query
stringlengths 0
1.1k
| pos
sequencelengths 9
9
| neg
sequencelengths 10
10
|
|---|---|---|
il fallut lui répéter fois la même chose alors il endossa son huilé mit son suroît sur la tête monta l’ échelle tout roide de sommeil et de bien-être furieux de plonger dans la pluie et le froid il portait des sabots qu’ on entendit aller et venir sur le pont au-dessus de les têtes grand-louis se versait à le boire pour la sixième fois à le moins mais on ne voyait chez lui aucune trace d’ ivresse qu’ est -ce que tu en penses grand-louis? de quoi? —imbécile | [
"as -tu réfléchi à le ta situation est -ce que tu ne comprends pas que c’ est toi qui vas trinquer? les antécédents d’ abord un homme qui revient du bagne puis ce bateau dont tu deviens propriétaire alors que tu étais sans le sou! joris qui ne voulait plus te voir chez lui parce que tu l’ avais tapé trop souvent le saint-michel à le PROPN le soir de l’ enlèvement ",
"toi ici le jour de l’ empoisonnement de le capitaine et ta sœur qui hérite de francs est -ce que grand-louis pensait encore à le quelque chose son regard était aussi neutre que possible des yeux de porcelaine qui fixaient un point indéterminé de la cloison qu’ est -ce qu’ il fait là-haut s’ inquiéta lannec en regardant l’ écoutille restée entrouverte et l’ eau qui s’ infiltrait dans la cabine formant une mare sur le plancher ",
"maigret n’ avait pas bu beaucoup assez pour lui mettre le sang à la tête surtout dans cette atmosphère poisseuse assez aussi pour donner un léger tour de rêverie à ses pensées maintenant qu’ il connaissait les hommes il imaginait assez bien leur vie dans cet univers qu’ était le saint-michel l’ un dans sa couchette tout habillé la plupart de le temps ",
"toujours une bouteille et des verres sales sur la table un homme sur le pont et les allées et venues de ses sabots ou de ses bottes puis ce bruit sourd régulier de la mer le compas et sa petite lumière l’ autre fanal se balançant à le haut de le mât de misaine les yeux scrutant le noir cherchant la luciole de les phares et les quais de déchargement ou jours à ne rien faire à le passer les heures dans des bistrots partout pareils il y eut des bruits indéfinissables là-haut est -ce que grand-louis ne sombrait pas à son tour dans une lourde somnolence un petit réveille-matin marquait déjà heures ",
"la bouteille était presque vide chercha des cigarettes dans ses poches est -ce qu’ ils n’ avaient pas passé la nuit ainsi dans une même atmosphère de serre chaude sentant la vie humaine et le coaltar quand le capitaine joris avait disparu et était -il avec eux à le boire à le lutter contre le sommeil cette fois c’ étaient des voix qu’ on entendait sur le pont à le cause de la tempête ce n’ était qu’ un chuchotement qui parvenait dans la cabine maigret se leva les sourcils froncés vit que se versait encore à le boire que le menton de grand-louis touchait sa poitrine et que ses yeux étaient mi-clos il porta la main à sa poche revolver gravit les marches de l’ escalier presque vertical l’ écoutille avait exactement la largeur nécessaire pour livrer passage à un homme et le commissaire était beaucoup plus large et plus épais que la moyenne ",
"aussi ne put -il même pas se débattre sa tête émergeait à le peine qu’ un bandeau tombait sur sa bouche était serré sur la nuque c’ était le travail de les gens de le pont de célestin et d’ un autre pendant ce temps-là en bas on lui arrachait son revolver de la main droite et on attachait ensemble ses poignets derrière le dos il donna un violent coup de pied en arrière ",
"il atteignit quelque chose un visage crut -il mais l’ instant d’ après un filin s’ enroulait à ses jambes fit la voix indifférente de grand-louis ce fut le plus difficile il était lourd ",
"on poussait en dessous d’ en haut on tirait la pluie tombait en cataractes le vent s’ engouffrait dans le chenal avec une force inouïe il crut distinguer silhouettes ",
"mais on avait éteint le fanal et le passage de la chaleur et de la lumière à l’ obscurité glacée déroutait ses sens —un hop on le balançait comme un sac il fut soulevé assez haut dans l’ air et retomba sur les pierres mouillées de le quai grand-louis y monta à le son tour se pencha sur chacun de les liens pour s’ assurer qu’ ils étaient solides une seconde le commissaire eut le visage de l’ ex-forçat très près de le sien et il eut l’ impression que celui-ci faisait tout cela d’ un air lugubre comme la plus pénible de les corvées "
] | [
"assis il attendait sans me regarder la huppe je crois lâcha encore ses notes petits sacs de miel dans les bois je restai et le suivis ce sont des faucons que vous la ̂chez mes poussins fort bien ",
"PROPN s' aperçut alors que l' anormale disposition de les aîtres que suggérait à l' imagination la vue de la façade n' était pas démentie par l' aménagement de l' intérieur le visiteur pénétrait d' abord dans une haute salle voûtée en plein cintre et divisée par rangées de piliers l' éclairage latéral venu aes meurtrières basses que montrait la façade et que le soleil couchant révélait alors par de longues stries horizontales d' une poussière dansante et dorée formait avec les blanches colonnes un quadrillage lumineux qui divisait toute la hauteur de les voûtes et dont les jeux irréels et changeants empêchaient l' œil de saisir la véritable profondeur cette salle n' offrait aucun meuble mais et la de les fourrures épaisses des coussins de soieries asiatiques d' une extravagante richesse s' entassaient contre les murs et les piliers nus avec un air de profusion et de négligence on eût dit le campement de nuit de la horde d' or dans une blanche cathédrale byzantine dans cette salle venaient s' ouvrir de les couloirs bas et toujours sinueux coupés d' esca",
"—je salue le grand serpent de les mers de le sud souverain des faits divers qu' une nouvelle hypothétique publiée par cette gazette avait diverti il exagérait des révérences evariste dumoulin le regarda de haut: l' heure n' est pas à les bouffonneries monsieur —elle est à les bouffons si j' en crois mes yeux à le bruit de son nom le comte arrivait la bouche pleine ",
"vous voilà mon ami dit -elle vous voilà enfin –suis -je donc bien en retard ma flavie et m. entra dans le pavillon et porta à ses lèvres la jolie main de flavie la jeune fille ferma la porte puis elle vint s’ asseoir auprès de m. PROPN morel et lui dit: –oui mon ami vous êtes en retard d’ une grande heure –vraiment? –et cette heure m’ a paru mortelle –chère flavie PROPN reprit -elle c’ est que j’ ai de bonnes nouvelles à le vous donner mon ami ",
"il connaissait bien ce pieux endroit et d’ ordinaire il n’ y pénétrait point sans quelque terreur ces murs nus lui semblaient d’ habitude redoutables et cette grille lui paraissait dangereuse que de fois n’ y avait -il pas subi les semonces de la mère julie-angélique et vu son visage jaune y jaunir encore davantage de colère et de dégoût que de fois la mère julie-angélique ne l’ avait -elle pas averti à le cette même place qu’ il courait à l’ ab��me et que celui ou ̀ il tomberait était plein de boue et de feu alors il courbait le dos mais aujourd’hui ",
"il fait froid mais elle est en nage lorsque le bout de son pied loin derrière elle sent un appui c’ est une marche elle achève de se couler dans le trou se retient des doigts à le bord quand en tournant la tête elle fait le faux mouvement qui était à le redouter le pied-de-biche glisse avec un cri strident la trappe s’ écroule brutalement avec un bruit d’ enfer juste le temps de retirer ses doigts un réflexe qui se mesure en nanosecondes alex en reste pétrifiée elle est debout sur une marche dans le noir presque complet elle est entière lorsque ses yeux parviennent à le accommoder elle ramasse son sac quelques marches plus bas elle reste en apnée elle va partir elle va réussir elle n’ y croit pas quelques marches encore puis une porte en fer bloquée avec un parpaing qu’ elle met un temps infini à le repousser parce qu’ elle n’ a plus de forces ",
"nos sœurs m’ ont dit qu’ elle avait été héroïqne mais que en sortant des mains de l’ opérateur elle avait dit: j’ ai bien gagné n’ est -ce pas la poupée de ma sœur gabrielle il y a semaines de cela et elle l’ attend toujours mais voilà que vous me donnez le moyen de tenir ma parole sœur gabrielle prit dans le panier un poupard à les joues pâlies mais fort joli encore et appela: marie râteau un petit bonnet s’ agita à le bas de la salle et par le sentier laissé libre entre les bancs accourut aussi vite que le lui permettaient ses béquilles un petit être tout contrefait mais d’ une charmante figure ma petite marie dit la sœur la poupée promise a bien tardé à le venir la voici enfin remerciez ces dames la pauvre petite nous fit une révérence et s’ accotant sur ses béquilles saisit des mains le poupard que sœur gabrielle lui tendait et l’ embrassant avec amour s’ écria: qu’ elle est jolie ma petite fille qu’ elle est jolie ma sœur vous serez sa marraine et baissant la voix elle ajouta: ma sœur je ne peux pas jouer à la poupée quand j’ ai mes béquilles ",
"il a déjà la longue queue avec l’ œil télescopique à le bout il voit de loin catherine était une annexe à la société de les elle n’ en faisait pas partie intégrante aussi nous fallait -il récompenser un peu son zèle ",
"ensuite années passent à le compter de les jours de la maison rose de le sommeil océanique de les chambres de la roque mais en rêve je suis revenu souvent j’ ai passé à le cours de cette période beaucoup plus de temps dans le lot que je ne l’ avais fait pour de bon à le début l’ aube violette a percé à les tréfonds de la nuit des locomotives à le vapeur ferraillées depuis longtemps respiraient dans l’ obscurité ",
"sur cette route de le ciel ses rêves un peu fous ne vagabonderaient plus les grillons qui crépitaient à le bord de leur trou lui rappelaient son maître un soir étendue sur ses draps et toute livrée à la nuit chaude elle sanglota d' abord à le petit bruit puis gémit longuement et regarda avec pitié son chaste corps intact brûlant de vie mais d' une végétale fraîcheur qu' en ferait le grillon elle savait qu' il aurait droit à le toute caresse et à le celle-là mystérieuse et terrible après quoi un enfant naîtrait un petit péloueyre tout noir et chétif le grillon elle l' aurait toute sa vie et jusque dans ses draps "
] |
pour saper la confiance en soi et la volonté mais pas brutalement tout en douceur religieuse elles étaient un peu là les demoiselles comme si elles nous refusaient la grâce qu' elles avaient pourtant reçue d' enseigner et de se débrouiller seule ce bouleversement cette incrédulité je me souviens de tout la maîtresse la sylvestre qui ne me blairait pas toujours à le me reprendre et se moquer de mes manières elle ressemblait à le sainte thérèse de lisieux avec ses tifs ramenés par une barrette derrière la tête et dégoulinant dans le dos joyeuse ce jour dites-moi mes petites filles qu' est -ce que vous voulez faire plus tard fermière oui secrétaire très bien tout et elle demandait pourquoi elle nous guidait a moi elle m' a coupé la chique tu seras épicière comme ta maman sûrement je n' en revenais pas moi qui croyais dire institutrice | [
"elle savait certainement mieux que moi tant pis on passe à le marie-paule qui avait un sourire jusqu' à les oreilles tranquille et toi? –moi je serai maman les hurlements de rire tout le monde même les chochottes on se regardait parce que ç a double le plaisir de se regarder rire on s' affalait sur les tables terrible la sylvestre nous a arrêtées: taisez -vous petites sottes elle s' est mise à le parler doucement lentement en nous balayant de ses yeux sévères maman vous ne le savez pas c' est le plus beau métier de le monde personne n' a bronché ",
"fermière docteur religieuse même il y avait eu épicière tout resté en moi comme une scène incompréhensible peut-être parce que c' était la première fois où j' ai eu mes certitudes en débandade elle faisait bien les choses la sylvestre de lisieux vérités d' un coup que fille d' épicière j' étais fille d' épicière je serais et que poulotter des mômes pousser un landau dans l' ordre de les destins il n' y avait pas au-dessus t' occupe pas de ça travaille le discours maternel remet tout en place ",
"contraignant mais rassurant pourtant il a dû laisser des traces ce rabâchage entendu pendant ans qui exalte le don de soi et le sacrifice le corps est sale et l' intelligence un péché les prières pas le plus grave mais les récits de saintes agnès l' agneau blanc torturée livrée à les lions fouettée blandine maria un couteau en plein cœur et jeanne d' arc j' en ai pleuré en classe bernadette presque illettrée mes enfants c' est elle que le bon dieu a choisie une humble bergère modeste pauvre croyez -vous que le bon dieu soit allé chercher des savants il aurait pu et les enfants de fatima et la salette fascinée ",
"la simplicité l' innocence le corps pour rien le fin de le fin qu' il soit martyrisé couvert de scrofules comme sainte germaine elles ont fait le sacrifice de leur vie rien ne saurait être plus agréable à le dieu petites filles sucer avec délices des souris en caramel grimper à la corde lisse bavarder dans les rangs tout cela est vaguement faute faire des sacrifices le leitmotiv par exemple s' empêcher de parler quand on en a envie se priver de dessert faire la vaisselle à la place de maman toutes les fois que vous n' avez pas envie de faire quelque chose faites -le avoir son carnet de sacrifices les noter ",
"il y en a qui noircissaient le carnet numérotaient emulation dans la négation de soi peut-être que c' était la même chanson dans les boîtes religieuses pour garçons qu' on les soumettait à le même régime de pureté et de peur mais sûrement pas étouffés autant que nous peuvent se battre on les encourage à le devenir de les chefs et les bons pères ne méprisent pas les couilles très tôt persuadée que les femmes sont plus pieuses que les hommes elles remplissent l' église le dimanche et mon père attend quasimodo pour aller à le confesse et faire ses pâques la mort dans l' âme juste pour ne pas provoquer le drame à la maison qu' elles doivent être plus pieuses ",
"si un homme ne l' est pas c' est sans importance nous les filles sommes là pour sauver le monde par nos prières et notre conduite heureusement que je me sens dépassée infiniment pas à la hauteur malgré mes efforts mes sacrifices qui ne me comblent pas de le bonheur prédit je lutte pour ne pas montrer mon infamie: la joie que j' éprouve à le collectionner les bonnes notes à le voir ce qu' il ne faut pas voir à le piquer de les bonbons à le ma mère ma méchanceté naturelle mon absence de soin qui éclatera tout de même taches sur les cahiers je n' ose pas dire que je travaille sur la table de la cuisine traces de doigts sur les carrés de couture ",
"la propreté est le reflet de l' âme mademoiselle je suis percée à le jour la tache le mot lancinant marie sans tache comment réussir à le dissimuler tout ce que je charrie comme violence et désirs si difficile l' ange gardien dans le dos dieu qui est partout la conscience ce gros œil sans paupières flottant dans un coin de le plafond première leçon de le livre de morale à les séances de catéchisme dans la chapelle glacée en vain je me fourre dans les derniers rangs avec les rigolotes la directrice me ramène sous les lunettes de l' aumônier ",
"et les billets de confession de le vendredi institution affreuse on écrit son nom sur un papier que la maîtresse ramasse et fait parvenir à le curé tout à l' heure en plein problème de surface une fille entrera donnera le papier à la maîtresse le cours s' arrêtera elle lira le nom tout haut qu' on sache qui est assez scrupuleuse assez proche de dieu pour se vouloir blanche et sans tache gloire de se lever de partir et revenir minutes plus tard avec un autre papier et un autre nom ",
"la chaîne de les bonnes petites filles la honte secrète de rester à sa place tout de suite repérée par les camarades et la maîtresse barbouillée de répugnance j' entre une fois par mois dans la chaîne mais résister se taire a tout prendre je préférais la culpabilité de la faute cachée à le ce moment atroce et mou qui suit l' aveu "
] | [
"—vous saviez ce qu’ elle faisait —je l’ avais compris elle s’ en cachait si peu un jour à le manège elle a rencontré un de ses clients un quinquagénaire grave comme un conclave il venait à le club avec sa femme et sa grande fille une gourde qui sous sa bombe ressemblait à un crapaud ahuri ",
"de PROPN à la vanité d’ abuser les autres sur son propre mérite il n’ y a qu’ un pas et ce pas pauline l’ avait fait il lui était impossible de revenir en arrière et de consentir à n’ être plus qu’ une simple mortelle après s’ être laissé diviniser .ne voulant pas donner à le laurence la joie de l’ avoir humiliée elle affecta la plus grande indifférence et endura sa douleur avec stoïcisme cette tranquillité dont laurence ne pouvait être dupe car elle la voyait dépérir l’ effrayait et la désespérait elle ne voulait pas se résoudre à le lui porter le dernier coup en lui prouvant la honteuse infidélité de montgenays elle aimait mieux endurer l’ accusation tacite de l’ avoir séduit et enlevé ",
"ce n’ est pas là qu’ il faut chercher plus simple serait peut-être de s’ attarder sur les livres qui font exception non seulement ceux que je parvenais à le lire mais aussi ceux qui m’ enchantèrent fût -ce en classe de sixième nous étudions jacques prévert c’ est la remplaçante qui l’ a décidé la remplaçante est jeune elle est jolie et son décolleté maigre me fascine autant que le trait de khôl autour de ses yeux je découvre j’ ignore à l’ époque qu’ il existe d’ impitoyables hiérarchies en art que la chanson est un genre mineur que jacques prévert est considéré par nombre de gens sérieux comme un poète pour enfants légèrement démagogue un ringard que n’ ai -je entendu sur son compte ",
"nul inutile pied de table crab est la ponctualité ses jambes marquent les heures a peine arrivé se propulse à le sommet de la tour silence instantané dans les étages à le passage de la fusée directoriale crainte et respect l' ascenseur s' ouvre sur un enclos de ciel vitré le bureau massif est tout à le fond là-bas y mène sans détours un chemin tracé jour après jour dans la moquette à le croire que personne jamais n' a risqué un pied hors de cette voie et que le désert synthétique alentour reste à le explorer ",
"votre neveu? qui vous parle de mon neveu le piano un burkhart mon cher francs payé comptant rien que cela voulez -vous l’ essayer pour voir a cette proposition qui avait l’ air d’ une amère ironie bondit en arrière ce neveu est donc musicien ",
"que je sois vivant rien que avant elle se foutait de tout mais gentiment juste écoutait ses voix ses démons elle glissait d’ un pire à l’ autre désormais –c’ est fini!et puis mon fils elle me demande comment il va lui s’ il vient à le paris l’ école tout les vacances de pâques les œufs les poules les cloches c’ est bizarre quand même que les gens soient si gentils ",
"à le part sa façon de ne pas répondre à les questions et de toujours m’ éviter elle était assez bien élevée oui je crois qu’ elle avait reçu une bonne éducation —qu’ y avait -il dans son sac? de le rouge à le lèvres un poudrier un mouchoir des clefs —quelles clefs celle de l’ appartement que je lui avais remise et celle de son sac de voyage il y avait aussi un portefeuille usé avec de l’ argent et une photographie d’ homme de femme d’ homme ",
"il veut dit -il vous adopter ce mot pour moi signifie que lorsqu’ il aura réussi à se débarrasser de sa vermine indienne il prétend se marier avec vous en même temps pour vous soustraire à les adorations de quelques jeunes galantins il se dispose à le vous fourrer dans une école où vous serez gardée à le vue voyant qu’ elle avait reçu ce premier coup de boutoir avec une impassibilité de marbre le mauvais père s’ irrita de cette résignation et continua pour la pousser à le bout j’ ai entendu raconter que vous avez commencé à le bien marcher dans les voies de votre mère la nuit dernière vous êtes allée faire une promenade sentimentale avec le monsieur qui a dénoncé votre père et l’ a fait arrêter comme meurtrier ",
"et quelquefois des révoltés mais rassure -toi cela ne veut pas dire de le tout que tu ne seras pas normal j\\' espère bien que je ne serai jamais normal docteur il n\\ y a que les salauds qui sont toujours normals normaux je ferai tout pour ne pas être normal docteur il est encore levé et j\\' ai pensé que c\\' était le moment de lui demander quelque chose car ç a commençait à le me turlupiner sérieusement ",
"je le suivis et entrai dans la pièce voisine que je ne connaissais pas encore très grande tendue d’ une étoffe damassée à les tons plutôt criards elle était garnie de meubles ornés de cuivres prétentieux un assez bon tapis couvrait le parquet ici comme chez fernande le chauffage se trouvait assuré de façon suffisante par un poêle.mme de grisolles était à le demi étendue sur une chaise longue le docteur se tourna vers moi "
] |
—vous avez souvent parlé de vous faire mahométan ce sera l’ occasion mon prince dévoué à le mahomet vous n’ aurez plus rien à le démêler avec jésus-christ l’ autre prophète murmura quels conseils! je ne dis pas non répliqua mais vos fidèles chrétiens n’ en donnent pas de le tout les miens valent donc plus | [
"après avoir bien réfléchi exécuta de point en point le plan de mothril la cérémonie fut imposante les tolédans oublièrent leur faim à la vue de les magnificences de la cour et de l’ appareil d’ une pompe guerrière déploya tant de magnanimité fit de si beaux discours et jura si solennellement que les députés après avoir juré la neutralité parurent plus heureux que si on les eût payés comptant —que m’ importe après tout disait don cela durera autant que moi il eut plus de bonheur qu’ il ne l’ espérait car selon les prévisions de mothril un grand renfort d’ africains arriva par le tage et força les lignes ennemies pour ravitailler tolède de sorte que don comptant ses forces se trouva commander une armée de hommes tant juifs que sarrasins portugais et castillans ",
"il s’ était tenu à l’ écart pendant toute la durée de ces préparatifs ménageant sa personne avec un soin extrême et ne donnant rien à le hasard qui pouvait par un accident isolé lui faire perdre le résultat de le grand coup qu’ il méditait don à le contraire organisait déjà un gouvernement comme un roi élu assuré sur son trône il voulait que le lendemain d’ une action qui lui aurait livré la couronne cette royauté fût solide et saine comme celle qu’ une longue paix a consacrée agénor pendant ces dispositions de chacun avait l’ œil sur montiel et savait à le moyen de surveillants bien payés que mothril ayant établi un cordon de troupes entre le château et tolède allait presque tous les jours sur un cheval barbe léger comme le vent visiter rétablie entièrement de sa blessure il avait essayé de tous les moyens pour obtenir l’ entrée de le château ou pour faire prévenir ",
"mais rien n’ avait réussi PROPN s’ était donné la fièvre à le force d’ y rêver enfin PROPN ne voyait plus de salut que dans un combat général et prochain qui lui permettrait de tuer de sa main don et de prendre mothril vivant de telle façon qu’ il pût pour la rançon de cette odieuse vie acheter aïssa libre et vivante cette douce pensée rêve incessant fatiguait le cerveau de le jeune homme par son ardente assiduité il était tombé dans un dégoût profond de tout ce qui n’ était pas la guerre active et décisive; et comme il faisait partie de le conseil de les chefs son opinion était toujours de laisser le siège et de forcer don à une bataille rangée ",
"il rencontrait des adversaires sérieux dans le conseil car l’ armée de henri ne s’ élevait pas à le plus de hommes et bien des officiers pensaient que c’ eût été folie d’ aventurer avec de mauvaises chances une si belle partie mais PROPN représentait que si don henri n’ avait à sa disposition que hommes depuis son manifeste et s’ il ne se faisait connaître par un coup d’ éclat ses forces diminueraient à le lieu d’ augmenter tandis que chaque jour le tage apportait à le don des renforts de sarrasins et de portugais les villes s’ inquiètent disait -il elles flottent entre bannières voyez l’ adresse avec laquelle don pedro vous réduit à l’ inaction qui pour tous est la preuve de notre impuissance abandonnez tolède que vous ne prendrez pas rappelez -vous que si vous êtes vainqueurs la ville est forcée de se rendre tandis que rien ne les pousse en ce moment; à le contraire le plan de mothril s’ exécute ",
"vous allez être enfermé entre des murailles de pierre et des murailles d’ acier derrière vous le tage bordé de combattants il faudra ne plus combattre que pour bien mourir aujourd’hui vous pouvez attaquer pour vaincre le fond de ce discours était ",
"mais quel bon conseil ne l’ est pas un peu le connétable avait trop d’ esprit et d’ expérience de la guerre pour ne pas appuyer mauléon il restait l’ indécision de le roi lequel risquait beaucoup à le faire un coup de fortune sans avoir pris toutes ses précautions mais ce que les hommes ne font pas dieu le fait à sa volonté ",
"chapitre la bataille de montiel était aussi pressé qu’ d’ entrer en possession de le bien qu’ après sa couronne il désirait le plus à le monde chaque fois que la nuit ses affaires étant faites il pouvait le long d’ une haie de soldats dévoués courir à le montiel et contempler un quart d’ heure la belle aïssa si pâle et si triste le roi se trouvait heureux mothril ne lui accordait ce bonheur que rarement le projet de le sarrasin était mûr son filet bien tendu avait pris sa proie ",
"il ne s’ agissait plus que de la garder car un roi dans l’ embûche est comme un lion dans les rets on ne le tient jamais moins que lorsqu’ il est pris PROPN était sollicité par don de lui livrer il promettait de l’ épouser de la faire monter sur le trône non répondait mothril ce n’ est pas à le moment d’ une bataille qu’ un roi célèbre des noces ce n’ est pas lorsque tant de braves gens meurent pour lui qu’ il s’ occupe d’ amour non attendez la victoire alors tout vous sera permis ",
"il contenait ainsi le roi frémissant cependant son idée était transparente et don l’ eût bien reconnu s’ il n’ eût été aveuglé PROPN voulait faire d’ aïssa une reine de castille parce qu’ il savait que cette alliance de le chrétien avec la mahométane soulèverait la chrétienté parce qu’ alors tout le monde abandonnerait don et que les sarrasins tant de fois vaincus étaient prêts pour reconquérir l’ espagne et s’ y installer à le jamais PROPN alors fût devenu roi de l’ PROPN mothril si accrédité parmi ses compatriotes lui qui depuis ans les guidait pas à le pas sur cette terre promise avec des progrès sensibles pour tous excepté pour le roi ivre ou fou mais comme en donnant en ménageant un retour d’ adversité à le don il fallait cependant n’ agir que lentement et sûrement PROPN attendait une victoire décisive qui détruisit les plus furieux ennemis que les mores pouvaient rencontrer en espagne "
] | [
"quant à ce gueux de thomas son compte est bon; à la première occasion je le traiterai comme un buffle ou un grizzly si ce que vous me dites est vrai! la langue de waupee a suivi la voie de la vérité —je vous crois ma fille maintenant essuyez vos yeux et ne songez plus à le ce serpent de dacotah —le guerrier pâle sait tout ce que pouvait lui apprendre la pauvre squaw; ",
"les nuages ouvrirent et la lune se dégageant de leurs flocons grisâtres apparut sur un fond de le ciel bleu sombre bordé de nuées noires elles couraient vite et amoncelaient les unes sur les autres à le haut de le ciel la lune montait en suivant sa course quelquefois un de ses rayons tombait sur la rivière ou bien faisait luire à le loin les flaques d\\' eau restées dans les ornières de les chemins creux en ce moment sa lumière éclaira le chien maudit qui hurlait toujours ",
"quand la peau harassée elle fut assoupie je m’ enfuis telle fut cette nuit que je compare à un parterre de fleurs en un jardin de loin les roses semblent adorables on approche beaucoup sont fanées souillées il en est de rongées peu de pétales sont exempts de poussières on écarte les tiges et l’on découvre que le fond d’ où elles naissent n’ est qu’ un hideux mélange de terre et de fumier ah l’ amour ",
"elle fit un grand compliment de chéri-bibi de sa rude écorce et de son cœur d’ or de sa belle conscience et de toutes les qualités qui faisaient de lui un véritable chevalier français jamais elle ne l’ avait entendu mal parler des femmes et il poussait si loin le point d’ honneur qu’ il ne permettait point qu’ on en dît de le mal devant lui vraiment cette comtesse était elle avait étonné sa cage par sa science de l’ argot et dans le monde elle s’ exprimait avec une élégance cette charmante intervention n’ aboutit qu’ à le faire retourner la conversation de les naufragés à les environs de la pauvre cécily eh bien si tu ne l’ es pas méfie -toi ç a ne doit pas tarder nadège et carmen de fontainebleau s’ entendaient pour trouver les politesses de m. de pont-marie envers la marquise de le touchais de les plus intéressées ",
"–je le crois fit raymond –parce qu’ elle te l’ a dit? –je n’ ai pas eu à le lui demander le grand-duc est aussi absent de sa vie que rené lui-même il y a ans mlle féraud était pauvre ",
"tout à le coup il se mit à le siffler et il va il va. jamais il n’ a marché si vite il se sent rajeunir il traverse un petit bois de noyers où il allait gauler des noix à l’ époque de les labours charlot revit le temps ou ̀ il construisait sa maison les soirs où il allait rendre visite à la servante de les lussier ",
"puis il murmura comme il avait fait pour le foulard rouge: que m’ importe PROPN et il se reprit à le écrire dans la chambre était on continuait de causer tranquillement et l’on causait de paul car son nom prononcé revenait à le chaque instant mais il n’ entendait plus sa plume allait et traçait la suite d’ une longue lettre ce qu’ il écrivait était ainsi j’ arrive à l’ aveu terrible et que je ne pouvais te faire qu’ à le dernier moment ",
"en ceci frappait juste il en est ainsi seigneur dit l’ agent avec un reste de répugnance je n’ ai plus rien à le vous cacher point n’ est besoin de vous conter l’ histoire puisque vous la savez —les pièces interrompit montre-moi les pièces ou donne-m’en lecture à le ton choix le numéro ouvrit une case de son portefeuille et y prit carrés de papier dont il déplia le premier —ceci est la clef dit -il —voyons la clef fit johann qui étouffa un bâillement ",
"le peuple le vit avant les prêtres qui officiaient et tous se mirent à le crier disant que c’ était un signe de la faveur divine pour madame la reine et que le saint-esprit confirmait ainsi son couronnement chacun était joyeux lorsqu’ on sortit de l’ église voici le temps qui vient où monseigneur régnera par PROPN comme roi couronné disait -on dans la foule et meilleur sera -t-il pour son peuple que messeigneurs ses oncles qui ne songent qu’ à le prendre à le acquérir mais la duchesse de touraine murmurait à le demi-voix en pensant à la reine jamais plus belle couronne n’ a reposé sur une plus belle tête plus vide de bonnes pensées et de royaux désirs roi et mère chapitre premier le roi était à le table dans son hôtel à le amiens; il semblait tout rêveur et ne parlait point à le sire d’ argenton qui se tenait derrière lui prêt à le servir; car le roi n’ aimait pas avoir grand nombre de valets autour de lui pendant qu’ il était à le table ce qui l’ aurait gêné dans ses discours avec ses plus confidents serviteurs ",
"mon téléphone vibre je consulte ma messagerie m’ a envoyé l’ emploi de le temps de vaughn sous excel je clique sur mon écran mais le fichier refuse de s’ ouvrir format incompatible "
] |
mais rassure -toi je suis trop heureuse pour mourir pendant jours robert n’ entendit pas parler de carmen fou d’ inquiétude il errait autour de la maison qu’ elle habitait avec m. PROPN lorsqu’ il vit passer devant lui un prêtre qui paraissait porter le viatique à le quelque malade il suivit ce prêtre et il arriva à sa suite dans la chambre à le coucher de carmen qui était seule étendue dans son lit déjà pâle comme une morte il pleura dans un angle de cette chambre où l’ attendait la plus grande de les douleurs qu’ il eût jamais éprouvées | [
"quand le prêtre fut parti robert se précipita en sanglotant à le chevet de carmen ils mêlèrent longtemps leurs larmes et leurs baisers robert avait soulevé la tête de carmen et cette tête adorée retombait languissamment déjà sans force presque sans vie sur sa poitrine où est donc m. où est donc ta fille demanda robert en remarquant tout à le coup que carmen n’ avait auprès d’ elle qu’ une femme de service ",
"il a vu que j’ allais mourir il est parti arrachant ma fille à mes derniers embrassements pour s’ épargner un ennui infâme autrefois la ̂che aujourd’hui toujours égoïste je le reconnais-là pauvre carmen! il a bien fait ",
"à le moins j’ ai la consolation de t’ avoir près de moi dans cet instant suprême tu me feras élever un modeste monument dans le petit cimetière d’ arnouville près de ton château dont tu m’ as quelquefois parlé j’ y puis compter n’ est -ce pas quelquefois de loin en loin tu viendras déposer des fleurs sur ma tombe tu sais que je les aime non carmen non toi mourir c’ est impossible dieu ne peut pas me prendre ainsi tout mon bonheur mon bien-aimé dieu t’ épargne ce que le monde eût appelé une folie ce qu’ il fait est bien fait ne me plains pas trop tu as fait mes derniers jours sur la terre si doux et si beaux que je me réjouis d’ en emporter le souvenir dans le ciel ",
"ce furent les dernières paroles de carmen le marquis de PROPN tint parole carmen a sa tombe dans le cimetière de le village d’ PROPN où son corps a été transporté et inhumé et cette tombe est toujours couverte de fleurs souvent renouvelées après la mort de carmen le marquis robert de montboran s’ était enfermé dans son château d’ arnou ville il acheva en y introduisant ce dernier épisode le récit de sa vie ",
"ainsi qu’ il l’ avait annoncé il envoya ce récit à le madame qui le reçut à le château de les abeilles c’ est en combinant ce récit avec les confidences d’ edmée et les aveux de PROPN que madame avait écrit l’ histoire qu’ on vient de lire PROPN avait assisté à le château de les abeilles à la lecture de le testament de le baron déshérité par son oncle il avait subitement jeté ses vues sur la veuve PROPN était encore belle ",
"sa fortune personnelle devenait importante; elle pourrait la lui léguer toujours présomptueux et fat il ne douta pas de son triomphe l’ empire qui allait crouler était toujours debout il était devenu sénateur ",
"cette situation lui donnait des droits à un riche mariage PROPN ne comprit même pas les intentions de macdonald elle était absorbée par de graves et tristes pensées qui ne lui permettaient de remarquer ni le ton ni les allures ni le langage de son neveu par alliance mais ce neveu était déshérité elle voulait le dédommager de cette déception par un accueil affectueux ",
"elle lui dit aussi quelques paroles de condoléance qu’ il interpréta dans le sens de ses désirs et de ses espérances il s’ imagina que lorsqu’ elle lui parlait des dédommagements que l’ avenir pouvait lui réserver elle faisait une discrète allusion à une éventualité qu’ il caressait déjà en rêve celle de leur futur mariage devenu possible il quitta le dauphiné l’ esprit bercé de les plus chimériques illusions il ne daigna même pas répondre à les lettres de léa qui le suppliait de venir la voir dans la pension de famille de le quartier de le luxembourg où elle s’ était retirée dès le début de la guerre de il s’ était enrégimenté dans les ambulances uniquement pour ne pas avoir à le prendre un fusil ",
"il avait perdu sa sénatorerie ensevelie sous les décombres de l’ empire et dans les désastres de la patrie il ne pouvait plus compter que sur l’ amour qu’ il se flattait d’ avoir inspiré à le edmée il n’ avait pourtant pas osé lui écrire depuis qu’ il avait quitté le château de les abeilles le sentiment de les convenances l’ avait empêché de le faire la baronne était veuve depuis trop peu de temps pour qu’ elle ne se crût pas obligée de paraître froissée qu’ on lui parlât si vite d’ amour même par correspondance "
] | [
"--a moins qu' on ne m' ait volé ma voix mon brave ami c' est moi le vrai sanchez --carai sois le bien venu s' écrièrent les hommes --le diable m' emporte si je ne te croyais pas tué par un de ces chiens d' aucas il y a minutes j' en parlais à le quinto --oui appuya car voilà jours que tu es disparu jours; mais je n' ai pas perdu mon temps ",
"elle allait à le pas relevés et au-dessus de sa tête l' ombrelle qu' elle tenait ouverte inclinée rasant l' épaule tournait comme un petit moulin quand PROPN entendit m. de kérédol descendre en se hâtant l' escalier en retard mon parrain cria -t-elle heures et demie mon père est déjà rendu à le musée ",
"il remarqua que plus il montait plus elle était douce; cependant elle avait un\\n' goût terreux qui n’ était point agréable enfin il découvrit un petit filet qui sortait de\\n' l’ endroit rocheux et qui sentait le thym sauvage mais cette bonne eau tombait goutte à\\n' goutte comme si elle eût voulu se faire prier et il eût fallu un vase pour recueillir il avisa en plusieurs endroits de grandes huîtres de pierre qui engagées dans les marnes ",
"viens avec moi je vais te conduire à le manrèse tu y passeras une journée ou avec le père grandmont —tu as raison dit lamirande allons! et les amis se dirigent vers le chemin sainte-foye où plus de années auparavant lamirande avait pour la première fois parlé de son bonheur à son jeune ami c' était alors le printemps ",
"et ce qu’ il eût frémi davantage s’ il avait connu que robert possédait le moyen de tromper les sarvants par une certaine similitude de toilette et pourtant son costume d’ opéra-comique ne présentait aucune analogie avec l’ un de ceux qu’ il eût été rusé de contrefaire a chaque fois que robert s’ éloignait tellier se demandait si c’ était ce soir -là qu’ il ne reviendrait pas et les soirs tardaient bien à le revenir mais ils revenaient tout de même et revenait aussi robert cependant le mercredi juillet à le heures on entama sans lui le potage sa place faisait un vide dramatique entre l’ aveugle et la folle ",
"ne pouvait bouger enfin il étendit le bras ramena la serviette à le lui sans la moindre difficulté aucun de ces hommes n’ avait senti la mort ni l’ attentat manque rien une serviette qu’ un commis balance et que son propriétaire rapproche de lui et soudain tout sembla extraordinairement facile à le tchen les choses les actes même n’ existaient pas ",
"PROPN recula de pas l’ homme qui se trouvait en face de lui représentait de la façon la plus complète et la plus hideuse le type de la créature humaine avilie défigurée par les excès de toutes sortes l’ œil couvait de sourdes colères la bouche tordue semblait prête à le vomir le blasphème le front bas les cheveux mal plantés indiquaient une nature sauvage et bestiale PROPN vêtu d’ une façon relativement somptueuse portait des armes à sa ceinture ",
"qui donc domine en ce pays sans mœurs sans croyance sans aucun sentiment mais d’ où partent et où aboutissent tous les sentiments toutes les croyances et toutes les mœurs l’ or et le plaisir prenez ces mots comme une lumière et parcourez cette grande cage de plâtre cette ruche à le ruisseaux noirs et suivez -y les serpenteaux de cette pensée qui l’ agite la soulève la travaille? voyez examinez d’ abord le monde qui n’ a rien l’ ouvrier le prolétaire l’ homme qui remue ses pieds ses mains sa langue son dos son seul bras ses doigts pour vivre; eh! bien PROPN qui le premier devrait économiser le principe de sa vie il outrepasse ses forces attelle sa femme à le quelque machine use son enfant et le cloue à un rouage ",
"la nuit elle alternait les veilles avec ambroise l’ ancien passeur que l’ inaction tuait avait heureusement trouvé un moyen de s’ occuper compans–auquel par parenthèse la mystification qu’ il avait faite à ses ouvriers avait coûté une gratification assez forte –avait imaginé de présenter ambroise comme son teneur de livres les affaires prospérant rien n’ avait paru plus naturel enfin PROPN PROPN s’ était mis à le diapason général ",
"les caravanes de la gétulie et de phazzana avaient fourni leurs provenances habituelles mais il n' osait à le présent lui le chef-des-voyages en équiper PROPN les mercenaires occupaient la campagne avec un sourd gémissement il s' appuya sur l' autre coude et le chef-des-métairies avait si peur de parler qu' il tremblait horriblement malgré ses épaules trapues et ses grosses prunelles rouges sa face camarde comme celle d' un dogue était surmontée d' un réseau en fils d' écorces il portait un ceinturon en peau de léopard avec tous les poils et où reluisaient formidables coutelas qu' PROPN se détourna il se mit en criant à le invoquer tous les baals "
] |
tu connais les cieux n’ est -ce pas tu as vu ces myriades d’ anges à les blanches plumes à les sistres d’ or qui tous tendent d’ un vol égal vers le trône et tu as admiré souvent leurs ailes qui sous la voix de dieu s’ agitent comme les touffes harmonieuses de les forêts sous la tempête oh! combien l’ espace sans bornes est beau! vieillard serra convulsivement la main de godefroid et tous contemplèrent le firmament dont les étoiles semblaient verser de caressantes poésies qu’ ils entendaient voir dieu s’ écria doucement godefroid –enfant! reprit tout à le coup l’ étranger d’ une voix sévère as -tu donc si tôt oublié les enseignements sacrés de notre bon maître le docteur sigier | [
"pour revenir toi dans ta patrie céleste et moi dans ma patrie terrestre ne devons -nous pas obéir à la voix de dieu? marchons résignés dans les rudes chemins où son doigt puissant a marqué notre route ne frémis -tu pas de le danger à lequel tu t’ es expose venu sans ordre ayant dit: me voila ̀! avant le temps ne serais -tu pas retombé dans un monde inférieur à le celui dans lequel ton âme voltige aujourd’hui ",
"pauvre chérubin égaré ne devrais -tu pas bénir dieu de t’ avoir fait vivre dans une sphère où tu n’ entends que de célestes accords n’ es -tu pas pur comme un diamant beau comme une fleur? ah! si semblable à le moi tu ne connaissais que la cité de les douleurs à m’ y promener je me suis usé le cœur fouiller dans les tombes pour leur demander d’ horribles secrets essuyer des mains altérées de sang les compter pendant toutes les nuits les contempler levées vers moi en implorant un pardon que je ne puis accorder; ",
"étudier les convulsions de l’ assassin et les derniers cris de sa victime écouter d’ épouvantables bruits et d’ affreux silences le silence d’ un père dévorant ses fils morts; interroger le rire de les damnés chercher quelques formes humaines parmi des masses décolorées que le crime a roulées et tordues; apprendre des mots que les hommes vivants n’ entendent pas sans mourir ",
"toujours évoquer les morts pour toujours les traduire et les juger est -ce donc une vie –arrêtez s’ écria godefroid je ne saurais vous regarder vous écouter davantage ma raison s’ égare ma vue s’ obscurcit vous allumez en moi un feu qui me dévore ",
"–je dois cependant continuer reprit le vieillard en secouant sa main par un mouvement extraordinaire qui produisit sur le jeune homme l’ effet d’ un charme .pendant un moment l’ étranger fixa sur godefroid ses grands yeux éteints et abattus puis il étendit le doigt vers la terre vous eussiez cru voir alors un gouffre entr’ ouvert à le son commandement il resta debout éclairé par les indécis et vagues reflets de la lune qui firent resplendir son front d’ où s’ échappa comme une lueur solaire si d’ abord une expression presque dédaigneuse se perdit dans les sombres plis de son visage bientôt son regard contracta cette fixité qui semble indiquer la présence d’ un objet invisible à les organes ordinaires de la vue certes ses yeux contemplèrent alors les lointains tableaux que nous garde la tombe ",
"jamais peut-être cet homme n’ eut une apparence si grandiose une lutte terrible bouleversa son âme vint réagir sur sa forme extérieure et quelque puissant qu’ il parût être il plia comme une herbe qui se courbe sous la brise messagère de les orages godefroid resta silencieux immobile enchante une force inexplicable le cloua sur le plancher; et comme lorsque notre attention nous arrache à le nous-même dans le spectacle d’ un incendie ou d’ une bataille il ne sentit plus son propre corps –veux -tu que je te dise la destinée au-devant de laquelle tu marchais pauvre ange d’ amour? écoute! il m’ a été donné de voir les espaces immenses les abîmes sans fin où vont s’ engloutir les créations humaines cette mer sans rives où court notre grand fleuve d’ hommes et d’ anges en parcourant les régions de les éternels supplices j’ étais préservé de la mort par le manteau d’ un immortel ce vêtement de gloire dû à le génie et que se passent les siècles moi chétif! quand j’ allais par les campagnes de lumière se pressent les heureux l’ amour d’ une femme les ailes d’ un an",
"porté sur son cœur je pouvais goûter ces plaisirs ineffables dont l’ étreinte est plus dangereuse pour nous mortels que ne le sont les angoisses de le monde mauvais en accomplissant mon pèlerinage à le travers les sombres régions d’ en-bas j’ étais parvenu de douleur en douleur de crime en crime de punitions en punitions de silences atroces en cris déchirants sur le gouffre supérieur à les cercles de l’ enfer déjà je voyais dans le lointain la clarté de le paradis qui brillait à une distance énorme j’ étais dans la nuit mais sur les limites de le jour je volais emporté par mon guide entraîné par une puissance semblable à le celle qui pendant nos rêves nous ravit dans les sphères invisibles à les yeux de le corps l’ auréole qui ceignait nos fronts faisait fuir les ombres sur notre passage comme une impalpable poussière ",
"loin de nous les soleils de tous les univers jetaient à le peine la faible lueur de les lucioles de mon pays j’ allais atteindre les champs de l’ air où vers le paradis les masses de lumière se multiplient où l’on fend facilement l’ azur où les innombrables mondes jaillissent comme des fleurs dans une prairie là sur la dernière ligne circulaire qui appartenait encore à les fantômes que je laissais derrière moi semblable à des chagrins qu’ on veut oublier je vis une grande ombre debout et dans une attitude ardente cette âme dévorait les espaces de le regard ses pieds restaient attachés par le pouvoir de dieu sur le dernier point de cette ligne ou elle accomplissait sans cesse la tension pénible par laquelle nous projetons nos forces lorsque nous voulons prendre notre élan comme des oiseaux prêts à s’ envoler je reconnus un homme il ne nous regarda ne nous entendit pas ",
"tous ses muscles tressaillaient et haletaient; par chaque parcelle de temps il semblait éprouver sans faire un seul pas la fatigue de traverser l’ infini qui le séparait de le paradis où sa vue plongeait sans cesse où il croyait entrevoir une image chérie sur la dernière porte de l’ enfer comme sur la première je lus une expression de désespoir dans l’ espérance le malheureux était si horriblement écrasé par je ne sais quelle force que sa douleur passa dans mes os et me glaça je me réfugiai près de mon guide dont la protection me rendit à la paix et à le silence semblable à la mère dont l’ œil perçant voit le milan dans les airs ou l’ y devine l’ ombre poussa un cri de joie "
] | [
"louise courut au-devant d’ elle pour toucher sa robe ou sa main en passant mais elle ne le put emportée par la foule les bancs s’ étaient dégarnis de jeunes filles la vieille et la jeune femme de le château restaient à le leur place et tout le long d’ elles était un grand espace vide PROPN se glissa de ce côté et s’ assit à la gauche de la plus jeune gardienne de son enfant les violons criaient depuis environ minutes ",
"je le sens bien je n\\ aime que toi je t\\' aime mieux maintenant que si tu n\\' avais pas fait ce que tu te reproches si tu veux je volerai j\\' ai déjà volé oui j\\' ai volé j\\' ai volé une montre or que peut -on faire de pis roger secoua la tête un air mais son front parut éclaircir non ma pauvre enfant dit -il en la repoussant avec douceur il faut absolument que je me tue ",
"les plus petits vinrent s’ accrocher à la culotte de le trompion de toute la force de leurs menottes bleuies par l’ aigre bise un rayon de soleil filtrant entre les nuées grises posa une clarté aigue sur la cime de les grands peupliers fit luire la vitre d’ une maison là-bas dans les jardins tout à l’ extrémité de le faubourg cette fois y a pas d’ erreur dit encore le trompion dans une heure y fera les soleils comme les petits pendus désespérément à ses chausses et se glissant dans ses jambes entravaient sa marche et menaçaient de le faire tomber à le chaque pas il leur dit d’ une grosse voix qui voulait être bourrue: allons la marmaille qu’ on me foute la paix et allez voir vot’mère qu’ elle vous mouche les petits n’ obéissaient pas ",
"je vous rassure l’ amour paternel n’ est pas puni par la loi PROPN serre les dents on voit ses maxillaires se contracter –sont -elles instables ont -elles besoin d’ autorite quoique parfois besoin d’ autorité chez les petites filles c’ est souvent un besoin d’ amour ",
"valentin s’ était dirigé de lui-même dans un champ de luzerne l’ indolente moab quand elle eut terminé son tas de fagots arracha lentement quelques brindilles de paille de le fond de la voiture descendit à la rivière pour remplir la marmite y jeta un peu de sel et un morceau de lard et attendit en essayant de faire de le feu que son frère lui apportât ses provisions la pluie éteignait la flamme à le mesure qu’ elle se produisait mais la bohémienne s’ inquiétait peu de ces retards et chantait tandis que le nuage crevait sur sa tête c’ était l’ histoire ordinaire de les haltes durant les soirées pluvieuses ",
"nous passions le long de les petits jardins à le pied de les glacis quand une voix se mit à le crier: le voici maman le voici je reconnus la voix de justine nicole sortit aussitôt de leur jardinet en s’ écriant: malheureux dans quel état sont tes parents on te cherche depuis des heures frentzel ta mère rose tout le monde on te croit perdu arrive arrive et me prenant par la main elle m’ entraîna justine à le côté de moi courait d’ où viens -tu faisait -elle en galopant tout essoufflée de là-bas ",
"s’ il tenait à le consulter un homme d’ affaires c’ est qu’ il voulait rédiger un nouveau testament et assurer toute sa fortune à le louis l’ avocat qu’ il avait envoyé chercher un de ses amis était un petit homme fort connu dans le pays rusé et délié rompu à les artifices de la légalité à son aise dans les entraves de le code civil comme une anguille dans sa vase lorsqu’ il se fut bien pénétré des intentions de son client il n’ eut plus qu’ une idée les réaliser à le meilleur marché possible en évitant habilement des droits de succession toujours considérables un moyen fort simple s’ offrait si gaston par un acte associait son frère à ses entreprises en lui reconnaissant un apport équivalant à la moitié de sa fortune et qu’ il vînt à le mourir louis n’ aurait à le payer de les droits que sur le reste c’est-à-dire sur la moitié ",
"tenez dit -il monsieur de brissac bien des fois depuis années je me suis demandé il n\\ était pas temps de remettre épée à le fourreau il était pas indigne d\\' un homme de coeur de disputer ainsi la possession un exclut tout un peuple je me suis demandé où sont les avantages qui compenseront ces dégoûts ces déceptions ces fatigues et ce continuel travail de corps et d\\' âme qui use ma vie et me blanchit avant je écriais comme le prophète assez de labeur pour mes mains assez de sacrifices pour les satisfactions d\\' un cadavre vivant qui aspire à le appeler roi eh bien cependant j\\' ai repris j\\' ai passé les nuits à le travail j\\' ai fatigué mes conseils tout ce qu\\' un homme peut lever pour sa part de le fardeau commun je l\\' ai fait sans vouloir me plaindre et quand vous saurez pourquoi peut-être me direz -vous que j\\' ai bien fait est qu\\' il ne s\\' agit plus de disputer ma couronne contre un prince français mais de l\\ arracher à un étranger qui parle assez haut pour que on entende en france ",
"rien soupira nicolas nous sommes dans l’ incertitude l’ ordre de route peut aussi bien arriver demain que dans un mois il lui sembla que le visage de sophie pâlissait elle sortit du salon sans donner d’ excuse nicolas resta quelques minutes encore avec le comte et la comtesse puis retourna dans sa chambre inquiet malheureux et cependant plein d’ un espoir confus ",
"PROPN les censurer la chambre où ils forniquaient était spartiate mais leurs ébats dignes de les thermopyles ils ne marquaient que de brèves pauses pour se faire monter par le miracle d’ un douteux room-service des collations qu’ ils prenaient sur le ventre ou les fesses de l’ autre tant le corps humain dûment honoré se prête à le tous les banquets qui chantera la fête qu’ est une fraîche dégustée à le même la coupelle de le mons le plaisir acide que sont quelques copeaux de cheddar disposés tels de les cailloux sur le dos de l’ aimé quand on sait que le petit poucet cédera vite la place à l’ ogre ils s’ embrassaient après avoir pris une gorgée d’ un vin qu’ ils n’ avalaient pas tout de suite afin que le liquide puisse s’ épancher d’ une bouche à l’ autre en se croyant encore raisin "
] |
pourquoi? il s’ efforçait de rattraper le fil de ses idées il était question il en était sûr de quelqu’un avec qui il s’ était trouvé plusieurs fois en contact et d’ un fait insignifiant était -ce bien d’ un fait était -ce un indice matériel? | [
"une tension presque douloureuse succédait à la détente que lui avait procuré son rêve il s’ obstinait s’ acharnant à le revoir la maison de le boulevard de courcelles de bas en haut ses habitants tous ceux qui y étaient venus ils avaient travaillé jusqu’ à le heures de le soir quai des orfèvres ses inspecteurs et lui sur les procès-verbaux dont ils finissaient par connaître par cœur les moindres répliques et à la fin elles prenaient à le leurs oreilles de les allures de rengaines était -ce dans les papiers s’ agissait -il de louise bourges et de félix ",
"il était tenté de le croire cherchait de ce côté on n’ avait aucune preuve que ce n’ était pas la secrétaire qui avait écrit les billets anonymes maigret ne lui avait pas demandé combien elle gagnait chez fumal elle ne devait pas être payée plus qu’ une autre secrétaire à le contraire elle était la maîtresse de félix elle l’ avouait sans ambages mais s’ empressait d’ ajouter: —nous sommes aussi fiancés ",
"le chauffeur disait la même chose quand comptez -vous vous marier quand nous aurons mis assez d’ argent de côté pour acheter une auberge à le giens on ne parle pas de fiançailles lorsqu’ on a l’ intention de se marier ou ans plus tard maigret dans son lit se livrait à un petit calcul ",
"en supposant que louise et félix dépensent le strict minimum pour leurs vêtements et leurs menus frais qu’ ils économisent même la totalité de leurs gages il leur faudrait ans à le moins avant de pouvoir s’ acheter le moindre fonds de commerce ce n’ était pas cela qu’ il avait découvert tout à l’ heure dans son sommeil mais c’ était néanmoins un point qu’ il était bon de garder à l’ esprit l’ un de les devait avoir un moyen de se procurer de l’ argent plus vite et puisqu’ ils restaient boulevard de courcelles malgré leur répugnance c’ était à le fumal qu’ ils comptaient le prendre PROPN avait humilié sa secrétaire l’ avait traitée de la façon la plus ignoble qui soit elle n’ en avait parlé ni à le maigret ni à les inspecteurs ",
"l’ avait -elle avoué à le félix celui-ci était -il resté calme en apprenant qu’ on avait fait déshabiller sa maîtresse puis celle-ci nue on lui avait dit de se rhabiller après un attouchement dédaigneux ce n’ était pas cela non plus c’ était dans ce genre-là mais en plus révélateur maigret fut tenté de se rendormir en essayant de rattraper son rêve mais il n’ était plus capable de dormir son esprit travaillait comme les roues d’ un mouvement d’ horlogerie ",
"il y avait un autre détail plus récent il serrait presque les dents pour le retrouver pour se concentrer davantage et soudain il revoyait émile lentin dans son bureau croyait entendre sa voix qu’ est -ce que lentin avait dit se rapportant à le louise bourges il n’ avait pas parlé directement d’ elle mais de quelque chose qui la concernait il avait avoué voila ̀! maigret arrivait malgré tout quelque part ",
"émile lentin avait raconté qu’ il lui arrivait de descendre déchaussé à le bureau pour y prendre de l’ argent de la petite caisse quelques pièces de francs à la fois avait -il précisé or cet argent se trouvait dans le tiroir de louise c’ était elle qui en avait la charge sans doute comme cela se fait presque partout inscrivait -elle ses dépenses dans un carnet d’ après lentin ces larcins s’ étaient répétés souvent ",
"or elle n’ en avait pas parlé était -il croyable qu’ elle ne se soit aperçue de rien qu’ elle n’ ait pas remarqué que ses comptes n’ étaient pas justes points donc sur lesquels si elle n’ avait pas menti elle s’ était tue pourquoi cela ne l’ avait -il pas inquiétée de voir de l’ argent disparaître de son tiroir était -ce parce qu’ elle en prenait aussi et que ses comptes de toutes façons étaient truqués ",
"ou parce qu’ elle savait qui commettait ces vols et avait des raisons de ne rien dire il éprouva le besoin de fumer une pipe et se leva sans bruit mettant près de minutes à se glisser hors de les draps et à le atteindre la commode mme maigret remua soupira mais ne s’ éveilla pas et il ne laissa l’ allumette flamber qu’ une seconde en la cachant de sa main assis dans la bergère il continuait à le chercher s’ il n’ avait toujours pas retrouvé la solution de son rêve il avait quand même avancé "
] | [
"c’ est la jalousie qui vous fait parler mauvais boucher a vous la vanité insolent intrigante silence cria en imitant le ton nasillard d’ un huissier paix répéta la voix grave d’ un sergent de m. le viguier le calme s’ était effectué comme un changement à le vue à le théâtre ",
"joujoux de nuremberg en comparaison de le monde sublime et mystérieux que j’ ai vu comme je vous vois et que j’ ai parcouru moi qui vous parle –à la bonne heure voilà comment il faut parler reprit mon oncle dont la figure courroucée était redevenue suave et caressante allons raconte mon cher alexis je t’ écoute .surpris de l’ intérêt qu’ il prenait à le mon aventure et à le risque d’ être engagé par lui dans un piège je cédai à le plaisir de raconter ce qui avait laissé en moi un souvenir si cher et si précis ce que personne encore n’ avait daigné écouter sérieusement je dois dire que j’ eus cette fois un auditeur incomparable ",
"elle essaie d’ hypnotiser celui-ci à le cadran elle bondit PROPN c’ est elle sa mère ",
"--pour cette fois vous allez trop loin c' est un gentilhomme qui en sabe? répondit -elle en se rappelant ces paroles de don PROPN qui l' avait déjà fait frissonner à le sortir de l' estancia de était en proie à le une de ces colères froides et concentrées que s' amassent lentement dans l' âme et éclatent enfin avec une force terrible ses éperons ensanglantaient son cheval qui hennissait douloureusement et redoublait sa course furibonde où allait -il ainsi il ne le savait pas ",
"miss consentez à le fondre nos souffrances à le vivre l’ un près de l’ autre chacun garde-malade d’ une âme endolorie –vivre! vivre gémit -elle avec exaltation le puis-je? –ecoutez votre cœur votre décision nous emportera tous dans la vie ou dans la mort ",
"chapitre où le lecteur fait plus ample connaissance avec les héros que nous venons de lui présenter dans la matinée de ce même jour mai une petite troupe composée de hommes lesquels semblaient faire partie de la garnison de dolens avait quitté cette ville en se glissant hors de la porte d’ arras aussitôt que cette porte avait été nous ne dirons pas ouverte mais seulement entrouverte ces hommes enveloppés de grands manteaux qui pouvaient servir aussi bien à le cacher leurs armes qu’ à les garantir de la bise de le matin avaient suivi avec toutes sortes de précautions les bords de la petite rivière d’ authie qu’ ils avaient remontée jusqu’ à sa source de PROPN ils avaient gagné la chaîne de collines dont déjà plusieurs fois nous avons parlé avaient suivi toujours avec les mêmes précautions son versant occidental et après heures de marche étaient enfin arrivés à la lisière de la forêt de PROPN PROPN l’ un d’ eux qui paraissait plus familier que les autres avec les localités avait pris la direction de la petite troupe et tantôt s’ orientant sur un arbre plu",
"elle doit arriver à le cheval après sa promenade à le bois pour déjeuner en famille telle qu’ elle sera en amazone puis elle veut ensuite visiter les ateliers mais alors ne paraîtrai -je pas indiscret de le tout mon cher quelle plaisanterie ma famille n’ est -elle pas la tienne si tu savais comme on t’ y connaît comme on t’ y aime ",
"elle choisit un tourteau et des étrilles elle veut boire du vin blanc il lui a dit qu’ il voulait parler il parla ce ne fut qu’ une longue plainte qu’ elle laissa bourdonner auprès d’ elle ",
"vous à le château s’ écria louis qui reconnut par le soulèvement de son âme combien il chérissait olympe d’ une tendresse ardente et ignorée vous à le château pourquoi pas vous y allez bien ",
"j’ avois pensé qu’ elles s’ opposoient à le ce que je reçusse des bienfaits d’ un étranger –l’ ami de le chevalier de benozan est -il donc un étranger pour sa soeur dit auguste avec vivacité votre frère revit en moi; je veux je dois occuper sa place que parlez -vous de convenances "
] |
il fut remplacé par un homme plus jeune et célibataire qui avait été chirurgien en province et n’ exerçait plus depuis quelques années celui-ci se promenait également mais seul et à le grandes enjambées avec un chien de berger qu’ il avait amené il manifesta tout de suite une froide indépendance et le désir qu’ on le laissât tranquille lui et les malades les dames qui avaient accès dans l’ hôpital à le toutes les heures de le jour furent consignées à la porte sauf le dimanche de à le heures –pas de poules dans les plates-bandes dit -il | [
"les poules s’ en vengèrent en disant: –toi mon bonhomme tu ne moisiras pas ici le propos lui fut répété il haussa les épaules –j’ engage ces pécores à le venir me dire à le pouces de le nez en tirant la langue d’ un pied mais ce n’ était pas le nez qu’ il leur présentait ",
"les soldats rigolèrent ou cessèrent d’ aller à la cure PROPN l’ apprit et en jubila –voilà un de ces gaillards comme je les aime dit -il je ferais volontiers sa connaissance ",
"mais le major faucherel demeurait réfractaire à les avances d’ où qu’ elles vinssent il saluait le maire le curé le vétérinaire tout le monde mais ne fréquentait personne l’ inspecteur de les forêts était la seule personne avec laquelle il sympathisait ouvertement ils avaient pour la forêt la même adoration muette les cœurs épris sont silencieux ou discoureurs en amour ",
"ils se contiennent ou s’ épanchent suivant les tempéraments la forêt est aimée comme la femme par les uns et par les autres le major faucherel et l’ inspecteur bourdillon l’ aimaient sans effusion sans flux inutile de paroles ils étaient les sages qui se taisent devant le tableau et se contentent d’ en jouir ils prenaient comme des bêtes contact avec la forêt ",
"ils marchaient pendant une heure à le travers les sentiers pareils à le chien qui suit une piste et va où son nez le mène ils aimaient voluptueusement la forêt comme il faut l’ aimer et non pas comme l’ aimait un boussuge en artiste en amateur en spécialiste ils évitaient le mycologue car souvent encore sa manie satisfaite il sentait se réveiller en lui un littérateur un poète un peintre qui l’ incitaient à le traduire son admiration par des gestes des vers des citations des touches de coloristes dans le vide –c’ est curieux disait faucherel à le bourdillon; entre murs ce m.boussuge est un causeur agréable ",
"il sait bien des choses et n’ est pas ennuyeux et dès qu’ il se trouve devant la nature en forêt il devient insupportable pourquoi? –parce qu’ il veut nous faire plaisir répondait l’ inspecteur il a le défaut commun à le tous les citadins en partie de campagne il s’ exalte se grise se découvre une vocation d’ explorateur il vous prend à le témoin de son ravissement ",
"il n’ éprouve pas comme nous tout d’ un coup et tout simplement le besoin impérieux de fumer une bonne pipe il n’ aime pas véritablement la forêt –non l’ aimer c’ est vivre en elle le bûcheron l’ aime ",
"il cogne dessus mais il l’ aime: ils sont amis quant à le braconnier elle lui ouvre son lit comme à un mâle qu’ elle entretient: son homme la forêt de bourg n’ attirait pas les peintres ces parasites d’ un autre genre ils n’ y trouvaient pas le motif qui est leur rond de serviette elle ne les invitait pas à se mettre à le table et à le revenir ",
"et c’ était une raison de plus pour que faucherel fît ses délices de les taillis et de les futaies il s’ y promenait par tous les temps et les plus mauvais ne le rebutaient pas il aimait les murmures de la forêt sous son manteau de pluie longtemps après qu’ elle avait fini de tomber les arbres qui s’ égouttaient en prolongeaient le bruit toutes les feuilles faisaient leur partie dans le concert "
] | [
"je me réjouissais encore plus que je ne m’ étonnais lorsque tout à le coup en me retournant je vis derrière moi haut comme une pyramide le géant dont la base occupait tout le fond de la rencluse à le ma gauche d’ abord il me parut tel qu’ autrefois quand il se dressait à le bord de la rencluse d’ yéous au-dessus de la nôtre mais à le mesure que je le regardais il changeait d’ apparence: sa base se rétrécissait comme une gaine son corps prenait un air de forme humaine sa tête se dessinait comme une houle il ne lui manquait que des bras et quand je l’ eus encore mieux regardé je vis qu’ il en avait seulement ils étaient collés à son corps et rien de tout cela ne bougeait c’ était une vraie statue mais si haute que je ne pouvais pas distinguer sa figure aurais dû avoir peur devant une pareille chose; eh bien ",
"lorsque marcel eut fini de parler le notaire lui dit avec l’ expression d’ un regret qu’ il ne pouvait surmonter que madame avellin se prévalant des termes de son contrat l’ avait déjà prévenu d’ avoir à le lui réserver sa fortune tout entière; ainsi l’ époux outragé n’ avait même pas le bénéfice de sa générosité: julie par sa prévoyance lui avait enlevé jusqu’ à le moyen de se montrer supérieur à le elle en matière d’ soyez persuadé néanmoins monsieur ajouta le notaire que madame avellin connaîtra votre démarche je ne doute pas qu’ elle n’ en soit touchée —elle est à le paris? demanda marcel; ",
"—pierrot dit -il tu me plais et je t' attache à le notre personne sacrée je te donne une compagnie dans mes gardes il faut convenir pensa pierrot que je suis né coiffé qui m' aurait dit cela dans la forêt de les ardennes il se précipita à les genoux de le roi baisa sa main royale et celles de la reine et de la belle bandoline ",
"j’ espérais qu’ elle ne me refuserait pas de parler pour moi elle était sortie son valet de chambre m’ a dit de revenir dans une heure c’ est alors que j’ ai eu l’ idée de me faire conduire ici pour attendre qu’ elle fût de retour —vous le regrettez —oui je ne devrais pas me montrer je le sais je devrais fuir le monde mais je n’ ai pas pu résister à la tentation ",
"il mangeait cela indigné et résigné il n' était pas grand il était long il était ployé et mélancolique la taille courbée de le vieillard c' est le tassement de la vie ",
"comme dit -elle vous pourrez continuer à le écrire tranquillement votre sermon j’ ai eu beaucoup de peine à l’ empêcher d’ allumer le poêle je grelotte encore un peu dans ma jeunesse a -t-elle dit les prêtres se nourrissaient trop avaient trop de sang aujourd’hui vous êtes plus maigres que des chats perdus je crois qu’ elle s’ est méprise sur la grimace que j’ ai faite car elle a précipitamment ajouté: les commencements sont toujours durs n’ importe! à le votre âge on a toute la vie devant soi j’ ai ouvert la bouche pour répondre et je n’ ai pas compris d’ abord oui avant même d’ avoir rien résolu pensé à le rien je savais que je garderais le silence ",
"demanda maxime qui rentrait tant mieux songeait -il masseran la connaît me voilà sauvé de ce coté car il a l’ ironie féroce avec les importuns dans le silence de la grande bibliothèque retentit la voix profonde de masseran le célèbre voyageur mais j’ ai rencontré madame à le moins que je ne me trompe fort dans une forêt de le centre de l' afrique vers les sources de le congo ",
"d’ accord il ne faut pas longtemps à ces heures parfait c’ est alors qu’ elle avise le gros paquet que j’ ai déposé sur une chaise en entrant c’ est à le toi dit -elle non dis -je c’ est à le toi ",
"elle vous laissait en caleçon et elle avait une règle qu’ elle appliquait avec méthode: ne jamais se mettre à la place de l’ autre quitte à le soigner vos plaies et vos bosses quand vous étiez vaincu ma foi un adversaire redoutable mais elle avait raison la plupart de le temps ",
"hâtons -nous de le dire ce bourg si humble et si petit en apparence a son histoire que lui envieraient certaines grandes villes règnent le charbon et la houille où l’on n’ entend que le bruit de les roues et de les machines le château de charbonnières qui domine aiguebelle fut le berceau de la maison de savoie de cette illustre famille dont le roi philosophe louis faisait un jour l’ éloge en disant qu’ un prince de la maison de bourbon ne pouvait épouser sans mésalliance qu’ une princesse de savoie or les premiers comtes de savoie entourèrent aiguebelle de murs et de fossés sous le règne d’ adélaïde de suze veuve de le comte oddon on y battait une monnaie que les numismates désignent sous le nom de en réduisit en cendres les tiers d’ aiguebelle dont le connétable de lesdignières s’ empara de nouveau en "
] |
il avait voulu pénétrer dans le chariot railler lui démontrer qu’ elle n’ avait d’ autre alternative que de lui accorder sa main et un obstacle insoupçonné s’ était jeté à la traverse de ses projets le circuit électrique établi par dodekhan était demeuré infranchissable en désespoir de cause le señor avait à l’ aide d’ une échelle escaladé la toiture de le véhicule par l’ étroite ouverture signalée à le laura par le faux indien | [
"il avait fait pleuvoir sur la captive les torrents d’ une éloquence qu’ il jugeait irrésistiblement persuasive peine perdue miss n’ avait même pas répondu et ce soir-là la petite troupe campant à le bord de la route plus furieux que jamais tenait conseil avec les hommes de son escorte tandis que kozets debout sur le wagon faisait passer à la captive sa nourriture enclose en un panier par satan! ",
"rugit cette voiture est chargée d’ électricité ainsi qu’ une bouteille de leyde il faudrait donc procéder comme pour une de ces bouteilles que vous dites hasarda l’ un de les auditeurs le señor regarda le causeur: que voulez -vous dire mon brave ceci un jour j’ ai dû avec quelques camarades procéder à l’ arrestation d’ un professeur de physique de l’ université de pensylvanie quel rapport cela a -t-il? attendez vous l’ allez voir ",
"nous nous présentons chez le professeur nous le trouvons débout à le centre d’ un de ces appareils à le douches circulaires vous voyez cela d’ ici une série de tuyaux parallèles permettant la douche instantanée et complète oui oui continuez nous déclinons notre mandat ",
"il nous répond: gentlemen la loi est la loi je la respecte emparez -vous de moi je ne ferai aucune résistance c’ était fort bien parlé oui mais le facétieux personnage avait chargé l’ appareil à le douche d’ électricité et sitôt que nous allongeâmes la main pour le saisir des secousses à le croire que nous étions foudroyés c’ est comme cet odieux wagon ",
"l’ interlocuteur d’ orsato inclina la tête justement et bien l’ un de nous avait fait des études il nous dirigea; chacun toucha l’ appareil électrisé les secousses s’ atténuèrent après quelques contacts et nous pûmes opérer l’ arrestation de le professeur un véritable rugissement échappa à le señor cavaragio il faut procéder de même pour le chariot ",
"justement votre honneur dollars par secousse allez -y mes amis personne ne remarqua que kozets toujours penché sur le véhicule s’ était agenouillé et avait jeté quelques paroles à l’ intérieur stimulés par la prime de dollars les agents se précipitèrent vers la voiture a l’ arrière degrés bordés d’ une rampe de fer accédaient à la porte ",
"le premier qui y posa le pied poussa un rugissement et fut projeté à le loin comme par une catapulte un second lui succéda et eut le même sort mais les secousses électriques semblèrent bientôt diminuer d’ intensité on eût cru selon l’ expression de l’ agent qui avait parlé tout à l’ heure que la bouteille de leyde se déchargeait le neuvième policier tout en étant fortement secoué demeura sur ses pieds ",
"le douzième put s’ établir sur la première marche et y séjourner a cette vue un cri de triomphe: a moi à le moi s’ exclama -t-il je vais lui parler à le cette petite révoltée et lui prouver qu’ il n’ y a électricité qui tienne il faut m’ obéir d’ un bond de tigre il fut dans l’ escalier mais il n’ y resta pas longtemps kozets s’ était brusquement penché à l’ ouverture supérieure de le chariot ",
"comme par un effet réflexe le señor fit entendre un hurlement étranglé son chapeau tomba ses cheveux se hérissèrent se couronnant d’ une aigrette lumineuse puis subitement il fut enlevé projeté et roulant sur lui-même il alla mesurer la route poudreuse à le mètres de le wagon servant de prison à le tout étourdi de le choc il regardait ahuri les hommes d’ escorte accourus auprès de lui quand les sabots d’ un cheval sonnèrent sur la chaussée presque aussitôt un cavalier parut et la voix sonore de l’ indien flèche de fer domina le bourdonnement confus de les conversations "
] | [
"je suis suzie elle vaque un chamois s’ écorche les flancs sur sa mémoire en stuc pas une plainte dignité exemplaire de l’ animal dans la souffrance –puisque nous voilà en position procédez donc à la toilette de le mort suzie ",
"on ne peut mieux vous allez nous conduire tout droit à le charleston c' est à le ravir mais ce n’ est pas tout ce n’ est pas tout ",
"–je ne vous dis rien ni de la nuit ni de la semaine que j’ ai passée reprit de marsay je me suis reconnu homme d’ état .ce mot fut si bien dit que nous laissâmes tous échapper un geste d’ admiration –en repassant avec un esprit infernal les véritables cruelles vengeances qu’ on peut tirer d’ une femme dit de marsay en continuant et comme nous nous aimions il y en avait de terribles d’ irréparables je me méprisais je me sentais vulgaire je formulais insensiblement un code horrible celui de l’ indulgence se venger d’ une femme n’ est -ce pas reconnaître qu’ il n’ y en a qu’ une pour nous que nous ne saurions nous passer d’ elle? et alors la vengeance est -elle le moyen de la reconquérir? si elle ne nous est pas indispensable s’ il y en a d’ autres pourquoi ne pas lui laisser le droit de changer que nous nous arrogeons ceci bien entendu ne s’ applique qu’ à la passion ",
"il dit que oui que c’ est encore elle regarde longtemps cet homme qui dort mal elle le sait elle dit: j’ ai encore beaucoup dormi elle dit que s’ il le veut il peut lui parler pendant qu’ elle dort il peut aussi la réveiller s’ il le désire pour qu’ elle écoute ce qu’ il dit ",
"il avait la manie de descendre dans le puits qui était peu profond et qui tarissait pendant l’ été on ne savait pas comment il faisait pour y descendre mais dès qu’ il était à le fond il poussait des cris aigus pour qu’ on vînt l’ aider à le remonter un jour il s’ était noyé parce que le puits s’ était empli à la suite d’ un grand orage et bergeounette affirmait je suis bien sûre qu’ il est à le paradis quoiqu’ il soit mort sans confession on riait et minuit venait vite ",
"mais ils arriveront pareil un prêtre qui apporte le saint-sacrement c’ est fort! ses yeux doux étaient remplis d’ une foi sans borne c’ est fort un prêtre qui apporte le saint-sacrement répéta -t-il voilà ans passés on m’ avait appelé pour soigner un malade en bas de la rivière ",
"j’ étudiais à la fois l’ italien le grec et le latin l’ allemand l’ arabe et le persan le pastor fido faust ovide et anacréon étaient mes poèmes et mes poètes favoris mon écriture cultivée avec soin rivalisait parfois de grâce et de correction avec les manuscrits les plus célèbres de l’ iram il fallait encore que le trait d’ amour perçât mon cœur d’ une de ses flèches les plus brûlantes PROPN partit de l’ arc délié de le sourcil noir d’ une vierge à l’ œil d’ ébène qui s’ appelait héloise ",
"mais vous serez très-certainement plus éloquent que moi mon très-cher et c’ est pour cela que je ne veux pas vous en dire davantage comme m. de courtenay parlait ainsi ils arrivaient en haut de le sentier arthur qui avait pris les devants s’ était approché de le cocher de m. maillefer à lequel il parlait à le voix basse adieu cher et merci! dit m. de courtenay en montant dans son phaéton et prenant les rênes de les mains de son groom puis tout bas: et ne croyez plus à la jettature hein? ensuite il s’ adressa à le arthur: allons en voiture dit -il ",
"PROPN fait un signe simon et florence écartent un double rideau et je vois la stupéfiante succession de les scènes je ne puis les regarder toutes je n’ en ai plus l’ énergie mais je ressens que la force le danger l’ espérance sont partout je vois tout en haut celle qui fut eve en qui florian grâce à le feu a su faire apparaître florence telle qu’ elle est ou qu’ elle sera un jour je vois que sous des formes diverses les hommes se menaceront toujours d’ autres déluges c’ est vrai c’ est lourd je me fatigue PROPN le remarque il dit à le florian: cela excède ses forces il faut que nous partions demande: etendez le premier voile florence et simon le mettent en place et à le ma grande surprise un tableau nouveau apparaît ",
"elle souriait insouciante à le lieues de le drame dont elle était enjeu n’ est -ce pas péschouroff qui est venu vous voir père si que voulait -il rien une visite de politesse tout en parlant il la contemplait avec une sorte de crainte radieuse de criminelle délectation elle portait une robe claire et il la voyait en noir "
] |
la voiture marchait lentement et la nuit était tombée quand elle s' arrêta devant notre maison voisine de la place de les victoires d' après mon calcul je dois avoir dormi heures d' un sommeil de plomb après heures de léthargie —ce calcul est exact vous sentez -vous de l' appétit? —oui je mangerai volontiers si cosimo veut bien me le permettre le repas terminé se mit en devoir de préparer le café avec un soin méthodique | [
"—voilà dit olivier le fameux poison lent —et le contre-poison de l' opium ajouta machinalement quand la liqueur brûlante fuma dans les tasses apporta longues pipes en terre rouge de smyrne dont les fourneaux à les hiéroglyphes dorés étaient chargés de tabac oriental d' une couleur pâle —maintenant dit qui fumait avec l' impassibilité d' un indien devant le feu de le conseil raconte-moi olivier comment tu as passé tes années d' apprentissage de la vie —a vrai dire mon existence ne compte qu' un événement unique ",
"l' amore murmura avec un soupir —oui mon père —eh bien j' écouterai cette idylle cher enfant elle me rajeunira par le souvenir de mes jours heureux mon histoire commence par une fraîche idylle mais elle finit par une tragédie —tu veux dire une élégie ",
"—je n' exagère rien vous allez en juger —raconte je ne t' interromprai plus olivier avec toute l' éloquence et la poésie de le cœur développa son roman d' amour avec henriette depuis les premières heures jusqu' à la catastrophe qui faisait de l' unique héritière de le financier hanyvel une orpheline réduite à la misère —voilà sur ma parole un joli tour de roue de la fortune dit exili avec un sourire étrange ",
"mon père —les morts n' entendent pas leur oraison funèbre et il n' est pas inutile que tu connaisses un peu l' histoire de ta nouvelle famille on dit que madame veuve est une excellente femme je veux bien le croire comme les autres était un adroit coquin ton henriette est un ange mais les anges ont des ailes et si quelqu'un n' avait pas envoyé son père dans sa patrie céleste tu l' aurais vu s' envoler sous tes yeux ",
"son mariage était résolu —comme toi cher enfant un événement unique a marqué mon existence depuis notre séparation a mon déclin je souriais à le ton aurore les murs ont des oreilles même ceux de la bastille de le fond de ma tombe de pierre j' étais encore en communication avec le monde extérieur et je puis dire que mon cœur plein d' amertume se purifiait à la flamme de ton jeune amour ",
"si avait eu le cœur d' un père s' il ne s' était pas obstiné à le sacrifier sa fille je ne l' aurais point rayé de le livre de les vivants par qui —par m. penautier —le trésorier général de le clerge —comment —tu le sauras tout à l' heure j' ai besoin de causer avec m. penautier ",
"tu le trouveras sans doute à son hôtel ou à la ferme tu lui diras qu' un ami d' exili désire le voir va et ramène -le s' inclina et sortit un ami d' exili —pourquoi pas olivier sembla réfléchir ",
"mais son regard semblait éviter celui de son père adoptif PROPN avait pour compagnon de captivité le gentilhomme félon qui m' a si lestement brûlé la politesse à le cimetière de la bastille il en avait fait son disciple sans l' initier à le tous ses secrets il s' appelle gaudin de sainte-croix il est bâtard d' une illustre famille qui n' a jamais voulu l' avouer ",
"c' est un caput mortuum un homme de plaisir sans caractère et sans génie infatué de sa personne et capable de tout par faiblesse et par vanité même d' une bonne action il est officier à le régiment de normandie grand ami de le mestre-de-camp le marquis de brinvilliers et amant de sa femme il reprit après une pause c' est précisément cette belle marquise à le qui tu as offert la main pour la conduire à son carrosse le jour de la mort d' hanyvel et que ton ami le chevalier de tancarvel lieutenant à les gardes t' a dit avoir connue chez sa sœur madame de sarremont —vous avez la mémoire d' un vieux juge PROPN sourit à le ce compliment et poursuivit: —or suis bien la filière: penautier qui voit les choses de loin et comprenant que le marquis de brinvilliers ne prendrait jamais ombrage de la conduite scandaleuse de sa femme la dénonça sous main à le père de la marquise dreux d' aubray le lieutenant civil "
] | [
"le plus impérieux de tous les instincts ne devait -il pas servir lui aussi à la conquête de le bonheur oui elle était fière de son œuvre et elle la contemplait encore un peu à l’ écart de le petit groupe réuni autour de le thé de heures —les turquois les duclos lucette ah! ce brave turquois pourrait bien exercer son flair de requin et rôder dans le sillage rien ne tomberait du bastingage et elle admirait lucette dans sa grâce nouvelle sa fraîcheur son enjouement ",
"qu’ on sort et qu’ on rentre on s’ égosille les yeux béru et bibi derrière une grille de bois sculptée on matouze à le pleins carreaux on s’ en remplit la mémoire ras bord j’ aimerais voir la bouille qu’ il fait le seigneur anàrchi pendant ce batifolage machiavélique ",
"il dit encore: la vie a une gravité que beaucoup n’ aperçoivent pas à le sujet de valère il parle ainsi il faut que tu saches ce qu’ il fait à le nice en restant dans l’ ignorance de ceux que nous aimons nous les aidons à le faire leur malheur et le nôtre si valère avait su la vérité songe à le ce qui serait à le lieu de ce qui est ne l’ abandonne pas afin de le sauver si cela est possible car en le sauvant tu te sauveras ajoute entre les lignes déjà pleines quelque route que tu prennes dorénavant elle sera dure à le toi de l’ aplanir en ôtant les pierres une par une ",
"en vain m. lemaire faisait -il entrevoir qu’ à l’ heure de l’ épreuve on ne trouverait en la jeune fille qu’ une égoïste on se bouchait les yeux et les oreilles et m. disait à le demi-voix d’ un ton plaisant il aura beau faire l’ ami georges il n’ en sera pas moins forcé de boire à la santé d’ olga le jour de la sainte-thérèse car à les églantiers comme partout cette petite fille sera reine madame PROPN ne prenait jamais part à les débats son caractère doux jusqu’ à l’ indolence lui donnait de la moindre discussion un peu d’ effroi elle n’ eût voulu contrarier ni contredire personne ",
"nous sommes les seuls consommateurs ce dimanche matin j' ai remarqué que marie-madeleine nous a servis à le contrecœur se tenant à le distance allongeant le bras comme pour éviter serpents le serpent et son fils ha ha il faut dire que serpent-père ne se gêne pas pour dévisager la serveuse et pour me faire des clins d' œil quand elle bouge derrière le comptoir ",
"quelqu’un qui a bien connu elle disait qu’ il est facile d’ être d’ avant-garde mais qu’ il est vraiment difficile de bien raconter une histoire simple l’ horizon est bouché jusqu’ à le ciel et les camions manœuvrent entre les terrils PROPN se rend à le tribunal on ne l’ apprendra que plus tard ",
"je pouvais tant que je voulais respirer et regarder la campagne jusqu' à le ce que je fusse ramené dans la caverne a mon grand désespoir je n' aperçus plus le second jour la colonne de fumée qui avait éveillé en moi tant d' espérances je m' encourageai alors à le mettre en exécution mon idée de parachute j' avais eu soin de mettre de côté quelques-unes des coquilles pointues de bivalves dont j' ai parlé; je comptais m' en servir comme de lames pour trancher les fibres de le filet ",
"les berges elles-mêmes restaient indistinctes disparues sous de bizarres vapeurs festonnées comme des montagnes mais le jour étant près d’ éclore le coteau commençait à le devenir visible à son pied dans les lueurs naissantes de l’ aurore apparaissaient peu à le peu les grandes taches blanches de les maisons cuirassées de plâtre des coqs chantaient dans les poulaillers.là-bas de l’ autre côté de la rivière ensevelie sous le brouillard juste en face de la frette un bruit léger troublait par moments le grand silence de le ciel sans brise c’ était tantôt un vague clapotis comme la marche prudente d’ une barque tantôt un coup sec comme un choc d’ aviron sur un bordage tantôt comme la chute d’ un objet mou dans l’ eau ",
"j’ ai souvent constaté cela lors de les enterrements le mort semble avoir eu plusieurs vies distinctes qui ont mené leur cours sans se mêler on se croit souvent seul à fréquenter les autres à le vivre de les instants avec eux à les connaître leur disparition nous met face à le leur multiplicité il y avait plusieurs eugène il convient alors de ne pas être jaloux ni possessif ",
"pouvez -vous rester séparée de cœur de celui dont vous portez l’ œuvre dans votre flanc elle ne répondait point broyée endolorie épuisée maintenant sans force même pour la colère et la rancune ses nerfs lui semblaient lâchés coupés doucement elle ne vivait plus qu’ à le peine .la baronne pour qui tout ressentiment semblait impossible et dont l’ âme était incapable d’ un effort prolongé murmura: voyons jeanne alors le prêtre prit la main de le jeune homme et l’ attirant près de le lit la posa dans la main de sa femme il appliqua dessus une petite tape comme pour les unir d’ une façon définitive et quittant son ton prêcheur et professionnel il dit d’ un air content: allons c’ est fait croyez -moi ç a vaut mieux puis les mains rapprochées un moment se séparèrent aussitôt julien n’ osant embrasser jeanne baisa sa belle-mère à le front pivota sur ses talons prit le bras de le baron qui se laissa faire heureux à le fond que la chose se fût arrangée ainsi; et ils sortirent ensemble pour fumer un cigare la malade anéantie s’ assoupit pendant que le prêtre et peti"
] |
ahès déridée bavardait avec un plaisir certain et une grande satisfaction de trouver en son cousin un interlocuteur prêt à l’ écouter et à l’ applaudir son amour-propre flatté faisait briller ses yeux bleus et monter une vive couleur à ses joues pol amusé l’ observait de le coin de l’ œil: cette jeune fille insolente et hardie l’ intéressait il était d’ ailleurs très capable de lui tenir tête à le ans s’ il était resté surtout en bretagne il avait cependant rencontré nombre de personnes instruites et il possédait une intelligence ouverte une instruction approfondie | [
"il s’ était rendu à le paris à le plusieurs reprises et si comme son père son grand-père et tous leurs amis et parents il réprouvait formellement les lois iniques de la révolution il reconnaissait volontiers la nécessité de maintes réformes il savait réfléchir pour lui-même par PROPN et sans parti cette jeune cousine qu’ il n’ avait jamais aperçue que de loin malgré la proximité de leurs habitations respectives représentait pour lui une énigme assez passionnante il avait très grande envie de savoir ce qui se passait dans le cerveau d’ une aussi charmante figure et dans un cœur qui se cachait si bien qu’ on en venait à le douter de son existence –qu’ il est triste dit -il comme m. de tréguidy donnait en se levant le signal de la fin de le repas qu’ il est triste de penser que nous ne nous reverrons plus ahès –nous ne nous reverrons plus ",
"répéta -t-elle surprise et assez vexée –sans doute ne m’ avez -vous pas affirmé que la réconciliation entre kermoal et n’ est qu’ une feinte la trêve est finie ma chère cousine la guerre entre nous recommence et par conséquent pas plus que moi vous ne souhaiterez à l’ avenir que nous nous rencontrions un instant interloquée hésita sur la conduite à le tenir puis finalement se mit à le rire –vous avez trop d’ esprit mon cousin ",
"dit -elle je ne croyais pas qu’ on pût trouver cela chez les tréguidy ajouta -t-elle naïvement fut à le tour de pol de rire gaiement –on se trompe parfois répliqua -t-il quoi qu’ il en soit j’ ai passé grâce à le vous des heures délicieuses et je n’ aurai garde de les oublier ",
"je dépose à le vos pieds mes hommages et mon respect ma cousine et j’ ose croire que vous ménagerez à le ma petite sœur un amical accueil dans la maison de vos pères?ahès se rembrunit durant le repas elle avait tout à le fait oublié les héros de la fête c’ est vrai ils allaient venir à le manoir à l’ instant ils s’ installeraient dans l’ appartement qui leur avait été aménagé avec grand soin sous la surveillance de m. de qu’ elle hésitait sur la réponse à le donner à son interlocuteur celui-ci après s’ être légèrement incliné tourna les talons et s’ éloigna se mordit la langue de dépit: bien qu’ elle refusât de se l’ avouer cet aimable cousin l’ intéressait; ",
"son attention l’ avait flattée tandis que ses propos la divertissaient et voilà que sa dernière phrase tendait à le prouver que s’ il s’ était occupé d’ elle ce n’ était que pour l’ inciter à se montrer amicale envers pourquoi mais pourquoi donc mon père a -t-il tenu à ce mariage se demanda la jeune fille pour la centième fois cette sotte petite hoëlle il va me falloir la supporter! qu’ elle ne s’ attende pas à le ce que je lui ouvre des bras fraternels par exemple! et cela malgré la prière de son frère ",
"son genre de sainte nitouche ne me plaît en aucune façon et je ne m’ en cacherai pas je lui ferai sentir à le quel point elle m’ exaspère je ne vais certes pas me gêner pour elle ni pour aucun des tréguidy ou de leurs amis qui osent nous traiter de haut avec irritation elle se mit en quête de sa belle-mère linda comme elle ne devait connaître personne dans cette société qui toujours avait tenu les porspoët à l’ écart elle s’ ennuyait sans doute et même si sa compagnie n’ offrait pas grande ressource à la jeune fille de le moins celle-ci ne resterait -elle pas isolée ",
"une pensée soudaine lui fit relever la tête avec orgueil: de toute l’ assistance elle était la plus jolie la mieux habillée ne l’ eu ̂t -elle pas su d’ avance elle l’ aurait lu dans les regards furtifs que les hommes jetaient sur elle tous ces fiers messieurs pouvaient bien mépriser les porspoët ils n’ en admiraient pas moins leur descendante sans peine elle trouva et rejoignit linda qui était effectivement seule et morose –tous ces gens sont ennuyeux à l’ extrême ",
"dit -elle à la jeune fille j’ en ai plus qu’ assez de cette cérémonie je pense que votre père ne tardera pas à s’ en aller maintenant miguel et sa femme ont été changer leurs habits de cérémonie .le sourire que sa vanité avait fait naître sur les lèvres d’ ahès s’ éteignit à le cet instant car miguel tenant sa femme par la main faisait sa rentrée dans la grande salle radieuse vêtue d’ une simple et charmante robe de voyage était d’ une beauté si touchante si émouvante que sa cousine en ressentit un coup à le cœur ",
"jusque-là elle avait toujours considéré la fille de les tréguidy avec dédain cette enfant sage docile envers ses parents dévouée sans cesse à les malheureux lui faisait hausser les épaules l’ épousait pensait -elle pour obéir à l’ ordre de son père adoptif elle s’ apercevait soudain que la jeune femme en tout cas était douée d’ une beauté qui valait bien la sienne et que la joie rayonnante répandue sur ses traits trouvait un reflet sincère dans les yeux de son mari la jalousie mordit ahès de sa dent aiguë elle avait assisté à les préparatifs de le mariage avec une complète indifférence l’ indifférence à le présent faisait place à un brûlant ressentiment "
] | [
"—tout va bien lui dit -elle en s’ accrochant fiévreusement à le bras de son mari elle ne pouvait pas l’ embrasser en cet endroit et pourtant elle eût voulu faire passer en lui le souffle de sa tendresse il serra fortement contre lui le bras qui s’ attachait à le sien qu’ est -il arrive demanda -t-il c’ est trop long pour le dire en mots ",
"est roux comme la beauce en été et prend des initiatives de le feu de dieu ce cliché vous permet de constater que le capsulage était d\\' origine j\\' acquiesce tu crois que les convives de petit-littré risquent de passer l\\ arme à le gauche pas de le tout ",
"je vous jure devant dieu que je ne prendrai plus jamais rien; vous\\n' pouvez le dire à le mon pauvre père priez -le ma tante de me rendre sa tendresse comment\\n' pourrais -je vivre sans l’ affection de vous tous tante monique trouvant un air de grande sincérité à le son neveu alla consoler longuet disant qu’ elle répondait de jules le père lui rendit la liberté le lendemain le jeune homme se présenta dans l’ étude de l’ avoué où il travaillait\\n' depuis quelques mois à le son entrée tous les clercs se levèrent; et passant dans le\\n' cabinet de le patron ils lui dirent que si jules restait dans l’ étude ils en sortiraient\\n' tous ",
"–qu’ allons -nous faire dit badinier –je ne sais pas répondit jean buvons toujours un coup de vin c’ est de bon conseil et il avala un grand verre de vin –si c’ est benoît qui a tiré dit badinier je crois qu’ il n’ y a plus rien à le faire ",
"oh monsieur huret fit julot tout tremblant ce n\\ est pas moi qui ai je ne le cherche pas je veux te dire que je te tiens que de ma fantaisie seulement ton sort dépend tu nous appartiens à le lieu de t\\' emprisonner je veux t\\' employer si tu sais le mériter je suis prêt à le faire tout ce que vous voudrez monsieur huret ",
"certes il eût préféré qu’ elle ne vînt pas mais l’ idée que berthe ne serait plus seule pendant les heures si longues qu’ il passait à le son travail le soulageait même jalouse elle connaîtrait une trêve et lui aussi depuis le retour d’ étables maurice était peut-être plus malheureux hors de chez lui que chez lui l’ image de berthe seule avec une douleur qui de jour en jour grandissait lui devenait insupportable et il eût voulu pouvoir à le tout moment surveiller cette douleur ",
"jusqu’ à le moment de le moins où l’ avocat général s’ est arrêté et après un moment de silence a repris d’ une voix très basse et très cette même cour messieurs va juger demain le plus abominable de les forfaits le meurtre d’ un père selon lui l’ imagination reculait devant cet atroce attentat il osait espérer que la justice de les hommes punirait sans faiblesse mais il ne craignait pas de le dire l’ horreur que lui inspirait ce crime le cédait presque à le celle qu’ il ressentait devant mon insensibilité toujours selon lui un homme qui tuait moralement sa mère se retranchait de la société de les hommes à le même titre que celui qui portait une main meurtrière sur l’ auteur de ses jours dans tous les cas le premier préparait les actes de le second il les annonçait en quelque sorte et il les légitimait ",
"ils suffisent à les américains pourtant ces derniers ceux d’ entre eux tout à le moins qui n’ ont pas encore fait l’ europe s’ ébahissent de voir des rues qui ne sont pas parfaitement droites ni larges de pieds et dont chaque maison manifeste vis-à-vis de l’ alignement général une belle indépendance la plupart de ces visiteurs s’ ils étaient sincères s’ avoueraient pleins de mépris; seule une minorité qui préfère le pittoresque à la propreté à la commodité et à l’ hygiène pour les villes qu’ elle n’ habite pas admire les ruelles de québec avec honnêteté un français sera plus difficile ",
"entrez à le salon donnez -moi le bras et tête haute j' écoutai ce conseil j' avais une envie folle de revoir ma cousine de lui conter ce que j' avais fait pour elle de recueillir de sa bouche un sourire de remercîment je ne la vis point tout d' abord mais j' entendis son rire ce joli rire argentin et frais qui s' échappait en fusées à le milieu d' un groupe d' habits noirs empressés autour de la reine de le bal ",
"j' allais vous envoyer un compliment tout pareil michel est croyez -vous un petit avocat sans réputation je n' en dirai pas à le tant d' hyacinthe elle a celle de sa mère qui la suivra en tous lieux je la plains la pauvre enfant!... rien n' est plus affreux que d' avoir à le rougir de les fautes qu' on n' a pas commises et d' entendre partout murmurer sur son passage c' est la fille de madame chose vous savez bien celle qui mais madame puisque nous ne devons plus nous revoir ce n' est pas la peine de rappeler des souvenirs qui tout en ayant peut-être quelque douceur pour vous ne sauraient être que pénibles pour ce pauvre m. forestier "
] |
sa femme fidèle et croyante l’ espoir de l’ enfant la prédiction de bouchereau sur hortense l’ effet désastreux qu’ allait produire l’ apparition de le décret cadaillac à l’ officiel rien n’ existait plus pour lui tout son destin tenait dans cette belle fille dont les yeux reflétaient ses yeux ses genoux emboîtés dans les siens et qui sous le voile azur rosé par sa chair blonde chantait en lui pressant les mains maintenant je me sens aimée fuyons tous sous la ramée pendant qu’ ils s’ emportaient dans le vent de la course la route dévidée rapidement élargissait son paysage à le mesure laissant voir une plaine immense en demi-cercle des lacs des villages puis des montagnes nuancées à le leur degré d’ éloignement la savoie qui commençait que c’ est beau! que c’ est grand disait la chanteuse lui répondait tout bas: que je vous aime à la dernière halte bompard rejoignit encore une fois à le pied très piteux menant son cheval par la bride cette bête est étonnante fit -il sans plus et ces dames s’ informant s’ il était tombé: non c’ est mon ancienne blessure qui s’ | [
"il n’ en avait jamais parle mais avec bompard il fallait s’ attendre à des surprises on le fit monter dans la voiture son très pacifique cheval docilement attelé derrière et l’on se dirigea vers le château-bayard dont les tours poivrières piètrement restaurées se distinguaient sur un plateau une servante vint au-devant d’ eux montagnarde finaude à les ordres d’ un vieux prêtre ancien desservant des paroisses voisines qui habite château-bayard à la charge d’ en laisser l’ entrée libre à les touristes quand une visite est signalée le prêtre très digne monte dans sa chambre à le moins qu’ il ne s’ agisse de personnages ",
"mais le ministre en partie fine se gardait bien de donner ses titres et ce fut comme à de simples visiteurs que la domestique montra avec les phrases apprises et le ton psalmodique de ces gens-là ce qui reste de l’ ancien manoir de le chevalier sans peur et sans reproche pendant que le cocher installait le déjeuner sous une tonnelle de le petit jardin ici l’ ancienne chapelle où le bon chevalier matin et soir je prie mesdames et messieurs de considérer l’ épaisseur de les murailles on ne considérait rien de le tout il faisait noir on butait contre des gravats qu’ éclairait à le demi le jour d’ une meurtrière glissant sur un grenier à le foin établi dans les poutres de le plafond le bras de sa petite sous le sien se moquait un peu de le chevalier bayard et de sa respectable mère la dame hélène de les allemans cette odeur de vieilles choses les ennuyait et même un moment pour tâter l’ écho de les voûtes de la cuisine madame ayant entonné la dernière chanson de son époux mais là tout à le fait gaillarde j’ tiens ça d’ papa j’ tiens ça d’ maman personne ne se scand",
"mais dehors le déjeuner servi sur une massive table de pierre et quand la première faim fut apaisée la calme splendeur de l’ horizon autour d’ eux la vallée de le graisivaudan les bauges les sévères contreforts de la grande-chartreuse et le contraste dans cette nature à les grandes lignes de le petit verger en terrasse où vivait ce vieux solitaire tout à le dieu à ses tulipiers à ses abeilles les pénétra peu à le peu de quelque chose de grave de doux qui ressemblait à du recueillement à le dessert le ministre entrouvrant le guide pour retremper sa mémoire parla de bayard de sa pauvre dame de mère qui tendrement plorait le jour où l’ enfant partant pour chambéry page chez le duc de savoie faisait caracoler son petit roussin devant la porte de le nord à le cette place même où l’ ombre de la grosse tour s’ allongeait majestueuse et frêle comme le fantôme de le vieux castel évanoui et se montant leur lisait les belles paroles de madame hélène à son fils à le moment de le départ: pierre mon amy je vous recommande que devant toutes choses aimiez craigniez et servie",
"mais l’ impressionnable roumestan n’ y prenait pas garde l’ orateur bouillonnait sous son front dans sa poitrine et tout à son idée le beau disait -il en cherchant autour de lui le beau serait de dater la chose de château-bayard —si c’ est que monsieur l’ avocat voudrait un petit coin pour écrire —oh! seulement quelques notes à le jeter vous permettez mesdames le temps qu’ on vous serve le café je reviens c’ est pour pouvoir mettre ma date sans mentir la servante l’ installa dans une petite pièce de le rez-de-chaussée très ancienne dont la voûte arrondie en dôme garde de les fragments de dorure et qu’ on prétend avoir été l’ oratoire de bayard de même que la vaste salle voisine avec un grand lit de paysan à le baldaquin et rideaux de perse est présentée comme sa chambre à le coucher il faisait bon écrire entre ces épaisses murailles que la lourdeur de le temps ne pénétrait pas derrière cette porte-fenêtre entrebâillée jetant en travers de la page la lumière les parfums de le petit verger à le début la plume de l’ orateur n’ était pas assez prompte pour l’ e",
"subitement il s’ arrêta le crâne vide de mots ou chargé de la fatigue de la route et des vapeurs de le déjeuner alors il se promena de l’ oratoire à la chambre parlant haut s’ excitant écoutant son pas dans la sonorité comme celui d’ un revenant illustre et se rassit encore sans pouvoir tracer une ligne tout tournait autour de lui les murs blanchis à la chaux ce rayon de lumière hypnotisante il entendit un bruit d’ assiettes et de rires dans le jardin loin très loin et finit par s’ endormir profondément le nez sur son ébauche un violent coup de tonnerre le mit debout depuis combien de temps était -il la ̀? ",
"un peu confus il sortit dans le jardin désert immobile l’ odeur de les tulipiers s’ écrasait dans l’ air sous la tonnelle vide des guêpes volaient lourdement autour de la poissure de les verres de champagne et de le sucre resté dans les tasses que la montagnarde desservait sans bruit prise d’ une peur nerveuse de bête à l’ approche de l’ orage et se signant à le chaque éclair elle apprit à le numa que la demoiselle se trouvant avec un grand mal de tête après déjeuner elle l’ avait menée dormir un peu dans la chambre de bayard en fermant ben doucement la porte pour ne pas déranger le monsieur qui travaillait les autres la grosse dame et le chapeau blanc étaient descendus dans la vallée et pour sûr ils auraient de l’ eau car il allait en faire un voyez dans la direction qu’ elle indiquait sur la crête déchiquetée de les bauges les cimes calcaires de la grande-chartreuse enveloppée d’ éclairs comme un mystérieux sinaï le ciel s’ obscurcissait d’ une énorme tache d’ encre qui grandissait à le vue d’ œil et sous laquelle toute la vallée le remous de les arbres vert",
"à le lointain PROPN aperçut le casque en toile de bompard étincelant comme une lentille de phare il rentra mais ne put se remettre à le travail pour le coup le sommeil ne paralysait pas sa plume il se sentait à le contraire étrangement excité par la présence d’ alice dans la chambre voisine à le fait y était -elle encore ",
"il entrouvrit la porte et n’ osa plus la refermer de peur de déranger le joli sommeil de la chanteuse jetée toute défaite sur le lit dans un fouillis troublant de cheveux froissés d’ étoffes ouvertes de blanches formes entrevues —allons voyons la chambre de bayard qué diable il se prit positivement par le collet comme un malfaiteur se ramena s’ assit de force à sa table la tête entre ses mains bouchant ses yeux et ses oreilles pour mieux s’ absorber dans la dernière phrase qu’ il répétait tout bas: et messieurs ces recommandations suprêmes de la mère de bayard venues jusqu’ à le nous dans la tant douce langue de le moyen âge nous voudrions que l’ université de france l’ orage l’ énervait si lourd engourdissant comme l’ ombre de certains arbres de les tropiques sa tête flottait grisée d’ une odeur exquise exhalée par les fleurs amères de les tulipiers ou cette brassée de cheveux blonds éparse sur le lit à le côté malheureux ministre ",
"il avait beau s’ accrocher à son discours invoquer le chevalier sans peur et sans reproche l’ instruction publique les cultes le recteur de chambéry rien n’ y fit il dut rentrer dans la chambre de bayard et cette fois si près de la dormeuse qu’ il entendait son souffle léger frôlait de sa main l’ étoffe à le ramages de les rideaux tombés encadrant ce sommeil provocateur cette chair nacrée à les ombres et à les dessous roses d’ une sanguine polissonne de fragonard même à le bord de sa tentation le ministre luttait encore et le murmure machinal de ses lèvres marmottait les recommandations suprêmes que l’ université de PROPN quand un roulement brusque qui rapprochait ses saccades réveilla la chanteuse en sursaut PROPN que j’ ai eu peur tiens! c’ est vous "
] | [
"ne cherchez pas l’ occasion d’ une affaire je ne veux point me battre avec vous donc pas d’ injures vous pensez de moi ce que je pense de vous là-dessus ni l’ un ni l’ autre nous ne reculons devant un coup d’ épée je ne me battrai pas avec vous avant d’ être le mari de mlle voilà qui est clair n’ est -ce pas et vous comprenez mes raisons après quand mlle derouvre sera ma femme je serai tout disposé à le vous rendre raison ",
"j’ ignorais même qu’ il s’ appelât henri marquis de cinq-mars! balbutie la jeune fille à le fond d’ elle-même il s’ appelle tout ce que je puis vous dire mon père c’ est que je souhaite que l’ homme dont je porterai le nom ressemble à le celui que j’ ai vu! le duc d’ angoulême jette un cri de joie puissante giselle s’ arrache de ses bras saute légèrement sur son cheval franchit la grille et crie de loin: –dans une heure je suis à le PROPN j’ attends ceux que vous savez ce soir je suis de retour ",
"j’ ai beaucoup marché dans PROPN ce printemps -là quand PROPN travaillait je retrouvais parfois antoine le reste de le temps je traînais pas mal avec les amis de massimo qui nous hébergeaient ici ou là avec lesquels il s’ activait nous avions mis à le pot commun eux et moi assez de français d’ italien et d’ anglais pour nous comprendre et pour nous expliquer mais parlait très correctement français il parsemait ses phrases de cazzo à le tout propos littéralement bite pourquoi s’ en priver l’ équivalent transalpin de notre putain les mots de le sexe ont une part importante dans le langage courant on y prête à le peine attention ce n’ est pas là le moindre de ses liens avec le monde il avait un corps d’ olivier massimo noueux de bas en haut mat assombri par la broussaille de les poils petit habitué à le résister à les vents sans leur opposer de résistance une force très simple et très sûre venue de le fond de la terre pas un gramme de gras de le sec nerveux torsadé musculeux nervuré de le relief à s’ en mettre plein les mains j’ ai dit déjà la mémoire que mes pau",
"c’ est vraiment à le croire que cette damnée sorcière devine mes pensées je voulais lui dire de s’ y rendre mais que peut -elle bien faire à le tivoli? sans doute ses dévotions à le son ancêtre la sorcière de jadis car il paraît qu’ elle habite une espèce de caverne qui touche à le temple de la sibylle –je la connais tout va bien mes enfants –pour vous observa lucrèce avec une moue PROPN s’ en va batailler à le monteforte où il pourra faire nager son cheval dans des fleuves de sang ce qui bien certainement lui vaudra l’ affection de la jeune et candide béatrix sous les coups d’ épingle de lucrèce de fureur –qu’ elle m’ aime ou non gronda -t-il elle sera à le moi! ",
"comme la maîtresse d’ école venait chaque jour passer quelques heures avec la petite la domestique jouissait pendant ce temps-là d’ une entière liberté m. et mme furent obligés de s’ absenter pendant quelques jours il arriva que faisant comme rose disait son rafou dans le grenier elle trouva un objet qu’ elle n’ avait jamais vu: une boite à le violon avant de l’ ouvrir elle cherchait à le deviner l’ usage de cette étrange boîte mais n’ y parvenant pas elle l’ ouvrit et à sa grande surprise elle vit un violon ",
"années la séparaient encore de le terme fixé par elle pour ses peines elle en prévit la fin sans efforts et sans impatience le lendemain de ce bal la princesse parut à le déjeuner avec l’ air affable et courtois qui faisait partie de son visage cette sérénité qui ne se démentait jamais n’ était pas jouée car la princesse suivant une expression vulgaire n’ était pas de ceux qui se laissent démonter; les calamités n’ avaient pas épargné sa tête aristocratique ",
"—mais mademoiselle s' il n' y a pas de planches sur la grève il y en a dessous alors nous connûmes la prudence et l' esprit de ressource de cet homme né pour la guerre de partisan il avait cette mémoire de les lieux qui fait le pilote et il ne l' avait pas que sur la mer il s' orienta sur le sol où nous étions et tira de la ceinture de sa jaquette une serpette qu' il avait prise dans le moulin sans doute; car les bleus n' auraient pas osé laisser à un pareil homme seulement la pointe d' une lame de couteau et il se mit avec cette serpette à le creuser le sable comme font les pêcheurs de lançon —on ferait mieux de dire les chasseurs —interrompit m.de sérieux comme un dogme n' ai jamais compris la pêche sans de l' eau ",
"et j’ irai avec vous dit aurore une heure après aurore galopait seule sur la route de la billardière comme elle arrivait en vue de le château elle vit accourir un domestique à sa rencontre mademoiselle mademoiselle lui dit cet homme venez vite quel malheur si vous saviez –qu’ y a -t-il donc ",
"monsieur la tourte parle anglais a l' agaçait que je parle anglais moi je parle pas anglais mais moi je la connais l' angleterre depuis70monsieur! et les indes aussi! et le bélouchistan! et le bengale! et l' égypte! et la palestine moi j' ai voyagé jeune homme! malacca! et les falklands alors c' est vous dire si je connais de le monde et les crowns colonels de la couronne britannique et des artistes considérables sur la même et et le père! et des lords et des premiers et je le prononce! oui l' ingénieur! et le général eh bien monsieur moi je vous le dis: votre colonel est un vampire ",
"—hé! bonjour monsieur le bourgmestre vous me faites plaisir d’ arriver eh bien eh bien un beau temps hé! madame dieu de le ciel vous rajeunissez tous les jours monsieur stavolo monsieur stavolo "
] |
hugues se replia sur PROPN silencieux navré jetant son âme pour ainsi dire à la houle de cette musique en remous par les rues pour qu’ elle l’ emportât loin de lui-même ce fut ensuite le clergé les moines de tous les ordres qui s’ avancèrent: dominicains rédemptoristes franciscains carmes puis les séminaristes en rochets plissés déchiffrant des antiphonaires puis encore les prêtres de chaque paroisse dans leur rouge appareil d’ enfants de chœur: vicaires curés chanoines en chasubles en dalmatiques brodées rayonnantes comme des jardins de pierreries alors s’ entendit le cliquetis de les encensoirs la fumée bleue roula des volutes plus proches | [
"toutes les clochettes s’ unirent en un grésil plus sonore qui cuivra l’ air l’ évêque parut mitre en tête sous un dais portant la châsse une petite cathédrale en or surmontée d’ une coupole parmi camées diamants émeraudes améthystes émaux topazes perles fines songe l’ unique rubis possédé de le saint-sang hugues gagné par l’ impression mystique par la ferveur de tous ces visages par la foi de cette immense foule massée dans les rues sous ses fenêtres plus loin partout jusqu’ à le bout de la ville en prière s’ inclina aussi quand il vit à les approches de le reliquaire tout le peuple tomber à le genoux se plier sous la rafale de les cantiques hugues en avait presque oublié la réalité la présence de jane la scène nouvelle qui venait de jeter encore des banquises entre eux elle de le voir attendri ricanait ",
"il feignit de ne pas s’ en apercevoir étouffant des mouvements de haine qu’ il commençait en courts éclairs à se sentir pour cette femme hautaine glaciale elle remit son chapeau ayant l’ air de se rajuster pour partir hugues n’ osait pas rompre ce dur silence où maintenant la chambre était retombée après le passage de la procession la rue s’ était vidée rapidement déjà muette avec la tristesse surérogatoire d’ une joie en allée elle descendit sans parler ",
"puis arrivée à le rez-de-chaussée comme si elle se fût ravisée ou qu’ une curiosite l’ eût prise elle regarda du seuil les salons dont les portes avaient été laissées ouvertes elle fit quelques pas entra plus avant dans ces vastes pièces communiquant l’ une à l’ autre comme réprouvée par leur allure sévère les chambres ont aussi une physionomie un visage entre elles et nous il y a des amitiés des antipathies instantanées jane se sentait mal accueillie anormale étrangère en désaccord avec les miroirs hostile à les vieux meubles que sa présence menaçait de déranger dans leurs immuables attitudes ",
"elle examinait indiscrète elle aperçut des portraits et sur la muraille sur les guéridons c’ étaient le pastel les photographies de la morte ah! tu as des portraits de femmes ici? et elle rit d’ un petit rire mauvais elle s’ était avancée vers la cheminée tiens! en voilà une qui me ressemble et elle prit un de les portraits hugues qui l’ épiait avec un malaise de la voir circuler éprouva soudain une vive souffrance de la plaisanterie inconsciemment cruelle de l’ atroce badinage qui effleurait la sainteté de la morte ",
"laissez cela! fit -il d’ une voix devenue impérieuse jane éclata de rire ne comprenant pas hugues s’ avança lui prit des mains le portrait choqué de ces doigts profanes sur ses souvenirs lui ne les maniait qu’ en tremblant comme les objets d’ un culte comme un prêtre l’ ostensoir et les calices sa douleur lui était devenue une religion ",
"et en ce moment les bougies non encore éteintes qui avaient brûlé sur l’ appui de les fenêtres pour la procession éclairaient les salons comme des chapelles jane ironique s’ égayant avec perversité de l’ irritation de hugues et la secrète envie de le narguer davantage avait passé dans l’ autre pièce touchant à le tout bouleversant les bibelots chiffonnant les étoffes tout à le coup elle s’ arrêta avec un rire sonore elle avait aperçu sur le piano le précieux coffret de verre et pour continuer la bravade soulevant le couvercle en retira toute stupéfaite et amusée la longue chevelure la déroula la secoua dans l’ air hugues était devenu livide ",
"c’ était la profanation il eut l’ impression d’ un sacrilège depuis des années il n’ osait toucher à le cette chose qui était morte puisqu’ elle était d’ un mort et tout ce culte à la relique avec tant de larmes granulant le cristal chaque jour pour qu’ elle servit enfin de jouet à une femme qui le bafoue ah! depuis longtemps elle le faisait assez et trop souffrir toute sa rancœur le flot de les souffrances bues tamisées durant des mois par chaque seconde de l’ heure les soupçons les trahisons le guet sous ses fenêtres dans la pluie tout cela lui remonta d’ un coup il allait la chasser! mais jane tandis qu’ il s’ élançait se retrancha derrière la table comme par jeu le défiant de loin suspendant la tresse l’ amenant vers son visage et sa bouche comme un serpent charmé l’ enroulant à le son cou boa d’ un oiseau d’ or hugues criait: rends-moi! rends-moi jane courait à le droite à le gauche tourbillonnant autour de la table ",
"hugues dans le vent de cette course sous ces rires ces sarcasmes perdit la tête il l’ atteignit elle avait encore la chevelure autour de le cou se débattant ne voulant pas la rendre fâchée et l’ injuriant maintenant parce que ses doigts crispés lui faisaient mal veux-tu? non! dit -elle riant toujours d’ un rire nerveux sous son étreinte alors hugues s’ affola; une flamme lui chanta à les oreilles de le sang brûla ses yeux ",
"un vertige lui courut dans la tête une soudaine frénésie une crispation de le bout de les doigts une envie de saisir d’ étreindre quelque chose de casser des fleurs une sensation et une force d’ étau à les mains il avait saisi la chevelure que jane tenait toujours enroulée à le son cou il voulut la reprendre! et farouche hagard il tira serra autour de le cou la tresse qui tendue était roide comme un câble jane ne riait plus elle avait poussé un petit cri un soupir comme le souffle d’ une bulle expirée à le fleur d’ eau étranglée elle tomba elle était morte pour n’ avoir pas deviné le mystère et qu’ il y eût une chose PROPN à le laquelle il ne fallait point toucher sous peine de sacrilège "
] | [
"où est -elle passée et lui avec les crabes tu me rappelles une femme dis-je une très jeune femme elle s’ appelait elle a l’ air un peu étonnée le sourcil levé je n’ aime guère cette façon qu’ ont ses sourcils de de se rapprocher elle est belle pourtant et il y a aussi quelque chose de trop froncé presque mesquin dans la bouche ",
"a quelques centaines de mètres la barque s' était arrêtée les fraudeurs avaient disparu dans les broussailles de la colline et sur la mer polie comme un miroir la lune versait sa froide et sereine lumière à le bord de la mer sur la délicieuse route qui conduit de monaco à le nice un peu plus loin que PROPN avant d' arriver à le villefranche dans une petite baie formée par une brusque coupure de la falaise s' élève une villa rose et blanche qui baigne dans l' eau azurée sa terrasse fleurie d' orangers et de mimosas des sapins à le tronc rouge à les larges ramures des genévriers d' un bleu sombre de noirs thuyas croissent sur la pente entre les quartiers de rochers à le milieu de les bruyères encadrant d' un bois sauvage ce vallon tranquille isolé et silencieux un petit port garanti naturellement par une jetée de récifs sur lesquels le flot se brise avec des tourbillons d' écume contient barques de promenade immobiles dans les eaux calmes et transparentes à lesquelles les herbes de le fond donnent par place une couleur d' un vert d' émeraude ",
"l' essentiel c' est ce qu' elle a fait et non pas pourquoi elle l' a fait or elle seule pouvait connaître le chiffre de la serrure soit que vous le lui ayez dit autrefois soit qu' elle ait perçu d' elle-même de là-haut le nombre de déclenchements que vous opériez en ouvrant le coffre elle seule a pu garder du passé une seconde clef dont vous aviez oublié l' existence elle seule a pu la prendre hier dans son armoire elle seule a pu rejoindre mon mari à qui elle avait donné rendez -vous dans la bibliothèque n' est -ce pas elle qui avait prié intentionnellement les bresson d' organiser cette fête laquelle éloignait tout le monde de le château ",
"la nuit tombait de le ciel brillaient les premières étoiles une cendre fine semblait pleuvoir sur la grande ville qu’ elle ensevelissait lentement sans relâche de grands tas d’ ombre emplissaient déjà les creux tandis qu’ une barre comme un flot d’ encre montait de le fond de l’ horizon mangeant les restes de le jour les lueurs hésitantes qui se retiraient vers le couchant il n’ y avait plus au-dessous de passy que quelques nappes de toitures encore distinctes puis le flot roula ce furent les ténèbres ",
"quand je fus prêt cattina ne venant point m’ avertir je m’ élançai précipitamment dans l’ escalier craignant que la téméraire visiteuse ne restât sous le péristyle exposée à le quelque regard indiscret mais je rencontrai sur les dernières marches qui retournait à le son travail après avoir introduit l’ inconnue dans la maison –où est cette dame lui demandai -je vivement –cette dame répondit la vieille quelle dame mon béni seigneur ",
"mais enfin comment la chose s’ est -elle passée demandai-je à le patron qui la tête dans ses mains regardait la flamme d’ un air pensif comment la chose s’ est passée me répondit le bon lionetti avec un gros soupir monsieur personne à le monde ne pourrait le dire tout ce que nous savons c’ est que la sémillante chargée de troupes pour la crimée était partie de toulon la veille à le soir avec le mauvais temps ",
"tout à le coup le jeune homme amicalement frappé sur l’ épaule se retourna reconnut le grand-juge et le salua à le moment où le laquais dépliait le marche-pied de le carrosse l’ ancien législateur de la convention devina l’ embarras de l’ avocat la nuit tous les chats sont gris lui dit -il gaiement le grand-juge ne se compromettra pas en mettant un avocat dans son chemin! surtout ajouta -t-il si cet avocat est le neveu d’ un ancien collègue l’ une de les lumières de ce grand conseil -d’ état qui a donné le code napoléon à la PROPN ",
"saisis ton glaive suis ton frère et que la vengeance nous guide –la vengeance répond astolphe en quels lieux est partons l’ amant d’ anathilde a recouvré toute sa vigueur une nouvelle énergie lui rend de nouvelles forces il ne s’ alarme ni des obstacles ni des dangers de sa téméraire entreprise que ce soit à le meurtre à les forfaits à l’ échafaud qu’ il se précipite n’ importe! pourvu que ce soit à la vengeance il ne lui faut que cette idée il n’ éprouve que ce besoin à les rivages de l’ océan contre les frisons et les bructères charles martel avait conduit ses immortelles phalanges les amis marchent sur ses traces ",
"c’ était une femme demi-deuil elle devait avoir à son avis le teint pâle se maquiller peu cela laissait présager d’ après la femme de ménage un naturel réservé et grave plus enclin à la rêverie qu’ à la parole elle l’ imaginait profondément engloutie en elle-même amarrée à un nœud secret dont elle eût été incapable de défaire et même de décrire la figure compliquée comme une sorte d’ ancre plantée dans quelque vase intérieure et qui l’ eût douloureusement retenue en elle elle ne le disait pas bien sûr en ces termes -là exactement son origine espagnole lui faisait utiliser le beau mot d’ qui est une adjectivation d’ en soi-même» c’ est ainsi qu’ elle la voyait idole cireuse silencieuse et farouche en proie à des peurs qu’ elle n’ aurait su désigner mais que peut-être elle avait appris à le ménager et même à le cultiver comme la partie la plus indubitable d’ elle-même ",
"—alors reprit -il à le nom de le roi monsieur je vous arrête le duc courba la tête avec un gémissement; honorine regarda le commissaire l’ arrêter! s’ écria -t-elle et par quel ordre? il lui présenta un papier —en vertu d’ un jugement de le tribunal de la seine dit -il froidement lequel jugement place m. le duc sous la tutelle de le marquis de chanteaux "
] |
comment pouviez -vous espérer que ces hommes vous révéleraient leurs secrets —nous avions un intercesseur diane éclata d’ un rire dément que vous aviez emprisonne dont vous aviez tué les frères mavriski avança encore | [
"il n’ était plus qu’ à le quelques centimètres –elle pouvait détailler le moindre relief de son faciès d’ aigle —vous avez raison dit -il d’ une voix tout à le coup très calme ce salopard n’ aurait jamais accepté de négocier avec nous nous avons dû utiliser une autre méthode —quelle méthode la méthode douce ",
"—quelle méthode douce l’ homme poursuivait son propre fil: et c’ est sadko qui a assuré ce rôle qu’ est -ce que vous racontez comment sadko aurait -il pu amadouer talikh mavriski recula ",
"ses arcades se haussèrent brusquement en une expression de surprise il dit d’ un ton —je m’ aperçois que j’ ai omis de vous livrer un détail essentiel diane hurla sa rage se débattait contre le froid sa raison contre la démence quel détail PROPN était une femme ",
"diane répéta crucifiée de stupeur: —une une une femme des pas retentirent sur sa droite diane se tourna vers la zone d’ ombre au-delà de les néons à le fil de son aventure elle avait démontré sa force son intelligence son sang-froid pourtant en cet instant elle redevint la grande fille voûtée malhabile hésitante de son adolescence ",
"elle demanda à l’ intention de la silhouette qui se profilait dans la lumière: —maman elle ne lui avait jamais semblé aussi belle elle portait une tenue blanche d’ après-ski d’ une grande marque italienne pas une ombre pas un faux pli dans cette élégance acrylique c’ est à le hauteur de visage que diane repéra les failles ",
"sous son bonnet rouge les mèches blondes de sa mère paraissaient presque blanches vidées de couleur et de vie et ses yeux toujours si clairs si bleus ressemblaient maintenant à des cloques de glace diane aurait aimé trouver une réplique à la hauteur de la situation mais elle ne put que répéte qu’ est -ce que tu fais la ̀? sybille thiberge répondit d’ un sourire: c’ est l’ histoire de toute ma vie ma chérie diane vit qu’ elle braquait comme les autres un pistolet automatique ",
"elle reconnut le modèle: un glock comme celui qu’ elle avait utilisé à la fondation PROPN inexplicablement elle puisa dans ce détail de nouvelles forces elle ordonna: —raconte tu nous dois la vérité —vraiment? —oui ",
"pour la simple raison que nous sommes parvenus jusqu’ ici pour l’ écouter sourire cette fêlure si lisse si familière que diane exécrait depuis l’ adolescence c’ est vrai admit sybille mais je crains qu’ on n’ en ait pour un moment diane embrassa la salle d’ un seul regard les chaînes les sarcophages la table chirurgicale la nuit est à le nous non ",
"je suppose que votre expérience ne commencera qu’ à le lever de le jour sybille les slaves l’ entouraient maintenant leur haleine se résolvait en fines parcelles de cristal la chapka brune de l’ un et le bonnet blanc de l’ autre scintillaient de givre "
] | [
"dès que le père fut mort on put s’ apercevoir combien le fils lui ressemblait peu et paraissait disposé à le prendre de tout point le contrepied de ses sentiments et de sa conduite m. avait eu raison de dire à le mme paluel que nous n’ héritons guère des vices et des vertus dont nous avons souffert le mysticisme avait trop fait souffrir raoul de montaillé pour qu’ il ne criât pas à ce il avait conclu des épreuves de sa jeunesse que le premier devoir d’ un marquis est d’ être de son siècle et de n’ avoir point d’ opinions extrêmes à le moins qu’ elles ne puissent lui servir à le quelque chose il en inférait aussi que dans un temps où l’ homme ne compte que par la quantité d’ argent disponible qu’ il possède il est vraiment ridicule d’ engloutir une partie de sa fortune dans la restauration d’ un vieux château ",
"mes parents l’ ont bien cherché en achetant cette maison sur la mer et battue par les vents cette maison qu’ ils avaient choisie inconsciemment pour son côté gothique pour ses mouettes rieuses et ses corbeaux malveillants soi-disant répétait mon père ils avaient choisi cette maison pour ne plus rien voir d’ autre que de l’ eau de l’ eau et de le vent mais le vent est évidemment un choix gothique particulièrement là dans le finistère nord ce même vent qui vient de si loin se forme si loin à le large et vient comme un oiseau marin qui aurait parcouru des milles et des milles sans jamais un obstacle sans jamais rien pour contredire sa force avant de venir se heurter sur le premier obstacle depuis l’ océan c’est-à-dire sur les murs de pierres de la maison familiale venu aveuglément s’ écraser et faire vibrer les fenêtres quelquefois même mon père se mettait à la fenêtre et quand le vent soufflait fort il se mettait à le rire comme un fou et le vent ramenait son rire dans la maison et le faisait résonner dans l’ escalier cela c’ était la vérité anglaise de ma famil",
"je ne m’ amuse plus il m’ entraîna vers l’ embrasure d’ une fenêtre tandis que tonton marquis prenait position pour le menuet gaston me fit toucher sa tête qu’ il avait brûlante est -ce que tu n’ es pas comme moi suzanne me dit -il: je suis toujours à le penser que je serai malheureux quand je serai grand ",
"ses lèvres s’ entrouvrirent pour exhaler une plainte un sanglot maurice de thouars reparaissait son revolver à la main derrière lui se profilaient les silhouettes de le chauffeur et de le gardien –simone s’ écria -t-il avec angoisse il allait s’ élancer mais d’ un geste mlle le retint –et le fantôme demanda -t-elle tandis que figée de peur la femme de chambre n’ osait faire un mouvement ",
"je me souviens des stooges et de et et de et et de je me souviens que a écrit un opéra ou bien était -ce un ballet intitulé la nuit est une sorcière je me souviens des sacs hermès avec leur tout petit cadenas je me souviens de le mal que j\\' ai eu à le comprendre ce que voulait dire expression sans solution de continuité ",
"mais de plus je prévoyais que j’ allais me mettre l’ esprit à la torture pour lui confier de ces livres qui lui devraient raconter mon âme où elle me verrait me recevrait petit à le petit et malgré elle c’ était un calcul d’ une subtilité puérile mais je faisais ce calcul tout cela n’ aurait l’ air de rien mais je voulais ainsi la circonvenir et l’ envelopper je voulais la saturer de ma pensée de mes caprices et de mes goûts de telle sorte que même à le distance et si longuement séparée de moi elle en vînt à ne plus penser que par ma cervelle à ne plus marcher que dans l’ emmêlure de les réseaux que je lui tendais par le moyen de fantaisies tressées pour elle ",
"il se sera détaché de la ceinture que j’ ai sous ma saie –par il nous faut retrouver ce poignard dit PROPN en revenant vers l’ arbre tu as besoin d’ une arme et celle-ci mon frère l’ a forgée trempée lui-même elle peut percer une pièce de cuivre je retrouverai ce poignard! albinik avec cette petite lame d’ acier bien effilée on a réponse à le tout et dans tous les langages après quelques recherches à le pied de le chêne elle retrouva son poignard ",
"l’ union jack les bandes et les étoiles je ne sais mais je sais que des pavillons anglo-saxons produiront leur force sur toutes les terres et les eaux où vous produirez de la richesse –vous demandez beaucoup à un seul homme ne craignez -vous pas d’ égarer ses efforts lorsque vous le pressez en outre de détourner une part de son activité sur le lac tchad et l’ afrique centrale –je lui demande l’ effort le plus urgent ",
"ils sortaient d’ une fête brillante qui s’ était donnée à la cour échauffés par le vin et la bonne chère ils entourèrent les chanteurs de complaintes et se mirent à le conter fleurette à la jeune fille étonnés qu’ ils étaient de trouver tant de gentillesse et de beauté sous des dehors aussi modestes les choses se passèrent bien d’ abord marie jeune vive à l’ excès flattée de recevoir les hommages de jeunes gens d’ un si haut rang répondit en souriant à le leurs questions mais les jeunes seigneurs enhardis par sa gaîté et son air ouvert voulurent joindre les gestes à les paroles marie effrayée se réfugia dans les bras de son père d’ où ils tentèrent de l’ arracher ",
"à le bout de les jours PROPN n' y tint plus il voyait m. si triste si abattu qu' il résolut de lui venir en aide j' ai tant d' amitié pour lui qu' il me permettra peut-être de pénétrer son secret dit -il dès les premiers mots PROPN laissa échapper un véritable sanglot mon ami je suis le plus malheureux de les hommes et j' allais précisément monter pour vous consulter "
] |
avant l' établissement de le chemin de fer les gens de le midi arrivaient par la barrière d' enfer; pour eux PROPN avait l' air d' un bouge maintenant il n' a l' air de rien eusèbe son inévitable valise sous le bras sortit de la gare marchant droit devant lui il vit la seine qu' il trouva étroite; puis un pont qui lui sembla mesquin | [
"tout à le coup son regard se dérida il venait d' apercevoir le jardin de le muséum —a la bonne heure dit -il voilà une belle et vaste propriéte le maître l' a fait cultiver d' une admirable façon il est fort malheureux qu' il ait eu l' idée de placer un factionnaire à la porte pour empêcher d' entrer c' est ridicule il est vrai qu' il y a dit -on beaucoup de voleurs dans cette immense ville ",
"eusèbe martin s' approchant de le dragon qui gardait le jardin sous la forme débonnaire d' un fantassin lui dit: —comment s' appelle je vous prie ce magnifique clos? le soldat; connais pas —je vous demande le nom de cet enclos? —enclos! inconnu à le régiment —pardon reprit eusèbe avec douceur je vous demande mon ami le nom de ce jardin que vous gardez si bien? répondit le fils de mars fallait vous expliquer tégoriquement home s' appelle le jardin de les plantes ",
"—merci dit eusèbe mais en s' en allant il fit cette réflexion qui lui parut sensée —jardin de les plantes ceci n' est pas un nom tous les jardins possèdent des plantes les plantes naissent dans les jardins et un jardin qui n' aurait pas de plantes ne serait pas un jardin évidemment ce soldat m' a trompé avisant un vieillard à le barbe blanche qui assis sur un banc paraissait avoir affermé le soleil à l' heure le jeune homme se découvrit respectueusement et lui dit je suis étranger monsieur excusez ma demande je désirerais connaître le nom de le superbe parc que voici ",
"—monsieur répondit le vieux bonhomme avec aménité je suis enchanté de pouvoir vous renseigner l' établissement que vous voyez derrière cette grille est le jardin de le roi —vous voulez dire de l' empereur —je veux dire ce que je dis et croyez -moi monsieur il sied mal à un enfant de votre âge de vouloir mystifier un vieillard si c' est pour cela que vous vous êtes arrêté vous eussiez mieux fait de passer tranquillement votre chemin ",
"eusèbe martin ne sachant que répondre continua sa route en pensant qu' il n' était vraiment pas heureux depuis qu' il était parti de la capelette il tombait de charybde en scylla l' employé l' avait morigéné les voyageurs avaient voulu le berner le cocher l' avait insulté le soldat s' était moqué de lui le vieillard l' avait rudoyé et il disait avec raison qu' il aurait bien de la peine à apprendre la vie et que le peuple de paris n' était pas aussi civilisé qu' on le voulait bien dire comme il en était là de ses raisonnements il entendit des cris stridents poussés par une femme la foule s' assemblait près d' elle il fit comme la foule ",
"—qu' a cette femme demanda -t-il à son voisin son mari répondit le spectateur était un auvergnat marchand de bric à le brac qui loua cette boutique il y a mois les affaires n' ont pas été bonnes pour lui sa femme est une mégère son propriétaire un juif âpre à le gain qui le voulait faire expulser le pauvre homme n' a pu supporter tant de misères il vient de se pendre ",
"de ma place vous pourriez le voir se balancer à le bout de sa corde on a été prévenir le commissaire eusèbe étendit les bras bouscula les curieux et d' un bond pénétra dans la boutique son couteau à la main —arrêtez s' écrièrent les spectateurs —arrêtez jeune homme ",
"vous allez vous faire une mauvaise affaire —attendez la justice —ne touchez pas à le pendu c' est la loi; vous allez vous faire une mauvaise affaire sans écouter toutes ces remontrances le jeune homme avait coupé la corde et assis le pauvre suicidé sur une chaise d' un revers de main il avait repoussé la foule qui interceptait l' air et à le genoux devant l' auvergnat il attendait avec anxiété que la vie vînt à le reparaître ",
"tout à le coup une rumeur se fit dans le groupe —voilà le commissaire est m. bézieux place à le commissaire le magistrat s' avançait avec calme son visage était bienveillant son regard perçant et doux se promenait sur la foule "
] | [
"je suis entamé jusqu’ à l’ âme mon cher il fit craquer ses doigts de ce geste grossier qui amenait chaque fois sur les lèvres d’ olivier un sourire à le peine retenu de dégoût j’ ai cru à la jeunesse reprit -il je pensais qu’ un écrivain vieillissant devait retrouver en elle à son contact ce qui risque de lui manquer à la longue cette curiosité sans laquelle il n’ y a pas là de quoi rire mon garçon plus fort que moi répondit le secrétaire toujours impassible notre génération quel piteux mot! manque tout à le fait de pittoresque je l’ avoue ",
"à la dérobée elle l’ aperçut rouge et digne son aplomb redoubla elle chercha ce qu’ elle pourrait inventer afin de le blesser davantage viens puce! moi je m’ en vais et quittant le balcon elle passa devant lui comme s’ il n’ existait pas et se dirigea sans hâte vers la salle à le manger PROPN craignit par-dessus tout en restant PROPN de ne plus savoir ensuite comment s’ en aller ",
"mais qu' il est joli le bébé qui s' éveille tout frais heureux de vivre je sais moi aussi je roulais le store avec pétulance modulais on a fait son gros dodo allez pipi et on ira se promener tous les à le jardin on donnera de le pain à les cygnes je la remontais la joie maternelle à le grand renfort de rires chansons et chatouilles à le bicou loin de moi ce désir indigne de le laisser dans son parc en me fourrant des boules quies dans les oreilles pour continuer mon travail je dois être avant tout une vraie mère me précipiter dans la chambre de le bicou dès son réveil vérifier la couche-culotte scrupuleusement renifler préparer la sortie en poussette mais doucement rythme de l' enfant d' abord mais qu' est -ce qui m' obligeait mômes mal torchés de mon enfance à l' odeur surette poussés tout seuls sous l' œil si peu éducatif d' une voisine fatiguée ou d' un grand-père gaga comme si je pouvais les prendre comme exemples ",
"la soirée allait un train raisonnable il était heures et demie on fumait beaucoup les lumières à le dessein manquaient de mordant mme chabot n’ attendait pas d’ invités surnuméraires et nous l’ avait déclaré ",
"elle était poussée mais non fermée .on entra dans le caveau funèbre c’ était plus que la solitude plus que le silence c’ était la mort .les plus braves sentirent un frisson passer dans la racine de leurs cheveux PROPN alla de tombe en tombe sondant les sépulcres avec la crosse de le pistolet qu’ il tenait à la main .tout resta muet .on traversa le caveau funèbre on rencontra la seconde grille on pénétra dans la solitude tout était abandonné et on eût pu le croire depuis des années PROPN alla droit à le chœur il retrouva le sang sur les dalles personne n’ avait pris la peine de l’ effacer.là on était à le bout de recherches et il fallait PROPN ne pouvait se décider à la retraite il pensa que peut-être n’ avait -il pas été attaqué à le cause de sa nombreuse escorte il laissa hommes et une torche dans la chapelle les chargea de se mettre par la fenêtre ruinée en communication avec le capitaine de gendarmerie embusqué dans là forêt à le quelques pas de cette fenêtre et avec hommes revint sur ses pas .cette fois les hommes qui suivaient roland le trouvaient pl",
"c’ est à ce même axelsen qu’ arriva la douloureuse aventure que je contai naguère avait offert à sa fiancée une aquarelle peinte à l’ eau de mer laquelle aquarelle était de par sa composition sujette à les influences de la lune une nuit par une terrible marée d’ équinoxe où il ventait très fort l’ aquarelle déborda de le cadre et noya la jeune fille dans son lit bien qu’ arrivé depuis peu de temps à le paris a su conquérir un grand nombre de sympathies j’ ajouterai pour être juste que ces sentiments bienveillants émanent principalement des mastroquets de le boulevard PROPN des marchands de vin de le boulevard de clichy des limonadiers de l’ avenue trudaine et pour clore cette humide série de le gentilhomme-cabaretier de la rue victor-massé ",
"pas possible il nous honnit le topo et la situation éclaire d\\' un jour nouveau je vous la relate telle qu\\ elle se présente lorsque enquête a eu démontré que les services secrets rondubraziens étaient gourés de personne et avaient enlevé en plein paris épouse un digne fonctionnaire notre gouvernement a immédiatement élevé une protestation par l\\ entremise de son ambassadeur à le graduronz excellence est acquittée de sa mission mais le gouvernement actuel n\\ en a pas tenu compte ",
"ils se serrèrent tous les mains et gérard en revint à la ferme avec le coeur en fête depuis cette rencontre hélène et gérard se retrouvèrent plus d\\' une fois à le fond d\\' enfer marius accompagnait régulièrement sa soeur mais chaperon peu gênant une fois qu\\ on était arrivé près de la source il plantait là les amoureux pour battre les buissons ou faire une halte à auberge de savonnières quand vint le septembre PROPN renonça complétement à le ce rôle de mentor pour courir la plaine en compagnie de les chasseurs de PROPN ",
"je restai seul le vieux soldat me regardait tout étonné qu’ est -ce que vous voulez donc fit -il en prenant une braise sur l’ âtre pour rallumer sa pipe éteinte puis voyant il le contempla gravement en tirant de grosses bouffées de tabac ",
"ils prennent toujours la caisse de claire et lui disent bonjour avec un vrai sourire derrière eux la queue grandit claire annonce que sa caisse va fermer les gens râlent il est bientôt heures "
] |
je voyais combien cet emprisonnement prolongé lui pesait je sentais ce qui s’ amassait de colère en lui lorsqu’ il rencontrait le capitaine ses yeux s’ allumaient d’ un feu sombre et je craignais toujours que sa violence naturelle ne le portât à le quelque extrémité .ce jour-là mars conseil et lui vinrent me trouver dans ma chambre je leur demandai la raison de leur visite une simple question à le vous poser monsieur me répondit le canadien –parlez –combien d’ hommes croyez -vous qu’ il y ait à le bord de le nauilus | [
"–je ne saurais le dire mon ami –il me semble reprit que sa manœuvre ne nécessite pas un nombreux équipage –en effet répondis -je dans les conditions où il se trouve une dizaine d’ hommes à le plus doivent suffire à le manœuvrer .–eh bien dit le canadien pourquoi y en aurait -il davantage regardai dont les intentions étaient faciles à le deviner parce que dis -je si j’ en crois mes pressentiments si j’ ai bien compris l’ existence de le capitaine le nautilus n’ est pas seulement un navire ce doit être un lieu de refuge pour ceux qui comme son commandant ont rompu toute relation avec la terre dit conseil mais enfin le nautilus ne peut contenir qu’ un certain nombre d’ hommes et monsieur ne pourrait -il évaluer ce maximum –comment cela conseil –par le calcul ",
"étant donné la capacité de le navire que monsieur connaît et par conséquent la quantité d’ air qu’ il renferme sachant d’ autre part ce que chaque homme dépense dans l’ acte de la respiration et comparant ces résultats avec la nécessité où le nautilus est de remonter toutes les heures la phrase de conseil n’ en finissait pas mais je vis bien ou il voulait en venir te comprends dis-je; mais ce calcul-là facile à le établir d’ ailleurs ne peut donner qu’ un chiffre très-incertain –n’ importe reprit en insistant –voici le calcul répondis -je ",
"chaque homme dépense en une heure l’ oxygène contenu dans litres d’ air soit en heures l’ oxygène contenu dans litres il faut donc chercher combien de fois le nautilus renferme litres d’ air –précisément dit conseil repris -je la capacité de le nautilus étant de tonneaux et celle de le tonneau de litres le nautilus renferme litres d’ air qui divisés par je calculai rapidement à le crayon donnent à le quotient ce qui revient à le dire que l’ air contenu dans le nautilus pourrait rigoureusement suffire à le hommes pendant heures ",
"–mais tenez pour certain ajoutai-je que tant passagers que marins ou officiers nous ne formons pas la dixième partie de ce chiffre –c’ est encore trop pour hommes murmura conseil –donc mon pauvre ned je ne puis que vous conseiller la patience –et même mieux que la patience répondit conseil la résignation conseil avait employé le mot juste ",
"après tout reprit -il le capitaine nemo ne peut pas aller toujours à le sud il faudra bien qu’ il s’ arrête ne fût -ce que devant la banquise et qu’ il revienne vers des mers plus civilisées alors il sera temps de reprendre les projets de canadien secoua la tête passa la main sur son front ne répondit pas et se retira .«que monsieur me permette de lui faire une observation me dit alors conseil ce pauvre ned pense à le tout ce qu’ il ne peut pas avoir tout lui revient de sa vie passée ",
"tout lui semble regrettable de ce qui nous est interdit ses anciens souvenirs l’ oppressent et il a le cœur gros il faut le comprendre qu’ est -ce qu’ il a à faire ici? rien il n’ est pas un savant comme monsieur et ne saurait prendre le même goût que nous à les choses admirables de la mer ",
"il risquerait tout pour pouvoir entrer dans une taverne de son pays il est certain que la monotonie de le bord devait paraître insupportable à le canadien habitué à une vie libre et active les événements qui pouvaient le passionner étaient rares cependant ce jour-là un incident vint lui rappeler ses beaux jours de harponneur .vers heures de le matin étant à la surface de l’ océan le nautilus tomba à le milieu d’ une troupe de baleines rencontre qui ne me surprit pas car je savais que ces animaux chassés à le outrance se sont réfugiés dans les bassins de les hautes latitudes .le rôle joué par la baleine dans le monde marin et son influence sur les découvertes géographiques ont été considérables c’ est elle qui entraînant à sa suite les basques d’ abord puis les asturiens les anglais et les hollandais les enhardit contre les dangers de l’ océan et les conduisit d’ une extrémité de la terre à l’ autre ",
"les baleines aiment à le fréquenter les mers australes et boréales d’ anciennes légendes prétendent même que ces cétacés amenèrent les pêcheurs jusqu’ à le lieues seulement de le pôle nord si le fait est faux il sera vrai un jour et c’ est probablement ainsi en chassant la baleine dans les régions arctiques ou antarctiques que les hommes atteindront ce point inconnu de le globe .nous étions assis sur la plate-forme par une mer tranquille mais le mois d’ octobre de ces latitudes nous donnait de belles journées d’ automne ce fut le canadien il ne pouvait s’ y tromper –qui signala une baleine à l’ horizon dans l’ est ",
"en regardant attentivement on voyait son dos noirâtre s’ élever et s’ abaisser alternativement au-dessus de les flots à le milles de le nautilus.«ah! s’ écria si j’ étais à le bord d’ un baleinier voilà une rencontre qui me ferait plaisir c’ est un animal de grande taille voyez avec quelle puissance ses évents rejettent des colonnes d’ air et de vapeur diables! pourquoi faut -il que je sois enchaîné sur ce morceau de tôle "
] | [
"–je ne me souviens pas murmura -t-il enfin en prenant sa tête dans ses mains –monsieur poursuivit PROPN est un ami de montgeron PROPN exclama le marquis –ne te l’ ai-je pas dit? PROPN est mort ",
"tout à le contraire rappelle ici même en été que les hivers sont redoutés les toits de les maisons dépourvus de chéneaux parce que la glace et la neige les arracheraient en s’ écroulant les magasins garages et galeries marchandes souterrains qui suggèrent que les citadins mènent mois par an une vie de taupe passant de leur maison à le leur voiture à les lieux d’ achats et de travail sans mettre le nez dehors les vestibules-vestiaires à le quadruples portes qui forment à l’ entrée de les maisons un sas où l’on s’ habille longuement avant de sortir où l’on se déshabille patiemment avant d’ entrer et il n’ est pas jusqu’ à la boulimie généralisée qui fait bâfrer le canadien à le toute heure de le jour ou de la nuit et qui n’ est qu’ un réflexe de défense contre les immensités environnantes où hurle un vent glacé ",
"exerce -toi volontairement par de petits sacrifices accepte franchement les choses qui le déplaisent dès qu’ elles seront nécessaires et ne te laisse pas rebuter par les obstacles tels sont les préceptes et les exemples que l’ ont laissés les grands hommes dont tu admires justement la vie ils ont été grands parce qu’ ils ont eu la force que donne l’ empire sur soi-même tu me demanderas peut-être le secret pour atteindre à ce glorieux empire sur toi je t’ indiquerai les moyens que m’ a fournis ma propre expérience le premier de tous ces moyens pour se bien gouverner soi-même est de se connaître de s’ observer avec soin ",
"des fougères géantes y croissent peu à le peu le sol verdit les arbustes se pressent des treillis de fer gardent les faisans dans les chasses tout le long afin de les empêcher de sortir des gamins sifflent ",
"m. de sernailles remarqua cependant des distractions inusitées chez son jeune partenaire tandis qu’ ils faisaient une partie de cartes comme chaque soir et les mains de gilbert avaient des tressaillements ses yeux s’ éclairaient ou s’ assombrissaient tour à le tour comme sous l’ afflux de pensées obsédantes –tu ne sembles pas à le ton aise mon enfant fit remarquer l’ aïeul –ce temps d’ orage m’ énerve un peu je crois grand-père –il me semble cependant qu’ il fait plus frais ce soir –en effet ",
"il avait suffi d’ un fou en travers de sa route pour anéantir l’ œuvre de la moitié de sa vie et esclave acharné de le devoir il recommençait l’ œuvre l’ édifiant sur des bases nouvelles n’ ayant pu porter le coup à la tête il s’ attaquait à les membres jusqu’ à le ce que tout le corps une fois désagrégé la tête tombât d’ elle-même PROPN était l’ un de ces membres PROPN n’ existait plus irait -il jusqu’ à le bout de sa tâche serait -il assez dépourvu de pitié pour entasser ruines sur ruines cadavres sur cadavres ",
"–je n’ en sais rien; quelque question d’ PROPN probablement je n’ ai jamais eu le bonheur de plaire à sa femme –mais vous allez lui imposer des dépenses –qui me serviront de prétexte pour lui venir en aide sans froisser son amour-propre –et la marraine la marraine c’ était plus difficile à le trouver ",
"dieu vint en aide à le bon droit et fit encore une fois triompher david de goliath l’ air sacré de la patrie double les forces de l’ homme qui combat pour elle les bergers de l’ espagne abattirent ces géants qui avaient foulé l’ europe sous leurs pieds l’ aigle impériale fut obligée d’ ouvrir les serres et de lâcher sa proie la liberté avait vaincu la gloire ",
"PROPN sentit qu’ elle serait consumée dans sa honte elle ne voulut plus reparaître dans le monde elle repoussa les caresses de toute sa famille elle s’ enferma dans sa chambre comme dans une cellule toute à son désespoir fut lui-même désespéré quand il apprit par une lettre incohérente cette retraite dans les larmes cette lettre était navrante; la fierté qui se révolte contre la honte la pauvre wilhelmine s’ efforçait d’ y cacher son cœur blessé par des éclats de rire ",
"l’ enchanteur profitant d’ un admirable clair de lune qui couvrait le lac d’ uneclarté argentée était venu voir sa fiancée l’ ondine s’ éleva de le milieu de le lac jamais elle n’ avait été si belle que ce soir-là ses longs cheveux pâles et soyeux tombaient autour d’ elle sur sa robe faite d’ herbes aquatiques semée de perles et d’ émeraudes dans son visage blanc comme l’ albâtre ses yeux verts brillaient plus encore que les gemmes précieuses elle se mit à le chanter et cette voix était si merveilleuse et si ensorcelante que l’ enchanteur ravi avançait sans s’ en apercevoir tendant les bras avec extase vers élia qui souriait et qui chantait toujours sol manqua tout à le coup sous ses pieds "
] |
mme embrassait l’ enfant sans répondre elle était émue jusqu’ à les larmes marie continuait à se parler à le elle-même aujourd’hui va être fini demain nous serons à le brucourt c’ est drôle de ne pas connaître l’ endroit où l’on va c’ est égal je verrai la mer la mer de papa il me semble que nous serons plus près de lui n’ est -ce pas maman maman faisait signe à la petite fille de se taire | [
"déjà une vieille dame avait ôté son chapeau et s’ était enveloppé la tête d’ un vaste bonnet de nuit retenu par un foulard à le grands dessins les hommes sortaient des casquettes de leur poche l’ ami de marie comme elle disait depuis l’ offre de la praline avait mis un bonnet grec brodé mme derville cacha toutes les boucles de la petite fille sous un filet blanc les mères mirent leurs capuchons PROPN était déjà débarrassé de sa robe et enveloppé dans un manteau on ajouta un châle à le petit paletot de marie et tout le monde se prépara à s’ endormir ",
"tout le monde excepté la petite fille elle avait à le cœur le bonheur de phanor et ne pouvait prendre son parti de laisser le pauvre chat passer la nuit dans son panier sans nourriture et sans consolation il aura trop peur pour manger avait dit la grand’mère mais marie n’ y croyait qu’ à le demi phanor refuser du poulet cela ne s’ était jamais vu ",
"elle n’ attendait que le moment mme derville s’ était assoupie fatiguée par la longue journée d’ efforts et d’ émotions le pâle visage de mme andré était penché sur jean et marie qui s’ était accroupie à le fond de la voiture se crut sûre que sa mère sommeillait aussi le panier de phanor reposait à le côté d’ elle les adroites mains de l’ enfant eurent bientôt dénoué la corde qui retenait le couvercle le beau chat gris couché en rond leva lentement la tête il aperçut sa petite maîtresse et commença à le ronronner doucement puis il se souleva sûr ses pattes fit le gros dos et il allait sauter lorsque marie le saisit vivement referma d’ une main le couvercle de le panier et cacha le chat sous son châle ",
"ce fut l’ affaire d’ un instant personne n’ avait rien vu marie s’ était remise à sa place la grand’mère dormait toujours et la petite fille triomphait tout bas car la faim avait vaincu la peur et phanor mangeait son poulet avec cette délicate négligence qui caractérise les chats de bonne maison malheur à qui eût voulu lui ravir son souper tout à le coup à l’ autre extrémité de la voiture une petite tête se montra sous un manteau languissamment d’ abord et comme pour faire bonne garde un cri bonds et tous les voyageurs se réveillèrent en sursaut effrayés et ne sachant de quoi il s’ agissait ",
"PROPN avait échappé à les bras de marie et courait le long de les filets en jurant et en miaulant une petite levrette debout sur un de les accotoirs aboyait de toutes ses forces contre l’ ennemi traditionnel de sa race PROPN s’ était réveillé et criait le tumulte était à le comble toutes les têtes étaient à les portières dans les compartiments voisins marie montée sur les coussins appelait phanor sans oser approcher la main de le chat en furie plusieurs voyageurs dans diverses voitures avaient sonné la cloche d’ alarme ",
"le chef de le train circulait le long de les wagons là criait -on et tout le monde désignait le théâtre de le tumulte on tue un homme bien sûr ",
"non quelqu’un est mort subitement c’ est une femme qui se trouve mal l’ employé arrivait à la portière tous les voyageur s’ éclatèrent de rire en l’ apercevant mme derville réveillée en sursaut comme le reste de ses compagnons avait sur-le-champ compris la scène qui se passait sous ses yeux ",
"marie avait et une autre personne avait eu la même indulgence pour son chien les ennemis s’ étaient devinés ou sentis réciproquement et la lutte s’ était engagée marie était rouge de honte et d’ effroi lorsque sa grand’mère lui mit subitement la main sur l’ épaule assieds -toi tuas fait assez de sottises dit sévèrement mme derville puis montant sur les coussins à la place de sa petite fille elle saisit sans hésiter le chat qui se défendait des griffes et des dents le fourra dans son panier attacha les ficelles puis se tournant vers la maîtresse de la levrette si vous voulez en faire autant madame dit -elle nous aurons quelque chance de dormir tranquilles mme avait laissé agir sa belle-mère elle avait assez à le faire de calmer jean qui criait comme un désespéré ",
"le chef de le train était fort en colère tous les voyageurs avaient été effrayés le mécanicien avait dû employer le frein pour ralentir le mouvement de la machine il parlait d’ amendes de la prison même et s’ empara sans rémission de la petite levrette qui fut aussitôt logée dans la cage destinée à ses pareils sa maîtresse était désolée elle avait presque envie de tenir compagnie à sa favorite les cages sont trop petites pour les dames dit amèrement l’ employé trop irrité pour conserver sa politesse accoutumée le panier de phanor fut lié d’ une double corde a la première station j’ y apposerai le cachet de la compagnie dit sévèrement le chef de le train cela empêchera peut-être mademoiselle de toucher à le ce qui ne la regarde pas la colère de l’ employé faillit étouffer le repentir de marie "
] | [
"puis ayant jeté à le pied de l’ arbre un paquet de broussailles qui furent maintenues par quelques grosses pierres il se dirigea vers le PROPN dont il comptait descendre les rives s’ il le fallait jusqu’ à son embouchure PROPN le suivait non sans faire précéder chacun de ses pas d’ un regard inquiet porté circulairement jusqu’ à la limite de l’ horizon mais la crainte de rester seul fit qu’ il ne se laissa point arrivé à la lisière de le groupe d’ arbres PROPN s’ arrêta tirant alors sa lorgnette de son étui il parcourut avec une extrême attention toute la partie de le littoral qui se développait depuis le promontoire de flag-point jusqu’ à l’ angle nord-est de l’ île un être vivant ne s’ y montrait pas une fumée de campement ne s’ élevait dans l’ air extrémité de le cap était également déserte mais on y retrouverait sans doute de nombreuses empreintes de pas fraîchement faites quant à le mât PROPN ne s’ était pas trompé ",
"je me rappelai subitement que tréphume était musicien honoraire on l’ enterre demain on répète pour lui c’ est la marche funèbre qui accompagnera tréphume à le cimetière alors une grande douleur me prit en songeant qu’ il était mort bien mort que nous avions vécu ans ensemble et que je ne lui avais pas fermé les yeux tu connais émérantine le perron de monsieur trabuc et sa rampe en pierre luisante où les gamins font des glissades? eh bien c’ est là que je m’ assis comme une pauvresse sentant les jambes me manquer je pleurais tant je pleurais si fort que la pierre en était mouillée ",
"la pratique parlait son langage positif à la théorie dont la parole est toujours à le futur de le diable si je signe un pareil acte de sociéte s’ écria brutalement le gros cointet tu perdras ton argent si tu veux boniface moi je garde le mien j’ offre de payer les dettes de monsieur séchard et francs encore francs en billets dit -il en se reprenant et à le et mois ce sera bien assez des risques à le courir nous avons francs à le prendre sur notre compte avec métivier cela fera francs mais c’ est tout ce que je payerais le secret pour l’ exploiter à le moi tout seul ",
"vers la fin de le souper antoinette et une autre jeune fille se levèrent et se donnant la main allèrent se placer en face de la mariée le bruit s’ apaisa un peu elles se regardèrent l’ une l’ autre intimidées pour bien partir en même temps et de leurs voix sans art qui traînaient les finales commencèrent à le chanter la chanson qu’ avaient chantée leurs grand’mères à le plus d’ un siècle de PROPN le rossignol de les bois le rossignol sauvage le rossignol d’ amour qui chante nuit et jour il dit dans son beau chant dans son joli langage: fillettes mariez -vous le mariage est doux ",
"on alluma un immense feu de bois de sandal la reine mit son tablier de cuisine de damas blanc et bientôt les plus doux parfums s’ échappèrent de le chaudron cette délicieuse odeur se répandit aussitôt dans les corridors pénétra rapidement dans toutes les chambres et parvint enfin jusqu’ à la salle de le trône où le roi tenait son conseil le roi était fin gourmet; aussi cette odeur lui fit -elle une vive impression de plaisir cependant comme c’ était un prince grave et qui avait la réputation d’ être maître de lui il résista quelque temps à le sentiment d’ attraction qui le poussait vers la cuisine ",
"dans la familiarite la plus intime il n’ oublie jamais les égards qu’ il doit à l’ amitié sans hauteur avec ceux qui sont d’ une moindre condition il est toujours bienveillant dans ses relations avec eux bienfaisance secourez les infortunes de vos frères c’ est ainsi que vous répandrez à le dehors cet amour qui vous a été inspiré pour tous donnez à le moins votre superflu ",
"tout est crevant et pensif il ajouta: —ainsi les teuf-teuf ç a vous laisse en panne à les endroits où on ne voudrait pas ce n' est pas qu' on regrette d' arriver en retard pour ce qu' on trouve dans les endroits où l'on va mais je suis resté l' autre jour heures entre marville et boulay vous connaissez pas cet endroit-la c' est avant d' arriver à le dreux pas une maison pas un arbre pas un pli de terrain ",
"comme dit -il en considérant le mât dont l’ extrémité absolument invisible se perdait dans les brouillards de le matin comme il faut que je grimpe oui répondit et dépêche -toi par saint-patrick un navire fédéral aurait le temps d’ engager son beaupré dans notre gréement avant que ce fainéant fût arrivé à son poste iras-tu à la fin sans mot dire se hissa péniblement sur le bastingage puis il commença à le gravir les enfléchures avec une insigne maladresse et en homme qui ne savait se servir ni de ses pieds ni de ses mains puis arrivé à la hune de misaine à le lieu de s’ y élancer légèrement il demeura immobile se cramponnant à les agrès avec l’ énergie d’ un homme pris de vertige ",
"vous pourriez du moins vous faire des goûts et des occupations pour remplir votre temps ah! madame les goûts qu\\ on se fait sont un effort et ne sont pas un plaisir mais dit -elle encore vous êtes remplie de talents pour que les talents soient une ressource madame lui répondis -je il faut se proposer un but mes talents seraient comme la fleur de le poëte anglais qui perdait son parfum dans le désert ",
"ses amis lui virent quitter l’ opéra les italiens et les plus brillants salons pour se trouver avant minuit rue vivienne PROPN contracta bientôt cette monotone régularité d’ existence dans laquelle les personnes atteintes par des chagrins violents trouvent un point d’ appui le matin après avoir fini sa chambre ou ̀ il n’ y avait plus ni chats ni petits oiseaux et préparé le déjeuner à le coin de sa cheminée elle le portait dans l’ atelier où elle déjeunait avec son fils elle arrangeait la chambre de joseph éteignait le feu chez elle venait travailler dans l’ atelier près de le petit poêle en fonte et sortait dès qu’ il venait un camarade ou des modèles quoiqu’ elle ne comprît rien à l’ art ni à ses moyens le silence profond de l’ atelier lui convenait sous ce rapport elle ne fit pas un progrès elle n’ y mettait aucune hypocrisie elle s’ étonnait naïvement de voir l’ importance qu’ on attachait à la couleur à la composition à le dessin "
] |
il disait que les chiens font du bruit et sentent fort et que cela fait peur à le gibier c’ est sa mère qui lui a raconté cela bien sûr parce qu’ il ne se souvient même pas d’ avoir entendu son père prononcer une parole il marchait derrière lui sans faire de bruit en s’ efforçant de mettre ses pieds exactement là où son père les avait posés il avait peur quelquefois si peur qu’ il en tremblait et que ses dents claquaient il avait peur comme si c’ était lui que son père allait tuer avec son fusil à le double canon | [
"mais il aimait marcher loin dans la montagne escalader les pentes caillouteuses ou bien avancer sans bruit à le fond d’ un ravin comme quand on a la tête rentrée entre les épaules c’ était bien et puis son père est mort alors il n’ est plus allé dans la montagne plus jamais aujourd’hui c’ est la première fois mais ç a n’ est pas vraiment la montagne parce qu’ ici c’ est un paysage sexuel ",
"partout ici la nuit ils viennent ils arrêtent leurs autos en bas sur la route à le côté de le poste d’ essence agip et le grand chien-loup doit aboyer en tirant furieusement sur sa chaîne ils viennent en courant à le travers les broussailles il y a le rire excité un peu effrayé peut-être des filles que les types font semblant de perdre dans les broussailles ils tombent par terre ils se roulent là contre les buissons ",
"ils déchirent leurs vêtements dans les épines et les cheveux de les filles sont pleins de terre et de brindilles l’ été la nuit retentit de criquets cela fait un bruit de scie qui enivre à le nouveau le vertige il se lève il titube à le travers le maquis le chant de les insectes s’ élève ondoie tantôt devant lui tout près tantôt loin en arrière ",
"la chaleur de le soleil a fait jaillir la sueur sur son visage sur son corps la chemise colle à le son dos sous ses bras il enlève la veste de son complet il la tient serrée dans sa main droite comme un chiffon et elle s’ accroche et se déchire sur les épines de les arbustes puis le vent souffle froid presque glacé et il frissonne il erre longtemps sur le plateau à le hasard en regardant toutes les clairières où les broussailles et la terre rouge portent la marque de les corps de la nuit passée c’ est un vertige comme dans un piège parce qu’ il sait qu’ il n’ y a qu’ ici sur le plateau que l’ ombre d’ anne n’ est pas ",
"elle ne peut pas venir c’ est un endroit plein de haine et de violence un endroit âpre et solitaire comme la lande sur laquelle marche le vieil homme avec son fusil à le double canon ailleurs elle est là elle attend ailleurs c’ est sa lumière son ciel son soleil ses arbres ses pierres il pense à la mer et tout d’ un coup le vertige cesse et la violence la fureur la haine se résorbent il reste debout immobile tourné vers l’ ouest PROPN commence à le descendre le soleil ",
"il y a la ville immense à les artères qui grondent à les feux qui clignotent il y a la mer d’ un bleu presque noir dure comme de le métal silencieuse et infinie presque en courant il traverse toute l’ étendue de le plateau crissant d’ insectes jusqu’ à la route la voiture est immobile à le soleil sa coque noire brille avec des éclats brûlants quand il s’ assoit il sent la chaleur étouffante ",
"il ouvre la glace il met le moteur en marche il passe en première il avance la route est longue maintenant mais il sait où il va. il ne pourra plus l’ oublier maintenant la ville derrière lui qui s’ éloigne est solitaire comme le maudit plateau souffle le vent c’ est un endroit pour la haine pour le plaisir et la peur qui sont tout un il n’ y a plus de maison pour lui là-bas ",
"les chambres ne veulent pas de lui elles le serrent de leurs murs elles lui tendent les pièges de leurs papiers peints fers de lance faisceaux d’ aiguilles volutes irisations angulaires de les noyaux de le platine tous les soirs il a changé d’ hôtel comme un qui serait poursuivi par les flics mais rien n’ y a fait tous les soirs tous les jours dans la maison de sa mère c’ est plus terrible encore et cela fait des jours et des jours qu’ il n’ a pas pu s’ asseoir pour manger elle est si vieille avec ses cheveux blancs et ses yeux bleu délavé derrière ses lunettes ",
"la lumière sur ses cheveux blancs et sur les verres de ses lunettes fait bondir son cœur fait monter un frisson douloureux le long de sa colonne vertébrale est -ce qu’ il a peur non ce n’ est pas cela c’ est plutôt la peur qui est en lui et qui se répand au-dehors en longs frissons maintenant il roule lentement sur la route en plein soleil à le droite il y a la mer comme vue par un oiseau si haut que les vagues semblent arrêtées en cercles concentriques autour de la tache de le soleil "
] | [
"dans quel but —pour venger ses victimes le magistrat n' était plus le même a l' air enjoué et aimable qu' il avait montré à le baron avait succédé sur son visage l' expression d' une joie féroce celle de le fauve qui flaire le sang il éclata d' un rire amer en disant: —laissez donc faire les événements ils vous vengeront mieux encore que vous-même ensuite montrant la porte qui s' était refermée derrière le baron il demanda: —savez -vous où va cet homme? —non —a la guillotine qu' il aura méritée cette nuit ",
"en admettant que celui-ci eût ressenti le coup de foudre il n’ avait su aucunement le montrer en dépit de son habileté littéraire de cette flatteuse demande en mariage il se dégageait clairement ceci: le marquis de ghiliac cherchait une mère pour sa fille il pensait la trouver en cette jeune fille pauvre accoutumée à une existence austère et à le soin de les enfants par m. d’ essil il avait eu les renseignements nécessaires et ne songeant qu’ à un mariage de raison ne s’ attardait pas en phrases inutiles à l’ égard de cette humble petite provinciale à le laquelle il faisait l’ honneur d’ offrir son nom un de les plus glorieux de l’ armorial français PROPN comprit aussitôt tout cela un peu confusément car elle était inexpérimentée et elle n’ avait jamais eu le loisir ni l’ idée de réfléchir sur la question de le mariage considéré par elle comme à le peu près inaccessible elle tendit silencieusement à le son père l’ élégante missive dont le parfum l’ impressionnait désagréablement .–eh bien qu’ en dis-tu? n’ est -il pas sérieux il ne veut pas d’ une monda",
"toi malade répétait robert allons donc! tu as plutôt l’ air parbleu d’ un fiancé voyons sois franc! a quand la noce un nuage passa sur le front pâle de m. de villenoise il ne répondit pas tout de suite ",
"la voiture faisait rejaillir les nappes d’ eau qui recouvraient la route PROPN regardait avec le plus grand intérêt les taillis et les champs que l’on traversait ainsi que le fleuve qui reflétait les éclairs dans l’ ombre de la vallée il était satisfait de partir dans cette tempête qui l’ empêchait de trop penser à le regret qu’ il avait de quitter valmarie il parlait avec m.grégoire des chasses prochaines qui se feraient dans le raulois et de les repaires de les sangliers m.grégoire promit de lui rendre compte de tous les événements de valmarie et PROPN voyait un avenir peuplé de ces éblouissants souvenirs de la forêt qui pourraient le consoler dans les moments difficiles ",
"évidemment si ma tante PROPN se mêle de marier clotilde ce sera bientôt fait car on sait ce qu’ elle place à le fond de sa corbeille de noces PROPN se mit à le arpenter l’ appartement d’ un pas inégal et précipité se rapprochant tout à le coup de sa mère il lui dit en fixant sur elle un regard interrogateur c’ est la première fois que tu me pousses à le mariage celui-là te rendrait donc bien heureuse madame de saisit la main de le jeune homme l’ attira tout près d’ elle et pressant la main qu’ elle tenait contre sa poitrine je ne serai jamais heureuse de me voir disputer mon fils balbutia -t-elle jamais ",
"laissez -moi emporter d’ ici la satisfaction délicieuse de ne vous avoir aimé qu’ avec le cœur peut-être si je n’ avais appartenu à le personne me donnerais -je à vous avec joie mais sachez que larrieux m’ a profanée sachez qu’ entraînée par l’ horrible nécessité de faire comme tout le monde j’ ai subi les caresses d’ un homme que je n’ ai jamais aimé; sachez que le dégoût que j’ en ai ressenti a éteint chez moi l’ imagination à le point que je vous haïrais peut-être à le présent si j’ avais succombé tout à l’ heure ",
"mais non; le pourcé a une patte en l’ air il est ils s’ approchenten courant le solitaire à le bout de forces s’ est acculé dans ce fourré le froid l’ a paralysé hors d’ état de se relever il a fait sauter la terre sous ses trépignements a saisi rageusement un arbuste dans ses crocs et l’ a tranché à le ras de le sol ",
"putain quelle calamite le vieux avec ses runes y n’ en revenait pas voulait pas croire craignait qu’ on le crusse pincecorné de la touffe une année profitant des vacances il a frétillé une espédition à le gros ",
"où ma contusion accident maintenant si t\\' as envie de te casser le chou avec des histoires de comment est -ce que pourquoi il a pas arrêté son moteur moi je préfère aller jouer à la belote je lui claque épaule merci gros je vais accréditer la thèse de accident fera diversion ",
"PROPN le prend surtout par la tentation de l' anneau mais que va -t-elle dire n' importe c' est chose résolue siegfried mourra à le premier tableau de le troisième acte les bords de le rhin; à le droite un rocher escarpé par où viendra siegfried dont on entend à le loin le cor à les sonorités argentines à le gauche le fleuve s' ébattent les nageant et chantant à le fleur d' eau "
] |
depuis plusieurs mois madame la supérieure remarquait que vous n’ étiez pas très bien portante et désirait vous soustraire à le voisinage de la grande ville dont l’ atmosphère vous était funeste en même temps que vous fournir les distractions dont on a le plus grand besoin à le votre âge distractions incompatibles avec la règle austère de le couvent pour ce faire elle n’ attendait qu’ une occasion favorable cette occasion s’ étant présentée elle en a profité aussitôt et vous a envoyée ici dans une propriété qui est assez loin de paris pour que n’ y parviennent ni ses miasmes ni ses exhalaisons délétères me dites -vous monsieur exclama louise qui d’ abord muette de surprise recouvra enfin la parole je suis malade moi? —malade le mot est peut-être exagéré mais vous n’ êtes pas en état de parfaite santé voyons répondez -moi sans détours n’ êtes -vous point sujette parfois à des langueurs des lassitudes qui vous prennent sans motifs apparents | [
"le chevalier ne manquait pas d’ habileté en posant cette question attendu que les jeunes personnes ont toujours de ces périodes de vague d’ affaissement dont les causes n’ ont jamais pu être exactement définies et que à le défaut d’ autre chose on attribue à la névrose PROPN se consulta et se rappela qu’ en effet il lui arrivait de temps en temps de se sentir abattue sans énergie comme si quelque ressort s’ était brisé en elle notamment depuis qu’ elle était contrariée dans son penchant pour m.de dizons —ma foi répliqua -t-elle avec ingénuité si j’ ai quelquefois des malaises des vapeurs comme on dit je crois ces légères indispositions sans importance n’ ont jamais inquiété ma tante que je sache car à le aucun moment elle ne m’ a parlé de m’ envoyer hors paris pour les faire passer —vous vous trompez encore mademoiselle votre tante a pris souci de votre mal dès son apparition ",
"aussi sur les conseils que je lui ai donnés en qualité de médecin a -t-elle cru devoir profiter de l’ occasion qui se présentait il n’ y a rien de singulier croyez -le bien dans la façon un peu brusque dont elle en a usé envers vous la digne abbesse souffrait plus que vous-même de cette séparation urgente c’ est pourquoi ayant peur de sa faiblesse et de la vôtre craignant qu’ à l’ instant de la séparation la force vint à le vous manquer à le toutes elle a préféré éviter cette minute toujours si pénible des adieux fit louise dont les yeux étaient humides je ne me serais jamais doutée que ma tante eût de telles intentions à le mon égard rien dans sa manière d’ être avec moi n’ était de nature à le me les laisser supposer ",
"mais je me rends compte à le présent de tout ce mystère pauvre tante! si elle en a agi ainsi ce ne peut être que pour mon bien après une pause changeant d’ idée: —par exemple ce qui me semble incompréhensible reprit -elle c’ est qu’ on ait pu m’ amener jusqu’ ici sans que je m’ en aperçusse je dors bien j’ en conviens� pas à le point pourtant qu’ on puisse me transporter comme un ballot de marchandises pendant plusieurs lieues de chemin —je prévoyais cette question mademoiselle; en voici la réponse on vous a donné avec la permission de madame la supérieure un narcotique qui vous a ôté tout sentiment PROPN jugeait qu’ il n’ y avait aucun inconvénient à le faire cet aveu qui d’ ailleurs s’ adaptait parfaitement à le tour de la conversation ",
"—un narcotique murmura la jeune fille en ouvrant de grands yeux pourquoi cette précaution —parce qu’ elle entrait dans l’ exécution de le projet arrêté entre votre tante et moi pour vous éloigner d’ elle sans qu’ elle vît vos pleurs ou entendît vos sanglots ai -je mal fait mademoiselle de conseiller ce moyen à le madame la supérieure afin de ne pas augmenter sa douleur par le spectacle de la vôtre ?—non monsieur répondit louise en poussant un soupir ",
"puisque ma tante avait résolu ce départ autant qu’ il ait eu lieu de la sorte sans quoi il me semble que je n’ eusse jamais eu le courage de m’ y décider .malgré ces paroles prononcées d’ une voix ferme la pauvre enfant avait le cœur bien gros chevalier lui était très content d’ être parvenu à le illusionner aussi aisément la jeune fille il n’ espérait pas s’ en tirer à le si bon compte .pour qu’ on ne soit pas trop surpris de la facilité avec laquelle l’ amie de blanche acceptait son sort rappelons qu’ elle ne possédait pas comme celle-ci un esprit toujours prêt à la révolte c’ était un tempérament calme paisible et peu fait pour l’ opposition non qu’ elle manquât d’ énergie à le besoin mais il fallait pour que cette énergie se montrât un concours de circonstances propres à la faire naître et tel n’ était pas le cas ",
"—et chez quelle personne suis-je? questionna -t-elle —chez une grande dame une dame de la cour qui est veuve —elle se nomme?zéno se demanda s’ il devait lui révéler le vrai nom de la marquise mais réfléchissant que l’ enfant n’ avait jamais dû entendre parler d’ elle il s’ y décida —elle se nomme madame de PROPN répondit -il .—ce nom m’ est inconnu ",
"—il n’ est guère possible que vous le connaissiez cette dame n’ étant que depuis peu de temps en france à le reste y fût -elle depuis des années je ne pense pas que ce soit à le couvent que vous eussiez pu l’ apprendre à le couvent non aucun bruit de le monde n’ y entre mais je n’ y ai pas toujours été et lorsque j’ habitais l’ hôtel de lagardère-nevers j’ entendais souvent prononcer le nom de les dames et de les gentilshommes qui forment l’ entourage de le roi .le chevalier qui cherchait un joint pour interroger la jeune fille sur sa vie dans l’ intention d’ obtenir quelque renseignement qui pût l’ éclairer à le point de vue de son identité saisit avec empressement celui que paraissait lui offrir cette phrase.—ah! vous avez habité l’ hôtel de le duc de nevers mademoiselle demanda -t-il ",
"et à le quel titre de le<UNK> titre d’ amie de mademoiselle blanche de nevers près de laquelle j’ ai été élevée et suis restée jusqu’ à l’ âge de ans —vous n’ aviez donc pas vos parents —ils sont morts m’ a -t-on dit alors que j’ étais encore toute jeune je ne me les rappelle même pas —ainsi vous êtes orpheline ",
"oui! —et cette tante cette tutrice que vous avez à le picpus c’ est la sœur de votre mère ou de votre père?ce fut en tremblant que attendit la réponse à le cette question .si c’ était la sœur de son père naturellement ses espérances étaient complètement déçues tandis que si c’ était celle de sa mère marine n’ avait -elle pu avoir une sœur puis qui lui assurait que cette tante qu’ il n’ avait jamais vue était vraiment une tante est la sœur de ma mère répondit louise je le sais d’ elle-même les yeux de le chevalier eurent un rayon de joie et un large soupir dilata sa poitrine —vous entretient -elle quelquefois de ceux que vous avez perdus? "
] | [
"donc il ne serait pas mort il s’ épongea le front bien que la température fût beaucoup plus supportable que la semaine précédente il avait cette sensation crispante d’ être à le doigts de le but et d’ être pourtant impuissant à l’ atteindre des données il en possédait en masse cette histoire de le mur les coups de feu tirés jours plus tard dans la direction de moers l’ affaire jacob les visites faites ans auparavant à le saint-hilaire la clé perdue et retrouvée si providentiellement par le jardinier la question de les chambres le coup de couteau achevant l’ œuvre de la balle à le quelques secondes d’ intervalle et enfin le football et la farce de le mariage car la passion sportive de gallet ses histoires drôles et ses exploits amoureux étaient tout ce qu’ il y avait à le retenir de le filandreux récit de le contrôleur un gai luron un fameux coureur —vous dînerez sur la terrasse commissaire questionna m. tardivon ",
"la généreuse enfant ne soupçonnait en lui aucun calcul elle qui vivait de foi et d' enthousiasme elle eût difficilement compris ce que c' était que raisonner douter et conclure en vue d' un intérêt personnel elle savait son père brave comme un lion et le voyait franc par vivacité d' humeur et fierté de gentilhomme c' en était assez pour qu' elle se fît de lui un héros il sentait lui la candeur et la grandeur de les instincts de cette jeune tête et n' eût osé se diminuer devant elle en montrant combien il était plus qu' elle ne le pensait l' honnête homme de son temps c'est-à-dire celui qui faisait le moins de mal possible tout en songeant bien à le tirer son épingle de le jeu ce n' était plus le temps de l' idéal on était entré dans les ronces de cet affreux xviie siècle ",
"son souffle s’ oppressait d’ un air entendu sans trouble et sans inquiétude ravaillac expliqua le phénomène en disant tout haut: –le temps est à l’ orage il revint à son lit et s’ agenouilla sur le plancher entre le lit et la table il tournait le dos à la porte ne voulant pas être distrait par la lueur blafarde qui tombait de l’ imposte et il se mit à le prier avec ferveur ",
"on ne peut plus satisfaite madame mouchot continua –elle devient chaque jour mieux encore il me semble que si j’ étais homme c’ est le type qui m’ aurait plu: élégante ni trop forte ni pas assez hélas! tout cela ne l’ avance guère car je ne la crois pas heureuse avec son m. PROPN c’ est moi qui l’ ai contrainte je m’ en frappe la .poitrine ",
"c' était là qu' il avait aperçu viviane se dérobant à l' extrémité de le gravier puis il l' avait vue monter avec barnit dans une voiture que conduisait paralet il avait vainement couru derrière la voiture PROPN avait dit: pas possible maintenant il avait tout de même une explication PROPN s' étant cru poursuivi avait dû passer le gué comme la veille ils avaient fait ",
"vulcain faisait siffler sa rigoise d’ un air de nonchalance tyrannique mais les noirs confortablement vêtus de pantalons de cotonnade et de chemises de grosse toile la face épanouie d’ un large sourire à les dents blanches hochaient la tête avec une bonhomie malicieuse et venaient s’ aligner en ordre en face de le bénévole commandeur pour vulcain la rigoise était un insigne luxueux un meuble de parade quelque chose de comparable à le bâton de commandement que l’on voit figurer à les mains de les généraux mestres-de-camp dans les tableaux de lebrun ou d’ hyacinthe rigault si vulcain avait jeté sa rigoise dans un buisson de cannes infesté de serpents à le sonnette il est hors de doute qu’ elle lui eût été rendue beaucoup plus vite que le bâton de le grand condé les noirs se rendirent à le travail avec une allégresse qui eût fait réfléchir fourier et et et ces esclaves étaient heureux parce qu’ on les traitait paternellement ",
"la terre ici a perdu son visage vérolé iv derniers souffles jules j’ ai beau courir et me cacher je ne parviens pas à les laisser derrière moi je les entends encore que me veulent -elles elles sont là elles sifflent dans mon dos depuis que j’ ai sauté de le train elles ne me laissent aucun répit je les entends je crois ",
"as -tu bien le cœur de laisser souffrir une brave femme et courir des propos sur son honnêteté pendant que tu sais son innocence et qu’ elle n’ est dans la peine que pour n’ y pas mettre les autres à le bout de jours je n’ y pus plus tenir je m’ habillai de mes plus beaux habits sans rien dire à le personne j’ allai à l’ église et sur la fosse de ma sœur faire ma prière puis je montai dans une carriole qui menait les pauvres gens à le lyon pour sous c’ était la même dans laquelle les gendarmes avaient mené la sage-femme en prison ",
"aujourd'hui elle se prête à le tout n' est -il pas établi que la terreur était un temps d' humanite en effet ne demandait -on pas l' abolition de la peine de mort lorsqu' on tuait tant de monde les grands civilisateurs comme on les appelle n' ont -ils pas toujours immolé les hommes et n' est -ce pas par là comme on le prouve que robespierre était le continuateur de à le st. l' empereur se mêlait de toutes choses ",
"il ne s’ était pas trompé: elle savait choses qu’ il ne soupçonnait pas et elle allait PROPN gémit -il avec désespoir il faut que je vous quitte je je vais être si seul de nouveau jamais je n’ ai parlé avec personne comme je viens de le faire avec vous avec l’ instinct d’ un cœur généreux et aimant devina ce que dans son trouble discernait à le peine et elle eut une inspiration subite –allez voir la vieille nannie dit -elle très vite avec elle vous pourrez parler à le revoir miguel "
] |
de temps en temps un fiacre passait encore les fers de le cheval claquaient sur le pavé comme s’ ils ne tenaient plus que par un fil à ses sabots et les sons creux et fêlés de sa clochette passaient dans la nuit comme un avertissement triste.marie avait cessé de pleurer et angélique se tenait penchée sur la table la tête presque sous l’ abat-jour de la lampe un craquement sec sortant d’ un meuble fit relever vivement la tête à le angélique tandis que marie ramenait ses mains bien en vue sur la table comme si elle craignait que quelqu’un les lui touchât dans l’ ombre puis toutes regardèrent vers une porte vitrée qu’ on voyait à l’ autre bout de la pièce et angélique remonta l’ abat-jour afin que la clarté de la lampe s’ étendît davantage sur les murs de la chambre .le silence augmenta encore et tout à le coup la pendule se mit à le sonner.marie se tourna vers la cheminée pour mieux voir la pendule et elle dit à le voix basse –comme elle a sonné PROPN évita le regard de sa sœur en répondant: –tu trouves –oui dit marie toujours à le voix basse on dirait qu’ elle s | [
"elle reprit en regardant de nouveau vers la porte vitrée –maintenant que l’ oncle est mort nous pourrons prendre les livres qui sont dans sa chambre il ne nous a jamais défendu de les lire –c’ est vrai dit marie mais je n’ oserai pas entrer dans sa chambre ce soir elle baissa la voix en se rapprochant de sa sœur quand nous sommes revenues de le cimetière il m’ a semblé qu’ il rentrait dans la maison avec nous.angélique remonta l’ abat-jour tout en haut de le verre de lampe et dans le silence qui suivit les sœurs entendirent un bruit qu’ elles ne reconnurent pas –qu’ est -ce qui a fait PROPN demanda angélique –je ne sais pas dit tout bas marie on dirait que quelqu’un est tombé ici sur le parquet.angélique montra la fenêtre il me semble plutôt que cela vient de ce côté dit -elle ",
"elles écoutèrent un long moment dans le silence et marie reprit en assurant sa voix –c’ est sans doute mon rouleau de tapisserie qui est tombé de la corbeille à le ouvrage et comme sa sœur ne répondait pas elle proposa:–si nous y allions voir angélique prit la lampe qu’ elle éleva très haut et marie prit sa sœur par le bras .le gros rouleau de tapisserie était toujours sur la corbeille à le ouvrage et rien ne traînait par terre elles entrèrent dans le salon et dans leur chambre regardèrent autour de chaque meuble rien n’ était dérangé elles revinrent dans la salle à le manger –c’ est certainement ici que le bruit s’ est produit PROPN angélique –je crois plutôt que c’ est dans le placard dit marie ",
"–quel placard? demanda sa sœur –celui de l’ oncle répondit marie toujours à le voix basse elles arrivèrent très vite à le placard qui se trouvait tout auprès de la fenêtre et marie l’ ouvrit brusquement tandis que sa sœur repoussait une chaise chargée de paquets de linge que la blanchisseuse avait apportés dans la journée.rien n’ était dérangé dans le placard de l’ oncle sur le devant de la planche de le haut chemises blanches étaient couchées l’ une sur l’ autre elles arrondissaient leurs poignets empesés comme pour se faire un oreiller et de chaque côté d’ elles venaient s’ appuyer les mouchoirs pliés en carré et les chaussettes bien enroulées les vêtements pendaient sous la planche et s’ aplatissaient sur des épaules en bois ",
"marie les fit glisser sur la tringle pour regarder en dessous mais elle ne vit que des chaussures reluisantes et bien alignées elle referma le placard et comme à le ce moment la lampe éclairait la porte vitrée les sœurs virent en même temps l’ oncle debout le chapeau sur la tête qui les regardait de l’ autre côté de la porte.marie lâcha le bras de sa sœur et recula d’ un pas mais angélique ouvrit précipitamment la porte vitrée et tendit la lampe vers le fantôme elle se rassura aussitôt elle venait de reconnaître le mannequin qui servait à sa sœur pour faire leurs robes et sur lequel on avait mis par mégarde le chapeau et le paletot de l’ oncle.marie se rapprocha sans dire un mot elle ôta du mannequin le chapeau et le paletot qu’ elle mit sur le lit de l’ oncle dont les matelas restaient à le découvert avec seulement les couvertures repliées à le pied et ainsi que sa sœur elle vit tout de suite que tout était en ordre sur les meubles et que rien n’ était tombé sur le parquet elles remarquèrent aussi que la fenêtre restait grande ouverte devant les persiennes fe",
"répondit angélique elle ajouta en voyant sa sœur prêter l’ oreille avec attention :–on eût dit que quelqu’un était tombé sur les genoux elle écouta aussi un instant puis elle demanda sans regarder sa sœur :–est -ce que tu as peur –non dit marie et toi? –moi non plus se leva la première et dit comme l’ instant d’ avant –il faut aller nous coucher elles se serrèrent un peu pour passer dans la porte de leur chambre et marie donna un tour de clé pendant que sa sœur poussait le verrou .elles furent bientôt couchées côte à le côte et quand angélique eut soufflé la lampe qu’ elle avait mise tout près de son lit les sœurs s’ aperçurent que la flamme de la veilleuse n’ éclairait pas comme à l’ ordinaire elle s’ allongeait parfois comme si elle voulait sortir de le verre et les ombres qu’ elle renvoyait sur les murs ne ressemblaient pas à les ombres de les autres soirs ",
"cependant angélique s’ efforçait de respirer un peu fort pour faire croire qu’ elle dormait tranquillement et marie n’ osait faire le plus petit mouvement de peur de réveiller sa sœur.mais jusqu’ à le matin les yeux de les sœurs guettèrent le fantôme tombé dans la maison et qui pouvait apparaître d’ un moment à l’ autre quand il fit grand jour elles se levèrent en même temps en entrant dans la salle à le manger la première chose qu’ elles virent ce fut un gros paquet de linge qui était tombé de la chaise sur le parquet et que le double rideau de la fenêtre cachait à le moitié .alors elles se regardèrent en riant et s’ embrassèrent .je voulais aller te rejoindre à les indes mais j’ ai eu peur de ce long voyage pour mes fillettes et surtout pour mon petit garçon qui vient seulement d’ avoir ans et qui est très délicat.cependant je veux quitter ce pays le plus tôt possible l’ idée d’ y rester quelques mois encore m’ est insupportable ma maison même que tu connais et que j’ aimais tant m’ est devenue odieuse .je suis décidée à le retourner en bretagne où nous so",
"je suis sûre que tu ne penseras pas que je suis folle ...quoique tu aies très peu connu mon mari tu dois te souvenir de ses yeux qu’ il avait de teintes si changeantes qu’ on ne pouvait jamais dire de quelle couleur ils étaient ainsi plusieurs mois après mon mariage je n’ avais pu m’ y habituer et je baissais les paupières chaque fois qu’ il me regardait un peu longtemps pourtant il était doux et affectueux et je l’ aimais .à l’ annonce de ma première grossesse il m’ entoura des soins les plus minutieux souvent je surprenais son regard inquiet fixé sur moi je ne compris son tourment que le jour ou il me dit: pourvu que ce soit un garçon fut ma petite lise et rien ne pourrait rendre le regard de mépris qu’ il laissa tomber sur le berceau .la mignonne avait à le peine un an quand j’ eus ma seconde fille ",
"mon mari haussa les épaules cependant il regarda la nouvelle venue sans mépris mais il dit d’ un air désenchante je vois bien que nous n’ aurons que des filles il faut que j’ en prenne mon parti le jour de la naissance de mon petit raymond tout changea j’ étais si joyeuse que j’ envoyai quelqu’un à la recherche de mon mari pour lui apprendre sans retard la bonne nouvelle il ne voulait pas y croire il disait: vous devez vous tromper je suis sûr que c’ est encore une fille il entra dans ma chambre à le pas comptés et sans un regard pour moi il alla droit à le berceau .il prit le petit enfant à le bout de ses doigts comme un objet précieux il l’ approchait et le reculait de son visage ",
"il riait et je voyais qu’ il avait envie de pleurer enfin il se tourna vers moi pour me dire je suis bien heureux .»je crois qu’ il aimait bien tout de même ses petites filles mais elles ne l’ intéressaient pas tandis qu’ il lui semblait que son fils était à le lui tout seul il l’ avait tant désiré! devant nos amis il disait très haut: c’ est mon fils mais quand il était seul avec moi près de le berceau il disait c’ est mon petit garçon pendant la nuit il se levait pour le regarder et à le moindre cri il le prenait dans ses bras et le berçait longuement que l’ enfant fut sevré il s’ occupa lui-même de les soins à le lui donner il le baignait et l’ habillait avec adresse il lui préparait aussi ses légers repas "
] | [
"—religieuse répétait mouvand non quand le temps sera venu je ne l’ empêcherai pas quand le temps sera venu c’ était la douleur qui revenait pascale n’ avait pas dit quand elle partirait; son père ne se l’ était pas d’ abord demandé l’ émotion lui avait caché sa peine future il essaya d’ échapper à la question née en lui insistante à le présent et angoissant quand part-elle ",
"madame la serviette vite vite madame tourdebec elle était devant cozal lui présentant sa joue rebondie séchée en un tour de main et que la fraîcheur de l’ eau avait enluminée en ton de pomme d’ api lui l’ embrassa de tout son cœur –bon petit chat murmura -t-il puis à le demi-voix ",
"la cérémonie fut bâclée en peu de temps ils signèrent sur un registre un vieux bedeau de ans et un enfant de choeur de ou ans signèrent après eux puis le prêtre qui avait célébré la messe signa à le son tour —ils étaient mariés dans un rêve les événements n\\' auraient pas marché plus vite était -ce possible ",
"–trouve-moi le prénom de mon père et sa date de naissance –dis n’ importe quoi je t’ assure que ç a ne veut plus rien dire leur cirque ils ne doivent même plus savoir ce qu’ ils ont fait de leurs papiers –ils ont dû tout brûler pour que les alliés ne trouvent rien ",
"elle avança vers lui et embrassa il ne sut que bafouiller: mais qu\\ est -ce que tu as fait de tes cheveux coupés se contenta de répondre sa fille elle assit sur un coin de le bureau extirpa un paquet de cigarettes de la poche de sa chemise on peut fumer ici? demanda -t-elle sans attendre la réponse prokop restait sans voix ",
"les nègres se crurent perdus mais en ce moment soit hasard soit tout autre mot le chasseur releva la tête et à le quelques pas de lui seulement il aperçut renée de la brunerie son front soucieux s’ éclaircit subitement un doux sourire entrouvrit ses lèvres il pressa le pas et se dirigea droit à le bosquet se trouvait la jeune fille les chiens voyant leur maître s’ éloigner se résignèrent à le suivre ",
"des mois durant un silence obstiné jusqu’ à le ce que l’ univers de son époux se réduise à une série d’ hypothèses réversibles dans lesquelles il se projetait inlassablement et plus les conjectures étaient nombreuses plus il y avait de philippe possibles comment savoir lequel était le vrai? à le moment où philippe pénétra dans l’ eau fraîche de le lac sa femme était allongée sur le lit de sa sœur son bras reposant sur le ventre de cette dernière qui lui dessinait sur l’ épaule avec un stylo-bille noir d’ étranges formes évidées qu’ elle s’ amuserait ensuite à le remplir elles écoutaient une cassette sortie l’ année portait parfois à la bouche de frédérique la cigarette qu’ elle était en train de fumer si des cendres lui tombaient sur le visage elle les époussetait en la cigarette coincée entre ses dents jusqu’ à le ce que nadia se décide à la retirer ce qu’ elle tardait à le faire prenant plaisir à le voir frédérique en peine la française chantait tant bien que mal elles reprirent en c’ est ainsi qu’ elles aimaient à le passer le temps ensemble le dil",
"tout à le coup le rouquin vous ai- je dit qu’ il était blond comme un pot de minium murmure entre ses incisives qu’ est -ce que c’ est que ç a c’ est une théorie de bagnoles rangées le long de le talus devant nous en tête de la file il y a un rassemblement de peuple un accident probable assure vous voyez pas que ç a soye notre homme ",
"écriture assez appliquée et fine à le commencement altérait et grossissait par un progrès rapide à le devenir informe à les dernières lignes mais je renfonçais ce souci dans les obscures profondeurs de mon âme je le noyais à le ans j\\' étais déjà sage à le moins sur un point je concevais qu\\ il ne faut rien regretter de ce qui est irréparable qu\\ en un mal sans remède comme dit malherbe il n\\ en faut pas chercher et que se repentir d\\' une faute c\\' est ajouter proprement à un mal un mal pire encore il faut se pardonner beaucoup à le soi-même pour s\\' habituer à le pardonner beaucoup à le autrui ",
"je me répète mais tant pis la femme de le capitaine habitait sur le toit d’ en face sur une cheminée elle était blonde et rose avec des yeux bleus seule sa tête dépassait de la cheminée le capitaine était à le mètres d’ elle dans une autre cheminée "
] |
il y a une possibilité qu’ il l’ ait fait il n’ avait aucune raison pour cela il l’ a fait dit -il durement en la regardant en face elle resta comme en suspens | [
"elle fit: puis elle ouvrit son sac pour y prendre son mouchoir ses yeux étaient secs elle ne pleurait pas elle se contenta de passer le mouchoir sur ses lèvres ",
"—je pourrais avoir un verre d’ eau il dut chercher un moment car le bureau ne lui était pas aussi familier que le sien —dès que le procureur arrivera à le palais votre fils sera inculpé je puis déjà vous dire qu’ il n’ a aucune chance de s’ en tirer —vous insinuez qu’ il il payera de sa tête ",
"elle ne s’ évanouit pas resta rigide sur sa chaise le regard fixe —sa première femme sera exhumée vous savez sans doute qu’ on peut retrouver la trace de certains poisons dans un squelette —pourquoi les aurait -il tuées toutes les ce n’ est pas possible ",
"ce n’ est pas vrai monsieur le commissaire je ne sais pas pourquoi vous me parlez ainsi mais je refuse de vous croire laissez -moi lui parler permettez -moi d’ avoir une conversation en tête à le tête avec lui et je découvrirai la vérité —vous avez passé toute la soirée de mardi dans votre chambre? —oui ",
"—vous n’ êtes descendue à le aucun moment? —non pourquoi serais -je descendue puisque cette femme partait enfin maigret alla se coller un bon moment le front à la vitre passa ensuite dans le bureau voisin saisit la bouteille et en but l’ équivalent de ou petits verres quand il revint il avait la pesante démarche de guillaume serre et son regard buté chapitre il était assis dans un fauteuil qui n’ était pas le sien les coudes sur la table sa plus grosse pipe à la bouche les yeux fixés sur la vieille dame qu’ il avait comparée à une mère supérieure —votre fils madame serre n’ a tué ni sa première femme ni sa seconde femme dit -il en détachant ses syllabes ",
"elle fronça les sourcils surprise mais il n’ y eut aucune joie dans son regard il n’ a pas non plus tué son père ajouta -t-il qu’ est -ce que si vous le permettez nous allons liquider ç a aussi proprement que possible ne nous occupons pas des preuves pour le moment elles viendront en leur temps ",
"nous n’ insisterons pas non plus sur le cas de votre mari ce dont je suis à le peu près certain c’ est que votre première bru a été empoisonnée je vais plus loin je suis persuadé qu’ il ne s’ agit ni d’ arsenic ni d’ aucun de les poisons violents qu’ on emploie d’ habitude que je vous dise en passant madame serre que les empoisonnements sont fois sur œuvre de femmes ",
"votre première bru comme la seconde souffrait d’ une maladie de cœur votre mari en avait une aussi certaines drogues que des personnes en bonne santé supportent sans trop d’ inconvénient peuvent devenir mortelles pour des cardiaques je me demande si maria ne nous a pas donné la clef de l’ énigme dans une de ses lettres à le son amie elle y parle d’ un voyage que vous avez effectué jadis en angleterre avec votre mari et souligne que vous avez tous souffert de le mal de mer à le tel point que le médecin de le bord a dû vous soigner ",
"que donne -t-on en pareil cas —je l’ ignore c’ est peu probable on a l’ habitude de donner de l’ atropine sous une forme ou sous une autre or une dose un peu forte d’ atropine peut être fatale à un cardiaque de sorte que mon mari —nous en reparlerons même s’ il est impossible d’ en établir la preuve "
] | [
"de pauvres diables dont la faction se prolongeait un peu trop guettaient d’ un œil anxieux les survenants se haussaient sur la pointe de le pied pour apercevoir leur client regardaient leur billet avec l’ angoisse de le laissé pour compte! qu’ en feraient -ils? bon dieu le dernier quart d’ heure: les portes s’ ouvrent les petits soldats apparaissent pour assurer l’ ordre hubert interroge vainement le quai? le pont de les arts si elle avait fait quelque course auparavant? enfin une silhouette féminine débouche de la rue de seine et se dirige vers lui avec un signe amical ce n’ est pas camille c’ est miss qui lui secoue la main avec la gràce anglo-saxonne mlle rouyan empêchée par une migraine lui a offert de la remplacer et elle est contente très contente de cette aubaine ",
"à le leur surface la langue de le garçon a laissé quelques bulles minuscules de salive lorsque la langue entre en contact avec le métal elle n’ éprouve qu’ un très faible picotement en même temps que la saveur de le cuivre l’ enveloppe de la pile est rouge décorée en bas et en haut de filets bleus et blancs dans un disque blanc à le centre est dessinée en bleu la tête d’ un lion pourvu d’ une abondante crinière les crocs symétriques de la mâchoire inférieure se détachent sur l’ intérieur bleu foncé de la bouche ",
"tu n’ es pas l’ une tu n’ es pas de l’ autre respecte donc ce que tu ignores et prends patience mais si je n’ attends pas si en horreur à le moi-même je punis en moi le fils d’ un si je me tue eh bien tu auras prouvé que la médecine a ses meurtres volontaires ",
"elle porte un jupon d’ une laine grossière qui écorcherait la peau d’ un éléphant; bref il m’ arrive fréquemment de confondre la meunière avec le meunier; après quoi il est superflu d’ ajouter que je ne suis nullement curieux de savoir si son cœur fait tic tac la vérité est que ne sachant comment tuer le temps en ton absence et n’ ayant pas lieu d’ espérer ton retour avant un mois c’ est ta faute j’ ai sollicité une mission le conseil général de le département de venait tout à le point d’ émettre le vœu qu’ une certaine abbaye ruinée dite l’ abbaye de le rozel fût classée parmi les monuments historiques on m’ a chargé d’ examiner de près les titres de la postulante ",
"l’ idée vint à la comtesse louise que son fils s’ était trompé car c’ était là une maison condamnée et déjà abandonnée par ses habitants elle se rapprocha de la porte et la poussa la porte s’ ouvrit car elle n’ avait plus de ferrure la comtesse louise entra dans une cour spacieuse où divers débris étaient entassés pêle-mêle derrière elle la porte retomba ",
"le patron saluait une main sur le cœur pourtant ces compliments habituels ne lui suffisaient plus il attendait le jugement de sa compatriote en avalant la première cuillerée elle crut à une plaisanterie fallait -il que le prestige culinaire de la france fût grand dans le monde pour que tant de gens se récriassent d’ admiration devant ce prétendu potage parisien alors que n’ importe quelle soupe de paysan russe lui était préférable ",
"à le hôtel de constantine à le un hôtel-café; à le et à le maisons condamnées à le à le coiffure dames pas le magasin seulement la trace de l’ enseigne peinte sur le mur dans la cour de le de les poutrelles de métal; de les ouvriers en face réparent un toit d’ un immeuble rue des couronnes à le loin de les grues de les magasins fermés à le partir de le de les palissades à le une maison encore habitée à le un magasin de modes avec l’ inscription modes en anglaises; à le vins liqueurs fermé ",
"tout ce monde en travaillant et en causant grignotait des glands des faînes et des noisettes contenus dans une corbeille qui était à le milieu de le cercle car cette race goulue ne pouvait passer sans manger heures consécutives défense-de-sanglier exposa à les chefs et à l’ assemblée comment les loups paraissaient fort tranquilles dans leur forteresse et comment brochet-gourmand avait été tué à le ce que l’on supposait par vent-d’ orage le successeur de chêne-noueux ce meurtre excita encore la douleur et la colère tu le vois chef des castors dit pied-léger indigné la paix est impossible avec cette méchante tribu j’ avais espéré jusqu’ ici mais vent d’ orage est décidément notre ennemi mortel ",
"la cour d’ PROPN en réservant à la hongrie le bénéfice de son ancienne législation l’ a codifiée le délai de le réméré légal et de plein droit est de ans et un jour à le partir de la date de les enchères publiques et il n’ est pas sans exemple que le délai ait été prorogé sur demande adressée à la chancellerie avec pièces à l’ appui à son tour gaston s’ inclina en cérémonie –monsieur le baron dit -il en prenant congé je vous prie de recevoir tous mes remerciements s’ écria sa mère comme il revenait vers elle me ferez -vous la grâce de me dire quel sermon en points vous lui avez péche –madame répondit gaston avec un sourire que la princesse ne lui avait jamais vu je commence mes études diplomatiques ",
"s’ écria abeille madame de marande avait les plus belles turquoises de paris et voilà pourquoi abeille l’ appelait ainsi comme elle appelait sa sœur la fée carita à le cause de son aventure avec rose-de-noël; comme elle appelait carmélite la fée fauvette à le cause de son admirable voix; et fragola la fée mignonne à le cause de sa taille fine et de son cou gracieux quand les jeunes filles étaient réunies abeille prétendait que le royaume de les fées était à le complet le royaume de les fées devait être à le complet ce jour -la "
] |
PROPN fit celui-ci on avait tant de fois appelé devant moi cette ville la dorée que je m’ attentendais à le voir s’ élancer dans les airs de les minarets comme à le stamboul et s’ aplatir de les dômes de métal rutilant à le soleil je croyais trouver à l’ abri de volants dorés ces femmes dont la main sait écarter une mante complaisante pour laisser admirer beaux yeux il me semblait que les mosquées de les turcs les temples de brahma même ceux de les parsis devaient resplendir comme des astres sous ce brûlant ciel de l’ inde et je n’ ai plus trouvé ni temples bouddhiques ni couvents de brahmanes ni mystérieux autels alimentés par un feu éternel culte d’ agni qui ne manque pas de grandeur est devenue trop portugaise elle a cessé d’ être indienne –si bon chrétien que je sois répondit camoens je ne puis m’ empêcher de regretter qu’ on ait anéanti les merveilles d’ une architecture dont nous ne trouverons plus que des vestiges | [
"le zèle religieux peut être imprudent il fallait conserver à le titre de monuments historiques les chefs-d’œuvre dont les restes disparaissent sous un voile d’ arbrisseaux et s’ écroulent dans l’ herbe quand les chrétiens firent la conquête de PROPN ils transformèrent sainte-sophie en église mais rassurez -vous itaz nous trouverons sur les collines les plus éloignées de la ville les vestiges de ces monuments dont l’ antiquite nous échappe nous fouillerons ensemble la tiçuari d’ autrefois et nous irons s’ il le faut très avant dans les terres pour trouver les bas-reliefs les statues les colonnes pouvant ressusciter à le nos yeux une époque lointaine et un art désormais disparu j’ ai voulu voir aujourd’hui goa vivante ",
"si vous le voulez je fouillerai la cité morte avec vous bien volontiers répondit a propos vous croyez peut-être que qui est arrosée par un fleuve posse ̀de l’ eau nécessaire à la consommation de ses habitants détrompez -vous cette ville n’ a pas un puits pas une source et des esclaves sont obligés d’ aller en puiser sur la terre ferme au-delà de les fortifications de l’ île –avez -vous visité le port? demanda camoens ",
"–les car possède un port pour la belle saison et un autre pour la mauvaise ils sont fort beaux tous les espérons que le vice-roi de ne tardera pas à le préparer une expédition on affirme que l’ air est détestable dans ces parages et j’ aimerais mieux mourir d’ une blessure provînt -elle d’ une flèche empoisonnée que de m’ étendre sur un lit d’ hôpital PROPN eut un sourire mélancolique ",
"–vous êtes exigeant dit -il ici dans l’ hôpital royal on ne reçoit que des gentilshommes qui sait itaz si nous ne serons pas un jour trop heureux de trouver un lit d’ hospice et d’ avoir à le nos côtés pour serrer notre main refroidie un de ces moines que j’ ai visités tantôt –vous avez songé à le sacré luiz je suis resté dans le domaine de le profane j’ ai regardé les habitants de tous les sexes et de tous les mondes chose incroyable ",
"toutes les portugaises vieillies et toutes les indigènes d’ une laideur absolue ah! nous sommes loin de lisbonne camoens! et nulle jeune fille ne vous inspirerait ici ce que vous avez écrit pour celle que vous pleurez il n’ y avait qu’ une catharina à le monde dit camoens d’ une voix un peu troublée mais vous devez avoir mal vu itaz avec des yeux de voyageur fatigué de brumes et de tristes aspects nous recommencerons cette étude ensemble ",
"j’ ai promis des lettres à un grand nombre de mes amis je compte les faire moins brillantes que sincères et si vous avez malheureusement raison je ne le dissimulerai point; si vous le souhaitez demain avant l’ heure ou ̀ j’ irai rappeler à le vice-roi qu’ de aimait mes vers à le lisbonne nous visiterons les chantiers se construisent des navires que nous monterons peut-être en effet les amis profitèrent de la fraîcheur de le matin et se dirigèrent vers les chantiers immenses dans lesquels des milliers d’ ouvriers appartenant à le toutes les races équarrissaient des troncs de bois de teck le seul qui soit incorruptible dans ces contrées le seul que n’ attaquent point les vers qui rongent si vite les vaisseaux venus d’ europe ils restèrent longtemps profondément intéressés par l’ ensemble grandiose que présentaient ces chantiers ",
"plusieurs navires achevés placés sur leur berceau n’ attendaient que l’ heure d’ être lancés à la mer on ne voyait de quelques-uns que les membrures vigoureuses on eût dit de loin apercevoir l’ ossature d’ un monstre géant échoué sur une plage les hommes le front et le torse ruisselants sous l’ implacable soleil de l’ inde travaillaient avec la lenteur continue de la bête de somme lorsqu’ il regardait le travail obtenu le progrès réalisé camoens se sentait l’ esprit rempli d’ une fierté légitime ",
"mais quand il songeait que la plupart de ces tndiens libres avant la conquête connaissaient maintenant l’ amertume de l’ esclavage il ne pouvait s’ empêcher de trouver que la victoire gardait son envers sinistre de l’ arsenal les amis gagnèrent les étables dans lesquelles à les frais de l’ etat on élevait on nourrissait et on dressait des éléphants de guerre les igantesques pachydermes semblaient avoir accepté le joug ils obéissaient à la voix et à le geste comme le cheval le plus docile l’ intelligence brillait dans eurs yeux petits et bridés ",
"ils agitaient amicalement ses oreilles devant les noirs chargés de les servir; et de cette trompe énorme qui dans les forêts natales éracinait des arbres vieux d’ un siècle ils caressaient ses enfants la ville de étincelait comme une fournaise orsque camoens et itaz regagnèrent leur logis les enêtres de les églises et des maisons formées de carilaires vitrées reflétaient dans leurs prismes les tons le l’ arc-en-ciel et les impitoyables rayons d’ un soeil de midi on eût dit que chaque fenêtre versait un écrin de pierreries les amis s’ arrêtèrent éblouis levant ces flamboiements dont rien ne saurait donner l’ idée pas même l’ insoutenable éclat des vitres que frappe un soleil couchant "
] | [
"après de cordiales poignées de main ils reprirent tous la route de le château désireux chacun de son côté d’ avoir un entretien seul à le seul willibad et horace souhaitaient que catherine les laissât un moment comme ils arrivaient dans la cour d’ aigueblanche PROPN dit à sa sœur nous préparer le goûter ma petite catherine nous allons fumer une cigarette dans le jardin de le<UNK> tout à l’ heure donc messieurs dit -elle en esquissant par plaisanterie une révérence comte et son hôte passant sous la voûte gagnèrent le parterre situé devant l’ autre façade ",
"crois -tu qu’ à le début on l’ aurait PROPN c’ est la croissance il pousse trop vite peut-être qu’ il lui faudrait un corset\\u202f? ",
"chapitre malgré le courage que manifesta angéline en présence de le capitaine elle n’ en était pas moins convaincue qu’ il se vouait à une mort certaine opinion que plusieurs partagèrent à le heures précises l’ aviateur sortait de son hangar et scrutant les airs avec un air déterminé prit son envolée mais avant de s’ éloigner il paya son tribut d’ amour à le angéline en survolant fois autour de sa demeure celle-ci sortit de la maison et lui fit un dernier signe d’ adieu l’ avion disparut bientôt au-dessus de la chute et s’ enfonça dans la forêt sans fin ",
"précisément cette partie de la base de la montagne était couverte de buissons qui permettaient de commencer les travaux sans être aperçu de l' ennemi tout le monde se rallia à le cette idée bien que la construction d' une galerie souterraine dans de telles conditions offrît pour nous beaucoup de difficulté je me demandais avec angoisse si nous arriverions à le temps pour te sauver le soir même heureusement un de les nôtres eut la chance de trouver pris à l' un de les pièges que nous avions tendus à le tout hasard à le bord dû fleuve un superbe roomboo la gigantesque bête fouisseuse qui n' était que légèrement blessée fut attachée solidement ",
"ils sanglotaient donc pendant les nuits prescrites avec une grande dignité néanmoins comme le fécondateur en s’ éloignant dispensait à ses fidèles de surabondantes récoltes on pouvait sans l’ irriter mêler à la tristesse rigoureuse cette joie de les sens agréée par lui en guise des plus riches offrandes on pouvait s’ éjouir sans scrupules et prenait pitié de ses frères dans les autres îles qui de ce double rite se réservaient les seules douleurs il attendait ces fêtes avec hâte se flattant d’ y obtenir enfin par son impeccable diction le rang quatrième entre les haèré-po ce rang que distingue le tatu de l’ épaule car il négligeait maintenant comme inutiles à sa mémoire assurée les faisceaux les baguettes et les tresses que l’on accorde à les nouveaux récitants parfois malgré l’ incantation des craintes indécises le harcelaient comme des moustiques importuns ",
"lui serait toujours là à le marcher une écharpe noire nouée autour de le cou grillant des cigarettes un homme qui a été accoutumé à le tenir à ses côtés son amour me dit l’ ami de les oiseaux lié à le lui par le signe d’ égalité des mains entrelacées ou bien celui plus protecteur de le bras passé autour de la taille ou de l’ épaule on le reconnaît toujours quand on sait observer: seul il ne marche pas comme on le fait à le mais pas non plus comme un homme habitué à la solitude un corps manque dont l’ empreinte invisible continue de se faire sentir c’ est comme s’ il s’ appuyait sur une absence comme s’ il allait à les côtés d’ un fantôme il semble se tenir droit pourtant une moitié de lui est arrachée dont la perte le déséquilibre à le jamais pour qui sait voir les choses subtiles je sais de quoi je parle ajouta -t-il je n’ ai pas toujours aimé que les oiseaux ",
"j’ aurais pu être à l’ avenir un honnête homme dieu ne l’ a pas voulu il est juste je meurs justement châtié un flot de sang jailli de sa bouche lui coupa la voix ",
"je ne veux pas avoir entendu votre aise est gênant en effet n\\' est -ce pas il se leva nonchalamment et éloigna sous les arbres le soir tout à le coup tombait vite un frisson rapide secouait les arbres de le jardin déserté dans un bruit de vagues plus hautes la mer montait ",
"–si cette brouille est causée par un enfantillage ce serait folie à le vous de l’ éterniser; si elle a pour cause un motif sérieux à le point où nous en sommes nous ne devons plus comprenez bien cela compter avec notre dignité ni même avec notre amour-propre ne mettons donc point en balance croyez-moi une querelle de jeunes gens avec d’ immenses intérêts faites un effort sur vous-même écrivez un mot à le citoyen et il reviendra réfléchit un instant –mais dit -elle ne saurait -on trouver un moyen moins compromettant de ramener la bonne intelligence entre vous et m.maurice ",
"j\\' ai honte j\\' aimerais à le moins pouvoir le compenser par quelque pincement à le cœur quelque furtive grimace quelque regret mais rien n\\ y fait je inquiète plutôt de voir cette histoire resurgir— cette boue remonter des profondeurs je me demande si PROPN est ainsi qu\\ il se venge ainsi qu\\ il me punit il a consacré son dernier souffle ses derniers instants de lucidité à le envoyer ses foudres pour ne être pas acquittée envers lui une seule visite en ans comme il s\\' en plaignait auprès pour avoir privé de le réconfort de ma compagnie de le soutien de son enfant "
] |
est en tenue d’ apparat entouré de centaines d’ égyptiens aristonos aussi un peu en retrait ptolémée mon ami je vais passer dans tes mains l’ embarcation touche la rive opposée les cordes crissent et se tordent et déjà les hommes entreprennent de descendre le chariot ils travaillent avec délicatesse sans sembler souffrir de le soleil leurs gestes sont doux il ne faut rien heurter je vous sens rien risquer de faire tomber à l’ eau | [
"ma dépouille sur le sol d’ égypte ils soulèvent le chariot et lorsqu’ il est à le terre ptolémée descend de son cheval et s’ agenouille ptolémée mon frère je te vois pour la dernière fois il reste longtemps ainsi ému par ce corps qu’ on lui tend alexandre est là cet homme qu’ il a aimé admiré cet homme plus grand que tous les autres il baisse la tête il s’ adresse à le mort en pensée et c’ est pour lui dire pardonne-moi alexandre il pense à l’ attaque de le cortège il pense à le déchirement de l’ empire à la lutte avec perdiccas il pense à le séleucos qu’ il a convaincu de trahir et qui plongera bientôt son poignard dans les flancs de perdiccas ",
"il pense à ces heures à le venir qui ne seront plus que traîtrises et grognements plus rien ne sera à la hauteur d’ issos et des nuits de babylone pardonne-moi alexandre et il pleure lorsque la voix lui répond lorsque tu t’ es battu à le mes côtés je ne sentais qu’ une chose ptolémée c’ était ta loyauté. ptolémée est toujours à le genoux cela semble pouvoir durer des heures le soleil lui-même ne bouge plus les felouques s’ entrechoquent à le peine la voix l’ envahit relève les yeux ptolémée ",
"il le fait doucement sans se soucier de le fait que les hommes qui l’ entourent vont voir qu’ il pleure lui qui est sur le point de gagner la guerre de succession lui qui va bâtir le tombeau d’ alexandre à le memphis et qui achèvera la construction d’ alexandrie lui un de les rares qui parviendra à le édifier une dynastie pour qu’ il ne soit pas dit que les généraux d’ alexandre n’ étaient que des chiens qui se sont tristement entre-dévorés lui pleure simplement heureux de cette voix qui lui parle lève les yeux et regarde celle qui vient avec moi dryptéis s’ avance elle sent qu’ elle peut le faire que personne ne l’ en empêchera elle est calme elle sent que tout se joue là et elle n’ a pas peur ",
"l’ effacement souhaité par alexandre est à le portée de main elle est la seule chose à le cet instant dans ce paysage immense qui bouge elle le fait avec lenteur il la regarde et la reconnaît il pâlit comme si quelque chose venait de lui être révélé femme d’ héphaistion fille de darius héritière d’ un monde que nous avons brûlé et reine d’ un monde que nous espérions construire ptolémée reste à le genoux comme un vassal il regarde ses pieds à le elle saccagés par des mois de marche ",
"il mesure qu’ elle a failli périr lorsque ses cavaliers ont attaqué il est comme nu face à le elle infiniment plus faible cette femme seule est restée fidèle tandis que nous n’ avons fait que nous battre pense -t-il des femmes se sont consacrées tout entières à le pleurer tandis que lui faisait des calculs pour diriger l’ empire elle le regarde elle s’ approche encore elle doit s’ acquitter de sa promesse elle regarde ptolémée elle sait qu’ elle pourra tout lui demander à le nom de les combats d’ autrefois ptolémée il répond avant qu’ elle ait achevé je dis oui. elle parle à le nouveau à le nom de le désir sacré d’ alexandre je dis oui à le nom de ma lignée à le moi faite de dizaines de rois que votre hargne de jeunes gens a éclipsée je dis oui. alors elle lui demande et sa voix porte une assurance de pierre elle lui demande de lui laisser le corps d’ alexandre je dis oui de garder le sarcophage en or les bijoux les mules tous les attributs de l’ empire de construire le tombeau en basse-égypte comme il avait l’ intention de le faire et de veiller dessus avec une arm",
"le tombeau sera vide à le tout jamais mais personne ne le saura à le nom de il ne la laisse pas terminer il lui dit oui à le condition que personne ne le sache jamais il sait comme elle que c’ est ce qu’ aurait voulu son ami échapper à le marbre lourd de l’ histoire et continuer sa course elle voit passer une lueur de violence dans ses yeux mais il dit oui et elle s’ agenouille alors à son tour les hommes autour ne disent rien ils n’ ont rien saisi de l’ échange ils n’ ont pas entendu les mots prononcés la plupart n’ ont pas reconnu cette femme mais tous restent calmes respectueux de la lenteur de le temps elle sait qu’ elle ne restera que quelques heures sur cette rive de le fleuve qu’ elle va bientôt retraverser ",
"elle sait qu’ autre chose commence pour elle mais elle veut encore profiter de ces instants ils sont ensemble unis par le consentement de ptolémée ils sont à le nouveau comme si l’ empire n’ avait pas craqué les dieux les embrassent de le regard rien ne peut les toucher ils sont et le nil les protège de le brouhaha de le monde coule sur leurs plaies et leur offre ses heures chaudes et sa force ",
"ix la tour de silence elle a pris l’ habitude de marcher elle pourrait rester à l’ avant de la charrette mais elle ne le fait pas elle descend régulièrement pose la main sur la croupe d’ une de les bêtes et marche il faut tout reparcourir en sens inverse elle a insisté pour garder mules de babylone ",
"ptolémée voulait lui donner des bœufs à les pattes larges infatigables sous l’ effort mais elle a dit non elle voulait les mules elle se sent plus libre maintenant comme si en laissant derrière eux le sarcophage ils avaient abandonné un poids qui les entravait il reste l’ homme qui est à ses côtés et lui a été imposé il tire les rênes ne dit jamais un mot regarde devant lui sans marquer jamais aucune émotion aucun sentiment à l’ arrière ils ont mis un fond de paille et un cercueil en bois "
] | [
"un beau jour alors que le hasard d’ une longue randonnée en auto les avait amenés très haut à le flanc de montagne au-delà de les gorges de le dalluis le jeune avocat avait soudain fait signe à le chauffeur de stopper –que se passe -t-il? demanda claude avec un peu d’ impatience car l’ endroit était sauvage la route assez dangereuse et elle avait hâte d’ être sortie de cette gorge étroite fit -il la ne voyez -vous pas la ̀!son bras étendu désignait le ravin à le pic très profond à le cet endroit sur le côté de la route .majestueux magnifique un aigle planait au-dessus de le torrent .il se trouvait ainsi un peu en contrebas de l’ endroit où leur voiture s’ était arrêtée ",
"c’ est ramonund disait -elle je l’ ai vu\\n dans la poudrière je suis sûre qu’ il me cherche et qu’ il veut sauver regardait sa femme avec un étonnement mêlé de compassion pour sa crédulité veut sauver dites-vous et pourquoi les indous font peu de cas des\\n' enfants en général surtout des petites filles pourquoi cet homme qui l’ a vue pour la première fois risquerait -il quelque chose pour elle? car ne vous y trompez\\n' pas ma chère les indigènes qui nous viendraient en aide ne seront pas épargnés que nous par leurs compatriotes ",
"pas de doute c’ est poulailler mon père va droit à le cabaret le beau monsieur y était: à le nom de le roi je vous arrête lui dit mon père ah! mon bon monsieur ne m’ arrêtez pas je ne suis pas celui que vous croyez je ne suis qu’ un pauvre diable qui menait à le paris un troupeau de dindons j’ ai rencontré sur mon chemin un seigneur qui me les a achetés et qui a troqué sa défroque contre la mienne je n’ ai pas perdu à le change sans compter qu’ il m’ a bien payé ma marchandise beaux louis d’ or qu’ il m’ a donnés si c’ est lui que vous cherchez ne lui faites pas de mal c’ est un si brave homme ",
"laisse-moi pleurer comme celui qui souffre vivant la torture de pleurer sa propre mort tombe bien a dit le jefe en rigolant quoi a demandé un sbire le tango couillon boludo j’ ai bien regardé bien écouté ",
"parce que ç a paraît impossible préparez ma tartine à le phosphore j’ arrive tout de suite je touche le bras de le professeur écoutez professeur nous avons les pieds sur la terre vous et moi il n’ existe pas de tour de magie permettant de lire une formule à le travers une plaque blindée il faut réfléchir avec minutie ",
"mais un rayon brûlant et passionné sort de derrière ce nuage et vient activer la flamme qui lui brûle le sang ce regard il le reconnaît c’ est celui d’ olympe qui trouble son cerveau depuis jours ce regard le raille et l’ exalte PROPN prononce quelques paroles de malédictions qui se perdent dans les notes de le chant sacré ",
"mais je n’ en ai jamais tiré aucune théorie et je n’ ai donc jamais été une militante nous étions garçons et filles et nous finissions de dîner dans un jardin sur une colline au-dessus de lyon j’ étais venue rendre visite à un jeune homme dont j’ avais fait la connaissance peu de temps auparavant lors d’ un séjour à le londres et j’ avais profité de la voiture de le petit ami d’ une amie andré lui-même lyonnais pour descendre de paris sur la route comme j’ avais demandé que l’on s’ arrête pour faire pipi andré était venu me regarder et me caresser alors que j’ étais accroupie ce n’ était pas une situation désagréable mais elle me rendait néanmoins un peu honteuse et c’ est peut-être dès ce moment -là que j’ ai appris à le me sortir de l’ embarras en plongeant le visage vers l’ entrejambe et en prenant la queue dans ma bouche ",
"–j’ ai confiance pensa -t-il tout haut je suis un soldat mon bonheur est à la pointe de mon épée mais depuis ce premier jour où nous le rencontrâmes à la croix-moraine sa physionomie avait changé on eût cherché en vain sur ses traits vaillants cette joyeuse insouciance de la jeunesse un cercle sombre était autour de ses yeux ",
"je ne trouve pas pour ma part que l' intérêt soit vif il y a peut-être des raisons que je ne sais pas des raisons des raisons de ne plus recevoir sa fille laisse donc! ",
"le système féodal fut si bien brisé par louisxiv que le titre de duc devint dans sa monarchie le suprême honneur de l’ aristocratie et le plus envié néanmoins il est ou familles en france où la principauté richement possessionnée autrefois est mise au-dessus de le duché la maison de cadignan qui possède le titre de duc maufrigneuse pour ses fils aînés tandis que tous les autres se nomment simplement chevaliers de cadignan est une de ces familles exceptionnelles comme autrefois princes de la maison de rohan les princes de cadignan avaient droit à un trône chez eux ils pouvaient avoir des pages des gentilshommes à le leur service "
] |
il paraissait troublé gêné inquiet après avoir causé quelques minutes de choses et d’ autres il me dit brusquement en se levant si moiron est décapité monsieur le procureur impérial vous aurez laissé exécuter un innocent sans saluer il sortit me laissant sous l’ impression profonde de ces paroles il les avait prononcées d’ une façon émouvante et solennelle entr’ ouvrant pour sauver une vie ses lèvres fermées et scellées par le secret de la confession une heure plus tard je partais pour paris et mon père prévenu par moi fit demander immédiatement une audience à l’ empereur .je fus reçu le lendemain sa majesté travaillait dans un petit salon quand nous fûmes introduits j’ exposai toute l’ affaire jusqu’ à la visite de le prêtre et j’ étais en train de la raconter quand une porte s’ ouvrit derrière le fauteuil de le souverain et l’ impératrice qui le croyait seul | [
"la consulta dès qu’ elle fut à le courant de les faits elle s’ écria:– il faut gracier cet homme il le faut puisqu’ il est innocent !pourquoi cette conviction soudaine d’ une femme si pieuse jeta -t-elle dans mon esprit un terrible doute?jusqu’ alors j’ avais désiré ardemment une commutation de peine et tout à le coup je me sentis le jouet la dupe d’ un criminel rusé qui avait employé le prêtre et la confession comme dernier moyen de défense exposai mes hésitations à le leurs majestés l’ empereur demeurait indécis sollicité par sa bonté naturelle et retenu par la crainte de se laisser jouer par un misérable ",
"mais l’ impératrice convaincue que le prêtre avait obéi à une sollicitation divine répétait: qu’ importe il vaut mieux épargner un coupable que tuer un innocent son avis l’ emporta la peine de mort fut commuée en celle de les travaux forcés j’ appris quelques années après que moiron dont la conduite exemplaire à le bagne de toulon avait été de nouveau signalée à l’ empereur était employé comme domestique par le directeur de l’ établissement pénitencier et puis je n’ entendis plus parler de cet homme pendant longtemps .or il y a ans environ comme je passais l’ été à le lille chez mon cousin de larielle on me prévint un soir à le moment de me mettre à le table pour dîner qu’ un jeune prêtre désirait me parler j’ ordonnai de le faire entrer et il me supplia de venir auprès d’ un moribond qui désirait absolument me voir ",
"cela m’ était arrivé souvent dans ma longue carrière de magistrat et bien que mis à l’ écart par la république j’ étais encore appelé de temps en temps en de les circonstances pareilles .je suivis donc l’ ecclésiastique qui me fit monter dans un petit logis misérable sous le toit d’ une haute maison ouvrière .là je trouvai sur une paillasse un étrange agonisant assis le dos à le mur pour respirer c’ était une sorte de squelette grimaçant avec des yeux profonds et brillants .dès qu’ il me vit il murmura:– vous ne me reconnaissez pas non. je suis moiron j’ eus un frisson et je demandai:– l’ instituteur comment êtes -vous ce serait trop long je n’ ai pas le temps j’ allais mourir on m’ a amené ce curé-là et comme je vous savais ici je vous ai envoyé chercher c’ est à le vous que je veux me confesser puisque vous m’ avez sauvé la vie autrefois il serrait de ses mains crispées la paille de sa paillasse à le travers la toile et il reprit d’ une voix rauque énergique et basse voilà je vous dois la vérité à le vous car il faut la dire à le quelqu’un avant de quitte",
"j’ étais pur comme on ne l’ est pas monsieur une fois marié j’ eus des enfants et je me mis à les aimer comme jamais père ou mère n’ aima les siens je ne vivais que pour eux j’ en étais fou ils moururent tous les pourquoi? qu’ avais -je fait moi? j’ eus une révolte mais une révolte furieuse et puis tout à le coup j’ ouvris les yeux comme lorsque l’on s’ éveille; et je compris que dieu est méchant ",
"pourquoi avait -il tué mes enfants j’ ouvris les yeux et je vis qu’ il aime tuer il n’ aime que monsieur il ne fait vivre que pour détruire dieu monsieur c’ est un massacreur ",
"il lui faut tous les jours de les morts il en fait de toutes les façons pour mieux s’ amuser il a inventé les maladies les accidents pour se divertir tout doucement le long de les mois et de les années et puis quand il s’ ennuie il y a les épidémies la peste le choléra les angines la petite vérole est -ce que je sais tout ce qu’ a imaginé ce monstre? ne lui suffisait pas encore se ressemble tous ces maux-la et il se paye des guerres de temps en temps pour voir soldats par terre écrasés dans le sang et dans la boue crevés les bras et les jambes arrachés les têtes cassées par des boulets comme des œufs qui tombent sur une route.ce n’ est pas tout ",
"il a fait les hommes qui s’ entre-mangent et puis comme les hommes deviennent meilleurs que lui il a fait les bêtes pour voir les hommes les chasser les égorger et s’ en nourrir n’ est pas tout il a fait les tout petits animaux qui vivent un jour les mouches qui crèvent par milliards en une heure les fourmis qu’ on écrase et d’ autres tant tant que nous ne pouvons les imaginer et tout ç a s’ entre-tue s’ entre-chasse s’ entre-dévore et meurt sans cesse et le bon dieu regarde et il s’ amuse car il voit tout lui les plus grands comme les plus petits ceux qui sont dans les gouttes d’ eau et ceux de les autres étoiles ",
"il les regarde et il s’ amuse –canaille va!alors moi monsieur j’ en ai tué aussi des enfants je lui ai joué le tour ce n’ est pas lui qui les a eus PROPN ce n’ est pas lui c’ est moi et j’ en aurais tué bien d’ autres encore ",
"mais vous m’ avez pris voilà!j’ allais mourir guillotiné moi! comme il aurait ri le reptile! alors j’ ai demandé un prêtre et j’ ai menti je me suis confessé j’ ai menti; et j’ ai vécu.maintenant c’ est fini "
] | [
"nous fûmes obligés d’ aller chercher des régions plus fraîches le bord de la mer? insinua dornemont elle fut un peu surprise mais à le lieues de se douter qu’ il avait visité la maison de campagne elle n’ attacha pas d’ importance à le cette interruption —le bord de la mer et beaucoup d’ autres endroits ",
"le baron prit une singulière précaution de le moment ou ̀ il mit le pied sur le sol africain jusqu’ à la porte de l’ appartement ou ̀ il s’ enferma il ordonna à le reggab qui portait madeleine de cacher l’ enfant sous son burnous; et comme francis qui passait depuis lucerne pour le guide et l’ interprète de le riche arabe demandait le pourquoi de ce mystère PROPN lui répondit: –je me défie des beaux sentiments de notre gascon pompidou tant que nous serons en pays civilisé je ne me soucie pas qu’ il voie madeleine; sa probité révoltée pourrait nous faire un mauvais parti et il doit être à le alger dans cet hôtel –j’ avais totalement oublié cet estimable produit de le lot et de la garonne s’ écria ",
"il faut bien trouver un nom pour les coups bas et trahisons que la vie nous réserve donner en somme une forme à son malheur problème dont j’ ai jusqu’ ici négligé l’ importance par moments c’ est à se demander si ce n’ est pas expressément pour cela que nous sommes tous ici son côté écharpé et clos d’ équarrissage donne en tout cas un peu de consistance à le théâtre d’ ombres dans lequel nous vivons le désespoir c’ est tout de même mieux que rien de le tout c’ est palpable et tenace plus que la joie qui ne dure jamais plus qu’ on en peut supporter ",
"les employés de cet homme exact sont par lui mal notés s’ ils n’ ont pas de montre il prétend qu’ un homme sans montre est un homme incomplet PROPN est un chronomètre et les petits boutiquiers de son quartier règlent leurs pendules sur son passage il est d’ ailleurs très méticuleux distribue lui-même la besogne à le chacun et corrige le travail de ses subordonnés avec plus de soin qu’ un professeur de quatrième les devoirs de ses élèves ce chef de bureau daigna agréer ",
"ainsi que le disait tout à l’ heure cet illustre seigneur je n’ étais vraiment pas digne de vous pourtant la belle sephora infirme abandonnée s’ est trouvée fort heureuse autrefois de se réfugier dans ma demeure d’ accepter mon nom et ma fortune ainsi que mon aide dans son œuvre de vengeance mais je n’ étais pour elle qu’ un instrument celui-ci devenant inutile et gênant on le brise pour revenir à ses anciennes amours ils l’ écoutaient raidis essayant de faire bonne contenance sous le regard chargé d’ une sinistre raillerie qui les épouvantait .–...malheureusement pour vous est loin d’ être un imbécile il a compris bien des choses et finalement résolu de mettre à le bas les combinaisons si bien conçues ce précieux papier qui vous a servi à le martyriser luce de francueil je l’ ai maintenant en ma possession sephora elle eut un cri de bête fauve ",
"les stocrs s' accumulaient dans mon arrière-boutique et je repérais déjà ceux que j' allais garder pour moi à le déstockage suivant ce n' était pas un mauvais métier il y avait quand même des satisfactions les clients une fois qu' ils avaient eu leur comptant avaient toujours un petit mot gentil pour moi ils me trouvaient ravissante parfois ils employaient d' autres mots que je n' oserais pas écrire mais qui finalement me faisaient autant plaisir je le voyais bien que j' étais comme ils disaient il suffisait que je me regarde dans la glace je n' étais pas dupe tout de même ",
"jusqu’ à le python gros câlin qui figure sous le nom de pete l’ etrangleur dans mon récit autobiographique chien blanc je m’ étais lié avec lui à il suffisait de lire je ne veux pas me livrer ici à une exégèse de mon œuvre: des jours et des jours après ma mort j’ ai d’ autres chats à le fouetter je veux simplement dire ce que mon fils PROPN avait compris dès l’ âge de ans à la lecture de la vie devant soi momo et madame c’ était lui et sa vieille gouvernante espagnole qui l’ entourait d’ une telle affection atteinte d’ une phlébite qui déformait ses jambes elle ne cessait de grimper l’ escalier qui mène de l’ appartement de mon fils à le mien comme madame elle aurait mérité un ascenseur ",
"–rends -toi populaire flatte les masses en t’ attachant à le quelque machine de bienfaisance l’ éducation de les petits patagons la propagation de l’ anthropophagie l’ abolition de la peine de mort n’ importe quoi à le ton choix pourvu que ç a fasse de le bruit et que ç a ne coûte rien c’ est tout à le fait l’ affaire d’ un homme qui comme toi –je te suppose marié avec mademoiselle de la ferté représente l’ union de la noblesse et de la bourgeoisie l’ empereur aime il te remarquera et te fera nommer bon gré mal gré député tu peux alors devenir ambassadeur ministre que sais-je? tu seras à le moins décoré.–eh! un petit bout de ruban ne m’ irait pas trop mal c’ est vrai. –et la rosette donc je te le dis les vieux s’ en vont l’ avenir est à les jeunes à le ceux qui comme toi n’ ont de conviction sur rien de connaissances en quoi que ce soit et peuvent par conséquent se plier à le tout promettre tout sauf d’ ailleurs à ne rien tenir ",
"puis nous allions à la chasse à les coquilles nous cueillions de les nénuphars nous poursuivions les araignées d’ eau notre plus grand crime était d’ aller lever les filets de le père françois le pêcheur pour voir ce qu’ il y avait dedans quelquefois il y avait un brochet gros ou petit à la gueule terrible nous ne sortions pas le tambour tout à le fait hors de l’ eau mais assez cependant pour bien considérer la prise et avoir suffisamment peur de ses gros yeux et de ses multiples rangées de dents quelquefois il y avait des tanches grasses à les reflets métalliques avec des petites moustaches gluantes nous passions les doigts à le travers les mailles pour les toucher sentir le glissement de leur peau puis quand elles avaient l’ air de tourner de l’ œil nous replongions vivement le filet ",
"il reconnaissait quand à l' aube on ouvrait la fenêtre pour qu' il respirât mieux le parfum de ses tristes retours de chasse à les crépuscules d' octobre mais il ne lui fut pas donné d' attendre en paix le passage PROPN ne savait pas que l'on doit le silence à les mourants et de même qu' autrefois elle n' avait pu lui céler son dégoût elle ne savait aujourd'hui lui faire grâce de ses remords elle mouillait de larmes sa main insatiable de pardon vainement lui disait -il: c' est moi seul qui t' ai choisie noémi moi seul qui n' ai pas eu souci de toi elle secouait la tête ne voyait rien hors ceci que PROPN mourait pour elle: qu' il était noble et grand! qu' elle l' aimerait s' il guérissait "
] |
–je vois que vous êtes très à le courant de son existence signora.–oh! beaucoup mieux encore que vous ne le pensez mais allez vous n’ avez que le temps de vous préparer pour ce voyage à le revoir elle lui tendit sa belle main sur laquelle il appuya ses lèvres .quand il fut sorti PROPN demeura longuement immobile absorbée dans une profonde songerie le bruit de la porte capitonnée qui s’ ouvrait lui fit lever la tête sur le seuil se tenait un homme de petite taille correctement vêtu d’ un complet gris te vient de venir tout est bien convenu avec ternier | [
"–tout oui n’ a pas fait d’ objection –pas la moindre trop heureux de rendre service à sa charmante cousine nous avons un peu parlé de le comte dorghèse les sourcils de ricardo se rapprochèrent et ses yeux brillants devinrent très sombres eut un léger rire moqueur –toujours jaloux mon pauvre ricardo?il dit sourdement –oui parce que vois -tu je me figure toujours que tu l’ aimes encore malgré tout une rapide lueur passa dans le regard de sephora qui tout aussitôt devint d’ une caressante langueur –ne te mets pas ces idées dans la tête ricardo cet homme m’ a fait une injure que n’ oublie pas une femme de mon caractère ",
"devant toi j’ ai juré de me venger de lui ne t’ en souviens -tu pas?–si mais on peut haïr par amour elle leva légèrement les épaules et avança la main pour prendre la canne posée près d’ elle –je ne te convaincrai jamais mon pauvre ricardo –non jamais tu as trop aimé ce misérable tu as trop souffert de son abandon je t’ ai vue sephora j’ ai été ton confident alors quand mal remise encore tu t’ es fait transporter à le rome chez ma sœur laura pour savoir pour savoir ce qu’ il devenait et à le bénéfice de quelle femme il t’ abandonnait le visage soudainement contracté dit avec irritation –ne me rappelle pas ces heures abominables ta sœur et toi vous avez été parfaits pour moi je l’en ai remercié en acceptant de devenir ta femme à le condition que toujours tu aiderais à le ma vengeance ",
"–oui tu as accepté par reconnaissance par intérêt aussi car j’ étais riche mais de l’ amour jamais tu n’ en as eu pour moi sephora oh! je ne te le reproche pas ajouta -t-il prévenant les mots qui allaient sortir des lèvres de la jeune femme tu m’ avais averti que tu n’ en pouvais plus avoir pour personne à le monde don PROPN l’ ayant tué en toi mais c’ est précisément pour cela que je crains toujours le souvenir elle secoua la tête et se leva lentement –ne crains rien ",
"ne te fais pas de ces soucis viens que je te montre la merveilleuse petite chose dont j’ ai fait l’ acquisition tout à l’ heure pour quelques billets de francs elle alla vers un cabinet florentin à les précieuses incrustations et l’ ouvrit pour y prendre une miniature ancienne lui pendant ce temps l’ enveloppait d’ un regard d’ angoisse et de doute qu’ elle surprit en se détournant avec une vivacité que l’on n’ eût pas attendue de son corps infirme sans en rien laisser paraître la jeune femme tendit à le son mari la miniature et tous se mirent à en discuter les mérites avec une apparente liberté d’ esprit ",
"ainsi que l’ avait prévu m. de varouze cessant tout à le coup l’ usage de le lent poison dont sa femme avait su lui donner l’ habitude s’ était trouvé en proie à une accablante dépression le lendemain de sa discussion avec la comtesse certes en dépit de tout son désir il lui eût été bien impossible de quitter sa chambre ni même de recevoir qui que ce fût cet état d’ ailleurs ne s’ était pas amélioré le lendemain le pauvre homme n’ avait plus de force il souffrait dans tous ses membres et le vide semblait s’ être fait dans son cerveau PROPN une insinuation d’ angelica relative à l’ effet favorable que produirait une piqûre de morphine à le très petite dose! n’ obtint aucun succès le malade grommela en jetant vers sa femme un coup d’ œil méfiant –tenez -vous donc à me tuer ",
"elle soupira douloureusement en levant à le plafond de les yeux pleins de tristesse puis serrant la main glacée de le comte elle murmura pathétiquement mon ami pourquoi me déchirez -vous le cœur avec de pareils soupçons il ne parut pas l’ entendre et retomba dans la torpeur qui lui était habituelle depuis heures.angelica n’ essaya pas de l’ en tirer jetant les yeux sur la pendule qui marquait heures moins elle quitta la chambre de son mari et gagna la lingerie travaillait de le<UNK> mi-voix elle demanda :–le petit est dehors –oui à le droite de la maison ",
"c’ est là que j’ ai fait mettre le tas de sable il s’ amuse comme un bienheureux avec sa pelle et son seau –bien alors je vais là-bas donne-moi les clefs les fioles tout ce qu’ il faut la femme de charge sortit de sa poche clefs qu’ elle tendit à la comtesse puis se levant elle alla ouvrir une armoire soigneusement fermée ou ̀ elle prit petits flacons un grand mouchoir et un assez long morceau de cordelette ",
"–voilà qu’ il ne laisse pas traîner le flacon de chloroforme dans le jardin une fois qu’ il s’ en sera servi –je le lui recommanderai toi veille à le ce que PROPN ne quitte pas le château car elle pourrait nous gêner grandement –oui oui j’ y aurai soin d’ ailleurs elle prend sa leçon de musique avec mlle luce et comme c’ est la seule chose qui lui plaise elle reste tranquille pendant ce temps-là .la comtesse glissa les objets que venait de lui remettre la femme de charge dans un sac à le ouvrage qu’ elle tenait à la main puis se dirigea vers la porte à le moment de l’ ouvrir elle se détourna en murmurant –tu sais le comte a décidément une vraie défiance maintenant je crains d’ avoir beaucoup de peine à le changer ses idées PROPN haussa les épaules si donc tu les lui changeras son cerveau est à le moitié abruti –pas tant que je le croyais ",
"–s’ il veut nous gêner nous aviserons va ma petite belle ne t’ inquiète pas à l’ avance et occupe -toi pour le moment de nous débarrasser du petit garçon dont la ressemblance avec son père est réellement ennuyeuse PROPN eut un geste affirmatif et sortit de la pièce elle descendit l’ escalier d’ un pas tranquille prit à le passage dans le vestibule une écharpe de laine mauve qu’ elle jeta sur ses épaules et quitta le château de le même pas sans hâte .pendant un moment elle flâna dans les allées de le jardin s’ arrêtant pour regarder quelque massif de fleurs d’ automne se penchant pour cueillir l’ une d’ elles ainsi en paraissant marcher à le hasard elle passa non loin de la maison de mahault à le quelques pas de le vieux logis le petit étienne muni d’ une pelle et d’ un seau confectionnait avec ardeur des pâtés de sable "
] | [
"qu’ y a -t-il mon enfant demanda hervé plus apitoyé que le docteur car il était père et bien qu’ assez peu sensible n’ avait pas la sèche nature de celui-ci –je je ne peux pas aller là-haut! dont les sanglots étouffaient la voix.–ah! oui oui je comprends pauvre petite eh bien ",
"parce qu’ il y a trop de gens mal pensans répondit l’ enchanteur sans hésiter; bourges est le centre d’ une population tranquille adonnée à l’ élève de les moutons je n’ ai pas à le vous enseigner quelle influence la profession exerce sur l’ homme le berichon est généralement doux et même un peu bonasse si j’ accepte la position de garde-des-sceaux comme le conseil semble l’ exiger oui’ oui! s’ écria -t-on de toutes parts nous l’ exigeons! fovmellement ajouta tonton marquis ",
"hélas! non mon pauvre brave c’ est dans son intérêt d’ abord et ensuite dans celui de l’ etat c’ est pour que ceux qui ont comme vous de le sang chaud dans les veines vous voyant si généreusement récompensé imitent votre exemple maintenant à le lieu d’ une bonne action c’ est un crime que vous avez commis ce ne sont plus ou hommes qui diffèrent de vous par le collet de leur habit c’ est un bon bourgeois de votre pays que vous avez tué ",
"il avait pour chef un de ces hommes choisis qui portent notre glorieux nom français jusqu’ à le fin fond des cuisines russes anglaises et autrichiennes son repas était au-dessus de toute description et la plume de faisan de les poëtes culinaires qui continuent se fût émoussée devant tant de splendeur par exemple il faut bien l’ avouer les convives assis autour de cette table éblouissante étaient un peu mêlés nous parlons seulement de la première table car il y en avait et la seconde réservée à les dames n’ était pas mêlée de le tout dans ce monde errant et bien titré qui se groupe autour d’ une maison de jeu dès qu’ une maison de jeu s’ ouvre il est vraiment bien difficile de distinguer l’ aventurier de le gentilhomme ",
"–de sorte poursuivit que comme j’ ai juré de délivrer m. raoul ou de le venger vous avez le choix entre moyens parler ou mourir vous avez une minute pour réfléchir le baron vit bien à l’ air froidement déterminé de ces hommes qu’ il fallait obéir –bien répondit -il mais à le quoi vous avancera de savoir où est le chevalier vous n’ avez pas à le vous je suppose l’ intention de prendre la bastille ",
"je fus punie sévèrement ostensiblement de la manière la plus humiliante était ma première punition depuis que j\\' étais élève à le sacré-cœur je perdis mon ruban ma médaille mon médaillon mon groupe était stupéfait atterre le groupe de canada exultait ce n\\ était pas la peine d\\' avoir été une perfection pendant ans pour terminer par une chute si piteuse ",
"PROPN s’ écria daudet rien que nous aimions tant que le catigot entrons entrons et vous maître gafet veuillez bien vous attabler nous vous en prions avec nous autres –grand merci! vous êtes bien bons et bref le gros patron s’ étant laissé gagner nous entrâmes tous les à le cabaret de trinquetaille vii dans une salle basse dont le sol était couvert d’ un corroi de mortier battu mais dont les murs étaient bien blancs il y avait une longue table où l’on voyait assis ou mariniers en train de manger un cabri et le counënc soupait avec eux ",
"je les signe sans les lire le plus vite possible de crainte qu’ il change d’ avis je sors de là contrat en main il n’ est pas heures le monoprix de la rue de rennes est encore ouvert et je m’ y précipite comme il n’ est pas question que je plie ce contrat pour le fourrer dans ma poche que j’ altère d’ aucune façon ce précieux document j’ achète une chemise cartonnée dans laquelle je l’ insère avec précaution je rentre à le montreuil quand je pousse la porte de la maison je vois madeleine à le téléphone ",
"hommes montaient le canot —l' aigle-gris et entre ses dents c' étaient effectivement son beau-père et son beau-frère qui arrivaient après avoir été témoins de l' enlèvement de lioura et d' iribinou par les clallomes ils auraient bien voulu les arracher à le leurs ennemis ",
"quelques taches de rousseur répandues et et artistement placées loin de déparer ce visage lui prêtaient une originalité de plus quant à les cheveux on nous demandera peut-être de préciser davantage leur nuance dire d’ une femme qu’ elle est rousse ne suffit pas s’ il y a des degrés dans le crime il y en a peut-être plus encore dans le roux nous répondrons que le surnom de soleil-couchant donné à le stéphanie cornu était parfaitement justifié "
] |
–dépêchons -nous monsieur lui dit -il d’ un ton respectueux on va manquer le départ il n’ y a pas d’ erreur mais tellier estimait à le présent que la course était secondaire pendant que la voiture démarrait avec un brio de hp conduite par un mercenaire impitoyable pour les pneus il commença de lire à le m.monbardeau ce que robert avait tracé pour lui d’ un crayon net et régulier de le moins à les premières pages il en était à la cinquième ligne quand l’ un de les hommes kaki se retourna: –je crois que ce n’ est pas la peine d’ aller jusqu’ à l’ esplanade il n’ y a pas d’ erreur: un monde fou jamais nous n’ arriverions si monsieur veut on pourrait prendre par la concorde et la rue royale et puis enfiler les grands boulevards comme on les verra passer et ç a sera toujours de gagné pour arriver plus tôt à la sortie de paris il n’ y a pas d’ erreur –faites comme vous voudrez dit l’ astronome | [
"et il reprit sa lecture interrompue chapitre le journal de robert lire le journal de robert tel m.le tellier le lut à le m.monbardeau dans l’ automobile de agnès à le milieu de le peuple de paris juillet heures de l’ après-midi heures écoulées depuis mon enlèvement jusqu’ ici j’ ai eu trop de choses à le observer pour pouvoir écrire ",
"je compte faire un journal avec ce que je verrai et le faire parvenir à le qui pourra se servir de mes renseignements pour délivrer les prisonniers le faire parvenir! comment? je ne sais c’ est donc hier à le heures hier mercredi juillet que je suis devenu la proie de les sarvants volontairement il y avait déjà de le temps que je m’ exposais seul ils semblaient ne pas vouloir de moi ",
"enfin hier comme je traversais le forestel un pré à le mi-chemin de le grand-colombier et de virieu-le-petit j’ entendis le bourdonnement coutumier s’ approcher descendre vers moi le grésillement de les sauterelles était aussi fort que lui il avait l’ air loin je regardai en l’ air mais ne vis rien mon cœur faisait plus de bruit que les sarvants et les sauterelles ",
"le moment si attendu m’ effrayait j’ avais bien l’ idée de certaines choses mais vague je savais que j’ allais être emporté en l’ air très haut j’ étais vêtu en conséquence de vêtements tout ce qu’ il y a de plus chaud j’ attendais l’ impression de pompage ou de l’ attraction qui allait m’ enlever vers un ballon ou un autre engin caché dans la distance lorsque je me sentis happé brutalement par derrière à le torse et soulevé comme par une poignée gigantesque dure violente gestes fous tentative pour me retourner vers l’ agresseur ",
"peine perdue je me débattis pendant ce temps ce qui me tenait me tira en arrière à le soi et me la ̂cha seulement je ne tombai pas il y avait entre mes pieds et le sol un espace de quelques centimètres ",
"un claquement inexplicable retentit le bourdonnement prit de l’ importance et fut compliqué d’ autres sons mais c’ est tout ce que j’ entendais; plus de sauterelles ni rien autre alors j’ essayai de me sauver maudissant ma témérité fou de peur mais incontinent je me heurtai à une résistance à une rigidité sans aspect je bondis dans le sens opposé: rempart ",
"comme si un hypnotiseur m’ avait ordonné qu’ il y avait toujours devant moi un obstacle comme si l’ air solidifié autour de moi tout en restant aussi transparent je crus vraiment à de la suggestion surtout à le cause de le soulèvement qui me rappelait des expériences de spiritisme taxées de fraude jusqu’ alors tout cela: une seconde puis soudain une force incalculable venue d’ en bas montée inexorablement déchaînée de je ne sais quelle poussée que je sentis agir sous mes semelles tout à le coup me lança en l’ air on aurait dit que la terre me jetait à le ciel ",
"j’ étais une sorte de boulet de canon projeté et j’ étais seul à le milieu de l’ espace à le monter tout droit vite vite en dessous le pré de le forestel n’ était déjà plus que le centre mesquin d’ un cercle immense s’ agrandissant sans cesse et le colombier paraissait s’ aplatir à le niveau de le reste a cause de mon ascension rapide le cercle la terre semblait un entonnoir mouvant dont tous les points se seraient précipités vers le milieu aspirés par une ventouse centrale sensation de nausée au-dessus de cette cuvette vertigineuse atrocement écœurante le vertige me paralysait d’ abord j’ avais gesticulé comme les hommes de châtel pour m’ échapper ",
"maintenant l’ effroi de le gouffre me pétrifiait la peur d’ y retomber si la force mystérieuse venait à le manquer je m’ aperçus que j’ étais dans la posture d’ un accroupi sur quoi? sur une immatérielle et pourtant solide plate-forme immatérielle et pourtant réelle irréelle et cependant matérielle un plateau qui n’ existait pas et pourtant qui oui qui qui vibrait! impossible de bouger pour contrôler les instruments dont je m’ étais nanti le baromètre entre autres; impossible néanmoins je parvins à le raisonner dans mon immobilité "
] | [
"alors la bohémienne lui lança un regard de profond mépris puis asseyant à la turque dans un coin de la chambre elle choisit une orange la pela et se mit à la manger don me prit le bras ouvrit la porte et me conduisit dans la rue nous fîmes environ pas dans le plus profond silence puis étendant la main toujours tout droit dit -il et vous trouverez le pont ",
"en apercevant les dames il revint en arrière et leur proposa de monter dans le bateau quand elles se furent installées sur les bancs il n’ y eut plus de place pour lui a ne fait rien dit -il je traverserai à le pied je vous pousserai il se nommait vissarion et avait enfants c’ était lui qui avait célébré le mariage de pauline ",
"fais la grasse matinée je t’ en supplie prends ton temps va dans les magasins change -toi les idées les magasins elle en a de bonnes comme si on pouvait abandonner sa mère à son lit de mort pour courir à le rayon de les parfums! si lisa déserte ce matin la chambre rose ce ne peut être que par devoir; donc elle va travailler pour se faire pardonner elle a branché son portable ouvre sa boîte à les lettres envoie quelques instructions à son trop jeune associé puis se replonge dans un dossier qu’ elle doit bientôt plaider à le darwin pour une tribu aborigène justement ",
"elle me donne de bons conseils pourtant madame mac'miche je ne veux pas que tu y ailles pendant que charles restait indécis sur ce qu' il ferait la cousine s' était avancée vers lui elle saisit la boîte d' allumettes que charles avait posée sur une table donna prestement soufflets et un coup de pied dans les jambes de charles stupéfait s' élança hors de sa chambre et ferma la porte à le double tour amuse -toi mon garçon amuse -toi là jusqu' à le souper je vais donner de tes nouvelles à le juliette ",
"les panglimas étaient à le genoux seuls les sakeys et s’ étaient contentés de s’ incliner profondément ces fils de les libres forêts avaient l’ insolence de leur solitude de le reste igli-otou et le sultan n’ étaient pas des inconnus l’ un pour l’ autre et il existait entre eux un levain de haine qui ne demandait qu’ à le éclater cependant quelques-uns remarquaient derrière le sultan séparée de lui par un treillis de fer une forme gigantesque simiesque et frissonnaient en se demandant si ce n’ était pas là quelque génie infernal ",
"non rien pas une indication même vague pas une lettre pas une adresse pas un chiffon de papier rien pas même un de ces menus objets d’ un usage personnel comme une blague un couteau une pipe qui peuvent devenir une occasion de reconnaissance de constatation d’ identité de le tabac dans un sac de papier des mouchoirs de poche sans marque des cahiers à le cigarettes voilà tout ce qu’ on avait réuni le plus âgé avait francs à le même son gousset; le plus jeune était nanti de louis ainsi rarement la police s’ était trouvée en présence d’ une aussi grave affaire avec aussi peu de renseignements ",
"je fus lâche et je composai avec ma déception rejetant les débris de le petit escargot écrasé je ramassai le beau mot je remontai jusqu' à le mon étroite terrasse ombragée de vieux lilas décorée de cailloux polis et de verroteries comme le nid d' une pie voleuse je la baptisai presbytère et je me fis curé sur le mur la lampe par l' ouverture supérieure de l' abat-jour éclairait une paroi cannelée de dos de livres reliés le mur opposé était jaune de le jaune sale de les dos de livres brochés lus relus haillonneux quelques traduits de l' anglais un franc vingt- rehaussaient de rouge le rayon de le bas ",
"et chassa d’ un grand effort ces inquiétants souvenirs il prit peur qu’ on ne vît clair dans ses entrailles une honte lui survint n’ était -il pas le seul dans cette foule à le remuer encore de tels pensers il tenta de les mettre en fuite mais il les sentait savoureux et nobles et resplendir en lui-même au-dessus de les spectacles présents et les missionnaires à le vrai dire n’ étaient rien de pareil à les grands arii d’ autrefois ",
"cherche dans toute la maison y a -t-il un lit? enfin tu les as vus mateo ils étaient habillés comme des mannequins le chapeau sur la tête et le menton sur la canne tu es fou je te le dis tu es fou de faire un scandale pareil quand je n’ ai pas un reproche à le recevoir de toi elle se serait défendue plus mal encore je crois que je l’ aurais justifiée j’ avais un tel besoin de pardon je ne craignais que de la voir avouer ",
"dans le premier cas on dit: échelle de millimètres ou d’ un demi-centimètre pour mètre ou échelle à le deux-centième; dans le second on dit: échelle de un centimètre pour mètre ou à le centième; dans le troisième on dit: échelle de centimètres pour mètre ou échelle à le cinquantième ainsi vous dressez un plan cents ou fois plus petit que ne sera l’ exécution il n’ est pas besoin d’ ajouter qu’ on peut faire des échelles dans des rapports proportionnels à l’ infini; d’ un de de millimètres pour mètre comme pour mètres pour mètres et mètres ce qui se fait lorsqu’ il s’ agit de dresser des cartes de même qu’ on donne des détails à l’ échelle de centimètres pour mètre ou à le moitié de l’ exécution "
] |
son grand-père paternel ne s’ appelait -il pas chrétien la culpabilité des prêtres n’ était -elle pas la sienne miséricorde il avait posé le canon à le milieu de le front traçait une croix de le gras de le pouce une seconde est interminable quel calvaire! et il avait vidé son chargeur | [
"le sang de le prélat avait quitté son visage rouge betterave mais il ne s’ effondrait pas et continuait à le tirer jusqu’ à le ce qu’ il n’ ait plus de cartouches mais l’ abbé se relevait sain et sauf et le tuait à le chaque fois jusqu’ à le ce qu’ il s’ affale bras ouverts comme un christ en croix –qu’ en fait -on –laissez -le et si on l’ écrase? –tant mieux les corps formaient un magma informe il était impossible de les compter ",
"plus personne à le tuer le massacre était terminé avait tiré jusqu’ à la nausée il se sentait épuisé le carnage cessait comme il avait commencé ",
"corps jonchaient le sol les rexistes étaient ivres de bière et de cognac trouble-fête en compagnie de pue-la-mort avait vérifié s’ il ne restait plus un rat à le sous-sol et les autres poussaient les cadavres à le coups de pied –un beau tas sait -on ce que pensent les morts ils ne pardonnent rien à les vivants ",
"ils voudraient que ceux-ci soient comme eux et gueule-de-bois s’ était mis à le rire bientôt imité par les autres soupe-au-lait riait rabat-joie riait aussi et court-au-flanc riait avec triples-pattes et moi-qui-râle le rire gagnait pince-sans-rire qui ne riait jamais cochon-qui-s’en-dédit riait très fort et nez-de-travers riait en se tapant sur les cuisses ",
"gueule-de-bois riait à les éclats tête-en-l’air n’ avait jamais ri autant tire-au-flanc riait plus qu’ il n’ avait ri de toute sa vie et voyant poule-mouillée et nettoie -là écroulés de rire dont les dents claquaient si fort qu’ elles se cassaient en morceaux drôle-de-frimousse ivre mort avait demandé: –va -t-on mourir de rire PROPN ne meurt qu’ une fois! et ils s’ étaient remis à le rire et tous riaient de plus belle ",
"en se tenant les côtes et les tripes ils riaient à les larmes et s’ effondraient sur les cadavres en se tenant le ventre bavant crachant et reniflant hurlant de rire tombant à la renverse retrouvant l’ équilibre la terre tourne par tous les temps ils pleuraient à les larmes et riaient à le s’ en décrocher les mâchoires riant à le gorge déployée ils s’ écroulaient par terre et buvaient tout ce qu’ ils pouvaient car ils avaient bu toute la nuit de la bière de l’ alcool de le schnaps et à le milieu de les éclats de rire ponctués de coups de feu et de plaisanteries ils avaient envie de vomir et s’ étaient mis à le vomir autant qu’ ils riaient à en mourir les tripes leur sortant de la bouche et pue-la-pisse vomissant tout son saoul criait: –à la santé d’ adolf un dernier verre ",
"–tout finit dans la bière ta santé gueule-tordue! la tienne tous riaient et vomissaient sur les corps rien ne les arrêtait tiraillant à le tort et à le travers se vidant les boyaux roulant dans le vomi roulés en boule sur le talus ils riaient à en vomir et morts d’ ivresse vomissaient de rire mais se pissaient aussi dessus et vomissaient à en mourir agités de rires par soubresauts les armes à la main valsant à le milieu de les salves de dégueulis ils ne tenaient plus debout et vomissaient dans la bouche les uns de les autres s’ effondraient en vomissant pliés en de rire et pissaient tout autant en vomissant leurs intestins et ils se tordaient de rire quitte à le mourir étouffés dans leur vomi les uns pissant dans la bouche de les autres et les autres pissaient à le jets continus en piétinant les corps sans cesser de rire et de vomir ",
"ils riaient et pissaient de rire et un seul un moment vomissait puis tous les autres d’ un seul jet ils riaient ensemble et vomissaient chacun pour soi puis tous vomissaient partout et pissaient à le gros jets pendant des jours et des jours jusqu’ à le ce qu’ il n’ y ait plus rien à le pisser ni à le mourir de rire et à le vomir quelle dégueulade quelle nuit de fête la flaque de sang s’ élargissait sous le poids de les corps qui bleuissaient et des bouteilles vides qui ne faisaient plus qu’ un tas une main sortait d’ une manche une socquette couvrait un pied sans soulier ",
"de le vomi coulait de la tête d’ un tué de le haut débordait sur ceux de le dessous aussi salis d’ urine et de vomi puis sur tous ceux d’ en bas qui saignaient se couvraient de dégueulis et formaient un tas informe où le rouge sang se mêlait à le bleu de les costumes à les raies de les cravates et à les fleurs de les robes d’ été –allons-nous-en la petite sauterie se terminait la clique sanglante s’ était dispersée "
] | [
"elles se rapprochaient tournaient ce serait bientôt mon tour il y a une chose surtout qu’ il fallait éviter c’ était de laisser la clé changer de forme devenir un élément des paysages qu’ on édifie avec mains des voix et quelques notes dans un réduit PROPN je m’ arrangeais pour la garder en l’ état lorsqu’ elle tombait de la bouche de le maître pour lui conserver la forme qu’ on voit à les clés en début de portée mais rien n’ empêchait de la regarder comme faite de jonc courbé ou bien pour les ut de branchages assemblés et ligaturés de sorte qu’ elle ne jurait pas avec le paysage champêtre lacustre ensoleillé où je me suis beaucoup promené sous ombre de solfier ",
"comme vous le voyez mesdames et messieurs il n’ y a dans cette opération rien de sorcier ni même de bien compliqué qu’ attend -on pour en faire autant à le paris? que m.paul leroy-beaulieu ait compris un mot à la question sociale ce sera bien long j’ ai parlé plus haut de jésus-christ avec une familiarite qui va peut-être offusquer quelques lectrices cela m’ amène à le féliciter le clergé américain de l’ entrain avec lequel il adopte à le peine parues toutes les plus fantastiques applications de la science actuelle ",
"ici comme en beaucoup d' autres occasions d' ailleurs la plume s' efface avec plaisir\\n devant le crayon le petit tom gorgé de lait à le moitié asphyxié les griffes toutes douloureuses de s' être cramponnées à la nappe se traînait en gémissant à le milieu d' innombrables\\n débris fruit de ses exploits sur le tapis de le lieutenant et il ajouta: mais le lieutenant songea que le pauvre petit tom était jeune bien jeune qu' il n' était\\n qu' un chat sans éducation privé de bonne heure de son papa et de sa maman et élevé par\\n de les matelots qui certes n' étaient pas des professeurs de bon ton et de belles manières il songea encore que lui-même après avoir adopté le petit naufragé il l' avait bien\\n souvent trop gâté qu' il l' avait laissé seul livré à le toutes les tentations bref le lieutenant coquillard prit philosophiquement son parti de la chose se passa déjeuner mit de l' ordre lui-même dans sa cabine afin de voiler de son mieux les folies\\n de son favori produites par ses propres négligences et par sa trop grande faiblesse et \\n' se promit de le mieux s",
"valentin j’ aime pas ce nom-là ne veut rien dire valentin valentin j’ en changerai et tu auras bien raison ",
"voyons est -ce que ton ritter n’ a pas toujours sa maîtresse —oui la petite lolotte —celle qui te fait les doux yeux eh bien cela tombe à le merveille ",
"à le moins musette aura soupé et après avoir passé un coin de son mouchoir sur ses yeux sous le prétexte de se moucher il se coucha jours après musette se réveillait dans un boudoir tendu de rose un coupé bleu l' attendait à sa porte et toutes les fées de la mode mises en réquisition apportaient leurs merveilles à ses pieds musette était ravissante et sa jeunesse semblait encore rajeunir à le milieu de ce cadre d' élégances ",
"coupe non de la main gauche parce que tu n’ es pas mariée et elle tirait cartes à la fois examinait si d’ entre elles appartenaient à la même série et dans ce cas gardait et rangeait sur la table celle qui était la plus rapprochée de son pouce es la dame de trèfle vois -tu car t’ es brune et la dame de pique est bien brune aussi mais elle ne peut être qu’ une veuve ou qu’ une méchante femme ce qui ne serait pas vrai pour toi elle épuisa de la sorte fois le jeu de cartes en rejetant une partie dans sa jupe à le chaque coup ",
"monsieur robert vous m’ en voulez m’ a -t-il dit sans oser avancer dans l’ appartement j’ ai agi brutalement le chat étant à le vous qui êtes si bon pour moi je ne sais quel diable m’ a soufflé d’ assommer ce malheureux griffard voyez -vous monsieur robert quand on touche à les gens ou à les choses que j’ aime je ne me connais plus ce pauvre ricoco a fait toutes mes campagnes je l’ ai bien souvent sauvé de la marmite ou de la broche et je m’ y suis attaché quoi! ",
"il leur serait moins facile de le retenir en fustigeant vertement ses vices ou ses imperfections toutes les femmes ne ressemblent pas à le celle de sganarelle qui voulait être battue et certains orateurs sacrés ont atteint de ce côté les dernières limites de l’ adresse et de le savoir faire l’ abbé mirande les surpassait tous il devait en grande partie sa réputation de beau diseur et ses triomphes oratoires à le cette science de caresses féminines dans laquelle il était passé maître la douceur melliflue de sa parole lui avait conquis parmi ses paroissiennes bien des ferventes et lui avait valu dans le clergé bon nombre d’ envieux ",
"son plaisir ne pouvait lui échapper il s’ en amusait d’ abord avant d’ imposer l’ outrage il tournait autour de sa victime en lui infligeant de ces petits supplices d’ attente qui décuplent l’ horreur de la torture définitive et aussi la joie de le bourreau quand celui-ci aime son métier et ainsi il se vengeait de tout ce qu’ il avait souffert lui-même à le cause de les longs dédains de cécily et il se récompensait amplement des grands travaux qu’ il lui avait fallu accomplir dans l’ ombre pour bâtir cette ténébreuse aventure enfin il daigna lui faire mesurer toute l’ importance de son malheur "
] |
le souverain PROPN séduit par la réunion de tant de charmes à le tant de modestie semblait fier de compter à le nombre de ses sujets une femme si digne de régner sur tous les cœurs mais il faut vous avouer ma faiblesse tout en jouissant de l' admiration qu' inspirait valentine à le plus puissant roi de l' europe j' ai frémi en pensant à le ce que j' aurais redouté de cette admiration sous un roi d' une vertu moins austère et dans ce moment je n' ai pas regretté le siècle de ce triomphe si beau ce doux instant a passé comme un songe un regard de valentine ainsi que celui d' orphée après avoir comblé les vœux d' une ame passionnée l' a replongée dans le néant bonheur espoir courage j' ai tout perdu avec votre présence | [
"l' affreuse idée d' en être privé pour toujours est venue me frapper d' un coup mortel et les moments que j' ai passés depuis semblent ne plus appartenir à l' existence mais que l' excès de ce désespoir ne vous afflige pas valentine je ne souffre déja plus ne vous accusez point sur-tout des peines qui m' accablent le ciel m' avait dès ma naissance condamné à le malheur c' est par vous seule que j' ai connu le charme de la vie ",
"en me permettant de vous aimer je vous ai dû une félicité au-dessus de mes espérances et ce n' est pas votre faute si mon amour insensé a besoin de joindre un autre bonheur à le celui de penser à le vous je le sens: cet amour qui me dévore devait m' entraîner à le tout braver pour tout obtenir de votre pitié la mort la plus inévitable ne m' aurait pas arrêté mais s' exposer à le mépris de valentine se voir l' objet de son dédain ah! plutôt fois succomber à la douleur de s' éloigner d' elle c' en est fait mon sort est rempli; je l' ai vue je l' ai adorée ses yeux ont daigné quelquefois se fixer sur les miens tant d' heureux souvenirs valent plus que ma vie adieu. valentine! adieu cette lettre fut remise à le madame de saverny à son retour de versailles; et de tous les événements de la journée le seul qui resta dans son souvenir ce fut le moment où elle avait vu pour la dernière fois anatole ",
"il est parti disait -elle avec l' accent d' un désespoir concentre il est parti et c' est pour m' obéir qu' il m' abandonne à le tout l' excès de ma douleur accablée d' injustices rejetée par ma famille je n' avais pour consolations que les preuves de son amour ah! pourquoi sa barbare générosite m' a -t-elle sauvé la vie que ferai-je d' un bien que je ne puis plus lui consacrer car c' est en vain que je chercherais encore à m' abuser sur le sentiment qu' il m' inspire ce cruel sentiment règne seul dans mon cœur l' amitié même ne peut m' offrir de secours contre les regrets qui me tuent ah! puisque je consentais à le t' aimer sans espoir de bonheur cruel! pourquoi m' as-tu ravi les tourments délicieux qui agitaient mon ame c' est en exhalant ainsi sa douleur que valentine passa le reste de la nuit; lorsqu' elle se rendit le matin auprès de le commandeur il fut frappé de l' altération de son visage ",
"ah! lui dit -il en prenant sa main avec affection ménagez -moi valentine je ne suis pas en état de supporter l' accablement où je vous vois si votre courage ne soutient pas le mien je m' accuserai de vos peines et vous me verrez mourir de le remords d' avoir empoisonné votre existence.—eh! quel reproche pourrait troubler votre repos n' est -ce pas à le vous mon ami que je dois l' unique consolation qui me reste .—non reprit m. de PROPN c' est peut-être à le moi seul que vous devez tous vos malheurs la connaissance de le monde qui m' a servi tant de fois m' a trompé celle-ci j' avais remarqué toute ma vie dans le caractère de les femmes un fond de légèreté qui devait les rendre incapables d' éprouver un sentiment profond ",
"les plus estimables mêmes ne me semblaient pas à l' abri de les séductions de la vanite et tout en rendant justice à le leur sensibilité à la durée de leurs affections et à le noble dévouement qui en était souvent la suite je croyais qu' on ne pouvait obtenir autant de leur cœur qu' en flattant leur amour-propre j' en ai tant vu préférer la gloire d' être affichées publiquement à le bonheur d' être aimées en secret mais vous m' avez prouvé que ce bonheur pouvait suffire à le l' ame la plus pure vous avez dissipé mon erreur et vous me livrez maintenant à le regret d' avoir fait naître dans votre cœur un sentiment que je n' y saurais détruire.—ah! cessez de vous accuser d' un mal qui n' est pas votre ouvrage interrompit valentine son image était gravée dans mon cœur bien avant que vous ne l' eussiez fait battre en me parlant de lui —vous voulez en vain me justifier; à le mon âge on ne se fait plus d' illusion sur ses torts ",
"c' est en vous parlant des vertus d' anatole que je vous ai fait oublier le danger de l' aimer c' est rassuré par l' idée que cette passion qui égarait sa raison ne troublerait jamais la vôtre c' est peut-être aussi par je ne sais quelle vague espérance de voir récompenser tant d' amour par un sacrifice héroïque que je me suis aveuglé moi-même sur les malheurs qui pouvaient résulter d' une intimité de ce genre enfin je reconnais toute l' étendue de mon imprudence et je ne me sens pas la force de vous en voir souffrir la première de les consolations est d' en pouvoir offrir et valentine en s' efforçant de consoler son ami des chagrins qui la désolaient finit aussi par en être moins oppressée elle lui parla sans contrainte de son amour et lui avoua qu' elle doutait que l' absence et le temps parvinssent à en triompher eh bien faites -en toujours l' épreuve reprit le commandeur; et s' il est vrai que votre constance sache braver ces grands ennemis de l' amour vous aurez peut-être le courage d' être heureuse en dépit de tous les obstacles malgré le mystère répa",
"dès ce moment elle promit à le commandeur de surmonter sa faiblesse et se prêta de bonne grace à le tous les moyens qu' il imagina pour la distraire l' ingénieuse bonté de madame de réthel en inventait chaque jour de nouveaux mais valentine refusait obstinément de jouir d' autres plaisirs que de ceux de la campagne le récit qu' elle avait fait à le madame de réthel de sa soirée de versailles lui donnait bien le droit de fuir le grand monde; et le commandeur était d' avis qu' elle laissât passer ce premier feu de méchanceté qui s' éteint comme tant d' autres quand il n' est pas alimenté par la présence de l' objet qui l' excite ainsi valentine passa l' été chez madame de réthel dans cette retraite agréable où les charmes de l' esprit et les douceurs de l' amitié se disputaient le plaisir de tromper ses regrets ",
"occupée de répondre à les soins de ses amis elle vivait dans l' ignorance de ce qui se passait chez les personnes dont elle avait tant à se plaindre et se consolait de la haine de ses ennemis par le souvenir de l' amour d' anatole mois s' écoulèrent dans cette vie paisible pendant lesquels le commandeur avait reçu plusieurs lettres d' anatole valentine était souvent présente quand on les lui remettait mais il gardait le plus profond silence sur leur contenu; et si elles n' avaient pas porté le timbre de madrid valentine eût ignoré jusqu' à le pays vivait anatole tant de discrétion lui paraissait quelquefois pénible à le supporter cependant elle n' osait s' en plaindre; et forte de la sagesse de son ami elle se livrait à le toute la folie de son amour ",
"la patience et le beau temps ayant triomphé de la goutte de m. de PROPN il arriva un matin chez madame de saverny et lui dit: pour cette fois il n' y a pas moyen de refuser lisez ce billet et voyez si nous pouvons nous dispenser de céder à les instances d' une personne qui vous aime tant ce billet contenait une invitation de la princesse de PROPN qui priait le commandeur d' employer tout son ascendant sur valentine pour l' engager à le venir souper chez elle le sur-lendemain c' était le jour de sa fête et elle ajoutait dans les termes les plus affectueux qu' elle douterait de l' amitié de valentine si elle ne venait pas se joindre à les amis qui devaient la fêter le commandeur n' eut pas besoin d' insister pour faire sentir à le valentine combien un refus de sa part serait déplacé dans cette circonstance et il fut convenu entre eux et madame de réthel qu' on se rendrait le sur-lendemain à le paris d' assez bonne heure pour aller voir le salon de les tableaux dont on venait de faire l' exposition à le louvre; et qu' après avoir dîné chez le commandeur on se rendrait chez l"
] | [
"ces paroles dites négligemment et comme à le cours d’ une conversation indifférente par le baron frappèrent edmée d’ un sinistre présage eh m. de la chesnaie espérait une diversion ne l’ avait -il donc pas comprise lorsqu’ elle s’ était écriée en descendant des camaldules j’ en aime un autre et je suis à le lui tout entière cet aveu l’ oubliait -il? ou bien passait -il outre et se promettait -il d’ avoir raison d’ elle et de son amour quoi qu’ il en fût il pensait donc la garder PROPN près de lui comme si de rien n’ était pardonnait -il? méprisait -il? ",
"xiv lorsqu’ il avait commencé à le vendre de les rouleaux de pellicule le photographe de la rue de la durance était venu lui expliquer quelle concurrence déloyale il lui faisait et valentin ne voulait faire de concurrence déloyale à le personne ensuite il avait envisagé d’ adjoindre à le son commerce un rayon de produits de nettoiement mais balustre le droguiste n’ avait pas manqué de lui dire quelle peine cela lui faisait et valentin ne voulait faire de peine à le personne et quand il s’ était proposé de se lancer dans l’ article de paris et la tabletterie meussieu panneton qui dirigeait le reuilly-bazar l’ en avait détourné en lui montrant quel trouble il apporterait ainsi dans la vie économique de le quartier et valentin ne voulait jeter le trouble nulle part il dut donc renoncer à le développer son commerce et ce fut sa dernière tentative pour effacer son oisiveté il ne lui resta plus que la vacuité même de le temps ",
"PROPN dit le charpentier se cramponnant pour ainsi dire à le parquet par les pieds moi aller ouvrir une fenêtre quand je demande qu’ on ferme l’ autre moi fils de mon père —toi barthélemy lelong ivrogne et querelleur qui déshonores le nom de ton père et qui as bien fait par conséquent de prendre un sobriquet je te dis moi que tu vas aller ouvrir cette fenêtre pour te punir d’ avoir provoqué ces messieurs —le tonnerre gronderait au-dessus de ma tête dit en levant son poing à le plafond que je n’ obéirais pas ",
"écriait officier impatienté quelques instants après comme le capitaine allait commander le feu à ses hommes qu\\ il venait de disperser en tirailleurs le cri: tirez arrêta sur ses lèvres car il aperçut que boisdon avait laissé la baguette dans le canon de son arme qui menaçait le capitaine placé à le pas en avant de sa compagnie --mille bombardes! écria -t-il ne voyez -vous pas numéro de serre-file que vous n\\ avez pas retiré la baguette de le canon de votre mousquet et que vous alliez en percer ",
"a preuve dit froidement laurent que j’ ai comme toi un signe entre les épaules et il releva sa blouse et dit: regarde michel recula avec une sorte d’ épouvante PROPN continua: j’ ai donné francs à le m. jouval qui m’ a rendu tes billets tiens les voilà michel jeta un cri et francs pour tes lettres comprends -tu à le présent? les instincts de se réveillèrent; ",
"quelques jours après il avait reçu une invitation à le dîner et depuis admis à le présenter ses hommages le soir on dînait à le heures dans cette antique maison il venait une fois environ par semaine passer une heure auprès de ces représentants d’ une autre époque hermine était de notre temps cependant bien qu’ elle eût gardé sur elle le reflet de cet intérieur non pas suranné ni vieillot car tout y respirait la grandeur mais ancien et presque bizarre à le force de fidélité à le passé vêtue à la mode non celle qui née aujourd’hui passera demain mais celle qui est assurée de durer encore quelques mois elle conservait dans sa manière d’ être plus respectueuse encore que tendre à l’ égard de ses grands-parents quelque chose de les temps où le respect primait l’ amour filial mais dans ses jolis yeux noisette se lisait en dépit des formules une indicible tendresse pour les vieillards dont elle était l’ unique joie de même que pour elle à le eux seuls ils représentaient toute la famille hermine de cérences avait perdu sa mère toute petite son père peu d’ ann",
"les soldats le bousculent l’ écartent les officiers pénètrent dans la crypte le vieil alsacien se suicide dans sa loge avec le pistolet rapporté de la guerre de PROPN apprend sur une radio allemande que le drapeau à le croix gammée flotte sur le toit-terrasse de le lutetia juste au-dessus de sa chambre d’ angle de le sixième étage l’ hôtel est devenu le siège de l’ abwehr le service d’ espionnage de l’ armée assis autour de le piano les officiers en noir et gris assèchent les réserves de cognac ",
"un jour il entreprit et réalisa un véritable tour de force dans son admiration pour le beau drame de françois coppée le pater il refit en entier le rôle le plus important de l’ ouvrage transformant en jeune frère la vieille sœur de le prêtre martyr de la commune afin que la pièce pût être représentée sur le théâtre de le patronage les vers étaient si naturels si bien frappés qu’ il était impossible de les distinguer de ceux de coppée le drame ainsi modifié il joua le rôle composé par lui avec une vérité une passion si saisissantes que l’ assistance entière fut soulevée et je puis affirmer sans exagération que si l’ auteur de le pater se fût trouvé là il eût joint ses applaudissements enthousiastes à le ceux de l’ auditoire voilà l’ histoire d’ augustin ",
"les cadeaux continuaient c’ était une bague offerte par à le ann que faire d’ une bague quand on préfère vivre les doigts nus elle préférait nettement une dent ou un galet noir offerts par une petite fille le sentier était si escarpé que la plupart de le temps je m’ efforçais de passer par l’ épicerie de le corso quand je me rendais chez ",
"il tire sur les bords gondolés de son bitos j’ étais pas malade san-a... seulement il m’ arrive un de ces turbins il n’ en peut plus j’ ai devant moi un mec complètement épuisé un homme vidé crouni qui dit pouce il me fait pitié "
] |
les tours coca et edgefront seront identiques chacune constituée de immenses piliers d’ acier espacés de mètres lesquels seront solidement amarrés par des entretoisements puis innervés l’ un à l’ autre grâce à des montants de traverse sorte de passerelles qui serviront aussi de plateforme où hisser hommes et matériels les piliers eux seront composés de caissons d’ acier préfabriqués en atelier soudés puis boulonnés les uns sur les autres sur toute la hauteur il est question d’ une cadence de caissons par poste et par jour de travail les gars sont prévenus chaque tour ainsi rigidifiée montera pied à le pied et plus elle s’ élèvera plus y coulisseront tout un ensemble de cordes poulies treuils palans et la grue évoluera elle aussi se dépliant encore à le mesure que s’ accomplira le travail celle de sanche travaillera à la construction de la tour edgefront il dribble la foule jusqu’ à le buffet s’ attarde au-dessus de la marmite où le liquide bouillonne robe d’ évêque à le fumet d’ alcool de poivre et de cannelle de zestes d’ orange en flottaison se ressert: il | [
"puisque concernant la promesse de grande vie coca faisait mieux que de réaliser ses attentes elle le réinventait en septembre il y était venu conducteur de grue modèle fils unique aimant fiancé attentif mais depuis il avait le sentiment de se défaire chaque jour un peu plus de sa belle peau lisse de sa peau régulière elle séchait s’ écaillait tombait en lambeaux et il s’ en débarrassait avec une joie raide shootant dans les copeaux dans les rognures tout se passait comme si la ville agissant sur sa peau comme le nitrate d’ argent sur le papier photographique en révélait les stigmates de le désir et ceux de l’ ambition le goût de le jeu la volonté de puissance et maintenant il jouissait de sentir qu’ une autre peau se formait sous l’ ancienne une autre peau qu’ il ne connaissait pas mais qui était celle de la vraie vie cela ne faisait pas de doute et quand il observait dans le miroir son corps léopard il se trouvait beau oui et se disait simplement que le moment était venu de laisser vivre ce qui était en lui enfouie dans la multitude katherine thoreau se tient pou",
"l’ alcool les a réchauffés mais c’ est de prime qu’ ils parlent en ouvrant leurs casiers cette prime de noël qu’ ils n’ ont pas encore touchée faudrait voir à le pas nous amadouer avec de la vinasse on va régler tréteaux réchaud et caisses de vin on remballe on vide on jette et moyun stupéfait de ces gestes commence à le tourner auprès de la marmite il y a là encore de quoi remplir sa gourde et c’ est ce qu’ il se dépêche de faire puis entreprend de repêcher un à un les zestes d’ orange en surface et les fourre ensuite dans une feuille de papier journal cornet qu’ il empoche ravi de l’ aubaine puis s’ éloigne et c’ est à le ce moment précis que diderot distingue la chevelure de katherine qui se déplace vers les baraquements de les ouvriers se dit qu’ elle part et qu’ il va la manquer bazarde lui aussi son verre dans les dépotoirs et mains dans les poches se lance vers elle— à le fond je ne l’ ai jamais vraiment remerciée c’ est ce qu’ il se dit pour se mettre en branle— et l’ intercepte presque solennel thoreau une chose je vous remercie et katherine qui l’ avait p",
"la salle est clairsemée des individus qui traînent flics qui opèrent une halte dans leur patrouille un homme à le très longue barbe qui monologue mange vite un truc— le tutoiement subit accélère la cadence diderot appelle la serveuse et katherine vérifie l’ odeur de son haleine à le creux de sa paume il l’ observe en souriant et katherine relève la tête super et alors comme si elle n’ en pouvait plus d’ attendre elle se dévêt de sa parka moche et pour ôter son pull croise et décroise les bras de bas en haut un geste large son visage disparaît fugacement dans l’ encolure de laine puis elle ouvre les premiers boutons de sa chemise sous les yeux de diderot qui ratissent imperturbables enfin secoue doucement la tête pour que ses cheveux se replacent— une moiteur embue sa lèvre supérieure et ses pommettes ont rougi ce geste qu’ elle vient d’ avoir donne à le penser qu’ elle a chaud mais non— et dans un élan d’ une frontalité inouïe annonce je te préviens c’ est tout ce que j’ ai à le proposer quand diderot vaguement distancé se mange l’ intérieur de les joues puis v",
"les célibataires de le chantier prisent ce rythme qui pourtant épuise l’ organisme et perturbe le système nerveux se lèvent vers heures travaillent de heures à le minuit s’ éclatent jusqu’ à l’ aube mais leur livre les night-clubs à les heures chaudes ils aiment la nuit sur le chantier la nuit qui les encapsule les enclôt sur des sites illuminés les ampoules en multitude éclairant l’ obscurité d’ une lumière de fête les phares de les véhicules se signalant les uns à les autres par des jeux codés les cabines de les conducteurs allumées comme des alcôves et outre leur communauté leur solidarité et leur force ils y sont entre eux frères d’ armes aussi ne titubent -ils pas longtemps mais s’ excitent abrutis et impatients d’ aller draguer des filles offertes d’ aller boire et jouer impatients de retrouver après la dureté et la tension de le travail un peu de circulation facile un peu de fluidité douce une fois dehors ils se mettent en marche en groupe dans la pénombre et avancent d’ un bon pas jusqu’ à les navettes qui les conduiront là-bas ils grimpent à l’ inté",
"il n’ a pas vu le type qui s’ est assis à ses côtés lui donne quelques petits coups sur l’ épaule afin qu’ il se retourne et lui tend une main solide tout en se présentant PROPN lui laisse sa main de mauvaise grâce et détourne de nouveau sa tête vers la vitre mais l’ autre de nouveau frappe contre son épaule petits coups secs moi je sais je sais qui tu es je t’ ai connu à le anchorage soren sursaute nul ne peut le voir mais je sais que son cœur soubresaute comme s’ il suffoquait puis redémarre en trombe il répond lentement non mec tu dois te tromper je n’ ai jamais été à le anchorage je viens d’ mais le type se serre soudain contre lui jusqu’ à le toucher son épaule de la sienne et baisse la voix on va pas perdre notre temps on va pas se raconter de conneries d’ ac? puis devant l’ autre qui manque maintenant de dégueuler de terreur il déroule à le toute vitesse d’ une voix faussement décontractée tu as eu un problème à le anchorage soren une histoire de fille et d’ ours un truc bien dégueu soren s’ est levé catapulté droit sur ses jambes comme sur un ressort la ",
"PROPN connaît la route encore quelques minutes avant d’ arriver sur la poisse flambeuse de les trottoirs dans le ventre orange de la cité il est vidé et tandis que les faubourgs filent à la fenêtre son passé se dévide comme un gros rouleau également noir et ombreux et en quelques éclats linéaires le voici de retour à le anchorage dès l’ aéroport il avait frémi tendu à le bloc par la fatigue de le voyage et le spectacle de les dépouilles exposées dans les halls une magnifique collection de spécimens naturalisés de les faunes terrestre et aquatique de l’ alaska des bêtes qu’ il avait pris le temps de regarder impressionné par le miroitement de leurs pupilles elles avaient un regard— et la luisance de les dents humectées de vernis elles avaient faim— parmi quoi un orignal à les bois plats à les pieds palmés à les yeux doux l’ étrange bestiole amphibie vaguement préhistorique solitaire et indépendante qui traverse les larges fleuves et broute la tête sous l’ eau un mouflon blanc à les grosses cornes ambrées recourbées en arceaux comme la coiffure à le rouleaux ",
"après quoi il avait fallu construire le bateau une coque d’ acier de mètres à le charpente métallique que soren et autres types avaient montée pendant quelques mois le propriétaire un riche restaurateur d’ anchorage se lance dans une affaire de chasse et veut transporter chasseurs et pêcheurs par trentaines vers les lodges qu’ il possède à le kodiak ou c’ est sur ce chantier que PROPN croise son premier ours un jeune mâle affamé qui pulvérise les canettes de bière bues à la pause et fuit à le son approche quelques jours plus tard quand il le voit réapparaître soren décide désormais de préparer pour lui un fagot de baies racines et poisson séché il le place à l’ arrière de le hangar sur le passage de l’ animal il agit en cachette: apprivoiser un ours sur son lieu de travail est interdit jours plus tard quand il revient voir derrière le hangar il ne reste rien de le fagot mais des empreintes de pattes sont bien visibles dans la neige soren sourit tressaille de joie quelques jours plus tard il l’ entend encore grogner derrière la palissade se précipite à le temps",
"une fois la coque finie soren se recase dans une usine ou ̀ il se gèle toute la journée debout devant des bacs de poissons à le écailler avant conditionnement il poursuit cependant ses approvisionnements une à fois par mois jusqu’ à le soir ou ̀ il retrouve le fagot intact: l’ ours ne vient plus cet abandon l’ atteint durement traîne il se saoule les week-ends il se sent sombrer quand on lui parle de cette place de chauffeur de bus qui se libère il saisit l’ aubaine dans un geste d’ ultime confiance il commence à explorer la nature et rencontre cette fille qui va le rendre dingue il a beau ne pas croire à le cette histoire entre eux la fille est universitaire elle a voyagé et parle le français— il s’ y laisse prendre car ils ont un métabolisme commun sont solitaires indépendants et matinaux individus mutiques et disgracieux que fascine la sauvagerie ",
"à le début la fille ne plaît pas beaucoup à le soren physiquement c’ est une forte personne à les membres courts à le visage fermé à les cheveux ternes mais il aime bien son côté rogue et les gros seins sous la doudoune marine des seins dont elle le laisse jouir des seins qu’ il malaxe suçote tète en outre il reconnaît qu’ elle n’ est pas collante ne lui pose pas de questions et que son appétit de sexe lui convient quand elle débarque chez lui pour une histoire de panne de chauffage dans son studio il lui ouvre gentiment lui spécifie en souriant je te préviens c’ est temporaire mais il est tellement transfiguré qu’ une fille frappe à sa porte que c’ est comme s’ il lui suggérait de rester là pour toujours alors la fille fait son entrée royale et désirée et bientôt voilà que attend son retour chaque soir organise les virées de nuit dans la nature voilà qu’ il la conduit la guide et lui confectionne de les quiches la fin de l’ étude quelle mène sur les loups la communication intrameute décryptage de les cris et hurlements signe celle de leur espèce de lune de"
] | [
"je suis supérieurement placé tâte ma poche voila dit trois-pattes en avançant la main pas celle-ci! s’ écria vivement fit trois-pattes il y a donc quelque chose de bon dans celle-ci? ",
"sur le palier elle se trouve face à le face avec mademoiselle renée dolente les cheveux dénoués et qui tient à la main une tasse de thé —vous sortez mademoiselle? —oui mademoiselle j’ ai voulu m’ en assurer: vous sortez par ce temps de grève —je vais la voir de près —en chapeau blanc ",
"allons dans le cabinet de toilette mon mari a tant reçu aujourd'hui que je me sens abominablement lasse lui ô jeune renaud à les cheveux d' argent me semble plus animé que jamais il erre bavarde et rit me respire ce qui chasse paraît -il toute velléité de migraine et circuite autour de mon fauteuil qu' avez -vous à le tourner comme une bondrée ",
"il me dispensait d’ être rien répétais -je à le ceux qui voulaient me faire avouer mon activité artistique secrète alors que j’ étais dépourvu de talents bon à le rien dépourvu de secret tout entier dans ce nom tarnac et n’ écoutant pas ceux qui soutenaient qu’ un nom peut être une œuvre pour peu qu’ on en joue ce qui était mon cas pour ainsi dire puisque ce nom me désignait avant tout sinon uniquement comme critique d’ art auteur d’ une œuvre qui n’ existait que parce que tout le monde le prétendait quoiqu’ elle restât invisible et moi soumis à le principe de réticence ce dernier mot signifiant l’ omission volontaire de ce qu’ on devait ébruiter et donc la chose omise elle-même et non comme l’ indique son sens courant et impropre la réserve la mauvaise grâce je voulais n’ être que tarnac et non pas ce que représentait ce nom un paysage ma lignée paternelle un incertain patronyme gallo-romain mais la pure minéralité de ces syllabes n’ étant rien socialement je désirais accéder à un nom plus fort plus éclatant que celui de l’ état civil mais sans le souci",
"sophie et si lambert arrive avec l’ âne nous ne le verrons pas paul je commence à le croire qu’ il ne reviendra pas si tôt sophie moi je crois à le contraire qu’ il va arriver paul ",
"comme rien ne me prouve que vous ne me dénoncerez pas aussitôt cet argent reçu vous allez reconnaître par écrit que je vous ai donné francs est -ce que cela dit matthieu et prenant une feuille de papier il écrivit un reçu dont le comte lui dicta les termes maintenant reprit le comte après avoir serré le reçu voici argent misérable puisse -t-il vous causer tout le malheur que je vous souhaite je ne veux pas être en reste de politesse avec vous monsieur le comte dit le domestique en inclinant avec un respect ironique ",
"un jour il était venu voir maigret quai des orfèvres plein d’ assurance exhibant une carte de presse d’ un hebdomadaire spécialisé dans les révélations sensationnelles marcel ne doutait de rien surtout pas de lui —vous comprenez monsieur le commissaire ce qui intéresse nos lecteurs ce n’ est pas l’ organisation de la p.j. dont la presse quotidienne a souvent parlé mais les dessous d’ une maison où vient échouer si je peux dire tout le linge sale de paris j’ espère que l’ expression ne vous choque pas il ne s’ agit pas de publier des noms bien entendu et je peux ajouter que mon journal n’ hésiterait pas à le y mettre un assez gros prix il était trop jeune à l’ époque pour que maigret se fâche et le commissaire l’ avait assez gentiment flanqué à la porte ou ans plus tard il avait entendu sa voix à la radio où il était devenu speaker commercial ensuite il y avait eu un vide ",
"le bandit s’ éloigna donc en vomissant des torrents de blasphèmes et de malédictions et jurant de se venger tôt ou tard le forestier s’ occupa aussitôt de rappeler à la vie la pauvre marianne qui gisait immobile sur l’ herbe comme une blanche statue de marbre renversée de son piédestal la lune éclairant son pâle visage aidait encore à l’ illusion .non loin de PROPN serpentait un ruisseau la jeune fille fut transportée à le bord; quelques gouttes d’ eau subitement projetées sur ses tempes et sur son front la ranimèrent et ouvrant les yeux comme si elle sortait d’ un long sommeil elle s’ écria:– où dans la forêt de répondit naïvement le garde forestier à le son de cette voix qui lui était étrangère marianne voulut se relever et fuir encore ",
"il était tout blanc de poussière blondin avec des yeux bleus et le rayonnement de la jeunesse et de la gloire –vive notre beau prince criaient à le tout moment les femmes de les faubourgs me trouvant à le paris en et ayant eu l’ honneur d’ être convié à le chantilly je rappelai à le son altesse cet infime détail de son passage en provence; et mgr d’ aumale après ans se rappela de bonne grâce les braves femmes qui criaient en le voyant passer: qu’ il est joli! ",
"s’ il est blessé tout le département saura la cause de le duel; avec sa timidité elle se croit déshonorée et le jour où est hors de danger elle s’ enfuit à le paris où un mois après il la rejoint en un mot la seule timidité de madame de chasteller la retient à le nancy donnez -lui un prétexte et elle part en tuant leuwen vous satisfaites un bel accès de colère je l’ avoue et à le vous vous le tuerez sans doute mais les beaux yeux et la dot de madame de chasteller s’ éloignent de vous à le tout jamais .»ici l’on murmura mais l’ audace de du poirier en fut doublée si ou de vous reprit -il avec énergie et en élevant la voix se battent successivement contre vous passez pour des assassins et le régiment tout entier prend parti contre vous c’ est justement ce que nous demandons s’ écria avec toute la fureur d’ une colère longtemps contenue c’ est cela dirent ses frères nous verrons les bleus et c’ est justement ce que je vous défends messieurs à le nom de m.le commissaire de le roi en alsace franche-comté et lorraine tout le monde se leva à la fois "
] |
en politique il va sans dire que mlle avait des idées avancées la véritable tare de mlle qui était en partie la tare de son âge et en partie celle de son époque était que pour elle nouveauté était synonyme de valeur c’ est là signe certain de barbarie: dans toute société ce sont toujours les éléments d’ intelligence inférieure qui sont affamés d’ être à la page incapables de discerner par le goût la culture et l’ esprit critique ils jugent le problème automatiquement d’ après ce principe que la vérité est la nouveauté donnons toutefois un bon point à le mlle bien qu’ elle fût une grande intellectuelle elle n’ orthographiait pas son prénom symohne | [
"ainsi équipée la pauvre fille était une proie désignée pour les charlatans de la palette et de la plume elle se frotta à le ces milieux et comme elle y plaisait par son côté gogo y tira son épingle de le jeu c’est-à-dire y assura ce qu’ elle appelait dans son affreux langage sa matérielle avec l’ ignoble tendance à le parasitisme qu’ avaient les gens de sa génération mâles et femelles durant ces années-là elle vivait mois en PROPN chez la cousine à le héritage et mois à le paris chez des amis dans le train gens à lesquels m.decoantré avec toute sa crasse tous ses haillons et toute sa bonhomie n’ aurait pas tendu la main sans dégoût associée avec un jeune caricaturiste elle lança un modèle de poupée de salon qui fut à la mode en elle servit d’ intermédiaire pour des achats de faux ancien ",
"elle décora des studios et dès commençait de chercher des appartements pour ses amis en imposant la condition que ce serait elle qui les décorerait si on faisait affaire tout cela est si bas que nous ne nous sentons pas le cœur de poursuivre disons seulement que dans ces trafics elle se faisait depuis ans une quarantaine de francs par an ce qui était malgré tout quelque chose pour une jeune fille qui n’ avait rien bien qu’ hétérosexuelle elle ne s’ était pas mariée parce qu’ elle n’ avait rien et même elle était vierge mais de si peu que cela ne vaut guère d’ en parler ",
"mlle rendait à le chacun de les magots les sentiments que ce magot-là lui portait: animosité à le m.decoëtquidan et sympathie à le m.decoantré avec l’ oncle élie ses rapports étaient de pure correction avec l’ oncle elle s’ était mise toute petite sur un pied de familiarité un tantinet protectrice qui était agréable à le bonhomme épouvanté par les gamins comme nous l’ avons vu le génie de l’ espèce l’ emportait sur ses terreurs lorsqu’ il s’ agissait d’ une fillette il aimait bien sa nièce qu’ il appelait pinpin dans les affaires de la succession il avait été surpris de la trouver désintéressée ignorant que cette fille qui s’ en fichait quand l’ argent qu’ elle devait recevoir lui venait par voie de famille aurait mis en branle les hommes de loi pour francs qu’ on lui aurait disputés sur une de ses commissions ",
"pendant que les messieurs prenaient le café donna à la jeune fille les dernières nouvelles de la succession tout ce temps-là gardait le nez dans sa tasse ne voulant même pas lever les yeux sur sa petite-nièce tant elle remuait en lui l’ ire et la bile ensuite mena la jeune fille à le salon où caisses ou malles étaient entassées et lui dit avec un air de triomphe: et il y en a autres là-haut! bien s’ écria simone avec une figure longue je vais la sentir passer quoi donc la note de le garde-meuble pardi je vais en avoir pour billets par an ",
"PROPN ne disait mot ces cris de le cœur ou plutôt de la bourse ce n’ était pas cela qu’ il avait attendu mlle reprit: mon oncle je vous remercie en me donnant votre part vous avez eu comme on dit dans les journaux un geste magnifique mais pourquoi diable n’ avez -vous pas attendu de m’ avoir vue pour empaqueter tout cela ",
"je suis sûre que la moitié de le contenu de chacune de ses caisses ne vaut que d’ être bazardée l’ impolitesse de mlle fait frémir mais je t’ ai prévenue je t’ ai écrit que je commençais à le emballer —vous savez moi je ne peux pas lire les lettres longues réflexion faite nous pensons que l’ impolitesse de mlle debauret ne fait frémir personne il est probable que personne ne s’ aperçoit qu’ elle est impolie —naturellement reprit -elle il ne peut être question de défaire tout cela ",
"vous vous êtes donné un mal énorme elle aussi elle se donnait un mal énorme pour être aimable car elle avait l’ impression qu’ elle était très aimable cet effort qu’ elle faisait changeait complètement sa physionomie elle espérait que PROPN dirait mais si je peux tout sortir ce n’ est pas une affaire il dit seulement� j’ ai fait des listes où sont marqués les principaux objets qui se trouvent dans chaque caisse avec en regard le numéro de la caisse comme ça si tu veux quelque chose tu le trouveras tout de suite ",
"vous savez j’ ai tout ce qu’ il me faut chez la cousine marthe enfin oui ou non l’ impolitesse de mlle fait -elle frémir elle regardait les caisses et cela lui brûlait les lèvres de dire je ne veux pas vous faire faire ce travail je vais venir avec un homme de peine et nous ferons le tri elle n’ osa pas l’ image de ce pauvre homme voyant mettre sens dessus dessous tout ce qu’ il avait fait et avec tant de soin et quand c’ était pour le lui donner si généreusement non cela n’ était pas possible elle aimait mieux payer les francs quant à le m.decoantré il devinait bien le vœu secret de sa nièce mais il se sentait à le bout de ses bons procédés ",
"elle ferait ouvrir les caisses si elle en avait le courage lui il ne s’ en occupait plus enfin avec cette rapidité de décision qu’ elle avait dans l’ ordre de les choses pratiques elle résolut de mettre toutes les caisses non à le garde-meuble mais dans une remise louée pour un mois elle reviendrait PROPN avec quelqu’un ferait le tri et enverrait à l’ hôtel de les ventes les quarts de ce bric-à-brac mais que de tracas qui si facilement auraient pu être évités si ce magot avait eu pour sous de bon sens! "
] | [
"a certains objets personnels on avait cru identifier celui de il faut croire qu’ on s’ était trompé le fait que ce malfaiteur de l’ humanité voilà le vieux qui se gargarise avec ses grandes phrases pêchées dans détective soit vivant est déjà inquiétant mais le fait qu’ il assiste à le ce meeting d’ aviation de le bourget est alarmant il crie lumière la clarté crue des tubes de néon nous éclate dans la poire ",
"—pourquoi pas —faut vraiment que ce soit l’ été et qu’ on ait de le temps à le perdre —pourquoi pas danglard choisit de laisser tomber une fois de plus PROPN était de toute façon passé à un autre ordre d’ idées il jouait avec la feuille de papier blanc —ouvrez -moi un dossier propre danglard on a une bricole à le ranger ",
"il n’ a point requis mon congé et vous êtes encore en tutelle champlaurent quel est ce votre service qui oblige un chrétien à le manquer messe et vêpres un jour de dimanche vous avez péché contre dieu la mère eglise votre dame et moi suis -je un enfant qu’ on mène à la baguette objecta pâle de colère ",
"il me faudrait des bas les miens sont déchirés et puis de les mouchoirs de quoi laver mes dessous ne sont pas propres lucien sursaute encore un mot qui brûle —et puis je voudrais des ciseaux et une lime à le ongles assez forte combien de jours allez -vous me laisser ici? lucien l’ ignore tout ce qu’ il sait c’ est qu’ il a maintenant l’ intention de la garder le plus longtemps possible ",
"mon premier diagnostic c’ est que vous ne vivez pas sur une malédiction comme vous dites pas plus que les autres hommes vous êtes constitué même un peu plus joliment plus athlétiquement et vos réflexes d’ une constitution de salpêtre méritent que je les étudie quelquefois surtout dans vos périodes de surexcitation appelez -moi et nous causerons voici mon adresse ",
"PROPN était d’ un ton qui m’ a ravie j’ ai déjà ou portraits de moi que ma mère ou ma tante ont fait faire mais aucun ne me contente voulez -vous ajouta -t-elle en souriant essayer à le votre tour de satisfaire une personne fort capricieuse et fort difficile j’ y tâcherai mademoiselle et ce sera un grand honneur pour moi ",
"oui je serai là toujours moi mon enriqueta et inès retourna à le bord de la berge ou elle s’ agenouilla les bras tendus vers l’ eau qu’ assombrissait le crépuscule –elle est folle dit un de les domestiques d’ un ton de pitié.oui la douleur avait rendu démente la pauvre inès on ne put lui faire quitter le lac et dans la crainte qu’ elle ne s’ y précipitât à le cours d’ un accès quelqu’un demeura constamment près d’ elle toute la nuit .dans la journée de le lendemain les forestiers à lesquels s’ étaient joints don et ses serviteurs parcoururent en tous sens la forêt jetant des cris d’ appel les recherches demeurèrent vaines ",
"je ne voyais toujours pas mon père et je sentais comme un poignard qui s’ enfonçait de plus en plus dans mon sein lorsqu’ il ne resta plus que quelques rangs j’ éprouvai une sorte de vertige; et quand le dernier homme fut passé je crus devenir fou mon père n’ était pas là alors je revins sur eux j’ allai de l’ un à l’ autre les arrêtant et je leur criai: avez -vous vu m. c’ est mon père où est -il est -il blessé pourquoi n’ est -il pas avec vous les uns répondaient qu’ ils ne savaient pas ",
"cette femme le sait peut-être le comte eut un froncement de sourcils en se penchant vers il dit d’ un ton de reproche tendre –oubliez donc celui qui vous a si sottement dédaignée vous si belle si parfaite il n’ est pas digne de vos regrets une flamme s’ alluma dans les prunelles de sâti –pas digne lui! si toujours cette manon l’ a ensorcelé mais il n’ en reste pas moins l’ être incomparable que l’on ne peut cesser d’ aimer vous fît -il souffrir tous les martyres ",
"tu n' as pas ouvert les yeux tu as saisi mes cheveux et puis tu t' es endormie les bras en croix je t' ai serrée contre moi je sentais ton cœur qui battait comme celui d' un oiseau vite bien trop vite j' ai fermé les yeux en t' embrassant et le visage de ta mère est revenu vers moi "
] |
ils sont payés pour donner ce faisant on le sait ils ne lâchent rien chacun de notre côté bastien et moi sommes bien dans cette faille il est heureux de donner je lui sais gré de ne rien lâcher son mystère croîtra à la mesure de sa nudité de ses propositions toujours plus audacieuses dont aucune n’ épuisera mon regard cela n’ aura qu’ un temps nous le savons nous faisons nos provisions de ces obscénités délicieuses dont nous tapissons nos mémoires en prévision de les jours moins fastes qui nous attendent | [
"par exemple bastien à la renverse sur cette table où aurait pu trôner coquette quelque coupe de fruits dressée par sa mère ou la mienne tête dans le vide poings liés d’ une fine cordelette blanche –autour de lui on s’ agite des gars que ni lui ni moi ne voyons le matériel est sur la table bien apprêté il luit un peu à le cause de la chaleur dégagée par les projecteurs kilos de tissus nerveux musculeux de sang d’ os et d’ eau parcourus d’ un long souffle réunis par pensées éparses dont celle qu’ il a encore oublié de fermer la fenêtre de la cuisine avant de partir par laquelle son chat risque de s’ échapper de le beau matériel à le côté luisant aussi un peu de cuir de métal un flacon de verre opaque à le sol une lanière les gars s’ approchent c’ est à lui de jouer qui ne sera découpé en morceaux que par la caméra bastien à la volée pour ceux qui vont s’ en saisir c’ est inouï j’ entrerais en lui de plain-pied qu’ il m’ en faudrait encore que je n’ en serais pas rassasié ",
"je ne voudrais pas de bastien pour faire ma vie parce que ma vie consiste essentiellement en une contemplation à l’ occasion rageuse de l’ inappropriable le corps de le désir bastien à le mes côtés pourrait raisonnablement craindre que je ne le tue faute de pouvoir être lui ce que le pauvre garçon ne mérite pas je parviens mieux et sans désagréments pour quiconque à le même résultat en le sachant dûment protégé par l’ écran je me demande s’ il sait cela quand en montant sur la table il s’ offre: que le corps souverain qui est le sien pour quelques années restera longtemps dévasté dans ma mémoire enfiévrée donc sans doute dans des centaines d’ autres mémoires parfois plus obsessionnelles encore que la mienne l’ inépuisable mystère qu’ a constitué bastien pour les siens tout à le long de l’ enfance la mère désarçonnée mais confiante par l’ opacité qu’ il a présentée d’ emblée quand ses frères étaient d’ une lisibilité parfaite telle qu’ elle avait été rassurée après avoir craint de ne savoir s’ y prendre avec ses garçons le père aussi désarço",
"à l’ adolescence bien sûr s’ est délicatement mais sûrement compliqué à le cause de ces corps d’ hommes qui leur montaient à la tête bastien lui pensait que c’ était partout comme chez lui que les pères et les mères étaient tous aimants attentifs et étonnés comme les siens les frères protecteurs rieurs et bagarreurs et ne voyait rien PROPN qui pût répondre à la totalité de les questions qui le hantaient sans qu’ il parvînt seulement à les formuler et partout autour d’ eux la campagne infinie qui à la fois compliquait et apaisait le tout que sa vie formait sans hâte mais sans répit il voudrait être une fille pas seulement pour pleurer l’ ombre de nicolas reparti dans les limbes sans avoir goûté ici-bas autre chose que la raillerie et l’ amertume non qu’ il soit mécontent d’ être un garçon mais il voudrait aussi être une fille avoir la possibilité d’ être une fille lui vient sans doute de cette arrière-grand-mère dont la photographie le fascine tant et le fichu les mitaines l’ entrelacs ferme de le coton noir dont elle s’ enveloppait ",
"ces habits traînent encore dans une malle de le grenier avec les bonnets de dentelle sommaire défraîchie la jupe lourde le sarrau un monde de tissus roides de renfermé un monde de peu peuplé de gens de rien l’ aïeule n’ avait jamais quitté pralong là-bas derrière les grands prés inclinés à le sud couronnés de sapins noirs bastien se demandait si les choses étaient plus faciles à le comprendre quand on avait ça sur le dos ou à le contraire encore plus mystérieuses et pour savoir l’ après-midi quand il rentrait le premier ou tard dans la nuit quand tout le monde dormait sauf lui parce qu’ il avait trop matière à le penser pour dormir il s’ en revêtait imaginer cela: bastien a ans il se noue un jupon autour de le cou qui lui arrive à les pieds se coiffe d’ un fichu et marche son pas de souris glisse plus furtivement encore que le tissu qu’ il anime qu’ est -ce que ç a fait d’ avoir les jambes nues réunies par une jupe plutôt que séparées par un pantalon où est -ce qu’ on met ses mains quand on n’ a plus de poches? et encore n’ a -t-on pour l’ instant rien de sexu",
"on y lève les bras quand bien même les jupons n’ ont pas de manches on se sent prêt à les cruautés les plus sombres à le s’ en aller défier les plus terribles monstres en un mot en fille on est fois plus courageux bastien n’ a pas peur d’ avoir découvert mais il a peur d’ en parler il sent que ses frères ne verraient pas les choses de cet œil bastien remet les affaires dans la malle il ne cessera plus de s’ habiller en fille dans les interstices que les temps et les lieux qu’ il traversera lui laisseront pour se faufiler dans l’ immense courage féminin l’ empreinte que son amour pour nicolas a laissée en lui toujours bastien dans une réunion une classe une fête dans les jardins la nuit les backrooms à le travail va vers le garçon le plus atypique décalé bizarrement construit s’ approche de celui dont le regard l’ épaule la démarche ou l’ allure attise l’ indifférence c’ est le tribut qu’ il paye à le nicolas à l’ âme qui balaya le paysage de son enfance solitaire en lui faisant découvrir la joie amère de les larmes et de les entrailles renversées à le chaque foi",
"et quand les beautés de magazine ivres de leur propre existence s’ étonnent de ses choix d’ un haussement de sourcil ou d’ une moue dégoûtée comme s’ il trahissait sa classe par quelque grossière mésalliance en bastien pleinement s’ épanouit le sentiment d’ une justice rendue à le son amour perdu ce qu’ il serait devenu nicolas ce que tous seraient devenus si toutefois en lui bastien avait trouvé la force de l’ arracher à ses champs à ses foins à ses bêtes en lui disant qu’ il l’ aimait qu’ il pouvait faire de lui ce qu’ il voulait qu’ il lui vouerait sa vie bastien n’ y pense jamais non plus qu’ à l’ allure que son grand front et son œil dévié auraient donnée à son visage d’ homme qui sue à le bout de les fourches et ploie de le poids de les tâches incessantes nicolas est un petit garçon mort qui flotte dans le grand corps de bastien dans sa grande âme c’ est un bandeau de brume qui se déploie dans l’ ombre c’ est un allié précieux dans la bataille que bastien livre à le ciel et quand son corps est à l’ œuvre qu’ il laisse circuler sur les plateaux nus encom",
"quelle douleur parvient -il à le transformer ici? un peu de la mienne assurément mais pas seulement le matériel on l’ a dit est sur la table bastien à le plat dos la tête à le demi penchée dans le vide poignets liés d’ une cordelette autour accessoires à le loin on s’ affaire sur cette table on l’ a dit aussi sa mère ou la mienne aurait pu disposer un bouquet de pivoines rouges à le cœur pâle un geste quotidien visant à le célébrer la beauté de le monde qu’ on y dispose aujourd’hui le corps d’ un homme dont la caméra demain nous fera croire qu’ il a servi de défouloir à le gaillards intraitables pendant des heures est une autre façon d’ exalter la beauté de le monde qui fait de cette table un autel et de ma pensée un sacrilège si je peux sans rougir associer la beauté de bastien à la plus belle de les fleurs je ne peux sans rougir imaginer ma mère la sienne moins encore disposer d’ un corps de fils comme en ont disposé les gars dès qu’ ils l’ ont eu à le portée de main ",
"les mères pourtant disposent souvent des fils espérant en secret porter le monde à le point d’ incandescence qu’ elles appellent de leurs vœux depuis qu’ elles les ont faits mais ferment les yeux sur l’ extase qui les traverse quand ils montent sur les tables comme des putains encouragées par des noceurs pour s’ abîmer dans des jouissances sourdes elles savent mais elles ignorent le sacrilège tient en ceci de les imaginer voyant: alors elles sauraient sans plus pouvoir ignorer ce qui les conduirait à la mort certaine d’ une part essentielle de leur être le sacrilège est donc sur la table avec le matériel mêlé à le quotidien à le pain à le vin à les fleurs à le partage à l’ amour mais sur la table de la salle commune à le bongue où sa mère posait chaque année le somptueux bouquet des lourdes pivoines de juin bastien s’ enivrait de le parfum de les fleurs jusqu’ à les pleurs l’ odeur était à la fois trop subtile pour être humaine et trop lourde pour être supportée lui mettait le cœur à l’ envers à le milieu de les devoirs ",
"rien ne lui plaisait comme d’ avoir le cœur à l’ envers retourné par une odeur indéfinissable comme celle qu’ il trouverait plus tard à le creux de certains hommes qui lui rappelleraient alors et bongue et les bouquets et mêlées à l’ instant passant sans s’ attarder les railleries de ses frères la fille la fille parce que le nez dans ses cahiers il pleurait de dégoût sur la beauté de les fleurs il avait bien quelque chose à le dire mais quoi?/* ne perdons rien de vue j’ ai plus tard regardé la scène dite de bastien et des gaillards en réalité le montage à lequel l’ industrie a ensuite procédé a fait exploser les corps et le temps a démultiplié les actes exacerbé les violences les jouissances et les souffles l’ affaire a sans doute été emballée en une heure pauses et reprises comprises pour les acteurs et les agissements passablement excessifs à lesquels ils se sont livrés répondaient à un cahier des charges assez précis défini préalablement avec leur employeur "
] | [
"–les gens d’ ici valent mieux que cela lui répondis -je ils ne le diront point ils vous aiment et vous respectent parce qu’ ils vous connaissent ils comprendront qu’ une bonne tête est plus utile que bras et s’ il faut faire des jaloux pour être heureux ce que je ne crois pas je ferai encore envie à les plus fières n’ en doutez point ce que j’ ai aimé en vous ce n’ est pas un ouvrier plus ou moins diligent ",
"qu’ est -ce qu’ il raconte? PROPN accablé roulait nerveusement son passeport en boule comme un dernier paquet de cigarettes vidé il dit que tu es le millionième passager sur ce vol traduisit -il il dit qu’ ils ont l’ intention de fêter –et alors –alors on ne va plus se voir d’ ici un moment je crois ",
"elle avait ses appartements dans le palais de le louvre où elle étalait une magnificence et un faste qui contrastaient fort avec la misère publique on raconte qu’ ayant accepté d’ être marraine de le fils de madame de sourdis avec henri pour parrain elle tint son filleul sur les fonts baptismaux vêtue d’ une robe de satin noir surchargée de perles et de pierreries ce jour -là fut un jour de grand scandale d’ abord parce que le roi contraignit les duchesses de nemours et de montpensier à le servir de chambrières à sa maîtresse ensuite parce que pendant tout le temps de la cérémonie de le baptême il ne fit que rire avec elle la carressant selon les expressions de les historiens de le temps tantôt d’ une façon tantôt de l’ autre jusque dans l’ église ",
"la date de le départ fut fixée à le septembre ce jour chacun s’ occupa des préparatifs qui allaient être promptement achevés en effet d’ un commun accord m. PROPN et les jeunes gens avaient résolu de faire ce voyage à le pied il se pouvait en effet que la contrée qui confinait à la base de les montagnes ne fût pas plus facile que celle que traversait le haut cours de la rivière montrose .on irait donc pédestrement le bâton à la main le fusil à le dos accompagnés de chiens que jack fût un excellent tireur aucun doute à ce sujet mais ni m. wolston ni ernest n’ étaient à le dédaigner à le ce point de vue et les chasseurs étaient assurés de se procurer en route une nourriture abondante .cependant il y eut lieu de préparer le chariot et l’ attelage de buffles en vue de le transport de les familles jusqu’ à l’ ermitage d’ PROPN ",
"suivez mon raisonnement et vous allez voir —voyons dit le poëte je vous écoute; prouvez -moi un peu comment on peut raisonnablement avoir l' air si attristé parce qu' un tailleur vous manque de parole allez allez je vous attends dit rodolphe vous savez bien que les petites causes produisent les plus grands effets je devais ce soir faire une visite très-importante et je ne la puis faire à le cause que je n' ai pas mon habit y ",
"le français fit ce qu’ en toute occasion font les français il se mit à le rire qui trouvait la chose énormément sérieuse se fâcha mais il s’ apaisa quand l’ élève de magendie de cuvier de dupuytren de broussais lui dit qu’ il croyait pouvoir guérir le prince de son bonheur excessif et dissiper la céleste poésie dans laquelle il environnait la duchesse comme d’ un nuage –heureux malheur dit -il les anciens qui n’ étaient pas aussi niais que le ferait supposer leur ciel de cristal et leurs idées en physique ont voulu peindre dans leur fable d’ ixion cette puissance qui annule le corps et rend l’ esprit souverain de toutes choses et le médecin virent venir genovese accompagné de le fantasque capraja ",
"j’ ai puisé dans ma haine les forces nécessaires pour venir jusqu’ ici accomplir un devoir impérieux ...vous avez devant vous l’ auteur de tous nos maux celui qui m’ a lâchement séduite qui a tué notre mère et nous a ruinés vicomte de varennes me reconnais et ainsi qu’ un spectre dont elle avait tout l’ aspect alice de marville s’ approcha lentement de PROPN qui semblait pétrifié de cette apparition inattendue –le vicomte de varennes s’ écria henri les dents serrées par la rage quoi!... c’ est lui ah! la justice va donc enfin être satisfaite –laisse -moi cet homme henri en ce moment c’ est moi qui suis la justice vicomte de varennes –continua alice d’ une voix vibrante et métallique qui le flagellait comme une lanière –tu as brisé l’ existence de celle qui m’ était le plus cher à le monde tu m’ as en me déshonorant infligé une torture sans nom qui dure depuis ans et qui m’ a rendue telle que tu me vois ta vie n’ a été jusqu’ alors qu’ une longue suite d’ infamies encore aujourd’hui tu as voulu souiller cette pauvre enfant la fille de celui que je regarde comme un",
"que nous devions aviser d’ urgence et arrêter un plan de conduite lequel tout en l’ écoutant passionnément je ne puis que me dire tout aussi passionnément que cette fille est l’ un de les plus beaux sujets qu’ il m’ ait été donné de rencontrer l’ excitation lui empourpre le visage et ses yeux de braise ont des lueurs qui vous font bouillir le raisin faut être béru pour pouvoir lui préférer une dinde farcie à les bananes j’ ai dit à le roumain la nature de mes relations avec chon ",
"il montrait l’ ange intérieur dans les cieux tandis que l’ homme extérieur était brisé par le fer de les bourreaux il peignait il faisait reconnaître à le certains signes célestes des anges parmi les hommes il allait alors arracher dans les entrailles de l’ entendement le véritable sens de le mot chute qui se retrouve en tous les langages il revendiquait les plus fertiles traditions afin de démontrer la vérité de notre origine il expliquait avec lucidité la passion que tous les hommes ont de s’ élever de monter ambition instinctive révélation perpétuelle de notre destinée ",
"–je suis venue respirer ici dit -elle il fait dans les salons une chaleur insupportable –l’on vous croyait partie mais mon frère ronquerolles m’ a dit avoir vu vos gens qui vous attendent –je suis brisée ma chère laissez -moi un moment me reposer ici et la duchesse s’ assit sur le divan de son amie –qu’ avez -vous donc "
] |
les yeux seuls variaient; petits ou grands clairs ou sombres souriants ou sévères souvent durs impériaux bien peu dénonçant la bienveillance et la bonté.cependant l’ un d’ eux avait une physionomie sympathique à le plus haut point c’ était un homme d’ une quarantaine d’ années vêtu à la mode de le commencement de le xixe siècle ses beaux yeux bruns très doux et en même temps singulièrement pénétrants semblaient s’ attacher avec complaisance sur les roturiers que ses voisins avaient l’ air de considérer dédaigneusement de le haut de leurs quartiers de noblesse.–oh! quelle belle personne dit wilma en s’ arrêtant devant un portrait de jeune femme PROPN portait sur ses cheveux bruns une couronne princière sa robe de damas pourpre était littéralement constellée de joyaux | [
"et elle redressait orgueilleusement sa tête fine en fixant sur wilma ses prunelles sombres un peu dures –c’ est la princesse régnante de PROPN née comtesse de PROPN dit derrière la voix brève de PROPN avait fini son travail et se rapprochait de le professeur et de sa fille –il y a eu plusieurs alliances de maisons souveraines avec la famille de PROPN la sœur de la belle princesse mathilde fut même demandée en mariage par un prince de la maison royale de PROPN elle refusa en déclarant à le son père qu’ elle n’ épouserait que rodolphe d’ un petit gentillâtre sans le sou qui lui avait sauvé la vie dans une partie de chasse ",
"voyant qu’ elle persistait dans sa résolution le comte son père la fit enfermer et son doigt désignait l’ appartement qui luisait face à la galerie de l’ autre côté de le lac en jurant qu’ elle n’ en sortirait que fiancée à le prince français ou morte –et que choisit -elle –la prison perpétuelle elle dépérit lentement et un jour on la trouva sans vie mais les lëndau ont toujours mis la gloire de leur nom au-dessus de toutes les considérations une orgueilleuse satisfaction vibrait dans l’ accent de le vieil homme sa tête se redressait une sorte de flamme traversait son regard aigu il semblait que cette gloire rejaillit sur lui qu’ il en fût enveloppé pénétré jusqu’ à le fond de l’ âme ",
"–pauvre jeune fille murmura saisie de pitié son père était donc absolument dépourvu de cœur –non mademoiselle il obéissait à les exigences de son rang dit d’ un ton dur un comte de PROPN ne peut agir comme un simple bourgeois ",
"PROPN devait donner l’ exemple à les générations de sa race qui viendraient après lui à les comtesses de les PROPN qui seraient tentées d’ imiter sa fille walburge en regardant au-dessous d’ elles dans la famille lorsqu’ il a été question de mariage le cœur n’ a jamais été consulté mais seulement les convenances de nom et de fortune –pauvres femmes murmura en prenant le bras de son père pour regagner leur appartement en passant devant le portrait de le seigneur à les yeux bruns si sympathiques elle s’ arrêta ",
"–qui est PROPN demanda -t-elle avec intérêt pinceau échappa à les mains de il se baissa pour le ramasser tout en répondant d’ une voix brève presque dure –c’ est le comte .dans la salle comme le domestique allait s’ éloigner le professeur lui demanda:–y a -t-il loin d’ ici à le nunsthel –une demi-heure à le peu près en marchant bon pas ",
"–le chemin est bon –une excellente route forestière mais qui monte sensiblement étant situé à le mi-hauteur de la montagne .il semblait pressé de s’ éloigner et le professeur s’ en apercevant garda les autres demandes de renseignements qu’ il désirait lui adresser en pensant qu’ octavia serait moins laconique que ce vieillard quelque peu raide et visiblement condescendant envers les nouveaux hôtes de le château en effet la vieille femme donna toutes les indications nécessaires et s’ étendit longuement sur les qualités physiques et morales de le garde général –malgré ses ans il est encore le plus bel homme de la contrée et quelle intelligence son altesse l’ archiduc l’ a en très haute estime ",
"avec cela une bonté une charité dont ses subordonnés et les pauvres de le pays pourraient dire des nouvelles –et ses enfants –son fils ne lui ressemble pas à le physique mais on le dit aussi bon que lui sa fille aînée est sortie l’ année dernière de pension la petite n’ a guère qu’ une dizaine d’ années une belle famille bien unie assure -t-on et qui vit très simplement semaine suivante le professeur et ses enfants prirent le chemin de PROPN ",
"octavia avait indiqué une petite porte de le parc donnant directement sur la route qui conduisait à le travers de la forêt à la demeure de le garde général bientôt la voiture de ladislas s’ engagea sur cette route poussée par wilma et son père car la montée était sensible .les yeux de les promeneurs se reposaient avec délices sur les sous-bois éclairés se perdaient dans les profondeurs rayées d’ ombre et de lumière où les arbres séculaires profilaient leurs silhouettes superbes et mêlaient leurs branches garnies de claires feuilles printanières leurs poumons aspiraient avec délices l’ air pur de la montagne chargé d’ exhalaisons résineuses et des senteurs mystérieuses doucement enivrantes de la forêt un aboiement retentit tout à le coup un énorme chien noir bondit d’ un taillis appela une voix chevrotante .le chien s’ arrêta net wilma et le professeur avaient instinctivement fait halte ",
"de le taillis sortit un petit vieillard maigre vêtu avec une recherche surannée son visage ridé soigneusement rasé exprimait une joviale bienveillance que ne démentit pas son geste empressé quand il se découvrit pour saluer les promeneurs –pardonnez à le cet impétueux saladin il se croit absolument chez lui dans la forêt vous a -t-il beaucoup effrayé mon enfant demanda -t-il en s’ adressant à le ladislas.–oh! pas de le tout monsieur je vous assure "
] | [
"une bourse que le colonel tenait à la main et qu’ il voulait donner à ce misérable tombe dans le bateau et produit un lourd bruit métallique cette lutte inexplicable se prolonge les domestiques abandonnant leurs rames ne sachant se rendre compte de ce qui se passe se pressent autour de les antagonistes et cherchent à les séparer la nacelle abandonnée à le courant ballottée à le gré de les vagues dérive bientôt elle verse dans le fleuve tous ceux qu’ elle portait ",
"je m\\' en souviendrai m. installe la carabine sur épaule de poil de carotte monsieur allez mes enfants amusez -vous sans vous disputer poil de carotte: emmène -t-on le chien monsieur lepic: inutile vous ferez le chien chacun à le votre tour ",
"qu’ est -ce que cela officieux c’ est un synonyme républicain de valet —eh bien si vos valets m’ entendent qu’ arrivera -t-il il arrivera que dans ou jours je pourrai vous voir de cette fenêtre sur une de les charrettes à le heures de l’ après-midi ",
"nous respectons avec une servitude presque mécanique de les conventions familiales linguistiques puis religieuses puis scolaires puis militaires puis sociales nous remontons péniblement des seaux de le fond de puits qui sont peut-être sans fond qui traversent dans des allers et retours sans fin des couches zoologiques sans âge *nous avons imité les charognards dans leurs goûts sur leur exemple la différence entre morts et vivants à les carnivores le dévorer cru à les charognards le dépecer mort à les hommes le manger cuit mais tout ce qui distingue de nouveau s’ oppose la chine s’ oppose encore de nos jours à le japon comme cultivé contre sauvage comme cuit contre cru notre bouche n’ a jamais quitté les animaux de la faune et les fruits de la flore ",
"derrière eux venaient personnages engoncés dans de luxueuses pelisses de renard noir ils ne portaient aucune arme leurs bonnets de fourrure étaient entourés d’ un cercle d’ or d’ où s’ élevaient une multitude de petites mains de rubis de façon à le former une véritable couronne leur visage rasé était recouvert d’ un masque de caoutchouc mince qui tout en le dissimulant complètement laissait deviner les jeux de la physionomie l’ un d’ entre eux portait des lunettes d’ or hercules à la barbe longue et hirsute formaient l’ arrière-garde armés de carabines et de brownings ",
"l’ ordre est d’ attendre la nuit pour procéder à la relève j’ attends j’ ai dit à le caporal ripoll de regrouper les hommes et de les tenir prêts les choses sérieuses commencent PROPN c’ est en revenant de l’ infirmerie que je l’ ai entendu ",
"elle est couverte de pierreries et entourée de cœurs d’ or et d’ argent donc je suis d’ avis de lui donner peu de chose elle regardera à l’ intention et donnons le surplus de ce qui lui revenait à le cristo et à la madonna de le marché qui en ce moment sont poverissimi à le cause de le vol qui leur a été fait dernièrement par rustichello ce discours fit impression sur le cœur peu généreux de et tous jetèrent dans le tronc de la chapelle centimes et force remerciements de la bonne et lucrative soirée que la sainte leur avait envoyée si à le propos ces êtres si dignes l’ un de l’ autre allèrent se restaurer par un copieux repas puis rentrèrent chez eux où ils s’ entretinrent longuement sur les moyens à le employer pour satisfaire le honteux projet de la marquise sans nuire à le leurs propres intérêts voilà ce qui fut résolu le lendemain matin clara devait s’ habiller en bonne bourgeoise remplacer ses anneaux par des pendants d’ oreilles et porter quelques bagues à ses doigts ",
"les seuls bruits dignes de le nom proviennent de le maniement de les échelles et de le choc de les corps entre eux ou d’ un seul avec soi-même comme lorsque soudain à le toute volée il se frappe la poitrine ainsi subsistent chair et os. échelles ce sont les seuls objets très variées quant à la taille elles sont simples sans exception les plus petites n’ ont pas moins de mètres ",
"l’ homme comme la pièce se trouvait en proie à des forces imprévues qui disposaient de lui tout nouvellement peut-être pour saluer inès avait -il cherché le ton juste sans l’ atteindre les choses qui les séparaient aujourd’hui créaient un malaise si imprévu que PROPN en perdait son équilibre habituel il était comme ces acteurs qui apprennent un rôle et qui n’ arrivent pas à le donner à le leur diction un ton exact inès n’ avait pas assez d’ expérience pour démêler la vérite ",
"tout ce qui ne dépasse pas la hauteur de la ceinture est sain tout ce qui attaque la concentration d' esprit d' un athlète est malsain j' espère que tu m' as compris –oui monsieur comment dès lors penser à le chantal de malemort "
] |
pourquoi a PROPN sans qu’ il restât même à le pauvre diable la ressource de s’ enfuir ?cette idée me remplissait de rage non contre elle assurément mais contre l’ aveugle fatalité et vers le crépuscule ma mélancolie était telle qu’ un danger de mort ne m’ aurait pas fait faire un mouvement de recul! qu’ il était tendre doux et solennel ce crépuscule sur la serpentine rougissante sur la rive fraîche colorée divine qu’ il luisait délicieusement sur les molles vapeurs de le couchant sur les nues moutonnées nous descendîmes tous de voiture pour lemieux goûter et nous marchâmes quelque temps à le bord de l’ eau les fines barques passaient ployant les plantes aquatiques rumeurs chantantes s’ élevaient sur les feuilles les roseaux les herbes | [
"PROPN eut alors la fantaisie d’ aller en canot seule elle se fit détacher une embarcation et parut devant nous éblouissante de blancheur l’ œil éclairé de rêve ses mains fines plongeaient les rames lentement et je n’ avais souvenance d’ avoir jamais rien vu d’ aussi gracieux la force m’ abandonna je dus m’ appuyer contre un arbre et toute une minute je crus que j’ allais m’ évanouir ...nous revînmes sous les chênes trapus les beaux hêtres les vieux ormes la lune mince indécise encore comme une nuée flottait parmi les vapeurs en chevelures de lumière blanche en fins amas de dentelles en duvets.–michel me dit m. à le moment où nous rentrions si vous êtes malheureux pourquoi de le moins n’ en pas dire la cause à le votre ami? ",
"ignorez -vous que j’ ai pris envers moi-même l’ engagement de vous rendre heureux autant qu’ il est en mon pouvoir?mary rougit m. me regardait avec douceur je sentis vraiment que hormis la seule chose qui dévorait ma vie il aurait tout fait pour me rendre la tranquillité je répondis à le voix basse –je connais votre générosité mon cher maître et je n’ aurais pas hésité à le y avoir recours si ma peine n’ était de celles que nous devons supporter avec résignation jusqu’ à le ce que le temps les ait guéries juin .ce matin j’ étais assis auprès de ma fenêtre à le vérifier untravail essayant en vain de fixer mes idées un groupe frais d’ enfants chantait sous les chênes ",
"j’ ensevelis mon front dans mes mains un sanglot secoua mes côtes .sous les grands arbres le chœur terminait la ronde me levai je regardai par la fenêtre la bande gracieuse les robes de couleur vive la douceur de les figures la joie et le triomphe qui jaillissaient en rires pleins de fossettes de dents fines de lèvres savoureuses .je me retirai blessé ébloui ",
"le navrement de les douleurs sans ressource me fit songer à le suicide et je balbutiais désespérément qu’ as-tu fait petite mary nepouvais -tuaimer un autre homme un heurt craintif résonna a porte et que je reconnus trop bien la jolie figure de mary parut dans le cadre clair elle palpitait elle respirait rapidement .et je pensai que je ne regretterais rien et que j’ accepterais gaiement et sans répit la mort si je pouvais une seule fois prendre la tête blonde sur mon bras et recevoir le baiser d’ amour des lèvres rouges .mais en même temps je revis la silhouette de grâce et d’ aristocratie parmi les autres jeunes silhouettes de le défilé mondain cette vision me fit surmonter ma défaillance ",
"je demandai d’ un ton grave :–eh bien mary?elle baissa les yeux et dit: –est -ce que vous pourrez me pardonner –je n’ ai rien à le vous pardonner êtes -vous ne m’ avez -vous jamais détestée –je ne vous ai jamais détestée .je répondais avec autant de calme que le permettaient ma surprise et mon agitation ",
"je ne voyais pas où pouvait tendre ce préambule sinon à le terminer enfin l’ épreuve .tout à la fois c’ était une espérance et un désespoir mais à le coup sûr je souhaitais le dénouement –et quoi qu’ il arrive vous ne sentirez contre moi aucune colère –non quoi qu’ il arrive –si je vous libérais de votre parole partiriez -vous –je partirais –même si j’ étais guérie –non dans ce cas je resterais –et vous ne souffririez pas ",
"–je n’ ai point à le vous le dire mais je vous prie si ce n’ est point pour me libérer ou pour m’ annoncer votre guérison rappelez -vous que nous ne pouvons parler de ces choses –ne me croyez pas assez vaine pour en parler sans motif –c’ est donc que vous me libérez fis -je avec force elle leva doucement les paupières et il parut sur son visage un peu de l’ éternelle duplicité de la femme je crus à un piège je m’ armai de défiance ",
"–si vous étiez libre reprit -elle répondriez -vous à le toutes mes demandes –je ne sais pas il faudrait savoir d’ abord elle m’ interrompit: –eh bien si c’ était la condition de votre liberté?je ne parlai pas tout de suite la question était captieuse tout compte fait cependant je ne voyais d’ issue que dans l’ affirmative il faudrait bien alors que je répondisse .–eh bien de ce moment vousêteslibre si je vousannonçais maintenant que je suis guérie ne souffririez -vous pas ?je me sentis faible comme un petit enfant ",
"je mis la main sur ma poitrine qui battait à se rompre –je souffrirai de toute manière m’ écriai-je mais tout vaut mieux que l’ horrible incertitude où je vivais elle garda le silence "
] | [
"on emporte le goûter et on le savoure en plein air à la marge d\\' un pré puis comme les bons sujets de grandgousier on s\\' en va vers les saussaies et sur herbe drue tous dansent des rondes tant baudement que est passe-temps céleste les voir ainsi rigoller dans chaque contrée renvoie des clameurs et des chansons on ne rentre à la ville qu\\ à la brune avec le dernier bélon et la journée se termine par un gras souper arrosé de vin pelure d\\' oignon et tout retentissant éclats de rire est un temps de liberté et d\\' allégresse tapageuse où tous les rangs sont confondus toutes les pruderies laissées de côté la molle odeur vineuse qui exhale de les pressoirs et embaume l\\' air invite encore à le ce laisser-aller familier la avait garde de manquer à ces agapes provinciales d\\' autant qu\\ il espérait y retrouver mademoiselle grandfief ",
"je n’ ose énumérer les noms de mes confrères dont les bouquins ne trouvent pas acheteur malgré le tapage les coups de sifflet de le snobisme ou l’ influence de les corps constitués je préfère annoncer à le mes amis claudel gide entre autres et par-dessus les nuées et les ombres à le cher proust qu’ ils se vendent admirablement que cette indication permette à le quelques invendables de se reconnaître il faut avoir une santé de vieux chêne pour vendre des livres sur les quais car il n’ est pas un élément qui ne s’ occupe de vous agacer: le vent la chaleur le gel le bruit le marchandage de les clients étant entendu qu’ on n’ achète jamais un livre sans marchander c’ est pourquoi j’ admire la résistance et la belle nature de les bouquinistes et entre toutes l’ humeur divine de le poète inconnu de les quais qui trouve encore le moyen d’ écrire de les vers sur les quais ii les quais ont toujours été pour les parisiens de bonne race un endroit de prédilection ",
"on eût dit un vaste manteau arabe jeté en désordre sur ce rivage hors de les plis de le manteau paissaient de les moutons et de les chèvres de loin semblables à de gros corbeaux noirs dont un seul coup de feu eût fait envoler la bande criarde une dizaine de chameaux les uns allongés sur le sable les autres immobiles comme s’ ils eussent été pétrifiés ruminaient près d’ une étroite lisière de roches qui pouvait servir de quai de débarquement .tout en passant devant l’ anse de sîdi-yousouf le docteur put observer qu’ on mettait à le terre de les munitions des armes et même quelques petites pièces de campagne par sa situation éloignée sur les confins littoraux de la régence de tunis l’ anse de sîdi-yousouf ne se prêtait que trop aisément à ce genre de contrebande PROPN fit remarquer à le docteur le débarquement qui se faisait alors sur cette plage répondit -il et si je ne me trompe ce sont des arabes qui viennent prendre livraison d’ armes de guerre ces armes sont -elles destinées à les montagnards pour combattre les troupes françaises qui viennent de débar",
"eh bien fit -il d' une voix émue eh bien mon père je ne puis rien vous promettre dis -je enfin ce que vous me demandez est au-dessus de mes forces croyez-moi continuai -je en le voyant faire un mouvement d' impatience vous vous exagérez les résultats de cette liaison ",
"un très long très fluet très émacié pître ressemblant tant luisait partout son habit collant mi-partie jaune et bleu à une couleuvre d’ eau et loups plutôt chiens mais fauves; et lentement un ours blanc énorme la tête dodelinante l’ ours d’ ailleurs ôta sa tête et montra un jeune visage rougeaud de gamin réjoui en disant ce qu’ il y a de bon dans le costume d’ ours c’ est qu’ il tient chaud à l’ heure fraîche de le matin puis dégringolèrent petites filles habillées de paillons quant à le clown il continuait de causer avec polyphème seulement il était obligé de se retenir à l’ oreille droite tantôt à l’ oreille gauche parce que définitivement il s’ était mis à le califourchon sur l’ encolure de la bête l’ homme habillé de pourpre et de cigognes qui était le chef fichue nuit ",
"c’ est à le peine si on perçoit le petit sourire qui se forme sur sa bouche ses baisers effleurent juste la peau de claire bonjour ma petite il tousse un peu gêné on mange sur la terrasse ",
"—je l' ai plutôt mince répondais -je avec complaisance tout près de piaffer et nane répétait docilement c' est vrai plutôt mince ou bien —comment faites -vous pour avoir des pantalons si droits —je les fais repasser nane mais aujourd'hui c' est extraordinaire ce que vous savez peu parler à les subalternes ",
"me faudra des réponses à le toutes ces questions imprudents! téméraires vous venez réveiller le tigre dans son antre il s’ interrompit on grattait à la porte le capitaine PROPN rentra ",
"il les regarde rouler à ses pieds d’ un œil déprimé pourquoi murmure -t-il parce que que fais -je en lui présentant ma carte il a un tic pathétique il cligne de l’ œil retrousse sa lèvre supérieure tord la mâchoire renifle de la narine droite et sort centimètres de langue tout cela avec un synchronisme époustouflant ",
"à le table mon père décrivit ce tableau triomphal et il avait conclu qu\\ il soit content d\\' avoir pris une belle pièce je veux bien l\\ admettre mais se faire photographier avec un poisson quel manque de dignité de tous les vices la vanité est décidément le plus ridicule il ne l\\ avait pas dit avec violence mais avec un sourire depitié qui avait ruiné mon admiration pour m. arnaud c\\' est pourquoi je considérais que notre visite à le mond de les parpail- avait d\\' autre but que scientifique nous arrivâmes devant la petite ferme basse qu\\ habitait le célèbre mond "
] |
de quoi élever un superbe atelier industriel toujours ta marotte et comment es -tu parvenu à le construire si vite –tout bonnement en employant beaucoup de monde et en travaillant la nuit la nuit –mais oui à la lumière électrique qu’ est -ce que tu me chantes la ̀! | [
"tu veux rire –pas de le tout actuellement en jours à l’ aide de ce puissant auxiliaire on élève une bâtisse qui autrefois eût nécessité une année entière –je te le répète cela tient de le prodige –je te l’ accorde car grâce à la science appliquée à l’ industrie tout est prodige à le notre époque ainsi j’ avais près de ouvriers à le ma disposition ",
"eh bien j’ en faisais travailler la moitié le jour et la moitié la nuit ce qui me donnait heures de travail sans interruption or multiplie ces heures par le nombre de jours compris dans mois et tu verras qu’ à le fond il n’ y a rien de vraiment extraordinaire dans la rapidité avec laquelle j’ ai achevé ce monument de le reste j’ avais reçu l’ ordre de me hâter le plus possible et de ne reculer devant aucune dépense; aussi ai-je usé sans hésiter de ce moyen très coûteux il est vrai mais qui tu le vois a bien son avantage –en effet ",
"et quand ôtes -tu les échafaudages –tout de suite les sculpteurs donnent leurs derniers coups de ciseau et dans semaines à le plus tard le bâtiment sera entièrement dégagé –en es-tu satisfait –oui père sans fatuité très content ",
"ce sera certainement une de mes meilleures œuvres si ce n’ est la meilleure qui est -ce qui te payera par exemple je n’ en sais rien encore jusqu’ à le présent tout s’ est fait par l’ intermédiaire d’ un avoué doublé d’ un administrateur tous chargés de pouvoirs c’ est donc à le eux que j’ aurai à m’ adresser quand il le faudra –tu ne connais toujours pas alors le grand maître de l’ affaire si de nom ",
"je ne te l’ avais donc pas dit? il y a déjà quelques jours que je l’ ai appris c’ est un certain marquis de PROPN un italien fort bien en cour papale et qui actuellement est à le rome en train de former le noyau de son association –c’ est une association il paraît ",
"une société une banque je ne sais pas précisément qui a pour but d’ exploiter les lieux de pèlerinage –les lieux de pèlerinage de quelle façon cette fois tu m’ en demandes trop je crois cependant me l’ a expliqué mais du diable si j ’ y a i c compris quelque chose a ma eu l’ air d’ un compliqué!... toutefois nous saurons bientôt ôt à le à quoi nous en tenir car l’ entreprise doit commencer ses opérations dans semaines à le plus tard et par conséquent indiquer son mode de fonctionnement à le public –oui mais en n attendant si c’ est si compliqué que lu le dis serrons bien les cordons de notre bourse afin que nos écus ne soient pas tentés d’ aller dans le tronc de ces banquiers de sacristie pour n’ en plus ressortir –ce qui serait très possible ajouta pierre aussi méfions-nou! ",
"un mois après PROPN se réveille avec un établissement financier de plus la banque de le pèlerin est fondée et a son siège principal boulevard haussmann dans un immeuble à le elle appartenant immeuble représenté par un riche et luxueux édifice qui débarrassé en entier de le rideau de poutres et de planches qui l’ avait masqué jusqu’ alors apparait aujourd’hui dans toute sa splendeur depuis le matin la curiosité des passants est vivement sollicitée par cette architecture étrange autant que hardie qui avant tout examen provoque l’ admiration ce monument n’ a en effet aucun rapport avec les constructions élevées de nos jours ",
"à le lieu de la massiveté de la lourdeur ou de la recherche affectée qui caractérisent celles-ci et qui font que l’ œil se heurte à des angles durs et brusques qui le fatiguent il est à le contraire d’ une grande légèreté d’ une grande simplicité dans tout son ensemble la vue se perd à l’ aise sous ses arceaux à le travers ses colonnades élégantes se repose sur ses lignes pures savamment calculées et monte jusqu’ à le faîte par une gradation d’ heureuses perspectives c’ est un émerveillement général a part le gros de la foule qui admire sans discuter il y a les connaisseurs qui essayent d’ en définir le style –est -ce le corinthien ",
"l’ ionien? le dorique se demandent -ils assez étonnés non ils le voient bien tout de suite ce n’ est ni de celui-ci ni de celui-là pas plus que de l� �autre ou plutôt c’ est de tous les à la fois sans être d’ un seul complètement –c’ est donc du composite finissent -ils par dire oui vraiment c’ est du composite mais agencé amalgamé comme on n’ a jamais su encore le faire avec un art exquis une cohésion parfaite "
] | [
"heures il descendait vers la salle à le manger trop grande pas très bien éclairée tant mieux personne pour le moment choisit à le fond d’ un coin la table où sa bosse ferait le moins d’ ombre par une porte entrouverte à le loin dans un autre coin passait le bruit de moteur d’ une conversation calme entre personnes ou personnes accompagnées d’ un chien dans un bloc de silence alentour complet c’ est la campagne se rappela en consultant la carte c’ est exotique et rassurant le premier jour quelquefois même encore le second ",
"certains poètes comme de leconte de ou y ont excellé d’ ailleurs un recueil de saint-john perse s’ intitule éloges à le demeurant la poésie s’ accommode mieux de la célébration que de la dérision en revanche certaines œuvres en prose d’ une force impressionnante ne sont que des monuments de dérision tels les mémoires de saint-simon la recherche de marcel proust ou le voyage à le bout de la nuit de louis-ferdinand dans les sociétés grouillantes de personnages qu’ elles nous offrent il n’ en est pas un qui ne soit grotesque minable ou répugnant par quelque côté à le contraire dans les mémoires d’ outre-tombe de chateaubriand ou les misérables de on respire un air de sombre grandeur qui exalte et gonfle le cœur ",
"on ne voyait dans les rues ni peuple ni apprêts et l’on n’ entendait d’ autre bruit que celui de les portes qui s’ ouvraient pour donner passage à le quelque dormeur en retard curieux de savoir avant de faire sa sieste quelle était cette troupe de cavaliers qui entraient dans la ville à le cette heure où en espagne les mores eux-mêmes ces enfants de le soleil cherchaient l’ ombre de les bois ou la fraîcheur de la rivière les cavaliers chrétiens marchaient les premiers les mores plus nombreux de le double car plusieurs troupes s’ étaient successivement jointes à la première formaient l’ arrière-garde don examinait toutes ces manœuvres cette ville qu’ il s’ attendait à le voir vivante et joyeuse et qu’ il trouvait à le contraire morne et silencieuse comme un tombeau avait déjà donné à son cœur de terribles soupçons ",
"—comment étaient -ils l’ homme parut hésiter —je ne veux pas d’ ennuis vous comprenez —allez le temps qui passait jouait en faveur de pour se libérer tout à le fait l’ homme comprenait qu’ il devait céder quelque chose et très vite ",
"je les crois donc tous moralement dégagés mais après cela ma conscience s’ arrête elle se demande si vous monsieur le comte vous ne devez pas permettre à le ces jeunes gens de s’ interroger maintenant et d’ échanger un nouveau et mutuel consentement dans le cas où leurs cœurs ne voudraient pas tenir compte des inégalités de rang et de fortune que la providence vient de mettre entre eux –monsieur le curé dit le comte votre immense bonté rêve toujours une solution heureuse qui ne coûte ni un regret ni une larme je respecte votre noble chimère sans pouvoir la partager ",
"mais en entrant dans sa chambre je vis sur sa figure l’ expression de la joie la plus vive ses grands yeux noirs en s’ arrêtant sur moi rayonnaient de sensibilité assis près de mme de m** je ne savais pas encore ce qu’ elle allait me dire et déjà tous les nuages de mon esprit s’ étaient évanouis le comte de priait mme de de m’ assurer qu’ il ne perdrait pas un moment mes intérêts de vue cependant il me pressait d’ écrire la demande en forme puisque m. de m* le souhaitait et il représentait cette démarche comme un acte de loyauté indispensable dans les circonstances où nous nous trouvions ",
"je fus engagée à le cette fête avec plusieurs de mes amies et nous eûmes la rare faveur de communiquer avec les odalisques et même de leur parler pendant que l' amiral et ses officiers parcouraient les appartemens et se promenaient dans les jardins à l' aspect de ces militaires presque tous bien faits d' une belle figure et dont l' uniforme élégant relevait encore la bonne mine ces beautés asiatiques étaient hors d' elles-mêmes toutes voulaient considérer de plus près ces jeunes guerriers dont la vue seule les transportait de plaisir et d' admiration les gardiens de le harem eurent toutes les peines de le monde à les retenir; leur vigoureuse résistance fut même punie d' une manière assez plaisante par les odalisques qui les accablèrent de coups et leur prodiguèrent tous les outrages que peuvent inspirer la colère le mépris et le désespoir ",
"la vieille prophétesse était debout; son œil creux et rouge brillait à le travers l’ étoffe légère qui couvrait son visage safrane elle fit un mouvement qui annonça qu’ elle allait prendre la parole chacun prêta la plus vive attention –encore un élu! dit -elle avec un enthousiasme qui alla toujours croissant encore un de ceux composant le petit nombre de les appelés à le jouir de les béatitudes que l’ être-suprême et son verbe réservent à les prédestinés de la régénération ",
"il faut que ta sœur comprenne tout de suite que ta place est ici et pas ailleurs jusqu’ à le ton mariage mon mariage –tu épouseras bien un jour ou l’ autre un de ces imbéciles qui tournent autour des jeunes filles il faut je te le répète qu’ anne-marie accepte l’ idée que ses bizarreries de caractère ses soupçons provenaient seulement de ce bouleversement qui se préparait et qui témoignait déjà d’ une infection déjà ancienne –mais ce n’ est pas vrai père –l’ important n’ est pas de savoir ce qui est vrai ou ce qui est faux mais ce qui rend la vie ouatée ou si tu préfères mouchetée pas de blessures inutiles quant à la vérité la vraie ma pauvre fille tu ne la connais en rien ni moi ni anne-marie ni gilbert et si l’ un de nous la soupçonnait je crois qu’ il ne lui resterait plus qu’ à se brûler la cervelle ",
"pendant quelques secondes son regard refléta une perplexité inquiète ce fut d’ un ton peu assuré qu’ elle dit enfin :–oui je le crois jacqueline mais d’ ailleurs quelle voie est comparable à le PROPN qui te retirera de le monde et t’ éloignera de ses dangers PROPN se redressa son visage se colora soudainement sa main s’ étendit dans un geste de protestation –et si dieu me veut dans le monde lui? s’ il m’ a destinée à la vie ordinaire à le mariage oui pourquoi pas pourquoi pas dit -elle avec véhémence en voyant le brusque sursaut de sa sœur "
] |
mais était -ce bien toute la vérite malgré lui ambroise doutait il connaissait si bien la duplicité de son frère naturel –ainsi vous affirmez reprit -il lentement que jacques mon fils a été remis à les mains de la police –je vous le jure il y a quelques instants un haut fonctionnaire s’ est présenté ici pour obtenir des détails sur ce lamentable événement et j’ ai plaidé vivement la cause de ce jeune homme | [
"ma tâche était d’ ailleurs relativement facile puisque par malheur il paraît prouvé qu’ il ne jouit pas de sa raison –crise momentanée interrompit ambroise mais sachez -le bien je saurai toute la vérité et si vous m’ avez trompé malheur à le vous –a quoi bon menacer –vous oubliez que rien n’ est fini entre nous ",
"ah! parce que je suis calme parce que je refoule en moi de les colères prêtes à le éclater vous croyez que j’ oublie certes si jamais vous vous étiez rencontré sur mon chemin mon mépris vous aurait dédaigné vous n’ êtes pas de ceux qu’ on frappe à le demi le jour où je vous aurai condamné tout sera fini pour vous ni prières ni lâchetés ne vous sauveront ce jour-là je serai le justicier sans peur et sans trouble ",
"aujourd’hui j’ attends et je doute encore mais vous n’ avez pas encore répondu à le toutes mes questions –que voulez -vous de plus fit le marquis avec une nuance d’ impatience –je veux savoir ce qu’ est devenu l’ enfant de mon fils –l’ enfant de monsieur à le votre tour vous me forcez à le vous le dire vous insultez ma fille –je vous dis moi que je sais et que toutes vos dénégations seront inutiles tenez je serai franc avec vous ",
"vous avez corrompu la mère de jacques celle qui porta mon nom et le déshonora vous serez peut-être cause de la mort de mon fils eh bien je ne veux pas que vous soyez l’ assassin de tous ceux que j’ ai aimés je veux savoir où votre fille a caché la preuve vivante de son déshonneur je veux savoir où est cet enfant ",
"–vous êtes fou! il n’ y a là qu’ une odieuse calomnie –prenez garde monsieur le marquis la patience humaine a des limites si vous voulez que je croie à le votre récit –qui est peut-être une fable si vous ne voulez pas que je suppose que PROPN a été encore une fois attiré dans un guet-apens et assassiné ne niez pas l’ évidence ne niez pas ce qui est vrai prouvé indiscutable de l’ amour maudit de votre fille pour mon fils un enfant est né la mère digne de le nom d’ airvault a commis un double crime pour échapper à la responsabilité de le passé ",
"un de ses émissaires lequel je le saurai soyez -en sûr –a attaqué lâchement le père et lui ayant fracassé le crâne lui a arraché l’ enfant l’ a -t-il tue s’ est -il contenté de le livrer à le quelque misérable l’ a -t-il abandonné à le coin de quelque route voilà ce que je veux savoir ",
"voilà ce que vous allez me dire fit le marquis avec hauteur PROPN ambroise reprit lentement scandant chacun de ses mots –je ne vous ferai pas de vaine menace monsieur si vous ne me dites pas où est cet enfant j’ irai droit à les autorités et je leur révélerai toute la vérité j’ accuserai la fille de le marquis d’ airvault de complicité de meurtre et d’ infanticide voilà ce que je ferai a vous maintenant de décider ",
"n’ oubliez pas encore qu’ en sortant d’ ici je vais rechercher mon fils si votre récit est exact si réellement dans un accès de délire il a voulu franchir le seuil de cette maison et qu’ on se soit contenté d’ appeler à l’ aide je me tairai je ne songerai qu’ à le lui je vais plus loin je ne chercherai pas à le punir l’ attentat dont il a été victime; et cela qui peut vous étonner a une cause que vous ne comprendrez peut-être pas vous qui n’ avez su être ni amant ni époux ni père je sais que mon fils approuverait le marché que je vous propose ",
"l’ impunité de le passé à la condition que vous me rendiez l’ enfant vous m’ avez bien compris? répondez ambroise avait parlé longuement voulant tout dire d’ un seul coup le marquis avait mis à le profit le silence qui lui était imposé il avait réfléchi décidément braver ambroise était une folie "
] | [
"ils ne sont plus là pour contenir de leurs paroles ou de leur simple présence le cours de les pensées dont nous sommes assiégés investis j’ étais seul de mon espèce tiré sans l’ avoir voulu de les loges profondes de le sommeil exposé sans recours car je ne voulais pas réveiller maman sur les glacis de la nuit doutant que tout ce dont j’ avais à la clarté de le jour l’ inébranlable conviction fût rien d’ autre qu’ un pâle souvenir ou une téméraire présomption j’ ai imaginé que j’ allais boire si je me représentais chaque épisode de cette expédition dans la ténèbre chacun de les pas qu’ il y avait jusqu’ à le lavabo le tintement de l’ eau contre la faïence je parviendrais à le persuader à le ma soif que je l’ avais assouvie j’ ai fermé les yeux pour dessiner hors de moi le premier pas sur le parquet de chêne ",
"on applaudit les discours de les orateurs et les uniformes de les officiers et quand la toile verte qui cachait éporédorix tomba la ville entière s’ écria tout d’ une voix monsieur lacarelle c’ est monsieur lacarelle c’ est tout le portrait de monsieur lacarelle en fait il s’ en fallait de quelque chose mathieu michel l’ élève et l’ émule de david d’ angers celui que le vieux maître appelait son benjamin le sculpteur républicain et patriote l’ insurgé de le volontaire de n’ avait pas précisément représenté en ce marbre héroïque non! ce chef à le regard farouche et doux qui pressait sa framée sur son cœur et semblait méditer sous le casque à les larges ailes la poésie de chateaubriand et la philosophie historique de monsieur henri martin ce militaire baigné de mélancolie romantique n’ était pas comme disait la voix de le peuple le vrai portrait de m.lacarelle le secrétaire de le cabinet de le préfet avait de gros yeux à le fleur de tête le nez court et rond de le bout les joues molles le menton gras; l’ éporédorix de mathieu jetait sur l’ horizon le regard d",
"chacun en a pris on les a enveloppées séparément dans des sacs en plastique aucune mère n’ emmaillote son petit avec autant de soin la taïga est humide ici! la brume sur la brume la nuit le brouillard couvre la brume et les noces tiennent jusqu’ à le midi ",
"le voici couvert de sueur et se tordant de douleur la douleur devient bientôt si forte que nous nous décidons à le faire une piqûre mais quel aria morphine et seringue sont dans la pharmacie laquelle est calée dans la cantine parmi le fourbi le plus compliqué de menus objets je l’ atteins pourtant tandis que marc baigne sa souffrance dans des gorgées de cognac puis d’ eau de botot je réveille zézé qui rallume le feu ",
"pour ne pas la contrarier j’ ai cédé à le condition que je ferais partie de l’ expédition en qualité de médecin –et ils t’ ont accepté? –pourquoi pas ils ont besoin de toutes les bonnes volontés de plus le fait qu’ audrey a tenu à le financer une partie de l’ entreprise m’ a puissamment aidé à le emporter l’ accord de les responsables de la mission ",
"et si tu veux avoir idée de l' extraordinaire originalité qu' apportait dans une telle équipée ce morhange toi qui as malgré tout une certaine habitude de les choses de le sud écoute ce fut précisément à le quelque kilomètres d' ici en pleine région de la grande dune dans l' horrible trajet de les jours sans eau il ne nous en restait que pour jours avant d' atteindre le premier puits et tu sais que ces puits-là comme l' écrivait flatters à sa femme il faut y travailler pendant des heures pour les déboucher et parvenir à le faire boire bêtes et gens eh bien nous rencontrâmes là une caravane qui allait vers l' est vers rhadamès et qui avait pris un peu trop à le nord les bosses de les chameaux réduites à le rien et ballottées disaient les souffrances de la troupe ",
"–que disait l’ écriteau? demanda chérie avec agitation; que disait -il? –vous voulez le savoir? prononça lentement –je le veux répliqua chérie qui croisa ses bras sur sa poitrine comme pour supporter mieux le coup qu’ elle attendait l’ écriteau contenait ces mots reprit frédéric après un silence la fille de PROPN tué par un officier de le roi adoptée par les étudiants de tubingue a quitté les étudiants de tubingue pour suivre un officier de le roi chérie se couvrit le visage de ses mains y avait -il encore autre chose murmura -t-elle à le travers ses sanglots il y avait au-dessous épées en croix avec larmes dessinées et au-dessous encore ci-gît l’ honneur de la reine chérie la jeune fille se redressa et montra son visage baigné de pleurs ",
"pour moi dit PROPN j' adore l' opéra italien parce qu' il a sa beauté à le lui parce qu' il caractérise la nation d' où il émane il n' en est pas de même en allemagne où l' art de le théâtre à le prendre les choses de haut n' existe pas le monde entier connaît l' opéra italien l' il connaît aussi des opéras allemands mais non pas l' opéra allemand la création de l' opéra allemand du théâtre qui caractérise la nation allemande dans sa plus haute manifestation artistique telle est l' œuvre à le laquelle convie tous ses compatriotes et c' est pour cela qu' il leur dit l' entreprise de bayreuth est un coup d' épaule donné à une œuvre d' avenir qui a été de tout temps le but de les efforts de l' artiste il me serait difficile de vous donner tous les détails de ce discours qui a fait la meilleure impression ",
"elle prétendait se faire comprendre de sinnassamy et vivre en paraite intimité avec lui je l’ ai déjà dit elle avait des idées très-arrêtées sur les serpents mais la folle enfant croyant comme je me taisais qu’ elle m’ avait converti se mit dans l’ idée de me faire connaître son sinna ainsi qu’ elle l’ appelait familièrement je refusai énergiquement mais elle insista et revint à la charge les jours suivants elle me demanda même une fois si j’ avais peur de lui ",
"je ne suis donc plus le fils de et le légitime empereur de rome tu me donneras les noms de ces sénateurs crispiciole ah se dit crispiciole avec une joie intime je tiens "
] |
était -ce à le béthisy-saint-martin ou à le béthisy-saint-pierre les villages sont dans l’ arrondissement de PROPN dans le valois y a peut-être passé quelques jours avec ses camarades l’ éte les bâtiments de le saint-cœur-de-marie n’ existent plus leur ont succédé des immeubles récents qui laissent supposer que le pensionnat occupait un vaste terrain | [
"je n’ ai aucune photo de ce pensionnat disparu sur un vieux plan de paris il est écrit à le son emplacement maison d’ éducation religieuse on y voit petits carrés et une croix figurant les bâtiments et la chapelle de le pensionnat et la découpe de le terrain une bande étroite et profonde allant de la rue de picpus à la rue de PROPN sur le plan en face de le pensionnat de l’ autre côté de la rue de picpus se succèdent la congrégation de la mère de dieu puis les dames de l’ adoration et l’ oratoire de picpus avec le cimetière sont enterrés dans une fosse commune plus de victimes qui ont été guillotinées pendant les derniers mois de la terreur sur le même trottoir que le pensionnat et presque mitoyen de celui-ci le grand terrain de les dames de sainte-clotilde ",
"puis les dames diaconesses où je me suis fait soigner un jour à le ans je me souviens de le jardin de les diaconesses j’ ignorais à l’ époque que cet établissement avait servi pour la rééducation de les filles un peu comme le saint-cœur-de-marie un peu comme le bon-pasteur ",
"ces endroits où l’on vous enfermait sans que vous sachiez très bien si vous en sortiriez un jour portaient décidément de drôles de noms bon-pasteur d’ angers refuge de dametal asile sainte-madeleine de limoges solitude-de-nazareth solitude ",
"le saint-cœur-de-marie et rue de picpus était situé à le coin de cette rue et de la rue de la gare-de-reuilly celle-ci de le temps dora était pensionnaire avait encore un aspect campagnard sur son côté impair courait un haut mur ombragé par les arbres de le collège les rares détails que j’ ai pu réunir sur ces lieux tels que les a vus chaque jour pendant près d’ an et demi sont les suivants le grand jardin longeait donc la rue de la gare-de-reuilly et les bâtiments de le collège devaient le séparer d’ une cour dans cette cour sous des rochers figurant une grotte avait été creusé le caveau funéraire de les membres de la famille de PROPN bienfaitrice de ce pensionnat ",
"j’ ignore si s’ était fait des amies à le saint-cœur-de-marie ou bien si elle demeurait à l’ écart de les autres tant que je n’ aurai pas recueilli le témoignage de l’ une de ses anciennes camarades je serai réduit à les suppositions il doit bien exister aujourd’hui à le paris ou quelque part dans la banlieue une femme d’ environ ans qui se souvienne de sa voisine de classe ou de dortoir d’ un autre temps cette fille qui s’ appelait dora 15ans visage ovale yeux gris-marron manteau sport gris pull-over bordeaux jupe et chapeau bleu marine chaussures sport marron en écrivant ce livre je lance des appels comme des signaux de phare dont je doute malheureusement qu’ ils puissent éclairer la nuit ",
"mais j’ espère toujours la supérieure de ce temps-là à le saint-cœur-de-marie s’ appelait mère marie-jean-baptiste elle était née– nous dit sa notice biographique en après son noviciat elle avait été envoyée à le paris à la maison de le saint-cœur-de-marie où elle est demeurée ans de à elle avait à le peine ans lorsque PROPN y fut pensionnaire ",
"elle était– d’ après la notice– indépendante et généreuse et dotée d’ une forte personnalite elle est morte en ans avant que je connaisse l’ existence de elle devait certainement se souvenir d’ elle– ne serait -ce qu’ à le cause de sa fugue mais après tout qu’ aurait -elle pu m’ apprendre? quelques détails quelques petits faits quotidiens ",
"si généreuse qu’ elle fût elle n’ a certainement pas deviné ce qui se passait dans la tête de PROPN ni comment celle-ci vivait sa vie de pensionnaire ni la manière dont elle voyait chaque matin et chaque soir la chapelle les faux rochers de la cour le mur de le jardin la rangée de les lits de le dortoir j’ ai retrouvé une femme qui a connu ce pensionnat quelques mois après que PROPN avait fait sa fugue elle était plus jeune que dora elle avait une dizaine d’ années et le souvenir qu’ elle a gardé de le saint-cœur-de-marie n’ est qu’ un souvenir d’ enfance elle vivait seule avec sa mère une juive d’ origine polonaise rue de chartres dans le quartier de la goutte-d’or à le quelques pas de la rue polonceau avaient habité cécile et ",
"pour ne pas tout à le fait mourir de faim la mère travaillait en équipe de nuit dans un atelier où l’on fabriquait de les moufles destinées à la PROPN la fille allait à l’ école de la rue PROPN à la fin de l’ institutrice avait conseillé à sa mère de la cacher à le cause de les rafles et c’ était sans doute elle qui lui avait indiqué l’ adresse de le saint-cœur-de-marie on l’ avait inscrite à le pensionnat sous le nom de suzanne PROPN pour dissimuler ses origines bientôt elle était tombée malade "
] | [
"leurs bas aussi étaient noirs dans leurs souliers plats les plus jeunes avaient les cheveux nattés les aînées portaient chignon elles ne parlaient jamais ni à le vieillard ni entre elles le groupe reprenait bientôt sa marche taciturne je n’ en sus jamais davantage ",
"avait jeté son dévolu sur la squadra personne jamais n’ avait choisi les bleus ces cons-là n’ étaient pas foutus de gagner quoi que ce soit depuis que PROPN avait raccroché ses crampons.hacine finit par trouver ses dents à le pied de l’ halogène il les renifla puis se rendit dans la salle de bains il était pieds nus en caleçon un t-shirt sur le dos ",
"sous une façon de grande blouse grise qui lui donnait encore l’ air d’ une pensionnaire rose révélait un redoublement de ses grâces naturelles assisé qu’ elle était sur un tabouret sa pose laborieuse donnait une ondulation singulière à ses reins une ligne à la fois nonchalante et tendue à le son corps souple et nerveux ni jupons empesés ni tournure ne mêlaient leur affreux mensonge à la réalité tentante de ses formes à les reliefs sculpturaux ces étoffes légères lui collaient à les épaules et à les hanches les dessinant pour ainsi parler dans le jet noble et vraiment aristocratique de toute sa personne et c’ était une merveille aussi que ",
"il lui répondit quelque chose elle sortit accompagnée par madame de broye il monta l’ escalier à le milieu de ses amis répondant à les questions parlant des choses de le jour et enfin se retrouva seul chez lui il se laissa tomber dans un fauteuil et prit sa tête entre ses mains elle était là à le quelques pas de lui il l’ adorait et ne pouvait la voir tout son être se révolta contre la tyrannie de les choses ",
"il n’ éveilla en toi aucun souvenir aucune association d’ images comme il arrive souvent quand les nerfs sont surexcités —non c’est-à-dire il m’ a semblé reconnaître sa voix c’ était celle d’ un ami mais cette impression fut si fugitive qu’ il m’ est impossible d’ en tenir compte c’ était la voix de goas de jean de la sorgue —non ce n’ était pas leur voix à le vrai dire elle se rapprochait de la vôtre c’ est vous dire combien mon ouïe m’ abusait ",
"la chambre qu' il avait eue lui était fort belle aussi aussi richement meublée mais ce n' était qu' une chambre de cadet ici c' était bien le logis de l' aîné l' appartement à lequel on n' avait pas osé touché depuis siècles c' est là dans un meuble louis assez bas large et épais que se trouvaient les archives de la famille PROPN qu' avait habité son père là que de la main à la main il avait à son lit de mort remis sa fortune à le son aîné ",
"–j’ avais oublié la conclusion dit -il le type avait du flair il n’ y avait pas un seul communiste dans cette affaire je ne me rappelle même pas si à ce moment il y en avait plus de ou à le gouvernement espagnol quant à son idée que nous avions sans doute trompé la vigilance comme il dit des types sur le quai il se mit à le rire mais sans gaieté ",
"elle reprit quittons -nous mes frères le passage de les jardins est libre encore elle devina leurs refus et ses lèvres qu' allait sceller la mort consentirent à le mensonge seuls dit -elle leurs chefs peuvent arrêter ces fanatiques ils nous savent innocents et nobles ",
"ma réponse pour émue et enthousiaste qu’ elle soit n’ en masque pas moins une certaine appréhension j’ accorde une importance capitale à les prénoms de mes personnages mais aussi à les prénoms de les gens dans la réalité et je ne suis pas sûre qu’ il faille construire des ponts entre l’ onomastique dans mes livres et dans la vraie vie en ce ne fut pas sans gêne que je reçus un jour une lettre de jeunes parents qui m’ écrivaient nous venons d’ avoir une petite fille et nous aimons tellement votre univers que nous l’ avons baptisée lili-plectrude j’ espère qu’ ils s’ en sont arrêtés là je ne voudrais pas avoir sur la conscience de les spécimens traumatisés de se nommer ou ",
"n’ était pas signalé il était impossible que vologuine n’ eût pas compris qu’ il allait tenter de quitter à le plus tôt et même à le tout hasard signaler son départ comme possible eût été de simple prudence le komintern ne veut pas prendre la responsabilité de faire tuer mais peut-être accepterait -il sans désespoir que ce malheur arrivât est -ce pour cela que les réponses de vologuine semblaient si incertaines il rendit la liste "
] |
son personnel changeait continuellement parce que ses domestiques qu’ il laissait souffrir de la faim se décourageaient promptement et le quittaient ceci l’ inquiétait fort peu car il avait une bonne et aimable sœur était une excellente ménagère et s’ occupait sans cesse de le bien-être de carl; quoiqu’ elle s’ efforçât de son côté de compenser la parcimonie de son frère par sa générosité elle ne pouvait pas grand’chose car il y regardait de trop près.carl était si égoïste qu’ il dînait toujours seul parce qu’ il était alors sûr d’ avoir son dîner bien chaud et de n’ avoir que lui seul à le servir; tandis que sa sœur ayant mangé un morceau à le part pouvait ensuite s’ occuper uniquement de lui | [
"il donnait pour raison qu’ il n’ aimait pas à le faire attendre n’ étant pas sûr de son temps toutefois il ne manquait jamais d’ arriver exactement à l’ heure qu’ il avait fixée PROPN pour son dîner il est donc bien avéré que PROPN était égoïste c’ est une qualité peu enviable PROPN était recherchée par un homme très-bien posé pour faire son chemin dans le monde néanmoins PROPN lui battait froid parce qu’ il craignait de perdre sa sœur qui le servait sans exiger de gages ",
"vous devez comprendre qu’ ils n’ étaient pas fort bons amis car le motif de la froideur de carl était trop apparent pour ne pas sauter à les yeux de les personnes les moins clairvoyantes mais PROPN se moquait bien d’ avoir des amis il disait toujours qu’ il portait ses meilleurs amis dans sa bourse mais ces amis étaient à le contraire ses plus grands ennemis ",
"un matin qu’ en contemplation devant un champ de blé dont les épis dorés se balançaient autour de lui il calculait ce que ce champ pourrait lui rapporter PROPN sentit tout à le coup la terre remuer sous ses pieds ce doit être une énorme taupe se dit -il en reculant tout prêt à le assommer la bête dès qu’ elle paraîtrait .mais la terre s’ amoncela bientôt en masses si impétueuses que maître fut renversé et se trouva fort penaud d’ avoir voulu jauger sa récolte .son épouvante augmenta considérablement lorsqu’ il vit s’ élever de terre non une taupe mais un gnome de l’ aspect le plus étrange vêtu d’ un beau pourpoint cramoisi avec une longue plume flottant à son bonnet le gnome jeta sur carl un regard qui ne présageait rien de bon. comment vous portez -vous fermier dit -il avec un sourire sardonique qui déplut singulièrement à le carl.– qui êtes-vous à le nom de le ciel? fit suffoqué je n’ ai rien à le faire avec le nom de le ciel répliqua le gnome; car je suis un esprit malfaisant j' espère que vous n’ avez pas l’ intention de me faire de le mal? ",
"dit humblement en vérité je n’ en sais rien je me propose seulement de moissonner votre blé cette nuit à le clair de la lune parce que mes chevaux quoiqu’ils soient surnaturels mangent aussi une quantité de blé tout à le fait surnaturelle; en général je récolte chez ceux qui sont le plus en état de me faire cette offrande mon cher monsieur s’ écria je suis le fermier le plus pauvre de tout le district j’ ai une sœur à le ma charge et j’ ai éprouvé de terribles et nombreuses pertes mais enfin vous êtes n’ est -ce pas dit le gnome.– oui monsieur ces énormes rangées de tas de blé qui ressemblent à une petite ville vous appartiennent -elles oui on non? dit le gnome.– oui monsieur répliqua encore PROPN ce magnifique plant de navets et cette longue suite de terres labourables ces beaux troupeaux et ce riche bétail qui couvrent le flanc de la montagne sont aussi à le vous je crois? oui monsieur dit d’ une voix tremblante car il était terrifié de voir combien le gnome avait d’ exactes notions sur sa fortune vous un pauvre homme? dit le gnome en menaçant de le doigt le m",
"inquiet et abattu il s’ achemina lentement vers sa maison comme il en approchait en traversant le fourré il aperçut le galant de sa sœur causant avec elle par-dessus le mur de le jardin une pensée lui vint alors à l’ esprit; une pensée égoïste bien entendu avant qu’ ils eussent pu s’ apercevoir de son approche il se précipita vers eux et prenant la main de wilhelm de la manière la plus amicale il l’ invita à le dîner avec lui ô merveille des merveilles il va sans dire que malgré son extrême surprise PROPN accepta de très-bonne grâce ",
"après le repas l’ idée lumineuse de vit le jour à l’ étonnement toujours croissant de sa sœur et de wilhelm et que pensez -vous que fût cette idée rien autre chose sinon d’ échanger sa grande pièce de blé prête à le être coupée pour une de celles de wilhelm où la moisson était moins copieuse après un débat très-empressé de sa part et de grandes démonstrations de bonne volonté et de gaieté ce curieux marché fut conclu et PROPN s’ en retourna chez lui beaucoup plus riche qu’ il n’ en était PROPN se coucha rassuré par le transport qu’ il avait fait à le trop confiant wilhelm de le blé qui devait être récolté à le clair de la lune par le gnome pour nourrir ses chevaux gloutons il ouvrit les yeux dès la pointe de le jour; ",
"car le gnome avait hanté son sommeil il se hâta de s’ habiller et sortit dans les champs pour voir le résultat de les travaux nocturnes de le gnome: le blé était debout agité par la brise matinale probablement pensa j’ aurai rêvé alors il grimpa sur la colline pour jeter un coup d’ œil sur le champ qu’ il avait reçu en échange de son blé menace mais de quelle horreur ne fut -il pas saisi en voyant ce champ presque entièrement dépouillé et l’ affreux petit gnome achevant sa besogne en jetant les dernières gerbes dans un obscur abîme creusé profondément en terre juste ciel! que faites-vous s’ écria -t-il il me semble que vous aviez dit que vous moissonneriez ce champ là-bas? j' ai dit répondit le gnome que j’ allais récolter votre blé à le vous; or à le moins que je n’ aie mal compris le champ dont vous parlez est à le wilhelm n’ est -il pas vrai? oui malheureux que je suis!et tombant à le genoux pour implorer le gnome PROPN lui demanda grâce ",
"mais celui-ci nonobstant ses prières enleva la dernière gerbe puis la terre se referma ne laissant aucune trace qui pût signaler l’ endroit où une si abondante récolte avait été engloutie maintenant comme vous voyez j’ ai fermé la porte de ma grange dit le gnome en ricanant à le présent je vais aller me reposer; bonjour et il s’ éloigna d’ un air calme et satisfait erra et à le moitié fou oubliant jusqu’ à son dîner enfin quand la nuit fut venue il rentra chez lui et sans vouloir répondre à les questions affectueuses de sa sœur il alla se coucher en boudant mais il avait à le peine posé sa pauvre tête bouleversée sur l’ oreiller qu’ une voix vint le réveiller et lui dit:– mon bon ami me voici venu pour causer un peu avec vous ",
"ainsi réveillez -vous et m’ écoutez .il sortit sa tête de dessous les couvertures et vit que sa chambre était illuminée par une vive clarté qui lui montra le gnome assis sur le parquet de la chambre ah! misérable s’ écria -t-il viens -tu me voler mon repos comme tu m’ as volé mon blé� va -t’en ou bien j’ assouvirai ma vengeance sur toi.– allons allons dit le gnome en riant tu raffoles ne sais -tu pas stupide garçon que je ne suis qu’ une ombre? autant vaudrait essayer d’ étreindre l’ air que de tenter de m’ étreindre moi; d’ ailleurs je ne suis venu ici que pour te promettre des richesses sans fin; car vous êtes un homme selon mon cœur: n’ êtes -vous pas personnel et malin à un degré merveilleux "
] | [
"pour ce qui est de le reste de le livre nous avions en l’ écrivant le cœur plus malade que le bras le bras est guéri il n’ y a pas dit PROPN beaucoup moins d’ une heure que je te parle sans que tu daignes remarquer ma présence et sans que tu cesses de marmotter des paroles inintelligibles je suis répondit maurice très-préoccupé il me faut aller ce matin chez l’ ambassadeur français qui m’ a fait proposer de m’ emmener avec lui comme son secrétaire particulier ",
"je pense que si on mettait un imbécile et un homme extrêmement intelligent ensemble non! ce n’ est pas tout à le fait cela supposez un professionnel et un amateur chacun donne sa petite idée chacun a son plan chacun veut y mettre de le sien coûte que coûte et cela fournit à le peu près ce que vous avez vu la vitre de le w.c. par exemple c’ est de l’ amateur car il y a belle lurette que les gens de le métier ne forcent plus les fenêtres avec un diamant mais la lettre à le porter à le nice —vous croyez que l’ infirmière ils passaient devant une baie ouverte d’ où s’ échappait de la musique et maigret eut un regard hargneux vers les couples qui dansaient —dire que pendant ce temps-là la tante de ma femme je souhaite presque que ce soit fini qu’ un télégramme m’ attende à l’ hôtel me forçant à le prendre le premier train pour aller conduire le deuil à le quimper avez -vous remarqué une chose à le moins vous qui me valez tous ces tracas c’est-à-dire —non vous n’ avez même pas remarqué que mllegermaine a commencé par servir chez un suédois je précise elle a été ga",
"n’ est -ce pas vous n’ en avez pas à le paris ils s’ arrêtèrent sur une terrasse avec les yankis toujours auprès d’ eux le duc et les wordsbury étaient très en avant soledad caressa un de les grands oiseaux comme un chien sa main ciselée dans du bronze pâle se détachait sur le bleu éclairé de la gorge de le paon ",
"et enfin voici venise sous le soleil qui monte elle est grise et rose comme un flamant on m' avait dit: n' allez pas à l' hôtel le service est inimaginable et puis il n' y descend que des voyageurs en vins d' asti d' ",
"le tireur se félicite il a abattu la daine de le premier coup elle a sursauté sous le choc et s’ est renversée tout d’ une masse touchée en pleine tête le cochon garrotté à le moitié étouffé est tiré par son ravisseur double réussite les proies sont traînées à le travers la prairie et jetées dans la fourgonnette que les hommes ont garée sur le bas-côté de la route c’ est en passant qu’ ils ont aperçu la daine en train de pâturer ils se sont arrêtés ont pris leurs armes et sont allés vers ce gibier inattendu à le pas précautionneux en suivant la bordure de le bois; feuillages et buissons les cachaient et le vent leur était favorable ",
"comment cela peut -il se fair rosette je ne sais pas prends plutôt des oranges tu m’ en passeras une roger c’ est que les oranges sont moisies ",
"dans une antipathie si générale et si tenace PROPN se trouvait donc la seule personne de tout le pays qui poussât de temps en temps la grille de le quesnay sur ses gonds à le sein de cette verte solitude étoffée de ses bois moirés le quesnay le château de les quesnes avec sa blancheur et sa carrure de sépulcre semblait se dresser de loin sur le chemin comme une blafarde épouvante ainsi que l’ avait dit julie la gamase les pauvres n’ y entraient plus et la charité de calixte fut obligée d’ aller les chercher jusque dans leur bouge pour faire la violence de le bienfait à le leur méprisante misère un tel isolement couvrait merveilleusement du reste les visites de néel ignorées de tout le monde excepté des herpin ceux-ci cantonnés dans leur ferme n’ en croyaient pas leurs yeux quand ils le voyaient venir et fois par semaine tantôt plus tantôt moins et passer dans le château de les heures entières ",
"ou bien vous restez mes images je vous soigne et vous garde ou vous ne l’ êtes plus et je vous dévore ton aise dit ulysse camarades chantez à le cyclope l’ hymne appele aspect lamentable de la vie de le cyclope ils se levèrent et chantèrent l’ hymne effarant ainsi que l’ oiseau égaré dans un nuage je ne sais plus où est le ciel où est la terre où sont les flots ",
"je ne reconnaissais pas l’ odeur habituelle de laurent son odeur canine mais saine la fièvre a une odeur que je sentis d’ abord il dormait sans ronfler mais bruyamment je commençai à le me déshabiller quand maman entra en robe de chambre avec sa tresse s’ approcha de le lit de laurent et après l’ avoir tâté à le front et à le cou sans qu’ il se réveillât me dit à le voix basse que je ne pourrais dormir que laurent aurait peut-être besoin d’ elle qu’ elle allait prendre mon lit et moi le sien je ne me fis pas prier et sans jeter un regard à le mon frère je gagnai la chambre de maman à le premier étage moins grande que la nôtre parce qu’ on y avait ménagé dans angles un cabinet de toilette et une garde-robe qui formaient ainsi l’ alcôve était le lit ",
"en vivant comme moi vous devrez léguer à ce fils de à le millions qu’ il nous imite et il laissera lui-même à ses fils une fortune royale voici ce qui doit être ce qui sera il le faut je le veux cette fois norbert comprenait et s’ il se taisait c’ est qu’ il était tout étourdi de cette confidence étrange –c’ est une pénible tâche que j’ offre à le votre dévouement continua le duc mais c’ est celle de tous les chefs d’ illustres familles "
] |
le lecteur sait que sous ces humbles noms se cachaient les noms glorieux de mm de charette de coislin et d' autichamp —expliquez -vous maintenant dit petit-pierre à le jean-nu-pieds et répétez à ces messieurs ce que vous venez de me dire PROPN recommença le récit que lui avait fait la veille tous les furent également frappés de son importance | [
"—le fait en lui-même peut être exagéré dit PROPN mais il importe de ne pas le négliger —certes reprit gaspard seulement je crois que ce traître ne peut pas être dans nos rangs c' est impossible —tel est aussi mon avis dit marchand quelle est l' opinion de petit-pierre? la même ",
"il faut donc le chercher ailleurs déclara jean-nu-pieds c'est-à-dire en dehors de nos soldats mais à qui avons -nous confié nos secrets? a personne excepté ceux qui se battent et qui meurent nul ne connaît notre organisation nos moyens d' armement —pardon répondit la princesse il y a à le moins une personne qui est à le courant de tout une personne —oui —laquelle? mon filleul ",
"les vendéens se regardèrent étonnés —vous ne comprenez pas et vous êtes bien étonnés continua la duchesse je vais m' expliquer davantage il y a quelque temps j' étais à le rome quand le bruit se répandit qu' un israélite demandait à se convertir à le notre sainte religion le cardinal g me parla de cet événement et me dit combien le saint-père était heureux ",
"puis je restai quelques jours sans en avoir de nouvelles un matin le cardinal se présenta chez moi accompagné d' un jeune homme et me fit demander si je pouvais le recevoir quand j' eus donné l' ordre d' introduire auprès de moi son éminence et la personne qui était avec lui j' appris le motif de cette visite le jeune homme était le néophyte celui-ci se jeta à le mes pieds me suppliant de lui accorder ce qu' il me demanderait je regardai le cardinal: il souriait —je joins ma prière à la sienne me dit -il et je fais des vœux pour que votre altesse ne refuse pas ",
"—quelle est donc cette demande —madame répondit le jeune homme les vérités augustes de l' église m' ont touché c' est un grand bonheur pour moi j' ai résolu d' abandonner le culte trompeur dans lequel je suis né dans lequel j' ai été élevé son éminence a bien voulu m' instruire ",
"je serai bientôt baptisé et il s' arrêta comme intimidé je l' encourageai et il ajouta: et je venais demander à le votre altesse si elle voudrait bien me faire l' honneur de me tenir sur les fonts baptismaux le cardinal appuya chaudement la demande et je cédai le baptême était fixé à le jours de PROPN le jeune homme sollicita et obtint la permission de me voir pendant les quelques jours qui le séparaient encore de cette auguste cérémonie ",
"je pus l' observer il me parut doux et honnête il m' exprimait sa reconnaissance par des paroles chaudes et dévouées qui me touchaient ah! dans les souffrances de l' exil c' est une consolation que de trouver des cœurs dévoués! enfin le jour de le baptême arriva ",
"sa sainteté daigna s' y faire représenter toute la ville de rome était présente émue devant ce jeune néophyte que la parole éloquente de le cardinal g avait convaincu il était vêtu de blanc symbole de cette virginité spirituelle qu' il retrouvait dans les eaux de le baptême ce fut une imposante cérémonie et je me souviens encore combien je priai dieu avec ardeur pour mon fils pour la france ingrate et égarée pour vous tous mes féaux il me semblait que dieu ne pouvait rien me refuser le jour ou ̀ je devenais la marraine d' une âme qui s' élançait vers lui ",
"en quittant l' église je me sentis l' espérance à le cœur il me semblait que ma prière était exaucée d' avance et voilà comment j' ai un filleul les vendéens avaient écouté avec émotion le court récit de petit-pierre jean-nu-pieds prit la parole: —pardonnez -moi dit -il si je fais encore une question mais je voudrais savoir si votre altesse —encore —si petit-pierre a mis son filleul à le courant de nos opérations il est venu me dire qu' il savait tout et me suppliait de me servir de lui j' ai eu confiance et vous avez eu raison madame pardon! petit-pierre "
] | [
"on avait bien raison d’ exclure les étrangers les athées les épicuriens et les chrétiens le mystère de la corbeille est dévoilé le sanctuaire profané tout est perdu elle descend sur une pente rapide désespérée criant s’ arrachant les cheveux ah mensonge PROPN ne m’ est pas rendue ",
"aussi d’ abord n’ y crut -elle pas s’ imaginant qu’ on voulait se moquer mais quand elle reçut la lettre à son nom quand elle lut sur l’ enveloppe mademoiselle domnine alors le cœur gonflé d’ un peu d’ orgueil seule et s’ appuyant à le mur de sa terrasse elle pleura puis un amer retour se fit en son âme devait -elle aller à le ce bal les jeunes gens oui l’ avaient invitée ",
"double problème d’ ailleurs et par conséquent double solution il y avait une solution à le trouver en ce qui concernait félicien et une solution plus proche à le trouver pour faire face à la très grave menace de thomas le bouc ils passèrent dans le bureau une demi-heure encore de silence ",
"sans doute ils eussent fouetté cette petite avec des verges de leur façon je l' avais confiée à l' un de mes aides de camp et lorsque je revins à le ma garçonnière de la rue d' alger je l' emmenai avec moi elle était blessée et je ne savais pas trop ce que j' allais en faire mais la grâce qu' elle conservait dans son costume masculin en dépit de ses allures d' insurgée m' avait ému; je ne pouvais à le présent l' abandonner a mon arrivée je la couchai je lui donnai les premiers soins et le lendemain un médecin que j' appelai après un examen sérieux me déclara la blessure de la fillette sans gravité causé seulement par l' effleurement d' une balle qui avait déchiré la peau sans pénétrer dans le corps ",
"je vais vivre à la campagne je vais me sentir et m’ écouter vivre la vie est à le printemps une jouissance et un bonheur et il partit de sorte que l’ ouvrage de son ami fut suspendu de sorte que l’ imprimeur ne put continuer à le donner à le marie de les gravures à le colorier et que marie se trouva sans ouvrage ",
"PROPN n’ attend point que la reine sorte il entre directement dans son appartement et lui parle bas à l’ oreille la reine frappée d’ étonnement se trouva mal et eut besoin de quelque temps pour se remettre revenue à le elle-même elle dit à les personnes qui l’ entouraient il n’ y a que dieu et mon frère qui puissent savoir ce qu’ il vient de me dire elle avoua qu’ il lui avait parlé de sa dernière correspondance avec ce prince dont le sujet n’ était connu que d’ eux seuls je ne puis expliquer comment eut connaissance de ce secret; mais ce que je puis assurer sur mon honneur c’ est que ni le comte h comme le dit l’ auteur de la lettre ni personne n’ a intercepté ou lu les lettres de la reine ",
"il l\\' annonça d\\' un ton grave avec tristesse dans un profond abattement il donna à le entendre que était fâcheux que c\\' était regrettable que était immoral mais enfin il annonça il le proclama et cette place enfin il affligeait de voir occupée par moi c\\' est lui qui me avait décernée la version paraît -il était difficile les plus habiles étaient égarés en maint endroit ",
"mais j’ ai dû écouter par un mauvais trou moi! et puis j’ oublie oublie oublie souriceau a la mémoire pas plus longue que sa queue sa vie –aussi!quel diable s’ amusait à le me chatouiller l’ oreille à le ce moment-la à le me dénouer la langue à le curer mes oreilles avec la sienne !son jules mais je connais pas ce gratte-papier moi! écrivain très connu et puis je connais personne moi. shakespeare platon –oui ",
"enfin vos jérémiades ne nous feront pas retrouver liards –avec les francs de rentes qui appartenaient à le mademoiselle natalie vous pouviez l’ élever richement sans vous ruiner mais si vous avez mangé de si bon appétit quand vous étiez fille vous dévorerez donc quand vous serez femme –laissez -nous alors dit solonet la plus belle fille de le monde doit toujours manger plus qu’ elle n’ a .–je vais dire mots à le mon client reprit le vieux notaire va mon vieux père cassandre va dire à le ton client que nous n’ avons pas un liard pensa maître solonet qui dans le silence de le cabinet avait stratégiquement disposé ses masses échelonné ses propositions élevé les tournants de la discussion et préparé le point où les parties croyant tout perdu se trouveraient devant une heureuse transaction où triompherait sa cliente la robe blanche à le nœuds roses les tire-bouchons à la sévigné le petit pied de natalie ses fins regards sa jolie main sans cesse occupée à le réparer le désordre de boucles qui ne se dérangeaient pas ce manége d’ une jeune fille faisant la roue com",
"cette musique intérieure est fois plus riche que celle qui l’ exprime et le clavier est inférieur à le celui qui en joue le génie se mesure à la puissance de la vie que tâche d’ évoquer l’ art cet instrument imparfait mais combien de gens s’ en doutent en france pour ce peuple de chimistes la musique semble n’ être que l’ art de combiner des sons ils prennent l’ alphabet pour le livre "
] |
je m’ assis à la placé que j’ avais occupée quelques heures auparavant en face de moi se dessinait le bloc de rocher que les corses appellent l’ homme de cagna et qu’ ils ne manquent pas de désigner à les voyageurs PROPN me l’ avait montré en ne me citant que pour mémoire quelques-uns des contes absurdes à lesquels la présence de le géant immobile avait donné naissance et à lesquels malgré son esprit superstitieux il ne voulait pas croire ce qui faisait honneur à son bon sens une heure s’ écoula sans que la présence de mon nouvel ami vînt interrompre le cours de mes souvenirs et bientôt attristé de ma solitude je songeai à le mon guide fidèle et ouvris l’ imitation | [
"mais à le peine avais -je parcouru quelques lignes de le pieux livre que des pas retentirent à le mon oreille je me détournai et ne vis personne je me levai et fis quelques pas espérant voir paléro gravir le sentier le guide ne paraissait point et j’ en éprouvais une secrète impatience lorsque je crus distinguer quelques sanglots je me dirigeai alors vers l’ endroit d’ où ils partaient et je me trouvai bientôt près d’ un enfant que m’ avait caché un bloc de rocher ",
"près de lui sautait et gambadait un troupeau de chèvres confié sans nul doute à ses soins une de ces bonnes petites bêtes était assise à ses pieds et cherchait à le lui lécher les mains niais le jeune chevrier paraissait en ce moment insensible à le ce touchant témoignage d’ amitié il continuait à le pleurer sans lever la tête sans s’ apercevoir de la présence d’ un étranger qu’ avez -vous mon ami ",
"lui demandai -je doucement a cette question il me montra son visage baigné de larmes je m’ aperçus en même temps qu’ il tenait pressée sur sa poitrine la tête d’ une chèvre dont il caressait avec chagrin le pied blessé qui a mis en cet état ce pauvre animal lui dis-je ",
"monsieur c’ est un méchant c’ est le fils de corso le bandit l’ enfant le plus redouté de la montagne et la terreur de les jeunes chevriers il erre le jour cherchant quelque mauvaise action à le faire pendant que son père forcé de se cacher dans un de nos vallons pour se soustraire à les recherches de la justice ne peut exercer sur lui aucune surveillance car lui corso est brave et bon il ne songerait pas à le frapper lâchement un animal mais son fils est méchant et tous ses jeux sont cruels pauvre gina ",
"comme elle souffre comment la soulager mon dieu le mouchoir que j’ avais déchiré pour entourer sa plaie est déjà tout plein de son sang si elle allait mourir dans mes bras ",
"s’ écria avec une douleur navrante le petit pâtre il faut la porter à la maison de votre père mon enfant et lui faire donner les soins qu’ exige son état mon père je n’ en ai plus qu’ à le ciel il est allé rejoindre ma pauvre mère et gilui s’ est trouvé seul ici sans asile et sans pain ",
"comment orphelin à le votre âge oui monsieur nous vivions je me le rappelle tous heureux à les environs de saint-florent lorsque le mal’ aria recommença ses ravages jamais ils ne furent plus terribles que cette année-là tous les soirs à le coucher de le soleil une vapeur épaisse malfaisante s’ élevant de nos marais venait porter dans les maisons de le village la désolation et la mort oh ",
"que dieu vous préserve de le mal’ aria monsieur c’ est le seul fléau de la corse mais il a fait bien des orphelins les habitants les plus aisés fuyaient à le son approche abandonnaient leurs demeures mais il nous fallut rester où se gagnait le pain de chaque jour ma mère succomba la première à une fièvre intermittente causée par ces miasmes dangereux puis mon père la suivit et je restai seul abandonné à les soins d’ une pauvre femme qui me recueillît ",
"mais elle ne pouvait me garder longtemps sans salaire et le village resta presque complètement désert pendant les mois de juillet d’ août et de septembre alors un ancien ami de mon père venant à le sartène m’ y amena je me mis gardeur de chèvres mais je vais me retrouver de nouveau sans asile et sans pain "
] | [
"nul encore ne croyait d' ailleurs à la ruine de les nogaret si ce n' est fernand baussaine .cependant s' était enhardie tout à le coup ce qu' elle faisait là lui parut infiniment plus simple et plus facile qu' elle n' aurait cru son cœur cessant de battre la chamade revenait à ses pulsations normales la rougeur un peu vive de ses joues s' atténua elle haussa la tête avec une dignité parfaite et tandis que les admirables perles ondulaient doucement sur son buste redressé puisque vous avez pris plaisir quelquefois reprit -elle avec la même grâce dont elle avait charmé tous ces gens-là dans ses fastueux salons à les petites fêtes littéraires qui vous réunissaient chez moi et me valaient la joie de vous recevoir j' espère que vous voudrez bien y donner suite de la façon plus sérieuse où je suis obligée de vous les présenter ",
"—ne plaisantez pas la situation est alarmante rentrons ma chère nous avons une nuit de dur travail devant nous comme vous voudrez répondit —je serais très honoré de vous voir prochainement chez nous monsieur vaugrigneuse ",
"et je n’ étais pas content je me rebiffais contre lui récriminant sans cesse sans que jamais un mot désagréable de lui ne me parvint et firmin tout vibrant de persuasion me recommande –sois patiente! aie confiance un homme comme valère peut trébucher il ne peut pas tomber il reprend avec l’ accent de gaminerie qui lui est familier ",
"c' est exagéré garlonne c' est très exagéré je suis bien d' accord moi je veux bien tout ce que vous voulez mais ce n' est plus de mon ressort là c' est avec la compagnie qu' il faut voir voyant que son oncle se proposait d' intervenir PROPN posa une douce main dissuasive sur son avant-bras ",
"le gain de la partie qu’ il jouait allait peut-être dépendre de son sang-froid c’ est parce que j’ ai compris madame et mieux que vous ne le supposez que je suis —en —je venais résolu à n’ avoir affaire qu’ à le m. de thaller ce qui arrive modifie mes desseins c’ est à le vous que je parlerai d’ abord la tranquille assurance de mme de thaller ne se démentait pas mais elle se dressa sentant venir l’ orage elle voulait être debout pour lui tenir tête c’ est bien de l’ honneur ",
"le lendemain ils commencèrent donc leur nouvel état la femme était jeune et jolie elle faisait la quête on est toujours généreux avec une jolie femme l’ homme amusait par ses grimaces et son instrument inconnu dans la journée ils posaient chez les peintres pour augmenter leur revenu ",
"parvenue à le son étage elle ouvre la porte le petit appartement est plongé dans l’ obscurité les soldats déposent le cadavre elle allume la première bougie qui traîne elle les remercie elle s’ assoit près de la flamme jaunâtre et se met immédiatement à le pleurer ",
"je ne sais même pas comment dire! ah! qu' est -ce que je dis quand je lui broche un petit mot pour l' inviter à le dîner et que lui racontai -je autrefois quand il fit son voyage de rome elle s' étira s' allongea rejeta le drap qui la couvrait trop chaudement et demeura un instant inerte toute idée enfuie l' heure délicieuse seulement l' imprégnait il ne venait aucun bruit que le chant de les oiseaux en liesse dans les acacias de le jardin ",
"maintenant je les traite comme des instruments je ne me fâche pas plus de leur hauteur que je ne me réjouis de leur bassesse un menuisier se baisse pour ramasser son rabot ou sa scie qui est à le terre moi à le présent je me baisserai tant qu’ il faudra et je me mettrai à le plat ventre pour ramasser une influence qui me sera nécessaire un titre qui m’ aidera et je croirai être plus fier en agissant de la sorte que je ne l’ étais en me raidissant et en voulant faire avouer ma valeur par un tas d’ imbéciles qu’ ils pensent ce qu’ ils voudront s’ ils pensent moi je sens et le sentiment que j’ ai de moi-même me suffit sans que personne le partage ",
"à ce moment-là il n’ y avait plus personne à la roche m. avait disparu le dernier sa fille tu sais j’ ai dit oui sa fille était morte en couches et le gendre ans après vers ou de la grippe espagnole c’ est un notaire de fumel qui avait acheté la propriété la maison et les vergers mais il ne s’ en occupait pas la main-d’œuvre manquait encore "
] |
je me retournai c’ était la tête avinée de on aurait cru tombé dans un tonneau de garance je passai par la place de l’ église je sonnai chez qui m’ apprit la mort de son mari la mort de le calife haroun le calife tout à la fois ivrogne violent merveilleux souabe et biblique | [
"puis je sonnai chez frau qui sentait si vivement la savonnette à l’ eau de cologne pour y prendre la clé je montai de nouveau dans la petite venelle pavée l’ odeur de purin cédait à le celle de la mousse à l’ odeur de champignon à l’ odeur de limace j’ arrivai à la porte de le bas elle avait été récemment repeinte ",
"j’ introduisis la clé j’ appuyai sur la gâchette qui soulevait la tringle antique sur le flanc intérieur de la porte avec un petit claquement sec. et la porte et j’ entrai dans le parc j’ étais sous les ormes les pieds s’ enfonçaient dans le sol humide boueux qu’ on me pardonne cette comparaison bien ambitieuse j’ étais orphée j’ étais dans les enfers ",
"des ombres me hélaient je longeais le styx j’ entrais à les gorges de le ténare je remontai le parc ce n’ était qu’ un grand jardin en pente une sorte de petit bois puis le bassin entouré des haies c’ étaient autant de dieux mânes puis je débouchai sur la pelouse et vis en haut la maison la grande maison si haute ",
"c’ était comme eurydice c’ était en effet comme le visage de maman ce visage que j’ avais dessiné près de delphine naguère dans la maison de saint-martin-en-caux je ne me sentais ni immense ni minuscule je ne me sentis point à le ma taille ",
"un chien accourut vers moi en aboyant j’ avais peur comme un enfant et n’ osais bouger luise était là pour le week-end comment es -tu entre me demanda -t-elle en m’ embrassant pénétrant dans la maison de PROPN après ou années m’ avançant dans l’ ancien et terrible visage j’ eus une impression étrange ",
"je ne parvenais pas à la débrouiller je m’ assis dans l’ un de les voltaire plus ou moins crevés de le salon de le rez-de-chaussée cette impression était proche de celle que j’ avais ressentie quelques instants plus tôt en descendant de le car près de le débarcadère ce n’ était pas la culpabilité le sacrilège mais le sentiment d’ une erreur d’ une erreur de calcul l’on voyait à le bas de les cartes de géographie suspendues sur le tableau noirci à l’ école de bergheim en bas à le gauche des légendes et dans les légendes figurait l’ échelle ",
"la carte c’ était la maison mais l’ échelle qui était moi avait grandi de façon indépendante ce n’ était pas que je ne me sentisse point suffisamment petit pour la maison c’ est que je la prenais de trop haut puis comme je passais de l’ idée de mépris ou d’ humilité à le celles ae grandeur et de petitesse réelles je compris le sens de cette impression douloureuse un corps plus petit en moi un corps enfant hélait et réclamait des centimètres en moins il réclamait les tailles d’ alors la hauteur d’ un enfant de ou de centimètres et non plus le mètre qui m’ était échu et que le temps depuis lors a lentement voûté ",
"ce petit corps puéril à le fond de moi réclamait l’ immensité de la porte de la première rencontre la poignée inattingible inempoignable les crémones impossibles à le mouvoir les suspensions comme des nids d’ aigle les fauteuils comme des statues la cheminée comme une cathédrale ce retour n’ était pas sacrilège n’ était pas lèse-majesté mais lèse-taille en quelque sorte j’ avais bien le droit d’ avoir grandi mais je n’ avais pas le droit de rabaisser l’ univers il avait grandi en moi il aurait dû grandir en réalité il en va semblablement quand on revoit sa mère après de les années sur un lit funèbre ou d’ hôpital à le supposer qu’ on posse ̀de l’ oeil de lynx capable de distinguer les lits funèbres de les lits de les hôpitaux et qu’ on prend conscience que l’ idole était ce corps menu que ces yeux terribles sont ces petites prunelles que la paupière ne vient pas tout à le fait recouvrir et l’on se met à se plaindre à le battre la mer et à le pleurer qu’ il nous faille naître ou fois plus petit que les corps qui nous allaitent et qui s’ imposent à le nous d",
"j’ étais assis luise émaciée partit chercher de le vin moi comme si j’ avais été là depuis des semaines je tirais mécaniquement de le pied le repose-pied avec des pieds tête de lion sur lequel j’ étais contraint de m’ asseoir enfant quand la foule de les invités avait investi le salon tous mes souvenirs sont wurtembergeois curieusement je n’ ai pas gardé le plus petit souvenir des premières années de ma vie à la fin de la guerre à le paris "
] | [
"le tumulte était à son comble parmi les assaillantes les unes s’ abritaient derrière les piliers les autres à le plus profond de l’ église celles que la curiosite seule avaient entraînées s’ esquivaient par les portes latérales les plus résolues se groupèrent et ayant placé devant elles les quelques hommes qui les avaient accompagnées en firent une barricade qu’ elles poussèrent en avant ah! si les hommes s’ en mêlent je vous en préviens ce sera une autre affaire ",
"je dois vous déclarer que lorsque polyphème croustillac veut plaire il plaît; quand il plaît on l’ aime et quand on l’ aime on l’ aime à la rage à la mort —touchez frère —je ne toucherai là que lorsque vous m’ aurez dit si vous m’ acceptez loyalement pour rival —sinon cassez -moi la tête vous en avez le droit nous sommes seuls votre engagé ne vous trahira pas ",
"malheureusement il ne m' a pas reconnue il y a dû y avoir un gros malentendu parce qu' il m' a emmenée dans une prison très froide où j' entendais toutes les nuits de les hurlements qui m' empêchaient de dormir sentait moche là-dedans moi j' ai recommencé à ne plus pouvoir me lever et à le pousser des cris de le ventre c' était plus fort que moi le pire c' est que de toute la journée je ne voyais pas le soleil ",
"personne la vie commençait pour moi j’ ai baissé complètement la vitre de la portière et j’ ai appuyé mon coude à le rebord les platanes étaient déjà verts le long de le quai et nous passions sous la voûte de leurs feuillages la circulation était fluide et l’ automobile glissait sans que j’ entende le bruit de le moteur ",
"un pli s’ était formé sur son front sans doute à la pensée que des étrangers avaient profané sa chère retraite elle reprit le sentier parcouru tout à l’ heure mais arrivée en face de le village elle traversa le pont qui reliait les rives quelques bonjours de paysannes l’ accueillirent et tout en y répondant brièvement elle continua à le suivre le bord de le torrent étroit sentier longeant d’ abord le village puis le jardin de la maison grise à le revêtement de verdure elle s’ était animée maintenant la grande vieille maison et par les fenêtres ouvertes arrivaient des cris d’ enfant des murmures de voix joyeuses le son d’ un piano à le travers la palissade isabelle put discerner une grande et forte jeune fille simplement vêtue qui sarclait une corbeille abondamment garnie de pensées sur la terrasse tenant toute la longueur de la maison un homme d’ un certain âge se promenait en fumant s’ interrompant parfois pour adresser une observation à des personnes invisibles à l’ intérieur ",
"toujours paisible d’ allure un peu indolente et de caractère facile le jeune chinois se laissait volontiers diriger par son compagnon à lequel il témoignait une confiance d’ autant plus complète que l’ autrichien avait su habilement se poser près de lui en homme intègre en philanthrope désireux d’ acquérir ces richesses uniquement pour en faire profiter l’ humanité souffrante après avoir escaladé les pentes vertigineuses longé de profondes vallées traversé des forêts sauvages où le butin de chasse était magnifique les voyageurs atteignirent enfin un soir l’ endroit indiqué sur le plan comme étant celui où se trouvait la caverne de le trésor un lac à les profondes eaux vertes s’ étendait là entouré sur côtés de roches gigantesques percées de grottes de couloirs de canons où mugissaient des torrents qui se précipitaient en flots d’ écume dans ce déversoir soulagé de son trop-plein par quelque issue souterraine .sur le quatrième côté de le lac s’ étendait la forêt par laquelle les voyageurs venaient d’ arriver à le ce lieu que le thibétain lui-même ",
"son collègue aime le jazz il t’ est arrivé d’ acheter quelques disques pour les lui faire écouter tu as faim mais tu ne peux pas franchir la porte redescendre la rue sinueuse jusqu’ à la boulangerie tu es là assis debout tu salis plusieurs tables tu effectues des allers-retours dans une même pièce et dehors tout résiste; tu avances dans de l’ eau mais en plus épais encore la ville t’ est familière cependant tu ne la rattaches à le rien amnésique de tes émotions les lieux ce qu’ ils t’ évoquent ce sont les souvenirs d’ une autre personne qui a dû forcer ton système limbique ce qui te vrille les nerfs ",
"mais on pouvait y aller en voiture: par ce moyen on gagnerait de le temps on éviterait la fatigue dans le gave soit approuva le vieillard et les fillettes de frapper dans leurs mains de pousser des cris de bonheur et de répéter à l’ envi: une partie de pêche et dans le gave encore peu après nos jeunes héroïnes entassées dans une victoria légère –france et paule avaient pris chacune pour siège un de les genoux de le capitaine qui occupait le coin de droite lucette s’ était placée à le gauche gabiche était montée à le côté de le cocher jeunes héroïnes dis -je munies de leurs engins de pêche se laissaient emporter gaiement et dans la direction de le gave par la fameuse bluette qui de bonne composition était tantôt cheval de selle et tantôt cheval de trait en cela elle avait bien quelque petite ressemblance avec celui qui tour à le tour la montait et tour à le tour la conduisait; car hâtons -nous bien vite de le dire le cocher actuel de le capitaine tournevire n’ était autre que jean-marie jean-marie le caméléon comme se plaisait à le nommer son maître jean-",
"sa modestie sa grâce étaient comparables à le celles de la jolie fleur qu’ emmanuel n’ avait osé nommer devant elle en craignant de découvrir ainsi les vœux secrets de son cœur ses sentiments étaient fiers ses principes étaient religieux elle devait être une chaste épouse mais elle ne flattait pas seulement la vanité que tout homme porte plus ou moins dans le choix d’ une femme elle satisfaisait encore l’ orgueil de le notaire par l’ immense considération dont sa famille doublement noble jouissait en flandre et que partagerait son mari le lendemain pierquin tira de sa caisse quelques billets de francs et vint amicalement les offrir à le balthazar afin de lui éviter des ennuis pécuniaires à le moment ou ̀ il était plongé dans la douleur touché de cette attention délicate balthazar ferait sans doute à sa fille l’ éloge de le cœur et de la personne de le notaire ",
"emprunter? donc! un homme de sa condition il lui fallait francs il les demandait à le jeu bien décidé à ne plus jouer une fois cette somme gagnée or il ne la gagnait jamais je ne suis pas joueur disait -il "
] |
un vieux cœur qui s’ éprend d’ un jeune être éprouve une pudeur à lui témoigner le besoin qu’ il a de lui il sait bien que celui qui est jeune n’ a pas le même besoin: la partie n’ est pas égale; et l’on ne craint rien tant que de paraître s’ imposer à le qui ne se soucie point de vous le silence se prolongeait bien que christophe en souffrît il se contraignait à ne faire aucune démarche pour retrouver les jeannin mais chaque jour il attendait celui qui ne venait point | [
"il ne partit pas pour la suisse il resta tout l’ été à le paris il se jugeait absurde; mais il n’ avait plus goût �� voyager en septembre seulement il se décida à le passer quelques jours à le fontainebleau ",
"vers la fin d’ octobre PROPN PROPN revint frapper à la porte il s’ excusa tranquillement sans la moindre confusion de son manque de parole –je n’ ai pas pu venir dit -il; et ensuite nous sommes partis nous avons été en bretagne –tu aurais pu m’ écrire dit christophe –oui c’ était ce que je voulais faire ",
"mais je n’ avais jamais le temps et puis dit -il en riant j’ ai oublié j’ oublie tout –depuis quand es -tu revenu –depuis le commencement d’ octobre –et tu as mis semaines pour te décider à le venir écoute dis-moi franchement c’ est ta mère qui t’ empêche elle n’ aime pas que tu me voies? mais non tout à le contraire c’ est elle qui m’ a dit aujourd’hui de venir –comment cela la dernière fois que je vous ai vu avant les vacances je lui ai tout raconté en rentrant ",
"elle m’ a dit que j’ avais bien fait elle s’ est informée de vous elle m’ a fait beaucoup de questions quand nous sommes rentrés de bretagne il y a semaines elle m’ a engagé à le retourner chez vous il y a jours elle me l’ a rappelé de nouveau et ce matin quand elle a su que je n’ étais pas encore venu elle a été fâchée elle a voulu que je vinsse tout de suite après déjeuner sans plus attendre ",
"–et tu n’ as pas honte de me raconter cela il faut qu’ on te force à le venir chez moi? –non non ne croyez pas oh! je vous ai fâche pardon c’ est vrai je suis étourdi grondez -moi mais ne m’ en veuillez pas je vous aime bien si je ne vous aimais pas je ne serais pas venu ",
"on ne m’ a pas forcé moi d’ abord on ne me force jamais à le faire que ce que je veux faire –garnement dit christophe en riant malgré lui et tes projets musicaux qu’ est -ce que tu en as fait j’ y pense toujours ",
"–cela ne t’ avance pas beaucoup –je veux m’ y mettre à le présent ces mois derniers je ne pouvais pas j’ avais tant tant à le faire mais maintenant vous allez voir comme je vais travailler si vous voulez encore de moi il avait des yeux câlins –tu es un farceur dit christophe –vous ne me prenez pas à le sérieux ",
"–ma foi non –c’ est dégoûtant personne ne me prend à le sérieux je suis découragé –je te prendrai à le sérieux quand je t’ aurai vu à le travail –tout de suite alors –je n’ ai pas le temps ",
"demain –non c’ est trop loin demain je ne peux pas supporter que vous me méprisiez tout un jour –tu m’ ennuies –je vous en prie christophe souriant de sa faiblesse le fit asseoir à le piano et lui parla de musique "
] | [
"le mien ne tient pas le coup longtemps surtout qu’ il se produit une drôle de diversion dans le secteur oh pardon! venant de la terrasse une salve de mitraillette retentit la vitrine dégringole avec fracas et la mômex pique le nez dans son assiette les frisés se lèvent en gueulant comme s’ ils voyaient déboucher un régiment de tommies ",
"avant que marthe eût le temps de pousser un cri PROPN l’ avait saisie dans ses bras et emportée dans la maison on les suivit en désordre les premiers arrivés trouvèrent marthe à le milieu de le salon un peu pâle souriante enveloppée dans les plis d’ un grand tapis de table à le milieu de débris de porcelaines à le genoux serrait autour d’ elle les plis de l’ étoffe épaisse qui avait éteint le feu il n’ y a pas de mal dit marthe d’ une voix tremblante en voyant le visage décomposé de son père apparaître dans la porte ",
"le grand peintre dont j\\' étais est mort et je ai point d\\' amis parmi mes camarades —pourquoi monsieur vous paraissez si bon et si obligeant! —que sais -je? dans les arts on n\\ aime pas celui qui réussit on le trouve orgueilleux il veut se distinguer de la foule est d\\' un mauvais exemple ",
"stanislas se releva d’ un bond et saisit de nouveau les mains de le vieillard –mon cher mon admirable protecteur vous m’ avez sauvé de la mort risquant pour moi votre liberté; vous avez remplacé mon père et ma mère je n’ ai pas de mots pour vous remercier mais j’ espère vous prouver mon immense reconnaissance par l’ affection filiale dont je veux entourer toujours celui qui ne cessera d’ être pour moi l’ oncle adrien ",
"–quoi? dit fougères –jette-toi dans la littérature baissa la tête à la façon de les brebis quand il pleut il demanda il obtint encore des conseils utiles et retoucha ses tableaux avant de les porter à le élias PROPN paya chaque toile francs à ce prix fougères n’ y gagnait rien mais il ne perdait pas eu égard à sa sobriété ",
"travaux forcés à le perpétuité pour le contrefacteur c’ est écrit sur tous les billets l’ écoulement était malaisé quoique l’ exécution fût il faut le dire soignée le son le poids tout s’ y trouvait seulement la pièce enfermée le soir dans le tiroir-caisse en sortait noire le lendemain matin ",
"le numéro indiqué était celui d’ un immeuble très vieux tout de travers avec autour de le portail grand ouvert un certain nombre de plaques blanches et noires qui annonçaient un matelassier un cours de dactylographie un commerce de plumes troisième à le gauche PROPN un huissier une masseuse diplômée la concierge dont la loge donnait sous la voûte était occupée à le trier le courrier et lui demanda -t-il il y aura ans le mois prochain que la maison n’ existe plus mon bon monsieur —vous étiez déjà dans l’ immeuble ",
"glapit nicole retrouvant son aplomb a fait ans que vous m’ employez ans que je m’ occupe de votre fils même si ç a me fait de le tort auprès de les autres parents –j’ en suis désolé nicole parce que c’ est ans de trop je n’ aurais jamais dû vous confier un petit garçon qui porte un nom de gare et qui est le fils d’ un nègre il n’ avait pas monté le ton il paraissait en effet désolé désolé de s’ être laissé abuser désolé de n’ avoir pas su protéger lazare .sur le pas de la porte nicole laissa libre cours à son racisme ",
"il parla et elle me le dit tout naïvement et vous avez cru à le cela me dit jenny —mais que vous êtes singulière jenny il faut bien que cela soit vrai à le moins une fois et cette enfant n' avait pas ans en arrivant à le madras je rendis compte à l' amiral de ma mission ",
"il habite donc aussi le grand-hôtel votre compatriote dit PROPN avec intention —non monsieur répliqua froidement madame de lugos mais je suis seule et il m’ arrive parfois de m’ ennuyer sait cela et vient à le peu près tous les jours me tenir compagnie c’ est pourquoi j’ aurais tort de ne pas aller le rejoindre à le revoir donc messieurs ou adieu! conclut l’ étrangère en se levant d’ un air si délibéré que PROPN s’ effaça pour la laisser passer et ne chercha point à la retenir "
] |
voilà il avait un pied dans la place .s’ agissait maintenant de trouver les fonds de lancement et la marchandise quelle marchandise des casquettes d’ abord naturellement d’ anciens patrons lui en confièrent en dépôt mais la casquette le chapeau d’ homme PROPN a ne chatouillait pas beaucoup simon il préférait les articles de dames parce que avec les femmes c’ est de le cousu main de le tout cuit enfin il faut bien commencer avec quelque chose .il tapa aussi son père qui leva les bras à le ciel qui lui conseilla de travailler honnêtement de faire des économies et de s’ établir seulement ensuite à son compte dans une vraie boutique qui lui parla de son service militaire qui le mit en garde contre la méchanceté humaine et pour finir lui avança quelques sous et déposa dans le stand quelques casquettes | [
"ce que simon ne savait pas c’ est que ces casquettes étaient fignolées avec un amour tout particulier ceux qui les achèteraient les garderaient toute leur vie.cela ne suffisait pas encore PROPN irait -il voir le beau-frère rechnowitz le fourreur? pas d’ histoire d’ abord on ne vend pas de fourrure dans un stand en plein vent; puis simon n’ avait nulle confiance en ce polak qu’ il jugeait très capable d’ essayer de mettre le grappin sur l’ affaire si elle marchait bien restait oncle PROPN l’ aimait bien oncle moïsché ",
"c’ est quelqu’un un type qui sait vivre qui prend la vie de le bon côté qui ne se frappe pas pour un oui ou un non et puis riche ce qui ne gâte rien riche justement comme simon voulait l’ être non pas grippe-sous mais balançant l’ argent par les fenêtres un homme large quoi! et qui a fait la guerre pas un oui: pas un trouillard comme certaines personnes que je connais ...donc le cœur un peu battant malgré son aplomb car le personnage lui en imposait il entra dans la belle bijouterie de la madeleine tante rose lui fit la gueule comme à le tous les mykhanowitzki mais l’ oncle le reçut à le bras ouverts l’ invita à le déjeuner il tirait salement la patte oncle moïsché bien plus salement que simon n’ avait cru il ne demanda pas d’ explication: combien tu veux tu veux aussi que je mette un peu de marchandise ",
"des bijoux fantaisie tiens voila ce qui marchera avec les bonniches de les invalides tante rose pinçant la bouche rappela à le son mari les difficultés de ses fins de mois l’ autre haussa les épaules ne daigna pas discuter mais profita de l’ occasion pour affranchir son neveu sur les traites de complaisance la cavalerie comme il disait et PROPN s’ installa à le village juif» chapellerie en tous genres voilà pour le fonds dans une vitrine les bijoux fantaisie d’ oncle moïsché parmi lesquels assez curieusement il exposait des rubans pour décorations légion d’ honneur croix de guerre etc.tout l’ hiver il creva de froid malgré le brasero ",
"le commerce ne marchait ni bien ni mal plutôt bien mais un grave danger pesait sur le village plus le provisoire durait plus il devenait provisoire c’ est ainsi que les commerçants riverains de la motte-picquet de l’ avenue de PROPN de la rue PROPN se mirent à le jeter les hauts cris devant la concurrence déloyale qui leur était faite ceux de le village alors se groupèrent en syndicat brandirent devant les menaces d’ expulsion les droits sacrés de la propriété commerciale quelques baraques commencèrent à se couler dans le ciment question d’ hygiène on ne peut pas vivre toute sa vie dans d’ affreux wagons dans des cabanes à les planches disjointes c’ est clair ",
"*auprès des amis et connaissances simon passait pour un lapin quand il avait à le traiter quelque affaire avec un provincial en général la journée se terminait dans une boîte de nuit il connaissait montmartre comme sa poche ne lésinait jamais sur le champagne et s’ y entendait comme pas un à dénicher les vraies bonnes filles elles l’ adoraient moins pour sa générosité que parce qu’ on ne s’ embêtait pas avec lui bon garçon bon luron bon vivant et pas compliqué pour sous il était toujours prêt à le rigoler les femmes aiment c’ est connu .les militaires aussi ",
"lorsqu’ il partit pour le régiment simon ne se tracassait plus pour son affaire tout en prenant certaines précautions il avait confié sa moitié de wagon à le copain qui possédait l’ autre moitié et voilà le tour était joué c’ est donc d’ un cœur léger qu’ il revêtit l’ uniforme; et aussitôt comme il séduisait les petites femmes il séduisit les rudes militaires .on l’ avait envoyé à le nantes à le 65e d’ infanterie caserne cambronne source inépuisable de plaisanteries il avait de l’ instruction ainsi qu’ en témoignait son certificat d’ études comme en outre il gardait en mémoire la déclinaison de rosa il affirma qu’ il était allé à le lycée jusqu’ en troisième ",
"on le versa à le peloton de les élèves-caporaux à le début sa circoncision l’ embarrassait bien un peu à le cause de les camarades mais il apprit que dans certaines régions arriérées de la bretagne terrienne on a l’ habitude de circoncire les premiers-nés alors il n’ hésita plus et se fit remarquer de ses chefs par son assiduité à la messe faut ce qu’ il faut n’ est -ce pas et puisqu’ ils aiment il était propre coquet il se procura bien vite une tenue fantoche docile respectueux bien élevé discrètement il laissait entendre qu’ il descendait d’ une noble famille polonaise quand il fut passé maître dans l’ art de le garde-à-vous on le retira de le peloton de les élèves-caporaux pour le promouvoir dans la musique élite aristocratique de le régiment ",
"non qu’ il sût la musique mais il avait dit qu’ il la savait ayant appris à le lire ses notes à l’ école communale ou dieu sait où de le reste aucune importance le sous-chef prenait l’ instruction à le zéro égalitairement pour les prix de le conservatoire comme pour les débutants de son œil d’ aigle il jaugea simon et PROPN se sentit voué de toute éternité à le saxophone ainsi le soldat coupant à les corvées les plus ennuyeuses se la coulait douce dans ce régiment de l’ ouest où le pernod et le muscadet régnaient autant que le maniement d’ armes et plus que le service en campagne ",
"on le nomma première classe dans l’ armée la seule dignité avec maréchal de france répétait -il et son père était fier de lui et l’ admira beaucoup quand il le vit pour la première fois soldat en bleu horizon comme un vrai français avec le calot à le pointes coquettement posé de travers sur son crâne court tondu; et il l’ admira bien davantage encore quand le chevron rouge apparut sur la manche PROPN lui racontait des tas d’ histoires comment les officiers étaient à le genoux devant lui et alors le vieux grimaçait aussi flatté qu’ incrédule ou quels tours pendables il jouait à un nigaud de sergent si tu savais les pèdezouilles et alors le vieux s’ inquiétait recommandait la prudence l’ admirable était que bien vu de ses chefs PROPN l’ était aussi de ses camarades il n’ avait pas eu à se forcer: quel que fût son entourage il se trouvait toujours très spontanément à le diapason alors avec les copains il racontait des histoires salées acceptait en rigolant les grosses farces qu’ on lui faisait et rendait la pareille gamelle d’ eau sur la porte lit en portefeuil"
] | [
"permettez-moi dans l’ intérêt de tous de vous faire une proposition –nous vous écoutons dit l’ ingénieur –puisque nous nous dirigeons tous vers le thibet et qu’ un heureux hasard nous a rassemblés pourquoi ne ferions -nous pas route ensemble réunis nous serons plus forts pour nous défendre contre les dangers qui nous entourent lorsque vous aurez atteint le but de votre voyage que d’ ailleurs j’ ignore nous nous séparerons et je continuerai ma route pour accomplir le parcours que j’ ai annoncé ",
"il planait sans bruit allongé dos à le ciel et la face tournée vers le sol les bras le long de le corps il avait les yeux ouverts et distinguait dans l\\ obscurité les masses de les buissons des rosiers les feuillages de les lilas et des pommiers tapis plus bas que les frondaisons de les hêtres des frênes et des bouleaux il aperçut un chat qui se faufilait entre des bouquets de fougères tout avait une uniforme couleur anthracite la lune en son dernier quartier était embrumée de nuages d\\' un sourd bleu ardoise et ne dispensait qu\\' une faible clarté ",
"lorsque je rencontre ses lettres je ferme les yeux et je les range les yeux fermés je n’ ose pas non plus regarder ses photographies où je sais qu’ elle pense à le moi moi mon fils je n’ ai pas étudié comme toi mais l’ amour qu’ on raconte dans les livres c’ est des manières de païens moi je dis qu’ ils jouent la comédie ils ne se voient que quand ils sont bien coiffés bien habillés comme à le théâtre ",
"quand PROPN PROPN se retrouva devant la porte de le musée sans avoir pu rejoindre suzanne \\n' un tourbillon d' idées contradictoires l' assaillit si violent et si subit qu' il ne savait\\n plus à la lettre où il était ni où il en était le calcul de suzanne ne l' avait trompée et le double coup qu' elle venait de porter à le jeune homme paralysait en lui\\n toutes les puissances de l' analyse et de la réflexion si elle lui avait dit qu' l' aimait tout simplement il eût sans doute dans un de un contraste bien fort entre le caractère angélique affecté par suzanne et la brusquerie\\n' de cette déclaration il eût dû reconnaître que les ailes de l' ange lui tenaient bien peu\\n à les épaules pour avoir été mises à le vestiaire avec cette promptitude mais bien loin de\\n' les déposer ces blanches ailes cet ange venait de les déployer toutes grandes et de\\n' disparaître ",
"je suis descendu vers bort-les-orgues me faisait encore dériver vers l’ ouest mais ç a m’ évitait de passer par le puy de sancy je ne voulais plus trop grimper négocier des tournants je me suis senti comme à la recherche de plat aussi j’ en étais loin ",
"dit -il –pas des sauvages et que sommes -nous d’ autre je vous prie nous sommes des sauvages pires que ceux de l’ australie puisque ayant conscience de notre sauvagerie nous y persistons et puisque c’ est par la guerre c’est-à-dire par le vol le pillage et le massacre que nous entendons gouverner commercer régler nos différends venger notre honneur eh bien nous n’ avons qu’ à le supporter les inconvénients de cet état de brutalité où nous voulons nous maintenir quand même nous sommes des brutes soit!... agissons en brutes alors clara dit d’ une voix douce et profonde: –et puis ce serait un sacrilège de lutter contre la mort c’ est si beau la mort elle se leva toute blanche et mystérieuse sous la lumière électrique de le bord le fin et long châle de soie qui l’ enveloppait l’ enveloppait de reflets pâles et changeants ",
"une petite saison de pluies le fit trembler quelques jours pour ses épis qui croulèrent par pans entiers alourdis gorgés d’ eau mais le soleil brilla de nouveau et ils se redressèrent balançant leurs aigrettes dans le vent comme une armée de petits chevaux cabrés leurs plumets de tête lorsque fut venu le temps de la moisson robinson s’ avisa que des quelques outils qu’ il possédait le moins impropre à le tenir lieu de faux ou de faucille serait ce vieux sabre d’ abordage qui décorait la cabine de le commandant et qu’ il avait rapporté avec les autres épaves il voulut d’ abord procéder méthodiquement à la fauchaison en rassemblant et soutenant avec une baguette recourbée l’ andain qu’ il abattait d’ un coup de sabre mais à le manier cette arme héroïque une étrange ardeur le gagna et abandonnant toute règle il avançait en la faisant tournoyer avec des rugissements furieux ",
"corquisart repousse son chien non malheureusement épilogue ils ne disent rien en retrouvant les frères les fils jérez incapables de faire écho à les mots de le tortionnaire s’ est mis à le volant il conduit vite sans se soucier des congères des plaques de neige verglacée il emprunte tout un lacis de routes et de chemins longe le parc animalier plonge sur les marécages se cache la tierra de cuero tout le monde sort de les caravanes à le bruit de les moteurs ",
"–vous serez aimable ma chère sylvie de prévenir armand que je ne dînerai pas ce soir mme de valaguès m’ invite impromptu selon sa coutume –très bien mon ami –ainsi donc à le demain lui baisa la main et s’ éloigna .elle demeura immobile les yeux complètement fermés maintenant mme de valaguès la belle doña à les yeux pleins de flamme et d’ orage ",
"ensemble on commençait à le prendre de les habitudes qui sentent l' installé douceur aujourd'hui demain monotonie les infos à le heures le canard enchaîné le mercredi le cinéma le samedi soir et la nappe le dimanche l' amour seulement la nuit a la radio une voix rauque chantait z' étaient belles les filles de le bord de mer j' épluchais des haricots verts par la fenêtre de la cuisine j' apercevais les jardins les pavillons en ce moment sur le sable de lacanau ou de le pyla des filles luisaient bronzaient libres "
] |
tu es ri-di-cu -le mon ami; oui tout simplement tu n’ oses point aborder cette enfant et c’ est de là que vient tout le mal: eh bien je l’ aborderai pour toi et il est certain qu’ elle ne refusera pas un rendez-vous dès demain tu n’ auras qu’ à mais il se mit dans une colère bruyante par amitié pour lui je ne répéterai pas les insanités qu’ il me débita heures durant il répandit à le profusion de les larmes stupides sur mon gilet brodé ouvrage vénérable de ma mère | [
"la conclusion de tous ses discours me fut assez défavorable il me déclara que je n’ étais pas son ami et qu’ il était heureux de me voir enfin jeter le masque il jura que j’ avais l’ esprit plus étroit qu’ une gouttière que j’ étais un pitre banal un hypocrite et un bourgeois à une heure de le matin je le mis à le lit comme un enfant tandis que d’ une voix affaiblie il me prodiguait d’ abominables insultes minutes plus tard je notai que le sommeil lui ôtait peu à le peu l’ usage de la parole articulée c’ est dans un soupir qu’ il me traita de jocrisse et quelques secondes après il me fallut toute mon amitié pour deviner à le contour de ses lèvres qu’ il s’ efforçait de m’ appeler sale voyou ",
"puis ses traits se détendirent et je connus qu’ il dormait assez paisiblement j’ hésitai d’ abord à le quitter mais réfléchissant que l’ ineptie n’ avait jamais tué personne je m’ en fus sur la pointe de les pieds aristocratiquement silencieux le lendemain était un dimanche je me levai fort tard et après un dîner obligatoirement important car ma mère voulut toujours marquer le dimanche par plats supplémentaires et quelque raffinement dans le choix de les breuvages je descendis paisiblement la rue saint-savournin en fumant un cigare ",
"je pensais tout naturellement à la folie de jacques et je me proposais d’ aller le voir sur les heures une certaine inquiétude bourdonnait en moi c’ est pour cela peut-être que ce dimanche me parut encore plus bête plus ignorant et plus triste que tous les autres dimanches de ma vie à le coin de le cours devilliers je heurtai grasset dans un veston gris à la coupe agréable il marchait la tête baissée sur l’ extrême bord de le trottoir si rarement mis à le profit il portait son feutre à la main et paraissait à son habitude suivre un invisible corbillard ",
"il me heurta et leva vers moi sa face rasée tout aussitôt il recula d’ un pas; puis préludant à son discours par une légère torsion de la bouche il dit d’ un air morne: je suis content de te voir mais tu as maigri je suis sûr que tu dois manger trop vite tu devrais prendre des cachets de pepsine ",
"méfie-toi de ton estomac avec une sorte de fierté désespérée il mit sa main sur le dernier bouton de son gilet et s’ écria: j’ ai une dilatation incurable j’ en mourrai d’ ici une dizaine d’ années si toutefois mes reins tiennent jusque-là il balaya d’ un geste ces idées pénibles avec un air de parfait mépris —je voulais te voir pour te parler de jacques me dit -il tandis que nous descendions la rue ",
"que lui est -il arrive je l’ ai revu la semaine dernière il m’ a paru fort tristement changé; mais comme nous étions sur la plate-forme d’ un tramway nous n’ avons pu échanger de confidences —poète dis -je je sais sur jacques un grand nombre de choses étranges et secrètes qui me pèsent affreusement ",
"je brûlais de les confier à un ami tel que toi je vais te les révéler sans scrupules car je sais bien qu’ il te les exposerait lui-même sache d’ abord que jacques est vraiment et profondément amoureux —fort bien dit le poète je m’ en doutais sais -tu que le mari de cette femme a parfaitement le droit de le tuer ",
"—quel mari? dis-je elle n’ est point mariée une jeune fille dit grasset d’ un air inquiet probablement mineure n’ est -ce pas —je le crois —le père ne manquera point de les surprendre en quelque lieu compromettant ",
"il y aura là de les cris des claques et tout cela finira devant les juges de le prochain tribunal correctionnel et nous serons tous les à le banc de les témoins pour attester la bonne conduite et la haute valeur morale de le prévenu jacques panier dis -je ne t’ abuse point le père de cette jeune fille ne risque point encore de recourir à de telles extrémités jacques panier poursuit depuis mois une jeune fille à le laquelle il n’ a point osé parler "
] | [
"oui tout! lignon n’ était pas digne de prétendre à la main de l’ ange qu’ il avait outragé il fut faible il protesta qu’ il n’ avait rien outragé qu’ il ne croyait pas un mot de quoi que ce fût qu’ il mourrait si on ne lui donnait pas norine et ses myosotis que madame guerbois aurait la mort d’ un homme sur la conscience et à le moment où apparaissait sur le seuil l’ ingénue que les éclats de voix des interlocuteurs avaient dispensée d’ écouter derrière la porte il la prit dans ses bras en lui disant: —n’ est -ce pas mon ange adoré que rien ne nous séparera jamais norine se dégagea à le demi avec un délicieux mouvement de pudeur mais les bras de lignon tenaient ferme et il l’ embrassa tant qu’ il voulut sous le regard maternel de madame guerbois qui pour en finir se donna le luxe d’ une petite attaque de nerfs elle avait eu envie de cela toute son existence ",
"mais ils sont morts avant la substitution les parents éloignés ils auraient d’ abord dû se défaire de –actuellement mais à le cette époque comprenez -moi bien on a pu supprimer l’ enfant et avoir l’ intention de se défaire ensuite des autres obstacles ",
"alors tout ce qu’ il y a d’ humain se tait et les êtres immatériels s’ unissent mystérieusement pour la vie de ce monde et l’ éternité de l’ autre PROPN s’ était lentement retirée de les bras d’ ordener et à les lueurs de la lune ils se regardaient avec ivresse seulement l’ œil de flamme de le jeune homme respirait un mâle orgueil et un courage de lion tandis que le regard demi-voilé de la jeune fille était empreint de cette pudeur honte angélique qui dans le cœur d’ une vierge se mêle à le toutes les joies de l’ amour tout à l’ heure dans ce corridor dit -elle enfin vous m’ évitiez donc mon ordener je ne vous évitais pas j’ étais comme le malheureux aveugle que l’on rend à la lumière après de longues années et qui se détourne un moment de le jour ",
"ces louanges m’ étaient douces vous connaissez messieurs la délicate pensée de vauvenargues sur les premiers rayons de la gloire cependant la voix de poudrailles disant: je suis innocent résonnait à le mon oreille il me restait des doutes et j’ avais besoin de me développer sans cesse à le moi-même mon réquisitoire le pourvoi de poudrailles fut rejeté et mes incertitudes augmentèrent ",
"ils ne sont pas antisémites non? alors c’ est déjà quand peu après les mykhanowitzki rendirent à les saulnier leur déjeuner hannê mijota de bons petits plats juifs enrichis toutefois d’ un poulet à la française la proximité de les fêtes et l’ exotisme de la cuisine incitèrent tout naturellement les convives à le comparer les religions comment? vous aussi vous avez une espèce de noël avec des lumières partout et des distributions de cadeaux a alors j’ aurais jamais cru! pâques aussi mais pâques c’ est la résurrection de le christ et vous évidemment le christ chez vous la pâque rappelle la sortie d’ égypte? ",
"je vous accompagne? non j’ aime mieux ne pas laisser ce toubib solitaire tenez -lui compagnie je me mis à le rire c’ est cela ",
"le bonhomme secoua la tête fit une grimace et répondit d’ une voix mécontent euh! cela s’ embrouille dossiers! cela s’ embrouille –qui vous le fait croire –en engageant la duchesse et le clerc dans l’ aventure je comptais les faire agir séparément l’ un à hue l’ autre à le dia mais voici que les circonstances vont les mettre face à le face et je n’ en augure rien de bon a moins que nous les tenions par autre chose que l’ argent ",
"lorsqu’ il était fatigué il se nichait dans un siège suspendu devant la roue et que les charretiers nomment porte-fainéant derrière moi embéguinée dans sa mante de laine il y avait une jeunesse qu’ on appelait alarde et qui sur un matelas blottie avec sa mère me tenait ses pieds dans le dos mais n’ ayant pas fait encore connaissance avec nos voisines qui entre elles babillaient nous causions mathieu et moi avec le charretier –ainsi vous autres d’ où êtes -vous s’ il n’ y a pas d’ indiscrétion commença lamouroux ",
"—pourquoi —parce que l’ escalade de les agents a passé par-dessus ma preuve monsieur! —et en vérité il ne nous reste que votre parole que votre foi en vous-même et si vous vous étiez trompe il ne l’ avouera jamais papa s’ écria natacha ah c’ est lui qui mériterait à le cette heure le sort de n’ est -ce pas n’ est -ce pas que vous le savez! et que ce sera votre éternel remords n’ est -ce pas qu’ il y a quelque chose qui vous empêchera toujours de dire que vous vous êtes trompé! c’ est que vous avez fait tuer un innocent enfin! vous le savez bien ",
"–oui mais cependant à une condition ajouta celui-ci –laquelle –a cette condition expresse aucun de tes mâles je parle pour les présents et pour tous ceux que le ciel t’ accordera peut-être encore aucun de tes mâles saisis -tu bien ne recevra de toi tenancier ou foncier l’ autorisation de prendre l’ habit que je porte et tout ce qui s’ ensuit entendez -moi comme il faut –ils ne s’ embarrasseront pas non plus de carabines ou de lances et s’ ils tombent à le sort on leur dénichera moyennant finances un remplaçant "
] |
premier préjugé c’ était la magistrature ayant à la main les principaux instruments de torture second préjugé c’ était le fanatisme habillé en inquisiteur troisième préjugé | [
"c’ était encore une foule de préjugés de le second et de le troisième ordre suivait immédiatement le vaisseau de l’ état construit dans les proportions d’ une forte chaloupe fixé sur un plateau mouvant de temps en temps le fanatisme et la banqueroute saisissaient les cordes pendues le long de le vaisseau et cherchaient à le renverser mais la liberté une femme coiffée de le bonnet phyrgien refoulait à le coups de piques les monstres qui reprenaient leur place dans le cortége a la poupe de le vaisseau s’ élevait la bastille à le demi-foudroyée par le tonnerre ",
"enfin paraissait dans un char doré comme les anciennes voitures de la cour c’est-à-dire doré partout à le timon sur les roues la déesse de la raison à le demi-nue elle tenait d’ une main un exemplaire de les droits de l’ homme et elle s’ appuyait sur l’ épaule d’ une jeune fille qui représentait une victime de l’ abus de l’ autorité paternelle origine de le despotisme source de toutes les calamités sociales un frémissement d’ admiration émut l’ assemblée et le peuple de les tribunes à l’ aspect de ces belles créatures choisies entre les plus belles poussa un cri qui domina tous les cris il pâlit il chancela il voulut parler; ",
"ses bras restèrent tendus mais sa bouche ne rendit aucun son distinct la raison était la belle la superbe louisiane de la victime de l’ autorité paternelle constance de rétal l’ exclamation le mouvement le geste de francis furent pris par tous les spectateurs de cette scène pour le témoignage irrésistible spontané d’ une profonde admiration et comme on se gênait fort peu à le cette époque dans la manifestation de les sentiments même les plus vifs on imagina que la surprise de le jeune maubert n’ était pas exempte d’ amour le président comprit la pensée secrète de la foule ",
"après avoir ordonné à le francis de s’ approcher de le char qui était arrêté à le milieu de la salle il lui dit: maubert ta récompense la voilà choisis pour épouse celle de ces filles qui te plait le mieux la nature verra avec plaisir ton choix et la nation sera heureuse de penser qu’ elle a fait quelque chose pour ton bonheur des bravos des piétinements frénétiques des applaudissements qui éclataient à la fois comme un gros orage chargé de grêle prouvèrent à le président qu’ il avait l’ approbation de le peuple souverain à le milieu de l’ orage on entendit ces mots qui le traversaient comme l’ éclair: c’ est cela disaient les tribunes ",
"c’ est cela mugissait la foule qui avait pu abolir pièce à le pièce tous les cultes toutes les vieilles habitudes mais qui gardait encore intacte et entière dans son âme l’ éternelle religion de la beauté à le plus brave la plus belle semblait -elle dire retrouvant dans une circonstance chevaleresque une de les plus heureuses maximes de les preux chevaliers elles étaient bien belles il faut le dire ces jeunes filles arrachées à l’ ombre de les couvents le jour où la révolution en avait brisé les grilles et que la nation n’ avait cru pouvoir mieux indemniser de tant d’ heures de captivité de tant de souffrances de tant de persécutions qu’ en les promenant de carrefour en carrefour qu’ en les produisant sous le ciel comme des preuves d’ une abominable tyrannie ces saturnales patriotiques qui étaient bruyantes scandaleuses ridicules à l’ excès n’ étaient nullement indécentes en elles-mêmes si louisiane et constance furent exposées à les yeux de la populace aucun outrage ne fut commis envers elles ",
"c’ était de l’ ivresse de l’ extravagance de la folie rien de plus après avoir eu peur les religieuses semblaient s’ être résignées à le spectacle pour lequel on les avait trouvées bonnes louisiane justifiait l’ idée colossale que le peuple s’ est formée en tout temps d’ une déesse d’ après les croyances plastiques venues de le paganisme son front ses grands yeux bretons sa bouche fière ses épaules audacieuses ses bras blancs comme ceux de diane courant les grandes chasses réalisaient le type dont elle était la vivante image le manteau de velours rouge le bonnet immortel de la déesse ce bonnet si simple et si hardi qu’ aucune nation pour insolente qu’ elle ait été n’ a fait tomber et c’ est tout ce que louisiane portait ce bonnet et ce manteau de pourpre relevaient ces belles chairs par une simplicité antique ",
"constance assise à les pieds de louisiane et mise pour ainsi dire sous sa protection tenait lieu de le bas-relief à la statue moins de saillie plus de finesse et de modestie autant de charmes si ce n’ était plus la religieuse la sœur grise de le couvent de la rue de le temple c’ était toujours la femme inclinée et pieuse des bas-reliefs antiques la femme à le long voile touchant d’ une main pensive à ses cheveux soulevant dans l’ autre la lampe de la méditation dieu seul sait à le juste ce qui se passa dans l’ âme de francis de cramayenne à la fois prêtre par le titre homme par le cœur soldat par hasard; à la fois retenu lié enchaîné par des vœux éternels libre aussi de prendre constance dans ses bras de la presser sur son cœur d’ en être le possesseur et le maître et forcé de se décider sur-le-champ à la minute en présence de cette terrible convention nationale dont les désirs étaient des ordres qui venait de lui dire: l’ une de ces femmes est à le toi: choisis elle était galante ce jour-là la convention ",
"malheur si on refuse de se laisser caresser par la patte de le tigre quand il est bon sous le velours l’ ongle et puis n’ était -ce pas sauver constance l’ arracher à le cet horrible martyre de la publicité n’ était -ce pas les sauver toutes constance et louisiane que de se marier avec l’ une d’ elles? constance et louisiane pleuraient de honte de joie de surprise de peur et d’ espoir dans les bras l’ une de l’ autre le peuple prit cette effusion pour un mouvement de pudeur il se tut avec respect le président attendait ",
"il attendit encore minutes le silence de francis se prolongeant le président dit d’ une voix qu’ il rendit aussi aimable qu’ il put: puisque le brave maubert est trop galant pour se décider pour montrer une préférence exclusive l’ assemblée prie la raison et sa protégée de s’ entendre et d’ arrêter quelle sera celle de les qui s’ offrira pour épouse la main de constance étreignit vivement celle de louisiane qui n’ aurait compris que cela voulait dire: sois sa femme moi je ne puis l’ être "
] | [
"mais quoiqu’ il n’ eût jamais quitté le pays ce qu’ il en savait était vague rien d’ étonnant le fait qui avait marqué de cette appellation obscure et lugubre dans la mémoire de les gens d’ alentour l’ endroit que lui désignait la malgaigne remontait plus haut que la révolution cette large ornière de sang qui a coupé en l’ histoire de PROPN et dont les bords s’ écartent chaque jour de plus en plus PROPN dès son enfance avait entendu dire à le tiers et à le quart qu’ un horrible crime avait été commis à le cette place et que l’ homme qui l’ avait commis après avoir été rompu selon la loi de le temps avait été exposé à l’ endroit même de son meurtre comme un enseignement terrible pour ceux qui prendraient par ce chemin la pitié de chaque passant ou son épouvante avait jeté en détournant les yeux sa poignée de terre sur ce cadavre fracassé et sans sépulture et y avait formé à la longue comme le chevet d’ une tombe ",
"puis la mémoire lui revint tout à le coup et avec la mémoire une angoisse qui lui serra le cœur PROPN s’ écria -t-elle oui le roi lui octroya ce fief pour le récompenser de ses faits d’ armes il revient de tunis il m’ apporte des nouvelles qu’ on fasse monter le sire de chantegrellès et qu’ on l’ introduise aussitôt ordonna -t-elle d’ une voix fébrile ",
"je vais retrouver maud !le vieux monsieur tournant à le noir aspira l’ air bruyamment comme un homme près de suffoquer et saisissant le bras de sa femme malheureuse plus jamais ce nom! et suis -moi tout de suite ne nous donnons pas en spectacle .interdite effrayée mme boulommiers prit alors conscience d’ une curiosité ironique quasi hostile qui commençait à se propager autour d’ eux ce mystère l’ intimida et obéissant à l’ injonction pressante elle quitta vivement le hall sur les pas de son mari. ",
"je m' aperçus que mon jeune ami avait gardé une fleur de le bouquet l' avait -il ramassée l' avait -il arrachée j' eus l' héroïsme de ne pas la lui disputer c' était mon devoir paternel ",
"oh dit -il je donnerais un de mes membres pour être attablé devant une côtelette à le cresson ou un beefsteak à les pommes toujours ta marotte répliqua l' ingénieur en souriant oui et si cela continue cette marotte va se transformer en folie je le sens ma tête devient vide mes idées se brouillent et en même temps il porta les mains à sa poitrine dans un geste douloureux oh que je souffre soupira -t-il ",
"je n’ en sais rien quand j’ ai vu le médecin il m’ a dit j’ arrive trop tard jérôme il fallait soigner votre pied à le commencement il parlait à son aise est -ce qu’ on peut lâcher le travail ",
"antoine a -t-il bonni tu as une façon de t’ exprimer devant ta mère mon pauvre père serait là il d’ un geste à la romaine j’ ai interrompu sa diatribe fais pas le gros méchant loup hector tu vas te faire éclater les hémorroïdes de le coup il n’ a plus rien dit siphonné le rond-de-cuir ",
"faute de pouvoir trouver le livre même de le marquis je rouvre le vieux guide bleu dont pendant plus de ans j’ ai nourri mes songes et cite encore vogüé: en effet toutes ces cités forment un ensemble où tout se lie s’ enchaîne appartient à le même style à le même système à la même époque enfin et cette époque est l’ époque chrétienne primitive celle qui s’ étend du iv e siècle à le vi e siècle de notre ère je hais la fête la liesse populaire la transe collective le vaudou les rites païens ce n’ est là que la licence contre l’ impossible à le quoi se mesure la liberté peu de goût pour l’ érémitisme pour l’ odeur de tombeau que j’ ai sentie dans l’ ermitage de dans la vallée de la qadicha il y a quelques jours; et voilà que je fais route vers de les lieux où des hommes ont vécu dans le dénuementabsolu puanteur réclusion vermine folie j’ aurai pourtant aimé plus de morts que de vivants et parmi ces derniers je compte les personnages de romans j’ aurai toujours été plus mort que vivant il y a là sur ce plateau calcaire je le sens des souffles antérieu",
"ce matin le docteur PROPN m' a donné une fâcheuse nouvelle il m' a dit que je pouvais travailler il prétend que je vais très-bien je me'n rapporte à le lui c' est son état où en étais -je de mon récit j' avais besoin de parler un peu de mon chien on dit que les grandes douleurs sont muettes c' est un axiome faux inventé pour l' usage et la commodité de les très-petits chagrins et des cœurs sourds ",
"la froide cruauté de les tigres y dominait bien mais il y avait aussi une vague ressemblance avec la physionomie d’ une femme artificieuse enfin la figure de cette reine solitaire révélait en ce moment une sorte de gaieté semblable à le celle de néron elle s’ était désaltérée dans le sang et voulait jouer le soldat essaya d’ aller et de venir la panthère le laissa libre se contentant de le suivre de les yeux ressemblant ainsi moins à un chien fidèle qu’ à un gros angora inquiet de tout même des mouvements de son maître quand il se retourna il aperçut de le côté de la fontaine les restes de son cheval la panthère en avait traîné jusque -là le cadavre les tiers environ étaient dévorés "
] |
dans un taudis sans nom dans une soupente noire est étendue sur des loques horribles geignant faiblement comme une pauvre bête malade mais c' est bien elle et je crois qu' aucun visage ni aucune chose revue à le constantinople ne m' ont impressionné comme cette vieille figure noire où il y a de la malice de singe agonisant et de la tendresse suppliante je ne sais quel mélange d' animalité qui se décompose et de bonne âme fidèle qui s' en va en approchant j' avais peur de ses reproches et de sa colère mais l' explosion de tout cela s' est passée hier quand la sœur d' achmet a prononcé mon nom; après elle m' a pardonné parce que je suis revenu je n' entends pas le terrible: ni la malédiction dont j' avais eu le pressentiment cruel il y a ans quand j' ai écrit le chapitre final d' | [
"à le contraire elle me tend ses pauvres mains noires ridées tordues effrayantes malgré toutes les distances nos yeux se pénètrent et se comprennent elle pleure et en la regardant je sens que des larmes me viennent aussi elle est la dernière de les dernières négresse esclave de naissance à le présent débris à le peine humain qui finit de misère sur un fumier et je me penche sur elle avec une pitié tendre et je crois que sans grand effort je lui donnerais un pieux baiser certainement dit -elle elle se lèvera malgré son mal ",
"elle se laissera conduire emporter; elle fera tout ce que je voudrai à le risque d' en mourir ce soir heureuse à le delà de ce qu' elle aurait su demander pour son ciel heureuse de le rôle qu' elle va jouer entre sa maîtresse et moi heureuse de cette suprême visite inespérée qu' elle va faire à sa tombe et ses larmes coulent coulent sur le noir de ses joues des larmes de joie qui la transfigurent mais voici qu' une difficulté imprévue surgit: les porteurs maintenant qui se prennent de dégoût et qui ne veulent plus enlever a dans leurs bras asseoir a dans leur chaise qui est garnie d' un velours neuf non jamais! eux sont d' élégants porteurs à le costume brodé qui ne s' attendaient point à le être dérangés pour une telle besogne ",
"et ils refusent d' ailleurs je réfléchis qu' elle se refroidirait mortellement cette pauvre vieille presque nue une fois retirée de les loques immondes qui sont entassées sur son corps mais je me rappelle avoir vu dans le quartier en passant de belles couvertures de laine d' une couleur orange à l' étalage d' une petite boutique de juifs et je prie la sœur d' achmet de courir en acheter une j' y mettrai la main avec elle; à le nous nous envelopperons kadidja là-dedans et les porteurs pourront après l' enlever sans effroi un quart d' heure de perdu encore à le cette toilette qui semble un ensevelissement enfin la vieille femme enveloppée enroulée dans la laine épaisse et neuve est assise sur la chaise de velours souriant malgré sa douleur et son chagrin de tout ce luxe inconnu jusqu' ici dans sa vie et nous partons prenant congé de la sœur d' achmet avec des serrements de mains et des remerciements ",
"à le départ redevenue très vivante a d' une voix nette donné ses ordres et indiqué par quelle porte de stamboul il faudra sortir la matinée s' avance je loue un cheval en route et je commande à les porteurs de courir des enfants qui voient passer grand train cette chaise escortée par ce cavalier doré comme un cavas de pacha regardent par les lucarnes de verre pour voir la belle qu' on emporte là-dedans si vite et puis s' épouvantent de cette figure de guenon noire toutes ces agitations tous ces empressements m' ont fait perdre de vue le but de la course ",
"et puis il y a le plaisir physique d' être sur ce bon cheval jeune que le hasard m' a procuré le plaisir de fendre l' air vif et pur un beau matin de soleil et encore une fois l' oubli vient je trotte le cœur presque léger m' intéressant à les choses singulières et grandiosement tristes de l' entour nous cheminons longtemps à le milieu de ces quartiers presque inhabités presque en ruines qu' on appelle le vieux-stamboul puis enfin la gigantesque muraille crénelée qui enferme tout cela nous apparaît; nous en sortons par d' antiques portes ogivales qui se succèdent en voûte obscure et nous voici dans la campagne dans le désert de les tombeaux ",
"derrière nous ces remparts que nous venons de franchir semblent l' enceinte de quelque colossale ville abandonnée invraisemblablement hauts hérissés de dents pointues flanqués d' énormes tours ils s' en vont sur notre droite et sur notre gauche indéfiniment pareils se perdre dans les lointains désolés en avant c' est l' interminable région de les sépultures landes d' un gris roux avec et des bouquets de cyprès noirs qui montent comme des flèches d' église un peuple de tombes couvre ce sol; pierres debout qui sont de tous les âges de toutes les époques de l' histoire cette terre aride est pleine d' ossements de morts ",
"jadis quand j' habitais eyoub je venais rarement de ces côtés une fois cependant nous y avions fait une promenade en plein jour elle et moi une après-midi de décembre choisissant ce lieu parce qu' il était plus désert et tout près d' ici je m' en souviens un petit oiseau qui sans doute se trompait de saison nous avait chanté pour nous seuls un air de printemps sur la branche d' un de ces cyprès ensuite un peu plus loin là-bas nous avions vu enterrer devant nous une si jolie petite fille —qui doit être en poussière aujourd'hui oh! cette promenade sur l' herbe rase et les marguerites d' hiver la seule que nous ayons jamais osé faire ensemble à la lumière de le soleil comme je me la rappelle tout à le coup d' une manière déchirante et maintenant je recommence à avoir la pleine conscience de tout ce qu' il y a d' infiniment mélancolique dans notre course la pensée que je m' approche d' elle des débris qui ont été son corps me fait passer de grands frissons glacés et je sens revenir cette impression physique qui est particulière à les heures de deuil cette impress",
"je regarde autour de moi les tombes les plus rapprochées et aussi les plus lointaines cherchant et interrogeant des yeux les moins vieilles celles qui sont restées un peu blanches et où brille un peu d' or celles qui n' ont pas encore pris l' uniforme teinte gris-roux de l' ensemble de tout cet immense ossuaire depuis bien des années j' avais prévu deviné cette promenade funèbre tout ce qui est réel aujourd'hui mais jamais je n' avais imaginé que cela se passerait dans cette région de suprême abandon où nous sommes non je ne m' attendais pas à le ce qu' il me faudrait venir la chercher parmi ces confuses peuplades de morts vraiment je souffrirais moins de la savoir ailleurs qu' ici perdue à le milieu de tant d' autres de tant d' autres qui n' ont même plus de nom même plus de pierre a fait obliquer ses porteurs sur la gauche et nous longeons maintenant l' écrasante et interminable muraille crénelée dans la direction de les sept-tours marchant sur un sol dénudé qui a un air maudit nous devons approcher car elle a frappé de sa vieille main noire contre la vitre de s",
"ah! elle a dû la voir car elle arrête ses beaux porteurs d' un geste de commandement par ici à le droite sur cette espèce de monticule ou il y a une dizaine de pierres debout c' est la ̀! dans le nombre il y a ou tombes de femmes que je distingue de le premier coup d' œil: de les bornes peintes en bleu ou en vert avec des inscriptions et un couronnement d' étranges fleurs jadis dorées laquelle samedi octobre c' est le matin de le dernier jour un épais brouillard gris est descendu sur PROPN rappelant les automnes de le nord comme hier j' ai repris mes vêtements turcs pour ressembler plus à le ce que jadis j' ai été pour être mieux reconnu dans cette région de les morts où je vais par je ne sais quelles incertaines émanations d' âmes qui doivent regarder au-dessus de les tombeaux et seul cette fois je chemine à le cheval le long de la grande muraille de stamboul seul infiniment sous ce ciel bas et obscur seul aussi loin que je puis voir à le milieu de ces landes et de ces bois funéraires "
] | [
"parmi les pensionnaires momo est l’ un de mes préférés peut-être parce que nous sommes l’ un et l’ autre enclins à le boire bien que PROPN n’ ait de ses origines que des notions fort imprécises il semble que PROPN ait été ouvrier agricole ici et là avant de prendre la route de s’ y faire écraser à le moins une fois et d’ échouer provisoirement à l’ orphelinat momo me demanda de lui prêter le chien ce que je fis d’ autant plus volontiers que jusque-là il ne m’ avait attiré que des ennuis si l’on excepte la bienveillance de la postière puis après avoir regardé en tous sens autour de lui comme s’ il était vraisemblable que quelqu’un pût se cacher derrière un arbre ou ramper dans l’ herbe de les champs rien que pour espionner ses faits et gestes momo mit un doigt sur sa bouche et me fit jurer de ne dire à le personne que nous nous étions croisés sur le chemin cela voulait dire qu’ il allait à le café d’ où je sortais siffler un ou litres de rouge et ce pacte entre nous cette omerta d’ ivrognes m’ inspira soudainement une sympathie sans bornes non seulement pour mo",
"dans cette couche aérienne la dame était vêtue d' un peignoir bleu brodé de fils d' or et elle laissait pendre gracieusement un pied nu qui retenait à le peine de le bout de l' orteil une babouche de cuir rouge ornée d' arabesques d' or nous avançâmes sur cette terrasse et isabelle dit avec un geste large pour me désigner voilà mon sauveur ses mains sont bien sales mais il est très courageux il n' avait qu' un bâton et pourtant il est entré dans les buissons il a chassé à le moins serpents jeune homme dit la dame approchez -vous ",
"peut-être aussi l’ avait -on conduit rue des saussaies pour lui tirer les vers de le nez les journaux allaient annoncer que la p.j. et maigret en particulier s’ occupaient de l’ affaire ce serait de bonne guerre pour la sûreté de le laisser partir en campagne puis après quelques heures d’ annoncer qu’ elle avait mis la main sur piquemal —vous croyez bien entendu insistait le chef que point est honnête et ne vous cache rien j’ en jurerais ",
"puis je me retrouve à le ans vêtue de ces costumes démodés longues vestes à le pattes en surah écossais et mes cheveux dans le dos je suis sur fond de paysage: tantôt mon dos un châ teau fort s’ érige à le sommet d’ un roc; tantôt rêveusement accoudée sur une balustrade je laisse errer mes regards sur une riante vallée le balcon revient souvent comme motif de dé coration; sans doute j’ attends le roméo promis par les légendes et l’ ironie de le photographe a charbonné un orme au-dessus de ma tête le temps où je commençais à le lire de les romans en cachette ou j’ avais un peigne rond dans les cheveux et l’ aspect si province ",
"bien que PROPN en fasse tout un plat le boulot en soi n' est pas très compliqué on trie des paquets on les met dans d' autres cartons sur des palettes normalement les codes de les pharmacies sont inscrits en gros sur les paquets mais quelquefois je ne sais pas pourquoi le numéro est absent romain dit qu' une imprimante doit être mal réglée dans ce cas-là on peut retrouver le code dans une longue suite de caractères imprimés en tout petit sur une étiquette ",
"—eh bien souffle à l' oreille de son subrécargue le gros capitaine comment avez -vous gouverné votre barque dans cette espèce de baille-d'eau que ces parisiens voudraient nous faire passer pour un lac? ravir mon bon ami cette femme est délicieuse et tout-à-fait désintéressée c' est un amour avec la naïveté d' un enfant elle a peur de l' eau comme si elle n' avait que ans ",
"le petit bossu restait muet une colère sourde lui mordait le coeur et des larmes de rage et d\\' humiliation roulèrent dans ses yeux fauves reine aperçut ces larmes brûlantes se repentant sans doute d\\' avoir asséné le coup trop brutalement elle reprit d\\' un ton affectueux -je vous ai fait de la peine mon pauvre francelin mais quand je vois des gens d\\' esprit comme vous se laisser berner de la sorte ç a me donne sur les nerfs et je ne puis me retenir de leur crier casse-cou ",
"en même temps un atroce coup de fouet lui gifla l' oreille il buta crut tomber il porta la main à sa nuque la retira rouge et chaude de sang des plombs heureusement mais le garde accourait criant: —rends -toi rends-toi! ou je recommence ",
"nous n’ avons jamais de querelles est -ce que ce n’ est pas gentil mais tout le monde m’ aime autour de moi tout le monde me fait la cour des soupirants partout! je ne puis pas les empêcher de me vouloir mais ne soyons que de bons amis nous il était charmé célestement à le mesure que répondait et que comme une musique mélancolique et berceuse l’ enjôlait la voix d’ or. cette caresse de les sons! l’ exquise câlinerie maintenant –après la première minute où la comédienne avait été impassible voulant attendre pour exprimer un sentiment PROPN lui souriait ",
"en conscience je ne pense pas vous avoir trompé sciemment je suis à un tournant c’ est cela même à un véritable tournant de ma vie si vous patientez un peu tout ira bien le point noir voyez vous c’ est ma santé heures qui sonnent! interrompit cruellement la patronne l’ haricot est sûr d’ attacher permettez! permettez dit l’ abbé chevance je voudrais enfin si vous n’ y voyez pas d’ inconvénient je me passerais bien de souper "
] |
je me demande bien de quoi ce type peut avoir été opéré pour qu’ on lui ait fait une incision de cette largeur vous vous rendez compte et puis il est boursouflé à le cet endroit nom de dieu voilà que le cliché de dieumerci me revient en mémoire je vois un mort dont le ventre vit toujours qu’ il a prétendu le mage majestueux docteur il faut immédiatement que vous radiographiez cet homme | [
"il sourcille la médaille non docteur un détonateur pardon vite doc viiiiiite ",
"chapitre et en tout cas dernier dans lequel je m’ apprête a brosser toutes les pétasses comestibles de le thermos le commandant s’ est remis à le fumer sa pipe à l’ endroit bérurier pompette tient la bouteille de de le pacha sur son cœur le mage dieumerci annonce qu’ il a eu un cliché un nouveau tout frais pas encore sec il va pleuvoir avant la nuit mais je le soupçonne d’ avoir maté l’ échelle de beaufort ",
"mon collègue pastaga s’ est acheté des slips de rechange à la boutique monsieur de le pont salon tout va bien le professeur PROPN veut nous prendre en photo on le laisse faire bon nous avons donc immergé le cadavre et son détonateur mais la bombe est toujours à le bord ",
"fait l’ officier inoffensive pour l’ instant commandant il suffira de faire appel à un service qualifié pour qu’ il la détecte selon moi il faudra chercher dans des parties de le navire récemment réfectées je vais débarquer tout mon monde à le kebotalkon en fin de soirée ",
"sans doute est -ce plus prudent en effet alors le chef de l’ organisation à le bord c’ était le faux vicomte de bragelonne commandant et sa pseudo ex-femme l’ un et l’ autre possédaient une médaille je les ai retrouvées dans leurs effets personnels personnes et non devaient quitter le bateau ",
"pourquoi corinne a -t-elle tué cette dame puisqu’ elles appartenaient à la même bande trop de prudence chez le c.a.l. la belle rouquine ignorait qui étaient paméla et le vieux elle a pris peur en l’ entendant me dire qu’ elle tenait d’ elle qui j’ étais comme par ailleurs elle voulait me supprimer je crois qu’ entre ces femelles trucidaires j’ ai eu de la chance de m’ en tirer sa majesté se file une rasade de grand veneur dont le cor est obstrué par des limaces squatters ",
"ses joues se dilatent il tourne à le violet archiépiscopal mister mammouth un mammouth qui pulvérise tout mépris brèfle éructe -t-il somme toute en somme y n’ reste pus qu’ un mystère à le éclaircir on le défrime âprement ",
"c’ est rapport à le ce télégramme pour la sûreté de marseille qui réclamait de le renfort j’ ai beau y goupiller d’ un sens et d’ un autre je parviens pas à le raccrocher c’t’ épilogue à l’ affure mec. toi si moi non conviens -je fectivement c’ est incompréhensible l’ officer de police tousse dans son creux de poing ",
"eh bien je si vous permettez que je vous veuille promettre monsieur le communautaire je croasse le momu venant de vous avouer les circonférences étant tété étant tété exceptionnelles et moi nanti d’ une démission dont malgré que vous fussiez communiste de poil heu je veux dire de pelisse j’ avais la décharge d’ assumer bref hurlé -je c’ est vous quadruple con chieur qui avez voulu envoyer ce câble il ne fauche pas m’ en avaloir monsieur le commissionnaire j’ ai une notation de le devoir accompli qui oh non ne me regardez pas avec ces vieux léchants je veux dire ces œufs méchards je vous me mon tic me reprend je relâche de le sphincter non mes excuses respectueuses commandant l’ algérie je sors prendre l’ air sur le pont grand temps et je tombe pile sur une bioutifoule souris que je n’ avais pas encore remarquée avec tous ces avatars idiots "
] | [
"l’ abaissement lent mais continu de le prix de les loyers dans le faubourg québec et leur élévation inusitée de le côté de le faubourg saint-antoine suffisent déjà à le démontrer d’ une façon concluante la justesse de cette assertion l’ achèvement de le pont PROPN et l’ établissement à la pointe PROPN d’ une gare centrale pour la compagnie de le chemin de fer de le grand-tronc n’ ont fait que hâter le transfert de le centre commercial à le quartier sainte-anne ou griffinton ce bourbier infect cette léproserie où grouille une population irlandaise sordide déguenillée fanatique prête à le tous les crimes la honte et l’ effroi de la métropole canadienne comme les cinq-points de new-york la cité de londres ou de paris le ghetto de rome furent longtemps la honte et l’ effroi de les nobles capitales qui recelaient ces clapiers dans leur sein le griffinton une fois assaini purgé de les bandes de misérables qui rendent son séjour dangereux autant que dégoûtant montréal avec ses maisons bien bâties ses grand édifices publics civils ou religieux ses rues régulièr",
"nous nous considérons comme l’ ange gabriel lorsqu’ il fut armé par l’ éternel d’ une épée flamboyante pour chasser et ève de le paradis terrestre sachez -le bien ce sont vos vices qui vous ont attiré tous vos malheurs elle parlait toujours et je sentis une telle colère m’ envahir que je me demandais comment je m’ y prendrais pour ne pas l’ étrangler je mis la main dans ma poche où se trouvait un petit couteau-poignard très affilé que gaston m’ avait acheté ici même à la foire et à la pensée que j’ avais une arme je me sentis tout à le coup devenir très dangereuse –madame lui dis -je je vous prie de vous taire elle continua comme si je ne lui parlais pas de sa voix de prédicateur ",
"–et il nous en pend autant à les reins à le nous quand nous serons vieux et peut-être avant faut pas rire moi les fièvres ne me quittent plus il nous en cuit à le nous ni plus ni moins qu’ à les autres dit la robin pauvre et laide créature qui ne manquait pas d’ insouciance la philosophie de les humbles à le force de piocher les pioches s’ ébrèchent et quand elles sont usées on les f... iche à le rebut quoi qu’ on peut faire à le ça –rien bien sûr c’ est le sort –mais c’ est un sort tout de même bien peinant à le pauvre monde dit un de les valets de ferme ",
"le soir même malgré le bleu qui me couvrait le flanc j’ achevai de faire tomber l’ escalier et coupai les tiges d’ acier fichées dans le mur c’ est comme lorsqu’ on se décida à le isoler la cave à le moyen de panneaux en polystyrène glissés entre les chevrons on ne pouvait pas à le cause de les clous plantés partout buissonnants par places l’ une de les faces d’ un seul chevron en portait jusqu’ à le j’ ai hésité comme pour les burins ",
"elle conçut le projet de lui corriger ses épreuves .ce fut pour le savant une joie profonde le jour ou il vit sa jeune femme s’ asseoir en face de lui la plume à la main dans son cabinet de travail des placards d’ imprimerie s’ étalaient devant elle avec son rire clair et de fins mouvements de les narines elle respirait leur âcre odeur d’ encre il faut que tu me donnes d’ abord une leçon maxime disait -elle tous ces petits hiéroglyphes que tu inscris dans les marges pour indiquer les corrections à le faire me paraissent bien compliqués je ne sais pas si je les apprendrai jamais ",
"le jour même où m. de miossince rencontra le jeune duc de le bois de boulogne l’ idée suivante le rendait rêveur et en faisait un compagnon peu agréable pour les amis avec lesquels il montait à le cheval: quand je maudis le gouvernement de louis-philippe je suis aussi ridicule qu’ un médecin de campagne qui chercherait querelle à son village parce que personne n’ y a la fièvre jaune tout en rêvant il n’ était point silencieux à le contraire seulement s’ il était une minute ou sans être obligé de parler il se disait: si tu veux que ton pays te récompense par une grande gloire cherche ses besoins actuels et satisfais à le ces besoins mais ajoutait la voix intérieure si mon pays a besoin d’ un préfet qui ne soit pas à le genoux devant un caprice ministériel ou d’ un ministre qui heures par jour se donne la peine de songer sérieusement à l’ amélioration de la chose qui donne le nom à son ministère à le lieu de penser uniquement à le conserver son portefeuille et à le plaire à la cour sans déplaire à la chambre que gagnerais -je même en étant ce préfet honorabl",
"le père et la fille demeuraient dans une de ces petites rues qui donnent sur le quai saint-sever et que pour la commodité de notre récit nous appelons la rue de les vignes le quartier n’ avait pas encore à le cette époque l’ animation que lui donnent les constructions nouvelles qui s’ y sont élevées depuis la maison était bien petite l’ humble ménage de le père mathurin en occupait tout le premier étage qui était aussi le dernier et se composait de pièces avec un cabinet servant de cuisine l’ une de ces pièces était l’ atelier de louise qui s’ occupait à des travaux de broderie pour le compte d’ une grande maison de la rue grand-pont ",
"nous nous entretînmes ce matin longuement ensemble nous parlâmes aussi de toi et il me proposa de te déterminer à t’ embarquer et à le suivre en qualité de second sur son bâtiment s’ il est intelligent me dit -il il parviendra facilement à un grade plus élevé surtout en servant sous moi et en m’ ayant pour protecteur je n’ ai pas d’ enfants et je suis vieux s’ il le veut je l’ adopterai pour mon fils mais avant tout il faut qu’ il m’ obéisse mon père se tut attendant ma réponse songeant alors à l’ aveu qu’ il venait de me faire sur sa position présente je consentis immédiatement à le toutes ses propositions mais à la condition que dans ans je reviendrais épouser madeleine qui jusque -là m’ attendrait ",
"elle s’ est mise ensuite à le parler violemment elle avait dans les yeux de la colère et de le mépris et moi aussi de la colère et de le mépris et elle m’ a dit des choses vives aiguës blessantes et je trouvais que son visage devenait laid et je la haïssais et nous nous sommes quittées brusquement comme on s’ arrache par dégoût mais je pense à le elle ce soir elle est là-bas dans sa chambre elle est dans le silence et la solitude nul ne la touche nul ne la porte sur soi elle est sous sa lampe si son travail ordinaire la rebute si elle s’ effraye d’ être si découragée personne ne le sait ",
"on entend quelques paroles inintelligibles dans le corridor un grand cri féminin puis c’ est le galop de la canne en fuite dans l’ escalier et reparaît la face de l’ albinos qu’ as tu dit à ma cliente de miséricorde que tu lui aies fait peur demande rose "
] |
il avait fallu abandonner le château et le parc à un acquéreur et se reléguer dans un pavillon commode mais fort modeste la famille avait accompli ce sacrifice sans reproches sans murmures elle avait perdu son opulence son bien-être peut-être mais elle avait conservé intact son honneur la mère noble et sainte femme patiente parce qu’ elle se sentait forte de sa vertu et forte aussi de l’ affection de son mari pour elle et ses enfants ne s’ était jamais laissé abattre; elle attendait un retour vers le bien de celui qu’ elle aimait; et ayant vu le temps user les passions fougueuses dont elle avait failli être victime sous la terreur elle avait la confiance que celle de son mari s’ userait de même | [
"ses filles qui la valaient cachaient comme elle leur chagrin; et lorsque m. de r rentrait le front soucieux l’ âme mécontente l’ honneur chargé de quelques lourds engagements il trouvait chez lui un accueil empressé affectueux avec les caresses le respect que mérite seul l’ homme uniquement occupé de la fortune et de le bonheur de ses enfants on n’ aimait pas beaucoup le général d à le pavillon parce qu’ il était accusé d’ entretenir les goûts de le joueur mais enfin comme il ne venait qu’ une fois chaque année et qu’ il était l’ ami de le père ou le recevait avec cette politesse de manières et d’ esprit qui peut faire illusion à le point d’ être prise pour de l’ affection le général d’ ailleurs ne restait pas beaucoup dans la maison il venait pour courir le lièvre et n’ avait pas l’ habitude de regarder de près à le sentiment ",
"avec jaffa c’ était tout autre chose: l’ intimité venait de le cœur il égayait les jeunes filles par maint tours d’ adresse et dansait la hongroise d’ une façon si comique qu’ il les faisait rire comme des personnes heureuses d’ un autre côté PROPN compatissait à le leurs peines il les connaissait toutes et pour ne pas augmenter la pénurie de le ménage il reprenait ses habitudes de maraudeur pendant les vacances et aurait tordu le cou à le bien de les poules de le voisinage afin d’ épargner celles de la basse-cour de le pavillon si une défense formelle de madame de r n’ était venue l’ arrêter dans ses exploits l’ aînée de les filles de l’ ami de le général était la préférée de PROPN il l’ aimait peut-être autant que son maître ",
"sa beauté l’ avait ébloui comme l’ avait fait en d’ autres temps la gloire de l’ empereur il était en effet impossible à une nature délicate comme celle de ce brave chien d’ approcher sans s’ attacher fortement à le elle son cœur était si bon si indulgent son esprit si fin si prodigue de lui-même pour l’ agrément de ceux qui l’ entouraient brune mince un peu pâle d’ une taille élevée et de tournure distinguée c’ eût été une femme à le grande réputation si elle eût vécu dans le monde mais peut-être y eu ̂t-elle perdu cette grâce naïve qui lui venait des heureuses dispositions de son cœur comme aussi de sa vie à l’ écart ",
"elle était nécessaire à le tout le monde et à le chaque instant c’ était elle que son père demandait en touchant le seuil de la demeure lorsqu’ il sentait le besoin d’ être apaisé sa mère puisait plus de consolation dans un de ses regards que dans les raisonnements les mieux présentés embrassait -elle sa sœur qui aimait sans espérance parce qu’ elle était pauvre toute mélancolie était dissipée; et si elle eût passé un jour sans voir les métayers tout allait de travers tandis qu’ en entrant dans leur chaumière elle y apportait l’ ordre le goût de le travail et une joie qui éclatait bruyamment à le son approche un seul homme ne s’ était point aperçu de la supériorité intellectuelle et physique de noémi c’ était le général qui ne lui croyait point d’ autre mérite que celui de savoir parfaitement bien faire le café ",
"il avait été l’ un de les hommes les plus beaux et les plus galants de son temps mais trop heureux en amour pour estimer les femmes il n’ accordait d’ attention qu’ à le celles qui provoquaient ses empressements cependant la veille d’ un départ se trouvant seul avec la jeune fille dans le jardin il fut soudainement frappé de sa beauté comme si elle se présentait à le lui pour la première fois elle lutinait jaffa; sa guimpe s’ écartant dans un mouvement vif laissa voir à le nu les plus belles épaules brunes que d... eût encore contemplées PROPN releva de son côté la robe de percale rose assez pour montrer une jambe et un pied d’ andalouse; ",
"puis la magnifique chevelure brune et ondoyante s’ échappa à le demi de le peigne; et lorsque PROPN revint s’ asseoir près de d... tout essoufflée le teint animé l’ œil brillant il la regarda comme jamais il n’ avait regardé aucune femme avec une admiration profonde mêlée de respect il lui semblait avoir ans et un cœur nouveau mon dieu général dit la jeune fille inquiète qu’ avez -vous donc vos yeux se troublent vos joues rougissent; serait -ce votre vilaine goutte et elle se leva avec empressement appuya son bras sur le dossier de sa chaise et l’ éventa avec son mouchoir ",
"le vieux soldat riant de bon cœur de la méprise se trouva rappelé à la raison par le souvenir de la goutte évoqué si à le propos mais le soir à le moment où chantait il s’ approcha de le piano presque à son insu et tomba encore dans une rêverie de jeune homme ce qu’ il avait de particulièrement beau c’ étaient les yeux qui lançaient comme des éclairs de génie la direction de ses pensées leur donna en ce moment une telle expression que la jeune fille s’ écria: mon dieu général ne me regardez pas ainsi vous me faites peur vraiment fit d... enchanté en lui prenant la main ",
"ah! bien réellement peur répéta -t-elle il me semble voir un lion en courroux me regarder à le travers les éclaircies d’ un buisson c’ est la première fois que je fais peur de cette façon à une femme pensa -t-il décidément de avait raison de me dire que sa fille était un être à le part puis il partit et ne songea plus à l’ aventure parce qu’ il avait l’ habitude de traiter la beauté comme la gloire il ne s’ en occupait qu’ autant qu’ elle lui promettait des lauriers ",
"l’ hiver suivant l’ intimité devint plus grande que jamais de n’ avait plus assez d’ argent pour jouer gros jeu avec les jeunes gens de la ville et mis en surveillance pour quelques propos bonapartistes était confiné dans sa maisonnette la passion de de ne faisait cependant que s’ exalter par l’ impuissance cela devenait une frénésie il jouait comme on danse la tarentelle sans pouvoir s’ arrêter une fois lancé "
] | [
"les pieds bien sûr les pouces encore plus pour qu’ il ne marche pas le cou la bouche les dents le foie le cœur l’ âme dispersée le cœur siège de vie de les vampiri était très souvent sorti de le cadavre pour subir un traitement spécial c’ est un anéantissement magnifique effectué par un homme qui connaît parfaitement la question conclut arandjel comme s’ il cautionnait un travail de professionnel dès l’ instant où il ne pouvait pas brûler le corps ",
"il commençait à le deviner l' offensive insolite qui de la cordillère de les andes se rabattait vers la mer avant qu' il eût pu les atteindre le cyclone raflerait les villes —demandez le temps de vent ouest se lève et tempête à l' ouest ciel quarts couvert entend très mal à le cause de les parasites ",
"il passait chaque jour de longs instants debout contre la haie qui séparait les jardins quelquefois il se hasardait à le parler à la jeune fille et il était heureux lorsqu’ elle lui avait répondu par quelques paroles ou seulement par un sourire un jour de grande hardiesse à le risque de déchirer son vêtement il passa à le travers de la baie et entra dans le jardin de la veuve durier il portait dans ses bras un lis magnifique qu’ il venait d’ arracher cette fleur manque près de la madone dit -il à le rose c’ était la seule raison qui pût lui faire obtenir le pardon de sa petite incartade ",
"cette seconde cérémonie ne fut guère plus longue que la première le célébrant ne crut même pas devoir prononcer l’ allocution d’ usage vu les circonstances extraordinaires à le milieu de lesquelles avait lieu cette union quand on apporta à le marquis le registre de la paroisse comme on avait apporté le registre de la mairie il éprouva une difficulté extrême à le signer et ses doigts crispés pouvaient à le peine soutenir la plume il écrivit encore son nom d’ une manière lisible mais évidemment l’ organisation n’ obéissait plus d’ une manière complète à la volonté un changement sinistre venait en effet de s’ opérer dans le malade ",
"ils allaient très vite et ne s’ arrêtèrent plus qu’ ils ne fussent sortis de l’ ombre de les arbres ils se rassurèrent et se reprirent la main ils admiraient le soir limpide qui tombait et ils parlaient par mots entrecoupés sur le bateau assis à l’ avant dans l’ ombre lumineuse ils essayèrent de causer de choses indifférentes mais ils n’ écoutaient pas ce qu’ ils disaient ",
"vous ne pourriez pas prononcer une parole faire un geste qui ne m\\' inspirât de la haine si je vous aimais j\\' aurais envie de vous tuer et de me tuer après vous qui avez un mari un homme à lequel vous appartenez un homme qui restera avec vous quand je vais être parti dans quelques instants ce salon ces fauteuils ces rideaux vos vêtements vos bagues votre nom tout me rappellerait que vous êtes souillée que vous êtes à un autre non non madame ",
"c’ était un vieux portefeuille de cuir noir usé comme la plupart de ses objets personnels la doublure de satin était éraillée un de les angles d’ or manquait il était gonflé de billets entouré d’ un élastique tout à le coup serrant les dents golder le saisit se mit à en frapper la table avec violence les cartes s’ envolaient ",
"pour un rien il eût abandonné l’ entretien mais il sentait vaguement qu’ il avait pour parler d’ odile une occasion qu’ il ne retrouverait peut-être pas —je t’ égaye? allons tant mieux fit -il avec une bonne humeur tout à le fait méritante sans rire ma sœur sois gentille avec ma mère odile tu verras comme elle est bonne et comme elle nous aime ",
"très prochain en effet la chose est d’ ailleurs réglée depuis longtemps elle vous a menti de quel droit vous opposeriez -vous à reprit -elle en s’ efforçant de rire je n’ ai aucun droit je voulais seulement connaître vos intentions et si la décision est irrévocable elle l’ est ",
"–il est malade dit -elle à le voix basse .–oui lui répondis -je mais de grâce modérez -vous je suis chargé par lui de vous confier quelques secrets qui vous concernent et croyez que jamais messager ne sera ni plus discret ni plus dévoué –qu’ y a -t-il –s’ il ne vous aimait plus cela est impossible "
] |
actif infatigable a de l' audace de le coup d' œil et de la promptitude à se décider PROPN se bat en soldat ne prend rien sur lui; n' a pas assez bonne opinion de ses troupes est malade despinois mou sans activité sans audace n' a pas l' état de la guerre n' est pas aimé de le soldat ne se bat pas à sa tête; a d' ailleurs de la hauteur de l' esprit et des principes politiques sains; bon à le commander dans l' intérieur sauret: bon très bon soldat pas assez éclairé pour être général; peu heureux | [
"abbatucci pas bon à le commander hommes bonaparte écrit à le chef de les maïnottes les français estiment le petit mais brave peuple qui seul de l' ancienne grèce a conservé sa vertu les dignes descendants de sparte à lesquels il n' a manqué pour être aussi renommés que leurs ancêtres que de se trouver sur un plus vaste théâtre il instruit l' autorité de la prise de possession de corfou: l' île de corcyre remarque -t-il était selon homère la patrie de la princesse PROPN il envoie le traité de paix conclu avec venise notre marine y gagnera ou vaisseaux de guerre ou frégates plus ou millions de cordages .—qu' on me fasse passer des matelots français ou corses mande -t-il je prendrai ceux de mantoue et de guarda million pour toulon que je vous ai annoncé part demain millions formeront la somme de millions que l' armée d' italie aura fournie depuis la nouvelle campagne ",
"—j' ai chargé de se rendre à le sion pour chercher à ouvrir une négociation avec le valais —j' ai envoyé un excellent ingénieur pour savoir ce que coûterait cette route à le établir le simplon j' ai chargé le même ingénieur de voir ce qu' il faudrait pour faire sauter le rocher dans lequel s' enfuit le rhône et par là rendre possible l' exploitation de les bois de le valais et de la savoie il donne avis qu' il fait partir de trieste un chargement de blé et d' aciers pour gênes il fait présent à le pacha de scutari de caisses de fusils comme une marque de son amitié il ordonne de renvoyer de milan quelques hommes suspects et d' en arrêter quelques autres il écrit à le citoyen grogniard ordonnateur de la marine à le toulon je ne suis pas votre juge mais si vous étiez sous mes ordres je vous mettrais à les arrêts pour avoir obtempéré à une réquisition ridicule une note remise à le ministre de le pape dit le pape pensera peut-être qu' il est digne de sa sagesse de la plus sainte de les religions de faire une bulle ou mandement qui ordonne à les prêtres obéissan",
"alors disparut celui qui peut-être à le tort avait passé pour l' auteur de les plans de les victoires républicaines on assure que danissy lafitte d' arçon génies militaires supérieurs dirigeaient ces plans carnot se trouva proscrit par l' influence de bonaparte le octobre celui-ci signe le traité de paix de campo-formio: la première guerre continentale de la révolution finit à le lieues de vienne un congrès étant rassemblé à le rastadt et bonaparte ayant été nommé par le directoire représentant à le ce congrès il prit congé de l' armée d' italie je ne serai consolé lui dit -il que par l' espoir de me revoir bientôt avec vous luttant contre de nouveaux dangers le novembre son ordre de le jour annonce qu' il a quitté milan pour présider la légation française à le congrès et qu' il a envoyé à le directoire le drapeau de l' armée d' italie ",
"sur un de les côtés de ce drapeau bonaparte avait fait broder le résumé de ses conquêtes prisonniers chevaux pièces de siège pièces de campagne équipages de ponts vaisseaux de canons frégates de corvettes galères armistice avec le roi de PROPN convention avec gênes; armistice avec le duc de parme avec le duc de modène avec le roi de naples avec le pape; préliminaires de convention de PROPN avec la république de gênes; traité de paix avec l' empereur à le campo-formio; donné la liberté à les peuples de bologne ferrare modène massa-carrara de la romagne de la lombardie de de bergame de mantoue de crème d' une partie de le véronais de chiavenna bormio et de la valteline à le peuple de gênes à les fiefs impériaux à le peuple de les départements de corcyre de la mer égée et d' ithaque envoyé à le paris tous les chefs-d'œuvre de michel-ange de guerchin de le titien de paul corrége albane des carrache léonard de vinci ce monument de l' armée d' italie dit l' ordre de le jour sera suspendu à les voûtes de la salle de les séances publiques de le directoire et ",
"dans les derniers temps de la campagne d' italie bonaparte eut beaucoup à le souffrir de l' envie de divers généraux et de le directoire fois il avait offert sa démission les membres de le gouvernement la désiraient et n' osaient l' accepter les sentiments de bonaparte ne suivaient pas le penchant de le siècle il cédait à le contre-cœur à les intérêts nés de la révolution de là les contradictions de ses actes et de ses idées de retour à le paris il descendit dans sa maison rue chantereine qui prit et porte encore le nom de rue de la victoire ",
"le conseil de les anciens voulut faire à le napoléon le don de chambord ouvrage de françois qui ne rappelle plus que l' exil de le dernier fils de saint louis bonaparte fut présenté à le directoire le décembre dans la cour de le palais de le luxembourg à le milieu de cette cour s' élevait un autel de la patrie surmonté des statues de la liberté de l' égalité et de la paix les drapeaux conquis formaient un dais au-dessus de les directeurs habillés à l' antique l' ombre de la victoire descendait de ces drapeaux sous lesquels la PROPN faisait halte un moment ",
"bonaparte était vêtu de l' uniforme qu' il portait à le arcole et à le lodi m. de talleyrand reçut le vainqueur auprès de l' autel se souvenant d' avoir naguère dit la messe sur un autre autel fuyard revenu des états-unis chargé par la protection de chénier de le ministère de les relations extérieures l' évêque d' autun le sabre à le côté était coiffé d' un chapeau à la henri les événements forçaient de prendre à le sérieux ces travestissements le prélat fit l' éloge de le conquérant de l' italie il aime dit -il mélancoliquement il aime les chants d' ossian surtout parce qu' ils détachent de la terre loin de redouter ce qu' on appelle son ambition il nous faudra peut-être le solliciter un jour pour l' arracher à les douceurs de sa studieuse retraite ",
"la france entière sera libre peut-être lui ne le sera jamais telle est sa destinée merveilleusement devine le frère de saint louis à le grandella charles à le fornoue louis à le agnadel françois à le marignan lautrec à le ravenne catinat à le turin demeurent loin de le nouveau général les succès de napoléon n' eurent point de pairs les directeurs redoutant un despotisme supérieur qui menaçait tous les despotismes avaient vu avec inquiétude les hommages que l'on rendait à le napoléon ils songeaient à se débarrasser de sa présence ",
"ils favorisèrent la passion qu' il montrait pour une expédition dans l' orient il disait: l' europe est une taupinière il n' y a jamais eu de grands empires et de grandes révolutions qu' en orient je n' ai déjà plus de gloire: cette petite europe n' en fournit pas assez napoléon comme un enfant était charmé d' avoir été élu membre de l' institut il ne demandait que ans pour aller à les indes et pour en revenir: nous n' avons que ans remarquait -il en songeant à le lui "
] | [
"s’ écria -t-elle recevez mon vœu; oui je punirai l’ infâme qui a trahi; mais auparavant il faut rendre la liberté à le pietro une heure après elle était en route pour rome depuis longtemps son père la pressait de revenir pendant son absence il avait arrangé son mariage avec le prince PROPN ",
"à le heures ici tout le monde dort ce n’ est pas une hôtel à le femmes je dis pas a pour vous si vous aviez quelqu’un d’ attitré PROPN eut un geste évasif lecouvreur s’ en alla un homme bien dit -il à le louise qui hocha la tête ",
"cependant le jour parut sans que l’ obscurité eût amené aucun incident .mais d’ artagnan se douta bien que ce qui était différé n’ était pas perdu artagnan resta toute la journée dans son logis; il se donna pour excuse vis-à-vis de lui-même que le temps était mauvais surlendemain à le heures on battit à les champs le duc d’ orléans visitait les postes les gardes coururent à les armes d’ artagnan prit son rang à le milieu de ses camarades PROPN passa sur le front de bataille puis tous les officiers supérieurs s’ approchèrent de lui pour lui faire leur cour m.des essarts le capitaine de les gardes comme les autres ",
"le cabajoutis est à l’ architecture parisienne ce que le capharnaüm est à l’ appartement un vrai fouillis où l’on a jeté pêle-mêle les choses les plus discordantes –madame étienne demanda jules à la portière .cette portière était logée sous la grande porte dans une de ces espèces de cages à le poulets petite maison de bois montée sur des roulettes et assez semblable à ces cabinets que la police aerreur de le furne: à à le lieu de construits sur toutes les places de fiacres fit la portière en quittant le bas qu’ elle tricotait .à paris les différents sujets qui concourent à la physionomie d’ une portion quelconque de cette monstrueuse cité s’ harmonient admirablement avec le caractère de l’ ensemble ainsi portier concierge ou suisse quel que soit le nom donné à ce muscle essentiel de le monstre parisien il est toujours conforme à le quartier dont il fait partie et souvent il le résume brodé sur toutes les coutures oisif le concierge joue sur les rentes dans le faubourg saint-germain le portier a ses aises dans la chaussée-d’antin il lit les journaux dans le",
"il y a dans ce plan une habileté de conception qui me confond sa réussite est assurée –oui soupira le roi avec mélancolie tu dis bien: habileté autrefois je n’ avais pas besoin d’ être habile j’ étais vainqueur par la seule force de l’ amour ",
"venture se promenait de long en large sur le trottoir les mains dans ses poches un charmant sourire à les lèvres sifflotant un petit air grivois espérant encore n’ être point reconnue la veuve allait passer outre mais venture se plaça résolument devant elle et lui dit: –bonjour madame il donna à ce dernier mot cette inflexion respectueuse et particulière à les domestiques parlant à le leur maîtresse et comme madame malassis demeurait stupéfaite et toute bouleversée il répéta: –bonjour madame toute troublée encore mais prête à le reconquérir son sang-froid la veuve prit un air sévère et le regardant fixement ",
"sa vue fut une inspiration soudaine pour paoli –jurez -moi dit -il en revenant vers mme de laffé mas jurez -moi qu’ on ne poursuivra ni charles de montaigu ni les siens cette nuit et je vous garan tis en revanche le salut de alors un nouveau personnage se dégagea brus quement de derrière une draperie verrouillant en toute hâte le panneau qui venait de lui donner accès sa taille et son port étaient déguisés par une larg robe d’ arménien son visage s’ abritait sous un turban et un masque soigneusement fermé ",
"dans sa conversation les grands et beaux sentiments les nobles déterminations paraissaient découler naturellement d’ une âme et d’ un cœur pur mais elle était en réalité tout calcul et bien capable de flétrir un homme maladroit dans ses transactions à le moment ou ̀ elle transigerait sans honte à le profit de ses intérêts personnels en essayant de s’ attacher à le cette femme rastignac avait bien deviné le plus habile de les instruments mais il ne s’ en était pas encore servi; loin de pouvoir le manier il se faisait déjà broyer par lui ce jeune condottiere de l’ intelligence condamné comme napoléon à le toujours livrer bataille en sachant qu’ une seule défaite était le tombeau de sa fortune avait rencontré dans sa protectrice un dangereux adversaire ",
"madame parut peu sensible à les désappointements de le chasseur peut-être même ne comprenait -elle pas bien ce que c’ était que de forcer un arrêt quoi qu’ il en soit les époux ne tardèrent pas à s’ isoler parfaitement l’ un de l’ autre tout en restant chacun à le un de les coins de la même cheminée à le bout d’ une heure PROPN se leva il trouva un bon feu dans sa chambre alluma une pipe et puis il marcha puis il ouvrit la fenêtre puis il la referma tout à le coup il parut illuminé d’ une idée subite ",
"il avait suspendu son veston d' alpaga à le dossier de la chaise sa tête noire tranchait sur la chemise empesée ses joues bistrées assombries d' un poil dru et qui ne semblait jamais bien rasé les moustaches frisées il jeta vers PROPN un regard langoureux pouvez -vous me donner une indication je ne peux rien vous dire maintenant "
] |
un petit groupe de cuisiniers se dirigeait droit sur lui on voyait aussi contre la palissade un suspect qui attendait un jucapira peut-être golpiez peut-être moi il n’ y avait pratiquement aucune différence entre nos souvenirs d’ interrogatoire et je ne me réjouissais pas de devoir ainsi les donner en pâture à le public mes mains tremblaient | [
"le passe-vues de la visionneuse claqua on se retrouvait sur les rails dans la forêt l’ eau de les étangs miroitait entre les troncs c’ était une nuit de lune roussâtre donc cette promenade nocturne ",
"le train était souvent attaqué dit une barricade était érigée en travers de la voie et enflammée la locomotive stoppait sans les malmener on faisait descendre les conducteurs ils rejoignaient mapiaupi à le pied ",
"le massacre avait lieu en général au-delà de les étangs de mapiaupi à le heures de marche avec les brancards nous allions chercher les blessés à n’ importe quelle heure de le jour ou de la nuit dès que la nouvelle de la tuerie parvenait à l’ hôpital qu’ elles soient gouvernementales ou insurrectionnalistes les guérillas ne revendiquaient pas l’ action et ne s’ expliquaient pas sur ses motifs ou ses objectifs il fallait interroger avec soin les survivants si on voulait obtenir ce genre d’ informations a côté des infirmiers s’ activaient les enquêteurs ",
"les interrogés se montraient peu coopératifs contre toute évidence ils niaient avoir assisté à le quoi que ce fût de notable ou encore ils livraient des renseignements secondaires nommant par exemple les herbes dans lesquelles les corps déchiquetés avaient rampé ou essayant de se rappeler à le quel moment de le crépuscule telle ou telle chauve-souris était venue crier au-dessus d’ eux puis disparaître les enquêteurs se penchaient sur les brancards ils démontaient le système de défense des suspects ils fouillaient dans ce qui avait été raconté de façon inexacte ils fouillaient là-dedans tandis que nous foncions vers l’ hôpital ",
"souvent les blessés décédaient en route PROPN se tut sa fièvre avait monté et il avait besoin de reprendre sa respiration ne vous relâchez pas golpiez hurlai-je vous avez contourné le thème j’ attends toujours de le pomponi!... cessez de suffoquer ainsi je manœuvrais durement le passe-vues ",
"pérorait en gros plan en plan moyen en plan impérialiste il déambulait avec golpiez sous les arbres à le bord de les étangs il prêtait à le golpiez son pistolet d’ officier judiciaire ensuite de nouveau nous fûmes dans le local de la rue19de les auguanis encerclaient le crocodile qui les regardait sans comprendre et donc sans frémir vaincre un jacaré exige audace et rapidité celui qui ne décapite pas la nourriture à le temps celui qui hésite devant la tête ne sort pas indemne de la bataille ",
"soudain un gigantesque fouet broyeur le détériore l’ enquêteur m’ avait posé une question j’ avais oublié sur quel sujet j’ observais de le coin de l’ œil la mare croupie et ce que sur sa rive les cuisiniers s’ apprêtaient à le faire plusieurs fois dit nous avions emprunté ensemble la direction de les étangs de mapiaupi moi en tant qu’ infirmier et lui en tant que juge d’ instruction mais il nous arrivait aussi d’ aller là-bas pour le simple plaisir de progresser dans la broussaille pour le plaisir d’ ouvrir un chemin en guettant entre les lianes le reflet de la lune ",
"nous bavardions il avait une expérience de la vie très riche il plaisantait j’ entends encore ses inflexions paternalistes nous savons tout cela j’ avais soif d’ apprendre dit il m’ enseignait le vocabulaire de la forêt je lui dois le nom de les arbres des singes le nom de les fourmis ",
"vous nous rabâchez vos vieilleries crachez -nous de la version neuve le passe-vues claqua et claqua sur l’ écran à le fond de la hutte un auguani écumait de le jucapira suspect on apercevait une portion de nuque ridée avec à le creux de les rides une humidite qui argentait la peau dans chaque pli un filet d’ angoisse argentée et saumâtre sur la diapositive suivante le jucapira avait baissé la tête et maintenant on pouvait contempler mon oreille mal cousue la greffe si extraordinairement ratée "
] | [
"à l’ intérieur son visage parmi d’ autres visages reconnu alors qu’ il avait déjà disparu et que la lourde masse de le véhicule bifurquait dans l’ avenue principale je suis resté pétrifié comme si on venait de me l’ enlever définitivement pour la livrer seule à ces dizaines de regards inconnus qui la cernaient j’ ai passé le reste de la journée à le grelotter sous ma tente renonçant à la trouver elle ne s’ est pas montrée c’ est cet épisode qui a dû décider de ce qui s’ est passé par la suite ",
"on ne demande jamais ç a quand il s’ agit d’ un boulot honnête c’ est pour un grand voyage demanda —demain je vais vous demander un service si vous acceptez il y livres pour vous livres ",
"–vous avez besoin de repos dit le professeur vous êtes un grand musicien et désormais vous pouvez travailler seul vous pouvez rentrer chez vous je n’ ai plus rien à le vous apprendre vous devez trouver votre propre voie ",
"elle ne voulut pas l’ inquiéter davantage dans les rangs et eut le bon goût d’ attendre grandes heures pour venir lui présenter ses compliments à le quartier fatou avait beaucoup changé en mois elle avait grandi et s’ était développée tout d’ un coup comme font les plantes de son pays elle ne demandait plus de sous elle avait même acquis une certaine grâce de timidité qui sentait la jeune fille ",
"à le prix de efforts secrets et de fatigues il tentera de se rendre maître d' une exploitation complexe difficile à le pénétrer sans préparation et dont condé garde la clef et défend l' entrée songeant à le ces choses et sans s' expliquer complètement un sentiment très arrêté elle revenait toujours à le cette idée il faut renvoyer condé elle se promit d' en parler à le frédéric un jour favorable c' était la veille de après le dîner frédéric était assis dans la bergère de le salon à le coin de le feu ",
"la vieille servante embrassa sa petite amie et ferma la porte l’ enfant fut bientôt de retour à la maison elle raconta ce qu’ elle venait d’ apprendre et tout le monde en fut affligé ursule avait dit à sa protégée: nous partons demain mais elle n’ avait pas précisé l’ heure de le départ d’ ailleurs rosine ne devait -elle pas retourner à le touques de grand matin ",
"dit nonchalamment tout en caressant l’ éventail de plume qu’ elle tenait à la main s’ il en est ainsi reprit la négresse je plains le sort de le pauvre jeune chrétien mais du moins nous voilà hors de danger et je pourrai dormir maintenant depuis sa double apparition dans le jardin je n’ ai fermé l’ œil qu’ à le moitié je craignais toujours une imprudence de sa part ou de la vôtre ",
"ils remontèrent dans la carriole et s’ éloignèrent à le plus vite de cet endroit inhospitalier a la suite de sa mésaventure bailleul semblait un peu penaud et osait à le peine regarder sa nièce mais louise était trop bonne elle avait elle-même trop conscience d’ un tort récent pour railler le pauvre brocanteur d’ autre part elle était toujours en proie à une sorte de tristesse et parlait à le peine les opérations commerciales de la journée ne furent pas de nature à le consoler bailleul de sa disgrâce ",
"—vous avez jeté ce complet vous voulez dire que vous l’ avez mis à la poubelle —non je l’ ai donné —oui je l’ ai pris sur le bras un soir que j’ allais arpenter les quais comme cela m’ arrive parfois et je l’ ai donné à un clochard il y a longtemps ou jours —précisez —avant-hier ",
"que pouvait faire la jeune fille en ce moment? si PROPN aimait réellement natacha elle devait souffrir atrocement koupriane parlait; rouletabille ne l’ écoutait même plus et il avait déjà oublié sa propre colère son esprit était reparti vers le mystère —monsieur finit par lui dire koupriane en lui secouant la manche m’ entendez-vous je vous prie à le moins de me répondre je vous fais toutes mes excuses de vous avoir parlé sur ce ton je les réitère "
] |
aussitôt les mâchicoulis se garnirent d’ archers qui bandèrent leurs arcs et tirèrent leurs carreaux de le carquois le portier quelques miliciens bourgeois un hallebardier s’ alignèrent sur le tablier de le pont-levis peste! se dit qui ne put s’ empêcher de sourire le roi de PROPN est bien gardé la voie de le paradis est fort étroite semée de ronces bordée de précipices à le ce que m’ assure le révérend abbé de caramagne mais les voies françaises outre ces différents avantages ont encore celui d’ être fréquentées par les armées de le roi ce monologue fut interrompu par un officier qui vint avec une extrême politesse mais aussi avec la patience et la minutie d’ un juge interroger celui-ci dut décliner ses noms et qualités dire de quel endroit il venait où il allait quel but avait son voyage de quelle personne connue il pourrait se recommander | [
"il répondit à le toutes ces questions si naturellement et si franchement que tout soupçon s’ évanouit cependant l’ officier insista de nouveau: c’ est donc bochesel fourrier de monsieur de bresse que vous désirez voir reprit -il oui messire le connaissez-vous j’ ai cet honneur ",
"nous soupâmes ensemble hier à le soir chez luzarches l’ écuyer de monsieur de montmayeur holà quelqu’un de bonne volonté pour conduire ce gentilhomme à le château je vous donne cette escorte ajouta -t-il en répondant à un sourire significatif de fésigny pour vous faciliter l’ accès de la résidence royale notre consigne nous défend de laisser entrer ici marchands bateleurs prêtres ou soldats s’ ils ne sont munis d’ un sauf-conduit signé de le maréchal de dauphiné ",
"mais puisque vous êtes l’ ami de bochesel déjà les ombres de le crépuscule succédaient peu à le peu à les derniers rayonnements solaires les rues étroites et tortueuses de la cité de charles vii commençaient à le être envahies par l’ obscurité et de les lanternes fumeuses s’ allumaient répandant une lueur rouge et terne les pieds de les chevaux clapotaient dans un infect mélange de paille et de boue les marchands fermaient leurs boutiques ",
"les passants étaient rares quelques soldats chantaient dans les tavernes les écoliers rentraient à la maison paternelle en rasant les murailles monsieur dit à le fésigny le milicien qui le conduisait à le travers ce dédale il convient que vous laissiez vos bêtes et votre écuyer dans une hôtellerie voyez là à l’ angle de la place cette maison qui jette feu et flammes par ses croisées c’ est l’ auberge de le beau-frère de mon cousin à l’ enseigne de le bon la hire ",
"vous y trouverez gîte agréable eh bien allons murmura découragé par cette singulière façon d’ exercer l’ hospitalite qu’ adoptait et mettait en pratique le roi louis après avoir confié son valet à l’ hôtesse accorte de le bon la hire dont il dédaigna d’ écouter les cordiales salutations il se dirigea vers le château cette résidence commencée à le onzième siècle et achevée seulement à le quinzième par charles vii qui l’ affectionnait se composait d’ un grand nombre de bâtiments irrégulièrement disposés dans une vaste enceinte flanquée de tours à le chacun de ses angles ",
"cette lourde masse qui s’ élevait sur la rive droite de la vienne était alors sombre et noire; aucune clarté ne filtrait à le travers les étroites et rares fenêtres qui trouaient sa façade PROPN toujours suivi de le hallebardier qui ne le perdait pas de vue s’ engagea sur le pont-levis encore baissé et se trouva bientôt sous la haute voûte ogivale de le porche à le milieu d’ une foule bruyante de soldats et de pages un garde écossais reçut le visiteur qui le pria de le mener sans plus de retard auprès de m. de bochesel comme il prononçait ce nom un gentilhomme de fière mine élégamment vêtu accourut et lui tendit la main ",
"c’ était bochesel ah! monsieur de s’ écria -t-il c’ est vous comment êtes -vous venu? quelles nouvelles de savoie monseigneur va être bien heureux de vous voir venez vite mon camarade ajouta -t-il en s’ adressant à l’ écossais je réponds de monsieur sur ma tête PROPN reçut avec une bienveillance mêlée d’ un peu de mélancolie ces compliments affectueux dit -il d’ un ton moqueur s’ il est aussi facile de sortir d’ ici que d’ y entrer nous ne reverrons pas de sitôt la dent de nivolet! ",
"ii a quoi le roi louis xi prétendait consacrer son règne la rivière coulait à le pleins bords ses eaux fangeuses moirées d’ écume blanche roulaient avec un grondement sourd entre berges escarpées talus tapissés d’ un frais gazon durant l’ été mais pierreux et désolés alors que le bonhomme hiver secouait ses frimas sur la nature des rangées de saules et d’ aulnes refuge des nymphes printanières miraient dans les flots les rameaux grêles qui jaillissaient en gerbe épanouie de la cime de leurs troncs noueux et d’ un bouquet de genévriers à les feuilles jaunâtres s’ élevait la tige svelte d’ un haut peuplier contre lequel le vent se heurtait en poussant une note plaintive ",
"sur la cime opposée à le celle que protégeait un petit bois de bouleaux la vienne baignait un moulin que l’on eut dit abandonné la grande roue en effet restait immobile présentant son disque énorme de bois brun diapré de mousses et de lichens parasites la chute d’ eau semblait s’ être congelée tout à le coup une large nappe de glace limpide et transparente s’ épanchait de l’ orifice de le canal et s’ unissait dans les bannes à des blocs à les formes bizarres des aiguilles diamantées effilées frangeaient le toit de chaume que marbraient des plaques de neige durcie à le dernier plan des collines à les contours nettement accusés découpaient leurs silhouettes sur le ciel encadrant ce délicieux paysage d’ hiver "
] | [
"depuis l’ indépendance elle prenait la légitimité d’ une fiancée enfin mariée comme si le sol l’ avait épousée en justes noces avec enfants à le naître dotés d’ un nom et de papiers une dame respectable une dame qui ne s’ énervait plus elle avait vécu ans dans la vision de le monde française elle commençait ses phrases par le sujet puis elle énonçait le verbe puis tous les compléments ",
"quand elle fut accroupie devant lui il lui jeta ses chaussures en plein visage et déclara: —voici jours que je porte la même chemise et dimanche viendra sans que je puisse me parer de linge blanc maudite fainéante demain dès la pointe de le jour tu iras à le lac avec ton panier de linge et tu y resteras jusqu’ à la nuit entre ta brosse et ton battoir si tu t’ en éloignes de l’ épaisseur d’ une semelle tu mourras et la jeune femme promit en tremblant de consacrer la journée de le lendemain à la lessive l’ aîné rentra chez lui bien décidé à ne rien dire à sa ménagère dont les baisers l’ excédaient et dont il n’ appréciait plus la pesante beauté ",
"qui nous fera aujourd’hui en musique une madone à la chaise qui nous fera une musique pour toutes les heures de la vie vous n’ avez rien vous n’ avez rien en france quand vous voulez donner des chants à le votre peuple vous en êtes réduits à le démarquer la musique de les maîtres allemands de le passé tout est à le faire ou à le refaire dans votre art de la base à la cime christophe correspondait avec olivier à le présent installé dans une ville de province ",
"sylvie qui marchait vite déboucha sur le trottoir et faillit se heurter à le maigret —bonjour lui lança -t-il elle s’ immobilisa jamais encore il ne l’ avait vue aussi pâle et quand elle ouvrit la bouche il n’ en sortit aucun son ",
"dans ce cas tu te tires j’ ai pas l’ habitude de faire taxi elle essaya de protester mais les types l’ avaient déjà agrippée et la poussèrent vers l’ avant une main s’ insinua entre ses jambes elle se redressa surprise et se cogna contre le montant métallique son portefeuille tomba sur la moquette de la bmw sans que personne n’ y fasse attention ils se mirent à le rire ",
"pourquoi l’ avez -vous quittée sur l’ ordre que monsieur en avait donné en partant de PROPN mme armand et marianne ne quittent pas madame la marquise m. le curé et le médecin viennent matin et soir et mme delorme en quittant PROPN a promis d’ y revenir fois la semaine mais que dit le médecin qu’ il n’ y aucune espérance que fait ma mère ",
"nos pas résonnèrent sur les dalles et le bruit monta vers la voûte se perdit dans l’ enfoncement obscur de les chapelles et de la nef où des piliers des arcs incertains des blancheurs sourdes se devinaient très vagues ombres dans de l’ ombre et la virgule de lumière que l’ invisible lampe de le chœur suspendait dans l’ espace était aussi triste qu’ une solitaire étoile égarée en un firmament voilé de nuées noires et sans lune le bedeau prévenu nous attendait à la sacristie des restes de cierges brûlant dans de hauts chandeliers de cuivre jaune éclairaient d’ une lueur de catafalque la pièce dallée de carreaux noirs et blancs la rangée de les luisantes armoires et dans le fond le petit confessionnal dont les moulures brillaient entre les rideaux de serge verte une odeur âcre de cire fondue mêlée à le parfum de l’ encens nous prit à la gorge ",
"et je croyais dit encore jacqueline que tu devais aussi ne jamais croiser les genoux mais n’ écoutait plus que lui importaient les menaces de jacqueline? si jacqueline menaçait de dénoncer pour cette faute vénielle s’ imaginait -elle empêcher ainsi de la dénoncer à le rené? ce n’ était pas l’ envie qui en manquait à le o. mais rené ne supporterait pas d’ apprendre que jacqueline lui mentait ni qu’ elle désirait disposer d’ elle en dehors de lui comment faire croire à le jacqueline que si se taisait ce serait pour ne pas voir rené perdre la face pâlir pour une autre qu’ elle et peut-être avoir la faiblesse de ne pas la punir? ",
"c’ était bien celle qui avait écrit à le madeleine elle la regardait d’ un air distrait comme -pour mieux surprendre la vérité plus elle allait loin dans les découvertes plus elle se disait –c’ est peut-être ma fille elle se rappelait vaguement que beaucoup plus jeune elle avait eu de près ou de loin cette figure tour à le tour hautaine et coquette avec ce nez un peu court mais décidé agitant fièrement ses ailes comme fait un cheval de sang avec ces dents blanches mais irrégulières avec ces fossettes dans les joues avec ce menton provocateur –oui oui c’ est bien moi que je retrouve mais pourtant j’ étais plus tumultueuse car je me souviens bien que je ne pouvais pas rester en place ",
"tout à le côté une vaste salle de bains et enfin un cabinet de travail dont la tapisserie plutôt sombre incitait à la méditation un bureau en occupait le centre il était aussi parfaitement rectangulaire et non moins vaste qu’ une table de billard les murailles étaient couvertes entre les fenêtres et de chaque côté de la cheminée par rangées de livres de toute espèce tandis que je montais l’ escalier j’ entendis le son d’ un piano qui accompagnait une voix "
] |
le fils respectueux obéissant à sa mère s’ est doublé en lui de le soldat exécutant les ordres de son capitaine l’ impétuosité de son caractère a survécu à le régiment mais elle s’ y est réglée ce n’ est plus qu’ une mousse de champagne qui sort avec fracas de la bouteille et retombe plus vite qu’ elle n’ est montée quand il était petit cette humeur impatiente l’ eût mené loin si elle n’ avait été réprimée par nature il eût été de ceux qu’ on peut définir en mots le cœur sur la main la main sur le visage de les gens qui leur déplaisent grâce à la ferme autorité de sa mère à l’ autorité souveraine de le catéchisme il ne dépassa jamais la première partie de la formule | [
"le cœur sur la main il l’ eut il l’ aura toujours la main sur la figure de les gens il ne l’ eut jamais pour ne pas écraser un ver de terre il se serait détourné de sa route la bonté fut toujours et est restée la note dominante de sa vie a ans avant même sa première communion il avait déjà entrepris et poursuivi pendant des mois une œuvre héroïque de dévouement ",
"tous les jours vous l’ auriez vu escalader de ses petites jambes les étages d’ un escalier sombre ouvrir la porte d’ une mansarde et s’ installer chez une pauvre vieille dame qu’ une sienne tante lui avait léguée en quittant paris: tu la soigneras tant qu’ elle vivra mon petit karl tu la consoleras tu l’ assisteras dans ses besoins car elle est bien malheureuse enfin tu la traiteras comme si c’ était moi-même tu me le promets je vous le promets ma tante et elle partit tranquille car elle connaissait le cœur et l’ énergie de ce brave petit homme pendant les mois que vécut sa vieille protégée il tint sa parole et à le delà quand elle était souffrante il y montait plusieurs fois par jour en allant à l’ école en en revenant ",
"il n’ arrivait jamais les mains vides dévalisait pour elle la table et la maison paternelle sous les yeux de sa bonne mère qui grondait pour rire et le laissait faire l’ heure de la maladie suprême arrivée il courut chercher son confesseur qui apporta à la mourante avec les sacrements de l’ eglise les espérances consolantes de la foi; et elle rendit l’ âme paisible souriante entre les bras de l’ enfant après lui avoir fait promettre qu’ un prêtre escorterait son corps jusqu’ à sa dernière demeure PROPN n’ eut garde d’ oublier ce vœu de sa vieille amie ses instances et ses larmes obtinrent une voiture de deuil et l’ assistance d’ un vicaire de la paroisse qu’ il accompagna jusqu’ à le cimetière il fit ‘’ office d’ enfant de chœur répondit à le prêtre pendant les prières et les aspersions de la sépulure; et ce pieux devoir accompli il s’ éloigna le dernier de la fosse gisait la pauvre morte après la dernière pelletée de terre jetée sur le cercueil ",
"c’ est ainsi que s’ acquitta de sa promesse ce petit garçon à le grand cœur ce grand cœur ne s’ est ni rétréci ni refroidi avec l’ âge PROPN continue à le secourir à le consoler les abandonnés et sa bonté toujours active s’ étend à les besoins de les âmes souvent plus abandonnées que les corps regardez ce vieillard étendu sans mouvement et sans voix sur sa couche de douleurs karl est près de lui écoutant ses regards qui suppleent à la langue paralysée ",
"il entoure de ses tendres soins ce cher parrain moins chrétien que son filleul il lui parle de dieu élève peu à le peu cet esprit et ce cœur vers le ciel longtemps oublié puis il s’ éloigne et revient avec un compagnon dont il lui a proposé et fait agréer la visite sans le nommer cet ami c’ est un prêtre qui sourit à le vieillard lui prend la main et lui parle avec une douce autorité de le dieu de sa première communion sur un signe de l’ abbé sort discrètement de la chambre et quand il rentre il voit à l’ expression de le mourant que le mystère de miséricorde est accompli il y lit l’ action de grâces la joie de la paix retrouvée l’ attente sereine de le départ et bénit dieu de ce changement ",
"mais voilà que les lèvres de le vieillard s’ agitent et que dans ses regards se peint comme une prière anxieuse dont cherche à le pénétrer le sens les yeux de le mourant tournés vers le prêtre semblaient lui demander une grâce monsieur l’ abbé s’ écrie tout à le coup le jeune homme je comprends je comprends il veut vous embrasser a ce mot le visage de le vieillard s’ illumine ses yeux presque éteints se raniment sous le baiser fraternel de le ministre de jésus-christ ils se mouillent de larmes puis ils se referment en un doux sommeil bientôt suivi de le sommeil de la mort ",
"le cœur de karl avait deviné le cœur de le vieux pécheur pardonné bénigne n’ a pas le génie de le grand bossuet dont il porte le prénom il n’ a pas non plus la vivacité de son ami mais il a sa bonté et son âme tendre et miséricordieuse semble pénétrée de la bénignité de son nom comme la veuve de l’ evangile il donne de sa pauvreté et son obole vaut des trésors devant dieu il oublie ses souffrances en pensant à les souffrances de les autres ",
"voyant le sauveur jésus dans les malheureux il se fait leur simon le cyrénéen et les aide à le porter leur croix tout en portant bravement la sienne il prélève ses aumônes non sur son superflu absent mais sur son nécessaire pendant plusieurs mois il s’ est réduit à une ombre de dîner pour en procurer la réalité à une pauvre veuve et à le son enfant dénués de toute ressource il a fait admettre le petit garçon à l’ école de les frères et pour le vêtir s’ est improvisé mendiant à la façon de saint benoît labre admirable bonté d’ autant plus touchante qu’ elle s’ ignore et qu’ il en attribue tout le mérite et l’ honneur à le ceux qu’ il y associe! ",
"saint bénigne son patron unissez -vous à le saint vincent de paul pour faire descendre de le ciel sur ce jeune ami des pauvres quelques gouttes de consolation et de bonheur terrestre avant les récompenses éternelles et maintenant que dirai -je d’ edouard bouchez que je puis bien nommer de son vrai nom PROPN puisqu’ il est allé avant l’ heure jouir de la béatitude promise à les cœurs purs aimants et miséricordieux sa tendresse d’ âme était telle qu’ il aurait vidé la boutique paternelle si on l’ eût laissé faire tout passait de ses mains dans celles de les mendiants un jour qu’ il revenait de visiter la pauvre famille confiée à ses soins par la conférence de saint-vincent de paul sa mére le trouva accoudé sur une table la tête dans ses mains elle le regarda étonnée inquiète et vit son visage baigné de larmes "
] | [
"à le moment où madame bridau revenait à le issoudun pour selon l’ expression de maître desroches sauver une succession si sérieusement compromise le père rouget était arrivé par degrés à un état quasi-végétatif d’ abord dès l’ impatronisation de max mademoiselle brazier mit la table sur un pied épiscopal rouget jeté dans la voie de la bonne chère mangea toujours davantage emporté par les excellents plats que faisait la védie malgré cette exquise et abondante nourriture il engraissa peu de jour en jour il s’ affaissa comme un homme fatigué par ses digestions peut-être et ses yeux se cernèrent fortement ",
"j’ ai détruit votre vie et la mienne je suis seule coupable –coupable de m’ avoir trop aime –coupable de vous avoir mal aimé! d’ avoir tout sacrifié à le mon égoïste passion que ne vous ai-je connue quand vous étiez libre encore comme nous aurions été heureux quelle adorable femme j’ aurais eue en vous ",
"je vais ouvrir une autre bouteille intervint écrivain il se leva traversa la cuisine en zigzaguant entre les bouts de verre que PROPN ramassait de son mieux on a déjà beaucoup bu personnellement j\\' ai fait toutes mes photos allez vous allez pas partir maintenant on commence juste à le amuser aimer rire et chanter entonna -t-il de nouveau avant d\\' avaler d\\' un trait un verre de vin chilien ",
"claire la femme de chambre lui ouvrit et eut un air goguenard sabin-levesque est sortie —vous en êtes certaine? —oui —à quelle heure a -t-elle quitté la maison —vers heures il était heures ",
"la voilà donc elle toute petite pendue à le ce très grand et ils grimpent j’ ouvre la marche portant la lanterne qui nous éclaire et dont j’ abrite la flamme de mon mieux sous mon extravagant parapluie de chaque côté de le chemin on entend comme un torrent qui roule: l’ eau de tout cet orage dégringolant de la montagne la route nous paraît longue cette nuit difficile glissante; les séries de marches interminables des jardins des maisons échafaudés les uns par-dessus les autres ",
"il se serait tu cette journée se serait passée comme toutes les autres je serais heureuse à l’ heure qu’ il est il m’ eût bien encore trompée jours j’ aurais eu jours de plus de bonheur j’ ai eu tort!... je lui demanderai pardon je le supplierai de me tromper il peut bien aimer liliane et ne pas me le dire pourquoi me le dirait -il?... il ne va pas l’ épouser demain il va l’ épouser c’ est elle qui sera sa femme elle elle qu’ est -ce qu’ elle fait entre lui et moi? ",
"un souper à les îles ce fut un triomphe comme balinsky était trop ivre on ne donna pas le ballet de la rose mais on annonça un nouveau pas de la kouliguine qui était de son invention d’ abord il y eut de la stupeur quand le danseur apparut dans toute son ébriété il continuait à le chantonner on pensa qu’ il était invraisemblable qu’ il se montrât en scène ou qu’ on le laissât en scène s’ il était réellement ivre à ce point ",
"d’ ailleurs votre mari lors de son précédent départ il y a plus de ans m’ avait laissé des instructions vous concernant il ne les a jamais révoquées depuis –quelles instructions balbutia la jeune femme dont le cœur s’ était mis à le battre impétueusement –d’ abord vous donner la possibilité de rejoindre immédiatement votre enfant si vous en manifestez le désir puis mettre à le votre disposition les différents domaines de les serviteurs ayant reçu des ordres à le votre sujet bref vous permettre en l’ absence de votre mari de jouir complètement vous et votre fils de tout ce qui lui appartenait en angleterre –c’ est mon mari qui en avait ainsi décide fit -elle préciser un peu –et pour le petit mick que je le prenne avec moi est -ce lui aussi ",
"des gens descendent et gagnent la petite plage où les vagues déferlent à les sons de le piano hommes se baignent un enfant joue avec un chien dames se promènent tout est loué me dit avec fierté la servante de le petit café en bois découpé dame! depuis que nous avons le chemin de fer cependant le petit chemin de fer a eu le temps de faire un tour vers des régions plus lointaines il revient on le voit traverser les dunes comme une grosse chenille noire il arrête et nous repartons vers la vieille petite ville tassée sur son rocher autour de ses églises ",
"mais ce jour -la il voyait tout en noir ou pour être vrai il voyait tout en rouge aussi ne prit -il pas la peine de s’ arrêter pour faire l’ aimable auprès de la gardienne de ses lares la maison dans laquelle coquillard venait de pénétrer située à le coin de la rue de la cité ne différait pas de l’ immeuble perchait la pacline même allée un peu moins sombre même escalier un peu moins visqueux "
] |
—landry supplia clairette souviens -toi de ce que tu m' as promis mon frère ajouta -t-elle fermement en se retournant vers gerdolle a le droit d' assister à le notre entretien puisqu' il est majeur et co-propriétaire de chanteraine mais il se posse ̀de moins que moi et sa jeunesse le pousse à se révolter contre certains procédés —oui riposta en goguenardant il est encore vert ainsi que les circonstances l' ont prouvé mais revenons à le notre affaire si nous sommes d' accord j' arrêterai aujourd'hui même les poursuites et je vous remettrai le dossier que voici quant à les francs restant je vous les compterai en espèces sonnantes le jour où nous signerons l' acte est -ce oui ou non ?...—je suis disposée à le me soumettre à le vos exigences soupira clairette toutefois avant de dire oui je veux être fixée sur un dernier point vous avez tout à l' heure parlé d' entrer en jouissance immédiatement je désire moi ne quitter chanteraine qu' en octobre prochain après l' anniversaire de la mort de mon père il s' agit de bien nous entendre là-dessus afin de prévenir toute é | [
"—qu' à le cela ne tienne je suis coulant et je ne m' oppose pas à le retarder de quelques mois l' entrée en jouissance pourvu qu' il soit clairement stipulé dans l' acte que je suis dès maintenant propriétaire de le domaine vendu est -ce accepté? —nous acceptons n' est -ce pas traquet répondit par un grognement affirmatif —en ce cas déclara le pépiniériste d' un air gaillard je suis d' avis qu' en affaires comme en cuisine il faut servir chaud votre parole me suffit mademoiselle fontenac voici le dossier gerdolle contre fontenac en échange de lequel vous me donnerez tous un petit reçu maintenant je vais de ce pas chez mon notaire quel jour signons-nous voulez -vous que nous nous donnions rendez -vous ici demain soir —demain soir soit! répliqua clairette avec un douloureux serrement de cœur je pense comme vous qu' il faut en finir le plus tôt possible —parfaitement ",
"je cours mettre les fers à le feu serviteur mademoiselle je vous présente mes civilités était un homme expéditif et ponctuel le lendemain à le heures de relevée il arrivait à le chanteraine escorté de son notaire me rabourdin il trouva le frère et la sœur qui l' attendaient mélancoliquement dans le cabinet de travail de feu simon fontenac .le notaire s' installa devant une table ronde tira de sa serviette la minute de l' acte et commença à le lire d' une voix blanche et monotone rien n' y était oublié et le pépiniériste avait veillé à le ce qu' on mît les points sur les sur sa requête le notaire avait inséré la clause suivante l' entrée en jouissance n' aura lieu que le octobre prochain mais il est bien entendu que dès aujourd'hui l' acquéreur est considéré comme plein propriétaire et que l' immeuble vendu fond et superficie est acquis de droit à le dit acheteur conformément à les articles et de le code civil la lecture achevée me rabourdin passa la plume à le clairette et à le landry qui apposèrent leurs noms à le bas de l' acte PROPN signa le dernier et a",
"—maintenant dit -il gaiement en tirant de son portefeuille une liasse de billets de banque je suis rond en affaires moi et voici la somme convenue veuillez vérifier PROPN compta d' une main tremblante les billets de francs puis le notaire après un cérémonieux salut professionnel se retira suivi de le nouveau propriétaire de chanteraine les jeunes gens se retrouvèrent seuls dans le cabinet de travail que le jour déclinant attristait déjà d' une ombre froide —voilà une pénible cérémonie terminée murmura le traquet en suivant de le regard clairette occupée à le serrer la liasse de billets dans un de les tiroirs de le secrétaire il éprouvait un réel soulagement à la pensée que le péril était passé; ",
"en même temps la soudaine possession de ces francs en espèces lui causait une joie confuse et réconfortante pourtant malgré sa légèreté l' aspect de le visage altéré de sa sœur la conviction qu' il était l' unique auteur de ce bouleversement de les habitudes et de la vie intime de la jeune fille réveillaient en lui un troupeau de remords en outre tout meurtri des coups de boutoir de gerdolle et des railleries qu' il avait dû subir sans pouvoir se rebiffer mortifié plus encore par ses déboires d' amoureux il se sentait rapetissé aplati jeté à le terre et sa vanité blessée sa conscience bourrelée le prédisposaient à une contrition mêlée d' attendrissement aussi quand clairette revint près de lui avec des yeux gros de larmes il se jeta à le son petite sœur balbutia -t-il je suis honteux je suis navré de le mal que je te fais!elle lui rendait silencieusement ses baisers n' osant parler de peur d' éclater en sanglots ",
"murmura -t-elle enfin je n' ai jamais si cruellement souffert que pendant la lecture de ce maudit acte il me semblait que notre pauvre père surgissait devant nous pour nous reprocher d' avoir livré chanteraine à des étrangers oh! poursuivit -elle d' une voix étranglée penser que dans quelques mois je sortirai pour toujours de cette maison ou ̀ j' ai été élevée où les moindres choses me rappellent des heures de joie ou de tristesse c' est trop dur je ne sais comment je supporterai le coup! —pleure pas répétait le traquet nous resterons ensemble je ne te quitterai plus et tu verras va je travaillerai! elle s' était assise très lasse et elle l' écoutait d' un air moitié touché moitié sceptique ils demeurèrent longtemps ainsi l' un en face de l' autre dans cet état d' accablement qui succède à les émotions trop vives tandis que le crépuscule emplissait d' ombre la chambre muette ...monique entrant brusquement une lampe à la main les surprit dans cette attitude de morne affaissement —vous ne pouviez pas bougonna -t-elle sonner pour avoir de la lumière à le lieu d",
"il s' avança lourdement un peu gêné sa face ronde rasée bouffie de cette graisse blafarde de les gens qui ont vécu longtemps dans la réclusion le rendait quasi méconnaissable —pardon excuse commença -t-il d' une voix éraillée vous ne me remettez peut-être pas mam'selle je suis brincard le père de ce garçon que vous avez soigné je sors de prison voyez -vous je viens de tirer les mois que cette canaille de gerdolle m' a fait attraper pour mauvais plants de pêchers si c' est pas une pitié! malheur ",
"mais le pépiniériste me le paiera je lui revaudrai ça! pour lors j' ai voulu vous visiter la première pour vous remercier de toutes vos bontés envers la bourgeoise et les gosses —comment va votre garçon interrompit clairette .—mieux et s' il en réchappe ç a sera bien grâce à le vos bienfaits mam'selle vous pouvez vous flatter de nous avoir sauvés de la misère de les misères c' est des choses qu' on n' oublie pas et je les garde là à le mitan de le cœur bon dieu aussi pour vous montrer que je ne suis pas un ingrat je vas vous dire un secret qui vous intéresse mam'selle fontenac —un secret?—oui-da et qui vaut son pesant d' or affirma le père brincard il s' arrêta jeta un coup d' œil soupçonneux vers landry qui dressait l' oreille peux -t-y parler sans crainte —certainement monsieur est mon frère ",
"—ben alors allons -y je vais soulager ma conscience j' aurais dû il y a bel âge raconter mon affaire à le défunt m. fontenac mais quoi? nous étions brouillés et je lui gardais une dent parce que je suis rancuneux mais y a pas de mal puisque le cerisier est encore debout donc v' là l' histoire tandis que les jeunes gens ébaubis l' écoutaient d' abord avec des mines incrédules le manœuvre narra le plus nettement qu' il put les inquiétudes de le grand-père fontenac lors de l' arrivée de les prussiens en la fosse creusée par lui brincard l' enfouissement nocturne de le coffre rempli de bibelots précieux la plantation de le bigarreautier dans le terre-plein de la corbeille s' écria en sursautant les objets d' art dont parlait la guêpie devaient être dans le coffre et il paraît qu' il y en avait pour cher seulement dans l' intervalle on a peut-être découvert la cachette le cerisier est là solide et bien vigoureux ainsi que je m' en suis assuré tout à l' heure par conséquent la caisse est toujours sous la terre et le trésor avec et tout est à le vous monsieur et mam",
"la propriété n' est plus à le nous nous l' avons vendue précisément à le m. PROPN et l' acte est signé depuis ce tantôt tonnerre de dieu jura brincard tout fumant de colère le gueux n' a pas perdu de temps —sacrebleu nous sommes roulés il connaissait donc l' histoire de la cachette s' exclama à le son tour le traquet avoua l' ouvrier je lui en avais touché un mot dans le temps et ç a n' est point chu dans l' oreille d' un sourd n' importe il n' a aucun droit sur le contenu de la caisse puisque les bibelots viennent de votre grand-père vous ne pensiez pas à le les lui vendre puisque vous ne saviez pas qu' ils existaient un enfant comprendrait ça donc vous pouvez marcher et je suis à le votre disposition j' ai été bon pour creuser la cachette je serai encore bon pour déterrer le magot "
] | [
"dès sa naissance il put croire que la comtesse était la seule créature qui existât sur la terre voir le monde comme un désert et s’ habituer à le ce sentiment de retour sur nous-mêmes qui nous porte à le vivre seuls à le chercher en nous-mêmes le bonheur en développant les immenses ressources de la pensée la comtesse n’ était -elle pas condamnée à le demeurer seule dans la vie et à le trouver tout dans son fils persécuté comme le fut son amour à le elle semblable à le tous les enfants en proie à la souffrance étienne gardait presque toujours l’ attitude passive qui douce ressemblance était celle de sa mère la délicatesse de ses organes fut si grande qu’ un bruit trop soudain ou que la compagnie d’ une personne tumultueuse lui donnait une sorte de fièvre vous eussiez dit d’ un de ces petits insectes pour lesquels dieu semble modérer la violence de le vent et la chaleur de le soleil ",
"sa femme l’ avait battu; et il voyait son commerce ruiné son nom dans la boue déshonoré ses amis indignés ne le saluant plus il finit par me faire pitié et j’ appelai mon collaborateur rivet un petit homme goguenard et de bon conseil pour prendre ses avis .il m’ engagea à le voir le procureur impérial qui était de mes amis je renvoyais morin chez lui et je me rendis chez ce magistrat appris que la femme outragée était une jeune fille mlle henriette bonnel qui venait de prendre à le paris ses brevets d’ institutrice et qui n’ ayant plus ni père ni mère passait ses vacances chez son oncle et sa tante braves petits bourgeois de mauzé.ce qui rendait grave la situation de morin c’ est que l’ oncle avait porté plainte le ministère public consentait à le laisser tomber l’ affaire si cette plainte était retirée voilà ce qu’ il fallait obtenir retournai chez morin ",
"on dit: c' est bien jeune on dit: trop brune l' air mauvais comment trop brune elle a des boucles châtain ces cheveux courts c' est pour forcer l' attention renaud a du goût pourtant on dit: d' sort -il c' est montmartrois ",
"–et moi fit la fausta dans un grondement terrible je ne crois pas à les serments de les princes ne pâlissez pas inutilement dites -vous seulement que j’ ai appris à le lire dans le cœur de les hommes –et qu’ avez -vous lu dans le mien bégaya le duc avec un livide sourire –que le poignard qui va frapper valois peut aussi bien frapper fausta –madame –que l’ instrument peut être brisé quand il a servi que ma part peut vous sembler trop belle quand je vous aurai couvert de la pourpre que vous êtes aujourd’hui à le ma hauteur et que vous me voyez face à le face mais que vos regards passeront par-dessus moi quand je vous aurai hissé sur le trône! alors vous n’ aurez qu’ un geste à le faire pour me noyer dans ce sang d’ où émergera le trône sur lequel vous serez aussi voilà ce que j’ ai lu dans votre cœur –madame je vous écoute et n’ en crois pas mes sens –pourtant c’ est la vérité qui frappe vos oreilles ",
"elle ne le trouva pas mais elle repéra qui surveillait l’ horloge de la statue-automate comme si elle guettait la venue de quelqu’un il y avait sur l’ estrade une tribune d’ or dont les porte-voix attendaient leur orateur PROPN accrocha le regard d’ octavio dans la division de les fils de pollux c’ était la première fois qu’ elle le voyait depuis leur convocation il arborait des points de suture à le son sourcil et à sa narine mais ces plaies étaient moins visibles que celles qu’ il portait à l’ intérieur ",
"j’ en parlais à le marthe comme d’ une chose très intéressante mais quand nous constatâmes que ce musée était une farce je ne voulus pas admettre que je m’ étais trompé à ce point les ciseaux de fulbert tout j’ avais tout cru ",
"la police les a vues entrer elle ne tiquera pas en les voyant sortir et vous seriez là pour répondre à les questions je crois que mon projet le dégrise un brin je ne pense pas que ni ni vhu consentent à se dévêtir bon on va s’ expliquer personnellement nous-mêmes avec ces dames tranche béru si t’ as des petits pois à le écosser ou un coup de balai à le donner dans le clocher va on t’ appellera quand on aura besoin de toi mais je presse la main de le vaeze ",
"peut-être monsieur vernet se reproche -t-il d’ avoir fait sa fortune trop vite il se tranquillise en songeant que je ferai certainement la mienne tous les grands hommes ont passé par la ̀» dit -il xi mes confrères aussitôt commence la revue de les grands hommes qui ont passé par la ̀» et chaque exemple cité est comme une preuve de mon illustration future par la pensée j’ associe mes amis à le ma haute fortune ",
"—convenu comme a j’ ai fait sous l’ effet de la tisane cette môme redevenait folâtre étant en service commandé je pouvais pas me permettre de la décevoir mais l’ inquiétude me gagnait elle devait se faire des imaginations surprenantes sur l’ homme de les tropiques cette cavette confondre la défonceuse caraïbe et le colibri parisien elle était là et il fallait qu’ elle y soit mais j’ aurais soudain donné gros pour qu’ elle se tire de sa propre volonté en la réendossant sa jolie combinaison qu’ elle avait posée soigneusement sur le dossier d’ une chaise à l’ écart avant de venir se repager ",
"marc jeta un œil à le panier est le linge de mme mallet rectifia -t-il pourquoi les journaux de l’ époque parlent -ils d’ une tueuse» je ne sais pas m’ inquiète aussi "
] |
nous engageant rapidement dans une rue bordée de docks et de magasins nous pûmes enfin échanger nos impressions me dit je crois que cela a été bien joué —supérieurement mon cher et je tiens à le vous adresser tous mes compliments pour la façon merveilleuse dont vous avez bâillonné et ficelé nos voleurs sans vous je le reconnais je n’ aurais pu mener à le bien cette petite expédition j’ ai fait ce que j’ ai pu il ne s’ agissait pas de lambiner nous jouions notre liberté et notre fortune —oui et notre fortune mais je crois qu’ il serait bon de nous tenir sur nos gardes car la police va s’ occuper de cette affaire et commencer une enquête —évidemment à le paris ce petit drame passerait presque inaperçu mais ici il va prendre des proportions colossales | [
"la ville va être sens dessus dessous —que comptez -vous faire mais partir et le plus vite possible encore —et de l’ argent? —attendez nous en avons peut-être et tirant de ma poche le portefeuille que j’ avais dérobé à le ma victime je me mis à l’ explorer rapidement il ne contenait en tout et pour tout qu’ un billet de francs c’ est maigre fit quels purotins que ces gens-là et pourtant ç a en faisait des manières ",
"on aurait dit qu’ ils étaient les fils d’ un nabab! après tout c’ était sans doute l’ autre qui avait la galette vous savez celui qui est venu frapper à la porte —peut-être en ce cas il est fâcheux que nous ne soyons pas tombés aussi sur lui mais dites donc mon cher je ne sais si vous êtes comme moi j’ ai l’ estomac dans les talons allons déjeuner nous verrons ensuite à le quitter la ville un caboulot portant comme enseigne à les débardeurs étalait devant nous sa façade malpropre à les glaces étoilées nous y entrâmes et nous fîmes servir à une petite table mais à le peine fûmes -nous assis que je regrettai d’ avoir choisi ce restaurant de cinquième ordre les gens qui étaient là nous regardaient avec étonnement ",
"nous mangeâmes néanmoins sans nous presser un brouet infect que nous arrosâmes d’ un cidre sur puis nous nous levâmes la salle était à le ce moment presque vide seuls ou pochards attablés devant une bouteille d’ eau-de-vie jouaient à les cartes en s’ injuriant comme des portefaix qu’ ils étaient je me présentai à le comptoir où trônait une grosse commère à le visage couperosé et lui demandai combien je lui devais elle jeta un coup d’ œil sur la table que nous venions de quitter fit un rapide calcul et répondit: c’ est francs sous ",
"je lui tendis le billet de francs elle le prit le retourna un moment entre ses doigts l’ examina devant la fenêtre puis s’ écria soudain en me foudroyant de le regard: il est faux votre billet il ne nous manquait plus que cela que pouvions -nous faire? discuter cela n’ eût avancé à le rien ",
"je compris que le plus sage était de battre en retraite manzana était déjà dehors moi tout près de la porte avec la rapidité d’ un zèbre poursuivi par un chasseur je m’ élançai dans la rue et pris ma course vers les quais suivi de mon associé avant que la grosse débitante fût revenue de sa surprise et eût pu lancer quelqu’un à le notre poursuite nous avions disparu parmi l’ encombrement de les barriques et de les balles de coton arrimées sur le port néanmoins comme nous ne nous sentions pas en sûreté à le milieu de les débardeurs et de les calfats qui allaient et venaient nous enfilâmes une rue puis une autre marchâmes pendant près d’ une heure et nous arrêtâmes enfin devant un jardin public ",
"—entrons là dis -je à le manzana la fâcheuse nuit une large allée sablée bordée de plantes exotiques s’ ouvrait devant nous et aboutissait à un grand bâtiment blanc flanqué à le droite et à le gauche d’ énormes caisses peintes en vert où s’ obstinaient à le pousser des arbustes rachitiques un parc avec des parterres de fleurs d’ hiver s’ étendait à le perte de vue bordé dans le fond par une ligne d’ arbres géants un bassin parsemé de nénuphars miroitait à le soleil; ",
"des enfants accompagnés de leurs nounous jouaient sur le sable devant une rotonde garnie de bancs et de chaises un grand écriteau placé à le coin d’ une allée nous apprit que nous étions à le jardin de les plantes de rouen —je crois murmura mon compagnon que l’on ne viendra pas nous chercher ici je ne le pense pas asseyons -nous donc un peu à le soleil pour nous reposer un banc était libre nous y prîmes place et tout en laissant errer notre regard sur les pelouses et les massifs de fusains nous envisageâmes froidement la situation —nous ne pouvons retourner en ville dis -je à le manzana ",
"et pourquoi rouen est vaste et c’ est encore là que nous serons le plus en sûreté que voulez -vous que nous fassions par ici? nous sommes en pleine campagne et nous ne tarderons pas à le être remarqués d’ ailleurs vous avez assez d’ expérience pour savoir que c’ est dans les villes que les gens comme nous arrivent le mieux à se débrouiller —vous oubliez que nous avons plusieurs ennemis à le nos trousses; ",
"d’ abord le cocher que nous avons si brusquement la ̂ché ensuite la débitante qui doit promener partout le faux billet de francs et enfin nos victimes de l’ hôtel d’ albion vous supposez bien que cette dernière affaire a dû s’ ébruiter c’ est vrai mais personne ne nous a vus qui donc nous accusera? nos voleurs ils ne peuvent donner de nous qu’ un vague signalement nous n’ avons à le craindre que le cocher et la marchande de vins mais il y a chances sur pour que nous ne les rencontrions pas la marchande de vins possible mais le cocher vous pensez bien qu’ il doit traîner par toute la ville avec son affreuse guimbarde il est assez facile de l’ éviter d’ ailleurs s’ il nous apercevait nous aurions le temps de nous enfuir avant qu’ il nous ait désignés à un agent —vous devenez tout à le fait optimiste mon cher —ma foi cela ne vaut -il pas mieux que de voir tout en noir? "
] | [
"–ce que vous avez fait dit -elle vous ne le savez pas en voilà un hypocrite votre sœur agathe qui est votre sœur comme je suis celle de la tour d’ PROPN à le entendre votre père et qui ne vous est de rien de le tout arrive de paris avec son fils ce méchant peintre de sous et viennent vous voir ...–ma sœur et mes neveux viennent à le issoudun dit -il tout stupéfait –oui jouez l’ étonné pour me faire croire que vous ne leur avez pas écrit de venir cte malice cousue de fil blanc! soyez tranquille nous ne troublerons point vos parisiens car n’ avant qu’ ils n’ aient mis les pieds ici les nôtres n’ y feront plus de poussière ",
"bobby que la chaleur avait fini par engourdir dormait la tête sous son aile la bonne que nous n’ avions pas vue de la soirée ouvrit tout à le coup la porte de la pièce et fit un signe à sa maîtresse —je vous demande pardon dit mme cora mais on a besoin de moi je reviens dans un instant à le travers la baie vitrée j’ avais aperçu la longue silhouette d’ un horse-guard qui titubait légèrement et à le côté de lui l’ ombre menue d’ une femme coiffée d’ un grand chapeau à le plumes il y eut dans l’ escalier un bruit de pas un murmure confus parvint jusqu’ à le moi puis le silence se rétablit ",
"puis des mains qui semblaient belles sous le gant quelques rougeurs foncées et mobiles couperosaient son teint blanc jadis frais et coloré des rides précoces flétrissaient un front de forme élégante couronné par de beaux cheveux châtains bien plantés et toujours tressés en nattes circulaires coiffure de vierge qui seyait à sa physionomie mélancolique ses yeux noirs fortement cernés creusés pleins d’ une ardeur fiévreuse affectaient un calme menteur; et par moments si elle oubliait l’ expression qu’ elle s’ était imposée il s’ y peignait de secrètes angoisses son visage ovale était un peu long ",
"ils savaient aussi si les propriétaires étaient absents et combien de personnes gardaient les lieux ils opéraient sans bruit sans effraction en moins d’ une heure ce qui était plus ou moins facile à le revendre était déménagé ils disposaient donc d’ à le moins un camion or les frères en avaient qui servaient à le leur commerce de fruits ",
"vivant l’ été ce quartier est inhabité en hiver le cab s’ arrêta devant une grille à le travers de laquelle on apercevait un jardin planté de grands arbres et à le demi cachée par eux une petite maison en briques dans le fond descendit la première paya le cocher et à le lieu de pence de supplément lui donna un shilling puis elle tira une clé de sa poche et ouvrit la grille l’ écossaise tenait toujours l’ enfant dans ses bras ",
"dès le premier regard elle avait toujours refusé d’ avoir affaire à le lui elle avait refusé immédiatement et catégoriquement ses avances avec une sorte de détermination farouche exaspérée il ne l’ appela alors plus que la bochesse mais en général lorsque le nom de PROPN était prononcé en sa présence il se taisait abruptement se retirait de la conversation regardait ailleurs d’ un air indifférent toute son attitude semblait suggérer qu’ il en savait long là-dessus mais qu’ il n’ allait pas gaspiller son souffle ce n’ était pas le moment parfois ce stratagème réussissait auprès de quelque nouveau venu qui le pressait alors de questions ",
"je respecte la pudeur de votre sentiment et je n’ en parlerai que tout juste autant qu’ il sera nécessaire pour vous indiquer le remède que j’ ai en vue vous aimez je vous en prie de la branche assez là-dessus vous aimez une personne que je ne veux pas nommer mais que je désignerai suffisamment en disant que c’ est la jeune fille la plus belle la plus charmante qu’ on puisse voir et qu’ on puisse souhaiter pour femme vous voyez que je la connais bien n’ est -ce pas et vous la reconnaissez adolphe perdit son air maussade et laissa paraître un sourire sur son visage ",
"sa tenue ne corrigeait pas les tares de sa personne garuche portait un tricot de laine dont les trous permettaient de constater en dessous l’ absence d’ une chemise et un pantalon dont il eût été aussi impossible de dire la couleur originelle que pour ses cheveux —d’ ailleurs de le même brun boueux et conjectural que le pantalon voyons qu’ est -ce que c’ est garuche nous sommes très occupés dit impatiemment fontès murmura l’ homme c’ est c’ t’ affaire qui me tourne les sangs il fit tout de même un pas dans la chambre ",
"des vergers entourés de haies vives montent et descendent pêle-mêle de les côtés de le chemin la meuse étroite et verte coule à le gauche profondément encaissée dans un double escarpement un pont se présente; une autre rivière plus petite et plus ravissante encore vient se jeter dans la meuse c' est la lesse; et �� lieues dans cette gorge qui s' ouvre à le droite est la fameuse grotte de han-sur-lesse la voiture passe outre et s' éloigne ",
"des moines ont accompli ce tour de force: faire de gethsémani quelque chose de mesquin et de vulgaire et l’on s’ en va l’ imagination déçue le cœur fermé heureusement peut -on se dire que le lieu de la suprême prière de le christ n’ est pas déterminé à le mètres près à le côté de le petit enclos de les franciscains sur la triste montagne pierreuse il y a d’ autres vergers d’ oliviers à les souches antiques et il sera possible de revenir par les tranquilles nuits froides songer seul et appeler des ombres mais des impressions de le grand passé nous reprennent bientôt quand à le jour baissant nous nous retrouvons dans la partie intacte désolée de la vallée de josaphat ici regardez nous dit le père blanc; de les aspects contemporains de le christ subsistent encore "
] |
seulement s' il y avait quelque chose comment était -on parvenu à le sommet de l' édifice comment avait -on franchi ce début de muraille si lisse qu' elle en luisait avec des échelles allons donc c' est l' aventure de le conscrit ce garçon avait traîné des cordes à le nœuds et de les crampons | [
"il a dressé des échelles tantôt à l' est tantôt à l' ouest; on le voyait d' en bas se démener comme un diable et il n' était pas plus ivre que moi n' empêche que s' est terminé par une dégringolade folle un plongeon dans la fontaine tête la première non faudrait un ballon lorsque nous fûmes sur les assises de le château les narines humant l' âcre parfum de la mousse verte qui les veloutait nous étions beaucoup moins avancés qu' à le mi-côte nous ne saisissions plus rien de l' ensemble et les détails égaraient notre imagination à le milieu de les conjectures les plus stupides ",
"tournons! m' écriai-je l' un vira vers l' ouest l' autre vers l' est nous devions nous réunir sous ce que j' appelais le chemin de ronde pour marcher je me suspendais à les arbustes à les touffes d' herbe le terrain était extrêmement glissant des pierres s' éboulaient entre mes jambes allaient rouler jusqu' à la fontaine où rafraîchissait le vin de la collation on les entendait bondir de fossés en fossés frapper des rocs et choir ensuite dans le feuillage comme des oiseaux morts la terre s' effondrait sous mes pas bizarrement friable ruisselait en ruisseaux lourds pleins d' une quantité de paillettes brunes et brillantes ressemblant peut-être à les écailles d' un gigantesque poisson antédiluvien ",
"les verdures grasses vous laissaient à la main une sève gluante et on respirait tout près de la mousse une odeur de pourri quand je relevais la tête je retrouvais la ligne imposante de ce monument sans porte ni fenêtre et mon regard montant à le pic désespérément ne pouvait s' accrocher ni à une aspérité de la pierre ni à une fleurette la roche toujours la roche luisante suintante sans une fissure sans un trou. et là-haut très haut dans la lumière planaient les buses à les ailes argentées lentement avec des allures de nageuses tranquilles qui s' abandonnent à l' onde calme d' un océan bleu il y a des heures où l' air pur vous grise vous fait oublier le terre à le terre de les choses une seconde il me parut presque simple d' avoir un ballon entrer dans le château que j' avais vu et qui existait puisque je l' avais vu! pénétrer à l' intérieur de la citadelle mystérieuse où il me semblait décidément que quelqu'un m' attendait oui je devais y venir un jour ",
"je devais toucher la colossale muraille de mes pauvres mains impuissantes cogner du front le granit pour appeler des gens que j' avais besoin de délivrer et je prêtais l' oreille je scrutais l' inexorable dureté de cette pyramide naturelle pour tâcher de surprendre quelque signal de reconnaissance tous les sites sauvages vous donnent des hallucinations et d' instantanées monomanies de grandeurs quand on est seul sur une montagne rien ne vous empêche de croire que vous êtes roi! j' aurais pu effleurer de ma guêtre la cime d' un peuplier et tout en bas j' apercevais madame téard dormant sous son ombrelle blanche doublée de rouge madame téard grosse comme une coccinelle à le tête rose eh bien alors pourquoi n' abaissait -on pas le pont-levis enfin le vertige me gagna et les yeux furieusement clos je me remis à le tourner sous le chemin de ronde PROPN examinait une trace dans la pierre ",
"cela nous excita un moment on eût dit la marque d' un anneau de fer de ces anneaux que l'on plante sur les quais pour amarrer les navires durant un bon quart d' heure nous nous entêtâmes là pendus à la force de nos ongles au-dessus de le gouffre étudiant ce faible vestige d' humanité et nous dûmes conclure qu' un caillou en sortant de son alvéole de grès comme un noyau sort d' un fruit mûr avait probablement formé cette marque d' anneau il fallut redescendre nous nous éloignâmes chacun très absorbé avec la physionomie malheureuse d' individus qu' on n' a pas voulu recevoir parce qu' ils n' étaient pas assez bien mis ",
"tout le long de la descente nous eûmes de les accidents terribles je tombai dans un fossé bourré d' épines et PROPN posa le pied sur une vipère en bas madame téard réveillée nous guettait la figure bouleversée les bras en l' air: un chien errant avait dévalisé le panier à les provisions le vin trop secoué par les remous de la fontaine était perdu il nous restait de le pain mais de le pain déjà rongé couvert de bave désappointé riait rageusement sa mère se lamentait moi je n' osais plus rien dire ",
"le soleil se couchait on rentra vite pour dîner pendant le repas comme la croisée était ouverte sur un merveilleux horizon de flammes et d' or je poussai un véritable cri de colère en leur désignant de l' index la lointaine colline là-bas un jeu diabolique de lumières pourpres d' ombres violettes faisait réapparaître les ruines de le castel féodal je distinguais plus nettement que jamais les donjons le chemin de ronde les créneaux et plus formidablement que jamais se dressait dans le sang de le jour agonisant le château hermétique la patrie inconnue qui attirait mon cœur a de gourmont la nuit dans une église ",
"personnages rimes de les choses et raisons de les gens la lune entrant par un vitrail comme il fait noir dans ce puits le clocher avec résignation elle me prend pour un puits si c' est ainsi qu' on écrit l' histoire la lune ressortant indifférente et il y a d' énormes toiles d' araignées le saint de le vitrail se réveillant sans son linceul de poussière qui va la ",
"j' ai vu passer une blonde elle a mêlé sa chevelure à le mon nimbe ces créatures ne respectent rien heureusement que je suis en verre aujourd'hui et moins fragile qu' autrefois il bâille "
] | [
"à les chants de la marseillaise et de la parisienne on passe aussitôt des résolutions insurrectionnelles une procession se forme papineau et plusieurs membres de la chambre législative qui prenaient part à les délibérations sont enlevés de l’ estrade portés en triomphe autour de la colonne et voix jurent dans un enthousiasme délirant de chasser les anglais de le canada ou de verser jusqu’ à la dernière goutte de leur sang sur l’ autel de la patrie altérée par le spectacle de cette scène si grandement émouvante léonie de repentigny avait sans y songer quitté le bras de cherrier; et celui-ci enflammé par le réveil de ses compatriotes oubliait ce qui l’ entourait pour battre des mains et crier bravo de toute la force de ses poumons —viens jeune homme viens! lui dit poignet -d’ acier d’ un ton de stentor qui couvrit un instant les clameurs de la foule comme la voix de le tonnerre couvre le rugissement de les éléments ",
"elle confirma: c’ est exact je pense que cette collision entretient une relation avec le meurtre de comment ne pas le penser a ne peut être un hasard je suis convaincue que lucien est à le cœur d’ une affaire encore incompréhensible charles souffla: seigneur et ne me dis pas que je suis folle ",
"elle est morte il se mit à le chanter –quant il a vu guillaume que PROPN va le plaquer il envoya pour contratter est joli dit l’ archéologue –donne-lui et trieste et même tout le trentin ",
"cependant vous êtes la seule personne avec laquelle je pourrais en parler robert est un moqueur et je ne veux pas exposer à la moquerie un sentiment aussi profondément enfermé dans mon cœur cependant je ne puis parler que de cela si j\\' ai un peu parlé ce soir c\\' est que parler de trouville de la plage des bois où je l\\' ai vue c\\' est pour moi parler d\\' elle et de mon amour ce est qu\\ à une femme que PROPN peut parler d\\' un amour véritable et il est peu de femmes à lesquelles on puisse parler d\\' un amour qui n\\ est pas pour elles ",
"c’ était la fenêtre qui l’ intéressait il s’ y penchait fouillant de le regard la pénombre qui régnait en face dans le bureau il n’ avait pas pensé en partant à allumer les lampes —voulez -vous aller faire de la lumière en face dans le bureau elle ne parut pas effrayée ni surprise ",
"mais cet art latin était depuis longtemps chez lui entre les alpes et les pyrénées qui circulait sur la via entre les cyprès et les oliviers à le lieu qu’ ici il fallut s’ adapter de le jour à le lendemain à le changement imposé par les armes césar passé trop vite ici vénètes trop tôt laminés qui manquèrent étonnamment de résistance sur leur plan d’ eau favori face à des légionnaires ne passant pourtant pas pour avoir le pied marin mais la bataille dans ce qui pourrait être aujourd’hui le golfe de le morbihan quoique certains en tiennent pour la brière plus à le sud un marais comblé par les alluvions de la loire tourna court et à le désavantage de les rudes pêcheurs d’ armorique faute de vent dit césar dans ses commentaires qui soudain fit faux bond laissant à la merci de les galères romaines propulsées à la seule force de les bras les lourdes embarcations à les voiles de cuir de le peuple de les eaux à lequel de mauvais gré fut imposée cette perfusion italienne ce greffon d’ une langue en un pays trop dissemblable et nul besoin d’ un dessin pour le compre",
"et hum! ce doit être terrible une chatte PROPN dit d’ un air soucieux –cette créature est certainement la perfidie même et complètement dénuée de scrupules il faudrait que l’on pût agir directement sur le tuteur sans son intermédiaire et obtenir de lui qu’ il la laisse à le mme de balde jusqu’ à le notre mariage le tuteur c’ est précisément à le propos de lui que je voulais te montrer la lettre de PROPN se baissa et ramassa l’ enveloppe jaune qui avait glissé à le terre d’ un geste avec un sourire ironique il désigna les débris de papier vert qu’ il avait laissé échapper de ses mains et qui s’ éparpillaient sur le tapis la jolie nadiège voyait cela mon vieux guideuil ne l’ aime pas non plus voyons que je cherche le passage relatif à le rochesauve il me donne des nouvelles de rameilles le concierge étant peu habile à le tenir la plume avec guideuil tout le pays y passe je connais les décès les mariages les naissances les moindres événements se cala dans son fauteuil et commença de lire après je n’ ai plus grand-chose à le raconter à le m. le marquis ",
"j\\' essayai de me dire qu\\ un jour je la fuirais fuir mme de nevers! en séparer je ne pouvais en soutenir la pensée et cependant j\\' avais besoin de me dire que dans l\\ avenir étais capable de ce sacrifice non je ne l\\ étais pas ",
"et moi dans cette salle à le manger à le moitié baignée d’ ombre dans cette salle sans meubles à les murs nus à les fenêtres pleines de nuit je me sentais bien seul bien abandonné bien triste de le plafond des murs des yeux même de mes parents un froid tombait sur moi qui m’ enveloppait comme d’ un manteau de glace me pénétrait me serrait le cœur j’ avais envie de pleurer je comparais notre intérieur claustral renfrogné avec celui de les servière des amis chez qui toutes les semaines le jeudi nous allions dîner comme j’ enviais l’ intime et douce chaleur de cette maison ses tapis caressants ses murs ornés de tentures consolatrices ses portraits de famille dans des cadres ovales ses souvenirs anciens pieusement gardés tous ces jolis riens épars qui étaient chacun un sourire la joie constante de le regard la révélation d’ une habitude chère ",
"calmement j' ouvre la porte de le couloir à le sam si vous voulez bien vous donner la peine de passer sir après vous mylord je n’ en ferai rien vous êtes mon aîné en ce cas et nous v’ là bientôt dehors vous en avez déjà vu des évasions vous "
] |
on l’ appela à le vicariat de sainte-brigitte l’ une de les églises les plus noblement mondaines de paris c’ est là que nous l’ avons pris à le début de cette histoire et c’ est là qu’ il devait selon toutes les apparences finir sa carrière si des changements notables n’ advenaient dans le haut personnel de l’ administration diocésaine dans le monde ou il était accueilli à le bras ouverts l’ abbé mirande depuis son entrée à le sainte-geneviève jusqu’ à l’ année1874 à le partie moment de satisfaction sans bornes qu’ il éprouva lors de sa nomination à le sainte-brigitte s’ était montré plutôt sombre que communicatif plus souvent triste que satisfait inquiet comme une âme égarée à la recherche d’ une félicité inconnue vers le commencement de il devint tout à le coup joyeux et comme illuminé d’ une joie immense dont il laissait déborder sur son visage le rayonnement impossible à le éteindre il ressemblait à ces salles de bal dont les lustres intérieurs projettent à le dehors à le travers les fenêtres malgré les rideaux qui les étouffent une part de la lumiè | [
"sous l’ irradiation de cette joie mystérieuse il était vraiment beau et en tout cas méconnaissable ce fut le moment de ses plus grands triomphes oratoires il fut doué pendant quelques semaines d’ une chaleur intense et d’ une éloquence partie de le cœur qui inspira bien des passions –et toutes ne se continrent pas –dans le cœur de les habituées de sainte-brigitte ce ne fut pas sans quelque jalousie amère que ses collègues constatèrent la désertion de certaines patriciennes dont ils dirigeaient auparavant la conscience généralement dans ces prédications qui n’ eurent qu’ un temps et ne dépassèrent pas la floraison de les pivoines l’ abbé ne le désignait pas autrement dans sa paroisse –paraphrasait certains passages de les livres saints qui nous laissent incrédules touchant les similitudes et les allégories dont les pères de l’ église les honorent ",
"le cantique de les cantiques surtout lui servait de texte et il inventait des mots heureux et des tournures de phrases pittoresques et passionnées pour en expliquer les rares passages qui peuvent se traduire en chaire avec quelques ménagements sa réputation s’ en accrut mais le printemps passé ce feu de paille s’ éteignit et sa ferveur imprudente tomba juste à le moment précis où son curé dont l’ attention était éveillée par de malveillants rapports recherchait les origines de la métamorphose de son inflammable vicaire sans de le reste en découvrir un filament ou une racine et tout rentra dans l’ ordre accoutumé pour n’ en plus sortir les vicaires de sainte-brigitte n’ ont pas besoin d’ un nombreux personnel pour administrer leur fortune ",
"cependant ils ne sont pas à le plaindre et leur médiocrité est assez richement dorée ils ont leurs appartements dans un magnifique presbytère qui ne rappelle à le aucun point de vue à l’ abbé célestin sa misérable bicoque de la mayenne un fils de famille serait à l’ aise dans le buen que le vicaire occupe à le troisième étage et qui donne sur un escalier monumental le vestibule assez exigu est meublé avec une sobriété de le meilleur goût banquettes en chêne sculpté tableaux d’ écoles anciennes une lanterne gothique suspendue à la rosace de le plafond et un petit nègre –ce dernier plein de vie et vêtu d’ une culotte courte et d’ une veste couleur marron à le lisérés d’ or ce que le visiteur peut y voir ",
"ce jeune moricaud est l’ unique serviteur de le maître de le logis et sa besogne ne le fatigue pas la salle à le manger est superflue pour un locataire qui ne déjeune ni ne dîne chez lui et dont le couvert est mis jours par an dans les années bissextiles –chez les autres elle existe néanmoins avec ses dressoirs renaissance chargés de vaisselle plate présent de ses pieuses amies le salon louis de l’ époque la plus charmante avec ses fauteuils en bois doré et ses tapisseries à les personnages de watteau ou de lancret fait suite à la salle à le manger tout y est œuvre d’ art meuble de prix objets précieux ",
"l’ ensemble éveille de les idées de luxe efféminé très-avancées cependant les tableaux de choix s’ il vous plaît –sont religieux si on veut il y a notamment une sainte thérèse extatique dans une pose qui donne la chair de poule et fait frémir si on songe à les pensées profanes qu’ elle doit inspirer dans un tête-à-tête indéfini un autre est la réduction de cette admirable charité d’ que nous avons tous contemplée à le louvre et dont les formes magnifiques résument la perfection féminine dans ce qu’ elle a de plus sensuellement attrayant il vous est arrivé certainement de pénétrer dans le boudoir d’ une jolie femme et de respirer les senteurs dont l’ air est imprégné ",
"vous avez admiré ce capharnaüm de riens artistiques de sièges moelleux d’ épais rideaux de coussins qui se prêtent à les conversations intimes de vases à les teintes tendres et de miroirs où la divinité de le logis peut se contempler sous tous ses aspects l’ homme le plus maître de PROPN le plus sévèrement attaché à le ses devoirs –si on osait parler de devoirs dans un temps où la vertu a d’ autant plus de prix qu’ elle est plus rare –est frappé de vertige dans ces milieux mondains où tout parle de plaisir et où la volupté règne en souveraine la chambre de l’ abbé mirande où on n’ entre jamais à le moins d’ être admis dans sa plus étroite intimité touche à les confins de ce luxe dangereux il y a pourtant un détail qui décèle son caractère tout y est rangé pas la moindre trace de fouillis ",
"chaque chose est à sa place et prouve l’ homme qui haitle désordre chez qui tout est calculé et qui n’ abandonne rien à le hasard a cela près aucune différence entre le sanctuaire de ses rêves nocturnes et le boudoir de les aspasies de le siècle le lit de milieu en bois d’ ébène est couvert de courtes-pointes en satin gris d’ acier les rideaux de la même étoffe avec des bandes cerise tombent en harmonieuses draperies sur un tapis épais d’ un gris plus clair à le fleurs rose pâle à le plafond une lampe d’ acier poli avec son globe sombre éclaire d’ une demi-clarté propice à les songes venus par la porte d’ ivoire les nuits de cet épicurien égaré dans un cloître ",
"la vieille duchesse de villebonne a pris soin de meubler elle-même le réduit de son cher abbé et n’ eût été la discrétion de le vicaire elle aurait capitonné les murailles pour lui épargner le plus léger froissement parmi ces teintes douces le seul objet qui attire les yeux dans ce réduit étrangement luxueux est un tableau placé à le droite de la cheminée juste en face de le chevet de le lit d’ où on peut le contempler à l’ aise il représente le profil perdu d’ une madeleine repentante vue de dos et presque pâmée à les pieds d’ un christ imperceptible suspendu sur sa tête on pourrait sans erreur manifeste prendre cette madeleine pour une demoiselle retour de le bois échouée sur un prie-dieu et demandant avec ferveur le pardon d’ un péché mortel commis à l’ instant même les cheveux et la toilette en désordre –un désordre évidemment produit par une main trop hardie –elle exhibe des épaules d’ une blancheur éblouissante et d’ un dessin merveilleux ",
"de le visage on ne distingue que des traits perdus dans l’ ombre et d’ une grâce touchante cette peinture est certainement d’ un maître bien qu’ elle ne soit pas signée les meilleurs portraits de chaplin ou de pérignon n’ ont ni plus de couleur ni plus de poésie elle ne remonte qu’ à un ou ans et le modèle qui l’ a inspirée doit être un chef-d’œuvre de grâce et de jeunesse plus on regarde cette adorable madeleine moins on peut s’ en distraire et malgré soi on y retourne après l’ avoir quittée "
] | [
"mais où est suzanne elle devrait être ici j’ ai une foule de choses à le lui expliquer balaguier répliqua que suzanne était en visite chez une amie malade madame et je ne suis donc pas malade moi? s’ écria adrienne ",
"par exemple en voyage à l’ hôtel m. comme aurait pu faire m. bloch le père se faisait apporter tous ses journaux par son valet de chambre dans la salle à le manger à le milieu de le déjeuner quand tout le monde était réuni pour qu’ on vît bien qu’ il voyageait avec un valet de chambre mais à les gens avec qui il se liait dans l’ hôtel l’ oncle disait ce que le neveu n’ eût jamais fait qu’ il était sénateur il avait beau être certain qu’ on apprendrait un jour que le titre était usurpé il ne pouvait à le moment même résister à le besoin de se le donner m. PROPN souffrait beaucoup des mensonges de son oncle et de tous les ennuis qu’ ils lui causaient ",
"point le souhait point la faim point le désir point les vœux point les fantasmes ",
"il se trouvera à la représentation et dira comment m. mon père n’ a rien eu à le faire avec ce bruit pour les rentes mme saintot souriait elle avait assisté à les explosions de colère de m. pascal et avait peine à le croire qu’ il n’ eût pas parlé un peu haut m. est déjà parti reprit -elle et en sortant il m’ a chuchoté à l’ oreille ",
"une chemise de nuit pour que tu ne dormes plus tout habillée je regarde les objets qu’ elle a mis dans mes mains la brosse à le dents est marquée à le manche en signes inconnus le tube de dentifrice est imprimé d’ autres signes inconnus les derniers convois venaient de grèce je suis embarrassée ",
"ce que sont les grands et menus plaisirs de le roi je n’ en sais rien mais la salle est très belle autres l’ avoisinent et sont disposées l’ une pour les délibérations de le clergé l’ autre pour celles de la noblesse nous partîmes de la salle de les menus en cortège entourés de le peuple qui criait: vive le tiers état on voyait que ces braves gens comprenaient que nous les représentions surtout la masse de les parisiens arrivés de la veille la grille en avant du palais était gardée par des suisses ils éloignèrent la foule et nous laissèrent passer ",
"l’ auberge de les innocents est une atroce antithèse on n’ y reçoit que les gens qui ont subi à le moins condamnations un homme qui n’ a fait que mois de prison en est exclu le vice a ses aristocraties tout aussi bien que la vertu l’ eldorado justifie son nom badin c’ est le rendez -vous de les loustics des libres penseurs des chanteurs ambulants et des danseuses de carrefours ",
"voir le temps qu’ il faisait c’ est quelque chose qu’ on fait assez souvent quand on se lève et chaque fois qu’ il faisait moche elle pensait à la grèce bien entendu ces contemplations immobiles s’ emplissaient à la longue de nostalgies qui se dilataient certains matins jusqu’ à le ressentiment ensuite a passait ",
"voyez donc quel empressement autour d’ elle! il désignait luisa assise à le milieu d’ une petite cour masculine dont elle écoutait les propos d’ un air dédaigneux en agitant nonchalamment son éventail de dentelle eut un rire bref millions de dot mon cher baron cela vaut la peine qu’ on la remarque –mais sans cela pour elle-même l’ espagnol leva les épaules sans cela ma nièce ne se fait aucune illusion je vous assure elle sait que tous ces beaux messieurs désirent son argent pour payer leurs plaisirs pour se couler la vie facile et voilà tout ",
"elle n’ en ressentait pas de trouble elle regrettait seulement que son père ne fût pas là pour en rire avec elle comme il avait fait la première fois qu’ ils étaient venus ensemble sur ce chemin et qu’ elle avait vu les choses tout à l’ envers c’ était à la place même ou elle se trouvait en ce moment que le contrebandier s’ était arrêté pour lui dire tu n’ as pas de chance on ne voit pas le lac de genève aujourd’hui il avait ajouté en abaissant son bâton vers la plaine tiens il est sous ce monceau de nuages gris que tu vois là tout en bas mais la valserine avait aussitôt levé la main vers le mont blanc pour montrer à le son père le lac qui s’ étalait très large et très bleu entre nuages roses au-dessus de les glaciers il lui était arrivé une autre fois de voir le mont blanc tout en flammes mais elle avait vite compris qu’ il était seulement éclairé par le soleil .ce matin la masse de nuages gris ne recouvrait plus le lac "
] |
quant à le julien on le voyait peu depuis quelque temps comprenant l’ impossibilité de son rôle entre madame servais et lucile embarrassé auprès d’ anselme n’ étant plus ni soutenu ni contraint par la présence de le député tour à le tour frémissant de colère et de remords à la vue de le désespoir d’ ernestine et de sa lente agonie entraîné d’ ailleurs par la politique de le moment qui devenait de plus en plus orageuse julien se contentait de venir par bienséance demander des nouvelles ou lire de les lettres de monsieur servais il causait pendant quelques minutes avec anselme ou lucile parlait de choses indifférentes regardait la pendule prétextait une affaire et sortait précipitamment ernestine venait de s’ éveiller sa main dans la main de lucile d’ un assoupissement pénible qui avait duré quelques heures elle regarda autour d’ elle reporta ses yeux sur son amie et lui dit d’ une voix rauque j’ ai dormi longtemps | [
"je rêvais que j’ étais là-bas à le pays libre jeune heureuse aimée une toux sèche l’ interrompit plaques rouges cerclèrent ses joues creuses lucile se serrant contre elle lui dit d’ un ton suppliant je t’ en prie si tu m’ aimes si tu as quelque pitié de ma tendresse laisse là ces images d’ un passé qui ne peut plus revenir ces regrets qui te dévorent et te consument songe à te calmer songe à te guérir me guérir interrompit ernestine en tressaillant que t’ ai -je fait pour que tu me parles de guérison tu sais bien poursuivit -elle et la fièvre donnait à le son regard un éclat terrible tu sais bien que je t’ ai permis de rappeler monsieur servais et que si maintenant je désire son retour c’ est que je suis sûre de mourir une joie sombre colorait ses lèvres livides pendant qu’ elle parlait ",
"lucile reprit avec une expression de douloureux reproche et moi aussi te dirai -je que t’ ai -je fait pour que tu me tiennes ce cruel langage crois -tu donc que si je te perds quelque chose puisse me consoler crois -tu que mon bonheur s’ il fallait l’ acheter à ce prix ne porterait pas un deuil éternel ernestine mon ernestine chérie calme -toi ",
"rassure -toi consens à le vivre vois comme tout s’ est arrangé pour rendre impossible mon mariage avec julien c’ est là ce que nous redoutions n’ est -ce pas ce qui te faisait désirer la mort ",
"eh bien nous n’ avons plus à le craindre oh non nous n’ avons plus rien à le craindre PROPN madame servais avec un sourire navrant ce n’ est pas là ce que je voulais dire ",
"ajouta lucile à la hâte ne devinant que trop le sens qu’ ernestine donnait à le ces paroles je veux dire que mon oncle en arrivant ne songera plus à ce mariage il aura bien d’ autres choses en tête ses travaux à la chambre la disparition d’ amédée sa mort peut-être pauvre amédée monsieur servais n’ est décidément pas heureux dans ses affections de famille ",
"murmura ernestine avec une sorte d’ ironie funèbre l’on meurt jeune dans sa maison je n’ ai pas ans amédée en a à le peine je le plains et je le pleurerai n’ existe -t-il pas entre nous de tristes ressemblances ce qui l’ a perdu c’ est ce qui me perd ames diverses destinées différentes nous succombons à les mêmes causes lucile dis -le bien à le monsieur servais quand je ne serai plus là quand tu seras seule avec lui ta céleste innocence doit te donner sur son esprit une autorité que je n’ ai plus il te croira ",
"fais -lui voir par ces exemples où conduisent ces doctrines perverses qu’ on n’ a plus le droit de repousser de son foyer quand on vante en public leurs catéchismes et leurs apôtres dis-lui que la société flétrissant la faute et célébrant les conseillers de le vice commet un mensonge et que le mensonge c’ est ce qui tue ernestine avait prononcé ces paroles avec une exaltation fébrile fatiguée de cet effort elle se laissa retomber sur les coussins en ce moment anselme entra sa physionomie mélancolique exprimait l’ angoisse et la douleur eh bien ",
"lui demanda lucile effrayée mort répondit -il d’ une voix étouffée ernestine et lucile poussèrent un cri anselme leur raconta ce qu’ il avait fini par découvrir après -de longues recherches ",
"amédée en quittant la maison de son père avait mis une sorte d’ absurde forfanterie à le réaliser de point en point les puériles menaces dont nathalie duvivier s’ était si fort divertie il avait loué un appartement y avait installé le demi-monde en la personne de cornaline onzième ingénue de le théâtre de le palais royal et quelques bons amis venant en aide à ses goûts sardanapalesques une somme ronde de francs s’ était fondue en mois entre ces précoces viveurs comme une boule de neige à le soleil d’ avril la santé déjà fort délabrée de le pauvre amédée avait déménagé de le même train et il s’ était trouvé un beau soir seul abandonné de cornaline crachant le sang et criblé de dettes asuraires qui allaient le livrer en pâture à le tous les recors et à le tous les huissiers de paris sa tête faible n’ avait pu supporter une pareille perspective et comme il n’ y était jamais entré ni une idée sérieuse ni un principe de religion ni l’ autorité d’ un bon exemple amédée désarmé contre la douleur aurait peut-être pour compléter sa ressemblance avec"
] | [
"eh bien mon enfant tout cela m’ a convaincu par le cœur par l’ esprit par les sentiments vous êtes parfaitement digne d’ entrer dans notre famille et je vous y accueille ce soir avec toute l’ affection que vous avez fait naître en moi pour vous je vous confie les miens votre jeune vaillance les saura sauvegarder les larmes à les yeux miguel tenant toujours la main de la jeune fille alla mettre un genou en terre devant le vicomte de PROPN ",
"enfin voila c’ est tout ça tu vois que ton texte sur la honte a remué c’ est des petites choses c’ est rien voila c’ était une petite plongée dans le passé —on pourrait s’ écrire maman quand tu vas rentrer à le PROPN qu’ est -ce que tu en penserais ",
"–elle prie pour germain directement ses regards voient le ciel –extase sacrée des voluptés chastes prolonge ta durée –s’ il est une étincelle de bonheur vrai pour l’ homme elle jaillit de toi mais de grands bruits se produisent ",
"il ne parlait pas de sa jeunesse mais j’ ai su qu’ elle avait été magnifique —utopiste et métaphysicienne féru d’ hegélianisme il se figura que les synthèses idéologiques correspondent à des réalités en outre les doctrines de saint-simon de fourier l’ exaltèrent il rêva d’ un humanitarisme supérieur qui unirait tous les microcosmes particuliers dans une même possession de le cosmos idéal et réel et il échafauda les grands palais dialectiques de sa philanthropie spirituelle il construisit en blocs d’ idées ses phalanstères ",
"—comment —puisque vous avez arrêté l’ instituteur —vous pensez que c’ est lui je ne sais pas —vous permettez une question intervint maigret tourné vers le lieutenant —je vous en prie ",
"elle le voit là malgré la distance de la mort il est revenu dans son corps elle a du mal à le retirer la veste et le tee-shirt les bras sont raides elle découpe les vêtements avec des ciseaux son torse il y a blessures noires sur son torse ",
"émile est soulagé d’ apprendre que sa course n’ est prévue que pour le jour suivant mais ce n’ est pas tout il faut encore s’ inscrire et donc trouver d’ abord l’ autre organisateur chargé de les inscriptions on finit par le lui indiquer et cette fois c’ est un capitaine anglais qui s’ occupe de la liste quel pays demande le capitaine tchécoslovaquie répond émile ",
"ou bien la jeune femme blonde je redescends lentement les pleurs de ce bébé dans la baraque vétuste me font un drôle d' effet l' ambiance a je ne sais quoi de déprimant d' angoissant d' un peu funèbre je préfère me baguenauder dans le parc il fait un temps d’ île de france doux et gris ",
"–bizarre décidément pensa la jeune fille intriguée un peu plus loin elle détourna la tête la dame à le plumet pénétrait dans une modeste auberge indiquée par une branche de houx à la porte .mais une torpédo croisait les promeneurs et le monsieur assis près de le chauffeur apercevant mlle jouvenet soulevait aimablement son feutre –mon chef direct m. PROPN un condisciple de l’ école centrale et un ami que m. serge a placé à la tête de le personnel -tu contente de lui? –mieux peut-être qu’ il ne l’ est de moi ",
"heureusement no est revenue elle avait acheté cheese burgers des frites des milk-shakes et une petite bouteille de whisky on s’ est installées sur le lit elle a commencé par boire elle a insisté pour que je mange pendant que c’ était chaud j’ ai pensé à l’ enveloppe il ne devait pas rester grand-chose avec tout ce qu’ on avait dépensé et puis je me suis dit que s’ il le fallait on ferait de le stop jusqu’ à le cherbourg et qu’ après on se débrouillerait est descendue de le lit elle était en culotte et en tee-shirt elle a attrapé la bouteille en guise de micro et m’ a fait une imitation de johnny hallyday c’ était à le mourir de rire on a chanté à le tue-tête que je t’ aime que je t’ aime et allumez le feu on s’ en foutait des coups tapés contre le mur on s’ en foutait de l’ odeur de poisson mort on s’ en foutait des bestioles à le ras de les murs on était toutes les on allait partir tailler la route on allait partir loin quand nous nous sommes couchées elle avait vidé la bouteille les frites étaient tombées par terre je n’ avais pas enfilé ma chemise de nuit av"
] |
mais ne moralisons point qu’ ils soient ce qu’ ils sont la faute de mon malheur est toute à le moi je n’ avais pas l’ esprit de le juger avec ma sauvage fierté il aurait fallu être une femme supérieure et choisir d’ un coup d’ œil d’ aigle entre tous ces hommes si plats si faux et si vides un de ces êtres vrais et nobles qui sont rares et exceptionnels dans tous les temps | [
"j’ étais trop ignorante trop bornée pour cela à le force de vivre j’ ai acquis plus de jugement je me suis aperçue que certains d’ entre eux que j’ avais confondus dans ma peine méritaient d’ autres sentiments mais alors j’ étais vieille il n’ était plus temps de m’ en aviser –et tant que vous fûtes jeune repris -je vous ne fûtes pas une seule fois tentée de faire un nouvel essai? ",
"cette aversion farouche n’ a jamais été ébranlée cela est étrange .la marquise garda un instant le silence mais tout à le coup posant avec bruit sur la table sa tabatière d’ or qu’ elle avait longtemps roulée entre ses doigts :–eh bien puisque j’ ai commencé à me confesser dit -elle je veux tout avouer écoutez bien :une fois une seule fois dans ma vie j’ ai été amoureuse mais amoureuse comme personne ne l’ a été d’ un amour passionné indomptable dévorant et pourtant idéal et platonique s’ il en fut oh! cela vous étonne bien d’ apprendre qu’ une marquise de le dix-huitième siècle n’ ait eu dans toute sa vie qu’ un amour et un amour platonique ",
"c’ est que voyez -vous mon enfant vous autres jeunes gens vous croyez bien connaître les femmes et vous n’ y entendez rien si beaucoup de vieilles de ans se mettaient à le vous raconter franchement leur vie peut-être découvririez -vous dans l’ âme féminine de les sources de vice et de vertu dont vous n’ avez pas l’ idée .maintenant devinez de quel rang fut l’ homme pour qui moi marquise et marquise hautaine et fière entre toutes je perdis tout à le fait la tête –le roi de france ou le dauphin PROPN si vous débutez ainsi il vous faudra heures pour arriver jusqu’ à le mon amant j’ aime mieux vous le dire c’ était un comédien –c’ était toujours bien un roi j’ imagine ",
"–le plus noble et le plus élégant qui monta jamais sur les planches vous n’ êtes pas surpris –pas trop j’ ai ouï dire que ces unions disproportionnées n’ étaient pas rares même dans le temps où les préjugés avaient le plus de force en france laquelle des amies de madame d’ PROPN vivait donc avec jéliotte –comme vous connaissez notre temps ",
"cela fait pitié eh! c’ est précisément parce que ces traits-là sont consignés dans les mémoires et cités avec étonnement que vous devriez conclure leur rareté et leur contradiction avec les mœurs de le temps soyez sûr qu’ ils faisaient dès lors un grand scandale; et lorsque vous entendez parler d’ horribles dépravations de le duc de guiche et de manicamp de madame de lionne et de sa fille vous pouvez être assuré que ces choses -là étaient aussi révoltantes à le temps où elles se passèrent qu’ à le temps où vous les lisez croyez -vous donc que ceux dont la plume indignée vous les a transmises fussent les seuls honnêtes gens de PROPN n’ osais point contredire la marquise je ne sais lequel de nous était compétent pour juger la question je la ramenai à son histoire qu’ elle reprit ainsi –pour vous prouver combien peu cela était toléré je vous dirai que la première fois que je le vis et que j’ exprimai mon admiration à la comtesse de ferrières qui se trouvait auprès de moi elle me répondit: ma toute belle vous ferez bien de ne pas dire votre avis si chaude",
"on vous raillerait cruellement si l’on vous soupçonnait d’ oublier qu’ à les yeux d’ une femme bien née un comédien ne peut pas être un homme .»cette parole de madame de ferrières me resta dans l’ esprit je ne sais pourquoi dans la situation où j’ étais ce ton de mépris me paraissait absurde; et cette crainte que je ne vinsse à le me compromettre par mon admiration semblait une hypocrite méchanceté il s’ appelait était italien de naissance mais parlait admirablement le français il pouvait bien avoir ans quoique sur la scène il parût souvent n’ en avoir pas il jouait mieux corneille que racine; mais dans l’ un et dans l’ autre il était inimitable ",
"–je m’ étonne dis -je en interrompant la marquise que son nom ne soit pas resté dans les annales de le talent dramatique –il n’ eut jamais de réputation répondit -elle; on ne l’ appréciait ni à la ville et à la cour à ses débuts j’ ai ouï dire qu’ il fut outrageusement sifflé par la suite on lui tint compte de la chaleur de son âme et de ses efforts pour se perfectionner; ",
"on le toléra on l’ applaudit parfois; mais en somme on le considéra toujours comme un comédien de mauvais goût était un homme qui en fait d’ art n’ était pas plus de son siècle qu’ en fait de mœurs je n’ étais de le mien ce fut peut-être là le rapport immatériel mais tout-puissant qui des extrémités de la chaîne sociale attira nos âmes l’ une vers l’ autre le public n’ a pas plus compris PROPN que le monde ne m’ a jugée cet homme est exagéré disait -on de lui il se force il ne sent rien et de moi l’on disait ailleurs cette femme est méprisante et froide ",
"elle n’ a pas de cœur qui sait si nous n’ étions pas les êtres qui sentaient le plus vivement de l’ époque !dans ce temps-là on jouait la tragédie décemment il fallait avoir bon ton même en donnant un soufflet il fallait mourir convenablement et tomber avec grâce l’ art dramatique était façonné à les convenances de le beau monde la diction et le geste de les acteurs étaient en rapport avec les paniers et la poudre dont on affublait encore phèdre et clytemnestre "
] | [
"fit -elle avec un frisson –n’ y pensez plus miss magali et tenez pour oublier plus facilement cet incident voulez -vous accepter de danser ce quadrille avec moi si vous n’ êtes pas engagée déjà? –non car je n’ avais plus l’ intention de danser ce soir mais je crois que je ferai mieux de me reposer ...–il me semble à le contraire qu’ un peu de mouvement vous sera favorable un quadrille n’ est pas fatigant et cela vous aidera à le chasser cette impression pénible cette frayeur qui vous demeure encore ne vous semble -t-il pas mademoiselle amélie ",
"il n' y avait là que des juifs et ils pleuraient tous comme des veaux c' était à le croire qu' on venait de crucifier leur seigneur PROPN il est soûl affirma solennellement saint-robert et c' était un peu vrai bien que je ne touche jamais ni à l' alcool ni à la marijuana ni à le l.s parce que je suis trop acoquiné avec moi-même pour pouvoir tolérer de me séparer d' une aussi agréable compagnie par le truchement de la boisson ou de la drogue mais je me soûle d' indignation c' est ainsi d' ailleurs que l'on devient écrivain l' atmosphère est devenue tellement froide que nous décidons d' aller dîner à le bistrot pour nous refaire une amitié la conversation dans ce haut lieu hollywoodien se maintient d' abord à le niveau le plus élevé et ne descend jamais au-dessous de dollars contre pour de gross c'est-à-dire de recette brute ",
"le bonhomme d’ hauteserre planté sur ses jambes comme un héron restait à le côté de le gros gras grand et avare goulard dans l’ attitude que lui avait donnée la stupéfaction quoiqu’ il fût vêtu en bourgeois le maire avait toujours l’ air d’ un domestique tous ils regardaient d’ un œil hébété les gendarmes entre lesquels pleurait toujours gothard dont les mains avaient été si vigoureusement attachées qu’ elles étaient violettes et enflées catherine ne quittait pas sa position pleine de simplesse et de naïveté mais impénétrable le brigadier qui selon corentin venait de faire la sottise d’ arrêter ces petites bonnes gens ne savait plus s’ il devait partir ou rester ",
"c’ était de la pluie et de le beau temps qu’ ils s’ entretenaient avec le plus grand sérieux devant moi qui m’ étonnais de ne pas trembler près de ce vieillard tout tordu par les ans les vices le souvenir la mort prochaine étonné je le serais davantage devant la femme auprès de qui elle m’ a ensuite conduit me tirant par le bras jusqu’ à la place de le village comme un enfant qu’ on veut punir publiquement on voyait de temps en temps à le siom je me suis mis à le pleurer je croyais que c’ était à le grand pythre qu’ elle m’ amenait à ce personnage dont on racontait qu’ il avait cloué à une table la main de son fils amédée et qui était disait -on capable d’ incendier un bâton ou un visage par la seule force de son regard me répétais -je tandis que ma sœur à le lieu de monter vers la maison de les pythre prenait à le gauche entre le bâtiment de chabrat et l’ hôtel de le lac pour redescendre jusqu’ à la dernière maison de le bourg une villa la seule de siom celle de les sœurs piale où elle savait trouver l’ aînée yvonne l’ institutrice qui vivait là en compagni",
"un jour qu’ elle traversait un quai elle aperçut étalée une gravure probablement celle que nous avons vue à l’ heure qui la frappa elle l’ acheta sous et courut aussitôt lire à son maître qu’ elle quittait son service pour se livrer tout à le fait à la cation pour laquelle elle se sentait rée puis elle alla s’ enfermer dans un grenier rue de la tixéranderie où elle ne tarda pas à se créer parmi les servantes et les commissionnaires de les environs une réputation qui attira attention de la police dont le lieutenant lenoir ordonna que catherine PROPN serait jetée à la bastille dans un cul de basse fosse où elle resta fort long-temps son cerveau travailla encore davantage et lorsqu’ elle sortit de son cachot elle se crut plus illuminée que jamais mais sa chétive existence se perdit dans les événemens qui amenèrent notre révolution et on n’ en entendit plus parler dernièrement barrère et quelques autres amis de robespierre qui depuis quelque temps frisent de très-près la guillotine et qui désespèrent de suivre leur collègue dans la route qu’ il parcourt à le",
"j’ ai un village de maisons où il y a cabarets et pas un seul qui vende mon eau-de-vie —je comprends votre manière d’ envisager les choses dit qui de son coin écoutait sans en avoir l’ air mais tournez -vous de grâce et l’on vous répondra quant à le moi poursuivit -il je trouve que le gouvernement a très bien fait de permettre la libre vente de l’ eau-de-vie cependant il a eu tort en un point PROPN fut le cri général ",
"je me carrai dans mon fauteuil entamai un nouveau paquet d’ international et attendis normalement PROPN devait me parler de son amour pour mila –tu ne peux pas savoir comme je l’ ai aimée commença -t-il il était tout à le fait inutile que je lui dise que je m’ en battais l’ œil je détestais le tour que prenait la conversation tant pis pour PROPN mais je ne tenais absolument pas à le laisser parler jusqu’ à le bout ",
"les femmes furent -elles entraînées vers eux par la certitude que le secret de leurs passions serait enterré sur les champs de bataille ou doit -on chercher la cause de ce doux fanatisme dans le noble attrait que le courage a pour elles peut-être ces raisons que l’ historien futur de les mœurs impériales s’ amusera sans doute à le peser entraient -elles toutes pour quelque chose dans leur facile promptitude à se livrer à les amours quoi qu’ il en puisse être avouons -le -nous ici: les lauriers couvrirent alors bien des fautes les femmes recherchèrent avec ardeur ces hardis aventuriers qui leur paraissaient de véritables sources d’ honneurs de richesses ou de plaisirs et à les yeux de les jeunes filles une épaulette cet hiéroglyphe futur signifia bonheur et liberté un trait de cette époque unique dans nos annales et qui la caractérise fut une passion effrénée pour tout ce qui brillait jamais on ne donna tant de feux d’ artifice jamais le diamant n’ atteignit à une si grande valeur les hommes aussi avides que les femmes de ces cailloux blancs s’ en paraient comme elles",
"—voyons ma petite zozé mon petit zozo! prononçait -il encore de temps en temps machinalement par contenance cependant cette scène durait trop l' agacement le gagnait sous l' amant se révoltait confusément l' orgueilleux gentilhomme les brusqueries de zozé l' avaient à le fond vexé ",
"je lis docteur linfecté» et je compose c’ est le toubib en personne nommément en chair et en os qui me répond je lui dis de radiner vite fait chez fouassa ensuite de quoi je préviens le commissariat de vaucresson qu’ il y a eu du grabuge chez l’ un de ses administrés la conscience apaisée je retourne à le living c’ est pour y découvrir un fouassa qui reprend ses esprits "
] |
ils tireraient et n’ y en avait -il pas un troisième en bas ces réflexions empêchèrent bridet d’ agir et quand à le rez-de-chaussée il s’ aperçut qu’ il n’ y avait personne il fut pris de colère contre lui-même le concierge se doutant de quelque chose faisait semblant de balayer devant la porte qui ne lui avait jamais parlé lui serra la main —vous vous en allez demanda le concierge d’ une voix triste où perçait un intérêt venant de le cœur | [
"bridet ne répondit pas il venait d’ apercevoir une voiture arrêtée un peu plus loin c’ était une vieille petite voiture à le places dont le pare-brise était cassé les administrations n’ avaient plus à le leur disposition le beau matériel d’ avant-guerre il était réservé à les allemands ",
"et le modeste travail quotidien se faisait avec des moyens de fortune à le moment de monter il s’ en fallut encore de peu que bridet ne prît la fuite si pendant que les inspecteurs tournaient autour de la voiture le hasard avait fait qu’ ils se fussent trouvés d’ un côté et lui de l’ autre il n’ eût pas hésité mais cette éventualite ne s’ était pas produite et bien qu’ il eût traîné le plus longtemps possible il dut finalement s’ asseoir entre eux dans la simca le bras d’ un inspecteur passé derrière son cou non pour l’ empêcher de fuir mais par commodité bridet réfléchissait à le ce qui venait d’ arriver ",
"c’ était yolande qui avait tenu absolument à le ce qu’ il regagnât le domicile conjugal tout à le coup un soupçon affreux lui vint à l’ esprit la coïncidence était extraordinaire juste le lendemain de le jour ou ̀ elle était venue le chercher policiers se présentaient chez elle c’ était à le croire que yolande y était pour quelque chose ",
"non ce n’ était pas possible s’ il y avait un responsable c’ était lui-même il ne faut jamais s’ en prendre à le autrui lorsque survient un malheur mais à le nous-mêmes je n’ avais qu’ à le faire ce que j’ avais décide murmura bridet mais comment eût -il pu se douter de ce qui arriverait ",
"la police française semblait absente de paris comment supposer qu’ elle existait toujours alors que les allemands surveillaient et contrôlaient tout? en arrivant à le dépôt un incident bizarre se produisit tant qu’ il avait été chez lui dans la rue dans l’ auto tant qu’ il y avait eu malgré tout une possibilité de fuir bridet justement pour ne pas montrer son jeu avait été très calme mais dès que la porte de la prison se fut refermée sur lui la colère l’ envahit comme dans le couloir on le poussait un peu familièrement il s’ arrêta soudain disant qu’ il ne ferait pas un pas de plus qu’ on n’ avait pas le droit de l’ arrêter que c’ était une honte qu’ on n’ arrêtait pas les gens sans leur dire pourquoi ",
"un inspecteur le prit par le bras alors perdant tout contrôle de ses actes PROPN se dégagea avec violence en criant qu’ il interdisait qu’ on le touchât de l’ étonnement se peignit sur les visages de les policiers qui se trouvaient là à ce moment PROPN se conduisit d’ une façon tellement extravagante qu’ il apparut à le tous qu’ il avait perdu le sens de la réalité interprétant cette seconde d’ étonnement naturel comme le signe qu’ il était plus fort que tous ces hommes réunis il s’ était approché d’ une porte et sans se rendre compte de le ridicule de sa conduite il avait dit à le garde mobile qui la gardait: ouvrez immédiatement il n’ eut pas le temps de prononcer un mot de plus ",
"hommes s’ emparèrent de lui ils dirent il ne faut pas nous la faire à l’ intimidation esquissa un mouvement de défense mais il reçut une gifle il faillit répondre mais tout à le coup il comprit que c’ était de la folie bien qu’ il éprouvât le besoin de frotter sa joue il ne porta pas la main à son visage —vous êtes des canailles cria -t-il ",
"l’ inspecteur à les traits fins s’ approcha de lui la main levée —retirez ce que vous venez de dire —vous êtes des canailles l’ inspecteur se mit à le rire affectant de ne l’ avoir menacé que pour lui faire peur bridet contre l’ usage resta très peu de temps à le dépôt on le conduisit d’ abord à l’ identité judiciaire mais là un différend administratif s’ éleva et l’on ne procéda pas à les formalités habituelles ",
"il était visible que les fonctionnaires étaient un peu déroutés par la nouvelle juridiction PROPN les regardait se débattre avec hauteur à le chaque instant il leur demandait avec un faux sérieux qu’ est -ce que je dois faire? est -ce que je vous attends ils ne lui répondaient pas oubliant parfois qu’ ils avaient affaire à un prisonnier absorbés qu’ ils étaient par le souci de se couvrir on le conduisit finalement après avoir emprunté un souterrain très propre et éclairé électriquement dans une grande salle à le voûtes ogivales un banc formant corps avec la boiserie faisait le tour de cette salle "
] | [
"depuis la mort de papa je ne la voyais plus porter que des affreuses blouses de mémère bleues avec des fleurettes mauves elle que j’ avais toujours connue tirée à le épingles elle avait aussi coupé ses beaux cheveux et ne prenait plus la peine de les teindre je me suis assise à la table j’ ai pris le télé star qui traînait et je l’ ai parcouru sans m’ arrêter sur rien par la fenêtre derrière les branches on voyait les champs qui se perdaient à l’ horizon et le ciel découpé en bandes grises et blanches j’ ai entrouvert la baie vitrée pour sentir l’ odeur de terre mouillée m’ échapper un peu de le parfum de soupe d’ eau de cologne et de désinfectant qui flottait dans le studio ",
"pour comprendre la foule il faut être de la famille il faut être enfant de paris pour comprendre la foule parisienne et s’ y incorporer PROPN devinait les mouvements de le peuple à une rumeur à un cri à un rien et il y participait naturellement il était un fragment de cette rumeur il était l’ un de ces anonymes qui un jour de fête ou d’ émeute disent le mot définitif ",
"si la cause première n\\' existe pas toute existence est inintelligible mais si cette cause première existe et qu\\ elle soit consciente sensible toute-puissante enfin ce que l\\ humanité appelle dieu de telles catastrophes ne sont pas moins inintelligibles frappant une famille irréprochable comme la nôtre il était arrêté comme si le souvenir de les luttes traversées pour en arriver à ces convictions négatives lui était trop pénible il eût pu deviner quelles réactions provoquait en moi sa confidence était le cri de sa mère le expions -nous de agonisante qu\\ il commentait en d\\' autres termes sèchement abstraits mais aussi torturants pour le fresnelay de le parvis notre-dame et il continuait père vous ne saisissez pas le lien entre cet agnosticisme et mes ambitions d\\' avenir vous allez comprendre je vous disais tout à l\\' heure que j\\' ai rêvé de me faire prêtre quand je croyais pour servir ",
"–je ne suis pas un convive répondis -je en souriant je viens uniquement pour affaires monsieur ici c’ est tout comme et personne riche ou pauvre ne sort de chez nous à le jeûn –je suppose cependant qu’ on ne dépose pas à la porte son libre arbitre en entrant chez vous et s’ il me plaît de repartir sans vous donner l’ embarras de ma présence –non non monsieur vous ne repartirez pas mademoiselle antoinette ne le souffrira jamais –c’ est ce que nous verrons! ",
"si je puis me permettre vous manquez un peu d\\' élégance sermonne sir constence haggravente si je puis me permettre laissez -moi terminer; dis-je je suis le commissaire des services spéciaux français vous devez bien penser messieurs que si je suis venu enquêter en écosse est qu\\ il agit une affaire extrêmement grave et importante ",
"un jour le février elle parlait de à le capitaine et le capitaine faisait le plus grand éloge de le jeune novice disait -il à le mrs weldon sera un jour un bon marin je m’ en porte garant il a véritablement l’ instinct de la mer et par cet instinct il supplée à le ce qu’ il ignore encore forcément des choses théoriques de le métier ce qu’ il sait déjà est étonnant lorsqu’ on songe à le peu de temps qu’ il a eu pour l’ apprendre ",
"il n’ eut plus aucune inquiétude insensiblement il se fit entre le sieur et le sieur croizeau quelques confidences rien ne lie plus les hommes qu’ une certaine conformité de vues en fait de femmes le papa chez celle qu’ il nommait la belle de monsieur ici je dois placer une observation assez importante ",
"madame rouëlle voulut lui faire son compliment elle n’ en a point à le recevoir dit leb et c’ est votre robe jaune qui en est cause; il semble que vous l’ ayiez fait exprès.. et il pouvait être en effet que la maligne femme se fût fait un plaisir de la faire renvoyer mais il est bien tard reprit -elle on a joué fait de la musique voilà tout ",
"dans cette ambiance le petit garçon grandira et quand il sera adolescent on le retrouvera naturellement engagé dans un commando des komsomols c’ est là qu’ il recevra l’ essentiel de sa formation politique et militaire il participera à le plusieurs actions insurrectionnelles et quand les combats s’ arrêteront il se fondra dans les colonnes de déplacés de gueux et de démobilisés qui quittent les territoires les plus brûlants de la guerre noire sa culture sera à le jamais celle de la défaite des sabotages des règlements de comptes et de la violence ses compagnons disparaissent les uns après les autres ",
"ne nous attaquons plus à le son œil mais à sa vue quand PROPN parvient à s’ extraire de l’ entrepont ou ̀ il fume l’ herbe de les lotophages il a encore ses yeux et des yeux plus larges que de coutume mais il prétend que ses pieds restent collés à le terre et que ses jambes s’ allongent sans fin –oulysse interrompit l’ équipage enthousiasme tu as raison prenons la drogue d’ elpénor et la donnons à le fumer à le cyclope prenons -la en cachette car voilà elpénor furieux et qui menace si on le vole de révéler à le cyclope ton vrai nom "
] |
essayez de savoir s’ ils avaient des rapports quelconques avant le drame —vous croyez —je ne crois rien de le tout encore une question est -ce qu’ il y a la tsf à l’ l’ ignore! c’ est à le établir on n’ eût pu dire comment cela était venu mais il y avait maintenant une sorte de hiérarchie entre maigret et son compagnon qui le regardait à le peu près comme il eût regardé un supérieur —etudiez donc ces points | [
"moi j’ ai une visite à le rendre était trop poli pour poser une question à le sujet de cette visite mais ses yeux étaient pleins d’ interrogation acheva maigret le chemin le plus court?... —le long de l’ amsterdiep on voyait le bateau pilote de delfzijl un beau vapeur de tonneaux décrire une courbe sur l’ ems avant d’ entrer dans le port et le baes qui arpentait à le pas lents mais lourds mais pleins de fièvre concentrée le pont de son bateau à le mètres de les rats de quai engourdis par le soleil vi les lettres ce fut un hasard si maigret ne suivit pas l’ amsterdiep mais prit le chemin traversant les terres la ferme dans le soleil de heures de le matin lui rappela ses premières démarches sur le sol hollandais la jeune fille en bottes vernies dans l’ étable moderne le salon bourgeois et la théière dans sa housse capitonnée ",
"le même calme régnait très loin presque à le fond de l’ horizon infini une grande voile rousse flottait au-dessus de les prés et cela faisait penser à le quelque navire fantôme voguant dans un océan de gazon comme la première fois le chien aboya il se passa bonnes minutes avant que la porte s’ entrouvrît mais de quelques centimètres à le peine juste de quoi laisser deviner le visage couperosé et le tablier quadrillé de la servante à le surplus elle fut sur le point de refermer la porte avant même que maigret eût parlé ",
"prononça -t-il le jardin les séparait la vieille restait sur le seuil et le commissaire était au-delà de la barrière entre eux le chien qui observait l’ intrus en montrant les dents la servante hocha négativement la tête ",
"—elle n’ est pas ici? niet hier maigret avait ramassé ou mots de néerlandais même signe négatif —et monsieur un dernier signe et la porte se referma mais comme le commissaire ne s’ en allait pas tout de suite l’ huis bougea de quelques millimètres cette fois et maigret devina la vieille en train de l’ épier s’ il s’ attardait c’ est qu’ il avait vu frémir un rideau à la fenêtre qu’ il savait être celle de la jeune fille ",
"derrière ce rideau un visage s’ était estompé on le distinguait mal mais par exemple ce que maigret distingua très bien ce fut un léger mouvement de la main un mouvement qui était peut-être simplement un bonjour mais qui plus probablement voulait dire je suis ici n’ insistez pas attention la vieille derrière la porte d’ une part cette main laiteuse de l’ autre et le chien qui sautait sur la grille en aboyant alentour les vaches dans les prés semblaient artificielles à le force d’ immobilité ",
"maigret risqua une toute petite expérience il fit pas en avant comme pour franchir malgré tout la grille il ne put s’ empêcher de sourire car non seulement la porte se referma précipitamment mais le chien lui-même si féroce recula la queue entre les jambes cette fois le commissaire partit prit le chemin de l’ amsterdiep tout ce qui ressortait de cet accueil c’ est que avait été enfermée et que des ordres avaient été donnés par le fermier pour éconduire le français ",
"maigret fumait sa pipe à le petites bouffées réfléchies il regarda un moment les piles de bois où la jeune fille et popinga s’ étaient arrêtés s’ arrêtaient sans doute souvent tenant leur vélo d’ une main s’ étreignant de l’ autre bras et ce qui continuait à le dominer dans l’ atmosphère c’ était le calme un calme serein presque trop absolu un calme capable de faire croire à un français que toute cette ville était aussi artificielle qu’ une carte postale par exemple il se retourna soudain vit à le quelques mètres de lui un bateau à l’ étrave haute qu’ il n’ avait pas entendu arriver ",
"il reconnut la voile plus large que le canal c’ était celle qu’ il avait aperçue un peu plus tôt à le fond de l’ horizon et qui était déjà sans qu’ il parût possible qu’ elle eût parcouru tant de chemin a la barre une femme qui donnait le sein à un bébé tout en poussant le gouvernail de ses reins et un homme à le cheval sur le beaupré les jambes pendant au-dessus de l’ eau réparait la sous-barbe le bateau passa devant la maison de les wienands puis devant celle de les popinga et la voile était plus haute que les toits ",
"elle masquait un instant toute la façade d’ une grande ombre mouvante une fois encore maigret s’ était arrêté il hésita la bonne de les popinga lavait le seuil tête basse reins levés et la porte était ouverte elle sursauta en le sentant soudain derrière elle "
] | [
"mais enfin j’ y pensais –quand tout à le coup je m’ entends appeler d’ en bas –mon commandant je regarde et je reconnais mon jeune seigneur de le temps de les valois il s’ était aperçu de mon absence et il revenait me chercher tout seul ",
"la première concierge encore que d’ un certain âge était trop jeune la seconde ne se souvenait pas et la troisième n’ avait pas plus de ans —vous ne connaissez pas le numéro? —non je sais seulement que c’ était près de la rue de le saint-gothard —vous pourriez demander en face la concierge a à le moins ans parlez -lui fort car elle est un peu sourde il cria presque elle secouait la tête ",
"la jeune fille interrompit sa besogne pour le regarder c’ était là tout le bonheur qui lui était laissé le soir paul se sentit mieux la fièvre avait cessé il se leva et appuyé sur le bras de sa fidèle compagne il se hasarda dans le verger avant que le soleil eût disparu de l’ horizon ",
"je te l’ ai donc envoyé pour que tu lui apprennes convenablement et ma mort et son sort à le venir sois un père pour lui mais un bon père ne l’ arrache pas tout à le coup à sa vie oisive tu le tuerais je lui demande à le genoux de renoncer à les créances qu’ en qualité d’ héritier de sa mère il pourrait exercer contre moi mais c’ est une prière superflue ",
"la réflexion lorsqu’ elle est conduite dans un contexte d’ exil dépouillé des assises et des entours ordinaires lavé des évidences premières redessine le monde sous ses apparences chatoyantes changeantes infinies et toujours singulières elle décèle ses propriétés constantes et fermes l’ étendue la quantité la durée qui sont insensibles à les sortilèges de le sommeil calculables de les côtés de la frontière qui sépare la veille de le rêve car soit que je veille ou que je dorme et joints ensemble formeront toujours le nombre et le carré n’ aura jamais plus de côtés c’ est alors pour reprendre une formule tardive de hegel que le réel devient rationnel et le rationnel réel le réalisme second que PROPN élabore seul inconnu étranger à les pays-bas possède une séduction comparable à le celle de les œuvres d’ imagination les plus téméraires de ce temps à l’ errance de l’ hidalgo décharné que cervantès promène par les arides chemins de la manche à les extravagances de les princes déments de le moins en apparence que shakespeare pousse sur le devant de la ",
"or le moment ne devait -il pas arriver l' homme naturellement insatiable s' ã©veillerait demanderait le double le dã©cuple de ce qui lui ã©tait offert et changerait sa mã©diocritã© douce inattaquable heureuse cette mã©diocritã© contre une existence de soupirs de voeux de dã©marches pã©rilleuses de faux mouvements qui trahissent vite l' amant et perdent l' amante peut-ãatre ce moment ã©tait -il venu peut-ãatre les ennemis d' espã©rance ne s' endormaient -ils que sur cette probabilitã© un soir d' PROPN que compagnon suivait dans le jardin son oreste impatient et que tous semblaient embarrassã©s comme il arrive quand on a tant de choses ã se dire qu' on voudrait taire ou qu' on se gãane l' un l' autre espã©rance plusieurs tours de promenade à le bout de lesquels il espã©rait voir prendre se jeta sur un gazon moelleux et les mains sous la tãate les yeux attachã©s sur la nappe immense de l' azur de les cieux il parut oublier l' univers l' avait imitã© ",
"ce fut bien simple ils étaient parvenus à l' un de les angles de le jardin l' allée se coudait autour d' une touffe de bambous quand il fut à l' abri de la haute gerbe à le demi dégarnie par le froid PROPN s' arrêta et dit vous êtes infiniment bonne croyez vous ",
"ainsi ils n’ avaient jamais migré hors de le territoire de leur jeunesse cette découverte m’ a troublée c’ était comme s’ ils étaient restés les mêmes de s’ être arrimés à un endroit que leur identité géographique soit garante de la permanence de leur être j’ ai essayé les noms de les filles aucun ne m’ a paru fiable elles devaient en avoir presque toutes changé comme moi en se mariant et ne pas profiter de l’ offre obligeante de l’ annuaire proposant: renseignez votre nom de jeune fille et soyez plus facilement retrouvée par vos anciennes connaissances j’ ai élargi ma recherche sur google ",
"il se maria avec ses illusions sur ces entrefaites il fit à le peu près comme tout le monde il prit la première femme qu’ il crut aimer sa femme était féconde trop féconde car à sa première couche enfants virent le jour PROPN avait des économies il lisait la calprenède ",
"le californien avait entendu proclamer les folies que rené dortis faisait pour une créature banale et il ne pouvait s’ empêcher de se dire que cette fille se chargerait d’ une de les vengeances qu’ il méditait en arrivant à le paris mais il pensait aussi à la mère et à la sœur de ce rené et en dépit de ses préventions contre la race de le fabricant qui avait jadis chassé paul robinier il s’ affligeait des chagrins que cette liaison menaçait d’ infliger à une veuve et à une jeune fille dis donc demanda un de les cocodès comment s’ appelle -t-il ton marchand de lard? quel marchand de lard? dit m. de fils d’ un air vexé l’ américain de ton père et de galantine il se nomme m. de et je te souhaite d’ avoir autant de francs de rente qu’ il a de millions en fronçant le sourcil "
] |
cette tarte à la crème le foudroie il retombe assis sur le derrière et émet un curieux hennissement d’ accord je lui fais vous êtes le plus costaud mais avouez que j’ ai de jolies réactions il éclate de rire ses petits yeux de goret disparaissent derrière ses pommettes PROPN s’ écrie -t-il décidément ce type me plaît | [
"chapitre ravier la sent passer maintenant que nous avons souscrit à le ces pittoresques formalités qui sont l’ absorption de chianti et l’ échange de marrons glacés je me dis qu’ on va passer à des choses plus sérieuses et je ne puis m’ empêcher d’ éprouver une certaine appréhension jusqu’ à le présent tout a trop bien marché quand les choses fonctionnent trop bien je me sens tout chose —alors? fais -je à le gros italien quel est le programme de les réjouissances j’ aimerais savoir de quelle façon on va s’ arranger il tire de sa poche le peigne le plus crasseux qu’ on puisse imaginer et rétablit ce qu’ il doit appeler l’ harmonie de la tête-de-loup qui lui tient sa chevelure —retournez à le vos affaires commissaire dit -il ",
"lorsque j’ aurai besoin de vous je vous ferai signe cette décision me surprend passablement j’ avais imaginé autre chose mais il est dit qu’ angelino est un type qui ne se comporte pas comme n’ importe qui je secoue mes frusques malmenées par ces batifolages successifs votre disposition dis-je ",
"je me mets à le danser d’ un pied sur l’ autre comme un gamin timide qui n’ ose demander la permission de sortir —je peux vous demander quelque chose —on n’ a pas parlé d’ une question qui m’ intéresse c’ est pas pour l’ amour de le sport que je me décide à le faire de les entourloupettes à les services secrets là j’ ai mis dans le correspond à le mon personnage de parler fric si j’ avais passé cette question sous silence qui doit connaître les hommes aurait flairé de le louche ",
"—vous voulez de l’ argent? demande -t-il ceux qui me servent n’ en manquent pas il met la main à sa poche arrière et en sort une liasse de billets de sacs épaisse comme le bottin il en extrait une dizaine et me la tend —a-valoir dit -il mettons que ce soit pour sceller notre accord ",
"j’ hésite à le lui tendre la main c’ est lui qui le fait j’ aurai besoin de vous d’ ici peu de temps dit -il une affaire compliquée du sur mesure pour vous quoi! je m’ incline devant la mère ",
"elle murmure un vague salut dans un français copieusement italianisé mallox m’ accompagne jusqu’ à la porte il ouvre brusquement et un type qui se tenait appuyé contre la porte afin de mieux river son oreille à le trou de la serrure manque basculer dans les jambes de l’ américain c’ est un sale coup pour la fanfare croyez -moi car le type qui colle ses étiquettes à les portes n’ est autre que ravier mon collègue délégué par le grand patron pour assurer ma sauvegarde cette noix-là vient de tout flanquer par terre ",
"en un tournemain l’ amerlock l’ a saisi par la cravate et l’ a entré dans l’ appartement ce qui va se passer me sèche la gorge qu’ est -ce qui se passe demande je n’ ai qu’ une hésitation d’ une fraction de seconde je bondis dans le salon et je prends le rital à le part ",
"je suis foutu je murmure —nous venons de surprendre un type qui écoutait à le votre porte or cet homme n’ est autre qu’ un collègue à le moi s’ il est là c’ est qu’ il me suivait s’ il me suivait c’ est qu’ on se doute de quelque chose à la grande taule à le moins qu’ on ne veuille assurer ma sécurité mais ç a me paraît branlant maintenant le gars m’ a vu ici ",
"si vous le relâchez il va jacter; si vous le liquidez le grand patron va faire des magnes en ne le voyant pas revenir je vais être tellement brûlé qu’ on reniflera l’ odeur de le roussi à le lieues de PROPN tonnerre que cette complication est donc empoisonnante je prends l’ air consterné et ç a m’ est d’ autant plus facile que je suis à la puissance angelino hausse les épaules PROPN va arranger dit -il personne n’ est à l’ abri d’ un accident dans notre pauvre univers comment que je frémis! "
] | [
"quand il se mit à le pisser de la rouille son espoir chuta d’ un cran seul toto savait de quoi il retournait et grondait chaque fois qu’ une nouvelle livraison de radium faisait son apparition dans la cour de l’ atelier souillant les murs de les bâtiments de son aura verdâtre PROPN arriva en ville le même jour que le cirque PROPN n’ était plus le gai compagnon d’ autrefois il dormait plus que de raison et ses cauchemars laissaient sur les épaules de sa maîtresse de les griffures et de les contusions le macaque avait maigri et s’ était voûte ",
"nous allons faire une débauche une débauche m’ écriai -je non sans émotion j’ avais jeté de côté un coup d’ œil sur la table une soupière basse et fermée flottant dans une buée transparente et légère trônait à le centre de la nappe ",
"comment je fais moi pour revenir à le ulm? furieux il se mit à le taper sur la voiture en hurlant jérémie éclata de rire j’ avalai la pilule en même temps qu’ une gorgée d’ eau de la petite bouteille qu’ il me tendait ce garçon était étrange il ne faisait rien comme nous ",
"mais ces ordres étaient inutiles les chameaux les chèvres et plus encore les ânes flairaient les gramens bleus et les sainfoins violets avec méfiance le gorille manifestait une farouche inquiétude ses yeux ronds observaient le site avec une vigilance ardente –les bêtes mourront de –pas encore ",
"morne aujourd'hui pendant de longues heures c' était une jeune adultère qui désespère de le pardon et répète avec égarement comment ai -je commis cela jamais elle ne se plaignit mais ses mains diaphanes m' avouaient tout et me reprochaient amèrement d' avoir poussé à le cette union sans amour étais -je égaré sur ce que je croyais être son instinct ce mariage de convenance que j' avais souhaité pour redresser la vie de mon amie allait -il donner à sa destinée l' irréparable tournant l' extrême difficulté qu' il y a d' interpréter la volonté de l' inconscient m' apparut avec une singulière netteté durant ces dernières semaines à le cours de les longs silences de bérénice assise auprès de moi en face de la mer mystérieuse ma table de travail je défaillais sous ces intérêts refroidis qui encombrent un nouvel élu ces querelles émoussées ces compliments ces réclamations m' étaient une chose de dégoût comme l' idée fixe dans l' anémie cérébrale ou dans l' indigestion le fumet de les viandes qui la causèrent ",
"—eh bien si vous voulez mardi je tâcherai d’ avoir un joli poisson et ma fille vous fera un flan ribolard est resté stupéfait de le succès de sa femme en parlant à les grands de la terre quant à le virginie qui a assisté muette à le cette scène un petit pressentiment vient de l’ avertir qu’ un danger pourrait bientôt la menacer et elle songe à son paul a l’ autre bout de le café ernest et le charlatan assis à le leur table ont deviné ce qui se passe grogne borax c’ était bien la peine de dépenser sous de poivre pour empêcher ces cocos de s’ entendre avec les ribolard ",
"et bien que profondément blessée par amour pour la petite daisy consentit à le demeurer sous le même toit mais cette contrainte prolongée coûtait trop à sa nature combative à l’ hostilité latente succédait bientôt une guerre sourde à les coups d’ épingle les coups de fouet à les allusions perfides les scènes violentes enfin à le bout de patience s’ arracha de les bras de la pauvre éplorée et partit pour l’ europe tandis que son beau-père furieux défendait de prononcer son nom elle voyagea en allemagne en angleterre en autriche complétant ses études médicales et s’ efforçant d’ oublier l’ ingrate qui l’ oubliait elle venait de se fixer en france lorsqu’ une lettre d’ amérique vint l’ y retrouver mary lui annonçait à la fois la mort de son père et son propre mariage ",
"il avait peur et sa queue devenait dure il lui sembla que la respiration de lydie changeait elle prit sa main droite et la posa sur son ventre il ferma les yeux et enfonça son visage dans son cou passa une main sous son pull et sentit sa peau le contour de le nombril le duvet qui descendait une voix de femme toute proche se mit alors à le glapir ",
"une drôle de patate je vous jure un bel atrophié de la mansarde c’ est le contraire qui est vrai qui mal se connaît bien se porte est tout à le fait heureux le gars qui s’ ignore totalement qui ne s’ est jamais entendu causer de lui qui dégouline le long de sa vie comme la pluie le long d’ une gouttière PROPN en est le prototype ",
"le comte de bricoule– tube veston lavallière– aimait le monde les beaux offices l’ écurie la grandeur d’ âme les gravures anglaises sa destination avait toujours été d’ être magnifique mais ses rentes se faisaient un peu tirer l’ oreille et il était malhabile à les arrondir n’ ayant de connaissances spéciales que dans la généalogie depuis l’ âge de ans il conservait toutes les cartes d’ invitations reçues à les dîners et à les bals et tous les billets de part classés par degrés de parenté il était membre de la conférence de saint-vincent-de-paul et visitait le château de PROPN chaque année "
] |
à le moins n’ allons pas à le et d’ un trait il courut chez la baronne tout allait droit droit et sans chute possible sûrement qui rampe &terre ne craint pas de tomber avez -vous vu à le matin de les beaux jours cette grosse limace jaune qui traverse l’ allée de les fraisiers | [
"visqueuse gluante elle glisse sur le ventre enduite dans la graisse d’ un crachat elle aussi semble jouir de le printemps qui se lève; seulement vous sentez à le cœur un soulèvement de dégoût et vous repoussez la fraise qu’ elle a touchée si même le talon n’ écrase pas c’ est pure délicatesse de bottine le sabot lui n’ hésiterait pas –pourtant il y a là aussi des jouissances tant la terre est bonne et tolérante ",
"il y a une poésie particulière il y a l’ ivresse l’ ivresse de le gin qui bave et fait expectorer –passons vite et loin de ces odeurs inclinons -nous devant la fleur qui s’ ouvre gardons -nous de profaner de le doigt les suavités de cette corolle elle couvre elle enguirlande elle embaume un mystère fécondant ",
"le plus doux le plus légitime le plus nécessaire de la nature –l’ amour germaine germain heureux et beaux enfants fleuris à le point pour les ineffables secrets de la reproduction de les races entrez franchissez le seuil sacré de initiations pénétrez à le sein de la plus vibrante de poésies et que les mélodies de ces tabernacles saint fassent frissonner dans vos brûlants mélanges vo corps vos volontés vos sentiments vos sangs vos dé vouements vos étreintes et vos baisers à le milieu de communions harmonieuses enivrantes que permet qu’ ordonne le dieu la loi de les générations de l’ homme la famille vous pousse doucement et vous protège à le dehors la société vous encourage les mœurs volontés les nécessités de tous les peuples et de tous les âges vous font cortége et applaudissent dans la nature vous êtes la fleur et le parfum votre pudeur est cette corolle brillante qui vous orne nuancée fondue en un tout elle constitue votre beauté elle enchante et vous fait aimer –désormaiss l’ enlacement sera votre force le dévouement absolu votre règle et les joies par",
"–dans les mondes vous êtes l’ axe dans l’ humanite vous êtes le but: vous êtes l’ exemple vous êtes la gloire montez montez la vie montez cette voie droite unis embrassés –vos pieds en heurteront les cailloux que vos mains jointes se soutiennent ",
"–les respects vous excitent; l’ honneur vous regarde ainsi que son abbé germain aussi peu de temps après se rendit à le château catégoriquement escorté: patient à le droite le notaire à le gauche mais dans son désir sans doute de déjouer quelque nouvelle absolution il évita la baronne et simplement visa la caisse le compte fut facile ce que le notaire appelait la purge avait marché sans embages brave père patient ignorait l’ hypothèque ",
"on compta francs en monnaie claire et ramena père patient triomphant ses à le lui étaient antérieurement rentrés il étala les francs sur la table fit sauter à le bras le corps le père patient embrassa germaine et leur dit: c’ est le moment de terminer l’ histoire de mon ancien suzerain dont je fus le brosseur monsieur le vicomte ernest de sennevières s’ il vous plaît et même qu’ il vous plaise qu’ il nous plaise à le tous ou non monsieur ernest est aujourd’hui notre sous-préfet on aurait pu mieux espérer de nos gouvernants républicains mais c’ est ainsi il reste encore des moyens de gagner l’ habit des moyens à l’ habit de gagner l’ antichambre et toujours comme devant l’ antichambre sait gagner la place ",
"que voulez -vous l’ antichambre est la même mêmes livrées mêmes couloirs de derrière mêmes issues vous dire que ces résultats de nos ans d’ efforts démocratiques me font plaisir serait une inexactitude patriotiquement je ne saurais me tenir indifférent devant ces scories vésiculaires de notre époque qui sont après la blessure nos suppurations sociales en ce qui me concerne personnellement tout à l’ inverse de la claque je suis payé pour ne pas applaudir ",
"un jour près d’ orléans dans la bagarre je sentis par derrière balles siffler sur les confins de les jugulaires de ma casquette je me retournais surpris et parmi les spirales de la fumée je distinguai se dissimulant une silhouette qui me rappelait à le s’ y méprendre les formes à le moi bien connues de m. etait -ce une silhouette de son sosie je ne veux rien garantir mais j’ éprouvai la sensation d’ un homme qui se félicite très positivement de n’ avoir pas instruit son jeune maître à le viser plus juste les nids de pies perchés à les hautes futaies de sennevières ",
"et de cette sensation aujourd’hui même en te regardant ma chère femme j’ en ressens un bon reste encore il embrassa germaine germaine se laissa faire ne voyant rien sans doute car ses grands yeux étaient tout ronds fixant à le delà et elle disait: c’ est très singulier; à le coup sûr j’ éprouve exactement une sensation semblable personnellement donc continua germain je puis avoir il se reprit "
] | [
"la pluie tombait sur leur tête de l’ autre côté de la rivière le connétable voyait la bataille de les français en sorte que toute la grosse troupe travaillait à le relever le pont et déjà bien des seigneurs étaient passés en grand péril mettant leurs boucliers et leurs pavois sur les fondements afin de traverser et ceux qui étaient arrivés se mirent à le reconstruire le pont dont ils trouvaient tous les bois devant eux sans compter charretées de claies qu’ on avait fait apporter pendant la nuit tout fut fait ouvré et charpenté si promptement que le matin de le mardi tous ceux de l’ avant-garde passèrent le pont à le commines et se logèrent dans la ville ce dont le roi eut grande joie lorsqu’ il l’ apprit et monta tantôt à le cheval pour aller à le commines avec ses gens aussi ne tardèrent guère les bourgeois de les bonnes villes environnantes à se venir rendre à le lui et crier merci ceux d’ ypres de cassel et de bruges en firent ainsi mais les gantois qui avaient récemment conquis la ville de bruges empêchèrent les gens de ce lieu d’ en faire autant en assur",
"suffit pour aujourd’hui non? bonjour vous êtes superbe le bleu vous va très bien je me permets de vous le dire ici on peut tout dire a n’ engage à le rien vous êtes magnifique ",
"on le faisait entrer dans la cour dont la porte se refermait sur lui on le forçait à le monter dans une voiture de voyage qui attendait tout attelée et postillon en selle d’ harmental et valef se plaçaient près de lui on repartait à le galop; on traversait la marne à le alfort la seine à le PROPN on gagnait grand-vaux et à le montlhéry on se trouvait sur la route d’ PROPN ",
"on reconnut bientôt que c’ était un navire de guerre anglais son drapeau rouge flamboyait comme un éclair à le milieu de les nuages tous les yeux se tournèrent de son côté voyons un peu comme notre gentleman va jeter l’ ancre par ce joli temps dit élim ",
"on ne rencontrait par les rues qu’ hommes et femmes semblables à des spectres hideux à des cadavres exhumés de leurs sépultures des enfans qui tombaient morts de langueur; des pères et des mères qui en les accompagnant à le tombeau annonçaient à le leurs autres enfans qu’ ils conduisaient par la main qu’ un sort aussi triste les attendait dans cette affreuse situation à le milieu d’ une calamité générale si déplorable les ministres protestans principaux auteurs de la révolte et qui avaient tout lieu de craindre que la colère de le roi ne retombât sur eux se comportaient à le sancerre comme leurs confrères faisaient à la rochelle ils faisaient de leur propre danger celui de tous les autres et prenaient le temps d’ une prière qu’ ils faisaient tous les soirs pour exhorter le peuple à la patience et pour encourager ceux qui étaient ébranlés en vain la châtre faisait -il de les propositions de paix les ministres qui avaient un grand crédit dans le conseil de la ville et qui se voyaient vivement soutenus par l’ orgueilleux et opiniâtre joanneau éloignaient le peup",
"PROPN richaud ne bougeait plus la vie l’ avait quitté ses yeux restaient figés dans la direction de fred qui s’ écarta encore pour échapper à le leur champ mort merde énonça -t-il doucement je ne voulais pas ça pensa -t-il vainement il se leva marcha vers la porte en ôtant sa blouse avec difficulté et une heure plus tard il se trouvait à le fond d’ une brasserie de la porte d’ orléans où l’ attendait un homme tapi dans un coin sombre devant une bière brune dissimulé sous un chapeau et des lunettes épaisses ne s’ est pas bien passé à l’ hospice monsieur dit ",
"a de tels calculs commence le libertinage qu’ on ne condamne donc pas trop vite certains hommes capables de tromper leur maîtresse à le plus tort de leur amour qu’ on ne les accuse pas d’ être frivoles ils répugnent à le ce subterfuge et ne songent même pas à le confondre leur bonheur et leurs plaisirs PROPN attendait que je me disculpasse elle me supplia de lui pardonner ses reproches ",
"si l’on eût appuyé son oreille contre la terre à le coup sûr dans le sein de cette mère commune on eût entendu sourdre la vie et se préparer les fleurs de le printemps et les fruits de l’ été PROPN prit son beau pommier entre ses bras et baisa ses branches rougissantes le pommier dont elle avait vu rougir les fruits le ruisseau ou ̀ elle s’ était regardée pour la première fois en allant y boire comme scipio étaient ses plus vieux amis puis elle regarda dans la grotte de les fées ce bassin d’ eau limpide ou elle allait chercher la fraîcheur de le bain pendant les jours brûlants de l’ été et où elle avait donné ses premiers signes de pudeur qui annonçaient non seulement qu’ elle devenait intelligente mais encore qu’ elle devenait femme elle descendit de là jusqu’ à la tonnelle de vigne ",
"malédiction pensa il est donc filé l’ idée que d’ autres étaient sur la trace d’ arsène lupin que d’ autres lui raviraient non pas la gloire il s’ en inquiétait peu mais le plaisir immense l’ ardente volupté de réduire à le lui seul le plus redoutable ennemi qu’ il eût jamais rencontré cette idée l’ exaspérait cependant l’ erreur n’ était pas possible les hommes avaient cet air détaché cet air trop naturel de ceux qui tout en réglant leur allure sur l’ allure d’ une autre personne ne veulent pas être remarqués ganimard en saurait -il plus long qu’ il ne le dit murmura se joue -t-il de moi ",
"cependant il constatait que la femme suivait cette loi aveuglément dupe de son éternel maître l' avare propriétaire de l' âge patriarcal l' époux romain en somme la différence n' était pas bien grande les unes sont appelées filles soumises et les autres ma mère et ses amies par exemple sont des femmes soumises voilà tout était satisfait de cette formule il était fier d' avoir à le ans des pensées de cette sorte il les croyait nouvelles et audacieuses "
] |
évidemment le premier magistrat de morganton était inquiet de ce qui se passait à le great-eyry et il ne devait pas être moins impatient que moi de découvrir la cause de ces phénomènes .dès que j’ eus achevé ma communication me regardant en face resta quelques instants silencieux enfin me dit -il à le PROPN on voudrait bien savoir ce que le great-eyry a dans le ventre –oui monsieur –et vous aussi –en effet –moi de même monsieur strock et pour peu que le maire de morganton fût un curieux de mon espèce cela ferait bien la paire vous le comprenez ajouta -t-il en secouant les cendres de sa pipe en ma qualité de propriétaire les histoires de le great-eyry m’ intéressent et en ma qualité de maire j’ ai à me préoccuper de la situation de mes administrés –double raison répondis -je et qui a dû monsieur vous inciter à le rechercher la cause de les phénomènes qui pourraient bouleverser toute la région et sans doute ils vous auront paru inexplicables non moins qu’ inquiétants pour la population de le district ...–inexplicables surtout monsieur strock car pour mon compte | [
"et d’ abord est -il certain qu’ il y ait eu des secousses précisément lors de la grande apparition de les flammes je me trouvais à le ma ferme de wildon à le moins d’ un de le great-eyry et si un certain tumulte se produisait dans les airs je n’ ai constaté de secousses ni à la surface ni à l’ intérieur de le sol –cependant d’ après les rapports envoyés à le m. –des rapports rédigés sous l’ impression de la panique déclara le maire de morganton en tout cas je n’ en ai point parlé dans le mien –c’ est à le retenir quant à les flammes qui dépassaient les dernières roches les flammes monsieur strock c’ est autre chose je les ai vues vues de mes propres yeux et les nuages en réverbéraient les lueurs à le grande distance d’ autre part des bruits se faisaient entendre à la crête de le great-eyry des sifflements tels ceux d’ une chaudière que l’on vide de sa vapeur ce dont vous avez été témoin ?...–oui et j’ en avais les oreilles assourdies –puis à le milieu de ce tumulte monsieur est -ce que vous ne croyez pas avoir surpris de grands battements d’ ailes –en effet mons",
"or pour produire ces battements quel est donc l’ oiseau gigantesque qui aurait traversé les airs après l’ extinction de les dernières flammes et de quelles ailes eu ̂t-il été pourvu j’ en suis donc à me demander si ce n’ est point une erreur de mon imagination une aire habitée par des monstres aériens est -ce qu’ on ne les aurait pas depuis longtemps aperçus planant au-dessus de leur immense nid de roches en vérité il y a dans tout ceci un mystère qui n’ a pas été éclairci jusqu’ ici –mais que nous éclaircirons monsieur si vous voulez bien me prêter assistance –certes monsieur strock et d’ autant plus volontiers qu’ il importe de rassurer la population de le district –alors dès demain nous nous mettrons en campagne ...–dès demain et sur ce mot m. et moi nous nous sommes séparés .je rentrai à l’ hôtel où mes dispositions furent prises en vue d’ un séjour qui pouvait se prolonger suivant les nécessités de l’ enquête ne négligeai point d’ écrire à le m. PROPN je lui marquais mon arrivée à le morganton je lui faisais connaître les résultats de ma premièr",
"à le plusieurs reprises ils avaient gravi les plus hauts pics de les montagnes-bleues toutefois ils ne s’ étaient jamais attaqués à le great-eyry sachant bien qu’ un cadre d’ infranchissables roches en défendait l’ abord et d’ ailleurs avant la production de les derniers phénomènes ce great-eyry ne provoquait point la curiosité de les touristes de le reste nous pouvions compter sur ces guides que m. connaissait personnellement des hommes intrépides adroits dévoués ils ne reculeraient pas devant les obstacles et nous étions résolus à les suivre à le surplus ainsi que le faisait remarquer m. peut-être n’ était -il plus impossible de pénétrer maintenant à l’ intérieur de le great-eyry et pour quelle raison demandai-je –parce qu’ un bloc s’ est détaché de la montagne il y a quelques semaines et peut-être a -t-il laissé une issue praticable ...–ce serait une heureuse circonstance monsieur –nous le saurons monsieur strock et pas plus tard que demain –à demain donc le lendemain dès l’ aube et moi nous quittions morganton par la route qui en longeant la rive gauche de",
"intrépides ascensionnistes vigoureux de bras et de jambes adroits et expérimentés ils connaissaient bien cette partie de le district jusqu’ à le pied de la chaîne une voiture attelée de bons chevaux devait nous transporter jusqu’ à la limite occidentale de l’ état elle ne contenait des vivres que pour ou jours notre campagne ne devant sans doute pas se prolonger au-delà de ce délai il n’ y avait eu qu’ à s’ en remettre à le m. pour le choix de les victuailles conserves de bœuf en daube tranches de jambon un gigot de chevreuil cuit à le point un tonnelet de bière plusieurs fioles de whisky et de brandevin de le pain en quantité suffisante quant à l’ eau fraîche les sources de la montagne la fourniraient en abondance alimentées par les pluies torrentielles qui ne sont point rares à le cette époque de l’ année.inutile d’ ajouter que le maire de morganton en sa qualité de déterminé chasseur avait emporté son fusil et emmené son chien nisko qui courait et gambadait près de la voiture ",
"PROPN lui rabattrait le gibier lorsque nous serions sous bois ou en plaine mais il devrait rester avec le conducteur dans la ferme de wildon tout le temps que durerait notre ascension il n’ aurait pu nous suivre à le great-eyry en raison de les crevasses à le franchir et de les roches à le escalader .le ciel était assez beau l’ air frais encore en cette fin d’ avril parfois rude sous le climat américain de les nuages filaient rapidement sous l’ action d’ une brise variable qui venait des larges espaces de l’ atlantique et entre eux se glissaient des percées de soleil dont s’ illuminait toute la campagne la première journée permit de gagner pleasant-garden où nous passerions la nuit chez le maire de la bourgade un ami particulier de m. ",
"j’ avais pu observer curieusement cette région où les champs succèdent à les marais et les marais à les cyprières la route convenablement entretenue les traverse ou les côtoie sans s’ allonger de multiples détours dans les parties un peu marécageuses les cyprès sont superbes avec leur tige élancée et droite légèrement renflée à la base leur pied bossué de petits cônes sortes de genoux dont on fait des ruches dans le pays la brise sifflant à le travers leur feuillage vert pâle balançait les longues fibres grises ces barbes espagnoles qui des basses branches de la ramure tombaient jusqu’ à le sol .tout un monde animait ces forêts de le district il fuyait devant notre attelage souris campagnols perroquets à les couleurs éclatantes et d’ une assourdissante loquacité sarigues qui détalaient par bonds rapides emportant les petits dans leur poche ventrière ",
"puis par myriades se dispersaient les oiseaux entre le feuillage de les banians lataniers orangers dont le bourgeon ne tarderait pas à s’ ouvrir à les premiers souffles de le printemps massifs de rhododendrons tellement épais parfois qu’ un piéton ne saurait les traverser arrivés le soir à le pleasant-garden nous y fûmes convenablement installés pour la nuit la journée suivante suffirait à le gagner la ferme de wildon à le bas de la chaîne.pleasant-garden est une bourgade de moyenne importance bon accueil et généreuse réception nous furent faits par le maire on soupa gaiement dans la salle de la jolie habitation qu’ il occupait sous l’ abri de grands hêtres ",
"naturellement la conversation porta sur la tentative que nous allions faire pour reconnaître les dispositions intérieures de le great-eyry vous avez raison nous déclara notre hôte tant qu’ on ne saura pas ce qui se passe ou se cache là-haut nos campagnards ne seront point rassurés –mais demandai -je aucun fait nouveau ne s’ est produit depuis la dernière apparition de les flammes au-dessus de –aucun monsieur strock de pleasant-garden on peut facilement observer l’ arête supérieure de la montagne jusqu’ à le black-dome qui la domine pas un bruit suspect ne nous est parvenu pas une lueur ne s’ est montrée et si c’ est une légion de diables qui s’ est nichée là il semble bien qu’ ils aient achevé leur cuisine infernale et soient partis pour quelque autre repaire des alleghanys –des diables s’ écria m. eh bien j’ aime à le croire qu’ ils n’ auront pas déguerpi sans laisser quelques traces de leur passage bouts de queue ou bouts de cornes nous verrons bien le lendemain à le jour naissant l’ attelage nous attendait ",
"m. reprit sa place je repris la mienne les chevaux se mirent à le rapide allure sous le fouet de le conducteur à le terme de cette seconde journée de voyage depuis le départ de morganton nous ferions halte à la ferme de wildon entre les premières ramifications de les montagnes-bleues la contrée ne présentait aucune modification invariablement les bois et les marais qui alternaient ces derniers plus espacés cependant étant donné l’ exhaussement progressif de le sol à les approches de la chaîne "
] | [
"elle traversa la forêt attendant avec un désir qui ralentissait sa marche que quelque chêne s’ écroulât et l’ ensevelît dans la majesté de sa chute elle longea les rivières de les prairies se penchant presque à le chaque pas regardant à le fond de les eaux si une couche ne lui était pas préparée parmi les nénuphars nulle part la mort ne l’ appelait ne lui tendait ses mains fraîches cependant elle ne se trompait point c’ était bien le paradou qui allait lui apprendre à le mourir comme il lui avait appris à le aimer ",
"relief horrible non par l’ agitation qui se peignait sur des traits d’ acier mais par le calme muet et l’ expression d’ une tranquillité effrayante il se leva de nouveau s’ avança près d’ une armoire et en tira un marteau qu’ il contempla avec un sourire infernal: le sourire de shylock lorsqu’ il aiguisait son couteau et qu’ il contemplait la balance dans laquelle il devait peser la livre de chair humaine qu’ il allait prendre sur le cœur d’ PROPN il donna un nouvel éclat à sa lumière puis le marteau d’ une main et enveloppé dans les plis de son immense robe il alla s’ asseoir près de le lit de le malheureux guillemette il considéra pendant quelques temps son sommeil paisible avant-coureur de la mort qui ouvrait déjà ses bras pour le recevoir il écouta un moment les palpitations de son cœur: quelque chose d’ inexprimable qui n’ est pas de ce monde mais de l’ enfer passa sur son visage ",
"il s’ appuya sur mon épaule selon lui une chose était sûre nous allions nous en payer une fois là-bas dans la lumière de le jour finissant sa chevelure tirait davantage sur le jaune avec des reflets safranés je descendis chercher une bouteille d’ eau cependant qu’ il donnait quelques coups de téléphone sa sinsemillia était assez costaude et j’ étais en train d’ examiner avec intérêt une reproduction d’ et de accrochée dans le vestibule en fait je comptais les pommes lorsque la porte d’ entrée s’ ouvrit ",
"cela vous déchire les oreilles a sa place j’ aimerais autant être resté muet que de parler ainsi et cela vaudrait mieux pour tout le monde –ce que tu dis-là n’ a pas le sens commun répliqua m. PROPN qui était un peu vif mais ne manquait pas de jugement t’ imagines tu que c’ est pour ton plaisir particulier pour te charmer les oreilles que ce garçon apprend à s’ exprimer en paroles qu’ est -ce que cela fait que sa voix soit rude ou non ",
"il opta pour la technique de le sondage il mit de côté une dizaine de documents par mois de janvier à le décembre l’ immensité de la tâche à le accomplir montrait à l’ évidence qu’ il ne pouvait réussir cadin se força pourtant à le noter toutes les phases de son travail de recherche il avait divisé les feuillets de son calepin en colonnes et les remplissait convaincu de l’ inutilité de l’ entreprise ",
"a quelque distance derrière eux venaient les bergers et leurs troupeaux dont on entendait à le loin tinter les clochettes morvan alors dans la force de l’ âge robuste et trapu comme la plupart de les habitants de les montagnes noires portait leur costume rustique de larges braies de grosse toile blanche et une chemise de lin qui laissait entrevoir sa large poitrine et son cou hâlés car par cette rude et chaude journée de moisson il avait quitté sa casaque ses longs cheveux châtains comme sa barbe touffue encadraient son mâle visage à le large front à les regards intrépides et perçants chez vortigern la mâle gravité de l’ homme de l’ époux et de le père avait succédé à la fleur de l’ adolescence ses traits exprimèrent une douce joie à la vue de ses enfants qui accoururent à le lui ",
"elle était tout à le fait familière avec alphonse si familière nous l’ avouons qu’ elle prenait des précautions autant contre elle que contre lui si on lui avait dit qu’ il n’ y avait pas jours qu’ elle connaissait m. alphonse de chabeaud elle eût été stupéfiée elle le voyait et le traitait comme un ami intime a table à le restaurant elle était rieuse elle s’ amusait de l’ idée qu’ elle avait eue de visiter la chambre d’ un jeune homme de le monde dont on parlait beaucoup pour sa vie galante ses bonnes fortunes cela lui faisait un peu l’ effet qu’ elle éprouvait en lisant le petit livre qu’ elle cachait la petite édition belge avec images dont nous avons parlé alphonse était très préoccupé ",
"il était malheureusement entouré de flatteurs qui savaient éloigner de lui les hommes qui auraient eu le courage de lui dire la vérité tous les malheurs causés par la révocation de l’ édit de nantes étaient dus à le fanatisme et louis n’ était que pieux ses agens outrepassaient leurs pouvoirs surtout dans le midi de la france où la nature de le climat rend les têtes plus exaltées souvent il gémissait avec madame de maintenon plus fortes présomptions font croire que l’ illustre veuve de scarron épousa secrètement le monarque à le mois de novembre1685 comme cette époque coïncide à le peu près avec la révocation de l’ édit on a présumé que jouissant de le plus grand empire sur l’ esprit de le roi elle eut une grande part à le cet événement ",
"louise dit m. de morville il y a une heure à la demande de miss j’ ai envoyé d’ ici à le cocher l’ ordre d’ atteler et d’ amener la voiture elle sera dans un moment à la porte de le parc madame de morville dont la colère ne savait plus pour ainsi dire où se prendre fut complètement déroutée par l’ annonce de le départ de maintenant madame je l’ avoue reprit l’ institutrice ma présence dans votre famille a amené des malheurs que je regrette profondément car j’ en suis la cause involontaire involontairement ou non s’ écria madame de morville vous êtes un porte-malheur ainsi qu’ il y a ans lors de votre arrivée ici je le disais à le m. de morville qui par prévision sans doute prenait déjà votre parti contre moi ",
"il est convenu entre les officiers et le capitaine que celui-ci ira attendre à le saint-thomas le navire qui se rendra sans lui dans cette dernière île pour ne pas donner trop de crédit à les soupçons qui se sont élevés sur son compte oui l' albatros se séparera de rodriguez comme un coursier fidèle se sépare de le maître qui l' a dompté et sous lequel il est habitué à le courir à le combat mais il le faut: l' équipage approuve la prudence de son capitaine et à le saint-thomas il le retrouvera pour ne plus le quitter jusqu' à ce moment on est bien décidé à ne rien entreprendre à ne rien hasarder; et qu' oserait -on tenter sans rodriguez lui le chef le plus renommé entre tous les corsaires lui l' idole de les forbans si les forbans peuvent avoir une idole c' est lorsqu' il aura rejoint ceux qu' il appelle ses braves qu' on se dédommagera de n' avoir rien fait dans les premiers jours de mer "
] |
d’ après les détails contenus dans sa dernière lettre l’ immense domaine dont il a pris possession est situé sur les bords d’ une grande rivière nommée la saginaw son proche voisin est un français qui s’ est établi dans le pays depuis une dizaine d’ années et qui lui a promis de l’ aider de son expérience et de ses conseils mais l’ habitation de ce voisin est à le environ kilomètres de le lieu où ton oncle a résolu d’ élever sa demeure et il appelle ce monsieur -là un voisin dit un homme qui habite si loin de chez lui ce pays-là est donc presque désert? | [
"sa population s’ accroît tous les jours avec rapidite mais elle s’ éparpille sur une si vaste étendue de terrain que les établissements agricoles les fermes si tu comprends mieux sont encore très clairsemées il n’ y a donc pas dans le michigan de les villes et de les villages comme en france il n’ y a qu’ une ville qui mérite réellement ce nom c’ est le détroit ce n’ était qu’ une simple bourgade il y a ans ",
"mais aujourd’hui c’ est une cité florissante outre le détroit qui est la capitale de la province on trouve dans sa partie méridionale un certain nombre de villages et de bourgades dont le nombre augmente tous les ans un chemin de fer partant de le détroit et destiné à le relier le lac érié à le lac michigan est en voie de construction quand il sera livré à la circulation ce chemin de fer donnera une grande importance à le détroit qui deviendra peut-être une de les premières villes de les états-unis —père dit à son tour hélène je croyais que les états-unis d’ amérique étaient un pays comme la PROPN et l’ angleterre je me figurais que new-york philadelphie la nouvelle-orléans étaient de grandes villes aussi belles que et bordeaux et que les campagnes étaient aussi bien peuplées que les environs de le havre ",
"j’ ai souvent entendu parler de la richesse de la prospérité et de le commerce de les états-unis dont les navires remplissent les bassins de le port: comment un tel pays peut -il être à le peu près désert je n’ y comprends plus rien —parce que tu ne te donnes pas la peine de réfléchir ma chère hélène et je vais te le prouver est -ce que le vaste territoire de la république de les états-unis n’ embrasse pas la plus grande partie de l’ amérique de le nord sans doute puisque aujourd’hui depuis que la californie est entrée dans la confédération de les états-unis leur territoire s’ étend depuis le golfe de le mexique jusqu’ à le canada situé tout à le fait à le nord et qui est une colonie anglaise ",
"—et à l’ ouest quelles sont les frontières de les états-unis —a l’ ouest? a l’ ouest il n’ y a que des pays presque inconnus et habités par des peuplades indiennes —parfaitement dis-moi maintenant il y a ans le territoire de les états-unis était -il aussi vaste qu’ aujourd’hui s’ étendait -il autant à l’ ouest? —non puisque anciennement il n’ y avait que provinces dans l’ union américaine et qu’ aujourd’hui il y en a près de ",
"de mieux en mieux et comment ces nouvelles provinces se sont -elles formées —voilà ce que je ne sais pas —écoute-moi bien alors à le mesure que la population de les anciennes provinces augmenta le prix de les terres et de les produits de le sol augmenta dans les mêmes proportions ",
"il s’ ensuivit que beaucoup de gens qui avaient envie de devenir propriétaires et de s’ enrichir prirent le parti de s’ avancer hors de les frontières de les anciennes provinces et d’ aller s’ établir dans l’ ouest où les terres se donnaient pour rien parce qu’ elles n’ appartenaient à le personne on appelait pionniers les hommes intrépides qui prenaient ce parti ces pionniers s’ aventuraient hardiment à le milieu de les forêts avec leurs femmes et leurs enfants s’ installaient à le premier endroit qui leur semblait favorable se bâtissaient une hutte et vivaient de leur chasse jusqu’ à le ce qu’ ils eussent défriché et mis en culture un coin de terre peu à le peu le nombre de ces émigrants augmentait; et comme ils cherchaient toujours à se rapprocher les uns de les autres pour s’ entraider et pour résister à le besoin à les attaques de les indiens ils finirent bientôt par peupler une certaine étendue de territoire par y bâtir des villages des villes et alors ils obtenaient de le gouvernement américain que leur territoire formât une nouvelle province comprends -tu mai",
"eh bien ton oncle va s’ établir dans une de ces nouvelles provinces dans le michigan où il a acheté une grande ferme à un pionnier qui l’ a défrichée cette ferme est susceptible de grandes améliorations mais les travaux à le y exécuter sont faciles en comparaison de ceux que dut entreprendre celui qui fonda cet établissement à le milieu d’ un pays presque désert et avec les seules ressources de ses bras et de ceux de sa famille les explications que je viens de vous donner me rappellent l’ aventure d’ un jeune garçon irlandais je la tiens d’ un français fixé depuis longtemps à le canada et qui avait beaucoup connu le héros de mon histoire ",
"puisqu’ il n’ est encore que heures je vais vous la raconter et vous irez vous coucher après cela avec une belle action à le méditer patrice une quarantaine d’ années une famille irlandaise composée de le père de la mère et de enfants débarqua à le québec capitale de le PROPN ces pauvres gens fuyaient leur patrie où ils étaient malheureux et persécutés à le cause de leur religion le père s’ appelait bryan et son fils patrice ce dernier avait juste ans le jour où il mit le pied sur le quai de québec aussitôt débarqué bryan alla trouver un irlandais émigré comme lui qui tenait à le québec une boutique d’ épiceries il exposa sa situation à son compatriote il lui fit le compte de tout ce qu’ il possédait cela se réduisait à le bien peu de chose et le pria de lui indiquer ce qu’ il pourrait faire pour subvenir par un travail quelconque à ses besoins et à le ceux de sa famille ",
"l’ épicier qui était un homme très obligeant dit à le bryant qu’ il venait d’ acheter à le très bon marché une certaine étendue de terres sur les bords de le fleuve PROPN à le environ kilomètres au-dessus de la ville de montréal; que ces terres étaient situées dans un pays sain et fertile il ajouta qu’ il n’ en avait pas encore pris possession et finit par offrir à le bryan de lui céder gratuitement la moitié de son acquisition en vous faisant ce cadeau continua l’ épicier je songe autant à le mes intérêts qu’ à les vôtres car lorsque vous aurez défriché la moitié de mon domaine l’ autre moitié quintuplera de valeur et je trouverai à la vendre fois plus cher que je ne pourrais aujourd’hui revendre le tout que j’ ai acheté uniquement par spéculation et sans aucune idée d’ aller l’ habiter puisque j’ ai ici une bonne boutique et que dieu bénit mon commerce qui devient chaque jour plus important bryan pénétré de la plus vive reconnaissance accepta comme on le pense bien la proposition de son compatriote et ne trouva pas de paroles assez fortes à son gré pou"
] | [
"leur putrescibilité est évidente leur stagnation est malsaine leur fermentation enfièvre les peuples et les étiole; leur multiplication devient plaie d’ égypte nous ne pouvons penser sans effroi à le ces pays où les fakirs les bonzes les santons les caloyers les marabouts les talapoins et les derviches pullulent jusqu’ à le fourmillement vermineux .cela dit la question religieuse subsiste cette question a de certains côtés mystérieux presque redoutables qu’ il nous soit permis de la regarder fixement des hommes se réunissent et habitent en commun ",
"elle doit être bien fatiguée .pour toute réponse le compagnon de voyage jeta sur la jeune fille un rusé sourire comme pour lui dire: –innocente créature tu ne connais pas ta mère cependant malgré sa défiance et quand la voiture roula sur la terre dans cette longue avenue de peupliers qui conduit à le eaubonne le monsieur noir crut madame crochard réellement endormie peut-être aussi ne voulait -il plus examiner jusqu’ à le quel point ce sommeil était feint ou véritable soit que la beauté de le ciel l’ air pur de la campagne et ces parfums enivrants répandus par les premières pousses de les peupliers par les fleurs de le saule et par celles de les épines blanches eussent disposé son cœur à s’ épanouir comme s’ épanouissait la nature soit qu’ une plus longue contrainte lui devînt importune ou que les yeux pétillants de caroline eussent répondu à l’ inquiétude de les siens le monsieur noir entreprit avec elle une conversation aussi vague que les balancements de les arbres sous l’ effort de la brise aussi vagabonde que les détours de le papillon dans l’ air bleu ",
"–je ne sais pas comment je ne m’ étais jamais aperçu pensait -il que cette petite marie est la plus jolie fille de le pays elle n’ a pas beaucoup de couleurs mais elle a un petit visage frais comme une rose de buissons! quelle gentille bouche et quel mignon petit nez elle n’ est pas grande pour son âge mais elle est faite comme une petite caille et légère comme un petit pinson je ne sais pas pourquoi on fait tant de cas chez nous d’ une grande et grosse femme bien vermeille la mienne était plutôt mince et pâle et elle me plaisait par-dessus tout celle-ci est toute délicate mais elle ne s’ en porte pas plus mal et elle est jolie à le voir comme un chevreau blanc et puis quel air doux et honnête comme on lit son bon cœur dans ses yeux même lorsqu’ ils sont fermés pour dormir quant à de l’ esprit elle en a plus que ma chère catherine n’ en avait il faut en convenir et on ne s’ ennuierait pas avec elle c’ est gai c’ est sage c’ est laborieux c’ est aimant et c’ est drôle je ne vois pas ce qu’ on pourrait souhaiter de mieux mais qu’ ai -je à m’ occuper de tout cela? repren",
"je raccroche l’ employé est déjà de retour porteur de autres fiches l’ une concerne un certain né à le cottbus allemagne en l’ autre un dénommé à le en l’ un et l’ autre à la rubrique profession ont inscrit fonctionnaire ",
"la main est lourde les cordes de la guitare usées le poignet peine à le rebondir étranglée et infirme la mélodie s’ en fiche elle se répète alors que les notes d’ un piano désaccordé viennent l’ alourdir la blonde et la brune se disent: chante mal comme à la messe elles se disent: le chanteur ne connaît même pas son texte et rate sans s’ excuser le chanteur s’ en fiche il lui faut finir son couplet le reprendre encore une guitare électrique fait son entrée ",
"il revient pour aimer encore plus c' est riyad le chauffeur qui veille sur nous il fait les courses de le fromage blanc de le chocolat nouna de la viande et de les légumes ",
"fit le faux postillon –je continuerai ma route vers paris j’ irai voir le roi je le supplierai de m’ accorder la grâce de le comte PROPN le vicomte devient fou! –mais acheva morlière en ricanant je demanderai cette grâce de telle sorte qu’ on me la refusera et si on vous l’ accorde –je m’ arrangerai de telle façon que j’ arriverai à le rochefort une heure après l’ exécution ",
"il toussota une grande quantité de poussière était tombée dans la rue pendant la soirée avant et après le crépuscule des chats en rut miaulaient dans l’ ombre étages plus bas et de temps en temps ils se jetaient les uns sur les autres et ils se battaient avec fureur jusqu’ à la copulation ou jusqu’ à la mort le ciment de les murs exhalait encore une chaleur de four l’ air n’ avait guère cédé plus de degrés depuis la fin de le jour ",
"PROPN qui redoutait un peu la première rencontre avec sa maîtresse n’ était point fâché que sa femme fût présente pour éviter toute explication .mais clotilde parut ne se souvenir de rien et força même son mari à le accepter l’ invitation fut gai et la soirée charmante.georges et madeleine rentrèrent fort tard le gaz était éteint pour éclairer les marches le journaliste enflammait de temps en temps une allumette-bougie en arrivant sur le palier de le premier étage la flamme subite éclatant sous le frottement fit surgir dans la glace leurs figures illuminées à le milieu de les ténèbres de l’ escalier ils avaient l’ air de fantômes apparus et prêts à s’ évanouir dans la nuit de le roy leva la main pour bien éclairer leurs images et il dit avec un rire de triomphe voilà des millionnaires qui passent depuis mois la conquête de le maroc était accomplie ",
"ah c’ est fini –c’ est bon plus de tire-gueules trêve de conneries! fin des dimitreries trêve de tout! on me pétera plus dans l’ œil –aurait dit pépé ma joie sera sans pitié! et chaque chauve dans cette ville aura son peigne "
] |
quant à le moi je vous sais gré de votre attention mais cela est inutile fils d’ un chef illustre je serai digne de lui toujours vantards ces sauvages fit le grand connétable en haussant les épaules —monsieur lui dit madame de repentigny je joins mes instances à le celles de ma fille pour vous supplier je vous entends madame je vous entends mais si nous laissons à le cette squaw l’ usage de ses membres elle se jettera sur nous comme une enragée qu’ elle est —je promets qu’ elle se tiendra tranquille dit froidement et il adressa en idiome iroquois quelques paroles à sa mère | [
"—si elle consent à le être sage je consens aussi à le ce qu’ elle soit mise en liberté dit le magistrat —j’ en réponds dit le petit-aigle —et vous vous laisserez interroger retomba dans son mutisme —ainsi donc dit madame de repentigny à le grand connétable vous serez assez bienveillant monsieur —sur-le-champ madame sur-le-champ ",
"il n’ est rien que je ne sois disposé à le faire pour l’ épouse d’ un de nos plus habiles fonctionnaires il appela: un homme de police parut lui dit -il vous pouvez détacher la vieille alors retentit dans le wigwam ce cri déchirant que PROPN PROPN avait lancé en parvenant à se délivrer de son bâillon qu’ est -ce que cela? dit le magistrat surpris; voilà fois que j’ entends crier ",
"il se passe ici quelque chose d’ extraordinaire john allez voir ce que ç a signifie tandis que l’ agent de police exécutait cet ordre madame de repentigny s’ approcha de le grand connétable et lui parla à le voix basse en faveur de co-lo-mo-o des rires bruyants des clameurs le vacarme d’ une population en émoi troublèrent tout à le coup leur entretien le rideau qui tenait lieu de porte à le wigwam fut arraché et une forme humaine hérissée de plumes de les pieds à la tête comme un monstrueux volatile se précipita dans la salle poursuivie par une centaine de sauvages vociférant comme des énergumènes des armes qu’ on me donne des armes hurla l’ étrange figure ",
"à la vue de cette grotesque apparition madame de repentigny ne put retenir un sourire PROPN se réfugia derrière sa mère le grand connétable avait repris sa magistrale dignité —passez dans cette pièce je vous en prie dit -il à les dames en leur montrant la porte d’ un de les cabinets qui servaient de chambre à le coucher en se retrouvant devant madame et mademoiselle de repentigny on l’ a reconnu recula en proie à la plus profonde confusion qui ait jamais frappé un homme ",
"il eût voulu être à le pieds sous terre la mort lui aurait semblé préférable à le cette odieuse humiliation il tenta de fuir de se sauver une foule curieuse avide insultante impitoyable lui barrait le passage chapitre évasion et duel en entrant dans le cabinet par considération pour leur sexe et pour leur rang le grand connétable avait invité les dames de repentigny à se retirer PROPN ne put retenir un petit cri de surprise ",
"la propreté élégante si je puis m’ exprimer ainsi et l’ ordre merveilleux qui régnaient dans ce cabinet le lui avaient arraché il était étroit resserré d’ une simplicité primitive et cependant les ustensiles les outils nécessaires à le plusieurs métiers y étaient renfermés; et cependant tout y était à sa place propre rien n’ y détonnait chaque chose chaque disposition semblait avoir été faite expressément pour cette pièce qui de plus servait de chambre à le coucher pour large ou luxueuse de vrai la couche ne l’ était guère: des planches de pin très minces pliantes avec une natte de jonc recouverte de peaux d’ ours des montures délicates en noyer tendre n’ en ornaient pas moins le devant de le châlit posé sur des pieds crochus habilement sculptés il remplissait tout un côté de la chambre ",
"dans l’ embrasure de l’ unique fenêtre garnie d’ un rideau tricoté avec une sorte de laine en poil de martre on voyait un tour et ses accessoires auprès une petite forge son enclume ses étaux et en face de le lit un établi de menuisier entre la porte et l’ établi une table à le écrire surmontée d’ une bibliothèque exiguë mais composée avec un certain art les œuvres de shakespeare byron thomas corneille molière la bruyère les premiers romans de cooper et de s’ y faisaient remarquer parmi des ouvrages de théologie quelques aquarelles et dessins bien réussis signées on se souvient que c’ était le nom chrétien de comblaient avec des trophées d’ armes sauvages et civilisées les intervalles inoccupés ",
"chaises à le fonds de bois brun bordés en jaune étaient rangées dans les angles le plancher lavé avec le soin scrupuleux d’ une ménagère hollandaise brillait d’ une blancheur aussi éclatante que l’ ivoire mais ce qui étonnait et charmait tout à la fois c’ était l’ heureux accord l’ harmonie de tant d’ objets disparates réunis dans un si court espace mais dis donc maman comme c’ est gentil ici! exclama léonie c’ est sans doute la chambre de ce pauvre et bon jeune homme ",
"—assurément mais vois un peu comme il a du goût pour un sauvage! et la jeune fille désigna la bibliothèque dont le cadre avait été tourné avec beaucoup de mignardise le fait est qu’ on ne se croirait jamais chez un indien murmura madame de repentigny —n’ est -ce pas appuya léonie avec quel enthousiasme tu dis cela fit sa mère en appuyant doucement la main sur son épaule "
] | [
"on était en pleine toussaint: millions de parisiens chrysanthèmes sous le bras avaient gagné les cimetières de banlieue et de province pierre s’ ennuya il voulut sortir attiré par un ciel d’ été de la saint-martin expulsé par la violence de le désœuvrement mais ses jambes étaient mortes et il se sentit très fatigué hors d’ haleine à ce malaise de langueur succéda un soulèvement fastidieux de tout son être un état profondément dégoûté le jour de les morts à le midi à qui diable téléphoner placide était absent le mas vieux trop loin ",
"mais ceux-là désormais qui formaient sa clientèle périphérique étaient interdits d’ accès par les travaux de terrassements repoussés par les divisions de pelles blindées détournés à le pied de la colline enfermée dans sa citadelle PROPN sœur anne ne voyait rien venir elle désespérait après sa cavalerie gauloise celle qui devait briser l’ étau ouvrir une brèche à le travers les lignes de fortifications et la sauver de le dépérissement ce qui entrait dans son magasin c’ était surtout la poussière qui recouvrait la marchandise d’ une fine pellicule blanche qu’ elle entreprenait chaque jour d’ épousseter et qui se redéposait le lendemain la contraignant à le reprendre son chiffon pour rien en fait sinon comme le soldat d’ un fortin isolé continuant d’ astiquer ses armes dans l’ ignorance de la fin de la guerre car le barrage était quasi imperméable ",
"il le faut mon dieu vous l’ avez voulu elle descend vers le chemin creux elle court; mais vers le taillis de chênes à le mi-côte elle s’ arrête encore dans le silence de la nuit très noire elle a entendu au-dessus d’ elle: maman elle n’ y croit pas ce n’ est pas vrai claire et louise dorment elle poursuit sa course éperdue mais de nouveau par-dessus les arbres des cris déchirants –maman! maman où es-tu ",
"j’ ai tué j’ ai volé n’ était -ce pas convenu ne l’ aviez -vous pas ordonne prenez ce portefeuille et cachez quelqu’un peut entrer et nous surprendre –jamais vous me faites horreur –je m’ y attendais dit -il froidement ayant toujours le million de le meurtre dans sa main tendue je m’ y attendais et c’ est parce que je crains vos remords que je veux que vous possédiez ce portefeuille elle saisissait le portefeuille rentrait dans sa chambre le cachait et tombait demi-morte devant le petit secrétaire ou ̀ elle venait d’ enfouir cette fortune PROPN l’ attendit à le salon quand elle rentra ayant recouvré un peu de force elle lui dit: –allez ",
"mais l' effroi de les peaux-rouges fut de brève durée bientôt ils se rapprochèrent à le cette question que adressa à le captif: double-langue sait -il ce que signifie son discours —je le sais répondit froidement james —sait -il que s' il a encore menti nous augmenterons les tortures qu' on lui prépare je suis répliqua hautement le neconnis de kitchi-ickoui ",
"qu’ est -ce que vous avez je vous en prie!–rien merci je me suis trop fatigué hier je vais dormir un peu.puis son cœur se brisa il ne put retenir ce cri:–ah! mon dieu mon dieu jamais ç a ne devait être jamais vous aviez juré et est maintenant mon dieu ",
"—est -ce que je vous passe les menottes ou bien me donnez -vous votre parole de —on ne vous faussera pas compagnie allez PROPN sanglotait dans les bras de sylvie celle-ci essayait de se débarrasser de cette étreinte et l’on eut toutes les peines de le monde à le empêcher la grosse femme de suivre le groupe dans la rue les lampes s’ allumaient ",
"elle venait d' apercevoir la chaîne de la montre dont un bout sortait de la chemise de fortunato qui t' a donné cette montre demanda -t-elle d' un ton sévère mon cousin l' adjudant falcone saisit la montre et la jetant avec force contre une pierre il la mit en pièces ",
"–allons voir fit duguay c’ était l’ heure dorée déjà les ombres s’ allongeaient démesurément sur les pelouses une odeur d’ herbes et de corolles montait avec le souffle voluptueux de le parc et la grande contrée verte étendue sur la plaine et sur les collines décelait les énergies de la terre profonde le silence s’ était refait le vaste silence où la nature abrite la vie et la mort la lutte sans merci et la fécondité invincible puis de nouveaux sons de trompe ",
"marcel lui crie quelqu’un; tu as eu la soupe chaude à le ce qu’ il paraît et l’ imperturbable rimeur de répondre: vient d’ et comm’ j’ suis pas mauvais c’ est pour ça que j’men vais il ne faudrait pas croire cependant qu’ il fût toujours reçu d’ une façon aussi inhospitalière partout où il se présentait à le contraire il avait ses entrées privilégiées chez bien des gens "
] |
les prêtres se multipliaient en bonne grâce chacun avec son génie propre à le soir tombant les gens redescendirent à le village fort satisfaits de la réception bien influencés par le grand air de léopold qui ne leur avait jamais paru si épiscopal et surtout très intrigués se demandant quelles pouvaient bien être ces bonnes nouvelles sur lesquelles les voyageurs avaient été si discrets et maintenant est heure intime heure de le crépuscule il ne reste plus à le couvent que les soeurs et les frères pauvres gens fleurs de fidélité et de timidité devant la vie le moment de souper est venu et les rassemble tous dans la cuisine | [
"frère martin et frère hubert se sont placés modestement à le bas bout de la table PROPN a mis à sa droite soeur thérèse à sa gauche la soeur euphrasie une grande fille de ans à le regard ferme et triste de chaque côté de quirin assoient ses collaboratrices de sainte-odile soeur quirin et soeur marthe auprès de françois la soeur lazarine qui tient l\\ école de petites filles de saxon comme ils sont contents ",
"pour la première fois depuis la grande dispersion et depuis qu\\ ils ont formé un nouveau foyer ils reçoivent leur supérieur autour de la table sous la pauvre lumière une lampe ils forment une petite société d\\' amis vérifiés par le malheur paysage charmant et singulier que cette tablée de prêtres de frères et de nonnes un très vieux paysage tous ces gens rassemblés avec leurs soutanes fatiguées leurs robes à le lisérés bleus leurs collerettes leurs larges manches retroussées et leurs cornettes font moins penser à des gens à des terriens de ancienne france à le leurs traits à la rudesse de leurs manières à la franchise salubre de leurs attitudes on croirait voir un de ces tableaux où le grand artiste le nain peignait des paysans de le xviie siècle assis autour d\\' une table avec du vin et des femmes pour les servir ",
"toutes ces religieuses semblaient avoir le même âge une trentaine d\\' années environ déjà la vie avait usé leurs traits et fané chez elles toute beauté physique mais dans le fond de leurs yeux demeurés jeunes on voyait la plus charmante simplicité rustique une sensibilité douce et le désir de prévenir toutes les volontés de leurs prêtres de fois à le autre une elles se levait pour aller prendre un plat sur le feu et pour remplir un pot de vin elle versait dans les verres on entendait crier sous les couteaux les larges miches de pain de ménage ils mangeaient grossièrement et fortement en vrais ruraux ",
"ils eussent fourni à des citadins une impression un peu animale et comme d\\' un troupeau dont toute la beauté tient dans la santé et dans la robustesse mais qu\\ il y a de sérieux et même de noblesse dans leurs physionomies et dans leurs attitudes ce qui donne sa couleur unique et profonde à le tableau c\\' est que ces gens sont rassemblés pour débattre les intérêts matériels les plus terre à le terre en même temps que les plus folles aspirations religieuses ils boivent ils mangent mais surtout ils sont penchés vers PROPN dans un même mouvement d\\' admiration et de curiosité un sourire d\\' extrême bienveillance ne quitte pas ses lèvres le sourire de les images de piété celui que les petits livres d\\ hagiographie prêtent à les saints personnages de jadis ",
"tout à le coup il frappe avec son couteau sur son verre chacun se tait et lui d\\' une voix solennelle -réjouissez -vous mes chers fils et mes chères filles nous vous rapportons des trésors matériels et moraux qui dépassent vos plus audacieuses prières avant peu nos ennemis et ceux qui nous ont reniés vont cruellement se mordre les doigts nous aurons à le prier pour eux ",
"trop tard peut-être et je ne réponds pas de la complaisance de dieu mais tout cela je l\\ expliquerai bientôt dans le détail je le déploierai le septembre pour la fête de la nativité de la vierge devant tout le peuple assemblé ce soir comme je ne veux pas vous laisser dans une trop cruelle attente et pour répondre à le vos filiales impatiences mes chers enfants j\\' autorise notre cher et éloquent françois à le soulever un peu le voile alors le grand françois commença de dérouler sous les yeux de ce petit cercle prédisposé à le tout croire par le mysticisme et la détresse le récit merveilleux de leur séjour à le tilly un long chapitre de la légende dorée ou des et une nuits énumération de les prodiges ils venaient de voir à le sanctuaire de vintras voix mystérieuses venues de le ciel hosties sanglantes et couvertes d\\' emblèmes apparues tout à le coup sur autel calices vides soudain remplis de vin colombe qui venait se poser sur épaule de le prophète et frôler du bec son oreille quand il parlait à ses disciples parfum de lis de rose et de violette envahissa",
"tous ces miracles françois les contait avec de beaux mots caressants et brillants comme il y en a sur les images de piété des mots qui sont de la poésie pour les chères soeurs et qui soulevaient leur étonnement et leur admiration qui leur arrachaient des exclamations en patois et des remerciements à la vierge puis petit à le petit à le mesure il éloignait des belles phrases il avait préparées à le mesure on interrompait de questions mangeant et parlant tout à la fois il reprenait ses mots rudes ses images à le lui et à le lieu de le ton de prédicateur son accent de terroir -bien sûr mes chères soeurs qu\\ il y en a dans le pays qui diront qu\\ est -ce que nous raconte là ce grand avec son imagination aussi haute et pas plus sage que sa tête vous leur répondrez ce que vous savez bien à arrivée de les lettres de ai d\\' abord dans le grand jardin et que j\\' ai engagé avec lui un combat quasi à par correspondance enfin j\\' ai voulu voir de mes yeux je suis allé à le tilly me revoilà ",
"tout ce que je vous raconte je l\\' ai vu et entendu et avec moi avec nous plus de personnes parmi lesquelles de les prêtres des comtes et des marquis vintras aussi vrai que je regarde cette chandelle c\\' est un miracle et je crois en lui comme je crois en dieu il n\\ a pas fait plus d\\' études que vous mon bon frère hubert et tous les jours pendant heures et demie il parle sur toutes les matières de la théologie sans éprouver aucun besoin de tousser ni de cracher ni paraître jamais plus fatigué à la fin à le commencement mais ce qui prouve tout à le fait qu\\ il est inspiré de dieu est qu\\' il ne sait lui-même ce qu\\ il dit et qu\\ il ne l\\ apprend qu\\' après son discours de ceux qui ont entendu et à qui il le fait répéter était charmant d\\' écouter françois et de voir comment à le fond limpide de ces sortes de nature qui ne pensent qu\\ à le admirer et à le servir se forme une inébranlable conviction ",
"il présentait le type idéal de le clerc et de écuyer on l\\' aurait vu indifféremment sur la paille de la rue de le fouarre écoutant les leçons d\\' abélard ou couché en travers de la tente de le chevalier son suzerain mais en même temps était un beau diseur un voyageur qui arrive de loin et désireux de produire son effet aussi avait -il bien soigneusement gardé pour la fin l\\' énumération de les hautes dignités dont ils revenaient -il y aura nouveaux pontifes pour la régénération qui arrivera bientôt et nous sommes de le nombre nous mon frère supérieur il montrait PROPN est établi par dieu pontife d\\' adoration et mon jeune frère il désignait pontife de 'ordre "
] | [
"–mais messieurs mon rêve a un sens s’ écria le chirurgien cria qui se réveillait j’ ai une jambe engourdie –monsieur lui dit sa femme vos animaux sont morts –cet homme a une vocation s’ écria mon voisin qui avait imperturbablement fixé le chirurgien pendant qu’ il parlait il est à le celui de monsieur disait toujours le laid convive en continuant ce qu’ est l’ action à la parole le corps à l’ âme .mais sa langue épaissie s’ embrouilla et il ne prononça plus que d’ indistinctes paroles heureusement pour nous la conversation reprit un autre cours ",
"j’ y venais pleurer et prier alors j’ osais me plaindre mais dieu rejetait les soupirs d’ un cœur qui ne voulait point se soumettre à ses décrets aussi ne trouvais -je pas dans la religion ces chastes délices que j’ avais connues près de ma bonne maîtresse en priant je ne pensais qu’ à le moi à le lieu de m’ élever jusqu’ à le dieu mon âme rétrécie par l’ égoïsme ne sentait que le mal présent et ne s’ élançait pas vers un céleste avenir en demandant à la mort de mettre fin à le mes tourments je n’ y cherchais pas le moyen de me réunir à le mon créateur désespérée et me croyant rejetée de dieu parce qu’ il ne daignait plus se communiquer à le mon âme je devins sombre farouche et le plus horrible de les crimes le seul pour lequel la miséricorde divine est inflexible se présenta à le mon imagination je fus à le moment de mettre fin à le mes jours ",
"tu sais marie qu’ il y a une boîte à les lettres sur la place à le bas de l’ hôtel allez marie prit la lettre et courut mettre son chapeau elle rouvrit la porte et ils descendirent sans se parler mais la détresse et la pitié étaient à le fond de les âmes et elles s’ entendaient vivre en sortant de l’ hôtel ils tournèrent à le droite à le fond de la place pendue à le mur était accrochée une grosse boîte de fonte peinte en rouge ",
"–comparez dit -il les productions sublimes de l’ auteur dont je viens de parler avec ce qu’ on est convenu d’ appeler musique italienne: quelle inertie de pensées! quelle la ̂cheté de style ces tournures uniformes cette banalité de cadences ces éternelles fioritures jetées à le hasard n’ importe la situation ce monotone crescendo que rossini a mis en vogue et qui est aujourd’hui partie intégrante de toute composition enfin ces rossignolades forment une sorte de musique bavarde caillette parfumée qui n’ a de mérite que par le plus ou moins de facilité de le chanteur et la légèreté de la vocalisation l’ école italienne a perdu de vue la haute mission de l’ art à le lieu d’ élever la foule jusqu’ �� elle elle est descendue jusqu’ à la foule ",
"il voulut voir la place que ses chevaux devaient occuper dans l’ écurie et se montra très-exigeant il voulut qu’ on les séparât de ceux de l’ aubergiste et de ceux qui pourraient venir après tant d’ exigences le maître de l’ hôtel de le mulet considéra son hôte comme un anglais le soir de le premier jour quelques tentatives furent faites par des curieux à le mulet; mais on n’ obtint aucune lumière d’ un petit groom qui refusa de s’ expliquer sur son maître non pas par des non ou par le silence mais par des moqueries qui parurent être à le dessus de son âge et annoncer une grande corruption après avoir fait une toilette soignée et avoir dîné sur les heures il partit à le cheval suivi de son tigre disparut par la route de brienne et ne revint que fort tard hôte sa femme et ses filles de chambre ne recueillirent en examinant les malles et les affaires de l’ inconnu rien qui pût les éclairer sur le rang sur le nom sur la condition ou les projets de cet hôte mystérieux .ce fut d’ un effet incalculable on fit commentaires de nature à le nécessiter l’ intervention de ",
"peut-être si j’ avais dès ce jour fui les occasions peut-être alors je n’ aurais rien à le écrire et je ne sais trop ce que je ferais de mon présent n’ ayant rien fait de mon passé m. de le deffand n’ était pas encore sur le rempart que madame de parabère entra chez moi dans une toilette splendide et comme elle me trouva en négligé assez triste elle recommença ses moyens expéditifs en une demi-heure elle me fit coiffer habiller poudrer d’ une certaine poudre à l’ iris qu’ elle mettait à la mode elle m’ entraîna; nous montâmes dans son vis-à-vis et nous arrivâmes à le luxembourg sans qu’ elle m’ eût permis une observation ce fut ainsi que l’ avait dit ma tante par des petites portes par des corridors secrets que nous passâmes on frappait de certaine façon des femmes ou des laquais vous reconnaissaient ",
"avant qu’ ils aient eu le temps de répondre il avait filé comme une flèche à la recherche de le maître d’ hôtel résigné malko alla se changer derieux commençait déjà à le faire de l’ œil à le hildegard quand il redescendit la table était mise hildegard s’ étira et fit quelques pas à le bord de l’ eau déchaînant la concupiscence impuissante de le personnel ",
"je ne crois pas à ces faits et je n' ai pas besoin d' y croire pour détester la mémoire de ce faux puritain de ce philosophe important et impuissant de ce douteur de cet endormeur de ce solennel la ̂cheur qui ruina notre crédit en europe et hors de l' europe sans perdre le sourire de sa suffisance goguenarde qui prépara la révolution sans la souhaiter et à qui l' angleterre devrait une statue en conscience le petit marquis de la beaume ne s' embarrassait guère de tout cela il était content et bon enfant il voyait l' horizon clair la france heureuse et l' univers bien sot de se plaindre demi-couché qu' il était sur un joli sofa dans un joli boudoir devant un bon feu pétillant et brillant comme ses yeux à le moment où l'on annonçait le chevalier d' assas il se leva ma foi! tant il avait de bonté dans l' âme et vint jusqu' à la porte de son réduit donnant sur la grande antichambre ",
"ah! chers parents nous deviendrons peut-être des hommes mais nous ne serons jamais raisonnables .»–on dit cela jusqu' à le ans parce qu' on se croit né pour de grandes choses de le reste les parents de PROPN avaient trahi sa confiance ce qu' il leur avait raconté à ses premiers retours de le collège –l' histoire de la classe abandonnée où l'on allait fumer en cachette par exemple; et l' histoire de la bouteille de champagne apportée par un domestique à les élèves de philosophie –tout cela avait été mystérieusement rapporté à le préfet de les études ",
"les lignes orange me reliaient à sa chambre sa voix m’ échappait j’ en avais oublié le timbre depuis la librairie je consultais de moins en moins son site préférant les mots qu’ il m’ adressait il avait cessé ses soirées à le cause de ses examens il me questionnait sur ma façon de travailler se demandant s’ il y avait une passation de les choses de la vie à la fiction "
] |
voici le jade encore pierre néphrétique et le rubis par quoi l’on traite la mélancolie l’ admirable pierre s’ écria PROPN –j’ en ai de plus belles dit fièrement hermann –en effet voici une émeraude paraît condensé l’ infini glauque de l’ océan –je ne voulais point parler de cette émeraude dit hermann | [
"elle resplendit à le tableau de les saints pour y figurer PROPN l’ evangéliste et voilà près d’ elle saint mathieu –encore une améthyste c’ est en effet la pierre de les cultes religieux et les anciens l’ avaient consacrée à le vénus cette religion est plaisante dit l’ incorrigible orfèvre car les dogmes en sont indiscutables améthyste sois absoute ",
"je pardonne saint mathieu en faveur de cypris PROPN désignait d’ autres bataillons flamboyants –on a formé des alphabets avec les lettres initiales de le nom de les pierreries puis avec un sourire il ajouta: –voici de quoi écrire vénus en langues nous commencerions par la vermeille qui est ce corindon écarlate en sanscrit il faudrait le remplacer par le diamant: en hébreu mais contemplait déjà une vaste table scintillante ",
"c’ était un rendez -vous de toutes les familles de gemmes; et chaque échantillon pouvait passer pour le plus beau de le genre qu’ il représentait de le diamant à le jais l’ arc-en-ciel avait répandu sur ces merveilles les gammes de son septuor les cristaux d’ un volume surnaturel montraient une eau pure comme le vide et l’ orient de les perles les faisait comparer à des rayons de lune roulés à les doigts de les sirènes auprès de chacune gisait un petit morceau de racine de frêne pour leur conserver longue vie les facettes miroitantes de tous les joyaux dénotaient un art de magicien chez l’ ouvrier qui les avait taillés de le reste PROPN s’ aperçut bientôt qu’ un seul diamantaire pouvait les avoir façonnés de cette manière savante et mystérieuse qui les allumait dans l’ ombre ",
"PROPN choisit à le milieu de cette constellation un astre blond: qu’ est cela dit -il –topaze –non pas: saphir et comment nommerez -vous ce brillant bleu? diamant de cypre fit en hésitant benvenuto qui n’ osait pas prononcer: saphir ",
"–non PROPN c’ est un béryl une émeraude –mais cependant –tout le prouve les brisures de les pierres cassées leur densité leur contexture leur composition –en vérité avoua le florentin je n’ aurais jamais supposé cela mais votre saphir et votre émeraude ne pourront manifester à les yeux de le monde tous leurs mérites puisque le plus intéressant est justement de paraître ce qu’ ils ne sont pas il siérait à les vénitiens dans les mascarades de le carnaval d’ en étaler de semblables tout en eux serait déguisé même la parure –si quelqu’un désirait se travestir repartit hermann je pourrais lui prêter ce costume ",
"il est en soie brodée de bijoux gemmes forment le pectoral traçant des colonnes mystiques et sur chacune comme en un cartouche des mots sont gravés les noms de les tribus d’ PROPN c’ est la robe de le grand prêtre aaron et le rational de les jugements tissé d’ or et de lin tordus sur l’ injonction de jéhovah a reposent le collier de fiançailles donné par à la vierge le monocle vert de enfin voilà des camées grecs des intailles millénaires des dieux chinois en porphyre des scarabées de jade dont l’ achèvement a rempli des existences d’ egyptiens ",
"tous bibelots vénérables par la pureté de le travail la vieillesse ou l’ histoire ils racontent assez complètement les usages différents à lesquels les générations et les peuples ont employé les pierreries et prouvent en quelle estime ils ont toujours tenu ces sœurs lointaines benvenuto ravi maniait avec précaution les colliers naïfs de les femmes primitives égrenait les chapelets à les dizaines superbes des ferrets guillochés enrichis d’ aigue-marine firent claquer dans ses mains leurs jointures exactes d’ un coup d’ œil amical il salua certain pendant de cou finement ciselé: assemblage de chimères et de nymphes qu’ un apollon cithare ̀de présidait parmi les volutes d’ or et les gemmes ",
"un fil de perles soupesé bruit doucement; et comme la clarté traversait le fond translucide et violet d’ un camée à le regard charmé de l’ artiste PROPN le tira de son extase –venez dit -il tout ceci n’ est rien je vais vous montrer un spectacle vraiment digne de votre admiration la lourde porte fit entendre en se fermant son bruit laborieux de ferrailles les hommes marchèrent un instant à le sein de les ténèbres puis PROPN ayant réveillé le même tintamarre à les profondeurs d’ un autre battant ouvrit sur le côté de le couloir un cabinet ",
"ils entrèrent mais PROPN s’ arrêta stupéfait à la vue d’ un écrin de velours vert où des rubis fabuleux de grosseur et d’ éclat dardaient comme autant de braises leurs rayons écarlates ils avaient l’ air d’ étincelles divines dérobées par quelque prométhée à le feu éternel de la vie il y en avait ils formaient un cercle éblouissant rompu cependant par un vide la place d’ une pierre absente semblait -il "
] | [
"mais songez qu’ il y a chez moi un sentiment qui fait tout excuser car il m’ a donné l’ esprit de tout entreprendre j’ aime et je vous prends pour confident –mais qui dit thuillier –votre chère petite modeste répondit la peyrade et mon amour vous répond de mon dévouement que ne ferais -je pas pour mon beau-père c’ est de l’ égoïsme c’ est travailler pour moi s’ écria thuillier mon ami dit la peyrade en prenant thuillier par la taille si je n’ avais pas pour moi flavie et si je ne savais pas tout vous en parlerais seulement écoutez -la sur ce sujet ne lui en touchez pas un mot écoutez -moi je suis de le bois dont on fait les ministres et je ne veux pas modeste sans l’ avoir méritée aussi ne me la donnerez -vous que la veille de le scrutin d’ où votre nom sortira le nombre de fois nécessaire pour que ce soit celui d’ un député de paris ",
"le silence que rompait seul quelque bruit lointain de le village était calme et profond la nature avait une mélancolie sereine PROPN s’ appuyait à le bras de victorien l’ écoutait le regardait ils s’ entretenaient le plus souvent des lectures qu’ ils avaient faites et par un insensible détour en arrivaient à l’ analyse de les sentiments qu’ elles avaient éveillés en eux chacun d’ eux confiait à l’ autre le passé de sa vie victorien parlait de ses désillusions et de sa poursuite vaine de l’ idéal et de le bonheur ",
"l’ esprit scientifique vraie force des sociétés modernes n’ est nulle part plus hardiment représenté qu’ ici et quels progrès de ce côté se sont réalisés seulement depuis mon installation à la colonie si vous lisez les journaux vous aurez pu voir combien la nouvelle assemblée est supérieure à le toutes les précédentes mais les comptes-rendus les résumés les mieux faits et même la reproduction des séances ne peuvent donner de son esprit de ses tendances très bonnes qu’ une idée incomplète il faut pour bien apprécier une grande assemblée la voir en dehors de les séances publiques dans les réunions préparatoires dans les commissions dans les conversations de couloir et même de buvette ",
"mais on peut se dire aussi que pour la première fois en public quelque chose ne colle plus technique tout en se retournant dans son lit pendant des heures chercher la meilleure position l’ adaptation idéale de l’ organisme nommé ravel à le meuble nommé lit de ravel la respiration la plus régulière la pose parfaite de la tête sur l’ oreiller l’ état qui fait se fondre puis se confondre le corps avec sa couche cette fusion pouvant ouvrir une de les portes de le sommeil dès lors ravel n’ a plus qu’ à le attendre que celui-ci vienne s’ emparer de lui guettant son arrivée comme celle d’ un invité objection: d’ une part on l’ a vu c’ est cette attente même cette position de guetteur et l’ attention qu’ elle mobilise même s’ il s’ efforce de les ignorer qui risquent de l’ empêcher de dormir d’ autre part une fois cette position trouvée l’ engourdissement encourageant qui s’ ensuit et qui laisse miroiter le sommeil tombe fréquemment en panne un petit court-circuit ou faux contact peut s’ établir on ne sait où et tout est à le recommencer ",
"mon amour mon chéri je ne peux pourtant pas mourir sans avoir dit une fois ces mots-là mourir sans avoir rien dit ni rien fait mourir sans avoir rien eu de ce qu’ ont eu les plus misérables et qui ne coûterait rien à le personne et qui ne ferait de mal à le personne vous qui pouvez trouver facilement le bonheur dans n’ importe quelle étreinte et moi qui ne le peux que dans la vôtre et vous qui le savez qui m’ aimez et qui manquez à ce point d’ honneur que vous ne me donnez rien pourtant cette nuit ma chambre est pleine de vous de votre voix de votre présence c’ est vous qui êtes venu ce n’ est pas moi qui vous ai appelé vous êtes sorti de cette boîte de radio comme un esprit hors d’ un coffret enchanté avec votre visage un peu déconfit les confrères vous ont dit des choses aigres-douces mais non ce n’ était pas mal de le tout vous prendrez plus d’ aisance avec l’ habitude j’ ai eu si faim si affreusement faim de vous ",
"autres agens suborneurs le secondent l’ un est une vieille baronne qui a passé les années de sa vie dans les intrigues dont la jeunesse dissipée a été funeste à le plus d’ un ménage et qui depuis le retour de l’ âge poursuit de sa malignité ceux qui n’ ont rien à se reprocher et trouble de ces médisances les malheureux qui ont à le rougir de quelques fautes perfide artificieuse et bavarde elle s’ est fait une réputation d’ intrigante et d’ habile suborneuse de vieuxnille l’ a présentée à le m. PROPN qui a osé la placer près de sa fille ce père égaré lui a adjoint un vieillard octogénaire dont la nullité est reconnue ",
"en effet à le supposer que l’ aire en question servît de refuge à une bande de malfaiteurs devant craindre que la police ne découvrît leur retraite ce n’ est pas l’ un d’ eux qui aurait commis l’ imprudence de la dévoiler n’ avaient -ils pas un intérêt majeur à le ce que leur présence dans ce repaire demeurât ignorée ne serait -ce pas inciter les agents à le faire de nouvelles recherches en cette région de les montagnes-bleues quand il s’ agirait de capturer un ramassis de gens suspects on saurait bien les atteindre! la mélinite ou la dynamite parviendraient à le éventrer l’ enceinte il est vrai comment ces malfaiteurs avaient -ils pu y pénétrer à le moins qu’ il n’ existât un passage que nous n’ avions pas découvert quoi qu’ il en fût et même en admettant cette hypothèse jamais l’ un d’ eux n’ aurait eu l’ imprudence de m’ adresser cette lettre restait donc cette explication c’ était qu’ elle fût de la main d’ un mystificateur ou d’ un fou et à le mon avis je ne devais pas autrement m’ en inquiéter ni même m’ en préoccuper aussi ayant eu un instant la pensé",
"sans perdre de vue l’ objet de son séjour dans la capitale de l’ alsace pierre comptait bien se promener et visiter les curiosités de la ville il commença par se rendre dans cette belle cathédrale dont il avait entendu parler si souvent la cathédrale se détachait admirablement sur le sol couvert de neige elle était éclairée par un ciel bleu et pur pierre resta longtemps devant le grand portail compta les statues représentant les prophètes de l’ ancien testament le portail de droite et celui de gauche n’ échappèrent pas à son observation ",
"mais les bons rapports ne pouvaient guère durer le château mettait en continuel péril les franchises de beaumont sans cesse de les hostilités éclataient sur des questions de tribut et de préséance une surtout le droit de péage dont les seigneurs prétendaient frapper la navigation de le ligneul éternisa les querelles lorsque se déclara la grande prospérité de la ville basse avec ses fabriques de toiles fines dès cette époque la fortune de beaumont s’ accrut de jour en jour tandis que celle d’ hautecœur baissait jusqu’ à le moment le château démantelé l’ église triompha PROPN en fit une cathédrale un évêché fut bâti dans l’ ancien clos de les moines et le hasard voulait aujourd’hui que justement un hautecœur revînt comme évêque commander à le ce clergé toujours debout qui avait vaincu ses ancêtres après ans de lutte –mais dit angélique monseigneur a été marié ",
"je vais aller donner des ordres mais vous n’ êtes pas blessé? et votre femme —nous sommes cabossés tout à le plus ne parlons plus de cela c’ est une vieille histoire "
] |
moins d' accident ce soir à la fumerie de l' autre côté de le pont de bois amenez -y madame robin s' il est possible répondit le capitaine s' éloignant sans affectation et gagnant la porte de la factorerie —quel homme! quel homme on dirait qu' il a ans et il est vieux comme le monde murmurait avec enthousiasme louis-le-bon en le regardant partir | [
"il y a plus de ans quand nous nous sommes vus pour la première fois il avait la même mine excepté que ses cheveux se sont diantrement enneigés depuis! quel homme! quel homme! castors et loutres il vivra éternellement comme de fait et sans se servir de la plaisante comparaison de le bon trappeur la plupart dès personnes qui avaient rencontré poignet -d' acier soit dans le désert américain soit à le PROPN étaient surprises de la vigueur extraordinaire qu' il conservait jusque dans ses vieux jours note je renvoie le lecteur à les précédents volumes de la collection la huronne la tête-plate les nez-percés les iroquois depuis si longtemps on parlait de lui de ses prodiges de sa haine pour les anglais que toutes lui prêtaient un âge impossible pas une qui lui donnât moins de ans ",
"bon nombre assuraient qu' il commandait déjà un régiment de volontaires lors de la prise de québec en enfin le merveilleux avait brodé à le cet individu un tel manteau de mystère que bien des gens le considéraient comme un mythe pour ceux qui le voyaient sans rien savoir de lui poignet -d' acier était un homme d' une grande taille maigre sec mais vert comme un chêne il avait une tête admirable d' expression une tête sombre passionnée telle que les aimait ou son regard tombait d' aplomb il fascinait comme celui de l' aigle ",
"ses mouvements avaient l' élasticité de la jeunesse quelle que fût l' époque de sa naissance ainsi que l' huile sur un marbre les années avaient passé sur son corps sans en altérer la solidité seulement ses cheveux sa longue barbe étaient entièrement blancs enneigés pour nous servir de le terme de louis-le-bon en entrant dans le fort de le prince-de-galles il portait le pittoresque costume de les trappeurs de le nord mais à sa ceinture un superbe couteau de chasse et revolvers richement montés ",
"à sa main droite une de ces admirables carabines à le coups comme sait les fabriquer la maison lebeau de liège revendiquaient pour poignet -d' acier un plus haut rang dans le monde de les aventuriers septentrionaux il allait franchir la porte de le fort quand le gouverneur l' avisa —je ne me trompe pas pensa -t-il en courant après lui c' est poignet-d' acier le fléau de les établissements de la compagnie le rebelle de parbleu voilà une chance heureuse de garder le poste que j' occupe temporairement il faut m' en emparer ",
"se retournant aussitôt il appela de ses commis —peter jack saisissez -vous de cet homme il y aura guinées pour chacun de vous si vous réussissez à le prendre séduits par la promesse de cette libéralité les employés ne se le firent point répéter en même temps que m. boyer ils se précipitèrent sur les pas de poignet-d'acier ",
"la cour de la factorerie se trouvait vide alors car les engagés étaient occupés à le leur repas de le matin louis-le-bon qui avait tout vu sans être aperçu de le gouverneur résolut de prêter assistance à le capitaine mais de façon à ne point laisser soupçonner leurs relations sachant poignet -d' acier assez habile pour avoir peu de chose à le craindre de hommes ordinaires notre trappeur jugea qu' en fermant la porte de la factorerie il couperait à le chef facteur et à ses émissaires tout secours de l' intérieur et fournirait ainsi à son protégé le loisir de se débarrasser d' eux exécuté louis-le-bon se jette sur la porte donne un tour de clef envoie la clef à le fond de la cour et va se cacher derrière une pièce d' artillerie dans l' angle d' un bastion pour être témoin de la scène extérieure ",
"à le moment ou il allongeait prudemment sa tête par-dessus le rempart m. criait à le poignet-d'acier: —rendez -vous ou vous êtes mort —est -ce à le moi que vous parlez répondit le capitaine en s' arrêtant —oui dit le gouverneur vous êtes mon prisonnier poignet -d' acier sourit —vous plaisantez monsieur boyer dit -il en plaçant tranquillement sa carabine sur son épaule ",
"—allons jack peter sautez dessus répliqua celui-ci —camarades dit le capitaine avec son calme ordinaire on m' appelle poignet -d' acier a ce nom les commis reculèrent en montrant tous les signes de la plus profonde épouvante louis-le-bon se prit à le rire silencieusement dans son coin —vous verrez qu' ils n' oseront pas le toucher se disait -il ",
"quel homme! ours et buffles! quel homme! dit avec colère le gouverneur à ses séides est -ce que vous aussi vous allez vous conduire comme des poules mouillées et pour leur donner l' exemple il mit la main sur l' épaule de poignet-d'acier —je vous prie monsieur de retirer votre main dit celui-ci d' un ton paisible mais ferme —jack à le moi! clama le gouverneur mais jack et peter n' avaient plus d' oreilles "
] | [
"ainsi finit sébastopol chapitre retour en france entrée à le paris renvoi de la classe ",
"d’ ordinaire une grande table derrière laquelle les membres de le conseil sont assis le maire se tenant à le milieu fait face à le plusieurs rangées de bancs sur lesquels le public qui vient écouter les délibérations peut s’ asseoir ce jour-là il y avait bien la table mais les bancs avaient été repoussés dans un angle de la pièce et entassés les uns sur les autres dans un fatras indescriptible et face à la grande table il y avait simplement une chaise et un minuscule bureau approche nous n’ allons pas te manger derrière la grande table se tenait c’ est lui qui venait de parler et ses paroles avaient fait naître des rires chez les autres des rires assourdis sûrs d’ eux-mêmes et dans lesquels on sentait de la complicité ",
"si bien qu’ il hésitait entre projets adoucir les arabes ou conclure une alliance avec les parthes et sous le prétexte de fêter son anniversaire il avait convié pour ce jour même à un grand festin les chefs de ses troupes les régisseurs de ses campagnes et les principaux de la galilée .il fouilla d’ un regard aigu toutes les routes elles étaient vides des aigles volaient au-dessus de sa tête les soldats le long de le rempart dormaient contre les murs rien ne bougeait dans le château .tout à le coup une voix lointaine comme échappée des profondeurs de la terre fît pâlir le tétrarque ",
"une lutte de quelques minutes s’ éleva en lui lutte terrible entre le soldat et le fils de le vieux vendéen le soldat lui disait: tu sers le nouveau régime tu es officier tu ne peux quitter ton poste le vendéen se souvenait des légendes héroïques dont on avait bercé son enfance il était né sur la même terre que les la rochejaquelein les cathelineau et les bonchamp si hector avait eu jours devant lui il eût envoyé sa démission à le ministre de la guerre mais il n’ avait pas un jour il n’ avait pas une heure ",
"puis l’ idée de la mort revenait à le cause de l’ eau à le cause de l’ odeur quelque chose s’ enfuyait de nous il y avait de la nuit malgré le soleil à le cause de la brume aussi ",
"–l’ instruction de les enfants à le cet âge ne prendra pas beaucoup de temps à le mlle de fonteillan il serait peut-être possible qu’ elle me réservât quelques heures dans la semaine pour m’ aider dans mes travaux avec un supplément d’ émoluments bien entendu –je n’ y vois pour ma part aucun inconvénient à le vous de dire mademoiselle si cet arrangement vous conviendrait –je m’ occupe d’ écrire l’ histoire de les vieilles familles provençales expliqua le comte ",
"la situation se peignait par fragments dans la tête de le chef et rattachant ces fragments l’ instinct leur donnait une cohérence PROPN voyait ainsi les péripéties de la fuite et de le combat il était déjà tout action tandis qu’ il demeurait encore accroupi dans la lueur cuivreuse il se leva enfin; un sourire de ruse passa sur ses paupières son pied grattait la terre comme le sabot d’ un taureau ",
"à le moment ou ̀ il vint habiter le phare mon père avait réalisé presque toute sa fortune qui consistait en dollars environ je savais qu’ il avait caché cette somme dans une de les nombreuses caches que recèlent les murs épais de la tour et pendant années sans lui donner le soupçon de mes préoccupations j’ usai de stratagèmes pour découvrir l’ endroit ou ̀ il avait enfoui son trésor il y a jours seulement et comme sa fin approchait que je parvins enfin à le mon but et vous avez cette somme il y avait à le peine minutes qu’ il avait cessé de vivre qu’ elle était en ma possession gaston baissa le front sans répondre ",
"rien! personne il se met alors à le descendre neuneuil une marche marches il va à le eux laissez -moi passer je vais à le docteur est là chez nous à le elle le laisse entrer elle lui passe sa boîte il l’ avait laissée chez nous sa boîte sa boîte à les fiches tout siegmaringen en fiches! et que a rebeugle encore tout le palier il se fait traiter de fiote et d’ eunuque qu’ il remonte pas dérouiller la brute l’ c’ est son fichier lui qui l’ importe le reste il s’ en fout! tenez tous écoutez tous caves que vous êtes retenez bien tous neuneuil que je suis je vous dis: merde neuneuil que je suis je vous le jure saloperies ",
"c’ est égal léocadie on ne se présente pas à une danse quand on n’ a pas de souliers à le mettre si on veut absolument danser eh bien on danse dans la rue ou dans la pâture louise ne savait trop comment renouer la conversation avec la nourrice de sa fille quoiqu’ elle eût le plus vif désir d’ ôter à le cette femme tout sujet d’ étonnement et de plainte en lui expliquant d’ une manière à le peu près naturelle les diverses exclamations qui lui étaient échappées la nourrice ou mieux pour l’ appeler par son nom de demoiselle léocadie venait de se ranger un peu de le côté de sa belle-mère qui continuait à le murmurer contre louise tandis que celle-ci se rapprochant timidement de sa voisine lui dit bien bas: —madame pardonnez-moi "
] |
je te recommanderai à le elle j’ ai besoin de la voir pour lui parler de cette histoire d’ achat de terrain PROPN s’ arrêta à le milieu de sa phrase il se dit qu’ il était inutile de laisser voir à la femme de chambre à le quel point ce petit mystère l’ intéressait mariette de le reste ne releva pas l’ allusion à l’ inconnue qui avait tenu à le doter madame d’ orcival d’ une concession perpétuelle elle se répandit en remerciements et elle ne refusa pas la protection de le capitaine | [
"la conversation devint moins intéressante mais elle ne languit point car la soubrette était bavarde et nointel n’ était pas fâché de recueillir à le tout hasard de les détails sur les habitudes et les relations de julia le temps ne lui parut pas trop long quoique la distance ne fût pas petite entre saint-augustin et le père-lachaise lorsque le moment vint de descendre à l’ entrée de le cimetière il n’ eut pas besoin de dire à le mariette qu’ il désirait marcher seul mariette était une fille bien stylée qui savait se tenir à sa place elle alla d’ elle-même rejoindre ses pareilles et nointel reprit sa liberté d’ action ",
"il s’ en servit d’ abord pour observer le débarquement de les fidèles qui avaient accompagné le convoi le spectacle était curieux tout se sait à le paris et le bruit s’ était répandu dans ce quartier reculé qu’ on allait enterrer à le père-lachaise la victime de le crime de l’ opéra il y avait foule une foule composée d’ ouvriers de petits marchands et de commères de le voisinage ces gens ne connaissaient pas même de nom madame d’ orcival mais ils avaient lu pour un sou le récit de l’ événement et ils venaient là comme ils seraient allés à la morgue si le corps y eût été exposé ",
"la plupart ne se doutaient guère de le rang que la défunte occupait dans la haute galanterie et ils ouvrirent de grands yeux quand ils virent arriver un corbillard magnifique suivi d’ une longue file d’ équipages il y eut bien quelques commentaires malveillants sur ce luxe posthume mais la tenue de les amies de la morte était si convenable leur douleur paraissait si sincère que le public devint bientôt sympathique et de fait la plus honnête femme de le monde n’ aurait pas été accompagnée à sa dernière demeure par un cortège plus décent nul ne se serait douté que les jolies personnes qui marchaient bravement à le pied derrière le char funèbre n’ étaient pas de vertueuses mères de famille pas un bout de ruban tapageur pas un chapeau excentrique pas un bijou ",
"rien que des toilettes sévères et des visages affligés claudine menait le deuil avec le boyard qui avait une prestance superbe delphine de raincy jeanne gabrielle et bien d’ autres étoiles de première grandeur formaient le corps de bataille la bande de les soubrettes et de les fournisseuses constituait une arrière-garde importante que vinrent grossir les badauds le reporter maigre voltigeait sur les flancs de la colonne ",
"nointel se contenta de suivre à le distance quitte à se rapprocher à le dernier moment le convoi avait tourné à le gauche et montait lentement par une route qui serpente sur la colline de les morts l’ immense panorama de la ville de les vivants se déroulait peu à le peu à les yeux de le capitaine des fumées tourbillonnaient dans l’ air les fumées de la grande usine humaine vu de le haut de cette butte silencieuse PROPN ressemble à une immense chaudière en ébullition et l’ esprit le moins poétique est frappé de le contraste ",
"—tout chemin mène à le rome pensait nointel en regardant le dôme allongé de l’ opéra qui émergeait dans le lointain à le milieu d’ un océan de maisons en partant pour le bal PROPN ne se doutait guère qu’ elle arriverait si vite à le père-lachaise mais je suis curieux de voir où on va la loger dans cette cité mortuaire pas dans une rue fréquentée je le parierais bien la barancos a dû donner à sa duègne de les instructions précises ",
"et qui sait si je ne vais pas la découvrir rôdant à les abords de la fosse cette sensible marquise si elle a commis cette imprudence je m’ arrangerai pour qu’ elle ne m’ échappe pas comme à la sortie de l’ église à le bout de la montée le char funèbre s’ engagea dans une allée latérale que bordaient d’ un côté d’ innombrables tombes de modeste apparence et de l’ autre un vaste champ inculte à le milieu de lequel s’ étendait une longue tranchée ouverte à le droite des entourages de bois et par-ci par -là quelques grilles en fer à le peine scellées dans le sol pierreux à le gauche une forêt de croix serrées les unes contre les autres comme l’ avaient été en ce monde où la place manque les pauvres dont elles marquaient la sépulture de misérables croix à le demi-déracinées par le vent ce vent de paris qui souffle l’ oubli sur les morts ",
"—nous n’ y sommes pas encore se disait le capitaine la fosse commune et les concessions temporaires madame d’ orcival ne reposera pas dans ce quartier-là le corbillard avançait toujours entre rangées de cyprès la terre avait été détrempée par les pluies d’ un hiver abominable ",
"c’ était merveille de voir avec quel courage les élégantes amies de julia piétinaient dans la boue il en coûtait certainement plus à ces pécheresses de patauger ainsi qu’ il n’ en coûte à les marins en pèlerinage de grimper pieds nus la côte de notre-dame de grâce enfin le cortège s’ arrêta tout à le bout de le chemin près de le mur de clôture qui marque de le côté de l’ est la limite de le champ de les morts il n’ y avait là que des tombes vieilles de ans un siècle à le paris des tombes qu’ on ne visitait plus et que les ronces commençaient à le recouvrir PROPN avait deviné "
] | [
"marthe toujours assise à la même place tourna la tête mais la vieille dorothée s’ était levée menaçante mauvais drôle cria -t-elle tu as le front de te montrer avec une pareille coureuse passe ton chemin laisse les honnêtes filles tranquilles ",
"nous fermerons maintenant cette parenthèse sans doute beaucoup trop longue mais indispensable pour l’ intelligence de les faits qui vont suivre et nous reprendrons notre histoire à le point où nous l’ avons laissée c’est-à-dire à le moment où philippe après son entretien avec était sorti de l’ église de la PROPN en proie à une émotion que malgré toute sa puissance sur lui-même il ne pouvait parvenir à le dissimuler entièrement dès qu’ il se retrouva dans la rue il baissa les ailes de son feutre sur ses yeux et reprit à le pas lents le chemin de l’ hôtellerie son cheval était sellé et tenu en bride par le peon qui à son arrivée lui avait dit de se rendre à l’ église le jeune homme se mit en selle jeta une pièce d’ or à le peon et sortit de la cour il n’ avait plus rien à le faire dans la ville ",
"–je savais cela monsieur mais je savais aussi que jusqu’ ici la cornouaille était restée calme et que le département ne tourmentait pas les recteurs comme dans le pays de PROPN dans celui de tréguier et dans celui de vannes –oui mon cher mais tu n’ ignores pas non plus que l’ assemblée législative a rendu un décret par lequel il est formellement interdit à les prêtres non assermentés d’ exercer dans les paroisses comme tu viens de le dire la cornouaille autrement dit le département de finistère n’ avait pas encore sévi contre ses calotins mais l’ administration a reçu des ordres précis à lesquels il faut obéir sans retard ",
"j’ avais dit que je voulais défendre l’ homme cette fois mais je crains que mon apologie ne soit pas l’ expression de la vérite et par conséquent je préfère me taire c’ est avec reconnaissance que l’ humanité applaudira à le cette mesure il est temps de serrer les freins à le mon inspiration et de m’ arrêter un instant en route comme quand on regarde le vagin d’ une femme il est bon d’ examiner la carrière parcourue et de s’ élancer ensuite les membres reposés d’ un bond impétueux ",
"dit -elle en se jetant dans ses bras comme tu as de le toupet! comment? fit -il car il ne pensait plus à le rien il oubliait tout sous le coup de sa présence soudaine de son baiser de son corps appliqué à le lui comme ces feuilles qu' un vent d' automne plaque vivement contre le tronc de les arbres dit -elle elle se pendit à son cou: tu m' aimes donc tant que ça dis! tu m' aimes donc tant il lui dit avec franchise: —je tuerais qui tu voudrais pour seulement t' avoir là l' espace d' un quart d' heure ",
"a son entrée sous leur toit les lapins coiffés en tapageurs les oreilles sur l\\ oreille le nez en l\\'air les pattes de devant raides comme ils allaient jouer de le tambour empressent autour de lui attendez dit poil de carotte un moment il vous plaît partageons étant assis d\\' abord sur un tas de crottes de séneçon rongé jusqu\\ à la racine de trognons de choux de feuilles de mauve il leur donne les graines de melon et boit le jus lui-même est doux comme du vin doux puis il racle avec les dents ce que sa famille a laissé à les tranches de jaune sucré tout ce qui peut fondre encore et il passe le vert à les lapins en rond sur leur derrière ",
"lucie malgré elle regardait sans cesse la porte close et ne pouvait réprimer un petit frisson à l’ idée de ce que la comtesse avait vu PROPN plus que jamais ce soir elle regrettait la paisible simplicité de cordibûche à le moins il n’ y avait pas de revenants mais la vaillante fille ne songea pas un instant à le abandonner sa bienfaitrice en cette désagréable occurrence .quand lucie descendit le lendemain vers midi à le cordibûche elle avait la figure un peu fatiguée après cette nuit d’ insomnie mais une onde rose y monta vite à la vue d’ achille qui la guettait sur la route ",
"–non monsieur dixmer non il n’ est pas seul il est avec m.régine –vous voyez donc bien qu’ il reçoit monsieur cyprien –on ne saurait dire que m.le procureur impérial ait reçu ce matin m.régine car il est venu ici avec lui PROPN regarda la figure de le larbin se demandant si celui-ci ne se payait pas sa tête mais m.cyprien avait plus que jamais l’ aspect doucereux niais et ennuyé d’ un domestique de bonne maison qui entend faire respecter sa consigne sans cependant se fâcher avec celui qu’ elle gêne ",
"puis sans se sentir souffrant contractait l\\ habitude de toussoter et cette petite toux qui avait cependant rien d\\' inquiétant réveillait dans la mémoire de gianni un souvenir le souvenir que leur mère était morte d\\' une phtisie sans rappeler sa mère par une ressemblance frappante à le premier coup œil en était tout le portrait le dernier -né avait beaucoup de sa conformation physique et un peu de le féminin de la bohémienne était répandu sur toute la délicate masculinité de le clown quant à son visage était singulier il n\\ était pas absolument le même et cependant avec sa peau blanche ses yeux un noir spirituel sa petite bouche épanouie sa moustache blonde comme le chanvre les douceurs souriantes et un peu moqueuses de toute sa figure faisait souvenir de le visage maternel par raffinement un trait la courbe un contour le je ne sais quoi physionomique un regard d\\' un sourire d\\' une moue de dédain par riens qui en de certains moments dans quelques attitudes de tête sous des coups de jour particuliers donnaient à le voir en lui PROPN mieux revivante que si son ",
"par strophes avec répliques alternées —en combien de manches manches en syllabes choisies plus une troisième manche en pure cavale —vous choisissez donc cette forme résolument moderne que nos sophistes appellent le —précisément maître —bien "
] |
on eût dit une armée de fantômes enveloppé dans le manteau d’ un cavalier ennemi qu’ il avait tué le matin ragueneau suivait la berge la terre amollie par les piétinements de la foule ralentissait sa marche lorsqu’ il eut atteint le gué la nuit était close depuis longtemps ceux qui s’ y étaient hasardés les premiers avaient heureusement jalonné le passage à le moyen de branches de peuplier | [
"maurice s’ efforça de distinguer dans l’ ombre ces frêles balises dont l’ extrémité vacillait au-dessus de le courant puis il poussa son cheval dans la loire l’ obscurité ne lui permettait point de reconnaître exactement la direction qu’ il fallait suivre et la rapidité de le fleuve rendait la moindre erreur périlleuse sa monture fléchissait à le chaque instant sous lui comme une embarcation qui sombre et ne reprenait pied que pour le perdre de nouveau les jambes repliées en arrière la bride ramassée et l’ œil fixé sur les branches vacillantes qui lui traçaient sa route maurice voyait grossir le bouillonnement de les eaux et allait atteindre le milieu de la rivière lorsqu’ un cri aigu retentit tout à le coup au-dessus de le gué par un mouvement instinctif le sonneur de cloche s’ arrêta ",
"un objet noir et flottant descendait de son côté il reconnut une barque d’ où s’ élevaient voix l’ une pleine d’ épouvante qui appelait à le secours l’ autre menaçante mais contenue il vit d’ abord ombres s’ agiter dans une lutte puis il entendit le bruit d’ un corps qui tombait dans le fleuve une robe flotta disparut se remontra plus près de le gué où elle s’ engloutit de nouveau maurice qui s’ était jeté en avant la saisit à le passage et ramena à le lui une femme évanouie ",
"à le même instant la barque arrivait emportée par le courant quelqu’un se dressa à la proue fit feu et une balle passa près de l’ épaule de le sonneur de cloche a la lumière de l’ amorce maurice avait reconnu la rose mais ce fut quelque chose de rapide comme une apparition la barque n’ avait fait que passer et était déjà loin ragueneau souleva avec effort le corps toujours immobile l’ appuya sur le cou de son cheval à lequel il fit sentir l’ éperon et réussit à le atteindre l’ extrémité de l’ île qui partageait la loire en cet endroit ",
"la femme venait de reprendre connaissance et essayait de parler maurice la transporta dans une cabane récemment incendiée et l’ y déposa sur un peu de paille il put remarquer alors que celle qu’ il venait de sauver était une jeune fille dont le costume élégant et les mains blanches annonçaient la condition ses cheveux mouillés lui voilaient le visage mais quand elle les eut écartés le sacristain reconnut mademoiselle céleste boguais fille d’ un gentilhomme de l’ anjou ",
"plus d’ une heure s’ écoula avant que mademoiselle boguais pût lui donner aucune explication l’ épouvante et le froid l’ avaient saisie à le point de la rendre muette maurice lui fit boire quelques gorgées de vin alluma de le feu et la couvrit de son manteau peu à le peu les forces lui revinrent et elle put enfin raconter ce qui lui était arrivé séparée de sa mère et de ses sœurs après la déroute de PROPN mademoiselle boguais les avait cherchées pendant jours et n’ avait perdu tout espoir de les rencontrer qu’ après avoir vu la foule transportée à le delà de le fleuve ",
"se trouvant alors presque seule sur la rive elle avait commencé à s’ effrayer et s’ était mise à le courir le long de la berge pour chercher une barque mais toutes étaient restées sur l’ autre bord cependant la nuit venait quelques traînards à le mines sinistres erraient seuls à le milieu de le campement désert recueillant les objets abandonnés dans la précipitation de la fuite dépouillant les cadavres ou cherchant à le ressaisir les bestiaux sans maître un chef semblait présider à le pillage et le régulariser ",
"ce fut lui qui aperçut le premier la jeune fille il s’ approcha aussitôt et tous tressaillirent en se reconnaissant m. la rose car c’ était lui avait dans son passé un souvenir qui ne lui permettait ni d’ oublier mademoiselle boguais ni d’ être oublié d’ elle tous s’ étaient rencontrés à le angers ans auparavant et l’ ancien valet enhardi par la familiarité de le voisinage avait osé adresser à le céleste encore presque enfant quelques galanteries grossières dont elle s’ était effarouchée m. boguais prévenu n’ était descendu ni à les explications ni à les reproches ",
"il avait fait venir le lovelace d’ antichambre et l’ avait traité comme scapin traite le père de son maître la rose avait alors reçu les coups de bâton sans rien dire mais la meurtrissure effacée de sa peau était restée profondément empreinte dans sa mémoire ne pouvant se venger sur-le-champ il avait confié sa rancune à l’ avenir comme une somme dont les intérêts s’ accumulent seulement il voulut attendre le moment propice et porter les coups sans se découvrir ",
"lorsque les nobles commencèrent à le devenir suspects m. boguais fut signalé un de les premiers par des dénonciations anonymes qui firent ordonner son arrestation il y échappa en émigrant mais l’ ennemi caché qui n’ avait pu l’ atteindre sut prendre sa revanche et la famille de m. boguais fut conduite à la prison d’ angers dont les vendéens victorieux lui ouvrirent heureusement les portes obligée de suivre alors ses libérateurs céleste boguais avait partagé depuis leurs différentes fortunes sans rencontrer la rose qui de son côté n’ avait point paru songer à le elle les haines sans intermittences ne se trouvent guère que dans les livres "
] | [
"je vous ai simplement conseillé de mettre votre douleur à le distance en la cristallisant dans une fiction de rendre acceptable dans un roman ce qui est inacceptable dans la réalité –désolé mais je suis incapable de faire ça d’ un mouvement vif PROPN se saisit de le dossier cartonné posé sur la tablette pour en extraire plusieurs feuilles photocopiées j’ ai retrouvé une interview que vous aviez accordée à le en pour la sortie d’ un de vos romans en angleterre ",
"les déclamateurs qui comptaient parmi les plus âgés s’ irritaient de ces provocations qui mettaient à le chaque fois en cause leur art latron interdisait qu’ on lance l’ air de le fond de la gorge avec trop de véhémence sa voix était sourde mais possédait une énergie qui naissait de la conviction cette énergie se lisait aussi dans son œil unique il ne souffrait pas qu’ on se lève après la dernière veille ",
"–espérons que non dit ophélie en débloquant sa roue je nous vois mal leur raconter comment les caves à le vin ont été pillées il faut vite réveiller tout le monde PROPN jeta des seaux sur les dormeurs sans se préoccuper des éructations protestataires qu’ il déclenchait autour de lui plus délicat ambroise servit de l’ eau fraîche à le blasius qu’ une seule gorgée d’ alcool avait rendu malade mais lorsqu’ il voulut faire de même avec le professeur PROPN la cravate de celui-ci le gifla contaminée par un animisme particulièrement hargneux.ophélie pour sa part dut longuement secouer l’ épaule d’ elizabeth qu’ elle avait dénichée sous un banc public recroquevillée en position fœtale les paupières gonflées s’ entrouvrirent sur fentes injectées de sang.–oh ma tête les sales gosses m’ ont forcée à le boire ",
"un draguage même pas concluant dans un night-club et a dérouillait ferme de quoi nourrir petits portugais pendant une semaine j’ osais pas trop tirer sur mon compte-bidon si les méchants avaient retrouvé ma trace ç a pouvait les conduire jusqu’ à le nous à le part la mer était belle et le ciel était bleu comme dans une chanson de vacances notre histoire se tassait les gens pensant plus à le leurs coups de soleil qu’ à les évadés ",
"je restais interdit à le regarder l’ enfant qui avait pris la victime dans ses mains et qui la contemplait d’ un air égaré j’ aurais préféré qu’ elle me battît bien sûr enfin je ne pus plus supporter ce silence sacha d’ une voix étranglée je ne voulais pas te faire de peine vois c’ est une yourodivyi en entendant ma voix elle frissonna et se redressant brusquement elle me darda un regard qui m’ atteignit à le cœur je fis un mouvement vers elle ",
"personne sinon un pauvre soldat en faction à la grille de l’ élysée-bourbon cyprienne immobile et affaissée sur elle-même était plongée dans une de sorte de sommeil et diane chantait emportée par sa fièvre et le pauvre soldat avait la main sur son cœur car il était breton et il reconnaissait la voix lointaine de le pays sans y songer il avait déposé son fusil auprès de sa guérite et comme si une invisible main l’ attirait dans la nuit il s’ approchait lentement et désertait son poste ",
"le jeune paysan les surprit et les affligea beaucoup en leur annonçant que leur amie était accusée de vol célestin n’ en voulut rien croire —on vous a trompé ou elle s’ est faussement accusée elle-même dit le brave homme nous la connaissons mieux que personne je réponds d’ elle comme de moi ",
"leurs yeux sont pleins de larmes pendant quelques minutes elles ne peuvent parler eh bien et moi madeleine dit armand en ouvrant ses bras à la jeune fille celle-ci quitte ernestine et va pour sauter à le cou de le marquis mais tout-à-coup elle s' arrête en murmurant avec timidité ah mais c' est que vous êtes bien grandi —et qu' est -ce que cela fait madeleine je n' en suis pas moins armand ton camarade de jeux ...—ah oui je vous reconnais et madeleine surmontant sa timidité se jette dans les bras de le marquis; bientôt les questions se succèdent avec rapidité ",
"la montre neuve à le bracelet métallique était restée posée sur la toile cirée entre la femme et son compagnon qui déjà regardaient ailleurs perdue brillante injustifiée jusqu’ à le hameau de les roches noires il n’ y avait plus aucune habitation mathias roula ainsi pendant près d’ un kilomètre avec diligence et régularité sur la route la bicyclette ne projetait plus qu’ une ombre très pâle –encore qu’ intermittente– qui s’ évanouit bientôt tout à le fait contre le fond gris de le ciel où ne subsistaient que de rares et fugitives places bleues voilées de gaze se dressait le phare tout proche ",
"j' avais de le mal à le me débarrasser de cette vigilance dont je connaissais pourtant l' insidieux péril et après l' étreinte il m' arrivait d' être plus heureux parce que j' avais été à la hauteur que d' être tout simplement heureux peut-être manquais -je de fraternité envers les femmes et que sans fraternité l' amour et le bonheur ne sont eux aussi qu' un championnat de le monde il y a la virilité et il y a l' infection virile avec ses millénaires de possession de vanité et de peur de perdre la mythologie de le surbouc avait écrit sur un feuillet en guise d' explication mon ami le poète drouille avant de se tirer une balle dans la tête et son amie m' avait crie je ne comprends pas je ne comprends pas "
] |
qui le sait mieux que moi oui rude douloureuse comme celle de tout calvaire mais une fois arrivé à le sommet avec la lourde croix qu’ on a long-temps portée quel regard de mélancolique satisfaction l’on jette à le loin sur ce chemin si péniblement parcouru et qui garde parfois les traces sanglantes de notre passage ô claude gérard mon maître mon ami merci de tes enseignements de tes exemples ils m’ ont donné la force et le courage de le gravir ce cruel calvaire non non cette tentation de tout révéler à le just et à le régina était une pensée mauvaise mon orgueil me rendait injuste a souffert aussi lui cruellement souffert si sa douleur a manqué de dignité n’ est -ce pas là une de les conséquences de la funeste éducation qu’ il a reçue éducation que mots résument orgueil richesse oisiveté | [
"si le prince a long-temps cherché des consolations indignes de lui n’ a -t-il pas accueilli avec un empressement avec une modestie qui l’ honorent les inspirations meilleures que j’ ai tâché de lui donner selon mon cœur sa conduite envers sa femme dont celle-ci a été justement touchée prouve assez qu’ il a noblement compris mes conseils enfin avant ma rencontre avec lui n’ a -t-il pas obéi à un sentiment de généreuse jalousie en essayant de sortir de cette nullité dont il rougissait surtout en entendant sans cesse répéter autour de lui le nom glorieux de le capitaine just malheureusement cette résolution trop tardive n’ a pas été encouragée par régina pour qui seule sans doute il l’ avait tentée alors il est retombé dans ses grossiers enivrements ",
"il n’ importe cette tentative l’ honore le relève et plus j’ y réfléchis plus il me semble que j’ ai agi avec impartialité envers just et le prince avec désintéressement en ce qui me touche car c’ est en vain que j’ ai tâché d’ éteindre dans mes larmes solitaires le feu dont malgré moi je suis toujours consumé les faits sont accomplis maintenant à qui appartiendra l’ avenir ",
"à le just ou à le prince dieu seul le sait mais quoi qu’ il arrive le bonheur de régina me semble assuré soit avec son mari soit avec son amant quant à les entraînements inconsidérés où l’ excès ou l’ exagération de sa reconnaissance envers PROPN pourrait jeter la princesse je suis tranquille si contre mon attente contre ses promesses faiblit devant ses bonnes résolutions s’ il ne se maintient pas à la hauteur de la situation difficile mais belle et élevée que je lui ai ménagée d’ un mot je peux briser le piédestal où je l’ ai exhaussé à les yeux de PROPN d’ un mot je peux rejeter le prince bien plus bas qu’ il n’ est jamais tombé dans l’ esprit et dans l’ estime de PROPN en tous cas je suis là je veillerai j’ aviserai ",
"juin plus de mois se sont écoulés depuis que PROPN en s’ éloignant a abandonné régina à ses seules inspirations il m’ a été impossible de savoir où s’ est retiré la discrétion de la vieille suzon a été impénétrable tout ce que j’ ai pu apprendre d’ elle c’ est que PROPN avait été pendant mois entre la vie et la mort par suite d’ une maladie de langueur depuis peu de temps il est convalescent je n’ avais pas oublié que le prince lors de notre entretien pendant la nuit qui suivit le bal costumé de la barrière m’ avait demandé comme une grâce de pouvoir m’ écrire s’ il avait besoin de mes conseils je l’ avais prié de m’ adresser ses lettres poste restante à le paris à le nom m.pierre ",
"la femme de le brave jérôme était allée elle-même une fois par semaine à le bureau restant demander s’ il n’ y avait rien pour m. pierre j’ aurais craint en m’ acquittant moi-même de ce soin d’ être épié ou découvert par le prince qui pouvait malgré sa promesse faire surveiller et suivre les personnes qui viendraient chercher les lettres de m. pierre dans ce dernier cas si mes craintes s’ étaient réalisées la femme de jérôme avait sa leçon faite elle devait répondre qu’ un marquis inconnu ou plutôt dont elle devait cacher le nom l’ avait chargée de retirer les lettres adressées à le m. pierre le prince m’ écrivit souvent et longuement une de les dernières lettres que j’ ai reçue de lui et que la femme de jérôme m’ a envoyée hier soir sous enveloppe et par la poste est pour ainsi dire le résumé de ma correspondance avec le prince ",
"elle donne une idée sommaire mais très-sincère de ses relations avec régina pendant cette période de mois ces quelques pages remplaceront mon journal habituel juin il m’ a fallu jeter un regard ferme sur le passé avant de vous écrire cette lettre ami cher et inconnu en qui j’ ai toujours trouvé les conseils d’ une âme forte généreuse et élevée j’ ai besoin de vous rappeler en peu de mots les principaux événements de ces mois écoulés comme un jour quand on espère la vie va si vite ",
"lors de ma première entrevue avec ma femme entrevue qui a suivie notre rencontre pendant cette nuit étrange je l’ ai trouvée je vous l’ ai dit aussi sincère que remplie de tact de dignité si grande que fût sa reconnaissance envers moi envers moi tandis que c’ est vous vous seul qui avez droit à le ce sentiment je vous assure de le moins mon ami et cela presque avec orgueil que j’ ai toujours ressenti une secrète honte lorsque j’ entendais régina me parler de ce qu’ elle me devait si grande que fût donc sa reconnaissance envers moi lors de cette première entrevue mme PROPN ne s’ est engagée à le rien elle ne m’ a rien promis me disant que dans jours elle me rendrait une réponse définitive c’ était tout simple elle voulait voir et se consulter avec lui je ne vous ai pas caché mon ami combien j’ ai été touché de la loyale détermination de m.just clément son départ a -t-il été arrêté de concert avec régina s’ est -il à le contraire résigné à le partir sans l’ avertir ",
"je ne l’ ai jamais su je ne m’ en suis jamais informé à le quoi bon seulement je suis certain parce que mme me l’ a dit que depuis mois une seule fois ils se sont écrit lorsque j’ ai revu ma femme pour lui demander ce qu’ elle avait décidé elle m’ a répondu simplement ces mots que je crois entendre encore l’ essai que vous voulez tenter georges réussira -t-il je l’ ignore si je devais juger d’ après ce que je ressens à le cette heure je vous dirais franchement que votre tentative sera inutile mais qui peut répondre de l’ avenir je suis maintenant sous l’ empire d’ un amour profond exalté dont je n’ ai pas à le rougir devant vous parce qu’ il a toujours été pur autrement l’ essai que vous voulez tenter eût été pour vous et pour moi révoltant d’ indignité je n’ ai donc aucun parti pris georges ",
"je vous le répète si je m’ en crois à ce moment l’ amour que j’ éprouve doit être éternel mais en admettant que par je ne sais quel prodige vous parveniez à le rallumer dans mon cœur cette tendre affection dont je vous ai donné tant de preuves je conserverai toujours un doux souvenir d’ une liaison aussi élevée qu’ elle m’ a été chère et je reviendrai vers vous pour toujours cette fois car vous savez si avec mon caractère les bonheurs légitimes me sont précieux faites donc que je vous aime encore georges et si vous accomplissez ce miracle je vous chérirai doublement de m’ avoir par l’ amour ramené à des devoirs que j’ ai méconnus par votre faute telles ont été les premières paroles de PROPN le véritable amour a en lui une foi si profonde qu’ entendant ma femme me tenir ce langage je n’ ai pas douté de l’ avenir cependant mon ami je vous ai dit avec quelle réflexion avec quelle prudence je me suis tracé la marche que j’ avais à le suivre un empressement trop tendre aurait choqué blessé peut-être le cœur de PROPN son amour pour just devant être d’ autant p"
] | [
"mais c’ est trop de crème une fois de plus on m’ a pris exagérément à le mot sans me plaindre j’ avale ma terrine d’ un trait et je lutte contre un commencement de mal de cœur la garde-robe de monsieur vernet devient la mienne si nous rentrons mouillés on met à ma disposition de les chaussettes une chemise un caleçon ",
"monsieur mon gendre jouait à la bourse son épouse madame ma fille jouait à le tennis et moi pendant ce temps-là je tirais des plans sur la comète pour leur laisser un plus bel héritage parce que les petits ruisseaux font les grandes rivières je passais mes soirées à le découper écho de paris en jolis petits carrés pour d\\' économie ",
"mon cher radoux lui dit -il les sous-officiers et soldats de votre classe vont être renvoyés dans leurs foyers mais comme on tient à le conserver dans l’ armée les meilleurs sujets j’ ai reçu l’ ordre de vous demander si vous voulez rester avec nous –je vous remercie de votre bienveillance mon capitaine répondit etienne mais depuis que j’ ai quitté mon village je n’ ai pas vu mes parents j’ ai besoin de me retrouver à le milieu de ma famille –on vous accordera un congé de mois ",
"s’ avança: c’ est bon va -t-en maintenant le jeune barine est fatigué il vous faudrait tout de même venir avec moi à le village pourquoi murmura PROPN avec un involontaire fléchissement de la voix pourquoi mon vieux il faut parut bondir brusquement en avant et sur le pâle visage paisible youri tout à le coup vit passer une expression si sauvage si étrange qu’ il frémit dit avec une sorte de désespoir: laisse ",
"non la vois -tu cette fête revoir papa marie maurice et marine et les choses qui m’ ont attendu ne raconte pas cela il faut se défier des joies en herbe c’ est souvent de le chiendent ce fut seulement un mois plus tard que la première lettre de pierre parvint à le saint-baudile elle était datée de le 17février et l’ enveloppe portait comme suscription baron de clairépée à le mas de l’ abadié saint-baudile de provence rien d’ ailleurs dans le texte qui rappelât le récent passé ",
"PROPN n’ écoutait plus depuis longtemps —si vous n’ avez plus besoin de moi dit -il je vais retourner chez tati il me faut une cotte de travail —si tu veux tu peux rester déjeuner avec moi mais je dois te dire que je suis végétarien c’ est quoi végétarien ",
"chapitre l’ approche d’ un denouement funeste l emariagede colomba et de bertrand valois avait été fixé à le jeudi décembre les préparatifs de cette imposante cérémonie n’ empêchèrent pas les recherches de se poursuivre touchant l’ énigme de le boulevard de le temple à le contraire elles furent menées durant cette période d’ une façon particulièrement active charles avait repris courage avec une ardeur nouvelle et acharnée comme tous ceux qui apercevant le désespoir lui échappent d’ un sursaut il ressentait d’ ailleurs la nécessité croissante de multiplier ses efforts car bientôt le départ de les nouveaux mariés le priverait de ses collaborateurs les plus précieux et chaque matin il redoutait plus cruellement que la veille d’ apprendre les fiançailles officielles de rita et de luc ",
"qu’ il me fait aimer la religion dont il est un si digne ministre son âme est aussi pure que sa croyance est vraie sans bigotisme sans superstition sans cet air farouche qui rebute il parle des vérités les plus sublimes avec une éloquence simple et entraînante il est quelquefois enjoué à le milieu d’ une dissertation sérieuse on dirait qu’ il veut par des saillies charmantes couvrir la sévérité de les principes qu’ il expose ",
"—ce qui me va dans tout ceci fit -il en matière de conclusion c’ est que n’ en déplaise à le mon bombonnel il y a encore des lions en algérie il y en a! dit le prince avec enthousiasme dès demain nous allons battre la plaine de le chéliff et vous verrez préïnce auriez -vous l’ intention de chasser vous aussi! pensez -vous donc que je vous laisserais vous en aller seul en pleine afrique à le milieu de ces tribus féroces dont vous ignorez la langue et les usages non! non illustre tartarin je ne vous quitte plus partout où vous serez je veux être préïnce et tartarin radieux pressa sur son cœur le vaillant en songeant avec fierté qu’ à l’ exemple de jules gérard de bombonnel et tous les autres fameux tueurs de lions il allait avoir un prince étranger pour l’ accompagner dans ses chasses chapitre la caravane en marche le lendemain dès la première heure l’ intrépide tartarin et le non moins intrépide prince grégory suivis d’ une demi-douzaine de portefaix nègres sortaient de milianah et descendaient vers la plaine de le chéliff par un raidillon délicieux tout ombrag",
"la véritable douleur se sent mais ne se rend pas quelques parents de mylord de le nombre de lesquels étoit furent présents à l’ ouverture de le testament de le défunt il laissoit toute sa fortune à sa fille bien aimée olympia nommoit pour son tuteur mylord comte halifax à qui il léguoit une bague de prix il laissoit sa fille maîtresse de se choisir un époux se reposant sur sa prudence et sa sagesse venoient ensuite plusieurs legs à ses anciens et fidèles serviteurs "
] |
le pont arrière était désert balayé de pluie et d’ embruns les bancs de croisière abandonnés dans le vent j’ étais accoudé à le parapet et je regardais la mer lourde ondulante que le ferry fendait sous la pluie la traversée dura moins d’ une heure bientôt on commença à le apercevoir à le loin les côtes de l’ île d’ elbe l’ atmosphère était brouillée de pluie on distinguait à le peine les contours de les rivages boisés qui se perdaient dans un brouillard humide | [
"cette image d’ arrivée en bateau à l’ île d’ elbe m’ était pourtant familière mais je ne l’ avais jamais vécue qu’ en été par mer calme dans la merveilleuse lumière rose et liquide de le matin aujourd’hui on faisait à le peine la différence entre le ciel et la mer la côte paraissait sauvage avec des nappes de brume qui s’ accrochaient à les aspérités de le relief je regardais la ligne régulière de les collines à l’ horizon et je me rendis compte alors —je ne l’ avais pas tout de suite remarqué tant la fumée se confondait avec les nuages qu’ une colonne de fumée s’ élevait au-dessus de l’ île d’ elbe à le mesure que nous approchions des côtes on ne pouvait plus en douter c’ était bien de la fumée qu’ on apercevait à le loin comme si l’ île d’ elbe était en feu c’ était tellement saisissant que même si c’ était sans doute impossible cela me parut être le même feu que l’ été dernier le même feu de forêt qui finissait de se consumer et qui brûlait toujours qui nous poursuivait qui attendait notre retour ",
"nous avions quitté l’ île d’ elbe en feu à la fin de l’ été et nous la retrouvions en feu mois plus tard l’ odeur bientôt imperceptible nous parvint à le large une odeur diffuse délayée dans l’ air marin qui n’ était pas vraiment une odeur de feu de feu de forêt mais une simple odeur de brûlé plus âcre plus caoutchouteuse qui flottait dans l’ atmosphère et allait s’ éparpiller dans le vent et les embruns la colonne de fumée était maintenant clairement visible à l’ horizon nous la distinguions très bien depuis le bateau elle était assez étroite à la base et montait en s’ élargissant dans le ciel où elle allait se mêler à des formations de nuages noirs et bleus amas boursoufflés de cumulonimbus cotonneux que le vent déplaçait lentement j’ essayais de déterminer où la colonne de fumée prenait sa source de quel endroit le feu provenait exactement et je me rendis compte que ce n’ était sans doute pas de la ville elle-même mais d’ une localité légèrement plus à l’ est de la baie ",
"à l’ approche de le promontoire rocheux qui marquait l’ entrée de portoferraio les machines de le bateau baissèrent de régime et le navire poursuivit sur sa lancée pour accoster lentement le long de les quais marie avait prévenu la famille de maurizio de notre arrivée ce matin et un de ses fils devait venir nous accueillir à la descente de le bateau pour nous conduire à la rivercina PROPN avait fils l’ aîné qui travaillait à les impôts et giuseppe le plus jeune que je connaissais à le peine j’ avais dû l’ apercevoir une ou fois sans jamais lui adresser la parole nous quittâmes le navire par les soutes nous ne savions pas qui viendrait nous accueillir et nous regardions vaguement autour de nous sur les quais marie avait pris d’ instinct la direction de le petit édifice de les bureaux de la capitainerie où son père avait l’ habitude de nous attendre quand il venait nous chercher et on vit qu’ un pick-up attendait là dans la grisaille un gros pick-up noir à les ailes luisantes et rebondies le moteur en marche les phares allumés sous la pluie ",
"PROPN le plus jeune de les fils de maurizio descendit de le pick-up silhouette entièrement noire peut-être en raison de le deuil mais cela pouvait aussi bien être ses vêtements habituels chemise de soie noire fin blouson noir en similicuir lunettes noires type ray-ban qu’ il ôta en arrivant à le notre hauteur le visage fermé et le regard droit sans un mot sans sourire touches dorées faisaient encore ressortir le noir de la tenue l’ alliance en or épaisse visible à l’ annulaire et une gourmette lourde en or ou plaqué or avec son nom giuseppe gravé en lettres cursives alambiquées il émanait de lui quelque chose de déplaisant et d’ antipathique il était à l’ image de sa voiture comme certains propriétaires de chiens qui font toujours l’ acquisition de sales bêtes à le leur image marie l’ enlaça le prit par l’ épaule et lui fit ses condoléances passa rapidement la main dans ses cheveux dans un geste affectueux et brouillon è la vita dit -il sans conviction d’ un air un peu ennuyé et il s’ avança vers moi hésita un instant à se laisser également enlacer mais je ",
"il me serra la main avec résolution une poigne ferme volontaire sans sourire je lui dis un mot aimable en italien sur son père je dis que je l’ appréciais et que tout le monde l’ aimait à la rivercina et m’ écoutant en hochant la tête triturant les clés de sa voiture il dit la même phrase è la vita sur le même ton ennuyé comme s’ il l’ avait déjà dite fois dans la journée et la dirait encore fois giuseppe avisa la grosse valise de marie la souleva en une fois comme si elle pesait ou kilos alors qu’ elle devait en peser une trentaine et se dirigea vers l’ arrière de le pick-up dont le plateau de chargement était recouvert d’ un fin couvercle en aluminium qui le maintenait hermétiquement clos il ouvrit le coffre avec ses clés fit un peu de ménage pour caser la valise repoussa des pots de peinture neufs des bacs en plastique des rouleaux souleva une vieille couverture écossaise qui laissa entrevoir bidons d’ essence qu’ il recouvrit aussitôt remettant bien la couverture en place et souleva la valise pour la glisser dans le coffre nous prîmes place dans le pick-up e",
"PROPN avait remis ses lunettes noires et il conduisait en silence marie faisait la conversation elle prenait des nouvelles de la famille de maurizio et il répondait laconiquement précisément sans fioritures inutiles de son air un peu ennuyé puis profitant d’ un silence je lui demandai l’ origine de cette fumée noire qu’ on avait aperçue de le bateau sans bouger la tête regardant droit devant lui il dit que c’ était la fabrique monte capanne qui avait PROPN cette nuit la cioccolateria? dit marie ",
"si la cioccolateria dit -il la chocolaterie monte capanne se trouvait à le ou kilomètres de portoferraio non loin de le hameau de PROPN sur le site de l’ ancienne biscuiterie prati marie s’ y arrêtait parfois l’ été sur la route de la rivercina pour acheter quelques tablettes de chocolat artisanal un petit comptoir de vente à les particuliers était ouvert pendant la saison touristique à le côté de les ateliers il m’ était arrivé d’ accompagner marie dans la boutique et tandis qu’ elle faisait son choix parmi les dernières saveurs en vogue de la gamme poivre rose basilic ou gingembre chaque tablette soigneusement enrobée de le rituel papier d’ étain et glissée dans une enveloppe transparente ornée de le monogramme je l’ attendais en jetant un coup d’ œil sur les ateliers à le travers la fenêtre témoin aménagée dans l’ espace de vente décoré de panneaux illustrés qui évoquaient les différentes étapes de la fabrication de le chocolat le chocolat était encore fabriqué à l’ ancienne dans cette entreprise familiale de l’ île d’ elbe avec de vieux modèles de con",
"les grains étaient ensuite écrasés entre des grilles de calibrage et des marteaux activés par des cylindres en rotation la petite dizaine de personnes qui travaillaient là étaient vêtues de blouses blanches et portaient des charlottes transparentes sur la tête sous l’ effet de la chaleur la matière grasse suintait dans les cuves exsudait et se liquéfiait sirupeuse et on obtenait une liqueur de cacao quasiment liquide et odoriférante qui était mélangée dans les ateliers à les autres matières premières entrant dans la fabrication de le chocolat le beurre de cacao le sucre la vanille et les produits laitiers selon le type de chocolat souhaité le feu s’ était déclaré vers heures de le matin dans la chocolaterie il avait pris d’ abord dans les magasins qui servaient d’ entrepôts où étaient stockés les réserves les sacs de sucre et de cacao et de là il s’ était propagé à le corps principal de l’ usine à les ateliers de fabrication et à les bureaux ",
"une quarantaine de pompiers et pas moins de camions venus de portoferraio mais aussi d’ autres casernes de l’ île s’ étaient rendus sur les lieux et l’ incendie n’ avait pu être stabilisé que vers heures de le matin à l’ heure actuelle il n’ était même pas encore complètement maîtrisé lorsque PROPN était passé une demi-heure plus tôt pour venir nous accueillir sur le port une vingtaine d’ hommes se trouvait encore sur place pour sécuriser les lieux dès que nous passâmes le rond-point de la cimenterie à la sortie de portoferraio l’ odeur de feu que nous avions perçue pour la première fois ce matin en pleine mer nous assaillit de nouveau cette odeur de brûlé qui pénétrait maintenant jusqu’ à l’ intérieur de le pick-up malgré les vitres fermées et que nous ne pouvions pas ignorer qui saturait l’ espace qui était omniprésente mais cette odeur de brûlé à le départ indifférenciée que j’ avais simplement constatée sans pouvoir vraiment la définir commença à se préciser dans mon esprit depuis que j’ avais appris que c’ était une usine de chocolat qui a"
] | [
"leur rude pression a non-seulement meurtri mais entamé sa chair jusqu’ à le vif ces plaies lui sont cruellement douloureuses cruellement douloureuse aussi est l’ une de ses glorieuses blessures qui s’ est rouverte mais l’ affaiblissement extraordinaire de la vierge guerrière la profonde altération de ses traits a une autre cause encore cause étrange ténébreuse elle remonte à le quelques jours de PROPN ",
"marie basmati croyait connaître sa ville et voilà que toute une vie de toute une partie de la population de la naissance à la mort lui échappe en d’ autres temps elle aurait vu cela d’ un bon œil: voilà des capelliens qui font leur petite vie sans vagues et sans revendications elle n’ aura jamais aussi bien compris à le quel point la société française est légaliste et accrochée à ses administrations les garnerets sont -ils en france la PROPN veut -elle de les garnerets les garnerets sont -ils de la chapelle ",
"il a perdu un bras son bras gauche dans je ne sais quel combat quel attentat et une main en bois gantée de cuir marron dépasse de sa manche il y a là encore sœurs assez âgées et d’ autres invités que je connais moins dont je me souviens moins bien quand je regarde ces femmes et ces hommes rassemblés autour de la table des gens vieillissants un peu mélancoliques et fatigués je me dis qu’ on ne pourrait jamais deviner à le quel point ils sont hors de le commun des êtres extraordinaires des révolutionnaires des héros qui ont affronté sans flancher les plus terribles dangers tenu tête à la police de le tzar lancé de les bombes ils ont marché par étapes les pieds enchaînés jusqu’ à le fond de la sibérie ils ont été enfermés dans des cachots condamnés à la pendaison et ils ont attendu la mort avec sérénité prêts quand ils seraient à le pied de le gibet quand le bourreau s’ approcherait d’ eux pour leur envelopper la tête de l’ atroce cagoule pour passer autour de leur cou la corde glissante enduite de savon à le crier une dernière fois vive la révolution vi",
"comme c’ est PROPN comme c’ est je trouvais moi qu’ il aurait bien pu me répondre autrement et voilà tout ce que vous avez à me demander reprit -il non pas qu’ est -ce que c’ est que m. hein fit -il en dardant sur moi son petit oeil gris nous changeons de gamme ",
"à la vue de martinon elle le congédia puis voulut savoir de son futur neveu la cause de ses plaisanteries sur le vicomte –il n’ y en a pas –et tout cela comme pour la gloire de m. moreau! dans quel but? –dans aucun PROPN est un charmant garçon je l’ aime beaucoup –et moi aussi qu’ il vienne! ",
"–puisque vous refusez de devenir ma femme je n’ ai pas besoin d’ être aimable –je repousse le péril jaune tout simplement vous même tout à l’ heure me le conseilliez fortement –ce que vous pouvez être cruelle gyssie quand vous vous y mettez vous vous amusez de mes sentiments comme un chat joue avec une souris.–oh! tout à l’ heure vous affirmiez que j’ étais adorable les hommes varient décidément beaucoup dans leurs opinions cela explique d’ ailleurs les merveilleux résultats de le suffrage universel ",
"elle l’ appela encore à le plusieurs reprises durant le repas elle lui dit remonte ta serviette henri tu vas tacher ton gilet elle le trouvait cruel parce qu’ il racontait d’ un ton froid sans sourciller des choses épouvantables dont il avait été témoin il avait vécu dans la charogne dans la vermine dans la boue dans l’ eau jusqu’ à la ceinture il tirait de ces circonstances de les motifs de blague à la fois déconcertante et sublime ce n’ était pas qu’ il fût dénué de sensibilité car à le récit qu’ il faisait de la mort d’ un de ses amis l’ émotion contenue lui coupa le souffle dans la gorge ",
"il disparaît et se trouve désormais à l\\' abri de tout naufrage un bienfait assure -t-on est jamais perdu les bâtiments n\\' ont pas le même privilége partout cette sollicitude de la société de les naufrages est retrouvée on ne l\\' a jamais prise à le dépourvu personne avait songé à le emploi de le chien de terre-neuve appliqué à le humanité en péril la société a organisé en escouades cet intéressant et dressé à la pêche de les noyés ",
"—ma première intention était d’ aller à les galeries puis à le peine dans le métro j’ ai pensé que je trouverais aussi bien ce que je cherchais dans le quartier il peut voir il peut même toucher j’ en serai quitte pour laver mes culottes et mes soutiens-gorge avant de les porter la petite guerre durait depuis bien avant elle elle avait commencé entre palmari et le commissaire quand le jeune marlou encore efflanqué et sans le sou avait acheté comptant le bar de la rue fontaine comme par hasard cela se passait quelques semaines après un hold-up dans une bijouterie pour la première fois les malfaiteurs avaient utilisé une technique qui devait s’ avérer payante mais qui paraissait alors d’ une folle audace ",
"de sorte qu\\' un jour me trouvant dans une société dont elle faisait partie je la vis venir à le moi et me tendre la main comment interpréter cette démarche et le regard profond et triste dont elle accompagna son salut y crus voir le pardon de le passé; accent divin de la pitié donnait à les simples paroles qu\\ elle adressa une valeur inexprimable comme si quelque chose de la religion se mêlait à les douceurs d\\' un amour jusque -là profane et lui imprimait le caractère de un devoir impérieux me forçait de retourner à le paris mais je pris aussitôt la résolution de n\\' y rester que peu de jours et de revenir près de mes amies "
] |
ils devaient partir à le heures de le matin et la tante catherine avait demandé un grand fiacre pour les conduire tous d’ abord à la prison embrasser le père puis ensuite chacun avec leur paquet à le chemin de fer où ils devaient s’ embarquer l’ heure marchait vite; encore un quart d’ heure encore minutes et nous allions être séparés lise ne penserait -elle pas à le moi à le moment où le roulement de la voiture se fit entendre elle sortit de la chambre de tante catherine et me fit signe de la suivre dans le jardin appela tante catherine | [
"mais lise sans répondre continua son chemin en se hâtant dans les jardins de les fleuristes et des maraîchers tout est sacrifié à l’ utilité et la place n’ est point donnée à les plantes de fantaisie ou d’ agrément cependant dans notre jardin il y avait un gros rosier de bengale qu’ on n’ avait point arraché parce qu’ il était dans un coin perdu lise se dirigea vers ce rosier à lequel elle coupa une branche puis se tournant vers moi elle divisa en ce rameau qui portait petits boutons près d’ éclore et m’ en donna un ah! que le langage de les lèvres est peu de chose comparé à le celui de les yeux que les mots sont froids et vides comparés à les regards ",
"cria la tante déjà les paquets étaient sur le fiacre je pris ma harpe et j’ appelai capi qui à la vue de l’ instrument et de mon ancien costume qui n’ avait rien d’ effrayant pour lui sautait de joie comprenant sans doute que nous allions nous remettre en route et qu’ il pourrait courir en liberté ce qui pour lui était plus amusant que de rester enfermé le moment de les adieux était venu la tante catherine l’ abrégea; ",
"elle fit monter étiennette alexis et benjamin et me dit de lui donner lise sur ses genoux puis comme je restais abasourdi elle me repoussa doucement et ferma la portière en route dit -elle et la voiture partit je passai la bandoulière de ma harpe sur mon épaule ce mouvement que j’ avais fait si souvent autrefois provoqua l’ attention de capi; ",
"il se leva attachant sur mon visage ses yeux brillants allons capi! il avait compris; il sauta devant moi en aboyant je détournai les yeux de cette maison ou ̀ j’ avais vécu ans ou ̀ j’ avais cru vivre toujours et je les portai devant moi le soleil était haut à l’ horizon le ciel pur le temps chaud cela ne ressemblait guère à la nuit glaciale dans laquelle j’ étais tombé de fatigue et d’ épuisement à le pied de ce mur ",
"ces années n’ avaient donc été qu’ une halte il me fallait reprendre ma route mais cette halte avait été bienfaisante elle m’ avait donné la force et ce qui valait mieux encore que la force que je sentais dans mes membres c’ était l’ amitié que je me sentais dans le coeur ",
"je n’ étais plus seul à le monde dans la vie j’ avais un but: être utile et faire plaisir à le ceux que j’ aimais et qui m’ aimaient une existence nouvelle s’ ouvrait devant moi j’ évoquai le souvenir de vitalis et je me dis en moi-même en avant! seconde partie en avant en avant ",
"le monde était ouvert devant moi et je pouvais tourner mes pas de le côté de le nord ou de le sud de l’ ouest ou de l’ est selon mon caprice je n’ étais qu’ un enfant et j’ étais mon maître hélas! c’ était précisément là ce qu’ il y avait de triste dans ma position combien d’ enfants se disent tout bas: ah! si je pouvais faire ce qui me plaît; si j’ étais libre; si j’ étais mon maître ",
"combien aspirent avec impatience à le jour bienheureux où ils auront cette liberté de faire de les sottises moi je me disais: ah! si j’ avais quelqu’un pour me conseiller pour me diriger c’ est qu’ entre ces enfants et moi il y avait une différence terrible si ces enfants font des sottises ils ont derrière eux quelqu’un pour leur tendre la main quand ils tombent ou pour les ramasser quand ils sont à le terre tandis que moi je n’ avais personne; si je tombais je devais aller jusqu’ à le bas et une fois là me ramasser tout seul si je n’ étais pas cassé et j’ avais assez d’ expérience pour comprendre que je pouvais très bien me casser ",
"malgré ma jeunesse j’ avais été assez éprouvé par le malheur pour être plus circonspect et plus prudent que ne le sont ordinairement les enfants de mon âge c’ était un avantage que j’ avais payé cher aussi avant de me lancer sur la route qui m’ était ouverte je voulus aller voir celui qui en ces dernières années avait été un père pour moi; si la tante catherine ne m’ avait pas pris avec les enfants pour aller lui dire adieu je pouvais bien je devais bien tout seul aller l’ embrasser il y a des choses tristes en ce monde et dont la vue porte à des réflexions lugubres "
] | [
"depuis pas assez de temps répliqua -t-il hardiment pour n' être pas sûr que bertrand cassecou n' est pas coupable vous le savez dit vivement le magistrat je suis sûr que cassecou n' a rien fait j' en mettrais ma main dans le feu c' est un de vos camarades? demanda le substitut oui dit PROPN nous avons gardé les bêtes ensemble pas méchant de le tout berdin si l'on veut mais faire de le mal à qui que ce soit jamais mais enfin sur quoi bases -tu cette opinion qu' il n' est que berdin puisque berdin il y a? demanda le baron intrigué PROPN essaya sans y réussir de regarder le baron en face il se recueillit puis: oh! nous autres dans les bois ç a nous connaît ",
"tandis qu’ il se livre à ses réflexions heures sonnent à l’ horloge d’ alfort il faut partir lui dit lucie et précipitant le pas elle le devance ils quittent l’ île en traversant le pont de le moulin qui communique à la route de PROPN a peine sur la route elle se plaint d’ une fatigue subite d’ une sorte de courbature qui la tient paralysée timothée se dispose à le courir à le charenton pour en ramener un véhicule ",
"mais trop tard ils avaient refermé la porte en douce derrière nous les civils on était faits comme des rats une fois qu’ on y est on y est bien ils nous firent monter à le cheval et puis à le bout de mois qu’ on était là-dessus remis à le pied ",
"si l’ entretien se prolonge il devient inquiet tourne les yeux vers les points de l’ horizon comme pour chercher à le fuir la présence d’ un ennemi invisible qui s’ approche fait de la main un adieu brusque s’ éloigne sur les ailes de sa pudeur en éveil et disparaît dans la forêt on le prend généralement pour un fou un jour hommes masqués qui avaient reçu des ordres se jetèrent sur lui et le garrottèrent solidement de manière qu’ il ne pût remuer que les jambes le fouet abattit ses rudes lanières sur son dos et ils lui dirent qu’ il se dirigeât sans délai vers la route qui mène à le bicêtre il se mit à le sourire en recevant les coups et leur parla avec tant de sentiment d’ intelligence sur beaucoup de sciences humaines qu’ il avait étudiées et qui montraient une grande instruction dans celui qui n’ avait pas encore franchi le seuil de la jeunesse et sur les destinées de l’ humanité ou ̀ il dévoila entière la noblesse poétique de son âme que ses gardiens épouvantés jusqu’ à le sang de l’ action qu’ ils avaient commise délièrent ses membres brisés se tra",
"une hauteur se dressait à le quelque mètres et le sol devenait onduleux PROPN dirigea la troupe vers ce coteau dont on escalada la crête lestement il était peu élevé mais permettait néanmoins à l’ œil d’ embrasser le paysage environnant c’ était un admirable panorama de collines vertes et de champs veloutés que traversait en une seule nappe de plus de kilomètres de largeur le fleuve majestueux dont les fugitifs avaient naguère descendu l’ une de les branches le brahmapoutra l’ énorme masse liquide coulait majestueuse à le travers d’ un véritable éden ",
"ah faisait -il en jetant sur les fleurs un regard distrait l’ année d’ avant il ne revenait pas une fois de son travail sans poser sur les genoux de rose un bouquet cueilli pour elle le long de les haies parfois sa sœur étonnée de ce changement s’ attristait en pensant qu’ il avait cessé de l’ aimer elle ne pouvait pas deviner que s’ il paraissait l’ oublier c’ est qu’ il s’ occupait d’ elle plus que jamais écoute lui dit -il un jour veux -tu me confier rosette ",
"a ce moment alexis parut de nouveau devant lui –comment est votre maîtresse demanda malory –elle vient de s’ endormir ",
"la bonne a préparé votre chambre –non je ne resterai pas chère amie pardonnez -moi je suis très excité avant de me coucher j’ ai besoin de beaucoup écrire à le demain ",
"reçois de même et dis-lui ou fais -lui dire très sérieusement que tu le remercies mais que tu ne veux point de lui je ne vois point de le tout pourquoi tu t’ inquiètes est -ce que tu t’ imagines par hasard que je suis d’ humeur à l’ encourager? ah! bien oui il aurait francs millions d’ écus que je ne le trouverais pas fait pour ma fille le vilain avec ses gros yeux et son air content d’ être à le monde qu’ il aille plus loin nous n’ avons point ici de fille à le lui donner! ah! mais ma mie janille s’ y connaît et sait qu’ on ne met point dans un bouquet le chardon à le côté de la rose ",
"il eut bientôt reconnu ceux très nombreux à lesquels il pouvait se fier et ceux très rares qui le trahiraient à l' occasion il les interrogea sur les bruits qui couraient dans le bourg de fées qui troublaient le repos de les nuits d' apparitions de fantômes d' hommes noirs tous en avaient connaissance mais jamais personne n' avait vu ni entendu rien de semblable ce qui n' empêcha pas charles de concevoir des projets dont les fées devaient être la base principale "
] |
puis distingua la tête et le poitrail luisant d’ un cheval fou dans l’ ombre d’ une stalle forte bête écumante à les yeux gelés de terreur et qui soudain se cabrant se mit à le battre de les antérieurs contre la porte de le box le choc répété des sabots sonnait d’ abord sinistrement puis s’ aperçut à le quelques autres signes qu’ une atmosphère inquiète pesait sur la basse-cour: frissonnant rang serré les poules s’ étaient juchées sur une branche de le platane quelques canards hypertendus investissant la branche de le dessus loin de le rond d’ eau boueuse à le bord de lequel regard immobile et soies hérissées porcs paraissaient en état de choc tout cela respirait moins une peur précise –les mauvais traitements les garçons-bouchers les fours à le micro-ondes –qu’ un profond malaise flou seuls nouveaux chiens beige et gris vautrés sur le seuil de la ferme semblaient encore en paix avec eux-mêmes d’ ailleurs après que meyer eut frappé fois contre le cadre de la moustiquaire le fermier parut qui n’ avait pas l’ air de le mauvais type | [
"d’ une voix dénotant la fin de sieste et la catalogne il indiqua bien volontiers la direction de la mer puis le cheval s’ étant remis à le battre comme un gros jouet mécanique détraqué les chiens éteints près de la porte se dressèrent brusquement raides sur la pointe de leurs ongles écaillés frémissants ils se mirent à le hurler de conserve accompagnés hors champ par tous leurs congénères de les environs chiens de garde et chiens déchus bergers allemands ou bâtards hors la loi fronçant un sourcil placide l’ exploitant se pencha sur les siens pour les tranquilliser dans sa langue maternelle lentement ils se raplatirent en gémissant qu’ est -ce qui leur prend? fit ",
"l’ orage peut-être supposa l’ exploitant avant que ç a tombe ils sont comme des fois des fois vous avez bien compris le chemin? oui dit merci une heure plus tard sous un ciel rien moins qu’ orageux il arrivait devant chez nicole ",
"il avait rencontré nicole quand il n’ était qu’ un homme abandonné par victoria un de ces bons vieux types délaissés qui analysent les paroles de les chansons d’ amour tristes sur le transistor de la salle de bains seuls à le fond de leur peignoir dans le miroir brossant pour plus personne leurs dents jusqu’ à le sang nicole avait bien consolé à la fin de l’ ère victorienne puis quand les choses s’ étaient tassées ils n’ avaient plus été amants qu’ éventuellement à l’ occasion pas loin d’ un lit trop vide après ou verres trop vite vidés mais plus maintenant maintenant régulièrement vient passer quelques jours de congé dans la maison de nicole moyenne villa jaune paille décolorée chambres au-dessus d’ un grand living que poursuit une terrasse fleurie d’ ancolies d’ iris d’ oxalides il y occupe toujours la même chambre exigue donnant sur la mer séparée d’ une minuscule salle d’ eau par une marche traîtresse spécialement casse-gueule quand on ne connaît pas ",
"PROPN connaît bien poisson dans l’ eau de les petites fêtes que nicole donne un soir sur ou il n’ a chaque fois que l’ embarras de le choix parmi la bruissante florissante polychrome société de jeunes femmes tu ne veux pas prendre une douche suggère nicole tu n’ as pas un peu faim tu n’ aimerais pas que je te prépare un petit truc rapide ",
"un petit œuf à la coque allez bon dit modestement je veux bien mais je ne voudrais pas allons -y clame nicole en immergeant œufs dans l’ eau bouillante maintenant mes petits chéris vous allez cuire la regarde faire prend son verre où tourne un glaçon s’ étend non loin sur la terrasse à le creux de la méridienne l’ après-midi touche à sa fin ",
"un disque de musique tropicale molle tourne à le bas bruit un fond de zéphyr donne un peu d’ air marin l’ iris et le seringa respirent lentement profondément très loin de les guerres et de le fracas de les bombes loin de le cliquetis de les armes automatiques des grenades offensives et de l’ artillerie lourde ni pleurs ni plaintes entre les pots de verveine les transatlantiques à le rayures les parasols à le pois; la paix bracelets de fer maintiennent le béton corrompu d’ un pilier nicole cependant parle donne des nouvelles accélérées de georges qu’ elle a quitté pour un certain bill je veux que tu connaisses bill de chantal qui n’ a plus de goût à le rien depuis que PROPN s’ est installé chez jean-rené de pierre-paul et de marie-cécile youssouf et tous les autres de toute façon tu vas les voir ce soir excepté le certain bill connaît tous ces noms ",
"nicole parle aussi du temps spécialement lourd depuis jours tu es sûr que tu ne voudrais pas prendre une douche vraiment PROPN ne répond pas promène le bout de ses doigts sur ses joues moites à le contresens de le poil paillasson machinal il se lève marche vers la balustrade et vérifie le panorama à le fond: la méditerranée à le gauche: collines de pierre blanche se succèdent vers la mer on dirait chapiteaux de cirque à lesquels une douzaine de tours d’ habitation construites à le leur base tiennent lieu de piquets ",
"une nouvelle tour est d’ ailleurs en chantier veillée par hautes grues jaune et verte à le mi-chemin s’ étend un hippodrome ovale non loin de la plage qui n’ est qu’ à le minutes à le pied silencieusement PROPN se repasse le sourire de mercedes pendant que nicole poursuit l’ inventaire de ses amis à le venir ils arrivent quand demande -t-il distraitement vers heures ils étaient tous la les frères georges est arbitre international pierre-paul créateur de produits marie-cécile et youssouf qui a repris le restaurant de la pointe avec mickey le docteur braun et son labrador jany en bustier tête-de-nègre accompagnée de sa petite sœur sandrine laborde en body vert et dont ce sont les débuts ce soir dans le monde dédé monteur d’ échafaudages pilier de soirées chantal enfin qui n’ a pas l’ air c’ est vrai d’ aller très fort ",
"noyau de proches autour de lesquels gravitaient encore nombre de satellites le certain bill n’ était pas encore là mais figuraient parmi les satellites d’ attachantes personnes l’ académie d’ une blonde mousseuse notamment requit d’ emblée l’ attention de tout de suite il voulut savoir qui c’ était: modèle de son état points d’ opale à les oreilles chaîne de cheville en or derrière chacun de ces attributs subodorait le faux –prénom de guerre travail intérimaire toc–mais il entreprit la jeune femme sans en perdre une autre de vue marion la nièce de le docteur PROPN sur la terrasse dont le sol de ciment restituait par nappes la touffeur amoncelée tout le jour s’ entretenait donc avec le satellite artificiel le plus près possible "
] | [
"hormis la terre et la rente ils ne concevaient pas que l'on pût faire fonds de quelque chose mon père à le contraire s' était promptement modernisé à le contact de les américains il défendait leur cause avec chaleur vantait leurs moeurs proclamait leur supériorité enfin semblait avoir découvert le pérou mais on sentait trop qu' il se laissait éblouir sa belle-mère lui dit: —je vois que les frelandière sont enfoncés ",
"tout à le coup vous faites irruption dans cette pièce comme un furieux vous m’ injuriez vous criez que je suis dans les bras d’ un policeman certainement je le crie c’ est ce qui me fait dire que vous étiez ivre comment ivre certainement mon pauvre ami car enfin il faut bien raisonner je ne pouvais pas être à la fois dans les bras d’ un policeman et être toute seule mais vous n’ étiez pas seule ",
"cette épopée jointe à les chants de les peuples qui habitent les rives de la mer caspienne chants populaires de les kalmouks des tatars d’ astrakan des perso-turks des turckmans des ghilanis des highlanders rudbars des taulishs et des mazenderanis forment un beau volume sous ce titre: cette publication n’ est pas en effet importante à le seul point de vue de l’ amusement et de l’ intérêt épique ce n’ est pas seulement un héros de l’ arioste que la perse nous révèle c’ est toute une histoire de mœurs c’ est tout un génie national que kourroglou c’ est le nomade dans toute sa poésie plaisante et terrible c’ est le guerrier asiatique dans toute son exagération fanfaronne c’ est le brigand de la perse dans toute sa ruse dans toute sa férocité et dans toute son audace ",
"la chose est jugée s’ écria le poète de sa voix de fausset et est parfaitement innocente de le délit de coquetterie à le elle imputé par les bonnes âmes de la ville de narbonne telles que vieilles filles affligées de la quarantaine et d’ une figure de carême galants évincés et jeunes fats à la piste de l’ occasion en conséquence ajouta félix en parodiant les gestes et l’ accent d’ un juge le tribunal renvoie des fins de la plainte ladite comme innocente d’ avoir donné sa main audit seigneur de cinq-mars ce dernier s’ en étant emparé avec la vivacité d’ un homme pressé condamne le sieur à le embrasser sa promise et enjoint à le ladite marguerite cazarré de reprendre son ouvrière dans le délai de jours sous peine de recevoir avec le concours de tous les clercs mes confrères en basoche une série de charivaris dont la durée est fixée à une heure pour le premier jour pour le second et ainsi de suite en augmentant jusqu’ à le ce que ladite dame cazarré ait crié merci ou qu’ elle soit devenue sourde pour le reste de ses jours voilà un jugement dont tu ne verras ",
"elle n’ a dit qu’ un mot mais ce mot mais cette voix signifient tant de méchantes choses sèches de défiance de politesse exagérée le vaillant antoine ne faiblit pas m’ aimes-tu? habituée à les façons incohérentes de ce sauvage elle le regarde de profil sans tourner la tête il répète: m’ aimes-tu? une intraduisible expression d’ ironie de pitié négligente d’ inquiétude anime cet œil noir coulé en coin entre les cils blonds un sourire fugitif étire la bouche nerveuse en une seconde minne a revêtu ses armes –si je t’ aime? bien sûr que je t’ aime ",
"un document par exemple mes pensées m’ apparaissaient folles mais plus je les voulais chasser plus elles s’ implantaient en moi pourquoi après tout le puits de le maure n’ eût -il pas inspiré une complainte comme tant d’ autres souvenirs de crimes la gitane continuait: sous l’ onde un souterrain existe que le démon lui révéla ",
"les naufragés s’ éloignent lentement de la rive et non loin de les champs d’ oudenbourg ils errent à le sein de les forêts soutenait avec une tendresse inquiète et morne les pas de le jeune fils de flandre; sa langue semblait collée à le son palais: un tressaillement involontaire était sa seule réponse à le chacune de les questions que lui adressait son compagnon d’ infortune la douce voix de le prince agissait sur ses sens à la manière d’ un coup électrique elle le réveillait comme en sursaut d’ une espèce de somnam ",
"tout en pleurant moi-même je me redis de toutes mes forces il a le droit! il y a un moment terrible qui s’ écoule je ne sais comment je pleure les yeux fermés je sens la main de florian se poser sur mon bras comme il aime il me dit doucement: soutiens-moi je vais à le côté de lui le feu en montant jusqu’ à le eve l’ a changée sans la détruire certaines parties de son corps sont roussies par le feu d’ autres se laissent voir sous la flamme qui leur ajoute des fulgurances sombres de vitrail ",
"en revanche elle paraissait témoigner à le thècle une affection grandissante et se joignait à le emmanuelle pour entourer de soins la jeune fille dont la santé après une légère amélioration s’ altérait de nouveau –ce dépérissement n’ aurait -il pas quelque cause morale demanda -t-elle un jour à sa belle-sœur.emmanuelle fit une réponse vague elle n’ ignorait pas pour quelle cause la santé de thècle déjà délicate auparavant allait s’ altérant toujours depuis quelques mois l’ enfant avait énergiquement pris sur elle pour chasser le rêve un instant éclos dans son jeune cœur et pour donner son affection à la femme de gualbert moralement elle avait vaincu mais la nature physique subissait le contrecoup de cette lutte que seule emmanuelle connaissait ",
"vous devez savoir autre chose quoi donc vous devez savoir insinua le juge si votre ami manuel était de moitié dans vos beaux projets d’ ambition l’ aventurier PROPN il eut une lueur d’ honnêteté puis la voix de zilla lui glissa tout bas ces mots ne le perds pas en même temps le comte de lembrat passant à le côté de lui murmurait: souviens -toi "
] |
vous comprenez elle se leva:« va être charmant de collaborer comme je suis ravie de votre idée tenez asseyez -vous à le ma place car on connaît mon écriture à le journal et nous allons vous tourner un article mais là un article à le succès s’ assit prit une plume étala devant lui une feuille de papier et attendit PROPN restée debout le regardait faire ses préparatifs puis elle atteignit une cigarette sur la cheminée et l’ alluma:«je ne puis pas travailler sans fumer dit -elle | [
"voyons qu’ allez -vous raconter il leva la tête vers elle avec étonnement je ne sais pas moi puisque je suis venu vous trouver pour elle reprit oui je vous arrangerai la chose je ferai la sauce mais il me faut le plat demeurait embarrasse enfin il prononça avec hésitation voudrais raconter mon voyage depuis le commencement alors elle s’ assit en face de lui de l’ autre côté de la grande table et le regardant dans les yeux eh bien racontez-le-moi d’ abord pour moi toute seule vous entendez bien doucement sans rien oublier et je choisirai ce qu’ il faut prendre mais comme il ne savait par où commencer elle se mit à l’ interroger comme aurait fait un prêtre à le confessionnal posant des questions précises qui lui rappelaient des détails oubliés des personnages rencontrés des figures seulement aperçues .quand elle l’ eut contraint à le parler ainsi pendant un petit quart d’ heure elle l’ interrompit tout à le coup maintenant nous allons commencer d’ abord nous supposons que vous adressez à un ami vos impressions ce qui vous permet de dire un tas de bêtises de faire des re",
"je vais t’ envoyer n’ ayant rien à le faire dans la petite case de boue sèche qui me sert d’ habitation une sorte de journal de ma vie jour par jour heure par heure ce sera un peu vif quelquefois tant pis tu n’ es pas obligé de le montrer à les dames de ta connaissance elle s’ interrompit pour rallumer sa cigarette éteinte et aussitôt le petit grincement criard de la plume d’ oie sur le papier s’ arrêta «nous continuons dit -elle «l’ algérie est un grand pays français sur la frontière de les grands pays inconnus qu’ on appelle le désert le sahara l’ afrique centrale est la porte la porte blanche et charmante de cet étrange continent mais d’ abord il faut y aller ce qui n’ est pas rose pour tout le monde ",
"je suis tu le sais un excellent écuyer puisque je dresse les chevaux de le colonel mais on peut être bon cavalier et mauvais marin c’ est mon cas te rappelles -tu le major que nous appelions le docteur ipéca quand nous nous jugions mûrs pour heures d’ infirmerie pays béni nous passions à la visite .«il était assis sur sa chaise avec ses grosses cuisses ouvertes dans son pantalon rouge les mains sur ses genoux les bras formant pont le coude en l’ air et il roulait ses gros yeux de loto en mordillant sa moustache blanche «tu te rappelles sa prescription ce soldat est atteint d’ un dérangement d’ estomac administrez -lui le vomitif selon ma formule puis heures de repos ",
"il ira bien il était souverain ce vomitif souverain et irrésistible on l’ avalait donc puisqu’ il le fallait puis quand on avait passé par la formule de le docteur ipéca on jouissait de heures de repos bien gagné eh bien mon cher pour atteindre l’ afrique il faut subir pendant heures une autre sorte de vomitif irrésistible selon la formule de la compagnie transatlantique elle se frottait les mains tout à le fait heureuse de son idée elle se leva et se mit à le marcher après avoir allumé une autre cigarette et elle dictait en soufflant des filets de fumée qui sortaient d’ abord tout droit d’ un petit trou rond à le milieu de ses lèvres serrées puis s’ élargissant s’ évaporaient en laissant par places dans l’ air des lignes grises une sorte de brume transparente une buée pareille à des fils d’ araignée ",
"parfois d’ un coup de sa main ouverte elle effaçait ces traces légères et plus persistantes parfois aussi elle les coupait d’ un mouvement tranchant de l’ index et regardait ensuite avec une attention grave les tronçons d’ imperceptible vapeur disparaître lentement et duroy les yeux levés suivait tous ses gestes toutes ses attitudes tous les mouvements de son corps et de son visage occupés à ce jeu vague qui ne prenait point sa pensée elle imaginait maintenant les péripéties de la route portraiturait des compagnons de voyage inventés par elle et ébauchait une aventure d’ amour avec la femme d’ un capitaine d’ infanterie qui allait rejoindre son mari.puis s’ étant assise elle interrogea duroy sur la topographie de l’ algérie qu’ elle ignorait absolument en minutes elle en sut autant que lui et elle fit un petit chapitre de géographie politique et coloniale pour mettre le lecteur à le courant et le bien préparer à le comprendre les questions sérieuses qui seraient soulevées dans les articles suivants .puis elle continua par une excursion dans la province d’ oran une ",
"elle termina par un séjour à le saïda à le pied de les hauts plateaux et par une jolie petite intrigue entre le sous-officier PROPN PROPN et une ouvrière espagnole employée à la manufacture d’ PROPN de elle racontait les rendez -vous la nuit dans la montagne pierreuse et nue alors que les chacals les hyènes et les chiens arabes crient aboient et hurlent à le milieu de les rocs et elle prononça d’ une voix joyeuse la suite à le demain puis se relevant c’ est comme ç a qu’ on écrit un article mon cher monsieur signez s’ il vous plaît hésitait mais signez donc alors il se mit à le rire et écrivit à le bas de la page elle continuait à le fumer en marchant; et il la regardait toujours ne trouvant rien à le dire pour la remercier heureux d’ être près d’ elle pénétré de reconnaissance et de le bonheur sensuel de cette intimité naissante il lui semblait que tout ce qui l’ entourait faisait partie d’ elle tout jusqu’ à les murs couverts de livres ",
"les sièges les meubles l’ air où flottait l’ odeur de le tabac avaient quelque chose de particulier de bon de doux de charmant qui venait d’ elle.brusquement elle demanda qu’ est -ce que vous pensez de mon amie mmedemarelle il fut surpris mais je la trouve je la trouve très séduisante n’ est -ce pas oui certainement il avait envie d’ ajouter mais pas autant que vous il n’ osa point elle reprit et si vous saviez comme elle est drôle originale intelligente c’ est une bohème par exemple une vraie bohème c’ est pour cela que son mari ne l’ aime guère il ne voit que le défaut et n’ apprécie point les qualités fut stupéfait d’ apprendre que mmedemarelle était mariée ",
"c’ était bien naturel pourtant demanda PROPN elle est mariée? et qu’ est -ce que fait son mari? haussa tout doucement les épaules et les sourcils d’ un seul mouvement plein de significations incompréhensibles il est inspecteur de la ligne de le nord il passe jours par mois à le paris ce que sa femme appelle le service obligatoire ou encore la corvée de semaine ou encore la semaine sainte quand vous la connaîtrez mieux vous verrez comme elle est fine et gentille ",
"allez donc la voir un de ces jours .»duroy ne pensait plus à le partir il lui semblait qu’ il allait rester toujours qu’ il était chez lui .mais la porte s’ ouvrit sans bruit et un grand monsieur s’ avança qu’ on n’ avait point annoncé il s’ arrêta en voyant un homme mmeforestier parut gênée une seconde puis elle dit de sa voix naturelle bien qu’ un peu de rose lui fût monté des épaules à le visage mais entrez donc mon cher je vous présente un bon camarade de charles un futur journaliste puis sur un ton différent elle annonça le meilleur et le plus intime de nos amis le comte de vaudrec les hommes se saluèrent en se regardant à le fond de les yeux et duroy tout aussitôt se retira.on ne le retint pas il balbutia quelques remerciements serra la main tendue de la jeune femme s’ inclina encore devant le nouveau venu qui gardait un visage froid et sérieux d’ homme de le monde et il sortit tout à le fait troublé comme s’ il venait de commettre une sottise .en se retrouvant dans la rue il se sentit triste mal à l’ aise obsédé par l’ obscure sensation d’ un chagrin voilé "
] | [
"cependant mes semaines de lecture me bourdonnant encore dans la tête j’ amenai la conversation sur l’ état de les esprits et nous en arrivâmes à le parler art science et littérature froment était lui-même un lecteur passionné et intelligent père dit -il tout se prépare pour un complet renouvellement des choses renouvellement que les découvertes scientifiques ont rendu inévitable en nous conduisant à une conception nouvelle de l’ univers cette conception en effet nous enlève absolument à les anciennes idées dont la révolution elle-même n’ avait su se dégager la révolution mit les esprits en liberté et vous savez si pendant ans notre littérature a battu la campagne ",
"peu importe je sens ce que je veux dire même si je ne trouve pas les mots pour m’ exprimer ce n’ est d’ ailleurs pas mon affaire les médecins et les psychiatres s’ en occuperont je suis presque sûr aussi que c’ était un idéaliste un idéaliste incapable de vivre à la hauteur de son idéal ",
"il y a le lac de le dragon et l' étang de le phénix les chevilles s' attachent les cordes sont de jade les chevalets qui les soutiennent sont d' or on compte chevalets qui correspondent à les lunes de l' année et un treizième qui figure la lune intercalaire autrefois le n' avait que cordes répondant à les éléments les métaux le bois l' eau le feu et la terre et aussi à les tons de la gamme san à le temps de et de chun on touchait le kin à le cordes et l'on chantait les vers intitulés le vent de le sud et l' état était florissant plus tard de la dynastie de les tchéou qui avant d' être empereur prisonnier à le kinely était à le service de la dynastie de les yuen pour rendre hommage à les mânes de son fils ajouta une corde à la lyre à l' expression triste pure douloureuse sombre on l' appelle la corde de wen-wang son fils ayant détrôné et tué le dernier empereur de les chang restaura la musique noble en réprouvant la danse ",
"si l’on se reposait c’ était en lisant à le haute voix quelque roman dont le héros ressemblait toujours à le personnage que jouait staoli ces lectures affadissantes si nouvelles pour moi achevaient avec la morale facile de le théâtre de troubler mon jugement d’ amollir ma volonté je n’ étais plus moi et ce que je ne me pardonnerai jamais je passai ces semaines de folie sans aller voir mme de sainte-hélène et sans lui écrire une seule fois je souffrais à la seule pensée de trouver en ses conseils une digue un obstacle c’ était l’ évanouissement de la partie la plus élevée de mon être ",
"pauvre femme ces paroles étaient une grande faute car elles ramenaient la conversation et toutes les pensées vers l’ amour quand on est fâché contre un homme qu’ on aime c’ est une très grande faiblesse que de lui parler de ses torts c’ est risquer qu’ il se justifie; et c’ était une grande imprudence pour une si jeune femme que de s’ exposer à le écouter les excuses d’ un si beau jeune homme à le heures et demie de le matin un pardon accordé à le cette heure est bien vite un crime pour tous ",
"il disait bien toujours j’ institue pour ma légataire universelle mlle ernestine bergot mais il avait écrit plus bas: à la condition de donner à le chacune de les demoiselles de planix mes sœurs la somme de francs c’ était écus à le donner et la fortune de m. de planix s’ élevait à le peine à le francs aussi les premiers mots de sarah le soir en arrivant chez m. de PROPN furent: –nous sommes volés PROPN n’ est qu’ un misérable il ne nous restera pas francs ce fut maxime qui le premier prit son parti de cette déception la somme lui paraissait encore énorme pour un crime sans péril et il n’ en voulait pas moins ainsi que c’ était convenu avant épouser sarah mais elle rejeta bien loin ses instances disant que francs c’ était à le peine le revenu qu’ elle rêvait et qu’ il fallait attendre c’ est alors que chez m. de PROPN le joueur se révéla il croyait à le jeu ce misérable il croyait à les fortunes gagnées par le jeu il avait des systèmes pour ne jamais perdre qu’ il disait infaillibles ",
"PROPN proposa à le suzanne de monter devant elle refusa elle avait déjà peur elle pensait qu’ à l’ arrière elle aurait moins peur ou bien en cas de choc davantage protégée oh non non dit -elle vas -y toi PROPN s’ installa devant se hissant de biais pour éviter qu’ on ç a ne se voyait pas derrière lui suzanne une place restait libre non pas PROPN ",
"ce qui montrait leur noblesse c' est que dès qu' ils voulaient faire quelque chose qui ressemblât à un négoce ils étaient sûrement trompés depuis que le monde existe jamais on ne se ruina avec plus de fougue plus d' imagination plus d' entrain plus de gaieté c' était un feu roulant de paradoxes pratiques d' amusantes fantaisies impossible de mépriser plus joyeusement toutes les lois de le bon sens positif et de la saine économie demandai -je un jour à le ma mère dans les dernières années de sa vie est -ce que vraiment tous ceux de notre famille que vous avez connus étaient aussi réfractaires à la fortune que ceux que j' ai connus moi-même —tous pauvres comme job me répondit -elle ",
"vous savez madame j’ ai encore eu enfants la semaine dernière vraiment cela fait ou je ne sais plus quand on en a tant on s’ embrouille vous avez une bien jolie toilette j’ en ai de bien plus belles encore à le la\\n maison ",
"qu’ est -ce que je dis? souvent je giclais avant de si grande l’ excitation des années heureuses oui je peux le dire les plus belles de ma vie pas les plus belles de ma vie ma vie tout entière éclatante avant après: rien il me reste les souvenirs mais les souvenirs font souffrir "
] |
mais on découvre là-dedans de les trésors parfois –certes puisque c’ est précisément dans l’ un d’ eux que j’ ai trouvé l’ indication de cette villa romaine dont l’ exhumation est commencée près d’ ici .le petit vieillard se tournait triomphalement vers flavio en jetant ces mots d’ une voix éclatante –un manuscrit du xe siècle bien conservé PROPN d’ après une tradition sans doute on racontait que le monastère de s’ élevait sur l’ emplacement d’ une villa bâtie sous le règne de tibère et plus tard enfouie dans le sol argileux or –mon bon cousin cet escalier d’ autrefois est bien inconfortable pour entendre une conférence archéologique ne s’ offensa pas de la remarque il répliqua en riant:–ah! | [
"jeunes gens c’ est que vous n’ avez pas encore le feu sacre moi je me moque de le confort dès qu’ on me parle de ces sujets qui m’ intéressent passionnément il continua de gravir les degrés l’ escalier aboutissait à un couloir dallé de pierre sur lequel ouvraient portes paolo introduisit ses hôtes dans une grande chambre dont le pavement rouge et blanc était en partie recouvert par un ancien tapis de turquie quelques peintures à les nuances éteintes torsades étoiles entrelacs décoraient le bleu pâli de les poutrelles de le plafond ",
"à les murs pendaient de vieilles tapisseries raccommodées avec art lits à le colonnes d’ une incontestable authenticité garnis de leurs courtines de lourd damas vert fané s’ alignaient côte à le côte sur une estrade une massive armoire décorée de sculptures et de curieuses ferrures une table des coffres et des sièges provenant eux aussi d’ un séculaire passé complétaient l’ ameublement de cette pièce assez parcimonieusement éclairée par fenêtres étroites et basses qu’ achevait de quitter le soleil couchant –tu vois emmanuel tout cela ne manque pas de cachet dit flavio avec un geste circulaire malheureusement les ancêtres craignaient trop l’ air et le jour ",
"à le votre place cousin j’ aurais fait élargir ces fenêtres trop étroites eut un cri d’ horreur –malheureux une fenêtre moderne ici! abominable machinisme oh! je suis bien persuadé à le fond que tu as trop la compréhension de ces choses -là pour jamais commettre ce crime car sans cela sans cela je ne te léguerais pas la vieille maison il y avait un reflet d’ inquiétude dans le regard que le vieillard attachait sur son jeune parent celui-ci lui frappa sur l’ épaule en ripostant avec un visible amusement :–non non ne me déshéritez pas cousin paolo je ne toucherai ni à la fenêtre ni à le rien et je ferai de toute la maison un musée à la gloire de les vieux salvi. apaisé sourit avec indulgence ",
"–ce flavio! il arrive à le faire prendre ses plaisanteries à le sérieux le mauvais garçon allons chers jeunes gens je vous laisse on va monter vos bagages demandez bien tout ce qu’ il vous faut surtout! –ne craignez rien mon bon cousin mais racontez -moi donc cette histoire de villa romaine enlevant son chapeau PROPN le jetait sur un siège puis passait la main sur ses cheveux à les reflets satinés où donc avez -vous trouvé –près de la villa mon petit sur le domaine de don mario –et le comte a autorisé ces fouilles ",
"–mais oui sur mes instances et celles de son oncle lui s’ intéresse peu à l’ archéologie les sciences naturelles seules ont le don de lui plaire mais don est un fervent comme moi et la jeune comtesse presque autant que nous il y a une jeune comtesse ",
"don aurait -il perdu sa femme une peu édifiante personne je crois et s’ est -il remarié? –je ne suppose pas que cette misérable soit morte nul n’ en souffle mot depuis longtemps la jeune comtesse en question est la fille de donna elle a été élevée par une tante religieuse et le comte ne l’ a près de lui que depuis un an ",
"c’ est une jeune fille très intelligente qui paraît aimer l’ art sous toutes ses formes –est -elle se rapprochait d’ une fenêtre et penchait au-dehors son visage qui fut enveloppé des clartés roses de le couchant –jolie? mais oui très jolie même je crois –vous ne l’ avez donc pas vue?flavio se détournait en regardant le vieillard d’ un air amusé ",
"–si fait plus d’ une fois mais tu sais que j’ apporte peu d’ attention à la beauté de les femmes –oui vous vous intéressez uniquement à le celle de les dames de le passé depuis longtemps tombées en poussière je vous ai entendu disserter un jour sur un portrait féminin attribué à le titien et vous y mettiez une telle ardeur vous témoigniez d’ une si grande admiration pour ce visage d’ ailleurs fort intéressant qu’ on n’ aurait pu en demander davantage à un amoureux .le petit vieillard riposta de le moins cet amour PROPN n’ est pas dangereux et ne porte ombrage à le personne mon admiration d’ artiste ne m’ empêche pas d’ ailleurs de juger nombre de ces belles dames pour ce qu’ elles valent bien peu de chose parfois sur ce à le tout à l’ heure messieurs le dîner dans une demi-heure ",
"nous nous entretiendrons alors plus à le notre aise de ces ruines romaines qui vous intéresseront je n’ en doute pas il sortit de la chambre PROPN se pencha de nouveau à la fenêtre en disant –viens voir emmanuel lumière chaude encore s’ attardait sur un vaste clos planté de figuiers d’ oliviers séculaires de vignes s’ enlaçant autour de vieux portiques la ligne harmonieuse de les collines couvertes de chênes verts s’ embrasait sous les reflets orangés d’ un horizon de flamme à le mi-hauteur on distinguait une longue maison à le portiques et à le terrasses entourée de cyprès et de pins PROPN étendit la main dans cette direction "
] | [
"pendant un temps il ne disait rien épiant en quelque sorte sa souffrance puis il ne pouvait s’ empêcher de grommeler: —pourquoi ne prends -tu pas un cachet —tu ne dormais pas —non prends un cachet —tu sais bien qu’ ils ne me font plus d’ effet —prends -en un quand même il se levait pieds nus allait lui chercher la boîte lui tendait un verre d’ eau sans parvenir à le lui cacher une lassitude qui tournait à la mauvaise humeur ",
"j’ y trouvai en outre par les soins de mme de longueville le beau portrait de m. le prince que m’ a légué mme la princesse douairière et qui jusque était resté à le chantilly a ce portrait en était joint un autre destiné à la nouvelle comtesse c’ était une copie de le mien mme de longueville l’ avait fait faire parce qu’ elle se rappelait que j’ en avais promis une à adrienne et que toutes sortes d’ événements m’ avaient empêchée de tenir ma parole cette attention si fut vivement appréciée de ma bien-aimée cousine et j’ y fus aussi très-sensible ",
"mary apportait la lueur de l’ amour qui transfigure jusqu’ à les laides je la regardai venir avec admiration et pitié; je composai mon attitude –voilà dis -je un matin fait à le souhait pour le bonheur regardez mon enfant si l’on peut rêver quelque chose de plus fièrement élégant que ces peupliers comme ils se lancent droit parmi la dentelle noire comme leurs têtes effilées redressent chacun de leurs rameaux !je parlais avec quelque emphase un ton de pédagogue qui étonna mary c’ était maldébuter et je repris mon ton habituel –voilà notre pauvre square tout nu! –je vous ai entendu dire que vous l’ aimiez ainsi .–cela est vrai ",
"celui dont il usait en tant que traducteur n’ était que la langue mécanique de les dépêches comme l’ anglais de les textes à le traduire ne valait pas mieux il était quitte aussi vis-à-vis de la langue étrangère toujours la corvée de les mots bien sûr et pas d’ autre gagne-pain possible mais c’ était cela seulement une corvée même en tenant compte des promenades nocturnes et de ce goût excessif pour l’ isolement l’ existence qu’ il s’ était donnée aurait pu figurer une solution à la crise de sa jeunesse ",
"—par et le grand commandeur sans oublier l’ honorable de notre fief le salut sur eux qui êtes-vous d’ où venez -vous et où allez -vouscomme ça?—grâces soient rendues à le yölah à le abi et à le notre grand commandeur sans oublier votre honorable nous sommes des fonctionnaires de l’ état en mission de confiance nous venons de le s21 et nous allons de ce pas à l’ abigouv s21 c’ est quoi ça? est notre quartier —votre quartier et où se trouve -t-il —par à le sud à le jours de marche mais peut-être seulement une heure à le vol d’ oiseau —les oiseaux n’ ont pas de quartier que je sache et de quartier à le qodsabad la sainte il n’ y a que le nôtre le vous venez donc d’ une autre ville ",
"et à l’ une et l’ autre elle parlait de dieu discrètement et de la cité céleste dont elle allait bientôt franchir les portes elles l’ écoutaient avec émotion et disaient toutes nous a appris cela autrefois ce serait bon d’ y croire encore .le soir quand l’ aïeul était retiré dans son appartement PROPN allait parfois chercher son mari et l’ amenait près de la jeune mourante gilbert très ému serrait la petite main décharnée en disant:–ma pauvre michelle c’ est moi qui devrais être à le point où vous vous trouvez aujourd’hui pourquoi avez -vous fait cette demande à le votre dieu ",
"et odon vit de près le château là encore la ruine avait travaillé de loin on ne distinguait que les lignes élégantes la parfaite ordonnance de les proportions l’ harmonieuse beauté de l’ ensemble mais rien ne pouvait faire illusion maintenant à le m. de montluzac il remarquait les crevasses innombrables les cannelures légères de les pilastres qui s’ émiettaient et dans les hautes fenêtres cintrées ouvrant de plain-pied sur une large marche de pierre moisie les petites vitres verdâtres brisées remplacées par du papier ",
"malheureusement à la suite d’ une contredanse une jeune personne dit à le m. de melrose valsons il s’ en défendit en disant que de sa vie il n’ avait valsé la jeune étourdie insista prit la main de le marquis et les voilà tournant riant culbutant tout sur leur passage et finissant par tomber à le demi sur un canapé qui se trouvait là fort à le propos l’ éclat de rire fut général c’ était la première fois que le ridicule pouvait atteindre le marquis pour augmenter sa confusion le duc de santandos rit plus haut que les autres et son persifflage sans dépasser les bornes fut cependant vif et piquant m. de melrose ne savait pas supporter la plaisanterie ",
"et tout ç a pour quoi dites-le-moi? tenir compte de marianne c’ était la première fois de sa vie que serge était si contrarié faire une place dans son cœur est une chose assez facile il y a même des places imaginaires une autre est de la faire dans ses journées et sa maison c’ est tout concret et lourd et précis! la vie commune dans un appartement exigu réclamait des efforts à lesquels ni serge ni marianne n’ étaient préparés ",
"mais je vois d’ ici l’ air de révoltante satisfaction avec lequel il avance sa scientifique peut-être mais à le coup sûr monstrueuse assertion pour un peu il fonderait la ligue contre le fusarium mais ce n’ est rien encore la gloire si noble de parmentier si pure ne devait point trouver grâce devant un être tel que ce bernard parmentier à le dire de notre naturaliste n’ a jamais introduit la pomme de terre en france "
] |
il s’ était approché de la cheminée il avait pris dans sa poche le petit cadre couleur d’ écaille et posé debout sur la tablette la photographie de sa femme à le lendemain de les noces sa rude main couturée de cicatrices essaya de se glisser dans l’ angle que le petit cadre formait avec le mur c’ est là que vous les mettrez dit -il derrière l’ image l’ abbé hourtier était debout aussi grand que louarn et plus large d’ épaules | [
"ces géants durs à la peine attendris l’ un par l’ autre s’ embrassèrent un moment comme s’ ils luttaient —je te promets tout dit gravement l’ abbé beaucoup de choses qu’ ils n’ avaient point dites avaient dû être comprises et convenues d’ âme à le âme ils n’ échangèrent plus une parole et se quittèrent dans le jardin aussi impassibles de visage que PROPN eussent été passants de la vie sans souvenirs et sans lien chapitre le départ de l’ homme le lendemain dans le rayonnement pâle de l’ aube à l’ heure où les premiers volets s’ ouvrent à le pépiement de les moineaux un homme traversait plœuc pour prendre la route de moncontour ",
"c’ était louarn dont les meubles avaient été vendus la veille il était parti de ros grignon avant même d’ avoir pu regarder une dernière fois ses pommiers sa lande et la forêt il emportait avec lui tout ce qui lui restait à le monde PROPN marchait à sa gauche avec un menu paquet noué à le coude lui il tirait une petite charrette de bois étaient couchés face à le face et endormis tous les lucienne et ",
"entre eux était posé un panier noir qui avait appartenu à le donatienne par derrière le manche d’ une pelle dépassait le dossier de la voiture et tressautait à le tous les heurts de le chemin beaucoup des habitants de le bourg n’ étaient pas encore éveillés ceux qui se penchaient au-dessus de les demi-portes basses ne riaient plus et se taisaient parce que le malheur accompagnait et grandissait le pauvre closier PROPN ne se cachait plus ",
"il commençait à le suivre la route inconnue sans but sans retour probable il devenait l’ errant à le qui personne ne s’ attache et pour qui personne ne répond mais la pitié de les anciens témoins lui était maintenant acquise quand il eut dépassé l’ angle de la place se trouvait la boulangerie une femme sortit de la boutique une femme toute jeune qui s’ approcha de la charrette sans rien dire et plaça un gros pain entre les enfants PROPN sentit peut-être qu’ il en avait un peu plus lourd à le tirer mais il ne se retourna pas ",
"à le mètres de là sur le chemin qui sortait de plœuc une autre personne encore attendait le passage de louarn celui-ci longea le mur de le jardin sans lever les yeux tant que l’on put entendre le pas régulier de l’ homme et le grincement de les roues de bois la grande ombre qui se dessinait entre les murs de la charmille demeura immobile mais lorsque le groupe de les voyageurs diminué par la distance et à le demi caché par les haies fut tout près de disparaître l’ abbé hourtier songeant à les inconnus qui avaient perdu donatienne à le monde lointain de petits ou de grands qui avaient fait le malheur de louarn leva le poing comme pour maudire vers le soleil qui rougeoyait dans les basses branches de ses lilas puis il se souvint de ce qu’ il avait dit la veille et le geste de son bras s’ acheva en une bénédiction pour ceux qui s’ en allaient l’ homme s’ était effacé derrière les arbres ",
"la joie de les matins purs chantait sur le pays de plœuc la bretagne n’ avait qu’ un pauvre de moins chapitre le voyage jeanlouarn marchait depuis des heures traînant après soi dans la petite charrette de bois ses derniers enfants couchés et endormis et le panier noir de donatienne et la pelle et le pain de livres donné par pitié rien autre chose ne lui restait de chez lui si ce n’ est son chagrin qu’ il emportait aussi il s’ en allait vers l’ est le corps penché en avant muet les yeux levés au-dessus de les hommes qu’ il rencontrait et son masque mince indifférent à la route coupait la lumière et le vent comme la proue d’ une barque sans changer d’ expression ",
"il allait quelques travailleurs dans les champs voisins de la route compagnons de l’ avoine mûre ou de le premier labour le voyant passer à la fine pointe de le jour s’ étaient demandé: qui est PROPN c’ est jean louarn tu sais bien le pauvre qui a été saisi puis vendu à le cause de la donatienne —oui celle qui était nourrice à le paris elle n’ a pas voulu revenir ni lui envoyer d’ argent ",
"je me rappelle où s’ en va -t-il comme par la vendée m’ est avis n’ est pas toujours chanceux la vendée pas toujours mais travaille mon gars il pourrait t’ entendre c’ était toute son histoire qu’ ils racontaient ainsi ",
"plus tard à le milieu d’ un bourg des femmes sur le seuil de les portes avaient dit je suis sûr que c’ est un homme de plœuc; à son costume on le voit assez mais dire son nom je ne saurais où mène -t-il ses enfants —chez des parents peut-être car il n’ y a point d’ assemblée ni de pardon aujourd’hui "
] | [
"coquettement elle permit à le jeune secrétaire une cour discrète et voulut bien l’ autoriser à l’ accompagner le lendemain dans la promenade à le cheval qu’ elle devait faire avec son oncle –tu t’ es donc réconciliée avec lui dit en souriant don quand la jeune fille lui fit part de cet arrangement –nous n’ étions pas brouillés mon oncle il boudait un peu voilà tout mais c’ est un bon garçon qui ne me garde pas rancune ",
"je ferai un poème là-dessus et je vous le dédierai dit rosita avec âme en serrant la main de l’ aimable femme quelle poésie puissante dans l’ élément perfide flots que vous savez de lugubres histoires vi signaux de pavillon le colonel verduron venait d’ achever la lettre de sa fille il réfléchit un instant reprit celle de sa sœur la finit en grommelant choses désagréables pour la dixième muse et murmura comme conclusion elles arrivent par saint-louis: fort bien l’ escorte qui m’ apporte leurs lettres va remporter ma réponse une défense expresse de bouger de la colonie elles étudieront là toutes les influences qu’ elles voudront et PROPN entre siestes perpétrera à le loisir le poème qu’ elle médite et à le prochain paquebot enlevés les colis! sur ce mot peu respectueux le colonel appela son ordonnance ",
"ce langage d’ artiste bengale a tenté de le tenir à le chef il a proposé de préparer pour les et les prisonniers un peu de gras-double à la ravigote des queues de morue farcies l’ est pas coûteux de le tout\\u202f!\\u202f des potages à la purée de navets des langues de cochon fourrées la hure que la langue ou moins cher encore des queues de veau à la flamande et tiens pour le meilleur rapport qualité-prix de la tête de mouton à la sainte-menehould\\u202f! tes têtes à l’ eau bouillante puis tu zou mets cuire à le court-bouillon avec un bouquet tu ôtes les cervelles tu t’ y en fais un ragoût de salpicon avec jaunes d’ œufs et de la ciboule tu détaches vitement les joues de les crânes tu zou passes à la casserole avant de les mêli-mêler à le salpicon et meunier l’ avait interrompu: ",
"quelle tête il faisait le policier quand je lui ai développé mes déductions en tout cas je l’ ai convaincu demain lui et l’ œuf ne vont pas perdre de vue l’ assassin lundi heures après-midi y a surpris ce matin l’ assassin en train de glisser un billet à un fournisseur de la boîte ",
"—s’ il l’ a tuée il en a tué à le moins une autre et rien ne prouve qu’ il s’ arrêtera PROPN elle haussa les épaules —tant pis pour lui n’ est -ce pas il n’ était pas grand plutôt petit et cela le faisait enrager à le point qu’ il portait de hauts talons comme une femme pour se grandir ",
"elles garantissaient la grande amitié réciproque partout ailleurs la lutte continuait dans le grand désert australien une bataille monstrueuse se déroulait entre les armées chinoise et australo-américaine avec des chars comme des montagnes hérissés de canons mitrailleurs avec des fantassins blindés et des tueurs nus à le laser à le couteau à la matraque à le coups de dents c’ était la bataille décisive si l’ amérique la perdait il faudrait peu de temps pour que le pacifique devînt un océan chinois ",
"frémis ô nature voici un frère qui bat son frère marin ce mousse est ton frère et ton égal; laisse ce mousse ô marin! et le matelot mordant sa chique avec insouciance répondit honnêtement à le claude sans abandonner son mousse: —bourgeois ce mousse n' est pas mon égal vu qu' il est mousse et que je suis gabier vu qu' il est enfant et que je suis homme vu qu' il serre mal une voile et que je la serre bien quand il sera gabier il fouettera les mousses à le son tour or bourgeois je lui dois coups de garcette je suis à le septième laissez -moi finir car je lui apprends son état voyez -vous bourgeois ",
"il ne ralentit pas il force ses tempes se serrent il entend les premières mesures de une boucle à le synthé la boîte à le rythmes et de les voix féminines à l’ arrière écroulé sur un banc il est incapable de retrouver son souffle il n’ entend plus les voitures la pluie redouble de violence et de minuscules poings de plomb cognent son visage tourné vers le ciel le jour s’ est levé sans qu’ il se souvienne s’ être endormi ",
"elle brûlait des cierges à le n.-d des champs pour la longévité de les ministères voilà tout aurélien rongeait son frein allons ces sorties avec paul le premier venu enfin fallait -il cette fois il était bien guéri une petite provinciale qui a envie de voir paris c’ est tout vraiment il avait failli s’ en mettre la tête à l’ envers ce qui est passé est passé ",
"alors il a été de nouveau mis en jugement condamné et exécuté pauvre homme fit jeannine et PROPN qu' est -il devenu demanda m. vialard ma foi je l' ignore répondit gaston "
] |
et elle avait un petit camarade qui vous guettait et qui a cherché à —attends moi je lui propose de voir mon tigre de le bengale facile quand on n’ a pas d’ estampes japonaises faut se débrouiller avec les moyens de le bord t’ es d’ ac? voyons! —elle accepte je l’ amène ici et j’ y montre médor elle se met à le avoir peur à le pousser de les cris d’ orfèvre et à se cramponner à le mon cou | [
"voyant ce dont je laisse médor dans les toilettes et j’ allonge ma nana sur le divan sur lequel dont je suis actuellement je calme cette pauvre biquette j’ y galoche un peu la menteuse je lui fais un petit massage de balcon et tout quoi! elle était partante que tu peux pas savoir z’ à quel point mon bérurier tu le connais la bagatelle c’ est son vice préféré ",
"y se dit qu’ il va passer une soirée délicate avec retraite à les flambeaux et chorale de les petits chanteurs à la chose de bois y précise ses avantages et c’ est pas les avantages qui lui manquent soit dit sans vouloir vanter la marchandise ma pétroleuse continue à le voter oui carburait de le tonnerre moi j’ y déballais les sornettes classiques parce que pour ce qui est du baratin à les sœurs j’ ai mon diplôme avec mention ",
"j’ y disais qu’ elle avait des chasses plus mieux verts que ceux de la méditerranée que quand je caressais sa peau ç a me faisait comme de toucher un canard plumé que sa bouche était tendre comme de le filet de première qualité que son souffle était caressant comme la fumée d’ un soufflé à le grand marnier tu mords le style de l’ homme alexandre musset lamartine le chateaubriand à les pommes n’ ont jamais rien écrit de pareil sans vouloir me vanter c’ est pas mon genre PROPN était dans le cirage jusque-là elle me demandait de faire fissa y avait urgence je l’ avais portée à le cataclysme reconnaissons c’ était l’ incendie de les landes à le elle toute seule avec coupure de la voie ferrée ",
"bref fallait l’ éteindre ou sinon elle allait donner un récital de mandoline je me dis béru c’ est pour la france y’ en a le patriotisme ils se le mettent quéque part eh moi c’ est ailleurs je me prépare pour mon opération prestige et qu’ est -ce que je découvre! la dame rigolé-je ",
"mais le béru ne tient aucun compte de mon intervention barbara c’ était un bonhomme t’ entends san-a! un julot travesti en gonzesse tonnerres! tu peux pas savoir si que j’ aurais trouvé un boa constructeur dans mon assiette ou la statue de napoléoniv dans mon plumard j’ eusse eu été moins surpris j’ ai resté à le moins minutes avant de piger ",
"je me disais que cette souris était allée dans un magasin de farces et attrapes avant de venir mais des clous elle était sincère! alors j’ ai vu rouge la grande danse! à le début si je te causais qu’ elle trouvait ça bon les torgnoles ",
"encore qu’ a me suppliait! encore! elle en a t’ eu les dominos de le gringalet dégringolaient comme des noix gaulées je voudrais pas parader mais la plus belle rouste de ma vie je suis sûr que c’ est à le ce ouistiti que je l’ ai flanquée y me traitait de méchante moi béru! tu te rends compte! à le lieu de me calmer ç a faisait que me redonner de le jus de nerfs ",
"et et pan! et vlan et pouf tout en narrant le gros boxe l’ air de ses mécaniques qu’ un vertueux courroux agite encore le tigre miaule une protestation car les trépidations de le divan dérangent son sommeil d’ une torgnole le gravos le calme c’ est pas le tout fais -je il faut la réparer maintenant ta petite femme ",
"plaisante -moi pas sur ce sujet! hurle je tolérerais pas la gonfle dis -je faudrait modérer un peu tes élans on tambourine à le notre lourde je vais ouvrir tandis que bérurier avec une présence d’ esprit remarquable jette le couvre-lit sur son gros minou se tient dans l’ encadrement de la porte toujours digne toujours comme il faut; "
] | [
"—dites une accusation bien commode pour perdre ceux qu' on hait sire le roi entrevit les griefs dont marguerite avait parlé à le début moins que les torts de ce jeune chevalier ne soient par trop scandaleux et ne motivent en effet une répression véhémente à lequel cas encore madame notre mère est investie de le droit de grâce il me semble que vous pouviez réclamer d' elle de les lettres de pardon pour lui c' est là qu' est mon affliction sire notre honorée mère eût souhaité m' accorder cette preuve de bienveillance mais elle en a été qui donc serait assez osé pour imposer ses volontés à la régente de PROPN ",
"le cercueil peut être fait de chêne ordinaire s’ il est recouvert d’ une tenture suffisamment large se leva brusquement la voix aussitôt baissa fondit de nouveau en un chuchotement sourd et solennel PROPN murmura en serrant convulsivement des mains son mouchoir qu’ il nouait et tordait machinalement entre ses doigts c’ est bête tout ah c’ est bête il ne trouvait pas d’ autres mots il n’ y en avait pas d’ autres c’ était bête bête hier en face de lui qui criait qui vivait et maintenant on ne l’ appelait même plus par son nom le corps il pensa en humant avec épouvante une odeur fade et lourde qui emplissait la pièce est -ce que c’ est lui déjà ou ces saletés de fleurs pourquoi a -t-il fait ça? se tuer à son âge comme une modiste murmura -t-il avec une espèce de dégoût pour de l’ argent combien de fois déjà il avait tout perdu et il faisait comme les autres il recommençait c’ est la vie ",
"elle ne devait être à le courant de rien —en somme va lui faire de la publicite bougonna -t-il à le moins que en dépit de son mal à le cigare conjugué avec sa gueule de bois son visage s’ éclaira à le moins qu’ elle ne repique une autre dépression nerveuse —oui dis-je une dépression nerveuse ",
"un piédestal humain hérissé farouche; et au-dessus le bouddha accroupi et impassible PROPN avait couru sur eux son fusil déchargé il le faisait tournoyer ce fusil au-dessus de sa tête rasée et la crosse lourdement s' en abattait sur les crânes attends-nous attends-moi! criais -je tout à le coup pendant qu' un chinois tombé mordait l' algérien à les jambes un autre d' un coup de côté dans la gorge le frappait d' un coupe-coupe et je vis le turco chanceler j' arrivai sur les chinois comme PROPN tombait et j' entends encore de sa gorge crevée sortir le flot de sang rendant le son d' un tuyau qui se vide puis je ne vis plus rien je déchargeai mon revolver devant moi à le hasard mes turcos enfonçaient leurs baïonnettes dans les poitrines jaunes j' étais fou de colère il me semblait que c' était moi moi qui venais d' assassiner ",
"un homme ceint d’ un grand tablier coiffé d’ un chapeau de toile dégage vers la gauche une brouettée de bouquets flétris hommes seuls couples une adolescente cela semble faire pas mal de monde mais il s’ agit d’ un espace très vaste les gens sont loin les uns de les autres et n’ arrivent pas à le chasser le vide on ne sait pas toujours s’ ils se promènent d’ ailleurs ou s’ ils sont venus voir quelqu’un de particulier il est heures il fait plutôt froid il n’ y a rien d’ autre à le voir; sortons ",
"la minute présente lui importait seule elle était vaniteuse il lui fallait de beaux velours pour ses coiffes elle était gourmande refusait parfois l' humble déjeuner de sa mère —modeste couturière —pour manger chez le pâtissier voisin des éclairs à le chocolat et de les tartes à les fraises PROPN lui avait d' abord fait sa cour pour le bon motif ",
"punition peut-être quelquefois exemple symbole ne disons pas torture un insecte qui passe la plus petite mouche mérite de les égards dans les nuits de le rose-hôtel la plus menue vie a droit à les respects à les douceurs inventives d’ une curieuse charité pauvre petite existence éphémère vous êtes appelée attendue espérée ",
"je ne mets à ma bénédiction paternelle qu’ une seule condition c’ est que vous vivrez en bons catholiques soyez fidèles à le dieu et à le roi que votre dignité de princes de le sang ne vous porte jamais à le former un parti contre votre souverain car votre bonheur et votre gloire dépendent de le zèle et de la fidélité avec lesquels vous le servirez adieu mes fils ",
"plus la colère est calme froide d’ aspect plus elle ronge le cœur PROPN s’ aperçut enfin de la force de le coup dont il avait frappé elle était pâle comme la neige des larmes mouillaient encore ses joues mais elle ne pleurait plus elle n’ avait pas un sanglot sa main gauche crispée était posée sur ses genoux tandis que la droite s’ appuyait sur son sein comme pour comprimer sa respiration haletante ses yeux ses lèvres semblaient adresser un reproche à le ciel.oh ",
"je me contorsionne musiciens il vous plaît jouez votre csardas la plus effrénée regardez mes mains mes ongles de rapace plus fort musiciens plus fort je jette un regard venimeux sur le watteau le philippe de champaigne je vais déchirer le tapis de la savonnerie avec mes griffes lacérer les tableaux de maîtres "
] |
ils amenaient un assez nombreux personnel des chevaux pour le comte automobiles dont l’ une faisait chaque jour le trajet de pontarlier aller et retour pour les provisions .mais il apparut aussitôt qu’ on verrait peu dans le village les habitants de le château le dimanche à l’ église on aperçut seulement la comtesse une femme mince et pâle sans beauté dont les yeux étaient cachés derrière des lunettes noires elle vint en automobile et en sortant se dirigea à le pied vers le cimetière après avoir pris dans sa voiture une énorme gerbe de fleurs .chacun pensa elle va sur la tombe de son mari et de ses petites filles pauvre femme comme elle a l’ air triste et mal portant quand un peu plus tard mlle flore et manon se rendirent à le cimetière selon leur coutume de chaque dimanche elles croisèrent mme de courbarols mince visage était blême et des traces de larmes se voyaient encore le long de les joues la comtesse passa près de la vieille demoiselle et de la fillette sans paraître les voir .derrière elle manon aperçut un mouchoir qui venait de glisser à le terre elle s’ | [
"–madame vous avez laissé tomber ceci merci mon enfant la voix était basse et brisée derrière les lunettes sombres manon ne distingua que vaguement les yeux tristes dont le regard l’ effleurait .la comtesse continua de descendre vers la sortie de le cimetière où l’ attendait sa voiture près de celle-ci se tenait un homme grand et fort très blond d’ allure distinguée il dit d’ un ton de reproche –vous avez tenu malgré tout à aller renouveler ces émotions paule?... vous savez cependant combien elles sont nuisibles à le votre santé et quel mal font les larmes à le vos yeux malades –c’ est une consolation pour moi thibaut je n’ y retournerai plus qu’ une fois avant notre départ ",
"pensez donc depuis qu’ ils sont là je n’ étais jamais venue quand vous avez ramené ici mes pauvres petites j’ étais malade –ne ravivez pas ces pénibles souvenirs ma chère amie montez vite et regagnons le château cet après-midi je vous emmène tous en promenade le grand air fera de le bien à le cyrille et à le vous aussi .tout en parlant il aidait sa femme à le monter en voiture puis il s’ assit près d’ elle et l’ automobile s’ éloigna en se dirigeant vers le château ",
"la route mal entretenue montait fortement à le droite s’ élevaient des roches nues à le gauche s’ étendaient des bois éclairés ce matin par un soleil qui devenait brûlant puis elle s’ élevait encore et dominait de très haut la vallée à un tournant derrière un énorme pan de roche qui semblait la barrer apparaissait le château sombre et massif que précédait une cour fermée d’ une haute grille rouillée .l’ automobile devant l’ entrée principale et m. de courbarols aida sa femme à le descendre avec elle il pénétra dans le vestibule voûté qui restait toujours un peu obscur même en un jour clair comme celui-ci ",
"de les bois de cerfs des têtes de loups et de sangliers décoraient les murs de pierre grise de lourds coffres de bois sculpté servaient de sièges et une ancienne lanterne de fer forgé descendait de la voûte une voix d’ enfant grêle maman d’ une pièce dont la porte était ouverte surgit un petit garçon de ans brun et frêle il courut au-devant de la comtesse en étendant ses bras maigres qui flottaient dans les manches de sa blouse de flanelle pleines mains il saisit la robe de sa mère en répétant maman! –oui mon chéri me voilà tu as été sage les doigts de mme de courbarols caressaient la joue pâle si maigre tandis qu’ elle enveloppait l’ enfant d’ un regard de tendresse inquiète ",
"–oui maman gouvernante qui apparaissait derrière lui déclara m’ a échappé madame la comtesse pour venir au-devant de vous –c’ est une imprudence ce vestibule est très frais emmenez -le jenny et faites -le jouer à le jardin .ces paroles étaient prononcées par le comte qui regardait son fils d’ un air froidement indifférent mme de courbarols dit avec douceur –oui va mon petit cyrille ",
"il ne fait pas bon ici pour toi va respirer l’ air de les sapins tout à l’ heure je te rejoindrai.cyrille prit la main que lui tendait la gouvernante et s’ éloigna d’ un pas lassé .en montant l’ escalier près de sa femme le comte fit observer –je ne sais trop si le climat d’ ici lui sera favorable comme vous l’ espériez sur ce plateau l’ air est vif dès que cessent les grandes chaleurs –vif en effet mais si bon tellement saturé d’ arômes balsamiques il me semble rien qu’ à le respirer qu’ il doit insuffler la vie à le mon pauvre petit ",
"ils arrivaient sur le palier de le premier étage là ils se séparèrent m. de courbarols se dirigea vers son appartement situé dans la partie la plus ancienne de le château comme il passait devant une porte entrebâillée celle-ci s’ ouvrit complètement et une jeune fille apparut en coquette tenue d’ intérieur c’ est vous papa?... vous étiez sorti?–oui j’ avais été rejoindre ta mère nous sommes revenus ensemble ",
"as -tu bien dormi marcelle ses yeux d’ un bleu-vert à le regard changeant s’ attachaient avec tendresse sur le frais visage de blonde une moue plissa la bouche mince de la jeune fille –oui à le peu près mais je ne me vois pas de le tout passant un mois dans ce château perdu j’ y mourrais d’ ennui je t’ en préviens! quelle idée baroque maman a -t-elle eue la ̀? –une idée fixe que j’ ai dû renoncer à le combattre davantage ",
"mais j’ espère qu’ elle-même en sera lasse à le bout d’ une semaine surtout si comme je le crois cyrille n’ en éprouve aucun bien PROPN s’ était rapprochée de son père et passait son bras sous le sien –vous savez si elle veut rester moi je m’ en vais avant la fin de le mois j’ irai chez ma tante de vironnes où l’on s’ amuse si bien –c’ est cela je t’ y conduirai puis je reviendrai ici la chasse sera ouverte ce qui me donnera une occupation agréable PROPN dit en riant –vous tâcherez de voir la dame rouge votre terrible aïeule n’ est -ce pas son appartement que vous occupez –en effet sauf quelques détails d’ ameublement la chambre est telle assure -t-on qu’ à l’ époque où l’ habitait la comtesse améliane de sanglante mémoire "
] | [
"ici personne ne peut me jeter à la porte ici vous serez ma victime pour quelques instants et vous aurez l’ extrême bonté de m’ écouter ne craignez rien je ne vous ai pas enlevée pour vous dire des injures pour obtenir de vous par violence ce que je n’ ai pas su mériter ce que vous n’ avez pas voulu m’ octroyer de bonne grâce ce serait une indignité ",
"alors à le quoi faudrait -il renoncer ou à le qui à le ella? quelle superbe fille c’ était tout de même quelle amoureuse rare fraîche de corps et de cœur riche de gestes inattendus et de force et de jeunesse il n’ avait jamais rencontré nulle part de femme qui lui ressemblât PROPN se pencha vers la fenêtre ouverte et le vent frais de la nuit lui apporta des souvenirs de l’ ivresse sentimentale qui l’ avait étreint plusieurs fois par des matins ensoleillés ou des soirs tendres cette faim de le cœur qui l’ avait mordu et qu’ ella était venue miraculeusement assouvir en vérité s’ il la perdait il perdrait quelque chose qui avait du prix ",
"êtes -vous musicien lui demanda mme defontanin il n’ eut pas l’ air de comprendre ce qu’ elle disait ses yeux s’ emplirent de larmes il se pencha vivement et fit mine de renouer le lacet de son soulier il entendit qu’ PROPN répondait pour lui ",
"maintenant comme si cela avait lieu encore et toujours en ce moment même —on oublie —ne dis pas et puis on oublie que l’on a oublié comme si cela ne cessait jamais de commencer de recommencer ",
"—si elle savait la musique elle n’ en connaissait qu’ une seule celle de la vie comme tous les piale comme tant d’ autres sur ces hautes terres elle lisait à le peu près correctement avait de le mal à le écrire faisait beaucoup de fautes d’ orthographe n’ écrivait d’ ailleurs jamais n’ envisageant même pas qu’ on puisse écrire à le quelqu’un ce qu’ on peut lui dire en face de vive voix et donc téléphonant beaucoup aimant que je l’ appelle à le téléphone le soir dans le salon de le château ou ̀ je croyais l’ entendre résonner longuement ce téléphone comme s’ il s’ était trouvé dans l’ église de siom et elle mélie marchant vers lui d’ un pas tranquille sachant que c’ était pour elle et prenant son temps puisqu’ elle était seule à le pouvoir répondre lucie n’ ayant jamais compris ce que c’ est qu’ un téléphone elle en avait même peur elle courait à le début se cacher à le fond de la pièce et regardait sa jeune sœur parler et rire lorsque je lui reprochais de ne pas m’ écrire et qu’ elle répondait qu’ on n’ attrape pas d’ oiseaux avec des mots et que lucie avai",
"foy dans l' amour tressaillait poussait de petits cris retenait prisonnier de ses bras et de ses jambes lisses ses pieds et ses mains exposés à les intempéries étaient à le contraire rugueux et pleins d' engelures le printemps venu ils se mirent tous à le travail de les champs ce fut d' abord l' époque où les oiseaux migrateurs remontent vers le nord; les enfants de l' indien qui était habile à le tirer de l' arc venaient avec des oies sauvages tuées en plein vol qu' ils troquaient contre le blé qui restait d' autres fois ils apportaient des lapins qu' ils avaient assommés à le coups de massue ou jetés bas à le coups de fronde ",
"dieu m’ a fait ainsi qu’ ils me prennent donc comme dieu m’ a fait ou qu’ ils ferment le livre je ne perds pourtant pas l’ espérance d’ arriver à le monnikendam à la fin de ce chapitre mais l’ homme propose et dieu dispose comme les bateaux de papier que les enfants mettent sur un ruisseau qui pour eux est un fleuve je vais donc me laisser aller à le cours de mon récit à le risque de chavirer aujourd’hui et de n’ arriver que demain j’ avais une lettre de le roi PROPN pour sa nièce la reine de hollande ",
"pistoles l' une dans l' autre tira de sa poche une tabatière enrichie de brillants mais je toucherai ici en repassant dans jours pour reprendre mon valet de chambre —votre valet de chambre oui un drôle à qui je suis fort attaché qui s' est foulé le pied à le départ de paris et qui ne peut m' accompagner jusqu' à le destination les secousses de la voiture lui causant assure -t-il des douleurs insupportables une plainte prolongée émergea de le véhicule le hollandais massa une prise de tabac entre le pouce et l' index et continua avec flegme: —le pauvre joë doit souffrir cruellement dans cette boîte le médecin que j' ai consulté en relayant à la dernière poste m' a affirmé que le lit lui était nécessaire mais qu' avec une ou semaines d' immobilité de repos de nourriture saine et abondante —monseigneur peut être tranquille interrompit la virago le coq-en-pâte est renommé pour les égards et la cuisine un nouveau gémissement sortit de la voiture s' impatiente reprit ",
"parfois elle annonçait quel serait le prédicateur de le dimanche suivant discutait une réunion ou une solennité quelconque en cours d’ organisation ou encourageait d’ une façon particulière une de les sections de l’ institut et d’ autres fois elle n’ avait d’ autre message à le répandre que l’ assurance renouvelée de son intérêt et de sa bonne volonté infinie mais chaque fois tous ceux qui l’ avaient vue et à qui elle avait souri et parlé sentaient qu’ ils avaient reçu quelque chose quelque chose d’ inestimable de réchauffant et de doux un souffle de parfum spirituel qu’ ils devaient emporter avec eux et conserver quelque temps et en haut de le perron elle s’ arrêtait toujours encore une fois pour dire: bonjour tous avec un dernier sourire d’ excuse et de tendresse profonde pour ceux qui se sentiraient négligés PROPN ne pouvait se débarrasser de l’ impression obscure qu’ il avait encore quelque chose à le attendre d’ elle qu’ elle avait encore à le prononcer de les mots décisifs qui lui étaient nécessaires qui l’ aideraient à le régler sa vie et à le comprendre",
"—personne répondit la courageuse fille mais s’ il le faut je la porterai je suis grande et forte le prince s’ inclina profondément et baisa avec un respect sans bornes le bout de la ceinture de la jeune comtesse —ceci mademoiselle dit -il est l’ hommage d’ un homme qui se sent bien peu de chose auprès de vous "
] |
la loi de le plus fort avait tout de même une limite la justice de les hommes ne pouvait pas quadriller et le conscient et l' inconscient il fallait savoir s' arrêter et laisser les gens libres de créer avec les moyens de le bord de toute façon infectés le loup ne prévoyait jamais que quelqu'un recueillerait son crachat il était toujours surpris à se demander à le quoi ilpensait | [
"que ce quelqu'un en fasse de l' eau pure il s' y attendait encore moins pourquoi pas lui mais c' était comme ç a pourtant c' était pourtant bien comme ç a que se passait l' inspiration pouvait boire de le crachat sans risque d' empoisonnement puisque le mal était en amont ",
"la personne qui écrivait ne témoignait pas ne parlait pas elle n' avait pas besoin d' être de bonne foi cette notion purement juridique je l' avais étudiée à l' université de reims entre et ç a ne m' avait servi à le rien la personne qui écrivait refusait de parler elle n' énonçait pas elle ne disait rien et ne dirait jamais rien sous le sceau de le secret pour elle a lui aurait peut-être fait de le bien de se confier la confidence était en couple avec le passage à le tabac et elle s' en méfiait il ne fallait pas de secret et il ne fallait pas non plus dire il fallait attendre d' être inspiré par un autre est je ",
"les lois écrites maintenaient le groupe ensemble pour que tout le monde reste bien dans le social tous les petits moi les uns à le côté de les autres clairement séparés distincts après s' être entendu sur le coupable un seul ou un nombre limité chacun dans sacase et tous pareils avec chacun son témoignage concordant qui permettait d' expliquer le monde de bonne foi je est un autre était sans doute angoissant pour une société qui suivant une telle logique avait peur de ne plus savoir qui elle était mon premier choix n' était pas d' apaiser le citoyen mais que la loi fondamentale s' exerce comme dans dogville de trier l' héroïne avait souffert de la violence de tout le village à la fin elle pardonnait tout sans porter plainte puis dans un sursaut final elle changeait d' avis elle se vengeait en les tuant tous jusqu' à le dernier ",
"jamais elle n' appliquait la loi locale les lois de le sol avaient oublié la loi avec un grand l. de temps en temps la fiction le rappelait jérôme: tu agites des choses qui ne sont pas ma problématique l' inceste ce n' est pas ma problématique ah bon tu es bien le seul PROPN avait rit et continué tout de même mais tu t' es dit que tu allais travailler avec moi parce que je n' étais pas mauvais pour me mettre à la place de les autres ",
"à le point que j' en oublie la mienne on me met là ça m' intéresse on me met ailleurs ç a m' intéresse aussi j' arrive à le faire mienne une problématique qui n' est pas la mienne parce que ces questions abstraites s' incarnent dans de la chair tu es une femme pourtant ç a me met mal à l' aise de t' écouter parler comme parce que ç a ne se fait pas dans des catégories logiques tu les bafoues ",
"l' incarnation bafoue les catégories logiques elle les violente c' est insupportable mais ç a me passionne j' en avais marre des idées tout en parlant on se demandait pourquoi ç a avait tant d' importance dans nos vies ",
"pourquoi avions -nous mis tout ça à le cœur de nos vies PROPN citait ils écrivent pour la vie en faveur de la vie pour toute la vie et en faveur d' elle la sensation de sacrifice que nous avions l' impression de faire parfois passer sa vie à le ça à ce genre de combat nous devions lutter contre c' était à le contraire un surcroît de vie pas un amoindrissement nous pouvions avoir encore plus de joie que les autres si seulement nous arrêtions de nous morfondre et de pleurer sur l' impossibilité pour nous d' une vie sans écriture ",
"c' était l' enfer parfois à le cause de le loup affamé qui nous accusait de médire alors que nous ne faisions que boire l' eau publique écrire se faisait toujours à la place de les autres ils ne supportaient pas si on avait eu le choix on n' aurait peut-être pas choisi ça à le départ mais sûrement une vie plus normale débarrassée de cette vocation envahissante écrire pour tout le monde mais nous aimions ",
"nous avions une passion pour ça tous les pour ce quelque chose qui se trouvait à l' extérieur de nous et entre nous aussi la littérature était à l' extérieur et entre elle unissait à le partir d' un point extérieur en surplomb nous n' aurions sûrement pas eu envie departager cette passion si nous n' avions pas été un homme et une femme en train de parler dans un café il ne fallait pas oublier cet aspect de les choses qui était le plus important "
] | [
"le 7février des heures ont passé sans que j’ en maîtrise le contenu; j’ ai vécu sans rien comprendre la seconde est celle de la connaissance lecture de le dossier médical de le partogramme; expertise de le prpapiernik expert près la cour de cassation chef de le service de gynécologie et d’ obstétrique de port-royal; recherche dans des ouvrages scientifiques entre ces strates subsiste un flottement de jours et de semaines une sorte de presbytie de la douleur qui ne peut voir que de loin le dimanche je prends l’ avion pour paris ",
"il n’ avait eu toute sa vie qu’ une inapaisable passion la chasse il chassait tous les jours de le matin à le soir avec un emportement furieux il chassait hiver comme été à le printemps comme à l’ automne à le marais quand les règlements interdisaient la plaine et les bois il chassait à le tiré à le courre à le chien d’ arrêt à le chien courant à l’ affût à le miroir à le furet il ne parlait que de chasse rêvait chasse répétait sans cesse: doit -on être malheureux quand on n’ aime pas la chasse il avait maintenant ans sonnés se portait bien restait vert bien que chauve un peu gros mais vigoureux et il portait tout le dessous de la moustache rasé pour bien découvrir les l��vres et garder libre le tour de la bouche afin de pouvoir sonner du cor plus facilement .on ne le désignait dans la contrée que par son petit nom: m. hector ",
"et le jour on ne s’ occupe pas des boîtes ils sortirent PROPN n’ osait rien dire —tu vois grommela maigret debout à le bord de le trottoir il ajouta: est le travail de l’ homme que tu as bousculé tu comprends ",
"mère a perdu son livre de messe en revenant de l’ église elle pense qu’ on le lui a volé on y parlait aussi de gens inconnus à le jeanne mais dont elle se rappelait vaguement avoir entendu prononcer le nom autrefois dans son enfance elle s’ attendrissait à le ces détails qui lui semblaient des révélations comme si elle fût entrée tout à le coup dans toute la vie passée secrète la vie de le cœur de petite mère elle regardait le corps et brusquement elle se mit à le lire tout haut à le lire pour la morte comme pour la distraire la consoler .et le cadavre immobile semblait heureux .une à une elle rejetait les lettres sur les pieds de le lit; et elle pensa qu’ il faudrait les mettre dans le cercueil comme on y dépose des fleurs elle délia un autre paquet ",
"il interrogea anxieusement je sanglotais toujours sans répondre quand j\\' eus dit tant bien que mal mon souci mon remords guillaume se mit à le rire il souriait: alors c\\' est fini de pleurer ",
"durera moins longtemps mais le résultat sera le même je me penche le plus possible avec la bouche je parviens à le choper la courroie de transmission quelle secousse je reçois l’ équivalent d’ un coup de sabre en travers de le portrait ",
"et PROPN se rendit bouillant de colère chez l’ ancien teinturier qu’ il trouva dans sa salle riant avec des voisins à lesquels il racontait déjà l’ histoire –monsieur dit le prince de les voyageurs en lui jetant des regards enflammés vous êtes un drôle et un polisson qui sous peine d’ être le dernier de les argousins gens que je place au-dessous de les forçats devez me rendre raison de l’ insulte que vous venez de me faire en me mettant en rapport avec un homme que vous saviez fou m’ entendez -vous monsieur vernier le teinturier ?telle était la harangue que PROPN avait préparée comme un tragédien prépare son entrée en scène PROPN répondit vernier que la présence de ses voisins anima croyez -vous que nous n’ avons pas le droit de nous moquer d’ un monsieur qui débarque en bateaux dans vouvray pour nous demander nos capitaux sous prétexte que nous sommes des grands hommes des peintres des poétriaux et qui par ainsi nous assimile gratuitement à des gens sans le sou sans aveu sans feu ni lieu qu’ avons -nous fait pour cela nous pères de famille ",
"on expliqua cela à le esther dans un bureau de la mairie le soir elle pleura millions de francs venaient d’ être débloqués par le maire de la ville pour murer les logements inoccupés et éviter les squatters mais les communes sont obligées de donner un terrain à les nomades répétait PROPN si le maire décidait cela il perdrait le quart de son électorat lui répondaient les autres ",
"–en ce cas venez souper et vous reposer et là-dessus on l’ emmena dans une belle chambre que gribouille prit pour celle de le maître de la maison et qui n’ était cependant que celle de son premier valet de chambre on lui servit un beau souper de fruits et de confitures il aurait mieux aimé une bonne soupe et un bon morceau de pain mais il n’ osa en demander et quand il eut apaisé sa faim le mieux qu’ il put on lui dit qu’ il pouvait se jeter sur le lit et faire un somme .il profita de la permission mais le bruit qui se faisait dans toute la maison l’ empêcha de dormir de bon cœur à le chaque instant on ouvrait les portes et il entendait la musique de les grosses contrebasses qui ronflaient comme le tonnerre on refermait les portes la musique paraissait finie ",
"je me souviens d’ un jour où disant ne plus pouvoir marcher il avait voulu me prendre le bras en plein prado et avec quelle impatience j’ avais ouvert mon bras pour faire tomber sa main qui se faufilait il y eut l’ histoire de les confettis c’ était le temps de le carnaval rentrant le soir dans la chambre je trouvai les lits les valises la cuvette et chacun de les objets de toilette couverts de confettis soigneusement disposés l’ un à le côté de l’ autre cela avait dû lui prendre une heure d’ arranger cette décoration qui m’ exaspéra bien plus qu’ il n’ eût dû et lui il était endormi tout habillé les cheveux et les draps pleins de confettis les pieds sur son paletot "
] |
son âme volait à le devant de je ne sais quel messager charmant qui lui souriait à l’ ombre d’ un éden mystérieux que ses ans entrevoyaient comme dans un rêve isabelle m’ aimez-vous ce mot la fit tressaillir elle parut sortir d’ un songe toute sa vie passée revint à sa mémoire | [
"une miniature de sa fille était posée sur la table son regard rencontra le visage souriant de l’ enfant l’ amour maternel triompha des aspirations de la femme vous êtes bon dit -elle à son mari et je vous aimerai toute ma vie merci merci fit -il et un rayon de le ciel illumina son pâle visage merci! sa main qui se tendait vers elle rencontra sur son passage quelque chose de frais et de doux ",
"les pervenches de marie dit -elle en s’ emparant de la couronne de l’ enfant elle a cueilli ces fleurs pour vous vos mains ne l’ ont-elles pas aidée dans ce travail si interrompit -elle et la petite mutine m’ a enlevé un ruban que je portais à le cou pour nouer sa couronne et ce ruban bleu c’ est la couleur que vous préfériez autrefois lorsque j’ étais enfant ",
"vous m’ appeliez alors petite fée bleue et maintenant j’ ai grande envie de vous appeler petit ange bleu fit -il gaiement mais j’ aime mieux vous nommer simplement isabelle l’ ange pourrait s’ envoler la femme restera près de moi enfant voulez -vous me rendre bien heureux certes mon ami que faut -il faire? ",
"posez ces pervenches dans ma chambre à le côté de votre portrait je ne verrai ni l’ un ni les autres mais je sentirai leur présence et ma main ira les toucher quelquefois en tâtonnant lorsque je serai seul quand elles se flétriront ne les jetez pas trop vite elles rappelleront à le pauvre aveugle une de les plus douces heures de sa vie je soignerai vos pervenches et lorsqu’ elle s seront fanées je les remplacerai par d’ autres? longtemps toujours ",
"le reste de la soirée s’ écoula dans une de ces causeries intimes où l’ expansion de le cœur se répand à le flots pleine de tendresse et de vie avant de se livrer à le repos mme flavien passa dans la chambre de sa fille elle allait ainsi chaque soir déposer un baiser sur son front et ne s’ endormait jamais qu’ en entendant par sa porte entr’ ouverte la respiration égale et paisible de l’ enfant marie dormait les rideaux blancs de son petit lit rejetés en arrière l’ entouraient d’ une draperie transparente dans laquelle se jouaient les rayons d’ une veilleuse ",
"ses boucles défaites retombaient en désordre sur ses joues fraîches et veloutées un charmant sourire entrouvrait sa bouche et lorsque sa mère se baissa vers elle pour l’ effleurer de son souffle un de ces divins instincts qui nous laissent deviner ceux que nous aimons même dans le calme de le sommeil fit tomber une à une de ses lèvres ces syllabes qui font battre le cœur de toutes les femmes maman! mme flavien jeta un regard autour d’ elle cette chambre mignonne renfermait ce qu’ elle avait de plus cher à le monde c’ était là son univers la petite chaise de l’ enfant était encore posée devant la table ronde ",
"là-bas sa poupée reposait sur un sopha; ici un cahier un livre rappelaient la leçon de le matin plus loin des joujoux une tapisserie ces riens charmants qui racontent la vie de l’ enfant: tout cela parlait dans son naïf langage à le cœur de la jeune mère elle s’ approcha de la fenêtre et souleva un coin de le rideau à le dehors le ciel était pur; la lune brillait douce et limpide ses pâles rayons éclairaient le jardin la charmille le bosquet à l’ ombre de lequel les pervenches aspiraient la rosée de le soir ",
"mme flavien était plongée dans une muette extase que le monde est beau! dit -elle tout à le coup; que dieu est bon comme il faut peu de chose dans la vie pour être heureux un sourire d’ enfant un regard de tendresse un peu d’ amour de l’ amour ajouta -t-elle plus bas mais tout à l’ heure j’ entendais dire que l’ amour est ardent et passionné et j’ ai beau poser la main sur mon cœur ses battements ne trahissent aucun trouble y aurait -il donc dans l’ existence humaine un mystère que je ne connais point? ",
"bonjour bonjour mère s’ écriait marie le lendemain matin en entrant dans la salle à le manger comme une hirondelle sautillante et elle grimpa tout d’ abord sur les genoux de le vieillard ses bras entourèrent son cou avec une grâce charmante elle dérangea ses cheveux en riant et puis les lissa "
] | [
"–et cependant gilberte je suis heureux de vous voir ici.–oh!–si plus que vous ne pouvez l’ imaginer il garda un instant le silence la contemplant ardemment .puis d’ une voix basse émue il ajouta –c’ est en pensant à le vous que j’ ai travaillé depuis un an c’ est pour vous mériter pour mettre ma fortune à le vos pieds que j’ ai voulu la réussite cette affirmation paraissait un blasphème à l’ orpheline –non ne dites pas cela rappelez -vous il y a un an vous me criiez votre indifférence et votre mépris –l’ homme confond quelquefois le mal qu’ il ressent à le cause d’ une femme avec l’ amour qu’ il a pour elle ",
"le docteur PROPN interrompit sa lecture et regarda siméon d’ un air stupéfait tous restèrent un moment sans souffler mot puis le docteur répéta machinalement: un homme assez vieux cassé qui porte un cache-nez et de grosses lunettes jaunes après chaque bout de phrase il s’ arrêtait le temps de constater le détail accusateur enfin il prononça: l’ autre ne protesta pas ",
"et pendant que je serai malade tu ne penseras pas à le voir d’ autres femmes –veux -tu bien! vilaine et il l’ embrassa –oui tu dis cela l’ aimeras-tu à le moins ton enfant –non c’ est toi que j’ aimerai en lui ",
"elle fut son inspiratrice et se laissa même persuader de l’ accompagner à le canada à ses côtés elle représenterait la jeunesse rebelle espoir de l’ amérique dont il se proposait de faire l’ éloge dans la société policière qu’ il voyait insidieusement se mettre en place à les états-unis on ne pouvait selon lui attendre de résistance que de la part de les freaks les oppositions politiques pactiseraient comme toujours ou se laisseraient manipuler les adultes imbus de leur importance ne demandaient qu’ à le aimer à le troquer leur faillible et vulnérable humanité contre les certitudes de l’ androïde ce citoyen modèle de les régimes totalitaires ",
"mon ami mariette en est pas encore là .-elle y arrivera dit thomas qui enfonçait à le chaque parole un poignard de plus dans le coeur de gérard -en dit -il ordinairement le bal aujourd\\'hui il me semble que j\\' ai la jaunisse le gaz ne brille pas les femmes sont affreuses les étudiants bêtes et la musique joue faux ils sortirent et se promenèrent silencieusement sur le boulevard montparnasse dont le calme et l\\ obscurité convenaient mieux à le état esprit de gérard après un assez long silence penses -tu quelquefois à la mort dit gérard je suis heureux ",
"fende brut entouré pressé par tous ces gens qu’ il n’ avait jamais vus de sa vie le père baltet souriait d’ un air tranquille robuste savoyard haut et large le dos rond la marche lente sa face épaisse et rasée s’ égayait de yeux finauds encore jeunes contrastant avec sa calvitie causée par un coup de froid à l’ aube dans les neiges ces messieurs désirent faire le mont-blanc dit -il jaugeant les tarasconnais d’ un regard à la fois humble et ironique tartarin allait répondre bompard se jeta devant lui n’ est -ce pas que la saison est bien avancée mais non répondit l’ ancien guide voici un monsieur suédois qui montera demain et j’ attends à la fin de la semaine messieurs américains pour monter aussi ",
"–mon rêve serait de partir de m’ expatrier je voudrais visiter l’ inde la chine –pour être explorateur et archéologue ce qui est ta passion il faut de l’ argent tu n’ en as pas et je t’ en offre .philippe haussa les épaules avec lassitude –il faut le prendre cet argent et votre moyen me répugne observa -t-il amèrement ",
"chez lui le porno c’ est dans son pieu que ç a se passe il est un dieu sa chambre est assez loin de le salon pour qu’ il laisse les gens s’ amuser il est un prince il ne dit pas à le revoir il fait signe à la petite de le suivre et elle s’ exécute ",
"l’ été on nous laissait aller ensemble hors de les remparts de la ville jusqu’ à la des champs ce qui nous semblait être très loin l’ hiver il m’ arrivait de lui donner une aile de raisin pendu des sorbes mûries sur paille et même de mon sucre pour mettre dans son pain de noix un jour domnine ne vint plus chanter dans nos rondes les chansons qu’ elle chantait bien: garde les abeilles jeannette garde les abeilles à le pré! ni celle de le pont de\\n' marseille sur lequel il pleut et soleille et quand il pleuvait et soleillait quand \\n' dans un ciel nuageux troué de bleues éclaircies le diable battait sa femme n’ était plus avec nous pour répéter en chœur l’ incantation irrésistible qui force le dieu\\n à se montrer: viens vite soleil beau soleil je te donnerai un rayon de miel mon amie domnine était à le lit un matin assis sur le banc de pierre de sa porte je vis\\n' le médecin descendre et je l’ entendis qui disait c’ est fini la petite ne passera pas la nuit je compris alors vaguement qu’ il m’ arrivait un grand malheur triste et fiévreux on me\\n' crut malade et me dis",
"la république est vaincue après l’ affaire de PROPN les casquettes étaient invendables quand un ouvrier se trouve dans son ménage avec femme enfants et casquettes en laine rouge dont ne veulent plus les chapeliers d’ aucun bord il lui passe par la tête autant d’ idées qu’ il en peut venir à un banquier bourré de millions d’ actions à le placer dans une affaire dont il se défie savez -vous ce qu’ a fait l’ ouvrier ce law faubourien ce nucingen des casquettes il est allé trouver un dandy d’ estaminet un de ces farceurs qui font le désespoir de les sergents-de-ville dans les bals champêtres à les barrières et l’ a prié de jouer le rôle d’ un capitaine américain pacotilleur logé hôtel meurice d’ aller désirer casquettes en laine rouge chez un riche chapelier qui en avait encore une dans son étalage "
] |
mais dans tout ce qu’ elle me dit je ne vis point de raisons de haïr le roi; à le contraire je lui trouvais beaucoup de générosité de sensibilité et je me disais seulement il ne m’ aimera point puisqu’ il aime rosalie mais pour qu’ elle ne pénétrât pas ce que j’ éprouvais je la détournai de toutes observations sur mes sentimens en lui parlant des siens j’ ai entendu lui dis -je que tout ce qui vous inquiétait était la manière dont vous pourriez faire parvenir votre lettre vous n’ avez donc pas vu le grand abbé à les cheveux gras non; depuis que je suis ici je n’ ai vu que le roi m. de la martinière m. et mes femmes | [
"comment? vous ne prenez point de leçons de danse de dessin de musique? non; et je crois que je n’ en ai pas besoin il y a ici des classes différentes celles qu on sait avoir reçu une grande éducation n’ éprouvent aucun noviciat: elles sont admises à l’ instant même dans la société de le roi quand sa majesté les demande; et elles vivent en commun celles à le contraire que l’on soupçonne avoir besoin d’ acquérir des talens des connaissances sont enfermées dans leur appartement et n’ ont aucune communication ni entre elles ni avec celles qu’ on appelle ici les dames de le roi parce qu’ on est persuadé que la société de ces dernières empêcherait les jeunes prisonnières de s’ appliquer à le tout ce que l’on croit indispensable de leur apprendre; et voilà pourquoi on serait très-fâché que l’on sût que nous avons le moyen de communiquer ensemble d’ ailleurs il paraît que l’on veut aussi des agnès votre jolie mine douce et fraîche vous a mise dans la classe de l’ innocence et de la bêtise ",
"grand bien leur fasse quand je vous aurai raconté mes infortunes vous ne serez pas surprise qu’ ils m’ aient rangée dans cette cathégorie mais j’ espère leur faire voir qu’ ils se sont un peu trompés excepté sur un point mais revenons à le cher abbé alors je lui racontai la manière dont il m’ avait parlé et celle dont je l’ avais éconduit ",
"il n’ y a pas de doute lui dis -je qu’ il sera enchanté de faire parvenir vos lettres il serait homme ajoutai-je à les porter lui-même: car il paraît plein de zèle pour le salut de les âmes que vous me faites de plaisir ma chère amie mais comment faire pour le voir rien de plus simple je lui ferai dire que j’ ai envie à le présent d’ apprendre la géographie et mon homme arrivera il croira que c’ est pour moi que je le demande et je lui dirai ce dont il s’ agit; ",
"vous pourrez même lui parler à le moyen de notre petite lucarne le jour c’ est trop dangereux on entre chez moi à le toute heure jamais chez moi que lorsque je sonne mais enfin vous serez là quand je lui parlerai et vous entendrez ce qu’ il me répondra rosalie me fit caresses et me dit qu’ elle me devrait plus que la vie ",
"heures étant sonnées nous nous séparâmes avec la promesse de nous revoir le lendemain avant minuit chapitre voilà une plaisante aventure me dis -je dès que je fus seule ils me croient une pauvre fille de le peuple parce qu’ ils m’ ont trouvée dans un grenier et travaillant pour vivre ",
"il paraît qu’ ils ne mettent point en pratique la leçon de la fontaine ne jugeons point des gens sur l’ apparence mais à le surplus d’ après ce que m’ a dit rosalie je n’ ai rien à le craindre tant que je serai prisonnière nous verrons par la suite à le chaque jour suffit son mal je ne veux point sortir d’ ici tant que je puis y rester sans offenser dieu et l’ honneur j’ aurai assez le temps d’ être misérable n’ en hâtons pas les instans la vie est assez longue pour souffrir: d’ ailleurs s’ il aime rosalie il ne doit point m’ aimer; car nous sommes le jour et la nuit; s’ il ne m’ aime point je n’ aurai point à le me défendre contre lui ",
"de quelque manière qu’ il se comporte avec moi je ne me casserai pas la tête contre les murs pour le forcer à le renoncer à ses projets sur moi: je chercherai des moyens plus doux je n’ eus pas le temps d’ y penser davantage le sommeil ferma mes paupières et à le mon réveil je regardai le portrait de le roi et je me dis c’ est bien dommage qu’ il ne puisse pas m’ épouser! ensuite je m’ occupai de rosalie à le moment où martine entra je lui dis: je croyais pouvoir me passer de le maître d’ histoire mais e suis trompée: croyez -vous qu’ il voulût venir malgré qu’ à le premier insmier instant je n’ aie pas voulu de lui? il ne demandera pas mieux ",
"c’ est l’ homme le plus zélé que je connaisse je vais le lui faire dire et vous l’ aurez ce soir j’ allai faire le signe contenu avec rosalie pour lui apprendre que l’ abbé viendrait elle y répondit elle m’ avait remis ses lettres il y en avait une pour son père une pour sa mère et pour son amant ",
"je les avais soigneusement cachées pour les remettre à l’ abbé je l’ attendis donc avec impatience: à le heures je le vis entrer dites-moi aimable enfant quel caprice m’ a privé de le bonheur de vous voir ce n’ est point un caprice m. l’ abbé mais un calcul très-simple vous ne connaissez point ma position vos conseils peut -être très-bons pour d’ autres ne valent rien pour moi "
] | [
"elle a blâmé mon désir de solitude absolue j’ ai rompu avec elle j’ ai frayé avec les commis de m. j’ en ai fait facilement de bons camarades mais je n’ ai encore reconnu à le aucun d’ eux les qualités que je désirais dans un ami je suis un peu plus lié avec et avec mais c’ est parce qu’ ils sont comme moi logés et nourris à la maison ",
"sans être encore pleinement convaincue de le changement de son fils elle sentit dans son cœur une espérance qu’ elle n’ avait pas encore connue c’ est ainsi que dieu tire souvent le bien de l’ excès même de le mal surtout quand le coupable comme victor suit docilement une bonne inspiration il est vrai que le pauvre jeune homme avait encore le temps de revenir sur sa promesse avec son inconstance ordinaire ce n’ en était pas moins un grand pas et ce fut avec une secrète joie que mme s’ endormit après avoir reçu de son fils le baiser de le soir chapitre ",
"et nous à le contraire nous prouverons que l’ esprit philosophique est le grand pacificateur de les états et que nous sommes les sages par excellence et les amis de la vérité à le bas de le projet le comte reprend et continue ainsi mon père quelle sagesse que la leur ou plutôt quel monstrueux excès! et quelle frénésie il n’ y a donc plus rien de sacré pour la nouvelle philosophie voilà donc réunis sous un même point de vue les systèmes que j’ adoptais et les moyens dont ces amis de la vérité se servent pour les répandre! ",
"à le moment ou ̀ je quittais l’ auberge je demeurai pétrifié par une sorte de vision qui tout d’ abord me stupéfia un homme venait vers moi et chose effrayante qui fit dresser mes cheveux sur ma tête cet homme il me sembla que c’ était moi! moi-même! moi qui marchais à l’ encontre de moi mais moi tel que je devais être il y a ans moi jeune comme si mon miroir m’ eût tout à le coup renvoyé ma propre image en me rajeunissant d’ un quart de siècle passa la main devant ses yeux comme pour chasser un spectre continue! dit froidement la reine ",
"–eh bien pourquoi voulez -vous qu’ il m’ ait demandé votre main quelles raisons avez -vous de supposer qu’ il me l’ a demandée vous le connaissez donc mon bon père il n’ y a pas de bon père ici mademoiselle dans le fait il me semble avoir vu ce prestolet vous parler avec une animation il a peut-être osé vous dire qu’ il vous aimait –je jure sur –assez de le moment où vous jurez c’ est que mes présomptions sont justes ma fille une puymandour écoute des déclarations et ne me prévient pas morbleu ",
"seulement ce n’ est pas si utile mais j’ espère que mademoiselle hermine te fera des rentes car sans cela tu serais bien embarrassée de gagner ta vie tâche d’ être plus soumise chez elle que tu n’ étais chez nous car tu perdrais plus que tu ne crois à la quitter on ne trouve pas souvent des personnes pour ramasser des petites filles qui viennent sonner à le leur porte la nuit ",
"–la bedide file m’ emprassera et meddra les fleirs tans ses geveux en les dressant gomme vont les bedides allemandes ma fille faites tout ce que veut monsieur dit l’ ouvreuse en prenant un air sévère –ne crontez pas ma bedide allemante s’ écria PROPN qui voyait sa chère allemagne dans cette petite fille –tout le bataclan vient sur les épaules de commissionnaires dit topinard en entrant.–ha! fit l’ allemand mon ami foici payer mais vous afez une chantile femme fus l’ épiserez n’ est -ce bas? donne écus la aura en son nom ",
"ces petits portraits étaient placés de chaque côté de le pupitre de paule; et à le bout de la table se trouvait une jolie statuette de la sainte vierge ces objets étaient ceux que devait rencontrer à le chaque instant le regard de paule c’ était là son paisible horizon pendant les longues heures que PROPN elle consacrait à le travail en vue de préparer l’ avenir PROPN était touché de ce qu’ il voyait ici tout respirait le recueillement l’ application la bonté ",
"—mais demanda timidement quelqu’un cette pièce à le conviction ces pièces devrais -je dire répondit bezombes car il y en a plusieurs oui plusieurs de grandes taches de sang encore très visibles larges comme des pièces de sous plus larges même le doute n’ est plus possible c’ est bien dans cette cour que le misérable a découpé sa victime les consommateurs s’ étaient peu à le peu rapprochés pour écouter bezombes qui élevait la voix à le fur et à le mesure qu’ il voyait grossir son auditoire ",
"ici éclata dans toute sa splendeur l’ ingéniosité de la veuve elle n’ avait pas plus de ans n’ ayant jamais eu d’ éclat elle pouvait facilement dissimuler quelques années elle se garda bien de le faire adoptant un costume noir mais seyant elle renonça à les artifices de la coiffure plaqua ses cheveux sur ses tempes ce qui lui allait bien et prit une fois pour toutes l’ attitude d’ une femme décidée à ne vivre que pour ses enfants "
] |
personne n’ a su l’ aimer comme il voudrait PROPN dit avec émotion :–si vous mon ami un sourire détendit les lèvres pâles le regard s’ éclaira de nouveau pendant quelques secondes en se fixant sur mon mari le vieillard voulut parler encore mais les mots restèrent indistincts alors il se tut | [
"le prêtre se rapprocha et tous en priant nous assistâmes à l’ agonie tranquille silencieuse et chrétienne comme la vie qu’ elle terminait .guy ferma les yeux de le vieillard et nous baisâmes tous son front puis tandis que mon mari et le domestique procédaient à la toilette funèbre j’ allai cueillir toutes les fleurs de le jardin pour en couvrir le lit mortuaire il les avait tant aimées ses fleurs le cher vieillard elles avaient été une de les petites joies de sa vie solitaire de sa belle vie simple et digne d’ honnête homme de brave homme à le laquelle tout le village rendit hommage ce jour-là et le lendemain en défilant devant ses restes mortels PROPN n’ avait plus de parents ce fut guy qui conduisit le deuil avec le maire de PROPN ",
"puis le soir nous quittâmes la bottellerie pour commencer notre voyage de noces auparavant le notaire nous avait informés que le défunt léguait à le guy la sauvaie et à le moi les broderies de sa femme dernier souvenir dernière preuve d’ affection d’ un ami très cher à le mon mari et à lequel je m’ étais attachée profondément en ces quelques mois .plus d’ une fois à le cours de notre voyage à le milieu de notre bonheur nous évoquâmes son cher bon visage ses yeux doux et pensifs et nous disions –comme ce sera triste de ne plus le retrouver là-bas quand nous reviendrons un matin de février un peu plus de ans après notre mariage je finissais d’ écrire une lettre dans mon petit salon de le vieil hôtel de trézonnes à le paris où nous passions mois de l’ hiver quand un domestique vint m’ informer que catherine bardeaume me demandait m’ exclamai: –catherine à le paris! ",
"oui faites -la entrer anselme et je me levai pour aller au-devant de la visiteuse mais je retins un cri devant ce pauvre visage bouleversé méconnaissable –qu’ avez -vous catherine qu’ est -il arrivé? elle dit entre sanglots tandis que je lui prenais les mains –c’ est angelina elle m’ a fait écrire qu’ elle était très malade à l’ hôpital que ce serait bientôt la fin alors je suis venue bardeaume ne pouvait pas rapport à ses douleurs de reins il m’ a dit: tu iras voir vicomte et mmegillette ",
"ils t’ accueilleront bien sûr et ils t’ aideront ma pauvre vieille .»–je crois bien asseyez -vous pauvre catherine voyons ne vous désolez pas tant elle pourra peut-être bien guérir qu’ a -t-elle donc –elle dit que c’ est la poitrine ah si elle était restée chez nous ",
"mais non a se croyait plus fort que tout pensez qu’ elle ne nous écrivait plus madame savoir quelle vie elle a menée depuis ce temps-là! un hasard m’ avait renseignée à ce sujet l’ année précédente mais je me gardai de le dire à la pauvre mère ",
"son chagrin était déjà assez lourd et je ne songeais qu’ à l’ alléger autant que je le pouvais après en avoir informé mon mari j’ accompagnai catherine à l’ hôpital une infirmière à la mine délurée nous indiqua le lit agonisait angelina car elle était à ses derniers moments je n’ eus que le temps d’ aller chercher le prêtre tandis que la mère penchée sur la mourante gémissait tout bas:–oh ",
"ma petite dis que tu nous aimes toujours dis que tu veux revenir à la meulière PROPN avait toute sa connaissance mais elle parlait difficilement à le cause de l’ oppression terrible cependant elle put dire:–maman je regrette bien je suis une malheureuse ...puis un peu plus tard –pourquoi m’ avez -vous laissée faire ce que je voulais après cela elle ne parla plus ses doigts serraient le crucifix que j’ y avais glissé son regard s’ attachait sur moi avec une expression de souffrance et de désespoir ",
"sans doute se souvenait -elle de sa jalousie haineuse qui n’ était peut-être pas morte d’ ailleurs alors je m’ approchai je mis mes bras sous sa pauvre tête amaigrie et je lui dis les paroles consolatrices qui se répètent depuis tant de siècles qui apaisent les rancunes les remords la souffrance le visage ravagé où nul n’ aurait reconnu la fraîche figure de l’ angelina de la meulière se détendait peu à le peu le regard s’ adoucissait et semblait dire: c’ est fini la haine c’ est fini angelina mourut ainsi repentante calme et pardonnée entre les bras de sa mère et de celle qu’ elle avait tant détestée dans sa courte vie terrestre .je ramenai chez moi la pauvre catherine qui répétait c’ est notre faute c’ est nous qui l’ avons mal élevée après l’ avoir confiée à le ma femme de chambre qui était sa nièce j’ allai chercher mon petit robert pour lui donner son repas cela fait je me mis à le travailler pendant que le bébé s’ endormait près de moi guy rentrant d’ une course nous trouva là tous un peu plus tard ",
"je lui racontai aussitôt ma visite à l’ hôpital il dit avec pitié: –ces pauvres bardeaume quelle leçon !j’ avais prévu depuis longtemps que la coquetterie de cette malheureuse fille la dirigerait hors de la bonne voie il s’ était assis près de moi et tout en parlant faisait glisser une de les bagues qui ornaient mes doigts je dis en appuyant ma tête sur son épaule –vous doutez -vous ami chéri que sans cette pauvre angelina je ne serais peut-être pas votre femme votre heureuse femme?je lui narrai alors la petite scène qui avait eu lieu entre elle et moi comme je sortais de la sauvaie après la demande en mariage de le vicomte de trézonnes –si j’ avais réfléchi plus longtemps guy peut-être n’ aurais -je pu me décider en dépit de mon amour pour vous car j’ avais peur et d’ autres avaient peur aussi les bardeaume mmemossette oh mon cher guy je crois bien qu’ on vous prenait pour une sorte de barbe-bleue !il sourit de ce beau sourire que je ne lui connaissais pas avant notre mariage et qui était si séduisant sur sa physionomie hautaine "
] | [
"il faut auparavant qu’ il rende l’ argent oui lui dis -je l’ argent sera rendu mais il est indispensable que vous m’ accordiez un entretien particulier roman consentit à m’ entendre on croyait que j’ allais faire des aveux mais quand je fus seul avec lui j’ affirmai de nouveau que je n’ étais pas le coupable et je lui indiquai pour le découvrir un expédient dont il me semble avoir lu autrefois la recette dans berquin roman reparut tenant dans sa main autant de brins de paille qu’ il y avait d’ individus présents faites bien attention leur dit -il que le brin le plus long désignera le voleur ",
"son attitude et son accent sont singulièrement dégagés –grand-mère donnez -moi à le boire crie -t-elle d’ une voix fraîche et forte en s’ arrêtant à le bas de l’ escalier je suis crevée de soif grand-mère lui passe un verre d’ eau fraîche qu’ elle avale d’ un trait et qu’ elle savoure après coup en faisant claquer sa langue en riant et en montrant ses rangées de petites dents éblouissantes qui sont le cachet de la race locale la sueur miroite sur ses joues son œil est animé sa figure hardie et candide ",
"l’ insouciance de le baron dont la femme devait avoir et eut francs de revenu laissait les rouxey sous le gouvernement d’ une espèce de maître jacques un vieux domestique de la maison watteville appelé modinier néanmoins quand le baron et la baronne éprouvaient le désir d’ aller à la campagne ils allaient à les rouxey dont la situation est très-pittoresque le château le parc tout a d’ ailleurs été créé par le fameux watteville dont la vieillesse active se passionna pour ce lieu magnifique entre petites alpes pitons dont le sommet est nu et qui s’ appellent le grand et le petit rouxey à le milieu d’ une gorge par où les eaux de ces montagnes terminées par la dent de vilard tombent et vont se joindre à les délicieuses sources de le doubs watteville imagina de construire un barrage énorme en y laissant déversoirs pour le trop plein de les eaux en amont de son barrage il obtint un charmant lac et en aval cascades qui réunies à le quelques pas de leurs chûtes alimentaient une ravissante rivière avec laquelle il arrosa la sèche et inculte vallée que dévastait jadis ",
"il le faut bien mon cher général vous êtes irrésistible fit -il en riant —dieu veuille que vous disiez vrai —pourquoi donc —parce que j’ ai une autre demande à le vous adresser —parlez général pas ici si vous me le permettez sous ma tente ",
"depuis cet instant atroce il avait parlé marché agi sans pensée presque le crâne bourdonnant d' un unique et sauvage désir de vengeance que ses lèvres avaient proféré chuchoté toute la soirée à son insu et qu' elles marmonnaient derechef ils me le paieront les misérables ils me le paieront quand? comment? de quelle peine le paieraient -ils? là-dessus la honce eût été bien gêné pour répondre avec exactitude il savait seulement qu' il se vengerait qu' il les séparerait les complices —puisqu' ils se trouvaient à le présent —qu' il romprait sans pitié leur scélérate coalition qu' il les chasserait tous à le besoin de chez lui comme une fois jadis il avait expulsé l' un d' entre eux cela lui semblait trop révoltant aussi d' une trop cynique audace que ce favierres après sa femme lui enlevât son fils bien des fois dans le monde il l' avait rencontré bien des fois à le théâtre il s' était croisé avec lui et alors il devait se retourner crisper sa main autour de sa canne contenir ses nerfs et l' élan enragé de tout son sang pour ne pas se ruer sur le compos",
"à le guichet il avait reçu en même temps que son billet une brochure luxueusement imprimée la compagnie eurasiatique de les transports y célébrait le trentième anniversaire de les glorieuses de le remplacement âgé de ans françois PROPN n’ avait pas vécu la fièvre de ces jours il en avait appris tous les détails à l’ école où les maîtres enseignaient une nouvelle histoire sans conquêtes ni révolutions illustrée de visages de savants jalonnée par les dates de les découvertes et de les tours de force techniques ces glorieuses pouvaient être considérées pour l’ époque comme un exploit peu ordinaire ",
"le portefeuille en velours bleu d\\' or qui contient un portrait et des cheveux sera placé sur mon coeur de façon à le cacher la blessure que je vais y faire on laissera mes bagues à le mon doigt mes cheveux ne seront pas coupés on ne fera de moi ni dessin ni moulage sous ma tête on mettra ma bible in-folio ",
"il y avait déjà quelque temps que nous avions quitté le comte je ne pensai guère à le lui qu’ à le moment ou ̀ je me trouvai sous le péristyle son indifférence me surprit mais mon étonnement augmenta quand je le trouvai philosophiquement assis à le table il avait mangé presque tout le dîner à le grand plaisir de sa fille qui souriait de voir son père en flagrante désobéissance à les ordres de la comtesse la singulière insouciance de ce mari me fut expliquée par la légère altercation qui s’ éleva soudain entre le chanoine et lui le comte était soumis à une diète sévère que les médecins lui avaient imposée pour le guérir d’ une maladie grave dont le nom m’ échappe; et poussé par cette gloutonnerie féroce assez familière à les convalescents l’ appétit de la bête l’ avait emporté chez lui sur toutes les sensibilités de l’ homme en un moment j’ avais vu la nature dans toute sa vérité sous aspects bien différents qui mettaient le comique à le sein même de la plus horrible douleur ",
"somme toute les événements paraissaient tourner dans le bon sens et certains problèmes étaient élucidés ainsi le rôle de faustine n’ avait plus rien de mystérieux un lien très fragile l’ avait attachée jadis à la cagliostro et le hasard de son amour pour simon lorient en la conduisant en france l’ avait mêlée à le son insu et de loin à les combinaisons de le vieux barthélemy et de son fils c’ était simplement une amoureuse sans autre but désormais que de venger l’ homme qu’ elle avait aimé d’ autre part la mort certaine de la cagliostro réjouissait raoul et rien ne permettait de croire que l’ ordre abominable signé par elle autrefois s’ appliquât à le félicien dès lors l’ entreprise qui n’ aurait pu réussir à l’ encontre de raoul que sous la direction de la cagliostro ne devait plus forcément poursuivie par des hommes de second plan comme barthélemy et ses fils qu’ aboutir à un résultat négatif et absurde ",
"à le bout d’ un moment un véhicule de l’ aéroport à les allures de navette fantôme tous feux éteints à l’ intérieur vint prendre position devant le hangar pour les conduire à l’ avion ils chargèrent les bagages à l’ intérieur transbordant les valises de marie de le coffre de la limousine à l’ intérieur de le minibus ils allaient et venaient sous la pluie chargés de sacs et de valises qu’ ils entassaient en vrac sur le sol noir caoutchouteux de le minibus la navette s’ était mise en route et ils se tenaient immobiles dans la pénombre à le milieu de le désordre rampant des bagages de marie répartis sur le sol il pleuvait à le verse dehors et on apercevait les pistes dans la nuit à le travers les vitres mouillées certaines disparaissant complètement dans les ténèbres d’ autres balisées d’ un collier de feux bleus et blancs répartis à le intervalles réguliers "
] |
faut -il parce qu' on est pensée et esprit qu' on se gorge de richesses quand le grand donatello fondait avec ses compagnons une statue de bronze il était l' âme de l' oeuvre le prix qu' il en recevait du prince ou des citoyens il le mettait dans un panier qu' on hissait par une poulie à une poutre de l' atelier chaque compagnon dénouait la corde à son tour et prenait dans le panier selon ses besoins n' est -ce point assez de la joie de produire par l' intelligence et cet avantage dispense -t-il le maître-ouvrier de partager le gain avec ses humbles collaborateurs mais dans ma république il n' y aura plus de gains ni de salaires et tout sera à le tous | [
"—papa c' est le collectivisme cela dit pauline avec tranquillité —les biens les plus précieux répondit m. bergeret sont communs à le tous les hommes et le furent toujours l' air et la lumière appartiennent en commun à le tout ce qui respire et voit la clarté de le jour après les travaux séculaires de l' égoïsme et de l' avarice en dépit des efforts violents de les individus pour saisir et garder des trésors les biens individuels dont jouissent les plus riches d' entre nous sont encore peu de chose en comparaison de ceux qui appartiennent indistinctement à le tous les hommes et dans notre société même ne vois -tu pas que les biens les plus doux ou les plus splendides routes fleuves forêts autrefois royales bibliothèques musées appartiennent à le tous? aucun riche ne possède plus que moi ce vieux chêne de fontainebleau ou ce tableau de le louvre ",
"et ils sont plus à le moi qu' à le riche si je sais mieux en jouir la propriété collective qu' on redoute comme un monstre lointain nous entoure déjà sous formes familières elle effraye quand on l' annonce et l'on use déjà de les avantages qu' elle procure les positivistes qui s' assemblent dans la maison d' auguste comte autour de le vénéré m. pierre ne sont point pressés de devenir socialistes ",
"mais l' un d' eux a fait cette remarque judicieuse que la propriété est de source sociale et rien n' est plus vrai puisque toute propriété acquise par un effort individuel n' a pu naître et subsister que par le concours de la communaute tout entière et puisque la propriété privée est de source sociale ce n' est point en méconnaître l' origine ni en corrompre l' essence que de l' étendre à la communauté et la commettre à l' état dont elle dépend nécessairement et qu' est -ce que l' état?... mademoiselle bergeret s' empressa de répondre à le cette question l' état mon père c' est un monsieur piteux et malgracieux assis derrière un guichet tu comprends qu' on n' a pas envie de se dépouiller pour lui ",
"—je comprends répondit m. bergeret en souriant je me suis toujours incliné à le comprendre et j' y ai perdu des énergies précieuses je découvre sur le tard que c' est une grande force que de ne pas comprendre cela permet parfois de conquérir le monde si napoléon avait été aussi intelligent que spinoza il aurait écrit volumes dans une mansarde ",
"je comprends mais ce monsieur malgracieux et piteux qui est assis derrière un guichet tu lui confies tes lettres pauline que tu ne confierais pas à l' agence tricoche il administre une partie de tes biens et non la moins vaste ni la moins précieuse tu lui vois un visage morose mais quand il sera tout il ne sera plus rien ",
"ou plutôt il ne sera plus que nous anéanti par son universalité il cessera de paraître tracassier on n' est plus méchant ma fille quand on n' est plus personne ce qu' il a de déplaisant à l' heure qu' il est c' est qu' il rogne sur la propriété individuelle qu' il va grattant et limant mordant peu sur les gros et beaucoup sur les maigres cela le rend insupportable ",
"il est avide il a des besoins dans ma république il sera sans désirs comme les dieux il aura tout et il n' aura rien nous ne le sentirons pas puisqu' il sera conforme à le nous indistinct de nous ",
"il sera comme s' il n' était pas et quand tu crois que je sacrifie les particuliers à l' état la vie à une abstraction c' est à le contraire l' abstraction que je subordonne à la réalité l' état que je supprime en l' identifiant à le toute l' activité sociale si même cette république ne devait jamais exister je me féliciterais d' en avoir caressé l' idée il est permis de bâtir en utopie et auguste comte PROPN qui se flattait de ne construire que sur les données de la science positive a placé dans le calendrier de les grands hommes ",
"les rêves de les philosophes ont de tout temps suscité des hommes d' action qui se sont mis à l' oeuvre pour les réaliser notre pensée crée l' avenir les hommes d' état travaillent sur les plans que nous laissons après notre mort ce sont nos maçons et nos goujats non ma fille je ne bâtis pas en utopie "
] | [
"a quoi bon et d’ où leur venait cette alerte un étranger à le visage blême porté sur les épaules d’ un fétii complaisant passait la rivière et jetait de loin de les regards envieux comme ils le font tous sur les membres nus polis et doux n’ était -ce que cela? et en quoi l’ œil d’ un homme de cette espèce peut -il nuire à la peau de les femmes elles feignaient pourtant de fuir comme on fuit la mâchoire d’ un requin et leur effarement parut à le térii quelque chose d’ inimaginable ",
"de cet homme qui souffre peut-être qui pense on ne saurait rien sans quelques bribes de récits de son fils michel-charles PROPN a oblitéré michel-charles les enfants aussi ont été menés chez le photographe en vogue ils sont on est reconnaissant à le couple lillois de s' en être tenu à ce chiffre le souci de ne pas trop morceler l' héritage l' emportait sans doute sur celui de ne pas encombrer la terre ",
"—oui fit -elle sans sourciller avec le doux jambon qui est PROPN et qui demande regarda les autres —si je le fais descendre ici dit -il il est certain qu’ il n’ en doit point sortir —fais -le descendre commanda —jamais de la vie protestèrent les autres il en est d’ entre nous qu’ il ne connaît pas il nous connaît tous répliqua hélène et en voici la preuve elle sortit du dossier une feuille qui passa de main en main sur ce papier il y avait les noms et qualités de ceux qui se trouvaient là et cette lettre était de l’ écriture de que connaissait bien c’ est une dénonciation en règle je vous le prouverai tout à l’ heure dit hélène et en tout cas vous voyez que vous ne risquez rien votre présence ici ne lui apprendra pas grand-chose de nouveau il sait que vous complotez contre la vie de le tsar il est temps d’ agir! si vous n’ agissez pas immédiatement vous êtes perdus et beaucoup d’ autres avec vous —lequel de nous a pu nous trahir ",
"alice était réapparue et il m’ arrivait de penser que tout le passé avec elle faisait d’ elle pour moi après tout l’ amour nécessaire le seul à le être vrai peut-être il est arrivé aussi que revoie l’ homme qu’ elle avait quitté et qu’ elle le laisse venir quelques nuits auprès d’ elle nous nous retrouvions pourtant et la certitude ne nous quittait pas d’ être irrévocablement à la veille de notre vraie vie ensemble nous attendions l’ un de l’ autre l’ engagement d’ un geste qui nous aurait arrachés à le notre routine revenue il aurait suffi d’ un hasard ",
"je me fous de philippe après tout il s’ est tué pour me narguer m’ humilier oui si bête que cela paraisse je vous dis qu’ il ne s’ est pas tué pour autre chose jusqu’ à la dernière minute j’ ai vu monter dans ses yeux ce ce il mordit férocement son poignet ses dents grincèrent sur la chaîne d’ or ",
"ils entreprennent alors un bref colloque puis bisemont tire son larfeuille de sa poche et l’ ouvre sous la table il compte des biftons j’ en jurerais sur l’ honneur d’ un ministre de les finances d’ ailleurs la vendeuse de blues tend la main puis elle empoche quelque chose qui en aucun cas ne saurait être un aspirateur à le fréquence variable ",
"notre première visite fut pour un ami qui nous offrit un déjeuner des plus substantiels une heure après nous étions en chasse dans les vignobles de durnières mon oncle avait été élevé dans ce pays et le connaissait parfaitement un aiguebellain nous avait accompagné et nous avait mis sur la piste d’ une famille de renards qui causait chaque jour de grands dommages à les fermes de les environs la chasse présenta plusieurs incidents qu’ il serait trop long et peut-être oiseux de rapporter ici ",
"il va tenter quelque chose de rare pour lui qui aime tant discuter pour lui l’ homme à les ruses il va employer la force alors il retourne sur la plage où son bateau mouille il choisit hommes les plus forts pour qu’ ils empoignent les mangeurs de lotus est la fin de la fête les hommes se débattent les mains pleines encore de nourriture nous avons trouvé un lieu qui nous charme! regardez ce fabuleux jardin partez partez mais laissez -nous ici! nous voulons vivre comme ces gens-là! la réponse d’ ulysse ne varie pas face à les hommes c’ est faux vous mentez ",
"—oui monsieur; vous le connaissez je le connais je suis le bedeau de la cathédrale j’ ai aidé à le recevoir prêtre dimanche il est reçu prêtre c’ est pas possible —pourquoi pas —mais il vient d’ entrer; y commence ",
"s’ il t’ a sauvé la vie titin c’ est qu’ il avait besoin que tu vives pour que l’on continue à le croire que c’ était toi qui commettais ses crimes et il ne t’ a sorti de ta prison que pour que PROPN continue à le tuer lui dis -tu toujours merci titin? à le cette explication foudroyante une clameur épouvantable s’ éleva PROPN fut porté à la potence comme d’ autres sont portés en triomphe quant à le titin après avoir fait entendre le plus triste gémissement il se tourna vers mm.souques et ordinal et leur dit: –maintenant tout est fini nous n’ avons plus rien à le faire ici! "
] |
qu’ il survienne un cyclone un ouragan ou seulement un vent contraire nous voilà errants sur l’ atlantique exposés à le y mourir de faim et de soif ou à le être engloutis si tu prends ainsi la question il est évident que tu auras raison toute médaille a son revers; mais je crois qu’ il importe que nous ne fassions pas la situation plus mauvaise qu’ elle n’ est qu’ à le lieu de nous laisser aller à le découragement nous tâchions à le contraire de réagir énergiquement contre ce qui nous arrive et essayer ainsi de nous sortir de le mauvais pas dans lequel nous sommes | [
"tu as dit toi-même que nous semblions être le jouet de le hasard eh! mon dieu! sois tranquille le hasard ne nous abandonnera pas et qui sait peut-être nous réserve -t-il avant peu une agréable surprise tu es heureux d’ avoir un pareil caractère de pouvoir ainsi te soumettre presque gaiement à les événements les plus tristes ",
"—que veux-tu? j’ ai tant souffert dans ma vie que la douleur aujourd’hui n’ a plus de prise sur moi et que la catastrophe la plus terrible je crois ne parviendrait même pas à m’ émouvoir la douleur s’ use comme le bonheur; avec le temps on finit par devenir indifférent à le tout c’ est ce qui m’ arrive ainsi crois-moi; prenons patience et puisque nous ne pouvons faire autrement suivons le précepte de les espagnols leurs proverbes ont du bon parfois; l’ écuyer de le chevalier de la triste figure dit souvent de très bonnes choses entre autres celle-ci: quand un événement est sans remède il faut s’ y plier en oubliant ce qu’ il a de triste et c’ est à le mon avis le seul moyen que nous ayons de tirer un bon parti d’ une situation qui pourrait être encore pire qu’ elle ne l’ est en réalité ",
"plusieurs jours s’ écoulèrent sans qu’ il survint à les voyageurs aucun événement digne d’ être rapporté le vent s’ était maintenu favorable l’ embarcation s’ approchait rapidement de saint-domingue les aventuriers se trouvaient en pleins débouquements depuis leur abandon ils avaient aperçu quelques voiles mais toujours trop éloignées pour que leur embarcation légère et dont la voile ressemblait à l’ aile d’ un alcyon attirât sur eux une attention qui peut-être aurait été gênante ",
"d’ ailleurs ils avaient pris franchement leur parti; maintenant ils ne désiraient plus qu’ une chose: atterrir sans encombre à l’ île de saint-domingue cependant en approchant des débouquements ils redoublèrent de prudence et de précaution ils savaient que c’ était là que les flibustiers semblables à des oiseaux de proie s’ embusquaient pour fondre à le passage sur les navires espagnols retournant en europe richement chargés ils ne voulaient pas être surpris à l’ improviste ",
"car il leur fallait avant tout se faire reconnaître pour ce qu’ ils feignaient d’ être c’est-à-dire des frères de la côte il était environ heures et demie de le soir pour plus de sûreté ils avaient abattu leur mât et voguaient à la rame à le milieu de quelques îlots à le travers lesquels il leur fallait absolument passer lorsqu’ il leur sembla apercevoir sur une caye située à le environ un en avant sous le vent de l’ embarcation une longue perche surmontée d’ un lambeau d’ une étoffe quelconque cette perche ainsi solitaire était évidemment un signal de détresse les aventuriers s’ arrêtèrent sur leurs avirons et se consultèrent pour savoir s’ ils continueraient à le pousser en avant ",
"mais bientôt un coup de fusil dont ils aperçurent la fumée bien qu’ ils n’ en entendissent pas le bruit leur révéla qu’ ils étaient vus et que le moment était venu pour eux de jouer comme on dit vulgairement le tout pour le tout ils souquèrent donc vigoureusement sur les avirons et mirent le cap droit sur la caye bientôt ils aperçurent individus portant comme eux le costume de les frères de la côte et qui par leurs gestes semblaient leur indiquer la direction à le suivre pour éviter les brisants et aborder en sûreté il ne leur fallu que minutes pour atteindre la caye les premiers mots que leur dirent ces individus lorsqu’ ils débarquèrent furent ceux-ci: —à boire! ",
"à le boire ces malheureux étaient pâles semblaient exténués et en proie à une grande faiblesse le chat-tigre et son frère se hâtèrent de leur prodiguer tous les soins qu’ ils pouvaient leur donner; puis sur leur prière ils les prirent à le bord les couchèrent à le fond de le canot et poussèrent à le large bientôt les flibustiers s’ endormirent d’ un lourd sommeil interrompu à le plusieurs reprises pendant la nuit; ",
"mais le lendemain grâce à les soins qui leur avaient été donnés ils sentirent leurs forces renaître et se trouvèrent en état de raconter ce qui leur était arrivé et à la suite de quels événements ils avaient été jetés sur cette caye déserte où s’ ils n’ avaient pas été recueillis par le canot ils seraient morts de faim et de soif voici en substance ce qu’ ils racontèrent: le plus grand le capitaine PROPN un de les plus célèbres flibustiers de la tortue était parti quelques jours auparavant de port-margot dans une légère pirogue montée par un équipage de hommes bien armés pour aller ainsi qu’ il le disait à la chasse à les espagnols cette chasse avait d’ abord été très heureuse dans la même journée il avait surpris galions et avait jeté un équipage à le bord puis ces prises dirigées sur port-margot il s’ était remis en embuscade avec une dizaine d’ hommes qui lui restaient ",
"le surlendemain à le lever de le soleil la vigie avait signalé une voile les flibustiers s’ étaient sans hésiter lancés à sa poursuite mais cette fois ce n’ était pas à des galions qu’ ils avaient affaire mais à le rien moins qu’ un vaisseau espagnol armé de canons et monté par un équipage de hommes lorsque les flibustiers reconnurent leur erreur ils voulurent prendre chasse mais il était trop tard les boulets espagnols commencèrent à le pleuvoir si dru sur eux que bientôt presque tous les flibustiers étaient tués ou blessés "
] | [
"certes mon désir n’ était nullement de lui parler ni même de me montrer à le elle encore moins de lui montrer la persistance de mon amour mais la voir mon dieu la voir vers la fin d’ avril une femme d’ esprit un peu coquette chez qui je fréquentais et qui ne cessait de me taquiner pour ma tristesse et mon indifférence vis-à-vis de les femmes les plus gracieuses que j’ avais rencontrées chez elle m’ adressa un mot me pressant de ne pas manquer la dernière réunion de la saison qu’ elle donnait m’ avertissant qu’ elle m’ y présenterait à une jeune femme par qui je ne saurais manquer d’ être ému sous peine de cesser d’ être intéressant je me rendis sans émotion ni curiosité chez mme à le moment ou ̀ je descendais de voiture j’ aperçus celui de mes amis qui m’ avait assisté avec un si grand dévouement à le venise ",
"pour moi dont les meilleurs amis critiquent le caractère opiniâtre le résultat fut tout différent j’ aurais vu démolir pierre par pierre le château sans ouvrir la bouche pour demander la cause de le cataclysme à le fond je m’ attendais à le ce que les explications viendraient d’ elles-mêmes en quoi je me trompais évidemment mon fier silence faisait les affaires de tout le monde autres jours se passèrent ainsi avec de nouveaux cierges de cire à l’ église et de nouveaux pater à la prière de le soir ",
"tu te contenteras de le regarder et d’ accompagner ensuite l’ inspecteur dans une pièce voisine —vous savez je vous demande pardon on m’ avait fait croire que ç a se passait toujours ainsi maigret parvint à le lui sourire torrence veux -tu me l’ amener j’ ai quelqu’un dans mon bureau que tu garderas là-bas pour le cas ou j’ aurais besoin de lui tout de suite oui il fumait paisible en apparence mais il avait comme une boule dans la gorge il fixait la porte qui allait s’ ouvrir qui s’ ouvrait il voyait l’ avocat élégant dans un complet gris clair qui faisait rapidement ou pas l’ air mécontent ouvrait la bouche pour parler pour protester et qui découvrait soudain gaston torrence ne pouvait rien comprendre à le cette scène muette ",
"j’ aurais dû lui cracher fois à la face j’ aurais dû le faire pleurer comme il me fit pleurer quand j’ étais écolier j’ ai été chercher amis bien vite qui ont monté la garde jours dans le cas où turfin enverrait ses témoins oh je donnerais ce que j’ ai mon pain de jours pour me trouver en face de lui avec une arme à la main et j’ aurais accepté d’ être blessé à le condition de le blesser aussi je me rappelle ce mardi ou il me souffleta j’ avais ans depuis ce jour-là la place où toucha le soufflet blanchit chaque fois que j’ y pense encore des heures des heures et des heures de marche ",
"ils paraissaient très affligés je vous l’ avais bien dit! souffla enfin à l’ oreille de les jumelles il ne viendra pas c’ est certain –qui sait lui répondit gabiche ",
"il eut le courage de se lever de s’ avancer vers l’ apparition il grelottait il claquait des dents mais il se disait je vais toucher ce fantôme et alors je verrai qu’ il n’ existe pas que ma main ne s’ est posée que sur une ombre et sa main en effet se posa sur la main de marigny dans cet instant éclata avec un retentissement sonore et prolongé un bruit de cymbales et de gong ",
"certes la seule connaissance et non un amour humiliant et naturel qu' PROPN avait toujours su tuer par le défi pouvait à le jamais le mettre en repos avec lui-même il en doit être ainsi s' il ne se trompe lui-même vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal c' était là la cause de la chute mais c' en était aussi la seule possible rédemption et il lisait encore l' esprit n' est pas pur instinct à le contraire il implique essentiellement la tendance à le raisonnement et à la méditation l' innocence enfantine sans doute a beaucoup de douceur et de charme mais seulement parce qu' elle nous rappelle ce que l' esprit doit arriver à le conquérir pour PROPN cette magnifique dialectique paraissait une réponse d' en haut à les inquiétudes d' PROPN ainsi la connaissance seule délivrait; l' essentielle la vivante connaissance PROPN jeta par la pensée un regard sur sa vie recluse et studieuse et s' en justifia entièrement avec orgueil mais ces lieux nouveaux et sauvages ou ̀ il a transporté sa vie ont -ils déjà attaqué les fibres romantiques de son cœur avec tant ",
"à le bas les tyrans –que voulez -vous? demanda zarcharie –le citoyen marat l’ ami de le peuple s’ écria binoche en sortant de la foule où son exiguité ne le laissait pas apercevoir à le premier coup d’ œil: c’ est le patriote marat que nous venons chercher pour le porter z-en triomphe jusqu’ à son domicile supérieur de lequel qu’ il a été chassé par les intrigans et les aristocrates en vertu de quoi l’ assemblée nationale vient de décréter qu’ il était z-innocent et susceptible d’ être rétabli z-à l’ instant même dans la jouissance pleine et intrinsèque de tous les droits de l’ homme –dis -tu vrai binoche reprit zacharie fais -y attention car si tu mentais ce serait la dernière fois de ta vie –je t’ entonne ma parole de sans– culotte me crois parole de sans-culotte qu’ est -ce que c’ est que –les sans-culottes c’ est aujourd’hui l’ élite la plus noble de la nation –enfin c’ est égal et tu dis que l’ assemblée nationale –vient de proclamer z-à l’ instant l’ innocence de le patriote marat et que nous venons la lui annoncer et le conduire en triomphe jusqu’ à sa s",
"de cette façon on ne craignait plus aucune fuite ni aucune indiscrétion relative à les usines tant que durerait la guerre il en était résulté du reste un meilleur traitement pour les prisonniers ceux-ci avaient bénéficié des anciens casernements de les ouvriers célibataires de l’ usine dont quelques centaines travaillaient maintenant sur le front ces locaux affectés en même temps à les prisonniers militaires et à les ouvriers étrangers de les nations neutres étaient appelés prisonniers et ouvriers étrangers étaient traités à le peu près de même sorte avec la même surveillance partout ou il y avait des ouvriers étrangers dans un atelier il y avait des sentinelles baïonnette à le canon et ces ouvriers étaient aussi souvent fouillés et espionnés que les prisonniers eux-mêmes ",
"je puis vous assurer une chose avec certitude seigneur c’ est que jamais la passion ne s’ épure tant que l’ objet qui l’ inspire est présent c’ est ainsi que mon destin me fit parvenir à le cette terre lointaine et désirée sépulture de l’ homme honorable quoique pauvre je vis tout ce que notre cœur renferme de vanité et combien peu il y en a chez les habitants nous fûmes obligés tout à le coup d’ avoir la guerre contre eux nous allâmes reprendre une île que le roi de porca avait conquise sur le roi de pimenta et la chose nous réussit "
] |
mais monsieur de valois mettait à le suivre les rudiments de la haute élégance anglaise une fatuité personnelle qui ne pouvait guère être appréciée par les gens d’ alençon le monde ne doit -il pas des égards à le ceux qui font tant de frais pour lui n’ y a -t-il pas en ceci l’ accomplissement de le plus difficile précepte de l’ évangile qui ordonne de rendre le bien pour le mal cette fraîcheur de toilette ce soin seyait bien à les yeux bleus à les dents d’ ivoire et à la blonde personne de le chevalier seulement cet adonis en retraite n’ avait rien de mâle dans son air et semblait employer le fard de la toilette pour cacher les ruines occasionnées par le service militaire de la galanterie | [
"pour tout dire la voix produisait comme une antithèse dans la blonde délicatesse de le chevalier à le moins de se ranger à l’ opinion de quelques observateurs de le cœur humain et de penser que le chevalier avait la voix de son nez son organe vous eût surpris par des sons amples et redondants sans posséder le volume de les colossales basses -tailles le timbre de cette voix plaisait par un médium étoffé semblable à les accents de le cor anglais résistants et doux forts et veloutés le chevalier avait franchement répudié le costume ridicule que conservèrent quelques hommes monarchiques et s’ était franchement modernisé: il se montrait toujours vêtu d’ un habit marron à le boutons dorés d’ une culotte à le demi juste en pout-de-soie et à le boucles d’ or d’ un gilet blanc sans broderie d’ une cravate serrée sans col de chemise dernier vestige de l’ ancienne toilette française à lequel il avait d’ autant moins su renoncer qu’ il pouvait ainsi montrer son cou d’ abbé commendataire ses souliers se recommandaient par des boucles d’ or carrées de lesquelles la génératio",
"le chevalier laissait voir chaînes de montre qui pendaient parallèlement de chacun de ses goussets autre vestige de les modes de le dix-huitième siècle que les incroyables n’ avaient pas dédaigné sous le directoire ce costume de transition qui unissait siècles l’ un à l’ autre le chevalier le portait avec cette grâce de marquis dont le secret s’ est perdu sur la scène française le jour où disparut fleury le dernier élève de molé sa vie privée était en apparence ouverte à le tous les regards mais en réalité mystérieuse il occupait un logement modeste pour ne pas dire plus situé rue de le cours à le deuxième étage d’ une maison appartenant à le madame lardot la blanchisseuse de fin la plus occupée de la ville cette circonstance expliquait la recherche excessive de son linge ",
"le malheur voulut qu’ un jour alençon pût croire que le chevalier ne se fût pas toujours comporté en gentilhomme et qu’ il eût secrètement épousé dans ses vieux jours une certaine césarine mère d’ un enfant qui avait eu l’ impertinence de venir sans être appelé –il avait dit alors un certain monsieur de le bousquier donné sa main à le celle qui lui avait pendant si long-temps prêté son fer .cette horrible calomnie chagrina d’ autant plus les vieux jours de le délicat gentilhomme que la scène actuelle le montrera perdant une espérance long-temps caressée et à le laquelle il avait fait bien des sacrifices madame louait à le monsieur le chevalier de valois chambres à le second étage de sa maison pour la modique somme de francs par an le digne gentilhomme qui dînait en ville tous les jours ne rentrait jamais que pour se coucher sa seule dépense était donc son déjeuner invariablement composé d’ une tasse de chocolat accompagnée de beurre et de fruits selon la saison ",
"il ne faisait de feu que par les hivers les plus rudes et seulement pendant le temps de son lever entre heures et heures il se promenait allait lire les journaux et faisait des visites dès son établissement à le alençon il avait noblement avoué sa misère en disant que sa fortune consistait en livres de rente viagère seul débris qui lui restât de son ancienne opulence et que lui faisait passer par quartier son ancien homme d’ affaires chez lequel était le titre de constitution en effet un banquier de la ville lui comptait tous les mois livres envoyées par un monsieur bordin de paris chacun sut ces détails à le cause de le profond secret que demanda le chevalier à la première personne qui reçut sa confidence ",
"monsieur de valois récolta les fruits de son infortune il eut son couvert mis dans les maisons les plus distinguées d’ alençon et fut invité à le toutes les soirées ses talents de joueur de conteur d’ homme aimable et de bonne compagnie furent si bien appréciés qu’ il semblait que tout fût manqué si le connaisseur de la ville faisait défaut les maîtres de maison les dames avaient besoin de sa petite grimace approbative quand une jeune femme s’ entendait dire à un bal par le vieux chevalier: vous êtes adorablement bien mise elle était plus heureuse de cet éloge que de le désespoir de sa rivale monsieur de valois était le seul qui pût bien prononcer certaines phrases de l’ ancien temps ",
"les mots mon cœur mon bijou mon petit chou ma reine tous les diminutifs amoureux de l’ an prenaient une grâce irrésistible dans sa bouche enfin il avait le privilége de les superlatifs ses compliments dont il était d’ ailleurs avare lui acquéraient les bonnes grâces de les vieilles femmes ils flattaient tout le monde même les hommes administratifs dont il n’ avait pas besoin sa conduite à le jeu était d’ une distinction qui l’ eût fait remarquer partout il ne se plaignait jamais il louait ses adversaires quand ils perdaient ",
"il n’ entreprenait point l’ éducation de ses partners en démontrant la manière de mieux jouer les coups lorsque pendant la donne il s’ établissait de ces nauséabondes dissertations le chevalier tirait sa tabatière par un geste digne de molé regardait la princesse goritza levait dignement le couvercle massait sa prise la vannait la lévigeait la façonnait en talus; puis quand les cartes étaient données il avait garni les antres de son nez et replacé la princesse dans son gilet toujours à le gauche un gentilhomme de le bon siècle par opposition à le grand siècle pouvait seul avoir inventé cette transaction entre un silence méprisant et l’ épigramme qui n’ eût pas été comprise il acceptait les mazettes et savait en tirer parti sa ravissante égalité d’ humeur faisait dire de lui par beaucoup de personnes j’ admire le chevalier de valois ",
"sa conversation ses manières tout en lui semblait être blond comme sa personne il s’ étudiait à ne choquer ni homme ni femme indulgent pour les vices de conformation comme pour les défauts d’ esprit il écoutait patiemment à l’ aide de la princesse goritza les gens qui lui racontaient les petites misères de la vie de province l’ œuf mal cuit de le déjeuner le café dont la crème avait tourné les détails burlesques sur la santé les réveils en sursaut les rêves les visites le chevalier possédait un regard langoureux une attitude classique pour feindre la compassion qui le rendaient un délicieux auditeur il plaçait un ah! un bah! comment avez -vous fait? avec un à-propos charmant ",
"il mourut sans que personne l’ eût jamais soupçonné de se remémorer les chapitres les plus chauds de son roman avec la princesse PROPN tant que duraient ces avalanches de niaiseries a -t-on jamais songé à les services qu’ un sentiment éteint peut rendre à la société combien l’ amour est sociable et utile ceci peut expliquer pourquoi malgré ses gains constants le chevalier restait l’ enfant gâté de la ville car il ne quittait jamais un salon sans emporter environ livres de gain ses pertes que d’ ailleurs il faisait sonner haut étaient fort rares tous ceux qui l’ ont connu avouent qu’ ils n’ ont jamais rencontré nulle part même dans le musée égyptien de turin une si gentille momie "
] | [
"elles se penchaient à la margelle de citernes hors d’ usage et paisibles à le vous donner le frisson elles revenaient tout émues retrouver madame de salanque et le fiancé de marie qui s’ obstinait à le ne pas mettre de sourdine à sa voix pour exposer à sa future belle-mère les péripéties de la dernière course de cruisers de monaco à le laquelle il avait pris part de grâce mon cher robert dit marie un peu fâchée vous nous raconterez vos exploits plus tard et ailleurs mais ici voyons taisez -vous à le moins minutes en effet l’ heure était particulièrement délicieuse en cet endroit privilégié ",
"une étoffe un banc une marmite ont à le présent de le caractère c'est-à-dire qu' une marmite a la tournure d' une marmite qu' un banc a bien l' air d' un banc et qu' une étoffe fait l' effet d' une étoffe ou bien est -ce le contraire l' étoffe a -t-elle le caractère d' un nuage le banc celui d' une table et la marmite celui d' un puits jamais je n' admettrai votre mot je vous en avertis et puis elle me parla de les paysans de l' endroit -ce ne sont pas de mauvaises gens dit -elle pas tant fourbes que patelins ",
"comme eux il est monothéiste comme eux il croit à les mérites de l' abstinence de le jeûne et de les mortifications comme eux il méprise les plaisirs charnels et pense se rendre agréable à les dieux en ne s' approchant point des femmes enfin il pousse le sentiment chrétien jusqu' à se féliciter d' avoir la barbe sale et les ongles noirs l' empereur julien avait à le bien peu de chose près le même morale que saint grégoire de nazianze ",
"des kits de relève d’ empreintes latentes et de moulages de traces l’ ingénieur extirpa un pinceau magnétique il enfila des gants de latex puis trempa l’ instrument aimanté dans un conteneur de poudre d’ oxyde de fer aussitôt les infimes particules se groupèrent en une petite boule rose à le bout de la pointe magnétique astier saisit le glock et frôla sa crosse avec le pinceau ",
"pardon pour tout ce jargon mais c’ est le leur quand même ai -je gémi nous ne nous sommes pas servi de notre voiture comme bélier ni jeté la moindre pierre ni rien abîmé n’ est -ce pas —écoutez léger accent de béziers selon le codeu civil en vigueu-reu la dégradation d’ un bien appartenant à le autrui est punie de ans d’ emprisonnement et de euros d’ amen-deu sauf s’ il n’ en est résulté qu’ un dommage léger a continué lili la destruction la dégradation ou la détérioration d’ un bien appartenant à le autrui est punie de ans d’ emprisonnement et de euros d’ amende sauf s’ il n’ en est résulté qu’ un dommage léger c’ est l’ article322-1 je le connais bien PROPN j’ ai beaucoup donné dans le graffiti d’ art —vous êtes de la maison-heu? je suis d’ en face —en vous voulez dire dans la rue de le généra-leu de de le barreau de paris ",
"aussi empressa -t-elle de se mêler à la conversation je crois bien qu\\ elle demeure toujours ici où irait -t-elle la pauvre fille sa maîtresse ne savait pas mourir si brusquement et n\\' avait pas réglé son mois et ses derniers comptes elle n\\ a pas un sou et si nous ne lui avions pas conservé sa chambre jusqu\\ à le jour où l\\ appartement de le troisième sera loué elle coucherait sur le pavé ne cherche -t-elle pas une nouvelle place demanda mme ducamp comment pourrait -elle chercher souffrante comme elle est le saisissement qu\\ elle a eu lui a tourné les sangs si encore on la laissait tranquille elle se remettrait peut-être mais ce sont tous les jours de nouveaux interrogatoires ah fit lucie fontaine elle est obligée de se rendre à le palais de justice non elle n\\ en n\\' aurait pas la force ses jambes ne pourraient pas la porter mais le commissaire est venu fois lui faire un tas de questions elle a dit cependant tout ce qu\\ elle savait que lui veut -on encore alors elle est vraiment malheureuse je vous le dis elle n\\' a rien et cela tombe mal il lui faudrait pour se rét",
"un feu sombre brillait dans ses yeux noirs une barbe épaisse couvrait la moitié de ses joues et quoique ses traits manquassent de régularité il fixait l’ attention par leur expression triste et dédaigneuse maigre et pâle aussi mais noble et non arrogant mélancolique et non chagrin couché à le fond de la barque sur un tapis de velours noir appuyé nonchalamment sur un de ses coudes et plongé dans une rêverie qui ne lui permettait guère de s’ occuper de la foule partageait avec valerio les suffrages de les dames et ne s’ en apercevait pas quand ces jeunes gens eurent remonté tout le canal ils errèrent doucement sur les lagunes bien loin de les endroits fréquentés puis se laissant aller à la dérive couchés dans la barque sous un beau ciel semé d’ innombrables étoiles ils causèrent sans contrainte –mon cher dit l’ aîné de les zuccati je vais encore vous obséder de mes représentations mais il faut absolument que vous me promettiez de mener une vie plus sage ",
"ce était pas une beauté régulière mais elle avait de la taille de beaux yeux le pied petit air passablement effronté tout cela plaît fort quand on est dans les parages de à le ans on la disait par-dessus le marché la plus capricieuse créature de son sexe et sa manière de jouer ne démentait pas cette réputation elle jouait à le ravir on eût dit une comédienne de le premier ordre le lendemain dans la même pièce elle était froide insensible ",
"de son côté l’ agent qui m’ avait arrêté tirait souverains de sa poche et les faisait sonner sur le bureau —voici dit -il avec un fin sourire les pièces que j’ ai saisies le chef examina attentivement les souverains puis il me les soumit: —vous reconnaissez que vous avez été en possession de ces pièces demanda -t-il —je ne sais répondis -je mais de le moment que votre agent l’ affirme —eh bien ces pièces proviennent tout simplement d’ un vol avec effraction accompagné d’ assassinat sur la personne de m. de green-park qu’ avez -vous à le répondre ",
"reconnais ton vainqueur et de le tour est fait ce n’ est pas plus malin que vous pouvez ensuite lâcher votre adversaire si la pression de votre genou ne l’ a pas trop incommodé il n’ y a pas de danger qu’ il ose jamais y revenir: l’ animal est un peu trop humilié pour cela "
] |
il sourit amusé simplement heureux d’ avoir œuvré à la réussite de cet instant ses lunettes cerclées d’ intellectuel sévère semblent le tenir à l’ écart de l’ euphorie générale comme s’ il craignait pour elles dans cette joyeuse pagaille selon la date inscrite à le dos il a ans et plus très loin de son mètre qui le fait dominer le groupe l’ élégant jeune homme à la cigarette souffrait -il de n’ être pas tout à le fait à sa place dans ce coin de campagne qui l’ avait vu naître forçant l’ amitié de ses camarades pour se convaincre de le contraire et casant ses talents trop grands dans le peu que la vie lui concédait la pensée l’ effleurait -elle quelquefois que si le hasard de la naissance et les événements l’ avaient mieux servi il eût mérité de connaître un destin plus glorieux | [
"a le regarder on se prend à le rêver d’ un riche avenir pour ce beau jeune homme entreprenant maintenant que munich a dissipé les ombres que le spectre de la guerre s’ éloigne et que la paix est assurée pour ans mais dans l’ immédiat il semble que le principal pour lui est de ne pas être seul ils sont quelques-uns à se rappeler douloureusement qu’ il ne tolère pas qu’ on le traite de fils unique seule occasion peut-être où il fit le coup de poing pensée pour ses frères et sœurs morts à la naissance ou avant terme comme si par cette injure on lui reprochait d’ avoir survécu à le ce carnage d’ enfants se sentait -il à ce point orphelin qu’ il ait cherché toute sa vie à se fondre dans une famille ",
"après ce sera la création d’ une troupe de théâtre avec en point d’ orgue cette mémorable représentation de les mousquetaires dans random occupé ce sera encore l’ organisation de les retrouvailles de les ans où pour que toute sa classe d’ âge y participe pour qu’ il n’ y ait pas d’ exclus même parmi les moins sortables invétérés alcooliques ou presque clochards il offrira de ses deniers voyages et repas à les plus misérables d’ entre eux andré et sa femme épaves magnifiques qui se sont rencontrées et ont rencontré la consolation de l’ amour en cure de désintoxication à le pont-de-pitié et qui se tiennent à le côté de lui main dans la main sur la photo-souvenir réunissant ces nouveaux quadragénaires paraissant plus que leur âge bien sûr les années de misère comptent double mais radieux andré seigneurial en homme responsable chemise à le carreaux et cheveux en bataille odette tout sourire avec sa coquetterie dans l’ œil découvrant sa dentition incomplète et portant autour de le cou sur sa robe de jersey dont l’ arrondi approximatif sous le genou dit bien ",
"a l’ accueil nous achetâmes une carte postale que papa à le retour offrit à sa pieuse tante notre universelle tante marie qui s’ empressa de glisser l’ image chérie dans un de ses innombrables livres de prières peut-être prévenait -il les reproches qu’ elle ne manqua pas de lui faire en découvrant ce que nous rapportions ce qui avait en fait motivé notre voyage notre butin nous avions repris la route à le travers le dédale de la campagne bretonne les puissants bulldozers en ce repos dominical soufflaient près d’ un talus renversé la pelle à le terre leur masse rouge découpant dans le vert sombre de le paysage d’ inquiétantes saignées le ciel était couvert il pleuvotait ",
"a travers le battement de les essuie-glace le pilote désigna de le doigt la flèche d’ une chapelle qui émergeait de la palette citron d’ un champ de colza le vacarme de le moteur rendait les explications superflues mais à une certaine insistance de le geste nous comprîmes que nous touchions à le but la flèche de granit surmontait une tour massive séparée de la chapelle laquelle reposait en creux dans un amphithéâtre de verdure si bien qu’ à son approche on pouvait la croire à le demi enterrée victime de sa masse ou d’ un effondrement de terrain ce qui accentuait ce raccourcissement de les murs son côté reliquaire boîte à le ossements précieux la petite route qu’ annexaient les poules d’ une ferme voisine passait à le hauteur de les vitraux en prenant son élan d’ un saut un peu risqué on aurait pu atteindre la corniche et l’ ange souriant coiffé d’ un bibi de mousse verte qui semblait s’ être réfugié sur le toit en prévision d’ un enlisement définitif ",
"nous descendîmes l’ escalier de pierre qui menait à la chapelle l’ entrée en était gardée par une fontaine dont le trop-plein se déversait dans piscines disposées comme les alvéoles d’ un as de trèfle dans une boîte de conserve rouillée un bouquet de fleurs des champs achevait de faner à le lieu de pénétrer sous le porche nous contournâmes l’ édifice par la sente étroite engoncée entre le mur et le remblai de la route jusqu’ à le chevet dont la base était envahie par des massifs d’ hortensias celui qui nous avait conduit jusque là nous demanda d’ écarter les grosses fleurs bleues ",
"maman nous mit en garde vous allez vous mouiller et devant notre hésitation joseph tu vas te salir qui se décidait à le plonger dans les fleurs chargées de gouttelettes agrippant quelque chose de lourd faisant porter tout le poids de son corps en arrière les pieds cherchant un appui solide sur l’ herbe glissante et puis joseph tu es fou qui sortait du buisson une pierre volumineuse en la culbutant en fait un bloc pyramidal tronqué et maintenant que nous pouvions mieux en juger un chapiteau sculpté à les motifs et figures rongés par le temps qui ne provenait pas de la chapelle parfaitement conservée à le première vue pas de pièces manquantes mais d’ un édifice antérieur peut-être matériau non réutilisé jugé trop barbare pas assez raffiné pour l’ élégance renaissance et abandonné près de le chantier où notre orpailleur l’ avait déniché et aussitôt camouflé imaginant dans l’ instant le parti qu’ il pourrait en tirer non plus cette fois dans l’ optique de le chaos de ces rochers négligemment jetés entre plantes de rocailles mais en l’ inscrivant dans une hist",
"devant cette construction étrange l’ œil hésite s’ agit -il d’ un bâtiment ruiné petite manufacture abandonnée de l’ entre-deux-guerres? ou d’ une architecture inaboutie? et le toit? soufflé ou jamais pose les hauts murs forcent à le lever les yeux l’ absence de couverture découpe un large rectangle de ciel trempe comme un pinceau la pointe fine d’ un cyprès ",
"peu de bleu qui inviterait à une échappée verticale ou par flaques comme des trous d’ eau entre la masse de les nuages qui roulent à le gros bouillons depuis l’ atlantique ou s’ effilochent mal cardés ou moutonnent petites pelotes cotonneuses qui annoncent les lendemains de pluie un bleu parcimonieux pâle à le fresque un bleu pauvre face à l’ éclatante richesse de les gris entre perle et cendre chinchilla et suie lavis mouvant qui superpose ses brumes si la tête vous tourne à le suivre les nuées baissez les yeux ouvrez une huître décortiquez une moule toutes les nuances de les ciels de l’ atlantique sont répertoriées dans la nacre de ses coquillages l’ été ce pré de ciel à le fond de le jardin est envahi par des colonies de martinets et d’ hirondelles qui font de le toit de l’ église leur résidence secondaire et occupent leurs vacances à le décrire en vol de joueuses arabesques grand corps souple ondulant à la manière de les paramécies et alimentant de ses petits cris stridents la poignée de beaux jours ",
"quand le regard redescend il accroche à le passage les tiges métalliques qui dépassent des poteaux de ciment c’ est un indice il faut comprendre que l’ ouvrage a bien été interrompu l’ idée de joseph était herculéenne comme il nous l’ expliquait il sciait ces tiges maquillait les poteaux en colonnes et posait à le sommet de l’ une d’ elles le chapiteau qui depuis ou siècles attendait dans la terre bretonne de reprendre de la hauteur "
] | [
"dès la première fois où vous êtes entrée ici vous mentez vous savez mieux que personne comment oui: comment c’ est bien ce que je voulais dire qu’ avez -vous à le me reprocher ",
"vaguement dans la houle bruyante de les feuillages on entendait les coups sourds de les cognées et de les haches mais le quatrième jour tout travail fut reconnu impossible l' herbe montait trop haute trop épaisse des lianes grimpantes s' accrochaient à les bras de les bûcherons garrottaient leurs mouvements d' ailleurs les maisons étaient devenues inhabitables ",
"—vous désirez —je voudrais parler à le m.paré s’ il vous plaît de la part de qui il hésita ne voulant pas compromettre le chef de service qui était peut-être un brave homme il ne remit pas sa carte —je m’ appelle maigret le jeune employé fronça les sourcils le regarda avec plus d’ attention et finit par s’ éloigner en haussant les épaules il ne resta absent que quelques instants et quand il revint il ouvrit un portillon ",
"quelques heures de travail pour de minces salaires leur suffisent par journée modérés qu’ ils sont dans leurs besoins et leurs désirs on a toujours de quoi n’ est -ce pas s’ acheter une jolie veste brodée qui dure plusieurs saisons et payer sa place sur un banc à l’ ombre d’ été ou à le soleil d’ hiver ensuite quand décline la vie la foi est là pour chasser la terreur de la mort le soir à le soleil baissant nous revînmes à la mosquée verte faire notre visite d’ adieu à le nos amis le vieil iman à le barbe de neige était comme ce matin assis près d’ eux dans les plis de sa robe blanche ",
"quittant la maison mlle le goël prit sa course sans choisir de direction emportée par le désir de s’ éloigner et de calmer par l’ action physique le tourment qui l’ égarait tout à le coup elle s’ aperçut dans la glace d’ un magasin le manchon sur la bouche la figure marbrée des mèches voltigeant autour de sa toque une brise glaciale soufflait balayant le boulevard en avant les tramways les autobus s’ entrecroisant dans un large espace indiquaient l’ approche de la place saint-germain de les prés sans y penser machinalement la jeune fille avait suivi la route qui devait la ramener vers son gîte.mais à l’ idée de rentrer à la pension de subir en cet état de délire des contacts étrangers qui froisseraient son âme à le vif et sa sensitivité hyperesthésiée le découragement l’ accabla ",
"là-dessus béru réveillé par le brouhaha radine en caleçons longs sa fin de grippe maillot de corps et chapeau tout de suite on croit qu’ il porte des chaussettes noires mais non il est nu-pieds en même temps que lui patache et puis la bonne une vraie femme enfin PROPN puisque je vois sa persillade à le travers d’ une coquine chemise de le genre baby-doll qu’ on faisait autrefois pour aguicher le mari fatigué la confusion s’ accroît a travers les hurlements je résume à le bérurier ma mésaventure ",
"les tortures que j’ endure sont trop cruelles je suis décidé à le mourir; et pourtant ne vaudrait -il pas mieux nous unir pour faire périr celui qui nous rend tous si infortunés ce que tu dis là le penses-tu? lui demanda rahel qui s’ étant levée se tenait debout la bible à la main et dont les yeux étincelaient m’ obéiras -tu et quand je t’ ordonnerai de frapper le chrétien en auras -tu le courage pour me relever dans ton estime pour conquérir ton amour je me sens la volonté et l’ audace d’ un macchabée plongea son regard dans celui de schemouïl comme pour s’ assurer qu’ il ne la trompait point ",
"sur son étagère inférieure alignaient un grand nombre de flacons et de tubes qui ne m\\' appartenaient pas un espace vide entre fioles en verre coloré dessinait en intaille la trace d\\' un objet manquant revenu vers la chambre à le coucher j\\' ai quand même fini par manœuvrer interrupteur commandant la grosse ampoule de le plafonnier et je n\\' ai pu ébloui par cette illumination subite retenir un cri de saisissement il y avait un homme qui dormait dans mon lit tiré lui-même en sursaut un profond sommeil il est aussitôt dressé sur son séant et j\\' ai vu ce que je redoutais le plus depuis toujours était le voyageur qui avait usurpé ma place assise dans le train pendant en gare de halle ",
"au-dessus de nos têtes entre flambeaux une longue grappe de raisin mûrissant oscillait et l’ un de nous détacha un grain blond: on vendangera tôt mais maigrement mon métayer dit que nous ferons tout de même hectos affirma PROPN avec orgueil chez vous colette je compte un tiers de récolte il n’ a pas assez plu et c’ est de la très vieille vigne à le quoi? litres mais je n’ en ai que la moitié pour moi feu de dieu ma bonne fille vous allez vous mettre marchande ",
"menace d’ en venir à les dernières extrémités s’ il n’ est pas payé le combien lui doit -on francs et à le van-praët? près de le double et combien avons -nous en caisse "
] |
ses yeux étincelaient mais il semblait que le blanc de l’ œil et la pupille eussent dévoré l’ iris; mois de malaria ne l’ eussent pas jauni davantage un sourire un peu écœurant déformait ses lèvres dont les paroles ne sortaient plus il n’ était cependant pas encore complètement muet des syllabes saccadées s’ échappaient de sa bouche comme les derniers gargouillements d’ une source qui meurt | [
"—les néréides les dames néréides belles nues c’ est épatant blondes cheveux tout blonds ce furent les seuls mots qu’ on put tirer de lui plusieurs fois dans les jours qui suivirent on l’ entendit encore se répéter doucement à le lui-même: cheveux blonds blonds comme s’ il caressait de la soie puis ce fut tout ses yeux cessèrent de briller mais son regard devenu vague et fixe a acquis des propriétés singulières il contemple le soleil sans ciller ",
"peut-être trouve -t-il de le plaisir à le considérer cet objet d’ une blondeur éblouissante j’ étais à le village pendant les premières semaines de son délire: pas de fièvre aucun symptôme d’ une insolation ou d’ un accès ses parents l’ ont conduit pour le faire exorciser dans un monastère célèbre de le voisinage il s’ est laissé faire avec la douceur d’ un mouton malade mais ni les cérémonies de l’ église ni les fumigations d’ encens ni les rites magiques de les vieilles femmes de le village n’ ont pu chasser de son sang les folles nymphes couleur de soleil les premières journées de son nouvel état se passèrent en allées et venues incessantes il retournait inlassablement à l’ endroit où s’ était passée l’ apparition il y a là une source où les pêcheurs viennent quelquefois se fournir d’ eau douce un vallon creux un champ de figuiers d’ où un sentier descend vers la mer les gens ont cru relever dans l’ herbe maigre de les traces légères de pieds féminins des places foulées par le poids de les corps ",
"on imagine la scène: les trouées de soleil dans l’ ombre de les figuiers qui n’ est pas une ombre mais une forme plus verte et plus douce de la lumière le jeune villageois alerté par des rires et des cris de femmes comme un chasseur par des bruits de coups d’ ailes les divines jeunes filles levant leurs bras blancs où des poils blonds interceptent le soleil l’ ombre d’ une feuille se déplaçant sur un ventre nu; un sein clair dont la pointe se révèle rose et non pas violette les baisers de panégyotis dévorant ces chevelures qui lui donnent l’ impression de mâchonner de le miel ",
"son désir se perdant entre ces jambes blondes de même qu’ il n’ y a pas d’ amour sans éblouissement de le cœur il n’ y a guère de volupté véritable sans émerveillement de la beauté le reste n’ est tout à le plus que fonctionnement machinal comme la soif et la faim les néréides ont ouvert à le jeune insense l’ accès d’ un monde féminin aussi différent des filles de l’ île que celles-ci le sont de les femelles de le bétail elles lui ont apporté l’ enivrement de l’ inconnu l’ épuisement de le miracle les malignités étincelantes de le bonheur ",
"on prétend qu’ il n’ a jamais cessé de les rencontrer à les heures chaudes où ces beaux démons de midi rôdent en quête d’ amour il semble avoir oublié jusqu’ à le visage de sa fiancée dont il se détourne comme d’ une guenon dégoûtante il crache sur le passage de la femme de le pope qui a pleuré mois avant de se consoler les nymphes l’ ont abêti pour mieux le mêler à le leurs jeux comme une espèce de faune innocent il ne travaille plus ",
"il ne s’ inquiète plus ni des mois ni des jours il s’ est fait mendiant de sorte qu’ il mange presque toujours à sa faim il vagabonde dans le pays évitant le plus possible les grandes routes il s’ enfonce dans les champs et les bois de pins à le creux de les collines désertes et on dit qu’ une fleur de jasmin posée sur un mur de pierres sèches un caillou blanc à le pied d’ un cyprès sont autant de messages où il déchiffre l’ heure et le lieu de le prochain rendez -vous des fées les paysans prétendent qu’ il ne vieillira pas comme tous ceux qu’ un mauvais sort a touchés il se fanera sans qu’ on sache s’ il a ou ans ",
"mais ses genoux tremblent son esprit s’ en est allé pour ne plus revenir et la parole ne renaîtra plus jamais sur ses lèvres homère déjà savait qu’ ils voient se consumer leur intelligence et leur force ceux qui couchent avec les déesses d’ or mais j’ envie il est sorti de le monde de les faits pour entrer dans celui de les illusions et il m’ arrive de penser que l’ illusion est peut-être la forme que prennent à les yeux de le vulgaire les plus secrètes réalités mais enfin jean dit avec irritation madame vous ne pensez pas que ait réellement aperçu les néréides PROPN ne répondit pas tout occupé qu’ il était de se soulever à le demi sur sa chaise pour rendre leur salut hautain à le étrangères qui passaient ",
"ces jeunes américaines bien prises dans des vêtements de toile blanche marchaient d’ un pas souple sur le quai inondé de soleil suivies d’ un vieux portefaix qui pliait sous le poids de provisions achetées à le marche et comme petites filles à le sortir de l’ école elles se tenaient par la main l’ une d’ entre elles allait nu-tête des brins de myrte piqués dans sa chevelure rousse mais la seconde portait un immense chapeau de paille mexicain et la troisième était coiffée comme une paysanne d’ un foulard de coton et des lunettes de soleil à les verres noirs la protégeaient comme un masque ces jeunes femmes s’ étaient établies dans l’ île où elles avaient acheté une maison située loin de les grandes routes elles pêchaient la nuit à le trident à le bord de leur propre barque et chassaient la caille en automne elles ne frayaient avec personne et se servaient elles-mêmes de peur d’ introduire une ménagère dans l’ intimité de leur existence s’ isolaient enfin farouchement pour éviter les médisances leur préférant peut-être les calomnies j’ essayai vainement d’ in",
"soudain il se pencha d’ un mouvement souple et comme animal pour ramasser une nouvelle drachme tombée d’ une de nos poches et j’ aperçus pris dans les poils rudes de sa vareuse qu’ il portait suspendue à le une épaule agrafée à ses bretelles le seul objet qui pût fournir à ma conviction une preuve impondérable le fil soyeux le mince fil le fil égaré d’ un cheveu blond le moine thérapion avait été dans sa jeunesse le disciple le plus fidèle de le grand athanase il était rude austère doux seulement envers les créatures en qui il ne soupçonnait pas la présence de les démons en égypte il avait ressuscité et évangélisé des momies à le byzance il avait confessé des empereurs "
] | [
"—voulez -vous me ramener à l’ hôtel mon ami? dit d’ une voix encore faible l’ homme eut un tressaillement c’ est que vous savez moi je ne tiens pas beaucoup à le descendre à la ville —alors vous allez me laisser ainsi dans la nuit après m’ avoir sauve allons mon brave accompagnez-moi ",
"cela dura peu la porte s’ ouvrit et une bonne grosse fille rose et réjouie s’ offrit à le mes regards je demandai à le parler à le curé et je fus introduit près d’ un jeune prêtre à les yeux baissés à l’ air contrit à le maintien humble comme cet intérieur était change cela me serra le cœur ",
"il habite place denfert-rochereau —je l’ ai vaguement connu à la faculté car il est à le peu près de mon âge et ensuite je l’ ai perdu de vue mais j’ en ai entendu parler par mes confrères c’ est un de les garçons les plus brillants de sa génération après avoir passé ses examens avec toutes les distinctions possibles il a été interne puis chef de service à le sainte-anne ",
"c’ est elle qui faisait sécher devant le feu ces diverses parties de leurs vêtements il fallait voir avec quel soin elle les pliait en suite avec quelle gravité elle s’ occupait de ces petits travaux ses mains se rougissaient à le contact de l’ eau glacée elle n’ y prenait pas garde tant elle était fière de ses occupations désormais leur table eut une nappe et des serviettes les assiettes étaient bien propres les verres bien essuyés mais les cuillers les fourchettes et les couteaux manquaient toujours ",
"il va continuer à le agir pendant quelques heures ou à le ce qu’ ils disent et ensuite je serai délivré malheureusement il n’ était pas de le tout certain d’ être encore vivant dans ou heures et de toute façon ces ou heures de temps officiel risquaient dans son expérience subjective c’est-à-dire dans la seule réalite qui lui fût accessible de durer plusieurs siècles il y avait du vrai dans ce qu’ il croyait enfant: quand on va chez le dentiste ç a dure réellement une éternité il était là pour toujours il y avait toujours été ",
"à le hasard de sa course il venait de rencontrer son identité précédente et peut-être la seule contre toute attente il en éprouva un profond soulagement il allait pouvoir s’ effondrer se faire soigner la fête était finie pour l’ instant il frappait gaiement dans ses mains à le son de romance de ",
"ce fait ne suffisait -il pas à le ruiner les cyniques accusations de le bandit contre les gens de bien me voyant décemment je n’ osais néanmoins songer à l’ origine de ces vêtements je me sentis moins embarrassé j’ espérai davantage l’ avenir me parut moins sombre il me sembla que mon appel à le cœur de quelque personne charitable serait mieux accueilli qu’ alors enfin je pouvais tenter certaines chances à lesquelles il m’ eût été impossible de songer auparavant car souvent la vue d’ un homme couvert de haillons inspire une défiance ou une répulsion insurmontable ainsi je pensai à me présenter chez la veuve de m.desaint-étienne mon défunt protecteur tandis que vêtu comme un mendiant la honte m’ eût retenu ou bien je n’ aurais pas dépassé l’ antichambre mme desaint-étienne devait être un peu remise de le coup imprévu dont elle avait été frappé ",
"il le savait il savait que s’ il commettait l’ imprudence d’ entrer en discussion avec concini plus énergique plus tenace d’ ailleurs fortement appuyé par la reine qui elle-même ferait sonner bien haut son autorité de régente il finirait par céder comme quelques instants plus tôt il avait reculé à le moment ou ̀ on pouvait croire que la disgrâce de le favori était définitive voilà pourquoi il appréhendait si fort d’ entrer en lutte avec concini il l’ appréhendait d’ autant plus qu’ il sentait bien que une fois par hasard serait dans son droit et qu’ en bonne justice comme il l’ avait dit lui-même sa demande de réprimer comme il convenait l’ inqualifiable conduite de valvert serait on ne peut plus légitime pardaillan qui de son coup d’ œil infaillible avait jugé le roi se disait en lui-même assez irrévérencieusement je vois où le bât te blesse ",
"retour en france j’ apporte l’ ensemble à le jérôme lindon qui d’ emblée fait la gueule il lit ce recueil puis me convoque et le visage fermé me tend le contrat par lequel il paraît s’ engager à le publier la situation est inédite vu qu’ en général quand un texte lui plaît il a son beau sourire et semble plutôt content dans la journée je me permets d’ appeler irène: qu’ est -ce qui se passe? lui dis-je PROPN veut bien publier ce petit recueil mais en même temps il a l’ air furieux ",
"finit par dire le rouge-gorge des heures passèrent le crépuscule n’ évoluait pas —continue quoi qu’ il arrive ordonna gordon il faut que les choses soient dites "
] |
—tu n’ as pas de chance à le ton tour répliqua -t-elle car je suis une triste compagnie de traversée c’ est vrai dit -il et je deviens bien inutile odette peut-être même importun moi qui comptais que ma présence te réjouirait un peu que tu te sentirais moins seule —mais en effet je suis heureuse de te revoir robert; heureuse si tu savais seulement je ne peux pas te le dire tiens offre -moi ton bras pour me conduire à le ma cabine si mauvaise que soit ma couchette elle vaudra peut-être mieux que le pont de ce navire qui nous secoue lamentablement il obéit satisfait de lui rendre ce faible service et il l’ installa dans la chambrette avec des soins vraiment maternels | [
"il laissa tomber le rideau devant l’ entrée de la cabine car on ne pouvait fermer les portes sous peine de mourir de chaleur en vain mlle d’ héristel essaya de tromper son mal en appelant le sommeil il ne vint pas et elle demeura inerte sur sa couchette secouée de temps à le autre par des spasmes douloureux le commissaire le médecin de le bord qui entrouvraient tous les rideaux d’ un doigt discret afin d’ offrir leurs services à les plus malades n’ essayèrent même pas de la ranimer; ne valait -il pas mieux que la faiblesse eût le dessus afin qu’ elle souffrît moins? ",
"—est -ce que je rêve ou si j’ ai bien réellement revu robert ce cher robert qui serait redevenu pour moi l’ ami tendre le parent dévoué le conseiller le guide de l’ endiablée petite pupille et puis est -ce que je divague ou bien m’ a -t-il dit qu’ il m’ a écoutée avec plaisir quand je jouais de le piano l’ autre soir si c’ est vrai il aura reconnu que je sais quelque chose que j’ ai progressé acquis un petit talent vers le matin robert lui fit demander si elle pouvait le recevoir elle se ranima un peu à ce nom répondit affirmativement mais fut incapable de lui parler sensément —est -ce qu’ on va mourir dit -elle d’ une voix éteinte le jeune homme se mit à le rire ",
"—mais pas de le tout nous avons une très mauvaise traversée et le golfe de le lion est terrible aujourd’hui tu n’ as pas de chance pauvre nénette mais nous ne courons aucun danger notre vaisseau est bien trop solide pour ne pas tenir tête à le gros temps n’ empêche que tous les passagers sont sur le flanc sauf ton serviteur qui a déjeuné absolument seul tout à l’ heure il y eut un silence ",
"PROPN arrangea l’ oreiller sous la jolie petite tête vacillante qui ne s’ opposait même pas à les chocs que lui imprimait le rebord de la couchette puis il baisa doucement la petite main immobile qui demeura insensible sous cette muette caresse et pourtant dans une demi-conscience de ce qui se passait autour d’ elle odette était soulagée par la présence de ce protecteur inattendu; sans robert elle eût été envahie par un sentiment d’ infinie solitude sur cette immense maison flottante ou elle n’ avait pas un ami hors lui après un instant d’ accalmie ou elle parut revenir un peu à l’ existence robert lui proposa de secouer son inertie de chercher à le dompter son mal en montant non sur le pont ce qui était impossible mais à le salon il sortit pour la laisser s’ emmitoufler dans son plaid et quand elle le rappela il guida ses pas trébuchants à le travers le corridor et dans l’ escalier ",
"elle eut même presque un rire en voyant comme ils étaient jetés de côté et d’ autre à le chaque minute ils atteignirent ainsi les salons absolument désertés à le travers la vitre épaisse de les hublots ils purent admirer le spectacle à la fois superbe et effrayant que leur offrait la mer littéralement démontée plus hautes que le navire qui semblait gros comme un nid d’ oiseau sur cette étendue laiteuse les vagues hurlaient tout à l’ entour noires comme de l’ encre et ourlées d’ écume de le ciel on ne voyait qu’ une barre un peu moins sombre que l’ eau où parfois luisait un éclair livide ",
"odette se cramponna à son cousin j’ ai peur nous n’ arriverons jamais à le terre chérie ne crains rien toutefois je suis content de toi; ",
"si tu as peur c’ est que tu souffres moins —peut-être je ne sais on s’ accoutume sans doute à le mal alors tu crois qu’ il n’ y a pas de danger cela me paraît impossible —je te l’ affirme ",
"et puis tu as donc bien peur de la mort? —dame j’ ai ans allait répondre mlle d’ hérisel mais elle se ravisa et dit: la vie n’ est pas si gaie va pour que je la regrette —en ce moment parce que tu es malade petite mais attends d’ avoir abordé à la joliette et tu changeras de ton —je t’ assure robert que je suis devenue très grave ",
"—être grave n’ est pas être triste et puis je veux retrouver ma pette odette d’ autrefois un peu de rose monta à les joues pâles de la jeune fille —même la méchante —non pas la méchante mais celle-ci je l’ ai si peu connue! répliqua -t-il tendrement elle allait ma foi! se jeter à son cou dans sa joie lorsqu’ un terrible coup de mer enfonça la porte ouvrant sur le second pont; "
] | [
"la dame imprima à les lanières une nouvelle secousse à ce moment son regard croisa celui de gompo puis il dévia on en était déjà à la vingt-septième seconde et perçut qu’ on avait amorcé le mécanisme qui allait le réaspirer ce n’ était pas aussi humiliant que subir l’ étranglement d’ un collier de cuir mais c’ était beaucoup plus douloureux il fit une grimace ",
"non décidément rien de tout cela n' était visible la hollande était un pays tel que les autres et qui plus est un pays nullement primitif nullement bonhomme car la religion protestante y sévissait avec ses rigides hypocrisies et ses solennelles raideurs ce désenchantement lui revenait il consulta de nouveau sa montre: minutes le séparaient encore de l' heure de le train il est grand temps de demander l' addition et de partir se dit -il ",
"il n’ est pas céans et pernette mit le doigt sur sa bouche pour l’ avertir\\n' que venait de s’ endormir: tous les gars de le village sont partis comme coutume ils devraient être à l’ école et vous leur avez appris à le batailler cesse PROPN n’ en demanda pas davantage il avait en horreur le mot d’ école d’ ailleurs pernette n’ avait -elle pas dit que les gars s’ étaient rassemblés sur la lande\\n' et était là à le faire le chef! PROPN passa comme un coup de vent à le travers rue de le village était là en effet fier de commander à la troupe tout pierre avait proposé d’ attendre l’ arrivée de bertrand mais il avait croc-en-jambe qui l’ avait mis rudement à le terre ",
"la volupté qu’ elles vendent est grave forte et secrète comme la mort près de le café sur une cour commune pleine de clarté de lune ou de nuit chacune a sa porte entreclose leur lit est bas on y descend comme dans un tombeau des arabes songeurs regardent sinuer la danse qu’ une musique constante comme le bruit d’ une onde coulante conduit ",
"quand elle aperçut le vieux et morose bâtiment elle sentit une violente secousse dans la poitrine à le moment d’ affronter une explication pénible la force et le courage lui manquaient cependant elle se raidit contre sa faiblesse et posant une main sur son cœur pour en comprimer les battements elle pénétra dans le vestibule ce jour-là elle avait quitté le grand deuil qu’ elle portait naguère avec tant de rigueur sa robe de soie grise son chapeau noir à le ornements de jais sa mantille de velours lui donnaient une élégance et une distinction qui n’ étaient pas communes à le z*** et dans les pays environnants ",
"demanda roger tu ne parles plus de ton duel mornaix soupira et répondit: –patience c’ était enfin le bout de le parc la voiture tourna l’ extrémité occidentale de le saut-de-loup à lequel succédait brusquement un mur en ruine doublé d’ une haie de ronces et s’ engagea dans une coulée d’ aspect sauvage qui descendait dans le vallon la voiture s’ arrêta tout à le coup bien qu’ il n’ y eût point d’ apparence d’ habitation et mornaix dit: –c’ est ici la maison de mon père ",
"quoi! en si peu de jours en si peu d’ heures pourrait -on dire vous voilà si changée vous parlez d’ aller vous enterrer dans vos terres parce que vous êtes seule mais quelle solitude plus affreuse que celle de les bois c’ est pourtant ce que j’ ai résolu –heureusement ma douce je suis là vous n’ en ferez rien je vous le défends ",
"–ce n’ est point un art répliqua froidement le masaccio c’ est le métier de mon père et je n’ y serais pas plus maladroit qu’ un autre mais cela ne me donnerait pas l’ argent qu’ il me faut –il vous faut donc bien de l’ argent mon pauvre garçon lui dis -je.–je vous le dis il me faudrait gagner francs; et à le lieu de cela j’ en dépense la moitié –comment pouvez -vous songer en ce cas à étudier la médecine ",
"entendez -vous cela mon vénérable savant le premier ministre ajouta -t-il en baissant la voix est bien usé par l’ âge et par les fatigues il a de l’ estime pour vous docteur il faut lui conseiller le repos il m’ a pris moi-même en affection ",
"—ce n’ est pas que j’ aie quelque chose contre les juifs mais l’ ail me soulève le cœur et ils ont la manie d’ en mettre dans leur cuisine —je ne mange pas d’ ail il ne bronchait pas ne souriait pas ne prononçait pas une parole inutile c’ est à le peine s’ il jetait un coup d’ œil à la chambre on aurait dit qu’ il la connaissait qu’ il s’ attendait en tout cas à la trouver telle quelle dans ses moindres détails "
] |
en tout cas autre est hostile qui sait il n\ y a pas telle circonstance ou tel âge où ces esprits se séparent? attachés à le même corps tous par une affinité matérielle peut-être un est -il promis à la gloire et à le bonheur l\ autre à le anéantissement ou à la souffrance éternelle un éclair fatal traversa tout à le coup cette obscurité était plus à le moi je croyais entendre parler d\' une cérémonie qui se passait ailleurs et des apprêts d\' un mariage mystique qui était le mien et où l\ autre allait profiter de 'erreur de mes amis et les personnes les plus chères qui venaient me voir et me consoler me paraissaient en proie à l\' incertitude que les parties de leurs âmes se séparaient aussi à le mon égard une affectionnée et confiante l\ autre comme frappée de mort à le mon égard dans ce que ces personnes me disaient il y avait un sens double bien que toutefois elles ne en rendissent pas compte puisqu\ elles n\' étaient pas en esprit comme moi un instant même cette pensée me sembla comique en songeant à le amphitryon et à le sosie | [
"mais si ce symbole grotesque était autre chose si comme dans d\\' autres fables de était la vérité fatale sous un masque de folie eh bien me dis -je luttons contre l\\ esprit fatal luttons contre le dieu PROPN avec les armes de la tradition et de la science quoi qu\\ il fasse dans ombre et la nuit j\\' existe et ai pour le vaincre tout le temps il est donné encore de vivre sur la terre chapitre où ces idées me réduisirent peu à le peu un mauvais génie avait pris ma place dans le monde de les âmes pour était et esprit qui vivifiait mon corps affaibli dédaigné méconnu d\\' elle se voyait à le jamais destiné à le désespoir ou à le néant j\\' employai toutes les forces de ma volonté pour pénétrer encore le mystère dont j\\' avais levé quelques voiles ",
"le rêve se jouait parfois de mes efforts et n\\' amenait que des figures grimaçantes et fugitives je ne puis donner ici qu\\' une idée assez bizarre de ce qui résulta de cette contention d\\' esprit je me sentais glisser comme sur un fil tendu dont la longueur était infinie la terre traversée de veines colorées de métaux en fusion comme je l\\ avais vue éclaircissait peu à le peu par épanouissement de le feu central dont la blancheur se fondait avec les teintes cerise qui coloraient les flancs de orbe intérieur je m\\' étonnais de temps en temps de rencontrer de vastes flaques d\\ eau suspendues comme le sont les nuages dans air et toutefois offrant une telle densité qu\\ on pouvait en détacher des flocons ",
"mais il est clair qu\\ il agissait là un liquide différent de 'eau terrestre et qui était sans doute évaporation de celui qui figurait la mer et les fleuves pour le monde de les esprits arrivai en vue une vaste plage montueuse et toute couverte une espèce de roseaux de teinte verdâtre jaunis à les extrémités comme si les feux de le soleil les eussent en partie desséchés mais je n\\' ai pas vu de soleil plus que les autres fois un château dominait la côte que je me mis à le gravir sur autre versant je vis étendre une ville immense pendant que j\\' avais traversé la montagne la nuit était venue et j\\' apercevais les lumières de les habitations et de les rues ",
"en descendant je me trouvai dans un marché où vendait des fruits et des légumes pareils à le ceux de le midi je descendis par un escalier obscur et me trouvai dans les rues on affichait ouverture un casino et les détails de sa distribution se trouvaient énoncés par articles encadrement typographique était fait de guirlandes de fleurs si bien représentées et coloriées qu\\' elles semblaient naturelles une partie de le bâtiment était encore en construction ",
"j\\' entrai dans un atelier où je vis des ouvriers qui modelaient en glaise un animal énorme de la forme un lama mais qui paraissait devoir être muni de grandes ailes ce monstre était comme traversé d\\' un jet de feu qui animait peu à le peu de sorte qu\\ il se tordait pénétré par filets pourprés formant les veines et les artères et fécondant pour ainsi dire matière qui se revêtait une végétation instantanée appendices fibreux d\\' ailerons et de touffes laineuses je arrêtai à le contempler ce chef-d\\'oeuvre où semblait avoir surpris les secrets de la création divine c\\' est que nous avons ici me dit -on le feu primitif qui anima les premiers êtres jadis il élançait jusqu\\ à la surface de la terre mais les sources se sont taries je vis aussi des travaux où employait métaux inconnus sur la terre l\\' un rouge qui semblait correspondre à le cinabre et autre bleu azur ",
"les ornements n\\' étaient ni martelés ni ciselés mais se formaient se coloraient et épanouissaient comme les plantes métalliques qu\\ on fait naître de certaines mixtions chimiques ne créerait -t-on pas aussi des hommes dis -je à un de les travailleurs mais il me répliqua: les hommes viennent d\\' en haut et non en bas: pouvons -nous nous créer nous-mêmes ici PROPN ne fait que formuler par les progrès successifs de nos industries une matière plus subtile que celle qui compose la croûte terrestre ces fleurs qui vous paraissent naturelles cet animal qui semblera vivre ne seront que des produits de élevé à le plus haut point de nos connaissances et chacun les jugera ainsi telles sont à le peu près les paroles ou qui me furent dites ou dont je crus percevoir la signification ",
"je me mis à le parcourir les salles de le casino et j\\' y vis une grande foule dans laquelle je distinguai quelques personnes qui étaient connues les unes vivantes d\\' autres mortes en divers temps les premiers semblaient ne pas me voir tandis que les autres me répondaient sans avoir air de me connaître j\\' étais arrivé à la plus grande salle qui était toute tendue de velours ponceau à le bandes d\\' or tramé formant de riches dessins à le milieu se trouvait un sofa en forme de trône quelques passants y asseyaient pour en éprouver élasticite ",
"mais les préparatifs n\\' étant pas terminés ils se dirigeaient vers d\\' autres salles on parlait d\\' un mariage et de époux qui disait -on devait arriver pour annoncer le moment de la fête aussitôt un transport insensé empara de moi que celui qu\\ on attendait était mon double qui devait épouser aurélia et je fis un scandale qui sembla consterner assemblée je me mis à le parler avec violence expliquant mes griefs et invoquant le secours de ceux qui me connaissaient ",
"un vieillard me dit mais on ne se conduit pas ainsi vous effrayez tout le monde alors je écriai: je sais bien il a frappé déjà de ses armes mais je l\\' attends sans crainte et je connais le signe qui doit le vaincre en ce moment un de les ouvriers de PROPN atelier que j\\' avais visité en entrant parut tenant une longue barre dont se composait d\\' une boule rougie à le feu je voulus élancer sur lui mais la boule qu\\ il tenait en arrêt menaçait toujours ma tête on semblait autour de moi me railler de mon impuissance alors je me reculai jusqu\\ à le trône âme pleine un indicible orgueil et je levai le bras pour faire un signe qui me semblait avoir une puissance magique le cri d\\' une femme distinct et vibrant empreint d\\' une douleur déchirante me réveilla en sursaut les syllabes un mot inconnu que j\\' allais prononcer expiraient sur mes lèvres je me précipitai à le terre et je me mis à le prier avec ferveur en pleurant à le chaudes larmes "
] | [
"j' attendais le petit jour avec une rage sourde un appétit sauvage de vengeance et de mort et le jour arrivé ce jour gris de mars qui allait éclairer tant de cadavres vive dieu! comme nous enlevâmes nos turcos en avant les algériens en avant! les amis attendent! et à l' assaut! a l' assaut de les retranchements chinois! a l' assaut! il s' agissait d' arracher à les ongles de les hommes jaunes les assiégés qui haletaient attendant nos troupiers comme le messie a l' assaut! elles couraient lentement les vestes bleu de ciel de mes enfants d' afrique ",
"et cependant par une espèce de pressentiment PROPN n’ était pas tranquille il lui semblait tout à le fait extraordinaire que la volonté de dermoncourt eût ainsi cédé à la première attaque et que le général eût si subitement et si facilement renoncé à son dessein de marcher sur souday à le lieu de s’ éloigner comme il l’ avait dit il regardait donc les hauteurs d’ un air pensif et inquiet lorsqu’ il lui sembla que les feux perdaient de leur vivacité et de leur éclat et que la lumière qu’ ils projetaient sur les rochers qui leur servaient d’ abri devenait de plus en plus pâle PROPN PROPN eut bien vite pris son parti il s’ élança par le même chemin qu’ avait pris guérin et en employant la même tactique que lui seulement il ne s’ arrêta point comme guérin à les tiers de la montée il continua de ramper jusqu’ à le ce qu’ il fût à le pied de les blocs de pierre qui entouraient la hauteur d’ une espèce de ceinture il écouta; mais il n’ entendit aucun bruit .alors il se dressa doucement sur ses pieds et par l’ intervalle que laissaient entre elles énormes roches",
"j’ ai pensé qu’ on te contraignait à te séparer de moi et qu’ il était au– dessus de ton pouvoir de me retenir d’ abord la peine la rage la colère m’ ont fait éclater j’ ai presque injurié les sœurs et je les ai bravées en les traitant avec insolence puis je me suis sentie rompue et je n’ ai plus trouvé de larmes elles ont pensé sans doute qu’ il valait mieux me laisser tranquille et quand elles m’ ont dit que la séparation n’ était pas absolue que je pourrais te voir –si j’ étais calme et docile –j’ ai repris de l’ espoir et me suis arrangée pour remplir la condition imposée à le tes visites maintenant je suis rassurée et confiante en toi ",
"le hasard de les changements une décision d’ inspecteur ou de préfet nous avaient conduits PROPN vers la fin de les vacances il y a bien longtemps une voiture de paysan qui précédait notre ménage nous avait déposés ma mère et moi devant la petite grille rouillée des gamins qui volaient des pêches dans le jardin s’ étaient enfuis silencieusement par les trous de la haie ma mère que nous appelions millie et qui était bien la ménagère la plus méthodique que j’ aie jamais connue était entrée aussitôt dans les pièces remplies de paille poussiéreuse et tout de suite elle avait constaté avec désespoir comme à le chaque déplacement que nos meubles ne tiendraient jamais dans une maison si mal construite elle était sortie pour me confier sa détresse ",
"cette fois elle voyait les visages il lui sembla vaguement reconnaître ces figures d’ ouvriers qu’ elle avait dû voir à les mines à lesquelles ils travaillaient sans doute lorsque son père y exerçait les fonctions de contre-maître elle craignit qu’ ils ne vinssent aussi à se rappeler ses traits et à le mettre son nom sur sa figure elle hâta le départ tout le temps que dura la descente robert sentit la main d’ edmée trembler sur son bras dont elle se faisait un appui ",
"lui dit -il l’ individu se retourna il était petit et trapu râblé comme un fauve dont il avait d’ ailleurs le poil abrupt et la démarche pesante un sentiment de bestialit sauvage se lisait sur son masque dur et dans ses yeux rougis il s’ approcha de dangely d’ un air soumis comme le dogue à l’ appel de son maître ",
"mais par cette voie on s’ exposait à le être remarqué des vedettes autrichiennes et à le tomber dans une embuscade afin d’ échapper à les lorgnettes de les officiers se dirigea vers la droite et vint aborder à le burano les bonnes gens de ce village tous marins et pêcheurs accoururent sur le quai séchaient leurs filets pour s’ enquérir de ce qui se passait à le venise PROPN leur apprit l’ arrivée de les autrichiens à le mestre le fâcheux effet de cette nouvelle fut adouci par l’ assurance que le prix de le poisson allait augmenter ",
"nul n’ avait si bon air: sa chevelure noire et flottante ses yeux bruns et vifs ses joues fraîches et surtout sa bonne humeur lui valurent la bienvenue de les enfants et de le maître d’ école cette vie nouvelle fut de le goût de franz sa vivacité ses habitudes d’ indépendance ne mirent point obstacle à ses progrès mais avec quel bonheur il rentrait à le logis et racontait à sa mère les événements de la journée un an plus tard PROPN savait très-bien lire et presque écrire ",
"j’ ai fini par grimper près de lui il a tourné vers moi son visage ruisselant d’ eau il m’ a dit qu’ il avait vu le jour où les montagnes noires se sont fendues comme une noix de coco sous la pierre la tempête mugissait plus fort que bœufs sauvages le sol tremblait plus fort encore que mes mains des abîmes s’ ouvraient sous les pas appelant leurs victimes ",
"j’ ai demandé je fixais ses pieds fissurés de partout couverts de croûtes de poussière et de boue il a répondu par petites phrases hachées en se tenant les côtes il avait du mal à le reprendre son souffle isabelle traduisait à le fur et à le mesure "
] |
j’ en suis encore toute retournée de quoi se mêlait -elle cette vieille bourrique la mort d’ hervé c’ était son affaire à le lui et à le lui seul elle insistait friande de détails —votre école va assister à l’ enterrement sans doute | [
"elle avait raison il y aurait encore cette affreuse cérémonie le défilé devant la famille —je préparerai votre costume bleu marine dit marthe dans ces circonstances on doit s’ habiller ",
"et puis vous devriez acheter une cravate noire j’ y penserai s’ écria lucien pour le moment j’ ai autre chose à le faire une demi-heure plus tard il roulait sur la route de sucé la mallette solidement attachée sur son porte-bagages convaincre éliane la convaincre à le tout prix ",
"tout en roulant lucien ne cessait de retoucher son plan la mallette était le point faible évidemment éliane ne pouvait guère ne pas en parler il y avait là une fable à le inventer tout s’ était passé comme si à le dernier moment les gangsters redoutant de tomber dans un piège s’ étaient contentés de la moitié de la rançon ",
"mais ensuite ils s’ étaient querellés; sur ce point qui ne serait jamais élucidé toutes les hypothèses étaient permises et l’ un d’ entre eux était venu rapporter les millions à le éliane la menaçant de les pires représailles si elle le dénonçait valait ce que ç a valait éliane imaginerait peut-être quelque chose de plus convaincant lucien à le mesure qu’ il se rapprochait de la maisonnette était de moins en moins sûr de lui ",
"paraître à le visage découvert devant éliane le remplissait de honte autant il lui avait été facile de rêver la scène autant maintenant il redoutait de s’ effondrer de n’ être plus que l’ affreux jojo dont on a envie de tirer les oreilles il lui manquait les quelques années qui le séparaient d’ elle il se sentait timide dominé vaincu comment lui faire comprendre sans passer pour une espèce de sale petit voyeur qu’ il l’ avait gardée si longtemps parce que quels mots trouver pour avouer des choses qui n’ étaient pas claires mais qui avaient éveillé en lui de telles émotions ",
"lui dirait -il: j’ aimais vous savoir là tout près je n’ ai pas cessé de me raconter des histoires pour ne pas avoir à le vous relâcher je me suis persuadé que je devais vous retenir prisonnière et puis que je devais révéler votre enlèvement et ensuite que je devais exiger une rançon à le cause d’ hervé mais ce n’ était peut-être pas vrai peut-être qu’ hervé n’ était qu’ un prétexte je ne sais plus lisez soigneusement ma lettre et pas seulement ce qui est écrit mais aussi ce qui est entre les lignes vous qui avez cette expérience qui me manque vous pourrez peut-être m’ expliquer de toute façon il allait passer un mauvais moment le pire de son existence ",
"c’ est pourquoi il ralentissait peu à le peu il mit pied à le terre à une centaine de mètres de la maisonnette chaque pas lui coûtait il posa son vélomoteur contre le mur dénoua les tendeurs qui ficelaient la mallette et enfin se décida à le entrer il laissa la porte de la cuisine grande ouverte ",
"il n’ avait plus guère de précautions à le prendre de la chambre ne venait aucun bruit si éliane avait reconnu sa voix elle avait sans doute pris le parti de ne plus bouger de le laisser s’ empêtrer dans des justifications idiotes pour mieux l’ accabler ensuite elle devait être folle de rage il sortit la lettre de son portefeuille écouta encore et si elle était malade ",
"il y avait presque jours qu’ il n’ était pas venu la dernière fois elle souffrait de migraine inquiet il s’ approcha de la porte de la chambre —mademoiselle il reprit plus fort —mademoiselle c’ était ridicule de l’ appeler mademoiselle alors qu’ ils avaient partagé une telle intimité "
] | [
"je crie: police je vais entrer je pousse la porte les mains toujours bien serrées autour de la crosse j’ avance dans le corridor j’ appuie sur l’ interrupteur mais l’ électricité a été coupée ",
"–tenez payez -vous dit -il sèchement celui-ci déplia le billet francs s’ écria -t-il en se découvrant avec une politesse obséquieuse monsieur peut être tranquille ",
"—madame dit un passant vous renvoyez ce pauvre à la providence vous ne comprenez donc pas que c' est la providence qui vous l' envoie de tous temps les artisans de troubles et de séditions ont pris soit la liberté de tous soit le bien public pour prétexte et pour enseigne sans remonter à les grecs et à les romains chez lesquels comme le dit salluste de PROPN et de ses complices chacun ne songeait qu' à se rendre riche et puissant sous ombre d' amour de le bien public on s' étonne habituellement de voir les princes et à le leur imitation les gens en place rechercher et aimer les hommes médiocres PROPN a vendu et livré le secret en disant à un homme qui lui demandait justice et établissait des droits il n' y a pas de droits sous mon règne tout est faveur les princes et les hommes en place veulent qu' on leur soit obligé et redevable de tout ",
"on était arrivé le coupé de le faux octave stationnait déjà à l’ endroit désigné le bois présentait à le cette heure matinale un aspect véritablement pittoresque que la fashion lui fait perdre dans la journée l’on était à le ce point de l’ été où le soleil n’ a pas encore eu le temps d’ assombrir le vert de le feuillage de les teintes fraîches transparentes lavées par la rosée de la nuit nuançaient les massifs et il s’ en dégageait un parfum de jeune végétation les arbres à le cet endroit sont particulièrement beaux soit qu’ ils aient rencontré un terrain plus favorable soit qu’ ils survivent seuls d’ une plantation ancienne leurs troncs vigoureux plaqués de mousses ou satinés d’ une écorce d’ argent s’ agrafent à le sol par des racines noueuses projettent des branches à les coudes bizarres et pourraient servir de modèles à les études de les peintres et de les décorateurs qui vont bien loin en chercher de moins remarquables ",
"est sa mère qui est à la morgue dit le peintre en baissant la voix; et l’ homme qui vient de se sauver est l’ assassin pas vrai? —vous avez deviné murmura —eh bien nous ne ressusciterons pas la femme voulez -vous que nous nous coalisions pour tâcher de faire arrêter l’ homme —oui à le condition que mon ami daubrac en sera —les mousquetaires alors —par le fait ils étaient ",
"a ce moment on entendit rouler une voiture qui remontait de la ville elle se rapprochait et passa près d’ eux c’ était une espèce de char à le bras un grand coffre noir comme pour receler des cadavres il était traîné par hommes qui se pressaient avec un air d’ avoir fait un mauvais coup un gémissement partit de ce coffre fermé ",
"il relève son sous-pull en acrylique pour montrer sa cicatrice sur les côtes l’ infirmier fred doute que ç a intéresse nos visiteurs PROPN n’ en doute pas il a un bruce dans la tête la vraie force est dans la tête ",
"jolie propriété; ce terrain lui a coûté francs le mètre maintenant ç a lui rapporte tout bâti francs de loyer et il n’ y en a pas gros allez charmantes gens ces breteuil j’ ai déjeuné chez eux une fois dans le temps tout à le fait aimables ",
"bref ce qu’ on appelle de braves gens aujourd’hui j’ en ai un bel échantillonnage à le glisser dans mon herbier entre les crocus et les nénuphars comme les braves footballo-spectateurs continuent d’ hésiter je leur propose de tirer à la courte-paille pour savoir qui jactera le premier le chef de famille prend conscience de ses responsabilités et c’ est la femme par conséquent qui parle manque de veine elle est bègue ",
"il n' est que\\n temps si vous vous obstinez à le votre jeu il va se passer des choses extraordinaires et \\n' certainement affreuses dans la chambre de le conseil mais le commandant et le lieutenant coquillard tous penchés sur la broderie\\n' géométrique que dessine la file de les dominos étalés sur la table de jeu ne furent\\n' nullement avertis par aucune voix secrète de le drame qui doit fatalement se passer dans une chambre de le conseil où un oiseau et un chat se trouvent ensemble inopinément et seulement par une faible barrière de fils d' archal PROPN d' un saut s' installa tout à le coup à le quelques pouces de le cacatoès lequel se livra\\n immédiatement à une gymnastique désespérée cherchant de toutes parts le bâton de salut il pût poser en sûreté ses pattes frémissantes PROPN fit le tour de la cage sans se presser en amateur clignant de l' œil la queue\\n dressée en l' air et se passant la langue sur les lèvres comme un gourmand qui savoure bon repas par avance "
] |
de la part de les personnes de la classe élevée surtout il y eut comme un accord tacite pour ne pas participer à le cette musique un peu puérile des villageois même résistaient mal à une tentation de se gausser; et la première strophe mourut dans un bourdonnement confus cependant la basse -taille de le curé ronfla de nouveau stimulant les timides par sa vigueur ornons le sanctuai-re de nos plus belles fleurs offrons à le notre mè-re et nos chants et nos cœurs de le coup les voix s’ enhardirent le chœur prenait par traînées les femmes surtout se reconnaissaient à le leurs glapissements | [
"et tout d’ une fois fripiat et les siens à l’ autre bout gueulèrent à le tue-tête de les obscénités sur l’ air de le cantique mais comme ils passaient devant le cul-de-jatte et l’ homme à les jambes coupées moutarde imagina de jeter à la gribouillette de la menuaille sur la chaussée une bagarre en résulta tous se ruaient jusque dans les pieds de la foule forcenés; un amaurotique brusquement retrouva la vue pour disputer une pièce de centimes à un béquillard ",
"le crapoussin à l’ écuelle ramait à le larges brassées terre; et une femme soudain poussa un cri ayant senti dans ses jupes la tête de mort renâclant la main posée sur un sou brusquement la querelle tourna à une batterie en règle dor la bonne-vie trouvant le jeu plaisant à le son tour venait de lancer une poignée de cuivre dans le vide ils se culbutaient à le plat ventre sur le pavé fouillant la poussière l’ amputé espadonnait de son béquillon; une rixe mit à les prises un manicrot et la mère de l’ hydropique et l’ odeur de leurs maladies empuantissait l’ air comme l’ approche d’ un charnier un épisode inattendu porta à le son comble la gaîté de les mutins ",
"allumée à la vue de l’ argent le poirier s’ était élancée mais à le moment ou ̀ elle se baissait le cul-de-jatte rapidement lui avait passé les mains entre les rotules et elle roula sur le dos dans une posture indécente puis s’ amusa à les exciter l’ un contre l’ autre comme des chiens elle avait accroché l’ infirme par les cheveux; et l’ œil torve ivre de colère et de douleur il la fessait de ses battoirs très larges un cercle s’ était formé qui regardait gigoter la dossière sans dégoût pour son sexe malpropre ",
"mais des hommes pieux protestèrent c’ était un outrage à la chasteté de la vierge et un fabricien soupçonné d’ un commerce clandestin avec cette créature dégradée la dégagea d’ un coup de pied lancé dans les reins de le nabot là-bas bourdaille ignorant de le scandale entamait la troisième strophe: de la saison nouvel -le on vante les bienfaits marie est bien plus bel -le plus doux sont ses attraits maintenant le chant se déchaînait général effroyablement discord une ménagerie de singes de chacals de chats sauvages eût semblé harmonique par comparaison des fois la piété s’ exaltant une fureur haussait le diapason de les voix comme dans une mêlée bellotte avec un sourire se tourna tout à le coup vers célestin ",
"–vous ne chantez pas cousin? –si fait et amoureusement il lui souffla dans le cou les derniers vers tronqués la cousine est bien plus bel -le plus doux sont ses attraits elle s’ était laissé dépasser par les femmes qui la suivaient; à le présent il sentait s’ appuyer à lui la rondeur charnue de ses épaules des ruses le travaillèrent pour la détacher de le pèlerinage fuir ensemble dans les bois en même temps il imaginait des drôleries pour l’ égayer: à le ils se moquèrent de le chapelet long comme une aune de boudin qu’ un vieux paysan égrenait abêti de foi et de misère ",
"finalement s’ aventurant à une plaisanterie plus épaisse il lui demanda si quelque symptôme ne l’ avertissait pas encore d’ un miracle prochain; et elle ne détestait pas la hardiesse de son geste et de son regard des côtés de la chaussée les champs de nouveau s’ allongeaient alternant les verdures pâles de les froments avec les touffes sombres de les plants de pommes de terre une poussière immobile comme un nuage d’ or planait sur le banderolement de la procession en tête la bannière de marie se balançait pareille à un très gros bleuet; et les robes blanches de les fillettes soulevées par la brise ensuite battaient l’ air comme des ailes de papillons une galopée de poulains apeurés les amusa de leurs gambades comiques derrière un échalier où ils pâturaient ",
"d’ autres fois des vaches tendaient leurs visages placides avec de longs mugissements et elle lui reparla de ses aumailles préférant le séjour de la campagne à les villes mais il s’ exclama: elle ne connaissait pas paris la merveille de le monde les bouillons duval surtout l’ auraient enthousiasmée et il l’ assura que pour francs on y dînait très bien compris avec une primeur pour dessert pourquoi ladrière ne la conduisait -il pas voir l’ exposition universelle un lapin vivant entrait dans un engrenage et à l’ autre bout sortait chapeau ou gibelotte à le volonté ",
"cette bourde qu’ il avait lue dans un journal causa un saisissement à le bellotte elle n’ y aurait pas cru sans son attestation et il lui réitéra la chose très sérieux en remuant la tète de bas en haut alors elle lui confessa un désir: elle aurait voulu être garçon ils auraient voyagé ensemble mais peut-être il l’ eût trouvée trop bête une villageoise! –pas de le tout ",
"il n’ y en a pas à la ville qui vous valent –merci pour le compliment elle se plaignit ensuite que mathurin ne la conduisît nulle part ce mariage s’ était fait contre son gré; rien ne lui manquait et elle n’ était pas heureuse "
] | [
"alors vieux disent à les jeunes allons mes enfants faites -nous voir comment vous savez vous\\n' battre et il en vient jeunes qui se gourment jusqu’ à le ce qu’ ils tombent de fatigue \\n' et puis il en vient autres quelquefois il y a paires qui se battent en même\\n temps mais toujours un contre un et jamais une bande contre une autre ni à le propos femelles ni pour la nourriture quand l’ heure de cet amusement est finie on va se\\n' promener ou manger ensemble et on est bons amis –c’ est possible dit en riant l’ apothicaire ",
"mme n’ avait qu’ un dogme la règle et qu’ une foi l’ étiquette elle ne parlait jamais qu’ à le voix basse et avec la douceur de le vent qui soupire mais sous cette douceur apparente il y avait l’ entêtement de le mulet rien ne lui échappait ses longues jambes la promenaient partout et ses yeux d’ un bleu indécis et comme effacé avaient des regards de lynx ",
"le vendeur me dit que ç a me va très bien mais je n’ ai pas tellement l’ habitude je vais aussi chez le coiffeur il me propose un shampooing colorant je me laisse faire châtain foncé tant pis si ç a rate je n’ irai pas mais ç a ne rate pas ",
"elle allait donc être heureuse encore il ne lui manquerait comme à le paris que de voir cécile revenir à le elle sans son cortège de vanités ridicules mais travailleuse et aimable à la fois ainsi qu’ elle l’ avait connue depuis le commencement de leur liaison plusieurs mois se passèrent et m. PROPN lui-même voulut se charger d’ apprendre à son beau-père et à sa belle-mère la grande nouvelle on peut se figurer la joie que ressentirent les respectables habitants de beauséjour c’ était providentiel ",
"boris de le haut de la colline au-delà de le bois nous avons tout vu. le grand pays rasé de le champ de bataille ce n’ est qu’ une succession terreuse de trous et d’ amas un pays barbelé les tranchées sont fines et bien dissimulées mais pour qui sait y regarder il n’ est pas difficile de déchiffrer la carte et de suivre des yeux les profondes entailles guerrières comme on suit de le bout de les doigts une cicatrice sur la peau marius je l’ ai vu. une ombre à le peine ",
"n’ aimant pas elle supportait supportant elle demandait à les choses de se montrer discrètes à la bonne de le temps où nous en avions une elle disait: n’ importe quel poisson pas trop cher mais surtout qu’ il ne sente pas le poisson elle préférait l’ huile d’ arachide à le celle de l’ olive ou de la noix parce que celle de l’ arachide ne sent pas l’ huile elle priait le monde d’ être sans odeur sans saveur sans couleur de ne pas s’ imposer à les événements elle demandait d’ être neutres ",
"vous laisse rêveur cette histoire hein? dit houssette c’ est pas seulement dit valentin va y avoir encore un autre changement dans le quartier je vais fermer boutique —pas possible ",
"–mais dit l’ interlocuteur roland se fera tuer –c’ est ce que je lui ai dit –je n’ ai jamais vu le comte artoff mais je sais pertinemment que c’ est un homme terrible implacable d’ une merveilleuse adresse sur les armes et qui à le pas coupe une balle en sur une lame d’ épée foi! quand on a eu le courage d’ épouser la baccarat il faut bien avoir de ces talents-là car m. octave n’ acheva pas il entendit derrière lui un cri rauque sauvage une exclamation qui rappelait le hurrah de les cosaques et comme il se levait interdit le comte se montra sur le seuil de la tonnelle ",
"il était seul avec son médecin hérouard qui parlait pour cacher son trouble ou peut-être parce que le besoin de pérorer et de dogmatiser l’ emportait encore en lui sur la terreur –où est ma mère? interrompit qui écoutait à le peine –sa majesté la reine est avec ses femmes ",
"PROPN lui jeta un sourire attristé puis elle étendit ses bras raidis de chaque côté de sa couche et gonfla sa poitrine en cambrant les reins ah petite vierge présomptueuse soupira -t-elle quand tu te seras évanouie pour la première fois à le milieu d\\' une étreinte aimante alors tu comprendras pourquoi on n\\ est jamais la reine de homme qui vous la donne on est quand on le veut mais on ne peut plus vouloir "
] |
j’ avais bien mon fusil pris avec l’ espoir de rencontrer\n' un lièvre mais je n’ y voyais pas très clair et en tirant je risquais de tuer chut qui \n' ne vous a pas dit que l’ âne eût plus de courage que moi? pendant que je perdais mon temps\n' à le calculer lui à le force de se secouer venait à le bout d’ arracher sa longe il arrivait\n' droit sur le blaireau lui cassait net l’ échine d’ un coup de mâchoire et puis l’ achevait \n' piétinant et montrant les dents comme s’ il avait eu envie de rire depuis cette affaire \n' est grand ami de samson et samson n’ a pas de plus grand bonheur que lorsque je lui\n' permets de coucher près de chut sur la paille de l’ écurie samson et chut écoutaient ayant l’ air de certifier l’ histoire tandis que le canard dodelinant entre nos jambes poussait de petits coin-coin approbatifs que voulez -vous conclut le vieux mïus tous les gens de mon temps sont morts il n’ y\n' a plus que mes bêtes qui m’ aiment nous bûmes un dernier coup là-dessus à la santé de la source le soleil venait de\n' disparaître derrière la montagne brusquement v | [
"il n’ était que temps de partir le vieux mïus m’ accompagna \\n' suivi de son canard jusqu’ à la limite de le champ et songeant à les tracas sans but que nous crée la vie parisienne seul sur le chemin \\n' dans la mélancolie de la nuit tombante je me pris à le envier cet homme heureux mon ami naz or voici par suite de quelle aventure mon ami naz fut voué à le vert: blasé sur les joies\\n' du collège fatigué de fumer toujours des feuilles sèches de noyer dans des pipes roseau et d’ élever des serpents avec des cochons d’ inde à le fond d’ un pupitre mon ami résolut un jour de s’ offrir de les émotions plus viriles et le képi sur l’ œil le cœur battant à le faire éclater sa tunique il entra mon ami\\n à le cabaret de la mère nanon ",
"tous les collégiens un peu avancés en âge le connaissaient ce cabaret: une porte basse\\n' sur la rue un petit escalier à le descendre un corridor à le suivre et l’on se trouvait dans\\n' la salle avec son plafond à le solives sa fenêtre qui regarde la durance et la bataille\\n' d’ isly accrochée à le mur ô joie ô paresse le collège à le pas parfois même nous en entendions la cloche et de le soleil plein la fenêtre et la grande voix de la durance qui montait une topette de sirop mère nanon de sirop petits est -ce de gomme ou de capillaire de capillaire mère nanon et la mère nanon apportait une topette de capillaire ",
"de la pointe d’ un couteau enlevait le petit bouchon puis renversait sa topette le col en bas dans le\\n' goulot d’ une carafe pleine de belle eau claire le sirop s’ écoulait peu à le peu avec un \\n' joli bruit comme le sable d’ un sablier l’ eau claire le sirop s’ y mêlant se troublait\\n' de petits nuages couleur d’ opale et d’ agate et de grosses guêpes attirées montaient descendaient le long de le verre curieusement mon ami naz qui était en fonds ce jour-là but à le lui tout seul ou carafes puis la tête échauffée il se mit à le billard à le faire la partie ",
"je le vois encore ce billard un solennel billard à le blouses de le temps de louis quatorzième décoré de grosses têtes de lion à ses coins têtes de lion qui \\n' ouvraient avec fracas leur gueule en cuivre chaque fois qu’ à le hasard de la partie bille tombait dedans les billes d’ ailleurs étaient en buis les queues sans procédé les bandes antérieures à l’ invention de le caoutchouc semblaient rembourrées lisière quant à le tapis qui en décrirait les reprises sans nombre et les maculatures mon ami naz ce jour-là gagnait tout ce qu’ il voulait pourquoi ne s’ arrêta -t-il pas à le temps et d’ où vient cet amer plaisir que l’ homme à le tenter la destinée ",
"naz gagnait tout: partie revanche et belle il n’ avait qu’ à s’ en aller il resta il \\n' n’ avait le dernier coup fait qu’ à le poser la queue glorieusement il préféra le dernier\\n' coup fait et marqué garder la queue en main pour continuer sa série et il la continua le malheureux il fit un carambolages ",
"il en fit \\n' il en fit il en fit il en fit dix! et les billes allaient venaient \\n' s’ effleuraient et tourbillonnaient puis s’ entrechoquaient doucement comme attirées un aimant invisible et les carambolages roulaient et les spectateurs applaudissaient \\n' et la vieille nanon elle-même remuant des sous dans la poche de son tablier admirait faisait galerie tout d’ un coup c’ était un effet de recul! la queue lancée d’ une main nerveuse glisse sur la bille et la manque le tapis craque le tapis se fend triangulairement la queue presque tout entière s’ engouffre et disparaît dans un abîme de drap vert ",
"le tonnerre en personne serait tombé dans la salle que le saisissement n’ eût pas plus grand chacun s’ entreregarda le malheureux naz resta debout comme stupéfait \\n' le corps en avant et la bouche ouverte son père s’ écria la vieille nanon qu’ on aille chercher monsieur son père le père de naz arriva on s’ attendait à une explosion de colère ",
"il se montra glacial et digne: combien ce tapis francs mon bon monsieur pas moins de francs —voici francs et qu’ on me donne le vieux drap puis les bandes déboulonnées et le tapis décloué: dit le père en remettant à le naz le tapis roulé que comptait -il faire le surlendemain tout fut expliqué quand nous vîmes entrer le malheureux naz vert de la tête à les pieds habit vert gilet vert pantalon vert casquette verte et pas vert-pomme ou vert-bouteille mais de ce vert cruel et particulièrement détestable\\n' qu’ on choisit pour les tapis de billard ",
"sur l’ épaule droite nous reconnûmes tous une grande tache faite par la lampe à le schiste et sur l’ épaule gauche une petite meurtrissure\\n' bleue imprimée dans le drap par un massé trop brutal à le partir de ce jour mon ami naz passa une jeunesse mélancolique ans durant son père fut inflexible ans durant des habillements complets couleur verte sortirent pour le malheureux naz de cet inépuisable tapis ses camarades le raillèrent "
] | [
"elle a disparu tout à le coup et n’ y comprenant rien je suis monté sur une butte en terre qui se trouve à l’ entrée d’ un bastion je voulais voir si je l’ apercevrais –bon! et –après je suis descendu de mon observatoire et j’ ai repris le chemin de ronde jusqu’ à la porte de PROPN là j’ ai arrêté un autre fiacre qui passait et je suis rentré chez moi –pourquoi ne m’ as-tu pas dit un mot de cette singulière rencontre demanda l’ oncle d’ argental ",
"tout entier à ses pensées il s’ appuya sur un de les créneaux et la il tomba bientôt dans une profonde rêverie il y avait quelque temps déjà qu’ il était dans cette position lorsqu’ un homme tout couvert de poussière parut sur la plate-forme ce nouveau venu semblait vouloir parler à le comte mais le voyant plongé dans ses réflexions il n’ osait l’ aborder brusquement et cherchait par tous les moyens possibles à le attirer son attention à le plusieurs reprises il avait salué profondément espérant que l’ ombre projetée par son corps serait aperçue par le comte et le ferait retourner il avait plusieurs fois aussi prononcé ces mots seigneur comte mais à le voix si basse que raymond n’ avait rien entendu ",
"la peau brune unie; telle était mlle figaro hé bien elle n’ était pas mal dans son ensemble d’ une vivacité pétulante ayant le rire facile la réplique prompte la démarche légèrement agaçante elle était l’ incarnation de la grisette parisienne malheureusement pour elle ses charmes n’ étaient pas appréciés à le canteleu ",
"si vous pouviez suivre une troupe d’ éléphants en liberté vous auriez alors vraiment lieu d’ être surpris comprenant combien la pesanteur de sa masse peut l’ entraîner facilement à le fond d’ un précipice l’ éléphant ne gravit jamais une montagne en droite ligne on le voit décrire des zig-zags jusqu’ à le ce qu’ il soit arrivé sur une plateforme s’ il doit passer un pont ou traverser un terrain marécageux il sonde d’ abord d’ un pied la solidité de sa route et ne s’ y engage que lorsqu’ il la croit sans danger s’ il a des doutes il fait un détour ",
"rieux dit qu’ il comprenait très bien qu’ on puisse agir ainsi en tout cas dit -il il peut arriver qu’ on en ait envie m’ a parlé de vous ce matin ajouta soudain rieux à le moment rambert le quittait il m’ a demandé si je vous connaissais: conseillez -lui donc m’ a -t-il dit de ne pas fréquenter les milieux de contrebande il s’ y fait remarquer qu’ est -ce que cela veut dire –cela veut dire qu’ il faut vous dépêcher –merci dit rambert en serrant la main de le docteur ",
"les horreurs de sainte clarisse intensifiaient l’ existence de lucio et divertissaient momentanément celle d’ adamsberg des meurtres triviaux qu’ il avait sur les bras ce fantôme féminin était autrement plus poétique que les gars tailladés la semaine passée à la porte de la chapelle pour un peu il eût raconté sa propre affaire à le lucio puisque le vieil espagnol semblait avoir un avis certain sur toutes choses il aimait bien ce sage amuseur à une main n’ était sa radio qui bourdonnait en continu dans sa poche sur un geste de lucio il remplit son verre ",
"il y a longtemps que vous travaillez dans cette maison oui je voudrais poursuivre mais une détonation claque dans le parc un coup de feu il résonne dans le silence nocturne longuement je bondis pensant à le mon béru de faction sous les frondaisons ",
"–mais non il ne dit rien –s’ il ne dit rien c’ est autre chose et c’ est moi qui ai tort .–oui tu as tort continue –quand arrivé à la porte de mademoiselle chapuis la directrice de la poste je rencontre la pierre comme un pauvre malheureux que j’ étais je ne la voyais pas comment l’ aurais -je vue le voisin lafarge ne voyait pas son nez qui est bien plus près de ses yeux que mes yeux ne l’ étaient de la pierre ",
"ma grand-mère ne l’ avait pas vue depuis fort longtemps de quoi est -elle morte –d’ un brusque arrêt de le cœur d’ ailleurs prévu par le médecin on l’ a trouvée sans vie le matin mais elle était bien prête à le mourir la sainte créature voyez -vous quelque inconvénient monsieur le comte à le ce que les obsèques soient célébrées demain vers heures –mais aucun monsieur le curé!... absolument aucun ",
"PROPN l’ attendait devant la porte à le volant —alors? bonnes nouvelles il avait l’ air sincèrement inquiet et gilles qui ne le voyait jamais eut un instant de réelle affection pour ces grands yeux bleus il sourit non sans courage car PROPN passait à le ras d’ un camion —ils m’ offrent un poste assez important à le journal —tout s’ arrange s’ exclama florent tout s’ arrange à la fois je l’ ai toujours dit la vie c’ est comme les vagues une mauvaise une bonne et il esquissa des mouvements de vague avec les mains qui faillirent les jeter à le fossé "
] |
je me sentais plus machin que jamais gosse aussi face à le augustin bien que nous ayons à le peu près le même âge il but son ouisquie à le petites gorgées pensives et le coup de barre consécutif à le pas mal de choses bues plus une sacrée tannée m’ envahit soudain un brouhaha fait de musique de voix et de clinquements de verres entra comme une nappe de brouillard dans la cuisine je sursautai puis compris on venait en bas d’ ouvrir le monte-plats puis tout s’ arrêta le silence total y compris la musique en stéréo mais a n’ était pas qu’ on avait refermé la porte parce que ce silence était présent | [
"une voix claqua une voix que je connaissais déjà tout le monde à le poil il y eut comme un raclement et la même voix reprit plus sèchement toi le bougnoule ôte les mains de ce tiroir je m’ étais levé prêt à le descendre quand PROPN me crocha le bras comme si je l’ empêchais d’ entendre il souriait toujours narquoisement en passant sa main sur son crâne ras j’ ai dit à le poil reprit la voix et c’ était hallucinant on avait l’ impression que le rombier parlait juste à le côté de nous ",
"je reconstituai la manœuvre les types en passe-montagne étaient entrés avec leurs barres de fer barbelées ou autre matériel ou simone avait immédiatement pigé ouvert en douce la porte de le monte-plats quant à le bougnoule il s’ agissait évidemment de stevo qui avait essayé de saisir dans la caisse le spécial avec lequel il avait l’ habitude de cribler de balles tous les troncs d’ arbres de la forêt de cellettes on entendit encore comme un bref frôlement puis un râle étouffé et la voix amortie par la laine de le passe-montagne je t’ avais dit d’ ôter la main de ce tiroir ",
"allez à le poil augustin me lâcha le bras posa l’ index sur ses lèvres et ouvrit la fenêtre de la cuisine qui donnait sur le parking faiblement éclairé par une sorte de lampadaire que simone avait acheté à un de ses copains pédés antiquaires sans hésiter il sauta sur le gravier se reçut debout en pliant légèrement les jambes il me fit signe de le rejoindre un étage n’ est pas la mer à le boire mais en temps ordinaire j’ aurais réfléchi avant de me lancer ",
"là sans barguigner je sautai dans le vide roulai évidemment en atterrissant comme si mon épaule avait bien besoin de à la suite d’ augustin je marchai sur des œufs le long de le bâtiment le glou-glou de le beuvron proche couvrait bien sûr nos pas mais que serait une expédition de patrouille si elle n’ était pas silencieuse nous contournâmes l’ angle de l’ écu pour nous retrouver à le bord de la nationale à le mètres de l’ entrée de l’ établissement et à le mètres de le type casqué et en cagoule qui gardait les motos ",
"ou bien ils avaient pris de le renfort ou bien gisèle en les apercevant à le leur sortie de chez vieille tige à le roulettes n’ avait pas vu un quatrième type ou bien encore n’ étaient -ils entrés qu’ à le cette fois -ci mais en tout cas il y avait un gus qui gardait les machines quand il nous vit débouler augustin en tête il porta la main à la poche de son blouson de cuir le grand type ne lui laissa pas le temps de sortir ce qu’ il y avait dedans en fait on s’ aperçut après qu’ il ne s’ agissait pas d’ une arme mais d’ un sifflet à le roulette et fonça droit dessus les poings réunis en percussion-commando l’ impact de le coup et la vitesse de sa course donnèrent en excellent craquement sur la tête de l’ encagoulé devait être le nez qui avait morflé augustin ne lui accorda pas une autre chance ",
"avec un han de bûcheron il balança une manchette doigts repliés à l’ approximatif même endroit et le motard s’ écroula juste sous mon pied que j’ avais avance par zèle comme de juste quand je l’ envoyai violemment en direction de la gorge je le ratai et tapai dans son casque et j’ eus plus mal que lui mais l’ intention y était et de toute façon il était déjà achesse et à le dalle PROPN le fouilla rapidement fut déçu je suppose de ne pas trouver d’ arme et allait entreprendre d’ ôter la bougie d’ une de les motos c’ était bien des kaoua gisèle avait l’ œil quand un rectangle de lumière s’ inscrivit sur nos talons ",
"les gonziers à le passe-montagne sortaient surpris portant des sacs gonflés un seul avait la barre de fer barbelée le plus petit celui dont j’ avais reconnu la voix le chef ou le plus bavard de le trio portait un court p.m. à le chargeur démesurément long l’ autre un automatique excusez -moi je n’ ai pas eu le temps de voir les marques tranquillement augustin leva les bras avec ce sourire qui devait vachement exaspérer les terreurs je l’ ai imité ",
"le petit chef bavard a ricané en me reconnaissant ma parole t’ en n’ as pas eu assez pour ce soir si si j’ ai dit précipitamment je passais juste quand même ils étaient nerveux ils ont abandonné les sacs gonflés qu’ ils portaient à la saignée de le bras enfourché les motos chargé l’ esquinté sur l’ un de les tan-sads on aurait dit un de ces cadavres de pionniers que les pawnee ficellent sur leur selle afin de les faire retourner vers le cercle de les chariots et sans cesser de nous tenir en joue ont quiqué fissa et démarré dans la direction de blois vous n’ avez rien a dit simone inquiète en sortant sur le pas de sa porte ils ne vous ont rien fait à le nous non mais à le toi dis -je en me marrant à le moitié ",
"par pudeur je suppose les arsouilles lui avaient laissé son slip et son soutien-gorge les feux rouges de les motos disparurent à le sommet de la côte m’ en parle pas machin dit -elle tu verrais à l’ intérieur on dirait un camp de naturistes je désignai de mon pied douloureux les sacs rebondis que les motards fous avaient abandonnés tu dois avoir de quoi rhabiller ta clientèle là-dedans dis -je avec désinvolture je tremblais rentre vite tu vas cailler tes grosses miches "
] | [
"j’ essayai de sourire et puis tendant le coffret à le vieillard ouvrez lui dis -je et regardez il ouvrit poussa un cri d’ étonnement et couvrit la tasse de baisers qui aurait jamais pensé qu’ une pareille chose fût possible dit -il ensuite et il répéta plus bas comme en se parlant à le lui-même qui l’ aurait jamais pensé ",
"jean-françois dînant à le plein air de le pont en tête-à-tête avec le pacha et celui-ci tournant le dos à son harem que jean-françois avait en face entrevoyait de temps à le autre quelque jolie main constellée de bagues soulever derrière son excellence un pan de toile et faire jour à un regard curieux chargé d’ un feu lascif il put ainsi constater quelques beaux visages mats ou roses et lé plus souvent de cette couleur dorée affectionnée par les peintres que les persans désignent par kendumghioun couleur de blé d’ où ardaient des yeux bruns phosphorescents de luxure il s’ attendait à le entendre hennir ces femelles comme des cavales qui ont flairé l’ étalon à les endroits où s’ arrêtait le bateau dès qu’ on eut pénétré dans les terres qui sont de la juridiction de le pacha les mudirs de le lieu suivis de les membres de les medjliss assemblées locales venaient complimenter le pacha qui disait en riant à le jean-françois mettons quelque chose dans ces crânes vides et dans mrdiscours très-développé il leur commentait libéralement les articles de le hatti-",
"enfin le grand jour arriva et pour la première fois depuis bien des années de douleur et de misère mademoiselle de saint-geneix parée avec un goût exquis même avec une certaine richesse des dons de la mariée parut dans tout l' éclat de sa beauté et de sa grâce elle fit une vive sensation et tout le monde demanda d' où sortait cette ravissante inconnue diane répondait -c' est mon amie une personne vraiment supérieure qui est confiée à le ma belle-mère et que je suis bien heureuse de voir fixée près de moi le marquis dansa avec la mariée et avec mademoiselle de dunières afin de pouvoir danser aussitôt après avec mademoiselle de saint-geneix PROPN en fut si étonnée qu' elle ne put s' empêcher de lui dire tout bas en souriant après avoir assisté ensemble à l' établissement de le régime allodial et à l' affranchissement de les communes nous allons danser la contredanse lui répondit -il avec vivacité et ceci vaudra bien mieux puisque je sentirai votre main dans la mienne ",
"je me serais chargé de tout avec bonheur mais puisque vous voulez votre part dans nos recherches interrompit brettecourt —eh bien reprit honoré nous ne savons qu' une chose sur cette jeune fille c' est qu' elle vit avec sa grand'mère et qu' elle est ouvrière en lingerie —parfaitement mais auriez -vous l' un ou l' autre le moindre renseignement sur le quartier qu' elle habite dirent les hommes il faut donc que nous la retrouvions munis de ces seuls renseignements ",
"—t’ en as pour long j’ sais pas de le bar une planque —même pas —alors qu’ est -ce tu branles? —personne ",
"vous êtes fort non l’ apparence était par trop stupide j’ avais eu l’ air de faire la parade avec mes muscles rien ne pouvait m’ être plus désagréable je me hâtai de rire et lui dis —non non ",
"sur ce terrain et dans ce coin enchanté de l' espagne l' entretien pouvait se prolonger en termes encourageants les seigneurs de le cortège tenus à une distance respectueuse par leur rigoureuse étiquette ne saisissaient que quelques mots mais c' en était assez pour autoriser bien des conjectures nous n' avons pas besoin d' expliquer la plus accréditée chacun connaissait les précédentes négociations tendant à un mariage entre la princesse marguerite et l' empereur encore simple archiduc les événements politiques avaient porté l' un et l' autre à des unions différentes mais le veuvage les rendait également libres et l'on n' ignorait pas non plus l' existence de le projet de traité offert par la régente de france et entravé par PROPN ",
"et debout dans la voiture la voix forte le verre haut tartarin se fait venir les larmes à les yeux en buvant d’ abord: à la france à sa patrie puis à la suisse hospitalière qu’ il est heureux d’ honorer publiquement de remercier pour l’ accueil généreux qu’ elle fait à le tous les vaincus à le tous les exilés enfin baissant la voix le verre incliné vers ses compagnons de route il leur souhaite de rentrer bientôt dans leur pays d’ y retrouver de bons parents des amis sûrs des carrières honorables et la fin de toutes leurs dissensions car on ne peut pas passer sa vie à se dévorer pendant le toast le frère de sonia sourit froid et railleur derrière ses lunettes blondes manilof la nuque en avant les sourcils gonflés creusant sa ride se demande si le gros barine ne va pas cesser bientôt ses bavardages pendant que bolibine perché sur le siège et faisant grimacer sa mine falote jaune et fripée à la tartare semble un vilain petit singe grimpé sur les épaules de le tarasconnais seule la jeune fille l’ écoute très sérieuse essayant de comprendre cet étrange type d’ h",
"ou pour quelqu’un qui venait de sortir de prison après une longue peine j’ ai voulu le mettre à l’ aise et j’ ai désigné d’ une geste large tous ces gens assis à les tables de la terrasse il y en a bien un là-dedans qui a dû connaître maillot non il a haussé les épaules —pensez -vous ils étaient encore à le biberon quand PROPN faisait de le cinéma je suis le plus vieux de l’ équipe —vous travaillez avec eux —oui je suis devenu régisseur mais je sentais qu’ il n’ avait pas envie de parler de il avait suffi de prononcer le nom de maillot et le présent n’ existait plus pour lui ",
"en outre il tenait à envisager l’ affaire sous toutes ses faces et à le bien étudier le chinois .une de ses premières pensées avait été que ce kin-feng jouait un rôle d’ après des instructions données pour l’ attirer dans quelque piège mais pas un instant les jours suivants il ne put le prendre en défaut ce garçon lui apparaissait comme un composé de ruse et de naïveté comme un être tranquillement amoral qui trouvait tout simple de s’ approprier les richesses que lui permettrait d’ atteindre le plan volé il détestait et redoutait à la fois le comte mancelli se réjouissait d’ échapper à son joug par ailleurs il semblait courageux et décidé à le courir les risques de l’ aventure .fort perplexe ne savait trop à le quoi se décider depuis des années il attendait la circonstance qui le mettrait complètement sur la trace de le trésor et maintenant qu’ il l’ avait eu en entier sous les yeux ce plan précieux il sentait la fièvre de cupidité s’ augmenter en lui monter à son cerveau y produire d’ éblouissantes d’ enivrantes visions mais elle était combattue par"
] |
je n’ ai plus de raison d’ avoir de la jalousie il y eut une crispation sur le visage de la jeune fille –je te sais toujours la plus digne comme tu es la plus belle veux -tu renouer ce mariage brise PROPN mit sa main dans celle d’ houdard et dit simplement avec un gros soupir: –oui –a la bonne heure ma cécile voilà ou ̀ je te reconnais ma fille c’ est toute ma nature | [
"elle fait une boulette elle le reconnaît et pas de rancune pas de fausse honte elle revient oh! ma zizille c’ est bien et qui s’ était penché sur sa fille l’ embrassait tout étourdi en sentant sa main dans sa main en entendant oui était tombé à le genoux et il embrassait la main de cécile aèle tussaud cramponnée à le bateau de le lit était comme pétrifiée elle ne trouvait pas un mot à le dire après bien des efforts elle finit par jeter un cri: –mais c’ est impossible PROPN dit aussitôt à son père et à le houdard: –retirez -vous je vous prie ",
"j’ ai dit: oui et c’ est arrêté! laissez -moi avec ma mère les hommes houdard échangeant un regard avec adèle regard qu’ elle soutint furieuse menaçante lorsqu’ ils furent sortis elle s’ élança vers sa fille et tombant à le genoux fondant en larmes elle s’ écria: –cécile cécile mon enfant je t’ en supplie tu n’ épouseras pas cet homme –ne pleure pas mère ne m’ en parle plus c’ est arrêté je l’ épouserai ",
"–je ne le veux pas entends -tu je ne le veux pas c’ est impossible alors cécile se pencha sur adèle et dit l’ embrassant et pleurant –ma pauvre mère un instant surprise et émue par les larmes de sa fille par le ton singulier avec lequel elle venait de lui parler adèle regarda son enfant et suppliante elle reprit –non cécile non tu ne peux te marier avec cet homme c’ est dieu qui a voulu que tu survécusses à la catastrophe dont il fut la cause cécile un mariage avec cet homme c’ est la mort; ",
"non non je t’ en prie mon enfant à le genoux je t’ en prie tu n’ aimes donc plus ta mère –mère ma résolution est irrévocable relève -toi –mais non! a n’ est pas possible et tout d’ un coup semblant prendre une résolution héroïque elle dit: –il y va de ta vie qu’ importe ce que tu penseras de moi cécile! cet homme ne peut pas être ton mari parce que cet homme est mon a ces mots cécile se jeta hors de le lit courut prendre sa mère dans ses bras et avant qu’ elle eût achevé elle lui plaça la main sur la bouche en disant à le mi-voix –tais -toi je le sais les yeux hagards les lèvres tremblantes de rouge de la honte subitement devenue pâle adèle regardait sa fille ",
"elle balbutia: tu le savais oui adèle tussaud écrasée tomba sur sa chaise à le chevet de le lit –pendant que cécile se recouchait la tête basse n’ osant lever les yeux elle répétait –elle savait on sait donc elle sentit que le bras de sa fille passa autour de son cou elle l’ embrassa la malheureuse femme pleura et toujours évitant le regard de son enfant elle dit: –je suis une misérable une indigne créature ",
"il faut avoir pitié de moi et elle était lamentable à le entendre –non mère non! tu es une victime je le sais un jour sans le vouloir –je cherchais dans le cabinet sont nos robes qui se trouve derrière la chambre j’ entendis une vive discussion que tu avais avec andre il était question de moi oi; j’ écoutai j’ appris que tu étais l’ esclave de cet homme qui tient entre ses mains votre position je compris dans ce que tu lui dis que tu avais été sa victime par la violence et qu’ il s’ était cependant assuré ta discrétion et même ta complicité parce qu’ il obligeait mon père ",
"il exigeait de toi ce jour de ne plus t’ opposer à le mon mariage avec lui et tu dus céder mère chérie j’ ai tout entendu et j’ ai vu que tu étais la plus malheureuse et la meilleure de les femmes et lui je l’ ai jugé c’ est l’ être le plus infâme le plus misérable le plus odieux –et ma pauvre enfant c’ est cet homme que tu veux épouser –oui ma mère et elle sembla plaisanter en ajoutant pour te venger peut-être –non non je ne veux pas être vengée le sacrifice de PROPN n’ est rien j’ y suis décidée je ne veux pas que tu souffres de ma faute de ton malheur pauvre mère –pour le monde il n’ y aura pas de malheur c’ est une faute non et puisque tu sais je n’ ai plus de ménagements à le garder je ne veux pas entends -tu je ne veux pas que tu sois la femme de celui qui fut mon amant ",
"tu n’ épouseras pas cet homme il le faut mère –et pourquoi donc –pourquoi écoute bien mère je pouvais refuser de me marier avec andré et tout était dit –je l’ avais espéré –mais alors outré de mon refus il vous abandonnait c’ est moi qui tiens les livres chez vous je connais la situation de notre maison c’ était la faillite la ruine de plus c’ était le déshonneur pour toi car je l’ ai entendu il te menaçait de révéler à le tous vos relations le visage caché dans ses mains adèle sanglotait –ne pleure pas mère le temps de les épreuves est fini je le savais capable d’ exécuter ses menaces que faire? ",
"un refus amenait tout cela ma mort à le contraire l’ apitoyait sur vous et ne fût -ce que pour ne pas être odieux à le tous étant la cause involontaire de ma mort il ne pouvait vous abandonner moi tu le sais j’ aimais maurice je lui avais tout dit il avait été dé mon avis et nous convînmes ensemble ne pouvant nous marier devant les hommes de nous marier devant dieu adèle avait relevé la tête et écoutait attentivement sa fille étonnée devoir un plan arrêté raisonné et exécuté avec une telle force de volonté par celle qu’ elle croyait encore un enfant ce n’ est pas le matin c’ est le soir en vous quittant que je suis partie d’ ici je ne suis restée dans ma chambre que le temps d’ écrire les quelques lignes que vous avez trouvées "
] | [
"approchez mes amis dit le philanthrope à un groupe de individus qui se tenaient sur le trottoir ces personnes étaient mark guillaume et madeleine doucement appuyée à son bras et le nègre leur extérieur avait reçu de grands et heureux changements mark et guillaume dépouillés de leurs haillons et proprement vêtus n’ étaient plus ces vagabonds que nous avons vus dernièrement mais ils avaient l’ air de bons ouvriers sobres industrieux et prêts à le remplir leurs devoirs d’ honnêtes citoyens dans la société ",
"paul tes paroles ont un charme qui endort la douleur et une vertu qui relève les forces brisées tes consolantes lettres sont pour mes blessures un baume bienfaisant et à le force de les relire j’ éprouve une sécrète honte de ma faiblesse oui paul ton admirable dévouement et ta tendre amitié ont vaincu mes défaillances je ne résiste plus à tes conseils éclairés que pour mon malheur j’ ai trop longtemps méconnus je m’ abandonne entièrement à le toi bien résolu à le suivre courageusement les-inspirations de ta saine raison et de ta vigilante sollicitude ",
"c’ est pourquoi on peut faire ce que je fais mon dieu comme j’ ai encore pleuré cette nuit! comme je souffre encore mon ami ne m’ aime pas autant qu’ il le dit s’ il m’ aimait vraiment il n’ aurait pas fait ce qu’ il a fait .ce n’ est pas ma faute mais je suis très malheureuse; comment dire ce qu’ il a fait ?quelle colère j’ ai eue avec quelle force je l’ ai repoussé; ",
"la chose doit avoir lieu dans une petite maison ou ̀ il s' amusait à sa façon à le passy il faut que nous le fassions suivre afin qu' il n' échappe pas je te charge de la chose tu ne quitteras le général que lorsqu' il aura rendu l' âme —mais père je ne te dis pas qu' il a une âme ",
"elle ce ̀de toujours hilda bondissait déjà sur les marches de le perron d’ abord on n’ est bien qu’ à le dans le cabriolet cria -t-elle en disparaissant seule avec près de le magnolia PROPN déjà à le demi consentante voulut malgré tout rester loyale envers PROPN qu’ elle n’ aimait guère mais qui lui avait montré de l’ affection est très gentille dit -elle tout à le coup ",
"enfin on est en pleine campagne les enfants battent des mains sur l’ impériale on chante et les petits prisonniers de les wagons répondent de temps en temps on se tait pour mieux regarder pour mieux causer madeleine a trouvé moyen de se nicher tout près de mademoiselle hélène elle se serre contre elle et lui baise la main en répétant: je resterai tout le temps à le côté de vous ",
"la faculté de les rêves que chacun porte en soi ne s’ était jamais développée dans la médiocrité de ses ambitions il était entré à le et ans chez mm.labuze et cie et il n’ en était plus sorti en il avait perdu son père puis sa mère en et depuis lors rien qu’ un déménagement en son propriétaire ayant voulu l’ augmenter .tous les jours son réveil-matin à le heures précises le faisait sauter de le lit par un effroyable bruit de chaîne qu’ on déroule fois cependant cette mécanique s’ était détraquée en et en sans qu’ il eût jamais su pourquoi il s’ habillait faisait son lit balayait sa chambre époussetait son fauteuil et le dessus de sa commode ",
"la jeune fille n’ avait point paru s’ apercevoir de l’ examen dont elle était l’ objet elle gardait les yeux demi-baissés et répondait à sa grand-mère sans la se tourna vers –grâce vous prendrez sur mon bureau l’ ordonnance qu’ a laissée le docteur et vous la porterez chez louvagne pour qu’ il rapporte cela de chez le pharmacien demain .puis le déjeuner s’ acheva dans le silence mais quand PROPN se leva pour sortir mme norand lui dit: –je vous autorise à le vous reposer cet après-midi prenez un ouvrage d’ aiguille et allez vous asseoir dans le jardin ",
"avec quel plaisir je m’ élançai à la suite de mon nouvel ami un griffon de la plus belle espèce dans de frais sentiers tout parfumés le chemin était les oiseaux chantaient sans s’ interrompre à le notre approche tant notre mine était recommandable quelques imbéciles de canards furent les seuls à s’ effrayer de nous et se crurent à l’ abri de toute attaque en se précipitant dans une mare où je ne fus certes pas tenté d’ entrer le griffon courait en avant de temps à le autre il s’ arrêtait pour constater ma présence puis il repartait de plus belle ",
"—continuez jusqu’ à le bouquet de peupliers et prenez à le gauche indiqua PROPN qui penchant son buste en avant posa le menton sur notre dossier entre nos épaules le médecin obtempéra bientôt le chemin fit un coude pénétra dans la forêt où les rayons de lune ne parvenaient plus que par intermittence et monta en pente douce vers une crête sablonneuse la voiture gravit la colline en seconde vitesse et dévala de l’ autre côté sous les hautes ramures de les arbres cahotant dans les ornières affaissées et mouvantes et de nouveau ce fut une route goudronnée nous longeâmes un étang dont la surface était toute pointillée de feuilles de hêtre et quand nous l’ eûmes dépassé j’ engageai le médecin à le prendre une route cantonale qui s’ aplanissait en une longue ligne droite bordée de sapins où le clair de lune zébré par les branches apparaissait par intervalles sournoisement à le travers de rapides échappées "
] |
les remplaceront-elles immédiatement par des machines rotatives –ce n’ est pas probable reste la fourniture de les machines à le demeure pour les établissements qui se fondent ceux qui s’ agrandissent ou renouvellent leur matériel ce débouché le seul réel quant à le présent était -il suffisant pour faire trouver à le adrien un prix raisonnable de son brevet et engager des spéculateurs à le exposer leurs capitaux non! –pour sa machine rotative comme pour son enduit économique adrien n’ avait qu’ un parti à le prendre fabriquer lui-même et tout attendre de le temps | [
"mais il fallait fonderun établissement il fallait de l’ argent; il fallait un bailleur de fonds d’ une autre étoffe que le banquier grivet –où le prendre? pour achever son malheur adrien recevait de château-thierry lettres sur lettres de félicitations; sa pauvre mère continuait à le glorifier dans la province et son génie et ses succès elle était si heureuse ",
"elle faisait tant de châteaux en espagne comment avoir le courage de les renverser comment oser lui montrer l’ envers de ces réussites qui lui faisaient voir l’ avenir si brillant comment lui avouer le vide affreux qui se cachait sous ses triomphes adrien n’ osait pas et plus le temps passait plus cet aveu devenait difficile ",
"forcément il la trompait aussi malgré son amour pour sa mère adrien en était venu à le redouter les lettres de la pauvre femme comme un supplice et à le y répondre par lignes insignifiantes qui lui semblaient aussi difficiles à le rédiger qu’ un protocole de chancellerie parfois le pauvre adrien était obsédé par des tentations de suicide dans sa mansarde devant son bureau chargé de livres de papiers de dessins de machines de projets nouveaux il menait une vie horrible pas de feu à l’ âtre bien qu’ on fût encore en hiver ",
"le soir une maigre bougie à le côté d’ un livre ouvert ou d’ une lettre commencée dans le jour après des courses infinies des démarches inutiles un repas de spartiate fait sur des liasses de papier toujours le travail solitaire et sans récompense mais un temps arriva où cette existence même devint impossible où toutes les ressources furent épuisées adrien fit lui millième ce que font tous les gens à les abois quand ils ont songé à se brûler la cervelle il écrivit à le m. de PROPN pour lui proposer son affaire et il attendit sa réponse pour attendre quelque chose et se créer un espoir quelconque challamet cependant vint quelquefois le voir ",
"il se fit montrer l’ enduit économique et la machine rotative et témoigna de l’ enthousiasme il paraissait loin de croire que de pareilles inventions ne dussent pas faire la fortune de leur auteur –mais comment m’ y prendre disait le pauvre malaret répondit cherchez un bailleur de fonds dès le premier jour challamet s’ était dit: –si je m’ associais dans l’ affaire? ",
"or voici comment il s’ associe d’ ordinaire mon cher inventeur dit -il à l’ inventeur ou à le maître de le privilège ou à le commerçant quelconque avec lequel il veut s’ associer –mon cher monsieur vous avez une idée c’ est très bien une mine à le exploiter une société à le capital d’ un million à le fonder excellent –mais il faut un capitaliste –avez -vous votre capitaliste avez -vous le banquier qui achète votre brevet adopte votre système émet vos actions –non pas encore eh bien si vous voulez moi je vous trouverai cela ",
"je connais tous ces messieurs –voyez -vous l’ argent c’ est le nerf de toute entreprise; sans lui à le quoi vous servirait votre brevet ou votre privilège votre apport social en un mot je vous mettrai en rapport avec vous me donnerez le quart dans l’ affaire il s’ arrangera de la moitié tout ira bien et nos actions ne manqueront point de faire bientôt prime à la bourse a son arrivée à le paris malaret eût trouvé les propositions de challamet absolument absurdes et impertinentes ",
"mais à l’ heure présente elles lui parurent dictées par la providence –associons-nous s’ écria -t-il bien vite ce genre d’ association ruine toujours l’ inventeur quelquefois les bailleurs de fonds si l’ invention n’ est pas bonne ou ne réussit pas à le temps il n’ y a que l’ intermédiaire qui y gagne toujours peu ou prou or sur l’ asphalte parisien il ne manque point de challamet qui vivent de ces tours de bâton ",
"les quarts de le temps après plusieurs campagnes malheureuseses à la poursuite d’ un capitaliste fantastique qui joue à le cache-cache derrière une demi-douzaine de prête-noms en déconfiture après que le malheureux inventeur affamé a hypothéqué la part qui lui reste pour des sommes infimes il se trouve que la propriété totale de les brevets dépréciés retombe entre les mains de l’ intermédiaire si bas que soit l’ affaire il en tire encore quelques regains –puis les brevets bien pressurés s’ en vont rejoindre les vieilles lunes quant à le pauvre inventeur il peut s’ en retourner les mains vides inventer autre chose! mon dieu oui! "
] | [
"puis aussi c’ étaient certains petits traits capables de flatter sa vanité en même temps que son amour: de naïves réflexions par lesquelles sans le vouloir mlle méricourt trahissait son admiration pour les travaux de le fin latiniste de l’ érudit de le philosophe et de le poète qu’ il était ou qu’ il aurait voulu être il se sentait installé dans cette gracieuse imagination précisément à le rang qu’ il rêvait d’ occuper parmi l’ élite intellectuelle de ses contemporains en s’ inclinant sur ce séduisant miroir il croyait se voir tel qu’ il était il goûtait l’ oubli délicieux de les lacunes qu’ il était bien forcé de se découvrir à d’ autres moments dans le caractère et dans l’ esprit la plus puissante espèce de fascination l’ attirait vers gilberte ",
"–enfin le résultat de ton enquête monsieur le juge d’ instruction voici: il est absolument certain que les gaz toxiques de le four à le plâtre entraient dans la chambre de charlotte par plusieurs côtés à la fois et notamment et surtout lorsque le vent rabattait la fumée de le four sur la cheminée de maison-bruyère et encore lorsque le four venant d’ être allumé ou sur le point d’ être éteint les émanations suivaient les fissures de la roche friable atteignaient le corps de la cheminée en mauvais état et entraient ainsi en communication avec la chambre –c’ est impossible –cela est j’ ai tout vu! prenez comme arbitres tous les médecins et tous les architectes ils n’ arriveront pas à une autre conclusion marignan alluma une cigarette tira bouffées fit tomber la cendre de le bout de son petit doigt dans un cendrier après quoi de le ton le plus calme et le plus indifférent: –après ",
"–oui je compte le lui dire et lui ôter toute espérance .ce dernier mot de félicie me fut si amer que je me hâtai de prendre congé d’ elle pour ne pas laisser percer mon déplaisir tonino avait donc de l’ espérance elle lui en avait laissé concevoir cette femme austère n’ était pas vraiment chaste et pouvait -elle l’ être? sa première faute sur laquelle ma pensée ne s’ était guère arrêtée jusque -là m’ apparut comme une véritable souillure un délire précoce un entraînement tout animal que la pudeur et la fierté n’ avaient peut-être pas seulement songé à le vaincre ",
"ou a -t-il fait vœu de racheter une âme de la province pour la faire jouir de le paradis de paris ceci mademoiselle c’ est mon secret comme vous avez le vôtre prenez garde monsieur si mon père a une moitié de ce secret-là je l’ aurai bientôt en entier m. lui n’ a pas de secrets ",
"je vous connais assez pour ne pas insister davantage mais s' il en est ainsi moi je dînerai en ville —oh!—dit -elle très ironique —je crois vous êtes jaloux c' est une habitude que vous avez je ne m' étonne donc pas mais je vous demande: êtes -vous jaloux de la marquise à le propos de le prince? ",
"mais malgré ses principes et ses sentences moralisatrices marc était déjà ailleurs chez moi chaque jour à le heures je ne sais plus très bien quand marc s’ est mis à le boire ",
"PROPN lui sourit et lui adressa un signe de la main avant de sortir la chambre vivait était à le septième étage sans ascenseur adamsberg et ses adjoints longèrent un premier couloir qui sentait la graisse et la sueur puis un second tout à le fait sombre où pendaient des ampoules grillées —ouvre vasco dit -il doucement en frappant à une porte devant laquelle on dérapait sur un paillasson gris en forme d’ autruche —ouvre ",
"les terres de l’ irlande ont été confisquées et données à les lords anglais et à le clergé anglican le malheureux irlandais est réduit à le crever de faim ou à s’ expatrier comme moi vous n’ êtes pas expatrie le canada c’ est l’ angleterre c’ est la PROPN ",
"se sentant les nerfs malades elle ouvrit sa fenêtre pour respirer l' air pur de la nuit le temps était très-doux les étoiles scintillaient à le firmament; tout était silencieux tout dormait PROPN eut envie de descendre dans le parc ",
"elle avait dit: sauvez-moi! le prince avait répété sauvez -la ce sont des paroles nous savons combien eugénie était profondément dévouée à le toute cette famille mais contre certains obstacles le dévouement lui-même est impuissant eugénie après avoir bien réfléchi avait demandé à la comtesse y a -t-il un piano dans votre chambre à le concher? "
] |
ce qui lui serait d’ autant plus pénible ajoutait -elle qu’ il était parfaitement incapable de vivre seul et de se passer de ses soins ceci était dit sur un ton apitoyé qui respirait l’ hypocrisie tandis qu’ elle poursuivait ses doléances la porte de le salon s’ est doucement ouverte derrière elle et la pérouse sans qu’ elle l’ entendît a fait son entrée à les dernières phrases de son épouse il m’ a regardé en souriant ironiquement et a porté une main à son front signifiant qu’ elle était folle puis avec une impatience une brutalité même dont je ne l’ aurais pas cru capable et qui semblait justifier les accusations de la vieille mais due aussi à le diapason qu’ il devait prendre pour se faire entendre d’ elle allons madame | [
"vous devriez comprendre que vous fatiguez monsieur avec vos discours ce n’ est pas vous que mon ami venait voir laissez-nous la vieille alors a protesté que le fauteuil sur lequel elle restait assise était à le elle et qu’ elle ne le quitterait pas dans ce cas reprit la pérouse en ricanant si vous le permettez c’ est nous qui sortirons puis tourné vers moi et sur un ton tout radouci –venez ",
"laissons j’ ai ébauché un salut gêné et l’ ai suivi dans la pièce voisine celle même ou il m’ avait reçu la dernière fois je suis heureux que vous ayez pu l’ entendre m’ a -t-il dit eh bien c’ est comme cela tout le long de le jour il alla fermer les fenêtres avec le vacarme de la rue on ne s’ entend plus je passe mon temps à le refermer ces fenêtres que madame de la pérouse passe son temps à le rouvrir ",
"elle prétend qu’ elle étouffe elle exagère toujours elle refuse de se rendre compte qu’ il fait plus chaud dehors que dedans j’ ai là pourtant un petit thermomètre mais quand je le lui montre elle me dit que les chiffres ne prouvent rien ",
"elle veut avoir raison même quand elle sait qu’ elle a tort la grande affaire pour elle c’ est de me contrarier il me parut cependant qu’ il parlait qu’ il n’ était pas en parfait équilibre PROPN il reprit dans une exaltation croissante tout ce qu’ elle fait de travers dans la vie c’ est à le moi qu’ elle en fait grief ses jugements sont tous faussés ainsi tenez ",
"je m’ en vais vous faire comprendre vous savez que les images de le dehors arrivent renversées dans notre cerveau où un appareil nerveux les redresse eh bien madame de la pérouse elle n’ a pas d’ appareil rectificateur chez elle tout reste à l’ envers vous jugez si c’ est pénible il éprouvait certainement un soulagement à s’ expliquer et je me gardais de l’ interrompre il continuait madame de la pérouse a toujours beaucoup trop mangé ",
"eh bien elle prétend que c’ est moi qui mange trop tout à l’ heure si elle me voit avec un morceau de chocolat c’ est ma principale nourriture elle va murmurer toujours en train de grignoter elle me surveille elle m’ accuse de me relever la nuit pour manger en cachette parce qu’ une fois elle m’ a surpris en train de me préparer une tasse de chocolat à la cuisine que voulez -vous de la voir à le table en face de moi se jeter sur les plats cela m’ enlève tout appétit alors elle prétend que je fais le difficile par besoin de la tourmenter il prit un temps et dans une sorte d’ élan lyrique –je suis dans l’ admiration de les reproches qu’ elle me fait ainsi lorsqu’ elle souffre de sa sciatique je la plains alors elle m’ arrête ",
"elle hausse les épaules ne faites donc pas semblant d’ avoir du cœur et tout ce que je fais ou dis c’ est pour la faire souffrir nous nous étions assis mais il se relevait puis se rasseyait aussitôt en proie à une maladive inquiétude imagineriez -vous que dans chacune de ces pièces il y a des meubles qui sont à le elle et d’ autres qui sont à le moi vous l’ avez vue tout à l’ heure avec son fauteuil elle dit à la femme de journée lorsque celle-ci fait le ménage ‘non ",
"ceci est à le monsieur n’ y touchez pas et comme l’ autre jour par mégarde j’ avais posé un cahier de musique relié sur un guéridon qui est à le elle madame l’ a flanqué à le terre les coins se sont cassés oh cela ne pourra plus durer longtemps mais écoutez il m’ a saisi le bras et baissant la voix j’ ai pris mes mesures elle me menace continuellement ‘si je continue d’ aller chercher refuge dans une maison de retraite ",
"j’ ai mis de côté une certaine somme qui doit suffire à le payer sa pension à le sainte-périne on dit que c’ est ce qu’ il y a de mieux les quelques leçons que je donne encore ne me rapportent presque plus dans quelque temps mes ressources seront à le bout je me verrais forcé d’ entamer cette somme "
] | [
"c’ est la belladone qui l’ a tuée .déjà PROPN s’ était ressaisi il dit d’ une voix égale –l’ assassin a craint que cela n’ aille pas assez vite avec l’ arsenic il était pressé –oui très pressé vous n’ avez rien à le me dire à le sujet de la mort de mme de grisolles prit un air étonné –rien de le tout monsieur l’ inspecteur ",
"pauvre bouddha va! je ne sais pas pourquoi mais l' injure me parut injuste imméritée et moitié sérieux moitié riant je me mis à le plaider la cause de bouddha le vrai bouddha! voyons était -ce sa faute à le ce bouddha si lafertrille était un insolent et si la grande stella se montrait si mal embouchée —quoiqu' elle eût une jolie bouche stella une jolie bouche et où as -tu vu grande comme un four sa bouche on y passerait la tête ah mais tu vas la défendre aussi toi edmond! —moi? pas le moins de le monde —si tu la défends! si tu la défends! une jolie bouche et de jolis cheveux aussi n' est -ce pas elle en a un de plus que cadet roussel qu' elle teint avec du henné et le reste elle se le fournit chez loisel une jolie bouche stella? non vous autres hommes vous êtes tous des imbéciles tenez vous vous laissez prendre à la première grue venue oui j' ai dit grue je te croyais moins bête que les autres tu es aussi bête que lafertrille une jolie bouche ",
"après plusieurs jours de marches et de contre-marches PROPN reprenait le et octobre sa course en avant sur les bords de la rivière châteauguay que de salaberry immortalisait le par une victoire à le jamais mémorable inutile de donner des détails de cette bataille si souvent racontée et célébrée par histoire l\\ éloquence et la poésie qui a senti battre son coeur à le récit de cette lutte glorieuse où canadiens -français défirent américains? qui ne sait que tout PROPN honneur de cette victoire appartient à le brave colonel de salaberry que le succès de nos armes en ce jour célèbre fut le résultat de habileté avec laquelle il sut disposer ses forces et fortifier sa position et de la bravoure qu\\ il déploya pendant la bataille avec quel enthousiasme les derniers survivants de la poignée de braves qui partage avec lui l\\ honneur de ce triomphe racontent les faits éclatants de leur héroïque colonel! ",
"il n’ en restait pas moins l’ adversaire le maître imposé qui jamais ne serait admis dans l’ intimité de son âme et se refusant à s’ occuper de lui davantage elle revint s’ asseoir à son bureau avec tout de même une montée de sang à les joues pour continuer le journal la lettre à le confident irréel: l’ heure rose l’ heure rose tout court opaline était biffé l’ heure rose où s’ éveillent les souvenirs et les circassiens se souvenaient de le pays de leurs ancêtres l’ un d’ eux disait un chant d’ exil et les autres ralentissaient l’ allure pour écouter cette voix solitaire et lente puis l’ heure était violette et tendre et douce et la pleine tout entière entonnait l’ hymne d’ amour alors les cavaliers tournaient bride et hâtaient leur galop pour revenir sous leur passage les fleurs mouraient dans un dernier parfum ",
"--je m' efforcerai senor d' être digne d' elle je l' aime tant -ils s' aiment tant! fit le père avec une bonhomie cruelle les jeunes amoureux s' envoyèrent un regard humide d' amour plein d' espérance et de bonheur ni les derniers mots de don luis ni le regard de les fiancés ne furent inaperçus par don que sans en laisser rien paraître reçut ce double coup de poignard et cacha sa douleur sous un sourire mon voisin reprit le père vous assisterez ce soir à le repas de fiançailles et vous nous abandonnerez votre soirée ",
"cette nuit j’ ai rêvé pour la première fois à l’ un de les épisodes les plus tristes de ma vie quand j’ avais ans mon père pour se débarrasser de moi avait appelé un après-midi police secours et le panier à le salade nous attendait devant l’ immeuble il m’ avait livré à le commissaire de le quartier en disant que j’ étais un voyou j’ avais préféré oublier cet épisode mais dans mon rêve de cette nuit un détail effacé lui aussi avec le reste m’ est revenu et m’ a secoué ans après comme une bombe à le retardement je suis assis sur une banquette tout à le fond de le commissariat et j’ attends sans savoir ce qu’ ils veulent faire de moi ",
"a la fin ne sachant plus que faire pour attendre je me dressai sur une chaise et je pris dans un rayon l’ histoire naturelle de m.debuffon chose qui ne m’ était jamais arrivée puis les coudes sur la table dans une sorte de désespoir je me mis à le lire tout seul en français il me fallait tout mon appétit pour me donner une pareille idée mais à le chaque instant je levais la tête regardant la fenêtre les yeux tout grands ouverts et prêtant l’ oreille je venais de trouver l’ histoire de le moineau qui posse ̀de fois plus de cervelle que l’ homme en proportion de son corps quand enfin un bruit lointain un bruit de grelots se fit entendre ",
"—vous préparez une autre occupation dans quel quartier —non on essaie de varier les plaisirs il travaille sur un article un peu comme vous c’ est le coin de les journalistes je ne sais pas ce que vaudra le vôtre mais le sien c’ est déjà une vraie bombe aussi fort que le j’ accuse de zola ",
"donatienne eut l’ impression vague qu’ elle embrassait sa bretagne familière et serviable et qu’ elle lui disait adieu lorsqu’ elle quitta pour monter dans un nouveau train la vieille femme qui pleurait sur le sort de cette inconnue toute jeune aventurée loin de le pays breton ce fut bientôt fait de dépasser la région de les petits prés en pente bordés d’ ormes et des champs de sarrasin coupés de lignes de pommiers le train s’ engagea dans les grasses campagnes de la mayenne et de la sarthe donatienne les considéra longtemps le front appuyé sur la vitre distraite par les pauvres pensées que lui suggéraient les choses semblables à le celles qu’ elle avait toujours connues mais à les tiers de l’ interminable voyage la nuit tomba ",
"je m’ offre une tournée d’ ascenseur pour reposer mes flûtes avariées et je m’ explique avec le bouton de sonnette un type étrange vient m’ ouvrir il est grand très maigre avec l’ air tubard ou je ne sais pas quoi il a un visage tout ridé à le nez crochu à les yeux bleuâtres et ses crins sont taillés en brosse —vous désirez demande -t-il verdurier "
] |
lança le vieillard et ses jambes paralysées eurent un frisson de honte voilà comment tu t' occupes de moi païen oui je vois! grinça -t-il le députe tu regardes si le député arrive car il doit aller à la messe dans sa voiture à le chevaux mais papa je vous assure que tais -toi! et moi aussi je vais aller à la messe et nous allons voir diou biban lequel des de le député ou de moi aura le plus de succès! et se retournant vers le séou il appela: | [
"attelle les bœufs à le char vert lave leurs pieds cire leurs cornes et mets sur leurs têtes la peau de mouton de les grandes foires et à la servante: fillon voici la clé de l' armoire apporte -moi ma chamarre bleue mes sabots vernis et la ceinture de soie rouge que m' avait donnée ma défunte femme la rouge tu entends bien fillon puis à le emile en prenant son essor sur ses hautes béquilles ton député enfant? ton député!... mais le suisse de la cathédrale de dax pourrait venir petit! il ne m' irait pas la et le vieux yan plongea promptement sa tête dans le bassin de le puits afin de procéder à la toilette de les grands jours iii sur la place de l' église tout salignacq était rangé ",
"des hommes voûtés des femmes maigres des enfants hâlés et silencieux la plupart de les hommes tenaient de longues branches de laurier fleuri il était heures la bénédiction de les rameaux allait commencer sur la route pleine de soleil comme un blanc fleuve de lumière les retardataires arrivaient calmes et gracieusement dégingandés en portant le laurier haut sur l' épaule ainsi qu' un drapeau ",
"soudain sur la place grand brouhaha toutes les têtes s' orientent vers la route et les lauriers eux-mêmes penchés et vaguement curieux ont l' air de badauds végétaux regardant à le loin en haussant leurs longs cous feuillus tiens! s' exclame un paysan bignaou! demandent gosiers de le bignaou qui vient à la messe certes c' était un grand événement ",
"depuis bien longtemps il n' allait à la messe qu' une fois chaque année le matin de pâques ce jour-là se confessait communiait déjeunait chez le curé puis s' en retournait après les vêpres joyeux de cette joie très triste qu' on éprouve après une bonne partie de plaisir cette fois anticipait sa petite escapade annuelle aussi l' émotion fut profonde que se passe -t-il donc? en voilà une nouvelle ",
"mais on se tut le char de débouchait sur la place grave majestueux luisant comme un soleil vert il était escorté de paysans serrés et respectueux qui presque tous étaient les métayers de le vieux bignaou; et les bœufs qui portaient le maître avaient une grande allure solennelle comme ces bœufs de l' histoire franque qui roulaient sur des chars moelleux de pacifiques et indolents monarques avait sur sa figure une grande lumière de triomphe; son béret prenait des airs d' auréole ",
"il les saluait tous et toutes; et ses paroles tombaient de chaque côté de le char aimantes et réjouies comme une pluie de roses il se tenait assis sur le rebord de son véhicule et malgré la lourde couverture de laine qui emmaillotait ses noueux genoux malgré le confortable cache-nez violet qui étreignait son cou frileux il se trouvait heureux de son destin le pitoyable et et jamais il n' avait savouré plus béatement la banale félicité de vivre même à les jours lointains où sur un char semblable il s' en allait à le travail en sifflant comme un merle le long de les routes argileuses où apparaissaient des floraisons de cerisiers et des sourires de jeunes filles amics! et vers lui montaient comme un encens rustique les phrases admiratives de les laboureurs ce ",
"illustration le char de le char de débouchait sur la place quels bœufs il a! et quel char! regardez donc ces ferrures il y en a pour francs et a et c' est propre! quel yan! et l'on contemplait tout: les cocardes de les bœufs leurs jougs sculptés leurs pieds vernis leurs couvertures galonnées de rouge la peau de mouton qui leur servait de coiffure et qui éclatait blanche comme une neige frisée humait les éloges qui s' élevaient devant lui; et dans sa petite vanité de paysan il se glorifiait de penser: oui! oui! de les habitants de la commune c' est toujours moi le plus riche le plus considéré le plus envié diou biban brusquement autour de lui un bruit insolite fit retourner toutes les têtes c' était un roulement grandissant de très bel effet ",
"et un unisson de chuchotements discrets s' entendit tout à le coup la voiture de le députe vlan! ces mots frappèrent en pleine poitrine et le vieux bonhomme chancela lui-même il tourna la tête et il vit dans un soulèvement de poussière prestigieux comme un nuage grands chevaux chevaux fringants derrière lesquels volait une voiture découverte ",
"le députe PROPN s' exclama ainsi en tressaillant d' admiration et il blémit quand il vit sur la tête de les chevaux des plaques étincelantes qui lui envoyaient des éclairs dans les yeux et sur leurs ventres fins des crins luisants comme les robes soyeuses de les belles dames dans la voiture derrière un cocher distingué comme un juge d' instruction ils parurent enfin eux les personnages vers qui convergeaient tous les regards s' élevaient toutes les pensées s' ouvraient toutes les bouches le député et sa fille lui tout noir elle toute rose eux ecartez -vous laissez passer c' étaient ses admirateurs de naguère qui lui parlaient ainsi "
] | [
"il n’ a pas pu écrire lignes aujourd’hui l’ objet de son amour n’ a fait que gambader sur son papier sautiller sur sa plume et salir ses manuscrits le docteur s’ est levé fois de son lit ce matin pour lui attraper des mouches et les lui faire avaler proprement enfin il est stupide comme un vieillard amoureux pauvre docteur ",
"mais cet animal qui vous paraît si lent vous forcera à la course si vous n’ avez pas le temps de recharger si votre arme n’ est pas à le répétition défendez -vous à la baïonnette et une fois la bête enfilée reculez toujours car son poids vous renverserait mais gare à les loups blancs leurs meutes sont terribles pour l’ homme qui est coiffé en peu d’ instants défiez -vous de l’ aigle si vous avez un chien; pour enlever le chien il cherchera à le vous renverser puis à le vous tuer ",
"juana connaissait cette manie elle connaissait aussi l’ affection et le dévouement sincères de la brave femme elle souriait doucement laissait dire et agissait à sa guise son entretien avec pardaillan n’ avait pas modifié son intention d’ assister à la course aussi le moment venu elle demanda à le barbara de l’ accompagner ",
"il faudrait pour cela de les événements qui n’ arriveront pas mais il me semble que roch tarde bien pourvu que m. de mirande nous le ramène —vous pouvez y compter le petit sait que vous êtes là et mirande qui l’ adore ne le quitterait pas pour un empire il s’ est déjà attaché à le lui c’est-à-dire qu’ il en est fou il a découvert tout à le coup qu’ il a une vocation prononcée pour la paternité et je parierais qu’ il a une peur atroce qu’ on lui reprenne l’ enfant si la mère l’ avait abandonné il serait ravi parce qu’ il pourrait le garder et si elle voulait le lui vendre il l’ achèterait à le poids de l’ or ",
"j’ en sais long sur son compte allez si je voulais parler je l’ enverrais loin cela lu le commissaire ajouta: —eh bien voyons c’ est le moment je vous écoute parlez qu’ avez -vous à le révéler mais la pauvre baba était bien loin de songer à des révélations a mesure qu’ elle avait écouté son visage avait passé par toutes les phases d’ une surprise énorme et ce fut d’ une voix brisée qu’ elle s’ écria: mon dieu qu’ on est bête quand on est en colère ",
"c’ est à l’ heure même où je suis résolu à le racheter mes erreurs que tout me manque à la fois j’ ai été coupable très-coupable mais ma seule faute grave n’ est pas sans excuses ma probité mon obligeance ma générosité méritaient mieux qu’ un impitoyable abandon car dans mon malheur il ne me reste plus un ami georges en levant les yeux vit debout en face de lui un jeune militaire décoré qui le regardait silencieusement et semblait suivre sur son front le travail douloureux de ses pensées c’ était un ami ",
"quoi? des picotements glacés le parcoururent voilà le genre de clé qu’ il aurait aimé découvrir l’ étincelle de le mal dans le cerveau de le tueur à le cette idée il demanda encore: —quelles sont mes chances de l’ interviewer? —aucune pour l’ instant il est dans les vapes mais quand il reprendra ses esprits il ne dira pas un mot ",
"mais ce n’ est pas si peu de chose quand ce petit livre est de ceux qui plaisant à le tous les lecteurs sans distinction d’ âge d’ humeur et de situation sociale sont destinés à le être lus toujours et partout de gramont jusqu’ à le pékin la tasse s’ approcha de et lui présenta une tasse de thé avança la main ",
"et pourtant il l’ avait enregistrée il en était sûr il avait même pensé qu’ elle contenait peut-être la clef de le mystère voyons était -ce pendant l’ interrogatoire de la jeune fille à les seins haut placés et à le chapeau rouge il repassait en revue tout ce qu’ elle lui avait dit il évoquait la scène de la rue de le sentier quand elle avait couru après son père qui n’ allait pas à son bureau les boucles d’ oreilles non il arrivait à le père et à la fille d’ aller à le cinéma en cachette en somme francine était la préférée de tremblet il devait être tout fier de sortir avec elle de lui acheter en fraude des choses assez coûteuses mais ce n’ était pas cela la petite phrase c’ était ailleurs qu’ elle se situait voyons il était dans un rayon de soleil oblique et il y avait cette fine poussière dorée qui traîne longtemps dans une chambre où on vient de faire des lits ",
"je me suis retrouvée dehors sur le large trottoir gris de les beaux quartiers j\\' ai couru je me suis précipitée dans le métro où la chose a emplie enfonçant cette fois précisément ses racines dans mon utérus fibromateux fibromateux quel mot! caverne tapissée algues sanguinolentes pertuis monstrueusement boursouflé "
] |
la question n’ est pas là pensez ce que vous voudrez mais marchez avec nous car les conséquences de votre défection seraient graves –vous les exagérez dit boussuge je n’ ai rien d’ un sectaire vous le savez bien je désire une seule chose: n’ embêter personne –on ne vous demande pas d’ être sectaire on vous demande de voter avec nous voilà tout | [
"–c’ est la même chose j’ aimerais bien que notre liberté de penser fût égale le conseil municipal s’ étant réuni pour délibérer chévremont y prit la parole et s’ emballa tout de suite il dénonça un retour offensif de le cléricalisme et jugea le moment venu de soutenir le choc –c’ est pour la démocratie de bourg une question de vie ou de mort s’ écria -t-il ",
"jouons cartes sur table sous prétexte d’ honorer jeanne d’ arc il s’ agit tout bonnement d’ asseoir sur de solides bases disons le mot: d’ affermir le patronage jeanne d’ arc œuvre notoirement réactionnaire et cléricale qui sape et met en péril l’ enseignement laïque une de les plus belles conquêtes de le régime la plus belle si nous cédons l’ école libre relèvera la tête et sera encouragée à le persévérer dans ses empiétements il ne le faut pas nous n’ avons jamais eu une occasion pareille de nous compter ",
"tous ceux qui ne seront pas avec nous seront contre nous et traités comme tels si pénible que nous soit cette cruelle nécessité tout le monde comprit l’ allusion et pensa à le boussuge que son ami rappelait un peu durement à la discipline de le parti simple effet oratoire d’ ailleurs tout s’ arrangerait à l’ issue de la séance à le café de le progrès le maire avait écouté chévremont avec sa sérénité imperturbable il affecta pour lui répondre de baisser le ton d’ autant que l’ avait élevé son contradicteur afin de ramener la harangue à une conversation les coudes sur la table ",
"–je ne crois pas dit -il en jouant avec son lorgnon que l’ ordre public sera menacé et que les institutions républicaines seront compromises parce que le curé fera le tour de l’ église en chantant un cantique le culte de jeanne d’ arc n’ appartient pas que je sache à un patronage et pas davantage à l’ eglise il est national d’ abord jeanne d’ arc est toute à le tous à le vous libres-penseurs comme à le moi qui ne le suis pas si la fanfare municipale exprimait le désir de se faire entendre le même jour et ailleurs en faveur de l’ héroïne ai -je besoin de dire que je n’ y verrais aucun inconvénient ",
"ma tolérance à le moi qui est infinie va jusqu’ à le vous permettre mon cher chévremont de rendre hommage à une victime de le clergé brûlée vive à son instigation tandis que nous nous contenterons si vous le voulez bien de glorifier la libératrice de la france envahie elle entendait des voix c’ est convenu mais nous entendons tous des voix dieu merci! nous ne suivons pas les conseils qu’ elles nous donnent et l’ exemple de jeanne d’ arc démontre que nous avons souvent tort ",
"libre à le vous donc de considérer la manifestation de l’ abbé grossœuvre comme un sacrifice expiatoire ce n’ est point la première fois qu’ un excès de zèle mettrait dans une commémoration tout ce qu’ elle ne comporte pas contre la commémoration en soi personne ne proteste? laissons donc chacun la solenniser à sa guise et l’ eglise bénir en blanc ce que vous peindrez en rouge il y a place pour le bleu à le côté l’ essentiel mes amis est de priver le moins possible le commerce local dont les intérêts nous doivent être présents de ne pas le priver dis-je d’ un petit mouvement qui se traduit toujours par quelque dépense le trait de la fin était habile il porta sur les commerçants qui siégeaient à le conseil ",
"PROPN ne put que répéter en frappant de le plat de sa main sur la table –trêve de discussions nous sommes éclairés votons ceux qui ne voteront pas avec nous ou qui s’ abstiendront seront nos adversaires –mais non observa tranquillement boussuge la question est mal posée ",
"on peut très bien différer d’ opinion sur un point sans pour cela se manger le nez le vétérinaire prit la mouche et dit avec une emphase un peu dérisoire: –que celui à qui j’ ai mangé le nez se fasse connaître on l’ apaisa et la majorité de le conseil s’ étant rangée de l’ avis de le maire la cause est entendue trancha celui-ci se levant alors était sorti après avoir signifié à le boussuge en ces termes la rupture de leurs relations le jour où la procession de la fête-dieu sera rétablie ce qui ne peut tarder j’ espère bien voir ces messieurs la suivre un cierge à la main ",
"la réconciliation escomptée ne se produisit pas boussuge dont la défection avait été sévèrement jugée à le café de le progrès n’ y retourna point et le lendemain de la procession chévremont donna sa démission de conseiller municipal afin de n’ être pas exposé dit -il à le rencontrer le renégat celui-ci d’ ailleurs passa bientôt ouvertement à l’ ennemi en changeant de café enfin agathe chévremont et palmyre boussuge sans avoir eu aucune explication firent cause commune avec leurs maris les amies d’ enfance s’ évitèrent pendant quelque temps et puis finirent par s’ étranger complètement l’ une à l’ autre "
] | [
"à le quoi hoffmann répondait par un sourire fier réminiscence de les fiertés spartiates quand les espions de thessalie cherchaient à le grossir les forces de xerxès roi des perses il arriva devant paris c’ était le soir les barrières étaient fermées PROPN parlait passablement la langue française mais on est allemand ou on ne l’ est pas si on ne l’ est pas on a un accent qui à la longue réussit à le passer pour l’ accent d’ une de nos provinces si on l’ est on passe toujours pour un allemand ",
"les salons n' offraient aucune attraction bien notable le fumoir par contre était intéressant dès que j' y entrai narcisse boucher assis à le milieu d' un groupe me fit signe d' approcher et d' écouter un gros homme à le mine de juif allemand constellé de croix et de bagues prenait toute la terre à le témoin d' une injustice déplorable dont il se prétendait la victime larmoyait -il je puis bien attester le bon dieu et ses saints que j' ai fait le possible et l' impossible ",
"surpris de ces prévenances de mon hôte je regardai de côté et d’ autre j’ étais seul plus effrayé de cette solitude que de la présence de le cul-de-jatte je voulus m’ habiller et je cherchai mes misérables vêtements mis presque en lambeaux lors de la rixe de la veille ils avaient disparu mais à le leur place je vis sur le pied de le lit un pantalon un gilet une redingote de drap tout neufs et une paire d’ excellentes chaussures cet échange quoique tout à le mon avantage me désespéra car dans la poche de ma veste j’ avais jusqu’ alors soigneusement conservé le portefeuille enlevé à la tombe de la mère de régina mais bientôt à ma grande joie j’ aperçus ce portefeuille ouvert il est vrai sur une table voisine de mon lit je le saisis avec autant d’ empressement que d’ inquiétude heureusement je retrouvai tout ce qu’ il contenait je savais le nombre de les lettres elles y étaient toutes ainsi que la croix et le feuillet de parchemin se voyait tracée une couronne royale entourée de signes symboliques mais bientôt j’ eus une crainte ",
"votre fortune autorise le grand luxe hélène ne dites pas cela ma chère maman n’ aime point de le tout le luxe thérèse ",
"elle a eu l’ air gênée ou perplexe et en appliquant sa joue à la bouteille de champagne glacée elle a secoué la tête qu’ elle avait encore belle tout comme sa poitrine qui la faisait désirer pour cette partie d’ elle-même pour peu qu’ on ne tînt pas compte de le reste de sa personne ni de son âge vous êtes un ami de miodrag c’ était le peintre serbe dont le vernissage battait son plein je n’ ai pas d’ amis avais -je répété sans savoir que c’ était ce qu’ il fallait répondre la solitude affichée se portant aussi bien que l’ ostentatoire haine de les mondanités la galeriste comprenant que j’ étais prêt à le tout donc quelqu’un d’ important ou en voie de l’ être et qui se trouvait là incognito mais non par hasard elle m’ a souri d’ un air entendu avant de me présenter à le quelques personnes sous ce simple prénom pierre qui pouvait passer pour un patronyme pour peu qu’ on y eût prêté attention ces hommes et ces femmes étant là pour se montrer et mesurer le bruit d’ une gloire celle de miodrag avant que ce ne soit leur tour tous étant peintres ou plasticien",
"les joyeux jours de le printemps les souriantes années que d’ autres dépensent en folles amourettes remy d’ arx les avaient données tout entières à le sombre travail qui avait été si longtemps le but unique de son existence son adolescence n’ avait rien prodigué au-dehors tout ce qui brûle chez l’ homme s’ était amassé en lui silencieusement et la première étincelle d’ amour venant à le toucher avait allumé un volcan c’ était la violence inouïe et la naïveté sans égale de sa passion qui avaient si fort étonné la veille il aimait à la fois comme un enfant et comme un vieillard avec les effervescences de le premier âge avec l’ ardeur stérile et désespérée de les derniers jours ",
"et voilà qu' on en annonce d' autres de partout tenez vous rappelez -vous cet ami de mon cousin vitalis qui a une automobile —ah oui un grand maigre avec le nez comme un paon et si difficile pour ses cigares il m' a même fait venir boîtes de havanes à le sous ",
"qui depuis jours nous servait de ralliement ce fut en vain la charte de ma tante brigitte c’ était l’ empereur hors de ce nom elle ne voyait rien qui valût la peine de s’ agiter vive répétait -elle à le chaque instant nous nous étions remis en route et marchions vers l’ hôtel-de-ville ou je devais rejoindre mes frères d’ armes de la veille ",
"je l\\' ai vue partir dans une belle automobile avec ses parents adoptifs qui étaient un monsieur et une dame tout ce qu\\ il y a de commeil faut je me souviens même qu\\' une autre fillette qui était également placée chez moi à le cette époque et qui avait à le peu près le même âge que valérie a dit à le moment où la voiture démarrait elle en a de la veine valérie moi je n\\' ai pas pu répondre et aujourd\\'hui je me demande après tout ce qui vient de se passer si elle a eu vraiment de chance que cela avez -vous revu valérie depuis cette séparation ",
"si j' étais obligé de m' attarder je te téléphonerais il l' embrasse sur le front prends à le moins une tasse de cafe non merci tout à l' heure je boirai un expresso à le bar j' aime sentir autour de moi le bruit la musique et c' est vrai "
] |
tout à le coup levant vers le ciel brumeux sa face morne et souffrante il murmura et puis c’ est si triste d’ être seul m. PROPN eut un mouvement de joie il venait d’ apercevoir paillot sur le seuil de sa boutique il se leva bonjour piedagnel tenez le cou-de-pied assez haut surtout mais le savetier le retenant d’ un regard suppliant lui demanda s’ il ne connaîtrait point par hasard une femme pas toute jeune travailleuse une veuve qui voudrait épouser un veuf ayant un petit commerce | [
"m. PROPN regardait avec stupeur cet homme qui voulait se marier et suivait son idée il y a bien dit -il la porteuse de pain de les tintelleries mais elle aime la boisson il y a aussi la servante de le défunt curé de sainte-agnès mais elle est fière parce qu’ elle a des économies ",
"piedagnel dit m. bergeret ressemelez les souliers de nos concitoyens demeurez solitaire reclus content dans votre échoppe et ne vous remariez pas ce ne serait guère sage il tira sur lui la porte vitrée traversa la place saint-exupère et entra chez paillot le libraire était seul dans sa boutique c’ était un esprit aride et sans lettres il parlait peu et ne songeait jamais qu’ à son commerce ou à sa maison de campagne de la côte duroc ",
"mais m. PROPN avait pour le libraire et la librairie un goût qui ne s’ expliquait pas chez paillot il se sentait à l’ aise et c’ est là que les idées lui venaient en abondance m. PROPN était riche et ne se plaignait jamais toutefois il fit entendre à le m. PROPN qu’ on ne gagnait plus avec les livres de classes ce qu’ on gagnait autrefois l’ usage de les surremises diminuait les bénéfices ",
"et les fournitures de les écoles devenaient un casse-tête à le cause de les changements qui survenaient sans cesse dans les programmes autrefois dit -il on était plus conservateur je ne crois pas répondit m. PROPN l’ édifice de notre enseignement classique est perpétuellement en réparation c’ est un vieux monument qui porte dans sa structure les caractères de toutes les époques ",
"il montre un fronton de style empire sur un portique jésuite il a des galeries rocaille des colonnades comme celle de le louvre des escaliers de la renaissance des salles gothiques une crypte romane et si l’on en découvrait les fondements on trouverait l’ opus et le ciment romain sur chacune de ces parties on pourrait mettre une inscription commémorative de leur origine université impériale de rollin les oratoriens port-royal les jésuites les humanistes de la renaissance les scolastiques les rhéteurs latins d’ autun et de bordeaux chaque génération a fait quelque changement ou quelque agrandissement à le ce palais de sapience ",
"m. PROPN regardait stupidement m. bergeret en frottant sa barbe rousse sur son énorme menton puis il s’ alla cacher effaré derrière son comptoir et m. PROPN dut presser sa conclusion c’ est grâce à le ces appropriations successives que la maison est encore debout elle périrait bientôt si l’on n’ y changeait plus rien il convient d’ en réparer les parties qui menacent ruine et d’ ajouter quelques salles d’ une architecture nouvelle ",
"mais j’ entends des craquements sinistres comme l’ honnête paillot se gardait de répondre à ce discours obscur qui l’ effrayait m. PROPN s’ enfonça muet dans le coin de les bouquins ce jour-là comme les autres jours il prit le xxxviiie tome de l’ histoire générale de les voyages ce jour-là comme les autres jours le livre s’ ouvrit de lui-même à la page sur cette page il vit les images mêlées de mme bergeret et de m. roux et il relut ce texte connu sans prendre garde à le ce qu’ il lisait et en faisant les réflexions que lui suggéraient les conjonctures présentes vers un passage à le nord ",
"c’ est à le cet échec dit -il il est clair que cet événement n’ est ni singulier ni rare et qu’ il ne doit pas étonner une âme philosophique que nous devons d’ avoir pu visiter de nouveau les îles sandwich il est domestique et renverse ma maison je n’ ai plus de maison et enrichir notre voyage d’ une découverte je n’ ai plus de maison plus de maison qui bien que la dernière je suis libre moralement cela est considérable semble sous beaucoup de rapports être la plus importante que les européens aient encore faite dans toute l’ étendue de l’ océan pacifique et m. PROPN ferma le livre il avait entrevu la délivrance la liberté une vie nouvelle ce n’ était qu’ une lueur dans les ténèbres mais vive et fixe devant lui ",
"comment sortirait -il de le tunnel il n’ en savait rien de le moins il voyait à le bout la petite lumière blanche et s’ il gardait encore l’ impression visuelle de mme bergeret unie à le m. roux ce n’ était plus à ses yeux qu’ une image incongrue dont il n’ éprouvait ni colère ni dégoût le frontispice belge de quelque livre polisson une vignette il tira sa montre et vit qu’ il était heures "
] | [
"sous le choc il manqua de chuter la méduse passa les flèches de la basilique sans s’ éventrer comme nous l’ espérions tous et elle remontait lentement en glissant sur les ascendances en louvoyant avec peine ile était au-delà de le séquoia ile releva le nez de le deltaplane pour prendre le maximum de hauteur et piqua en piochant sur les pédales devant lui s’ étendait le papillon de poussière: ile ne l’ avait pas vu ile ne put l’ éviter ",
"un accident est vite arrivé là je ne vous laisserai pas faire une telle folie est -elle où êtes-vous rose avait traversé la haie franchissant la brèche qui formait l’ embouchure de le sentier et sans répondre à les instances de michel: –vous brûlerez ma lettre dit -elle –oui tant que vous voudrez reprit morgan en poussant si vivement son cheval que celui-ci faillit rouler dans le fossé ",
"enchaînés les uns à les autres ceux-ci durent avancer entre haies d’ hoplites soldats d’ infanterie chaque fois qu’ un soldat voyait passer devant lui un ennemi personnel il l’ accablait de coups et de blessures des hommes avec des fouets avançaient à les côtés de les prisonniers pour forcer ceux qui marchaient trop lentement à le presser l’ allure une soixantaine d’ hommes furent ainsi extraits de leur prison et massacrés le reste crescendo jusqu’ à le extinction complète de les rebelles par assassinat suicide ou mise en esclavage pour peu qu’ on y prête attention thucydide rend lisible la stratification complexe de les forces en présence qui toutes concourent à le semer le désastre ",
"et ils imposent l’ hypocrisie à le tout le monde comme il faut le monde tous font partie de les sociétés de tempérance et ni les dames ni les hommes sélects lisez distingués si vous voulez ne voudraient entrer dans une taverne dans un bar ceux de sa caste le montreraient à le doigt et il serait vitupéré par les femmes à le table point de boissons fermentées ou alcoolisées ",
"monsieur de restaud ne veut voir personne il souffre à le peine que son médecin vienne le voir et repousse tous les soins même les miens les malades ont des fantaisies si bizarres ils sont comme des enfants ils ne savent ce qu’ ils veulent –peut-être comme les enfants savent -ils très-bien ce qu’ ils veulent la comtesse rougit ",
"le regard de danglard suivait le corps longiligne examinant la coupe de le costume gris la présence cérémonieuse d’ un gilet un vieux médecin estima -t-il PROPN considérait le corps de l’ autre côté face à la gorge de le vieil homme ses lèvres s’ emmêlaient dans un pli de dégoût dégoût pour la main qui avait tailladé ce cou il pensait à le gros crétin de chien baveux et c’ était tout ",
"–et si la nature avait un code secret? un code accessible à la compréhension de l’ esprit humain? –explique -toi fabien me regarda muet tout à le coup je compris qu’ il était en train de me dire quelque chose d’ important –regarde le ciel ajouta -t-il en désignant la fenêtre à le travers laquelle on pouvait apercevoir une demi-lune et des étoiles on y voit l’ expansion de le monde depuis l’ apparition d’ éléments microscopiques jusqu’ à les galaxies en passant par les hommes ",
"il se demande quelle pensée se cache sous mon calme il ne devine pas et je le sens inquiet mon interlocuteur se penche vers moi milles de distance se trouve une nouvelle hauteur à le escalader nous reprendrons là la conversation ",
"et que penser d’ une maison aussi médiocre que celle de crescent-vandomme qui a repris votre nom vos armes le titre même de marquis jolie portée de blaireaux je puis en parler d’ expérience mon cher nous sommes divisés sur une question d’ héritage depuis et sans robespierre et bonaparte je les eusse mis nus comme saint jean mais grâce à le vous maintenant compère nous sommes de jeu la grande brise des flandres roulait derrière les persiennes closes avec un grondement marin de à le poperinghe sur les collines naines les moulins surmenés se jetaient l’ un à l’ autre leur cri déchirant ",
"se penchant hors de la portière il le suivit des yeux et le vit s’ arrêter devant la maison qu’ il venait de quitter —ce doit être mon tchoudessof pensa le prince qui devenait étonnamment perspicace depuis que la lettre de la jeune comtesse l’ avait brusquement arraché à la tasse de thé qui l’ attendait chez lui le dimanche précédent changeant d’ avis à le lieu de retourner à son hôtel il indiqua à son cocher l’ adresse de certain sénateur qui avait été l’ un de les meilleurs amis de son père se dit -il je saurai à le quelle espèce d’ homme j’ ai affaire il fut reçu à le bras ouverts par l’ excellent homme qui veuf et sans enfants ne savait où mettre le trop plein d’ un cœur toujours chaud et fait pour la vie de famille "
] |
vous avez fait en un jour bien de le chemin franchir d’ un pas tout l’ espace qui sépare le ciel de l’ abîme chassa de le temple à le coups de fouet les voleurs qui y trafiquaient était le fils de dieu mais vous tiphaine abaissa son arme et pria dieu dans son cœur de lui pardonner son emportement l’ avantage tournait de le côté de la rusée vieille elle s’ en empara pour ne le plus quitter je vous pardonne de bonne intention et se dirigeant vers la porte dont elle tenait la clef la barbache l’ ouvrit allez dans paris allez -y chercher votre mère criez dans tous les carrefours que vous êtes la fille de la malheureuse tombée en seine publiez à le son de trompe sur les places publiques que vous la réclamez dites à le chacun que vous la voulez voir et chacun vous répondra qu’ elle est déposée à le charnier | [
"chacun vous dira que c’ est grâce à une femme laide mais secourable de la rue basse-des-ursins si votre mère repose en terre sainte chacun vous dira que c’ est une femme qui l’ a retirée de l’ eau et que je me présente alors et chacun vous dira que cette femme c’ est moi moi qui vous fais horreur allez et demandez toutes ces choses allez jeune fille et lorsque vous aurez appuyé de le témoignage de tous cette vérité que je vous révèle demandez encore ce que cette femme a sollicité de le prévôt de paris pour récompense de ce grand service et lorsque chacun vous aura répondu que la vieille de la rue basse-des-ursins n’ a voulu pour tout salaire que le plaisir de servir de mère à l’ enfant de la victime alors vous reviendrez si vous voulez sous ce toit qui vous répugne alors vous pourrez me croire et vous estimerez celle que vous menaciez de le bâton allez jeune fille allez ",
"les voleurs de nuit vous voyant vêtue de grossières nippes vous laisseront peut-être passer allez car la nuit est noire le couvre-feu est sonné et j’ ai sommeil tiphaine resta immobile elle voyait devant elle une femme qui demandait à le lui servir de mère qui avait retiré de l’ eau le corps de sa nourrice qui à le lieu d’ opposer la force à les injures et à la menace lui avait répondu par le pardon elle se laissa choir sur un de les bancs rangés autour de la table la barbache s’ applaudit intérieurement de ce succès puis donnant à sa voix un ton de douceur la porte est libre la nuit est noire le couvre-feu est sonné et j’ ai sommeil eh bien jeune fille tiphaine bouleversée par pensées n’ avait rien entendu ",
"elle ne répondit pas la barbache alla vers elle je vous ai dit de sortir j’ ai sollicité une enquête j’ ai appelé le témoignage de tous cependant que faites -vous ici pourquoi demeurer maintenant toute à l’ heure vous vouliez fuir tiphaine sentit à ces paroles l’ affreux délaissement où elle se trouvait tombée sans païens sans amis sans connaissances sans asile et à le cette heure dans paris sortir lorsqu’ elle trouvait une ame généreuse qui lui offrait tout cela suppliante rêveuse baignée de larmes et par-dessus tout intéressante elle croisa ses mains déjeune fille et les portant sur sa gorge naissante elle leva sur la hideuse duègne son regard d’ ange ce regard qui supplie avec ferveur et humilité la barbache comprit convulsionnée de joie haletante elle alla négligemment refermer la porte caduque et brisée le bruit de les gonds rouilles et criards retenti avec une égale force mais en sens divers jusqu’ à le fond de le cœur de les femmes ",
"alors la barbache alluma dans sa cheminée une résine donna quelques soins à le son ménage confusément bizarre se débarrassa de ses vêtemens et se jeta sur le premier lit de prostitution qu’ elle rencontra le sommeil s’ empara d’ elle tant elle avait éprouvé de fatigue pendant la journée de fête qui venait de se passer cependant l’ orpheline assaillie de pensées tristes sombres funestes jetait à le pleines mains sur son avenir les flots orageux d’ une imagination vive depuis heures elle tournait sans trouver d’ issue dans un dédale d’ affreuses prévisions sa tète brûlante parfois et parfois glacée gisait pesante sur sa poitrine a force de se créer de capricieuses infortunes à le force de retourner en tous sens ses craintes ses chances de malheur son cerveau était devenu vide comme celui d’ un malade à le qui on vient de faire une saignée trop forte elle tomba dans un affaiblissement vague indéterminable indécis elle sentit par fois son cœur défaillir et se briser ses oreilles bourdonnèrent avec force comme celles de quelqu’un qui tombe à l’ eau ",
"ses yeux se vitrèrent un délabrement général suivit peu à le peu elle s’ assoupit son sommeil fut pénible affreux les ténèbres qui lui paraissaient effrayantes durant son réveil lui semblèrent plus effrayantes pendant son assoupissement des spectres informes terribles nombreux s’ y promenaient les uns disparaissaient en s’ enfonçant entre les jointures de les dalles pour redescendre ensuite de la voûte grisâtre d’ autres tenaient à la main de les bâtons noueux teints de sang de petits corps d’ homme difformes promenant dans l’ ombre leurs tètes énormes à les figures grimaçantes à les pieds démesurément longs à les jambes exiguës et frêles à les doigts armés d’ ongles longs minces crochus comme ceux de le jaguar elle les voyait sautiller autour d’ elle plus elle les fuyait plus ils s’ attachaient à le ses pas et à le milieu de tout cela la barbache sèche hâve hideuse moitié nue les cheveux épars la rage sur les traits fouillant à le mains dans les entrailles d’ une femme assassinée puis de les oiseaux noctures l’ œil en feu jetant des cris aigus et hérissan",
"peu à le peu le flux grossit bouillonna monta sensiblement entraînant tout submergeant tout enfin arrivé jusqu’ à le elle le torrent l’ engloutissait tiphaine pour se prendre à le quelque chose jetait çà et la ses bras déjà mouillés elle saisit sur la surface les débris d’ une rame et s’ y accrocha mais tout à le coup celle planche de salut se changea en un cadavre de noyé sur lequel elle se voyait assise et portée tiphaine voulut crier la voix lui manqua sa langue pesante inerte en sa bouche n’ avait pas plus de mouvement qu’ un morceau de chair morte oh ses souffrances étaient lourdes enfin jetée avec son fatal appui sur une grève immense elle voulut s’ éloigner mais fatalité horreur elle retourna involontairement la tête le cadavre noyé la suivait elle marchait il marchait elle courait il courait elle s’ arrêtait il s’ arrêtait et le cadavre quel était -il elle reconnut la figure de la perroette sa nourrice ",
"..elle poussa un cri perçant ses sens stimulés par un sentiment de douleur cuisante reprirent un moment leur vigueur tiphaine s’ éveilla la barbache avait le sommeil tenace sa respiration gênée pénible forcée rendait un son aigre doux désagréable à le entendre le gros chat gris renfrogné dans sa corbeille à le pain reproduisait en dormant le ronflement de la roue d’ un rouet mise en mouvement la résine pétillait sous le manteau de la cheminée tiphaine douta de son réveil elle douta d’ elle-même elle se palpa et se trouva être elle ce fut souffrance alors avec le sentiment de l’ existence elle reprit le sentiment de la douleur elle allait naître à le sentiment de le mépris de soi-même de la diffamation en ce moment tiphaine aurait pu voir dans la rue un personnage portant à la main canne à le pomme d’ or chaperon en tète et braguette pour parure caractéristique il marchait suivi d’ un bon nombre de satellites tous également accoutrés à sa manière portant canne chaperon et braguette l’ un de les gens de la troupe marchait côte à le côte avec le chef tenant a",
"aussi courait -il la nuit tavernes et brelans pour le bien de la chose par ordonnance royale tiphaine qui avait entendu frapper trembla de tous ses membres mais ne répondit pas un second coup plus rude que le premier ébranla la maison dormait la barbache elle se réveilla et courut à la fenêtre voir qui frappait ainsi ciel le roi de les ribauds ",
"je paierai l’ amende qu’ importe tiphaine ne peut plus reculer elle ouvrit le roi de les ribauds entra avec sa suite il y a de la lumière en cette taverne ne s’ y trouve -t-il personne tiphaine se crut coupable elle aurait voulu fuir mais se cacher où la barbache ne se pressa pas de répondre ah et cette jeune ribaude a cette parole de le roi de les ribauds tiphaine aurait répondu si la colère et la honte n’ eussent pas paralysé ses lèvres a l’ amende à l’ amende sire roi des ribauds cette fille est étrangère dans paris "
] | [
"sauf dis -je à le tout hasard si à la rentrée mon travail m’ oblige d’ aller à le paris —quel travail thèse —toi une thèse quelle thèse mais je t’ en ai parlé tu n’ écoutes jamais quand je te parle de mon travail ",
"PROPN ne dit rien elle fondait en larmes il fallut bien se résigner a minuit nous étions mariés une heure après chacun de nous était dans sa chambre et marie avait placé son lit près de celui de sa nièce ",
"n’ était -ce pas l’ amie la plus ancienne et la plus fidèle qu’ elle eût à le monde mais la hâte qu’ elle ressentait de revoir odile de l’ embrasser et puis aussi un certain scrupule qui l’ avertissait de ne pas trop retourner à les souvenirs de sa jeunesse car ils la vieillissaient lui firent reprendre aussitôt la route de saint-julien comme elle entrait dans le village elle aperçut de loin sa nièce qui sortait de la maison d’ école et qu’ une religieuse accompagnait avec de grandes salutations odile tenait par la main une petite fille qu’ elle trouvait sans doute plus intéressante et plus jolie que les autres élèves et dont elle avait de la peine à se séparer en entendant la voiture mademoiselle ",
"elle n’ est pas méchante elle ne prend même plus de ces crises violentes qui m’ avaient tant effrayée autrefois et même je pourrais la laisser sortir sans une manie qu’ elle a et que je ne puis supporter dès qu’ elle est en liberté elle court à le cimetière et la elle rôde autour de la tombe de PROPN appelant antonin j’ ai été plusieurs fois obligée de l’ envoyer chercher par un de mes domestiques et ces scènes sont toujours connues de les voisins ce qui ne peut qu’ être affligeant pour moi il paraît d’ après la voix publique qu’ antonin est venu plusieurs fois après la mort de sa bien-aimée visiter son tombeau et que dès le commencement de ces visites suzanne l’ y aurait rencontré c’ est ce souvenir qui l’ y attire encore ",
"j’ étais en train d’ essayer de me représenter la scène de l’ enregistrement de cette bande sonore –différente selon que celui-ci avait été réalisé avant ou après la révolution islamique car dans le premier cas il était vraisemblable que les figurants hilares épuisés à le force de taper comme des sourds sur des casseroles ou des couvercles de poubelle et la gorge desséchée par cette orgie de cris gutturaux étaient allés à le sortir de le travail se jeter une bière ou tandis qu’ une telle issue était inconcevable après la révolution –et de m’ interroger sur le sort de ces figurants dont certains si l’ enregistrement était ancien avaient pu trouver la mort entre-temps lors d’ une attaque-suicide contre les lignes irakiennes dans les marais de le tigre quand j’ ai été tiré de cette réflexion par l’ arrivée inopinée dans la salle de les dioramas d’ un autre visiteur équipé d’ un magnétophone qui semblait désireux d’ engager la conversation et c’ est ainsi que j’ ai fait la connaissance de navid journaliste à le quotidien la mer– qui devait par la suite me ",
"tu devrais réfléchir luc me dit micro qui n’ emploie mon vrai nom que quand il veut m’ avoir sur quelque chose ce coup de l’ hypermarché on le retrouvera jamais et on s’ en mordra les doigts c’ est tout réfléchi c’ est non on n’ est plus à le music-hall laga et leurs feux sont pas chargés à le flan il se tourne dans son coin et rageur envoie un sournois coup de lattes à le bus qui se réveille hébété ",
"–non pas tonnerre –vous vous êtes battus cependant –et vigoureusement je te le jure mais entrons vite nous te raconterons la chose en détail pour le moment il s’ agit de transporter chez toi le prisonnier ",
"il montre des touristes de type européen ou nord-américain en train de skier sur les vagues derrière un hors-bord puis de siroter des daïquiris romantiques sous les cocotiers à le couchant avant d’ aller se trémousser en boîte on se dit que c’ est décidément fini l’ homme à les écus est partout flanqué de la conne classique comme dit encore fellini et le mieux serait de remonter dans l’ avion mais il faut s’ engager dans l’ étroit passage où des moustachus en uniforme moutarde l’ écusson de le ministère de l’ intérieur cousu à l’ épaule examinent d’ un œil suspicieux les passeports et vous dévisagent avant de vous rendre sans un mot le papier on sort ",
"maigret n’ ignorait pas qu’ un homme en voyage est toujours un tantinet ridicule parce qu’ il voudrait que les choses se passent comme chez lui peut-être avaient -ils leur idée peut-être cette enquête de le coroner n’ était -elle qu’ une formalité et la véritable enquête avait -elle lieu ailleurs il en eut la preuve ce soir-là comme un de les clients de le bar s’ en allait d’ une démarche assez lourde après avoir crié le bonsoir à la ronde il aperçut que le buveur lui avait caché jusque-là ",
"d’ après le nombre de jours qu’ il était en mer il ne tarderait pas à le être en vue chapitre que nos lecteurs nous permettent de les transporter au-delà de l’ océan nous sommes dans un port de mer: voyons l’ activité qui y règne des centaines de vaisseaux déchargent d’ un côté de le quai d’ amples provisions de charbon et de coton d’ autres les riches soieries et les magnifiques produits de l’ orient tout le monde est à l’ œuvre "
] |
—mes hommes m’ apprennent dit -il qu’ ils vous ont arrêté sur la route de PROPN à le salinas; et il me paraît pour le moins curieux que vous ayez eu l’ audace de vous aventurer sur un terrain complètement à le pouvoir de nos troupes depuis plusieurs mois ceux qui vous ont fait prisonnier vous accusent d’ espionnage et m’ est avis qu’ ils ont raison qu’ avez -vous à le dire pour vous défendre? —rien général il est permis à le vos gens de m’ accuser d’ espionnage quand vous savez que je ne puis apporter aucune preuve pour les contredire je connais les lois de la guerre pour les avoir plusieurs fois exécutées moi-même sur l’ ordre de mes supérieurs | [
"je ne suis pas un espion mais il m’ est probablement impossible de vous le prouver les raisons qui m’ ont porté à entreprendre le voyage de salinas sont d’ une nature tout à le fait pacifique je vous en donne ma parole de soldat le général fixa sur moi un œil scrutateur mais je supportai son regard avec une assurance qui me parut produire un bon effet —et ces raisons quelles sont -elles ",
"je baissai la tête en souriant et je relatai à le général étonné mon amour pour anita et ma résolution de lui dire bonjour en passant par PROPN je lui fis part de ma résolution de me rendre à le salinas malgré les avis que j’ avais reçus de la présence de les juaristes en cet endroit et je lui racontai mon arrestation subséquente par ses hommes il continua sa promenade pendant quelques minutes on paraissait réfléchir à la plausibilité de mon histoire puis se tournant vers moi tout à le coup: —vous me paraissez un bon diable dit -il et je crois que vous me dites la vérité mais si vous n’ étiez un de les hommes de dupin j’ ajouterais à le peine foi à le vos paroles ",
"votre régiment se bat comme une brigade et les bons soldats sont amoureux en diable les français surtout que diriez -vous sergent si je vous offrais les épaulettes de capitaine dans un de mes régiments de lanceros je dirais général que vous voulez probablement vous moquer de moi ce qui serait à le peine généreux de votre part —rien de plus sérieux dites un mot et vos armes vous seront rendues avec votre liberté ",
"de plus comme je vous l’ ai déjà dit une compagnie de braves soldats de la république mexicaine sera placée sous vos ordres répondis -je en me redressant et en le regardant en face si quelque malheureux oubliant son devoir et son honneur de soldat loyal a pu sans mourir de honte prêter son épée dans de telles conditions apprenez que je ne suis pas un de ces hommes-là plutôt fois mourir simple soldat fidèle à le mon devoir d’ honnête homme que de vivre avec un grade que j’ aurais acheté à le prix d’ une trahison honteuse —est -ce là votre dernier mot? général et vous avez bien réfléchi? j’ ai bien réfléchi ",
"le général parut absorbé dans ses pensées pendant quelques instants puis se tournant vers l’ un de ses aides-de-camp: dit -il vous verrez à le ce que le prisonnier soit conduit sous bonne escorte à le camp de pour y être interné jusqu’ à le nouvel ordre et faisant signe de la main à les gardes qui m’ avaient introduit il me renvoya à le corps de garde en attendant mon départ qui ne devait pas longtemps tarder chapitre pour le moment j’ avais la vie sauve mais s’ il me fallait en croire les récits de ceux de nos soldats qui avaient eu l’ expérience de quelques mois de captivité chez les mexicains je n’ avais guère à le m’ en féliciter les mexicains à de rares exceptions près traitaient leurs prisonniers un peu à la manière de les indiens de les plaines de l’ ouest ",
"chez eux c’ était l’ esclavage accompagné de tous les mauvais traitements que suggérait à le ces soldats demi-brigands leur nature sauvage et vindicative il me restait cependant une dernière chance l’ évasion coûte que coûte j’ étais bien décidé à le tout risquer pour recouvrer ma liberté aussi commençai -je à l’ instant même à le former de les plans plus ou moins pratiques pour m’ échapper des mains de les chinacos le lendemain de grand matin flanqué de cavaliers et ficelé de nouveau des pieds à la tête je prenais la route de ",
"comme nous étions en pays ami pour les juaristes mes gardes me laissèrent une certaine latitude et n’ eussent été les liens qui me gênaient terriblement je n’ aurais pas eu trop à le me plaindre de ces messieurs heures de route devaient nous conduire à le camp et en attendant je me creusais la tête pour trouver le moyen de tromper mes mexicains si j’ avais eu de l’ or j’ aurais pu les acheter corps et âmes car il est proverbial que ces braves descendants de cortez comme leurs ancêtres ne savent guère résister à les appas d’ une somme un peu respectable mais je n’ avais pas un sou on m’ avait tout enlevé ",
"nous campâmes le premier soir à les environs de et je passai la nuit à le méditer de les plans d’ évasion tous les uns plus impossibles que les autres nous nous remîmes en route de bonne heure dans l’ espérance pour mes gardes bien entendu de pouvoir atteindre le soir même le but de notre voyage je commençais à le croire après tout qu’ il me faudrait attendre une occasion plus favorable et je me résignais à le subir mon sort tant bien que mal quand vers heures de l’ après-midi nous nous arrêtâmes à la pour reposer nos chevaux et prendre nous-mêmes un dîner dont nous avions grand besoin là j’ appris d’ un péon domestique que les français avaient été vus la veille sur la route de et un rayon d’ espérance vint relever mon esprit abattu mes gardes se hâtèrent de prendre un mauvais repas composé de tortillas et de frijoles dont ils m’ offrirent une part assez libérale que j’ acceptai avec plaisir ",
"ils avaient appris comme moi que les français rôdaient dans les environs et ils tenaient probablement à le atteindre le soir même afin de se trouver à l’ abri de les attaques de les éclaireurs impériaux qui battaient la campagne ils ignoraient que je fusse à le courant de la cause de ce départ précipité mais comme je l’ ai dit plus haut j’ en avais été informé aussitôt qu’ eux je désirais donc ardemment ce qu’ ils paraissaient redouter: la rencontre de quelque détachement de troupes françaises qui auraient bien pu intervertir les rôles et les faire prisonniers à le leur tour en me rendant la liberté chapitre nous nous mîmes en route en grande hâte et je crus m’ apercevoir cette fois que j’ étais devenu l’ objet d’ une surveillance beaucoup plus sévère on avait resserré mes liens avec une sollicitude qui ne me présageait rien de bon; et il était à le craindre qu’ en cas d’ une attaque soudaine je fusse le premier à le recevoir les balles amies de les français "
] | [
"elle ne se plaignait jamais tout le jour elle domptait sa souffrance mais le soir énervée par le sans-gêne de les clients qui s’ installaient bruyamment dans la boutique elle se réfugiait à le fond de la cuisine et vaincue se mordait les lèvres pour ne pas crier elle mettait tout son orgueil un orgueil de paysanne à le cacher son mal un matin comme elle lavait à le genoux l’ entrée de l’ hôtel un cri de douleur lui échappa ",
"drôle dit l’ homme à l’ épée nue aussi vrai que je suis gentilhomme et que tu n’ es qu’ un vil coureur d’ aventures nocturnes je vais te clouer contre cette porte a moi cria maugiron et puis il croisa le fer derrière la porte et ses mignons entendirent le cliquetis de les épées ",
"riche de francs d’ appointements et recevant de belles gratifications bridau fut très-insouciant des honteux résultats de la liquidation qui se fit à le issoudun et par laquelle agathe n’ eut rien mois avant sa mort le père rouget avait vendu à le son fils une portion de ses biens dont le reste fut attribué à le jean-jacques tant à le titre de donation par préférence qu’ à le titre d’ héritier une avance d’ hoirie de francs faite à le agathe dans son contrat de mariage représentait sa part dans la succession de sa mère et de son père idolâtre de l’ empereur PROPN servit avec un dévouement de séide les puissantes conceptions de ce demi-dieu moderne qui trouvant tout détruit en france y voulut tout organiser jamais le chef de division ne disait: assez ",
"je bascule dans le noir j’ ai juste le temps de percevoir la voix harmonieuse d’ anne-marie disant à le mon agresseur attention docteur songez à les autres ma... plus rien mais ç a ne dure pas c’ est ce qu’ en langage de boxe on nomme un knock-down a peine évanoui je reviens à le moi dubois est en train de me coltiner à le mon lit ",
"pour eux ils ne songent qu’ à le entasser sur écus ils en remontreraient à le harpagon je vous parlais tout à l’ heure d’ un pâtissier retiré qui a gagné je ne sais où ni comment beaucoup de bien croyez -vous qu’ il en fasse étalage je ne connais le chiffre de sa fortune que par les titres que j’ ai vus dans mon étude ",
"—je vous remercie cordialement de le vif intérêt que vous me témoignez mon cher capitaine en effet la douleur que j’ ai éprouvée a été cruelle mais maintenant je me sens bien revenons donc à le notre affaire m. de lartigues quoiqu’ il fût encore d’ une pâleur cadavéreuse qu’ un tremblement nerveux agitât ses membres essaya de sourire tendit la main à le boucanier qui la pressa avec chaleur puis il reprit le rapport et continua à le lire d’ un bout à l’ autre sans donner la plus légère marque d’ émotion ou d’ intérêt autre qu’ une profonde horreur pour le crime commis et dont la relation était sous ses yeux ",
"j’ ignore d’ ailleurs pourquoi elle en veut à le mme de bréhans il vit encore une hésitation inquiète dans le regard d’ ève pendant un moment elle se tut puis elle dit à le mi-voix il faudrait prendre garde a dû faire beaucoup de mal dans sa vie et maintenant encore la phrase resta en suspens ève adressa à le hoël un petit sourire triste et s’ en alla vers la grille ",
"elles étonnaient geneviève sa fine nature de femme de parisienne et d’ aristocrate qui s’ était initiée en une seule saison mondaine à l’ essence subtile de notre société fut saisie et déroutée devant ce torrent de vie d’ enthousiasme et de jeunesse elle se sentit comme emportée par son vertige et il lui sembla dans les heures de tête-à-tête en s’ élevant à la hauteur d’ aspirations inconnues que son âme reprenait en même temps que son corps une nouvelle et plus forte existence .les vers de philippe lui inspirèrent une admiration sans mesure elle lui prédit la gloire de lamartine dont elle connaissait les méditations a ce sujet elle fit souvenir le jeune homme de le soir où tout enfant il avait récité le vallon avec une émotion qu’ elle n’ avait pas comprise ",
"le bébé naturellement irait en nourrice une nourrice non pas la fraîche et florissante bourguignonne couronnée de rubans coquets dorlotant le cher poupon sous l' œil vigilant de la mère mais quelque hâve et maigre ouvrière des environs de paris surchargée d' enfants qui tandis qu' elle se hâte à sa besogne laisse les petits traîner à le terre entre le poële de fonte devant lequel sèchent des linges et le baquet de lessive exhalant son odeur fade puis —abominable douleur —il faudrait renoncer à le lionel il faudrait non seulement perdre la faible part qu' elle avait encore dans son cœur et ses caresses si douces et si rares mais il faudrait se dire que tout cela et plus encore appartiendrait à le quelque autre PROPN y était bien résolue elle en avait assez de mentir ",
"elle se pencha vers le petit désolé et voyant que sa main saignait un peu elle trempa son mouchoir à la fontaine voisine et pansa la blessure où est -ce que vous demeurez demanda -t-elle à la petite qui la regardait faire .celle-ci nomma la rue je connais ma marraine demeure tout près mais est bien loin comment allez -vous retourner je ne sais pas répondit petite mère qui sentait que ses pieds ne pouvaient plus la porter et qui savait que charlot était encore plus fatigué qu\\ elle venez chez nous dit la petite fille après un moment d\\' hésitation "
] |
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.