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Un mot Forth est l'équivalent des sous-programmes, fonctions ou procédures dans les autres langages. Cependant, Moore décrit les mots plus comme des abréviations que comme des fonctions "à la C". Le mot d'ordre en Forth est la factorisation, c'est-à-dire le découpage de l'application en petits mots dont la définition tient sur une ligne ou deux. Les "mots" de Forth sont "compilés", c'est-à-dire convertis en une forme exécutable et ajoutés au dictionnaire des mots. La forme exécutable diffère suivant le compilateur/interpréteur utilisé : génération directe de code machine ou "bytecode" par exemple (il existe de nombreuses variantes intermédiaires).
Implémentations.
Le mélange interprétation/compilation, associé à des techniques de compilation efficaces et à la possibilité offerte par nombre de systèmes de définir aussi de nouvelles primitives en assembleur, font de Forth l'un des langages interprétés les plus rapides et les plus compacts.
Très proche du matériel, le Forth est un langage que l'on peut qualifier de "bas niveau", mais qui dispose de ressources qui lui permettent de se rapprocher du "haut niveau". Le langage est en effet basé sur un petit nombre de primitives suffisamment élémentaires pour être implémentées directement "dans le silicium" (c'est-à-dire être les instructions d'un processeur matériel ; les primitives de Forth sont donc bel et bien un "assembleur" pour ces processeurs. Il existe quelques exemples de processeurs Forth).
Dans le même temps, le langage permet de définir des mots qui ont une action sur la compilation ; on peut ainsi définir de nouvelles structures de contrôle (par exemple la structure switch/case peut s'écrire à partir de la structure if/else/then). Cette caractéristique fait de Forth un langage extensible.
C'est ainsi qu'à partir de quelques primitives écrites en langage machine, on peut construire un interpréteur en ligne de commande, un assembleur, un compilateur, un éditeur de source, le tout pouvant fonctionner avec quelques kilo-octets de mémoire vive, et tenant sur une simple disquette (source intégral compris) ; autrement dit un micro-environnement de développement capable de s'autocompiler à partir de son propre source depuis une plateforme disposant de ressources modestes comme les applications embarquées.
Un des aspects de Forth est de tenter de trouver un juste milieu entre la langue naturelle du programmeur et la "langue" artificielle du processeur, contrairement aux autres langages qui prennent nettement le parti du programmeur au détriment du processeur. Ce compromis donne au langage son aspect exotique et déroutant de prime abord, et requiert sans conteste une certaine capacité d'adaptation de la part du programmeur.
Le langage Forth a fait l'objet d'une normalisation officielle, l'ANS-FORTH, fondée sur les standards "officieux" précédents Forth-79 et Forth-84. La plupart des Forth commerciaux suivent cette norme. De par l'extrême facilité d'implémentation d'un interpréteur pour ce langage, il existe un nombre incalculable de systèmes Forth de domaine public, qui sont soit alignés sur le standard ANS-Forth (comme gforth de GNU), soit sont des dialectes plus ou moins éloignés de Forth (notamment ColorForth de Charles Moore), et ce pour à peu près toutes les plateformes, du 8051 à Windows, en passant évidemment par Linux.
Utilisations.
Forth a été utilisé principalement dans des systèmes embarqués et des contrôleurs, en raison de leur caractère compact et de la facilité d'utiliser des mots définis en assembleur dans des programmes de plus haut niveau. Parmi les applications les plus prestigieuses, on relèvera sa présence sur quelques missions de la NASA. Les ROMs Open Firmware des produits d'Apple et de Sun, ainsi qu'une partie du boot de FreeBSD, étaient jusqu'à récemment écrites en Forth, permettant la portabilité du code de bas niveau entre les processeurs.
L'augmentation de performance des micro-contrôleurs permettant désormais la programmation des applications de ce type en langage C, désormais érigé en assembleur universel, l'utilisation de Forth régresse sur son terrain de prédilection. Plus généralement, la tendance étant à ce que le programmeur devienne une ressource interchangeable (ce qui permet déjà l'externalisation de certains développements) au détriment de l'expérience et de la compétence, l'utilisation de Forth ne peut que décliner. Bien que la mort de Forth ait été annoncée maintes et maintes fois, et que d'aucuns le qualifieraient de moribond, de nouveaux programmeurs de divers horizons curieux et attirés par ces performances et ces conceptions remarquables s'y intéressent régulièrement et s'en inspirent; la survie de quelques sociétés prestataires de services qui basent leur offre sur Forth et réalisent des développements
Programmation Fortran
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Programmation Fortran/Introduction
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Fortran (de "FORmula TRANslation") est un langage de programmation utilisé principalement en et dans les applications scientifiques.
Apparu dans les années 50, le Fortran a pu accumuler au fil du temps de nombreuses bibliothèques de fonctions. Il était et reste un des langages les plus rapides grâce à l'existence de compilateurs performants. Toutefois, il est en passe d'être détrôné, pour les applications scientifiques, par les langages C et C++.
Le Fortran ayant été créé à l'époque des cartes perforées, a longtemps gardé une certaine rigidité dans la pagination du source. Le code devait par exemple commencer à partir de la 7e colonne et ne devait pas dépasser la 72e. Cela n'a disparu qu'avec le Fortran 90.
Le BASIC s'est beaucoup inspiré de sa syntaxe.
Il existe des extensions libres, basées sur gcc pour compiler le Fortan 77 sous Linux. Intel fournit aussi un compilateur propriétaire gratuit pour le Fortran 90, pour l'architecture x86.
Programmation Haskell
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Programmation Haskell/Introduction
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Haskell est un langage de programmation fonctionnelle, comme Lisp. Son nom vient de celui du mathématicien Haskell Brooks Curry. Il a été créé en 1985. Le dernier standard semi-officiel est le Haskell 98, conçu pour définir une version minimale et portable du langage à des fins pédagogiques, et comme une base pour de futures extensions. Le langage continue d'évoluer rapidement, avec Hugs et GHC (voir ci-dessous), constituant ainsi le standard de facto.
Les fonctionnalités les plus intéressantes du Haskell sont le support pour les fonctions récursives, la reconnaissance de type et sa manipulation des listes. Combinées ensembles, de telles fonctionnalités peuvent rendre l'écriture de fonctions dont l'écriture aurait été difficile dans un langage impératif presque triviale. C'est le langage fonctionnel, en 2002, sur lequel le plus de recherches sont entreprises. Plusieurs variantes ont été développées : des versions parallélisées de la part du MIT et de Glasgow, toutes deux appelées Parrallel Haskell, des versions plus parallélisées et plus distribuées, appelées Distributed Haskell (anciennement Goffin) et Eden, une version d'exécution spéculative, Eager Haskell et plusieurs versions orientées objets, Haskell++, O'Haskell et Mondrian.
Il existe aussi un langage similaire au Haskell qui offre un support pour la création de GUI, le Concurrent Clean.
Une version éducative de Haskell appelée Gofer a été développé par Mark Jones, et a finalement été supplantée par HUGS, le Système Gofer de l'Utilisateur Haskell (Haskell User's Gofer System).
Français/C'EST, S'EST, CES et SES
Programmation Objective C/Introduction
Objective C est un langage de programmation orienté objet. Comme C++, Objective C est une extension du langage C, toutefois certaines fonctionnalités du C++ telles que les références ne sont pas supportées. Cependant, Objective C offre certaines possibilités dont ne dispose pas le C++ comme le typage dynamique. Il existe toutefois des moyens de combiner les avantages de C++ et d'Objective C.
Le premier système d'exploitation à utiliser Objective C fut NeXTStep, de la société NeXT, fondée par Steve Jobs.
Objective C est principalement utilisé sur matériel Apple (Macintosh, iPhone, iWatch, Apple TV), notamment pour les API Cocoa de Mac OS X.
Programmation Pascal
Programmation Pascal/Introduction
Le langage de programmation Pascal (dont le nom vient du mathématicien français Blaise Pascal) a été inventé par Niklaus Wirth dans les années 1970. Il a été conçu pour servir à l'enseignement de la programmation de manière rigoureuse mais simple, en réaction à la complexité de l'ALGOL 68. Le Pascal est donc principalement utilisé dans l'enseignement et notamment dans les universités.
Ce livre explique comment implémenter un algorithme impératif en Pascal pour ensuite l'exécuter sur une machine. Ce livre n'enseigne pas comment créer des algorithmes et résoudre des problèmes mais comment, à partir d'un algorithme impératif créer un programme informatique.
Prérequis cognitif :
Prérequis matériels :
Prérequis logiciels :
Exemple d'environnement de travail classique :
Programmation Perl
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Programmation Perl/Introduction
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Perl (Practical Extraction and Report Language ou langage pratique d'extraction et de génération de rapports) est un langage de programmation créé par Larry Wall en 1987 et reprenant des fonctionnalités du langage C et des langages de scripts , et shell (sh).
Bien que son nom soit l'objet de plusieurs acronymes on l'utilise généralement avec un P majuscule pour désigner le langage et un p minuscule en parlant de l'interpréteur.
« Seul perl analyse correctement Perl ».
Origines et implémentation.
Perl est né du besoin de disposer d'un langage optimisé pour l'extraction d'informations de fichiers textes et la génération de rapports.
Une de ses devises est « "There Is More Than One Way To Do It (TIMTOWTDI)" » qui pourrait se traduire par « Il y a plus d'une façon de le faire ».
Ce qui est un point fort d'après les adeptes puisque chacun peut écrire du code comme il l'entend.
Bien entendu, ceci peut être vu comme un point faible puisque ça donne lieu à différents styles très différents de code et pour le lecteur qui lira des codes de différents programmeurs, il faut s'adapter.
Une autre est « Perl : le couteau suisse des langages de programmation ».
Sa souplesse autorise l'emploi de plusieurs modèles de programmation : programmation procédurale, programmation fonctionnelle et POO---bien que les puristes de ce dernier ne considèrent pas Perl comme en faisant partie, son objectif est de s'adapter aux goûts du programmeur plutôt qu'une architecture stricte du langage.
Perl est souvent considéré comme le langage de script par définition et a été qualifié de "ciment assurant la cohésion du web", étant un des langages CGI les plus populaires.
Un autre point qui ne fait pas consensus est le nombre de raccourcis dans le langage Perl pour écrire du code plus rapidement et de façon élégante.