu’ on ne les pourchassait plus un faux inspiré de la terre s’ acharna par-dessus les autres ses rivaux triomphaient qui recevaient dans leurs ventres les souffles de dieux impalpables que serait -ce donc s’ il se nourrissait lui de ce divin mets visible ",
"avec quoi la jetterez-vous le soldat montra un bâton coiffé à le bout d’ une antique touffe de poils –mais dit le capitaine c’ est un pinceau que les badigeonneurs ont oublié quand ils sont venus travailler à le bordj! PROPN eut un geste d’ ignorance: sauf excuses mon cap’taine l’ infirmier dit que c’ est un goupillon –eh bien allez -y un à un les soldats défilèrent ",
"teinte en bleu marine mais il ne l’ écoutait plus il l’ avait déjà jalousement rejointe dans quelque lieu élu où elle portait chignon à le boucles anglaises et corsage ruché de tulle ouvert en cœur en vieillissant il ne tolérait même plus qu’ elle eût mauvaise mine qu’ elle fût malade il lui jetait des allons! allons comme à un cheval qu’ il avait seul le droit de surmener et elle allait je ne les ai jamais surpris à s’ embrasser avec abandon ",
"la nuit quand j’ avais froid je songeais que mon lit était bien bordé chez mon père quand je jeûnais je songeais que chez mon père l’ abondance de les mets servis outrepassait toujours ma faim j’ ai fléchi pour lutter plus longtemps je ne me sentais plus assez courageux assez fort et cependant donc le veau gras d’ hier t’ a paru bon le fils prodigue se jette en sanglotant le visage contre terre –mon père "
] |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.