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Yes/No Questions - Present Continuous | english | 9d5deb00-9d64-4756-bc0b-783bf6b24d33 | 1,785 | Am I bringing the documents for the presentation? Are you watching television? Is she taking your brother to the circus? Am I singing too loud? Are you wearing your big coat? Is she reading a new book? Are we using the old computers or the new ones? |
Les grands lacs africains: région touristique | geography | 9d66d989-dfc5-4b7e-b1dc-853b62081da5 | 1,786 | La région des grands lacs en Afrique se situe au centre-est du continent. Les pays faisant partie de cette grande région géographique sont la République démocratique du Congo, le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie. Seuls le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda sont complètement à l’intérieur de cette région. Les autres pays mentionnés ne font que partiellement partie de cette zone. La présence de plusieurs grands lacs n'est pas le seul élément géographique distinctif de ces pays. En effet, dans l'ensemble du secteur, le sol est accidenté et plusieurs collines composent le paysage de ces pays. De plus, cette région se caractérise par une densité de population très élevée. Bien que cette région soit composée de plusieurs pays, toutes les langues et dialectes usuels de chacun de ces pays proviennent dune même langue. Il n'y a donc pas tant de différences culturelles majeures entre toutes ces populations. De plus, l'organisation politique en petits royaumes caractérise plusieurs d'entre eux. Malheureusement, la stabilité politique n'est pas encore acquise. Plusieurs conflits majeurs, en particulier au Congo et au Rwanda, ont marqué dune manière violente et sanglante les dernières années (guerres civiles, génocides, rébellions, dictatures). Les grands lacs africains font partie dun réseau de lacs, cest-à-dire quils sont tous interreliés. Tous les lacs se situent à lest du continent. Le réseau de lacs contient les lacs suivants : Victoria, Tanganyika, Albert, Édouard, Kivu et Malawi. Par contre, selon certains, seuls les lacs Victoria, Albert et Édouard font véritablement partie du système des grands lacs, puisque ce sont eux qui se jettent dans le Nil. Les autres lacs ne constituent pas la source du Nil, puisqu’ils se jettent dans le fleuve Congo. Le lac Victoria est le plus grand lac d'Afrique et le quatrième plus grand au monde. Avec une superficie d'un peu plus de 68 000 kilomètres carrés, il est aussi grand que l’Irlande. Ce lac se caractérise par sa forme presque circulaire. D’une profondeur moyenne de 40 mètres, il ne dépasse pas les 82 mètres de profondeur, ce qui en fait un lac relativement peu profond. Il est habité par plus de 450 espèces de poissons. Géologiquement, le lac se situe entre deux endroits où il y a eu un effondrement des plaques tectoniques. Cette grande cassure dans la plaque tectonique du continent est appelée le rift africain. La géographie observée de chaque côté du lac change radicalement. Tandis qu’à l’est le climat est marqué par une longue saison sèche, à l’ouest le paysage est plutôt montagneux avec plusieurs petits lacs cachés dans les collines. Le lac Victoria est bordé à la fois par la forêt tropicale d’un côté et la savane plus sèche de l’autre. Toutes ces spécificités ont fait progressivement augmenter la popularité touristique des lieux. Par contre, le lac Victoria est menacé par la pollution et par l’introduction de nouvelles espèces de poissons plus commerciales. Le niveau d’eau n’a jamais été si bas et la diversité des espèces n’est plus aussi importante. De nombreuses actions doivent être entreprises dont la limitation de la pêche pour assurer la survie du lac et le développement durable du tourisme et des industries qui y sont reliés. Le lac Tanganyika est lui aussi en lien avec le rift du continent africain. De taille plus petite que le lac Victoria, il mesure 650 kilomètres de long sur 80 kilomètres de large. Par contre, il est beaucoup plus profond puisqu’il s’enfonce jusqu’à 1470 mètres, ce qui lui confère le statut de deuxième lac le plus profond du globe. Tout comme le lac Victoria, le lac Tanganyika héberge environ 400 espèces de poissons. Malheureusement, le développement démographique rapide cause actuellement des dommages irréparables au lac et à ses berges : surpêche, pollution et déforestation sont les principales menaces auxquelles devront s’attaquer les groupes de sauvegarde. Le tourisme de la région participe également à la dégradation du milieu naturel. Le lac Albert est le lac le plus au nord du réseau des grands lacs africains. Il est le plus poissonneux de la région. Le lac donne sur le tout début du Nil des montagnes, dans le Soudan. Le lac est bordé par un marécage, une chaîne de montagnes et plusieurs villages. Il occupe le septième rang des plus grands lacs d’Afrique, avec ses 5 270 kilomètres carrés. Le lac Édouard fut l’un des lacs découverts par Henry Morton Stanley. La vie animale est foisonnante, à la fois dans le lac et dans les périphéries (poissons, chimpanzés, éléphants, lions, etc.). D’ailleurs, cette faune est protégée étant dans les limites de deux parcs nationaux. L’accès à l’eau étant capital pour les animaux de la région, le lac Édouard est l’abreuvoir de la plupart d’entre eux, dont les hippopotames qui ont l’habitude d’aller s’y prélasser. Malheureusement, la population d’hippopotames tend à diminuer depuis quelques années, ce qui déséquilibre l’ensemble de l’écosystème. L’origine du lac Kivu n’est pas tectonique, mais plutôt volcanique. La dimension du lac est de 2 700 kilomètres carrés. Récemment, des gisements de méthane ont été découverts dans les profondeurs du lac. Des recherches sont actuellement en cours, dans le but de déterminer s’il est possible d’utiliser ces gisements pour produire de l’électricité. Le lac Kivu est malheureusement associé au génocide rwandais, puisque plusieurs corps des victimes y ont été jetés. La région demeure toutefois le foyer touristique majeur du Congo, avec sa géographie particulière et sa faune qui ressemble à celle du lac Édouard. Les berges du lac Kivu se trouvent d’ailleurs dans les frontières d’un parc national. La naissance de lindustrie touristique de la région na pu se faire quaprès le passage des explorateurs autour des grands lacs. Ces explorations commencèrent surtout au 19e siècle avec notamment, deux explorateurs majeurs. David Livingstone David Livingstone est né en 1813 en Écosse, dans une famille plutôt pauvre. Très tôt, il désire étudier pour devenir missionnaire. Ceux-ci étaient affiliés à des mouvements religieux et leur mandat était de convertir les indigènes africains au christianisme, comme les colons français l’avaient fait en Amérique du Nord. Il part donc comme missionnaire au Botswana où il réussit à convertir certains indigènes. Par contre, le goût de partir à la découverte de ce continent mystérieux et encore inconnu l'habite. À partir de ce moment, il investit beaucoup plus de temps et d’énergie dans l’exploration que dans la conversion. Il s’implique également énormément pour contrer l’industrie esclavagiste en Afrique. Selon lui, le commerce et la civilisation ne peuvent que mieux se porter si on s’abstient de pratiquer l’esclavage. Son but était alors de fournir les cartes les plus précises du continent pour favoriser un meilleur échange entre le peuple occidental et le peuple africain. Il fait la découverte des chutes Victoria en 1855, ce qui stimule encore plus son désir de pousser plus loin l’exploration. Il part alors à la recherche de la source du Nil. On perd par contre sa trace au cours de cette expédition. Il cesse la correspondance et on le croit disparu, jusqu’à l’intervention du prochain explorateur. Henry Morton Stanley Cet explorateur est né en 1841, sous le nom réel de John Rowlands. Il changea de nom lors d’un de ses voyages en Amérique où il prit le nom d’un de ses patrons, un marchand américain. Il fut principalement journaliste, mais il effectuait fréquemment des voyages. Il fut envoyé par le patron du journal pour lequel il travaillait, en Afrique, pour retrouver l’explorateur David Livingstone, dont on avait perdu la trace. Stanley l’a retrouvé en 1871, sur une île près du côté est de l’Afrique. Sa rencontre avec Livingstone fut marquante : ce dernier lui donna le goût de poursuivre l’exploration du continent africain. Malheureusement, Livingstone ne put accompagner Stanley bien longtemps puisqu’il est mort en 1873. C’est à Stanley que l’on doit la découverte et l’exploration des grands lacs africains. Il fut également le tout premier explorateur à traverser tout le continent africain d’est en ouest. Il établit même un poste administratif au Congo et y bâtit une résidence en 1877. Ce bâtiment a contribué au développement du pays et fait partie de son patrimoine historique. Par contre, il fut laissé à l’abandon. Le bois a pourri, a été rongé par les termites et a finalement brûlé dans un feu de brousse. Les visiteurs qui se rendent à l’emplacement de cette résidence n’y trouveront que quelques pierres et autres morceaux de métal, sur un terrain envahi par les herbes. Stanley a permis à l’Occident de découvrir de nouvelles régions. Après ses voyages, les dirigeants développent de manière plus soutenue la colonisation en Afrique. C’est alors que les pays riches du nord gèrent ces nouveaux territoires et les organisent en pays. Le tourisme africain ne s’est jamais développé aussi fortement que dans les autres continents. Les guerres civiles et le bas taux de développement de la région n’incitent pas les touristes à choisir cette destination. Ce n’est que tout récemment que les autorités gouvernementales africaines ont réalisé à quel point l’essor touristique pouvait collaborer au développement économique de leur pays. En 2005, le continent africain a connu la plus haute augmentation du flux touristique. Par contre, ce n’est pas tous les pays qui en bénéficient. Compte tenu des conflits politiques qui surviennent constamment dans la région des grands lacs africains, le tourisme tend à écoper de cette situation. L’instabilité politique a souvent pour effet de rendre les touristes méfiants. Certains attraits naturels permettent toutefois de maintenir l’intérêt des touristes pour la région. La popularité du continent africain est surtout liée à la présence d’animaux sauvages de la savane et de la forêt tropicale comme les éléphants, les chimpanzés, les lions, les zèbres, les girafes et les hippopotames. Autrefois, ces safaris consistaient surtout en une période de chasse où les carcasses des prédateurs étaient les plus beaux trophées. Depuis plusieurs années, les campagnes de sensibilisation pour la vie des animaux et le risque d’extinction de plusieurs espèces ont radicalement transformé la nature et la fonction des safaris africains. En effet, aujourd’hui, ces safaris ne se destinent plus aux chasseurs, mais bien aux amants de la nature qui désirent observer ces animaux exotiques dans leur milieu naturel. Les guides, qui connaissent parfaitement le territoire exploré ainsi que les habitudes des espèces, organisent les déplacements et informent les observateurs quant au mode de vie de la faune. Les cinq animaux les plus populaires dans ce genre d’expéditions sont également parmi les plus difficiles à observer : l’éléphant, le rhinocéros, le lion, le léopard et le buffle. Ces animaux représentent également les mammifères les plus craints de la savane africaine. Outre ces prédateurs, il est également possible de voir des girafes, des zèbres, plusieurs espèces de singes et d’oiseaux. La région congolaise est également peuplée par les nombreux gorilles, où de nombreux sanctuaires pour les protéger dans leur environnement naturel ont été mis sur pied. Un site très prisé pour les safaris africains est sans doute la plaine du Serengeti, en Tanzanie. Caractérisée par un climat tropical, la steppe du Serengeti présente un paysage unique avec sa vaste plaine de savanes entourée de plateaux volcaniques. Plusieurs troupeaux d’herbivores vont y paître pendant la journée, au grand plaisir des visiteurs qui peuvent ainsi facilement les observer. Le rythme de la région est marqué par une forte saison sèche précédée d’une longue saison de pluie intense. Afin de mieux protéger l’environnement et la vie sauvage, la steppe du Serengeti est devenue un parc national. D’ailleurs, depuis 1981, ce parc fait partie de la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en tant que patrimoine naturel. La popularité du tourisme au Serengeti a malheureusement tendance à diminuer au profit de l’Afrique du Sud, en raison des infrastructures d’accueil moins luxueuses en Tanzanie. Traditionnellement, les Massaïs forment une tribu nomade qui élevait leurs troupeaux dans les collines du Kenya et de l’Ouganda. Ce peuple avait des cérémonies et des croyances qui leur étaient propres. Par exemple, ils ont la conviction qu’un dieu leur a confié son bétail duquel ils se doivent de prendre soin. C’est pourquoi ils tuent très rarement les animaux, mais se nourrissent plutôt d’une partie de leur sang et de leur lait. Malheureusement, leur mode de vie a passablement changé lors de l’arrivée des explorateurs et des colons britanniques. En effet, ces derniers s’appropriaient le territoire, transformant l’environnement et imposant un nouveau système politique. Les autorités britanniques les ont même expulsés de leur territoire. Les Massaïs vivent maintenant principalement dans une réserve et sont progressivement en train de se sédentariser. On peut vraiment parler d’acculturation dans le cas des Massaïs, causée autant par la colonisation que par le tourisme. En effet, les Massaïs vivant près des grands hôtels ont fait de l’accueil des touristes un de leur moteur économique, au détriment de leurs us et coutumes. Cette acculturation présente tout de même certaines conséquences positives puisque, de nos jours, les Massaïs valorisent l’éducation des jeunes. La tribu est toutefois vulnérable à la folklorisation dans laquelle les touristes la confinent. Ils pratiquent maintenant leurs danses traditionnelles, motivés par l’argent des visiteurs et non pour les fonctions religieuses de ces danses. Ils portent également encore leurs costumes rouges traditionnels. Vénéré par les Massaïs, le mont Kilimandjaro est la montagne la plus élevée de tout le continent africain. Le Kilimandjaro est en fait un ensemble composé de trois volcans éteints dont le plus haut sommet s’élève à 5 895 mètres d’altitude. Malgré sa position géographique, tout près de l’équateur, son sommet est tellement élevé qu’il est recouvert de neiges éternelles. Le Kilimandjaro représente un défi de taille pour les alpinistes qui entreprennent son ascension. Plusieurs abandonnent faute d’oxygène ou par fatigue et certains y laissent même leur vie. Le nombre de touristes qui vont au Kilimandjaro a toutefois doublé entre 1986 et 1997. Le paysage autour du Kilimandjaro est très impressionnant. Cet ensemble montagneux est isolé au cœur de la steppe africaine, la montagne est donc visible de loin. Le site du Kilimandjaro est protégé des invasions touristiques et du développement du tourisme de masse. En effet, l’ensemble de la montagne et ses forêts font partie, depuis 1987, de la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce statut contribue également à la protection des animaux menacés de disparition qui vivent dans la forêt. Les principaux dangers pour le Kilimandjaro sont les changements climatiques qui pourraient faire fondre les glaces éternelles. Des prévisions scientifiques estiment d’ailleurs que d’ici 2020, les glaciers du Kilimandjaro pourraient avoir complètement fondu, ce qui changerait radicalement le visage et l’écosystème de la région. |
La diffusion et l'effusion des gaz (Loi de Graham) | chemistry | 9d6aa26e-f524-4911-a206-8b1c95e79d68 | 1,787 | La diffusion est un processus par lequel une substance se mélange à une ou plusieurs autres substances grâce au mouvement des particules qui les constituent. L'effusion est un processus par lequel un gaz passe au travers d'une paroi par un petit trou. Selon la théorie cinétique des gaz, les particules de gaz se déplacent en ligne droite et se heurtent fréquemment. De plus, elles entrent aussi en collision avec les parois du contenant dans lequel elles se trouvent. Ce déplacement permet d'expliquer deux types de phénomènes: la diffusion et l'effusion. De plus, on peut quantifier le rythme de ces phénomènes à l'aide de la loi de Graham. La dispersion aléatoire des particules permet, au bout d'un certain temps, une distribution uniforme des particules de gaz dans tout le contenant qui les renferme. Ce phénomène se nomme diffusion. Ainsi, il s'agit d'un processus graduel lors duquel un gaz se répartit dans tout l'espace qui lui est disponible. Un gaz peut aussi se mélanger à d'autres gaz grâce au mouvement de ses particules. La diffusion permet d'expliquer pourquoi un polluant atmosphérique peut se répandre sur de grandes surfaces, ou encore pourquoi certains parfums envahissent une pièce et disparaissent par la suite. Représentation du phénomène de la diffusion: un gaz concentré en un endroit (à gauche) se répartit de façon uniforme dans tout l'espace disponible (à droite) lors du phénomène de diffusion. Certains contenants, plutôt que d'être parfaitement hermétiques, ont des parois poreuses, c'est-à-dire des parois dotées de trous minuscules. Les particules de gaz peuvent alors, au hasard des collisions, passer à travers ces petites ouvertures et s'échapper dans l'environnement. On parle alors d'effusion. Un ballon d'hélium qui se dégonfle lentement est un exemple d'effusion. Le dioxygène et le gaz carbonique qui traversent la paroi des capillaires sanguins en est un autre. L'effusion, qui est le passage de particules de gaz à travers une membrane, se déroule plus rapidement si l'ouverture est grande (à droite) comparativement à une petite ouverture (à gauche). La vitesse d'effusion ou de diffusion des particules n'est pas la même pour tous les gaz. Ce rythme dépend principalement de la masse des particules. En effet, à une température donné, toutes les particules ont la même quantité d'énergie cinétique. Cette énergie dépend de la masse et de la vitesse des particules. Comme des gaz différents sont formés de particules de masses différentes, leur vitesse moyenne sera différente. Ainsi, les particules de masses plus élevées diffusent plus lentement que les particules légères, car elles se déplacent plus lentement. Courbe de distribution des vitesses en fonction de la masse: un gaz plus lourd tel que le diazote se déplace plus lentement qu'un gaz léger comme le dihydrogène. La loi de Graham stipule que les vitesses de diffusion, ou d'effusion, de deux gaz aux mêmes conditions de températures et de pression sont inversement proportionnelles à la racine carrée de leurs masses molaires. En 1840, le chimiste écossais Thomas Graham a posé que, pour des conditions de température et de pression équivalentes, les énergies cinétiques de deux gaz étaient égales. Puisque l'énergie cinétique est fonction de la masse et de la vitesse des particules, il a pu élaborer la loi suivante: Cette loi indique que, dans des conditions de température et de pression identiques, les vitesses de diffusion de deux gaz sont inversement proportionnelles aux racines carrées de leurs masses molaires. Cette loi peut aussi s'appliquer à la vitesse d'effusion des gaz. La loi de Graham est en accord avec la théorie cinétique des gaz, puisque plus les particules d'un gaz sont légères, plus elles se déplacent rapidement. Les particules de gaz plus légères diffusent plus rapidement dans un autre gaz que les particules plus lourdes. Quelle est la masse molaire d'un gaz inconnu Z qui diffuse à 700 mL/min dans un appareil à diffusion, pendant que le méthane, |CH_{4}|, diffuse à 350 mL/min dans le même appareil? Identification des données du problème |Vitesse_{1}=700 mL/min| pour le gaz inconnu Z |Vitesse_{2}=350 mL/min| pour le |CH_{4}| |M_{1}=x| pour le gaz inconnu Z |M_{2}=16 g/mol| pour le |CH_{4}| Calcul de la masse molaire |\displaystyle \frac{Vitesse_{1}}{Vitesse_{2}}=\sqrt{\frac{M_{2}}{M_{1}}}| |\displaystyle \frac{700 mL/min}{350 mL/min}=\sqrt{\frac{16 g/mol}{x}}| |x=4 g/mol| |
Les actions internationales pour le développement économique | contemporary_world | 9db441ef-31ca-48a3-baba-f3dbeb50779f | 1,788 | Chaque État est souverain sur son territoire et peut donc décider de son développement économique. Toutefois, seul, un État a plusieurs limites dans ses ressources humaines et financières. C’est pourquoi plusieurs regroupements économiques et organisations ont été mis sur pied au fil des ans. Cela permet d’aller au-delà des frontières et de travailler à une plus grande échelle à travers les régions et les continents. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Les regroupements économique font en sorte que les États augmentent leurs échanges commerciaux. Cela contribue à leur développement économique. De leur côté, les organisations, qu’elles soient internationales ou non-gouvernementales, soutiennent le développement du plusieurs pays à travers le monde et travaillent à réduire les disparités. La disparité représente l’inégalité entre deux choses. Les regroupements économiques se forment entre des pays ayant des relations économiques très fortes. En formant ces ensembles économiques, les États participent au développement économique de l’ensemble des membres. Les grands rassemblements économiques sont très présents dans le commerce mondial. Cette présence est bénéfique pour les États qui sont inclus dans ces regroupements. Toutefois, ces rassemblements réduisent du même coup les possibilités pour les États qui n’en sont pas membres puisqu’ils occupent presque tout l’espace dans le marché mondial. Il existe de nombreux regroupements économiques à travers le monde. L’Union européenne et l’Association des nations du Sud-Est asiatique en sont deux exemples. L’Union européenne (UE) a pour objectif de renforcer la coopération économique entre les pays membres. La Communauté économique européenne (CEE) est créée en 1958 et change de nom en 1993 pour devenir l’Union européenne. Elle est à la base une coopération économique, mais elle a évolué et touche maintenant à plusieurs domaines politiques comme l’environnement et la santé. Regroupés ensembles en un marché commun et utilisant une monnaie commune, les pays de l’Union européenne représentent en 2020 16 % du PIB mondial, tout juste derrière la Chine et les États-Unis. L’Association des nations du Sud-Est asiatique (ANSEA) est un autre grand regroupement économique. Fondée en 1967, elle a pour but d’accélérer la croissance économique et d’améliorer les conditions de vie des populations des pays de l’Asie du Sud-Est. Elle regroupe, entre autres, le Cambodge, les Philippines, la Thaïlande et le Vietnam. Les organisations internationales (OI) donnent l’occasion aux États d’échanger entre eux sur des sujets très divers. Ce faisant, elles facilitent la mise en place de règles commerciales et financières entre les États à travers le monde. Une organisation internationale est une organisation qui réunit des représentants de différents États dans le but d’atteindre des objectifs communs concernant des enjeux mondiaux. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a été fondée en 1995. Elle regroupe aujourd’hui 164 États, ce qui représente presque la totalité du commerce mondial. L’OMC se charge des règles qui régissent le commerce international en travaillant avec les États membres à travers le monde. Son objectif est de faciliter le commerce international en réduisant les obstacles à celui-ci. Ce faisant, elle cherche entre autres à aider les pays dans leur développement. L'un des outils de l’OMC est la mise en place d’accords multilatéraux (entre plusieurs États). Ceux-ci servent à réduire les obstacles au commerce, mais aussi à garantir des conditions égales pour tous les pays. Ces accords contribuent à la croissance économique et au développement des différents États. Ils réglementent le commerce des marchandises et des services ainsi que la propriété intellectuelle. On entend par propriété intellectuelle les droits sur des créations intellectuelles tels les brevets, les marques de commerce, les droits d’auteur, etc. Ainsi, la recette d’une boisson gazeuse, la couleur d’un logo et les paroles d’une chanson célèbre sont des propriétés intellectuelles. Chaque État, après avoir adopté un accord, est responsable d’en respecter les conditions. L’Organe de règlement des différends (ORD) a été créé pour arbitrer les différends économiques entre les États membres, c’est-à-dire lorsqu’un État croit qu’un autre État ne respecte pas les accords. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), créés en 1944, sont des institutions spécialisées de l’Organisation des Nations Unies. Elles ont une mission complémentaire en ce qui touche l’économie mondiale. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Lorsque la Grèce a emprunté des sommes d’argent au Fonds monétaire international en 2010, l’État a dû gérer son économie de manière très stricte, ce qui a résulté en une récession (diminution de la croissance économique) et à une explosion du chômage. Heureusement, cette gestion serrée des finances de l’État a porté ses fruits : de 2013 à 2019, le taux de chômage en Grèce s’est amélioré puisqu’il est passé de 27,7 % à 16,8 %. La Banque mondiale (BM) a pour mission de réduire la pauvreté et d’augmenter le revenu des moins riches dans les pays en développement. La BM fournit des mesures d’aide financière avantageuses aux pays faisant face à la pauvreté. Le financement offert peut prendre la forme de prêts avec de faibles taux d’intérêt ou sans intérêt, ou même des dons. La Banque mondiale peut aussi prodiguer des conseils stratégiques et une assistance technique aux gouvernements des pays afin qu’ils puissent mieux gérer leur économie. Toutefois, les prêts du FMI et de la BM viennent avec plusieurs conditions. Lorsqu’un État emprunte de l’argent auprès de ces institutions, ses politiques économiques doivent être ajustées afin de régler les problèmes qui l’ont mené à demander cette aide financière. Quant à la Banque mondiale, elle offre des conseils aux pays emprunteurs. Ceux-ci doivent respecter les politiques et les directives de la BM. Par exemple, la BM constate que les catastrophes naturelles ont des effets durables et de grande ampleur sur la pauvreté. C’est pourquoi elle apporte une aide financière et technique dans l’évaluation et la réduction des risques ainsi que pour la reconstruction durable. Cette aide financière n’est accordée que si les pays emprunteurs respectent et mettent en place les politiques et les directives de la Banque mondiale. Le groupe des 7 (ou G7) rassemble les dirigeants des sept principaux pays industrialisés (la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, les États-Unis, le Canada et le Japon). Le groupe a été formé en 1975 et avait alors pour but de faciliter les échanges pour régler des problèmes d’ordre économique. Le G7 ne possède pas de charte formelle régissant sa mission et ses actions et sa structure bureaucratique est limitée. Il est surtout un espace d’échange et de discussion permettant aux États membres de discuter d’enjeux mondiaux lors de rencontres et de groupes de travail. De la même manière, le G20 rassemble les dirigeants de pays développés et de pays en développement pour échanger sur des enjeux économiques ou sociaux. Outre les membres du G7, la Chine, l’Inde et le Brésil sont quelques pays faisant partie du G20. Les Nations Unies sont à l’origine de plusieurs organisations touchant au développement et à l’économie. Comme d’autres organisations, l’apport des organisations des Nations Unies se situe notamment dans leur capacité à collecter des données statistiques à travers le monde sur une variété de sujets, ce qui permet ensuite de développer des politiques et des programmes adaptés aux besoins des populations. Voici quelques exemples d’organisations découlant des Nations Unies : la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel supportent les pays pour faciliter leur intégration dans l’économie mondialisée et ainsi réduire la pauvreté, le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et une institution spécialisée des Nations Unies qui lutte contre la pauvreté et la faim dans les zones rurales des pays en développement, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vise à rendre accessible une nourriture saine et en quantité suffisante pour toutes les populations. Les organisations non-gouvernementales (ONG) sont indépendantes des États. Au niveau international, elles cherchent à réduire la pauvreté de différentes manières. Par exemple, certaines apportent de l’aide aux personnes à plus faible revenu pour qu’elles puissent créer leur propre petite entreprise locale. Cela leur permet non seulement de créer de la richesse pour leur communauté, mais aussi d’être indépendantes des grandes entreprises internationales. Aussi, certaines ONG ont une grande influence auprès des États. Cette influence aide à faire reconnaître la situation et les besoins de populations plus pauvres pour mener à une aide ou un changement dans les manières de faire. En règle générale, le but des ONG est de faire en sorte que tous et toutes à travers le monde aient des chances égales. Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation à but non lucratif, composée de citoyens et citoyennes défendant une cause et qui agit indépendamment des gouvernements. Le Forum social mondial (FSM) est un espace ouvert de discussions et de débats rassemblant des ONG à travers le monde. Fondé en 2001, son but est de soutenir la recherche d’idées et de projets pour soutenir les droits humains et aider au développement durable. Il a lieu chaque année à différents endroits dans le monde. Médecins sans frontières (MSF) est une organisation d’aide humanitaire fournissant des soins dans des zones touchées par des conflits, des catastrophes naturelles ou des épidémies. Fondée en 1971, cette ONG veut faire en sorte que toute personne ait accès à des soins médicaux, peu importe l’endroit où elle se trouve. Pour ce faire, elle envoie des équipements médicaux (médicaments, tentes-hôpital, etc) et du personnel médical (médecins, infirmières) là où le besoin se fait sentir. Cela peut se faire à la demande d’un État ou de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En améliorant la santé des personnes, cette organisation les aide à être actives dans la société et donc, indirectement, à contribuer à la vie économique d’un État. |
La page de présentation | french | 9dd26b65-8752-45d4-a49f-687def8c0584 | 1,789 | La page de présentation est la première page sur le dessus du travail que tu remets, autrement dit, la page couverture. La page de présentation contient certaines informations utiles à ton enseignant. Ton nom Le nom du cours pour lequel tu remets un travail Le numéro de ton groupe Le titre de ton travail Le nom de ton enseignant Le nom de ton école La date de remise |
Les paronymes | french | 9e37d057-824c-4dd5-908a-b08eef77d088 | 1,790 | Les paronymes sont des mots qui se ressemblent dans leur prononciation et dans leur orthographe, mais dont le sens est différent. |
Winston Churchill | history | 9e44ca80-29c2-4bcd-ac6d-6a9d6f02ca2b | 1,791 | Winston Churchill est un homme d’État, un militaire et un écrivain britannique. Il participe à plusieurs grandes guerres, telles que la Seconde Guerre des Boers et la Première Guerre mondiale. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est premier ministre du Royaume-Uni. Durant sa carrière politique, qui dure près de soixante ans, il occupe plusieurs postes : ministre du Commerce, ministre de l’Armement, secrétaire d’État à la Guerre, chancelier de l’Échiquier (ministre des Finances), etc. Il est surtout connu pour avoir participé à de nombreuses réformes sociales comme l’établissement du salaire minimum, la création des pensions et du chômage, la création de la sécurité sociale, la limitation de la journée de travail, etc. Au fil des années, il oscille entre le Parti conservateur et le Parti libéral, selon l’allégeance qui lui permet d’accéder aux postes les plus influents. Pour cette raison, entre autres, il ne parvient pas à faire l’unanimité chez les conservateurs et les libéraux, et même, au sein de la royauté. Étant le dirigeant le plus âgé des pays alliés lors de la Seconde Guerre mondiale, il est considéré comme un leader influent et rassembleur ainsi qu’un protecteur de l’ordre public. Son rôle lors de ce grand conflit mondial est crucial à la résolution de celui-ci. Il reçoit une multitude de récompenses au cours de sa vie. À sa mort, la reine lui organise des funérailles nationales. 1874 : Winston Churchill naît le 30 novembre, au palais de Blenheim, en Angleterre. 1911 : Il est nommé Premier lord de l’Amirauté (ministre de la Marine). 1915 : L’expédition franco-anglaise aux Dardanelles est un échec. Il en résulte plusieurs pertes en vies humaines. Churchill, à l’origine de cette expédition, est tenu pour responsable. Il doit démissionner de son rôle de Premier lord de l’Amirauté. 1924 : De retour au sein du Parti conservateur, Churchill accepte le poste de chancelier de l’Échiquier (ministre des Finances). Ses décisions engendrent une augmentation du chômage et déclenchent la grève des mineurs qui mène à la grève générale de 1926 au Royaume-Uni. 1936 : Churchill publie son plus célèbre article, Evening Standard, dans lequel il met les lecteurs en garde contre la montée en puissance d’Adolf Hitler et dénonce la politique d’apaisement du premier ministre en poste. 1939 : Lors des premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, il assure de nouveau la fonction de Premier lord de l’Amirauté. 1940 : Après la démission de Neville Chamberlain, Winston Churchill devient le 61e premier ministre du Royaume-Uni le 10 mai. 1951 : Churchill gagne les élections et devient le 63e premier ministre du Royaume-Uni le 26 octobre. 1953 : Il reçoit le prix Nobel de la littérature pour ses Mémoires de guerre. Le comité souligne alors sa maîtrise de la description historique et biographique ainsi que ses discours hors du commun pour la défense des valeurs humaines. 1953 : La reine Elisabeth II le nomme chevalier de l’Ordre de la Jarretière. 1955 : Dû à sa santé qui se dégrade, il prend sa retraite de la vie politique, à l’âge de 80 ans. 1965 : Winston Churchill meurt le 24 janvier, à Londres. |
La notation de Lewis | science | 9e675863-cdaf-42a9-95da-a85052dc8db9 | 1,792 |
La notation de Lewis est un modèle de l’atome représentant les électrons de valence. Il permet de mieux comprendre les liens qui unissent les atomes dans une molécule. Pour représenter la notation de Lewis, il faut représenter: le symbole chimique de l’atome afin de savoir de quel élément il est question. les électrons de valence de l’atome, c'est-à-dire les électrons que l’atome possède sur sa dernière couche électronique. Les électrons de valence sont les électrons que possède un atome sur sa dernière couche électronique. Ce sont ces électrons qui peuvent former des liaisons pour créer des molécules. Le bore (B), qui fait partie de la famille III (3), a trois électrons de valence. L’argon (Ar), qui fait partie de la famille VIII (8), a huit électrons de valence. Même si l’hydrogène ne fait pas partie de la famille des alcalins, il possède tout de même un seul électron de valence. Puisque seuls les électrons de valence entrent en relation avec les atomes voisins pour former des liaisons, il est inutile de représenter les électrons des premières couches dans le cas d’une liaison chimique. Pour bien dessiner la notation de Lewis, on doit d’abord savoir qu’un atome ne peut jamais avoir plus de huit électrons sur sa dernière couche et donc, on ne pourra en aucun cas dessiner plus de huit électrons sur le modèle. Pour ce faire, comme représenté sur l’atome « X » quelconque qui se trouve ci-dessous, il faut imaginer une boîte qui entoure le symbole chimique. Il faut ensuite connaître le nombre d’électrons de valence de l’atome. Par la suite, il faudra placer les électrons sur les côtés de la boîte selon les règles suivantes : Il ne peut y avoir plus de deux électrons par côté. On doit placer au moins un électron par côté avant de placer un deuxième électron sur un même côté. C’est comme lorsqu'on distribue des cartes autour d’une table: on en donne une à chacun avant d’en donner une deuxième. Voici la représentation selon le modèle de Lewis des atomes de la deuxième période (ligne horizontale) du tableau périodique. Alcalins Alcalino-terreux Famille du bore Famille du carbone Famille de l'azote Famille de l'oxygène Halogènes Gaz rares On remarque que les boîtes imaginaires n’ont pas été tracées. De plus, lorsque l’on dessine les premiers électrons de valence, il est possible de les placer sur n’importe quel côté pourvu qu’on respecte les deux règles de Lewis. Un électron célibataire est un électron qui est seul sur un côté du symbole de l'élément. Un doublet d’électrons représente une paire d'électrons situés sur un même côté du symbole de l'élément. Les électrons célibataires sont les électrons qui pourront former des liens chimiques avec les atomes voisins. Un atome possède autant de possibilités de liaisons qu’il possède d’électrons célibataires. Au contraire, les électrons placés en doublets ne formeront jamais de liaisons chimiques avec d’autres atomes. L'azote possède un doublet d'électrons et trois électrons célibataires, ce qui signifie que l'azote peut former trois liaisons avec d'autres atomes. Il existe une importante exception à la notation de Lewis, soit l’atome d’hélium. En effet, l’hélium est un gaz inerte qui ne peut participer à aucune réaction chimique. C’est pourquoi il faut placer ses électrons en doublet, tel qu'indiqué sur le schéma ci-dessous. Voici deux exemples d’erreurs fréquentes qui ne doivent pas être faites lorsque la notation de Lewis est dessinée pour différents atomes. Dans le cas #1, deux électrons ont été placés sur le même côté avant qu’un électron soit placé sur chaque côté. Dans le cas #2, la boîte imaginaire n'a pas été respectée lorsque l'on a disposé les électrons. |
Bagdad au Moyen Âge (notions avancées) | history | 9e729334-04c1-4566-9003-aee414b71086 | 1,793 | La ville de Bagdad, comme la plupart des grandes villes ayant connu un essor au Moyen Âge, est située près des axes commerciaux de l’époque. Bagdad se trouve en effet sur les rives du Tigre, fleuve qui relie la Mésopotamie au Golfe Persique. Le Tigre ainsi qu'un deuxième fleuve, l’Euphrate, coulant à environ 30 kilomètres du Tigre, assurent tous deux une bonne irrigation des terres agricoles dans la région de Bagdad. La région de Bagdad était alors une vaste plaine irriguée, dont les deux fleuves assuraient une protection naturelle contre les attaques ennemies en plus d'être un atout de taille pour les transports et le commerce. Non seulement les fleuves facilitaient le transport de marchandises, mais en plus Bagdad chevauchait deux continents commerçants : l’Europe et l’Asie. C’était donc une situation parfaite pour en faire un carrefour commercial majeur. Plus précisément, l’axe Nord-Sud de Bagdad permettait les connexions entre la Mésopotamie et le golfe Persique, l’axe sud-ouest et nord-est faisait le lien entre les villes saintes près de la Palestine et le plateau iranien tandis que l’axe sud-est et nord-ouest assurait les échanges entre la Syrie et le golfe iranien. Par sa situation géographique, Bagdad était donc triplement avantagée : agriculture facile grâce à l’irrigation des terres, commerce possible grâce aux fleuves, protection militaire assurée par ces mêmes fleuves. Avant de devenir la capitale de l’Empire arabe, Bagdad était une petite ville sur les rives du Tigre. La ville profitait déjà de la plaine fertile et de la protection naturelle offerte par les deux fleuves. Bien qu’encore de dimension modeste, Bagdad accueillait déjà des foires commerciales. L’Empire arabe sortait d’une période plus difficile pendant laquelle les conquêtes étrangères s’essoufflaient et où les tensions entre les différents groupes ethniques et religieux ne cessaient d’augmenter. Les musulmans développaient une attitude moins tolérante à l’égard des chrétiens, à la suite des luttes menées contre Byzance, alors centre de l’Orient et centre du christianisme.Le califat des Abbassides commença ainsi, par une rupture avec les traditions grecques et byzantines. Le nouveau calife, al Mansur, désirait déplacer le centre du pouvoir vers l’Iraq et cherchait une nouvelle ville où établir sa demeure et sa capitale. Selon les légendes, il aurait voyagé partout en Iraq en cherchant l’emplacement parfait. En 762, il fonde sa nouvelle capitale à l’emplacement de Bagdad. Il renomme la ville Madinat al Salam, qui signifie "cité de la paix". La population continuait tout de même à la nommer Bagdad. Le calife avait choisi cet emplacement en constatant les nombreuses possibilités offertes par les fleuves et la plaine fertile. De plus, il y appréciait la fraîcheur des nuits et l’absence de moustiques. Al Mansur désirait y voir se développer la ville la plus florissante du monde. Pour amorcer la construction de sa nouvelle capitale, Al Mansur avait engagé les astronomes les plus renommés ainsi que les artisans les plus habiles de tout l’empire. Dès sa construction, Madinat al Salam s’annonçait comme une ville grandiose. Le plan de la ville était parfaitement circulaire, le tout visant à rendre facile l’administration de la ville et du commerce. Cet immense cercle avait un diamètre de quatre kilomètres et était entouré d’un fossé de 20 mètres de large et de deux immenses murailles de pierres. La première avait une hauteur de 17 mètres et une épaisseur de cinq mètres alors que la seconde faisait 14 mètres de haut et 4 mètres de large. Quatre portes permettaient d’entrer dans la ville. Pour mieux contrôler les entrées et les sorties, des sentinelles gardaient les portes en tout temps. Le centre de la Ville Ronde était occupé par une grande mosquée ainsi que par le palais du calife. Le palais était surmonté d’un immense dôme vert qui mesurait plus de 48 mètres de haut. Richement décoré et surmonté d’une statue, ce dôme impressionnait tous les visiteurs de la ville. Ce sont d’ailleurs les descriptions qu’en ont faites certains visiteurs qui permettent de le décrire aujourd’hui. En effet, ce dôme fut détruit lorsque la foudre s'y est abattue. Du centre partaient quatre avenues qui menaient aux portes. Tout autour du palais et de la mosquée se trouvaient les logements des officiers de la cour et les bureaux administratifs. Toutes les constructions étaient bâties en briques, matériau traditionnel de Bagdad et de la région. La majeure partie de la Ville Ronde fut détruite lors d’une guerre de succession en 812-813. Seule la mosquée a été épargnée par les attaques. Les califes suivants ont alors dû reconstruire une partie de la ville. La reconstruction du palais s’est faite à l’extérieur des murs de la ville, sur la rive est du Tigre. Les nouvelles constructions se faisaient alors avec un souci de décoration et d’esthétisme très grand : nombreux pavillons, colonnes, jardins, ruisseaux, pelouses, pièces d’eau, jardins zoologiques, enceinte de chasse, etc. La "cité de la paix" ne cessait de croître et d’attirer de nouveaux habitants. La croissance fut telle qu’à la fin du 8e siècle, les marchés durent se tenir à l’extérieur de l’enceinte. Le calife ordonnait également de construire une seconde mosquée afin de libérer l’espace au coeur de la ville. En quelques décennies, Bagdad était déjà une capitale florissante dont les habitations dépassaient les murs. Le calife lui-même s’était fait construire un palais avec terrasses à l’extérieur de l’enceinte où il menait une vie de luxe. D'ailleurs, au fil du temps, les califes au pouvoir adoptèrent un mode de vie luxueux et une attitude qui les éloignaient du peuple. Lorsqu’ils s'adressaient à la population, il le faisait toujours caché derrière un rideau de soie. Les califes avaient droit de vie ou de mort sur les citadins qui réussissaient à lui parler. En 786, Haroun al Rachid était le nouveau calife. C’est à cette époque que la civilisation arabe a connu un mouvement de renaissance que l’Europe ne connaîtrait qu’aux 15e et 16e siècles. En effet, sous le pouvoir d’al Rachid, la civilisation arabe connut un essor culturel, intellectuel et artistique sans précédent qui trouvera son apogée tout au long du 9e siècle. Cet essor n'aurait sans doute pas eu la même importance sans l'apport du calife al Ma’mun qui gouverna entre 813 et 833. Ce souverain réintroduisit la philosophie, les sciences et les mathématiques issues des textes grecs. Il incita d’ailleurs les intellectuels à s’y intéresser autant qu’aux textes perses et indiens qui parvenaient également à Bagdad. Les connaissances des Arabes de l’époque faisaient alors la synthèse entre les cultures orientales et occidentales. Avec la fondation de la Maison de la Sagesse, les intellectuels avaient un lieu de rassemblement où ils pouvaient échanger, traduire et réfléchir. La bibliothèque de cet établissement comptait environ 10 000 livres. Au même moment, des disciplines artistiques spécialisées se développaient et gagnaient en importance. Ce fut entre autres le cas de la calligraphie, dont les oeuvres prenaient une valeur inestimable et dont les créateurs jouissaient d’un statut social élevé. Ce fut également le cas de l’enluminure, qui se développait dans les livres et dans les éditions décorées du Coran. Plusieurs fabriques de papier furent également mises sur pied, ce qui a grandement contribué à la mise en page et à la diffusion des livres dans l’empire. Ces livres traitaient de médecine, de sciences, d’astronomie, de zoologie et étaient pratiquement tous illustrés. C’est à cette époque que les contes des Mille et une nuits furent rédigés. Les sciences médicales connurent le même développement majeur que les lettres. Avec l’ouverture des premiers centres hospitaliers, dont certains se spécialisaient dans le traitement de la folie, la médecine arabe avait une avance considérable sur les autres civilisations. Avicenne était d’ailleurs le plus grand médecin de l’époque: rédaction de plusieurs textes décrivant précisément les maladies et leurs symptômes, rédaction d’une encyclopédie médicale, etc. Les techniques utilisées à l’époque étaient très précises. Basées sur l’observation des symptômes et sur la recherche des causes, les médecins arabes traitaient alors plus efficacement que les médecins occidentaux. Les médecins s’engageaient à respecter les règles de la profession ainsi que des normes hygiéniques qui empêchaient la propagation de maladies contagieuses. De plus, ils utilisaient des produits pharmaceutiques efficaces pour traiter les maladies. De grandes innovations enrichirent aussi les domaines des sciences, des techniques et des mathématiques. Ces innovations ont mené Bagdad a mettre sur pied un système d’aqueduc, d’irrigation et de climatisation efficace et structuré. L’essor de l’Empire arabe a fait en sorte que le commerce méditerranéen et asiatique se déplace vers Bagdad. La situation géographique et la quantité de marchandises qui passaient par Bagdad justifiaient ce déplacement. Tous les produits rares de l’Asie et de l’Occident transitaient par Bagdad. Le commerce de Bagdad réunissait ceux de l’Asie centrale, de l’Afrique du Nord, de la Méditerranée, de l’Espagne, de l’Extrême-Orient, de l’Inde, de la Chine, de l’Indonésie, du Golfe Persique et de la mer Rouge. Les marchandises étaient les suivantes : Soies, encre, paons, porcelaine, selles, épices (de la Chine); Rubis, argent, bois de sental, noix de coco, ivoire, teintures (de l’Inde); Céréales et coton (de l’Égypte); Verreries et fruits (de la Syrie); Soie et textile (de la Perse); Esclaves, ivoire, or (de l’Afrique); Drogues et bijoux (de Byzance); Cuir (de l’Espagne); Fourrures, sabres, ambre (de la Russie et de la Scandinavie). La présence de toutes ces marchandises luxueuses dans la ville a stimulé l’artisanat. Plusieurs artisans se sont mis à fabriquer des produits semblables ou encore à fabriquer divers objets à partir de ces produits. La présence de ces effets à Bagdad a également modifié certaines habitudes de vie. Par exemple, les jeux inspirés des Perses ont gagné en popularité, les Arabes dégustaient des mets exotiques, utilisaient des chiffons, de la porcelaine, meublaient différemment leur maison, se vêtaient de pantalons, etc. Tous ces produits ont contribué à augmenter la richesse de Bagdad. De nouvelles institutions ont d'ailleurs vu le jour à cette époque afin de faciliter les échanges commerciaux. Les banques firent en effet leur apparition à l’époque. Leur but était alors de faciliter la conversion des différentes monnaies, de changer les chèques et les lettres de crédit. C’est pendant cet essor important du commerce, des arts et des sciences que Bagdad a connu sa plus grande effervescence. La population a même dépassé le million d’habitants au 10e siècle. Plusieurs maisons ont été construites à l’extérieur des murs pour accueillir toutes ces personnes. Bien qu’elle n’ait jamais véritablement perdu toute sa gloire et sa richesse, la ville de Bagdad a été considérablement affaiblie dès la deuxième moitié du 10e siècle. Les tensions entre les chiites et les sunnites commençaient à nuire à l’administration de la ville. Les autorités devaient également traiter des troubles internes tels que les révoltes des esclaves noirs, surnommés les Zandjs. Ces derniers étaient principalement utilisés pour cultiver la canne à sucre. Plusieurs États étrangers ont nui à l’Empire arabe. D'abord, les Mongols envahirent le territoire. Plus tard, les gardes turcs s’emparèrent du pouvoir ne laissant qu’un pouvoir symbolique au calife. La cité était alors victime de pillage, de luttes pour son contrôle. Bagdad n'avait jamais été aussi affaiblie politiquement et militairement. Au même moment, les routes commerciales se déplaçaient. La route terrestre passait plus au nord tandis que la route maritime passait plus à l’ouest. Bagdad n’était alors plus le carrefour commercial où toutes les marchandises passaient, ce qui a diminué la puissance économique de la capitale de l’Empire arabe. Au début du 11e siècle, le déclin intellectuel s’est amorcé suite à une décision du calife: il devenait interdit de proposer de nouvelles interprétations du Coran. Cette décision a mis fin à une époque pendant laquelle l’esprit critique était fort développé et incitait les intellectuels à effectuer des recherches, à réfléchir sur le monde. Dès lors, il n’y eut plus autant d’innovations intellectuelles et scientifiques. En 1256, une guerre civile a éclaté à Bagdad, affaiblissant la ville et ses défenses. En novembre 1257, trois armées se dirigeaient vers Bagdad. Les deux armées mongoles, assistées de l’armée chrétienne, ont alors commencé à attaquer Bagdad. Pendant des mois, la cité subit des bombardements de pierre, de feu, de tirs d’arbalètes et de flèches. Les attaques se multipliaient jour et nuit. Bagdad a résisté aux attaques jusqu’au 17 janvier 1258. Le lendemain, les Mongols entraient dans la ville et s’emparaient des fortifications. La population a été massacrée, le calife a été exécuté, la ville a été pillée, détruite, incendiée. Cette attaque a mis fin à l’âge d’or de Bagdad et à l’Empire arabe. À partir de ce moment, il y eut une grande récession qui a mis fin à l’économie et au développement démographique. Plusieurs autres peuples ont ensuite tenté de prendre le contrôle de Bagdad. Les Turcs y sont d’ailleurs parvenus en 1401. Par la suite, tout au long du 16e siècle, la ville était un enjeu important pour les Ottomans qui en ont repris le relais commercial. Bagdad est aujourd’hui la capitale de l’Iraq, pays indépendant depuis 1930. Quelques édifices qui existent encore rappellent les années de richesse que Bagdad a connu au cours de son histoire. C’est le cas par exemple du palais des Abbassides, qui fut construit au 12e siècle, de la Madrasas Mustansiriya et du caravansérail Khan Murjan, construit au 14e siècle. |
Un nouveau rapport de force pour les Autochtones | history | 9e7e4a1a-06ca-468f-b824-7d2c4231e737 | 1,794 | Entre les années 1960 et 1970, le Québec se développe rapidement. Peu à peu, les entreprises s'intéressent aux ressources naturelles présentes dans le Nord-du-Québec et dans les régions plus éloignées. Ce faisant, ces entreprises s'approchent de plus en plus de différents territoires réservés aux Autochtones. Ces derniers, se sentant de plus en plus concernés par l'arrivée de différents groupes sur leur territoire, ils demandent une reconnaissance de leurs droits ancestraux. Parmi les points les plus importants, les différentes nations autochtones revendiquent une plus grande autonomie gouvernementale ainsi qu'une reconnaissance de leurs terres ancestrales. La Loi sur les Indiens, créée en 1876, fait des Autochtones un groupe de citoyens en marge de la population générale. Cette loi a pour objectif original d'assimiler les populations autochtones canadiennes en limitant certains de leurs droits. Néanmoins, elle propose également un statut particulier aux membres de ces communautés, ce qui leur permet d'obtenir certains avantages, par exemple, une exemption de taxes pour les membres d'une communauté habitant sur une réserve. En 1969, Pierre Elliott Trudeau, alors premier ministre du Canada, désire abolir cette loi. Cette proposition aurait pour impact de faire en sorte que les Autochtones perdraient certains de leurs droits puisqu'ils n'auraient plus de statut particulier. Ainsi, le gouvernement n'aurait plus à faire d'ententes avec les communautés autochtones sur le territoire pour y utiliser les différentes ressources. Devant cette possibilité, les groupes autochtones se rassemblent afin de protester contre l'abolition de la loi. Ils désirent ainsi conserver leurs différents droits et leur statut particulier. En 1971, le gouvernement revient sur sa proposition et la Loi sur les Indiens est maintenue. Avec la Loi sur les Indiens, les Autochtones ont droit à un territoire, les réserves, au sein desquelles ils ont une certaine autonomie politique. Néanmoins, celle-ci est grandement limitée puisque les différentes communautés demeurent soumises au gouvernement fédéral. Graduellement, cette situation est remise en question par des nations autochtones qui se mettent à exiger davantage d'autonomie gouvernementale. Ainsi, les communautés auraient davantage de pouvoirs et ne relèveraient plus du gouvernement pour les décisions les concernant. Afin de se faire entendre par les différents paliers de gouvernements, les nations autochtones se regroupent. Ces organisations permettent également aux communautés de mieux gérer les actions visant à mettre des pressions sur les gouvernements. C'est ainsi que des groupes tels que le Conseil national des Autochtones du Canada et l'Alliance autochtone du Québec sont créés en 1970 et 1972. Même si certains droits sont accordés par le gouvernement fédéral, la plupart des communautés n'obtiennent pas leur pleine autonomie. Avec la hausse de la demande des matières premières, différentes industries s'intéressent au territoire. Certains de ces territoires appartenant aux communautés autochtones, les gouvernements doivent signer des ententes avec les groupes présents. Si certains territoires sont reconnus comme appartenant à des Autochtones, d'autres sont encore non reconnus comme tels par le gouvernement. Plusieurs communautés militent alors pour faire reconnaitre ces territoires comme étant des droits ancestraux. La demande en électricité étant de plus en plus importante, Hydro-Québec décide de créer de nouveaux barrages. La société d'État se tourne vers les cours d'eau au nord de la province pour ses constructions. En 1971, elle met en branle la construction du complexe La Grande, alors qu'aucun traité n'est signé avec les populations de l'endroit. Les communautés autochtones habitant la région s'opposent alors vivement au projet, faisant valoir leurs droits ancestraux sur ce territoire. Devant les pressions des groupes autochtones, le projet est temporairement arrêté en 1973. Les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral ainsi que les populations autochtones se rencontrent alors pour faire des négociations concernant le territoire. Après deux ans de négociations, la Convention de la Baie-James et du Nord québécois est signée en 1975. Celle-ci reconnait aux Cris et aux Inuits certains droits exclusifs sur le territoire. Ainsi, ils ont maintenant des droits de chasse et de pêche sur le territoire et ils ont accès à plus d'autonomie gouvernementale. Même s'ils n'ont pas davantage d'autonomie sur le territoire, les communautés peuvent se gérer localement. De son côté, le gouvernement québécois peut exploiter les ressources forestières, minières et hydrauliques (les cours d'eau) en échange d'une compensation financière versée aux communautés autochtones. Il s'agit de la première reconnaissance officielle des droits ancestraux autochtones par les différents paliers de gouvernement. La construction du barrage allant bon train, Hydro-Québec décide de créer davantage de réservoirs et de complexes sur le territoire. Ces nouvelles constructions ont un impact direct sur les Naskapis qui habitent la région. La communauté désire alors négocier avec le gouvernement tout comme les Inuits et les Cris l'ont fait précédemment. En 1978, l'entente est signée entre la nation autochtone et le gouvernement. Les Naskapis reçoivent alors une compensation financière pour l'utilisation du territoire. Ils obtiennent également l'exclusivité de chasse et de pêche sur un vaste territoire de la région. |
Amener ou emmener | french | 9e9e7bf0-fa79-480e-ade4-7053d2e68082 | 1,795 | Amener: verbe qui signifie conduire quelqu'un vers un endroit ou vers une personne. Emmener: verbe qui signifie mener avec soi du lieu où l'on est vers un autre endroit. On emmène une personne du lieu où l'on est vers un autre endroit, mais on amène une personne vers un lieu donné. Je vous amènerai mon fils ce soir. Maryse emmène sa famille au restaurant. |
Les procédés typographiques comme marque de modalité | french | 9eae96ff-e483-46f9-991e-a8ec7bdb4e51 | 1,796 | L'utilisation de procédés typographiques est une façon pour l'émetteur d'insister sur des mots ou des passages importants. L'emploi de l'italique, du caractère gras, de caractères plus grands ou plus petits, du soulignement et de lettres majuscules peut servir à faire ressortir des éléments du texte d'une manière efficace. Dans le seul but de maintenir les services en place, les clients devront débourser davantage. (Emploi de l'italique) Il faut prendre une décision maintenant. (Emploi du caractère gras) Cet homme me semblait imperturbable. (Utilisation de caractères plus grands) Les employeurs doivent trouver une solution raisonnable. (Utilisation du soulignement) Je trouve cette bague fantastique et je la VEUX. (Emploi de lettres majuscules). |
La structure d’un texte explicatif | french | 9ed21276-7d17-4b8c-8351-7ac9c711ef7d | 1,797 | La structure en trois parties est préconisée : |
Ordonner des nombres entiers | math | 9edffeb8-f8fa-41d4-ad75-67e6487c7190 | 1,798 |
La comparaison de nombres entiers permet de situer ces nombres les uns par rapport aux autres. On peut alors les placer en ordre croissant ou en ordre décroissant. Placer les nombres en ordre croissant revient à placer les nombres selon leur valeur, soit de la plus petite à la plus grande: ||...\ <\ \text{-}4\ <\ \text{-}3\ <\ \text{-}2\ <\ \text{-}1\ <\ 0\ <\ 1\ <\ 2\ <\ 3\ <\ 4\ <\ ...|| Placer les nombres en ordre décroissant revient à placer les nombres selon leur valeur, soit de la plus grande à la plus petite: ||...\ >\ 4\ >\ 3\ >\ 2\ >\ 1\ >\ 0\ >\ \text{-}1\ >\ \text{-}2\ >\ \text{-}3\ >\ \text{-}4\ >\ ...|| L’ordre dans les nombres entiers est semblable à celui des nombres entiers naturels. La principale différence est que les nombres entiers comportent des nombres négatifs. L'ordre dans les nombres entiers peut être représenté de plusieurs façons. En voici deux. On utilise souvent les avoirs et les dettes pour représenter l'ordre des nombres entiers: les dettes font référence aux nombres négatifs alors que les avoirs font référence aux nombres positifs. Jérémie possède |2\: $|. Son ami Grégorie, lui, a une dette de |4\:$|. Comme Jérémie possède de l'argent, son avoir est représenté par un nombre positif. En d'autres mots, Jérémie a |+2\: $|. La dette de Grégorie est représentée par un nombre négatif, car il doit de l'argent. Grégorie a |\text{-}4\: $|. Dans les faits, on peut déduire que Jérémie a plus d'argent que Grégorie, ce qui implique que |\text{-4}\ <\ 2|. Voici un deuxième exemple qui représente une autre propriété de l'ordre dans les nombres entiers. Reprenons notre Ami Grégorie qui a une dette de |4\:$|. On peut affirmer qu'il est plus riche que Sophie, qui elle a une dette de |10\:$|. Mathématiquement, on inscrira |\text{-}10<\text{-}4|. Comme avec les nombres naturels, il est possible de représenter l'ordre dans les nombres entiers à l'aide d'une droite numérique. Les nombres suivants sont représentés sur la droite numérique. On peut voir que |\small \text{-}21| est le nombre avec la plus petite valeur, car il est celui positionné le plus à gauche sur la droite numérique. Le nombre |\small 17|, pour sa part, est le nombre ayant la plus grande valeur, car il est celui positionné le plus à droite. L'ordre croissant de ces nombres est obtenu en les inscrivant de gauche à droite. ||\text{-}21\ <\ \text{-}14\ <\ \text{-}5\ <\ 2\ <\ 10\ <\ 17|| On obtient l'ordre décroissant en inscrivant ces nombres de droite à gauche. ||17\ >\ 10\ >\ 2\ >\ \text{-}5\ >\ \text{-}14\ >\ \text{-}21|| Plusieurs méthodes permettent de placer en ordre des nombres entiers. Nous en présenterons deux. Il existe trois règles permettant de décrire l'ordre dans les nombres entiers. L'utilisation de ces trois règles permet de placer en ordre des nombres entiers. Voici les étapes de cette méthode. Place en ordre croissant les nombres suivants: ||42\qquad 59\qquad\ \text{-}32\qquad \text{-105}\qquad 56\qquad\text{-38}|| 1. Déterminer si on doit placer les nombres en ordre croissant ou décroissant. Tel que mentionné dans la question, les nombres doivent être placés en ordre croissant, c'est-à-dire du plus petit au plus grand. 2. Séparer les nombres en deux groupes, les nombres négatifs et les nombres positifs. ||\underbrace{\color{blue}{\text{-}32},\color{blue}{\text{-}105},\color{blue}{\text{-}38}}_{\text{Nombres négatifs}}\qquad \qquad \qquad \underbrace{\color{green}{42},\color{green}{56},\color{green}{59}}_{\text{Nombres positifs}}|| 3. Utiliser les règles 1 et 2 pour placer en ordre les nombres négatifs et les nombres positifs selon l'ordre désiré. Selon la règle 1 dit, on conclut que nombre |\small \color{blue}{\text{-}105}| est le plus petit, suivi du nombre |\small \color{blue}{\text{-}38}| puis de |\small \color{blue}{\text{-}32}|. ||\color{blue}{\text{-}105}\ <\ \color{blue}{\text{-}38}\ <\ \color{blue}{\text{-}32}|| Selon la règle 2, on conclut que le nombre |\small \color{green}{59}| est le plus grand, précédé de |\small \color{green}{56}|, puis de |\small \color{green}{42}|. ||\color{green}{42}\ <\ \color{green}{56}\ <\ \color{green}{59}|| 4. Utiliser la règle 3 pour mettre en commun les deux groupes de nombres. La règle 3 dit qu'un nombre positif est toujours supérieur à un nombre négatif. On obtient donc l'ordre croissant suivant. ||\color{blue}{\text{-}105}\ <\ \color{blue}{\text{-}38}\ <\ \color{blue}{\text{-}32}\ <\ \color{green}{42}\ <\ \color{green}{56}\ <\ \color{green}{59}|| Il est possible de placer des nombres entiers en ordre en utilisant une droite numérique. Les étapes de cette méthode sont présentées ci-dessous. Place en ordre décroissant les nombres suivants: ||\text{-}250\qquad 990\qquad \text{-}550\qquad \text{-}890\qquad 555|| 1. Déterminer si on doit placer les nombres en ordre croissant ou décroissant. Tel que mentionné dans la question, les nombres doivent être placés en ordre décroissant, c'est-à-dire du plus grand au plus petit. 2. Tracer une droite numérique, si elle n'est pas déjà fournie. Nous avons décidé de tracer une droite numérique ayant un pas de graduation de |250|. 3. En tenant compte du pas de variation, positionner sur la droite numérique les nombres à mettre en ordre. 4. Placer les nombres dans l'ordre désiré. Comme les nombres les plus grands sont ceux qui sont les plus à droite, on obtient l'ordre décroissant suivant: ||990\ >\ 555\ >\ \text{-}250\ >\ \text{-}550\ >\ \text{-}890|| |
Le système verbal d'un récit | french | 9f34b047-f246-4e5d-a23c-390df2ab3bcd | 1,799 | La grande majorité des récits sont écrits au passé. Si tel est le choix de l'auteur, celui-ci doit employer le système verbal du passé afin que son histoire soit compréhensible et cohérente. On utilise le passé simple pour formuler les actions qui font avancer l'histoire. Chaque action au passé simple se produit après la précédente et a la particularité d'avoir une durée limitée qu'il est possible de situer de façon précise ou approximative sur une ligne du temps. 1. Je marchai en tâtonnant. Après cinq pas, je rencontrai une muraille de fer, faite de tôles boulonnées. Puis, me retournant, je heurtai une table de bois, près de laquelle étaient rangés plusieurs escabeaux. 2. Ned ne se fit pas prier et recommença mon récit que je compris à peu près. Le fond fut le même, mais la forme différa. Le Canadien, emporté par son caractère, y mit beaucoup d'animation. Il se plaignit violemment d'être emprisonné au mépris du droit des gens, demanda en vertu de quelle loi on le retenait ainsi, invoqua l'habeascorpus, menaça de poursuivre ceux qui le séquestraient indûment, se démena, gesticula, cria, et finalement, il fit comprendre par un geste expressif que nous mourions de faim. - Vingt mille lieues sous les mers, Jules Verne Imparfait d'action secondaire L'imparfait d'action secondaire insiste sur la continuité de l'action, créant ainsi un fond sur lequel se déroule l'action principale. Ces actions secondaires formulées avec l'imparfait sont plus souvent qu'autrement d'une importante durée et leur achèvement n'est pas précisé. Dans ce type d'emploi, on peut dire que l'imparfait pose le décor. 1. En bas, je me sentis observé par des yeux qui clignaient dans le noir, avant de distinguer peu à peu des silhouettes serrées les unes contre les autres, ainsi que leur ombre projetée sur les murs par la faible lueur de deux lampes à pétrole. Des murmures discrets s'élevèrent. En arrière-fond, on entendait le clapotement de gouttes d'eau qui s'écrasaient quelque part, et aussi un autre bruit indistinct, comme un grattement. - Les cerfs-volants de Kaboul, Khaled Hosseini 2. Derrière lui, sur le gazon, des domestiques empilaient des assiettes sales; ses voisins parlaient, il ne leur répondait pas; on lui emplissait son verre; et un silence s'établissait dans sa pensée, malgré les accroissements de la rumeur. <>- Madame Bovary, Gustave Flaubert Imparfait de description On utilise l'imparfait pour décrire les lieux, les personnages, leurs sentiments, etc. L'usage de l'imparfait de description contribue à créer une ambiance et à donner corps au récit. 1. On était aux premiers jours d'octobre. Il y avait du brouillard sur la campagne. Des vapeurs s'allongeaient à l'horizon, entre le contour des collines; et d'autres, se déchirant, montaient, se perdaient. Quelquefois, dans un écartement des nuées, sous un rayon de soleil, on apercevait au loin les toits d'Yonville avec les jardins au bord de l'eau, les cours, les murs et le clocher de l'église. 2. Alors on vit s'avancer sur l'estrade une petite vieille de maintien craintif, et qui paraissait se ratatiner encore dans ses pauvres vêtements. Elle avait aux pieds de grosses galoches de bois, et le long des hanches un grand tablier bleu. Son visage maigre, entouré d'un béguin sans bordure, était plus plissé de rides qu'une pomme reinette flétrie, et des manches de sa camisole rouge dépassaient deux longues mains à articulations noueuses. - Madame Bovary, Gustave Flaubert Imparfait d'habitude On utilise également l'imparfait pour faire référence aux actions qui font partie de la vie quotidienne des personnages. Dans un récit écrit au passé, le conditionnel peut être employé pour formuler un fait incertain, une hypothèse (exemple 1), mais il peut aussi être employé comme étant le futur du passé (exemples 2 et 3). Le passé antérieur traduit un fait passé achevé qui s'est produit immédiatement avant un autre fait passé principalement exprimé par un verbe du passé simple. 1. Dès le commencement de juillet, elle compta sur ses doigts combien de semaines lui restaient pour arriver au mois d'octobre, pensant que le marquis d'Andervilliers, peut-être, donnerait encore un bal à la Vaubyessard. - Madame Bovary, Gustave Flaubert 2. Le monstre, dans sa terreur, avait vidé les lieux pour toujours ! Je ne le verrais donc plus jamais ! - Le chat noir, Edgar Allan Poe 3. Et je sentais bien que je n'aurais plus jamais la force de remonter... et que j'allais mourir là... moi aussi, de faim - de fatigue - et de froid. - La nuit, Guy de Maupassant 1. Il y avait, au couvent, une vieille fille qui venait tous les mois, pendant huit jours, travailler à la lingerie. Protégée par l'archevêché, comme appartenant à une ancienne famille de gentilshommes ruinée sous la Révolution, elle mangeait au réfectoire à la table des bonnes soeurs, et faisait avec elles, après le repas, un petit bout de causette avant de remonter à son ouvrage. Souvent les pensionnaires s'échappaient de l'étude pour l'aller voir. Elle savait par coeur des chansons galantes du siècle passé, qu'elle chantait à demi-voix, tout en poussant son aiguille. Elle contait des histoires, vous apprenait des nouvelles, faisait en ville vos commissions, et prêtait aux grandes, en cachette, quelques romans qu'elle avait toujours dans les poches de son tablier, et dont la bonne demoiselle elle-même avalait de longs chapitres, dans les intervalles de sa besogne. - Madame Bovary, Flaubert 2. C'était sans effort que, des années auparavant, Hassan et moi gravissions la colline au nord de la maison. Entre deux galopades, nous nous asseyions sur une crête qui offrait une bonne vue sur l'aéroport, au loin. Nous regardions les avions décoller et atterrir, et recommencions ensuite à nous courir après. - Les cerfs-volants de Kaboul, Khaled Hosseini 1. Mais, mon oeil ne s'était pas encore appliqué à l'oculaire, que l'instrument me fut vivement arraché des mains. 2. Quant à moi, j'avais soigneusement regardé dans la direction observée, sans rien apercevoir. 3. Rentré au salon, je notai d'abord les relèvements de Ceylan, à laquelle l'Antiquité avait prodigué tant de noms divers. - Vingt mille lieues sous les mers, Jules Verne On utilise le plus-que-parfait pour formuler les actions qui se sont déroulées avant une autre action dans le passé. 1. Je venais alors de découvrir la seconde des liasses qu'il me fallait; et je trouvais justement la troisième, quand un grand et pénible soupir, poussé contre mon épaule, me fit faire un bond de fou à deux mètres de là. - Apparition, Guy de Maupassant 2. Un jour qu'elle arrivait à cette fontaine, une pauvre femme s'approcha d'elle et la pria de lui donner à boire. - Les fées, Michel Laporte Imparfait de simultanéité L'imparfait de simultanéité est employé quand une action passée se produit au même moment qu'une autre exprimée au passé simple. Dans ce cas, l'action employée au passé simple est celle sur laquelle l'auteur veut mettre l'accent. Presque toujours, une marque de temps vient préciser que deux actions partagent une même zone temporelle. 1. Mais, mon oeil ne s'était pas encore appliqué à l'oculaire, que l'instrument me fut vivement arraché des mains. 2. Ce jour-là, le travail habituel fut accompli avec plus de vigueur encore. 3. Les robinets des réservoirs furent alors ouverts en grand et cent mètres cubes d'eau s'y précipitèrent, accroissant de cent mille kilogrammes le poids du Nautilus. - Vingt mille lieues sous les mers, Jules Verne Pour valider ta compréhension à propos de l'harmonisation des temps verbaux dans le système verbal du passé de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. Il arrive que des récits soient écrits au présent. Si tel est le choix de l'auteur, celui-ci doit employer le système verbal du présent afin que son histoire soit compréhensible et cohérente. On utilise le présent pour raconter la suite des actions en cours. 1. Le temps s'assombrit. Les nuages grondent. Le vent pivote sur ses pentures. Les fondaisons s'affolent. Les feuilles s'éparpillent. 2. La moto court maintenant à tous gaz et double un dernier train de voitures pour parvenir en trombe à un croisement où la voie, devant, semble plus dégagée. Mais soudain un long coup d'avertisseur déchire le sourd et industrieux grondement de la rue. - Le balayeur, Gaëtan Brulotte On utilise le passé composé pour raconter les actions qui se sont déroulées avant l'action en cours. 1. Icare a perdu ses ailes. Dérapage, embardée, le cheval métallique, en voulant éviter un piéton, a produit un écart, a tamponné une auto et a rebondi, en un éclair de chrome, contre un lampadaire. - Le balayeur, Gaëtan Brulotte On utilise le conditionnel, entre autres, pour raconter ce qui pourrait ou aurait pu avoir lieu si certaines conditions faisaient partie du contexte délimitant l'action. 1. Avant, à mes débuts dans le métier, je ne dis pas, j'aurais pu commettre une erreur. On me l'aurait sûrement pardonnée en l'imputant à l'inexpérience. Avant, j'aurais pu passer à côté, j'aurais pu faire mine de ne pas le voir. Mais aujourd'hui, il ne m'est tout de même pas possible de l'ignorer. - Le balayeur, Gaëtan Brulotte On utilise l'imparfait pour faire référence à un élément qui a eu lieu dans le passé. 1. Les gouttes tombent par milliers, par millions. Des grains durs et blancs. La météo le prévoyait. Une pluie froide mêlée de grêle. 2. En maniant une poignée d'admission, un levier d'embrayage et un sélecteur de vitesses, il devient soudain comme les dieux des anciennes mythologies qui, d'un simple geste, libéraient le tonnerre et le vent. - Le balayeur, Gaëtan Brulotte |
La Nouvelle-France sous le gouvernement royal | history | 9f4f2de1-43fe-4ff0-a76e-e265c6db148e | 1,800 | Après plusieurs années de contrôle de la colonie par les compagnies, le roi arrive à la conclusion que la Nouvelle-France ne s'est pas développée comme prévu. En effet, la Compagnie des Cent-Associés n'a pas rempli son mandat de peuplement, en plus d'être déficitaire. Devant un tel constat, le roi décide de reprendre en main sa colonie. En 1663, le roi instaure un gouvernement royal. Plusieurs mesures sont alors mises en place afin d'augmenter la population de la colonie, qui ne compte que 3000 habitants. Au fil des générations, les colons s'adaptent à leur nouvel environnement et développent un mode de vie qui les distingue des Français, leurs ancêtres. Les contacts fréquents entre les colons et les Premières Nations ont également un impact important sur la manière de vivre de chacun de ces groupes. Sur le plan économique, quelques changements importants s'opèrent dans l'organisation du commerce des fourrures. En effet, Jean Talon tente de diversifier l'économie en ne faisant plus de ce commerce le seul attrait. Le fruit de ses efforts sera cependant éphémère et cette activité demeurera la plus lucrative dans la colonie. Les rivalités qui existent entre les grandes métropoles que sont la France et la Grande-Bretagne mènent, au 17e siècle et au 18e siècle, à plusieurs conflits. Ces conflits s'étendent rapidement jusqu'en Amérique du Nord, où éclateront quatre guerres intercoloniales opposant la Nouvelle-France et les Treize colonies. La dernière guerre intercoloniale, la guerre de la Conquête, aura des conséquences majeures pour l'avenir de ces colonies. Entre autres, cette guerre marquera la fin de la Nouvelle-France sous la métropole française. |
La méthode de comparaison | math | 9f5898f6-83ef-43d5-9221-6d66a687e739 | 1,801 | La méthode de comparaison est une méthode qui permet de résoudre algébriquement un système où les deux équations sont sous la forme |y=ax+b|. On privilégie généralement la méthode de résolution d’un système d’équations par comparaison lorsque la même variable dans les deux équations est isolée. Autrement dit, lorsque le système a la forme suivante : |\begin{cases}y = a_1x + b_1 \\ y = a_2x + b_2 \end{cases}| Évidemment, il est possible d'utiliser cette méthode même si les deux variables dépendantes ne sont pas isolées dans leurs équations respectives. Il faudra alors procéder à quelques manipulations algébriques pour isoler ces variables avant de procéder à la comparaison des équations. La résolution d’un système consiste à trouver la valeur de |x| pour laquelle la valeur de |y| est la même dans les deux équations. En posant |y=y|, il en découlera par transitivité de l'égalité l'équation à une variable suivante : |a_1x+b_1=a_2x+b_2|. C'est ce que nous appelons la comparaison. Prenons le système d’équations linéaires suivant : ||\begin{cases}y + 4 = 3x - 1 \\ y=2x+2 \end{cases}|| Dans le cas d'un problème écrit, définir les variables et traduire la situation par un système d'équations. Comme le système est déjà donné, cette étape n'est pas nécessaire. Isoler une même variable dans les deux équations, si nécessaire. Dans ce cas, il est plus simple d'isole le |y| dans la première équation seulement comme il est déjà isolé dans la deuxième. ||\begin{align}y + 4 &= 3x - 1\\ y + 4 \color{red}{- 4} &= 3x - 1 \color{red}{- 4}\\ y &= 3x-5\end{align}|| Former une équation à une variable en comparant les deux expressions algébriques.||\begin{align}y &= y \\ 3x - 5 &= 2x + 2\end{align}|| Résoudre cette équation Il faut maintenant isoler |x| pour en connaitre la valeur. ||\begin{align}3x - 5 \color{red}{+ 5} &= 2x + 2 \color{red}{+ 5}\\ 3x &= 2x + 7\\ 3x \color{red}{- 2x} &= 2x + 7 \color{red}{- 2x}\\ x& = 7\end{align}|| Remplacer la valeur trouvée en 4 dans une des équations de départ pour trouver la valeur de la deuxième variable. Prenons |y=2x+2|. ||\begin{align}y& = 2x +2\\ y& = 2(7) +2\\ y &= 14 +2\\ y &= 16\end{align}|| Valider le résultat en substituant les valeurs obtenues pour les variables dans chacune des équations initiales. ||\begin{align} y &= 2x + 2 & y+4 &= 3x-1\\ (16)&=2(7)+2 & (16)+4 &= 3(7)-1\\ 16&=14+2 & 20&=21-1\\ 16&=16 & 20&=20 \end{align}||Comme ces valeurs vérifient les deux équations, on peut affirmer que la solution au système d’équation est le couple |(7, 16).| Prenons le système d’équations linéaires suivant : ||\begin{cases}x = -5y + 9 \\ x=y+3 \end{cases}|| Dans le cas d'un problème écrit, définir les variables et traduire la situation par un système d'équations. Comme le système est déjà donné, cette étape n'est pas nécessaire. Isoler une même variable dans les deux équations, si nécessaire. Comme la variable |x| est isolée dans les deux équations, on peut passer à l'étape suivante. Former une équation à une variable en comparant les deux expressions algébriques. ||\begin{align}x &= x \\ -5y+9 &= y+3\end{align}|| Résoudre cette équation Il faut maintenant isoler |y| pour en connaitre la valeur. ||\begin{align}-5y+9 \color{red}{-9} &= y+3 \color{red}{-9}\\ -5y &= y-6\\ -5y \color{red}{- y} &= y -6 \color{red}{- y}\\ -6y& = -6\\ -6y\color{red}{\div -6}&=-6\color{red}{\div -6}\\ y&=1\end{align}|| Remplacer la valeur trouvée en 4 dans une des équations de départ pour trouver la valeur de la deuxième variable. Prenons |x=-5y+9|. ||\begin{align}x& = -5y +9\\ x& = -5(1) +9\\ x &= -5+9\\ x& = 4\end{align}|| Valider le résultat en substituant les valeurs obtenues pour les variables dans chacune des équations initiales. ||\begin{align} x &= -5y+9 & x &= y+3\\ (4)&=-5(1)+9 & (4)&= (1)+3\\ 4&=-5+9 & 4&=4\\ 4&=4 \end{align}||Comme ces valeurs vérifient les deux équations, on peut affirmer que la solution au système d’équation est le couple |(4,1).| Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de systèmes d'équations à l'aide de la méthode de comparaison, de réduction ou de substitution de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. |
La mesure de la vitesse de réaction | chemistry | 9f5e1810-95fd-4fba-b4b4-7530cae8e753 | 1,802 | Expérimentalement, on peut déterminer les vitesses de réaction de diverses façons. On doit principalement considérer l'état des différentes substances impliquées ainsi que les méthodes expérimentales utilisées. Aussi, étant donné que la vitesse n'est pas constante tout au long du déroulement, on peut déterminer la vitesse moyenne pour l'ensemble de la réaction, ou encore s'intéresser à un moment précis de son déroulement et en déterminer la vitesse instantanée. Ces deux calculs peuvent être faits à partir de données ou graphiquement. Les façons de mesurer la vitesse de réaction dépendent de l'état physique sous lequel se trouve la substance à mesurer (réactifs ou produits) et de la facilité avec laquelle il sera possible d'obtenir cette mesure de façon expérimentale. Lorsqu'on désire mesurer expérimentalement la vitesse d'une réaction, il faut tenir compte de la phase dans laquelle se trouve la substance que l'on étudiera. Selon sa phase, il est possible d'observer différents paramètres. Le tableau ci-dessous énumère les principaux paramètres d'observation pour les différentes phases de la matière. État physique Mesure de la quantité de matière Solide Masse, nombre de moles Liquide Masse, volume, nombre de moles Gaz Masse, volume, pression, concentration, nombre de moles Solution aqueuse Concentration Les différents paramètres permettront tous de déterminer la vitesse de la réaction. Toutefois, les unités de mesure de la vitesse seront différentes, ce qui est décrit dans le tableau suivant. Mesure de la quantité de matière Instrument de mesure Calcul de vitesse Unité de mesure de la vitesse Masse Balance |\displaystyle Vitesse=\frac{\triangle masse}{\triangle temps}| g/s Volume Cylindre gradué, burette à gaz |\displaystyle Vitesse=\frac{\triangle volume}{\triangle temps}| L/s ou mL/s Pression Manomètre |\displaystyle Vitesse=\frac{\triangle pression}{\triangle temps}| kPa/s Concentration Spectrophotomètre, pH-mètre |\displaystyle Vitesse=\frac{\triangle concentration\; molaire}{\triangle temps}| mol/L • s Nombre de moles Aucun (s'obtient uniquement par calcul) |\displaystyle Vitesse=\frac{\triangle nombre\; de\; moles}{\triangle temps}| mol/s Soit la réaction chimique suivante: |Mg _{(s)} + 2 HCl_{(aq)} \rightarrow MgCl_{2(aq)} + H_{2(g)}| Il est possible de déterminer la vitesse de réaction en fonction du magnésium (Mg). Il suffit, étant donné son état solide, de déterminer la masse initiale du magnésium et de chronométrer ensuite le temps nécessaire pour qu'il réagisse complètement en présence d'une quantité suffisante d'acide chlorhydrique (HCl). La vitesse de la réaction s'exprime alors en grammes par seconde (g/s). On peut ainsi déterminer la vitesse globale de la réaction mais il est impossible d'en détailler le déroulement. Il est possible de déterminer la vitesse de réaction en fonction du dihydrogène (H2). À l'aide de la technique de mesure du volume par déplacement d'eau, il est possible de déterminer la quantité de gaz produit à intervalles de temps réguliers. Ainsi, on peut tracer la courbe de vitesse de la réaction et en détailler le déroulement. La vitesse de la réaction s'exprime alors en millilitres par seconde (mL/s). On fait réagir un morceau de 3g de magnésium dans 100mL d'une solution d'acide chlorhydrique concentrée. Après 5 minutes (300 secondes), on remarque que le magnésium a entièrement disparu. Quelle est la vitesse de cette réaction en g/s? |Vitesse=-\displaystyle \frac{Δmasse}{Δtemps}| |Vitesse=- \displaystyle \frac{0g-3g}{300s-0s}| |Vitesse=0,01g/s| La vitesse moyenne d'une réaction est la variation de la quantité d'une substance (réactif ou produit) en fonction d'un intervalle de temps donné. La vitesse instantanée d'une réaction est la vitesse de la réaction à un temps précis de la réaction. La vitesse d'une réaction n'est pas constante tout au long de son déroulement. Le rythme initial de la réaction est habituellement rapide et il a tendance à ralentir à mesure que la réaction progresse. La vitesse calculée pour un intervalle de temps donné, que ce soit pour la réaction complète ou seulement pour une partie, correspond à la vitesse moyenne pendant cet intervalle de temps. De son côté, la vitesse instantanée donne une indication de la vitesse à un temps précis du déroulement de la réaction, un peu comme un appareil photo capture un moment précis de notre journée. Il est possible de déterminer graphiquement ces deux types de vitesse de réaction. La vitesse moyenne de la réaction équivaut à déterminer graphiquement la valeur de la pente de la sécante coupant la courbe en deux endroits, alors que la vitesse instantanée est déterminée par la pente de la tangente qui passe par un point précis de la courbe. Voici la méthode graphique pour déterminer la vitesse moyenne et la vitesse instantanée d'une réaction. |
Les autochtones d'Amérique du Sud (notions avancées) | history | 9f645120-e0d4-4d0f-8876-b17d8116c5f0 | 1,803 | Bien avant l'arrivée des Européens, l'Amérique du Sud était habitée par une multitude de peuples. Dans le territoire occupé par les États-Unis actuels jusqu'au point le plus austral de l'Amérique du Sud, plusieurs nations autochtones ont vécu et se sont développées, certaines ayant même constitué des empires. Parmi les peuples d'Amérique du Sud, il y avait les Aztèques, les Mayas et les Incas. Territoire Mode de vie Structure sociale Habitation Activité(s) de subsistance Aztèques Nord du Mexique Sédentaire Empire Maison, temples, palais, aqueducs Agriculture Mayas Sud du Mexique, Guatemala, Honduras Sédentaire Villages hiérarchisés Maison, palais, pyramide, temples, fortifications Agriculture Incas Pérou, Équateur, Colombie, Bolivie, Argentine, Chili Sédentaire Empire Maisons de pierre, palais, forteresses, etc. Agriculture, élevage, pêche Ce peuple sédentaire vivait de l'agriculture au Nord du Mexique. Les Aztèques ont réussi à vivre grâce à une technique particulière permettant de cultiver dans les marécages. Les Aztèques ont fondé un grand empire au Mexique. Leur histoire est complexe, tout comme les connaissances qu’ils avaient développées. La culture aztèque étaient amplement influencée par la culture des Toltèques. Les Toltèques avaient régné dans cette région jusqu’au 8e siècle. Cette tribu vénérait le Soleil, la Lune et le Quetzalcóatl (le Serpent à plumes). Bien que la civilisation se soit effondrée subitement, toutes les civilisations américaines ont été influencées par la culture et la religion toltèques. Les Aztèques formaient l’une des tribus des Mexicas. À l’origine, les Aztèques étaient une tribu d’environ 1 000 personnes qui venaient du nord du Mexique. Cette tribu était rejetée par toutes les autres tribus. La migration s’est amorcée vers 1168 dans le but de trouver une nouvelle capitale. Les Aztèques ont fondé la ville de Tenochtitlán, qui deviendra Mexico, au milieu d’une plaine marécageuse en 1350. Ils ont créé cette ville après avoir vu un aigle foncer sur un serpent. Cette image marque encore les mythes de la fondation du Mexique. Les Aztèques ont établi leur pouvoir dans la région en nommant un roi. Le peuple est devenu de plus en plus guerrier et a lentement pris le contrôle de toute la région. Des guerres avaient fréquemment lieu avec d’autres tribus. Ce sont pourtant des épisodes de paix qui leur ont permis de consolider leur société qui s’inspirait des mythes religieux des Toltèques. Le peuple aztèque est devenu dominant et guerrier. La religion appuyait aussi cette vision guerrière. Le pouvoir de ce peuple était solidifié grâce à une forte alliance avec deux autres tribus. La richesse de l’Empire aztèque augmente au fur et à mesure que les peuples soumis apportent leurs trésors dans la capitale. Ces richesses permettent d’entreprendre de grands travaux comme la construction de temples et d’un aqueduc. Le territoire, victime de fléaux naturels (sauterelles, gels, inondations, sécheresses), est extrêmement difficile à gérer et souffre d'une insuffisance de soldats. La grande cité de Tenochtitlán continue toutefois à se développer. L’organisation y est forte et les trésors, nombreux. La civilisation aztèque était un empire, elle a donc connu plusieurs empereurs. Chaque empereur jouissait d’un pouvoir émanant d’une source divine. Son devoir face aux dieux consistait à protéger le peuple. Plusieurs autres personnes font partie de l’organisation impériale, dont des conseils administratifs et des chefs d’armées. Plusieurs fonctionnaires comme les administrateurs et la police participaient aussi au bon fonctionnement de l’empire. Les citoyens de l’Empire aztèque devaient payer des impôts annuels. Ces impôts étaient généralement des produits agricoles. Les gens ne pouvant offrir suffisamment de biens devaient fournir de jeunes personnes en sacrifice. Les Aztèques ont réussi à créer une culture forte dans laquelle l’information et la connaissance étaient importantes. C’est pourquoi ils avaient conçu un système d’écriture assez complexe, un calendrier précis et un système de numérotation qui permettait d’effectuer des calculs précis. De plus, les Aztèques avaient créé des moyens permettant la préservation de leurs connaissances. C’est surtout grâce aux écrits de Bartolomé de Las Casas que l’on peut en connaître autant sur le mode de vie et les traditions aztèques. La religion aztèque influence beaucoup les aspects de la vie sociale. Selon les mythes, chaque élément (la terre, le vent et le feu) aurait son soleil. Par contre, ces soleils seraient morts après des cataclysmes. Il en serait de même pour un autre soleil : le soleil du mouvement. La vision spirituelle est donc assez pessimiste puisqu'elle transmet la croyance que le Soleil est appelé à s’éteindre. Pour éviter sa mort, il faut alors le nourrir de sang humain. C’est d'ailleurs cette idée qui justifie les nombreux sacrifices humains perpétrés par les Aztèques. La plupart des personnes sacrifiées étaient des prisonniers de guerre. La guerre était indispensable afin d’effectuer suffisamment de sacrifices et d’éviter ainsi la mort du Soleil. Les Aztèques étaient toujours en guerre avec un état voisin. Pour assurer la force guerrière nécessaire, les jeunes garçons commençaient leur formation militaire dès l’âge de 10 ans. La taille de la capitale aztèque a fortement impressionné les Européens et a contribué à la création du mythe de l’Eldorado. De plus, les Européens qui arrivaient à Tenochtitlán étaient très impressionnés par l’organisation de la ville. Cette ville, abritant 500 000 habitants, est de loin la plus grande du continent. Malgré la force du nombre, les Aztèques ont dû s’incliner devant les conquistadors espagnols. Ces derniers étaient armés, protégés par des armures et profitaient de la force de leurs chevaux. L’armée espagnole fait son entrée dans la capitale en mai 1519. Le roi se soumet immédiatement aux conquistadors. Selon les mythes aztèques, la fin du cycle solaire était arrivé et le roi a vu les Espagnols comme les messagers des dieux, ce qui explique cette rapide soumission. Pour parvenir à la prise de la capitale, les conquistadors s’allient aux ennemis des Aztèques. Lorsqu’ils partent à l’assaut, ils s’attaquent directement aux nobles et aux dirigeants de Tenochtitlán. Les Aztèques, de leur côté, ne tuent pas leurs ennemis et sont rapidement démoralisés par la violence extrême des Espagnols. La ville est officiellement prise par les Espagnols en août 1521. C’est la fin de l’Empire aztèque. L’empire a été détruit alors qu’il était à son apogée. À peine 4 ans après l’invasion des Espagnols, toute la ville a été détruite pour être reconstruite selon la mode espagnole. Il n’y a plus de lac, plus de lagunes et plus de canaux. La ville a aussi été explorée par Cortés. Ces autochtones d'Amérique du Sud ont développé une culture riche et diversifiée. Ils ont contribué, à leur façon, au développement technologique de l'époque. Les Européens qui sont arrivés en Amérique au 16e siècle n’ont pas rencontré les Mayas. En effet, au moment où ils arrivaient sur le nouveau continent, la civilisation maya était déjà éteinte. Les Olmèques ont connu leur apogée entre 1200 et 600 av. J.-C. Ce sont les premiers à avoir construit de grands centres religieux (lieux de cérémonie, temples). Ce sont aussi les premiers à élaborer des symboles d’écriture ainsi qu’un calendrier de 260 jours. La civilisation maya a commencé à se développer en 2600 av. J.-C. La structure du gouvernement hiérarchique a été mise en place en 300 av. J.-C. Les Mayas n’ont pas instauré un système impérial comme les Aztèques et les Incas ont pu le faire. La culture maya regroupe 24 langues différentes. La population se répartit en trois grands ensembles géographiques. Toutes ces régions connaissent un climat tropical. Elles se distinguent surtout par le relief et les types de sol. Il y a ainsi des terres volcaniques en haute altitude, des basses terres centrales bien irriguées et des plateaux arides où le drainage de l’eau est souterrain. Chez les Mayas, chaque ville est gérée par sa propre hiérarchie. À son apogée, la civilisation maya comprenait quelque 20 millions d’habitants. La ville principale, Tikal, abritait jusqu’à 70 000 personnes. Chaque royaume situé autour des villes est indépendant. Le territoire est conçu en villes et en territoires agricoles. Ces royaumes structurés ont connu leur apogée en 250. Le déclin de la civilisation maya est survenu en 900. Pour des raisons encore mystérieuses, tous les Mayas ont graduellement quitté les villes. Vers 1200, ils se seraient intégrés à la société toltèque. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer la chute de la civilisation maya. Le territoire sur lequel les mayas vivaient est constitué d’un sol qui ne retient pas l’eau et on suppose que les villes mayas ont commencé à avoir des difficultés pour s’approvisionner en eau. Ces lacunes du sol ont été accompagnées d’une sécheresse prolongée. Les divers royaumes manquaient de plus en plus de nourriture et certains se faisaient la guerre pour conserver leurs ressources alimentaires. Les Mayas ont peu à peu oublié leurs connaissances scientifiques au profit des connaissances guerrières. Certains centres urbains ont toutefois continué à se développer jusqu’à la conquête espagnole. Les cités abandonnées ont été redécouvertes au 19e siècle par les explorateurs. Chaque ville maya avait sa noblesse et ses dirigeants. Ceux-ci se trouvaient dans le haut de la pyramide sociale. Ils habitaient dans les villes avec les membres du clergé. Les gens du peuple vivaient en périphérie des villes et s’occupaient de l’agriculture. L’économie des villes était basée essentiellement sur les produits agricoles, plus spécifiquement le maïs, le coton et le cacao. Plusieurs grandes constructions ont été érigées dans les villes. Celles-ci étaient faites en pierre, en bois et d’autres matériaux (grès, calcaire, marbre) pour la décoration. Les Mayas construisaient des palais, des pyramides (les pyramides mayas sont d’ailleurs parmi les plus hautes au monde), des temples (situés au sommet des pyramides), des places publiques, des bains de vapeur et des fortifications. Les décorations sur les bâtiments représentent des épisodes de l’histoire de la civilisation. Toutes les constructions sont disposées dans la ville selon les connaissances astronomiques, la carte du ciel et l’alignement du Soleil. Pour réussir à construire tous ces édifices, on suppose que les Mayas avaient des esclaves, probablement des prisonniers de guerre. On suppose également que plusieurs architectes et artisans étaient formés et embauchés par les dirigeants. La religion des Mayas est basée autour de la croyance de l’influence du cosmos sur l’existence humaine. Il est donc nécessaire de rendre hommage aux dieux. Selon les croyances, il y a un Dieu créateur des dieux, eux-mêmes créateurs des Hommes. Aujourd’hui, la plupart des Mayas vivent dans une foi hybride, c'est-à-dire un mélange de la religion maya et de la religion catholique. La culture maya a développé plusieurs connaissances scientifiques. Ces connaissances sont basées sur celles des Olmèques. Les Mayas avaient donc développé un calendrier, des observations astronomiques, une écriture hiéroglyphique, une architecture précise, des techniques agricoles, des méthodes de conservation et de distribution de l’eau, un réseau de routes dans la jungle. En ce qui concerne les sciences, les Mayas ont mis au point un calendrier beaucoup plus précis que celui des Olmèques. En effet, le leur comprenait 365 jours. D’ailleurs, les Mayas construisaient plusieurs observatoires astronomiques. Ces observatoires étaient suffisamment précis pour prévoir des évènements annuels à quelques secondes près. Le système mathématique était vigésimal, c’est-à-dire qu’il était construit sur une base 20. Les symboles mathématiques représentent donc les chiffres de 0 à 20. Ces symboles permettaient d’effectuer des additions et des soustractions utiles lors des échanges commerciaux. Le nombre 20 était important puisqu’il représentait le nombre de doigts et d’orteils chez les humains. L’écriture maya était suffisamment développée et complexe pour que les savants transcrivent les connaissances en médecine, en botanique, en histoire, en mathématiques et en astronomie. Plusieurs textes, probablement 27, ont été conservés assez longtemps. Toutefois, lorsque les Européens les ont découverts, ils les ont brûlés parce qu’ils étaient païens (non-croyants). Aujourd’hui, il ne reste que 4 de ces textes. Lorsque les Espagnols sont arrivés au Mexique, ils ont d’abord trouvé les ruines de grandes villes. Toutefois, ces ruines étaient habitées par des aborigènes. Les Espagnols ne comprenaient pas le lien entre les ruines qu’ils voyaient et qui annonçaient la présence d’une civilisation complexe et les autochtones qu’ils croisaient. Lorsqu’ils sont arrivés dans les quelques villes qui avaient poursuivi leur essor, les Espagnols les ont détruites exactement comme ils l’avaient fait chez les Aztèques. Cette civilisation, issue d'une petite tribu guerrière, est devenue le plus grand empire autochtone en Amérique du Sud. Cette théocratie a réussi a imposé son pouvoir grâce à sa puissance militaire. La civilisation inca est la plus grande civilisation autochtone de l’Amérique du Sud. Cet immense empire a laissé plusieurs traces en raison de son architecture, de sa culture et de ses connaissances techniques. Le peuple inca était à l’origine une petite tribu guerrière qui vivait dans la région de plateaux au Pérou. Les Incas ont amorcé une migration au 12e siècle vers la vallée de Cuzco. Cette ville deviendra d’ailleurs la capitale de l’Empire inca. Dès leur installation dans la région, les Incas ont rapidement fait des peuples voisins des peuples soumis. Leur ascension s’est poursuivie jusqu’au 15e siècle alors qu’ils consolidaient leur domination dans la région. En 1525, le vaste territoire inca regroupait les régions actuelles de la Colombie, de l’Équateur, du Pérou, de la Bolivie ainsi qu’une partie de l’Argentine et du Chili. Ce territoire ne couvrait pas moins de 3 500 kilomètres du nord au sud et 800 kilomètres d’est en ouest. Le système administratif de l’Empire inca était basé sur les principes d’une théocratie, c'est-à-dire une société dans laquelle la gouverne est exercée par l'autorité religieuse. La société se divisait en plusieurs castes hiérarchiques. Tout en haut de la pyramide sociale, il y avait l’empereur qui était considéré comme un dieu vivant. Dans l’entourage de cet empereur, on retrouvait la famille royale et l’aristocratie. Les classes administratives viennent immédiatement sous cette catégorie d'individus, suivies de la petite noblesse. Le peuple, formé de la grande masse des artisans et des fermiers, formait la base de la pyramide sociale. Pour faciliter la gestion et l’administration du territoire, l’empire était divisé en 4 grandes régions administratives. Le contrôle serré des gens qui gèrent au nom de l’empereur favorise la cohésion de l’empire. À certains moments, les administrateurs pouvaient même décider de déplacer une partie de la population pour des raisons économiques ou politiques. Ces gens se devaient d'obéir aux directives. Malgré la taille considérable de son territoire, l’empire jouissait d’une communication efficace. Un immense réseau de routes pavées reliait toutes les villes et toutes les régions. En fait, 25 000 kilomètres de voies permettaient aux piétons et aux caravanes de lamas de voyager aisément dans l’empire. Pour assurer la communication de messages d’une région à l’autre, les administrateurs pouvaient confier leurs messages à des coureurs professionnels qui se relayaient d’une zone à l’autre. Ces routes traversaient à la fois les montagnes et les déserts. La route la plus longue mesurait 2 400 kilomètres et faisait 8 mètres de large. Cette route était bordée d’arbres pour fournir constamment de l’ombre aux marcheurs, un canal la longeait pour fournir de l’eau et des abris se trouvaient sur la route à intervalles réguliers. L’alimentation de la population était rendue possible grâce à l’agriculture et à l’élevage. Selon les régions et le type de sol, les Incas produisaient des pommes de terre (dans les montagnes) et du maïs (dans les vallées). La production agricole était composée de piments, de tomates, d'avocats, de coca, de riz, et de goyaves. À ces produits agricoles s’ajoutaient les produits de l’élevage : oiseaux sauvages, canards, cochons d’Inde. Les techniques agricoles (aménagement de terrasses, de canaux d’irrigation et de citernes) et de conservation des aliments (séchage) permettaient aux Incas de subvenir aisément à leurs besoins alimentaires, même en cas de disette. Le rôle des hommes dans la société peut varier selon les castes. Les fils de l’empereur vont devenir les administrateurs. Les autres hommes vont devoir payer les impôts, cultiver la terre, faire les labours, pêcher, etc. Certains jeunes garçons vont être sélectionnés pour des métiers spécifiques : les plus habiles vont devenir des guerriers, les plus rapides vont devenir coureurs. Certains hommes sont également prêtres ou médecins. Les médecins étaient d’ailleurs capables de traiter plusieurs maladies, d'anesthésier des patients et de faire des opérations ainsi que des transfusions. De leur côté, les femmes jouaient plusieurs rôles : s’occuper des vieillards, éduquer les enfants, travailler la terre, préparer les repas et tisser la laine. Les femmes recevaient une éducation sévère et c’était l’État qui décidait du rôle que chaque femme allait jouer. Lorsqu’elles avaient 16 ans, les plus belles femmes devenaient les femmes de l’empereur et les autres se consacraient aux tâches domestique. Selon les rites incas, le Soleil est l’astre le plus puissant. D'autres éléments naturels comme la lune, les étoiles, la terre, la mer et le tonnerre (même s'il est craint par les Incas) représentent des divinités. Plusieurs cérémonies sont organisées pour plaire aux dieux. Ces cérémonies ont lieu dans les temples avec des musiciens. De plus, avant de prendre de grandes décisions, il est important de consulter les devins. Toujours pour plaire aux dieux, ces devins vont parfois recommander d’effectuer des sacrifices d’animaux. Il arrive aussi que ces devins recommandent de sacrifier des jeunes femmes afin de maintenir le Soleil en vie. Les temples incas étaient généralement entourés d’une forteresse. La forteresse la plus connue est celle de Machu Picchu. Machu Picchu était tellement bien cachée dans les montagnes qu’elle n’a été découverte qu’en 1911. Pour construire les temples, les palais et les maisons, les Incas enchâssaient des pierres dans un mortier de boue. Pour construire les temples et les palais, les dirigeants faisaient appel à des tailleurs de pierre qui utilisaient des outils en pierre ou en bronze ainsi que des maillets et des leviers. Les maisons étaient rectangulaires et ne comportaient qu’une seule pièce. Toutes les maisons formaient des villages avec des rues et des avenues. Au centre de chaque village se trouvaient le temple et les bâtiments municipaux. Le palais était la maison la plus spacieuse de la ville. En plus des habitations et des palais, les Incas construisaient plusieurs autres aménagements importants : ponts de corde suspendus, canaux d’irrigation, aqueducs, etc. Les Incas n’avaient pas besoin d’esclaves malgré les grands travaux qu’ils entreprenaient. En effet, chaque citoyen devait effectuer du travail obligatoire pour l’État. Ces citoyens réalisaient ainsi tous les travaux de construction et d’aménagement. L’empereur jouissait ainsi d’une main-d’œuvre illimitée et gratuite sans réduire les individus à l’esclavage. L’empire jouissait également d’une armée forte et nombreuse. Des milliers d’hommes faisaient partie de cette armée. Non seulement étaient-ils nombreux, mais en plus ils avaient des armes efficaces, précises et de longue portée. Malgré la force et la puissance de la civilisation, les Incas n’avaient pas créé de système d’écriture. Les communications se faisaient à partir d’un système de nœuds sur des ficelles de laine que l’on appelle quipu. Le type de nœud, le type de laine et la couleur de la ficelle participaient tous à la création de la signification du code. L’un des aspects les plus mystérieux provenant de la civilisation inca est sans doute la présence de nombreux géoglyphes. Ces derniers sont des immenses dessins tracés à même le sol. Découverts en 1930, ils sont surtout visibles du ciel. Les archéologues ne savent pas encore comment interpréter ces symboles ni quelle signification leur donner. Ces géoglyphes comprennent une grande variété de dessins (environ 300). Certains représentent des animaux et sont très stylisés alors que d’autres sont des formes géométriques plus rudimentaires. Les hypothèses les plus récurrentes portent sur les liens entre ces dessins, la rotation du Soleil et les pratiques agricoles. En 1525, les troubles internes étaient courants dans l'empire. L'empereur ne connut pas de successeur et le vaste territoire devint plus difficile à gérer. Au même moment, Pizarro a fait son entrée dans le territoire inca. Avec seulement 180 hommes armés, ce conquistador a réussi à conquérir le territoire. |
L’adverbe | french | 9f7448eb-1c28-439f-9512-8ecd1c717d9d | 1,804 | L’adverbe est le noyau du groupe adverbial (GAdv). Il s’agit d’une classe de mots invariables. Puisqu’il s’agit d’une classe de mots invariables, l’adverbe s’écrit toujours de la même façon, peu importe l’endroit où il est placé dans la phrase. L’adverbe peut être simple ou complexe. Lorsqu’il est simple, il est formé d’un seul mot. ainsi, hier, très, non, oui, ensuite, vraiment, lentement, extrêmement… Lorsqu’il est complexe (ou composé), il est formé de deux ou plusieurs mots. tout à coup, en effet, sans doute, à peu près, quelque part, pas du tout… L’adverbe sert généralement à apporter des précisions sur l’information donnée dans une phrase ou dans un texte. Il peut exprimer différentes valeurs sémantiques. Voici quelques exemples d’adverbes classés selon leur sens. Sens Exemples Affirmation absolument, certainement, effectivement, évidemment, manifestement, oui, si, volontiers… Conséquence ainsi, alors, aussi, donc… Intensité/quantité à peine, à peu près, assez, aussi, autant, beaucoup, bien, davantage, environ, exagérément, extrêmement, fort, intensément, modérément, moins, passablement, peu, plus, presque, sensiblement, si, tant, tellement, très, trop… Lieu ailleurs, alentour, au-dessus, dehors, devant, là, loin, ici, partout, près, quelque part… Manière Comment? adroitement, agréablement, ainsi, aveuglément, bravement, concrètement, gauchement, gravement, joyeusement, lentement, prudemment, rapidement, sauvagement, savamment… Dans quel ordre? après, d’abord, ensuite, premièrement, deuxièmement… Négation aucunement, ne… pas, ne… guère, ne… plus, non, nullement, jamais, rien… Probabilité apparemment, peut-être, possiblement, probablement, sans doute, vraisemblablement… Temps actuellement, aujourd’hui, autrefois, bientôt, demain, dernièrement, éventuellement, fréquemment, habituellement, hier, immédiatement, jamais, longtemps, occasionnellement, présentement, prochainement, soudainement, souvent, rarement, tard, toujours… Selon son sens, l’adverbe peut jouer divers rôles dans un texte ou dans une phrase. Dans un texte, l’adverbe, selon son sens, peut jouer le rôle d’un marqueur de relation, d’un organisateur textuel ou d’un marqueur de modalité. Rôle textuel de l'adverbe Définition Exemple Marqueur de relation Un marqueur de relation exprime une relation entre deux phrases ou entre deux éléments de la phrase. J’avais bien envie de concocter des biscuits ce matin. Cependant, l’idée de me rendre à l’épicerie pour acheter les ingrédients manquants m’a découragé. Organisateur textuel Un organisateur textuel contribue à l’enchainement logique d’un texte en organisant ses différentes parties. Premièrement, il est inconcevable de croire que la situation n’est pas alarmante. Marqueur de modalité Un marqueur de modalité permet de démontrer le point de vue de l’énonciateur par rapport à son propos. Malheureusement, peu de gens partagent cet avis. L’adverbe peut jouer divers rôles dans la construction de la phrase. Il peut être un coordonnant, un marqueur exclamatif, un marqueur interrogatif ou un marqueur de négation. Rôle syntaxique de l'adverbe Définition Exemple Coordonnant Un coordonnant sert à joindre des groupes de mots ou des phrases. J’ai de la difficulté en mathématiques, alors je me rends souvent en récupération. Marqueur exclamatif Un marqueur exclamatif sert à former une phrase exclamative. Comme tu as grandi! Marqueur interrogatif Un marqueur interrogatif sert à former une phrase interrogative. Combien cette paire de chaussures coute-t-elle? Marqueur de négation Un marqueur de négation sert à former une phrase négative. Un nouveau-né ne doit jamais être laissé sans surveillance. Pour repérer l’adverbe et le distinguer des autres classes de mots, il est possible d’utiliser la manipulation syntaxique du remplacement. On peut le remplacer par un autre adverbe exprimant le même sens sans rendre la phrase incorrecte. L’opération chirurgicale se déroule à merveille. L’opération chirurgicale se déroule parfaitement. (Phrase correcte) L’opération chirurgicale se déroule bien. (Phrase correcte) Dans cette phrase, à merveille est un adverbe, puisqu’il est possible de le remplacer par un autre adverbe ayant le même sens, comme parfaitement ou bien. Cette idée me semble fort pertinente. Cette idée me semble vraiment pertinente. (Phrase correcte) Dans cette phrase, fort est un adverbe, puisqu’il est possible de le remplacer par le mot vraiment, un adverbe ayant le même sens. Tu es fort comme un bœuf. Tu es vraiment comme un bœuf. (Phrase correcte, mais dont le sens change) Dans cette phrase, fort n’est pas un adverbe, puisque le remplacement par le mot vraiment, un adverbe ayant le même sens, change le sens de la phrase. Il s’agit plutôt d’un adjectif. Avant, Agathe n’aurait jamais pu prendre une décision aussi spontanée. Auparavant, Agathe n’aurait jamais pu prendre une décision aussi spontanée. Dans cette phrase, avant est un adverbe, puisqu’il est possible de le remplacer par le mot auparavant, un adverbe ayant le même sens. Avant le repas, il est important de bien se laver les mains. Auparavant le repas, il est important de bien se laver les mains. (Phrase incorrecte) Dans cette phrase, avant n’est pas un adverbe, puisqu’il est impossible de le remplacer par le mot auparavant, un adverbe ayant le même sens. Il s’agit plutôt d’une préposition. |
Les auxiliaires de modalité | french | 9f7d8e85-37f3-48e6-8b44-b3b8fd86b3e2 | 1,805 | Les auxiliaires modaux marquent, entre autres, le doute, l'obligation, la possibilité, la certitude, etc. Les gouvernements devraient intervenir. La nécessité de l'intervention, jugement effectué par l'auteur lui-même, est exprimée par l'auxiliaire devraient. Le cycliste semble épuisé par la course. L'emploi du verbe semble est la preuve que l'épuisement du cycliste provient d'une interprétation bien personnelle, celle de l'auteur. |
L'addition de nombres décimaux | math | 9fe6f532-c740-4130-be8f-23893df0e59a | 1,807 | L'addition de nombres décimaux s'effectue exactement comme dans le cas de deux nombres entiers. On doit aligner les positions de chacun des nombres. De cette façon, les deux virgules sont, elles aussi, alignées. Une fois les nombres alignés, on additionne une position à la fois en commençant par la droite. On souhaite additionner les nombres décimaux suivants : 265,49 et 745,18. ||\begin{align}&\ \ \ \color{#3a9a38}{111\ 1} \\ &\ \ \ 265{,}49 \\ +\ &\underline{\ \ \ 745{,}18} \\ &1\ 010{,}67 \end{align}|| La réponse finale de cette addition est donc 1 010,67. Il se peut aussi que, pour faciliter le calcul, on doive ajouter des zéros. On souhaite additionner les nombres décimaux suivants : 265,4 et 45,18. Afin de faciliter le calcul, on pourra faire : 265,40 + 045,18. ||\begin{align}&\ \ \color{#3a9a38}{11} \\ &\ \ 265{,}4\color{#ec0000}0 \\ +\ &\underline{\ \ \color{#ec0000}045{,}18} \\ &\ \ 310{,}58 \end{align}|| La réponse finale de cette addition est donc 310,58. Un nombre décimal peut être positif ou négatif. Pour additionner des nombres décimaux négatifs, tu peux consulter la section sur l'addition des nombres entiers relatifs. |
Le verbe à l’infinitif et le verbe conjugué | french | 9fe7f136-831e-441a-8ee6-7152243ebcc7 | 1,808 | On met parfois en opposition les notions de verbe à l’infinitif et de verbe conjugué. Cependant, c’est une fausse distinction, puisque le verbe à l’infinitif est lui aussi conjugué. Un verbe conjugué est un verbe qui change de forme selon son mode, son temps, sa personne et son nombre. Tous les verbes sont conjugués. Un verbe à l’infinitif est conjugué au mode infinitif. C’est aussi la forme du verbe qu’on retrouve dans les dictionnaires et dans l’index des outils de conjugaison. Par définition, le verbe est un mot qui se conjugue à différents modes, dont l’infinitif. Un verbe conjugué à ce mode n’a pas de sujet, puisqu’il s’agit d’un mode impersonnel. Il peut cependant être conjugué à un temps : l’infinitif présent ou l’infinitif passé. Les verbes suivants sont à l’infinitif. Manger — infinitif présent Avoir été — infinitif passé Finir — infinitif présent Être allé(e) — infinitif passé Pour plus d’informations, consulte la fiche L’infinitif. Le verbe peut aussi être conjugué à d’autres modes qui ont chacun leurs propres temps. Dans un outil de conjugaison, voici où sont situés la forme nominale du verbe, les modes et les temps (en orange). |
L'économie coloniale du Canada-Uni | history | a0136a07-c180-4b2c-892f-e0432c25ec4e | 1,809 | Le blocus continental de Napoléon a forcé le Royaume-Uni à s'approvisionner en bois au Bas-Canada. Le commerce du bois permet à plusieurs régions de se développer et plusieurs emplois sont créés pour répondre à la forte demande. Grâce aux tarifs préférentiels, le bois devient le produit le plus exporté vers le Royaume-Uni. Il y a des tarifs préférentiels lorsqu'on abaisse les droits de douane pour les produits importés des colonies. Dans le cas présent, le bois provenant du Bas-Canada est moins taxé que le bois provenant des autres pays européens, car la Grande-Bretagne veut encourager l'économie de ses colonies. L'Acte d'Union a causé des changements politiques, administratifs et territoriaux au sein du nouveau Canada-Uni. En plus de cette constitution, les réformes provenant du Royaume-Uni ont souvent un grand impact sur ses colonies, incluant la Province du Canada. Depuis le début du 19e siècle, le Royaume-Uni pratique le protectionnisme afin de permettre à sa colonie de se développer. Le protectionnisme est une mesure économique qui a pour but de protéger l'économie d'une colonie ou d'un pays contre la concurrence des autres pays. Une vague de nouvelles idées arrive au début des années 1840 au Royaume-Uni. Le Parlement britannique adopte plusieurs réformes économiques. Le libéralisme économique et le libre-échange prendront place comme modèle économique en remplaçant ainsi le protectionnisme. Le libéralisme économique croit que l'État devrait intervenir au minimum au sein de l'économie et des échanges commerciaux. Le libre-échange est une mesure qui abolit tout ce qui met un frein au commerce comme les tarifs douaniers. Le libéralisme économique s'oppose directement au protectionnisme. En éliminant les mesures protectionnistes, le Canada-Uni se retrouve maintenant en concurrence avec les pays qui désirent faire du commerce avec le Royaume-Uni. Les Corn Laws (lois sur les céréales) sont aussi abolies. Le but de ces lois était d'offrir un prix avantageux pour les céréales afin de stimuler l'achat de cette ressource au sein de l'Empire britannique. Avec ces réformes, l'Empire ne soutient plus ses colonies. Le commerce du bois est toujours en développement au cours des années 1840 et les marchands du Royaume-Uni sont les principaux investisseurs. De la coupe forestière à la transformation du bois dans les moulins à scie, l'industrie du bois a besoin de beaucoup de main-d’œuvre. De plus, on retrouve des milliers de scieries au Bas-Canada et au Haut-Canada à cette époque, ce qui permet à plusieurs travailleurs agricoles de travailler dans cette industrie en hiver, saison au cours de laquelle le climat rend le travail des terres impossible. L'industrie du bois va permettre aux régions de la Mauricie, de l'Outaouais et du Saguenay de se développer. Plusieurs scieries vont ouvrir dans ces régions. Afin de transporter le bois facilement, ces scieries s'installent près des cours d'eau, comme c'est le cas de la rivière Saint-Maurice en Mauricie. Pour ce qui est de Québec, l'industrie du bois permet la construction de plusieurs navires qui sont principalement exportés vers le Royaume-Uni. Au cours des années 1840, le port de Québec devient l'un des plus grands ports au monde. |
L’analyse technologique d’un objet technique dans l’épreuve unique en ST et en ATS | science | a0324a1b-dbf4-46c9-a396-b9147b2144f6 | 1,810 | Pour réaliser l’analyse technologique de l’épreuve unique, les outils suivants sont nécessaires : l’animation vidéo de l’objet technique; les plans 2D de l’objet technique dans le Document de référence; les questions à répondre dans le Cahier de l’élève. Une préparation adéquate est essentielle pour bien réussir l’analyse technologique. Pour s’y préparer, il peut être judicieux de bien réviser les concepts sujets à évaluation. De plus, différentes stratégies peuvent aider lors de l’analyse technologique. L’animation vidéo de l’objet technique est de courte durée (plus ou moins 3 minutes) et elle joue en boucle durant l’examen. L’animation présente l’objet sous tous ses angles et on y reconnait les éléments suivants : la fonction globale de l’objet; le fonctionnement mécanique de l’objet technique; les mécanismes de transmission et/ou les mécanismes de transformation du mouvement; le fonctionnement du circuit électrique; les caractéristiques des liaisons entre les composants. Les plans 2D de l’objet technique sont dans le Document de référence. Ces plans comprennent généralement : un dessin d’ensemble éclaté de l’objet technique avec son tableau de nomenclature des composants (repère, nombre, désignation); une représentation du circuit électrique avec son tableau de nomenclature. Après avoir visionné l’animation vidéo et analysé les plans 2D de l’objet, il faut commencer à répondre aux questions de l’examen. Il faut bien les lire. Une question non répondue ne vaut aucun point : il ne faut donc pas hésiter à tenter une réponse. Lors de l’analyse technologique de l’objet technique, les questions font principalement appel à la maitrise et/ou à la mobilisation de connaissances de l’univers technologique. Les listes suivantes comprennent des concepts qu’il est pertinent de réviser. |
La fonction polynomiale de degré 2 | math | a0414514-7cb8-49c5-beaf-460371f957e6 | 1,811 | Une fonction polynomiale de degré 2 est définie par un polynôme de la forme |ax^2+bx+c| dans lequel |a,b,c\in\mathbb{R}| et |a\not=0.| Dans un plan cartésien, une fonction polynomiale de degré 2 est représentée par une parabole. Pour aborder la fonction polynomiale de degré 2, il importe de définir certains termes. De plus, d’autres notions connexes peuvent être consultées. Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de problèmes impliquant la fonction polynomiale de degré 2 de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. La fonction de base |f(x)=x^2| est représentée par la table de valeurs et le graphique suivants. On remarque avec la forme parabolique de la fonction qu’il y a un sommet et que celui-ci est situé à l’origine |(0,0)| du plan cartésien. Également, les 2 branches de la parabole sont symétriques par rapport à un axe vertical qui passe par le sommet. Dans le cas de la fonction de base, il s’agit de l’axe des ordonnées. La règle de la fonction polynomiale de degré 2 peut s’écrire sous 4 formes. |
Original ou originaire | french | a0431925-be57-4073-8a40-b1e680458b58 | 1,812 | Original : adjectif qui signifie inédit, nouveau, personnel, bizarre ou nom qui signifie personne excentrique ou premier exemplaire. Originaire : adjectif qui signifie est à l'origine de, qui vient de. Voilà une idée bien originale! Cet individu est un original. Cet auteur est originaire de New York. |
Les conséquences économiques de l'industrialisation | history | a05bdc90-0a71-4b62-afb0-a99553063ed4 | 1,813 | Si l'industrialisation transforme en profondeur la société anglaise, elle marque tout aussi fortement son économie. Des nouveautés comme le libéralisme économique, le capitalisme et la transformation des moyens de transport révolutionnent l'économie en profondeur. Depuis leur apparition au Moyen Âge, les bourgeois ont toujours trouvé de nouvelles façons de faire de l'argent. Avec l'industrialisation, ces personnes investissent massivement dans les usines, ce qui leur permet de s'enrichir très rapidement en accumulant du capital. C'est la recherche et l'accumulation constantes de cette nouvelle forme de richesse, le capital, qui est à la base du capitalisme. Le capital est la somme des richesses détenues par un individu. Ces richesses représentent la valeur de la totalité de l'argent et des biens matériels d'une personne. Il peut s'agir de bâtiments (usine, commerce, etc.) et de biens manufacturés (vêtements, meubles, outils, etc.). Dans le système capitaliste, l'objectif est d'accumuler du capital pour le réinvestir et ainsi en produire plus. Pour accumuler encore plus de capital, les entrepreneurs inventent différents moyens leur permettant d'augmenter leurs profits. Réduire les salaires des ouvriers et augmenter le prix de vente des produits en sont des exemples. De plus, les entrepreneurs mettent en place les banques modernes et les bourses pour se donner les moyens financiers d'investir dans des industries extrêmement dispendieuses. Les usines permettent de produire massivement et rapidement des produits qui demandaient auparavant un temps de fabrication beaucoup plus long. Le monde du transport s'est modifié pour s'adapter à ces changements. La locomotive et le bateau à vapeur permettent de déplacer des marchandises ou des matières premières lourdes en très grande quantité. Par ailleurs, le fait que ces moyens de transport permettent de se déplacer sans être affectés par le vent ou les routes en mauvais état est un avantage inestimable. Finalement, l'industrialisation de la Grande-Bretagne a comme conséquence de changer la façon de penser l'économie avec le libéralisme économique et le capitalisme. De plus, les technologies en transport permettent de déplacer sans difficulté les travailleurs, les ressources naturelles et les marchandises. Par conséquent, la Grande-Bretagne assure sa place en tant que puissance économique mondiale. |
Les séquences textuelles | french | a07d1608-4b99-414e-9404-b4327b708bb2 | 1,814 | Une séquence textuelle est un ensemble de phrases formant une unité de sens. Pour être une séquence textuelle, cet ensemble de phrases doit être lié par un même mode d’organisation du texte : narration, description, explication, argumentation, etc. |
La litote (figure de style) | french | a0e658c2-378b-4936-8699-c7dee91822a2 | 1,815 |
La litote a un effet beaucoup plus fort que l’euphémisme. Alors que l’euphémisme atténue le sens pour cacher les idées déplaisantes, la litote utilise des expressions plus faibles pour évoquer plus qu’elle ne le dit. Cette figure de style exprime des idées qui présentent un sens implicite plus fort qu'un sens explicite. Ce procédé sert à faire des commentaires, des hommages ou des confessions. D'un point de vue linguistique, la litote est souvent représentée par une double négation. Plutôt que d'affirmer un fait, on nie son contraire. La litote a souvent une construction négative. 1. Va, je ne te hais point. – Corneille 2. Si je la haïssais, je ne la fuirais pas. - Racine Dans la première phrase, le personnage veut en fait dire je t’aime, mais ne le pouvant pas, il emploie cette tournure particulière. Dans la deuxième phrase, il faut interpréter les mots de cette façon : je la fuis parce que je l’aime. Il existe d'autres figures d'atténuation ou d'omission : |
Simple Past | english | a0e6975b-dce4-409d-8b56-e0453937616a | 1,816 | He danced all night. She didn't want to go to the party. They went to the park. The simple past is used with actions that started and ended in the past. She visited London last summer. They ate at different restaurants. He enjoyed visiting the Tower of London. |
La structure d'un texte descriptif | french | a0f14ab4-6705-4c9b-86df-c6c9011ca311 | 1,817 | Le texte descriptif comporte trois parties importantes : |
Le calcul des durées en histoire | history | a1194a1b-2e03-4234-9b90-e6b997a3b9d4 | 1,818 | Pour évaluer l’impact d’un évènement ou d’une époque, il est utile d’en connaître la durée. Cette durée peut également aider à comparer deux éléments. Pour prendre conscience de l’évolution des techniques de navigation à la Renaissance, il peut s’avérer utile de comparer les durées des traversées des grands explorateurs. Il faut aussi se rappeler que la durée est toujours positive, et ce, même si des dates concernées sont exprimées en nombre négatif. D’ailleurs, plusieurs dates se déroulent avant Jésus-Christ. Dans ces cas-là, il y a toujours une précision. Celle-ci se fait grâce à la mention av. J.-C., au signe négatif qui précède la date ou encore grâce à l’expression « avant notre ère ». Pour calculer la durée d’une période historique, il s’agit de trouver l’écart entre les deux dates (celle du début et celle de la fin). Comme lorsque l’on veut calculer la différence, il faut effectuer la soustraction : la date la plus récente moins la date la plus ancienne. Il faut choisir une unité de temps qui exprime efficacement la durée. On ne décrira pas la durée du Moyen Âge en mois puisque cette période est trop longue. On va exprimer cette donnée en années ou en siècles. Certaines durées vont plutôt s’exprimer en années, mois, semaines ou jours, dépendamment des cas. Durées qui peuvent se calculer en années : guerres, révolutions, construction d’un immeuble, vie d’un personnage public, époques récentes, etc. Durées qui peuvent se calculer en siècles : époques, régimes politiques, grandes périodes (Renaissance, colonisation, révolution industrielle,etc.) Durées qui peuvent se calculer en mois : guerres, révoltes, etc. Durées qui peuvent s’exprimer en jours : expériences, grèves, soulèvements populaires, etc. Même lorsque l’on effectue le calcul avec des dates avant Jésus-Christ, il faut que la durée obtenue soit un nombre positif. Date de début : -753 Date de fin : 476 Calcul On doit calculer la date plus récente (476) moins la date plus lointaine (-753). Attention! Les deux signes négatifs donnent un signe positif. On obtient donc : 476 - -753 = 1 229 années L’Antiquité romaine a duré environ 12 siècles. Date de début : -1200 Date de fin : -146 Calcul On doit calculer la date plus récente (-146) moins la date plus lointaine (-1200). Attention parce que les deux signes négatifs donnent un signe positif. On obtient donc : -146 - -1200 = 1 054 années L’Antiquité grecque a duré environ 10 siècles. |
L'adhérence et le frottement entre les pièces | science | a13f90b0-f020-4ada-8879-6ccf1da64ac6 | 1,819 | L'adhérence est le phénomène qui se manifeste lorsque deux surfaces ont tendance à rester collées ensemble, s'opposant ainsi au glissement. Lorsqu'une voiture s'immobilise au milieu d'une côte, les pneus permettent au véhicule de rester en place sans glisser. Lorsqu'une personne escalade une paroi, ses souliers possèdent une semelle particulière lui permettant d'aggriper la surface rocheuse sans glisser. Ces phénomènes, qui permettent aux objets de se maintenir en place et d'éviter le glissement, sont des exemples d'adhérence. Sans adhérence entre les surfaces en contact, la voiture ou le grimpeur n'arriveraient à se maintenir en place. La semelle des souliers d'escalade permet de s'aggriper à la roche. Le caoutchouc des pneus permet à la voiture de demeurer en place. L'intensité de l'adhérence entre deux surfaces dépend de cinq facteurs: La nature des matériaux mis en contact: L'adhérence entre le caoutchouc et l'asphalte est plus grande que celle entre le caoutchouc et la glace, ce qui explique qu'une voiture tient moins bien la route en hiver. La présence ou non d'un lubrifiant: La cire appliquée sur des skis de fond diminue leur adhérence sur la neige et augmente ainsi leur glissement. La température: L'adhérence des semelles de souliers sur l'asphalte diminue lorsque la température diminue aussi, ce qui rend notre équilibre moins stable en hiver. L'état des surfaces mises en contact: Plus une surface est rugueuse, plus elle aura tendance à adhérer à une autre surface. Ainsi, les pneus d'un vélo de route sont plus lisses que ceux d'un vélo de montagne afin de diminuer l'adhérence et conséquemment d'augmenter la vitesse de roulement. La force perpendiculaire exercée par une surface sur l'autre: L'adhérence augmente avec l'accroissement de cette force. Ainsi, il est plus difficile de tirer un traîneau chargé sur la neige qu'un traîneau vide. Dans un objet technique, l'adhérence entre les surfaces est importante pour assurer certaines liaisons entre des pièces ou encore pour permettre le bon rendement de certains systèmes de transmission du mouvement. Le frottement est une force qui s'oppose au glissement d'une pièce mobile sur une autre. Le frottement entre les surfaces, contrairement à l'adhérence, n'empêche pas le mouvement des pièces. Toutefois, en l'entravant, il entraîne leur usure prématurée ainsi que des pertes d'énergie. Pour diminuer le frottement entre des pièces, l'ajout d'un organe de lubrification à l'objet technique est généralement effectué. Il existe toujours des forces de frottement entre deux surfaces en contact. Lorsque ces forces sont suffisamment importantes pour empêcher le glissement d'une surface sur une autre, on parle d'adhérence. |
Negative Form - Past Continuous | english | a17de847-b382-4620-8d91-4ba7fc0eeb31 | 1,821 | The kids were not studying when their parents came home. They were not throwing snowballs while we were hiding in the fort. |
La méthode pour observer la réfraction de la lumière | physics | a1809cea-ee4d-4aaa-9683-69b5cd2186a3 | 1,822 | La réfraction est le phénomène lumineux au cours duquel la lumière dévie de sa trajectoire rectiligne en changeant de vitesse lorsqu'elle passe d’un milieu transparent à un autre. La déviation est déterminée par l'indice de réfraction d'une substance: plus l'indice de réfraction est élevé, plus la déviation sera prononcée. 1. Tracer deux droites perpendiculaires se croisant au centre de la feuille. 2. Positionner le bassin semi-circulaire contenant la substance à identifier en s’assurant que le centre du bassin soit centré avec la normale. 3. Dessiner le contour du bassin sur ta feuille. 4. Projeter un rayon lumineux sur la partie plane du bassin semi-circulaire. 5. Tracer en pointillés le rayon incident et le rayon réfracté. 6. Identifier le rayon incident (I1) et le rayon réfracté (R1). 7. Recommencer les étapes 5 et 6 pour avoir trois autres mesures d’angle. 8. Retirer la boîte à rayons et le bassin semi-circulaire de la feuille. 9. Tracer une droite pour chacun des rayons incidents jusqu'au centre du bassin. 10. Tracer une droite pour chacun des rayons réfractés jusqu'au centre du bassin. 11. Mesurer les angles d'incidence et de réfraction de chacun des rayons avec un rapporteur d'angles. 12. Calculer l’indice de réfraction pour chacune des mesures effectuées. 13. Nettoyer et ranger le matériel. Lorsque les angles d'incidence et de réfraction ont été déterminés, il est possible de déterminer l'indice de réfraction de la substance à identifier en utilisant la loi de Snell-Descartes sur la réfraction. Si l'angle d'incidence est de |\small 48,0^{\circ}| et l'angle de réfraction est de |\small 31,0^{\circ}|, quel est l'indice de réfraction de la substance ? ||\begin{align}n_{1} &= 1,00\ &\theta_{i} &= 48,0^{\circ}\\ n_{2} &= x&\theta_{r} &= 31,0^{\circ}\\ \end{align}|| On utilise la formule pour déterminer l'indice de réfraction. ||\begin{align} n_{1} \times \sin \theta_{i} = n_{2}\times \sin\theta_{r} \quad \Rightarrow \quad n_{2} &= \left( \frac {n_{1} \times \sin \theta_{i}}{\sin\theta_{r}} \right) \\ \\ &= \left( \frac{1,00\times \sin 48,0^{\circ}}{\sin 31,0^{\circ}} \right) \\ \\ &= 1,44 \end{align}|| L'indice de réfraction est 1,44 pour ces mesures d'angles d'incidence et de réfraction. L'avantage de prendre plusieurs mesures est de pouvoir calculer une moyenne des résultats. Il est donc important de montrer tous les résultats dans un tableau des résultats. Le modèle ci-dessous peut être utilisé pour consigner les résultats. Indice de réfraction d'une substance inconnue par rapport à l'air Angle d'incidence |(^{\circ})| Angle de réfraction |(^{\circ})| Indice de réfraction Essai #1 |30^{\circ}| |19^{\circ}| |1,54| Essai #2 |48^{\circ}| |31^{\circ}| |1,44| Essai #3 |38^{\circ}| |25^{\circ}| |1,46| Essai #4 |57^{\circ}| |35^{\circ}| |1,46| Moyenne des indices de réfraction |1,475| Il est possible d'identifier la substance inconnue en comparant la valeur de l'indice de réfraction avec les valeurs présentes dans un tableau de référence. |
La séquence argumentative | french | a19b24cb-a50c-4909-8198-e3f69b4777bc | 1,823 | Une séquence argumentative sert à émettre des opinions sur un fait, un problème, un événement, une croyance, une décision politique, etc. dans le but d'influencer, de convaincre ou de persuader un destinataire. La séquence argumentative peut être la séquence dominante d'un texte (lettre d'opinion, éditorial, critique de film, etc.). Elle peut aussi n'occuper qu'une partie d'un texte (pièce de théâtre, roman, poème, chanson, etc.). La séquence argumentative se distingue des autres séquences en raison des caractéristiques qui lui sont propres. |
L'accord du nom dans le groupe prépositionnel | french | a1be376d-758c-4cb1-a5a8-a0364f6c0d31 | 1,824 | Cent kilos de beurre Un zeste de citron Un jeu de mémoire Les pommes de terre Un paquet de couches Une base de données Un pot de fleurs Une mèche de cheveux Une salle de bain / Une salle de bains Une pomme sans pépin / Une pomme sans pépins |
L’accord du verbe avec le pronom démonstratif « ce » | french | a1d1cbc5-35d7-4e52-8eea-d2111af76c76 | 1,825 | Il existe plusieurs cas particuliers d'accord du verbe, dont son accord avec le pronom démonstratif ce. Lorsque le sujet du verbe est formé du pronom démonstratif ce, le verbe s’accorde au singulier ou au pluriel selon le cas : Ce doit être les volets de la maison qui font ce bruit. C'est trois-cents dollars que ça coute. C’est de gloire et d’aventures que je vous parle. Ce sont eux qui viennent me visiter souvent. Ce sont les trois meilleures chanteuses. Il y a trois principes à respecter, ce sont l’honneur, la patience et la sagacité! |
Émigrant ou immigrant | french | a1e9d376-2bfa-4ee6-9876-790512cd5e9d | 1,826 | Émigrant : nom masculin qui réfère à quelqu'un qui quitte son pays pour aller dans un autre pays. Immigrant : nom masculin qui signifie personne qui arrive dans un nouveau pays. |
La recherche de la règle de la fonction logarithmique | math | a20feab0-26e4-44a2-945a-db48c12a7b33 | 1,827 | Voici comment trouver la règle d'une fonction logarithmique selon deux formes : Pour retrouver la règle d'une fonction logarithmique sous la forme |y=a \log_c \big(b(x)\big),| il faut avoir quelques informations concernant les valeurs de |a,| |b| et |c.| Les valeurs de |b| et |c| sont connues Trouvez l'équation de la fonction logarithmique passant par le point (5, -3) dont la valeur du paramètre |b| vaut 2 et celle de la base |c| vaut 10. On remplace |\color{blue}{b}|, |\color{red}{c}|, |\color{green}{x}| et |\color{purple}{y}| dans l'équation. ||\begin{align}\color{purple}{y} &= a \log_{\color{red}{c}} \big(\color{blue}{b}(\color{green}{x})\big)\\ \color{purple}{-3} &= a \log_{\color{red}{10}} \big(\color{blue}{2} \times \color{green}{5}\big)\\-3 &= a \end{align}|| Réponse : l'équation est |y=-3 \log \big(2(x)\big).| Les valeurs de |a| et |c| sont connues Trouvez l'équation de la fonction logarithmique passant par le point (-12, 8) dont la valeur de la base |c| vaut 2 et celle du paramètre |a| vaut -4. On remplace |\color{magenta}{a}|, |\color{red}{c}|, |\color{green}{x}| et |\color{purple}{y}| dans l'équation. ||\begin{align}\color{purple}{y} &= \color{magenta}{a}\log_{\color{red}{c}} \big(b(\color{green}{x})\big)\\ \color{purple}{8} &= \color{magenta}{-4} \log_{\color{red}{2}} \big(b \times \color{green}{-12}\big) \end{align}|| On isole l'expression contenant le logarithme. ||-2 = \log_2 (-12b)|| On passe à la forme exponentielle afin d'isoler le |b|. ||\begin{align}2^{-2} &= -12b\\ \dfrac{2^{-2}}{-12} &= b\\ \dfrac{\text{-}1}{48}&=b \end{align}|| Réponse : l'équation est |y= -4 \log_2 \left(\dfrac{\text{-}1}{48}(x) \right).| La valeur de |a| est connue Trouvez l'équation d'une fonction logarithmique dont la valeur du paramètre |a| vaut |4| et qui passe par les points |(0{,}25; -4)| et |(128, 8).| En remplaçant |a| par |4,| on a l'équation |y= 4 \log_c \big(b(x)\big).| On remplace |x| et |y| par les coordonnées dans l'équation. On obtient alors |-4 = 4 \log_c (b \times 0{,}25)| et |8 = 4 \log_c (b \times 128).| Il faut maintenant isoler |b| dans les deux équations. Pour la première équation : ||\begin{align}-1 &= \log_c (0{,}25b)\\c^{-1} &= 0{,}25b\\ \dfrac{c^{-1}}{0{,}25}&=b \end{align}|| Pour la seconde équation : ||\begin{align}2 &= \log_c (128b) \\ c^{2} &= 128b\\ \dfrac{c^{2}}{128} &= b \end{align}|| On peut maintenant utiliser la méthode de comparaison. ||\dfrac{c^{-1}}{0{,}25} = \dfrac{c^{2}}{128}|| On travaille un peu sur la proportion : ||\begin{align} \dfrac{128}{0{,}25} &= \dfrac{c^2}{c^{-1}}\\ 512 &= c^3\\ \sqrt[3]{512} &= \sqrt[3]{c^3}\\ 8 &= c \end{align}|| On a donc comme base |c=8.| Il ne reste qu'à remplacer |c| dans l'une des équations de départ pour trouver le |b.| ||b = \dfrac{c^{-1}}{0{,}25} = \dfrac{8^{-1}}{0{,}25} = \dfrac{1/8}{1/4} = \dfrac{1}{2}\\ b = \dfrac{c^2}{128} = \dfrac{8^2}{128} = \dfrac{64}{128} = \dfrac{1}{2}|| Réponse : l'équation de la fonction est donc |y= 4 \log_8 \left(\dfrac{1}{2}(x)\right).| Pour passer d'une forme à l'autre, on peut utiliser les lois des logarithmes. Comme la fonction logarithmique est la réciproque de la fonction exponentielle, elle possède également un facteur multiplicatif égal à la base. Voici la table de valeurs de la fonction |y=\log_9 x| ainsi que les différentes variations. On remarque que le facteur multiplicatif est de 9, ce qui correspond à la base |c| de la fonction |y=\log_9 x.| Voici la table de valeurs d'une fonction logarithmique : 1. Déterminer la valeur de la base |c| en trouvant le facteur multiplicatif. La base est donc |c=3|. 2. Selon la valeur de la base |c|, on détermine si on utilise le + ou le - dans la parenthèse. Dans le cas présent, plus les valeurs de |x| augmentent, plus celles de |y| diminuent. Puisque la fonction est décroissante et que la valeur de la base |c| est supérieure à 1, on doit utiliser la signe |-| dans la parenthèse. ||\begin{align} y &= \log_{\color{magenta}{c}} (\color{red}{\pm}(x-h))+k\\ y &= \log_{\color{magenta}{3}} (\color{red}{-}(x-h))+k\end{align}|| 3. Remplacer |x| et |y| dans l'équation de la fonction par 2 couples. On peut prendre les couples (0, 2) et (-8, 4) et les insérer dans l'équation. ||\begin{align} 2 &= \log_3 (-(0-h))+k\\ \Rightarrow\ 2 &= \log_3 (h) +k \\\\ 4 &= \log_3 (-(-8-h))+k \\ \Rightarrow\ 4 &= \log_3 (8+h) +k\end{align}|| 4. Isoler le paramètre |k| dans les deux équations. On obtient alors |2- \log_3 (h) = k| et |4-\log_3 (8+h) = k.| 5. Utiliser la méthode de résolution algébrique par comparaison afin de trouver la valeur du paramètre |h|. ||\begin{align} 2 - \log_{3}{(h)} &= 4 - \log_{3}{(8+h)}\\\\ 2 - 4 &= -\log_{3}{(8+h)} + \log_{3}{(h)} \\\\ -2 &= \log_{3}{(h)} - \log_{3}{(8+h)} && \text{Réarrangement des logarithmes}\\\\ -2 &= \log_{3}\left(\dfrac{h}{8+h}\right) && \text{Logarithme d'un quotient}\\\\ 3^{-2} &= \dfrac{h}{8+h} && \text{Passage à la forme exponentielle}\\\\ \dfrac{1}{3^{2}} &= \dfrac{h}{8+h} && \text{Définition d'un exposant négatif} \\\\ \dfrac{1}{9} &= \dfrac{h}{8+h} \\\\ 8+h &= 9h && \text{Par produit croisé} \\\\ 8 &= 8h \\\\ h &= 1 \end{align}|| 6. Remplacer |h| dans l'une ou l'autre des deux équations pour déduire la valeur du paramètre |k|. ||\begin{align} 4 &= \log_3 (-(-8-h))+k \\\\ 4 &= \log_3 (-(-8-1)) + k && \text{Remplace } h \text{ par sa valeur} \\\\ 4 &= \log_3 (9) + k\\\\ 4 &= 2 + k && \text{Calcul du logarithme}\\\\ 2&=k \end{align}|| On peut donc conclure que l'équation de notre fonction logarithmique est : ||y= \log_3 (-(x-1))+2|| Lorsqu'on connait l'asymptote et 2 points quelconques de la courbe Déterminez l'équation de la fonction logarithmique représentée dans le plan cartésien ci-dessous. 1. Remplacer |h| par la valeur de l'asymptote. ||\begin{align} y &= \log_c \big(b(x-\color{green}{h})\big) \\y &= \log_c \big(b(x-\color{green}{\text{-}2})\big) \\y &= \log_c \big(b(x\color{green}{+2})\big) \\ \end{align}|| 2. Substituer chacun des points pour créer un système d'équations. ||\begin{align} &1^{\text{er}}\text{ couple : }(0,1) && 2^{\text{e}}\text{ couple : }(16,3) \\\\ y &= \log_c \big(b(x+2)\big) && y = \log_c \big(b(x+2)\big) \\\\ 1 &= \log_c \big(b(0+2)\big) && 3 = \log_c \big(b(16+2)\big) && \text{Substitue } x \text{ et } y \\\\ 1 &= \log_c (2b) && 3 = \log_c (18b) \\\\ c^1 &=2b && c^3 =18b \\\\ \dfrac{c}{2} &= b && \dfrac{c^3}{18} = b && \text{Isole } b \end{align}|| 3. Déterminer la valeur de la base |c| à l'aide de la méthode de comparaison. ||\begin{align} b & = b \\\\ \frac{c}{2} & = \frac{c^3}{18} \\\\ \frac{18}{2} & = \frac{c^3}{c} \\\\ 9 & = c^2 && \text{propriétés des exposants} \\\\ \sqrt9 & = \sqrt{c^2} \\\\ 3 & = c\end{align}|| 4. Utiliser une des deux équations de l'étape 2 pour trouver la valeur du paramètre |b|. ||b = \dfrac{c}{2} = \dfrac{3}{2} = 1{,}5|| On conclut en donnant l'équation de la fonction logarithmique : ||y = \log_3 \big(1{,}5(x+2)\big)|| Lorsqu'on connait l'asymptote, l'abscisse à l'origine et un point quelconque de la courbe Déterminez l'équation de la fonction logarithmique ayant les caractéristiques suivantes : L'équation de l'asymptote est |x=-1| Son abscisse à l'origine est |-\dfrac{1}{2}| Elle passe par le point |(4,1)| 1. Déduire la valeur du paramètre |b.| En connaissant la valeur du paramètre |h| et l'abscisse à l'origine, on peut trouver celle du paramètre |b.| En effet, ||\begin{align} \dfrac{1}{b} + h & = \text{abscisse à l'origine} \\\\ \dfrac{1}{b} -1 &= -\dfrac{1}{2}\\\\ \dfrac{1}{b} &= \dfrac{1}{2} \\\\ b &=2 \end{align}|| 2. Remplacer les coordonnées |(x,y)| dans l'équation. Puisqu'on sait que la courbe passe par |(4,1),| on obtient : ||\begin{align} y & = \log_c \big(2(x+1)\big) \\ 1 &= \log_c \big(2(4+1)\big)\end{align}|| 3. Déterminer la valeur de la base |c.| Selon l'équation obtenue précédemment, ||\begin{align} 1&= \log_c \big(2(4+1)\big) \\ c^1 &= 2(4+1)\\ c^1 &= 10 \\ c & = 10 \end{align}|| Réponse : l'équation de la fonction est |y= \log_{10} \big(2(x+1)\big).| |
L'exploitation forestière en Amazonie (Brésil) | geography | a21be04f-a972-485d-820c-7597dab6d4b3 | 1,828 | Le Brésil représente la moitié de la surface de l’Amérique du Sud, le reste du continent est occupé par 11 autres pays. Le pays est protégé par les vents d’ouest grâce à la cordillère des Andes, chaîne de montagnes bordant les rives ouest du continent. Plus de 7 000 kilomètres des limites du pays se trouvent sur les rives de l’océan Atlantique. La principale région du Brésil est l’Amazonie, qui recouvre 42% du territoire brésilien. L’Amazonie est caractérisée par son immense forêt tropicale qui s’étale sur 6 millions de kilomètres carrés, dont les 3/5 sont à l’intérieur des frontières brésiliennes. Le pays se trouve sur un immense plateau qui s’affaisse au nord et au sud. Le relief de la région est plutôt plat, puisque l’altitude moyenne varie entre 100 et 200 mètres et l’altitude maximale n’est que de 400 mètres. L’Amazonie est traversée par le fleuve le plus puissant de la planète : l’Amazone. Ce fleuve coule sur une distance totale de 6 270 kilomètres, avec une largeur moyenne de 10 kilomètres. Il s’élargit considérablement à son embouchure pour atteindre 100 kilomètres de large. À lui seul, ce fleuve impressionnant représente 81% de toute l’eau douce brésilienne et le cinquième du réservoir d’eau douce mondial. L’Amazone traverse six pays, mais se situe principalement au Brésil. Le territoire de l’Amazonie représente 2% de toute la surface du globe avec ses 7,9 millions de kilomètres carrés. Deux climats caractérisent la région. En Amazonie, c’est un climat équatorial qui règne. Celui-ci apporte une température moyenne de 30°C, pouvant parfois grimper jusqu’à 46°C. Le taux d’humidité dans l’air y est très élevé puisque la région reçoit constamment des précipitations abondantes. Mensuellement, la région reçoit en moyenne 175 millimètres de pluie. Les précipitations annuelles sont alors de l’ordre de plus de 2 500 millimètres de pluie. Au nord-est et au sud-est de la région amazonienne, c’est une zone touchée par le climat tropical central, caractérisé par des températures de 25°C en moyenne. Deux saisons chaudes marquent annuellement la région : une saison sèche et une saison des pluies. Lors de la saison des pluies, la région reçoit en peu de temps entre 1 000 et 1 500 millimètres de pluie. La forêt amazonienne est la plus grande forêt des tropiques du monde. Cette forêt, toujours verte, dégage de grandes quantités de vapeur d’eau et de chaleur. Cette humidité et cette chaleur causent des pluies quotidiennes en fin de journée. C’est une forêt très dense, remplie de grands arbres, malgré la pauvreté et la faible capacité de stockage des éléments nutritifs du sol. La forêt amazonienne est conçue en strates. Le sous-bois, premier niveau, est très pauvre. Les arbres ne reçoivent pas beaucoup de lumière, à cause de l’ombre des grands arbres et les plantes basses vont absorber toute la lumière qui s’y rend. Les deux ou trois niveaux qui suivent sont remplis des futurs grands arbres et des arbres de taille moyenne. La strate supérieure est composée des plus grandes espèces pouvant toutes atteindre 40 mètres de haut. Cette strate est également remplie de lianes, de plantes et de fleurs qui laissent pendre leurs feuilles, leurs branches et leurs racines des arbres sur lesquels elles s’agrippent. Sur les rives du fleuve et près de l’embouchure, la végétation change pour donner respectivement des prairies flottantes et des arbres aux racines aériennes en milieu saumâtre. La forêt amazonienne, avec sa végétation toujours luxuriante, est fréquemment surnommée les poumons de la planète, puisqu’elle assure la régulation des précipitations de la région ainsi que du climat du globe. L’Amazonie est une réserve impressionnante de biodiversité. On y dénombre, entre autres, quelque 1 000 espèces d’oiseaux, ce qui représente le quart des espèces d’oiseaux vivant sur la planète. On y trouve aussi dix fois plus d’espèces de poissons que dans les fleuves européens, de nombreuses espèces de singes, des écureuils volants, des reptiles et même trois espèces de dauphins d’eau douce. Les insectes y prolifèrent tout autant. D’ailleurs, bien que la superficie ne soit que 2% de la terre, la région abrite 80% des espèces animales mondiales et 70% des plantes utilisées dans les traitements contre le cancer. En raison de la densité de la végétation amazonienne, la colonisation fut très difficile. C’est pourquoi la région a un faible taux de population, même après plus de 5 siècles de colonisation. L’exploitation forestière a surtout commencé lorsque les dirigeants ont voulu créer de nouvelles terres agricoles dans la région. Certains groupes avaient tenté de pratiquer l’agriculture, mais sans succès. Même en incendiant une petite section de la forêt et en faisant la culture sur les cendres fertiles, au bout de cinq ou dix ans, la terre redevenait aussi pauvre. Les premières exploitations dans la forêt amazonienne se sont faites lors de la deuxième moitié du 19e siècle. Aux limites de la forêt amazonienne, c’est le domaine de l’hévéa. Avec la sève de cet arbre, on extrait le latex qu’on transforme par la suite en caoutchouc. Le marché du caoutchouc a connu un énorme boom au 19e siècle. C’est pourquoi la ville de Manaus s’est considérablement développée à cette époque. Manaus est la capitale de l’État d’Amazonas au Brésil. La ville se trouve au cœur de la forêt amazonienne. Bien qu’elle ait été fondée en 1669, son plus grand développement a été pendant cette période d’exploitation du latex. Malheureusement, les pays asiatiques ont aménagé des plantations d’hévéas et le lieu du commerce du latex de Manaus a considérablement perdu de son importance après la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, la ville peuplée par 1,8 million d’habitants survit surtout grâce aux industries de l’électronique et au commerce. D’ailleurs, c’est à Manaus que les échanges entre les groupes indigènes vivant dans la forêt et les citadins s’effectuent. Dans les années 1970, les généraux au pouvoir décident de mettre en branle un immense projet de route pour relier le Pérou au Brésil. La route transamazonienne devait traverser tout le continent d’est en ouest, sur une distance totale de 5 600 kilomètres. Le trajet initial de la route était parallèle au fleuve et le longeait un peu plus au sud. Le but du projet était d’atténuer l’isolement de la région et de stimuler le développement économique et démographique de l’Amazonie. Les responsables avaient prévu offrir des terres aux autochtones, en aménageant des bandes de terre agricole de 10 kilomètres de large, de chaque côté de la route. Pour y arriver, il fallait non seulement du temps et de l’argent, mais il fallait aussi raser toute une bande de la forêt amazonienne. C’est pourquoi des groupes environnementaux et les communautés autochtones se sont opposés à la réalisation de ce projet. Malgré tout, environ 3 000 kilomètres ont été achevés. L’idée initiale était de développer des petites villes agraires à tous les 30 kilomètres le long de la route. Malheureusement, environ 8% seulement des colons installés sur ces nouvelles terres y étaient encore en 1974. Le projet de la route transamazonienne a enclenché le processus de déforestation. En 1989 seulement, 10% de la forêt avait disparu. La route transamazonienne a causé une immense cicatrice défigurant le paysage. En 1999, seulement les deux tiers de la forêt étaient encore intacts. L’une des causes de la déforestation est l’agriculture. En fait, ce ne sont pas les petites cultures familiales qui causent la déforestation, mais plutôt toutes les cultures des multinationales qui rasent des pans complets de la forêt pour y élever des bovins ou y faire pousser du soya. Après avoir tenté de faire de l’agriculture, les gens se sont peu à peu rendu compte que le sol était trop pauvre. Outre l’agriculture, l’exploitation forestière représente l’une des autres causes de la déforestation. Environ 75 millions de mètres cubes de bois sont coupés annuellement. Le taux de déforestation augmente d’environ 25% par année. Une bonne partie du territoire, soit 23 000 kilomètres carrés appartient d’ailleurs aux compagnies forestières. Dans les années 1970, 13 millions d’hectares de forêt ont été brûlés pour l’agriculture ou coupés pour l’industrie forestière. Seulement en 1988, ce sont 10 millions d’hectares qui ont subi le même sort, ce qui équivaut à un terrain de football par seconde. Toutes ces coupes ont été effectuées sans précaution ni pour la faune, ni pour la flore et encore moins pour les groupes indigènes. Même si la végétation repousse rapidement après une coupe, celle-ci est moins variée et abrite moins d’espèces animales. Les autres causes de la déforestation sont les incendies, les mines et les infrastructures. L’industrie minière est effectivement responsable d’une bonne partie de la pollution et des substances chimiques présentes dans l’eau de l’Amazone. La déforestation massive et non régulée de la forêt amazonienne peut causer plusieurs conséquences environnementales : diminution de la biodiversité, extinction de plusieurs espèces animales et végétales, déséquilibre climatique. Certaines hypothèses émettent d’ailleurs l’idée que cette déforestation pourrait être l’une des causes des changements climatiques. Par contre, cette hypothèse n’a pas encore été prouvée scientifiquement. En plus des conséquences environnementales, la déforestation a de graves répercussions démographiques. 20 millions d’habitants vivent au cœur de la forêt, dont certains sont tellement isolés qu’ils ne sont même pas conscients de la présence de groupes colonisateurs. Ces individus risquent non seulement d’être chassés de leur environnement, mais risquent également d’être exposés à des virus provenant des autres communautés qui pourraient leur être mortels. D’ailleurs, le taux de la population non indigène a augmenté de 900% entre 1955 et 1985. Lors de l’arrivée des premiers colons portugais, au 16e siècle, la communauté autochtone était de 5 à 7 millions d’individus. Aujourd’hui, cette communauté contient environ 250 000 habitants. Depuis le début des activités économiques participant à la déforestation, les mouvements écologistes et les groupes autochtones tentent de manifester leur désaccord et de proposer des pistes alternatives plus écologiques et meilleures pour la survie de la forêt, des espèces animales et végétales et celle des communautés autochtones. La forêt demeure malgré tout le principal moteur économique de l’Amazonie. Le Brésil a créé des réserves écologiques pour protéger certains secteurs de la forêt amazonienne. Ces réserves écologiques vont surtout servir à étudier ce milieu peu connu et unique au monde. Malgré cela, les limites d’exploitation n’ont pas été modifiées, ni les habitudes de coupe. Certaines compagnies forestières ont tout de même reçu la certification FSC. En 1996, un projet a été lancé pour promouvoir des pratiques agricoles durables et une meilleure gestion des ressources forestières. Le projet agroécologique de la Transamazonienne est issu d’une collaboration entre plusieurs groupes de chercheurs et d’environnementalistes. Leur but premier est de favoriser des pratiques agricoles saines et durables pour les quelque 40 000 familles qui vivent en Amazonie. Ce projet visait également à diminuer la déforestation causée par la construction de la route transamazonienne et par l’élevage extensif de bovins. Ces projets visent à promouvoir des cultures simultanées combinant la sylviculture et l’agriculture, comme une culture d’arbres conjuguée avec un élevage de bovins. Ces cultures mixtes permettraient une meilleure gestion de la ressource tout en assurant une meilleure durabilité des sols. Plusieurs projets de ce genre ont eu lieu à Manaus, mais ils demeurent encore difficiles à mettre en œuvre. Plusieurs types d’agrosylviculture sont testés : reboisement, culture de fruits exotiques, culture d’hévéa, etc. La forêt dense et vierge de l’Amazonie est difficile à découvrir par soi-même. La végétation touffue qui se régénère rapidement empêche la création de sentiers pédestres, sans oublier la température équatoriale et le taux d’humidité très élevé. Il existe toutefois des entreprises touristiques pratiquant un tourisme durable qui proposent des visites sur le fleuve et des safaris d’observation de la faune sauvage. Certaines visites sont également possibles dans les réserves écologiques. Dans tous les cas, les visiteurs ont besoin de guides pour découvrir les richesses de la forêt amazonienne. |
De la fécondation à l'accouchement | science | a2478181-b076-4a43-a20c-2abc82db4a26 | 1,829 |
Pour qu’il y ait fécondation, un spermatozoïde (gamète mâle) doit rencontrer et fusionner avec un ovule (gamète femelle) après une relation sexuelle. Chaque gamète est issu de la méiose et possède par conséquent la moitié du bagage génétique de la cellule dont elle est issue. Chaque parent contribue donc à la moitié de l’ADN des cellules du foetus. La première cellule formée par la fusion de l’ovule et du spermatozoïde se nomme zygote et reste unique pendant les 24 premières heures suivant la conception (fécondation). Suivant le stade du zygote, la phase embryonnaire se poursuit pendant environ huit semaines (deux mois). L’embryon débute son développement après que le zygote ait commencé à migrer vers l’utérus dans les trompes utérines. L’embryon traverse plusieurs stades à partir de son implantation dans l’endomètre de l’utérus, appelé nidation, qui se produit vers le 7e jour du développement. C'est après cette implantation que se développeront le sac amniotique et le placenta. Le sac amniotique protège l'embryon des chocs alors que le placenta sert à nourrir l’embryon, à le débarrasser de ses déchets et à assurer les échanges gazeux entre la mère et l'embryon. L’enfant à naître est appelé fœtus pendant le troisième stade du développement prénatal, soit environ à la fin de la huitième semaine alors que la plupart des organes sont en place. Ce stade s’étale de la neuvième semaine à l’accouchement, la quarantième semaine. On définit par convention la période de gestation à partir de la dernière menstruation jusqu’à l’accouchement, ce qui correspond environ à 40 semaines. À la fin du premier trimestre, soit à la 12e semaine, le foetus commence à bouger et il est également possible de déterminer le sexe de celui-ci. Pendant le deuxième trimestre, dès la 16e semaine, les cartilages commencent leur ossification et les muscles commencent leur activité. C'est également au même moment que les organes génitaux sont complètement formés et que le cerveau se développe, rendant le système nerveux fonctionnel. À la 20e semaine, le fœtus adopte la position fœtale à cause de l’espace qui commence à manquer. Durant le troisième et dernier trimestre, tous les organes et les systèmes achèvent leur développement. En fait, à partir de la 24e semaine, le foetus serait viable, autrement dit, avec des soins intensifs, il pourrait poursuivre son développement à l'extérieur de la mère. Vers la 28e semaine, il peut ouvrir les yeux, dort en moyenne 19 heures par jour et bouge le reste du temps. Aussi, le foetus voit son pourcentage de gras augmenter. Vers la fin du dernier trimestre, environ à la 34e semaine, il se retourne et a maintenant la tête vers le bas ; il est prêt à naître. L’aboutissement de la grossesse est l’accouchement, soit la naissance du bébé. Il se produit généralement entre la 38e et 40e semaine. Le travail est l’ensemble des phénomènes mécaniques qui accompagne la naissance de l'enfant. Le déclenchement du travail est en grande partie hormonale (particulièrement dû à l’augmentation du niveau d’œstrogène). On peut diviser le travail en trois périodes. D’abord, la période de dilatation du col utérin qui permettra le passage du bébé. Cette période dure de 6 à 12 heures et est provoquée par la pression qu’exerce la tête du bébé sur le col conséquemment aux contractions qui le poussent vers la sortie. C'est à ce moment que le sac amniotique est déchiré et que le contenu est évacué. On dira que la femme "perd ses eaux". La deuxième période, celle de l’expulsion, s’étend de la fin de la période de la dilatation jusqu’à la sortie complète de l’enfant. Cette étape dure habituellement de 20 minutes jusqu’à 2 heures. Enfin, la troisième période est nommée la délivrance. Le placenta et le reste du cordon ombilical sont expulsés, alors que des contractions se poursuivent et compriment les vaisseaux pour diminuer le saignement. Cette phase dure environ 30 minutes. |
L'effet de serre | science | a2540222-a1f2-4c42-baae-5864e4be2c7a | 1,830 | L'effet de serre est un phénomène d'origine naturelle qui permet de retenir une partie de la chaleur émise par le Soleil dans l'atmosphère de la planète. Il est également renforcé par divers processus d'origine anthropique. Sans effet de serre, le développement de la vie serait plus difficile. En effet, si ce phénomène n'était pas présent, la température moyenne à la surface de la Terre serait d'environ -18 °C. Heureusement, ce phénomène est bel et bien présent, ce qui fait que la température moyenne sur Terre est d'environ +15 °C. Le Soleil émet de l'énergie rayonnante qui traverse l'atmosphère. Une partie de cette énergie est absorbée par la surface de la planète et le reste demeure dans l'atmosphère. Les rayons qui sont absorbés par le sol et les océans réchauffent ceux-ci. Durant la nuit, de l'énergie est alors émise à partir de la surface de la planète, et ce, sous forme de rayons infrarouges. Ces rayons se dirigent alors vers l'atmosphère pour ensuite être soit transportés dans l'espace ou être absorbés par l'atmosphère. C'est ce qu'on appelle l'effet de serre naturel. Voici un schéma montrant en détail la circulation de l'énergie dans l'atmosphère. Une partie du rayonnement solaire traverse l’atmosphère et atteint la surface de la Terre. Une partie des rayons solaires est réfléchie vers l'espace par l’atmosphère, les nuages, etc. La surface de la Terre absorbe l'énergie solaire et sa température augmente. Une fois réchauffé, le sol émet des rayons infrarouges vers l’atmosphère. Une partie des rayons infrarouges traverse l'atmosphère et se perd dans l'espace. Une partie des rayons infrarouges est emprisonné dans l'atmosphère par les gaz à effet de serre, ce qui fait augmenter la température globale de la surface terrestre. Les gaz à effet de serre, aussi appelés GES, sont les gaz qui emprisonnent de façon temporaire la chaleur qui permet de réchauffer l'air et le sol. Les principaux GES sont la vapeur d'eau |(H_{2}O)|, le dioxyde de carbone |(CO_{2})|, le méthane |(CH_{4})| et l'oxyde de diazote |(N_{2}O)|. Ces quatre gaz sont naturellement présents dans l'atmosphère. Cependant, depuis quelques siècles, la présence naturelle de ces gaz a été perturbée par les activités humaines. Par exemple, la combustion de combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) est responsable de l'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Plus la concentration des GES augmente dans l'atmosphère, plus la chaleur reste "emprisonnée" longtemps à la surface de la planète, ce qui cause une hausse des températures moyennes sur Terre. On appelle ce phénomène l'effet de serre renforcé. Origines des gaz à effet de serre Gaz à effet de serre Origine Dioxyde de carbone |(CO_{2})| Utilisation des combustibles fossiles Certains procédés industriels Méthane |(CH_{4})| Digestion des animaux d'élevage Entreposage et gestion des fumiers Culture en rizière Décomposition des ordures ménagères Distribution du gaz naturel Oxyde de diazote |(N_{2}O)| Épandage d'engrais Certains procédés chimiques L'effet de serre renforcé peut causer divers problèmes sur Terre. Il est entre autres possible de noter, comme conséquence d'un effet de serre renforcé: le réchauffement climatique; la fonte des banquises et des glaciers; la hausse du niveau de la mer; la perturbation de nombreux écosystèmes; les périodes de sécheresse importantes. |
Leur, leur(s), leurre(s) | french | a25e421c-ac6a-4817-96a1-e8eabc51ed1f | 1,831 | Leur est un pronom personnel. Il se trouve toujours devant un verbe et ne prend pas la marque du pluriel. Je leur ai parlé. Je lui ai parlé. Il leur a dit de laisser tomber. Il lui a dit de laisser tomber. Nous leur faisons parfois la morale. Nous lui faisons parfois la morale. Leur(s) est un déterminant possessif. On le trouve généralement devant un nom et il s’accorde avec celui-ci. Leur garçon s’est rendu à leur résidence. Le garçon s’est rendu à la résidence. Leurs feuilles sont imprimées. Les feuilles sont imprimées. Leurre(s) est un nom qui signifie « appât pour attirer » ou « piège » selon le contexte dans lequel il est employé. Julien a utilisé un leurre pour attirer les poissons. Julien a utilisé un piège pour attirer les poissons. Ces cadeaux ne sont que des leurres! Ces cadeaux ne sont que des pièges! Accéder au jeu |
Le squelette et les os | science | a27c6a1d-3a50-45a1-b80a-e2ed89feea74 | 1,832 | Un os est une structure rigide ayant une forte concentration en minéraux et constituant le squelette des êtres humains et des autres vertébrés. Dans le squelette, il y a plusieurs catégories d'os. Les os longs, comme le fémur ou l'humérus; Les os courts, comme les os carpiens ou les os tarsiens; Les os plats, tels que le sternum ou l'omoplate; Les os irréguliers, tels que les vertèbres ou l'os maxillaire. Cette fiche traitera principalement de l'os long. L'os long est constitué de deux types de tissu osseux : l'os spongieux et l'os compact. Situé principalement aux deux extrémités de l'os long appelées épiphyses, l'os spongieux est rempli de trous, à l'image d'une éponge. Ce type de tissu osseux contient la moelle osseuse rouge qui produit les différentes cellules sanguines : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes sanguines. La quantité de moelle osseuse rouge diminue avec l'âge et elle n'est présente que dans l'épiphyse de certains os chez les adultes. Quant à l'os compact, il se situe au niveau de la diaphyse qui est la partie centrale de l'os long. À l'intérieur de celui-ci, on retrouve la moelle osseuse jaune, constituée en majeure partie de lipides, c'est-à-dire de graisses, pouvant être utilisées par l'organisme comme source d'énergie si le besoin se fait sentir. Le tableau suivant présente différentes parties de l'os long ainsi que leur fonction respective. Parties Fonctions Diaphyse Périoste Croissance en épaisseur de l'os Réparation osseuse après une fracture Os compact Responsable de la dureté de l'os Réserve de minéraux (calcium et phosphore) Moelle osseuse jaune Réserve d'énergie (grâce aux lipides) Épiphyses Moelle osseuse rouge (dans l'os spongieux) Production des constituants du sang Cartilage articulaire Protection de l'os contre la friction et les chocs au niveau des articulations Cartilage de croissance Croissance en longueur de l'os La composition chimique des os Le tissu osseux contient à la fois des constituants organiques et des constituants inorganiques. La juste combinaison de ces deux éléments permet à l’os sain d’acquérir la moitié de la résistance de l’acier à la pression et la même résistance que celui-ci à la tension. L’élasticité et la résistance à la torsion et à la flexion lui sont conférées par les fibres de collagène, alors que la résistance à la compression lui est conférée par la partie minérale de l’os. Les constituants organiques Les constituants organiques principaux des os sont les cellules, soit les ostéoblastes, les ostéocytes et les ostéoclastes. La partie organique de la matrice (le support) se nomme le matériau ostéoïde. Ce dernier, qui constitue approximativement le tiers de la masse de la matrice, est principalement composé de différentes protéines qui sont sécrétées par les ostéoblastes. Il y a d’abord des protéines fibreuses, dont 80% est du collagène, qui offre à l’os une structure solide et flexible. Ensuite, il y a des protéines globulaires qui participent à la minéralisation de l’os. La composition et les proportions des constituants de l’os sont absolument fondamentales afin de déterminer son niveau deflexibilité et de résistance à la torsion et la flexion. Les constituants inorganiques Ces constituants atteignent environ 65% de la masse de l’os. La principale composante est un sel minéral de phosphate de calcium que l’on nomme hydroxyapatite (Ca10(PO4)6OH2). Son organisation autour des fibres de collagène se fait sous forme de cristaux serrés les uns sur les autres. Ces matériaux offrent à l’os une énorme résistance à la compression. Enfin, l’os peut contenir du potassium, du magnésium et du sodium, en plus de certains métaux lourds et/ou éléments radioactifs qui peuvent s’y retrouver si l’individu a été en contact avec ces éléments au cours de sa vie. Au niveau de la tête, on retrouve 8 os du crâne et 14 os de la face, excluant les osselets de l'oreille. Les os du crâne, plutôt aplatis, forment une voûte qui contient différents liquides et membranes visant la protection de l'encéphale. Ces os sont soudés les uns aux autres, mais ils sont tout de même délimités par les sutures qui sont des lignes d'articulation devenues immobiles dès l'âge de 2 ans. Les os de la face ont des formes irrégulières très diversifiées. Ils donnent la forme au visage en plus de soutenir les organes des sens et de permettre le passage des nerfs. Ils sont tous fixes, sauf un, la mandibule, qui permet la mastication ainsi que l'articulation de mots. Au niveau du tronc, on retrouve la cage thoracique (sternum et 12 paires de côtes) ainsi que la colonne vertébrale (33 vertèbres). Les 10 premières paires de côtes sont reliées par du cartilage au sternum. Les deux dernières paires, appelées côtes flottantes, ne sont pas liées au sternum. La cage thoracique protège plusieurs organes, tels que le coeur et les poumons, contre les chocs et les blessures. Les muscles entre les côtes (muscles intercostaux) permettent les mouvements respiratoires. Dans la colonne vertébrale, 24 vertèbres sont séparées par des disques intervertébraux, ce qui les rend mobiles. Les 9 vertèbres soudées se trouvent au niveau du sacrum et du coccyx. Toutes les vertèbres ont un trou au centre, appelé canal vertébral, où passe la moelle épinière. La souplesse et la solidité de la colonne vertébrale permet à l'individu de maintenir son équilibre et de se mouvoir dans son environnement. Les bras sont reliés au tronc par l'épaule, qui est une articulation constituée de la clavicule et de l'omoplate, que l'on appelle la ceinture scapulaire. De l'épaule vers le bout des doigts, on retrouve les os suivants : l'humérus, le radius, le cubitus (aussi appelé ulna), les os carpiens (8 os), les os métacarpiens (5 os) et, finalement, les phalanges (14 os). La façon dont l'épaule s'articule permet au bras de bouger dans presque toutes les directions. Les mains, quant à elle, permettent la préhension d'objet. Autrement dit, le nombre élevé de petits os dans une main la rend suffisamment agile pour prendre des objets. Chacune de nos jambes est liée au tronc par la ceinture pelvienne. Le fémur, l'os unique de la cuisse, est l'os le plus long du corps humain. Celui-ci s'articule avec le tibia à niveau du genou grâce à la rotule. Juste à côté du tibia se trouve un os plus fin, la fibula, aussi appelée péroné. S'ajoutent à ces os ceux de la cheville et du pied. En plus de soutenir tout le poids du corps, les membres inférieurs permettent le déplacement de l'humain, surtout grâce à l'aide de l'importante musculature des cuisses et du reste de la jambe. |
Le déterminant possessif | french | a2802c4c-c7cc-4450-814c-2f40dba2fd64 | 1,833 | Le déterminant possessif est une sorte de déterminant qui sert à indiquer à qui appartient la réalité désignée par le nom qu’il introduit. Livia a pris un sac et y a mis la serviette de plage et les sandales. Livia a pris son sac et y a mis sa serviette de plage et ses sandales. Livia a pris ton sac et y a mis ma serviette de plage et mes sandales. Dans la première phrase, rien n’indique à qui appartiennent le sac, la serviette et les sandales. Dans la deuxième phrase, les déterminants possessifs son, sa et ses montrent que ces objets appartiennent à Livia. Dans la troisième phrase, les déterminants possessifs ton, ma et mes montrent que ces objets appartiennent à des personnes autres que Livia. En plus de recevoir le genre et le nombre du nom qu’il introduit, le déterminant possessif reçoit la personne et le nombre du nom ou du pronom auquel appartient la réalité. Le déterminant leurs reçoit le genre et le nombre du nom bagages (masculin, pluriel) ainsi que la personne et le nombre des noms qui désignent les personnes qui possèdent les bagages, Clémence et Renaud (3e personne du pluriel). Le déterminant ta reçoit le genre et le nombre du nom voiture (féminin, singulier) ainsi que la personne et le nombre de celui qui possède la voiture désigné par le pronom tu (deuxième personne du singulier). Voici les différentes formes que peut prendre le déterminant possessif : Personne et nombre (à qui appartient la réalité désignée par le nom?) Singulier Pluriel Masculin Féminin Masculin et féminin 1re pers. s. mon ma/mon mes 2e pers. s. ton ta/ton tes 3e pers. s. son sa/son ses 1re pers. pl. notre nos 2e pers. pl. votre vos 3e pers. pl. leur leurs |
Les fractions équivalentes et la réduction | math | a287a1c0-91f9-4104-9aa3-531867dccdcb | 1,834 | Les fractions équivalentes sont des fractions qui représentent le même nombre, la même proportion. Pour passer d'une fraction à une autre fraction équivalente, on peut multiplier ou diviser cette fraction par une fraction-unité |\left(\dfrac { 2 }{ 2 } ,\dfrac { 3 }{ 3 } ,\dfrac { 6 }{ 6 }\right)| On cherche des fractions équivalentes à |\dfrac { 3 }{ 4 }.| A) On peut décider de multiplier par la fraction-unité : |\dfrac { 2 }{ 2 }| |\dfrac { 3 }{ 4 } \times \dfrac { 2 }{ 2 } =\dfrac { 3\times 2 }{ 4\times 2 } =\dfrac { 6 }{ 8 }| (fraction équivalente) B) On peut aussi décider de multiplier par |\dfrac { 5 }{ 5 }| |\dfrac { 3 }{ 4 } \times \dfrac { 5 }{ 5 } =\dfrac { 3\times 5 }{ 4\times 5 } =\dfrac { 15 }{ 20 }| (fraction équivalente) On peut utiliser un rectangle pour représenter une fraction. On peut comparer ce rectangle à une tablette de chocolat à partager. On remarque que peu importe le nombre de divisions, la surface de toutes les portions reste la même. Les parties colorées en jaune représentent la fraction utilisée (le numérateur de la fraction). On se rend vite compte que l’on pourrait encore diviser le rectangle en de plus petites parties et trouver d’autres fractions équivalentes. On peut utiliser un cercle pour représenter une fraction. On peut comparer ce cercle à une tarte ou une pizza à partager. Que l'on mange 3 morceaux de tarte sur 4 (la deuxième tarte), 6 morceaux sur 8 ou 12 morceaux sur 16 (la troisième tarte), on aura mangé la même quantité de tarte. Ces trois fractions sont donc équivalentes. On pourrait encore diviser la tarte. Plus on divise la tarte, plus les portions sont petites, mais on mange toujours la même quantité de tarte. L’avantage de disposer les fractions sur une droite numérique est que l’on peut représenter les fractions négatives aussi, ce qui est impossible avec des dessins comme les cercles et les rectangles. On doit positionner les droites numériques les unes au-dessus des autres afin de bien voir les fractions équivalentes. Toutes les fractions superposées sont équivalentes. La méthode la plus facile pour réduire une fraction est la division. Il s'agit de trouver un diviseur commun au numérateur et au dénominateur. On cherche à réduire la fraction |\dfrac { 24 }{ 32 }| pour trouver une fraction équivalente. Puisque le numérateur et le dénominateur sont des nombres pairs, on peut les diviser par |2.| ||\dfrac { 24\div 2 }{ 32\div 2 } =\dfrac { 12 }{ 16 }|| Donc |\dfrac { 12 }{ 16 }| est une fraction équivalente à |\dfrac { 24 }{ 32 }.| On peut aussi diviser le numérateur et le dénominateur par |4.| ||\dfrac { 24\div 4 }{ 32\div 4 } =\dfrac { 6 }{ 8 }|| Lorsqu’aucune division n'est possible, c'est que la fraction est irréductible ou sous sa forme la plus réduite. On divise le numérateur et le dénominateur par le même nombre, et on répète ainsi successivement jusqu’à ce qu’on ne soit plus capable de trouver de diviseur commun aux deux termes. ||\dfrac { 24\div 2 }{ 32\div 2 } =\dfrac { 12 }{ 16 }\;\;\;\dfrac { 12\div 2 }{ 16\div 2 } =\dfrac { 6 }{ 8 }\;\;\;\dfrac { 6\div 2 }{ 8\div 2 } =\dfrac { 3 }{ 4 }|| Comme |3| et |4| n'ont pas de diviseur commun autre que |1,| la fraction est irréductible. Étape 1 : On calcule le PGCD des deux termes. Étape 2 : On divise les deux termes par le PGCD. Réduction de la fraction |\dfrac { 24 }{ 32 }| Étape 1 : PGCD |(24,32) = 8| Étape 2 : |\dfrac { 24\div 8 }{ 32\div 8 } =\dfrac { 3 }{ 4 }| Pour valider ta compréhension des fractions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : |
La constante d'équilibre | chemistry | a2aad9ed-f07a-4fbe-8d03-35e5b1b9ba0f | 1,835 | La loi d'action de masse (ou loi de l'équilibre) stipule que, à une température donnée, il existe une relation constante entre les concentrations des produits et des réactifs à l'équilibre. L'équilibre chimique prend un certain temps avant de s'établir. Au départ, la concentration des réactifs est au maximum, alors que les produits sont pratiquement inexistants. Toutefois, à mesure que le temps passe, la concentration des réactifs diminue tandis que celle des produits augmente jusqu'à atteindre l'équilibre. Une fois l'équilibre atteint, les vitesses de réaction directe et inverse sont égales. Cependant, les concentrations des réactifs et des produits ne sont pas nécessairement égales. À partir de ces informations, les scientifiques ont élaboré une constante qui permet de décrire la relation entre les concentrations des substances à l'équilibre, soit la constante d'équilibre |K_{c}|. L'expression de la constante d'équilibre L'interprétation de la constante d'équilibre L'effet de la température sur la constante d'équilibre Les calculs de concentrations à l'équilibre Dans le cas où une réaction chimique implique des ions en solution, l'écriture de la constante d'équilibre est modifiée. En effet, l'équilibre ionique dans les solutions s'établit entre les concentrations des différents ions après la dissociation d'un composé chimique. On observe l'apparition de cet équilibre pour l'eau, pour les substances acides et basiques, de même que pour les composés ioniques solides dissouts en solution. Des variantes de la constante d'équilibre seront alors utilisées. Pour être en mesure d'étudier ces différentes constantes d'équilibre, il est nécessaire d'approfondir nos connaissances sur les propriétés des acides et des bases. L'expression de la constante d'équilibre est établie en fonction de l'équation de la réaction chimique concernée. Chaque réaction chimique étant différente, l'expression de chaque constante d'équilibre le sera aussi. On peut toutefois généraliser l'expression mathématique de la constante d'équilibre établie en fonction des concentrations de la façon suivante : La valeur numérique de |K_{c}| nous renseigne sur les quantités en moles présentes à l’équilibre. Toutefois, dans le cas où une réaction n'implique que des substances sous phase gazeuse, on peut aussi calculer la constante d'équilibre à partir des pressions partielles des différentes substances : La constante d'équilibre est établie pour le sens de la réaction qui est considéré. Ainsi, elle ne sera pas la même pour la réaction directe que pour la réaction inverse. En effet, étant donné que les produits et les réactifs ne sont plus les mêmes substances, les numérateurs et dénominateurs de l'expression de la constante seront inversés. Ainsi, pour connaitre la valeur de la constante d'équilibre de la réaction inverse, il suffit de calculer l'inverse mathématique de la constante d'équilibre de la réaction directe : La valeur de la constante d'équilibre permet de prédire le sens vers lequel s'établira l'équilibre. Étant donné qu'il s'agit d'un rapport entre la concentration des produits au numérateur et celles des réactifs au dénominateur, on peut déterminer quel sens de la réaction sera favorisée. Si la constante d'équilibre est supérieure à 1, le numérateur est supérieur au dénominateur. Ainsi, cela indique une plus grande concentration de produits par rapport aux réactifs. On peut donc établir que la réaction favorisant les produits, soit la réaction directe, est privilégiée. À l'inverse, si la constante d'équilibre est inférieure à 1, le dénominateur du rapport est plus grand que le numérateur. Ce sont alors les réactifs qui sont dominants par rapport aux produits et on peut établir que la réaction inverse est alors favorisée. Finalement, si la constante est à peu près égale à 1, le système ne favorise aucun sens de réaction aux dépens de l'autre. Selon le principe de Le Chatelier, un changement dans les concentrations ou dans les pressions des diverses substances perturbe temporairement l'équilibre. Toutefois, puisque la constante d'équilibre établit le rapport entre les concentrations ou les pressions à l'équilibre, ce rapport s'avère toujours constant. Ainsi, les changements de concentrations, de pression ou de volume n'ont aucune influence sur la valeur de la constante d'équilibre. Seule la température peut modifier la valeur de la constante d'équilibre |K_{c}| d'une réaction donnée. Selon le principe de Le Chatelier, une augmentation de température a pour effet de favoriser la réaction endothermique alors qu'une diminution de température favorise la réaction exothermique. Le nouvel équilibre qui s'établit le fait alors dans des proportions différentes de celles de l'équilibre initial. Ainsi, ce nouveau rapport des concentrations modifie la valeur de la constante d'équilibre du système. C'est la raison pour laquelle il faut toujours préciser la température à laquelle se trouve un système lorsqu'on donne sa constante d'équilibre. Type de réaction Changement de température Réaction favorisée Modification de la valeur de la constante d'équilibre Exothermique (ΔH < 0) Réactifs → produits + énergie Hausse Inverse (←) Diminution Baisse Directe (→) Augmentation Endothermique (ΔH > 0) Réactifs + énergie → produits Hausse Directe (→) Augmentation Baisse Inverse (←) Diminution Pour valider ta compréhension à propos de la constante d'équilibre de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : |
La contamination de l'air | science | a2b8a64a-c793-4ee8-b809-77f860a71d46 | 1,837 | La contamination de l'air correspond à la modification de la composition de l'atmosphère par diverses substances en provenance de sources naturelles ou de sources anthropiques, c'est-à-dire provenant de l'activité humaine. De façon naturelle, l'atmosphère contient de nombreuses poussières ainsi que des particules solides et liquides en suspension (les aérosols). Ces particules proviennent de sources marines (les embruns), minérales (l'érosion du sable par le vent), volcaniques (les cendres projetées lors d'éruptions), biologiques (les bactéries et le pollen) et météoritiques (les poussières laissées par le passage d'un météorite). Ces fines particules jouent un rôle important dans la composition de l'atmosphère et dans la régulation des climats puisqu'elles forment des noyaux de condensation qui favorisent la formation de nuages. Depuis l'essor de l'ère industrielle, l'activité humaine a considérablement accru l'apport de grandes quantités de particules, de gaz et de substances chimiques diverses dans l'atmosphère. Certaines de ces substances sont semblables à celles émises par les sources d'origines naturelles; cependant, certaines n'existent même pas à l'état naturel. Ainsi, ce sont des centaines de substances qui sont projetées dans l'atmosphère et qui en modifient la composition chimique et les propriétés naturelles. On peut regrouper les polluants atmosphériques en deux grands groupes: les polluants primaires et les polluants secondaires. Les polluants primaires sont directement émis par des activités humaines, telles que la production d'électricité à partir de combustibles fossiles, le transport, le chauffage et les procédés industriels. On distingue généralement cinq principaux contaminants primaires: les particules en suspension, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone, les oxydes d'azote et les composés organiques volatils. De leur côté, les polluants secondaires sont issus de la transformation chimique des polluants primaires dans l'atmosphère. Par exemple, les molécules d'oxyde d'azote se transforment au niveau de la troposphère en ozone troposphérique. Ce type d'ozone est entre autres responsable du phénomène de smog. Polluants primaires Principales sourcesParticules en suspensionActivités industriellesDioxyde de soufre (SO2) Polluants primaires Principales sources Particules en suspension Activités industrielles Dioxyde de soufre (SO2) Centrales thermiques, industries métallurgiques, industries de pâtes et papiers, transport routier Monoxyde de carbone (CO) Transport routier Oxydes d'azote (NOx) Centrales thermiques, transport routier, agriculture Composés organiques volatils (COV) Produits dérivés du pétrole: solvants, produits nettoyants, etc. Diverses sources anthropiques de polluants atmosphériques primaires: Les polluants primaires qui contaminent l'atmosphère entraînent de nombreux effets, autant sur la santé humaine que sur l'environnement. Par exemple, une exposition prolongée à de faibles concentrations de certains polluants peut augmenter les risques de maladies. De nombreuses maladies respiratoires proviennent de l'inhalation de polluants atmosphériques: asthme, emphysème, bronchite chronique, sinusites et allergies. De plus, en détériorant les tissus pulmonaires, les fines particules atmosphériques augmentent le risque de cancer des poumons. En plus d'affecter la santé humaine, les polluants perturbent le fonctionnement des écosystèmes en agissant sur les sols, la végétation et les animaux. Polluants primaires Effets sur la santé humaine Effets sur l'environnement Particules en suspension Altèrent les fonctions pulmonaires chez les personnes sensibles; peuvent véhiculer des composés toxiques Entravent la respiration des végétaux Dioxyde de soufre (SO2) Cause de l'irritation chez les personnes sensibles Contribue aux pluies acides Monoxyde de carbone (CO) Empêche l'oxygénation Participe à la formation de l'ozone troposphérique Oxydes d'azote (NOx) Peuvent provoquer des troubles respiratoires Contribuent aux pluies acides Composés organiques volatils (COV) Ont des effets variables: cancérigènes, mutagènes, etc. Participent à l'effet de serre renforcé et à la formation de l'ozone troposphérique |
La Guerre froide | contemporary_world | a2b9cdc5-c6bd-47e5-b5b8-4377e6791e97 | 1,838 | La guerre froide trouve ses sources dans la Deuxième Guerre mondiale. À la fin de cette guerre, les forces alliées et soviétiques se sont unies pour combattre ensemble les nazis. Avant même la fin de la guerre, les chefs des pays alliés se sont rencontrés lors de la Conférence de Yalta en février 1945. Pendant ces rencontres, les chefs voulaient fixer les modalités du rétablissement de l'ordre dans l’Europe d'après-guerre. Les premières tensions sont apparues entre le président américain, Roosevelt, et le dirigeant soviétique, Staline. Les Américains souhaitaient assurer le droit de tenir des élections libres dans tous les pays, même ceux qui étaient sous la domination soviétique. Staline souhaitait instaurer des États qui serviraient de zone tampon en cas de nouvelle attaque sur le territoire de l’URSS. Ce désaccord a marqué le début de la guerre froide, qui ne s’est jamais exprimée en conflit armé ouvert entre les deux puissances. Guerre idéologique d’abord, elle s’est tout de même répercutée dans plusieurs guerres régionales. Le conflit entre les États-Unis et l’Union soviétique a rapidement divisé le monde en deux camps : les États-Unis et les pays de l’Europe de l’Ouest (formant le Bloc de l’Ouest) s’opposant à l’URSS alliée aux pays communistes (formant le Bloc de l’Est). Cette division idéologique, en plus d’être marquée par des conflits régionaux, fut aussi influencée par la course aux armements, l’espionnage, la peur du nucléaire et la conquête de l’espace. La guerre froide a duré de 1947 à 1991. Winston Churchill, ancien premier ministre britannique, a qualifié cette division du monde avec l’expression «Rideau de fer». Dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le conflit s’est accentué lorsque Staline a envoyé son armée rouge pour mettre en place des gouvernements communistes dans plusieurs pays d’Europe de l’Est. L’URSS souhaitait ainsi se renforcer en utilisant la puissance de ses pays voisins. Les États-Unis ont réagi rapidement en craignant que les régimes communistes ne se propagent dans toute l’Europe. Comme les pays d’Europe de l’Ouest étaient endettés et fragilisés par les nombreuses années de guerre, les dirigeants auraient pu choisir d’instaurer des régimes communistes totalitaires. Les blocs se distinguaient alors par leurs positions politiques et idéologiques : le Bloc de l’Ouest qui favorisait la démocratie et une économie de marché et le Bloc de l’Est qui vantait les dictatures et le communisme. En 1945, l’Europe était ravagée et n’avait pas les moyens économiques pour reconstruire les villes. Les États-Unis avaient le monopole financier et le monopole nucléaire. L’URSS avait la force militaire (l’Armée rouge) et le prestige politique. Aux États-Unis, la peur du communisme se faisait sentir de plus en plus fortement. Le 5 mars 1946, Winston Churchill est sorti de sa retraite pour inciter les États-Unis à réagir face à la politique invasive de l’URSS. Il incitait le président américain à combattre l’URSS au nom des efforts communs investis pour libérer l’Europe. Il faut également souligner que la fin de la guerre a également causé la division du territoire de l’Allemagne. Elle était divisée et occupée par les Français, les Américains, les Britanniques et les Soviétiques. Les Blocs opposés ont fondé deux nouveaux États : la République fédérale allemande (RFA) et la République démocratique allemande (RDA). La République fédérale était liée au Bloc de l’Ouest tandis que la République démocratique était liée au Bloc de l’Est. Le président américain, Truman, a d’abord mis au point la doctrine Truman. Celle-ci visait à aider tous les gouvernements menacés à combattre l’invasion du communisme. Cette décision a eu des impacts en Grèce et en Turquie où sévissaient des guerres civiles. Le secrétaire général de Truman, George Marshall, est allé un peu plus loin en mettant au point un plan visant à éviter l’emprise communiste des pays de l’Europe occidentale. Le 5 juin 1947, le plan Marshall proposait une aide économique que les États-Unis verseraient à l’Europe. Offert sans intérêt, ce prêt a suscité de vives réactions et plusieurs pays ont manifesté leur intérêt, dont l’URSS. Par contre, le plan Marshall établissait des conditions à respecter pour que les pays reçoivent cette aide : adopter une politique démocratique et libérale et acheter des produits américains. Rapidement, l’Union soviétique a rejeté cette proposition, à cause des conditions imposées. Toute l’Europe de l’Est a également rejeté le plan Marshall. En tout, ce sont 16 pays qui ont bénéficié de l’aide américaine. Les quelque 72,5 milliards de dollars américains qui ont été investis en Europe de l’Ouest ont favorisé le rétablissement économique de ces pays. Ce plan a fonctionné efficacement en raison de plusieurs facteurs: l’aide a été offerte dans des pays déjà développés où les structures et les institutions étaient déjà mises en place et où l’éducation et le respect des droits de l'homme étaient assurés. C’est ce qui explique pourquoi un plan similaire au plan Marshall s’avérerait inefficace dans les pays sous-développés dans lesquels l’aide risquerait d’être dispersée dans l'administration ou dans la corruption. Réagissant rapidement aux offres américaines, l’Union soviétique a mis sur pied, en 1947, un bureau d’information qui favoriserait l’unité des partis communistes. En 1949, l’URSS a également fondé un conseil d’aide économique mutuelle, le COMECON, qui visait à favoriser le développement économique. Staline imposait par contre un contrôle beaucoup plus strict sur les partis politiques. Le plan Marshall s’est avéré beaucoup plus efficace que l’aide soviétique. Mieux organisée, l’aide financière était répartie sur quatre ans, ce qui permettait de réellement favoriser une reprise économique durable. L’aide apportée consistait non seulement en apport financier, mais aussi en équipements. Les pays ayant reçu de l’aide ont donc pu profiter immédiatement des effets positifs, relançant les investissements et la consommation. Il ne faut pas négliger que les clauses du plan Marshall assuraient la survie des régimes démocratiques en Europe de l’Ouest et permettaient de stimuler grandement les importations américaines. En 1953, George Marshall a reçu le prix Nobel de la paix. Le plan Marshall a pu fonctionner grâce à la fondation de l’Organisation européenne de coopération économique (OECE), le 16 avril 1948. Cette organisation avait pour but d’aider à la répartition de l’aide américaine. De cette manière, les États-Unis n’avaient pas à décider les parts reçues par chaque pays. De plus, les pays européens décidaient entre eux de la répartition en fonction des besoins. Quelques années plus tard, en septembre 1961, l’OECE est devenue l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique. Cette organisation, toujours en fonction, visait la promotion de politiques stimulant une expansion économique saine, tant dans les pays membres que dans les pays en voie de développement. L’URSS a refusé le plan Marshall et l’adhésion à l’OECE afin de conserver sa souveraineté nationale. Elle fut suivie par tous les pays occupés par l’armée rouge. En Tchécoslovaquie, en juillet 1947, le gouvernement acceptait à l’unanimité les clauses du plan Marshall. Staline, dont les armées occupaient le territoire tchécoslovaque depuis la chute du régime nazi, a immédiatement imposé son droit de veto pour empêcher le plan Marshall de fonctionner dans ce pays. Tout au long de l’automne 1947, les communistes du pays ont isolé le pays et ont mis en échec les plans d’alliance entre la Tchécoslovaquie et la France. Rapidement, la politique était marquée par les conflits entre les communistes et les non-communistes. L’un des ministres communistes en place a graduellement remplacé des commissaires de la police par des militants communistes. Le 17 février 1948, les ministres non communistes exigeaient le retrait des policiers communistes, ce qui fut refusé. Le 19 février, le parti communiste mobilisait ses militants. Le lendemain, tous les ministres modérés remettaient leur démission. Le 22 février, les policiers communistes entraient à Prague et y effectuaient leurs premières arrestations. Le 25 février, pour éviter la guerre civile, le président de la République démissionnait et laissait ses opposants former un nouveau gouvernement. Le coup d’État était réussi, et ce, en toute légalité, grâce à la naïveté de dirigeants qui n’avaient pas vu le coup venir. Le 10 mars, le ministre des Affaires étrangères, qui s’était opposé au coup d’État, fut retrouvé assassiné. Le 30 mai, des élections truquées assuraient le pouvoir aux communistes, avec l’appui de 90 % des voix. Le coup de Prague aurait pu être l’élément déclencheur d’une troisième guerre mondiale. Staline annonçait d’ailleurs ses intentions d’occuper toute l’Allemagne de l’Ouest. Réagissant aux menaces de Staline et voulant éviter un nouveau conflit mondial, les démocraties occidentales ont créé une nouvelle alliance militaire. Le 9 avril 1949, l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) était formée. Tous les signataires s’engageaient à porter secours aux autres en cas d’attaque. Cette alliance défensive incluait le Canada, les États-Unis, la Belgique, le Danemark, l’Italie, la France, l’Islande, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni. L’OTAN fut rejointe par la Grèce, la Turquie et la République fédérale allemande (RFA). Signé le 14 mai 1955, le Pacte de Varsovie était signé par l’URSS et 7 pays satellites : Albanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne, République démocratique allemande, Tchécoslovaquie. Le commandement de l’alliance était assuré par l’Union soviétique. Ce pacte était en fait un traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle. Il a été signé pour faire un contrepoids à l’alliance de l’OTAN. Le Pacte de Varsovie était ouvert à tous les pays, à la condition que les États signataires approuvent. Toutes les tentatives d’abandon du Pacte de Varsovie par les autres pays étaient violemment réprimées par l’URSS et par l’Armée rouge. La Hongrie a manifesté la volonté de rester neutre dans le conflit en 1956, ce qui a engendré la Révolution hongroise et l’intervention de l’Armée rouge qui a éliminé la résistance en deux semaines. Voyant que plusieurs Allemands vivant à l’est quittaient la RDA vers l’ouest, les autorités soviétiques ont décidé de construire un mur qui réduirait le nombre de ressortissants. Dans la nuit du 12 août 1961, une enceinte fortifiée fut élaborée pour diviser la ville de Berlin en deux : la zone soviétique distincte de la zone française et britannique. Le mur établissait alors une frontière pratiquement infranchissable entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Le mur de la honte, tel qu’il fut surnommé par les Occidentaux, était formé d’un mur de béton, de barbelés et de fossés. Les liaisons ferroviaires furent également coupées entre les deux zones. Même les portes et les fenêtres qui se trouvaient sur la ligne de division furent barricadées et bloquées. Le mur parcourait 43 kilomètres dans la ville de Berlin. Il fut également construit sur d’autres sections de la limite entre la République démocratique et la République fédérale. Dans ces zones, le mur effectuait une division sur 112 kilomètres. Le but du gouvernement communiste était d’empêcher les ressortissants allemands de partir vers la République fédérale. Pendant les années d’existence du mur de Berlin, 239 personnes qui tentaient de fuir furent assassinées par les douaniers. On estime qu’environ 5 000 personnes ont réussi à franchir le mur. La signature des pactes d’alliance a suscité une course aux armements, en particulier l’armement nucléaire. La peur du nucléaire a atteint son paroxysme : plusieurs exercices avaient lieu dans les écoles et plusieurs abris antinucléaires furent construits. Tous les États ont investi des sommes considérables dans la recherche nucléaire, l’expérimentation et la fabrication des armes. Toute la population vivait alors dans la crainte d’une guerre nucléaire. Les explosions d’Hiroshima et de Nagasaki avaient marqué l’imagination. Les gens avaient également vu les séquelles de ces explosions : radiations thermiques et nucléaires, choc de l’explosion, destruction massive, morts brutales et maladies. Cette peur était accentuée par la division du monde en deux blocs et par la prolifération des armes nucléaires dans plusieurs pays. Malgré la signature de traités visant à limiter la prolifération des armes nucléaires, les États-Unis et l’URSS possédaient 50 000 ogives nucléaires au début des années 1990. En 1962, la guerre froide a bien failli se traduire en guerre ouverte lors de la crise des missiles. L’URSS avait rapidement rejoint les États-Unis dans le développement des armes nucléaires. Toutefois, ces armes n’étaient pas capables de franchir la distance entre le territoire soviétique et le sol américain. En mai 1962, Khroutchev a proposé à Fidel Castro de placer ses missiles sur l’île de Cuba.Il a accepté l’offre,car la présence des missiles russes sur son territoire favoriserait la défense de Cuba. Le 15 octobre 1962, des photos militaires prises par l’aviation américaine ont révélé la construction de bases de lancement de missiles à Cuba. Le président américain John F. Kennedy a immédiatement formé un groupe de 12 conseillers pour contrôler cette crise. Pendant sept jours, ce groupe était en intenses débats pour résoudre l’impasse. Le 20 octobre, des croiseurs américains se préparaient à bloquer l’île de Cuba. Le 22 octobre, John F. Kennedy annonçait officiellement au public la découverte des missiles à Cuba. À la même occasion, il a déclaré que tout lancement de missile serait considéré comme une attaque directe de l’URSS sur les États-Unis. Kennedy terminait en exigeant le retrait immédiat des missiles à Cuba. Khroutchev critiquait l’attitude américaine et son ingérence politique dans les affaires strictement liées à Cuba. Le 26 octobre, l’URSS acceptait de retirer ses missiles à condition que les États-Unis s’engagent à ne pas attaquer Cuba. Le lendemain, un avion américain est détruit alors qu’il survolait Cuba, suivant les ordres de Castro. L’URSS réclamait non seulement l’assurance que les États-Unis n’attaqueraient pas Cuba, mais aussi que l’armée américaine retire ses missiles en Turquie. Le 28 octobre, Kennedy répondait à la première offre du 26 octobre, en ignorant les demandes faites la vieille. Il acceptait le compromis proposé. Khroutchev annonçait ensuite la destruction des installations à Cuba. La guerre nucléaire était évitée. Malgré la tension très forte entre les différents camps, tous les dirigeants sont conscients des risques d’une guerre nucléaire et de la destruction qu’une telle guerre pourrait engendrer. Cette crise étant en grande partie due au manque de communication efficace entre les États-Unis et l’URSS, les dirigeants ont installé une ligne téléphonique directe entre la Maison-Blanche et le Kremlin, les deux sièges du pouvoir. Les dirigeants pouvaient alors entrer en communication immédiate en cas de besoin. La crise des missiles et la peur qu’elle a suscitée ont provoqué la Détente, époque de coexistence pacifique entre les États-Unis et l’URSS. Pendant les années de guerre froide, les États-Unis et l’URSS ont mis sur pied des agences d’espionnage : la CIA chez les Américains et le KGB chez les Soviétiques. Ces deux agences formaient des espions dont le but était de recueillir des informations et d’utiliser ces informations pour organiser des coups d’État, des complots et des assassinats. Plusieurs espions devaient aussi faire du contre-espionnage, c’est-à-dire de démasquer les espions ennemis. L’espionnage n’a pas mené à des actions directes puisque les deux puissances craignaient autant l’une que l’autre l’éclatement d’un conflit nucléaire ouvert. Toutefois, la capture d’espions du clan opposé était toujours un geste politique. Le cas de plus connu est celui du couple Rosenberg. Ce couple vivant aux États-Unis fut accusé d’avoir fourni des informations sur la bombe atomique aux Soviétiques. Ils furent accusés et condamnés à mort pour leur trahison. La guerre froide a créé une véritable crainte du communisme aux États-Unis : certains craignaient que les communistes prennent le contrôle du pays et y imposent une dictature inspirée du modèle soviétique. Malgré ces craintes qui s’exprimaient de plus en plus fortement, Truman souhaitait éviter de créer un état totalitaire de droite en tentant de combattre les états totalitaires de gauches. D’abord et avant tout, il souhaitait préserver la démocratie et les valeurs libérales américaines. McCarthy a tout de même proposé de créer une liste de potentiels communistes qu’il faudrait évacuer des postes de pouvoir. Il a par la suite reçu le pouvoir de mettre en place des institutions qui repéreraient les coupables qui soutenaient l’URSS et les partis communistes. Ces institutions avaient la permission de faire des enquêtes policières à partir d’un simple soupçon. McCarthy a alors déclenché une véritable chasse aux sorcières : il voyait des communistes partout chez les fonctionnaires, les journalistes, les intellectuels, les cinéastes, etc. Quiconque affirmait des idées politiques de gauche était automatiquement soupçonné d’être communiste. Plusieurs personnalités connues ont été reconnues coupables dans cette chasse aux sorcières, dont Marshall et Charlie Chaplin. Ce dernier n’avait pas le droit de remettre les pieds en sol américain. Autrement, il risquait d’être arrêté et emprisonné. Le 2 décembre 1954, la Maison-Blanche a mis fin au Maccarthysme après qu’il y ait eu des milliers d’enquêtes, des démissions chez les agents fédéraux et des révocations. La Maison-Blanche mettait ainsi fin à cette période hystérique et marquée par la paranoïa. Après les évènements de la crise des missiles de Cuba, l’URSS et les États-Unis se sont entendus pour renoncer aux croisades effectuées l’un contre l’autre. Chaque puissance acceptait alors de ne pas intervenir dans les zones d’influence de l’autre, même si les politiques mises en place allaient à l’encontre de leur idéologie. Cette décision marquait surtout la volonté de préserver la paix et d’éviter l’escalade vers un conflit mondial. L’URSS espérait encore rattraper les États-Unis en ayant le même nombre d’armes et d’ogives nucléaires. Elle y est d’ailleurs parvenue en 1968. Le nombre d’armes nucléaires inquiétait de plus en plus les chefs d’État. C’est pour restreindre ces inquiétudes qu’ils ont signé plusieurs accords. En 1963, le Traité de Moscou tente de mettre fin aux essais nucléaires dans l’atmosphère. La France et la Chine avaient refusé de le signer. En mai 1968, les pays ont signé l’Accord de non-prolifération des armes nucléaires. Cet accord stipulait que les pays qui possédaient la bombe atomique n’en fabriqueraient pas d’autres et n’aideraient pas les autres pays à la fabriquer. Les pays qui ne possédaient pas l’arme atomique s’engageaient à ne pas en fabriquer. Ni la France ni la Chine ne signèrent ce nouvel accord. En 1969, les États-Unis et l’URSS prenaient l’engagement de limiter le nombre de lieux de lancement d’armes nucléaires. Ces accords sont surnommés les SALT (Strategic Arms Limitation Talks). Plusieurs traités sont signés en Europe. Ces derniers assuraient la stabilité des frontières européennes. C’est par l’un de ces traités, en 1972, que les deux Allemagnes ont mutuellement reconnu leurs frontières. En 1973, les deux républiques faisaient leur entrée à l’ONU. Les Accords de Helsinki marquent également un tournant important dans la guerre froide. Signés le 1er août 1975, les traités fixaient les frontières européennes et exigeaient le respect des droits de l’Homme en URSS De plus, les Accords d’Helsinki marquent le recommencement du commerce est/ouest. La guerre froide n’est pourtant pas terminée puisque plusieurs conflits régionaux suscitaient encore des tensions entre les deux blocs. En 1953, Staline est décédé. Comme la population était habituée au culte de Staline, elle fut ébranlée. Les obsèques du dirigeant furent d’ailleurs marquées par l’hystérie et la mort de plusieurs personnes piétinées et étouffées dans la foule. La mort de Staline a suscité une crise politique qui s’est rétablie lorsque Khroutchev a pris le pouvoir et le contrôle de l’État. Après sa prise de pouvoir, Khroutchev a rédigé un rapport sur les régimes communistes. D’abord lu à un comité restreint, le texte du rapport fut rapidement connu partout dans le monde. Khroutchev y critiquait vertement le culte qui fut voué à Staline. Plus important encore, il émettait ses propres doutes sur le régime communiste, y proposant quelques modifications. Le rapport de Kroutchev a causé une crise entre les partis communistes et leurs dirigeants. Certains appuyaient les réformes proposées par le nouveau dirigeant soviétique alors que d’autres optaient pour un régime communiste plus orthodoxe. Semant le doute dans les pays communistes, ce rapport a fait naître des volontés démocratiques de plus en plus fortes. En Pologne, le premier ministre n’arrivait pas à contenir les mouvements contestataires. En réaction, il a déclaré l’état de guerre pour mettre fin aux volontés démocratiques. Mikhaïl Gorgatchev a pris la direction de l’URSS en 1985. Sentant la puissance du parti communisme s’effriter devant les critiques, il tente de réformer l’URSS et d’adopter de nouvelles politiques. Favorisant le désarmement et la coopération internationale, les politiques de Gorbatchev ont collaboré à mettre fin à la guerre froide. Gorbatchev a aussi réussi à convaincre le président américain, Ronald Reagan, à diminuer de moitié ses effectifs nucléaires. Les deux puissances mondiales avaient alors, pour la première fois depuis 1945, un discours véritablement modéré. L’URSS visait une réconciliation avec l’Europe et les États-Unis. En politique interne, Gorbatchev souhaite mettre en place un régime plus transparent. Il tentait également de sauver le régime communiste en implantant plusieurs réformes en s’éloignant du communisme plus traditionnel. Les réformes qu’il tentait de mettre en place ont suscité de nombreuses crises au sein de l’URSS. En mai 1989, plusieurs Allemands fuyaient par la Hongrie, dont les portes étaient ouvertes. Plusieurs manifestations ont lieu en Allemagne de l’Est. Des milliers d’Allemands se dirigeaient vers la Hongrie et les autres exigeaient un droit de passage vers l’ouest plus facile. Pendant ce temps, Gorbatchev affirmait qu’il ne nuirait en rien à l’ouverture des portes du mur de Berlin ni à l’unification de l’Allemagne. Le 7 novembre, le gouvernement communiste d’Allemagne annonçait sa démission à Berlin-Est. Il accordait également la permission de voyager à l’étranger sans restriction. Lorsque la population berlinoise a entendu cette annonce, des milliers d’individus se sont dirigés vers le mur pour y passer. Les douaniers, qui n’arrivaient pas à répondre à la demande, laissaient passer les gens sans poser de question. Le mur était ouvert et tous pouvaient y passer facilement. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, des jeunes brisaient le mur de la honte. La chute du mur de Berlin mettait fin à 50 ans de séparation. Le 3 octobre 1990, l’unification de l’Allemagne était officielle. Les réformes implantées par Gorbatchev ne plaisaient pas à tout le monde. Plusieurs crises internes ont éclaté et le régime soviétique craquait. Le 12 juin 1990, la Russie, alors dirigée par Boris Elstine, déclarait officiellement son indépendance. Sans la Russie, l’URSS n’était pas très puissante. Le 19 août 1991, Boris Eltsine renversait Gorbatchev et prenait le pouvoir. Le 21 décembre 1991, l’acte de décès de l’URSS était signé. La Communauté des États indépendants (CEI) était formée. Le 25 décembre, Gorbatchev quittait le Kremlin. Après la chute de l’URSS et à la demande de la population, Leningrad reprenait son nom d’origine, Saint-Pétersbourg. La chute de l’URSS marquait officiellement la fin de la guerre froide. |
Les services publics | history | a2d3649d-73c2-4af9-8280-9028c8bd7197 | 1,839 |
Au début du 20e siècle, alors que la deuxième phase d'industrialisation bat son plein, le Québec continue de s'urbaniser. De plus en plus d'habitants s'ajoutent dans les quartiers ouvriers déjà surpeuplés. Ces quartiers sont caractérisés par des conditions de vie très difficiles et la santé publique y est très fragile. Avec la prospérité économique des Années folles, les villes du Québec tentent de régler les problèmes amenés par l'urbanisation en investissant dans les services puisqu'elles en ont maintenant les moyens. La population étant majoritairement urbaine au Québec, les quartiers ouvriers sont insalubres et très condensés. Cette réalité favorise l’émergence et la propagation d’épidémies. Ainsi, plusieurs problèmes de santé existent dans la population ouvrière, ce qui provoque un haut taux de mortalité. Devant la sévérité de la situation, le gouvernement met en place des campagnes d’informations sur l’hygiène, sur le dépistage de divers problèmes de santé et sur la vaccination. Cette initiative met l'accent sur l’importance que la population et les villes doivent accorder à l'hygiène. L'arrivée de certaines technologies permet également de lutter contre les problèmes de santé publique. Par exemple, la pasteurisation permet de traiter le lait, limitant ainsi la propagation de bactéries. Ces mesures portent rapidement leurs fruits alors que les épidémies deviendront moins courantes dans les villes québécoises. Pour contrer la mortalité infantile, dont le taux est très élevé, plusieurs mesures sont prises afin de protéger les nouveau-nés. Notamment, le gouvernement introduit dans les villes des cliniques de soins médicaux pour enfants appelées « gouttes de lait ». En plus d’offrir beaucoup d’informations sur l’hygiène à la population, ces cliniques distribuent du lait pasteurisé de qualité aux familles québécoises. Plusieurs infrastructures sont également construites dans les villes pour améliorer les conditions de vie des citadins. Par exemple, on instaure des systèmes de chloration et de filtration de l'eau. Aussi, plusieurs gratte-ciels commencent à émerger dans les villes alors que plusieurs entreprises cherchent à installer leurs bureaux. De grands boulevards sont également construits pour faciliter la circulation automobile qui est de plus en plus populaire. Toujours dans l’optique d’améliorer la qualité de vie des citoyens, des villes investissent afin d’offrir davantage de services à leur population. Ainsi, des systèmes de tramway sont installés pour faciliter le transport dans les municipalités. Ce projet concorde avec l’avènement d’une technologie importante : l’électricité. Pratique et accessible, l'électricité devient rapidement populaire au Québec. On s'en sert entre autres pour éclairer les rues des grandes villes de la province. Des parcs sont également aménagés afin de verdir les villes, rendant alors le quotidien plus agréable. Parmi les autres services offerts par la ville, il y a notamment la construction de casernes de pompiers, d’écoles, de bibliothèques et de bains publics. |
La démocratie aujourd'hui (notions avancées) | history | a348ec93-9100-41af-aaf2-d3fe3137f914 | 1,840 | La démocratie est un système politique très répandu sur le globe. Le nombre de pays dits démocratiques est en hausse depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La démocratie a aussi gagné du terrain avec la fin de la guerre froide et le changement de régime dans les anciens territoires faisant partie de l'URSS. Sur cette carte, les pays dits démocratiques sont en bleu. Les pays en vert se disent démocratiques, mais ne permettent pas l'existence de groupes d'opposition. Les pays en vert sont Cuba, la Libye, la Syrie, le Turkménistan, la Chine, le Laos et le Vietnam. Finalement, les pays en rouge ne sont pas des démocraties. Les pays en rouge sont le Vatican, l'Arabie Saoudite, la Birmanie et Brunei. La démocratie canadienne est une démocratie quelque peu différente de celle de la Grèce antique : elle est représentative, c'est-à-dire indirecte. Contrairement à la démocratie athénienne (démocratie directe) dans laquelle les citoyens exerçaient eux-mêmes le pouvoir, les Canadiens et les Canadiennes votent pour des députés qui iront les représenter. Ce sont alors ces députés, les élus, qui prendront les décisions en leur nom. Toutefois, dans ces deux types de démocratie, il y a une séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire). Le Canada a ses institutions politiques, tout comme la cité-État d'Athènes. L'État canadien, comme toute démocratie, est composé de trois branches qui correspondent chacune à un pouvoir : le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Les institutions canadiennes sont toutes situées dans la ville d'Ottawa, capitale du Canada. Le pouvoir législatif est le Parlement du Canada. Il est composé de la Chambre des communes, du Sénat ainsi que du gouverneur général. La Chambre des communes est une assemblée composée d'élus des différents partis politiques canadiens qui représentent chacun une circonscription. Elle compte 338 sièges qui sont occupés par des députés des provinces et territoires du pays. Pour qu'un gouvernement reste en place, il faut qu'il ait la confiance de la Chambre des communes. La Chambre fut fondée en 1867, année de la création du Canada. Son rôle est de préparer et de voter des lois. Pour qu'une nouvelle loi soit adoptée, il faut également l'accord du Sénat. Le Sénat canadien, tout comme la Chambre des communes, a été créé en 1867. Il est formé de 105 membres qui sont nommés par le gouverneur général après recommandation du premier ministre. Les sénateurs peuvent siéger au Sénat jusqu'à l'âge de 75 ans. Leur rôle est d'examiner les projets de loi et de les approuver et, si nécessaire, proposer des modifications. Même si chaque loi doit être approuvée par le Sénat, il est très rare que les sénateurs rejettent un projet de loi venant de la Chambre des communes. Le gouverneur général est le représentant du roi ou de la reine britannique au Canada. Jusqu'à la deuxième moitié du 20e siècle, le gouverneur était originaire du Royaume-Uni alors que c'est maintenant une fonction qui est exercée par des Canadiens. Ce poste est occupé par des Canadiens anglais et des Canadiens français par alternance. Le gouverneur général est nommé par la Couronne britannique selon la recommandation du premier ministre canadien. Étant le représentant du roi ou de la reine, il est celui qui nomme les sénateurs. Le pouvoir exécutif est exercé par la ou le premier ministre et son cabinet. Le premier ministre est le chef du parti politique qui détient le plus de sièges à la Chambre des communes. Pour obtenir ce poste, la personne doit avoir sa citoyenneté canadienne. Lorsqu'il est nommé premier ministre, il doit déménager dans la résidence officielle du premier ministre, qui est située au 24 promenade Sussex à Ottawa. Le premier ministre nomme les membres du Cabinet des ministres, les juges de la Cour suprême, des sénateurs, des ambassadeurs, le gouverneur général et les lieutenants-gouverneurs, entre autres. Son mandat n'a pas de durée fixe : il se termine lorsqu'un autre parti obtient plus de sièges à la Chambre des communes. De manière générale, la durée d'un mandat est de trois à cinq ans lorsque le gouvernement est majoritaire. Un gouvernement majoritaire signifie que le parti ayant gagné les élections détient la majorité des sièges de la Chambre des communes (c'est-à-dire 170 sur 338). Un gouvernement n'ayant pas obtenu cette majorité (on parle alors d'un gouvernement minoritaire) est plus fragile, car un vote de non-confiance des députés peut le faire tomber et renvoyer les électeurs aux urnes. Quelques gouvernements minoritaires et majoritaires au Canada : Gouvernements minoritaires : Stephen Harper (Parti conservateur) en 2006 et 2008, Paul Martin (Parti libéral) en 2004. Gouvernements majoritaires : Stephen Harper (Parti conservateur) en mai 2011 et Jean Chrétien (Parti libéral) en 1993, 1997 et 2000. Le Cabinet des ministres est composé d'élus qui sont chacun responsables d'un secteur du gouvernement (finances, transports, défense, affaires étrangères, etc.). Le nombre de ministres varie entre 20 et 40. Aussi appelé Conseil des ministres, le Cabinet des ministres présente des projets de loi à la Chambre des communes et exécute les décisions qui y sont prises. Au Canada, le pouvoir judiciaire est exercé par la Cour suprême ainsi que la Cour fédérale du Canada. La Cour suprême est le plus haut tribunal du pays. Elle est composée de neuf juges, dont un juge en chef. La Cour suprême est le recours juridique ultime pour ce qui est des décisions judiciaires. Ces dernières sont finales, sans appel, ce qui veut dire qu'il n'existe pas d'autres recours après que la Cour suprême se soit prononcée. La cour fédérale du Canada est, depuis 1971, une cour qui règle des différends en lien avec les compétences fédérales. Elle est constituée de 33 juges, dont un juge en chef. Chaque province et territoire du Canada, excepté le Nunavut, a une cour qui entend des causes en lien avec les lois fédérales, provinciales ou territoriales. Ces cours s'occupent notamment des causes liées aux : infractions criminelles; affaires de droit de la famille; jeunes ayant des démêlés avec la justice (12 à 17 ans); infractions au Code de la sécurité routière; infractions à des règlements provinciaux/territoriaux; réclamations relatives à des sommes d'argent. Les citoyens et citoyennes du Canada ont plusieurs droits et responsabilités. Afin de connaître comment se porte la démocratie, on effectue, entre autres, le taux de participation, c'est-à-dire le pourcentage d'électeurs et d'électrices qui sont allés voter lors d'une élection fédérale ou provinciale. Depuis un certain temps, on remarque une baisse du taux de participation. Cette situation est due selon plusieurs observateurs au cynisme de la population face aux politiciens ainsi qu'à un désintéressement de la politique en général. Cette situation n'est cependant pas unique au Canada et au Québec. Toutefois, les élections provinciales québécoises de septembre 2012 ont surpris par le haut taux de participation, soit 74,61%. |
Les mesures manquantes d'une figure plane (1 variable) | math | a367f313-dcd0-41da-b9f7-5be51994f497 | 1,841 | Dans les cas où l'on connait le périmètre ou l'aire d'une figure, il peut arriver qu'on demande de trouver une ou plusieurs mesures manquantes. Pour résoudre les problèmes en lien avec le périmètre ou ceux en lien avec l'aire, il est utile de connaitre les formules de périmètre et d'aire des différentes figures planes. Afin de s'assurer d'une construction adéquate et juste des expressions et équations algébriques, on peut s'inspirer des stratégies suivantes. Expression algébrique de degré 1 1 mesure manquante Exemples (Polygone régulier, Cercle) 2 mesures manquantes Exemples (Triangle, Quadrilatère) Expression algébrique de degré 2 Exemples (Triangle, Quadrilatère) Par ailleurs, les propriétés des figures avec lesquelles on travaille peuvent être utilisées pour trouver des informations additionnelles. Polygone régulier Quelle est la mesure d'un côté d'un octogone régulier dont le périmètre est de |\small 28\ \text{cm}|? 1. Identifier la formule. ||\begin{align} P_\text{octogone} &= \text{somme de tous les côtés} \\ &=8 \times c\end{align}|| 2. Remplacer les valeurs que l'on connait. ||\begin{align} P_\text{octogone} &= 8c\\ 28&=8c \end{align}|| 3. Simplifier et isoler la variable. ||\begin{align} \frac{28}{\color{red}{8}} &= \frac{8c}{\color{red}{8}}\\ 3,5 &= c \end{align}|| 4. Interpréter la réponse appropriée. La mesure d'un côté d'un tel octogone régulier est de |\small 3,5 \ \text{cm}|. Cercle Quelle est la mesure du rayon d'un cercle dont la circonférence est de |\small 110\ \text{cm}|? 1. Identifier la formule. ||C= 2 \times \pi \times r|| 2. Remplacerles valeurs que l'on connait. ||\begin{align} C&= 2 \pi r \\ 110 &=2 \pi r \end{align}|| 3. Simplifier et isoler la variable. ||\begin{align} \frac{110}{\color{red}{2 \pi}} &= \frac{2 \pi r}{\color{red}{2 \pi}}\\ 17,51&\approx r \end{align}|| 4. Interpréterla réponse. La mesure du rayon est d'environ |\small 17,51 \ \text{cm}|. Lorsqu'un problème comporte deux mesures manquantes, il est plus facile d'associer la variable |x| à la mesure pour laquelle on a le moins d'information. Ainsi, on suivra les étapes suivantes. Triangle Quelles sont les mesures des côtés d'un triangle isocèle dont la mesure des côtés isométriques est de 2 unités supérieures à celle du troisième côté et qui a un périmètre de |\small 16\ \text{cm}|? 1. Associer la variable |x| à la mesure pour laquelle on a le moins d'information. ||x=\text{mesure du troisième côté du triangle isocèle}|| 2. À l'aide d'un dessin, identifier les expressions algébriques des autres mesures de côtés. 3. Construire l'équation en lien avec le périmètre. ||\begin{align*} P_\Delta &= \text{somme de tous les côtés} \\ 16 &= x + (x+2) + (x+2) \\ 16 &= x + x + 2 + x + 2 \\ 16 &= 3x + 4 \end{align*}|| 4. Résoudre l'équation. |\begin{align*} 16 &= 3x + 4 \\ 16 \color{red}{-4} &= 3x + 4 \color{red}{-4} \\ \frac{12}{\color{red}{3}} &= \frac{3x}{\color{red}{3}} \\ 4 &= x \end{align*}| 5. Donner la réponse appropriée à la question posée. La mesure des côtés isométriques est de |\small 6 \ \text{cm}\ (x+2 \Rightarrow 4 + 2=6)| alors que la mesure du troisième côté est de |\small 4 \ \text{cm}|. Quadrilatère Quelles sont les mesures des côtés d'un rectange dont la mesure de la longueur est le triple de celle de la largeur et qui a un périmètre de |\small 192\ \text{cm}|? 1. Associer la variable |x| à la mesure pour laquelle on a le moins d'information. ||x=\text{mesure de la largeur du rectangle}|| 2. À l'aide d'un dessin, identifier les expressions algébriques des autres mesures de côtés. 3. Construire l'équation en lien avec le périmètre. ||\begin{align*} P_\text{rectangle}&= \text{somme de tous les côtés} \\ 192 &= x + 3x + x + 3x \\ 192 &= 8x \end{align*}|| 4. Résoudre l'équation. ||\begin{align*} \frac{192}{\color{red}{8}} &= \frac{8x}{\color{red}{8}} \\ 24 &= x \end{align*}|| 5. Donner la réponse appropriée à la question posée. La mesure de la largeur est de |\small 24 \ \text{cm}| alors que la mesure de la longueur est de |\small 72 \ \text{cm}| |\small (3x \Rightarrow 3\times 24 =72 )|. Comme pour les expressions algébriques de degré 1, lorsqu'on a deux mesures manquantes, il est plus facile d'associer la variable |x| à la mesure pour laquelle on a le moins d'informations. Ainsi, on suivra les étapes suivantes. Par ailleurs, les propriétés des figures avec lesquelles on travaille peuvent être utilisées pour trouver des informations additionnelles. Triangle Quelles sont les mesures des côtés d'un triangle isocèle dont la mesure des côtés isométriques est le carré du troisième côté auquel on doit d'abord ajouter |\small 1| unités et qui a un périmètre de |\small 100\ \text{cm}|? 1. Associerla variable |x| à la mesure pour laquelle on a le moins d'information. ||x=\text{mesure du troisième côté du triangle isocèle}|| 2. À l'aide d'un dessin, identifier les expressions algébriques des autres mesures de côtés. 3. Construire l'équation en lien avec le périmètre. ||\begin{align*} P_\Delta &= \text{somme de tous les côtés} \\ 100 &= x + (x+1)^2 + (x+1)^2 \\ 100 &= x + x^2+2x + 1 +x^2 + 2x + 1\\ 100 &= 2x^2 +5x+2 \end{align*}|| 4. Résoudre l'équation. ||\begin{align*} 100 \color{red}{-100} &= 2x^2+5x+2 \color{red}{-100} \\ 0 &= 2x^2 + 5x - 98\end{align*}|| En utilisant la formule quadratique, on obtient: ||\begin{align}\displaystyle x_{1,2}=\frac{\text{-}b \pm \sqrt{b^2 - 4 a c}}{2a} &\Rightarrow \frac{\text{-}5 \pm \sqrt{5^2 - 4 (2) (\text{-}98)}}{2 (2)} \\ \\ &=\frac{-5\pm \sqrt{809}}{4}\\ \\ \Rightarrow x_1 \approx \text{-}8,36\quad &\text{ou}\quad x_2\approx 5,86 \end{align}||Comme on cherche une mesure de longueur, on conserve la quantité qui est positive. Ainsi, on conserve |\small x = 5,86|. 5. Donner la réponse appropriée à la question posée. La mesure des côtés isométriques est environ |\small (x+1)^2 \approx (5,86+1)^2 \approx 47,06 \ \text{cm}| alors que la mesure du troisième côté est d'environ |\small x\approx 5,86 \ \text{cm}|. Quadrilatère En sachant que le périmètre d'un rectangle est de |\small 48\ \text{cm}|, détermine la mesure de sa longueur si cette-dernière mesure |\small 7\ \text{cm}| de plus que le carré de sa largeur? 1. Associer la variable |x| à la mesure pour laquelle on a le moins d'information. ||x =\text{mesure de la largeur du rectangle}|| 2. À l'aide d'un dessin, identifier les expressions algébriques des autres mesures de côtés. 3. Construire l'équation en lien avec le périmètre. ||\begin{align} P_\text{rectangle} &= \text{somme de tous les côtés} \\ 48 &= x + x + (x^2+7) + (x^2+7) \\ 48 &= x + x + x^2+7 + x^2+7 \\ \frac{48}{\color{red}{2}} &= \frac{2x^2 + 2x +14}{\color{red}{2}}\\ 24 &= x^2 + x +7 \end{align}|| 4. Résoudre l'équation. ||\begin{align} 24 \color{red}{-24} &= x^2 + x +7 \color{red}{-24}\\ 0 &= x^2 +x-17\end{align}|| Avec la formule quadratique, on a: ||\begin{align}x_{1,2}=\frac{-b \pm \sqrt{b^2-4ac}}{2a}\ &\Rightarrow \ \frac{-(1) \pm \sqrt{1^2-4 (1) (-17)}}{2 (1)} \\ \\ &= \frac{-1 \pm \sqrt{69}}{2}\\ \\ \Rightarrow x_1 \approx -4,65\quad &\text{et}\quad x_2 \approx 3,65 \end{align}|| 5. Donner la réponse appropriée à la question posée. Par définition, on peut rejeter |\small x_1 \approx -4,65| puisqu'on cherche une mesure de longueur, donc nécessairement une valeur positive. Ainsi, |\small x = x_2 \approx 3,65| Comme la longueur est donnée par l'expression |\small x^2+7|, on a: |\small \text{longueur}=(3,65)^2+7\approx 20,32\ \text{cm}|. Dans les cas où l'on connait l'aire d'une figure, il peut arriver que l'on demande de trouver une ou plusieurs mesures manquantes. Pour résoudre ces problèmes avec succès, il est essentiel de connaitre les formules d'aires des différentes figures planes. Afin de s'assurer d'une construction adéquate et juste des expressions et équations algébriques, on peut s'inspirer des stratégies suivantes. Expression algébrique de degré 1 Exemples (Triangle, Quadrilatère, Polygone régulier Expression algébrique de degré 2 1 mesure manquante Exemples (Quadrilatère, Cercle) 2 mesures manquantes Exemple (Triangle) Par ailleurs, les propriétés des figures avec lesquelles on travaille peuvent être utilisées pour trouver des informations additionnelles. Triangle Quelle est la mesure de la hauteur d'un triangle dont la base mesure |\small 10 \ \text{cm}| et l'aire est de |\small 12,5 \ \text{cm}^2|? 1. Identifier la formule. ||A_\Delta=\frac{b\times h}{2}|| 2. Remplacer les valeurs que l'on connait. ||\small \begin{align*} A_\Delta &= \frac{b h}{2} \\\\ 12,5 &= \frac{10 h}{2}\end{align*}|| 3. Simplifier et isoler la variable. ||\small \begin{align*} 12,5 &= \frac{10 h}{2}\\\\ 12,5 \color{red}{\times 2} &= \frac{10 h}{2} \color{red}{\times 2} \\\\ \frac{25}{\color{red}{10}} &= \frac{10 h}{\color{red}{10}} \\\\ 2,5 &= h \end{align*}|| 4.Interpréter la réponse. La mesure de la hauteur du triangle est |\small 2,5 \ \text{cm}|. Quadrilatère Quelle est la mesure de la grande base d'un trapèze dont la petite base et la hauteur mesurent |\small 12\ \text{cm}|, l'aire du trapèze est de |\small 252\ \text{cm}^2|? 1. Identifier la formule. ||A_\text{trapèze}=\frac{(B+b)\times h}{2}|| 2. Remplacer les valeurs que l'on connait. ||\small\begin{align*} A_\text{trapèze} &= \frac{(\color{red}{B}+ \color{blue}{b})\times \color{magenta}{h}}{2} \\\\ 252 &= \frac{(\color{red}{B}+ \color{blue}{12})\times \color{magenta}{12}}{2}\\\\ 252&= \frac{12\color{red}{B}+ 144}{2}\end{align*}|| 3. Simplifier et isoler la variable. ||\small\begin{align*} 252 \color{orange}{\times 2}&= \frac{12\color{red}{B}+ 144}{2}\color{orange}{\times 2} \\\\ 504\color{orange}{-144}&= 12\color{red}{B}+ 144\color{orange}{-144} \\\\ \frac{360}{\color{orange}{12}} &= \frac{12 \color{red}{B}}{\color{orange}{12}}\\\\ 30 &= \color{red}{B} \end{align*}|| 4. Interpréter la réponse. Ainsi, la mesure de la grande base est de |\small 30 \ \text{cm}|. Polygone régulier Quelle est la mesure de l'apothème d'un octogone régulier dont un côté mesure |\small 4 \ \text{cm}| et l'aire est de |\small 80 \ \text{cm}^2|? 1.Identifier la formule. ||A_\text{octogone}=\frac{c \times a \times n}{2}|| 2. Remplacer les valeurs que l'on connait. ||\small \begin{align*} A_\text{octogone}&= \frac{c a n}{2} \\\\ 80 &= \frac{4 \times a \times 8}{2}\end{align*}|| 3. Simplifier et isoler la variable. ||\small \begin{align*} 80 &= \frac{4 \times a \times 8}{2}\\\\ 80\color{red}{\times 2} &= \frac{32 a}{2} \color{red}{\times 2} \\\\ \frac{160}{\color{red}{32}} &= \frac{32 a}{\color{red}{32}} \\\\ 5 &= a \end{align*}|| 4. Interpréter la réponse. La mesure de l'apothème de l'octogone est |\small 5 \ \text{cm}|. Lorsqu'une seule mesure est manquante, on suivra les mêmes étapes que pour une expression algébrique de degré 1. Par ailleurs, les propriétés des figures avec lesquelles on travaille peuvent être utilisées pour trouver des informations additionnelles. Quadrilatère Quelle est la mesure d'un côté d'un carré dont l'aire est de |\small 121 \ \text{cm}^2|? 1. Identifier la formule. ||A_\text{carré}= c^2|| 2. Remplacer les valeurs que l'on connait. ||\begin{align*} A_\text{carré}&= c^2 \\ 121 &= c^2\end{align*}|| 3. Simplifier et isoler la variable. ||\begin{align*} \sqrt{121} &= \sqrt{c^2}\\ 11 &= c \end{align*}|| 4.Interpréter la réponse. La mesure d'un côté d'un tel carré est de |\small 11 \ \text{cm}|. Cercle Quelle est la mesure du rayon d'un disque dont l'aire est de |\small 100 \ \text{cm}^2|? 1. Identifier la formule. ||A_\text{disque}=\pi\times r^2|| 2. Remplacer les valeurs que l'on connait. ||\begin{align*} A_\text{disque}&= \pi r^2 \\ 100 &= \pi r^2\end{align*}|| 3. Simplifier et isoler la variable. ||\begin{align*} \frac{100}{\color{red}{\pi}} &= \frac{\pi r^2}{\color{red}{\pi}} \\ \sqrt{31,83} &\approx \sqrt{r^2} \\ 5,64 &\approx r \end{align*}|| 4.Interpréter la réponse. La mesure du rayon du disque est environ |\small 5,64 \ \text{cm}|. Lorsqu'un problème comporte deux mesures manquantes, il est plus facile d'associer la variable |x| à la mesure pour laquelle on a le moins d'informations. Ainsi, on suivra les étapes suivantes. Triangle Quelles sont les mesures de la base et de la hauteur du triangle qui respecte les conditions suivantes: la base mesure |\small 5\ \text{cm}| de plus que la hauteur, l'aire du triangle est de |\small 12 \ \text{cm}^2|? 1. Associer la variable |x| à la mesure pour laquelle on a le moins d'informations. ||x=\text{mesure de la hauteur du triangle}|| 2. À l'aide d'un dessin, associer les expressions algébriques aux différentes mesures. 3. Identifier la formule et remplacer les valeurs que l'on connait. ||\small \begin{align*} A_\Delta &= \frac{\color{blue}{b}\times \color{red}{h}}{2} \\\\ 12 &= \frac{(\color{blue}{x+5})\times \color{red}{x}}{2}\\\\ &= \frac{x^2+ 5x}{2}\end{align*}|| 4. Simplifier et isoler la variable. ||\begin{align*} 12 \color{magenta}{\times 2}&= \frac{x^2+5x}{2} \color{magenta}{\times 2}\\\\ 24 \color{magenta}{-24} &= x^2+5x\color{magenta}{-24} \\ 0 &= x^2+5x-24\end{align*}|| À l'aide de la formule quadratique, on a: ||\displaystyle \begin{align}x_{1,2} = \frac{\text{-}b \pm \sqrt{b^2 - 4ac}}{2a}\quad \Rightarrow \quad x_{1,2}&= \frac{\text{-}(5) \pm \sqrt{5^2- 4 (1) (\text{-}24)}}{2 (1)}\\\\ &=\frac{-5\pm \sqrt{121}}{2}\\\\ \Rightarrow x_1=3 \ &\text{et} \ x_2 = \text{-}8 \end{align}|| Puisqu'on cherche une mesure de longueur, on conserve seulement la valeur qui est positive, soit |x_1 = 3|. 5.Interpréter la réponse. Ainsi, les mesures recherchées sont Pour valider ta compréhension des mesures manquantes dans les figures planes de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : |
Concepts sujets à évaluation – Secondaire 4 – ST | science | a3802945-2356-4b28-9940-979da4bacee5 | 1,842 | Ces concepts peuvent être demandés dans n'importe quelle section de l'examen ministériel. Le nombre de questions dans chacun des univers du programme de science et technologie (ST) est également inscrit. Les liens ci-dessous permettent d'accéder à des questionnaires faits sous la forme des épreuves ministérielles de quatrième secondaire. Le premier est un test préparatoire pour permettre une révision des connaissances de base et le deuxième est une simulation de la section A de l'épreuve ministérielle. Univers Terre et espace (5 questions - 20 %) Univers matériel (13 questions - 52 %) Univers technologique (7 questions - 28 %) Cycles biogéochimiques Cycle du carbone Lithosphère Pergélisol Ressources énergétiques Hydrosphère Bassin versant Circulation océanique Glacier et banquise Salinité Ressources énergétiques Atmosphère Effet de serre Ressources énergétiques Propriétés physiques des solutions Concentration en g/L Concentration en % Concentration en ppm Échelle pH Ions Conductibilité électrique Transformations chimiques Combustion Photosynthèse et respiration Réaction de neutralisation acidobasique Balancement d’équations chimiques Loi de conservation de la masse Organisation de la matière Modèle atomique de Rutherford-Bohr Familles du tableau périodique Périodes du tableau périodique Électricité et électromagnétisme Charge électrique Électricité statique Loi d’Ohm Circuits électriques Relation entre puissance et énergie électrique Électromagnétisme Forces d’attraction et de répulsion Champ magnétique d’un fil parcouru par un courant Transformation de l'énergie Loi de la conservation de l’énergie Rendement énergétique Ingénierie mécanique Caractéristiques des liaisons des pièces mécaniques Fonction de guidage Construction et particularités du mouvement des systèmes de transmission du mouvement (roues de friction, poulies et courroie, engrenage, roues dentées et chaine, roue et vis sans fin) Changements de vitesse Construction et particularités du mouvement des systèmes de transformation du mouvement (vis et écrou, cames, bielles, manivelles, coulisses et systèmes bielle et manivelle, pignon et crémaillère) Ingénierie électrique Fonction d’alimentation Fonction de conduction et d’isolation Fonction de protection Fonction de commande (Électricité et lumière, chaleur, vibration, magnétisme) Matériaux Contraintes Caractérisation des propriétés mécaniques Types et propriétés Matières plastiques (thermoplastiques, thermodurcissables) Céramiques Modifications des propriétés (dégradation, protection) Le résultat final obtenu est basé sur les notes obtenues durant l'année scolaire et à l'examen ministériel. Pour la compétence Pratique, qui vaut 40 % de la note finale, seule la note-école est prise en compte. Pour la compétence Théorie, qui vaut 60 % de la note finale, la moitié de la compétence (soit 30 % de la note finale) provient de la note-école modérée, alors que l'autre moitié (soit 30 % de la note finale) provient de la note obtenue lors de l’épreuve unique. L'examen ministériel vaut donc pour la moitié de la note de l'année pour la compétence Théorie, alors que les résultats accumulés durant les trois étapes de l'année scolaire permettent d'obtenir l'autre moitié des points de la compétence Théorie. |
Textes littéraires | french | a3aeaf43-6014-4437-8d74-c278c0f03e3f | 1,843 | Les textes littéraires visent avant tout à stimuler l’imaginaire du lecteur. Ils peuvent également transmettre de l’information ou susciter la réflexion, voire le débat d’idées, mais leur principale caractéristique réside dans le travail que l’auteur a effectué sur le style et la forme. Les textes littéraires sont des œuvres que l’on dit artistiques puisque les auteurs littéraires ont des préoccupations esthétiques afin de capter l’intérêt du lecteur. Ils choisissent les mots appropriés pour exprimer leurs idées soigneusement tout en respectant un certain style. La section Textes littéraires traite des sujets suivants : |
Les nombres rationnels (Q) | math | a3cdbfd8-7a98-42f0-a982-859f8a4a1972 | 1,845 | Les nombres rationnels, représentés par |\mathbb{Q}|, sont les nombres pouvant s'écrire sous la forme ||\frac{a}{b} \ \text{où} \ \small \{a,b\} \in \mathbb {Z} \ \text{et} \ b\neq 0|| Le développement décimal d'un nombre rationnel peut être fini ou infini et périodique. Les nombres rationnels incluent l'ensemble des nombres entiers et l'ensemble des nombres entiers naturels. Cependant, contrairement aux nombres de ces deux derniers ensembles, les nombres rationnels peuvent avoir une partie décimale non nulle. Les nombres rationnels exprimés en notation décimale peuvent prendre deux formes : Un développement décimal fini Un développement décimal infini et périodique Voici un exemple permettant de faire la différence entre ces deux types de développement décimal. Prenons les nombres rationnels |\displaystyle \frac{5}{4}| et |\displaystyle \frac{2}{3}|. Développement décimal fini En effectuant la division du numérateur par le dénominateur pour |\displaystyle \frac{5}{4}|, on obtient: ||\displaystyle \frac{5}{4}=1,25|| On dira de ce nombre qu'il a un développement décimal fini, car ce développement est composé d'un nombre fini de chiffres (3 chiffres). Développement décimal infini et périodique En exprimant |\displaystyle \frac{2}{3}| en notation décimale, on obtient: ||\displaystyle \frac{2}{3}=0,6666666...|| On voit ici que ce nombre rationnel a un développement décimal infini. Cependant, on remarque une certaine répétition: le chiffre |\small 6| se répète. On appelle ce chiffre une période. On peut exprimer ce nombre rationnel de la façon suivante: ||\displaystyle \frac{2}{3}=0,\overline{6}|| On dira de ce nombre rationnel qu'il a un développement décimal infini et périodique. Les nombres rationnels |\small (\mathbb{Q})| forment un sous-ensemble des nombres réels et ils incluent les ensembles des nombres entiers naturels et des nombres entiers. En utilisant les notations associées aux ensembles de nombres, on écrit ||\begin{align} \mathbb N&\subset\mathbb Q\\ \mathbb Z&\subset \mathbb Q\end{align}|| et se lit «l'ensemble des nombres entiers naturels et l'ensemble des nombres entiers sont inclus dans l'ensemble des nombres rationnels». Voici un schéma qui démontre l'emplacement des nombres rationnels dans l'ensemble des nombres réels. S'il est impossible d'écrire un nombre sous la forme d'une fraction, celui-ci fait donc partie des nombres irrationnels. Exemple 1 |\frac{3}{4}| est une fraction de la forme |\frac{a}{b}| dont le développement décimal est |\small 0,75|. C'est donc un nombre rationnel. Exemple 2 |\small 0,333...=0,\overline{3}| est un nombre dont le développement décimal est infini et périodique. Il est donc un nombre rationnel. De plus, ce nombre peut s'exprimer sous forme d'une fraction: |\small 0,\overline{3}=\normalsize\frac{1}{3}|. Exemple 3 Le nombre |\small \text{-}7| est un nombre entier qui peut être écrit sous la forme |\frac{a}{b}| comme étant |\frac{\text{-}7}{1}|. Ce nombre est donc aussi un nombre rationnel. Exemple 4 |\small 0,25| est un nombre décimal dont la forme |\frac{a}{b}| est |\frac{1}{4}|. Il s'agit donc aussi d'un nombre rationnel. Exemple 5 |\small 2\normalsize\frac{1}{3}| est un nombre fractionnaire dont la forme |\frac{a}{b}| est |\frac{7}{3}| et dont le développement décimal est |\small 2,\overline{3}|. Il fait partie de l'ensemble des nombres rationnels. Exemple 6 |\small \sqrt2| et |\pi| sont des exemples de nombres qui ne peuvent pas s'exprimer sous la forme |\frac{a}{b}| et dont le développement décimal est infini et non-périodique. Il ne font donc pas partie de l'ensemble des nombres rationnels. Ce sont des nombres irrationnels. En utilisant les notations associées aux ensemble, on pourrait, par exemple, écrire ||\begin{align} 0,25&\in \mathbb{Q}\\ \sqrt2&\notin \mathbb{Q}\end{align}|| Les notations associées aux ensembles permettent aussi de désigner certains sous-ensembles précis de l'ensemble des nombres rationnels. |
Le haïku | french | a3f18723-a3e1-426b-9e67-0dc414af9a9b | 1,846 | Un haïku est un poème d’origine japonaise qui a été popularisé dans la culture occidentale. Sa caractéristique principale est sa brièveté. Un vieil étang Une grenouille saute Des sons d'eau - Bashô Matsuo Cri d'oie sauvage Blanches dans les rochers Les vagues de la nuit -Masaoka Shiki Traditionnellement, les Japonais composent leur haïku sur un seul vers, bien que les traductions les présentent sur trois lignes. |
Vadémécum - Solubilité | science | a3f2fc4e-9822-4098-bf37-98ec7044cb83 | 1,847 | Substance Formule chimique Solubilité à 20 °C (g/L d'eau) Ammoniac |NH_3| |\text{531}| Chlorure d'hydrogène |HCl| |\text{420}| Diazote |N_2| |\text{0,02}| Dichlore |Cl_{2}| |\text{7,3}| Dihydrogène |H_{2}| |\text{0,002}| Dioxyde de carbone |CO_{2}| |\text{1,6}| Dioxygène |O_{2}| |\text{0,04}| Hélium |He| |\text{0,0017}| Méthane |CH_{4}| |\text{0,025}| Monoxyde de carbone |CO| |\text{0,26}| Ozone |O_{3}| |\text{0,57}| Propane |C_3H_{8}| |\text{0,119}| Sulfure de dihydrogène |H_2S| |\text{4,13}| Substance Formule chimique Soluble dans l'eau Acide acétique |CH_3COOH| Oui Eau |H_2O| N/A Éthanol |C_2H_6O| Oui Éthylène glycol |HOCH_2CH_2OH| Oui Glycérine (glycérol) |C_3H_8O_3| Oui Mercure |Hg| Non Méthanol |CH_{3}OH| Oui Substance Formule chimique Solubilité à 20 °C (g/100 ml d'eau) Bromure d'ammonium |NH_4Br| |\text{76,4}| Bromure de potassium |KBr| |\text{65,3}| Carbonate de calcium |CaCO_3| |\text{0,00153}| Chlorure de lithium |LiCl| |\text{45,4}| Chlorure de potassium |KCl| |\text{34,2}| Chlorure de sodium |NaCl| |\text{35,7}| Dibromure de cobalt |CoBr_2| |\text{112}| Dibromure de magnésium |MgBr_2| |\text{101}| Dichlorure de baryum |BaCl_{2}| |\text{36,0}| Dichlorure de calcium |CaCl_{2}| |\text{42,5}| Dichlorure de nickel |NiCl_{2}| |\text{64,2}| Dichlorure de strontium |SrCl_2| |\text{53,8}| Dihydroxyde de calcium |Ca(OH)_2| |\text{0,159}| Diiode |I_2| |\text{0,029}| Dinitrate de baryum |Ba(NO_{3})_{2}| |\text{8,70}| Dinitrate de strontium |Sr(NO_3)_2| |\text{70,0}| Glucose |C_{6}H_{12}O_{6}| |\text{100}| Hydroxyde de potassium |KOH| |\text{112}| Hydroxyde de sodium |NaOH| |\text{111,1}| Nitrate de lithium |LiNO_{3}| |\text{43,0}| Nitrate de potassium |KNO_{3}| |\text{35,7}| Nitrate de sodium |NaNO_3| |\text{87,6}| Sulfate de cuivre |CuSO_{4}| |\text{22,0}| Sulfate de dialuminium |Al_2SO_4| |\text{36,4}| |
Les lentilles | physics | a4172d94-13a8-4ede-baf7-c5896fa0f363 | 1,848 | Les lentilles sont des objets transparents faits de verre ou de plastique dont au moins une des faces est courbe et qui ont la propriété de réfracter la lumière. Avant d’analyser les lentilles, il est nécessaire de comprendre le vocabulaire utilisé dans les lentilles. Vocabulaire associé aux lentilles Rayon incident Rayon lumineux qui se dirige vers une surface. Rayon réfracté Rayon lumineux qui a été dévié par une surface. Foyer principal (F) Point situé sur l'axe principal où les rayons incidents parallèles à l'axe principal convergent ou l'endroit d'où ces rayons semblent provenir. Foyer secondaire (F') Point situé sur l'axe principal situé de l'autre côté de la lentille par rapport au foyer principal. Centre optique (O) Centre de la lentille. Axe principal Droite qui passe par le centre optique et qui est perpendiculaire à la lentille. Longueur focale (lf) Distance entre le foyer et le centre optique. Rayon de courbure (R) Segment qui relie le centre de courbure à la surface correspondante de la lentille. Une lentille convergente est une lentille qui réfracte les rayons lumineux parallèles de façon à les rapprocher de l'axe principal. Les lentilles convergentes peuvent être identifiées au toucher, puisque le centre de la lentille est plus épais que les extrémités de cette même lentille. Il existe trois types de lentilles convergentes. Biconvexe Plan-convexe Ménisque convergent La forme de la lentille aura pour effet de rapprocher les rayons de l’axe principal et les faire converger en un point. On symbolise une lentille convergente par une double flèche qui pointe vers l'extérieur. Ce symbole provient d'une construction de prismes accolés ensemble. La lentille convergente a la propriété de rassembler des rayons parallèles qui la traversent vers son foyer. Lorsqu'un objet se situe devant une lentille convergente, il y a trois rayons principaux qui peuvent être utilisés pour déterminer la position de l'image. Un rayon parallèle à l'axe principal est dévié par la lentille en passant par le foyer image (foyer principal). Un rayon passant par le centre optique de la lentille n'est pas dévié. Un rayon passant par le foyer objet (foyer secondaire) est dévié parallèlement à l'axe principal. Une lentille divergente est une lentille qui réfracte les rayons lumineux parallèles de façon à les éloigner de l'axe principal. Les lentilles divergentes peuvent être identifiées au toucher, puisque le centre de la lentille est plus mince que les extrémités de cette même lentille. Il existe trois types de lentilles divergentes. Biconcave Plan-convave Ménisque divergent La lentille divergente a l’effet contraire de la lentille convergente. Elle tend à éloigner de l’axe principal les rayons qui la traversent. Par conséquent, les rayons qui la traversent ne convergeront pas en un point, ils se disperseront. On symbolise une lentille divergente par une double flèche dont les extrémités pointent vers l'intérieur. Ce symbole provient d'une construction de prismes accolés ensemble. La lentille divergente a la propriété de rassembler les prolongements des rayons parallèles qui la traversent vers son foyer. Lorsqu'un objet se situe devant une lentille divergente, il y a trois rayons principaux qui peuvent être utilisés pour déterminer la position de l'image. Un rayon parallèle à l'axe principal est dévié par la lentille en semblant provenir du foyer image (foyer principal). Un rayon passant par le centre optique de la lentille n'est pas dévié. Un rayon dirigé vers le foyer objet (foyer secondaire) est dévié parallèlement à l'axe principal. Une aberration chromatique est une aberration optique qui produit une image floue en raison de la décomposition de la lumière blanche en plusieurs bandes de couleurs. L’aberration chromatique est un défaut des lentilles. Ces dernières dispersent la lumière qui les traverse. Ce défaut aura pour conséquence de créer un halo coloré autour des objets observés, ce qui diminuera la qualité de l’observation. Comme on peut le voir sur l’illustration ci-dessous, les rayons incidents sont dispersés une fois qu’ils ont traversé la lentille. Ainsi, la lentille possèdera un foyer distinct pour chaque couleur |(F_b, F_g, F_r)|. Pour corriger cette imperfection, on place à côté de la lentille une deuxième lentille. Celle-ci corrigera l’aberration chromatique. Dans le cas de la lentille convergente, on placera une lentille divergente. Dans le cas de la lentille divergente, on placera une lentille convergente. |
La capacité thermique massique de quelques substances | chemistry | a42f6240-7d22-4e80-9d6b-d6eec2ee230a | 1,849 |
La capacité thermique (aussi nommée chaleur massique ou capacité thermique massique) d’une substance, désignée par la lettre c, est une propriété caractéristique. Elle donne la capacité précise de cette substance d’absorber ou de dégager de la chaleur. Elle est déterminée par la quantité d’énergie à apporter pour élever d’un degré la température de l’unité de masse d’une substance. En d’autres mots, la capacité thermique massique est la quantité de chaleur qu’un gramme d'une substance doit absorber pour que sa température s’élève d’un degré Celsius. Il peut s’agir aussi de la quantité de chaleur qu’un gramme de cette substance doit perdre pour que sa température baisse d’un degré Celsius. Le tableau ci-dessous donne une liste de la capacité thermique massique de divers éléments, celle-ci mesurée dans des conditions standards à TAPN, c'est-à-dire à 25°C et à 101,3 kPa. Nom Formule Capacité thermique massique (J/g·°C) Nom Formule Capacité thermique massique (J/g·°C) Aluminium |Al| 0,897 Krypton |Kr| 0,248 Argent |Ag| 0,235 Magnésium |Mg| 1,023 Argon |Ar| 0,520 Manganèse |Mn| 0,479 Azote |N_{2}| 1,040 Mercure |Hg| 0,140 Béryllium |Be| 1,825 Néon |Ne| 1,030 Bore |B| 1,026 Nickel |Ni| 0,444 Carbone (graphite) |C| 0,709 Octosoufre |S_8| 0,710 Dibrome |Br_2| 0,474 Or |Au| 0,129 Dichlore |Cl_2| 0,479 Platine |Pt| 0,133 Difluor |F_2| 0,824 Plomb |Pb| 0,129 Dihydrogène |H_2| 14,304 Radon |Rn| 0,094 Diiode |I_2| 0,214 Scandium |Sc| 0,568 Dioxygène |O_2| 0,918 Sélénium |Se| 0,321 Chrome |Cr| 0,449 Silicium |Si| 0,705 Cobalt |Co| 0,421 Tétraphosphore |P_4| 0,769 Cuivre |Cu| 0,385 Titane |Ti| 0,523 Étain |Sn| 0,228 Tungstène |W| 0,132 Fer |Fe| 0,449 Uranium |U| 0,116 Gallium |Ga| 0,371 Vanadium |V| 0,489 Germanium |Ge| 0,320 Xénon |Xe| 0,158 Hélium |He| 5,193 Zinc |Zn| 0,388 Le tableau ci-dessous donne une liste de la capacité thermique massique de diverses substances liquides, celle-ci mesurée dans des conditions standards à TAPN, c'est-à-dire à 25°C et à 101,3 kPa. Nom Formule Capacité thermique massique (J/g·°C) Nom Formule Capacité thermique massique (J/g·°C) Antigel 2,20 Hexane |C_{6}H_{14}| 2,27 Eau |H_{2}O| 4,19 Huile 1,29 Éthanol |C_{2}H_{6}O| 2,50 Mercure |Hg| 0,139 Éther 2,20 Octane |C_{8}H_{18}| 0,140 |
La disparité dans la répartition de la richesse | contemporary_world | a43b47fc-4645-4ec1-b6c0-e668eb9ad423 | 1,850 | La disparité représente l’inégalité entre deux choses. La situation économique est très différente d’un pays à un autre. Certains pays ont accès à certaines ressources que d’autres n’ont pas. Ainsi, selon ses ressources et les infrastructures en place, chaque pays se concentre sur des domaines économiques en particulier, comme les mines, les pêcheries, l’agriculture, les services, les hautes technologies ou encore la production manufacturière. Cela fait en sorte que le niveau de richesse de certains pays dans le monde est beaucoup plus élevé que celui d’autres pays. Comment identifier et mesurer ces différences? Quels outils peuvent être utilisés pour comparer les États entre eux? Tel que mentionné dans la fiche sur la création de la richesse, l’exploitation des ressources naturelles est l’un des facteurs influençant la création de la richesse pour un État. En effet, ces ressources sont l’une des grandes bases de l’économie d’un État puisque leur extraction, leur transformation et leur vente sont trois sources de revenus souvent importantes. Il existe plusieurs types de ressources naturelles : les minéraux extraits des mines comme le cuivre, le fer ou encore le coltan, les énergies fossiles comme le pétrole, le gaz naturel et le charbon, le bois tiré des forêts, l’eau douce, les terres fertiles pour l’agriculture. Tous les États n’ont pas les mêmes ressources naturelles sur leur territoire. Certains ont plus de ressources que d’autres, que ce soit à cause de la superficie de leur territoire ou de sa composition (forêts, rivières, déserts, etc.). De plus, tous les États n’ont pas la même capacité à exploiter les ressources de leur territoire, que ce soit par manque d’infrastructures, de capitaux ou de main-d’oeuvre qualifiée, entre autres. Cela entraine des disparités d’un État à l’autre puisque certains États s’enrichissent plus facilement. La forte présence de ressources naturelles dans certains États L’Arabie saoudite et le Venezuela ont de grandes réserves de pétrole qu’ils exploitent. Le pétrole étant une ressource en demande à travers le monde, une bonne partie de la richesse de ces pays provient du commerce du pétrole. Plusieurs pays du continent africain sont situés sur des gisements de métaux et de minéraux comme du fer, du cuivre et des diamants. La République démocratique du Congo, par exemple, possède de grandes ressources minières comme du cobalt, du cuivre et du coltan. Il en va de même pour certains pays d’Amérique du sud. Le Chili, par exemple, possède de grandes réserves de cuivre. Les métaux et les minéraux forment une part importante des exportations de plusieurs pays. Les forêts fournissent de nombreuses ressources, comme du bois pour la construction ou la fabrication des pâtes et papiers. À la différence du pétrole, des métaux et des minéraux, les forêts sont considérées comme des ressources renouvelables. En effet, après quelques décennies, les forêts peuvent être exploitées à nouveau. Le Canada et la Russie sont parmi les pays avec la plus grande superficie de forêts. La présence d’eau douce (eau potable) sur un territoire est importante : sans elle, il n’y a pas d’eau potable ni d’agriculture. Certaines régions du monde comme les États-Unis, le Canada et le Brésil ont l’avantage de pouvoir compter sur d’importantes réserves d’eau douce. La présence d’eau permet également de produire de l’hydroélectricité, une énergie servant au fonctionnement des industries. Les différences dans la présence de ressources naturelles sur un territoire n’explique qu’une partie des inégalités dans la répartition de la richesse d’un État à un autre. Les causes de ces inégalités sont nombreuses et certaines trouvent leurs origines au 19e siècle. Pour en apprendre plus à ce sujet, consulte la fiche sur le niveau de développement des pays et celle sur le néocolonialisme. Des outils ont été développés pour évaluer et comparer le niveau de richesse et la répartition de celle-ci dans la population ou entre les États. Les principaux outils sont : le produit intérieur brut (PIB), le produit intérieur brut par habitant (PIB/H), l’indice de Gini. Le produit intérieur brut sert à calculer la richesse d’un pays en comptabilisant la valeur totale de tous les biens et services produits à l’intérieur de ce pays pour une période donnée (généralement 1 an). Il existe différentes manières de calculer le PIB d’un pays. Le résultat de ces calculs est toujours exprimé en dollars. Avec cet outil de mesure de la richesse d’un pays, il est possible de : comparer les pays entre eux, comparer la richesse d’un même pays d’année en année et ainsi chiffrer la croissance ou le recul de l’économie du pays. Lorsque le PIB d’un pays augmente, par exemple, de 2,7 %, cela veut dire qu’il a connu une croissance dans son économie. Cette croissance suppose un bien-être plus grand dans la population puisque la richesse a augmenté, mais ce n’est pas nécessairement le cas. En divisant le PIB par le nombre d’habitant, on obtient une meilleure vision du niveau de richesse dans la population. C’est le PIB par habitant ou PIB/H. Puisque presque chaque pays a sa propre monnaie et que toutes les monnaies n’ont pas la même valeur, il est nécessaire de mettre tous les PIB sur la même base de calcul. Le PIB doit donc être converti en une unité de mesure commune pour refléter la parité du pouvoir d’achat (la PPA). De cette manière, tous les PIB sont calculés sur les mêmes bases et peuvent être comparés. La parité du pouvoir d’achat permet de convertir les différentes monnaies dans le monde en une devise commune afin de comparer le pouvoir d’achat de chacune de ces monnaies. La carte ci-dessus montre le PIB par habitant calculé avec la PPA. Les pays avec les PIB les plus élevés sont concentrés surtout en Europe et en Amérique du Nord. Le Japon, la République de Corée (la Corée du Sud) et l’Australie sont également dans cette catégorie. Ces pays forment les pays développés. Les pays au PIB par habitant les plus bas sont surtout en Afrique et en Asie. Le Niger et la République démocratique du Congo (RDC) sont parmi les pays au PIB le plus bas en Afrique. Le Cambodge et le Bangladesh sont dans la même situation pour l’Asie. L’indice de Gini (ou le coefficient de Gini) mesure l’inégalité des revenus dans la population d’un pays. Il est calculé sur une échelle de 0 à 100. À 0, tous les revenus à l’intérieur du pays sont égaux. Plus l’indice est près de 100, plus les inégalités entre les revenus sont grandes. Tout comme le PIB est un outil permettant de comparer la richesse des pays, l’indice de Gini est un outil permettant de calculer la disparité dans la répartition de la richesse à l’intérieur de la population d’un pays. En comparant le résultat du calcul de l’indice de Gini dans le monde, il est alors possible de voir un portrait des sociétés plus égalitaires (celles avec un indice plus bas) et de celles qui le sont moins (celles qui ont un indice plus élevé). En 2013, l’Afrique du Sud était l’un des pays où l’indice de Gini était le plus élevé, avec 62,5. La même année, la Suisse avait l’un des indices les plus bas avec 24,9. Ces statistiques montrent que la richesse est répartie plus également dans la population suisse que dans la population sud-africaine. Autre exemple, le PIB des États-Unis est parmi les plus élevés au monde. Cette richesse est toutefois inégalement répartie dans la population, comme le montre l’indice de Gini du pays qui se situait à 41,06 en 2013. À titre de comparaison, l’indice du Canada, en 2010, était de 33,7. Ces données montrent que la richesse est répartie plus également au Canada qu’aux États-Unis. Deux États aux économies et au PIB différents peuvent avoir un indice de Gini très semblable si la répartition de la richesse dans leur pays se ressemble beaucoup. Cela est le cas en 2013 pour la Belgique (25,9) et le Kazakhstan (26,3). Les États ont recours à plusieurs mesures pour réduire la disparité dans la répartition de la richesse, que ce soit sur leur territoire ou avec les autres États dans le monde. Pour réduire les écarts dans la répartition de la richesse dans un pays, les États peuvent adopter des politiques fiscales. Celles-ci assurent une redistribution de la richesse pour assurer un minimum à l’ensemble de la population, que ce soit pour : l’accès aux soins de santé, l’accès à l’éducation, l’aide sociale (assurer un revenu minimum pour tous), l’établissement d’un taux horaire minimum pour les salaires (salaire minimum), l’assurance chômage, le versement d’une pension pour la sécurité de la vieillesse (pour les personnes de 65 ans et plus). La politique fiscale sert à déterminer les manières de financer les dépenses publiques (les dépenses de l’État), que ce soit par des taxes ou des impôts. Elle cherche à assurer des revenus stables et suffisants pour soutenir ces dépenses publiques tout en évitant d’être un poids trop lourd pour les entreprises et les contribuables. Entre autres, elle détermine le taux d’imposition. Les États peuvent financer ces mesures fiscales principalement grâce aux impôts et aux taxes payés par la population et les entreprises. Celles-ci ont pour but de réduire le plus possible les écarts dans la population, car ces écarts ont toujours tendance à s’agrandir. Il est à noter que certains États accordent plus de ressources que d’autres à la mise en place de mesures de réduction des écarts. Au Québec et au Canada, de nombreuses mesures ont été mises en place durant le 20e siècle par les gouvernements pour réduire les inégalités présentes dans la population : la population a accès à des soins médicaux payés par un régime public, l’éducation est gratuite pour les niveaux primaire et secondaire grâce à un système de financement public, une aide financière de base est offerte aux personnes ayant des difficultés à répondre à leurs besoins de base, les personnes ayant perdu leur emploi ont accès à un soutien financier temporaire pour leur permettre de subvenir à leurs besoins le temps de trouver un nouvel emploi, les personnes âgées à la retraite ont un soutien financier pour assurer au moins un niveau minimum de revenus, un salaire horaire minimum de 13,10 $ (au Québec au 1er mai 2020) est obligatoire pour les salariés. Pour réduire la disparité d’un État à l’autre, ces derniers réglementent les conditions de travail dans le but d’augmenter la productivité des personnes et des entreprises (par exemple, améliorer la sécurité des installations ou limiter le nombre maximal d’heures de travail dans une semaine). Cela a pour impact d’augmenter la production de la richesse dans le pays. Cette richesse peut ensuite être utilisée pour améliorer les conditions de vie de la population et mettre à niveau les infrastructures. L’indice de développement humain est un indicateur socioéconomique qui permet de déterminer la qualité de vie moyenne de la population d’un pays en mesurant l’espérance de vie, le niveau d’instruction (accès à l’éducation) et la production économique (PIB par habitant). L’IDH est présenté sur une échelle de 0 à 1. Plus l’indice est près de 1, plus la qualité de vie est élevée. Par exemple, l'IDH du Canada en 2014 était de 0,91, tandis que celui du Ghana était de 0,58. Tout comme pour le PIB et l’indice de Gini, le calcul de l’indice de développement humain (IDH) montre qu’il existe de grandes disparités à travers le monde. Alors que certains pays, comme la Norvège, l’Allemagne, l’Australie et le Canada, ont des indices très élevés, d’autres pays comme Madagascar, Haïti ou le Yémen ont des indices faibles. La Norvège a un IDH parmi les plus élevés, soit de 0,954. Haïti, de son côté, a un IDH considéré comme faible à 0,503. Au-delà de ces IDH, quel est le portrait de la population dans ces deux pays? La population de la Norvège a une espérance de vie de 82,1 années à la naissance et un taux d’alphabétisation de 99 % . Son PIB par habitant est de 66 831,9 $. La population d’Haïti, de son côté, a une espérance de vie de 65,3 années à la naissance, soit environ 20,5 % plus basse que celle de la Norvège. Le taux d’alphabétisation dans le pays est de 61,7 %, soit un taux plus bas de plus de 37 % que celui de la Norvège. Son PIB par habitant est de 1 800 $, ce qui représente environ 2,7 % du PIB de la Norvège. Selon ces indicateurs, la population de la Norvège aurait une meilleure qualité de vie moyenne que la population d’Haïti. Les personnes y sont généralement en meilleure santé, sont plus éduquées et ont généralement accès à plus de richesses. Note : la plupart des données ci-dessus font référence à l’année 2018 ou à une année près de 2018. |
Les prismes | math | a4662b45-f6e9-4236-887a-3db78832961c | 1,852 | Le prisme est un solide qui pourrait ressembler à la tour d'un ordinateur de bureau ou à une tablette de chocolat. Pour être considéré comme un prisme, un solide doit posséder certaines caractéristiques essentielles. Un prisme est un polyèdre ayant deux faces isométriques et parallèles appelées bases et possédant des quadrilatères en guise de faces latérales. Bien entendu, il existe plusieurs types de prismes dont les deux présentés ci-dessous. On nomme un prisme en fonction des polygones qui définissent ses bases. Ainsi, un prisme dont les bases sont des triangles se nomme «prisme à base triangulaire»; un prisme dont les bases sont des pentagones se nomme «prisme à base pentagonale» et ainsi de suite. Pour les définir, on analyse les polygones utilisés pour construire les bases ainsi que la position de la hauteur par rapport à ces bases. Un prisme régulier est un prisme droit dont les bases sont des polygones réguliers isométriques. Par ailleurs, on peut déduire que les quadrilatères qui formeront les faces latérales seront des rectangles isométriques. Prisme régulier à base triangulaire Puisque le triangle est équilatéral et que c'est un polygone régulier, alors ce prisme droit est un prisme régulier. Prisme régulier à base pentagonale Dans le cas présent, on indique que tous les côtés du pentagone ont la même mesure. Puisqu'il s'agit d'un pentagone régulier, alors ce prisme droit sera également régulier. Par contre, on peut également utiliser d'autres qualificatifs pour décrire les prismes. Généralement, les prismes droits ont la cote dans la vie de tous les jours, car ils sont plus faciles à construire et plus pratiques. Par contre, certains architectes et artistes tentent parfois leur chance en expérimentant des constructions réalisées avec des prismes obliques. Un prisme droit est un prisme dont la hauteur issue du centre d'une rejoint le centre de l'autre base. Lorsqu'on se promène en ville ou en campagne, on peut voir plusieurs de ces prismes qui servent d'habitation ou de lieu de travail. Prisme avec une base originale Dans le cas de la Tour de la Banque Nationale du Canada, on a érigé l'édifice de façon parfaitement vertical (prisme droit), mais avec une base hors du commun. Que ce soit pour des raisons d'esthétiques ou à cause des forces de la nature, il peut arriver que les édifices ne soient pas construits selon un modèle de prisme droit. Dans ce cas, on parlera alors de prisme oblique. Un prisme oblique possède une hauteur qui ne relie pas le centre des deux bases. En d'autres mots, les bases sont identiques, mais elles ne sont pas «alignées». Dans l'exemple suivant, on peut voir que les bases (le plancher et le toit) sont parallèles et identiques, mais elles ne sont pas «alignées». Lorsque les bonnes méthodes et les bons matériaux sont utilisés, ces établissements qui ressemblent à des prismes obliques peuvent être tout aussi solide que ceux associés à des prismes droits. Dans le dessin précédent, on voit que les deux bases vertes sont identiques, mais que leurs centres (points |\color{red}{\text{rouge}}| et |\color{blue}{\text{bleu}}|) ne sont pas alignés. Il s'agit ainsi d'un prisme oblique. |
Les relations entre les angles | math | a466f029-34a0-411c-a816-15eff6d00b3a | 1,853 | Lorsqu'une sécante coupe une ou plusieurs droites, elle forme des paires d'angles qui ont des propriétés communes. Dans certains cas, lorsque deux droites parallèles sont coupées par une sécante, des paires d'angles bien précises sont isométriques. Les angles adjacents sont des angles qui ont le même sommet, un côté commun, et qui sont situés de part et d'autre de ce côté commun. Les angles adjacents sont donc des angles « voisins ». Ils doivent être l’un à côté de l’autre (avoir un côté en commun) et partager le même sommet afin de pouvoir être qualifiés d'adjacents. Les angles 1 |(\angle BAC)| et 2 |(\angle CAD)| ci-dessous sont des angles adjacents puisqu'ils ont le même sommet |(A)| et qu'ils partagent un côté commun |(\overline{AC})|. Les angles complémentaires sont des angles dont la somme des mesures est égale à 90°. Lorsque la somme des mesures de deux angles a une valeur de 90°, on qualifie ces angles de complémentaires. Si on désire trouver l’un des deux angles lorsque l’une des deux mesures est donnée, il suffit de soustraire la valeur de cet angle à 90° afin de trouver la mesure manquante. Les angles 1 |(\angle BAC)|et 2 |(\angle CAD)|sont complémentaires puisqu'ils forment, ensemble, un angle droit. Même si les angles ne sont pas adjacents, ils peuvent être complémentaires lorsque la somme de leurs mesures égale 90°. Les angles supplémentaires sont des angles dont la somme des mesures est égale à 180°. Lorsque la somme des mesures de deux angles a une valeur de 180°, on qualifie ces angles de supplémentaires. Si on désire trouver l’un des deux angles lorsque l’une des deux mesures est donnée, on n'a qu’à soustraire cet angle de 180°. Les angles 1 et 2 sont supplémentaires puisqu'ils forment, ensemble, un angle plat. Même si les angles ne sont pas adjacents, ils peuvent être supplémentaires lorsque la somme de leurs mesures égale 180°. Les angles opposés par le sommet sont des angles isométriques dont le même sommet et les côtés de l'un sont le prolongement des côtés de l'autre. Concrètement, des angles opposés par le sommet sont composés de deux droites qui ressemblent à la lettre X. Les angles 1 et 3 sont opposés par le sommet tout comme les angles 2 et 4. Ainsi : ||m\angle 1 = m\angle 3|| ||m\angle 2 = m\angle 4|| Les angles correspondants n'ont pas le même sommet mais sont situés du même côté d'une droite sécante, l'un à l'intérieur et l'autre à l'extérieur de deux droites coupées par cette sécante. Des angles correspondants sont isométriques si et seulement si les deux droites coupées par la sécante sont parallèles. Ainsi, la condition des droites parallèles est essentielle si on veut affirmer que des angles correspondants sont isométriques. Dans le dessin ci-dessous, les droites horizontales sont parallèles et elles sont coupées par une sécante. Ainsi : ||\begin{align} m\angle 1 & = m\angle 5 \\ m\angle 3 & = m\angle 7\\ m\angle 2 & = m\angle 6 \\ m\angle 4 & = m\angle 8 \end{align}|| Les angles alternes-internes n'ont pas le même sommet, sont situés de part et d'autre d'une droite sécante, sont à l'intérieur des droites coupées par cette sécante. Des angles alternes-internes sont isométriques si et seulement si les deux droites coupées par la sécante sont parallèles. Ainsi, il est très important que le parallélisme des droites soit mentionné ou possible à déduire selon les informations fournies dans le contexte. Dans le dessin ci-dessous, les droites horizontales sont parallèles. Ainsi : ||\begin{align} m\angle 1 & = m\angle 4 \\ m\angle 2 & = m\angle 3 \end{align}|| Les angles alternes-externes n'ont pas le même sommet, sont situés de part et d'autre d'une droite sécante, sont situés à l'extérieur des droites parallèles coupées par cette sécante. Des angles alternes-externes sont isométriques si et seulement si les deux droites coupées par la sécante sont parallèles. À l'inverse, si les deux droites qui sont coupées par la sécante ne sont pas parallèles, alors les angles ne sont pas isométriques. Dans le dessin ci-dessous, les deux droites horizontales sont parallèles. Ainsi, ||\begin{align} m\angle 1 & = m\angle 3 \\ m\angle 2 & = m\angle 4 \end{align}|| Il est possible d'utiliser les propriétés des angles pour trouver la mesure manquante d'un angle. Quelles sont les mesures des angles 2, 3, 5 et 8 dans le dessin ci-dessous si on sait que : |d_1 \mid \mid d_2|, |m\angle 1 = 122^\circ |? Ainsi, ||\begin{align} m\angle 2 &= 58^\circ \ (\angle 1 \ \text{et} \ \angle 2 \ \text{sont supplémentaires}) \\ m\angle 3 &= 58^\circ (\angle 2 \ \text{et} \ \angle 3 \ \text{sont opposés par le sommet} )\\ m\angle 5 &= 122^\circ (\angle 1 \ \text{et} \angle 5 \ \text{sont correspondants}) \\ m\angle 8 &= 122^\circ (\angle 1 \ \text{et} \ \angle 8 \ \text{sont alternes-externes})\end{align}|| |
Les règles d'écriture des nombres | math | a47511cc-f672-46f8-a4f5-6bf8f94f7a25 | 1,854 | En plus de pouvoir écrire les nombres avec des chiffres, on peut également utiliser des lettres. Le nombre 52 s’écrit en lettres de la façon suivante : cinquante-deux. Afin de bien écrire les nombres en mots, il faut respecter quelques règles. Les nombres formés de plus d'un mot sont systématiquement reliés par des traits d'union. 18: dix-huit 21: vingt-et-un 73: soixante-treize 92: quatre-vingt-douze 142: cent-quarante-deux 200: deux-cents 1301: mille-trois-cent-un Les nombres 20 et 100 prennent la marque du pluriel (se terminent par un s) quand ils sont multipliés et qu’ils terminent le nombre. 80: quatre-vingts (4 fois 20 = 80) 300: trois-cents (3 fois 100 = 300) Lorsqu’un nombre est utilisé pour indiquer le numéro d’une page, la date, l’adresse, le nom d’un roi ou d’un pape ou le numéro d’un trajet d’autobus par exemple, il est invariable. Tous les autobus numéro cent se ressemblent. J’en suis à la page quatre-vingt. En ce jour de l’année deux-mille-six-cent... J’habite au cent de la rue Mailhot. Le pape Jean-Paul II (en chiffres romains) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 zéro un deux trois quatre cinq six sept huit neuf 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 dix onze douze treize quatorze quinze seize dix-sept dix-huit dix-neuf 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 vingt vingt- et-un vingt-deux vingt-trois vingt-quatre vingt-cinq vingt-six vingt-sept vingt-huit vingt-neuf 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 trente trente- et-un trente-deux trente-trois trente-quatre trente-cinq trente-six trente-sept trente-huit trente-neuf 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 quarante quarante- et-un quarante-deux quarante-trois quarante-quatre quarante-cinq quarante-six quarante-sept quarante-huit quarante-neuf 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 cinquante cinquante- et-un cinquante-deux cinquante-trois cinquante-quatre cinquante-cinq cinquante-six cinquante-sept cinquante-huit cinquante-neuf 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 soixante soixante- et-un soixante-deux soixante-trois soixante-quatre soixante-cinq soixante-six soixante-sept soixante-huit soixante-neuf 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 soixante-dix soixante- et-onze soixante-douze soixante-treize soixante-quatorze soixante-quinze soixante-seize soixante-dix-sept soixante-dix-huit soixante-dix-neuf 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 quatre-vingts quatre-vingt-un quatre-vingt-deux quatre-vingt-trois quatre-vingt-quatre quatre-vingt-cinq quatre-vingt-six quatre-vingt-sept quatre-vingt-huit quatre-vingt-neuf 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 quatre-vingt-dix quatre-vingt-onze quatre-vingt-douze quatre-vingt-treize quatre-vingt-quatorze quatre-vingt-quinze quatre-vingt-seize quatre-vingt-dix-sept quatre-vingt-dix-huit quatre-vingt-dix-neuf |
Tout, tous, toux et touts | french | a4e5fb47-f419-4294-94d0-4e6bf4fc9811 | 1,858 | Tout(s) peut être un nom masculin désignant un ensemble. Toux est un nom féminin qui désigne une expiration brusque de l'air contenu dans les poumons. La famille a réservé le tout très tôt cette semaine. La famille a réservé l’ensemble très tôt cette semaine. Ces touts me semblent complets. Ces ensembles me semblent complets. Luana a une toux persistante. Luana a une vilaine toux persistante. La toux est un symptôme du rhume. La vilaine toux est un symptôme du rhume. Tout peut être un pronom indéfini à la 3e personne du singulier. Tous (toutes) peut également être un pronom indéfini, mais à la 3e personne du pluriel. Les élèves étaient emballés. Hier, tous ont bien préparé leur sac. Les élèves étaient emballés. Hier, ils ont bien préparé leur sac. Le projet avait été expliqué. J’avais compris, tout était clair. Le projet avait été expliqué. J’avais compris, cela était clair. Elle avait obtenu son diplôme et maintenant, tout était possible. Elle avait obtenu son diplôme et maintenant, cela était possible. Les femmes étaient sous le choc. Toutes n’ont plus parlé après avoir entendu la déclaration. Les femmes étaient sous le choc. Elles n’ont plus parlé après avoir entendu la déclaration. Ils sont tous fous, ces coqs! Ils sont fous, ces coqs! Tout(e) est un déterminant quantitatif singulier. Tous (toutes) est également un déterminant quantitatif, mais pluriel. Ces déterminants en accompagnent généralement un autre afin de former un déterminant complexe comme tout le, toute sa, tous ces, toutes les, etc. Tout le monde semble pressé de rentrer à la maison. Le monde semble pressé de rentrer à la maison. Toutes ces fleurs devront être mises dans un vase. Les fleurs devront être mises dans un vase. Tout obstacle peut être surmonté. L’obstacle peut être surmonté. Je vais marcher tous les jours dans mon quartier. Je vais marcher chaque jour dans mon quartier. Éliane a attendu ce moment toute l’année. Éliane a attendu ce moment chaque année. Il est tout effrayé. Il est complètement effrayé. Après leur partie, les joueuses étaient tout essoufflées. Après leur partie, les joueuses étaient complètement essoufflées. Angela et Émilie étaient toutes honteuses. (Adjectif féminin commençant par un h aspiré) Angela et Émilie étaient tout à fait honteuses. Mia était toute surprise par le cadeau. (Adjectif féminin commençant par une consonne) Mia était tout à fait surprise par le cadeau. Il existe certaines expressions construites à l’aide du mot tout. Locutions Sens Après tout En définitive À tout coup À tous coups Immanquablement Du tout au tout Complètement En tout cas En tous cas Peu importe Pas du tout Vraiment pas Tout à coup Soudainement Tout à fait Exactement Tout à l'heure Dans quelques instants Tout compte fait Après avoir réfléchi Tout de même Quand même Tout de suite Immédiatement Tout d'un coup En un seul coup, subitement Une fois pour toutes Définitivement Accéder au jeu |
Les positions et les valeurs des nombres | math | a5116761-a501-4eb1-9621-c2de5eaaa2ec | 1,859 | Quand on écrit un nombre, chaque chiffre possède une place ou une position bien précise qui est reliée à une valeur. On appelle cette valeur la valeur de position. Comme on écrit les nombres en base |10,| chaque valeur associée aux positions est, en fait, une puissance de |10.| Pour bien comprendre les positions et les valeurs des nombres naturels et entiers, voici un tableau représentant les principales valeurs associées à la position des chiffres. Nom de la position Valeur Ordre de grandeur Centaine de milliard |100\ 000\ 000\ 000| Ordre des milliards Dizaine de milliard |10\ 000\ 000\ 000| Unité de milliard |1\ 000\ 000\ 000| Centaine de million |100\ 000\ 000| Ordre des millions Dizaine de million |10\ 000\ 000| Unité de million |1\ 000\ 000| Centaine de mille |100\ 000| Ordre des milliers Dizaine de mille |10\ 000| Unité de mille |1\ 000| Centaine |100| Ordre des unités Dizaine |10| Unité |1| Voici maintenant un exemple. Le tableau ci-dessous décrit les différentes positions et valeurs de position dans le nombre naturel suivant : ||42\:567\:123|| Chiffre |4| |2| |5| |6| |7| |1| |2| |3| Position Dizaine de million Unité de million Centaine de mille Dizaine de mille Unité de mille Centaine Dizaine Unité Valeur de position |\small 4 \times 10\:000\:000 \\ \small =\\ \small 40\:000\:000| |\small 2 \times 1\:000\:000 \\ \small =\\ \small 2\:000\:000| |\small 5 \times 100\:000\\ \small =\\ \small 500\:000| |\small 6 \times 10\:000 \\ \small =\\ \small 60\:000| |\small 7 \times 1\:000 \\ \small =\\ \small 2\:000| |\small 1 \times 100 \\ \small = \\ \small 100| |\small 2\times 10 \\ \small = \\ \small 20| |\small 3\times 1 \\ \small = \\ \small 3| Dans le cas des nombres entiers et naturels, la plus petite valeur de position est toujours l'unité. En appliquant une succession de multiplications par une même quantité, on peut utiliser la notation exponentielle pour simplifier l'écriture. Ainsi, on peut utiliser la notation exponentielle pour n'importe quelle valeur de position. Les positions et les valeurs dans les nombres décimaux sont très similaires à ceux des nombres entiers. La seule différence est l'ajout de positions à droite d'une virgule. La virgule vient ainsi séparer la partie entière et la partie décimale. Le tableau suivant représente les principales valeurs associées aux positions des chiffres dans les nombres décimaux. Nom de la position Valeur Ordre de grandeur Centaine de milliard |100\ 000\ 000\ 000| Ordre des milliards Dizaine de milliard |10\ 000\ 000\ 000| Unité de milliard |1\ 000\ 000\ 000| Centaine de million |100\ 000\ 000| Ordre des millions Dizaine de million |10\ 000\ 000| Unité de million |1\ 000\ 000| Centaine de mille |100\ 000| Ordre des milliers Dizaine de mille |10\ 000| Unité de mille |1\ 000| Centaine |100| Ordre des unités Dizaine |10| Unité |1| Virgule |\Large ,| Séparateur Dixièmes |0{,}1| ou |\dfrac{1}{10}| Pour la partie décimale, chaque position correspond à un ordre. Ex. : ordre des dixièmes, ordre des centièmes, etc. Centièmes |0{,}01| ou |\dfrac{1}{100}| Millièmes |0{,}001| ou |\dfrac{1}{1\,000}| Dix-millièmes |0{,}000\,1| ou |\dfrac{1}{10\,000}| Cent-millièmes |0{,}000\,01| ou |\dfrac{1}{100\,000}| Millionièmes |0{,}000\,001| ou |\dfrac{1}{1\,000\,000}| Voici maintenant un exemple. Le tableau ci-dessous décrit les différentes positions et valeurs de position dans le nombre décimal suivant : ||54\:782,913|| Chiffre |5| |4| |7| |8| |2| |\Large ,| |9| |1| |3| Position Dizaine de mille Unité de mille Centaine Dizaine Unité Dixième Centième Millième Valeur de position |\small 5 \times 10\:000 \\ \small = \\ \small 50\:000| |\small 4\times 1\:000 \\ \small = \\ \small 4 \: 000| |\small 7\times 100 \\ \small = \\ \small 700| |\small 8\times 10 \\ \small = \\ \small 80| |\small 2\times 1 \\ \small = \\ \small 2| |\small 9\times 0{,}1 \\ \small = \\ \small 0{,}9| |\small 1\times 0{,}01 \\ \small = \\ \small 0{,}01| |\small 3\times 0{,}001 \\ \small = \\ \small 0{,}003| Comme il a été présenté au début de la section, chaque valeur de position décimale peut être associée à une fraction décimale. Tout comme les nombres entiers et naturels, on peut également utiliser la notation exponentielle pour simplifier l'écriture de la valeur des positions de la portion décimale. Ainsi, on peut utiliser la notation exponentielle pour n'importe quelle valeur de position. |
Les synonymes | french | a517e520-3084-470e-8a15-85e8e90b44f5 | 1,860 | Les synonymes sont des mots qui appartiennent à la même classe et qui ont sensiblement le même sens. Il est donc possible de substituer un mot par l’un de ses synonymes dans certains contextes sans trop changer le sens de la phrase. Ce film est remarquable. Ce film est excellent. Ce film est magistral. Envoyer et lancer peuvent être des synonymes dans certains contextes. 1. Guy lance le ballon à Sophie. - Guy envoie le ballon à Sophie. Dans d’autres contextes, envoyer et lancer ne peuvent pas être employés comme des synonymes. 1. Simone envoie une lettre à Mélissa. - Simone lance une lettre à Mélissa. 2. Des écologistes ont lancé un cri d'alarme. - Des écologistes ont envoyé un cri d'alarme. Des mots synonymes peuvent exprimer une même idée de façon plus douce (sens faible - exemple 1) ou de façon plus forte (sens fort - exemples 2 et 3). France n’aime pas l’hiver. France déteste l’hiver. France abhorre l’hiver. Des synonymes issus d'un registre de langue différent ne pourront pas être interchangeables dans un contexte sans créer un effet choquant. Les deux voitures ont été complètement détruites par la force de la collision. Les deux chars ont été complètement détruits par la force de la collision. Les deux bagnoles ont été complètement détruites par la force de la collision. |
Les opérations sur les racines | math | a522f118-4db7-44e5-b709-b4853a2e7d6e | 1,861 | Si on veut être le plus précis possible, on doit laisser l’opération telle qu’elle est. Il n'est pas possible de la simplifier. Il est également possible de transformer les nombres irrationnels en nombres décimaux et de les additionner. Il faudra par contre recourir à l’arrondissement, ce qui fera que la réponse sera moins précise. |\sqrt{5}+\sqrt{3}| |\sqrt{5}+\sqrt{3}\approx2,2361+1,7321\approx3,9682| Il est possible de regrouper les radicandes pour une réponse exacte ou transformer le tout en nombres décimaux. |\sqrt{3}+\sqrt{3}=2\sqrt{3}| ou |\sqrt{3}+\sqrt{3}\approx1,7321+1,7321\approx3,4642| Qu’il s’agisse d’une fraction comprenant le nombre pi ou d’un radical accompagné d’un autre terme, il faut mettre le tout en nombres décimaux et procéder à l’addition. |\sqrt{2}+\pi\approx1,4142+3,1416\approx4,5558| Pour la soustraction, on utilise les mêmes principes que pour l'addition. |\sqrt{5}-\sqrt{3}\approx2,2361-1,7321\approx0,5040| |2\sqrt{3}-\sqrt{3}=\sqrt{3}| ou |2\sqrt{3}-\sqrt{3}\approx3,4641-1,7321\approx1,7321| |\pi-\sqrt{2}\approx3,1416-1,4142\approx1,7274| Lorsque l'on multiplie une racine carrée avec une autre identique, la réponse a la valeur du radicande. |\sqrt{3}\cdot\sqrt{3}=3| Si les radicaux sont différents, il suffit de recréer une expression dans laquelle les deux radicandes se multiplient ensemble sous le même radical. |\sqrt{5}\cdot\sqrt{3}=\sqrt{15}| Lorsque le radical est le même au numérateur et au dénominateur, il suffit de les réduire ensemble. |\frac{\sqrt{2}}{\sqrt{2}}=1| |\frac{4\sqrt{3}}{2\sqrt{3}}=2| Dans le cas où les radicaux sont différents, il suffit de créer une nouvelle expression fractionnaire dans laquelle les 2 radicandes se retrouvent sous le même radical. |\frac{\sqrt{12}}{\sqrt{3}}=\sqrt{\frac{12}{3}}=\sqrt{4}=2| |\frac{2\sqrt{6}}{\sqrt{2}}=2\sqrt{\frac{6}{2}}=2\sqrt{3}| |
L'équilibre chimique | chemistry | a531a55b-67ee-4716-96af-8ab7a715cb48 | 1,862 | L'équilibre chimique est un état dans lequel la vitesse de la réaction directe est égale à celle de la réaction inverse. Dans la vie de tous les jours, le terme équilibre est employé pour décrire l'état de ce qui est immobile, de ce qui ne change pas. Par exemple, certaines structures rocheuses défient les lois de la gravité en formant un empilement à l'équilibre. Ce type d'équilibre est qualifié d'équilibre statique puisqu'il caractérise l'état de ce qui est immobile. Toutefois, les objets à l'équilibre ne sont pas toujours sans mouvement. Par exemple, un funambule maintient son équilibre tout en se déplaçant sur un fil. Il s'agit dans ce cas d'un équilibre dynamique. Exemples d'équilibre statique (à gauche) et d'équilibre dynamique (à droite) En chimie, certaines réactions, plutôt que de se dérouler complètement, atteignent un état d'équilibre. Même si, à vue d'oeil, aucune transformation ne semble se dérouler, il y a en réalité un échange perpétuel entre les réactifs et les produits impliqués. La réaction atteint alors un équilibre dynamique. Une réaction irréversible, ou complète, est une réaction qui ne peut se produire que dans un sens, des réactifs vers les produits. Elle survient lorsque au moins un des réactifs s'est complètement transformé en produits. Une réaction réversible, ou incomplète, est une réaction qui peut se produire dans le sens direct autant que dans le sens inverse. Au même endroit et au même moment, les réactifs se transforment en produits alors que les produits se transforment en réactifs. Certaines réactions ne peuvent se dérouler que dans le sens direct. Par exemple, lors de la combustion du bois, celui-ci réagit avec l'oxygène de l'air pour produire de l'énergie et se transformer en cendres et en fumée. La cendre et la fumée ne peuvent pas réagir pour reformer du bois: il s'agit d'une réaction irréversible. La décomposition des aliments est un autre exemple d'une réaction qui ne peut être inversée. Une réaction est donc irréversible lorsqu'elle est complète et qu'un ou plusieurs de ces réactifs se sont entièrement transformés. Toutefois, il arrive que certaines réactions peuvent se dérouler autant en sens direct qu'inverse. Puisqu'il se produit alors un constant va-et-vient entre les molécules de réactifs et celles des produits, aucune substance n'ait disparue. Il s'agit donc d'une réaction incomplète au cours de laquelle la réaction directe et la réaction inverse se déroule simultanément à la même vitesse. Dans une réaction réversible à l'équilibre, la quantité de produits et de réactifs demeure constante et aucun changement n'est apparent. Dans une réaction irréversible (à gauche), au moins un des réactifs se transforment entièrement: la réaction est complète. Dans une réaction réversible (à droite), la quantité de produits et de réactifs atteint un état d'équilibre. L'écriture des réactions irréversibles et réversibles diffère. Dans le cas d'une réaction chimique irréversible, une flèche à sens unique allant de gauche à droite signale que les réactifs deviennent entièrement des produits et que la réaction est complète. Pour une réaction réversible, c'est plutôt une double flèche qui sera employée afin d'indiquer que la réaction peut se dérouler dans les deux sens. Réaction chimique irréversible: |CH_{4(g)} + 2\; O_{2(g)} \rightarrow CO_{2(g)} + 2\; H_{2}O_{(g)}| Réaction chimique réversible: |H_{2(g)} + I_{2(g)} \rightleftharpoons 2\; HI_{(g)}| L'état d'équilibre dynamique peut être physique ou chimique. En chimie, on distingue généralement deux types d'équilibre physique, l'équilibre des phases et l'équilibre de solubilité, ainsi que l'équilibre chimique. L'équilibre des phases est observé lorsqu'une seule substance se trouve dans plusieurs phases au même endroit et au même moment. L'équilibre des phases implique des transformations physiques de changement de phases. Par exemple, malgré des températures hivernales, l'eau d'un lac ne gèle pas complètement. Il ne se forme qu'une couche de glace en surface alors que le fond de l'eau reste sous forme liquide. Le processus de condensation solide n'est donc pas complet puisqu'il y a toujours présence du liquide initial. Le lac est donc à l'état d'équilibre puisque l'eau s'y retrouve sous deux phases simultanément. L'évaporation de l'eau dans une bouteille fermée à une température constante est un autre exemple d'équilibre de phases. L'eau de la bouteille s'évapore alors que la vapeur d'eau se condense simultanément. Exemples d'équilibre des phases: l'eau d'un lac qui ne gèle pas en profondeur (à gauche) et les phases liquides et gazeuses en présence simultanée dans une bouteille d'eau (à droite) L'équilibre de solubilité est observé lorsqu'une solution est saturée et qu'un dépôt de soluté apparaît. Tous les solutés ont une solubilité maximale. Dépassé ce point de saturation, le soluté ne se dissout plus et se dépose plutôt au fond de la solution. Il est alors facile de penser que rien ne se déroule puisque le soluté ne se dissout plus. Au contraire, la solution a alors atteint un état d'équilibre. Le soluté en excès est continuellement en train de se dissoudre dans le solvant alors que la partie dissoute redevient à l'état solide. Ces deux processus opposés se déroulent à la même vitesse et simultanément, ce qui entraîne un état d'équilibre. Exemple de solutions chimiques saturées L'équilibre chimique est observé lorsque deux réactions chimiques opposées s'effectuent au même moment et à la même vitesse. L'équilibre chimique est un équilibre plus complexe que les deux autres types d'équilibre dynamique puisqu'il met en jeu plusieurs substances ainsi que leurs transformations. Il doit donc y avoir au même moment au moins deux différentes substances: un réactif et un produit. L'équilibre chimique n'est parfois pas observable à l'oeil nu. Il faut alors vérifier si les conditions nécessaires à l'obtention d'un état d'équilibre sont présentes, ou encore se fier à l'écriture de la réaction chimique (donc d'y retrouver la double flèche). Même si la transformation n'est pas visible à l'oeil nu, le peroxyde d'azote gazeux (incolore) se transforme constamment en dioxyde d'azote (brunâtre), et vice versa. La différence de couleur ici observée est imputable à la différence de pression présente dans les deux bouteilles. L'équation chimique de cette réaction s'écrit de la façon suivante : |2\; NO_{2(g)} \rightleftharpoons N_{2}O_{4(g)}| |
Les autres verbes du deuxième groupe | french | a53c700e-8485-4a3a-95e1-c282954b55ee | 1,863 | INDICATIF Présent je dois tu dois il doit nous devons vous devez ils doivent Passé composé j'ai dû tu as dû il a dû nous avons dû vous avez dû ils ont dû Imparfait je devais tu devais il devait nous devions vous deviez ils devaient Plus-que-parfait j'avais dû tu avais dû il avait dû nous avions dû vous aviez dû ils avaient dû Passé simple je dus tu dus il dut nous dûmes vous dûtes ils durent Passé antérieur j'eus dû tu eus dû il eut dû nous eûmes dû vous eûtes dû ils eurent dû Futur simple je devrai tu devras il devra nous devrons vous devrez ils devront Futur antérieur j'aurai dû tu auras dû il aura dû nous aurons dû vous aurez dû ils auront dû SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je doive que tu doives qu'il doive que nous devions que vous deviez qu'ils doivent Passé que j'aie dû que tu aies dû qu'il ait dû que nous ayons dû que vous ayez dû qu'ils aient dû Présent je devrais tu devrais il devrait nous devrions vous devriez ils devraient Passé j'aurais dû tu aurais dû il aurait dû nous aurions dû vous auriez dû ils auraient dû IMPÉRATIF PARTICIPE Présent dois devons devez Passé aie dû ayons dû ayez dû Présent devant Passé dû (masc. sing.) due (fém. sing.) dus (masc. plur.) dues (fém. plur.) ayant dû INFINITIF Présent devoir Passé avoir dû INDICATIF Présent je mens tu mens il ment nous mentons vous mentez ils mentent Passé composé j'ai menti tu as menti il a menti nous avons menti vous avez menti ils ont menti Imparfait je mentais tu mentais il mentait nous mentions vous mentiez ils mentaient Plus-que-parfait j'avais menti tu avais menti il avait menti nous avions menti vous aviez menti ils avaient menti Passé simple je mentis tu mentis il mentit nous mentîmes vous mentîtes ils mentirent Passé antérieur j'eus menti tu eus menti il eut menti nous eûmes menti vous eûtes menti ils eurent menti Futur simple je mentirai tu mentiras il mentira nous mentirons vous mentirez ils mentiront Futur antérieur j'aurai menti tu auras menti il aura menti nous aurons menti vous aurez menti ils auront menti SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je mente que tu mentes qu'il mente que nous mentions que vous mentiez qu'ils mentent Passé que j'aie menti que tu aies menti qu'il ait menti que nous ayons menti que vous ayez menti qu'ils aient menti Présent je mentirais tu mentirais il mentirait nous mentirions vous mentiriez ils mentiraient Passé j'aurais menti tu aurais menti il aurait menti nous aurions menti vous auriez menti ils auraient menti IMPÉRATIF PARTICIPE Présent mens mentons mentez Passé aie menti ayons menti ayez menti Présent mentant Passé menti ayant menti INFINITIF Présent mentir Passé avoir menti INDICATIF Présent j'ouvre tu ouvres il ouvre nous ouvrons vous ouvrez ils ouvrent Passé composé j'ai ouvert tu as ouvert il a ouvert nous avons ouvert vous avez ouvert ils ont ouvert Imparfait j'ouvrais tu ouvrais il ouvrait nous ouvrions vous ouvriez ils ouvraient Plus-que-parfait j'avais ouvert tu avais ouvert il avait ouvert nous avions ouvert vous aviez ouvert ils avaient ouvert Passé simple j'ouvris tu ouvris il ouvrit nous ouvrîmes vous ouvrîtes ils ouvrirent Passé antérieur j'eus ouvert tu eus ouvert il eut ouvert nous eûmes ouvert vous eûtes ouvert ils eurent ouvert Futur simple j'ouvrirai tu ouvriras il ouvrira nous ouvrirons vous ouvrirez ils ouvriront Futur antérieur j'aurai ouvert tu auras ouvert il aura ouvert nous aurons ouvert vous aurez ouvert ils auront ouvert SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que j'ouvre que tu ouvres qu'il ouvre que nous ouvrions que vous ouvriez qu'ils ouvrent Passé que j'aie ouvert que tu aies ouvert qu'il ait ouvert que nous ayons ouvert que vous ayez ouvert qu'ils aient ouvert Présent j'ouvrirais tu ouvrirais il ouvrirait nous ouvririons vous ouvririez ils ouvriraient Passé j'aurais ouvert tu aurais ouvert il aurait ouvert nous aurions ouvert vous auriez ouvert ils auraient ouvert IMPÉRATIF PARTICIPE Présent ouvre ouvrons ouvrez Passé aie ouvert ayons ouvert ayez ouvert Présent ouvrant Passé ouvert (masc. sing.) ouverte (fém. sing.) ouverts (masc. plur.) ouvertes (fém. plur.) ayant ouvert INFINITIF Présent ouvrir Passé avoir ouvert INDICATIF Présent je peux tu peux il peut nous pouvons vous pouvez ils peuvent Passé composé j'ai pu tu as pu il a pu nous avons pu vous avez pu ils ont pu Imparfait je pouvais tu pouvais il pouvait nous pouvions vous pouviez ils pouvaient Plus-que-parfait j'avais pu tu avais pu il avait pu nous avions pu vous aviez pu ils avaient pu Passé simple je pus tu pus il put nous pûmes vous pûtes ils purent Passé antérieur j'eus pu tu eus pu il eut pu nous eûmes pu vous eûtes pu ils eurent pu Futur simple je pourrai tu pourras il pourra nous pourrons vous pourrez ils pourront Futur antérieur j'aurai pu tu auras pu il aura pu nous aurons pu vous aurez pu ils auront pu SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je puisse que tu puisses qu'il puisse que nous puissions que vous puissiez qu'ils puissent Passé que j'aie pu que tu aies pu qu'il ait pu que nous ayons pu que vous ayez pu qu'ils aient pu Présent je pourrais tu pourrais il pourrait nous pourrions vous pourriez ils pourraient Passé j'aurais pu tu aurais pu il aurait pu nous aurions pu vous auriez pu ils auraient pu IMPÉRATIF PARTICIPE Présent - - - Passé - - - Présent pouvant Passé pu ayant pu INFINITIF Présent pouvoir Passé avoir pu INDICATIF Présent je sais tu sais il sait nous savons vous savez ils savent Passé composé j'ai su tu as su il a su nous avons su vous avez su ils ont su Imparfait je savais tu savais il savait nous savions vous saviez ils savaient Plus-que-parfait j'avais su tu avais su il avait su nous avions su vous aviez su ils avaient su Passé simple je sus tu sus il sut nous sûmes vous sûtes ils surent Passé antérieur j'eus su tu eus su il eut su nous eûmes su vous eûtes su ils eurent su Futur simple je saurai tu sauras il saura nous saurons vous saurez ils sauront Futur antérieur j'aurai su tu auras su il aura su nous aurons su vous aurez su ils auront su SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je sache que tu saches qu'il sache que nous sachions que vous sachiez qu'ils sachent Passé que j'aie su que tu aies su qu'il ait su que nous ayons su que vous ayez su qu'ils aient su Présent je saurais tu saurais il saurait nous saurions vous sauriez ils sauraient Passé j'aurais su tu aurais su il aurait su nous aurions su vous auriez su ils auraient su IMPÉRATIF PARTICIPE Présent sache sachons sachez Passé aie su ayons su ayez su Présent sachant Passé su (masc. sing.) sue (fém. sing.) sus (masc. plur.) sues (fém. plur.) ayant su INFINITIF Présent savoir Passé avoir su INDICATIF Présent je vois tu vois il voit nous voyons vous voyez ils voient Passé composé j'ai vu tu as vu il a vu nous avons vu vous avez vu ils ont vu Imparfait je voyais tu voyais il voyait nous voyions vous voyiez ils voyaient Plus-que-parfait j'avais vu tu avais vu il avait vu nous avions vu vous aviez vu ils avaient vu Passé simple je vis tu vis il vit nous vîmes vous vîtes ils virent Passé antérieur j'eus vu tu eus vu il eut vu nous eûmes vu vous eûtes vu ils eurent vu Futur simple je verrai tu verras il verra nous verrons vous verrez ils verront Futur antérieur j'aurai vu tu auras vu il aura vu nous aurons vu vous aurez vu ils auront vu SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je voie que tu voies qu'il voie que nous voyions que vous voyiez qu'ils voient Passé que j'aie vu que tu aies vu qu'il ait vu que nous ayons vu que vous ayez vu qu'ils aient vu Présent je verrais tu verrais il verrait nous verrions vous verriez ils verraient Passé j'aurais vu tu aurais vu il aurait vu nous aurions vu vous auriez vu ils auraient vu IMPÉRATIF PARTICIPE Présent vois voyons voyez Passé aie vu ayons vu ayez vu Présent voyant Passé vu (masc. sing.) vue (fém. sing.) vus (masc. plur.) vues (fém. plur.) ayant vu INFINITIF Présent voir Passé avoir vu INDICATIF Présent je veux tu veux il veut nous voulons vous voulez ils veulent Passé composé j'ai voulu tu as voulu il a voulu nous avons voulu vous avez voulu ils ont voulu Imparfait je voulais tu voulais il voulait nous voulions vous vouliez ils voulaient Plus-que-parfait j'avais voulu tu avais voulu il avait voulu nous avions voulu vous aviez voulu ils avaient voulu Passé simple je voulus tu voulus il voulut nous voulûmes vous voulûtes ils voulurent Passé antérieur j'eus voulu tu eus voulu il eut voulu nous eûmes voulu vous eûtes voulu ils eurent voulu Futur simple je voudrai tu voudras il voudra nous voudrons vous voudrez ils voudront Futur antérieur j'aurai voulu tu auras voulu il aura voulu nous aurons voulu vous aurez voulu ils auront voulu SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je veuille que tu veuilles qu'il veuille que nous voulions que vous vouliez qu'ils veuillent Passé que j'aie voulu que tu aies voulu qu'il ait voulu que nous ayons voulu que vous ayez voulu qu'ils aient voulu Présent je voudrais tu voudrais il voudrait nous voudrions vous voudriez ils voudraient Passé j'aurais voulu tu aurais voulu il aurait voulu nous aurions voulu vous auriez voulu ils auraient voulu IMPÉRATIF PARTICIPE Présent veux/veuille voulons voulez/veuillez Passé aie voulu ayons voulu ayez voulu Présent voulant Passé voulu (masc. sing.) voulue (fém. sing.) voulus (masc. plur.) voulues (fém. plur.) ayant voulu INFINITIF Présent vouloir Passé avoir voulu |
Génocide rwandais | history | a5442aa4-fe8d-4260-8f5c-4921ffee36df | 1,864 | Avant la colonisation, le peuple rwandais n’était formé que d’une seule ethnie, Banyarwanda. Ayant une seule langue, une seule religion, un seul territoire et pratiquant les mêmes coutumes, la société était plutôt divisée en catégories économiques. Quelques tensions existaient déjà entre certains groupes de la population. À la fin du 19e siècle, les Allemands avaient commencé à coloniser le Rwanda. Leur colonie a été prise par les Belges au début du 20e siècle. Les Belges voyaient des différences notables entre les groupes de la société : les Tutsis et les Hutus. S’appuyant sur des différences physiques entre les deux, les Belges ont déclaré, dès 1930, que les Tutsis étaient supérieurs aux Hutus à cause de leurs traits plus fins et de leur peau plus pâle. En 1945, les Belges ont implanté les cartes d’immatriculation sur lesquelles l’ethnie était mentionnée. L’usage de ces cartes a favorisé l’émergence de tensions plus fortes entre les Hutus et les Tutsis. À la fin des années 1950, les Tutsis réclamaient l’indépendance et la laïcité du Rwanda. Quelque temps plus tard, les ecclésiastiques du Rwanda ont commencé à accorder plus de pouvoirs aux Hutus, jugés plus près du peuple. Ces ecclésiastiques ont favorisé la suprématie des Hutus, s’appuyant sur le fait qu’ils représentaient la majorité de la population, soit 85 %. Ce changement a provoqué de nouvelles tensions, encore plus fortes, stimulant la haine raciale. En 1959, les Hutus se rebellaient contre le pouvoir colonial et massacraient les Tutsis. Plusieurs Tutsis ont alors quitté le Rwanda. Le Rwanda a obtenu son indépendance politique en 1962. Les difficultés entre les Tutsis et les Hutus étaient encore fortes et marquées par de nouveaux massacres. Les Tutsis exilés ont tenté une offensive qui a provoqué de fortes représailles causant la mort et la fuite de nombreux Tutsis. Juvénal Habyarimana, un Hutu, a réussi un coup d’État qui l’a placé au pouvoir. En 1978, il a mis en place une nouvelle constitution. Cette dernière poursuivait l’usage de la carte d’immatriculation identitaire. En 1987, une guérilla tutsie est organisée à partir de l’Ouganda. Le Front patriotique rwandais (FPR) est entré en action en 1990. Au même moment, le pouvoir en place préparait l’armement et la formation d’une junte militaire, planifiant le meurtre des Tutsis. L’entraînement et la propagande se poursuivaient tout au long de 1993. Les dirigeants encourageaient les Hutus à massacrer les Tutsis. La radio et la télévision servaient alors à lancer ces appels à la violence. Ces messages n’hésitaient pas à désigner les Tutsis comme une vermine à exterminer par tous les moyens. Tous les étrangers qui se trouvaient au Rwanda à l’époque sentaient la montée de la violence et savaient qu’un génocide se préparait. Plusieurs d’entre eux quittaient le pays pour éviter ces évènements. Le 6 avril 1994, un événement imprévu a provoqué le début du massacre. Le président Juvénal Habyarimana est décédé lors de l’écrasement de son avion. Les circonstances étranges de cet accident n’ont pas encore été élucidées. L’annonce de cette mort fut immédiatement suivie par l’assassinat des membres les plus influents de l’opposition. Le 6 avril a marqué le début des massacres. Les milices, grâce à la préparation, étaient entraînées et armées. Depuis un moment déjà circulait une liste des personnes à éliminer, visant principalement les Tutsis, mais aussi les Hutus en lien avec les Tutsis (mariage, concubinage, alliance économique, soutien face au génocide, etc.). Le 7 avril 1994, les milices bloquaient toutes les rues de Kigali, la capitale du Rwanda. Ce fut là le début du génocide et des massacres. Face à la montée de la violence, les troupes de l’ONU ont été évacuées, ne laissant que quelques soldats. Avec le départ de ces troupes, les milices rwandaises avaient dorénavant le champ libre. Les massacres ont duré pendant 13 semaines. Pendant toute la durée du massacre, les milices partaient à la chasse aux Tutsis tous les jours. Pendant ces 13 semaines, environ 800 000 Rwandais sont violemment assassinés par les milices et les citoyens. Au total, 75 % de la population tutsie est éliminée, à coup de machette ou de massue, pendant ces quelques semaines. La haine issue des années de division entre les Tutsis et les Hutus a littéralement explosé. Les miliciens torturaient et violaient leurs victimes. En juillet 1994, le FPR, mouvement guerrier tutsi, fonçait sur Kigali et chassait le gouvernement hutu. Les chefs et les exécutants ont fui le Rwanda. Paul Kagame instaurait un nouveau gouvernement pour l’unité nationale. C’était la fin du génocide. Les Rwandais devaient reconstruire le pays, ravagé par les morts et la haine. Même si le nouveau gouvernement souhaitait l’union nationale, cela ne pouvait se concrétiser rapidement. Certains Tutsis ont perpétré des actes violents à la fin du génocide, pour se venger des Hutus. Les populations tutsie et hutue devaient réapprendre à vivre les uns avec les autres, bourreaux côtoyant les survivants et les familles des victimes. Le Rwanda devait également organiser le procès des 112 000 détenus, suspectés de participation aux massacres. De son côté, l’ONU était responsable de mettre sur pied un tribunal pénal international, qui jugerait les grands responsables du génocide. Pendant tous les procès, la plus grande difficulté fut d’occulter le désir de vengeance. Les juges devaient aussi faire face à la question de la responsabilité individuelle face aux ordres donnés et à l’incitation à la violence. Pour éviter tous les écarts de justice, les Rwandais ont mis sur pied des tribunaux traditionnels, dont le jugement est émis à la fois par le juge et la communauté. Ces tribunaux en plein air visaient un jugement plus rapide, mais surtout, visaient à faciliter la réconciliation entre les Rwandais. Dans ce type de procès, les accusés qui regrettent leurs gestes reçoivent une peine réduite. Dans tous les cas, il n’y a pas de peine de mort. Plusieurs avocats étrangers ont participé à ces procès, afin d’assurer une défense juste aux accusés. Encore aujourd’hui, le génocide est un sujet tabou au Rwanda. Après le génocide, toute la population du monde était consterné face à ces évènements. Une question naissait de partout : aurait-on pu éviter cette catastrophe? Les réponses furent des plus déconcertantes puisqu’au moment des massacres, et même bien avant, la communauté internationale savait ce qui se préparait au Rwanda. Les casques bleus qui y étaient en 1993 étaient en mesure d’avertir l’ONU et les pays étrangers. Avant même le début du massacre, près de 2 500 soldats de l’ONU étaient déjà au Rwanda. Ils intervenaient pour faciliter les accords entre le gouvernement en poste et le FPR. Pourtant après le début du massacre, l’ONU a retiré toutes ses troupes, n’y laissant que 200 soldats. L’une des actions menées par cette dernière pendant le massacre ne visait pas un soutien réel à la population menacée, mais plutôt l’évacuation d’urgence des derniers étrangers présents. Ce n’est que le 16 mai que l’ONU a envoyé 5 500 casques bleus pour défendre les civils rwandais. Pendant le massacre, le terme de génocide ne fut pas prononcé. L’ONU a, par après, reconnu ses torts face au génocide, en affirmant n’en avoir pas suffisamment fait. Après les évènements, la France fut également accusée d’avoir aidé à la préparation du génocide en collaborant avec le gouvernement rwandais en favorisant l’armement et l’entraînement des troupes rwandaises. Plusieurs pays, dont la Belgique, les États-Unis, ont par la suite reconnu leur part de responsabilité dans le génocide. En 2004, l’ONU nommait un conseiller spécial chargé de la prévention des génocides. |
Le vocabulaire connoté comme marque de modalité | french | a544647a-f3af-492b-ae89-061567ae5311 | 1,865 | Le vocabulaire connotatif fait référence à tous les mots qui ont une valeur sémantique (relatif au sens) supplémentaire à celle déjà accordée par leur définition propre. L'emploi d'un mot issu du vocabulaire connotatif peut attribuer un caractère mélioratif (comme des adjectifs servant à faire l'éloge d'une personne), un caractère péjoratif (comme des adjectifs servant à diminuer une personne) ou une valeur culturelle à la réalité à laquelle il est associé. Le vocabulaire dénotatif fait référence à tous les mots qui n'évoquent pas plus sur le plan sémantique (relatif au sens) que la réalité proposée dans leur définition respective. La connotation est péjorative quand le sens ajouté par le mot est négatif. Cet élève est paresseux. (adjectif) Cet employé transgresse les règles. (verbe) Ce chaos me semble irréparable. (nom) La connotation est méliorative quand le sens ajouté par le mot est positif. Cet élève est efficace. (adjectif) Cet accomplissement est bien mérité. (nom) Sa personnalité illumine la pièce. (verbe) La connotation culturelle est un sens second dont le mot n'est pas systématiquement porteur et qui est conféré par les personnes qui font usage de la langue au quotidien. Souvent, c'est la culture, les conventions sociales, dont plusieurs existent depuis longtemps, qui ont donné une valeur supplémentaire que celle déjà attribuée par la définition des mots. Effectivement, la connotation péjorative ou méliorative peut s'expliquer par cette valeur culturelle qu'ont les mots (exemple 1). D'autres mots, dont l'emploi est neutre, ont une dimension symbolique culturelle (exemples 2 et 3). Les mots flic et policier partagent la même définition et représentent la même réalité. Toutefois, culturellement, on associe une valeur péjorative au mot flic, en ce sens qu'on l'associe au registre de langue familier ou populaire. Pour sa part, le mot policier est un emploi neutre (registre de langue standard), il fait donc partie du vocabulaire dénotatif, celui qui décrit la réalité sans jugement. Le blanc est associé à la mort pour un lecteur de culture africaine tandis que c'est le noir pour les lecteurs francophones québécois. Le lys est associé à la pureté dans la culture occidentale, à la royauté pour les Français, au Québec pour les Québécois. |
Les formes d'énergie | science | a54a688f-da06-42c1-9a84-7e00b7df7119 | 1,866 | L’énergie est la capacité de modifier un état ou de produire un changement. Le joule |(\text{J})| est l’unité de mesure de l’énergie. L’énergie peut se manifester de manière naturelle ou artificielle. Elle intervient dans nos gestes quotidiens les plus anodins. Ne pouvant être créée ni détruite, l’énergie ne peut qu’être transformée d’une forme à une autre ou transférée d’un milieu à un autre. Comme l’indique la loi de la conservation de l’énergie, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Le tableau suivant présente les différentes formes d’énergie et des exemples de ressources énergétiques qui y sont associées. Forme d’énergie Description Ressources énergétiques associées à cette forme d’énergie Énergie chimique Énergie contenue dans les liens chimiques entre les atomes des molécules d’une substance Pétrole, charbon, gaz naturel (combustibles fossiles) Biogaz (biomasse) Énergie mécanique Énergie contenue dans les objets en raison de leur mouvement, de leur position ou de leur déformation Mouvement des eaux (énergie hydraulique) Mouvement des masses d’air (énergie éolienne) Énergie rayonnante Énergie transportée par une onde électromagnétique Soleil (énergie solaire) Énergie thermique Énergie contenue dans une substance en raison de l’agitation de ses particules Chaleur interne de la Terre (énergie géothermique) Énergie nucléaire Énergie contenue dans le noyau des atomes en raison des liaisons entre les protons et les neutrons Uranium (énergie nucléaire) Lors de l’analyse d’un objet technique ou d’un système technologique, l’identification des formes et des transformations d’énergie permet de mieux comprendre son fonctionnement. L’énergie chimique est contenue dans les liens chimiques entre les atomes d’une substance. Lors de la transformation chimique d’une substance, les liaisons entre les atomes des réactifs sont brisées pour former de nouvelles molécules, les produits. Lorsque la réaction libère de l’énergie, une partie de l’énergie chimique des réactifs est libérée sous une autre forme, généralement thermique et/ou rayonnante, mais aussi sous forme mécanique (ondes sonores ou énergie électrique). Les aliments, le charbon et les biogaz sont des exemples de substances qui contiennent de l’énergie chimique accessible. L’énergie mécanique est associée au mouvement, à la position ou à la déformation d’un objet. Lorsque la forme, la position ou le mouvement d’un objet est modifié, son énergie mécanique a tendance à se transférer à un autre objet ou à se transformer en une autre forme d’énergie. Les situations suivantes sont des manifestations de l’énergie mécanique. L’énergie rayonnante est transportée par les ondes du spectre électromagnétique. Les ondes électromagnétiques, qu’elles proviennent du Soleil ou d’un four à microondes, transportent de l’énergie rayonnante. Le spectre électromagnétique présente et classe l’ensemble des ondes électromagnétiques en fonction de l’énergie qu’elles transportent. Les ondes qui se trouvent à droite du spectre électromagnétique transportent plus d’énergie rayonnante que les ondes qui se trouvent à gauche. Par exemple, les rayons X transportent une grande quantité d’énergie rayonnante par rapport aux ondes radio qui en transportent très peu. Les situations suivantes sont des manifestations de l’énergie rayonnante. L’énergie thermique est associée à l’agitation des particules d’une substance. L’énergie thermique d’une substance varie en fonction de la température, de la quantité et de la nature des particules. Selon le modèle particulaire, les particules de matière sont continuellement en mouvement. Lorsqu’une substance reçoit de la chaleur, ses particules s’agitent davantage, ce qui augmente l’énergie thermique de la substance. Les situations suivantes sont des manifestations de l’énergie thermique. Pour valider ta compréhension à propos de l'énergie thermique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : L’énergie nucléaire est associée aux forces de cohésion dans le noyau des atomes, plus précisément dans les liaisons entre les protons et les neutrons. En transformant les noyaux des atomes, l’énergie nucléaire est transformée sous d’autres formes et en très grande quantité, généralement sous forme thermique et rayonnante. Les situations suivantes sont des manifestations de l’énergie nucléaire. |
Le féminisme au début du 20e siècle | history | a56142e9-d240-43a4-849e-1441496d794d | 1,867 | Au début du 20e siècle, le féminisme gagne en popularité alors que de plus en plus de femmes se rallient au mouvement. Prenant toujours plus de place au sein de la société, des femmes tentent de changer les mentalités en allant souvent à l'encontre de l’image traditionnelle de la féminité, que ce soit par le biais du monde du travail ou de la mode. Organisées, les féministes revendiquent plusieurs mesures auprès du gouvernement. Elles veulent notamment une réforme du Code civil, puisque celui-ci leur accorde moins de droits qu'il en accorde aux hommes. Elles demandent également une meilleure accessibilité à l’éducation et l’obtention du droit de vote. L’éducation étant très limitée pour les femmes, ces dernières ne peuvent continuer leurs études après le primaire. Entre 1908 et 1925, deux collèges classiques décident cependant d'ouvrir leurs portes aux étudiantes. Leur accessibilité reste toutefois limitée puisqu’ils favorisent l’éducation des jeunes filles issues de la bourgeoisie et des futures religieuses. Quant aux jeunes filles provenant des familles moins fortunées, elles fréquentent plutôt des écoles ménagères dans lesquelles elles apprennent à tenir une maison. À partir de 1910, certaines universités québécoises commencent à accepter des femmes au sein de leur établissement. À partir de ce moment, plusieurs s’inscrivent dans les facultés de droit ou de médecine. Bien que ces femmes soient au début très marginalisées, de plus en plus de femmes vont se retrouver sur les bancs d’université. Au même titre que pour l'accès à l'éducation, le monde du travail est un milieu très fermé aux femmes. Effectivement, même si plusieurs d’entre elles travaillent dans les usines depuis la première phase d’industrialisation, elles gagnent des salaires beaucoup moins élevés que les hommes, et ce, même si elles occupent les mêmes fonctions. Outre les usines, elles assurent également certains services dans les salons de coiffure et dans les restaurants. Aussi, les femmes peuvent vouer leur vie aux congrégations religieuses afin de travailler dans les domaines de la santé et de l'éducation. Au début du siècle, les femmes sont considérées comme des mineures, c’est-à-dire qu’elles sont toujours sous la tutelle d'un homme. Ainsi, elles sont soumises à leur père jusqu’à leur mariage et à leur mari par la suite. En ce sens, aux yeux de la loi, les femmes n’ont pas autant de droits que les hommes alors qu’il leur est pratiquement interdit d’être propriétaires, de signer des contrats ou même de voter. Les suffragettes, un groupe de militantes féministes, souhaitent l’égalité entre les hommes et les femmes devant la loi. Au début du 20e siècle, le Québec accuse un retard sur le Canada et sur les autres provinces concernant les droits des femmes. En effet, les femmes peuvent voter depuis 1918 aux élections fédérales alors que ce droit leur est toujours interdit sur la scène provinciale. En ce sens, plusieurs luttes seront menées par la féministe et suffragette Marie Lacoste Gérin-Lajoie. Cette dernière crée le Comité provincial pour le suffrage féminin (CPSF) en 1922. Idola Saint-Jean est également une personne déterminante pour les droits des femmes alors qu'elle dépose un projet de loi concret pour le suffrage féminin. En 1929, cette dernière devient la première femme du Québec à se présenter aux élections fédérales. Voulant primordialement l'obtention du droit de vote, les suffragettes remettent en question l’ordre social et luttent pour redéfinir leur rôle dans la société tout en la critiquant. Pour cette raison, l’Église et plusieurs politiciens s’opposent fermement à leurs revendications. Également, il y a plusieurs femmes en accord avec les valeurs traditionalistes du clergé. Regroupées au sein de la Ligue catholique féminine, 10 000 femmes forment une résistance au féminisme. Malgré toutes ces résistances, les femmes du Québec obtiendront finalement le droit de vote aux élections provinciales en 1940. |
Orthographe | french | a5637221-a637-4841-a518-109c514668c9 | 1,868 | L'orthographe, c'est l'ensemble des règles qui dictent la façon dont s'écrivent les mots d'une langue. Il ne faut pas confondre les notions de vocabulaire et d'orthographe. Alors que le vocabulaire désigne l'ensemble des mots et locutions utilisés par une personne, l'orthographe se concentre sur l'écriture des mots. Voici les pages qui portent sur les différentes notions concernant l'orthographe. Pour en savoir plus sur les règles générales de l'orthographe : Pour en savoir plus sur les particularités liées à certaines lettres : Pour en savoir plus sur les signes auxiliaires : Pour en savoir plus sur certaines règles particulières : Accéder au jeu |
Résoudre une équation ou une inéquation racine carrée | math | a563e58c-8ab8-420f-abd6-157aa5af98f4 | 1,869 | Une équation ou une inéquation irrationnelle contient une variable sous une racine. Voici la marche à suivre pour résoudre une équation comportant une ou des racines carrées. Résous l'équation |4\sqrt{3x}=60.| Isoler la racine carrée ||\begin{align}4\sqrt{3x}&=60\\\sqrt{3x}&=15\end{align}|| Calculer les restrictions On remarque que |\sqrt{3x}| est supérieure à |0,| puisque c’est égal à |15.| Ceci implique qu’il existe au moins une solution. On trouve la restriction pour que le terme sous la racine soit positif.||\begin{align}3x&\ge0\\x&\ge0\end{align}|| Élever au carré les 2 membres de l’équation ||\begin{align}\sqrt{3x}&=15\\\color{#EC0000}{(\color{black}{\sqrt{3x}})^2}&=15^{\color{#EC0000}{2}}\end{align}|| Résoudre l’équation ||\begin{align}3x&=225\\\color{#3A9A38}{x}&=\color{#3A9A38}{75}\end{align}|| Valider la solution La restriction |x\ge0| calculée à l’étape 2 est respectée, car |\color{#3A9A38}{75}\ge0.| Donner la solution Résous l'équation |\sqrt{x-7}+2=9.| Isoler la racine carrée ||\begin{align}\sqrt{x-7}+2&=9\\\sqrt{x-7}&=7\end{align}|| Calculer les restrictions On remarque que |\sqrt{x-7}| est supérieure à |0| puisque c’est égal à |7.| Ceci implique qu’il existe au moins une solution. Pour la deuxième restriction, on a :||\begin{align}x-7&\ge0\\x&\ge7\end{align}|| Élever au carré les 2 membres de l’équation ||\begin{align}\sqrt{x-7}&=7\\\color{#EC0000}{(\color{black}{\sqrt{x-7}})^2}&=7^{\color{#EC0000}{2}}\end{align}|| Résoudre l’équation obtenue ||\begin{align}x-7&=49\\\color{#3A9A38}{x}&=\color{#3A9A38}{56}\end{align}|| Valider la solution obtenue La restriction |x\ge7| calculée à l’étape 2 est respectée, car |\color{#3A9A38}{56}\ge7.| Donner la solution Voici un exemple où l’équation ne possède aucune solution. Résous l’équation |2\sqrt{x+1}+3=1.| Isoler la racine carré ||\begin{align}2\sqrt{x+1}+3&=1\\2\sqrt{x+1}&=-2\\\sqrt{x+1}&=-1\end{align}|| Calculer les restrictions Une racine carrée doit toujours être supérieure ou égale à |0,| ce qui n’est pas le cas ici, puisqu’on obtient l’équation |\sqrt{x+1}=-1.| Voici un exemple où la résolution fait apparaitre une équation de degré 2. Résous l'équation |3\sqrt{x+3}-6=x-2.| Isoler la racine carrée ||\begin{align}3\sqrt{x+3}-6&=x-2\\3\sqrt{x+3}&=x+4\\\sqrt{x+3}&=\dfrac{x+4}{3}\end{align}|| Calculer les restrictions On remarque que |\sqrt{x+3}| est supérieure ou égale à |0| si et seulement si |\dfrac{x+4}{3}| l’est aussi. Il est donc nécessaire d’analyser cette restriction.||\begin{align}\dfrac{x+4}{3}&\ge0\\x+4&\ge0\\x&\ge-4\end{align}||Ceci implique qu’il existe au moins une solution si et seulement si |x\ge-4.| On trouve la restriction pour que le terme sous la racine soit positif.||\begin{align}x+3&\ge0\\x&\ge-3\end{align}||On se retrouve avec |2| restrictions où |x\ge-4| et |x\ge-3.| Il arrive parfois, comme c’est le cas ici, qu’une des |2| restrictions qu’on obtient soit inutile. En effet, on remarque qu’il est suffisant d’utiliser uniquement la restriction |x\ge-3,| puisqu’un nombre |x| qui est plus grand que |-3| est nécessairement plus grand que |-4.| On ne retient alors que |x\ge-3.| Élever au carré les 2 membres de l’équation ||\begin{align}\sqrt{x+3}&=\dfrac{x+4}{3}\\\color{#EC0000}{(\color{black}{\sqrt{x+3}})^2}&=\color{#EC0000}{\left(\color{black}{\dfrac{x+4}{3}}\right)^2}\end{align}|| Résoudre l’équation obtenue Puisqu’il s’agit d’une équation de degré 2, il est préférable de la transformer pour qu’elle soit égale à |0.|||\begin{align}x+3&=\dfrac{x^2+8x+16}{9}\\9(x+3)&=x^2+8x+16\\9x+27&=x^2+8x+16\\0&=x^2-x-11\end{align}||On peut maintenant utiliser la formule quadratique pour trouver les valeurs de |x.|||\begin{align}x&=\dfrac{-b\pm\sqrt{b^2-4ac}}{2a}\\&=\dfrac{-(-1)\pm\sqrt{(-1)^2-4(1)(-11)}}{2(1)}\\&=\dfrac{1\pm\sqrt{45}}{2}\\\color{#3A9A38}{x}&\in\{\color{#3A9A38}{-2{,}85};\color{#3A9A38}{3{,}85}\}\end{align}|| Vérifier les solutions obtenues La restriction |x\ge-3| calculée à l’étape 2 est respectée dans les 2 cas, car |\color{#3A9A38}{-2{,}85}\ge-3| et |\color{#3A9A38}{3{,}85}\ge-3.| Donner l’ensemble-solution Voici un autre exemple pour lequel il n’y a aucune solution à l’équation. Résous l'équation |\sqrt{x-3}+\sqrt{x}=1.| Isoler l’une des racines carrées ||\begin{align}\sqrt{x-3}+\sqrt{x}&=1\\\sqrt{x-3}&=1-\sqrt{x}\end{align}|| Calculer les restrictions On remarque que |\sqrt{x-3}| est supérieure à |0| si et seulement si |1-\sqrt{x}| l’est aussi. Il est donc nécessaire d’analyser cette restriction.||\begin{align}1-\sqrt{x}&\ge0\\1&\ge\sqrt{x}\\1^\color{#EC0000}{2}&\ge\color{#EC0000}{(\color{black}{\sqrt{x}})^2}\\1&\ge x\end{align}||Ceci implique qu’il existe au moins une solution si et seulement si |x\le1.| On trouve la restriction pour que le terme sous la racine soit positif.||\begin{align}x-3&\ge0\\x&\ge3\end{align}||On se retrouve avec |2| restrictions contradictoires où |x\le1| et |x\ge3.| Puisqu’il n’existe aucun nombre qui est à la fois plus petit que |1| et plus grand que |3,| on en conclut qu’il n’existe aucune solution à l’équation |\sqrt{x-3}+\sqrt{x}=1.| La méthode pour résoudre une inéquation contenant une racine carrée est très similaire à celle employée pour résoudre une équation de racine carrée. La différence la plus importante est qu’il est toujours préférable de tracer une esquisse du graphique de la fonction ou une droite numérique lorsqu’on conclut la résolution. Avec les restrictions et le support visuel, il est alors plus facile d’identifier correctement l’ensemble-solution de l’inéquation. Résous l'inéquation |\sqrt{x-3}>2.| Remplacer le symbole d’inégalité par le symbole d’égalité ||\sqrt{x-3}=2|| Isoler la racine carrée La racine carrée est déjà isolée. Calculer les restrictions On remarque que |\sqrt{x-3}| est supérieure à |0| puisque c’est égal à |2.| Ceci implique qu’il existe au moins une solution. Quant à la restriction sous la racine, on a :||\begin{align}x-3&\ge0\\x&\ge3\end{align}|| Élever au carré les 2 membres de l’équation ||\begin{align}\sqrt{x-3}&=2\\\color{#EC0000}{(\color{black}{\sqrt{x-3}})^2}&=\color{#EC0000}{\left(\color{black}{2}\right)^2}\end{align}|| Résoudre l’équation ||\begin{align}x-3&=4\\x&=7\end{align}|| Valider la solution de l’équation La valeur |x=7| est valide puisqu’elle respecte la restriction |x\ge3| calculée à l’étape 3. Déterminer l’ensemble-solution de l’inéquation Pour déterminer l’ensemble-solution, on peut tracer le graphique de la fonction racine carrée |f(x)=\sqrt{x-3}.| Voici comment procéder. Voici un exemple où la résolution se fait à l’aide d’une droite numérique. Résous l'inéquation |\sqrt{2x-5}\le5.| Remplacer le symbole d’inégalité par le symbole d’égalité ||\sqrt{2x-5}=5|| Isoler la racine carrée La racine carrée est déjà isolée. Calculer les restrictions On remarque que |\sqrt{2x-5}| est supérieure à |0| puisque c’est égal à |5.| Ceci implique qu’il existe au moins une solution. Quant à la restriction sous la racine, on a :||\begin{align}2x-5&\ge0\\2x&\ge5\\x&\ge\dfrac{5}{2}\end{align}||Sur une droite numérique, on indique cette restriction avec un point plein. Élever au carré les 2 membres de l’équation ||\begin{align}\sqrt{2x-5}&=5\\\color{#EC0000}{(\color{black}{\sqrt{2x-5}})^2}&=\color{#EC0000}{\left(\color{black}{5}\right)^2}\end{align}|| Résoudre l’équation ||\begin{align}2x-5&=25\\2x&=30\\x&=15\end{align}||On ajoute un point plein à |x=15| sur la droite numérique. Le point est plein, car le symbole de l’inéquation est |\le.| Valider la solution de l’équation La valeur |x=15| est valide, puisqu’elle respecte la restriction |x\ge\dfrac{5}{2}| calculée à l’étape 3. Déterminer l’ensemble-solution de l’inéquation On peut maintenant vérifier quel intervalle fait partie de l’ensemble-solution en remplaçant |x| dans l’inéquation d’origine. Il n’est pas nécessaire de vérifier l’intervalle |\left]-\infty,\dfrac{5}{2}\right[,| puisqu’on a démontré à l’étape 3 que la solution de l’inéquation n’est pas dans cet intervalle. On prend une valeur de |x| entre |\dfrac{5}{2}| et |15,| par exemple |x=10.| On a :||\begin{align}\sqrt{2\color{#EC0000}{x}-5}&\le5\\\sqrt{2(\color{#EC0000}{10})-5}&\stackrel{?}{\le}5\\\sqrt{15}&\stackrel{?}{\le}5\\3{,}87&\le5\end{align}||Cette inégalité est vraie, ce qui implique que l’intervalle |\left[\dfrac{5}{2},15\right]| fait partie de l’ensemble-solution. De la même façon, en remplaçant |x| par un nombre supérieur à |15,| comme |x=20,| on trouve que l’intervalle |]15,+\infty[| ne fait pas partie de l’ensemble-solution. L’ensemble-solution à l'inéquation |\sqrt{2x-5}\le5| est |\left[\dfrac{5}{2},15\right].| |
Simple Future with Will | english | a5b06ce0-61bb-4e90-8188-5bc5d7ed96e4 | 1,871 | Affirmative: He will go to school. Negative: He will not go to school. Yes/No questions: Will he go to school? Wh-questions: When will he go to school? |
Trucs pour améliorer sa compétence en écriture | french | a5e1e830-0842-4bca-a017-405a66156f6b | 1,873 | Il existe des solutions pour améliorer son orthographe, sa grammaire et son style d'écriture. Cependant, quelques efforts seront nécessaires, car il n'existe pas de truc miraculeux! Faire des dictées est une manière efficace de pratiquer l’écriture et la grammaire. En effet, l’écoute oblige le scripteur ou la scriptrice à faire attention aux sons qui constituent chacun des mots et au sens de chacune des phrases. Une dictée est donc également un excellent exercice de compréhension de lecture. |
Répertoire de révision — Sciences — Primaire | science | a5f6f9f1-c77c-494b-86da-3f2a95d8bbcc | 1,874 |
Les éléments retrouvés dans le programme de la science et de la technologie au primaire sont regroupés en trois univers: l'univers matériel, l'univers vivant et la Terre et l'espace. Des répertoires ont été créés pour chaque cycle du primaire. Premier cycle du primaire
Deuxième cycle du primaire
Troisième cycle du primaire
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La région des Grands Lacs américains et canadiens | geography | a5f9e656-e00c-46af-bfa7-8017433bf01b | 1,875 | La région des Grands Lacs de l'Amérique du Nord comprend un système de cinq grandes étendues d'eau qui sont interreliées. Ce système, relié au fleuve Saint-Laurent, constitue la plus vaste étendue d'eau douce au monde. Les Grands Lacs sont situés à la frontière entre le Canada et les États-Unis. La partie canadienne des Grands Lacs se situe dans le sud de l'Ontario. Du côté américain, les Grands Lacs côtoient plusieurs États : le Wisconsin, le Minnesota, l'Indiana, l'Illinois, le Michigan, l'Ohio, New York et la Pennsylvanie. Il y a officiellement cinq grands lacs qui font partie de ce système. Toutefois, la région comprend un nombre beaucoup plus élevé de plans d'eau dont la dimension est moindre. Les cinq Grands Lacs sont donc : le lac Supérieur, le lac Huron, le lac Érié, le lac Ontario et le lac Michigan. Ce dernier se trouve complètement à l'intérieur des frontières américaines. Les eaux s'écoulent vers lest, jusque dans l'océan Atlantique en passant par des rivières entre les lacs, par les chutes du Niagara, le fleuve Saint-Laurent et finalement le golfe du Saint-Laurent. La surface du lac Supérieur fait de lui le plus grand lac d'eau douce au monde et il occupe le troisième rang mondial en matière de volume d'eau douce. Son énorme volume permettrait de contenir tous les autres lacs, incluant trois fois le lac Érié. C'est aussi le premier lac du réseau, celui dont l'altitude est la plus élevée. Le temps de rétention du lac Supérieur est de 200 ans, c'est-à-dire que les eaux y demeurent pendant 200 ans avant de s'écouler. Actuellement, le lac Supérieur est le moins pollué du réseau. Seul lac du réseau à se trouver complètement en territoire américain, le lac Michigan occupe le troisième rang des Grands Lacs en ordre de taille. Le secteur le plus au nord du lac est la partie qui est la moins développée dans l'ensemble de la région. C'est l'endroit où il y a le moins de ressources et où il fait le plus froid. Son temps de rétention est d'environ 100 ans, ce qui est tout de même considérable pour un lac de cette dimension. Ce laps de temps s'explique par le fait que l'eau entre et sort du lac par la même voie, la circulation est donc ralentie. Le lac Huron est le deuxième plus grand lac du réseau des Grands Lacs et se classe cinquième au monde. Il est aussi formé dune immense baie, la baie Georgienne, qui à elle seule, pourrait se classer parmi les 20 plus grands lacs au monde. Le lac reçoit les eaux des lacs Supérieur et Michigan. Sa rétention d'eau est toutefois beaucoup plus courte puisque les eaux n'y restent que 22 ans. Le lac Huron abrite aussi quelque 30 000 îles ainsi que plusieurs espèces d'oiseaux. Le lac Érié se distingue des autres lacs par sa profondeur moyenne de 19 mètres. C'est donc le moins profond des cinq lacs. Ses eaux se réchauffent rapidement au printemps et gèlent complètement en hiver. Le lac Érié reçoit les eaux des lacs Supérieur, Michigan, Huron et Saint Clair (l'un des lacs plus petits du réseau). Le débit y est puissant puisque son temps de rétention n'est que de 3 ans, le plus court temps de rétention des Grands Lacs. Le lac Ontario est un peu plus petit que le lac Érié, mais il contient un volume d'eau quatre fois supérieur étant beaucoup plus profond. Le lac Ontario est bordé par les chutes du Niagara et la rivière des Mille-Îles. Le temps de rétention du lac Ontario est de 6 ans, après quoi les eaux se dirigent vers le fleuve Saint-Laurent. Plusieurs grandes villes se sont développées sur les rives des Grands Lacs, tant du côté américain que du côté canadien. Les grandes villes canadiennes situées à proximité de ces lacs sont Toronto et Ottawa (sur les rives du lac Ontario), Hamilton (entre les lacs Érié et Ontario), Thunder Bay (au nord du lac Supérieur) et Sault-Sainte-Marie (entre les lacs Supérieur et Huron). Du côté américain, on retrouve Milwaukee et Chicago (sur la pointe sud du lac Michigan), Détroit et Cleveland (sur les rives du lac Érié) et Buffalo (entre les lacs Érié et Ontario). Toutes ces villes, et certaines autres villes plus petites, font partie des grands secteurs industriels de la région des Grands Lacs. D'ailleurs, la région des Grands Lacs abrite un peu plus du quart de la population canadienne et un peu plus du dixième de la population américaine, regroupant ainsi 40 millions d'habitants au total. Cette région est celle dont la densité de population est la plus élevée dans toute l'Amérique du Nord. Les villes se sont développées au rythme des industries. En effet, plusieurs ressources naturelles foisonnent dans le secteur : minerais et forêts. En plus de la proximité des ressources, les industries avaient un autre avantage considérable à s'installer dans ce secteur : le transport. Ces grandes étendues d'eau permettent de transporter facilement toutes les matières premières et les produits finis. Les échanges commerciaux sont donc facilités grâce aux axes de transport. Tout le réseau des Grands Lacs peut favoriser le transport vers le fleuve Saint-Laurent, mais aussi vers le sud des États-Unis grâce aux fleuves qui sont les affluents des Grands Lacs. Avant même l'avènement de la révolution industrielle, les populations s'installaient déjà dans la région des Grands Lacs. En effet, cette région comprend une très grande surface de terres agricoles fertiles. De plus, les ressources forestières y sont abondantes. Avant l'industrialisation, les habitants avaient commencé à exploiter le potentiel du territoire : agriculture, pêche et utilisation du bois. Peu à peu, ces activités ont développé un commerce lucratif. La quantité de ressources exploitées a alors augmenté, mettant même en péril certaines espèces de poissons et certains secteurs forestiers. Dès le début de la révolution industrielle, cette exploitation massive a continué de se développer, tant l'exploitation forestière que l'exploitation agricole. À ces deux types de commerce, s'ajoutait maintenant une autre ressource naturelle : les ressources minières. En effet, dans certains secteurs de la région, on retrouvait plusieurs mines de charbon et de fer. Comme plusieurs machines du début de la révolution industrielle fonctionnaient au charbon, ces mines se sont avérées très utiles. La région a également profité de l'arrivée massive d'immigrants européens qui ont choisi de s'installer dans les villes près des Grands Lacs. Ces immigrations ont totalisé quelque 40 millions de nouveaux habitants au cours du 19e siècle ainsi que 10 millions de plus dans la première décennie du 20e siècle. C'est au cours de ces vagues d'immigration que Toronto, Chicago et Détroit ont connu leur plus grande croissance économique et démographique. L'industrialisation et l'arrivée d'immigrants ont fortement participé à l'urbanisation de la région. Les industries ne profitaient plus seulement dune voie maritime efficace, les voies de transport se sont aussi développées : chemins de fer, aéroports, ports et autoroutes. L'axe de transport principal demeure toutefois la Voie maritime du Saint-Laurent. Depuis son ouverture en 1959, cette voie permet aux gros cargos de circuler facilement dans le Saint-Laurent, et ce, jusqu'au lac Supérieur, grâce à un système d'écluses. C’est ainsi que se sont développées les industries des Grands Lacs, faisant de cette région l’un des plus grands pôles industriels au monde, le plus grand centre industriel au Canada et l’un des plus grands aux États-Unis. C’est donc à cet endroit que la concentration d’industries est la plus élevée. L'une des industries ayant le plus profité de ce fort développement est sans doute l'industrie automobile. C'est en effet autour du lac Michigan que plusieurs grands constructeurs automobiles américains se sont installés : Chrysler, General Motors et Ford. Cette industrie représentait alors environ 10% du PIB américain. Les nombreuses mines de fer dans les environs avaient incité les compagnies à s'installer dans ce secteur. Malheureusement, depuis les années 1970 et 1980, l'industrie automobile américaine et même canadienne doit faire face à l'énorme compétitivité des industries japonaises et chinoises. Les voitures japonaises étaient non seulement de plus en plus populaires sur le marché américain, mais les fabricants de voitures japonais étaient plus efficaces que les Américains. La Chine s'est tellement développée au cours des dernières années qu'elle occupe maintenant le premier rang mondial en matière de production et de consommation d'acier. Même si la Chine produit quelques modèles de voiture qui lui appartiennent, la majorité des voitures manufacturées en Chine demeure produite par des entreprises étrangères. Les entreprises américaines et canadiennes profitent parfois des installations de certains pays, dont la Chine ou la Corée du Sud pour faire fabriquer leurs voitures à moindres coûts. La région des Grands Lacs a donc été victime de la délocalisation et de l'efficacité des pays ateliers. La ville de Détroit a perdu presque la moitié de ses habitants entre 1950 et 2003. Cette chute drastique de la population s'explique par la fermeture de plusieurs manufactures de voitures. Aujourd’hui, c’est l’ensemble de la région des Grands Lacs qui œuvre pour faire survivre les industries. Les fabricants de voitures qui restent doivent innover tant dans les produits qu’ils proposent que dans les technologies qu’ils utilisent. De plus, plusieurs nouveaux secteurs se développent pour assurer une meilleure diversité économique : industrie pharmaceutique, produits chimiques et informatique. Tout ce foisonnement d'activités industrielles intenses a malheureusement eu des répercussions environnementales graves. Plusieurs compagnies déversaient directement, jusque dans les années 1980-1990, leurs eaux usées dans les lacs. Comme le temps de rétention d'eau des Grands Lacs est assez grand, tous les produits toxiques ont alors tendance à s'accumuler dans les eaux. En plus des eaux usées qui sont rejetées, il faut aussi compter les polluants qui sont rejetés dans l'air par les cheminées. Ces toxines s'accumulent dans l'eau et dans l'air. Ce sont d'ailleurs ces polluants qui sont en partie responsables des pluies acides. Malgré les spécialistes qui annonçaient que les produits toxiques ne quittaient pas les eaux des Grands Lacs, au cours des années 1990, on constatait que certains de ces produits toxiques se retrouvaient jusque dans le Saint-Laurent, près du Golfe. Plusieurs espèces de poissons étaient alors contaminées et malades. D'ailleurs, plusieurs bélugas ont été infectés par ces produits toxiques, certains en sont même morts. Parmi les produits toxiques émis, le plus dangereux est le mercure. Celui-ci se retrouve dans les systèmes des animaux et ne peut être ingéré par les humains. En infime quantité, il na pratiquement pas d'impact, en plus grande quantité, il peut causer de graves problèmes de santé comme le cancer. Comme le mercure s'accumule dans les organismes, les animaux les plus à risque sont ceux qui sont au-dessus de la chaîne alimentaire : gros poissons, bélugas, humains. Plusieurs activités causent l'émission de ces produits toxiques : agriculture, pesticides, rejets industriels, déchets municipaux et pluies acides. Les Grands Lacs ont pour leur part reçu quelque 30 000 produits chimiques différents pendant l'industrialisation. L'aménagement de la Voie maritime du St-Laurent a également contribué à l'augmentation des toxines présentes dans l'eau. Non seulement les produits rejetés par les moteurs ont augmenté proportionnellement avec le nombre de bateaux empruntant la voie fluviale, il y a aussi eu les toxines qui se sont libérées du sol lorsque l'on a creusé les voies de passage. Plusieurs actions ont été prises depuis les années 1970 pour diminuer la pollution émise et ses conséquences : diminution des émissions polluantes, diminution des déchets produits et recyclage accru. Ces actions ont été motivées par plusieurs lois environnementales. Ces lois ont eu leur effet : il y a effectivement moins de pluies acides que dans les années 1980, même si les pluies demeurent plus acides dans ce secteur que dans les régions non polluées. Le secteur demeure encore aujourd'hui sous haute surveillance. Plusieurs endroits sont même identifiés comme des secteurs préoccupants, où il est important d'agir pour assurer la protection de ces endroits. |
Les systèmes économiques | contemporary_world | a6597222-3739-4e27-80bd-222b68781fc1 | 1,876 | Un système économique est un mode de fonctionnement de l'activité économique d'un État. Le système économique a des impacts notamment sur la gestion de la production d’un pays et sur le fonctionnement du marché du travail. Il existe trois types de systèmes économiques : l'économie planifiée, l'économie mixte, la libre entreprise (économie de marché). Ces systèmes ont chacun des caractéristiques spécifiques, mais ces dernières peuvent être influencées et adaptées selon la réalité de chacun des pays. Les systèmes économiques peuvent, tout comme les idéologies, être positionnés sur l'axe gauche-droite. Ce système économique préconise la nationalisation des moyens de production. L'État détermine d'avance la production (la nature et la quantité) au moyen d'un plan s'échelonnant sur une ou plusieurs années. Par exemple, dans une économie planifiée, les prix sont fixés par l'État. L'économie planifiée est liée à la gauche, car elle implique une grande intervention de l'État dans l'économie. L'entreprise privée y a peu ou tout simplement pas de place. Une nationalisation survient lorsqu’un État se transfère la propriété ou le contrôle de certains biens, ressources ou entreprises privées. Par exemple, au Québec, Hydro-Québec est une compagnie qui a été créée à la suite de la nationalisation de l’électricité. Elle est donc devenue une propriété publique et est sous le contrôle du gouvernement du Québec. Dans une économie mixte, l'État et l'entreprise privée ont chacun un rôle à jouer. La liberté d'entreprise prime, mais l'État a la responsabilité d'intervenir dans la réglementation et, quelques fois, dans la nationalisation d'entreprises pour atteindre certains objectifs. Ce système économique est associé au centre. Aujourd'hui, la majorité des pays occidentaux ont une économie mixte. L’économie de marché, aussi appelée la libre entreprise, est un système économique caractérisé par la valorisation de l'entreprise privée. Contrairement à l'économie planifiée, où l'État détermine ce qu'il faut produire, c'est l'offre et la demande, appelés aussi les lois du marché, qui dictent le fonctionnement de l'économie et les prix dans une économie de marché. La libre entreprise est associée à la droite, l'intervention de l'État étant faible et l'entreprise privée étant dominante. |
La bioaccumulation, la bioamplification et la bioconcentration | science | a65f2f2a-90d2-4dd9-8c6a-d40bd5f2bf91 | 1,877 | La bioaccumulation se définit comme l'accumulation d'un contaminant dans les tissus d'un organisme vivant à la suite de son absorption à partir de son milieu de vie ou de sa consommation de proies contaminées. Il y a bioaccumulation quand un organisme absorbe un contaminant plus vite qu'il ne l'élimine. Les contaminants relâchés dans l'environnement par les humains, comme les pesticides ou les métaux lourds, peuvent s'accumuler dans les écosystèmes et nuire à la santé des organismes vivants dans ce milieu. Ces substances potentiellement toxiques sont absorbées par les organismes et s'accumulent dans les tissus musculaires. Ainsi, le simple fait de vivre dans un milieu pollué, comme dans un cours d'eau ayant une haute teneur en métaux lourds, peut être fatal pour plusieurs individus. Il existe deux types de bioaccumulation. La bioconcentration est l'absorption d'un contaminant et son accumulation dans les tissus des organismes vivants à la suite d'un contact direct avec le milieu environnant. La bioconcentration est une forme de bioaccumulation directe: il n'y a pas d'intermédiaire entre le contaminant et l'être vivant, puisque ce dernier absorbe directement le contaminant qui est présent dans son milieu. Les organismes aquatiques filtreurs, tels que les moules et les huîtres, filtrent l'eau pour se nourrir. Ainsi, ils absorbent une très grande quantité de contaminants, qui s'accumulent dans leur corps. Éventuellement, la concentration de contaminants dans leur système dépasse celle du milieu aquatique dans lequel ils évoluent. La bioamplification est l'absorption d'un contaminant et son accumulation dans les tissus des organismes vivants à la suite de l'ingestion d'espèces du niveau trophique précédent. La bioamplification est une forme de bioaccumulation indirecte: l'absorption des contaminants se fait par la présence d'intermédiaires. Lorsque des organismes contaminés de niveaux trophiques inférieurs sont mangés, ils vont passer les contaminants à leur prédateur. Il en résulte ainsi une augmentation de la concentration des contaminants au fur et à mesure que l'on monte dans les niveaux trophiques. Ainsi, dans un milieu contaminé, tous les niveaux trophiques sont affectés. Les producteurs (premier niveau), puisant les nutriments nécessaires à la transformation de la matière inorganique en matière organique, vont accumuler les contaminants présents dans leur milieu. Les consommateurs primaires (deuxième niveau), en plus d'absorber les contaminants en vivant dans un milieu pollué, vont aussi accumuler les polluants que les producteurs avaient eux-mêmes absorbés. Il en va de même pour les consommateurs secondaires et tertiaires (niveaux supérieurs), tous accumulant les contaminants absorbés précédemment par leurs proies. Ce phénomène fait que souvent les individus au sommet de la chaîne alimentaire, comme les gros poissons, les oiseaux de proie et les mammifères carnivores (béluga, être humain, etc.), possèdent une concentration de contaminants qui dépasse le seuil de toxicité. Dans l'image ci-dessous, le biocontaminant, le mercure, est produit par les centrales électriques au charbon, les volcans et les mines. Ce contaminant se déplace de l'atmosphère vers l'eau où il se transforme en méthylmercure, un composé toxique qui entre facilement dans une chaîne alimentaire. Il est d'abord absorbé par le krill et le saumon (consommateurs primaires), qui en accumulent une partie dans les tissus de leurs organismes (représenté par le thermomètre à droite). Ces derniers sont mangés par un prédateur, soit le thon ou la truite (poisson jaune), qui accumule une concentration plus élevée que le saumon (tel que le démontre le thermomètre sous le poisson jaune). Ces deux espèces de poissons sont les proies de poissons plus gros, comme le flétan (représenté par le poisson gris sur l'image). La concentration du méthylmercure augmente encore à ce niveau trophique, tel qu'illustré par le thermomètre rouge. Finalement, les grands prédateurs comme les dauphins, les cachalots, les orques, ou les requins ou les espadons (à gauche de l'image) contiennent les taux de mercure les plus élevés, car ils accumulent les biocontaminants de tous les niveaux trophiques précédents. |
La notation décimale | math | a6979d16-6272-4366-a443-dd7b0302d7b8 | 1,878 |
Un nombre décimal est un nombre qui s'écrit avec une partie entière et une partie décimale finie. Les nombres décimaux font partie des nombres rationnels. Les deux parties d'un nombre décimal sont séparées par une virgule qui se situe à la droite des unités. La partie du nombre qui est à gauche de la virgule s'appelle la partie entière et la partie du nombre qui est à droite de la virgule s'appelle la partie décimale (ou fractionnaire). Dans le nombre |15{,}2 :| la partie entière est |\color{red}{15}|, la partie décimale finie est |\color{blue}{2}.| Voici d'autres exemples de nombres décimaux : |\color{red}{16}{,}\color{blue}{231}| |\color{red}{5}{,}\color{blue}{6}| |\color{red}{98}{,}\color{blue}{123456}| |\color{red}{0}{,}\color{blue}{25}| Lorsque la partie décimale d'un nombre se répète, il arrive qu'on définisse ce nombre comme étant un nombre périodique. On appelle période, cette séquence qui se répète. Les nombres périodiques font aussi partie des nombres rationnels. Pour indiquer que la partie décimale d'un nombre est périodique, on trace un trait au-dessus de la séquence qui se répète (la période). |2{,}66666666...=2{,}\overline{6}| La période est 6. |65{,}987987987...=65{,}\overline{987}| La période est 987. |
Possessive Adjectives (Determiners) | english | a6b16528-a8af-4cd5-8919-f06fa7790253 | 1,879 | This is my house. I like her hair. Simon borrowed your car. Possessive adjectives modify a noun or a pronoun. They show ownership. Number and person Possessive adjective 1st person singular my 2nd person singular your 3rd person singular: male female animal or object his her its 1st person plural our 2nd person plural your 3rd person plural their This is my mother. The adjective my modifies the noun mother. It says that this particular mother 'belongs' to that specific person. Give the dog its bone. The adjective its modifies the noun bone. It says that the specific bone belongs to that specific dog. We are going to our cottage this weekend. The adjective our modifies the noun cottage. It says that this particular cottage belongs to those people. |
Le gout et la langue | science | a6b49a71-4b88-4f86-8bfd-6ba8ef5b1bea | 1,880 | La langue est principalement un ensemble de faisceaux musculaires recouverts de cellules épithéliales humides qui forment les papilles gustatives. Ce sont ces structures qui sont responsables de la détection des saveurs. Il en existe quatre sortes. Les papilles filiformes (papillae filiformes sur l'image) Les papilles fongiformes (papillae fungiformes sur l'image) Les papilles foliées (papillae foliatae sur l'image) Les papilles caliciformes (papillae circumvalatae sur l'image) Les papilles filiformes (papillae filiformes sur l'image) Les papilles fongiformes (papillae fungiformes sur l'image) Les papilles foliées (papillae foliatae sur l'image) Les papilles caliciformes (papillae circumvalatae sur l'image) Les papilles gustatives comportent plusieurs bourgeons gustatifs qui sont les structures qui permettent la transformation des saveurs en influx nerveux. On retrouve aussi des bourgeons gustatifs sur le palais mou, la face interne des joues, le pharynx et l'épiglotte. Les saveurs se divisent en cinq groupes, soit le sucré, le salé, l’acide, l’amer et l’umami. L'umami a été découvert récemment et correspond aux aliments riches en protéines et en glutamate. Pour qu'une saveur soit perçue par la langue, la substance en question doit remplir 4 conditions : Être sapide, c'est-à-dire que la substance doit avoir une saveur. Être soluble dans la salive, c'est-à-dire se dissoudre dans la salive. Avoir une concentration suffisante pour stimuler les cellules des bourgeons gustatifs. Entrer en contact avec les bourgeons gustatifs. Les molécules sapides (qui ont une saveur) entrent d'abord en contact avec la langue et stimulent les bourgeons gustatifs. Là, les saveurs sont transformées en influx nerveux qui se propage dans les nerfs crâniens puis dans le tronc cérébral pour finalement être analysé dans l'aire gustative du cerveau. Mis à part le gout, la langue a d'autres fonctions dites non gustatives. D'abord, la langue permet de recevoir beaucoup d'informations quant à la nourriture que l'on a dans la bouche : texture, température, aspect piquant, quantité de gras, etc. En fait, cela est dû à la présence de récepteurs sensoriels semblables à ceux que l'on retrouve dans la peau (pression, température et douleur). Aussi, la langue participe à la première étape de la digestion, celle qui se déroule dans la bouche. Elle aide à la mastication et à l'insalivation. Elle aide aussi à la déglutition en poussant le bol alimentaire vers l'arrière pour qu'il se dirige vers le pharynx. Finalement, la langue contribue à l'articulation des mots en permettant d'émettre plusieurs sons différents selon sa position dans la bouche. |
Pierre Elliott Trudeau | history | a6e0ba98-5c67-4c55-929d-284df24434ae | 1,882 | Pierre Elliott Trudeau est un politicien canadien d'origine québécoise. Chef du Parti libéral, il est premier ministre du Canada de 1968 à 1984, à l'exception d'un léger intermède de neuf mois entre 1979 et 1980. Seuls les premiers ministres William Lyon Mackenzie King et John A. Macdonald ont gouverné plus longtemps que Pierre Elliott Trudeau. Lors de son mandat à titre de ministre de la Justice, il présente le Bill omnibus à la Chambre des communes. Cette loi vise à apporter diverses modifications au droit pénal canadien: la légalisation du divorce ainsi que la décriminalisation de l'avortement et de l'homosexualité. Lors de la crise d'octobre 1970 au Québec, le premier ministre Trudeau proclame la Loi sur les mesures de guerre et met l'armée à la disposition du premier ministre du Québec, Robert Bourassa. Six ans plus tard, son gouvernement propose le projet de loi C-84 pour l'abolition de la peine de mort. Même s'il est un fervent fédéraliste et qu'il s'est positionné dans le camp du non lors du référendum pour la souveraineté du Québec en 1980, Pierre Elliott Trudeau a tout de même tenté, lors de sa carrière, de rassembler les deux peuples fondateurs du Canada, parfois nommés les deux solitudes. Pour y arriver, il a, entre autres, fait adopter la Loi sur les langues officielles, faisant du Canada un pays bilingue et obligeant les institutions fédérales à offrir un service autant en français qu'en anglais. Vers la fin de sa carrière politique, il rapatrie la Constitution canadienne avec le consentement de toutes les provinces, à l'exception du Québec. 1919: Pierre Elliott Trudeau naît à Montréal le 18 octobre. 1950: Il cofonde et dirige le magazine Cité libre qui vise à s'opposer à la politique de Maurice Duplessis, fortement influencée par les valeurs traditionnelles et conservatrices québécoises. 1967: Au mois de décembre, il présente le Bill omnibus à la Chambre des communes. 1969: Élu depuis peu comme premier ministre, Trudeau fait adopter la Loi sur les langues officielles au Canada. 1970: Au Québec, la crise d'octobre éclate. À la demande de Robert Bourassa, le premier ministre Trudeau déclenche la Loi sur les mesures de guerre, ce qui permet aux autorités d'emprisonner 500 personnes sans mandat. 1976: En plein mois de juillet, les ministres adoptent le projet de loi C-84, proposé par le gouvernement Trudeau, pour l'abolition de la peine de mort. 1980: Dans le cadre du référendum sur la souveraineté du Québec, Pierre Elliott Trudeau appuie le camp du non avec véhémence. La victoire du non lui est en partie attribuée. 1981: La nuit du 4 novembre, il demande aux premiers ministres de toutes les provinces canadiennes, à l'exception de celui du Québec, la permission de rapatrier la constitution. On nomme cet événement la nuit des longs couteaux. 1982: Le gouvernement de Trudeau rapatrie la constitution canadienne au pays. 1984: En juin, il quitte officiellement son poste de premier ministre du Canada. Au cours de la même année, lui et sa femme divorcent, et il obtient la garde de ses trois enfants. 1987: Fort de son influence sur la place publique, Pierre Elliott Trudeau se positionne contre l'Accord du lac Meech et, en 1992, contre l'Accord de Charlottetown. 2000: Pierre Elliott Trudeau décède à Montréal le 28 septembre. |
Les conférences qui mènent à la formation de la fédération canadienne | history | a6e828c7-689a-4c89-8da8-04a7b1b1a54e | 1,883 | En 1864, la fin possible du Traité de réciprocité avec les États-Unis force le Canada-Uni à se trouver de nouveaux partenaires commerciaux. Cette situation, jumelée à divers problèmes politiques internes, amène les colonies à se rencontrer pour trouver une solution durable. Certaines personnes suggèrent alors une union entre les diverses colonies pour ainsi renforcer leurs liens politiques et économiques. Afin de discuter de cette union potentielle, des représentants des différents territoires seront conviés à diverses conférences. Les premières négociations débutent en juin 1864 au Canada-Uni. George Brown, le chef du parti des Clear Grits, propose de s’associer avec John A. Macdonald, chef du Parti libéral-conservateur du Haut-Canada et George-Étienne Cartier du Parti bleu du Bas-Canada. Cette association, nommée la Grande Coalition, permet la formation d’un gouvernement qui obtient une majorité de députés au Canada-Uni. Les membres de la Grande Coalition lancent l’idée de former une union politique et économique avec les autres colonies d’Amérique du Nord. Cette union au sein d’une fédération permettrait non seulement de former un important ensemble économique, mais aussi une meilleure défense face aux États-Unis. Une fédération est une union entre plusieurs états ou provinces. Un gouvernement central est formé et prend des décisions pour l'ensemble du territoire. Cependant, chaque province garde en plus son propre gouvernement qui possède ses propres pouvoirs. Tout comme les politiciens du Canada-Uni, les provinces maritimes envisagent elles aussi de s’unir. Afin d’en discuter, des représentants du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse se réunissent à Charlottetown du 1er au 9 septembre 1864. Quelques délégués du Canada-Uni dont Brown, Cartier et Macdonald réussissent à se faire inviter à la rencontre. Les représentants du Canada-Uni profitent de ce rassemblement à Charlottetown pour présenter leur idée d’une union entre toutes les colonies britanniques d'Amérique du Nord. Ils tentent de convaincre les autres délégués du bien-fondé du projet en mentionnant entre autres la construction d’un chemin de fer intercolonial qui profiterait à tous. Après plusieurs discussions, les délégués s’entendent sur le projet d’une union fédérale des colonies. Ils décident également de tenir une autre conférence à Québec le mois suivant afin de discuter des détails de la fédération. La Conférence de Québec se déroule un mois après celle de Charlottetown, soit du 10 au 27 octobre 1864. Les délégués des provinces du Canada-Uni, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l'Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve sont présents. L’objectif est de continuer les discussions entamées à Charlottetown concernant le projet de fédération. Au terme de ces échanges, les délégués acceptent le projet d’une union fédérale et rédigent un texte intitulé « Résolutions de Québec » ou « 72 résolutions ». Il s'agit d'un document résumant les points importants discutés lors de la conférence et officialisant l’entente entre les colonies concernant le projet de fédération. De plus, les délégués décident d’utiliser la représentation proportionnelle pour déterminer le nombre d'élus par province siégeant à la Chambre d’assemblée. Ils s’entendent aussi sur la construction d’un chemin de fer qui relierait l’ensemble des provinces de la fédération. Les 72 résolutions rédigées durant cette rencontre serviront de base à la rédaction de la constitution de la fédération canadienne. Les 33 délégués présents à la conférence seront surnommés les « Pères de la Confédération ». Avant d’être soumises au Parlement de Londres, les 72 résolutions doivent être adoptées par la Chambre d’assemblée de chacune des colonies. L’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve décident de se retirer du projet. Comme ces colonies sont beaucoup moins peuplées, elles estiment que la représentation proportionnelle réduirait leur poids politique à la Chambre d’assemblée fédérale, ce qui serait désavantageux pour elles. Au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, il y a aussi plusieurs opposants au projet. Cependant, la promesse de la construction d’un chemin de fer les incite tout de même à faire partie de la fédération. La Nouvelle-Écosse vote en faveur de l'union en avril 1866 alors que le Nouveau-Brunswick fait de même en juin 1866. Pour ce qui est du Canada-Uni, le projet est bien accueilli au Haut-Canada, puisque la représentation proportionnelle leur garantit un nombre important de députés fédéraux. Au Bas-Canada, les opinions divergent. Certains sont d’avis que la création d’un gouvernement provincial permettrait de mieux protéger leurs intérêts. Cependant, d’autres soutiennent qu’ils seraient en position de minorité au niveau fédéral à cause de la représentation proportionnelle, leur population étant moins importante que celle du Haut-Canada. Malgré tout, les députés approuvent le projet en mars 1865. La dernière étape avant de mettre l’union en marche est de présenter le projet à Londres afin d’obtenir l’approbation de la métropole. Les délégués de la Province du Canada, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse se réunissent alors à Londres afin d’entamer les négociations. Les délégués formulent le projet de loi en se basant en grande partie sur les 72 résolutions rédigées lors de la Conférence de Québec. La Conférence de Londres débute le 4 décembre 1866 et dure jusqu’au 29 mars 1867. C’est à cette date que la Constitution canadienne, intitulée l'Acte de l'Amérique du Nord britannique, est adoptée par le Parlement britannique et que le projet de loi est accepté par la reine Victoria. Le 1er juillet 1867, la fédération est officialisée et le Dominion du Canada, qui rassemble l'Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, voit le jour. |
Les polyèdres | math | a719a641-bc8a-4881-bda8-32721c001dca | 1,885 | Parmi les solides, on fait la distinction entre ceux dont les faces sont uniquement des polygones (nommés polyèdres) et ceux qui possèdent au moins une face qui est une surface courbe (nommés corps ronds). Pour être considéré comme un polyèdre, un solide doit posséder une caractéristique importante. Pour illustrer le tout, voici quelques exemples de polyèdres. Ainsi, un polyèdre peut être construit par la combinaison de triangles, de carrés, de rectangles, de losanges ou de tout autre polygone fermé. Par ailleurs, les polygones utilisés sont un des critères qui permettent de qualifier les différents polyèdres. Dans la vie de tous les jours, ce sont généralement ces polyèdres que l'on rencontre de par la simplicité de leur construction. Un polyèdre convexe est un solide dont les segments joignant deux de ses points quelconques sont entièrement inclus dans la portion d'espace qu'il délimite. En d'autres mots, il n'y a pas de « creux » ou de « cavités » qui soient visibles en surface. Dans cette pyramide à base triangulaire, les deux segments tracés sont en surface ou à l'intérieur du polyèdre. Afin d'approfondir cette catégorie, il est essentiel de bien définir les prismes et les pyramides. Un polyèdre non convexe est un solide dont la base ou les bases sont des polygones non convexes. Un polyèdre non convexe est un solide dont au moins un segment joignant deux de ses points quelconques est exclue de la portion d'espace qu'il délimite. En d'autres mots, il est possible de remarquer un « creux » ou une cavité à l'intérieur du polyèdre. Dans l'exemple ci-contre, on remarque que si l'on rejoint les deux points rouges de ce prisme non convexe à base pentagonale, le segment alors formé sera dessiné à l'extérieur du prisme. Il en va de même pour un polyèdre à l'intérieur duquel on enlève une section. Ici, on voit que le segment rouge passe dans la portion du prisme qui est vide. Dans ce cas, le terme régulier fait référence à l'utilisation répétée d'un seul polygone régulier pour former le polyèdre. Un polyèdre régulier est constitué de polygones réguliers isométriques dont chaque sommet possède le même nombre d'arêtes qui convergent vers lui. Plus encore on peut catégoriser ces polyèdres réguliers en deux familles selon s'ils sont convexes ou non convexes. Lorsqu'il est question de polyèdres réguliers qui possèdent les caractéristiques suivantes : toutes les faces sont des polygones réguliers isométriques aucune de ses faces ne se coupent, excepté sur les arêtes le même nombre de faces se rencontrent à chaque sommet, on parle alors des solides de Platon. Par ailleurs, les plus communs sont le cube et le tétraèdre. En résumé, le cube est formé de six carrés qui sont isométriques et trois carrés se rencontrent à chaque sommet. Pour ce qui est du tétraèdre, il est formé de quatre triangles équilatéraux isométriques et trois triangles se rencontrent à chaque sommet. Les polyèdres peuvent avoir la particulirité d'être droits ou obliques. Un polyèdre droit est un polyèdre dont la hauteur issue du centre d'une base rejoint le centre de l'autre base (dans le cas des prismes) ou l'apex (dans le cas des pyramides). En d'autres mots, il s'agit d'un polyèdre qui s'élève de façon parfaitement verticale. Exemple avec une base et un apex Exemple avec deux bases Dans le cas où cet aspect de perpendicularité n'est pas présent, il est alors question de polyèdre oblique. Un polyèdre oblique est un polyèdre dont la hauteur issue du centre d'une base ne relie pas le centre de l'autre base (dans le cas des prismes) ou l'apex (dans le cas des pyramides). Généralement, il est très difficile de construire des bâtiments d'envergure qui sont obliques, puisque les structures pour les soutenir sont très complexes à réaliser. Exemple avec une base et un apex Exemple avec deux bases |
Les opérations intellectuelles | history | a74d53ef-85c4-418a-b31b-747edca782da | 1,886 | Connaitre une date dans l'histoire ou ce qu'a fait un personnage historique est une chose, mais que faire ensuite de ces connaissances? Comment les utiliser et créer des liens entre elles? C’est là que les opérations intellectuelles entrent en jeu. Ce sont des actions que l’on pose pour donner du sens aux informations que nous avons en main. Par exemple, il est possible d'utiliser deux faits pour réaliser plusieurs opérations intellectuelles. Que pourrait-on dire en lien avec ces deux faits? La large diffusion des idées humanistes L’invention de l’imprimerie On pourrait dire que l’imprimerie est apparue avant la grande diffusion des idées humanistes. Donc, dans l’ordre chronologique, l’invention de l’imprimerie vient avant la large diffusion des idées humanistes. On pourrait également dire que l’invention de l’imprimerie est une cause de la diffusion des idées humanistes sur un plus grand territoire. En effet, puisqu’il était beaucoup plus facile et rapide de reproduire les textes, ces derniers étaient plus accessibles et pouvaient donc être lus par un plus grand nombre de personnes. À l’inverse, on pourrait dire que la large diffusion des idées humanistes est une conséquence de l’invention de l’imprimerie pour les mêmes raisons. Ce seul exemple touche deux opérations intellectuelles, soit Situer dans le temps et Déterminer des causes et des conséquences. Pour en apprendre plus au sujet de l’imprimerie et de la diffusion des idées humanistes, consulte la fiche La science à la Renaissance. Cet exemple provient de la matière vue en deuxième secondaire. Les opérations intellectuelles sont des méthodes développées pour faciliter l’étude et la compréhension des faits historiques. Un fait peut être un évènement ou une action par exemple. Il est vérifiable et est appuyé par des preuves. Établir un fait est à la base de toutes les opérations intellectuelles. Sans les faits, il serait impossible de dégager des similitudes, de déterminer des causes ou encore d’établir un ordre chronologique. Pour en apprendre plus sur cette opération intellectuelle, consulte la fiche Établir des faits. Cette opération intellectuelle demande, entre autres, l’utilisation de cartes géographiques et de lignes du temps. Il s’agit de lier un fait au bon territoire. Cela peut aussi être de placer un fait au bon endroit dans le temps. Parfois, un seul et même élément peut en dire autant sur l'espace que sur le temps. Pour en apprendre plus sur cette opération intellectuelle, consulte les fiches Situer dans l’espace et Situer dans le temps. Mettre en relation des faits, c’est associer un fait présenté dans un document au bon fait historique ou à la bonne réalité historique. Pour en apprendre plus sur cette opération intellectuelle, consulte la fiche Mettre en relation des faits. Pour dégager des similitudes, il faut trouver le lien qui explique que deux faits ou plus sont semblables. À l’inverse, il est aussi possible de trouver ce qui distingue ces faits (leur différence). Cela peut aussi s’appliquer à des points de vue d’acteurs historiques ou d’historiens. En quoi leurs points de vue sont-ils similaires? Sur quels éléments leurs points de vue sont-ils différents? Pour en apprendre plus sur cette opération intellectuelle, consulte la fiche Dégager des similitudes et des différences. Dans cette opération intellectuelle, il s’agit d’être en mesure d’identifier ce qui a causé un évènement ou encore ce que cet évènement a eu comme conséquence. Pour en apprendre plus sur cette opération intellectuelle, consulte la fiche Déterminer des causes et des conséquences. Pour établir des liens de causalité, il faut lier trois faits ensemble. Il faut lier le premier fait au deuxième, puis le deuxième au troisième (fait A → fait B → fait C). Dans ce type de tâche, les documents permettent de préciser les trois faits afin de pouvoir les lier entre eux. On appelle parfois cette opération intellectuelle « la question à trois picots ». Pour en apprendre plus sur cette opération intellectuelle, consulte la fiche Établir des liens de causalité. En comparant différents faits, il est possible de dégager ce qui reste pareil (ou presque pareil) ou encore ce qui change. En d’autres mots, il faut identifier ce qui continue ou ce qui change. Pour en apprendre plus sur cette opération intellectuelle, consulte la fiche Déterminer des éléments de continuité et de changement. Chaque opération intellectuelle nécessite une réflexion différente. Malgré cela, il est possible de se baser sur les quatre mêmes étapes pour réaliser les tâches liées à ces opérations intellectuelles. Ces étapes sont : Lorsque tu te retrouves devant une tâche, il est important de bien lire la question. Si tu comprends mal ce que tu dois faire, il y a de fortes chances que tu ne donnes pas la bonne réponse. Indique un élément de changement dans le fonctionnement des ordinateurs de 1990 et de 2020. Le verbe d’action Le sujet central L’élément qui doit être mis de l’avant Les documents sont très importants dans la réalisation des opérations intellectuelles. Il arrive qu’ils soient classés dans un dossier documentaire et que l’énoncé de la question ne mentionne pas lesquels seront nécessaires pour chaque tâche. Il faut alors faire soi-même les associations. Une fois que tu as établi ce que tu dois faire et identifié les documents pour réaliser la tâche, c’est le moment d’analyser ces documents. Le 3QO et la phrase histoire sont deux méthodes d’analyse de documents que tu peux utiliser. La phrase histoire te permet de résumer en une phrase les éléments importants du document. N'hésite pas à utiliser la méthode que tu préfères pour faire l'analyse des documents. Maintenant que tu as établi ce que tu dois faire et que tu as analysé les documents en lien avec la tâche, il faut lier les informations tirées des documents à tes propres connaissances. Que sais-tu et que peux-tu dire sur l'énoncé et les documents lus? Tu n’as pas besoin de recourir à toutes les connaissances que tu possèdes sur un sujet. Dis-toi que les documents sont choisis pour t'aider à te souvenir de l'essentiel et à te concentrer sur ce qui est le plus important pour cette tâche. N’hésite pas à prendre quelques notes au besoin pour organiser tes connaissances. Chaque opération intellectuelle mène à des tâches différentes. Parfois, tu devras compléter un tableau avec la lettre ou le chiffre correspondant à des documents, d’autres fois tu auras à faire des phrases complètes pour identifier un élément de continuité ou de changement ou encore tu placeras des documents en ordre chronologique. À cette étape, il faut donc s’adapter à chaque opération intellectuelle. |
Les systèmes d'inéquations et le polygone de contraintes | math | a7731f77-38af-4725-9608-29286258bbe6 | 1,887 | Un système d'inéquations du premier degré à deux variables est un ensemble composé d'au moins deux inéquations. L'ensemble-solution d'une inéquation est représentée par une région du plan cartésien. L'ensemble-solution (ou encore région-solution) d'un système d'inéquations correspond donc graphiquement à l'intersection des régions-solutions de chaque inéquation du système. Soit le système formé par les inéquations suivantes: |3x+6y\le12| et |x>3y-4| On peut le représenter de la façon suivante : Tout point appartenant à la région A ne vérifie que l'inéquation |3x+6y\le12|. Tout point appartenant à la région B ne vérifie que l'inéquation |x>3y-4|. Tout point appartenant à la région C vérifie simultanément chacune des inéquations. Tout point appartenant à la région D ne vérifie aucune inéquation. L'ensemble-solution de ce système d'inéquations correspond donc à la région C puisqu'elle correspond à l'intersection des ensembles-solutions respectifs à chaque inéquation. Lorsque les droites frontières associées à un système d'inéquations sont parallèles, cela donne lieu à certains cas particuliers. Il peut y avoir absence d'ensemble-solution (à gauche) ou encore la jonction des deux droites frontières (si elles sont tracées en traits pleins) peut formée l'ensemble-solution (à droite). L'ensemble-solution des deux inéquations peut correspondre à celui d'une inéquation unique (à gauche) ou encore la région comprise entre les deux droites frontières peut former l'ensemble-solution (à droite). On appelle polygone de contraintes la forme géométrique délimitée dans un plan cartésien par la rencontre des diverses régions-solutions au système dinéquations donné. Il sagit de la région qui contient tous les points qui sont des solutions pour toutes les inéquations données. Selon le système d'inéquations à représenter, le polygone de contraintes peut être ouvert lorsque la région qu'il délimite n'est pas bornée sur tous les côtés (comme le polygone de gauche ci-dessous). Il peut aussi être fermé lorsque la région qu'il délimite est bornée de toutes parts par des segments (comme le polygone de droite ci-dessous). Voici le système d'inéquations suivant : |y\leq x+2| |y\leq -\frac{x}{2}+6| |x\leq 6| |y\ge-2x+4| |y\ge0| Si on trace chacune de ces inéquations dans un plan cartésien, on obtient les graphiques suivants: 5) |y\ge0| Lorsqu'on superpose toutes ces régions, on obtient une région qui est hachurée par toutes les inéquations. Cette région, délimitée par un tour noir ci-dessous, se nomme polygone de contraintes. Les points qui sont à l’intérieur de ce polygone sont des points solutions de toutes les inéquations Ici, il s'agit d'un cas où le polygone est fermé. Les points qui constituent les sommets du polygone de contraintes sont particulièrement intéressants. En effet, les points formant les sommets du polygone sont ses extremums, cest-à-dire ses valeurs maximales et minimales. Cest à partir de ces extremums que nous pourrons optimiser un système dinéquations. Afin de déterminer les coordonnées des sommets d'un polygone de contraintes, on résout, pour chaque sommet, le système d'équations approprié. Il est possible de déterminer les coordonnées du point de rencontre des deux droites frontières de façon algébrique, graphique ou à l'aide d'une table de valeurs. Il est important de noter qu'un sommet fait parti de la région-solution seulement si les droites frontières qui le forment sont tracées par des traits pleins. Dans le polygone de contrainte ci-dessous : |\bullet| Les sommets F et G ne font pas partie de la région-solution puisqu'une des droites frontière qui les forment est tracée d'un trait en pointillé. |\bullet| Le sommet H fait partie de la région-solution puisque les deux droites frontières qui le forment sont tracés par des traits pleins. |
L'énergie mécanique | physics | a78de008-2986-416c-a206-bb6bdda95290 | 1,888 | L'énergie mécanique est une quantité utilisée en physique pour désigner l'énergie d'un système emmagasinée sous forme d'énergie cinétique et d'énergie potentielle. L'énergie mécanique représente la somme de toutes les énergies existant dans un système. Dans un cas où le système ne rencontre aucune force de frottement, la loi de la conservation de l'énergie s'applique: l'énergie ne sera ni créée ni détruite. Toutefois, elle pourrait être transférée d'un objet à un autre ou transformée en d'autres types d'énergie. L'image suivante démontre le mouvement d'une planchiste qui se déplace dans une rampe en demi-lune. La quantité d'énergie mécanique restera toujours la même, car l'énergie est conservée (assumant qu'il n'y a aucun frottement). Toutefois, le type d'énergie que possède la planchiste va varier selon la position et la vitesse de la planchiste. En analysant chacun des points, il est possible de comparer les types d'énergie de la planchiste dans son mouvement. Au point 1, la planchiste est au point le plus haut de la demi-lune. Elle possède donc une énergie potentielle maximale. Toutefois, puisqu'elle amorce son mouvement, elle n'a pas encore d'énergie cinétique. Au point 2, elle est située au milieu de sa descente dans la demi-lune. Elle a donc converti une partie de son énergie potentielle en énergie cinétique. Toutefois, l'énergie mécanique reste toujours la même. Au point 3, l'énergie potentielle est nulle, car la planchiste est située à une hauteur nulle (au sol). Cependant, son énergie cinétique est maximale, car elle atteint sa vitesse la plus élevée. Au point 4, la planchiste perd de la vitesse, mais gagne en hauteur. Elle a donc converti une partie de l'énergie cinétique qu'elle avait au point 3 en énergie potentielle. Néanmoins, l'énergie mécanique reste constante. Au point 5, la planchiste atteint une hauteur similaire à celle qu'elle avait au point 1. Elle possède donc la même quantité d'énergie potentielle qu'au départ. Puisqu'elle possède la même quantité d'énergie mécanique, l'énergie cinétique sera nulle: elle s'arrêtera à ce moment. Quelle vitesse minimale un saumon doit-il avoir pour remonter une chute de |\small \text {2,2 m}| ? La loi de la conservation de l'énergie permet de déduire que l'énergie mécanique au départ sera la même que celle à la fin du mouvement du saumon. ||\begin{align} E_{m_{i}} &= E_{m_{f}} \\ E_{p_{i}} + E_{k_{i}} &= E_{p_{f}} + E_{k_{f}} \end{align}|| À la fin du mouvement, le saumon s'arrêtera au sommet de la chute. Sa vitesse sera nulle (tout comme son énergie cinétique), alors que l'énergie du saumon sera uniquement sous forme potentielle. Cette énergie provient de la vitesse que le saumon avait au départ, lorsqu'il était en bas de la chute. Il est donc possible de simplifier la formule ci-dessus afin d'éliminer des termes nuls. ||\begin{align} 0 + E_{k_{i}} &= E_{p_{f}} + 0 \\ E_{k_{i}} &= E_{p_{f}} \\ \displaystyle \frac {1}{2} \times m \times v^{2} &= m \times g \times \triangle y \end{align}|| Puisque la masse est présente de part et d'autre de l'égalité, cette variable peut être simplifiée. Puisque la question demande quelle est la vitesse du saumon, il suffit d'isoler la variable pour trouver cette vitesse. ||\begin{align} \displaystyle \frac {1}{2} \times v^{2} = g \times \triangle y \quad \Rightarrow \quad v &= \sqrt {2 \times g \times \triangle y} \\ &= \sqrt {2 \times \text {9,8 m/s}^2 \times \text {2,2 m}} \\ &= \text {6,57 m/s} \end{align}|| Le saumon a une vitesse initiale de |\text {6,57 m/s}|. Un cycliste ayant une masse de |\small \text {63 kg}| descend une colline de |\small \text {8 m}| de hauteur après avoir pris une pause. Il arrive au pied de cette colline avec une vitesse de |\small \text {12 m/s}|. Quelle quantité d'énergie a été perdue en raison du frottement ? Dans une situation comme celle décrite ci-dessus, la conservation de l'énergie est toujours vraie: toutefois, la différence entre l'énergie initiale et l'énergie finale aura été transformée en une autre sorte d'énergie que celles présentes dans la formule de l'énergie mécanique. Tout d'abord, en calculant l'énergie initiale, le cycliste possède de l'énergie potentielle, car il est situé au haut de la colline. Il ne possède pas d'énergie cinétique, puisqu'il vient de prendre sa pause. ||\begin{align} E_{m_{i}} = E_{p_{i}} + E_{k_{i}} \quad \Rightarrow \quad E_{m_{i}} &= m \times g \times \triangle y + 0 \\ &= \text {63 kg} \times \text {9,8 N/kg} \times \text {8 m} \\ &= \text {4 939,2 J} \end{align}|| Au bas de la colline, le cycliste ne possède plus d'énergie potentielle. Il a toutefois une quantité importante d'énergie cinétique accumulée, car sa vitesse est élevée au bas de la colline. ||\begin{align} E_{m_{f}} = E_{p_{f}} + E_{k_{f}} \quad \Rightarrow \quad E_{m_{f}} &= 0 + \displaystyle \frac {1}{2} \times m \times v^{2} \\ &= \displaystyle \frac {1}{2} \times \text {63 kg} \times \text {(12 m/s)}^{2} \\ &= \text {4 536 J} \end{align}|| L'énergie mécanique initiale et l'énergie mécanique finale ne sont pas égales. Ceci signifie que la différence d'énergie a été perdue par le frottement. ||\begin{align} E = E_{m_{i}} - E_{m_{f}} \quad \Rightarrow \quad E&= \text {4 939,2 J} - \text {4 536 J} \\ &= \text {403,2 J} \\ \end{align}|| Le cycliste a donc perdu |\text {403,2 J}| d'énergie en raison du frottement. Pour valider ta compréhension à propos de la conservation de l'énergie mécanique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : |
Ordonner des nombres rationnels | math | a79d65de-36f0-409d-b77b-e1cd213403fa | 1,889 |
La comparaison des nombres rationnels permet de situer ces nombres les uns par rapport aux autres. On peut alors les placer en ordre croissant ou décroissant. Comme les nombres rationnels peuvent être exprimés en notation fractionnaire ou en notation décimale, il est probable que, dans certaines situations, on demande de placer en ordre des nombres rationnels exprimés sous deux formes. Pour bien réussir à placer ces nombres en ordre, on doit s'assurer de maîtriser certaines notions: Le passage d'une forme d'écriture à une autre Placer en ordre des fractions et des nombres fractionnaires Placer en ordre des nombres décimaux Il existe plusieurs méthodes permettant de placer en ordre des nombres rationnels exprimés sous deux formes. En voici une. Place en ordre croissant les nombres rationnels suivants: ||1\frac{7}{8}\qquad \frac{3}{5}\qquad 1,3\qquad 0,85\qquad \frac{7}{2}\qquad 3,1\qquad 2,7|| 1. Déterminer si on doit placer les nombres en ordre croissant ou décroissant. Tel que mentionné dans l'énoncé, les nombres doivent être placés en ordre croissant, c'est-à-dire du plus petit au plus grand. 2. Choisir une forme d'écriture entre la notation fractionnaire et la notation décimale. Généralement, il est plus facile d'exprimer chacun des nombres rationnels en notation décimale. 3. Exprimer chacun des nombres sous la même forme. On exprime en notation décimale les nombres écrits en notation fractionnaire. ||1\frac{7}{8}=1,875\qquad \qquad \frac{3}{5}=0,6\qquad \qquad \frac{7}{2}=3,5|| 4. Utiliser l'une des méthodes présentées pour placer les nombres dans l'ordre désiré. Prenons la méthode de la droite numérique pour les nombres rationnels exprimés en notation décimale. On obtient l'ordre croissant suivant: ||0,6\ <\ 0,85\ <\ 1,3\ <\ 1,875\ <\ 2,7\ <\ 3,1\ <\ 3,5|| 5. Remettre les nombres sous leur forme initiale. La réponse finale ressemble à ceci: ||\frac{3}{5}\ <\ 0,85\ <\ 1,3\ <\ 1\frac{7}{8}\ <\ 2,7\ <\ 3,1\ <\ \frac{7}{2}|| |
Répertoire de révision – Mathématiques – Secondaire 3 | math | a7a4dc7a-031f-4d13-94bb-72faa7a08e55 | 1,890 | À la fin de la troisième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de mathématiques : |
L'Acte d'Union (1840) et ses conséquences | history | a7acb829-bcc7-4b43-8819-9489c55bdbf2 | 1,891 | Au sein d'un gouvernement responsable, le Conseil exécutif (qui applique les lois et qui s'occupe du budget ainsi que du territoire) est élu par la Chambre d'assemblée, dont les membres ont eux-mêmes été élus par le peuple. Cela donne donc un réel pouvoir politique à la Chambre d'assemblée. Les termes gouvernement responsable et responsabilité ministérielle sont synonymes. La proposition de Lord Durham de mettre en place un gouvernement responsable dans la colonie ne sera pas acceptée par Londres, puisque le roi souhaite garder un contrôle sur sa colonie. Le seul changement territorial qu'apporte l'Acte d'Union à la colonie est que le Haut-Canada et le Bas-Canada sont unis pour former la Province du Canada. Avec l'Acte d'Union, les dettes des deux provinces du Canada sont fusionnées. La dette du Bas-Canada étant beaucoup plus petite que celle du Haut-Canada, la population canadienne-française y voit une injustice, puisqu'ils se font imposer une dette qui n'est pas la leur. La langue officielle de la Province du Canada devient l'anglais. Les documents écrits, les textes de lois ou les rapports du Parlement doivent être écrits en anglais. Les Canadiens français conservent les lois civiles françaises au Bas-Canada, mais le droit criminel britannique reste appliqué dans la Province. L'Église catholique craint, avec la mise en place de l'Acte d'Union, que la population canadienne-française soit assimilée et que le protestantisme gagne en popularité aux dépends du catholicisme. Cependant, puisqu'elle s'était rangée du côté du pouvoir britannique durant les rébellions de 1837-1838, l'Église catholique a été récompensée pour cette fidélité avec la confiance des autorités. L'Église catholique va donc coopérer avec le gouvernement. En retour, ce dernier lui accorde le droit de s'occuper de l'éducation de la population. C'est entre autres grâce à l'éducation que l'Église catholique garde une grande influence morale sur la société canadienne-française. Deux groupes politiques se forment après la mise en place de l'Acte d'Union : les conservateurs (Tories) et les réformistes. Les conservateurs ne désirent aucun changement politique et ils défendent les valeurs de la bourgeoisie d'affaires. Les réformistes, de leur côté, exigent des changements. L'un des plus pressants, à leur avis, est l'obtention d'un gouvernement responsable. Les députés réformistes du Haut-Canada, dirigés par Robert Baldwin, proposent aux réformistes du Bas-Canada de s'unir afin d'obtenir plus de pouvoir à la Chambre d'assemblée. Louis-Hippolyte La Fontaine, qui dirige les réformistes du Bas-Canada, accepte l'offre à condition d'un compromis. Les réformistes du Haut-Canada devront accepter l'identité culturelle différente des Canadiens français et renoncer à leur assimilation. Par exemple, les réformistes du Bas-Canada désirent rétablir l'usage de la langue française pour les documents écrits au Parlement. |
Les relations métriques dans le cercle | math | a7acd09b-5dde-4e0b-b52e-c0ae388a33a7 | 1,892 | Les relations métriques dans un cercle sont des phrases mathématiques exprimant un lien entre les diverses grandeurs dans un cercle. On peut décrire différents liens entre des mesures lorsqu'on trace des figures géométriques de sorte qu'elles partagent avec un cercle certains éléments. Dans le cercle ci-dessous : si la mesure de la corde |\overline{AD}| est égale à la mesure de la corde |\overline{BC},| alors la mesure du segment |\overline{EO}| est égale à la mesure du segment |\overline{FO};| si la mesure du segment |\overline{EO}| est égale à la mesure du segment |\overline{FO}|, alors la mesure de la corde |\overline{AD}| est égale à la mesure de la corde |\overline{BC}.| On peut résumer ceci de la façon suivante. Si |\mathrm{m}\overline{AD} = \mathrm{m}\overline{BC},| alors |\mathrm{m}\overline{EO} = \mathrm{m}\overline{FO}.| Si |\mathrm{m}\overline{EO} = \mathrm{m}\overline{FO},| alors |\mathrm{m}\overline{AD} = \mathrm{m}\overline{BC}.| Dans le cercle-ci-dessous : si la mesure du segment |\overline{AE}| est égale à la mesure du segment |\overline{CE}|, alors la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{AB}| est égale à la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{BC}| et la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{AD}| est égale à la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{DC};| si la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{AB}| est égale à la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{BC}| et que la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{AD}| est égale à la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{DC},| alors la mesure du segment |\overline{AE}| est égale à la mesure du segment |\overline{CE}.| On peut résumer ceci de la façon suivante. Si |\mathrm{m}\overline{AE} = \mathrm{m}\overline{CE},| alors |\mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{AB}} = \mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{BC}}| et |\mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{AD}} = \mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{DC}}.| Si |\mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{AB}} = \mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{BC}}| et |\mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{AD}} = \mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{DC}},| alors |\mathrm{m}\overline{AE} = \mathrm{m}\overline{CE}.| Dans le cercle ci-dessous : si la droite |d| passe par l'extrémité |P| du rayon |\overline{OP}| et qu'elle est perpendiculaire à ce rayon, alors la droite |d| est tangente au cercle de centre |O;| si la droite |d| est tangente au cercle au cercle de centre |O,| alors la droite |d| est perpendiculaire au rayon |\overline{OP}.| On peut résumer ceci de la façon suivante. Si |d \perp \overline{OP},| alors |d| est tangente au cercle. Si |d| est tangente au cercle, alors |d \perp \overline{OP}.| Dans le cercle ci-dessous : si les droites |d_1| et |d_2| sont parallèles, alors la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{{AB}}| est égale à la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{{DC}};| si les droites |d_2| et |d_3| sont parallèles, alors la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{{BP}}|est égale à la mesure de l'arc |\overset{\huge\frown}{{CP}}.| On peut résumer ceci de la façon suivante. Si |d_1 \parallel d_2,| alors |\mathrm{m} \overset{\huge\frown}{{AB}} = \mathrm{m} \overset{\huge\frown}{{DC}}.| Si |d_2 \parallel d_3,| alors |\mathrm{m} \overset{\huge\frown}{{BP}} = \mathrm{m} \overset{\huge\frown}{{CP}}.| La mesure d'un angle inscrit Dans le cercle ci-dessous : La mesure de l'angle |ABC| est égale à la moitié de la mesure de l'angle |AOC.| On peut résumer ceci de la façon suivante. ||\begin{align} \mathrm{m}\angle ABC &= \dfrac{\mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{AC}}}{2} \\ &= \dfrac{\mathrm{m}\angle{AOC}}{2}\end{align}||Exemple : ||\begin{align} \mathrm{m}\angle AOC &= 120° \\ \Rightarrow\ \mathrm{m}\angle ABC &= 60°\end{align}|| La mesure d'un angle intérieur Dans le cercle ci-dessous : la mesure de l'angle | AEB| est égale à la moitié de la somme des mesures des arcs |\overset{\huge\frown}{{AB}}| et |\overset{\huge\frown}{{CD}};| la mesure de l'angle |AEB| est égale à la moitié de la somme des mesures des angles |AOB| et |COD.| On peut résumer ceci de la façon suivante. |\mathrm{m}\angle AEB = \dfrac{\mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{AB}} + \mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{CD}}}{2}| |\mathrm{m}\angle AEB = \dfrac{\mathrm{m}\angle AOB + \mathrm{m}\angle COD}{2}| La mesure d'un angle extérieur Dans le cercle ci-dessous : la mesure de l'angle |\angle AEB| est égale à la moitié de la différence des mesures des arcs |\overset{\huge\frown}{{AB}}| et |\overset{\huge\frown}{{CD}};| la mesure de l'angle |\angle AEB| est égale à la moitié de la différence des mesures des angles |\angle AOB| et |\angle COD.| On peut résumer ceci de la façon suivante. |\mathrm{m}\angle AEB = \dfrac{\mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{AB}} - \mathrm{m}\overset{\huge\frown}{{CD}}}{2}| |\mathrm{m}\angle AEB = \dfrac{\mathrm{m}\angle AOB - \mathrm{m}\angle COD}{2}| Dans le cercle ci-dessous : Puisque les demis-droites |PA| et |PB| sont tangentes au cercle de centre |O,| les angles |APO| et |BPO| sont égaux puisque |PO| est la bissectrice de l'angle |APB| et que les mesures de |\overline{PA}| et de |\overline{PB}| sont égales. On peut résumer ceci de la façon suivante. |\mathrm{m}\overline{PA}=\mathrm{m}\overline{PB}| |\mathrm{m}\angle APO=\mathrm{m}\angle BPO= \dfrac{\mathrm{m}\angle APB}{2}| Dans le cercle ci-dessous, on peut dire ceci. ||\mathrm{m}\overline{PA}\times \mathrm{m}\overline{PB} = \mathrm{m}\overline{PC}\times \mathrm{m}\overline{PD}|| Supposons les mesures suivantes. ||\begin{align} \mathrm{m}\overline{PA}& =2{,}7\ \mathrm{cm} \\ \mathrm{m}\overline{PC}&=2{,}4\ \mathrm{cm} \\ \mathrm{m}\overline{CD}&=4{,}8\ \mathrm{cm}\end{align}||On obtient ceci. ||\begin{align} 2{,}7\times \mathrm{m}\overline{PB} &= 2{,}4\times (2{,}4 + 4{,}8) \\ \mathrm{m}\overline{PB} &= \dfrac{2{,}4\times7{,}2}{2{,}7}\\ \mathrm{m}\overline{PB}&= 6{,}4\ \mathrm{cm}\end{align}||La mesure de |\overline{AB}| est donc de |6{,}4 - 2{,}7 = 3{,}7\ \mathrm{cm}.| Dans le cercle ci-dessous, on peut dire ceci. ||\mathrm{m}\overline{PA}\times \mathrm{m}\overline{PB}=(\mathrm{m}\overline{PC})^{2}|| Supposons les mesures suivantes. ||\begin{align} \mathrm{m}\overline{PA}&=0{,}8\ \mathrm{cm}\\ \mathrm{m}\overline{AB}&=1{,}8\ \mathrm{cm}\end{align}||On obtient ceci.||\begin{align}0{,}8\times (0{,}8 + 1{,}8)&=(\mathrm{m}\overline{PC})^{2} \\ \sqrt{2{,}08}&=\mathrm{m}\overline{PC}\\ 1{,}44\ \mathrm{cm} &\approx \mathrm{m}\overline{PC}\end{align}|| Dans le cercle ci-dessous, on peut dire ceci. ||\mathrm{m}\overline{AE}\times \mathrm{m}\overline{CE}=\mathrm{m}\overline{BE}\times \mathrm{m}\overline{DE}|| Supposons les mesures suivantes. ||\begin{align}\mathrm{m}\overline{AE}&=0{,}3\ \mathrm{cm}\\ \mathrm{m}\overline{CE}&=1{,}2\ \mathrm{cm}\\ \mathrm{m}\overline{DE}&=1{,}3\ \mathrm{cm}\end{align}||On obtient ceci. ||\begin{align}0{,}3\times 1{,}2&=\mathrm{m}\overline{BE}\times 1{,}3\\ 0{,}28\ \mathrm{cm} &\approx \mathrm{m}\overline{BE}\end{align}|| |
Le mouvement féministe | history | a7b3ce5a-7d61-45a1-a7b0-d55d5bf48da3 | 1,893 | La lutte des femmes pour l'obtention de leurs droits s'est principalement déroulée lors du 20e siècle. Elle ne s'est pas enclenchée au même moment partout sur la planète. Au Québec, les femmes ont obtenu le droit vote plus tôt qu'en Irak, mais plus tard qu'en Allemagne ou au Royaume-Uni. Encore aujourd'hui, dans certaines régions du globe, plusieurs femmes doivent se battre pour voir leurs droits respectés. Selon la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, adoptée par l'ONU (Organisation des Nations Unies) en 1948, tous les individus naissent libres et égaux. Selon ce principe, la discrimination fondée sur le sexe est interdite. Pourtant, les femmes ont dû faire des efforts considérables afin d'être considérées égales aux hommes et d'avoir les mêmes droits. C'est donc en se basant sur les droits de l'Homme que les femmes ont amorcé leur lutte vers une société plus juste. Au 20e siècle, les droits et les libertés des femmes sont très limités. En fait, elles sont considérées comme des personnes mineures et sont sous l'autorité et la responsabilité de leur mari à qui elles doivent obéissance. Elles n'ont pas le droit de voter ou d'être élues. Elles ne peuvent pas posséder des biens ou avoir un compte de banque. Elles n'ont pas le droit d'accéder aux études supérieures ou d'occuper certains emplois. En fait, leur responsabilité est de s'occuper des enfants et de garder la maison propre. Bref, la situation est injuste, les femmes n'ont pas autant de droits que les hommes. |
Molière | history | a7b7e08d-bb83-4b22-9979-5e54a1588e25 | 1,894 | Jean-Baptiste Poquelin (Molière) est un homme de théâtre à part entière: dramaturge, acteur, metteur en scène et chef de troupe. Il est considéré comme le plus grand écrivain de la langue française. En effet, il est l'auteur le plus joué et le plus lu de la littérature française. Pour cette raison, on nomme parfois la langue française, la langue de Molière. Entre 1646 et 1658, il écrit ses premières comédies. Mais c'est en 1659 qu'il connaît enfin le succès avec la pièce Les Précieuses ridicules. On lui doit aussi les pièces Les Fourberies de Scapin, L'École des femmes, L'Avare, Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire, Le Misanthrope, Le Tartuffe, Les Femmes savantes et Dom Juan. Dans la majorité de ses comédies, Molière dépeint les travers de la bourgeoisie. Ainsi, il aborde les thèmes de la place de la femme dans la société, le manque de culture, le mariage d'intérêt, l'importance de l'argent, le décalage entre les classes sociales, etc. 1622: Jean-Baptiste Poquelin est baptisé le 15 janvier à l'église Saint-Eustache, à Paris. 1643: Ses amis et lui fondent l'Illustre Théâtre. 1644: Dans le contrat d'embauche d'un danseur, en juin, Jean-Baptiste Poquelin utilise pour la première fois le pseudonyme Molière. 1645: Ne pouvant plus rembourser les dettes encourues par l'Illustre Théâtre, Molière est emprisonné. Le théâtre fait alors faillite. 1658: Après avoir fait le tour de la France avec sa troupe, Molière est de retour à Paris et obtient le soutien de Philippe d'Orléans, le frère du roi Louis XIV. 1659: Molière crée la pièce Les Précieuses ridicules. C'est un succès instantané! Il doit la mettre par écrit à la hâte puisqu'on tente de la lui voler. C'est ainsi qu'il devient écrivain. 1660: Pour la première fois, les pièces de Molière constituent la majeure partie des présentations au Théâtre du Palais-Royal. 1663: Molière reçoit une pension de 1 000 livres du roi Louis XIV. On nomme cette pension gratification des gens de lettres. Celle-ci sera renouvelée tous les ans jusqu'à sa mort. 1664: Le roi Louis XIV devient le parrain de Louis, fils de Molière et de sa femme, Armande Béjart. 1665: Le roi Louis XIV accorde sa protection à la troupe que dirige Molière en leur donnant une pension de 7 000 livres par an. On nomme désormais la troupe: la Troupe du roi. 1667: La pièce Le Tartuffe est censurée, et Molière est menacé d'excommunication si elle est représentée à nouveau. Le théâtre ferme ses portes pendant six semaines. 1673: Molière décède le 17 février, à Paris, après une représentation de sa pièce Le Malade imaginaire. |
Reconnaitre une situation directement ou inversement proportionnelle | math | a7c2fd05-a89a-41b4-a5c0-dcfe51a395b5 | 1,895 | En mathématiques, le concept de proportion donne lieu à deux types de situations ayant des propriétés intéressantes. Une situation est directement proportionnelle lorsque la comparaison entre les valeurs associées des deux variables, à l'exception du couple |(0,0)|, admet des rapports ou des taux équivalents. Généralement, dans ces situations, si la valeur de l'une des variables augmente, la valeur de l'autre variable augmentera aussi et de façon constante. On appelle également ces situations des situations de proportionnalité. Une situation directement proportionnelle peut être représentée par un énoncé, par une table de valeurs, par un graphique ou par une règle. Une situation directement proportionnelle peut être représentée par un énoncé. Sans résoudre, détermine de quel type de situation il s'agit. Sarah est sauveteur à une plage non loin de chez elle. Elle est payée |13\ $| par heure. Sarah se demande combien elle gagnera après |40| heures de travail. Dans cette situation, on remarque que les variables sont le temps de travail et le salaire gagné par Sarah. Sans résoudre, il est possible de déterminer que plus Sarah fait d'heures de travail, plus elle gagnera de l'argent! Aussi, si elle ne travaille pas, elle ne gagnera pas d’argent. Comme l'augmentation de l'une des variables (le temps de travail) entraine l'augmentation de l'autre variable (le salaire) à un taux constant à partir de |(0,0),| on peut parler d'une situation directement proportionnelle. Dans une table de valeurs, on peut reconnaitre une situation directement proportionnelle de deux façons : Dans une situation directement proportionnelle, le coefficient de proportionnalité est le nombre par lequel il faut multiplier les valeurs de la première variable pour obtenir les valeurs associées de la deuxième variable. Soit la table de valeurs suivante : On remarque que l'on doit toujours multiplier les valeurs de la variable |x| par |\color{#ec0000}{4}| pour obtenir les valeurs associées de la variable |y.| ||\begin{align}1\times\color{#EC0000}{4}&=4\\2\times\color{#EC0000}{4}&=8\\3\times\color{#EC0000}{4}&=12\\&...\end{align}||Le coefficient de proportionnalité est donc |\color{#ec0000}{4}.| La situation représentée par cette table de valeur est donc directement proportionnelle. Dans une situation directement proportionnelle, le rapport de proportionnalité correspond au rapport entre les valeurs de la variable |x| et celle de la variable |y.| Pour |y\neq0,| les rapports seront de la forme suivante : ||\dfrac{x}{y}|| Reprenons la table de valeurs de l'exemple ci-haut. On obtient les rapports suivants : ||\dfrac{x}{y}=\dfrac{1}{4}=\dfrac{2}{8}=\dfrac{3}{12}=\ ...||On remarque que tous ces rapports sont équivalents à |\dfrac{1}{4}.| On dira alors que le rapport de proportionnalité de cette situation est |\color{#ec0000}{\dfrac{1}{4}}.| Comme le rapport de proportionnalité est constant, la situation représentée par cette table de valeurs est donc directement proportionnelle. Il est possible de reconnaitre une situation de proportionnalité à l'aide du graphique la représentant. Les deux graphiques suivants représentent des situations directement proportionnelles : Il est possible de reconnaitre une situation de proportionnalité à l'aide de la règle la représentant. Pour la situation représentée par la table de valeurs suivante, on sait que le coefficient de proportionnalité est |\color{#ec0000}{4}.| La règle représentant cette situation sera donc : ||y=\color{#ec0000}4x|| Une situation est appelée inversement proportionnelle, ou fonction de variation inverse, lorsque le produit des valeurs associées des deux variables est constant. Une situation inversement proportionnelle peut être représentée par un énoncé, une table de valeurs, par un graphique ou par une règle. Une situation inversement proportionnelle peut être représentée par un énoncé. Sans résoudre, détermine de quel type de situation il s'agit. Adam est camelot pour le journal local. Chaque samedi matin, il doit distribuer |\small 66| journaux dans son quartier. Ce samedi, il demande à ses amis de l'aider. Adam s'interroge à savoir combien de journaux chacun devra livrer s'il réussit à convaincre |\small 5| de ses amis. Dans cette situation, on remarque que les variables sont le nombre d'amis convaincus et le nombre de journaux livrés par chacun. Sans résoudre, il est possible de déterminer que plus Adam aura d'amis pour l'aider, moins chacun d'entre eux aura de journaux à livrer. Comme l'augmentation de l'une des variables (le nombre d'amis convaincus) entraine la diminution de l'autre variable (le nombre de journaux livrés par chacun), on peut parler d'une situation inversement proportionnelle. Soit la table de valeurs suivante : On remarque que, pour chaque couple |(x,y),| la multiplication de la valeur de la variable |x| avec celle de la variable |y| donne toujours le même produit. ||\begin{align}1\times66&=\color{#EC0000}{66}\\2\times33&=\color{#EC0000}{66}\\3\times22&=\color{#EC0000}{66}\\&\dots\end{align}||Cette situation est donc inversement proportionnelle. Il est possible de reconnaitre une situation inversement proportionnelle à l'aide du graphique la représentant. Les graphiques suivants représentent des situations inversement proportionnelles : Il est possible de reconnaitre une situation inversement proportionnelle à l'aide de la règle la représentant. Comme il a été démontré plus haut, dans la situation inversement proportionnelle représentée par la table de valeurs ci-dessous, le produit constant est |\color{#ec0000}{66}.| La règle représentant cette situation sera donc : ||y=\dfrac{\color{#EC0000}{66}}{x}|| Pour valider ta compréhension à propos des situations de proportionnalité, des situations inversement proportionnelles et des suites arithmétiques, consulte la MiniRécup suivante. |
La relativité du mouvement | physics | a7cc907f-3e50-4509-bae7-c625373d73e2 | 1,896 | La relativité du mouvement établit la perception du mouvement d'un objet en fonction de la position d'un système de référence. La façon dont on perçoit les objets dépend beaucoup de la position de l'observateur. En déplaçant l'observateur, on obtient un mouvement différent et, par le fait même, l'analyse de ce mouvement varie énormément. Une balle est lancée au milieu d'une rue. Trois observateurs, soit le chat, l'oiseau et le lanceur, sont placés à différents endroits. Quelle est la perception du mouvement pour chacun des observateurs? En premier lieu, le chat, positionné sur le côté de la rue, voit la balle qui rebondit tout en avançant dans la rue. Il perçoit la trajectoire ainsi: Quant à l'oiseau, il ne perçoit pas le rebondissement de la balle: il voit quand même la balle avancer dans la rue. Finalement, pour le lanceur, il voit la balle rebondir sans cesse. Les trois observateurs, placés à trois endroits différents, ont décrit le même objet; toutefois, leur perception du mouvement, bien qu'exacte dans chacune des situations, est différente. Ce qu'il faut retenir, c’est qu’aucun point de vue n’est meilleur qu’un autre. Il faut seulement choisir notre système de référence et le garder tout le long d'un problème. Il est également possible d'analyser la vitesse des objets en mouvement selon la position du système de référence. Puisque la perception du mouvement diffère selon la position de l'observateur, il est possible de déterminer la vitesse d'un objet par rapport à un autre. Il est donc très important de savoir positionner les systèmes de référence pour déterminer avec exactitude la vitesse d'un objet. Une femme se déplace dans un métro. Elle se lève et marche vers la porte de sortie puisque le métro s'approche de son arrêt. Sachant qu'elle marche à une vitesse de |\small \text {1 m/s}| par rapport aux autres passagers immobiles, et que le métro se déplace à |\small \text {4 m/s}|, quelle est la vitesse de la femme perçue par un observateur situé sur le quai? Il est important de définir les variables: l'objet A représente la femme, alors que l'objet B représente le métro. Ainsi, la vitesse |v_{B}|, soit la vitesse du métro par rapport à son système de référence, est de |\small \text {4 m/s}|. De plus, la vitesse |v_{AB}|, soit la vitesse de la femme par rapport au système de référence du métro, est de |\small \text {1 m/s}|, puisqu'elle se déplace dans le même sens que le métro à cette vitesse. Il est donc possible de calculer la vitesse de la femme en utilisant la formule précédente. ||\begin{align} v_{A}=v_{B}+v_{AB} \quad \Rightarrow \quad v_{A} &= 4 \: \text {m/s} + 1 \: \text {m/s}\\ &= 5 \: \text {m/s} \end{align}|| |
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