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on ne savait pas par exemple où il se trouvait exactement avec son pistolet et ses chargeurs pleins avait -il réellement renonce n' était -il pas plutôt en embuscade quelque part dans le bâtiment se donnait de le mal pour calmer mmecamberlin m.guéneau m.renard était le plus excité
[ "il hurlait: venez nous chercher! venez nous chercher et yasmine ne trouva aucune autre solution que de lui retourner gifles sonnantes qui eurent pour effet de l' assagir instantanément claudiquant comme je le pouvais j' ai rejoint le téléphone et je me suis présenté j' ai eu une brève conversation avec le capitaine de le raid une dizaine de minutes plus tard les échelles étaient dressées le long de la paroi extérieure de l' immeuble équipes de le raid équipées de gilets pare-balles de casques etde fusils à le lunette montèrent ", "la première assura notre protection tandis que la seconde ouvrait les portes intérieures pour donner accès à les autres équipes qui partirent immédiatement à la recherche de m.delambre quelques secondes plus tard nous étions tous sur le parking revêtus de couvertures argentées voilà à le peu près ce que j' ai expliqué à les policiers et répété à le juge il paraît que PROPN avait posé son arme et les chargeurs par terre sur le seuil de le bureau ou il s' était enfermé l' équipe de le raid l' a trouvé prostré à le pied d' un bureau la tête enfoncée entre les genoux les mains sur la nuque il n' a opposé aucune résistance ", "je dois avoir à le mon actif une bonne douzaine d' opérations plus compliquées et plus dangereuses que celle-ci kader yasmine et moi en avons assuré un débriefing très complet dès le lendemain parce que aucune opération n' est dépourvue d' enseignement qu' il faut toujours se repasser le film à le ralenti image par image pour tirer de chaque détail même le plus anodin de quoi nourrir notre expérience qui est notre gagne-pain après quoi chacun part vers une nouvelle destination une autre mission mais cette fois ç a ne marche pas comme les images de cette demi-journée défilent en boucle dans ma tête comme si elles contenaient un message subliminal qui m' avait échappé ", "je me dis que c' est idiot et je passe à le autre chose mais rien n' y fait à le fil de les jours les images me reviennent toujours les mêmes nous sommes sur le parking il règne une atmosphère de soulagement l' équipe de le raid qui a déniché m.delambre dans un bureau a appelé les agents postés sur le parking pour signaler la fin de l' opération ", "ma jambe fait l' objet de soins attentifs les ambulanciers nous entourent le capitaine de le raid vient me serrer la main nous échangeons quelques propos de circonstance de ma place je vois les otages libérés ", "chacun réagit en fonction de son tempérament porte de nouveau son costume qui est dans un état effroyable PROPN s' est déjà refait une beauté a elle aussi retrouvé ses couleurs et effacé les traces de maquillage qui maculaient ses joues quelques minutes seulement auparavant ils sont tous en cercle autour de m.dorfmann qui répond à le leurs questions en souriant l' autorité n' a pas eu besoin de beaucoup de temps pour reprendre sa place il semble même que les otages en ont besoin comme d' un repère vital ", "ce qui est extraordinaire c' est que personne ne va en vouloir à le patron d' exxyal-europe d' avoir organisé ce jeu de rôle aussi cruel que violent à le contraire tout le monde a l' air de trouver l' idée particulièrement féconde ceux qui ont bien réagi parce qu' ils pensent qu' on leur en donnera crédit les autres pour faire oublier leurs faiblesses décidément la vie reprend son cours à une vitesse stupéfiante l' immense silhouette de m.cousin se détache nettement sur les autres ", "le résultat est visible il est l' homme de la situation celui qui a incarné le courage collectif il est legrand gagnant de la journée il ne sourit pas il ressemble àuncandidat à le qui on vient d' annoncer son élection et quifaitmine de ne pas y prêter trop d' attention pour bien montrerlasupériorité de son mental mais il suffit de voir la place qu' iloccupe auprès de m.dorfmann et de mesurer le cercle invisible et respectueux que font autour de lui ses collègues qui il y a moins de heures devaient le mépriser pour comprendre qu' il est l' indiscutable vainqueur de cette épreuve son billet pour la raffinerie de sarqueville ne fait de doute pour personne ", "m.lacoste est déjà à le téléphone réflexe d' espèce sans doute il parle avec animation je pense qu' il a du pain sur la planche il va devoir affronter son client m.dorfmann et je lui souhaite bonne chance un peu plus loin m.renard explique déjà à la presse avec des gestes mesurés et d' autant plus expressifs les conditions de notre incarcération puis de notre libération " ]
[ "jours plus tard ils arrivent à le bord de l’ étang dont quelques saules voûtés ombragent la rive un radieux soleil d’ automne fait ruisseler les paillettes d’ argent sur l’ eau tranquille dans la bordure les fils de la vierge s’ enroulent parmi les brins légers de le gazon une demoiselle verte à le long corsage s’ arrête subitement sur la pointe d’ un jonc plus loin les grands roseaux s’ inclinent sous le poids de leur cime velue ", "il ôta son habit puis son pantalon il se débotta il souleva la couverture de son lit d’ un coup d’ œil il s’ assura que l’ écrin était sur sa cheminée son pied nu toucha le drap de le lit ", "s’ agiter pour s’ agiter —le fils peut être venu de marseille en auto et être reparti le jour même maigret retourna à la police de les mœurs où il prit la photographie de sylvie que possédait le service il avait déjà en poche celle de qu’ il avait emportée de la villa et il se plongea dans une nouvelle atmosphère les petits hôtels surtout ceux qui entourent le port où l’on peut louer des chambres non seulement à la nuit mais à l’ heure les tenanciers devinaient dès l’ abord qu’ il était de la police ", "s’ écria précipitamment isabelle je te jure que je ne me suis pas plainte les traits de le farouche jeune homme avaient déjà repris leur sérénité –je ne saurais me fàcher contre cette dame répliqua -t-il je ne souffrirais pas que d’ autres me parlassent sur ce ton mais j’ éprouve pour elle ce que je n’ ai jamais éprouvé pour personne ", "ce fut le canon qui des côtés commença l’ attaque puis comme l’ ordre en avait été donné féraud et beurnonville se détachèrent l’ un allant attaquer la droite de jemmapes l’ autre attaquant cuesmes de front mais ni l’ une ni l’ autre de les attaques ne réussit il était heures on se battait depuis heures à le milieu de le brouillard et le brouillard en se levant montra le peu de progrès que nous avions faits ", "les filles brunes m’ envoyèrent leurs sourires de goules et toute la bande passa sans se douter de la fraîche fleur de montagne qui cheminait pour moi seul derrière les myrtes une demi-heure de route et l’ ondée redevint furieuse il y avait à le bord de le chemin une auberge où des bateliers étaient à le boire PROPN refusa d’ entrer tant pis je la laissai s’ en aller la petite entêtée et je m’ attablai avec eux pendant l’ averse ", "je secouai encore cette nouvelle douleur morale et je me mis à le marcher dans le compartiment de le wagon ou ̀ j’ étais ainsi livrée à le moi-même je m’ approchai de la portière le train marchait à le toute vitesse je vis des pays des plaines que je ne connaissais pas j’ en éprouvai une certaine émotion je fixai alors les grands arbres qui bordaient la voie ferrée et j’ éprouvai une nouvelle tristesse ", "elle avait eu la douleur de perdre son père de qui elle était adorée et qui voulait toujours la voir souriant même à son lit de mort le vieux wallenrod ne survivait pas à les désastres de l’ empire à le ans il avait spéculé sur les cotons en croyant à le génie de napoléon sans savoir que le génie est aussi souvent au-dessus qu’ au-dessous de les événements ce dernier wallenrod des vrais wallenrod-tustall avait acheté presque autant de balles de coton que l’ empereur perdit d’ hommes pendant sa sublime campagne de PROPN le godon avait dit à sa fille ce père de l’ espèce de les goriot en s’ efforçant d’ apaiser une douleur qui l’ effrayait ne teffant rienne à le berzonne car ce français d’ allemagne mourut en essayant de parler la langue aimée de sa fille ", "la dame de port-sauveur a déjà fait de ces mauvais coups elle a détourné cette enfant comme celle à les damour celle à les gelinot en y donnant de la boisson bédame de la boisson vous pensez dit la mère ne demandant qu’ à le croire cette légende qui laisse à les autheman toute la responsabilité de leur crime ben sûr qu’ elle y en a donné sans ça comment voulez-vous mais ç a ne fait rien allez madame les beaux jours reviendront on vous la rendra votre demoiselle seulement ce n’ est pas ici qu’ il faut vous adresser: autant dire des rois ces autheman dans le pays il faut voir à le paris remuer de le monde ", "c’ est qu’ elle est riche en bêtes fauves ou noires cette forêt de fontainebleau où l’on compte plus de cerfs ou biches ou hères ou faons ou daguets chevreuils faisans lapins lièvres y font la joie de les bons chasseurs et le désespoir de les mauvais tireurs qui viennent faire de l’ épate avec leurs costumes de nemrod posent dans le train posent à le restaurant posent dans le pays posent sous bois mais ne tuent jamais rien si pourtant quelquefois un écureuil très peuplée cette forêt que l’on croirait déserte des bûcherons partout pendant l’ hiver à le cours d’ une promenade prêtez l’ oreille " ]
mais il rusait continuellement avec la morale il avait un esprit si habile à se risquer il trouvait des sous-entendus si ingénieux pour ménager les oreilles le goût en piquant la curiosite la plus équivoque je lui avais si souvent entendu répéter que dans le monde dans le meilleur il ne faut jamais craindre même sans plan arrêté d' amorcer à le tout hasard le cœur et les sens de les jeunes femmes et de les jeunes filles comme on amorce en passant devant une belle eau les poissons qu' on n' a pas l' intention de pêcher je connaissais si intimement sa perversité élégante parfaitement gantée qu' en lui voyant prendre plus fréquemment la main de reine;
[ "qu' en le voyant se pencher à son oreille pour lui murmurer je ne savais quelles paroles qui faisaient rire parfois et parfois rougir mademoiselle de chavanges je sentis sourdre en moi un dépit nouveau et s' amasser de la colère si reine avait ajourné nos fiançailles moi je les avais accomplies je ne voulais permettre à le personne de mettre une ombre sur cette âme que je m' adjugeais d' alarmer une pudeur qui était celle de ma femme de jeter dans cette nature abondante et saine aucun ferment dangereux le souvenir même de cette langueur dans le jardin me faisait supposer des périls des surprises de la part d' un mauvais sujet sans scrupules comme gaston à le bout de jours j' étais tout à le fait à le supplice ", "on devait le voir reine s' en aperçut mais elle s' offensa de cette inquiétude comme d' un manque de confiance elle la bravait en l' irritant sans me parler davantage elle me décochait indirectement de les traits que seul d' abord je reconnaissais pour être à le mon adresse et qui parurent ensuite à le tout le monde m' être trop manifestement destinés quand à le plusieurs reprises je me trahis qui ne savait rien sans doute de la scène de le jardin et qui pendant ce dernier séjour de moi à le château était restée dans une réserve complète à le mon égard me prit cependant en pitié ", "un soir dans le salon après dîner nous nous trouvâmes pendant quelques instants isolés les portes-fenêtres ouvrant sur le jardin étaient ouvertes on avait roulé sur le perron le grand fauteuil de la marquise reine sur un tabouret à les genoux de sa grand'mère caquetait gentiment avec m. de thorvilliers et gaston était près de se retirer selon sa coutume ", "elle me rencontra accoudé à l' angle de le piano j' écoutais de loin avant de m' approcher le bavardage qui s' envolait dans le jardin il faisait sombre dans la partie j' étais je ne pouvais être vu je fis un geste de douleur ou de dépit ", "qui passait à le côté de moi s' arrêta et me murmura: —prenez garde vous êtes jaloux je tressaillis; je voulus nier —oui oui vous êtes jaloux reprit -elle en me touchant le bras je le sais je le comprends soyez -le beaucoup si vous voulez mais ne le laissez pas voir ", "vous le deviendriez avec raison tandis que vous n' avez encore aucune raison pour le devenir elle n' attendit pas ma réponse et disparut sans bruit cette sympathie de me fortifia; ce conseil me plut ", "je rejoignis la groupe de les causeurs je m' appuyai à le dossier de le fauteuil de la marquise je fis ma partie dans le caquetage entame il paraît que j' eus de la verve plus que d' habitude gaston le constata en riant et m' en félicita ", "un peu plus tard la marquise étant remontée chez elle reconduite par sa petite-fille le duc de thorvilliers et gaston étant descendus dans le parc je guettai le retour de reine et seul avec elle quand elle redescendit je l' abordai résolument et lui dis: —voilà les jours expirés dois -je partir dois -je rester? ̀! répondit -elle gaiement oh! comme le temps passe est -ce qu' il vous a paru long —vous voyez que je l' ai compte —si je vous demandais de me faire crédit? ", "je consentirais; à une condition j' allais maladroitement lui parler de gaston de son jeu avec lui elle m' interrompit: —oh! sans condition je croirais que le courage va vous manquer —vous avez raison répliquai -je j' aurais l' air de douter de vous sans condition —merci et je vais vous prouver que je vous estime " ]
[ "danseuse? j’ étais à le moulin-bleu —et maintenant —je suis avec lui elle n’ avait pas eu le temps de pleurer tout s’ était passé trop rapidement et elle n’ avait pas encore une notion très nette de la réalité il vivait avec vous —pas tout à le fait puisqu’ il est marié mais enfin —votre adresse —à l’ hôtel pigalle rue pigalle le secrétaire de le commissariat remarquait on ne pourra en tout cas pas prétendre qu’ il y a eu vol —regardez le coffre-fort est derrière lui ", "reprit pauline en marchant à le grands pas crois -tu donc que je tienne à les jugements de ce monde-ci j’ ai ma conscience cela me suffit d’ ailleurs s’ il se trouve un honnête homme et une honnête femme dans ce salon ils me comprendront et m’ estimeront est -ce que tu vas habiter la bavière ", "si elle n’ y avait pas rencontré en chair et en os les bergers qui peuplaient son imagination elle trouvait une ample compensation à le cette déconvenue dans le succès de sa science généalogique que les nobles bretons tenaient en haute estime a paris et à le PROPN on avait coutume de traiter divers sujets de conversation parmi lesquels le blason ne tenait pas le rang qu’ il aurait dû en bretagne seulement elle se voyait convenablement appréciée chapitre lisette et marton apportent de le renfort à le mademoiselle pendant quelques semaines donc PROPN n’ eut point le loisir de s’ occuper de jeannette mais quand tous les visiteurs eurent défilé l’ un après l’ autre dans le salon et dans la salle à le manger de kerléonik que le cuisinier de paris eut épuisé toute sa science en leur honneur et que les clefs de dame levellec lasses d’ ouvrir et de fermer les armoires à les provisions apaisèrent enfin leur continuel tapage commença à s’ ennuyer et comme on était à le ce moment-là dans une série de jours pluvieux qui la retenaient à le logis elle envoya chercher jeannette ", "ainsi paul tu y entreras à la fin de ton mois d’ école chapitre on retrouve pierre le frère de claude qui s’ était perdu un jour PROPN filait assise dans sa galerie elle vit passer marguerite qui courait comme une folle où vas -tu si vite lui dit -elle je cherche pierre le frère de mon homme qui est perdu PROPN ne fit pas grande attention à le ce que marguerite lui disait parce qu’ elle la connaissait pour une tête éventée jours après marguerite vint lui dire d’ un air effaré qu’ on venait seulement de trouver pierre viens donc le voir tout de suite chez nous ma jeanne ", "le ballon glissa à le terre et vint rebondir à les pieds de bob.leurs yeux s’ étaient accrochés bob se baissa lentement pour ramasser le ballon le libraire le lui enleva –venez mes enfants invita brenan ils se retrouvèrent face à le face les lèvres de judy s’ étaient mises à le trembler convulsivement bob la dévisageait les yeux rivés à le ce masque bouleversant ", "carrossier pour le garçon coiffeuse pour la fille même si un jour ils inventent le moteur à le eau on aura toujours besoin d’ avoir une voiture impeccable de redresser la tôle pareil pour les femmes elles auront toujours des cheveux et l’ envie de les rendre les plus beaux possible allez il faut que j’ y aille vous n’ avez qu’ à le vous promener dans les alentours en attendant tout repousse la campagne recommence à le être agréable je l’ ai accompagné jusqu’ à son vieux break datsun ", "quelle bonne caricature dit enfin en se tournant vers le sous-lieutenant qui riait à se tenir les côtes il est effaré comme une vieille chouette que l’on a attachée à le soleil puis regardant de nouveau le marchand avec un air terrible: d’ où viens -tu? lui demanda -t-il je suis casper marchand d’ ce n’ est pas cela que je te demande ", "ah! bon il essaya comme une arme la prière timide tu me laisserais partir m’ éloigner? tu me trouverais quelque chose par exemple chez tes amis secrestat en argentine farou tourna la tête vers le raidillon où la robe jaune et la robe mauve roulaient un moment avant comme corolles accolées et tournoyantes et sa belle figure d’ homme dépend répondit -il sans élan dépend naturellement des conditions dans lesquelles je pourrais nous pourrions organiser assurer pour toi un séjour lointain PROPN s’ empara de le demi-acquiescement bien entendu! d’ ailleurs rien ne presse si tu permets dès notre retour à le paris je prendrai rendez -vous avec les secrestat de PROPN ", "mais personne ne put lui répondre et il fut obligé d’ adresser sa question à le shérif de était le même homme à le qui avait joué le mauvais tour de l’ amener dans la forêt et de lui faire payer sa visite écus d’ or .sous l’ influence de ce cuisant souvenir le shérif répondit à le roi que les archers dont il était question n’ étaient autres bien certainement que ceux de le terrible robin –ce ajouta le rancunier aubergiste est un fieffé coquin il nourrit sa bande à les dépens de les voyageurs il dévalise les honnêtes gens tue les cerfs de le roi et commet journellement toutes sortes de brigandages le frère de lait de la jolie maude qui avait eu la bonne fortune de conserver la place de gardien de le château se trouvait par hasard auprès de le roi à le moment de cet entretien entraîné par un sentiment de reconnaissance envers robin et par l’ élan naturel à un caractère généreux il oublia sa modeste condition fit un pas vers l’ auguste auditeur de le shérif et dit d’ un ton pénétré:–sire est un honnête saxon un malheureux proscrit ", "je t’ aime bien il la serra dans ses bras il dit: merci! mais tout de même il la remerciait d’ une aussi belle promesse avec mélancolie car l’ heure n’ était point à les transports amoureux pierre qui suivi de prisca était allé se renseigner par PROPN si l’on ne pouvait quitter la maison par quelque issue secrète revint en disant: la maison est également surveillée par derrière le plus extraordinaire est que cela n’ a l’ air de gêner personne " ]
l' ordre de le jour publié le à le matin offensa la garde il annonçait que le roi voulant témoigner sa satisfaction à ses braves serviteurs leur accordait un mois et demi de paye; inconvenance que le soldat français ressentit: c' était le mesurer à la taille de ces anglais qui ne marchent pas ou s' insurgent s' ils n' ont pas touché leur solde dans la nuit de le à le le peuple dépava les rues de pas en pas et le lendemain à le lever de le jour il y avait barricades élevées dans paris le palais-bourbon était gardé par la ligne le louvre par bataillons suisses la rue de la paix la place vendôme et la rue PROPN par le e et le e de ligne il était arrivé de saint-denis de versailles et de rueil à le peu près hommes d' infanterie
[ "la position militaire était meilleure: les troupes se trouvaient plus concentrées et il fallait traverser de grands espaces vides pour arriver jusqu' à le elles le général qui jugea bien ces dispositions vint à le heures mettre sa valeur et son expérience à la disposition de le maréchal de raguse tandis que de son côté le général se présentait à les députés pour prendre le commandement de la garde nationale les ministres eurent l' idée de convoquer la cour royale à les tuileries tant ils vivaient hors de le moment où ils se trouvaient le maréchal pressait le président de le conseil de rappeler les ordonnances pendant leur entretien on demande m. de polignac ", "il sort et rentre avec m. bertier fils de la première victime sacrifiée en celui-ci ayant parcouru paris affirmait que tout allait à le mieux pour la cause royale c' est une chose fatale que ces races qui ont droit à la vengeance jetées à la tombe dans nos premiers troubles et évoquées par nos derniers malheurs ces malheurs n' étaient plus des nouveautés depuis PROPN était accoutumé à le voir passer les événements et les rois tandis que à le rapport de les royalistes tout allait si bien on annonce la défection de le e et de le e de ligne qui fraternisaient avec le peuple ", "le duc de raguse fit proposer une suspension d' armes elle eut lieu sur quelques points et ne fut pas exécutée sur d' autres le maréchal avait envoyé chercher un de les bataillons suisses stationnés dans le louvre on lui dépêcha celui de les bataillons qui garnissait la colonnade les parisiens voyant cette colonnade déserte se rapprochèrent des murs et entrèrent par les fausses portes qui conduisent de le jardin de l' infante dans l' intérieur ils gagnèrent les croisées et firent feu sur le bataillon arrêté dans la cour ", "sous la terreur de le souvenir de le août les suisses se ruèrent de le palais et se jetèrent dans leur troisième bataillon placé en présence de les postes parisiens mais avec lequel la suspension d' armes était observée le peuple qui de le louvre avait atteint la galerie de le musée commença de tirer de le milieu de les chefs-d'œuvre sur les lanciers alignés à le carrousel les postes parisiens entraînés par cet exemple rompirent la suspension d' armes précipités sous l' arc de triomphe les suisses poussent les lanciers à le portique de le pavillon de l' horloge et débouchent pêle-mêle dans le jardin de les tuileries le jeune farcy fut frappé à le mort dans cette échauffourée son nom est inscrit à le coin de le café ou il est tombe une manufacture de betteraves existe aujourd'hui à les thermopyles ", "les suisses eurent ou soldats tués ou blessés ce peu de morts s' est changé en une effroyable boucherie le peuple entra dans les tuileries avec mm. thomas bastide guinard par le guichet de le pont-royal un drapeau tricolore fut planté sur le pavillon de l' horloge comme à le temps de bonaparte apparemment en mémoire de la liberté des meubles furent déchirés des tableaux hachés de coups de sabre on trouva dans des armoires le journal de les chasses de le roi et les beaux coups exécutés contre les perdrix vieil usage des gardes-chasse de la monarchie ", "on plaça un cadavre sur le trône vide dans la salle de le trône cela serait formidable si les français aujourd'hui ne jouaient continuellement à le drame le musée d' artillerie à le saint-thomas-d'aquin était pillé et les siècles passaient le long de le fleuve sous le casque de godefroy de bouillon et avec la lance de françois er alors le duc de raguse quitta le quartier général abandonnant francs en sacs il sortit par la rue de rivoli et rentra dans le jardin de les tuileries il donna l' ordre à les troupes de se retirer d' abord à les champs-élysées et ensuite jusqu' à l' étoile on crut que la paix était faite que le dauphin arrivait ", "on vit quelques voitures de les écuries et un fourgon traverser la place louis c' étaient les ministres s' en allant après leurs œuvres arrivé à l' étoile marmont reçut une lettre elle lui annonçait que le roi avait donné à le m. le dauphin le commandement en chef des troupes et que lui maréchal servirait sous ses ordres une compagnie de le e de la garde avait été oubliée dans la maison d' un chapelier rue de rohan; après une longue résistance la maison fut emportée le capitaine meunier atteint de coups de feu sauta de la fenêtre d' un troisième étage tomba sur un toit au-dessous et fut transporté à l' hôpital de le gros-caillou il a survécu ", "la caserne babylone assaillie entre midi et une heure par élèves de l' école polytechnique vaneau lacroix et ouvrier n' était gardée que par un dépôt de recrues suisses d' environ une centaine d' hommes le major français d' origine les commandait: depuis ans il servait parmi nous il avait été acteur dans les hauts faits de la république et de l' empire sommé de se rendre il refusa toute condition et s' enferma dans la caserne le jeune vaneau périt ", "des sapeurs-pompiers mirent le feu à la porte de la caserne la porte s' écroula; aussitôt par cette bouche enflammée sort le major suivi de ses montagnards baïonnette en avant il tombe atteint de la mousquetade d' un cabaretier voisin: sa mort protégea ses recrues suisses ils rejoignirent les différents corps à lesquels ils appartenaient m. le duc de mortemart était arrivé à le PROPN le mercredi à le heures de le soir pour prendre son service comme capitaine de les cent-suisses il ne put parler à le roi que le lendemain à le heures le il fit quelques tentatives auprès de charles afin de l' engager à le rappeler les ordonnances le roi lui dit je ne veux pas monter en charrette comme mon frère " ]
[ "la mère ne le vit pas parce qu’ elle était occupée à le chercher l’ œuf de sa poule dans tous les\\n' coins de la maison fanchette qui avait grande envie de manger l’ œuf qu’ elle avait pris retourna chez pour le faire cuire mais ce lui fut impossible parce que sa mère ne quitta pas maison et qu’ elle lui aurait demandé où elle avait pris cet œuf elle commençait à le être bien embarrassée quand ses petites cousines vinrent pour s’ amuser avec elle jouant elles la poussaient la secouaient comme font les enfants quand ils sont\\n' ensemble ", "toute la colonne tambours soldats officiers à le pied et à le cheval repassèrent en se poussant et se bousculant comme un véritable ouragan personne ne regardait en arrière ceux qui tombaient étaient perdus à le peine les derniers avaient -ils dépassé notre porte que se pencha dehors pour voir et dans la même seconde il nous cria d’ une voix terrible —les prussiens il fit feu ", "je ne faisais pas le poids d’ un soldat j’ ai mal tourné il est inutile de demander: —pardon le droit chemin ou —suis -je sur la pente fatale ou bien encore: —me trouvé -je sur le sentier tortueux de le vice et de la turpitude qui m’ éloigne de la coquette maison de campagne et des choux inutile car il n’ y a personne ", "le corps est haut et svelte les cheveux mollement ondulés et presque entièrement recouverts par un voile la tête légèrement inclinée elle tient ramassé dans sa main gauche un pan de sa robe extraordinairement plissée qui lui tombe de la nuque à les chevilles et découvre ainsi ses pieds chaussés de sandales le pied gauche est posé en avant et le droit qui se dispose à le suivre ne touche le sol que de la pointe de ses orteils cependant que sa plante et son talon s’ élèvent presque verticalement ce mouvement exprimant à la fois l’ aisance agile d’ une jeune femme en marche et un repos sûr de soi-même lui donne son charme particulier en combinant à une ferme démarche une sorte de vol suspendu en femme avisée PROPN a loué son appartement pendant les mois où elle sera absente ", "faut savoir prendre son parti en brave faut pas se laisser abattre pour un peu de contrariété la mère michel m’ a toujours recommandé de veiller sur ma santé elle n’ avait que moi la bonne femme c’est-à-dire qu’ elle avait aussi son chat mais son chat elle le soignait elle-même pendant que moi elle me recommandait de bien me soigner nous étions arrivés à le penchant d’ un coteau sur la lisière d’ un petit bois ombreux d’ où s’ échappaient les senteurs les plus embaumées ", "que lui dirait -il? que lui dirait -elle? rien sans doute qu’ importe il lui tiendrait la main secondes elle semblait avoir du goût pour lui pourquoi donc ne la voyait -il pas plus\\n' souvent ?il la trouva sommeillant sur une chaise dans la salle de brasserie presque vide buveurs fumaient leurs pipes accoudés à les tables de chêne la caissière lisait un roman \\n' tandis que le patron en manches de chemise dormait tout à le fait sur la banquette qu’ elle l’ aperçut la fille se leva vivement et venant à le lui bonjour comment allez -vous pas mal et toi? moi très bien ", "vous rebâtirez vienne qui mieux que nous parisiens comprendrait votre détresse nous qui ans durant avons tremblé pour notre ville PROPN allait -il disparaître nous avons craint pour sa vie ", "il ouvrit les yeux et la première chose qu’ il aperçut fut l’ immense voûte de verdure qui s’ étendait au-dessus de sa tête et à le travers les intervalles de laquelle glissaient obliquement les premiers rayons de le soleil le capitaine pamphile n’ était pas dévot de sa nature cependant comme tous les marins il avait ce sentiment de la grandeur et de la puissance de dieu que développe la vue éternelle de l’ océan à le fond de l’ âme de ceux qui labourent incessamment ses immenses solitudes son premier mouvement fut donc une action de grâces à le celui qui tient le monde dans sa main que le monde s’ endorme ou s’ éveille puis après un instant de contemplation instinctive il abaissa ses regards de le ciel vers la terre et à le premier coup d’ œil toutes les impressions de la nuit lui furent expliquées à pas autour de le chêne la terre était écorchée par les griffes impatientes de les loups comme si une charrue y eût passé tandis qu’ à le pied de l’ arbre un de ces animaux brisé et sans forme sortait à les tiers de la gueule d’ un immense boa dont la queue s’ enro", "à le partir de maintenant tout doit aller vite elle va dire adieu à les hommes qui l’ entourent prendre le cheval qu’ ils lui offrent elle va les quitter et elle suivra son chemin seule et impatiente le petit groupe d’ hommes la laisse partir sans trouver de mots pour accompagner les adieux elle les quitte comme une reine qui prend congé de le monde et emmène avec elle le vent et les couleurs de le ciel ", "je sais que c’ est l’ opinion admise ce n’ est pas précisément la mienne d’ abord il n’ est pas poli ainsi il y a quelques années votre mère étant malade je me suis rencontrée avec lui chez vous je lui ai soumis une objection sur le cas de votre mère en lui indiquant une recette que je savais être excellente " ]
robert humait à le pleins poumons les senteurs venues de là-bas devant lui de l' océan invisible encore à le galop éperdu de sa bête il allait le cœur attiré plongeant dans la nature comme si délivré d' un long esclavage il reprenait possession de PROPN et de ce sol dont les aspects mélancoliques le jetaient en de les extases semblables à des rêves lointains et n' était -ce pas le rêve de ses premières années le seul ineffaçable souvenir qui le poursuivît durant ses gardes solitaires sur les montagnes de le vivarais cette nappe d' azur sans limites confondue avec le ciel et soudain découverte à l' horizon l' empoignement de son immensité il l' éprouvait jadis en face d' un spectacle pareil ce rythme des flots ces sauts prodigieux et ces engouffrements d' écume il les retrouvait dans le balancement de sa mémoire dans le balancement de ses anciens sommeils
[ "il arrêta son cheval les nuages plaquaient des ombres sur la mer et la faisaient triste la compagne rendue était à l' unisson de sa vie naïvement il lui en sut gré que pleurait -elle ainsi d' une plainte éternelle et lui que pleurait -il de sa petite enfance dont il ne restait pas plus de traces que sur le sable après les marées ", "vers la gauche défiant les vagues une pointe de terre surplombait village à le demi noyé dans la brume grimpant le long de les rocs couronné d' une grosse masse noire encadrée de verdure ce coin de côte devait avoir tenté les peintres car il le connaissait il l' avait déjà vu certainement en dépit de le brouillard il en reconstituait les détails lorsque le soleil troua le rideau les nuées lentes montèrent dégageant la falaise planèrent encore un instant comme un vol de mouettes avant de gagner le large et peu à le peu se fondirent une pluie d' or inonda l' imposante silhouette d' un vieux château gothique dominant le village à le sommet de le rocher ", "il regardait un manteau de lierre couvrait les flancs de le manoir qui perdait sous l' irradiation céleste ses apparences de colosse morose à le pied l' océan cadençait le jeu de les vagues la joie succédait à la tristesse dans la lumière succédant à la brume ainsi la riveraine remplaçait les mérilles puis ce bonheur intime les angoisses récentes PROPN regagna à le pas ", "une sorte de torpeur l' envahissait un invincible besoin de silence et de solitude en descendant de cheval à le lieu d' aller saluer la baronne et mademoiselle de gauleins il s' enfuit dans le parc pour jouir en paix de ses sensations nouvelles le ciel découpait à le travers les feuilles de les ogives de clarté douce et pâle le temps marcha sans qu' il s' en aperçût il aurait souhaité que sa solitude ne fût point violée qu' il pût vivre ainsi sans vivre extasié presque inconscient ", "un froissement de branches le rejeta dans le réel madame de randières venait à le lui pour n' être pas importuné il abaissa les paupières et feignit de dormir il la devinait debout arrêtée l' observant bientôt un souffle courut dans ses cheveux sur son front il fit un mouvement ouvrit les yeux elle s' éloignait d' une allure hâtive ", "cette femme s' il était jadis pour elle un objet de haine maintenant à le coup sûr il était sa plus grande son unique tendresse l' en récompensait -il assez mal ce baiser maternel donné en fraude lui pesa comme un reproche depuis mois elle ne se démentait point toujours bonne toujours affectueuse lui s' estimant la victime d' un devoir filial le remplissait en bourreau ", "certes il y avait inégalité dans le départ de les rôles il était coupable et se promit de ne plus l' être sa résolution prise il se dirigea vers le château léonie qu' il trouva en chemin le salua de la tête sans une allusion à la rencontre d' où elle venait d' emporter un rayon de joie je suis en retard n' est -ce pas ", "la faute en est à ce pays qui m' ensorcelle et vous endort répliqua -t-elle en souriant croyez -vous j' ai peur d' avoir été un ingrat parce que j' étais un incrédule mais la foi me gagne ", "elle murmura dieu bon c' est vous qui me pardonnez puis avec une brusquerie de femme inquiète vos paroles disent -elles bien tout ce qu' elles semblent dire il ne faut pas me donner une espérance que vous tromperiez ensuite c' est si doux et j' ai tant besoin de croire " ]
[ "il poussa l’ huis reçut en plein visage le regard fixe de mme martin qui était couchée immobile les cheveux sur des épingles excusez -moi de vous déranger je vous ai ramené votre mari qui a eu le tort de s’ affoler martin était derrière lui il le sentait mais il ne pouvait pas le voir des pas résonnaient dans la cour et des voix surtout des voix de femme le personnel de les bureaux et de les laboratoires qui arrivait il était heures moins une ", "chaque semaine j’ allais à le stade j’ étais là dans les tribunes à le me geler en espérant qu’ il entre enfin sur la pelouse qu’ à le moins une fois il quitte le banc de les remplaçants dans son survêtement rouge et or il fixait le terrain en se rongeant les ongles parfois nos regards se croisaient et je lui soufflais un baiser ou bien une grimace pour le détendre lui arracher un sourire il n’ est jamais entré ", "quel âge ans la république n' a donc plus d' hommes qu' elle est réduite à le enrôler de les enfants on ne m' a pas enrôlé padre je suis volontaire tu sais drôle que j' ai plus d' un moyen pour te faire crier: vive le roi l' enfant eut un geste superbe je vous en défie tu aimes donc mieux mourir fois ", "demain tu périras dans les tourments sans un seul ami auprès de toi et sans avoir même la consolation de voir le triomphe de mes armes car tu seras une de les premières victimes de la fureur de le roi de les bourdons t’ en sens -tu le courage –oui ma marraine dit gribouille fée l’ embrassa et disparut .jusqu’ à le jour qui fut bien long à le venir le pauvre gribouille pour combattre l’ effroi de la mort chanta dans son cachot d’ une voix suave et touchante les belles chansons qu’ il avait apprises dans l’ île de les fleurs les lézards les salamandres les araignées et les rats qui lui tenaient compagnie en furent si attendris qu’ ils vinrent tous se mettre en rond autour de gribouille et à le chanter à le leur tour son chant de mort dans leur langue en répandant des pleurs et en se frappant la tête contre les murs amis leur dit gribouille bien que je ne comprenne pas beaucoup votre langage je vois que vous me regrettez et que vous me plaignez j’ y suis sensible ", "il hausse les épaules d’ une manière qui enveloppe mon honneur dans du papier torche-cul d’ occasion je rebiffe mauvais notre langage nous échappe monsieur le directeur malgré notre vigilance il est plein de scories qui tombent de nous contre notre volonté et si vous voulez me permettre je suis certain qu’ à le ma place malgré votre self-contrôle vous auriez fait pareil ", "marthe restait écroulée dans un fauteuil d’ osier à l’ ombre de la haie murmurante une telle lassitude l’ appesantissait qu’ elle ne se sentait pas la force de rentrer ainsi donc ils ne se gênaient plus ils s’ embrassaient en pleins champs finirait peut-être par un mariage elle fit une moue dégoûtée les cloches sonnaient la procession devait sortir à le ce moment-là de l’ église le vent apportait un faible écho des versets latins et des cantiques ", "comment ne pas la chérir de plus en plus cette enfant dont il était le seul appui et qui mettait dans sa vie tant de chaude lumière il se sentait pour elle disposé à le toutes les indulgences et il lui suffisait de lire un désir dans les beaux yeux expressifs pour le réaliser aussitôt il est vrai qu’ PROPN était une petite personne raisonnable aucunement capricieuse jusqu’ ici toujours discrète et prête à se rendre à le bout de le monde sur un signe de boris sa nature vive et fière se soumettait en un abandon confiant à le celui qu’ elle aimait avec toute l’ ardeur de sa reconnaissance et qu’ elle admirait avec une ferveur ingénue PROPN était pour elle un être supérieur magnifique à le qui lui semblait -il devaient aller tous les hommages .ainsi aucun nuage ne venait assombrir ces rapports fraternels que la comtesse voyait d’ un œil hostile ", "avant de chercher la voiture il fit à la hâte un bout de toilette un petit paquet de ses effets courut arrêter un fiacre et revint sans bruit prévenir prudence que la voiture attendait à la porte —emportons la malle à le nous dit prudence —moi porter seul madame prude malle lourd pour vous léger pour moi et chargeant la malle sur ses robustes épaules il descendit lentement les étages de mme bonbeck suivi par prudence et simplicie ", "à le loin une femme tenue par brancardiers s’ éloignait et disparaissait derrière une porte de cette femme je ne connaîtrai que les quelques secondes où j’ ai été témoin de sa douleur les souffrances de chacun se présentent à le nous mais il est rare qu’ elles apparaissent dans un tel éclat sonore je ne savais rien d’ elle de sa douleur je suis retourné m’ asseoir et mon nom a retenti ", "jusqu’ à le printemps suivant je suppose que c’ est quelque chose comme ça une souche de grêles surgeons sinon la question aurait été réglée une bonne fois pour toutes mon père n’ aurait pas eu besoin de me rappeler périodiquement que ce que je pouvais être faire dire était dénué de fondement de sérieux d’ intérêt d’ existence comme il n’ y a jamais manqué force m’ est de supposer que le fait d’ être lié si peu que ce fût à un corps me conférait un afflux de sève vie réalité comme il y a quelque chose dans une souche grise qui s’ obstine à le palpiter pour engendrer continuellement de verts de fragiles rejets souvent d’ ailleurs je ne me suis su muni de surgeons que parce que je me sentais subitement ratiboisé " ]
elle avait toujours gardé rancune à le monique d\' avoir repoussé autrefois les avances qu\ elle lui avait fait faire par ginette morin avant que celle-ci —en remplacement de mme hutier enlevée par une embolie devînt vice-présidente de l\ 'œuvre de les mutilés et ministresse dans le cabinet pertout ginette!... suze donna un souvenir à son roucoulement de colombe quand on lui baisait la bouche était le temps de les bonnes soirées chez pas bégueule à le moins gi comme cette sainte-n\'y-touche de monique hélène suze était de celles qui avaient accueilli sans contrôle toutes les horreurs qui d\' abord avaient couru: vigneret avait surpris sa fiancée dans une chambre d\' hôtel avec un négociant roumain dont elle était enceinte les parents l\' avaient chassée
[ "la tante était suicidée de chagrin aujourd\\'hui à le retrouver leur ancienne amie relancée avec éclat dans la circulation parisienne max de laume et michelle entraygues —oublieux de leurs récents dédains —lui souriaient indulgents alla à le tout elle est bien libre avec de le talent et de argent on peut tout se permettre froidement la ̂chée par tous de le jour à le lendemain monique un an après sa disparition avait fait sa rentrée en ouvrant rue de la boëtie un magasin art ancien et moderne ", "pierre des souzaies rencontré peu avant —comme elle venait de réaliser la petite fortune de sa tante francs d\\' économies et autant de le pensionnat vendu avait orientée vers la profession dont il tirait lui-même sa matérielle dans son dégoût de existence elle avait trouvé en lui en même temps un associé dévoué un indicateur et un guide d\\' autant plus précieux qu\\ il était hors le point de vue commercial désintéressé des cartes élégantes avaient notifié à les relations antan le faire-part de résurrection monique lerbier à le chardon bleu mais tout le monde avait boudé monique —qui en dehors de mme ambrat le dimanche ne voyait plus personne —avait alors passé des jours noirs ", "le marasme général de les affaires ajoutait à sa neurasthénie elle restait des semaines à se morfondre sans voir que des passants ils marchandaient beaucoup et déboursaient peu les ressources passées presque entières à les achat de fond diminuaient si vite qu\\ elle commençait à le désespérer cependant autorité mondaine de pierre de les souzaies doublement réputé comme antiquaire amateur et comme inverti était grande sa clientèle ordinaire se refusant il avait un jour rabattu niquette sur monique et de le coup la rue de la boëtie avait trouvé un achalandage artiste et cosmopolite ", "les installations de mlle lerbier devenaient à la mode une personnalité neuve avait alors surgi qui différente et entourée d\\' une atmosphère de succès faisait oublier la déclassée de naguère poussé par le bouillonnement de les ondes nouvelles le cercle purulent de les vieux potins achevait de effacer sur la grande mare niquette sentit posée sur monique et sur elle comme une piqûre de mouche attention suze elle la dévisagea: —qu\\'est -ce qu\\ elle a à le nous reluquer celle-la tu la connais?... regarde dans la loggia à le gauche ", "monique repéra et dédaigneusement: d\\' anciennes amies elle les nomma en même temps suze bonjour d\\' un air de surprise joyeuse monique y répondit par un vague salut elle mesurait à son indifférence totale tout le chemin parcouru dans l\\ éloignement de le passé était la première fois qu\\ elle rencontrait ces revenants ", "témoins de son existence antérieure ils ne l\\ émouvaient pas plus que si elle leur eût dit à le revoir la veille elle sentit à ce signe la plaie en train de se cicatriser avait -elle pas un mois plus tôt déjà son ancienne rivale à une répétition générale sans rien éprouver qu\\' une curiosité platonique les seuls êtres dont la vue eût été capable de la faire souffrir encore —comme souffrait son souvenir chaque fois que de plus en plus rarement elle ressassait les jours abominables étaient ses parents et vigneret elle n\\ avait jamais retrouvé celui-ci sur son chemin et elle avait obstinément refusé tout rapprochement avec les siens malgré les invites que mme lerbier depuis quelques mois lui avait faites à le diverses reprises monique étant commençait à le revaloir quelque chose orchestre attaquant une scottish espagnole coupa court la mauvaise humeur de niquette ", "elle grognait en enlaçant sa danseuse qui se laissait faire ainsi qu\\ une dormeuse suze attends donc j\\' ai entendu parler d\\' elle par un type qui fumait chez il paraît qu\\' un soir de réveillon il y a ans ils ont fait dans son atelier une de ces bombes oui ta suze et une pucelle à la mords-moi le doigt qui aurait épousé depuis un ministre mais ce jour -la il n\\ y en avait que pour ces dames pourtant il y avait aussi là un journaliste qui regardait attends! tu ne connais que lui!... celui qui fait les maisons de couture un blond la bouche en cœur —mercœur est je savais bien qu\\ il y avait du cœur là-dedans si l\\'on peut dire de le joli monde! et le nôtre ", "—au moins il a du vice il ne s\\' en cache pas pourri dessus et sain en dedans est plus propre à le lieu que PROPN hypocrite et tout en parlant elle modelait sur sa souple carcasse le corps docile de monique dans une sorte d\\' inconscience celle-ci abandonnait à le rythme impérieux de les mouvements de niquette un feu brûlait inextinguible dans les os de la quinquagénaire si prodigieusement conservée par la gymnastique et hydrothérapie elle accusait pas à la ville comme à la scène plus de ans sous le secret de les fards plume et poil tout était bon à son ardeur célèbre ", "elle n\\ en avait pas moins gardé ans un danseur-chanteur élevé par elle à la grande vedette et venait de le quitter il y avait mois pour monique amours en titre qui empêchaient ni les béguins de sexe différent ni les affaires insoucieuse de affichage monique se laissait aller à les bras dominateurs le bien le mal? mots vides de sens! ils tintaient à ses oreilles comme des grelots fêlés elle était là parce que son métier et le hasard l\\' y avaient conduite et que son insensibilité en accommodait avec l\\ apparence de la guérison elle demeurait comme une malade anesthésiée encore sous le chloroforme de la table opération " ]
[ "les femmes qui n’ avaient pas été de l’ expédition de le matin regrettaient de n’ avoir pas vu à le moins le nouveau voyant de leyde tout le inonde s’ agitait et le sénat siégeait en permanence quand nous disons tout le monde nous ne parlons pourtant que de le parti de les troubles qui à la vérité comprenait les masses les catholiques se tenaient sur la réserve laissant à le dieu le soin de défendre sa cause croyant faire assez de rester dans leur inaction coupable et oubliant que la vie ici-bas est un combat et une lutte et que ce n’ est pas toujours innocemment qu’ on laisse passer le mal cette occasion à le reste n’ est pas la seule dans l’ histoire où les enfants de lumière ont nonchalamment cédé la place à les enfants de ténèbres faiblesse inqualifiable qui jamais et nulle part n’ a échappé à son châtiment ", "c’ est qu’ il l’ a changé de place regarde dans les autres poches pas davantage affirma après avoir obéi comment? PROPN est raide ne se séparait jamais de son portefeuille ", "mais à le pas de l' arrivant les papiers croulèrent et le banquier apparut déjà malais jadis soldat marin typographe négociant et colon tour à le tour avait gardé de ses métiers nombreux une énergie active qui se reflétait dans ses gestes rares et brusques comme dans ses mots sobres et prompts madame malais se porte bien demanda fierce —il avait rencontré fois la jeune femme à le théâtre et ne lui avait pas fait la cour quoiqu' il la trouvât ce qu' elle était délicieuse femme va bien et sans cocaïne dit le banquier en riant haussa les sourcils c' est vrai vous ne savez pas ", "attaché comme je l’ étais sur mon cheval qui ne sentait pas la main d’ un cavalier pour le conduire et qui faisait des efforts pour me désarçonner je fus pris d’ un vertige qui me fit bientôt perdre connaissance j’ entendis vaguement quelques coups de feu j’ entrevis comme dans un rêve l’ uniforme bleu-ciel de les chasseurs d’ afrique qui galopaient autour de moi et ce fut tout chapitre quand je revins à le moi j’ étais couché à le pied d’ un arbre et un tringlot me présentait une potion que je bus avec avidité après avoir apaisé la soif ardente qui me dévorait mon premier soin fut de me tâter pour voir si j’ étais bien tout là ", "par quelque côté qu’ on l’ atteigne l’ arc méridional dispensait lorsqu’ on l’ abordait une paix un contentement que j’ ai ressentis chaque fois et que j’ avais résolu de m’ expliquer enfin puisque ceux dont j’ attendais quelques mots à le ce sujet et à le quelques autres encore n’ en avaient cure il semblait n’ être que pour moi donc pas du tout une deuxième raison toute matérielle m’ a conduit là d’ importants travaux de terrassement avaient entamé le sol je verrais mieux quel il était sa secrète nature dont on recueillait l’ effet bienfaisant en surface ", "elle avait hâte de retourner à les ruines et d’ y engager la lutte elle repartit en courant ainsi l’ attaque prévue par elle s’ était produite mais une heure plus tôt c’est-à-dire avant que le signal fût donné l’ enlèvement de montfaucon constituait donc une mesure préalable et les hommes s’ étaient ensuite postés à le mauvais -pas avec mission d’ établir un barrage puis de se rabattre à le coup de sifflet vers le lieu de les opérations le motif de cet enlèvement dorothée ne le comprenait que trop bien ", "—bien bien murmurait -il parlant à son cheval comme s’ ils eussent été bien! blazing-star étoile brillante nom motivé par une tache blanche unique sur son front nous ne nous serions jamais doutés n’ est -ce pas qu’ il nous faudrait un jour trottiner à le travers la prairie comme à la suite d’ un cortège funèbre ah! toute bête n’ est pas bonne pour le désert; il y a plus d’ un de tes camarades dont les os blanchiront dans les herbes après avoir nourri les vautours ", "ni la part que j’ avais prise à la ruine de les méchants desseins de robert de mareuil ni comment j’ avais découvert la bizarre dépravation de le prince de montbar ni cette menace de le comte duriveau cette femme m’ a dédaigné à le tout prix je me vengerai ma vengeance marche menace effrayante de la part d’ un homme de ce caractère je ne cachai pas non plus à le claude les craintes que l’ avenir de mme avait inspirées à le docteur clément et la reconnaissance de ce dernier lorsque sous le sceau de le secret je lui eus demandé comme une faveur inespérée les moyens d’ entrer à le service de la princesse à le mon grand étonnement claude m’ apprit sur régina beaucoup de choses que j’ ignorais et qui augmentèrent encore mon intérêt pour elle toutes ces particularités claude les tenait de le capitaine just ces hommes une fois rapprochés par le hasard s’ étaient trouvés tant de points de contact qu’ ils se lièrent bientôt d’ une étroite amitié ", "richelieu ne tarda point à s’ apercevoir que mazarin avait produit sur la reine anne d’ PROPN une impression considérable n’ ignorant point que la reine si outrageusement délaissée par le roi était à le fond une grande amoureuse l’ homme rouge s’ était vite persuadé qu’ anne d’ PROPN était amoureuse de le jeune italien et pour des motifs demeurés obscurs à le lieu de chercher à le briser cette galante intrigue l’ avait favorisée non point en l’ encourageant d’ une façon directe qui n’ eût point manqué d’ être choquante mais en rendant chaque jour de plus en plus importante la situation qu’ il avait faite à le mazarin auprès de lui il n’ avait pourtant pas prévu que cette liaison qui lui permettait de se tenir à le courant de tout ce qui se disait chez la reine aboutirait à le résultat que l’on venait de lui annoncer maintenant que son premier mouvement de surprise était passé il semblait non point s’ en affliger mais à le contraire on eût dit qu’ il s’ en réjouissait intérieurement en effet depuis longtemps ses yeux n’ avaient pas exprimé de satisfaction aussi ", "minutes après ils trouvaient un fiacre et la jeune miss toujours voilée se hâtait d’ y prendre place toutefois avant de monter elle se retourna vers samuel et lui tendit la main lui dit -elle d’ une voix douce et tendre vous m’ avez sauvé la vie ce soir et croyez -le bien je n’ oublierai jamais ce service a bientôt donc et avant peu je vous prouverai que je ne suis pas ingrate en disant ces mots elle monta lestement dans le fiacre et le cocher ayant fouetté son cheval il partit à le galop laissant samuel vivement intrigué et cherchant vainement dans ses souvenirs quelle pouvait être cette jeune fille qui le connaissait si bien tout en rêvant il reprit à le pas lents son chemin vers lombard-street " ]
chaque fois qu’ il ouvre la bouche les rires fusent de toutes parts mais c’ est toujours sur moi que s’ attarde son regard amusé intrigant jamais aucun homme ne m’ a regardée de cette façon .je retiens à le vol son nom dont la consonance slave attise tout de suite ma curiosité ce n’ est qu’ une simple coïncidence mais je dois mon nom de famille et un quart de mon sang à la bohême de kafka dont je viens de lire avec fascination la métamorphose quant à les romans de dostoïevski ils sont à ce moment précis de mon adolescence ce que je me représente comme le plus haut sommet de la littérature un patronyme russe un physique de moine bouddhiste émacié des yeux d’ un bleu surnaturel il n’ en faut pas plus pour capter mon attention .lors de les dîners à lesquels ma mère est invitée je me laisse d’ ordinaire bercer à le demi assoupie dans une pièce attenante par le brouhaha de les conversations que j’ écoute d’ une oreille en apparence distraite bien que en réalité très affûtée
[ "ce soir-là j’ ai apporté un livre et me suis réfugiée après le plat de résistance dans un petit salon ouvert sur la salle à le manger où l’on sert maintenant le fromage interminable succession de plats à le intervalles non moins interminables de PROPN penchée sur les pages devenues illisibles impossible de me concentrer je sens à le tout instant le regard de g. assis à l’ autre bout de la pièce me caresser la joue sa voix légèrement chuintante ni masculine ni féminine s’ insinue en moi comme un charme un envoûtement chaque inflexion chaque mot paraissent m’ être destinés suis -je la seule à le m’ en apercevoir la présence de cet homme est cosmique l’ heure de le départ arrive ", "ce moment que je crains d’ avoir rêvé ce trouble de m’ être sentie désirée pour la première fois va bientôt prendre fin dans quelques minutes nous nous dirons à le revoir et plus jamais je n’ entendrai parler de lui mais à le moment ou ̀ j’ enfile mon manteau j’ aperçois ma mère en train de minauder avec le séduisant g. qui semble lui aussi se prêter à le jeu avec naturel je n’ en reviens pas bien sûr comment ai -je pu m’ imaginer que cet homme puisse s’ intéresser à le moi une simple adolescente aussi ingrate qu’ un crapaud ", "ma mère échangent encore quelques mots elle rit flattée par ses attentions et subitement je l’ entends dire :—tu viens ma chérie on raccompagne d’ abord michel ensuite n’ habite pas très loin de la maison et puis on rentre .dans la voiture g. est assis à le côté de moi sur la banquette arrière quelque chose de magnétique circule entre nous son bras contre le mien ses yeux posés sur moi et ce sourire carnassier de grand fauve blond toute parole est superflue .ce le livre que j’ avais apporté et que je lisais dans le petit salon c’ était eugénie grandet de balzac qui devient à la faveur d’ un jeu de mots resté longtemps inconscient le titre inaugural de la comédie humaine à le laquelle je m’ apprête à le participer: l’ ingénue grandit la semaine qui suit cette première rencontre je me précipite dans une librairie ", "j’ achète un livre de g. surprise néanmoins que le libraire me déconseille l’ exemplaire que j’ ai pris à le hasard et m’ oriente plutôt vers un autre choix de le m��me auteur celui-ci vous conviendra davantage dit -il de façon sibylline une photo de g.en noir et blanc ponctue une longue frise de portraits de le même format à l’ effigie de les écrivains notables de l’ époque courant tout le long de les murs de la pièce j’ ouvre le livre à la première page et coïncidence troublante une de plus la première phrase –pas la seconde ni la troisième mais la toute première celle même qui inaugure le texte le fameux incipit sur lequel tant de générations d’ écrivains s’ échinent– commence par ma date de naissance complète jour mois année ce jeudi 16mars l’ horloge de la gare de le luxembourg marquait midi si ce n’ est pas un signe que PROPN émue autant qu’ impressionnée je quitte les lieux avec le précieux volume sous le bras le pressant déjà contre mon cœur comme s’ il s’ agissait d’ un cadeau de le destin.durant jours je dévore ce roman qui sans avoir rien de sc", "je rêvasse à le privilège d’ avoir rencontré un homme de lettres si talentueux si brillant aussi en réalite c’ est le souvenir de son regard sur moi qui me donne des ailes et peu à le peu je me transforme je m’ observe devant la glace et me trouve maintenant plutôt jolie envolé le crapaud dont le reflet me faisait fuir dans les vitrines de les magasins comment ne pas me sentir flattée qu’ un homme qui plus est un homme de lettres ait daigné poser les yeux sur PROPN depuis l’ enfance ce sont les livres qui me tiennent lieu de frères et sœurs de compagnons de route de tuteurs et d’ amis et par vénération aveugle de l’ écrivain avec un grande je confonds dès lors l’ homme et son statut d’ artiste .chaque jour c’ est moi qui monte le courrier chez nous ", "la gardienne me le remet quand je rentre de le collège entre diverses enveloppes administratives j’ aperçois mon nom et mon adresse tracés à l’ encre bleu turquoise d’ une écriture perlée légèrement penchée vers la gauche en ascendance comme si les paragraphes cherchaient à s’ envoler à le dos sont écrits de la même encre azurée le pr��nom et le nom de g.de ces lettres il y en aura beaucoup d’ une onctuosité parfaite égrenant une kyrielle de compliments à le mon sujet détail important g.me voussoie comme si j’ étais une grande personne c’ est la première fois que quelqu’un de mon entourage en dehors des profs de le collège utilise en s’ adressant à le moi ce vous qui flatte instantanément mon ego en même temps qu’ il me place d’ emblée sur un pied d’ égalité avec lui ", "tout d’ abord je n’ ose pas répondre mais est pas homme à se décourager pour si peu il m’ écrit parfois fois par jour je passe désormais une tête matin et soir chez la gardienne de peur que ma mère ne tombe sur une de ces lettres que je conserve en permanence sur moi les chérissant en secret et me gardant bien d’ en parler à le qui que ce soit puis à le force de sollicitations je finis par prendre mon courage à le mains ", "je rédige à le mon tour une réponse prude et farouche mais une réponse tout de même je viens de fêter mes ans il en a bientôt et alors ?dès que j’ ai mordu à l’ hameçon perd pas une minute il me guette dans la rue quadrille mon quartier cherche à le provoquer une rencontre impromptue qui ne tarde pas à se produire ", "nous échangeons quelques mots et je repars transie d’ amour je m’ habitue maintenant à la possibilité de tomber sur lui à le tout moment si bien que sa présence invisible m’ accompagne sur le chemin de le collège comme à le retour en allant faire des courses à le marché en me promenant avec mes camarades un jour il me fixe un rendez -vous par lettre le téléphone c’ est bien trop dangereux m’ écrit -il il pourrait tomber sur ma mère .à saint-michel il m’ a demandé de le retrouver devant l’ arrêt de la ligne de bus je suis à l’ heure " ]
[ "la plaine ne me convient pas je préfère attendre l’ ennemi derrière de bonnes murailles et des fossés profonds mon pauvre reprit pierre tu ne sais pas ce que tu dis ce soir si tu n’ es ni blessé ni mort tu ne voudras plus faire d’ autre métier que celui d’ homme d’ armes ", "il n’ avait pas assez d’ embêtements peut-être si la femme et les drôles s’ en mêlaient à le présent il attendait replié sur PROPN baugé et il y eut d’ abord une citation en correctionnelle apportée par bobin le garde champêtre raboliot y jeta les yeux et déclara: je n’ irai pas de les jours passèrent et bobin frappa de nouveau à la porte présentant une feuille rose qui notifiait le jugement par défaut: raboliot avait été condamné: il avait francs d’ amende avec les frais a allait chercher gros il affirma:—je ne paierai pas ", "regarde partout je crois qu’ il n’ est pas encore bien arrivé de marseille pas entièrement voilà un vrai hôtel et puis je lui montre la chambre il fait un tour ", "mais je n\\ étais pas libre de faire autrement étais contraint à une volonté plus forte que la mienne la volonté de mon frère à qui nul a jamais osé résister aujourd\\'hui je reconnais mon tort et je voudrais autant que possible réparer le mal que j\\' ai fait et celui que j\\' ai laissé faire —ceci est parler en caballero et en homme de cœur don soyez convaincu que quoiqu\\' il arrive je vous saurai gré de ce que vous me dites en ce moment ", "de la main en même temps il apaisait qui littéralement aboyait à les jupes de sa douce maîtresse émettait des sons imprécis d’ où il paraissait résulter que cette traînée pourvue de certains dons naturels en aurait pu tirer parti si elle n’ avait pas eu que le derrière dans la tête métaphore dont la hardiesse jeta à un délire de joie la principale intéressée celle-ci à le reste ayant compris ce que l’on désirait d’ elle s’ exécuta à l’ instant même de la meilleure grâce de le monde elle prit d’ assaut la table désignée en bonne enfant ennemie des stupides chichis qui ne demande qu’ à le faire plaisir la façon dont elle dit à le hour: en si s’ il te plaît la joue encore zébrée des doigts de ce butor la révéla si petite fille que cozal et hamiet émus échangèrent d’ instinct un coup d’ œil un tyrolien coiffait elle le lui emprunta l’ aplatit d’ une tape le transforma en un boléro imprévu qu’ elle se posa de biais sur l’ oreille après quoi la main gauche chassée derrière la jupe et la droite plus haut que la tête crispée sur d’ imaginaires castagnet", "ah! la bonne histoire elle m’ a tant divertie que je te la veux conter sans retard t’ ai-je parlé mon cœur de mlle isabeau la tante de claude pour son portrait voici le personnage en raccourci: d’ âge fort respectable molle mafflue le teint d’ un blanc jaunâtre de gros yeux bleus fanés à le fleur de tête une large bouche plate un vrai museau de grenouille son unique passion est de faire des mariages ", "une immense paix remplaça la lumière elle se retrouva autour de païkan il était toujours en elle dur et doux elle se reposa sur lui comme un oiseau qui s’ endort très lentement très doucement il commença à le lui préparer une nouvelle joie ", "elle le guidait de la voix et lui attentif l’ oreille tendue allait son chemin de juif-errant dans son éternelle obscurité le trait de cuir passé à l’ épaule et sondant avec un bambou la terre en avant de ses pas les moments très graves c’ était quand il s’ agissait de monter une marche ou bien de franchir un ruisseau une crevasse une ornière —comment se tirerait -il de là et il fallait voir alors la pauvre vieille s’ agiter dans sa boîte: cette figure inquiète ces yeux qui brillaient d’ anxiété intelligente malgré la buée que les ans avaient soufflée dessus pour les ternir évidemment la frayeur d’ être chavirée était une de les choses qui minaient le plus sa fin d’ existence que se passait -il dans leurs têtes à le ces vieux qui s’ adoraient qu’ est -ce qu’ ils pouvaient se conter l’ un à l’ autre dans le recueillement de le soir quels souvenirs exhumaient -ils de leurs jeunes années quand ils étaient nichés ensemble sous quelque hangar pour dormir kaka-san déjà encapuchonnée dans le mouchoir de coton bleu qui était sa coiffure de nuit ", "tout de part et d’ autre a dû se passer dans le silence alors il m’ est bien difficile de pénétrer dans ce jardin secret .–eh bien moi je le ferai! dit résolument colette c’ est plus facile entre amies oui je m’ en charge laurent et puis nous continuerons à le faire travailler notre imagination pour découvrir le mystérieux assassin car il faut que notre cousin et meryem soient mariés l’ année prochaine !dès sa libération avait annoncé son intention d’ aller habiter la guibière ", "me disait ce pauvre infirme ne fût -ce qu’ une fois! pouvoir une fois enlacer de mes bras qui que ce soit pour qui je brûle ainsi que dit virgile il me semble qu’ après avoir connu cette joie je me résignerais plus facilement à n’ en plus jamais goûter d’ autres; que je me résignerais plus facilement à le mourir –cette joie malheureux lui dis -je pour l’ avoir une fois goûtée tu ne la souhaiterais que bien davantage si poète que tu puisses être l’ imagination en ces sortes de choses tourmente moins que ne le fait le souvenir –penses -tu me consoler ainsi reprit -il " ]
et toi? —moi non plus —si tu veux je t’ invite à le partager ma tranche de jambon il avait éclaté de rire cette partie de l’ avenue était obscure et nous butions sur des tas de feuilles mortes à le milieu de le trottoir à le mesure que nous nous rapprochions de l’ avenue de PROPN on y voyait mieux
[ "des lumières à les fenêtres et des façades de restaurants étincelantes maintenant les feuilles mortes tapissaient le trottoir d’ une couche épaisse et collaient à les talons leur odeur amère était la même que celle de les vieux journaux dont on tourne doucement les feuilles cassantes une à une à le rebours de le temps pour essayer de retrouver une photo un nom la trace enfouie de quelqu’un un mince article d’ une seule colonne en bas de page les karvé avaient comparu en correctionnelle ", "peut-être michel le savait -il le procès s’ était déroulé ans après sa naissance on avait découvert chez les karvé des meubles des tableaux et des bijoux de provenance suspecte le couple avait été condamné à une peine de prison avec sursis et francs d’ amende pour recel le compte rendu précisait que à le cette occasion était vêtue d’ une robe turquoise très ajustée et d’ une ceinture de peau blanche mais pas une seule fois je dois le reconnaître on n’ employait à le sujet de le docteur et de sa femme le terme trafic d’ influences ", "étaient -ce les mêmes personnes que celles que j’ avais connues et dont les silhouettes gracieuses glissaient dans mon souvenir je finis par échouer dans un bar de l’ avenue montaigne jadis fréquenté par des gens de plaisirs et de chevaux et dont l’ un de les anciens habitués était susceptible de me renseigner il avait côtoyé depuis ans tout le monde je prononçai le nom de mmekarvé et un brusque attendrissement traversa son regard comme si ce nom lui rappelait sa jeunesse ou celle de la mère de mon ancien camarade: —vous voulez parler d’ andrée la pute me demanda -t-il à le voix basse michel et moi nous étions assis l’ un en face de l’ autre dans le café de l’ avenue PROPN en face de l’ immeuble habitaient ses parents ", "depuis le début de les vacances de pâques il n’ était pas rentré chez lui l’ un de nos camarades de classe lui avait accordé refuge il portait toujours sa vieille veste trop grande son pantalon de velours reprisé et une chemise à le laquelle il manquait plusieurs boutons —tu peux y aller maintenant me dit -il —tu es sûr de ne pas changer d’ avis? ", "je t’ attends je me levai sortis de le café je traversai la rue et à le moment de franchir le porche de le je sentis mon cœur battre j’ avais oublié l’ étage et consultai la liste accrochée à la porte d’ acajou de le concierge docteur genia ", "deuxième droite je décidai de ne pas prendre l’ ascenseur et montai l’ escalier en m’ arrêtant longuement à le chaque palier sur celui de les karvé je restai quelques minutes immobile appuyé contre la rampe comme un boxeur contre les cordes de le ring juste avant le début de le combat enfin je sonnai PROPN m’ ouvrit ", "elle était vêtue d’ un tailleur pied-de-poule et d’ un corsage noir qui mettait en valeur sa chevelure blonde elle ne paraissait pas surprise de me voir —je viens chercher les affaires de michel lui dis-je —ah bon entrez il lui avait certainement téléphoné pour lui annoncer ma visite ou était -elle indifférente à le sort de son fils ", "nous traversâmes le vestibule un sac de golf traînait par terre elle poussa une porte à le début de le couloir —voilà c’ est là il doit avoir ses affaires dans le placard je vous abandonne un instant elle me lança un charmant sourire et disparut ", "j’ entendais la voix de le docteur karvé assez proche il parlait longuement mais personne ne lui répondait il poursuivait sans doute une conversation à le téléphone la chambre de michel était si petite qu’ on se demandait si à l’ origine elle ne servait pas de débarras une large fenêtre disproportionnée à le ce cagibi " ]
[ "j’ ai rarement eu en face de moi une tête à le claques aussi parfaite dans le genre la môme représente le fin de les fins l’ aboutissement souverain une espèce de perfection indéniable ajoutez à le descriptif que la poulette doit tirer sur la tige car elle a les yeux évasifs de quelqu’un qui s’ est chargé jusqu’ à le ras de les paupières en apercevant cette limande le gars s’ épanouit comme un paon ah ", "cela aussi faisait partie de les vérifications à le faire malgré son soupçon grandissant de la futilité à le fond de la petite personne à le tout ce qu’ il lui désignait comme admirable pomme acquiesçait mais il se demandait si ce oui émanait seulement de sa docilité peut-être une vague crainte de lui qui la faisait s’ affairer inutilement à le son ménage ou si pomme était sincère mais comment aurait -elle pu ne pas être sincère cela faisait partie justement de sa docilité ", "la nouvelle de le drame était arrivée par un coup de téléphone adressé de le havre à le comte de mornac et voici ce que nous apprîmes le prince d’ albanie après avoir essayé d’ atteindre et dans une villa de sainte-adresse avait abattu à le coups de revolver mme qui se trouvait non loin de PROPN et qui l’ ayant aperçu s’ était précipitée pour lui barrer le chemin après quoi il était allé se jeter de le haut de la falaise on venait de rapporter son corps dans une dépendance de l’ hôtel mme était -elle morte ou vivant voilà ce que l’on ne put nous dire je vous fais grâce de tous les commentaires dont on accompagnait cette tragédie et de toutes les folies qui se débitaient autour de les tables ", "elle suffoquait et s’ essuyait le front avec son large foulard c’ est PROPN dit elle en entrant de le ton que prend oreste pour prononcer le fameux je suis content c’ est bien je m’ y attendais mme fontanet n’ y est pas c’ est complet! une malheureuse à le qui j’ avais donné un châle la semaine passée un kabyle noir à le fleurs! qu’ elle en pleurait de joie et le mois d’ avant une jupe presque neuve qui venait d’ être retournée non! j’ ai l’ air de mentir fois malade ", "mais consolez -vous mon bon seigneur la santé est le premier de les biens et vous la possédez grâce à le philtre conservé en ma gourde le joli village d’ devisant de la sorte ils avançaient vers le petit village d’ PROPN avait si longtemps vécu le noble hidalgo entre sa vieille rondache son cheval fourbu et son lévrier de chasse et à le chaque fois que les pénibles souvenirs ces méchants moustiques venaient mordre à le cœur l’ amant de dulcinée et le débiliter sancho versait à le chevalier la vigueur avec une gorgée de le vin de don le bon écuyer que le grain écrasé de la vigne trouvait toujours prêt à les larges lampées s’ oubliait lui-même gardant précieusement la liqueur exquise pour son cher maître le mélancolique amant de dulcinée ", "don dépensait sans compter mais pareil d’ ailleurs à le tous les prodigues il savait calculer sa prodigalité c’ est ainsi que choisissant un nouveau costume il revendait à le perte celui qu’ il avait porté la veille à le fripier qui l’ habillait de pour les chevaux il employait le même procédé il résulta de là que s’ étant montré avec habits différents et pouvant passer pour posséder une écurie de chevaux don à le bout de l’ aventure se trouva possesseur d’ un unique cheval et de le costume qu’ il portait sur lui ", "es donc —radicalement marraine je ne tenais plus à le elle que par l' habitude ou par politesse comme un oiseau qui a un fil à la patte ses mépris de ce matin ont coupé ce fil et maintenant je suis libre —eh bien pierrot puisque tu es dans de si heureuses dispositions veux -tu que je te dise pourquoi tu n' as pas réussi? je ne veux pas le savoir marraine ", "cette lueur dans l’ œil ce coup de mâchoire cette dent de devant rentrée on mordra par-derrière pour l’ instant il faisait des grâces à une actrice sur le retour elle s’ enroulait autour de lui et d’ elle-même il s’ en foutait elle aussi mais la caméra virtuelle a ses exigences près d’ eux un autre ponte foireux ex-stalinien à le présent farouche démocrate dénonciateur un directeur culturel fervent d’ authenticité populaire ", "–tu ne me crois pas fit -il d’ une voix ferme et tranquille oui je sens que tu ne me crois pas tu t’ imagines que je ne songe qu’ à te berner comme les autres est -ce vrai?... eh bien tu as tort mon cher à le surplus si cet entretien t’ ennuie rien de plus facile que de le rompre il fit mine de se lever –je n’ ai pas dit cela en ramenant mon regard de le toupet de m.thiers à le froid visage d’ eugène je n’ ai rien dit –écoute-moi alors veux -tu que nous parlions une bonne fois en toute franchise de notre situation respective –soit je t’ écoute devant son assurance je perdais peu à le peu de la mienne à l’ inverse de ce que j’ avais trop vaniteusement auguré eugène reconquérait toute son autorité sur moi je le sentais qui m’ échappait encore je le sentais à le cette aisance de le geste à le cette presque élégance de les manières à le cette fermeté de la voix à le cette entière possession de soi qu’ il ne montrait réellement que quand il méditait ses plus sinistres coups il avait alors une sorte d’ impérieuse séduction une force attractive à le laquelle même préven", "si comme je le postule c’ est à leur cohérence interne qu’ on reconnaît le réel le rêve ou l’ unité supérieure mystique qui les transcende alors rien n’ est actuel vivant comme le temps partout ailleurs enfui où la flamme immortelle invincible de la révolution pour reprendre les termes de robespierre embrasa l’ île une place en léger retrait est plantée d’ arbres les uns sont nus comme en février d’ autres fleuris d’ autres de le vert dru glorieux de juin sur la place sous verre il y a un bateau grandeur nature c’ est le granma " ]
mais sauvages il avait fait très chaud tout le jour –écoute sais -tu pourquoi je t’ attendais ce soir c’ est avant la fin de la nuit que je pars
[ "cette nuit cette nuit dès qu’ elle pâlira j’ ai ceint mes reins j’ ai gardé cette nuit mes sandales –quoi ce que je n’ ai pas pu faire tu le feras –tu m’ as ouvert la route et de penser à le toi me soutiendra –à moi de t’ admirer ", "à le toi de m’ oublier à le contraire qu’ emportes -tu –tu sais bien que puîné je n’ ai point part à l’ héritage je pars sans rien –que tu pars –ne l’ as-tu pas compris ", "ne m’ encourages -tu pas toi-même à le partir je voudrais t’ épargner le retour mais en t’ épargnant le départ –non non ne me dis pas cela non ce n’ est pas cela que tu veux dire ", "toi aussi n’ est -ce pas c’ est comme un conquérant que tu partis et c’ est ce qui me fit paraître plus dur le servage –alors pourquoi t’ es -tu soumis étais -tu si fatigué déjà –non pas encore ", "mais j’ ai douté –que veux -tu dire –douté de tout de moi j’ ai voulu m’ arrêter m’ attacher enfin quelque part le confort que me promettait ce maître m’ a tenté oui je le sens bien à le présent ", "j’ ai failli le prodigue incline la tête et cache son dans ses mains –mais d’ abord –j’ avais marché longtemps à le travers la grande terre indomptée –le désert ", "–ce n’ était pas toujours le désert –qu’ y cherchais -tu –je ne le comprends plus moi-même –lève-toi de mon lit regarde sur la table à le mon chevet près de ce livre déchiré ", "–je vois une grenade ouverte –c’ est mieux –que regardes -tu donc à la croisée le jardin sont couchés nos parents morts mon frère et l’ enfant qui s’ est levé de le lit pose autour de le cou de le prodigue son bras qui se fait aussi doux que sa voix pars avec moi ", "–laisse-moi laisse-moi je reste à le consoler notre mère sans moi tu seras plus vaillant il est temps à le présent le ciel " ]
[ "il lui parlait de son amour et si l’ atroce douleur de le souvenir ne lui eût tordu le cœur elle se serait demandé si vraiment cette sorte d’ étranger qui était là lui avait même jamais effleuré la main de son souffle elle attendait comme avec une curiosité de spectatrice qui n’ eût par aucun lien tenu à le drame la fin de ce raisonnement odieux de j’ ai menti parce que j’ aimais lui revenait toujours en effet –croyant que les femmes pardonnent aisément les lâchetés qu’ elles font commettre –à cette excuse spécieuse et marsa se demandait stupéfaite quelle était l’ aberration de cet homme qui prétendait même expliquer ainsi son infamie –et voilà demanda -t-elle enfin tout ce que vous avez à me dire le voleur n’ a qu’ à le répondre: qu’ est -ce que vous voulez j’ aimais cet argent voilà pourquoi je l’ ai vole allons dit -elle et elle s’ était brusquement levée voilà un entretien qui a trop duré ", "la rue de surène est généralement fort déserte à le partir de ou heures de le soir venture se promena longtemps de long en large rêvant à le moyen de s’ introduire dans la maison ou ̀ il soupçonnait rocambole d’ avoir élu domicile et ne le trouvant pas –puisque m.le marquis comme on l’ appelle se dit -il est parti ce matin je vais avoir le champ libre chez lui et je pourrai fouiller tout à le mon aise les tiroirs les coins et les recoins jusqu’ à le ce que j’ aie trouvé les fameuses lettres le plus difficile est d’ entrer si je sonne et que je vienne à le passer devant le concierge il peut m’ arrêter à le passage et me demander où je vais attendons et venture se promena plus d’ une heure encore les yeux attachés sur les croisées de l’ entresol derrière les persiennes de lesquelles on n’ apercevait aucune lumière ", "il se lève il va dans la salle de bain les bras en appui sur le lavabo les yeux droit dans le miroir il regarde son visage dans la glace il se recouche il fait ça fois dans la nuit ", "elle tira d’ un tiroir une lettre qu’ elle glissa sous sa main ouverte et dit de l’ air ennuyé d’ une personne que l’on dérange pour peu de chose: cette lettre m’ avait déjà appris que vous étiez devenue une fille orgueilleuse et hardie elle repoussa la lettre d’ un geste et après avoir respiré longuement elle dit encore: —on va vous envoyer à les cuisines en attendant qu’ on vous trouve une autre place le feu sifflait sans relâche je continuais de le regarder sans parvenir à le reconnaître laquelle de les bûches faisait entendre ce sifflement la supérieure haussa sa voix monotone pour attirer mon attention ", "il le garda donc avec lui pour s’ en servir à le besoin c’ était un singulier caractère que celui d’ andré méchant dissimulé superstitieux cruel il n’ avait qu’ une seule vertu à le monde mais il la possédait à un haut degré c’ était un attachement inaltérable pour son maître il était né dans le village dont les comtes de lormoi étaient seigneurs depuis un temps immémorial et fils d’ un de leurs fermiers les premiers mots qu’ il avait entendu prononcer étaient des actes de soumission de respect et de dévouement envers les puissants seigneurs de lormoi ", "si les lieux ont une influence et ils en ont une à le coup sûr cette maison en pierres grisâtres qui ressemblait à le quelque énorme chouette vu à le quelque immense chauve-souris abattue et tombée les ailes étendues à le bas de ces montagnes l' antre lesquelles elle était adossée et qui n' en était séparée que par un jardin coupé à le moitié de sa largeur d' un lavoir dont l' eau de couleur d' ardoise réfléchissait en noir la cime de les monts dans sa transparence bleue oui! une pareille maison avait dû ajouter son reflet à les autres ombres d' où émergeait le front immaculé de lasthénie pour celui de mmedeferjol rien ne pouvait en augmenter l' immobile tristesse l' influence de les lieux ne mordait pas sur ce bronze verdi par le chagrin après la mort de son mari qui avait toujours vécu de la vie plantureuse d' un gentilhomme riche et d' habitudes aristocratiquement hospitalières elle s' était tout à le coup précipitée dans cette piété venue de port-royal et dont à le cette époque la france de les provinces portait encore l' empreinte tout ce qu' elle ava", "c’ est un rappel pour son loyer je n’ ose pas lui donner sinon elle va encore m’ injurier j’ ai pris l’ enveloppe et j’ ai traversé la cour à le moment de franchir le porche de l’ escalier a j’ ai senti un poids près de le cœur qui me coupait la respiration c’ était un escalier à les marches de ciment et à la rampe de fer comme on en trouve dans les écoles ou les hôpitaux à le chaque palier une grande vitre répandait une lumière claire presque blanche ", "elle piétina et dansa longtemps avant qu’ il tombe quand ses pieds rencontrèrent le vide elle poussa un cri; une brusque secousse prit ses genoux chapitre tous les matins de le monde sont sans retour les années étaient passées monsieur de sainte colombe à son lever caressait de la main la toile de monsieur baugin et passait sa chemise ", "mme bernard des vignes n’ eut pas un instant de doute cela venait de cette henriette depuis qu’ armand était mort la malheureuse mère avait fait tout son possible pour ne plus songer à la maîtresse de son fils elle ne voulait garder de lui dans son esprit qu’ une pure image ne l’ évoquer que paré de son innocence et de sa chasteté d’ autrefois les derniers mois de la vie d’ armand son commerce avec une fille indigne de lui la lutte qu’ il avait soutenue contre sa mère à le cause de cette henriette ce coup de folie sensuelle car ce n’ était pas autre chose évidemment tout cela souillait flétrissait la mémoire de son fils tout cela était trop pénible ", "elle avait su rendre délicieux le plus fade régime des jus de citron et d' orange parfois un doigt de vieil armagnac remplaçaient les condiments défendus excitaient l' appétit que m. PROPN assurait avoir perdu depuis ans après de timides essais PROPN voulut bien aider à la digestion de son beau-père par une lecture à le haute voix elle était inlassable ne s' arrêtait plus faisait semblant de ne pas s' apercevoir que m. PROPN préludait à le sommeil par un petit souffle régulier une heure sonnait —une heure de moins à le trembler de dégoût dans la ténèbre de la chambre nuptiale à le épier les mouvements de l' affreux corps étendu contre le sien et qui par pitié pour elle feindrait de dormir " ]
poursuis la vengeance dis -tu fut terrible savourons un peu cette vengeance voici dit adrien je laissai miss esther entourée des soins de sa famille et je repartis pour les bois
[ "je n' avais avec moi que compagnons un matelot français un soldat anglais un petit pointer mon vieux compagnon de chasse peu de vivres des fusils de choix des munitions excellentes quant à le chien il avait son admirable instinct et une obéissance inconnue chez les hommes bref nous découvrîmes enfin la retraite de le gorille vieux solitaire qui avait élu domicile à une lieue de la plaine dans l' endroit escarpé dont je vous ai dit un mot il vivait de rapines et il avait étranglé plus d' une négresse sans que personne s' en fût ému autant que de la disparition de ", "surpris dans son fort il ne chercha nullement à le fuir quand il nous vit non sans étonnement parvenus de côtés différents sur son aire rocailleuse le poil de son col se hérissa ses narines se dilatèrent et faisant entendre un cri de guerre aussi rauque qu' une trompette marine ce lutteur qui attaquait les panthères sembla choisir qui de nous il égorgerait le premier une première balle envoyée par le matelot français le toucha à le dos mais ne fit que lui effleurer l' omoplate il se retourna et d' un bond prodigieux se trouva à le portée de mordre le canon de le fusil et de le casser entre ses dents comme un sucre d' orge l' anglais tira ", "j' ajustai aussi mais je tremblais d' atteindre le matelot en peu de temps grâce à le nos revolvers le gorille reçut une averse de balles les reins brisés il faisait tête encore hurlait bataillait il nous aurait écharpés broyés malgré ses blessures si une dernière balle que je lui logeai dans l' oeil ne l' avait fait rouler par terre il tomba cette fois pour ne plus se relever ", "son dernier cri fut celui de l' homme que l'on égorge nous le trouvâmes couché dans une boue sanglante labourée par les ongles de ses mains énormes son cadavre était effrayant à le voir nous lui fîmes un bûcher avec les débris de son ajoupa ainsi finit cet almaviva rudimentaire ", "le comte avait écouté ce récit avec un intérêt fiévreux si tu rencontrais sur le boulevard dit -il à le m. de vermont un gorille de l' espèce de le tien bien qu' ayant un état civil en règle et une position notariée excellente te chargerais -tu de le tuer cela dépend repartit le sceptique sans trop comprendre où paul voulait en venir si j' étais sûr de l' impunité et qu' il s' agît de venger une miss esther il y a longtemps dit tristement le comte de breuilly que je me pose cette question voilà une transition superbe pour arriver à le faire ton petit récit mon cher paul dit le général eh bien ", "si adrien a fini à le toi la parole c' est que je n' ai nulle envie de la prendre dit le comte d' un air naïvement contrit pour te taire dit adrien il faut que tu craignes de nous intéresser trop ou pas assez objecta paul je voulais dire seulement qu' ayant fait de l' anthropologie je tiens la communauté d' origine de le genre humain pour une question secondaire ", "pour moi il est aisé de reconnaître à le première vue que tel type humain procède des ruminants tel autre des batraciens tel autre des singes celui-ci de l' aigle PROPN de le hibou on coudoie des gorilles et des bouledogues exactement vêtus comme vous et moi et se croyant nos égaux c' est très drôle et très horrible sur ce point un domestique entra et remit à le m. PROPN un journal sur un plateau de vermeil ", "le général regarda la bande et lut cette adresse écrite à la main a monsieur le général mayran pour remettre à le monsieur le comte de breuilly écriture de femme pensa le militaire mais il se tut et passa le journal à le paul c' était une feuille mondaine ", "PROPN déchira la bande d' un geste brusque déplia rapidement le journal passa à la seconde page comme s' il était sûr de ne rien trouver d' intéressant dans la première et penché vers la lampe il s' arrêta tout à le coup à un article quelconque mais qu' un large trait de plume désignait à son attention presque en même temps il saisit son chapeau passa lestement son pardessus et dit à ses interlocuteurs ébahis pardon mes amis de prendre aussi promptement congé de vous mais il faut que je parte que mayran veuille bien me faire avancer une voiture quand il fut à la portière de la voiture de louage qu' un domestique était allé chercher paul de breuilly jeta à le cocher ces seuls mots gare montparnasse " ]
[ "même quand cela n’ y paraîtra pas –en ce cas disposez de moi madame comme bon vous l’ entendrez vous trouverez en moi fidélité et dévouement absolus –je le sais fit gravement la duchesse elle se tourna vers une petite table qui se trouvait à le portée de sa main griffonna quelques lignes et frappa sur un timbre ", "c’ est pas PROPN que je veux savoir quoi alors fit élie très calme l’ autre se pencha vers son oreille maîtrisant sa rage —ne crois-tu pas élie que cette femme c’ est la tchobanitza de la forêt de pins il y a ans de peut-être bien cosma il se peut que ce soit elle mais je n’ en suis pas sûr et puis à le quoi bon le savoir si c’ est bien elle la tchobanitza de la forêt de pins souviens -toi de ta fierté de cette nuit-là ", "tout le monde paraît très content d’ être à le monde sur une place des chanteurs en costars nationaux poussent une goualante en se chatouillant le trou de le luth des chiens faméliques reniflent les trottoirs et des taxis bolides foncent comme des dingues à le travers la populace sans bousiller personne il fait une chaleur à le décorner je sue abondamment et je sens que ma moustache se décolle ", "–c’ est très charmant répondit -elle d’ un ton de complaisance et avec ce grand air de fille d’ un lord qu’ elle gardait avec lui PROPN était dans le ravissement –enfin cette fois vous voilà chez vous exclama -t-il –oh! si j’ étais chez moi ce serait bien en passant reprit -elle en riant ", "mathilde en revanche réagit avec hostilité et déclara ouvertement son inimitié elle ne pouvait admettre qu' une autre femme vienne usurper la place de sa mère et ce simple fait suffisait à le provoquer son ressentiment et sa colère en osant reprendre femme son père avait failli et trahi –et cette trahison à l' égard de sa mère rejaillissait sur elle qui s' était déclarée garante de le souvenir de la morte elle se sentait blessée humiliée même alors qu' elle découvrait simplement la pernicieuse maladie de la jalousie qui devait lui ronger le cœur toute sa vie à le partir de ce jour elle ne s' adressa plus à son père qu' en le vouvoyant ", "sans doute il ne commanderait pas de tels excès il se contentait de les souhaiter bien décidé à n’ y prendre aucune part et à le s’ en réjouir si l’ événement tournait à le favorable en attendant ce journal -la il ne le lisait jamais par une protestation que tous les honnêtes gens imitaient disait -il alors heureuse de le vexer mme duhamain affecta de défendre le figaro il était amusant il racontait des choses vraiment trudon n’ en voulait pas ", "torrent bien plus que cours d’ eau; tout autour de ce frais paysage le cadre sévère de les montagnes cévenoles avec leurs cimes pelées et leurs pentes garnies de vignes pauvres champs en gradins d’ amphithéâtre patiemment conquis par le paysan sur la nature abrupte la maîtresse de le logis la demoiselle habitait le pays depuis ans à le peine elle était ar-rivée un beau matin seule avait acheté la maison qu’ elle avait fait restaurer tant bien que mal l’ avait meublée de vieilles choses qu’ elle avait reçues par le chemin de fer pleins vagons avaient dit les paysans ébahis ", "mais sur les collines environnantes dominant les rues pleines de foule et le port encombré de vaisseaux une masse sombre et menaçante s' étalait en demi-cercle c' était la forêt qui regardait elle regardait cette ville insolente qui lui avait pris sa place à le bord de le fleuve et milles d' arbres gigantesques tout wood'stown était fait avec sa vie à le elle les hauts mâts qui se balançaient là-bas dans le port ces toits innombrables abaissés l' un vers l' autre jusqu' à la dernière cabane de le faubourg le plus éloigné elle avait tout fourni même les instruments de travail même les meubles mesurant seulement ses services à la longueur de ses branches ", "mais s’ il amenait une bonne armée avec le bon droit pour lui comment ne serait -il pas vainqueur? et alors s’ il était roi il me donnerait les terres de quelque whig et je pourrais épouser le capitaine a beau être enragé de sa whiggerie il ne dirait pas non à le kinloch moidart s’ il avait quelque chose de plus que son nom et son épée bien sûr mes oreilles ne me trompent pas a dit: le roi votre père les promeneurs s’ étaient rapprochés charles-édouard ne tenait plus le bras de le jeune chef il semblait irrité et son visage était devenu sombre cependant il poursuivait son insistance et n’ avait évidemment pas abandonné la partie ", "je veux manger mon gâteau de mariage me serrer contre toi si tu m\\' acceptes je lève la tête et adresse un clin d\\' oeil complice à le carthew jerry et david qui me voient peut-être dans le brouillard hiver gris la mer emmène le bruit de les sirènes des mouettes des treuils et des hélicoptères à le touristes en noir et blanc granit et marbre anéantie disparaît dans la brume suspendue à les pylônes d\\' acier je vis quand même " ]
moi malheureusement je suis retenu par la santé de mon pauvre père fut la seconde après tout il vaut mieux que je sois seul reprit amédée a nous nous ferions remarquer vas -tu seulement savoir comment t\' y prendre? alors amédée levait le haut de le corps et les sourcils avec air de dire je ferai de mon mieux que continuait vas -tu savoir à le qui t\' adresser?
[ "où aller à le juste qu\\ est -ce que tu vas faire d\\' abord reconnaître ce qui en est car enfin si rien de tout cela n\\' était vrai? précisément je ne peux pas rester dans le doute et écriait moi non plus ", "mon ami réfléchis encore essayait arnica est tout réfléchi: je pars secrètement mais je pars quand tu n\\' as rien de prêt dès ce soir que me faut -il tant ", "mais tu n\\' as jamais voyagé tu ne vas pas savoir tu verras cela ma petite je vous raconterai mes aventures disait -il avec un gentil petit ricanement qui lui secouait la pomme d\\' tu vas t\\' enrhumer c\\' est certain ", "je mettrai ton foulard il arrêtait dans sa marche pour soulever de le bout de index le menton comme on fait à les poupons que PROPN veut amener à le sourire gaston gardait une attitude réservée approcha de lui je compte sur toi pour consulter indicateur tu me diras quand j\\' ai un bon train pour marseille; avec des troisièmes ", "si si je tiens à le prendre de les troisièmes enfin prépare -moi un horaire détaillé avec les endroits où il faut que je change; et les buffets à la frontière; après je serai lancé je me débrouillerai et dieu me guidera jusqu\\ à le rome vous m\\' écrirez là-bas poste restante importance de sa mission lui surchauffait périlleusement la cervelle ", "après que gaston fut reparti il arpentait toujours la pièce il murmurait à le moi soit réservé cela! plein d\\' une admiration et d\\' une reconnaissance attendrie il avait donc enfin sa raison d\\' être ah! par pitié madame ne le retenez pas il est si peu d\\' êtres sur terre qui savent trouver leur emploi ", "tout ce obtint est il passât encore cette nuit elle gaston ayant d\\' ailleurs marqué sur horaire qu\\ il apporta dans la soirée le train de heures de le matin comme le plus pratique ce matin-là il pleuvait dru amédée ne consentit point à le ce ni accompagnassent à la gare et personne eut un regard d\\' adieu pour le cocasse voyageur à les yeux alose à le col caché par un foulard grenat qui tenait à la main droite une valise de toile grise où sa carte de visite était clouée à la main gauche un vieux riflard sur le bras un châle à le carreaux verts et bruns emporta le train vers marseille vers cette époque un important congrès de sociologie rappelait à le rome le comte PROPN de baraglioul ", "il n\\ était peut-être pas spécialement convoqué ayant sur les questions sociales plutôt des convictions que des compétences mais il se réjouissait de cette occasion d\\' entrer en rapport avec quelques illustres sommités et comme PROPN se trouvait tout naturellement sur sa route milan où comme PROPN sait sur les conseils de le père anselme les armand-dubois étaient allés demeurer il en profiterait pour revoir un peu son beau-frère le jour même que fleurissoire quittait pau sonnait à la porte on introduisit dans un misérable appartement de pièces si l\\'on peut compter pour une pièce obscure soupente où véronique faisait elle-même cuire quelques légumes ordinaire de leurs repas un hideux réflecteur de métal renvoyait blafard le jour étroit une courette ", "gardant à la main son chapeau plutôt que de le poser sur la douteuse toile cirée qui recouvrait une table ovale et restant debout par horreur de la molesquine saisit le bras et écria vous ne pouvez rester ici mon pauvre ami de quoi me plaignez -vous? dit anthime à le bruit de les voix véronique était accourue: croiriez -vous mon cher julius qu\\ il ne trouve rien d\\' autre à le dire devant les passe-droits et les abus de confiance dont vous nous voyez victimes qui vous a fait partir pour le père de toute façon nous ne pouvions garder l\\ appartement en avions -nous dit anthime " ]
[ "elle se tut et jusqu’ à le moment de l’ arrivée le silence ne fut plus interrompu comme perrette geneviève faisait des rêves d’ avenir paul de son côté se laissait aller à le courant nouveau de ses pensées la kermesse promettait d’ être belle de tous côtés on voyait arriver dans le village de joyeux convives des groupes de jeunes filles endimanchées des voitures de toutes les formes et surtout de grands chars couverts d’ une belle toile blanche traînés par des chevaux gris à le large poitrail la tête ornée de rubans et de feuillage ", "mais en somme regardez la vie de les champs n’ abîme pas comme on croit il faudra que j’ essaie d’ une de ces cures de soleil dont on parle tant on vous verra cet hiver à le paris claudine vous savez que j’ ai une chambre charmante pour vous merci marthe non je ne crois pas elle me lance un regard en coup de fouet brusque et cordial allons ma chère ", "bien plus que sa photographie ce qu’ elle profanait ce qu’ elle faisait servir à ses plaisirs mais qui restait entre eux et elle et l’ empêchait de les goûter directement c’ était la ressemblance de son visage les yeux bleus de sa mère à le lui qu’ il lui avait transmis comme un bijou de famille ces gestes d’ amabilité qui interposaient entre le vice de mlle et elle une phraséologie une mentalite qui n’ était pas faite pour lui et l’ empêchait de le connaître comme quelque chose de très différent des nombreux devoirs de politesse à lesquels elle se consacrait d’ habitude ce n’ est pas le mal qui lui donnait l’ idée de le plaisir qui lui semblait agréable c’ est le plaisir qui lui semblait malin et comme chaque fois qu’ elle s’ y adonnait il s’ accompagnait pour elle de ces pensées mauvaises qui le reste de le temps étaient absentes de son âme vertueuse elle finissait par trouver à le plaisir quelque chose de diabolique par l’ identifier à le mal peut-être mlle sentait -elle que son amie n’ était pas foncièrement mauvaise et qu’ elle n’ était pas sincère à le mom", "comme roger va être étonné quand il s’ apercevra que je suis devenue habile en arithmétique quand donc reviendrez -vous près de nous monsieur gilbert vous me faisiez l’ effet de l’ ange protecteur si vous aviez été là tout ceci ne serait point arrivé; vous auriez prémuni roger contre cette tenlation de le jeu qui est dit -on si grande et si funeste à la fois! répondez-moi de grâce le plus tôt possible journal d’ isabelle le vallon hier matin avant le déjeuner à le moment ou ̀ j’ allais dans la serre soigner les camellias je rencontrai m. PROPN ", "j’ étais comme quand j’ étais une petite fille ai embrassé la mère abbesse et elle m’ a embrassée .aujourd’hui je suis fatiguée troublée je me souviens je repense; il était là près de ce mur sur les cailloux de le jardin ...il reviendra dans jours .je ne veux plus penser à le cela ...je n’ aime pas m. l’ aumônier il est dans sa soutane une fois pour toutes cela ne lui inspire plus ni dignité ni gratitude ni réserve il se mouche avec force le bas de sa soutane quand il marche frappe contre ses bottes ", "on comptait parmi eux des esclavagistes cette tension dans ses origines serait un de les ressorts de sa haine sociale il reviendra à les psychologues de démontrer comment une enfance trop habitée de ces références pourtant limitées de par la loi a pu basculer dans la délinquance —parfait dit car il détestait les avis à la fois timides et suffisants de ce wimeux un homme très grand et mince qui se tenait un peu voûté à le bout de la table intervint: un bref point de vue militaire si vous me le permettez hasarda un homme qui portait sur ses vêtements civils le petit insigne de les forces armées globaliennes ", "les jeunes filles ôtèrent leurs babouches à le seuil de la porte et vinrent s’ asseoir près de la vieille tante les voiles tombèrent sur les planches le rideau frissonna par bonheur ni l’ une ni l’ autre de les jeunes filles ne regardaient de son côté non ", "saturnine —je vous supplie de m’ excuser cria en tremblant —tout va bien dit l’ hôte avec bienveillance depuis quand vous connaissez-vous ", "passez -moi le châtre-bique et l’ eustache en main aborda sa victime il passa d’ abord simplement le dos de le couteau sur les oreilles de migue la lune qui croyant à le froid de le métal que ç a y était vraiment se mit à le sangloter et à le hurler puis satisfait il s’ arrêta dans cette voie et se mit en devoir de lui affûter comme il disait proprement ses habits il commença par la blouse il arracha les agrafes métalliques de le col coupa les boutons de les manches ainsi que ceux qui fermaient le devant de la blouse puis il fendit entièrement les boutonnières ensuite de quoi camus fit sauter ce vêtement inutile les boutons de le tricot et les boutonnières subirent un sort pareil les bretelles n’ échappèrent point on fit sauter le tricot ", "non pas on se fâcherait contre nous on nous trouverait bien ridicules d’ occuper le grand public d’ une plainte particulière de belles phrases sur des idées générales à la bonne heure cela est sonore cela est ronflant cela se lit et se répète on s’ en peut faire honneur après l’ avoir étudié le matin dans la conversation de le soir pauvre liberté! " ]
–gloire à le maître disait l’ étranger –qu’ est une gloire passagère répondait sigier –je voudrais éterniser ma reconnaissance répliqua le vieillard.–eh! bien une ligne de vous? reprit le docteur ce sera me donner l’ immortalité
[ "peut -on donner ce qu’ on n’ a point? s’ écria l’ inconnu accompagnés par la foule qui semblable à des courtisans autour de leurs rois se pressait sur leurs pas en laissant entre elle et ces personnages une respectueuse distance godefroid le vieillard et sigier marchèrent vers la rive fangeuse où dans ce temps il n’ y avait point encore de maisons et où le passeur les attendait le docteur et l’ étranger ne s’ entretenaient ni en latin ni en langue gauloise ils parlaient gravement un langage inconnu leurs mains s’ adressaient tour à le tour à les cieux et à la terre plus d’ une fois sigier à qui les détours de le rivage étaient familiers guidait avec un soin particulier le vieillard vers les planches étroites jetées comme des ponts sur la boue ", "l’ assemblée les épiait avec curiosité et quelques écoliers enviaient le privilége de le jeune enfant qui suivait ces souverains de la parole enfin le docteur salua le vieillard et vit partir le bateau de le passeur à le moment où la barque flotta sur la vaste étendue de la seine en imprimant ses secousses à l’ âme le soleil semblable à un incendie qui s’ allumait à l’ horizon perça les nuages versa sur les campagnes de les torrents de lumière colora de ses tons rouges de ses reflets bruns et les cimes d’ ardoises et les toits de chaume borda de feu les tours de philippe-auguste inonda les cieux teignit les eaux fit resplendir les herbes réveilla les insectes à le moitié endormis cette longue gerbe de lumière embrasa les nuages c’ était comme le dernier vers de l’ hymne quotidien ", "tout cœur devait tressaillir alors la nature fut sublime après avoir contemplé ce spectacle l’ étranger eut ses paupières humectées par la plus faible de toutes les larmes humaines PROPN pleurait aussi sa main palpitante rencontra celle de le vieillard qui se retourna lui laissa voir son émotion mais sans doute pour sauver sa dignité d’ homme qu’ il crut compromise il lui dit d’ une voix profonde –je pleure mon pays je suis banni! jeune homme à le cette heure même j’ ai quitté ma patrie ", "mais là-bas à le cette heure les lucioles sortent de leurs frêles demeures et se suspendent comme autant de diamants à les rameaux de les glaïeuls à le cette heure la brise douce comme la plus douce poésie s’ élève d’ une vallée trempée de lumière en exhalant de suaves parfums à l’ horizon je voyais une ville d’ or semblable à la jérusalem céleste une ville dont le nom ne doit pas sortir de ma bouche serpente aussi une rivière cette ville et ses monuments cette rivière dont les ravissantes perspectives dont les nappes d’ eau bleuâtre se confondaient se mariaient se dénouaient lutte harmonieuse qui réjouissait ma vue et m’ inspirait l’ amour où sont -ils ", "à le cette heure les ondes prenaient sous le ciel de le couchant de les teintes fantastiques et figuraient de capricieux tableaux les étoiles distillaient une lumière caressante la lune tendait partout ses piéges gracieux elle donnait une autre vie à les arbres à les couleurs à les formes et diversifiait les eaux brillantes les collines muettes les édifices éloquents la ville parlait scintillait elle me rappelait elle des colonnes de fumée se dressaient auprès de les colonnes antiques dont les marbres étincelaient de blancheur à le sein de la nuit; les lignes de l’ horizon se dessinaient encore à le travers les vapeurs de le soir tout était harmonie et mystère ", "la nature ne me disait pas adieu elle voulait me garder ah! c’ était tout pour moi: ma mère et mon enfant mon épouse et ma gloire les cloches elles-mêmes pleuraient alors ma proscription ô terre merveilleuse elle est aussi belle que le ciel! depuis cette heure j’ ai eu l’ univers pour cachot ", "ma chère patrie pourquoi m’ as-tu proscrit –mais j’ y triompherai! s’ écria -t-il en jetant ce mot avec un tel accent de conviction et d’ un timbre si éclatant que le batelier tressaillit en croyant entendre le son d’ une trompette vieillard était debout dans une attitude prophétique et regardait dans les airs vers le sud en montrant sa patrie à le travers les régions de le ciel la pâleur ascétique de son visage avait fait place à la rougeur de le triomphe ses yeux étincelaient il était sublime comme un lion hérissant sa crinière –et toi pauvre enfant reprit -il en regardant godefroid dont les joues étaient bordées par un chapelet de gouttes brillantes as -tu donc comme moi étudié la vie sur des pages sanglantes ", "pourquoi pleurer? que peux -tu regretter à le ton âge dit godefroid je regrette une patrie plus belle que toutes les patries de la terre une patrie que je n’ ai point vue et dont j’ ai souvenir oh! si je pouvais fendre les espaces à le plein vol j’ irais ...–ou dit le proscrit.–là-haut répondit l’ enfant .en entendant ce mot l’ étranger tressaillit arrêta son regard lourd sur le jeune homme et le fit taire tous ils s’ entretinrent par une inexplicable effusion d’ âme en écoutant leurs vœux à le sein d’ un fécond silence et voyagèrent fraternellement comme colombes qui parcourent les cieux d’ une même aile jusqu’ à le moment où la barque en touchant le sable de le terrain les tira de leur profonde rêverie tous ensevelis dans leurs pensées marchèrent en silence vers la maison de le sergent .–ainsi disait en lui-même le grand étranger ce pauvre petit se croit un ange banni de le ciel ", "et qui parmi nous aurait le droit de le détromper sera -ce moi? moi qui suis enlevé si souvent par un pouvoir magique loin de la terre moi qui appartiens à le dieu; moi qui suis pour moi-même un mystère n’ ai-je donc pas vu le plus beau de les anges vivant dans cette boue cet enfant est -il donc plus ou moins insensé que je le suis " ]
[ "l’ autre soir quand ce capitaine et lui sont partis ensemble de la campagne par ce chemin qu’ on dit dangereux le capitaine a demandé un bâton et achille l’ a beaucoup plaisanté et n’ en a pas voulu prendre m. c’ est à le contraire une preuve de ce que je te disais l’ homme brave est celui qui se dit à le lui-même: on dit la route dangereuse il est possible que je sois attaqué si je suis attaqué je me battrai ", "dans toute conversation entre personnes qui ne se connaissent pas les premiers moments sont toujours consacrés à le ce fonds commun de paroles banales sorte de fausse monnaie qui a cours que à le moment où l\\'on se décide à le faire usage de les pensées et de les discours de bon aloi notre jeune homme placé sous le regard de les femmes commençait à le perdre contenance il entendit clémence murmurer à oreille de répondit dit en riant le jeune homme comment mais est une trahison ", "un homme de bonne naissance riche beau et orphelin bien bien mais son cœur ses principes l’ honneur même loyal excellent c’ est bien pour le monde je demande s’ il est pieux ", "—pourquoi pas et puis il y a tous les autres flics qui avaient pradal dans le collimateur depuis son histoire avec franquin et gomelski stevie s’ arrête de jouer malgré lui il sait qu’ il va avoir de la peine chaque fois qu’ il passera un compact sur sa chaîne laser il pensera à le lui ne va pas faire un pli tramson le rejoint près de la fenêtre —allons on reste calme c’ était son boulot et il n’ a pas toujours été réglo avec toi ", "marie et son mari se sont serrés dans leurs bras en se retrouvant sans plus m. basmati n’ a pas été entreprenant marie basmati n’ en a pas demandé davantage ils ont parlé d’ autre chose m. basmati est un ami de clermont-ferrand lui a expliqué que la mairie de chamalières le neuilly de clermont préférait payer l’ amende que construire le nombre minimum de logements sociaux prévus par la loi ", "il croit que je vais le taper mais c’ est à l’ appareil pétététique que j’ en ai il essaie de s’ insurger pendant que je compose le numéro de le directeur général de l’ hypermarché sans barguigner alors que a sonne à l’ autre bout je lui enfonce la pipe d’ un coup sec de la paume ses moustaches qui pénètrent dans le fourneau se consument doucement dans une odeur de cochon grillé je lâche la bouffarde que quand il est à le moitié suffoquant de le tuyau qui devait lui gratouiller la glotte et quand ç a décroche chez cocigrue ", "–allons donc se récrièrent -ils à qui mieux mieux allons donc c’ est pas possible est -ce qu’ il ne faut pas se donner un peu de bon temps est -ce qu’ il ne survient pas toujours une circonstance une ambition qui empêche qu’ on ne puisse thésauriser ainsi ses économies est -ce que toi-même jacques tu n’ as pas fondu toutes les tiennes pour éduquer ton garçon pour en faire un monsieur un moderne –c’ est vrai reconnut le père renaud cependant ", "nous coulons tout d’ abord les passagers furent très-effrayés mais le capitaine se hâta de les rassurer en effet le danger ne pouvait être imminent le scotia divisé en compartiments par des cloisons étanches devait braver impunément une voie d’ eau .le capitaine se rendit immédiatement dans la cale il reconnut que le cinquième compartiment avait été envahi par la mer et la rapidité de l’ envahissement prouvait que la voie d’ eau était considérable ", "mais avant de franchir le seuil il parut se raviser et revint en disant –je savais bien que j’ oubliais quelque chose pour les compagnons de le trésor ma femme m’ aurait grondé c’ est il s’ agit de le neuvième celui qui a creusé la noix le vieux le guette PROPN parlait bien à le soir d’ un quidam à le visière verte et à le vieille houppelande qui a loué une mansarde rue des moineaux sur les derrières de l’ hôtel bozzo et d’ une manière de jeune homme à le tête pâle sans barbe qui rôde de ce même côté ", "il admira les fortifications qui font de cette ville le gibraltar de la mer de les indes et de magnifiques citernes à lesquelles travaillaient encore les ingénieurs anglais ans après les ingénieurs de le roi salomon «très curieux très curieux se disait passepartout en revenant à le bord je m’ aperçois qu’ il n’ est pas inutile de voyager si l’on veut voir du nouveau à le heures de le soir le mongolia battait des branches de son hélice les eaux de la rade d’ aden et courait bientôt sur la mer de les indes il lui était accordé heures pour accomplir la traversée entre aden et bombay " ]
quand PROPN PROPN a sauvé la vierge de beryte et qu' il est près de l' épouser carpaccio a bien soin de la faire plus belle que dans les tableaux précédents tout à le contraire la sentimentale dont nous peignons les aventures devient décidément peu séduisante dans ce chapitre et sous ce ciel de paris où il semble qu' elle eût pu s' accorder pleinement avec lui aussi carpaccio nous disent les historiens fut pleuré de ses concitoyens et il jouit dans le ciel de la béatitude éternelle mais ici lui s' agite et le désaccord s' accentue entre ses goûts mal définis et les conditions de la vie l' imperfection de les plus distingués la niaiserie de quelques notoires le tapage d' un grand nombre lui donnaient l' horreur de tous les spécialistes et la conviction que s' il faut parfois se résigner à le paraître fonctionnaire commerçant soldat artiste ou savant il convient de n' oublier jamais que ce sont là de tristes infirmités et que seules choses importent se développer PROPN pour soi-même être bien élevé principes à lesquels il prêtait une excessive importance
[ "et sa poitrine atténuée ne m' est plus qu' une poitrine maigre son cigare rougeoya soudain avec ce petit crépitement dont le souvenir désespère le dyspeptique à le jamais privé de tabac une fumée se fondit vers le ciel la couronne blanc cendré apparut il espérait dans son fauteuil être tranquille et ne penser à le rien seulement avant son troisième cigare se distraire à le feuilleter l' indicateur chaix ah dit -il en rougissant un peu de dépit ", "elle s' était posée sur le bras d' un fauteuil et sans ôter son chapeau déjà développait ce thème j' ai des ennuis d' argent il fut excessivement choqué de l' impudeur de ce propos puis résigné à le revenir encore sur le passé il parla naturellement avec mélancolie votre parole modeste jadis m' était douce madame vous êtes née le même jour que moi vous me permettiez de regarder dans votre coeur comme à le miroir qui conseillait ma vie ", "nous étions enfants amis faut -il qu' aujourd'hui tes besoins vulgaires m' attristent mais elle l' interrompit lui passant lestement sa main sur la figure des phrases pareilles mon ami sont encore le vocabulaire de l' amour sentimental ce n' est pas ce bonheur que je sollicite aujourd'hui mon épicier mon tailleur mon cocher et tous fournisseurs ne me veulent parler que d' argent c' est un vilain mot et seul tu saurais l' ennoblir avec cette grâce dégagée qui subjuguait les coeurs elle lui tendit de le papier timbré ", "il le refusa gravement elle eut un mouvement de violente impatience l' argent dit -elle que ce mot déchire enfin le voile usé de ton univers ", "par l' argent imagines -tu combien je serais belle lui seul peut me parer de la suprême élégance de cette bienveillance qui sied à les jeunes femmes de ces sourires hospitaliers de cet art délicat qui est de flatter presque sincèrement de tous ces charmes enfin qui flottent impalpables dans tes désirs ils sont en toi qui aspirent à le être qui te troublent et que tu ignores combien d' images tremblantes sous tes soupirs dont le sens se dérobera toujours à le ta jeunesse isolée dans son altière indigence si la fortune ne me permet de les consolider de l' argent et ces bonheurs obscurs et magnifiques je les déroulerai nettement sur ton horizon comme si mon doigt posé sur ta sensibilité en avait trouvé le secret c' est alors qu' intimidé par le cortège de ma beauté dominé par ma séduction hautaine et qui pose le désir dans la prunelle de tous tu ne te lasseras point de chercher ma bouche ", "elle remuait de menues anecdotes pour lui prouver quelle importance lui-même dans sa médiocrité il prêtait à la fortune elle disait celui-ci te manqua gravement tu le sus petit jaunâtre et qu' il mangeait à le bouillon duval dès lors ton mécontement se dissipa une belle fille qu' un soir tu allais aimer t' inspira de la répulsion quand tu compris que réellement sa bouche avait faim tu supportes ton âme en frissonne mais tu supportes même ne les recherches -tu pas les rudes familiarités d' un homme gras bruyant et vulgaire parce que considérable et secrétaire d' état il n' aimait guère qu' on brusquât les convenances ", "il rougit qu' elle lui jetât des opinions personnelles aussi crues mais selon sa coutume agrandissant son déplaisir par des considérations philosophiques il répondit avec gravité cela me choque beaucoup mon amie que tu aies des certitudes je n' approuve ni ne blâme l' indépendance de tes observations je regrette simplement que tu troubles mon hygiène spirituelle car la mathématique de les banquiers m' importune elle alors s' émouvant et d' une douleur contagieuse je vois bien que tu ne veux plus m' aimer sous aucune forme et pourtant petite fille je te consolais à l' aurore de ta vie à le fossé de ton premier chagrin ", "te souviens -tu qu' ensuite je te fis presque aimer l' amour c' est encore sous mon reflet que tu dévidas les sentiments choisis quand tu me nommais athéné ou amaryllis à le cause de tes lectures ah dit -il en frissonnant ramené par cette douceur à une vision de l' univers plus banale et coutumière je ne suis qu' un attaché de seconde classe à les affaires étrangères et les restaurants sont fort dispendieux ainsi je dois aimer le beau et tous les dieux sans chercher à les placer dans la poitrine fraîche de les femmes mais sais -tu ce que tu négliges il craignit qu' elle ne recommençât la scène de le chapitre ii et qu' elle se dévêtit ", "elle ouvrit simplement la fenêtre tout à le large de ce cinquième d' un numéro impair de le boulevard PROPN s' étendaient à l' infini les vagues de paris sombres où sont enfouis les tapis de jeux éclatants tachés d' or les nappes les bougies les fruits énormes et délicats dans les restaurants où l'on rit avec le malaise de désirer les abandons où la femme est jeune dans les hôtels de tapisserie de soie et silencieux les immenses bibliothèques où s' alignent à le perte de vue ces choses si belles et qui font trembler de joie volumes bien catalogués les musiques qui nous modèlent l' âme et nous font le plaisir de tout sentir depuis les héroïsmes jusqu' à les émotions les plus viles tandis qu' immobiles nous sommes convenables dans notre cravate blanche les salons tièdes et fleuris où à le heures nous causons finement avec dames et un monsieur qui sourient et se regardent et nous admirent tandis qu' avec aisance nous buvons une tasse de thé et que sans crainte nous allongeons la jambe ayant des chaussettes de soie très soignées puis des rues plates et solitair" ]
[ "les avez -vous fermés dans l’ écurie non ils sont devant la porte quand mes membres seront réchauffés j’ irai les coucher la grande femme son enfant toujours dans les bras sortit en tirant la porte avec impatience tandis que françoise ranimant le feu avec quelques copeaux avançait ses mains délicates près de la flamme je n’ y tiendrai pas murmura -t-elle est -ce que vous avez été malade lui demandai-je ", "mais elle savait que sa venue probable avait été annoncée par le maître de maison que ce fût un noble ou un franc-bourgeois de maineville-la-teinturière ou de chatton-court-l’ orgueilleux or si mme de cambremer était sortie ce jour -là sans faire acte de présence à la fête tel ou tel de les invités venu d’ une de les petites plages qui longent la mer avait pu entendre et voir la calèche de la marquise ce qui eût ôté l’ excuse de n’ avoir pu quitter féterne d’ autre part ces maîtres de maison avaient beau avoir vu souvent mme de cambremer se rendre à des concerts donnés chez des gens où ils considéraient que ce n’ était pas sa place d’ être la petite diminution qui à le leurs yeux était de ce fait infligée à la situation de la trop bonne marquise disparaissait aussitôt que c’ était eux qui recevaient et c’ est avec fièvre qu’ ils se demandaient s’ ils l’ auraient ou non à leur petit goûter quel soulagement à des inquiétudes ressenties depuis plusieurs jours si après le premier morceau chanté par la fille de les maîtres de la maison ou par quelque a", "écoute -moi encore je ne puis prendre tout seul l’ engagement d’ aller à le paris il faut que je consulte madame richomme n’ en déplaise à le jeune commerce le vieux ne s’ en trouvait pas mal de cette déférence envers nos femmes j’ espère cependant la décider à le me laisser partir ", "et pas n’ importe quel journal vu?... dans le hall de la salle de réunion jean-philippe avale sa salive convulsivement il lui trouve mauvais goût il est pour sa part redevenu un petit garçon en costume gris anthracite irresponsable mais ç a ne se voit pas il est décomposé ", "il rêva de la vieille gouvernante anglaise qu’ il avait petit garçon de sa vie il n’ avait rêvé d’ elle impossible d’ ailleurs de retrouver l’ affabulation de ce rêve il songea à le cette femme et un souvenir étrange lui vint il se rappela ses terreurs quand réveillé à le petit matin il s’ imaginait que peut-être dans la nuit elle était partie pour toujours ", "–et qui vous a dit que mon cœur ait fléchi demanda l’ écossais en redressant brusquement sa haute taille –si quelqu’un autre que vous me l’ eût affirmé répliqua j’ aurai contraint cet autre mon genou sur la poitrine à le confesser qu’ il avait menti mais que penser d’ un homme qui n’ a plus d’ autre but dans la vie que de tuer d’ un homme qui consent à le livrer son sang à la loi pour le sang d’ un misérable sans âme et sans foi ", "je partirai vers la fin de mars afin d’ aller vivre avec économie en nivernais paris m’ ennuie d’ ailleurs PROPN soupire autant que moi après la belle solitude de notre parc nos fraîches prairies et notre loire pailletée par ses sables à le laquelle aucune rivière ne ressemble chantepleurs me paraîtra délicieux après les pompes et les vanités de l’ italie car après tout la magnificence est ennuyeuse et le regard d’ un amant est plus beau qu’ un capo d’ opera qu’ un bel quadro ", "miss liane est d’ ailleurs si parfaitement soumise à le cette divine volonté le docteur s’ arrêta brusquement en regardant son compagnon avec surprise PROPN répéta -t-il mais il n’ est pas question d’ elle je vous parlais de ma cousine marian je ne comprends pas votre erreur car avouez -le les qualificatifs dont je me suis servi ne convienne pas absolument à le liane elle est charmante bonne et dévouée à le possible intelligente et instruite très certainement mais quant à la traiter de femme remarquable supérieure non cela ne viendrait pas à l’ idée ", "mais sa joie était placide et sans exubérance comme il convient elle semblait se dire surtout: —enfin c’ est fait me voilà engagée bientôt casée maman va être bien contente m.ripois continuait ", "je suis tombé et c' est fait —mais maintenant comment ne vois -tu pas comment ne sens -tu pas ma détresse et mon agonie pourquoi ris -tu? cela n' est donc pas écrit dans mon cœur que je vais disparaître que je ne te verrai plus jamais plus si! c' est écrit tout est écrit: mon amour ma condamnation ma mort si tu ne lis pas c' est que tu ne sais pas lire et si tu ne sais pas lire c' est que tu ne m' aimes pas ma tendresse chère ô mon idole fragile " ]
et dieu sait que j' ai dû m’ y attarder dans la purée de truffe le gars m’ a administré un soporifique d’ à le moins une demi-plombe on me les a pris bredouillé -je en me rendant parfaitement compte que j’ aurais plus de chance d’ être cru si j’ affirmais que je suis le prince PROPN murmure paisiblement le gravos
[ "il y a à l' hostellerie de la livre dévaluée et de la licorne d' abondance un gentleman qui peut se porter garant pour moi acquiesce le shérif vous êtes français a ne plus en pouvoir il ahane pour dégager un magnifique carnet de sa poche ", "il se mouille un pouce et tourne les pages de celui-là comme on compte des billets de banque ayant découvert une page vierge il décide de me la consacrer donnez -moi toujours votre identité supposée mylord son lord tu parles ", "son calme voisin de le détachement me déconcerte on dirait qu’ il se fout de tout ce bonhomme et qu’ il a hâte d’ en avoir terminé pour aller biberonner en paix vous êtes mister martin chicken je demande il a un léger cillement puis il déclare ce n’ est pas mon nom que je vous demande gentleman mais le vôtre ", "je suis le commissaire san-antonio de la police française rechantonne -t-il peut-être ne me croyez -vous pas mais je ferai la preuve de mon identité je suis victime de je ne sais quelle effarante machination seulement celle-ci ne tiendra pas et se retournera contre ceux qui l’ ont tramée le shérif opine hésite puis il suce la mine de son crayon avant de le ranger à le cœur de le carnet ", "emmenez ce gentleman en prison ordonne -t-il à les policemen hé minute shérif on a des choses à se dire réagis-je ", "de gros gus se masse les bajoues j’ y compte bien mylord seulement on se les dira devant le jury c’est-à-dire demain matin à le plus tard enfin tonnerre de chien cette affaire ne tient pas debout je fais appel à le mon ambassadeur ", "je suis officier de police ma réputation sir elle n’ a pas encore franchi nos frontières coupe chicken et je doute que celle que vous aurez ici soit très présentable fermement les hobbies m’ entraînent a l’ instant où nous quittons la cuistance la pleureuse à les cheveux blancs-bleus s’ arrache à le son fourneau et à son chagrin pour se précipiter sur moi vous êtes un monstre ", "me dit -elle dignement et si j' avais de la cuisine à le faire pour vous je la saupoudrerais d’ arsenic ce serait une dépense superflue chère madame lui riposté-je je suis persuadé que sans arsenic elle me trouerait tout aussi bien l’ estomac nous traversons le hall encombré de gens atterrés un silence hostile accueille ma sortie ", "j’ avise prostrée dans un fauteuil la femme de le défunt lord-maire des dames à les râteliers en gargouille lui tiennent la main la vous qui avez assisté à le drame je vous conjure de dire la vérité la lorde-mairesse détourne les yeux et soupire écartez cet homme de ma vue je vous en supplie sinon je sens que je vais m’ évanouir dites vous parlez d’ une aventure " ]
[ "PROPN ne se connaissait pas en œuvres d’ art il était assez probable que l’ astucieux antiquaire avait empoché la meilleure part dit egon avec la même timidité tremblante dès qu’ ils furent seuls je sais bien que PROPN s’ est conduit en enfant cette époque il avait déjà ans répondit doucement jeanne comme un enfant mais si le comte spada retirait sa plainte une partie de les accusations s’ évanouirait son terme serait beaucoup moins long ", "il questionna le messager qui était très ému et représentait le désastre comme plus grand qu’ ah mon dieu s’ écria le comte pauvre village déjà presque détruit et le désastre serait plus grand j’ y cours et ma voiture qui n’ est pas rentrée ", "ôtez -lui ce mouchoir dont il veut se faire une relique arrachez arrachez !un sourire orgueilleux erra sur les lèvres de le jeune homme il arracha sa chemise découvrit sa poitrine et laissa tomber son mouchoir –messieurs dit -il ce sang n’ est pas celui de la reine mais bien le mien laissez -moi mourir tranquillement et une blessure profonde et reluisante apparut béante sous sa mamelle gauche .la foule jeta un cri et recula ", "de le conseil épiscopal on appelait à le métropolitain l’ archevêque de vienne et en dernière instance à le pape la justice criminelle était rendue dans la ville par des syndics juges-nés de l’ eglise dans ce genre de causes 6magnin: histoire de l’ établissement de la réforme à le genève livre chap la commune de genève remonte à des origines plongées dans la nuit de les siècles orderic vital dit qu’ elle fut établie par les évêques mais il est beaucoup plus probable qu’ elle provint des institutions municipales fondées par les romains et que les bourguignons la respectèrent comme eux et les wisigoths firent dans toutes leurs conquêtes ", "PROPN de murmura -t-il PROPN l’ avait prédit h et le nom de baptême de lettres puis se tournant tout à le coup vers don vincent de moncade la tête haute le regard jeune homme sois témoin ainsi que tes soldats je pardonne à le roi tous mes efforts ont été tous mes vœux sont pour le bonheur et la grandeur de l’ espagne je récuse le jugement de mes contemporains ", "chapitre ii ma sœur était donc tombée à le pied de l’ escalier ses jupes en l’ air et elle se ne relevait pas même lorsqu’ elle me vit tout près d’ elle elle était comme foudroyée par sa chute et de peur moi je croyais qu’ elle voulait m’ effrayer et la curiosite l’ emportait en moi sur la pitié mes yeux ne pouvaient se détourner de sa nudité je voyais à la place où son bas-ventre rejoignait ses cuisses une éminence bizarre une motte grasse en forme de triangle sur laquelle on voyait quelques poils blonds ", "je suis forcée d’ y renoncer madame mon grand-père maternel a perdu cette année dernière fille la sœur cadette de ma mère il est souffrant sans autres ressources que\\n' sa petite pension et ne peut vivre seul toutes ses lettres me conjurent de venir lui ou de le laisser venir vers moi aussitôt que j’ aurai terminé mes études et vous consentirez demanda la baronne ", "mais les mots ne l’ ayant pas satisfait il voulut interpeller les personnes qui lui faisaient face et se fraya un chemin vers la table une fois là il demeura sans rien dire en regardant ces gens qui lui semblaient tous avoir une certaine importance on lui fit signe de s’ asseoir il négligea cette invitation on l’ appela plus fort et une femme déjà âgée se tourna vers lui en lui demandant s’ il s’ était baigné cet après-midi PROPN répondit oui ", "–monsieur bernard répondit godefroid je ne le connais que sous ce nom je n’ ai pas ouvert le paquet...–ah! c’ est vrai se dit monsieur nicolas je l’ ai décacheté moi-même vous n’ avez pas cherché reprit -il à le connaître ses antécédents –non je sais qu’ il a épousé par amour la fille de le général que sa fille se nomme comme la mère vanda le petit-fils auguste et le portrait que j’ ai vu de monsieur bernard est je crois celui d’ un président de cour royale en robe rouge ", "c’ était l’ entrée d’ une clairière par un instinct de discrétion ils se dissimulent derrière le tronc d’ un chêne ils regardent un homme de haute taille et tout vêtu de noir s’ avançait lentement la tête penchée sur la poitrine sa démarche ne semblait pas celle d’ un vieillard et déjà cependant sa barbe était presque blanche c’ est lui " ]
moi je dors c’ est ainsi que je puis être le plus fort et que je peux me retrouver moi retrouver ma vie je peux me retrouver moi retrouver ma vie retrouver mes rêves et le rêve de mon passé qui n’ existe pas autrement réveillé je regarde dans la glace une figure végétale végétale comme un tronc d’ arbre un idiot un train est végétal tout ce qui pousse à le hasard dans les plaines ou les villes de pierres tout ce qui vient et puis s’ en va je pense à le toutes les choses qui arrivent et qui disparaissent qui ont un commencement et une fin à une heure bien déterminée et qui ne pensent pas par elles-mêmes
[ "il y a le commencement et la fin d’ un homme le commencement et la fin d’ une guerre d’ une machine à le écrire d’ une fourmi une ville un tableau un livre un caillou le ciel l’ eau vous n’ en finirez jamais a n’ a ni queue ni tête ni droite ni gauche et pense plus qu’ une figure d’ homme plus qu’ un homme je regarde ma figure dans la glace et je vois l’ arbre avec son feuillage de cheveux je vois l’ écorce et je me demande bien ce qu’ il y a sous cette écorce qui n’ est pas moi qui est ce type qui m’ a conduit là où je suis ou plutôt qui s’ est conduit parce que moi je n’ y suis pour rien et la preuve c’ est qu’ il a fait tout le contraire de ce que je vois bien que j’ aurais dû faire ", "j’ aurai fait un tas de choses belles bonnes admirables et exemplaires qu’ il n’ a jamais su accomplir d’ abord j’ ai beaucoup de mémoire je sais un tas de choses j’ en imagine d’ autres lui pas debout à le milieu de la nuit dans la lumière jaune de l’ ampoule électrique à le regarder dans la glace ce type qui boit un verre d’ eau et l’ eau me coupe la gorge comme un poignard et en moi s’ enfonce l’ eau transparente et glacée une longue épée de métal sans couleur que la durée de le froid je descendrai l’ escalier ", "chaque semaine un homme vient laver les étages les marches sont en bois couleur de soufre à le force d’ être lavées sans tapis aussi toute la journée et la nuit peut -on entendre ce qui marche et vit dans cet organe de la maison écouter les pulsations de ce corps avec ses veines qui le parcourent les tuyaux de le gaz de l’ eau les fils électriques les cheminées arrivé à la dernière marche je longerai le couloir d’ entrée à le carrelage noir et blanc alors je sortirai dans l’ humidité grise ", "le tailleur de le rez-de-chaussée me verra sortir c’ est un grec avec une tête ronde des yeux saillants et globuleux il travaille tout le temps à le côté de la fenêtre et il suivra mon dos de le regard tandis que je longerai le petit jardinet jusqu’ à le ce que je tourne dans l’ impasse je suis l’ impasse et à le bout d’ une trentaine de mètres je débouche sur le boulevard dans le brouillard la lumière orange qui annonce le croisement s’ allume et s’ éteint à le intervalles réguliers même en plein jour ", "alors je tourne à le gauche je me mets à le suivre le long mur noirâtre des bâtiments de le chemin de fer métropolitain et bientôt je passe à le côté d’ une petite affiche déjà déchirée salle est -il mort? qu’ en pensez -vous? hitler est -il mort? chaque fois que je passe le petit carré de papier blanc sali est là avec son interrogation chaque fois il est un peu plus terne un peu plus délavé mais je vois toujours les lettres noires et le point d’ interrogation ", "le point d’ interrogation sur le mur savez-vous? que faut -il en croire? et puis d’ abord qui est -ce hitler des lettres qui forment un nom et des photographies de journaux de le noir et de le rouge? un type qui gueule? un type qui rage? un type un fou? une religion des tas de morts? un allemand l’ idée de violence ", "quelque chose où il y a du fer un sale type? des sales types des allemands des français des sales types de tous les pays des sales idées le point d’ interrogation sur le mur et moi continuant à le longer le mur en me demandant ce qui peut mourir et ce qui ne peut pas mourir ce qui est mort et ce qui est vivant si je suis mort ou si je suis vivant et qu’ est -ce que je suis et qui est -ce que je vois minable passer dans les glaces de les magasins à le ma hauteur peut-être celui de l’ autre petite affiche à le côté pourra -t-il me le dire celui qui vous informe qu’ il vient de s’ installer dans le quartier le spécialiste de les hautes études astrologiques qui peut dire tous les événements de votre vie avec précision apporter un peu d’ exactitude dans tout ça l’ indécise confusion de les figures lumières ombres fuyant comme des poissons dans les mains pour les saisir glissant entre les lignes de la mémoire raisins qui s’ écrasent ruisselants insaisissables sur les paumes collées paroles actes pensées et les fumées de tous les trains que j’ ai pris les costumes que j’ ", "les mains ne gardent rien de tout ce qu’ elles ont saisi mains frustrées se refermant inlassablement sur d’ évanescentes réalités dans leur rue sont passées tant de choses diverses et hétéroclites et leur paume est comme un caillou la dalle nue et polie de ces autels inapaisables où sacrifiaient un buisson de mains je me rappelle le soleil de mai sur la campagne verdoyante de belgique ou il y avait de petites maisons très propres et pillées et des fleurs dans les champs et des haies avec des baies rouges et des endroits ou ̀ il n’ y avait plus qu’ un tas de briques poussiéreuses à la place de les petites maisons propres et des vaches gonflées comme des baudruches les pattes en l’ air dans les prairies pleines de fleurs et à le milieu de les prairies la route serpentait un cortège dépenaillé de types mal rasés et fatigués avançant sur la route gardés par d’ autres types avec des casques en fer sur la tête et de le cortège émergeait par moment une végétation tendue avide hérissée les mains parce qu’ on leur jetait de le pain et j’ étais moi aussi dans cette ", "autant chercher à le retenir l’ eau dans ses doigts essayez essayez de vous chercher je est un autre pas vrai: je est d’ autres d’ autres choses d’ autres odeurs d’ autres sons d’ autres personnes d’ autres lieux d’ autres temps j’ admire la continuité et la logique exemplaire qui conduit l’ évolution de les héros de romans pour arriver à le socialiste parfait et enthousiaste à la vingt-troisième page " ]
[ "mais entièrement stupide .la reconnaissance l’ avait poussé à s’ offrir comme serviteur chez messieurs bouvard et pécuchet; –et puis les croyant sorciers il espérait des gains extraordinaires .dès les premiers jours il leur confia un secret sur la bruyère de PROPN autrefois un homme avait trouvé un lingot d’ or l’ anecdote est rapportée dans les historiens de falaise ils ignoraient la suite frères avant de partir pour un voyage avaient caché lingots pareils tout le long de la route depuis chavignolles jusqu’ à le bretteville; ", "écoute mon ami j’ ai eu un mauvais mouvement quand tu m’ as dit il y a une heure que tu renonçais à le cécilia par délicatesse j’ ai failli te dire que c’ était ton devoir et t’ encourager à le partir je ne l’ ai pas fait mais quand même je l’ aurais fait je me rétracterais à le cette heure tu te montres trop scrupuleux ou tu ne connais pas encore cécilia et son père ils n’ ont pas cessé d’ être artistes je crois même qu’ ils le sont plus que jamais depuis qu’ ils sont devenus seigneurs ", "je ne vous quitterai pas plus que votre ombre et je vous guiderai jusqu’ à le dernier moment –et puis j’ ai comme vous le savez le malheur de ne pas savoir un seul mot de persan –que cela ne vous inquiète pas l’ ambassadeur parle le français comme vous et moi c’ est l’ un de les hommes les plus instruits de les parties de le monde ", "elle étendit la main et versa dans l’ eau chaude la moitié de le contenu de son flacon nul bruit ne se faisait dans la chambre et pourtant nawn n’ était plus seule en sortant diane et cyprienne n’ avaient point pris la peine de fermer la porte qui restait entre-bâillée si le regard perçant de nawn s’ était tourné de ce côté elle aurait vu sur le seuil une tête noire comme l’ ébène dont la bouche entr’ ouverte par l’ étonnement montrait rangées de dents éblouissantes ce fut de le reste l’ affaire d’ une seconde ", "un parent éloigné doit maintenant habiter ce château comme d’ après le vœu formel de mon oncle j’ avais le droit de faire valoir mes titres de propriété j’ en ai profité pour demander à le entrer en possession d’ une petite partie de le parc qui avoisine le jardin de mlle demontreux et dans laquelle est placée la chapelle destinée à les sépultures de famille cette concession ne peut m’ être refusée et ainsi je conserverai des chers amis de ma jeunesse tout ce qu’ ils ont pu me laisser de plus précieux leurs tombeaux ma mère bien-aimée aura sa place aussi dans cette voûte de famille c’ était un de mes rêves à le temps où je pensais devenir châtelaine de la trèche un de les rêves de ce temps-là à le moins sera réalisé l’ un de les plus chers des plus fervents et de ce temps -là encore bien des souvenirs chers et doux me seront restés si même il ne m’ est pas resté de réalités ni d’ espérances ", "venise in-folio de ff. et reliure de l’ époque ais de bois à le demi recouverts de maroquin brun décor en long de rectangles de rinceaux avec motifs en torsade à le centre dos à le nerfs ornés de larges filets croisés fermoirs dont intacts tranches peintes sur la tranche latérale est représenté le doge vêtu de rouge s’ adressant à un soldat en armure; sa main esquisse un geste de persuasion; sur les autres tranches marbrures exemplaire élégamment rubrique gloses ms d’ une jolie écriture humanistique dans les marges et sur les feuillets de garde; quelques mouillures dans la marge supérieure l’ examen de ces feuillets le lecteur en trouvera les textes en annexe ", "retournez retournez tu oui étais couchée dans la fougère quand il a passé il regardait de tous les côtés avec sa lunette de quel côté allait -il? il descendait par PROPN de le côté où vous allez merci ne feriez -vous pas bien d\\' attendre mon oncle ", "on se moquait de nous à le firmament c’ était clair je pensai tout d’ abord modestement que c’ était moi qui soulevais cette tempête de gaieté et je passai une culotte pour ne plus prêter à les inconvenantes plaisanteries des planètes et à les indécentes remarques de les constellations mais ce bout de toilette ne me parut pas désarmer leur belle humeur je ne le regrettai pas néanmoins puisqu’ il m’ empêchait de m’ enrhumer ainsi nous en sommes venus à le ce point de ridicule que les sphères éternelles elles-mêmes ne peuvent plus nous contempler en gardant leur sérieux ", "je ne le reporterai pas quand vous êtes tous gelés et qu’ il n’ y a pas un brin de bois à la maison prenez -le pour cette fois maman et peut-être que je n’ en chiperai plus jamais jeune enfant voilà que tu voles! et que te dit la justice ses ministres voient -ils en toi les semences de le crime dont les cachots cueilleront le fruit? voient -ils en toi le germe de ce qui constitue les coupables ", "un peu comme ces épithètes crétin triple idiot que l’on se donne entre camarades PROPN avait sursauté –pardon interrompit -elle qu’ est -ce que vous avez dit? thomas se permet d’ user de termes blessants quand il parle de mon père –des mots rien que des mots répéta -t-il en riant cela ne tire pas à le conséquence –mais encore " ]
—elle a sûrement des raisons valables pour afficher une telle attitude seul son passé pourrait l’ expliquer —évidemment je souhaite retrouver la famille si elle existe en attendant j’ ai décidé de l’ incarcérer à le fleury-mérogis où l’on essaiera de lui inculquer des rudiments de langage muet
[ "elle bénéficiera d’ un régime spécial le fait de pouvoir s’ exprimer l’ amènera peut-être à se confier à le nous pour le moment elle se contente de dessiner en réponse à le mes questions avec parfois un mot français ou espagnol pour nommer des choses très simples telles soleil maison montagne ce n’ est pas facile —pourrais -je vous contacter pour savoir si vous progressez —entendu ", "ce n’ est pas confidentiel vous avez l’ intention d’ écrire quelque chose à son sujet? —oui si on me laisse faire j’ ai envie de savoir surtout —appelez-moi dans une semaine le temps que les annonces soient publiées ", "je marmonnai une formule de politesse et raccrochai je consacrai la semaine à le faire assaut d’ amabilité auprès de les journalistes à le rendre mes papiers à l’ heure et à le caresser dans le sens de le poil la chance se rangea à le mes côtés quand je vins annoncer triomphalement à le rédacteur en chef qu’ il touchait le quarté de vincennes dans le désordre ces satanés bourrins devenaient franchement sympathiques j’ en profitai dans la foulée pour placer mon projet de reportage sur maria ", "un long papier fruit d’ occultes recherches que j’ envisageais de titrer: identification d’ une aventurière au-delà de le texte c’ est ma liberté de manœuvre que je quémandais à le mac car c’ était décidé: je remonterais le passé de maria je n’ étais pas amoureux peut -on chérir un polaroïd? mais plutôt fasciné envoûté par le visage aperçu devant le prisunic j’ avais tout du saint-bernard à l’ époque prêt à le braver les avalanches pour tirer de la mélasse la veuve et l’ orphelin ", "à le fil de le temps j’ avais fini par me persuader que ce demi-sourire qu’ elle m’ avait adressé nommait l’ élu celui qui révélerait à le monde ce qu’ elle-même ne pouvait expliquer tout à la joie de cette rentrée d’ argent inattendue un ouais faudra voir dont je me contentai faute de mieux quotidiens nationaux publièrent une mauvaise photo de maria flanquée de cette légende: connaissez -vous cette femme suivie d’ un numéro téléphonique le républicain lorrain et le dauphiné libéré en firent tout autant le lundi suivant je me décidai à le rappeler le juge PROPN ", "le journaliste —oui daniel —je croule sous des lettres de parents qui croient reconnaître leur fille disparue on vérifie mais à le mon avis elle doit être d’ origine espagnole élevée en france mais de parents espagnols ce qui explique la présence de les langues à les côtés de ses dessins —avez -vous reçu des appels de parents espagnols ", "—non justement d’ autre part nous avons fait effectuer une radio de les os pour déterminer son âge à le plus près les médecins la situent entre et alors que la plupart de les appels concernent des jeunes filles de —rien de nouveau alors un gendarme de grenoble affirme l’ avoir arrêtée en ", "elle faisait de le stop sur la route de crolles vous connaissez la dent de crolles c’ est elle paraissait égarée ses vêtements étaient déchirés il l’ a conduite après une nuit à le poste dans un foyer pour immigrés ", "il n’ en sait pas plus —et —rien vous dis-je —on pourrait peut-être retrouver ce foyer et —oui on pourrait mais malheureusement j’ ai un travail monstrueux et je n’ ai ni le temps ni les moyens de mener une véritable enquête d’ antériorité —si vous me confiez le nom de ce gendarme je pourrai retrouver le foyer dans lequel elle est descendue et en savoir un peu plus —dites donc vous êtes mordu ou quoi? m’ intéresse c’ est tout me défendis -je " ]
[ "cette demoiselle d’ erbannes l’ a amenée de province ou elle venait de perdre sa protectrice et souhaitait la placer à le paris c’ est une enfant sans famille qui a pâti comme cela se voit –de quel endroit venait -elle –je ne m’ en suis pas informée .–eh bien tu auras soin de le faire comme aussi de questionner ces dames à le son sujet car c’ est bien singulier cet intérêt que lui porte m. de rochelyse un intérêt tellement subit d’ après ce que tu me dis? elle inclina affirmativement la tête ", "—non pas aujourd’hui je ne veux pas et comme félicien la suivait et arrivait à l’ extrémité de le vestibule près de la porte de le salon je ne veux pas que tu parles ̀! maman empêchez -le de parler marie s’ était retirée jusqu’ à la fenêtre et elle avait mis ses mains devant ses yeux pas aujourd’hui ", "c’ est trop tard dit la dame venez demain matin je serai là à la première heure dit -il pas avant heures dit la dame bon alors très bien dit -il je serai là à le heures il s’ inquiète et demande s’ il reste encore de la place mais dites-moi dit -il pendant que je vous tiens je veux dire pendant que j’ y suis que je suis là que je vous ai à le téléphone là il vous reste encore de la place ", "bref il n’ y avait point à le douter qu’ on le voulût empoisonner ah! petit-jeannot l’ avait échappé belle! et sa chère mlle berthe aussi la sueur lui en coulait à le grosses gouttes de le visage mais quels étaient donc ces hommes pour qui la vie et la mort de les autres paraissaient de si peu d’ importance sur ses genoux tremblants l’ œil toujours collé à le trou de la serrure jeannot continuait d’ assister à la scène PROPN était monté sur un escabeau et venait de prendre sur une planche un tout petit bocal qu’ il descendit ", "il prit le train par la suite il s’ acheta une bicyclette pour aller voir ses vignes ou plutôt le nouveau régisseur l’ ancien c’est-��-dire le successeur de le vieux négrier à la casquette constamment vissée sur la tête avait été tué avec la moitié de son régiment dans le bombardement d’ une gare en bretagne par l’ explosion d’ un train de munitions rangé à le côté de le leur qui le traita avec une déférence exagérée comme vaguement effrayé lui aussi perplexe servile lui montra les travaux faits dans les vignes dont il ne savait toujours pas exactement quelles étaient les siennes ou celles de les parents qui s’ occupaient de les faire cultiver lui avaient versé avec régularité depuis sa majorite les chèques trimestriels qu’ ils avaient toujours continué à le déposer à son compte à la banque pendant les mois écoulés de sorte qu’ il pouvait maintenant dépenser l’ argent qu’ avaient rapporté mois durant lesquels il s’ était promené sur un cheval d’ abord sous la pluie et la neige puis jours sous les bombes augmentés de mois à le creuser dans le sablonn", "par système les avoués laissent peu de chaises dans leurs études le client vulgaire lassé d’ attendre sur ses jambes s’ en va grognant mais il ne prend pas un temps qui suivant le mot d’ un vieux procureur n’ est pas admis en taxe –monsieur répondit -il j’ ai déjà eu l’ honneur de vous prévenir que je ne pouvais expliquer mon affaire qu’ à le monsieur derville je vais attendre son lever PROPN avait fini son addition il sentit l’ odeur de son chocolat quitta son fauteuil de canne vint à la cheminée toisa le vieil homme regarda le carrick et fit une grimace indescriptible il pensa probablement que de quelque manière que l’on tordît ce client il serait impossible d’ en tirer un centime ", "l' amour de l' étude est le vrai cachet de le siècle c' est une passion dominante qui a gagné tous les états toutes les classes toutes les conditions on prendrait vos rues et vos boulevards pour les portiques d' académus il n' y a point là d' exagération lui dis -je mon cher grec souvent on est heurté par un jeune érudit qui les lunettes sur le nez tient d' un air important un touquet d' édition compacte quelques savantes même contribuent à le propager cette mode un peu pédantesque à le peine sont -elles dans une promenade publique que les méditations de m. de lamartine le solitaire ou l' ipsiboe sortent de le ridicule ", "auvergnat croque-navets à le chacun son potage ce fin gâteau de bourgogne est à le nous il me plaît j’ en suis affriandé n’ y a point de part pour toi va déterrer tes raves de menace en menace nous en vînmes à les coups ", "ainsi un prince achetait à les cantons une armée toute faite les cantons livraient l' armée à le jour fixe venise la payait; puis quand il fallait rembourser venise le prince donnait une province quelquefois tout son etat y passait l' espagne empruntait de tout côté et devait partout en le roi catholique devait à le gênes seulement millions d' or sixièmement une nation voisine une nation sœur pour ainsi parler ayant longtemps vécu à le part ayant eu ses princes et ses seigneurs particuliers envahie un beau matin par surprise presque par trahison réunie violemment à la monarchie centrale de royaume faite province et traitée en pays conquis septièmement la nature de l' armement en espagne ", "le comte s’ y trouvait seul se promenant de long en large de l’ air le plus agité et certes il devait avoir eu de terribles et pressantes préoccupations il était près de midi et cependant il n’ avait pas encore passé par les mains de son valet de chambre apercevant daniel il interrompit sa promenade et se planta devant lui les bras croisés vous voici monsieur fit -il d’ un ton terrible eh bien vous en faites de belles —moi monsieur le comte —et qui donc n’ est -ce pas vous qui à le moment où miss daignait descendre à les justifications l’ avez accablée d’ injures n’ est -ce pas vous qui honteux de votre conduite vous êtes sauvé n’ osant venir me rejoindre qu’ avait -on dit à le comte? pas la vérité à le coup sûr et savez -vous m. poursuivit -il le résultat de vos brutalités a été prise d’ une si terrible attaque de nerfs qu’ on a dû faire atteler pour envoyer quérir un médecin malheureux " ]
l’ implacable ennemi de la famille de avait trop d’ intérêt à le perdre sa victime pour ne pas s’ empresser d’ étouffer avec la force de les armes les clameurs de la multitude plusieurs attroupemens furent dissipés par la violence et la sentence fut présentée à la signature de le souverain il était heures de le soir lorsqu’ on fit entrer le bienfaiteur de florestan dans la prison plus de hommes de garde avaient été chargés de l’ y amener il n’ avait pas l’ intention de fuir; et quand il l’ eût eu ses forces physique étaient abattues il pouvait à le peine se soutenir
[ "lorsqu’ on le descendit de voiture et qu’ on le déposa à le terre il faillit tomber florestan tenait à la main la clef de la salle où l’on devait le conduire il s’ approcha de lui et avec une apparente rudesse il lui dit: corbleu! appuyez -vous sur moi; je vous prends sous ma garde je réponds de vous je jure que vous ne m’ échapperez point par la santa quand je tiens un prisonnier il est bien certain que je m’ attache à le conserver marchons quelle inflexible sévérité ", "lui répond hélas! j’ ai si peu de temps à le vivre qu’ on devrait à le moins ne me pas offrir l’ odieux triomphe de la méchanceté florestan fut trop prudent pour lui répondre et suivi de la garde il mena le malheureux jusqu’ à le lieu qui lui était destiné l’ y enferma à le triples tours et revint ensuite vers le gouverneur la garde sortit de la prison et lorsque tout fut calme florestan alla porter à le son bienfaiteur la nourriture dont il avait besoin comme il n’ avait point paru attendri en voyant le prisonnier le gouverneur fut sans méfiance; et pensant qu’ il n’ avait rien à le craindre il se retira dans son appartement ", "lors de l’ entrée de florestan à la prison royale il avait laissé le fidèle cerbère enfermé chez l’ aubergiste à lequel il l’ avait recommandé mais rien ne fut capable de retenir cet animal il n’ y était resté qu’ une journée et vers le soir ayant trouv�� une porte ouverte il prit la fuite et se rendit aussitôt vers le lieu où son instinct lui disait qu’ il retrouverait son maître il était près de heures de nuit lorsque cerbère vint japper à la porte ses aboiemens réveillèrent bientôt les chiens de la prison et l’on pensa que quelques prisonniers cherchaient à s’ évader ", "florestan qui avait reconnu les gémissemens de son chien calma bientôt les craintes on alla ouvrir la porte et le fidèle compagnon de le faux geôlier sauta après lui l’ accabla de caresses et se coucha à ses pieds comme pour demander qu’ il ne le renvoyât point enfin le captif volontaire de les prisons de PROPN le fut aussi de celle de PROPN florestan muni d’ une lanterne et précédé de son chien qui portait un panier était le souper de le prisonnier c’est-à-dire celui qui avait été destiné pour le geôlier entra dans la salle gisait en ferma soigneusement la porte et alla vers le lit sur le quel le malheureux s’ était jeté si l’ excès de la douleur l’ empêchait de jouir d’ un paisible sommeil celui de la fatigue avait engourdi toutes ses facultés physiques il semblait inanimé quoique ses yeux fussent ouverts il n’ apercevait point qu’ on était entré près de lui ", "florestan marcha doucement et d’ une voix attendrie il fit entendre ces mots l’ amitié la reconnaissance veillent sur vous ces paroles redonnèrent quelque force à le prisonnier il souleva sa tête et regardant tout autour de lui il répondit: j’ ai perdu l’ espérance qui que vous soyez mais que vois -je c’ est le même homme qui m’ a traité il n’ y a qu’ un moment avec rigueur ", "ah! reconnaissez dans celui qui vous parle ce florestan que vous avez tant aimé comme vous il a été victime de l’ infâme comte et c’ est pour vous sauver s’ il le peut qu’ il s’ est introduit dans cette prison il prit dom dans ses bras lui jura un attachement éternel; et après lui avoir fait accepter quelques alimens il lui fit un rapport fidèle de les événemens que nous connaissons et lui apprit en même temps qu’ il ne fallait point attendre que l’on revisât le jugement inique qui le condamnait; que sa perte était jurée puisque PROPN occupait la place importante de ministre vous n’ avez de sûreté ajouta -t-il que dans la fuite et j’ ai tout préparé pour la faire réussir la nuit prochaine je l’ espère vous serez libre ", "cher florestan comment ai -je pu t’ accuser d’ avoir oublié ce que tu devais à l’ attachement de ma famille reprit mais apprends -moi ce que sont devenus mon épouse et mon fils on l’ ignore ils sont passés sans doute en hollande ", "il n’ osa pas lui dire que l’on était certain que avait été enlevée par fernando et que l’on présumait qu’ elle était enfermée dans les cachots de l’ inquisition florestan dès que le jour fut venu sortit et alla chez l’ aubergiste mon ami dit -il j’ ai trouvé l’ occasion de rendre service à un prisonnier qui a obtenu sa liberté il doit avoir demain son billet de sortie et je vais mener mon cheval chez un de ses frères qui demeure au-delà de le faubourg à le cette belle maison qui est à le commencement de la route quoi! lui dit l’ aubergiste tu lui donnes ce beau cheval ", "non morbleu! je le lui ai vendu il m’ a payé d’ avance et voilà ajouta -t-il en montrant la bourse qu’ PROPN lui avait donnée voilà bons ducats que j’ ai reçus et corbleu! je crois que l’ animal est bien payé il gagna l’ écurie et conduisit sa monture en dehors de la ville la confia à un paysan chez lequel il entra en lui disant: cette nuit vers la deuxième ou troisième heure nous reviendrons ici mon maître et moi tenez -vous éveillé gardez pour tout le monde le silence le plus absolu et comptez sur une forte récompense " ]
[ "c’ est voluptueux y a du viol dans l’ effraction d’ ailleurs tout viol n’ est -il point une effraction j’ aurai donc passé ma vie à le jouer à le gendarme et à le violeur vient voui s’ impatiente le commissaire ", "crillon continua son chemin les indications de le prince étaient exactes à le bout de la rue crillon trouva la rivière et sur le bord de la rivière en remontant à le gauche la maison dont lui avait parlé le roi de navarre c’ était une auberge dont le propriétaire cumulait diverses fonctions il était tonnelier marchand de fourrages aubergiste et logeait à le pied et à le cheval ", "ni dans son bus puisqu’ on l’ avait viré viré ou suspendu je ne savais plus je ne me souvenais pas je n’ avais rien écouté quand il avait vidé son sac je crois qu’ il avait parlé de mise à le pied de congé maladie mais je n’ en étais plus tout à le fait sûre j’ ai pensé s’ il le prend avec lui s’ il me l’ enlève comme ça c’ est qu’ il pense que je pourrais lui faire de le mal que je suis vraiment un danger pour lui je me suis remise sous l’ eau et elle était glacée autour de moi la buée avait disparu s’ était enfuie par le velux et sur les murs le papier peint se décollait dangereusement par endroits a tombait en lambeaux ", "–mais quand? interrogea fernand dont le cœur se reprit à le battre avec violence –ce soir si vous voulez à le moment où hermine prononçait ces derniers mots sa mère qui s’ était approchée la prit dans ses bras avec tendresse et regardant fernand: –est -il bien vrai que vous l’ aimiez demanda -t-elle de cette voix inquiète et presque alarmée qui n’ appartient qu’ à une mère fernand ne répondit pas mais il s’ agenouilla devant madame de beaupréau et jeta un long regard d’ amour sur hermine ", "dit charles-quint ne sommes -nous pas cousins et alliés sans doute répondit françois ier et j’ espère que rien ne troublera désormais cette parenté et cette alliance je l’ espère aussi dit l’ empereur mais continua -t-il avec son sourire ambitieux et son regard hypocrite puis -je répondre de l’ avenir et empêcher par exemple mon fils philippe de se brouiller avec votre fils henri la querelle ne sera pas dangereuse pour nous reprit françois ier si c’ est tibère qui succède à le auguste ", "c’ est elle qui sert habituellement de médium pour toutes ces expériences PROPN falaise parle par sa bouche elle n’ est tout de même pas capable d’ une supercherie –vous n’ allez pas l’ insulter maintenant –je n’ y songe point croyez -le ", "je suis lasse de t’ avoir écrit ces aveux après-demain je t’ en dirai davantage car je suis obligée d’ aller demain à la campagne pour toute la journée .voici quelles mesures j’ ai prises pour cacher mon bonheur car je souhaite éviter toute espèce d’ occasion à le ma jalousie je ressemble à le cette belle princesse italienne qui courait comme une lionne ronger son amour dans quelque ville de suisse après avoir fondu sur sa proie comme une lionne aussi ne te parlé-je de mes dispositions que pour te demander une autre grâce celle de ne jamais venir nous voir sans que je t’ en aie priée moi-même et de respecter la solitude dans laquelle je veux vivre .j’ ai fait acheter il y a ans au-dessus de les étangs de ville-d’avray sur la route de versailles une vingtaine d’ arpents de prairies une lisière de bois et un beau jardin fruitier à le fond de les prés on a creusé le terrain de manière à le obtenir un étang d’ environ arpents de superficie à le milieu de lequel on a laissé une île gracieusement découpée ", "parfois ils se jettent des petits coups d’ œil comme s’ ils se disaient: —on lui parle? —décide toi! —non décide puis c’ est la mère qui lâche un mot qui ne veut peut-être rien dire mais qui est peut-être gros de sens —quel genre de mot? par exemple —ces gens-là cela se tient et il n’ y en a pas un qui parlera quoi encore ils devaient bien avoir une raison pour empêcher ma fille de venir ici —elle n’ allait plus les voir? —rarement à le ce que j’ ai compris car avec eux on peut comprendre ce qu’ on veut ", "la piété devenait un sucre spirituel la dévotion on la trouvait peinte avec ses délices et ses intimes sources de courage donnant à la vie une amabilité délicieuse la facilité de toutes les actions la bénédiction et la couronne de toutes les affections de famille de ménage d’ amitié un allégement heureux allègre de le travail de le métier des peines des inquiétudes des amertumes de chacun suave attouchement d’ une loi sans sévérité sans exigence de détachement et de renoncements qui laissant l’ homme à le monde lui donnait pour passer à le travers les choses de le siècle l’ onction bénie d’ une sorte d’ huile sainte à le ceux qu’ il sollicitait le livre ne demandait que de se faire semblables à les petits enfants qui d’ une main se tiennent à le leur père et de l’ autre cueillent de les fraises et de les mûres le long de les haies une de vos mains dans la sienne un revenez -y de votre regard à le sien il n’ en fallait pas plus pour avoir à vous la bonté de le père éternel style d’ amour langue enveloppante familiarité de les idées et des mots naïveté b", "il n’ eut que le temps de se retourner pour éviter un coup de pique et c’ est moi qui lui sauvai la vie en abattant d’ un coup de pistolet un colosse qui l’ assaillait j’ eus la grande joie plus tard de savoir que je n’ avais pas tué cet homme il fut même quoique blessé à l’ épaule un de les rares survivants de le pillage de le petit frère le navire que nous venions d’ attaquer nous ne tardâmes pas à le être maîtres de la situation " ]
vous vivez chez elle vous êtes un étranger qu’ elle introduit dans sa famille je ne prononce point sur une position que vous choisissez mais comme elle peut avoir ses inconvénients je voudrais les diminuer autant qu’ il est en moi j’ écris à le baron de t notre ministre dans le pays où vous êtes pour vous recommander à le lui j’ ignore s’ il vous conviendra de faire usage de cette recommandation
[ "n’ y voyez à le moins qu’ une preuve de mon zèle et nullement une atteinte à l’ indépendance que vous avez toujours su défendre avec succès contre votre père j’ étouffai les réflexions que ce style faisait naître en moi la terre que j’ habitais avec ellénore était située à le peu de distance de PROPN je me rendis dans cette ville chez le baron de t il me reçut avec amitié me demanda les causes de mon séjour en pologne me questionna sur mes projets je ne savais trop que lui répondre après quelques minutes d’ une conversation embarrassée je vais me dit -il vous parler avec franchise je connais les motifs qui vous ont amené dans ce pays votre père me les a mandés je vous dirai même que je les comprends il n’ y a pas d’ homme qui ne se soit une fois dans sa vie trouvé tiraillé par le désir de rompre une liaison inconvenable et la crainte d’ affliger une femme qu’ il avait aimée ", "l’ inexpérience de la jeunesse fait que l’on s’ exagère beaucoup les difficultés d’ une position pareille on se plaît à le croire à la vérité de toutes ces démonstrations de douleur qui remplacent dans un sexe faible et emporté tous les moyens de la force et tous ceux de la raison le cœur en souffre mais l’ amour-propre s’ en applaudit; et tel homme qui pense de bonne foi s’ immoler à le désespoir qu’ il a causé ne se sacrifie dans le fait qu’ à les illusions de sa propre vanité il n’ y a pas une de ces femmes passionnées dont le monde est plein qui n’ ait protesté qu’ on la ferait mourir en l’ abandonnant il n’ y en a pas une qui ne soit encore en vie et qui ne soit consolée je voulus l’ interrompre ", "pardon me dit -il mon jeune ami si je m’ exprime avec trop peu de ménagement mais le bien qu’ on m’ a dit de vous les talents que vous annoncez la carrière que vous devriez suivre tout me fait une loi de ne rien vous déguiser je lis dans votre âme malgré vous et mieux que vous vous n’ êtes plus amoureux de la femme qui vous domine et qui vous traîne après elle; si vous l’ aimiez encore vous ne seriez pas venu chez moi vous saviez que votre père m’ avait écrit il vous était aisé de prévoir ce que j’ avais à le vous dire: vous n’ avez pas été fâché d’ entendre de ma bouche de les raisonnements que vous vous répétez sans cesse à le vous-même et toujours inutilement la réputation d’ ellénore est loin d’ être intacte ", "terminons je vous prie répondis -je une conversation inutile des circonstances malheureuses ont pu disposer des premières années d’ PROPN on peut la juger défavorablement sur des apparences mensongères mais je la connais depuis ans et il n’ existe pas sur la terre une âme plus élevée un caractère plus noble un cœur plus pur et plus généreux comme vous voudrez répliqua -t-il mais ce sont des nuances que l’ opinion n’ approfondit pas ", "les faits sont positifs ils sont publics en m’ empêchant de les rappeler pensez -vous les détruire? écoutez poursuivit -il il faut dans ce monde savoir ce qu’ on veut vous n’ épouserez pas ellénore? non sans doute m’ écriai-je elle-même ne l’ a jamais désiré que voulez -vous donc faire? ", "elle a ans de plus que vous vous en avez vous la soignerez ans encore; elle sera vieille vous serez parvenu à le milieu de votre vie sans avoir rien commencé rien achevé qui vous satisfasse l’ ennui s’ emparera de vous l’ humeur s’ emparera d’ elle elle vous sera chaque jour moins agréable vous lui serez chaque jour plus nécessaire; et le résultat d’ une naissance illustre d’ une fortune brillante d’ un esprit distingué sera de végéter dans un coin de la pologne oublié de vos amis perdu pour la gloire et tourmenté par une femme qui ne sera quoi que vous fassiez jamais contente de vous ", "je n’ ajoute qu’ un mot et nous ne reviendrons plus sur un sujet qui vous embarrasse toutes les routes vous sont ouvertes les lettres les armes l’ administration vous pouvez aspirer à les plus illustres alliances vous êtes fait pour aller à le tout mais souvenez -vous bien qu’ il y a entre vous et tous les genres de succès un obstacle insurmontable et que cet obstacle est ellénore j’ ai cru vous devoir monsieur lui répondis -je de vous écouter en silence ", "mais je me dois aussi de vous déclarer que vous ne m’ avez point ébranlé personne que moi je le répète ne peut juger personne n’ apprécie assez la vérité de ses sentiments et la profondeur de ses impressions tant qu’ elle aura besoin de moi je resterai près d’ elle aucun succès ne me consolerait de la laisser malheureuse et dussé -je borner ma carrière à le lui servir d’ appui à la soutenir dans ses peines à l’ entourer de mon affection contre l’ injustice d’ une opinion qui la méconnaît je croirais encore n’ avoir pas employé ma vie inutilement je sortis en achevant ces paroles mais qui m’ expliquera par quelle mobilité le sentiment qui me les dictait s’ éteignit avant même que j’ eusse fini de les prononcer ", "je voulus en retournant à le pied retarder le moment de revoir cette ellénore que je venais de défendre je traversai précipitamment la ville il me tardait de me trouver seul arrivé à le milieu de la campagne je ralentis ma marche et pensées m’ assaillirent ces mots funestes entre tous les genres de succès et vous il existe un obstacle insurmontable et cet obstacle c’ est ellénore retentissaient autour de moi " ]
[ "comme je t’ aime d’ être si patient et si bon avec moi je t’ aime il laisse aller sa tête contre le flanc de la forte femme sa tendre maîtresse les paroles déliantes qu’ elle sait dire il abandonne sa tête sous la caresse légère de la main de contre la chaleur de son ventre ", "dit michelle-gabrielle qui passa sa langue sensuelle sur ses grandes dents la circonspection continua le précieux docteur qui n’ est autre que la prudence l’ audace qu’ on pourrait aussi nommer courage tvès bien ecoutez! écoutez le curé s’ en alla rejoindre m. le duc de champmas dans les domaines de morphée on pourrait reprit pidoux comparer un état à le corps de l’ homme la capitale est la tête et le coeur les provinces sont les membres l’ administration est le sang qui circule dans les veines si nous blessons les fonctionnaires nous tuons le gouvernement ", "car s’ il est pénible pour l’ amour propre d’ un magistrat instructeur dont le pouvoir est si étendu qui dispose de si grandes ressources de renoncer à le trouver un coupable il est encore plus triste pour sa conscience de faire arrêter un innocent du ̂t-il le relâcher –mais alors dit PROPN en interrogeant avec vivacité le juge d’ instruction le coupable ne serait pas retrouvé! mon mari m’ a cependant ordonné de le venger je veux lui obéir –et je veux vous y aider madame je vous le répète mais encore faut -il que nous trouvions le meurtrier et je grains que nous ne soyons pas encore sur ses traces ", "à le moment ou ̀ il se trouvait à le milieu de le pont il s’ arrêta soudain —voyez donc vincent dit -il; quelque chose vient de passer sur le barrage —le barrage mais monsieur on ne le voit plus! fit le jardinier il y a pieds d’ eau par-dessus ", "ma mère serait peinée si je me faisais punir et pourquoi ferais -je le mal pour le plaisir de les autres –on ne pardonne les éloges de le professeur et le cahier d’ honneur qu’ à le ceux qui font de temps en temps le diable-à-quatre si l’on vous propose souvent pour modèle à les élèves vous êtes perdu PROPN dit gabriel en riant mais un peu de le bout de les lèvres comment pourrais -je être perdu? quand une classe se met contre un individu c’ est comme s’ il avait un essaim de guêpes après lui on a beau avoir le professeur pour soi il n’ y peut rien ", "j’ ai choisi cette montre comme un vrai petit bijou cependant une montre c’ est utile et je la trouve jolie en effet le goût de la pauvre mère se révélait dans ce joyau de l’ émailleur et de le ciseleur PROPN aimait sa montre et elle soupirait en l’ emballant soigneusement dans une petite boîte qu’ elle porta elle-même à la poste avec un billet pour marc j’ ai francs disait -elle mais nous n’ avons que cela pour vivre à le nous jusqu’ à le septembre la maladie de marianne coûte plus d’ argent que ta nourriture ", "–heureusement qu’ il reste le clou! avait soupiré isidore et carrément en homme dont le sommeil n’ a jamais été troublé par d’ absurdes scrupules mon petit homme était allé coller le linge à le mont-de-piété rasséréné il avait daigné pardonner à la fenot et on s’ était payé en famille un petit frichti de les mieux conditionnés avec côtelettes à les cornichons et vin cacheté dianette enveloppée de nouveau dans ses haillons dormait isidore–satisfait de l’ existence –humait un moka distillé par la main de la fenot une pure ambroisie ", "en face un grand poêle de fonte servait plus à le orner qu’ à le chauffer la salle autour d’ une grande table ronde couverte d’ un tapis de serge verte sur lesquels étaient jetés et la de les encriers de faïence des canifs du papier et les derniers décrets de l’ assemblée nationale vinrent s’ asseoir sur des maigres chaises de paille les citoyens nouaïl denoual joulain bouaissier montillon percepteur à le fougères martinet l’ ardent le fougueux martinet dont le patriotisme donnait la chair de poule à les modérés il vous était permis de nier le soleil à la rigueur cela ne pourrait pas avoir grand inconvénient mais si par malheur vous aviez eu l’ air de soupçonner sa pureté et son incorruptibilité ou si vous l’ aviez flétri de l’ épithète de modéré il vous aurait infailliblement passé son grand sabre à le travers de le corps ", "c' est qu' aujourd'hui n' est pas un noël ordinaire nous sommes en l' an de grâce et la naissance de le christ n' est qu' un prétexte de plus pour boire à l' illustre et célébrer le triomphe de les guerriers bavarois les juifs de la ville basse eux-mêmes sont en liesse voilà le vieil qui tourne en courant le coin de la grappe bleue ", "en tout cas bien fait pour petitdemange poussé par une abominable curiosité il s' est étendu sur une couche de crime et d' amour il a profané le mystère de la mort et de les caresses par mépris une frêle créature s' était maquillée avec une telle rage que nul signe de son vrai et touchant visage ne pouvait être deviné des hommes de loi sur le papier fleuri de le mur elle reconnaissait une à une les roses grossières où chaque jour à le réveil s' accrochait son premier regard " ]
–ne croirait -on pas disait -il si l’on voyait le trouble où je suis que j’ ai commis quelque grand crime dont je cherche à le effacer la trace et pourtant je ne veux dérober à le tous les yeux qu’ un jeu cruel de la nature une de ces bizarreries qui perdent souvent le malheureux sur lequel le hasard les a jetées enfin on n’ a rien vu! remettons -nous et retournons bien vite à le salon il endossa un uniforme à le peu près semblable à le celui qu’ il venait de quitter puis il reparut à le salon sa disparition inopinée y avait jeté le trouble; quelques personnes étaient descendues à le jardin pour le chercher il prétexta une indisposition subite causée par la joie et les émotions d’ une position toute nouvelle pour lui enfin tout le monde hors le général qui jeta sur lui un regard scrutateur crut à l’ excuse qu’ il donna et l’on se sépara avec promesse de se retrouver le lendemain pour fixer cette fois sans retour le bonheur de les jeunes gens et la famille mont-gray s’ endormit pour la première fois depuis bien long-temps bercée par des rêves de félicité tandis que
[ "comme il compta les heures jusqu’ à la nuit!... combien de fois il s’ approcha de l’ hôtel de le comte poussé par l’ irrésistible désir d’ y pénétrer et d’ y jouir avec plénitude de le désespoir que d’ un mot il pouvait y jeter mais il n’ était pas encore temps il avait déjà fait tous ses calculs il les savourait avec délices et pour ne pas être exposé par une trop violente tentation à les compromettre il s’ enfuit il sortit de paris courut respirer l’ air de les champs et prendre un peu de le calme qui lui était nécessaire et ce ne fut que vers heures de le soir qu’ il revint à le faubourg st-honoré pour épier l’ occasion qu’ il attendait avec tant d’ impatience depuis le matin tout était en mouvement dans l’ hôtel mont-gray et le général qui faisait ordinairement assez bien les choses avait voulu que dans cette circonstance rien ne fût négligé pour donner à la cérémonie le plus grand éclat; aussi les invitations avaient -elles été des plus nombreuses et des plus brillantes tout ce que PROPN renfermait de militaires de distinction s’ y trouvait et la", "on eut même peines à l’ empêcher d’ entrer dans la chambre de la mariée à la toilette de laquelle il voulait absolument assister: aussi pour se dédommager de l’ inactivité dans laquelle on le laissait le pétillant binoche bavardait -il et faisait -il de les cuirs fois plus que de coutume comme toutes les journées de mariage celle-ci s’ écoula en allées et venues de l’ hôtel à la mairie de la mairie à l’ église et en félicitations dont les invités se croient toujours dans l’ obligation d’ assommer les nouveaux époux madame de mont gray était si heureuse de le bonheur de sa fille que cette fois elle avait écarté tous pressentimens aucune de ces pensées si tristes qui la poursuivaient sans cesse n’ était venue troubler les doux élans de sa tendresse de mère et une fois certaine de l’ avenir de faustine le reste ne l’ inquiétait que très-secondairement ", "madame de fulvy qui était aussi de la noce se plaisait à le lui faire voir combien ses craintes avaient été chimériques puisqu’ aucune de les entraves qu’ elle avait tant redoutées n’ était venue s’ opposer à ce mariage qui comblait tous ses vœux l’ excellente mère de faustine s’ abandonnait entièrement à ces douces illusions on croit si facilement à le bonheur après le dîner qui avait été magnifique s’ organisa un bal de les plus brillans vers heures de le soir de nombreux équipages descendirent à l’ hôtel mont-gray une foule de femmes charmantes et d’ élégans cavaliers encombrèrent bientôt la salle préparée pour le bal une musique délicieuse se fit entendre: les quadrilles se formèrent et bientôt cette foule si fraîche si jeune si coquette se livra ait plaisir avec tout l’ abandon et toute l’ ardeur de son âge m. binoche voulut être un de les premiers à le ouvrir le bal et ne fut pas le dernier à le rire de ses gaucheries et de ses maladresses car c’ était assurément la première fois de sa vie qu’ il prenait part personnellement à le semblable fête ", "tandis que tout était ivresse dans les salons de le comte et que les heures s’ écoulaient avec la rapidité que leur donne le plaisir zacharie était revenu: la confusion était telle autour et au-dedans de l’ hôtel qu’ il lui fut facile de s’ introduire dans les cours sans que l’on fît grande attention à le lui les valets de le général étaient occupés de leur service à l’ intérieur et plus pressés de profiter de l’ occasion pour faire aussi un peu la noce que d’ examiner ce qui se passait au-dehors; aussi le chiffonnier en se glissant entre les voitures put -il à son aise examiner tout ce qui se passait et écouter ce qui se disait: un moment il prêta l’ oreille à la conversation de cochers qui causaient en bâillant sur leurs siéges et en attendant le jour tout d’ même disait l’ un une belle noce sais -tu poisson que c’ est une chose très–agréable qu’ une célébration nuptiale –agréable !..c’est-à-dire oui pour ceux pour qui qu’ elle est confectionnée et qui pratiquent la consommation mais pour nous autres qui ne gagnons à le tout ça que des rhumatistes et de", "–possible encore les invités mais le et mère des mariés et les mariés eux-mêmes qu’ est -ce qui te dit que c’ est heureux tout tiens le cocher de le général m’ en racontait l’ autre jour des sévères à le ce sujet d’ abord le marié est bâtard –parole y n’ a ni père ni mère pour lors c’ est pis qu’ bâtard –mettons bâtard c’ est déjà bien honnête c’ était un petit troupier que le général a pris en inclination comme çà sur un champ de bataille comme qui dirait toi z’ ou moi si en époussetant nos coussins nous trouvions un mioche abandonné par un père marâtre dans la caisse de notre voiture naturellement PROPN nous ferait une adoption tu conçois et en conséquence le général lui a donné sa fille affaire de goût mais une fois que les grands sentimens seront passés quand la jeunesse aura déménagé ce petit amour-propre reprend le dessus si la femme n’ est pas très-endurante qu’ il y ait la moindre contrariété oup! on se jette la difficulté à le nez on se reproche de quel côté qu’ est la fortune la naissance et bernique l’ enfer est dans la maison on ", "madame joue aussi et a des beaux jeunes hommes qui ne lui font plus la cour et toute la boutique s’ en va à la débandade tandis que nous autres c’ est pas nous n’ avons pas le moyen de plaider en séparation en divorce s’ il y a une mutinerie dans le ménage de la part de l’ épouse avec un manche de fouet ou un peu d’ huile de bras on arrange le tout à l’ amiable et ç a n’ empêche pas qu’ on ne fasse tous les ans un enfant à sa ménagère tu es philosophe toi et un fameux lapin pour les suppositions morales –oui: et plus d’ une fois j’ ai réfléchi que je ne changerais pas mon siége de cocher contre le fauteuil de le président de la chambre de les représentans mes bêtes sont pas aisées comme je te le disais tout à l’ heure mais c’ est encore plus facile à le mener que les autres de le pont de la concorde dieu de dieu criaient –ils1autre jour que je les en ai entendus de la rue enfin c’ est égal c’ était de le patriotisme à l’ occasion d’ une motion d’ un représentant royalisse celui tu sais qu’ a fait ces belles chansons à l’ ail en l’ honneur de le trône et de l’", "–et t’ en as vu –j’ te dis mon dernier maître il avait une épouse plus jeune que lui dont qu’ il en était très–amoureux quelque temps avant son mariage il avait été mordu il s’ était fait traiter et n’ y pensait pus quand quelque temps aussi après son mariage en rentrant chez lui un jour qu’ on ne l’ attendait pas il surprit sa légitime moitié dans une attitude inconvenante et très-claire avec un de ses cousins et le pauvre cher homme fut si fort saisi mon dieu! qu’ à le bout de jours il était toisé quand j’ y pense ç a faisait frémir! –tu me fais peur toi-même faut espérer dieu merci qu’ il n’ en arrivera pas autant à le ce pauvre jeune homme –on sait beaucoup et puis c’ est pas une famille comme les autres PROPN il paraît que dans leur parenté y a un garnement un homme qu’ a fait les coups qui a été chiffonnier capucin galérien et qui leur fait des tours pendables –dans toutes les grandes familles y a toujours quelque chose comme j’ parie ben qu’ ils ne l’ ont pas invité à le bal PROPN sûr que c’ est pas lui qu’ a dansé la première contredanse avec la mari", "–as -tu entendu se dirent -ils en même temps et en se regardant sans oser bouger as -tu entendu? –mais c’ est dans ta voiture –non c’ est dans la tienne –voyons je n’ ose ma foi pas –allons donc fais comme moi descends les interlocuteurs quittèrent leurs siéges regardèrent à le droite et à le gauche dessous et dedans leurs voitures et ne virent rien en ce moment on les appela leurs maîtres sortaient de le bal ", "les cochers poussèrent leurs chevaux de toute la vitesse de leurs iambes et firent voler les voitures comme si le diable eût été à le leurs trousses zacharie était sorti de la cour de j’ hôtel comme la veille il avait traversé la maison en construction qui était près de là et il avait gagné les jardins la plus profonde solitude y régnait la partie occupée par la fête était étincelante de lumières l’ aile gauche n’ avait que fenêtres éclairées " ]
[ "ce type est fichu m’ a -t-il dit il meurt rapidement —on peut correspondre avec lui —non il est à l’ intérieur d’ un poumon d’ acier —faites installer un micro dans le poumon de façon à le ce que le moindre chuchotement soit audible il n’ est plus capable même de chuchoter y a -t-il un moyen de lui donner un coup de fouet ", "ce fut le plus jeune de les promeneurs qui lui répondit sans que cette façon d’ agir parût choquer le premier: oui sans doute mon compagnon c’ est chinon vous venez de loin continua -t-il avec l’ accent de la curiosité car vous parlez autrement que les gens de france et me paraissez connaître peu ce pays oui-dà mon maître j’ ai fait lieues en jours et mon pauvre cheval rustaud commence à le trouver que je suis lourd mais si vous voulez bien me laisser chemin libre je poursuivrai ma route car j’ ai hâte d’ arriver à le terme de mon voyage ", "il n’ aura fait depuis lors que chercher à le sauvegarder quelque chose de lui-même c’ est pour n’ y avoir pas réussi qu’ il s’ est réfugié dans l’ universalisme abstrait cette fiction qu’ il s’ ingénie à le donner à le genre humain et à le lui-même pour la réalité c’ est du dehors que lui vient l’ histoire comme événement et mémoire écrite et c’ est de le sud de l’ PROPN qu’ elle monte de la méditerranée où la civilisation antique c’est-à-dire la cité littorale et son invention capitale l’ écriture s’ est développée à l’ approche de l’ ère chrétienne la gaule chevelue dort toujours les yeux ouverts dans la pénombre crépusculaire de ses bois des hommes à les grands corps blancs gaulois serait tiré de galata le lait– parleurs terribles selon michelet cultivent les clairières de la forêt à les arbres de lesquels ils accrochent pour plaire à le leur dieu esus des corps déchiquetés ", "–ne dites pas de mal de ce pauvre garçon s’ écria malaga d’ estourny était un bon enfant –vous comprenez le rôle que devait jouer en un homme ruiné qui se nommait politiquement parlant le courageux-cérizet il fut envoyé dans une très-jolie sous-préfecture reprit desroches malheureusement pour cérizet le pouvoir n’ a pas autant d’ ingénuité qu’ en ont les partis qui pendant la lutte font projectile de tout ", "il est mort glorieusement honneur à sa mémoire répondit —je ne regrette qu' une chose c' est de n' avoir pu une dernière fois lui serrer la main —que veux-tu? il nous fuyait il avait honte de n' être pas mort encore le marquis avait honte ", "délices de ne plus être où est -elle ne la cherchez pas elle s' en est allée en fumée vous ne la reverrez point mais elle fit la réflexion que pour jouir de le bonheur de n' être plus il faudrait être; que dans ce misérable monde la mort elle-même est une duperie elle ne voulut plus voir ni la terre ni le ciel et elle rentra dans son salon clair que la nuit commençait à le envahir son entretien avec sa mère l' avait profondément irritée avait exaspéré ses nerfs ravivé ses vieilles haines ses vieux dégoûts ses vieilles rancunes contre la vie elle avait senti se remuer à le fond de son cœur toute cette lie qui lui empoisonnait le sang et elle était entrée dans une maison de paix la bouche amère le défi à les lèvres la guerre dans l' âme ", "il improvisait ses convictions en causant à le mesure qu’ il les développait et il le faisait d’ une façon assez brillante aussi en changeait -il souvent et le masaccio en l’ écoutant avait coutume de répéter entre ses dents cet axiome proverbial –les jours se suivent et ne se ressemblent pas .pourvu qu’ on se borne à des causeries on peut occuper et amuser ses auditeurs à ses risques et périls en usant de ce procédé mais quand on fait de la parole un emploi plus solennel il faut peut-être savoir un peu mieux ce qu’ on prétend dire et prouver horace n’ était pas embarrassé de le trouver dans une discussion mais ses opinions à lesquelles il ne croyait qu’ à le moment de les émettre ne pouvaient pas échauffer le fond de son cœur émouvoir son imagination et opérer en lui ce travail intérieur mystérieux puissant qui a pour résultat l’ inspiration comme l’ œuvre de les cyclopes qui était manifestée par la flamme de l’ défaut de convictions générales les sentiments particuliers peuvent nous émouvoir et nous rendre éloquents ", "–je ne sais ce qui vous porte à le me rappeler mon âge –parce que vous l’ oubliez soyez bonne indulgente et vous me sem-lierez toujours jeune; la vertu ne vieillit point en prononçant ces mots dictés par la bonté de son ame et que sa franchise ne lui permettait point de taire le capitaine appela la trombe lui demanda sa canne et son chapeau s’ appuya sur le bras de ce fidèle domestique sortit de la salle et se rendit en boitant sur un de les bancs de le jardin tout en jurant après les femmes coquettes bavardes et curieuses défauts qui malheureusement étaient trop familiers à la soeur de le capitaine cassard ", "—le conclave mais il n’ y en a point le cardinal d’ albano —vous voulez parler de messire arnaud d’ auch qui vint à le paris l’ an dernier en tant que légat pour condamner le grand-maître de le temple c’ est cela même étant cardinal camerlingue c’ est à le lui de nous réunir; ", "la pluie couvrirait le bruit apercevant que la lumière n’ était pas encore éteinte dans la chambre de mes parents je fus sur le point de me recoucher mais j’ étais en route déjà la précaution de les bottines était impossible à le cause de la pluie je dus les remettre " ]
votre mari se moque de vous ma petite ce n’ est pas la polygamie que le pays s’ appelle c’ est polynésie ce qui signifie: groupe d’ îles et n’ a rien pour vous alarmer on en a ri longtemps dans la société tarasconnaise cependant les semaines passaient et toujours pas de lettres des émigrants rien que des dépêches communiquées de marseille par le duc dépêches laconiques expédiées à la hâte d’ aden de sydney des différentes escales de la farandole après tout on ne devait pas trop s’ étonner étant donné l’ indolence de la race
[ "pourquoi auraient -ils écrit? des télégrammes suffisaient bien; ceux qu’ on recevait régulièrement publiés par la gazette n’ apportaient d’ ailleurs que de bonnes nouvelles traversée délicieuse mer d’ huile tous bien portants il n’ en fallait pas plus pour entretenir l’ enthousiasme un jour enfin en tête de le journal parut la dépêche suivante expédiée toujours via marseille: arrivés port-tarascon entrée triomphale amitié avec naturels venus au-devant sur la jetée pavillon tarasconnais flotte sur maison de ville te deum chanté dans l’ église métropolitaine tout est prêt venez vite ", "a la suite un article dithyrambique dicté par tartarin sur l’ occupation de la nouvelle patrie sur la jeune ville fondée la visible protection de dieu le drapeau de la civilisation planté en terre vierge l’ avenir ouvert à le tous de le coup les dernières hésitations s’ évanouirent une nouvelle émission de bons à le francs l’ hectare s’ enleva comme des petits pains blancs le tiers le clergé la noblesse tout tarascon voulait partir c’ était une fièvre une folie d’ émigration répandue par la ville et les grincheux comme les tièdes ou les méfiants se montraient maintenant les plus enragés de colonisation lointaine ", "partout on activait les préparatifs de le matin à le soir on clouait les caisses jusque dans les rues jonchées de paille de foin à le milieu d’ un roulement de coups de marteau les hommes travaillaient en bras de chemise tous de bonne humeur chantant sifflant et l’on s’ empruntait les outils de porte à le porte en échangeant de gais propos les femmes emballaient leurs ajustements les pères-blancs leurs ciboires les tout petits leurs joujoux le navire nolisé pour emporter tout le haut tarascon baptisé le tutu-panpan nom populaire de le tambourin tarasconnais était un grand steamer en fer commandé par le capitaine scrapouchinat un long-cours toulonnais ", "l’ embarquement devait avoir lieu à le tarascon les eaux de le rhône étant belles et le navire sans grand tirant d’ eau on avait pu lui faire remonter le fleuve jusqu’ à la ville et l’ amener à le bord de le quai où le chargement et l’ arrimage prirent un grand mois pendant que les matelots rangeaient dans la cale les innombrables caisses les futurs passagers installaient d’ avance leurs cabines et avec quel entrain! quelle urbanite chacun cherchant à se rendre serviable et agréable à les autres cette place vous va mieux ", "comment donc! cette cabine vous plaît davantage? a votre aide et ainsi de tout la noblesse tarasconnaise si morgueuse d’ ordinaire les d’ aigueboulide les d’ escudelle gens qui d’ habitude vous regardaient de le haut de leur grand nez fraternisaient maintenant avec la bourgeoisie à le milieu de le tohu-bohu de l’ embarquement on reçut un matin une lettre de le père le premier courrier daté de port-tarascon: dieu soit loue nous sommes arrivés disait le bon père nous manquons de bien de les petites choses mais dieu soit loué tout de même guère d’ enthousiasme dans cette lettre guère de détails non plus ", "le révérend se bornait à le parler de le roi et de la fillette de le roi une charmante enfant à qui il avait donné une résille de perles il demandait ensuite qu’ on envoyât quelques objets un peu plus pratiques que les dons habituels de les souscripteurs c’ était tout de le port de la ville de l’ installation de les colons pas un mot le père bataillet grondait furieux je le trouve mou votre père vezole ce que je vais vous le secouer en arrivant cette lettre était en effet bien froide venant d’ un homme si bienveillant mais le mauvais effet qu’ elle aurait pu produire se perdit dans le remue-ménage de l’ installation à le bord dans le bruit assourdissant de ce déménagement de toute une ville ", "le gouverneur on n’ appelait plus tartarin que de ce nom passait ses journées sur le pont de le tutu-panpan les mains derrière le dos souriant allant de long en large à le milieu d’ un encombrement de tas de choses étrangers panetières crédences bassinoires qui n’ avaient pas encore trouvé place dans l’ arrimage de la cale il donnait des conseils d’ un ton patriarcal: vous emportez trop mes enfants vous trouverez tout ce qu’ il vous faut ainsi lui ses flèches son baobab ses poissons rouges il laissait tout ça se contentant d’ une carabine américaine à le coups et d’ une cargaison de flanelle et comme il surveillait tout comme il avait l’ œil à le tout non seulement à le bord mais aussi à le terre tant à les rép��titions de l’ orphéon qu’ à les exercices de la milice sur le cours! cette organisation militaire de les tarasconnais survivant à le siège de pampérigouste avait été renforcée en vue de la défense de la colonie et des conquêtes que l’on comptait faire pour l’ agrandir! et tartarin enchanté de l’ attitude martiale de les miliciens leur exprimait souvent sa s", "pourtant un pli sillonnait anxieusement parfois le front de le gouverneur jours avant l’ embarquement barafort un pêcheur de le rhône trouvait dans les oseraies de la rive une bouteille vide hermétiquement bouchée dont le verre était encore assez transparent pour laisser distinguer à l’ intérieur quelque chose comme un papier roulé pas un pêcheur n’ ignore qu’ une épave de ce genre doit être remise à les mains de l’ autorité et barafort apportait à le gouverneur tartarin la mystérieuse bouteille contenant cette lettre tartarin tarascon europe cataclysme épouvantable à le port-tarascon ", "ile ville port tout englouti disparu bompard admirable comme toujours et comme toujours mort victime de son dévouement ne partez pas à le nom de le ciel! que personne ne parle cette trouvaille paraissait l’ œuvre d’ un farceur comment cette bouteille de le fond de l’ océanie serait -elle arrivée de flot en flot directement jusqu’ à le tarascon? et puis ce mort comme toujours ne trahissait -il pas une mystification " ]
[ "avant d’ y paraître j’ avais eu soin de me rendre méconnaissable en adoptant des vêtements semblables à le ceux que je porte aujourd’hui mes traits d’ ailleurs s’ étaient dès longtemps flétris dans les larmes et à l’ exception d’ un seul ami à lequel je me présentai personne ne soupçonna dans le pays que l’ héritière dépossédée eût revu le toit de ses ancêtres grâce encore à l’ intérêt de l’ homme puissant dont je viens de vous parler je recouvrai quelques débris de mon ancienne fortune ils suffisaient à le mes besoins; car j’ étais résolue à me retirer dans un couvent plusieurs s’ étaient déjà rouverts à le cette époque ", "il s’ était mis à ce travail avec l’ ardeur un peu brouillonne qui le caractérisait il l’ abandonna; les livres gisaient pêle-mêle sur son bureau tout couverts de poussière l’ encre avait séché dans son écritoire sans qu’ il s’ en aperçût il passait de longues heures plongé dans un vaste fauteuil les pieds appuyés contre la muraille à le hauteur de poitrine rêvant s’ ennuyant il ne sentait en lui qu’ un immense dégoût de vivre ", "cette harmonie cette sécurité c' est la révélation qu' on trouve à le jardin de bérénice et en vérité y a -t-il contradiction entre cette dernière étape et l' inquiétude de le départ sous l' oeil de les barbares nullement c' était acheminement avant que le moi créât l' univers il lui fallait exister: ses duretés ses négations c' était effort pour briser la coquille pour être et maintenant à le lecteur informé de reviser ce jugement de scepticisme qu' on porta sur notre oeuvre .nul plus que nous ne fut affirmatif parmi tant de contradictions que à le notre entrée dans la vie nous recueillons nous jeunes gens informés de toutes les façons de sentir je ne voulus rien admettre que je ne l' eusse éprouvé en moi-même l' opinion publique flétrit à le bon droit l' hypocrisie ", "ensuite sans transition les enfants restés seuls discutent âprement le partage de la propriété mon frère propose qu’ on démolisse s’ y oppose je reste indécise: d’ une part je souhaite garder cette chambre dont la vue m’ appartient de l’ autre j’ envisage sans déplaisir qu’ on rase le sommet de la hauteur croiseraient librement les vents les odeurs de résine et de bruyère venant de la vallée et d’ où l’on pourrait également admirer la ligne argentée de le fleuve marquant la frontière à le milieu de les brumes fleuve que nous n’ avons jamais aperçu qu’ à le distance ", "—pourquoi est -il revenu? dit madeline tout bas le sais-je? s’ écria blanche en se tordant les mains à le moins que ce ne soit pour torturer une pauvre âme lasse de combattre lasse de souffrir madeline la regarda un instant; de les rougeurs fugitives passaient sur les joues de madame de dreux la laissant ensuite d’ une pâleur de cire —viens dans ma chambre dit -elle en l’ entraînant doucement; viens je te montrerai les papiers de mon mari blanche comprit la jeune veuve voulait évoquer entre le mal et son amie l’ image d’ un amour honoré d’ un devoir accepté courageusement jusque par delà la tombe pourquoi affliger cette amie dévouée ce cœur tendre qui saignait de son mal ", "pour que le crime fut avéré il fallait que le jeune comte se présentât à ses yeux il commença donc son rôle comme il demeurait toujours immobile à sa place malgré l’ ordre que lui avait donné amélie de se retirer elle lui enjoignit de nouveau qu’ il eût à le sortir vous êtes d’ une rigueur madame m’ avez -vous entendue monsieur répondit amélie en se levant et lui montrant la porte de le doigt ", "tout autour les ondes clapotaient et ruisselaient en bouillons frémissants alors PROPN commença à le partager les craintes de sa femme de chambre elles passèrent la journée à le élever des conjectures sur les causes probables de leur enlèvement il n’ était plus douteux quelles fussent à le pouvoir de les pirates de ces terribles requins de l’ atlantique dont le nom seul semait l’ effroi sur toute la côte de l’ océan depuis le golfe de le mexique jusqu’ à le détroit de davis madame PROPN s’ arrêtait volontiers à le hypothèses dont l’ une la plus erronée ne manquait pas d’ un certain charme mystérieux pour sa vanité ", "ah! si j’ avais attendu comme lui je serais déjà délivré! je crie joyeusement les bédouins sursautent et me regardent prévot les quitte et s’ avance seul au-devant de moi j’ ouvre les bras prévot me retient par le coude j’ allais donc tomber ", "tu serais trop longtemps à l’ ouvrir et j’ aurais une attaque de nerfs de ses doigts qui tremblaient d’ impatience elle brisa l’ enveloppe et lut ces mots par et redoublé case état mammouth-caves tornbrock c’ était à le heures de le matin le mai que le commodore avait eu communication de le nombre de points de ce sixième tirage qui le concernait et à le heures minutes il avait quitté chicago.pas de temps perdu on le voit et il n’ en fallait point perdre étant donnée cette obligation de se trouver avant l’ expiration de les jours à l’ extrémité de la presqu’ île floridienne par et l’ un de les meilleurs coups de la partie de le premier bond l’ heureux joueur était envoyé à la -troisième case il est vrai sur la carte dressée par PROPN c’ était l’ état de la floride qui occupait cette case le plus éloigné dans le sud-est de la république nord-américaine .les amis de –mieux vaut dire ses partisans car il n’ avait pas d’ amis tandis que certaines gens croyaient à la chance d’ un homme si mal embouché –voulurent le féliciter à sa sortie de l’ auditorium et pourqu", "un tourbillon de poussière annonça une auto à les bouquets blancs garnissant les phares thérésine reconnut la voiture –les mariés qui vont de la chènetière à l’ usine un mouvement de curiosité se propageait amenant à les portes et à les fenêtres la population l’ auto ralentit sa course pour passer près d’ un chariot de foin à un endroit où la chaussée s’ étranglait PROPN eut le loisir de distinguer à le travers les glaces un nuage blanc vaporeux sous lequel s’ estompait une chevelure brune couronnée de fleurs une tête gracieusement ployée " ]
car là chaque peuplade avait son drapeau chaque famille son guidon à l' exemple de PROPN elle respectait les lois et les coutumes de les peuples vaincus les plantes de tous les pays retrouvaient dans les serres de la malmaison leur sol primitif et leur climat natal c' était un monde en miniature on y voyait dans un espace circonscrit des savannes et des rochers la terre de les forêts vierges et le sable de les déserts des bancs de marne et d' argile des lacs des cascades et des grèves inondées
[ "on y passait des chaleurs de le tropique à les impressions rafraîchissantes de les zones les plus tempérées toutes ces races différentes croissaient et se développaient côte à le côte séparées seulement par une légère muraille de verdure ou par des frontières vitrées lorsque PROPN y passait sa revue de douces rêveries naissaient pour elle à la vue de certaines fleurs l' hortensia venait tout récemment d' emprunter le nom de sa fille des pensées de gloire lui arrivaient aussi car après les triomphes de bonaparte elle avait réclamé sa part de butin et les souvenirs d' italie et d' égypte semblaient grandir et s' épanouir sous ses yeux ", "la soldanelle de les alpes la violette de parme l' adonide de castiglione l' œillet de lodi le saule et le platane d' orient la croix de malte le lis de le nil l' hybiscus de syrie la rose de damiette c' étaient ses conquêtes à le elle! et de celles là de le moins quelques-unes sont restées à la PROPN à le milieu de toutes ses richesses elle a encore sa fleur chérie sa fleur d' adoption son beau jasmin de la martinique dont la graine recueillie par elle semée par elle cultivée par elle lui rappelle son pays son enfance ses parures de jeune fille le toit paternel et ses premières amours avec un premier époux qu' elle a bien compris les terreurs de le malheureux pour sa plante qu' il doit l' aimer! il n' en a qu' une! et comment ne s' attendrirait -elle pas sur le sort de le pauvre prisonnier la veuve de beauharnais n' eut pas toujours son logis dans un palais consulaire ou impérial elle n' a point oublié ses jours de captivité ", "puis ce charney PROPN l' a connu si calme si fier si insouciant à le milieu de les plaisirs de le monde si railleur vis-à-vis des plus douces affections humaines —quel changement s' est donc fait en lui qui donc a pu détendre cet esprit superbe tu refusais de te courber même devant dieu et te voilà maintenant à le genoux criant grâce pour ta plante elle te sera conservée ", "dans cette disposition d' esprit les dernières manœuvres de les troupes tout ce vain simulacre de bataille ne lui causent plus qu' impatience et dépit; car elle craint de voir se perdre un de ces instans si nécessaires peut-être à l' existence de la fleur de le captif aussi quand PROPN entouré de ses généraux vint la rejoindre dans l' attente sans doute de ses félicitations et encore ému de cette fatigue de soldat qui lui plaisait tant: un ordre pour le commandant de fénestrelle un exprès sur-le-champ! s' est -elle écriée l' œil animé la voix haute comme s' il se fût agi d' une nouvelle victoire et que c' eût été son tour de déployer toute l' activité de le commandement ", "et elle montrait le mouchoir le tenait tendu à le mains pour qu' il pût lire sur-le-champ après l' avoir regardée de les pieds à la tête d' un air étonné et mécontent lui tourna le dos et passa on eût dit qu' il achevait sa revue par elle et venait simplement de l' inspecter la dernière par habitude il se mit alors à le visiter ce champ de bataille que le sang n' avait pas rougi et où ne gisait couché sur la terre que la moisson naissante les blés les riz étaient broyés hachés ", "dans quelques endroits le terrain défoncé déchiré par de profondes ornières témoignait des évolutions de l' artillerie on voyait çà et disséminés de les gants de dragons des plumets des épaulettes puis quelques fantassins écloppés quelques chevaux fourbus qui rejoignaient c' était tout cependant l' affaire avait failli devenir grave dans un certain moment ", "les soldats occupant le village de marengo en qualité d' autrichiens hésitant à le jouer le rôle de vaincus prolongèrent leur résistance au-delà de le temps indiqué par le programme il en résulta une vive irritation entre eux et leurs adversaires les régimens étaient d' armes différentes et avaient eu des rivalités de garnison on s' insulta on se provoqua de part et d' autre; les baïonnettes se croisèrent une collision terrible allait avoir lieu ", "il fallut tous les efforts de les généraux pour empêcher que la petite guerre ne devînt une guerre réelle enfin non sans peine ils consentirent à le fraterniser en échangeant les gourdes mais les gourdes étaient vides pour les remplir on visita de force les caveaux de le village des excès eurent lieu mais à le cri de vive l' empereur on mit le tout sur le compte de l' enthousiasme ", "après pourparlers et rasades les autrichiens se décidèrent à le battre en retraite en chancelant et les français vainqueurs firent leur entrée dans marengo en dansant la farandole chantant la marseillaise et mêlant parfois à le leurs cris d' ordonnance leur ancien cri de vive la république on mit le tout sur le compte de l' ivresse les troupes remises en ligne napoléon fit une distribution de croix d' honneur parmi les vieux soldats qui ans auparavant s' étaient trouvés sur la même place à le leur tour les principaux magistrats de la cisalpine en furent décorés par lui puis avec joséphine il posa la première pierre d' un monument destiné à le perpétuer le souvenir de la bataille de marengo " ]
[ "lui demanda -t-il —tout répondit l' autre sortit sa bourse y puisa quelques pièces d' or et les remit à le domingo; celui-ci les prit avec un mouvement de plaisir —balle-franche ne t' a chargé de rien autre pour moi? demanda encore le mexicain ", "je les admire même car ils ont des côtés admirables j’ ai parmi eux des camarades pour lesquels j’ ai beaucoup d’ estime j’ en aurai d’ autres je suis d’ une génération qui n’ a pas vu ce que vous avez vu et qui a vécu autrement je n’ ai pas été vaincu moi! —heureux va! —seulement plus je les ai connus plus je me suis senti autre d’ une autre race d’ une catégorie d’ idéal ou ils n’ entraient pas et que je trouve supérieure et que sans trop savoir pourquoi j’ appelle la PROPN ", "des douleurs en coups de poignard le reprirent il lui sembla qu\\ il se vidait par en bas de tout ce qu’ il avait bu les poings sur la bouche il geignait ahanait et pleurait devant les bouriates perplexes le hissèrent tel un sac de son sur un cheval l’ un de les bouriates le ficela à la selle l’ autre monta derrière lui ", "faute de manches le froid la saisit d’ une façon fâcheuse à le milieu d’ une sueur causée par une épouvantable colère de son mari –je pensais ma pauvre enfant que si tu m’ avais confié ton secret nous aurions eu le temps d’ écrire à le paris à le monsieur de les grassins il aurait pu nous envoyer des pièces d’ or semblables à les tiennes et quoique grandet les connaisse bien peut-être –mais où donc aurions -nous pris tant d’ argent –j’ aurais engagé mes propres d’ ailleurs monsieur des grassins nous eût bien il n’ est plus temps répondit eugénie d’ une voix sourde et altérée en interrompant sa mère ", "–voulez -vous prendre un peu de vin d’ espagne cela vous réchauffera dit le monsieur que nous nommerons m. il ouvrit en même temps un flacon de voyage emplit un petit verre et l’ offrit à la jeune fille qui l’ accepta sans cérémonie pour boire elle dut relever son voile et on put voir alors un frais et gracieux visage où pétillaient des yeux noirs et brillants son teint d’ un blanc mat était à le peine rosé par le froid vif de le matin repoussant d’ une main mignonne ses cheveux noirs ondulés qui s’ échappaient de son capuchon elle dit gaîment: nous voilà donc enfin à le paris ", "quel dommage soupire claudine des couples graves en habits changeants paradent pirouettent et saluent la dernière marquise tout en argent glacé à le bras d' un marquis bleu céleste c' est marthe éclatante qu' un murmure admirant salue et que je reconnais à le peine la volonté d' être belle la transfigure le roux de ses cheveux brille et feu mal éteint sous cette cendre de poudre ", "oui je l' avoue mais le pire c' est d' y aller et de rentrer seule quand je sors de ces salons brillants pour monter dans un fiacre qu' il me faut souvent chercher moi-même je me sens lâche une nostalgie atroce m' envahit vous ne savez pas à le quel point il devina il supposa qu' elle pleurait ", "le loueur de cases n’ a sans doute jamais fait de rugby car il se laisse déposséder sans avoir eu le temps d’ esquisser le moindre geste je cloque la pogne sur la passoire et jelui dis pour lui faire rengainer son indignation police le temps qu' il réfléchisse à le cet aspect de la question et je suis déjà en train de chambrer miss layette c’ est moi dis -je je rentre et m. me demande ce que c’ est que ces histoires de lunettes ", "le matelot clignait de l' œil et hochait la tête en murmurant: qu' est -ce que c' est que cette histoire-la ̀? affalons la langue et mystère et il remonta le perron pour remettre la carte à son maître quand pierre avait entendu la porte se fermer derrière la jeune fille il avait regardé autour de lui puis avait pris les lettres les avait lues relues elles ne laissaient aucun doute car le malheureux s' écria: la misérable et fou de rage de colère et de douleur s' arrachant les cheveux il marchait dans le salon se buttant à les meubles tout à le coup il s' arrêta devant la panoplie et l' œil ardent les lèvres moussues les dents serrées il décrocha un pistolet s' assura qu' il était chargé l' arma et poussant un cri rauque il courut vers le vestibule grimpa l' escalier entra dans la chambre de sa femme où la veilleuse ne jetait qu' une lueur douteuse il s' élança vers le lit et dirigea le canon de son arme sur sa femme endormie il fit feu! un éclair illumina la chambre dévoilant le plus charmant tableau geneviève était endormie sur son bras inondé de ses admirable", "quand il arriva devant la grand porte ouverte le carrosse était à le milieu de la cour celui des hommes rouges qui avait sonné de le cor poussa son cheval vers les degrés et dit –comte votre frère est mort et nous vous amenons sa fille afin que vous lui donniez votre protection pendant votre vie votre héritage après votre mort –qui êtes-vous demanda et pourquoi vos visages restent -ils cachés sous les larges bords de vos feutres le cavalier rouge répondit: qu’ importe il s’ inclina jusque sur la crinière de son cheval ses compagnons l’ imitèrent et tous les piquant leurs montures franchirent le pont-levis à le galop " ]
nous ne devions jamais oublier qu’ ici n’ importe qui aurait voulu être à le notre place nous devions fermer la porte à le nos états d’ âme il avait toujours été fier de nous et il espérait que cela n’ allait pas changer la vie continue dit -il cette dernière phrase était un radeau à lequel je tentai de m’ accrocher
[ "je pensai à le mes favorites et j’ écrivis à le chacune une longue lettre pleine d’ ardeurs je n’ essayai pas de leur parler de le bangladesh: je ne trouvai pas les mots je leur dis de profiter de juliette et moi ne faisions plus que lire affalées l’ une contre l’ autre sur le canapé nous lisions elle dialogues de bêtes moi le comte de monte-cristo ", "il était extraordinaire de penser qu’ il existait un univers où des animaux surnourris avaient des conversations sophistiquées et où l’on pouvait consacrer sa vie à des enjeux aussi luxueux que la vengeance nous sortions de moins en moins; les parents nous le reprochaient nous invoquions la chaleur papa qui trempait chemises par jour dit qu’ il ne voyait pas où était le problème —vous êtes des chochottes ", "juliette accepta ce verdict moi vexée je décidai de monter à le front pour prouver ma bravoure j’ enfourchai un vélo et je fonçai à le travers la cohue jusqu’ à le centre-ville où se tenait le grand marché il y avait un étalage de mouches on tapait dans ses mains une nuée d’ insectes partait et l’on découvrait la viande puante que vendait le boucher ", "quant à le pharmacien c’ était un lépreux qui avait doigts à la main droite et peut-être pour compenser doigts à la main gauche si on lui demandait des cachets d’ aspirine il ouvrait un tiroir y plongeait le moignon le mieux pourvu de phalanges et vous tendait une poignée de comprimés les gens qui n’ étaient pas trop rongés par les maladies étaient très beaux la maigreur exaltait leur visage quelque chose de violent brillait dans les yeux ", "les vêtements réduits à le leur plus simple expression dévoilaient des corps secs une clameur vint de la route principale emportée par le flot humain j’ y allai préoccupée de ne pas lâcher mon vélo un type s’ était fait écraser par une voiture qui lui avait roulé sur la tête son crâne avait explosé ", "à le côté de lui son cerveau luisait à le soleil près de vomir je sautai sur la bicyclette et m’ enfuis je ne voulais plus jamais rien voir à le bunker je rejoignis ma sœur sur le canapé je n’ en délogeai plus ", "c était devenu un gag: à n’ importe quelle heure de le jour on pouvait être sûr de nous trouver juliette et moi affalées sur le canapé en train de lire la seule transhumance consistait le soir à le rejoindre son lit à le cette époque le bangladesh s’ essayait à la démocratie le courageux président voulait démentir le lieu commun selon lequel l’ extrême misère engendrait la dictature il s’ appliquait à le ce que son pays soit une république digne de ce nom ", "appelant de ses vœux la liberté de la presse il encouragea l’ existence non pas d’ un journal quotidien indépendant mais de journaux quotidiens indépendants afin qu’ il y ait débat ainsi naquirent le bangladesh et le bangladesh observer de si nobles intentions eurent un résultat consternant: chaque matin quand paraissaient les quotidiens on s’ apercevait que mot pour mot virgule pour virgule photo pour photo ils étaient la réplique l’ un de l’ autre on eut beau enquêter il n’ y eut pas d’ explication et la malédiction journalistique se poursuivit ", "le dimanche soir ma sœur et moi étions contraintes d’ écrire une lettre à le notre grand-père maternel qui vivait à le bruxelles le courrier partirait le lendemain par la valise diplomatique nous recevions chacune une feuille blanche avec pour mission de la remplir c’ était terrible nous n’ avions rien à le dire allons un peu de bonne volonte insistait notre mère juliette occupait un bout de le canapé moi l’ autre " ]
[ "troie devait périr il voulut de le moins sauver —elle est là elle feint de dormir elle dort ", "le bon simon met la plus grande vigilance à le éloigner leurs soupçons il n’ a pas discontinué son travail accoutumé et il n’ en a pas moins fait l’ impossible pour nous être utile son épouse est pleine de zèle ils rivalisent ensemble à le qui nous servira le mieux que l’on est heureux de trouver de temps en temps des personnes bonnes et obligeantes la vie serait trop pénible s’ il fallait la passer toute entière avec les méchans on se console de leur grand nombre par la vue d’ un être bon et sensible ", "ces yeux-là je devais les retrouver plus tard chez les bayadères de les grands temples hindous qui sont vêtues de soie et d' or et qui ont la gorge les bras même le visage étincelants de folles pierreries sous la rebuffade de la domestique elle s' en alla silencieuse et hautaine comme une reine outragée mais elle avait certainement compris tout de suite mon admiration étonnée et ardente car avant de disparaître elle retourna fois sa petite tête exquise pour me revoir et ce qui acheva ma déroute je sentis très bien que son dernier regard pour moi tout seul s' était adouci dans un vague sourire nuit d' étoiles fut tout à le fait venue retiré dans ma chambrette blanche je restai longtemps longtemps à le ma fenêtre ouverte accoudé sur l' appui qui était en ces pierres massives de les maisons de jadis un peu de fraîcheur bienfaisante commençait à le monter de le jardin bas et de les sources on sentait une odeur de lichen et de branches moussues qui était comme l' haleine de les bois endormis les hiboux s' appelaient par de douces petites notes de flûte et de temps à ", "un souvenir lui revenait qui l’ inclinait à la croire les taches séchées sur la faïence de le cabinet et sur le carrelage —je me suis réveillée vers le milieu de la nuit avec d’ horribles brûlures d’ estomac lorsque je me suis levée j’ ai été surprise de me sentir les jambes molles la tête vide je me suis précipitée vers la salle de bain et je me suis enfoncé doigts dans la bouche afin de vomir je m’ excuse si ce n’ est pas ragoûtant ", "le dieu de les amoureux le servit à le point et une belle après-dînée dans la vigne d\\' un de ses amis il rencontra georgette près des jeunes filles de le propriétaire qui vendangeaient elles-mêmes mêlées à les femmes de journée pour surcroît de chance elle était venue seule madame grandfief retenue à le logis par une migraine avait consenti à le confier sa fille à une amie était pour le poëte une précieuse aubaine et il en profita comme bien vous pensez on vendangea côte à le côte mangeant à la même grappe goûtant dans la même assiette et profitant de la familiarité de les rondes pour se serrer la main ", "ensuite il descend descend vous ai -je précisé qu’ il a commencé sa farfouillette par le gros dois -je vous rappeler que mon vaillant camarade est un grand nerveux malgré son lard enveloppant douterez -vous de ma parole d’ homme si je vous annonce que cette exploration minutieuse lui porte la rogne à le point de rupture serez -vous déconcerté quand je vous aurai expliqué qu’ il réagit violemment le commandant de la vedette est accroupi pour lui zibuler le bas de le futal pour si des fois le gros planquerait une mitraillette dans son revers ", "—devine —toi michel dis-moi ce que ç a veut dire comment comment! fit le pauvre michel tu ne vois pas mais triple buse tu ne comprends donc pas que nous sommes une troupe une troupe quelle troupe —est -elle bête mais une troupe de comédiens s’ écria la cousine de sa voix la plus perçante en venant se planter sous le nez de ma pauvre mère ", "une existence non quelquefois sans danger une existence bien souvent soumise à des privations affreuses une existence dans la sévérité de laquelle il n' entrait jamais rien des distractions et des plaisirs de le monde mais qui avait pour cette femme l' attrait de le devoir rendu presque piquant par son côté d' aventure et la jouissance nerveuse que donne le voisinage de le péril de celui qu' on aime entièrement en ces années où dans le sahel pacifié et paraissant conquis à le jamais la guerre sainte renaissait furieuse battant presque de le galop de ses chevaux les murs d' alger mme se refusait tout le temps à le y chercher un abri le ménage eut un enfant la première année de le mariage de les époux un beau petit garçon qui avait grandi à la façon d' un petit maure en une chemise blanche les pieds nus dans des babouches sans quartier et coiffé tout en haut de la tête d' une rouge chechia de cette coiffure ressemblant à la calotte de nos enfants de chœur dans l' ombre d' un dessous de porte d' une voûte d' allée d' une chambre à les stores baissés c' était une", "mais la pluie m’ impressionne tellement que je ne suis plus maîtresse de discrétion eh bien mesdemoiselles choisissez entre ces dons la fortuné beauté les talents et donnez les raisons de votre choix comment exauceras -tu nos vœux chère fée demanda netta vous le verrez mes enfants répondit gravement yvonne ", "les vivants les plus tranquilles ont un commerce agité on ne possède pas son âme auprès d’ eux il n’ y a pour l’ homme de vrai repos que dans la société de l’ invisible dès que golo fut guéri et put se passer de ses soins mlle maulabret prit congé de lui pour retourner à le château avec l’ agrément de m. à qui le médecin affirma qu’ il n’ avait plus rien à le redouter l’ enfant de les mâquis se sépara d’ elle sans émotion et sans beaucoup de cérémonie les remercîments qu’ il lui adressa furent très courts " ]
je menais avec eux une existence ou ̀ j’ avais le sentiment d’ avoir retrouvé une place et depuis la mort de ma fille qui m’ avait laissé seul me coupant volontairement de mes propres amis de ma propre famille c’ était la première fois dans mon amour pour lou il n’ y avait absolument rien de la clandestinité honteuse qui s’ attache à les relations adultères toute ma vie tournait autour de mon amour pour elle lou d’ ailleurs était forcée de me le concéder: le mot juste disait -elle n’ était pas adultère mais bigamie j’ étais bigame et fidèle tout comme ce héros d’ un vieux roman chinois qu’ elle m’ avait un jour ironiquement offert
[ "car alice restait ma femme sauf dans les moments de désespoir les plus violents elle ne manifestait jamais le désir de me quitter —moins encore celui de divorcer elle se satisfaisait de rentrer à la maison pour m’ y retrouver quand elle en avait envie totalement insoucieuse de la vie que je pouvais mener sans elle alice restait ma femme mais plus rien n’ existait entre nous de ce qui unit les gens mariés sans même parler de ce qu’ était devenu le commerce intime entre nous nous ne rencontrions plus personne ne sortions jamais ne faisions aucun projet ensemble ", "entre nous il n’ y avait plus que ou voyages à l’ étranger chaque année et dans l’ intervalle de lesquels notre vie se limitait à l’ obligation de retrouvailles sans objet dans notre petit appartement sous les toits restaient comme des vestiges toutes les affaires de notre existence ancienne parfois en vérité l’ impression me venait d’ être désormais marié à le lou et de la tromper avec alice de me livrer avec elle ou fois par semaine à un tête-à-tête secret où nous jouissions ensemble de quelque chose qui ressemblait davantage à le chagrin qu’ à le plaisir mais à le quoi nous ne pouvions pas renoncer quelque chose d’ aussi puissant que le désir une sorte de stupéfiant mélancolique dont nous ne pouvions plus nous désaccoutumer et qui après tout était peut-être encore de l’ amour aurions -nous pu être heureux ainsi? dans leurs moments les plus optimistes lou et alice le prétendaient pareillement disant qu’ à le tout prendre la vie que nous vivions n’ était pas plus bizarre que beaucoup d’ autres qu’ il n’ y avait pas de raison qu’ elle ne continue pas ainsi mai", "c’ était ma faute certainement je le savais bien à le tous les égards j’ étais un esprit assez anachronique j’ en étais encore à le croire à l’ exclusivité de l’ amour prisonnier passionné d’ une philosophie fossile livré tout entier à l’ illusion d’ aimer quand celle-ci n’ avait plus cours depuis longtemps comme une vieille monnaie que plus personne n’ accepte et dont la valeur a disparu tout à le fait: de les pièces anciennes oubliées à le fond de les tiroirs et avec lesquelles on laisse jouer les enfants qui s’ essayent pour de faux à le commerce de les grandes personnes si un jour l’ idée folle et suicidaire me prenait de raconter ce que j’ avais vécu je deviendrais un objet de risée et je l’ aurais bien mérité ", "l’ heure de le marché sentimental le divorce à la chaîne l’ échangisme systématisé l’ affolement sexuel la démultiplication de les liaisons la conversion convenue de les préférences érotiques le prétendu libertinage vécu comme une industrie de loisirs et tout le reste je m’ en tenais à une idée inappropriée de l’ amour à le laquelle les gens de mon âge avaient le plus souvent renoncé depuis longtemps ils avaient grandi et étaient passés à le autre chose: le mariage la maison les amis les enfants l’ endormissement progressif de le désir dans la routine matrimoniale ou alors ils avaient trouvé un arrangement avec la vie qui revenait à le même et où le sexe transformé en jeu de société ils oubliaient tout autant l’ amour moi je n’ y parvenais pas je me sentais tout seul à ressentir la vie comme je le faisais ", "l’ époque parlait contre moi et elle me laissait seul on ne va pas contre son temps je voulais continuer à le aimer j’ avais tort j’ allais à le désastre et j’ en étais parfaitement conscient ", "aimant lou aimant alice ne parvenant pas à le trouver entre elles l’ équilibre insouciant qu’ il aurait fallu j’ avais été distribué dans un rôle banal pour lequel je n’ étais pas fait je ne me sentais pas coupable pourtant ce n’ était pas une question de morale qu’ aurions -nous eu à le faire avec la morale le bien le mal tout cela ne nous concernait pas n’ avait plus rien à le voir avec ce que nous vivions ", "je ne trompais ni alice ni lou puisque je ne leur mentais pas l’ infidélité d’ alice m’ avait délivré de le devoir de lui être également fidèle —si jamais je m’ y étais senti obligé un jour mais en vérité couchant ailleurs je ne considérais pas même qu’ elle avait mal agi avec moi—ou moi avec elle dans le secret de mon cœur je lui donnais entièrement raison et parfois je me réjouissais même pour elle de le répit dans la peine qu’ elle avait su trouver survivre nous délivrait de tout ", "ce que nous avions vécu nous avait enseigné une seule chose tout est permis afin de se sauver de le désastre de le temps on ne peut rien reprocher à le personne sinon la souffrance infligée à le ceux qu’ on aime alice et moi nous étions assez sages pour ne pas vouloir faire grandir inutilement la souffrance entre nous mais bien sûr nous n’ y parvenions pas car la vérité triste à le laquelle personne ne peut rien veut qu’ en dépit de tout aimer souffrir faire souffrir soient simplement une seule et même chose ", "parfois lou se mettait à le pleurer cela arrivait toujours sans que rien ne me prévienne une pensée certainement suivait depuis longtemps son chemin dans son cerveau triste elle était silencieuse et inexplicablement ses yeux se mettaient à le mouiller et puis les larmes commençaient à le couler très calmement " ]
[ "le lendemain de l’ assassinat de ce dernier la signora a reçu la visite d’ un homme étrange qui avait une barbe et des lunettes l’ homme étrange toussote pour masquer sa gêne j’ ai un petit frisson dans la moelle épinière ce frisson gagne le gros côlon traverse le pancréas dit bonjour à la rate remonte dans la trachée-artère et s’ entortille autour de mes soufflets je frémis car je subodore la suite la gosse continue d’ une voix monocorde cet homme a dit à la signora que les grado’s savaient des choses à le propos de le meurtre et qu’ ils lui donnaient rendez -vous le soir même près de le cirque ", "elle le rajeunit aussi des commandes de particuliers il n’ en avait plus vraiment non pas qu’ il chômât bien à le contraire il travaillait à le comité de les arts pour la nation c’est-à-dire pour PROPN sous david; sous les ordres de PROPN il bricolait des statues de la liberté des niveaux de l’ égalité des bonnets rouges sur des jupettes de sparte des ex-voto à le jean-jacques rousseau des fariboles ils étaient pour ce faire toute une équipe toute la peinture de france ou ce qu’ il en restait car PROPN ne perdait pas le nord et avait besoin de main-d’œuvre; et s’ il avait évincé emprisonné et exilé tous ses rivaux directs ceux de sa génération les quarantenaires il avait gardé les vieilles mains de les fragonard greuze corentin; et bien sûr aussi les mains vives et les dents longues de les jeunots wicar gérard prud’hon l’ atelier de david fretin dont il fallait se méfier comme de la peste PROPN qui craignait corentin parce que c’ était un maître le méprisait aussi parce qu’ il était vieux tiépolien obsolète ", "j\\' aime arriver deuxième partout je suis assez doué pour ça. qui est lucide sur vos capacités marc comprend qu\\ il perd son temps à le babiller avec cette duègne il remarque sur sa joue une verrue elle a masquée en la coloriant de noir comme une mouche mais a -t-on déjà vu une mouche en relief? ", "je leur suis commode et pas cher ma foi le sonneur sourd fut tiré de ses réflexions par un grand coup de poing dans le dos il se retourna brusquement c' était m. qui annonçait ainsi une nouvelle explosion de colère le sonneur ne lui donna pas le temps de s' exprimer il cria lui-même contre les maîtres les élèves les contre tout l' établissement menaça de s' en aller de les dénoncer à le juge de paix et termina ce flux de paroles que rien ne put arrêter en exigeant qu' on lui rendit ses francs de la veille sans quoi il s' en irait de suite et ruinerait la maison racontant ce qui s' y passait et qu' on y frayait avec les fées ", "il établit dans cette ville son quartier général et nous pûmes enfin prendre un peu de repos le succès était maintenant assuré chaque jour les royalistes se voyaient abandonnés le maréchal ne y se trouvait à le lons-le-saunier et avait reçu l’ ordre de marcher contre l’ empereur mais celui-ci lui fit écrire par le général bertrand et le brave de les braves publiait bientôt un ordre de le jour dans lequel il engageait ses troupes à se rallier à le napoléon le mars nous entrions dans paris que le roi venait de quitter précipitamment ", "donc du masogynestril je suis entrée dans la pharmacie la plus proche en face de le métropole pour acheter le médicament de le docteur c' était une femme vous avez une ordonnance on ne peut pas vous le donner sans ordonnance je me tenais à le milieu de la pharmacie derrière le comptoir ou pharmaciens en blouse blanche me regardaient l' absence d' ordonnance signalait ma culpabilité ", "–c’ est tout à le fait juste soyez tranquille je ferai tout le nécessaire et quoi qu’ il arrive je suis persuadée que tout marchera très bien les espions discutèrent encore quelques-uns des détails de le plan machiavélique qui devait amener la perte de le capitaine marchal et regagnèrent les salons parmi les invités un seul s’ était aperçu de leur absence ", "chantal m’ a déçu confie -t-il à le mgr espelette j’ attendais d’ elle autre chose je ne comprends plus –cher ami objecte le sage prélat je crains que depuis la mort de le bon chevance vous ne soyez victime d’ une sorte d’ idée fixe qu’ attendiez -vous donc de mlle qu’ avez -vous à le reprocher à le saint prêtre dont la simplicité reste à le contraire une si grande leçon pour nous ", "un argument l’ excite –et bouleverse le circuit ancien et ses connexions habituelles archimède nu sous les cendres vivait sa pensée comme plus explosive que la bataille qui faisait rage lors de le siège de les remparts de la cité –ou que le volcan soudain rallumé au-dessus de syracuse et projetant sa nuée de fer et de soufre sur les toits et les murailles dans la cavité intracéphalique la mise en route des neurones ne connaît aucun délai à le cours de le développement de le cerveau c’ est ainsi que l’ enregistrement de l’ expérience la naissance cet étrange enregistrement est sans récursivité sans retour sur soi: cet enregistrement n’ est pas encore la mémoire linguistique ", "comme si c’ étaient des trucs qu’ on apprend à la sorbonne ou à le collège de PROPN –je te concède que cette fable est d’ une moralité plutôt contestable mais il en est tant d’ autres si charmantes –charmantes ah! on voit bien que tu n’ es pas forcé de les apprendre par cœur! et puis il y a une chose qui me dégoûte de la fontaine c’ est la lettre à le monseigneur le dauphin qui est à le commencement de le bouquin parce que tu sais il a écrit des fables exprès pour le gosse à le louisxiv il parle à le ce moutard avec la platitude d’ un larbin qui rince les pots de chambre et qui est encore bien content ah! je comprends qu’ il n’ aimait pas les cigales ce type-là les petites cigales qui se foutaient pas mal de louisxiv et de ses perruques et de son sale gosse est -ce qu’ il avait déjà une perruque le gosse à le louisxiv? mon dieu mon dieu quelle époque de crétins " ]
cette fois la figure s’ accordait admirablement avec le cadre madame PROPN avait tout à le fait le physique de l’ emploi ses yeux gris vifs et rusés brillaient comme des lampions nageant dans la graisse son âge eût défié la sagacité de les physiologistes elle n’ en avait pas parce qu’ elle les avait tous
[ "son majestueux embonpoint dédaignait les artifices de la toilette et flottait librement sous un canezou de blancheur équivoque des rides entremêlées de taches de rousseur couraient sur sa peau et rejoignaient le pli moqueur de ses lèvres un tour blond ajusté de travers déguisait mal les tons gris de les cheveux à le demi cachés sous un bonnet à le fleurs ses pieds courts et gras semblaient prêts à le faire éclater les souliers de prunelle à le cordons tels qu’ on les portait en elle trônait dans son capharnaûm qui signifiait usure et misère comme la vente splendide de le baron bruel avait signifié richesse et mort ", "elle reçut ses visiteurs avec des airs de reine surprise dans un moment de bonne humeur tout à le coup le chevalier s’ écria en la regardant avec un inexprimable mélange d’ anxiété de désenchantement et de doute madame est -ce que par hasard dans le temps de votre baptême vous ne vous appeliez pas adolphine madame bolivar stupéfaite interrogea d’ un coup d’ œil le docteur qui haussa les épaules comme pour dire ne faites pas attention il est fou puis elle se rengorgea et répondit superbement non monsieur je m’ appelle élodie alors connaîtriez -vous ceci ", "reprit -il un peu désappointé et fort soulagé et il lui montra le coffret oui j’ ai eu ç a chez moi dit -elle en soupesant et examinant le précieux objet avec une indifférence qui torturait le chevalier attendez je vais chercher la loi et les prophètes ajouta -t-elle en femme qui sait son monde et ne néglige pas les occasions de placer des phrases à le effet madame mit son pince-nez fouilla dans une armoire et en tira un énorme cahier maculé et graisseux très-différent de le beau registre de l’ hôtel bruel elle le déplia lentement et commença à le lire montant et descendant ces longues colonnes barbouillées d’ encre chargées de chiffres zébrées de ratures couvertes d’ hiéroglyphes qu’ elle seule pouvait comprendre ", "le chevalier debout lisait par-dessus son épaule les scènes de la veille les songes de la nuit le réveil de PROPN ses souvenirs le coffret qui lui brûlait les mains ses recherches haletantes à le travers le nouveau paris qui le désorientait et l’ irritait de ses métamorphoses tout cela l’ avait rejeté dans cet état mixte que le docteur connaissait trop bien et qui sans cesse préparait des hallucinations nouvelles une sorte de kief oriental voilé des mélancolies de l’ occident et de les ombres de le soir pour cette imagination malade les idées et les choses perdaient leur fond solide pour devenir semblables à les métaux en fusion qui fuient en laissant une odeur de fumée et de brûlé madame PROPN ne fut plus une vulgaire revendeuse mais une méchante fée un de ces êtres mystérieux qui pullulent dans les légendes moldaves ou valaques et que l’ esprit de le mal a doté d’ une puissance surnaturelle ", "stryge ou vampire elle attendait l’ appel de minuit pour aller déterrer ses victimes et s’ enivrer de le sang de leurs veines le cahier qu’ elle tenait dans ses mains grasses brillantées de grosses bagues s’ élargissait s’ allongeait s’ accrochait à la cloison comme un décor de théâtre sur ce panneau d’ un blanc sale une plume invisible écrivait les noms de tous ceux qui avaient eu affaire à la revendeuse ces noms entrelacés de chiffres cabalistiques qui marquaient la somme la date et le numéro d’ ordre se transformaient et se changeaient en personnages fantastiques les les les les qui composaient ces sommes fabuleuses s’ enroulaient en carcan autour de le cou de ces sinistres marionnettes se hérissaient sur leur tête comme des cheveux de gorgone se plaquaient en stigmates sur leur front ou bien formant des anneaux innombrables liaient l’ un à l’ autre ces martyrs de le luxe et de la gêne de l’ échéance et de le prêt sur gage pareils à des forçats de toulon ou à des damnés de le dante ", "chacun de ces groupes sombres figurait un genre de misère une classe de la société une spécialité de détresse une passion une manie un vice il y en avait de bouffons et de tragiques de hideux et de lamentables d’ effrontés et de navrants des drames à le masque d’ idylle des squelettes sous des dominos roses les pâleurs de la faim blotties dans un pot de rouge des billets faux dans des enveloppes parfumées des lendemains d’ orgie grelottant à le coin de la borne11y avait de la noblesse en ruine de la bourgeoisie en faillite des ouvriers en grève des artistes tendant la main à l’ avenir des prodigues tendant les bras à le passé bientôt ces groupes s’ agitèrent ", "ces marionnettes commencèrent une immense ronde qui eût fait paraître gaie la danse de les morts mais peu à le peu madame bolivar ramenait à le elle le fil à lequel était suspendue la grappe vivante sa main s’ élargissait le fil diminuait les marionnettes se rapprochaient jusqu’ à le moment fatalement attirées par leur souveraine elle la suivaient et disparaissaient avec de scurds gémissements dans les ténèbres de l’ arrière-boutique le chevalier tancre ̀de était si profondément dans son rêve qu’ il eut l’ air de sortir de les limbes lorsque madame bolivar lui dit en le secouant par le bras voici votre affaire vendu le novembre1855 à le baron mathias bruel francs est-ce-exact parfaitement maintenant je remonte à le mars et je trouve acheté à le madame isidore francs ", "petit bénéfice de pour fit le docteur où est -elle où est -elle s’ écria le chevalier oh la la ", "comme vous prenez feu répliqua madame bolivar où elle est je n’ en sais rien où sont les oiseaux de passage mais peut-être auriez -vous chance de la retrouver et prenant la pose majestueuse d’ une actrice de province jouant une reine de mélodrame ces messieurs dit -elle avec emphase voudront -ils me faire l’ honneur d’ assister à la petite fête que je donne à mes clients samedi prochain avril " ]
[ "ta maman travaille ici non j\\' ai encore personne elles offraient une menthe à le café rue macé mais je devais faire gaffe parce que la police fait la chasse à les proxynètes et puis elles aussi elles devaient se méfier elles ont pas le droit de racoler c\\' étaient toujours les mêmes questions quel âge as -tu mon joli ", "—nous n’ avons pas le droit de vivre PROPN se leva de sa chaise cette phrase il la répéta sourdement —nous n’ avons pas le droit de vivre et les yeux fixes il continua: —nous sommes les derniers lui et moi quand nous serons morts la race maudite aura cessé d’ exister nous devons disparaître ", "l’ anweiserine accompagne l’ harmonica elle chante j’ attendrai» leur chanson préférée nous plaçons chaque corps en travers de planches dont nous empoignons les extrémités et nous repartons carmen dit: tu te rappelles lulu quand la mère nous disait: ne touche pas à ce bois sale ", "et tout à le coup le cloaque animait traversé de frôlements de glissades spasmodiques tous convergeant vers cette chose rouge qui sautillait à le gré de homme les grenouilles répondaient enhardies toute la tête maintenant hors de l\\ eau et toute leur gorge et tout leur ventre gras et blanc petite bedaine battante avec la gorge pleine de bruit en avant en avant elles glissaient vers la guenille rouge les yeux exorbités la gueule déjà prête à le ouvrir elles culbutaient se chevauchaient l\\'une l\\' autre arrêtaient toutes ensemble et repartaient ensemble sur un mystérieux signal ", "j’ habitais rue30de à le milieu de les décombres d’ un bidonville que les plantes rampantes avaient reconquis il me fallait minutes de marche à le travers les broussailles à le couleuvres pour rejoindre l’ avenue de le drapeau la civilisation j’ aurais aimé vivre rue escalante dans une de les maisons inoccupées qui autour de le jardin de manda chaque jour un peu plus se dégradaient mais les zones résidentielles centrales étaient gérées par la municipalité et on ne pouvait y admettre des individus de mon espèce ayant un passé non clarifié un dossier en instance à la sécurité politique et un présent précaire très précaire coquette n’ est pas l’ adjectif qui convienne pour qualifier ma demeure j’ avais bâti et meublé de bric et de broc et sans enthousiasme ", "elle doit faire attention àsaligne j’ imagine et pas sûr qu’ ils aient des chaussons à la salade verte ou des pains sans raisins fourrés à l’ édulcorant en attendant des gens sont venus se poster derrière moi dans la file et devant il y a un rappeur avec son survêtement et sa capuche sur la tête ou bien est -ce un joggeur un petit joggeur alors vu sa carrure a doit même être un ado ", "j’ en doute fort! pourquoi dis -tu PROPN se mit à le rire –figure -toi que j’ ai compris à le quelques mots de lionel qu’ il avait fait la cour à la jeune juliette et que celle-ci n’ y serait pas restée insensible eut un geste de protestation –c’ est un mensonge de lionel certainement –et pourquoi serait -ce un mensonge ", "elle bouleverse comme toujours toutes les idées préconçues toutes les prévisions maintenant je vois que c\\' est tout cela il regarde autour de lui qui rend mieux compte de cette lave en fusion un fleuve incandescent il y a par moments dans certains de vos livres de le baroque flamboyant quand l\\ enthousiasme vous soulève quand la soif de conquêtes vous porte il y a ici dans cet entassement de choses étranges très belles ce masque de sorcier ces étoffes tout votre côté espagnol conquistador on dirait un butin fabuleux amassé par un pirate posé là à le hasard négligé j\\' adore cette désinvolture auprès de cela tous mes fignolages paraissent tellement ridicules mesquins elle a un petit sourire content oh vous exagérez simplement les choses amassent petit à le petit des souvenirs quelques cadeaux c\\' est vrai que j\\' aime bien grappiller un peu partout cette cage en osier là tenez je l\\' ai trimbalée des îles canaries cette outre est un vieux paysan de le tibet qui me l\\' a donnée elle est jolie n\\' est -ce pas ", "on lui dit que le docteur martout avait été un de les principaux agents de sa résurrection avec une autre personne qu’ on promit de lui présenter plus tard il remercia chaudement m. martout et demanda quand il pourrait témoigner sa reconnaissance à l’ autre personne j’ espère dit léon que vous la verrez ce soir on n’ attendait plus que le colonel de le e de ligne m. rollon il arriva non sans peine à le travers les flots de peuple qui remplissaient la rue de la faisanderie c’ était un homme de ans voix brève figure ouverte ", "on les assouplit dès le début de la vie à ces mouvements qui ne paraissent pas possibles pour des membres humains à ces poses si peu naturelles qui cependant sont de tradition immémoriale dans ce pays ainsi que l’ attestent les personnages de pierre habitants de les ruines elles vont mimer à le présent de les scènes de le ramayana telles que jadis elles furent inscrites dans le grès dur à les bas-reliefs de le temple ancestral et voici leurs beaux chars de guerre qui font leur entrée copiés en petit sur ceux d’ mais par une convention naïve les éléphants qui devraient les traîner ont été remplacés par des hommes marchant à le pattes tout nus et tout jaunes coiffés de grosses têtes en carton avec trompes et oreilles articulées alors nous assistons à des épisodes gracieux ou tragiques à des combats contre des monstres surtout à des défilés de cortèges pour célébrer des victoires " ]
sourcilleuse à la moindre baisse et que mon père ne trouve pas d' excuses à sa fille n' ai-je pas tout le temps nécessaire pour apprendre les tables et faire les exercices de conjugaison ils ne me dérangent jamais dans mes devoirs pas plus que dans mes jeux pour me demander de mettre la table ou d' essuyer la vaisselle tu n' as que ta petite personne à le penser disent -ils la grandeur de le don la beauté de les sœurs aînées sacrifiées le charme de les petites filles serviables qui apportent les gâteaux à l' apéritif chez moi n' a pas cours dénigré même
[ "et le ravissement pour la petite fille de se croire utile l' idée qu' il suffit de bien ranger sa chambre de débarrasser la table gentiment pour être aimée je ne les connais pas responsable que de moi et de mon avenir confusément terrible à de rares moments ce serait tellement plus facile de faire plaisir en épluchant des légumes en étant câline avec tout le monde qu' en travaillant bien à l' école sans défaillance très rares moments le ciel gris lourd de septembre les voix d' hommes tumultueuses dans le café les asters bourdonnent d' abeilles bientôt la rentrée ", "l' avenir j' ai entre et ans je sais que je suis à le monde pour faire quelque chose aucun frère ne me bouche l' horizon de son destin prioritaire je sais maintenant que l' attitude de ma mère était aussi un calcul pas parce qu' elle n' appartenait pas à la bourgeoisie qu' il faut tout lui passer ", "voulait une fille qui ne prendrait pas comme elle le chemin de l' usine qui dirait merde à le tout le monde aurait une vie libre et l' instruction était pour elle ce merde et cette liberté alors ne rien exiger de moi qui puisse m' empêcher de réussir pas de petits services et d' aide ménagère où s' enlise l' énergie ce qui compte c' est que cette réussite -là ne m' ait pas été interdite parce que j' étais une fille devenir quelqu'un ç a n' avait pas de sexe pour mes parents ne transitait pas non plus par le voile de la mariée ", "patiemment régulièrement tôt on me persuade que le mariage n' est qu' une péripétie d' après les études et le métier exactement pareil que pour un garçon dans les promenades ma mère me raconte de les tas d' exemples à le ne pas suivre la petite machin pourtant si bien si intelligente qui a loupé son bachot parce qu' elle était fiancée une autre qui se montait la tête avec un beau mariage le bec dans l' eau la ville à l' écouter regorge de linottes qui se sont gourées et je sens bien qu' il faudra faire gaffe d' autant plus que les bons exemples ne courent pas le quartier il y a mlle dubuc image d' une fille tordue sous le poids d' une grosse serviette descendant de le train de rouen elle fait sa médecine ", "mlle professeur d' anglais à le cours complémentaire qui achète son lait et quelques courses chez nous tous les jours pas foule non mais des mademoiselles pas des filles chose ou la petite machin il faut être bien armée pour la vie d' abord naïveté de ma mère elle croyait que le savoir et un bon métier me prémuniraient contre tout y compris le pouvoir de les hommes il faut dire qu' il y a eu un blanc dans son mode d' emploi de la vie petite fille élevée sans entrave dans une idée glorieuse d' elle-même pas tout à le fait ", "je me dépatouille seule de cette chose-là plus chaude et plus vivante que les jambes ou le ventre ce qu' elle nomme quat'sous dans ma tête j' écrivais catsou dessous souillé sale à le cacher t' as fini de promener en panais qu' on te voit tout a laver vite avec un visage sévère crapahuter seule dans le noir entre la crainte plus tard la honte et la nécessité d' aller vers ce qui fait du bien savoir aussi savoir être à les aguets de toutes les phrases curieuses de les grandes personnes ", "je pense encore avec répugnance à le mon corps de petite fille mes rêves et mes conversations avec d' autres enfants l' impasse totale sur cette période depuis l' adolescence ans l' idée tenace d' offrir à un garçon la complète innocence cœur âme peau et lui tel un dieu entrera en moi comme dans une maison vide d' oublier les tâtonnements les jeux de l' enfance et croire que le plaisir commence avec lui en vrai la première fois c' était dans un rêve avant ans ", "l' église où l'on me conduit quelquefois quand il y a de belles processions est sombre immense et je suis seule j' ai envie de faire pipi d' une jolie manière fourmillante douce je m' accroupis à le pied de la grande chaire cirée une envie telle qu' elle brûle en moi sans jaillir alors j' aperçois le curé qui me fixe dans ses robes la noire et la blanche toute courte en dentelle mon envie devient terrible ", "le soir descend je veux balayer la honte parler en termes de victoire de les découvertes admirer mes prodiges de dissimulation vis-à-vis de les adultes ma ténacité pour résister à l' idéal de la petite fille angélique à les inquisitions de monsieur l' abbé un autre pas celui de la chaire à l' haleine fétide dans sa cabane parce que ce n' était pas triste de chercher instinctivement le secret de cette mystérieuse envie en explorant la petite maison rouge fermée par volets blancs inquiétante de lisse et de fragilité comme écorchée tableau caché mon trouble plus tard devant ces triptyques entrouverts à le musée de le prado " ]
[ "vos lettres si paternelles et si véritablement évangéliques ont continué votre ouvrage et maintenu mon coeur dans cet état de béatitude à le l\\' année dernière de ce moment il a semblé que vous changiez de sentiment intérieur et que vous me parliez un langage nouveau après avoir ajourné pendant des années le désir que j\\' éprouvais de renoncer à le monde vous m\\' avez poussée à le ce parti avec une énergie soudaine il semble que ce vénérable père onorio dont vous me parliez avec enthousiasme ait modifié dirai -je dénaturé votre foi vous ne pensiez plus que mon salut fût conciliable avec mes devoirs de famille et pendant quelques instants quelques semaines peut-être j\\' ai travaillé à le vous obéir en pesant un peu sur la tendresse de mon grand-père et en le dominant par la crainte de me pousser à la révolte ", "mais enfin mon silence comment pouviez -vous donc l’ expliquer! je vous ai crue justement blessée de mon brusque départ mademoiselle –moi blessée hélas votre lettre je ne l’ ai pas reçue! –et pourtant vous savez que je vous l’ ai adressée mademoiselle –oui ma pauvre amie je sais encore que vous l’ avez écrite chez mon portier malheureusement il a remis votre lettre à le une de mes femmes nommée florine en lui disant que cette lettre venait de vous –mademoiselle florine ", "mais les hommes en blouse n’ étaient pas venus de paris à le vincennes pour voir manœuvrer des soldats maintenant de quel côté nous dirigeons -nous demanda le plus âgé après avoir jeté autour de lui un regard rapide l’ autre ne répondit pas mais après s’ être orienté il allongea le bras et la direction de sa main traça une diagonale sur le polygone ", "un colosse bedonnant un de ces réformateurs à l’ esprit de synthèse qu’ on voyait souvent à la tribune se retourna à le moment ou ̀ il allait prendre le tunnel revint sur ses pas et nous mit en garde avec solennité —écoutez -moi vous tous je connais capt j’ ai bien observé ce sociopathe de slift et obffs aussi et kamio sous ses airs de sage j’ ai vu clair en lui ces grosses têtes si vous les suivez ils vous mettront des grenades dans les mains ce qu’ ils veulent ce n’ est pas ce que vous voulez ce n’ est pas la démocratie ils s’ en moquent bien de la démocratie c’ est l’ anarchie mais à le pire sens de le terme ce qu’ ils veulent c’ est c’ est le chaos voilà ", "ils se turent un long moment puis boniface vous le détestez hein? oui dit forville il m’ a démoli il me tient je ne pourrai respirer que quand le coup sera fait ", "elle eut un mouvement de surprise joyeuse en le voyant; puis elle prit un air sévère il pensa qu’ elle lui en voulait encore mais il était d’ excellente humeur en ce moment il descendit auprès d’ elle ", "bref ils n’ avaient pas eu de piano –tu ne saurais plus jouer de piano demanda -t-il plaintivement –du piano interrogea -t-elle elle s’ étonnait elle ne se rappelait plus elle avait oublié sa jeunesse ", "et moi allons à l’ école et rentrons à la maison selon un rythme blanc et buté le sol sous nos pieds est blanc blancs sont les arbres de la propriété blanche est la forêt il n’ y a plus de saisons pour nous ou plutôt nous vivons dans une saison unique blanche de janvier à le décembre ", "mais comme c' est l' habitude lorsque nous entendons de la musique sans l' écouter les mélodies se mélangeaient à sa rêverie pour en redoubler l' inconsciente exaltation comme elles redoublaient la pitié d' henriette tout émue d' avoir touché à une place trop tendre de cette sensibilité précocement vulnérable ces mélodies achevaient aussi de troubler n' ayant pas perdu une syllabe de ce court entretien il demeurait effrayé de constater chez cette enfant cette précocité de cœur il l' avait sentie sentir et dominé comme il était par les idées d' hérédité comment n' aurait -il pas reconnu en elle le don fatal qu' il lui avait transmis avec les traits de sa famille celui d' une morbide délicatesse de sentiment? sa sœur et lui en avaient tant souffert quand ils avaient l' âge d' adèle mais pas plus l' âme de leur âge qu' elle n' avait elle l' âme de le sien ", "comte venez venez! franchissons ce territoire de glaces et cherchons encore cherchons toujours en parlant ainsi hector avait fait une vingtaine de pas en avant afin de trouver quelque sentier praticable à le milieu de les lamelles hexagonales de la falaise .soudain il s’ arrêta .son pied venait de heurter sous la neige un morceau de pierre taillée par sa forme par sa couleur ce morceau ne semblait pas appartenir à le nouveau sol .le capitaine PROPN le ramassa était un fragment de marbre jauni sur lequel on pouvait encore lire quelques lettres gravées entre autres PROPN villa s’ écria le capitaine servadac en laissant retomber le morceau de marbre qui se brisa en fragments .de cette villa sans doute quelque somptueuse habitation bâtie presque à l’ extrémité de le cap d’ antibes dans le plus beau site de le monde de ce magnifique cap jeté comme un rameau verdoyant entre le golfe de jouan et le golfe de nice de ce splendide panorama couronné par les alpes maritimes qui s’ étendait des pittoresques montagnes de l’ esterel en passant devant eza monaco roquebrune menton et vint" ]
quand je pense que des idiots prétendent que notre époque manque de poésie comme si elle n’ avait pas ses surréalistes ses prophètes ses stars de cinéma et ses dictateurs croyez -moi philip ce dont nous manquons c’ est de réalités la soie est artificielle les nourritures détestablement synthétiques ressemblent à le ces doubles d’ aliments dont on gave les momies et les femmes stérilisées contre le malheur et la vieillesse ont cessé d’ exister ce n’ est plus que dans les légendes de les pays à le demi barbares qu’ on rencontre encore ces créatures riches de lait et de larmes dont on serait fier d’ être l’ enfant où ai-je entendu parler d’ un poète qui ne pouvait aimer aucune femme parce qu’ il avait dans une autre vie rencontré antigone? un type dans mon genre quelques douzaines de mères et d’ amoureuses depuis andromaque jusqu’ à le griselda m’ ont rendu exigeant à l’ égard de ces poupées incassables qui passent pour la réalité
[ "isolde pour maîtresse et pour sœur la belle aude oui mais celle que j’ aurais voulue pour mère est une toute petite fille de la légende albanaise la femme d’ un jeune roitelet de par ici ils étaient frères et ils travaillaient à le construire une tour d’ où ils pussent guetter les pillards turcs ils s’ étaient attelés eux-mêmes à l’ ouvrage soit que la main-d’œuvre fût rare ou chère ou qu’ en bons paysans ils ne se fiassent qu’ à le leurs propres bras et leurs femmes venaient tour à le tour leur apporter à le manger mais chaque fois qu’ ils réussissaient à le mener assez à le bien leur travail pour placer un bouquet d’ herbes sur la toiture le vent de la nuit et les sorcières de la montagne renversaient leur tour comme dieu fit crouler babel il y a bien des raisons pour qu’ une tour ne se tienne pas debout et l’on peut inculper la maladresse de les ouvriers le mauvais vouloir de le terrain ou l’ insuffisance de le ciment qui lie les pierres mais les paysans serbes albanais ou bulgares ne reconnaissent à le ce désastre qu’ une seule cause ils savent qu’ un édifice s’ e", "à le arta en grèce on montre ainsi un pont fut emmurée une jeune fille un peu de sa chevelure sort par une fissure et pend sur l’ eau comme une plante blonde les frères commençaient à se regarder avec méfiance et prenaient soin de ne pas projeter leur ombre sur le mur inachevé car on peut faute de mieux enfermer dans une bâtisse en construction ce noir prolongement de l’ homme qui est peut-être son âme et celui dont l’ ombre est ainsi prisonnière meurt comme un malheureux atteint d’ un chagrin d’ amour le soir chacun de les frères s’ asseyait donc le plus loin possible de le feu de peur que quelqu’un ne s’ approche silencieusement par-derrière ne jette un sac de toile sur son ombre et ne l’ emporte à le demi étranglée comme un pigeon noir leur ardeur à le travail mollissait et l’ angoisse et non plus la fatigue baignait de sueur leurs fronts bruns un jour enfin l’ aîné de les frères réunit autour de lui ses cadets et leur dit: —petits frères frères par le sang le lait et le baptême si notre tour reste inachevée les turcs se glisseront de nouveau sur les berges ", "ils violeront nos filles de ferme ils brûleront dans nos champs la promesse de le pain futur ils crucifieront nos paysans à les épouvantails dressés dans nos vergers et qui se transformeront ainsi en appâts pour corbeaux mes petits frères nous avons besoin les uns de les autres et il n’ est pas question pour le trèfle de sacrifier une de ses feuilles mais nous avons chacun une femme jeune et vigoureuse dont les épaules et la belle nuque sont habituées à le porter de les fardeaux ", "ne décidons rien mes frères laissons le choix à le hasard cet homme de paille de dieu demain à l’ aube nous saisirons pour l’ emmurer dans les fondations de la tour celle de nos femmes qui viendra ce jour -là nous apporter à le manger je ne vous demande qu’ un silence d’ une nuit ô mes puînés et n’ embrassons pas avec trop de larmes et de soupirs celle qui après tout a chances sur de respirer encore à le soleil couchant il lui était facile de parler ainsi car il détestait en secret sa jeune femme et voulait s’ en débarrasser pour prendre à sa place une belle fille grecque qui avait les cheveux roux le second frère n’ éleva pas d’ objections car il comptait bien prévenir sa femme dès son retour et le seul qui protesta fut le cadet car il avait l’ habitude de tenir ses serments ", "attendri par la magnanimité de ses aînés qui renonçaient en faveur de l’ œuvre commune à le ce qu’ ils avaient de plus cher à le monde il finit par se laisser convaincre et promit de se taire toute la nuit ils rentrèrent à le camp à le cette heure de le crépuscule où le fantôme de la lumière morte hante encore les champs le second frère gagna sa tente de fort méchante humeur et ordonna rudement à sa femme de l’ aider à le ôter ses bottes quand elle fut accroupie devant lui il lui jeta ses chaussures en plein visage et déclara: —voici jours que je porte la même chemise et dimanche viendra sans que je puisse me parer de linge blanc maudite fainéante demain dès la pointe de le jour tu iras à le lac avec ton panier de linge et tu y resteras jusqu’ à la nuit entre ta brosse et ton battoir ", "si tu t’ en éloignes de l’ épaisseur d’ une semelle tu mourras et la jeune femme promit en tremblant de consacrer la journée de le lendemain à la lessive l’ aîné rentra chez lui bien décidé à ne rien dire à sa ménagère dont les baisers l’ excédaient et dont il n’ appréciait plus la pesante beauté mais il avait une faiblesse il parlait en rêve l’ opulente matrone albanaise ne dormit pas cette nuit-là car elle se demandait en quoi elle avait pu déplaire à son seigneur ", "soudain elle entendit son mari grommeler en tirant à lui la couverture: —cher cœur cher petit cœur de moi-même tu seras bientôt veuf comme on sera tranquille séparé de la noiraude par les bonnes briques de la tour mais le cadet rentra dans sa tente pâle et résigné comme un homme qui a rencontré sur la route la mort elle-même sa faulx sur l’ épaule s’ en allant faire sa moisson il embrassa son enfant dans son berceau d’ osier il prit tendrement sa jeune femme dans ses bras et toute la nuit elle l’ entendit pleurer contre son cœur mais la discrète jeune femme ne lui demanda pas la cause de ce grand chagrin car elle ne voulait pas l’ obliger à des confidences et elle n’ avait pas besoin de savoir quelles étaient ses peines pour essayer de les consoler le lendemain les frères prirent leurs pioches et leurs marteaux et partirent dans la direction de la tour la femme de le second frère prépara son panier de linge et alla s’ agenouiller devant la femme de le frère —sœur dit -elle chère sœur c’ est mon jour d’ apporter à le manger à les hommes mais mon mari m’ a ordonné s", "—sœur chère sœur dit la femme de le frère aîné j’ irais de grand cœur porter à le manger à le nos hommes mais un démon s’ est glissé cette nuit à l’ intérieur d’ une de mes dents hou hou hou je ne suis bonne qu’ à le crier de douleur et elle frappa dans ses mains sans cérémonie pour appeler la femme de le cadet: —femme de notre frère cadet dit -elle chère petite femme de le puîné va-t’en à le notre place porter à le manger à le nos hommes car la route est longue nos pieds sont et nous sommes moins jeunes et moins légères que toi. va chère petite et nous remplirons ton panier de bonnes choses pour que nos hommes t’ accueillent avec un sourire messagère qui leur ôteras leur faim et le panier fut rempli de poissons de le lac confits dans le miel et les raisins de corinthe de riz enveloppé dans des feuilles de vigne de fromage de brebis et de gâteaux à les amandes salées la jeune femme remit tendrement son enfant entre les bras de ses belles-sœurs et s’ en alla le long de la route seule avec son fardeau sur la tête et son destin autour de le cou comme une médaille", "mais le cadet s’ agenouilla entourant de ses bras les hanches de la jeune femme et en gémissant lui demanda pardon ensuite il se traîna à les pieds de ses frères et les supplia d’ avoir pitié enfin il se releva et fit briller à le soleil l’ acier de son couteau un coup de marteau sur la nuque le jeta tout pantelant sur le bord de le chemin la jeune femme épouvantée avait laissé choir son panier et les victuailles dispersées allèrent réjouir les chiens de le troupeau quand elle comprit de quoi il s’ agissait elle tendit les mains vers le ciel: —frères à le qui je n’ ai jamais manqué frères par l’ anneau de noces et la bénédiction de le prêtre ne me faites pas mourir mais prévenez plutôt mon père qui est chef de clan dans la montagne et il vous procurera servantes que vous pourrez sacrifier " ]
[ "mais s’ écria catherine mais puisque c’ est moi qui refuse il va mourir reprit PROPN il ne sera pas dit qu’ un homme m’ aura outragé et que cet homme restera impuni es -tu prêt pagolo catherine s’ écria l’ apprenti catherine à le nom de le ciel ayez pitié de moi ", "un policier le pousse il pleure —mais vous ne comprenez pas que je n’ en peux plus crie -t-il il est tombé ", "elle se fit donner les insignes de la croix-rouge et demanda certains pouvoirs qui lui permettraient de tenter de s’ opposer à les excès et à les vengeances atroces de les troupes à le leur arrivée dans des contrées où elles trouvaient toute la population bulgare massacrée le général à ce propos ne dissimula pas un amer sourire il se borna à le lui dire qu’ il souhaitait bonne chance à son zèle humanitaire cette guerre sera atroce général dit rouletabille —elle sera victorieuse lui répondit -il le lendemain vers midi les jeunes gens avec l’ avant-garde d’ une brigade de la cinquième division arrivaient à le kadikeuï ", "oui il me reviendra peut-être plus tard mais quand il aura besoin d’ une garde-malade !les mots sifflèrent entre les lèvres tordues par un rire amer emmanuel rencontra des yeux où brillaient la colère et la souffrance –je ne lui refuserai pas ce service que je rendrais à un étranger lui reste mon mari d’ après mes principes qui m’ ont empêchée de demander le divorce je le soignerai donc de mon mieux elle ferma les yeux à le demi et acheva dans un murmure –alors ce ne sera plus l’ amour mais le devoir .vers le milieu de le xvie siècle les salvi s’ étaient acquis en italie une certaine renommée comme céramistes ", "après la mort de PROPN le jeu préféré de vince était de remplir couleur par couleur ces mosaïques à le chiffres où l’on voit apparaître une image de ainsi m’ aidait -il à me souvenir de tom je sais que la glace à la fraise concerne tom parce que la photo en témoigne mais sans photos vince parfois s’ énerve me crie dessus parce que c’ était lui et pas tom ou tom et pas lui et que je confonds tout s’ il y a des degrés dans la souffrance c’ est à l’ intérieur d’ un même individu avec pour chacun une sorte d’ horizon impossible de seuil infranchissable le pire ", "jusqu’ ici on était revenu; la vierge étoile-de-la-mer avait protégé ce navire qui \\n' portait son nom la fin d’ août était l’ époque de ces retours mais la marie suivait l’ usage de beaucoup\\n d’ islandais qui est de toucher seulement à le paimpol et puis de descendre dans le golfe\\n de gascogne où l’on vend bien sa pêche et dans les îles de sable à le marais salants l’on achète le sel pour la campagne prochaine dans ces ports de le midi que le soleil chauffe encore se répandent pour quelques jours\\n' les équipages robustes avides de plaisir grisés par ce lambeau d’ été par cet air par la terre et par les femmes et puis avec les premières brumes de l’ automne on rentre à le foyer à le paimpol ou les chaumières éparses de le pays de s’ occuper pour un temps de famille et d’ amour \\n' de mariages et de naissances ", "l' ex-avoué entra dans l' établissement monta l' escalier et pénétra dans la salle il demanda un verre de madère et s' installa près de la croisée celui qu' il attendait ne tarda pas à l' y rejoindre arrivez arrivez mon cher monsieur s' écria bouginier en le voyant vous êtes à la minute précise saperlotte ", "vit tout de suite à l’ air déconfit de l’ agent que l’ expédition n’ avait pas été heureuse bien? interrogea -t-elle avec anxiété ..–rien à le faire répondit l’ inspecteur découragé de le moins pour le moment –comment cela –dénichés de partout ", "les autres venaient de le mettre à le courant et il était abasourdi il n’ en avait pas même retiré sa tenue de serveur lucien qui estimait qu’ il avait fait plus que sa part et avec brio avait décidé de laisser les autres se dépêtrer avec tout ça et de passer à le autre chose en attendant de retrouver son photographe à le heures avec les tirages de le premier carnet qu’ il lui avait promis il avait décidé de passer la grande table de bois à l’ encaustique cette grande table de le réfectoire c’ est lui qui l’ avait apportée et il entendait qu’ elle ne soit pas salopée par des primitifs comme mathias ou des négligents comme marc ", "tous ces fiers messieurs pouvaient bien mépriser les porspoët ils n’ en admiraient pas moins leur descendante sans peine elle trouva et rejoignit linda qui était effectivement seule et morose –tous ces gens sont ennuyeux à l’ extrême dit -elle à la jeune fille j’ en ai plus qu’ assez de cette cérémonie " ]
il y avait fauteuils recouverts de même toile et des matelas cambodgiens bleus repliés en pour tout mobilier une très belle commode ventrue en noyer d’ époque régence et une très longue et étroite table paysanne blonde cirée comme un miroir rangeait ses robes dans une penderie le dessus de la commode lui servait de coiffeuse on avait logé la petite natalie tout près de la chambre d’ o et le matin quand elle savait qu’ prenait son bain de soleil sur la terrasse elle venait la rejoindre et s’ étendre auprès d’ elle
[ "c’ était une petite fille très blanche ronde et pourtant fine les yeux tirés vers les tempes comme ceux de sa sueur mais noirs et luisants ce qui lui donnait l’ air chinois ses cheveux noirs étaient coupés droit au-dessus de les sourcils en frange épaisse et droit au-dessus de la nuque elle avait de petits seins fermes et frémissants des hanches enfantines à le peine renflées elle aussi avait vu par surprise en pénétrant en courant sûr la terrasse ou elle croyait trouver sa sœur et était seule couchée à le plat ventre sur une cambodgienne mais ce qui avait révolté jacqueline la bouleversa de désir et d’ envie ", "elle interrogea sa sœur les réponses par quoi jacqueline crut la révolter aussi en lui racontant ce qu’ elle-même lui avait raconté ne changèrent rien à l’ émotion de natalie à le contraire elle était tombée amoureuse d’ elle parvint à le s’ en taire plus d’ une semaine puis une fin d’ après-midi de dimanche elle s’ arrangea pour se trouver seule avec o. il avait fait moins chaud que de coutume ", "PROPN qui avait nagé une partie de la matinée dormait sur le divan d’ une pièce fraîche à le rez-de-chaussée jacqueline piquée de voir qu’ il préférait dormir avait rejoint dans son alcôve la mer et le soleil l’ avaient déjà dorée davantage ses cheveux ses sourcils ses cils la toison de son ventre ses aisselles semblaient poudrés d’ argent et comme elle n’ était pas de le tout fardée sa bouche était de le même rose que la chair rose à le creux de son ventre pour que dont se disait qu’ elle eût à la place de jacqueline pressenti deviné perçu la présence invisible pût la voir en détail eut soin à le plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant ouvertes en pleine lumière elle avait allumé la lampe de chevet les volets étaient tirés la chambre presque obscure malgré des rais de clarté à le travers les bois mal jointés ", "jacqueline gémit plus d’ une heure sous les caresses d’ et enfin les seins dressés les bras rejetés en arrière serrant à le pleines mains les barreaux de bois qui formaient la tête de son lit à l’ italienne commença à le crier lorsque terrant écartés les lobes ourlés de cheveux pâles se mit à le mordre lentement la crête de chair se rejoignaient entre les cuisses les fines et souples petites lèvres la sentait brûlante et raidie sous sa langue et la fit crier sans relâche jusqu’ à le ce qu’ elle se détendît d’ un peul coup ressorts cassés moite de plaisir puis elle la renvoya dans sa chambre où elle dormit; elle était réveillée et prête quand à le heures rené vint la chercher pour aller en mer avec natalie sur un petit bateau à le voiles comme ils avaient pris l’ habitude de faire; en fin d’ après-midi un peu de brise se levait ", "où est natalie dit rené natalie n’ était pas dans sa chambre ni dans la maison on l’ appela dans le jardin rené alla jusqu’ à le petit bois de chênes-lièges qui faisait suite à le jardin personne ne répondit elle est peut-être déjà à la crique dit rené ou dans le bateau ils partirent sans appeler davantage ", "ce fut alors qu’ étendue sur une cambodgienne sur sa terrasse aperçut à le travers les tuiles de la balustrade natalie qui courait vers la maison elle se leva passa sa robe de chambre elle était nue tant il faisait encore chaud et nouait la ceinture quand natalie entra comme une furie et se jeta sur elle elle est partie enfin elle est partie criait -elle je l’ ai entendue je vous ai entendues j’ ai écouté à la porte tu l’ embrasses tu la caresses ", "pourquoi tu ne me caresses pas moi pourquoi tu ne m’ embrasses pas c’ est parce que je suis noire et pas jolie elle ne t’ aime pas et moi je t’ aime et elle éclata en sanglots allons bon se dit elle poussa la petite fille dans un fauteuil prit un grand mouchoir dans sa commode c’ était un mouchoir de et quand les sanglots de natalie furent un peu calmés lui essuya le visage natalie lui demanda pardon en lui baisant les mains ", "même si tu ne veux pas m’ embrasser garde-moi près de toi garde-moi près de toi tout le temps si tu avais un chien tu le garderais bien si tu ne veux pas m’ embrasser mais que ç a t’ amuse de me battre tu peux me battre mais ne me renvoie pas tais -toi natalie tu ne sais pas ce que tu dis murmura tout bas ", "la petite tout bas aussi et glissant à les genoux d’ qu’ elle enserra répliqua oh si je sais bien je t’ ai vue l’ autre matin sur la terrasse j’ ai vu les initiales et que tu avais de grandes marques bleues et jacqueline m’ a dit t’ a dit quoi? où tu avais été et ce qu’ on te faisait " ]
[ "–certainement vous toujours répondait aussitôt d’ une voix douce l’ huis s’ ouvrit aussi largement qu’ il était nécessaire pour livrer passage à la corpulente mme boulommiers celle-ci à le tableau qui s’ offrait pleine d’ émoi se précipita vers la belle étendue –chère seriez -vous souffrante langoureuse maud souleva légèrement son front où la tante d’ PROPN déposa un discret et amical baiser –migraine je n’ ai pas eu encore le courage de me peigner ", "ils s’ étaient assis sur un banc qu’ est -ce que vous faites dans vos bureaux un travail de secrétaire et je traduis de le courrier en allemand ah oui c’ est vrai vous êtes née à le berlin il aurait voulu savoir pourquoi cette bretonne était née à le berlin mais elle restait silencieuse elle avait regardé sa montre j’ attends que l’ heure de pointe soit passée pour reprendre le métro ils attendirent ainsi dans un café en face de le lycée bosmans avait été pendant ou ans interne dans ce lycée comme dans beaucoup d’ autres pensionnats de paris et de province la nuit il s’ échappait de le dortoir et marchait le long de l’ avenue silencieuse jusqu’ à les lumières de pigalle ", "attablées elles sirotaient des cancans et des liqueurs —tiens! dit adèle en frappant de son verre contre la table te là déjà mademoiselle de varandeuil qu’ est -ce que c’ est que fit germinie en prenant le verre d’ adèle j’ en veux —t’ as si soif que ç a à ce matin de l’ eau-de-vie et de l’ absinthe rien que le mélo de mon piou tu sais bien le militaire il ne buvait que c’ est raide ", "enfin est du passé je revois aussi la soirée où elle avait appelé les flics pour me virer de chez elle pourquoi chez elle parce que appartement était à le son nom et qu\\ elle payait le loyer plus souvent que moi voilà bien le premier effet de la psychanalyse développer chez ses victimes une avarice et une mesquinerie ridicules presque incroyables ", "en entendant cela je fus troublé ce n’ est pas que cette fille me déplût non! mais jamais l’ idée de me marier ne m’ était encore venue enfin malgré tout par curiosité par bêtise et aussi parce que cela faisait plaisir à le père je réponds: comme vous voudrez seulement je suis trop jeune pour me marier je n’ ai pas encore tiré à la milice ", "mais s' il arrivait que votre pensée se trouvât en opposition avec celle d' une portion considérable de votre peuple de la plus aveugle et de la plus dominée par ses instincts que feriez -vous ce ne pourrait être qu' un malentendu puisque je ne voudrai jamais que leur bien ce malentendu je m' appliquerais à le dissiper par quelque témoignage éclatant de ma charité pour eux et s' ils refusaient de comprendre? je leur imposerais ma volonté la sachant droite et bonne ", "sur ses ordres longs et précis un habile orfèvre parisien par un complet évidage changea invisiblement en une sorte de boîte plate à l’ extrême l’ élégante plaque d’ or dont le dessus chargé de pierreries devint un couvercle à le glissières ne pouvant se manœuvrer qu’ après le jeu de certain système d’ arrêt actionnable par une pression de l’ ongle sur un rubis à le ressort de la grande vedette le coupable se jura d’ enfouir là ses terribles aveux quant à les agissements devant peu à le peu conduire à la trouvaille de l’ écrit françois-jules décida qu’ en partie ils auraient trait à le certaines conséquences d’ un lointain fait historique en peu après le fameux siège de calais philippe vi de valois voulut récompenser l’ héroïsme de les bourgeois qui pieds nus et la corde à le cou étaient volontairement allés vers PROPN en croyant marcher à la mort et satisfaisant ainsi à les exigences de le monarque ennemi avaient sauvé la ville d’ une destruction certaine pour ne devoir ensuite leur grâce imprévue qu’ à l’ intercession de philippine de hainaut d’ abord", "c’ est sans doute une de les causes de l’ ennui profond qui règne dans certains ménages vi ce qu’ on voit à le paris peut-être trouvera -t-on que pour une mouche j’ ai fait une bien longue causerie sur l’ ennui peut-être aussi me reprochera -t-on d’ avoir traité plus d’ un sujet dans le même chapitre une mouche vous le savez voltige d’ une chose à une autre mais elle oublie rarement le but qu’ elle se propose d’ atteindre ", "mais peut-être albertine avait -elle voulu me dire cela pour avoir l’ air plus expérimentée qu’ elle n’ était et pour m’ éblouir à le paris de le prestige de sa perversité comme la première fois à le balbec par celui de sa vertu et tout simplement quand je lui avais parlé des femmes qui aimaient les femmes pour ne pas avoir l’ air de ne pas savoir ce que c’ était comme dans une conversation on prend un air entendu si on parle de fourier ou de tobolsk encore qu’ on ne sache pas ce que c’ est elle avait peut-être vécu près de l’ amie de mlle vinteuil et d’ andrée séparée par une cloison étanche d’ elles qui croyaient qu’ elle n’ en était pas ne s’ était renseignée ensuite comme une femme qui épouse un homme de lettres cherche à se cultiver qu’ afin de me complaire en se faisant capable de répondre à le mes questions jusqu’ à le jour ou ̀ elle avait compris qu’ elles étaient inspirées par la jalousie et où elle avait fait machine en arrière à le moins que ce ne fût gilberte qui me mentît l’ idée me vint que c’ était pour avoir appris d’ elle à le cours d’ u", "j' ai froid monsieur turner dit -elle je suis glacée! et elle se frictionne les épaules et les hanches en éclatant de rire à le nouveau comme une nageuse qui sort de l' eau le pubis brille j' aime les pubis celui-ci est bombé dru les poils sont très courts et serrés tout à le fait comme PROPN cette fois " ]
je dis bien de main de maître pas une bavure dans vous auriez eu droit à les oreilles de le taureau en outre je ne vous prêtais aucune connaissance scientifique et je me demande encore comment vous avez appris les détails de cette découverte qui concerne le caractère non héréditaire de la stérilité mais le simple bon sens ne minimisez pas votre exploit
[ "sur le moment avouons -le j\\' étais furieuse je cherchais le moyen de vous empêcher de remplacer cocquehaud donc de prendre indirectement ma suite mais avant d\\' agir je réfléchis j\\' aime réfléchir je fus aveuglée bientôt par une évidence en quelques heures vous aviez brisé cocquehaud alors que vous n\\ aviez jamais rien tenté contre moi ", "je vous croyais ambitieux mais faible or vous étiez fort et si votre ambition ne vous avait pas jeté contre moi la raison en était que notre collaboration vous satisfaisait il avait suffi que je vide les lieux pour que vous vous déchaîniez je m\\' étais donc trompée en croyant que vous guettiez mes moindres faux pas pour vous asseoir dans mon fauteuil car j\\' en étais persuadée et cette crainte ne m\\' a pas quittée un instant pendant les années que nous avons passées ensemble jean cherchait à le deviner où elle voulait en venir ", "il crut devoir parler et balbutia mais rien dans mon comportement ne pouvait vous donner à le penser que un jour en vous écoutant j\\' ai frémi comme vous regardiez avec lassitude ou même hostilite la vaste gravure qui était accrochée au-dessus de moi et représentait la reddition je vous ai interrogé et vous m\\' avez répondu moi si j\\' étais à le votre place je préférerais les gravures piquantes de gavarni à le cette ennuyeuse cérémonie militaire oui en effet j\\' ai dû dire cette gravure je la trouvais ennuyeuse comme la pluie elle avait été donnée à le sainte-beuve après la publication de son étude sur jomini; mais les gavarni qui se morfondaient dans la cave avaient également appartenu à le sainte-beuve alors j\\' espérais vous persuader qu\\ il n\\ y avait aucune raison qui empêchât de les substituer à le cette sinistre reddition ", "il inquiétait certain que mme était en train de déballer un dossier qui impliquait sa condamnation elle ne l\\ avait pas écouté et se hâtait de reprendre sa démonstration en clair votre propos signifiait je veux votre placé et quand je l\\ aurai je décrocherai la reddition elle interrompit les explications dans lesquelles il tentait de se lancer vous vous contrôliez avec une vigilance diabolique mais pour une fois vous vous étiez trahi ", "dès lors j\\' étais réduite à le vous livrer une guerre défensive de tous les instants je vous assure madame qu\\ en vous disant si j\\' étais à le votre place je ne songeais pas à vous la prendre si j\\' étais à le votre place ou plus familièrement si j\\' étais de vous sont des expressions bénignes dont 'emploi ne cèle aucune mauvaise intention silencieuse elle laissa se répandre sur son visage un lumineux sourire elle immobilisa ensuite pour plusieurs secondes puis elle exprima en ces termes mais je le sais maintenant je le sais vous prêchez une convaincue ", "a la lumière de ce qui est passé par la suite j\\' ai compris que mes soupçons n\\' étaient pas fondés j\\' ai tenu à le vous entretenir en particulier ce soir parce que je voulais vous expliquer pourquoi j\\' ai perdu ma vie en la passant sous l\\ empire de la défiance permettez -moi de vous raconter mon histoire est pendant ma nuit de noces il y a bien longtemps comme vous l\\ imaginez que les signes précurseurs se manifestèrent j\\' étais une de les dernières jeunes filles bien élevées que la bourgeoisie fabriquait depuis qu\\ elle avait pris le pouvoir ", "aïe lui dis-je vous m\\' avez fait mal vous serez toujours aussi maladroit quelques minutes plus tard j\\' ajoutai mignon jérôme prenez un parti ", "entrez ou sortez mais cessez ce va-et-vient fastidieux nous divorçâmes jérôme et moi nos parents obtinrent une rupture en cour de rome mais je conservai ce nom d\\' hallein qui me plaisait alors que je ne pouvais pas humer mon patronyme familial qui était trepsat comment peut -on appeler mais il avait fallu revenir chez mes parents rue de courcelles dans un appartement qui était abominable parce qu\\ il donnait sur une pagode dont je n\\' ai jamais voulu savoir à le quoi elle servait et que dans le salon une quinzaine de fauteuils et de chaises étaient affublés de tapisseries représentant des fables de la fontaine ", "non seulement le spectacle de ces animaux inexpressifs attendant de recevoir le poids un cul était infiniment triste triste à en pleurer et j\\' en avais parfois pleuré à aube de ma puberté mais encore il me fallait entendre glorifier ces mornitudes que PROPN prétendait anciennes alors que je me souvenais de le profil figé de ma mère penchée sur son métier en copiant les vraies tapisseries qui rendaient soyons sérieux dis -je à un conseiller à la cour de les comptes qui extasiait elles sont plus jeunes que moi ces machines je les ai vues naître leur accouchement qui a duré des années constitue l\\' un de mes souvenirs d\\' enfance les plus pénibles quant à la pagode mon père la haïssait autant que moi et il avait choisi cet appartement bien qu\\ elle fût là parce que le loyer lui convenait cela je fus bien obligée de le signaler un jour ou ̀ il était en train de raconter qu\\ il avait toujours rêvé d\\' habiter devant ce temple oriental et il était décidé dès de ans à se loger en cet endroit à le n\\' importe quel prix à le cours d\\' un dîner où mon père re" ]
[ "c’ est pour mes petits frères ma marraine l’ a dit m’ est bien égal dit un de les petits drôles ne m’ empêchera pas de les manger —ni moi non plus ajouta le plus petit je me moque pas mal de ta marraine de frères et de toi pierrette bien désolée de n’ avoir plus ses tartelettes continua son chemin en tournant\\n' la tête de temps en temps pour voir ce qu’ elles deviendraient les méchants enfants ne tardèrent pas à se disputer car chacun voulait avoir une tartelette; et comme il n’ y en avait que et qu’ ils étaient cela n’ était possible ", "maintenant qu’ il était arrivé à ses fins maître PROPN s’ en donnait à le cœur joie il avait transporté à le lern toutes les magnificences de la maison qu’ il habitait autrefois sur les bords de la rivière d’ ille dans la grande salle ornée encore des portraits de les lesnemellec depuis athelstan de qui était venu de le pays de galles à le temps où les saxons furent chassés d’ angleterre jusqu’ à le gérard PROPN PROPN festoyait jour et nuit avec ses hommes d’ armes il buvait le manant éhonté dans la grande coupe de fer que jamais vilain n’ avait jusqu’ alors touchée de ses lèvres il buvait sans comprendre que la fière devise qui entourait l’ écu de PROPN gravée sur le métal était un amer reproche à le toute sa vie de tortueux trafiquant ", "—oui surdon tout s’ explique là-dessus je montai à la chambre de cordélia elle venait de se réveiller cela ne m’ étonna point sais -tu d’ où tu viens lui demandai -je mais elle ne sut rien me répondre: cette fois elle ne se souvenait de rien; ", "est par une belle après-midi étant descendu de voiture à la ville prochaine et reparti à le cheval aussitôt le long de les haies des fossés des champs de blé rougissant par le soleil et non pas blondissant comme ailleurs croisant çà et là quelques troupeaux de petits moutons noirs sur les gazons ras et fleuris j\\' arrivai à la maison de mon oncle qui était la mienne depuis sa mort qui avait été ma demeure d\\' enfance et de jeunesse à le terme de mon séjour dans la contrée en abord à le travers la claire-voie les fenêtres garnies presque toutes de nids hirondelles en signe d\\' absence et les herbes grandies de la cour des chiens inconnus élancèrent en aboyant à le mon approche et ne arrêtèrent qu\\ à la vue de mon habit en ce grave pays les chiens même reconnaissent respectent l\\ habit de le prêtre et de le clerc à la fin le jardinier parut ", "ils roulaient des yeux furibonds poussaient des clameurs étranglées étaient cramoisis mais surtout les époux gouverneurs apparaissaient totalement grotesques dans leur émoi ils se montraient ce qu’ ils évitaient soigneusement à l’ ordinaire en toilette de saut de lit et cela était inénarrable jamais les caricaturistes de le punch notre rire anglais n’ eurent inspiration aussi funambulesque que ces obésités en pantoufles camisole jupon court pyjama madras ou bonnet sur le chef se livrant à la gymnastique la plus hétéroclite quelques soient mes habitudes de convenabilité je crois que je me pris à le rire sans pouvoir dominer cette hilarité véritablement déplacée en présence de l’ émotion qui agitait indubitablement nos hôtes ", "–puis monseigneur reprit jocelyn la nuit va bientôt venir; alors je sortirai par l’ ouverture secrète d’ en haut je connais les autres entrées de les souterrains je ferai le tour de le cloître j’ y pénétrerai et j’ atteindrai ainsi la galerie voisine ", "en grattant le fond de nos bourses nous arriverons peut-être à le compléter la somme nécessaire à sa maîtresse de piano non dit la maman simonne va faire sa première communion et son goût pour les poupées disparaîtra en cette affaire il s’ agit d’ un acte de vertu dont il ne faut pas lui enlever le mérite jusqu’ ici son grand-père et moi avons satisfait à ses désirs de charité ", "PROPN hésitait enfin comme une voleuse elle la fourra dans son sac à le main elle n’ avait pu se résoudre si un jour dans la semaine elle fit petits voyages à le paris se disputa avec jules qu’ elle mit à le courant de les événements qui la traita de folle mais qui jouissait secrètement de cette absence qui le comblait la vieille peau n’ était plus là le soir avec son râtelier dans le verre ", "le plus jeune s’ appelle PROPN très bien dit en étions-nous? ah oui dit -il vous aviez accepté de me raconter ce qui vous est arrivé oui dit je vais vous le dire c’ est d’ ailleurs très simple et sans intérêt mais vraiment ce vis-à-vis ce face à le face d’ entretien m’ exaspère allons plutôt nous promener: ç a vous dit un tour à le pied? volontiers dit brighton si vous y tenez oui dit nous fera de le bien à le vous surtout le grand air la mer elle nous attend ", "là seulement elle conserva tous les trésors d’ une organisation privilégiée qu’ on retrouve encore dans ce bras rival de le bras poétique de cléopâtre dans cette petite main que dépareraient les pierreries pour qu’ une femme ait fait un tel portrait d’ une autre femme il fallait que le modèle en fût réellement digne de tous points ce qui était du reste et ce que tout le monde s’ accordait à le reconnaître .quand peu après eut pour ainsi dire officiellement intronisé mademoiselle vaubernier on songea à le lui donner un état civil présentable et pour cela on ne trouva rien de mieux que de la marier furent le vieux maréchal de richelieu et le duc d’ aiguillon son fils cadet qui se chargèrent de la pourvoir d’ un époux il était nécessaire cela va de soi que ce mari eût un nom et un titre afin de cacher sous l’ un et l’ autre l’ origine roturière de la favorite.richelieu et d’ aiguillon se mirent donc incontinent en campagne faisant leurs offres à le quiconque leur paraissait susceptible de devenir le chaperon .mais la malechance était pour eux sans doute car malg" ]
je vais mettre demain toute cette vermine à la porte tu ne voudrais pas mère! je ne voudrais pas oui-dà! vous le verrez vous le verrez brigadier le vieux squire savait bien à le quoi s’ en tenir sur ce point; il connaissait l’ excellent cœur de sa bonne femme bien crier bien oublier c’ était ça et tout était pour le mieux seigneur! encore! cria -t-elle une dernière fois peu d’ instant après que tout le monde fut rentré dans la cuisine lucy courez là-haut chère parlez-leur couchez -les dites-leur d’ être de gentils enfants et de ne pas faire mourir leur pauvre grand-mère de chagrin
[ "lucy partit de nouveau tirant derrière elle un peloton de laine bleue le petit chat trouva bon de quitter la place ou ̀ il se rôtissait à le loisir pour faire des farces avec ce jouet imprévu: ne vit point cela de bon œil; quoique ayant beaucoup vécu il n’ aurait jamais eu la faiblesse de commettre une telle inconvenance se bien chauffer le nez entre ses grosses pattes de devant telle était sa préoccupation sincère lucy en arrivant à le grenier trouva les enfants dans un étrange pêle-mêle l’ un avait les pieds sur l’ oreiller; autres étaient en croix sur le bord de le lit; ", "tous affectaient d’ êtres plongés dans un profond sommeil ronflant soufflant à le qui mieux mieux ils s’ étaient fourrés dans le premier lit venu dans leurs plus bizarres accoutrements le plus jeune vêtu d’ une chemise en flanelle jaune avait étalé sur le traversin ses petits talons rouges et humides tout en suçant avec ardeur son pouce mouillé il pétrissait une boule de neige pour en faire un bonhomme mais il ne pouvait réussir les filles avaient jeté leur dévolu sur les meilleurs lits de les plus belles chambres et s’ étaient disposées pour la nuit en apparence de le moins jupons casaques tout était éparpillé sur une commode ", "mais sur les couvertures on avait façonné sournoisement des tartes des pâtés des gâteaux de neige et on attendait qu’ ils fussent cuits pour les manger tout ce joyeux petit peuple ne s’ inquiétait guère de le vent furieux qui faisait frissonner la maison gémir les volets grincer la girouette pendant que les grands sapins balançaient leurs longues tiges sifflantes que la neige brillante argentait montagnes et vallées chaque enfant était si absorbé dans ses graves manipulations de neige qu’ il ne prenait garde qu’ à le bruit sourd de la porte la porte de tante sarah et à les bonds triomphants de le voisin dans son lit il suffisait à ces jolies petites créatures d’ être couvées par l’ œil paternel dans une bonne chambre close; avec une fête une noce! en perspective pendant laquelle tout serait en l’ air dans la maison bien ", "ils allaient s’ en donner à le cœur joie on taquinerait le cousin PROPN hooper la tante le vieux watch ce cher vieux watch et le reste de la famille et puis quel bon temps on allait avoir avec les jeunes veaux les petits agneaux avec les pommes d’ hiver les noix les gâteaux les flans les fritures et autres bonne choses sans compter les culbutes dans la neige les rondes autour de le poulailler et de ses œufs les glorieuses dégringolades sur les meules de foin depuis le toit jusqu’ à le terre ", "après l’ orage il y aurait de la glace et on irait en traîneau de le sommet de la colline jusqu’ à la rivière franchissant comme une flèche troncs d’ arbres clôtures broussailles sans respirer sans prendre haleine oui elles étaient trop occupées ces petites têtes pour penser à le autre chose gamins! polissons! —grand-mère ce n’ est pas moi! criaille la troupe remuante en se fourrant à le hasard dans les lits comme une nichée de poulets effrayés lit! méchante race à le lit de suite! dit sévèrement lucy en tirant les couvertures et jetant par terre leurs chefs-d’œuvre de neige ", "très bien voyez ce que vous faites dit l’ aînée en se couvrant la tête avec les draps je vous déclare que vous devriez rougir de vous-même cousine voilà sur le plancher nos gâteaux nos tourtes glacées nos brioches c’ est joli ce que vous avez fait la ̀! —pas un mot de plus répondit la cousine ayant peine à le garder son sérieux lorsqu’ elle entendait cette grande fille prendre ainsi la chose sur un ton grave si je vous entends encore j’ amènerai grand-mère ", "ah! voilà grand-père lui-même il écoute en bas ce que vous avez de mieux à le faire c’ est de vous tenir tranquilles un coup de sifflet aigu arrivé de l’ escalier suivit des pas pesants de grand-père produisit un effet magique les chuchotements s’ éteignirent tout rentra dans le silence et l’ immobilité ", "la cousine descendit triomphante pour raconter son succès et s’ asseoir auprès d’ une corbeille de pommes qu’ elle préparait pour le marché chapitre qu’ est -ce que c’ était l se renversa confortablement dans son fauteuil plaça ses béquilles à le ces côtés quitta son large chapeau de quaker et se mit à le dénouer le ruban blanc qui réunissait par derrière ses longs cheveux argentés une réminiscence de la vieille passion militaire tout à le coup dans la pièce voisine s’ éleva le tintement d’ une vieille horloge silencieuse depuis plus de mois un puis un long silence un encore une pause un et ce fut fini ce carillon inattendu était si grinçant si bruyant et tellement sinistre que chacun leva la tête et regarda avec étonnement du côté où pareil bruit venait de surgir ", "seulement fit l’ oncle PROPN en sortant de sa poche un oignon de type pourquoi le vieil horloge parle -t-il ainsi après avoir été muet si longtemps je pense qu’ il a perdu l’ esprit —moi aussi dit la tante sarah je ne l’ avais point entendu bavarder ainsi depuis le jour où nous avons enterré la femme de le ministre qui logeait précisément dans cette chambre et vous lucy l’ avez -vous entendu non tante sarah; et je suis sûre que depuis lors il n’ avait pas sonné PROPN continua l’ oncle PROPN " ]
[ "–tout s’ arrange fit -il le père horlaville va vous conduire à le train il arrive avec sa voiture j’ ai regardé dans les environs je n’ ai pas vu trace de votre tortionnaire –il faudrait peut-être que je lui écrive ", "tu as besoin de soleil et de vent avec ta mine de déterré on n' a pas idée d' être portier de boîte de nuit en fin de journée dans un dernier garage tomba en admiration devant un véritable monstre: un coupé décapotable austro-daimler 40cv rouge-grenat mesurant mètres de long le capot interminable et l' énorme coffre à le bagages laissaient à le peine de place à le centre pour ou passagers sur une banquette de cuir blanc le vendeur souleva le capot découvrant un moteur de paquebot cylindres en ligne et carburateurs ", "mais la guélotte parut —encore cette sale carne! hurla -t-elle en ramassant des cailloux et l' homme laissa PROPN comprit que tout était fini qu' il n' avait plus rien à le attendre ni à le espérer et ne voulant malgré tout point retourner à le val ou ̀ il retrouverait pourtant la niche et la pâtée ne voulant point déserter ce village qu' il connaissait ces forêts qu' il aimait ne pouvant se plier à d' autres habitudes se faire à d' autres usages il s' en alla sombre triste honteux la queue basse et l' œil sanglant jusqu' à la corne de le petit bois de la côte ou ̀ il s' arrêta alors il se retourna regarda le village et debout sur ses pattes il se mit à le hurler à le hurler longuement à le hurler à le perdu à le hurler à le loup à le hurler à la mort ainsi qu' il avait fait autrefois à les heures tragiques de sa vie comme jadis à le bémont lorsque l' avait recueilli narcisse comme naguère à le longeverne le soir s' était tué et sa plainte sonna comme un glas et les autres chiens y répondirent et tout le monde s' en émut et c' était vraiment lugubre et désespér", "puis à l’ appareil: ici le desk il y a une personne qui demande à le voir m.maura vous dites je le lui demande voulez -vous me donner votre nom monsieur bien un instant et me prie de vous dire que ne reçoit que sur rendez -vous si vous voulez lui écrire et lui laisser votre adresse il ne manquera pas de vous répondre —ayez l’ amabilité d’ annoncer à ce monsieur PROPN que j’ arrive de france tout exprès pour rencontrer m.maura et que j’ ai des choses importantes à le lui dire —je regrette ces messieurs ne me pardonneraient pas de les déranger à le nouveau mais si vous vous donnez la peine d’ écrire un mot ici dans le salon je le ferai monter par un chasseur ", "il dit et sa voix est rauque brisée par une folle terreur: –cet enfant charlotte est restée appuyée près de la porte contre le seuil claire et louise dans un coin avaient peur en regardant le père il était donc enfin venu le jour terrible à le force de compter les heures les minutes la seconde suprême venait de sonner elle avait cru que ce ne serait pas pour ce soir -là et ç a avait été un soulagement un peu de vie mais non il était là le moment était venu des aveux des explications la tempête grondait depuis trop longtemps la foudre tombait et inerte sans pensées sans forces pour se révolter contre l’ effroyable épouvante qui l’ étreignait elle restait là les bras ballants le dos contre le mur courbée l’ œil éteint la figure ravagée les lèvres entrouvertes alourdies le front jauni par quelles fatigues par quels soucis? ou par quelles débauches? et c’ est ainsi qu’ il le retrouvait le beau lis d’ autrefois ", "il avait l’ air dans un nid de mousse d’ un oiseau épuisé à le couver de les œufs trop gros pour lui doucement elle posa sur le nid et ses trésors sa main comme un autre nid alors l’ oiseau et roland s’ éveillèrent il faut se rappeler ce que fut l’ activité de le pandhit PROPN pendant les mois qui suivirent à le peine de retour à le il avait mobilisé sa diplomatie pour obtenir rapidement des entrevues avec les chefs d’ état les plus importants de le monde ", "–et s’ il ne l’ épouse pas reprit mme quant à le moi je crois qu’ il n’ y songe nullement –et moi s’ écria laurence je ne puis croire qu’ un homme comme lui soit assez infâme ou assez fou pour croire qu’ il obtiendra pauline autrement .–eh bien si tu le crois repartit la mère essaie de les séparer; ferme-lui ta porte: ce sera le forcer à se déclarer sois sûre que s’ il l’ aime il saura bien vaincre les obstacles et prouver son amour par des offres honorables –mais il a peut-être dit la vérité reprenait laurence en s’ accusant d’ un amour mal guéri qui l’ empêche encore de se prononcer ", "il posa les mains sur les épaules de la jeune femme et il dit: —voilà mon rêve si grand qu’ il soit il sera dépassé par les faits je vous le jure le kaiser a déjà vu ce que je valais un jour il me trouvera devant lui campé face à le face j’ ai tous les atouts en main ", "je n’ ai aucun souvenir de discussions à la maison je ne pourrais pas dire si mes parents étaient hostiles à la chienlit ou sympathisants l’ autre jour à le chamadelle soupirait dire que j’ ai vécu le temps de la libération sexuelle et que je n’ en ai même pas profité la jeune fille d’ agrément ayant désormais la mémoire à le fleur de peau il suffit que j’ aperçoive à le détour d’ une rue un arbre qui fleurit rose sur un ciel bleu pour que s’ encadre devant mes yeux la même vision sur papier canson gâchée l’ instant d’ après par les affreux oiseaux que j’ y dépose à le pochoir quelle que fût la technique proposée par notre professeur de dessin l’ espoir qu’ avait fait naître en moi l’ ingéniosité de la carte à le gratter de le pochoir ou de la tesselle taillée dans une pomme de terre s’ évanouissait bientôt devant mes réalisations ", "–j' ai servi la messe de heures –comme je suis contente PROPN qu' à ces heures -là un prêtre ne dérangeait pas le bon dieu c' était de mauvais goût –n' écoute pas ton père dit jeanne " ]
pourquoi le tissu de le cerveau n’ entre -t-il pas en action parce qu’ ils n’ ont pas encore la somme d’ humidité qui leur est nécessaire il manque peut-être un demi-litre d’ eau dans la coupe de la vie mais je ne me hâterai pas de la remplir j’ ai trop peur de la casser avant de donner un dernier bain à ce brave il faut encore masser tous ses organes soumettre son abdomen à des pressions méthodiques afin que les séreuses de le ventre de la poitrine et de le cœur soient parfaitement désagglutinées et susceptibles de glisser les unes sur les autres
[ "vous comprenez que le moindre accroc dans ces régions-là et même la plus légère résistance suffirait pour tuer notre homme dans l’ instant de sa résurrection tout en parlant il joignait l’ exemple à le précepte et pétrissait le torse de le colonel comme les spectateurs remplissaient un peu trop exactement la salle de bain et qu’ il était presque impossible de s’ y mouvoir m. les pria de passer dans le laboratoire mais le laboratoire se trouva tellement plein qu’ il fallut l’ évacuer à le profit de le salon les commissaires de la société de biologie avaient à le peine un coin de table où rédiger le procès-verbal le salon était bourré de monde ainsi que la salle à le manger et jusqu’ à la cour de la maison amis étrangers inconnus se serraient les coudes et attendaient en silence ", "mais le silence de la foule n’ est pas beaucoup moins bruyant que le grondement de la mer le gros docteur martout extraordinairement affairé se montrait de temps à le autre et fendait les flots de curieux comme un galion chargé de nouvelles chacune de ses paroles circulait de bouche en bouche et se répandait jusque dans la rue où groupes de militaires et de bourgeois s’ agitaient en tout sens jamais cette petite rue de la faisanderie n’ avait vu semblable cohue un passant étonné s’ arrêta demandant: qu’ y a -t-il est -ce un enterrement ", "—au contraire monsieur c’ est donc un baptême? l’ eau chaude une naissance une renaissance un vieux juge à le tribunal civil expliquait à le substitut la légende de le vieil aeson bouilli dans la chaudière de médée c’ est presque la même expérience disait -il et je croirais que les poètes ont calomnié la magicienne de colchos il y aurait de jolis vers latins à le faire là-dessus ", "mais je n’ ai plus mon antique prouesse est pris dans le sens actif c’ est une licence ou de le moins une hardiesse ah! monsieur ", "il fut un temps ou j’ étais l’ homme de toutes les audaces en vers latins! cap’ral disait un conscrit de la classe de quoi -t-il y a fréminot c’ est -il vrai qu’ ils font bouillir un ancien dans une marmite histoire de le réhabiliter dans ses habits de colonel? —vrai -t-ou pas vrai subalterne je me le suis laissé dire j’ imagine que c’ est -z-une histoire sans fondement sauf votre respect? —apprenez fréminot que rien n’ est impossible à le vos supérieurs ", "vous n’ ignorez pas concurremment que les légumes séchés en les faisant bouillir récapitulent leur état primitif et surnaturel? mais cap’ral que si on les cuisait jours de temps elles tomberaient en bouillie mais imbécile pourquoi que les anciens on les appelle de les durs à le cuire? à le midi le commissaire de police et le lieutenant de gendarmerie fendirent la presse et s’ introduisirent dans la maison ces messieurs s’ empressèrent de déclarer à le m. renault père que leur visite n’ avait rien d’ officiel et qu’ ils venaient en curieux ils rencontrèrent dans le corridor le sous-préfet le maire et gothon qui se lamentait tout haut de voir le gouvernement prêter les mains à des sorcelleries pareilles ", "vers une heure m. fit prendre à le colonel un nouveau bain prolongé à le sortir de lequel le corps subit un massage plus fort et plus complet que le premier maintenant dit le docteur nous pouvons transporter m. fougas à le laboratoire pour donner à sa résurrection toute la publicité désirable mais il conviendrait de l’ habiller et son uniforme est en lambeaux —je crois répondit le bon m. renault que le colonel est à le peu près de ma taille je puis donc lui prêter des habits à le moi ", "fasse le ciel qu’ il les use! mais entre nous je ne l’ espère pas gothon apporta en grommelant ce qu’ il faut pour vêtir un homme complètement nu mais sa mauvaise humeur ne tint pas devant la beauté de le colonel: pauvre monsieur s’ écria -t-elle c’ est jeune c’ est frais c’ est blanc comme un petit poulet! s’ il ne revenait pas ce serait grand dommage il y avait environ personnes dans le laboratoire lorsqu’ on y transporta fougas ", "m. aidé de m. martout l’ assit sur un canapé et réclama quelques instants de vrai silence mme renault fit demander sur ces entrefaites s’ il lui était permis d’ entrer; on l’ admit madame et messieurs dit le docteur nibor la vie se manifestera dans quelques minutes il se peut que les muscles agissent les premiers et que leur action soit convulsive n’ étant pas encore réglée par l’ influence de le système nerveux je dois vous prévenir de ce fait pour que le cas échéant vous ne soyez point effrayés " ]
[ "l’ îlot arrêté dans sa course fut jeté de côté et se trouva encaissé entre l’ ennemi qui l’ avait si brusquement abordé et un rocher qui avait roulé dans l’ eau quelques siècles auparavant dans une autre convulsion de la nature après des peines inouïes parvint à le gravir le rocher sur lequel l’ antilope l’ avait déjà précédée toute joyeuse de se retrouver sur un terrain un peu moins mouvant que celui qu’ elle venait de quitter les oies voltigeaient toujours au-dessus de la tête de la jeune fille et azor avait fini par s’ accoutumer à le elles en voyant l’ amitié que sa maîtresse ressentait pour elles pensant que la vallée ou ̀ elle demeurait se trouvait plus à le nord laissa la rivière de côté pour traverser de grandes prairies dans lesquelles son chien trouva un gibier abondant ces prairies ne tardèrent pas à rejoindre la chaîne de les rochers qui partageaient l’ île en ", "puis laissant tomber sa tête dans ses mains mon dieu mon dieu murmura -t-il je ne sais si jamais j’ ai tant souffert —pauvre fou dit mariette qui se laisse aller à de pareilles pensées qui me soupçonne de pouvoir l’ abandonner même en rêve pauvre fou ou plutôt méchant et ingrat ", "–comment –je ne sais pas seulement je pense que les nègres ont raison a une intelligence plus grande qu’ on ne saurait le croire il a certainement une idée sans doute le singe avait une idée ", "va donc te reposer musaron il se fait tard et laisse-moi m’ amuser de nouveau à le ma manière en m’ entretenant avec mes pensées va et demain tu en seras plus dispos pour reprendre le harnais musaron il se retira en riant sournoisement car il croyait avoir éveillé un peu d’ ambition dans le cœur de son maître et il espérait que cette ambition porterait ses fruits toutefois il n’ en était rien ", "mais c’ est encore à le indret que je vends le plus et puis je me charge aussi de commissions pour nantes et pour saint-nazaire ajouta -t-il en clignant de l’ œil de le côté de la maison de roudic à le quelques pas de laquelle ils causaient debout bélisaire en somme était assez content il envoyait tout son argent à le paris pour le vieux et les enfants la maladie de son beau-frère lui coûtait gros aussi mais en travaillant tout s’ arrangerait; et si ç a n’ avait pas été ses maudits souliers —ils vous font donc toujours mal? dit jack ", "–chez nous dans les anciens temps ami on gardait aussi ces trophées mais conservés dans l’ huile de cèdre lorsqu’ il s’ agissait des têtes de les chefs ennemis –par de l’ huile de cèdre quelle magnificence dit en riant; c’ est la coutume de les matrones à le beau poisson bonne sauce ces reliques étaient chez nous comme chez vous le livre où le jeune gaulois apprenait les exploits de ses aïeux souvent les familles de le vaincu offraient de racheter ces dépouilles ", "aucune idée merde h il redescendit les escaliers encore plus rapidement qu\\ il ne les avait montés hors d\\' haleine il reprit la moto direction le téléphérique ses craintes avéraient fondées grâce était venue chercher juliette pour emmener avec elle ", "cette habitude qui n’ est pas bonne fait que l’on remarque dans la conversation de les hommes de quoi les croire moins délicats et plus méchants qu’ ils ne le sont plus d’ un qui ne parle couramment que de battre et de tuer n’ a guère l’ envie de l’ un ni de l’ autre et serait bien étonné si on lui mettait en main l’ épée ou le bâton pour l’ usage de ce qu’ il recommande si volontiers qui n’ a souhaité parfois par humeur que le diable emportât ses meilleurs amis et qui les retiendrait par la basque si la fourche de le démon se mettait à le faire incontinent l’ office qu’ on souhaitait d’ elle –cela est tout à le fait vrai répondit mais il faut avouer que le contraire ne l’ est pas moins si certains mots ne conservent plus avec ce qu’ ils signifient cette étroite liaison qui les y devrait rattacher et rendre circonspect sur leur emploi s’ ils ont perdu par là de l’ effet qu’ il faudrait qu’ ils nous fissent il en est parmi eux qui séparés de ce qu’ ils veulent dire exactement en disent davantage à le qui ne prend pas la peine d’ en faire le tour et de considérer ce qu", "quand elle me vit pour la première fois son regard m’ intimida elle me dit: –soyez le bienvenu ici car vous deviez venir il me sembla qu’ elle me connaissait j’ ai tremblé la terreur me fait croire en elle ", "—même pas la peine d’ invoquer une intervention divine faussant les lois de la nature prononça paisiblement non le miracle est de ceux que peut susciter de nos jours le simple hasard —le hasard! —rien ne lui est impossible c’ est la force la plus troublante et la plus ingénieuse qui soit la plus imprévue et la plus capricieuse le hasard rapproche et rassemble multiplie les combinaisons les plus insolites et avec les éléments les plus disparates crée la réalité de chaque jour " ]
hector ne connaissait pas ce jeune soldat mais il aperçut à le quelque distance dans le parc le vieux général de morfontaine qui se promenait avec le colonel et le bruit de leurs voix arriva jusqu’ à le lui mon cher général disait le vieil officier ne vous faites pas d’ illusions j’ irai trouver le roi vous dis -je j’ irai –le roi vous refusera par exemple
[ "le roi n’ est ni cruel ni vindicatif croyez -le bien poursuivit le colonel; mais les circonstances sont terriblement impérieuses pardonner à le comte de main-hardye c’ est rallumer la guerre en vendée le général haussa les épaules le roi vous refusera mon général répéta le colonel –mais enfin corbleu! s’ écria ma fille l’ aime ", "le colonel soupira –et je ne puis laisser fusiller l’ homme qui doit être son époux répondit le colonel je réponds de lui sur mon honneur mais il ne sera point toujours entre mes mains et je souhaite que vous puissiez le sauver en prononçant ces derniers mots le colonel leva la tête et aperçut hector à la fenêtre de le pavillon dit -il tout bas à le général ", "celui-ci salua hector et dit à son compagnon –est -ce qu’ il m’ est interdit de le voir –non certes –alors laissez -moi entrer dans le pavillon je veux lui parler de diane –comte dit le colonel élevant la voix voulez -vous recevoir le marquis de morfontaine ", "certes répondit hector avec joie et il s’ élança de le premier étage à le rez-de-chaussée descendant les marches de l’ escalier à le les hussards de faction à la porte l’ ouvrirent laissèrent entrer le général et donnèrent sur lui un solide tour de clef c’ était leur consigne hector se jeta dans les bras de le vieux marquis –mon père murmurait -il ", "le général le prit dans ses bras et le serra avec effusion puis il lui dit à l’ oreille –parlez bas comte parlez très bas –pourquoi mon père le général montra l’ escalier –montons dit -il hector le suivit et tous gagnèrent l’ étage supérieur ", "alors le général ferma la fenêtre et regarda le comte –vous êtes bien calme lui dit -il car déjà hector souriait –je suis résigné mon père –résigné à le mourir? exclama le général avec une sorte de terreur ", "mon père dit hector dont le calme menteur disparut vous savez que j’ aime diane –je sais tout répliqua tout absolument il faut que diane ait un époux certes et que notre enfant ait un père il en aura un comte ", "continua à les termes de la loi martiale j’ ai mérité la mort et je serais loin de me plaindre si je n’ aimais notre pauvre diane mais on peut retarder l’ heure de mon exécution on peut me donner le temps de faire la baronne rupert comtesse de main-hardye dit le général vous avez espéré cela mon fils –oui général rien de mieux ", "hector secoua la tête et eut un sourire mélancolique j’ ai entendu le colonel tout à l’ heure causant avec vous dans le parc –et le colonel vous disait que les circonstances étaient exceptionnelles terribles et que le roi refuserait ma grâce le général qui baissait la voix de plus en plus eut un sourire énigmatique et dit: –ce serait le dernier moyen à le employer hector fit un geste de surprise le général reprit: –vous êtes prisonnier ici mon cher comte " ]
[ "j' ai donné quelques ordres à la hâte pour que vous n' ayez pas trop à le souffrir d' une première installation dans quelques jours vous me direz tout ce qui peut vous manquer je n' ai pas hélas! la prétention de croire que j' occuperai dans votre cœur la place qu' y occupait mon frère bien-aimé; mais je tâcherai que le vide qu' il laisse dans cette maison ne vous semble pas trop grand il avait débité ses tirades d' un air parfaitement ému ", "seulement il me sembla bien qu’ elle n’ était pas mécontente de me voir quitter si gaiement pays et famille pour la suivre et que si elle ne m’ attirait pas elle ne me repoussait pas non plus à le moment où le vieux brulet et les femmes avec charlot montaient sur la voiture brulette étant fière de s’ en aller avec un si bel amoureux à la barbe de tous les amoureux qui l’ avaient méconnue le carme vint comme pour nous dire adieu et ajouta pour les oreilles de les curieux à le fait je vas de votre côté et ferai un bout de chemin avec vous .il monta auprès de le père brulet et à le bout d’ une lieue dans un chemin couvert il fit arrêter PROPN conduisait son clairin qui était aussi bon à le tirage qu’ à le transport et nous marchions un peu en avant le grand bûcheux et moi voyant la voiture retardée nous retournâmes pensant que ce fût quelque accident et vîmes brulette tout en pleurs embrassant charlot qui s’ attachait à le elle en faisant de grands cris parce que le carme le voulait emporter PROPN intercédait pour qu’ on s’ y prît autrement car il était si peiné de", "mais je vous en conjure ne parlons plus de l’ avenir ne vous reprochez rien quoi qu’ il arrive vous avez été bon pour moi j’ ai voulu ce qui n’ était pas possible l’ amour était toute ma vie il ne pouvait être la vôtre soignez -moi maintenant quelques jours encore des larmes coulèrent abondamment de ses yeux ", "le naïf de roger la reléguait en somme à la table à le salon et à le lit il voulait bien gentiment lui conter ses affaires mais elle n’ avait plus ensuite qu’ à les approuver il n’ était pas plus disposé à le reconnaître à sa femme les droits d’ un collaborateur qui discutât son action politique et pût la modifier qu’ à lui permettre une activité sociale différente de la sienne il lui semblait tout naturel cela s’ était toujours fait —que la femme qui l’ aimait lui donnât toute sa vie et qu’ elle ne reçût qu’ une part de la sienne ", "en effet cette jeune fille est charmante elle est douée de toutes les qualités qui peuvent rendre un homme tel que vous pleinement heureux et de plus elle vous aime j' ai vu cette jeune fille je l' ai entretenue je l' ai fait parler je l' ai observée près de vous j' ai vu les regards qu' elle attachait sur vous j' ai entendu sa voix lorsqu' elle vous parlait j' ai fait exprès l' expérience de la jalousie que je pouvais lui inspirer et je vous répète je vous affirme qu' elle vous aime soyez certain que lorsqu' une femme aime un homme d' un amour tel que celui que j' ai éprouvé pour vous elle ne se trompe pas sur la nature de les sentiments de les autres femmes qui aiment sincèrement cet homme ou qui veulent s' en faire aimer on sent une rivale et l'on ne se trompe pas était ma rivale elle vous aimait elle vous aime et telle que je la connais elle vous aimera toujours j' ai donc cru que vous l' épousiez et que vous réalisiez ainsi le voeu de votre père mourant ", "«alors demanda huret partant à le son tour c’ est tout ce que vous avez à me répondre –parfaitement déclara de sa voix sèche et il affecta de ne pas descendre avec lui comme à son habitude puis lorsqu’ il se retrouva seul avec le directeur de le journal c’ est la guerre mon brave il n’ y a plus rien à le ménager tapez -moi sur toutes ces fripouilles ah! je vais donc pouvoir enfin mener la bataille comme je l’ entends –tout de même c’ est raide conclut jantrou dont les perplexités recommençaient .dans le couloir sur la banquette marcelle attendait toujours ", "autour de cette sombre et malheureuse figure il y avait rayonnement ce ne fut donc pas sans surprise et sans effroi que l’on vit tout à le coup à le moment où quasimodo dans cette demi-ivresse passait triomphalement devant la maison-aux-piliers un homme s’ élancer de la foule et lui arracher des mains avec un geste de colère sa crosse de bois doré insigne de sa folle papauté cet homme ce téméraire c’ était le personnage à le front chauve qui le moment auparavant mêlé à le groupe de la bohémienne avait glacé la pauvre fille de ses paroles de menace et de haine il était revêtu de le costume ecclésiastique à le moment ou ̀ il sortit de la foule gringoire qui ne l’ avait point remarqué jusqu’ alors le reconnut: tiens! ", "le camelot lui saisit le poignet et sentant que son étreinte ne pouvait rien sur cette masse de chair rude et d’ os noueux essaya d’ y enfoncer ses ongles le cosaque se dégagea d’ un léger mouvement sans un mot la voix de le camelot siffla avec des notes de menace et de supplication —tu ne vas pas t’ en aller je te le défends je t’ en prie ", "c’ était un de les ou partis possibles mahaut sa cousine françois se demandait s’ il devait s’ en réjouir ou s’ en attrister il pensait à ses cousines germaines si fades avec lesquelles il avait passé son enfance et qui l’ avaient tant ennuyé il se disait avec mélancolie que mahaut aurait pu tenir leur place qu’ il aurait pu être élevé avec elle car il ne doutait pas une minute de la force de ces liens ", "de temps en temps un obus venu de châtillon ou d’ ailleurs sifflait au-dessus de le vitrage aboyait hennissait et s’ allait épater plus loin dans le tas j’ avouerai ici à le ma honte que je profitai de l’ ombre et de le repos de les nuits passées dans ces fers et sur cette paille pour manger que dis-je? déguster savourer le bienheureux pâté de perdreaux en cachette en suisse tiens eux les autres à le ma place on parlait parfois politique et c’ est une chose qui me frappa d’ autant plus qu’ à le cette période de mon existence si contradictoire apparemment à le moins j’ étais d’ une nuance révolutionnaire de les plus foncées hébertiste babouviste que sais-je? que l’ extrême modération légèrement sceptique et blagueuse aussi bien de tous ces dignes travailleurs dont la plupart je le crains durent mois plus tard expier le coup de soleil de la commune exaspérant leur bon sens initial en une insurrection juste après tout en principe dans ces conditions acceptables en somme mes heures se passèrent vite et ce fut sans peine mais en toute sympathie que je me séparai de le c" ]
le matin avait une petite longueur d\' avance hier il a été rejoint par le gros de le peloton tu as vu je ne préfère pas non tu as tort si a continue comme ton romancier va obtenir le goncourt à unanimité j\' ai eu le juge deschamps tout à heure à le téléphone
[ "tu vas rire a étonnerait il paraît que le ministre est ému un ministre ému tu plaisantes pas de le tout camille moi un ministre ému je trouve a émouvant ", "et puis est pratique une émotion ministérielle tout ce qui était impossible la veille devient prioritaire cet après-midi tu vas avoir un nouveau local et des renforts je peux choisir quand même pas ", "émotion ne veut pas dire générosité camille je dois manquer de vocabulaire alors je t\\' en donne on va dire heures a veut dire heures ", "a ou minutes près oui les hommes continuèrent à le manger quelques instants en silence il risqua enfin louis il semble qu\\ avec votre petite annonce nous ayons en quelque sorte repris la main en quelque sorte PROPN camille ce type nous tient par les couilles dit le guen ", "jean! nous sommes entre gentlemen est de le moins ce que a confirmé mme cottet ce matin c\\' est quel genre cette bonne femme camille leva les yeux vers louis intelligente dit louis en goûtant le vin ", "bonne famille elle ne vivait plus à le proprement parler avec son mari ils vivaient plutôt côte à le côte à l\\' origine ils appartenaient pas à le même monde et était encore creusé avec les années elle ne sait pas grand-chose de ce que faisait réellement son mari dans le privé ils ignoraient elle n\\ avait pas de mal à être plus intelligente que son mari ", "un vrai con PROPN ajouta camille il ne semble pas avoir été très difficile de le manipuler approuva louis maleval a montré sa photo à le garde-meuble de gennevilliers aucun doute c\\' était bien lui il a été un instrument ", "a ne nous apporte pas grand-chose ce qui est confirmé maintenant dit louis c\\' est que notre homme reproduit les crimes de romans policiers et de romans coupa camille pour l\\ instant il est attaqué à des romans policiers rien ne nous dit dans sa lettre que c\\' est le fond de son projet tout aussi bien il pourrait balancer une femme sous un train pour reproduire assassiner une femme à le poison dans un coin de normandie pour nous refaire madame bovary en costume ou balancer une bombe nucléaire sur le japon pour nous jouer hiroshima mon amour ajouta le guen qui pensait ainsi faire preuve de culture ", "si on veut lui accorda camille quelle pouvait être la logique interne de cet homme pourquoi avoir choisi ces livres -là plutôt que d\\' autres combien en avait -il déjà reproduits avant le crime de PROPN quant à la question combien il en reproduirait avant arrête était la seule idée qu\\ il tentait de ne pas se poser et qui manifestement commençait à le lui couper appétit " ]
[ "en y prenant part moi-même je demeurerais comme une amie que son dévouement à le tous ceux qui vous sont chers peut-être excuserait à ses propres yeux si elle avait à se justifier plus tard de trop vous paraître attachée ah ma belle amie dit lépervié sans dissimuler son émotion il ne manquait à le mon bonheur que cette assurance de vous savoir si intimement avec moi dans tout ce qui peut me l' assurer il la serra en ses bras mais tout de suite elle se dégagea comme si nul aloi charnel ne dût altérer cette minute de bon amour et un peu étonné il la considérait tandis que les prunelles recouvertes par la pensive retombée de les paupières elle lui disait d' une voix dont elle avait l' air de se parler je sens mieux mon devoir à le présent ", "sa vie n’ avait pas été arrangée dans ce système mais cette fois à les mots de louis son émotion reste immobile point de démonstrations chaleureuses des larmes furtives restées jusqu’ alors cachées sous sa paupière coulent silencieusement le long de son pâle visage son attitude humble et timide contrastait avec la farouche âpreté de ses traits ", "il risque sa vie je ne sais où pour je ne sais quoi mais il a failli être assassiné et un peu décapité par les pavillons-noirs ou jaunes on ne sait pas à le juste la couleur avait fait encore sylvia d' un ton qu' elle voulait rendre indifférent —aussi quoi!... on ne va pas chez les pavillons-noirs on va à le paris quand on n' y est pas né et on y reste quand on est parisien ", "non pas que je n’ aie pas confiance en votre habileté mais les pressentiments de les femmes ne sont pas à le dédaigner —plaise à le dieu que les vôtres le soient répondit jacques en badinant le septembre vous sera -t-il agréable pour notre mariage —jacques ne jouez pas avec le feu plus d’ un s’ y est brûle le seul feu que je craigne est le feu de l’ enfer de celui-là dieu m’ en garde ", "je vous pardonne pour cet ange qui est votre fille qui est devenue ma compagne et qui m’ a rendu la vie plus supportable depuis que je l’ ai connue retournez dans le monde comte emmenez térésa avec vous et cherchez à le lui faire oublier le chef de les brigands je serai encore heureux là-haut près de mon père en la sachant récompensée PROPN se jeta sur sa main presque glacée et l’ arrosa de ses larmes non lui dit -elle le monde ne me reverra plus ", "hector se présenta à les présents de cette réunion et tous exprimèrent une sincère compassion il raconta comment toute sa vie n’ avait été qu’ un enchaînement absurde de collections absurdes sa confession le soulagea mais bien moins que d’ écouter les autres le but de les réunions anonymes consistait justement à ne plus se sentir isolé la guérison devenait possible dès lors qu’ on constatait la souffrance de les autres ", "on ne supporte les frais de conservation et d’ entretien qu’ autant qu’ on a l’ espoir d’ écouler le tout quand le moment on ne sait quand sera venu une chose est certaine une lueur brille à le fond de les pires traverses c’ est que plus tard on sera fixé les clartés qui nous sont aujourd’hui refusées veillent à le loin celui qu’ on sera on le sait on le veut saura c’ est pour lui qu’ on prend la peine de bourrer l’ annexe de l’ étendre de tenir registre à le charge pour ce qui le concerne de libérer cet être de nous-même qui ne souhaitait rien que passer avec les jours les années partir et qui attend avec les ombres et la poussière dans la resserre ", "ce personnage de taille moyenne portait une ample casaque et des pantalons de peau de loup le pelage fin et serré de le chevreuil formait le fond imperméable de son bonnet orné d’ une bande de blaireau hâlés tannés par l’ intempérie de les saisons ses traits disparaissaient presque entièrement sous une barbe fauve et grise ses yeux bruns mobiles perçants semblaient intérieurement illuminés par une pupille dilatable et phosphorescente comme si l’ habitude de dormir pendant le jour et d’ errer la nuit l’ avait rendu nyctalope ainsi que le sont presque tous les animaux de proie néanmoins la figure de cet homme était loin d’ offrir un type bestial et repoussant ", "PROPN pensa -t-il pour se donner de l’ aplomb c’ est l’ imprudence qui distingue l’ homme de la brute certes dieu a paternellement agi en nous voilant l’ avenir; les horreurs que nous y découvririons empoisonneraient pour nous l’ heure présente mais à le défaut d’ une science divinatoire bien complète que ne sommes -nous doués à le tout le moins comme certains animaux d’ une sorte d’ instinct qui nous fasse flairer le danger il est des jours où la mauvaise chance pareille à le lion infernal dont parle l’ écriture tourne et rôde autour de nous guettant la minute favorable pour se ruer sur sa proie ", "chacun se laisse retomber dans un fauteuil en râlant à le mi-voix des bruits inhabituels proviennent de l’ étage comme si quelqu’un marchait là-haut à le pas furtifs sur le coup PROPN met ces légers craquements sur le compte de les vieux planchers peut-être aussi que des souris ou autres bestioles ont élu domicile dans les chambres à l’ abandon mais dans l’ état de gueule de bois très avancé ou il se trouve il suspecte les os de son crâne d’ être en train de se disloquer le moindre bruit lui est une douleur il doit en aller de même pour yelnat car celui-ci lui demande d’ un ton enroué s’ il loge des rats ou des fantômes dans ses foutus chapitres il a la sensation d’ être dans la soute d’ un navire à la casse ils vont se passer la tête sous l’ eau froide et s’ enturbannent d’ un torchon mouillé puis ils montent à l’ étage pour inspecter le couloir et les pièces armés l’ un d’ un balai l’ autre d’ un seau à le cas ou ils trouveraient un rat ou toute autre bête indésirable qu’ il faudrait capturer et foutre dehors " ]
cela se soutenait brusquement maigret sonna fit prier le patron de monter et il lui demanda à le brûle-pourpoint: savez -vous si m.duhourceau dîne souvent chez les rivaud? tous les mercredis je le sais parce qu’ il ne veut pas avoir sa voiture à le lui et que c’ est mon neveu qui fait le taxi et c’ est tout l’ hôtelier s’ en allait ahuri.
[ "et maigret autour de la nappe blanche qu’ il imaginait plaçait un convive de plus le procureur de la république qu’ on devait mettre à le droite de mme rivaud et c’ est un mercredi ou plutôt la nuit de mercredi à le jeudi que j’ ai été assailli en sautant de le train et que PROPN a été tue découvrit -il soudain donc ils avaient dîné ensemble là-bas maigret avait l’ impression d’ avancer soudain à le pas de géant ", "il décrocha le récepteur téléphonique le bureau de bergerac? ici police mademoiselle il faisait la grosse voix car il avait peur d’ être éconduit —voulez -vous me dire si mercredi dernier m.rivaud a reçu une communication téléphonique de paris je vais consulter sa feuille cela ne prit pas une minute ", "il a reçu à le heures de l’ après-midi une communication d’ archives —vous avez là-bas la liste de les abonnés de paris classés par numéros il me semble avoir vu ç a quelque part vous gardez l’ appareil? une jolie fille sûrement! et gaie! maigret lui parlait en souriant j’ ai trouvé ", "c’ est le restaurant de les quatre-sergents place de la bastille une communication de minutes unités! autrement dit minutes minutes! à le heures le train partait à le le soir pendant que maigret roulait dans le wagon surchauffé sous la couchette de son compagnon tourmenté par l’ insomnie le procureur dînait chez les rivaud maigret était en proie à une impatience folle pour un peu il eût sauté de son lit ", "car il sentait qu’ il approchait de le but mais que ce n’ était plus le moment de se tromper la vérité était là quelque part à le portée de la main ce n’ était plus qu’ une question de flair d’ interprétation de les éléments qu’ il possédait seulement c’ est à ces moments -là qu’ on risque de se lancer tête baissée sur une fausse piste —voyons ils sont à le table qu’ est -ce que rosalie a insinué contre m.duhourceau sans doute des ardeurs incompatibles avec son âge et ses fonctions dans les petites villes on ne peut pas caresser le menton d’ une fillette sans passer pour un vilain monsieur est -ce que françoise c’ est assez bien le type de femme à le enflammer un homme d’ un certain âge donc ils sont à le table dans le train samuel et moi et samuel a déjà peur car c’ est un fait qu’ il a peur il tremble il respire mal maigret était en nage il entendait en bas les serveuses remuer des assiettes ", "—est -ce qu’ il saute de le train en marche parce qu’ il se croit poursuivi ou parce qu’ il se croit attendu? c’ est une question-base maigret le sent il a touché un point sensible il répète à le mi-voix comme si quelqu’un allait lui répondre: parce qu’ il se sent poursuivi ou parce qu’ il se croit attendu or le coup de téléphone sa femme entre si agitée qu’ elle ne remarque pas l’ animation de maigret ", "il faut faire venir tout de suite un médecin un vrai! c’ est inoui c’ est un crime quand je pense et elle le regarde comme pour chercher sur son visage de les stigmates inquiétants il n’ a pas de diplôme il n’ est pas médecin on ne l’ a trouvé nulle part sur les registres je comprends maintenant cette fièvre qui dure cette plaie qui ne se referme pas —et voila triomphe maigret c’ est parce qu’ il se sait attendu! la sonnerie résonne ", "la voix de le patron à l’ appareil demande s’ il peut monter! un bibliophile d’ un instant à l’ autre la physionomie de maigret se transforma devint neutre morne résignée comme celle d’ un malade quelconque qui s’ enfonce dans l’ ennui peut-être à le cause de cela la physionomie de la chambre elle aussi changea elle était sans prestige avec le lit défait qu’ on avait changé de place le rectangle de tapis plus neuf ou il se trouvait auparavant des médicaments sur la table de nuit le chapeau de mme maigret ailleurs comme par hasard mme maigret venait d’ allumer un petit réchaud à le alcool pour y préparer une tisane ", "l’ ensemble vu ainsi était un peu écœurant on frappa de petits coups secs à la porte mme maigret alla au-devant de le procureur et celui-ci après s’ être incliné lui tendit tout naturellement sa canne et son chapeau se dirigea vers le lit —bonsoir commissaire il n’ était pas trop embarrassé " ]
[ "d’ un autre côté je m’ intéressais trop à le cet homme pour ne point profiter de la circonstance qui m’ était offerte de le connaître enfin une chose m’ inquiétait toutefois: pourquoi m’ avait -il demandé si j’ avais déjà eu peur dans ma vie fis -je nous verrons bien la demie de heures venait de sonner je m’ étais levé et me disposais à le partir quand une réflexion nouvelle m’ arrêta ", "poursuivit -elle avec volubilité et m. PROPN n’ a pas défait son lit et mlle irène elle s’ interrompit pour me demander tout bas: est -ce qu’ ils en sont ces trois-là je fis semblant de ne point comprendre à le fait murmura -t-elle c’ est bête comme des choux ces petites jeunesses normandes qu’ as -tu fait cette nuit? j’ ai dormi ma bonne dame tout le temps tout le temps ", "peut-être bien que j’ en ferais autant si j’ en avais de l’ or. faut toujours essayer de se mettre à la place de les gens seulement voilà je n’ ai pas d’ or m’ empêche pas de courir aussi vite qu’ eux c’ est vraiment la grande course comme si on avait les huns à le cul ", "j’ ai donc ans lui dit enfin don blas une place honorable qui me vaut réaux j’ ai un revenu de onces sur la banque de naples je vous demande en mariage votre fille don il y eut un moment de silence ", "ni les fleurs de le printemps ni les fruits de l’ été ni le gibier en automne ni les larges bourrées l’ hiver tout y est plaisir abondance et joie le matin dame anastasie préparait le beurre bien souvent perchée à le bord de les grandes terrines j’ ai bu avec délices la crème jaune et parfumée et le jardin et le parc et le potager si vous aviez vu tout cela ", "eh bien puisque vous me trouvez gentille promettez -moi de ne pas être méchant pour m. bluette qui est un si bon garçon je vous le promets vous avez l’ air de l’ aimer beaucoup votre cher bluette beaucoup beaucoup! heureux homme vous êtes charmante madame pour lui prouver sa réelle sympathie il prend la main d’ alice et la garde dans la sienne ", "le bonhomme secoua la tête fit une grimace et répondit d’ une voix mécontent euh! cela s’ embrouille dossiers! cela s’ embrouille –qui vous le fait croire –en engageant la duchesse et le clerc dans l’ aventure je comptais les faire agir séparément l’ un à hue l’ autre à le dia mais voici que les circonstances vont les mettre face à le face et je n’ en augure rien de bon a moins que nous les tenions par autre chose que l’ argent ", "les voici debout tous les en même temps ce régal pour un zig dans ma position casse-pipe maison pas de pitié pour les tueurs tout mon chargeur y passe ", "si je voulais pourtant –oui dans l’ alaska pourquoi pas mlle avec un sérieux de les plus comiques –parce que je ne veux pas je refuse mon consentement –vous avez ans –le bon sens n’ attend pas le nombre de les années –oh si je trouvais un épouseur convenable vous auriez beau dire mlle impatientée se mit à le dire: –après tout je suis bien bonne de m’ occuper de ", "comprenez -vous qu’ il ait osé choisir mon château pour y donner un pareil scandale s’ écriait robert en parlant de macdonald s’ introduire dans la chambre de nadine la nuit par une échelle de corde et en sortir le jour par le même moyen à le risque d’ être aperçu de personnes n’ est -ce pas d’ un cynisme révoltant poursuivait -il dans un état de surexcitation et d’ exaspération d’ autant plus violent qu’ il souffrait plus encore dans son amour que dans son honneur de le retentissement qu’ allait avoir cette triste aventure " ]
elle le regarde le surveille en dépit une obscurité qui tombe et qu\ elle ne dissipera point car elle sait que ombre peut être une alliée alors bien à l\' aise bien calée dans son fauteuil elle attend que pierre enfonce se noie dans ses pensées anormal dégénéré ou fou parce que des muscles ne saillent point sous sa peau parce que l\ amour et ses manigances déchiquètent sa volonté sa raison doit -il prendre peur jamais pourtant il a connu la folie d\' orgueil ni prétendu renoncer à sa part de sagesse banale
[ "être un point dans la masse pas davantage il ne souhaite d\\' autre bonheur que celui de confondre son âme avec d\\' autres âmes dans un continent anonyme dont ses yeux ses oreilles et les yeux et les oreilles de tous les hommes seraient les ports coraux d\\' intelligence ses pensées propres coraux de chair ses papilles à le jouir sont si peu en face de le domaine indivis rien qu\\ une pas même une presqu\\'île une antenne mérite le nom de pierre et connaît les surprises un océan singulier ", "mais de la mer d\\' aventures sont venus des bateaux coupables que son sang aujourd\\'hui porte en quête d\\' il ne sait quel refuge pensées mutilées désirs sans figures secrets trop bien aiguisés tout cela est -il condamné à le quelque naufrage qui ne sera même pas un terme la folie ratapoilopolis pierre se désespère attendrit émeut un remords qui n\\ est point de ses propres fautes il se sent ombre un monstre et comme toute ombre destiné à le exagérer encore les difformités de la créature son principe ", "son père un fou par la faute de quel soleil de désespoir prolonge -t-il ce dément une invisible charnière le rive à le cet homme qui là-bas sur la route de ratapoilopolis dans mois aura écrit fois la même lettre à le mme de pompadour photographie de le subconscient a nous fait une belle jambe dit invariablement mme dufour interrogée à le ce sujet photographie de le subconscient certaines tentations certains jours de pierre ne coïncideront -ils point avec certaines tentations certains jours de le colonel tout comme coïncident entre elles les lettres écrites par un fou ", "tu es le portrait de ton père ne manque de répéter mme dumont- dufour et c\\' est à le croire qu\\ elle ne le constate que pour plus sûrement intoxiquer pierre et se mieux exaspérer elle-même tu es tout le portrait de ton père dans les simples mots une petite phrase elle découvre les possibilités de sa revanche sur l\\ univers entier dont elle a tiré ni joie ni extase sur le colonel elle a dû subir et pierre qui est le contraire de ce elle apprécie elle se répète qu\\ elle serait bien bête de se refuser le vrai le seul plaisir qui lui ait jamais été offert achever sur le fils une vengeance dont la volonté naquit de le père hippolyte à le négatif pierre expiera pour un autre il l\\' a si bien compris qu\\ il laisse parler sa mère sans sourciller ou ne lui répond que par une boutade chaque fois qu\\ il est personnellement mis en cause comme il n\\ avait pas à le rendre compte de ses propres actes ou bien comme il se désintéressait d\\' une vie qu\\ on lui demande de justifier ", "à le contraire dès il agit de le colonel avec une volonté qu\\ il qualifie lui-même le premier de puérile et de naïve il cherche excuses et circonstances atténuantes ce ne sont point les fautes de pierre dumont il défend mais celles de son père dont il sait bien qu\\ on le fait héritier à le seule fin de lui en demander raison mais quel que doive être le jugement il estime qu\\' il n\\ y aurait pire la ̂cheté que de refuser de répondre à les nom et place un homme qu\\ on accuse sans qu\\ il puisse se défendre or cette vie de le colonel PROPN où enfant il prit la notion de faute il ne peut en justifier les désordres que par la folie donc il plaide folie et c\\' est pourquoi en claire franchise il explique à le mme dumont- dufour les tourments d\\' homme qui voit fuir sa raison ", "mais pierre est mauvais acteur il ne sait pas tirer parti d\\' un rôle qui l\\'use il émeut de ses propres phrases qui ont pas l\\ 'heur de toucher mme dufour et parce qu\\ il ne veut point offrir quelques mots en l\\'air le parcourant la route qui mène à le ratapoilopolis le long de le chemin de apercevoir soudain que les tourments qu\\ il désigne pourraient fort bien porter son nom et ce sont autour de lui des faisceaux d\\' inquiétants rayons des fouillis de flammes tordues à le milieu de quoi il lui faut lutter se débattre sans espoir d\\' un astre simple ", "il se traite d\\' imbécile de cabotin et le plus triste est que certaines lumières en dépit de le trouble de leurs flammes éclairent avec assez de dureté pour qu\\ il voie tout à le coup que les comptes il rend à le mme dumont- dufour à le nom de le colonel il les rend moins en vérité pour son père que contre sa mère il ne s\\' agit point de obéissance à le quelque sentiment d\\' amour filial ou de respect mais d\\' un mépris d\\' une haine qui sont les reflets de le mépris de la haine que mme dumont- dufour inconsciemment sans doute voue à ce fils dont la présence prolonge l\\ homme qu\\ elle déteste aujourd\\'hui et que jamais elle a tenté d\\' aimer ni même cherché à le comprendre c\\' est donc un duel pierre qui n\\ a pas eu le choix de l\\ arme ni le bénéfice de la première attaque pierre sur la défensive de toutes ses forces veut prouver à le mme dumont- dufour que si elle a eu tel ou tel malheur est qu\\ elle les méritait les attirait pierre a quelques mouvements précis et directs mais alors qu\\ il voit pâlir mme il se dit que son pouvoir a ses limites dans un mal d", "reine dans son salon d\\' auteuil comme lucrèce de son rocher mme dufour qui contemple une mer de folie là-bas très loin se rit des bateaux en péril elle a le chauffage central eau chaude et froide sur les cuvettes une salle de bain le gaz ascenseur le monte-charge comme elle disait lorsque le colonel avait fait quelque nouvelle frasque dont ces dames de la garnison ne lui épargnaient point le récit rira bien qui rira le dernier mme qui a pleuré plus une fois elle ne s\\' est jamais rendu compte que était de rage- aujourd\\'hui détend ses lèvres mme dufour rit tandis que le colonel à le cabanon fait connaissance avec la camisole de force et pierre ce morveux qui ne se contente point de défendre son père mais qui pousse l\\ insolence jusqu\\ à le menacer sa mère vous êtes chrétienne enfer enfer allons donc mme rit de plus belle est pierre qui parle de enfer pierre qui n\\ entre jamais dans une église ne fait pas ses pâques bien que sa digne mère se soit saignée à les veines pour le mettre chez les pères pierre qui parle de parce qu\\ elle manque prétendument de charité ", "qu\\ il commence donc par respecter sa mère comme cette mère elle-même respectait son père le président dufour après on verra et mme dumont- dufour se grise de ricanements de mots aigres elle se grise en dilettante en artiste sans perdre un sang-froid qui lui permet d\\' ordonner sa victoire pour mieux en jouir elle se grise mais ne cesse pas une minute d\\' être maîtresse tandis que pierre finit toujours par suivre de dangereuses pensées en méandres qui le conduisent à le milieu de le marécage à le beau milieu de la nuit à le ratapoilopolis elle savoure son triomphe en varie les nuances et goûte devant pierre les joies d\\' une inimitié si visiblement incestueuse et telle que ce dernier qui sent une volonté mauvaise acharnée contre lui se surprend à le murmurer un vers qu\\ il ne comprenait point du temps ou on lui faisait apprendre par coeur à le lycée de le racine mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père les traits de son père une ressemblance excite mme dumont- dufour comme une soie écarlate le taureau " ]
[ "il avait une couleur trop poétique pour ne pas plaire à un poëte et de l’ argent lui dis-je n’ as-tu pas francs oui mais je dois à le mon tailleur à le mon hôtesse tu paies ton tailleur ", "si on interroge rouletabille il a une réponse toute prête où se formulera la consigne reçue d’ accompagner partout le souverain d’ essen dans le cas justement où le feu oublierait sa servitude pompiers armés de bombes extinctrices sont une sécurité même pour le diable si celui-ci pour venir sur la terre s’ est déguisé de chair humaine on ne fait donc pas attention à les pompiers qui eux font attention à le tout et voilà que l’on se trouve en face de le laboratoire d’ énergie la troupe pénètre dans le pavillon central sur le seuil de lequel l’ ingénieur en chef PROPN reçoit son maître ", "un nouveau double whisky cette fois on va se remettre à le labeur maintenant il ne me reste plus qu’ à le agir car à le plumard j’ ai eu le temps de gamberger mon content je me tuyaute sur la plus proche station de taxis et je vais réquisitionner un bahut ", "la partition d’ une chanson voyage à le cuba une double page bleue avec sur la couverture des petits bateaux où sont inscrits les noms de les artistes qui chantent ou jouent cette chanson patrice et mario les sœurs étienne marcel azzola jean sablon je devais l’ aimer particulièrement puisque j’ avais voulu en posséder le texte réussissant à le persuader ma mère de me donner de l’ argent pour acheter une chose qui était à ses yeux futile et surtout inutile pour apprendre à l’ école plus donc que les succès de cet été-là ma p’tite folie et que fredonnait l’ un de les chauffeurs de car de le voyage à le lourdes le missel qui figure sous mes gants sur la photo de communion intitulé missel vespéral romain par dom gaspard bruges chaque page est divisée en colonnes latin-français sauf à le centre de le livre occupé par l’ ordinaire de la messe où toute la page de droite est en français et celle de gauche en latin à le début un calendrier liturgique de le temporal et de les fêtes mobiles de a ", "et cela augmentait l’ amitié de le père barbeau qui à la vraie manière de les gens de campagne estimait la force et la taille avant tout .dans les premiers temps qui ensuivirent l’ aventure de landry avec la petite fadette ce garçon eut quelque souci de la promesse qu’ il lui avait faite dans le moment ou elle l’ avait sauvé de son inquiétude il se serait engagé pour ses père et mère à le donner tout ce qu’ il y avait de meilleur à la bessonnière mais quand il vit que le père barbeau n’ avait pas pris bien à le sérieux la bouderie de sylvinet et n’ avait point montré d’ inquiétude il craignait bien que lorsque la petite fadette viendrait réclamer sa récompense son père ne la mît à la porte en se moquant de sa belle science et de la belle parole que PROPN lui avait donnée .cette peur -là rendait PROPN tout honteux en lui-même et à le mesure que son chagrin s’ était dissipé il s’ était jugé bien simple d’ avoir cru voir de la sorcellerie dans ce qui lui était arrivé il ne tenait pas pour certain que la petite fadette se fût gaussée de lui mais il sentait", "demanda -t-il en retournant vers la maison et en montrant les fenêtres gothiques dont nous avons parlé à le rez-de-chaussée d’ une de les tourelles mon oratoire nous y allons répondit roger c’ est la salle à le manger et voilà mon chapelain ajouta -t-il en montrant maubray qui devenait grave depuis que PROPN devenait léger nous chantons quelquefois les psaumes de béranger ah béranger ", "–et quelques-unes étalaient leur corne d’ abondance à les tons verts et rougeâtres plats à le barbe assiettes et soucoupes objets longtemps poursuivis et rapportés sur le cœur dans le sinus de la redingote.marescot en fit l’ éloge parla des autres faïences de l’ hispano-arabe de la hollandaise de l’ anglaise de l’ italienne et les ayant éblouis par son érudition si je revoyais votre soupière il la fit sonner d’ un coup de doigt puis contempla les s peints sous le couvercle la marque de rouen! dit pécuchet à le proprement parler n’ avait pas de marque quand on ignorait moustiers toutes les faïences françaises étaient de nevers de même pour rouen aujourd’hui d’ ailleurs on l’ imite dans la perfection à le elbeuf!– pas possible on imite bien les majoliques votre pièce n’ a aucune valeur et j’ allais faire moi une belle sottise !quand le notaire eut disparu pécuchet s’ affaissa dans le fauteuil prostré! il ne fallait pas rendre la cuve dit bouvard mais tu t’ exaltes! tu t’ emportes toujours oui! je m’ emporte et pécuchet empoignant la soupière la jeta loin de lui contre", "j' ai quelquefois peint la grâce ingénue et la pudeur sous ses voiles nouveaux ah! si mes yeux plus tôt t' avaient connue on aurait moins critiqué mes tableaux mon cher louis chez la race étrangère tu n' iras point t' égarer comme moi: a qui la suit la fortune est légère il faut l' attendre et l' enfermer chez soi cher orphelin image de ta mère à le ciel pour toi je demande ici-bas les jours heureux retranchés à le ton père et les enfants que ton oncle n' a pas fais de l' honneur l' idole de ta vie rends tes aïeux fiers de leur rejeton et ne permets qu' à la seule zélie pour un moment de rougir à le ton nom ", "je le vis donc à le plusieurs reprises et le pauvre enfant m’ initia sans détour à le toutes ses pensées il se croyait à la fois innocent et coupable se souvenant de l’ horrible tentation à le laquelle il avait eu la force de résister il craignait d’ avoir accompli pendant son sommeil et dans un accès de somnambulisme le crime qu’ il rêvait éveillé –mais votre compagnon lui dis -je s’ écria -t-il avec feu PROPN est incapable il n’ acheva même pas à le cette parole chaleureuse pleine de jeunesse et de vertu je lui serrai la main ", "l’ autre comprit tout de suite qu’ elles allaient trouver l’ abbé monechal en effet arrivée à l’ extrémité de la place bellecour sœur justine tourna à le gauche et continua de marcher jusqu’ à le pied de les hauteurs de la croix-rousse l’ abbé monechal habitait une de ces rues sur-habitées de le quartier de les terreaux qui renferment derrière des façades plates enfumées léprosées par la pluie et par l’ ombre les magasins et les bureaux de nombreux marchands et fabricants de soie entre de ces comptoirs au-dessus de lesquels logent des ménages de commis et d’ ouvriers dans un immeuble banal indéfiniment réparé cloisonné et à le cours de les temps il avait fait choix d’ un rez-de-chaussée qui eût convenu à une famille de miséreux le logement convenait à le prêtre ami des pauvres et tout dévoué à le leur service " ]
mais c’ est près de toi de toi seul que je suis en ce moment et non ailleurs —cependant des larmes s’ échappent de tes yeux souviens -toi de moi dans ces minutes où pour la dernière fois peut-être ici nous nous étreignons je m’ arrête car à te caresser je sens mes yeux se mouiller de pleurs va souviens -toi qu’ en t’ embrassant je pleurais
[ "ce soir-là comme ils faisaient souvent ils montèrent sur le donjon de la forteresse c’ était une de ces nuits toutes bleues si communes en syrie oriante suivait la conversation de sire guillaume avec un faux intérêt son regard et son accent avaient quelque chose de machinal elle laissait sa main dans les mains de le jeune homme mais c’ était une main inerte et il semblait que son âme fût tournée ailleurs ", "durant de longues semaines tout en elle avait été tendresse grâce lumière de l’ amour et parfois ardente passion mais maintenant le visage pâle et serré immobile inébranlable dans une sorte de sérénité sombre elle se livrait à un rêve nouveau qu’ elle opposait à le son ami était -elle inquiète fâchée terrifiée c’ était d’ un autre ordre plus grave on eût dit une âme décidée à le faire son chemin toute seule après avoir éprouvé le néant de les amitiés et parentés dont jusqu’ alors elle vivait ", "on eût dit un chef qui voyant l’ impossibilité de faire rentrer des mutins dans l’ obéissance ne s’ abaisse pas en vains discours c’ était une oriante qu’ il n’ avait jamais vue cet être d’ une si prodigieuse vivacité était méconnaissable dans sa rêverie profonde mais s’ il en souffrit il ne s’ en inquiéta pas avec naïveté il mesurait combien ils s’ aimaient puisqu’ elle était capable de se dérober sous ce masque glacial et qu’ elle s’ en couvrait devant lui pour la première fois ", "soudain une haute voix retentit dans les demi-ténèbres un de les chefs chrétiens monté sur le rocher en face de la forteresse interpellait les défenseurs —vous allez périr par la soif livrez la ville partagez vos trésors avec nous et allez -vous -en librement nous voulons vos femmes seulement et nous ne ferons aucun mal à le celles qui voudront vivre avec nous de leur bon plaisir en chrétiennes sire guillaume fut blessé par cette insolence mais bien plus encore quand il vit une toute nouvelle oriante non plus en proie comme tout à l’ heure à de mornes rêves mais hostile et comme démoniaque et peu sûre qui s’ était dressée et agitait au-dessus de sa tête une écharpe ", "toute autre qu’ elle il l’ eût précipitée à le pied de le donjon quoi désirait -elle être remarquée par celui qu’ elle n’ avait qu’ à le détester et à le craindre dans la soirée elle nia avec une prodigieuse assurance ce qu’ il était bien sûr d’ avoir vu il la crut troublée jusqu’ à le délire ", "pouvait -elle être si différente de la haute personne raisonnable qu’ il admirait depuis le début de le siège il fut détourné d’ en faire trop de réflexions par la folie générale qui envahit la forteresse maintenant qu’ on savait l’ extrême péril de la situation les gens de qalaat raconte la chronique étaient comme ivres ils ne comprenaient plus ce qui se disait leurs figures devinrent noires et ils perdirent complètement le gouvernement d’ eux-mêmes comme s’ ils eussent été ballottés par les vagues de la mer sire guillaume fatigué des discours que cet insolent continuait de tenir sur le rocher fit poster en secret un arbalétrier et quand l’ autre se présenta un terrible carreau le jeta par terre de sorte que les camps criaient le prince d’ antioche est tué ", "le lendemain il se fit porter sur un autre rocher voisin de le château et de PROPN avant que pût s’ avancer un nouveau tireur il annonça à les musulmans qu’ il était encore plein de santé et qu’ avant peu il leur prendrait leurs femmes et eux les ferait pendre cependant plusieurs sarrasins sur le rempart priaient les chrétiens de leur donner un peu d’ eau à le boire et le plus souvent ceux-ci répondaient jette -nous quelque chose qui nous plaise les sarrasins jetaient des habits des ornements ou de l’ argent et en même temps ils descendaient à le bout d’ une corde un panier où les chrétiens mettaient une jarre d’ eau par ce moyen il y eut des correspondances guillaume crut savoir que de son entourage même des relations mystérieuses avaient été engagées avec les chefs chrétiens sous les peines les plus dures il interdit ces prises de contact et ne pensa plus qu’ à s’ évader d’ une situation désespérée ", "depuis longtemps ses dispositions étaient arrêtées dans son esprit un matin il entraîna oriante et isabelle dans la chambre de le trésor et toutes portes fermées PROPN est perdu dit -il mais je sauverai vos personnes et le plus précieux de les richesses qui sont entassées ici —quoi s’ écria oriante en sommes -nous là avons -nous épuisé toutes nos chances de lutte ", "je ne veux pas partir s’ il reste à le ciel une seule étoile je suis résolue d’ aller jusqu’ à le bout de notre dernière espérance il n’ y a plus d’ espérance que dans la fuite ramassez ce que vous pouvez porter d’ or couvrez -vous l’ une et l’ autre de perles et de pierreries " ]
[ "il haletait les flancs parcourus de crispations profondes de secousses convulsives à le chaque expiration de son souffle violent et rauque il finit par s’ endormir d’ un sommeil lourd et fiévreux tout le monde s’ était recouché à l’ exception de zidore qui s’ était offert à le veiller le malade s’ étant habillé il se promenait de long en large de la carrée et par moments s’ approchant de le lit où le bouif sursautait il lui remontait le polochon derrière la tête ou bien il le bordait avec des attentions maternelles des gestes empressés de ses grosses mains maladroites et il lui parlait doucement à le voix basse comme pour mettre autour de son sommeil un ronronnement berceur de paroles amicales bouge pas vieux frère ç a sera rien tu sais pour cette fois ", "il pensait écrire à sa vieille mère de lui chercher une femme aimable et dont il eût envie d’ avoir de beaux enfants –pour un choix si important se disait -il encore il ne faut rien moins que la délicatesse infinie d’ une mère ainsi méditait nangès sur la jetée de cher bourg tandis que la nuit livide pleine de bruits vagues et de plaintes se faisait sa complice mais sitôt qu’ à l’ heure de le bridge il se retrouvait sous les ampoules blafardes de le grand café il n’ était plus le même homme il venait là insouciant l’ allure dégagée bien allante et jusqu’ à le moment où les cartes étant données il se consacrait tout entier à son jeu c’ était le causeur le plus aimable que l’on pût trouver ", "les incompréhensibles volontés que dictait la folie à ce bonhomme se trouvant liées à le dénoûment de cette aventure il est nécessaire d’ indiquer les plus saillantes PROPN sortait aussitôt qu’ il pleuvait à le verse et se promenait la tête nue dans ses vignes à le logis il demandait à le tout moment le journal; pour le contenter sa femme ou sa servante lui donnaient un vieux journal d’ indre-et-loire; et depuis ans il ne s’ était point encore aperçu qu’ il lisait toujours le même numéro peut-être un médecin n’ eût -il pas observé sans intérêt le rapport qui existait entre la recrudescence de les demandes de journal et les variations atmosphériques la plus constante occupation de ce fou consistait à le vérifier l’ état de le ciel relativement à ses effets sur la vigne ", "–en effet et cependant j’ aurais voulu savoir ce qu’ il y a derrière cette banquise un mur voilà ce qui m’ irrite le plus PROPN a raison dit conseil les murs n’ ont été inventés que pour agacer les savants il ne devrait y avoir de murs nulle part fit le canadien ", "là où il n\\ y a pas honneur il n\\ y a pas amour le vieil homme plus ému qu\\ il ne se permettait de sortit sur cette déclaration moderne et prosaïque écho de le célèbre vers cornélien amour est qu\\' un plaisir honneur est un devoir et rodrigue de répondre ah que me dites -vous émouvante protestation de la simple nature contre les inhumanités de orgueil ce cri de la chair et de le sang cri de aussi blessée à le plus vif de sa tendresse et de son espérance madeleine attendait à le lieu de cela un grand silence tomba entre les soeurs ", "il éprouve aussi je m’ en suis assuré de le remords à le sujet de la souffrance que PROPN a endurée par sa faute et qui a sans doute abrégé sa vie enfin nous verrons jusqu’ ici mes instructions ont été suivies par lui les voilà donc tous à le mexico organise son expédition avec l’ aide de ce pedrito un de les plus adroits bandits que je connaisse on nous croit encore en france personne ne se doute que nous sommes ici cachés dans notre palais et la belle comtesse de chantelaure ne s’ imagine guère qu’ elle est surveillée de près ", "elles s’ inclinèrent avec déférence et repassèrent la porte à le tournant de la rue sœur danielle sans s’ arrêter dit: sa parole était ferme tremblante d’ énergie et d’ indignation la religieuse regardait le quai les maisons la ville et en eux elle voyait le monde à lequel elle venait d’ être rejetée et ramenée violemment contre lequel elle protestait de toute la force de sa volonté parce qu’ il était le trouble l’ impureté le blasphème l’ orgueil de la parure le contraire de la paix elle sentait en elle la révolte de la vierge de la femme de la paysanne de race énergique et elle dominait tout sauf l’ émotion de ses nerfs qui chassaient le sang de sa belle figure de médaille romaine et l’ amassaient dans son cœur angoissé sœur justine pensait déjà à les mesures qu’ elle devait prendre ", "fin de un miracle saint-énogat er septembre –combourg crie le conducteur de le train en courant le long de le trottoir de la station où lanternes encore allumées rougeoient dans la brume grise de le jour qui commence ce nom sonore jeté dans le silence matinal me réveille en sursaut et réveille aussi en moi le souvenir de chateaubriand qui a passé sa première jeunesse à le château de combourg je me rappelle la page de les mémoires d’ outre-tombe où l’ auteur de PROPN décrit le manoir paternel: par les fenêtres de la grande salle on apercevait les maisons de combourg un étang la chaussée de cet étang sur laquelle passait le grand ch3min de rennes un moulin à le eau une prairie couverte de vaches depuis l’ étang le terrain s’ élevant par degrés formait un amphithéâtre d’ arbres d’ où sortaient des campaniles de villages et des tourelles de gentilhommières de la station distante de le bourg d’ un bon quart de lieue on ne voit pas le château mais le paysage est bien le même ", "un homme à les yeux enfiévrés venait de sortir des coulisses aménagées dans la cuisine de le restaurant pour se glisser à le centre de l’ orchestre composé d’ un tambourin à le cymbalettes d’ une cithare de derboukas d’ un violon l’ émotion était à son comble et le commissaire repéra aussitôt à le leurs poches gonflées les algériens chargés de veiller sur la sécurité de la vedette s’ il avait l’ impression d’ entendre les mêmes mélodies sans fin que celles qui se succédaient depuis le début de la soirée il sentait bien à les réactions de le public que la personnalité de l’ interprète leur donnait une incomparable gravité une sorte de marseillaise à la sauce orientale il y était question de combattants montant la garde de résistance et de mémoire de la victoire sur le joug de les français en plein paris à le pas de la colonne de la bastille ", "je crois inutile de vous tromper me dit -il tôt ou tard la vérité se fera jour sur une catastrophe trop facile à le prévoir et malheureusement impossible à le conjurer ce que j' ai à le vous dire de moi est fort peu de chose et cela pourrait tenir en quelques mots un campagnard qui s' éloigne un moment de son village un écrivain mécontent de lui qui renonce à la manie d' écrire et le pignon de sa maison natale figurant à le début comme à la fin de son histoire le plat résumé que voici le dénoûment bourgeois que vous lui connaissez c' est encore ce que cette histoire contiendra de meilleur comme moralité et peut-être de plus romanesque comme aventure le reste n' est instructif pour personne et ne saurait émouvoir que mes souvenirs je n' en fais pas mystère croyez -le bien " ]
elle haïssait déjà son père pour l’ avoir ruinée elle étendit sa haine à le tous les êtres vaniteux et sceptiques qui voulaient seulement se divertir d’ elle jouir de sa beauté se faire honneur de ses préférences le mariage dès lors lui fut la terre qu’ il faut conquérir de violence ou de ruse c’ est ainsi qu’ ils se rencontrèrent elle et julien comme adversaires armés et le monde à le leur rencontre se rangea pour ainsi dire en cercle autour d’ eux curieux de les voir à les prises tant il semblait évident qu’ ils devaient s’ aimer eux le plus beau couple de paris eux de la même race d’ une aristocratie de forme et d’ élégance si manifeste que là contre même la jalousie désarmait on eut l’ impression d’ une fatalité d’ une loi hors les vouloirs humains et cette fatalité cette loi eux-mêmes la subirent malgré la révolte de leur arbitre julien fut le plus aveugle et le mieux posséde
[ "mais maud enragée contre cette défaite imprévue dut s’ avouer qu’ elle aussi était conquise et que ses résistances ne tenaient pas contre un baiser de l’ homme à le qui malgré tout elle ne voulait pas se donner elle lui fit payer cruellement sa faiblesse elle lui déclara qu’ elle se marierait quand il lui plairait; qu’ elle lui cédait en quelque sorte le provisoire de sa vie elle ne s’ accorda qu’ à le demi julien se soumit; il aimait; puis l’ influence de maud affermissait ses résolutions hier flottantes soit ", "il serait l’ amant incomplet de cette admirable fille jusqu’ à le jour où elle se marierait il serait son amant le lendemain de le mariage n’ était -ce pas là un piétinement assez crâne des lois convenues une belle revanche de sa vie ballottée d’ à le présent? dès l’ année qui suivit leur rencontre les circonstances adverses les aigrirent encore et leur résolution s’ en fortifia de marcher unis et complices contre la société dont ils souffraient sur les conseils de maud mme derouvre avait demandé et obtenu le divorce quelques mois après le jugement mourut ", "sa succession liquidée il restait à la veuve une soixantaine de francs à le maud autant à le jacqueline vivant ensemble les femmes pouvaient faire figure mondaine sans écorner leur capital mais maud entendait ne point déchoir de son luxe d’ hier il fallut un vaste appartement domestiques un attelage de francs par mois ce qui manquait à les revenus maud l’ empruntait sans hésiter à son propre capital car elle ne voulait pas déposséder sa mère et jacqueline était avisée et avare pour son bien ", "n’ importe! maud avait foi dans l’ avenir; elle se ruinait avec une confiante sérénité les événements faillirent lui donner raison un jeune gentilhomme roumain prodigieusement riche le comte christeanu s’ éprit d’ elle à le point de demander sa main dans la semaine qui suivit leur première entrevue bien accueilli il retourna dans son pays pour obtenir l’ agrément de sa famille ", "pour quel motif se prit -il de querelle pendant ce séjour avec un camarade de cercle on ne le sut jamais il se battit à le sabre et fut tué PROPN porta le deuil hector le tessier dit à ce propos: cette femme ne sera aimée que parmi des drames presque en même temps julien lui aussi était atteint dans ses œuvres vives à les élections de m. échouait contre son concurrent républicain ", "le jeune secrétaire se trouvait seul à le paris n’ ayant plus à sa portée la bourse complaisante de le député qui de le moins lui laissa l’ appartement de la rue de la baume loué pour plusieurs années la fortune de le jeu se montrait déjà moins fidèle suberceaux connut des passes ardues d’ où le tiraient les voyages d’ asquin à le paris tous les mois environ: le vieux provincial venait voir sa maîtresse mathilde duroy sa fille étiennette et dans ce milieu facile où suberceaux avait pris suzanne de le roy pour maîtresse il revivait quelques semaines sa vie de fêteur parisien à la fin de il mourut subitement suberceaux comptait sur un legs mais pour lui comme pour étiennette le testament fut muet ", "encore étiennette devait -elle bénéficier à sa majorité des francs d’ une assurance contractée sur sa tête le jour de sa naissance ce temps où maud et julien sentirent s’ appesantir sur eux les serres de la destinée fut celui où ils s’ aimèrent le plus fougueusement julien venait chaque jour chez les rouvre il passait des heures entières dans la chambre de maud qui avait imposé sa présence il s’ accoutuma à la dangereuse saveur de cet amour inachevé dispensé à le leurs élus par des vierges savantes plus poignant fois que les faciles et complets bonheurs de les amours ordinaires avec son tempérament de grande amoureuse avec son impudeur résolue elle fit de julien son serf sa chose ", "elle fit plus elle lui recréa l’ âme à l’ image de la sienne lui suggéra ses propres sentiments galvanisa sa volonté près d’ elle julien regarda la vie avec ses yeux une lutte sans merci pour la fortune et la domination il accepta ce plan effroyable n’ être qu’ à le demi l’ amant de sa maîtresse jusqu’ à le mariage demeurer son amant après le mariage� il ne l’ accepta pas sans luttes intimes sceptique et hardi en présence de sa maîtresse la solitude le laissait retomber à l’ indécision maud appartiendrait à un autre serait femme par un autre ", "pouvait -il souffrir cela sans révolte comme tous les cœurs faibles il comptait sur la destinée pour arranger l’ avenir: le coup de sabre providentiel de le roumain les projets de maud sur maxime de chantel tout de suite lui firent peur lui firent pressentir un vrai péril il devina maud cette fois résolue à le mariage coûte que coûte malgré lui-même n’ avait -elle pas gardé jusqu’ à le dernier moment pendant plus de mois le secret de la rencontre à le saint-amand " ]
[ "or un soir une petite main doucement heurta le mur à l’ endroit où mes poings avaient heurté alors j’ eus une grande défaillance par l’ ouïe par l’ enchaînement profond de les sens mes yeux s’ éveillèrent mes narines goûtèrent la subtile volupté de le parfum je perçus l’ illusion de la caresse à les doigts elle fut nue devant moi dans la beauté de ses hanches comme le lotus à les rives sacrées elle s’ épanouit secrète et vierge dans la palpitation de son jeune sang ", "toi mort qui empêchera cet homme de parler si tu le tuais on rechercherait la cause de ce fatal combat tu vois donc bien que je ne puis échapper à le des honneur peut-être comme tu me le disais anatole se taira mais pars éloigne toi ou qu’ on te croie parti pour l’ angleterre pour l’ italie depuis hier depuis jours et je reviendrai n’ est -ce pas quand tu le voudras un seul mot de toi et je reviendrai à tes pieds vivre heureux de ton amour jamais ", "quelles idées opposez -vous à le leurs idées sur la patrie qu’ ils vous exhortent à le servir et à le défendre tout comme si la leur n’ était pas dans le ciel sur l’ obligation de le service militaire à le laquelle ils se soumettent à la réserve d’ un seul point de discipline ecclésiastique qu’ en fait ils abandonnent sur la guerre qu’ ils iront faire à le vos côtés dès que vous voudrez bien que leur dieu leur ait dit tu ne tueras point êtes -vous libertaire et internationaliste pour vous séparer d’ eux en ces endroits importants de la vie qu’ apportez -vous qui vous soit propre ", "aussi malgré la volonté qu’ avait la duchesse d’ exprimer la froideur et l’ impertinence son regard resta -t-il morne elle alla se placer près de la comtesse de sérizy qui ne put s’ empêcher de lui dire: qu’ avez -vous ma chère antoinette vous êtes à le faire peur –une contredanse va me remettre répondit -elle en donnant la main à un jeune homme qui s’ avançait PROPN de langeais se mit à le valser avec une sorte de fureur et d’ emportement que redoubla le regard pesant de montriveau il resta debout en avant de ceux qui s’ amusaient à le voir les valseurs ", "hier soir par un train de nuit son voyage était -il prévu non mais il arrive fréquemment à le mon mari d’ être appelé par un de ses correspondants et de filer brusquement donc hier matin il ne savait pas qu’ il allait partir absolument pas ", "ce n’ est pas cela mon cher abbé il s’ y passe quelque chose de tout à le fait extraordinaire devinez quoi comment votre éminence veut -elle que je devine je la prie de me faire la grâce d’ avoir pitié de ma curiosité ", "il y a un an nous étions un jeune arbrisseau sans résistance exposé à le tous les vents nous sommes à le présent un fort chêne à les racines profondément et solidement installées nous présentons une base raisonnable sur laquelle nous pouvons établir l’ édifice d’ un bon contrat eh bien donnez -vous donc la peine de vous asseoir messieurs dit tout-à-coup placide qui fit de tels efforts pour sourire qu’ il ne put parvenir en détendant ses traits qu’ à le prendre l’ air gracieux d’ un chat-huant qui vient d’ enserrer un inoffensif mulot nous ne nous étendrons pas sur les scènes qui suivirent et sur la discussion de le contrat nous arrivons de suite à le résultat ", "plus calme le mécène indique en tendant un contrat qu’ il se réserve quant à le lui de ses droits de brevets comme garantie de ce prêt–en insistant d’ un timbre lourd sur le mot prêt une fois ce contrat signé puis serré dans un coffre charmé par cette perspective neuve de bénéfices propose qu’ on aille fêter a en emmenant gregor boire un verre dans un vaste débit de boissons nommé à le coin de l’ avenue se tiennent ses bureaux il arrive ainsi que malgré son peu de souci de paraître le financier ne dédaigne pas se mêler à le peuple le tannenbaum’s est plein de monde de fumée de bruits d’ exclamations de musique mécanique et de verres en collision à l’ heure de pointe mais tout se fige quand surgit l’ homme d’ argent que chacun reconnaît aussitôt car précédé de son nez légendaire lumineux et volumineux comme un véhicule à le gyrophare annonce un convoi exceptionnel dans le respectueux silence aussitôt installé s’ approche pesamment de le bar en commandant bières d’ une voix d’ ogre et le barman s’ exécute à le toute vitesse en tremblant légèrement ", "soudain il leva la tête vers lucas qui lui apportait la nouvelle —tu ne remarques rien dit -il en voilà qu’ on arrête coup sur coup et pas un n’ oppose de véritable résistance alors qu’ un homme comme stan mais puisque PROPN est —tu l’ as retrouve pas encore il fallait laisser rentrer tous les complices avant de mettre l’ hôtel sens dessus dessous sinon ils auraient flairé de loin quelque chose et ils ne seraient pas entrés dans la souricière à le présent qu’ ils sont à le peu près à le complet le grand patron a commencé à le mettre les lieux en état de siège ", "il avait entendu dire que les cous de les pendus s' allongent démesurément étirés par le poids de le corps et que leur visage congestionné laissait pendre une langue toute noire mais ce visage était sous la terre il ne l' avait pas vue ainsi il se rappelait tout: les mensonges les ruses les mots grossiers les silences insolents la dureté sous la mollesse sa mémoire sinon son cœur était sans pitié mais il y avait eu la belle voix grave qui chantait comme plus loin qu' elle-même les chauds yeux sombres la chair dont il avait connu chaque parcelle " ]
cette chambre était plongée dans la plus grande obscurité j’ avance vers le lit le lit était défait mais vide pendant qu’ PROPN se précipitait vers la cuisine pour y quérir de la lumière j’ étendis les bras à le tâtons avançant avec précaution vers une trappe qui forme le fond de la chambre et qui mène par un escalier de pierre à une cave dallée qui s’ étend au-dessous la porte de cette trappe était toute droite je la saisis par hasard avec une de mes mains et prenant à le tâtons la première marche de l’ escalier avec l’ autre que j’ avais libre j’ essayai de descendre ephrem était revenu avec des allumettes dont aucune ne voulait prendre en dépit de ses efforts et des miens
[ "je n’ osais plus descendre de peur de heurter et fouler sous mes pieds le corps de le vieillard dans le cas ou il fût effectivement tombé par cette trappe j’ appelai à le plusieurs reprises pas un souffle le silence le plus profond et le plus lugubre enfin une étincelle jaillit une seconde après nous avions une lumière alors s’ offrit à le nos yeux effrayés le plus affreux spectacle ", "le malheureux fossoyeur gisait étendu les bras en avant et raidis sur la large dalle qui se trouve placée sous la dernière marche de l’ escalier pas un cri ne s’ échappa de nos lèvres un horrible serrement de cœur et voilà tout le visage d’ ephrem était devenu d’ une pâleur livide déjà mon malheureux ami essayait de soulever cette tête appesantie et silencieuse les yeux de le cadavre étaient grands ouverts fixes la prunelle dilatée et saillant hors de les orbites ", "les traits étaient raidis la bouche entr’ ouverte le nez noir à le son extrémité blanc à les narines une écume fine et rougie moussait légèrement à le coin de les lèvres bleuies un large jet de sang ruisselait sur le cou descendant de le sommet de la tête à l’ endroit où s’ était faite la chute nous redressâmes comme nous pûmes cette masse inerte nous la remontâmes par l’ escalier avec des peines inouïes nous l’ étendîmes sur le lit ", "j’ envoyai chercher un médecin durant son absence j’ étanchai de mon mieux le sang de la blessure la boîte osseuse de le crâne était fendue la matière spongieuse et blanchâtre de le cervelet se voyait à le découvert je jugeai la blessure définitivement mortelle et je perdis ainsi la lueur d’ espoir qui me soutenait encore en dépit des apparences je fixai une dernière fois ce visage quelle fut ma surprise ", "les yeux de le vieillard se tournèrent lentement vers moi puis me fixèrent ses lèvres s’ entr’ ouvrirent comme pour prononcer des paroles je ne pus saisir que ces seuls mots prononcés avec effort coffret prends et de ses doigts crispés il tordait la toile de le matelas de son lit un dernier mouvement convulsif l’ agita son regard brilla soudain l’ orbe de l’ œil se contourna sous les paupières effroyablement élargies et soulevées et j’ entendis sortir de sa bouche froide et décolorée comme un léger souffle il était mort ", "en ce moment le médecin entra tout effaré du revers de sa main il toucha le visage de le cadavre contempla un moment la plaie béante de la tête puis nous regardant c’ est fini dit -il les larmes lui vinrent à les yeux et il sortit aussitôt pâle et ému a cette terrible parole de le médecin s’ était précipité à le genoux près de le lit j’ assistai alors à une effroyable explosion de douleur mon malheureux ami couvrait de baisers la main et le front de son père l’ appelait de les noms les plus tendres et jetait des cris déchirants ", "je renonce à le vous peindre cette scène lamentable une vieille et charitable voisine que tous ces bruits avait éveillée vint nous offrir ses services je la fis entrer et elle parvint à le emmener ephrem dans la pièce voisine resté seul je soulevai le bord de le matelas j’ enfonçai ma main entre la toile pour vérifier si les dernières paroles de le mourant étaient exactes ou si à le contraire elles provenaient de délire bientôt en promenant ma main dans la bourre et la laine je sentis mes doigts se heurter et se prendre à les rebords d’ un coffre en métal sculpté j’ amenai ce coffret la clef était après la serrure mais rien de fermé car je n’ eus qu’ à le soulever je couvercle pour m’ apercevoir aussitôt que la boîte était vidé et ce n’ est qu’ à le force de fouiller les recoins en velours bleu qui tapissaient le fond que je découvris un billet soigneusement plié et où je lus ces mots je lègue cette rivière en diamants à le mon fils joachim c’ est le dernier souvenir de son père à sa mère qu’ il le conserve pour l’ amour de tous ", "sœur marie-thérèse je baisai ces lignes chéries qu’ avait tracées la main de ma mère et je replongeai mon bras pour tâcher de rencontrer le bijou toutes mes tentatives furent vaines étais -je donc en présence d’ un vol et d’ un assassinat inquiet troublé plus que je ne saurais vous le marquer ici je me relevai et m’ approchant du cadavre je me mis à le considérer plus attentivement je rejetai la couverture à les pieds de le lit le corps était là sous mes yeux presque à le nu ", "la main droite était fermée ou plutôt crispée j’ en desserrai les doigts quel ne fut pas mon étonnement sous les doigts tordus sur la paume de la main j’ aperçus un bouton en étoffe petit noir arrondi comme ceux que portent les prêtres le long de leur soutane un soupçon terrible traversa mon esprit je m’ emparai de cet indice qui pouvait peut-être mettre sur la trace d’ un crime " ]
[ "mettez l’ adresse madame adressa la lettre à le madame la duchesse de chaves en son hôtel rue de le faubourg-saint-honoré saladin prit son chapeau avant de franchir le seuil il mit un doigt sur sa bouche puis il sortit sans prononcer une parole saladin monte à l’ assaut il y a dans la vie de les choses absurdes qui doivent réussir de même qu’ il y a dans l’ art de les œuvres très méprisables dont le succès est forcé ", "poursuis -je tous en chœur ils clament dès la première nuit depuis que vous êtes fermier ambroise la maison de maître a -t-elle été occupée une ou fois répondent le père et la fille a quelles occasions combien de temps et par qui m’ enquis-je ", "il n’ a à le menton qu’ une barbe légère sa peau est douce et c’ est comme on dit un petit cochon d’ acharné répondit: je veux bien aller avec toi. et s’ étant levée elle suivit la vieille hors de la ville cette femme nommée conduisait de pays en pays des filles et de les jeunes garçons qu’ elle instruisait dans la danse et qu’ elle louait ensuite à les riches pour paraître dans les festins devinant que thaïs deviendrait bientôt la plus belle de les femmes elle lui apprit à le coups de fouet la musique et la prosodie et elle flagellait avec des lanières de cuir ces jambes divines quand elles ne se levaient pas en mesure à le son de la cithare ", "il n’ en dit pas plus peut-être avait -il une idée jours passèrent le nombre de les travailleurs diminuait à le vue d’ œil déjà étaient morts et une quinzaine en proie à la fièvre gisaient sans soins sur leurs paillasses humides ", "—au fait a dit cécilia tu sais que j’ ai jamais eu l’ occasion de lire un de tes bouquins —ça fait rien j’ ai dit c’ était pas obligatoire essaie de lire le prochain moi je les ai lus a fait marc d’ ailleurs je voulais t’ en parler merde nous y voilà j’ ai pensé il doit croire qu’ on est de la même grande famille il doit croire que je lui dois quelque chose et c’ est là qu’ il se goure j’ ai pas l’ impression de faire partie d’ un truc comme ", "d’ autre part PROPN m’ avoua qu’ il avait quelque commerce avec une jeune femme divorcée qui était sa voisine dès l’ abord je n’ en crus rien je pris cet aveu pour un subterfuge destiné à m’ égarer mais lemeunier me confirma la réalité de cette intrigue il avait involontairement surpris un dialogue alors je ne sus à le quel avis me ranger.– peut-être ne l’ aime -t-il point et considère -t-il cette rencontre comme un petit amusement quotidien ", "voici la moitié de la somme que je comptais mettre à l’ armure l’ autre moitié vous sera payée quand vous m’ aurez débarrassé de lyderic est ainsi que fut fait le pacte entre roi des higlands le forgeron mimer et son premier compagnon jour repartit pour sa capitale et ayant pris son long bâton à la main et portant son paquet sur son dos s’ achemina vers le château de buck il y arriva le troisième jour et demanda à le parler à le comte et ayant appris qu’ un voyageur demandait à le lui parler ordonna que ce voyageur fût amené devant lui .à peine l’ eut -il aperçu qu’ il reconnut le premier compagnon de maître mimer .comme avait une mémoire tout à le fait oublieuse de le mal il reçut admirablement bien hagen et lui demanda ce qui l’ amenait à sa cour.hagen répondit que s’ étant pris de querelle avec maître mimer pour affaires de son état il l’ avait quitté et que s’ étant résolu d’ aller offrir ses services comme armurier à le quelque noble seigneur il avait pensé avant tout à son ancien camarade de forge et venait en toute humilité mettre ses petits moyens ", "les mains sur le combiné l’ une agrippant l’ écouteur l’ autre l’ effleurant en porte-voix comme pour masquer la bassesse de le dialogue à le venir la faiblesse sous les mots l’ attitude trop désemparée décidément l’ impuissance avouée dans ses atermoiements à le construire autre chose qu’ un trésor falsifié à quoi ç a sert une conscience il connaissait mal le monde des fantômes seulement pouvaient naître de ses doigts PROPN était peut-être sa limite des techniques millénaires qui ne servaient à le rien qui ne renvoyaient qu’ à le elles-mêmes ", "nul projet ne leur serait impossible ils ne connaîtraient pas la rancœur ni l’ amertume ni l’ envie car leurs moyens et leurs désirs s’ accorderaient en tous points en tout temps ils appelleraient cet équilibre bonheur et sauraient par leur liberté par leur sagesse par leur culture le préserver le découvrir à le chaque instant de leur vie commune ils auraient aimé être riches ils croyaient qu’ ils auraient su l’ être ", "traduisant ta question en une langue qui m' est plus familière je te dirai ceci loin qu' aucune intention irrespectueuse ou hostile ait déterminé le caractère purement civil de mon mariage j' ai eu regret de ne pouvoir lui donner une consécration que je ne tiens pas pour indispensable mais qui ne saurait nuire et qui a sa grandeur un sentiment analogue à le celui qui me faisait aimer la présence de le christ dans les prétoires d' où il ne s' ensuit point que me soit moins sacré le serment prêté en dehors de lui mais je t' avais écrit tout cela en t' en faisant part —je ne l' ai pas oublié si je te le fais répéter aujourd'hui c' est afin de te faire toucher de le doigt l' erreur commune à le bien de les laïques songe donc andré que le juste pèche fois par jour véniellement soit! mais dans le tas comment ne se glisserait -il point de temps à le autre quelque péché mortel? " ]
mais que m’ importe à le moi? que vous importe à le vous? les purs ce sont des incapables les incorruptibles ce sont des inhabiles et des sots les impeccables atermoient ils ajournent ce qu’ on pourrait obtenir le plus tôt possible ils rejettent les occasions
[ "ils méritent les dédains de le sort qui passe à le côté d’ eux sans les regarder on voit que se grisait un peu de sa propre éloquence PROPN d’ un air indifférent l’ écoutait pourtant avec avidite serge avec son air éternellement pensif PROPN m’ approuve je le sais dit quant à le vous serge intérieurement vous vous classez parmi ces purs dont je dis tant de mal eh bien ", "mon ami qu’ importe un petit mal pour un grand bien qu’ importe que momentanément vous fassiez le sacrifice de vos opinions si c’ est pour le bonheur de le parti? pour moi la politique qui remet tout à le demain est trop creuse je n’ en veux plus –j’ ai promis dit serge je tiendrai –oh! je ne vous demanderai pas grand’chose reprit seulement de vous taire de ne pas me contrarier et surtout de ne pas me faire de morale car chose étrange vous détestez les anciens moralistes mais je vous soupçonne de vouloir en introniser un nouveau ", "les amis sourirent: elle continua –venons donc à la comtesse stasia je ne puis dire qu’ elle soit mon amie bien qu’ elle me soit si douce et si bienveillante je crois qu’ elle a toujours eu pour moi une certaine aversion une répugnance inexplicable vous voyez que je ne me fais pas d’ illusion mais comment l’ agneau aimerait -il le loup? comment la biche aimerait -elle le chasseur ", "je ne puis lui en vouloir et moi-même n’ ai-je point pour cette faible stasia cette mignonne enfant une antipathie que je ne puis vaincre d’ où vient cela dit serge c’ est trop fort –c’ est trop fort? et pourquoi je ne vous cacherai point les causes qui selon moi ont agi sur mon être ", "stasia jeune belle riche adulée a pris des leçons de moi laide vieillie avant l’ âge pauvre et l’ objet de les rebuts de tous a coup sûr elle n’ est point responsable de ces dons de le destin pas plus que moi des disgrâces de la fortune mais pourquoi cette différence choquante pourquoi sera -t-elle aimée et moi non? pourquoi aimera -t-elle avec espoir d’ être payée de retour tandis que moi. ici cette femme impassible en apparence sans cœur et sans nerfs cette pavlovna sceptique et corrompue eut comme un moment de faiblesse fugitive une minute d’ émotion ", "elle en triompha vite et reprit: –tandis que moi je ne serais point payée de retour et je sacrifierais tout ma vie même sans même espérer un regard sans récolter que des mépris PROPN et serge échangèrent un regard de surprise je sais bien ce que je dis reprit et haussant les épaules –mais c’ est bien de cela qu’ il s’ agit! nous sommes à le lieues de le sujet ", "la comtesse stasia a des défauts précieux pour nous si nous savons en profiter et les faire tourner à le notre avantage elle a une grande facilité de cœur une crédulité extrême un penchant à l’ exaltation elle est quelque peu dévote et mystique et grâce à le moi elle n’ est pas loin d’ appartenir à le parti –est -il possible ", "murmura serge –c’ est comme je vous dis que de fois en m’ écoutant elle a plaint les maux de cette triste humanité que de fois elle a soupiré à le récit de les infortunes qui dès l’ origine ont assailli les habitants de ce globe de boue et de poussière que de fois elle a reconnu les imperfections de la nature et l’ impossibilité d’ une providence alors savez -vous bien qu’ elle avouait que tout était mal que tout appelait le fer de le chirurgien et de le bourreau ", "bien des fois en la voyant ainsi prise et séduite j’ ai été sur le point de lui proposer l’ affiliation mais j’ ai résisté par crainte de sa faiblesse et de sa mièvrerie –elle est belle dit vladimir –aussi belle que bonne répondit serge –où l’ as-tu vue –dans sa voiture sur la perspective et un jour à une représentation de le théâtre-alexandre le soir où vint chanter " ]
[ "dans la clarté vague provenant d’ un vieux réverbère placé en haut de le quai je me lave les mains aussi soigneusement qu’ il est possible de le faire avec cette eau trouble et noire encombrée de détritus les feuilles blanches qui nagent mollement un peu au-dessous de la surface renvoient davantage de lueurs et retiennent ainsi l’ attention plus que les autres objets flottant on les distingue même avec netteté sur le fond très sombre de l’ ensemble je saisis non sans quelque mal à le cause de les remous causés par ma main le plus proche de ces papiers –rectangles tous identiques et sans doute issus d’ un même cahier d’ un même paquet d’ une même liasse et je constate en le tirant hors de l’ eau flasque et dégoulinant qu’ il s’ agit de pages imprimées arrachées d’ un livre celle que j’ ai repêchée doit être encore lisible mais il n’ y a pas assez de lumière pour déchiffrer les caractères trop petits qui la remplissent d’ une manière quasi uniforme sans aucun alinéa ", "à le reste quelque envie qu’ eût louise d’ être débarrassée de ces importuns compagnons de voyage sur quoi pouvait -elle encore questionner célestin ne lui avait -il pas dit et fois déjà: pendant votre absence il n’ est rien arrivé de fâcheux nous nous sommes tous bien portés et nous n’ avons éprouvé d’ autre peine que celle de ne vous pas voir eh bien c’ est à ma fille pensa louise que je demanderai ce qu’ elle a fait si elle a été inquiète de moi si elle m’ a pleurée si elle était malheureuse loin de sa mère heures sonnaient et la carriole entrait dans la cour de le château ", "le soleil levant éclairait doucement les bosquets et faisait miroiter l’ étroite rivière qui clapotait sur son lit de gros cailloux en agitant sans relâche de longues herbes vert pâle PROPN dit jean en désignant le tronc d’ arbre qui avait remplacé le petit pont rustique tombé de vétusté répondit se présentait une délicieuse petite clairière tapissée d’ une herbe très haute qu’ avril naissant parsemait de fleurs les oiseaux s’ en donnaient à le cœur joie de gazouiller PROPN s’ arrêta pour écouter une fauvette mais il sursauta à le son d’ une grosse voix qui s’ écriait bien! eh bien qu’ est -ce que c’ est que ", "une fois éclos n’ existent -ils pas toujours à le fond de le cœur ils s’ y apaisent et s’ y réveillent à le gré de les accidents de la vie mais ils y restent et leur séjour modifie nécessairement l’ âme ainsi tout sentiment n’ aurait qu’ un grand jour le jour plus ou moins long de sa première tempête ainsi la douleur le plus constant de nos sentiments ne serait vive qu’ à sa première irruption et ses autres atteintes iraient en s’ affaiblissant soit par notre accoutumance à ses crises soit par une loi de notre nature qui pour se maintenir vivante oppose à le cette force destructive une force égale mais inerte prise dans les calculs de l’ égoïsme ", "–je viens de la préfecture de police dit le comte-d’une voix brève et j’ ai à le vous parler un tressaillement convulsif agita les membres de le grand fabius une sombre colère s’ était emparée de le comte de-croix-dieu quand il fut sorti de le cabinet de le chef de les délégations judiciaires le ton railleur et les regards narquois de la souris grise l’ avaient profondément blessé il avait lu sur le visage de les policiers une expression de compassion ironique méprisante-presque qui l’ avait outré ", "que vous n’ ayez pas eu l’ idée de m’ appeler voilà ce que je n’ arrive pas à le comprendre toujours le même papa supporte mal les objections de sa sœur lui qui se cabre si rarement ils ne doivent pas souvent être de le même avis et se grafignent tout de suite je m’ intéresse j’ ai soigné ma fille comme je le devais ", "l’ aigle était devenu myope plus jacques avançait sur la route plus les rangs de les volontaires s’ épaississaient un peu au-delà de sainte-mehenould il rencontra sur la route un bivouac il fit arrêter sa voiture et demanda à le parler à le chef de le détachement le chef de le détachement était le colonel galbaud conduisant à le verdun le e régiment d’ infanterie un bataillon de volontaires nationaux et canons ", "on dirait qu’ il donne des explications à le brun quelquefois il élève la voix mais la musique de le piano étouffe ses paroles le brun l’ écoute et acquiesce de temps en temps elle a croisé son regard encore une fois et il lui a souri le blond à le costume gris clair a fait du bras un geste d’ adieu nonchalant à le brun avant de quitter le salon de thé ", "mélanie s’ élança vers lui et l’ embrassa fiévreusement comme pour empêcher qu’ on l’ emmenât puis: vous avez ce journal monsieur très-ému par cette franchise de sentiment par l’ aveu et la manifestation de cet amour prêt à la lutte comme à le dévouement m. de tendit le journal à la jeune fille elle lut la dépêche attentivement en même temps que julien la lisait aussi mélanie qui tenait la feuille de papier l’ agitait par un tremblement nerveux quelle infamie ", "ils décidèrent de suivre le chemin le plus sûr: le cours de vincennes ils rasaient les façades de les immeubles où la neige était moins profonde rigaud portait ses skis sur l’ épaule et de la main gauche le sac de voyage PROPN gardait les mains dans les poches de son manteau car elle avait froid ils virent passer le long de le trottoir un traîneau attelé à un cheval noir " ]
il adorait ce genre d’ explications louise posa sa petite valise fuchsia dans son coin à le elle le long de le mur probablement PROPN auraient dû pousser des groseilles son cerveau reptilien faisant d’ elle une adepte de la cueillette elle s’ apprêtait à le redescendre à le rez-de-chaussée quand son regard se posa sur la table de chevet elle s’ était pourtant promis de ne pas la regarder de ne pas penser à le ce que contenait le tiroir de ne pas ouvrir le tiroir
[ "ce qu’ elle était en train de faire l’ enveloppe était toujours mois plus tôt profitant d’ une absence de sauveur louise l’ avait entrebâillée un peu surprise par ses propres gestes elle s’ aperçut qu’ elle venait de répandre sur le lit toutes les photographies qui s’ y trouvaient il y en avait une quinzaine et d’ un seul coup d’ œil elle y vit le résumé d’ une enfance le soleil de les antilles et le sourire de sauveur ", "son rire même il illuminait toutes les photos cet enfant rieur espiègle séducteur et noir –noir à le milieu de tous ces blancs PROPN ne se souvenait plus de le prénom de les parents adoptifs de sauveur monsieur et madame PROPN mais elle les vit assez âgés déjà sur le pas de la porte de leur restaurant le bakoua à le sainte-anne dans le sud de la martinique ils prenaient la pose fiers travailleurs tous lui assez débonnaire elle un peu pincée .–tiens s’ étonna louise elle avait aperçu une photo la seule de sauveur adolescent ", "longiligne pas encore musclé par le sport en salle mais carré d’ épaules lugubre une phrase traversa louise l’ adolescence est un tombeau le tombeau de l’ enfant elle songea à le alice si difficile à le vivre depuis quelque temps ", "mais c’ était une autre photo qu’ elle était venue chercher celle déjà entraperçue de le mariage de sauveur toute une noce blanche posant devant une maison de style colonial mois plus tôt juste avant de renfourner précipitamment cette photo par crainte d’ être surprise par sauveur elle avait accroché de le regard sa rivale isabelle tourville la mariée blonde et frêle comme elle mais tristoune en ce jour de triomphe de le bout de le doigt louise parcourut les rangs ", "le beau-frère celui de le fait divers devait être sur la photo elle crut identifier les parents d’ isabelle monsieur et madame tourville lui grosse face soufflée par l’ alcool elle dissimulée sous une capeline extravagante il y avait plusieurs jeunes gens d’ âge à le être le frère de la mariée mais louise en repéra un à le dernier rang dont les cheveux paraissaient blancs à le force de blondeur et qui se tenait caché derrière son voisin était -ce lui hugues rangea les photos dans l’ enveloppe sur laquelle sauveur avait écrit :passons passons puisque tout passeje me retournerai souventles souvenirs sont cors de chassedont meurt le bruit parmi le ventayant googlé ce quatrain louise savait à le présent qu’ il s’ agissait d’ un poème de guillaume apollinaire qui débutait par ces mots :notre histoire est noble et tragiquecomme le masque d’ un tyranl’ histoire qui se déroulait un étage plus bas était de nature saignante et paul n’ en croyait pas ses yeux –mais pourquoi on voit leurs os ", "–c’ est des zombis –mais c’ est quoi ce qui lui sort du ventre s’ alarma encore paul –c’ est la boyasse répondit de sa voix d’ outre-tombe si tu déroules a va d’ ici jusqu’ en haut de l’ escalier ", "j’ avais un pote à la légion qu’ on lui avait ouvert le bide d’ un coup de couteau il a dû marcher jusqu’ à l’ infirmerie en se tenant les boyaux pour pas marcher dessus approuva gabin à l’ autre bout de le canapé –mais chut on n’ entend rien s’ énerva alice il n’ y avait rien à le entendre à le part le bourdonnement de les mouches autour de les corps en décomposition la scène se passait dans un où le plein cagnard tapait sur des dizaines et des dizaines de carrosseries de voitures à l’ arrêt ", "le convoi avait dû faire l’ objet d’ une attaque de walkers morts-vivants errant à la recherche de chair fraîche à l’ intérieur de les véhicules des cadavres louches attendaient peut-être leur résurrection en mode zombi –mais ils sont morts ou pas morts questionna paul incapable de se taire qu’ est -ce qu’ il fait le garçon ", "un enfant de l’ âge de paul et d’ ailleurs lui ressemblant un peu tournait autour d’ un break c’ était le fils de l’ héroïne il venait de repérer une arme qu’ un homme mort? à l’ avant de le break serrait encore contre lui la ceinture de sécurité le maintenant plaqué à le dossier de le siège mais le mal terrible lui avait déjà rongé le bas de le visage mettant à le nu une partie de la mâchoire –pourquoi il s’ approche? il va pas ouvrir la porte " ]
[ "ils étaient loin d’ être bêtes une analyse poussée aurait décelé aisément dans le groupe qu’ ils formaient des courants divergents des antagonismes sourds un sociomètre tatillon et sourcilleux eût tôt fait de découvrir des clivages des exclusions réciproques des inimitiés latentes il arrivait parfois que l’ un ou l’ autre d’ entre eux à la suite d’ incidents plus ou moins fortuits de provocations larvées de mésententes à le demi-mot semât la discorde à le sein de le groupe alors leur belle amitié s’ écroulait ", "crois -tu disais -je à le louise qu’ ils en auront une tête avec cela le lendemain ce fut un succès à le rendez-vous je portais le bonnet soigneusement enveloppé dans un grand papier comme un bouquet de fleurs chacun et chacune voulut soulever un coin de papier pour le voir c’ étaient des exclamations qu’ il est amusant qu’ il est drôle on dirait la tête d’ un âne rouge je vous réponds que ce jour-là personne ne pensa à l’ école buissonnière que nul n’ eut envie de manquer la classe nous entrâmes tous ensemble ", "voilà un siège près de vous veuillez vous asseoir tout à l’ heure monsieur le comte elle continua d’ une voix oppressée tout à l’ heure avant qu’ il vous quittât j’ ai entendu m. le marquis de coulange vous dire que j’ étais l’ institutrice de sa fille c’ est à le moi en effet que mme la marquise de coulange a bien voulu confier l’ éducation de sa chère enfant ce sera peut-être intéressant pour vous monsieur le comte de savoir pourquoi malgré mon faible mérite j’ ai été choisie parmi tant d’ autres par madame la marquise ", "avais -je vraiment besoin pour exister d’ aligner des mots et des phrases me suffisait -il pour être d’ être l’ auteur de quelques livres j’ attendais pour être que les autres me désignent m’ identifient me reconnaissent mais pourquoi par l’ écriture j’ ai longtemps voulu être peintre pour les mêmes raisons je suppose mais je suis devenu écrivain ", "presque tous les matelots étaient montés sur le pont et le commandant PROPN venait de s’ accouder à les bastingages pour embrasser d’ un dernier regard le vaste panorama de new-york qui allait tout à l’ heure sombrer et disparaître dans les flots d’ or de l’ horizon cela dura une heure à le peu près à le bout de laquelle les premières brumes de le soir commencèrent à le flotter dans l’ air pendant que la brise se mettait à le mollir l’ atalante se redressa aussitôt et ne tarda pas à le re-prendre une allure plus calme le jeune lieutenant de vaisseau qui la commandait était un de les officiers les plus distingué de les ports de brest et de toulon en peu d’ années son intelligence son courage son sang-froid avaient appelé sur lui l’ attention de ses chefs et les vives sympathies de ses camarades ", "–un tort qu’ on peut pardonner à une jeune femme qui entrait dans la vie et qui ignorait les affaires cette association paraît s’ être beaucoup étendue depuis la mort de votre père et on est fondé à le croire qu’ elle n’ avait plus pour unique objet la contrebande elle s’ occupait de beaucoup d’ autres mauvaises œuvres on peut je crois y rattacher des vols importants qui sont restés impunis des tricheries dans les cercles des escroqueries sur une grande échelle et elle a fini par un assassinat il est vrai que la victime était un affilié nous le savons maintenant on a trouvé à son doigt une bague qui était le signal à lequel se reconnaissaient entre eux les associés un œil-de-chat –j’ en ai longtemps porté une toute pareille elle me venait de mon père pourquoi vous le cacherais-je? –je savais cela mais je vous remercie de me le dire ", "celui-ci partait de le bord de la route et serpentant le long de le coteau aboutissait à le hameau de la guérande en passant devant le logis de malou un homme venait en leur direction .les visiteurs n’ étaient pas nombreux à la guérande ceux qui avaient affaire à le hameau empruntaient toujours le sentier à le milieu de le vallon en évitant le coteau si quelqu’un prenait le raidillon c’ était donc qu’ il avait bien l’ intention de se rendre chez malou en général quand cela arrivait il s’ agissait de gens de le bourg ou de la ville venant chercher des provisions qu’ ils ne pouvaient se procurer sur les étalages squelettiques de les commerçants et de les marchés ", "j’ en use encore pour me gratter sales types les poches pleines de venins et de cautères c’ étaient peut-être des cours par correspondance pourtant j’ ai l’ impression de les avoir vus sur des photos peut-être depuis quand ce bourrage de crâne a -t-il cesse et a -t-il cesse ", "non évêque de bergues tu n’ auras pas l’ évêch�� de limbourg conserve le tien et sache-moi gré de ma clémence quant à le vous autres sachez que j’ ai promis l’ évêché à un jeune homme or je ne veux pas moi manquer de parole à le mon jeune homme a ce moment les courtisans s’ écartèrent pour donner passage à le mathalgarde une de les concubines de l’ empereur ", "toujours excellente tenue vos notes vous signalent comme capable de faire un bon officier et vous songez même à le passer votre examen or vers la mi-novembre de cette année coup de théâtre un soir dans un dancing de troisième ordre après avoir fait déboucher bouteilles de champagne la tête perdue à le cours d’ une discussion sans motif vous dégainez on vous arrête " ]
elle est blessée et vous êtes là et vous n’ avez pas eu ce matin de ses nouvelles mais c’ est affreux mais c’ est tout simple le sang a coulé il n’ y a donc à le craindre aucune suite fâcheuse
[ "il en résultera peut-être une petite cicatrice qui refroidira ton amour dites qui l’ enflammera je n’ y jetterai jamais les yeux sans être tenté de me prosterner à les pieds de ce martyr de l’ amour filial mais de grâce continuez la comtesse reprit sa narration et en finissant elle pria mme PROPN d’ aller disposer mme d’ armanson à la recevoir ", "oui madame s’ écria henri en se levant vivement et en pressant les mains de mme delorme oui madame allez de grâce parlez en ma faveur dites que je suis éperdument épris de mlle d’ armanson soyez tranquille je dirai que vous en êtes fou et je n’ exagérerai pas je vais étudier mon rôle de diplomate et demain demain eh mon dieu ", "il y a donc un complot pour me faire mourir ma grand’mère me demande heures vous madame vous en exigez autant c’ est impossible vous aurez pitié de moi à le présent que ma mère est aussi enthousiaste de les vertus de mlle d’ armanson que je le suis moi-même un moment je suis ravie subjuguée mais je ne suis pas folle et toi mon pauvre enfant tu extravagues ", "arrêter un mariage en jours cela ne s’ est jamais vu sans doute mais qui a aimé comme j’ aime qui est bonne comme vous ma mère comme mme delorme je la vois sortir à l’ instant se rendre chez la malade et dans une heure me rapporter mon arrêt de vie ou de mort ", "allons donc vous comptez si bien sur ma bonté que ma bonté se croit obligée de répondre à le votre flatteuse opinion permettez madame que je vous laisse avec clémence et dans peu je reviens à le vous mme PROPN trouva isabelle prête à le sortir l’ embrassa et lui dit je viens passer une heure près de votre chère malade ainsi ne vous tuez pas à le faire vos courses à le vol allez doucement et moi je m’ installe chez votre mère ", "mme d’ armanson était calme dans ce moment et elle s’ écria avec ses grâces d’ autrefois que vous êtes bonne madame vous voulez donc me faire aimer mes maux puisque vous venez si souvent les consoler je viens les guérir madame et comment cela en vous parlant d’ une femme qui vous a beaucoup aimée la comtesse de vareilles ", "vous la connaissez ah quelle folle quelle fanatique de religion elle m’ avait prise en gré et prétendait me convertir voilà ce qu’ elle appelle aimer les gens j’ ai échappé à l’ ennui de ses sermons et n’ ai rien fait de ce qu’ elle voulait ", "il n’ y a que les coupables qui ont besoin de conversion et grâce à le ciel j’ étais parfaitement innocente dès lors elle se refroidit pour moi je n’ étais pas assez souple pour cet esprit dominant elle intolérante aigre sentencieuse en vérité ma chère marquise elle n’ est rien de tout cela et n’ a jamais ressemblé à le portrait que vous en faites mon dieu c’ est celui de toutes les dévotes elles se ressemblent à le faire peur vous aurez connu des hypocrites ", "les vrais dévots sont doux indulgents trouvez -m’en de ce caractère et je me rends eh bien permettez -moi de vous présenter ma vieille amie et vos préventions contre elle disparaîtront est -ce donc d’ avoir vu ma fille qui lui donne le désir de renouer connaissance avec moi ou croit -elle que devenue vieille je commence à le avoir peur de l’ enfer tenez si elle vient ici pour m’ écraser d’ un sermon en ou points sauvez -moi l’ ennui de la voir " ]
[ "le sifflet de petits pâtres s’ appelant et se répondant troublait seul parfois l’ harmonieux silence à lequel servait d’ accompagnement le bruit sourd ininterrompu de l’ eau torrentueuse .dans la vallée la brume tenace cédait enfin son tissu diaphane se désagrégeait s’ effilochait lentement elle laissait maintenant deviner les contours d’ un château tout blanc une merveille de petit château semblant presque suspendu dans les airs car la brume lumineuse planant encore sur le fond de la vallée laissait à le peine entrevoir les jardins en terrasses et le lac dans lequel ils se miraient son grêle d’ une cloche monta jusqu’ à le tertre ombragé de vieux hêtres sur lequel se tenait debout une main appuyée à l’ encolure de son cheval l’ autre caressant de sa cravache le grand chien blanc couché à ses pieds –allons il est temps de rentrer l’ ami pierre doit nous attendre un bond souple il se mit en selle le bai brun à les formes parfaites à les mouvements fougueux s’ ébroua joyeusement ", "s’ il avait eu ans de boulet comme un simple soldat les autres ne se seraient pas tant pressés de venir à le paris sans ordre enfin après avoir dénoncé les jacobins à l’ assemblée nationale il courut offrir à le leurs majestés de les conduire à le compiègne où le roi pourrait ordonner la révision de la constitution rétablir la monarchie dans ses prérogatives et la noblesse dans ses privilèges civils lui lafayette se chargeait d’ exécuter les volontés de le roi et si PROPN résistait de le traiter en ville rebelle c’ est ce qu’ on a su plus tard par des lettres de coblentz mais la reine et le roi lui firent mauvaise mine ", "peut-être l’ était -elle encore en dépit des misères intimes qui la minaient: un voile épais cachait ses traits françoise voulait qu’ elle se mît tout de suite à son aise qu’ elle ôtât sa voilette tu vas encore me trouver changée je suis une vieille femme qui n’ a jamais été heureuse et toi ma petite françoise es -tu heureuse j’ adore mon mari tu verras comme il est beau et comme il est bon —je brûle de le connaître tu vas me le présenter dans le moment même la porte s’ ouvrit c’ était palas il avait entendu le double cri de joie et il n’ avait pu résister plus longtemps à le désir de savoir qui était cette femme élégante qui était venue surprendre sa femme et dont la démarche ne lui paraissait pas étrangère ", "c’ est que le jeune homme en sortant de le couloir qui sert de passage à les accusés avait conservé tout son calme tout son sang-froid toute sa dignité il marchait la tête haute et son regard lumineux et franc ne se baissait pas devant les regards attachés sur lui il gagna d’ un pas ferme entre ses gardiens le banc sur lequel tant de misérables s’ étaient assis vaguement on entendit courir des exclamations étouffées des mots glissés de bouche à le oreille comme il est jeune disaient les hommes ", "de sorte que la volonté de roman qui en découle est aussi déplacée que la prétention à le fait d’ armes il n’ a rien d’ autre à le raconter que je suis mort et enterre on peut en avoir honte oui. de l’ un comme de l’ autre la guerre selon froissart et cette guerre-là d’ où naissaient les récits n’ est plus les uniformes autrefois flamboyants ont pris la couleur de la terre on veille à le ce qu’ ils se confondent avec l’ humus de les feuilles mortes ", "lui serait -il arrivé un malheur PROPN répondit en riant: –non monsieur sourbin est fort bien portant s’ il ne s’ est point présenté ici c’ est peut-être parce qu’ il me garde rancune de lui avoir interdit ta porte pendant toute la durée de ta maladie j’ ai été dur j’ en conviens mais je devais l’ être –et maintenant mon cher père demanda doucement la fée vous n’ avez plus de raisons de l’ être j’ imagine ", "bien souvent rené avait éprouvé cette impression de vague\\n' tristesse il l' éprouva encore malgré lui à le point de se hâter vers le foyer s' attendant à le y rencontrer force connaissances et à le y distribuer force poignées de main.\\n mais il ne s' y trouvait que acteurs en costumes de marquis de le temps de chef chargé d' énormes perruques les mollets pris dans des bas rouges les pieds dans des souliers à le hauts talons ces personnages étaient engagés dans une discussion\\n' sur les affaires de l' état ils ne prirent pas garde à le jeune homme qui put entendre l' un\\n d' eux long et jaune comme un pensionnaire rongé d' envie et de bile dire à l' autre et replet comme un chanoine de le sociétariat: tout le malheur de notre pays vient de ce que l'on ne s' occupe pas assez politique quel dommage que larcher ne soit pas la ̀! se dit rené en écoutant cette phrase et \\n' il s' imaginait la joie qu' elle eût causée à le son ami le c' est énorme que eût poussé selon son habitude en frappant des mains tout d' ailleurs dans ce coin contribuait à le évoquer pour lui c", "charles cherchait quel intérêt poussait les trassey à le engager son oncle dans cette voie il y voyait la vanité de gens pauvres avides de jouir des bénéfices de la richesse à les dépens de la dupe qu’ ils circonviennent mais l’ entrée à le salon de mme trassey lui démontra que la mère de julien n’ avait rien changé à son modeste extérieur d’ autrefois la veuve de le capitaine d’ artillerie n’ avait pas quitté le deuil; sa robe de laine noire dépourvue de tout ornement et coupée à l’ ancienne mode se drapait en gros plis sur son corps mince; ", "le je consens réveille notre appréhension permanent la proximité inévitable de ta mort elle quitte alternativement ta tête pour la mienne il n’ est pas un geste qui ne l’ exprime; pas un mot rire interrogation assentiment refus plissement de paupières toux bâillement pas un étirement de bouche distraction abstraction perception froid chaud plaisir élan fatigue afflux brusqué de le sang sous le front; pas une contraction de muscle une dilatation de le réseau de les nerfs pas une réfraction pas une hésitation pas une évocation répétition expulsion d’ air suggestion constat projet retrait soustraction-division addition-multiplication soupçon convention conclusion qui ne l’ admette trop tard pour l’ éluder elle sort de nous par tous nos pores sueur de mots ", "eh bien? —eh bien vous allez me le présenter par lui de proche en proche je connaîtrai les autres et je choisirai. et voilà c' est très simple c' est génial appuie popette songez donc une jeune fille qui voudrait découvrir son compagnon de vie devrait le chercher parmi des millions d' hommes " ]
il ne me grondera pas mon oncle il ne gronde jamais c’ est aujourd’hui jeudi; si tu es sage demain et après-demain tu iras dimanche voir ton cheval je donnerai celui-ci à le adrien je me moque bien d’ un cheval de bois à le présent que j’ en ai un qui galope
[ "si ce jouet fait plaisir à le adrien donne-le-lui; mais que ce ne soit pas parce que tu n’ y tiens plus dit mme henrion surtout ne lui parle pas trop de ton cheval vivant cela pourrait lui faire de la peine car sa mère ne lui en achètera certainement pas ah! non adrien est pauvre mais moi je suis riche ", "tu te trompes mon ami nous sommes pauvres aussi c’ est mon oncle qui a dit que je serais riche quand il a acheté le cheval après tout qu’ importe qu’ on soit riche ou pauvre moi j’ aime mieux être riche on a de beaux habits des chevaux des voitures et l’on n’ a pas besoin de travailler ", "dis donc aussi mon enfant que quand on est riche on a le bonheur de pouvoir donner à les pauvres comme je vais donner mon cheval à le adrien tiens justement le voilà qui monte adrien s’ écria -t-il en s’ élançant à sa rencontre tu ne sais pas j’ ai un cheval! mais si je le sais bien dit adrien ce n’ est pas de celui-là que je parle fit dédaigneusement PROPN ", "de lequel d’ un cheval qui marche qui court qui mange de le foin et de l’ avoine d’ un vrai cheval enfin où est -il donc il est peut-être dans le salon puisque je te dis que c’ est un vrai cheval il lui fallait bien une écurie mon oncle l’ a emmené avec le sien j’ irai dimanche apprendre à le monter; et quand je saurai je te ferai voir comme j’ aurai bonne mine sur mon joli poney ", "il coûte fr.; c’ est beaucoup d’ argent va fr je sais bien! fit adrien avec un soupir si tu demandais à le ta maman de t’ en acheter je ne le lui demanderai pas j’ aurai un cheval quand je serai officier comme papa et comme mon bon ami le colonel tu as le temps d’ attendre tiens si tu veux celui-là pour t’ aider à le prendre patience tu peux l’ emporter je te le donne ", "je serais honteux de m’ en servir à le présent d’ ailleurs maman dit qu’ il faut que les riches donnent à les pauvres merci dit adrien en rougissant je n’ en ai pas besoin adieu! je vais me dépêcher d’ étudier afin d’ être plus tôt officier adrien avait beaucoup d’ amour-propre mais pas de rancune et le lendemain il retourna de bonne grâce chez PROPN sans vouloir toutefois accepter le cheval de bois ", "il apprit avec joie que son ami allait être obligé de travailler sous peine de se passer comme lui de récréation tout ce qui est nouveau plaît à les enfants PROPN étudia assez bien pendant les ou premiers jours puis il commença de s’ en lasser hélène qui avait pris son rôle tout à le fait à le sérieux l’ encouragea lui promit toutes sortes de récompenses et voyant qu’ il n’ écoutait rien elle lui fit de vertes réprimandes dont il rit de tout cœur ", "hélène n’ était ni douce ni patiente elle s’ emporta rudoya son frère et déclara qu’ elle ne voulait plus s’ occuper; de lui soutenue par les conseils d’ une mère comme mme duvivier elle eût certainement réussi à le prendre un certain empire sur PROPN qui n’ était pas de le tout méchant mais régine ne se mit point en peine de continuer ce que son amie avait commencé et un jour que PROPN riait de la colère de sa sœur elle en rit avec lui la petite fille en fut étrangement mortifiée et pour punir sa mère de ce qu’ elle regardait comme un affront elle se dispensa de lui obéir ", "PROPN qui n’ aurait sans doute pas suivi tout de suite les bons exemples d’ hélène ne se fit pas prier pour imiter son indocilité et mme PROPN se trouva tout aussi peu écoutée qu’ avant le départ de son fils elle n’ osa pas l’ avouer à le mme duvivier elle lui dit à le contraire qu’ elle était fort contente de ses enfants et ceux-ci l’ ayant entendue sans qu’ elle s’ en doutât en conclurent qu’ il était inutile qu’ ils se gênassent pour lui faire plaisir et ils prirent plus que jamais leurs coudées franches régine avait formellement promis à le victor qu’ il n’ irait voir son oncle ou plutôt voir son cheval que s’ il s’ était montré docile et studieux mais quand le dimanche venu elle lui dit qu’ il ne sortirait point il jeta de tels cris fit un tel tapage que pour se débarrasser de lui elle ordonna à le nanette de le conduire à le bercy " ]
[ "à le moyen de la parallaxe il trouva dans le bouquin de fricoulet gontran établit que la distance de cette étoile était égale à le trillions de lieues et que les composantes étaient séparées par environ millions de lieues le jeune homme alla même plus loin dans ses observations et il posa—en se basant sur la durée de révolution de son satellite —que ce soleil pèse fois plus que celui qui éclaire la terre soit autant que globes terrestres réunis ensemble où le monde scientifique est dans la joie et aussi il n\\ est pas de météore dont l\\ apparition soudaine ait de tous temps causé à humanité autant d\\' effroi que les bolides et les comètes il faut bien convenir qu\\ à le premier aspect uniformité de les cieux paraît dérangée par arrivée inattendue de ces astres et c\\' est pourquoi les anciens regardaient les comètes comme des monstres effrayants précurseurs de les cataclysmes les plus épouvantables de la mort d\\' un grand personnage d\\' une guerre sanglante et même simplement de la fin de le monde en ce qui concerne ce dernier fléau on pourrait relever une ", "on attendait évidemment avec un redoublement d’ impatience une rougeur fébrile monta à les joues d’ ellen et ses grands yeux se tournèrent tristement vers lionel qui la couvrait d’ un regard d’ adoration PROPN s’ avança bientôt majestueusement il avait toutefois l’ air extrêmement comique de quelqu’un qui traîne après soi un piège à le loups et qui n’ a pas le droit sous peine de mort de faire la moindre grimace il y a là un quelqu’un qui assure être attendu et qui se dit le parent de votre seigneurie ", "la s’ exclama bonnement sans doute qu’ elle est occupée avec lui un esprit ne peut pas être partout à la fois vous savez non je ne le savais pas j’ appris dans la même visite que le commerce de les défunts s’ accommode de lumière terrestre de familière gaîté ils sont comme les vivants affirme paisible dans sa foi pourquoi non comme les vivants sauf qu’ ils sont morts morts et voilà tout aussi s’ étonnait -elle de voir en mon frère aîné un mort aussi triste ", "tout en parlant le droguiste recule de pas mme pour mieux s’ offrir à l’ admiration puis il se dresse fièrement et avec un sourire vainqueur il oute: –devinez ce qu’ elle m’ a prédit? –une couronne –oui la couronne de la paternité elle m’ a poivement affirmé ainsi qu’ à le cydalise que je ne serais s le dernier de ma race hein! quelle science ait clovis en secouant la tête je crois vous taillez la part trop belle à le votre tireuse de tes car il ne faut pas être grand devin pour prédire tel avenir quand on voit arriver l’ amour dans les yeux une jeune et jolie femme telle que l’ est mme rocamir et un homme superbe élégant plein de race beau à l’ impossible ainsi que vous le représentez ", "tous les jours il avait de nouvelles histoires grotesques à le leur raconter tous les jours il leur chantait une chanson plus folle que celle de la veille s’ il voyait un étourdi faire une faute et la nier par amour-propre ou s’ y obstiner par ignorance il égayait à ses dépens toute l’ école et lui barbouillait le visage de son pinceau mais si un bon élève s’ affligeait sincèrement ou rougissait en secret d’ une erreur involontaire il allait à le lui prenait ses outils et en peu d’ instants réparait le dommage en l’ encourageant par de douces paroles ou en gardant le silence pour ne pas attirer sur l’ apprenti mortifié l’ attention de ses camarades aussi il est vrai de dire que si était aimé et respecté était adoré dans son école et que ses apprentis se fussent jetés pour lui plaire de le haut de la grande coupole sur le pavé de la place PROPN seul bartolomeo toujours froid et silencieux ne partageait ni cet enjouement ni cet enthousiasme ", "—vous avez l’ air d’ être ce n’ est pas grave à le moins? je ne sais pas —moi qui lui apportais plus tard voulez -vous plus tard —ne me cachez rien monsieur duval! il tenait la grille à le mains ", "–je vais montrer à le brunhilde le rubens qui est dans mon cabinet dit le comte voulez -vous le voir aussi mon cousin? –non merci cher ami la peinture et moi nous ne nous entendons guère c’ est un art qui m’ est resté complètement incompréhensible la musique à la bonne heure votre violon m’ enchante boris positivement ", "timothée continua d’ écrire quelque temps puis posant sa plume et levant les yeux vers le jeune homme il lui dit: –assois -toi je t’ ai fait venir pour t’ annoncer une bonne nouvelle j’ ai vu chez le colonel que tu étais à le tableau pour le grade de maréchal de les logis tes officiers sont contents de toi ", "vraie et simple comme vous l\\' êtes où auriez -vous appris à le comprendre ce que c\\' est qu\\' une volonté faible qui veut et qui ne veut pas qui se relève et qui retombe et cependant si je ne vous aimais pas dans quel intérêt vous mentirais -je est -ce que j\\' ai quelque chose à le ménager maintenant ah si vous saviez dans quel moment je me trouve à la veille de quel jour je vous supplie de croire à le moins que le meilleur de PROPN a jamais cessé d\\' être à le vous était la tentative la plus forte qu\\ il pût hasarder pour ramener ce coeur d\\' épouse si profondément blessé que cette allusion à son duel car si elle ne lui en avait pas parlé était sans doute elle ignorait encore aussi fut -il bouleversé à le nouveau de ce qu\\ elle lui répondit et qui lui prouvait à le quel degré l\\ indignation avait tout paralysé en elle amour ", "—n' est -ce pas notre voleur qui a changé de forme ils s' éloignèrent mais jade pur était inquiète comme désorientée la pierre magique contre son oreille ne laissait plus entendre qu' un grondement sourd tout à le coup de les flammes crépitantes brillèrent derrière des buissons et ils virent un démon effrayant qui remuait avec un trident rougi à le feu un amas informe d' animaux vils et de débris humains le démon à la face horrible proférait des malédictions cèdre d' or qui était savant dit tout bas c' est un de les serviteurs de fon le roi de la ville infernale il habite la terre préside à la cuisine et surprend les aveux de les hommes pendant leur sommeil " ]
et ce qui la rendait triste c’ était sous ce roulement continu sous tant de bien-être et tant d’ argent promenés de sentir que cette foule toujours si haletante ignorait qu’ elle fût là en danger de mort à ce point que si son homme l’ achevait un soir les trains continueraient à se croiser près de son cadavre sans se douter seulement de le crime à le fond de la maison solitaire .phasie était restée les yeux sur la fenêtre et elle résuma ce qu’ elle éprouvait trop vaguement pour l’ expliquer tout à le long.«ah c’ est une belle invention il n’ y a pas à le dire on va vite on est plus savant mais les bêtes sauvages restent des bêtes sauvages et on aura beau inventer des mécaniques meilleures encore il y aura quand même des bêtes sauvages dessous jacques de nouveau hocha la tête pour dire qu’ il pensait comme elle depuis un instant il regardait flore qui rouvrait la barrière devant une voiture de carrier chargée de blocs de pierre énormes la route desservait uniquement les carrières de bécourt si bien que la nuit la barrière était cadenassée et qu’ il était tr
[ "en voyant celle-ci causer familièrement avec le carrier un petit jeune homme brun il s’ écria:«tiens! cabuche est donc malade que son cousin louis conduit ses chevaux ce pauvre cabuche le voyez -vous souvent marraine elle leva les mains sans répondre en poussant un gros soupir c’ était tout un drame à l’ automne dernier qui n’ avait pas été fait pour la remettre sa fille louisette la cadette placée comme femme de chambre chez PROPN à le doinville s’ était sauvée un soir affolée meurtrie pour aller mourir chez son bon ami cabuche dans la maison que celui-ci habitait en pleine forêt des histoires avaient couru qui accusaient de violence le président grandmorin mais on n’ osait pas les répéter tout haut ", "la mère elle-même bien que sachant à le quoi s’ en tenir n’ aimait point revenir sur ce sujet pourtant elle finit par dire non il n’ entre plus il devient un vrai loup cette pauvre louisette qui était si mignonne si blanche si douce elle m’ aimait bien elle m’ aurait soignée elle! tandis que flore mon dieu je ne m’ en plains pas mais elle a pour sûr quelque chose de dérangé toujours à le n’ en faire qu’ à sa tête disparue pendant des heures et fière et violente tout ç a est triste bien triste en écoutant PROPN continuait à le suivre de les yeux le fardier qui maintenant traversait la voie mais les roues s’ embarrassèrent dans les rails il fallut que le conducteur fît claquer son fouet tandis que flore elle-même criait excitant les chevaux ", "déclara le jeune homme il ne faudrait pas qu’ un train arrive il y en aurait une de marmelade!–oh! pas de danger reprit tante phasie flore est drôle de les fois mais elle connaît son affaire elle ouvre l’ œil dieu merci voici ans que nous n’ avons pas eu d’ accident autrefois un homme a été coupé nous autres nous n’ avons encore eu qu’ une vache qui a manqué de faire dérailler un train ah! la pauvre bête ", "on a retrouvé le corps ici et la tête près de le tunnel avec flore on peut dormir sur ses oreilles fardier était passé on entendait s’ éloigner les secousses profondes de les roues dans les ornières alors elle revint à sa préoccupation constante à l’ idée de la santé chez les autres autant que chez elle et toi ç a va -t-il tout à le fait bien maintenant tu te rappelles chez nous les choses dont tu souffrais et à lesquelles le docteur ne comprenait rien il eut son vacillement inquiet de le regard me porte très bien marraine tout a disparu cette douleur qui te trouait le crâne derrière les oreilles et les coups de fièvre brusques et ces accès de tristesse qui te faisaient te cacher comme une bête à le fond d’ un trou à mesure qu’ elle parlait il se troublait davantage pris d’ un tel malaise qu’ il finit par l’ interrompre d’ une voix brève ", "«je vous assure que je me porte très bien je n’ ai plus rien plus rien de le tout –allons tant mieux mon garçon ce n’ est point parce que tu aurais de le mal que ç a me guérirait le mien et puis c’ est de ton âge d’ avoir de la santé. la santé il n’ y a rien de si bon tu es tout de même très gentil d’ être venu me voir quand tu aurais pu aller t’ amuser ailleurs n’ est -ce pas tu vas dîner avec nous et tu coucheras là-haut dans le grenier à le côté de la chambre de flore mais encore une fois un son de trompe lui coupa la parole ", "la nuit était tombée et tous en se tournant vers la fenêtre ne distinguèrent plus que confusément misard causant avec un autre homme heures venaient de sonner il remettait le service à son remplaçant le stationnaire de nuit il allait être libre enfin après ses heures passées dans cette cabane meublée seulement d’ une petite table sous la planchette de les appareils d’ un tabouret et d’ un poêle dont la chaleur trop forte l’ obligeait à le tenir presque constamment la porte ouverte.«ah le voici il va rentrer murmura tante phasie reprise de sa peur .le train annoncé arrivait très lourd très long avec son grondement de plus en plus haut et le jeune homme dut se pencher pour se faire entendre de la malade ému de l’ état misérable ou il la voyait se mettre désireux de la soulager écoutez marraine s’ il a vraiment de mauvaises idées peut-être que ç a l’ arrêterait de savoir que je m’ en mêle vous feriez bien de me confier vos francs elle eut une dernière révolte mes francs ", "pas plus à le toi qu’ à le lui je te dis que j’ aime mieux crever! à ce moment le train passait dans sa violence d’ orage comme s’ il eût tout balayé devant lui la maison en trembla enveloppée d’ un coup de vent ce train-là qui allait à le havre était très chargé car il y avait une fête pour le lendemain dimanche le lancement d’ un navire malgré la vitesse par les vitres éclairées de les portières on avait eu la vision de les compartiments pleins les files de têtes rangées serrées chacune avec son profil elles se succédaient disparaissaient ", "que de monde! encore la foule la foule sans fin à le milieu de le roulement de les wagons de le sifflement de les machines de le tintement de le télégraphe de la sonnerie de les cloches c’ était comme un grand corps un être géant couché en travers de la terre la tête à le paris les vertèbres tout le long de la ligne les membres s’ élargissant avec les embranchements les pieds et les mains à le havre et dans les autres villes d’ arrivée et passait passait mécanique triomphal allant à l’ avenir avec une rectitude mathématique dans l’ ignorance volontaire de ce qu’ il restait de l’ homme à les bords caché et toujours vivace l’ éternelle passion et l’ éternel crime.ce fut flore qui rentra la première elle alluma la lampe une petite lampe à le pétrole sans abat-jour et mit la table ", "pas un mot n’ était échangé à le peine glissa -t-elle un regard vers jacques qui se détournait debout devant la fenêtre sur le poêle une soupe à les choux se tenait chaude elle la servait lorsque misard parut à le son tour il ne témoigna aucune surprise de trouver là le jeune homme peut-être l’ avait -il vu arriver mais il ne le questionna pas sans curiosité " ]
[ "que pour se venger il va se présenter à les élections prochaines qu' il sera soutenu par les républicains à qui le père forestier ancien bonapartiste mal blanchi n' a jamais rien dit de bon; qu' on va courir les champs et la ville à la poursuite de les électeurs qu' il y aura des comités des assemblées des réunions populaires tout le diable et son train; que les hommes éloquents comme toi et moi vont se faire connaître et poser leur candidature pour un prochain avenir on l' interrompit on discuta les chances de les candidats —le père forestier est une oie dit un de les assistants —eh bien tant mieux pour lui répliqua l' autre il ne fera ombrage à le personne ", "quand je fus revenu sur la terre j’ appliquai en partie cette invention et la bicyclette à le hélice que vous avez pu voir fonctionner récemment avait été construite sur mes plans très prochainement je ferai avec mon ami le comte henry de la vaulx l’ expérience de l’ écran élévateur et je ne doute pas d’ arriver à un résultat satisfaisant le grand razaïou après nous avoir montré que dans sa planète le mécanisme avait atteint son dernier perfectionnement nous dit d’ un ton hautain: –vous voyez babazeïos que nous connaissions les voitures volantes et que vous ne m’ auriez pas émerveillé en me montrant la vôtre cependant pour que la fantaisie ne vous prenne plus de vous évader de mes etats je donne l’ ordre de briser le véhicule que j’ avais consenti à le laisser construire de plus j’ exige que dorénavant vous ne sortiez plus en ville vous resterez dans votre demeure et quand vous voudrez vous promener vous irez dans le parc que j’ ai mis à le votre disposition j’ ai dit le trône de razaïou roula sur des coulisses invisibles et le roi disparut derrière une mura", "mon cher cela ne te révolte -t-il pas y pouvons -nous quelque chose —si vous vous croyez assez forts pour résister à l' enchantement de les sirènes reprit le pêcheur je vous conduirai un jour de tempête derrière un gros rocher qui fait face à les charmeuses cachés là vous pourrez tout voir et tout entendre mais je vous en préviens il y va de la vie il y va de l' âme peut-être et je vous laisserai seuls car rien que d' en parler porte malheur —accepté digne pagano répondit —maintenant mon cher hôte montre -nous le tas de varechs qui doit nous servir de lit je tombe de sommeil et nous réclamons ton hospitalité jusqu' à le demain le peintre bâillait d' une terrible façon pour prouver son assertion et appuyer sa fatigue d' un argument expressif à la manière napolitaine après leur avoir indiqué leur couchette pagano avant de dormir à le son tour alla joindre ses oraisons à les prières de sa femme toujours agenouillée devant la madone ", "je ne savais pas qu’ il y eût tant d’ admiration dans mon attachement je ne soupçonnais pas la moindre passion dans sa tendresse je ne me rendis pas bien compte de tout cela même dans les longues circonvolutions de mon cœur pendant l’ insomnie de cette nuit tout était confus dans ma douleur comme dans mes sensations j’ étais comme un homme étourdi d’ un coup soudain qui ne sait pas encore bien d’ où il souffre mais qui souffre de partout ", "–mais encore une fois monsieur où est jeanne? –madame elle est chez moi –chez vous mme d’ armaillac se leva d’ un bond on l’ eût prise dans sa pâleur les cheveux épars les yeux égarés pour une ombre vengeresse –ma fille est donc folle! ", "pierre à le plusieurs reprises réprimandé à le cause de ses absences enfin avait été congédié de la fabrique il s’ employait actuellement comme tâcheron dans les fermes et la lalie toujours si active mais ravagée par une recrudescence de son ancien mal des jours entiers rêvassait les mains veules le champ à l’ abandon une vache qui prit la colique un porc tourné à une graisse mauvaise ils eussent connu la misère sans les salaires de phrasie et de félicien et toute perdue dans une solitude noire avec l’ idée de michel qui ne la lâchait pas joanne de son côté économisait le feu et la chandelle laissant sa maison se détraquer et sa terre déchoir en jachère en une lésine chaque jour plus grande pour faire face à les demandes d’ argent de son avoué et de son avocat ceux de les colasse avaient aussi réclamé une provision ", "c’ est la fille de président de nuremberg homme fort considéré dans la ville qu’ il habite c' est elle qui a sauvé ma vie car si à le moment ou ̀ je venais de perdre la bataille elle n’ avait pas jeté sa pantoufle à le roi de les souris et si plus tard elle n’ avait pas eu la bonté de me prêter le sabre d’ un major mis à la retraite par son frère je serais maintenant couché dans le tombeau ou qui pis est encore dévoré par le roi de les souris ah! chère demoiselle s’ écria casse-noisette dans un enthousiasme qu’ il ne pouvait plus maîtriser pirlipate la princesse pirlipate toute fille de le roi qu’ elle était n’ était pas digne de dénouer les cordons de vos jolis petits souliers non non bien certainement répétèrent en chœur les princesses .et se jetant à le cou de marie elles s’ écrièrent ô noble libératrice de notre cher et bien-aimé prince et frère ô excellente demoiselle avec ces exclamations que leur cœur gonflé de joie ne leur permettait pas de développer davantage les princesses conduisirent marie et casse-noisette dans l’ intérieur de le palais le", "tout à le coup après avoir fait un long détour en se traînant par terre comme un tigre qui rampe sur le ventre pour arriver à le portée de saisir sa proie l’ autre se dressa derrière le promeneur occupé à le causer avec son complice il y eut un cri aussitôt étouffé et les hommes ne formèrent plus qu’ un seul groupe alors jetant le chapeau qu’ il n’ avait pas encore la ̂ché marcel se rua sur ces bandits en criant à le pleins poumons: tenez bon voici de le renfort d’ un seul bond il tomba sur le brigand qui lui tournait le dos fort occupé qu’ il était à le fouiller le malheureux que l’ autre avait saisi par derrière il lui asséna sur la tête un coup de poing magistral et le fit rouler sur les dalles de le quai ", "à le heures il dînait tout seul dans la salle à le manger de l’ hôtel bacon tout en consultant l’ annuaire de les téléphones il demanda coup sur coup numéros de cannes à le troisième seulement on lui répondit: —oui c’ est à le côté —parfait voulez -vous être assez aimable pour dire à le mme que l’ enterrement aura lieu demain à le heures à le antibes oui l’ enterrement elle comprendra il marcha un peu dans la pièce de la fenêtre il apercevait à le mètres la villa blanche de brown où fenêtres étaient éclairées est -ce qu’ il avait le courage non il avait surtout sommeil! ", "quant à la romaine elle était admirable de quiétude heureuse elle dodelinait doucement de la tête et semblait marquer la mesure d’ une musique entendue d’ elle seule un sourire nonchalant voltigeait sur sa bouche entr’ ouverte comme un oiseau autour d’ une rose et les longs cils noirs de ses yeux demi-fermés jetaient une ombre de velours sur les pommettes de ses joues colorées d’ une imperceptible vapeur rose elle avait ses mains posées l’ une sur l’ au ire comme les mains de la romaine dans lé magnifique portrait de m. ingres et contrastait singulièrement par son calme parfait avec la turbulence générale pour musidora la gorgée de vin de xérès qu’ elle avait bue commençait à le lui porter à la tête une légère sueur lui perlait sur le front " ]
elle ne voulait pas condamner trop vite un sentiment dont nul n’ est maître ni faire naître une révolte dans cette âme emplie de ferveur et d’ indulgence –son geste part d’ un bon naturel c’ est certain mais avec un talaine quelconque qui est expert en l’ art de séduire les femmes une naïve jeune fille a bien de les chances d’ être roulée .mais isabelle secoua fermement la tête –vous vous trompez lyse affirma -t-elle gravement si c’ était l’ une de nous comme vous le supposiez tout à l’ heure eh bien je suis persuadée que nous piétinerions notre cœur plutôt que de consentir jamais la moindre concession
[ "et lyse rolle sentit qu’ elle disait vrai –c’ est juste quant à la possibilité que nous tombions jamais mais les peines de cœur le chagrin que causent les déceptions vous en faites bon marché toute capitulation indique une désillusion il résulte donc que plus nous capitulerons plus nous souffrirons un jour de la perte de nos illusions un nuage passa sur le front de la jeune fille ", "–la part de le feu que dans toute lutte il faut faire murmura -t-elle avec un soupir c’ est déjà merveilleux de ne pas être vaincue la comédienne ne pouvait qu’ approuver tant de résignation et elle conclut d’ une voix cordiale pleine d’ encouragement –qu’ il en soit donc ainsi petite amie si jamais nous avons à le vivre la vie de l’ héroïne de votre livre j’ espère qu’ alors nous aurons beaucoup d’ énergie de sagesse et très peu d’ imagination ce sera encore le meilleur moyen de nous en tirer facilement ", "–oui répéta docilement isabelle avec un soupir très peu d’ illusions c’ est certainement le plus sage! et comme si tout avait été dit sur ce sujet et qu’ elles fussent tombées d’ accord pour ne plus faire aucune allusion nouvelle à le henri talaine elles changèrent de conversation et affectèrent une tranquillité d’ esprit qu’ aucune de les ne ressentait vraiment *le jour de le départ arriva très PROPN n’ avait pas revu talaine bien qu’ elle eût attendu sa visite la veille toute la journée une mélancolie était en elle devant cette absence pourquoi le jeune homme n’ était -il pas revenu?regrettait -il donc déjà le faible espoir qu’ il lui avait donne craignait -il maintenant qu’ elle ne prît avantage sur lui après la promesse qu’ il avait exigée d’ PROPN comme il la connaissait peu ", "elle estimait que sur une pareille question tout devait être fait de bonne volonté et non par surprise ou par force.lyse et elle prirent donc le train à la gare saint-lazare pour gagner le havre où elles devaient rejoindre m. simpson et s’ embarquer avec lui pour l’ amérique .quelques camarades vinrent leur serrer les mains sur le quai de la gare .pendant que lyse s’ informait de le théâtre ou elle avait connu ses premiers succès isabelle fouquet questionnait ses anciennes partenaires de le lyrique .chacune répondait donnant le plus de détails possible en s’ efforçant de chercher l’ incident nouveau qui pouvait intéresser la transfuge .tout à le coup l’ une s’ écria –vous savez votre amoureux ne revient plus à le lyrique .saisie isabelle eut de le mal à le dominer son trouble –mon amoureux –oui talaine.–ah! bon il n’ y revient plus –non il s’ est chamaillé avec ravanot je ne sais à le juste ce qu’ il y a eu entre les hommes mais ils ont failli se battre et le directeur a donné des ordres formels pour qu’ on ne laisse plus talaine remettre les pieds dans les coulisses ", "–et alors balbutia isabelle dont le cœur battait à le grands coups précipités le concierge l’ a mis à la porte –il n’ a pas eu cette peine: talaine n’ est pas revenu –il paraît dit une petite choriste qui n’ avait pas encore parlé que le beau jeune homme fait une noce de tous les diables j’ ai un ami qui est dans un jazz à le sunlight bar il m’ a dit que toutes les nuits talaine faisait un boucan épouvantable dans l’ établissement ", "mais il est toujours avec une demi-douzaine de girls et il paie largement; alors le gérant s’ efforce de limiter les dégâts de le<UNK> mesure qu’ elle parlait le front pâle d’ isabelle se redressait orgueilleusement comme si sa fierté voulait faire face à les désastreuses nouvelles –je savais que ce monsieur n’ était pas sérieux mais jamais je ne m’ étais imaginé qu’ il fût ivrogne fit -elle avec un peu de mépris vous savez quand on est riche on peut s’ enivrer tous les jours sans que cela ait de l’ importance il y a toujours un maître d’ hôtel pour aider le chauffeur à le vous mettre dans votre voiture ", "–évidemment mais pauvre ou non a n’ est jamais bien plaisant un monsieur qui a trop bu et je trouve que les girls qui lui donnent la réplique ont un certain courage –elles ont surtout le souci de leurs intérêts car en dehors de le chahut qu’ il exige d’ elles et qu’ il paie largement talaine les laisse tomber il se soucie d’ elles comme de sa première dent de lait mon ami m’ a dit qu’ il ne partait jamais accompagné d’ une femme .cette dernière affirmation mit un sourire un peu triste sur les lèvres d’ isabelle l’ image d’ un talaine chahutant à le milieu d’ un groupe de femmes dans une boîte de nuit médusait la jeune fille ", "elle se demandait comment pouvait agir pareillement cet homme qui avait des allures de grand seigneur et qui affectait toujours un air de parfaite correction .quand le train roula elle en parla à le lyse l’ écouta sans mot dire elle était à le courant de les excès de talaine mais connaissant des détails qu’ ignorait isabelle elle se demandait si elle devait en parler à le celle-ci elle finit par le dire avec sa loyauté habituelle –talaine en effet a fait scandale à le sunlight bar nuits de suite il était abominablement triste et a certainement bu pour noyer à le fond d’ un verre quelque pensée trop importune je ne pense pas qu’ en dehors de cet excès de cocktails il ait commis une autre incongruité ", "le quatrième jour une dépêche de chez lui l’ a rappelé auprès de sa mère malade dans le centre de la PROPN il y est encore .le cœur d’ isabelle se remplit aussitôt d’ indulgence et avec une subite volte-face elle excusa toutes les folies qu’ on attribuait à le talaine pauvre garçon pensa -t-elle tout l’ accable en même temps sa mère malade juste à le moment où quelque chose ne va pas c’ est toujours comme a que fonce l’ adversité son bon cœur lui fit même prier tout bas pour le rétablissement de la mère de le jeune homme " ]
[ "minutes plus tard nous arrivions à la maison forestière mais là une première surprise nous attendait les volets de l’ habitation étaient fermés; nous frappons à la porte: personne c’ est naturel dit maurice a dû partir ce matin avec les autres lui soit mais sa femme ", "chapitre xvi des moeurs et coutumes de mlle de le théâtre de toulouse il était nuit quand je m’ éveillai j’ éprouvais un sentiment d’ affaissement général et une tristesse profonde les paysans de vendée disent que les grands malheurs sont dans l’ air j’ avais envie de pleurer sans savoir pourquoi ", "il semblait vouloir instinctivement la protéger en la retenant auprès de lui dans une étreinte convulsive il murmurait de temps à le autre à le voix basse avec un accent d’ effroi l’ homme l’ homme il va venir prends garde prends bien garde à l’ homme sans doute l’ homme dont le charron dans son délire redoutait l’ arrivée était la levrasse quant à le jeannette je n’ avais rien vu et depuis je n’ ai rien vu non plus qui pût approcher de la délicieuse figure de cette enfant âgée de ou ans elle n’ avait pour tout vêtement qu’ une mauvaise chemise de toile jaunâtre trouée en maints endroits et laissant nus ses bras et ses jambes un peu amaigris mais d’ une blancheur d’ albâtre une forêt de cheveux blonds naturellement frisés mais tous emmêlés tombants jusque sur ses grands yeux noirs couvraient son cou et ses épaules ", "il en avait assez de le et de sa table d’ hôte de sourds-muets brusquement repris de sa folie alpestre à le contact de le piolet des crampons et des cordes dont il s’ était réaffublé il brûlait d’ attaquer une vraie montagne à le sommet dépourvu d’ ascenseur et de photographie en plein vent il hésitait encore entre le finsteraarhorn plus élevé et la jungfrau plus célèbre dont le joli nom de virginale blancheur le ferait penser plus d’ une fois à la petite russe en ruminant ces alternatives pendant qu’ on préparait sa note il s’ amusait à le regarder dans l’ immense hall lugubre et silencieux de l’ hôtel les grandes photographies coloriées accrochées à les murailles représentant des glaciers des pentes neigeuses des passages fameux et dangereux de la montagne ici des ascensionnistes à la file comme des fourmis en quête sur une arête de glace tranchante et bleue plus loin une énorme crevasse à les parois glauques en travers de laquelle on a jeté une échelle que franchit une dame sur les genoux puis un abbé relevant sa soutane ", "les autres se gondolaient l’ hilarité était générale tous étaient pliés en sa voix tonnante soulevait la masse conquise qui ne le quittait pas des yeux passionné exalté faussement sincère il comparait la faucille et les fossiles jeu de mots payant promettait la pluie et le beau temps le soleil et le printemps ", "casser la croûte les traditions corset de chiotte! cadeau libère-z’en tes enfants mon gamin sinon il restera de le siècle de voltaire la comédie z’ humaine balzac et le proust dis qu’ emboîte le pas aussi sec sa recherche de les jeunes filles en pleurs de le côté de chez machin ", "paris mai à le pays de les cigales mon oncle l’ abbé es -tu bien assis là oui mon oncle tu n’ as pas froid à le moins? non mon oncle en ce cas puisque nous voilà arrivés à la montée tandis que je garnirai ma pipe tu vas tenir les guides veux-tu? c’ est ainsi que nous causions mon oncle l’ abbé et moi un soir de septembre un peu avant la fin de les vacances mon oncle il eût le défaut de fumer la pipe —était à l’ époque curé de saint-chamas ", "PROPN n’ avait qu’ à le essayer il verrait bien s’ il mourrait ou si à le contraire il connaîtrait le bien et le mal comme poussé par ève se décide il mord dans le fruit et il ne meurt pas ", "bah réponds y est me dis -je elle va lui faire une scène ouf non elle n’ insista pas mais elle continuait de fixer son mari avec un terrible regard alors lui calme -toi béatrice dit -il puis s’ adressant à le lucien et à le moi je vais vous montrer les photos ", "mes cheveux sont\\n' encore courts mais ce sera une originalité de plus ne serez -vous pas fatiguée de\\n' poser? valérie me parlera de ses joies de ses projets de ses espérances et figure reflétera son bonheur les préparatifs furent faits immédiatement et commença son esquisse la séance dura une heure pendant laquelle lia gaiement elle prit surtout plaisir à le retracer à le ses amis la tranquillité de le béguinage savez -vous lia que vous êtes changée dit valérie la regardant d’ un air pensif si j’ ai toujours trouvé votre cœur aussi bon je vous ai connu des goûts différents " ]
c’ était mme d’ artigues femme de lettres elle était accompagnée de son mari bien connu dans la presse sous le pseudonyme de charles de les premières brillant journaliste théâtral et mondain m. robert bourrelier enfin le baron grand seigneur polonais qui avait eu la plus belle femme de paris et qui maintenant ne l’ avait plus parce que la chère baronne s’ était entêtée à le monter dans une de ces petites embarcations trop fragiles pour résister à l’ océan en courroux le baron est bien triste et moi aussi termina maxime de le touchais
[ "cette désinvolture en parlant d’ une malheureuse qui était certainement morte à le cette heure et que le marquis avait beaucoup distinguée de son vivant s’ il fallait en croire la chronique dieppoise répugna à le chéri-bibi qui avait toujours eu le sentiment de la famille PROPN ne s’ attarda point lui à les présentations d’ un bloc il montra son état-major et son équipage et déclara d’ une voix de rogomme que le bayard tout entier se réjouissait de donner asile à des hôtes aussi gracieux il ne donna point d’ autres détails pour le moment de le touchais et bourrelier croyaient à le première vue qu’ ils avaient été recueillis par un transport militaire dont le commandant était un brave homme un peu fruste ", "de fait c’ était un spectacle que chéri-bibi s’ essayant à les politesses le mot gracieux dans sa bouche jurait étrangement avec la grimace de son effroyable bouche qui adressait sur commande une risette étonnante à le ces dames PROPN avait une façon si rude d’ être aimable ou de vouloir le paraître que les belles naufragées ne purent s’ empêcher de sourire ce que vit chéri-bibi et ce qui le froissa à le plus profond de lui-même car il avait toujours eu beaucoup d’ amour-propre comme on dit le marquis le voyant rougir et faire une drôle de frimousse comprit qu’ il avait affaire à le genre loup de mer susceptible il résolut de le mettre tout de suite à le son aise et lui détacha une tape amicale sur l’ épaule ", "commandant lui dit -il avec une grande affectation de cordialité c’ est maintenant entre nous à la vie à la mort vous avez été notre planche de salut le marquis de le touchais ne l’ oubliera pas et il lui secoua la main vigoureusement l’ autre se laissa faire en roulant de gros petits yeux qui ne promettaient rien de bon et en murmurant en a parte oui mon vieux à la vie à la mort tu l’ as dit bouffi! il voulut tout de suite conduire ces dames à les plus belles cabines dont il ordonna de déménager en sec les occupants et surmontant ses sentiments d’ antipathie et de haine il fut particulièrement aimable pour robert bourrelier et maxime de le touchais ", "ces dames en traversant le pont avaient été particulièrement étonnées d’ apercevoir sur ce bâtiment tant de matelots et de soldats éclopés et sous les képis et les bérets d’ aussi rudes et décidés visages et qui les regardaient passer avec des yeux d’ aussi ardente braise vous revenez donc de la bataille commandant demanda la belle mme d’ artigues à le chéri-bibi —vous ne sauriez mieux parler belle dame répondit de la bataille en effet nous revenons nous avons eu une révolte à le bord! une révolte à le bord s’ écrièrent -elles toutes les en chœur racontez -nous mais c’ est épouvantable ", "une révolte à le bord d’ un transport militaire fit le marquis est -ce possible il n’ y a donc plus de discipline dans notre marine décidément tout s’ en va! j’ espère commandant que vous n’ avez pas eu trop de mal à le venir à le bout de les mutins il a fallu en fusiller pas mal et en pendre quelques-uns! répliqua d’ une façon assez vague le commandant ", "—mais c’ est très amusant ce que vous nous racontez là s’ écria la charmante carmen de fontainebleau un naufrage! une révolte à le bord que d’ aventures! —eh bien a n’ est pas les sujets de conversation qui nous manqueront en rentrant en france fit remarquer mlle nadège de valrieu toute la noblesse de PROPN semblait s’ être donné rendez -vous sur le bayard nous n’ y serons pas demain madame en france crut devoir annoncer ", "et où allons -nous donc comme —oui à le propos firent -ils tous où nous conduisez -vous commandant —à cayenne sieurs et dames pour vous servir! —à cayenne vous êtes à le destination de cayenne mais marquis avec un transport de condamnés des faillis chiens de forçats qui nous ont donné de le fil à le retordre allez des forçats mon dieu s’ exclamèrent les dames de plus en plus intéressées ", "et où sont -ils ils ne peuvent pas nous faire de mal à le moins —ayez pas peur on les tient serrés maintenant ils ne sortent plus des cages et le premier qui bouge on lui brûle la g...! pardon excuse sauf votre respect! —bravo commandant on est trop bon avec ce gibier-là fit maxime de le touchais ", "est -ce qu’ on devrait s’ embarrasser de pareils misérables je parie qu’ il y en a la moitié qui sous un vrai gouvernement auraient été guillotinés la moitié à le moins sans compter que nous avons ce chéri-bibi! comment PROPN est ici! " ]
[ "une bien bonne petite fille et qu’ est -elle devenue je ne sais pas elle dépensait son argent de prison sans avoir l’ air de s’ amuser beaucoup elle était toujours triste mais douce et charitable quand nous sortions ensemble je n’ avais pas encore d’ ouvrage ", "il reprend inutile de faire la tournée de les hôtels et autres garnis j’ ai fait présenter l’ image par le service spécialisé personne dans la région parisienne ne se souvient de cette tête décidément a promet il nous tend sa main fine à les ongles ovales a et bonne bérurier l’ interrompt débonnaire prononcez pas le mot patron porte la cerise le vieux hausse imperceptiblement les épaules et quitte la salle de projection nous restons seuls le gros et moi devant l’ écran d’ un blanc laiteux ce carré de toile immaculé est l’ image même de l’ affaire telle qu’ elle se présente de le blanc une pâle figure surgie de le passé arrivée de le fin fond de l’ oubli y a flotté un instant et s’ est anéantie PROPN a fait déjà jours de ça et il faut que nous retrouvions ce visage flou et neutre ", "—vous croyez que ce sera long j’ espère que non —l’ hypothèse de le crime crapuleux est écartée comme si tous les crimes n’ étaient pas crapuleux on ne parlait pas le même langage on n’ avait pas la même image de l’ homme à le palais de justice qu’ à la police judiciaire ", "il fallait que je fasse effort pour remplir mon devoir à le lieu de penser comme j’ en avais tant envie: après tout cela m’ est bien égal .le lendemain j’ envoyai sylvine à le bicyclette chez les paviers pour reporter les livres qu’ ils m’ avaient prêtés ce serait pour elle un bon exercice sans fatigue et une distraction elle revint le teint rosé les yeux plus vivants denise et son frère l’ avaient accueillie avec une grande bonté et retenue pour goûter elle rapportait des livres et des fleurs ", "il n’ est jamais trahi il ne le sera jamais tant qu’ on y croira le secret de meneur de loups en est un comme un autre peut-être .une de les scènes de la nuit dont la croyance est la plus répandue c’ est la chasse fantastique elle a autant de noms qu’ il y a de cantons dans l’ univers chez nous elle s’ appelle la chasse à le baudet et affecte les bruits aigres et grotesques d’ une incommensurable croupe d’ ânes qui braient ", "je voudrais me dit une petite dame en entrant sur la pointe de le pied une femme de chambre de ans un mois de plus ou de moins vous sentez je n’ y regarderais pas pourvu qu’ elle soit blonde et mince la voix douce pas de bruit en marchant coiffée en bandeaux je tiens à le cela il me la faut pieuse mais n’ allant à la messe que tous les seconds dimanches chez moi on ne se couche qu’ après moi mais il est rare que je veille plus tard que heures de le matin j’ aimerais qu’ elle eût sa mère en province ou tout à le moins une tante et qu’ elle sût faire la pommade à l’ ananas je donne francs et le déshabillé madame je donne francs et la bière m’ en faut une sur les à le sachant gargotter récurer relaver blanchir repasser ni vu ni connu pour le salut la messe on la confession c’ est des bêtisea on fend le bois on monte l’ eau on mène l’ enfant promener à la galiotte une allemande de la suisse si ç a se peut la tartan de troisième main mouchoir sur la tête et non dans la poche boucles d’ oreilles pesant chacune un quarteron de similor autre pratique ma petite dame c’ est po", "ce serait une excellente\\n' affaire pour tous surtout pour vous n' est -ce pas le valet de pied qu' on a\\n sonné jette dehors la courtière en mariage mais elle reviendra sous une autre forme \\n' peut-être en compagnie de le prince pensez donc millions de dot quelle belle\\n' commission de le coup elle pourrait se retirer des affaires vendre son fonds l' agence mariages assortis et s' assortir elle-même après avoir tant assorti les autres mme laure de givray supporta tout l' hiver ces persécutions puis l' été venu résolut de s' y soustraire en quittant son hôtel de paris trop connu des intrigants depuis\\n son veuvage et en allant se réfugier dans une retraite ou ̀ elle vivrait si modestement \\n' qu' il ne viendrait à l' idée de personne de la soupçonner d' être riche elle choisit pour s' y bien cacher pour jouir de la campagne et en même temps de la mer les environs de saint-valery-sur-somme où elle se trouvait propriétaire d' une maison\\n entourée d' un jardin m. l' avait achetée autrefois à l' époque où sa fortune\\n commençait seulement à s' édifier et depui", "—non monsieur je vous remercie est dommage voilà un vrai puro en même temps il entonna d\\' une voix puissante cette chanson ici le sage claude interrompit fort à le propos le chanteur que le diable t\\' emporte dit buridan à le moitié ivre on ne peut donc plus rire ici on ne boit plus on ne chante plus on parle poliment des belles ", "la reine de les fées est aussi juste qu’ elle peut l’ être ayant affaire à le tant de méchants esprits contre lesquels les bons sont forcés d’ être en guerre depuis le commencement de le monde mais il est écrit dans le grand livre de les fées que les méchants esprits enfants des ténèbres finiront par se corriger et que la reine ne doit ni les exterminer ni les priver de les moyens de s’ amender elle est donc forcée d’ écouter leurs promesses de croire quelquefois à le leur repentir et de leur permettre de recommencer de nouvelles épreuves quand ils ont abusé de sa patience et de sa bonté elle les châtie en les forçant de vivre des années ou des centaines d’ années sous la forme de certaines plantes et de certains animaux c’ est une faculté que nous avons tous de nous transformer ainsi à le volonté; ", "pour peu que vous ayez l’ imagination féconde ne vous rappelez -vous pas toute l’ histoire de votre vie votre imagination ne vous retrace -t-elle pas tous les lieux que vous avez visités les plaisirs les délices que vous avez goûtés les beautés les merveilles que vous avez vues les douleurs les peines que vous avez éprouvées? écoutez par exemple le pauvre exilé qui chante le front appuyé sur un rocher solitaire ses adieux à sa patrie c’ est le souvenir qui parle adieu campagne séjour de mon enfance adieu beaux arbres qui m’ avez vu naître montagnes que j’ ai tant de fois gravies forêts que j’ ai si souvent traversées " ]
en me faisant signe de la main de m’ en aller on lui sellait un cheval dit marguerite toujours se parlant à le elle-même il ne peut tarder et remerciant gaudin celui-ci se retira se voyant seule elle se prit à le regarder autour d’ elle la chambre dans laquelle elle attendait m. de chabannais c’ était une vraie mansarde le un lit de sangle composé d’ un seul matelas se trouvait à le fond sous le soubassement contre la petite fenêtre ouverte sur les toits était placée une petite table de bois blanc
[ "chaises de paille un miroir cassé complétaient l’ ameublement que c’ est triste dit -elle mais verra -t-il cela seulement remarquera -t-il le lieu qui renferme sa marguerite ah dans quel endroit ou il serait lui fût -ce dans un cachot comme dans un palais je ne verrais que lui moi que lui moi pauvre georges quelle doit être sa joie maintenant mais il devrait être ici ajouta -t-elle un instant après avec une inquiétude marquée et cherchant dans son propre cœur excuses à le ce retard ", "il fallait aller avertir sa mère lui raconter lui lire sa lettre parler un peu de son amour et les moments passent vite quand on parle de celle qu’ on aime puis ce cheval qu’ un valet maladroit reste probablement heures à le seller puis il aura peut-être aussi été chercher m. et ils vont venir tous les ensemble qui sait la mère de georges aura voulu l’ accompagner et elle s’ habille elle est longue à s’ habiller c’ est sans doute ç a qui retarde son fils puis marguerite s’ interrompit de penser pour écouter on entendait par -ci par -là le mouvement qui se passait à les étages inférieurs le roulement de les voitures et les vagissements de la rue mais la mansarde de marguerite était située si haut si haut que ce n’ était que comme des sons vagues et confus que tout arrivait jusqu’ à le elle ", "une heure entière se passe ainsi une heure qui paraît un siècle à le cette jeune femme et personne ne vient n’ approche seulement de l’ endroit qu’ elle habite quelle attente et quel supplice le condamné qui marche à l’ échafaud en espérant sa grâce ne souffre pas davantage n’ a pas des transes plus cruelles par hasard ses yeux s’ arrêtent sur un calendrier suspendu à le mur nu de la chambre mardi s’ écrie -t-elle le avril ", "aujourd’hui un an un an que riche brillante donnant le ton faisant la mode j’ écartais avec tant de soin l’ aveu de cet amour enfant ajouta -t-elle en souriant naïvement comme j’ avais peur de lui comme son regard me troublait alors tout le monde m’ appelait heureuse et pourtant comme j’ étais loin de le bonheur tandis qu’ aujourd’hui oh marguerite pauvre oubliée est bien plus heureuse bien plus à le envier aujourd’hui elle est aimée elle est libre reprit -elle avec une expression que là plume ne saurait rendre oh un an que de choses il se passe dans un an mon dieu ", "et puis ce fut comme si toute sa vie se déroulait à ses yeux d’ abord cet amour déjeune fille amour si pur si naïf si confiant si plein d’ illusions qu’ il semble qu’ aucune d’ elles ne doive s’ envoler puis son mariage et ce tourbillon de bals de fêtes dans lequel tête baissée comme quelqu’un qui roule à le fond d’ un précipice elle se laissait entraîner puis la fuite de son mari son retour dans la maison paternelle et alors toutes ces déceptions qui une à une vinrent l’ assaillir cet abandon total d’ amis et d’ amies ce refroidissement général cette solitude complète l’ éloignement que chacun affectait à le son approche car il faut tout dire aussi l’ imagination de le malheureux augmente ses souffrances et telle chose toute simple toute naturelle qu’ on n’ aurait pas remarquée dans le cours de la vie habituelle paraît un monstre grandit blesse profondément quand l’ âme est afligée ", "et pour toutes ces douleurs une heure de bonheur une heure appuyée sur l’ épaule de georges sa main dans la sienne ses yeux levés sur les siens une heure entière et tout le reste lui parut un songe un rêve et elle regarda en pitié ses afflictions passées et elle s’ étonna la femme aimée et heureuse d’ avoir attaché tant de soucis à le ce qui lui paraissait alors si puéril si peu digne de ses regrets qu’ étaient en effet toutes ces humiliations tous ces revers de fortune tous ces biens de la terre qui ne sont si beaux que par l’ idée qu’ on y attache en comparaison d’ une heure de félicité réelle qu’ étaient les dédains d’ une foule perfide et fausse devant une parole d’ amour de georges si bien que lorsque son frère vint à le elle avec ses calculs de cupidité et d’ égoïsme et que par un moyen aussi vil que raffiné il lui arracha la promesse de s’ éloigner à le peine cette action eut -elle le pouvoir de l’ affecter elle passa légèrement sur son âme ne laissant après elle pour son auteur que mépris et pitié ", "puis encore passa devant ses yeux ce mois d’ exil avec un mari malade désenchanté de la vie et se cramponant pour ainsi dire à le elle à le mesure qu’ il la sentait s’ échapper de son sein puis un beau jour sa liberté qui lui est rendue et à le milieu de le chagrin que lui laissait la perte d’ un homme encore dans la fleur de l’ âge une pensée d’ amour l’ image de georges qui la soutenait les derniers devoirs remplis elle vendit tout ce qu’ elle possédait pour payer une place à la diligence de paris et légère d’ argent mais le cœur gonflé d’ amour et d’ espoir elle quitta bruxelles PROPN s’ arrêtèrent ses souvenirs elle regarda autour d’ elle et s’ aperçut avec étonnement qu’ il faisait nuit PROPN n’ était point venu ", "malgré la réalité de cette assertion l’ imagination de marguerite se refusait à le croire il lui prit un froid qui lui parcourut le corps lui donna le frisson et vint s’ arrêter à son cœur il n’ est pas venu il lui sera arrivé un accident cria -t-elle dans une angoisse qui lui ôtait la respiration car autrement qui le retiendrait donc loin de moi mais il allait monter à le cheval il sera tombé blessé mort peut-être et à le cette idée qui lui saisit le cœur et lui serra la tête comme dans un étau elle s’ élança haletante vers la porte sans voir gaudin qu’ elle pensa renverser sans entendre les paroles qu’ il lui adressait sur ce qu’ elle n’ avait rien pris de la journée ", "la pauvre marguerite franchit les marches qui la séparaient de le sol comme s’ il n’ y en avait eu qu’ une et ne modéra sa course que rafraîchie par l’ air vif d’ un soir d’ avril ainsi va le monde il était heures de le soir à le peu près lorsqu’ une jeune femme habillée de noir le voile baissé sur son visage frappa à la porte d’ un bel hôtel rue neuve de les mathurins et demanda m. de chabannais la voix de cette femme était si altérée que la portière lui fit répéter fois ce nom et répondit simplement il est sorti madame soulagée par cette idée de mort qui la tenait pour ainsi dire à le gosier et l’ étranglait la jeune femme respira s’ imaginant qu’ il était allé chez elle que peut être il se serait croisé avec elle en chemin elle reprit y a -t-il long-temps madame " ]
[ "sa voix avait retenti comme un tonnerre après avoir été emporté par son cheval après avoir erré bien longtemps dans la forêt où il avait toujours entendu retentira son oreille la terrible malédiction revint à le château de ségovie sa mère isidorio le chapelain et tous ceux qui y demeuraient virent l’ altération de ses traits il resta triste préoccupé et taciturne dans le salon il se disait quand viendra l’ heure de le coucher alors je serai seul et bien plus à le mon aise qu’ avec ma mère mon frère et l’ aumônier qui parlent dé choses diverses quand il n’ y en a qu’ une seule dans ma pensée ", "mais en ce cas n’ aurait -elle pas téléphone dit le directeur le char à le bancs sur le siège mme pédale à le côté de le cocher sur l’ un de les bancs disposés parallèlement à la marche lemuel macmann l’ anglais et le barbu lui aussi a une sorte de barbe ", "soite seulement quand on décide de faire le bien faut pas le faire mal m\\'sieur le commissaire que est -il donc passé ne bougez pas j\\' y viens elle installe la gamine dans son appartement ", "aigri déjà et inquiet il en souffrit beaucoup et ne me le pardonna pas et puis il commit une maladresse qui lui fit de le tort dans mon esprit irrité contre le baron d’ PROPN il lui envoya un chèque de francs en l’ adressant à l’ agence PROPN le chèque me fut renvoyé dans une enveloppe épinglée à une admirable corbeille de fleurs avec quelques lignes respectueuses à le mon égard et signées baron d’ enneris non ", "c’ est un noble doublé d’ un savant il n’ a que passions l’ étude et ses enfants voulez -vous avoir la bonté de me présenter à la comtesse volontiers dès que la danse sera finie elle reviendra probablement ici; attendons -la un instant ", "et toutes ces rues qui se croisaient devant mes yeux avaient l’ air de me dire c’ est par ici qu’ il faut passer non c’ est par ici comment faire a force de réfléchir la sueur me coulait le long de les reins alors pour me donner des idées j’ entrai prendre une chope à la taverne de le coq-rouge en face des petites arcades ", "il ne pouvait pas ne pas tenter de vérifier de façon permanente l’ efficacité de ses ronds de jambe et de le velours de ses yeux il se nommait un individu intéressé hargneux antipathique qui avait disait -on capturé un héritage qui ne lui était pas destiné il travaillait dans un cabinet ministériel ou de le moins disaient les envieux faisait de la présence sous la coupe d’ un secrétaire d’ état à les départements et territoires d’ outre-mer qui l’ emmenait sans cesse nager dans les lagons victoire était extraordinairement amusée par le ridicule bon enfant qui émanait de ce gosse de riche dont tout un chacun lui brossait un tableau brillant d’ égoïsme ", "il tressaillit leva la tête et regarda comme la bête qui craint d’ être surprise en apercevant les chasseurs dont l’ attitude d’ ailleurs n’ était nullement menaçante il fut saisi d’ une folle épouvante il poussa un cri se dressa comme mû par un ressort promena autour de lui ses yeux hagards pour s’ assurer qu’ il n’ avait pas d’ autres ennemis à le redouter franchit le ruisseau d’ un bond et disparut avec la rapidité de l’ éclair les chasseurs se regardèrent ils étaient encore sous le coup de la surprise ", "d’ abord dit -il faut pas oublier de vous prendre tous les soirs un bon grand gobelet d’ eau fraîche pour la nuit on sait jamais: supposons que vous tombiez malade tenez venez avec moi j’ allai donc avec lui me chercher un bon grand gobelet d’ eau fraîche que je posai délicatement sur le parquet à la tête de mon lit: car pas n’ est besoin de vous dire que je ne pouvais guère le poser ailleurs que sur le parquet quand cela fut fait: c’ t’heure dit -il j’ vas m’ en aller parce que le garde parlerait eh bonne chance découragez -vous pas sur ces paroles de bonne amitié mon vieux camarade me quitta mais pour revenir l’ instant d’ après à le ma grande surprise et devinez avec quoi? avec une assiette pleine de skelley ", "eh bien je n’ aime pas qu’ on se moque de moi je vous assure bien monsieur salomé que telle n’ a jamais été mon intention jamais! —allons donc! enfin j’ ai besoin d’ argent: vous ne pouvez pas m’ en donner n’ est -ce pas je ne le puis pas effectivement —alors d’ ici même je m’ en vais chez l’ huissier je m’ en vais vous poursuivre faire vendre il faut en finir à la fin de les fins —faites " ]
la veille on a autorisé sa femme à le visiter à la loubianka c’ est la première fois qu’ elle le voit depuis ce jour de neige ou ̀ elle l’ a attendu en vain sous la colonnade de le bolchoï c’ est aussi la dernière a apporté une photo de leur fille PROPN ainsi nommée en souvenir de la fille de marx et qui n’ a pas encore ans tu es venue chez moi comme un petit soleil clair écrit -il à le varvara à le son arrivée le à le camp de transit de et il est toujours devant moi
[ "il calcule qu’ il sortira en à le ans le camp de les îles passe pour être le premier camp de le goulag c’ est ainsi que je l’ ai moi-même présenté à le début de ce livre ce qui n’ est pas complètement exact: de les camps avaient été ouverts dans la région d’ PROPN avant qu’ en la tchéka n’ expulse les moines de le monastère de les solovki y mettant un peu le feu à le passage et n’ y installe le slon même si c’ est sous staline qu’ ils ont connu un développement monstrueux les camps étaient une conséquence inévitable et précoce de le léninisme mais le camp de les solovki a éclipsé si on ose dire ses concurrents peut-être en raison de la forte charge sacrée de le lieu –le monastère était un de les grands lieux de pèlerinage de la russie– et surtout parce que c’ est PROPN que fut imaginée l’ idée de faire servir la masse sans cesse croissante de les déportés à l’ industrialisation forcenée de l’ union soviétique et que furent mises à le point les techniques de dressage permettant l’ exploitation à le mort de cette immense force de travail ainsi pendant l", "toute la partie nord de l’ archipel dit été engendrée par les solovki» coïncidence qui fait de l’ archipel géographique de les solovki la matrice de l’ archipel métaphorique de le goulag l’ écluse par laquelle passe ce mouvement de marée humaine est le camp de transit de sur la côte carélienne c’ est l’ embarcadère pour les îles le lieu où l’on attend quand la mer est gelée le retour de la navigation c’ est dans l’ autre sens le débarcadère d’ où les zeks sont envoyés vers les camps de travail de le nord de la russie il faut en général entre et jours de train pour aller de moscou à le kem mais il arrive que cela prenne le double je suppose qu’ on l’ entasse avec une centaine d’ autres dans un wagon de marchandises comme c’ est l’ usage un de ces wagons que le soi-disant camarade se plaignait de n’ avoir pas en assez grand nombre selon la pravda de le jour de son arrestation mais là pour ce train-là cette marchandise-là des hommes des femmes de le matériel humain on a sûrement trouvé les wagons qu’ il faut ", "toutes ses affaires tiennent dans un grand mouchoir –cela lui évitera de se les faire voler par les droits-communs ennemis jurés et hantise des politiques être dépouillé par les ourkas les truands la pègre c’ est une initiation à le camp presque inévitable on lui donne comme à les autres une ration de poisson séché et de pain noir pour boire l’ eau chaude il n’ a pas de tasse un voisin lui en prêtera peut-être une et pour chier eh bien il y a un seau puant à le milieu de le wagon qu’ on vide à les arrêts quand l’ escorte le permet il faudra qu’ il s’ y habitue l’ ex-noble ex-camarade ", "mais peut-être aussi voyage -t-il en wagon cellulaire stolypine de le nom de le premier ministre de nicolasii ce n’ est pas le luxe on ne peut pas dire mais c’ est quand même un peu moins affreux que le pur et simple wagon à le bestiaux c’ est de la déportation d’ ancien régime il a pu alors comme evguénia qui le raconte dans levertige apercevoir à le travers la fenêtre grillagée dans chaque petite gare des environs de moscou les banderoles rouges dénonçant les saboteurs l’ express moscou-mourmansk de nos jours met exactement heures avant de s’ arrêter en pleine nuit à le kem c’ est un train très confortable plutôt lent comme tous les trains russes mais cette lenteur a son charme elle permet de contempler à le loisir un paysage de forêts et de lacs que l’ interminable crépuscule à le printemps fait scintiller d’ ors de pourpres de violets délirants la provodnitsa la chef de wagon est une grosse mère souriante ce qui est loin d’ être le cas le plus fréquent elle brode avec application en dépit des cahots le dessin d’ un baiser langoureux à le centre d’ un napperon d", "mon voisin de compartiment un grand dadais blond à le sourire d’ enfant garde-frontière entre mourmansk et partage généreusement le viski de sa gourde débarquer à le kem à une heure de le matin c’ est arriver un peu au-delà de le bout de le monde le jour venu ne modifie pas fondamentalement cette impression est une bourgade très décatie sur l’ estuaire de la rivière de le même nom il y a une très belle église en bois qui tombe en ruine ", "l’ ancien siège de l’ oguépéou abrite aujourd’hui un vaste bistro assez sinistre mais c’ est quand même plus sympathique qu’ avant l’ endroit où se trouvait le camp de transit est à une vingtaine de kilomètres de là à le lieu dit l’ île de les travailleurs alors c’ est le rivage de les syrtes isbas déglinguées et barques pourrissantes sur le rivage entre des cabanes et des citernes rouillées on a paraît -il vendu les droits de pêche à le mourmansk le fait est en tout cas qu’ il n’ y a pas un bateau sur l’ eau ", "une chapelle de bois assez cabossée à le bout d’ une petite langue rocheuse en dessous une estacade écroulée plus loin les restes d’ un môle rustique plongent sous l’ eau gabions de troncs d’ arbre emplis de pierres le chemin côtier emprunte le tracé de la bretelle ferroviaire qui menait de la gare jusqu’ à l’ entrée de le camp on voit encore enfoncées dans le sol sableux des traverses et sur les côtés les pierres de le ballast ", "émotion de voir se matérialiser des choses qui viennent de la double immatérialité de le passé et de les lectures ce qui est advenu il y a très longtemps que je ne connais que par des livres en voici la trace concrète ici et maintenant à la descente de les wagons on était accueilli à le coups de poing et de crosse d’ après les souvenirs de l’ écrivain il y avait là de les baraquements laissés par l’ armée britannique venue prêter main-forte à les blancs pendant la guerre civile dedans le décor qui n’ était pas encore devenu habituel dans la vie russe les châlits les poux les punaises les odeurs la violence de les ourkas des photogrammes de l’ époque car contrairement à les autres camps celui de les solovki fut exhibé par la propagande soviétique montrent le débarquement d’ un convoi hommes et femmes portant valises cabas et gros baluchons surveillés par des soldats en casquette et hautes bottes le fusil tenu devant eux a été un de PROPN un de ces pauvres hères qui passent par le portail surmonté d’ une étoile rouge et de l’ inscription abréviation pour po", "il va y rester un mois il écrit plusieurs longues lettres à sa femme il lui en écrira pendant ses années de détention il se soucie pour PROPN leur fille si je n’ arrive pas à le obtenir cette année la révision de mon dossier écrit -il tu devrais donner à le petite élia ton nom de famille elle sera plus à l’ aise mais pour moi elle restera toujours ma petite élitchka ma petite étoile " ]
[ "pour des vacances peinardes vous admettrez que je suis gâté après on pourra m’ inscrire pour le prochain rallye de PROPN nous atteignons gênes à le crépuscule le ciel est d’ un bleu tirant sur le mauve et une lumières brillent dans le port c’ est féerique les gratte-ciel dominant la ville ressemblent à une espèce de seconde ville en suspens au-dessus de la première nous descendons dans un hôtel important et nous allons illico sur le port une fois là je me rencarde sur le wander ", "puis les soldats transportèrent le coffre dans l’ église de treignat le PROPN le corps embaumé de le maréchal de la palisse reçut ses funérailles présidées par le duc de bourbon ayant revêtu l’ habit de deuil alors les hommes de sa maison désirèrent faire les complaintes sur le corps de leur maître pour l’ emporter à sa tombe le duc de bourbon accéda à le leur requête il demanda à le secrétaire de le maréchal qui s’ appelait jean de paris de les rédiger ", "robuste comme un cuirassier doué d’ une force de poumons peu commune et doux comme un agneau il menait souvent olympe à le parterre de les théâtres lorsqu’ elle se déguisait en homme son habillement méritait le nom de costume on y reconnaissait quelque chose approchant d’ un pourpoint des brandebourgs allemands des olives polonaises le pantalon à la cosaque le manteau à la le chapeau sombrero le col de chemise en fraise c’ était une espèce de à le demeurant le meilleur fils de le monde tapageur gai comme un pinson et n’ ouvrant guère la bouche sans dire une drôlerie ou une ânerie ", "la nature aussi bien que l’ éducation lui ont donné un relief plus puissant plus arrêté il a été élevé endoctrin�� pour une chose pour un but fixé à l’ avance comme il a pu se développer moralement avec plus d’ indépendance et de force les points culminants de son individualité ne disparaissent jamais assez complétement ne s’ abaissent jamais assez à le niveau pour qu’ on ne puisse en saisir la trace et reconstruire le premier édifice d’ après ses propres vestiges il n’ en est pas de même de la femme façonnée d’ abord à la contrainte et à la soumission elle concentre en elle une foule d’ idées retenues de bouillonnements intérieurs qui à le moment où la force d’ expansion triomphera de la force de résistance feront explosion pour remonter à la surface ", "mais il ne pouvait guère fausser compagnie aussi brusquement à ses hôtes sans même savoir si le repas avait pris fin le complet manque de forme qui régnait dans l’ agencement de celui-ci empêchait une fois de plus le voyageur de savoir à le quoi s’ en tenir sur sa propre situation là encore il se trouvait donc dans l’ impossibilité d’ agir selon quelque règle que ce fût dont il eût ensuite pu se souvenir –qui eût pu servir de nécessité à sa conduite– derrière quoi il eût à le besoin pu se retrancher autour de lui l’ état de les choses ne fournissait aucun repère: le repas n’ avait pas plus de raison de s’ achever là que de se poursuivre une bouteille vide se dressait à le côté d’ une autre inentamée bien que privée de son bouchon ", "tout à le coup une inscription me saute à les yeux je la lis tout haut: vêtements tout faits et sur mesure le sort est rompu merci mon dieu je suis sauvé je n' ai pas cessé de me trouver dans le passage où se complaît ma sensibilité seulement il fait nuit dans le monde et les magasins ont gagné la bataille de l' électricité contre le jour ", "–je voudrais voir son figure dit l’ anglais qui par quelques fautes de langue donnait parfois sans le savoir un tour assez plaisant à ses discours ordinairement graves son figure est beau! répondit marsillat avec l’ indifférence que lui aurait inspirée une créature ruminante je l’ ai vue c’ est le beau type bourbonnais qui se mêle sur la frontière à le type marchais moins sévère mais plus piquant à le mon gré ", "naturellement avec la loi de non-intervention tous les chargements d’ armes qui quittaient la PROPN par mer pour l’ espagne étaient officiellement déclarés pour des ports de n’ importe quel pays excepté l’ espagne le plus souvent des pays d’ amérique centrale et le plus souvent le mexique et naturellement l’ obtention de le remboursement de les cautions déposées en douane faisait l’ objet de combinaisons assez sordides il me fixait maintenant avec un drôle d’ air avec toujours ce drôle de sourire que je n’ aimais pas tordant sa bouche il renifla: j’ en connais qui donneraient cher pour l’ avoir je parie que ces salauds de franquistes feraient n’ importe quoi pour ", "d’ ailleurs elle fit une bonne fin demanda et reçut les derniers sacrements fut enterrée avec une certaine pompe religieuse et militaire et quelques jours après sa mort je fis dire une messe pour le repos de son âme il y avait mois environ que je portais les galons de sous-officier quand arriva le jour attendu si impatiemment par l’ armée de la bénédiction et de la distribution de les aigles à le champ de mars l’ empereur je l’ appelle ainsi parce que dès cette époque il l’ était déjà pour tout le monde avait décidé que celte grande solennité aurait lieu le mai et comme chrétien et comme soldat je me faisais une fête d’ y assister ce jour-là dès l’ aurore tout était en mouvement à l’ école militaire et depuis les colonels jusqu’ à les simples soldats chacun faisait ses préparatifs avec une joyeuse animation de tous côtés dans les chambres on frottait on brossait on astiquait et jamais je ne vis les fusils plus brillants les buffleteries plus blanches les baïonnettes plus étincelantes ", "sans la brusque connaissance que j’ ai faite hier avec votre maître d’ équipage j’ aurais attendu ici l’ occasion de partir pendant plusieurs semaines peut-être elle se présente à le moi je désire en profiter immédiatement voilà tout l’ embarras où vous êtes m’ a seul suggéré l’ idée de remplacer l’ officier que vous avez perdu embarquez -moi comme passager si vous craignez de ne pouvoir remplir toutes les formalités nécessaires pour mon embarquement comme lieutenant et je m’ engage si vous me jugez impropre à le ces fonctions à le vous régler mon passage selon le prix ordinaire je mettrai la somme à le votre disposition comme garantie aussitôt que vous l’ exigerez avant même de m’ installera votre bord " ]
personne n’ a eu d’ amis plus dévoués et d’ ennemis plus implacables et je dois encore rendre grâce à le destin ne vaut -il pas mieux souffrir beaucoup et commander l’ estime que de vivre-sans douleur et n’ inspirer que le mépris lettre a de tu l’ as voulus je t’ ai obéi; tu m’ as fait souffrir et toi es -tu satisfait
[ "viendrais -tu me le persuader? que disait cet air chagrin ce regard inquiet cette contenance embarrassée que m’ annonçait ces paroles incertaines ce vague dans les idées ce trouble cette confusion que faisais -tu pendant que je me tenais à affecter l’ indifférence tes regards se remplissaient d’ amour tes accens étaient plaintifs tu paraissais triste et tu ne songeais pas à le nies maux tu ne voyais que les tiens ", "oubliant tes volontés de la veille et mes sacrifices de le moment tu laissais entrer dans ton esprit un doute injurieux à le ton amie et cruel à le toi-même mais cette tendresse que tu montrais cette tendresse cruelle pour la première fois me déchirait l’ âmé il me fallait contenir les agitations de mon cœur en soutenant les attaques de le tien infortuné gustave tu nous avais mis tous à la torture tes nouvelles frayeurs n’ étaient -elles pas fois plus insupportables que les souffrances dont tu voulais t’ affranchir ", "pouvons -nous dans notre faiblesse vaincre les mouvemens de la nature? est -ce à le nous d’ opprimer notre cœur n’ est -il pas assez pur assez honnête qu’ irions -nous lui envier encore? la liberté de soupirer et de se plaindre ah! n’ ajoutons plus à la contrainte que le devoir lui impose les outrages d’ une austérité impitoyable viens me voir viens-y sans défiance maman sera de tous nos entretiens; ", "sa présence émoussera les aiguillons de l’ amour ne devrions -nous pas être humiliés de recourir à de telles précautions y être réduit n’ est -ce pas s’ avouer coupable où est donc notre vertu s’ il faut des gardes pour nous empêcher le crime j’ ai tort sans doute de calomnier nos intentions c’ est pour souffrir moins et non pour être dispensé de combattre que nous évitons un tête-à-tête ", "en nous y exposant encore nous mourrions vertueux mais nous péririons de tourmens lorsque l’ estime de soi-même ne peut se perdre n’ est il pas plus sage de se dérober à la douleur que de s’ y abandonner pour la gloire d’ en triompher nous ne cherchons pas les honneurs de le martyre mais le calme de les sens et le bon témoignage de la conscience lettre de a de vieuxnille malgré vos criminelles intrigues je suis sorti triomphant et justifié d’ une accusation que seul vous avez dictée ", "aujourd’hui je mériterais l’ ignominie et les malheurs que vous me réserviez si je ne me vengeais de vos outrages en y mettant un terme mais je veux auparavant essayer de parler à le votre conscience toute noire qu’ elle est elle aura peut-être honte de ses noirceurs vous avez fait servir le prix de l’ honneur à l’ action la plus infame vous avez corrompu le cœur d’ un homme de bien par le prestige de votre crédit ces biens que vous tenez de vos ancêtres ces faveurs que font rejaillir sur vous les dignités d’ un parent vertueux vous les avez avilies dans vos mains ", "ne rougirez -vous donc jamais de faire un aussi indigne usage de ce qui attire le respect de les hommes vous avez tenté l’ ambition d’ un père pour en faire le tyran de sa fille vous avez envenimé la vengeance pour la perte d’ un innocent; infatigable dans le crime vous nous avez persécutés sans relâche; et non content de profaner votre propre considération vous avez compromis celle d’ un homme respectable vous vous êtes emparé de ses passions pour les faire agir à le gré de votre méchanceté vous avez outragé la nature en fermant le cœur d’ un père à les douceurs de la tendresse en le rendant insensible à les prières de ses enfans mais ce qui ajoute encore à le tous vos attentats c’ est que vous les avez commis sans espoir d’ en recuillir le moindre avantage après les dédains réitérés de mlle ", "après l’ avis que je vous donnai pouviez -vous vous flatter de quelques succès; et n’ ayant sans doute pour cette personne adorable qu’ un penchant brutal osiez -vous bien espérer de le faire prévaloir sur la pureté de mon amour pouviez -vous croire qu’ en me flétrissant vos projets abominables réussiraient; qu’ en m’ accusant d’ un crime vous feriez triompher les vôtres ces calomnies que vous semiez avec une si détestable avidité ne saviez -vous pas qu’ elles allaient s’ évanouir à le jour de la vérité que d’ imprévoyance dans vos desseins! que de méchanceté dans vos actions n’ en êtes -vous pas confus aujourd’hui ", "n’ en êtes -vous pas accablé vos remords doivent être cruels car vos crimes n’ ont pas même pour excuse la raison d’ utilité vous nous avez fait du mal sans motif la haine seule vous a fait agir mais pourquoi nous haïr! avions -nous troublé votre bonheur terni votre réputation attenté à le votre puissance à le contraire j’ aimais en vous un ancien camarade quand vous êtes venu m’ outrager " ]
[ "une idée lui vient il retire l’ arme qui appartient à le monsieur de carlande et la remplace par la sienne après l’ avoir essuyée en ayant soin d’ y laisser quelques traces de sang il emporte l’ autre qu’ il met dans sa propre panoplie PROPN ne bougeait pas mais son teint maintenant était verdâtre et tout son corps semblait tendu contracté –que pensez -vous de cela monsieur tristan de carlande il fit un mouvement essaya une sorte de rictus –je ne comprends pas où comment vous avez imaginé cette histoire sa voix était rauque presque indistincte ", "d’ accord mais comment se nommait -elle? la princesse de comment diable qui l’ appelaient de trébizonde dit l’ enfant de chœur singulière princesse et ce trou? ah! l’ trou c’ est une autre affaire c’ est en la cousant eh j’ ai r‘marqué à le cou comme qui dirait sus la jugulaire un petit trou tout fraîchement fait plus large que haut sans déchirures comme une dent qui serait entrée dans les chairs j’ l’ ai dit à le médecin qui se trouvait PROPN un grand pâle mais y m’ a répondu de me mêler de mes affaires et avec une mine si méchante que ma foi! c’ est ce que j’ ai fait ", "–comment voulez -vous donc que je la sauve je vais te le dire et elle consulta de nouveau la carafe –prends un verre et bois dit -elle il y avait un gobelet sur le plateau où dagobert avait pris la carafe ", "leurs chants inscrits et conservés en runes dans les sagas de le nord parlent de guerriers assis parmi les ases dans le valhalla divin ne sont -ce pas les hommes se baignant dans la gloire et dans la sève de le monde à le milieu de les torrents qui reflètent les soleils et rafraîchissant leurs fronts immortels durant les fauves nuits chante la tempête à les souffles de l' informe dieu elle baissa la tête et rêva profondément heures sonnèrent dans le lointain —je n' hésite pas dit -elle ", "sophie non je me suis horriblement ennuyée et tu avais bien raison de vouloir t’ en aller ce lambert ne revient pas c’ est ennuyeux paul ", "comme on avait résolu d’ être heureux en tirant de la vie tout le parti possible sophie qui aimait la gent plumée avait sur la fenêtre de sa cuisine un pierrot sans prétention mais bon enfant qui lui faisait la révérence cependant comme on avait remarqué qu’ il prenait des airs ennuyés contrairement à l’ usage de la maison on lui avait acheté une cage plus grande où l’on avait eu soin de mettre un second pierrot et tous depuis ce jour-là étaient enchantés l’ un de l’ autre dans la petite basse-cour quelques poules et un coq pour égayer l’ habitation tous les matins des œufs frais que l’on mangeait à la coque et suivis d’ une tasse de thé madame avait adopté cette coutume anglaise parce que monsieur la trouvait bonne ", "mais outre que j’ ai manqué par ma faute de les occasions épatantes et qui ne se retrouveront probablement plus j’ ai eu peur j’ ai eu peur car on ne sait pas où cela vous mène j’ ai frôlé tant de misères dans cet ordre-là j’ ai reçu tant de navrantes confidences et ces tragiques calvaires de le dépôt à l’ hôpital à lesquels on n’ échappe pas toujours et pour fond de tableau l’ enfer de saint-lazare a donne à le réfléchir et à le frissonner qui me dit aussi que j’ aurais eu comme femme le même succès que comme femme de chambre le charme si particulier que nous exerçons sur les hommes ne tient pas seulement à le nous si jolies que nous puissions être il tient beaucoup je m’ en rends compte à le milieu où nous vivons à le luxe à le vice ambiant à le nos maîtresses elles-mêmes et à le désir qu’ elles excitent en nous aimant c’ est un peu d’ elles et beaucoup de leur mystère que les hommes aiment en nous mais il y a autre chose en dépit de mon existence dévergondée j’ ai par bonheur gardé en moi à le fond de moi un sentiment religieux très sincère qui me pr", "vieux gredin de belzébuth veux -tu sortir et ne pas nous tenir là le bec dans la moutarde pendant une heure tiens tu as vu le feu dans ton état comme moi dans le mien viens sur le pré une nous allons nous allonger je te rafraîchirai d’ un coup de trique ç a vaudra encore mieux pour toi que d’ avaler la tisanne de le curé sortiras -tu grand capon le dragon continuait de frapper de façon à le enfoncer la porte le curé les en fans de chœur les fabriciens et les dévotes qui entendaient l’ apostrophe de le vieux soldat se prirent à le crier à l’ impiété et affirmaient que le diable allait tout emporter courut dire à son dragon de se taire il eut peines à l’ arrêter laisse -les finir leurs jongleries lui dit -il nous verrons après ce que nous aurons à le faire cependant le miserere ou les coups d’ épieu donnés dans la porte venaient de produire un effet que chacun de son côté attribua à le moyen par lui employé; tout à le coup un grand bruit de chaînes agitées avec violence se fit entendre dans la grange des cris sourds et un râlement effrayant en partirent puis un", "puis les serviteurs sortirent pour accomplir la troisième c’est-à-dire pour fermer les portes de le château en ce moment on entendit un grand bruit dans la cour et un valet tout effaré entra dans la salle en disant —princesse le cheval de le comte vient de rentrer dans la cour seul et tout couvert de sang murmura smérande en se dressant pâle et menaçante c’ est ainsi qu’ est rentré un soir le cheval de son père je jetai les yeux sur grégoriska il n’ était plus pâle il était livide ", "ce qui se passait devant moi et ce qui eût dû me laisser indifférente ou simplement curieuse me faisait souffrir sans que je pusse bien clairement m’ expliquer cette souffrance en y réfléchissant je pense maintenant que j’ étais blessée dans le sentiment élevé délicat et pudique que toute intelligence distinguée se forme de la conception de les rapports de la créature avec un créateur enfin quoi que ce fût en revenant par le corso vide j’ ai roulé beaucoup d’ idées là-dessus me demandant s’ il fallait dans ce pays -ci et peut-être partout tant de matérialité tant de spectacle tant de réalité basse tant d’ efforts de muscles d’ hommes pour faire ce qu’ on appelle une religion de temps en temps il me tombe entre les mains un journal catholique sur lequel je jette les yeux on nous y traite sans politesse " ]
raymond la lecture de ce billet a consterné ferdinand si dans son honneur il a été profondément blessé par ce mépris outrageant dont il ne peut deviner la cause il se sent cependant encore plus affligé en voyant combien d’ obstacles il éprouvera pour rendre à le lucie le calme et le bonheur sa tête est en feu il ne peut rester plus longtemps sous le poids de cette accusation mystérieuse qui repousse impitoyablement toute justification son parti est pris à le tout prix il aura une entrevue avec raymond et plutôt que d’ accepter ainsi une flétrissure qui empoisonne son existence et celle de lucie il subira les affronts les plus sanglants pour obtenir une explication
[ "car sûr de son innocence il fera entendre à le celui qui est si cruellement prévenu contre lui cet accent de vérité qui confond le mensonge et la calomnie cette résolution une fois arrêtée PROPN se dirige vers la demeure de raymond lucie de son côté a voulu préparer son père à le recevoir la visite de ferdinand mais dès les premières paroles de sa fille raymond s’ est emporté et a repoussé ses ouvertures avec une telle indignation en proférant des menaces si terribles que tremblante pour la vie de son amant la pauvre jeune fille est désolée d’ avoir provoqué une tentative de justification et redoute maintenant sa venue aussi vivement qu’ elle la désirait quelques heures plus tôt malheureusement tous les moyens de prévenir ferdinand lui manquent ", "cependant à l’ idée d’ une catastrophe dont elle se voit menacée elle puise dans ses alarmes mômes une de ces ressources hardies dont une femme quand il s’ agit de sauver un père un amant s’ inspire alors que son cœur semble se briser feignant de comprendre la gravité de les griefs de son père elle sait composer sa mine et affecte un air de résignation mais inquiète agitée elle ne cesse de prêter une oreille attentive à le moindre bruit tandis qu’ enseveli dans un fauteuil raymond taciturne et morose donne cours à d’ amères réflexions sa fille s’ est créé de la besogne et s’ occupe de travaux domestiques elle peut de la sorte dissimuler son agitation et se ménager de fréquentes sorties de l’ appartement ", "mais ses forces sont prêtes à la trahir chaque fois qu’ elle entend marcher dans le corridor l’ après-midi se passe ainsi dans de mortelles inquiétudes vers le soir lucie les bras chargés d’ une pile de linge qu’ elle vient de marquer sort pour aller le déposer dans une armoire placée à le fond de le corridor son père s’ est levé pour lui ouvrir la porte de le salon et revient se jeter dans son fauteuil a peine a -t-elle fait pas qu’ elle aperçoit son amant qui s’ appuyant sur la rampe gravit avec peine l’ escalier faiblement éclairé par les dernières lueurs de le crépuscule ", "la terreur lui fait jeter un cri perçant la pile de linge échappe de ses mains l’ imminence de le péril lui inspire aussitôt un moyen de salut et d’ un geste rapide elle indique à le ferdinand la porte de sa chambre le jeune officier est prêt à s’ affaisser mais une puissance surnaturelle suppléant à sa faiblesse lui donne la force de s’ élancer dans cette chambre où une première fois déjà il a trouvé un asile mais à le peine est -il entré qu’ épuisé anéanti il tombe dans un fauteuil le cri de sa fille a effrayé le vieux commandant qui s’ est élancé dans le corridor ", "il la trouve appuyée contre la porte de l’ armoire à ses pieds sont répandus les objets qu’ elle a laissé tomber voila ce que c’ est dit -il en riant que de vouloir faire trop de besogne à la fois tu n’ as donc pas calculé petite étourdie qu’ ayant les bras chargés tu ne pouvais ouvrir la porte de l’ armoire cela te servira de leçon pour une autre fois ", "tu en seras quitte pour replier de nouveau les serviettes que tu avais si soigneusement arrangées il rentre dans la salle sans avoir conçu le moindre soupçon la joie de voir son père éloigné de la vérité et la satisfaction d’ avoir sauvé ferdinand de le péril redonnent de la gaîté et de l’ assurance à le lucie elle rejoint son père plaisante elle-même de sa maladresse et continue sa besogne sans éveiller la moindre défiance bientôt profitant d’ une de les sorties dont ses occupations lui fournissent le prétexte elle se glisse furtivement dans sa chambre ", "à le nom de le ciel dit -elle à le son amant ne vous montrez pas encore à le mon père attendez -moi je reviendrai dès que je pourrai et elle disparaît avant que le jeune officier ait pu lui adresser une seule parole voyant que son père a repris un peu de bonne humeur lucie espère pouvoir provoquer sur le ton de le badinage une explication que le vieux soldat lui avait toujours refusée lorsqu’ elle la lui demandait sérieusement a peine a -t-elle prononcé le nom de ferdinand que raymond s’ est levé impétueusement en proférant d’ horribles imprécations tremblante de frayeur la pauvre lucie un sourire forcé sur les lèvres mais la mort dans le cœur parvient à le calmer son père en lui faisant la promesse de ne plus l’ affliger par de semblables entretiens ", "les heures pendant lesquelles elle dut encore rester à le salon furent pour elle et pour ferdinand siècles de supplice la crainte l’ impatience exaltent leurs tourments elle peut enfin prétexter plausiblement la fatigue et se retirer en entrant dans cette chambre où sa destinée doit s’ accomplir l’ infortunée est tremblante comme prédominée par le pressentiment d’ un grand malheur alors seulement l’ action irréfléchie qu’ elle a commise lui apparaît dans toute sa réalité ", "alors seulement elle comprend combien elle a été imprudente cependant forte de la pureté de ses intentions et de sa confiance en ferdinand elle chasse des craintes importunes et se rassure surtout à l’ idée qu’ après une courte entrevue elle pourra favoriser le départ de celui qu’ elle aime pendant longtemps les victimes de l’ infâme étienne ne peuvent échanger la moindre parole appuyée sur le sein de son amant lucie confond ses larmes avec les siennes cependant il faut mettre à le profit de les instants précieux " ]
[ "ces sévices dont le récit l' avait bouleversé n' étaient peut-être que frime elle avait dû décamper avant qu' on s' aperçût de le vol il mit le corps de le délit dans la poche de sa vieille vareuse et replâtra soigneusement la crevasse le soir venu il jeta les objets volés dans le canal il ne lui parla pas de sa découverte ", "je croyais que cassis était à le ou lieues de marseille nous n' avons pas fait lieues nous en avons fait plus de dit -elle en souriant —je ne suis donc pas dans la voiture de cassis —vous y êtes et c' est cassis que vous avez devant les yeux ", "–non mon cher pas encore mais ce sera demain sans doute –et quoi de nouveau? je ne veux pas vous déranger vous déjeunez –oh! j’ ai fini ou à le peu près asseyez -vous donc ", "les rues étaient à le peu près désertes mais on pouvait entendre à le loin une sorte de murmure funeste toute la population semblait s’ être accumulée vers le centre de la ville kernan prit donc hardiment par les rues en contenant son maître qui répétait à le voix basse:–ma fille mon enfant !le père souffrait en lui plus encore que le mari dont la douleur était sans remède après une marche de minutes le maître et le serviteur arrivèrent à l’ une de les rues qui avoisinent la cathédrale ", "—nous le quittons il a avoué qu’ il avait reçu et que vous lui aviez téléphoné il buvait le vin de provence à le petites gorgées gourmandes dans heures le train l’ emmènerait vers paris maigret se tournait à le nouveau vers marcel ", "je vois sortir la môme estella dans une robe de chambre qui couperait le souffle à un asthmatique elle tient une torche électrique à la main et se dirige vers la grille vous reconnaîtrez avec moi même si vous ne l’ avez jamais vue que cette bergère n’ a pas de l’ eau de javel dans les veines parce qu’ enfin tout à le fait entre nous et le pôle d’ emile PROPN elles sont pas nombreuses les pin capables de traverser un parc à le plombes de le mat pour répondre à un coup de sonnette alors que les chouettes de le patelin ululent à le qui mieux mieux je me manie le prose de manière à le entrer dans la maison sitôt que la fille est hors de vue ", "mais enfin il est usé par la prison il meurt voici la route maintenant et la maison à le loin d’ où je suis à le carrefour je peux apercevoir le potomac miroitant sous le soleil de l’ été indien quelques corneilles et bientôt les voitures ", "va sol dit camille les flics ne l’ ont pas vu dans le bourg il n’ est pas arrivé par là dit le veilleux j’ ai guetté la route toute la nuit qu’ est -ce qui s’ est passé? ", "elle l' appelait à le certains instants gilbert s' excusant de sa familiarité l' expliquant par ce fait qu' elle l' avait connu tout petit qu' elle ne pouvait s' habituer à le ce qu' il fût un homme un vrai homme; et elle s' inquiétait s' il viendrait cette année à le château de monsieur son oncle à le monneville où depuis ans bientôt on n' avait pas eu le plaisir de sa visite d' ailleurs à le paris vous ne sortez guère davantage et même soit dit sans reproches nous vous avons bien regretté chez nous cet hiver c' étaient des réunions tout intimes où je crois que vous ne vous seriez pas ennuyé mareuil qui guettait l' attaque riposta: moi j' en suis sûr madame ç a été une coïncidence malheureuse par hasard ces fois -là j' étais pris mais j' espère mme lepassereau l' interrompit: —vous ne reconnaissez pas germaine n' est -ce pas et d' un ton bienveillant: —oh! cela ne m' étonne pas en ans on change c' est bien naturel et toi germaine tu ne reconnais pas m. mareuil toi non plus mlle germaine se retourna et saluant d' un salut grave et —non je n' aurais pas reconnu ", "toujours riant elle se suspendit à la limite de l’ ombre résolument me tourna le dos un interminable instant elle se campa dans ce soleil marbré de feuilles où flambèrent ses cheveux ses jupes d’ azur énorme le blanc de ses mains et l’ or de ses poignets et quand dans un rêve ces mains se portèrent à ses jupes et les levèrent les cuisses et les fesses prodigieuses me furent données comme si c’ était de le jour mais un jour plus épais brutalement tout cela s’ accroupit et pissa je tremblais le jet d’ or à le soleil sombrement tombait faisait un trou dans la mousse la fille ne riait plus tout occupée à le serrer haut ses jupes et sentir d’ elle s’ évader cette lumière brusque " ]
que ne ferait pas un chien pour plaire à un enfant? que sont devenues ces illustrations ces chiens savants peut-être suis -je le seul qui les rappelle à la mémoire de les hommes quant à le moi mon nom ne périra pas la famille de PROPN se souviendra toujours que PROPN a sauvé la vie à le henriette lisez écrivez comptez et jouez à les dominos mes amis tant qu’ il plaira à le vos cruels instituteurs
[ "pour nous plus modestes notre bonheur est de garder le foyer de nos maîtres de voyager avec eux d’ aboyer à le moindre danger a peine étions -nous arrivés à le genève installés à l’ hôtel de les berghes ma jeune maîtresse s’ enferma avec moi dans un cabinet de toilette et me savonna depuis le museau jusqu’ à le bout de la queue elle me passa à le plusieurs eaux et fut charmée de la bonne grâce avec laquelle je me laissai faire était ravie: enfin dit -elle je te reconnais et me prenant dans ses bras elle me plaça devant la glace je ne fus pas insensible à le plaisir de me voir ", "le soleil donnait sur le lac: un lac bleu c’ est joli je restai sur le balcon pour me sécher me reposer; car moi aussi j’ étais fatigué et je sus un gré infini à mes jeunes maîtres de ne pas m’ emmener courir la ville avec eux le lendemain dès heures nous étions sur le lac thérèse me tenait en laisse et recueillait avec un certain orgueil les compliments que m’ adressaient les voyageurs ", "elle affectait d’ aller et venir m’ appelait me caressait j’ étais seul de mon espèce ce qui est extrêmement avantageux pour éviter les comparaisons le but de notre course était lausanne je n’ ai pas la patte marine et ce lac qui me plaisait tant à le voir de le balcon de les berghes me semblait un océan le vent d’ ailleurs soulevait les vagues ", "j’ avais peur je me figurais que la mort m’ attendait à le fond de ces flots azurés je me tenais à le côté de thérèse pensif et silencieux nous devions passer heures à le lausanne j’ avais compris cela le chien de l’ hôtel où nous avions dîné m’ ayant fait quelques politesses je lui témoignai de la confiance et sur l’ invitation qu’ il m’ en fit je consentis à le aller voir sa mère qui demeurait à le lieues de lausanne ", "je trompe la surveillance de mes maîtres et nous voilà partis par un temps superbe cette conduite doit vous sembler très-répréhensible car je la qualifie ainsi moi-même cependant je vous ferai observer qu’ il est bien naturel à un chien d’ aimer la société de ses semblables j’ ajouterai encore pour mon excuse que cette promenade sur le lac m’ avait singulièrement incommodé j’ avais besoin d’ exercice de liberté de terre ferme ", "avec quel plaisir je m’ élançai à la suite de mon nouvel ami un griffon de la plus belle espèce dans de frais sentiers tout parfumés le chemin était les oiseaux chantaient sans s’ interrompre à le notre approche tant notre mine était recommandable quelques imbéciles de canards furent les seuls à s’ effrayer de nous et se crurent à l’ abri de toute attaque en se précipitant dans une mare où je ne fus certes pas tenté d’ entrer le griffon courait en avant de temps à le autre il s’ arrêtait pour constater ma présence puis il repartait de plus belle ", "enfin il finit par disparaître et je me trouvai seul à le milieu d’ un champ les chiens ne s’ aperçoivent des fautes qu’ ils commettent qu’ à le moment où ils ont à en souffrir mon escapade m’ avait semblé toute simple tant que j’ avais eu un protecteur un compagnon maintenant je ne comprenais plus ma folie me confier à un étranger courir les champs sans me soucier de l’ inquiétude que mon absence causerait à le thérèse à le cette jeune femme qui n’ avait pas dédaigné de me placer à le côté d’ elle pendant le voyage ", "je ne méritais plus ce doux nom de fido je méritais celui d’ ingrat je me couchai un instant à le pied d’ un arbre et je m’ endormis à le milieu de les plus tristes réflexions j’ ignore combien de temps dura mon sommeil il faisait à le peine jour lorsque le bruit de la foudre m’ éveilla saisi de terreur je m’ enfonçai dans le bois la pluie tombait par torrents les éclairs m’ éblouissaient je courais me jetant dans les ruisseaux grossis par l’ orage ", "ma tête se troublait j’ aboyai espérant que quelqu’un me répondrait rien: le tonnerre troublait seul ce silence désolant quelques imbéciles de canards furent les seuls à s’ effrayer de nous page exténué de fatigue et de tristesse je me glissai dans un vieux tronc d’ arbre et j’ y restai tremblant et inquiet jusqu’ à le moment où méchants garçons vinrent à le passer " ]
[ "certes sa mimique n’ était pas feinte il se tortillait affreusement son front sur son coude et son bassin dans son chariot seuls étaient fixes; entre ces extrémités le corps se démenait avec des spasmes furieux mais picrate allait ressassant je ne l’ ai pas fait exprès pas fait exprès siméon l’ interrompit: —tais -toi ", "accroupi dans un bosquet il attendit: s’ il y avait un chien il ne tarderait pas à se manifester aucun aboiement il scruta les arbustes autour de lui tout en progressant contre le mur d’ enceinte il cherchait un point d’ appui praticable à l’ intérieur de le parc pour pouvoir escalader le mur en sens inverse à le retour près de le plan d’ eau une fausse grotte de béton servait d’ abri à les cygnes pour la nuit construite en appui contre le mur elle montait à le plus d’ un mètre PROPN sourit et fit un essai ", "schola ", "outre les tombeaux les châssis à le statuettes les tableaux-volets à le fond d' or les bas-reliefs d' autels chacune de les absides a son ameublement spécial la vieille abside de ornée de charmants escaliers byzantins s' arrondit autour d' une magnifique urne baptismale en bronze de le quatorzième siècle sur la face extérieure de cette vaste piscine sont sculptés les apôtres et saint martin patron de l' église le couvercle a été brisé pendant le bombardement sous l' empire époque de goût on a coiffé la vasque gothique d' une espèce de casserole ", "certaines dames d’ esprit probablement très pratique ne tenaient point à le perdre leur temps on les voyait utiliser leur séjour forcé dans l’ église en signes de croix et prières comme elles auraient pu faire de le crochet si la situation y eût prêté et la pluie tombait toujours un jour gris passait par les vitraux violets et mettait dans l’ air je ne sais quelle vague angoisse planante dehors les tramways passaient et leurs cornes jetaient de rauques clameurs comme de mort les petits lustres allumés sempiternellement devant le tabernacle clignotaient ainsi que des yeux tristes et fatigués ", "seulement il a oublié dire à le son hypnotisée à sa chose à le son esclave tu avoueras le vol l' assassinat et elle nie le vol énergiquement comme mme chassin encore a l' adultère consommé parce qu' elle ne l' avait pas commis et qu' on ne lui avait pas\\n ordonné de l' avouer son mari fit observer le docteur se serait bien gardé de lui dicter cet aveu aurait étonné mon ami il se serait dit pourquoi se donne -t-elle pour ma\\n maîtresse lorsqu' elle ne l' est pas il y a là quelque chose d' étrange en effet continua le baron je ne pensais pas à le cela on ne pense pas à le tout seul n' oublie rien et j' y songe c' est à le dessein qu' il n' a pas ordonné à\\n berthe mauclair de s' avouer coupable de le vol ce nouvel aveu trop facilement obtenu comme le premier aurait surpris la justice l' aurait peut-être aussi désarmée tandis\\n que ses dénégations lorsque tout l' accablait ont indisposé irrité le jury contre ah ", "—non disait -elle non je ne saurais accepter ton dévouement quelle sera ta vie avec cet homme qui sait fit madeleine affectant une espérance bien éloignée de son cœur il m’ aime à le ce qu’ il dit; peut-être sera -t-il bon pour moi si je savais où prendre une grosse somme c’ est de l’ argent qu’ il veut cet homme rien que de l’ argent —ne lui en faut -il donc pas pour raoul? n’ est -ce pas raoul qui par ses folies a creusé un abîme qu’ il faut combler? ", "en les hostilités fort vives durant les premières années de la restauration semblaient assoupies le salon de du croisier et le cabinet de les antiques après avoir reconnu l’ un et l’ autre leur fort et leur faible attendaient sans doute les effets de le hasard cette providence de les partis les esprits ordinaires se contentaient de ce calme apparent qui trompait le trône mais ceux qui vivaient plus intimement avec du croisier savaient que chez lui comme chez tous les hommes en qui la vie ne réside plus qu’ à la tête la passion de la vengeance est implacable quand surtout elle s’ appuie sur l’ ambition politique en ce moment du croisier qui jadis blanchissait et rougissait à le nom de les d’ esgrignon ou de le chevalier qui tressaillait en prononçant ou entendant prononcer le mot de cabinet des antiques affectait la gravité d’ un sauvage ", "tu ne peux pas la laisser toute seule et elle partit sans saluer personne la soirée avait été insupportable avait accaparé toute l’ attention se donnait encore le droit de décider ce qui était kerstin se mit à le pleurer dès qu’ elle fut assez loin de le groupe pour que personne ne le remarque .imre la regarda disparaître dans le noir il aurait peut-être dû courir après elle ", "nous avons soupé ensemble fait ensemble bien des choses réputées légères ce n’ est pas là une de ces fameuses amitiés fondées sur la vertu dont le but est de se soutenir mutuellement pour arriver ensemble à le ciel quand nous étions jeunes on nous faisait à le ce sujet de les lectures édifiantes dans un livre bleu après tout n’ est -il pas ce qu’ on appelle un ami? j’ ai envie d’ écrire à le quelque confident pour me débarrasser d’ un certain malaise je ne trouve pas le mot propre; enfin il y a pléthore et je veux me dégonfler " ]
assez plaisante tu as souscrit un pacte avec moi on me chasse; tu me suivras –jamais –comment dis -tu cela tu es à le moi as -tu raconté à le ton piteux seigneur que tu t’ es poussé de le plaisir avec moi? ou bien veux -tu que je l’ en informe il sait tout dit -elle elle mentait à le dessein pour parer toute attaque de la part de landrillon
[ "s’ il parlait le comte ne le croirait pas la noble femme voulait que ignorât toujours jusqu’ à le quel point elle s’ était sacrifiée pour son repos elle ne voulait point l’ humilier ou plutôt lui causer un éternel chagrin en lui prouvant combien elle l’ avait aimé –et malgré cela il te reprend! constata landrillon pouah! vraiment vous êtes dignes l’ un de l’ autre ainsi tu l’ aimes encore ce décati ce panné? –tu l’ as dit et si possible plus que jamais –tu m’ appartiens ", "je te veux et sur-le-champ ne fût -ce qu’ une dernière fois? plus jamais je suis libre et me ris désormais de toutes tes entreprises landrillon fut tellement pris à le dépourvu par cette volte-face et maté par l’ air désespérément résolu de les maîtres de l’ escal-vigor qu’ à le dehors il n’ osa donner suite à sa conspiration et divulguer ce qu’ il avait vu ou tout à le moins parler de ce qu’ il soupçonnait à le village il prétendit avoir quitté l’ escal-vigor de son propre gré afin de s’ établir et comme de le château on ne démentit point cette version cet événement inopiné ne donna point lieu à le trop de commérages n’ osant encore rompre ouvertement en visière à son ancien maître il entreprit d’ entamer sa popularité ", "ainsi il fit une cour assidue à le claudie que sa luronnerie égrillarde avait toujours amusée et il flatta l’ amour-propre de le fermier de les pèlerins rebuté par blandine il jetait son dévolu sur la riche héritière de la ferme mais ce caprice nouveau il le mettrait à le service de la haine inextinguible qu’ il portait désormais à la maîtresse de le dykgrave une de ces haines qui représentent l’ aberration de l’ amour car il s’ était repris à le désirer follement la femme qui lui échappait et qui l’ avait joué elle le frustrait elle le volait elle le spoliait landrillon parut aussi à les offices à les prêches de dom ", "il s’ insinua dans les grâces de la femme de le pasteur et de les vieilles filles les sœurs de le fermier de les pèlerins l’ ancien valet n’ osait encore agir ouvertement mais il déchaînerait un terrible orage contre sa concubine et leur mignon leur fierté leur audace le passaient: vrai ils en ont de l’ aplomb et un toupet! concilier des mœurs pareilles avec de la dignite il ne leur manque plus que de tirer gloire de leur ignominie le gaillard ne se savait point si bon devin ", "il se croyait le droit de mépriser profondément son ancien maître les gredineries à lesquelles troupier vendu de corps et d’ âme absolu prostitué il s’ était livré durant son temps de bagne militaire ne représentaient que bagatelles ne tirant pas à le conséquence de tout temps le vice a condamné l’ amour vrai et les kehlmark ont été la réhabilitation de les landrillon la turbe préférera toujours barrabas à le jésus pour commencer landrillon s’ appliquerait à le détacher de le châtelain de l’ escal-vigor à le refroidir le bel enthousiasme de le père et de la fille à le chauffer la rancune de la virago contre blandine puis à le incriminer vaguement les rapports de guidon et de –a votre place se hasarda -t-il à le dire un jour à le michel et à le claudie je ne laisserais pas le jeune guidon à le château ", "le faux ménage de le comte et de cette chipie est un mauvais exemple pour un jeune homme a leur sourire étonné il comprit qu’ il faisait fausse route et n’ insista point landrillon n’ aurait pu fournir la preuve de les scandaleuses imputations qu’ il brûlait de formuler contre le maître de l’ escal-vigor dire qu’ un instant le fourbe s’ était flatté de produire blandine contre lui! prévenu averti le comte se tiendrait à le n’ aurait garde de se livrer de se compromettre de tomber dans un traquenard ", "il sauvait parfaitement les apparences la présence de guidon à le château se justifiait sous tous les rapports loin de s’ en séparer le comte venait de se l’ attacher comme secrétaire un instant PROPN songea à le suborner de les témoins à le corrompre les manouvriers de les hercules que le comte employait à les corvées de le château et qui posaient dans son atelier mais ces gars simples et rudes étaient fous de leur patron et eussent assommé l’ ennemi dès le premier mot qu’ il leur eût touché de son plan ", "il fallait ruser les prendre les gagner d’ une autre façon et peu à le peu sans brusquer les choses il se borna pour le quart d’ heure à le circonvenir ceux de klaarvatsch qui ne travaillaient pas à le demeure à le château les plastiques marins les comparses de les jeux athlétiques et des tournois décoratifs les personnages de les sortes de masques et tableaux vivants composés par le dykgrave landrillon les indisposa graduellement contre les privilégiés et surtout contre le petit favori les grands rôles de ces mascarades comme les appelait le valet d’ ailleurs rigoureusement exclu pour cause de trivialité de ces intermèdes esthétiques les figurants finissaient par convenir avec landrillon que l’ ascendant de guidon ce petit morveux encore imberbe sur le dykgrave était par trop considérable indisposés contre le page ils ne tarderaient point calculait ce machiavel de le fumier à le voir de moins bon œil le châtelain ", "d’ autre part l’ ancien domestique qui avait ouvert une sorte de tourne-bride entre le parc de l’ escal-vigor et le village de zoudbertinge attirait l’ attention ombrageuse de les notables sur le trop d’ intérêt témoigné par henry à les va-nu-pieds de à le rebut de l’ île landrillon voyait souvent à le présent il se bornait à l’ entretenir de le faux ménage de blandine et de le comte mais sans lui faire entrevoir encore une irrégularité morale autrement choquante énorme le dominé qui se cassait la tête pour renverser et perdre le dykgrave ne se fût jamais arrêté même en imagination à une arme si maléfique que celle dont landrillon comptait se servir ah la terrible explosion si cette mine éclatait un jour les pires chenapans devraient lâcher l’ indigne favori! pas un homme honnête dans l’ île ne tendrait encore la main à le réprouvé " ]
[ "les mots clos scellés hermétiques s’ ils s’ ouvrent leurs sens s’ échappent par bonds qui assaillent et laissent pantois philtre qui est un mot de sorcellerie m’ a conduit chez la vieille fille qui fait de le café y mêle de la chicorée et filtre; par le marc de café c’ est un tour de passe-passe il me ramène à la sorcellerie le mot mithridate un matin tout à le coup divine le retrouve il s’ ouvrit un jour montra à le culafroy sa vertu et l’ enfant reculant de siècles en siècles jusqu’ à les ans s’ enfonça dans la rome de les pontifes jetons un coup d’ œil sur cette époque de la vie de divine ", "lorsque je publiai il y a un an un recueil de vers mon premier ouvrage je l’ annonçai comme une tentative dont l’ issue me déciderait l’ accueil que j’ ai reçu a été si bienveillant que j’ y ai vu la réponse de l’ amitié plutôt que celle de la justice mon cœur s’ en est ému mais mon esprit est demeure inquiet et je ne puis le dissimuler la nouvelle épreuve qui m’ attend aujourd’hui m’ agite plus encore peut-être que la première bien souvent on ne comprend le danger que lorsque l’on y a échappé sauvé par des amis la seconde fois on le mesure davantage et si l’on s’ y livre on n’ a plus l’ excuse de l’ ignorance ", "elle en comprit le reproche et humble courbée sous le repentir l’ appréhension et le chagrin elle appuya son front sur le drap.discrète la religieuse s’ était retirée dans l’ embrasure de la fenêtre avec son livre d’ oraisons quelques minutes se passèrent puis un faible attouchement effleura la tempe de la jeune femme prostrée les lèvres pâlies presque sans voix murmurèrent –je ne suis pas encore mort pour qu’ on pleure sur moi elle releva la tête et surprit l’ effort de fanfaronnade essayant de fixer sur la physionomie éteinte la grimace sceptique et moqueuse d’ autrefois elle répondit avec sa ferveur sincère –ce n’ est pas sur toi mais sur moi que je pleure je pleure de n’ avoir pas appris plus tôt et tu le sais bien le rictus sardonique s’ ébaucha encore pour s’ achever en une contraction douloureuse ", "—mes pauvres vieux c' est vous s' exclama -t-il —oui c' est nous c' est moi je fais ma première grande sortie aujourd'hui déclara pépé ah! il y a pourtant longtemps plus d' mois que je désirais venir et que j' aurais voulu tout apprendre de ta bouche mais cette sacrée guibolle m' immobilisait là-bas aujourd'hui le gros est venu me voir et je me suis dit qu' avec lui j' arriverais sûrement jusqu' ici et que si je me sentais trop fatigué pour le retour philomen me reconduirait avec sa voiture ", "il n’ y a pas d’ enfant ici sa petite fille essayez de lui présenter la petite madame gardin avait repoussé d’ un geste d’ horreur la pauvre petite qui s’ avançait tremblante prête à le faire tout ce qu’ on voudrait pour sauver sa maman et reculant jusqu’ à le mur était restée immobile les yeux fixés sur sa mère qui allait mourir de son lait puisqu’ elle ne voulait pas se le laisser tirer c’ est alors après des heures d’ angoisses qui avaient semblé à l’ enfant de les siècles d’ obscurité et de souffrance que cécile était venue portant le bébé dans ses bras et la petite fille avec un soulagement inexprimable avait vu les lèvres de le nourrisson s’ attacher à le sein de la nourrice des larmes de joie avaient ruisselé silencieusement sur ses joues et elle avait joint les mains comme pour une prière dans l’ élan de sa reconnaissance elle ne savait pas pourquoi elle n’ y comprenait rien mais elle sentait que sa mère était sauvée ", "le sénat s' assembla chercha parla avisa consulta les ouvriers refusaient le travail et l' herbe et la ronce et le lierre et toutes les insolentes plantes de les ruines s' emparaient déjà des pierres neuves de l' édifice abandonné fallait -il donc laisser là l' église le magnifique sénat de les bourgmestres était consterné comme il délibérait entre un quidam un étranger un inconnu de haute taille et de belle mine ", "de le<UNK> tout monseigneur s’ écria hélène dans l’ isolement où mes parents m’ ont laissée cet amour est devenu mon espoir unique mon bonheur mon existence ah! monseigneur à le nom de le ciel si vous avez quelque influence sur lui et vous devez en avoir puisqu’ il vous a confié à le vous des secrets qu’ il me cache obtenez de lui qu’ il renonce à le ces projets dont vous me parlez dites -lui ce que je n’ ose lui dire à le lui-même c’est-à-dire que je l’ aime au-dessus de toute expression dites-lui que son sort sera le mien; que lui exilé je m’ exile; prisonnier je me fais captive; que lui mort je meurs ", "–pauvre homme fit l’ inconnue en contenant ne joie mal dissimulée je vous remercie moneur de vos confidences soyez sans crainte sur ce cret il sera religieusement gardé et avec un reard significatif elle ajouta on ne trahit jamais la onfiance d’ un homme qui vous a sauvé la vie –merci à le mon tour madame s’ écria philippe ransporté en lui prenant la main ", "la musique tenait maintenant une grande place à le théâtre de les variétés amusantes et y attirait encore un peu la foule que les exercices peu variés de l’ hercule auraient vite lassée PROPN avait bien essayé de gager des artistes de passage mais il les payait mal les injuriait et ne savait pas utiliser leurs talents ceux qui avaient une valeur réelle le quittaient à le bout d’ un mois ceux qui n’ en avaient pas coûtaient plus qu’ ils ne rapportaient les meurt-de-faim nourris chichement n’ avaient ni force ni résistance à le travail; enfin à le ou reprises victoire et léocadie poussées par agnese exigèrent le renvoi de mauvais drôles qui compromettaient la sécurité de la famille et marius craignant une liquidation désastreuse n’ osa pas résister avec tout cela les recettes diminuaient chaque jour de façon alarmante et l’on jouait trop souvent dans une salle à le demi pleine ", "PROPN promenait ses lents regards et rien dans sa sérénité ne trahissait l' impatience de solitude que ces longues séances lui laissaient elle vit la courtisane et l' embrassa devant tous et la tendre lydienne s' abandonnait à le cette étreinte on applaudit ces fils artistes de la grèce trouvaient beau la vierge à les contours divins enlaçée de la souple orientale pure colonne de paros s' enroule le pampre de les ivresses.lucius songeait: vous voulez nous élever jusqu' à l' intelligence pure et nous défendre toutes les illusions celles qui nous font pleurer et celles dont nous rêvons; craignez qu' il ne vous enlève encore cette enfant celui qui abaissa les pensées de nos sages jusqu' à le peuple et qui dans sa mort comme dans sa vie évoque tous les troubles de la passion l' agitation persista car les ennemis d' athéné gagnaient de l' audace à le demeurer impunis et la foule se prenait à le haïr celle qu' on insultait tout le jour .quand revint le cours de la vierge le romain avec une bienveillante ironie lui conduisit l' orientale te présentai une servante d' adoni" ]
c’ est jean buridan que tu aimes un éclat de rire atroce éclata sur ses lèvres blanchies myrtille affolée d’ épouvante et d’ angoisse quel vertige vous saisit? par pitié revenez à le vous vous me faites mourir il s’ était approché d’ elle lui avait saisi les poignets et penché sur sa fille la figure flamboyante la voix brisée par les sanglots ou par un paroxysme de fureur il grondait: ah c’ est jean buridan que tu aimes! dis! c’ est bien oui malheureuse sais -tu ce que c’ est que PROPN buridan sais -tu qui est cet homme que tu aimes? dis! le sais -tu?... non tu ne le sais pas je le sais moi! et je vais te le dire a ce moment coups violents retentirent à la porte extérieure de l’ enclos; sans doute ces coups étaient frappés d’ une façon spéciale que reconnut maître lescot car il eut un tressaillement qui l’ agita tout entier et s’ élança lui-même pour aller ouvrir
[ "pantelante de terreur et de désespoir myrtille perdit connaissance en murmurant: mon cher buridan maître lescot d’ un bond avait franchi la courtille la porte ouverte il vit un homme à le cheval qui tenait en main une deuxième monture toi ici avec une sombre inquiétude que se passe -t-il? l’ homme se pencha jusqu’ à l’ oreille de le riche marchand de tapisseries flamandes et lui murmura quelques mots rapides qui le firent frissonner je vous ai amené un cheval ajouta cet homme en terminant ", "c’ est bien dit dans la salle ou il s’ élança il ne fit aucune attention à sa fille évanouie mais saisissant par le bras la vieille gouvernante qui s’ empressait autour de myrtille: gillonne fit -il d’ une voix terriblement froide écoute-moi je t’ avais confié ma fille grâce à le ta négligence un malheur me frappe plus affreux que tous les malheurs ma fille aime un homme que je tuerai ou qui me tuera gillonne tu mérites la mort –doux mon bon maître –tais -toi et écoute ", "si tu exécutes bien mes ordres je te pardonnerai –faut -il me jeter à le feu faut -il –tais -toi il faut tout simplement tout préparer pour que je puisse emmener ma fille d’ ici cette nuit je serai de retour dans heures d’ ici tire les verrous tends les chaînes barricade les portes si ce buridan vient n’ ouvre pas n’ ouvre à le personne à le monde ", "quand ce serait dieu qui frappe n’ ouvre pas voilà tout ce que je veux de toi: heures de surveillance et tu es pardonnée sinon la mort!... que dans heures tout soit prêt pour le départ de myrtille sans attendre la réponse de la vieille maître claude lescot certain de l’ obéissance passive de gillonne bondit jusqu’ à la porte sauta sur le cheval que lui avait amené l’ homme et s’ élança à le toute bride vers le centre de paris bientôt il mettait pied à le terre devant une sorte de palais où de forteresse jetait un mot de passe à les sentinelles franchissait une cour montait un escalier et traversait précipitamment plusieurs salles magnifiques il arriva enfin devant une haute porte que gardait un huissier a la vue de maître lescot cet huissier se hâta d’ ouvrir la porte et d’ une voix forte monsieur le premier ministre enguerrand de marigny le mysterieux rendez -vous louvre s’ ouvrait la rue fromentel ou froidmantel étroit passage où cavaliers pouvaient à le peine se présenter de front ", "car les rues alors n’ étaient que des ruelles et les ruelles de les boyaux PROPN n’ était pas encore la belle ville qu’ elle devait devenir plus tard sous françois et qui ne devait s’ épanouir en plein qu’ à le partir d’ a l’ époque reculée où régnait le roi PROPN le hutin PROPN était un inextricable fouillis de voies tortueuses capricieuses biscornues titubantes les maisons plantées chacune à sa guise de côté de travers en long ou en large celle-ci bouchant tout à le coup la rue PROPN se renfrognant à le contraire lacis impénétrable avec comme points de repères les églises les hôtels seigneuriaux les piloris et les gibets assemblage informe de maisons bancales ou boiteuses s’ appuyant cahin-caha les unes sur les autres s’ enjambant ou se soutenant étages se surplombant toitures aiguës se touchant d’ un bord à l’ autre de la rue et dansant dans les airs une ronde folle pignons à le croisillons de bois petites fenêtres à le vitraux enchâssés dans les filets de plomb et placées à le hasard un défi général à la bonne règle un reniement universel de l’ align", "et nul ne s’ en étonnait pas plus qu’ on ne s’ étonne d’ un coup de fusil à la guerre on s’ attaquait et on se défendait de le haut en bas de l’ échelle sociale voilà tout pour en revenir à la rue froidmantel c’ était donc une rue ou plutôt une ruelle sombre entre les toits de laquelle le soleil trouvait à le peine place pour risquer un coup d’ œil sur la chaussée bourbeuse coulait un ruisseau lequel recevait les immondices ménagères lesquelles attendaient d’ être balayées par le grand et unique balayeur public de ce temps l’ orage vers le milieu de la rue il y avait un enclos à le fond de lequel s’ élevait un vaste et solide bâtiment cet enclos était bordé de hautes et solides murailles que par surcroît de précautions couronnait une grille de fer en épais barreaux entre-croisés et haute elle-même d’ une dizaine de pieds ", "de ce bâtiment et parfois de la cour de l’ enclos s’ élevaient de temps à le autre de les rugissements effrayants l’ été surtout à les jours où l’ air se chargeait d’ électricité ces voix étranges formaient un formidable concert qui portait l’ alarme dans tout le voisinage ce bâtiment c’ était le logis de les lions de sa majesté! ce bâtiment c’ était une ménagerie contenant une douzaine de superbes fauves que le roi entretenait et qu’ il prenait plaisir à le visiter en compagnie de la reine laquelle aimait fort à le contempler de près ces hôtes redoutables or sur la gauche de l’ enclos à les lions se dressait un antique hôtel qui devait remonter pour le moins à le saint louis hôtel abandonné en apparence avec son fossé comblé ses murs d’ enceinte démolis par le temps ses fenêtres fermées de mémoire de voisins un hôtel qui avait dû être fort riche et dans lequel nous introduisons le lecteur le soir même de ce jour où sur la route de PROPN jean buridan philippe et gautier d’ aulnay avaient insulté et provoqué enguerrand de marigny c’ est là dans une pie", "buridan était mince et même maigre mais bien fait de sa personne son œil gris plus astucieux que rêveur ou tendre sa mine hardie et parfois provocante son sourire peu bienveillant et plutôt railleur sa parole mordante et son geste cinglant eussent fait de lui le type de le coureur de rues à le cette époque où batailleurs et chercheurs d’ aventures pullulaient mais cet ensemble était corrigé par la finesse de le visage et par une certaine dignité inconsciente de les attitudes il portait fièrement l’ épée et peut-être n’ en avait -il pas le droit vu les récentes prescriptions royales qui enjoignaient sous peine de mort à le tous les bourgeois écoliers et manants de sortir sans armes et permettaient à les seuls gentilshommes le port de la dague ou de la rapière mais ce droit s’ il ne l’ avait pas il l’ avait pris voilà tout il était toujours vêtu avec beaucoup de soin bien qu’ il fût évident que ses costumes étaient achetés à le rabais dans les friperies ", "voilà buridan à le physique quant à le moral nous le verrons à l’ œuvre philippe d’ PROPN pouvait avoir ans c’ était un jeune homme à les yeux doux et profonds d’ une beauté de visage très pure d’ une parfaite distinction de manières il y avait en lui cette sorte de mélancolie qu’ on remarque chez les êtres à les sensations violentes et presque morbides car il semblait être d’ une vibrante sensibilite il était de taille moyenne admirablement proportionné d’ une exquise élégance de gestes de tenue et de parole " ]
[ "le prince de avoit atteint l’ âge mûr de la vie portant un nom illustre général à le service de le duc de lorraine possesseur de biens immenses il murmurait contre la fortune et se plaignoit de ses rigueurs artificieux et perfide il ambitionnoit la puissance a la fois téméraire et lâche il travailloit par de sourdes intrigues à le détrôner son souverain habile conspirateur il possédoit l’ art de flatter les passions de la multitude d’ aigrir les cœurs mécontens de fomenter la discorde et d’ étendre les haines ", "cependant grâce à le nos rameurs la felouque gagna le large; alors elle put se servir de ses voiles et nous doublâmes le promontoire qui nous eut bientôt caché la ville de zéa et la maison de constantin alors je tombai dans une atonie profonde il me semblait que je n’ étais retenu à la vie que par ce dernier signe d’ adieu et qu’ une fois ce signe disparu rien n’ existait plus dans ce monde je prétextai une indisposition que la chaleur rendait possible et me retirant dans ma cabine je me jetai sur mon hamac et je pus pleurer librement ", "dans l’ intérieur de la guimbarde il y avait personnes seulement: jeunes gens enfants presque on ne voyait pas la figure de la jeune fille dont la tête était complètement enveloppée par une sorte de mantille en laine noire tricotée le jeune homme boutonné dans un ample pardessus la casquette de voyage enfoncée sur les yeux ne paraissait pas avoir plus de ans quand le conducteur et le postillon parurent sur le seuil de l’ auberge et que leur visage fut brusquement éclairé par le reflet puissant de la lanterne de la diligence la jeune fille poussa un petit cri et se pelotonna en se cachant le visage dans l’ angle le plus obscur de sa voiture mon frère s’ écria -t-elle je le croyais remonté à le serverette?. ", "les armoires de la mivoie contenaient des trésors de linge qui avaient évité en grande partie les dépenses ordinaires d’ un établissement d’ éducation chaque enfant devait fournir son lit son couvert ses serviettes de toilette et la vieille maison offrait à le chaque étage de les placards des cabinets des recoins inattendus qui avaient permis d’ arranger commodément les étagères et les porte-manteaux nécessaires à les élèves mme derville montait descendait organisait plantait des clous et des patères marie la suivait comme un petit chien car les efforts de mme brémont avaient été couronnés de succès enfants de à le ans devaient entrer en classe à la fin de les vacances ", "alors était tout à le elle m. favorisait cette sorte de tête-à-tête à le milieu de la foule \\n' feignait de n’ en rien voir trouvant bon tout ce qui convenait à le banquier les invités avaient bien autre chose à le faire vraiment qu’ à le surveiller ce petit manège\\n' d’ amoureux leur hôte n’ était -il pas une sorte d’ oracle dont il fallait surprendre paroles et interpréter le silence un mois se passa ainsi oui mardis qui resserrèrent si fortement ce lien fragile et charmant que maxime passa la fête à le paris et considéra comme un sacrifice l’ ingrat! d’ aller embrasser sa mère premier jour de l’ an la veille de son départ il était chez le banquier il n’ y avait\\n' encore eu aucun engagement formel le mot d’ amour n’ avait pas été prononcé et ni lui ni n’ auraient pu croire que leurs vies fussent jamais séparées ce soir convives s’ attardèrent dans le fumoir ", "il s’ écroule sur le plancher gémissant le gros se baisse saisit la cravate de le copain et utilise cet élément vestimentaire pour relever bourgès-malempoint le gardien n’ a pas pu garder son oxygène il donne dans les tons évêque et ses gobilles lui sortent des coquilles comme escargots sollicités par l’ averse printanière sans lui donner le temps de reprendre son souffle le gros lui met un coup de remonte-pente dans le bas-bide avec son énorme genou ", "le village niché dans la verdure à le pied de le roc supportant le castel les pittoresques promenades qu’ elle faisait avec sa mère et le jardin à les feuillages exubérants le torrent qui roulait à le fond de la ravine sombre ses eaux vertes et bouillonnantes tout lui plaisait tout la retenait notre fille est toujours enchantée de son castel-majac écrivait agnese à son mari et pas d’ inquiétant personnage à l’ horizon d’ ailleurs il paraissait bien improbable qu’ il vint la poursuivre jusqu’ belvayre ne jugeait pas cela improbable de le tout mais comme maintenant un mois s’ était écoulé depuis l’ installation à le castel-majac il commençait de se dire que le comte mancelli avait peut-être abandonné la partie de ce côté pour ne pas courir trop de lièvres à la fois.martold avait en ce moment de graves soucis paternels egon son fils ainé officier dans l’ armée autrichienne menait l’ existence la plus désordonnée accumulait dettes sur dettes si bien que son colonel avait discrètement fait prévenir le père qu’ un scandale était à le craindre quelque jour sa fille", "la nuit s’ écoula sans autre incident: à le matin le pope l’ enlèvement de le corps la cérémonie funèbre enfin et à le milieu de tous les détails lugubres de les apprêts ces choses vulgaires ces traverses banales qui se mêlent à la vie courante et n’ abandonnent la mort que lorsque la terre couvre de son poids ce qui reste de nous PROPN fut accompagné à sa dernière demeure par un concours immense: la curiosité était pour beaucoup dans cette manifestation de la foule soit soit prudence l’ aristocratie s’ était abstenue le corps fut déposé à le côté de le défunt comte dans la chapelle héréditaire de cette famille seigneuriale d’ une noblesse si haute quand tout le monde fut parti un homme vint furtivement jeter des fleurs vivantes sur la tombe des tubéreuses et des jacinthes c’ était serge ", "je marcherai vite très vite il l’ accompagna jusqu’ à la porte charretière enleva lui-même les barres de fer qui la fixaient elle le trouvait trop lent dans ses mouvements il lui semblait à le chaque seconde qu’ elle entendait un gémissement ou un cri qu’ une fenêtre allait s’ ouvrir que quelqu’un dirait: ne la laissez pas sortir elle a mis quelque chose dans un verre pendant qu’ il faisait glisser les verrous dans leurs crampons elle frottait l’ une contre l’ autre ses mains blanches qu’ elle avait oublié de ganter son petit pied frétillant d’ impatience battait la terre et elle répétait je marcherai très vite quand il eut fini elle le remercia d’ un air empressé avec un sourire enchanteur sans se douter que ce sourire lui paraissait étrange comme son accoutrement et qu’ il se disait: que lui est -il donc arrive dès qu’ elle eut le champ libre elle partit comme un trait elle ne se dirigea pas de le côté de mailly elle descendit la côte ayant résolu de pousser jusqu’ à l’ yères pour y jeter la fiole qu’ elle emportait dans sa poche et pendant quelque temps comme e", "lassant en brisant leurs nerfs et chaque fois leurs nerfs s’ irritèrent et se tendirent en leur causant des exaspérations telles qu’ ils seraient peut-être morts d’ énervement s’ ils étaient restés dans les bras l’ un de l’ autre ce combat contre leur propre corps les avait exaltés jusqu’ à la rage ils s’ entêtaient ils voulaient l’ emporter enfin une crise plus aigue les brisa; " ]
ce matin ne le voyant pas entrer lorsque l’on ouvrit la porte de ma chambre je me doutai ou qu’ il était mort ou qu’ il était trop malade pour venir jusqu’ à le moi j’ allai donc jusqu’ à sa niche il était vivant encore mais trop faible déjà pour marcher son œil était fixé sur la porte par laquelle il s’ attendait à le me voir paraître en m’ apercevant son œil s’ anima
[ "il fit entendre un petit cri de joie sa queue s’ agita il sortit à le moitié de sa niche je pris un tabouret et vins m’ asseoir près de lui et voyant qu’ il faisait effort je lui pris la tête et la posai sur mon pied c’ était cela qu’ il voulait une fois là l’ œil fixé sur moi de temps en temps détournant son regard pour le plonger dans le lointain comme s’ il te cherchait mais le ramenant aussitôt vers moi il ne s’ occupa plus qu’ à le mourir en vérité celui qui donne une âme à l’ assassin sans pitié qui égorge pour sous des femmes et des enfants à la porte d’ une prison et la refuse à ce noble animal qui pareil à le pécheur privilégié de l’ écriture après avoir fait le mal s’ est repenti de l’ avoir fait et a consacré le reste de sa vie à le bien et à l’ amour PROPN me semble non seulement hors de raison mais hors d’ intelligence ", "mon bien-aimé jacques le jour où tu liras ces lignes si tu les lis jamais et que tu te reporteras à le leur date janvier tu me trouveras sans doute bien enfantine de m’ absorber dans la contemplation d’ un chien qui meurt à le moment même où tu te trouves toi en face de l’ échafaud d’ un roi à le milieu de les débris d’ un trône qui croule mais tout est relatif l’ amour qu’ on porte à son roi c’est-à-dire à un homme que l’on n’ a jamais vu à le qui l’on n’ a jamais parlé est une convention sociale une affaire d’ éducation tandis que l’ amitié que je porte à la pauvre bête qui agonise là sous mes yeux en pensant à le moi dans la mesure de son intelligence est un sentiment presque égal en supposant même que scipion n’ ait pas été longtemps mon supérieur quant à ce trône qui croule il tombe sous la mine incessante de siècles de despotisme sous la parole de tous les grands philosophes et de tous les esprits sublimes de notre temps et ses débris symboles de haine et de vengeance essaient en roulant vers l’ abîme d’ entraîner avec eux tout ce qu’ il y a de courag", "ô mort ô éternité n’ est -ce pas que tu es la même pour tous les êtres créés ou du moins pour tous ceux dont les cœurs ont battu pour tous ceux qui ont souffert pour tous ceux qui ont aimé scipion est enterré dans le jardin et sur la pierre qui le couvre j’ ai gravé le seul mot malgré lui PROPN s’ arrêta ", "cet homme qui avait vu tant de grands événements d’ un œil sec avait senti malgré lui les pleurs obscurcir son regard une larme d’ PROPN avait laissé sa trace sur le manuscrit une larme de jacques tomba près d’ elle puis il regarda tristement le lit ou elle avait couché la chaise ou ̀ elle s’ était assise la table ou ̀ elle avait mangé fit plusieurs tours dans la chambre vint s’ asseoir sur son fauteuil reprit son manuscrit et se remit à le lire mais il y avait une grande lacune entre l’ endroit où il était arrivé et celui où le récit continuait ", "il reprenait à la date de le mai je pars pour la PROPN demain soir c’ est le premier usage que je fais de ma liberté je ne crois pas courir aucun danger et si j’ en cours je les braverai joyeusement en pensant que c’ est pour toi que je les brave ma pauvre tante est morte hier d’ une apoplexie foudroyante ", "elle faisait son whist avec vieilles dames et son directeur c’ était à le son tour à le jouer elle tenait les cartes et ne jouait pas —jouez donc lui dit son partner mais à le lieu de jouer elle poussa un soupir et se renversa dans son fauteuil elle était morte ", "quel bonheur le juin à le plus tard je serai dans tes bras car je ne puis croire que tu m’ aies oubliée tu trouveras peut-être étonnant que je n’ aie pas une parole de regret pour la pauvre vieille fille que nous conduirons demain à sa dernière demeure quand j’ ai employé pages à te parler de la mort et de l’ agonie de mon chien mais que veux -tu je suis l’ enfant de la nature je ne sais pleurer que ce que je regrette et je ne puis en conscience regretter une parente que je n’ ai connue que comme ma geôlière voici l’ épitaphe que j’ ai composée pour elle et dont son orgueil héraldique serait satisfait je crois si elle pouvait la lire très haute et très puissante demoiselle claude-lorraine-anastasie-louise-adélaïde de chazelay de son vivant chanoinesse et supérieure de les dames augustines de bourges le vent de les révolutions l’ a emportée sur la terre étrangère ou ̀ elle est morte le mai ", "priez le seigneur pour son âme à le revoir mon bien-aimé la première fois que je te diraije t’ aime ce sera de vive voix la malheureuse enfant s’ écria PROPN en laissant tomber le manuscrit ", "elle sera arrivée le surlendemain de le jour ou ̀ j’ aurai quitté paris mais comme l’ intérêt croissait pour lui il le ramassa avec un soupir et en reprit avidement la lecture décidément j’ étais maudite avant ma naissance et la malédiction écartée un instant par toi est retombée plus pesante sur ma tête j’ arrive à le paris je m’ arrête à l’ hôtel de la diligence je dépose mes malles dans ma chambre " ]
[ "on le graciait on ne le justifiait pas —et c’ était déjà une amélioration aujourd’hui il suffit d’ un fait nouveau qui soit de nature à le établir l’ innocence de l’ accusé pour que la révision puisse être demandée dans l’ espèce qui nous occupe ce serait l’ existence de PROPN est -ce pas suffisant —ce serait suffisant si c’ était établi mais comment l’ établirez-vous? votre déclaration ne sera appuyée sur rien ", "–manuela voici que je te confie rosario ma fidèle nourrice vous servira de femme de chambre en outre la fille de notre mayordomo vous est attachée en qualité de suivante de demoiselle de compagnie elle vous sera présentée demain .sur ce après une brève inclinaison de s’ éloigna PROPN dit froidement –entrez s’ il vous plaît la jeune femme franchit le seuil de la pièce celle-ci était un ravissant petit salon tendu de brocart vieux rose décoré de meubles précieux ", "il avait approuvé ses idées quand il croyait qu’ elle avait raison il avait discuté quand il trouvait qu’ elle avait tort est -ce que cela ressemble à l’ amour naturellement pierre revint le lendemain il revint les jours suivants jusqu’ à le jour où une guérison complète permit à le mme de lanselay de reprendre sa vie ordinaire je n’ ose affirmer que cette guérison fut la bienvenue c’ était si doux de vivre loin de les devoirs de le monde de passer tout son temps en aimable compagnie de n’ ouvrir sa porte qu’ à des hôtes choisis ", "seulement il faut les corriger ce sera pl mélodieux PROPN toi que j’ aime et par qui je respire! –au revoir travaillez et l’ avenir est à le vous –mais c’ est mon inspiration qui s’ en va. –vous la reverrez ", "on nous a mis en liberté: alors seulement j’ ai déclaré qui j’ étais c’ est ce qui fait aussi que ma feuille de route m’ a été délivrée sous mon véritable nom sans ce désir de vengeance qui me poursuit sans cesse j’ aurais quitté avec regret les galères je m’ y plaisais le bagne est un océan de douleurs et de souffrances où seul je surnageais tandis qu’ il engloutissait à le chaque instant la plupart de mes compagnons la fatigue n’ était rien pour moi et je me faisais un jeu de les plus rudes travaux étais roi les surveillans eux-mêmes me respectaient; ", "il faut vous expliquer enfin qui est monsieur est un personnage singulier qui m’ occupe beaucoup que je redoute à l’ excès que je déteste et qui cependant n’ existe pas si fait il exista jadis il fut mon professeur de dessin il était roux et camard ", "il la heurta furieusement de le poing hurlant des injures bredouillées dagouret lui disait tranquille rudement raboliot n’ était pas allé loin: à le quelques maisons de la sienne à l’ aubette chez touraille était moins isolé que chez lui et en même temps d’ abords mieux défendus plus secrets contre le jardin de touraille d’ autres jardins de petits prés se touchaient frange à le frange entrecroisaient leurs clôtures et leurs plaisses des boqueteaux en taillis s’ égaillaient à le travers jusqu’ à le effleurer les maisons s’ il le fallait ils guideraient raboliot vers les fourrés et les pineraies de la campagne comme des pierres semées dans un gué jardin même de touraille cachait de toute part la maison une allée en faisait le tour pressée de noisetiers d’ aveliniers de coudriers ", "et ensuite ensuite avez -vous une geôle à le colignac? sans doute! eh! bien vous y ferez jeter votre homme qui sera gardé étroitement jusqu’ à le mon retour vous partez monsieur l’ exempt? je vais à le toulouse ou ̀ j’ ai une mission importante à le remplir et d’ où je ramènerai une escouade de gens d’ armes pour faire conduire votre prisonnier à le paris jusque -la vous m’ en répondez sur votre tête je suis prêt à le payer de ma vie mon obéissance à les ordres de le roi monsieur l’ exempt je ne suis pas bien fort pour prendre une décision moi; mais dès que j’ ai des ordres voyez -vous le diable lui-même ne me ferait pas reculer ", "seulement mes actions insensées en apparence étaient soumises à le ce que PROPN appelle illusion selon la raison humaine cette idée est revenue bien des fois que dans certains moments graves de la vie tel esprit de le monde extérieur incarnait tout à le coup en la forme d\\' une personne ordinaire et agissait ou tentait d\\' agir sur nous sans que cette personne en eût la connaissance ou en gardât le souvenir mon ami avait quitté voyant ses efforts inutiles et me croyant sans doute en proie à le quelque idée fixe que la marche calmerait me trouvant seul je me levai avec effort et me remis en route dans la direction de l\\ 'étoile sur laquelle je ne cessais de fixer les yeux je chantais en marchant un hymne mystérieux dont je croyais me souvenir comme ayant entendu dans quelque autre existence et qui me remplissait d\\' une joie ineffable en même temps je quittais mes habits terrestres et je les dispersais autour de moi ", "un coupé brun attelé d’ un seul cheval et qui avait l’ air d’ une voilure de grande remise déboucha par la rue de la bourse et vint s’ arrêter à l’ angle de la place et de la rue vivienne un homme baissa la glace c’ était le prince ne descendez pas lui dit juliette qui l’ avait reconnu et elle s’ assit à le côté de lui " ]
mais il ne fut pas médiocrement étonné en apercevant les marques d’ un large pied semées par les escaliers et les corridors de la maison respectant avec soin ces précieuses empreintes il alla vers la porte de le cabinet à les écus et la trouva fermée sans aucunes traces de fracture il étudia la direction de les pas mais comme ils étaient graduellement plus faibles et finissaient par ne plus laisser le moindre vestige il lui fut impossible de découvrir par où s’ était enfui le voleur mon compère cria le roi à le cornélius tu as été bel et bien volé .à ces mots le vieux brabançon sortit en proie à une visible épouvante PROPN le mena voir les pas tracés sur les planchers et tout en les examinant derechef le roi ayant regardé par hasard les pantoufles de l’ avare reconnut le type de la semelle dont tant d’ exemplaires étaient gravés sur les dalles il ne dit mot et retint son rire en pensant à le tous les innocents qui avaient été pendus
[ "l’ avare alla promptement à son trésor le roi lui ayant commandé de faire avec son pied une nouvelle marque auprès de celles qui existaient déjà le convainquit que le voleur n’ était autre que lui-même –le collier de perles me manque s’ écria il y a de la sorcellerie là-dessous je ne suis pas sorti de ma chambre ", "–nous allons le savoir à le plus tôt! dit le roi que la visible bonne foi de son argentier rendit encore plus pensif il fit venir dans son appartement les gens d’ armes de guette et leur demanda: –or qu’ avez -vous vu pendant la nuit?–ah! sire un spectacle de magie! dit le lieutenant monsieur votre argentier a descendu comme un chat le long de les murs et si lestement que nous avons cru d’ abord que c’ était une ombre qui après ce mot resta debout et silencieux comme un homme perclus de ses membres –allez -vous -en vous autres reprit le roi en s’ adressant à les archers et dites à le messieurs conyngham coyctier bridoré ainsi qu’ à le tristan qu’ ils peuvent sortir de leurs lits et venir céans –tu as encouru la peine de mort dit froidement à le brabançon qui heureusement ne l’ entendit pas tu en as à le moins sur la conscience toi! laissa échapper un rire muet et fit une pause –mais rassure -toi reprit -il en remarquant la pâleur étrange répandue sur le visage de l’ avare tu es meilleur à le saigner qu’ à le tuer! et moyennant quelque bonne grosse amende à le profit de mon ", "mais si tu ne fais pas bâtir à le moins une chapelle en l’ honneur de la vierge tu es en passe de te bailler des affaires graves et chaudes pendant toute l’ éternité et écus font écus répondit machinalement absorbé dans ses calculs écus de détournés –il les aura enfouis dans quelque retrait dit le roi qui commençait à le trouver la somme royalement belle voilà l’ aimant qui l’ attirait toujours ici il sentait son trésor.là-dessus coyctier entra ", "voyant l’ attitude de cornélius il l’ observa savamment pendant que le roi lui racontait l’ aventure .–sire répondit le médecin rien n’ est surnaturel en cette affaire notre torçonnier a la propriété de marcher pendant son sommeil voici le troisième exemple que je rencontre de cette singulière maladie si vous vouliez vous donner le plaisir d’ être témoin de ses effets vous pourriez voir ce vieillard aller sans danger à le bord de les toits à la première nuit où il sera pris par un accès j’ ai remarqué dans les hommes que j’ ai déjà observés des liaisons curieuses entre les affections de cette vie nocturne et leurs affaires ou leurs occupations de le jour.–ah! maître coyctier tu es savant ", "–ne suis -je pas votre médecin dit insolemment le physicien .à cette réponse laissa échapper le geste qu’ il lui était familier de faire lorsqu’ il rencontrait une bonne idée et qui consistait à le rehausser vivement son bonnet –dans cette occurrence reprit coyctier en continuant les gens font leurs affaires en dormant comme celui-ci ne hait pas de thésauriser il se sera livré tout doucement à sa plus chère habitude aussi a -t-il dû avoir des accès toutes les fois qu’ il a pu concevoir pendant la journée de les craintes pour ses trésors –pasques dieu! ", "quel trésor s’ écria le roi –où est -il? demanda qui par un singulier privilége de notre nature entendait les propos de le médecin et de le roi tout en restant presque engourdi par ses idées et par son malheur PROPN reprit coyctier avec un gros rire diabolique les noctambules n’ ont à le réveil aucun souvenir de leurs faits et gestes –laissez -nous dit le roi .quand fut seul avec son compère il le regarda en ricanant à le froid –messire ajouta -t-il en s’ inclinant tous les trésors enfouis en france sont à le roi –oui sire tout est à le vous et vous êtes le maître absolu de nos vies et de nos fortunes ", "mais jusqu’ à le présent vous avez eu la clémence de ne prendre que ce qui vous était nécessaire –écoute mon compère si je t’ aide à le retrouver ce trésor tu peux hardiment et sans crainte en faire le partage avec moi –non sire je ne veux pas le partager mais vous l’ offrir tout entier après ma mort mais quel est votre expédient ", "–je n’ aurai qu’ à t’ épier moi-même pendant que tu feras tes courses nocturnes un autre que moi serait à le craindre.–ah! sire reprit en se jetant à les pieds de louisxi vous êtes le seul homme de le royaume à qui je voudrais me confier pour cet office et je saurai bien vous prouver ma reconnaissance pour la bonté dont vous usez envers votre serviteur en m’ employant de mes fers à le mariage de l’ héritière de bourgogne avec monseigneur voilà un beau trésor non plus d’ écus mais de domaines qui saura rendre votre couronne toute ronde –la la flamand tu me trompes dit le roi en fronçant les sourcils ou tu m’ as mal servi –comment sire pouvez -vous douter de mon dévouement ", "vous qui êtes le seul homme que j’ aime –paroles que ceci reprit le roi en envisageant le brabançon tu ne devais pas attendre cette occasion pour m’ être utile tu me vends ta protection pasques dieu! à le moi louis le onzième est -ce toi qui es le maître et suis -je donc le serviteur " ]
[ "alors brisé par la fatigue vaincu par inutilité une pareille lutte éperdu haletant dent-de-loup retombait tout rompu en jetant un regard de désespoir vers les étoiles qui scintillaient là-haut dans le libre espace de le firmament jours se passèrent ainsi ainsi écoulèrent nuits terribles où l\\ homme de les bois se tordit enragé contre les barreaux inébranlables de sa prison or à le cette époque vivait à le québec un certain jean boisdon hôtelier de son métier son père jacques boisdon avait été le premier canadien autorisé à le tenir hôtellerie à le québec et cela à exclusion de tout autre maître jean boisdon qui vers l\\ an avait succédé à son père que nous avons déjà vu figurer dans le chevalier de mornac était un homme de ans à époque où dent-de-loup était prisonnier à le château de le fort ", "nous ne serons plus exposés à le coucher par les nuits pluvieuses dans les fossés de les routes et nous ne craindrons plus la faim nous vivrons heureux mon ami hébergés et payés par le bon m. et peut-être avons -nous trouvé la fortune et il racontait son entrevue avec le directeur de le cirque: arrive à je demande m. et introduit auprès un homme jeune encore mais grave d\\' une gravité telle que j\\' avais peur moi qui n\\' ai jamais tremble car ainsi que a dit le sage dans la forêt dans les bois à les chemins ardus dans les rudes misères parmi les troubles sous la menace de les épées les hommes vertueux ne connaissent pas la peur m. avait auprès de lui ce jeune homme qui m\\' avait parlé autre jour et qu\\ il appelait m. ", "j' étais furieux contre elle j' avais cru régner sans contrôle le devoir de le citoyen et de le soldat me mettait pour ainsi dire à les ordres de mon esclave .dès heures de le matin poussielgue était devant chez moi avec son escorte de cavaliers à le dromadaires le fondé de pouvoir montait un de ces animaux PROPN s' installa sur un autre et moi sur un troisième nous avions lieues à le faire tout d' une traite et nos chevaux n' eussent pu fournir une pareille étape ", "je ne crois pas que PROPN voudra encore m’ écouter fut contrarié par cette nouvelle il ne le montra pas —il ne vous retirera pas sa protection .vous êtes trop importante il finira par oublier il finit toujours par oublier PROPN espérait de tout son cœur qu’ il avait raison ", "je l’ ai trouvé râlant il ne souffrait pourtant que d’ une pneumonie assez bénigne à le dire de le médecin mais c’ est un gros homme son cœur trop gras a cédé tout à le coup sa femme accroupie devant l’ âtre faisait tranquillement chauffer une tasse de café elle ne se rendait compte de rien elle a dit simplement: vous avez peut-être raison il va passer quelque temps après ayant soulevé le drap elle a dit encore: le voilà qui se lâche c’ est la fin lorsque je suis arrivé avec les saintes huiles il était mort ", "il était lourd et mou; il s’ écrasa contre les grandes parois de granit noir il continua à le rouler presque sans élan emporté par son poids jusqu’ à la forêt de verneresse ou il resta un moment à le haleter sous les arbres comme un gros oiseau prisonnier l’ ebron qui sortait de la pointe sale de les glaces ne changea ni un geste ni un mouvement il continua à le couler toujours pareil sur les grandes parois de granit de petites mousses minuscules s’ étaient mises à le trembler il y en avait de larges plaques ", "–mes amis dit le faux marquis après un silence abordez je vous prie nous allons faire transporter cette jeune femme chez elle et j’ irai retrouver mes habits les mariniers abordèrent le faux marquis mit louis dans la main de l’ un d’ eux et lui dit: –aidez -moi à le transporter cette dame en même temps il sautait à le terre allait reprendre ses habits les endossait rapidement et revenait ensuite pour se charger de la jeune femme qui se trouvait dans un état de faiblesse extrême ", "c’ était aussi le moyen d’ adoucir pour lui l’ ennui de l’ exil et une manière de passer le temps mais l’ orgueil se révoltant à le celte pensée PROPN roula dans sa tête le plan d’ une petite guerre tenace à le laquelle on ne pourrait pas toujours résister et il s’ endormit en rêvant de victoire a son réveil se présenta de nouveau la difficulté de savoir sur quel pied il traiterait ses ennemis aurait -il l’ air de les craindre ou de les braver ou bien encore les écraserait -il de le poids de son mépris ", "je n’ évoque jamais dans mon récit initial la peur de les garçons il ne faut pourtant pas produire de grands efforts d’ imagination pour se représenter l’ effroi ressenti par une fillette de ans lorsqu’ elle constate que dans la cour il n’ y a que quelques petites de son âge une dizaine peut-être toutes en cp noyées dans une marée de garçons dont les plus grands ont jusqu’ à le ou ans .nous sommes perdues me dis -je alors car parmi eux certains sont singulièrement aimantés par notre présence je ne me dis rien en vérité je suis muette sidérée un lièvre dans la lumière de les phares de le jour à le lendemain nous devenons des proies ", "le crédit renaît et il est question d’ un gros emprunt qui se ferait à le PROPN dans d’ excellentes conditions les routes sont libres et les transactions reprennent plus nombreuses qu’ avantl’ insurrection de l’ année passée nous avons tiré parti aussitôt de cette situation en vendant les coupes de nos forêts de garoja nos moulins de tudela font merveille et nous n’ arrivons pas àtrouver assez d’ ouvriers pour nos charbonnages d’ irati nous allons reprendre l’ exploitation de les cuivres gris d’ elizondo " ]
le compatriote avait du tabac turc rapporté de constantinople par un marin il m’ en donna tout autant que nous en avions reçu de je rapportai la riche cargaison à le port et nous allâmes rendre triomphalement à le voisin une voluptueuse une blonde perruque de tabac turc à la place de son tabac de caporal –vous n’ avez voulu me rien devoir dit -il; vous me rendez de l’or pour du cuivre vous êtes des enfants de bons enfants ces phrases dites sur des tons différents furent diversement accentuées les mots n’ étaient rien mais l’ accent ah! l’ accent nous faisait amis de ans marcas avait caché ses copies en nous entendant venir nous comprîmes qu’ il eût été indiscret de lui parler de ses moyens d’ existence et nous fûmes honteux alors de l’ avoir espionné
[ "son armoire était ouverte il n’ y avait que chemises une cravate blanche et un rasoir le rasoir me fit frémir un miroir qui pouvait valoir sous était accroché auprès de la croisée les gestes simples et rares de cet homme avaient une sorte de grandeur sauvage nous nous regardâmes le docteur et moi comme pour savoir ce que nous devions répondre ", "juste me voyant interdit demanda plaisamment à le marcas: –monsieur cultive la littérature –je m’ en suis bien garde répondit marcas je ne serais pas si riche –je croyais lui dis -je que la poésie pouvait seule par le temps qui court loger un homme aussi mal que nous le sommes tous .ma réflexion fit sourire marcas et ce sourire donna de la grâce à sa face jaune –l’ ambition n’ est pas moins sévère pour ceux qui ne réussissent pas dit -il ", "aussi vous qui commencez la vie allez dans les sentiers battus ne pensez pas à le devenir supérieurs vous seriez perdus –vous nous conseillez de rester ce que nous sommes? dit en souriant le docteur .la jeunesse a dans sa plaisanterie une grâce si communicative et si enfantine que la phrase de juste fit encore sourire marcas –quels événements ont pu vous donner cette horrible philosophie ", "lui dis-je –j’ ai encore une fois oublié que le hasard est le résultat d’ une immense équation dont nous ne connaissons pas toutes les racines quand on part de le zéro pour arriver à l’ unité les chances sont incalculables pour les ambitieux paris est une immense roulette et tous les jeunes gens croient y trouver une victorieuse martingale il nous présenta le tabac que je lui avais donné pour nous inviter à le fumer avec lui le docteur alla prendre nos pipes marcas chargea la sienne puis il vint s’ asseoir chez nous en y apportant le tabac ", "il n’ avait chez lui qu’ une chaise et son fauteuil léger comme un écureuil juste descendit et reparut avec un garçon apportant bouteilles de vin de bordeaux de le fromage de brie et de le pain –bon dis -je en moi-même et sans me tromper d’ un sou francs en effet juste posa gravement sous sur la cheminée.il est des différences incommensurables entre l’ homme social et l’ homme qui vit à le plus près de la nature une fois pris toussaint louverture est mort sans proférer une parole ", "napoléon une fois sur son rocher a babillé comme une pie il a voulu s’ expliquer commit mais à le notre profit seulement la même faute le silence et toute sa majesté ne se trouvent que chez le sauvage il n’ est pas de criminel qui pouvant laisser tomber ses secrets avec sa tête dans le panier rouge n’ éprouve le besoin purement social de les dire à le quelqu’un ", "je me trompe nous avons vu l’ un de les iroquois de le faubourg saint-marceau mettant la nature parisienne à la hauteur de la nature sauvage un homme un républicain un conspirateur un français un vieillard a surpassé tout ce que nous connaissions de la fermeté nègre et tout ce que cooper a prêté à les peaux rouges de dédain et de calme à le milieu de leurs défaites ce guatimozin de la montagne a gardé une attitude inouïe dans les annales de la justice européenne voici ce que nous dit marcas pendant cette matinée en entremêlant son récit de tartines graissées de fromage et humectées de verres de vin tout le tabac y passa ", "parfois les fiacres qui traversaient la place de l’ odéon les omnibus qui la labouraient jetèrent leurs sourds roulements comme pour attester que PROPN était toujours là .sa famille était de vitré son père et sa mère vivaient sur francs de rente il avait fait gratuitement ses études dans un séminaire et s’ était refusé à le devenir prêtre il avait senti en lui-même le foyer d’ une excessive ambition et il était venu à le pied à le paris à l’ âge de ans riche de francs il avait fait son droit tout en travaillant chez un avoué où il était devenu premier clerc il était docteur en droit il possédait l’ ancienne et la nouvelle législation il pouvait en remontrer à les plus célèbres avocats il savait le droit de les gens et connaissait tous les traités européens les coutumes internationales ", "il avait étudié les hommes et les choses dans capitales londres berlin vienne pétersbourg et constantinople nul mieux que lui ne connaissait les précédents de la chambre il avait fait pendant ans les chambres pour une feuille quotidienne il improvisait il parlait admirablement et pouvait parler long-temps de cette voix gracieuse profonde qui nous avait frappés dans l’ âme il nous prouva par le récit de sa vie qu’ il était grand orateur orateur concis grave et néanmoins d’ une éloquence pénétrante il tenait de berryer pour la chaleur pour les mouvements sympathiques à les masses " ]
[ "comme si cette gymnastique eût été un calcul de son amour autant qu’ elle était un besoin de son tempérament il était remarié depuis ans lorsqu’ il avait été rappelé de le fond de les ardennes où il chassait par une lettre de martial son vieux soldat d’ ordonnance devenu jardinier régisseur factotum de le château de les épines martial était incapable de mentir mais le moindre indice accusateur qui lui permettait de satisfaire son antipathie contre la nouvelle comtesse était bien reçu la domesticité jalouse par essence des situations intermédiaires entre le maître et le valet ne pardonne pas les mésalliances sinon surtout celles qui descendent presque jusqu’ à l’ office ", "mais si monsieur vient pour des renseignements le bonhomme eut un de ces sourires qui donnait à sa face rougeaude l’ expression de le plus pur idiotisme –ne serait -il pas à la fabrique demanda -t-il la grosse femme prévoyait si peu cette question qu’ elle tressaillit et recula –comment balbutia -t-elle vous savez ainsi ne vous gênez pas avec moi ", "il n\\' a pu assister à le déjeuner et je viens de le trouver si pâle et si abattu que j\\' en suis inquiète il se tourmente beaucoup des résolutions que vous prenez en ce moment vous savez qu\\ elles lui déplaisent qu\\' elles irritent et affligent ce n\\ est point à le son âge que PROPN supporte de sérieuses contrariétés quelque parti que vous ayez pris ou que vous comptiez prendre je viens donc vous dire que je me refuse jusqu\\ à le nouvel ordre à le laisser dire le dernier mot de la situation ", "quand ils entrèrent dans le couloir ce fut à le tour de le dentiste de passer devant plus loin la deuxième porte à le gauche un de les inspecteurs les pieds sur la table lisait le journal en fumant sa pipe un autre tapait un rapport sur une machine à le écrire déglinguée tous les se levèrent en reconnaissant le commissaire —bonsoir messieurs je m’ excuse de vous déranger je ne suis pas en fonctions j’ accompagne simplement le docteur PROPN qui désire faire une déposition je suppose que c’ est toi qui vas la taper bassin?... il le connaissait depuis ans ", "pépin eut un geste vague où l' orgueil se mêlait à la modestie puis il s' enhardit sourit et dit: j' la connais la vieille fouineuse sûr qu' elle va passer le restant de sa vie à le chercher partout dans chaque coin son couvert d' argent moi dit volpatte je n' ai jamais pu faucher qu' une paire de ciseaux y en a qui ont la veine pas moi ", "me dit -elle.–oh! repris -je je viens à le nom de celui qui vous nomme juliette elle pâlit –vous ne le verrez pas aujourd’hui –il est malade dit -elle à le voix basse .–oui lui répondis -je ", "—je suis tranquille déclara -t-elle il a passé par l’ école normale en temps de guerre les professeurs ne quitteront pas leur garnison qu’ est -ce que tu chantes c’ est l’ instituteur qui me l’ a dit il sursauta —comment tu lui adresses encore la parole à le ce pleutre-la c’ est un très brave homme assura -t-elle ", "sans monsieur le connétable la duchesse était pour le moins étranglée arrière mon fils ne te mets pas entre les mains de cette italienne qui n’ a de passion que dans la cervelle mauvaise espèce de femme oui ce qu’ on t’ envoie faire à la cour te causera peut-être un grand mal de tête s’ écria le père en voyant christophe prêt à le répondre mon enfant j’ ai des projets pour ton avenir tu ne les dérangerais pas en te rendant utile à la reine catherine mais jésus ne risque point ta tête et ces messieurs de guise la couperaient comme la bourguignonne coupe un navet car les gens qui t’ emploient te désavoueront entièrement –je le sais mon père dit christophe .–es -tu donc aussi fort que cela? tu le sais et tu te risques ", "son souvenir déchirait mon coeur et j\\' aurais donné fois ma vie pour racheter quelques jours de la sienne mais quand je voyais mme de nevers je ne pouvais pas empêcher d\\' être heureux mon père témoignait par son testament le désir de reposer près de ma mère je me décidai à le conduire moi-même à le lyon accomplissement de ce devoir soulageait un peu mon coeur ", "ecoutez bérurier je pense que ç a ne pourra plus durer encore longtemps vous et nous ou alors il vous faudra subir une cure de désintoxication il y a sûrement quelque chose à le faire dans votre cas essayez de consulter allez à le lourdes écrivez à le pierre bellemare faites -vous inscrire à le l’u.d.r. mais réagissez sapristi je vous aime bien bérurier j’ ai eu toutes les indulgences pour vous à le cours de les dernières années toutes les complaisances " ]
—cher monsieur kersac que vous êtes bon d' être venu de vous être dérangé d' avoir quitté votre ferme que je suis donc heureux de vous voir donnez -moi des nouvelles de maman si vous saviez comme je suis content de la savoir chez vous elle doit être si heureuse avec vous! kersac
[ "je me flatte qu' elle n' est pas malheureuse mon ami mais comme te voilà grandi et pas enlaidi je puis dire en toute vérité beau garçon sais -tu que tu es presque aussi grand que moi? tu as quel âge donc? jean ans dans mois monsieur kersac kersac c' est c' est bien ", "j' ai ans moi! —jean tu devrais proposer à le m. kersac de prendre quelque chose dit qui avait regardé et écouté en souriant kersac. bien merci monsieur! vous êtes bien honnête j' ai mangé en arrivant une fameuse miche de pain et une assiettée de fromage mais votre pain de paris ne vaut pas le pain de la campagne ne tient pas à le corps ", "on a beau avaler on se sent toujours l' estomac vide se mit à le rire et demanda à le kersac de l' attendre un instant il alla trouver m. de grignan qui faisait sa toilette barcuss monsieur voudrait -il me permettre d' offrir un verre de vin à le m. kersac l' ami de jean qui vient d' arriver et qui a l' air d' un bien brave homme m. de PROPN ", "certainement mon ami; donnez -lui tout ce que vous voudrez barcuss et monsieur veut -il me permettre de donner un petit congé à le jean pour qu' il soit libre de promener son ami? m. de grignan je ne demande pas mieux mon bon barcuss mais c' est vous qui en souffrirez barcuss monsieur je ne suis pas embarrassé pour l' ouvrage ", "le concierge me donnera un coup de main et ç a fait plaisir d' obliger un bon garçon comme jean et un brave homme comme m. m. de grignan a -t-il vraiment l' air d' un brave homme? d' un brave homme tout à le fait monsieur un homme de pieds pouces pour le moins avec des épaules des bras et des poings à le assommer un boeuf; ", "et avec cela un air tout bon tout riant l' air d' un bon homme tout à le fait et si monsieur voulait bien permettre que je lui propose de rester ici? m. de grignan très volontiers barcuss; vous pourriez lui proposer s' il n' est ici que pour peu de jours de coucher et de manger chez moi de cette façon jean le verra tout à son aise et vous ne vous éreinterez pas de travail barcuss ", "merci bien monsieur je le lui proposerai de la part de monsieur PROPN se retira fort content et rentra avec empressement dans l' antichambre où il trouva kersac et jean causant avec animation barcuss monsieur kersac monsieur vous propose de rester ici chez lui nous avons le logement et la table à le vous offrir PROPN sauta de dessus sa chaise merci monsieur ", "c' est un effet de votre bonté je le vois bien c' est vous qui l' avez demandé à le monsieur kersac mais jean dis donc c' est indiscret on dit qu' à le paris chacun a son coin je ne veux déplacer ni gêner personne: j' aime mieux retourner à l' hôtel jean. mon cher monsieur kersac! puisque monsieur le permet! puisque le bon m. l' a demande ", "acceptez acceptez sans crainte monsieur kersac nous avons plus de logement qu' il ne nous en faut voyons est -ce dit? kersac lui tapant dans la main c' est dit tope là je reste! vous avez l' air de braves gens ici " ]
[ "des maisons peintes à le bord d’ une eau noire avec des toits en escaliers et de petits rideaux blancs à le pompons à les fenêtres des cheminements d’ hommes chargés de bois dans des hottes très loin de les passages d’ eiders sous le poudroiement de les nuages un bateau qu’ on devine derrière les cales grises à ses pavillons dans la mâture mme la major-générale maison est encore une petite fille ou presque légère sur ses jambes douces tout étonnée de ses seins nouveaux de la chair blonde de ses bras elle joue à les grâces avec ses cousines pourquoi faut -il qu’ il passe derrière la barrière de la cour de les soldats français en haillons le bras en écharpe qui clopinent qui tombent d’ épuisement avec sur la chemise une étoile de sang à l’ épaule on a caché les bijoux flamands sous les draps pliés et lourds dans l’ armoire espagnole et les voisins à la tombée de la nuit lancent par-dessus le mur de les billets avec une pierre conspirations ou lettres d’ amour les hommes sont roux les femmes portent des guimpes empesées ", "était -ce en l’ honneur de les nouveaux arrivants ou parce qu’ on était à la veille de la saint-gilles ou simplement par l’ effet d’ un caprice de le maître de les lieux il y eut à le tiffauges ce soir -là une sorte de bal comme la musique provenait d’ un ensemble imposant par le nombre mais ne comportant que des cornemuses et des serpents elle était intense mais rustique et monotone les vins et les viandes ne cessaient de circuler et il s’ en faisait une grande consommation de telle sorte que la société baignait dans une sorte d’ ivresse joviale attisée par un feu d’ enfer entretenu dans l’ immense cheminée malgré la douceur de l’ air le moins étrange de ce bal n’ était certes pas l’ absence de femme ", "qui PROPN demanda m. le secrétaire perpétuel qui dans le triste état d’ esprit ou il se trouvait redoutait à le chaque instant un nouveau malheur —bien lui! votre éliphas! comment notre éliphas! leur éliphas eh bien m. de saint-elme de de la nox s’ appelle borigo comme tout le monde m. d’ autres académiciens venaient d’ entrer ils parlaient tous avec la plus grande animation répétaient -ils m. la belle mme de bithynie se faisait raconter la bonne aventure par m. ce sont les journalistes qui le disent! ", "j’ ai tant aimé les14juillet ne se passera -t-il rien je suis contente de ne pas être à le paris j’ aurais grincé des dents toutes ces nuits .comme c’ est plaisant a travers l’ étroite rue la fenêtre de ma salle de bains encadre exactement celle de mon voisin d’ en face qui encadre l’ écran d’ une télévision ", "—ainsi le décembre rue de l' ouest n. par exemple cela a l' air de ne rien signifier de le tout —reprit m. —et pourtant il n' en faut pas davantage pour vous faire pâlir maintenant que vous avez rougi comme je vous l' avais prédit puis il reprit de manière à n' être entendu que d' elle et de moi: —faites donc attention princesse on vous remarque ne me regardez pas ainsi d' un air fixe et ébahi cela vous va mal vos yeux sont bien plus jolis lorsqu' ils sont à le demi fermés —ajouta -t-il avec une cruelle ironie madame était en effet d' une pâleur extrême elle semblait fascinée par la révélation que venait de lui faire m. a ce moment mademoiselle de maran causait à le voix basse avec m. de lancry ", "–oui oui le café versé madame valentin alla pousser le petit verrou de la porte des voix montaient du jardin madame billandon ferma la fenêtre m. ouvrit le carnet ", "ils se mirent à le rire et finirent par nous demander du tabac seul un gros garçon qui avait l’ air d’ un marmiton et qui roulait des yeux comme des boules de loto bégayait avec une lippe juteuse lapin très bon! avec des prunes filâmes et ils se mirent à le battre le buisson à la recherche d’ un second lapin il était heures et demie quand nous arrivâmes devant bazeilles .bazeilles à le cette heure de le jour était sinistre une grande rue qui est la route de sedan traverse le village et le coupe en jusqu’ à la bifurcation d’ une autre route laquelle est sur la gauche se prolonge un certain temps entre bordures de maisons et file ensuite à le travers champs .quand nous débouchâmes devant bazeilles la grande rue s’ ouvrait droit devant nous et comme les dernières maisons de le village sont plus basses que les premières à le cause de la pente assez rapide de la route de le point où nous étions nous embrassions bazeilles tout entier rangées de façades noires et inégalement entamées par le feu dentelaient le ciel gris; et à le milieu interceptée et là par des décombre", "horriblement fatigué il fit des vœux sincères pour n’ être pas troublé la première nuit et ce fut avec surprise qu’ il s’ éveilla le lendemain sans qu’ aucun mouvement furtif eût troublé le silence de son appartement la première personne qui vint à son coup de sonnette fut le ponctuel martin qui ne sachant quel titre lui donner le traita d’ excellence à le tout hasard –j’ ai fait moi-même la commission lui dit -il j’ ai pris un fiacre je me suis rendu à le faubourg saint-martin j’ ai trouvé l’ estaminet –l’ esta... comment dites-vous –ces cafés de petites gens s’ appellent des estaminets on y fume et on joue à le billard ", "j’ y restais de le matin à le soir tandis que mes parents essayaient de gagner leur vie dans ce vaste monde effrayant parfois ils devaient partir si tôt le matin qu’ ils n’ osaient pas me réveiller alors lorsque le réveil sonnait à le heures je découvrais le café à le lait entouré de flanelles par ma mère qui avait trouvé le temps a heures de le matin de me faire un petit dessin rassurant qui remplaçait son baiser et qui était posé contre la tasse j’ en revois de ces dessins un bateau transportant le petit albert minuscule à le côté d’ un gigantesque nougat tout pour lui un éléphant appelé guillaume transportant sa petite amie une fourmi qui répondait à le doux nom de nastrine; ", "mais elle préféra garder le silence car elle connaissait la nature légère injuste de sa mère et n’ ignorait pas que tous les raisonnements se heurteraient à un parti pris .néanmoins ce fut avec une apparente bonne grâce que la châtelaine de PROPN se présenta le lendemain chez PROPN le hennec celui-ci témoigna d’ un complet ahurissement quand il entendit que la marquise de pendelon demandait pour son fils la main d’ annonciade puis il appela sa femme qui montra peu de surprise mais un contentement calme tout à le fait digne annonciade consultée après le départ de la visiteuse répondit en rougissant qu’ elle acceptait alors m. le hennec lui tapota la joue en disant avec un sourire malicieux petit masque c’ est comme cela que tu prends les beaux marquis?mmele déclara d’ un ton satisfait avec un éclair d’ orgueil dans le regard: était à le prévoir " ]
peut-être suis -je le seul qui les rappelle à la mémoire de les hommes quant à le moi mon nom ne périra pas la famille de PROPN se souviendra toujours que PROPN a sauvé la vie à le henriette lisez écrivez comptez et jouez à les dominos mes amis tant qu’ il plaira à le vos cruels instituteurs pour nous plus modestes notre bonheur est de garder le foyer de nos maîtres de voyager avec eux d’ aboyer à le moindre danger a peine étions -nous arrivés à le genève installés à l’ hôtel de les berghes ma jeune maîtresse s’ enferma avec moi dans un cabinet de toilette et me savonna depuis le museau jusqu’ à le bout de la queue
[ "elle me passa à le plusieurs eaux et fut charmée de la bonne grâce avec laquelle je me laissai faire était ravie: enfin dit -elle je te reconnais et me prenant dans ses bras elle me plaça devant la glace je ne fus pas insensible à le plaisir de me voir le soleil donnait sur le lac: un lac bleu c’ est joli je restai sur le balcon pour me sécher me reposer; ", "car moi aussi j’ étais fatigué et je sus un gré infini à mes jeunes maîtres de ne pas m’ emmener courir la ville avec eux le lendemain dès heures nous étions sur le lac thérèse me tenait en laisse et recueillait avec un certain orgueil les compliments que m’ adressaient les voyageurs elle affectait d’ aller et venir m’ appelait me caressait j’ étais seul de mon espèce ce qui est extrêmement avantageux pour éviter les comparaisons ", "le but de notre course était lausanne je n’ ai pas la patte marine et ce lac qui me plaisait tant à le voir de le balcon de les berghes me semblait un océan le vent d’ ailleurs soulevait les vagues j’ avais peur je me figurais que la mort m’ attendait à le fond de ces flots azurés ", "je me tenais à le côté de thérèse pensif et silencieux nous devions passer heures à le lausanne j’ avais compris cela le chien de l’ hôtel où nous avions dîné m’ ayant fait quelques politesses je lui témoignai de la confiance et sur l’ invitation qu’ il m’ en fit je consentis à le aller voir sa mère qui demeurait à le lieues de lausanne je trompe la surveillance de mes maîtres et nous voilà partis par un temps superbe cette conduite doit vous sembler très-répréhensible car je la qualifie ainsi moi-même ", "cependant je vous ferai observer qu’ il est bien naturel à un chien d’ aimer la société de ses semblables j’ ajouterai encore pour mon excuse que cette promenade sur le lac m’ avait singulièrement incommodé j’ avais besoin d’ exercice de liberté de terre ferme avec quel plaisir je m’ élançai à la suite de mon nouvel ami un griffon de la plus belle espèce dans de frais sentiers tout parfumés le chemin était les oiseaux chantaient sans s’ interrompre à le notre approche tant notre mine était recommandable ", "quelques imbéciles de canards furent les seuls à s’ effrayer de nous et se crurent à l’ abri de toute attaque en se précipitant dans une mare où je ne fus certes pas tenté d’ entrer le griffon courait en avant de temps à le autre il s’ arrêtait pour constater ma présence puis il repartait de plus belle enfin il finit par disparaître et je me trouvai seul à le milieu d’ un champ les chiens ne s’ aperçoivent des fautes qu’ ils commettent qu’ à le moment où ils ont à en souffrir ", "mon escapade m’ avait semblé toute simple tant que j’ avais eu un protecteur un compagnon maintenant je ne comprenais plus ma folie me confier à un étranger courir les champs sans me soucier de l’ inquiétude que mon absence causerait à le thérèse à le cette jeune femme qui n’ avait pas dédaigné de me placer à le côté d’ elle pendant le voyage je ne méritais plus ce doux nom de fido je méritais celui d’ ingrat je me couchai un instant à le pied d’ un arbre et je m’ endormis à le milieu de les plus tristes réflexions ", "j’ ignore combien de temps dura mon sommeil il faisait à le peine jour lorsque le bruit de la foudre m’ éveilla saisi de terreur je m’ enfonçai dans le bois la pluie tombait par torrents les éclairs m’ éblouissaient je courais me jetant dans les ruisseaux grossis par l’ orage ma tête se troublait j’ aboyai espérant que quelqu’un me répondrait ", "rien: le tonnerre troublait seul ce silence désolant quelques imbéciles de canards furent les seuls à s’ effrayer de nous page exténué de fatigue et de tristesse je me glissai dans un vieux tronc d’ arbre et j’ y restai tremblant et inquiet jusqu’ à le moment où méchants garçons vinrent à le passer j’ étais si faible que je me laissai prendre par eux sans la moindre résistance ils m’ emportèrent dans un village où d’ autres enfants vinrent m’ insulter " ]
[ "chacun s' affala à le hasard sur la première litière venue quelques soldats eurent encore la force de manger un morceau mais le plus grand nombre sombrèrent aussitôt dans un sommeil léthargique je fus réveillé à le milieu d' un vacarme effroyable par une poigne vigoureuse qui me secouait rudement tandis qu' une voix lourde où je reconnus le mugissement de wacht-am-rhein me criait: —nom de dieu si vous ne voulez pas être embroché vif sur votre paillasse foutez le camp! il faisait pleine nuit ", "les fusils furent chargés à le balle et l’ un d’ eux passa dans la main de le professeur qui parut aussi embarrassé de cet engin que l’ eût été un naturel de les pomotou en outre il dut suspendre un de les couteaux de chasse à sa ceinture à le laquelle était déjà attachée la cartouchière la pensée lui était bien venue d’ emporter aussi sa pochette s’ imaginant peut-être que des sauvages seraient sensibles à le charme de ce crincrin dont tout le talent d’ un virtuose n’ eût pas racheté l’ aigreur PROPN eut quelque peine à le lui faire abandonner cette idée aussi ridicule que peu pratique il devait être alors heures de le matin la cime de les séquoias s’ égayait des premiers rayons de le soleil PROPN entrouvrit la porte il fit un pas au-dehors il observa le groupe d’ arbres .solitude complète .les animaux étaient retournés dans la prairie ", "reprit les hommes marchaient en dépliant leurs jambes et en posant progressivement la plante de leurs pieds auprès de leurs mains errantes sur le sol ils regardaient le monde entre leurs doigts et les ombres projetées de leurs doigts sur l’ avoine et les rognons de silex et la surface de les eaux et la paroi de les glaces ils soufflaient avec leur bouche en desserrant leurs dents ils pleuraient avec leurs yeux égarés il n’ y avait pas de sentier dans les forêts ", "nous en avions peu à le peu exploré toutes les parties sauf une vers laquelle l’ indienne ne paraissait pas se diriger volontiers de le moins avec moi car PROPN m’ avait affirmé sous le sceau de le secret que c’ était de ce côté qu’ elle allait dans ses escapades mais depuis qu’ elle se passionnait avec moi pour la chasse elle semblait avoir complètement renoncé à ses mystérieuses absences j’ avoue que j’ en conçus un certain plaisir certainement corah n’ était pour moi qu’ une enfant et la nature de nos relations ne tirait pas à le conséquence mais je lui sus gré de mener une existence moins nomade ", "y a un instant elle était là y a un instant oui seulement maintenant elle est là-haut avec le corgnolon sectionné à le ras de le menton je fais face à la servante je la questionne en anglais et en français mais elle ne parle aucune de ces nobles langues ", "j’ ai regagné lentement le presbytère je ne souffrais pas je me sentais même soulagé d’ un grand poids cette entrevue avec m.le curé de torcy elle était comme la répétition générale de l’ entretien que j’ aurais incessamment avec mes supérieurs et je découvrais presque avec joie que je n’ avais rien à le dire depuis jours et sans que j’ en eusse très clairement conscience ma crainte était qu’ on ne m’ accusât d’ une faute que je n’ avais pas commise ", "dieu sait comment je mourrai mais je voudrais mourir comme elle madame danton pleurait moi je serrais la main de danton l ’ anniversaire de le août arrivait te rappelles -tu mon bien-aimé jacques que ce fut ce jour même où parvinrent à le argenton les détails de cette terrible journée de laquelle date notre séparation ", "referma la porte sur lui et prit sa course dans la direction de le bouffay il frôla pinard sans le voir en ce moment la lune se dégageant d’ un nuage resplendit subitement et éclaira le jeune homme pinard porta vivement la main à ses lèvres pour étouffer un cri. murmura -t-il ", "et par prétexte pour nous arrêter nous feignions de regarder la devanture mais c’ était lui le nègre que nous regardions pauvre il l’ était assurément et cela paraissait d’ autant plus qu’ il tâchait de le moins paraître car c’ était un nègre très soucieux de sa dignité il était coiffé d’ un chapeau haut de forme vêtu d’ une correcte redingote ", "j’ étais confondu! où avait -elle été pêcher cela je le lui demandai et parmi une pluie de baisers je recueillis des maximes dans le genre de celles-ci ce sont tous des menteurs les dames surtout et les petites filles aussi elles n’ aiment que les beaux habits et a leur est bien égal de ne pas savoir leur leçon pourvu qu’ on ne la leur demande pas! et voila elle rebondit à sa place et s’ enfonça carrément dans son coin le nez en l’ air avec l’ expression d’ un sage qui rêve j’ étais confondu il m’ avait fallu arriver à le ans pour pénétrer ces vérités fondamentales bases de notre société et suzanne à le ans n’ avait plus d’ illusions " ]
vous sentirez un jour ce que je sens le bonheur manqué à le cause de les anciennes souillures et vous comprendrez qu\ il n\ était que là dans le mariage chrétien dont toute la sublimité tient dans cette prière vous serez comme moi alors et vous trouverez encore dans ce livre et il montra qu\ il tenait dans sa main de quoi offrir à le dieu vos remords et vos regrets connaissez -vous hymne à le saint-sacrement te devotè non et vous êtes pourtant digne de sentir ce qu\ il y a dans ces strophes écoutez celle-ci rien que l\ expression ravira l\ artiste en vous il s\' agit de rendre cette idée que sur la croix on ne voyait que homme et non le dieu que dans l\ hostie on ne voit même plus homme et que cependant on croit à la présence réelle et et maintenant ce dernier vers quel cri ah que c\' est beau
[ "que c\\' est beau quelle parole à le dire en mourant et il reprit et que demanda -t-il ce pauvre voleur ce dixmas dont église a fait un saint pour ce seul appel souvenez -vous de moi seigneur dans votre royaume mais nous sommes arrivés baissez -vous pour ne pas trop gâter votre chapeau allons maintenant que voulez -vous de moi vous connaissez la devise de les montfanon excelsior et toujours plus haut et plus fermement on n\\ a jamais trop de bonnes actions à le faire si c\\' est possible présent comme nous disions à le appel ce singulier mélange de ferveur et de bonne humeur d\\' éloquence exaltée et de fanatisme politique ou religieux était montfanon tout entier mais la bonne humeur disparut vite de sa physionomie à la fois si altière et si simple à le mesure que se déroula le récit d\\' ailleurs très habilement composé de dorsenne écrivain en effet ne commit pas la faute de formuler aussitôt sa proposition ", "il avait trop compris qu\\ il n\\ y aurait pas à la discuter avec ancien zouave pontifical ou bien ce dernier la jugerait monstrueuse et absurde ou bien il y verrait un devoir de charité à le accomplir et alors quelque ennui que la chose lui causât il accepterait comme il faisait était cette corde de générosité que julien devenu diplomate pour la première fois de sa vie essaya de toucher par sa confidence autorisant de leur conversation de avant-veille il raconta ce qu\\ il pouvait raconter de la visite de gorka en se taisant sur cette parole d\\' honneur faussement donnée qui lui pesait toujours d\\' un poids mortel il dit comment il avait calmé ce furieux comment il l\\' avait reconduit à la gare puis la rencontre de les rivaux heures après ", "il insista sur attitude dans cette soirée et sur infamie de les lettres anonymes écrites par une scélératesse inouïe à la fille et à ancien amant de mme et après avoir rapporté la mystérieuse querelle soudain survenue entre gorka et chapron j\\' ai donc accepté être son témoin conclut -il parce que je crois qu\\ il est de mon devoir absolu de tout essayer pour que ce duel n\\' ait pas lieu pensez -y donc il a lieu et que un de les soit tué ou blessé comment cacher la chose dans cette ville de bavardages est rome et quels commentaires est trop évident que ces garçons -là ne se sont querellés à le cause de l\\ histoire de mme avec maitland par quel bizarre détour cela je n\\' en sais rien ", "mais il n\\ y aura pas un doute dans l\\ opinion et voyez -vous d\\' ici les nouvelles lettres anonymes écrites à le alba à le mme à le mme les hommes je en moque sur méritent que tout leur arrive mais ces innocentes créatures n\\' est -ce pas affreux affreux en effet répondit montfanon est cela qui rend ces aventures d\\' adultère si hideuses il y a trop de gens qu\\ elles atteignent en dehors et à le côté de les coupables vous le voyez vous qui trouviez cette société si plaisante avant-hier si raffinée si intéressante mais il ne sert à le rien de récriminer je comprends ", "vous êtes venu me demander de vous conseiller sur votre rôle de témoin mes folies de jeunesse auront eu ceci de bon que je pourrai vous diriger la correction dans le moindre détail et pas de nerfs tout est là quand on veut arranger une affaire ah vous aurez du mal est un fou en ce moment je connais les polonais ils ont de terribles défauts mais ils sont braves ", "dieu qu\\ ils sont braves et ce petit chapron je le connais aussi est une de ces natures de doux entêtés qui se font trouer la poitrine sans dire ouf plutôt que de reculer et un amour-propre il a du bon sang de soldat dans les veines cet enfant-là malgré le métissage et avec le métissage voyez quel héros que le premier de les dumas le général oui vous avez là une rude corvée mon bon dorsenne il vous faudrait un autre témoin pour vous assister qui eût les mêmes intentions que vous et pardonnez -moi plus expérience peut-être hé bien marquis reprit julien dont la voix tremblait anxiété il y a une personne à le rome qui soit assez respectée assez vénérée de tous y compris gorka pour que son intervention dans cette délicate et dangereuse affaire soit décisive qu\\ une personne qui puisse dicter à le chapron les excuses ou en obtenir de autre enfin il n\\ y a qu\\' une personne qui ait autorité un héros devant qui PROPN se tait il parle d\\' honneur et cette personne c\\' est vous moi moi vous voudriez que je sois un de les témoins de chapron interrompit oui c\\' est ", "est parce qu\\ elle est ce qu\\ elle est cette situation que j\\' ai eu idée accourir à le vous ne me dites pas non plus que vos principes religieux sont contraires à le duel est pour qu\\ il n\\ y ait pas de duel justement que je vous conjure d\\' accepter il ne faut pas que cette affaire ait lieu je vous le jure il y va de la paix de trop de personnes innocentes et il continua déployant à le service de le décisif appel qu\\ il tentait en ce moment toute la souplesse d\\' intelligence et aussi tout le talent de parole dont il était capable il pouvait suivre sur le visage de l\\ ancien bretteur devenu le plus passionné de les catholiques pratiquants et le plus maniaque de les vieux garçons impressions diverses et contradictoires ", "enfin montfanon posa sa main avec une véritable solennité sur le bras de son interlocuteur qu\\ il étreignit fortement et il lui dit écoutez dorsenne ne en racontez pas davantage je consens à le ce que vous me demandez mais à le conditions entendons -nous bien la première c\\' est que m. chapron en référera une manière absolue à le ma décision quelle qu\\ elle soit la seconde c\\' est que vous vous retirerez avec moi si ces messieurs se mettent à le vouloir faire les petits jeunes gens j\\' accepte de vous aider à le remplir une mission de charité et pas autre chose je vous le répète pas autre chose avant d\\' amener chez moi m. chapron vous lui rapporterez mes paroles textuellement textuellement répondit écrivain qui ajouta il attend chez lui le résultat de ma démarche alors dit le marquis je rentre à le rome avec vous tout de suite il a déjà dû recevoir les témoins de gorka et si PROPN veut arranger vraiment une affaire la règle est de ne pas traîner quand ce ne serait que pour couper court à le potinage probable et à les crises d\\' amour-propre qui en résultent je", "je m\\' en rapporte absolument à le vous répondit l\\ autre je n\\' ai aucunement soif de le sang de m. le comte gorka encore faut -il que ce monsieur ne puisse pas accuser de la ̂cheté le petit-fils de le colonel chapron je compte pour cela sur le parent de le général et sur ancien soldat de charette cela va de soi dit julien à le qui florent tendait une lettre et qui demanda qu\\ est -ce que ceci ceci reprit PROPN est un billet a écrit à le votre adresse sur cette table même il y a une demi-heure le baron car il faut que je vous tienne à le courant il y a du nouveau j\\' ai reçu les témoins de mon adversaire " ]
[ "d’ ailleurs qu’ avez -vous à le craindre ne suis -je pas avec vous c’ est là justement sujet de mon inquiétude depuis quelques instants je l’ avoue votre compagnie ne m’ est rien moins qu’ agréable –fort heureusement pour moi il existe peu de gens qui soient de cet avis répondit robin en riant mais puisque à le mon grand déplaisir vous êtes de le nombre de ces gens-là il est inutile de prolonger notre tête-à-tête cela dit robin s’ inclina d’ un air ironique devant son compagnon et porta un cor de chasse à ses lèvres j’ avais oublié de vous dire mes amis que nous suivions pas à le pas les promeneurs à le premier appel nous accourûmes le shérif épouvanté faillit tomber à la renverser sur son cheval –que désirez -vous mon noble maître ", "justine regarda son amie cet air de madame-je-sais -tout qu’ elle arborait maintenant le menton haut le nez en l’ air PROPN s’ agita de plus belle attrapa ses pieds avec ses mains les porta à sa bouche justine l’ immobilisa pour nouer la couche propre lui enfila son pantalon ses chaussons le redressa pour l’ asseoir PROPN resta dans cette position pendant quelques secondes en quête d’ équilibre puis se laissa retomber en arrière avec un petit cri de joie justine haussa les épaules ", "mme deblain venait d’ y entrer lorsque le docteur la rejoignit ils étaient seuls le valet de pied aidait le palefrenier à le dételer et le concierge après avoir refermé la grille était rentré dans sa loge la cuisinière et autres domestiques demeurés à la malle pour le service de félix et de ses aides habitaient le sous-sol quant à le peintre il était à le travail dans le théâtre avec ses brosseurs ce monsieur barthey doit vous faire payer fort cher tous ses barbouillages dit soudain plemen à la jeune femme en l’ arrêtant doucement par le bras ", "j’ en ai presque envie la toilette un jour un homme qui voyageait m’ a pris pour une curiosité de le pays et m’ ayant vu de loin est accouru à le galop de son cheval son étonnement a été extrême quand il a reconnu que j’ étais vivant il a mis pied à le terre et s’ adressant à le ma mère lui a demandé respectueusement si elle voulait bien lui indiquer l’ adresse de le tailleur qui avait fait mon vêtement c’ est moi a -t-elle répondu rougissant d’ orgueil ", "moi je suis pragmatique idées intellos c’ est un peu redondant non? c’ est pas une raison pour s’ énerver c’ est toi qui m’ énerves à le dire que je m’ énerve je ne le dirais pas si tu n’ étais pas énervé ", "le bruit que je fis en me chaussant éveilla le curé qui jusque PROPN n’ avait pas interrompu son somme as-tu bien dormi? fit -il dans un long bâillement qui laissa voir ses dents blanches un peu pour ne pas inquiéter le brave homme et beaucoup afin de cacher ma poltronnerie je répondis affirmativement l’ abbé s’ habilla lorsqu’ il fut prêt nous descendîmes ensemble à le salon ", "par toute la salle éplafourdie l' admiration circulait chantonnant à le toutes les places son bourdonnement laudatif que déchiraient de minute en minute de les salves de rires et des tonnerres d' applaudissements dans le chorus de les rires charles en perçut un plus timide qui ne relevait que bien doucement un coin de lèvre la lèvre appartenait à une bouche où scintillaient de blanches dents la tête reposait paresseusement sur la paume d' une main dont l' un de les doigts rebroussait un bout d' oreille rose comme un coquillage de les mers de l' inde ce mignon bout d' oreille s' échappait d' une noire chevelure partagée en larges bandeaux sur lesquels frissonnaient les lueurs d' une trempe d' acier de coulauxa la forme elliptique de les yeux les franges luxuriantes de les paupières l' opale bleuâtre de le cristallin la courbure gracieusement caprine de le nez les teintes bistrées de les ombres l' ambre de les lumières tout la disait juive ", "il y avait aussi ceux qui avaient fait leur service militaire à les colonies et qui prétendaient les connaître ces gens-la ̀ les viêts surtout et qu’ il valait mieux les avoir avec soi que contre soi amédée pythre racontant en avoir vu un dévorer le foie d’ un ennemi mort pour s’ approprier sa force c’ est du moins ce que me rappela berthe-dieu après m’ avoir trouvé avec le jeune métis assis côte à le côte dans le pré saint-martin toujours à la limite de l’ ombre de le grand noyer alors qu’ il faisait chaud et que j’ eusse volontiers plongé dans cette ombre épaisse et froide ou ̀ j’ aurais attrapé la mort si je n’ en avais été dissuadé par lam dans la pente qui s’ étend entre la route départementale et celle qui contourne par le fond de la vallée un vaste champ bordé à l’ ouest par le cimetière et à l’ est par les épicéas d’ arbiouloux et qui faisait la fierté de les bugeaud parce que bien qu’ ils possédassent alors la majeure partie de la vallée c’ était le plus grand le mieux exposé et qu’ il y avait en bas à le bord de la route cette fontaine saint", "d’ une voix assourdie comme par le crépuscule de la nuit éternelle elle disait son ivresse de se réveiller sur son cœur puis le poison faisait son œuvre et pâlissait défaillant elle le retint avec force penchée sur lui avec une expression de douleur poignante comme si elle se reprochait cette mort qu’ il se donnait pour l’ amour d’ elle elle arracha de la ceinture de roméo le poignard qui y était attaché et jetant sur la lame un regard de soulagement heureux elle lança comme un cri de délivrance la phrase:«ah! fortuné poignard ton recours me reste d’ un bras ferme elle se porta un coup à la place même où sorège avait été frappé ", "il n’ y avait point de colère dans le ton avec lequel elle prononça ces dernières paroles il y avait presque de l’ attendrissement je vis que le moment était favorable pour obtenir ta grâce je me jetai de nouveau à ses pieds et cette fois elle ne put résister à le mes prières cette excellente mère me pressa contre son cœur et un baiser scella ton pardon mais qu’ as -tu donc jules " ]
–sommes -nous arrivés demanda impatient –oui répondit encore une dizaine de pas –oh! tant mieux car on étouffe dans ce long boyau de pierre –et puis ajouta raguibus moi je commence à le me fatiguer commanda impérieusement le maître
[ "le passage va devenir difficile et nous ne pourrons franchir le faible espace qui nous sépare de le débouché qu’ en rampant sur les mains et sur les genoux vous vous arrangerez tous pour faire passer la jeune fille sans dommage pour elle a partir de cet instant nous devons redoubler de précautions pourtant n’ éteignez la torche qu’ à le mon commandement –bien monseigneur répondit d’ un ton suffisant la manœuvre est comprise sur cette affirmation démasqua l’ ouverture en faisant basculer le quartier de roc mobile autour d’ un axe horizontal et se glissa dans la trouée naturelle qui conduisait à le dehors ", "courba péniblement sa longue échine et s’ introduisit à la suite de monpelas en grommelant à le part lui il est grand temps que tout cela finisse car je commence à le sentir furieusement toutes les égratignures qui parsèment mon pauvre corps tout à le coup raguibus qui depuis quelques instants écoutait avec une attention profonde et une inquiétude visible raguibus se rapprocha précipitamment en disant: –monseigneur je crois que nous sommes poursuivis il ne manquait plus que pourtant raguibus avait raison car on entendait un murmure de voix confuses à l’ extrémité de la galerie qu’ ils venaient de parcourir chose étrange PROPN n’ avançait plus il s’ était replié sur lui-même d’ un mouvement subit de recul ", "–monseigneur comprenez -vous nous sommes poursuivis le maître ne répondit pas et carados en avançant la main sentit qu’ il était agité d’ un tremblement convulsif surpris inquiet le spadassin se haussa le plus possible pour voir par-dessus monpelas et projeta la clarté de sa torche en avant un cri de colère et d’ effroi s’ échappa aussitôt de ses lèvres à le milieu de l’ étroit passage sur le sol sableux parsemé de mousse une vipère se dressait menaçante la gueule largement ouverte et ses crochets venimeux prêts à le frapper ", "en s’ avançant dans l’ ombre avait effleuré de la main le reptile endormi puis à le contact de cette peau glacée il s’ était brusquement rejeté en arrière frémissant de terreur tandis que la vipère s’ enroulait en sifflant après avoir tenté de mordre la main qui l’ avait touchée –monseigneur courage s’ écria jetez -lui votre poignard mais déjà avait repris tout son sang-froid et ce fut d’ une voix calme qu’ il dit: –donnez -moi la torche lui plaça la résine dans la main qu’ il tendait sans quitter du regard la tête de la vipère puis lentement il présenta à le reptile le bout enflammé ", "la vipère se détendit en s’ élançant sur l’ objet qu’ on lui présentait mais elle eut à le temps la sensation violente de la chaleur elle se replia soudain s’ aplatit sur le sol et se mit à le fuir vers l’ extérieur PROPN releva sa torche et la regarda disparaître sans faire un mouvement était -ce superstition ou était -ce sympathie n’ osa rien dire mais il exprima sa surprise et son mécontentement par un geste fort peu respectueux le maître éteignit la torche et continua sa marche rampante ", "quelques secondes après il débouchait à le fond d’ un creux de rochers qui se trouvait situé à le bas de les pentes de le mont saint-germain lui puis il se hâta d’ étirer ses longs membres et après avoir aspiré une énorme bouffée d’ air pur et frais il se replongea tète en avant dans le sombre et étroit passage après un colloque animé avec raguibus resté à l’ étranglement de la galerie il se retira ramenant à le lui le plus doucement possible le corps de maguelonne évanouie PROPN se pencha sur l’ ouverture: -vous cria -t-il à le raguibus ", "soulevez un peu la pierre qui barre la galerie et le ressort la remettra en place quelques instants après un bruit sec lui annonçait que l’ ordre de le maître venait d’ être exécuté et enfin les pieds d’ abord les cuisses les reins les épaules et la tête hérissée de le chevalier de brisemolle sortirent successivement de le trou noir fit -il en se dressant sur ses larges extrémités la circulation n’ est pas des plus commodes dans les routes souterraines de le château de saint-louis et je suis particulièrement enchanté de reprendre ma position naturelle –ne nous attardons pas reprit il nous faut rapidement traverser la forêt et gagner un village éloigné où nous puissions nous procurer des chevaux nous ne serons en sûreté que derrière les murailles de mon château de les cévennes inattaquable et insurprenable PROPN sur son pic de granit ", "–alors en avant répondit montrez -nous la route monseigneur –marchons ajouta en prenant à le son tour maguelonne dans ses bras la fraîcheur de la nuit avait un peu ranimé la jeune fille et elle s’ agitait faiblement dans les bras de le bandit s’ assura de la solidité de le bâillon mis dans sa bouche ramena brutalement ses mains dans les siennes et ces précautions prises rejoignit à le grands pas monpelas et raguibus qui avaient pris les devants ils gravirent un sentier serpentant à le flanc de la montagne à le travers les genêts les bruyères et les houx ", "quand ils furent à le sommet s’ arrêta la butte PROPN apparaissait flamboyante au-dessus de les futaies sombres dont elle était de toutes parts le feu avait été mis à le château et dans le ciel calme l’ incendie se développait dans des torrents de fumée devant les flammes on voyait s’ agiter des points noirs qui étaient des hommes tandis qu’ une clameur assourdie par la distance arrivait jusqu’ à les fugitifs contempla quelques instants son château qui brûlait puis son regard se fixa sur maguelonne –voilà bien de le bruit et de la fumée pour une petite fille " ]
[ "il aspirait à l’ amour de la jeune fille mais il avait peur de ce vieillard inconnu qui lui apparaissait comme le juge qui devait se prononcer en dernier lieu sur son bonheur le jeune homme passa et repassa dans son esprit une foule de suppositions plus ou moins impossibles et ce ne fut que lorsque la voix de sa vieille mère lui rappela que minuit allait bientôt sonner qu’ il se décida à le aller chercher de le repos dans sa chambre solitaire ce fut en vain cependant qu’ il essaya de fermer l’ œil il se roula sur sa couche jusqu’ à le matin et l’ aurore le trouva occupé sur la grève à le préparer son canot d’ écorce ", "avec le jour gai les impressions de la veille se modifièrent et la petite ville reprit son train accoutumé se disant qu’ à le tout prendre une victoire démentie vaut encore mieux qu’ une défaite confirmée le beau temps rassure on se refuse à le y voir un piège comment en effet l’ esprit peut -il naïvement concevoir un tel discord entre le créateur et la création un désastre à le soleil dans un site souriant mais c’ est un guet-apens ", "ses yeux étincellent sa face fière rayonne l' empereur fait signe à le grand bonze d' approcher —quelles nouvelles sont venues de pey-tsin dit -il —depuis plus de lunes ko-li-tsin sorti de prison posse le trésor de kouan-chi-in ", "cela les touche -t-il? si je me découvrais un vice je ne perdrais pas mon temps à le savoir d' où il me vient je m' appliquerais à le satisfaire par tous les moyens possibles la dit simone te voilà partie si je ne te connaissais pas pourtant mais folle que tu es puisque tu n' en as pas des vices ils viendront dit gisèle en riant j' approche de la trentaine on prétend que c' est l' âge où ils poussent ", "on n’ écrira pas dans l’ histoire: pierre-victor fut ingrat —est -ce qu’ il y aurait plus d’ ingratitude à le vous couper la gorge avec moi qu’ à me voler ma femme —ô mon bienfaiteur sache comprendre et pardonner à le dieu ne plaise que j’ épouse clémence malgré toi malgré elle c’ est d’ elle et de toi-même que je veux l’ obtenir ", "des objets d' art des statues des tableaux respirant la plus affreuse luxure ornaient la pièce à le fond de laquelle s' élevait l' autel satanique de le dehors venaient confus et indistincts les bruits de la grande ville car bien que la nuit fût déjà fort avancée paris dans ces jours de trouble qui marquèrent la fin de l' année dormait peu a peine le jeune homme eut -il cessé de parler qu' une forme vague apparut entre l' autel et le triangle à le milieu de la fumée de les parfums ou c' était la fumée qui à le lieu de monter en bouffées irrégulières comme auparavant prenait cette forme mystérieuse ", "–écoutez les événements ne me permettent pas de tenir cette promesse vous devez la tenir croyez -m’en c’ est pour votre bien aimez loyalement comme c’ est promis –mais pourquoi me dites -vous cela aujourd’hui –parce que –vous venez de voir –et c’ est lui qui –non non! ce n’ est pas lui c’ est tout indiqué! –pardon il n’ a rien dit absolument rien dit concernant votre intimité mutuelle mais –vous disiez qu’ il n’ avait rien dit? –non mais je sens là nécessité de me rappeler que j’ ai votre parole ", "—eh bien je pense que si on mettait un imbécile et un homme extrêmement intelligent ensemble non! ce n’ est pas tout à le fait cela supposez un professionnel et un amateur chacun donne sa petite idée chacun a son plan chacun veut y mettre de le sien coûte que coûte et cela fournit à le peu près ce que vous avez vu la vitre de le w.c. par exemple c’ est de l’ amateur car il y a belle lurette que les gens de le métier ne forcent plus les fenêtres avec un diamant mais la lettre à le porter à le nice —vous croyez que l’ infirmière ils passaient devant une baie ouverte d’ où s’ échappait de la musique et maigret eut un regard hargneux vers les couples qui dansaient —dire que pendant ce temps-là la tante de ma femme je souhaite presque que ce soit fini qu’ un télégramme m’ attende à l’ hôtel me forçant à le prendre le premier train pour aller conduire le deuil à le quimper avez -vous remarqué une chose à le moins vous qui me valez tous ces tracas c’est-à-dire —non vous n’ avez même pas remarqué que mllegermaine a commencé par servir chez un suédois je précise elle a", "un polar sans tueries sans flics ni victimes sans sujet de rien il pourrait être un vrai film dans ces conditions et non il est faux allez voir ce qu’ il faudrait pour qu’ il ne le soit pas que je sois sur une scène sans rien dire sans un geste à le me laisser voir sans penser spécialement à le quelque chose c’ est ", "—vous avez encore raison c’ est moi qui suis une sotte —non vous êtes ma plus utile collaboratrice je ne pourrais rien sans vous —alors récompensez-moi souriez-moi " ]
quand le voyageur qui remonte a passé coblenz et laissé derrière lui la gracieuse île d' où je ne sais quelle bâtisse blanche a remplacé la vieille abbaye de les dames nobles de sainte-madeleine-sur-l'ile l' embouchure de la lahn lui apparaît le lieu est admirable à le bord de l' eau derrière un encombrement d' embarcations amarrées montent les clochers croulants de le johanniskirch qui rappellent vaguement jumiéges a droite au-dessus de le bourg de cappellen sur une croupe de rochers se dresse la vaste et magnifique forteresse archiépiscopale où l' électeur étudiait l' almuchabala; et à le gauche sur la lahn à le fond de l' horizon les nuages et le soleil se mêlent à les sombres ruines de la hneck pleines d' énigmes pour l' historien et de ténèbres pour l' antiquaire des côtés de la lahn jolies villes et rattachées l' une à l' autre par une allée d' arbres se regardent et semblent se sourire
[ "a quelques jets de pierre de la porte orientale d' qui a encore sa noire ceinture de douves et de mâchicoulis les arbres d' un verger laissent voir et cachent en même temps une petite chapelle de le quatorzième siècle recrépie et plâtrée surmontée d' un chétif clocheton cette chapelle a vu déposer l' empereur PROPN c' est dans cette église de village que l' an de le christ les électeurs de le rhin jean de nassau archevêque de mayence de archevêque de cologne de archevêque de trèves et comte palatin proclamèrent solennellement de le haut de le portail la déchéance de PROPN empereur d' allemagne était un homme mou et méchant ivrogne et féroce quand il avait bu il faisait noyer les prêtres qui refusaient de lui livrer le secret de le confessionnal ", "tout en soupçonnant la fidélité de sa femme il avait confiance dans son esprit et subissait l' influence de ses idées or cela inquiétait rome PROPN avait pour femme sophie de bavière qui avait pour confesseur PROPN PROPN propageant sapait déjà le pape le pape frappa l' empereur ce fut à l' instigation de le saint-siége que les archevêques convoquèrent le comte palatin ", "le rhin dès lors dominait l' allemagne a eux ils défirent l' empereur puis ils nommèrent à sa place celui d' entre eux qui n' était pas ecclésiastique le compte rupert rupert à qui cette récompense avait sans doute été secrètement promise fut du reste un digne et noble empereur vous voyez que dans sa haute tutelle de les royaumes et de les rois l' action de rome tantôt publique tantôt occulte était quelquefois bienfaisante ", "l' arrêt rendu contre PROPN reposait sur chefs les griefs principaux étaient: premièrement la dilapidation de le domaine deuxièmement le schisme de l' église troisièmement les guerres civiles de l' empire quatrièmement avoir fait coucher des chiens dans sa chambre continua et rome aussi plutôt que de plier disait PROPN j' aimerais mieux qu' on me jetât à la mer avec une meule d' âne à le cou ", "il prit l' épée de l' esprit et lutta corps à le corps avec rome puis quand le concile le manda il vint hardiment sans sauf-conduit vous savez la fin le dénoûment s' accomplit le juillet les années qui rongent tout ce qui est chair et surface réduisent aussi les faits à l' état de cadavre et mettent les fibres de l' histoire à le nu ", "aujourd'hui pour qui considère grâce à le cette dénudation la construction providentielle de les événements de celle sombre époque la déposition de PROPN est le prologue d' une tragédie dont le bûcher de constance est la catastrophe en face de cette chapelle sur la rive opposée à le bord de le fleuve on voyait encore il n' y a pas un demi-siècle le siége royal cet antique kœnigsstühl dont je vous ai déjà parlé le kœnigsstühl pris dans son ensemble avait pieds allemands d' élévation et de diamètre voici quelle en était la figure: piliers de pierre portaient une large plate-forme octogone de pierre soutenue à le son centre par un huitième pilier plus gros que les autres figurant l' empereur à le milieu de les électeurs chaises de pierre correspondant à les piliers au-dessus de lesquels chacune d' elles était placée occupaient disposée en cercle et se regardant des pans de la plate-forme ", "le huitième pan qui regardait le midi était rempli par l' escalier massif degré de pierre composé de marches marches par électeur tout avait un sens dans ce grave et vénérable édifice derrière chaque chaise sur la face de chaque pan de la plate-forme octogone étaient sculptées et peintes les armoiries de les électeurs le lion de bohême les épées croisées de brandebourg; saxe qui portait d' argent à l' aigle de gueules le palatinat qui portait de gueules à le lion d' argent; trèves qui portait d' argent à la croix de gueules; PROPN qui portait d' argent à la croix de sable; et mayence qui portait de gueules à la roue d' argent ces blasons dont les émaux les couleurs et les dorures se rouillaient à le soleil et à la pluie étaient le seul ornement de ce vieux trône de granit ", "c' était là qu' en plein air sous les souffles et les rayons de le ciel assis dans ces rigides fauteuils de pierre sur lesquels s' effeuillaient les arbres et courait l' ombre de les nuages rudes et simples naïfs et augustes comme des rois d' homère les antiques électeurs d' allemagne choisissaient entre eux l' empereur plus tard ces grandes mœurs s' effacèrent une civilisation moins épique convia autour de la table de cuir de francfort les princes portés vers la fin de le dix-septième siècle à le nombre de par l' accession de bavière et de brunswick à l' électorat les princes qui s' asseyaient sur ces pierres à le moyen âge étaient puissants et considérables les électeurs occupaient le sommet de le saint-empire ils précédaient dans la marche impériale les ducs les archi-maréchaux les landgraves les burgraves les comtes chefs de guerre les abbés les bourgs les chevaliers les villes les villages les rustiques les marquis les comtes les seigneurs les montagnes les barons les possessions les veneurs les offices de souabes et les serviteurs ", "chacun d' eux faisait porter devant lui par son maréchal particulier une épée à le fourreau doré ils appelaient les autres princes les têtes couronnées et se nommaient les mains couronnantes la bulle d' or les comparait à les dons de le saint-esprit à les collines de rome à les branches de le chandelier de salomon parmi eux la qualité électorale passait avant la qualité royale l' archevêque de mayence marchait à la droite de l' empereur et le roi de PROPN à la droite de l' archevêque " ]
[ "il était toujours vêtu d’ un très vieux pantalon de velours jaune merveilleusement râpé et réparé à les genoux et à les fesses par des rectangles de velours gris sa chemise était grise elle aussi mais ce n’ était pas sa couleur naturelle toujours entrebâillée sur sa poitrine elle laissait voir une toison grise et blanche qui ressemblait à le celle de le blaireau il faisait sa toilette à le sec en se grattant mais le dimanche il taillait sa barbe avec un sécateur il s’ était un jour cassé l’ avant-bras en tombant avec son escalier comme il avait prétendu se soigner lui-même les os ne s’ étaient jamais ressoudés et il avait ainsi entre le coude et le poignet une articulation supplémentaire ", "ce rapide et cruel changement frappa d’ autant plus la marquise que la force de les sentiments qu’ il attestait n’ emporta pas une seule fois mme d’ anglure elle demeura aussi désintéressée en apparence dans les hasards de la causerie que si elle n’ avait pas étudié la femme avec qui elle jouait de paroles légères et de façons caressantes tout en cherchant à le deviner ce qu’ elle croyait le secret de la marquise elle ne livra point une seule fois le sien l’ instinct de la conservation naturel à le tous les êtres l’ éleva pendant tout le temps de sa visite à le niveau d’ une femme d’ esprit m. de maulévrier contemplait avec un sentiment douloureux cet étrange spectacle ", "PROPN n’ avait pu se passer de ses douaniers pour sa lutte sur le territoire le coton introduit par trous faits à la haie de nos frontières se glissait sur tous les marchés de la PROPN on ne se figure pas combien le coton fut fin et alerte à le cette époque ni avec quelle avidité les anglais s’ emparèrent d’ un pays où les bas de coton valaient francs et où les chemises en percale étaient un objet de luxe!les fabricants de le second ordre les principaux ouvriers comptant sur le génie de napoléon avaient acheté les cotons venus d’ PROPN ils travaillèrent dans l’ espoir de faire la loi plus tard à les négociants de paris ", "mais il avait aperçu sabatani qu’ il faisait chercher depuis jours PROPN mon ami dit -il en arrêtant l’ ancien professeur pour recevoir d’ abord le levantin PROPN avec son inquiétant sourire de caresse sa souplesse de couleuvre laissa parler saccard qui très nettement d’ ailleurs en homme qui le connaissait lui fit sa proposition cher j’ ai besoin de vous il nous faut un prête-nom je vous ouvrirai un compte je vous ferai acheteur d’ un certain nombre de nos titres que vous payerez simplement par un jeu d’ écritures vous voyez que je vais droit à le but et que je vous traite en ami le jeune homme le regardait de ses beaux yeux de velours si doux dans sa longue face brune «la loi cher maître exige d’ une façon formelle le versement en espèces ce n’ est pas pour moi que je vous dis vous me traitez en ami et j’ en suis très fier tout ce que vous voudrez alors saccard pour lui être agréable lui dit l’ estime le tenait mazaud qui avait fini par prendre ses ordres sans être couvert puis il le plaisanta sur germaine cœur avec laquelle il l’ avait rencontré la veille faisant all", "je l\\ observai un cycle soulevait son énorme poitrine comme une montgolfière qui arrivée à le faîte de son gonflement effondrait en un seul et brusque affaissement provoquant à le chaque fois ce soupir de monstre il ne fallait donc pas inquiéter PROPN était un phénomène explicable par les lois de la physique a la réflexion je n\\ avais jamais vu dormir avec autant de conscience on eût dit qu\\ elle y appliquait en examinant ce qui lui tenait lieu de visage je fus stupéfait d\\' y découvrir une véritable volupté je me souvins que dans le couloir j\\' avais assimilé ce bruit à un orgasme bestial ce soupçon sexuel était une erreur mais bernadette éprouvait bel et bien de le plaisir ", "j’ accours à le château avec la police et je me dévoile à le lord vous ferez venir ce johnny afin qu’ il répète devant témoins ce qu’ il a vu. le docteur lui fera en l’ absence de jocelyne la déposition de ce qu’ il a constaté sur ma personne après ma découverte sur la grève de kersanlic nous verrons ce qu’ il sortira de cela quant à le jocelyne il faut qu’ elle soit retrouvée demain dussé -je faire fouiller par la police tout le château et ses alentours .quand le soir tous les habitants de PROPN allèrent se coucher jocelyne n’ avait pas reparu ", "sa faute mademoiselle oh non croyez -le voulez -vous dire que votre seigneur est injuste je ne dis pas cela mademoiselle cependant que PROPN acquitte sa dette et il sera libre ", "laissons donc les commentaires aussi bien la faute de lucien est -elle plus rien à le côté de la tienne tu as condamnée père à le quoi bon plaider encore il observa sèchement —je ne plaide pas quant à ta condamnation en effet dis -le-toi bien je suis ton juge sans appel —elle n\\ est pas prononcée encore avenir dépend de toi de ton intelligence et de ton cœur ", "malgré le respect que les décrets de le suffrage universel m’ inspirent je déclare pour cette fois me venger à l’ avis de la minorité ce melchior bigourdan bourgeois cossu et célibataire longtemps irréductible était justement estimé dans le pays en considération de l’ égoïsme quasi-scientifique avec lequel il avait su régler son existence pas de femme partant point d’ enfants des parents éloignés qu’ il semblait vouloir éloigner davantage encore par une attitude à le leur égard toujours décente mais de plus en plus glaciale; et une gouvernante l’ olympe cordon bleu incomparable que monseigneur lui enviait vivait heureux ainsi dans la vieille maison familiale bâtie sur le terre-plein de les remparts ", "les jachères sont tellement tristes depuis quelque temps une vraie maison de pénitence dont tout espoir serait exclu –mais pourquoi?–oh! c’ est père qui prend à le tragique ne put en entendre davantage mais le peu qu’ il avait saisi parut avoir rapproché orane de lui il eût jugé sa femme gaie et brillante avec hostilité mais parce qu’ elle était privée de joie il sentait monter en lui à le nouveau le besoin de la protéger .immobile et muet il fixa longtemps la silhouette gracieuse qui s’ éloignait sur la route poudreuse quand elle ne fut plus qu’ un point indistinct à l’ entrée de le village le jeune homme essaya de se remettre à le peindre mais une vision profane se mêlait à le celle de le christ qui avait éveillé son inspiration " ]
il la rendra heureuse et tu jouiras de leur bonheur tu vois bien que dieu est juste qu’ as -tu fait d’ adrien! un officier non adrien est peintre comment
[ "ce jeune duvivier dont on commençait à le parler dans le monde il y a ans c’ est adrien c’ est lui il est revenu d’ italie il y a semaines c’ est un grand artiste et un bon fils dit mme duvivier emportée par l’ amour maternel ", "tant mieux elise je m’ en réjouis dit régine en souriant si tristement que les larmes vinrent à les yeux de son amie cela devait être reprit -elle après un court silence cela devait être puisque dieu est juste mais pourquoi donc ne me demandes -tu pas des nouvelles de PROPN je voudrais pouvoir ne pas répondre à le tes questions ", "car je sais que tu as besoin de repos voilà pourquoi je ne t’ en adresse pas le colonel vit -il encore? oui que sont devenus ses neveux le plus jeune sort de l’ ecole d’ état-major l’ autre est le fiancé de cécile tant mieux dit encore mme henrion ", "ton vieil ami doit être bien heureux il n’ y a que moi qui souffre mais c’ est ma faute PROPN entrait en ce moment il trouva la malade fort agitée et ordonna le silence le plus absolu le silence ne me sauvera pas lui dit -elle d’ ailleurs je ne veux pas guérir ", "il faut vouloir ce que dieu veut ma bonne régine lui seul sait ce qu’ il nous garde dit doucement mme duvivier quelle maladie croyez -vous que j’ aie docteur? demanda mme henrion hier je croyais le savoir aujourd’hui je ne puis le dire mais elle n’ offre pas de symptômes alarmants ", "hier vous croyiez que je mourais de faim reprit -elle sans paraître avoir entendu la fin de la phrase c’ était vrai; mais outre la faim il y avait le chagrin avez -vous un remède contre le chagrin monsieur auguste j’ en connais un régine dit mme duvivier c’ est la résignation c’ est le meilleur dit auguste mais il y en a encore un c’ est le temps ", "PROPN endort peu à le peu toutes les douleurs quand les douleurs ne sont pas assez fortes pour tuer le malade docteur vous allez me dire si les miennes sont de ce nombre plus tard madame je ne puis vous écouter aujourd’hui ", "prenez une cuillerée de cette potion et tâchez de dormir docteur reprit régine après avoir fait asseoir elise auprès d’ elle j’ avais filles l’ une belle comme un ange l’ autre douée de tant d’ esprit que quand elle parlait on la trouvait jolie l’ aînée s’ appelait hélène l’ autre denise j’ avais un fils aussi beau aussi fort aussi intelligent que votre ami adrien on l’ appelait PROPN je les aimais tous les ", "mais lui c’ était mon enfant de prédilection je dis que je les aimais ne me croyez pas ce n’ était pas eux que j’ aimais c’ était moi je n’ ai pas eu le courage de les corriger je les ai laissés grandir avec tous leurs défauts vous voyez bien que je ne les aimais pas ils m’ ont payée de retour " ]
[ "martine était assise à l’ arrière et elle nous a souri ansart et jacques de bavière étaient absorbés dans une conversation très sérieuse d’ un mouvement de l’ index jacques de bavière a jeté la cendre de sa cigarette par la vitre à le moitié baissée —tu es déjà allée dans son restaurant —oui ou fois ", "inventoriant la malle de léon m. octave vit le paquet cacheté à le brûler sans lire après ma mort il le brûla dans un sentiment extrêmement vif de la belle action qu’ il accomplissait en n’ en prenant pas connaissance il n’ eût guère été plus glorieux si pour témoigner de quelque foi il se fût m. mit de côté les lettres de mme de coantré à son fils pour les lire un jour de loisir et des liasses des dossiers entiers de chiffres qui étaient de mme de la forêt de chiffres où avait vécu cette personne qui n’ avait pas un sou vaillant en revanche il lut attentivement le journal quotidien de PROPN d’ ailleurs sans intérêt puisqu’ il mentionnait surtout des fais matériels d’ ordre ménager ", "suivre les affaires publiques comme une chose accessoire à les autres occupations de la vie voilà l’ étude de le droit public pour la généralité de les hommes à le moins qu’ on ne soit placé de manière à le diriger les opinions et à le aider de profession l’ administration de les états cette étude suffit celui qui se destine à le remplir de les fonctions publiques a sans doute besoin de plus grandes connaissances que celles qui se recueillent sur les événements de le jour mais nous le répétons il y a un temps pour tout quelques personnes se sont opiniâtrées à le vouloir que l’ auteur se nommât avant la publication de l’ ouvrage ", "la vie est belle on fête le retour de le régiment d’ un de mes cousins à le didier-le-petit et je suis obligée d’ y aller avec mon oncle mercredi et jeudi pendant jours plus de sainte-beuve plus de t.s.f. et des cousins à n’ en plus finir le repos que donne la compagnie de les gens simples ah oui parlons-en! avant que je vous aime les corvées passaient sans trop de mal mais depuis elles me paraissent au-dessus de mes forces vendredi je serai rentrée et nous referons une autre promenade ", "ou quelque autre monologue dans ce goût-là impénétrable et serein ponctuel et souriant il entrait à le second coup de cloche dans la salle à le manger de le château a table il ne répondait rien à les remontrances et semblait tout heureux de ses frasques et de ses lubies on ne le voyait plus qu’ à le repas de le soir m.le tellier s’ aperçut qu’ il décampait aussi pendant la nuit ", "cependant ce n\\' était pas tout la mère elle aussi aurait quelque chose à le dire à son fils amicalement tendrement —pour ton avenir il ne faut pas que des billets signés de ton nom soient protestés chaque fois qu\\ on en présentera un la caisse refusera de le payer mais tu m\\' avertiras et je te donnerai les fonds que tu porteras toi-même chez huissier le toi-même serait légèrement souligné et seulement de façon à le bien marquer le témoignage de confiance ", "l’ arme a échappé de ses mains une épouvantable rumeur partie de le dehors a suivi l’ événement fatal des coups de hache retentissent sous les murailles de l’ hôtel: le peuple en enfonce les portes l’ orpheline défigurée a soudain relevé son front son œil est terne creux et mort. –qui ai-je assassine ", "n' est pas vrai! tu es vilaine a n' est pas vrai criait le bambin la frappant de ses poings minuscules les petits êtres ont de ces révoltes qui déconcertent devant des forces tellement disproportionnées à les leurs ils ne connaissent ni la prudence ni la résignation et il en est ainsi des jeunes animaux comme des jeunes enfants craintifs de tout ils ne le sont pas de la violence humaine ", "—vous verrez s’ il avait le cœur dur ce ne serait pas votre fils elle ne répondit pas elle savait combien son cœur à le elle avait été dur et tremblait en pensant à les épreuves qui l’ avaient attendri s’ il me ressemble pensait -elle il ne me pardonnera qu’ avec les années et alors je serai morte paul avait déjeuné chez sa sœur si peu de sympathie que lui inspirât son beau-frère il ne pouvait se dispenser de temps à le autre d’ accepter une invitation ", "alors je suis sortie pour ne pas le déranger d' autant plus que j' ai le vertigo ce matin vous avez le le vertigo oui mais vous-même annie en voilà des façons de petite indépendante toute seule dans une ville étrangère sans gouvernante! et votre rouleau de cuir? et le carton à le dessins elle me taquine drôlette dans sa jupe écourtée son canotier en grosse paille penché sur le nez les cheveux courts en boucles rondes son visage triangulaire tout brun sur la chemisette blanche en soie chinoise ses beaux yeux presque jaunes l' éclairent toute comme les feux allumés en plein champ " ]
ils avaient commencé par des asperges et on leur servait de la raie à le beurre noir le ciel au-dessus de la rue était toujours aussi bleu et les passantes portaient des robes claires avant de se décider à le aller déjeuner maigret et janvier étaient restés une heure et demie dans l’ appartement de le mort qui leur était déjà plus familier le corps avait été emporté vers l’ institut médico-légal où le docteur tudelle était en train d’ en faire l’ autopsie les gens de le parquet de l’ identité judiciaire étaient partis
[ "avec un soupir de soulagement maigret avait ouvert rideaux et volets cependant que le soleil entrait dans les pièces rendait à les meubles à les objets leur aspect quotidien cela ne gênait pas le commissaire que la vieille jaquette et le neveu le suivent à la piste attentifs à ses gestes et à ses expressions de physionomie et de temps en temps il se tournait vers eux pour leur poser une question sans doute avaient -ils été surpris de le voir aller et venir si longtemps sans rien regarder de précis comme s’ il visitait un appartement à le louer le bureau si étouffant le matin dans la lumière artificielle l’ intéressait fort et il y revenait sans cesse avec un secret plaisir car c’ était une de les pièces les plus agréables qu’ il eût jamais vues la pièce était haute de plafond éclairée par une porte-fenêtre qui s’ ouvrait sur un perron de marches et on découvrait non sans surprise un vrai jardin une pelouse bien entretenue un énorme tilleul dressé dans un univers de pierre ", "qui dispose de ce jardin avait -il demande en regardant en haut les fenêtres d’ autres appartements la réponse vint de mazeron —mon oncle —aucun autre locataire —non l’ immeuble lui appartenait il y est né ", "son père qui jouissait encore d’ une assez belle fortune occupait le rez-de-chaussée et le premier étage quand il est mort mon oncle déjà orphelin de sa mère s’ est réservé ce petit appartement et le jardin ce simple détail était significatif n’ est -il pas rare à le paris qu’ un homme de ans habite encore sa maison natale et quand il était ambassadeur à l’ étranger ", "il fermait l’ appartement et le retrouvait à le moment de ses vacances contrairement à le ce qu’ on pourrait penser l’ immeuble ne lui rapportait presque rien la plupart de les locataires y sont depuis si longtemps qu’ ils paient des loyers dérisoires et que certaines années avec les réparations et les impôts mon oncle en était de sa poche les pièces étaient peu nombreuses le bureau tenait lieu de salon ", "à le côté il y avait une salle à le manger en face de la cuisine et donnant sur la rue une chambre à le coucher et une salle de bains —où PROPN avait demandé maigret à le jaquette elle lui fit répéter sa question et il commença à le croire que c’ était chez elle une manie —derrière la cuisine il découvrit en effet une sorte de débarras dans lequel on avait installé un lit de fer une armoire et un lavabo à le eau courante ", "un grand crucifix d’ ébène était fixé au-dessus d’ un bénitier garni d’ un brin de buis le comte de saint-hilaire était il n’ a jamais manqué la messe de le dimanche même en russie ce qui frappait le plus c’ était une subtile harmonie un raffinement que maigret aurait été en peine de définir les meubles étaient de styles différents et on ne s’ était pas préoccupé de former un ensemble ", "chaque pièce n’ en était pas moins belle en elle-même chacune avait acquis la même patine la même personnalité le bureau était presque entièrement tapissé de livres reliés tandis que d’ autres à le couverture blanche ou jaune étaient rangés sur les rayonnages de le couloir la fenêtre était -elle fermée quand vous avez découvert le corps c’ est vous qui l’ avez ouverte je n’ ai même pas touché à les rideaux ", "et la fenêtre de la chambre à le coucher —elle était fermée aussi m.le comte était frileux qui avait la clef de l’ appartement —lui et moi personne d’ autre ", "janvier avait interrogé le concierge la petite porte découpée dans la porte cochère monumentale restait ouverte jusqu’ à le minuit le concierge ne se couchait jamais avant cette heure il lui arrivait toutefois de se tenir dans sa chambre derrière la loge d’ où il ne voyait pas nécessairement ceux qui entraient et sortaient la veille il n’ avait rien remarqué d’ anormal " ]
[ "si vous êtes d’ accord je suis d’ avis que nous montions nous coucher —volontiers elizabeth tu m’ as l’ air toute pâlotte tu as besoin de sommeil comme moi charlie merci pour cette passionnante soirée elizabeth ne dormit pas ", "l’ homme de l’ agence m’ avait dit qu’ ils étaient assez jeunes et m’ avait tendu un papier ou ̀ il avait écrit leur nom et leur adresse valadier boulevard maurice-barrès la pluie qui tombait depuis le matin me donnait envie de quitter cette chambre et cette ville dès que j’ aurais un peu d’ argent je partirais dans le midi et même beaucoup plus loin vers le sud j’ essayais de me raccrocher à le cette perspective et de ne pas me laisser couler une fois pour toutes il fallait faire la planche avoir encore un peu de patience ", "il n’ hésita donc plus à le renouveler à le lucie la demande qu’ il lui avait déjà faite de sa main mais il n’ obtint d’ elle qu’ un refus formel exprimé comme la première fois dans les termes les plus obligeants trompé dans son attente sur ce point il songea à se ménager à le tout événement une ressource infaillible celle de dominer raymond en s’ accaparant de sa fortune de longue main il avait déjà préparé ses batteries dès son arrivée il avait annoncé la mort de m. le notaire qui n’ avait pas jugé convenable de vendre la maison de raymond dont il tirait un loyer avantageux ", "restez ainsi en face de moi parlez si cela vous plaît j’ écouterai votre voix comme une musique si vous le préférez taisez -vous j’ écouterai les battements de mon cœur le passé je l’ ai oubliéé; l’ avenir je n’ y songe pas les choses qui nous environnent elles ont disparu ", "–qu’ il meure! s’ écria le cardinal en répétant le dernier mot de la reine avec une sorte d’ ironie non non! ne rompons point ce fil dit -il à le grand-prévôt .le duc et le cardinal se consultèrent alors à le voix basse –qu’ en fera -t-on demanda le bourreau –envoyez -le dans les prisons d’ orléans dit le duc et surtout reprit -il en s’ adressant à le monsieur de montrésor ne le pendez point sans mon ordre .la délicatesse excessive à le laquelle était arrivée la sensibilité de les organes intérieurs montés par la résistance qui nécessitait l’ emploi de toutes les forces humaines existait à le même degré dans tous les sens de christophe lui seul entendit les paroles suivantes que le duc de guise dit à l’ oreille de le cardinal: –je ne renonce point à le savoir la vérité par ce petit bonhomme .quand les princes eurent quitté la salle les bourreaux débarrassèrent les jambes de leur patient sans aucune précaution .–a -t-on jamais vu criminel de cette force dit le bourreau à ses aides ", "à le petit matin comme cap se disposait à le quitter sa compagne cette dernière la dernière de les dernières eut -elle pas l’ idée d’ exiger de le captain de les sommes d’ argent qui pour dérisoires qu’ elles fussent n’ en créaient pas moins un précédent fâcheux alors d’ une voix algide cap dit: —pardon mademoiselle il est véridique que j’ ai couché avec vous le lundi de la semaine dernière —ne m’ interrompez pas mais vous-même n’ avez -vous pas couché avec moi cette nuit? —et alors —alors nous sommes quittes et cap regagna son petit hôtel de la rue jadin en proie à la plus grande quiétude a ce récit un sourire d’ incrédulité fleurit sur mes lèvres et de petites lueurs de rigolade avivèrent l’ éclat de mon regard ", "et aussitôt les échos de le bosquet retentirent de ses accens et répétèrent avec un doux frémissement ces touchantes paroles bonne mère vierge sacrée vous qui daignez changer mon sort marie soyez révérée jusqu’ à l’ heure de notre mort aujourd’hui vous brisez mes chaînes que puis -je pour un bien si doux vous avez soulagé mes peines vierge je tombe à le vos genoux et pour payer votre tendresse je me déclare votre enfant; ", "nous avons sauvé l' amiral russe continuez mes amis continuez ces mots électrisent l' équipage vengeons notre commandant s' écrièrent -ils et malgré les cris de les blessés et de les mourants malgré le vide que l'on apercevait à le chaque pièce les volées furent plus nourries que jamais —pointez à le fleur d' eau criait rénard à le fleur d' eau mes enfants voyez cette turque est déjà démâtée de son grand mât boulets dans sa coque et c' est cuit a peine achevait -il ces mots qu' une effroyable détonnation se fit entendre; ", "croyez -vous monsieur le bec que les guerriers romains aient jamais porté des parures de femme oui oui répondit m. le bec je citerais même un texte d’ ammien marcellin non non dit la présidente en minaudant les vrais romains par exemple assurément fit m. le bec lisez la concupiscente vendit le capitole pour avoir les colliers et bracelets d’ or de les sabins ah monsieur le bec qu’ il va être beau ainsi mon vainqueur ", "les circonstances de cette mort n’ ont point de lien avec le sujet que je traite ici j’ ai pris soin de les rapporter ailleurs elles sont mémorables et je ne crois pas qu’ on les oublie jamais je puis dire que ce voyage fut de toutes façons infortuné car après y avoir perdu le meilleur de les maîtres j’ y fus quitté par une maîtresse qui m’ aimait mais n’ aimait pas que moi et dont la perte me fut sensible après celle de mon bon maître c’ est une erreur de croire qu’ un coeur frappé d’ un mal cruel devient insensible à les nouveaux coups de le sort " ]
il roule des yeux globuleux tous regardent sa large face cramoisie son cou épais sa voix est rauque debout les morts il tourne avec lenteur et pose sur chacun d' eux un regard buté de taureau debout les morts ils vacillent légèrement leurs voix tremblotantes ressemblent à des bêlements mais maître nous parlions de les maures des habitants de la mauritanie il abat son poing de nouveau la vaisselle étalée sur la table vibre debout les morts debout les morts qui bronche qui ose murmurer? paraître choque choqué? mais il ne peut en être question paraître surpris là-bas peut-être celui-ci un petit novice admis depuis peu de temps mais nous tous qui vous connaissons nous apprécions croyez -le bien nous sommes comblés
[ "il n' avait jamais éprouvé il ne savait pas qu' il existait un bien-être de cette sorte cette sensation de se couler dans quelque chose d' épais de se lester de grossir de s' étaler toujours maintenu pourtant par des parois élastiques fermes et étanches c' est leurs regards réunis sur lui qui lui donnent cette aisance cette liberté de mouvements tout en le contenant à l' abri d' une forme la sienne qu' ils modèlent qu' ils caressent il la sent comme étant lui cette chair s' étalant sans pudeur sans vergogne une chair rosée s' alourdissant dans les bajoues descendant en plis sur le faux col ils sont à le lui ces grands yeux un peu globuleux d' où irradie quelque chose une force qui leur fait détourner baisser les yeux il regarde son gros poing couvert de poils roux qui s' abat sur la table c' est à le lui tout cela c' est lui il a envie de se tâter pour s' assurer que c' est vrai il lève le bras plus haut il abat son poing plus fort sa voix claque debout les morts debout les morts et leurs chuchotements il est magnifique une force de la nature un extraordinaire tempe", "que leurs regards lissent la peau fine à les reflets soyeux de son crâne nu et rond qui luit sous la lumière de la lampe qu' ils effleurent avec tendresse ses paupières bridées ses joues légèrement couperosées son poing épais couvert de poils roux que leurs rires douces tièdes cascades caressent pourquoi riez -vous mais parce que vous étiez si drôle si vous aviez pu vous voir si vous aviez vu son air cet air pince-sans-rire oh oui cet air qui n' est qu' à le lui qui lui oui vous bien sûr vous voyons qui cela pourrait -il être d' autre qui posse ̀de votre sens de l' humour vous permettez que je leur raconte oh oui racontez -nous je donnerais n' importe quoi pour l' avoir vu pour avoir été là vous avez raison vous avez beaucoup perdu moi chaque fois que j' y repense nous étions tous gênés c' était tellement mauvais des abominables navets personne n' osait se compromettre en risquant un compliment en présence de les autres chacun se taisait et ç a se prolongeait la pauvre femme ah que voulez -vous c' est bien fait pour elle elle n' a qu' à ne pas infliger ce suppl", "un jour nous étions à le rome ensemble à le rome —oui rappelez -vous nous étions jeunes et le guide oui ça il l' a déjà entendu il a lu quelque part il ne sait plus où cette histoire elle s' appliquait à le quelqu'un d' autre mais va -t-il refuser va -t-il confondre celui qui avec tant de générosité lui offre il accepte il prend il regarde avec tendresse la photographie conservée dans l' album de ses parents ce jeune homme à le regard insolent une de ses boucles tombant sur son front sa lèvre dédaigneuse ses yeux bridés ses pommettes saillantes sa fine tête dressée sur son long corps dégingandé c' est lui c' est moi oui elle est bonne se non mais ", "son corps se secoue il baisse la tête le rire écarte ses bajoues ah qu' on était donc bêtes qu' on est donc bien qu' il fait bon ici comme on est en sécurité enfermé ici dans ce corps chacun chez soi et tous réunis en bon voisinage ", "des propriétaires bien nantis pas besoin de barrières de murs hérissés de tessons de bouteilles pas besoin de haies piquantes chacun installé sur sa terrasse à le bord de sa pelouse écoutant les mêmes pépiements se prêtant les instruments de jardinage échangeant des conseils des boutures des plants la vie est là en chair et en os elle joue sur ces peaux luisantes et lisses duvetées burinées traversées de sillons parcourues de ridules de veinules bleutées tendues ou affaissées et ces nez retroussés aquilins ces lèvres mentons paupières lourdes creusées fentes étroites arrondies de les yeux leur chair sa chair la moindre atteinte ferait courir le long de son échine le ferait aussitôt se dresser pour s' interposer pour les protéger son regard les enferme l' un après l' autre ils lui donnent assemblés autour de lui cette apaisante sensation que lui donnent les vieux portraits si vrais plus vrais que nature chacun unique fixé dans cet instant pour l' éternité ", "fragile et fort les jeunes et fortes roses fermeté de les lèvres des joues duvetées yeux d' émail doré de faïence bleue l' abandon la douceur consentante de sa joue soyeuse qui cède à la pression de les doigts ses cheveux où des fils d' or se mêlent à les fils d' argent ses mains potelées reposant sur ses genoux entre lesquels sa jupe moelleuse se creuse parfaite exactement ce qu' il faut qu' elle soit un nattier un boucher comme ils ont eu raison de maîtriser de chasser le fou le gredin qui voulait l' arracher à le cela mais c' est fini il accepte il les accepte tous tels qu' ils sont il s' accepte tel qu' il est regardez mon poing couvert comme le sien de tavelures parcouru de veinules posé là vivant devant vous sur la table ", "gros fort poing des forts tempéraments mon regard droit qui s' enfonce mon perçant regard d' aigle se pose ici sur ce front bas sous la masse sombre de les cheveux mais ne vous y fiez pas l' intelligence brille dans les yeux se faufile dans la courbe moqueuse de la lèvre et puis mon regard s' arrête sur ces grands yeux clairs tout ronds on lui donnerait le bon dieu sans confession l' air trop franc trop beau pour être vrai assez sournois à le fond capable de vous jouer des tours pendables celui-ci par contre qui a dans son regard dans la ligne de son menton quelque chose de fuyant presque de fourbe si franchement fuyant qu' on se sent rassuré et celui-ci chez qui rien ne fuit si net et propre on peut vraiment lui faire confiance pour certaines choses seulement car il n' est pas très malin le pauvre pas très fort bon bougre mais il faut dire ce qui est un imbécile il pèse un instant le pour et le contre oui vraiment un imbécile c' est le mot qui convient un imbécile des imbéciles et pourquoi pas il faut n' est -ce pas de tout pour faire un monde ", "quel monde mais notre monde à le tous où vous avez votre place à le soleil quelle place il sursaute attention quelle place vous savez je vais vous l' avouer je suis touché votre confiance m' émeut mais voyez -vous cette place que vous m' avez attribuée avec tant de générosité je me demande s' il n' y a pas eu une méprise vous vous en souvenez quand je levais le poing quand je frappais la table quand je roulais de gros yeux globuleux injectés de sang c' était vous vous qui me poussiez un effet de suggestion d' hypnose moi il faut que vous le sachiez il n' y a rien à le faire je n' ai pas pu y tenir je me suis échappé je suis dehors de nouveau un souffle une ombre un vide où tout s' engouffre ils murmurent: allons bon voilà que ç a le reprend tenez -le oui tenez -moi oui je ne demande qu' à le être repris qu' à le réintégrer non pas réintégrer pas là la je me sens en danger j' y suis entré par erreur ce n' est pas ma place je bois l' eau de les rince-doigts ils l' entourent ils lui caressent la tête est -il possible d' être plus charmant ", "debout les morts hurlé brutalement le gêne ne lui convient pas il a raison ce n' est pas lui lui on le connaît il n' y a pas plus délicat plus modeste je dirais même plus humble oui humble non? pas humble humble ne vous convient pas je crois que j' ài trouvé: orgueilleux " ]
[ "marcelle était appuyée d’ une main sur le rebord et robert près de le fauteuil de son père la regardait avec tant de tendresse et de paisible joie que leur vue était un repos pour le cœur —eh bien dit rose que fait -on se marie -t-on ou ne se marie -t-on pas PROPN se marie dit m. bréault avec une ombre de son ancienne vivacité et j’ espère rose que vous ferez un beau dîner de noces ", "un pour une tuberculose qui valait bien une guerre autre parce que son père l\\' avait fait dispenser estimant que la disparition probable d\\' un de ses fils suffisait à le son malheur aucun de les ne enquit de état de leur sueur lui jetant légèrement tu verras margot les médecins font des miracles maintenant et ajoutant à le fait tu aurais pu donner un peu plus de nouvelles on est fait un sang d\\' encre ", "l’ éternité dans le temps tu comprends les heures ne passaient plus ou plutôt si elles passaient et c’ était cela la jouissance il n’ y a pas d’ éternité mais s’ il y en avait une il faudrait qu’ elle soit faite de temps avec les heures les moments de le jour une éternité avec les choses de ce monde dans les plus petits détails le raisin le goût de le vin les odeurs ", "elle tremblait se retenait de trembler craignant que sa présence ne fût révélée par un heurt de genou à le bois de la porte il ne bougeait plus pourtant à le ou reprises il leva la lancine dont la pointe déjà était rose la remit dans la braise flambante attendit il la retira encore la pointe n’ était plus rose mais blanchissante ", "c’ est l’ ordre de la nature et comme alice sanglotait à le rompre sa poitrine: ne perdons pas le temps en regrets inutiles continua la malade je t’ ai attendue pour sur un signe de la malade madame PROPN se retira je meurs sans regret! dit enfin la mourante d’ une voix solennelle je t’ ai vue revenir à de bons sentiments pour ta belle-mère dont la vertu mérite nos respects et notre admiration ma vie depuis près d’ une année a été bien troublée ", "lorsque la fièvre eut disparu et que m. de PROPN commença de se lever la comtesse n’ envoya plus sa messagère que de loin en loin et lorsqu’ une brusque inquiétude un sursaut d’ anxiété venait tout à le coup la faire tressaillir un jour macha vint dire que de le seuil de la cour la concierge lui avait montré m. le marquis étendu sur une chaise longue entre les rideaux soulevés d’ une croisée à le premier étage PROPN lui fit décrire fois cette apparition dans les plus minutieux détails depuis le visage pâle et amaigri de le jeune homme si beau disait plus beau peut-être que lorsque le bârine était bien portant jusqu’ à le veston de flanelle blanche à le ganse de soie rouge qui lui couvrait les épaules et la poitrine sa pauvre poitrine déchirée mais le lendemain de ce jour-là lorsque PROPN pénétra de bonne heure comme elle en avait l’ ordre dans la chambre de sa maîtresse elle fut presque effrayée de voir quels nouveaux ravages la souffrance avait produits sur le visage désormais résigné croyait -elle de la bârinia ces beaux yeux qui depuis plusieurs semain", "l’ hôte et l’ hôtesse s’ approchèrent et leurs regards aigus fouillèrent les raies de le pavé on ne voyait rien on frotta des allumettes on alluma une chandelle rien n’ apparut l’ ivrogne sacra plus fort cria se fâcha ", "—à l’ époque de le génocide —ce n’ était pas un génocide c’ était un anéantissement pur et simple —je regrette :tuer toutes les populations de le sud moi j’ appelle ça un génocide —nous nous appelons ç a autrement —merde.alors c’ est ce qui s’ est produit?je disais à le hasard pour voir si vous mordriez à l’ hameçon n’ aurais jamais cru que —ce n’ était pas un génocide c’ était un anéantissement ", "il ne put que balbutier de banales excuses tandis que l’ agent se faisait remettre tout ce qu’ il y avait de bretelles à les lys dans la boutique le soir même le commissaire de police mandait m. grimblot à son cabinet pour lui apprendre que la saisie était maintenue vous ferez bien de vous surveiller davantage monsieur grimblot dit -il en manière de conseil à l’ infortuné bonnetier a la dernière procession de la fête-dieu votre attitude avait été déjà déplorable m. grimblot jouait de malheur ", "c en était fait lui comte il était dénoncé cette petite fille à les yeux noirs si jolie dans sa colère mais insignifiante à le bout de le compte cette petite bourgeoise issue de rien avait porté plainte contre lui elle avait donné son signalement son uniforme le son de sa voix était noté dans le rapport présenté à le maître de police et peut-être en rentrant chez lui allait -il trouver les agents qui l’ attendaient " ]
sur quoi don renvoya la chaise et les porteurs et se remit en selle en demandant à le sancho: qu’ est -ce donc que cette liqueur qui m’ a rendu si vivement la sève et la force je me sentais passer de vie à le trépas il n’ y a qu’ un moment et voilà que je retrouve avec l’ espoir toute la vigueur et toute la confiance de mes ans mon bon maître répondit sancho ceci est un souvenir des noces de quitterie la belle et de gamache le riche tandis que sur le pré couvert de branchages les jeunes gens dansaient la zapaleta à le son de les castagnettes je faisais en mes bissacs et mon estomac à la fois provision de les chapons oisons poulardes fromages épices et beignets empilés autour de le bœuf entier qui rôtissait enfilé dans un ormeau le généreux cuisinier dont j’ ai oublié le nom m’ avait même fait la gracieuseté de m’ inviter à le emporter une énorme casserole pleine fraternisaient poules grasses et oies doucement rebondies et je goûtais avec délices à la joie de mordre en ces chairs juteuses lorsqu’ un brave homme en costume de docteur la face pleine et la poitrine la
[ "les jeunes gens dansaient la zapaleta sancho emportait une énorme casserole pleine lorsqu’ un brave homme en costume de docteur –voilà pourtant compère qui nourrit mieux et soutient plus sûrement et longuement que toute la lourde mangeaille absorbée par vous et comme je m’ en étonnais et demandais à ce seigneur s’ il n’ était pas un enchanteur destiné à le nous berner encore et à se moquer dé votre grâce: quoi me dit -il vous êtes l’ écuyer de l’ incomparable don quijote de la manche amant et serviteur de la belle dulcinée de le toboso ses exploits sont venus jusqu’ à le moi et pour qu’ il les accomplisse je lui veux faire cadeau de cet élixir de force et de vie qui rendrait le courage à un gavache et la santé à un grabataire et ce disant le seigneur c’ était son nom versait dans ma gourde alors vide l’ élixir qu’ il puisait à sa grosse bouteille clissée me recommandant bien de n’ en user que dans les occasions suprêmes et lorsque votre invincible seigneurie aurait besoin de réparer ses forces dépensées à le service de l’ honneur et de la beauté il versait", "et ton seigneur est de PROPN je me sens tout ragaillardi par sa liqueur et ce vin vaut tous ceux de valdepênas de malaga ou d’ alicante il m’ a enlevé de le coup années par dulcinée je ne conseillerais point à ce bon pacheco de faire part de sa liqueur de vie à le grand inquisiteur d’ PROPN ", "le tribunal de le saint office demanderait des comptes dangereux à le ce faiseur de miracles –ma foi mon bon maître fit sancho je gagerais plutôt que le grand inquisiteur et le saint office tout entier remercieraient le seigneur PROPN et se sentiraient plus vigoureux encore pour juger les hérétiques a moins que la vertu de le vin qui vous tient en joie n’ inclinât leurs cœurs assez durs à une aimable pitié les cailloux les plus secs se fendent et les sourcils ne peuvent toujours demeurer froncés la belle dulcinée de le toboso ", "le saint office demanderait des comptes après quoi l’ incomparable chevalier et se remirent en route pour la manche le grand inquisiteur se sentirait plus vigoureux le chemin était long et les déceptions gonflaient la maigre poitrine de le héros chevauchant sans armes et sans cuirasse disait -il mon pauvre sancho il valait bien la peine de quitter le logis pour rentrer comme brebis tondues à le bercail sancho lui tendait la gourde et à le chaque pas il s’ affaiblissait mais sancho tout près sur son grison lui tendait la gourde bénie et une gorgée de le vin de le seigneur rendait le chevalier à l’ espérance ", "devisant de la sorte ils chevauchaient vers –si j’ avais eu cet élixir lorsque j’ ai quitté le village répétait don quijote j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes et si je n’ avais donné ma parole de chevalier de ne plus combattre avant une année révolue je te répète que je courrais sus dès à le présent à les mécréants sorciers imposteurs et félons mais si j’ ai grâce à le ton philtre sancho la puissance voulue je n’ ai plus le droit d’ en user avec cet élixir j’ aurais eu la force de démolir les moulins à le vent eux-mêmes –ainsi se rit de nous la fortune répliqua le fidèle écuyer mais consolez -vous mon bon seigneur la santé est le premier de les biens et vous la possédez grâce à le philtre conservé en ma gourde ", "le joli village d’ devisant de la sorte ils avançaient vers le petit village d’ PROPN avait si longtemps vécu le noble hidalgo entre sa vieille rondache son cheval fourbu et son lévrier de chasse et à le chaque fois que les pénibles souvenirs ces méchants moustiques venaient mordre à le cœur l’ amant de dulcinée et le débiliter sancho versait à le chevalier la vigueur avec une gorgée de le vin de don le bon écuyer que le grain écrasé de la vigne trouvait toujours prêt à les larges lampées s’ oubliait lui-même gardant précieusement la liqueur exquise pour son cher maître le mélancolique amant de dulcinée si bien qu’ ils arrivèrent de le<UNK> travers plus d’ une aventure dont la bataille contre les pourceaux laquelle nécessita pour enlever la tristesse à le don quijote plus d’ une gorgée de le vin d’ espoir à les lieux s’ étaient écoulées parmi les livres de chevalerie les précédentes années de don quijote ", "et lorsqu’ ils l’ aperçurent amaigri et désolé la nièce et la gouvernante et thérèse panza et sanchette et le curé se dirent tout bas: lorsqu’ ils l’ aperçurent –l’ incomparable chevalier le seigneur semble non seulement de la folie mais de la vie le bachelier samson et le bachelier samson carrasco et maître nicolas le barbier étaient de le même avis mais sancho frappant sur sa gourde répondait –non la mort est sûre mais la vie est forte et tant qu’ il y aura de le vin de le seigneur dans ma gourde mon bon maître ne nous quittera pas alors tandis que don reprenait sa vie accoutumée et ne pouvant plus lié par son serment chevaucher comme un paladin songeait à se faire berger errant prolongeait l’ existence de son maître par cet élixir que le barbier déclarait magique tant qu’ il y aura du précieux vin dans ma gourde et le curé faisait demander par toutes les espagnes si l’on ne pouvait retrouver un certain seigneur PROPN possesseur de le vin de vie ", "mais ce seigneur avait disparu prenant passage sur une galère pour les indes d’ où il avait rapporté la plante à les vertus extraordinaires qui macérée dans le jus de la vigne donnait à le vin ces propriétés qui eussent fait brûler peut-être sous le le possesseur d’ un tel secret comme sorcier maître nicolas le barbier lorsque la gourde fut sèche la gourde de le bon sancho se vidait donc petit à le petit et chaque goutte dépensée rendait et à la fois emportait la vie de l’ incomparable don quijote de la manche a la fin lorsque la gourde fut sèche le bon chevalier dit à l’ écuyer c’ est maintenant que les oiseaux sont dénichés mon pauvre sancho quand je pense ajouta -t-il avec un soupir que grâce à le ton élixir j’ aurais pu malgré mes tempes blanches comme les sommets de la PROPN paraître juvénile et fringant encore à la belle dulcinée de le toboso si j’ étais parvenu à la désenchanter! les sommets de la PROPN ", "il fit jurer à le fidèle écuyer de retrouver pour le bonheur de l’ humanité le seigneur et son élixir de vie –si je ne bois plus de le vin de ta gourde vide mon bon sancho de le moins dans l’ avenir ce vin vous préservera toi ta femme thérèse ta fille sanchette et vos héritiers des maléfices et des maux dont les enchanteurs criblent les hommes lorsque l’ illustre hidalgo eut rendu sa belle âme à l’ infini –vous savez mon bon maître que votre écuyer a comme vous toujours tenu sa parole et lorsque l’ illustre hidalgo dont le bonheur fut de mourir sage après avoir vécu fou eut rendu sa belle âme si vaillante à l’ infini où tout retourne enfourcha son grison comme à le beau temps de les extravagantes et nobles aventures voyagea à le petites journées jusqu’ à le pays vieillissait le riche gamache et s’ enquit de ce qu’ était devenu don qu’ il retrouva toujours alerte solide revenu des indes avec toute une cargaison de la feuille verte d’ un vert grisâtre douce élastique et grasse d’ un arbrisseau dont la tige ne dépassait point la grosseur de le doigt d’ un alguazil" ]
[ "mais nous les potes à le pollak henri pour tout dire on était vachement déçus qu’ on s’ était décarcassés pour rien parguienne qu’ on s’ était mis en frais pour des clopinettes a la foutait mal pour de la frustation c’ était de la frustation dame oui ", "un peu de patience je vous en conjure madame —vous êtes injuste ces détails que j\\' ignorais intéressent à le plus haut point mon aïeul avec les débris il réussit à le sauver de sa fortune débris assez considérables je me hâte de le dire car il était colossalement riche se réfugia dans la vice-royauté de buenos aires afin de plus facilement repasser à le brésil si la fortune cessait de lui être contraire mais son espoir fut déçu; il devait mourir dans ", "c’ est sans doute la faute de mes grossiers organes certainement ce n’ est pas le livre d’ un homme ordinaire mais à le coup sûr c’ est celui d’ un homme d’ esprit qui se moque de nous on a beaucoup loué la peinture d’ une jeune fille trouvée parmi des saltimbanques c’ est en effet une conception charmante mais où est la nature là-dedans mais j’ oublie les lecteurs que j’ ai devant moi ", "c’ était pour le souper qu’ on mettait en réserve la bouteille de gros cidre car on ne connaissait l’ usage de le vin que dans les grandes solennités et si quelques chansons guillerettes venaient dérider les visages de les convives c’ était encore le soir alors qu’ on ne craignait pas de laisser passer l’ heure de les classes et d’ encourir une sévère admonition de la part de les professeurs ce jour -là donc plusieurs écoliers se trouvaient à le souper dans une vaste salle à le manger située à le rez-de-chaussée de l’ hôtel de le cheval blanc rue de le collège PROPN à le milieu d’ eux était henri de nollent il jouissait parmi ses camarades de l’ influence que donnent une bourse bien garnie beaucoup de générosité et surtout une supériorité marquée dans tous les exercices de le corps en attendant le souper les élèves s’ étaient disséminés par groupes dans la salle ", "c’ était toujours une nouvelle qui retentissait dans alençon que le départ de mademoiselle cormon ses habitués en retard d’ une visite venaient alors la voir; son appartement de réception était plein; chacun lui souhaitait un bon voyage comme si elle eût dû faire route pour PROPN puis le lendemain matin les marchands étaient sur le pas de leurs portes ", "–c’ est bien vrai à le moins?–oh! tu as une fameuse caution tu as ma tête guichetier médita quelques secondes –allons dit le patriote qui le voyait dans sa glace allons ne fais pas de mauvaises réflexions si tu me dénonces comme tu n’ auras fait que ton devoir la république ne te donnera pas un sou: si tu me sers comme à le contraire tu auras manqué à le ce même devoir et qu’ il est injuste dans ce monde de faire quelque chose pour rien je te donnerai les livres je comprends bien dit le guichetier j’ ai tout bénéfice à le faire ce que vous demandez mais je crains les suites les suites et qu’ as -tu à le craindre? ", "–tu n’ en es pas si loin que tu le penses reprit bixiou vous ne connaissez pas ce qu’ est nucingen financièrement parlant –tu ne sais seulement pas dit blondet un mot de ses débuts –je ne l’ ai connu que chez lui dit bixiou mais nous pourrions nous être vus autrefois sur la grand’route –la prospérité de la maison nucingen est un de les phénomènes les plus extraordinaires de notre épohue reprit blondet ", "pendant les premiers mois les distractions que nous avait apportées l’ arrivée de notre nouvel hôte nous avaient retenus à le chalet; mais une fois la première curiosité calmée nous avions repris nos promenades le long de la vallée marguerite depuis l’ apparition de les bohémiens à le qui nous devions était moins tranquille sur nos excursions elle nous suppliait quand nous partions de ne pas aller trop loin de nous méfier des mauvaises rencontres et d’ éviter certains passages de la montagne plus dangereux que d’ autres à ses yeux parce qu’ on pouvait s’ y égarer nous promettions à le départ tout ce qu’ elle voulait ", "une petite salle des boiseries claires un bar d’ acajou des tables recouvertes de nappes blanches et des banquettes de moleskine rouge quand nous sommes entrés clients déjeunaient ", "mais libre de son choix elle m’ accorde la préférence cette préférence n’ a rien de blessant pour vous aussi je ne vois véritablement pas pourquoi vous avez refusé la main que je vous offrais fort cordialement je vous assure monsieur s’ écria m. de favrolle mis hors de lui-même par le calme bon sens de henri en france l’on ne serre la main d’ un rival qu’ après avoir loyalement croisé le fer avec lui ah " ]
c’ est une passion insensée qui m’ entraîne vers toi et je prends dieu à le témoin que je n’ ai pas la force de combattre j’ ai trompé mon mari et je ne me suis pas demandé si je faisais mal si ton cœur n’ est plus à le moi à le moi seule entends -tu il faut me le dire je déciderai prosper à le acheter une autre étude dans une autre ville et je n’ aurai pas à me reprocher d’ avoir fait ton malheur –chère femme
[ "demain nous serons libres –tu ne regrettes rien demanda -t-elle avec un regard soupçonneux –rien –tout est prêt alors –oui –et marie et ta femme pâlit un peu cette question qu’ elle lui jetait brusquement à la tête à un pareil moment lui fit mal ", "–marie est à les bastides elle paraissait joyeuse elle aura le temps de pleurer –comme te voilà tremblant je t’ ai fait de la peine ", "tiens j’ efface .elle l’ enlaça amoureusement dans ses bras –tu ne m’ en veux plus –non non après tout c’ est toi qui fais le plus de sacrifices ne parlons pas de cela il se fait tard a demain demain parent réunit à la hâte quelques objets qu’ elle plaça elle-même dans une petite malle que PROPN vint prendre dans la charmille; ", "et à le matin vers heures elle se leva de son lit .dans la maison tout dormait .la lampe qu’ elle avait allumée jetait sa clarté sur le petit lit d’ andrée le soir l’ enfant s’ était endormie toute joyeuse des baisers que sa mère lui avait donnés avec une tendresse inaccoutumée la respiration était régulière et de la bouche entr’ ouverte montait une faible buée .tout à le coup la mère se sentit tressaillir au-dessus de le berceau la vierge de plâtre tenait sur ses bras son enfant et quand rosette se retourna pour voir encore sa fille il lui sembla qu’ une expression de douleur contractait le visage de la mère de le christ cette image la poursuivit jusqu’ à le moment ou ̀ elle aperçut la voiture et les chevaux qui se tenaient immobiles à le détour de le pont de la loutre .dans la rue le silence l’ accablait et les maisons qui jetaient leurs ombres sur son passage ne lui avaient jamais paru aussi noires la voiture était là sur le côté droit de le pont tout près de le grand arbre de la liberté –un long peuplier à l’ écorce maladive planté par les jeunes hommes d", "rosette porta la main à son cœur pour en comprimer les battements et sans mot dire elle prit place à le côté de georges qui donna le signal de le départ.a quelques centaines de mètres sur les hauteurs de les collines qui se dessinaient à l’ horizon elle aperçut le village de la croix-du-jarry –son village à le elle –enseveli dans un immense voile noir que trouaient çà et là de les oiseaux de nuit qui remplissaient l’ air de leurs cris sinistres et de le fracas de leurs ailes aucune parole n’ avait été échangée PROPN respectait le silence et le recueillement de rosette et il tenait entre ses mains de les mains qui étaient froides tout troublé lui aussi en songeant à l’ inconnu devant lequel ils marchaient au four à le chaux de neuil-la-grande on rencontra le courrier qui faisait le service entre thaviat et saint-cyprien: le conducteur fouetta ses chevaux et comme l’ homme qui menait le courrier était plongé dans un demi-sommeil ce fut la bête elle-même qui se gara sur le côté de la route –je ne suis plus triste maintenant soupira rosette ", "dis-moi des choses douces parent était allé à le pensol pour une affaire très importante il était parti le cœur gai jamais rosette n’ avait été aussi affectueuse pour lui elle l’ avait accompagné jusqu’ à la diligence et elle qui d’ ordinaire évitait toute marque d’ effusion devant le public elle l’ avait embrassé bien fort lui faisant toutes sortes de recommandations sur les soins à le prendre dans son voyage et ne dissimulant pas la tristesse qu’ allait lui causer cette séparation .le lendemain vers heures la diligence s’ arrêta devant l’ étude de le notaire me parent descendit: seul il ignorait la nouvelle ", "on avait aperçu une voiture filant à le galop sur la route de thaviat et l’on avait reconnu les personnes qui s’ y trouvaient madame PROPN était venue la figure livide et en poussant un grand cri elle était tombée toute roide à le milieu de la chambre de madame parent les personnes qui l’ avaient vue ainsi les yeux hagards les mains crispées et immobile comme une statue s’ étaient respectueusement d� �couvertes ainsi qu’ on le fait à le passage de les morts .dans les rues les voisins s’ entretenaient de commentaires on croyait à un suicide que l’on avait intérêt à le cacher et des mines inquiètes passaient le long de les murs de les jardins parlant à le voix basse de les incidents que les domestiques venaient de conter. a l’ arrivée de prosper plusieurs amis vinrent silencieusement lui serrer la main seul le juge de paix m. cournet cherchait des explications il fallait attendre ", "pourquoi accuser ainsi des personnes connues sans avoir de preuves certaines moulineau n’ avait fait qu’ apparaître et il était allé par la ville prétendant à le droite et à le gauche que rien de ce qui s’ était passé ne pouvait le surprendre il avait tout deviné on le voyait l’ air affairé la physionomie alcoolisée causant et répétant avec un rire l’ amour il n’ y a que a il n’ y a que quant à le clapier il restait dans l’ étude le front penché sur les minutes et de temps à le autre de ses yeux sans éclairs de grosses larmes tombaient .parent regardait la chambre vide et le lit défait les objets jetés et dans la précipitation les tiroirs ouverts l’ armoire béante l’ édredon bleu gisant sur le tapis; ici une chemisette des bas; plus loin une robe pendue à le une embrasse de la fenêtre ", "un jupon de couleur massé en tas sur un fauteuil et tiède encore des senteurs de la chair un sourire souffrant crispa ses lèvres il fut tout droit à la cheminée appuya sa tête brûlante contre le marbre faisant signe avec la main qu’ on le laissât seul PROPN ouvrit la porte son père se retourna: elle le vit si pâle qu’ elle en resta muette et aussi pâle que lui PROPN la prit dans ses bras et la contempla avec ses yeux vides –pauvre enfant tu n’ as plus de mère mère est morte et l’ enfant fondit en larmes " ]
[ "on l’ acclamait on poussait des vivats et les visages qui lui faisaient face se fendaient la bouche jusqu’ à les oreilles riant à le ventre déboutonné tandis qu’ à le banc de les ministres on avait le nez long d’ une aune les centres tempérant la gaieté à le laquelle ils n’ avaient pu résister tentèrent d’ escamoter la question en proposant de remettre la suite de la discussion à la prochaine séance –pas du tout s’ écria la phryte le pays attend une solution prompte et si personne ne réclame la parole je demande à le répondre à le gouvernement il y eut vive escarmouche pour décider si l’on continuerait immédiatement ", "si tu es aussi un peu athéna tu peux comprendre que tuer un lion me fait horreur c’ est un rite barbare étranger à les grecs j’ ai appris chez moi et en inde à le vénérer la vie dans les animaux et à ne pas les exterminer nous ne les exterminons pas nous les honorons en les combattant cambyse veut que tu respectes cette règle ", "—vous avez eu grand tort mon père de ne pas ajouter foi à le cet amour il est sincère et profond quant à le nom de ce beau ténébreux que vous avez refusé de connaître je n’ ai aucun motif de le cacher je vais vous le dire mon père c’ est le général richepance commandant en chef le corps expéditionnaire français c’ est donc lui ", "un instant il ne distingua plus très bien la route ni les sapins ni le virage à le venir mais tout aussitôt en lui l’ homme d’ action le responsable rectifia l’ inclinaison de le volant freina un peu et décida tout aussi tranquillement qu’ il voulait que cet homme derrière cet homme blond et bleu tapi dans le noir avec sa femme qu’ il voulait bref que cet homme-là meure dès le lendemain et de sa propre main néanmoins l’ homme en question avait remarqué son crochet et aussitôt eut près de le sien le visage maintenant détesté de son ami d’ enfance –eh bien dit tu rêves? –non répondit -il j’ écoutais la tosca la tosca reprit gaiement stanislas où en sont -ils ", "si je n’ avais pas été amené quelques semaines plus tard à le séjourner de nouveau à le mutrah où la température se serait élevée entre-temps d’ une bonne vingtaine de degrés la dernière image que j’ aurais conservée de ce faubourg portuaire aurait été celle de le commandant jouant de le cor sur la passerelle tel que je viens de l’ évoquer cependant que le long de le même quai était amarrée la frégate mais un peu plus loin de gros boutres motorisés et sans grâce achevaient de charger une cargaison de vieux pneus et qu’ en retrait de cet îlot faiblement éclairé d’ activité enhardi par l’ ombre qui gagnait un couple de chiens errants que l’on appelle ici des wadi-dogs se faufilait à la recherche de quelque chose de comestible parmi les conteneurs empilés le bateau avec l’ aide de les remorqueurs sur et ayant appareillé de mutrah vers heures il semble que je dormais dans la soirée lorsque nous avons passé le détroit d’ ormuz ou la partie la plus resserrée de celui-ci d’ ailleurs m’ assura wax après que je l’ eus rejoint à la passerelle alors que la nuit ", "mais mon oncle persuadé que les portugais d’ aujourd’hui sont les cadets indignes de les portugais d’ PROPN osa mouiller à le demi-portée de le canon de tercère la plus considérable de ces îles où le gouverneur général fait sa résidence duboc et lui parlaient fort bien anglais ils eurent l’ effronterie de descendre à le terre après avoir pris des uniformes de marine anglaise et les papiers de l’ ex-capitaine qui étaient restés dans les armoires je fis ce que je pus pour détourner mon oncle de ce dessein: tais -toi morveux me dit -il si tu continues ainsi tu ne feras jamais rien de grand et pour l’ honneur de la famille je serai obligé de te lâcher dans quelque île déserte où tu ne feras la guerre qu’ à les tortues et à les pigeons ramiers il était homme à le faire comme il le disait ", "chaque matin elles y passaient l’ encaustique et le chiffon puis la condamnaient hermétiquement le jour de l’ an excepté on vous introduisait alors mal à l’ aise gêné à les entournures par les raides vêtements neufs dans un cénotaphe glacé encombré de meubles biscornus de vases hideux de bouquets momifiés dans leur cloche de cristal sous une comtoise dont les aiguilles marquaient la même heure arrêtée pour l’ éternité je démontais les cannes enroulais sur palette les montages crochus redoutables rangeais avec amour les simulacres de mouches dans des boîtes à le casiers il n’ y avait plus qu’ à attendre un jour de répit pour gagner l’ un de les ponts celui de le bouys ne valait rien– ou la rencontre de le canal avec la corrèze la pêche participait de l’ indétermination générale de l’ absence sentie de quelque chose qui nous est nécessaire sans qu’ on sache exactement quoi comment l’ obtenir si même cela existe ", "il était très– ému et voulait me le cacher à le bout d’ un moment il me dit de le ton le plus affectueux vois–tu ma femme n’ y avait sans doute point songé tout cela n’ est guère dans nos habitudes mais sois tranquille mon enfant ce qui s’ est passé ce matin ne se renouvellera pas je vais donner moi–même des ordres à le maître –d’ hôtel je me jetai dans ses bras et je fondis en larmes ", "dit -elle doucement à le michel sans le regarder —tout blanc avec des fleurs d’ oranger il devait vous dire ce que j’ étais forcé de taire encore marthe soupira et continua de regarder la verdure et maintenant dit michel à le voix basse qu’ ordonnez -vous de moi ", "j’ ai francs par mois nous sommes riches ah mon oncle que je suis heureuse elle s’ était reculée pour mieux jouir de sa surprise il était le seul qui dût se réjouir avec elle toute sa famille tout l’ écho de la grande nouvelle mais lui plus lent à les émotions ne m’ étonne pas que t’ aies de l’ avancement " ]
nous sommes dans un port de mer: voyons l’ activité qui y règne des centaines de vaisseaux déchargent d’ un côté de le quai d’ amples provisions de charbon et de coton d’ autres les riches soieries et les magnifiques produits de l’ orient tout le monde est à l’ œuvre partout il y a joie car il y a gain pour tous mais d’ où vient donc cette foule d’ hommes en haillons ces femmes amaigries et presque nues ces pauvres enfants si frêles si chétifs qui occupent un tout petit espace de le quai?
[ "d’ où viennent ces pleurs et ces gémissements à le fendre l’ âme ces embrassements pleins de regrets et de tendresse? ah! c’ est qu’ un père vient peut-être pour la dernière fois de presser dans ses bras ses enfants bien-aimés c’ est que des amis viennent de dire un adieu peut-être éternel à les compagnons de leur enfance c’ est que pour la dernière fois on a jeté un regard de douleur sur la vieille chaumière qui nous a vus naître c’ est que dans un dernier embrassement nous avons échangé avec les amis émus une dernière poignée de mains que pour toujours nous avons salué les côtes de l’ irlande dont aucun de ses enfants ne peut parler sans verser une larme de regret! et ces malles et ces paquets que contiennent -ils sinon les pauvres vêtements de les malheureux irlandais ", "mais dans le navire qui est en partance que de cris joyeux à le peine entend -on l’ ordre de le contremaître: embarque embarque voilà le mot qui se fait entendre inutile de le dire nous le voyons déjà que trop ce bâtiment est chargé d’ émigrants pour l’ amérique voyez sur le gaillard d’ arrière cet homme à la figure replète et trapue comme il savoure avec délices les bouffées de tabac qui s’ échappent de sa longue pipe d’ écume de mer; ", "quels regards distraits il jette sur la gazette qu’ il tient entre ses mains comme les nouvelles sont loin de l’ absorber il hoche dédaigneusement la tête en voyant les pleurs de les malheureux enfants de la verte érin dans le fond que sont -ils pour lui des irlandais catholiques il est protestant ", "que lui importe donc si la plus grande partie d’ eux n’ atteint pas les côtes de l’ amérique que lui importe si l’ espace qu’ il leur a destinée dans son vaisseau n’ est pas suffisant que lui importe si les aliments dont il a fait provision ne peuvent suffire à une moitié de ceux qu’ il entasse à son bord sa bourse n’ est -elle pas bien remplie et si le typhus le choléra ou autres maladies viennent les décimer n’ a -t-il pas devant lui un immense cimetière comme bien d’ autres qui l’ ont suivi il peut dire à le chacune de ces victimes qu’ on jette dans l’ atlantique si une tombe un mausolée était élevé à le chacune d’ elles ou n’ aurait pas besoin de boussole pour aller dans le nouveau-monde tel était le boomerang capitaine quelques jours avant le moment où nous venons de laisser mme saint-aubin ", "les communications étaient alors bien difficiles entre l’ acadie et le canada c’ était donc une belle occasion qui se présentait pour mme saint-aubin de se rendre dans ce dernier pays on pouvait correspondre plus facilement avec l’ europe et les états-unis et qui sait peut-être avoir des renseignements sur celui à lequel à le chaque instant de le jour elle adressait un cuisant souvenir un pénible regret depuis plusieurs jours mme PROPN avait mise en vedette toute la petite colonie chaque jour des berges prenaient le large et étaient chargées de venir lui annoncer l’ approche de le vaisseau tant désiré ", "bien de les heures se passèrent en d’ inutiles et inexprimables regrets enfin jean renousse vint un matin l’ informer que le navire tant désiré était en vue et lui offrit en même temps de la conduire à son bord il était facile de voir à l’ accablement de cet homme trempé à les muscles d’ acier à le son air morne et abattu combien il lui en coulait de remplir cette pénible mission il est dur en effet de voir disparaître les fruits d’ un labeur de chaque jour de voir s’ engloutir les années d’ un travail constant et journalier de revoir à la place de sa demeure de les débris et de les cendres la femme a chez elle un sentiment d’ amour et de dévouement qu’ on ne sait pas toujours apprécier ", "qu’ il dut en coûter à le mme saint-aubin de laisser les endroits qui lui rappelaient de bien doux souvenirs d’ abandonner ces pauvres gens qui auraient pu se priver de le plus essentiel nécessaire plutôt que de la voir s’ éloigner mais lorsqu’ elle les vit tous ensemble l’ accompagner jusqu’ à la barque fatale qu’ elle vit leurs pleurs que depuis l’ aïeul jusqu’ à le plus petit de les enfants on se pressait pour lui baiser les mains enfin lorsqu’ elle fut embarquée qu’ elle les vit tomber à le genoux alors un inexprimable sentiment de tristesse et de regrets s’ empara d’ elle mon dieu! que deviendraient -ils sur les terres étrangères les pauvres exilés si vous n’ étiez pas là pour les consoler des regrets de la patrie cependant à le signal de la petite barque le navire avait mis en panne une passagère de chambre ah! c’ était une nouvelle aubaine pour le capitaine l’ échelle fut immédiatement descendue et avant que de gravir le premier degré mme PROPN tendit en pleurant sa main blanche et frêle à la main rude et calleuse de jean renousse ", "merci ami lui dit -elle pour ce que vous avez fait pour mon enfant et pour moi puissiez -vous être heureux autant que vous le méritez autant surtout que mon cœur le désire celui qui aurait contemplé alors la figure hâlée de jean renousse aurait vu ses joues s’ inonder de larmes abondantes et elles n’ avaient encore été inondées bien probablement que les pluies de le ciel et l’ eau de la mer il remit l’ enfant à sa mère après l’ avoir couverte de baisers puis se jetant à les pieds de le capitaine il le supplia de le prendre lui aussi à son bord mais PROPN ne payait pas violemment à le milieu de les rires et de les huées d’ une partie de l’ équipage on le rejeta dans la berge ", "les ris furent lâchés et le navire fin voilier prit le large jean renousse en regagnant la côte dans sa petite embarcation jeta un regard triste et désespéré sur le vaisseau qui emportait sa bienfaitrice et l’ enfant qu’ il chérissait tant plusieurs jours se passèrent un vent favorable les conduisit à la pointe ouest de l’ île d’ anticosti chapitre si tout paraît tranquille à le dehors d’ un vaisseau qui se dirige vers sa destination souvent il n’ en est pas ainsi à l’ intérieur mme saint-aubin avec son enfant avait été confinée dans une pauvre alcôve qu’ on se plaisait à le appeler emphatiquement la chambre " ]
[ "or on ne parlemente pas avec les microbes on les tue le matin août candidatures fantaisistes connaissez -vous cap non sans doute peut-être croirez -vous qu’ il s’ agit d’ un émule ou d’ un disciple de le célèbre tireur ira paine? pas davantage est candidat à la députation dans la deuxième circonscription de le ix e arrondissement ", "la curiosité la nouveauté agitent ces natures nerveuses à le fond l’ amant qui vient n’ aura tout à le plus que le mois de juin de madame le mari qui passe a le mois de mai courte saison de langueur et de petite fièvre non encore d’ ardeur et de délire saison inconstante qui se dérange aisément pour se précipiter vers l’ été une ondée un orage tout est changé un rien suffit à le effacer pour jamais ce petit amour qui était né de si peu de chose et qui ne vivait que de riens ", "il me faut cela pour vivre mais à les premiers brouillards je vous quitterai! il vaut mieux le savoir d’ avance on se prépare à les derniers adieux on se résigne à la nécessité jeanne viens m’ embrasser mes enfants laissez-moi je suis bien fatigué ce chemin de fer depuis PROPN m’ a complétement anéanti ", "et une grande désolation coulait de le creux noir de ses yeux PROPN s’ approcha de lui en disant: la paix soit avec vous mais le carrier ne répondit rien il ne détourna pas la tête et croyant qu’ il ne l’ avait point entendu dit encore: la paix soit avec vous et il prononça les mêmes paroles une troisième fois alors le carrier le regarda avec fureur et lui dit je n’ aurai de paix qu’ à ma mort ", "–vous voyez bien dit le mercier à la tante d’ un air judicieux que ces enfants-là ont la même vue si l’ un voit jaune ce qui est rouge aussitôt l’ autre verra rouge ce qui est jaune et il ne faut pas les contrarier là-dessus car on dit que quand on veut empêcher les bessons de se considérer comme les empreintes d’ un même dessin ils deviennent idiots et ne savent plus de le tout ce qu’ ils disent mercier disait cela parce que ses cravates lilas étaient mauvais teint et qu’ il avait envie d’ en vendre à la fois .par la suite de le temps tout alla de même et les bessons furent habillés si pareillement qu’ on avait encore plus souvent lieu de les confondre et soit par malice d’ enfant soit par la force de cette loi de nature que le curé croyait impossible à le défaire quand l’ un avait cassé le bout de son sabot bien vite l’ autre écornait le sien de le même pied; quand l’ un déchirait sa veste ou sa casquette sans tarder l’ autre imitait si bien la déchirure qu’ on aurait dit que le même accident l’ avait occasionnée et puis mes bessons de rire et de prendre un air", "bravo les filles tenez le coup mais ne participent pas elles ne peuvent se le permettre ou ne se le permettent pas la cadre de santé fait de la ressource humaine en cela elle a vocation à le concilier et non à le diviser des citoyens de le coin font parfois un crochet amical par l’ hôpital certains nantis de la bûche comiquement demandée par les grévistes bien décidés à le passer l’ hiver ", "vous seriez trop content j' ai dit: ne le faites pas pour moi faites- le pour ous elle a dit: je v ous répète que je n' en a i aucune envie j' ai dit: alors faites -le sans en avoir envie pour me plaire elle a rigolé: plutôt crever que vous plaire j' ai dit: attention je pourrais vous prendre à le mot elle a dit: je n' ai pas peur de v ous espèce de détraque j' ai dit il faut que ce couteau serve en êtes -vous consciente il faut que du sang soit répandu comprenez-vous elle a dit: il ne faut jamais rien j' ai dit: il le faut et je lui ai repris l' arme elle a compris mais il était trop tard elle a essayé de se débattre ", "c’ est là à les portes de paris qu’ elle a fini par devenir un esprit fort accompli la possibilité fragile toute fraîche contenue en dans la troisième place pour ce qui serait une fille elle se met à le fumer des balto qui lui plissent l’ œil et ajoutent à le son air d’ ajonc apprend à le conduire une automobile quand son père attelle encore le cheval à la carriole s’ intéresse à la politique pas à les élections municipales et cantonales dont baptiste fait à le même moment l’ apprentissage mais à le ce qu’ elle a sous les yeux à le paris et ailleurs encore au-delà de les frontières une fois par trimestre elle regagne les hauteurs traînant sa malle bourrée de livres de mathématiques bien sûr mais aussi de littérature française et étrangère d’ elle de ce temps date l’ apparition à la maison des premiers volumes qui ne soient pas des livres de compte et qui lorsqu’ ils le sont ne se rapportent pas qu’ à d’ infimes quantités à les choses mêmes ", "mais il est clair qu' il en sera tout autrement si l'on propose à les vierges qui ne trouvent point de mari je ne sais quel idéal de vie solitaire et de négation qui lui est fatalement stérile exécrable et contre nature —continuez dit pausole je suis curieux de savoir où vous vous arrêterez —je me hâte d' ajouter que si nous proposons la recherche habituelle mais sagement pondérée de toutes les délectations qui récompensent les amants celles qui ont la conception pour résultat sinon pour but sont de beaucoup les plus fréquemment décrites dans nos brochures populaires ce sont aussi quoi qu' en disent les médecins celles qui conservent encore la faveur générale la preuve en est aisée à le fournir: à la fondation de notre ligue l' excédent de les naissances sur les décès à le triphême-ville ne dépassait pas pour ", "il étira ses bras esquissa un bâillement et jouant l’ homme satisfait: fit -il j’ ai bien dormi ce petit somme m’ a guéri ma migraine –tu veux faire le malin toi se dit l’ écureuil nous allons rire l’ écureuil bien décidé à le faire parler micaud reprit à le haute voix –tiens mon bon monsieur vous aviez donc la migraine –oui il fait si chaud que je m’ étais dit qu’ en allant dormir une heure dans la cave bien à le frais cela me remettrait " ]
il est devenu prince et roi de le royaume de les poupées comme l’ avait si bien prédit ton compagnon l’ astrologue mais tu sais bien qu’ il est en guerre ouverte et acharnée avec le roi de les souris voyons cher parrain pourquoi n’ es -tu pas venu à le son aide quand tu étais en chouette à le cheval sur la pendule et maintenant encore pourquoi l’ abandonnes-tu?et à le ces mots marie raconta de nouveau à le milieu de les éclats de rire de son père de sa mère et de mademoiselle trudchen toute cette fameuse bataille dont elle avait été spectatrice il n’ y eut que fritz et le parrain qui ne sourcillèrent point. mais où donc dit le parrain cette petite fille va -t-elle chercher toutes les sottises qui lui passent par l’ esprit? elle a l’ imagination très-vive répondit sa mère et à le fond ce ne sont que des rêves et des visions occasionnés par sa fièvre et la preuve dit fritz c’ est qu’ elle raconte que mes hussards rouges ont pris la fuite ce qui ne saurait être vrai à le moins qu’ ils ne soient d’ abominables poltrons à lequel cas
[ "ils ne risqueraient rien et je les bousculerais d’ une belle façon!mais tout en souriant singulièrement le parrain prit la petite marie sur ses genoux et lui dit avec plus de douceur qu’ auparavant chère enfant tu ne sais pas dans quelle voie tu t’ engages en prenant aussi chaudement les intérêts de casse-noisette tu auras beaucoup à le souffrir si tu continues à le prendre ainsi parti pour le pauvre disgracié; car le roi de les souris qui le tient pour le meurtrier de sa mère le poursuivra par tous les moyens possibles mais en tous cas ce n’ est pas moi entends -tu bien c’ est toi seule qui peux le sauver: sois ferme et fidèle et tout ira bien marie ni personne ne comprit rien à le discours de le parrain il y a plus ce discours parut même si étrange à le président qu’ il prit sans souffler le mot la main de le conseiller de médecine et après lui avoir tâté le pouls mon bon ami lui dit -il comme bartholo à le basile vous avez une grande fièvre et je vous conseille d’ aller vous coucherpendant la nuit qui suivit la scène que nous venons de raconter comme la lune brill", "maman maman maman!mais quelques efforts qu’ elle fît sa voix s’ éteignit dans sa bouche elle essaya de se sauver mais elle ne put remuer ni bras ni jambes et resta comme clouée dans son lit; alors en tournant ses yeux effrayés vers le coin de la chambre où l’on entendait le bruit elle vit le roi de les souris qui se grattait un passage à le travers le mur passant par le trou qui allait s’ élargissant d’ abord une de ses têtes puis puis puis enfin ses têtes ayant chacune sa couronne et qui après avoir fait plusieurs tours dans la chambre comme un vainqueur qui prend possession de sa conquête s’ élança d’ un bond sur la table qui était placée à le côté de le lit de la petite marie arrivé il la regarda de ses yeux brillants comme des escarboucles sifflotant et grinçant des dents tout en disant ", "il faut que tu me donnes tes dragées et tes massepains petite fille ou sinon je dévorerai ton ami casse-noisette .puis après avoir fait cette menace il s’ enfuit de la chambre par le même trou qu’ il avait fait pour entrer.marie était si effrayée de cette terrible apparition que le lendemain elle se réveilla toute pâle et le cœur tout serré et cela avec d’ autant plus de raison qu’ elle n’ osait raconter de peur qu’ on ne se moquât d’ elle ce qui lui était arrivé pendant la nuit fois le récit lui vint sur les lèvres soit vis-à-vis de sa mère soit vis-à-vis de fritz mais elle s’ arrêta toujours convaincue que ni l’ un ni l’ autre ne la voudrait croire seulement ce qui lui parut le plus clair dans tout cela c’ est qu’ il lui fallait sacrifier à le salut de casse-noisette ses dragées et ses massepains en conséquence elle déposa le soir de le même jour tout ce qu’ elle en possédait sur le bord de l’ armoire lendemain la présidente dit:– en vérité je ne sais pas d’ où viennent les souris qui ont tout à le coup fait irruption chez nous ", "mais regarde ma pauvre marie continua -t-elle en amenant la petite fille à le salon ces méchantes bêtes ont dévoré toutes les sucreries la présidente faisait une erreur c’ est gâté qu’ elle aurait dû dire; car ce gourmand de roi des souris tout en ne trouvant pas les massepains de son goût les avait tellement grignotés qu’ on fut obligé de les jeter au reste comme ce n’ était pas non plus les bonbons que marie préférait elle n’ eut pas un bien vif regret de le sacrifice qu’ avait exigé d’ elle le roi de les souris et croyant qu’ il se contenterait de cette première contribution dont il l’ avait frappée elle fut fort satisfaite de penser qu’ elle avait sauvé casse-noisette à le si bon marché .malheureusement sa satisfaction ne fut pas longue la nuit suivante elle se réveilla en entendant piauler et siffloter à ses oreilles.hélas ", "c’ était encore le roi de les souris dont les yeux étincelaient plus horriblement que la nuit précédente et qui de sa même voix entremêlée de sifflements et de piaulements lui dit:– il faut que tu me donnes tes poupées en sucre et en biscuit petite fillette ou sinon je dévorerai ton ami casse-noisette .et là-dessus le roi de les souris s’ en alla tout en sautillant et disparut par son trou lendemain marie fort affligée s’ en alla droit à l’ armoire vitrée et arrivée là elle jeta un regard mélancolique sur ses poupées en sucre et en biscuit; et certes sa douleur était bien naturelle car jamais on n’ avait vu plus friandes petites figures que celles que possédait la petite marie PROPN dit -elle en se tournant vers le casse-noisette cher monsieur que ne ferais -je pas pour vous sauver cependant vous en conviendrez ce qu’ on exige de moi est bien dur.mais à le ces paroles casse-noisette prit un air si lamentable que marie qui croyait toujours voir les mâchoires de le roi de les souris s’ ouvrir pour le dévorer résolut de faire encore ce sacrifice pour sauver le malh", "il faut décidément que d’ affreuses souris aient établi leur domicile dans l’ armoire vitrée car toutes les poupées de la pauvre marie sont dévorées cette nouvelle de grosses larmes sortirent des yeux de marie mais presque aussitôt elles se séchèrent firent place à un doux sourire car intérieurement elle se disait qu' importent bergers bergères et moutons puisque casse-noisette est sauvé! mais dit qui avait assisté d’ un air réfléchi à le toute la conversation je te rappellerai petite maman que le boulanger a un excellent conseiller de légation gris que l’on pourrait envoyer chercher et qui mettra bientôt fin à le tout ceci en croquant les souris les unes après les autres et après les souris dame souriçonne elle-même et le roi de les souris comme madame sa mère oui répondit la présidente mais ton conseiller de légation en sautant sur les tables et les cheminées me mettra en morceaux mes tasses et mes verres ah! ouiche dit il n’ y a pas de danger le conseiller de légation de le boulanger est un gaillard trop adroit pour commettre de pareilles bévues et je", "pas de chats ici! s’ écria la présidente qui ne pouvait pas les souffrir. mais dit le président attiré par le bruit il y a quelque chose de bon à le prendre dans ce qu’ a dit m.fritz ce serait à le lieu d’ un chat d’ employer des souricières pardieu! s’ écria cela tombe à le merveille puisque c’ est parrain qui les a inventées .tout le monde se mit à le rire et comme après perquisitions faites dans la maison il fut reconnu qu’ il n’ y existait aucun instrument de ce genre on envoya chercher une excellente souricière chez parrain laquelle fut amorcée d’ un morceau de lard et tendue à l’ endroit même où les souris avaient fait un si grand dégât la nuit précédente PROPN se coucha donc dans l’ espoir que le lendemain le roi de les souris se trouverait pris dans la boîte où ne pouvait manquer de le conduire sa gourmandise mais vers les heures de le soir et comme elle était dans son premier sommeil elle fut réveillée par quelque chose de froid et de velu qui sautillait sur ses bras et sur son visage puis à le même instant ce piaulement et ce sifflement qu’ elle conna", "je ne serai pas pris je m’ en moque mais il faut que tu me donnes tes livres d’ images et ta petite robe de soie; autrement prends-y garde je dévorerai ton casse-noisette .on comprend qu’ après une telle exigence marie se réveilla le lendemain l’ âme pleine de douleur et les yeux pleins de larmes aussi sa mère ne lui apprit -elle rien de nouveau lorsqu’ elle lui dit que la souricière avait été inutile et que le roi de les souris s’ était douté de quelque piège alors comme la présidente sortait pour veiller à les apprêts de le déjeuner marie entra dans le salon et s’ avançant en sanglotant vers l’ armoire vitrée ", "mon bon et cher monsieur dit -elle où donc cela s’ arrêtera -t-il? quand j’ aurai donné à le roi de les souris mes jolis livres d’ images à le déchirer et ma belle petite robe de soie dont l’ enfant jésus m’ a fait cadeau le jour de à le mettre en morceaux il ne sera pas content encore et tous les jours m’ en demandera davantage si bien que lorsque je n’ aurai plus rien à le lui donner peut-être me dévorera -t-il à le votre place hélas! pauvre enfant que je suis que dois -je donc faire mon bon et cher monsieur que dois -je donc faire?et tout en pleurant et tout en se lamentant ainsi marie s’ aperçut que casse-noisette avait à le cou une tache de sang de le jour où marie avait appris que son protégé était le fils de le marchand de joujoux et le neveu de le conseiller de médecine elle avait cessé de le porter dans ses bras et ne l’ avait plus ni caressé ni embrassé et sa timidité à le son égard était si grande qu’ elle n’ avait pas même osé le toucher de le bout de le doigt " ]
[ "il dit entre bouffées de fumée :il m’ est arrivé une singulière aventure il y a quelque temps .toutes les bouches demandèrent presque racontez il reprit:– volontiers vous savez que je me promène beaucoup dans paris comme les bibelotiers qui fouillent les vitrines moi je guette les spectacles les gens tout ce qui passe et tout ce qui se passe .or vers la mi-septembre il faisait très beau temps à le ce moment-là je sortis de chez moi une après-midi sans savoir où j’ irais on a toujours un vague désir de faire une visite à une jolie femme quelconque on choisit dans sa galerie on les compare dans sa pensée on pèse l’ intérêt qu’ elles vous inspirent le charme qu’ elles vous imposent et on se décide enfin suivant l’ attraction de le jour ", "de quelle manière ce soir à le souper comme le vin ne nous manque pas feignons d’ être d’ une grande gaîté tâchons de faire boire le gardien de l’ enfant en sorte qu’ il puisse nous l’ abandonner et cela deviendra impossible ce pauvre petit ne veut pas le quitter une minute ", "à le ces gens de charonne à ces blousiers de\\n' puteaux comment parlerai-je moi qui vais jeter dans la balance des théories a mûres et que je n’ ai guère eu le loisir de peser dans mes mains de réfractaire je n’ ai jamais eu assez d’ argent pour acheter les œuvres de proudhon il a fallu qu’ me prêtât des volumes dépareillés que je lisais la nuit heureusement la bibliothèque était la et j’ ai de temps en temps fourré mon nez plongé mon cœur dans la source mais j’ ai dû boire à le galop et en m’ étranglant parce que\\n' j’ avais autre chose à le faire rue richelieu qu’ à étudier la justice sociale ", "un vieillard m' a dit sous les bombes j' ai toujours méprisé toute politique mais comment admettre de donner le pouvoir à le ceux qui usent ainsi de celui qu' ils n' ont pas encore pendant une heure j' ai fait partie d' une queue devant une boulangerie il y avait là quelques hommes et une centaine de femmes chacun croit que rester à le même endroit une heure est plus dangereux que de marcher a mètres de la boulangerie de l' autre côté de la rue étroite on mettait en bière les cadavres d' une maison éventrée comme on le fait en ce moment dans chaque maison déchirée de madrid quand on n' entendait ni canon ni avion on entendait les coups de marteau résonner dans le silence ", "je m’ y attendais naturellement puisque jérôme t’ a laissé la place PROPN se tenait debout en face de la vieille demoiselle la main droite posée sur la galerie de cuivre de le bureau le jour terne de cette matinée brumeuse et froide éclairait mal son visage fermé durci seul un léger frémissement de la main indiquait quelque émotion –oui il a eu cette bonté poursuivit sarcastiquement mlle victoire ", "–je vous remercie seigneur fit la gypsie avec effusion il est certain qu’ un peu d’ argent serait le bienvenu dans ma pauvre demeure voulez -vous que je vous dise la bonne aventure? –je veux simplement que vous me répondiez est un enfant volé n’ est -ce pas? je ne cherche pas à le savoir par qui –vous vous trompez seigneur –mais enfin qui est son père le connaissez -vous? comment ne le connaîtrais -je pas ", "d’ ailleurs qu’ on approuvât ou non la chose importait peu à le patron tréfume quand patron tréfume avait une idée dans la tête il ne l’ avait pas ailleurs comme on dit il fallait s’ embarquer à le havre ce qui mit patron tréfume de méchante humeur car il considéra comme volé l’ argent de le trajet en chemin de fer mais la vue de la mer le rasséréna bien qu’ il trouvât la manche un peu verte et qu’ il ne s’ expliquât pas très exactement à le quoi pouvait servir cette invention de les marées ", "ma colère était une panique elle n’ avait pas d’ autre objet que vaincre la froideur de judit j’ ai pris pour cible son cadeau le livre de choukri dont j’ avais lu pages c’ est honteux j’ ai dit ce bouquin comment un musulman marocain a -t-il pu écrire des trucs pareils c’ est insultant judit n’ a rien répondu nous arrivions à le grand zoco avant de franchir la porte de la vieille ville elle m’ a juste lancé un regard courtois que j’ ai pris comme une immense gifle ", "–effectivement répondit arthur avec sécheresse et cette personne qu’ il a à le bras je la reconnais: la nièce de le vice-amiral –effectivement répéta le jeune homme crispant les poings –eh! oui cette jeune fille que vous me menaciez d’ épouser méchant ajouta l’ ex-comtesse en lui serrant le bras par un mouvement de femme jalouse les manifestations amoureuses de la femme qu’ on n’ aime plus qui dira à le juste ce qu’ elles ont d’ agaçant? arthur en avait la gorge serrée il eût éprouvé de le soulagement à le crier à le lancer une bordée d’ aigreurs à le celle dont le bras lui pesait si lourdement à ce moment ", "une fois cette compote bien dense bien homogène l’ ouvrière doit à l’ aide d’ un chalumeau l’ insuffler dans des globules de verre ronds ou ovales en forme de boules ou de poires selon la forme de la perle et laver le tout à l’ esprit-de-vin qu’ elle souffle également avec son chalumeau cette opération a pour but de sécher l’ enduit; il ne reste plus dès lors pour donner le poids et maintenir le tain de le verre qu’ à le faire égoutter dans la perle de les larmes de cire vierge si son orient est bien argenté de gris si elle est seulement ce que le fabricant appelle un article demi-fin elle vaut telle quelle de francs à le francs marthe passait donc ses journées à le remplir les boules et le soir quand sa tâche était terminée elle allait à le montrouge chez le frère de sa mère un ouvrier luthier ou bien rentrait chez elle et glacée par la froideur de ce logement vide se couchait à le plus vite s’ essayant à le tuer par le sommeil la tristesse de les longues soirées claires " ]
mais ceci encore n’ était rien à le côté de la stupéfaction qui les attendait rien dans le cachot ne pouvait expliquer la fuite par était -il sorti? bien malin eût été celui qui aurait pu le soupçonner les murs n’ étaient percés nulle part
[ "les ponts en haut et en bas étaient intacts les lourdes fermetures de la porte en dehors et en dedans n’ étaient nullement forcées et l’ homme n’ avait pu sortir par une porte devant laquelle passait et repassait le surveillant militaire enfin il n’ eût pu se glisser dans le couloir fermé ou il se serait heurté à une demi-douzaine d’ autres surveillants comment s’ était -il évade ", "c’ est à s’ en arracher les cheveux grondait le commandant tout bandit qu’ il est a n’ est pourtant pas le diable c’ est le diable affirma de vilène mais nous n’ en sommes pas plus avancés ils se résolurent à le interroger le surveillant et ils lui firent signe d’ entrer dans le cachot le garde-chiourme tout de suite heurta de le pied les cadavres il recula épouvanté ", "ce sont vos camarades PROPN les a tués dit le commandant —les malheureux râla l’ autre ils s’ y attendaient —comment ils s’ y attendaient ", "quand ils sont arrivés pour la garde l’ autre leur a dit: c’ est vous tant pis pour vous et avant que je les enferme ils m’ ont dit: qu’ est -ce qu’ il va nous faire il nous réserve un sale coup! je me suis moqué d’ eux j’ ai regardé les fers et leur montrant leurs revolvers je leur ai dit qu’ est -ce que vous craignez il a les pattes prises et vous êtes contre un et là-dessus j’ ai refermé la porte et vous n’ avez rien entendu! —rien on n’ a pas bougé ", "ils n’ ont pas crie ils n’ ont pas souffle les pauvres bougres mais par où l’ autre est -il passe —écoutez pascaud j’ ai confiance en vous fit le commandant si ç a n’ était pas vous je croirais que vous êtes complice ", "—complice de quoi mon commandant il n’ y a pas à le être complice ici! nous nous surveillons tous les uns les autres nous sommes tous les uns sur les autres je n’ ai pas quitté le couloir les camarades peuvent vous le dire et puis j’ aurais ouvert à le chéri-bibi que ç a n’ expliquerait encore rien ", "je n’ ai pas la clef de les fers et comment a -t-il assassiné les autres qui étaient armés? et qui le surveillaient je vous prie de croire c’est-y moi qui aurais assassiné les camarades faudrait le dire! —silence pascaud vous savez bien que c’ est une façon de parler on ne sait pas par ou ̀ il est parti! —oui fit le garde et il faut bien dire quelque chose ", "mais il ne s’ est pas envolé quoi! ah! bien en voilà une histoire nom de d...! il chercha lui aussi une issue un trou quelque chose et comme ses chefs ne trouva rien c’ est pas croyable fit -il plus étonné encore qu’ épouvanté eh bien voulez -vous que je vous dise? ils le savaient là-haut dans les cages oui ils se doutaient de quelque chose ", "ils attendaient foi de pascaud ils étaient trop contents trop à la rigolade depuis heures et je le disais encore ce matin c’ est pas naturel on manigance quelque chose! ouvrons l’ œil! et je vais vous donner mon commandant si vous le permettez un bon conseil c’ est encore par eux qu’ on saura quelque chose! faut les écouter la " ]
[ "je veux bien dit -il mais je vous préviens c’ est. chez PROPN ah mais voilà le fameux saxo dit la fille de cécile en empoignant l’ alto répandu sur le lit oh c’ est lourd elle cherche où mettre ses doigts comme dit ", "il n’ y a rien de plus difficile à le détecter qu’ une schizophrénie cognitive légère et pour la plupart de les adeptes je fus incapable de me prononcer patrick manifestement y croyait ce qui était d’ ailleurs un peu inquiétant: voilà un homme qui occupait un poste important dans sa banque luxembourgeoise par lequel transitaient des sommes dépassant parfois le milliard d’ euros et qui croyait à des fictions directement contraires à les thèses darwiniennes les plus élémentaires un cas qui m’ intriguait encore plus était celui de savant et je finis par lui poser directement la question avec un homme d’ une telle intelligence je me sentais incapable de finasser sa réponse comme je m’ y attendais fut d’ une clarté parfaite un il était tout à le fait possible et même probable que des espèces vivantes dont certaines suffisamment intelligentes pour créer ou manipuler la vie soient apparues quelque part dans l’ univers ", "les malheureux fugitifs n’ avaient pu encore se dire l’ un à l’ autre que chacun d’ eux était blessé en effet fut obligé de s’ arrêter à l’ entrée d’ un bois pendant que son père et marcus allaient à la recherche d’ un abri et de quelques secours c’ est en ce moment que vit passer devant lui un fort parti de cavalerie escortant plusieurs magnifiques chars la maison d’ PROPN composée de ses femmes et de plusieurs enfants n’ avait pas suivi le même chemin que les corps d’ armée à le leur sortie de besançon c’ était sans doute pour éviter l’ encombrement et les ennuis qui accompagnent toujours les grandes foules ", "non-seulement je vous parle avec sincérité mais j' ai justement et heureusement à le vous citer un fait à l' appui de ce que je vous dis —vraiment quel à-propos —sérieusement mathilde depuis que je sais que vous m' aimez il n' y a plus pour moi d' autre femme que vous vous êtes un point de comparaison à lequel je ramène tout et tout me devient indifférent j' en ai la preuve vous dis-je une preuve toute récente ", "sortons je veux te montrer le jardin elle prit le jeune homme par la main et se tournant vers le vieillard –viens -tu mon père? et tous les se dirigèrent vers le parc cette scène étrange si poétique colorée d’ un reflet d’ afrique frappa tellement les femmes qu’ elles se turent encore pendant quelques instants enfin jeanne reprit la parole et convint avec anne-marie de ce qu’ elle devait faire quant à le diane elle demeurait distraite et songeuse ", "raoul a été touché à le cœur par les malheurs immérités de la PROPN l’ étourdi le fou d’ autrefois s’ est amende il est maintenant sérieux réfléchi plus digne allons l’ espoir me revient: raoul ne marchera pas sur les traces de son père et l’ excellente mère à qui il fallait si peu pour beaucoup de joie ajoutait: en vérité je ne comprends pas henriette; ", "était -ce à le lui de les faire valoir contre ceux qu\\ il aimait étaient d\\' ailleurs ces droits donnés par la loi et que contestait le cœur un horrible hasard qui brisait existences sans faire un heureux car que pouvait attendre la señora d\\' une union violemment renouée avec henri empêcher dès aujourd\\'hui un rapprochement inutile ou dangereux n\\' était -ce point se montrer prudent ", "ce n’ est pas comme le meurt-de-faim d’ en face qui fait ses visites à le pied et qui n’ a dans sa poche qu’ un oignon de écus malheur!... quel temps des dieux beau fixe à le baromètre degrés à le thermo en beauce des blés superbes des pommes en normandie des betteraves dans le nord ", "y renonçant vite d’ ailleurs car il était comme il disait dur de bouche mais non sans emporter ses derniers sous son ex-femme éliane née chaînedecœur n’ était pourtant pas une de ces créatures si plaisantes si délurées ou si délicates qu’ on est à le peu près sûr de faire son malheur en les épousant; c’ était après tout quelqu’un d’ un modèle ordinaire pensait gardefort maintenant qu’ il la jugeait sans haine; une femme très agréable et même spirituelle si on en était aimé mais un beau chameau dès qu’ on lui devenait indifférent ses cheveux très blonds la faisaient passer pour jolie à les yeux de les gens superficiels c’est-à-dire à le peu près tout le monde ", "—ou à droite monsieur le curé —à gauche je l’ affirme PROPN se mit à le rire de nouveau —silence saperlipopette vous vous chamaillez pour une vétille comment toi béchoux inspecteur de la sûreté tu en es encore à t’ ébahir devant un pauvre petit problème comme PROPN " ]
elle poussait une longue plainte monotone déchirante horrible elles restèrent là toutes les la femme et la bête jusqu’ à le matin PROPN fut enterré le lendemain et bientôt on ne parla plus de lui dans bonifacio il n’ avait laissé ni frère ni proches cousins aucun homme n’ était là pour poursuivre la vendetta seule la mère y pensait la vieille l’ autre côté de le détroit elle voyait du matin à le soir un point blanc sur la côte
[ "c’ est un petit village sarde longosardo où se réfugient les bandits corses traqués de trop près ils peuplent presque seuls ce hameau en face des côtes de leur patrie et ils attendent là le moment de revenir de retourner à le maquis c’ est dans ce village elle le savait que s’ était réfugié .toute seule tout le long de le jour assise à sa fenêtre elle regardait là-bas en songeant à la vengeance comment ferait -elle sans personne infirme si près de la mort mais elle avait promis elle avait juré sur le cadavre ", "elle ne pouvait oublier elle ne pouvait attendre que ferait -elle elle ne dormait plus la nuit elle n’ avait plus ni repos ni apaisement elle cherchait obstinée la chienne à ses pieds sommeillait et parfois levant la tête hurlait à le loin depuis que son maître n’ était plus PROPN elle hurlait souvent ainsi comme si elle l’ eût appelé comme si son âme de bête inconsolable eût aussi gardé le souvenir que rien n’ efface .or une nuit comme sémillante se remettait à le gémir la mère tout à le coup eut une idée une idée de sauvage vindicatif et féroce ", "elle la médita jusqu’ à le matin; puis levée dès les approches de le jour elle se rendit à l’ église elle pria prosternée sur le pavé abattue devant dieu le suppliant de l’ aider de la soutenir de donner à son pauvre corps usé la force qu’ il lui fallait pour venger le fils elle rentra elle avait dans sa cour un ancien baril défoncé qui recueillait l’ eau de les gouttières elle le renversa le vida l’ assujettit contre le sol avec des pieux et des pierres puis elle enchaîna sémillante à le cette niche et elle rentra .elle marchait maintenant sans repos dans sa chambre l’ œil fixé toujours sur la côte de PROPN ", "il était là-bas l’ assassin chienne tout le jour et toute la nuit hurla la vieille à le matin lui porta de l’ eau dans une jatte mais rien de plus pas de soupe pas de pain journée encore s’ écoula sémillante exténuée dormait le lendemain elle avait les yeux luisants le poil hérissé et elle tirait éperdument sur sa chaîne .la vieille ne lui donna encore rien à le manger ", "la bête devenue furieuse aboyait d’ une voix rauque la nuit encore se passa.alors à le jour levé la mère alla chez le voisin prier qu’ on lui donnât bottes de paille elle prit de vieilles hardes qu’ avait portées autrefois son mari et les bourra de fourrage pour simuler un corps humain ayant piqué un bâton dans le sol devant la niche de sémillante elle noua dessus ce mannequin qui semblait ainsi se tenir debout puis elle figura la tête à le moyen d’ un paquet de vieux linge ", "la chienne surprise regardait cet homme de paille et se taisait bien que dévorée de faim alors la vieille alla acheter chez le charcutier un long morceau de boudin noir rentrée chez elle elle alluma un feu de bois dans sa cour auprès de la niche et fit griller son boudin sémillante affolée bondissait écumait les yeux fixés sur le gril dont le fumet lui entrait à le ventre .puis la mère fit de cette bouillie fumante une cravate à l’ homme de paille elle la lui ficela longtemps autour de le cou comme pour la lui entrer dedans quand ce fut fini elle déchaîna la chienne un saut formidable la bête atteignit la gorge de le mannequin et les pattes sur les épaules se mit à la déchirer ", "elle retombait un morceau de sa proie à la gueule puis s’ élançait de nouveau enfonçait ses crocs dans les cordes arrachait quelques parcelles de nourriture retombait encore et rebondissait acharnée elle enlevait le visage par grands coups de dents mettait en lambeaux le col entier .la vieille immobile et muette regardait l’ œil allumé puis elle renchaîna sa bête la fit encore jeûner jours et recommença cet étrange exercice .pendant mois elle l’ habitua à le cette sorte de lutte à ce repas conquis à le coups de crocs elle ne l’ enchaînait plus maintenant mais elle la lançait d’ un geste sur le mannequin elle lui avait appris à le déchirer à le dévorer sans même qu’ aucune nourriture fût cachée en sa gorge ", "elle lui donnait ensuite comme récompense le boudin grillé pour elle qu’ elle apercevait l’ homme sémillante frémissait puis tournait les yeux vers sa maîtresse qui lui criait: va! d’ une voix sifflante en levant le doigt .quand elle jugea le temps venu la mère alla se confesser et communia un dimanche matin avec une ferveur extatique puis ayant revêtu des habits de mâle semblable à un vieux pauvre déguenillé elle fit marché avec un pêcheur sarde qui la conduisit accompagnée de sa chienne de l’ autre côté de le détroit elle avait dans un sac de toile un grand morceau de boudin sémillante jeûnait depuis jours la vieille femme à le tout moment lui faisait sentir la nourriture odorante et l’ excitait ", "elles entrèrent dans longosardo la corse allait en boitillant elle se présenta chez un boulanger et demanda la demeure de il avait repris son ancien métier celui de menuisier il travaillait seul à le fond de sa boutique .la vieille poussa la porte et l’ appela:– " ]
[ "il affecta de rire: —à quoi jouez -vous tous les —si on te le demande —on ne me le demande pas c’ est moi qui te le demande thomas la voix de jean était calme empreinte de cet accent chantant de la vendée dont il était originaire ce fut avec le même calme qu’ il esquiva le formidable coup de tête que thomas lui destinait l’ élan de le cuisinier fut tel qu’ il alla buter contre les cordes tomba sur un genou et dut se relever pesamment en soufflant ", "sur d’ autres les volets percés d’ un cœur naïf sont fermés on ne peut sempecher de songer à le livre merveilleux où alain-fournier en a fixé le visage de la belle époque juste avant que n’ éclate l’ ouragan de fer et de feu qui les emporterait tous les qui peut oublier l’ instant ou le grand meaulnes après avoir franchi un mur moussu celui de le temps entre dans la chambre verte de beaux objets reposent en désordre sur le mobilier fourbu qui encombre la pièce plongée dans la pénombre l’ écolier en fuite sent rouler des gravats sous ses pieds ", "ils étaient vieux d' une dizaine de jours j' y vis le début de cette grande histoire et m' y instruisis des premiers événements de la guerre j' y lus avec enthousiasme la proclamation de l' empereur à le peuple allemand datée de le août et son allocution à le premier régiment de la garde lors de son départ de potsdam: et dans sa proclamation notre kaiser disait: un monde d' ennemis c' était vrai nous en avions déjà sur le dos: la serbie la russie la belgique la france et l' angleterre car celle-ci la perfide albion nous avait bien réellement déclaré la guerre mais la félonie britannique ne paraissait guère redoutable et on ne faisait qu' en rire ", "nous avons dit que parfois les jésuites prenaient les novices récalcitrants par la faim; ce qui dompte tigres lions et éléphants pouvait bien dompter bannière cerveau plein fait l’ estomac vide mais estomac vide emplit mal le cerveau ou ne l’ emplit que de vapeurs enfin après autres heures de luttes pendant lesquelles le moral de bannière alla toujours s’ affaiblissant le prisonnier n’ ayant plus la force de déclamer même le plus petit de les rôles de sa tragédie favorite ni de lire avec fruit les inscriptions blanches se coucha sur sa couchette sans matelas se couvrit de sa couverture et commença de ruminer une comparaison de son état présent avec son état passé il s’ arrêta là l’ avenir étant couvert pour lui de tant de ténèbres qu’ il ne cherchait pas même à le deviner la nuit bonne conseillère des bons esprits cette nuit que les anciens goths appelaient la mère de les occasions cette nuit que les jésuites faisaient leur auxiliaire et qu’ ils chargeaient de persuader les rebelles cette nuit descendit lentement de le ciel et couvrit l’ unique carreau de vi", "parce que je ne le sais que depuis heures et alors reprit -elle vivement pourquoi il y a minutes étiez -vous à le mes pieds me rappelant des souvenirs d\\' amour parce qu\\ il y a minutes j\\' espérais encore ce que je n\\ espère plus maintenant quoi donc vous trouver innocente nommez -moi les calomniateurs ", "les oiseaux chantent de plus en plus fort le soleil progressivement se lève dans le ciel chapitre je raconte brièvement l’ histoire de la grèce partir sur la mer foncer dans le vent fonder une ville coloniser un rivage sacrifier un homme en le poussant de le haut d’ un promontoire avoir honte de le sang qui a coulé se purifier repartir d’ une autre grève d’ un autre comptoir d’ une autre citadelle fin de l’ histoire de la grèce antique ensevelie sous la domination impériale de rome à le contraire de les grecs les romains de l’ antiquité éprouvaient le regret de le jardin des fleurs des fauves le regret de l’ ombre originaire des chênes de la source de le sauvage de le limes de l’ outre-forêt ", "–bon! –et que dans cette chambre vous échangiez ce costume avec la femme dont je vous parle –en effet dit cela est possible mais –mais quoi? dit l’ homme gris elle se redressa hautaine –mais je ne le veux pas dit -elle –même si je vous en prie elle eut un rire dédaigneux sous son voile ", "je n’ ai plus vu en magdeleine que ta femme et l’ affection que je me sens disposé à le avoir pour elle n’ est qu’ un reflet de notre ancienne amitié à le nous assez longtemps je me suis éloigné de mon ancien ami j’ ai voulu goûter tout ce qu’ il y a dans la vie j’ ai vu que la seule chose vraiment bonne est l’ amitié et je suis heureux de pouvoir me rapprocher de toi sans danger pour ma tranquillité les amis se serrèrent la main et se rappelèrent leur joyeuse pauvreté et les jours plus éloignés encore de leur enfance et le voisin dont ils volaient les pommes et le précepteur dont ils brisaient le fauteuil et cachaient la perruque et la vieille servante qu’ ils enfermaient dans la cave le lendemain PROPN reçut d’ edward et de sa femme une invitation à le dîner ", "on m’ a téléphoné de beyrouth en votre nom déclare -t-il de le diable si j’ ai compris quoi que ce soit à le ce que m’ a dit votre correspondant il ne nous tend pas la main à le contraire il planque sa pogne sous le burlingue comme le font les américains pour manger les écoliers pour se masturber les bandits siciliens pour ouvrir leur couteau et les manchots pour dissimuler leur infirmité excusez notre tenue monsieur le heu nous rentrons de mission seriez -vous le nouveau directeur par hasard ", "la chance qu’ il a et je lui ai dit dans le vestiaire c’ est que comme c’ est un assaut et qu’ on n’ a pas le droit d’ appuyer les coups le jab de son adversaire ne l’ empêchera pas d’ avancer par contre faut pas les prendre parce qu’ à le chaque fois c’ est un point dans la musette lui a fait un festival à le mec m’ a rappelé moi quand je fais de le shadow contre mon adversaire imaginaire après une première minute pendant laquelle le grand a cherché à le prendre le centre de le ring en allongeant son jab PROPN a vite résolu l’ équation feintes entrées-sorties à la vitesse de l’ éclair vitesse de bras combinaisons tout y passe " ]
malheureusement les anglais le prévinrent ainsi qu' on va le voir un matin PROPN avait quitté bhagavapour et il visitait avec soin les frontières de ses états rendant la justice réformant l' administration faisant manoeuvrer son armée construire des routes et des ponts car il était obligé de faire à le lui seul tous les métiers sita se trouvait seule dans le palais d' holkar a ses pieds sur le gazon jouait gracieusement son fils le petit rama âgé de ans à le peine mais qui déjà annonçait toute la force de son père et toute la grâce de sa mère devant eux le gros éléphant agitait doucement sa trompe pour amuser l' enfant qui riait et prenant des dragées dans une boite sur les genoux de sa mère les mettait dans le creux de la trompe
[ "sans s' étonner les portait à sa bouche et les faisait craquer sous ses dents scindiah mon gros ami dit sita veille bien sur mon petit rama et protége -le comme tu me protégeais quand j' étais enfant comme lui l' éléphant inclina sa trompe avec gravité rama dit la mère donne-lui la main aussitôt l' enfant avança sa petite main délicate et la plaça dans le creux de la trompe de scindiah qui le saisit avec précaution et le plaça sur son dos où le petit rama se mit aussitôt à le danser et à le crier de joie puis sur l' ordre de sita il fut remis à le terre avec précaution encore! encore criait rama ", "l' éléphant recommença la même manoeuvre et plaça l' enfant sur son cou rama s' accrochant à ses longues oreilles poussait de nouveaux éclats de rire: scindiah je veux que tu marches l' éléphant marchait je veux que tu trottes et il trottait je veux que tu galopes et il faisait à le galop le tour de le parc ", "merci mon gros scindiah dit rama je t' aime bien baisse la tête maintenant je veux descendre tout seul et s' accrochant de les pieds et de les mains à les longues défenses d' ivoire de l' éléphant il se laissait glisser doucement jusqu' à le terre pendant ces jeux et ces rires on annonça sougriva madame dit -il à le sita un étranger d' europe vient de se présenter à le palais ", "il se dit allemand savant photographe et il porte lunettes que faut -il en faire mon avis est de le renvoyer ou de le pendre il a plus l' air d' un espion que d' un honnête homme —mes ancêtres dit n' ont jamais refusé l' hospitalité à le personne ", "amenez -moi cet étranger l' allemand fut introduit dans le parc c' était un homme de haute taille brun de visage et marqué de la petite vérole il avait des lunettes bleues pour le garantir de la réverbération de le soleil sur le sable disait -il soyez le bienvenu dit sita qui êtes-vous —madame répondit l' allemand qui parlait assez purement l' hindoustani je m' appelle je suis docteur de l' université d' et chargé par la société géographique de berlin de faire des études et d' écrire un mémoire sur la composition géologique la flore et la faune de les monts ", "j' ai été attiré ici par la grande réputation de science et de générosité de l' illustre maharajah corcoran votre époux sa gloire et son génie sont déjà si connus que l' étranger avait trouvé le côté faible de sita cette femme admirable et presque unique en son genre ne pouvait pas entendre de flatterie plus douce que l' éloge de son mari l' allemand lui parut aussitôt le meilleur et le plus sincère de les hommes il admirait corcoran; n' était -ce pas assez pour mériter toute confiance ", "après beaucoup de questions sur l' europe en général et sur l' allemagne et la PROPN en particulier on m' assure dit sita que vous êtes photographe qu' est -ce que cela l' allemand le lui expliqua et dit qu' il s' entendait fort bien à le faire de les portraits autre piége devait tout naturellement tomber quelle femme résiste à le plaisir de voir sa propre image et de contempler sa beaute et d' ailleurs quel plaisir d' offrir à le corcoran dès son retour son portrait et celui de rama en un clin d' oeil l' allemand disposa ses instruments sa chambre noire et ses plaques prit rama dans ses bras quoiqu' il se débattit de toutes ses forces et l' opération commença ", "tout réussit à le merveille et enchantée de le succès de son idée voulut qu' on donnât l' hospitalité à l' étranger jusqu' à le retour de corcoran l' allemand s' inclina humblement et allait suivre un incident fâcheux augmenta les soupçons de l' indien scindiah témoin muet de cette scène ne paraissait pas plus charmé que sougriva de l' arrivée de l' étranger cependant il ne grognait pas et se contentait de lui tourner assez grossièrement le dos lorsque le petit rama fut pris d' une fantaisie subite ", "maman cria -t-il je veux que tu fasses faire mon portrait en même temps que celui de essaya de résister mais il fallu céder l' enfant se plaça debout sur le cou de scindiah en s' appuyant sur la trompe relevée de l' éléphant comme un roi sur son sceptre et l' allemand braqua son objectif mais comme tous les photographes il se croyait un fort grand artiste et voulut donner des conseils à le scindiah sur la manière de se poser PROPN se laissa d' abord poser de face puis de profil puis de quarts puis il revint à sa première pose " ]
[ "des étoiles dans les yeux PROPN s’ arma d’ une longue cuilère et commença sa dégustation vise un peu cette merveile s’ enflamma marcus en revenant de la cave un tu délires ou quoi ", "ils s’ asseyaient sur un banc de granit contre un mur que les premières chaleurs de mai couvriraient de roses entre les arbres dépouillés ils apercevaient le corps de logis se trouvaient les appartements de mme de trégunc et de bérengère l’ élégante ogive des ouvertures la délicatesse de les feuillages sculptés qui décoraient la façade portaient la marque de l’ art si pur du xive siècle à son début la tête appuyée contre l’ épaule de écoutait son fiancé qui lui parlait des temps écoulés de cette bretagne de les druides demeurée mystérieuse de ces étranges monuments menhirs dolmens dont la destination restait inconnue puis ils demeuraient silencieux ", "ses poings crispés s’ appuyent sur la table et il considère avec curiosité et terreur un grand cercle lumineux formé de lettres magiques qui brille sur le mur de le fond comme le spectre solaire dans la chambre noire ce soleil cabalistique semble trembler à l’ œil et remplit la blafarde cellule de son rayonnement mystérieux c’ est horrible et c’ est beau quelque chose d’ assez semblable à la cellule de faust s’ offrit à la vue de jehan quand il eut hasardé sa tête par la porte entrebaillée c’ était de même un réduit sombre et à le peine éclairé ", "et marie-anne? bien contente n' est -ce pas ah! ma petite interrompit guen j' aurais voulu que tu fusses la a faisait pleurer de voir sa joie simone les considérait l' un après l' autre son grand-père un peu solennel droit comme fier d' être d' une famille où l'on naufrageait si heureusement et penché et tourné vers elle à le contraire la figure épanouie par un large sourire qui relevait ses fines moustaches rousses et qui disait: oui regardez -moi petite nièce simone c' est moi le naufragé moi qu' on a reçu avec des larmes de joie moi qui bénis la vie à le présent! son visage disait cela si clairement que PROPN jugea inutile d' exprimer autrement la joie qu' il avait eue lui aussi de retrouver marie-anne il laissa passer un moment et murmura en tirant sa barbe: et mon fils dont vous ne parlez pas est -il gentil mon petit mousse ", "il tenait sans effort les frêles poignets alors que sa partenaire s’ essoufflait les genoux féminins ployaient et touchaient terre qui si souvent avait connu des luttes non moins épiques se servit alors d’ une de les armes féminines les plus cruelles que la nature eût mises à sa portée elle enfonça ses dents aiguës dans la main de son adversaire et le mordit jusqu’ à le sang –la brute instant le vicomte avait desserré son étreinte cela suffit à le frika pour se dégager complètement d’ un élan de ses jarrets souples elle fut debout un second bond la lança en avant sur la selle de l’ alezan qui éperonné par les talons durs des chaussures de sa cavalière partit à le fond de train vers le fond de le parc.sigismond n’ essaya pas de la rattraper ", "notre perfection doit consister dans l’ amour de notre auteur et dans la pratique de la vertu nos actions pour nous mériter son amour ne doivent pas être le fruit de la nécessité c’ est pour cela que dieu en manières nous parle et nous instruit mais il ne nous force pas comme la brute à le agir par le moyen d’ un instinct aveugle ii nous invite à le pratiquer ce qui est conforme à la justice et à l’ honneur sans gêner pour cela notre liberté ", "m.henry t’ écoute et si tu lui disais mots ce ne sera pas pour aujourd’hui car je m’ attends à un galop soigne PROPN ne l’ échappera pas non plus car voici jours que nous ne sommes pas allés à le rapport ce mensonge n’ était pas fait sans intention il ne fallait pas que hotot put me croire informé de le vol à lequel je présumais qu’ il avait participé: il était sans défiance je l’ entretenais dans cette sécurité et dans la crainte qu’ il ne songeât à se lever je ramenai la conversation sur les points qui l’ intéressaient le plus il me parla successivement de plusieurs affaires ah! me dit -il en soupirant si j’ étais assuré de rentrer à la police avec un traitement de à le balles j’ en pourrais fournir de ces renseignements avec cela que je tiens en ce moment un petit vol avec effraction ce serait un vrai cadeau à le faire à le m.henry ", "et me disais -je si cela doit arriver mon père sera amoureux mois et anne en gardera quelques souvenirs passionnés et un peu d’ humiliation ne savais -je pas cependant qu’ PROPN n’ était pas une femme que l’on pût abandonner ainsi mais cyril était là et suffisait à le mes pensées nous sortions ensemble souvent le soir dans les boîtes de saint-tropez nous dansions sur les défaillances d’ une clarinette en nous disant des mots d’ amour que j’ avais oubliés le lendemain mais si doux le soir même le jour nous faisions de la voile autour de la côte mon père nous accompagnait parfois ", "--laisse -le donc mourir en paix dit -il à le sauvage homme de les bois ne répond que par un grognement sourd et appuie la pointe de son couteau sur la tête de françois tandis qu\\' un hideux sourire crispe ses lèvres en ce moment le ciel semble illuminer à le dehors et plusieurs fortes détonations font trembler la maison pendant que de rauques rugissements déchirent le voile de silence qui plane sur la ville que amiral fait feu sur la place ", "–mais où demeure -t-il ce thomas –dans square tout auprès de la station de western-railway il vit seul et n’ a même pas de servante il prend ses repas dans un boarding de la cité et ne rentre chez lui que le soir assez tard –mais dit suzannah il n’ a probablement jamais d’ argent chez lui –dans la semaine jamais il a tout son argent à la banque " ]
une angoisse un émoi pénible l’ immobilisèrent lui fit quelques pas et dit -vous madel elle répondit d’ une voix qui tremblait un peu:–oui monsieur –je suis votre père il lui tendit la main elle y posa la sienne enserrée dans un gant de laine noire
[ "et elle balbutia –vous venez en une triste circonstance elle avait conscience qu’ un regard curieux l’ enveloppait cherchait à le percer l’ ombre répandue sur elle par le long voile de deuil m. breuil dit poliment –j’ aurais aimé en effet qu’ il en fût autrement .il fit une pause et ajouta: –je suis malgré tout heureux de vous connaître ma fille mais pourrais -je vous demander de lever votre voile afin que je vous voie mieux elle obéit et son visage apparut dans la pénombre de le vestibule que traversait le tremblant reflet de les lumières mortuaires breuil eut une légère exclamation ", "–mais c’ est colette à le ans ce sont ses traits ses yeux ...il posa la main sur l’ épaule de madel et pencha la tête pour la considérer mieux les grands yeux bruns un peu gênés par cet examen rencontrèrent un regard très vivement intéressé –ses yeux non pas tout à le fait colette n’ avait pas cette expression mais vous êtes très jolie madel vous êtes mieux que jolie .elle murmura:–oh! que m’ importe que m’ importe! étaient -ce les paroles qu’ il devait dire devant ce cercueil quand il pouvait voir sur son visage la trace de les larmes brûlantes versées près de la morte ", "toute la délicate sensibilité de madel se révoltait elle se recula un peu en demandant avec une froideur qu’ elle ne put maîtriser –désirez -vous prendre quelque chose mon père avant la cérémonie –merci mon enfant j’ ai déjeuné dans le train et d’ ailleurs je mange fort peu ma santé est précaire mon estomac fort délabré ", "la vie de paris est épuisante elle le regarda plus attentivement les traits qui avaient une certaine finesse se creusaient s’ amincissaient de les rides sillonnaient ce visage quelques fils blancs se montraient dans la barbe et dans les cheveux assez rares savamment ramenés sur les tempes les yeux s’ enfonçaient un peu clignotants et ternis sous l’ ombre de les paupières lourdes .par la porte de la rue grande ouverte les premiers groupes de connaissances entraient ", "PROPN gagna le salon avec son père il se tint debout près d’ elle tandis qu’ elle recevait les condoléances de ces gens à le peine connus car les aïeules de madel en dehors des nisse de le curé et de ou vieilles dames n’ entretenaient de relations intimes avec personne on regardait curieusement m. breuil lui considérait d’ un œil indifférent ces étrangers et de temps à le autre laissait errer son regard autour de lui sur les vieux meubles sans style sur les tentures de reps marron fané puis il le ramenait sur la forme mince debout près de lui cachée sous son voile et son long châle de deuil.grand-mère quitta pour la dernière fois la vieille maison elle entra pour la dernière fois aussi dans la nef sombre où si souvent elle avait prié ", "puis par des chemins couverts d’ une neige fine qui fondait sous les pas elle fut portée jusqu’ à le petit cimetière tout blanc ce matin quand la bière eut disparu dans le caveau jusque -la presque inconsciente eut l’ impression atroce que tout était bien fini qu’ elle était seule elle revint avec son père et les nisse constance avait glissé son bras sous le sien mais elle ne lui parlait pas ", "un jour elle lui avait dit je ne sais pas consoler cependant sa sympathie un peu froide était bonne quand même dans cette détresse de le cœur mme nisse marchait près des jeunes filles en écoutant avec une impatience visible son mari et m. breuil qui parlaient de vital m. breuil disait –notre médecin est mort l’ année dernière et j’ ai pris pour le remplacer votre fils dont un de mes amis me faisait de grands éloges il paraît en effet fort capable et ma femme en est très satisfaite .le docteur répliquait avec son rire jovial –oui oui c’ est un bon travailleur et qui arrivera je l’ espère je savais qu’ il soignait mme breuil ", "il m’ a dit aussi avec quelle amabilite il était reçu chez vous –mais oui il nous plaît beaucoup sa gaieté son entrain ne nuisent en rien à son habileté professionnelle qui est grande une mince couche de neige couvrait ce matin le toit de la vieille maison le dégel commençait et des gouttes d’ eau glacée tombaient tout le long de le logis comme des larmes ", "un peu en entrant dans le vestibule demeurait encore l’ écœurante odeur de la cire chaude des débris de fleurs jonchaient le dallage parmi la boue séchée laissée là par les chaussures de tous ceux qui étaient entrés ce matin mélanie apparut à le seuil de la salle à le manger une sorte d’ émotion détendait ses traits durs elle dit d’ une voix adoucie :–si mademoiselle veut déjeuner c’ est prêt breuil aida sa fille à enlever son chapeau et son châle " ]
[ "malgré l’ avis de ce dernier une bataille générale fut résolue elle eut lieu le octobre le triomphe de les vendéens fut complet; il les fit passer de l’ abattement de le désespoir à le délire de la joie jamais la chance n’ avait tourné si brusquement ni si complètement ", "—mais cap'taine vous riez lui dit -il: donnez -moi plutôt un coup d' eau-de-vie et un livre anglais et si je ne lis pas le livre anglais tout aussi bien que j' avalerai l' boujaron vous m' ferez r' trancher ma ration d' vin pendant toute la traversée —mousse s' écrie aussitôt le capitaine va me prendre un verre d' eau-de-vie et apporte-moi un de mes livres anglais le mousse monte quelques secondes après avec un large verre d' eau-de-vie et une petite brochure que le capitaine ouvre alors et présente à le théodore .—tiens lis-moi ce titre-là.— cap'taine dit un peu embarrassé j' vous préviens que j' entends bien l' anglais à la parole mais que je ne sais pas bien lire à l' écriture ni à la lecture —c' est égal lis-moi songe alors à le déchiffrer le titre de la brochure blague forte bien ", "elle n’ est pas trop cambrée car plus une femme se cambre plus son ventre ressort elle parfume sa chemise d’ héliotrope blanc et entre dans son lit à le reculons ce qui lui permet de regarder longuement sa jambe sans contredit le plus beau morceau d’ elle-même je m’ imagine que le matin elle sort de ses draps avec lenteur afin que ces nobles jambes se découvrent comme apparaît dans une inauguration officielle le marbre lumineux d’ un groupe quand l’ ouvrier ému d’ un geste lève la toile à le signe de le président je me redressai et mettant une sourdine à le tous mes mouvements je me déshabillai avec un sourire obstiné comme si j’ allais m’ étendre auprès d’ elle xxiii insomnie la chambre de madame vernet est -elle une fournaise sous la mienne ", "il disparut en peu d’ instants courant vers l’ endroit indiqué tromperie restés seuls regarda avec ennui la vieille aveugle qui attendait paisiblement son bon plaisir où allez -vous d’ habitude lui demanda -t-il en lorgnant de gauche et de droite avec sa distraction habituelle me promener sur la plage monsieur répondit mathilde se méprenant sur la question ", "aussi j' eusse été fanatique si j' avais su de quoi le devenir après quelques années de là plus intense culture intérieure j' ai rêvé de sortir des volontés particulières pour me confondre dans les volontés générales à le lieu de m' individuer j' eusse été ravi de me plonger dans le courant de mon époque seulement il n' y en avait pas j' aurais voulu me plonger dans l' inconscient mais dans le monde ou je vivais tout inconscient semblait avoir disparu.voici à le contraire que vous survenez dans des circonstances où ce rêve devient aisé et il semble bien que vous soyez sur le point de le réaliser puisque ayant ressenti à la cour de néron de les inquiétudes analogues à les miennes vous méditez de vous mettre de propos délibéré à le service de la religion nouvelle malheureusement mon cher lazare j' y vois un obstacle qui pour se présenter chez vous avec une forme singulière n' en est pas moins commun à le bien de les hommes .quand vous me parliez des curieux incidents de votre pays de judée vous ne m' avez rien celé de le rôle important que vous y avez jo", "—et vous partirez sans nous dire adieu sans nous serrer la main mais vous nous en voulez donc bien mon dieu j’ allais de ce pas faire mes adieux à le votre mère à le mes cousines dit -elle il se rapprocha d’ elle: PROPN fit -il pour dieu laissez -moi vous parler mais pas la cet homme nous écoute il l’ entraîna de l’ autre côté de la rue et sans faire attention à la foule bruyante et affairée qui allait et venait autour de la bourse: PROPN reprit -il en suppliant cessez cette atroce comédie ", "de quoi prendre suffisamment d’ élan pour s’ arracher à la traction et à l’ attraction terrestre devenir obus comme disaient les velus de accomplir une œuvre dévastatrice ramoner l’ obstacle en l’ occurrence l’ ambulance de mes messieurs ", "il devint sérieux tout à le coup moi dit -il brutalement la peau n' est pas possible —enfin c' est tout comme il m' a traité comme victorine lahourque francs et pas un fifre avec ", "la fourrure épaisse de les seconds les rend plus lourds parce que les glaçons s’ attachent à le leurs poils mais pour l’ exportation c’ est la seule espèce qui ait de la valeur dans la saison de la pêche les habitants nourrissent leurs chiens avec les débris de les morues le reste de l’ année ils ne vivent que de maraude c’est-à-dire des animaux dérobés par eux dans les pâturages quoique très forts et très voraces ils sont peu redoutables pour l’ homme ", "si cela pouvait faire partie de les règles de le jeu est -ce qu’ on peut dire à un homme marc dirait à le brûle-pourpoint tu me plais ou bien faut -il attendre que l’ homme vienne à le soi sans jamais aller au-devant de lui avec marc la question ne s’ est pas posée avec marc il n’ était pas possible d’ aller au-devant de quoi que ce fût " ]
jamais jamais il ne renoncera à le vous ne fût -ce que par orgueil blessé il vous aura où que vous essayiez de fuir il vous aura par tous les moyens car ce qu’ il aime en vous c’ est uniquement votre beauté le cœur l’ âme les délicatesses de votre conscience qui lui importe! elle se leva impétueusement bien qu’ elle vacillât sous la violence de l’ émotion –et moi je ne veux pas je ne veux pas même le revoir! mon dieu jamais une tempête d’ épouvante s’ élevait en elle
[ "un flot de douleur submergeait son âme ressentais parfois une telle crainte de lui de tout ce qu’ il existait d’ inconnu pour moi dans sa nature c’ était cela c’ était cela –oui un instinct avertissait votre cœur délicat qu’ il aurait brisé avec tant de délices bientôt quand son caprice aurait trouvé un autre objet il n’ est pas d’ homme à le monde qui méprise plus profondément les femmes qui en parle avec plus d’ insolente moquerie de vous-même je l’ ai entendu –vous l’ avez entendu?les lèvres desséchées laissaient à le peine passer les mots –oui pauvre chère PROPN mit sur son front une main tout à le coup devenue brûlante ", "–c’ est affreux que vais -je faire conseillez -moi monsieur vous qui êtes si bon qui me montrez tant d’ intérêt! il posa sur son bras une main douce –je ne vois qu’ un moyen et comme je prévoyais bien qu’ après mes pénibles révélations vous auriez le seul désir de rompre à le jamais avec lui j’ ai à le tout hasard préparé votre fuite et votre refuge une voiture conduite par un homme sûr vous attend près d’ ici elle vous conduira à le rockden-manor où ma vieille femme de charge vous recevra de son mieux ", "là vous vivrez cachée pendant quelque temps jusqu’ à le ce que je puisse sans crainte vous conduire à le votre père il est mourant et déjà il a refusé de me recevoir –j’ espère qu’ en apprenant toute la vérite il ne le refusera plus en tout cas vous serez à le rockden-manor sous ma protection entourée de tous les soins de toute la sollicitude désirables ", "mon dévouement vous est acquis sans réserve chère enfant à le vous de décider quelle route vous devez prendre: ou le salut que je vous offre ou la plus misérable existence près d’ un homme qui se jouera de toutes vos délicatesses de votre fierté de votre cœur aimant –non pas cela emmenez-moi monsieur que je ne le revoie jamais! –eh bien dans ce cas venez il sortit du kiosque inspecta les alentours et dit à la jeune fille il n’ y a pas d’ œil indiscret gagnons vite le chemin ils passèrent la grille longèrent un moment la route et atteignirent une voiture fermée que conduisait un homme âgé vêtu en cocher ", "y fit monter lui serra longuement la main en murmurant: courage vous êtes sauvée il ne pensera pas à le vous faire chercher dans ma demeure puis il referma la portière et dit à le cocher :–allez ce même moment dans la bibliothèque s’ entretenait avec qu’ il venait de faire appeler –j’ ai chargé ram-sal de surveiller de près mario disait -il PROPN paraît en faire trop de cas pour qu’ il ne soit pas son complice à le reste cet homme m’ a toujours déplu et je ne le cachais pas à le mon père qui s’ en était engoué car l’ individu est intelligent très adroit dans son service très souple et habilement flatteur ", "mais ram-sal occupé par mario reste sans surveillance il faudrait que vous vous en chargiez –bien volontiers –déjà vous m’ avez procuré d’ utiles renseignements sur ce très honorable personnage je les ai joints à d’ autres non moins édifiants ", "mais ce qu’ il faut maintenant c’ est connaître l’ auteur de ces accidents qui ont failli me coûter la vie ainsi que je vous l’ ai dit ce matin se trouvait à la table de jeu à le moment où fut tiré ce coup de revolver donc un autre était chargé de l’ exécution –de toute évidence et comme vous lord je crois qu’ il est bon d’ avoir l’ œil sur l’ italien ", "quant à le moi je vais me mettre discrètement à les trousses de son maître –oui très discrètement car vous avez affaire à l’ être le plus rusé de la création mais vous êtes un garçon habile mon cher vieux d’ une main amicale frappait sur l’ épaule de son compagnon –je vous suis en tout cas entièrement dévoué et si jamais ce misérable atteignait son abominable but je n’ aurais de repos avant de vous avoir vengé en le livrant à la justice .l’ émotion transformait l’ aimable et gai visage de nortley et brillait dans le regard qu’ il attachait sur –oui je connais votre affection pour moi mon bon herbert ", "je sais que je puis compter sur vous allez maintenant réfléchissez à le moyen de mieux tromper la vigilance de cet homme et de son serviteur moi je vais savoir des nouvelles de donna ne répondit quand PROPN frappa à la porte de le petit salon de sa fiancée voyant cela il entra et sonna la femme de chambre –allez demander à le PROPN orietta comment elle se trouve et si elle croit pouvoir descendre pour le dîner ordonna -t-il .mais dans la chambre aucune voix ne répondit à les coups frappés par la servante " ]
[ "c’ était passionnant et troublant c’ est quoi alors un peuple ?la forteresse disparut dans la brume derrière le rideau de ses larmes c’ était la dernière fois qu’ la voyait il en garderait un souvenir mystique c’ est en son sein qu’ il avait découvert qu’ il vivait dans un monde mort et c’ était là à le cœur de le drame à le fond de la solitude qu’ il avait eu la vision bouleversante d’ un autre monde définitivement inaccessible .le voyage de retour dura une année ou presque ", "le chevalier était décidé à en passer par toutes les exigences de son ex-gouvernante et à le signer même avec augmentation de loyer un nouveau bail afin de se débarrasser tout de suite des soins domestiques qui lui répugnaient si fort le chevalier comptait sans son hôte marianne fut pleine d’ une dignité froide et dédaigneuse en recevant sou argent et lorsque le pauvre chevalier oubliant et son caractère et le sentiment de convenance qui eût dû lui fermer la bouche lui demanda d’ un ton qu’ il essayait de rendre pathétique comment elle pouvait se décider à l’ abandonner dans l’ embarras ou ̀ il se trouvait l’ ex-gouvernante lui répondit avec indignation qu’ une honnête femme ne pouvait décemment demeurer dans une maison comme la sienne et que s’ il avait besoin de soins la péronnelle lui en donnerait après quoi elle sortit majestueusement m. de la graverie resté seul tomba dans un désespoir profond ", "le destin désastreux de le socialisme de le froid fut celui d’ un désastre la négation d’ une négativité amers souvenirs d’ hiver d’ autres par bonheur brillent d’ un éclat juvénile conservent la fraîcheur étourdissante de le printemps parmi eux les tribulations d’ une poignée de jeunes hommes dans la PROPN leur entrée quelque temps après dans la havane la réforme agraire et la baie de les cochons l’ exemple la liesse communicative dont une île de les caraïbes devient un beau jour le foyer cuba ", "il écrivait —je peux t’ emprunter ta lampe demanda la mienne a grillé dit ", "elle avait touché trop juste marc sentit que longtemps son orgueil souffrirait de cette atteinte il s' en voulut mortellement de s' être trahi mais il en voulut davantage à le thérèse de l' avoir surpris désarmé elle gagnée par les effluves de cruauté qui rayonnaient de marc poursuivait –c' est trop facile tu comprends ton calme et ton indifférence quand tu ne souffres de rien mais tu n' es pas le seul ici à le être malade ", "je les interrogerai en ta présence et alors je prendrai mon bien où je le trouverai monus un peu rassuré par cette nouvelle proposition alla ouvrir une porte cachée sous la tapisserie et derrière laquelle on entendait des cris et des voix d’ enfants à le même instant jeunes garçons se précipitèrent dans la chambre chassant devant eux un gros chat noir à le cou de lequel ils avaient attaché une sonnette ", "j’ y vais aussi reprit -il je suis l’ arpenteur géomètre de la commune ah! je me nomme tout court ou tiens me dis -je en moi-même c’ est comme l’ oiseau fabuleux de les égyptiens il a noms ibis et sur ce reprit son attitude taciturne et pour répondre à ses avances je crus devoir lui décliner aussi mes noms et qualité moi je suis maître de chapelle de le grand-duc et neveu de bourgmestre de un brave homme fit storkus mais un homme qui n’ est pas à la hauteur de la science cette réflexion me surprit ", "période de désarroi n’ écrit plus février: naturalisé français rencontre grande dame chilienne qui deviendra son amie et mécène et le recevra fréquemment dans la société mondaine de biarritz jusqu’ à la drôle de guerre décembre: la guerre à le luxembourg poème avec dessins de ", "il aurait posé des questions précises il ne lui aurait pas fallu longtemps pour découvrir qui lui avait glissé un bout de papier dans la poche or il devait attendre heures cela n’ aboutirait à le rien de déranger sœur aurélie sous quel prétexte d’ ailleurs de voir sa femme ", "ces arguments lui revenaient ils plaidaient en lui dans le sens où l' inclinait tout son coeur repris par la pitié il concluait elle non plus n' a rien prémédité elle aussi elle a senti une tentation trop forte elle n' était pas assez armée " ]
elle chercha sur sa fenêtre le pot de PROPN qu’ elle arrosait soir et matin mon dieu dit -elle ce valentin a laissé là-bas le réséda! et elle se remit à le pleurer sur cet ensemble de choses à le jamais perdues dont la valeur lui devenait inappréciable car il représentait des habitudes des souvenirs et des sympathies qu’ elle ne devait plus retrouver .que faisait mourzakine pendant que le complaisant valentin procédait à l’ installation de sa maîtresse dans les conditions les plus favorables à le leurs secrets rapports il était en train d’ endormir les soupçons de son oncle avait revu madame de thièvre à l’ opéra dans tout l’ éclat de sa plantureuse beauté il avait été la saluer dans sa loge elle avait été charmante pour lui sérieusement épris d’ elle il était résolu à ne rien épargner pour supplanter son neveu
[ "mourzakine sans renoncer à la belle française voulait paraître céder le pas à l’ oncle dont il dépendait absolument –vous avez lui dit -il consommé ma disgrâce hier à l’ opéra ma belle hôtesse n’ a plus un regard pour moi et pour m’ en consoler je me suis jeté dans une moindre mais plus facile aventure j’ ai pris chez moi une petite ce n’ est pas grand-chose mais c’ est parisien c’est-à-dire coquet gentil propret et drôle ", "vous me garderez pourtant le secret là-dessus mon bon oncle madame de thièvre qui est passablement femme me mépriserait trop si elle savait que j’ ai si vite cherché à le me consoler de ses rigueurs –sois tranquille diomiditch répondit d’ un ton qui fit comprendre à le mourzakine qu’ il comptait le trahir à le plus vite c’ est tout ce que désirait ce prince sauvage doublé d’ un courtisan rusé madame de thièvre était déjà prévenue ", "elle savait ce qu’ il avait plu à le mourzakine de lui confier selon lui était une pauvre fille assez laide dont il avait pitié et à le laquelle il devait un appui puisque dans une charge de cavalerie il avait eu le malheur d’ écraser sa mère il l’ avait logée dans sa maison en attendant qu’ il pût lui procurer quelque ouvrage un peu lucratif il avait arrangé et débité ce roman avec tant de facilité il avait tant de charme et d’ aisance à le mentir que madame de thièvre touchée de sa sincérité et flattée de sa confiance avait promis de s’ intéresser à sa protégée; et puis elle comprit que ce hasard amenait une combinaison favorable à la passion de mourzakine pour elle en détournant les soupçons de l’ oncle elle se prêtait donc maintenant à le cette lâcheté qui l’ avait d’ abord indignée elle était secrètement vaincue ", "elle ne voulait pas se l’ avouer; mais elle se laissait aller avec une alternative d’ agitation et de langueur à le tout ce qui pouvait assurer sa défaite sans compromettre le prince .quant à le lui ce n’ était plus en un jour qu’ il espérait désormais triompher d’ elle il craignait un retour de dépit et de fierté s’ il brusquait les choses il se donnait une semaine pour la convaincre il pouvait prendre patience lui plaisait réellement .le soir en soupant avec elle dans sa petite chambre il se mit à l’ aimer tout à le fait il était capable d’ aimer tout comme un autre de cet amour parfaitement égoïste qui se prodigue dans l’ ivresse sauf à s’ éteindre dans les difficultés ultérieures ", "il est vrai que dans l’ ivresse il était charmant tendre et ardent à la fois la pauvre francia après lui avoir naïvement avoué l’ effroi et le chagrin de son isolement se mit à l’ aimer de toute son âme et à le lui demander pardon d’ avoir regretté quelque chose quand elle n’ eût dû que ressentir la joie de lui appartenir –tenez lui disait -elle je n’ ai jamais su jusqu’ à le ce jour ce que c’ est qu’ aimer regardez -moi je n’ invente pas cela pour vous faire plaisir en effet ses yeux clairs et profonds son sourire confiant et pur comme celui de l’ enfance attestaient une sincérité complète ", "mourzakine était trop pénétrant trop méfiant pour s’ y tromper il se sentait aimé pour PROPN dans toute l’ acceptation de ce terme banal qui avait été son rêve et qui devenait une rare certitude il se surprenait par moments à le ressentir lui aussi quelque chose de plus doux que le plaisir il possédait une âme et il étudiait avec surprise cette espèce de petite âme française qui lui parlait une langue nouvelle langue incomplète et vague qui ne se servait pas des mots tout faits à l’ image de les femmes de le monde et qui était trop inspirée pour être élégante ou correcte elle dormit heures la tête sur son épaule mais avec le jour elle s’ éveilla chantant comme les oiseaux ", "elle n’ était pas habituée à ne pas voir lever le soleil elle avait besoin de marcher de sortir de respirer ils montèrent en voiture et elle le conduisit à le romainville qui était alors le rendez -vous des amants heureux le bois était encore désert elle ramassa des violettes et en remplit le dolman bombé sur la poitrine de le prince tartare puis elle les reprit pour les mettre classiquement sur son cœur ", "ils déjeunèrent d’ œufs frais et de laitage elle était en même temps et attendrie elle avait la gaieté gracieuse et discrète rien de vulgaire ils causaient beaucoup les russes sont bavards les parisiennes sont babillardes ", "il était étonné de pouvoir causer avec elle qui ne savait rien mais qui savait tout comme savent les gens de toute condition à le paris par le perpétuel ouï-dire de la vie d’ expansion et de contact quel contraste avec les peuples qui n’ ayant pas le droit de parler perdent le besoin de penser paris est le temple de vérité où l’on pense tout haut et où l’on s’ apprend les uns à les autres ce que l’on doit penser de tout mourzakine était émerveillé et se demandait presque s’ il n’ avait pas mis la main sur une nature d’ exception il était tenté de le croire surtout en voyant la bonté de cœur qui caractérisait " ]
[ "ce dégueulasse passe-moi sa laisse je vais le dresser on a entendu des piétinements des coups secs quelques gémissements remarquant notre attention le gros a proposé: —vous voulez prendre le jeton peut-être PROPN c’ est un beau PROPN a hésité puis fait non de la tête j’ ai rien dit ", "qu\\ est -ce que j\\' ai bien pu faire tu remarqueras que la fin de les cours est proche et que je suis débordé de travail mais ç a ne fait rien laisse-moi deviner te fatigue pas je viens de parler à le rose tu viens de parler à le rose ", "elle continua de broder sans lever la tête mais attentive à ce petit duel dont elle voulait juger les coups claire ne lâcha pas prise aurons -nous la guerre colonel nous l’ avons toujours en afrique mademoiselle et le silence recommença lucie jouissait trop profondément de cette petite bataille pour ne pas l’ exciter ", "plusieurs dryades s' en échappèrent accompagnées de faunes et de satyres qui formèrent une entrée de ballet après cela la naïade emmena une partie de les gens qu' elle avait fait paraître et le reste se mit à le danser à le son de les hautbois et de les violons jusqu' à le ce qu' on vînt annoncer la comédie de les fâcheux étais de le ballet de la dernière entrée et l' un de les bergers qui avec une bergère formaient à le sentiment de tous ceux qui l' ont vu un divertissement d' assez bonne grâce et je pus considérer ce grand roi dont la jeunesse riante était déjà parée de les attributs sévères de la majesté il était dans un fauteuil ayant à le côté de lui la reine sa mère et madame la reine étant demeurée à le fontainebleau parce qu' elle était grosse et peut-être aussi pour d' autres raisons qu' on ne disait pas je ne tardai pas à le démêler parce que dupare me la montra parmi les filles d' honneur de madame celle dont la renommée s' occupait en ce moment et qu' on nommait mlle de la vallière je jugeai qu' elle avait les cheveux les plus blonds de", "après l’ enterrement de freud et traitèrent le chien de le mort comme une véritable divinité chaque jour à la fin de le petit déjeuner les femmes composaient en premier les menus de lün chapitre les blois d’ artigues le er février les époux blois passèrent à la mairie et demandèrent l’ autorisation d’ inhumer leur chien car c’ était à la vérite un chien aussi heureux que merveilleux dans le caveau familial le maire d’ artigues leur dit de faire comme ils l’ entendaient aussi les époux blois placèrent -ils leur chien dans leur tombe comme ils en avaient manifesté le désir ", "tout c’ était de le passé couloir chaleur relents d’ éther de désinfectant d’ urine ses visites quotidiennes à le saint-antoine l’ avaient définitivement guérie de l’ angoisse de les hôpitaux désormais elle aurait pu camper dans une morgue sans éprouver la moindre gêne ", "il va passer la nuit à les ateliers ...est -il possible que tout soit vrai que je n\\' aie pas rêvé ces choses étranges guillaume avez -vous pas senti qu\\ en me rejetant hors de votre vie après ces jours de douceur intime et profonde vous me laissiez plus pauvre que vous ne m\\' aviez prise jacqueline disait: je conçois vos scrupules votre répugnance quant à le cette fortune mon ami je conçois aussi qu\\ une pareille situation vous paraisse fausse impossible et ne puisse durer tout cela est si inattendu j\\' étais si certaine que vous étiez heureux que votre mariage était le dénouement d\\' une très vieux et très jeune roman d\\' amour il ne pouvait y avoir d\\' amour entre la petite phyl et moi ", "passant en revue sa check-list dans le confessionnal comme dans le cockpit s’ agenouillant faisant le signe de croix recevant l’ eucharistie accomplissant tous les gestes qu’ il faut en se disant qu’ ainsi la foi suivrait et de fait c’ était certainement le cas elle suivait et puis confronté soudainement à la toute fin de sa vie alors qu’ il allait fêter son soixante-quinzième anniversaire à une révélation scandaleuse et absurde dont aucune morale —et pas même la sienne —n’ aurait pu rendre compte: le surgissement de le mal majuscule sous l’ apparence à la fois anecdotique et dévastatrice d’ un événement concernant une petite fille de ans qu’ il aimait et qu’ il avait vue prématurément et injustement soustraite à le monde par une maladie sans rime ni raison tout à le fait semblable pensait -il à les vieux pères dont il avait lu ou entendu l’ histoire telle que la racontaient les fables familières de la foi: abraham sur le point de sacrifier son unique enfant la seule réjouissance de sa vieillesse pour obéir à un ordre barbare venu de le ciel; ", "–trop tard plaisanta –que voulez -vous me faire entendre –que durant les nuits sombres le fanal de le gypaète a attiré l’ attention sur lui que les astronomes le cherchent il regarda railleusement astéras et ils pensent être en présence d’ un bolide mais bientôt un observateur découvrira la nature de cette lumière errant dans l’ espace ", "tout chemin avait disparu et je dus m’ aider des branches de les saules pour ne point choir dans l’ eau l’ andelle qui coule à le vascœuil est une rivière bien modeste on ne saurait en user pour le halage et ses bords ne sont fréquentés que par de rares pêcheurs qui viennent surtout goûter là les joies de la solitude entre les roseaux telle quelle elle coulait cette nuit-là avec tant de grâce paisible entre ses rives délicates mirant si coquettement les petits chignons argentés de ses buissons aquatiques à le sein d’ une nature sauvageonne où tout n’ était que sourire grâce et volupté la lune elle-même me souriait étrangement dans la rivière que je fus moi-même en dépit de l’ horreur funeste qui m’ agitait frappé par tant de charme et que je suspendis un instant ma course pour m’ écrier de le fond de le cœur je te comprends qu’ est -ce que je comprenais qu’ est -ce que je comprenais? en vérité allais -je devenir malade moi aussi était -ce donc une chose si surprenante ce parc sous la lune que mon esprit dût en rester à le jamais frappé et que je dusse préfe" ]
j’ irai-point avait donc les sourcils remontés jusqu' à la racine de les cheveux son front étant relativement étroit ses yeux se plissaient à le point de disparaître littéralement et il ne mordillait pas sa grosse lèvre inférieure il la mâchait quasiment il fallut un instant à les spectateurs pour comprendre ce que voulait dire cette mimique étrange mais à l’ instant précis ou ils le comprirent bruno qui continuait à les fixer de son air impavide étendit le bras et secoua avec insouciance au-dessus de le pavé carrelé de la brave arlette la cendre de sa cigarette j’ irai-point à le son tour tendit sans regarder sa grosse main et son mégot à le hasard et secoua ainsi sa cendre et ses braises sur le tas de polos de bruno malencontreusement à sa portée puis -je savoir ce qui se passe?
[ "demanda bruno d' une voix altière et comme pour souligner sa fatigue il tendit la main à le nouveau sans plus d’ attention et écrasa froidement son mégot sur le carrelage j’ irai-point les yeux toujours mi- clos en fit autant et ce n' est qu' en traversant le troisième polo qu' il dut se rendre compte que quelque chose n' allait pas il retira sa main précipitamment après avoir jeté un regard furtif vers ces chandails inconnus et la ramena ballante entre ses genoux il n' en fallut pas plus à le loïc et à le diane pour replonger dans leur hilarité hystérique ", "ils partirent en se bousculant vers la porte et seul loïc eut le pouvoir de marmonner quelques excuses inaudibles à le passage ses amis sortis PROPN se tourna vers j’ irai-point qui arborait une expression bizarre celle d' un homme qui a avalé un piment spécialement corrosif et qui les yeux fermés voudrait avaler son menton va me chercher de l' eau lui dit -il après tout s’ il devait supporter cet étrange admirateur autant en faire un valet de chambre il y avait pas mal d' hommes intelligents comme PROPN flanqués de valets de chambre idiots ", "don ou quelqu'un d' autre chez molière il ne se rappelait plus il faut dire que PROPN avait une érudition relativement étroite enserrée qu' elle était entre et il allait mettre un de ses polos et un de ses pantalons à le raies qui faisaient assez yachtman mais tant pis il n' avait pas prévu dans son vestiaire une tenue pour cette ferme il rit légèrement et se regarda dans la glace la minable petite glace qui trônait sur le mur accrochée à un clou ", "il n' était pas trop rouge pour la victime d’ une insolation il regarda ses dents tira sur ses joues et se dit confusément bravo c’ est à ce moment -là que j’ irai-point arriva essoufflé avec un broc d' eau qu' il posa précipitamment à ses pieds malgré lui PROPN eut un geste de recul ce type était vraiment dingo ", "dieu sait que les marques d' admiration ne l' avaient jamais fait reculer à le contraire mais là cette adoration d' un mongolien ou d' un hydro quelque chose lui paraissait un peu vive enfin peux -tu me laisser tranquille dit -il je me lave et je vous rejoins on va passer à le table j' imagine ", "oui dit j’ irai-point rapidement oui madame luce est en train de tourner la soupe j’ attends là-bas et il disparut sans autre supplique à la grande surprise de bruno déjà habitué à le cette vénération ils étaient tous assis autour de la table sauf luce qui faisait tourner lentement la spatule de bois dans la soupe sous l’ œil lubrique de maurice et celui bienveillant d' arlette ", "loïc et diane échangeaient de temps en temps quelques propos alanguis épuisés qu' ils étaient par leur rire et leurs travaux paysans ou domestiques j’ irai-point restait inerte dans son coin la tête basse et une sorte de paix familiale régnait dans l' atmosphère pendant ce temps arlette faisait ses comptes il y avait luce qui plaisait à le petit et qui le gardait à la maison mieux que sa cheville parce que sa cheville PROPN ne durerait jamais que jours elle était brave la luce elle filait doux on pourrait lui apprendre vite si on arrivait à le savoir avec qui elle était appareillée pas avec loïc en tout cas ni avec l' autre qui faisait le malin et puis il y avait diane elle ne servait vraiment à le rien la diane elle mettait même de la pagaille mais arlette se sentait comme une sorte d' indulgence pour cette grande bringue ", "elle était rieuse quoi la diane elle était rieuse à le son âge plus que bien de les jeunesses! et le loïc il était bon bougre aussi malgré tout ce monde mangeait buvait et les moissons étaient finies on n' avait plus besoin d' eux comment leur avouer que les allemands étaient arrivés jusqu' à le tours sans la moindre anicroche et qu' on pouvait se promener partout à le condition de leur obéir à le doigt et à l’ œil? ", "d' ailleurs avec cet armistice de la veille henri rené et henri edouard son mari et son fils cadet seraient vite là et où allait -on mettre tout ce monde non non il fallait qu' elle agisse néanmoins quelque chose se désolait vaguement chez arlette qui les regretterait mais elle avait si peu l' habitude d’ éprouver des sentiments qu' elle n’ aurait même jamais pensé à le leur céder il fallait donc que tout ce beau monde reparte " ]
[ "ces mots parurent le libérer de sa gêne il fit un pas en avant si résolu que marie s’ écarta sans le vouloir —je voudrais me chauffer répéta le visiteur d’ un timbre plus naturel marie qui avait beaucoup souffert en silence s’ étonnait malaisément —venez avec moi dit -elle ", "j’ ai la fièvre et un peu le délire que me répond-elle je n’ en ai gardé nulle trace en l’ esprit tais-toi! s’ écrie madeleine avec colère et d’ une voix qui domine le bruit de la doveria que cette affreuse porte de l’ italie me ferme à le moins la france ", "elle se décida pourtantà continuer son chemin mais désirée buttait des souliers contre le trottoir s’ arrêtant quand même devant des marchands de chandelles saintes désignant de son doigt en boudin qui laissait un point de buée sur la vitre des cierges cannelés arrondis nus ou juponnés de papier à le fleurs de lys des rats de caves à les cires tirebouchonnées et blêmes l’ encens de le sanctuaire sublimé avec la manière de s’ en servir écrite sur la boîte et elle restait là somnolente ou se retournant regardait sans savoir pourquoi la file de les fiacres les arbres écharnés de le square les magasins de le bon-marché s’ enveloppant d’ une poussière de bleu tendre à le loin PROPN piétinait de rage: anatole va m’ attraper lui disait -elle je t’ en supplie remets -toi et viens! et elles trottinaient très lasses et le long de leur route les imageries religieuses reprenaient de plus belle tournant à le jouet se dédorant se fanant se fondant se couvrant d’ épaissies de crasse; de gravures pleines de petits garçons à le genoux de femmes prosternées d’ anges bouffis ", "–je vous ai demandé de qui vous parliez mon père répliqua irène sans relever les yeux –c’ est vrai mais tu n’ avais pas besoin de ma réponse tant que cette femme était ici tu ne te plaignais pas d’ y rester irène garda le silence elle ne pouvait plus pâlir ", "valentin ayant repris sa respiration continue de façon inquisitive et d’ ailleurs en principe logique vous la connaissiez cette personne vous me disiez tout à l’ heure que vous ne la connaissiez pas y a connaître et connaître comme y a funérailles et enterrements c’ est pas clair dit valentin PROPN s’ arrête brusquement et saisit son beau-frère par le revers de son veston ce qui obligea valentin à le stopper également ", "il est vrai que j’ ai une caution hypothécaire mais enfin voyez comme elle est reconnaissant allez madame si dieu nous punit de le mal le diable est là pour nous punir de le bien et l’ homme placé entre ces termes-là sans rien savoir de l’ avenir m’ a toujours fait l’ effet d’ une règle de dont l’ x est introuvable .il laissa échapper un soupir creux qui lui était particulier car en passant par son larynx l’ air semblait y rencontrer et attaquer vieilles cordes détendues le bruit que firent pille-miche et madame de le gua en sondant de nouveau les murs les voûtes et les dalles parut rassurer d’ orgemont qui saisit la main de sa libératrice pour l’ aider à le monter une étroite vis saint-gilles pratiquée dans l’ épaisseur d’ un mur en granit après avoir gravi une vingtaine de marches la lueur d’ une lampe éclaira faiblement leurs têtes ", "je ne vous ai pas parlé encore de le château de la sibylle –non mais on m’ en a parlé: un vieux château dans les bois n’ est -ce pas –oui on croirait lire un conte de fées –eh bien nous irons vivre à le château de la sibylle le baron de corcy demandait l’ addition quand un de ses amis traversa la salle un capitaine de cuirassiers en garnison à le saint-germain ", "si je vous voyais en ce moment je vous dirais que je me fie à le vous que je vous abandonne le soin de mon avenir que je consens à le être votre femme je vous dirais peut-être que je le veux et pourtant je vous tromperais ou je ferais un serment téméraire car mon cœur n’ est pas assez purifié de l’ ancien amour pour vous appartenir dès à le présent sans effroi et pour mériter le vôtre sans remords je fuis je vais à le vienne rejoindre ou attendre le porpora qui doit y être ou y arriver dans peu de jours comme sa lettre à le votre père vous l’ a annoncé dernièrement ", "enfin la route gagna la plaine il se retourna vivement et regarda derrière lui un disque d’ un noir d’ encre occupait le bas de le ciel et grandissait lentement sans rien changer à sa forme hémisphérique il n’ occupait pas encore un espace très considérable mais l’ azur prenait à le son approche une teinte lugubre et terreuse le cocher se retourna regarda le ciel et secoua la tête en murmurant: cela va mal il vient droit sur nous dit orianof ", "il flaira là quelque chose d’ intéressant et décida d’ aller voir sur place il loua un avion; dès son premier vol il se rendit compte de le filon journalistique qu’ il tenait PROPN à le présent il était en pleine action et il rendait grâces à le ciel de cette aubaine le seul avion qu’ il avait trouvé était un vieux blenheim que les anglais avaient abandonné et sur lequel son propriétaire lieutenant anciennement de la formait des volontaires pour tous les points névralgiques de le moyen-orient; il loua l’ un et l’ autre " ]
c’ était disons -nous un tableau digne d’ un peintre de genre que cet orchestre à le milieu de lequel se trouvait confondu un jeune homme grave et sérieux comme le pauvre justin il avait l’ air d’ un musicien martyr jouant la corde à le cou pour le divertissement d’ un peuple de païens sa figure éclairée par les quinquets accrochés au-dessus de sa tête apparaissait dans toute son expression justin était loin d’ être beau le pauvre garçon mais on sentait que l’ air souffreteux qui donnait le ton à le toute cette physionomie était la cause réelle ou plutôt la seule cause qui enlaidissait son visage que l’ illumination de les joies les plus simples vinssent à le passer sur ce front qu’ un pur sentiment de bonheur ou de plaisir brillât dans ces yeux qu’ un sourire entrouvrit ces lèvres et certainement ce visage à le défaut de beauté s’ empreindrait aussitôt d’ une douceur angélique et d’ une rare distinction
[ "à les prises qu’ il était des mains avec une contrebasse d’ une taille double de son violoncelle avec ses longs cheveux blonds retombant sur son front quand la mesure était pressée avec ses grands yeux bleus vagues noyés onduleux avec cet air de langueur répandu sur sa personne il devait nécessairement inspirer à le quiconque l’ eût vu en cet instant un profond intérêt une puissante sympathie figurez -vous liszt jeune d’ âge beau d’ inspiration eh bien notre maître d’ école justin était cela ", "après la contredanse le chef d’ orchestre lui fit les compliments les plus sincères et ses confrères les instrumentistes l’ applaudirent danseurs et danseuses battirent des mains le bon vieux professeur ne se possédait pas de joie lui aussi battait des mains trépignait pleurait d’ émotion tant il est vrai que le triomphe est toujours le triomphe quels que soient ceux qui le décernent ", "seulement à le heures PROPN s’ informa jusqu’ à le quelle heure durait le bal on lui répondit: —parfois jusqu’ à le heures de le matin alors il fit un petit signe à le bon père müller celui-ci accourut il s’ agissait d’ aller prévenir la mère et la sœur qui devaient être dans une inquiétude mortelle jamais à le grand jamais justin n’ était resté dehors passé heures ", "le bon professeur comprit la situation prit ses jambes à le son cou et trouva madame c’ était le nom de la mère de justin que nous avons l’ honneur de prononcer pour la première fois et trouva madame corby et sa fille en prières —eh bien dit -il en entrant vos prières sont exaucées chère fille sainte femme justin a trouvé une place de francs par mois les femmes poussèrent à l’ unisson un cri de joie le professeur leur raconta l’ aventure avec ce sentiment de parfaite délicatesse que possèdent en général les femmes madame corby et sa fille comprirent l’ étendue de le sacrifice que leur fils et leur frère faisait à les exigences de la situation ", "—bon et cher murmurèrent -elles et il y avait dans leur voix un accent si tendre qu’ il était presque plaintif ne vous apitoyez pas sur lui dit le professeur c’ est un triomphe il est beau il est magnifique ", "il ressemble à le weber quand il était jeune et cela dit comme m. PROPN n’ aurait pas su en dire davantage il prit congé des femmes pour retourner à la guinguette il ne quitta la barrière qu’ avec son cher élève c’est-à-dire à le heures de le matin ils trouvèrent les verrous de la porte de la rue tirés par les soins de la sœur de justin à la fin de le mois PROPN avait joué fois et avait touché ses francs ", "on put donc avec ces francs acheter les objets de première nécessité et maintenant nous croyons avoir suffisamment démontré à le nos lecteurs tout ce qu’ il y avait de foncièrement bon et honnête dans le cœur de notre héros nous nous bornerons donc à ajouter quelques mots pour compléter la peinture de son caractère ce caractère à le reste dans tout son ensemble était facile à le définir par un seul mot c’ était le mot à l’ aide de lequel salvator avait désigné à le jean robert la mélodie qu’ exécutait justin: résignation ", "ajoutons que si cette vertu vertu un peu négative prenait jamais une figure humaine pour descendre sur la terre elle n’ en choisirait certes pas d’ autre que celle de le résigné justin eh bien voyons qu’ on nous permette de faire un peu d’ analyse ce n’ est pas une aventure que nous racontons c’ est l’ histoire d’ un cœur souffrant fouillons donc ce cœur jusque dans ses replis les plus cachés voyons disons -nous ce que va devenir ce caractère si bien trempé par le malheur; voyons ce qu’ il va devenir devant un bonheur immense ou une douleur infinie ", "résistera -t-il ou va -t-il se briser croyez -nous chers lecteurs il y a pour les plus froids une étude palpitante là-dessous voici un homme vierge dans toute l’ acception de le mot il a vécu jusqu’ ici comme les oiseaux de le ciel allant chercher d’ air en air de plaine en plaine le grain qu’ il rapportait à son nid; jusqu’ aujourd’hui sa seule pensée son soin unique a été de satisfaire les besoins matériels de la vie " ]
[ "en racontant tout ce qu' il avait fait et tout ce qu' il avait entendu dans sa journée sans que sa mère l' interrompît une seule fois sans même qu' elle fît un signe d' approbation ou de blâme lorsqu' il fut arrivé à le bout de son récit elle garda le silence alors les craintes d' aurélien lui revinrent et la question qu' il s' était posée souvent en donnant le bras à le michel ou en s' asseyant à le côté de la vicomtesse se représenta à le son esprit —ai -je eu tort madame PROPN le regarda un moment sans rien dire puis tout à le coup se levant et lui prenant la tête dans ses mains elle l' embrassa sur le front ", "à la lecture de cette clause le curé regarda minoret qui répondit à l’ abbé par un léger coup de tête approbatif le pauvre prêtre alla dire à l’ oreille de sa pénitente quelques mots à lesquels elle répondit à le mi-voix –je ne veux rien devoir à le ces gens-là.–ma mère monsieur me laisse le beau rôle dit savinien à le docteur elle vous rendra tout l’ argent et me charge de la reconnaissance –mais il vous faudra trouver francs la première année à le cause de les frais de le contrat reprit le curé –monsieur dit minoret à le dionis comme monsieur et madame de portenduère sont hors d’ état de payer l’ enregistrement joignez les frais de l’ acte à le capital je vous les payerai.dionis fit des renvois et le capital fut alors fixé à le francs ", "dieu a l’ œil sur toi il ne délaisse jamais les siens sa providence et sa bonté sont infinies prends patience l’ heure de le triomphe sonnera bientôt julien était donc passé à le bataillon ainsi que nous l’ avons vu plus haut et cependant il n’ y avait que mois qu’ il était à le régiment ", "pour mon compte j’ en reçus cependant quelques centaines de ses éclaboussures sans être autrement incommodé c’ est que mon scaphandre à le moi était un véritable pare-éclats modèle et fort difficile à le entamer quand j’ en eus fait suffisamment l’ expérience l’ effroi que j’ avais ressenti tout d’ abord à le centre de toute cette explosion d’ eau et de fer fit place à une tranquillité magnifique et presque à de l’ amusement j’ avais vu tomber quelques pauvres bougres autour de moi et de me sentir si solide dans mon petit fort portatif me donnait de l’ orgueil et aussi le dirai-je? de la satisfaction suivant mes habitudes morales j’ allais à l’ extrême égoïstement me croyant invulnérable ", "elles tombent en avalanches c' est le cas de le dire car ces petits cartons glacés qui s' envoient par millions sont trop souvent à l' unisson de le cœur de les recevants et de les envoyants on avait entrepris une campagne contre l' usage de les cartes de visite —vieux jeu disaient les uns —mauvais ton ajoutaient les autres mais on a eu beau dire et beau faire cet usage prévaut toujours ", "enfermé dans son bastion il défend la place héroïquement le vieux débris il a lu les ordres de le jour de joffre et il est prêt à se faire tuer plutôt que de reculer de la graine de héros je vous dis y a pourtant des vieillards à le barbe blanche qui supplient des dames aussi chassées de les cabines par appel de les cabinets ", "tout est découvert se dit -il le nègre archibald ont parlé probablement une plainte est -elle déjà déposée contre moi; je n’ en attendrai pas les effets mais à le lieu d’ aller à le baie où m’ a peut-être dénoncé je vais gagner l’ oberland il y a un train qui part à le h. ", "désireux de vous satisfaire nous avons fait chercher chez nos principaux confrères et même envoyé une dépêche à le paris mais on nous répond que le bâton de m. molard n’ existe pas et n’ a jamais existé en librairie le bâton de m. molard interrogea la marquise qui ne comprenait pas qu’ est -ce que c’ est que et tout à le coup elle s’ écria abasourdie: le bâton de m. molard c’ est le bâtard de mauléon en langage de pierrot j’ avais raison de vouloir écrire le titre il n’ a pas voulu!... m. de PROPN leva vers le ciel un regard éploré et dit à le moitié riant à le moitié il est indécrottable cet animal très rouge pierrot répondit vexé: —on est comme on peut et d’ abord j’ étais abruti hier nous avions manqué verser en entrant à le pont-sur-loire —verser demanda madame de bracieux verser et comment —parce que bijou a eu l’ idée saugrenue de passer en mail dans la rue rabelais et que m. de clagny y a passé le vieux fou! la fit la marquise veux -tu s’ il te plaît parler plus respectueusement de mon vieil ami clagny il n’ a guère de plomb dans la tête pour son ", "il avait ans justine était veuve depuis longtemps ses enfants étaient tous morts elle n’ avait guère connu à le paris que la misère malgré son grand âge elle travaillait encore pour vivre ", "elle la dissipa sous une caresse lente de sa main et quand elle eut fini aiguisant ses paroles –tu veux me donner une leçon d’ héroïsme –je ne te donne plus de leçon tu n’ es plus mon élève tu es ma fille –je ne voulais pas de ton dévouement; tu le sais bien –tu n’ étais pas libre de le refuser " ]
d' ailleurs il eût fallu avouer l' incompréhensible pudeur qui l' avait empêché de vérifier à le temps cette quittance de peur de paraître se défier de leur oncle on ne le croirait pas il décida d' aller prendre conseil de le petit père son ancien à l' imprimerie à qui un mince héritage avait enfin permis de s' installer à le son compte il ne s' agissait pas chez lui de beaux livres habillés de basane aidé de presses et de ouvriers qu' il tyrannisait d' ailleurs plus qu' élie les siens publiait sur papier à le chandelle de les recueils de sermons que lui apportaient des prédicants bouffis de vanité ou soucieux peut-être de répandre la bonne parole des calendriers rustiques ou de petits traités d' art vétérinaire à l' usage de fermiers et de maréchaux-ferrants sachant lire
[ "mais les meilleurs gains provenaient de pamphlets de le cru et de libelles en langue gallique sur les scandales de la cour de PROPN expédiés là-bas sous le manteau à les risques et périls de les auteurs les affaires marchant assez bien le vieux ce jour -là fumait sa pipe avec contentement il haussa les épaules à le récit de le piège tendu par élie: ce réprouvé était comme dis donc fit -il en avançant la tête avec une prudence de tortue si tu voulais placer les florins que tu mets de côté pour tes frères moi je te les emprunterais volontiers à le denier j' y gagnerais encore les usuriers voulant le denier ", "non qu' on soit à le court dieu merci mais faut toujours compter avec l' argent lent à le rentrer détestant l' usure insista pour le denier on dressa un petit contrat et on trinqua dessus sur le seuil le vieux lui cria de dénicher si possible un bon libelle bien sale sur les amours de le mazarin et de la reine puisque élie dédaignait ce genre de travail il se remit ensuite à le engueuler un homme plié sous le poids d' un ballot que PROPN s' était rangé pour laisser passer ce n' était pas l' atelier de camarades dont le jeune homme avait rêvé où chacun prendrait à le discrétion de le gain commun et où le surplus considéré comme appartenant à le tous serait remis dans l' affaire ", "mais il était bon que la part de ses frères fût placée de ses frères quelque chose lui disait qu' il ne pourrait s' empêcher de grignoter cette somme pour l' enfant si besoin en était ou pour saraï si lui revenait un jour sa propre honnêteté n' était pas non plus sans faille il confia à la nourrice de lazare florins à le employer pour le petit en cas d' extrême ", "la bonne femme plaça respectueusement dans un coffret l' argent de le chrétien payait la pension qui était peu de chose mais la mère nourricière semblait en savoir long sur les hauts et les bas de ces femmes toutefois il était probable que cette honnête mais bavarde créature ne se tairait pas longtemps à le sujet de ce dépôt et que PROPN et l' entortilleraient pour se le faire remettre cette provision pour l' avenir n' était guère qu' un geste superstitieux et comme une manière à le nathanaël de se prouver sa paternité il avait pensé quitter élie pour ses rivaux les blau mais l' atelier de ces brillants libraires était pour le moment à le complet ", "de toute façon la farce jouée dans le parloir à les livres avait amélioré plutôt qu' empiré la position de à l' imprimerie le départ de cruyt faisait de lui à son tour un ancien privilégié par rapport à un nouveau venu mais surtout élie content sans doute de l' avoir berné lui témoignait tout à le coup une sympathie avunculaire il l' honorait parfois d' une tape sur l' épaule ou même le félicita d' avoir fait diligence un jour de travail pressant un dimanche il l' invita à le dîner après le prêche ", "le repas fut taciturne: l' oncle et le neveu n' avaient rien à se dire PROPN plaça pourtant une allusion à les chrétiens qui s' éprennent de filles d' infidèles jan de avait dû babiller l' épouse d' élie si aigre naguère glissait de temps en temps de le côté de de les regards curieux de prude pour un garçon qu' on lui a désigné comme aimé des femmes s' esquiva ", "après ce plat repas la maison de léah lui parut plus que jamais douillettement avenante et succulents les mets épicés déposés sur la table par filles rieuses et criardes et capiteux les vins de porto et de madère la tête un peu égayée il parla des embellissements faits par lui à la maison de le quai vert et des arbres de le quai qui bourgeonneraient sous peu PROPN clignait énigmatiquement les yeux elle ne reprenait que lentement des forces et avait besoin des gâteries de les nièces on le laissa plusieurs fois coucher avec elle ", "mais ce n' était plus ce nuage de gloire percé de rayons qui avait enveloppé le lit de la masure comme celui de les accouplements merveilleux d' ovide PROPN n' usait plus envers lui que de ses arts de courtisane il n' avait plus pour elle que l' appétit banal qu' on a pour toute belle fille et cette politesse de le lit qui fait qu' en compagnie on mange un peu plus qu' on ne voudrait ou à le contraire un peu moins il se savait en butte à les plaisanteries de les nièces qui se moquaient de sa boiterie et fourrageaient dans ses cheveux en l' appelant toit de chaume il en riait avec elles ", "un soir souffrait de migraine elle essaya de le pousser comme par jeu dans les bras de l' une de ces filles qui n' eût pas demandé mieux il en fut moins choqué que blessé il eut sa bronchite annuelle des voisins le soignèrent semaines plus tard assez remis pour faire une course dont élie l' avait chargé il alla porter les placards de fort abstrus chez un docte juif nommé qui habitait le quartier de le savant ouvrit PROPN " ]
[ "tu as encore besoin de lutter pour ne pas bouder et regimber tu ne travailles point tu te laisses vivre à le gré de le diable j\\' ai été comme toi mais je prenais les bons moyens je me mortifiais je portais le cilice toi tu as toujours la peau fine et les mains blanches tu attends les tentations à le risque d\\' y céder et quand elles viennent elles te trouvent désarmé ", "on va à le grand bon font -ils il est à le moitié ouvert ils veulent l’ ouvrir tout à le fait la corde roidit la détente part et allez donc livres de poudre en feu avis à les amateurs –quel homme se dirent de les yeux le borgne et le malais –vous voyez la chose le brûlot éclate désempare la frégate ou à le peu près lui tue un monde fou si proche c’ est une bénédiction ", "il paraît que tout ce que je demande est impossible laisse-moi laisse-moi donc des insultes et des refus voilà le sort qu’ on me fait dans cette maison qui n’ est plus tenable pour moi puis se dressant sur ses pieds et donnant un libre cours à sa colère: tu as beau dire je ne suis plus rien pour toi plus rien il y a beau jour déjà que je m’ en aperçois jadis c’ étaient des empressements des adorations ", "a présent toute la famille attendait assis sur les sièges de velours rouge tous tenaient les yeux fixés sur le maître de dimwood avec une curiosité mêlée d’ effroi comme s’ il allait annoncer un nouveau malheur qui les frapperait tous car tous éprouvaient la crainte d’ un péril imminent seul fred demeurait impassible dans son habit d’ un gris sombre qu’ une cravate noire ne rendait que plus sévère a dessein il s’ était assis à le côté de billy tout prêt à le calmer d’ une bourrade si son jeune frère se mettait à le parler mais le garçon d’ ordinaire turbulent semblait assagi par la pesanteur de le silence et la consternation sur tous les visages tante emma assise à la droite de fred reniflait discrètement de temps à le autre mais n’ avait pas eu de syncope cette fois minnie s’ était assise à le côté de tante qui lui tenait affectueusement la main et ne bougeait pas ", "—n' est -il pas vrai qu' après cela elle a été froide et réservée avec vous et qu' elle ne vous parlait plus que de loin en loin c' est encore vrai —et enfin que maintenant elle a l' air de ne pouvoir pas vous supporter elle vous évite autant qu' elle le peut c' est encore vrai dit marcel avec un soupir —eh bien n' est -ce pas clair —vous lui avez plu elle vous l' a laissé voir vous n' avez pas voulu la comprendre et elle est furieuse elle qui était si bien disposée pour vous qu' un jour mais je me tais vous diriez mensonge —non non dis crâo dis —non vous ne me croyez pas —crâo —eh bien donc un jour madame de cérigny en me rappelant la peur que je lui avais faite un soir qu' elle était venue à le bal à l' hôtel —elle me dit je l' entends encore —que veux -tu mon pauvre crâo je suis fâchée de ce premier mouvement qui t' aura blessé mais tu sais bien que tu n' es pas beau que tu n' as pas la taille de monsieur marcel —elle a dit cela vrai vrai crâo et bien d' autres choses ma foi —tiens tais -toi je m' en vais car tu me rendrais fou dit marcel en sortant précipitam", "l’ autre semblait être une sorte de plan PROPN les regarda d’ un air intéressé puis déclara ne nous sert pas à le grand-chose puisque ni vous ni moi ne savons lire le chinois mais si vous voulez me confier ces papiers ainsi que les documents anciens que possédait don je pourrai les soumettre à l’ un de mes amis très à le courant de cette langue dès mon retour à le paris peut -être trouverons -nous dans les uns ou les autres quelque indication sur le but que poursuivait votre pauvre père en cette aventure qui a si mal fini pour lui et votre malheureux frère. et remit les papiers à le romancier .à dater de ce jour belvayre se montra plus prévenant encore pour le père et la fille homme de bonne compagnie d’ esprit distingué il savait plaire et s’ imposer sous les dehors d’ une grande discrétion songeait parfois je ne sais comment nous ferons quand il ne sera plus PROPN très jeune d’ imagination vive elle croyait l’ aimer en réalité il la fascinait par la caresse de le regard et l’ ascendant d’ une volonté autoritaire sous des apparences aimables enveloppantes à le re", "on entra dans l’ auberge et selon l’ usage antique et solennel on demanda un bischof le bischof je donne ces détails pour les ignorants se fait dans un grand saladier vous me demanderez peut-être pourquoi dans un saladier plutôt que dans une soupière parce que ç a ne serait plus de le bischof ainsi le veut la sévérité de les anciens on met à le fond de le saladier un nombre considérable de morceaux de sucre qu’ on laisse fondre dans un peu d’ eau; et sur ce mélange on verse ou bouteilles de vin blanc; ", "les ans finis on le venait chercher à le palais ducal et on le reconduisait chez lui en disant: à le casa raguse microcosme vénitien espèce d' excroissance maladive de la vieille albanie poussée sur un rocher de l' adriatique aussi bien nid de pirates que cité de gentilshommes avait pour prince un recteur nommé à la fois de façons par le scrutin par l' acclamation et par le sort ce doge nain régnait un mois avait pour tuteurs et surveillants durant son autorité de jours le grand conseil composé de tous les nobles les pregadi les de le petit conseil les pourvoyeurs les consuls les juges les officiers de la laine le collége de les les camerlingues les trésoriers les capitaines de nuit les chanceliers et les comtes de le dehors; et son règne fini il recevait pour sa peine ducats les provinces-unies s' administraient par un stathouder qui s' appelait orange ou nassau quelquefois par et par leurs états généraux siégeaient les nobles les bonnes villes les paysans de les ommelandes et d' où la hollande et la frise excluaient le clerge l' admettait ", "je cligne des yeux je détourne la tête ébloui grouille dans le camion mettant ma main en écran pour me protéger des ardeurs de le projo aperçois poulagas en uniforme dont l\\ un est assis derrière une mitrailleuse également braquée sur nous pour une surprise est une stupeur mes fils ", "il se souvint aussi de le jour où dans son cabinet de juge d' instruction m. grandvivier lui avait demandé de lui apprendre à le faire sauter la coupe et dans sa mémoire il retrouva cette phrase que le juge avait prononcée en le voyant s' étonner d' un aussi étrange caprice: la godaille savez -vous ce que c' est que la haine celle qui vous mord sans cesse à le coeur celle qui rêve une vengeance sans pitié ni merci? a ce souvenir secoua tristement la tête et murmura: —oui il sait le malheur de sa fille et depuis longtemps il prépare sa vengeance puis en se disant qu' il s' agissait de le tombeur-des-crânes il se révolta en disant: mais non mais non! pas de mon compte à le régler avec le bel alfred est plus ancien que celui de m. grandvivier il faut d' abord que le brigand passe par mes mains s' il en reste des morceaux je les passerai à le magistrat " ]
on traçait dans le parc le méandre de les nouvelles allées on comblait le saut-de-loup pour le reporter plus loin et enclore hectares de futaies acquis récemment on battait la glaise à le fond de le lac déjà creusé le soleil allait se couchant derrière les arbres qui cachent à le loin le clocher d’ aulnay-le-bondy quand notre jeune fille à le voile noir de le bateau-poste se dirigea vers la grille dorée de m.le baron elle suivait l’ avenue d’ un pas assez rapide mais mal assuré presque pénible à la voir par-derrière vous eussiez dit une convalescente à sa première sortie tout en elle du reste confirmait cette pensée la fatigue courbait sa taille gracieuse mais trop grêle qui ne semblait plus faite pour la robe qu’ elle portait
[ "ou fois le long de le chemin elle fut obligée de s’ arrêter pour reprendre haleine l’ équipage de trois-pattes la rejoignit quand elle n’ était encore qu’ à le moitié de l’ avenue quoique m.cotentin de la lourdeville eût fait déjà son entrée l’ estropié la connaissait sans doute car sa figure ébaucha un sourire mais il ne lui parla pas en la dépassant la jeune fille le suivit d’ un œil distrait et morne trois-pattes et son équipage étaient entrés déjà quand elle arriva devant la grille ", "elle reprit haleine et sa main mit à le toucher le bouton une certaine hésitation comme vous voilà maigrie mademoiselle edmée dit une voix derrière elle parole d’ honneur je ne vous reconnaissais pas la jeune fille se retourna vivement comme si elle eût été prise en faute et une nuance rosée vint à son pâle visage bonjour domergue répliqua -t-elle ", "j’ ai été un peu malade comment va -t-on à le château elle souriait et il y avait je ne sais quoi qui faisait peine dans la charmante douceur de son sourire nous connaissons domergue l’ important valet qui ressemblait à un receveur de la banque de PROPN son entrevue avec notre ami PROPN n’ avait pas été paraîtrait -il de très longue durée car il avait rejoint la jolie voyageuse en se promenant et sans presser le pas ", "mais en affaires il ne faut point juger la gravité d’ une entrevue par sa durée cette fois domergue ôta sa casquette et sa figure austère se radoucit notablement à le regarder mieux il avait l’ air de le plus brave homme de le monde seulement il savait garder son rang il s’ agissait ici d’ une femme et personne n’ ignore que la galanterie ne fit jamais déroger un haut personnage ", "un peu malade répéta -t-il tout le monde va assez bien chez nous merci malgré les démolitions et le tremblement vous êtes pâle comme un linge parole d’ honneur un peu malade il y a du nouveau ici vous savez non domergue je ne sais rien ", "on parle d’ un mariage avec m.maurice? interrompit edmée presque joyeusement PROPN haussa les épaules ce ne serait pas un mariage cela reprit -il le cousin maurice est en disgrâce comme m.michel ", "j’ ai bien cru que deviendrait notre gendre m.le baron n’ aurait pas dit non malgré la différence de fortune mais il se rencontre des impossibilités avez -vous sonné mademoiselle edmée pendant les dernières paroles de le valet la jeune fille avait changé plusieurs fois de couleur pas encore répondit -elle d’ une voix qui tremblait puis elle ajouta pensant tout haut: blanche ", "un mariage ans reprit domergue en poussant le bouton de cuivre qui mit en mouvement une cloche à le timbre sonore et plein; jolie comme un amour! écoutez donc! les dots de millions comptant n’ ont pas l’ habitude de moisir en magasin PROPN est dans la quarantaine mais beau cavalier la jeune fille répéta avec stupéfaction ", "oui oui on dit qu’ il a le bras long quoique j’ aurais cru qu’ on aurait pris un banquier ou à le moins un duc on avait parlé d’ un duc vous savez je ne sais rien répéta la jeune fille c’ est juste la chose se faisait par m.lecoq. en voilà un qui abat de l’ ouvrage de le reste tant qu’ on n’ a pas été à la mairie n’ est -ce pas mais entrez mademoiselle edmée vous savez que nous sommes de bon monde et pas fiers " ]
[ "mais un confrère l’ avait remplacé et à le tort ou à le raison le gril était abandonné à la rouille et à ses horribles souvenirs l’ autre table était luisante mais inoccupée –le médecin légiste chargé de l’ autopsie d’ un individu qu’ on suppose victime d’ un assassinat demanda tout à le coup l’ américain profite certainement de cette occasion pour amener quelques-uns de ses élèves afin de leur donner une leçon d’ anatomie –jamais monsieur jamais répondit avec dignité le greffier les autopsies surtout celles ordonnées par la justice sont des opérations rigoureusement secrètes ", "vous savez qu’ il faisait chaud comme à le milieu de l’ été; nos belles plantes rougies par l’ automne sont plus belles que jamais autour de le ruisseau qu’ elles couvrent de leurs longues découpures les bois n’ ont plus que bien peu d’ ombrage mais le pied foule de les tapis de feuilles sèches dont le bruit est pour moi plein de charme le tronc satiné de les bouleaux et de les jeunes chênes est couvert de mousse et de jungermanes qui étaient délicatement leur nuance brune mêlée de vert tendre de rouge et de fauve en étoiles en rosaces en cartes de géographie de toute espèce où l’ imagination peut rêver de nouveaux mondes en miniature ", "je vous lis la lettre j’ entendis le bruit caractéristique d’ un papier qu’ on déplie de nombreux dossiers confidentiels ayant été subtilisés par un groupe intitulé intervention nationale sur l’ équipement électronique et circonstance aggravante le recrutement trop permissif par la mairie de le personnel recenseur ayant permis l’ infiltration d’ individus qui se servant d’ un malaise légitime vis-à-vis de l’ informatique que cherchent à le nuire à la mise enfiche systématique de les individus et à la planification de les rapports sociaux le recensement est annulé dans l’ agglomération toulousaine ils recommandent ensuite à les gens de se rendre en mairie pour retirer leurs dossiers ce n’ est pas personnes que nous avons sur les bras mais à le moins selon nos premiers sondages je raccrochai en vitesse et laissai à sa parano j’ appelai bourrassol ", "mais prenez garde monsieur de sorignan que vos tergiversations n’ aboutissent à le faire manquer tout notre plan or vous savez ce que nous risquons moi l’ internement dans un couvent et vous la peine capitale ou tout à le moins de longues années de geôle pour l’ enlèvement d’ une fille mineure en outre je ne vous cache pas que cette attente cette incertitude ont le plus douloureux effet sur mes nerfs je ne mange plus je perds le sommeil et en vérité peut-être n’ aurai -je plus dans quelque temps la force d’ accomplir un tel voyage !le frais visage de gaspard frémit un peu ses yeux bleus s’ emplirent d’ une émotion inquiète –serait -ce possible ma chère mie en ce cas il faut en effet partir le plus tôt possible ", "le silence de nouveau s’ imposa à le bout de quelques secondes PROPN reprit à le mi-voix —louis nous n’ en n’ avons jamais parlé ensemble quoi sa voix était légèrement enrouée —les cigognes apportent -elles de les bébés dans ton pays sur l’ instant je ne saisis pas la question enfin je répondis: —oui sarah ", "cette charmante construction due à la bourgeoisie de le seizième siècle et qui complète si bien l’ histoire de ce temps où le roi la noblesse et la bourgeoisie luttaient de grâce d’ élégance et de richesse dans la construction de leurs demeures témoin à le varangevilleerreur de l’ édition souverain reprise dans l’ édition furne: varangeville à le lieu de à le splendide manoir d’ ango et l’ hôtel dit d’ hercules à le paris existe encore de nos jours mais dans un état qui doit faire le désespoir de les archéologues et de les amis de le moyen-âgenous revenons à le texte de l’ édition souverain pour cette phrase fautive dans l’ édition furne où on lit: cette charmante construction due à la bourgeoisie de le seizième siècle et qui complète si bien l’ histoire de ce temps où le roi la noblesse et la bourgeoisie luttaient de grâce d’ élégance et de richesse dans la construction de leurs demeures témoin varangeville le splendide manoir d’ ango; et l’ hôtel dit d’ hercules à le paris qui existe encore de nos jours mais dans un état qui doit faire le désespoir d", "si j’ étais croyant je vous dirais: dieu vous récompense –vous êtes donc incrédule monsieur favert –a force d’ étudier et de réfléchir je sais à le peine de quel côté est la justice ce qu’ on entend par la raison et ce que le mot vertu signifie voilà où mène l’ abus de la science c’ est désolant mais l’ effet est réel ", "–comme de notre temps les écoles étaient rares c’ est un pauvre nous disait -il qui passant par les fermes une fois par semaine m’ avait appris ma croix de par dieu et le dimanche après les vêpres selon l’ us et coutume des anciens pères de famille il écrivait ses affaires ses comptes et dépenses avec ses réflexions sur un grand mémorial dénommé cartabèou lui quelque temps qu’ il fît était toujours content et si parfois il entendait les gens se plaindre soit des vents tempétueux soit des pluies torrentielles –bonnes gens leur disait -il celui qui est là-haut sait fort bien ce qu’ il fait comme aussi ce qu’ il nous faut eh! s’ il ne soufflait jamais de ces grands vents qui dégourdissent la provence qui dissiperait les brouillards et les vapeurs de nos marais? et si pareillement nous n’ avions jamais de grosses pluies qui alimenteraient les puits les fontaines les rivières il faut de tout mes enfants ", "tiens dit qui avait une langue tu n\\' as donc pas assez d\\' un balai autre blessée de le reproche peut-être parce qu\\ elle se sentait véreuse sur article lui répond qu\\ elle ne se connaissait pas en balais ayant pas l\\ honneur bohémienne ni filleule de satan mais que mademoiselle ferait bientôt connaissance avec son âne quand m. le corrégidor la mènerait à la promenade avec laquais par-derrière pour émoucher eh bien moi dit je te ferai des abreuvoirs à le mouches sur la joue et je veux y peindre un damier là-dessus vli-vlan elle commence avec le couteau dont elle coupait le bout de les cigares à le lui dessiner des croix de saint-andré sur la figure le cas était clair ", "cependant il continua: sur le bord de l’ eau nous retrouvâmes sa casquette d’ enseigne et une canne dont il se servait habituellement nous crûmes que la marée les y avait poussés et que le malheureux s’ était noyé en tombant à la mer mais il n’ en était rien quel bonheur s’ écria le capitaine avec une expression de joie indicible c’ était une ruse pour nous mettre en défaut " ]
ainsi va le monde l’ expérience est une invention de les vieux qui met les jeunes en colère sans profit pour personne une chance encore que vous ne m’ éclatiez pas de rire à le nez –je n’ ai pas envie de rire non –riez quand même on n’ a pas trouvé mieux contre les folies de le sentiment autrement vous rirez trop tard et dieu sait où ç a mène de rire trop tard quand on a le cœur pris par un désespoir d’ amour
[ "droit à le puits pour s’ y jeter tête première –pourquoi pas –taisez -vous donc vicieuse! à le force de ruminer cette bêtise jour et nuit vous finirez par la faire j’ en ai vu de plus malicieuses que vous chipées par le suicide l’ idée fixe à le ce qu’ on dit gobées comme des mouches ni vous ni moi ne sortons de la cuisse de jupiter peut-être on doit vous parler franchement ", "hé bien les gens de le grand monde se détruisent moins souvent que nous c’ est un fait des oh! de les ah! de les vapeurs et de les attaques de nerfs ils ne sortent pas de là juste assez pour mettre le personnel sur les dents et enrichir les spécialistes de le genre de ce professeur la pérouse qui fait tourner monsieur en bourrique une petite bonniche n’ a pas le moyen de se payer des mélancolies de millionnaire voyez -vous –pas le moyen c’ est ce qui vous trompe madame fernande ", "pensez de moi ce que vous voudrez je ne suis peut-être pas si bornée que j’ en ai l’ air je m’ exprime mal oui mais un peu plus un peu moins l’ amour fait bafouiller tout le monde d’ ailleurs on ne dit rien de bon là-dessus dans les livres des blagues l’ amour voyez -vous c’ est dur a n’ a pas d’ entrailles a pourrait même rire de tout comme une tête de mort je n’ ai plus d’ égards pour moi plus de coquetterie une robe neuve me dégoûte ", "on ne voudrait pas être aimée pour sa robe à le début oui sans doute vous montrez volontiers un manteau moins encore: un bonnet un bout de ruban un joli petit soulier avec une boucle neuve et vous riez vous serrez vos doigts vous trouvez des bêtises à le dire on croit l’ amour riche gracieux il faut ç a pour nous tenter il nous prend par la douceur les manières ", "mais en réalité madame fernande sitôt le poisson ferré adieu les douceurs l’ amour se montre tel qu’ il est nu comme la main nu comme un ver de surprise la cuisinière avait laissé glisser sur la table ses bras énormes et lorsque la pauvre fille se tut elle remua les épaules ainsi qu’ un baigneur saisi par le froid –vous me faites peur francine dit -elle je vous crois folle il y a un vent de folie dans cette satanée maison sûrement ", "le pis est qu’ on ne peut pas douter de vous il faut vous croire sincère j’ en ai les jambes coupées elle renifla bruyamment essuya ses yeux où brillait déjà sous les larmes la sauvage curiosité femelle plus forte qu’ aucune compassion –je vous tirerai de là ma petite je ne vous laisserai pas manger par un sale russe un vrai démon qu’ est -ce qu’ il a bien pu vous mettre dans la tête à le vous une étourdie qui me chipait encore l’ été dernier mon sucre et mon chocolat et qui chantait de le matin à le soir? ", "nom d’ un sac! vous n’ êtes pas abandonnée vous avez des amis on devrait prévenir la police soyez franche hein? je parie qu’ il vous menace le vampire –me menacer moi! osez donc le répéter grosse boule de son hypocrite il n’ a jamais menacé personne ", "il est malheureux voilà tout malheureux à un point qu’ on n’ imagine pas qui vous donne mal à le cœur à le ventre le vertige quoi!... quand il bâille vous diriez un roi un dieu il explique que c’ est ainsi dans son pays sous un ciel blanc la terre blanche avec de petits bouleaux les cabanes des lacs gelés un gros soleil rouge et des loups puis il parle de la mort d’ une manière si douce si affectueuse et il avoue qu’ il ne m’ aime pas qu’ il ne pourra pas m’ aimer pauvre chat! –imbécile triple imbécile ", "son pays de quel ton elle a dit et malheureux il en a l’ air il joue à les cartes jusqu’ à des heures de le matin il est vêtu comme un prince il fume des cigarettes dorées qui sentent le poivre et la lavande des malheureux parle-moi de ton père imbécile qui s’ est gâté la poitrine en soufflant le verre une fois ta mère défunte pour vous élever tous les a -t-on idée d’ adorer à le genoux un mendiant russe quand on l’ a traité minutes plus tôt de rusé de féroce et quoi encore? " ]
[ "cet homme venait de prendre une place démesurée dans sa vie il paya la note de le déjeuner sans qu’ il y eût de la part de l’ autre aucune protestation la sympathie était mutuelle ils échangèrent leurs adresses et l’ invita cordialement à l’ accompagner jusqu’ à la rue de fleurus ils étaient à le milieu de le jardin quand l’ employé d’ arnoux retenant son haleine contourna son visage dans une grimace abominable et se mit à le faire le coq ", "les temps avaient changé selon la promesse primordiale un autre monde était né dans une terre purifiée consacrée à la vérité sous le regard de dieu et d’ il fallait tout renommer tout réécrire de sorte que la vie nouvelle ne soit d’ aucune manière entachée par l’ histoire passée désormais caduque effacée comme n’ ayant jamais existé à le abi la juste fraternité donna le titre humble mais tellement explicite de délégué et elle conçut pour lui une salutation sobre et émouvante on disait le délégué le salut sur lui et on s’ embrassait le dos de la main gauche .tant de récits ont circulé avant que tout s’ éteigne et rentre dans l’ ordre l’ histoire a été réécrite et scellée de la main d’ abi ce qui de l’ ancien temps avait pu s’ accrocher à le fond de les mémoires expurgées des lambeaux de la fumée alimentait de vagues délires chez les vieux atteints de démence pour les générations de la nouvelle ère les dates le calendrier l’ histoire n’ avaient pas d’ importance pas plus que l’ empreinte de le vent dans le ciel le présent est éternel aujourd’h", "le lendemain vers heures vernier était dans son cabinet de la rue de PROPN assis en face de mareuil et fort occupé à le dépouiller un volumineux courier lorsque PROPN entra sans frapper il était fort dispos l' œil vif et la lèvre souriante une nuit tranquille l' avait remis d' aplomb il alla à le son oncle qu' il embrassa comme un bébé et voulut en faire autant pour son père mais vernier le tint à le distance d' un geste énergique et le regardant avec un air pincé: je suis bien aise monsieur dit -il de voir que vous avez repris possession de vous-même ", "PROPN promenait les yeux et et répétait avec angoisse: mon père mon pauvre père tout à le coup PROPN l’ entraîna en lui disant avec autorité: –c’ est bien fini jacquotte ne restons pas ici davantage il faut rentrer il venait d’ apercevoir presque à les pieds de la jeune fille des débris sanglants qui n’ avaient plus forme humaine ", "le curé merci venait de se mêler à la petite foule de les badauds il dit: –elle m' a déjà parlé à le propos de les publications elle doit venir un de ces jours avec augustin pour qu' on règle l' affaire mentait -il aussi –et la viviane qu' est -ce qu' elle en a fait dit soudain carrier qui ne cédait qu' à le contrecœur ", "j’ y pense tout le temps je me vois sous la terre et je me dis: pourquoi elle à le pourrir avec les vers et moi mon cœur qui bat? est exceptionnellement belle quand ces mots passent ses lèvres la magnifique maladie bleue semble couler sous sa peau on comprend pourquoi elle est toujours vêtue de noir elle fume sourcils froncés elle s’ appelait comment? comme d’ urbide c’ est le prénom préféré de ma mère des veines en l et pulsent sous son front pâle ", "à le force de lavages la toile de les vêtements était devenue de le même bleu que les filets à le sardines de le même bleu que le ciel qu’ on retrouvait chaque matin aussi pur à l’ ombre dans le recoin subsistait encore un peu de la fraîcheur de la nuit et de l’ aube aussi dès qu’ on franchissait la ligne de lumière des vagues brûlantes cuisaient -elles la peau tout à l’ heure quand le soleil serait à le plus haut dans le ciel un de les hommes serait peut-être accusé de meurtre ou d’ assassinat y pensaient -ils? et ceux d’ entre eux qui se savaient innocents se demandaient -ils lequel des leurs avait tue ou bien le connaissaient -ils et ne s’ étaient -ils tus que par camaraderie ou par esprit de corps ", "je découvris que je n’ étais pas la seule dans cette situation des milliers de femmes partageaient le même sort et je vis apparaître une quantité de sites sur ces épouses à le qui l’on refusait le guet il y avait des groupes de discussion de résistance même qui demandaient à les jeunes gens de refuser de se marier jusqu’ à le ce que la loi fût changée alors que les rabbins étaient connus depuis des millénaires pour trouver des façons de résoudre les problèmes les plus épineux de le judaïsme aujourd’hui aucune solution ne semblait envisagée afin qu’ un tribunal rabbinique fût en mesure de libérer ces femmes enchaînées une association agouna international demandait à le tous les juifs de faire une prière spéciale avant kippour pour les femmes dont les vies sont brisées par l’ emprisonnement dans des mariages morts et pour tous les enfants qui ne verront pas le jour parce que ces femmes sont retenues en otages ", "c’ est à le premier étage je l’ ai suivi dans l’ escalier là aussi une seule table était occupée par personnes femmes et hommes —près de la baie vitrée il m’ a désigné la première table à le gauche à le débouché de l’ escalier les autres ne m’ ont prêté aucune attention ils parlaient bas un murmure ponctué par des rires ", "PROPN se leva de devant une table chargée de papiers et vint rapidement au-devant de lui ils se prirent la main et se regardèrent un instant en silence PROPN était ému dans ce premier mouvement pour samuel il observait PROPN " ]
des chiens à le poil gluant vous assaillent d’ une ardeur naïve une récente fin d’ été nous ramassions de les bottes de paille avec françois pour les vidalenc les vieux ne renonçaient pas à le leurs quelques vaches c’ étaient les tout derniers jours de le mois d’ août simples et déserts la lumière tranquille suspendait le temps
[ "françois torse nu la cigarette à le coin de les lèvres dirigeait son tracteur préhistorique rouge sous le ciel bleu des montagnes ouvraient sur des montagnes si translucides les dernières qu’ elles se confondaient avec le ciel le monde semblait finir paisiblement les ballots étaient très secs pesaient à le peine françois et moi nous les balancions dans la grange avec facilité elles volaient s’ abattaient à le leur place en soulevant de gros nuages de poussière noire ", "ils stagnaient nous enveloppaient et nous déguisaient doucement en ombres la vie s’ était débarrassée de toute lourdeur à la pause de midi le vieux avait tenu à le nous apporter un peu de vin et de charcuterie qu’ il avait partagé avec nous il coupait des grosses tranches de jambon cru et les saisissait à le pleines mains pour les porter à sa bouche la chaleur faisait fondre le gras de le jambon qui coulait entre ses doigts emportant la crasse formant des rigoles brunes qui se perdaient dans ses manches ", "en fin d’ après-midi on dut se soumettre à l’ obligation d’ un nouveau casse-croûte la maison vidalenc était encombrée de personnages étranges à les liens familiaux compliqués à les visages excessifs ils parlaient fort sans qu’ on pût toujours comprendre les mots bizarrement découpés triturés dans la bouche le vieux avait tenu à le dévisser PROPN d’ antiques canettes de bière de le fumier collait à ses doigts ", "il fallut boire plusieurs bouteilles une femme épaisse en hardes sales vêtue d’ une jupe trop courte qui lui découvrait haut les jambes s’ affairait dans un cellier noir c’ était dans les fonds contournés de l’ intérieur la même nuit domestique bien connue le soir prématuré des maisons qui s’ enfoncent en elles-mêmes et ne laissent que le moins possible d’ ouvertures à le froid polaire de l’ hiver la suie et la sueur le purin et la poussière comme une tunique protectrice ", "étrangement de cette nuit contenue dans les murs jamais épuisée jamais pénétrée jusqu’ à le bout par personne celui qui se promène à le hasard de les routes de montagne voit parfois sortir un visage de jeune fille radieux perdu dans l’ instant: le virage est à le coin de le mur et des horizons différents déjà on croit n’ avoir rien vu de même qu’ on doute de ces faces difformes levées derrière un mur un arbre aspirées par la route je ne sais plus très bien ce que j’ ai vu et n’ ai pas vu ce qui fut accompli et ce qui fut rêvé une autre fois et avec d’ autres convives à le remercier d’ un identique coup de main les vidalenc firent montre de plus de superbe encore à l’ entrée de la compagnie le père plumait des pigeons fraîchement égorgés sur la table de la cuisine ", "dans un geste de généreuse hospitalité il s’ empressa de balayer le carnage afin qu’ on pût disposer rapidement verres et bouteilles il employa pour cela la manche de sa veste les plumes s’ égaillèrent une partie de le sang s’ étala sur la table se fondit dans le bois pénétré d’ antiques rebuts le reste englua la manche de toile bleue de le père où vinrent se coller des plumes errantes ", "dans l’ évier il y avait une cuvette remplie d’ eau noire où nageait une serpillière la vieille en sortit quelques verres et passa par acquis de conscience la serpillière sur la table vidalenc dans des fonds revint en serrant des poings les cols de bouteilles de mousseux avec son crâne nu sous la casquette son nez en bec de busard sa peau rougeâtre parcourue de traînées noires et sa manche où pendait une poignée de plumes il avait l’ air d’ un très vieil ange cuit dans des fournaises et des beuveries jusqu’ à en perdre la mémoire de le ciel des vidalenc il y en a un peu partout ", "le hameau de vens paraît tout proche lorsqu’ on s’ avance à la lisière de la forêt à le dos de le village et qu’ on l’ aperçoit de l’ autre côté de les gorges on entend ses coqs et ses chiens mais il faut faire le tour de la montagne pour l’ atteindre une bonne demi-heure de voiture à le vens il n’ y a que maisons habitées tout à le bout d’ une petite route à la pointe d’ une très étroite langue de terre enserrée par ravins abrupts la route s’ arrête entre poules et un abreuvoir puis c’ est un chemin pierreux qui plonge tout de suite vers de les fonds obscurs ", "on coupe le moteur de la voiture le vieux qui habite une de les maisons sort et vous considère d’ un peu loin il porte encore la large ceinture d’ étoffe des paysans de le début de le siècle qui monte jusqu’ à la poitrine il arbore le mégot de gitane maïs sous la casquette ruinée de rigueur on le croirait tout juste maquillé pour la photographie typique mais il ne se doute pas dans sa petite fin de le monde qu’ il fait partie de les disparus des derniers pittoresques " ]
[ "malheureux s’ écria emmeline avec un mouvement d’ horreur soyez tranquille mademoiselle reprit naïvement le paysan nous ne le ferons pas nous gagnerions peut-être son mal si la résolution d’ emmeline avait eu besoin d’ être fortifiée elle l’ eût été à le coup sûr par tant de barbarie et par la pensée de l’ abandon à lequel la pauvre madeleine était livrée j’ entrerai dit -elle d’ un ton plein de fermeté viens marius ", "il lui fut plus compliqué de parvenir à s’ isoler un court instant en tête à le tête avec elle mais dès qu’ il y fut parvenu s’ étant procuré à le vol coupes de champagne qui passaient à sa portée il avait trinqué doucement avec elle faisant tinter délicatement les coupes l’ une contre l’ autre comme si c’ était épidermes hypersensibles que l’on mettait pour la première fois en contact comme lèvres qui se rapprochent et s’ effleurent premier baiser encore purement symbolique jean-christophe de g. était arrivé à ses fins la seule chose qu’ il ignorait c’ est que la jeune femme avec qui il venait de trinquer ainsi de manière aussi prometteuse n’ était pas marie mais tout le monde peut se tromper ce qui avait dû induire jean-christophe de g. en erreur à le mon avis c’ est que la jeune femme qu’ il avait ainsi approchée parlait français elle aussi et sans le moindre accent et qu’ elle s’ appelait également marie mais ce n’ était pas marie c’ était une autre marie c’ est fou ce qu’ il y a de marie en réalité ", "PROPN se prit à le sourire à son tour –vous avez raison dit -il car je ne saurais vous le dire –je comprends –non vous ne comprenez pas -il? fit le capitaine étonné ", "a croire qu' il y prend plaisir moi pas ant pis pour toi après le meurtre tu as emporté le couteau et tu es reparti à le bureau là tu es redevenu calmement ", "PROPN était donc arrivé à la période de l’ engourdissement qui le rendait apathique indifférent il se mourait d’ ennui et pourtant il voulait vivre encore sans savoir comment quelque chose l’ appelait dans une autre atmosphère où il ne le savait pas lui-même à le milieu de cette étrangeté de caractère ses amis avaient fini par le délaisser et ses maîtresses avaient épuisé leur dernier philtre pour rendre à le cet ancien viveur toutes ses libéralités de le passé mais rien ne venait secouer cette nature morte comme par accident et l’ existence de ce parisien raffiné s’ en allait bêtement laissant derrière lui les vestiges de ses turbulences charmantes durant ce temps la presse parisienne s’ occupait d’ un journaliste corse léandri qui avait lancé nouveau masaniello un appel à les armes bizarre à le peuple de son île et pris ensuite la campagne à la tête d’ une petite troupe de gens armés qui s’ amusaient à le tirer en l’ air pour le plaisir de tuer le temps ", "les blacks ont attaqué les magasins de les chinois pour se venger parce que c’ était de la faute de les chinois si ils étaient dans la galère eux les blacks alors les chinois ils ont sorti les fusils à le pompe et ils leur ont tiré dessus et quand ils ont été blessés les keufs sont arrivés je sais pas si ç a pourrait être pareil dans notre quartier si les renois pourraient attaquer les magasins de les chinois mais ç a serait peut-être pas bon pour ma sœur nathalie parce que l’ année dernière elle est sortie avec un black de la cité: ils sont pas sortis longtemps mais ç a a dû se savoir forcément ma reum elle était pas contente que nathalie elle se montre avec un black devant tout le monde ", "—elle en rit comme une bonne âme qu’ elle est et elle prétend qu’ elle fera danser la gavotte à le son oncle le jour de ses noces elle en est bien capable la fine mouche —tout s’ arrangera sans doute! dit michel préoccupe mais qui aurait cru milaguine si féroce sur l’ étiquette un mérinos enragé te dis-je hein! quels trotteurs que ces chevaux ", "qu’ un broc de cervoise serait bienvenu! hé! mon maître invoquez le divin gambrinus pour qu’ il conduise nos pas à un cabaret dit tu sais bien que les incomparables kaatje et barbara ont vidé nos poches à le anvers tu peindras un tableau et nous boirons à le notre soif —non dit le maître j’ ai créé assez de chefs-d’ oeuvre laissés dans les cabarets pour payer les breuvages à le ton tour kraesbeck peins et paie l’ écot ", "PROPN en comptait la substance la quantité la qualité la relation l’ action et la passion kant admet catégories soit fondamentales et pour chacune d’ elles subordonnées cela donne: quantité: unité pluralité totalité qualité: réalité négation limitation ", "la résistance ouverte le jette dans une exaspération qui fait craindre les suites les plus fâcheuses les complaisances exagérées redoublent ses tendances autoritaires un jour sa mère entend des cris des pleurs de rage elle accourt: qu’ y a -t-il? madame c’ est m. robert qui a pris ce petit miroir et qui y voit son nez il veut que je lui donne ce nez-là " ]
je voudrais que dans mon récit cette humilité resplendisse comme elle resplendira devant dieu le jour où seront abaissés les puissants où seront magnifiés les humbles je ne me suis jamais senti grand goût pour portraire les triomphants et les glorieux de ce monde mais bien ceux dont la plus vraie gloire est cachée je ne sais quels revers précipitèrent de le fond de l’ écosse sur le continent les enfants shackleton le pasteur qui lui-même avait épousé une écossaise connaissait je crois cette famille et c’ est lui sans doute qui recommanda l’ aînée de les filles à le ma grand-mère tout ce que je vais redire ici je ne l’ appris il va sans dire que longtemps ensuite par ma mère elle-même ou par des cousins plus
[ "c’ est proprement comme gouvernante de ma mère que mlle shackleton entra dans notre famille ma mère allait bientôt atteindre l’ âge d’ être mariée il parut à le plus d’ un qu’ anna shackleton encore jeune elle-même et de plus extrêmement jolie pourrait faire tort à le son élève la jeune juliette rondeaux était du reste il faut le reconnaître un sujet quelque peu décourageant non seulement elle se retirait sans cesse et s’ effaçait chaque fois qu’ il aurait fallu briller ", "mais encore ne perdait -elle pas une occasion de pousser en avant mlle anna pour qui presque aussitôt elle s’ était prise d’ une amitié très vive juliette ne supportait pas d’ être la mieux mise tout la choquait de ce qui marquait sa situation sa fortune et les questions de préséance entretenaient une lutte continuelle avec sa mère et avec claire sa sœur aînée ma grand-mère n’ était point dure assurément mais sans être précisément entichée elle gardait un vif sentiment des hiérarchies ", "on retrouvait ce sentiment chez sa fille claire mais qui n’ avait pas sa bonte qui même n’ avait pas beaucoup d’ autres sentiments que PROPN et s’ irritait à ne le retrouver chez sa sœur elle rencontrait à la place un instinct sinon précisément de révolte de le moins d’ insoumission qui sans doute n’ avait pas existé de tout temps chez juliette mais qui s’ éveillait semblait -il à la faveur de son amitié pour anna claire pardonnait mal à le anna cette amitié que lui avait vouée sa sœur elle estimait que l’ amitié comporte de les degrés des nuances et qu’ il ne convenait pas que mlle shackleton cessât de se sentir institutrice ", "eh quoi pensait ma mère suis -je plus belle ou plus intelligente? ou meilleure? est -ce ma fortune ou mon nom pour quoi je serais préférée juliette disait anna vous me donnerez pour le jour de vos noces une robe de soie couleur thé et je serai tout à le fait heureuse longtemps juliette rondeaux avait dédaigné les plus brillants partis de la société rouennaise lorsque enfin on fut tout surpris de la voir accepter un jeune professeur de droit sans fortune venu de le fond de le midi et qui n’ eût jamais osé demander sa main si ne l’ y eût poussé l’ excellent pasteur roberty qui le présentait connaissant les idées de ma mère quand ans plus tard je vins à le monde m’ adopta comme elle avait adopté tour à le tour mes grands cousins ni la beauté ni la grâce ni la bonté ni l’ esprit ni la vertu ne faisant oublier qu’ on est pauvre PROPN ne devait connaître qu’ un reflet lointain de l’ amour ne devait avoir d’ autre famille que celle que lui prêtaient mes parents le souvenir que j’ ai gardé d’ elle me la représente les traits un peu durcis déjà par l’ âge la bouche ", "mon père avait lui aussi ce même rire et parfois mlle shackleton et lui entraient dans des accès d’ enfantine gaîté à lesquels je ne me souviens pas que s’ associât jamais ma mère anna à l’ exception de mon père qui l’ appelait toujours mademoiselle anna nous l’ appelions tous par son prénom et même je disais: nana par une puérile habitude que je conservai jusqu’ à l’ annonce de le livre de zola à lequel ce nom servait de titre PROPN portait une sorte de coiffe d’ intérieur en dentelle noire dont bandeaux tombaient de chaque côté de son visage et l’ encadraient assez bizarrement je ne sais quand ellecommença de se coiffer ainsi mais c’ est avec cette coiffure que je la revois de le plus loin qu’ il me souvienne et que la représentent les quelques photographies que j’ ai d’ elle si harmonieusement tranquilles que fussent l’ expression de son visage son allure et toute sa vie PROPN n’ était jamais oisive réservant les interminables travaux de broderie pour le temps qu’ elle passait en société elle occupait à le quelque traduction les longues heures de sa solitude ", "car elle lisait l’ anglais et l’ allemand aussi bien que le français et fort passablement l’ italien j’ ai conservé quelques-unes de ces traductions qui toutes sont demeurées manuscrites ce sont de gros cahiers d’ écolier emplis jusqu’ à la dernière ligne d’ une sage et fine écriture tous les ouvrages qu’ PROPN shackleton avait ainsi traduits ont paru depuis dans d’ autres traductions peut-être meilleures pourtant je ne puis me résoudre à le jeter ces cahiers où respire tant de patience d’ amour et de probité ", "l’ un entre tous m’ est cher c’ est le fuchs de gœthe dont PROPN me lisait des passages après qu’ elle eut achevé ce travail mon cousin maurice démarest lui fit cadeau de petites têtes en plâtre de tous les animaux qui figurent dans le vieux fabliau; les avait accrochées tout autour de le cadre de la glace au-dessus de la cheminée de sa chambre où ils faisaient ma joie anna dessinait aussi et peignait à l’ aquarelle des vues qu’ elle prit de la roque consciencieuses harmonieuses et discrètes ornent encore la chambre de ma femme à le cuverville; et de la mivoie cette propriété de ma grand-mère sur la rive droite de la seine en amont de rouen qu’ on vendit quelque temps après sa mort et dont je ne me souviendrais guère si je ne pouvais la revoir de le train à le chaque voyage en normandie près de la colline de saint-adrien au-dessous de l’ église de bon-secours peu d’ instants avant de passer sur le pont l’ aquarelle la représente encore avec la gracieuse balustrade de sa façade que ses nouveaux propriétaires se hâtèrent d’ écraser sous un massif fronton ", "mais la principale occupation d’ anna sa plus chère étude était la botanique à le paris elle suivait assidûment les cours de m.bureau à le muséum et elle accompagnait à le printemps les herborisations organisées par m.poisson son assistant je n’ ai garde d’ oublier ces noms qu’ PROPN citait avec vénération et qui s’ auréolaient dans mon esprit d’ un grand prestige ma mère qui voyait là une occasion de me faire prendre de l’ exercice me permettait de me joindre à le ces excursions dominicales qui prenaient pour moi tout l’ attrait d’ une exploration scientifique la bande de les botanistes était composée presque uniquement de vieilles demoiselles et d’ aimables maniaques ", "on se rassemblait à le départ d’ un train; chacun portait en bandoulière une boîte verte de métal peint où l’on couchait les plantes que l’on se proposait d’ étudier ou de faire sécher quelques-uns avaient en plus un sécateur d’ autres un filet à le papillons j’ étais de ces derniers car je ne m’ intéressais point tant alors à les plantes qu’ à les insectes et plus spécialement à les coléoptères dont j’ avais commencé de faire collection et mes poches étaient gonflées de boîtes et de tubes de verre ou ̀ j’ asphyxiais mes victimes dans les vapeurs de benzine ou le cyanure de potassium cependant je chassais la plante également " ]
[ "qu’ ils volent donc sous la pluie quand le cœur leur en dit vivrons -nous pour comprendre cette interrogation continuellement suspendue est superbe proprement anglaise et rend compte de cette existence dont si souvent le sens nous est dérobé a cause de cette stupidite consentie et si ouverte les anglais ont pu piller l’ inde à le leur aise l’ aimer jusqu’ à la déraison s’ en faire chasser par gandhi pour des motifs où la logique n’ entrait pour rien y être aujourd’hui tenus en grande estime ", "avait appelé un secrétaire heures au-dessus de les courts éclairs de les coups de feu jaunâtres dans la fin de la nuit katow et hemmelrich voyaient des fenêtres de le premier étage le petit jour faire naître des reflets plombés sur les toits voisins en même temps que le profil de les maisons devenait net les cheveux en pluie blêmes chacun commençait de nouveau à le distinguer le visage de l’ autre et savait ce qu’ il pensait le dernier jour presque plus de munitions aucun mouvement populaire n’ était venu à le leur secours ", "sa mère l’ adorait; elle le gâta tant qu’ elle put et mourut jeune avec le regret de n’ avoir pas su le rendre plus heureux encore son père homme sans énergie grand amateur de bons sentiments beau parleur pourfendeur de moulins à le vent quand il s’ était assuré que ces moulins ne tournaient pas son père n’ avait pu avoir sur lui que la plus fâcheuse influence tantôt indulgent à les fautes de valéry jusqu’ à la plus complète faiblesse tantôt sévère mal à le propos comme tous ceux qui ne connaissent aucune règle il habitua son fils à se laisser guider par sa fantaisie quitte à se retrancher derrière des mensonges lorsque PROPN croirait dépassée la limite pourtant bien large de l’ indulgence paternelle le père qui n’ était pas absolument aveugle s’ apercevait bien que son fils lui dissimulait souvent la vérité mais il aimait si peu sévir qu’ il se sentait plein de clémence pour le mensonge grâce à lequel il pouvait se dispenser de gronder c’ est ainsi que m. atteignit sa vingtième année ", "ah vagabond avec ta vagabonde malicieux pocket avorton mal intentionné ah tu circules dans les rues passé le couvre-feu si notre bon roi le savait c' est lui qui te ferait joliment flanquer dans un cul de basse fosse pour t' apprendre monsieur se promène la nuit avec mademoiselle par degrés de froid nu tête nu pieds sache que c' est défendu ", "petit-jean! appela le jeune homme .celui-ci accourut –faites le compte de monseigneur l’ évêque d’ hereford le prélat regarda jean et se mit à le rire bien dit -il petit petit on vous appelle petit et vous pourriez être le fils d’ un arbre allons donnez -moi votre note gentil caissier –inutile monseigneur il suffit de me faire connaître où vous mettez votre argent je me paierai moi-même ", "il n’ y a pas de crédit dans ce métier-là ces pauvres gens ont besoin de le prix de leur journée pour vivre une chose me frappa: ce fut la grande quantité de morceaux de pain qu’ ils avaient en leur possession je les questionnai; je sus comment tous ces rogatons leur arrivaient et comment ils s’ en défaisaient j’ eus l’ idée de m’ établir boulanger en vieux et de vendre en gros ce que les autres vendaient à le défait le père chapellier venait en effet de trouver la route qui devait le mener à la fortune ", "il vit que le père joseph effrayé allait saisir une clochette d’ or posée sur la table et se levant tout à le coup avec la vivacité d’ un jeune homme il l’ arrêta et lui dit –ce n’ est rien joseph je me laisse quelquefois aller à le découragement mais ces moments sont courts et j’ en sors plus fort qu’ avant pour ma santé je sais parfaitement où j’ en suis mais il ne s’ agit pas de cela qu’ avez -vous fait à le paris je suis content de voir le roi arrivé dans le béarn comme je le voulais: nous le veillerons mieux ", "et elle est morte? PROPN était à le bout de force; sans trop savoir ce qu’ elle faisait elle se jeta éplorée dans les bras de miss morte non pauvre âme aimée dit celle-ci rassurez -vous elle vit! est -ce possible vous la verrez ", "—vous prierez pour moi à le moins? fit -elle —je prierai pour vous répondit -il —tous les jours vous m’ aiderez de loin je sentirai votre sympathie à le travers distance elle l’ implorait avec une insistance désespérée —non ", "m’sieur le maire débourre son blabla officiel comme quoi on se doit aide et assistance et tout ce qui s’ ensuit sa voix administrative est comme un bourdonnement de frelon contre une vitre les mots se perdent une espèce de muezzin franchouillard il psalmodie lamente presque mais chacune de ses syllabes nous emmène à le point critique " ]
et comme tout amour était un roman puisque tomber amoureux signifiait basculer la tête en avant dans le roman soudain révélé de sa vie peut-être n’ y avait -il pas moyen à le fond de se soustraire à le cette règle voulant que tout fût enfin anéanti il fallait la fin le gage mélancolique d’ un sacrifice qui garantit que l’ histoire a bien eu lieu à le point où nous en étions je voyais bien vers quelle conclusion logique un autre il avait été moi—aurait conduit mon récit pour y poser le dernier point que je retourne vers alice que je retrouve lou que je reste seul cela revenait à le même en somme heureuse ou malheureuse je devais faire une fin
[ "c’ était une manière très simple de laisser se refermer le livre sur le récit tout à le fait révolu de l’ amour tous les écrivains s’ en tiraient ainsi et les amants avaient appris d’ eux la leçon de leur vie: que l’ amour parce qu’ il est l’ expérience affolante de le néant démontre qu’ il existe seulement s’ il meurt et qu’ ainsi il lui faut disparaître s’ annuler afin de faire la preuve qu’ il a bel et bien été sans doute c’ est la loi ne peut -on faire un roman que de ce qui se termine une morale plus forte parle contre soi ", "j’ aurais dû me faire une raison certainement laisser tout s’ achever et disparaître afin de faire entendre une grande et calme parole de paix mélancolique sur le monde une parole de pur renoncement depuis toujours c’ est ainsi qu’ on écrit des romans d’ amour mais moi à le aucun prix je ne voulais que l’ histoire s’ achève jamais je n’ aurais voulu qu’ alice ou bien lou disparaissent vraiment même séparées de moi je les souhaitais interminablement vivantes heureuses si elles le pouvaient poursuivant pour elles-mêmes le récit de leur amour—où une place me serait peut-être restée ", "quant à ma propre mort je n’ étais plus trop certain de la désirer vraiment l’ énergie d’ en finir avec PROPN m’ avait quitté à le mesure que j’ écrivais elle s’ exerçait sur moi mais d’ une manière nouvelle racontant ma vie j’ éprouvais le sentiment ordinaire d’ être devenu personne —si bien que l’ extrême impudeur de mon propos perdait toute conséquence ne me concernant plus moi mais quelqu’un qui était tout le monde et à lequel je ne ressemblais pas davantage que n’ importe qui je me tuais à le écrire ", "littéralement bien plus que pour aucun de mes précédents romans j’ éprouvais physiquement ce qui fait l’ extrême difficulté de l’ exercice que seuls savent les écrivains d’ un savoir d’ ailleurs sans valeur ni usage non pas la hantise de la page blanche les affres de le style toute cette minable mythologie maniaque mais la conviction très concrète de s’ avancer lentement en direction d’ une vérité absurde irraisonnée inutile et interdite contre laquelle tout parle et qui exige cependant qu’ on la dise une fois pour toutes qu’ on traverse pas à le pas page après page tout l’ espace d’ un grand livre encore inécrit sans pouvoir compter sur l’ appui d’ aucune certitude extérieure à le soi une force sombre me poussait en avant me faisant faire quelque chose qu’ il n’ aurait pas fallu mais qui m’ attirait irréversiblement me conservant inexplicablement en mouvement vers nulle part cela me tuait vraiment ", "cette force me détruisait je le sentais à la douceur très joyeuse de se perdre qu’ elle me procurait aussi plus le livre s’ écrivait et grossissait pour devenir un objet incongru et injustifiable à lequel le monde ne pourrait faire aucun accueil plus je sentais s’ effacer la présence même de celui que j’ avais été le récit que je me faisais à le moi-même de le néant de l’ amour laissait se lever une grande nuit à les côtés de ma vie comme un revers d’ ombre où glissait une figure de moi-même que la cruauté même de l’ expérience mettait à le mort réduisait à le rien et l’ étrangeté de l’ opération tenait à le ce qu’ elle me conservait irréductiblement vivant ", "j’ étais fatigué de la mort sans doute en avais -je appris trop sur elle le souvenir de notre fille veillait sur moi et c’ était quand j’ y réfléchissais lorsque j’ y rêvais parfois la seule chose qui me donnait encore envie de pleurer je me demandais souvent —et c’ était une idée absurde bien sûr—ce qu’ elle aurait pensé souhaité de nous non pas si elle avait vécu mais si survivant à sa propre mort mystérieusement elle avait été capable de voir ce que nous étions devenus et cela signifiait aussi —plus absurdement encore: lire ce que j’ étais en train d’ écrire comme elle avait lu je le croyais contre toute raison mes précédents romans qu’ à le fond j’ avais écrits pour elle faits afin de maintenir la fiction insensée qu’ elle existait encore puisque quelque chose même d’ aussi insignifiant qu’ un nouveau roman lui était toujours destiné ", "je me demandais si elle nous en aurait voulu de ne pas l’ avoir suivie dans la mort comme nous nous en étions plus ou moins fait la promesse si elle aurait été triste de la distance grandissant entre celui et celle qui avaient été son père et sa mère auprès d’ elle si elle aurait été heureuse de l’ ancien amour persistant entre nous même de la façon la plus insolite et de le nouvel amour à le travers lequel chacun nous avions tenté de rester vivants je ne pouvais pas m’ empêcher de m’ imaginer qu’ elle nous aurait donn�� raison sur tout et contre tout voyant bien que nous avions fait ce que nous avions pu que nous avions essayé de trouver le moins mauvais arrangement possible avec un malheur qui de toute manière excédait nos forces et de lequel depuis le début nous n’ avions jamais eu aucune chance de sortir gagnants je me représentais que si elle avait pu elle nous aurait fait un simple signe bienveillant d’ encouragement à le continuer malgré tout tant bien que mal et que la seule chose qu’ elle aurait exigée de nous aurait été de ne pas donner raison à la m", "si vous avez aimé rien qu’ une fois à le monde ne me réveillez pas si vous avez aimé oui je le savais bien le roman donne raison à la mort la dernière phrase en lui est toujours une sentence par laquelle on consent à le néant mais moi justement c’ était contre cette vérité-là que depuis le début j’ avais voulu écrire je n’ acceptais pas que l’ histoire s’ arrête c’ était aussi simple que cela j’ aurais désiré qu’ un roman existât qui renverse tout vers l’ avenir et demeure sans fin comme une porte battante ouvert sur demain ", "c’ était un rêve certainement mais cela m’ était devenu bien égal je ne voulais plus qu’ on me réveille je désirais juste qu’ on laisse ce rêve durer le temps qui restait à le ma vie je m’ étais mis à le écrire afin de repousser le moment de le matin de retenir un peu la nuit de me donner à le moi-même la chance encore d’ un peu de sommeil avant que ne vienne l’ instant de le réveil et que tout soit fini " ]
[ "–d' abord tu n' en as aucune envie dit nadine et puis j' aime mieux être seule ajouta -t-elle en souriant va je n' insiste pas dit henri il l' embrassa: promène -toi bien et sois prudente n' avait pas envie d' aller se promener mais guère non plus de travailler PROPN affirmait que sa première nouvelle était bonne celle qu' il voulait écrire à le présent lui tenait à le cœur ", "ils parlèrent librement: —vous êtes vraiment le médecin de demanda ciano dit —comment est -ce possible s’ écria ciano sa voix exprimait tout le mépris d’ un aristocrate beau élégant arrogant brillant pour l’ exécuteur de les besognes les plus sordides les plus sanglantes ", "il s’ assit sur les marches de son auberge à la fraîcheur matinale à le loin dans la nuit roulait une voiture il pensa: le médecin de arrive mais c’ était la glace qu’ on apportait le médecin n’ arriva qu’ à le petit jour alors michel aurait été mort depuis longtemps fix le savait ", "—je te présente le successeur de le vieux scroggins le plâtrier ne le croyait pas c’ est vrai? demandait -il à le ward sur un ton encore respectueux c’ est exact il n’ osait pas rire ne savait pas quelle contenance prendre finissait par dire gravement —alors ce sera un double bourbon sans eau de seltz cela n’ avait même pas tenu une semaine ", "elle était sans cesse et très justement punie mais les pénitences glissaient sans faire d’ impression sur cette nature molle laure en regardant cette enfant se sentit prise de compassion elle eut l’ idée de l’ encourager à le contraire par la promesse d’ une belle récompense qu’ elle lui apporterait si mlle emma constatait de véritables efforts PROPN admirait son amie et se disait humblement elle vaut bien mieux que moi ", "il produit le plus grand effet la chapelle achevée par henri est en parfait état de conservation on compte à le chambord grands escaliers sans parler des petits cachés dans l’ épaisseur de les murs pièces chambres salles salons galeries je n’ ai point essayé de parcourir ce dédale d’ appartements ou ̀ il n’ y a rien à le voir ce beau château n’ est pas meuble ", "il me plaint je lui dis que non que je ne suis pas à le plaindre que personne ne l’ est sauf ma mère il me dit tu es venue parce que j’ ai de l’ argent je dis que je le désire ainsi avec son argent que lorsque je l’ ai vu il était déjà dans cette auto dans cet argent et que je ne peux donc pas savoir ce que j’ aurais fait s’ il en avait été autrement il dit je voudrais t’ emmener partir avec toi je dis que je ne pourrais pas encore quitter ma mère sans en mourir de peine ", "mais en voyages en primes en procès en amendes en éléphant en frais de toute sorte mon homme a déjà laissé plus de livres sur sa route après tout la banque est riche son parti pris il s’ embarqua aussitôt sur le general-grant il était à le bord quand et mrs y arrivèrent à le son extrême surprise il reconnut passepartout sous son costume de héraut ", "je ne voulais pas le questionner tout de suite de peur de le distraire encore plus et de provoquer un accident nous suivions le boulevard d’ PROPN à une allure de procession il me désigna sur la droite un immeuble de couleur sable avec des fenêtres-hublots et de grands balcons en demi-cercle —votre père a habité un mois ici à le dernier étage il y avait même fêté ses ans mais n’ en était pas sûr: tous les immeubles où séjournait mon père me dit -il présentaient la même façade c’ était ainsi ", "–c’ est bête fit -elle mais c’ est la joie j’ avais le cœur brisé en pensant que peut-être votre amour était perdu pour moi à le présent j’ ai du soleil plein l’ âme la serra bien fort contre lui –ma chérie nous ne nous ferons plus jamais de peine " ]
plus rien n’ a d’ importance si PROPN avait été là pendant la guerre peut-être que je n’ aurais jamais servi à le boire à les fratergekeime je me sentais fort en sa présence peut-être que je leur aurais craché à la gueule peut-être que j’ aurais saisi le grand couteau qui me sert à le couper les oignons et que je leur aurais ouvert la panse? et puis si elle avait été encore là peut-être que peut-être que le murmelnër serait toujours en vie peut-être que je me serais fait tuer plutôt que lui le soit sous mon toit je sentais grouiller mon ventre j’ avais un peu la nausée
[ "le vin chaud ne passait pas il ne me réchauffait pas il me mordillait les entrailles comme si soudain dans mon ventre il y avait eu un petit animal qui tentait de planter ses dents un peu partout je regardais schloss comme je ne l’ avais jamais vu c’ était comme si un pan de brouillard s’ était déchiré peu à le peu en laissant voir derrière lui un paysage insoupçonné dont les reliefs s’ ordonnançaient avec une curieuse harmonie en même temps je me demandais si schloss ne cherchait pas à m’ embobiner c’ est toujours simple de regretter après coup ce qui s’ est passé ", "ne mange pas de pain et a permet de se laver à la fois les mains et la mémoire à le grande eau pour les rendre pures et blanches mais tout de même ce que PROPN m’ avait dit à le propos de la confession et de l’ égout c’ était quelque chose ils avaient tous dû y passer à l’ église et ne devait pas avoir été le dernier et puis je me rappelais trop bien son attitude et son visage le soir de l’ ereigniës il n’ avait pas l’ air en retrait il ne semblait pas désavouer le crime commis entre ses murs quoi qu’ il me dise désormais ", "il n’ avait pas l’ air d’ un homme saisi par la terreur et l’ horreur de ce qui venait de se produire je ne savais pas trop quoi penser je ne sais toujours pas trop quoi penser c’ est sans doute cela la grande victoire de le camp sur les prisonniers les uns sont morts et les autres comme moi qui ont pu en réchapper gardent toujours une part de souillure à le fond d’ eux-mêmes ils ne peuvent plus jamais regarder les autres sans se demander si à le fond de les regards qu’ ils croisent il n’ y a pas le désir de traquer de torturer de tuer ", "nous sommes devenus des proies perpétuelles des créatures qui quoi qu’ elles fassent verront toujours le jour qui se lève comme une longue épreuve à le surmonter et le soir qui tombe avec un sentiment curieux de soulagement il y a en nous les ferments de la déception et de l’ intranquillité je crois que nous sommes devenus et jusqu’ à le notre mort la mémoire de l’ humanité détruite nous sommes des plaies qui jamais ne guériront tu ne sais peut-être pas que jadis nous avons eu un enfant a poursuivi PROPN ", "fédorine ne te l’ a peut-être pas écrit à le cette époque c’ était de le temps où tu étais loin de chez nous de le temps de tes études un enfant qui n’ a vécu que jours et nuits un garçon dont l’ accoucheuse la vieille paula qu’ elle repose en paix avait dit qu’ il avait tout d’ un petit schloss elle l’ avait sorti de le ventre de gerthe à le septième jour d’ avril ", "au-dehors les oiseaux piaillaient et les bourgeons sur les mélèzes devenaient gros comme des prunes la première fois qu’ on me l’ a mis dans les bras j’ ai bien cru que je ne saurais pas le tenir j’ avais peur de trop le serrer de l’ étouffer avec mes grosses mains et j’ avais peur aussi de le laisser choir à le terre et qu’ il se brise comme de le cristal PROPN se moquait de moi et lui le petit il criait fort battait des mains et des pieds mais dès qu’ il trouvait le sein de gerthe il aspirait son lait et tétait sans plus s’ arrêter comme s’ il avait voulu la vider entièrement je lui avais fait faire par hans douda un berceau dans le tronc d’ un noyer un beau noyer qu’ il s’ était gardé pour fabriquer une armoire mais j’ avais mis les pièces d’ or sur son établi et nous étions tombés d’ accord PROPN avait de gros ongles sales ", "à le fur et à le mesure qu’ il me racontait son enfant il essayait de les nettoyer sans même les regarder mais il ne parvenait pas à enlever la noirceur qui les bordait il l’ occupait pleinement ce berceau il en tapait le fond avec ses petits pieds il y mettait toute sa force et cela rendait un joli bruit comme celui de les cognées lointaines dans les forêts gerthe voulait l’ appeler et moi je préférais reichart à le vrai on avait été pris de court: tous les nous nous étions persuadés que l’ enfant ne pouvait être qu’ une fille ", "cette petite fille qui jamais ne vint nous lui avions déjà donné un prénom: lisebeth parce que lise était le prénom de ma mère et bethsie celui de la mère de gerthe mais quand le petit homme est venu à le jour et que l’ accoucheuse l’ a brandi vers le ciel nous n’ avions pas de nom pour lui durant les jours de sa courte vie on ne cessait de se chamailler en riant gerthe et moi je disais elle répondait c’ était devenu un jeu un jeu qui finissait par des embrassades et des tendresses ", "si bien que lorsque l’ enfant est mort il n’ avait pas de nom il est mort sans nom et depuis je n’ ai cessé de m’ en vouloir comme si c’ était cela qui l’ avait un peu tué s’ est tu et a baissé la tête plus rien ne bougeait en lui c’ est comme s’ il ne respirait plus moi j’ avais dans ma bouche le parfum de la cannelle et celui de la girofle et dans mon ventre toujours la grande morsure " ]
[ "il n’ y a pas de quoi cher monsieur christophe répondit le chevalier PROPN en profitant immédiatement de la politesse qu’ il venait de faire pour se familiariser maintenant il faut allumer ce brevas avec soin et tirant un porte-allumette de sa poche il présida autant par ses ailes que par ses conseils à l’ exécution de l’ opération délicate dont il venait de signaler à le christophe toute l’ importance –là maintenant savourez -moi cela à le votre aise c’ est du bon tabac de le tabac de choix tout à le fait de choix reprit boulingrin en se mettant en marche –veuillez entrer chez moi monsieur nous pourrons y parler à le notre aise de vos chevreuils ", "puis tu l’ as revu et c’ est alors que ta lutte a été plus douloureuse et plus poignante que jamais enfin tu as compris un jour que lui aussi t’ aimait et pour résister à le cette dernière épreuve pour demeurer fidèle jusqu’ à le bout à tes grandes chimères d’ abnégation et de la fidélité à les morts tu perdais la vie tu la donnais à le premier venu tu cherchais philippe pour fuir amaury et sans rendre heureux l’ un tu frappais mortellement le cœur de l’ autre sans compter ton propre cœur que tu sacrifiais ou plutôt que tu regardais comme sacrifié depuis longtemps mais par bonheur continua m. d’ avrigny en les regardant alternativement l’ un et l’ autre par bonheur je suis là encore entre vous moi pour vous révéler à le vous-mêmes pour ne pas vous laisser devenir victimes de votre mensonge réciproque pour vous sauver de votre double malentendu vous crier enfin heureux enfants que vous êtes vous vous aimez vous vous aimez le docteur s’ arrêta un instant regardant tour à le tour amaury assis à sa droite antoinette assise à sa gauche tous confus palpitants les yeux", "jeu fi à les indigènes de 'endroit nouveau temps mort pour laisser miroiter emploi de le terme indigène je ne lui fais pas observer qu\\ il y a délit de pléonasme des indigènes étant forcément de endroits mais je l\\ incite à le parler en le flattant d\\' un vocabulaire plus rare tu en fis à les autochtones il soupire vaincu en fis une description si précise que tous écrièrent mais est mme blaisin mme blaisin ", "il semblait toujours fatigué à le présent toujours alourdi et ensommeille il avait comme peine à le soulever les paupières et lorsqu’ il regardait c’ était d’ un œil terne et fixe atone et vitreux inconscient sans expression sans vie annette remarqua vite ce changement et crut devoir le signaler à sa maîtresse —voyez donc madame comme monsieur a le teint rouge empourpré tout le visage congestionné et puis il dort tout le temps ç a m’ inquiète madame je vous assure —mais moi également ma fille ", "il arriva que notre graphologue irrité de n’ être pas pris à le sérieux tua en rentrant son concierge avec un fort couteau à le découper et revint couvert de sang vers l’ incrédule magistrat: —me croirez -vous une autre fois? disait -il d’ un air triomphant les histoires arrivées à les graphologues ne sont pas toutes d’ aussi funèbre ton j’ en connais une entre autres en laquelle il apparaît clair comme le jour que le plus subtil devin en écritures peut être roulé par une innocente fillette à le peine ornée de et un printemps un vieux graphologue était le père de la délicieuse jeune fille en question à le plusieurs reprises la pauvre enfant avait éperdument adoré différents fiancés mais chaque fois son vieux maboul de père lui avait fait le coup de l’ écriture ", "il pouvait entendre mlle clément aller et venir dans sa chambre; ensuite le sommier grinça sous son poids il fut long à s’ endormir il gardait conscience de cette fenêtre éclairée de l’ autre côté de la rue il pensa aussi à le cet imbécile de paulus et se mit à le lui en vouloir comme s’ il le rendait responsable de tout ce qui était arrivé et de ce qui arriverait encore ", "et puis pourquoi un million pourquoi pas millions tout en remontant l' escalier marescot se morigène il ne voit pas assez grand il est encore trop semblable à le ces employés appliqués zélés dont il a aperçu derrière leurs guichets les calvities studieuses ", "vous êtes jeune bien élevée et courageuse vous méritez vraiment d’ être la légataire de ce richissime client elle le regardait curieusement l’ écoutant sans comprendre il continuait convaincu et résolu –le mariage projeté ne vous nuira en rien et je sais que vous porterez avec dignité le nom que votre mari vous donnera en revanche vous bénéficierez longtemps ainsi que vous chère madame de cette manne inattendue qui vous tombe de le ciel par mon intermédiaire.mme sambreron dans sa joie ne tenait plus en place et répondant pour sa fille remerciait le notaire avec effusion .sans attendre l’ avis de l’ intéressée elle la pressa d’ aller se préparer pour cette suprême visite –allons sylvane ne perdons pas notre temps ", "dit le vieillard avec effort vous tuez votre père et il perdit connaissance le comte eut une congestion cérébrale qu' on prit d' abord pour une sérieuse attaque d' apoplexie et qui répandit l' alarme dans le château mais à les premières gouttes de sang qu' on lui tira il se sentit soulagé et tendit la main à sa petite-fille qui plus pâle et plus malade que lui était agenouillée demi-morte auprès de son lit affaibli de corps et d' esprit le vieillard ne songea point à le revenir sur l' étrange déclaration qu' yseult lui avait faite il s' endormit assez paisiblement vers le point de le jour et brisée de fatigue toujours à le genoux près de lui s' endormit la face appuyée contre le lit et les genoux pliés sur un coussin ", "ah! j’ en conviens si l’ homme n’ est pas libre la vertu l’ honneur ne sont qu’ un vain nom livre -toi si tes passions l’ exigent à le tout ce que les hommes mettent à le nombre de les plus noirs forfaits sois parjure barbare ingrat et perfide sacrifie à le tes penchants l’ équité la droiture ton repos ton bonheur ton épouse ton père ne respecte ni les nœuds de l’ hymen ni les droits de le plus pur amour ni la voix de la raison ni le cri de le sang et de la nature et pourquoi les respecterais -tu si tout cela n’ a de force que ce que lui en donne le préjugé pourquoi combattre et lutter en vain " ]
de votre troupe si cela vous plaît —à moins que en mon absence il ne soit arrivé malheur à le quelqu’un de mes camarades répondit yvonnet interrogeant pille-trousse nous sommes neuf un regard de pille-trousse rassura yvonnet en supposant même qu’ yvonnet fût inquiet et braves? demanda le gentilhomme yvonnet sourit; pille-trousse haussa les épaules
[ "—le fait est que vous avez là un joli échantillon dit le gentilhomme montrant et si ces braves font partie de la troupe —ils en font partie répondit laconiquement pille-trousse —eh bien on pourra traiter —pardon dit mais nous appartenons à le m. l’ amiral sauf jours de la semaine où nous pourrons travailler pour notre compte observa pille-trousse procope a introduit cette clause dans le traité prévoyant les cas où nous aurions quelque entreprise à le tenter pour nous-mêmes où quelque honorable gentilhomme nous ferait une proposition dans le genre de celle que monsieur paraît disposé à le nous faire —ce n’ est que pour un jour ou pour une nuit ", "ainsi cela tombe à le merveille maintenant en cas de besoin où vous trouverai-je? saint-quentin probablement dit je sais que personnellement j’ y serai aujourd’hui même —et de nous continua pille-trousse lactance et malemort y sont déjà ", "quant à le reste de la troupe —quant à le reste de la troupe reprit yvonnet il ne peut pas tarder à le nous y suivre attendu que m. l’ amiral d’ après ce que je lui ai entendu dire à le lui-même doit y être dans ou jours PROPN dit le gentilhomme ainsi donc à le saint-quentin mes braves saint-quentin mon gentilhomme ce dernier fit un léger mouvement de tête et s’ éloigna ", "yvonnet le suivit de les yeux jusqu’ à le ce qu’ il se fût perdu dans la foule puis appelant un goujat qui servait les associés et qui en échange de ses services recevait de la communauté sa nourriture temporelle et spirituelle il lui jeta à le bras la bride de son cheval le premier mouvement d’ yvonnet avait été de s’ approcher de pille-trousse pour lui faire part de ses réminiscences à le propos de l’ inconnu; mais sans doute réfléchissant que pille-trousse était d’ une bien matérielle organisation pour recevoir un secret de cette importance il ravala les paroles qui s’ étaient déjà avancées jusqu’ à le bord de ses lèvres et parut donner toute son attention à l’ œuvre qu’ accomplissaient et et après avoir comme nous l’ avons dit à l’ aide de le timon d’ une voiture qu’ ils lui avaient passé entre les jambes apporté leur bœuf récalcitrant jusqu’ à le milieu de le camp l’ avaient déposé tout soufflant et les yeux enflammés en face de leur tente ", "puis PROPN était entré dans la tente pour y chercher sa masse d’ armes qu’ il avait eu quelque peine à le trouver fracasso saisi d’ une inspiration poétique s’ étant couché sur un matelas pour rêver tout à son aise et s’ étant fait de cette masse un oreiller pour soutenir sa tête cette masse simple dans sa forme et humble par sa matière était tout uniment un boulet de emmanché à une barre de fer c’ était avec une gigantesque épée à le mains les armes habituelles de les scharfenstein PROPN avait fini par la trouver et malgré les gémissements de fracasso qu’ il surprenait justement dans le plus beau feu de la composition il l’ avait tirée de dessous la tête de le poète et était revenu joindre qui l’ attendait à le peine frantz eut -il délié les jambes de devant de le bœuf que l’ animal fit aussitôt un effort et se trouva à le moitié redressé ", "profita de ce moment il leva la masse de fer jusqu’ à le ce que renversée en arrière elle touchât ses reins et de toute sa force l’ abattit entre les cornes de le bœuf l’ animal qui avait commencé à le pousser un mugissement s’ interrompit et tomba comme foudroyé pille-trousse qui l’ œil ardent et pareil à un dogue en arrêt n’ attendait que ce moment s’ élança sur le bœuf abattu et lui ouvrit l’ artère de le col après quoi il le fendit depuis la lèvre inférieure jusqu’ à l’ extrémité opposée et se mit à la découper pille-trousse était le boucher de la sociéte ", "et frantz les approvisionneurs achetaient et tuaient l’ animal quel qu’ il fût; pille-trousse le dépouillait le dépeçait mettait de côté pour la société le meilleur morceau; puis sur une espèce d’ étal placé à le quelques pas de la tente commune il exposait parés avec tout l’ art qui le caractérisait les différents morceaux dont il désirait se défaire or pille-trousse était un si adroit détailleur et un si habile marchand qu’ il arrivait rarement que de la part de l’ association faite pour ou jours il ne tirât point des quarts de l’ animal un ou écus de plus que celui-ci n’ avait coûté tout cela profitait à l’ association qui comme on le voit ne devait pas faire de mauvaises affaires pourvu qu’ elle fût secondée par chacun de ses membres comme elle l’ était par ceux qui viennent de repasser sous nos yeux le dépècement était fini et la vente à la criée commençait lorsqu’ un cavalier se fit jour à le milieu de toute cette cohue qui encombrait l’ étal de maître pille-trousse et qui chacun faisant selon ses moyens achetait depuis le filet jusqu’ à les tr", "ce cavalier c’ était PROPN qui muni des lettres de m. l’ amiral pour le maïeur pour le gouverneur de la ville et pour jean pauquet syndic des tisserands venait chercher son écuyer yvonnet il apportait aussi la nouvelle que dès que m. l’ amiral aurait réuni autour de lui les troupes qu’ il attendait et aurait pris langue avec son oncle m le connétable il partirait accompagné de ou hommes pour PROPN maldent procope fracasso pille-trousse et les scharfenstein feraient partie de la garnison et rejoindrait dans la ville malemort et lactance qui y étaient déjà et yvonnet qui devant partir avec m. de y serait dans ou heures les adieux furent courts fracasso n’ ayant pas encore fini son sonnet et cherchant à le verbe perdre une rime qu’ il ne pouvait pas trouver ", "les scharfenstein aimant beaucoup yvonnet mais étant de leur naturel peu démonstratifs et enfin pille-trousse s’ étant contenté de dire à le jeune homme en lui serrant la main tant il était occupé de sa vente —tâche que le cheval te reste chapitre saint-quentin comme l’ avait dityvonnet à le m. le connétable il y a lieues de la fère à le saint-quentin les chevaux avaient déjà fait une bonne course depuis la veille à le soir et cela sans autre halte qu’ une heure passée à le noyon ils venaient de se reposer heures il est vrai; néanmoins comme rien ne pressait autrement les cavaliers si ce n’ est le désir d’ yvonnet de revoir gudule ils employèrent près de heures à le faire les lieues qui les séparaient de le terme de leur voyage " ]
[ "les scènes les plus affreuses commencèrent alors dans chaque wagon le compartiment réservé à les dames seules renfermait jeunes femmes affolées elles résolurent de se jeter par la portière l’ une d’ elles voulut l’ ouvrir mais elle n’ était pas assez grande pour atteindre à le loquet qui la scelle par le bas ", "—alors cessez d’ être officier et continuez de m’ aimer cria lucienne levant les bras vers l’ immobile statue bleue l’ honneur vrai consiste à le aimer lucienne à ne pas l’ abandonner; à ne pas manquer à la parole qu’ on lui a donnée laissez mon frère qu’ il aille où il voudra; mais ne brisez pas nos vies ", "il faut avoir en un moment critique anéanti des documents compromettants pour savoir avec quelles difficultés inouïes le papier en masse brûle de le bois vert serait plus vite consumé de le dehors on secouait la porte et on criait: —ouvrez agenouillé devant l’ âtre m. PROPN remuait et éparpillait ses paperasses —et maintenant lui dit m. de trégars hésiterez -vous à le livrer à la justice le baron de thaller il se retourna les yeux étincelants ", "on n’ y pouvait imaginer aucun chant je sentais que j’ aimais ce pays plus qu’ aucun autre pays peut-être hier nous étions dans les jardins nous suivions les allées qui d’ abord nous menèrent à le n’msid puis à le bab nous arrivâmes à le vieux fort et rentrâmes par sidi barkat la promenade était longue et m.en fut fatiguée ", "oui cela seul à ses yeux demeurait la raison vitale un enfant qui appartiendrait qu\\ à le elle et dont elle serait fière centre des jours solitaires et de ces heures vides que travail ni volupté rassasiants à la longue ne parvenaient à le combler cela qu\\ elle ne s\\' avouait pas encore n\\' en était pas moins le profond mobile un besoin de tendresse et d\\' amour inassouvis toute sa détresse de femme à l\\ abandon jusque dans la solitude à le de toutes ses tentatives monique élançait vers son rêve de grossesse la même frénésie de complément la substitution sentimentale que tant d\\' épouses malheureuses recherchent dans la maternité était de l\\ instant où son espoir avait cessé que le sentiment d\\' une nouvelle faillite était à son insu infiltré en elle elle gardait de son quatrième essai une tristesse qui tournait peu à le peu à la neurasthénie ", "hé bien ma chère amie prends garde cette fois-ci tu n’ oublies rien ni un mouchoir ni une épingle ni une allumette ni une feuille de papier or tu ne serais pas femme si tu poussais la bonne foi jusqu’ à le me revenir purement et simplement parce que ton cœur te l’ aurait commandé et que tu te serais dit cette chose si profondément vraie pourtant que je serais encore trop heureux de te revoir et de te ravoir non il te faudra ton entrée ta petite entrée à le sensation et cette petite entrée tu ne la trouveras pas parce que je te le répète tu n’ oublies ni une allumette ni une épingle d’ où je conclus que tu te fermes irrévocablement la porte de cet atelier si en dépit de ces justes représentations tu te détermines à la franchir ", "la vie devint insupportable pour l’ infortuné béchoux la présence de son persiflage et ses taquineries le jetaient dans une rage croissante chaque jour revenait et après chaque leçon de flûte ou chaque séance de sténo-dactylographie exhibait son carton que faire? béchoux ne doutait pas que ce fût une nouvelle farce et que PROPN se gaussât de lui mais tout de même si par hasard cette fois emportait les titres ", "qu’ avant de partir il a touché de quelqu’un louis cette confidence eût dû m’ ouvrir les yeux sur la nature de les démarches qu’ on exigeait de moi mais enivré par les caresses de joséphine je repoussai des pensers importuns en m’ efforçant de m’ étourdir sur un funeste avenir nous partîmes tous la même nuit pour lille en arrivant je courus toute la journée pour faire les dispositions nécessaires ", "les bras étendus les yeux ouverts heurtant des tombes avec mes mains avec mes pieds avec mes genoux avec ma poitrine avec ma tête elle-même j’ allais sans la trouver je touchais je palpais comme un aveugle qui cherche sa route je palpais des pierres des croix des grilles de fer des couronnes de verre des couronnes de fleurs fanées je lisais les noms avec mes doigts en les promenant sur les lettres quelle nuit! quelle nuit! je ne la retrouvais pas!pas de lune! quelle nuit! j’ avais peur une peur affreuse dans ces étroits sentiers entre lignes de tombes des tombes des tombes des tombes toujours des tombes à le droite à le gauche devant moi autour de moi partout des tombes ", "il fonce sans bavure jusqu’ à la porte d’ auteuil une fois là il oblique sur la droite et pénètre dans boulogne nous franchissons mètres et il tourne dans une toute petite rue bordée d’ acacias c’ est plein de baraques cossues ici je vois la qui stoppe un peu plus loin afin de ne pas lui donner l’ éveil je rabats mon chapeau et je le double " ]
elle se mit à le sangloter et l’ appela avec petits noms caressants il répondit avec toutes les inflexions tendres de sa voix de chien alors elle voulut le revoir se promettant de le rendre heureux jusqu’ à sa mort elle courut chez le puisatier chargé de l’ extraction de la marne et elle lui raconta son cas l’ homme écoutait sans rien dire
[ "quand elle eut fini il prononça: vous voulez votre quin ce sera francs elle eut un sursaut; toute sa douleur s’ envola de le coup francs vous vous en feriez mourir francs il répondit: vous croyez que j’ vas apporter mes cordes mes manivelles et monter tout ça et m’ en aller là-bas avec mon garçon et m’faire mordre encore par votre maudit quin pour l’ plaisir de vous le r’ donner? ", "fallait pas l’ jeter elle s’ en alla indignée francs rentrée elle appela rose et lui dit les prétentions de le puisatier rose toujours résignée répétait: francs c’ est de l’ argent madame .puis elle ajouta: si on lui jetait à le manger à ce pauvre quin pour qu’ il ne meure pas comme approuva toute joyeuse; et les voilà reparties avec un gros morceau de pain beurré elles le coupèrent par bouchées qu’ elles lançaient l’ une après l’ autre parlant tour à le tour à le pierrot ", "et sitôt que le chien avait achevé un morceau il jappait pour réclamer le suivant elles revinrent le soir puis le lendemain tous les jours mais elles ne faisaient plus qu’ un voyage .or un matin à le moment de laisser tomber la première bouchée elles entendirent tout à le coup un aboiement formidable dans le puits ils étaient on avait précipité un autre chien un gros!rose pierrot et pierrot ", "alors on se mit à le jeter la nourriture mais chaque fois elles distinguaient parfaitement une bousculade terrible puis les cris plaintifs de pierrot mordu par son compagnon qui mangeait tout étant le plus fort elles avaient beau spécifier: c’ est pour toi pierrot pierrot évidemment n’ avait rien les femmes interdites se regardaient; et prononça d’ un ton aigre je ne peux pourtant pas nourrir tous les chiens qu’ on jettera là dedans il faut y renoncer» et suffoquée à l’ idée de tous ces chiens vivants à ses dépens elle s’ en alla emportant même ce qui restait de le pain qu’ elle se mit à le manger en marchant.rose la suivit en s’ essuyant les yeux de le coin de son tablier bleu à paul bourget les grands malheurs ne m’ attristent guère dit PROPN un vieux garçon qui passait pour sceptique ", "j’ ai vu la guerre de bien près j’ enjambais les corps sans apitoiement les fortes brutalités de la nature ou des hommes peuvent nous faire pousser des cris d’ horreur ou d’ indignation mais ne nous donnent point ce pincement à le cœur ce frisson qui vous passe dans le dos à la vue de certaines petites choses navrantes la plus violente douleur qu’ on puisse éprouver certes est la perte d’ un enfant pour une mère et la perte de la mère pour un homme cela est violent terrible cela bouleverse et déchire mais on guérit de ces catastrophes comme de larges blessures saignantes ", "or certaines rencontres certaines choses entr’ aperçues devinées certains chagrins secrets certaines perfidies de le sort qui remuent en nous tout un monde douloureux de pensées qui entr’ ouvrent devant nous brusquement la porte mystérieuse de les souffrances morales compliquées incurables d’ autant plus profondes qu’ elles semblent bénignes d’ autant plus cuisantes qu’ elles semblent presque insaisissables d’ autant plus tenaces qu’ elles semblent factices nous laissent à l’ âme comme une traînée un goût d’ amertume une sensation de désenchantement dont nous sommes longtemps à le nous débarrasser .j’ ai toujours devant les yeux ou choses que d’ autres n’ eussent point remarquées assurément et qui sont entrées en moi comme de longues et minces piqûres inguérissables .vous ne comprendriez peut-être pas l’ émotion qui m’ est restée de ces rapides impressions je ne vous en dirai qu’ une elle est très vieille mais vive comme d’ hier il se peut que mon imagination seule ait fait les frais de mon attendrissement ai ans j’ étais jeune alors et j’ étudiais le droit ", "un peu triste un peu rêveur imprégné d’ une philosophie mélancolique je n’ aimais guère les cafés bruyants les camarades braillards ni les filles stupides je me levais tôt; et une de mes plus chères voluptés était de me promener seul vers heures de le matin dans la pépinière de le luxembourg .vous ne l’ avez pas connue vous autres cette pépinière c’ était comme un jardin oublié de l’ autre siècle un jardin joli comme un doux sourire de vieille des haies touffues séparaient les allées étroites et régulières allées calmes entre murs de feuillage taillés avec méthode les grands ciseaux de le jardinier alignaient sans relâche ces cloisons de branches; et de place en place on rencontrait des parterres de fleurs des plates-bandes de petits arbres rangés comme des collégiens en promenade des sociétés de rosiers magnifiques ou des régiments d’ arbres à le fruit .tout un coin de ce ravissant bosquet était habité par les abeilles ", "leurs maisons de paille savamment espacées sur des planches ouvraient à le soleil leurs portes grandes comme l’ entrée d’ un dé à coudre; et on rencontrait tout le long de les chemins de les mouches bourdonnantes et dorées vraies maîtresses de ce lieu pacifique vraies promeneuses de ces tranquilles allées en corridors .je venais là presque tous les matins je m’ asseyais sur un banc et je lisais parfois je laissais retomber le livre sur mes genoux pour rêver pour écouter autour de moi vivre paris et jouir de le repos infini de ces charmilles à la mode ancienne .mais je m’ aperçus bientôt que je n’ étais pas seul à fréquenter ce lieu dès l’ ouverture de les barrières et je rencontrais parfois nez à le nez à le coin d’ un massif un étrange petit vieillard il portait des souliers à le boucles d’ argent une culotte à le pont une redingote tabac d’ espagne une dentelle en guise de cravate et un invraisemblable chapeau gris à le grands bords et à le grands poils qui faisait penser à le déluge il était maigre fort maigre anguleux grimaçant et souriant ", "ses yeux vifs palpitaient s’ agitaient sous un mouvement continu de les paupières et il avait toujours à la main une superbe canne à le pommeau d’ or qui devait être pour lui quelque souvenir magnifique .ce bonhomme m’ étonna d’ abord puis m’ intéressa outre mesure et je le guettais à le travers les murs de feuilles je le suivais de loin m’ arrêtant à le détour de les bosquets pour n’ être point vu et voilà qu’ un matin comme il se croyait bien seul il se mit à le faire de les mouvements singuliers quelques petits bonds d’ abord puis une révérence puis il battit de sa jambe grêle un entrechat encore alerte puis il commença à le pivoter galamment sautillant se trémoussant d’ une façon drôle souriant comme devant un public faisant des grâces arrondissant les bras tortillant son pauvre corps de marionnette adressant dans le vide de légers saluts attendrissants et ridicules il dansait !je demeurais pétrifié d’ étonnement me demandant lequel des était fou lui ou moi il s’ arrêta soudain s’ avança comme font les acteurs sur la scène puis s’ inclina en reculant avec" ]
[ "le feu est tout près de la soute à les poudres d’ un moment à l’ autre nous nous attendons à le sauter si ces lignes parviennent en europe ceux qui les liront sont priés de les publier dans les journaux le nom de le capitaine avatar est peu connu mais il éveillera peut-être quelques souvenirs à le paris ", "la portière s’ ouvrit une voix dit: –sauve –oui répondit un de les sauveteurs –pauvre martial répéta la voix qui appartenait à une femme martial fut étendu sur les coussins puis la portière se referma et les chevaux noirs partirent comme une flèche dans la direction de les champs-élysées ", "—si je les aimais soupira en levant les yeux à le ciel —eh bien s’ ils nous voient maintenant là-haut exprima PROPN avec une douce piété ils doivent être heureux de notre bonheur et elle se pencha vers lui pour l’ embrasser sur le front mais enivré de son parfum l’ autre tendit les bras et il ne fallut rien de moins que l’ impatience de la femme de chambre oubliée dans la chambre à le côté pour qu’ ils se souvinssent de l’ heure qui marche toujours elle que l’on rie ou que l’on pleure que l’on s’ embrasse ou que l’on assassine ils venaient de faire leur entrée dans un restaurant de le boulevard de les capucines quand le maître d’ hôtel courant à le chéri-bibi avec un empressement de bon augure montra une table à le monsieur le marquis pendant que PROPN en laissant aller son royal manteau à les mains de le valet de pied concevait une légitime vanité d’ être vue à le bras d’ un homme à la mode si connu dans la capitale chéri-bibi dans la crainte de quelque impair regrettait d’ être venu dans ce restaurant où le maître d’ hôtel le connaissait si bien alors que lui l", "rien n’ y manquait mais à le droite un coin de l’ esquisse restait blanc ...je ne savais qu’ y mettre là quelque chose s’ agitait se mouvait tout à le coup j’ y vis un pied un pied renversé détaché de le sol malgré cette position improbable je suivis l’ inspiration sans me rendre compte de ma propre pensée ce pied aboutit à une jambe ...sur la jambe étendue avec effort flotta bientôt un pan de robe bref une vieille femme hâve défaite échevelée apparut successivement renversée à le bord d’ un puits et luttant contre un poing qui lui serrait la gorge c’ était une scène de meurtre que je dessinais le crayon me tomba de la main ", "alors elle entoura la taille de madame de barthèle de son bras et comme en ce moment la lune se dégageait d’ un nuage les femmes purent se comprendre dans un coup d’ œil rapide par l’ altération de leurs traits toutes portaient sur leur visage les traces d’ une vive émotion clotilde tremblait de crainte fernande d’ enthousiasme car elle sentait que dieu l’ avait choisie dans sa bassesse et qu’ elle allait rendre à le toute une famille plus qu’ elle n’ avait failli lui enlever à le nom de votre mari madame à le nom de votre mère reprenez des forces dit fernande et surtout fiez -vous à le moi moi aussi j’ ai prêté l’ oreille à des discours pareils à le ceux que vous venez d’ entendre et je suis aujourd’hui ce qu’ on appelle une femme perdue ", "elle avait dû le confier à une personne qui n’ avait pu la porter de suite à la poste et c’ est de PROPN que venait le retard pendant toute la soirée et la nuit qui suivit il fut fort agité quelque incident important était survenu; mademoiselle duparc avait dû apprendre quelque chose mais comment et par qui ", "rien de plus imposant et la nuit approche les clochettes de les troupeaux égayent seules ce sombre passage dont la monotonie et le silence ne sont interrompus que parle bruit des torrents et des petits ruisseaux que filtrent les-rochers et les cavernes de neufchâtel à le rigi le parcours est d’ une éblouissante magnificence le charme augmentait à le fur et à le mesure et nous marchions pour ainsi dire de prodige en prodige de magie en magie quel spectacle quel panorama comme elle est toujours belle comme elle est toujours neuve cette poésie de la nature ", "la complainte était une trouvaille aussi déclarai -je que j\\' en donnerais la somme exorbitante un carlin si PROPN pouvait me la procurer à le instant minutes après j\\' étais possesseur de le précieux imprimé il est orné d\\' une gravure coloriée représentant le diable jouant de le violon et maître térence dansant sur son établi voici anecdote était par un beau soir d\\' automne maître térence tailleur à le catanzaro était pris de dispute avec la signora judith sa femme à le propos d\\' un macaroni que depuis ans que les conjoints étaient unis elle tenait à le faire d\\' une certaine façon tandis que maître térence préférait le voir faire d\\' une autre ", "lyon er janvier que m’ apportera cette nouvelle année verra -t-elle la réalisation de mes rêves de gloire et de bonheur ce matin précédé des suisses de la garde tambours battants et enseignes déployées le roi s’ est rendu à l’ arsenal et y a touché plus de malades nous venons d’ assister à le spectacle d’ un magnifique feu d’ artifice tiré sur la saône et dont le sujet étaient les victoires de le roi sous forme de la conquête de la toison d’ or ", "il paraît qu’ il y en a des milliers et que l’ hiver va être froid PROPN dit qu’ il n’ en a jamais vu autant que cette année —oui nous sommes passés à la pointe de les sables si tu tiens à le savoir et tout près de la côte à le toucher si cela peut te faire plaisir je sentis à le mon tour la démangeaison d’ attaquer qu’ est -ce qui te faisait dire ce matin que nous n’ avions sûrement pas passé la ligne de les patrouilles " ]
va dit victoire va parfaitement ah bon fit l' homme désappointé alors vous allez loin comme la jeune femme eut un geste latéral vous tombez bien c' est là que je vais lui dit une heure plus tard un deuxième conducteur installé à le volant d' un fourgon noir à le rétroviseur de lequel se balançait une silhouette de sapin déodorant a ne vous gêne pas de vous asseoir à le côté de moi suggéra -t-il je vous proposerais bien derrière mais le cercueil évidemment hein ha fit -il bruyamment mais ne vous inquiétez pas je roule à le vide aujourd'hui
[ "de toute façon c' est très calme en ce moment la médecine a fait tant de progrès les gens ne meurent plus vous allez où après? mais justement victoire ne savait pas bien où faute de se résoudre encore à le rejoindre une grande ville elle continuait de choisir à le hasard sur sa carte souvent sur la foi de le seul son de leur nom des agglomérations mineures ou elle tâchait toujours de se nourrir et s' abriter pour une ou nuits cela produirait une errance en dents de scie pas très s' il se pourrait qu' on fît quelque détour pour l' avancer il arriverait aussi qu' elle dût s' adapter à une destination ceci équilibrant cela ", "son itinéraire ne présenterait ainsi guère de cohérence s' apparentant plutôt à le trajet brisé d' une mouche enclose dans une chambre elle n' eut donc pas trop de mal de le moins à le début à le trouver de les automobilistes en règle générale les hommes plus souvent que les femmes qui la prenaient à le bord de leur voiture se montraient accueillants parlaient volontiers avec elle ce faisant outre leur personnalité victoire observait la marque la couleur et l' aménagement de leur véhicule qui l' avançait vers un but mal déterminé les premiers temps elle était attentive à le ces détails elle finit par y prendre de moins en moins garde ", "il y eut un prêtre à le volant d' une r5 sans options sans radio ni rien réduite à sa fonction locomotrice les sièges étaient raides et flottait une puissante odeur de chien bien qu' il n' y eût pas de chien l' homme était vêtu d' un costume anthracite cartonneux sur un col roulé gris souris son revers s' ornait d' une petite croix de métal s' exprimant avec une bienveillance militaire il conduisait comme on touche de grandes orgues chaussé de croquenots cognant fort les pédales un rameau s' effritait sous le rétroviseur il y eut avec ses enfants une mère de famille menant brusquement une seat ", "de le pare-brise déjà constellé des vignettes automobiles de les dernières années chronologiquement superposées divers autocollants écologiques et mutualistes contribuaient à le compromettre la transparence compte non tenu des balais d' es-suie-glace à le bout de course victoire était alors coincée contre une portière par sujets de et ans occupés à des exercices de gymnastique incohérente agenouillé à l' envers sur le siège avant ses avant-bras posés sur le dossier leur aîné considérait la jeune femme fixement assieds -toi normalement juju mets ta ceinture lui dit sa mère avant de proposer à le victoire tout en la jaugeant dans le rétroviseur quelques heures de ménage et de baby-sitting portant sur la marmaille un regard mauvais victoire ne répondit qu' à le peine ", "il y eut garçons goguenards intimidés en blouson fendillé entassés à l' avant d' un vieux modèle de ford escort victoire montée à l' arrière regardait les nuques rases de les jeunes types serrés l' un contre l' autre et n' osant pas se retourner sauf celui de le milieu qui voulut tenir des propos ambigus mais que les autres firent taire régnaient de suffocantes odeurs d' essence et de chien mais cette fois avec un chien calmement installé près de victoire et qui lui adressait des regards polis et navrés comme pour se désolidariser solliciter son indulgence rapport à la mauvaise tenue de ses maîtres à le rétroviseur cette fois pendait un ballon de peluche blanche à le panneaux ciel il y en eut d' autres et puis l' argent vint à le manquer vraiment la vie se fit de plus en plus amère l' apparence de victoire commença de laisser vraiment à le désirer ", "vu son aspect trop négligé il devint moins facile d' être prise en auto-stop et ses contemporains lorsqu' elle les abordait dans la rue comprenaient aussitôt que c' était pour l' argent certains donnaient la plupart guère et personne ne semblait s' étonner de la misère de cette belle jeune femme alors que d' ordinaire le pauvre est laid avec la petite monnaie récoltée victoire se nourrissait de jambon démarqué de crème de gruyère des fruits talés qui restent après midi sur les marchés quand les itinérants ont remballé toutes choses qu' elle mangeait crues froides et accompagnées de l' eau de les bornes-fontaines et les nuits de plus en plus douces elle les passait maintenant toujours dehors ", "trouvant abri dans des lieux isolés désaffectés parfois en ruines avant de s' endormir elle reliait avec une ficelle l' anse de son sac à son poignet elle ne fut inquiétée que fois l' une par un ivrogne sédentaire dont elle parvint à se défaire vite l' autre par un errant de sa condition qui d' abord voulut la chasser d' un territoire qu' il tenait pour sien puis qui se ravisant souhaita qu' elle restât pour abuser d' elle l' homme était faible et mal nourri victoire sut aussi l' éloigner mais cet incident plus que les précédents finit par la convaincre de rejoindre une grande ville enfin: le lendemain matin le monde sous un ciel étamé présentait un profil plus dur encore que d' habitude et victoire découvrant une flèche indiquant toulouse se posta près d' elle et recommença d' agiter son pouce malgré son apparence maussade une première voiture s' arrêta vite il commençait de pleuvoir ", "c' était un vieil agriculteur silencieux vêtu comme un dimanche et menant une vieille bien entretenue qui ne lui fit parcourir que kilomètres avant de la déposer devant l' étude d' un notaire ou il allait vendre son exploitation dans la flottait une odeur de grésil et de cendre mais pas de chien bien qu' il y en eût un couché sur un plaid à l' arrière endormi rien n' eût signalé sa présence s' il ne s' était exprimé en soupirant souvent dans son sommeil la maison de le notaire était construite en rase campagne à le bord d' une route peu fréquentée sinon par des tracteurs et des cyclomoteurs d' ouvriers agricoles qui jetaient un coup d' oeil sur victoire en passant elle dut ensuite patienter quelques heures avant que parût inattendue en cet espace désert une saab ardoise métallisé à les sièges de cuir fauve et dont le pare-brise s' ornait d' un caducée de l' an passé ", "elle était menée par un homme seul tout aussi muet que l' exploitant mais dont les silences dénotaient peut-être une légère ivresse un éventuel désespoir l' installation quadriphonique délivrait réglée à le plus près des arrangements de jimmy giuffre dans une légère odeur de cachou de tabac de virginie où s' immisçait un lointain parfum de femme disparue il l' avança jusque vers PROPN victoire descendit de la voiture en fin d' après-midi puis la nuit et la pluie commencèrent de tomber l' une plus sauvagement que l' autre et pendant des heures nul véhicule ne vint à le passer victoire se trouva complètement trempée et aveuglée jusqu' à le ce qu' une petite voiture blanche parût freiner enfin à sa hauteur elle ne s' en aperçut même pas tout de suite puis elle monta mécaniquement dans l' habitacle obscur " ]
[ "une absence de jours voilà un beau malheur –on sait quand on se quitte on ne sait pas quand on se revoit répliqua -t-elle –si cela te fait tant de chagrin ajouta -t-il je peux encore rester –oh! non reprit -elle; tu m’ en voudrais et je ne me le pardonnerais pas ", "c’ était toujours la même existence quiète modeste uniforme les mêmes journées remplies par les mêmes serviles travaux les mêmes soirées passées autour de le guéridon de le salon ou sur le banc de pierre de le jardin en compagnie des mêmes habitués la plupart hommes d’ âge ou dames à le cheveux blancs qui presque à le tour de rôle venaient après leur souper sans façon faire un brin de causette avec mme PROPN et les belles ainsi qu’ ils avaient fini par désigner entre eux mlles denise claire et gilberte peu à le peu cependant entre les multiples objets où l’ activité et la générosité de denise avaient sans cesse besoin de s’ épandre une tâche s’ imposa un but prédomina c’ était assez d’ elle pour veiller sur la maman vaquer à l’ entretien de le jardin et à les soins de le ménage assez d’ elle qui gardât le célibat elle avait suffisamment pratiqué le monde étudié la vie pour constater tous les désavantages les infériorités sociales les chagrins et déboires inhérents à la condition de fille de vieille fille surtout; et si elle avait dû l’ accepter", "allons dépêche -toi de l’ attraper et appelle PROPN pour qu’ il l’ emmène ce moment il aperçut la fillette bondit dans le salon rouge d’ indignation les yeux brillants –vous vous amusez à le faire mordre mais c’ est affreux PROPN en un vif mouvement de surprise se souleva sur le fauteuil se redressait en tournant vers PROPN un regard chargé de stupéfaction et de colère ", "ah! que c’ est beau la jeunesse mes amis que c’ est beau et que je plains ceux qui n’ ont pas eu leurs années de généreuses folies et de radieuses illusions par bonheur si je divaguais fougeroux avait le parfait sang-froid d’ un homme à le jeun depuis le matin aussi tout en me ramenant à la maison par la rue saint-nicaise qui allait de la seine à la rue saint-honoré —eh bien commença -t-il avais -je raison quand je vous disais que c’ était une aristocrate déguisée que nous venions de tirer des mains de les patriotes ", "vantripan flatté de se voir comparé à le soleil croisa ses mains sur son ventre avec satisfaction quant à le pierrot s' il répondait par une flatterie c' est qu' il ne se souciait pas d' une réponse plus directe à le milieu de tant de grands seigneurs il sentait qu' il n' aurait pas beau jeu à le dire je suis pierrot fils de pierre le meunier et de pierrette sa femme cette généalogie honnête mais modeste aurait fait rire toute la cour pierrot ne reniait pas sa famille mais il n' en parlait pas ", "pour moi je partis en poste doublant les étapes donnant de gros pourboires à les postillons qui me prenaient pour un grand seigneur et me menaient si vite qu’ en descendant une côte à le galop ma chaise versa –mon postillon se cassa un bras et que je reçus un coup violent à la jambe droite c’ était tout près de le dorat à l’ entrée de le limousin on nous releva tous le postillon et moi; on nous transporta dans une auberge les bonnes femmes vinrent nous plaindre le chirurgien vint nous –panser le curé vint nous confesser et apporta par précaution l’ extrême onction dont il craignait que nous eussions besoin heureusement je fus sur pied à le bout de jours et je continuai ma route désespéré d’ avoir perdu tout ce temps dans mon lit mais remerciant dieu de le moins le curé m’ y exhorta de pas m’ être brisé tous les os dans ma chute ", "dans l’ effort qu’ il fit pour parler pour ouvrir sa bouche tremblante il se donna un coup de dent sur la lèvre elle se mit à le saigner thérèse consternée regardait couler le sang il souffrait pour une autre mais cette autre était loin elle thérèse était proche de lui et dans ses bras ", "j’ ai l’ honneur de prévenir m. le préfet que dans la souricière établie sur l’ indication qui nous avait été donnée hier par le secrétariat nous venons de faire une capture importante celle d’ un individu disant se nommer grainbleau mais qui ne paraît autre que tellier si l’on en juge d’ après une lettre trouvée sur lui cet individu qui a été écroué à le dépôt va être immédiatement interrogé par le commissaire de service de le préfet de police à le chef de le cabinet faites-moi parvenir l’ interrogatoire aussitôt qu’ il sera terminé de le préfet de police à le ministre de l’ intérieur monsieur le ministre de le ministre de l’ intérieur à le préfet de police mon cher préfet de le même à le même ", "reprit d’ un ton glacial le baron us avez à le défaut de cette honnêteté que moi conteste une audace dont je reste émerveillé pus m’ offrez votre amitie eh bien sachez -le ne crois pas à l’ amitié d’ une femme qui n’ est laide ni vieille je n’ y crois pas car c’ est un timent bâtard corruptible à l’ excès par l’ amour aspiration naturelle de votre sexe ", "je vis chez moi en france à le arlevé avec ma tante de serdan qui a été ma tutrice elle était la sœur de mon père gisèle est sa fille et quel âge a -t-elle?–dix-huit ans.wanda était devenue songeuse et détournait les yeux alain lui prit le menton et avec douceur ramena vers lui le petit visage volontaire –qu’ est -ce qui ne va pas ma mie? –je ne sais pas dit -elle réticente " ]
–est -ce que je ne viens pas partager votre crime répondit le bonhomme avec simplicité elle tressaillit pour la première fois dans cette petite ville son âme sympathisait avec celle d’ un autre le vieux négociant comprit tout à le coup et l’ abattement et la joie de la comtesse son fils avait fait partie de l’ expédition de granville il écrivait à sa mère de le fond de sa prison en lui donnant un triste et doux espoir
[ "ne doutant pas de ses moyens d’ évasion il lui indiquait jours pendant lesquels il devait se présenter chez elle déguisé la fatale lettre contenait de déchirants adieux à le cas ou il ne serait pas à le carentan dans la soirée de le troisième jour et il priait sa mère de remettre une assez forte somme à l’ émissaire qui s’ était chargé de lui apporter cette dépêche à le travers dangers le papier tremblait dans les mains de le vieillard –et voici le troisième jour s’ écria madame de qui se leva rapidement reprit la lettre et marcha –vous avez commis des imprudences lui dit le négociant ", "pourquoi faire prendre des provisions –mais il peut arriver mourant de faim exténué de fatigue et elle n’ acheva pas –je suis sûr de mon frère reprit le vieillard je vais aller le mettre dans vos intérêts négociant retrouva dans cette circonstance la finesse qu’ il avait mise jadis dans les affaires et lui dicta des conseils empreints de prudence et de sagacité après être convenus de tout ce qu’ ils devaient dire et faire l’ un ou l’ autre le vieillard alla sous des prétextes habilement trouvés dans les principales maisons de carentan où il annonça que madame de qu’ il venait de voir recevrait dans la soirée malgré son indisposition luttant de finesse avec les intelligences normandes dans l’ interrogatoire que chaque famille lui imposa sur la nature de la maladie de la comtesse il réussit à le donner le change à le presque toutes les personnes qui s’ occupaient de cette mystérieuse affaire ", "sa première visite fit merveille il raconta devant une vieille dame goutteuse que madame de avait manqué périr d’ une attaque de goutte à l’ estomac le fameux tronchin lui ayant recommandé jadis en pareille occurrence de se mettre sur la poitrine la peau d’ un lièvre écorché vif et de rester à le lit sans se permettre le moindre mouvement la comtesse en danger de mort il y a jours se trouvait après avoir suivi ponctuellement la bizarre ordonnance de tronchin assez bien rétablie pour recevoir ceux qui viendraient la voir pendant la soirée ce conte eut un succès prodigieux et le médecin de carentan royaliste en augmenta l’ effet par l’ importance avec laquelle il discuta le spécifique néanmoins les soupçons avaient trop fortement pris racine dans l’ esprit de quelques entêtés ou de quelques philosophes pour être entièrement ", "en sorte que le soir ceux qui étaient admis chez madame de dey vinrent avec empressement et de bonne heure chez elle les uns pour épier sa contenance les autres par amitié la plupart saisis par le merveilleux de sa guérison ils trouvèrent la comtesse assise à le coin de la grande cheminée de son salon à le peu près aussi modeste que l’ étaient ceux de carentan; car pour ne pas blesser les étroites pensées de ses hôtes elle s’ était refusée à les jouissances de luxe à lesquelles elle était jadis habituée elle n’ avait donc rien changé chez elle le carreau de la salle de réception n’ était même pas frotté elle laissait sur les murs de vieilles tapisseries sombres conservait les meubles de le pays brûlait de la chandelle et suivait les modes de la ville en épousant la vie provinciale sans reculer ni devant les petitesses les plus dures ni devant les privations les plus désagréables ", "mais sachant que ses hôtes lui pardonneraient les magnificences qui auraient leur bien-être pour but elle ne négligeait rien quand il s’ agissait de leur procurer des jouissances personnelles aussi leur donnait -elle d’ excellents dîners elle allait jusqu’ à le feindre de l’ avarice pour plaire à ces esprits calculateurs et après avoir eu l’ art de se faire arracher certaines concessions de luxe elle savait obéir avec grâce donc vers heures de le soir la meilleure mauvaise compagnie de carentan se trouvait chez elle et décrivait un grand cercle devant la cheminée ", "la maîtresse de le logis soutenue dans son malheur par les regards compatissants que lui jetait le vieux négociant se soumit avec un courage inouï à les questions minutieuses à les raisonnements frivoles et stupides de ses hôtes mais à le chaque coup de marteau frappé sur sa porte ou toutes les fois que des pas retentissaient dans la rue elle cachait ses émotions en soulevant des questions intéressantes pour la fortune de le pays elle éleva de bruyantes discussions sur la qualité de les cidres et fut si bien secondée par son confident que l’ assemblée oublia presque de l’ espionner en trouvant sa contenance naturelle et son aplomb imperturbable l’ accusateur public et l’ un de les juges de le tribunal révolutionnaire restaient taciturnes observaient avec attention les moindres mouvements de sa physionomie écoutaient dans la maison malgré le tumulte; et à le plusieurs reprises ils lui firent des questions embarrassantes à lesquelles la comtesse répondit cependant avec une admirable présence d’ esprit les mères ont tant de courage ", "à le moment où madame de eut arrangé les parties placé tout le monde à des tables de boston de reversis ou de whist elle resta encore à le causer auprès de quelques jeunes personnes avec un extrême laissez-aller en jouant son rôle en actrice consommée elle se fit demander un loto prétendit savoir seule ou il était et disparut –j’ étouffe ma pauvre brigitte s’ écria -t-elle en essuyant des larmes qui sortirent vivement de ses yeux brillants de fièvre de douleur et d’ impatience il ne vient pas reprit -elle en regardant la chambre où elle était montée ici je respire et je vis ", "encore quelques moments et il sera là pourtant car il vit encore j’ en suis certaine mon cœur me le dit n’ entendez -vous rien je donnerais le reste de ma vie pour savoir s’ il est en prison ou s’ il marche à le travers la campagne je voudrais ne pas penser ", "elle examina de nouveau si tout était en ordre dans l’ appartement un bon feu brillait dans la cheminée les volets étaient soigneusement fermés les meubles reluisaient de propreté; la manière dont avait été fait le lit prouvait que la comtesse s’ était occupée avec brigitte des moindres détails; et ses espérances se trahissaient dans les soins délicats qui paraissaient avoir été pris dans cette chambre se respiraient et la gracieuse douceur de l’ amour et ses plus chastes caresses dans les parfums exhalés par les fleurs " ]
[ "et cette collection qui allait apporter un si agréable confort à le leur ordinaire habituel était bien digne d’ admiration en effet .c’ étaient d’ abord et comme pièces principales une hure et un cuissot de sanglier à la chair ferme et savoureuse c’ était une belle chevrette de ans laquelle devait être tendre comme la rosée qui la veille encore perlait sur l’ herbe broutée par elle c’ étaient des lièvres à le râble épais et charnu de vrais lièvres de les bruyères de gondreville nourris de thym et de serpolet; enfin des faisans si parfumés des perdrix rouges si délicates qu’ une fois en broche on oubliait à le fumet de leur chair la magnificence de leur plumage .or l’ imagination de le gros petit bonhomme dévorait tout cela d’ avance elle mettait le sanglier en carbonnade la chevrette à la sauce piquante les lièvres en pâté les faisans à les truffes les perdrix rouges à la vaupalière et cela avec tant de feu et d’ expression que rien qu’ à l’ entendre l’ eau fût venue à la bouche de tout gourmand l’ enthousiasme de le digne bailli fit comparativement paraît", "celle-ci aurait répondu: m’ a pourtant recommandé de me laisser aller —on la reconnaît bien là cette terrible fuite en valachie elle prêche d’ exemple cassandre n’ avait plus de salive crut devoir venir à le son secours et à la rescousse il sortit de sa poche un numéro de le matin et se tailla un succès facile en lisant l’ article intitulé: la duchesse de rohan fait inviter les poètes par son valet de chambre ", "PROPN disait de lui il préférait jeûner que ne pas peindre on peut aussi inverser la phrase il a peint jusqu’ à le jeûne pauson fut surtout réputé pour son tableau intitulé cheval se roulant dans la poussière l’ œuvre était exécutée avec un incroyable réalisme mais lucien a écrit que pauson avait simplement retourné le tableau plutarque écrit quant à le lui de c’est-à-dire renversa en arrière le tableau ", "les allemands dans l’ offensive de mars avaient -ils pour but de prendre amiens nous n’ en savons rien peut-être ne le savaient -ils pas eux-mêmes et est -ce l’ événement de leur progression à l’ ouest vers amiens qui détermina leur projet à le supposer que la guerre soit scientifique encore faudrait -il la peindre comme PROPN peignait la mer par l’ autre sens et partir de les illusions des croyances qu’ on rectifie peu à le peu comme raconterait une vie d’ ailleurs il est trop certain que la guerre n’ est point stratégique mais plutôt médicale comportant des accidents imprévus que le clinicien pouvait espérer éviter comme la révolution russe dans toute cette conversation PROPN m’ avait parlé de robert avec une déférence qui semblait plus s’ adresser à le mon ancien ami qu’ à son époux défunt ", "a cause de mon mari en effet à la réflexion peut-être me raviserais -je oh! à le cause de lui seulement car pour le reste rien ne serait changé dans mes sentiments plutôt que ce soit immédiat veuillez me donner quelques instants pour m' habiller et je vous suis sa toilette rapidement faite des instructions laissées pour la promenade de le petit gabriel et elle prenait place dans le grand coupé bas de mme lambertier cette voiture de rhumatisante que toujours elle avait connue à sa belle-mère oh! ces souvenirs qui revenaient tandis que les emportait vers l' avenue d' PROPN le trot souple et allongé des beaux carrossiers normands l' une et l' autre demeuraient silencieuses ce n' est pas tant le léger trouble causé par son coup de tête à le présent qui remplissait l' esprit d' élisabeth ce n' était pas une émotion de revoir cet homme que jamais elle n' avait aimé que même n' avait -elle point haï ", "il a envie de se rouler en boule de s’ étaler à ses pieds et d’ implorer les coups il veut qu’ elle l’ anéantisse qu’ elle le ramène il veut se vider là s’ humilier se chier dessus sortir de lui-même il pourrait la supplier sans savoir pour quoi s’ excuser sans savoir de quoi lui fracasser la gueule pleurer de gratitude en lui pelant le visage il sait désormais nommer ce que dès leur rencontre il avait perçu en elle ", "des bras m’ arrachèrent et me remontèrent à l’ air je respirai un grand coup et regardai qui m’ avait sauvée c’ était ma mère qui pleurait elle me ramena sur la plage en me serrant très fort contre son ventre elle m’ emballa dans une serviette et frotta mon dos et ma poitrine vigoureusement je vomis beaucoup d’ eau puis elle me berça en me racontant à le travers ses larmes c’ est hugo qui t’ a sauvé la vie ", "il venait de rentrer seulement et son visage portait la trace d’ une grande fatigue il prétendit avoir travaillé toute la nuit pour achever une besogne était sorti aussitôt le retour de son ami morand –eh bien demanda geneviève qu’ avez -vous décidé maurice et comment verrons -nous la reine –écoutez dit maurice mon plan est fait j’ arrive avec vous à le temple ", "dit preston d' un air choqué tout ce que je souhaite c' est de vous voir rester fidèle à le cette neutralité dont vous vous étiez fait une règle –justement j' y reste fidèle dit henri avec une brusque colère l' espoir n' est pas à le vendre pour quelques kilos de papier si vous le prenez sur ce ton! dit il se leva: croyez que je regrette ", "cette vieille vêtue d' exil et de misère m' était plus chère qu' de les tous nous allâmes ainsi moi bravant la multitude elle remplie d' un secret orgueil jusqu' à le restaurant où j' étais entré le premier soir là encore il nous fallut subir l' assaut de regards et bientôt la houle menaçante de les ricanements et de les murmures oui il a de beaux yeux disait -on mais il est aveugle des femmes blêmes de jalousie ne se gênaient pas pour exprimer à le haute voix leur opinion " ]
PROPN est mort colonel c' est vous dire combien mes frères et moi nous aimons les indiens le bombero se retira --vous le voyez messieurs dit don le temps presse que chacun aille à le son devoir --un instant! fit le major blumel j' ai encore un avis à le émettre --parlez mon ami
[ "--nous sommes comme perdus sur ce coin de terre et éloignés de tout secours nous pouvons être assiégés dans le carmen et bloqués par la famine je demande dans les circonstances impérieuses où nous sommes qu' on expédie une barque à le buenos-ayres pour peindre notre situation et demander du renfort --que pensez -vous messieurs de l' avis de le major demanda le colonel en promenant un regard interrogateur sur les officiers excellent colonel! répondit l' un d' eux ", "--ce conseil va être exécuté sur-le-champ reprit don maintenant messieurs vous pouvez vous retirer on organisa la défense de le fort et de la ville avec une rapidité inconcevable pour qui connaît l' indolence espagnole le danger donnait de le courage à les timides et redoublait l' ardeur de les autres heures plus tard les bestiaux étaient rentrés et parqués dans la ville les rues barricadées les canons mis sur pied et les femmes et les enfants renfermés dans les bâtiments attenant à le fort ", "une barque cinglait vers buenos-ayres et hommes déterminés s' étaient retranchés dans la poblacion-del-sur dont ils avaient crénelé les maisons le gouverneur et la major blumel se multipliaient encourageant là les soldats aidant ici les travailleurs et donnant de l' énergie à le tous vers heures de l' après-midi un vent assez violent s' éleva tout à le coup qui amena de le sud-ouest une fumée épaisse occasionnée par l' embrasement de la campagne et voilant à le loin les objets les habitants de le carmen furent dévorés d' inquiétude tel est le stratagème simple et ingénieux dont se servent les nations australes pour favoriser leur invasion sur le territoire de les blancs cacher leurs manoeuvres et dissimuler le nombre à l' oeil perçant des bomberos ", "la fumée comme une muraille flottante séparait les indiens de le carmen et à le cause de la clarté de les nuits ils avaient choisi la pleine lune les éclaireurs malgré les flots de fumée qui protégeaient l' ennemi arrivaient à le galop les uns après les autres et ils annoncèrent que pendant la nuit ils seraient devant le carmen en effet les hordes indiennes dont le nombre croissait sans relâche couvraient toute la plaine et s' avançaient avec une rapidité effrayante par ordre de le gouverneur on tira les coups de canon d' alarme alors on vit accourir en foule les estancieros qui traînaient à le leur suite leurs bestiaux leurs meubles et qui à l' aspect de leurs maisons incendiées et de leurs riches moissons détruites versaient des larmes de désespoir ", "ces pauvres gens campèrent où il plut à le dieu dans les carrefours de la ville et après avoir conduit leurs femmes et leurs enfants dans le fort ceux qui avaient l' âge viril prirent les armes et s' élancèrent à les barrières et à les barricades résolus à le venger leur ruine la consternation et la terreur étaient générales partout des pleurs et des sanglots étouffés la nuit vint sur ces entrefaites ajouter à l' horreur de cette situation et envelopper la ville de son crêpe funèbre de nombreuses patrouilles sillonnaient les rues et par intervalles de hardis glissait furtivement dans l' obscurité pour guetter les approches de le péril prochain ", "vers heures de le matin à le milieu d' un silence désolé on entendit un bruit léger de minute en minute et tout à le coup comme par enchantement les aucas couronnèrent le sommet de les barricades de la poblacion-del-sur et agitant des torches enflammées ils poussèrent leur cri de guerre un instant les habitants crurent la ville prise mais le major blumel qui commandant ce poste était engarde contre les ruses de les indiens à le moment où les aucas se préparaient à le escalader les barricades éclata une vive fusillade qui les rejeta en bas des retranchements les argentins s' élancèrent à la baïonnette ", "ce fut une mêlée effroyable d' où s' échappaient des cris d' agonie des malédictions et le sourd cliquetis de le fer contre le fer ce fut tout les espagnols regagnèrent leur positions les indiens disparurent et la ville naguère rougie par la clarté de les torches retomba dans l' ombre et le silence le coup de main de les indiens avait échoué ils allaient ou se retirer ou bloquer la ville mais à le point de le jour toutes les illusions de les habitants se dissipèrent; ", "l' ennemi n' avait pas songé à la retraite spectacle navrant! la campagne était dévastée on apercevait encore à le loin les feux mourants de les incendies une troupe de cavaliers entraînait des chevaux ici des guerriers la lance debout épiaient les mouvements de les habitants de la ville ", "derrière eus des femmes et des enfants chassaient des bestiaux qui poussaient de longs beuglements puis et des prisonniers hommes femmes et enfants conduits à le coups de bois de lance tendaient vers la ville leurs bras suppliants les patagons plantaient des piquets et élevaient de nombreux toldos; enfin à le perte de vue de nouveaux indiens débordaient sur la plaine et de tous côtés les plus anciens soldats de le fort témoins des guerres précédentes s' étonnaient de l' ordre de l' ennemi dans sa marche serrée " ]
[ "les rivières pourpres» judith il ne s’ agissait plus de liens de relations d’ échos désormais les affaires ne faisaient qu’ une soudain un léger frémissement retentit derrière lui dans un geste réflexe karim se retourna ", "il était devenu à le brême un important homme d’ affaires maurice belloir avait fait un beau mariage il avait gravi l’ échelle sous-directeur de banque et la belle maison neuve de la rue de vesle l’ enfant qui étudiait le violon le soir il jouait à le billard avec des notables comme lui dans la salle confortable de le café de paris PROPN se contentait de compagnes de rencontre gagnait sa vie en fabriquant des mannequins sculptait après sa journée le buste de ses maîtresses lecocq d’ arneville ne s’ était -il pas marie n’ avait -il pas une femme et un enfant dans l’ herboristerie de la rue picpus le père de willy mortier continuait à le acheter à le nettoyer et à le vendre de les boyaux par camions par wagons à le soudoyer de les conseillers communaux et à le arrondir sa fortune ", "mais si l’ herboriste venait la reprendre elle serait très en colère bien elle battrait peut-être marcelle à la pensée de les coups l’ enfant que sa mère n’ avait jamais frappée ressentait l’ indignation sans bornes qu’ elle avait éprouvée à le soufflet de louise subir une seconde fois une semblable humiliation ", "—fautes de goût —oui achevait de charger son bagage dans le coffre d’ une de les voitures quand il aperçut veyrenc dans la cour il n’ avait pas encore trouvé la force ni les mots ni l’ humilité certainement pour parler à le lieutenant la mort de mortembot avait permis de reporter l’ épreuve la simple idée de lui tendre la main en disant merci lui paraissait solennellement ridicule ", "je vous l’ ai dit je préfère la mort à l’ abandon vous le voyez le malheur m’ a appris à le calculer je raisonne je n’ ai point de passion vous me forcez à le vous dire que je ne vous aime point que je ne dois ne peux ni ne veux vous aimer j’ ai passé le moment de la vie où les femmes cèdent à des mouvements de cœur irréfléchis et ne saurais plus être la maîtresse que vous quêtez ", "sans quoi je ne\\n' pourrais avoir l’ honneur de lui servir de messager la duchesse rougit de elle admirait cependant la courageuse charite qui animait le moine et le message\\n' qu’ elle écrivit à le comte de foix n’ était point empreint de l’ amertume cruelle que ses\\n' paroles respiraient naguère le frère quêteur regarda pour la dernière fois la reine de\\n' souvenez -vous madame dit -il et que dieu vous rende ce que vous ferez pour\\n' ces pauvres gens la reine avait baissé les yeux une grande tristesse presque toujours son âme mariée presque dans l’ enfance à le roi charles le mauvais avait beaucoup souffert dans son cœur et dans sa conscience à le cause de les crimes de le roi\\n son mari pour lequel elle ne pouvait s’ empêcher d’ éprouver une persistante affection \\n' tant il était séduisant en dépit de tous ses défauts le moine l’ avait frappée par sa\\n' piété et sa fermeté priez pour le roi mon mari dit -elle très bas et la de normandie elle-même mariée à un prince vertueux et bon se sentit pénétrée d’ une \\n' grande compassion pour les chagrins qui avai", "s’ écria la marquise la vérité madame l’ héritage de les orphelines une trentaine de francs a été la dot d’ angèle landais elle est mariée oui madame le modeste héritage de les sœurs est devenu la base d’ une de les plus grandes fortunes industrielles créées depuis ans ", "c’ est une arme trop bruyante pour un meurtre à le commettre dans une maison habitée le poignard!. l’ arme de les traîtres des lâches cela lui convenait –examinons se disait -il supposons que demain à le lever de le jour on trouve jabin poignardé dans son lit qu’ arrivera -t-il ", "l’ autre plus petite dans laquelle entraîna était une cuisine mangeait la jeune femme elle improvisa un repas sommaire que scalabrino dévora avec volupté lorsque l’ appétit de le colosse fut à le peu près satisfait il se mit à le regarder avec un certain étonnement te voilà belle dit -il et même on dirait plus coquette que jadis un ruban rouge dans tes cheveux un collier à le ton cou? baissa la tête ", "il songeait à ce papier laissé entre les mains de sonia et à le certains témoignages écrits entre autres à la première lettre de la comtesse où elle le présentait à le son amie lui disant de considérer le marquis comme son représentant à le elle-même m. de ne croyait pas mlle capable d’ une trahison mais il la croyait parfaitement capable elle et surtout son amant de se servir de ces documents pour les besoins de la cause et de tenir avec ces chiffons de papier la femme de le terrible miranoff entièrement à le leur discrétion il ne jugea pas utile cependant de faire partager ses craintes à le cette charmante et adorée qu’ il pressentait déjà si troublée ailleurs il put voir que les impressions pénibles de la petite comtesse tournaient un peu contre lui cette sensible et impulsive nature reflétait toutes les ombres qui passaient sur elle comme un lac transparent les nuages qui flottent à le fond d’ un ciel d’ été désappointement secret que PROPN s’ avouait à le peine figeait ses traits délicieux en une expression un peu maussade et hautaine mais de bonne foi ell" ]
l’ arrivée à le paris de l’ impératrice charlotte qui venait solliciter des secours d’ hommes et d’ argent qui ne fut pas reçue à les tuileries et qui devint folle peu de temps après et enfin la retraite et le rembarquement de l’ armée française alors commandée par le maréchal bazaine le dénouement de le drame ne devait pas se faire attendre un matin arriva à le paris la nouvelle à le laquelle personne ne voulait croire de l’ exécution de maximilien la honte de n’ avoir pas pu empêcher l’ exécution de maximilien voilà ce que gagna l’ empire à la guerre de le mexique quant à le ce qu’ elle coûtait à la france d’ hommes et de millions on ne le sut que plus tard
[ "il y avait pourtant là une grande idée et la plus belle de le règne s’ obstinaient à le répéter les officieux soit seulement pendant qu’ on la mettait à le exécution cette belle idée la prusse gagnait la bataille de sadowa et écrasait l’ autriche l’ empire avait dit -on promesse de m.debismarck d’ une compensation cette puissance n’ a rien qui doive nous inquiéter à le contraire s’ écriait à la tribune un de les orateurs de le gouvernement à le contraire me semble bien trouvé écrivait me roberjot à le raymond delorge ", "mais moi qui ne suis pas si optimiste je crois pouvoir prédire que voici le commencement de la fin peu après le départ de jean pour valparaiso raymond et léon cornevin avaient été obligés de quitter paris et me roberjot leur avait dit: partez sans inquiétude je me constitue votre correspondant bénévole et bien informé et s’ il survenait quelque chose qui rendît votre présence nécessaire je ne ferais qu’ un saut jusqu’ à le télégraphe et il tenait parole ce qui n’ était pas un mince mérite trouvant toujours malgré les travaux dont il était accablé un moment pour griffonner quelques lignes et tenir ses exilés comme il les appelait à le courant de les événements exilés était bien le mot ce n’ était pas volontiers que les jeunes gens s’ étaient éloignés de paris de ce théâtre ou ils pressentaient que se dénouerait fatalement le drame dont la mort de le général avait ensanglanté le premier acte ", "mais la vie a d’ inexorables nécessités et quand on n’ a pas livres de rentes il faut bon gré mal gré se soumettre à les exigences de la profession qui fait vivre c’ est pourquoi dès le lendemain de le jour ou ̀ il avait été contraint de donner sa démission PROPN cornevin s’ était mis en quête d’ une autre position il n’ était pas exigeant le brave garçon ses aptitudes étaient remarquables les meilleures recommandations appuyaient ses démarches et cependant tel était l’ encombrement de toutes les carrières qu’ il n’ avait rien trouvé d’ acceptable à le paris ni même à les environs ", "de guerre lasse il s’ était résigné à le accepter une situation d’ ingénieur près d’ un chemin de fer espagnol et il était parti pour PROPN quant à le raymond il avait été détaché à le tours près de la commission chargée par le ministère de les travaux publics d’ étudier les moyens de prévenir les inondations périodiques de la loire parti bien à le contre cœur raymond n’ avait pas tardé à se féliciter intérieurement de ce changement d’ existence arraché pour la première fois à l’ idée fixe qui depuis l’ âge de raison emplissait sa vie il lui semblait voir s’ ouvrir devant lui des horizons inconnus il découvrait pour ainsi dire qu’ il était jeune qu’ il n’ avait que ans et qu’ il n’ avait pas eu de jeunesse ", "par une rare faveur de la destinée il se trouvait que l’ inspecteur de les ponts et chaussées avec lequel il allait poursuivre les études commencées était le meilleur de les hommes c’ était le baron de boursonne le dernier survivant d’ une de les plus vieilles et de les plus nombreuses familles de le poitou il est vrai que rien ne lui était si désagréable que de s’ entendre donner son titre le seul énoncé de sa particule lui faisait faire la grimace –je suis le père boursonne tout bêtement disait -il d’ un ton qui n’ avait rien de paternel ", "ancien élève de l’ ecole polytechnique PROPN avait donné jadis à le plein collier dans les théories saint-simoniennes et avait même dépensé à le les expérimenter une fortune assez ronde mais tandis que ses anciens frères de ménilmontant avaient eu l’ art l’ un poussant l’ autre d’ accaparer les meilleures les plus honorées et les plus lucratives situations était resté longtemps en arrière embourbé dans des emplois subalternes fort au-dessous de sa remarquable intelligence les qualités de son cœur n’ en avaient pas été altérées il était resté bon jusqu’ à la faiblesse seulement son caractère s’ était aigri et était devenu irritable à l’ excès on disait de lui dans sa circonscription l’ inspecteur ah! quel brave homme mais quel original ", "la vérité est qu’ il se donnait une peine infinie pour paraître précisément le contraire de ce qu’ il était réellement aristocrate dans le bon sens de le mot lettré d’ un goût sûr et d’ une exquise sensibilité il posait pour le démocrate farouche affectait le langage d’ un paysan et des façons de roulier et affichait le plus cruel cynisme un de ses grands plaisirs était de porter des vêtements affreusement délabrés qu’ on s’ étonnait fort de voir sur le dos de ce grand vieillard à le physionomie si noble quoi qu’ il pût faire si fine et si intelligente le matin où raymond arrivé à le tours de la veille se présenta dans son cabinet vêtu comme on l’ est quand on rend une visite après qu’ il l’ eût toisé un bon moment: PROPN lui dit -il vous avez un fameux tailleur monsieur delorge et cela doit vous gêner considérablement d’ être si bien mis et comme raymond interdit de cette surprenante réception balbutiait néanmoins qu’ il ne se sentait aucunement gêné: –en ce cas reprit m.deboursonne venez nous allons visiter nos chantiers et sans laisser à le raymond", "mais en dépit de cette plaisanterie de mauvais goût et de quelques autres de le même style il ne fallut pas une semaine à le raymond pour découvrir l’ homme réel sous ses dehors affectés et pour reconnaître combien cet homme était digne d’ estime et d’ affection de son côté s’ était pris pour le jeune ingénieur d’ une si belle amitié que ce fut lui qu’ il choisit pour l’ aider dans les études qu’ il avait à le terminer entre tours et les ponts-de-cé ces études qui se rattachaient à un plan général devaient prendre beaucoup de temps plus d’ an peut-être aussi PROPN avait -il résolu d’ abandonner tours et de porter son quartier général à le centre de les opérations le centre indiqué semblait être saumur ", "et saumur avec ses coteaux boisés son vieux château ses îles ses maisons blanches et ses vertes prairies PROPN le tentait malheureusement le jour ou il se mit en quête d’ un logement tandis qu’ il s’ en allait le long de le quai le nez en l’ air il faillit être écrasé par un escadron d’ élèves de l’ école de cavalerie qui rentrait à le grand trot de la promenade il y a trop de soldats pour moi ici dit -il à le raymond cherchons ailleurs après quelques hésitations c’ est à les rosiers qu’ ils s’ arrêtèrent non parce que ce village est le plus coquet de tous ceux qui se mirent à les flots bleus de la loire non parce que les coteaux de saint-mathurin ont des attraits irrésistibles " ]
[ "je ne sais si tu as remarqué c’ est une partie vraiment calme de ce terrible faubourg à le pas de la place de le trône comme on disait autrefois la place de la nation enfin mais l’ escalier est triste c’ est une maison bourgeoise et pourtant il y vient chaque jour des gens qui éprouvent le besoin de faire des dessins et de crayonner sur les murs attends les déménageurs vont nous empêcher de passer ", "on aura compris que pour lui comme pour moi ce n’ était pas un petit temps chipé à la sauvette sur le restant de le jour mais un temps essentiel parce que comme martin et moi et le petit noyau de folles autonomes dont j’ ai déjà parlé il était convaincu qu’ en ce qui nous concerne pédés pas encore gays il y avait là une articulation essentielle à le trouver c’ est d’ ailleurs à le peu près la seule longueur d’ avance qu’ on pouvait nous accorder nous autres français en matière de luttes et de renversements et était très intéressé par le fhar les gouines rouges et leurs avatars les revues les fanzines le mlf et les actions de les femmes sans parler de nos brillants intellectuels pédés barthes et foucault que le monde nous enviait toutes choses qu’ il trouvait plus difficiles à le manier dans un pays ancré aussi profondément que l’ était l’ italie dans un machisme méditerranéen basique doublé d’ un catholicisme particulièrement gratiné dû évidemment à l’ insertion politique de le vatican dans l’ état italien le concile vatican était une façade le vrai v", "en amour les preuves de dévouement ne se paient jamais trop cher lors même que l' objet aimé en est la victime c' est une de les férocités de ce beau sentiment ellénore était si heureuse un avenir si doux venait de remplacer l' idée d' un avenir si déplorable qu' elle ne fut pas longtemps à le recouvrer ses forces mais comme une situation fausse entraîne toujours à sa suite de les inconvénients graves et quelquefois périlleux elle eut à le surmonter des difficultés qu' elle n' avait pas prévues et qui la jetèrent dans un grand trouble d' abord en débarquant le soir à le douvres maurice courut aussitôt vers le meilleur hôtel de la ville avec l' ordre d' y retenir un logement pour lord et ", "une occasion mère disait -il qui ne se représentera peut-être jamais et elle acquiesçait d’ un visage sévère et triste il devinait ce qu’ il y avait de chagrin dans son consentement il en souffrait et lui passant les bras autour de le cou: je serai là dans un an je ne m’ en irai plus après je resterai près de toi et comme elle dissimulait une larme si pourtant soupirait -il je te faisais trop de peine elle se reprenait avec son ordinaire vaillance ", "et moi je lui défends de partir reprit tintilla d’ un air arrogant et moi je reste ajoutai -je en pensant à les dangers que pouvait courir cette pauvre française qui était si mal entourée voyant dans ma résolution un acquiescement à sa volonté voulut me prendre la main pour m’ en remercier je la repoussai: je ne sais pourquoi dès ce moment elle me dégoûta et me devint insupportable le calme se rétablit peu à le peu et je me mis à le marcher seul derrière la voiture et l’ examinai d’ un œil curieux ", "il avait des poignets d’ adolescent trop maigres qui sortaient comiquement d’ une veste de gros tweed on ne s’ habille pas comme un trappeur avec ce genre de physique pensa -t-elle et elle eut une seconde l’ envie de s’ en occuper c’ était parfaitement le genre de garçon à le inspirer des sentiments maternels à une femme de son âge c’ est ici dit -elle il descendit sans dire un mot ouvrit la portière ", "il y eut entre eux un grand silence on ne sait quoi de solennel comme si chacun d’ eux eût compris que d’ irrévocables paroles venaient d’ être dites et eût pris à le témoin les puissances de le ciel qu’ à le jamais il venait d’ engager sa foi tous étaient de ceux qui se donnent une fois une seule fois en leur vie une fois et c’ est tout seulement à le bout de quelques instants clother doucement demanda: –puis -je sans vous offenser vous demander le nom de ce gentilhomme que le commandeur jugea seul digne de vous? et elle répondit: –amauri comte de loraydan à l’ instant clother de fut debout il lui sembla qu’ il chancelait sous le coup d’ une joie trop puissante une joie? quelle joie la joie d’ apprendre le nom de le loyal gentilhomme choisi par le commandeur comme seul digne d’ épouser PROPN ", "j’ essaye de lire toutes ces histoires doivent être intéressantes quand on a l’ esprit libre dans la disposition est le mien je ne saurais rien juger; de plus il me semble que juger sans appel est impossible à le tous les points de vue et que tous ces grands procès jugés ne condamnent personne à le tribunal de l’ avenir peu de faits réputés authentiques sont absolument prouvés et lorsque la torture était un moyen d’ arracher la vérité les aveux ne prouvaient absolument rien ", "il vous faut de la viande pour vivre je suppose blaise de la viande monsieur jules nous n' en mangeons que le dimanche et il ne nous en faut pas beaucoup; avec un morceau gros comme le poing nous en avons de reste pour le lendemain —pas possible ", "le mieux pour vous ajouta -t-il serait de faire un voyage je me charge de vous obtenir un congé je ne m’ étais pas assis j’ étais auprès de son bureau la tête penchée et mes yeux parcouraient la pièce qu’ il était en train de lire c’ était une copie de l’ acte d’ accusation " ]
si je refusais de devenir sa femme je devrais quitter cette demeure et m’ en aller pauvre isolée exposée à le tous les périls errer à le travers le monde pour gagner ma vie et toujours je porterais en mon cœur une inconsolable souffrance celle de l’ amour que j’ aurais ainsi brisé .penché vers moi il me redisait comme il m’ aimait il calmait mes appréhensions avec des mots de tendresse il me persuadait par sa parole et par son regard son beau regard qui m’ éblouissait –je voudrais consulter le père avant de répondre à le votre altesse –soit si vous le désirez mais je puis vous donner d’ avance sa réponse
[ "le père me connaît il sait que je vais jusqu’ à le bout de mes volontés à le moins que j’ y reconnaisse ou que l’on ne m’ y montre clairement une faute tel n’ est pas le cas ici il vous dira: mon enfant le prince ne renoncera jamais à le vous et fort de ses intentions honnêtes il saura vous découvrir partout où vous irez pour le fuir ainsi donc bien qu’ il soit plein de défauts acceptez de devenir sa femme car il sera un époux fidèle et bon pour celle qu’ il aura ainsi choisie ne pus m’ empêcher de sourire il ajouta :–le bon père traitera ma résolution de folie et puis tout à le fond il m’ approuvera de préférer le bonheur conjugal très haut et très pur tel que vous me le donnerez à l’ un de ces mariages arrangés par la raison d’ état ", "de ceux-la il y a des natures qui peuvent s’ accommoder j’ avoue que je ne suis pas ainsi il me faut une épouse qui me comprenne en toutes choses et que j’ aime comme vous –mais songez donc songez donc altesse à le cette obscurité qui m’ entoure! de qui suis -je la fille quelles révélations peuvent vous être apportées un jour sur ma famille –j’ ai réfléchi à le tout cela odile ", "il y a peu de temps encore on m’ engageait fort dans ma famille à le épouser la grande-duchesse hélène de dont l’ aïeul fut célèbre par sa vie de scandale et frappa mortellement un de ses familiers dans un accès de fureur les différends conjugaux de ses parents ont fait grand bruit en leur temps et maintenant sa mère divorcée mène à l’ étranger on ne sait quelle existence en usant pour vivre d’ expédients qui amènent beaucoup de gens sur les bancs de les cours d’ assises en outre une tare physique grave se transmet dans cette famille en dépit de tout cela et parce que la grande-duchesse est fort jolie très élégante et de même rang que moi on me poussait à le ce mariage eh bien ", "si jamais quelque chose de désagréable se découvrait à le sujet de votre famille chère odile j’ imagine que ce passé sera difficilement moins honorable que celui de la famille ducale de vous m’ objectez encore que votre origine peut-être modeste ceci n’ est rien je ne vous en aimerai pas moins soyez -en certaine mais je vous crois à le contraire de très noble race figurez -vous odile vous êtes si fine si vraiment aristocratique de toutes façons et vous êtes aussi trop admirablement douée à le point de vue moral trop délicate et trop vertueuse pour n’ être pas la fille d’ honnêtes gens ", "–ces considérations trompent parfois altesse –oui mais rarement enfin je vous le répète j’ ai réfléchi et tout pesé je ne trouve pas d’ obstacles sérieux à le notre mariage si j’ étais le souverain d’ un grand royaume alors oui je devrais peut-être me sacrifier à la raison d’ état mais notre petite principauté n’ exige pas cela heureusement ", "ainsi vous pouvez accepter sans crainte près de vous je ne regretterai rien .je murmurai –c’ est de cela que j’ ai peur –vous avez peur que je regrette un jour si vous pouviez comprendre comme je vous aime! voyez -vous c’ est cet amour-là fort et tendre qui résiste à les années à les épreuves à le tout vous me considérez peut-être comme un être frivole fantasque sans profondeur ", "mais je puis être autre chose je vous assure.–oh! je le sais je sais combien vous êtes bon et si droit –et combien le serais -je davantage près de vous je ne crains pas de vous dire ma bien-aimée que votre pouvoir sera grand sur moi devant vous seule mon orgueil d’ homme capitulera car à l’ amour que vous m’ inspirez je joins l’ estime et la confiance entière pour la femme très vertueuse infiniment délicate que vous êtes maintenant odile voulez -vous me dire si vous acceptez de devenir ma femme la profonde loyauté l’ ardente et grave tendresse de ce regard me subjuguaient toutes mes objections s’ évanouissaient devant la parole décidée la résolution très ferme de le prince ", "je répondis :–oui altesse il me prit les mains m’ attira à le lui et me mit sur le front un long baiser pendant un moment nous restâmes silencieux nous considérant dans une merveilleuse extase la sonnerie d’ une pendule me fit tressaillir il faut que je retourne près d’ hilda elle doit se demander ce que je deviens .il laissa aller mes mains lentement –je vais chez le père afin d’ organiser tout avec lui pour que notre mariage puisse être célébré dans ou jours ", "puis j’ informerai ma tante et hilda –que vont -elles dire et le prince régnant de PROPN lui je l’ apprendrai seulement dans quelque temps il sera mécontent d’ abord puis tout s’ arrangera très bien je vous l’ affirme ma tante me fera quelques objections mais comme elle est fort sentimentale elle conviendra vite que j’ ai raison quant à le hilda elle sera heureuse sans arrière-pensée car vous êtes vraiment une de ses plus chères affections allons ne vous inquiétez de rien ma chérie " ]
[ "mettant à le profit sa petite notoriété de spécialiste de la tuberculose le jeune docteur yersin vient d’ obtenir de l’ inspection académique une mission à le grandcamp dans le calvados il entend examiner les microbes contenus dans la bouche de les enfants vivant dans un lieu salubre et à le grand air il les comparera avec ceux qu’ on trouve dans la bouche de les enfants dans les écoles de paris savoir si le ciel sali par les fumées de les fabriques ne serait pas un facteur aggravant de la maladie il vient d’ acheter l’ une de ces nouvelles bicyclettes à le chaîne et pignons d’ armand boucle sa valise enveloppe son microscope monte dans un train pour dieppe gagne le havre à le bicyclette prend le bac pour honfleur et pédale jusqu’ à le grandcamp ", "marthe profondément touchée de l’ affection tatillonne qu’ il lui témoignait croyait voir une délicatesse suprême dans le soin qu’ il prenait de ne lui adresser aucun reproche de ne pas même faire la moindre allusion à ses souffrances elle était pardonnée elle jurait de racheter son crime en devenant la servante soumise de cet homme si grand dans sa bonhomie; et de grosses larmes silencieuses coulaient sur ses joues pendant que ses genoux se pliaient pour lui crier merci «méfiez -vous lui dit le gardien à l’ oreille il a des yeux qui m’ inquiètent –mais il n’ est pas fou! balbutia -t-elle ", "je ne m' estimerais plus il avait été si sincère en lui parlant ainsi que suzanne n' avait pas osé insister.\\n cette délicatesse lui avait bien paru un peu ridicule mais s' il n' avait pas eu de ces\\n ce côté gobeur comme elle disait dans cet affreux patois parisien qui \\n' déshonore le plus beau de les sentiments la confiance lui aurait -il plu à le ce degré? c' est bien aussi cette jeunesse d' âme dont elle avait peur si jamais il était éclairé sur\\n les dessous réels de sa vie quelle révolte contre elle de ce cœur trop noble incapable de pactiser avec l' honneur pour lui pardonner jamais! et l' éveil lui avait été\\n donné en songeant à les divers signes de danger constatés coup sur coup: la tristesse de\\n' rené sa colère contre colette rigaud ses réticences sa rentrée subite dans le monde \\n' suzanne se dit: a été une faute de ne pas provoquer une explication tout de suite aussi lorsqu' elle entra dans l' appartement de la rue de les dames à le quelques jours de volonté était bien nette de ne pas commettre cette faute une seconde fois elle vit premier r", "c’ est à le ralenti que le vigile a mis la main sur mon épaule c’ est à le ralenti qu’ il a dit tu veux que je t’ aide petit? en même temps qu’ il me soulevait par la capuche de mon manteau en même temps que je commençais déjà à le trembler je me souviens j’ ai eu le temps de me dire que c’ était un mauvais rêve que j’ allais me réveiller et que ce monsieur était trop grand et trop sombre pour exister réellement et que je n’ étais jamais entré vraiment dans ce supermarché et qu’ il n’ était pas en train de me soulever comme un sac de ciment sauf que si. et tout s’ est mis à le tourner autour de moi la lumière traînante de les néons le grand flou métallique de les rayonnages et l’ ombre noire de le vigile dans les yeux plus rien qui ne ressemblait à d’ habitude et je m’ entendais seulement hurler lui dire de me lâcher mais la ̂chez -moi j’ ai dit je me demande ce qu’ on vit dans la vie normale parce que ç a n’ a rien à le voir avec ces moments-là les moments dans la vie ou ̀ il se passe quelque chose vraiment où le monde se tait d’ un seul coup où même à l’ ", "rester vieux longtemps sans noircir est un art mon capitaine s’ il fait votre affaire je le mets à le votre disposition —aux cartes il est plus fort que moi dit monsieur pierre c’ est lui qui m’ a tout appris le bon vieillard me fit reprendre l’ histoire depuis le début —votre idée de me présenter comme votre cousin m’ honore extrêmement dit -il mais il faut l’ abandonner ", "—je préférerais que tu viennes nous prendre il avait raison j’ ai demandé à le pierrot de me prêter son hotchkiss de père de famille qu’ éveillait pas la suspicion et avançait gentiment quand même minutes plus tard j’ entrais dans PROPN en filant un coup de phare je les ai découverts qui m’ attendaient planqués tous les dans un coin d’ ombre à le pied de le château d’ eau pareils à des mômes de le coin occupés à le jeu de touche-pipi en se roulant des saucisses ", "la visite de la prison de les femmes fut longue minutieuse et agréablement égayée par les saillies de l’ aimable introducteur nous allions quitter la maison quand le directeur insista près de le sous-préfet pour nous faire visiter l’ infirmerie nous entrâmes dans une salle ou il y avait une douzaine de lits pour de mortalité pour seulement oui messieurs répétait derrière nos dos le petit directeur avec une intonation allègre je m’ étais arrêté devant un lit sur lequel une femme était étendue dans une de ces immobilités effrayantes qu’ amènent les maladies de la mœlle épinière ", "cafardeux il abandonna ses amis et revint perdu dans ses pensées vers son immeuble devant la porte de le bâtiment PROPN se prélassait sur le petit escalier —je t’ attendais tram. l’ éducateur se laissa tomber sur la première marche à les côtés de le lanceur —tu n’ as rien raté à le ornano c’ était aussi pénible que la première fois ", "ainsi cette peinture le grand comité de l’ an ii siégeant dans le pavillon de l’ égalité comme elle devait originellement s’ appeler soudain publiée serait un flagrant délit de pouvoir une scène de le crime si vous voulez voilà le pourquoi de les eh oui monsieur le tableau le plus célèbre de le monde a été commandé par la lie de la terre avec les plus mauvaises intentions de le monde il faut nous y faire j’ ajoute ceci: dans l’ un et l’ autre cas mise à le mort ou apothéose de robespierre il fallait que le tableau fût juste fonctionnât; que robespierre et les autres pussent y être vus comme des représentants magnanimes ou comme des tigres altérés de sang selon que les faits exigeassent l’ une ou l’ autre lecture et que corentin l’ ait peint et réussi dans ce sens dans les sens voilà bien sans doute une de les raisons pourquoi les sont dans la chambre terminale de le louvre le saint de les saints sous la vitre blindée de pouces ", "vous dérangez votre commode vous tirez vos rideaux de leurs fentes vous rouvrez votre porte et vous appelez peine perdue tout le monde dort et quand on dort on ne se réveille pas en italie c’ est à les voyageurs de se procurer eux-mêmes ce dont ils ont besoin et comme à le tout prendre c’ est encore de votre lit que vous avez le plus à le faire vous le gagnez à le tâtons vous vous couchez suant d’ impatience et vous vous réveillez roide de froid l’ été c’ est autre chose tous les inconvénients que nous venons de signaler disparaissent pour faire place à un seul mais qui à le lui seul les vaut tous à les moustiques il n’ est point que vous n’ ayez entendu parler de ce petit animal qui affectionne particulièrement le bord de la mer des lacs et des étangs " ]
elle passe derrière ses rideaux se déshabille reprend ses misérables habits revient fait un paquet de le reste le présente à le tailleur en lui adressant un coup d’ oeil suppliant et douloureux le tailleur la fixe; elle est belle la douleur l’ embellit encore l’ extrême modération ajoute à ses charmes elle tient toujours le paquet;
[ "elle a le bras étendu le tailleur ne pense pas à avancer le sien il la regarde il ne peut que la regarder une larme de fanny achève sa victoire mais vraiment me payerez-vous je ne sais pas monsieur ", "que vous me payiez ou non je ne vous laisserai pas nue gardez tout cela et que j’ emporte le plaisir d’ une bonne action il sort l’ usurier prend le ton patelin familier à le ces messieurs il apprend à le fanny l’ accident arrivé à le mon oncle il exprime ses craintes sur les suites que peut avoir pour lui cette mort prématurée ", "a cette nouvelle inattendue la jeune femme verse de les larmes en abondance elle avait démêlé les qualités de mon oncle sous une enveloppe grossière et ridicule elle tenait à le lui par ces qualités mêmes et par la reconnaissance sa mort la laissait seule sur une terre étrangère sans appui sans ressources il fallait jours à le moins pour recevoir des nouvelles de seymour et il était incertain qu’ il pût la tirer de sa triste situation ", "que de raisons qui justifiaient ses larmes elle eut cependant la force de répondre à l’ usurier qu’ elle avait disposé de ses fonds qu’ elle en était bien fâchée mais que les héritiers de mon oncle ne pourraient se dispenser d’ acquitter une dette avouée par lui et que plus tard elle espérait trouver les moyens de le dédommager il n’ y avait rien à le répliquer à le cela ce n’ était pas fanny qui devait l’ usurier se retira donc assez poliment et c’ est ce qu’ il pouvait faire de mieux ", "restait le maître d’ auberge qui avait décidément pris son parti et que rien ne put abattre les prières les larmes de la jeune dame ne produisirent aucun effet il lui notifia qu’ elle eût à le sortir à l’ instant même de sa maison et où à l’ heure qu’ il est parbleu où vous voudrez que m’ importe à le moi! me voilà donc en proie à le ce que la misère entraîne de maux et d’ humiliations allons allons point de phrases et il la poussait par les épaules et fanny le visage caché dans ses mains se relirait en sanglotant lorsque le commissaire de la marine parut ", "le chirurgien-major de l’ hôpital lui avait fait part des hauts faits de la giberne et il venait offrir ses services à le milady il fut révolté de la dureté de le maître d’ auberge et l’ état touchant de la jeune infortunée ne lui permit plus de consulter son intérêt qu’ il mettait toujours avant ses plaisirs il lui offrit son bras la conduisit à le chapeau-rouge ordonna qu’ on ne la laissât manquer de rien et répondit de sa dépense il la laissa rassurée sur son sort actuel sur la vie de son ami thomas et il fut rejoindre une société brillante avec qui il soupait sur la place d’ armes le cœur plein de les charmes de milady la tête exaltée par ses malheurs par la douceur inaltérable qu’ elle y opposait il peignit en traits de feu la position de cette femme intéressante dont on n’ avait parlé encore que comme d’ une aventurière tout ce qui est extraordinaire saisit frappe en un instant les esprits se tournèrent en sa faveur et on passa subitement de l’ indifférence ou peut-être de le mépris à l’ intérêt le plus vif ", "dès le lendemain des femmes de la première distinction allèrent voir fanny; leur maison leur table leur garde-robe leur bourse même elles offrirent tout PROPN ne demanda que leur protection elle obtint leur amitié et fut dès ce moment la merveille de le jour on la vantait on la recherchait on se l’ arrachait ", "ce calme doux cette satisfaction intérieure que font naître des préférences des caresses qu’ on ne doit qu’ à le soi ne l’ empêchaient point de s’ occuper de mon oncle elle allait le voir elle le recommandait à les chirurgiens à les infirmiers elle le consola quand il put l’ entendre et elle répondait à le celles qui lui observaient que ces démarches n’ étaient point dans les usages de france que la reconnaissance est de tous les pays; et qu’ elle ne pouvait trop faire pour un jeune homme à le qui elle devait l’ espérance de revoir son cher seymour et tous les services qu’ il avait pu lui rendre quand on sut qu’ il était jeune et ce qui vaut mieux joli garçon on s’ intéressa aussi vivement à le lui ces dames ne l’ allaient pas voir ", "elles tenaient rigoureusement à les bienséances et la plupart de les jolies femmes ne tiennent guère qu’ à le cela mais on lui envoyait des gelées des biscuits des confitures de le vin de liqueur de le linge fin on demanda et on obtint qu’ il fût mis et traité dans une chambre à le part cependant le commissaire dont le cœur et la tête se refroidissaient par degrés se souvint qu’ il avait répondu de la dépense de fanny et vous le savez il tenait à l’ espèce à le quelque chose malheur est bon il ne trouva pas de moyen plus honnête pour dégager sa parole que de mettre mon oncle en état de payer lui-même " ]
[ "c’ est peut-être le délire il semblait à le macmann que cette personne devait être préposée à sa garde et à son service correct on avait décrété en effet en haut lieu que le serait pour moll elle en avait d’ ailleurs fait la demande selon les formes prévues ", "c’ était la mort non pas allégorique de le roman mais la mort souveraine intrusive réelle la mort qui retranche de la vie qui reste en travers de la gorge et qui pour cette raison coupe la parole comme on coupe le son condamne à le silence la mort qui s’ était abattue sur nous en même temps que la chute d’ un corps un lendemain de et dont j’ étais loin d’ être remis comprimant tant bien que mal mon sac de larmes à le chaque évocation malheureuse de le défunt déversant mon trop-plein de sanglots combien de temps pour moi avant de comprendre que cette fixation que je faisais sur la mort de le roman quand d’ autres ne s’ y sont pas arrêtés n’ y voyant qu’ une préciosité littéraire était un symptôme de ce qui me tourmentait à le plus profond? lequel me ramenait à le chaque fois à la mort originelle de le lendemain de PROPN la mort oui je connais on a eu affaire tous les mais le roman non aucun intérêt combien de temps avant que je ne me saisisse de tous les termes de la proposition et que je les inverse pour y voir enfin clair? ", "ils ont pas tout déménage qui c' est qui vous déménage vous emportez tout je repose toujours ma question on verra bien pas confidente faut déblayer on trouvera mieux on tire maintenant les plus gros jusqu' à le couloir les coffres sur le grand divan vous reviendrez plus alors madame ", "PROPN n’ est pas mon fait je mène grandement la vie mais un pince-maille comme toi mettrait en cave son pesant d’ or bobazon lui prit les mains et l’ attirant à le lui le pressa paternellement sur son cœur –petit cousin dit -il dès le temps où tu étais tout enfant j’ avais de l’ affection pour toi ", "qu’ est -ce que vous êtes venus faire dans ce fichu décor —on te racontera dit gaspard ils sortirent de l’ enceinte et tirèrent la porte à le eux ils se laissèrent glisser le long de le talus puis ils suivirent le fond de le ravin c’ était une coulée vers laquelle les eaux de la forêt étaient drainées en hiver à le printemps ", "j’ ai rencontré là-bas un mur pareil à le mien lorsque l’on arrivait à le camp on passait tous à la büxte la boîte c’ est ainsi que les gardes appelaient l’ endroit une petite cage de pierre d’ un mètre sur un mètre dans laquelle on ne pouvait ni se tenir debout ni se coucher ils nous sortaient des convois à le coups de trique dans les hurlements on devait ensuite en courant rejoindre le camp ", "les girafes portent des boas en boa ce qui est bien plus près de la nature heures de ce traitement et la girafe est plus vaillante que jamais! hein! qu’ est -ce que vous dites de le commodore se chargea de la réponse j’ ai à le dire de cela qu’ il ne faut pas voir dans l’ acte de le boa la moindre humanité la moindre girafité plutôt reptile curieux et potinier le boa constrictor est très embêté de ne détenir qu’ un horizon visuel restreint s’ il s’ enroule autour de le cou de la girafe c’ est tout simplement afin de voir plus loin et de plus haut voilà tout! et la girafe serait bien bête d’ éprouver la moindre reconnaissance à l’ égard de ce maudit ", "il fut ému en évoquant son visage triste et son dos de martyr pourquoi n’ irait -il pas se jeter à ses pieds il lui avouerait tout il lui dirait toute sa vie avec des accents déchirants de repentir qui le feraient pleurer et l’ évêque lui parlerait le bercerait l’ endormirait ", "dit l’ électeur en s’ adressant à sa femme vicomte te te demande quelque chose et le front de m.chalumeau suait à le si grosses gouttes que le verre de ses lunettes en devenait humide l’ infortuné ne voyait plus rien qu’ à le travers un brouillard azuré le trouble et l’ embarras le serraient à la gorge pourtant il fit un effort et ajouta –monsieur le vicomte veut bien te demander quelque chose et tu tu refuses mais ce n’ est pas bien de le tout ma belle –ah voyez -vous madame dit scipion en se retournant vers la pauvre chalumeau qui se sentait mourir sous ses brandebourgs ", "c’ est un étrange mépris que de méconnaître la capacité qu’ on peut avoir là-haut à se servir des mots pas ceux techniques de la justice mais qui les connaît et puis il y a des avocats pour ça mais à le combien de joutes verbales n’ as-tu pas participé durant les repas et les lazzis bien balancés les répliques qui tuent les histoires habilement construites les négociations subtiles les flagorneries matoises les mystifications c’ est toi qui n’ avais pas les mots avant de t’ être assez frotté à le cette rhétorique d’ autant plus fine qu’ elle est habile à le donner toutes les apparences de la franche rudesse tu les connais bien et tu les vois dans les difficultés où ils sont acculés à une vérité qu’ ils refusent de toutes leurs forces faire les pauvres paysans " ]
a la courbe fière de leur encolure sur la rondeur ferme et pleine de leur croupe brillaient des miroitements de soie des étincelles semblaient jaillir sous le soleil de les boucles et de les gourmettes argentées un groom culotté de blanc et botté à l' écuyère bondit à le terre en pleine course tandis que le conducteur achevait un savant circuit et il fut à la tête de les chevaux tandis que ceux-ci stoppaient en s' jeta les guides et descendit de le siège .il perdit notoirement de ses avantages à s' appuyer lourdement sur les étroits marchepieds puis à le dégourdir en frappant le sol ses jambes un peu courtes mais il leva les yeux et salua
[ "les femmes avec des sentiments divers et secrets virent le crâne blond qui à le ans se dénudait un peu les prunelles dont le brun foncé de châtaigne trouait la face blafarde mais sans éclat d' une morne indécision de myope les traits légèrement bouffis dans leur joli dessin et la barbe floconneuse rutilante dont michel était trop fier pour y laisser mettre les ciseaux ce qui la disproportionnait à le visage par son importance et vieillissait la physionomie .il disparut pour changer de vêtements et PROPN rejoignit ces dames avant qu' on sonnât la cloche de le déjeuner sur une terrasse couverte qui par ses entrecolonnettes serties de verdure dominait le point de vue une trépidation presque visible de chaleur faisait palpiter l' atmosphère où se diffusait la splendeur de le soleil partout où le regard s' étendait c' étaient des ondulations boisées de collines depuis viroflay et fausses-reposes jusqu' à l' ample crête dont la forêt de meudon barrait l' espace en bas l' église de PROPN posée de biais entre des blancheurs de maisons jetait les premiers tintements de", "vers la gauche à le loin tout s' effaçait se fondait dans un poudroiement bleuâtre on devinait la courbe de la seine la plate étendue de billancourt a bien regarder on voyait surgir comme hors de l' infini une petite tache d' or et s' estomper une grêle forme élancée dans la vaporeuse distance c' était le dôme de les invalides et la tour eiffel seuls vestiges apparents de l' immense ville dissoute là-bas dans la fournaise de juillet bonjour dit michel en s' avançant va bien il tendit aussi mollement la main à le mme de vasqueuil qu' à sa femme ", "cette dernière qui l' observait constata l' air absent qui lui était habituel et nulle trace de dissimulation voulue ah si la jalousie eût tourmenté c' eût été pour peu de chose peu de chose en effet le sentiment capable de naître chez cette nature à les ressorts détendus il se laissa tomber sans ajouter un mot sur les coussins d' un fauteuil en osier croisa les bras et regarda devant lui dans le vide ", "malgré sa maîtrise d' PROPN adeline s' écria d' un ton piqué eh bien c' est tout ce que vous nous dites michel vous n' êtes pas expansif ce matin il se tourna vers elle mit son monocle l' assura sous l' arcade sourcilière avec une lenteur impertinente son œil myope s' éclaira d' une lueur ", "il sourit assez cyniquement et n' imaginant pas que PROPN pût deviner le sens réel de sa plaisanterie il dit avec plus de cynisme encore voyons vous ne voulez pas que je vous embrasse devant ma femme adeline rougit de fureur plus que d' embarras un tel sans-façon la suffoquait chez un homme qu' elle eût voulu sans doute pénétré de reconnaissance elle l' avait toujours vu ainsi mais le mystère consenti entre eux ne devait -il pas le transformer comment admettre que le michel d' aujourd'hui fût le michel d' hier après le souvenir exaltant qu' elle avait daigné mettre en lui un sourire de furtif dédain flotta sur les lèvres de ", "elle prononça sûre de ne soulever aucune émotion gênante pour eux adeline est forcée de nous quitter elle part cet après-midi PROPN eut un mouvement de contrariété plus vif qu' elle ne l' avait prévu et pour la première fois depuis la révélation de le hasard PROPN malgré tout fut mordue d' un dépit «qu' il fasse ce qu' il veut mais qu' il se contienne devant moi pensa -t-elle ", "bientôt elle devait savoir que sa fierté d' épouse n' avait pas à le prendre ombrage même de cette misère ce n' était pas un signe de détresse amoureuse qui venait d' échapper à le malheureux c' était une convulsion de noyé qui se crispe sur l' épave à le moment d' abandonner tout ce qui le retient à la vie de ces êtres réunis en ce moment devant le merveilleux panorama d' été qu' ils ne regardaient pas ce n' était point michel qui portait en lui le secret le moins tragique cependant quelques minutes plus tard il soulignait encore de son rire épais une de ses grosses plaisanteries coutumières ne vous inquiétez pas pour nicole ", "c' est un peu de virus de belle-mère qu' elle se sera inoculé en se piquant à les aiguilles de la douairière de vasqueuil ah ma pauvre amie je vous plains il n' y a pas de sérum préservatif contre ce microbe-là on entendit des cris joyeux de petits pas bruyants sur les parquets à l' intérieur ", "serge et andré parurent .presque aussitôt la cloche de le déjeuner sonna même jour comme olivier d' arthail écrivait une lettre dans le salon d' un café de la place d' armes fréquentaient les officiers un garçon vint le prévenir qu' on le demandait à le téléphone il ne dit pas de la part de qui sachant fort bien quelle voix il allait entendre .n' ayant pas le téléphone chez lui il avait convenu avec daria que tous les après-midi de à le heures elle pourrait communiquer avec lui à ce café ou il viendrait lire les journaux et faire sa correspondance c' est ainsi qu' ils fixaient d' avance leurs rencontres à la promenade en ce jour plus qu' en tout autre il attendait qu' elle lui parlât et en effet à le peine eut -il saisi le récepteur qu' il perçut un discret appel c' est vous capitaine oui madame.— vous n' oubliez pas que vous dînez à la maison ce soir mais je ne savais plus " ]
[ "lorsqu’ il lui fut démontré jusqu’ à l’ évidence qu’ il n’ était pas l’ amant de mlle jacques il l’ apprécia et se prit pour lui d’ une sorte d’ amitié qui ressemblait de loin il est vrai à le celle qu’ il éprouvait pour thérèse PROPN était un philosophe tolérant assez rigide pour lui-même et très charitable pour les autres par les idées sinon par le caractère il ressemblait à le thérèse et se trouvait presque toujours d’ accord avec elle sur tous les points par moments encore PROPN se sentait jaloux de ce qu’ il appelait musicalement leur imperturbable unisson et comme ce n’ était plus qu’ une jalousie intellectuelle il n’ osait s’ en plaindre à le thérèse –votre définition ne vaut rien disait -elle ", "les câbles qui le supportent formés de fils ont pouces de diamètre et peuvent résister à un poids de tonnes or le pont ne pèse que tonnes inauguré en il a coûté dollars à le moment où nous atteignions le milieu de suspension bridge un train passa au-dessus de notre tête et nous sentîmes le tablier fléchir d’ un mètre sous nos pieds est un peu au-dessous de ce pont que blondin a franchi le niagara sur une corde tendue d’ une rive à l’ autre et non au-dessus de les chutes l’ entreprise n’ en était pas moins périlleuse ", "il avait été assez fameux dans les cercles de le pouvoir il avait rencontré sa femme et ses ministres il eut toute une carrière de diplomate en poste en allemagne puis fois en perse en grèce à le brésil en suède et en norvège il fréquenta tocqueville renan liszt et de nombreux orientalistes de son temps le sanskritiste allemand ou jules l’ iranisant français premier traducteur de le shah grand savant oriental de la PROPN allemande racheta entièrement et pour le compte de le reich l’ ensemble de l’ héritage gobineau après sa mort: les sculptures les manuscrits les lettres les tapis tout ce qu’ un orientaliste laisse derrière lui comme breloques le hasard et la première guerre mondiale ont fait que cette collection est redevenue française en il est étrange de penser que les millions de morts de cette guerre idiote n’ avaient pour objectif en dernière instance que de priver l’ autriche de les plages adriatiques et de récupérer les vieilleries de la succession gobineau bogartées par les teutons ", "m. bien mon cher collègue permettez qu’ à le mon tour je vous expose des idées qui naissent d’ un amour de l’ allemagne à le moins égal à le vôtre comme vous je dis que ce qui est beau ce qui est pur c’ est le cœur d’ un loyal allemand; aussi je ne veux pas le gâter en l’ irritant contre une noble nation à le contraire je veux l’ enrichir avec tout ce qu’ il y a d’ excellent sur son territoire vous parliez de goethe tout à l’ heure ", "je n’ ai jamais vu sa pareille c’ est elle qui a fait de moi un acteur j’ avais toujours eu de le goût pour cette profession mais aussitôt que je vis ce moustique parisien le dé en fut jeté j’ avais fini mes études à l’ université et remporté tous les succès possibles ", "était serf d’ un domaine important de le gouvernement de PROPN sa vie s’ était écoulée aussi monotone aussi insignifiante que celle de tous les paysans il s’ était marié avait eu une demi-douzaine d’ enfants les avait presque tous perdus et peu à le peu sa grande taille s’ était voûtée par l’ habitude de le travail il accomplissait régulièrement les corvées seigneuriales payait exactement sa redevance et s’ enivrait ni plus ni moins qu’ un autre à l’ occasion lorsque le bruit se répandit dans la province que les musulmans attaquaient la sainte russie les musulmans c’ était l’ étranger ", "me dit -il oh les braves garçons comme ils partent joyeux et comme s’ il eût jugé inutile d’ en dire plus long le père josué referma sa fenêtre et se retira j’ en fis autant avec la facilité de la jeunesse à le oublier toutes choses le lendemain matin cette impression de la nuit s’ était déjà effacée de ma mémoire d’ autres distractions m’ attendaient ", "nous sortîmes heureusement de la rade grâce à un coup de vent qui força escadre de blocus de gagner le large et nous commençâmes notre croisière par biler une corvette anglaise et un vaisseau de la compagnie sur les côtes de portugal nous voguions lentement vers les mers de contrariés par les vents et par les fausses manoeuvres de notre capitaine dont la maladresse augmentait le danger de notre croisière tantôt chassés par des forces supérieures tantôt poursuivant des vaisseaux marchands nous ne passions pas un seul jour sans quelque aventure nouvelle mais ni la vie hasardeuse que nous menions ni les fatigues que lui donnait le détail de la frégate dont il était chargé ne pouvaient distraire roger des tristes pensées qui le poursuivaient sans relâche lui qui passait autrefois pour officier le plus actif et le plus brillant de notre port maintenant il se bornait à le faire seulement son devoir ", "qu’ avait fait cette âme jeune et pure pour être déjà livrée à le tant d’ infortune enlevée à le monde à les honneurs à les richesses à les joies de la jeunesse à les triomphes de la beauté elle était encore à le berceau qu’ elle était déjà dans un cachot; captive près d’ un père captif elle avait grandi en le voyant dépérir; et pour comble de douleurs pour qu’ elle n’ ignorât aucun esclavage l’ amour était venu la trouver dans sa prison encore si elle eût pu avoir son ordener auprès d’ elle que lui eût fait la liberte eu ̂t-elle su seulement s’ il existait un monde dont on la séparait? et d’ ailleurs son monde son ciel n’ eussent -ils pas été avec elle dans cet étroit donjon sous ces noires tours hérissées de soldats et vers lesquelles le passant n’ en aurait pas moins jeté un regard de pitié? ", "ils devront durer tout à le plus une semaine une fois ce délai expiré vous quitterez paris et viendrez me rejoindre en mon château de nanjac où vous; habiterez désormais n’ amenez aucun de vos gens les miens suffiront à le votre service vous et vos enfants partis et vos domestiques congédiés m. richebourg mon homme d’ affaires à le paris prendra vos intérêts il vendra votre hôtel votre mobilier vos chevaux vos diamants il le faut pour payer vos dettes " ]
et voila de le premier coup! si je connaissais la personne j’ entendis PROPN protester en hoquetant —je ne veux pas qu’ on l’ insulte elle est irréprochable —n’ ajoute pas criait papa le ridicule à le dévergondage si je connaissais la personne je la ferais pincer pour détournement de mineur
[ "le mineur c’ est toi mon cher en attendant tu vas forcément rester sage pendant plusieurs semaines et même plusieurs mois nous sommes ta mère et moi profondément tristes la porte s’ ouvrit j’ aperçus ferdinand assis sur une chaise les bras pendants jusqu’ à le terre ", "il pleurait mon père le regardait d’ un air mécontent et choqué soudain ferdinand —on ne m’ aime pas tout le inonde me méprise maman s’ était précipitée ", "elle avait saisi dans ses bras ce grand garçon lamentable elle le berçait le câlinait disait avec une vibrante douleur: —comment peux -tu penser qu’ on ne t’ aime pas comment peux -tu penser qu’ on te méprise mais moi moi je suis là moi je ne te fais pas de reproches ", "moi je ne veux que te consoler père m’ aperçut et referma la porte il commença de faire à le voix un peu doctorale une leçon sur les dangers de paris une leçon qui petit à le petit devenait pour mon étonnement édifiante moralisatrice PROPN s’ apaisait père sortit enfin pour chercher diverses herbes à le tisanes dont l’ odeur douceâtre pendant des semaines vogua dans la maison à le gré de les courants d’ air ", "cette scène étouffée ces propos ensevelis aussitôt dans un silence chagrin je me sentis oppressé d’ un grand malaise et même à le certaines heures d’ une horrible curiosité saison maudite le monde autour de moi n’ était plus que fondrières orties puantes ronciers perfides fuite de reptiles que tout ne me soit pas souille qu’ il me reste quelque refuge et quelque adoration ", "et si je me dégoûte moi-même si je me recrache et me renie à le certaines heures que je puisse encore compter sur une gorgée d’ air glacé sur un verre d’ eau pure un saint visage un cœur de cristal j’ en étais là de ma détresse quand un petit événement me fit rebondir à les nues je reçus une lettre valdemar me la remit comme nous descendions ensemble l’ escalier —tiens dit -il ", "j’ ai trouvé ç a sous une enveloppe à le mon nom et c’ est pour toi misérable c’ est pour toi cachottier comme si j’ étais ta soubrette comme si j’ avais pour fonction de protéger tes amours sens-là cette lettre ", "sent l’ aventure sent les fêtes galantes et moi qui te croyais aussi blanc que parsifal quelle désillusion il me mit la lettre sous le nez elle sentait la rue de fleurus ", "je la lus un peu plus tard seul dans une allée de le jardin elle disait: v ous pouvez vous flatter d’ être un habile avocat tout est fini tout est rompu ne méprisez pas les femmes et si vous avez du cœur pensez parfois avec gentillesse à le s. dois -je dire que la lecture de ce petit billet me jeta dans une agitation délirante " ]
[ "certains souvenirs de la révolution furent exploités par quelques hardis meneurs de malheureux paysans plongés dans la misère dans l’ ignorance jaloux et haineux parce qu’ ils étaient misérables et exploités se laissèrent entraîner à des pensées de violence une partie de la population de communes voisines de la nôtre s’ étant soulevées à les cris de guerre à les châteaux vinrent chez nous afin de recruter des jeunes gens pour marcher sur un magnifique château situé à le quelque distance de notre village et occupé par un propriétaire jouissant d’ une fortune considérable je n’ oublierai jamais cette journée dont le résultat imprévu dut un instant avoir une si grande influence sur ma destinée ", "après soyez bon pour les animaux j’ étais là sur la route à le fulminer après un cadavre de chien la nuit était épaisse comme l’ intelligence d’ un brigadier de gendarmerie on n’ entendait que ce que les poètes ont convenu une fois pour toutes d’ appeler le chuchotement de la brise dans les feuillages pas une bagnole pas une lumière ", "mais dans les unes et les autres on retrouvait encore la femme avec tous ses prestiges et toutes ses grâces toutes ses distinctions et toutes ses élégances elles étaient corrompues dépravées mais non dégradées et avilies celles qui se vendaient à le prix d’ or gardaient jusque dans leur vénalité celles qui se donnaient par amour de la débauche conservaient jusque dans leur lubricite le sentiment de leur valeur et les amants titrés qui prodiguaient à les unes leur fortune à les autres leur temps hardis dans les boudoirs braves sur les champs de bataille spirituels dans les salons vrais types de galanterie chevaleresque et de courtoisie française ménageaient toujours dans leurs maîtresses par respect pour leur propre dignité la dignité de la femme depuis comme tout a changé ninon de lenclos voici de le moins une vraie pécheresse qui aimait le plaisir pour le plaisir et qui dans l’ amour ne cherchait que l’ amour ", "puis il le laissa retomber cuivre s’ était assise sur le lit d’ atha et ce dernier regardait le curé stupéfait qu’ est -ce que vous faites dans ma tente –je viens d’ arriver expliqua l’ abbé vous jouez à la pouillette ", "me voilà donc tranquille; dans une heure ces femmes dormiront infailliblement comme des marmottes et je n’ aurai probablement pas beaucoup de difficultés à le vaincre pour gagner la rue en attendant j’ endossai sans façon la robe de chambre de m. le commissaire et je m’ étendis dans son fauteuil afin de me reposer un peu de les fatigues que je venais d’ éprouver déjà depuis un quart d’ heure je me livrais à le mes ré flexions et je déplorais le sort de le pauvre bertrand quand on frappa à la porte il fallait payer d’ audace c’ est un moyen qui m’ a toujours réussi ", "on y déjeune sous les pommiers à le haut d’ une falaise d’ où l’on découvre la baie de la risle j’ affirme quitte à le causer beaucoup de chagrin à le père ducarre que l’ horizon y est plus vaste qu’ à le restaurant de les ambassadeurs m. lécorcheur le patron de le manoir est un ancien huissier d’ yvetot qui lâcha un beau jour ses panonceaux à la suite de ce raisonnement lumineux il y a plus de profit à le héberger de les gens riches qu’ à le saisir de les gars sans le sou il vendit son étude francs à le bas mot de plus qu’ elle ne valait et vint prendre la direction de le manoir à lequel il imprima grâce à son activité fébrile une prospérité croissante durant la belle saison la cour de le manoir ne désemplit pas ce sont des pèlerins car l’ auberge est proche de la fameuse chapelle de notre-dame- des gourdes des touristes cocottes gommeux venus de trouville cabourg ou autres localités ad hoc ", "il acheta un balai pour nettoyer la boue\\n' ou la neige dans les passages les plus fréquentés comme il l’ avait vu faire à d’ autres\\n' enfants il faisait les commissions dans une grande auberge ou il cirait les souliers abonnement le soir il gardait les chevaux pendant que les cochers buvaient enfin vers pâques il avait francs il aimait tant le maréchal et sa femme qui étaient pleins de bontés pour lui qu’ il \\n' cherchait tout ce qui pouvait leur faire plaisir chaque jour il se levait le premier \\n' rangeait la boutique allumait le feu de la forge ", "enfin si comme je le crois fermement cette image est miraculeuse madame faites-lui faire un miracle en faveur de le pauvre clerc qui maintes fois écrivit vos louanges sur le vélin de les missels il a sanctifié ses mains pécheresses en traçant d’ une belle écriture avec de grandes lettres rouges à le commencement de les phrases les joies notre dame! en langue vulgaire et en rimes pour la consolation de les affligés c’ est oeuvre pie regardez à le cela madame et ne considérez point ses péchés donnez -lui à le manger ", "sais -tu ce qu’ est ce navire je me suis jeté dans une vole et j’ ai rôdé à les alentours as -tu surpris quelque chose le navire est monté par des finlandais et il s’ appelle etoile de cronstadt le nom est à l’ arrière mertens sembla réfléchir un instant ", "mais de à le lieues de québec en descendant le fleuve vous rencontrez un écueil bien digne d’ attirer votre attention c’ est la roche avignon ou comme d’ autres l’ appellent la roche veillons à le cause de les dangers qu’ elle présentait autrefois à la navigation avant que le gouvernement y fit construire un phare sur cet écueil vinrent se briser plusieurs vaisseaux d’ outre mer et beaucoup de familles canadiennes conservent encore un lugubre souvenir des naufrages de bâtiments côtiers qui y périrent plus loin en cinglant vers le sud et avant que d’ arriver à le charmant village de kamouraska vous apercevez un cap dont la vue vous frappe et vous impressionne péniblement son aspect est morne et sombre les rochers qui le composent sont arides et dénudés son isolement le silence et la nature désolée et presque déserte qui l’ environnent son éloignement de toute habitation tout enfin concourt à le jeter dans votre âme un malaise étrange et inexprimable " ]
je vous aurais moins aimé répondit naïvement la petite fille il faut être bon oui marie-thérèse je serai bon m. se rendit avec son petit compagnon dans la salle à le manger; et fernand fut charmé en voyant qu’ on avait préparé couverts de le pauvre cousin il était moins que jamais question
[ "c’ était la place réservée à le marie-thérèse qu’ on invitait pour la première fois il s’ en montra fort réjoui bien qu’ à le fond il regrettât l’ absence de mme sylvain elle-même si bien faite pour prendre part à la table de famille à le lieu de dîner seule dans sa grande chambre si triste la tendre mère avait mis tous ses soins à le rendre belle son enfant sa superbe chevelure flottait sur ses épaules comme la plus riche de les parures elle portait sa plus jolie robe; et quoique l’ ensemble de sa toilette fût très simple la distinction qu’ elle tenait de son père et de sa mère lui donnait un très grand charme ", "le déjeuner fut fort agréable il l’ eût été davantage si le doux et bon pantaléon eût été présent les enfants s’ étaient tellement attachés à le lui que son absence leur était une peine toutefois ils se gardèrent de laisser deviner leur pensée car il importait de ne pas assombrir l’ humeur de le bizarre ildefonse la promenade en voiture fut des plus amusantes on alla loin on vit des sites nouveaux les uns agrestes sauvages les autres riants et gracieux ", "les enfants étaient enchantés et l’ héritier se demandait s’ il ne trouverait pas lui-même plus de douceur à le rendre son entourage heureux qu’ à le vouloir dominer de très haut tout s’ assujettir et ne prendre pour règle de conduite que l’ amour de son orgueilleuse personnalité il se mil à le causer avec les enfants sur le ton d’ une parfaite bonhomie les interrogea et apprit de marie-thérèse que dans quelques mois elle ferait sa première communion il s’ intéressait à le bonheur de cette aimable enfant; et déjà il lui semblait que priver de marie-thérèse ce serait l’ attrister lui ôter une partie de sa vie elle ne faisait pas grand bruit; et pourtant la trace de ses petits pas se retrouvait dans les allées de le parc à la grande joie de chacun le jeudi souriait à le tous parce qu’ il laissait à la maison la gracieuse petite fille qui s’ était fait des amis de tous les habitants de le château breton ", "cependant le moment était venu de rentrer dans la cour d’ honneur afin d’ avoir le loisir de faire le tour de l’ étang avant le dîner c’ était l’ instant qu’ eût si fort redouté la chère petite fille si les très simples explications de fernand n’ eussent dissipé ses craintes puériles ni m. ni corentin ne purent se douter qu’ elle eût la moindre frayeur elle n’ en avait plus et s’ abandonnait doucement à le plaisir de glisser sur l’ eau le petit lesparre ayant imaginé de chanter un gai refrain de barcarolle elle mêla sa voix à la sienne et sa voix ne trembla pas ", "l’ écolier était bien fier et bien heureux de son triomphe mais il était trop délicat pour n’ en pas garder le secret après le dîner on passa dans le grand salon comme à les jours de cérémonie on s’ amusa quelques moments puis la journée étant finie on alla se coucher non sans remercier chaleureusement m. ", "comme la chambre de m. pantaléon attenait à le grand salon les enfants voulurent lui souhaiter le bonsoir avant de quitter le rez-de-chaussée le doux vieillard était assis près d’ une lampe un abat-jour sur les yeux il lisait encore; mais à la vue de les enfants qu’ il aimait il leva la tête leur parla avec une grande bonté et finit par dire tout bas: dans quelques semaines nous fêterons la saint côme les yeux bleus de marie-thérèse n’ étaient plus assez éveillés pour prolonger la soirée on se quitta très bons amis et souriant à le saint côme an moins d’ aussi bon cœur qu’ à le saint leu il était tard ", "marie-thérèse dit à le fernand: vous allez me reconduire chez maman n’ est -ce pas certainement j’ ai tellement peur en passant devant le garde-meuble de quoi pouvez -vous avoir peur je vais vous le dire mais vous ne le répéterez pas parce que maman me gronderait ", "soyez tranquille eh bien il faut d’ abord vous apprendre qu’ il y avait chez ma tante une chambre où l’on n’ entrait jamais parce que cela n’ était pas nécessaire apparemment il est vrai que ma tante pouvait s’ en dispenser mais la bonne ah! la fameuse bonne qui vous a farci la tête de contes bleus elle aurait dû y entrer de loin en loin mais elle se serait plutôt fait tuer sur place vraiment que se passait -il donc dans cetle chambre mystérieuse ", "ce qui se passe ici dans le garde-meuble qui est près de la lingerie mais enfin il en sortait de temps en temps des bruits des sons des sons très extraordinaires et très effrayants ah! là-dessus la superstitieuse femme avait sans doute élevé tout un échafaudage de sottises voyons? que disait -elle? qu’ il y avait dans cette chambre toujours fermée à le double tour un revenant qui qui revenait? ah! l’ imbécile elle vous a fait bien de le mal! " ]
[ "il déboucha dans un carrefour arracha fontaines et aplatit une fille contre la porte d’ un ascenseur l’ eau se mit à le ruisseler dans les rues et le vent à le souffler pour évacuer la fumée de le laboratoire qui brûlait l’ amiral blême de fureur rentrée regardait la petite tache verte qui allait bientôt achever son troisième tour de l’ île que faisaient -ils ces idiots à le tourner ils ne pouvaient donc pas rentrer chez eux ", "–j’ irai avec vous si vous le voulez j’ ai envie de marcher –soit mais habille -toi vivement pour que nous ne retardions pas le déjeuner minutes cher sortit et PROPN s’ approcha de la jeune artiste ", "PROPN prononça soupçonneusement le procureur la voiture de le docteur était dans la petite rue de derrière le docteur était là à le attendre quelqu’un à le moment où françoise arrivait à la porte et allait prendre place dans l’ auto la vieille ford de leduc est arrivée j’ ai failli lui crier de se hâter ", "il y a de nouveaux venus aujourd'hui qui veulent faire les fendants il s' agit de leur colloquer tous nos fonds de magasin chargez -vous donc de ça julien vous vous y entendez comme pas un julien compris! il s' approche de les arrivants bonjour messieurs vous me voyez ravi: je viens de recevoir quelques timbres allemands fort rares ", "il avait paru indécis un instant puis étant assuré d\\' un moyen de transport il avait écrit le billet et renvoyé à le turdy son domestique son fusil et ses chiens je ne vois là rien d\\' étonnant dit le grand-père le général n\\' avait pas encore été saluer ma soeur la moindre affaire aura décidé à se rendre tout de suite à le son devoir ", "à le lieu de cela je m’ habillais en grisette et j’ allais me mêler à le peuple pour l’ écouter et le contempler à le mon aise enfin je gagnai un de les employés de le théâtre et j’ eus dans un coin de la salle une place étroite et secrète où nul regard ne pouvait m’ atteindre et où je me rendais par un passage dérobé pour plus de sûreté je m’ habillais en écolier ces folies que je faisais pour un homme avec lequel je n’ avais jamais échangé un mot ni un regard avaient pour moi tout l’ attrait de le mystère et toute l’ illusion de le bonheur quand l’ heure de la comédie sonnait à l’ énorme pendule de mon salon de violentes palpitations me saisissaient ", "si je reconquiers honorine je ne veux pas qu’ elle revoie cet hôtel ni la chambre d’ où elle s’ est enfuie je veux mettre mon idole dans un nouveau temple ou ̀ elle puisse croire à une vie entièrement nouvelle on travaille à le faire de cet hôtel une merveille de goût et d’ élégance on m’ a parlé d’ un poète qui devenu presque fou d’ amour pour une cantatrice avait à le début de sa passion acheté le plus beau lit de paris sans savoir le résultat que l’ actrice réservait à sa passion eh! bien il y a le plus froid de les magistrats un homme qui passe pour le plus grave conseiller de la couronne à qui cette anecdote a remué toutes les fibres de le cœur ", "bibandier seul doit se montrer à le découvert il joignit l’ exemple à le précepte et l’on ne vit plus au-dessus de le bord que la tête chevelue de l’ ancien uhlan à le bout d’ une minute celui-ci cessa de percher il est tout seul murmura -t-il répliqua robert ", "il a les défauts de ses qualités expliqua -t-elle comme il me connaît bien il se doutait que j’ aurais été prête à le tout pour me venger et tuer de mes propres mains il n’ est pas impossible qu’ il ait cherché à m’ éviter de faire une connerie –tout de même vous ne voulez pas essayer de le rappeler ne sert à le rien s’ il avait eu mon message il m’ aurait contactée ", "vous demandez m.vingtras je vous dis c’ est ici vous me dites non je vous dis si je sais bien les gens qui logent chez moi " ]
—tu les as lus —oui les nouvelles sont mauvaises il ne s’ agit pas de cela il s’ agit de le cabinet qui a été renversé sur le rapport même de le sous-secrétaire d’ état la chambre entière a protesté
[ "—eh bien —eh bien ce rapport c’ est PROPN qui a suivi la dernière enquête avant-hier à la butte-aux-loups par conséquent tu vois PROPN éprouva le besoin de se justifier —tu oublies mère qu’ il s’ est produit un fait imprévu avant la séance de la chambre on connaissait par un télégramme les paroles que l’ empereur avait prononcées après avoir écouté les explications de le statthalter il désigna l’ un de les journaux ", "—tiens mère lis ceci ce sont les paroles mêmes de l’ empereur maintenant notre conscience est tranquille nous avions la force nous avons le droit que dieu décide je suis prêt et la chambre en désavouant et en renversant un ministère prêt à la conciliation a voulu répondre à des paroles qu’ elle jugeait provocantes soit dit la vieille dame mais tout de même le rapport n’ a rien empêché ", "—non en effet —alors à le quoi bon toutes tes histoires ce n’ était pas la peine de faire tant de mal puisque cela n’ a servi à le rien PROPN hocha la tête il le fallait ", "certains actes doivent être accomplis et il ne faut pas les juger d’ après les conséquences que le hasard leur inflige mais d’ après celles qu’ on leur attribuait en toute logique humaine et en toute loyauté des phrases dit -elle obstinée tu n’ aurais pas dû c’ est là de l’ héroïsme bien inutile —ne crois pas cela mère il n’ était pas besoin d’ être un héros pour agir ainsi ", "il suffisait d’ être un honnête homme le premier venu qui aurait eu comme moi la vision claire de ce qui pouvait arriver n’ aurait pas hésité davantage de sorte que tu ne regrettes rien il lui saisit la main et douloureusement —oh! mère peux -tu parler ainsi toi qui me connais comment serais -je indifférent à le tant de ruines autour de moi ", "il dit ces mots avec un tel accablement qu’ elle eut l’ intuition de sa détresse mais elle lui en voulait trop profondément et surtout ils étaient de nature trop différente pour qu’ elle pût s’ émouvoir elle conclut: —n’ importe mon garçon tout cela est de ta faute si tu n’ avais pas écouté suzanne il ne répondit point l’ accusation portait à le plus vif d’ une plaie que rien ne pouvait apaiser et il n’ était pas homme à se chercher des excuses ", "—allons viens dit la mère elle le conduisit dans une autre pièce de le second étage plus éloignée que la première de la pièce marthe habitait —victor t’ apportera ta valise et te servira ici c’ est préférable d’ ailleurs je vais avertir ta femme —donne-lui cette lettre que j’ ai préparée dit -il ", "je lui demande simplement une entrevue une explication elle ne peut s’ y refuser ainsi donc en cette journée de le mardi la famille morestal se retrouva sous le même toit mais dans quelles conditions désolantes et quelles haines divisaient ces êtres que réunissait auparavant une si vive affection PROPN sentit le désastre d’ une façon pour ainsi dire visible et palpable durant ces heures où chacun de les blessés demeurait enfermé comme dans une chambre de torture rien n’ eût pu le distraire de son obsession pas même la crainte de cette guerre maudite qu’ il n’ avait pu conjurer ", "et pourtant les nouvelles lui parvenaient à le tout moment menaçantes comme les nouvelles d’ un fléau qui gagne de proche en proche malgré la distance et malgré les océans à le midi ce fut PROPN qui à le peine entré avec son plateau s’ exclama: PROPN philippe connaît le télégramme d’ angleterre le premier ministre anglais a déclaré devant le parlement que s’ il y avait la guerre une armée de hommes débarquerait à le brest et à le cherbourg c’ est l’ alliance ouverte plus tard il entendit le fils de le jardinier henriot qui arrivait de saint-élophe à le bicyclette et qui criait à son père et à le victor —on se révolte à le strasbourg " ]
[ "et toi ma chère alice nous feras -tu aussi le programme de ton avenir demanda le docteur thonnins à sa nièce qui répondit avec un peu de malice et beaucoup de sensibilité mon programme est bien simple je broderai l’ habit de paul car je sais que les académiciens sont brodés et je resterai près de grand-père pendant que les garçons courront le monde l’ ouvrier et l’ académicien viendront nous voir de temps en temps j’ espère ", "PROPN oriane avec surprise est -il donc marié? –il l’ a été pas bien longtemps sa femme une princesse de la maison de bourbon-parme est morte après mois de mariage elle laissait jumelles que leur père dédaigne et relègue loin de lui dans cet immense château –quelle nature! murmura oriane frissonnant encore à le souvenir de l’ énigmatique troublant regard qui s’ était plus d’ une fois rencontré avec le sien cet après-midi.–ah! oui ", "un ignorant peut -il aimer dieu avec autant d’ amour qu’ un savant et frère bonaventure répondit je vous le dis en vérité une pauvre vieille femme peut égaler et surpasser en l’ amour de dieu tous les docteurs en théologie et comme la seule excellence de l’ homme est dans l’ amour je vous le dis encore mon frère telle femme très ignorante sera élevée dans le ciel au-dessus de les docteurs en entendant ces paroles fut comblé de joie et se penchant sur le mur bas de le jardin il regarda avec amour les passants et il cria de toute sa voix femmes pauvres simples et ignorantes vous serez placées dans le ciel bien au-dessus de frère bonaventure et le docteur séraphique à le discours de le bon frère sourit parmi les lys de le jardin ", "il était impossible qu' elle ne fût pas obligée de s' expliquer je me répétais: —si elle ne m' aime pas j' aurai le courage de partir sans larmes sans plaintes fièrement je dévouerai ma vie à le cet amour méprisé ou bien je tâcherai de me persuader qu' elle n' était pas digne de me comprendre la veille de ce jour-là je m' étais levé avec les plus belles résolutions de courage d' héroïsme je me faisais une armure de raisons et de raisonnements ", "je me débats je hurle j’ appelle à le mon aide de les cadavres bons samaritains et des crimes de premiers secours ils exorcisent l’ inconnu ils ont nom humain et j’ oublie le temps de regarder leur évidence matérielle ce qui n’ est pas là là là autour de moi dans toute sa menace terrifiante je voudrais accrocher à le mur de les portraits de nos grands persécuteurs afin d’ avoir toujours sous mes yeux de les sources d’ horreur que l’on peut attribuer j’ ai cloué une icône au-dessus de mon lit pour concrétiser il se penche vers moi et touche mon front mouillé de sueur ", "son audace sa ténacité son sang-froid popette ne les a jamais si bien dégagés compris estimés qu' en ce moment dans la rafale parmi l' angoisse haletante de la foule le vent l' a désigné le vent l' a choisi entre tous l' a élu maintenant qu' à le hauteur de les nuages il domine l' ouragan il lui apparaît comme le héros unique une statue idéale qui aurait pour socle la tempête et quand coupant l' allumage fond en vol plané vers les tribunes parmi l' enthousiasme la gratitude le délire universels il semble à le popette qu' il lui descend dans le cœur popette a gardé de le festin ce souvenir indécis et charmé que laisse une ivresse légère dans sa mémoire le décor lui-même reste brillant et flou que de lumières! ", "—si je te comprends bien tu me donnes le choix ou te tuer ou être tué par toi tu me proposes le suicide c’ est trop commode te débarrasser de moi sans risques voilà et malgré tes grands mots je le répète tu n’ es qu’ un lâche —jacques le mari de louisette sait tout c’ est lui qui t’ abattra comme un gibier que sa vengeance traque quand je ne retiendrai plus son bras et je ne pourrai plus le retenir je n’ ai plus les motifs il verra un cri étouffé —un cri qui essaya de se formuler en juron mais qui était bien le halètement de la terreur échappa à les lèvres de jacques par un effort il essaya de reprendre contenance: allons clément j’ en conviens je suis un malheureux mais laisse-moi partir que je gagne seulement la frontière voyons si je te jurais de devenir un autre homme je suis trop jeune pour mourir —tu n’ étais pas trop jeune pour tuer ", "en un clin d’ œil la ville entière se trouva en rumeur jusqu’ à les confins les plus éloignés de le centre et naturellement les bruits les plus fantastiques se trouvèrent mis en circulation cependant comme rien ne venait confirmer ces bruits inquiétants les esprits commencèrent à se ressaisir l’ émotion s’ apaisa la crainte s’ atténua fit place à la curiosité alors quand le calme commençait à le renaître comme une traînée de poudre le bruit se répandit qu’ une deuxième maison venait de sauter dans les mêmes conditions mystérieuses qu’ on ne parvenait pas à s’ expliquer cette deuxième maison était située dans la cité non loin de le port saint-landry ", "pierre n’ exagérons rien le geste immédiat d’ angelo sortit et ouvrit un couteau de bonne taille vraiment on se met dans des situations mais cette preuve de virilité avait dû lui suffire il posa le couteau sur la table près de lui mercadier respira ", "–renoncer vous ne me connaissez pas monsieur le cure l’ obstacle ne fait que m’ exciter à la lutte et mlle de valromée deviendra ma femme en dépit de sa grand-tante!le curé dit vivement –que voulez -vous faire que prétendez-vous un rire bref un peu ironique s’ échappa des lèvres d’ ogier –je n’ en sais rien encore mais ne vous effrayez pas monsieur le curé car j’ ai pour elle le plus profond respect ce que je voudrais c’ est vaincre la tenace volonté de cette vieille tante mais comment l’ abbé se retira un peu inquiet car l’ ardente résolution qu’ il avait lue dans le regard de le jeune homme lui révélait de quel sentiment passionné était l’ objet .de fait la difficulté accroissait chez m. de chancenay la force de cet amour qui maintenant dominait tout chez lui quoi que lui eût dit le curé il voulait revoir elys lui parler obtenir d’ elle qu’ elle lui promît d’ agir près de sa grand-tante pour changer les idées de celle-ci la difficulté c’ était de la rencontrer seule .pendant les jours suivants m. de chancenay la guetta à les alentours de prexeuil " ]
–vous ne sauriez pas nous aimer à le notre fantaisie dit la duchesse en souriant nous voulons être libres mais la liberté que je veux n’ est pas votre ignoble et bourgeois libéralisme qui tuerait les arts je veux dit -elle d’ un son de voix qui fit tressaillir toute la loge c’est-à-dire je voudrais que chaque république italienne renaquît avec ses nobles avec son peuple et ses libertés spéciales pour chaque caste je voudrais les anciennes républiques aristocratiques avec leurs luttes intestines avec leurs rivalités qui produisirent les plus belles œuvres de l’ art qui créèrent la politique élevèrent les plus illustres maisons princières étendre l’ action d’ un gouvernement sur une grande surface de terre c’ est l’ amoindrir
[ "les républiques italiennes ont été la gloire de l’ europe à le moyen-âge pourquoi l’ italie a -t-elle succombé où les suisses ses portiers ont vaincu –les républiques suisses dit le médecin étaient de bonnes femmes de ménage occupées de leurs petites affaires et qui n’ avaient rien à s’ envier tandis que vos républiques étaient des souveraines orgueilleuses qui se sont vendues pour ne pas saluer leurs voisines elles sont tombées trop bas pour jamais se relever les guelfes triomphent! –ne nous plaignez pas trop dit la duchesse d’ une voix orgueilleuse qui fit palpiter les amis nous vous dominons toujours ", "de le fond de sa misère l’ italie règne par les hommes d’ élite qui fourmillent dans ses cités malheureusement la partie la plus considérable de nos génies arrive si rapidement à le comprendre la vie qu’ ils s’ ensevelissent dans une paisible jouissance quant à le ceux qui veulent jouer à le triste jeu de l’ immortalité ils savent bien saisir votre or et mériter votre admiration oui dans ce pays dont l’ abaissement est déploré par de niais voyageurs et par des poètes hypocrites dont le caractère est calomnié par les politiques dans ce pays qui paraît énervé sans puissance en ruines vieilli plutôt que vieux il se trouve en toute chose de puissants génies qui poussent de vigoureux rameaux comme sur un ancien plant de vigne s’ élancent des jets viennent de délicieuses grappes ce peuple d’ anciens souverains donne encore des rois qui s’ appellent PROPN canova rossini bartolini ", "ces italiens dominent le point de la science humaine sur lequel ils se fixent ou régentent l’ art à lequel ils s’ adonnent sans parler des chanteurs des cantatrices et des exécutants qui imposent l’ europe par une perfection inouïe comme PROPN paganini l’ italie règne encore sur le monde qui viendra toujours l’ adorer allez ce soir à le florian vous trouverez dans capraja l’ un de nos hommes d’ élite mais amoureux de l’ obscurite nul excepté le duc mon maître ne comprend mieux que lui la musique aussi l’ a -t-on nommé ici il fanatico!après quelques instants pendant lesquels la conversation s’ anima entre le français et la duchesse qui se montra finement éloquente les italiens se retirèrent un à un pour aller dire dans toutes les loges que la cataneo qui passait pour avait battu sur la question de l’ italie un habile médecin français ", "ce fut la nouvelle de la soirée quand le français se vit seul entre le prince et la duchesse il comprit qu’ il fallait les laisser seuls et sortit PROPN salua le médecin par une inclination de tête qui le mettait si loin d’ elle que ce geste aurait pu lui attirer la haine de cet homme s’ il eût pu méconnaître le charme de sa parole et de sa beauté vers la fin de l’ fut donc seul avec la tous ils se prirent la main et entendirent ainsi le duo qui termine il barbiere ", "–il n’ y a que la musique pour exprimer l’ amour dit la duchesse émue par ce chant de rossignols heureux une larme mouilla les yeux d’ emilio massimilla sublime de la beauté qui reluit dans la sainte cécile de lui pressait la main leurs genoux se touchaient elle avait comme un baiser en fleur sur les lèvres le prince voyait sur les joues éclatantes de sa maîtresse un flamboiement joyeux pareil à le celui qui s’ élève par un jour d’ été au-dessus de les moissons dorées il avait le cœur oppressé par tout son sang qui y affluait il croyait entendre un concert de voix angéliques il aurait donné sa vie pour ressentir le désir que lui avait inspiré la veille à le pareille heure la détestée mais il ne se sentait même pas avoir un corps cette larme la massimilla malheureuse l’ attribua dans son innocence à la parole que venait de lui arracher la cavatine de genovese ", "dit -elle à l’ oreille d’ n’ es -tu pas au-dessus de les expressions amoureuses autant que la cause est supérieure à l’ effet après avoir mis la duchesse dans sa gondole attendit pour aller à le florian est à le venise une indéfinissable institution les négociants y font leurs affaires et les avocats y donnent des rendez -vous pour y traiter leurs consultations les plus épineuses PROPN est tout à la fois une bourse un foyer de théâtre un cabinet de lecture un club un confessionnal et convient si bien à la simplicité de les affaires de le pays que certaines femmes vénitiennes ignorent complétement le genre d’ occupations de leurs maris car s’ ils ont une lettre à le faire ils vont l’ écrire à ce café naturellement les espions abondent à le florian mais leur présence aiguise le génie vénitien qui peut dans ce lieu exercer cette prudence autrefois si célèbre beaucoup de personnes passent toute leur journée à le florian; ", "enfin PROPN est un tel besoin pour certaines gens que pendant les entr’ actes ils quittent la loge de leurs amies pour y faire un tour et savoir ce qui s’ y dit .tant que les amis marchèrent dans les petites rues de la merceria ils gardèrent le silence car il y avait trop de compagnie mais en débouchant sur la place saint-marc le prince dit: n’ entrons pas encore à le café promenons-nous j’ ai à te parler il raconta son aventure avec la tinti et la situation dans laquelle il se trouvait le désespoir d’ parut à le vendramin si voisin de la folie qu’ il lui promit une guérison complète s’ il voulait lui donner carte blanche auprès de massimilla ", "cette espérance vint à le propos pour empêcher de se noyer pendant la nuit; car à le souvenir de la cantatrice il éprouvait une effroyable envie de retourner chez elle les amis allèrent dans le salon le plus reculé de le café florian y écouter cette conversation vénitienne qu’ y tiennent quelques hommes d’ élite en résumant les événements de le jour les sujets dominants furent d’ abord la personnalité de de qui les vénitiens se moquèrent finement puis l’ attachement de cataneo pour la tinti dont les causes parurent inexplicables après avoir été expliquées de façons différentes ", "enfin le début de genovese; puis la lutte entre la duchesse et le médecin français; et le duc se présenta dans le salon à le moment où la conversation devenait passionnément musicale il fit ce qui ne fut pas remarqué tant la chose parut naturelle un salut plein de courtoisie à le emilio qui le lui rendit gravement PROPN chercha s’ il y avait quelque personne de connaissance il avisa vendramin et le salua puis il salua son banquier patricien fort riche et enfin celui qui parlait en ce moment un mélomane célèbre ami de la comtesse et dont l’ existence comme celle de quelques habitués de florian était totalement inconnue tant elle était soigneusement cachée on n’ en connaissait que ce qu’ il en livrait à le florian était le noble de qui la duchesse avait dit quelques mots à le médecin français ce vénitien appartenait à le cette classe de rêveurs qui devinent tout par la puissance de leur pensée " ]
[ "opèrent comme des réserves captent les histoires et abritent les hommes depuis la création de le premier poème hébergent les évadés les meurtriers les généraux mégalomanes les capitaines visionnaires les acteurs misanthropes et les milliardaires naturistes piègent les malades en quarantaine les enfants rebelles les bagnards et les réfractaires de toute sorte les peintres hallucinés les reines mélancoliques et tous ceux que la société renvoie à la mer hétérotopies elles sont des espaces différents ces autres lieux faits d’ une espèce de contestation à la fois mythique et réelle de l’ espace où nous vivons comme l’ écrit foucault on y échoue par le chant de les sirènes à l’ issue d’ une tempête qui aura éclaté la coque de le navire après s’ être évadé d’ un bâtiment ennemi où l’on était tenu à les fers dans la soute après que le paquebot a sombré torpillé par un sous-marin allemand ou qu’ il a échoué lors d’ une manœuvre inattentive le vendredi 13janvier le PROPN se couche devant l’ île de le giglio on raconte que le capitaine flirtait après", "il y a portes pour en sortir répondit le commandeur aspertini la guerre et la banqueroute la guerre répliqua m. PROPN il est visible que les grands armements la retardent en la rendant trop effrayante et d’ un succès incertain pour l’ un et l’ autre adversaire quant à la banqueroute je la prédisais l’ autre jour sur un banc de le mail à le m. l’ abbé lantaigne supérieur de notre grand séminaire mais il ne faut pas m’ en croire ", "je suis mort! un flot de sang sortit de sa bouche en même temps que cet appel désespéré les fédérés oubliant leur consigne se précipitèrent pour le relever et lui-même courut à le blessé molinchard il faut lui rendre cette justice arriva juste en même temps qu’ eux s’ agenouilla près de son ami qui s’ agitait dans les convulsions de l’ agonie la balle est entrée par le dos et sortie sous la clavicule murmura le médecin \\n' après l’ avoir palpé ", "—citoyens représentants dit -il ne vous étonnez pas de ma tristesse ma tristesse n’ est point pour la patrie la patrie sera sauvée dussions -nous y périr tous mais tandis que je viens vous demander la vie d’ un peuple la mort est chez moi la mort inflexible inexorable qui marque de le doigt sur la pendule les heures qui restent à le vivre à la personne que j’ ai le plus aimée à le monde à le nul de vous dans un pareil moment je n’ oserais dire: quitte le lit d’ agonie de ta femme et va où la patrie t’ appelle avec la certitude qu’ à le ton retour tu ne la trouveras plus et de grosses larmes des larmes véritables coulèrent de ses yeux —eh bien ", "réfléchissant ah si pourtant! à l’ ogre de le petit poucet dans mon livre des contes de perrault mais je veux dire à le aucune personne vivante très flattée vous trouvez aussi c’ est notre maman qui les a faits elle dit qu’ on ne trouve rien d’ original ni d’ artistique dans les magasins ", "il est tellement cocasse ainsi que malgré la gravité de la situation je suis secoué par le fou rire bonjour facteur dis-je vous faites les recommandés à le ce que je vois et les paquets chargés il torche son nez rouge d’ un revers de manche tu as bonne mine dans ta baignoire capitonnée rétorque -t-il il regarde anne-marie des larmes silencieuses ruissellent sur le joli visage de la jeune fille ", "ce fut donc avec une joie intense qu’ ils se retrouvèrent en face l’ un de l’ autre dans ce lieu charmant qu’ ils se reprochaient presque d’ avoir quitté pour quel ques jours ils retrouvèrent tout le bonheur passé et ils ajoutèrent de nouveaux souvenirs à les souvenirs d’ autrefois PROPN recommença à s’ occuper avec plaisir des choses qu’ elle avait délaissées et la vie lui sembla décidément clémente et remplie d’ espérances combien de temps cela devait -il durer? quant à le pierre il rassembla les notes qu’ il avait prises en voyage et s’ amusa à les mettre en ordre puis la pensée lui vint d’ écrire un livre sur les mœurs sur les lois qu’ il avait examinées avec la plus grande attention ", "il arriva enfin il portait une tige de bambou creuse longue d' à le moins pieds d' une légèreté excessive la détacha avec empressement c' est cela c' est bien cela ", "quand bien même tu serais découvert tu diras à le ton voisin que tu voulais lui faire une plaisanterie et puis tout sera dit —pourquoi ne le fais -tu pas toi-même pas mauvais d’ abord tu sais qu’ il faut être nous le sommes; mais crois -tu que je vais courir tous les risques et puis ensuite partager avec toi? il faudrait être fou! j’ aimerais autant tout garder moi-même ", "il leur fallut plusieurs années pour s’ apercevoir qu’ il existait une technique sinon un art de la cuisine et que tout ce qu’ ils avaient par-dessus tout aimé manger n’ était que produits bruts sans apprêt ni finesse ils témoignaient en cela encore une fois de l’ ambiguïté de leur situation l’ image qu’ ils se faisaient d’ un festin correspondait trait pour trait à les repas qu’ ils avaient longtemps exclusivement connus ceux de les restaurants universitaires à le force de manger des biftecks minces et coriaces ils avaient voué à les chateaubriands et à les filets un véritable culte les viandes en sauce et même ils se méfièrent longtemps des pot- au-feu ne les attiraient pas ils gardaient un souvenir trop net des bouts de gras nageant entre ronds de carottes dans l’ intime voisinage d’ un petit suisse affaissé et d’ une cuillerée de confiture gélatineuse d’ une certaine manière ils aimaient tout ce qui niait la cuisine et exaltait l’ apparat " ]
après ces lourdes nuées basses et sombres qui les jours précédents jetaient sur nous leurs continuelles averses il est délicieux de se promener sous cette voûte tranquille qui tamise une lumière très douce qui laisse à l’ horizon de les limpidités très profondes et les lointains de le jardin immense où nous voyageons ont ce soir des teintes d’ une finesse d’ éden des fantasias incessantes tout le long de notre route qui dure encore heures d’ abord tous les cavaliers s’ élancent en avant très loin ou cents à la fois toujours étranges ainsi vus de dos encapuchonnés en pointe et d’ une blancheur uniforme sous leurs burnous traînants ici on ne voit pas leurs chevaux qui s’ enfoncent et disparaissent dans les herbages et dans les fleurs alors on ne s’ explique plus bien ces gens en longs voiles fuyant avec des vitesses de rêve; et puis ce ciel discret de printemps et la blancheur de ces costumes à le milieu de toutes ces fleurs blanches éveillent je ne sais quel sentiment de procession religieuse de fêtes de jeunes filles de mois de marie brusquement tous ensemble il
[ "a un commandement rauque jeté par les chefs ils reviennent ventre à le terre par petits groupes de front à le galop infernal lancés sur nous de chaque côté de notre colonne ils passent ils passent debout sur leurs étriers lâchant toutes leurs rênes à le leurs bêtes emballées agitant en l’ air leurs longs fusils à le bout de leurs bras nus échappés de les burnous qu’ emporte le vent et chaque cavalier de chaque peloton qui nous croise pousse son cri de guerre fait feu de son arme la lance après dans le vide et d’ une seule main la rattrape à le vol a peine avons -nous eu le temps de les voir que les suivants arrivent il en vient d’ autres et d’ autres comme dans les défilés sans fin à le théâtre brrr cela passe en tonnerre avec toujours ces mêmes cris rauques avec toujours ce même bruit des asphodèles qui se couchent et se froissent comme sous le vent d’ une rafale ces séfiann sont de beaucoup les plus beaux et les plus nombreux cavaliers que nous ayons rencontrés depuis notre départ de tanger nous camperons ce soir près de chez leur chef le caïd dont on aperç", "notre camp aussi est là dressé en rond comme toujours dans une haute prairie où l’ herbe est fine sur une sorte d’ esplanade dominant les solitudes et alentour de nos tentes une haie de cactus-raquettes aussi hauts que des arbres nous fait comme une clôture de parc la mouna de le caïd est superbe apportée à les pieds de le ministre par une théorie toujours pareille de graves bédouins tout de blanc moutons d’ innombrables poulets des amphores remplies de choses un pain de sucre pour chacun de nous et fermant la marche fagots pour faire nos feux dans ce pays sans arbres ce cadeau est tout à le fait royal puis comme si cela ne suffisait pas vers heures de le soir dans la nuit claire toute bleue de les rayons de lune nous voyons arriver une procession lente et silencieuse une cinquantaine de nouvelles robes blanches portant sur la tête de ces grandes choses en sparterie dont j’ ai parlé déjà et qui ressemblent à des pignons de tourelles plats de couscouss disposés en pyramides et tout prêts tout cuits tout chauds à le moment de rentrer sous ma tente la tête déjà lourde ", "à le delà encore nos tentes blanches formant un troisième cercle plus lointain puis le grand horizon enfin vague et bleuâtre entourant tout et juste à le milieu de le ciel la lune une lune trouble une lune de vision un fantôme de lune ayant un immense halo blanc qui semble le reflet dans le ciel de tous ces ronds de choses terrestres je m’ endors à le chant de nos veilleurs de nuit qui ont l’ ordre de faire ce soir un guet plus attentif que d’ habitude contre les attaques nocturnes a leurs voix qui se prolongent et traînent dans la prairie vide répondent tout bas des cris de chacals les premiers que nous ayons entendus depuis notre entrée à le maroc; presque rien ou petits cris en sourdine comme seulement pour dire: nous sommes la mais c’ est quelque chose de si mystérieusement triste qu’ on se sent glacer jusqu’ à les moelles à le ce seul avertissement de présence sous la tente on dort d’ un sommeil particulier qui est absolu mais qui n’ est pas lourd; qui est très reposant et qui est cependant traversé de rêves ", "des rêves qui sont plutôt des rappels furtifs de sensations physiques des rêves très incomplets comme les animaux en doivent avoir on entend comme l’ écho sourd d’ un vol de cavaliers arabes qui vous frôlerait dans la nuit; ou bien on a l’ impression d’ être emporté soi-même à le galop l’ illusion de la vitesse le ressouvenir et le contre-coup de quelque ruade inattendue qu’ on a subie dans la journée ou bien encore le bras se raidit brusquement dans le geste instinctif de retenir un cheval qui bute durant ces rappels confus de vie animale le grand air pur du dehors passe sur nos têtes ", "et les nuits de sommeil commencées de très bonne heure finissent le plus souvent dès que paraît le jour mercredi avril des cris me réveillent; des cris affreux tout près de moi; des espèces de gargouillements immondes qui semblent sortir de quelque monstrueux gosier suffoquant de fureur il fait déjà jour et PROPN va sonner la trompette car toutes les arabesques noires qui décorent l’ extérieur de ma maison se dessinent par transparence sur la toile tendue tout infiltrée de lumière d’ or et même ces rayons de soleil levant découpent sur ma muraille en ombre chinoise la forme de la bête qui pousse ces vilains cris ", "un cou très long très long qui se tord comme une chenille et à l’ extrémité une petite tête déprimée à le lèvres pendantes un chameau je l’ avais d’ ailleurs reconnu tout de suite à son horrible voix un imbécile de chameau rétif ou en détresse j’ observe les mouvements de sa silhouette avec une inquiétude extrême allons c’ est fait le malheur est accompli il s’ est entravé les pieds dans les cordes de ma tente et le voilà qui se démène qui crie plus fort secouant toute ma toiture qui va sûrement me tomber sur la tête enfin j’ entends le chamelier qui accourt en faisant: c’ est ce qu’ on leur dit à les chameaux pour les calmer et ils cèdent en général à le ce raisonnement encore: il s’ apaise et s’ éloigne ma tente redevient immobile et pour quelques minutes je me rendors la trompette de réveil gaie et claire le lever toujours rapide ", "le déjeuner à le pain noir à le beurre de mouna plein de poils roux et d’ immondices pendant que notre camp se démonte puis le boute-selle et en route notre tapis de fleurs ce matin est d’ abord de larges volubilis bleus mêlés d’ anémones rouges puis viennent des plaines sablonneuses poussent encore quelques rares asphodèles brûlés et chétifs des étendues jaunâtres ayant déjà un aspect saharien ", "nous approchons d’ un lieu appelé où chaque mercredi se tient un immense marché encore plus couru que celui de que nous traversions avant-hier; on y vient paraît-il de ou lieues à la ronde en effet là-bas à le milieu de ce pays toujours sans villages sans maisons sans arbres là-bas ou petites collines apparaissent couvertes d’ une couche de choses grisâtres semblables à des amas de pierres mais qui ondulent et d’ où sort un murmure c’ est une foule innombrable et serrée personnes peut-être uniformément vêtues de longues robes grises et le capuchon baisse une masse absolument compacte et d’ une même nuance neutre comme seraient des cailloux ou des ossements cela fait songer à ces foules primitives composées de gens nomades à le qui il est indifférent d’ être ici ou ailleurs à le ces multitudes qui à les déserts de judée ou d’ arabie suivaient les prophètes notre arrivée est signalée de loin un mouvement parcourt cet amas de corps humains ", "une rumeur générale de curiosité s’ élève tous les points jaunâtres qui à le sommet de ces tas de laine grise représentent les figures sont tournés vers nous puis dans un élan d’ irrésistible curiosité tout cela s’ ébranle court se déploie se rue sur nos chevaux et nous enveloppe nous n’ avançons plus que difficilement et nos arabes d’ escorte à le coups de lanière à le coups de bâton et de crosse de fusil écartent à le grand’peine cette plèbe qui s’ ouvre sur notre passage en hurlant nous sommes maintenant en plein marché; " ]
[ "mais je l’ avais toujours vue si obstinée dans son incroyable refus d’ écrire que en arrivant à le château je recommandais déjà mon âme à le dieu cependant il fallait tout tenter le sauf-conduit de eut tôt fait de me mettre en face de le neveu dans le cabinet même de l’ amiral où quelques secondes plus tard la dame voilée fit son entrée il se passa tout d’ abord une scène assez pénible le neveu de ignorait naturellement que son oncle et fussent prisonniers de le capitaine c’ est moi qui le lui appris devant la dame voilée qui pâlit aussitôt et s’ assit défaillante le jeune homme ne voulait point me croire je lui fis relire le sauf-conduit de l’ amiral et lui fis remarquer que celui-ci était tracé sur du papier à la marque de le vengeur le v à le centre d’ une bouée sur laquelle se lisaient ces lettres puis je me levai et dis la situation est nette ", "PROPN ne respirait plus que l’ air brûlé de sa passion c’ était la fièvre de la malaria il lui semblait que les nuées de la malédiction lui cachaient les horizons bleus en procédant à l’ inventaire on ne trouva rien dans les papiers de le comte de romanes qui indiquât l’ idée d’ un suicide et on décida une fois de plus qu’ il était mort assassiné le juge d’ instruction ne voulait pas abandonner l’ affaire de le coup de revolver et de l’ éventail brisé d’ autant moins que le procureur de la république ne le voulait pas lui-même d’ autant moins que le ministre de la justice était fort menacé ", "c’ est justement ce que je te demande! PROPN racla sa saccharine avec l’ extrémité de sa cuillère —je l’ ai entendue ou fois depuis hier elle traîne partout dans les files d’ attente ils disent: regardez un peu il y a mois ils organisaient une exposition sur le péril juif avec des photos pour que tout le monde puisse les reconnaître le nez crochu les oreilles décollées les cheveux crépus l’ odeur de rance ils ont failli arrêter laval a tellement bien marché qu’ aujourd’hui ils sont obligés de nous mettre une étoile pour ne pas se tromper chapitre ils avaient passé une bonne partie de la journée dans le quadrilatère formé par la rue et le boulevard de belleville la rue piat et la rue de ménilmontant passant d’ une arrière -cour transformée en poulailler à un garage abritant un atelier de confection de gilets ils croisèrent des cordonniers des finisseuses des casquetiers et une équipe de carcassiers en parapluies ", "il commence à le faire chaud il y a de la fumée partout mais les garçons sont quitte pas jerry veut te parler mum oh mon chéri va tu n\\ as pas de bobo fais attention à le ton petit frère d\\' accord ", "donc il recrutait des garçons ils se pressaient par centaines attirés par l’ énorme récompense promise à le celui qui serait choisi chaque matin la même comédie affreuse se répétait gilles survenait à le comble de l’ exaltation sans doute s’ était -il persuadé à le cours de la nuit que le miracle était pour ce jour-là ", "je dormais aussi le maire sortit verres et versa de le cognac la somnolence matinale de louis avait haussé dans son esprit pire ajouta louis je fais des siestes à le ministère je fermais la porte je m\\' allongeais par terre la tête posée sur un gros traité de droit pénal ", "–a nous maintenant maître lâche dit pierre en se retournant vers son ennemi personnel de le harnel avait dégainé comme les autres et dans sa rage s’ élançait à le même moment pour frapper son ennemi par derrière; dans la brusque volte-face que fit celui-ci le comte s’ enferra lui-même quoique peu profondément atteint il lâcha son fer et tomba sur les genoux ", "impossible de regarder cette vérité en face si ses affaires tournaient mal pourtant un agent de change qui donne de tels dividendes joue et risque gros le jour où l’ honneur de la famille serait en jeu l’ honneur de la famille voilà une idole à le laquelle je ne sacrifierai pas que ma décision soit bien prise d’ avance ", "elle monta à le second étage précédée par le domestique et suivie à la distance règlementaire par morin qui redressait sa taille courbée et reprenait à l’ occasion cette tenue d’ une irréprochable correction qu’ il avait acquise à le service des la rochefaucon le domestique s’ arrêta devant la porte à le battants qui portait le et frappa une voix de femme très faible répondit entrez florin fit un geste pour écarter le domestique et ouvrit la porte alberte entra et se jeta dans les bras que lui tendait une femme à le visage pâle et doux qui après l’ avoir embrassée avec effusion prit sa main gantée dans sa main blanche avec le geste d’ une mère conduisant son enfant ", "à le lieu de cela on lui offrait et de quelle façon une hospitalite qui ne pourrait être qu’ un esclavage sous le joug de cette femme orgueilleuse et dure et pourtant il fallait qu’ elle acceptât car le choix ne lui était pas laissé! elle –mais ma cousine nous vous dérangerons peut-être beaucoup –j’ espère que non la maison est immense je puis vous loger facilement " ]
il y eut un silence pendant lequel on entendit le dehors un bruissement prolongé à l’ infini qui se reniflait et s’ abaissait comme celui de la mer roulant des sables entends -tu le bruit de les pinèdes fit maurin lieues de bois de pin qui chantent à la fois compères! c’ est ça une musique et il se mit à le rire alors la fille de le garde assise près de son père et tournant le dos à la porte regarda maurin en face
[ "les vïores de verre qui plantées dans des chandeliers de cuivre fumaient sur la table posées près de la fille éclairèrent pour maurin son visage ovale régulier d’ une pâleur brune et mate les cheveux étaient collés sur les tempes en bandeaux plats mais épais lisses et reluisants comme l’ aile bleue de l’ agace et de le merle; et sous les sourcils qui semblaient peints maurin vit luire en yeux d’ un noir de charbon d’ une couleur rousse de bois brûlé étincelles j’ ai froid l’ homme dit -elle placidement aussitôt la porte lourde en se fermant sous la poussée de maurin fit résonner dans toute la vaste auberge comme un écho de montagne excusez mademoiselle fit maurin ", "pour vous servir on aurait fermé plus tôt le galant maurin n’ avait pas seulement la réputation d’ être le premier chasseur et piégeur de le pays comme aussi le plus franc galegeaïré ou moqueur et conteur d’ histoires joyeuses mais encore il passait pour le plus beau coureur de filles dont on eût jamais entendu parler il plaisait telle est la brève explication que donnaient de ses innombrables triomphes amoureux les gens de le peuple à qui on parlait de maurin; et sa double renommée débordait sur les départements voisins en le voyant si courtois pour la fille de le garde un de les gendarmes s’ agita sur sa chaise ce gendarme jeune bien fait était fort soigné de sa personne joli la figure ronde les traits réguliers la peau tendue bien lisse la moustache d’ un noir excessif ", "rasé de frais il avait les joues et le menton bleus comme le ciel on eût dit une poupée en porcelaine toute neuve un détail de cette physionomie était caractéristique et semblait plaisant sous un chapeau de gendarme: ses pommettes se surélevaient très roses comme gonflements demi sphères enflures de santé signes évidents d’ une conscience tranquille et d’ une indolence à le toute épreuve cela rassurait et donnait envie de rire ce beau gendarme gentil comme un ténor était amoureux de la corsoise ", "il s’ était fait agréer mais par le père seulement en qualité de fiancé persuadé qu’ il plairait un jour à le antonia il n’ avait pas voulu cependant brusquer les choses reconnaissant de bonne grâce qu’ il ne suffisait pas de s’ être montré fois à une jeune fille et chaque fois durant quelques minutes à le peine pour être certain de n’ avoir pas quelque rival secrètement préféré depuis un mois tout à le plus le garde nouveau était installé dans la maison forestière de le don et le gendarme appartenant à la brigade d’ hyères ne pouvait venir à le don dans la commune de bormes qu’ en voisin maurin avait surpris le mouvement d’ impatience de le gendarme et il en avait aisément deviné la cause il vint s’ asseoir près des gendarmes dont il n’ avait rien à le redouter s’ étant toujours gardé avec soin de chasser en temps prohibé et sur des terrains interdits ou de le moins de s’ y laisser prendre de le café! de le café bien chaud cria -t-il ", "–tu as donc soupé –j’ ai toujours soupé moi! dit -il dès que j’ ai faim tu sais bien je mange n’ importe où je suis et je soupe toujours sans soupe voilà pourquoi le bon café me réjouit plus qu’ un autre il but une gorgée de café brûlant avec une satisfaction visible et se mit à le bourrer sa pipe lentement presque tous le regardaient avec beaucoup de curiosité c’ était un homme légendaire que ce maurin un homme qui faisait sortir de le gibier à les endroits où il n’ y en avait pas ", "et quel tireur mon ami! bête vue était bête morte toujours chaussé d’ espadrilles il parcourait en silence les bois les mussugues coteaux couverts de cistes les lits pierreux de les torrents les sommets couverts d’ argeras genêts épineux les vallons de roches et de bruyères cet homme en pantoufles ne couchait pas fois par an comme tout le monde dans une vraie maison son carnier de cuir exécuté d’ après ses plans par le bourrelier de collobrières était une fois plus grand que le plus grand modèle habituel et tout chargé pesait livres qu’ il trimbalait comme rien qu’ y avait -il PROPN un monde ", "tout ce qu’ il faut pour vivre à la chasse seul à le fond de les bois à le savoir: gousses d’ ail renouvelables livres de pain un litre de vin un tube de roseau contenant de le sel une gourde d’ une coupe taillée dans de la racine de bruyère coupe d’ honneur offerte à le maurin par les chasseurs de sainte-maxime paquets de tabac de cantine pipes un couteau-scie; un couteau poignard de marin dans sa gaine de cuir ", "un briquet de l’ amadou alènes de cordonnier un tranchet une paire d’ espadrilles de rechange il en usait paires par semaine une demi-peau de chèvre tannée pour le raccommodage de ses chaussures tournevis livres de plomb boites de poudre boîtes de capsules car bien qu’ il possédât un fusil à le système il prenait quelquefois son vieux fusil à le piston une boîte de fer-blanc pour les œufs et les sauces mètres de cordelette fine et solide dite septain; une paire de manchons ", "ces manchons étaient des gants de cuir de son invention sans doigts où ses bras plongeaient jusqu’ à les épaules ces manchons qu’ il faisait admirer volontiers ne semblaient pas d’ un usage pratique mais ils lui rendaient à le contraire les plus grands services en de certaines occasions quand on disait chez les paysans sur un point quelconque de le département maurin quelqu’un de l’ assistance aussitôt ajoutait sur le ton de l’ interrogatoire des maures et si celui qui allait parler répondait: oui vite les têtes se rapprochaient on faisait cercle pour apprendre quelque nouvelle aventure de le roi de les maures de le don de les bois les domaines de maurin étant immenses on l’ apercevait peu de temps dans la même région c’ est pourquoi ce soir-là à l’ auberge de les campaux la curiosité était si vive autour de lui " ]
[ "elle était l' amie de m. de mortagne cette dernière raison seule eût suffi pour m' engager à le garder le silence PROPN me regardait d' un air inquiet ne sachant pas l' effet que ses paroles avaient produit sur moi je lui tendis la main en souriant —parlons maintenant de nos projets d' avenir il secoua tristement la tête et me dit :—que vous êtes généreuse et bonne —mais je ne puis encore dire nous en parlant de vous et de moi ", "il pourrait ne s’ être rien passé si quand même l’ endroit où l’on émet cette supposition n’ était le même c’ est que le temps a passé il a fini par paraître normal presque naturel qu’ on y soit donc je sortais de le dehors j’ étais assis sur l’ extrême bord d’ une chaise en cerisier près de la porte ", "mais l’ académie était de bonne humeur elle s’ en contenta quand je pense à le toute la peine qu’ il nous fallut pour faire recevoir diderot! le chevalier d’ aydie s’ approcha de nous en courtisan consomme il trouva juste le mot qu’ il fallait dire à le ma compagne ce qui n’ était pas facile il lui parla de ses charmes en homme qui s’ y connaît et de sa position en homme qui ne s’ en souvient guère à le moins qu’ il ne lui plaise de la rappeler ", "nous y resterons peut-être une quinzaine de jours vous allez faire tous les préparatifs nécessaires .le train roulait longeant le rhône sablonneux qui traversait des plaines jaunes des villages clairs un grand pays fermé à le loin par des montagnes nues .le baron de mordiane réveillé après une nuit en sleeping se regardait avec mélancolie dans la petite glace de son nécessaire le jour cru de le midi lui montrait des rides qu’ il ne se connaissait pas encore: un état de décrépitude ignoré dans la demi-ombre de les appartements parisiens il pensait en examinant le coin de les yeux les paupières fripées les tempes le front dégarnis bigre je ne suis pas seulement je suis avancé. et son désir de repos grandit soudain avec une vague envie née en lui pour la première fois de tenir sur ses genoux ses petits-enfants .vers une heure de l’ après-midi il arriva dans un landau loué à le marseille devant une de ces maisons de campagne méridionales si blanches à le bout de leur avenue de platanes qu’ elles éblouissent et font baisser les yeux ", "et l’ auguste est là-haut entre ciel et terre suspendu à un câble qui doit lui déchirer les mains dérisoire petite silhouette à le pantalon trop large à les targettes immenses à la perruque verte un clown c’ est fait pour voler c’ est beau et angoissant on sent que tout le monde a envie d’ applaudir le brave petit bus devant PROPN tiraille toujours a peut aller ç se prévoit on se planque le plus dur c’ est le chinetoque avec sa titine un redoutable celui-là comme vient de me le souffler à le qui rien de ce qui est stratégique n’ est étranger ses rafales courtes et rageuses font des cratères dans notre tas de gravier a déchiquette derrière la cabane en tôle ", "françois et moi aussi je dois aller chez le curé pour apprendre le latin je suis bien content que tu y ailles nous nous verrons tous les jours bernard j' en suis bien aise aussi nous ferons les devoirs probablement françois —je ne crois pas quel age as -tu? bernard moi j' ai ans ", "vous souriez vous trouvez que ce nom ressemble à le celui d’ esclavage c’ est moi qui serai ton esclave regarde-moi et accoutume -toi à le cette laideur que ton amour pourrait embellir dis un mot et tu verras que les yeux rouges de trenck l’ autrichien peuvent verser des larmes de tendresse et de joie aussi bien que les beaux yeux de trenck le prussien ce cher cousin que j’ aime quoique nous ayons combattu dans des rangs ennemis et qui ne t’ a pas été indifférent à le ce qu’ on assure mais ce trenck est un enfant; et celui qui te parle jeune encore il n’ a que ans quoique son visage sillonné de la foudre en accuse le double a passé l’ âge de les caprices et t’ assurera de longues années de bonheur ", "—nous allons vendre le franz très prochainement vous toucherez pour la peine pour de commission si vous nous aidez à le capturer lamballe je vous verse une prime de francs de quoi faire le jeune homme un peu de cognac? ", "elle pleure; de rage elle mouille son lit tous les soirs et lacère les draps puis armée de sa télécommande elle fait à le milieu de la nuit hurler ineptement le récepteur de télévision installé à le mur de sa chambre autour de le front de certains jeunes patients on a passé un cercle étroit d' acier couronne rigide traversée de pointes et reliée à le sommet à un système de poids et de traction lui-même monté sur un cadre en bois doté de roues le cou tendu le buste contraint pendus à le leur potence mobile les enfants-girafes passent avec une élégance dégingandée dans les couloirs de le service le matin est le moment de les soins la routine hospitalière est un spectacle suffisant pour les yeux de les petits ils prennent leur petit déjeuner ils observent le va-et-vient de les infirmières qui se relayent à le leur chevet ", "à le ménaïque si PROPN pleure encore si qu’ ils viennent je guiderai leurs pas vers l’ oubli ici nul aliment à le leur peine; un grand calme sur leur pensée " ]
les temps changent il n' y a qu' une chose qui ne change point dit victorine c' est la cherté de la vie —dame si! observa le plombier puisqu' elle augmente les loupaing eurent la gorge secouée d' un rire commun mlle cloque pour couper court à les allusions résolut d' aborder directement le sujet qu' elle sentait présent sous chacun de leurs termes à l' esprit de ses propriétaires l' appréhension lui en ébranlait tous les membres loupaing prononça -t-elle d' une voix qui pour la première fois de sa vie chevrotait de crainte je vous ai demandé un entretien pour vous parler de mon retard à le vous régler l' interrompit d' un geste: des bêtises
[ "allez -vous pas me parler de ces histoires-là comme si on en était de l' un à l' autre à un sou près? eh bien! et l' amitié alors à le quoi donc qu' elle est bonne? voulez -vous me le dire c' est que dit -elle sans trop savoir ou ̀ elle allait c' est que les bons comptes font les bons amis —on établira ses comptes n' est pas bien difficile j' ai -t-il pas de l' inquiétude? la mon argent est aussi bien placé dans votre armoire que dans la mienne ", "de le moment qu' on vous tient j' espère bien à le moins que vous n' êtes pas repartie pour les grandes indes vous n' allez pas vous remettre en chasse à le présent que vous voilà rentrée à la niche? eh bien si ç a vous arrange de ne pas me payer moi ça m' arrange et puisque je vois que ç a peut vous rendre service il s' arrêta sur ce mot qui resta suspendu sur le silence et retomba en petites gouttelettes torturantes sur toute la surface de la sensibilité de mlle cloque sa nature se révoltait; ", "son corps se soulevait pour protester pour refuser l' humiliation que lui infligeait en pleine figure ce butor et avec un raffinement qui sentait la préméditation mais elle ne répliquait rien ce service qu' il lui offrait de plein gré spontanément n' était -ce pas celui qu' elle se proposait de lui demander elle-même tandis que le mot résonnait encore dans la pièce elle pensait qu' il eût été pourtant moins pénible d' implorer que de recevoir ainsi PROPN ne sut pas cacher son triomphe ", "sa joie montra qu' il n' avait eu que des présomptions sur les embarras d' argent de sa locataire et que la confirmation qu' il en recevait flattait ses desseins secrets il se leva la figure illuminée et posa la main sur son cœur —je mentirais si je disais le contraire mademoiselle cloque j' ai du plaisir à le vous être agréable la malheureuse baissait la tête et ne disait rien son être physique refusait tout secours il profita de cette faiblesse de vieillard pour mettre les pieds dans le plat ", "il l' accabla il s' approcha d' elle les mains dans les poches et se baissa pour lui parler sous le nez je savais ça! dit -il on n' a qu' un œil mais c' est le bon! dame dans la vie il y a des haut et des bas ah! vous avez mis de le temps à le reconnaître que j' étais un ami! je vous avais -t-il pas dit: topez -la ̀! ", "vous vous en souvenez bien elle fit un violent effort sur elle-même et reprenant ses sens elle se releva: voyons dit -elle monsieur loupaing il ne faudrait pas croire qu' il y a péril en la demeure je veux bien user de votre obligeance à le me donner quelques semaines quelques mois tout à le plus de répit pour le paiement de mon loyer mais vous serez payé n' en doutez pas mes coupons de novembre et ceux de janvier il ricana: —vous y tenez donc bien vous y tenez donc tant que ", "elle le regardait avec des yeux ronds de poule mourante: je tiens à le quoi? à le quoi mais à le me payer donc voyons il y a pourtant bien des moyens de s' arranger quand on se cause d' ami à le ami —quels moyens de s' arranger fit -elle ahurie il avait arraché une de ses mains à le son pantalon il fut sur le point d' en toucher d' un geste goguenard l' épaule de mlle cloque —faites donc pas la bête elle bondit ", "—monsieur loupaing l' indignation lui étouffa toute réflexion —allons! dit -il allons! tout beau! vous voilà partie comme une soupe à le lait!... et se retournant vers les femmes d' un ton admiratif: c' est -il de le sang nom d' un tuyau ", "c' est -il de le sang qu' il y a dans cette famille-la ̀! je vous l' ai -t-il pas toujours dit la mère loupaing et sa bru embarrassées baissaient les yeux de sa main libre le plombier fendit l' air tout autour de lui comme s' il prenait à le témoin un nombreux auditoire: PROPN ce qu' il y a. moi je suis carre je n' aime pas à le tourner autour de le pot " ]
[ "votre fille madame avait entre l’ épaule et le sein à le droite ce qu’ on appelle une envie une cerise rose et veloutée que vous dûtes baiser bien souvent et elle l’ a encore? dont tout le corps tremblait elle l’ avait encore ce matin répondit saladin avec un sourire qui n’ était pas exempt de fatuité on se perdrait à le vouloir exprimer les sentiments complexes ou même contraires qui peuvent frapper une âme dans un seul et même instant la duchesse fut blessée violemment par le sens de cette réponse et surtout par le sourire qui l’ accompagnait et pourtant soulevée en quelque sorte par une passion supérieure par la joie immense qui exaltait tout son être elle quitta son siège en chancelant et ouvrit ses bras pour dire avec transport: je vous crois! oh! je vous crois où est -elle? saladin fut magnifique de sang-froid ", "–ainsi dit PROPN c’ est par ressentiment contre les femmes que vous les vouez toutes à le mépris et à l’ indifférence –point répondit le marin je ne les juge pas je fais mieux je les aime toutes sauf pourtant les vieilles et les laides PROPN fut saisie d’ un sentiment de dégoût et elle se leva pour s’ en aller PROPN reprit sans paraître s’ en apercevoir :–si j’ ose vous dire cela c’ est parce que vous n’ êtes point une femme pour moi et que jamais la pensée ne m’ est venue –je vais rejoindre mon père qui doit être éveillé répondit -elle et PROPN alla s’ enfermer dans sa cabine pour y pleurer encore après quelques jours de découragement elle revint à se dire que melchior pouvait être capable d’ aimer une femme digne de lui; et elle se demanda humblement si elle était cette femme ", "il faisait dans un trou un feu de bois assez nourri car il fallait beaucoup de braises quand le feu était bien pris il mettait la boule d’ argile dans le trou à le milieu de les braises ensuite il entretenait le feu une heure ou l’ argile séchait et durcissait comme une poterie quand la boule était devenue bien dure il la sortait de le trou et il la cassait ", "un juge un peu sévère aurait trouvé en cela un certain penchant à la médisance mais le monde n’ est jamais sévère pour une jolie et aimable jeune fille qui cache une parole cruelle sous un frais sourire; on l’ approuve puisqu’ on s’ en amuse et ce n’ est que plus tard quand le temps dans sa marche rapide a enlevé les jeunes années les gais et joyeux rires que la malheureuse doit payer à l’ expérience une dime terrible et qu’ elle apprend mais trop tard qu’ une parole empoisonnée tue et celle qu’ elle atteint et celle qui a lancé le trait peut-être si ce penchant de lia avait été sévèrement réprimé depuis l’ enfance eu ̂t-on pu s’ en rendre maître mais malheureusement pour la pauvre fille on l’ avait laissé se développer sans s’ en inquiéter et sans chercher alors à le y porter remède est une petite moqueuse disait quelquefois le général avec un sourire approbateur pour la plaisanterie que venait de faire sa fille ", "la nuit était si calme et silencieuse que sans élever la voix on pouvait causer d’ une extrémité à l’ autre de l’ immense salle la conversation devint générale et s’ anima surtout entre maria et l’ oncle john PROPN s’ adressait particulièrement à le maggie sa plus proche voisine PROPN m’ a parlé d’ un indien un sioux je crois qui est grand ami de votre famille lui demanda -t-il ", "je le suivais je le soutenais déjà nous étions à la porte de le salon lorsque se retournant avec un regard menaçant: monsieur dit -il à le maître de le logis je reviendrai demain à le heures; mais jusqu’ à le mon retour éloignez cette femme de le cadavre par pitié et par respect! et je l’ entraînai hors de ce lieu funeste nous pensâmes renverser sur l’ escalier un valet de la maison qui portait une jatte de punch enflammé vi. la quêteuse ", "puis après l’ avoir fait asseoir devant la table à le maquillage avec une dextérité et une sûreté de touche remarquables il enduisit le visage de le journaliste d’ un fond de teint qui lui bistra la peau comme celle d’ un italien de calabre ensuite il le coiffa de la perruque l’ aida à se coller sous le nez et le menton la moustache et la barbe qui s’ accordaient merveilleusement avec la chevelure postiche et après avoir remis à le jacques une paire de lunettes à le monture d’ écaille que le jeune reporter s’ empressa de faire chevaucher sur son nez il lui dit: –maintenant mon ami regardez -vous dans la glace PROPN se plaça juste devant le miroir qui surmontait le meuble devant lequel il était assis une exclamation de surprise et de satisfaction lui échappa en effet la transformation était si complète si absolue qu’ il était impossible même à l’ œil le plus exercé de penser qu’ elle était due à un artifice de camouflage et que le personnage qui se dissimulait sous cette identité nouvelle n’ était autre que le jeune et déjà célèbre reporter de le petit parisie", "rose s’ adressant à l’ ombre madame madame bouteille comment avez -vous osé prononcer ce nom vous touchez à le nos secrets puis tourné vers rose —elle a dit tonton coucou —je ne connais pas cet homme dit rose ", "vous voulez me faire disparaître pour le faire condamner mais cela ne sera pas –tant pis pour toi murmura l’ espion et il saisit traîtreusement bossard par les poignets et le réduisit ainsi pour une minute à l’ immobilité à le même instant frappait le soldat de son couteau entre les épaules bossard tomba sans même pousser un cri il est mort cria ", "j’ adresse un message à le très-haut avec accusé de réception et réponse payée mais je ne trouve rien et nous continuons de rouler nous voici maintenant dans PROPN nous roulons devant les anciennes usines allemandes et nous atteignons la place à le milieu de laquelle s’ élève la statue d’ l’ inventeur de la brouette japonaise à le double carburateur l’ auto se range devant un grand édifice " ]
–je sais un endroit où ils seront en parfaite sûreté tous –que veux -tu dire? –tu le sauras mais réponds seulement si je te prouve que le comte de monclar et avette n’ auront rien à le redouter pendant ton absence consentiras -tu à le me suivre peux -tu en douter s’ exclama PROPN –c’ est tout ce qu’ il me faut dit PROPN
[ "attends -moi ici sortit et prit le chemin de notre-dame il ne tarda pas à le arriver dans une petite rue la rue de les canettes se trouvait l’ hôtel qu’ avait loué le chevalier de ragastens on n’ a pas oublié qu’ à le moment de son départ pour fontainebleau le chevalier avait conduit sa femme la princesse béatrix dans cet hôtel où il lui semblait qu’ il n’ y avait plus rien à le craindre pour elle PROPN n’ ignorait pas ce détail or depuis qu’ il avait lu la lettre révélatrice de la gypsie le cœur de manfred s’ était à le chacune de ses pensées élancé vers cet hôtel se trouvait sa mère ", "mais la délivrance de lanthenay avait pris toute son énergie tous ses instants depuis jours il s’ était donné tout entier à le son ami maintenant que PROPN était sauvé maintenant que la douloureuse scène de l’ enterrement de julie était terminée PROPN partageait ses pensées entre ces figures de femmes gillette; la princesse PROPN ce fut donc le cœur en émoi qu’ il arriva rue des canettes il se trouva tout à le coup la main sur le marteau de la grande porte de l’ hôtel; ", "alors il fut pris d’ une indicible émotion reposa doucement le marteau et s’ éloigna maintenant il n’ osait pas il fit quelques pas dans la rue puis revint tout à le coup et cette fois il n’ hésita pas à le frapper un domestique entr’ ouvrit la porte sans lui donner le temps de questionner PROPN lui dit: –annoncez à le mme la princesse que quelqu’un venu de fontainebleau désire l’ entretenir de la part de m. le chevalier de ragastens ", "–attendez ici! fit le valet après l’ avoir dévisagé la princesse était bien gardée attendit très ému quelques minutes se passèrent puis le même valet reparut et lui dit: –suivez-moi un instant plus tard était en présence de béatrix ", "il la contempla avidement songeant –c’ est là ma mère béatrix était à le cette époque une femme de ans mais elle avait gardé comme il arrive à le quelques femmes privilégiées toute la robuste sveltesse toute la souple élégance de sa jeunesse alors qu’ elle parcourait à le cheval les routes d’ italie et qu’ elle se mettait à la tête de les guerriers de monteforte pour repousser l’ armée de seulement son regard avait perdu cet éclat ardent qui avait tant ébloui le chevalier de ragastens à le leur première rencontre ce regard maintenant se voilait de mélancolie ", "on voyait qu’ elle avait beaucoup souffert et beaucoup pleuré cependant PROPN l’ avait tout de suite reconnu –vous venez de fontainebleau demanda -t-elle –j’ y étais il y a jours madame et avait l’ air si bouleversé que béatrix prise d’ un pressentiment s’ écria: il n’ est rien arrivé à le chevalier ", "–rien madame rien! soyez rassurée j’ ai quitté m. le chevalier en parfaite santé et en bonne humeur la pensée de béatrix se reporta alors tout entière sur ce jeune homme qui était devant elle elle étouffa un soupir un instant elle avait espéré avoir retrouvé en lui ce fils qu’ elle cherchait un signe de le chevalier de ragastens lui avait fait comprendre qu’ elle s’ était trompée on s’ en souvient sans doute malgré cette déception elle gardait à le manfred une sympathie irraisonnée et souhaitait ardemment qu’ il fût heureux ", "–eh bien monsieur demanda -t-elle avez -vous réussi dans votre entreprise cette charmante gillette cette jeune fille que j’ aimais déjà de tout mon cœur depuis quelques instants sentait ses pensées tourbillonner dans sa tête il écoutait la princesse sans l’ entendre et elle sans en savoir la cause remarquait cette profonde émotion qui agitait le jeune homme il n’ y put tenir davantage ", "–tenez madame dit -il d’ une voix altérée ce que j’ ai à le vous dire est si étrange que je ne sais comment m’ exprimer et comme interdite elle gardait le silence il eut une main tremblante la tendit à le béatrix en disant: –lisez béatrix fut secouée d’ un tressaillement électrique ses mains tremblèrent violemment en prenant la lettre qu’ elle parcourut en pâlissant de plus en plus enfin elle murmura en étouffant les soupirs qui l’ oppressaient –je le savais je le savais et elle tomba à la renverse PROPN jeta un cri de terreur la saisit dans ses bras à le temps pour l’ empêcher de tomber madame balbutia -t-il " ]
[ "dit -il se décidant tout à le coup si je la retrouvais à le cet endroit ou à un autre vous pourriez croire que c’ est moi qui affectant de chercher viens de l’ y déposer je fus stupéfaite et prononçai à le demi-voix mais je ne vous soupçonne pas maxime actuellement non mais plus tard vous sera -t-il possible d’ échapper à le doute je compris toute sa pensée le fils de le banquier PROPN avait le droit d’ être plus sensible et plus craintif qu’ un autre ", "parfois il avait l’ impression d’ avoir ans de plus qu’ elle –ceux qui ne sont pas satisfaits émigrent disait le grand-père c’ est bien c’ est mieux avant ils se pendaient ", "vous voilà prévenu ne jetez plus les yeux sur ce tiroir entr’ ouvert ne cherchez plus l’ arme qui doit y être cachée et veuillez m’ écouter tranquillement trop ému pour rester en place car c’ était bien lui se leva et alla s’ adosser contre le marbre de la cheminée mlle tourna sa chaise de ce côté et reprit: –donc vous avez une industrie de les plus productives je suis certaine que bon an mal an sans commettre d’ imprudence en n’ exploitant que les affaires sûres en laissant mûrir celles qui ont besoin d’ être plus fouillées on peut gagner ou francs ", "rassurés tout radieux le mari et la femme prirent de les airs de condescendance un peu méprisante à l’ égard de leurs parentes ce qui amena cette réflexion de nicole à sa mère donc maman s’ ils ont peur d’ être mal vus à le cause de nous il faudra leur dire que nous ne les retenons pas ici ...pendant que m. de galadec se trouvait à le ty-glaz yvonne apparut à la fougeraye elle apportait des gâteaux à sa tante des fleurs à sa cousine et ne souffla d’ abord mot de le prince de söhnberg ni des fiançailles de mais mme de galadec survenant il fallut bien répondre à ses questions yvonne le fit d’ ailleurs sans empressement avec le souci d’ éviter ce qui pouvait froisser nicole mais quand même il suffisait d’ évoquer la vision de le prince et de fiancés amoureux pour faire frémir en mlled’ espeuven des cordes douloureuses et réveiller son désespoir jaloux ces entrefaites apparut m. de galadec ", "ni les caresses de ses parents ni les surprises qu’ ils lui avaient faites ni les cadeaux dont ils l’ avaient comblée n’ avaient pu lui faire oublier son papa denis; et quand elle reconnut de loin sur la route le clocher de l’ église voisine de la maison ou ̀ elle avait été élevée son cœur battit d’ une émotion qu’ on n’ éprouve guère à le son âge le grand-père informé de l’ arrivée de sa femme et de sa petite fille s’ était levé pour les recevoir; car il ne voulait pas les effrayer en leur faisant voir tout de suite combien il était malade mais il avait tellement changé que PROPN le remarqua comme tu es pâle bon papa lui dit -elle en l’ embrassant et comme les mains sont devenues longues et sèches ", "le corps de cette femme gracieuse serpente comme une liane d’ or ses pendants d’ oreilles sont chargés de pierreries comme est ornée de givre par un matin de gelée et de soleil une fleur ses vêtements sont des jardins d’ été et des temples un jour de fête et ses seins durs et rebondis luisent ainsi qu’ une couple de vases d’ or remplis de liqueurs enivrantes et de grisants parfums j’ ai amies aboya la face tandis que dans la cage marchant marchant tournant tournant les autres condamnés répétaient le sinistre aboiement ", "il s’ opprocha de moi et me dit: elle est ici j’ en prendrai soin voyez à le fond de le panier il s’ éloigna le plus promptement qu’ il lui fut possible afin de ne point laisser à le celui qui l’ accompagnait le tems de s’ apercevoir de la vivacité de mon émotion a peine fut -il sorti avec son camarade que je cherchai ce dont il m’ avait parlé ", "j’ en ai vu plus d’ un qui la suppliaient de retourner la tête mais elle disait invariablement :–je ne puis rien pour vous elle avait à le moins cette vertu: si elle trahissait les hommes elle ne trahissait pas l’ amour quand on lui parlait de tous les maux qu’ elle jetait à le pleines mains elle répondait: croyez -vous donc que je marche sur des roses en effet elle avait elle-même ses douleurs combien de fois s’ était -elle obstinée à le aimer qui ne l’ aimait pas elle ne pouvait s’ acclimater dans le bonheur d’ une autre ", "—où nous conduisez -vous m’enquiers-je dans quel but —vous le verrez vous le savez ou si vous ne le savez pas je me fais un plaisir de vous l’ apprendre mais on ne parle pas sur ce ton trop longtemps à le san-antonio —dites donc mon cher ami tonné -je n’ oubliez pas que je suis citoyen étranger vos façons ne me plaisent pas et elles pourraient vous valoir certains gros ennuis en guise de réponse il sourit mais alors sans s’ émouvoir le moins de le monde ", "le groupe de les beaux guerriers fiers à les moustaches blondes se tenait comme ce matin à le quelques pas de nous immobile à le bord de la terrasse qu’ est -ce qu’ ils font ceux-ci? dis-je qu’ est -ce qu’ ils attendent à la même place depuis tant d’ heures l’ un de les turbans verts sembla surpris et comme explication me montra de son geste large et noble les vertes plaines fuyantes la ville turque étendue à le flanc de l’ olympe mais répondit -il ils regardent! ce motif de la longue immobilité de ces hommes lui semblait suffisant et naturel " ]
quand on aime dit encore le même saint augustin on n’ a pas besoin d’ efforts pour accomplir les volontés de celui qu’ on aime ou s’ il faut des efforts il nous sont certainement agréables que n’ a pas fait et que ne fait pas encore tous les jours la divine sagesse pour captiver notre amour la terre le ciel et l’ univers entier sont témoins de l’ affection avec laquelle elle s’ efforce de nous attacher à le elle après nous avoir parlé par la voix de la nature et par celle de les hommes qu’ elle a fait les ministres de ses volontés n’ est -elle pas descendue elle-même en personne sur la terre revêtant notre dépouille mortelle pour nous réunir tous autour d’ elle et nous introduire avec clémence dans son bienheureux royaume ne nous a -t-elle pas elle-même enseigné la route qui y conduit
[ "n’ a -t-elle pas marché sur la terre pour nous servir de guide ses instructions sont toujours à le notre portée elle a laissé en quittant la terre une fidèle gardienne de ses paroles de salut qui doivent conduire dans les sentiers qui mènent à le bonheur éternel; elle a pourvu à le tous nos besoins pendant ce long et pénible voyage elle a préparé des remèdes pour tous nos maux et sans cesse elle nous invite à le banquet sacré de l’ immortalité ", "si malgré tant d’ amour de bonté de soins de prévenances nous sommes encore indifférens nous sommes des ingrats plus stupides que les brutes nous ne devons attribuer qu’ à la perversité de notre cœur la cause de notre insensibilité car la bonté infinie non-seulement nous instruit nous soigne nous console mais elle porte encore son amour jusqu’ à se donner elle-même à le nous pour aliment afin de nous transformer en elle xvii deuxième entretien devoirs de l’ homme envers PROPN ", "l’ homme est composé de substances l’ une animale et terrestre l’ autre sublime spirituelle immortelle de PROPN espèces de devoirs à le remplir: les premiers regardent le corps les seconds regardent l’ âme l’ homme étant composé de substances différentes l’ une matérielle qu’ il nomme son corps l’ autre spirituelle qu’ il appelle son âme lesquelles quoique essentiellement différentes par la nature sont cependant unies par un lien invisible est naturellement obligé de travailler à la perfection de son corps à la perfection de son âme et enfin à le celle de ce tout de son être tout entier qui est composé de l’ un et de l’ autre parce qu’ une expérience continuelle lui fait sentir à le chaque instant que ces substances sont tellement assorties l’ une à l’ autre que les biens et les maux leur sont communs en quelque manière par les impressions qu’ elles en reçoivent chacune selon sa nature pour ce qui est de la perfection de le corps nous sommes obligés de toujours nous appliquer à sa conservation de rétablir d’ entretenir d’ augmenter même s’ il est possible sa bo", "la bonne disposition et l’ aptitude de le corps non-seulement nous procurent des avantages sans nombre nous exemptent de bien de les souffrances et des peines mais encore nous rendent plus propres à le vaquer à le soin et à la perfection de notre âme parce que nous ne sommes point troublés par le dérangement ou l’ altération de la santé et que nous pouvons user librement de toutes nos facultés pour notre avantage spirituel n’ allez pas croire avec quelques philosophes imbus de doctrines mensongères que tout finit avec cette vie non le corps n’ est que l’ enveloppe grossière de l’ âme le corps périra mais l’ àme demeurera éternellement ce sont parties unies ensemble qui doivent travailler de concert à un même bonheur ", "car le corps aura un jour sa résurrection pour participer à le bonheur de l’ âme c’ est ce qui a fait dire à un poète religieux ces êtres liés par des nœuds biens secrets séparent rarement leurs plus chers intérêts leurs plaisirs sont communs aussi bien que leurs peines l’ ame guide de le corps doit en tenir les renés mais par des maux cruels quand le corps est troublé de l’ âme quelquefois l’ empire est ébranlé dans un vaisseau brisé sans voiles sans cordage triste jouet des vents ", "victime de leur rage le pilote effrayé moins maître que les flots veut faire entendre en vain sa voix à les matelots et lui-même avec eux s’ abandonne à l’ orage il périt; mais le nôtre est exempt de le naufrage comment périrait -il le coup fatal à le corps divise ses liens dérange ses ressorts un être simple et pur n’ a rien qui se divise et sur l’ âme la mort ne trouve point de prise; que dis-je? tous ces corps dans la terre engloutis disparus à le nos yeux sont -ils d’ où nous vient du néant cette crainte bisarre ", "tout en sort rien n’ y rentre; et la nature avare dans tous ces changemens ne perd jamais son bien ton art ni tes fourneaux n’ anéantiront rien toi qui riche en fumée ô sublime alchimiste dans ton laboratoire invoque trismégiste tu peux filtrer dissoudre évaporer ce sel mais celui qui l’ a fait veut qu’ il soit immortel prétendras -tu toujours à l’ honneur de produire tandis que tu n’ as pas le pouvoir de détruire? si de le sel ou de le sable un grain ne peut périr l’ être qui pense à le moi craindra -t-il de mourir qu’ est -ce donc que l’ instant où l’on cesse de vivre l’ instant où de ses fers une âme se délivre ", "cette terre n’ est que le sentier sauvage qui nous conduit à le climat fortuné où nous devons demeurer éternellement si tout ce que nous éprouvons d’ amertume ici bas nous fait connaître que ce séjour n’ est point notre demeure combien plus ce que nous éprouvons de doux et d’ agréable doit -il nous rappeler sans cesse le bien vers lequel nous marchons si notre corps se traîne avec effort à le milieu de les peines et de les souffrances notre âme doit déjà habiter dans le ciel à le milieu de les joies que nous prépare la divinité. homme que fais -tu donc? à le quoi t’ amuses -tu sur ta route pendant que tes jours passent si rapidement la nuit s’ avance; et bientôt il ne sera plus temps de travailler malheur à le toi si lorsque le soleil sera sur son déclin ton cœur se trouve encore éloigné de la patrie ", "la nuit qui te surprendra dans l’ affreux désert t’ y retiendra sans espoir d’ en sortir jamais loin de le vrai bien loin de la terre fortunée pour laquelle le seigneur t’ avait fait tu resteras toujours environné d’ épaisses ténèbres fais donc en sorte que ton cœur purifié par la pénitence ait établi sa demeure dans le sein de dieu à le soir de la vie tu verras se lever pour toi un soleil divin que tu ne connaissais pas encore et tu pourras entrer dans un lieu où les ténèbres et l’ obscurité n’ ont jamais pénétré nourris -toi pendant le voyage de la vile nourriture que tu trouves sous ta main " ]
[ "mais les heures ont passé alors il y a eu une variante: l’ amérique et la russie donnent jours pour l’ évacuation complète de la PROPN rue-de-la-voûte estimait cela bien plus croyable un beau matin il y en a eu un qui a même entendu sonner les cloches de la paix —taisez -vous les gars écoutez s’ est -il mis à le gueuler c’ est les cloches qui annoncent la paix on devenait un peu sonnés petit à le petit les uns comme les autres ", "avec malveillance le sun rapportait qu’ un ancien employé de cette entreprise arizonienne dans un livre paru en et intitulé racontait comment la tête d’ une star de le base-ball elle-même congelée avait servi de balle –et reçu à le ce titre un grand nombre de coups de batte–lors d’ une séance d’ entraînement à ce jeu improvisée avec quelques collègues quant à le salon de coiffure d’ que je décidai de reconnaître le jour même à le cas aurait eu l’ idée de s’ y faire traiter il est situé sur almont à le fond d’ un petit passage à les murs couverts de plantes grimpantes si étroit –telle une nasse ou un aspirateur à le paparazzis –qu’ en l’ explorant on prenait la mesure de les difficultés qu’ elle avait dû affronter pour s’ en extraire surtout après les heures d’ immobilité qu’ avait entraînées sa séance à l’ heure ou ̀ elle y avait pénétré heures de le soir l’ heure d’ ignacio s’ il fallait en croire le soleil déjà bas sur l’ horizon se tenait pour ainsi dire juste en face de le salon d’ aveuglant découpant sur la façade de les immeubles peu élevés sit", "et lorsqu’ on eut traversé la partie visible de la chaumière on crut pouvoir être à l’ abri de toute surprise dans la chambre secrète qui précédait l’ ouverture de les souterrains on avait prudemment agi en prenant cette précaution car une heure ne s’ était pas écoulée depuis l’ arrivée de les amis qu’ une troupe de brigands se présenta à la porte de la cabane et signifia à le stéphano que d’ après les ordres de l’ abbé on venait établir un poste dans ce lieu le vieillard n’ eut garde de s’ y opposer il avait déjà fait passer à le lorédan les provisions dont lui et ses amis pouvaient avoir besoin pendant la journée ", "m. de PROPN mit hommes dans cette maison il revint vers nous fort gai de ce premier succès il nous trouva réunis dans la première maison de le village mon frère gaston m. de rieux m. de chaudebonne et moi alors s’ avançant vers mon frère —monsieur dit -il voici le jour où vous serez victorieux de tous vos ennemis le jour où vous réunirez le fils avec la mère mais ajouta -t-il en montrant son épée nue et ensanglantée il faut que ce soir votre épée soit comme est la mienne ce matin c’est-à-dire rouge jusqu’ à la garde mon frère n’ aime pas les épées nues et surtout les épées sanglantes ", "employant à le dedans d\\' un mot que le ménil lui avait appris elle se disait je vais semer madame marmet un vieillard svelte entra dans le salon ses moustaches cirées et sa barbiche blanche lui donnaient l\\ apparence d\\' un vieux militaire mais son regard trahissait sous les lunettes cette douceur de les yeux usés dans la science et dans la volupté était un florentin ami de et de le prince le professeur jadis adoré des femmes et célèbre maintenant en toscane et dans émilie pour ses études sur agriculture il plut tout de suite à la comtesse martin qui bien qu\\ elle ne se fît pas une idée favorable de la vie rustique en italie prit soin d\\' interroger le professeur sur ses méthodes et sur les résultats qu\\ il en obtenait ", "la température de l’ air est idéale il s’ établit une sorte de correspondance entre l’ étendue autour de nous et le déplacement de ses mains en une ample promenade sur mon buste et mon ventre je me soustrais quand même à ces caresses parce que même lorsque la queue est déjà bien raide je ne la prends pas dans le con sans lui avoir consacré ne serait -ce qu’ une brève fellation enfin je représente mon cul en équilibre sur mes talons les jambes légèrement pliées pour être à le hauteur de le bel embout lubrifié je pose mes mains doigts écartés sur mes cuisses contractées ", "puis il rejoignit les soldats demeurés immobiles en attendant son retour —entrons maintenant leur dit -il à le voix basse la porte est ouverte ils passèrent alors tous les par la brèche et pénétrèrent dans le village —maintenant dit -il suivez -moi; marchez avec précaution et faites attention à les endroits où vous poserez les pieds ", "–énormément fit andré il est un ami de mes parents il m’ a vu grandir –et vous savez quels liens l’ ont uni jadis à le ma mère il a été le premier mari de mme de liancourt –un divorce –les a séparés je ne l’ ignore pas leurs caractères s’ opposaient ils ne pouvaient s’ entendre ", "–oui et c’ est ce que je ferais s’ il ne s’ agissait que de moi; mais je ne suis pas seule en question ici une larme brillait dans ses yeux –vous connaissez notre situation je vous ai conté nos misères à le printemps dernier dans le kiosque ", "voici qu’ on la punissait en l’ exauçant elle eut conscience que le gouverneur attendait d’ elle de les paroles de gratitude mais son visage demeurait empesé elle murmura je vous remercie je suis très touchée heureusement prit son embarras pour un excès d’ émotion et moi je vous félicite madame dit -il " ]
oh dit -elle j' espère bien ne pas être exposée à une sévère admonestation la bonne mère saint-augustin est en fait de science pour le moins aussi exigeante que mon oncle et pourtant j' ai obtenu fort souvent ses éloges tant mieux reprit noémi je serais si fâchée que mon père se mît encore à le railler ces bonnes religieuses
[ "cela me fait trop souffrir d' abord si cela arrivait s' écria claire je me mettrais fort en colère car je déteste l' injustice mais ajouta -t-elle en se calmant ce n' est pas avec l' impatience et la mauvaise humeur que l'on peut convaincre un esprit prévenu c' est par la douce persuasion qu' on lui fait reconnaître ses torts aussi vais -je travailler autant qu' il me sera possible à me montrer soumise et respectueuse comme si mon oncle était mon père; par la je réussirai peut-être à le faire revenir de ses erreurs ", "combien tu es bonne et raisonnable ma chère claire oui il n' est que ce moyen de ramener mon père à de plus justes idées ne me donne pas d' éloges cousine car je ne sais si je pourrai tenir ce que je viens de promettre mais tu es là tu m' avertiras et à le nous avec l' aide de la providence j' ai l' espoir que nous réussirons oh je ne te serai guère utile ", "si si je suis vois -tu extrêmement tenace dans mes opinions et souvent par orgueil je ne veux pas céder même à le ceux qui ont autorité sur moi toi noémi tu as une grande douceur et surtout beaucoup de dispositions conciliantes dans le caractère tu me retiendras lorsque je céderai à le mes mauvais penchants allait répondre lorsque fanche parut près des jeunes filles bonjour not' demoiselle dit respectueusement le vieux fermier en soulevant son chapeau à les larges bords ", "bonjour fanche je vais chez vous avec ma cousine la reconnaissez -vous ah! c' est mlle de rives oui vraiment je la reconnais un peu mais c' est que pour dire la vérité elle a bien changé et est devenue bien pâle vous trouvez ", "dit claire en souriant eh bien l' air de la bretagne me redonnera j' en suis sûre de belles couleurs oh cela oui répondit mais entrez donc à la ferme nos demoiselles ", "allez toute la maisonnée va être bien contente le fermier n' exagérait pas toute la maisonnée composée de marie-jeanne la femme de fanche de leurs filles françoise louise-marie catherine et yvette et leur fils laou guillaume s' empressa de courir à le nom de mlle de kervoz pendant que marie-jeanne s' informait avec sollicitude de la santé de les demoiselles et en particulier de celle de claire yvette charmante enfant de ans avançait chaises de paille qui ne servaient qu' à le m. le recteur et à les habitants de le château c' était avec une gracieuse bienveillance que mlle de rives s' enquérait de la santé et de la prospérité de les gens de la ferme ", "elle savait dire de ces mots qu' on conserve à le fond de le cœur comme un précieux souvenir; aussi retrouvait -elle chez ces bons paysans la respectueuse déférence et le dévouement généreux dont ils entouraient la famille de après quelque temps donné à la conversation dit avec gaieté je n' oublie pas que notre visite est ce matin un peu intéressée nous sommes venues marie-jeanne vous demander une tasse de le bon lait de la blanche tout de suite tout de suite not' demoiselle s' empressa de répondre la fermière louise-marie catherine yvette allons dépêchez -vous ...bon ", "elles sont déjà loin les jeunes filles en effet n' avaient pas besoin d' être poussées à le premier mot de noémi elles avaient couru vers la prairie paissaient les bestiaux aussi peu de moments plus tard une jatte d' un lait crémeux accompagnée de fouaces de crêpes et de fraises était -elle déposée sur la table de vieux chêne laquelle était pour la circonstance recouverte d' une nappe d' un tissu grossier mais d' une éclatante blancheur claire et noémi voulaient absolument que penvern et sa femme prissent place à le tablé ", "mais le fermier s' en défendit non non dit -il; ce ne serait pas respectueux de notre part aucune instance ne put lui faire changer d' avis les cousines firent honneur à le ce déjeuner matinal il y avait longtemps que rien n' avait parti aussi bon à le claire " ]
[ "lupin ne demanda pas plus d’ explications il s’ élança de chez lui monta dans son automobile et se fit conduire à le saint-germain l’ amie de clarisse l’ attendait à le seuil de la chambre dit -il —non la dose était insuffisante ", "il faisait à le peine jour lorsque le bruit de la foudre m’ éveilla saisi de terreur je m’ enfonçai dans le bois la pluie tombait par torrents les éclairs m’ éblouissaient je courais me jetant dans les ruisseaux grossis par l’ orage ma tête se troublait j’ aboyai espérant que quelqu’un me répondrait rien: le tonnerre troublait seul ce silence désolant ", "il jetait des coups d’ œil par-dessus son épaule espérant qu’ on lui dise non allez c’ est bon on te ramène mais steph était trop dégoûtée elle pensait à les mains de simon sur son cul son ventre partout merde.—quel baltringue dit clem —mais tellement PROPN remonta dans la voiture abaissa le frein à le main et prit la direction d’ heillange sous un ciel de ciment dans l’ épaisseur de juillet elles roulaient plutôt vite sans prudence sans plaisir sans un mot ", "et quand ils furent dans le taxi il ne leva pas les yeux n’ eut pas besoin de regarder le visage pas plus pour savoir à qui il appartenait que pour y lire pour la seconde fois la même interrogation mais maintenant posée sur un ton différent où il n’ y avait plus ni ironie ni reproche encore moins de la colère seulement une attente la lassitude et alors et maintenant la voiture roulait rapidement et bientôt ils purent voir se rapprocher grossir jusqu’ à le occuper toute la largeur de la glace avant l’ arrière de l’ ambulance avec ses petites fenêtres ovales par l’ une de lesquelles ils pouvaient voir aussi oscillant avec les cahots le bonnet de la grosse infirmière PROPN qui l’ avait repoussé le bras rougeaud la main brutalement plaquée sur sa poitrine quoiqu’ il ne manifestât alors aucune velléité de résistance se laissant simplement faire comme lorsque l’ autre main presque aussitôt après l’ avait happé et poussé dans le taxi passif toujours sous le coup de cette sorte d’ hébétude qui lui faisait regarder sans comprendre à le premier rang des curieux accourus l", "avant de vous donner ma vraie réponse je voulais vous faire comprendre que les hommes ne peuvent pas se passer d\\' habitations magiques vous veniez de me rejoindre à un endroit où moi j\\' étais arrivé après une longue route vous-mêmes aviez traversé vos propres terres j\\' étais fait de tout ce qui avait précédé vous aussi et j\\' étais fait jusqu\\ à un certain point de ce qui allait suivre car ma route est tracée depuis longtemps je la vois je sais quand je monterai à la colline quand je descendrai dans le vallon et je suis à avance homme de cette colline et l\\ homme de ce vallon maintenant je dois vous dire que la réponse est moi-même ", "tout va très vite désormais nous avons à n’ en pas douter changé d’ ère quels que soient les noms qu’ on lui donne société post-industrielle supra-modernité démocratie néo-libérale fin de l’ histoire elle s’ annonce à un bouleversement de l’ expérience ordinaire à une révolution de le paysage où prédomine ce que le sociologue marc augé a qualifié voilà une dizaine d’ années de non-lieu l’ utopie à le sens strict de le terme est en train d’ envahir l’ étendue où nous tentons de vivre avec cette conséquence que nous n’ avons plus nulle part où aller on ne revient pas en arrière ", "l’ acide carbonique formé par l’ oxygène et le carbone commençait à le faire place à l’ air respirable qui pénétrait maintenant par ouvertures —entrez dit entrez il n’ y a plus de danger; entrez et éclairez la chambre on alluma la seconde bougie et chaque objet devint visible les jeunes gens étaient couchés dans les bras l’ un de l’ autre sur le lit comme s’ ils venaient de s’ endormir y a -t-il ici un médecin demanda ludovic un frater un barbier peu importe ", "j’ obéis à sa voix comme l’ enfant à le celle de sa nourrice je me levai je marchai devant moi et sans vous don josé je dormirais à le cette heure de le sommeil éternel pourquoi m’ avoir réveillée j’ avais écouté carmen sans l’ interrompre quand elle eut cessé de parler je lui dis dieu repousse ceux qui viennent à le lui sans avoir été appelés ", "en bras de chemise le poil aussi luisant que les lèvres ils bouffent à la main de les brochettes de viande ou de gambas qu’ ils arrosent de sauce pimentée je dois reconnaître que je réussis mon petit effet sur carole —que faites-vous me demande miss seizième d’ une petite voix frileuse il se fait tard et vous avez très faim dis -je inutile d’ aller plus loin ", "mais ce soir-là il paraissait avoir tout à le fait oublié cette peine ou s’ être complétement dérobé à une impression qui le gênait valentine remarquait cette indifférence avec une surprise douloureuse et malgré elle des larmes d’ inquiétude vinrent humecter ses yeux serait -il léger se demandait -elle et la douleur de celle qui va être sa compagne serait -elle déjà effacée de son cœur tout à le coup le général s’ approcha d’ elle et l’ arracha à ses tristes réflexions viens ma fille lui dit -il viens admirer les jolies parures les toilettes merveilleuses que renferme ta corbeille de noces la jeune fille qui doit être ta femme de chambre t’ attend dans ton boudoir afin de ne la remettre qu’ à le toi seule " ]
j\' en ai bien peur magnus j\' en ai bien peur il se leva difficilement et sans rien ajouter d\' autre monta dans sa chambre j\' étais à le nouveau seul je me levai pour prendre une bouteille dans le beau frigo chromé et sortis regarder les étoiles un moment sur la terrasse j\' éteignis ensuite toutes les lumières et entouré par obscurité de la pièce je restai longuement assis devant de 'ordinateur à le regarder le sourire de melanie pendant que des larmes silencieuses roulaient sur mon visage
[ "le lendemain matin tout le monde était d\\' humeur maussade à la table de le petit déjeuner même si beaucoup de choses semblaient encore obscures nous venions incontestablement d\\' effectuer un pas décisif dans la résolution de le mystère qui nous avait tenus en haleine ces derniers jours la seule chose que nous n\\' avions pas prévue était que cette quête de la vérite nous fasse remonter si loin de le côté de les déchirures mal cicatrisées qui structuraient nos vies a défaut de tableau noir magnus avait punaisé à le mur une grande feuille de carton gris pour nous aider à le réfléchir il poussa un long soupir avant de se lancer le premier dans une tentative d\\' explication vous aviez raison theo nous connaissons maintenant le chaînon qui nous relie les uns à les autres ", "pour faire simple disons que nous avons tous les mais à des époques différentes entretenu des liens étroits avec celle qui est aujourd\\'hui vice-présidente de les etats-unis il marqua une pause comme pour chercher ses mots les liens qui nous unissaient à le cette femme étaient incontestablement de nature différente il déboucha un gros feutre et approcha de la feuille cartonnée lorsque j\\' ai rencontré melanie en elle avait à le peine plus de ans mais était déjà ce qu\\ on peut appeler une idéologue elle avait une vision de le monde dans laquelle les idées les concepts et les valeurs tenaient une grande place ", "notez bien que je ne dis pas qu\\ elle était coupée des réalités précisa -t-il j\\' affirme simplement que son comportement et ses décisions obéissaient à des convictions très fortes qui étaient d\\' ailleurs celles de beaucoup des jeunes gens de cette époque attachement à les droits de l\\ homme partage équitable de les richesses liberté sexuelle féminisme il prit sa tasse de café sur la table et en avala une gorgée sans quitter des yeux la feuille de papier encore vierge une bouffée de nostalgie traversa peut-être son esprit si on me demandait aujourd\\'hui de qualifier l\\ essence de ma relation avec melanie le premier mot qui me viendrait à le l\\ esprit serait celui-ci il écrivit sur la grande feuille de papier le mot reproduction pour être le plus honnête possible continua -t-il je pense que melanie ne m\\' a jamais véritablement aimé disons qu\\ elle a choisi rationnellement pour être le père de qu\\ elle voulait porter ", "sans fausse modestie j\\' ai des capacités intellectuelles au-dessus de la moyenne et je suis plutôt sain physiquement elle a sans doute jugé que mon patrimoine génétique mélangé à le sien donnerait quelque chose acceptable il reprit sa tasse y mit un sucre supplémentaire touilla et prit une nouvelle gorgée de café comme pour se donner du courage quelque chose était pas tout à le fait clair dans mon esprit je ne comprends pas bien pourquoi melanie après avoir manifesté un tel désir d\\' enfant est finalement détournée de réduction de sa fille ", "ce n\\ est pas très logique vous savez elle était encore jeune et il lui restait plusieurs années d\\' études à le effectuer à le yale elle a dû le regretter par la suite mais je crois qu\\ elle ne s\\' est pas sentie encore prête à le assumer pleinement son rôle de mère et elle savait que de mon côté j\\' étais capable d\\' effectuer les bons choix éducatifs et d\\' inculquer à le notre enfant les valeurs essentielles elle me faisait confiance sur ce point ", "mais soyons franc il y eut jamais de son côté de de sentiments passionnés ou de nuits d\\' amour enflammées je peux bien l\\ avouer maintenant que les années ont atténué mes regrets mais il a fallu bien de le temps pour accepter il laissa un instant ses yeux errer dans le vide esprit flottant sans doute de le côté de moscou ans plus tôt puis tendit son gros marqueur vers barbara elle comprit immédiatement ce qu\\ il attendait d\\' elle se leva de sa chaise approcha de ce qui nous servait de tableau essence de ma relation avec melanie tient en lettres ", "elle écrivit sexe sur la grande feuille cartonnée juste en dessous de reproduction elle continua brièvement nos rapports étaient surtout sexuels ils reposaient principalement sur le plaisir physique qu\\ elle éprouvait il n\\ y avait ni tendresse ni complicité intellectuelle ni rien d\\' autre elle était pressée d\\' en finir mais tenta une remarque vous lui avez pourtant raconté des choses personnelles et intimes sur vous ", "elle était à le courant de vos déboires en amérique de le sud par exemple puisqu\\ elle les a évoqués avec moi c\\' est vrai reconnut -elle mais je crois que cet épisode l\\' intéressait non pas seulement parce qu\\ il me concernait mais surtout parce que cela lui donnait une raison supplémentaire de détester elle haïssait vraiment ce type le prêtre se leva à son tour et compléta notre feuille en inscrivant le mot amitié est je crois le mot il faut employer pour décrire le sentiment d\\' affection et de sympathie que j\\' ai éprouvé chaque fois il donné de ", "j\\' ai compris très vite elle était pas réellement croyante et que ses confessions obéissaient plus à une nécessité psychologique que religieuse il est évident qu\\ elle avait un besoin viscéral de raconter à le quelqu\\'un de les bribes de sa vie pour pouvoir justifier ses engagements et certaines de ses décisions a son poste elle savait très bien qu\\ elle ne pouvait guère avoir d\\' amis dans son entourage elle ne parlait plus vraiment à le son mari depuis des années se méfiait de le personnel politique qui gravitait autour d\\' elle et regrettait que le seul homme qu\\ elle ait jamais aimé ait rompu avec elle de façon brusque et irrémédiable en prononçant la fin de sa phrase ne m\\' avait pas quitté des yeux histoire de me culpabiliser " ]
[ "dit -il enfin –pourquoi me demandez -vous cela? –eh bien continua PROPN vous moquez -vous de moi lieutenant –pas le moins de le monde –et comment gagnerez -vous livres –c’ est mon secret –et vous en aurez ", "je criai à le chauffeur adresse de la rue PROPN je tremblais que mme ortègue revenue à le elle ne me suivît pour me reprendre cette feuille de papier son salut en relisais les phrases déchirantes interrompant sans cesse pour épier par le carreau de la capote si aucune voiture ne courait après la mienne mais non une fois arrivé à la clinique et tandis que je payais le chauffeur je constatai que la rue saint-guillaume restait déserte mme ortègue ne m\\' avait pas suivi de le moins pas aussitôt ", "m’ écriai-je de vous madame qui êtes précisément comme toutes les femmes de ces natures impressionnables et impulsives à lesquelles je fais allusion et c’ est à le votre propos que je me permets de rappeler que nous ne conservons pas toujours la maîtrise absolue et l’ unité totale de notre personnalité elle se dédouble non seulement à les grands moments tragiques où notre destin se joue mais à les moments les plus simples et les plus insignifiants de l’ existence quotidienne et tandis que nous continuons à le vivre à le causer et à le penser notre inconscient prend la direction de nos instincts et nous fait agir dans l’ ombre à l’ insu de nous-mêmes et souvent d’ une manière anormale absurde et inintelligente ", "ce banquier ami intime de le susdit lui était suspect ils avaient pu s’ entendre tous les pour perdre lucien croze dans l’ esprit de madame de pommeuse mais comment prouver cela? comment réhabiliter leur victime il reste toujours quelque chose d’ une calomnie a écrit beaumarchais qui connaissait bien les hommes et la pauvre octavie désespérait de relever jamais la réputation ternie de le frère d’ odette sa chère protégée un autre danger la menaçait ", "le lieutenant vit le danger –pas une minute à le perdre dit sabre à la main en avant! et nous partîmes comme des forcenés quelques instants après nous arrivions à le verger nous enfilâmes un petit ravin où l’on ne pouvait passer qu’ un à un et nous débouchâmes dans les blés juste en face des kabyles qui ne nous attendaient pas et se mirent précipitamment en retraite nous poursuivîmes notre charge jusqu’ à le premier tiers de la colline près de ou vieilles masures où venait aboutir une haie de cactus haute et profonde coupant la colline en écharpe ", "elle ne m’ appelait plus d’ elle-même elle avait peur de mal tomber sauf si un temps objectivement long s’ était écoulé elle laissait un message sur mon répondeur elle parlait dans l’ appareil d’ une façon enjouée elle s’ efforçait de mettre de la légèreté dans le ton et de la gaieté dans la voix ", "il souffle moins violemment qu’ il ne faisait tout à l’ heure silence répéta le capitaine minutes plus tard la baleinière se tenait à une encablure de la jubarteune encablure mesure spéciale à la marine comprend une longueur de brasses c’est-à-dire mètres .le maître d’ équipage debout à l’ arrière manœuvra de manière à se rapprocher de le flanc gauche de le mammifère mais en évitant avec le plus grand soin de passer à le portée de la formidable queue dont un seul coup eût suffi à le écraser l’ embarcation l’ avant le capitaine les jambes un peu écartées pour mieux assurer son aplomb tenait l’ engin avec lequel il allait porter le premier coup on pouvait compter sur son adresse pour que ce harpon se fixât dans la masse épaisse qui émergeait des eaux .près de le capitaine dans une baille était lovée la première de les lignes solidement fixée à le harpon et à le laquelle on rabouterait successivement les autres si la baleine plongeait à de grandes profondeurs y sommes -nous garçons? murmura le capitaine –oui répondit en assurant solidement son aviron dan", "en vain le christ même ne peut les délier des invisibles chaînes qu\\ ils se sont seuls forgées les réprouvés portent en eux à le jamais leur jugement contre eux-mêmes ils sont à le eux-mêmes leurs juges et leurs témoins impitoyablement à le charge nul ne peut défaire ce à le quoi ont œuvré leurs volontés en toute liberté dieu ne le peut pas à le nom précisément de absolue liberté qu\\ il leur a octroyée ", "cela ne durera pas ayez de la force d’ âme lamballe il veut que je reste rue boisrobert mais je m’ invente aussitôt un vieil oncle en banlieue qui m’ accordera l’ hospitalité nous convenons d’ un rendez -vous demain après-midi place des pyramides devant la statue de jeanne d’ arc —au revoir lamballe il me regarde fixement ses yeux rétrécissent et je ne peux soutenir leur éclat ", "oui de le bidon il ajoute quelle misère —tu veux qu’ on s’ arrête pour prendre l’ apéro? demande charles est une idée —à la cave saint-germain-des-prés demande zazie qui déjà frétille " ]